Législatives 2024 : 527 agents mobilisés pour une couverture électorale nationale par la RTS

Dans le cadre des élections législatives du 17 novembre 2024, la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a déployé un dispositif exceptionnel pour garantir une couverture médiatique complète et équilibrée. Selon un communiqué signé par Pape Alé Niang, Directeur général de la RTS, cette mobilisation a impliqué 527 agents, répartis sur l’ensemble du territoire national, pour un budget global de 135.279.000 francs CFA, incluant les frais de mission et des primes exceptionnelles.

Pape Alé Niang a tenu à exprimer sa gratitude envers le personnel de la RTS, soulignant leur disponibilité et leur professionnalisme. « Une grande partie du personnel a été mobilisée pour la conduite des différentes activités liées à cet événement », a-t-il déclaré. Chaque formation politique a bénéficié d’un accompagnement équitable, assuré par des équipes dédiées composées d’un journaliste, d’un cameraman, d’un preneur de son et d’un chauffeur, avec un véhicule à leur disposition.

Pour motiver les équipes engagées dans cette mission nationale, la RTS a alloué une prime de mission réglementaire de 500.000 francs CFA par agent. En outre, une prime exceptionnelle de 100.000 francs CFA a été attribuée à 345 agents impliqués dans des activités connexes à l’élection. « À ce jour, seuls 14 agents n’ont pas encore récupéré leur prime », a précisé le Directeur général.

Malgré les efforts consentis, des critiques ont émergé concernant le montant des primes et leur distribution. Pape Alé Niang a rappelé que ces primes exceptionnelles ne sont pas encadrées par des textes réglementaires et relèvent de la discrétion du Directeur général, en fonction des contraintes budgétaires. « En tenant compte des possibilités financières actuelles de la RTS, j’ai pris cette décision en toute responsabilité », a-t-il expliqué.

Face aux tensions internes, le Directeur général a appelé l’ensemble des agents à se concentrer sur les objectifs de l’institution. « Je vous invite, toutes et tous, à fédérer nos énergies pour réconcilier la RTS avec le public », a-t-il affirmé, tout en regrettant que certaines préoccupations soient davantage centrées sur des considérations financières.

Pape Alé Niang a conclu en réaffirmant son engagement à améliorer les conditions de travail et la reconnaissance des agents. « Chaque membre de la RTS mérite plus, et je m’y emploie, tous les jours et sans relâche, pour qu’il en soit ainsi dans un avenir proche », a-t-il assuré.

Première session de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye annonce la tenue imminente

Avec la confirmation des résultats définitifs des élections législatives du 17 novembre 2024 par le Conseil constitutionnel, le Sénégal s’apprête à accueillir la première session de sa 15ᵉ législature. En Conseil des ministres ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a déclaré qu’il fixera, par décret, la date d’ouverture de cette session inaugurale, conformément aux dispositions constitutionnelles.

Ces élections ont marqué une victoire écrasante du parti Pastef, qui détient désormais une large majorité avec 130 des 165 sièges parlementaires. Cette configuration donne à la majorité présidentielle une marge confortable pour diriger les travaux de l’Assemblée nationale et légiférer sur les grandes réformes à venir.

La première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue sera cruciale. Elle permettra non seulement d’installer les députés, mais aussi d’élire le bureau de l’Assemblée, incluant le président et les vice-présidents, et de définir les priorités législatives.

Cette annonce intervient dans un contexte où les attentes des citoyens sont élevées, notamment concernant les réformes promises par la majorité parlementaire, qui devront être traduites en lois. Les 165 parlementaires élus auront la responsabilité de représenter les intérêts de la nation tout en répondant aux défis socio-économiques du moment.

Élections législatives : le Conseil constitutionnel valide les résultats provisoires

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé, ce mercredi 27 novembre 2024, les résultats des élections législatives anticipées tenues le 17 novembre. Cette validation fait suite à une délibération officielle dirigée par le président de la juridiction, Mouhamed Badio Camara, lors d’une séance organisée à Dakar.

En avalisant les résultats proclamés précédemment par la Cour d’appel de Dakar, le Conseil constitutionnel a mis fin à toute éventuelle contestation des chiffres issus des bureaux de vote. Ces résultats confirment la victoire écrasante de la coalition Pastef, dirigée par Ousmane Sonko, qui a obtenu une majorité écrasante avec 130 sièges sur les 165 que compte l’Assemblée nationale.

Conformément à l’article 3 de la décision rendue publique, le détail des résultats définitifs, décomposé bureau de vote par bureau de vote, sera publié dans le Journal officiel de la République du Sénégal. Ce document fournira une transparence totale sur le processus électoral, garantissant ainsi la crédibilité et l’intégrité des élections.

Le Conseil constitutionnel, dans son rôle de garant de la régularité des scrutins, a également tenu à rappeler que le processus s’est déroulé dans un climat globalement apaisé. Aucune contestation majeure n’a été soumise devant la juridiction, ce qui témoigne de la maturité politique des différents acteurs impliqués.

Cette étape cruciale pave la voie à l’installation de la 15e législature, prévue dans les prochains jours. Les députés élus auront la tâche importante de représenter les aspirations des Sénégalais, dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs.

Redevabilité électorale : un rapport pointe les lacunes et propose des réformes

Un rapport récent intitulé « Redevabilité électorale » met en lumière les enjeux cruciaux liés à la transparence et à la responsabilité dans les processus électoraux. Il souligne que la redevabilité est une condition indispensable pour renforcer la confiance des citoyens envers les institutions démocratiques et garantir des élections crédibles.

Le document, issu d’une analyse approfondie des processus électoraux, identifie plusieurs dysfonctionnements qui compromettent la transparence et propose des recommandations pour y remédier.

L’évaluation des initiatives existantes révèle des failles notables. Si des efforts ont été consentis pour renforcer la transparence – notamment à travers des plateformes numériques et la formation d’observateurs – plusieurs obstacles subsistent. Le rapport pointe un manque de communication proactive des institutions électorales, des faiblesses dans les technologies utilisées, et des inégalités dans l’accès aux médias pour les candidats et partis politiques.

Par exemple, certains électeurs ont exprimé des frustrations face à des informations électorales insuffisamment accessibles ou mises à jour tardivement. Ces lacunes, selon le rapport, sapent la confiance des citoyens et alimentent les soupçons de pratiques opaques.

Face à ces constats, le rapport émet des recommandations concrètes. Parmi celles-ci figurent :

Renforcer les cadres législatifs : Adopter des lois garantissant l’accès public aux données électorales et criminalisant les pratiques opaques.

Moderniser les outils numériques : Investir dans des technologies fiables pour assurer une gestion et une diffusion efficaces des informations électorales.

Promouvoir la participation citoyenne : Sensibiliser les citoyens sur leur rôle dans le suivi et la transparence des élections.

Former les acteurs clés : Développer des programmes de formation pour les membres des commissions électorales, les observateurs et les médias afin de garantir un suivi impartial et informé.

Le rapport compare également la situation locale à celle de pays ayant mis en place des mécanismes exemplaires de transparence électorale. Ces études de cas servent à illustrer des pratiques pouvant être adaptées pour renforcer la gouvernance démocratique.

En conclusion, le rapport insiste sur l’urgence de réformer les mécanismes existants pour garantir des élections transparentes et équitables. Il appelle à une mobilisation collective des institutions, de la société civile et des citoyens pour bâtir un système électoral où la redevabilité n’est plus une option mais une norme.

Abdou Karim Sall : « Cette victoire est la vôtre »

L’ancien ministre Abdou Karim Sall, récemment élu député de la 15e législature, a exprimé sa profonde gratitude envers ses militants et sympathisants. Après sa victoire électorale, il a adressé un message de remerciement, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans sa réussite.

Sur sa page Facebook, l’élu a écrit : « Je tiens à vous remercier tous, de près ou de loin, pour votre soutien qui a rendu possible mon élection comme député de la 15e législature. Cette victoire est la vôtre, le fruit d’un engagement collectif et de votre mobilisation. »

Abdou Karim Sall a également tenu à rassurer ses militants de son engagement à leur servir de porte-voix. « Je reste à votre écoute, déterminé à porter vos aspirations et à travailler pour un Sénégal plus juste et prospère », a-t-il ajouté.

