OUBLIANT UNE PROBABLE RENÉGOCIATION DES CONTRATS MINIERS : La délégation sénégalaise présente au FMI les prévisions du PSE

Lors d’une réunion à Washington avec les partenaires financiers du Sénégal, la délégation gouvernementale a été confrontée à une demande inattendue de la part du Fonds monétaire international (FMI). Ce dernier a exprimé la nécessité d’une révision immédiate du budget 2024, remettant en question la durabilité des prévisions de revenus issues de l’exploitation pétrolière.

En effet, la délégation sénégalaise dirigée par Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, a demandé, entre autres choses, le rééchelonnement des dates de mise à disposition des décaissements, et la modification de critères de réalisation pour fin décembre 2023 et juin 2024 afin de tenir compte de la constitution de réserves de liquidités en 2023 et des récentes évolutions de la situation économique. En d’autres termes, le Sénégal a demandé un nouveau délai de paiement de sa dette.

Pendant sa présentation, notre pays, vantant l’évolution récente de l’économie axée sur la politique de l’ancien régime,  a mis en avant les résultats et les prévisions encourageants du Plan Sénégal Émergent (PSE) pour avoir les faveurs du FMI.

ÉVOLUTION RÉCENTE DE L’ÉCONOMIE ET PERSPECTIVES

Le bilan de la première décennie de mise en oeuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) (2014-2023) réalisé par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération laisse apparaître des améliorations sur la plupart des indicateurs socioéconomiques au cours de la période. Le PIB par habitant a progressé de 1 397 dollars en 2014 à 1 706 dollars en 2023, la demande étant considérablement stimulée par l’émergence de la classe moyenne. Par voie de conséquence, les exportations par habitant ont doublé.

Dans ce contexte dynamique, l’activité économique a continué de croître en 2023 alors que l’inflation a fléchi. La croissance économique devrait atteindre 4,1 % en 2023 (hors hydrocarbures), malgré une conjoncture économique difficile. En 2024, les perspectives sont plus favorables grâce à l’augmentation des investissements publics, et au lancement de la production de pétrole et de gaz, prévu pour le deuxième semestre de l’année. Au cours des dix premiers mois de 2023, l’inflation s’est établie à 7,2 % en moyenne, contre 8,9 % pour la même période en 2022, ce qui tient principalement à la décélération des prix des produits alimentaires.

À fin septembre, le pays affichait de bons résultats en termes de recouvrement des recettes et une maîtrise satisfaisante des dépenses. Le total des recettes s’élevait à 2 480,5 milliards de francs CFA, soit une progression de 9,6 % par rapport à 2022 principalement attribuable aux impôts nationaux et aux droits d’importation. La mobilisation des dons a atteint un taux d’exécution de 43 %. Les dépenses ont augmenté de 6,6 % par rapport à la même période de 2022. Les autorités sont déterminées à respecter l’objectif de déficit budgétaire de 4,9 % du PIB fixé dans le programme pour 2023. Le déficit des transactions extérieures courantes a diminué de 23 % à fin juin par rapport à la même période en 2022. Cela s’explique par une forte croissance des revenus secondaires de 38 % sur la période janvier – juin 2023, ainsi que des exportations de services, qui ont progressé de 32 % par rapport à la même période en 2022.

Les autorités reconnaissent que les perspectives sont entourées de fortes incertitudes, qui trouvent particulièrement leur origine dans le contexte extérieur. Les tensions géopolitiques pourraient entraîner de nouvelles augmentations des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, et la hausse des taux d’intérêt et l’affermissement du dollar américain pourraient alourdir les coûts du service de la dette. Au niveau régional, la détérioration de la situation sécuritaire et du contexte sociopolitique pourrait également peser sur les perspectives. Au niveau intérieur, les difficultés liées aux élections présidentielles de février et le retardement du démarrage de la production de pétrole pourraient avoir des répercussions négatives sur les perspectives économiques. Dans le même temps, l’augmentation des prix du pétrole et du gaz pourrait encourager l’investissement dans le secteur des hydrocarbures et stimuler la croissance globale. Par ailleurs, la production et les exportations de pétrole et de gaz pourraient augmenter considérablement une fois que le stade de décision finale d’investissement sera atteint sur les deux grands gisements actifs d’hydrocarbures.

