Législatives anticipées : Le Premier ministre Ousmane Sonko dévoilera la liste de Pastef le 27 septembre

Alors que les élections législatives anticipées approchent, prévues pour le 17 novembre 2024, le parti Pastef/Les patriotes se prépare activement. Le Premier ministre Ousmane Sonko, également leader de Pastef, a annoncé qu’il présentera la liste de son parti lors d’une cérémonie prévue le 27 septembre au Grand Théâtre national à Dakar.

Cet événement sera l’occasion pour Pastef de dévoiler non seulement la tête de liste, mais aussi de présenter officiellement le directoire de campagne du parti. Cette structure jouera un rôle clé dans la stratégie électorale de Pastef pour ces législatives cruciales.

Les candidats qui se présenteront dans les départements ainsi que ceux qui figureront sur la liste nationale seront également révélés. Cela permettra d’avoir une vue complète sur l’équipe avec laquelle le parti espère obtenir une majorité parlementaire. Cette présentation de la liste de Pastef sera un moment important dans la campagne électorale, car elle donnera le ton et les priorités du parti pour les semaines à venir.

Avec les législatives anticipées qui s’annoncent comme une échéance électorale majeure pour le pays, tous les regards seront tournés vers Ousmane Sonko et son équipe pour voir comment ils entendent mobiliser et séduire l’électorat sénégalais.

Aminata Touré : « La reddition des comptes doit être faite le plus tôt possible »

Aminata Touré, présidente de la coalition Mimi 2024 et haut représentant du président de la République, a réitéré l’importance de la reddition des comptes face à la presse. Insistant sur l’urgence d’un processus transparent, elle a défendu l’idée qu’il ne s’agit nullement d’une « chasse aux sorcières », mais d’une « chasse aux Adou Kalpé », un terme désignant ceux épinglés dans les rapports de mauvaise gestion, notamment en lien avec les fonds alloués à la gestion de la crise de la COVID-19.

Dans son intervention, l’ancienne Première ministre a fermement déclaré que « le dossier de la COVID doit être tiré au clair ». Elle a rappelé que des centaines de millions de francs CFA, destinés à soutenir la population sénégalaise durant la pandémie, sont au cœur de cette affaire, et qu’il est impératif que ceux responsables rendent des comptes. « Le procureur doit accélérer la cadence… », a-t-elle ajouté, soulignant la nécessité d’une justice rapide et efficace pour restaurer la confiance des citoyens.

Cette sortie médiatique s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la question de la transparence et de la gestion des fonds publics est devenue un enjeu majeur. Aminata Touré, figure influente de la coalition Diomaye Président, semble bien déterminée à placer ce dossier en tête de l’agenda politique national, mettant ainsi une pression accrue sur les autorités judiciaires.

Il est à rappeler que la gestion des fonds liés à la COVID-19 a suscité de vifs débats au Sénégal, des voix s’élevant pour dénoncer des malversations supposées dans la répartition de l’aide destinée aux plus démunis. Le discours de Touré vient alors renforcer les attentes citoyennes autour de ce dossier sensible, appelant à une plus grande rigueur et transparence dans la gouvernance publique.

Aminata Touré interpelle Amadou Ba sur sa gestion passée des finances publiques

En conférence de presse ce lundi 16 septembre, Aminata Touré, ancienne Première ministre et actuelle présidente du mouvement Mimi 2024, n’a pas mâché ses mots envers Amadou Ba, leader de l’opposition et nouveau chef du parti politique Nouvelle Responsabilité. Au cours de cette rencontre avec la presse, Mme Touré a critiqué de manière incisive l’ancien ministre des Finances, pointant du doigt des zones d’ombre dans sa gestion passée sous le régime de Macky Sall.

Amadou Ba, qui a récemment officialisé son parti, semble adopter une posture plus combative à l’encontre du pouvoir en place, selon Mimi Touré. «Pour la première fois, il s’attaque directement au président de la République», a-t-elle souligné. Toutefois, au-delà des discours d’opposition, Mme Touré estime que M. Ba a des comptes à rendre au peuple sénégalais.

«Son mouvement s’appelle Nouvelle Responsabilité», a-t-elle rappelé avant d’ajouter avec insistance : «Il devrait aussi parler de ses anciennes responsabilités, notamment lorsqu’il était ministre des Finances sous Macky Sall.» Selon Aminata Touré, Amadou Ba devrait éclaircir plusieurs points relatifs à la gestion des finances publiques durant son mandat à ce poste clé. Elle sous-entend que l’ancien ministre aurait accumulé une fortune «immense», qu’elle juge suspecte pour un fonctionnaire de l’État.

Au-delà de ces allégations, Mme Touré a demandé des explications sur certains «dossiers financiers» qui, selon elle, n’ont pas encore été éclaircis. Si elle n’a pas spécifié les dossiers en question, son attaque directe pourrait bien intensifier la pression sur Amadou Ba, qui, de son côté, tente de s’imposer comme un opposant crédible face au régime de Macky Sall.

Ce duel entre Aminata Touré et Amadou Ba illustre les tensions croissantes sur la scène politique sénégalaise à l’approche des échéances électorales. Alors que Mme Touré semble vouloir se positionner comme une voix incontournable dans la course à la présidentielle, Amadou Ba, de son côté, cherche à redéfinir son rôle d’opposant après avoir été longtemps associé à l’administration de Macky Sall.

La question des finances publiques sous le régime de l’actuel président semble donc être au cœur des critiques et pourrait jouer un rôle déterminant dans le débat politique à venir. Tandis que l’opinion publique reste attentive, il est probable que ce face-à-face ne fasse que commencer, ouvrant ainsi la voie à d’autres révélations et confrontations sur la scène politique sénégalaise.

Optimiser l’évaluation des politiques publiques par le parlement

La dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal le 12 septembre 2024 offre une opportunité unique de repenser la place de cette institution dans l’évaluation des politiques publiques, une fonction essentielle pour la gouvernance démocratique et le développement national. L’évaluation des politiques publiques peut être définie comme un processus systématique visant à mesurer l’efficacité, l’efficience, la pertinence et l’impact des actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins collectifs. Il s’agit de recueillir et d’analyser des données quantitatives et qualitatives afin de juger si les politiques publiques ont atteint leurs objectifs et de déterminer quelles améliorations peuvent être apportées. Ce processus permet également de rendre des comptes aux citoyens et de garantir que les ressources publiques sont utilisées de manière optimale.

Au Sénégal, l’Assemblée nationale est théoriquement un acteur clé dans ce processus, comme en témoigne l’article 59 de la Constitution, qui confie à cette institution le pouvoir d’évaluer les politiques publiques. Cependant, en pratique, cette mission reste sous-utilisée. La loi n°2016-10 du 5 avril 2016 et le décret n°2015-679 du 26 mai 2015 ont renforcé le cadre législatif et institutionnel en introduisant des mécanismes plus stricts de suivi et évaluation des politiques publiques. Toutefois, les résultats sont mitigés en raison de la faiblesse de la coordination entre les différents acteurs impliqués dans l’évaluation, comme l’Inspection générale d’État (IGE), la Commission d’Évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes Publics (CESPPP), et la Cour des Comptes. Ces institutions, bien que dotées de mandats clairs, peinent à collaborer efficacement avec le parlement pour une plus grande effectivité des évaluations.

L’un des principaux obstacles réside dans le manque de ressources humaines et techniques au sein de l’Assemblée nationale. Les parlementaires, souvent plus préoccupés par des dynamiques politiciennes que par les questions techniques, manquent de la formation et de compétences nécessaires pour faire faire des évaluations rigoureuses ou en bien comprendre les résultats pertinents. Pourtant, l’évaluation des politiques publiques exige que l’Assemblée nationale puisse activer et utiliser une expertise pointue en matière de collecte et d’analyse de données, de gestion des indicateurs de performance, et de suivi des impacts à court, moyen et long termes. Cette carence en capacité de mobilisation et la gestion des compétences techniques ou d’utiliser des agences spécialisées, freine la capacité du parlement à exercer un contrôle efficace sur les politiques conçues et mises en œuvre par le gouvernement, et à garantir que celles-ci répondent aux besoins réels des citoyens.

Le cadre légal existant est riche, mais il n’est pas pleinement opérationnel. L’Assemblée nationale ne dispose pas d’une commission parlementaire spécialisée exclusivement dans l’évaluation des politiques publiques, contrairement à ce qui est pratiqué dans d’autres pays africains. Le Ghana, par exemple, a institué un Bureau de Suivi et Évaluation qui collabore étroitement avec le parlement pour assurer une évaluation constante et indépendante des politiques sociales et économiques. Ce modèle pourrait inspirer le Sénégal, en créant une commission parlementaire permanente dotée des ressources nécessaires pour travailler en coordination avec des institutions comme l’IGE et la CESPPP.

Par ailleurs, il est impératif d’améliorer la transparence des données et des rapports d’évaluation. Actuellement, les informations relatives à l’exécution des politiques publiques sont souvent inaccessibles ou difficilement compréhensibles pour le grand public. Or, une véritable évaluation des politiques publiques ne peut se faire sans une diffusion large et régulière des résultats. La transparence, par la publication systématique des rapports d’évaluation et des conclusions tirées, est essentielle pour assurer la reddition de comptes et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs institutions.

L’implication de la société civile est également un facteur essentiel pour améliorer la qualité des évaluations. Les ONG et think tanks sénégalais, dotés d’une expertise technique et d’une proximité avec les réalités locales, peuvent jouer un rôle crucial en enrichissant les analyses et en apportant des points de vue indépendants sur les résultats des politiques publiques. Leur intégration formelle dans le processus d’évaluation permettrait d’assurer une plus grande diversité des perspectives et une meilleure prise en compte des besoins des populations vulnérables. Le Rwanda, par exemple, a su intégrer des partenariats entre le gouvernement, le parlement et la société civile pour garantir des évaluations plus rigoureuses et inclusives de ses programmes.

L’expérience montre que la capacité d’un parlement à évaluer les politiques publiques dépend également de son aptitude à tirer des enseignements des meilleures pratiques internationales et régionales. En Afrique, des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud ont mis en place des systèmes de suivi et évaluation robustes, combinant expertise nationale et appui international. Ces modèles montrent qu’une évaluation efficace ne se limite pas à la vérification des comptes ou à l’analyse rétrospective, mais doit également servir de guide pour l’amélioration continue des politiques publiques et des processus décisionnels.

Ainsi, pour renforcer le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques au Sénégal, des réformes structurelles majeures sont nécessaires. Il est impératif de créer une commission parlementaire permanente (quinzième?) dédiée à l’évaluation, capable de travailler en étroite collaboration avec les institutions existantes tout en développant une expertise propre à l’Assemblée nationale. Cette commission pourrait bénéficier d’un renforcement des capacités par le biais de formations continues pour les parlementaires, afin de leur permettre de mieux comprendre, faire mener en y participant, et gérer les processus techniques d’évaluation des politiques publiques. L’amélioration de la transparence et de l’accès aux données publiques, ainsi que l’intégration de la société civile dans les processus d’évaluation, contribueront également à rendre l’évaluation plus participative et plus démocratique.

Pour concrétiser ces réformes, il est nécessaire de promouvoir une meilleure coordination entre l’Assemblée nationale et des institutions comme l’IGE, la CESPPP ; l’IGE et la Cour des Comptes, et les agences nationales de production de données et de l’information stratégiques tout en renforçant les mécanismes de publication et de discussion parlementaire et publique des résultats des évaluations. Le Sénégal pourrait ainsi s’inscrire dans une dynamique de gouvernance plus transparente, plus responsable et plus en phase avec les attentes de ses citoyens. Ces réformes permettraient à l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle de gardien de la bonne gouvernance et d’acteur central dans l’évaluation des politiques publiques pour renforcer au final la démocratie, l’efficacité et l’impact de l’action publique.

Dr. Abdourahmane Ba
Expert International en Management et Evaluation
Ingénieur Statisticien
Kaolack, Sénégal

Crise au sein du PDS : Les militants pro-Woré Sarr dénoncent des dysfonctionnements majeurs

Des voix dissidentes se lèvent au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Réunis autour de Woré Sarr, secrétaire générale adjointe chargée des Femmes, ces militants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la gestion actuelle du parti. Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, ils révèlent une série de manquements graves qui, selon eux, minent la structure démocratique du PDS.

Les militants pro-Woré Sarr déplorent notamment l’absence de réunions régulières des organes dirigeants du parti. « Le Bureau Politique ne s’est pas réuni depuis 2015. Le Secrétariat National, quant à lui, n’a jamais tenu de réunion depuis sa mise en place en 2019, et le comité directeur est resté inactif depuis la même année », affirment-ils. Ces constats soulèvent de vives inquiétudes quant à la gouvernance interne du parti et à sa capacité à faire face aux enjeux politiques actuels.

Pire encore, les renouvellements censés renforcer l’organisation du parti auraient été entachés, selon plusieurs témoignages, « d’abus, d’irrégularités inacceptables et de dysfonctionnements majeurs ». Ces militants dénoncent une violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du PDS, une situation aggravée par des décisions arbitraires de nomination à des postes électifs. Ils estiment que ces pratiques sapent les fondements démocratiques du parti, éloignant ainsi les bases militantes des réalités politiques du moment.

La gestion centralisée et les décisions prises sans consultation préalable des militants constituent, selon eux, une autre source de frustration. « Certaines décisions majeures qui engagent le parti sont prises sans concertation préalable et n’emportent généralement pas l’adhésion des militants et militantes », regrettent-ils. Cette absence de dialogue a engendré une profonde crise de confiance au sein du parti, accentuant la démobilisation des troupes et fragilisant davantage les principes démocratiques qui ont toujours fait la force du PDS.

Alors que le Sénégal se trouve à l’aube de grandes recompositions politiques, ces dissidents estiment que la base militante du parti est laissée à elle-même, coupée des réalités du terrain. La crise interne qui secoue le PDS pourrait ainsi avoir des répercussions majeures sur sa capacité à jouer un rôle clé dans les prochaines échéances électorales.

Face à cette situation, les militants pro-Woré Sarr appellent à une refonte profonde de la gouvernance du parti, avec une meilleure implication des militants de base et le respect des principes démocratiques qui régissent son fonctionnement.

L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Un acte légal mais contesté par l’opposition

Anta Babacar Ngom dénonce une dérive autoritaire et appelle à la mobilisation citoyenne avant les élections du 17 novembre 2024

Le communiqué en intégralité :

Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, vient de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais.

Dissolution de l’assemblée nationale : la réaction du Dr Malick Diop

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi 12 septembre la dissolution de l’Assemblée nationale. En réaction, l’ancien député Dr Malick Diop a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance placée en lui durant son mandat. Tout en saluant son parcours au service de la nation, il a réaffirmé son engagement inébranlable envers le Sénégal en appelant à un avenir de paix et de prospérité.

L’intégralité de sa déclaration :

Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un profond sentiment de gratitude alors que se clôture ma mission à l’Assemblée Nationale. Ces années ont été marquées par un engagement total, guidé par une volonté sincère de servir le peuple sénégalais avec intégrité, loyauté et détermination. J’ai toujours œuvré pour porter vos préoccupations, vos espoirs et vos aspirations, avec la conviction profonde de travailler pour le bien de notre nation.

Chaque décision que j’ai prise, chaque bataille que j’ai menée à vos côtés, je l’ai faite avec honnêteté et en gardant à l’esprit ce devoir sacré de défendre les intérêts de notre pays. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience, car j’ai donné tout ce que je pouvais pour être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.

«  La satisfaction du devoir noblement accompli , la paix de la conscience ! »
Je tiens à remercier chacun d’entre vous. Votre soutien, vos critiques, et votre foi en notre avenir commun m’ont permis de toujours aller de l’avant. Ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Mon amour pour le Sénégal reste intact et mon engagement pour son avenir est plus fort que jamais.

Je resterai à vos côtés, au service de ce grand pays que nous aimons tant. Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide vers un avenir de paix et de prospérité. Merci infiniment, dieureudieuf !

Vive le SÉNÉGAL ???????? !
Vive la République !

Dr Malick DIOP

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Gestion Financière : Le Président Bassirou Diomaye Faye Dévoile les Scandales de l’Ancienne Administration

Dans un discours marquant, le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exposé une situation alarmante concernant la gestion financière du pays. Fraîchement installé à la tête de l’État, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « gestion financière désastreuse » sous l’ancienne administration, en dévoilant les résultats préliminaires d’un audit sévère, mené en conformité avec la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

L’audit révèle une situation inquiétante. Selon les premières conclusions, la gestion publique précédente a été marquée par des dérives graves, avec des chiffres qui témoignent d’une situation hors de contrôle. Une augmentation incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette publique et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion chaotique des subventions sont au cœur des reproches du Président Faye.

Le chef de l’État a décrit ces dérapages comme des « manipulations volontaires et cachées », qui ont entraîné une explosion de la dette et fragilisé l’économie nationale. En outre, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, ce qui, selon lui, a gravement entamé la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.

Fidèle à ses engagements de campagne, le Président Faye a promis une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Il a annoncé que son gouvernement s’engage à mener une revue exhaustive des révélations contenues dans le rapport d’audit, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du pays.

Une fois validé par la Cour des comptes, ce rapport sera rendu public, permettant ainsi aux citoyens de prendre la pleine mesure de l’ampleur des dérives financières. Le Président a réitéré son engagement à sanctionner sévèrement les responsables de cette gestion catastrophique, en rappelant que les pratiques passées ne resteront pas impunies.

Le discours du Président Faye symbolise le début d’une nouvelle ère, où la transparence et la responsabilité seront les principes directeurs de la gouvernance économique du pays. Les premières mesures annoncées visent à remettre sur pied une économie lourdement fragilisée, et à restaurer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires internationaux.

Cette réforme profonde de la gestion des finances publiques sera cruciale pour redresser la situation économique du pays. Le Président a affirmé que chaque décision prise dans les mois à venir sera déterminante pour le futur de la nation, promettant une rigueur sans faille dans la gestion des affaires publiques.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

Adresse à la Nation du Président Bassirou Diomaye Faye : Enjeux et Contexte

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à s’adresser à la Nation ce jeudi à 20 heures, un discours attendu et diffusé sur les ondes de la RTS. Cette allocution intervient à un moment crucial pour le Sénégal, marquée par des décisions politiques majeures et un climat socio-politique tendu.

C’est le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait annoncé cette intervention lors d’une rencontre à la Primature, pendant que le président était en déplacement en Chine. « Il est important que les Sénégalais comprennent ce qui se passe », avait-il déclaré, faisant allusion à une « reddition », un terme qui a soulevé plusieurs spéculations dans l’opinion publique. Cette anticipation du discours traduit l’importance des sujets à aborder par le chef de l’État.

L’allocution présidentielle se tient dans un cadre politique particulier, dominé par la déclaration de politique générale du gouvernement et les spéculations sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. En effet, cette dissolution est légalement possible à compter du 12 septembre, avec l’approbation préalable du Conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, déjà accordée.

Le discours de ce jeudi pourrait clarifier plusieurs points d’interrogation qui pèsent sur la scène politique sénégalaise. Les citoyens attendent des réponses sur la gestion de l’État, les tensions politiques internes, et les réformes envisagées. La question de la dissolution de l’Assemblée reste particulièrement sensible, car elle pourrait entraîner des élections législatives anticipées, un scénario qui pourrait bouleverser les équilibres politiques actuels.

En somme, l’adresse à la Nation de Bassirou Diomaye Faye s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays. Les Sénégalais seront à l’écoute pour comprendre les intentions du Président et les perspectives qu’il envisage pour l’avenir du Sénégal.

Visite du Président de la République à Kaolack : Aly Tounkara souligne la portée symbolique.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a magnifié la visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à Kaolack ce mercredi 11 septembre. Pour lui, cette venue est un signe fort de considération envers les populations de Kaolack.

« Nous, leaders de la région de Kaolack, tenons à exprimer notre profonde gratitude pour la visite que vous avez accordée aujourd’hui à la communauté Saloum-Saloum, et plus particulièrement aux chefs religieux de notre localité, en cette semaine de préparation du Gamou. Votre présence marque un signe fort de considération et de soutien à notre communauté, et elle renforce notre détermination à collaborer activement à la réussite des affaires de l’État », a déclaré M. Aly Tounkara, membre de la Conférence des Leaders de la Coalition Diomaye Président.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a également tenu à remercier les populations de Kaolack pour l’accueil chaleureux qu’elles ont réservé à la délégation présidentielle. « Ce moment a été une nouvelle preuve de l’attachement de nos concitoyens à votre vision et à votre leadership. Nous saluons, par ailleurs, la Présidente Aïda Mbodji pour son engagement constant envers la Coalition, en parfaite harmonie avec les orientations que vous avez fixées. Son dévouement et son attachement à la cause commune sont des atouts précieux pour notre région et pour l’ensemble de notre Nation », a-t-il souligné.

Le natif de Kaolack a conclu en renouvelant son ferme engagement aux côtés du Président de la République pour le développement et la prospérité de notre cher pays, le Sénégal. Pour rappel, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Médina Baye, à Léona Niassène et à Léona Kanène pour effectuer une visite auprès des dignitaires religieux de la ville du centre.

