Pastef : une victoire aux législatives qui pourrait sceller le destin politique de Bassirou Diomaye Faye

Invité devant le Grand Jury de ce dimanche 10 novembre 2024, le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Secka livré une analyse éclairée sur les enjeux des législatives pour le parti Pastef, et plus spécifiquement sur l’avenir politique de Bassirou Diomaye Faye, un proche d’Ousmane Sonko. Selon Seck, une victoire de Pastef aux prochaines législatives pourrait restreindre l’espace politique de Faye, le reléguant au statut de simple figurant au sein de la sphère du pouvoir.

Cheikh Yérim Seck a été catégorique dans son analyse : « Si Pastef remporte les législatives, cela signifiera que c’est la ‘’Sonko sphère’’ qui occupe tout l’espace politique du pouvoir, et que Bassirou Diomaye ne sera qu’un pion lambda dans cette galaxie ». Pour lui, le contrôle du pouvoir par Ousmane Sonko et ses proches pourrait réduire l’influence et la marge de manœuvre de ses alliés, notamment celle de Diomaye Faye.

Cette déclaration de Seck intervient dans un contexte où les tensions internes au sein de Pastef semblent se cristalliser. Le choix de Sonko de participer aux législatives sous la bannière de Pastef, et non sous celle de « Diomaye Président », comme cela avait été le cas lors de la dernière présidentielle, est perçu par l’analyste comme un signal fort. Cela traduit, selon lui, une volonté d’affirmer la prépondérance d’Ousmane Sonko au sein du parti et de sa mouvance politique.

Cheikh Yérim Seck a également relevé l’attitude de neutralité apparente d’Ousmane Sonko dans cette campagne électorale. Pour le journaliste, cette posture peut être interprétée comme une stratégie politique destinée à ne pas s’impliquer directement tout en consolidant son emprise sur l’espace politique. « Le président de la République peut être au-dessus de la mêlée tout en soutenant son camp politique », a-t-il rappelé, avant d’ajouter que le choix de Sonko d’appeler ses alliés à rejoindre Pastef et de ne pas se présenter sous une autre bannière indique clairement une volonté de dominer tout l’espace politique au lendemain des législatives.

La question se pose donc : quel avenir politique pour Bassirou Diomaye Faye si Pastef sort victorieux de ces élections législatives ? Pour Cheikh Yérim Seck, la réponse est claire : « Bassirou Diomaye ne serait plus qu’un acteur de second plan, absorbé par la dynamique centralisatrice de Sonko ». Cette analyse semble trouver écho dans les récents choix stratégiques du parti, qui renforcent l’idée d’une concentration du pouvoir autour de la figure charismatique d’Ousmane Sonko, reléguant ainsi ses potentiels rivaux internes au second plan.

Ces législatives pourraient donc s’avérer cruciales pour la configuration future du paysage politique sénégalais. La stratégie adoptée par Ousmane Sonko et les résultats de ces élections détermineront non seulement l’équilibre des forces au sein de Pastef, mais aussi la dynamique de l’opposition dans son ensemble.

Pour Cheikh Yérim Seck, une chose est certaine : si la « Sonko sphère » parvient à dominer l’espace politique, cela scellera le sort de nombreux acteurs politiques internes au parti, dont Bassirou Diomaye Faye. Le jeu d’alliance et les rivalités internes qui se dessinent autour de cette échéance laissent entrevoir une recomposition possible du leadership au sein de Pastef, et plus largement de l’opposition sénégalaise.

En définitive, l’issue de ces législatives pourrait bien être le point de bascule pour Pastef, où s’opposeront centralisation du pouvoir autour de Sonko et aspirations de ses alliés. L’avenir politique de figures comme Bassirou Diomaye Faye reste, à ce stade, suspendu à la dynamique de cette « Sonko sphère » en pleine expansion.

Scandale politique : Adama Faye accuse Macky Sall et Amadou Ba de corruption

Les révélations surprenantes faites par Adama Faye, beau-frère de l’ancien président de la République Macky Sall, continuent d’alimenter la controverse sur la scène politique sénégalaise. Lors d’une récente interview télévisée, Adama Faye a raconté une série d’événements impliquant un homme d’affaires étranger, une dette impayée, et une montre présidentielle remise en guise de règlement, avant de soulever des accusations graves contre l’ancien chef de l’État et son ancien Premier ministre, Amadou Ba.

Selon Adama Faye, il aurait été impliqué dans une affaire avec un homme d’affaires étranger qui avait été mandaté pour réaliser des travaux au Sénégal. Or, d’après lui, ces travaux n’ont jamais été effectués, laissant une dette impayée. Face à cette situation, Adama Faye raconte s’être rendu dans un hôtel de Dakar pour demander à cet homme d’affaires de rembourser la somme due. C’est alors que ce dernier lui aurait remis une montre appartenant à Macky Sall, affirmant qu’elle avait une grande valeur.

Dans son témoignage, Adama Faye affirme avoir ensuite informé l’ex-président Macky Sall de la situation et lui avoir restitué la montre. La réaction de Macky Sall, selon Faye, aurait été pour le moins inattendue : « Il m’a demandé de retourner voir cet homme et de lui demander combien il avait donné à Amadou Ba. Il devait me donner 10 milliards, et Amadou m’a déclaré seulement 1 milliard », aurait déclaré Macky Sall, selon les dires de Faye.

Ces déclarations, d’une gravité inédite, ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et actuelle haute représentante du chef de l’État, a pris la parole pour demander des éclaircissements immédiats sur cette affaire. « Les propos de Adama Faye rapportant publiquement des faits de corruption entre Macky Sall et son ancien Premier ministre Amadou Ba sont d’une extrême gravité ! », a-t-elle dénoncé, ajoutant que « les Sénégalais doivent être édifiés sans délai sur cette dénonciation publique jamais vue au Sénégal impliquant un ancien président et son Premier ministre ».

Les déclarations d’Adama Faye, proche de l’ancien président, ont jeté un pavé dans la mare et ravivé les soupçons de corruption qui ont souvent entaché les mandats de Macky Sall. Si ces accusations sont fondées, elles révèleraient des pratiques de corruption à très haut niveau, remettant en question l’intégrité des plus hautes sphères de l’État sénégalais.

Pour l’instant, ni Macky Sall ni Amadou Ba n’ont réagi publiquement aux allégations d’Adama Faye. Les observateurs politiques et la société civile exigent que la justice se saisisse de cette affaire pour faire toute la lumière sur ces accusations et, le cas échéant, engager des poursuites contre les responsables impliqués.

Alors que le Sénégal traverse une période de transition politique, ces accusations viennent compliquer la scène politique déjà marquée par des tensions entre les différents camps. Les appels à une enquête transparente se multiplient, tandis que les citoyens attendent avec impatience des réponses claires. Il reste à voir si cette affaire marquera un tournant vers une plus grande transparence et une lutte renforcée contre la corruption, ou si elle ne fera qu’aggraver une crise politique déjà profonde.

En attendant une réaction officielle, l’affaire Adama Faye-Macky Sall-Amadou Ba ne manquera pas de susciter débats et controverses dans les jours et semaines à venir.

Kaolack / Législatives 2024 : Le Sénégal En Tête (S.E.T) de Moustapha Mamba Guirassy mobilise pour une majorité écrasante avec le parti PASTEF

Le parti Sénégal En Tête (S.E.T), dirigé par Moustapha Mamba Guirassy, a organisé une mobilisation massive ce samedi dans le quartier Keur Malou, dans la commune de Kaolack. L’initiative a été portée par la coordonnatrice de la cellule de ce quartier, Madame Coumba Ba.

« Nous avons organisé ce meeting dans le quartier Keur Malou pour échanger avec la population et leur expliquer les enjeux de ces élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024 », a déclaré Madame Ba. « Ce rendez-vous électoral sera un moment fort pour le choix citoyen, comme l’a été celui du 24 mars 2024, qui a porté le Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, sous la direction de notre leader, M. Ousmane Sonko. »

Le parti S.E.T (Sénégal En Tête) réaffirme ainsi son engagement envers ses alliés de PASTEF et la majorité présidentielle, consolidant sa position dans la mouvance présidentielle. Madame Ba a invité militants, sympathisants, parents et amis à soutenir la liste de PASTEF pour concrétiser la vision de leur mentor, Moustapha Mamba Guirassy, axée sur la réussite du projet présidentiel.

« La 15e législature devra refléter le choix des Sénégalais, fondé sur la justice, la transparence et l’équité territoriale », a rappelé la coordonnatrice. Elle a également annoncé la poursuite de la massification du parti S.E.T en établissant de nouvelles cellules dans les autres communes du département de Kaolack.

Madame Coumba Ba a conclu en affirmant la détermination du parti à travailler pour renforcer sa base et assurer une victoire éclatante aux prochaines élections législatives.

Kaolack : Atelier interrégional pour la participation des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024

« Nous sommes réunis aujourd’hui dans le cadre du programme Nietti Élections. Ce programme, financé par le National Democratic Institute (NDI), inclut une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées. Sa mise en œuvre est assurée par l’Association Handicap FormEduc. C’est dans ce contexte que nous organisons cet atelier interrégional, regroupant les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Kaolack. L’objectif de cet atelier est de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024″, a expliqué Mamadou Kébé, assistant projet de l’Association Handicap FormEduc.

« Vous n’êtes pas sans savoir que les politiques de promotion et de protection sociale des personnes handicapées ont été, pour l’essentiel, guidées par des dispositions internationales, qui se sont révélées sans impact réel sur les cibles. Ce constat a poussé le gouvernement du Sénégal à voter, en 2010, la loi d’orientation sociale pour la prise en charge et l’intégration des personnes handicapées, servant de cadre de référence à toute politique publique en faveur de cette population particulièrement vulnérable. Cette loi, élaborée avec une grande implication des personnes handicapées et de leurs organisations, de manière participative avec tous les acteurs du secteur, répond donc aux demandes sociales de cette communauté, notamment en matière de promotion et de protection de leurs droits », a ajouté M. Kébé.

« Sur le plan électoral, les organisations de la société civile ont dû intervenir pour aligner le code électoral sur les textes juridiques internationaux, afin de consolider les conditions d’une participation politique et civique effective des personnes handicapées. Ainsi, le code électoral de 2021 a vu l’introduction de nouvelles dispositions dans les articles L.38, L.69 et L.80. Lors des dernières élections, des améliorations notables ont été constatées, telles que la priorité accordée à cette population vulnérable et, surtout, la possibilité de choisir le bureau de vote le plus accessible, même s’il est différent de celui d’origine », a rappelé Mamadou Kébé.

Toutefois, afin de renforcer les acquis antérieurs, l’Association Handicap FormEduc, avec l’appui technique et financier du NDI, prévoit de réaliser des activités de communication sociale dans plusieurs régions du Sénégal, en vue de promouvoir la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées de 2024, a-t-il conclu.

Tensions électorales au Sénégal : Aminata Touré minimise Amadou Ba et affiche son soutien à Bassirou Diomaye Faye

À quelques jours des élections législatives du 17 novembre, la scène politique sénégalaise s’anime d’attaques verbales et de stratégies électorales. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure politique majeure, a profité de l’occasion pour exprimer son mépris des capacités politiques d’Amadou Ba, son ancien camarade de parti et adversaire déclaré.

Dans une déclaration sans équivoque, Aminata Touré a raillé l’ancien ministre des Finances, qualifiant Amadou Ba de « non politicien ». « Quelqu’un comme Amadou Ba, ce n’est pas un grand problème », a-t-elle affirmé. Pour Mme Touré, le candidat de la coalition Jamm Ak Njarin ne serait pas de taille pour affronter les défis politiques actuels, ni pour convaincre les électeurs. « Il va être battu dans son propre bureau de vote, dans sa commune et dans son département », a prédit l’ancienne Première ministre.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une campagne électorale où les accusations et critiques s’échangent librement. Mme Touré a rappelé qu’elle avait déjà annoncé, dès octobre 2023, qu’Amadou Ba n’atteindrait même pas le deuxième tour des élections présidentielles. Selon elle, cette prédiction s’appuyait sur deux éléments clés : le manque de compétences politiques d’Amadou Ba et son implication supposée dans les scandales du régime de Macky Sall.

Aminata Touré n’a pas seulement critiqué son ancien camarade de parti ; elle a également clairement indiqué son soutien à Bassirou Diomaye Faye, leader de Pastef, et à la liste de ce dernier pour les législatives. Mme Touré semble avoir trouvé en Faye un candidat qu’elle estime mieux aligné avec ses convictions et les aspirations du peuple sénégalais. Ce soutien s’inscrit dans une dynamique plus large d’alliance entre les forces de l’opposition, cherchant à contrer la coalition dirigée par Amadou Ba.

En apportant son soutien à Pastef, Aminata Touré espère mobiliser une partie de l’électorat déçu par les récentes politiques du gouvernement. Cette prise de position est d’autant plus marquante que Mme Touré, autrefois alliée fidèle du Président Macky Sall, semble désormais s’engager pleinement aux côtés de l’opposition.

La campagne électorale actuelle est marquée par une polarisation accrue entre les principaux candidats. Arrivé deuxième lors des dernières élections présidentielles, Amadou Ba incarne une force politique de poids et demeure l’un des challengers les plus sérieux du scrutin à venir. Cependant, ses adversaires, tels qu’Aminata Touré, ne manquent pas de souligner ses faiblesses, aussi bien sur le plan de la stratégie politique que sur son bilan au sein du régime de Macky Sall.

Les attaques d’Aminata Touré surviennent alors que la coalition Jamm Ak Njarin tente de capitaliser sur la base électorale acquise lors des précédentes élections. Cependant, ses détracteurs affirment que les controverses et accusations de corruption autour de Ba pourraient entacher sa campagne et influencer négativement les électeurs.

Le soutien de Touré à Bassirou Diomaye Faye renforce l’idée d’un possible duel entre Amadou Ba et les candidats de l’opposition, notamment ceux de Pastef. Le scrutin du 17 novembre promet d’être décisif pour l’avenir politique du Sénégal, avec une élection qui pourrait redessiner les équilibres de pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.

En attendant, la population sénégalaise semble suivre avec attention cette montée des tensions, espérant des réponses concrètes aux défis économiques et sociaux plutôt que des attaques personnelles entre politiciens. Les résultats du scrutin s’annoncent incertains, mais une chose est claire : le paysage politique du Sénégal est en pleine mutation, et chaque déclaration compte dans cette bataille pour le pouvoir.

Les propos d’Aminata Touré s’inscrivent dans une stratégie politique claire visant à discréditer son ancien camarade de parti tout en affichant une préférence marquée pour Bassirou Diomaye Faye et la liste Pastef. La dynamique de la campagne électorale actuelle pourrait bien être influencée par cette prise de position, alors que le Sénégal se prépare à des élections législatives décisives pour son avenir.

Nouvelle forme de transhumance : Sànk Sa Kaddu

Dans l’histoire du Sénégal, nos ancêtres et figures de référence, tels que Cheikh Ahmadou Bamba, Lat Dior Diop et d’autres grands noms de notre patrimoine, ont incarné des valeurs profondes d’honorabilité, de respect de la parole donnée et de fidélité à leurs engagements. Ces leaders, par leur sagesse et leur bravoure, ont montré l’importance de la constance et de la loyauté, non seulement envers la famille et la communauté, mais aussi envers la nation. Cheikh Ahmadou, par exemple, a toujours prôné le respect des engagements, une valeur intemporelle qui devrait être un modèle pour les hommes et femmes politiques actuels. Lat Dior, pour sa part, a sacrifié sa vie pour démontrer que l’on ne trahit pas son peuple, que l’on ne renie pas ses valeurs, et que l’on ne se laisse pas manipuler par la peur. Il a montré qu’un combat de principes mérite d’être mené jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. Même son cheval, « Malaw », s’inscrivait dans cette lignée. Il n’a pas cédé face aux colons, refusant de voir le chemin de fer que combattait Lat Dior : « Malaw guisoul rail bi ».

Cependant, aujourd’hui, ces valeurs de « ngor, gore, jom, fit, soutoura », qui ont longtemps été les piliers de notre société, se font de plus en plus rares. Elles semblent disparaître peu à peu, non seulement dans la sphère sociale, mais aussi, et surtout, dans l’arène politique sénégalaise. Jadis, certains politiques choisissaient de quitter leurs partis après une défaite électorale pour rejoindre le camp opposé. Mais ces derniers jours, une nouvelle forme de transhumance a vu le jour, encore plus indécente et humiliante que celle à laquelle nous étions habitués. Ce phénomène, plus préoccupant encore, consiste à trahir une coalition qui vous a investi sur ses listes électorales pour, en pleine campagne, rejoindre le camp du pouvoir en place. Une telle pratique va à l’encontre de l’éthique morale et politique, car elle implique non seulement un changement d’allégeance dicté par des intérêts personnelsvoire par la peur, mais aussi un acte de duplicité envers ceux qui vous ont fait confiance, en vous inscrivant sur des listes déjà déposées à la Direction générale des élections et, par conséquent, non modifiables.

Cette dérive est symptomatique d’une vision de la politique de plus en plus mercantile, où les principes et idéaux sont relégués au second plan au profit d’ambitions égoïstes. En d’autres termes, au Sénégal, la politique s’est transformée en une quête effrénée du pouvoir à tout prix, où la loyauté et la constance n’ont plus leur place. La politique, qui devrait être un engagement noble au service de la justice, de l’éthique et de l’intérêt général, est désormais réduite à une lutte pour des positions et des privilèges personnels, où tous les coups sont permis.

Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial de revisiter les valeurs qui ont forgé notre identité collective. Ces valeurs, héritées de nos ancêtres, doivent guider nos actions politiques et nous rappeler que la politique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de servir le pays. Elle ne doit pas être perçue comme une simple arène de pouvoir, mais comme un engagement sincère envers la justice sociale, la transparence et le respect des principes démocratiques. La cohésion nationale, qui devrait être l’alpha et l’oméga de tout engagement politique, est mise en péril par des calculs électoraux et des manœuvres opportunistes. Dans cette quête effrénée du pouvoir et des gains politiques, certains acteurs n’hésitent pas à ternir l’image de concitoyens honnêtes, et dévoués, qui ont même consacré l’essence de leur vie au service de la nation.

Moustapha Ba, repose en paix. Que la terre vous soit légère.

Nous avons observé, avec une attention particulière, chaque fois que vous passiez devant l’Assemblée nationale, où votre silhouette imposante devenait un symbole de stabilité. Vous étiez un repère pour ceux qui cherchaient à comprendre les enjeux de la gestion des finances publiques, et vos interventions étaient toujours attendues avec impatience. Vos analyses étaient percutantes, pertinentes, et vos propos sur l’économie, les finances et le développement de notre pays étaient empreints d’une vision claire et déterminée, sans jamais céder à la facilité. Vous naviguiez avec aisance dans les complexités économiques, impressionnant même les plus avertis, tout en restant fidèle aux principes d’équité, de transparence et de service à la nation. Vous compreniez que, derrière les chiffres, se cachaient des vies humaines, des projets et des espoirs. 

N’oublions jamais que la mort est une réalité inévitable, un passage que chacun d’entre nous devra franchir un jour, quelle que soit notre position sociale, notre richesse, notre pouvoir ou nos accomplissements. A aucun moment de notre existence, nous ne sommes à l’abri de ce destin ultime.

Que nos hommes et femmes politiques sachent garder raison, prennent référence sur les leçons de nos ancêtres, ces géants de notre histoire, et mettent un terme à cette transhumance politique ainsi qu’à ces pratiques de dénigrement infondées. Ce n’est qu’en respectant l’honneur que nous pourrons garantir un avenir plus juste et prospère pour notre pays.

Ainsi, disons oui à l’appel de l’honneur, et non à la peur qui fait fuir. L’honneur doit guider notre politique et notre nation.

A bon entendeur !

 

Balla KHOUMA

Docteur en Sciences Economiques

Législatives à Guédiawaye : la coalition Takku Wallu Sénégal clarifie sa position et rejette toute alliance avec Jam Ak Jariñ

Dans un communiqué transmis à la presse, la coalition Takku Wallu Sénégal a informé les militants, sympathisants, et populations du département de Guédiawaye qu’elle n’est associée à aucune autre coalition pour les élections législatives de novembre 2024. Elle insiste ainsi sur le fait qu’il n’existe aucune intercoalition avec une autre liste dans cette circonscription. La coalition a notamment appelé les électeurs à soutenir et voter pour sa liste nationale, dirigée par Macky Sall, en leur demandant de rester fidèles et mobilisés autour de cette orientation.

Cette clarification intervient en réaction à ce que Takku Wallu Sénégal décrit comme des tentatives de certains groupes politiques de « détourner les intentions de vote » des partisans de sa coalition. L’organisation exhorte donc ses membres et militants de Guédiawaye à faire preuve de vigilance et de rester mobilisés pour soutenir sa liste nationale lors des élections du 17 novembre 2024.

Ce message répond indirectement aux propos de Nene Fatoumata Tall, qui, dans une récente déclaration, a encouragé les alliés de l’inter-coalition à voter pour la liste Jam Ak Jariñ, dirigée par Amadou Bâ. Takku Wallu Sénégal se démarque donc clairement de cette intercoalition et maintient son appel au soutien exclusif de sa propre liste.

Barthélémy Dias et la coalition SAMM Sa Kàddu mobilisent les populations des Niayes

La caravane électorale de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition SAMM Sa Kàddu, a traversé les localités de Tivaouane, Mboro et Taïba Ndiaye, dans la région des Niayes, pour mobiliser les électeurs à l’approche des législatives de novembre. Accueillie avec enthousiasme par les populations locales, cette tournée a permis à la coalition de réaffirmer son engagement en faveur des préoccupations des habitants des Niayes, où l’accès à l’eau pour l’agriculture, la préservation des terres fertiles et le développement des infrastructures sont des priorités.

Au cœur de la campagne, Barthélémy Dias a pris le temps d’écouter les besoins de la population, consolidant l’image de SAMM Sa Kàddu comme une coalition proche des préoccupations locales. Cette tournée a également été marquée par une rencontre fortuite avec Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Jarign, qui menait lui aussi sa campagne dans la région. En dépit de leurs appartenances politiques différentes, Amadou Ba a exprimé son soutien à SAMM Sa Kàddu pour les élections dans la capitale, un geste qui témoigne de l’importance de la coalition de Dias dans le paysage politique dakarois.

Ce soutien inattendu d’Amadou Ba a été salué par Barthélémy Dias, qui y voit un exemple de collaboration positive au service des citoyens. Ce périple dans les Niayes renforce ainsi la dynamique de campagne de SAMM Sa Kàddu, qui gagne un nombre croissant de sympathisants déterminés à soutenir ses idéaux de progrès et de solidarité pour une représentation engagée au sein de l’Assemblée nationale

Ousmane Diop mobilise ses troupes pour Amadou Bâ et assure de son engagement

La caravane de la coalition Jamm ak Njariñe a marqué une étape importante hier dans la région du Cayor, avec une mobilisation de taille à Thiès menée par Ousmane Diop, président du mouvement. Déployé avec ses militants dans les quartiers emblématiques de Keur Cheikh, Takhikao et Médina Fall, Ousmane Diop a profité de cette rencontre pour renouveler son soutien indéfectible à Amadou Bâ, candidat de la coalition, dans un contexte politique tendu marqué par des épisodes de trahisons et de transhumance.

Lors de son allocution, Ousmane Diop a insisté sur l’importance de maintenir une base militante forte à Thiès pour garantir une victoire éclatante le 17 novembre 2024. En dépit de la vague de trahisons observée dans le paysage politique sénégalais, le président de Jamm ak Njariñe s’est montré rassurant : « Ay cartes góre moy fal Amadou Bâ fii ci Thiès », a-t-il lancé devant une foule conquise. Un message clair, destiné à dissiper les doutes sur l’engagement des militants de la coalition dans la région.

Il a ensuite souligné que l’équipe sur le terrain est constituée de « hommes de confiance », déterminés à mener la campagne avec rigueur et conviction jusqu’à la fin. Ce discours vise à redonner confiance aux militants et sympathisants dans un contexte où de nombreux leaders politiques changent de camp.

Dans son discours, Ousmane Diop a également lancé un vibrant appel à la population de Thiès, l’invitant à soutenir Amadou Bâ, qu’il a présenté comme le candidat capable de mener le Sénégal vers l’émergence. « Nous devons choisir Amadou Bâ pour sauver le Sénégal et garantir son avenir. Thiès a toujours été une ville stratégique, et nous devons, cette fois encore, faire le bon choix pour le bien de notre pays », a-t-il déclaré.

La tournée de la caravane à Thiès a été marquée par une grande ferveur populaire, témoignant de l’engagement des militants et de l’enthousiasme autour de la candidature d’Amadou Bâ. Les quartiers de Keur Cheikh, Takhikao et Médina Fall, où le président Ousmane Diop a tenu ses rencontres, ont vibré au rythme des chants de campagne et des slogans à la gloire de la coalition Jamm ak Njariñe.

Le contexte politique actuel au Sénégal, marqué par des mouvements de transhumance politique, constitue un défi majeur pour les leaders de la coalition. Ousmane Diop a ainsi profité de cette étape à Thiès pour rappeler l’importance de la loyauté et de la constance dans la lutte politique, soulignant que seules des bases militantes solides et engagées pourront mener Amadou Bâ à la victoire.

Avec une telle mobilisation et une stratégie de terrain efficace, la coalition Jamm ak Njariñe espère marquer des points dans la région de Thiès, considérée comme un bastion électoral clé pour les prochaines élections. Reste à voir si cette dynamique se poursuivra jusqu’au soir du scrutin et si la fidélité renouvelée des militants portera ses fruits pour Amadou Bâ.

Contexte politique tendu : une nouvelle plainte du PASTEF-LES PATRIOTES contre Anta Babacar Ngom à Diourbel

Une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel par le parti politique PASTEF-LES PATRIOTES, représenté par son délégué, Monsieur Dramane Sidibé. Cette action en justice vise Madame Anta Babacar Ngom et une personne non identifiée (X), accusées de plusieurs infractions graves, dont la destruction de biens appartenant à autrui, des coups et blessures volontaires, ainsi que des violences et voies de fait. La plainte allègue également des actes de complicité dans ces infractions.

Le document transmis au Parquet n’apporte pour l’instant pas de précisions détaillées sur les événements à l’origine de cette plainte. Toutefois, ces accusations surviennent dans un contexte de plus en plus tendu, marqué par une recrudescence des violences politiques. Le Parti PASTEF-LES PATRIOTES, dirigé par Ousmane Sonko, semble être visé par une série d’actes de violence et de sabotage dans différentes localités du pays, dont Diourbel.

Cette nouvelle plainte intervient à un moment critique de la campagne électorale. Le même jour, le convoi de Ousmane Sonko a été attaqué à l’entrée d’Agnam, dans le village de Thiodaye, situé dans le département de Matam. Selon les témoignages recueillis, des individus non identifiés auraient lancé des pierres sur les véhicules de la caravane, causant des blessures à plusieurs membres de la sécurité de Sonko ainsi qu’à des militants du PASTEF. Ces incidents illustrent l’escalade des tensions politiques à l’approche des élections, dans un climat marqué par une polarisation croissante et des affrontements violents entre partisans des différents camps.

Ces actes de violence répétée soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des acteurs politiques et à l’intégrité du processus électoral. La plainte déposée par PASTEF-LES PATRIOTES pourrait marquer un tournant dans cette campagne houleuse, exacerbant les tensions déjà palpables dans plusieurs régions du Sénégal.

Alors que le pays se dirige vers une période électorale cruciale, la situation politique et sociale reste volatile, et de nouvelles escalades de violence ne sont pas à exclure. Les autorités judiciaires devront se prononcer rapidement sur cette affaire, afin de clarifier les responsabilités et de tenter de rétablir un climat de sécurité et de confiance pour les électeurs.

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

Débat sur la criminalisation de l’homosexualité : Bougane Guèye Dany met au défi Ousmane Sonko

Le climat politique au Sénégal se tend à l’approche des élections législatives, alors que Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé une attaque virulente contre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Au cours d’une caravane dans le département de Tivaouane, Bougane Guèye Dany a remis sur la table la question controversée de la criminalisation de l’homosexualité, un sujet qui divise la société sénégalaise.

Lors de son discours, le président du groupe D-Média et candidat aux élections législatives, a ouvertement interpellé Ousmane Sonko. Selon Bougane Guèye Dany, Sonko resterait silencieux sur la question de la criminalisation de l’homosexualité, laissant planer des doutes sur ses véritables positions. « Ousmane Sonko n’ose plus se prononcer sur cette affaire car il serait de connivence avec le lobby homo », a-t-il affirmé devant une foule de militants, suscitant des réactions contrastées.