RÉSULTATS DU PROGRAMME

Les résultats satisfaisants obtenus dans le cadre du programme au cours de la période examinée en dépit des vents contraires provoqués par les chocs extérieurs et intérieurs qui ont rudement affecté l’économie sénégalaise depuis le début de la pandémie témoignent de l’engagement des autorités àl’égard du programme. Tous les critères de réalisation et les objectifs indicatifs fixés pour fin juin ont été respectés, à l’exception de l’objectif indicatif relatif au plafond de l’encours de la dette du secteur public. Ce dernier a été dépassé en raison du surfinancement de l’État pour couvrir les besoins d’emprunt début 2024. Les six repères structurels liés à la première revue ont été atteints, même si deux l’ont été avec du retard. Les deux mesures de réforme dans le cadre du programme appuyé par la FRD ont également été mises en oeuvre.

Les autorités réaffirment leur détermination à atteindre des objectifs du programme, ce qui est essentiel. Les acteurs politiques, parmi lesquels les membres du parlement représentant les différentes coalitions politiques, ont été sensibilisés aux objectifs du programme et à la nécessité d’inscrire le programme des réformes sur le long terme. Au cours de la mission pour la revue du programme, les autorités ont organisé des échanges entre l’équipe-pays du FMI et les membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, lors desquels toutes les coalitions politiques étaient représentées.

POLITIQUES ET RÉFORMES ÉCONOMIQUES POUR 2024

Le Sénégal se lance dans une série de réformes économiques ambitieuses pour l’année 2024, visant à renforcer la résilience de son économie et à promouvoir une croissance plus inclusive. Voici un résumé des principales politiques et réformes en cours :

  • Objectifs ambitieux de développement économique : les autorités sénégalaises s’engagent à construire une économie plus résiliente et inclusive, en poursuivant la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la gouvernance et à atteindre les objectifs du Programme d’Actions Prioritaires (PAP III).
  • Politique budgétaire et gestion de la dette : le projet de loi de finances pour 2024 vise à réduire le déficit budgétaire à 3,9 % du PIB, se rapprochant ainsi du seuil de 3 % fixé par l’UEMOA. Pour y parvenir, des mesures telles que la réduction des exon érations fiscales et des subventions à l’énergie sont prévues.
  • Politique monétaire et financière : malgré des conditions financières restrictives sur le marché régional, le gouvernement sénégalais demeure déterminé à maintenir un cadre de surveillance robuste. Des initiatives dans le cadre de la finance verte sont également envisagées pour accélérer la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement.
  • Réformes structurelles : le Sénégal s’engage à promouvoir une croissance pérenne et inclusive, notamment en renforçant la protection sociale, en réduisant les disparités entre les genres et en atténuant les effets du changement climatique. Des mesures sont prévues pour améliorer l’accès aux services essentiels dans les zones rurales et pour favoriser l’indépendance économique des femmes.
  • Programme de réformes appuyé par la FRD : le Sénégal travaille activement à l’intégration des considérations liées au changement climatique dans sa planification économique et budgétaire. Des réformes importantes sont entreprises pour atténuer les répercussions du changement climatique, notamment dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’agriculture.

À travers ces données, le Sénégal a affiché une détermination forte à poursuivre son programme de réformes économiques et structurelles pour stimuler une croissance durable et inclusive, tout en faisant face aux défis liés au changement climatique et à la gestion de sa dette publique.

Cependant, cette démarche a été ternie par les incertitudes entourant les prévisions des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz.

La nouvelle administration, dirigée par le président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intention de renégocier les contrats liés à l’exploitation des ressources énergétiques du pays. Cette décision a semé le doute parmi les investisseurs internationaux et a compromis les projections de revenus du gouvernement sénégalais.

Alors que le Sénégal aspire à tirer profit de ses ressources naturelles pour stimuler sa croissance économique, la volonté de renégociation des contrats suscite des inquiétudes quant à la stabilité des investissements dans le secteur énergétique. Les partenaires financiers internationaux, dont le FMI, ont exprimé leurs préoccupations quant à l’impact potentiel de ces tensions sur la santé économique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment charnière de son développement économique, où des décisions stratégiques concernant la gestion de ses ressources naturelles auront des répercussions majeures sur son avenir. La voie à suivre exigera un équilibre délicat entre la protection des intérêts nationaux et la promotion d’un environnement propice aux investissements étrangers.