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE : Le 13 septembre, si proche et pourtant…si loin

Il semble de plus en plus probable que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne présentera pas sa Déclaration de politique générale (DPG) comme prévu le 13 septembre. Cette perspective émerge du communiqué publié suite au Conseil des ministres de ce mardi, où le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, abordant les liens entre l’Exécutif et le Législatif, a évoqué la notion de « continuité de l’Etat » et ce, « en toute circonstance ». D’où la nécessité, selon lui, de « consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable ». Cette déclaration met en exergue une préoccupation grandissante quant à la stabilité institutionnelle, qui semble suggérer que le Gouvernement pourrait envisager une dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre, avant que le budget de l’État ne soit voté. D’après NdiagaSylla, expert en démocratie, élections et gouvernance, organiser des élections législatives anticipées au plus tôt, à savoir à la mi-novembre, pourrait être une solution envisagée pour permettre l’installation rapide d’une nouvelle Assemblée nationale et assurer l’adoption du budget d’ici décembre 2024. Cette proposition pourrait intensifier les divergences entre l’opposition et le pouvoir vu que la Constitution impose la tenue d’élections anticipées dans les 90 jours suivant une dissolution de l’Assemblée alors que le code électoral prévoit jusqu’à 150 jours pour la collecte des parrainages. Pour régler ce problème lié au timing, la société civile appelle les partis politiques à négocier un consensus pour réduire le nombre de jours de collecte de parrainages et le nombre de parrains requis.

Autre élément qui montre que la tenue de la DPG serait un miracle : le chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à«poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations ». Il en ressort que le « PROJET » n’est pas encore finalisé et est encore en cours d’élaboration. Ce qui pourrait expliquer le report ou l’annulation de l’exercice initialement prévu.

Ces développements laissent planer une incertitude quant à la présentation de la Déclaration de politique générale par Ousmane Sonko et suggèrent que le Gouvernement pourrait seconcentrer sur des ajustements institutionnels importants, incluant potentiellement des élections législatives anticipées pour garantir la stabilité et la continuité de l’État.

Dans un autre registre, le président a souligné l’urgence de se préparer aux défis futurs, notamment en matière de sécurité, d’emploi, de jeunesse, de gestion des finances publiques, et d’exploitation transparente des ressources pétrolières et gazières. « Préparer l’avenir face aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières » est donc une priorité pour l’administration actuelle.

Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le chef de l’Etat accorde une importance au respect des prérogatives constitutionnelles et des compétences de chaque institution.

Diomaye Faye a, à cet effet, affirmé que « la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations ». 

La Dakaroise

Sénégal : Des organisations de la société civile dénoncent les interdictions de sortie du territoire imposées aux anciens dignitaires

Une dizaine d’organisations de la société civile sénégalaise a exprimé son indignation face aux interdictions de sortie du territoire imposées à d’anciens dignitaires du régime de Macky Sall. Lors d’une conférence tenue hier, ces associations ont fermement critiqué ces mesures, les qualifiant d’injustes et contraires aux droits des personnes concernées.

Parmi ces organisations figurent le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Afrika Jom Center, l’Ong 3D, l’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le réseau Siggil Jigeen. Ces entités dénoncent l’absence de notifications administratives préalables aux personnes visées par ces interdictions, ce qui constitue, selon elles, une violation des droits fondamentaux.

Selon ces acteurs, ces restrictions minent la confiance dans les institutions et créent un climat d’injustice. Ils rappellent que la réédition des comptes, un principe essentiel de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides. Le non-respect des procédures légales en vigueur, notamment le droit à un recours approprié, renforce les suspicions d’abus de pouvoir.

Cette situation, relayée par le journal L’INFO, pose la question de l’équilibre entre la nécessité de rendre des comptes et le respect des droits humains fondamentaux. Pour ces organisations, une justice véritablement équitable ne peut se construire sur des pratiques arbitraires, et elles appellent les autorités à réexaminer ces décisions dans un cadre strictement légal.

Le Président de l’Assemblée nationale donne son accord pour la dissolution du Parlement, sous réserve du respect des délais légaux

La dissolution de l’Assemblée nationale est désormais imminente. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a répondu favorablement à la demande du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, concernant une éventuelle dissolution du Parlement. La requête, envoyée le 10 septembre, faisait suite à l’avis consultatif du Conseil constitutionnel, ouvrant la voie à cette procédure dès le 12 septembre.

Dans sa réponse, Amadou Mame Diop a déclaré n’avoir « aucune objection » à la dissolution, tant que celle-ci respecte les modalités précisées par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a tenu à rappeler au chef de l’État un point crucial : la tenue de la Déclaration de politique générale, déjà programmée pour le 13 septembre 2024, comme précisé dans le courrier officiel du Président, daté du 6 septembre.

Malgré cette possible dissolution, le président de l’Assemblée nationale a assuré que son institution reste prête à « accomplir toutes les missions inscrites à l’ordre du jour de sa session extraordinaire tant qu’elle en aura la capacité légale. » Cette position démontre l’engagement de l’Assemblée à poursuivre ses travaux, même dans l’incertitude juridique qui pourrait découler de sa dissolution.

Avant de consulter l’Assemblée nationale, le chef de l’État avait déjà sollicité et obtenu l’avis favorable du Conseil constitutionnel. Ce dernier, dans un avis rendu public, a indiqué que la dissolution du Parlement pourrait être effective à partir du 12 septembre.

La situation reste donc en suspens, avec une dissolution qui pourrait survenir à tout moment, alors même que l’Assemblée nationale se prépare à une semaine cruciale dans l’agenda politique du pays.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

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Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

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Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

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Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

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Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

  • Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
  • Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

  • Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Changement dans l’agenda présidentiel : la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres avancée

En raison de son déplacement prévu à Tivaouane ce jeudi 12 septembre pour participer aux festivités du Gamou, le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a apporté une modification dans son emploi du temps. La réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue pour le mercredi, aura lieu plus tôt cette semaine.

C’est donc ce mardi 10 septembre que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la traditionnelle rencontre avec les ministres. Cette décision vise à permettre à l’agenda présidentiel de s’adapter aux engagements religieux du Chef de l’État, qui se rendra à Tivaouane pour marquer sa présence lors du Gamou, une des plus grandes manifestations religieuses au Sénégal.

Ce déplacement à Tivaouane souligne une fois de plus l’importance que le Président accorde aux événements religieux nationaux, confirmant son attachement aux valeurs spirituelles du pays tout en veillant au bon déroulement des affaires gouvernementales.

Ainsi, le Conseil des ministres de ce mardi devrait aborder plusieurs dossiers prioritaires, en plus de préparer les éventuels ajustements nécessaires à l’organisation et à la sécurité des festivités du Gamou.

Les ministres se mobilisent donc en conséquence pour cette réunion anticipée, qui demeure un moment clé dans la coordination des actions gouvernementales. Le Chef de l’État continuera à assurer la continuité des travaux étatiques avant son déplacement à Tivaouane.

Dissolution imminente de l’Assemblée nationale : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance le processus

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive vers la dissolution de la 14e Législature, en envoyant une demande d’avis au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Selon les informations obtenues par L’Observateur, cette correspondance référencée n°313/Pr, datée du 9 septembre, marque le début du processus légal visant à dissoudre le Parlement.

Dans sa lettre, le Président Faye rappelle les dispositions de l’article 87 de la Constitution, qui autorise le Chef de l’État à dissoudre l’Assemblée nationale, après consultation du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale. Il mentionne également la décision n°2/C/2024 du Conseil constitutionnel, en date du 10 juillet 2024, qui stipule que cette dissolution est légalement possible à partir du 12 septembre 2024.

Le chef de l’État a ainsi sollicité l’avis du Président de l’Assemblée sur la dissolution à partir de cette date, en fixant un délai de réponse au 11 septembre 2024, soit la veille de la date limite indiquée par le Conseil constitutionnel. Le Président Faye semble vouloir respecter les délais pour initier cette démarche de manière rigoureuse.

Cette demande de dissolution de l’Assemblée place un voile d’incertitude sur la Déclaration de politique générale prévue le 13 septembre par le Premier ministre. Si la dissolution est actée, elle pourrait rendre caduc cet événement parlementaire majeur. Tout semble indiquer que la fin de la 14e Législature est désormais une question de jours, et que le Président Diomaye Faye est résolu à faire usage de ses prérogatives constitutionnelles.

Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale, avec une possible recomposition du paysage parlementaire à l’horizon.

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi créant la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH)

Après plusieurs heures de discussions à l’hémicycle, les députés de l’Assemblée nationale ont unanimement adopté le projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Ce texte a été défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

La nouvelle Commission nationale des Droits de l’homme remplace désormais le Comité sénégalais des Droits de l’homme, anciennement dirigé par Amsatou Sow Sidibé. Cette réforme vise à renforcer la protection et la promotion des droits humains au Sénégal, avec une institution nationale plus indépendante et dotée de nouveaux pouvoirs pour traiter des questions relatives aux droits de l’homme.

La création de la CNDH représente une étape importante dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de protection des droits humains au Sénégal. La nouvelle commission est appelée à jouer un rôle clé dans le suivi des engagements internationaux du pays en matière de droits de l’homme, tout en ayant la capacité de traiter des plaintes et d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Dans la continuité des débats, l’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi n°01/2024 qui autorise le président de la République à ratifier la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière de l’Union africaine, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo. Ce traité vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les États africains partageant des frontières communes.

Amadou Ba appelle à l’action face aux défis socioéconomiques du Sénégal : « L’heure est venue d’agir »

Amadou Ba, ancien Premier ministre du Sénégal et ex-candidat à la présidentielle pour la coalition Benno Bokk Yaakaar, a lancé un vibrant appel à l’action ce lundi 9 septembre 2024, lors du lancement officiel de son nouveau parti politique. Face aux multiples défis économiques et sociaux qui frappent le pays, Amadou Ba a insisté sur l’urgence d’une réponse à la hauteur des attentes des Sénégalais.

Lors de son discours, Amadou Ba n’a pas manqué de dresser un tableau sombre des réalités actuelles. « Le Sénégal traverse une période de grandes attentes, de défis économiques et sociaux innombrables », a-t-il déclaré. Ces difficultés, qui affectent une large partie de la population, sont exacerbées par la crise économique mondiale, conséquence de la pandémie de Covid-19 et des répercussions du conflit russo-ukrainien. Le chômage, surtout parmi les jeunes, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que l’aggravation des inégalités, sont autant de problèmes que l’ancien Premier ministre a soulignés avec gravité.

Amadou Ba a mis en garde contre l’immobilisme. « L’heure est venue d’agir », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il ne s’agit pas d’agir dans la précipitation, mais avec « discernement, méthode et détermination ».

Face à l’ampleur des défis, Amadou Ba prône des réformes profondes, capables de répondre non seulement aux urgences immédiates, mais aussi de poser les bases d’un développement durable. Pour lui, la gestion des problèmes du Sénégal ne doit pas se faire par des mesures superficielles ou temporaires, mais par des réformes de fond. « Il ne s’agit pas de panser les plaies, mais de réformer en profondeur », a-t-il ajouté, tout en appelant à « mobiliser tous les moyens nécessaires » pour apporter des solutions concrètes et durables.

Le lancement de son nouveau parti s’inscrit dans cette démarche. Amadou Ba a tenu à préciser que cette formation ne sera pas « un parti de plus » dans l’échiquier politique, mais une véritable « plateforme de dialogue et de solutions » au service des citoyens. Son objectif est clair : placer les préoccupations des Sénégalais au cœur de son projet politique.

L’ancien Premier ministre a réaffirmé son engagement à « apporter des réponses urgentes, concrètes et réalistes » aux problèmes de la population, tout en promettant de travailler avec toutes les forces vives de la nation pour construire un avenir meilleur pour le Sénégal.

Amadou Ba a également évoqué la responsabilité des autorités en place dans la gestion des crises actuelles. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames », a-t-il déclaré, en soulignant que l’action politique doit se traduire par des actes concrets et non de simples discours.

Avec ce nouveau parti et son engagement à réformer en profondeur, Amadou Ba semble se positionner comme l’une des figures de proue d’un nouveau projet politique pour le Sénégal, prêt à relever les défis socioéconomiques majeurs auxquels le pays est confronté.

Bassirou Diomaye Faye de retour à Dakar : Que va-t-il annoncer aux Sénégalais ?

Le Président Bassirou Diomaye Faye est de retour à Dakar depuis hier soir après une visite officielle en Chine. Son retour était attendu par une grande partie de la population sénégalaise, notamment en raison de l’annonce faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier, lors du lancement de la journée « Sétal » à Matam, a annoncé que le chef de l’État s’adresserait à la nation dès son arrivée.

« Nous avons trouvé ce pays dans un tel état ! », a déclaré Ousmane Sonko, laissant présager un discours important du président sur la situation actuelle du pays. Il a ajouté : « Le président va s’adresser à la nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. » Ces propos ont immédiatement suscité de nombreuses spéculations sur ce que Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler au peuple.

Cette allocution sera l’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur sa récente mission en Chine, mais aussi de partager sa vision et ses orientations politiques pour le futur du Sénégal. La visite en Chine, qui s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de la recherche d’investissements étrangers, pourrait avoir des répercussions positives pour l’économie nationale, un sujet qui sera certainement au cœur de son discours.

Mais au-delà des annonces économiques, les Sénégalais sont surtout impatients d’entendre ce que le président aura à dire sur la situation politique et sociale du pays. En effet, depuis son accession au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont fait face à de nombreux défis, et l’état des lieux de la gouvernance, évoqué par le Premier ministre, laisse entrevoir un bilan mitigé.

Le peuple attend donc avec impatience ce discours, qui pourrait bien marquer un tournant dans la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Quels sont les réformes envisagées ? Comment compte-t-il répondre aux préoccupations des Sénégalais sur les questions économiques, sociales et politiques ? Autant de questions qui devraient trouver réponse dans son allocution.

Le pays est désormais suspendu aux propos de son président, espérant des solutions concrètes face aux défis auxquels le Sénégal fait face.

Déclaration de politique générale : Mansour Faye évoque deux scénarios pour l’avenir du Sénégal

La date du 13 septembre 2024 pourrait être cruciale pour l’avenir institutionnel du Sénégal, selon Mansour Faye, maire de Saint-Louis. En amont de la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, il a esquissé deux scénarios possibles, aux conséquences opposées pour la stabilité de la République.

Le premier scénario, qu’il qualifie de dédit du Premier ministre, serait synonyme de rétablissement de l’ordre institutionnel tant attendu par les Sénégalais. « Cela marquera théoriquement la fin de l’imposture », a affirmé Mansour Faye, exprimant l’espoir d’une transition vers un retour aux principes fondamentaux de la République. Cette option représenterait une victoire symbolique pour ceux qui aspirent à plus de transparence et de respect des règles démocratiques.

Le second scénario envisagé par le maire de Saint-Louis est celui d’un parjure du Premier ministre, qu’il considère comme un véritable « scénario catastrophe ». Selon lui, un tel manquement serait fatal pour la République, mettant à mal ses fondements et conduisant à un écroulement institutionnel irréversible. Faye a d’ailleurs invoqué une prière fervente, « yalnaniou ci Yallah mousseul », exprimant ainsi son inquiétude quant aux répercussions d’un tel événement.

En toile de fond, Mansour Faye a rappelé que le président de la République a officiellement informé l’Assemblée nationale, par une lettre datée du 6 septembre 2024, de la tenue de cette déclaration de politique générale. Elle sera prononcée par le Premier ministre lors de la plénière du 13 septembre, un rendez-vous attendu et scruté par l’opinion publique sénégalaise.

Le Sénégal s’apprête ainsi à vivre un moment déterminant de son histoire politique, et l’issue de cette déclaration de politique générale pourrait bien sceller l’avenir institutionnel du pays. Comme le dit Mansour Faye, « wait and see ».

La Banque de la Diaspora : une promesse enfin sur le point de se concrétiser

La diaspora sénégalaise, force économique considérable, injecte annuellement 2 562 millions de dollars US dans l’économie nationale, soit plus de 1 500 milliards de francs CFA. Ce montant représente 10,5 % du PIB sénégalais, surpassant de loin les apports de l’aide publique au développement. Cette manne financière, issue des envois de fonds des millions de Sénégalais vivant à l’étranger, attise l’intérêt des gouvernements successifs, désireux de mieux canaliser ces capitaux pour soutenir le développement du pays.

Le projet d’une Banque de la Diaspora, idée initialement évoquée par le président sortant Macky Sall, pourrait bientôt voir le jour sous l’impulsion de l’actuel tandem gouvernemental Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko. Lors du lancement de la quatrième édition de la journée nationale « Sétal Sunu Reew » à Matam, le Premier ministre a réitéré l’engagement du président Faye à concrétiser cette vision : « Dans le programme du Président Bassirou Diomaye Faye, on a prévu de lancer une Banque de la Diaspora. Elle transfère 1500 milliards de francs CFA par an. Cela dépasse le montant de l’aide au développement. »

L’idée d’une institution bancaire dédiée à la diaspora n’est pas nouvelle. Déjà en 2019, lors d’un meeting à Diourbel, Macky Sall, alors candidat à sa propre succession, avait déclaré : « Je voudrais m’adresser à la diaspora sénégalaise, cette diaspora qui est la quinzième région du Sénégal. Leur contribution à l’économie fait deux fois l’aide publique au développement. Ils font entrer plus de 1200 milliards de F Cfa par an. (…) Je m’engage à examiner les conditions de création d’une banque dédiée à la diaspora pour le financement de leur habitat et pour le financement de leurs activités de retour au Sénégal. »

Toutefois, cette promesse n’a jamais été concrétisée sous son mandat. Aujourd’hui, l’équipe actuelle semble décidée à transformer cette aspiration en réalité. La création de la Banque de la Diaspora permettrait de mieux structurer et orienter les ressources financières des Sénégalais de l’extérieur, non seulement pour faciliter leurs investissements au Sénégal, mais aussi pour financer des projets de développement local.

Le potentiel est énorme. La diaspora, en plus de ses contributions financières directes, joue un rôle crucial dans le soutien aux familles restées au pays, dans la création de petites et moyennes entreprises, ainsi que dans la construction d’infrastructures sociales, telles que les écoles et les centres de santé.

Le lancement de cette banque pourrait également marquer un tournant stratégique pour le Sénégal en matière de mobilisation des ressources internes, réduisant la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs. Pour la diaspora, cela représenterait une opportunité unique d’investir dans leur pays d’origine tout en bénéficiant d’un cadre bancaire qui comprend leurs besoins spécifiques.

Reste à voir comment ce projet, une fois mis en place, sera accueilli par la diaspora elle-même.

Un des membres du mouvement réformateur and yessal victime d’une agression après leur point de presse.

Hier soir le mouvement réformateur and yessal avait tenu une conférence de presse pour interpeller le maire de Rufisque Nord Assane KASSE sur la nécessité de tirer un bilan a mi-mandat.
Saisissant cette occasion, le chargé de communication ameth Diouf a lister les carences autour de la gestion de ce dernier.
C’est après ce point presse que leur camarade Maguette Séne a été attaqué par des individus non encore identifiés.
affaire a suivre…

Changement de Date pour la Déclaration de Politique Générale d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nouvelle date pour la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui se tiendra désormais le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, par le ministre du Travail, Yankhoba Diémé.

Initialement prévue pour le 11 septembre selon une décision antérieure des députés, la DPG de Sonko était planifiée la veille de la date pressentie pour la dissolution de l’Assemblée nationale. Les partisans de Sonko ont critiqué cette programmation, soulignant qu’elle ne respecte pas le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que les députés doivent être prévenus au moins 8 jours avant la tenue de la DPG.

Le report au 13 septembre vise à répondre aux préoccupations soulevées par l’opposition et à garantir la conformité avec les procédures établies. La nouvelle date devrait permettre de clarifier les positions de chaque partie et de préparer le terrain pour une discussion plus sereine et ordonnée sur les orientations politiques du gouvernement.

Diomaye Faye fixe au 13 septembre la date de la DPG d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre, Ousmane Sonko, se tiendra le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, selon le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, qui a informé l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Initialement, les députés avaient programmé la DPG d’Ousmane Sonko pour le 11 septembre, une journée avant le 12 septembre, date à laquelle le Président envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette programmation a suscité des critiques de la part des partisans de Sonko, qui ont déclaré que la date du 11 septembre ne respectait pas le règlement intérieur. En effet, ce règlement exige que les députés soient avertis 8 jours avant la tenue de la DPG.

En fixant la DPG au 13 septembre, Bassirou Diomaye Faye répond aux exigences du règlement intérieur et apaise les inquiétudes des partisans de Sonko. Ce changement permet également d’éviter toute confrontation immédiate avec la possible dissolution de l’Assemblée nationale prévue le lendemain, le 12 septembre.

La fixation de la date de la DPG intervient dans un contexte politique tendu, où les relations entre le Président de la République et l’Assemblée nationale sont particulièrement scrutées. La DPG est un moment clé où le Premier Ministre présente son programme et ses priorités au Parlement, influençant ainsi la dynamique politique du pays.