Pour Bougane, cette question est cruciale et mérite une réponse claire, surtout dans un pays où l’homosexualité reste un sujet tabou et controversé. Le leader de Gueum Sa Bopp a ainsi appelé Sonko à se prononcer explicitement sur le sujet, l’accusant de fuir le débat pour des raisons politiques. « Nous devons savoir où il se situe par rapport à nos valeurs traditionnelles et religieuses », a-t-il ajouté.

Contexte : une société divisée sur la question

Le débat sur la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal refait surface à chaque élection, alimenté par des discours populistes et conservateurs. Actuellement, l’homosexualité est pénalisée par l’article 319 du Code pénal, mais des voix s’élèvent régulièrement pour réclamer un durcissement des lois, notamment au sein des mouvements islamiques et conservateurs.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, a souvent pris des positions nationalistes et conservatrices. Toutefois, son silence récent sur ce sujet pourrait s’expliquer par une volonté de ne pas aliéner une partie de son électorat plus progressiste, dans un contexte où les enjeux économiques et sociaux sont aussi pressants que les questions de mœurs.

Un discours en quête de soutien populaire

Pour Bougane Guèye Dany, ce discours s’inscrit dans une stratégie de différenciation vis-à-vis des autres candidats de l’opposition. En mettant en avant des thèmes sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité, il espère mobiliser un électorat attaché aux valeurs traditionnelles et religieuses du pays. Sa coalition, Samm Sa Kaddu, qui prône un retour aux fondamentaux culturels et moraux du Sénégal, cherche ainsi à se positionner comme une alternative conservatrice crédible.

Réactions mitigées et enjeux politiques

Les propos de Bougane Guèye Dany ont suscité des réactions variées. Certains militants saluent son courage pour avoir abordé un sujet que beaucoup préfèrent éviter. D’autres, en revanche, critiquent cette sortie comme étant une manœuvre populiste visant à détourner l’attention des vrais enjeux socio-économiques.

Jusqu’à présent, le camp de Sonko n’a pas officiellement réagi aux accusations. Cependant, il est probable que cette interpellation directe ne restera pas sans réponse, d’autant plus que les électeurs attendent des positions claires de la part de leurs leaders politiques à l’approche des élections.

Conclusion

Le défi lancé par Bougane Guèye Dany à Ousmane Sonko illustre les fractures profondes au sein de la classe politique sénégalaise sur des questions de société sensibles. Alors que les élections législatives approchent, ce débat pourrait bien être l’un des marqueurs de la campagne, testant la capacité des leaders politiques à équilibrer les revendications conservatrices avec un discours inclusif et progressiste.

LÉGISLATIVES 2024 : Le mouvement « JËF – Citoyens d’Action » soutient la liste « Pastef »

Le Mouvement « JËF – Citoyens d’Action », après concertation de ses instances, a pris la décision de soutenir la liste du parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre 2024.
Pour le leader dudit Mouvement, M. Ousseynou DIALLO, donner la majorité à l’opposition créerait un précédent dangereux et irréparable qui génèrerait, sans nul doute, un important effet de blocage dans la gestion future du pays.
« Nous sommes soucieux de confier l’Hémicycle à une majorité qui répondra aux attentes légitimes de la jeunesse et de l’ensemble des citoyens. Pour cette raison, nous avons décidé d’unir nos forces et d’œuvrer ensemble pour le triomphe de la liste de Pastef », affirme M. Ousseynou DIALLO.
Comme en témoignent les propos de certains leaders de l’opposition, s’ils obtiennent la majorité des députés, le pays risque de connaître une paralysie totale dans des domaines névralgiques et de sombrer dans un arrêt voire même une régression de l’activité économique et commerciale.
D’ailleurs dans un passé récent, la majorité des députés, qui sont de l’opposition, ont voté contre la suppression voulue par le Président Bassirou Diomaye Faye d’institutions jugées budgétivores telles le Conseil économique social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Ces mêmes députés, qui avaient d’ailleurs annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le nouveau gouvernement, ont nettement démontré qu’ils étaient peu enclins à prendre en charge les véritables préoccupations des sénégalais qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
En soutenant le Pastef, le Mouvement JËF – Citoyens d’Action entend participer à la construction d’une nation souveraine, juste et prospère, à travers la mise en œuvre du nouveau plan « Sénégal 2050 » destiné à rompre avec le sous-développement, la dépendance et le surendettement du Sénégal.
Avec une base politique fortement ancrée à Hann Bel-Air, le Mouvement JËF – Citoyens s’articule autour d’une forte mobilisation de jeunes et de femmes déterminés à jouer un rôle crucial dans le choix de la prochaine législature.
JËF – Citoyens d’Action apporte des solutions aux problèmes liés à l’employabilité des jeunes dans le but de contrer l’émigration irrégulière et se distingue dans les actions sociales en se consacrant également à la prise en charge des besoins des femmes et des ménages en général.
JËF – Citoyens d’Action, qui se félicite de la main tendue d’Abass Fall, de Djamil Sané et de Justin Correa, invite tous ses membres et sympathisants, au Sénégal et dans la diaspora, à voter massivement la liste du parti Pastef pour une majorité écrasante le 17 novembre prochain.

       La Cellule de communication    
               Mouvement JËF – Citoyens d’Action 

Coalitions Jàmm Ak Njariñ et Samm Sa Kaddu : une rencontre pour la paix et l’unité de l’opposition au Sénégal

Dans un contexte électoral marqué par la compétition, les coalitions Jàmm Ak Njariñ, dirigée par Amadou Ba, et Samm Sa Kaddu, sous la direction de Barthélemy Dias, ont démontré qu’au-delà des clivages, la paix et l’unité de l’opposition demeurent des valeurs prioritaires. Cette rencontre fortuite, qui s’est déroulée entre Tivaoune et Darou Khoudoss, symbolise un engagement commun pour un Sénégal où la voix de chaque citoyen est écoutée.

Alors que les tensions peuvent souvent dominer les périodes électorales, cet événement envoie un signal fort aux populations sénégalaises. La présence de deux figures importantes de l’opposition, Amadou Ba et Barthélemy Dias, côte à côte, renforce l’image d’une opposition unie, axée sur l’objectif de construire un pays juste et inclusif pour tous. Cette rencontre est une réponse directe aux besoins de stabilité, de dialogue et de cohésion sociale pour lesquels de nombreux Sénégalais plaident.

Au-delà des mots, cette collaboration affiche une volonté commune de travailler main dans la main pour défendre les droits et intérêts de toutes les communautés. Les leaders de Jàmm Ak Njariñ et de Samm Sa Kaddu ont également lancé un appel aux citoyens pour rester mobilisés et soutenir leurs candidats lors des prochaines élections. Cette unité espère offrir aux Sénégalais une alternative solide, prête à répondre aux défis actuels et futurs du pays.

La rencontre de Tivaoune et Darou Khoudoss n’est pas seulement symbolique ; elle représente un pas vers une coalition forte de l’opposition, capable de rassembler et de fédérer. Le message est clair : Amadou Ba et Barthélemy Dias, ainsi que leurs équipes, sont déterminés à bâtir un Sénégal où chaque voix, indépendamment des affiliations politiques, est entendue et respectée.

Ce nouvel élan de collaboration pourrait bien redéfinir les dynamiques politiques à l’approche des élections, en insufflant espoir et confiance au sein de la population. Le Sénégal se dirige-t-il vers une élection où l’opposition unie pourrait réaliser un changement significatif ? L’avenir le dira, mais pour l’instant, la voie semble tracée vers un horizon d’espoir et de renouveau.

Un bus de militants de la coalition Takku Wallu prend feu sur la route Kolda-Salikégné

Un incident inattendu a marqué la campagne électorale dans le sud du Sénégal. Un bus transportant des militants de la coalition Takku Wallu a pris feu alors qu’il circulait sur la route reliant Kolda à Salikégné, dans la commune de Guiro Yoro Bocar. La cause de l’incident est attribuée à une défaillance électrique, qui aurait déclenché l’incendie.

Heureusement, l’incident n’a fait aucune victime. Le chauffeur, remarquant le début de l’incendie, a rapidement immobilisé le bus, permettant à tous les passagers d’évacuer le véhicule avant que les flammes ne se propagent. Tous les passagers ont pu s’échapper à temps, évitant des blessures graves. Malgré cette évacuation réussie, le bus a été complètement ravagé par les flammes, laissant les militants sous le choc mais sains et saufs.

Les militants, originaires des communes de Guiro Yoro Bocar et Salikégné, se rendaient à Kolda pour exprimer leur soutien à Sidiki Kaba, candidat de la coalition Takku Wallu, dans le cadre de la campagne pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre. Cet événement dramatique intervient dans un contexte de campagne sous tension, alors que les partisans de Takku Wallu multiplient les rassemblements pour promouvoir leurs idées et leur programme.

La nouvelle de cet incident a rapidement fait le tour de la région, suscitant une onde de choc parmi les soutiens de la coalition. Bien que le feu ait détruit le bus, l’engagement et la détermination des militants restent intacts, et beaucoup envisagent de poursuivre leur campagne malgré cet événement imprévu.

Cet incident soulève des questions sur l’état des transports empruntés pour les déplacements liés aux campagnes politiques dans des zones éloignées. La route reliant Kolda à Salikégné est connue pour être exigeante, et cet incident souligne la nécessité de renforcer la sécurité des véhicules, surtout dans le cadre d’une campagne qui mobilise de nombreux partisans dans tout le pays.

En dépit de cet incident, les militants de la coalition Takku Wallu ont exprimé leur détermination à continuer de soutenir Sidiki Kaba et à œuvrer pour les objectifs de leur coalition en vue des élections législatives du 17 novembre. Ce drame pourrait même renforcer leur motivation à faire entendre leur voix dans cette période décisive pour l’avenir politique du Sénégal.

Kolda : Un bus de militants de Takku Wallu prend feu, aucun blessé à déplorer

Le pire a été évité sur l’axe Kolda-Salikégné, dans la commune rurale de Guiro Yoro Bocar, où un bus transportant des militants de la coalition Takku Wallu a pris feu. Le véhicule ramenait au bercail des militants venus accueillir la caravane électorale de la coalition, dirigée par Sidiki Kaba, en campagne pour les Législatives anticipées du 17 novembre.

L’incident, survenu sur le chemin du retour, aurait été causé par une défaillance électrique, selon les premiers éléments recueillis. Heureusement, le chauffeur a réussi à immobiliser le bus à temps, permettant à tous les passagers de sortir indemnes. Si aucun blessé n’est à déplorer, le bus a, en revanche, été complètement détruit par les flammes.

Les militants présents dans le bus étaient issus des communes de Guiro Yoro Bocar et de Salikégné. Leur mobilisation pour accueillir Sidiki Kaba reflète l’engagement des populations rurales envers la coalition Takku Wallu et son candidat local, le professeur Moussa Baldé, tête de liste départementale. Ancien directeur général de la SODAGRI et ex-ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé jouit d’un fort soutien dans ces zones rurales qu’il a longtemps servies.

Cette mobilisation démontre l’importance du monde rural dans la stratégie électorale de Takku Wallu. Les militants, malgré l’incident, restent solidaires et engagés en faveur de la coalition et de son projet pour le département de Kolda.

Néné Fatoumata Tall : une figure politique qui se démarque pour soutenir l’inter-coalition Takku Wallu-Sam Sa Kaddu / Jamm ak Jariñ à Guédiawaye

Dans le paysage politique sénégalais, chaque décision prise en période électorale peut avoir des répercussions significatives sur l’avenir des coalitions et des candidats. C’est le cas à Guédiawaye, où Néné Fatoumata Tall, ancienne Ministre de la Jeunesse et tête de liste départementale pour l’inter-coalition Takku Wallu Sénégal / Jam Ak Jariñ et Sam Sa Kaddù, a décidé de prendre une position audacieuse pour soutenir sa coalition et ses convictions, en dépit des directives de son propre parti, l’Alliance pour la République (APR).

Depuis la mise en place de l’inter-coalition Takku Wallu-Sam Sa Kaddu et Jamm ak Jariñ, une stratégie a été adoptée pour placer Aliou Sall en tête de liste, avec Néné Fatoumata Tall comme suppléante. Cependant, une décision interne de l’APR est venue perturber cette dynamique : le parti a choisi de ne pas soutenir la liste de l’inter-coalition, dans une manœuvre visant à limiter l’influence d’Aliou Sall. Ce choix risquait non seulement d’affaiblir la coalition, mais également de sacrifier la place de Néné Fatoumata Tall dans la course électorale à Guédiawaye.

Refusant de se voir marginalisée pour des raisons politiques, Néné Fatoumata Tall a fait preuve de fermeté et de résilience. Le 3 novembre dernier, elle a convoqué les alliés de la coalition pour leur annoncer sa décision de maintenir son engagement au sein de l’inter-coalition Takku Wallu-Sam Sa Kaddu / Jamm ak Jariñ, en dépit de la consigne de son parti. Ce geste fort illustre son attachement aux valeurs de la coalition, ainsi que sa volonté de soutenir la liste dirigée par Amadou Bâ, tête de file de Jamm ak Jariñ.

Cette démarche est le reflet d’une personnalité politique qui priorise l’alliance et les engagements pris auprès de ses électeurs, au-delà des intérêts partisans. En restant fidèle à sa coalition, Néné Fatoumata Tall appelle ses alliés à faire bloc autour de Jamm ak Jariñ, réaffirmant ainsi sa position en tant que leader capable de dépasser les lignes de partis pour mener à bien les objectifs communs.

Les prochaines élections se dérouleront dans un climat tendu, mais la détermination de figures telles que Néné Fatoumata Tall rappelle que la politique peut aussi être guidée par des principes et des choix de cœur.

Échauffourées verbales autour de la campagne électorale : Sonko s’en prend à Farba Ngom

Abdou Mbow réagit vivement aux propos de Sonko, l’accusant de mettre en péril la stabilité du Sénégal

Il devient urgent d’arrêter cet homme avant que ces propos irresponsables ne carbonisent le Sénégal. 
Que son bétail électoral le prenne pour dieu et n’ose même pas contredire ses saillies verbales, est une chose, mais que cela lui confère l’idée qu’il a droit quasi divin de vie ou de mort sur les Sénégalais qu’il prend pour ses sujets, devient dangereux pour notre pays. 
Un coup c’est la promesse de faire pourrir ceux qui oseront avoir un point de vue différent de lui sur la Casamance, qui sont voués à pourrir à Rebeuss, et ne se sentant plus, voilà notre Max-la-menace qui décide que les élections auxquelles participe Farba Ngom sont les dernières de sa vie. Rien que ça !!! 
Ce matamore nous fatigue et nous lui conseillons d’arrêter ou alors de prendre quelques congés, notre homme est en en surchauffe mentale et pas loin du burn out. 
« J’ai entendu qu’une personne sillonne le département, mallette à la main, distribue entre 50 et 80 millions. Mais je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent. ».  
C’est sa campagne à lui de prendre les Sénégalais pour des ânes auxquels on dit : « Donnez-nous la majorité et nous vous dirons à qui sont les 1000 milliards et nous les mettrons tous en prison » !!! 
Stoppez cet homme c’est un incendiaire qui veut consumer notre pays. Pour le livrer alors à qui ? C’est toute la question !! 

Thiès le, 07 novembre 2024

Abdou MBOW
Ancien Président du Groupe Parlementaire BBY
Candidat sur les listes de la Coalition Takku Wallu Senegal

Adji Mergane Kanouté : Un Revirement Politique Retentissant en Pleine Campagne Électorale

Dans une tournure inattendue du paysage politique sénégalais, Adji Mergane Kanouté, investie en 24e position sur la liste nationale de la coalition TAKKU WALLU, a récemment surpris l’opinion publique en annonçant son ralliement au parti Pastef d’Ousmane Sonko, en pleine campagne électorale. Ce geste de rupture, aussi soudain que surprenant, marque un tournant dans la carrière de cette figure politique qui était jusque-là une alliée loyale du président Macky Sall, n’hésitant pas à critiquer publiquement le Pastef et ses dirigeants.

Ce ralliement d’Adji Mergane Kanouté à Pastef a provoqué un véritable choc parmi les militants et les observateurs de la scène politique sénégalaise. Certains perçoivent cette décision comme une trahison de ses anciens compagnons de lutte, qui la voyaient comme une voix de confiance au sein de la coalition TAKKU WALLU. À l’inverse, d’autres y voient une démarche courageuse, un geste de sincérité politique qui traduit une réelle adhésion à la vision et aux objectifs du mouvement d’Ousmane Sonko.

La décision d’Adji Mergane Kanouté de se tourner vers Pastef suscite naturellement des interrogations sur les motivations profondes de ce choix. S’agit-il d’un acte de conviction, d’un rejet des politiques actuelles incarnées par Macky Sall, ou bien d’une stratégie pour renforcer sa position au sein d’une formation politique qui gagne en influence ?

Pour ses partisans, ce ralliement est avant tout un témoignage de l’attraction croissante du Pastef, un mouvement qui parvient désormais à rassembler au-delà de ses bases traditionnelles, fédérant même d’anciens adversaires politiques. Cette adhésion renforce l’image de Pastef comme une force montante capable d’incarner l’alternative que recherche une partie significative de la population.

La défection d’Adji Mergane Kanouté représente également un coup dur pour la coalition TAKKU WALLU, qui voit l’une de ses figures quitter le navire à un moment stratégique. Ce départ pourrait fragiliser l’unité de la coalition et ouvrir la voie à des questionnements internes quant à la solidité de ses alliances. Pour certains observateurs, ce départ pourrait même en encourager d’autres à reconsidérer leur appartenance, à la recherche de nouvelles voies plus alignées avec leurs aspirations politiques personnelles.

Le ralliement d’Adji Mergane Kanouté à Pastef illustre, une fois de plus, l’instabilité du paysage politique sénégalais, où les alliances se redéfinissent sans cesse au gré des intérêts et des convictions des acteurs. Ce mouvement ne manquera pas de faire évoluer les équilibres entre les partis en compétition, tandis que la popularité d’Ousmane Sonko continue de croître, galvanisée par des adhésions comme celle d’Adji Mergane Kanouté.

En somme, ce revirement de la part d’une figure politique aussi respectée et engagée ajoute une dimension nouvelle à la campagne électorale en cours. La décision d’Adji Mergane Kanouté de rejoindre le Pastef ne marque pas seulement une rupture personnelle avec Macky Sall et la coalition TAKKU WALLU ; elle incarne aussi l’attrait grandissant du projet politique de Sonko, capable d’attirer des soutiens venus d’horizons variés. Reste à voir comment ce choix influencera la dynamique politique dans les semaines à venir et si d’autres figures feront également le saut vers de nouvelles orientations politiques.

Accident de la Caravane du Président de Jam Ak Jariñ à Fatick : Quatre Blessés Légers Précisément Pris en Charge

Ce mercredi, la caravane électorale de la coalition Jam Ak Jariñ, dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a été victime d’un accident à quelques kilomètres de Fatick. Le convoi, qui revenait du Niombato après des rassemblements à Karang, Sokone et Passy, a subi cet incident sans faire de perte en vies humaines. L’événement survient dans un contexte de mobilisation intense, alors que la coalition mène activement sa campagne pour les prochaines élections.

Quatre personnes ont été légèrement blessées dans l’accident. Les secours, rapidement dépêchés sur place, ont pris en charge les blessés qui ont ensuite été transférés à l’hôpital régional de Fatick. Selon les informations recueillies, le dispositif de prise en charge a permis de soigner les victimes, qui se trouvent toutes hors de danger.

Aussitôt informé de l’incident, Amadou Ba s’est rendu personnellement à l’hôpital de Fatick pour s’assurer de la bonne prise en charge des blessés. La présence de la tête de liste de Jam Ak Jariñ témoigne de son souci de bien-être et de sécurité pour les membres de sa campagne et les militants qui l’accompagnent.

Après s’être assuré de l’état de santé des blessés, Amadou Ba a poursuivi ses activités de campagne, se dirigeant vers Samba Dia, Mbour, puis Thiès, où d’autres rassemblements étaient prévus. Cet accident, bien que sans gravité, met en lumière les risques et les défis auxquels sont confrontées les équipes de campagne dans leurs déplacements pour rencontrer la population.

En continuant son parcours, le président de Jam Ak Jariñ souhaite manifester son engagement indéfectible auprès des électeurs et rassurer ses sympathisants quant à sa détermination à poursuivre sa mission malgré les imprévus.

Le Sénégal ambitionne d’organiser un salon international du tourisme pour booster la « destination Sénégal »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa volonté de faire du Sénégal une destination phare du tourisme en Afrique de l’Ouest. Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, il a chargé le Ministre du Tourisme de collaborer avec le Ministre des Transports aériens, les compagnies aériennes et le secteur privé pour organiser annuellement un grand salon international du tourisme. L’objectif de cet événement serait de promouvoir la « destination Sénégal » à l’échelle mondiale et de dynamiser le tourisme intérieur.

Le Président Faye a rappelé que le tourisme est un secteur clé de l’économie sénégalaise, capable de générer de la croissance et de créer de nombreux emplois. Conscient des multiples opportunités que représente ce secteur, il a également insisté sur la nécessité de renforcer les initiatives locales et de s’appuyer sur les acteurs de terrain. Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a été instruit de travailler en synergie avec les opérateurs de circuits touristiques, les associations locales et les autres professionnels du secteur afin de redynamiser les activités de promotion.

Parmi les priorités identifiées, le Chef de l’État a mis en avant l’importance d’une « maîtrise stratégique » des aménagements sur le littoral national. Il a insisté sur une gestion rigoureuse des constructions d’établissements hôteliers et touristiques, notamment sur les sites sous la responsabilité de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO).

L’amélioration du cadre de vie et de la sécurité dans les zones touristiques figure également parmi les mesures prioritaires du gouvernement. Un accent particulier sera mis sur le renforcement de la police touristique pour mieux sécuriser les activités touristiques et garantir une expérience agréable aux visiteurs.

Soucieux de renforcer les compétences dans le secteur, le Président Faye a également demandé au Gouvernement d’intégrer le tourisme dans les programmes de formation professionnelle, notamment au sein du 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique) et de la convention nationale État-Employeur. L’École nationale de formation hôtelière et touristique ainsi que les centres de formation aux métiers du tourisme bénéficieront d’un soutien accru pour former des jeunes aux métiers d’avenir dans ce secteur.

Pour assurer un développement durable et rapide du tourisme, le Président a chargé le Ministre des Finances et du Budget de réévaluer les mécanismes de financement du secteur. Le crédit hôtelier sera notamment restructuré pour permettre un soutien plus efficace aux établissements et stimuler la relance du secteur après les perturbations liées aux crises récentes.

En mettant en œuvre ces initiatives ambitieuses, le Sénégal entend se positionner comme un acteur incontournable du tourisme en Afrique. Le futur salon international du tourisme pourrait devenir une vitrine pour faire découvrir les atouts du pays et attirer davantage de visiteurs chaque année, contribuant ainsi au développement économique et social du Sénégal.

ABSENCE DE SONKO DU CONSEIL DES MINISTRES : Le parti avant la patrie ?

La-non participation d’Ousmane Sonko au Conseil des ministres, en raison de son implication dans la campagne électorale, mérite des interrogations sur la séparation entre les fonctions d’État et les engagements partisans au Sénégal. Ce phénomène, qui touche également d’autres dirigeants politiques, montre les difficultés d’une gouvernance désintéressée, dévouée uniquement à l’intérêt national.

Depuis le début de la campagne législative, le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’a pas participé au Conseil des ministres, consacrant son temps à sillonner le pays pour mobiliser l’électorat. Contrairement à lui, ses prédécesseurs au poste de PM, même en campagne, suspendaient leur tournée pour remplir leurs charges républicaines. Ce choix met en exergue une problématique ancienne : les dirigeants, une fois élus au sommet de l’État, peuvent-ils se soustraire aux enjeux partisans pour se consacrer exclusivement à l’intérêt national ? Au Sénégal, cette séparation reste un défi. En effet, depuis l’indépendance, les chefs d’État ont tous maintenu des liens étroits avec leurs formations politiques, confondant souvent fonctions d’État et engagements partisans.

LE CONCEPT DE « PARTI-ÉTAT »

L’ancien président de la République, Macky Sall, par exemple, a été accusé d’avoir instauré un « parti-État », sous couvert de la devise « la patrie avant le parti ». En 2014, Bacary Domingo Mané dénonçait cette politisation de l’administration en évoquant une directive du président Sall demandant aux directeurs généraux de ses structures affiliées de « garantir des victoires électorales dans leurs localités sous peine de perdre leurs postes ». Selon Mané, « l’incantation ne suffira pas pour un changement de paradigme » ; la politisation de l’administration ne cessera que si l’État se dissocie véritablement des intérêts partisans.
En février 2024, Dialo Diop, membre de la coalition « Diomaye Président », a reproché la même pratique au leader de l’Alliance pour la République (APR).
L’élection du « Pastef » aux affaires avait pourtant suscité un espoir de rupture. À l’annonce de leur victoire, Bassirou Diomaye Faye, président de la République, déclarait sa démission de son poste de secrétaire général du parti, expliquant qu’il voulait être le « président de tous les Sénégalais ». Ce geste semblait incarner la volonté d’un engagement national au-dessus des clivages partisans. Pourtant, cette tentative de neutralité paraît montrer ses limites. Lors d’un giga-meeting, Sonko a conféré à Diomaye Faye le titre de « président d’honneur » du Pastef. « Nos chartes du parti interdisent d’être membre d’un parti et président. Mais ces chartes n’interdisent pas d’être militant, et le Président est le premier militant de Pastef », a-t-il expliqué. Un statut officiellement symbolique mais qui pourrait maintenir dans le futur une relation entre la présidence et le parti même si dans la pratique, le chef de l’État a l’air, pour le moment, avoir pris ses distances du parti.

LE MÉLANGE DES RÔLES

Cette situation relance le débat autour du patriotisme, vu par certains comme un détachement de toute allégeance politique pour se consacrer uniquement à l’intérêt de la nation. Madère Fall, dans une tribune récente, rappelait cette exigence : « Si besoin, laissez moi vous rappeler que le vrai patriote est indépendant de toute allégeance politique et ne prêterait serment de fidélité et de loyauté qu’à sa patrie. Loin des patriotards qui émergent opportunément partout, le seul esprit de parti qui importe pour l’authentique patriote c’est un attachement sans concession à notre cher Sénégal. C’est cela un vrai patriote ! Ousmane Sonko n’est pas un bon patriote puisqu’il est partisan ! », écrivait-il. Pourtant, au Sénégal, les membres du Gouvernement en général peinent à rompre avec leurs attaches partisanes, entretenant ainsi une perception de l’État comme instrument de pouvoir plus que comme un service impartial. Les sorties polémiques de Sonko prouvent à suffisance ce fait.
En effet, Sonko a tendance à parfois mélanger ses étoffes de Premier ministre et de président de parti avec ses « révélations abracadabrantesques », pour reprendre les mots de la UNE de nos confrères de « Walf Quotidien » de ce mercredi 06 novembre. Lors de son passage à Ziguinchor à l’occasion de la campagne électorale, par exemple, le chef du Gouvernement a tenu à éclaircir l’affaire de l’affectation du général Kand. Dans ses propos, Sonko a dénoncé les tentatives d’instrumentalisation de cette décision militaire pour des fins politiques, tout en adressant un avertissement clair à ceux qu’il qualifie d’« apprentis politiciens » exploitant la question casamançaise. « Personne n’a jamais été sanctionné pour avoir combattu la rébellion en Casamance », a-t-il affirmé, rejetant toute allégation selon laquelle l’affectation du général Kandé serait liée à ses actions dans le conflit casamançais. « Les décisions prises n’ont rien à voir avec ce conflit. Elles sont motivées par des éléments concrets, impliquant des individus qui cherchaient à perturber le processus électoral ou à s’opposer à la candidature de Diomaye », a-t-il précisé, évoquant un “rapport” qui aurait motivé les mesures prises par le gouvernement. Ce sujet a suscité de nombreuses spéculations.
Le même jour, Ousmane Sonko a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue chez Abdoul Mbaye. L’ancien premier ministre a répondu ceci : « S’il vous plaît Monsieur le PM Sonko, si le Sénégal est encore une République et non une dictature, au risque de me répéter, prenez enfin conscience que vous n’êtes ni procureur ni juge de siège, et que vous ne pouvez décider d’envoyer quelqu’un « pourrir à Rebeuss » ». De même, Cheikh Yérim Seck, se sentant visé par les déclarations du PM vu son alerte sur la situation en Casamance, quelques jours plus tôt, a réagi. Le journaliste a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, est également entré dans la danse, rappelant que le PM ne doit pas intervenir dans certains domaines. « Il doit respecter les institutions de la République et savoir que seul le Président Bassirou Diomaye Faye détient les prérogatives de la défense selon notre Constitution », déclare-t-il lors d’un meeting.
Aujourd’hui, une réforme visant à obliger les responsables politiques à abandonner leur leadership partisan pendant leur mandat semble essentielle pour garantir une gouvernance axée sur l’intérêt général. Tant que l’implication partisane des dirigeants persistera, l’idée d’un chef d’État impartial et engagé pour tous les Sénégalais restera irréaliste.