L’ancien ministre a conclu son message par une prière : « Merci pour votre confiance. Que le Tout-Puissant Allah vous garde et veille sur notre Sénégal. »

Cette déclaration reflète l’humilité et la reconnaissance d’Abdou Karim Sall envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours électoral. À présent député, il s’engage à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais, tout en honorant la confiance de ceux qui ont placé leur espoir en lui.

Avec son élection, Abdou Karim Sall se positionne comme un acteur clé de la politique sénégalaise de cette nouvelle législature. Reste à voir comment il mettra en œuvre ses engagements pour un Sénégal plus équitable.

Législatives 2024 : Jean-Baptiste Tine se félicite du bon déroulement du scrutin

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean-Baptiste Tine, s’est exprimé ce matin à la sortie de son bureau de vote, où il a accompli son devoir de citoyen. Il a affirmé que les élections législatives anticipées se déroulent dans des conditions optimales, conformément à la planification établie.

Le général Tine a salué le calme et l’ordre qui prévalent dans les centres de vote à travers le pays. Selon lui, les efforts déployés en amont pour garantir un scrutin transparent et organisé portent leurs fruits.

« Partout, pour l’instant, règnent le calme, la sérénité et la discipline », a-t-il déclaré, ajoutant que l’ensemble des dispositifs de sécurité et d’organisation fonctionne efficacement.

Le ministre de l’Intérieur a également invité les citoyens sénégalais à participer massivement à ces élections cruciales, qui marquent une nouvelle étape dans la vie politique nationale. Il a exprimé son espoir de voir ce scrutin renforcer la démocratie sénégalaise :

« J’espère que la participation sera massive et qu’à l’issue de ce vote, le Sénégal va gagner quelques points dans le perfectionnement de son système démocratique. »

Ces élections législatives anticipées, organisées après une dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un test significatif pour la stabilité politique et le fonctionnement démocratique du Sénégal. Les autorités espèrent que leur déroulement exemplaire contribuera à consolider la confiance des citoyens dans les institutions et à renforcer l’image du Sénégal comme modèle de démocratie en Afrique.

Législatives 2024 : Résultats provisoires, Pastef domine largement avec 130 sièges

Les résultats provisoires des élections législatives du 17 novembre 2024 ont été proclamés ce jeudi par la Commission nationale de recensement des votes, dirigée par le magistrat Abdoulaye Ba, président de la cour d’appel de Dakar. Ces résultats confirment une victoire écrasante du Pastef, qui décroche 130 sièges à l’Assemblée nationale, soit 78,79 % des voix.

Répartition des sièges par coalition

1. Pastef : 130 sièges (78,79 % des voix)

2. Takku Wallu Sénégal : 16 sièges

3. Jam Ak Jariñ : 7 sièges

4. Sàm Sa Kàddu : 3 sièges (notamment Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm)

5. And Nawlé : 1 siège à Gossas

6. Sénégal Kessé : 1 siège (proportionnelle)

7. Les Nationalistes “Jël linu moom” : 1 siège

8. And Bessal Sénégal : 1 siège

Autres coalitions ayant obtenu un siège

• Coalition Farlu : 1 député (0,78 %)

• Coalition Sopi Sénégal : 1 député (0,63 %)

• And Ci Koolute Ngir Sénégal (AKS) : 1 député (0,59 %)

La victoire du Pastef, avec une majorité absolue, confirme son poids dominant dans l’échiquier politique sénégalais et laisse présager une forte influence au sein de l’Assemblée nationale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en deuxième position, reste loin derrière avec seulement 16 sièges, tandis que les autres coalitions se partagent les sièges restants dans un paysage politique fragmenté.

La proclamation des résultats définitifs est attendue dans les prochains jours, après d’éventuels recours auprès du Conseil constitutionnel. En attendant, le Pastef semble prêt à imposer son programme avec une majorité écrasante, marquant un tournant dans l’histoire politique du Sénégal.

Législatives : Amadou Bâ annonce la victoire écrasante de Pastef avec 130 députés

Dans un message publié sur Facebook, Amadou Bâ, cadre influent du parti Pastef, a dévoilé que la formation politique dirigée par Ousmane Sonko a obtenu une majorité écrasante de 130 sièges lors des élections législatives du 17 novembre dernier.

Cette victoire, considérée comme historique, marque un tournant décisif dans l’histoire parlementaire du Sénégal, confirmant la montée en puissance de Pastef sur la scène politique nationale.

Amadou Bâ a exprimé sa gratitude envers les militants et sympathisants du parti, ainsi qu’à toutes les structures qui ont participé à cette réussite :

« Avec le Dr Sané, nous tenons à féliciter le Senop et le SN IT de Pastef, les mandataires, plénipotentiaires et représentants dans les bureaux de vote, qui ont abattu un travail titanesque, souvent dans l’ombre. Pastef finit avec 130 députés. Un record historique. Fier du peuple sénégalais, fier des militants et sympathisants de Pastef. »

La Commission nationale de recensement des votes, chargée de valider et d’annoncer les résultats provisoires, tiendra une conférence ce jeudi à 16 heures. Cette déclaration officielle permettra de confirmer les chiffres avancés par le cadre de Pastef.

Ce succès s’inscrit dans une série de victoires électorales pour Pastef, consolidant ainsi sa position dominante dans l’arène politique sénégalaise. Avec une majorité absolue au sein de l’Assemblée nationale, le parti aura les coudées franches pour impulser son programme et concrétiser sa vision politique.

Législatives : Bassirou Diomaye Faye adresse des félicitations au Pastef et aux organisateurs du scrutin

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a félicité Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, suite à la large victoire de ce dernier lors des élections législatives anticipées de dimanche dernier. Dans un communiqué publié ce mercredi 20 novembre, le chef de l’État a exprimé son admiration pour l’engagement personnel de Sonko et son leadership, qui ont permis à son parti d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Le communiqué du Conseil des ministres a souligné la reconnaissance du président envers Ousmane Sonko pour la performance remarquable de son mouvement, qui a dominé les élections. « Le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre et président de Pastef, pour son engagement personnel et son leadership, qui ont permis au parti qu’il dirige d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale », a indiqué le communiqué.

Outre Pastef, Bassirou Diomaye Faye a également salué les efforts des institutions et des autorités responsables de l’organisation des élections. Le président a exprimé sa gratitude envers les ministres, les autorités administratives, ainsi que les forces de défense et de sécurité qui ont assuré le bon déroulement du scrutin.

Il a particulièrement mis en avant le rôle crucial de la Direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (CENA), ainsi que les missions diplomatiques et consulaires du Sénégal pour leur rôle dans l’organisation professionnelle et transparente des élections, tant au niveau national qu’à l’étranger. Le président a aussi salué la mobilisation et la maturité démocratique du peuple sénégalais, qui a voté dans le calme et la sérénité.

« Le président de la République a félicité le peuple sénégalais pour sa mobilisation et sa maturité démocratique, lors de l’élection des députés de la 15e législature, qui s’est tenue dans le calme et la sérénité », a précisé le communiqué.

Avec la victoire de Pastef, qui détient désormais une majorité absolue, le parti de Sonko se trouve en position de force au sein de la nouvelle législature. Le communiqué indique que les résultats provisoires, publiés par les commissions départementales de recensement des votes, confirment cette domination. Pastef disposera désormais d’une forte influence pour faire avancer ses réformes et adopter les lois nécessaires à la gestion du pays.

Quelque 7,3 millions de Sénégalais étaient appelés à voter pour élire 165 députés, dont 15 représentant les citoyens vivant à l’étranger. Quarante et une listes de partis ou coalitions de partis ont participé au scrutin.

Les résultats définitifs devraient être publiés d’ici vendredi 22 novembre par la Commission nationale de recensement des votes.