Les Députés se Préparent pour une Semaine Chargée à l’Assemblée

À partir de ce lundi, les députés se réuniront en séances plénières pour examiner trois projets de loi cruciaux, marquant le début de cette semaine parlementaire intensive. Selon des informations fournies par l’APS, ces débats débuteront avec la présentation du projet de loi n°09/2023, relatif à la loi de règlement pour la gestion de l’année 2022. Ce texte sera défendu à 9 h par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

Dans l’après-midi, à 15 h, le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’hémicycle pour promouvoir le projet de loi n°01/2024. Ce projet vise à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, communément appelée Convention de Niamey, adoptée à Malabo en juin 2014.

Plus tard dans la journée, à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, introduira le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte est attendu comme une étape clé pour le renforcement des mécanismes de protection des droits humains au niveau national.

Mercredi, à partir de 10 h, les députés accueilleront le Premier ministre Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette intervention marquera la fin de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, offrant aux parlementaires l’occasion de discuter des priorités gouvernementales et des grandes orientations politiques pour les mois à venir.

L’ancien ministre de la Jeunesse rejette les accusations de déplacements à l’étranger

L’ancien ministre de la Jeunesse, Papa Malick, a fermement rejeté les accusations selon lesquelles il aurait effectué des déplacements internationaux récents, lors de son intervention sur MNF sur la 7tv. Face aux accusations, Malick a affirmé qu’il ne possédait pas de passeport en cours de validité, le sien étant expiré depuis février 2024. « En moyenne, depuis cinq ans, je ne voyage qu’une fois par an », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’a actuellement aucun visa en vigueur et qu’il n’a pas jugé nécessaire de renouveler son passeport.

Il a précisé qu’il ne possède ni affaires à l’étranger ni proches nécessitant son intervention et qu’il se concentre exclusivement sur ses activités au Sénégal. L’ancien coordonnateur du PRODAC a également rappelé qu’il a honoré les missions de l’État à cinq reprises dans le passé, et qu’il a restitué son passeport diplomatique. « Je suis entre Dakar et mon village. Je n’ai rien à me reprocher et aucune raison de fuir le pays », a-t-il conclu, soulignant son engagement à rester sur le sol sénégalais.

Assemblée Nationale : Conférence des présidents et tensions autour de la DPG

Ce jour, l’Assemblée Nationale du Sénégal a tenu une conférence des présidents pour définir le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, cette session est marquée par des tensions politiques, notamment concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko. Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar (BBY), a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie de « manœuvres » de Sonko et de son gouvernement.

Selon le parlementaire, Ousmane Sonko chercherait à éviter la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), en invoquant l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Cet article stipule que l’exécutif doit informer l’Assemblée huit jours avant la tenue de la DPG. Toutefois, le président du groupe BBY réfute cet argument, soulignant que l’article 97 s’applique uniquement lorsque l’exécutif fixe lui-même la date de la DPG. Or, dans ce cas précis, la session extraordinaire a été convoquée par le Président de la République, ce qui, selon lui, change la situation.

Le président du groupe parlementaire BBY rappelle également les dispositions de l’article 19 du règlement intérieur, qui donne à la conférence des présidents la responsabilité exclusive de l’organisation des travaux de l’Assemblée. Il accuse ainsi Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye de chercher à tromper l’opinion publique et à contourner leurs obligations constitutionnelles.

Ces accusations soulignent une profonde division politique au sein du gouvernement et de l’Assemblée. Les critiques formulées par le président du groupe BBY reflètent l’intensité des débats autour de la DPG, un moment clé pour tout Premier Ministre afin de présenter ses priorités et obtenir la confiance des parlementaires.

L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Assemblée et le climat politique du pays, alors que la majorité et l’opposition continuent de s’affronter sur la question de la légitimité et du respect des institutions.

ÉPILOGUE SUR LA DPG : Sonko craint-il de faire face aux députés de l’opposition ?

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, jiue au chat et à la souris avec les députés de l’opposition depuis sa nomination, il y a bientôt quatre mois, sur la Déclaration de politique générale (DPG). Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fixé la date de cet exercice obligatoire pour le chef du Gouvernement au 11 septembre. Depuis lors, c’est une controvers sans fin entre le pouvoir et l’opposition.

Les récentes évolutions politiques au Sénégal ont suscité une série de controverses entre l’Assemblée nationale et l’Exécutif, mettant en lumière les tensions croissantes entre le Premier ministre Ousmane Sonko et les députés de l’opposition. Le débat s’est intensifié avec la fixation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) au 11 septembre, une décision qui a déclenché des critiques acerbes et des accusations de manœuvres politiques.

La polémique a éclaté lorsque le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé que la majorité parlementaire envisageait de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Sonko. En réponse, Sonko a tenté de calmer les esprits en affirmant : « Les Sénégalais peuvent être rassurés, il n’y aura pas de motion de censure. » Toutefois, la situation s’est compliquée lorsque l’Assemblée nationale a convoqué une réunion pour le 11 septembre afin de débattre de la DPG ainsi que de trois autres projets de loi. Selon le décret soumis, la DPG figure en quatrième position sur l’agenda. Cette décision a immédiatement été critiquée par l’opposition.

ACCUSATIONS DE VIOLATION DU DROIT

Dès l’annonce de la date, Ayip Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), a dénoncé ce qu’il considère comme une violation de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cet article stipule que « la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l’entrée en fonction du gouvernement. L’Assemblée doit être informée huit jours au moins avant la date retenue. » Or, la convocation de la DPG le 11 septembre a été annoncée le 5 septembre, ne laissant pas un délai de huit jours complet. Ayib Daffé a relevé que la décision de fixer la DPG à cette date constitue une violation flagrante du règlement intérieur. Abass Fall, également député, a appuyé cette critique en affirmant sur la RTS1 : « Ce n’est pas à l’Assemblée nationale de dire au Premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. C’est le Gouvernement qui fixe la date, tout en informant l’Assemblée huit jours à l’avance. » Il a ajouté que Sonko ne se présenterait pas le 11 septembre en raison de cette violation. Son collègue Amadou Ba a renforcé cette position, qualifiant la situation d’« illégalité » et accusant Benno Bok Yaakaar de défier la constitution avec cette convocation tardive.

« UNE FUITE EN AVANT », SELON L’OPPOSITION

En réponse, Abdou Mbow, président du groupe BBY, a critiqué ce qu’il perçoit comme une tentative d’évitement de la part de Sonko. Selon Mbow, le Premier ministre utilise l’article 97 comme un prétexte pour éviter la DPG. Il a déclaré : « Le constat est clair : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa DPG. Il s’abrite derrière l’article 97 du règlement intérieur pour justifier son refus. » Mbow a également précisé que l’article 97 concerne les situations où l’exécutif fixe la date de la DPG, mais dans le cas présent, la session est convoquée en session extraordinaire par le Président de la République. Il a rappelé les dispositions de l’article 19, qui confèrent à la conférence des présidents la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée. Mouhamadou Lamine Massaly a également dénoncé ce qu’il considère comme une « fuite en avant » de Sonko, qui, selon lui, craint une motion de censure susceptible de provoquer la démission de son gouvernement. Massaly a suggéré que cette lenteur à présenter la feuille de route du gouvernement reflète une peur politique de faire face à la majorité parlementaire.

APPEL À L’URGENCE

En parallèle, Théodore Monteil a exprimé un point de vue pragmatique. Il a précisé que l’Assemblée nationale devrait se concentrer sur l’urgence de la situation. Dans un post sur Facebook, l’ancien parlementaire a noté : « L’Assemblée nationale ne peut recevoir aucune injonction de l’exécutif, et seule la conférence des présidents peut déterminer son agenda. » Il a invité à examiner les articles 19, 43, 60 et 73 du règlement intérieur pour clarifier les règles concernant la DPG. M. Monteil a insisté sur le fait que si l’on accepte d’examiner des textes urgents, on devrait également permettre la tenue de la DPG afin de passer aux questions de plus grande importance.

En définitive, la date fixée pour la DPG du Premier ministre Ousmane Sonko, le 11 septembre, continue de susciter des débats intenses. Les arguments juridiques et politiques s’opposent. Les prochaines semaines seront déterminantes pour résoudre ces controverses et définir l’avenir politique de Sonko et de son gouvernement, de surcroît avec les prochaines élections législatives qui s’annoncent.

DPG : De quoi Sonko a-t-il réellement peur ?


Pourquoi le nouveau Premier ministre est-il réfractaire à faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale ? Ousmane Sonko, élu depuis bientôt 4 mois, rechigne à décliner la feuille de route du gouvernement.
Cette lenteur traduit, sur le plan politique, une peur de la part de l’actuel chef du gouvernement à faire face à la majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yakaar. Ousmane Sonko redoute que ses adversaires lui rendent la monnaie en déposant une motion de censure et en dissolvant le gouvernement.
Le PM est dans une fuite en avant. Il voudrait certainement éviter une motion de censure qui aurait occasionné la démission de son gouvernement. Va-t-on sacrifier la Constitution sur l’autel de ses ambitions personnelles ? En refusant de se soumettre à cette tradition républicaine hautement démocratique le régime Faye ne donne pas l’impression de faire mieux que son prédécesseur dans la défense et le respect des lois de la République.
Surtout que cette même Constitution permet au Président de la République de dissoudre la Constitution au mois de septembre après deux ans d’exercice et organiser au plus tard dans les trois mois qui suivent, de nouvelles élections législatives.
Sonko serait-il entre la morale et le droit ?
Il doit faire sa déclaration de politique générale pour qu’on sache là où il veut mener le pays sur le plan de la Santé. La date du 11 septembre lui permettrait de décliner sa feuille de route sur la Santé, l’Éducation, les Sports, l’Urbanisme, l’Économie, l’Environnement, l’emploi des jeunes, l’Émigration, la vie chère, la bonne gouvernance. Sans oublier le scandale de l’ONAS, du Port avec le licenciement de plusieurs agents.
D’ailleurs, j’ai supplié le Président dy Groupe parlementaire de BBY que l’affaire Sweet Beauty ne soit pas évoquée lors de la DPG, car les murs ont changé de peinture et de couleur. Ousmane sonko ne déshonore pas les jeunes qui ont cru en vous, même si le projet est fantôme et fictif.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR

Tensions politiques autour de la reddition des comptes : Abdoul Mbaye interpelle Ousmane Sonko

Dans un climat politique marqué par des appels à la reddition des comptes, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a réagi aux récentes annonces de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’ouverture de cette procédure. S’exprimant via une publication sur Facebook, Abdoul Mbaye a lancé un message fort, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des attentes vis-à-vis de la justice.

Mbaye, qui a lui-même fait l’expérience d’une justice qu’il qualifie de « justice aux ordres », a averti Ousmane Sonko de ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. « Quand on considère avoir été victime d’une justice aux ordres, il faut éviter de donner l’impression de lui donner des ordres. Le Premier ministre Ousmane Sonko doit s’en soucier », a-t-il écrit.

Cette remarque intervient alors que Sonko a exprimé son engagement à renforcer les processus de reddition des comptes dans un contexte politique tendu, où la demande de transparence s’accompagne souvent d’accusations de manipulation des institutions. Selon Mbaye, la justice doit rester indépendante et ne pas être utilisée comme un outil de menace ou de pression politique. « La justice n’est pas un instrument de menaces. La justice applique le droit », a-t-il affirmé.

L’ancien chef du gouvernement et actuel président du parti de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a également rappelé l’importance de ne pas brouiller le message clé des récentes Assises de la justice. Ces assises, organisées pour repenser le rôle et le fonctionnement de la justice au Sénégal, ont mis en avant l’impératif d’une réforme pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires.

La sortie d’Abdoul Mbaye illustre la complexité de la situation politique actuelle, où les acteurs doivent naviguer entre la nécessité d’une transparence accrue et la préservation de l’intégrité des institutions. Tandis que le Premier ministre Ousmane Sonko semble déterminé à engager un processus de reddition des comptes, ces avertissements soulignent l’importance de garantir que ce processus se déroule dans le respect total des principes de justice et d’indépendance.

Le débat autour de la reddition des comptes et de l’indépendance judiciaire reste central dans la vie politique sénégalaise, alors que les citoyens et les observateurs attendent de voir comment ces engagements se traduiront en actions concrètes dans les mois à venir.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

Pape Djibril Fall : « L’Assemblée nationale doit garder son autonomie face à la DPG et aux enjeux de l’heure »

Ce matin, l’honorable député Pape Djibril Fall (PDF) s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la Déclaration de Politique Générale (DPG), la gestion des affaires publiques et la reddition des comptes. Il a insisté sur l’autonomie de l’Assemblée nationale, affirmant qu’aucune autorité, ni le Premier ministre, ni le président de la République, n’a le pouvoir de déterminer la posture du Parlement. « L’Assemblée nationale est un pouvoir autonome, et personne ne peut trancher à sa place », a-t-il martelé, rappelant que la DPG est nécessaire pour déterminer les priorités gouvernementales face aux défis urgents du pays.

Le député a souligné l’importance de la DPG comme outil permettant de faire le point sur les actions futures du gouvernement, particulièrement dans des domaines critiques comme l’émigration clandestine. Il a rappelé que ce fléau, qui a été l’une des raisons du départ de Macky Sall, persiste et que la mer continue de faire des victimes. « Récemment, il a été évoqué des conventions signées avec des pays étrangers pour rapatrier les Sénégalais ayant déjà migré en Europe », a déclaré PDF, tout en regrettant l’absence d’un réel plan de recasement pour les populations déguerpies.

Sur la question des inondations et de l’assainissement, il a également dénoncé l’inaction prolongée des autorités face à certaines localités qui cohabitent avec l’eau tout au long de l’année. « Il est impératif que les autorités trouvent des solutions à ces problèmes », a insisté le parlementaire, ajoutant que seule une DPG pourrait clarifier les intentions du gouvernement en matière de chômage et de développement à court, moyen et long terme.

Sur la reddition des comptes, Pape Djibril Fall a appelé à la prudence et à la séparation stricte des pouvoirs. Il a critiqué le Premier ministre pour ses commentaires répétés sur les dossiers judiciaires, les qualifiant d’interférences susceptibles de politiser les poursuites. « Plus il en parle, plus cela donne aux personnes concernées l’impression que ces dossiers sont politiques », a-t-il averti. Il a appelé à une justice équitable, sans intervention de l’exécutif.

PDF a également soulevé les dossiers emblématiques de l’Aser et de l’Onas, appelant à une justice impartiale et dénonçant ce qu’il perçoit comme une justice à double vitesse. « Cheikh Tidiane Dièye doit être démis de ses fonctions, tout comme Cheikh Dieng. Nous ne voulons plus d’une justice à deux vitesses au Sénégal », a-t-il conclu.

Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le positionnement de Pape Djibril Fall, qui plaide pour une véritable séparation des pouvoirs et pour une gestion plus transparente des affaires publiques dans le pays.

Reddition des comptes : Une nouvelle ère de transparence annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko

Le débat autour de la reddition des comptes est au centre de l’actualité politique au Sénégal, suite aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une réunion avec le personnel de la primature, retransmise en direct sur sa page Facebook. Ce geste marque le début d’une série d’actions judiciaires visant à éclaircir les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et économiques.

Face à l’ouverture de la troisième session extraordinaire à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont pris la parole pour exprimer leur soutien à cette démarche. Amadou Ba, député du parti Pastef, a rassuré l’opinion publique en affirmant qu’il n’y aurait « pas de chasse aux sorcières ». Selon lui, la justice suivra son cours de manière indépendante, sans que les décisions ne soient dictées par des considérations politiques ou électorales. « Cette reddition de comptes, on aurait pu l’initier depuis bien longtemps », a-t-il précisé, soulignant l’attente prolongée de l’opinion publique sur ce sujet sensible.

Dans son discours, Ousmane Sonko a clairement affirmé que cette campagne de reddition des comptes allait s’intensifier dès cette semaine et pourrait s’étendre sur une longue période. Il s’est montré particulièrement ferme concernant les abus financiers liés au foncier, aux marchés publics et aux concessions. « Les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi à coups de milliards », a-t-il lancé, dénonçant les pratiques opaques et illégales qui ont pu avoir lieu sous les régimes précédents.

Des mesures conservatoires ont d’ores et déjà été prises, empêchant certains anciens responsables d’effectuer des déplacements à l’étranger. Sonko a également révélé que malgré ces restrictions, quelques individus ont réussi à s’échapper, ajoutant qu’ils pourraient être ramenés au Sénégal pour répondre de leurs actes : « S’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. »

Cependant, Amadou Ba a tenu à rappeler que malgré l’aspect politique de l’annonce, cette initiative ne doit pas être interprétée comme une manœuvre partisane. « Le Premier ministre est un homme politique. Dans son discours, il y a nécessairement une dimension politique qu’il ne faut pas surévaluer », a-t-il insisté, appelant à distinguer entre le discours politique et la rigueur du processus judiciaire.

L’annonce de la reddition des comptes par le Premier ministre Sonko est une étape cruciale dans la lutte pour la transparence et la justice au Sénégal. Elle symbolise également un tournant dans la gestion des affaires publiques, alors que le pays se prépare pour la présidentielle de mars 2024. Le peuple sénégalais, témoin de ces changements, attend désormais avec impatience les suites de ces annonces et les actions concrètes qui en découleront.

Abdoulaye Daouda Diallo démis de ses fonctions de président du CESE : contexte et enjeux politiques

Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre et président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été démis de ses fonctions par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette décision survient en même temps que la révocation d’Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ces destitutions marquent une nouvelle phase dans la réorganisation institutionnelle opérée par le chef de l’État.

Selon le journal Les Échos, Abdoulaye Daouda Diallo aurait pressenti son éviction, puisque, bien avant l’annonce officielle, il avait quitté son logement de fonction à Fann Résidence. Il aurait déménagé avec sa famille dans un appartement luxueux situé aux Almadies, un quartier huppé de Dakar. Ce déménagement, effectué une semaine avant son limogeage, semble indiquer qu’il était informé de l’évolution imminente de sa situation.

Les démissions d’Abdoulaye Daouda Diallo et d’Aminata Mbengue Ndiaye interviennent au lendemain du rejet du projet de loi visant à supprimer le CESE et le HCCT, deux institutions jugées redondantes par une partie de la classe politique. Le président Faye, dans sa volonté de rationaliser les structures de gouvernance, a choisi de mettre un terme à ces présidences. Il s’agit d’une décision qui s’inscrit dans le cadre plus large de réformes pour réduire les dépenses publiques et améliorer l’efficacité institutionnelle.

Abdoulaye Daouda Diallo, figure influente au sein de la majorité présidentielle, voit ainsi sa carrière politique se heurter à un obstacle. Son éviction pourrait être perçue comme une conséquence des réajustements stratégiques menés par l’exécutif. Cette décision, qui semble avoir été calculée, soulève également des interrogations sur l’avenir des institutions supprimées et sur la place qu’occuperont leurs anciens responsables dans la sphère politique sénégalaise.

Le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo de la présidence du CESE est un signe des mutations en cours au sein des institutions de l’État sénégalais. Cette éviction, couplée à celle d’Aminata Mbengue Ndiaye, marque un tournant dans la gestion des instances publiques et reflète une volonté de refonte structurelle. Reste à voir comment ces changements influenceront la scène politique nationale, déjà en pleine recomposition.

Ousmane Sonko relance la traque des dilapidations de fonds publics : L’affaire Prodac de nouveau sur la table

Ce mercredi, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et président de Pastef, a annoncé le lancement imminent d’une vaste opération visant à traquer les membres de l’ancien régime coupables de dilapidation de fonds publics. Selon le quotidien Libération, cette opération est déjà en cours. L’un des dossiers phares de cette traque est l’affaire du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), une affaire qui a marqué le paysage politique sénégalais ces dernières années.

L’enquête sur le Prodac, menée par la Division des investigations criminelles (DIC), a été relancée après la transmission d’un rapport clé de l’Inspection générale des finances (IGF). Ce rapport, au cœur de nombreuses polémiques, est aujourd’hui entre les mains des enquêteurs.

L’affaire Prodac avait déjà valu à Ousmane Sonko une condamnation pour diffamation en raison de ses accusations contre Mame Mbaye Niang, ancien ministre chargé de la tutelle du programme. Sonko, alors opposant, avait affirmé que le rapport de l’IGF avait épinglé l’ancien ministre pour des malversations. Mame Mbaye Niang avait catégoriquement nié ces accusations, allant jusqu’à affirmer que le rapport mentionné n’existait pas.

Ces accusations avaient conduit à un procès retentissant, qui s’était soldé par la condamnation de Sonko, le privant de sa candidature pour la présidentielle du 24 mars 2024. Le leader de Pastef avait alors dénoncé une manœuvre politique visant à l’écarter de la course au pouvoir.

Cependant, la tournure actuelle des événements semble jouer en faveur du Premier ministre. Lors d’un rassemblement au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, Sonko a rappelé les faits avec fermeté : « J’ai été trainé en justice, privé de candidature parce que j’avais dit qu’il y a un rapport qui a épinglé un ministre. Ils sont allés au ministère des Finances pour cacher ce rapport. Aujourd’hui, ce rapport est sur la table de mon bureau. »

Cette déclaration marque un tournant important dans cette affaire. Ce rapport, qui était resté dans l’ombre, a finalement refait surface et est désormais entre les mains de la DIC pour une enquête approfondie. Sonko, déterminé à aller jusqu’au bout, a réaffirmé sa volonté de tenir responsables ceux qui se sont enrichis illicitement sous l’ancien régime.