La Dakaroise

le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye annonce de nouvelles nominations

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 6 novembre 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à diverses nominations.

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique : 

•       Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 189/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé des Affaires administratives, poste vacant ; 

•       Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 161/K, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé des Affaires administratives, poste vacant ; 

•       Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°516 355/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, poste vacant ; 

•       Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Administrateur civil, matricule de solde n°744 879/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Ababacar Sadikh NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n°744 900/B, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Dominique Coumba Ndoffène Diouf, Administrateur civil, matricule de solde n°744 970/E, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Mamadou Habib KAMARA,Administrateur civil, matricule de solde n°716 358/F, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Alsény BANGOURA, Administrateur civil, matricule de solde n°653 091/L, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur El Hadji Mouhamadoul Moustapha GAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 927/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ; 

•       Madame Diarryatou NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°737 811/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Papa Laïty MAR, Administrateur civil, matricule de solde n°650 042/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Louga chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Djibril DIOP, Administrateur civil, matricule de solde n°718 238/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé du développement, poste vacant ; 

•       Madame Lala CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°744 941/A, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Kaffrine chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Tafsir Baba ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 939/H, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Matam chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Bonaventure KALAMO, Administrateur civil, matricule de solde n°683 111/Z, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Ba Ousmane DANFAKHA, Administrateur civil, matricule de solde n°746 039/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé du développement, poste vacant ; 

•       Monsieur Cheikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde n° 609 092/V, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, poste vacant ; 

•       Monsieur Bernard THIOMBANE, Assistant social, matricule de solde n° 
631 714/F, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, poste vacant ; 

•        Monsieur Oumar DIOP, Instituteur, matricule de solde n° 627 373/L, est nommé 
Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, poste vacant ; 

•        Monsieur Abdoulaye NDAO, Instituteur, matricule de solde n° 635 917/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, Département de Kolda, poste vacant ; 

•        Monsieur Papa Oumar SALL, Instituteur, matricule de solde n° 629 049/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, poste vacant ; 

•        Monsieur Brino Alouise TOUPANE, Instituteur, matricule de solde n° 626 790/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, Département de Goudiry, poste vacant ; 

•        Monsieur Damien DIEDHIOU, Instituteur, matricule de solde n° 669 342/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, Département de Bignona, poste vacant ; 

•        Monsieur Joseph DIATTA, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde n° 626 809/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, Département d’Oussouye, poste vacant ; 
•        Monsieur Ndiaw GNINGUE, Instituteur, matricule de solde n° 639 458/E, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, Département de Tivaouane, poste vacant ; 

•        Monsieur Kamire Arnaud MANEL, Instituteur, matricule de solde n° 677 251/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, Département d’Oussouye, poste vacant ; 

•        Monsieur Lamine MANE, Maître d’enseignement Technique professionnel, matricule de solde 641 238/D, est nommé Adjoint au Sous-préfet de Agnam Civol, Département de Matam, en remplacement de Monsieur Mor Dior GUEYE, appelé à d’autres fonctions.

Karang : Amadou Ba de la coalition Jamm ak Njarin critique le régime de Diomaye Faye pour son manque d’action

En campagne électorale dans la ville de Karang, le tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin, Amadou Ba, a vivement critiqué le régime actuel du Président Diomaye Faye, l’accusant de ne pas tenir ses promesses de changement. Selon Ba, le gouvernement en place se limite à de simples discours sans véritable action concrète.

« Il nous avait promis un changement en 2 mois… Ça fait maintenant 7 mois qu’ils ne font que parler », a déclaré Amadou Ba devant une foule de partisans. Dans un ton résolument offensif, il a lancé : « Boulen dioumat thi sen tannef Jorna Niou Guiss Changement », appelant ainsi les citoyens à ne plus se laisser distraire par les paroles du pouvoir en place, et à exiger des actions tangibles.

Ce n’est pas la première fois qu’Amadou Ba s’attaque au régime de Faye, qu’il accuse de détourner les attentes populaires pour se concentrer sur des discours sans véritable impact. Pour Ba, ce décalage entre les promesses de campagne et la réalité sur le terrain est devenu le signe révélateur d’un pouvoir inefficace.

Cette déclaration résonne comme un appel aux électeurs de Karang et au-delà à soutenir un véritable changement incarné par la coalition Jamm ak Njarin. Amadou Ba espère mobiliser les électeurs autour de cette critique d’un pouvoir qu’il décrit comme déconnecté des besoins réels du peuple.

Le leader de Pastef dénonce de graves irrégularités dans les projets d’infrastructures dans le nord du Sénégal

Lors d’un rassemblement dans le stade de Matam, le leader du parti Pastef a vivement critiqué la gestion des projets d’infrastructures dans la région nord du Sénégal. Il a souligné la négligence qui affecte des chantiers essentiels pour le développement local, notamment ceux de l’Université Souleymane Niang de Matam, de l’hôpital d’Ourossogui, et du désenclavement de plusieurs localités.

Le représentant de Pastef a déploré que de nombreux projets soient « abandonnés ou mal gérés », laissant les communautés locales en difficulté face au manque d’infrastructures. En ligne de mire, la construction de la route du Dandé Mayo, cruciale pour relier les villages riverains du fleuve Sénégal et désenclaver la région du Ferlo. Il a également évoqué l’aérodrome inachevé d’Ourossogui, laissé en suspens, et l’Université Souleymane Niang de Matam, dont les installations sont jugées insuffisantes pour répondre aux besoins croissants des étudiants.

Selon le leader de Pastef, le projet de construction de l’hôpital d’Ourossogui fait face à des irrégularités majeures. Il s’interroge sur le statut de « secret défense » qui entoure le chantier, soupçonnant cette classification d’être une manœuvre pour contourner les règles des marchés publics. « Depuis quand la construction d’un hôpital relève-t-elle du secret défense ? » a-t-il lancé, ajoutant que cette décision permettrait d’éviter des appels d’offres transparents. Plus étonnant encore, il a révélé que le budget de l’hôpital a été alloué au ministère de la Justice, une situation qu’il qualifie d’« incompréhensible ».

Les révélations vont plus loin : selon l’audit lancé par Pastef, le budget prévu pour cet hôpital aurait pu financer la construction de plusieurs universités. Il mentionne que des logements de professeurs, d’une surface inférieure à 150 m² et construits en R+1, auraient été facturés à 1,6 milliard de francs CFA chacun, des prix qu’il juge injustifiés.

Dans le cadre de ses investigations, il indique que l’entrepreneur responsable du chantier a reconnu la surfacturation, proposant en compensation de construire une digue pour protéger l’université contre les inondations. Cependant, le leader de Pastef a exprimé sa volonté de ne pas trancher sans une analyse complète : « Nous le contacterons après l’audit pour établir les responsabilités. »

Le chef de Pastef demande des comptes au gouvernement sur la gestion de ces fonds publics et appelle à une plus grande transparence dans l’attribution des marchés publics. Selon lui, ces irrégularités sont le reflet d’une gestion peu rigoureuse des ressources publiques, au détriment des besoins des citoyens.

Les déclarations du leader de Pastef ont provoqué des réactions au sein de la population locale, inquiète de voir ces infrastructures indispensables retardées ou menacées. La région du nord du Sénégal, longtemps laissée pour compte en matière de développement, continue d’attendre des réponses et des actions concrètes pour combler les manquements en infrastructures.

Ousmane Sonko promet un tournant décisif lors des législatives à Agnam

Dans un discours vibrant et sans concession, Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef et Premier ministre du Sénégal, a adressé un message clair aux électeurs d’Agnam lors de sa campagne électorale ce mercredi. Ces élections législatives prévues le 17 novembre prochain s’annoncent déterminantes, marquant potentiellement la fin de la carrière politique de certaines figures controversées.

Le chef de file de Pastef a pris pour cible un leader politique influent qu’il accuse de corruption et d’abus de pouvoir. Selon Sonko, cet homme, qu’il n’a pas nommé directement mais que beaucoup identifient comme Farba Ngom, utilise des moyens financiers démesurés pour influencer le vote, distribuant entre 50 et 80 millions de francs CFA pour acheter des voix. « Mais je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent », a martelé Ousmane Sonko, devant une foule rassemblée à Agnam.

Dans un discours empreint de détermination, Sonko a rappelé l’ascension fulgurante de cet adversaire qu’il décrit comme un produit du favoritisme politique et de la corruption. « Agnam mérite autre chose que cette image d’un homme qui n’a pas le niveau intellectuel requis, qui n’a pas fait les études pour et qui a trempé dans toutes les mafias foncières et financières ayant incliné ce pays », a-t-il ajouté, soulignant le contraste entre la dignité des habitants d’Agnam et la réputation de leur représentant actuel.

Les mots de Sonko ont été reçus avec enthousiasme par la foule, qu’il a félicitée pour son engagement. « Durant toutes ces années, vous avez souffert, confrontées à des pressions sociales et culturelles. Nous savions que vous étiez déterminés et engagés mais pas au point de braver si courageusement le soleil pour nous attendre. Je vous décerne une mention spéciale », a-t-il déclaré, mettant en avant la résilience des militants de Pastef dans des contextes souvent difficiles.

Le Premier ministre a conclu sur une note d’espoir, confiant que la ville d’Agnam, ainsi que l’ensemble du Sénégal, est prête pour le changement. « Je ne me fais aucun doute que vous vous faites ce défi de remporter les élections ici de manière spectaculaire. Ne touchez pas l’argent que des gens vous apporteront. Agnam ne doit pas être à la traîne, car le 17 novembre sera le dernier épisode pour annihiler les voleurs détourneurs de la République », a-t-il prévenu, réaffirmant sa volonté de mettre un terme aux pratiques de corruption et de détournement des fonds publics.

La campagne législative se poursuit dans un climat tendu, où les accusations de corruption et les enjeux de pouvoir soulignent la soif de changement d’une grande partie de la population sénégalaise. Ces élections pourraient marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du pays.

Guy Marius Sagna ironise sur la campagne de Macky Sall : « Le vote sur WhatsApp a-t-il été autorisé pour le candidat WhatsApp ? »

Le député et activiste Guy Marius Sagna a de nouveau attiré l’attention du public avec un commentaire incisif concernant la stratégie de campagne de l’ancien président Macky Sall. Dans un post publié sur sa page Facebook, il a employé un ton moqueur pour critiquer l’usage intensif de la plateforme de messagerie WhatsApp par Macky Sall, une approche nouvelle et marquante dans l’arène politique sénégalaise.

« Le vote sur WhatsApp a-t-il été autorisé pour le candidat WhatsApp Macky Sall ? », a écrit Sagna, une pique qui n’a pas tardé à susciter des réactions et des partages sur les réseaux sociaux. Ce commentaire vise à souligner l’importance que l’ancien président accorde à la mobilisation numérique, alors que la campagne pour les élections à venir s’intensifie. Pour beaucoup, l’utilisation accrue de la technologie pour mobiliser l’électorat est à la fois un signe de modernité et une question de stratégie politique.

Mais au-delà de la satire, Guy Marius Sagna a également mis en avant ses priorités politiques. Il a affirmé sa volonté de défendre le droit de vote des prisonniers, insistant sur la nécessité de respecter les droits civiques des citoyens, même lorsqu’ils sont incarcérés. « Réélu député, je vais lutter pour le vote des prisonniers qui n’ont pas perdu leurs droits », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs exhorté ses partisans à se mobiliser pour soutenir massivement le parti PASTEF, soulignant l’importance de l’engagement et de la participation active.

Cet épisode illustre non seulement l’usage croissant des médias numériques dans les campagnes politiques au Sénégal, mais aussi la manière dont les figures de l’opposition, telles que Sagna, utilisent l’humour et la critique pour rallier leur base et maintenir un discours engagé face à leurs adversaires politiques.

Polémique sur un compte bancaire : Réactions et accusations entre l’ancien régime et le gouvernement actuel

La scène politique sénégalaise est actuellement secouée par une affaire de taille : la révélation par le Premier ministre Ousmane Sonko de l’existence supposée d’un compte bancaire appartenant à un dignitaire de l’ancien régime, contenant la somme astronomique de 1 000 milliards de FCFA. Cette accusation, lourde de conséquences, a suscité une vive réaction de l’ancien président Macky Sall, aujourd’hui à la tête de la coalition Takku Wallu, qui a nié catégoriquement ces allégations.

Dans une lettre adressée à ses partisans, Macky Sall a qualifié l’accusation de « grotesque et calomnieuse », soulignant que des professionnels du secteur bancaire avaient déjà démenti cette information. Selon lui, ces accusations répétées contribuent à affaiblir l’image du Sénégal sur la scène internationale et à dégrader sa note souveraine. Il affirme que l’impact de telles rumeurs se traduit par une perte de confiance des investisseurs, une mise en péril des entreprises, et une aggravation du chômage.

Le contexte économique du Sénégal s’est en effet fragilisé ces derniers mois, comme en témoignent les récentes dégradations par des agences de notation internationales. Pour Macky Sall, l’origine de cette situation trouve sa source dans des déclarations intempestives qui compromettent la stabilité financière du pays.

L’ancien président n’a pas manqué de pointer du doigt l’incapacité des autorités actuelles à résoudre des affaires locales, telles que les scandales présumés de l’ONAS et de l’ASER, qui continuent de soulever des interrogations au sein de l’opinion publique.

De son côté, le gouvernement actuel reste ferme sur sa position. Des membres de la majorité soutiennent que l’enquête sur ce compte bancaire est fondée et que la transparence reste l’un des piliers de leur engagement. Pour eux, le dévoilement de telles informations est essentiel pour garantir la probité et la justice.

Cette affaire intervient dans un climat politique tendu, où chaque camp semble déterminé à marquer des points auprès de l’électorat. Si les accusations se poursuivent, elles pourraient bien redéfinir la perception que les Sénégalais ont de leur classe politique, mettant en lumière des enjeux de gouvernance et d’éthique publique.

Les prochaines semaines s’annoncent donc cruciales, car elles pourraient non seulement influencer le paysage politique, mais aussi impacter durablement l’économie nationale, déjà mise à l’épreuve par la crise mondiale et les défis locaux.

Retrait de la liste de la coalition « Samm Sa Kaddu » à Tambacounda : Un geste stratégique en faveur de l’unité de l’opposition

La coalition « Samm Sa Kaddu » a officiellement annoncé, ce lundi, le retrait de sa liste pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain dans le département de Tambacounda. Cet acte marque une alliance stratégique avec la coalition « Takku Wallu Sénégal », une manœuvre saluée par plusieurs acteurs politiques de la région.

Abdoulaye Sèye, tête de liste de « Samm Sa Kaddu » dans le département, a déclaré lors d’un point de presse : « En tant que tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu au niveau département de Tambacounda, j’annonce que notre coalition a décidé de retirer notre liste pour s’allier avec Takku Wallu Sénégal. » Cette décision, selon lui, s’inscrit dans la volonté de placer l’intérêt supérieur de Tambacounda au-dessus des ambitions partisanes.

Le coordinateur national de « Takku Wallu Sénégal »Me Sidiki Kaba, a salué cette initiative qu’il a qualifiée de « geste politique fort ». « Cet acte donne un nouvel élan à l’opposition et augmente ses chances de victoire lors des prochaines législatives dans le département », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de l’unité pour contrer les forces en place.

Cette coalition, au-delà d’un simple retrait, symbolise la solidarité et la volonté des partis d’opposition de conjuguer leurs efforts pour maximiser leurs chances dans un contexte électoral crucial pour la région de Tambacounda et, par extension, pour l’ensemble du pays.

Cette décision pourrait bien changer la donne électorale et ouvrir la voie à une nouvelle dynamique politique dans le département, montrant que l’opposition est prête à adopter des stratégies communes pour atteindre ses objectifs.

Tensions à Ourossogui : Thierno Alassane Sall dénonce l’instrumentalisation de la Gendarmerie et l’étalage de luxe de la campagne de Sonko

Le 3 novembre 2024, aux alentours de 23 heures, la campagne électorale sénégalaise a été le théâtre d’un incident à Ourossogui, suscitant une vive réaction de Thierno Alassane Sall, tête de liste de la coalition Senegaal KESE. Alors que la caravane de cette coalition progressait en direction de Kanel, un groupe de militants, présumés membres du parti Pastef, a cherché à les intimider. C’est dans ce contexte déjà tendu que les événements se sont enchaînés de façon surprenante, menant à une confrontation avec les forces de l’ordre.

Sall raconte comment l’arrivée soudaine de plusieurs véhicules de la gendarmerie, perçue initialement comme un renfort pour la sécurité, s’est transformée en une demande expéditive et hostile : se ranger sur le bas-côté pour laisser passer la caravane d’Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef. Cette demande, qualifiée d’illégale par le candidat, a été formulée avec des injures et un ton autoritaire par un gendarme, entraînant un refus de la part de l’équipe de Senegaal KESE.

« Nous avons assisté, impuissants, au passage de ce que je qualifierais de ‘cour royale’ », relate Thierno Alassane Sall, dénonçant la mise en scène grandiose de la caravane de Sonko. Selon lui, le cortège était composé de véhicules de luxe, de deux ambulances – dont l’une arborait l’emblème du ministère de la Santé – ainsi que de 4×4 rutilants, de bus loués et d’un important dispositif sécuritaire incluant des membres de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et possiblement du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN).

Sall s’insurge contre cet étalage ostentatoire de richesse, qui contraste, selon lui, avec la pauvreté et la précarité des régions traversées. « Un régime incapable de payer à date échue les bourses des étudiants sans s’endetter sur le marché financier international, devrait avoir la décence de ne pas faire étalage d’une aussi tapageuse armada », critique-t-il, qualifiant de « violence symbolique inouïe » ce déploiement de moyens luxueux.

En rétrospective, le candidat évoque les leçons de l’histoire sénégalaise, rappelant l’épisode de 1988 où la population de Thiès s’était soulevée contre le président Diouf pour défendre le droit de l’opposant Abdoulaye Wade à tenir un meeting. « Si Sonko et Diomaye persistent dans leurs lubies, un jour viendra », avertit Thierno Alassane Sall, mettant en garde contre les risques d’un excès d’arrogance et d’abus de pouvoir.

Il conclut en soulignant l’importance de l’équité et de la neutralité des forces de l’ordre, insistant sur le fait que la gendarmerie devrait assurer la sécurité de tous sans distinction ni favoritisme. Dans un appel vibrant aux électeurs, il exhorte : « Ne fermons pas les yeux devant les signes patents d’une alternance dévoyée. Le 17 novembre 2024, votons en conséquence. »

Cet incident met en lumière les tensions grandissantes à l’approche des élections, et soulève des questions sur la conduite des campagnes et l’utilisation des ressources publiques. Le 17 novembre, le choix des Sénégalais sera plus crucial que jamais, influencé non seulement par les promesses des candidats, mais aussi par leurs actions sur le terrain.

Anta Babacar et Samm Sa Kaddu Dans Le Saloum : Vers une Révolution Agricole et Économique

La région du Saloum, connue pour son potentiel agricole et industriel, a récemment accueilli la caravane de campagne de la coalition Samm Sa Kaddu. Sous la direction d’Anta Babacar, présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) et membre influente de la coalition, cette tournée a visé à identifier les enjeux majeurs auxquels la région fait face et à présenter des solutions concrètes pour stimuler son économie.

Lors des étapes de Kaolack, Kaffrine, et Koungheul, Anta Babacar et ses partenaires ont reçu un accueil enthousiaste de la part des habitants. Ces rencontres ont été marquées par des échanges intenses où les préoccupations des communautés locales ont été mises en lumière : des récoltes fragiles, l’instabilité des revenus agricoles, et l’insuffisance des infrastructures.

Malgré une bonne pluviométrie cette année, les agriculteurs de la région continuent de souffrir de la mauvaise qualité des semences, ce qui impacte sévèrement leurs rendements. Pour pallier ce problème, Anta Babacar propose de renforcer les contrôles de qualité et de subventionner l’accès aux semences certifiées. « Il est essentiel de garantir des récoltes productives pour nos agriculteurs, c’est une question de sécurité alimentaire et de justice économique », a-t-elle affirmé.

L’une des propositions phares de la candidate est l’instauration d’un prix plancher de 500 FCFA par kilogramme d’arachide, une mesure visant à stabiliser les revenus des agriculteurs et à assurer une rémunération équitable. Cette initiative, selon elle, stimulerait l’économie régionale en rendant les revenus agricoles plus prévisibles.

Anta Babacar entrevoit dans le port de Kaolack un moteur de croissance inexploité. Sa proposition : moderniser cette infrastructure stratégique et l’intégrer pleinement aux circuits commerciaux nationaux et internationaux. « La modernisation du port de Kaolack pourrait en faire un moteur de croissance, créant des emplois et ouvrant la région au commerce global », a-t-elle expliqué.

La production de sel, atteignant environ 400 000 tonnes par an, représente une opportunité économique importante pour Kaolack. Cependant, les producteurs locaux, notamment les petits artisans, font face à des difficultés pour satisfaire aux normes de qualité requises par l’industrie agroalimentaire. Anta Babacar propose la modernisation des équipements de production artisanale afin d’améliorer la qualité et la diversité des débouchés du sel iodé.

Pour la jeunesse, l’importance du sport comme vecteur de cohésion sociale et de développement personnel n’est pas négligée. Anta Babacar prévoit de plaider pour la création et l’amélioration d’infrastructures sportives dans la région. « Nos jeunes méritent des espaces où ils peuvent s’épanouir et se construire un avenir », a-t-elle déclaré.

Enfin, la problématique des déchets, souvent négligée, a retenu l’attention de la coalition. Anta Babacar défend l’idée de favoriser l’installation d’usines de transformation des déchets pour une gestion plus écologique et rentable. « En transformant les déchets en opportunités, nous créons des emplois locaux et bâtissons une économie plus respectueuse de notre environnement », a-t-elle souligné.

Avec ces propositions, Anta Babacar et la coalition Samm Sa Kaddu ambitionnent de faire du Saloum un exemple de développement durable et prospère, montrant la voie à suivre pour l’ensemble du Sénégal. Cette approche intègre des solutions économiques, sociales et environnementales, mettant en avant un développement harmonieux et inclusif.

Kaolack/ Meeting national : la liste Farlu critique les gouvernements Macky et Diomaye

La tête de liste nationale de la coalition « Farlu » a tenu un meeting ce lundi 4 novembre dans le département de Kaolack. À cette occasion, la tête de liste départementale, Cheikh Ibrahima Diallo, a critiqué la gestion du régime de Macky Sall et celle du président Bassirou Diomaye Faye en ce qui concerne les réalisations dans la région Centre.

« La ville de Kaolack occupe une place prépondérante sur le plan géographique, car elle est le cœur du Sénégal. En plus, le rayonnement international de son illustre fils, Baye Niass, fait de cet endroit une zone de convergence internationale sur le plan spirituel et temporel. Le président Macky Sall avait entamé des projets d’assainissement, mais le plan est resté inachevé. La plus grande trahison a été la délocalisation de notre port vers Foundiougne, malgré les efforts déployés. Aujourd’hui, avec le régime de Pastef, nous observons pour la première fois depuis les indépendances la formation d’un gouvernement sans un seul fils de Kaolack », a dénoncé Cheikh Ibrahima Diallo.

Selon lui, les personnalités de la région ont abandonné Kaolack par manque de courage et de dignité, alors que la ville leur a tant donné. « Plutôt que de se lever et de se battre, les responsables locaux ont déserté le terrain par manque de reconnaissance. C’est pour cette raison que nous nous sommes associés au ministre Moustapha Diop, maire de Louga, avec qui nous partageons des idées et des perspectives de développement. Son ouverture d’esprit, son calme et sa sensibilité font de lui un leader né, une valeur sûre pour le renouveau du Sénégal, un Sénégal sans mensonges ni calomnies, mais un pays de justice et de paix, sans destruction de biens ni violence gratuite », a ajouté M. Diallo.

La tête de liste nationale de Farlu, M. Moustapha Diop, a promis quant à lui de changer l’image de l’hémicycle en y envoyant de nouveaux types de députés. « Nous voulons une Assemblée nationale sans insultes ni bagarres, composée de députés dont la seule préoccupation sera le développement du Sénégal. Nous ne faisons pas partie de ceux qui promettent monts et merveilles pendant la campagne pour ensuite tourner le dos aux populations, car cela ne fait pas partie de nos valeurs », a-t-il conclu.

Incident à Ourossogui : Tensions lors du passage de la caravane de Sonko, la coalition « Sénégaal Kessé » dénonce un favoritisme de la Gendarmerie

Lors du passage de la caravane électorale de la coalition « Sénégaal Kessé » à Ourossogui, la tension est montée d’un cran lorsque la tête de liste, Thierno Alassane Sall (TAS), a été contrainte de céder le passage au convoi du candidat Ousmane Sonko. Cet incident, survenu au milieu des artères animées de la ville, a été perçu comme une démonstration d’autorité et de favoritisme envers le leader du parti Pastef.

D’après Thierno Alassane Sall, l’événement a débuté lorsque la Gendarmerie a ordonné un arrêt forcé de la caravane « Sénégaal Kessé » afin de permettre le passage du cortège de Sonko. Le ton est monté lorsqu’un gendarme a adressé des ordres jugés agressifs au chauffeur de la voiture de tête de la coalition, suscitant un refus d’obtempérer de la part de l’équipe de TAS. « Naturellement, refus d’obtempérer devant un ordre illégal et révoltant », a affirmé le chef de file, qui n’a pas caché son indignation devant ce qu’il considère être un abus de pouvoir.

Le convoi de Sonko, qualifié par TAS de « cour royale », a été escorté par des véhicules imposants, y compris une Hummer blanche et des ambulances, dont l’une portait le sceau du ministère de la Santé, ainsi que des 4×4 de luxe et des bus de location. La présence de forces spéciales telles que la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) et le Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), ainsi que des véhicules sans plaque minéralogique, a renforcé le sentiment d’indignation chez les membres de la coalition « Sénégaal Kessé ».

Pour TAS, cet incident illustre une contradiction flagrante dans la posture de Sonko, qui, par le passé, avait dénoncé ce qu’il appelait la « gendarmerie de Macky Sall ». « Aujourd’hui, rien n’a changé, si ce n’est le parrain du système », a déclaré l’ancien ministre, visiblement en colère. Il a souligné que, contrairement aux candidats qui financent leur propre sécurité, Sonko semble bénéficier de l’appui logistique de l’État, ce qui pour lui constitue un détournement des ressources publiques et une atteinte à l’équité de la campagne électorale.

« Pendant que 41 listes, dont la nôtre, financent leur propre sécurité, la Gendarmerie devrait protéger chaque Sénégalais sans passe-droit. L’institution existe pour veiller à la sécurité des citoyens, non pour dérouler le tapis rouge à un candidat abusant des moyens de l’État », a martelé TAS.

Cet épisode alimente les critiques de partialité et de politisation des forces de sécurité, dans un contexte où la tension électorale ne cesse de croître à l’approche des prochaines échéances. L’incident de Ourossogui pourrait ainsi marquer un tournant dans la campagne, remettant en question la neutralité des institutions de l’État et suscitant un débat plus large sur l’équité des processus démocratiques au Sénégal.

AFFAIBLISSEMENT DE L’OPPOSITIONBougane Gueye Dany ou le « dernier des Mohicans » face à Sonko

Dans un contexte pré-électoral marqué par une opposition qui s’étiole, en raison des menaces, tentatives de musellement et vagues de transhumance – pour les législatives -, Bougane Gueye Dany se distingue comme l’un des rares opposants, voire le seul à oser affronter frontalement le mastodonte Ousmane Sonko.