LE DAKAROIS

Le Parti Socialiste (PS) : Entre Bilan et Perspectives d’Avenir

Après la récente élection présidentielle du 24 mars, le Parti Socialiste (PS) a tenu sa première réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) pour évaluer la situation et discuter des perspectives futures, selon Les Échos.

Lors de cette réunion, les responsables socialistes ont examiné les questions relatives aux perspectives du parti, notamment son avenir au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon les informations rapportées, la majorité des intervenants ont exprimé l’opinion que Benno Bokk Yakaar est moribond, mais que le PS ne devrait pas être le premier parti à le quitter.

Il a été convenu de maintenir le contact avec la coalition en participant à ses activités, tout en mettant l’accent sur le renforcement du parti socialiste lui-même. À cet égard, un grand séminaire ouvert aux coordonnateurs est prévu, afin que la commission chargée d’évaluer la participation du PS à l’élection présidentielle puisse présenter ses conclusions et tracer de nouvelles perspectives pour le parti.

Un responsable, sous couvert d’anonymat, a révélé qu’il était envisagé de confier la direction du parti aux jeunes, avec le soutien des anciens, d’ici à 2029. Cette décision témoigne de la volonté du PS de rajeunir ses instances dirigeantes et de s’adapter aux évolutions de la société.

Par ailleurs, Les Échos rapporte que les retrouvailles avec l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et ses partisans sont en bonne voie. Cette démarche pourrait marquer un tournant dans la vie politique sénégalaise, en renforçant l’unité au sein de l’opposition.

En somme, le PS se trouve à un moment charnière de son histoire, entre bilan des dernières élections et réflexion sur les orientations futures. Les décisions prises lors de cette réunion pourraient façonner le paysage politique sénégalais dans les années à venir.

Sénégal : Débat sur la vente de l’avion Présidentiel pour améliorer les écoles proposée par l’Ex-premier Ministre

L’achat récent de l’Airbus A-320 Neo, baptisé ‘La Pointe Sarène’, par le Sénégal pour un montant de 58 milliards de francs CFA, suscite une vive controverse dans le pays. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a suggéré de vendre cet avion présidentiel afin de transformer les abris provisoires en salles de classe, une proposition adressée aux nouvelles autorités dans le cadre de leurs efforts pour rationaliser les dépenses de l’État.

Abdoul Mbaye a critiqué la gestion économique actuelle, qu’il estime embellie par des chiffres irréalistes, et a proposé des mesures symboliques pour réduire le déficit budgétaire. Cependant, Mactar Dabo, Commissaire scientifique du Pastef, a argué que l’avion est un actif stratégique dont la vente pourrait ne pas résoudre les problèmes structurels de la gestion financière du pays.

Cette proposition soulève des questions fondamentales sur les priorités de dépenses du gouvernement sénégalais et sur la manière de répondre aux besoins urgents de la population, notamment en matière d’éducation. Alors que certains voient la vente de l’avion présidentiel comme une mesure pragmatique pour améliorer les infrastructures scolaires, d’autres mettent en avant la nécessité de trouver des solutions plus globales et durables pour relever les défis économiques du pays.

Ce débat met en lumière les tensions entre les impératifs budgétaires et les besoins sociaux, soulignant l’importance pour les dirigeants de prendre des décisions éclairées et équilibrées pour répondre aux attentes et aux aspirations de la population sénégalaise.

Ministère de la Fonction publique : Lancement du système de pointage biométrique

À partir de ce lundi 29 avril 2024, le ministère de la Fonction publique met en œuvre son nouveau système de pointage biométrique, comme l’a annoncé le ministre Olivier Boucal à travers une circulaire adressée à l’ensemble du personnel.

Ce système, déjà mis en place, vise à assurer un contrôle et un suivi efficaces de la présence des agents. Il comprend un dispositif de vidéo-surveillance permettant non seulement de contrôler l’accès au bâtiment, mais aussi de surveiller le temps de présence, les retards et les absences des agents.