Le lancement de cette opération de traque des dilapidations de fonds publics, dans un contexte politique tendu, suscite de nombreuses réactions. Pour certains observateurs, cette relance de l’affaire Prodac pourrait être perçue comme une riposte politique de Sonko, visant à redorer son blason après sa condamnation pour diffamation. D’autres y voient un véritable effort pour instaurer la transparence et la bonne gouvernance au sein des institutions sénégalaises.

Il reste à voir si cette enquête aboutira à des poursuites judiciaires contre les responsables impliqués dans le scandale du Prodac. Quoi qu’il en soit, Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, semble déterminé à solder les comptes avec le passé et à faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale.

Alors que l’opération de traque s’intensifie, l’attention reste rivée sur les conclusions de l’enquête en cours et les répercussions politiques qu’elles pourraient engendrer.

« Enfantillage, amateurisme et confusion de rôles au sommet de l’Etat », (Thierno Bocoum)

Le Premier ministre, fidèle à son habitude de vouloir faire croire en toutes circonstances que c’est lui qui décide et non le Président de la République, nous a fait part de sa décision de faire barrage à la motion de censure déposée à l’Assemblée nationale. 

Cette décision du PM a été finalement validée à travers un décret présidentiel.  

Retenons bien ceci : il n’a pas déclaré qu’il ferait sa déclaration de politique générale tant attendue mais plutôt qu’il ne laisserait pas passer sa destitution à travers une motion de censure.  

La nuance est importante. 

En réalité, en greffant la DPG dans l’ordre du jour de la session extraordinaire convoquée par le président de la République, le PM a voulu profiter du dernier alinéa de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui permet, face à toute diligence, de prolonger le délai de la DPG d’au moins 8 jours après la saisine des députés.  

(L’Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue.) 

Ce délai coïncidera avec le 12 septembre date repère pour une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. 

Il n’a donc aucune intention de faire une déclaration de politique générale devant les députés. 

Ce jeu enfantin au sommet de l’Etat ayant conduit à l’ouverture d’une session extraordinaire pour faire voter une loi portant suppression du HCCT et du CESE tout en connaissant d’avance les résultats d’un tel vote, a été reconduit.  

Le président de la République avait déjà pronostiqué le résultat de cette session en ayant déclaré, face à la presse, n’avoir pas de majorité pouvant lui permettre de faire passer ses réformes. Et pourtant, il n’a pas hésité à franchir le pas et à orienter les projecteurs sur une triste scène de théâtre. 

Pourquoi n’ont-ils pas attendu le 12 septembre pour dissoudre l’Assemblée nationale et nous épargner tout ce jeu qui prend en otage notre pays alors que les priorités sont ailleurs ?  

Ce mois de septembre est le mois qui avait été désigné pour présenter le projet tant attendu. 
Malheureusement, il est déjà un mois de polémique et de politique politicienne qui ne fait que retarder la correcte prise en charge des besoins majeurs et urgents des populations. 

Il est évident que les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit.  

Thierno Bocoum 
Président AGIR

« Motion de censure déposée : le Président fixe la session extraordinaire et la majorité obtient la tenue de la DPG »

Lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le président Amadou Mame Diop a annoncé que le président du groupe Benno Bokk Yakaar (BBY), Abdou Mbow, avait déposé une motion de censure la veille et informé le président de la République. Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale (DPG). En outre, le chef de l’État a fixé l’ouverture de la session extraordinaire pour demain, jeudi, à 10 heures. Le groupe parlementaire BBY considère cela comme « une grande victoire pour les députés de la majorité, qui ont finalement réussi à exiger la tenue de la DPG après plusieurs retards. »

Une Troisième Session Extraordinaire de l’Assemblée Nationale Annoncée : Enjeux et Débats à Venir

L’Assemblée nationale se trouve de nouveau sous les projecteurs, suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a provoqué une réunion d’urgence du bureau parlementaire cet après-midi. D’après les informations obtenues, cette réunion vise à entériner l’ouverture d’une troisième session extraordinaire, demandée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

La convocation de cette session supplémentaire, prévue pour ce jeudi, intervient dans un contexte politique tendu. Au cœur de l’ordre du jour, deux à trois projets de loi seront débattus, parmi lesquels figure la déclaration de politique générale (DPG), un document stratégique crucial qui oriente l’action gouvernementale.

L’ouverture de cette session extraordinaire n’est pas sans controverse. En effet, la DPG, qui devait être soumise plus tôt, avait été bloquée en raison de manquements relevés dans le règlement intérieur de l’Assemblée. Ces irrégularités, ayant suscité des débats au sein de l’hémicycle, ont finalement été résolues après l’approbation du règlement par le Conseil constitutionnel, qui a annoncé sa publication prochaine dans le journal officiel.

Cette session extraordinaire s’annonce donc décisive, non seulement pour l’avenir de la DPG, mais aussi pour l’équilibre des forces politiques au sein de l’Assemblée nationale. Les débats promettent d’être animés, reflétant les enjeux majeurs qui pèsent sur le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Révocations au HCCT et au CESE : Bassirou Diomaye Faye met fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye (Document)

Le 4 septembre 2024, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a signé deux décrets importants mettant fin aux fonctions de hauts responsables des institutions sénégalaises. Madame Aminata Mbengue Ndiaye a été déchue de son poste de Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), tandis que Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a également été révoqué de ses fonctions de Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Cette décision marque une étape notable dans la réorganisation des instances consultatives du pays. Les décrets n’ont pas précisé les motifs de ces changements, laissant place à diverses spéculations sur les raisons politiques ou administratives derrière ces décisions. Ces révocations interviennent à un moment crucial, alors que le pays se prépare à aborder de nouveaux défis économiques, sociaux et environnementaux.

Les institutions concernées jouent un rôle essentiel dans le processus décisionnel au Sénégal, en offrant des recommandations et des conseils sur des questions majeures. Le départ de ces deux figures de proue pourrait entraîner des ajustements importants dans la dynamique de ces conseils et potentiellement influencer les orientations politiques et stratégiques à venir.

Le président Faye devra désormais nommer de nouveaux responsables pour ces postes clés, et la nomination de ces remplaçants sera scrutée de près par les observateurs politiques et la société civile. Les prochaines semaines devraient apporter davantage de précisions sur les nouveaux titulaires et leurs éventuelles priorités pour ces institutions cruciales.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Convoquée en urgence : L’Assemblée nationale entre dans une nouvelle phase de turbulences politiques

Ce mercredi, l’Assemblée nationale est à nouveau sous les feux de la rampe, avec une convocation d’urgence du bureau à 17 heures. Selon des sources parlementaires, cette réunion précède une session extraordinaire prévue pour demain, jeudi, suite à un décret émis par le président de la République.

La convocation d’une session extraordinaire semble être une réponse stratégique face à la motion de censure que les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont récemment annoncé. Selon une source interne, « le président a sorti un décret qu’il a envoyé au président de l’Assemblée nationale pour la convocation d’une session extraordinaire demain, jeudi. L’idée est de court-circuiter la motion de censure annoncée par les députés de Benno Bokk Yaakaar ». Cette manœuvre vise à priver ces députés de la majorité de l’opportunité d’introduire cette motion.

La situation politique semble se diriger vers une crise majeure, avec des spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale. « Les députés de Benno risquent de ne plus avoir le temps de passer à l’acte », indique notre source, soulignant le caractère inéluctable de cette escalade.

La motion de censure, qui constitue un acte fort dans la vie politique sénégalaise, pourrait donc ne jamais voir le jour si la session extraordinaire est maintenue. Cette manœuvre, perçue comme une tentative de contrecarrer l’initiative des députés de BBY, reflète la tension croissante au sein du paysage politique national.

La dissolution de l’Assemblée nationale, si elle se concrétise, ouvrirait une nouvelle phase d’incertitude, avec des répercussions potentiellement profondes sur l’équilibre des pouvoirs au Sénégal. Les prochaines heures seront cruciales pour le futur de la représentation nationale, alors que le pays retient son souffle dans l’attente de l’issue de cette nouvelle bataille politique.

Vers une Dissolution du CESE et du HCCT : La Révélation de la Première Ministre

La Première ministre a récemment dévoilé une information de taille concernant l’avenir des institutions clés du Sénégal. Lors d’une rencontre tenue ce mercredi avec le personnel de la Primature pour discuter de questions de réorganisation et de fonctionnement, Ousmane Sonko a laissé entendre que le président de la République pourrait prochainement dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Selon les propos de la Première ministre, les décrets relatifs à cette dissolution pourraient être pris dans les jours à venir. « Le président de la République va probablement prendre les décrets pour remercier Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye », a-t-elle affirmé. Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement à la tête du CESE et du HCCT, seraient donc sur le point de quitter leurs fonctions, marquant un tournant significatif dans l’administration sénégalaise.

Outre la dissolution annoncée, la Première ministre a également révélé que le président compte bloquer le fonctionnement de ces institutions. Cette décision viserait à empêcher toute dépense de crédit, en attendant la finalisation de l’étude sur la rationalisation des dépenses publiques, actuellement en cours. « Aucun centime de crédit ne pourra être dépensé », a-t-elle martelé, soulignant l’importance de cette mesure dans le cadre de la réforme engagée par le gouvernement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promesse du régime actuel de rationaliser les dépenses publiques en supprimant ou réorganisant certaines institutions jugées peu essentielles. Le gouvernement, dans sa volonté de moderniser l’État, semble déterminé à aller au bout de cette réforme, qui pourrait marquer un profond changement dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

La dissolution du CESE et du HCCT, deux institutions majeures, serait donc une étape clé dans cette stratégie de rationalisation. Si cette mesure est effectivement mise en œuvre, elle pourrait redistribuer les cartes au sein de l’administration sénégalaise, tout en renforçant l’efficacité des dépenses publiques.

Le Sénégal pourrait donc bientôt assister à une réorganisation profonde de ses institutions, avec la dissolution probable du CESE et du HCCT. Cette décision, révélée par la Première ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques et de renforcer l’efficience de l’État. Les jours à venir seront décisifs pour connaître l’issue de cette réforme.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko annonce le lancement imminent de la traque pour la reddition des comptes

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce mercredi le lancement imminent d’une vaste campagne de reddition des comptes. S’adressant au personnel de la primature, Sonko a précisé que cette initiative, qui devrait débuter cette semaine, répond à une demande croissante du peuple sénégalais pour une gestion transparente des deniers publics.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes », a déclaré le Premier ministre. Cette déclaration intervient dans un contexte où des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur plusieurs figures de l’administration et du secteur privé.

Ousmane Sonko a également souligné que des mesures conservatoires ont déjà été prises pour empêcher les personnes concernées de quitter le pays, afin de garantir que les fonds mal acquis soient restitués au peuple sénégalais. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple », a-t-il affirmé avec détermination.

Cette traque pour la reddition des comptes marque une étape décisive dans la lutte contre la corruption au Sénégal, et le gouvernement semble déterminé à ne laisser aucune place à l’impunité. L’annonce du Premier ministre a été perçue comme un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de s’enrichir illégalement aux dépens de l’État.

Alors que le lancement de cette campagne est attendu avec impatience, les Sénégalais espèrent que les actions annoncées par le gouvernement se traduiront par des résultats concrets, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions de l’État.

Ousmane Sonko se prononce sur la motion de censure : « Il n’y a pas de motion, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés »

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a réagi ce mercredi aux rumeurs concernant une motion de censure initiée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire chuter son gouvernement. Lors d’une rencontre à la Primature, Sonko a balayé d’un revers de main ces spéculations, affirmant que les parlementaires de BBY auront « autre chose à faire que d’être députés » d’ici le 12 septembre.

Le ton tranchant employé par le Premier ministre semble annoncer un événement politique imminent, peut-être la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, lourde de sens, laisse entendre que le gouvernement prépare une réponse forte aux manœuvres de l’opposition.

Selon Sonko, la motion de censure, qui est souvent utilisée comme un outil parlementaire pour exprimer un manque de confiance envers le gouvernement en place, n’aura pas l’occasion d’être votée. Il a laissé entendre que l’opposition pourrait bientôt perdre sa plateforme législative, ce qui suggère une possible dissolution de la législature actuelle.

Si cette dissolution se concrétise, elle marquera un tournant significatif dans la crise politique que traverse le pays. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité démocratique, pourrait alors entrer dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les acteurs politiques se préparent à de possibles élections anticipées. Le Premier ministre semble confiant dans sa capacité à surmonter cette épreuve, mais la question reste ouverte sur l’avenir immédiat de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les différents camps politiques réagiront à cette possible dissolution.

Ce nouveau développement politique sera sans doute au centre des débats publics dans les jours à venir, alors que le Sénégal se dirige vers une semaine décisive pour son avenir institutionnel.

Crise Politique au Sénégal : Une motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition, marquée par une montée des tensions qui pourrait plonger le pays dans une crise institutionnelle majeure. Le climat se détériore après l’annonce par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’imminent dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette initiative s’inscrit dans une escalade continue du conflit qui oppose la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale au gouvernement en place, exacerbée par le récent rejet par BBY d’un projet de loi controversé.

Le rejet du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a cristallisé les tensions entre BBY et le gouvernement Sonko. Ce texte, porté par le Premier ministre, a été perçu comme une tentative de centralisation du pouvoir, au détriment des organes consultatifs existants. Le rejet de cette initiative par la majorité parlementaire a ouvert la voie à une confrontation directe.

Le dépôt d’une motion de censure, bien que légal en vertu de l’article 86 de la Constitution sénégalaise, est une arme politique redoutable. En effet, si cette motion est adoptée, elle entraînera automatiquement la chute du gouvernement Sonko. Le soutien des députés de BBY, alliés à certains élus non-alignés, laisse peu de doute sur l’issue probable de ce vote.

Si la motion de censure est déposée, une session extraordinaire devra être convoquée pour en débattre, avec ou sans la présence d’Ousmane Sonko. Dans un tel scénario, la stabilité du gouvernement est gravement menacée. Le Premier ministre, déjà sous pression depuis sa prise de fonction, pourrait voir son gouvernement renversé, ce qui plongerait le Sénégal dans une période d’incertitude politique.

Les conséquences d’une telle crise pourraient être profondes. La chute du gouvernement Sonko mettrait fin à une administration qui s’est distinguée par des réformes audacieuses mais controversées. Cela pourrait également déclencher une crise de confiance au sein de la population, déjà éprouvée par les récentes manifestations et les tensions sociales grandissantes.

Le choix de BBY de recourir à une motion de censure divise la classe politique et l’opinion publique. D’un côté, les partisans de la coalition majoritaire considèrent cette démarche comme nécessaire pour mettre fin à un gouvernement qu’ils jugent inefficace et dangereux pour la stabilité du pays. De l’autre, les soutiens de Sonko dénoncent une manœuvre politique visant à écarter un leader qui a su capter l’aspiration au changement de nombreux Sénégalais.

La situation actuelle est donc à surveiller de près. Le Sénégal, longtemps perçu comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, fait face à un défi majeur. La manière dont cette crise sera résolue pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique nationale, ainsi que sur la perception internationale du pays.

En attendant, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera bientôt un chapitre crucial de l’histoire politique sénégalaise.

Assemblée Nationale : Le nouveau règlement intérieur met Ousmane Sonko sous les projecteurs

La publication officielle du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans le Journal Officiel marque un tournant décisif dans le processus législatif sénégalais. Le règlement, voté par une écrasante majorité de 163 députés, est désormais entériné sous la loi organique n° 2024-12, modifiant et complétant la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002, telle que modifiée, portant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce texte a récemment été approuvé par le Conseil constitutionnel, confirmant ainsi la régularité de la procédure d’adoption.

Cette approbation ouvre la voie à l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, qui comprennent notamment des modifications touchant aux fonctions et aux prérogatives du Premier ministre. Le texte révisé vise à clarifier les rôles et responsabilités au sein de l’exécutif, en particulier concernant la relation entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait précédemment exprimé sa disponibilité pour présenter sa déclaration de politique générale, se retrouve désormais au cœur de l’attention. Avec la publication du règlement intérieur, toutes les conditions semblent réunies pour que Sonko puisse officiellement soumettre sa déclaration devant l’Assemblée. Cette étape est cruciale, car elle permettra non seulement de définir les grandes orientations du gouvernement, mais aussi de renforcer la coopération entre le législatif et l’exécutif.

Cependant, l’importance de cette publication dépasse la simple formalité administrative. Elle symbolise une étape clé dans la mise en place du cadre législatif nécessaire à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions sénégalaises. Le nouveau règlement intérieur, en s’adaptant aux réalités actuelles, vise à améliorer la transparence et l’efficacité des travaux parlementaires, tout en assurant une meilleure articulation entre les différentes branches du pouvoir.

En somme, avec cette publication, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre. Le pays attend avec intérêt la prochaine déclaration de politique générale, qui marquera un moment charnière dans la vie politique nationale. Le Premier ministre Ousmane Sonko devra donc saisir cette opportunité pour consolider son leadership et tracer une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal.

AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko

Une République Menacée par le Sabotage et le Mépris des Institutions

Thierno Bocoum dénonce les dérives autocratiques et appelle à la sanction du gouvernement actuel

Un public mobilisé pour intimider les députés et qui crient « Sonko Sonko » au sein de l’hémicycle, un ministre de la justice qui annonce en pleine séance aux députés que le président de la République aurait promulgué la loi portant modification du règlement intérieur de l’assemblée nationale, après avoir ignoré la saisine du président de l’institution pour avis, une convocation dont l’issue était connue d’avance mais qui privilégiait un jeu de politique politicienne …voilà des actes de sabotage et d’enfantillage contre une institution de la république qui ne doivent pas rester sans suite.

Les députés ont été cohérents. Chacun a défendu sa ligne idéologique face au maintien ou non du CESE et du HCCT.

Par contre, le théâtre organisé avec un mépris affiché contre les institutions doit être sanctionné.

Le PM qui joue au dilatoire face à son obligation de faire sa DPG et affichant ostensiblement son manque de respect notoire à l’institution parlementaire et à la constitution doit être sanctionné.

Il est évident que depuis un certain temps, des séries de pièges enfantins ont été tendus aux députés de la majorité pour les pousser à l’erreur et ainsi se doter d’éléments de langage en vue de la prochaine campagne électorale pour les législatives.

Le but est de demander aux Sénégalais de leur permettre d’avoir une majorité face à une opposition qui souhaiterait bloquer leurs initiatives.

C’est trop enfantin.

Ces Sénégalais leur demanderont pourquoi le PM n’a pas fait sa DPG conformément aux dispositions de la constitution alors que tous les prétextes pour ne pas se présenter devant l’assemblée nationale ont été levé.

Ces sénégalais comprennent aisément cette politique politicienne qui a abouti à la convocation de cette session extraordinaire de l’Assemblee nationale. Ils sanctionneront le populisme qui leur porte aujourd’hui un tort considérable à l’heure de l’exercice du pouvoir.

En attendant d’œuvrer pleinement pour une nouvelle majorité capable de faire face aux dérives autocratiques du régime en place, nous soutenons, sans aucune réserve, ce projet de motion de censure contre le gouvernement du PM actuel.

Une motion qui, symboliquement, aura pour effet d’imposer le respect que doit avoir un nommé (PM) face à des élus, le respect que ce PM doit avoir face à ses obligations constitutionnelles.

Il reviendra au Président de la République d’utiliser ses pouvoirs de nomination et de dissolution afin de remettre les choses à l’endroit, s’il considère qu’il a encore un rôle à jouer.

Thierno Bocoum

Président AGIR

Benno Bokk Yaakaar dépose une motion de censure contre le gouvernement d’Ousmane Sonko

Les tensions politiques au Sénégal ont pris une nouvelle tournure ce lundi, avec l’annonce du dépôt imminent d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a fait cette déclaration lors de la plénière, précisant que la motion serait officiellement déposée ce mardi sur la table du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

Cette initiative vise clairement à renverser le gouvernement en place, une action qui s’inscrit dans un contexte politique tendu marqué par de nombreuses confrontations entre les différentes forces politiques du pays. La décision de Benno Bokk Yaakaar, la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, reflète un climat de défiance croissante envers le gouvernement de Sonko, dont la gestion des affaires de l’État est de plus en plus critiquée.

Le dépôt de cette motion de censure pourrait marquer un tournant majeur dans l’arène politique sénégalaise. Si elle est adoptée, elle entraînera la chute du gouvernement, plongeant ainsi le pays dans une nouvelle phase d’incertitude politique. Toutefois, pour qu’une telle motion aboutisse, elle doit recueillir une majorité des voix des députés, un défi qui n’est pas sans obstacles, malgré la force numérique de Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les acteurs politiques et les citoyens suivent de près cette évolution. La motion de censure, si elle est adoptée, pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au sein du gouvernement et au-delà.