Après avoir été placé en garde à vue pour avoir contesté les chiffres présentés par le Premier ministre concernant les finances publiques, puis incarcéré à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Tambacounda pour « rébellion et refus d’obtempérer », le leader du mouvement « Gueum Sa Bopp » s’attaque à nouveau aux déclarations retentissantes du président de « Pastef ». Lors d’un point de presse tenu hier, lundi, il a exprimé son indignation face à la situation économique du pays : « Le Premier ministre doit cesser de s’exprimer sur des sujets relevant de la sécurité publique lors de ses meetings. C’est de l’irresponsabilité ! Il est impératif de souligner qu’aucun rapport n’incrimine un général de l’armée, ni n’existe de compte bancaire contenant 1 000 milliards de FCFA. Ces affirmations sont totalement infondées. Ousmane Sonko met notre pays en danger. Notre économie s’est effondrée, nos institutions sont fragilisées et l’image de la justice est ternie. Le Sénégal touche le fond ! Face à cette crise, le président de la République doit assumer ses responsabilités. Le 17 novembre 2024, le peuple sénégalais doit conférer la majorité à la coalition « Samm Sa Kaddu » pour rectifier l’erreur du 24 mars 2024. »
Bougane Gueye Dany a également abordé son incarcération survenue alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux sinistrés : « Il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès de mercredi dernier à Tamba. La justice a simplement prouvé qu’elle demeure le dernier rempart pour la protection de nos libertés individuelles, souvent menacées par des initiatives politiciennes. Je serai une sentinelle contre l’arbitraire incarné par ce revanchard de la scène politique et ses partisans. Ousmane Sonko confond ses rôles de Premier ministre et de chef de parti. Sa position actuelle lui donne accès à des dossiers d’État qu’il tente de manipuler de manière dangereuse. »

ANNONCE D’UNE PLAINTE CONTRE LA GENDARMERIE ET D’UN COMBAT À L’INTERNATIONAL

En moins d’un mois, Bougane a subi deux arrestations qu’il interprète comme une persécution orchestrée par Ousmane Sonko et son parti. « Ils tentent en vain de m’empêcher d’exercer pleinement mes droits en tant qu’opposant. J’ai été victime d’arrestations illégales et de détentions arbitraires. La restriction qui m’a été imposée repose uniquement sur la volonté de l’autorité politique, et non sur la loi. Cet acte était disproportionné par rapport à la nature humanitaire de ma mission visant à secourir près de 60 000 sinistrés à Bakel. »
Ainsi, a-t-il décrit comment, à Bakel, le ministre de l’Intérieur, le patron de la Gendarmerie et le procureur de Tambacouna ont déployé tous leurs efforts pour appliquer une décision politique « illégale » à son encontre. « Ils ont agi comme de véritables militants de Pastef pour me mettre en prison. Le communiqué sanctionnant mon arrestation regorge de contrevérités, et toutes les vidéos le démontrent. Je n’exclus pas d’intenter une action en justice contre la gendarmerie. »
Bougane a aussi rappelé son engagement humanitaire, dénonçant Ousmane Sonko en ces termes : « Où était-il, en 2012, lorsque j’ai mobilisé 500 millions pour secourir les populations touchées par les inondations ? Il était occupé par les affaires foncières obscures de son ancien mentor, poursuivi pour 8 milliards par la CREI. Je ne cherche pas, par le mensonge ou la manipulation, à verser le sang de la jeunesse pour accéder au pouvoir. Je suis un homme de vérité, de justice, un humaniste engagé. »
Bougane a annoncé qu’il avait donné instruction à ses avocats de saisir le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies. « Les Sénégalais ne peuvent plus vivre sous un régime de privation des libertés et de violation des droits humains. Cela devient mon combat personnel. »

ATTAQUE DU SIÈGE DE KHALIFA SALL

Concernant l’incendie criminel du siège de « Taxawu », il a exigé la publication des résultats de l’enquête demandée par le président de la République. « Comment comprendre qu’Abass Fall, auteur de menaces publiques et incitant à l’usage d’armes, soit encore libre ? Cela témoigne de l’effondrement de l’État de droit au Sénégal face à une justice partisane. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur ont créé un État-Pastéfien. »
Pour conclure, Bougane a appelé à la vigilance de la communauté internationale face à la situation critique du Sénégal, tant sur le plan politique que financier. Il a également interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko à publier sa déclaration de patrimoine, à clarifier sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, et à confirmer s’il détient un compte bancaire à l’étranger.

La Dakaroise

La transhumance politique : entre éthique et pragmatisme au Sénégal

Dans la sphère politique sénégalaise, le paysage évolue souvent sous le poids des stratégies et des mouvements inattendus. Ces derniers mois, l’un des tournants les plus marquants est lié aux manœuvres de l’opposant Ousmane Sonko et à l’attitude du Pastef face aux membres de l’Alliance pour la République (APR). La promesse initiale de Sonko et du Pastef était de restaurer la transparence et l’éthique en politique, se positionnant comme un rempart contre la transhumance, cette pratique largement critiquée où les politiciens changent de camp par opportunisme.

Le stratagème qui se dessine commence par une annonce fracassante : la mise en place d’une chasse aux « pilleurs de la République ». Cette posture rigide, assortie de l’interdiction de sortie du territoire imposée à de nombreux cadres de la coalition Benno Bokk Yakaar, a eu pour effet immédiat de faire monter la pression au sein de la classe politique. Les rumeurs d’une liste rouge, laissant planer un doute suffocant sur les figures potentiellement visées, ont fini par provoquer des réactions en chaîne. Cet étau psychologique a accéléré des défections au sein du parti au pouvoir.

La peur de la prison et la menace d’une répression judiciaire ont conduit certains à franchir le pas, reniant leurs engagements passés et se tournant vers le Pastef. Ce phénomène de transhumance n’a pas seulement exposé la fragilité des alliances et des loyautés politiques, il a également révélé un revirement éthique inattendu chez Ousmane Sonko. Autrefois intraitable sur cette question, son mouvement semble avoir adopté une position plus permissive, acceptant ces nouveaux alliés sans condition apparente.

L’arrivée massive d’anciens membres de l’APR dans le giron du Pastef pose la question de la crédibilité des discours d’intégrité. En s’ouvrant à ces « repentis », le parti risque de voir ses principes fondateurs remis en cause. L’acceptation de figures autrefois décriées pour leur allégeance et leur passivité envers le régime en place, transformées en « anges » par la simple adoption de la carte du Pastef, sème le doute sur la sincérité de ce revirement.

Si la stratégie du Pastef peut être perçue comme un moyen pragmatique de consolider ses rangs et de préparer l’assaut final pour le pouvoir, elle soulève des inquiétudes profondes quant à l’éthique en politique. Cette ambiguïté sur les principes ébranle la confiance de certains partisans, déçus par ce qu’ils considèrent comme un abandon des promesses de renouveau moral.

Cependant, d’autres y voient un mal nécessaire : la nécessité de rassembler toutes les forces possibles pour contrer le pouvoir en place et espérer un changement. Ce débat, qui agite la société civile et les observateurs politiques, pourrait marquer un tournant décisif pour la crédibilité future du Pastef et l’avenir de l’éthique en politique au Sénégal.

En conclusion, la transhumance politique orchestrée ou facilitée par Ousmane Sonko pose un dilemme de taille : la fidélité aux principes contre l’efficacité stratégique. La société sénégalaise observera de près les conséquences de cette vague de ralliements sur le long terme, espérant que la promesse de changement ne se dissipe pas dans les méandres du pragmatisme politique.

Bougane Guèye Dany met Ousmane Sonko au défi de clarifier sa position sur plusieurs points clés

Lors d’une conférence de presse, Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et membre influent de la coalition Sàm Sa Kàddu, a lancé un appel public au Premier Ministre Ousmane Sonko. Ce dernier est invité à répondre à trois questions essentielles dans un délai de 24 heures. Ces questions, qui touchent à sa transparence et à ses engagements politiques, pourraient selon Bougane, révéler la crédibilité de Sonko auprès du peuple sénégalais.

Les demandes de Bougane Guèye Dany :

  1. Publication de la déclaration de patrimoine : Bougane insiste sur la nécessité pour Sonko de divulguer sa situation patrimoniale afin de démontrer sa transparence en tant que leader politique. Cette démarche, selon Bougane, renforcerait la confiance des citoyens dans ses intentions et sa probité.
  2. Compte bancaire à l’étranger : Bougane exhorte également Sonko à confirmer ou infirmer l’existence d’un compte bancaire à l’étranger. Cette question s’avère cruciale dans un contexte où des accusations de détournement de fonds et d’évasion fiscale ciblent fréquemment les figures politiques.
  3. Criminalisation de l’homosexualité : Enfin, Bougane demande à Sonko de clarifier sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, un sujet hautement sensible au Sénégal. Pour de nombreux Sénégalais, connaître la position de leurs dirigeants sur ce thème est primordial.

L’avis de Bougane sur les réponses attendues : Bougane Guèye Dany, sans mâcher ses mots, a exprimé son scepticisme quant à la possibilité que Sonko réponde à ces questions. « Il ne le fera jamais », a-t-il déclaré, avant de partager ses propres raisons et convictions quant au silence anticipé du Premier Ministre. Selon lui, ce manque de réponse s’explique par des contradictions internes et un souci de ne pas compromettre son image ou ses soutiens politiques.

Impact sur l’opinion publique : La déclaration de Bougane Guèye Dany met en lumière des attentes de plus en plus élevées envers la transparence et l’engagement moral des dirigeants sénégalais. Alors que le débat sur ces questions continue de diviser l’opinion publique, la pression sur Ousmane Sonko pourrait s’intensifier dans les jours à venir. Sa réponse ou son silence contribuera, d’une manière ou d’une autre, à façonner son image et son avenir politique.

L’avenir proche dira si Sonko choisira de s’exprimer sur ces points ou s’il préfèrera se tenir à l’écart de cette polémique, renforçant ainsi les propos de ses détracteurs. Pour Bougane et ceux qui partagent ses préoccupations, cette déclaration publique représente un moment de vérité pour le Premier Ministre et ses ambitions futures.

Hommage à Mamadou Moustapha Ba : Un serviteur de la nation salué pour son parcours exemplaire

En pleine campagne électorale pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre, l’ancien Premier ministre et candidat Amadou Ba a choisi de marquer un moment de recueillement en rendant hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, décédé ce lundi à l’âge de 59 ans.

Lors d’une intervention en direct, Amadou Ba a exprimé sa profonde tristesse face à cette perte, tout en mettant en lumière le parcours d’un homme qui a, tout au long de sa vie, servi son pays avec une loyauté et une compétence exemplaires. « Ce direct vise à rendre un hommage sincère à Mamadou Moustapha Ba, un homme dont la vie et la carrière ont été dédiées au service de notre nation. Ancien ministre des Finances, il a joué un rôle déterminant dans la gestion économique du pays et a marqué son passage par son intégrité, son professionnalisme et son dévouement », a-t-il déclaré.

Mamadou Moustapha Ba laisse derrière lui un héritage remarquable, ayant contribué à la stabilité et au développement économique du Sénégal. Pendant son mandat au ministère des Finances, il a été le fer de lance de plusieurs réformes économiques essentielles, tout en veillant à ce que les intérêts des citoyens soient protégés.

Amadou Ba a poursuivi en évoquant l’homme derrière le politicien : « En tant que frère, il a également été un pilier pour beaucoup, incarnant des valeurs de solidarité et de soutien. » Ces mots rappellent l’impact profond que Mamadou Moustapha Ba a eu non seulement dans sa sphère professionnelle mais aussi dans ses relations personnelles et sociales.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba a suscité une vague d’émotion à travers tout le pays, les témoignages affluent, tous saluant la mémoire d’un homme de cœur et de convictions. Des figures politiques, des économistes, ainsi que de simples citoyens se sont exprimés pour souligner l’importance de son travail et l’humilité qui l’a toujours caractérisé.

Sa disparition laisse un vide que ses collègues et la nation tout entière ressentiront longtemps. En ce moment crucial pour le Sénégal, l’hommage rendu par Amadou Ba témoigne de l’importance de célébrer ceux qui ont œuvré, souvent dans l’ombre, pour le bien-être et la prospérité de leur pays.

Violence dans la campagne électorale : Six personnes, dont trois militants de Pastef, identifiées par l’enquête

Ce lundi 4 novembre 2024, le commissariat urbain de Koungheul a finalisé une enquête sur les affrontements survenus entre les partisans de la coalition d’opposition Takku Wallu et ceux du parti Pastef. Ces incidents se sont déroulés lors d’une visite d’Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef, dans cette ville de la région de Kaffrine, où le climat politique est particulièrement tendu. Les investigations ont permis d’identifier six personnes comme étant directement impliquées dans les violences.

D’après les informations recueillies par les enquêteurs, trois membres de la coalition d’opposition Takku Wallu figurent parmi les responsables identifiés. Il s’agit de :

Mamadou Diouf, président du mouvement And Dolel Kao, chargé de la coordination des élections pour Takku Wallu à Koungheul.
Michel Badiette, responsable de la massification au sein de la coalition, un poste qu’il occupe sous la direction de l’ancienne députée Fanta Sall.
Ibrahima Ndiaye, responsable du protocole de Takku Wallu à Koungheul, qui aurait également joué un rôle dans l’organisation des rassemblements.

Les faits reprochés aux membres de Takku Wallu incluent des actions visant à attiser les tensions et à provoquer les militants de Pastef, selon les témoignages recueillis par les forces de l’ordre.
L’enquête n’a pas seulement mis en cause la coalition Takku Wallu. Trois membres de Pastef sont également pointés du doigt, notamment pour leur rôle dans l’escalade des tensions. Parmi eux :

Moussé Laye, coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) à Koungheul et chargé de mission à la présidence.
El Hadj Babou Guèye et Malick Guèye, membres de Pastef, ce dernier étant le chauffeur du groupe.

Ces trois individus sont accusés d’avoir contribué aux violences qui ont éclaté, notamment par des actes de provocation et d’intimidation envers les militants de la coalition Takku Wallu.
Les six individus identifiés font face à des accusations d’infractions diverses, incluant la destruction de biens appartenant à autrui, des attroupements illégaux et des manifestations interdites, conformément aux articles 96 et 98 du Code pénal sénégalais. Ces accusations peuvent entraîner des poursuites sévères si les responsables sont reconnus coupables.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaffrine a ordonné la libération provisoire des accusés sous convocation, permettant aux six individus de continuer leurs activités habituelles en attendant la suite de la procédure. Cependant, leur dossier, désormais transmis sous forme de renseignement judiciaire, reste en examen sur le bureau du procureur de Kaffrine, laissant ouvertes les possibilités de poursuites et de sanctions plus sévères.
Ces affrontements ne sont pas un cas isolé et traduisent un climat de campagne électorale tendu dans plusieurs régions du Sénégal. La visite d’Ousmane Sonko, une figure controversée et influente de la scène politique, est souvent marquée par des heurts et des oppositions avec les militants des partis adverses. Cet événement à Koungheul illustre à quel point le contexte actuel exacerbe les tensions et la rivalité entre coalitions politiques.
Face à ces incidents, de nombreux observateurs appellent à un renforcement des mesures de sécurité et à la prise de mesures pour limiter les violences liées aux campagnes électorales. Certains responsables politiques ont même proposé la mise en place d’un cadre de dialogue entre les différents partis pour promouvoir une campagne plus apaisée, un appel qui reste pour l’instant sans réponse formelle.

Mariama Sarr ou l’incarnation de la médiocrité du régime passé de Macky Sall (par Bocar Faye)

Après un long silence, Mariama Sarr refait surface en s’en prenant à Mme Aminata Touré, ancienne Première ministre, qu’elle ne pardonnera jamais de ne pas l’avoir intégrée dans son gouvernement.

Mariama Sarr est le symbole de la médiocrité qui a marqué le sommet de l’État durant les 12 années de Macky Sall. Avant d’être nommée ministre en 2012, son plus haut fait d’armes avait été d’occuper le poste de chef de cabinet du ministre Innocence Ntap, et d’être l’amie de Marème Faye.

Sans jamais avoir démontré de résultats probants dans les ministères qu’elle a dirigés, elle a néanmoins été reconduite à plusieurs reprises lors des remaniements ministériels successifs, les compétences et l’expertise n’étant manifestement pas des critères déterminants dans le choix des ministres de Macky Sall.

En 12 ans, Mariama Sarr n’a jamais accordé d’interview ni participé à une émission de télévision pour évoquer ses fonctions ministérielles. Jamais ! Les habitants de Kaolack, pour leur part, ont souffert des 7 ans de son mandat à la mairie. Incapable de prendre des initiatives pour sortir la ville de sa saleté chronique et de son marasme économique, Macky Sall, conscient de son extrême impopularité, lui a interdit de briguer un second mandat pour lui éviter l’humiliation d’une défaite cuisante.

Aujourd’hui, Mariama Sarr doit se préparer à rendre des comptes sur sa gestion de la mairie. Peut-être est-ce pour cette raison qu’elle sort de sa réserve, afin de pouvoir, par la suite, crier à la persécution politique. Quoi qu’il en soit, Mariama Sarr semble ne pas comprendre que le modèle de politicien incompétent et querelleur qu’elle a incarné durant 12 ans est désormais révolu depuis le 24 mars 2024.

Koungheul : Barthélemy Dias qualifie Sonko de « petit mec »

En pleine campagne électorale à Koungheul, Barthélemy Dias, tête de liste de la coalition Sàmm sa Kàddu, a lancé une attaque verbale contre Ousmane Sonko, le qualifiant de « petit mec ». Le maire de Dakar, qui défilait aux côtés des leaders de l’inter-coalition Takku Wallu, a vivement critiqué Sonko et sa gestion, en réponse aux récents affrontements entre les partisans du député Fanta Sall et ceux du Premier ministre.

« Le Sénégal n’a pas de Premier ministre. Nous avons un petit mec », a affirmé Barthélemy Dias, insinuant ainsi que Sonko ne remplirait pas le rôle attendu de la fonction. Il l’a également accusé de manipuler l’opinion et de diffuser des « contrevérités ». Selon Dias, les tensions politiques observées sont le résultat d’une stratégie orchestrée pour diviser et semer le trouble.

Barthélemy Dias a aussi remis en question la gestion des forces de l’ordre après les incidents impliquant les militants de Fanta Sall et ceux de Sonko. « Il paraît que les commissaires de police présents lors des affrontements ont été relevés de leurs fonctions. Pourquoi, alors, n’a-t-on pas pris de mesures similaires après l’attaque du siège de Taxawu Sénégal à Dakar ? » s’est-il interrogé, pointant du doigt une gestion qu’il juge inégale et partiale.

Ce discours musclé témoigne de la tension grandissante entre les différents camps politiques à l’approche des élections, alors que les leaders politiques n’hésitent pas à user de la provocation pour défendre leur position.

Kaolack/ Visite de proximité dans la commune : Abdou Salam Dieng Farrakhan à l’écoute des populations sur les véritables défis à relever dans le département

En tant que tête de liste départementale de la coalition Mankoo Liguèye Sénégal, Abdou Salam Dieng Farrakhan et ses militants poursuivent leurs visites de proximité dans les quartiers de la commune de Kaolack, à quelques semaines des élections législatives anticipées de 2024.

L’itinéraire a mené M. Dieng aux Parcelles Assainies, à Thioffack, à Sara Diamaguène, entre autres quartiers. Il a pris le temps d’écouter les voix des résidents confrontés à divers problèmes, particulièrement en période d’hivernage.

« Les habitants sont notre priorité. Leur quotidien et leurs aspirations sont au centre de notre engagement. Une fois parvenu à une majorité écrasante à l’hémicycle, nous serons leur avocat. Nous placerons également les citoyens au cœur des décisions », a déclaré Abdou Salam Dieng Farrakhan.

Il a également affirmé que la voie tracée par la coalition représente un chemin vers un avenir où le développement ne sera plus concentré sur les centres urbains, mais concernera toute la nation sénégalaise.

Tension à Kolda : Ousmane Sonko accuse Amadou Bâ d’avoir monopolisé les hôtels, la coalition Jàmm ak Njarin dément

À l’approche des législatives du 17 novembre au Sénégal, l’atmosphère s’échauffe dans la région de Kolda. Samedi dernier, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a affirmé qu’il ne pouvait passer la nuit dans la ville en raison de la réquisition des hôtels par Amadou Bâ, leader de la coalition Jàmm ak Njarin et ancien Premier ministre.

La déclaration a immédiatement suscité des réactions. Les partisans d’Amadou Bâ, cités par le journal Les Échos, ont catégoriquement démenti l’affirmation de Sonko. Selon eux, leur coalition n’a réservé que 50 chambres dans la capitale du Fouladou, dont 35 à l’hôtel Relais, et il restait des chambres disponibles dans la ville pour d’autres voyageurs, y compris pour la délégation de Pastef.

Cet incident illustre la montée des tensions à l’approche du scrutin, où chaque camp multiplie les déplacements et les démonstrations de force pour mobiliser l’électorat. Kolda, ville stratégique et carrefour du sud du Sénégal, est ainsi devenue le théâtre de rivalités politiques qui reflètent l’intensité de la campagne.

Pour certains observateurs, les échanges accusatoires de ce type visent à marquer des points sur le plan médiatique et à renforcer la cohésion de leurs bases respectives. Cependant, la controverse souligne également l’importance logistique que revêt une tournée électorale de cette ampleur, surtout dans des villes où l’infrastructure hôtelière est limitée.

Reste à voir si ces tensions auront un impact sur le scrutin ou si elles resteront confinées à la bataille de l’opinion publique.

Coalition électorale/ violence / Sondage : Magueye seck mandataire du parti Bes Du Nakk dénonce, interpelle et donne son classement….

Pastef ne sera pas la seule formation politique qui ira aux élections législatives sous ses propres bannières. Bes Du Ñakk de Mansour Sy Djamil aussi sera présent à ces joutes sous ses couleurs. La structure politique vole avec ses propres el, qu’elle a présenté à ces élections des députes en tant que liste indépendante. Une occasion pour Magueye seck de dénoncer avec la dernière énergie les violences qui reprennent surface dans le champ politique. selon lui, les sondages montre sur le parti de pastef est en tête, le parti Bes Du Nakk vient après l’inter – coalition.  » Nous observons avec inquiétude que le Sénégal traverse une période de turbulence, d’incertitude et avec des coalitions électorales. Les tensions internes et la fragilité de certaines institutions mettent à l’épreuve notre démocratie, un héritage précieux de nos luttes citoyennes. Le peuple sénégalais aspire, plus que jamais, à une gouvernance transparente, inclusive et véritablement participative… » , a constate le mandataire national Magueye seck à travers un entretien qu’il a accordé à notre organe.

Magueye seck souligne, cependant, que des dysfonctionnements actuels et la tendance à la concentration du pouvoir risquent de compromettre cet idéal. Il est impératif de rétablir un équilibre institutionnel, et les nouveaux élus puissent représente convenablement les populations enfin
de garantir un espace démocratique ouvert à toutes les voix. Dans ce contexte, le mandataire National réaffirme que Bes Du Ñakk repose sur des principes inébranlables de patriotisme, de justice sociale et de démocratie. Nous croyons fermement que chaque citoyen mérite d’être entendu, respecté et représenté de manière équitable. Notre vision du patriotisme dépasse les simples slogans. Elle se fonde sur un engagement quotidien envers l’intérêt supérieur de la nation, une gestion transparente des affaires publiques et une lutte déterminée contre la corruption. Nous sommes convaincus, estiment Magueye seck et Cie, conduit par Mansour Sy Djamila,  » qu’une Assemblée nationale plurielle et diversifiée est essentielle pour prévenir toute dérive autoritaire, favoriser des débats constructifs et garantir une représentation fidèle de tous les segments de la société sénégalaise. Dans cette optique, le mandataire de Bes Du Ñakk annonce officiellement que les Députées qui seront élus de cette législature seront indépendante et équidistant entre le pouvoir et l’actuel oppositions, pour offrir aux Sénégalais une véritable alternative politique, fondée sur la pluralité et l’intégrité… » a-t-il déclaré.

Porte à porte, visite de proximité, le parti Bes Du Nakk opte pour faire la rencontre directe aux sénégalais et sénégalaise pour plus de visibilité, courtoisie envers les militants et sympathisants du parti. Selon Magueye seck mandataire du parti par ailleurs coordonnateur national, la visite de proximité et les porte à porte est la stratégie opte par le parti parceque dit-il :  » le fait de rassembler un bon de voiture, une dizaine ou plus juste pour faire des convois, je dis pas c’est pas bon, car d’autres le font mais nous, notre parti n’a pas vu son importance et l’impact qu’elle peut avoir en terme d’electoral. Mais au contraire nous, nous avons décidé d’aller à la rencontre de la population discuter avec eux sur notre programme et notre vision sur le pays enfin de gagner leur confiance pour qu’ils puissent voter la liste Bes Du Nakk, pour l’assemblée nationale puisse avoir un autre visage… » a-t-il expliqué.

M. Seck, rassure sur la décision du parti Bes Du Nakk de faire sa participation indépendante. Il assure que le parti n’est pas dans une coalition, car dit-il, les coalitions forment aux sont des coalitions électorales, qui ont que des programmes électorale avec zéro vision concret. Contrairement à nous,  » le parti Bes Du Nakk a une vision et un programme concrete pour élire ses Députées à l’assemblée nationale, on l’a fait lors de la 13 ème législatives, je vous donne l’exemple de l’honorable Députée Hélène tine, c’est pourquoi nous décidons de participer seul dans cette élection pour élire nos Députées qui seront indépendant, de jouer correctement leur rôle une fois à l’assemblée nationale…

Le Maire Magueye seck, mandataire de la liste Bes Du Nakk, par ailleurs coordonnateur national de la liste dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, l’adjoint au maire de pikine ouest, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Seck.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée. Et le parti Bes Du Nakk dirigé par Mansour Sy Djamila, vise président du dialogue de la paix œuvre toujours pour la paix reine dans le sénégal et dans le monde entier. Il lance un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Dans la même logique, Magueye seck affirme que le parti au pouvoir, le pastef les patriotes est sortie favoris sur les sondages, en dure vérité, c’est la logique, au sénégal, le coutume, le parti au pouvoir, remporte toujours la première élection une fois à la tête du pays, suivant, Les trois coalitions, c’est à dire l’inter- coalition ( samm sa kaddu, Jamm Ak Njarign, kaddu wallu Sénégal ) et le parti Bes Du Nakk sera à la tête hors mis ses partis et coalitions, sur les 41 listes et coalitions.

En définitif, partant de l’analyse de la situation politique, Bes Du Ñakk considère que l’espace politique a besoin d’apaisement.  » J’invite tous les leaders politiques à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence, pour un Sénégal de paix et de prospérité partagée… » a-t-il déclaré.

Kaolack / Élections législatives anticipées : Madame Awa Guèye, ex-vice-présidente de l’Assemblée nationale, rejoint « l’ALSAR » de Racine Sy

Après avoir quitté l’Alliance pour la République (APR), l’ancienne députée Madame Awa Guèye a rejoint la liste indépendante And Liggey Sénégal ak Racine Sy (« ALSAR »). Cette décision a été officialisée ce dimanche lors d’un rassemblement politique à Gawane, dans la commune de Kaolack.

L’ancienne première vice-présidente de l’Assemblée nationale a déclaré publiquement que le programme de « ALSAR », dirigé par le Président Racine Sy, répond parfaitement à ses aspirations. Lors de sa prise de parole devant une foule acquise à la cause de Racine Sy, Madame Guèye, qui fut également Présidente par intérim des femmes de l’APR, a exprimé sa joie de collaborer avec son « frère », leader de la liste indépendante « ALSAR ».

Elle s’est engagée à contribuer à la massification du mouvement et à œuvrer pour faire pencher les résultats des prochaines élections législatives anticipées en faveur de « ALSAR ».

Kaolack/Ralliement : Baba Ndiaye, président de l’ASD, quitte l’APR et rejoint le PASTEF – Un soutien de taille pour Ousmane Sonko

Un vent de changement souffle dans la sphère politique sénégalaise, en particulier à Kaolack. Baba Ndiaye, figure influente et président de l’Alliance Solidaire pour le Développement (ASD), a annoncé ce dimanche 3 novembre son départ de l’Alliance pour la République (APR) pour rallier le PASTEF, le parti d’Ousmane Sonko. Cette décision a été officialisée lors d’une déclaration à son domicile, situé dans le quartier Abattoirs Ndangane, en présence de nombreux militants, sympathisants et autres invités.

Dans une ambiance solennelle, Baba Ndiaye a expliqué son choix comme étant motivé par la volonté de s’engager dans un projet politique en adéquation avec ses valeurs et ses ambitions pour le Sénégal. Il a souligné :

« Nous avons décidé de prendre nos responsabilités avec toutes nos structures, nos militants et sympathisants. Les défenseurs et combattants du développement territorial ont pris une décision historique dans le cheminement de notre parcours politique. Le Sénégal est un pays démocratique qui a traversé plusieurs générations, de Léopold Sédar Senghor à Abdou Diouf, puis Abdoulaye Wade, Macky Sall, et aujourd’hui, c’est l’heure de l’alternance générationnelle. Cette alternance a permis à de jeunes Sénégalais, libérés une semaine avant les élections présidentielles, de remporter largement ces élections dès le premier tour, » a déclaré Baba Ndiaye.

Il a ajouté que « le peuple souverain a choisi de porter son soutien au duo Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. »Dans le cadre du programme « Sénégal 2050, » qui vise à positionner le pays sur la voie d’une gouvernance exemplaire et de la lutte contre la corruption tout en promouvant le capital humain et le développement des filières locales, Baba Ndiaye voit une feuille de route capable de garantir la souveraineté alimentaire du pays.