Grâce à cette majorité, Pastef aura une capacité accrue pour orienter les politiques nationales, faire passer des lois et proposer des réformes. Le parti de Sonko a donc désormais les cartes en main pour renforcer sa vision du développement du pays, tout en consolidant son pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.

Accrochages à Bambey : Alioune Dione pointe du doigt Aïda Mbodj après des violences lors d’une caravane électorale

Le climat post-électoral à Bambey a été marqué par des tensions qui continuent de susciter des réactions. Le ministre de la Microfinance, Dr Alioune Dione, a vivement dénoncé les incidents survenus le dimanche 17 novembre lors d’une caravane célébrant la victoire de Pastef dans le département. Selon lui, ces actes de violence sont « inacceptables » et ternissent l’engagement politique.

Dans une déclaration rapportée par Vox Populi, le ministre a appelé à la retenue et au respect dans l’arène politique. « Nous devons tous nous rappeler que notre objectif commun est de servir notre pays et nos concitoyens avec intégrité et respect. Les actes de violences et les insultes n’ont pas leur place dans notre engagement politique », a-t-il affirmé.

Cependant, les accusations fusent. Dr Alioune Dione et ses proches attribuent la responsabilité des altercations à Aïda Mbodj, directrice de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ). Selon leur version, l’incident aurait éclaté aux alentours de 22h, lorsque la voiture de Madame Mbodj aurait tenté de dépasser celle du ministre pour prendre la tête du cortège. Cette tentative aurait été perçue comme une provocation, notamment parce que, selon eux, Dr Dione dirigeait les cortèges de Pastef tout au long de la campagne.

La situation aurait dégénéré en une confrontation entre les agents de sécurité recrutés par Aïda Mbodj et des membres de la Jeunesse patriotique sénégalaise (JPS) de Bambey. Cet accrochage a fait un blessé, Abdou Aziz Mbengue, chauffeur d’une des voitures de campagne. Les proches du ministre accusent également Madame Mbodj d’avoir proféré des insultes à l’encontre de Dr Dione en présence de témoins, bien que celui-ci n’ait pas répondu à ces attaques verbales.

Cette version des faits souligne des divisions internes au sein des camps politiques locaux, malgré la victoire proclamée de Pastef dans le département. Si les accusations portées contre Aïda Mbodj sont graves, elles n’ont pour l’instant pas été corroborées par d’autres sources indépendantes.

Aïda Mbodj n’a pas encore réagi publiquement à ces allégations. Toutefois, cet incident risque de raviver les tensions dans une région où les rivalités politiques sont particulièrement vives. Dans un contexte post-électoral marqué par la célébration des victoires et l’analyse des défaites, ces affrontements rappellent l’importance de la discipline et du respect mutuel pour préserver la paix sociale.

Pour l’heure, aucune enquête officielle n’a été annoncée pour faire la lumière sur les faits, mais cet incident relance le débat sur la gestion des campagnes électorales et les enjeux sécuritaires liés aux mobilisations politiques.

Législatives anticipées au Sénégal : Pastef largement en tête, en attendant les résultats officiels

Les élections législatives anticipées du 17 novembre dernier ont marqué un tournant dans le paysage politique sénégalais. Alors que la Commission nationale de recensement des votes entame demain, 20 novembre, à 10 heures, à la salle 4 du palais de justice de Dakar, le dépouillement officiel des résultats, les premières tendances indiquent une victoire éclatante du parti Pastef dirigé par Ousmane Sonko.

Selon les projections issues des urnes et rapportées par le journal Le Témoin, Pastef aurait remporté une majorité écrasante, raflant 41 des 46 départements du Sénégal. Cela se traduirait par une majorité parlementaire estimée à 131 députés, confirmant l’élan populaire derrière le parti.

Cette victoire, si elle est confirmée, marquera une nouvelle phase dans la politique sénégalaise, avec une nette prise de pouvoir par un parti d’opposition, autrefois marginalisé.

Derrière Pastef, la coalition Takku Wallu, menée par l’ancien président Macky Sall, se positionne en deuxième place avec seulement 16 députés. Une performance décevante pour l’ancien chef d’État, qui peine visiblement à mobiliser un électorat autrefois acquis à sa cause.

En troisième position, la liste Jamm ak Njariñ de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, quant à elle, ne décroche que sept sièges. Ce score, bien que modeste, souligne la fragmentation de l’opposition face à la montée en puissance de Pastef.

La Commission nationale de recensement des votes, présidée par des magistrats, a pour mission de compiler les données des commissions départementales et de proclamer officiellement les résultats. Ces travaux détermineront la répartition définitive des sièges à l’Assemblée nationale et valideront les tendances observées depuis dimanche.

Cette élection législative anticipée pourrait redessiner le paysage institutionnel du Sénégal. Une majorité absolue pour Pastef offrirait à Ousmane Sonko une latitude politique considérable, notamment dans l’adoption de lois et la conduite des réformes. Cependant, cette montée en puissance suscite également des interrogations sur la gestion de l’après-victoire et sur la capacité de Pastef à maintenir une cohésion nationale dans un contexte parfois tendu.

Le Sénégal retient son souffle dans l’attente des résultats officiels, qui pourraient sceller un tournant historique dans la gouvernance du pays.

Législatives 2024 : Daouda Mine conseille à Sonko de privilégier l’Assemblée nationale

À la suite de la victoire de Pastef lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le chroniqueur Daouda Mine a livré une analyse sur la place d’Ousmane Sonko dans le nouvel équilibre institutionnel. Pour le journaliste, Sonko, tête de liste victorieuse, devrait quitter ses fonctions de Premier ministre pour se concentrer sur celles de président de l’Assemblée nationale.

Daouda Mine estime qu’Ousmane Sonko, en choisissant de siéger à l’Assemblée, pourrait occuper une position stratégique, libérée de la tutelle de l’exécutif incarné par le président Bassirou Diomaye Faye. Le poste de président de l’Assemblée nationale offre une autonomie renforcée, étant une fonction élective et non révocable par décret, contrairement à celle de Premier ministre. Selon le chroniqueur, cela permettrait à Sonko de s’affirmer davantage comme une figure politique centrale tout en clarifiant la séparation des pouvoirs.

En restant à la Primature, Sonko risquerait de se retrouver dans une situation délicate, devant se conformer aux orientations définies par le chef de l’État. Cette subordination pourrait limiter sa capacité à porter des initiatives politiques fortes et indépendantes. À l’inverse, en présidant l’Assemblée nationale, il serait en mesure de jouer un rôle clé dans la définition des lois et des politiques publiques, tout en consolidant son leadership au sein de l’appareil législatif.

Pour Daouda Mine, cette réorganisation permettrait également d’éviter des conflits d’ambition au sein de l’exécutif et de renforcer l’équilibre institutionnel du pays. En optant pour le législatif, Ousmane Sonko pourrait non seulement marquer une nouvelle étape dans sa carrière politique, mais également contribuer à poser les bases d’une gouvernance plus équilibrée et respectueuse des rôles constitutionnels de chaque pouvoir.

Cette suggestion intervient dans un contexte où la victoire de Pastef redessine le paysage politique sénégalais, avec une majorité parlementaire désormais acquise à la coalition au pouvoir. Le choix stratégique d’Ousmane Sonko pourrait ainsi avoir un impact déterminant sur l’avenir politique du Sénégal.

Législatives 2024 : la Commission nationale de recensement des votes entame ses travaux mercredi

La Commission nationale de recensement des votes se réunira ce mercredi 20 novembre pour débuter le processus de recensement des suffrages exprimés lors des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Les travaux, prévus à partir de 10 heures, se tiendront à la salle d’audience n°4 du palais de justice de Dakar.

Conformément aux dispositions du Code électoral, notamment les articles LO 89, LO 142, LO 143, LO 192 et LO 193, cette étape est cruciale pour l’officialisation des résultats provisoires. Elle permettra de vérifier, compiler et valider les procès-verbaux des bureaux de vote à travers le pays.