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

Le rejet du projet de loi constitutionnelle suscite des inquiétudes : Mamoudou Ibra Kane met en garde contre une éventuelle dissolution de l’Assemblée Nationale

Au lendemain du rejet retentissant du projet de loi N°11/2024 portant révision de la Constitution, qui visait la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), le leader du mouvement « Demain c’est Maintenant », Mamoudou Ibra Kane, tire la sonnette d’alarme. L’ex-journaliste devenu acteur politique met en garde contre une potentielle « vengeance » de la part du président Bassirou Diomaye Faye, qui pourrait aller jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Pour Mamoudou Ibra Kane, ce rejet est perçu comme un sérieux revers pour le pouvoir en place, qu’il attribue à des manœuvres en coulisses de l’ancien président Macky Sall. « C’est un camouflet pour le pouvoir, sur fond de manœuvres de l’ancien président Macky Sall », affirme-t-il, en référence au rejet du projet de loi destiné à supprimer le CESE et le HCCT.

Dans cette conjoncture tendue, M. Kane exhorte le président Bassirou Diomaye Faye à ne pas céder à la tentation de la vengeance. « Le président BDF ne doit pas verser dans une logique de vengeance par une dissolution de l’Assemblée nationale », prévient-il.

Ce rejet du projet de loi, combiné au refus du Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale (DPG), a exacerbé les tensions entre le pouvoir exécutif et les députés de la coalition Benno. Une situation que Mamoudou Ibra Kane qualifie de « bras de fer » susceptible de générer de graves dangers pour la paix sociale et l’économie du pays.

Proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, M. Kane plaide pour le dialogue, qu’il considère comme la voie à suivre pour résoudre les tensions institutionnelles et électorales. « Le Président Bassirou Diomaye Faye doit privilégier le dialogue sur les institutions et le processus électoral », conseille-t-il avec insistance, appelant à une approche apaisée pour éviter une crise politique majeure au Sénégal.

Rejet du projet de révision constitutionnelle : Le Président Faye réaffirme son engagement pour la diversité politique

Le 3 septembre 2024, le projet de dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a été rejeté par l’Assemblée nationale. Cette décision a suscité une réaction immédiate du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a pris acte de ce vote et réaffirmé son engagement envers la diversité politique.

Selon Ousseynou Ly, ministre conseiller et porte-parole de la Présidence, le Président Faye voit dans ce rejet une illustration du nécessaire équilibre des pouvoirs et un signal d’alarme sur la nécessité de maintenir le lien entre les élus et les volontés populaires. Le Président a souligné que la diversité des opinions politiques est essentielle au bon fonctionnement du système démocratique, même au sein de sa propre majorité.

Lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, M. Faye avait présenté un Pacte Social de Gouvernance Publique, qui inclut une réorganisation institutionnelle visant à rationaliser les charges de l’État. Ce pacte visait à créer une structure gouvernementale plus efficace et économiquement viable. Toutefois, le rejet récent par les députés de la majorité met en lumière une divergence entre les engagements pris par le Président et les choix parlementaires actuels.

Malgré ce revers, le gouvernement reste déterminé à poursuivre les réformes prévues. La rationalisation des dépenses publiques demeure une priorité, et les directives présidentielles en matière de transformation de la gouvernance publique continueront d’être mises en œuvre dans le cadre du grand projet de réforme institutionnelle et économique.

Ce développement marque une étape importante dans le processus de réforme du pays et souligne la complexité des interactions entre les différents acteurs politiques. Le Président Faye a exprimé sa volonté de continuer à travailler pour une gouvernance plus efficace tout en respectant la diversité des opinions et en répondant aux aspirations du peuple.

Rapatriement de Sénégalais : Le Député Moussa Diakhaté s’exprime sur la situation préoccupante

Le Député Moussa Diakhaté a récemment annoncé une nouvelle qui suscite de vives réactions : le rapatriement imminent de centaines de Sénégalais en provenance de plusieurs pays européens, notamment la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Selon les informations fournies par le député, ces ressortissants seront rapatriés par vols charters, dans le cadre d’accords signés entre le gouvernement sénégalais et les pays d’accueil concernés.

Cette opération de rapatriement touche des Sénégalais qui, pour certains, ont résidé dans ces pays européens pendant plus de dix ans. Cette situation est d’autant plus préoccupante que beaucoup d’entre eux ont construit leur vie, parfois même leur famille, en Europe. Le Député Diakhaté dénonce cette mesure, qu’il considère comme un retour en arrière pour ces individus qui ont investi tant d’efforts pour s’intégrer dans leur pays d’accueil.

Pour Diakhaté, ce rapatriement pose de nombreuses questions, tant sur le plan humanitaire que social. Il s’interroge sur l’avenir de ces Sénégalais qui seront renvoyés dans leur pays d’origine après des années d’absence, souvent sans repères et sans ressources pour se réinsérer facilement.

Cette annonce relance le débat sur les conventions bilatérales entre le Sénégal et les pays européens concernant les migrations et les rapatriements. Le député appelle à une révision de ces accords et à une meilleure protection des droits des Sénégalais vivant à l’étranger. Selon lui, il est urgent de trouver des solutions plus humaines et respectueuses des parcours individuels de ces migrants, plutôt que de les forcer à rentrer dans des conditions difficiles.

Le gouvernement sénégalais, pour sa part, n’a pas encore réagi à cette déclaration, laissant planer l’incertitude sur la suite de cette opération de rapatriement. Les associations de défense des droits des migrants et la diaspora sénégalaise en Europe suivent de près l’évolution de la situation, prêtes à intervenir pour soutenir ceux qui seraient concernés par cette mesure.

En attendant, l’inquiétude grandit au sein de la communauté sénégalaise à l’étranger, face à une décision qui pourrait changer radicalement la vie de centaines de familles.

Dissolution de BBY ? : Macky Sall invite ses militants et alliés à se « projeter dans le temps nouveau de l’action politique »

Va-t-on vers la dissolution ou à une réorganisation-rebaptisation de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Dans une lettre adressée aux relents d’un diagnostic sans complaisance, l’ex Président de la République et leader de cette alliance politique Macky Sall semble adhérer à cette nécessité de changer de fusil d’épaule pour « mieux engager les défis du moment ». « Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », lance-t-il à ses alliés, répondant aux interpellations sur la « pertinence de garder BBY dans sa formule actuelle ».

Beaucoup doutaient de l’authenticité du document. Après vérification, des responsables de la coalition XXL au pouvoir de 2012 à 2024 confirment. Ledakarois plublie in extenso le document :

Mes chers camarades,

Le 24 Mars 2024, le Sénégal a ouvert un nouveau chapitre politique en réalisant la 3ème Alternance de son histoire.

En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au Pouvoir un nouveau régime. Or, BBY, notre coalition, vit depuis plus de 12 ans au service du pays.

Jamais, alliance politique n’aura tenu autant au Sénégal !

Jamais, elle n’aura gagné autant de batailles politiques, remporté autant de victoires et ce, à toutes les élections, quelles que puissent être leur nature, leur importance et les circonstances dans lesquelles elles se tenaient.

Avec ce changement, s’ouvre maintenant devant nous une nouvelle page politique.

J’entends çà et là cette requête pressante de certains de nos camarades qui nous demandent de nous réexaminer, de nous réorganiser pour mieux engager les défis du moment.

En effet, beaucoup se demandent s’il est encore pertinent de garder BBY dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien n’était.

Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique.

Il nous faudra donc, tirant les leçons du verdict des urnes, inventer un cadre plus approprié, adapté et ajusté à nos impératifs de l’heure.

Mes chers camarades,

Benno fut une belle aventure qui, au-delà de la politique, a tissé entre nous des liens fraternels et d’amitié très forts.

Incontestablement, elle sera inscrite au fronton des plus grandes œuvres politiques du Sénégal et nous devons en être fiers !

C’est pourquoi et en cela, je tiens à remercier du fond du cœur, tous ceux-là qui nous ont fait l’honneur et l’insigne privilège de ce compagnonnage historique.

Je tiens surtout à exprimer ma sincère gratitude aux leaders, chefs de parti, de coalition et de mouvement pour la confiance, jamais démentie, dont ils m’ont investie pendant ces longues années, avec une mention particulière aux femmes, à nos cadres, aux jeunes, à la vivante Diaspora du Sénégal, aux sages, à nos vaillants militants, aux organisations sociales, ainsi qu’à toutes les forces vives qui ont fait vivre et prospérer Benno.

Au Président Moustapha Niasse, je voudrais redire ma profonde reconnaissance pour avoir dirigé nos instances (Conférence des Leaders et SEPE) pendant que mes obligations m’ont mobilisé autrement et ailleurs.

À vous tous, comme à chacun d’entre vous, je redis mon amitié et ma fierté d’avoir été avec vous au service de notre pays et de son grand peuple.

Dakar, 02 Septembre 2024

Macky Sall

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, clarifie la chronologie du dépôt du projet de loi de dissolution du HCCT et du CESE

Dans une déclaration publique, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a tenu à dissiper les malentendus entourant la soumission du projet de loi visant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi, récemment au centre d’une vive polémique, avait suscité des interrogations sur la transparence et la conformité de la procédure.

Selon Ousmane Diagne, les rumeurs selon lesquelles le président de l’Assemblée nationale aurait reçu le projet de loi en même temps que la presse sont fausses. « Il est regrettable que des informations incorrectes aient été diffusées. Le projet de loi a été officiellement déposé au bureau du président de l’Assemblée nationale à 18 heures, ce qui a été suivi par une décharge de réception à 22 heures », a précisé le ministre, insistant sur le respect des procédures établies.

La clarification apportée par le ministre vise à contrer les accusations selon lesquelles le président de l’Assemblée nationale aurait traité la dissolution des deux institutions de manière inappropriée. « Le communiqué du ministre porte-parole du gouvernement a été déposé à 22 heures, soit après la réception du projet. Il est donc évident qu’il n’y a pas eu de traitement préférentiel ou de divulgation inappropriée de l’information », a-t-il ajouté.

Ousmane Diagne a aussi exhorté les parties prenantes et le public à faire preuve de davantage de respect et de cohérence dans leurs critiques. « Il est essentiel de respecter les procédures et les individus impliqués dans le processus législatif. Les critiques doivent être basées sur des faits et formulées avec une certaine forme de correction », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de maintenir un débat public décence et élégance.

En conclusion, le ministre de la Justice appelle à une approche plus factuelle et respectueuse dans l’analyse des décisions gouvernementales, afin de préserver l’intégrité du processus législatif et de garantir une information correcte au public.

Rejet du Projet de Loi Constitutionnelle : L’Assemblée Nationale Bloque la Suppression du HCCT et du CESE

L’Assemblée nationale du Sénégal a fait un pas en arrière dans la réforme constitutionnelle, lundi dernier, en rejetant le projet de loi proposé par le nouveau régime. Cette loi visait à dissoudre deux institutions majeures de la République sénégalaise : le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Ce rejet constitue un revers notable pour le gouvernement, qui avait fait de cette réforme l’une de ses promesses phares.

Avec 83 voix contre 80, les membres du parlement affiliés à la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont échoué à obtenir l’approbation nécessaire pour cette révision constitutionnelle. Face à eux, les députés de l’opposition, principalement regroupés sous la bannière de Yewwi Askan Wi, ont résisté fermement, démontrant une opposition solide et unifiée.

Le nouveau régime, qui avait promis de rationaliser les institutions du pays en supprimant ce qu’il considérait comme des structures redondantes et coûteuses, voit son ambition freinée par ce vote. La suppression du HCCT et du CESE visait non seulement à alléger la machine administrative, mais aussi à réduire les dépenses publiques, en canalisant les ressources vers des secteurs jugés prioritaires.

Cependant, cette volonté de réforme s’est heurtée à une réalité politique complexe. Le rejet de ce projet de loi montre les limites du pouvoir exécutif face à un parlement où les équilibres politiques restent précaires. Bien que la coalition au pouvoir ait une majorité relative, celle-ci ne suffit pas toujours à faire passer des réformes aussi structurantes.

Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, créé pour renforcer la décentralisation et favoriser le développement local, ainsi que le Conseil Économique, Social et Environnemental, destiné à fournir des avis sur les politiques publiques, sont des organes consultatifs qui jouent un rôle important dans la gouvernance du Sénégal. Leur suppression aurait entraîné une réorganisation majeure de ces fonctions, suscitant des débats sur l’efficacité et la pertinence de telles institutions dans le contexte actuel.

Les partisans de la réforme arguent que ces institutions n’ont pas produit les résultats escomptés et représentent une charge budgétaire excessive. À l’inverse, leurs détracteurs estiment que leur disparition priverait le pays d’outils essentiels à la démocratie participative et au développement harmonieux des territoires.

Le rejet de ce projet de loi est perçu comme une défaite politique pour le gouvernement, qui devra désormais revoir sa stratégie pour réaliser ses réformes. Cette situation pourrait conduire à une reconfiguration des alliances au sein de l’Assemblée nationale, où chaque voix compte dans les décisions cruciales.

Alors que le nouveau régime tente de consolider son pouvoir, cette impasse pourrait bien marquer le début d’une série de confrontations politiques sur les réformes à venir. Les Sénégalais attendent désormais de voir quelles seront les prochaines étapes de cette bataille législative, qui pourrait redéfinir l’avenir de la gouvernance dans le pays.

Benno Bokk Yakaar annonce le dépôt imminent d’une Motion de censure contre le gouvernement

Lors d’une session plénière tenue ce lundi à l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a pris la parole pour annoncer une initiative politique majeure. Mbow a solennellement déclaré que son groupe parlementaire allait déposer une motion de censure contre le gouvernement dès le lendemain.

« J’annonce solennellement que nous allons déposer dès demain une motion de censure pour faire tomber le gouvernement », a-t-il affirmé devant l’assemblée, soulignant la détermination de sa coalition à provoquer un changement significatif au sommet de l’État.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale a déjà été convoquée à plusieurs reprises pour des sessions extraordinaires, notamment pour la révision du règlement intérieur et des articles de la Constitution concernant la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT). La motion de censure annoncée promet donc d’intensifier les débats au sein de l’hémicycle.

L’article 87, alinéa 3 de la Constitution sénégalaise stipule que l’Assemblée nationale peut provoquer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Pour être recevable, cette motion doit être signée par au moins un dixième des membres de l’Assemblée. Le vote, quant à lui, ne peut avoir lieu que deux jours francs après le dépôt de la motion sur le bureau de l’Assemblée nationale.

Le vote de la motion de censure se déroule au scrutin public et nécessite une majorité absolue des membres de l’Assemblée pour être adopté. En cas d’adoption, le Premier ministre est tenu de remettre immédiatement la démission du gouvernement au Président de la République. Cependant, si la motion échoue, aucune nouvelle motion de censure ne peut être déposée durant la même session.

La déclaration d’Abdou Mbow laisse entrevoir des jours de tensions politiques à venir, avec la possibilité d’une recomposition gouvernementale en cas de succès de la motion de censure. Les regards sont désormais tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera l’avenir du gouvernement.

Ahmed Aïdara plaide pour la suppression du HCCT et du CESE lors d’une session parlementaire

Lors de la session parlementaire du 2 septembre, le député Ahmed Aïdara a exprimé une prise de position marquée contre certaines institutions de la République. Se présentant comme le seul député parmi les 165 à avoir voté contre la loi sur le parrainage, Aïdara a souligné les impacts négatifs que cette loi a engendrés sur le déroulement des élections. Il a réitéré son opposition à cette mesure en évoquant son engagement à soutenir la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Je voterai pour la suppression de ces deux institutions », a-t-il affirmé, ajoutant que l’image de l’Assemblée nationale elle-même a été ternie. Par cette déclaration, Aïdara semble vouloir aligner son action parlementaire avec ses convictions profondes en matière de réforme institutionnelle.

Par ailleurs, le député n’a pas manqué de saluer l’initiative du ministre de la Justice, qu’il a félicité pour ses efforts visant à renforcer l’indépendance de la justice sénégalaise. Cette reconnaissance intervient dans un contexte où l’intégrité des institutions judiciaires est souvent au centre des débats politiques.

En somme, Ahmed Aïdara a réitéré son engagement pour des réformes profondes, tant au niveau électoral qu’institutionnel, en se positionnant comme un acteur politique résolu à poursuivre ses combats pour la transparence et l’efficacité des institutions sénégalaises.

« Livre rouge » de Cheikh Bara Doli : une réponse critique aux 12 ans de présidence de Macky Sall

Alors que l’Assemblée nationale est en pleine effervescence avec des débats autour du projet de loi sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), un autre événement retient l’attention. Le député Cheikh Bara Doli a annoncé la publication imminente de son ouvrage intitulé Livre rouge, une rétrospective critique des douze années de Macky Sall à la tête du Sénégal.

Cet ouvrage se présente comme une réponse directe au Livre bilan des douze ans de Macky Sall récemment publié par les membres de l’Alliance pour la République (APR). Là où le livre de l’APR met en avant les réalisations et les politiques mises en place durant les deux mandats de Macky Sall, le Livre rouge de Cheikh Bara Doli promet de souligner les scandales et controverses qui ont marqué cette période.

Le député Cheikh Bara Doli, figure connue pour ses prises de position tranchées, affirme que son livre mettra en lumière les « scandales judiciaires, fonciers, emprisonnements, tortures, manipulations » qui, selon lui, ont marqué la gouvernance de Macky Sall. Pour la publication de cet ouvrage, il envisage de collaborer avec la maison d’édition Harmattan, réputée pour ses publications en sciences sociales et politiques.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de tensions politiques croissantes alors que le Sénégal se rapproche des prochaines échéances électorales. Le Livre rouge de Cheikh Bara Doli pourrait ainsi nourrir le débat public, en offrant une vision alternative de la gestion de Macky Sall, en contraste avec celle des partisans de l’ancien président.

La publication de cet ouvrage suscitera sans doute de nombreuses réactions, tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle, et pourrait jouer un rôle important dans les débats politiques à venir.

Le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké critique vivement la gestion de Macky Sall et plaide pour la dissolution des institutions

Lors de la séance plénière du 2 septembre consacrée à l’examen du projet de loi visant à la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké s’est illustré par une intervention marquée par une critique acerbe de la gestion du président Macky Sall.

Le parlementaire a présenté un « livre rouge » qui, selon lui, retrace les douze années de gouvernance de Macky Sall sous un prisme beaucoup moins flatteur que celui adopté par les partisans de l’ancien chef de l’État. Cette initiative intervient en réaction à la publication récente d’un « livre blanc » par les alliés de Macky Sall, qui exalte les réussites du président sortant.

Cheikh Abdou Bara Dolly a insisté sur les « pages sombres » de la présidence de Macky Sall, qu’il estime avoir été volontairement omises dans le récit des soutiens de l’ex-président. Pour le député, cette période a été marquée par des erreurs et des dérives qui ne peuvent être passées sous silence.

Sur le plan législatif, le député a vivement exhorté ses collègues à soutenir le projet de loi prévoyant la dissolution du HCCT et du CESE, deux institutions dont l’utilité est régulièrement remise en question par une partie de la classe politique. Dans la même veine, Cheikh Abdou Bara Dolly a suggéré d’aller encore plus loin en dissolvant l’Assemblée nationale elle-même, tout en réclamant la traduction en justice des anciens dignitaires du régime de Macky Sall pour répondre des actes posés sous leur gestion.

Cette intervention, en pleine session parlementaire, reflète la vive tension politique qui règne au Sénégal, alors que le pays se prépare à une nouvelle ère politique post-Macky Sall. Les prises de position comme celle de Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké montrent la profondeur des divisions au sein de la classe politique et la volonté de certains acteurs de rompre radicalement avec le passé récent.

Controverse autour de la réforme annoncée par décret présidentiel : l’opposition dénonce un manque de concertation

Lundi dernier, les députés de l’opposition ont vivement critiqué la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, s’indignant du décret pris par le président de la République pour convoquer l’Assemblée nationale. Selon eux, cette décision, tant dans sa forme que dans son contenu, ainsi que les motivations qui l’accompagnent, déroge à l’élégance républicaine et au respect mutuel entre les institutions du pays.

Les parlementaires de l’opposition ont notamment déploré le fait que la réforme en question ait été portée à leur connaissance via les réseaux sociaux, tout comme l’ensemble des citoyens sénégalais. En effet, le communiqué de la présidence de la République daté du lundi 26 août 2024, annonçant cette convocation, a été publié sans consultation préalable des acteurs politiques concernés, y compris le président de l’Assemblée nationale.

Les députés estiment que cette situation est d’autant plus problématique que la présentation de ce texte aurait dû être précédée par la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre. Cette déclaration aurait permis de clarifier les grandes orientations politiques du nouveau gouvernement. Au lieu de cela, la réforme propose la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), deux institutions jugées cruciales pour la vie socioéconomique du pays.

Dans un rapport remis à la presse, les députés de l’opposition ont souligné que le chef de l’État aurait dû, en amont, engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale, la majorité parlementaire, ainsi que les dirigeants des institutions concernées. Ce manque de dialogue est perçu comme une entorse aux pratiques démocratiques établies au Sénégal, où le consensus est habituellement recherché pour toute réforme d’envergure. Ils rappellent d’ailleurs que la récente réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été le résultat d’un dialogue constructif entre les différentes entités parlementaires.

Ainsi, les députés de l’opposition appellent à un retour au respect des processus de concertation, soulignant l’importance du dialogue entre les institutions pour préserver l’équilibre et la stabilité de la démocratie sénégalaise.