Dans sa circulaire, le ministre rappelle les horaires de travail fixés du lundi au vendredi, de 8 heures à 17 heures, avec une pause d’une heure entre 13h30 et 14h30, conformément au décret n° 96-677 du 07 août 1996. Il souligne également que se signaler à l’arrivée et au départ par empreinte digitale sera obligatoire pour tous les agents, sauf le personnel d’encadrement et les agents dûment autorisés.

Cette initiative vise à améliorer la gestion du temps de travail, à renforcer la discipline au sein du ministère et à promouvoir une culture de présence et de responsabilité. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère pour moderniser ses pratiques administratives et assurer une gestion efficace des ressources humaines.

Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye

Cet après-midi, SEM Bassirou Diomaye Faye, Président de la République, a effectué une visite de courtoisie chez l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux sur divers sujets, notamment les travaux de finition du sanctuaire marial de Popenguine.

Visite de Bassirou Diomaye Faye chez l'Archevêque de Dakar

L’église a saisi cette occasion pour formuler des prières pour la réussite du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye. La discussion a également porté sur les progrès et les défis auxquels est confronté le Sénégal.

Concernant le sanctuaire marial de Popenguine, le Président a exprimé sa volonté de prendre les dispositions nécessaires pour finaliser les travaux en cours. Cette déclaration témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives religieuses et à promouvoir la diversité culturelle et religieuse du pays.

De son côté, Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé sa confiance en la capacité du Président Bassirou Diomaye Faye à guider le Sénégal vers la prospérité. Cette marque de soutien souligne l’importance du dialogue interreligieux et de la coopération entre l’État et les institutions religieuses pour le développement harmonieux du pays.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre l’État et l’église dans la promotion des valeurs de paix, de solidarité et de justice sociale au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye effectue la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar

Accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, dont son directeur de cabinet Mary Teuw Niane, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne de Dakar. Cette traditionnelle visite a été l’occasion pour le Chef de l’État de rencontrer le Khalife de la communauté, Thierno Madani Tall, ainsi que l’imam Seydou Nourou Tall.

Visite du Pdt Bassirou Diomaye Faye à la Grande mosquée Omarienne

Lors de cette rencontre, le Khalife a exprimé son honneur de recevoir le Chef de l’État dans leur mosquée et a transmis les salutations de la famille au Président. Il a également abordé le sujet de la construction de la mosquée en chantier, un projet religieux emblématique de la ville.

Prenant la parole, le Président Faye a souligné l’importance de la mosquée en tant que lieu de rassemblement pour tous les musulmans. Il a également rappelé le rôle crucial des chefs religieux dans la stabilité du pays, affirmant l’engagement de l’État à poursuivre les travaux de la mosquée et à collaborer avec les autorités religieuses.

Le Chef de l’État a sollicité des prières auprès du Khalife Thierno Madani Tall, conscient des nombreuses attentes de la population et de son souhait de répondre à leurs préoccupations.

En signe de considération, la famille Omarienne a offert au Président un livre de Cheikh Oumar Foutiyou Tall, ainsi qu’un ouvrage retraçant l’histoire de Thierno Seydou Nourou, marquant ainsi la valeur de leur rencontre et leur reconnaissance envers le Chef de l’État.

Un nouveau chapitre pour le Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale : L’inclusion et la transformation sociale au cœur des priorités

Ce vendredi, le Congrès du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale s’est tenu sous le thème « Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution ». Cette rencontre a marqué l’installation officielle de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale de ce syndicat, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS).

Dans un discours empreint de volonté de collaboration et de service public, Sokhna Diagne a tendu la main à tous les travailleurs de l’Assemblée nationale, ainsi qu’à l’administration, dans le but d’offrir ensemble les meilleurs services possibles aux citoyens sénégalais et du monde entier.

Son programme pour améliorer le bien-être des travailleurs inclut la lutte pour l’instauration du statut de fonction publique parlementaire, le logement social, l’élargissement de la liste des médecins agréés en banlieue et dans les régions, ainsi que le renforcement des capacités par la formation continue et l’adoption d’un plan de carrière professionnelle. Elle met l’accent sur la nécessité d’une collaboration franche et respectueuse avec l’Administration dans l’intérêt exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

Son collègue secrétaire général d’un autre syndicat de l’Assemblée, Amadou Sène Niang, l’invite à travailler ensemble pour préserver les acquis fondamentaux et améliorer les conditions de travail, soulignant l’importance de l’autonomie pour garantir ces améliorations.