La Commission nationale, composée de magistrats, de représentants de l’administration, des partis politiques et de la société civile, devra garantir la transparence et l’intégrité de cette opération. Les résultats ainsi compilés seront ensuite transmis au Conseil constitutionnel, qui proclamera les résultats définitifs.

Le processus de recensement des votes est un moment clé pour l’ensemble des acteurs politiques et citoyens, permettant de clore la phase électorale tout en consolidant la confiance dans le système démocratique sénégalais.

Élections législatives 2024 : le Forum Civil livre son bilan et ses recommandations

Le Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International, a présenté son bilan des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un document détaillé, l’organisation a partagé ses observations sur le déroulement du scrutin, soulignant ses aspects positifs tout en formulant des recommandations pour consolider le processus démocratique sénégalais.

Dans le cadre de son Programme Redevabilité électorale, financé par Open Society Foundations, le Forum Civil a déployé une mission d’observation électorale basée sur trois piliers :

  1. Monitoring de la violence et observation à long terme : 46 observateurs ont été mobilisés pour surveiller les éventuels incidents avant et après le scrutin.
  2. Observation à court terme : le jour du vote, 280 observateurs ont été répartis dans tout le pays.
  3. Coordination centrale : un quartier général électoral, dirigé par Birahim Seck et des experts électoraux, a supervisé l’ensemble des opérations.

Un site web dédié aux élections a également été lancé, permettant un accès transparent aux rapports et résultats produits tout au long du processus.

Observations principales

Ouverture des bureaux de vote

  • 78 % des bureaux ont ouvert à l’heure, tandis que 22 % ont connu des retards dus à des absences de membres, des lacunes en matériel électoral ou des problèmes organisationnels.
  • La présence féminine dans les bureaux de vote reste notable : 14 % des présidents de bureau et 41 % des assesseurs étaient des femmes.
  • 98 % des bureaux étaient accessibles, et l’urne a été vérifiée comme vide dans 99 % des cas avant le début du vote.

Déroulement du scrutin

  • Les procédures ont été respectées dans une majorité écrasante des bureaux observés.
  • Le secret du vote a été garanti dans 99 % des bureaux grâce à un bon aménagement des isoloirs.
  • La sécurité a été assurée dans 99 % des centres de vote, reflétant une organisation maîtrisée malgré quelques défis logistiques.

Clôture et dépouillement

  • Les procédures de dépouillement ont été respectées dans presque tous les bureaux, avec des incidents mineurs signalés dans seulement 2 % des cas.
  • La présence des scrutateurs a varié : 45 % des bureaux ont compté quatre scrutateurs, mais dans 35 %, moins de quatre étaient présents.

Recommandations du Forum Civil

Pour renforcer la transparence et la paix postélectorale, l’organisation propose :

À l’État

  • Assurer le respect des prochaines étapes du processus électoral, conformément au cadre légal.

Aux acteurs politiques

  • Utiliser les voies de recours légales en cas de contestation.
  • Éviter tout recours à la violence et bannir les discours de haine.
  • Impliquer davantage les femmes dans les instances décisionnelles.

Aux médias

  • Maintenir une couverture éthique et s’abstenir de propager des discours haineux ou des fausses informations.

Aux citoyens

  • Respecter l’ordre public et s’abstenir de comportements susceptibles de troubler la sérénité nationale.

Le Forum Civil a salué la maturité politique du peuple sénégalais, qui a permis la tenue d’un scrutin calme et transparent. Il a également félicité l’administration électorale pour son efficacité malgré le caractère anticipé des élections. Toutefois, des actes de violence isolés ont été regrettés, rappelant les défis sécuritaires auxquels le pays fait face.

Élections législatives 2024 : Macky Sall félicite le Pastef et salue la maturité démocratique du Sénégal

L’ancien président de la République, Macky Sall, a tenu à adresser un message de félicitations à la coalition Pastef pour sa victoire aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Dans une déclaration empreinte de respect pour le choix du peuple, le leader de la coalition Takku Wallu Sénégal a également salué la vitalité démocratique et républicaine du Sénégal.

« Le peuple souverain s’est clairement exprimé, confirmant une fois de plus sa maturité politique, son attachement aux valeurs républicaines et à la démocratie, socles de notre cohésion sociale et de notre vivre-ensemble », a déclaré Macky Sall. Avec dignité, il a reconnu le succès de ses adversaires tout en remerciant les électeurs qui ont soutenu sa liste.

« Je voudrais dans le même élan remercier tous mes compatriotes sans exclusive, hommes, femmes, jeunes des villes, du monde rural et de la diaspora, et exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui ont bien voulu porter leurs suffrages sur la liste que j’ai eu l’honneur de diriger », a-t-il ajouté.

Macky Sall a également rappelé l’importance du respect des institutions et du choix populaire comme fondements de la cohésion nationale. Reconnaissant dans le peuple sénégalais « un grand peuple, une grande nation », il a encouragé la nouvelle majorité à travailler pour le bien commun et à répondre aux attentes élevées des citoyens.

Bien que désormais dans l’opposition, Macky Sall a laissé entendre que son rôle et celui de sa coalition ne s’arrêteraient pas à ce scrutin. Ils se positionnent comme des acteurs engagés pour la défense des intérêts du Sénégal et la préservation de sa démocratie, tout en souhaitant le succès à la nouvelle majorité parlementaire.

Aminata Touré : « Une victoire écrasante qui marque la fin d’une époque politique »

Au lendemain des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, les réactions continuent de se multiplier face aux premières tendances qui placent le Pastef largement en tête. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Aminata Touré, ancienne Première ministre et actuelle Haut Représentant du Chef de l’État, s’est fait remarquer par sa fermeté et son optimisme.

Sur sa page X (ex-Twitter), Aminata Touré a célébré ce qu’elle qualifie de « victoire écrasante et sans appel ». « N’ayons pas le triomphe modeste : cette victoire consacre la fin définitive d’une époque politique et sonne le glas de la retraite définitive de nombreux politiciens », a-t-elle écrit, soulignant l’ampleur de l’élan populaire en faveur du parti au pouvoir.

Si Aminata Touré savoure cette victoire, elle n’en oublie pas les défis qui attendent la nouvelle majorité. « Le peuple sénégalais nous a accordé un vote de confiance sans équivoque. Il ne nous reste plus qu’à nous retrousser les manches pour transformer notre pays en profondeur et le sortir définitivement de la pauvreté », a-t-elle ajouté, appelant à une gouvernance efficace et axée sur les besoins réels des citoyens.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de bouleversement politique au Sénégal. Les premières tendances des résultats confirment une nette domination du Pastef face à 40 listes concurrentes. Cette victoire, saluée par Aminata Touré, traduit l’aspiration d’une majorité de Sénégalais à un renouvellement profond de la classe politique.

Avec cette nouvelle dynamique, le parti au pouvoir se retrouve sous le regard attentif d’une nation qui attend des réformes ambitieuses et une gestion transparente. La responsabilité est immense, mais Aminata Touré et ses pairs semblent déterminés à relever le défi.

Législatives 2024 : Tahirou Sarr adresse ses félicitations à Ousmane Sonko et au Pastef

Les réactions se multiplient après les premières tendances favorables à la coalition Pastef lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Parmi les félicitations adressées au nouveau pouvoir, celle de Tahirou Sarr, tête de liste de la coalition Les Nationalistes “Jël linu moom”, a particulièrement retenu l’attention.

Dans une déclaration officielle, Tahirou Sarr a exprimé « ses plus sincères et chaleureuses félicitations au parti Pastef et à son leader, Ousmane Sonko, pour cette élection couronnée par une majorité incontestable ». Cette victoire, selon lui, témoigne de la confiance du peuple sénégalais envers le projet politique porté par Sonko et son équipe.

Tahirou Sarr a salué non seulement la victoire électorale du Pastef, mais également la détermination du peuple sénégalais à soutenir un projet de transformation nationale. « Considérant le Projet pour lequel le peuple s’est battu et fait toujours foi, je suis certain que des lois pour son application se révéleront fructueuses et bénéfiques pour notre nation », a-t-il affirmé.