Assemblée Nationale : La députée Fanta Sall tire la sonnette d’alarme sur des promesses non tenues et des enjeux urgents

Lors des discussions à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi n°11 visant à dissoudre le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), la députée Fanta Sall, membre de l’Alliance pour la République (APR), a pris la parole pour aborder des sujets brûlants qui, selon elle, méritent une attention immédiate du gouvernement.

Fanta Sall a commencé son intervention en rappelant plusieurs promesses du régime qu’elle estime ignorées. Elle a souligné que des engagements cruciaux, pris par l’actuel gouvernement, sont aujourd’hui relégués au second plan, ce qui, selon elle, nuit à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.

Parmi les sujets qu’elle a abordés, la députée a demandé une discussion franche sur l’homosexualité, un thème qui divise profondément l’opinion publique sénégalaise. Selon Fanta Sall, cette question, bien que délicate, mérite d’être traitée de manière transparente au sein de l’hémicycle, afin de répondre aux préoccupations de la société sur ce sujet controversé.

La députée a également mis en lumière des problèmes sociaux urgents, notamment la réduction du coût de la vie, un fardeau qui pèse lourdement sur la majorité des Sénégalais. Selon elle, les efforts déployés par le gouvernement pour alléger les charges des ménages et combattre l’inflation sont encore insuffisants. Elle a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures plus efficaces pour soulager les familles qui peinent à joindre les deux bouts.

L’insécurité, autre point clé de son discours, a également été évoquée comme une menace croissante pour la stabilité du pays et le bien-être des citoyens. Fanta Sall a exhorté le gouvernement à redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité et garantir la paix dans les régions les plus touchées par ce fléau.

Enfin, la députée a porté une attention particulière à la situation des marchands ambulants, un groupe souvent marginalisé qui fait face à de nombreuses difficultés. Elle a dénoncé les mesures restrictives qui compliquent leur activité et a appelé à des politiques plus inclusives. Selon elle, il est crucial que le gouvernement prenne en compte les réalités vécues par ces travailleurs informels pour leur offrir des conditions de vie et de travail plus dignes.

L’intervention de Fanta Sall à l’Assemblée Nationale a permis de mettre en avant des préoccupations sociales et sécuritaires qui, selon elle, nécessitent une attention urgente. En rappelant les promesses non tenues et en soulevant des sujets sensibles, la députée a incité ses collègues parlementaires et le gouvernement à redoubler d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Assemblée nationale : Controverse autour du rapport de victoire de Bassirou Diomaye Faye

Lors de la dernière séance plénière à l’Assemblée nationale, le député Ayib Daffé a soulevé plusieurs irrégularités dans le rapport présenté avant l’ouverture des discussions officielles. Ce rapport, qui concerne la victoire de Bassirou Diomaye Faye, a fait l’objet d’observations critiques de la part de Daffé, qui estime que certaines données y figurant sont incorrectes et biaisées.

Selon Daffé, des chiffres et des détails attribués à un commissaire semblent avoir été insérés de manière inexacte dans le rapport. « Je ne me rappelle pas qu’un commissaire ait donné tous ces chiffres-là et tous ces détails-là », a-t-il déclaré. Il a interprété cela comme une tentative de minimiser la victoire de Bassirou Diomaye Faye, soulignant que cela reflète un manque de fair-play de la part des rédacteurs du rapport.

Le député a insisté sur le fait que ces précisions sur les écarts de voix, qu’il juge non essentielles, auraient pu être évitées. « Il a gagné, il faut le féliciter et passer à autre chose », a-t-il ajouté, en appelant à une reconnaissance plus claire de la victoire sans insister sur des détails qu’il considère superflus.

En conclusion, Ayib Daffé a tout de même félicité le rapporteur pour le travail accompli, tout en déplorant un manque d’équilibre dans la prise en compte des opinions, notamment celles des opposants au projet. Il a laissé entendre que le rapport semblait avoir été écrit sous l’influence du président du groupe parlementaire de BENNO, ce qui, selon lui, compromet la neutralité attendue dans un tel document.

Cette intervention souligne les tensions persistantes au sein de l’Assemblée nationale, où chaque mot et chiffre inclus dans les rapports sont scrutés, révélant les clivages politiques sous-jacents.

Assemblée nationale : Le projet de dissolution du CESE et du HCCT face à une opposition déterminée

Ce lundi 2 septembre, les députés de l’Assemblée nationale se retrouvent en séance plénière pour examiner un projet de loi controversé portant sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ce projet, défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’inscrit dans le cadre des réformes institutionnelles souhaitées par le gouvernement. Cependant, l’issue de ce vote semble incertaine, selon les dernières analyses.

Pour que le texte soit adopté, le ministre de la Justice doit convaincre au moins 99 députés sur les 165 que compte l’Assemblée nationale. Pourtant, la configuration actuelle de l’hémicycle complique cette tâche. La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), actuellement dans l’opposition, détient 83 sièges. Cette majorité relative lui permet de bloquer toute initiative législative de l’exécutif, si elle parvient à maintenir une discipline de vote stricte.

Selon le journal Les Échos, la situation est d’autant plus critique pour le gouvernement que Benno n’a pas besoin de rassembler tous ses députés pour faire échec au projet. En effet, avec seulement 67 voix, la coalition peut rejeter le texte, ce qui rend la tâche du ministre de la Justice encore plus ardue.

La commission des lois, qui s’est réunie samedi, a déjà rejeté le projet de dissolution du CESE et du HCCT. Ce revers en commission est un indicateur fort des difficultés auxquelles fait face le gouvernement dans sa tentative de faire passer cette réforme. Le rejet en commission montre non seulement la division au sein des parlementaires, mais aussi l’incapacité de l’exécutif à rassembler une majorité claire pour appuyer ses propositions.

Le projet de dissolution du CESE et du HCCT n’est pas qu’une simple question technique ; il s’agit d’une réforme aux implications politiques profondes. En dissolvant ces deux institutions, le gouvernement espère non seulement réduire les dépenses publiques, mais aussi restructurer le paysage institutionnel du pays. Cependant, face à une opposition majoritaire et déterminée à faire échec à ce projet, l’issue du vote de ce lundi reste incertaine.

La plénière de ce jour s’annonce donc décisive pour l’avenir de cette réforme. Si le gouvernement échoue à obtenir les 99 voix nécessaires, ce serait non seulement un revers pour le ministre de la Justice, mais aussi pour l’ensemble de la stratégie réformatrice de l’exécutif. Le sort du CESE et du HCCT est désormais entre les mains des députés, dans un vote qui s’annonce serré et lourd de conséquences pour l’avenir politique du pays.

LANCEMENT DU MOUVEMENT R-LES RÉPUBLICAINS : Un nouveau front ouvert contre le duo Diomaye-Sonko …

Ce dimanche, un nouveau parti politique a été lancé sur la scène politique sénégalaise : le Mouvement R-LES RÉPUBLICAINS. Fondé par Mouhamadou Moustapha Mané, ce parti se positionne clairement dans l’opposition, en réponse à ce qu’il considère comme des échecs du président du parti Pastef, Ousmane Sonko.

Lors de la déclaration officielle, Mané a exprimé sa déception face à la gestion du pays par Sonko, notamment concernant l’émigration clandestine, qui continue de pousser de nombreux jeunes Sénégalais à risquer leur vie. Il accuse Sonko de n’avoir pas tenu ses promesses électorales et d’avoir déçu une grande partie de la jeunesse sénégalaise.
Mané a adressé une lettre ouverte à Ousmane Sonko, qui est également Premier ministre, pour exprimer son désaccord. Il a fermement décliné l’invitation de Sonko à participer à des rassemblements populaires qu’il qualifie de « gatssa gatssa, » en référence aux réunions politiques souvent animées par des discours passionnés. Selon Mané, cette approche n’apporte rien de constructif et ne répond pas aux besoins réels du peuple sénégalais.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS critique sévèrement l’attitude de Sonko, qu’il accuse de favoriser un climat de désordre plutôt que de s’attaquer aux véritables défis du pays. Mané rappelle que le Sénégal est une nation de paix, où les valeurs de respect, de dialogue, et de raison doivent prédominer. Il rejette toute forme de violence et refuse de voir la société sénégalaise sombrer dans la médiocrité.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS a également soulevé plusieurs questions critiques à l’attention du président Sonko et de son gouvernement. Parmi ces préoccupations figurent le retard dans la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre, la gestion de la sécurité nationale, et les réformes économiques en cours.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS s’interroge également sur la gestion des finances publiques, notamment les emprunts massifs effectués par l’État malgré un déficit budgétaire déjà préoccupant. Ils demandent des éclaircissements sur les mesures prises pour résoudre les scandales de corruption qui ont marqué la vie politique sénégalaise ces dernières années.
Ce nouveau parti appelle à une gestion plus transparente et à une véritable prise en compte des besoins des citoyens. Ils espèrent obtenir des réponses du gouvernement dans les plus brefs délais, tout en se préparant à jouer le rôle d’une opposition vigilante et constructive.
Le mouvement R-LES RÉPUBLICAINS se veut une force politique distincte, qui propose des solutions pragmatiques et rejette toute forme de radicalisation. Ils se présentent comme une alternative crédible, déterminée à défendre les intérêts du peuple sénégalais avec responsabilité et rigueur.


Fatoumata BA

Ousmane SONKO, un leader pour la justice.

L’histoire a été témoin d’un acte de bravoure et de solidarité qui marquera les mémoires. À l’appel de l’Alliance Nationale pour la Cause Palestinienne, une manifestation de soutien au peuple palestinien a réuni des milliers de Sénégalais de toutes origines et croyances, unis par une cause commune : celle de la justice et de la dignité humaine. Au cœur de cette mobilisation, la présence remarquable du Premier ministre du Sénégal, Ousmane SONKO, a été un symbole fort, porteur d’un message de courage, de fidélité et d’engagement envers les valeurs de solidarité internationale.

En participant à cette manifestation, non seulement en son nom propre mais aussi au nom du Président de la République et du peuple sénégalais, le Premier ministre SONKO a réaffirmé avec une force incontestable la position inébranlable du Sénégal aux côtés du peuple palestinien. Il a ainsi démontré que, malgré les pressions internationales et les réalités diplomatiques complexes, le Sénégal reste un bastion de défense des droits des opprimés, fidèle à ses principes de justice et d’équité.

Ce geste courageux et noble mérite d’être salué avec ferveur. En ces temps de troubles et de tensions, où il est si facile de céder à la pression ou de choisir la voie de la neutralité, le Premier ministre SONKO a choisi de se tenir debout, en portant la voix de tout un peuple, celle d’un Sénégal conscient de ses responsabilités historiques et morales sur la scène internationale.

Nous l’encourageons vivement à poursuivre sur cette voie de justice, de vérité et de défense des droits humains. Le peuple sénégalais, dans son ensemble, est fier de savoir que ses dirigeants se tiennent résolument aux côtés de ceux qui luttent pour la liberté et la dignité. Que cet engagement ne faiblisse jamais, et que le Sénégal, sous la direction de leaders tels que le Premier ministre Ousmane SONKO, continue de briller par son intégrité, son courage et son soutien indéfectible aux causes justes à travers le monde.

Puissions-nous, en tant que nation, rester unis et déterminés dans cette voie de solidarité et de fraternité humaine. Et puissions-nous toujours être, comme le dit si bien notre devise nationale, « Un Peuple, Un But, Une Foi », un exemple d’engagement moral et d’humanité pour le reste du monde ».

Mactar FALL, President National du Mouvement des Elèves et Étudiants Franco Arabe du Sénégal(MEEFAS), Membre de l’Alliance National pour la cause Palestinienne.

Le Parti socialiste réaffirme son soutien à sa secrétaire générale dans Un contexte politique tendue

Le Parti Socialiste du Sénégal, réuni en séminaire du 31 août au 1er septembre 2024, a réitéré son soutien indéfectible à sa Secrétaire générale, qui occupe également la présidence du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Lors de ce séminaire, marqué par des discussions stratégiques approfondies, les cinq commissions du Parti (Politique-Stratégie-Ouverture-Alliance; Financement-Ressources et dépenses; Communication et Médias sociaux; Massification-Jeunesse et Femmes; Orientation-Idéologie-Valeur-Programme) ont chacune proposé une motion de soutien et d’encouragement à l’égard de la Secrétaire générale.

Ce séminaire se déroule dans un climat politique particulièrement chargé, alors que les nouvelles autorités ont entrepris la dissolution de certaines institutions républicaines, moins de six mois après l’élection présidentielle de mars 2024. Cette situation place le Parti Socialiste à un carrefour décisif, où il doit démontrer sa capacité à se réinventer et à s’adapter aux dynamiques politiques changeantes pour rester pertinent sur l’échiquier national.

Dans un communiqué transmis à Dakaractu, le Parti a exprimé son soutien total à la Secrétaire générale, louant sa gestion exemplaire qui a non seulement préservé la stabilité interne du Parti, mais aussi renforcé son leadership. Sous sa direction, le Parti Socialiste a joué un rôle central dans l’investiture et l’élection du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

« Le Parti Socialiste exprime son soutien total et sa fidélité à la Secrétaire générale et l’encourage à poursuivre sa mission avec détermination », peut-on lire dans le communiqué. Le Parti se dit également convaincu que sous sa direction, le HCCT continuera de jouer un rôle crucial dans le développement du Sénégal, à l’image du travail accompli par feu Ousmane Tanor Dieng, ancien Secrétaire général du PS et Président du HCCT, à qui un hommage respectueux a été rendu.

Ce séminaire du Bureau Politique souligne l’engagement du Parti Socialiste à rester une force politique de premier plan au Sénégal, tout en honorant l’héritage de ses prédécesseurs et en s’adaptant aux nouvelles réalités politiques.

Réforme territoriale au Sénégal : le ministre Moussa Balla Fofana annonce la création de huit pôles territoriaux

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a annoncé ce dimanche une refonte majeure de l’organisation territoriale au Sénégal. Lors de son intervention sur le plateau du Jury du Dimanche, il a détaillé les plans du gouvernement visant à remplacer le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) par huit pôles territoriaux. Ces nouveaux pôles seront dotés d’instances collégiales de discussion regroupant l’ensemble des acteurs locaux, des élus aux experts économiques.

« L’État mettra en place des dispositifs d’accompagnement technique, et la déconcentration continuera de jouer son rôle », a affirmé le ministre. Selon lui, ces pôles territoriaux seront non seulement plus réalistes, mais également plus fonctionnels que les structures actuelles.

Ces pôles territoriaux auront pour mission de planifier le développement du territoire, de traiter des questions économiques, et d’aménager les différentes zones. « Nous allons intégrer l’ensemble des acteurs du territoire dans chaque pôle, qui discuteront de manière collégiale sur ces questions cruciales », a ajouté Moussa Balla Fofana.

Le ministre a également révélé qu’à ce jour, seulement 10 % du territoire national bénéficie d’une planification. Cette nouvelle approche, une fois mise en œuvre, permettra une collaboration accrue entre les acteurs locaux et le gouvernement central. « Rien ne les empêchera de se réunir ensemble pour des moments de dialogue avec le président de la République. Ce sera un dialogue entre l’Exécutif central et l’Exécutif décentralisé », a-t-il précisé.

Cette réforme vise à renforcer la gouvernance territoriale au Sénégal, en permettant une meilleure coordination entre les différents acteurs du développement local et en facilitant une gestion plus efficace des ressources et des initiatives de développement.

La Commission des Lois de l’Assemblée rejette le projet de dissolution du CESE et du HCCT : Un premier revers pour le pouvoir en Place

Le 31 août 2024, la commission des lois de l’Assemblée nationale a opposé un refus catégorique au projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Les députés de Benno Bokk Yakaar (BBY), majoritaires au sein de la commission, ont voté contre cette dissolution, avec 16 voix contre et 14 pour.

Ce rejet constitue un premier revers significatif pour le pouvoir en place qui cherche à réduire les coûts budgétaires associés à ces institutions. La décision finale sur cette question sera prise lors de la plénière prévue pour lundi prochain.

Le président de la République, qui pourrait dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre selon le feu vert du Conseil constitutionnel, détient une épée de Damoclès qui pourrait potentiellement influencer les débats et les votes futurs. Cette situation complexe laisse entrevoir un bras de fer politique intense dans les semaines à venir.

Révision Constitutionnelle au Sénégal : Vers une Réorganisation Institutionnelle Profonde

Le lundi 2 septembre 2024, l’Assemblée nationale du Sénégal se réunit en plénière pour un débat crucial : l’examen d’un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce projet de loi, promesse phare du nouveau régime, vise à dissoudre deux institutions clés du pays, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Cette initiative s’inscrit dans une série de réformes structurelles que le gouvernement a entamées après l’ouverture de la deuxième session extraordinaire de l’année, le 28 août. Le Président de la République, Diomaye Faye, a convoqué cette session exceptionnelle, malgré la trêve parlementaire, afin d’accélérer le processus. Dès le 26 août, le décret n° 2024-1795 a été publié pour convoquer les parlementaires.

Le lundi 2 septembre marque donc une étape décisive dans la procédure de révision constitutionnelle. La Conférence des présidents, réunie dès l’ouverture de la session par Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a fixé le calendrier des travaux. La commission des lois, dirigée par Moussa Diakhaté, s’est réunie le samedi 31 août pour une première analyse du projet de loi n°11/2024, en préparation de la séance plénière.

La suppression du HCCT et du CESE représente un bouleversement majeur dans l’architecture institutionnelle sénégalaise. Ces deux organes consultatifs, bien qu’importants sur le papier, ont vu leur utilité remise en question par le nouveau gouvernement. Le HCCT, qui avait pour mission de faciliter la coopération entre les collectivités territoriales et le pouvoir central, et le CESE, chargé de conseiller sur les questions économiques et sociales, sont désormais considérés comme redondants et coûteux.

Cette réforme s’inscrit dans une volonté de rationalisation des dépenses publiques et de simplification des structures institutionnelles. Le président de la Commission des Lois, Moussa Diakhaté, a ainsi convoqué tous les membres de sa commission pour débattre de l’avenir de ces deux organes lors d’une réunion cruciale.

Le débat sur cette révision constitutionnelle s’annonce intense, avec des enjeux qui pourraient redéfinir la structuration institutionnelle du Sénégal pour les années à venir. Yankhoba Diémé, ministre du Travail, ainsi que le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sont attendus pour apporter leur expertise et défendre le projet de loi au sein de la plénière.

La suppression du HCCT et du CESE, si elle est actée, marquera un tournant dans la gestion des affaires publiques et la répartition des pouvoirs au Sénégal. La session parlementaire du 2 septembre est donc à suivre de près, alors que le pays s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire institutionnelle.

Feu vert pour la dissolution de l’Assemblée nationale : Diomaye Faye prêt à passer à l’action

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a désormais les mains libres pour dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre, après avoir obtenu l’approbation tant attendue du Conseil constitutionnel. Cette décision marque un tournant décisif dans l’agenda politique du chef de l’État, qui a dû faire face à une législature dominée par une majorité parlementaire hostile, héritée de l’ère de son prédécesseur, Macky Sall.

Depuis son élection à la magistrature suprême, Bassirou Diomaye Faye n’a eu de cesse de se heurter à une Assemblée nationale composée majoritairement de députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Cette situation a rendu la gouvernance complexe, limitant considérablement la marge de manœuvre du Président pour impulser les réformes nécessaires à son programme politique.

En effet, la relation tendue entre l’exécutif et le législatif a paralysé l’adoption de certaines réformes majeures, freinant ainsi l’application des promesses électorales de Diomaye Faye. Parmi ces réformes figure la révision du code électoral, un sujet épineux qui divise profondément la classe politique sénégalaise. De plus, des initiatives en matière de politique sociale et économique, censées renforcer la justice sociale et dynamiser l’économie nationale, se sont heurtées à l’opposition farouche de cette majorité parlementaire.

La décision du Conseil constitutionnel de permettre au Président de dissoudre l’Assemblée nationale est donc perçue comme une bouffée d’air frais par ses partisans. Elle ouvre la voie à l’organisation de nouvelles élections législatives, qui pourraient potentiellement remodeler le paysage politique et permettre à Diomaye Faye de gouverner avec une assemblée plus favorable à ses orientations.

Toutefois, cette dissolution, si elle se concrétise, ne manquera pas de susciter des réactions vives au sein de l’opposition. Les députés de Benno Bokk Yaakaar, fidèles à l’ancien Président Macky Sall, pourraient voir cette décision comme une tentative de mainmise sur le pouvoir législatif, et non comme une volonté de créer un espace de collaboration plus harmonieux entre les deux branches du gouvernement.

En attendant, les regards sont tournés vers le 12 septembre, date à partir de laquelle le Président Bassirou Diomaye Faye pourra, s’il le souhaite, dissoudre l’Assemblée nationale. Cette étape cruciale pourrait bien redessiner les contours du pouvoir au Sénégal et offrir à Diomaye Faye la possibilité de mener à bien les réformes qu’il juge indispensables pour l’avenir du pays.

Les semaines à venir s’annoncent donc décisives pour le Sénégal, alors que le pays s’apprête peut-être à vivre une nouvelle séquence politique majeure. Le sort de l’Assemblée nationale est suspendu aux décisions du Président, qui devra peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui pourrait marquer un tournant historique dans sa présidence.