Lamine Fall, premier secrétaire général adjoint de la CNTS, a salué l’élection de Sokhna Diagne en tant que secrétaire générale, soulignant son rôle dans la promotion de la dimension genre au sein du syndicat. Il exprime sa confiance en sa capacité à remplir pleinement sa mission.

Ensemble, ces déclarations illustrent une volonté collective de collaboration, d’amélioration des conditions de travail et de promotion de l’inclusion au sein du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, offrant ainsi un nouvel espoir pour un avenir meilleur pour tous ses membres.

Réparation d’une injustice : Le retour du Général Tine au Ministère de l’Intérieur

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique suscite l’attention et l’approbation, tout en symbolisant une réparation d’injustice pour certains observateurs. Cette décision marque le retour en grâce d’un officier militaire d’expérience, dont la carrière a été marquée par des hauts et des bas.

Né à Thiès, le Général Tine est issu d’une formation militaire rigoureuse, ayant été formé à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc, puis ayant perfectionné ses compétences à l’École des officiers de la Gendarmerie Nationale de Melun en France. Son ascension dans les rangs de la gendarmerie sénégalaise a été remarquable, culminant avec son accession au poste de Haut commandant de la gendarmerie nationale.

Cependant, sa carrière a connu un tournant lors de son limogeage en 2021, suite à sa prise de position lors de l’affaire de viol impliquant l’actuel Premier ministre et un capitaine de gendarmerie. Le Général Tine, fidèle à ses principes militaires, s’était opposé à la radiation du capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, contestant ainsi la décision présidentielle.

La décision de nommer le Général Tine au ministère de l’Intérieur est interprétée comme une réparation d’injustice par ses partisans. Son retour aux affaires publiques est salué comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. En outre, sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement cherche à renforcer la sécurité publique et à restaurer la confiance dans les institutions.

En tant que nouveau ministre de l’Intérieur, le Général Tine est confronté à des défis de taille, notamment la lutte contre la criminalité, la préservation de l’ordre public et la promotion des droits civils. Son expérience militaire et sa connaissance approfondie des questions de sécurité font de lui un atout précieux dans la quête de stabilité et de prospérité pour le Sénégal.

La nomination du Général Jean-Baptiste Thiathié Tine au ministère de l’Intérieur représente non seulement une réhabilitation personnelle, mais aussi une opportunité pour le pays de bénéficier de l’expertise et de la détermination d’un leader militaire chevronné.

Scandale à l’Assemblée nationale : Guy Marius Sagna dénonce une « escroquerie sur les deniers publics »

Dans une publication virulente sur sa page Facebook, le député à l’Assemblée nationale sénégalaise, Guy Marius Sagna, a soulevé des accusations graves concernant la gestion des fonds publics au sein de l’institution législative. S’appuyant sur un rapport d’enquête de l’Office nationale de lutte contre la corruption (OFNAC), Sagna déclare avoir été témoin d’une « escroquerie sur les deniers publics » à l’Assemblée nationale.

Selon Sagna, en tant que premier vice-président de la commission de comptabilité et de contrôle de l’Assemblée nationale pendant le quatrième trimestre de l’année 2022, il aurait été confronté à un blocage systématique de ladite commission, l’empêchant ainsi d’exercer ses fonctions de supervision et de contrôle des dépenses de l’institution. Malgré ses tentatives pour alerter les autorités compétentes, Sagna affirme que ses préoccupations sont restées lettre morte.

Le député va jusqu’à suggérer un lien entre le dysfonctionnement de la commission de comptabilité et de contrôle et les conclusions de l’OFNAC concernant l’escroquerie présumée. Selon lui, le blocage de la commission aurait encouragé des détournements de fonds publics au sein de l’Assemblée nationale.

Sagna plaide en faveur d’une réforme en profondeur de l’Assemblée nationale afin de garantir une gestion transparente et démocratique des ressources publiques. Il met en garde contre de potentielles révélations plus graves à l’avenir si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Cette déclaration de Guy Marius Sagna révèle des tensions internes au sein de l’Assemblée nationale et soulève des questions sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques au Sénégal.