Dans son message, Sarr a invoqué des prières pour le pays, appelant à la bénédiction divine pour que les aspirations du peuple sénégalais soient enfin réalisées. « Puisse Allah, le Tout miséricordieux et le Très miséricordieux accorder enfin au Sénégal ce pour lequel le peuple s’est toujours battu et sacrifié », a-t-il ajouté.

Les félicitations de Tahirou Sarr s’inscrivent dans un climat d’optimisme général après les élections législatives anticipées. Le soutien exprimé par diverses personnalités politiques à Ousmane Sonko et au Pastef souligne l’espoir de nombreux acteurs d’une transformation significative du paysage politique et social au Sénégal.

Alors que les résultats définitifs ne sont pas encore officiellement proclamés, les premières tendances montrent une nette avancée du Pastef, laissant entrevoir une majorité parlementaire. Cette situation pourrait ouvrir la voie à des réformes ambitieuses portées par Sonko, avec un Parlement aligné sur ses priorités.

Avec ce soutien public de figures comme Tahirou Sarr, le Pastef semble gagner en légitimité et en soutien au-delà de ses rangs traditionnels. Ce type de déclaration pourrait contribuer à rassembler des forces politiques autour des nouveaux projets de lois et des réformes à venir.

La coalition Les Nationalistes “Jël linu moom”, dirigée par Tahirou Sarr, avait elle-même proposé un programme axé sur le patriotisme économique et la souveraineté nationale. En félicitant le Pastef, Sarr semble ouvert à la possibilité de coopérer avec le nouveau pouvoir pour la mise en œuvre de politiques visant à renforcer l’indépendance et la prospérité du Sénégal.

Législatives 2024 : Thierno Bocoum félicite Pastef après les premières tendances

Dans le cadre des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR et membre de la coalition « Sàmm Sa Kaddu », a salué la tenue pacifique du scrutin et félicité la coalition Pastef pour sa victoire, suite aux premières tendances des résultats.

Dans une déclaration sur ses pages officielles, Bocoum a adressé ses félicitations à Pastef, soulignant la « maturité démocratique » du peuple sénégalais qui a encore une fois démontré son attachement à la paix et à la concorde durant ces élections.

« Nos encouragements aux leaders, militants et sympathisants de Sàmm Sa Kaddu et de toute l’inter-coalition », a écrit Thierno Bocoum, tout en exprimant sa reconnaissance envers les électeurs pour leur civisme exemplaire et leur participation active.

Ces félicitations de Bocoum interviennent après celles de Bougane Gueye Dany et de Barthélemy Dias, qui ont également salué le résultat du Pastef tout en réaffirmant leur engagement à poursuivre le combat politique dans un cadre démocratique.

Législatives 2024 : Pastef domine largement dans les résultats provisoires

Les résultats des élections législatives de 2024 continuent de tomber au fur et à mesure du dépouillement des votes, et la coalition Pastef semble bien partie pour obtenir une large majorité. Selon les premières tendances qui émergent des résultats affichés, Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, arrive en tête dans une grande majorité des centres de vote à travers le Sénégal, consolidant sa position de force politique dans le pays.

Dans plusieurs régions stratégiques, le parti semble avoir largement devancé ses concurrents. Des villes comme Ziguinchor, Touba, Diourbel, Saint-Louis, Sédhiou, Mbour et Linguère figurent parmi les zones où Pastef a remporté une victoire nette. Les résultats préliminaires indiquent également que la coalition a enregistré un fort soutien dans la diaspora, où le taux de participation semble avoir été élevé malgré les obstacles logistiques.

Une victoire marquante a été obtenue par Ousmane Sonko lui-même, qui a remporté son bureau de vote à Ziguinchor, une zone traditionnellement contestée par l’opposition. Le leader de Pastef a ainsi confirmé son enracinement profond dans le sud du pays, affirmant sa position de leader d’opinion auprès des électeurs sénégalais.

Cependant, Pastef a également infligé des défaites notables à des figures emblématiques de l’opposition. Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, ainsi qu’Amadou Ba, deuxième à la présidentielle de 2024 et ancien Premier ministre, ont été battus dans leurs propres bureaux de vote. Ces résultats témoignent de la dynamique ascendante du parti de Sonko, qui semble avoir su mobiliser une large base électorale au-delà de ses bastions traditionnels.

L’un des points marquants de cette élection a été la participation des électeurs, qui semble avoir été moins élevée que lors de la présidentielle de mars 2024 (61,3%). Pourtant, elle est restée comparable à celle des législatives de 2022 (46,6%), ce qui montre une mobilisation générale encore solide, bien que moins forte qu’en mars dernier. Cette participation moyenne pourrait être expliquée par la nature des élections législatives, qui suscitent généralement un intérêt moindre comparé à la présidentielle.

Malgré la sérénité globale du scrutin, la coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ex-président Macky Sall, a vivement contesté les résultats. Dans un communiqué, elle a dénoncé ce qu’elle appelle une « fraude massive » orchestrée par Pastef pour influencer les résultats. Cette accusation de fraude n’est pas nouvelle dans le contexte politique sénégalais, mais elle vient raviver les tensions entre les deux grandes forces politiques du pays.

D’autres acteurs politiques et organisations de la société civile ont salué le bon déroulement global de l’élection et l’absence d’incidents significatifs. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a souligné la bonne organisation de ce scrutin, malgré les accusations de fraude.

Les projections des résultats définitifs devraient être disponibles dans les heures à venir, avec une analyse plus précise des tendances et de la composition du futur Parlement sénégalais. Toutefois, il semble que Pastef soit bien en position pour obtenir une large majorité à l’Assemblée nationale et ainsi pouvoir poursuivre son agenda politique de rupture et de justice sociale, un programme qui a fait sa popularité lors des élections précédentes.

Avec une dynamique de plus en plus forte au sein de l’opposition, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour le paysage politique sénégalais, où les débats sur la gouvernance, les réformes et l’avenir démocratique du pays devraient s’intensifier.

Législatives 2024 à Malicounda : Maguette Sène s’impose à Mballing

Dans la commune de Malicounda, département de Mbour, Maguette Sène, leader de la coalition La Marche des Territoires Andu Nawlé, a réalisé une véritable démonstration de force. Il a remporté tous les bureaux de vote de Mballing, confirmant son emprise sur cette localité stratégique.

Avec des résultats largement en sa faveur, Maguette Sène distance nettement ses principaux concurrents, notamment le Pastef, Takku Wallu Sénégal, Samm Sa Kaddù, et Jam Ak Njariñ. Cette victoire renforce la position du maire au sein de la scène politique locale et pourrait peser dans les équilibres régionaux.

Cette performance traduit le soutien massif des populations locales à sa coalition, fruit d’un travail de proximité et d’un ancrage politique bien établi à Malicounda. Un succès qui, selon ses partisans, reflète la confiance renouvelée des électeurs envers sa vision de développement pour le territoire.

Législatives anticipées : Barthélémy Dias félicite le Pastef et salue la maturité politique des Sénégalais

Dans un message empreint de respect et de reconnaissance, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddù, a adressé ses félicitations au Pastef suite aux premières tendances des législatives anticipées de 2024. Reconnaissant la victoire de la coalition dirigée par Ousmane Sonko, le maire de Dakar a salué un moment clé pour la démocratie sénégalaise.

« Le Sénégal vient de vivre un moment démocratique fort. En ma qualité de tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddù, je tiens à féliciter chaleureusement le vainqueur des élections, Pastef, pour sa victoire », a déclaré Barthélémy Dias. Il a ajouté que ce scrutin illustre la maturité politique du peuple sénégalais, qui a su exprimer sa voix dans le respect des valeurs républicaines.

Barthélémy Dias n’a pas manqué de remercier les électeurs qui ont soutenu sa coalition. « Votre soutien est une source d’inspiration et de motivation pour continuer à défendre les intérêts de notre pays et de notre jeunesse », a-t-il affirmé. Malgré les résultats, il a réitéré son engagement indéfectible envers un Sénégal plus juste et solidaire.