« Depuis des années, face au contexte international, nous avons constaté une augmentation des prix due aux difficultés mondiales et à la dépendance de nos ressources achetées à l’extérieur. Par conséquent, si les prix augmentent à l’international, cela se répercute inévitablement sur notre économie. Si nous voulons combattre cette inflation, nous devons suivre un programme de promotion des filières locales pour assurer notre souveraineté alimentaire et éviter d’acheter notre nourriture à l’extérieur, » a précisé M. Ndiaye.

Il a poursuivi en affirmant : « Nous devons œuvrer chacun dans nos domaines de compétence pour que tous sachent que ce pays nous appartient. »

Après des échanges durant deux mois, M. Ndiaye et l’ASD ont décidé de soutenir le PASTEF et de faire appel à leurs militants, sympathisants, familles et amis, de Kaolack à Dakar et jusqu’au Djolof, afin de garantir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Selon lui, cette majorité permettra au PASTEF de mettre en œuvre son programme « Sénégal 2050 »et, après cinq ans, de mesurer ses impacts sur le pays.

« Notre démocratie doit être consolidée, renforcée et développée pour atteindre la souveraineté alimentaire, » a conclu le président de l’ASD, Baba Ndiaye.

La question de la responsabilité présidentielle au Sénégal : Analyse des déclarations d’Ismaïla Madior Fall

Lors de son passage à l’émission Grand Jury le dimanche 3 novembre, l’ancien ministre de la Justice du Sénégal, Ismaïla Madior Fall, a abordé des questions cruciales concernant la responsabilité juridique du président Macky Sall, notamment en lien avec les événements ayant marqué la période de mars 2021 à mars 2024. Cette intervention a permis de clarifier la portée de l’irresponsabilité présidentielle, ainsi que les conditions d’une éventuelle poursuite judiciaire.

Ismaïla Madior Fall a rappelé que, selon la Constitution sénégalaise, le président de la République bénéficie d’un « principe d’irresponsabilité » pour les actes commis dans l’exercice de ses fonctions. L’ancien ministre a cité l’article 100 de la Constitution, soulignant que la seule exception à ce principe est la haute trahison. Pour qu’un président soit poursuivi, il est nécessaire que des faits soient reconnus comme constitutifs de haute trahison, ce qui implique la tenue d’une enquête et la confirmation de ces faits par une procédure d’instruction.

Cette protection constitutionnelle vise à assurer la stabilité de la fonction présidentielle en évitant que le chef de l’État ne soit exposé à des poursuites fréquentes qui pourraient entraver sa capacité à gouverner. Toutefois, elle pose également la question de l’équilibre entre la responsabilité politique et la protection des institutions de l’État.

Au-delà de la question de l’irresponsabilité présidentielle, Ismaïla Madior Fall a abordé la question de la responsabilité des violences survenues entre 2021 et 2024, période marquée par des manifestations et des troubles politiques. Il a soutenu que l’exécutif ne pouvait être considéré comme le seul responsable des événements ayant conduit à des dizaines de morts, pointant du doigt une « responsabilité collective » impliquant tant le gouvernement que l’opposition.

Selon lui, les appels à l’insurrection et à manifester lancés par diverses parties ont contribué à créer un climat propice à l’escalade de la violence. Cette approche de responsabilité partagée ouvre la voie à la recherche d’une solution plus inclusive pour apaiser les tensions et rétablir la cohésion sociale.

Pour Ismaïla Madior Fall, l’une des pistes à privilégier pour surmonter ces événements douloureux est la mise en place d’une « justice réconciliatrice ». Cette formule, inspirée par l’idée de restaurer la paix sans nécessairement chercher à punir de manière exemplaire, permettrait de reconnaître les souffrances des victimes tout en encourageant la réconciliation nationale.

Dans sa vision, cette démarche est nécessaire pour préserver l’État et la démocratie. « Si l’État n’avait pas fait face, il se serait effondré, la démocratie serait effondrée », a-t-il souligné. Ismaïla Madior Fall a également mis en garde contre l’hypothèse d’un affaiblissement des institutions, qui aurait pu mener à une prise de pouvoir par des forces non démocratiques, voire militaires.

Les propos de l’ancien ministre mettent en lumière l’importance de l’équilibre entre la protection des dirigeants et la responsabilisation des acteurs politiques. La proposition d’une justice réconciliatrice offre une perspective prometteuse pour renforcer la cohésion nationale et préserver les acquis démocratiques du Sénégal. Cette approche pourrait être déterminante pour bâtir un futur marqué par la stabilité et la paix sociale.

Amadou Ba en campagne à Vélingara : Un appel à l’unité et des critiques envers le pouvoir en place

Le Président Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Njariñ, a fait escale à Vélingara dans le cadre de sa campagne électorale pour les élections législatives prévues le 17 novembre. Cette visite, marquée par des discours forts et des gestes d’ouverture, s’est inscrite dans une série de déplacements visant à rallier des soutiens et à partager sa vision pour un Sénégal uni et prospère.

Lors de son allocution, Amadou Ba a tendu la main au maire de la commune de Vélingara, Woury Bailo Diallo, qu’il a qualifié d’« ami de très longue date ». L’ancien Premier ministre l’a invité à rejoindre la coalition Jamm ak Njariñ pour jouer un rôle important dans le renouveau politique qu’il prône. « Un ami de très longue date que j’invite à rallier la coalition de l’avenir pour y jouer un rôle prépondérant », a-t-il déclaré, traduisant ainsi sa volonté d’élargir son cercle de soutien tout en prônant la réconciliation et le rassemblement.

Le discours d’Amadou Ba a également été l’occasion de lancer des piques envers le régime en place. Il a critiqué le concept controversé du « Tok muy dox » (gagner de l’argent sans effort), une notion populaire qui symbolise, selon ses détracteurs, la faiblesse du modèle économique actuel. Dans un ton ferme, il a rappelé que « Tok muy dox baxul » (gagner de l’argent sans travailler est contre-productif), ajoutant que « wakh muy dox, amoul fenneu » (la prospérité ne peut être atteinte par de simples discours), soulignant ainsi l’importance d’actions concrètes pour garantir le développement et la stabilité du pays.

Avant son passage à Vélingara, Amadou Ba s’est rendu à Madina Gounass, où il a rencontré le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Ba. Cette visite, empreinte de spiritualité et de respect, a été marquée par un échange sous le signe des valeurs islamiques et des prières pour un Sénégal en paix. Le président de la coalition Jamm ak Njariñ a sollicité les bénédictions du Saint homme, espérant renforcer l’esprit de cohésion nationale et inspirer confiance au sein de la population.

Amadou Ba, qui porte les espoirs de sa coalition et d’une frange importante de la population, semble déterminé à marquer cette campagne par des valeurs de paix, de stabilité et de concorde nationale. Son passage à Vélingara et son dialogue avec les figures religieuses illustrent sa stratégie d’allier la politique et la spiritualité, un ancrage fort dans un pays où les valeurs religieuses et communautaires jouent un rôle fondamental.

Alors que le compte à rebours vers les élections s’intensifie, la coalition Jamm ak Njariñ continue de présenter son programme et d’attirer les soutiens en vue d’une victoire qui pourrait changer le paysage politique sénégalais.

Ousmane Sonko mobilise à Kolda et accuse l’opposition de malversations

Ousmane Sonko, tête de liste nationale du parti Pastef, s’est exprimé vigoureusement devant ses partisans ce samedi, lançant une série d’accusations contre l’opposition et en dévoilant ses ambitieux projets pour la région. Le leader de Pastef a qualifié l’opposition de « voleurs » qui ont, selon lui, dilapidé les ressources du pays, contribuant ainsi à appauvrir la nation. Il a exhorté les habitants de la région à voter massivement le 17 novembre pour assurer une majorité de 90 % à l’assemblée nationale au profit de son parti.

Dans son discours, Sonko a défendu fermement Jean Michel Sène, le jeune directeur général de l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale), saluant son travail de renégociation des contrats qui aurait été bénéfique pour l’économie nationale. L’homme politique a loué ses efforts en le présentant comme un modèle de bonne gouvernance et d’efficacité.

Pour séduire les électeurs, Sonko a dévoilé un programme de développement économique ambitieux axé sur l’industrialisation et l’amélioration des infrastructures. Il a promis la mise en place d’une nouvelle usine de la SONACOS et la création d’une compagnie sucrière dans le bassin de l’Anambé. Parmi ses autres engagements, il a mentionné la finalisation des travaux de l’aéroport et de l’université, signalant que ces infrastructures seraient des leviers essentiels pour le développement de la région.

L’une des priorités déclarées de Sonko est le développement du secteur agricole dans le pôle sud, particulièrement l’anacarde, un secteur vital pour Kolda avec une production annuelle estimée à 150 000 tonnes. Le chef du Pastef a souligné l’importance de développer des capacités de transformation locale pour maximiser la valeur ajoutée de cette filière.

Sonko n’a pas mâché ses mots envers ses opposants politiques, dénonçant ce qu’il appelle leur manque de vision et leur gestion laxiste des fonds publics. Il a fustigé leurs récentes visites dans la région, les accusant de ne pas offrir de solutions concrètes, se contentant de « tourner autour de l’arbre mythique Moussa Molo ». Il a invité la population à questionner l’ancien Premier ministre Amadou Ba sur ses réalisations pour Kolda au cours de ses douze années au pouvoir.

Ce discours offensif et engageant vise clairement à renforcer l’ancrage du Pastef dans le sud du Sénégal, en misant sur la promesse d’une gouvernance transparente et de projets concrets. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si ce message saura mobiliser les électeurs de Kolda et au-delà.

Kaolack/Campagne électorale : Appel téléphonique de Macky Sall aux responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal

« J’ai accepté d’être tête de liste pour contribuer à cette entreprise de sauver le Sénégal. »

Le président sortant et tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal a joint par téléphone les responsables de sa coalition dans la région de Kaolack, en plein meeting organisé par l’ancienne maire de Kaolack, Mariama Sarr, pour souligner l’enjeu des élections législatives anticipées de 2024. « Le pays se dirige droit vers des lendemains qui n’augurent rien de bon. Si nous ne faisons rien, le pays connaîtra des jours difficiles pour toutes les franges de la société », a déclaré Macky Sall lors de cet appel téléphonique aux deux têtes de liste de Takku Wallu Sénégal à Kaolack (Ahmed Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye).

Poursuivant son discours à l’attention de ses nombreux partisans réunis chez l’ancienne maire de Kaolack, il a ajouté : « C’est vous-mêmes qui avez dit que le pays ne va pas bien, alors agissons pour que le pays retrouve le bon chemin. » Avant d’inviter ses troupes à dépasser les clivages et les querelles internes pour le bien du peuple sénégalais, il a insisté : « C’est pour cette raison que j’ai accepté d’être tête de liste de Takku Wallu Sénégal, pour contribuer à cet effort de redressement du pays. »

Il a exhorté ses partisans à intensifier leur mobilisation dans les grands quartiers comme Sam, Abattoirs, Ndangane, Boustane, Touba Ndorong, Médina Mbaba, entre autres, et à rallier familles et proches pour assurer une victoire éclatante le 17 novembre prochain. « La mobilisation que j’ai vue aujourd’hui me rassure. Continuez dans cette dynamique et la victoire sera au rendez-vous », a plaidé l’ancien président Macky Sall.

Violence électorale : le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la responsabilité et au dialogue

De retour d’une visite officielle en Arabie Saoudite et en Turquie, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé la question préoccupante des violences électorales qui secouent actuellement le Sénégal. Exprimant son regret et sa désapprobation face à ces incidents, le chef de l’État a souligné l’importance de préserver la stabilité du pays, qui reste un atout précieux pour le Sénégal.

« Il est inacceptable qu’un camp s’en prenne à un autre dans un contexte électoral », a affirmé le président Faye. En s’adressant aux différents leaders politiques, il a insisté sur la nécessité d’une retenue et d’une responsabilité accrue pour éviter l’escalade des violences. Selon lui, les divergences d’opinion et les affrontements politiques devraient se traduire par des débats constructifs, dans le respect des valeurs démocratiques sénégalaises, et non par des actes violents qui fragilisent l’unité nationale.

Dans un souci de justice et d’équité, le président a chargé le ministre de la Justice d’ouvrir des enquêtes pour identifier les responsables de ces troubles, tout en garantissant une approche impartiale et réfléchie. « La justice doit être impartiale pour que la confiance des citoyens en nos institutions reste intacte », a-t-il ajouté.

Par cet appel au calme, le Président Faye souhaite apaiser les tensions qui entourent les élections et rappeler l’importance de transformer ces moments de compétition en opportunités de dialogue. Il a ainsi encouragé tous les acteurs politiques à agir dans l’intérêt supérieur du Sénégal, en privilégiant l’écoute et la concertation.

Le message de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans une volonté de rétablir un climat de sérénité et de respect mutuel, dans l’espoir de préserver l’harmonie sociale qui fait la fierté du pays. En plaidant pour un débat politique fondé sur des valeurs de paix et de dialogue, le président appelle tous les Sénégalais à se rallier autour de cette vision pour un avenir serein et stable.

Podor – La coalition « Takku Wallu » en campagne pour une majorité et l’émergence du pays

La coalition « Takku Wallu » Sénégal, avec en tête de liste départementale Abdoulaye Daouda Diallo, mise sur une dynamique de continuité pour remporter les élections législatives du 17 novembre prochain. Forte de l’héritage électoral laissé par l’Alliance pour la République (APR) depuis 2012, la coalition espère rassembler les électeurs du nord du pays, notamment à Podor, pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale.

Lors d’une caravane dans les rues de Podor, Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé la longévité et le succès des victoires électorales sous Macky Sall. « Depuis le second tour de la présidentielle de 2012, Macky Sall et sa coalition ont toujours remporté les élections dans cette région avec des scores écrasants. Nous devons continuer cette dynamique pour les législatives à venir », a-t-il souligné.

Aux côtés de Diallo se trouvait l’ancienne maire de Podor, Aïssata Tall Sall, qui figure sur la liste nationale de « Takku Wallu ». Elle a exprimé sa confiance en une « victoire éclatante » pour la coalition, affirmant qu’une majorité parlementaire permettrait de « remettre le pays sur la voie de l’émergence. » Elle a insisté sur l’importance de la stabilité politique et d’une vision partagée pour garantir le développement économique et social du Sénégal.

L’ancien président de la République et chef de file de la coalition, Macky Sall, s’est également adressé aux militants via un appel téléphonique, en insistant sur les valeurs de « confiance et de connaissance » qui sont, selon lui, essentielles pour diriger le pays. « Avoir la confiance de ses concitoyens et celle des partenaires internationaux est crucial pour éviter le pilotage à vue et pour conduire le pays vers un développement durable », a-t-il affirmé. En évoquant son expérience, Macky Sall a rappelé que les atouts d’une direction éclairée sont nécessaires pour ne pas plonger le Sénégal dans l’incertitude.

La coalition « Takku Wallu » aspire donc à obtenir la majorité parlementaire pour soutenir un programme axé sur la stabilité et l’émergence. Les leaders de la coalition comptent convaincre les électeurs que leur expertise et leur vision sont les garants de la prospérité du pays et d’un futur prometteur pour les générations à venir.

Sédhiou : Ousmane Sonko présente les enjeux des pôles de développement de l’Agenda Sénégal 2050

En visite à Sédhiou, Ousmane Sonko a exposé les projets phares du gouvernement, inscrits dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050, qui visent à transformer cette région en renforçant ses infrastructures et en stimulant le développement socio-économique. Parmi les initiatives clés figurent la construction d’une université, l’élimination des abris provisoires dans les établissements scolaires, l’amélioration des services de santé, la promotion d’une agriculture moderne et l’industrialisation de la région. Sonko a également mis en avant des projets pour soutenir l’élevage, la pêche, la transformation des produits locaux, ainsi que la création d’emplois et le désenclavement de la région.

Ce programme, qui ambitionne de réduire les inégalités régionales et de rattraper le retard de Sédhiou, est une priorité pour le gouvernement. « Le développement des pôles régionaux représente un levier crucial pour l’avenir du pays », a-t-il affirmé.

En évoquant ses six mois à la tête du gouvernement, Sonko a rappelé les difficultés rencontrées, notamment l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, ce qui a limité la mise en œuvre de plusieurs réformes et lois importantes. Il a souligné que cette situation a freiné la réalisation de certains projets, créant des blocages pour l’exécution de l’Agenda Sénégal 2050.

Dans la perspective des législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko a appelé les électeurs à soutenir la liste Pastef pour garantir une majorité absolue au président Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, une telle majorité est indispensable pour faciliter la mise en œuvre du programme de développement et surmonter les blocages législatifs actuels.

Pour Ousmane Sonko, Pastef incarne un renouveau politique et économique qui répond aux aspirations des Sénégalais. « Beaucoup de citoyens se disent déçus par des décennies de gestion qui n’ont pas su représenter véritablement les intérêts de la population », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de donner au pays une nouvelle dynamique avec une majorité forte et un programme visionnaire.

L’Agenda Sénégal 2050 pour Sédhiou est une opportunité pour la région de se hisser au niveau des grandes régions du pays et d’offrir de meilleures perspectives à ses habitants. Le succès de cette initiative dépendra cependant d’un soutien fort aux prochaines élections, un moment crucial pour définir l’avenir du Sénégal et de ses régions.

Tensions autour de la Casamance : l’échange musclé entre Ousmane Sonko et Cheikh Yérim Seck

Les tensions autour de la question sensible de la Casamance continuent de diviser les figures politiques et médiatiques au Sénégal. Lors d’un récent meeting tenu à Ziguinchor, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est exprimé sur les enjeux sécuritaires de cette région et a fermement mis en garde les journalistes et opposants politiques qu’il accuse de politiser cette question pour servir leurs intérêts. Sans citer nommément le journaliste Cheikh Yérim Seck, Sonko a averti : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss », faisant allusion à la célèbre prison de Dakar.

Cette déclaration a rapidement suscité une réaction de Cheikh Yérim Seck, qui n’a pas tardé à publier une vidéo pour répondre au Premier ministre. Le journaliste, connu pour ses opinions tranchées, s’est dit prêt à retourner en prison si nécessaire, et a réitéré ses critiques vis-à-vis de la gestion gouvernementale de la situation en Casamance. Seck a souligné trois points essentiels dans sa réponse.

Tout d’abord, il a reproché au gouvernement son silence face aux dynamiques internes de la région, notamment la « rébellion » qui persiste et constitue une menace pour la stabilité nationale. Ensuite, il a exprimé son incompréhension quant au manque de réaction officielle après la publication de l’œuvre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, intitulée « L’idée de la Casamance autonome : Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal ». Selon lui, cette étude aurait dû provoquer un débat de fond au sein de l’État sénégalais.

Enfin, Yérim Seck a dénoncé la décision controversée d’affecter le général Kandé en Inde, alors que ce dernier avait, selon lui, joué un rôle crucial en Casamance par ses actions et sa compréhension de la région. Cette affectation, qui avait suscité de vives réactions dans le paysage politique, est perçue par certains comme un affaiblissement stratégique des forces sur le terrain.

Ces déclarations illustrent la complexité du débat sur la Casamance, qui oscille entre la nécessité de préserver l’unité nationale et celle de garantir la liberté d’expression et d’analyse sur des sujets de portée historique et sécuritaire. Alors que le Premier ministre insiste sur la responsabilité des leaders d’opinion de ne pas envenimer la situation, la réplique de Cheikh Yérim Seck montre que la question reste ouverte à des discussions passionnées et potentiellement conflictuelles. Cette confrontation met en lumière les défis que doit relever le Sénégal pour gérer la sensibilité autour de la Casamance tout en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté d’expression.

Affaire Generale Kandé : Réponse salée de Cheikh Yerim Seck à Sonko

La Nomination du Général Souleymane Kandé en Inde : Débat et Polémiques Politiques

En mai dernier, la nomination du général Souleymane Kandé comme « attaché de Défense et de Sécurité » à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde, a suscité un débat passionné au sein de la sphère politique sénégalaise. Cette affectation a été perçue par certains comme une sanction déguisée, une interprétation qui a conduit à des échanges tendus sur la scène publique.

Le débat s’est enflammé lorsqu’Ousmane Sonko, leader de la coalition Pastef et candidat influent, s’est exprimé lors de sa campagne dans la région de Ziguinchor. Dans un discours tenu sous la casquette de tête de liste pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024, Sonko a mis en garde ceux qu’il qualifie d’« apprentis politiciens » manipulant la question sensible de la Casamance à des fins politiques. Selon lui, ces acteurs ont présenté le déplacement du général Kandé comme une sanction en raison de ses performances en Casamance, une région historiquement marquée par des tensions.

Ousmane Sonko, originaire de cette région, a fermement rejeté toute allusion selon laquelle cette nomination aurait pour but d’affaiblir l’armée sénégalaise ou de favoriser des mouvements séparatistes en Casamance. Il a souligné l’importance de la sécurité nationale, avertissant que ceux qui tenteraient d’instrumentaliser cette question risqueraient des répercussions sévères. « Ils n’ont qu’à répéter ce qu’ils avaient dit pour voir s’ils n’iront pas en prison », a-t-il déclaré avec détermination.

Le leader politique a également précisé que le déplacement du général Kandé découlait d’un rapport détaillant certaines actions présumées visant à déstabiliser la dernière élection présidentielle. Cependant, il a insisté sur le fait que cette décision n’avait aucun lien direct avec le conflit en Casamance.

Cette prise de position, tout en renforçant le discours de fermeté de Sonko sur la sécurité nationale, vise également à dissiper les spéculations sur le lien entre cette nomination et la gestion des affaires en Casamance. Pour Sonko, la question sécuritaire ne doit pas devenir un terrain de jeu politique, surtout dans une région où l’équilibre reste fragile.

La réaction de Sonko intervient dans un contexte de campagne législative où chaque détail est scruté et potentiellement utilisé à des fins électorales. Alors que le débat continue de polariser l’opinion, la nomination du général Kandé reste un sujet de discussion au cœur des enjeux politiques et sécuritaires du Sénégal.

Polémique autour de l’ouvrage « L’idée de la Casamance autonome » : la réaction virulente d’Ousmane Sonko

Ces derniers jours, le Sénégal a été le théâtre d’une vive polémique autour de la publication du livre de Séverine Awenengo Dalberto intitulé L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. L’œuvre, perçue par certains comme une remise en question potentielle de l’intégrité territoriale du pays, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et des figures politiques, notamment Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors d’un rassemblement dans le sud du Sénégal, Ousmane Sonko a exprimé sans détour son opposition à la diffusion de cet ouvrage. Selon lui, l’initiative d’une réflexion française sur l’autonomie de la Casamance est une intrusion inacceptable dans les affaires internes du Sénégal. « Si la France veut écrire, elle n’a qu’à écrire sur la Corse ou sur la Nouvelle-Calédonie qui revendiquent leur indépendance, mais elle n’a pas à écrire sur le Sénégal », a déclaré Sonko, insistant sur la volonté du peuple sénégalais de défendre sa souveraineté sans ingérence étrangère.

Le leader de Pastef a également rappelé que la France avait pris position dans les années 1990, notamment à travers le témoignage de Jacques Charpy, confirmant le partenariat historique entre la Casamance et le reste du Sénégal. Pour Sonko, cette publication semble aller à l’encontre de ce consensus. « Nous ne sommes pas anti-français, mais pro-Sénégal », a-t-il affirmé, en pointant du doigt un éventuel projet de déstabilisation déguisé sous la forme de recherches académiques.

Sonko a insisté sur le fait que la priorité pour le Sénégal est l’unité nationale : « Nous sommes un État unitaire. Du nord au sud, d’est en ouest, les mêmes réalités s’appliqueront à chaque portion du territoire national. » Il a déclaré que l’ouvrage en question ne serait pas autorisé ni commercialisé au Sénégal, le qualifiant de tentative de division.

Le politicien a conclu son discours en interpellant la France sur sa responsabilité historique, réclamant l’ouverture des archives coloniales concernant les événements sombres, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, plutôt que des spéculations sur une autonomie régionale.

Cette intervention d’Ousmane Sonko met en lumière la sensibilité de la question de la Casamance et la méfiance envers tout discours perçu comme un danger pour l’unité du Sénégal. Elle souligne également la complexité des relations postcoloniales entre le Sénégal et la France, imprégnées d’une histoire partagée, souvent douloureuse, qui continue de nourrir les débats contemporains sur la souveraineté et l’identité nationale.

Macky Sall et l’impossible troisième mandat : les révélations du président du Conseil constitutionnel

Badio Camara dévoile les coulisses de la décision qui a confirmé l’inconstitutionnalité d’une nouvelle candidature de Macky Sall, malgré la pression de ses partisans.

Le président du Conseil constitutionnel du Sénégal, Badio Camara, a levé un coin de voile sur un dossier sensible qui a agité la sphère politique sénégalaise : l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Macky Sall. Lors d’une intervention publique en France dans le cadre de la « Nuit du droit », une initiative orchestrée par le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius, Badio Camara a révélé que Macky Sall avait sollicité un avis auprès du Conseil constitutionnel quant à la possibilité de briguer un troisième mandat.

Cette demande est intervenue malgré la clarté apparente de la Constitution sénégalaise, amendée en 2016, qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Camara a expliqué que le cadre constitutionnel était sans équivoque : « Il y a eu un premier mandat en 2012. Un deuxième ou second mandat en 2019. A priori, c’était terminé. » Toutefois, la perspective d’un troisième mandat a été évoquée par les partisans de Macky Sall, invoquant l’argument que le président était indispensable au pays et devait rester en fonction.

Malgré ces pressions, le Conseil constitutionnel, selon Camara, a rendu rapidement un avis défavorable, concluant que l’exercice d’un troisième mandat était inconstitutionnel. Cette décision s’appuyait sur l’interprétation limpide de la loi fondamentale et sur le fait que Macky Sall avait déjà exercé deux mandats consécutifs.

La position de Macky Sall sur cette question a également évolué publiquement. Quelques mois avant l’élection présidentielle de 2024, il a tranché le débat en annonçant officiellement à la Nation qu’il ne se représenterait pas, confirmant ainsi l’impossibilité de briguer un troisième mandat.

Cette révélation de Badio Camara éclaire davantage les coulisses de la décision politique et juridique autour de la candidature de Macky Sall, mettant en lumière la rigueur avec laquelle le Conseil constitutionnel a traité cette affaire. Ce témoignage inédit reflète non seulement l’attachement des institutions sénégalaises aux principes constitutionnels, mais aussi les enjeux politiques et les pressions qui les entourent.

Thierno Bocoum critique les transhumances politiques à Kolda et appelle à un vote pour Samm sa Kaddu

Le débat sur la transhumance politique continue de susciter de vives réactions au Sénégal, particulièrement à Kolda, où le phénomène a alimenté les discussions ces dernières semaines. Ce vendredi, Thierno Bocoum, membre éminent de Samm sa Kaddu, a pris la parole dans la capitale du Fouladou pour dénoncer l’attitude de certains leaders politiques locaux.

Lors d’une intervention en marge de la caravane organisée par la coalition, Thierno Bocoum a pointé du doigt ces responsables politiques qui, selon lui, ont délaissé les préoccupations des habitants pour rallier le parti au pouvoir, en quête d’intérêts personnels. « Certains leaders ont laissé les préoccupations de la population de Kolda pour transhumer. Mais ceux qui ont les mains propres continuent de se battre contre l’injustice. Mais ils partent seuls, aucun Koldois ne les a suivis », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs figures du gouvernement sortant, autrefois opposées au Pastef, ont décidé de rallier le parti au pouvoir. Ces ralliements, souvent perçus comme des manœuvres opportunistes, ont suscité des critiques virulentes au sein de la classe politique et des citoyens.

Thierno Bocoum a également profité de cette tribune pour rappeler les difficultés socio-économiques auxquelles est confrontée la région de Kolda, l’une des plus pauvres du Sénégal malgré son potentiel considérable. « Aujourd’hui, l’Ansd classe Kolda parmi les quatre régions les plus pauvres du Sénégal alors qu’elle possède d’énormes potentialités », a-t-il souligné.

Face à ce constat, le président du mouvement Agir a exhorté la population à se mobiliser et à voter massivement lors des élections législatives prévues le 17 novembre prochain. « Nous demandons à la population de voter massivement, le 17 novembre, pour la coalition Samm sa Kaddu pour que vos préoccupations soient défendues à l’assemblée nationale », a-t-il conclu, appelant à un changement politique capable de défendre les intérêts des citoyens de Kolda et de valoriser les ressources locales.

L’appel de Thierno Bocoum marque un tournant dans la campagne électorale, mettant en avant la nécessité d’une représentativité authentique et d’une politique au service des citoyens, loin des pratiques de transhumance qui minent la confiance du public envers ses dirigeants.