Réaction Critique du Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye aux Propos du Maire Ahmed Aidara

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye a vivement réagi aux récentes déclarations du maire Ahmed Aidara concernant la dernière place occupée par la ville dans le classement du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). En se classant en dernière position (19e), les habitants de Guédiawaye expriment leur mécontentement face à la gestion de leur municipalité.

Sur les ondes d’iRadio, les membres du mouvement ont critiqué les propos du maire, l’appelant à se concentrer sur les véritables défis rencontrés par la population locale plutôt que de s’engager dans des discours populistes. Ils soulignent notamment l’absence de réalisations concrètes telles que le pavage de certaines routes ou l’équipement des structures sanitaires.

Mohamadou Moustapha Diouf, porte-parole du mouvement, conteste les allégations du maire concernant l’utilisation des fonds municipaux, remettant en question le niveau d’exécution du budget annoncé. Les membres de Dioubenti Guédiawaye estiment que le maire devrait faire preuve de davantage de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources publiques.

Par ailleurs, le mouvement soulève des préoccupations concernant la situation des étudiants de l’université Gaston Berger résidant dans la commune, ainsi que l’état de délabrement avancé du marché Mame Diarra. Ils interpellent le maire sur ses actions concrètes pour améliorer la vie quotidienne des habitants de Guédiawaye.

Le Mouvement des Citoyens Dioubenti Guédiawaye exhorte le maire Ahmed Aidara à abandonner le populisme et à se confronter à la réalité des problèmes de la ville. Ils se positionnent en tant que sentinelles de la communauté, prêts à jouer un rôle d’avant-garde dans la résolution des défis locaux et à soutenir toute initiative visant à améliorer la qualité de vie des habitants.

Affaire Force-Covid : Mansour Faye Réagit aux Accusations

Suite à la publication du rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) portant sur la gestion des fonds Force-Covid, l’ancien ministre du Développement communautaire, Mansour Faye, se retrouve au cœur de la tourmente. Le rapport de 2022 met en lumière son implication présumée dans cette affaire controversée, suscitant une réaction immédiate de sa part.

Sur les ondes de Rfm, Mansour Faye a vigoureusement réfuté les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais été convoqué ni entendu par aucune institution concernant le programme d’appui alimentaire de la Covid-19. Il rejette toutes les allégations de surfacturation, soulignant que le référentiel évoqué par le vérificateur était caduc en 2020, rendant ainsi impossible toute accusation de ce genre.

L’ancien ministre affirme également n’avoir aucune crainte de poursuites judiciaires, soulignant que son implication dans la gestion de la crise de la Covid-19 s’était déroulée sans incident majeur et qu’il est toujours présent au Sénégal.

Rappelons que le gouvernement sénégalais avait distribué 145 000 tonnes de riz, évaluées à un milliard de francs CFA, dans le cadre de l’atténuation des effets de la pandémie de Covid-19 sur la population. Mansour Faye était chargé de l’acquisition et du transport des vivres pendant cette période tumultueuse.

L’affaire Force-Covid avait déjà suscité des remous, notamment avec les recommandations de la Cour des comptes dans son rapport de 2021, demandant des poursuites contre les personnes impliquées. Aujourd’hui, avec la transmission du rapport de l’Ofnac au procureur de la République, les personnes mentionnées dans l’affaire sont susceptibles de faire l’objet de poursuites judiciaires, selon les informations contenues dans le rapport.

Cette affaire, qui continue de faire grand bruit, souligne l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité pour les autorités compétentes d’agir en toute impartialité pour faire la lumière sur de telles allégations de corruption et de fraude.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Effectue sa Prière du Vendredi à la Grande Mosquée Omarienne

En ce 26 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir religieux en effectuant sa prière du vendredi à la Grande Mosquée Omarienne. Cette visite démontre l’importance accordée par le chef de l’État à sa pratique religieuse et à son engagement envers la communauté musulmane du pays.

Après avoir participé à la prière du vendredi, le Président Faye a eu l’opportunité de converser brièvement avec l’Imam de la Mosquée, Thierno Seydou Nourou Tall. Ce moment d’échange illustre le respect et la considération du président pour les leaders religieux et les lieux de culte du pays.