Dans son discours, le maire de Dakar a également insisté sur l’importance de l’unité nationale et de la préservation de la démocratie. « Ensemble, nous continuerons à travailler pour que la démocratie sénégalaise brille toujours plus fort », a-t-il martelé, se positionnant ainsi comme un acteur clé de l’opposition et du développement politique du pays.

Ces élections anticipées marquent un tournant dans la politique sénégalaise, avec une confirmation du poids croissant de certaines coalitions et un renouvellement des dynamiques politiques. Les propos de Barthélémy Dias témoignent d’une volonté de reconnaître les résultats tout en poursuivant la lutte pour ses idéaux.

Législatives 2024 : Bougane Gueye Dany félicite Ousmane Sonko et réaffirme son rôle dans l’opposition

Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp Les Jambars, a félicité Ousmane Sonko et le Pastef pour leurs performances électorales. Dans une déclaration officielle, il a salué le choix des Sénégalais tout en remerciant ses militants pour leur engagement et leur détermination tout au long de la campagne.

« Les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier », a-t-il affirmé, faisant référence à la dynamique amorcée lors des élections passées. Bougane Gueye Dany a tenu à exprimer sa gratitude envers les membres de Samm Sa Kaddu, l’aile militante de son mouvement, pour leur dévouement, tout en rappelant que Gueum Sa Bopp reste solidement ancré dans l’opposition.

Dans un ton à la fois ferme et constructif, Bougane Gueye Dany a adressé un message au camp présidentiel. Il les a exhortés à se concentrer sur la satisfaction des besoins essentiels des Sénégalais, insistant sur la nécessité d’une gouvernance axée sur les préoccupations réelles de la population.

Fier du comportement exemplaire de ses militants, il a réaffirmé sa conviction dans l’avenir démocratique du Sénégal. « Des défis importants nous attendent, mais nous sommes décidés à les relever pour le bonheur du Sénégal, objet de notre engagement », a-t-il déclaré avec optimisme.

Cette prise de parole souligne que Gueum Sa Bopp entend continuer à jouer un rôle clé sur l’échiquier politique sénégalais. Tout en félicitant ses adversaires, Bougane Gueye Dany réaffirme son engagement à défendre les intérêts des citoyens et à œuvrer pour une alternance démocratique, dans une opposition déterminée mais constructive.

Législatives 2024 : Bougane Guèye Dany battu dans son bureau de vote par Pastef

Le scrutin législatif du 17 novembre 2024 a réservé une surprise dans le centre de vote de Liberté 5, où Bougane Guèye Dany, leader de la coalition « Gueum Sa Bopp » et membre de « Samm Sa Kaddu », a été défait dans son propre bureau de vote. Le procès-verbal du bureau numéro 1 révèle que sur les 558 inscrits, 306 électeurs ont pris part au vote.

Dans cette bataille locale, Pastef a largement surclassé ses adversaires, recueillant un total de 183 voix. « Samm Sa Kaddu », le parti dirigé par Bougane Guèye Dany, a obtenu 100 voix, loin derrière la performance du principal concurrent. Le reste des votes a été réparti entre les autres coalitions, avec 4 voix pour Jamm Ak Njariñ.

Législatives 2024 : Abass Fall critique l’incapacité de certaines coalitions à mobiliser des représentants

À l’occasion des élections législatives du 17 novembre 2024, le taux de participation, jugé faible, a suscité de vives réactions, notamment de la part d’Abass Fall, tête de liste départementale de Pastef à Dakar. Le leader politique a exprimé son mécontentement face à la situation, critiquant ouvertement l’incapacité de certaines coalitions à mobiliser des représentants dans les bureaux de vote.

Pour Abass Fall, cette absence de mobilisation témoigne d’un manque de sérieux et de préparation des partis politiques concernés. Il a souligné que pour participer à une élection, il est essentiel d’avoir une organisation rigoureuse et d’assurer une présence effective dans les bureaux de vote. « Comment peut-on prétendre être un grand parti politique si l’on n’est même pas capable de placer des représentants dans les bureaux de vote ? » a-t-il déclaré, dénonçant une incohérence entre les ambitions affichées par ces partis et leur capacité à s’organiser sur le terrain.

Abass Fall a également ajouté que, selon lui, ceux qui ne parviennent pas à assurer cette présence ne devraient pas se permettre de contester les résultats une fois proclamés. Il a plaidé en faveur d’une révision du code électoral pour intégrer une évaluation du niveau de représentativité des partis politiques, une mesure qu’il estime nécessaire pour garantir un processus électoral « plus sérieux et crédible ».

Élection législative 2024 : Rapport intermédiaire du Forum Civil sur le déroulement du scrutin

Le Forum Civil a publié ce 17 novembre 2024 un rapport intermédiaire sur le déroulement des élections législatives, offrant un aperçu détaillé de la situation au Sénégal en mi-journée. Ce rapport met en évidence plusieurs éléments positifs, tout en soulignant quelques préoccupations mineures liées au processus électoral.

Le rapport note un taux de 99,8 % de présence des matériaux nécessaires au scrutin, ce qui témoigne d’une bonne organisation logistique. Les bureaux de vote étaient bien équipés, avec des bulletins de vote complets, de l’encre indélébile, des listes d’émargement, des enveloppes inviolables et le procès-verbal de dépouillement à disposition. En outre, le respect du silence électoral a été largement respecté, avec un taux de conformité de 97,9 %.

Cependant, le Forum Civil rapporte des incidents mineurs : des actes de violence dans certains bureaux de vote, représentant 2,5 % des cas observés, ainsi que l’arrêt des votes dans quelques bureaux, également à hauteur de 2,5 %. Ces éléments restent relativement faibles, mais ils soulignent la nécessité de maintenir une vigilance accrue tout au long de la journée.

En ce qui concerne la participation, 62 % des électeurs présents dans les files d’attente étaient des femmes, et la présence de jeunes électeurs s’élevait à 57,3 %. Bien que ces chiffres ne soient pas négligeables, ils reflètent une dynamique où l’engagement des jeunes et des femmes pourrait être davantage encouragé. Ce constat rejoint une tendance observée dans d’autres régions, notamment avec la participation plus modeste des jeunes et des femmes au Sénégal, comme cela a été noté à Dubaïcurité et organisation

Le rapport note également une présence importante des forces de l’ordre dans les centres de vote, avec 98,8 % des bureaux sécurisés, et une vérification de la présence des électeurs à hauteur de 99,7 %. Ces chiffres témoignent de la bonne organisation et de la mise en place de mesures pour garantir la transparence du scrutin.

Dans l’ensemble, ce rapport intermédiaire met en lumière un déroulement satisfaisant des élections législatives de 2024, tout en soulignant quelques axes d’amélioration, notamment la mobilisation des jeunes et des femmes, ainsi que la gestion de certaines tensions sur le terrain.

Centre Masse Massaer Niane 1 : Barthélémy Dias perd son bureau de vote

Les résultats des élections législatives 2024 continuent de faire écho à travers le pays. Au centre de vote Mass Massaer Niane 1, un résultat inattendu a frappé les observateurs : Barthélémy Dias, leader de la coalition « Sam Sa Kaddu », a perdu dans son propre bureau de vote. Sur les 580 inscrits, 333 électeurs ont voté, avec un bulletin nul.

Le bilan du scrutin dans ce bureau de vote montre une victoire de la coalition Pastef, qui a recueilli 172 voix, contre 138 voix pour « Sam Sa Kaddu ». Le candidat de la coalition Jam Ak Njariñ, Abass Fall, a quant à lui obtenu 3 voix. Cette défaite a des répercussions symboliques, car elle marque une défaite importante pour Barthélémy Dias, également connu sous le nom de « Borom Ndakaru », un surnom qui l’associe fortement à sa base électorale de Dakar.

Ce résultat semble indiquer une dynamique politique complexe, marquée par une forte compétition entre les différents partis dans la capitale. Il suggère également un renforcement de la popularité de Pastef, qui continue de séduire un nombre croissant d’électeurs, tout en mettant en lumière des défis pour certains leaders locaux, malgré leur positionnement national.