Démonstration de Force de Me Babacar Ndiaye à Dagana : Appel au Vote pour Pastef

Dagana, Sénégal – Me Babacar Ndiaye, Directeur général de la Société nationale de recouvrement (Snr) et membre influent du parti Pastef, a organisé une caravane d’envergure dans le département de Dagana, mobilisant une foule impressionnante tout au long de son parcours. Accompagné de membres et d’alliés du parti, il a transformé cet événement en un moment clé de la campagne électorale, en vue des élections du 17 novembre 2024.

Lors de cette manifestation politique, Me Ndiaye a exhorté la population, et plus particulièrement la jeunesse, à soutenir massivement la liste de Pastef. Selon lui, cette mobilisation est cruciale pour garantir une victoire écrasante qui permettra au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, de mettre en œuvre leur projet de réformes politiques et économiques.

Dans un discours empreint de critiques virulentes, Me Babacar Ndiaye a fustigé le maire de Dagana, Oumar Sarr, qu’il accuse de n’avoir rien apporté aux habitants malgré ses plus de 25 ans à la tête de la mairie. « Le 24 mars 2024, nous avions écrasé le Système. Ce qui nous reste maintenant, c’est de procéder à son enterrement. Cela doit se faire le 17 novembre 2024 », a-t-il déclaré avec détermination.

L’avocat a particulièrement insisté sur l’importance de la participation des jeunes, qu’il considère comme l’avenir du pays. « Si on parle de référentiel des politiques publiques Horizon 2050, ça concerne surtout la jeunesse », a-t-il ajouté, soulignant que ces réformes visent à leur offrir un futur meilleur.

Me Ndiaye a aussi lancé un appel pressant aux jeunes électeurs pour qu’ils récupèrent leurs cartes électorales, condition sine qua non pour participer aux élections et « enterrer définitivement le système ». Il a également reproché à Oumar Sarr d’avoir plongé la population de Dagana dans une situation de dépendance et de pauvreté, affirmant que « le maire a transformé tous les Daganois en mendiants ».

Ce rassemblement marque une étape importante dans la campagne de Pastef, qui ambitionne de changer le paysage politique du Sénégal et de redonner espoir à une population désireuse de renouveau et de prospérité.

MALGRÉ L’APPEL À LA RETENUE DU PRÉSIDENT DIOMAYE ET L’ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : Un militant de « Pastef » porte un pistolet et une arme blanche à Koungueul

La campagne électorale de 2024 au Sénégal, marquée par une intensité croissante des tensions politiques, est assombrie par des épisodes de violence qui jettent une ombre sur le processus démocratique du pays. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une campagne pacifique, le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef) semble ignorer ces directives, plongeant le pays dans une spirale de conflits et d’affrontements qui remettent en question la stabilité politique.

Le contexte politique sénégalais est déjà tendu, avec des divisions profondes entre les partis, notamment entre Pastef et le pouvoir en place. À l’approche de l’élection, le président Faye a fait un appel pressant à la responsabilité, exhortant tous les acteurs politiques à éviter les excès et à s’engager dans un dialogue constructif. Il a souligné l’importance d’une campagne respectueuse des normes démocratiques, soulignant que la paix sociale était essentielle pour le bien-être du pays.
Malheureusement, ces appels n’ont pas trouvé écho dans le discours et les actions de certains membres du Pastef. Au contraire, la campagne électorale a rapidement dégénéré, se traduisant par des violences inacceptables et des provocations qui menacent de perturber le processus électoral.
Le dimanche 27 octobre, les premières scènes de violence ont éclaté à Dakar, lorsque le convoi d’Abass Fall, tête de liste départementale du Pastef, a été attaqué. Cet incident n’est pas un fait isolé, mais plutôt le reflet d’un climat de tension croissant. En réponse à cette agression, Abass Fall a fait des déclarations qui ont suscité l’indignation, promettant vengeance et incitant ses partisans à se préparer à se défendre. Son discours, rempli de colère, appelait à la mobilisation des militants avec des armes, un message qui ne pouvait qu’exacerber les tensions.
« On n’est pas des poltrons. On va se venger par la force », a-t-il déclaré, incitant ses partisans à s’armer, en dépit des règles établies par le ministère de l’Intérieur interdisant le port d’armes. Ce type de rhétorique est particulièrement dangereux dans un climat électoral déjà volatile, où chaque acte de violence peut avoir des conséquences désastreuses pour la démocratie.
Suite à cet appel à la violence, la situation s’est aggravée. Des attaques ont été perpétrées contre des sièges de partis adverses, exacerbant les tensions entre les différents camps. Les partisans de Khalifa Sall, qui ont également été pris pour cible, ont accusé le Pastef d’être à l’origine de ces violences. Des voix se sont élevées pour appeler au calme, mais ces efforts ont été rapidement noyés dans le tumulte des affrontements.
Le 30 octobre, un nouveau coup dur a frappé la campagne lorsque le cortège de Sonko a été attaqué à Koungheul, nécessitant l’intervention des forces de gendarmerie pour rétablir l’ordre. Ces incidents mettent en lumière la fragilité du climat politique et les risques que la violence pose non seulement à l’intégrité des élections, mais aussi à la paix sociale au Sénégal.
Pour un parti qui aspire à gouverner, la manière dont le Pastef réagit à ces événements est cruciale. Les appels à la violence émanant de ses membres, en particulier ceux d’Abass Fall, soulèvent des questions sur la capacité du parti à assumer ses responsabilités. En tant qu’acteur politique majeur, Pastef doit comprendre que son rôle ne se limite pas à s’opposer au pouvoir en place, mais inclut également la promotion d’un discours constructif et inclusif.
L’histoire récente du Sénégal a démontré que chaque fois qu’un parti accède au pouvoir, ses militants peuvent se sentir intouchables, oubliant les règles de la vie en société. Cette dynamique a été observée sous le précédent régime de Macky Sall, où les actes de violence et d’intimidation ont été monnaie courante. Aujourd’hui, le Pastef doit veiller à ne pas tomber dans le même piège. La violence ne peut devenir une stratégie politique ; au contraire, elle doit être fermement condamnée et écartée.
Pour préserver le tissu social, il est impératif que Ousmane Sonko et ses camarades prennent conscience de la gravité de la situation. Ils doivent se distancier de tout discours incitant à la violence et promouvoir un message de paix et de réconciliation. L’avenir du Pastef dépendra de sa capacité à évoluer vers une approche plus responsable, en respectant les normes démocratiques et en s’engageant dans un dialogue constructif avec tous les acteurs politiques.
La campagne électorale de 2024 représente un moment charnière pour le Sénégal. Si les acteurs politiques, y compris le Pastef, ne parviennent pas à canaliser leurs énergies de manière constructive, le risque est grand que le pays sombre dans des conflits qui pourraient avoir des répercussions durables sur la stabilité et l’unité nationale. Le message est clair : il est temps pour tous les partis de s’engager dans un processus électoral pacifique, respectueux et constructif, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Affrontements à Koungheul : Fanta Sall de Takku Wallu dément les accusations de Pastef

À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, la tension est montée d’un cran entre les militants de différentes coalitions politiques au Sénégal. Après des incidents à Baobabs et une attaque sur le siège de Taxawu Sénégal, ce sont désormais les habitants de Koungheul qui ont été témoins de violences entre partis politiques. Ces heurts auraient impliqué des membres de la coalition présidentielle APR et ceux de l’opposition, notamment de la coalition Takku Wallu.
Fanta Sall, tête de liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Koungheul, accompagnée de plusieurs maires et alliés politiques, a organisé une caravane pour mobiliser ses militants. Cependant, cette initiative a vite dégénéré lorsque la caravane s’est retrouvée face à la permanence de l’APR, où des affrontements violents ont éclaté entre les partisans des deux camps. Selon Fanta Sall, les membres de l’APR auraient déployé des « nervis » pour intimider leurs adversaires politiques.
Dans une interview accordée à Dakaractu, Fanta Sall a tenu à clarifier la situation, affirmant que ce qui s’est passé est loin de ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux. « Nous avons trouvé les militants de l’APR rassemblés devant leur permanence, et nous avons choisi de laisser passer leur cortège pour éviter les incidents. Mais leurs gros bras ont voulu perturber notre mobilisation, causant plusieurs blessés », a-t-elle expliqué, regrettant la violence des échanges. Elle a également souligné que le Pastef semble mal à l’aise avec la mobilisation des partisans de Takku Wallu à Koungheul, ce qui aurait alimenté les tensions.
Les affrontements ont laissé des traces visibles : plusieurs véhicules et motos endommagés, téléphones volés, et des blessures parmi les militants. Fanta Sall a qualifié cet incident de « regrettable », en soulignant l’absence de réactions des responsables de Pastef face aux débordements de leurs militants. Elle a exhorté les leaders politiques à faire preuve de retenue et à éviter toute escalade de violence, alors que la campagne électorale débute officiellement.

Saraya, enclavée, éloignée et en manque de presque tout : L’implacable diagnostic d’Amadou Ba

Tel un médecin face à son patient, Amadou a été pointilleux dans le diagnostic. Il a mis le doigt sur le mal profond, plutôt les maux devraient on dire qui gangrènent et rongent le département de Saraya.

Un endroit où le chef de file de Jamm ak Njarin a tenu à poser le pied, ce vendredi 1er Novembre pour rappeler aux populations locales qu’elles font partie intégrante du Sénégal. «Saraya est très loin de Dakar. Saraya est même loin de Kédougou, la capitale régionale. Elle est presque coupée du reste du pays», précise le leader de la coalition de l’espoir, Amadou Ba. D’où la nécessité et l’urgence de désenclaver le département.

Il manque presque de tout. Routes, pistes de production, électricité, réseau téléphonique… Ce département, d’égale dignité avec tous les autres que compte le pays, doit pouvoir bénéficier des mêmes commodités, pour que l’équité territoriale soit, enfin, une réalité visible partout à travers le pays.

Jamm ak Njarin compte, une fois, au contrôle à l’hémicycle, corriger ce déséquilibre en portant les demandes et les doléances, somme toutes, légitimes au niveau de la représentation nationale. Mieux que de les porter, Amadou Ba, ses futurs collègues et alliés parlementaires, entendent trouver des solutions aux innombrables difficultés auxquelles Saraya est confrontée depuis l’indépendance. Il faudra au préalable que Jamm ak Njarin, s’adjuge le gain de la partie au soir du scrutin législatif du 17 Novembre 2024.

Dagana : l’inter-coalition Takku Wallu – Sam sa Kaddu mise sur le travail de terrain pour les législatives

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain, l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu” se concentre sur le travail de terrain et la proximité avec les électeurs dans le département de Dagana. Amadou Mame Diop, candidat de l’inter-coalition, a réaffirmé cet engagement lors d’un meeting organisé à Richard-Toll.

Lors de son discours, Amadou Mame Diop a appelé tous les membres de l’inter-coalition à rester mobilisés pour reconquérir le terrain électoral. Il a insisté sur l’importance des visites de proximité, soulignant que cette méthode est essentielle pour remporter les élections. “Nous devons tous rester plus que jamais debout et nous mobiliser pour reconquérir le terrain en multipliant les visites de proximité”, a-t-il déclaré.

Le candidat a également exprimé son mécontentement vis-à-vis des nouvelles autorités, accusant le gouvernement en place de ne faire que du populisme depuis sept mois. Selon lui, cette situation a plongé le pays dans des souffrances d’une gravité extrême, trahissant ainsi les attentes des jeunes. “Les jeunes ont été tous trahis”, a-t-il affirmé, exhortant cette frange de la population à agir.

Amadou Mame Diop a lancé un appel aux jeunes électeurs pour qu’ils rectifient les erreurs commises lors de la présidentielle du 24 mars dernier en votant massivement pour l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu”. Il a promis de relancer les programmes initiés par l’ancien régime, qui selon lui, avaient été bénéfiques pour le pays.

Le chaos
L’inter-coalition a aussi mis en garde le peuple sénégalais contre le risque de renouveler leur confiance au régime actuel. Amadou Mame Diop a souligné que ne pas voter pour l’inter-coalition équivaut à plonger de nouveau le pays dans des situations chaotiques. Cet avertissement vise à mobiliser les électeurs autour d’une alternative crédible pour éviter un retour à des conditions jugées défavorables.


À quelques jours des élections législatives, l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu” se positionne comme une force d’opposition dynamique, mise sur la proximité avec les électeurs pour contrer le gouvernement en place. La mobilisation des jeunes et un retour à des valeurs de proximité semblent être au cœur de leur stratégie, alors que le pays se prépare à un moment crucial de son histoire politique.

Amadou Ba en caravane à Kédougou

« Certes le pays est à l’arrêt, mais Jamm ak Njarin, peut remettre les pendules à l’heure si… »

Ce 1er Novembre, jour de la Toussaint, le candidat de la coalition Jamm ak Njarin, Amadou Ba a rendu visite à la difficile cité mais oh combien riche en potentialités économiques de Kedougou. Le cœur de cette capitale régionale, la plus éloignée et la plus à l’Est du Sénégal, à l’image des autres contrées sillonnées par la caravane de l’espoir bat également au rythme d’un Jamm porteur de Njarin.

Elle a ainsi mis les petits plats dans les grands, pour dire bienvenue à Amadou Ba et sa délégation. L’ancien Premier ministre a, dans ce sens, profité de sa présence sur la terre d’Amath Dansokho, un autre digne fils du pays, patriote, engagé et désintéressé, de son vivant, pour magnifier la solennité de ce jour (Toussaint) qui honore tous les saints connus et inconnus.

Il a réitéré son respect et sa considération à la communauté chrétienne qui vit en parfaite harmonie avec les autres religions. Un legs qui, selon Amadou Ba, doit être entretenu pour préserver cette paix durable qui cimente nos relations.

Pour se faire, il demeure impérial de lutter contre les démons de la division et contre toute forme de stigmatisation, renchérit le porte étendard de la Nouvelle Responsabilité. Lui qui a souhaité et prié pour une longue vie des autorités de l’église au Sénégal, n’a pas manqué de rappeler l’importance de la paix sociale, la concorde et l’unité qui constituent des conditions sine qua non, pour le développement.

Pour couper court à l’argumentaire du camp d’en face consistant à dépeindre l’opposition politique sous les traits de gens animés par la ferme volonté de bloquer l’Executif, si elle devient majoritaire au Parlement, l’ancien Premier ministre déclare «certes Rewmi doxatul (le pays est à l’arrêt », mais avec une Assemblée nationale contrôlée par Jamm ak Njarin, toutes les pendules seront remises à l’heure. Car nous sommes des personnes responsables, dont la seule volonté est de bien faire pour tirer le pays vers le haut».

La veille à Bakel, dans le Gadiaga, où lui et sa caravane ont été reçus vers les coup de 1h du matin, avec l’hospitalité légendaire qui caractérise les populations locales, Amadou Ba a dit à qui veut l’entendre qu’il ne souhaiterait jamais politiser la misère. Même s’il est quand même vrai que cette terre d’ouverture et de progrès qu’est Bakel, a été particulièrement éprouvée, il y a de cela quelques jours. La tête de pont de Jamm ak Njarin, souhaite plutôt contribuer à apporter les solutions et le réconfort aux habitants de cette partie du pays.

Ousmane Sonko Mobilise une Foule Historique à Sédhiou : Un Nouveau Chapitre dans la Campagne de Pastef

La campagne électorale sénégalaise atteint un point culminant, et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, s’impose comme une figure centrale grâce à des mobilisations populaires sans précédent. Après avoir suscité l’enthousiasme à Malem Hoddar, Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Koumpentoum, Sonko et ses alliés ont été accueillis avec un soutien massif à Sédhiou, confirmant l’élan et l’ampleur de leur campagne.

La ville de Sédhiou a vibré sous les acclamations d’une foule imposante, qui s’est rassemblée pour entendre le discours de celui qui incarne pour beaucoup l’espoir d’un changement profond au Sénégal. Cet événement, marqué par une participation record, témoigne de l’engagement croissant des électeurs dans la région et de la résonance des promesses portées par Sonko et Pastef.

Lors de cette rencontre historique, Ousmane Sonko a tenu à rappeler l’enjeu crucial des élections législatives à venir. Il a souligné que la victoire de Pastef permettrait au parti de conduire des réformes significatives et de mettre en œuvre des politiques au service des aspirations des citoyens, sans subir de blocages institutionnels. « Cette élection est une occasion unique de donner une voix forte au peuple sénégalais », a-t-il déclaré, galvanisant la foule et l’incitant à voter en masse pour assurer la réussite de cette vision.

Ce rassemblement impressionnant à Sédhiou vient confirmer la dynamique ascendante de la campagne de Sonko. En multipliant les démonstrations de force et en mobilisant des milliers de citoyens, il affirme son statut de candidat capable de fédérer et de porter haut les aspirations du Sénégal. Les prochains jours seront cruciaux pour consolider cet élan et transformer l’énergie des meetings en une victoire aux urnes.

Avec ce soutien massif, Pastef semble prêt à relever le défi des législatives et à imposer un changement de cap dans la vie politique du pays. Reste à savoir si cet élan se traduira par un succès électoral historique qui redéfinirait l’échiquier politique sénégalais.

Le maire de la commune de Keur Socé (département de Kaolack) a fait face à la presse à l’occasion d’un meeting organisé ce jeudi en prélude aux élections législatives anticipées de 2024.

« L’activité qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre des élections législatives anticipées, dans lesquelles notre coalition Takku Wallu Sénégal est en lice, dirigée par le président Macky Sall. Notre coalition regroupe les frères libéraux, dont le PDS, le LSS de Samuel Sarr, Omar Sarr, Modou Diagne Fada, et l’APR, entre autres. Vous savez que nous étions une communauté rurale pendant 40 ans avant de devenir une commune en 2014. Notre engagement est de faire de Keur Socé une commune émergente et résiliente. La commune de Keur Socé compte 71 villages pour une population de 37 889 habitants sur une superficie de 197 km² », a souligné le maire Malick Ndiéguène.

En ce qui concerne les réalisations dans les domaines du sport, du maraîchage, de l’éducation et de la santé, le maire affirme que la commune fait partie des plus émergentes du département de Kaolack, grâce au travail de l’équipe municipale. « Nous avons trouvé seulement huit villages électrifiés, dont Keur Socé, Lamarane Badiane, Kamby, Mbouma, Ndiouffène, Fass Thiamène Taïb et Kouthié. Aujourd’hui, tous les villages sont électrifiés, à l’exception d’un seul, qui est en cours d’électrification. »

Pour le secteur de l’agriculture hors saison, notamment le maraîchage, la commune a mis en place 56 périmètres maraîchers, permettant à des femmes membres de 37 groupements formalisés et financés, grâce au soutien de partenaires, de devenir autonomes.

« Concernant la santé, nous avions trouvé seulement deux postes de santé fonctionnels; aujourd’hui, il y en a quatre, tous en activité. Le budget alloué à la santé est passé de 1 million à 4 millions de francs CFA, en plus d’une allocation pour le carburant », a précisé M. Ndiéguène.

« S’agissant de l’éducation, le budget initial de 3 millions est aujourd’hui porté à 10 millions. Les écoles, qui ne disposaient ni de robinets ni de murs de clôture, sont désormais clôturées et équipées de robinets. Nous avons construit 60 salles de classe, ainsi que des blocs sanitaires équipés, et remis à certaines écoles des photocopieuses », a détaillé le maire.

« Macky Sall a réalisé des progrès considérables que personne n’avait atteints avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf. Les infrastructures qu’il a bâties, comme les ponts, le Bus Rapid Transit et le Train Express Régional, en sont la preuve. Son bilan est plus que satisfaisant », a-t-il affirmé.

L’ancien membre du Conseil économique, social et environnemental a exhorté les habitants de sa commune à voter pour la coalition Takku Wallu Sénégal et à ne pas prêter attention aux commentaires non fondés. « Le régime en place sait bien que la population a faim, qu’elle a soif, et que le pouvoir d’achat est très limité. C’est vraiment difficile pour le Sénégal », a conclu le maire de Keur Socé.

Amadou Bâ propose des débats locaux pour un dialogue approfondi sur le développement du Sénégal

Le leader de la coalition Jamm Ak Jariñ, Amadou Bâ, a pris la parole ce jeudi lors de sa visite dans le département de Goudiry, pour évoquer l’un des sujets les plus discutés de la campagne électorale : un débat public avec Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. Dans un contexte politique tendu et marqué par de fortes attentes, Amadou Bâ s’est dit prêt à relever le défi tout en proposant d’aller plus loin dans la démarche.

« Je vois que Ousmane a hâte de faire face à moi », a déclaré Amadou Bâ avec confiance, avant d’ajouter : « Je lui propose un débat de proximité, département par département, devant les populations pour discuter des questions essentielles qui concernent le développement de notre pays. » Pour l’ancien Premier ministre, il est crucial de donner aux Sénégalais la possibilité d’assister à ces échanges de manière directe et de comprendre les propositions des différents leaders sur des thématiques précises.

Cette idée vise à engager la population de manière active et à s’assurer que les préoccupations locales soient abordées. Amadou Bâ a insisté sur l’importance d’un dialogue constructif pour la démocratie sénégalaise : « Dans chaque domaine, je lui proposerai ce qu’il faut et comment développer la localité », a-t-il souligné, souhaitant positionner ces débats comme des moments d’échanges clairs et enrichissants pour tous.

En appelant à la sérénité, Amadou Bâ a également exhorté l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de respect mutuel dans leurs discours et actions. Selon lui, ces débats de proximité seraient non seulement un exercice de transparence, mais aussi un moyen de ramener le calme et la confiance au sein d’un électorat souvent divisé.

La proposition d’Amadou Bâ pourrait marquer un tournant dans la manière dont les campagnes électorales sont menées au Sénégal, plaçant les préoccupations des citoyens au cœur du processus et soulignant l’importance de la proximité entre les candidats et leurs électeurs.

Abdou Karim Sall Dénonce l’Attaque du Convoi de la Coalition Pastef à Koungheul

Dans un contexte politique tendu à l’approche des législatives prévues le 17 novembre prochain, l’attaque perpétrée contre le convoi de la coalition Pastef à Koungheul a suscité de vives réactions. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Abdou Karim Sall, ancien directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a été particulièrement marquante. Dans un message publié sur Facebook, M. Sall a exprimé son indignation face à cet acte de violence qu’il qualifie de « comportement lâche » ne reflétant pas les valeurs de la démocratie sénégalaise.

« Ces comportements lâches qui n’honorent pas notre démocratie sont à éviter à tout prix », a affirmé Abdou Karim Sall, soulignant l’importance de protéger le processus électoral et de garantir la sécurité des acteurs politiques. M. Sall a également lancé un appel aux autorités compétentes, les exhortant à agir rapidement pour identifier et traduire en justice les responsables de cette attaque. « Les auteurs et les commanditaires doivent être sévèrement sanctionnés », a-t-il ajouté.

Cet incident a eu lieu mercredi dernier lorsque le convoi du Premier ministre Ousmane Sonko, qui parcourait la région dans le cadre de sa campagne électorale, a été pris pour cible par des individus non identifiés à Koungheul. Cet acte de violence a provoqué une onde de choc parmi les partisans de Sonko ainsi que dans le reste de la classe politique, soulevant des inquiétudes quant à la sécurité lors de cette période cruciale.

Le climat politique actuel, marqué par des tensions et des discours clivants, renforce l’urgence d’une réponse rapide et ferme de la part des autorités pour prévenir d’autres incidents similaires et garantir un processus électoral pacifique. La condamnation de l’attaque par Abdou Karim Sall s’ajoute à d’autres appels au calme et à la retenue, visant à préserver la stabilité démocratique du pays.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections législatives, ce genre d’événements vient rappeler l’importance de maintenir un environnement de débat sain et respectueux, loin de la violence et des intimidations.

Ousmane Sonko en visite à Nioro : Un message d’espoir et de détermination adressé à la jeunesse

Ce jeudi, dans le cadre d’une caravane politique dans le département de Nioro, la tête de liste du parti Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours fort en présence d’une foule de sympathisants et de militants engagés. Accompagné de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Kamara et Maïmouna Bousso, Sonko a profité de cette occasion pour réitérer son engagement indéfectible envers les aspirations des populations locales, en dépit de la conjoncture difficile qui prévaut.

Devant une jeunesse attentive et enthousiaste, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude pour le soutien et la mobilisation exemplaire dont fait preuve la région de Saloum. « Nous avons un pacte à respecter. Nous sommes heureux de constater que vous êtes toujours restés des militants déterminés pour la bonne cause », a-t-il déclaré avec émotion. Il a aussi tenu à rassurer ses partisans : « Nous savons que les périodes sont difficiles mais moi, tout comme le président Diomaye, serons toujours avec vous. »

Ce discours, empreint de sincérité et de promesses de soutien continu, a pour objectif de renforcer la cohésion et la détermination de sa base militante, tout en rappelant les valeurs d’engagement et de solidarité qui animent le parti Pastef.

La présence de ses collaborateurs, tels que Déthié Fall et Boubacar Kamara, ainsi que l’intervention de Maïmouna Bousso, a consolidé l’image d’un front uni et résilient face aux défis actuels. Cette étape de la caravane a ainsi marqué une démonstration de force et un moment de communion politique entre Ousmane Sonko et ses partisans à Nioro.

La visite s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la proximité entre le leadership de Pastef et les communautés locales, dans un contexte politique tendu et complexe. Par ce geste, Sonko et son équipe souhaitent incarner l’espoir et l’avenir du pays, en se positionnant comme des défenseurs intransigeants des préoccupations des populations sénégalaises.

Kaolack / Campagne électorale : La coalition Takku Wallu Sénégal en caravane dans la ville – « Kaolackois, corrigez l’erreur commise lors de la présidentielle de mars 2024 »

La commune de Kaolack, l’une des plus grandes en termes d’électorat, a été le théâtre d’une caravane de la coalition Takku Wallu Sénégal. Madame Aissatou Ndiaye et Ahmeth Youssouf Benzallou, candidats investis pour le département, ainsi que Samba Sadji du LSS de Samuel Sarr et divers responsables politiques, notamment ceux de l’ancienne mairesse Mariama Sarr et du PDS, ont exhorté les Kaolackois à « rectifier le tir » après le vote du 24 mars 2024.

« Il est temps de voter pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal« , a déclaré Madame Aissatou Ndiaye. Elle, aux côtés de Benzallou et des militants venus de tous horizons, a parcouru les rues et ruelles de la ville, notamment à Mbossé Coumba Djiguen, pour délivrer ce message : « Citoyens de Kaolack, il est temps de corriger l’erreur commise au mois de mars dernier. »

Les candidats ont critiqué l’approche de l’opposant Ousmane Sonko, affirmant qu’il « passe tout son temps à parler au lieu de s’atteler aux attentes des Sénégalais » et qu’il n’est « jamais en phase avec le président Bassirou Diomaye Faye, rejetant systématiquement ses décrets. »

« Nous appelons au changement et vous invitons à voter massivement pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal le 17 novembre 2024 pour obtenir une majorité écrasante à l’Hémicycle, » ont-ils ajouté.

La mairesse de Ndiaffate a également souligné les défis auxquels le pays est confronté, tels que le chômage des jeunes et la vie chère, en insistant sur le fait que « depuis sept mois, le pays est en recul et les Sénégalais sont fatigués. Ils doivent comprendre qu’il est temps de corriger l’erreur récente. »

Ces déclarations ont été faites ce jeudi lors d’une caravane à travers les quartiers de Kaolack.

Campagne électorale au Sénégal : un débat à distance entre Ousmane Sonko et Amadou Ba

À quelques mois des élections présidentielles, la campagne électorale au Sénégal s’intensifie, marquée par des échanges de propositions et de perspectives entre les candidats principaux. Dernièrement, un échange notable a eu lieu entre Ousmane Sonko, leader des Patriotes, et Amadou Ba, ancien Premier ministre sous Macky Sall et président de la coalition Jamm Ak Njariñ.

Face à l’appel au débat public lancé par Ousmane Sonko, Amadou Ba a répondu en proposant une approche novatrice et concrète : un débat de proximité. Sur sa page Facebook, il a déclaré : « En réponse à l’invitation au débat public lancée par le Premier Ministre Ousmane Sonko, je propose une approche plus concrète : des travaux pratiques de proximité dans chaque département, où nous pourrons aborder directement les défis locaux et les solutions à envisager. »

Amadou Ba a précisé que dans le département de Goudiry, par exemple, les discussions porteront sur des questions essentielles telles que l’accès à l’eau, la sécurité et le drame de l’émigration irrégulière. Ce fléau a récemment endeuillé la région, coûtant la vie à 85 jeunes. En exprimant ses condoléances aux familles des victimes, l’ancien Premier ministre a voulu témoigner de sa solidarité et de sa volonté d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qui touchent la population.

En outre, Amadou Ba a insisté sur l’importance de maintenir un climat pacifique et respectueux tout au long de la campagne. « Je rappelle enfin l’importance pour tous les responsables politiques de faire preuve de tenue et de retenue. La coalition Jamm Ak Njariñ condamne toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique », a-t-il ajouté, rappelant à tous les acteurs politiques l’importance de la responsabilité et de la modération dans le discours public.