La Coalition Benno Bokk Yaakaar Défend les 12 Ans de Gouvernance de Macky Sall avec un Livre Blanc

Ce jeudi, la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a présenté un livre blanc retraçant les réalisations des 12 années de gouvernance de l’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette publication se veut une réponse aux critiques et aux jugements portés sur la période de son mandat, marquée par d’importantes réformes et investissements, selon les membres de la coalition.

Lors de la conférence de presse, Me Sidiki Kaba, ancien ministre de la Justice et membre éminent de la coalition, a lu la déclaration liminaire en insistant sur l’ampleur du travail accompli par BBY sous la présidence de Macky Sall. « Il s’agit du travail colossal couvrant 12 ans que la grande coalition Benno Bokk Yakkar, sous la Présidence de son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, un homme d’Etat aux qualités exceptionnelles, a réalisé sous les yeux de tous les Sénégalais et observateurs extérieurs », a-t-il déclaré.

Le livre blanc met en avant les avancées dans divers secteurs vitaux pour la nation, avec une attention particulière aux zones rurales. Ces régions, souvent marginalisées, ont été au cœur des priorités de la coalition, un engagement que Me Sidiki Kaba considère comme l’une des principales réussites du mandat de Macky Sall.

Face aux critiques souvent adressées à la gouvernance de l’ancien président, Me Kaba a affirmé que ce document constitue une réponse « limpide, lumineuse et pertinente » aux accusations qu’il juge infondées. Contrairement à une approche polémique, la coalition a choisi de baser son argumentaire sur des « chiffres et des données irréfutables » pour fournir une image claire de la situation du pays à la fin du mandat de Macky Sall, en avril 2024.

Cette initiative de BBY survient dans un contexte où le bilan de Macky Sall est de plus en plus scruté, tant par ses partisans que par ses détracteurs, alors que le Sénégal se prépare pour une nouvelle phase politique. Le livre blanc se veut donc un outil pour défendre l’héritage de Sall et pour éclairer le débat public sur les réalisations de son administration.

Avec cette publication, la coalition entend également rappeler aux Sénégalais les progrès accomplis sous le leadership de Macky Sall, espérant ainsi peser dans les discussions politiques en cours et renforcer l’image de l’ancien président à l’aube de nouveaux défis pour le pays.

Le commissaire Cheikhouna Keïta persiste et signe : « Je n’ai fait que commenter des faits largement relayés sur les réseaux sociaux »

Ce matin, le commissaire Cheikhouna Keïta a une nouvelle fois été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après avoir été libéré la veille. À sa sortie, il a accordé quelques mots à Dakaractu, affirmant sans équivoque être l’auteur de la vidéo pour laquelle il a été interrogé.

L’ancien commissaire de police, connu pour son franc-parler, a précisé aux enquêteurs qu’il n’a fait que commenter des informations déjà largement diffusées sur les réseaux sociaux concernant les relations entre le président de la République et le Premier ministre. « Le commentaire est libre, il n’y a rien qui puisse m’être reproché », a-t-il martelé.

Cheikhouna Keïta, ex-membre de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), n’a pas manqué de réitérer son engagement envers le peuple sénégalais, déclarant qu’il restera debout pour défendre ses convictions, quelles que soient les conséquences.

Cette affaire, qui a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, illustre les tensions croissantes entre certaines figures publiques et les autorités, dans un contexte politique déjà particulièrement tendu.

L’avenir dira si cette déclaration de l’ancien commissaire aura des répercussions plus larges, tant sur le plan juridique que politique.

Recrudescence des Meurtres : Le Gouvernement Renforce les Mesures de Protection des Populations

Face à une inquiétante montée des meurtres et des actes de violence, le gouvernement intensifie ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens. Lors du Conseil des ministres du 28 août, le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné l’urgence de renforcer les actions pour protéger les populations, évoquant une série de mesures qui seront mises en œuvre.

Le Premier ministre a rappelé les efforts continus du gouvernement dans le domaine de la sécurité, tout en insistant sur la nécessité de renforcer les dispositifs existants pour contrer la montée de la délinquance observée ces dernières semaines. Les récents événements tragiques, tels que le double meurtre survenu à Pikine Technopole et les autres incidents violents à Grand-Yoff et Bargny, ont suscité une vive préoccupation au sein de l’exécutif.

Le double homicide de Pikine Technopole, où l’artiste danseur Abdoul Aziz Ba, connu sous le nom de « Dabala », et Boubacar Gano, surnommé Waly, ont été brutalement assassinés dans la nuit du 18 au 19 août, a particulièrement marqué les discussions. Cet acte odieux, suivi par la mort par balle d’un taximan à Grand-Yoff et l’assassinat d’une jeune fille à Bargny, a amplifié le sentiment d’insécurité dans le pays.

Le gouvernement, conscient de l’angoisse croissante parmi la population, a décidé d’intensifier les mesures de sécurité. Ousmane Sonko a notamment mentionné le renforcement des patrouilles policières, l’amélioration des dispositifs de surveillance, ainsi que la mise en œuvre de programmes de prévention et de sensibilisation auprès des jeunes, qui sont souvent à la fois victimes et auteurs de ces violences.

Le Premier ministre a également appelé à une collaboration plus étroite entre les forces de l’ordre et les communautés locales pour garantir une meilleure vigilance et une intervention rapide en cas de danger. Les autorités locales seront également mobilisées pour travailler en synergie avec les forces de sécurité afin d’assurer une couverture maximale des zones à risque.

En somme, le gouvernement entend non seulement réagir avec fermeté aux actes de violence, mais aussi prévenir de futurs drames en s’appuyant sur une stratégie globale et intégrée de sécurisation des populations. Les mesures annoncées devraient permettre de rétablir la confiance des citoyens et de réaffirmer l’engagement de l’État à garantir leur sécurité.

Le renforcement du dispositif de sécurité marque un tournant dans la lutte contre la criminalité et montre la détermination du gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations contre la recrudescence des actes de violence

Conflit entre Serigne Modou Bousso Dieng et Cheikh Omar Diagne : Une plainte qui suscite des tensions

Un nouveau chapitre s’ouvre dans les tensions entre Serigne Modou Bousso Dieng, chef religieux et leader d’opinion, et Cheikh Omar Diagne, Directeur des moyens généraux de l’État. Ce dernier vient de déposer une plainte contre Serigne Modou Bousso Dieng, qui est désormais convoqué devant la Brigade spéciale de lutte contre la cybercriminalité à Dakar, ce lundi.

Serigne Modou Bousso Dieng, joint par téléphone par Dakaractu-Touba, se montre serein face à cette situation. Il a affirmé qu’il se présentera à la convocation sans hésitation, tout en réitérant qu’il ne compte pas reculer sur les propos qu’il a tenus récemment à l’égard de Cheikh Omar Diagne.

Le chef religieux semble même prêt à contre-attaquer. Il a annoncé son intention de poursuivre l’actuel Directeur des moyens généraux de l’État, sans toutefois dévoiler pour l’instant les chefs d’accusation qu’il entend formuler contre lui.

Cette affaire, qui mêle religion, opinion publique et justice, pourrait avoir des répercussions importantes, en particulier dans le contexte sociopolitique actuel. Pour l’instant, Serigne Modou Bousso Dieng semble déterminé à ne pas fléchir, tout en gardant un silence stratégique sur ses intentions futures.

L’opinion publique suit de près cette affaire, qui pourrait marquer un tournant dans les relations entre ces deux personnalités influentes. Affaire à suivre…

Nomination de nouveaux responsables dans les ministères de l’Environnement et du Commerce

Dans un récent décret présidentiel, plusieurs nominations importantes ont été effectuées dans les ministères de l’Environnement et du Commerce. Ces changements visent à renforcer l’efficacité administrative et à poursuivre les objectifs stratégiques des ministères concernés.

Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, a été nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. Monsieur SAGNA remplace à ce poste Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, qui a été appelé à d’autres fonctions. Ce changement intervient dans un contexte où le ministère doit relever des défis majeurs en matière de gestion des ressources naturelles et de transition écologique, nécessitant une administration robuste et bien équipée.

Par ailleurs, Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce. Ce poste clé a pour mission de superviser la gestion administrative et financière du ministère, garantissant la transparence et l’efficacité des processus économiques, au moment où le pays met l’accent sur l’industrialisation et la compétitivité commerciale.

Ces nominations soulignent l’engagement des autorités à placer des cadres expérimentés à des positions stratégiques, afin de soutenir les ambitions de développement durable et de croissance économique du pays.

Conseil des Ministres du 28 août 2024 : Le Président de la République met l’accent sur le développement des cités religieuses, la réforme de l’enseignement supérieur, et la lutte contre l’érosion côtière.

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 28 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur l’organisation de la 130ème édition du Grand Magal de Touba et l’importance stratégique du développement maitrisé des cités religieuses. Il a adressé ses chaleureuses félicitations au Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et à la communauté mouride.
Le Chef de l’Etat a également félicité le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de Défense et de Sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement de l’évènement malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Il a indiqué au Premier Ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar.
Le Président de la République a rappelé au Gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable.
Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, il a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques adéquats afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL) sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil avoir convoqué l’Assemblée nationale en session extraordinaire sur un projet de loi portant révision de la Constitution. Ce texte propose la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution. Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en oeuvre accélérée du PROJET.
Evoquant la question du renforcement de la place de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans la dynamique du PROJET, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’accélérer, sous la supervision du Premier Ministre et en liaison avec tous les acteurs, le processus inclusif de transformation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Il a signalé la nécessité d’une évaluation prospective des réformes et programmes issus des décisions des concertations nationales sur l’avenir de l’Enseignement supérieur d’août 2013. Il s’agit, à partir de cet exercice d’introspection, de repenser en profondeur la politique nationale d’enseignement supérieur, sur la base des résultats et performances du système éducatif national dans sa globalité.
Le Chef de l’Etat a abordé les questions liées aux enjeux, défis et besoins économiques et sociaux majeurs auxquels fait face notre Nation, ainsi que l’urgence de professionnaliser les formations afin d’adapter notre système d’enseignement supérieur au monde de l’emploi. Ainsi, a-t-il demandé au Ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche d’engager sans délai avec les ministères et acteurs concernés, l’élaboration consensuelle et consolidée d’une stratégie nationale de développement de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en intégrant fondamentalement la montée en puissance du Numérique et de l’Intelligence artificielle. Il a souligné la nécessité d’actualiser la loi n° 2015- 02 du 06 janvier 2015 relative aux Universités publiques du Sénégal afin d’asseoir une gouvernance universitaire au niveau des standards internationaux.
A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de réfléchir sur un modèle économique pour les universités publiques et pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en général. Dans cet esprit de transformation, il a souligné l’impératif d’une optimisation des dépenses en veillant à la cohérence de la carte universitaire, avec un accent particulier sur les curricula, les infrastructures, les équipements, les enseignants, les étudiants, les personnels administratif, technique et de service. A cet égard, il a indiqué la nécessité de renforcer les missions et les moyens d’action de l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement supérieur (ANAQ-Sup), entité qui doit mieux superviser les formations et les diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur notamment privés.
Dans le même élan, le Chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’un Plan maitrisé de recrutement d’enseignants dans le supérieur en assurant l’amélioration continue du taux d’encadrement des étudiants ainsi que la gestion juste du cas préoccupant des vacataires en service dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics. Enfin, il a demandé au Gouvernement de mieux développer et valoriser la recherche et l’innovation dans les Universités.
Revenant sur le lancement historique réussi du premier satellite du Sénégal GAINDESAT 1A le 16 août 2024, aux Etats-Unis, le Président de la République a adressé ses vives félicitations au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et à l’ensemble de l’équipe du projet pour le travail exceptionnel accompli et l’engagement collectif exemplaire qui ont permis cette innovation majeure dans la politique spatiale du Sénégal. Il a demandé au Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation de maintenir le cap des investissements pour consolider les performances réalisées dans le développement du spatial, en mobilisant davantage l’Agence sénégalaise d’Etudes spatiales (ASES) et toute
l’expertise nationale autour des impacts de ce projet majeur qui intègre notre doctrine endogène d’un Sénégal souverain.
Face à l’accélération inquiétante du phénomène de l’érosion côtière dans plusieurs localités du Sénégal, le Chef de l’Etat a indiqué que malgré les actions menées, elles restent insuffisantes pour accroître durablement la résilience devant les risques et menaces qui s’accentuent. Dès lors, il a invité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à présenter en Conseil des ministres et à vulgariser la nouvelle Stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’érosion côtière. Cette stratégie incitative et prospective doit être assortie d’un plan d’action d’urgence global et de plans spécifiques ciblés pour les zones les plus menacées. Il convient, d’ores et déjà, d’envisager dans les zones à risques, le relogement adéquat des populations sinistrées ou fortement exposées.
Abordant son agenda diplomatique, le Président de la République a informé qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
Dans sa communication, le Premier Ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines.
Le Premier Ministre a ensuite invité les Ministres et Secrétaires d’Etat à assurer le suivi étroit de l’exécution des plans sectoriels du second semestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs, à l’aune des directives présidentielles, des orientations ressorties des rencontres interministérielles ainsi que des préoccupations des populations et des acteurs économiques.
Revenant sur les décisions et mesures ressorties des réunions, comités et Conseils interministériels organisés depuis la mise en place du Gouvernement, le Premier Ministre a engagé les Ministres à rendre compte de leur prise en charge satisfaisante.
Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil qu’il a procédé à l’installation, respectivement les 16 et 19 août 2024, du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil de la poursuite de la matérialisation de la directive présidentielle sur la rationalisation des dépenses publiques, par une lettre circulaire portant sur la réglementation de l’usage des consommables informatiques et des appareils électroniques dans les bâtiments administratifs. Cette mesure, combinée à la suppression du budget 2024 de tout programme jugé non essentiel et aux initiatives en cours ou projetées généreront des économies substantielles à réorienter vers des dépenses plus stratégiques. Ces actions portent notamment sur la récupération des biens soustraits du patrimoine bâti de l’Etat et du parc automobile, le déploiement de l’énergie solaire au niveau des édifices administratifs et techniques, le polissage de la masse salariale, la rationalisation des subventions et des
missions à l’étranger des agents de l’Etat, la dissolution d’institutions non essentielles et le projet de mise en place d’un dispositif de centralisation des achats de matériels et mobiliers de l’Administration.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
– Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
– Monsieur Sékou Oumar SAGNA, Administrateur civil, matricule de solde n°642 560/I, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Ousmane Diégue Diame FAYE, appelé à d’autres fonctions.
– Monsieur André Almamy Fodé Fossar SOUANE, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde n°610 931/B, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Industrie et du Commerce.

Le Ministre de la Formation professionnelle,Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Scission au sein de Taxawu Sénégal : Made Codé Ndiaye et 25 cadres quittent la coalition et annoncent la création d’un nouveau parti politique

Dans une tournure inattendue de la scène politique sénégalaise, Made Codé Ndiaye, ancien coordonnateur des cadres de Taxawu Sénégal, et 25 autres hauts cadres de la coalition ont annoncé leur démission ce mercredi 28 août. Leur départ survient dans un contexte de désaccord profond sur la direction future de la coalition, particulièrement en ce qui concerne un possible rapprochement avec Benno Bokk Yaakaar (BBY), l’alliance politique au pouvoir qu’ils avaient vigoureusement combattue pendant plus d’une décennie.

Dans une déclaration publiée à cette occasion, les démissionnaires ont exprimé leur ferme opposition aux nouvelles orientations stratégiques de Taxawu Sénégal, évoquant un changement de cap qui les a poussés à prendre cette décision radicale. « Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale de notre refus d’adhérer aux nouvelles orientations de la plateforme Taxawu Sénégal, qui se matérialisent en particulier par une tendance à un rapprochement avec un ou des démembrements de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) que nous avions pourtant combattue pendant 12 ans », lit-on dans leur communiqué.

Cette scission majeure intervient à un moment critique pour Taxawu Sénégal, une coalition initialement fondée par Khalifa Sall, figure de proue de l’opposition sénégalaise. La décision de Made Codé Ndiaye et de ses camarades de quitter la coalition marque une fracture significative au sein de l’alliance, ouvrant la voie à de nouvelles dynamiques politiques.

Cependant, cette démission collective n’est pas un retrait définitif de la scène politique. Les cadres dissidents ont annoncé le lancement imminent d’un nouveau parti politique, lequel, selon eux, sera ancré dans les idéaux de « travail, d’équité et de solidarité ». Ils ambitionnent ainsi de proposer une « action politique innovante et réaliste » pour relever les défis politiques, sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté.

Ce nouveau parti, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, se veut une alternative pour ceux qui partagent les valeurs des démissionnaires, et pourrait potentiellement redistribuer les cartes sur l’échiquier politique sénégalais.

Le départ de Made Codé Ndiaye et de ces 25 cadres constitue un défi majeur pour la coalition Taxawu Sénégal, qui doit désormais faire face à cette perte et aux éventuelles répercussions sur sa base militante et son influence politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Convoqué à la DIC : L’ancien commissaire Cheikhouna Keïta sous enquête pour offense au Premier ministre

L’ancien commissaire de police Cheikhouna Keïta a été convoqué par la Division des investigations criminelles (DIC) et devrait se présenter dans les prochaines heures devant les autorités compétentes. Selon des informations obtenues par Seneweb, cette convocation fait suite à des déclarations qu’il aurait tenues, jugées offensantes à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Le procureur de la République, saisi de l’affaire, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces propos. Si les accusations sont avérées, Cheikhouna Keïta pourrait faire face à des poursuites judiciaires pour offense au chef du gouvernement, un délit passible de sanctions selon le code pénal sénégalais.

La procédure en cours pourrait marquer une nouvelle étape dans les tensions politiques actuelles, particulièrement sensibles compte tenu du contexte entourant la figure du Premier ministre. Le commissaire principal Adramé Sarr et son équipe de la DIC mèneront les investigations nécessaires pour déterminer la nature et la gravité des propos attribués à l’ancien commissaire.

L’interrogatoire de Cheikhouna Keïta par la DIC sera crucial pour l’avenir de cette affaire, et ses résultats détermineront les suites judiciaires possibles. Pour l’instant, l’attention est braquée sur cette convocation, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale.

Dissolution du HCCT et du CESE:  » l’immobilisme politique de l’opposition est la cause de ce coup de poker du pouvoir « , dixit Cheikh Ibrahima Diallo. 

Conformément à l’article 63 de la Constitution, le Président de la République a transmis au Président de l’assemblée nationale, le décret portant convocation de l’assemblée nationale en session extraordinaire, ce jeudi 29 août, pour examen du projet de loi portant modification de la Constitution. Ainsi, le Haut conseil des collectivités territoriales ( HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental ( CESE) devraient être dissous. Leader du parti justice et développement dit ne pas être surpris car l’opposition est attentiste alors le pouvoir en place veut s’atteler au respect de ses promesses électorales. 

 » La caolition Benno Bokk Yakaar est à la croisée des chemins. Ses élus et responsables ont le couteau à la gorge car s’ils votent cette loi, des centaines de responsables vont quitter les institutions. S’ils refusent, le pouvoir en place va passer à son plan B à savoir dissoudre l’assemblée nationale, convoquer des élections législatives anticipées et avoir un argument politique de taille en agitant le blocage de l’exécutif par le législatif  » a détaillé M. Cheikh Ibrahima Diallo. 

Point de fatalisme pour le leader politique. Le secrétaire général du parti justice et développement ( Pjd) martèle que ce coup de poker émane de l’immobilisme politique de l’opposition. A l’en croire, l’ancien parti au pouvoir et ses alliés ont délaissé le terrain, :  » après 12 ans de règne et une majorité à l’assemblée nationale, le Benno Bokk Yakaar pouvait mieux manœuvrer en allant sur le terrain des compromis et en se préparant en conséquence. Au lieu de celà, ils ont montré des velléités de blocage tout en délaissant complètement l’animation de la base  » a-t-il déploré. 

Pas totalement convaincu par les premiers pas du tandem constitué par le Président de la République et de son premier ministre, M. Cheikh Ibrahima Diallo appelle les partis, mouvement politique et citoyen à se liguer pour avoir voix au chapitre.  » Ces balbutiements politiques nous mènent directement vers des élections législatives et municipales anticipées. Donc, nous réitérons notre appel aux acteurs politiques du Saloum pour la constitution d’un bloc solide qui va siéger à l’assemblée nationale afin de poser sur la table les doléances des populations  » a-t-il ajouté. 

Suppression du Cese et du Hcct : Une Réforme Radical pour une Meilleure Efficacité des Finances Publiques

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a convoqué une session extraordinaire du Parlement pour examiner un projet de loi majeur portant sur la suppression du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Cette initiative, qui fait suite à la dissolution récente de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), s’inscrit dans une démarche visant à réorganiser les dépenses publiques pour une gouvernance plus efficace.

Selon les estimations de la présidence, la suppression de ces deux institutions pourrait permettre au gouvernement d’économiser plus de 77 milliards de francs CFA durant un mandat présidentiel. Le budget annuel du Cese est actuellement fixé à environ 7,5 milliards de francs CFA, tandis que celui du Hcct s’élève à près de 7,8 milliards de francs CFA. Ces économies budgétaires significatives visent à alléger les charges de l’État et à rediriger ces fonds vers des initiatives plus directement bénéfiques pour le développement national.