Élections législatives 2024 : Le WANEP publie ses observations sur le déroulement du scrutin et les incidents signalés

Le 17 novembre 2024, la cellule de veille West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) a rendu publiques ses observations concernant les élections législatives au Sénégal, menées le même jour. À travers ce communiqué, l’organisation a fourni une analyse détaillée du déroulement de la journée de vote, en se concentrant sur la mobilisation des électeurs, la présence des forces de l’ordre et de défense, ainsi que les incidents qui ont pu survenir pendant le scrutin.

Le WANEP a déployé 100 observateurs sur l’ensemble du territoire, répartis dans 42 des 46 départements jugés à risque de violence électorale. Grâce à cette couverture étendue, 99,7 % des bureaux de vote ont pu être observés. Le rapport indique que, globalement, le scrutin s’est déroulé « dans la discipline et sans incidents majeurs ». Cependant, un faible taux de participation a été constaté, notamment en milieu de journée, avec des files d’attente relativement courtes dans 95,7 % des bureaux observés, où moins de 20 personnes étaient présentes. Néanmoins, certains bureaux ont signalé des files d’attente plus longues, dépassant les 20 électeurs.

Une tendance préoccupante a été notée : dans 83,5 % des bureaux, la présence des jeunes électeurs était faible, une observation similaire concernant la participation des femmes. Ce constat soulève des questions sur l’engagement des jeunes et des femmes dans ce processus électoral, des catégories qui jouent un rôle central dans la vie politique du pays.

Quant à la présence des forces de l’ordre et de défense, le WANEP a rapporté la présence de 2 à 9 agents de sécurité par bureau, mais avec une faible représentation des femmes dans 98,8 % des centres de vote observés. Cette faible proportion de femmes dans les équipes de sécurité pourrait soulever des préoccupations concernant l’équité et la diversité dans la gestion du processus électoral.

Concernant les incidents, l’organisation a déploré des dérapages mineurs, notamment des violations de la procédure de vote pour les personnes en situation de handicap. Un incident a été rapporté au centre de vote de Thiowor à Louga, où une personne malvoyante a été assistée par une représentante d’un parti politique. Cette intervention a provoqué des contestations de la part des autres représentants, entraînant une altercation verbale.

En conclusion, le WANEP souligne que, dans l’ensemble, les élections législatives 2024 au Sénégal se sont déroulées sans heurts majeurs, malgré un taux de participation relativement faible à mi-journée. L’organisation appelle à une vigilance continue sur les processus électoraux pour garantir un environnement transparent et inclusif, tout en prenant en compte les défis liés à l’inclusivité et à l’engagement des jeunes et des femmes dans le processus démocratique.

Élections législatives du 17 novembre 2024 : Bassirou Diomaye Faye appelle à la sérénité et à la paix

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir civique ce 17 novembre 2024 à Ndiaganiao, au centre de vote de Ndiandiaye. Dans une déclaration marquée par un appel à la responsabilité et à la paix, le chef de l’État a adressé un message fort aux citoyens et aux acteurs politiques.

« Rendre grâce à Dieu de nous permettre d’être témoins et acteurs de ce grand jour d’expression démocratique », a commencé le président, soulignant l’importance de cette journée pour la démocratie sénégalaise. Il s’est réjoui de constater que les électeurs participent au scrutin dans le calme et la sérénité, fidèle à la tradition démocratique du Sénégal.

Il a salué la maturité démocratique du peuple sénégalais, tout en rappelant que celle-ci repose également sur la responsabilité des acteurs politiques. « La maturité démocratique, c’est aussi des acteurs responsables qui s’affrontent par les idées et les programmes, dans le respect mutuel », a-t-il déclaré.

Le président Faye a exhorté les candidats et leurs partisans à accepter les résultats des urnes, quelle qu’en soit l’issue. « Il y aura toujours des vainqueurs et des vaincus. En définitive, c’est le peuple sénégalais qui sera gagnant », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de préserver l’image positive du Sénégal sur la scène internationale.

Il a conclu en appelant à un comportement exemplaire tout au long de la journée électorale, que ce soit de la part des simples citoyens ou des candidats, en jouant la carte de la sérénité et de la paix.

Cette déclaration du président intervient dans un climat où les tensions et les défis du processus électoral nécessitent un leadership apaisant. Son message, adressé autant aux électeurs qu’aux candidats, vise à renforcer la confiance dans la démocratie sénégalaise et à perpétuer l’héritage d’élections transparentes et pacifiques.

COMMUNIQUÉ : la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

A quelques heures de la clôture du scrutin pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce avec la dernière énergie les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.

La coalition Takku Wallu Sénégal exprime  sa vive préoccupation par apport à la mascarade et au sabotage du scrutin a Touba et environs. Les bulletins de vote et les listes de ses représentants et mandataires de bureaux de votes ont fait l’objet de rétention de la part des autorités administratives.

A Mbour jusqu’à 13h 30 près de 2000 électeurs ne savaient pas où voter ! Des bourrages d’urnes sont signalés à ZIGUINCHOR ! A Kadam – Beinteigner – Toglou dans la commune de Diass, des irrégularités manifestes nous ont été signalées  au bureau 2 et la qualité de l’encre indélébile pose problème !

A Paris des vidéos démontrent les travers constatés dans l’organisation du vote.

Par conséquent , la Coalition Takku Wallu Sénégal tient le Ministre de l’intérieur, le Général Jean Baptiste Tine pour responsable de cette mascarade indigne de notre grande démocratie, reconnue comme majeure de par le monde. Monsieur le Ministre de l’intérieur votre responsabilité qu’il vous faudrait bien mesurer est d’organiser un scrutin régulier et  transparent et non de faire gagner votre camp. Le Sénégal a dépassé ce type de pratique d’un autre âge au regard de notre trajectoire démocratique.

La Coalition Takku Wallu Sénégal interpelle également la Cena chargée de la supervision des opérations électorales en plus  de ses prérogatives propres. Son silence et son inaction devant une telle forfaiture et un tel sabotage pourraient être compris comme une complicité passive ou un choix délibérément  partisan.

En tout état de cause, la Coalition Takku Wallu Sénégal prend à témoin, l’opinion nationale et internationale devant cette fraude massive organisée par le  PASTEF avec la complicité active de l’administration

La coalition Takku Wallu  Sénégal compte ainsi saisir ses conseillers juridiques pour l’annulation pure et simple du vote à Touba, où manifestement la sincérité du vote a été fortement entachée d’irrégularités

La Coalition Takku Wallu Sénégal appelle les démocrates et républicains à s’opposer avec détermination à toute stratégie de sabotage et de confiscation du suffrage des citoyens sénégalais.

Fait à Dakar, le 17 novembre 2024

Législatives 2024 : Barthélémy Dias vote sans faire de déclaration publique

Le leader de la coalition « Samm Sa Kaddu », Barthélémy Dias, a exercé son droit de vote ce dimanche 17 novembre 2024, au bureau numéro 1 du Centre Mass Massaer Niane, aux environs de 16 heures.

Contrairement à ses habitudes, la tête de liste de « Samm Sa Kaddu » a choisi de ne pas s’exprimer devant les nombreux journalistes présents. Un malentendu entre les membres de la presse a marqué ce moment, alors qu’ils tentaient de recueillir une déclaration de l’homme politique. Barthélémy Dias, visiblement agacé par cette situation, a préféré quitter les lieux directement après avoir voté, sans aucune réaction.

Cette attitude inhabituelle a surpris les observateurs, étant donné que Barthélémy Dias est connu pour ses interventions directes et souvent incisives. Toutefois, ce silence pourrait être interprété comme une volonté de rester concentré sur l’enjeu du scrutin.

Les résultats des élections législatives détermineront si sa coalition « Samm Sa Kaddu » parvient à marquer des points significatifs sur l’échiquier politique national.