Cette proposition de débat de proximité, axée sur des préoccupations locales, se distingue de l’approche plus générale de la confrontation verbale habituelle. Elle met en avant la nécessité pour les candidats de se rapprocher des citoyens et de montrer concrètement comment leurs politiques pourraient améliorer la vie quotidienne.

L’invitation au dialogue public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba et cette nouvelle perspective soulignent un tournant dans la campagne électorale sénégalaise. Elle pourrait ouvrir la voie à une série de débats ancrés dans la réalité des citoyens et à un discours plus apaisé et axé sur les solutions.

Violence électorale : la coalition Bunt bi de Dr El Hadji Ibrahima MBOW dénonce et appelle à l’apaisement…

Dans un communiqué paru à notre rédaction, ce jeudi 31 octobre 2024, la liste Bunt bi, dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, dr mbow, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Mbow.

 » Je viens de lire dans la presse que tu as été sauvagement agressé dans le cadre de cette présente campagne électorale. Au nom de la liste citoyenne Bunt bi, je te souhaite un prompt rétablissement et une meilleure santé, mon très cher frère et ami Dr Malick Gackou ainsi que toutes les autres victimes et blessés de ces événements, de quelques bords politiques qu’ils soient, nous exprimons notre compassion et notre solidarité… » a déclaré Dr Mbow, mandataire nationale Bunt bi.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée.

Dr MBOW a terminé son propos par lancer un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Amadou Ba dénonce les violences politiques et appelle à la retenue

Le chef de l’opposition sénégalaise, Amadou Ba, a vivement réagi aux récents événements violents survenus le 30 octobre à Koungheul et à Dakar. Dans un message publié sur sa page X, l’ancien Premier ministre a exprimé sa profonde désapprobation et a exhorté les acteurs politiques à agir avec retenue et responsabilité.

« J’ai condamné fermement les récents actes de violence à Koungheul et à Dakar, et j’appelle tous les acteurs politiques à la retenue », a déclaré M. Ba, exprimant sa volonté de voir la fin de la violence dans le cadre des activités politiques au Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir un environnement pacifique, propice à l’expression des idées et des débats constructifs.

En tant que leader de la coalition Jamm Ak Njarign, Amadou Ba a réitéré son engagement envers une campagne axée sur le respect mutuel et le dialogue. « Avec la coalition Jamm Ak Njarign, nous prônons une campagne pacifique, centrée sur les idées et le respect », a-t-il ajouté. Par ces mots, il a insisté sur l’importance de prioriser la stabilité et la cohésion nationale au détriment des divisions.

Dans son message, l’ancien chef du gouvernement a aussi adressé un appel aux autres leaders politiques, les exhortant à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence. Il a plaidé pour des actions et des discours responsables, capables de garantir un climat électoral serein et respectueux. « Le Sénégal a besoin de paix et de prospérité partagée », a-t-il conclu, rappelant ainsi que la stabilité du pays passe par la coopération et l’engagement de tous à se conformer à des principes de non-violence.

Cette prise de position d’Amadou Ba s’inscrit dans un contexte tendu où la compétition politique s’intensifie, laissant parfois place à des comportements déplorables. Sa déclaration vise à encourager les discussions fondées sur des idées et non sur l’intimidation ou la force.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour savoir si l’appel d’Amadou Ba trouvera écho parmi les acteurs politiques et contribuera à ramener la sérénité dans le climat électoral sénégalais.

Elections législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur promet un scrutin transparent et bien organisé

À dix-sept jours des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a rassuré la population sur les dispositions prises pour assurer un scrutin libre, transparent et sans accrocs. Lors d’un atelier tenu ce jeudi 31 octobre, l’autorité a déclaré que toutes les mesures nécessaires sont en place pour garantir un déroulement optimal de ce rendez-vous électoral.

Le ministre Tine a insisté sur l’importance de ces élections législatives anticipées, soulignant le rôle essentiel de la transparence dans la consolidation de la démocratie. Il a également assuré que tous les acteurs du processus électoral sont mobilisés pour éviter toute perturbation et pour que les citoyens puissent exprimer leur choix en toute sérénité. « Les électeurs pourront voter en toute confiance, car les élections se dérouleront dans une parfaite transparence », a-t-il affirmé.

Parmi les dispositions prises pour assurer le bon déroulement des élections, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement d’une logistique renforcée dans les bureaux de vote, ainsi que des formations spécifiques pour les agents électoraux. Le ministère s’engage également à une coordination accrue avec les forces de sécurité pour assurer la paix et éviter les violences ou fraudes éventuelles.

Jean-Baptiste Tine a précisé que des observateurs nationaux et internationaux seront présents pour surveiller le déroulement des opérations de vote. Le but est de maintenir un climat de transparence et de crédibilité afin que les résultats soient acceptés par tous les partis en lice.

Ces élections anticipées, qui marquent une étape importante pour le pays, permettront de renouveler l’Assemblée nationale et de répondre aux défis actuels en matière de gouvernance. Dans un contexte parfois tendu, le ministre a exhorté les citoyens à voter massivement et de manière pacifique, rappelant que le droit de vote est un pilier de la démocratie.

Alors que les préparatifs avancent, la population attend de voir si le gouvernement saura tenir ses promesses de transparence et de bonne organisation.

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

VIOLENCES À KOUNGHEUL : ANTA BABACAR CONDAMNE FERMEMENT L’ATTAQUE CONTRE LE CONVOI DU PASTEF

Suite à l’attaque perpétrée contre le convoi du leader de la coalition PASTEF, Ousmane Sonko, dans la localité de Koungheul, la figure politique Anta Babacar a exprimé sa ferme condamnation de cet acte de violence, qu’elle qualifie d’inacceptable dans un climat déjà tendu à l’approche des élections.

À travers un message diffusé jeudi sur Twitter, Anta Babacar a manifesté sa solidarité envers les victimes et leurs proches, réitérant l’importance de maintenir un climat apaisé dans la sphère politique sénégalaise. Elle a exhorté « l’ensemble des acteurs politiques à la mesure et à la responsabilité », appelant chacun à privilégier le dialogue et la non-violence dans leurs activités de campagne.

Cet appel intervient dans un contexte où les tensions sont vives, notamment en raison des échéances électorales à venir, qui semblent exacerbées par des incidents violents. Quelques jours avant cette déclaration, Anta Babacar avait également dénoncé une attaque visant le siège de la coalition Taxawu Sénégal, soulignant la nécessité de respecter les lieux symboliques et de préserver la sérénité des débats.

Face à l’escalade de violence, Anta Babacar rappelle que la compétition politique ne doit pas compromettre la sécurité et l’intégrité des personnes. En condamnant toute forme de violence « d’où qu’elle vienne », elle encourage les leaders politiques à diffuser des messages de paix et de retenue, afin d’éviter que les divergences idéologiques ne se transforment en affrontements.

« Les Sénégalais méritent un processus démocratique basé sur le respect mutuel et l’inclusivité », a-t-elle ajouté, insistant sur l’importance d’un climat serein pour un débat constructif. Les actes de violence lors des campagnes électorales peuvent en effet déstabiliser le processus démocratique et miner la confiance des citoyens envers les institutions.

L’appel d’Anta Babacar met en lumière le besoin urgent de responsabilisation collective dans la gestion des campagnes électorales. Elle invite l’ensemble des partis et mouvements politiques à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité de leurs rassemblements et celle de leurs militants. Selon elle, « le Sénégal doit rester un modèle de stabilité et de démocratie en Afrique », un message qui résonne particulièrement dans le climat tendu actuel.

En appelant à une responsabilisation partagée des leaders politiques, Anta Babacar souligne l’importance de protéger la stabilité et la paix sociale, valeurs essentielles à la préservation d’un processus électoral serein et inclusif. Cet appel est d’autant plus crucial à l’approche des élections, où la multiplication des initiatives de paix et de modération pourrait prévenir les débordements et renforcer le processus démocratique au Sénégal.

Mimi Touré appelle à un débat public pour révolutionner la politique au Sénégal

Dans un contexte politique où les échanges et confrontations d’idées deviennent cruciaux pour les électeurs sénégalais, l’ancienne Première ministre et actuelle alliée du Pastef, Aminata Mimi Touré, affiche son soutien pour un débat public entre le Premier ministre Amadou Bâ et le leader des Patriotes, Ousmane Sonko. Ce débat, selon elle, permettrait aux citoyens de mieux comprendre les enjeux économiques du pays et d’avoir un regard plus éclairé sur les propositions des candidats. Mimi Touré en appelle au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour faciliter cette initiative qui, selon elle, pourrait transformer la manière de faire de la politique au Sénégal.

Mimi Touré considère qu’un débat entre Amadou Bâ et Ousmane Sonko serait un tournant pour le Sénégal, offrant ainsi aux citoyens l’opportunité de comparer directement les visions de chaque candidat. En encourageant cette confrontation, elle espère contribuer à une démocratie où le dialogue et la transparence jouent un rôle central.

« Il faudra que le débat entre Amadou Bâ et le PM Sonko ait lieu », a-t-elle affirmé, convaincue que cette initiative permettra aux Sénégalais d’accéder à une meilleure compréhension des questions économiques et sociales qui préoccupent le pays. Cet appel à une révolution dans les pratiques politiques pourrait bien répondre aux attentes d’une population jeune et de plus en plus informée.

Mimi Touré a également profité de cette prise de parole pour critiquer l’absence de Macky Sall dans la campagne électorale sénégalaise. Elle l’a interpellé, lui reprochant de se trouver à l’étranger alors qu’il serait attendu pour défendre son bilan et ses idées auprès des Sénégalais. Elle n’a pas hésité à adresser un message aux électeurs : « Ne votez pas pour quelqu’un que vous ne voyez pas. Vous êtes au Maroc, alors il ne faut pas nous importuner. Ce que vous devez faire, c’est de vous taire. Et de toute façon, les Sénégalais ne voteront pas pour vous. » Ce commentaire résume son mécontentement quant à l’absence du président dans le débat démocratique.

Face aux tensions politiques croissantes, Mimi Touré a aussi exhorté les militants et sympathisants politiques à éviter toute violence, notamment contre les convois des candidats. Elle les a appelés à une éthique de campagne, rappelant que les actes de sabotage et de violence ne contribuent en rien à la démocratie et ne font que ternir l’image de la politique au Sénégal. « Nagniou xamni la wonn-wonnina », a-t-elle souligné, alertant contre les comportements incivils qui minent la crédibilité du processus électoral.

En appelant à ce débat, Mimi Touré s’aligne sur une vision de la politique qui privilégie la transparence et l’échange d’idées. Dans une société où l’accès à l’information est crucial pour une décision éclairée, ce type de confrontation pourrait offrir une meilleure compréhension des propositions des différents candidats. En choisissant de s’engager en faveur de ce débat, Mimi Touré fait le pari d’une politique plus ouverte et accessible aux citoyens, promouvant ainsi une démocratie où l’opinion publique est mieux informée et où les idées se confrontent ouvertement.

Si ce débat public venait à voir le jour, il représenterait un jalon important dans l’évolution des pratiques politiques au Sénégal.

Violente Attaque à Koungheul : Le Leader du Grand Parti, Malick Gackou, Gravement Blessé

Une violence choquante a éclaté hier à Koungheul lors du passage de la caravane du leader du Pastef, Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs figures politiques, dont le président du Grand Parti, Malick Gackou. Ce dernier a été grièvement blessé à l’avant-bras gauche suite à une attaque qui a pris des proportions inattendues, malgré les appels au calme lancés par le ministre de l’Intérieur et d’autres autorités.

Les faits se sont déroulés dans une atmosphère tendue où des sympathisants et opposants se sont opposés lors de la caravane. Malick Gackou a été atteint par un projectile à l’avant-bras, provoquant une fracture ouverte. Cette blessure grave a nécessité une intervention médicale immédiate, et des informations suggèrent que Gackou pourrait devoir subir une intervention chirurgicale pour soigner les dommages causés.

Les autorités avaient pourtant multiplié les messages d’apaisement. Le ministre de l’Intérieur, avec d’autres hauts responsables, avait exhorté les militants et sympathisants des partis politiques à maintenir le calme dans le cadre de la tournée de campagne et à éviter toute violence. Cependant, ces appels semblent n’avoir eu que peu d’effet face à la montée des tensions.

Cette attaque soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des leaders politiques et sur l’efficacité des mesures de sécurité mises en place pour éviter de tels incidents. Des témoins sur place rapportent que des projectiles ont été lancés par des individus non identifiés, créant un chaos général et exposant les leaders politiques présents à de graves dangers.

La communauté politique, choquée par cette attaque, appelle à une enquête approfondie pour identifier les responsables et à une sécurisation plus stricte des rassemblements. Les partisans du Pastef et du Grand Parti redoutent une montée des violences à mesure que les campagnes politiques progressent, et plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une montée des hostilités et demander des sanctions pour les responsables.

Malick Gackou, après avoir reçu des soins médicaux, a réaffirmé sa détermination et son engagement politique, en dépit des risques. Quant à Ousmane Sonko, lui aussi affecté par cette attaque contre son compagnon de route, il a renouvelé son appel au calme et au respect de la paix sociale, mettant en garde contre les conséquences potentielles de la violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare à des échéances électorales cruciales, cet incident tragique souligne les défis que représentent la sécurité et la paix sociale dans un climat politique de plus en plus polarisé.

Amadou Bâ en campagne dans le Ndoucoumane : Un message de paix et de développement pour le monde rural

Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarin, a fait escale dans le Ndoucoumane, région historique et riche en culture, dans le cadre de sa tournée électorale. Avant de sillonner la région, l’ancien Premier Ministre a débuté sa journée à la cité religieuse de Diamal, où il a rencontré le khalife général, El Hadji Modou Mame Cissé. Auprès du guide religieux, il a sollicité des prières pour la réussite de sa mission et pour la paix dans le pays.

Après Diamal, le convoi a pris la route pour Boulel. Là-bas, Amadou Bâ a exprimé ses aspirations pour un Sénégal fondé sur la paix et l’unité nationale. Dans un discours empreint de valeurs morales, il a souligné que la politique ne devait jamais devenir un terrain propice aux manœuvres douteuses, à la calomnie ou aux contre-vérités. « La politique ne doit pas être un terreau fertile à la tortuosité, à la calomnie et au mensonge. Notre œuvre sera bâtie sur la vérité pour qu’au moment de rendre compte, nous puissions répondre de nos engagements et de nos promesses », a déclaré Amadou Bâ, rappelant ainsi l’importance d’une éthique politique irréprochable.

Le leader de Jam Ak Njarin s’est également adressé aux jeunes et aux femmes, deux segments importants de la population, souvent confrontés à des défis socio-économiques. Il a promis de mettre en place un cadre propice à leur épanouissement et à leur développement, si sa coalition accède à la majorité. « Nous allons offrir aux jeunes et aux femmes les moyens de leur épanouissement et de leur développement », a-t-il affirmé, renforçant son engagement envers un avenir meilleur pour ces catégories.

En traversant le monde rural, entre les localités de Gnibi et Mbacké, Amadou Bâ n’a pas manqué d’aborder les préoccupations des agriculteurs et des éleveurs. La campagne actuelle se déroule dans un contexte difficile, marqué par des prévisions de récoltes en baisse, conséquence des conditions climatiques et des défis agricoles. Le leader politique s’est inquiété de la crise agricole et de l’impact de la cherté des denrées alimentaires sur les populations. Il a également évoqué le fléau du vol de bétail, un problème qui affecte particulièrement les éleveurs et fragilise l’économie rurale.

Amadou Bâ a appelé les populations rurales à exprimer massivement leur soutien à la coalition Jam Ak Njarin lors des prochaines élections. « En votant pour notre liste, nous aurons les moyens de lutter efficacement contre le vol de bétail et d’alléger le coût des produits alimentaires », a-t-il affirmé.

Ce message de paix et de progrès social, partagé dans le Ndoucoumane et au-delà, révèle la volonté d’Amadou Bâ et de son équipe de répondre aux défis sociaux et économiques du Sénégal, tout en cultivant les valeurs de vérité et d’intégrité dans le débat politique.

Ousmane Sonko : Entre engagement citoyen et dispositif sécuritaire renforcé

Dans un contexte électoral tendu au Sénégal, Ousmane Sonko, Premier ministre et chef du parti Pastef, suscite à la fois intérêt et questionnements. Son engagement affirmé de ne recourir à aucune ressource publique pour sa campagne électorale contraste avec la présence d’un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place pour sa protection, avec le concours du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Cette situation interpelle sur l’équilibre entre l’utilisation des moyens publics pour des fonctions régaliennes et la gestion exemplaire des ressources qu’il promeut.

Le GIGN, force d’élite sénégalaise habituellement affectée à des missions de sécurité nationale, accompagne Ousmane Sonko dans ses déplacements, assurant sa sécurité rapprochée durant la campagne. Cette escorte particulière marque un contraste par rapport aux autres leaders politiques sénégalais, qui bénéficient rarement d’une telle protection de l’État en période de campagne. Sonko est suivi par cette unité d’élite depuis le départ de sa caravane de Dakar, un dispositif qui témoigne de l’importance accordée à la protection du deuxième personnage de l’État, mais qui ne manque pas d’interroger sur son impact dans le débat public.

Malgré ce dispositif, Sonko se veut garant de la transparence et de la gestion stricte des ressources publiques. Lors d’un direct sur sa page Facebook, il a d’ailleurs lancé un appel à ses sympathisants pour financer la campagne de Pastef par des contributions citoyennes, déclarant fermement : « Pas un seul franc de l’État dans notre campagne électorale ! ». Ce positionnement a pour objectif de montrer l’exemple, selon lui, pour améliorer la gestion des fonds publics par les acteurs politiques sénégalais. Cet appel est également un moyen pour Sonko de rester en phase avec sa base, qui le soutient pour son discours d’intégrité.

La question de la sécurité d’Ousmane Sonko n’est pas nouvelle. Lorsqu’il était dans l’opposition, il s’entourait d’une équipe de sécurité personnelle, qui, bien que souvent critiquée pour son interventionnisme, le protégeait lors de ses déplacements. Cet entourage a fait face à des épreuves judiciaires, notamment avec l’affaire de Tchicky en 2022, lorsque des membres de sa sécurité avaient été jugés pour des violences présumées. Depuis, même après l’accession de Pastef au pouvoir, ces anciens membres n’ont pas été laissés pour compte, ce qui souligne la loyauté de Sonko envers ses équipes. Cependant, aujourd’hui, c’est le GIGN qui assure la protection de l’homme politique dans le cadre de sa campagne, illustrant une adaptation de sa sécurité à son nouveau statut de Premier ministre.

Pour des figures de l’opposition, tel le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, cette situation pose question. Il n’a pas hésité à commenter la position apparemment privilégiée de Sonko, déclarant que ce dernier « obtient tout ce qu’il demande. Comme un prophète. Il a même changé sa démarche ». Ces propos traduisent une pointe de jalousie, mais aussi une critique implicite du dispositif de sécurité mis en place autour de Sonko, perçu par certains comme un privilège.

Le cas d’Ousmane Sonko soulève des interrogations sur les ressources déployées pour assurer la sécurité des personnalités publiques en campagne, mais aussi sur la manière dont celles-ci peuvent respecter leurs engagements de transparence et de gestion rigoureuse des finances publiques. Alors que la campagne pour les Législatives de novembre avance, Sonko se positionne comme un leader politique prônant l’intégrité et l’exemplarité. Il reste cependant à voir si ce message sera pleinement compatible avec les moyens de protection mis à sa disposition par l’État, ou s’il ouvrira un débat sur les ressources publiques allouées aux leaders politiques, entre prérogatives de sécurité et exemplarité de gouvernance.

Ousmane Sonko promet des mesures fortes pour soutenir le bassin arachidier et les producteurs de Kaolack

Dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours mobilisateur à Kaolack, abordant plusieurs points essentiels liés au secteur agricole, notamment le bassin arachidier. Ce dernier est au cœur de l’économie régionale, et les cultivateurs expriment depuis longtemps leurs inquiétudes face aux difficultés économiques, qui se sont accentuées ces dernières années.

Dans un premier temps, Ousmane Sonko a présenté le bilan des six derniers mois du nouveau régime dans le domaine agricole. Il a mis en avant l’épurement de l’entièreté de la dette des opérateurs économiques, une mesure qui vise à relancer le secteur en allégeant les charges des acteurs du domaine. Cette action est d’autant plus importante pour le bassin arachidier, où la majorité des familles vivent directement ou indirectement de la culture de l’arachide.

Face aux revendications récurrentes des paysans, Sonko a annoncé une augmentation du prix du kilogramme d’arachide. Cette mesure pourrait alléger les tensions pour de nombreux producteurs qui, chaque année, dénoncent la faiblesse des prix d’achat et l’impact de cette situation sur leurs revenus. L’augmentation du prix de l’arachide représente un espoir pour les cultivateurs et pourrait contribuer à redonner vie à une filière en difficulté.

Dans la continuité de ses annonces, Sonko a fait savoir que la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos) serait bientôt relancée. Cette société est un acteur historique du secteur arachidier, mais elle a été affectée par des difficultés de gestion ces dernières années, limitant sa capacité à acheter les récoltes locales. En redémarrant ses activités, la Sonacos pourrait devenir un acteur central de la campagne de commercialisation, assurant aux producteurs un débouché sûr et stable.

Sonko a également révélé un projet de levée de fonds estimé à 120 milliards de francs CFA pour soutenir la campagne de commercialisation de cette année. Cette initiative, suggérée par le directeur général de la Sonacos, vise à permettre à l’État d’acheter la totalité des récoltes d’arachide. Une telle démarche, si elle se concrétise, pourrait sécuriser les revenus des agriculteurs et stabiliser le marché de l’arachide au Sénégal, atténuant ainsi les fluctuations de prix.

Outre les mesures économiques, Sonko n’a pas manqué de critiquer ses adversaires politiques, en particulier ceux du régime actuel. Les accusations de corruption et de mauvaise gouvernance, déjà au centre du discours de Pastef, ont été réitérées. Le leader de Pastef a ainsi lancé un avertissement : les jours à venir seront décisifs pour la confrontation politique, et il affirme que ses adversaires pourraient bientôt être contraints de rendre des comptes au peuple sénégalais.

Les annonces faites par Ousmane Sonko à Kaolack mettent en lumière les défis auxquels est confronté le secteur arachidier et les solutions envisagées pour redynamiser cette filière clé. Cependant, le climat politique tendu autour des législatives et les confrontations entre les camps politiques laissent présager des débats houleux dans les mois à venir.

Boucane Gueye Dany, leader de Geum Sa Bopp : « Prêt à rester en prison pour la victoire de l’opposition »

Boucane Gueye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a livré ses premières impressions à sa sortie de prison, affirmant avoir été victime d’une injustice. Interrogé par la Radio Futurs Médias (RFM), il a exprimé sa détermination à continuer son combat pour le Sénégal et sa volonté de soutenir l’opposition dans les jours à venir.

L’opposant a précisé que s’il devait rester dix jours de plus en prison pour garantir la victoire de l’opposition lors de l’échéance du 17 novembre, il le ferait sans hésitation. « Ce qui est important aujourd’hui, c’est la victoire. Si je devais rester encore en prison les dix prochains jours afin que l’opposition obtienne une victoire le 17 novembre, je le ferai. Je me bats pour le Sénégal », a-t-il déclaré.

Boucane Gueye Dany a également souligné le soutien massif qu’il a reçu de la population sénégalaise, indignés par son arrestation, qu’il qualifie d’injuste. « Tout le Sénégal s’est offusqué de mon arrestation. Ils m’ont soutenu car c’est injuste. J’ai subi une injustice », a-t-il insisté.

Enfin, revenant sur les moments passés au tribunal, Boucane Gueye Dany a mentionné que les gendarmes l’ont disculpé, au grand désarroi du procureur. « C’est parce que nous sommes convaincus d’être sur le droit chemin et nous sommes prêts à tout pour le Sénégal », a-t-il conclu, réaffirmant sa détermination à se battre pour la justice et le bien-être du pays.

Ce discours marque un tournant dans l’engagement de Boucane Gueye Dany, qui continue de gagner le soutien populaire en tant que figure de l’opposition, décidée à défendre ses convictions.

La réplique salée de Me Abdy Nar Ndiaye à Barthélémy Dias : « Je ne réponds pas à un cadavre politique… »

Droit dans ses bottes,la tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu,Barthélémy Dias s’est prononcé sur l’affaire dite Abass Fall. Rappelant ainsi que ce dernier aurait appelé à la violence et refusé par deux fois de déferrer à la convocation des gendarmes de la Section de recherche.


Interpellé sur la plainte de Me Abdy Nar Ndiaye à son encontre, Barthélémy Dias a prestement éclipsé ce nom et ajouté qu’il n’a point besoin de connaitre quelqu’un qui ne signifie rien dans ce pays.


Mais il n’en fallait pas plus pour que Me Abdy Nar Ndiaye sonne la riposte. Il défie à son tour Barthélémy Dias de lui sortir un seul diplôme qu’il aurait eu ou d’avoir réussi à un concours digne de ce nom.


Pire encore,il fait savoir à Barthélémy Dias qu’il n’est pas un criminel de la République à son image. Qu’il ne répond point à un cadavre politique et à un criminel de la République. Et pour boucler la boucle, il le fait savoir que toute promotion dont il se targue d’avoir aujourd’hui relève tout simplement de la politique.

4 ème jour de campagne/ A Touba : la population dit Oui à la liste Bunt bi, dirigée par Dr El Hadji Ibrahima Mbow

La liste Bunt-Bi, dirigée par Dr El Hadji Ibrahima Mbow, tête de liste nationale de BUNT-BI, accompagnée de Mme Dia Awa Cheikh Mbengue, ainsi que de Serigne Bara Mbacké, petit-fils de Sérigne Modou Bousso Dieng et tête de liste départementale de Mbacké, s’est rendue à Touba et Mbacké avec une forte délégation.

La caravane a débuté par une halte chez Serigne Abo Mbacké, où les membres de la délégation ont sollicité des prières auprès de ce saint homme. Par la suite, ils se sont rendus au domicile de Sérigne Mourtada Sérigne Fallou Mbacké, qui a formulé des prières en faveur de la victoire de la liste citoyenne Bunt-Bi et pour une campagne sereine.

La journée s’est conclue par une rencontre avec la population de Mbacké. Lors de cet échange, Serigne Bara Mbacké et Mme Dia Awa Cheikh Mbengue ont abordé les préoccupations locales, notamment la problématique de l’émigration clandestine.

Le professeur El Hadji Ibrahima Mbow a exprimé sa gratitude envers tous les militants et responsables pour leur mobilisation exceptionnelle, assurant que cette campagne se déroulera dans un esprit de paix et de fraternité.

En définitif, Les prières et le soutien manifestés tout au long de cette journée témoignent de l’engagement fort des habitants envers la liste Bunt-Bi, dans l’espoir d’une victoire citoyenne éclatante le 17 novembre 2024.

À Kaolack, rassuré par la forte mobilisation, Badou Ndour promet une large victoire aux candidats de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Dans la commune de Kaolack, les populations semblent avoir compris que la coalition Takku Wallu Sénégal est la meilleure liste pour laquelle voter le 17 novembre prochain, notamment grâce à la mobilisation du secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, Badou Ndour. « La vérité finit toujours par triompher. Les Sénégalais ont compris que la liste Takku Wallu Sénégal est la meilleure, et ils voteront massivement pour elle afin de poursuivre ce que nous avons commencé depuis longtemps », a souligné M. Ndour.

Par ailleurs, Badou Ndour se félicite du choix porté sur Ahmeth Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye. « C’est l’occasion de féliciter le Président de la République, Macky Sall, et Karim Meissa Wade, qui ont choisi une tête de liste unique, différente de toutes les autres. Une tête de liste qui sait parler aux gens, notamment aux chefs religieux », s’est réjoui le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack.

Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale et promet un avenir prospère à Mbirkilane

Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, continue son périple à travers le Sénégal, rencontrant ses partisans et recueillant les attentes des populations. Sa récente visite à Mbirkilane, ce mercredi, a rassemblé de nombreux militants et sympathisants, venus manifester leur soutien enthousiaste.

Dès son arrivée vers 14 heures, Sonko a été accueilli par une foule chaleureuse, prête à partager avec lui les défis auxquels elle fait face. Au cœur de la discussion, les doléances relayées par l’honorable député Samba Dang, qui a exposé les problématiques spécifiques de la commune. Sensible aux préoccupations de Mbirkilane, Sonko a promis de prendre en compte ces questions cruciales dans ses priorités.

Lors de son intervention, le leader de Pastef a détaillé un programme qu’il qualifie de « riche et centré sur des pôles de développement », affirmant que le progrès ne pourrait advenir en isolant chaque commune. Il a plaidé pour un regroupement des communes partageant des réalités communes, qu’elles soient sociologiques, géographiques ou culturelles, pour créer une dynamique collective propice au développement.