Créé par l’ancien président Macky Sall, le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) a été institué dans le cadre de l’acte III de la décentralisation, destiné à renforcer la gouvernance locale. Composé de 150 membres, dont 80 élus locaux et 70 désignés par le président de la République, le Hcct a pour mission de donner des avis sur les politiques de décentralisation, d’aménagement et de développement du territoire. Ce rôle consultatif se concrétise à travers 11 commissions techniques qui préparent des rapports et avis soumis à l’assemblée plénière pour validation.

Quant au Conseil économique, social et environnemental (Cese), son histoire remonte à la loi n°61/52 du 23 juin 1961. Réorganisé en 2012, le Cese réunit 120 conseillers issus de divers secteurs, notamment socioprofessionnels et privés, dotés d’expertises variées. Son rôle est d’évaluer les politiques publiques à caractère économique, social et environnemental, en émettant des avis sur des projets de loi ou en alertant les pouvoirs publics sur les réformes nécessaires. Le Cese s’appuie également sur 10 commissions thématiques, alignées sur les secteurs clés de l’économie nationale.

La suppression de ces institutions marque un tournant significatif dans la manière dont l’État envisage la gouvernance et la décentralisation. Si ces organes étaient initialement conçus pour renforcer la participation citoyenne et l’évaluation des politiques publiques, leur suppression soulève des questions sur l’avenir de ces missions et sur les mécanismes qui les remplaceront. L’argument financier, bien que pertinent, devra être équilibré par une réflexion approfondie sur l’impact de cette réforme sur la qualité de la gouvernance et de la décentralisation au Sénégal.

En somme, cette décision, motivée par des considérations budgétaires, représente un choix stratégique de la part du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, qui devra désormais démontrer que ces suppressions se traduiront effectivement par une gouvernance plus efficiente et par un usage plus optimal des ressources publiques.

Controverse autour de la suppression du CESE et du HCCT : Mamoudou Ibra Kane fustige la convocation de la session extraordinaire

La convocation en session extraordinaire des députés de la 14e législature pour statuer sur la suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) suscite de vives réactions. Parmi les voix qui s’élèvent contre cette décision, celle de Mamoudou Ibra Kane, ex-directeur général d’Emedia, est particulièrement marquante. Sur les réseaux sociaux, il n’a pas hésité à exprimer son indignation face à ce qu’il perçoit comme une nouvelle atteinte à l’indépendance de l’Assemblée nationale.

Mamoudou Ibra Kane a souligné l’ironie de la situation : alors que le Premier ministre Ousmane Sonko refuse de faire sa Déclaration de politique générale devant une Assemblée qu’il juge indigne de le recevoir, le président de la République trouve, quant à lui, le moyen de convoquer cette même institution pour des réformes jugées controversées. « Le chef de l’État convoque une session extraordinaire en vue de supprimer le CESE et le HCCT », a-t-il écrit sur X, marquant ainsi son opposition à cette décision.

Pour Mamoudou Ibra Kane, cette situation met en lumière la faiblesse de l’Assemblée nationale face à l’Exécutif. Selon lui, la responsabilité de cette subordination incombe en premier lieu à l’Assemblée elle-même. Il estime que cette institution n’a jamais su se faire respecter face aux décisions imposées par le pouvoir exécutif. « L’Assemblée nationale devrait s’en prendre à elle-même », a-t-il ajouté, insistant sur l’incapacité de l’institution à s’affirmer face aux décisions présidentielles.

Cette position de Mamoudou Ibra Kane rejoint celle de nombreux observateurs qui dénoncent une centralisation excessive des pouvoirs au sommet de l’État, au détriment des autres institutions. La suppression du CESE et du HCCT, qui figurent parmi les réformes proposées, est perçue par certains comme une tentative de réduire encore davantage les contre-pouvoirs dans le système politique sénégalais.

En somme, la convocation de cette session extraordinaire pour la suppression du CESE et du HCCT relance le débat sur la place et le rôle de l’Assemblée nationale dans le système institutionnel du Sénégal. Pour Mamoudou Ibra Kane, ce dernier épisode illustre une fois de plus la nécessité d’une réforme en profondeur pour garantir une véritable séparation des pouvoirs et une meilleure représentativité des institutions.

Nommer Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA : Vers une nouvelle ère pour l’artisanat sénégalais

Sophie Nzinga Sy a officiellement pris ses fonctions en tant que nouvelle directrice générale de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Sa nomination a suscité une controverse initiale, notamment en raison des accusations de népotisme, sa mère étant la ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, et son père, Jacques Habib Sy, étant un conseiller d’Ousmane Sonko. Cependant, cette polémique semble désormais se calmer, laissant place à une attention portée sur ses ambitions pour le secteur.

Dans son discours d’intronisation, Sophie Nzinga Sy a mis l’accent sur l’importance de l’artisanat dans l’économie sénégalaise. Selon elle, l’artisanat est non seulement un patrimoine précieux mais aussi un levier crucial de création d’emplois et un symbole fort de l’identité culturelle du pays. Avec 120 corps de métiers représentés, l’artisanat sénégalais se distingue par sa diversité et son potentiel économique. Elle a souligné que ce secteur contribue à hauteur de 10 à 15% du PIB national et qu’une grande partie de la population, en dehors des secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage et du commerce, est impliquée dans des activités artisanales.

Néanmoins, Sophie Nzinga Sy a reconnu que le secteur artisanal fait face à des défis significatifs. Elle a déploré un manque de structuration et de professionnalisation, notant que de nombreux artisans travaillent encore dans des conditions précaires, avec des difficultés d’accès aux financements, à la formation et aux marchés. L’intégration des technologies digitales reste limitée, et la qualité ainsi que l’innovation dans les produits artisanaux sont souvent insuffisamment développées.

Pour remédier à ces lacunes, la nouvelle directrice générale a promis de concentrer ses efforts sur plusieurs axes : renforcer la structuration du secteur, améliorer l’accès aux financements, favoriser la formation et la montée en compétence des artisans, et encourager l’intégration des technologies digitales. Elle a également souligné la nécessité d’une meilleure collaboration entre les différents acteurs du secteur pour créer une synergie productive.

Avec cette feuille de route ambitieuse, Sophie Nzinga Sy aspire à dynamiser l’artisanat sénégalais et à exploiter pleinement son potentiel économique et culturel. Sa prise de fonction marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’APDA et pour l’artisanat au Sénégal.

Abdou Lahat Seck Sadaga demande la démission de Cheikh Oumar Diagne, directeur des moyens généraux de la présidence

L’ancien député Abdou Lahat Seck Sadaga a récemment exprimé une demande retentissante à l’égard du directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, Cheikh Oumar Diagne. Selon lui, ce dernier se serait régulièrement attaqué à la communauté mouride, créant un climat de division entre les religieux mourides. Cette situation, jugée inacceptable par l’ex-parlementaire, l’a poussé à réclamer la démission de Cheikh Oumar Diagne.

Lors d’une déclaration relayée par la Radio Futurs Médias (RFM), Abdou Lahat Seck Sadaga a précisé que les invités dont il est question sont ceux de la ville sainte de Touba et non de Cheikhouna Mbacké. Il a également ajouté que Cheikh Oumar Diagne, par ses actions, avait maintes fois manifesté une attitude hostile envers la ville sainte de Touba.

La controverse a été ravivée suite à une lettre adressée à la Présidence par Cheikhouna Mbacké, président de la commission des relations extérieures du Comité d’organisation du Magal de Touba. Cette lettre sollicitait un hébergement au King Fahd Palace pour les hôtes de Touba venant de l’étranger. Cependant, cette demande a été refusée par Cheikh Oumar Diagne, qui a invoqué des raisons de rationalisation des finances publiques dans une réponse qualifiée de diplomatique.

Face à cette situation, Abdou Lahat Seck Sadaga appelle le Président Diomaye à prendre des mesures fermes en révoquant Cheikh Oumar Diagne de son poste, estimant que ce dernier met en péril l’unité et l’harmonie au sein de la communauté mouride.

Vers une réforme constitutionnelle : Diomaye engage la suppression du HCCT et du CESE

Le Sénégal est en passe de voir deux de ses institutions clés disparaître : le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive en convoquant l’Assemblée nationale en session extraordinaire, prévue ce jeudi 29 août. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’examen d’un projet de loi visant la dissolution de ces deux institutions, une initiative qui découle directement de l’article 63 de la Constitution.

Cette démarche n’est pas une surprise pour ceux qui ont suivi de près les promesses électorales de Bassirou Diomaye Faye. En effet, la dissolution du CESE et du HCCT était l’une des principales promesses de campagne du candidat de Pastef lors de la dernière élection présidentielle. Pour lui, ces institutions représentent un coût trop élevé pour l’État et doivent être supprimées pour rationaliser les dépenses publiques.

Cependant, la question demeure : la majorité parlementaire facilitera-t-elle cette réforme majeure ? Le débat à l’Assemblée nationale sera déterminant, et les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir institutionnel du Sénégal.

En parallèle, il est important de rappeler que le 7 août dernier, le président Faye a déjà pris une décision similaire en dissolvant la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), dirigée par Benoit Sambou. Cette série de réformes démontre la volonté du président de remanier en profondeur les institutions du pays.

Les Sénégalais attendent désormais avec impatience les résultats de cette session extraordinaire, qui pourraient bien marquer un tournant significatif dans l’organisation de l’État.

Abdou Mbow : « Ousmane Sonko a vendu un rêve devenu fumée »

Le député Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (Apr), n’a pas mâché ses mots à l’égard d’Ousmane Sonko. Dans une déclaration percutante, il accuse le Premier ministre et leader de la nouvelle opposition d’avoir trompé les Sénégalais en leur promettant un rêve devenu finalement illusoire. Mbow suggère que Sonko pourrait bien être le leader le plus éphémère de l’histoire politique sénégalaise.

MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, UN PEU DE RESPECT POUR LA RÉPUBLIQUE ET POUR LA FONCTION DE PREMIER MINISTRE…

Apparemment vous ignorez les notions de limites et de convenances républicaines en toute chose et en toute occasion. Dommage pour les hautes fonctions que vous occupez.
Vous nous revenez cette semaine en faisant ce que vous savez faire de mieux: parler, jouer à l’enfant terrible, perdre son temps à parodier, comme s’il n’y avait aucune urgence sur votre bureau. Le ton toujours prétentieux, vous nous annoncez cette semaine le retour du politicien.
Votre apparition aussi saugrenue qu’intempestive sur une chaîne de web Tv, entouré de ceux que vous appelez les « acteurs du projet », est simplement destinée à masquer le vide sidéral et bruyant qui caractérise votre conception de la gestion des affaires publiques. Les Sénégalais découvrent de jour en jour et depuis 5 mois que leur Premier ministre leur a vendu du rêve devenu futile fumée. Personne n’est plus dupe. Cette intrusion télévisée avait surtout l’utilité urgente de projeter un épais nuage sur la conférence de presse annoncée du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye qui a préféré sacrifier ses collaborateurs incapables de répondre aux questions que tout le monde se pose. Il vous fallait donc venir au secours de votre ministre empêtré depuis plus de 3 semaines dans un scandale qui renseigne sur l’imposture du mot d’ordre jubal, jubanti.
Nos concitoyens attendent du respect de votre part. Les plus âgés sont de plus en plus indisposés par vos abus de langage indignes de la fonction que vous occupez. C’est la première fois qu’un homme politique utilise des mots comme « tapettes », contre ses adversaires qui ont le mérite de refuser de verser dans les dérives connues de vous quand vous étiez dans l’opposition.
Si vous continuez à parler aux Sénégalais avec aussi peu d’égard à leur légendaire éducation et à leur dignité, vous risquez d’être le leader le plus éphémère de l’histoire du Sénégal. Votre arrogance, votre manque de culture républicaine vous perdront. Vous avez pris « le chemin le plus susceptible de vous perdre » parce que la République et l’état ne tolèrent pas les écarts de comportement et de langage. Vous l’apprendrez à vos dépens.
Vous n’avez rien à proposer d’autre aux Sénégalais que vos effets d’annonces, au lieu de travailler à remplir vos « solutions » d’un contenu concret.

Ne vous méprenez pas sur nous.

Nous continuerons à vous faire face d’homme à homme. Par contre nous avons beaucoup de respect pour les Sénégalais pour les épargner des injures, de la terreur et des propos diffamatoires. Nous nous battrons contre vous dans le respect de la République, de l’état, des lois et des règlements de notre pays.
Le Sénégal n’a pas commencé à exister avec vous, et il va continuer après vous et votre parti, qui vous croyez d’extraction quasi divine.
Dans cette Histoire politique que vous vous imaginez seul à incarner, vous devez savoir que l’APR a accédé au pouvoir après seulement 3 ans d’existence et que Macky Sall a gagné l’élection présidentielle dès sa première participation avec plus de 65%.

VOS MENACES NE FONT PEUR À PERSONNE. CEUX QUI VOUS DISENT LE CONTRAIRE VOUS TROMPENT.

Monsieur Ousmane Sonko, vous devez savoir que nous sommes bien éduqués et que nous connaissons l’état contrairement à vous qui démontrez chaque jour aux Sénégalais que vous n’êtes rien d’autre qu’un apprenti stagiaire. Soyez certains que cette peur que vous voulez instaurer dans ce pays va bientôt changer de camp. Les Sénégalais n’attendent que le moment propice pour se rappeler à vous. Et ce sera pour bientôt aux prochaines élections législatives.

Abdou MBOW
Président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar

Affaire King Fahd Palace : Bougane Guéye Dany critique la gestion de la présidence lors du Magal de Touba

Dans une récente publication sur le réseau social X, Bougane Guéye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a exprimé son mécontentement vis-à-vis de la présidence de la République. Il reproche au Président Diomaye Faye et à son Premier ministre d’avoir refusé l’hébergement des invités du Magal à l’hôtel King Fahd Palace, une décision qu’il qualifie de partiale et injuste.

Le post de Bougane Guéye Dany fait référence à la visite récente de Jean-Luc Mélenchon, homme politique français et leader de La France Insoumise, en soulignant que ce dernier aurait bénéficié d’un traitement de faveur lors de son séjour au Sénégal. Selon Bougane, ce que le gouvernement a accordé à Mélenchon, il l’aurait refusé à la communauté mouride lors du Magal, une grande célébration religieuse annuelle à Touba. « Le Grand Théâtre de Sonko et Diomaye à Touba. Lorsque le duo se rendait à Touba, ils savaient déjà que la présidence avait refusé d’accueillir les invités du khalife. Ce que vous refusez à Touba, vous l’avez pourtant accordé à Mélenchon, défenseur du mariage gay », a-t-il écrit.

Cependant, cette critique a été rapidement démentie par Serigne Bass Abdou Khadr, porte-parole du Khalife général des Mourides. Dans une déclaration, ce dernier a affirmé qu’aucune demande n’a été faite par la communauté mouride au gouvernement pour héberger les invités du Magal au King Fahd Palace. Ce démenti jette un éclairage différent sur les accusations portées par Bougane Guéye Dany.

L’affaire soulève des questions sur la gestion des relations entre l’État et les communautés religieuses au Sénégal, en particulier dans un contexte où les célébrations religieuses jouent un rôle central dans la vie du pays. Les déclarations de Bougane Guéye Dany risquent de raviver les débats sur l’équité et la transparence dans le traitement des différentes communautés et des invités internationaux.

Alioune Tine s’inquiète de la confusion des rôles entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko

Les Sénégalais ont élu Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Cependant, depuis son accession au pouvoir, des voix s’élèvent pour dénoncer une confusion des rôles au sommet de l’État. Selon Alioune Tine, figure de la société civile et leader d’Afrikajom Center, c’est en réalité le Premier ministre Ousmane Sonko qui serait aux commandes du pays.

Lors de son passage à l’émission « Grand Jury » de la RFM, Alioune Tine n’a pas mâché ses mots. Il estime que, bien que Bassirou Diomaye Faye soit officiellement président, c’est Ousmane Sonko qui mène véritablement la barque. « Qu’on le veuille ou non, c’est Sonko qui gouverne. Moi, je le voyais bien à la présidence comme directeur de cabinet du président de la République ou secrétaire général de la présidence, comme l’ont été Jean Collin ou Ousmane Tanor Dieng. Si c’était le cas, il n’y aurait pas eu cette espèce de confusion des rôles. La meilleure place pour Sonko, c’était à la présidence », a-t-il déclaré.

Alioune Tine a également critiqué l’isolement apparent du président Faye, qu’il juge « inaccessible » et « confiné » au palais de la République. Il regrette que les acteurs de la société civile, de la presse, des syndicats et d’autres organisations ne puissent accéder au président pour échanger sur les affaires du pays. Pour lui, un gouvernement aussi chargé et ambitieux doit engager activement la société, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.

Selon Alioune Tine, la situation actuelle marque l’émergence d’un « État Pastef », en référence au parti politique d’Ousmane Sonko, avec des dérives qui inquiètent. Il déplore notamment une réaction systématique du pouvoir face à toute critique, ce qui, selon lui, conduit progressivement vers un régime autoritaire. « Rejeter systématiquement les critiques fait peur aux gens. Vous allez petit à petit vers un système autoritaire. Or, les Sénégalais sont rebelles à toute forme d’autoritarisme », a-t-il averti.

Ce discours d’Alioune Tine souligne les tensions et les incertitudes qui entourent la gouvernance au Sénégal, quelques mois seulement après l’élection de Bassirou Diomaye Faye. Reste à voir comment ces préoccupations seront adressées dans les mois à venir et si des ajustements seront faits pour clarifier les rôles au sein de l’exécutif.

CONTRE LE SCANDALE A L’ONAS : La coalition « Na Lér » remercie les Sénégalais pour leur soutien massif à la pétition

Le comité d’initiative de la coalition Na Lér a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la pétition lancée le 21 août 2024. Cette pétition, qui visait initialement 50 000 signatures, a largement dépassé cet objectif en enregistrant 73 780 signatures en seulement trois jours, se clôturant le 24 août.

Cette mobilisation est un signe fort de la maturité et de la détermination du peuple sénégalais à protéger les ressources limitées du pays en exigeant une gestion transparente. Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population.

La coalition Na Lér appelle à maintenir la vigilance et la mobilisation pour atteindre les objectifs fixés, à savoir :

  1. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les allégations de mauvaise gestion.
  2. La démission du ministre accusé, M. Cheikh Tidiane Dieye, afin qu’il ne gêne pas le Président de la République et facilite le travail de l’Assemblée nationale.

La coalition reste déterminée à poursuivre ses actions pour garantir la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal.

Signer la pétition : https://chng.it/THZZNnkqwH

Ancien ministre Moussa Bocar Thiam dénonce la stigmatisation de la presse sénégalaise par le gouvernement actuel

Dans un communiqué reçu par Seneweb, l’ancien ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a vivement critiqué les récents propos du nouveau ministre de la Communication, qu’il accuse de vouloir discréditer la presse sénégalaise. Selon Thiam, ces attaques révèlent une rupture inquiétante dans le dialogue entre les autorités et les médias, une tradition qui, selon lui, a toujours été marquée par la courtoisie et le respect mutuel.

L’ancien ministre a notamment remis en question les récentes déclarations du nouveau ministre concernant la dette fiscale des entreprises de presse. Il souligne que la dette fiscale des médias, qu’ils soient publics ou privés, s’élève à plus de 10 milliards de FCFA, un chiffre qui n’a rien d’alarmant dans le contexte sénégalais, où les entreprises de divers secteurs ont des litiges fiscaux résolus par des échanges avec les services concernés. Thiam précise que la moitié de cette dette est imputable aux entreprises publiques telles que la RTS, l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) et le quotidien Le Soleil.

Selon Thiam, les médias privés sont injustement ciblés pour des dettes de redevances de fréquences dues à l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), alors que ces fréquences ont été revendues aux opérateurs télécoms pour la 5G. Il rappelle que le président Macky Sall avait donné des instructions claires pour annuler ces dettes avant le 31 décembre 2023, instructions qui n’ont pas été suivies par le ministre actuel.

Thiam critique également le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), qu’il considère comme une « aumône » insuffisante pour soutenir un secteur aussi crucial. Il souligne que les 1,9 milliard de FCFA alloués ne couvrent qu’une infime partie des besoins du secteur, employant plus de 3 000 personnes et générant des milliards en chiffre d’affaires. Il accuse le ministre de créer des soupçons de détournement de fonds publics en insinuant que certaines allocations ne bénéficient pas directement aux entreprises de presse, rappelant que les fonds peuvent légitimement être utilisés pour divers soutiens, y compris pour la formation et le développement des médias.

Moussa Bocar Thiam conclut en exhortant les acteurs des médias à rester unis face à ce qu’il perçoit comme une tentative de division orchestrée par le gouvernement. Il souligne que la récente « journée sans presse » du groupe Walfadjri illustre la nécessité pour les médias de défendre leurs acquis et de rester solidaires face aux attaques.

Cette déclaration de l’ancien ministre met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse au Sénégal, alors que les enjeux autour de la liberté d’expression et de la survie économique des médias deviennent de plus en plus pressants.

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