Élections législatives à Koweït City : Résultats du bureau numéro 01

Les Sénégalais établis à Koweït City ont également exercé leur devoir civique lors des législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :

Élections législatives à Riyadh : Résultats du bureau numéro 02

Les Sénégalais résidant à Riyadh ont également pris part aux législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 02 :

Élections législatives à Djeddah : Résultats des bureaux numéro 02 et 03

Les Sénégalais de Djeddah ont également participé au scrutin législatif du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour les bureaux de vote numéro 02 et 03 :

Élections législatives à Istanbul : Résultats du bureau numéro 01

Les Sénégalais résidant à Istanbul ont également pris part aux élections législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :

Élections législatives à Dubaï : Résultats des bureaux numéro 01 et 02

Les Sénégalais de l’étranger, notamment ceux de Dubaï, ont également participé activement aux élections législatives du 17 novembre 2024. Les résultats des bureaux de vote numéro 01 et numéro 02 ont été communiqués, mettant en lumière la mobilisation des expatriés sénégalais dans cet émirat.

Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes

Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes

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Thierno Bocoum, candidat de Samm Sa Kaddu, déplore une faible participation électorale et appelle les citoyens à voter massivement

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR et candidat de la coalition Samm Sa Kaddu, a exprimé ses inquiétudes concernant la faible participation électorale lors des élections législatives de ce dimanche. Il s’est rendu au centre de vote HLM Grand Médine, situé aux Parcelles Assainies, où il a voté sans rencontrer les longues files d’attente habituelles, un signe, selon lui, d’une mobilisation insuffisante des électeurs.

Dans sa déclaration après avoir voté, Thierno Bocoum a fait part de son inquiétude : « C’est la première fois que je viens dans ce centre sans faire la queue. Je suis venu et j’ai voté tranquillement. Cela veut dire que les Sénégalais ne sont pas sortis pour le moment. » Cette observation soulève des questions sur le niveau de participation à ces élections pourtant cruciales pour le renouvellement de l’Assemblée nationale.

Conscient de l’importance de cette journée pour la démocratie sénégalaise, Thierno Bocoum a exhorté les électeurs à exercer leur devoir civique. « Ces élections sont importantes pour la démocratie, ils devront choisir leurs représentants. On appelle tout le monde à sortir massivement dans la paix et la sérénité pour accomplir leur devoir citoyen. Nous demandons à tout le monde de sortir et de choisir leurs députés », a-t-il déclaré avec insistance.

Le candidat n’a pas manqué d’évoquer les préoccupations concernant la transparence du scrutin, faisant allusion à des déclarations et rumeurs qui pourraient entacher le processus électoral. « Il y a un des candidats qui a dit qu’il peut donner des injonctions au ministre de la Justice. Il y a des rumeurs qui circulent sur des arrestations de certains candidats. Nous demandons à l’administration des élections libres et transparentes », a martelé Thierno Bocoum.

Ces élections législatives interviennent dans un contexte politique tendu, où la transparence et l’équité du processus sont au centre des préoccupations. Les appels à une mobilisation massive et pacifique des citoyens, comme celui de Thierno Bocoum, visent à renforcer la légitimité du vote et à éviter toute contestation ultérieure des résultats.

En attendant les premiers chiffres officiels de la participation, les acteurs politiques multiplient les appels à la mobilisation. La journée s’annonce décisive pour déterminer l’avenir de la représentation parlementaire au Sénégal.

Élections législatives au Sénégal : Ousmane Sonko vote tôt et appelle à une participation massive et pacifique

Ousmane Sonko, Premier ministre et président du parti Pastef, a créé la surprise ce matin en se rendant dès l’ouverture des bureaux de vote pour accomplir son devoir citoyen lors des élections législatives au Sénégal. Ce geste symbolique, inhabituel pour un leader politique sénégalais, témoigne de son engagement à mobiliser les électeurs et à encourager une participation massive à ce scrutin souvent perçu comme moins important que l’élection présidentielle.

Entouré de partisans et face aux médias, Sonko a exhorté les Sénégalais à se rendre aux urnes en grand nombre, insistant sur l’importance cruciale de ce vote pour l’avenir du pays. « D’habitude, le taux de participation est beaucoup plus faible pour les élections législatives que pour la présidentielle. Mais aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial que chaque citoyen prenne part à ce processus », a-t-il déclaré. Pour Sonko, ces élections constituent une opportunité clé pour les citoyens de faire entendre leur voix et d’influencer la composition du futur parlement, élément essentiel de la vie politique et institutionnelle du Sénégal.

En choisissant de voter dès l’ouverture des bureaux, Sonko entend marquer l’importance de ce scrutin. « Ces élections sont tout aussi importantes que le scrutin présidentiel du 24 mars. Nous devons tous comprendre que notre avenir se joue ici, et c’est pour cela que j’ai voulu être parmi les premiers à venir voter », a-t-il expliqué.

Dans un contexte de tensions politiques exacerbées, notamment entre les partis de l’opposition et ceux du pouvoir, Ousmane Sonko a lancé un appel à la sérénité et à la paix. « Nous serions les seuls perdants si le vote ne se déroulait pas dans le calme », a-t-il averti, soulignant que la démocratie ne peut s’épanouir que dans un climat de stabilité et de respect mutuel. « Dans une démocratie, il n’y a pas de place pour la violence. La démocratie s’exprime dans la paix et la stabilité », a-t-il insisté.

Sonko a rappelé que le vote est l’occasion pour chaque citoyen de choisir librement son représentant, sans pression ni intimidation. « Chacun présente son programme durant la campagne, et c’est le peuple, le jour du scrutin, qui doit choisir librement. C’est ça la démocratie, et il n’y a pas de place pour la violence. »

Ces élections législatives revêtent une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal, car elles détermineront la composition de l’Assemblée nationale, laquelle jouera un rôle clé dans l’orientation politique du pays, notamment à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour mars 2024. Sonko a insisté sur la nécessité de garantir l’intégrité du processus électoral. « Le rôle des observateurs et des autorités compétentes est crucial pour assurer que tout se passe dans la transparence et la sérénité », a-t-il affirmé.

Le leader du Pastef a conclu en réitérant son appel à une participation massive et à un scrutin pacifique, insistant sur l’importance du respect du choix des citoyens. « Chacun doit pouvoir voter librement et sereinement, sans pression, ni intimidation. Le choix des citoyens doit être respecté », a-t-il martelé.

Alors que la journée électorale se poursuit, les Sénégalais attendent avec attention les premiers résultats et espèrent que ce scrutin, marqué par des enjeux élevés et un climat de tensions, se déroulera dans le calme et la transparence, renforçant ainsi la démocratie sénégalaise.

Législatives du 17 novembre 2024 : Karim Wade appelle les électeurs à voter massivement pour les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu

À l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Karim Wade, figure politique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a adressé un message mobilisateur sur ses réseaux sociaux. Dans une publication largement partagée, il a exhorté les citoyens à accomplir leur devoir électoral en soutenant les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu dans les départements où elles sont représentées.

Karim Wade a souligné l’importance de ce jour décisif pour l’avenir du Sénégal, mettant en avant le rôle crucial des élections dans l’équilibre des institutions et la lutte contre l’injustice. « Voter, c’est choisir l’équilibre des institutions, le combat contre l’injustice pour un Sénégal meilleur », a-t-il déclaré, tout en encourageant les électeurs à ne pas se laisser influencer par des manipulations visant à détourner leur engagement citoyen.

Dans son message, il a insisté sur une mobilisation dans la paix et la dignité, rappelant que le vote est un moyen de défendre les valeurs et les aspirations des citoyens pour un avenir meilleur.

Les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu, soutenues par Karim Wade, figurent parmi les forces politiques engagées dans ces législatives, avec l’objectif de renforcer leur présence au sein de l’Assemblée nationale.

Ce message s’inscrit dans un contexte où plusieurs acteurs, aussi bien politiques que civils, appellent à des élections paisibles et transparentes. Le scrutin de ce 17 novembre est attendu comme un moment clé pour l’avenir politique du Sénégal.

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