« On ne peut pas construire un département à partir de petites communes. L’union fait la force », a déclaré Sonko, s’appuyant sur l’histoire de la région du Sine Saloum pour illustrer son propos. Il a partagé sa vision à long terme pour 2050, axée sur des infrastructures robustes, la modernisation des écoles et des hôpitaux, et une politique proactive de création d’emplois.

Sonko a également appelé les électeurs à soutenir son parti pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, estimant qu’une base parlementaire solide est nécessaire pour donner vie à son projet. Il a promis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de Mbirkilane et d’œuvrer pour un futur meilleur dans la région.

Portée par une vision ambitieuse et une écoute des besoins locaux, la campagne de Sonko en direction de Mbirkilane illustre son engagement à faire progresser le Sénégal en valorisant la force des collectivités unies.

Attaque contre le convoi d’Ousmane Sonko près de Koungheul : une escalade de la tension à l’approche des législatives de 2024

Le convoi du Premier ministre sénégalais et candidat Ousmane Sonko a été attaqué ce matin près de la localité de Koungheul, alors qu’il poursuivait sa campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cet incident, survenu dans un climat politique déjà tendu, vient rappeler la fragilité sécuritaire et l’intensité des enjeux entourant ces élections.

Selon les premières informations disponibles, le convoi de Sonko a été pris pour cible aux abords de Koungheul par un groupe d’individus armés, circulant à bord d’un pickup. Ces derniers ont attaqué le véhicule principal du convoi, lançant des projectiles et endommageant les pneus du véhicule. Grâce à l’intervention rapide des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), la situation a pu être maîtrisée, évitant des conséquences plus graves.

Les assaillants ont pris la fuite après leur attaque. Des témoins affirment avoir vu le pickup quitter les lieux à grande vitesse, alors que les membres de la sécurité tentaient de stabiliser la situation et de sécuriser le convoi du Premier ministre.

Cette attaque survient alors que le pays est en pleine effervescence politique à l’approche des législatives de novembre 2024. Le Premier ministre Ousmane Sonko, leader charismatique et souvent controversé, est connu pour ses prises de position fermes et son opposition aux politiques en place. Sa campagne, marquée par des déplacements à travers le pays pour mobiliser ses partisans, s’inscrit dans un contexte de tensions accrues où chaque incident, comme celui-ci, peut exacerber les divisions et alimenter la méfiance entre les camps politiques.

À la suite de cet incident, le ministère de l’Intérieur a annoncé un renforcement des dispositifs de sécurité autour des personnalités politiques en campagne. Des patrouilles supplémentaires devraient être déployées dans les zones jugées à risque pour prévenir de nouveaux incidents. La Gendarmerie nationale a également lancé une enquête pour identifier et appréhender les assaillants.

Dans une déclaration faite à la presse peu après l’incident, Ousmane Sonko a fermement condamné cette attaque, y voyant une tentative d’intimidation à l’encontre de sa campagne. « Nous ne céderons pas à la peur, et nous poursuivrons notre engagement auprès des Sénégalais pour construire un avenir plus juste et sécurisé », a-t-il affirmé.

Cet incident pourrait marquer un tournant dans la campagne pour les législatives de 2024, poussant les autorités à redoubler de vigilance. Le Sénégal, généralement considéré comme une nation stable en Afrique de l’Ouest, fait face à des défis sécuritaires grandissants à mesure que les tensions politiques s’intensifient. La communauté internationale et les observateurs locaux craignent une escalade des violences à l’approche du scrutin, et cet événement met en exergue la nécessité d’un processus électoral pacifique et sécurisé.

Les Déclarations de Pastef sur les 1000 Milliards : Une Polémique Politique sur la Scène Sénégalaise

Lors du lancement de la campagne pour les législatives à Thiès, Ousmane Sonko, tête de liste nationale de la coalition Pastef, a secoué l’opinion publique en affirmant qu’un montant de plus de 1000 milliards de francs CFA avait été découvert dans un seul compte bancaire. Cette révélation, confirmée par El Malick Ndiaye, tête de liste de Pastef dans le département de Linguère, suscite de vifs débats et suscite des réactions diverses parmi les acteurs politiques sénégalais.

Cette déclaration n’a pas laissé indifférent Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre. Dans un tweet publié le 3 octobre, il a interpellé les nouvelles autorités, les exhortant à prendre des mesures pour récupérer ces fonds. « Allez chercher maintenant ces 1000 milliards car le pouvoir de le faire est déjà entre leurs mains depuis 7 mois », a-t-il écrit, mettant en avant une attente de résultats concrets après les accusations de détournement.

El Malick Ndiaye, également ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, n’a pas tardé à répondre aux propos de l’ancien Premier ministre via une publication sur Facebook. Il y rappelle la nécessité d’une juridiction compétente pour la récupération de fonds présumés détournés, dénonçant une supposée ignorance ou mauvaise foi de la part d’Abdoul Mbaye. « Comment peut-il ignorer qu’il faut une juridiction compétente pour récupérer l’argent détourné ? » écrit-il, soulignant la complexité juridique de la question.

Cette controverse éclate dans un contexte de campagne législative intense, où les accusations de corruption et de mauvaise gestion deviennent des armes politiques. Pour la coalition Pastef, la dénonciation des fonds non récupérés peut renforcer son discours anti-corruption, tandis que les réactions des autres acteurs traduisent les tensions entre les autorités actuelles et les opposants.

Les prochains jours seront décisifs pour voir si cette question des 1000 milliards de francs CFA fera l’objet d’enquêtes approfondies ou si elle restera une simple polémique de campagne.

Amadou Bâ accuse Ousmane Sonko de privilégier le discours aux actions concrètes lors d’un meeting à Ngoundiane

La campagne électorale sénégalaise a pris une tournure intense ce weekend, alors que la coalition Jam Ak Njariñe, dirigée par Amadou Bâ, a organisé un grand rassemblement dans la commune de Ngoundiane. Sous la direction de Mbaye Dione, le candidat local, ce méga meeting a rassemblé des sympathisants et des militants venus écouter les propos de la tête de liste nationale.

Amadou Bâ n’a pas manqué de lancer des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition. Dans son discours, Amadou Bâ a accusé Sonko de trop parler, sans pour autant se concentrer sur les attentes des Sénégalais. « Fougnela séén yagui wax rek » (Traduction approximative : « Ils ne font que parler »), a-t-il lancé, en référence à Sonko et à son équipe.

Pour Amadou Bâ, les Sénégalais attendent de leurs leaders qu’ils agissent et apportent des solutions concrètes à leurs préoccupations. Il a fait valoir que Sonko dispose de tous les moyens nécessaires pour travailler efficacement et répondre aux aspirations des citoyens, mais qu’il préfère multiplier les discours plutôt que de se concentrer sur des actions significatives.

Ce meeting s’inscrit dans une campagne où les tensions sont vives, avec des candidats cherchant à mobiliser leur base et convaincre les électeurs encore indécis. Amadou Bâ espère ainsi solidifier son soutien et rallier davantage de Sénégalais autour de son projet pour le pays. En ciblant Sonko, il cherche à marquer une différence, affirmant que son approche est celle de l’action et non des discours.

Les prochains jours de campagne promettent d’être tout aussi animés, les enjeux de cette élection étant cruciaux pour le Sénégal.

Abdou Mbow dénonce une dérive autoritaire à Tambacounda : « La démocratie sénégalaise est en danger »

L’ancien député et responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, s’est exprimé ce matin devant les journalistes après s’être rendu au Tribunal de Tambacounda pour apporter son soutien à son camarade Bougane Gueye Dany. Bougane, fondateur de la chaîne de télévision D-Média et figure de l’opposition sénégalaise, est actuellement en détention, une situation que Mbow qualifie d’« otage politique ».

Sur place, Abdou Mbow, membre de la coalition Takku Wallu, a décrit une ambiance tendue, évoquant un « état de siège » autour du tribunal. « Le constat est amer. On dirait qu’on est à Tambacounda en état de siège. Personne ne peut accéder au tribunal avec ce dispositif impressionnant », a-t-il déclaré, en référence au déploiement massif de forces de sécurité.

Mbow n’a pas hésité à critiquer sévèrement les autorités en place, accusant le gouvernement d’user de moyens de pression démesurés pour entraver la liberté d’expression et l’opposition politique. « Ceux qui sont au pouvoir sont des dictateurs, des apprentis dictateurs qui sont en train de vouloir entacher la démocratie sénégalaise », a-t-il martelé, affirmant que ces méthodes mettent en péril l’intégrité du système démocratique du Sénégal.

La détention de Bougane Gueye Dany, figure montante de l’opposition et fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp, a suscité un vif débat au Sénégal, les critiques se multipliant quant aux restrictions de plus en plus sévères imposées aux opposants politiques. Cette affaire, perçue par plusieurs comme une tentative de museler l’opposition à l’approche des élections, alimente un climat d’inquiétude sur l’avenir de la démocratie sénégalaise.

Les alliés politiques de Bougane appellent à sa libération immédiate et à une plus grande transparence dans la gestion des affaires politiques. Le soutien d’Abdou Mbow, bien qu’ancien membre de l’APR au pouvoir, illustre la division croissante au sein même des élites politiques quant à la gestion de l’opposition et de la liberté politique au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour des échéances électorales majeures, les tensions autour de cette affaire mettent en évidence les défis auxquels fait face la démocratie sénégalaise. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de Bougane Gueye Dany est un test pour l’État de droit au Sénégal, un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Crise au sein du Mouvement pour la Transformation Nationale (MTN) : Des dissidents dénoncent la « patrimonialisation » du parti

Le Mouvement pour la Transformation Nationale (MTN), dirigé par le professeur Marie Teuw Niane, connaît un profond malaise avec le départ de 39 responsables départementaux qui ont choisi de quitter le parti. Ces dissidents, reprochant au leader de négligences et de favoritisme, ont annoncé la création d’une nouvelle entité, l’Action pour le Développement et la Souveraineté (ADS). Ce départ massif reflète une fracture croissante au sein de la formation politique, autrefois unie autour de la vision de Marie Teuw Niane.

Parmi les griefs exprimés par les dissidents, la nomination du fils de Marie Teuw Niane au poste de trésorier général occupe une place centrale. Selon les ex-membres, cette décision prise le 8 octobre contrevient aux principes de transparence et de neutralité qui devraient régir les associations politiques, en particulier celles dont l’objectif n’est pas commercial. Abdou Wakhab Kâ, ancien secrétaire général du MTN, exprime son indignation : « Le choix de nommer son fils rappelle des tendances dynastiques déjà observées sous Abdoulaye Wade, puis Macky Sall. Ce type de gestion confine à une forme de patrimonialisation du parti. »

Les dissidents rappellent également que même l’acronyme « MTN » évoque directement les initiales de Marie Teuw Niane, un choix initialement controversé au sein du mouvement. Pour eux, cette nomination et la personnalisation du parti marquent une dérive anti-démocratique et une tentative de monopolisation de l’appareil politique.

Les anciens responsables du MTN dénoncent également un éloignement de leur leader, devenu, selon eux, injoignable depuis sa nomination dans les hautes sphères de l’État sous le président Macky Sall. « Durant cinq mois, aucun membre du MTN ne pouvait entrer en contact avec lui », confie le porte-parole des dissidents, soulignant le malaise profond ressenti par les cadres du parti. Les efforts pour rétablir le dialogue, y compris une réunion du comité exécutif, n’ont pas suffi à apaiser les tensions.

L’exclusion des membres du MTN des listes de la mouvance présidentielle pour les récentes élections législatives a également été perçue comme un signe de mépris. Aucun cadre du parti n’a été désigné comme candidat ou suppléant. Ce manque de reconnaissance a été interprété par les dissidents comme un échec de Marie Teuw Niane à défendre les intérêts du MTN auprès de la coalition au pouvoir, renforçant la déception et l’amertume parmi les responsables régionaux.

En réponse à ces frustrations, les 39 responsables dissidents ont décidé de créer l’Action pour le Développement et la Souveraineté (ADS), un nouveau mouvement politique qu’ils espèrent plus démocratique et transparent. Cette scission affaiblit considérablement le MTN et met en lumière des critiques de plus en plus récurrentes dans la sphère politique sénégalaise concernant les dérives dynastiques et le manque de transparence au sein des partis.

Le professeur Marie Teuw Niane, jadis respecté pour sa vision de transformation nationale, se retrouve face à une crise majeure qui pourrait redéfinir l’avenir de son parti. Tandis que l’ADS émerge, le MTN semble sur le point de perdre son unité et peut-être son influence.

Amadou Bâ revient sur sa défaite à la présidentielle de 2024 et critique l’implication de Macky Sall

Pour la première fois depuis l’élection présidentielle de mars 2024, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, tête de liste de Jamm ak Njarin, a brisé le silence concernant les raisons de sa défaite. Invité sur les ondes de la Radio Fulfuldé de RFI, il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il perçoit comme des manœuvres orchestrées en coulisses par l’ancien président Macky Sall, qui aurait contribué à sa défaite.

Désigné candidat de la majorité pour l’élection, Amadou Bâ est clair : selon lui, Macky Sall porte une grande part de responsabilité dans l’échec de sa campagne. Malgré l’appui supposé de la majorité, Bâ estime que certains éléments proches du pouvoir ont œuvré en sa défaveur. L’ancien Premier ministre, visiblement frustré par cette situation, a affirmé que l’ingérence de l’ancien chef de l’État a été un obstacle déterminant pour sa candidature. Cette prise de position publique pourrait bien refléter des tensions internes au sein de la majorité, divisée et fragilisée par les dynamiques de pouvoir et les rivalités internes.

Amadou Bâ a également fait des révélations sur des manœuvres supposées de ses détracteurs au sein de son propre camp, qui auraient insinué qu’il serait en connivence avec le leader de l’opposition, Ousmane Sonko. « Comment peut-on être un ministre de la République et être de connivence avec l’opposant Ousmane Sonko ? » a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM, visiblement agacé par ces accusations. En suggérant que certains membres de la majorité ont insinué qu’il entretenait des liens avec Sonko, Amadou Bâ semble dénoncer des tentatives pour miner sa crédibilité auprès de l’électorat pro-gouvernemental.

Le discours d’Amadou Bâ marque un tournant dans la scène politique sénégalaise. En critiquant ouvertement Macky Sall et son camp, il pose un jalon clair pour un retour politique qui pourrait prendre des allures d’affrontement direct avec ceux qui l’ont écarté du pouvoir. Dans une période où le Sénégal connaît des mouvements de transformation sociale et politique, les propos de l’ancien Premier ministre risquent de raviver les débats et polariser encore davantage le paysage politique.

En conclusion, cette intervention médiatique d’Amadou Bâ montre la complexité des alliances et des tensions au sein du pouvoir. Alors que le pays se remet de cette élection présidentielle, il reste à voir si cette prise de parole contribuera à renforcer son image de leader ou s’il y perdra des soutiens essentiels pour l’avenir de son parcours politique.

Ousmane Sonko en tournée dans le Sine : un appel à la jeunesse pour développer l’économie locale de Fatick

Dans le cadre de sa tournée nationale, la caravane du parti Pastef, conduite par son président Ousmane Sonko, a fait escale ce mardi dans la région du Sine, plus précisément à Fatick. Sonko a profité de cette occasion pour s’adresser directement à la jeunesse, appelant celle-ci à jouer un rôle central dans le développement économique de la région et, par extension, dans celui du Sénégal.

Pour Ousmane Sonko, Fatick détient le potentiel pour devenir une métropole régionale. Située dans le Sine-Saloum, une région riche en ressources naturelles et culturelles, cette ville peut, selon lui, contribuer de manière significative à l’économie sénégalaise si les infrastructures et les filières économiques locales sont développées.

« Fatick doit jouer son rôle dans le développement économique du Sénégal », a-t-il martelé devant un public de jeunes enthousiastes et engagés. Sonko a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles de la région pour atteindre cet objectif ambitieux.

Dans sa vision de développement pour Fatick, Sonko accorde une attention particulière à la filière du sel, une ressource abondante dans la région grâce aux marais salants du Sine-Saloum. Il estime que cette industrie, encore peu exploitée, pourrait générer des emplois pour la jeunesse et renforcer l’économie locale.

L’idée serait de structurer et de moderniser cette filière, en investissant dans les techniques de production, de transformation et de commercialisation. Cela permettrait de diversifier l’économie locale, tout en offrant des opportunités d’emplois stables pour les jeunes de Fatick. Il a également évoqué la possibilité d’un soutien gouvernemental pour les projets liés à cette filière, ce qui pourrait créer un véritable écosystème économique autour de l’exploitation du sel.

Dans son discours, Sonko a insisté sur le rôle central de la jeunesse dans ce processus de transformation. Pour lui, les jeunes de Fatick ne doivent plus être contraints de quitter leur région pour chercher du travail dans les grandes villes. Au contraire, ils peuvent devenir des acteurs clés du développement local, en s’impliquant activement dans les projets économiques de leur région.

Sonko a ainsi encouragé les jeunes à développer des compétences techniques et entrepreneuriales, nécessaires pour tirer parti des potentialités de Fatick. Il a également souligné l’importance d’une éducation adaptée aux réalités économiques locales, qui inclurait la formation aux métiers du sel, de l’agriculture et des technologies modernes.

La vision de Sonko pour Fatick repose sur une approche intégrée du développement économique, où chaque ressource naturelle de la région est optimisée pour créer de la valeur ajoutée. En faisant de Fatick un pôle économique à part entière, le leader de Pastef espère contribuer à réduire les inégalités régionales et à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes Sénégalais.

Cet appel vibrant à la jeunesse a suscité l’enthousiasme de nombreux jeunes de Fatick, prêts à relever le défi.

Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

Kaolack : Appui aux apprenants du PF2E en équipements de protection individuelle

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a réceptionné ce mardi un important lot d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux apprenants du Programme de formation école-entreprise (PF2E) de la région.

Selon Babacar Diouf, inspecteur de spécialité en sciences économiques à l’académie de Kaolack, « l’apprenant doit se protéger pour effectuer la formation pratique, afin d’éviter les risques liés aux maladies, brûlures et blessures. Nous souhaitons que l’apprenant, dès sa formation, prenne conscience de tous ces risques », a-t-il souligné.

En effet, trois métiers ont été ciblés : la transformation de produits agroalimentaires, la menuiserie et la cuisine, chacun comportant des risques pouvant entraîner des dommages importants. Ainsi, des sacs contenant des gants, des casques, des lunettes, des chaussures de sécurité, des masques et des blouses ont été distribués afin de permettre à ces apprenants d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions. Ces jeunes passent 80 % de leur temps en entreprise pour la formation pratique et 20 % à l’école de formation pour la théorie.

« Ces équipements permettront aux apprenants d’être en sécurité car ils évoluent dans un environnement de formation pratique relativement risqué. Nous les soutenons afin qu’ils puissent évoluer en toute sécurité grâce à un suivi pédagogique », a déclaré Mahmoud Konté, chef d’antenne du PF2E, au nom de Madame Diéguane Wane Ly, la coordinatrice nationale du programme, qui a pris l’initiative d’accompagner ces apprenants et de les sensibiliser pour qu’ils puissent suivre leur formation dans de bonnes conditions.

Attaque du siège de Taxawu Sénégal : la police de Dieuppeul mène l’enquête après une attaque audacieuse

Dans un climat de tensions électorales grandissantes, le siège de la coalition Taxawu Sénégal, situé à Sacré-Cœur-2, a été la cible d’une attaque nocturne orchestrée par une dizaine de jeunes armés de cocktails Molotov. L’incident s’est produit le lundi 28 octobre, plongeant la permanence dans le chaos.

Les assaillants, capturés par les caméras de surveillance, ont fait irruption soudainement. Après avoir causé d’importants dégâts aux véhicules stationnés devant le siège, ils ont allumé un incendie. Sur place, le vigile principal et quatre gardes rapprochés dormaient et n’ont pu que constater l’ampleur des dommages après le raid. Les policiers de Dieuppeul, alertés peu après 5h du matin, se sont rendus rapidement sur les lieux aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à contenir les flammes menaçant le premier étage du bâtiment.

Les premières constatations montrent des dégâts importants, notamment dans deux bureaux où des t-shirts de la coalition « Samm sa kaddu » et des flyers ont été retrouvés. Selon des témoignages recueillis auprès des vigiles, les assaillants auraient utilisé des cocktails Molotov avant de prendre la fuite à pied, laissant derrière eux un véhicule endommagé par des projectiles.

Cet incident survient dans un contexte tendu, quelques heures seulement après des affrontements entre partisans de différentes coalitions autour du siège de Taxawu Sénégal, nécessitant une intervention policière pour disperser les groupes.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre factions politiques devient préoccupante. La police de Dieuppeul a intensifié ses efforts pour identifier les assaillants et faire la lumière sur cette attaque. En plus d’évaluer l’impact de cette escalade de violence sur le processus électoral, les autorités de sécurité souhaitent prendre des mesures afin de garantir un climat apaisé pour le reste de la campagne.

Campagne législative à Mbour : Ousmane Sonko plaide pour une renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne

Lors du deuxième jour de campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, a choisi Mbour, un haut lieu de la pêche sénégalaise, pour aborder la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. Devant une foule majoritairement composée de jeunes pêcheurs, Sonko a partagé la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et membre de Pastef, pour une gestion stratégique et durable de ce secteur essentiel à l’économie sénégalaise.

Ousmane Sonko a mis en lumière les failles des accords actuels avec l’Union européenne, qui, selon lui, ne servent pas les intérêts des pêcheurs sénégalais et de l’économie locale. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, rappelant que le président Faye, dès le début de son mandat, avait pris les devants en rencontrant le représentant de l’Union européenne à Dakar pour poser les bases d’une renégociation nécessaire des termes de coopération. À quelques semaines de l’expiration des accords actuels, Sonko a souligné que le gouvernement entendait œuvrer pour des conditions plus justes, visant à privilégier le Sénégal dans l’exploitation de ses ressources maritimes.

Le responsable de Pastef a insisté sur l’importance de sécuriser un nouvel accord garantissant au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, estimant que les ressources halieutiques du pays doivent bénéficier aux Sénégalais en priorité. En ce sens, il a salué les premières initiatives de transparence de l’administration en place, qui a publié pour la première fois en six mois une liste exhaustive des navires, sénégalais et étrangers, exploitant les eaux nationales. Cet effort vise à mieux encadrer les activités de pêche et à préserver les stocks de poissons pour les générations futures.

Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko a évoqué la nécessité de renforcer la souveraineté économique dans le secteur de la pêche, en garantissant des débouchés durables et en créant de meilleures conditions de travail pour les travailleurs locaux. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté, en appelant les jeunes à voir leur avenir dans leur pays, fort d’une nouvelle politique maritime centrée sur leurs besoins et leur avenir.

Dans un contexte où la campagne législative s’intensifie, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne s’inscrit dans la volonté de Pastef de promouvoir les intérêts nationaux dans les négociations internationales. La démarche reflète l’ambition du parti de prioriser la souveraineté économique et de faire de la pêche un pilier du développement local, au bénéfice des communautés sénégalaises qui en dépendent.

Kaolack : Les personnes en situation de handicap veulent participer au développement du pays et invitent les Sénégalais à voter pour la liste « Defar Sa Gokh »

« Il est important que toutes les couches de cette population, notamment celles en situation de handicap, à travers la fédération des personnes en situation de handicap, puissent contribuer au développement du pays. Nous voulons renforcer le plaidoyer, le lobbying et l’implication de toutes les personnes en situation de handicap dans la dynamique de développement. Tout le monde parle d’inclusion sociale dans les programmes politiques, de développement économique et social. Il est donc essentiel de traduire ces discours en actions concrètes, en acceptant et en soutenant les personnes en situation de handicap », a expliqué Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » de Adama Faye, lors de son intervention face à la presse ce mardi.

« Bien que des progrès aient été réalisés dans les domaines social et économique, il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial que, dans ce contexte, les populations accompagnent ces personnes qui souhaitent s’épanouir et participer à l’effort de développement. Depuis douze ans, les politiques du Sénégal intègrent des discours sur l’inclusion sociale et le potentiel humain. Aujourd’hui, avec la nouvelle alternance, le développement du potentiel humain est placé au cœur de l’agenda vers l’horizon 2050 », a rappelé M. Mbaye.

Ce potentiel humain englobe les 18 millions de Sénégalais, y compris les personnes en situation de handicap. Il est donc important que la société adopte un regard inclusif et accepte de vivre dans la diversité, en accompagnant cette partie de la population dans sa participation au développement économique et social. Pour toutes ces raisons, nous invitons les Kaolackois, ainsi que tous les Sénégalais, à voter pour la liste « Defar Sa Gokh » le 17 novembre 2024″, a conclu Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » à Kaolack.

LEGISLATIVES 2024 A LOUGA

Un réel danger pése sur le Pastef avec le duo Fatoumata Binetou Rassoul Diallo et Pape Oumar Sarr

À Louga, une troisième voie qui se veut exemplaire entre la coalition FARLOU du maire de Louga Moustapha Diop et la Coalition Pastef que dirige Abdou Lahad Ndiaye se positionne.
On aurait pensé que la dualité allait être de mise dans la capitale du Ndiambour. Que Nenni ! En effet, une troisième voie s’est vite positionnée comme une alternative à cette dualité. Dirigée par la dame Fatoumata Binetou Rassoul Diallo et le technicien aménagiste Pape Oumar Sarr, cette troisième voie a fini de s’imposer. Le duo fonde sa légitimité sous la tutelle de la Coalition “Kiraay ak Natangué” de l’ancien Ministre Birima Mangara. Mais ce qui fait la particularité de ce duo, c’est qu’il est animé par deux responsables politiques lougatois connus pour avoir participé à plusieurs joutes électorales. Fatoumata Binetou Rassoul Diallo a été la principale dirigeante des femmes du Mouvement Dolly de Mamour Diallo. Depuis qu’elle a quitté le Mouvement, elle s’est engagée dans des actions sociales, alliant du coup aides et formations des femmes. Cela lui a valu un capital sympathie qui pourrait lui être utile le 17 Novembre prochain. Son Mouvement Missal engrange de jour en jour des ralliements venant surtout des clans de Mamour Diallo et de Moustapha Diop, le Maire de Louga. C’est dire qu’elle peut être un réel danger pour le Pastef dont on pense qu’il est favori. Si Mme Diallo constitue un challenge pour les législatives dans la commune de Louga, son co-listier Pape Oumar Sarr pourrait également se prévaloir de ses relations professionnelles dans le département pour gagner des points. Professeur, universitaire, Pape Oumar Sarr, membre fondateur de PERA Yessal Taxawaay, avait participé aux dernières locales et compte aujourd’hui des conseillers municipaux et départementaux alors qu’il venait juste de s’installer dans le landernau politique lougatois. Entre temps, il a pu agrandir son champ d’actions par un maillage intelligent qui lui donne un poids politique certain entre Keur Momar Sarr, Léona et Sakal.
De leurs discours politiques, on peut retenir pour l’essentiel que le tandem met l’accent sur l’entrepreunariat, l’équité et la justice : “Nous prônons des propositions en faveur de la prise en compte du Lac de Guièrs dans la loi sur le contenu local mais également des mesures juridiques de respect de l’environnement , du cadre de vie et des mesures fortes de coercition contre ces abus qui torpillent les décisions de l’autorité” précise le duo. Autant d’idées qui pourraient balancer les électeurs lougatois en leur faveur.
A.S

Abass Fall dément les rumeurs de convocation par la Section de Recherches

L’ancien député Abass Fall, également tête de liste de Pastef dans le département de Dakar, a récemment fait l’objet de rumeurs quant à une supposée convocation par la Section de Recherches. Ces spéculations circulaient depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux, suscitant interrogations et inquiétudes parmi ses partisans.

En réponse, Abass Fall a tenu à clarifier la situation en publiant un message sur ses plateformes sociales, démentant formellement avoir reçu une quelconque convocation. « Contrairement à une information qui circule dans la presse et sur les réseaux sociaux, je n’ai reçu, à ce jour, aucune convocation », a-t-il affirmé avec assurance.

Loin d’être perturbé par ces rumeurs, Abass Fall a assuré ses sympathisants de son engagement et de sa détermination à poursuivre la campagne électorale « dans la sérénité et en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises ». Ce démenti a également été l’occasion pour lui de rappeler à ses militants et sympathisants l’importance de maintenir le cap dans le calme et le patriotisme, des valeurs qu’il considère comme étant au cœur de leur mouvement politique.

En appelant à la mobilisation pacifique et à l’unité, Abass Fall semble vouloir apaiser les tensions qui pourraient résulter de cette situation. Son message a résonné parmi ses soutiens, nombreux à afficher leur solidarité sur les réseaux sociaux.

Quitter la version mobile