La Grande Mosquée Omarienne est un symbole de spiritualité et de rassemblement pour la communauté musulmane, et la présence du président à cet endroit sacré renforce les liens entre la présidence et la population religieuse du pays.

Cette visite reflète également l’engagement du président à maintenir des relations étroites avec toutes les composantes de la société, dans le respect de la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le pays. En tant que leader de la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye montre ainsi son attachement aux valeurs de tolérance, d’unité et de dialogue interreligieux.

Cheikhou Oumar Sy écrit au Président Bassirou Diomaye Faye : Une Lettre sur la Gestion du Temps et de l’Ambition

Dans une lettre ouverte adressée au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Cheikhou Oumar Sy souligne l’importance de ne pas se laisser emprisonner par la tyrannie du temps et de l’urgence. Référençant l’ouvrage de Jérôme Baschet, « Défaire la tyrannie du temps », Sy met en lumière les défis posés par la pression constante de l’efficacité et de la rapidité dans un monde moderne saturé d’écrans et d’exigences à court terme.

L’auteur met en garde contre la tentation de se laisser submerger par les urgences et les priorités immédiates, soulignant que chaque secteur semble revêtir une importance capitale nécessitant une action immédiate. Il encourage plutôt le Président à adopter une vision plus ambitieuse, axée sur des solutions durables et structurelles qui positionneront le Sénégal sur la voie du développement à long terme.

En faisant référence aux précédents présidents du Sénégal, Sy souligne que malgré leurs efforts, ils ont souvent laissé derrière eux une série d’urgences à résoudre. Il exhorte le Président Faye, qui a 44 ans au moment de sa prise de fonction, à adopter une perspective à plus long terme, en envisageant un quart de siècle de développement systémique.

Pour Sy, le mandat des urgences et des priorités est synonyme de tyrannie du temps, et le véritable ennemi des bonnes décisions politiques. Il encourage le Président Faye à éviter la tentation de la chirurgie esthétique des politiques publiques, privilégiant plutôt une approche méthodique et réfléchie qui permettra de dégager les voies du développement pour chaque secteur.

En conclusion, Sy encourage le Président Faye à envisager son mandat comme une opportunité de poser les fondations d’un développement durable qui portera ses fruits sur le long terme. Il l’invite à prendre son temps, à ne pas être obsédé par les échéances électorales à court terme, mais à se concentrer sur la réalisation d’une vision ambitieuse pour le Sénégal dans les décennies à venir.

Palais : Diomaye Faye convoque l’ancien ministre des pêches et le DG de la SIRN

Une convocation inhabituelle émanant du Palais présidentiel a récemment fait grand bruit au Sénégal. Le 5 avril dernier, le Président Bassirou Diomaye Faye a demandé la présence de l’ancien ministre des Pêches, Pape Sagna Mbaye, ainsi que du Directeur général de la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN), Serigne Saliou Samb. Cette convocation fait suite à des développements récents dans l’affaire de la concession des chantiers de réparations navales de Dakar, suscitant des soupçons et des interrogations croissants.

Selon les informations relayées par l’Observateur, cette affaire revêt une importance particulière, avec des intérêts financiers estimés à environ 80 milliards de francs CFA. Le président sortant, Macky Sall, aurait, juste avant son départ, désigné le groupement sénégalo-turc « DakarNaval-Ozata Shipyard » pour bénéficier de la nouvelle concession, à la suite de l’expiration de la convention précédemment attribuée à Dakarnave.

Suite à un appel d’offres, « DakarNaval-Ozata Shipyard » aurait remporté la mise avec une offre jugée plus avantageuse que celle de son principal concurrent, le consortium « Damen-Atmar-Maritalia ». L’entreprise sénégalo-turque aurait proposé un ticket d’entrée de 3 milliards contre 550 millions pour le consortium rival, en plus de conditions plus avantageuses concernant la prise en charge des impératifs du service public, de la sécurité et de la défense nationale.

Malgré la victoire apparente de « DakarNaval-Ozata Shipyard », le consortium « Damen-Atmar-Maritalia » aurait contesté la procédure en saisissant l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), ce qui a entraîné une suspension provisoire de la procédure et la demande d’éléments d’informations supplémentaires à la SIRN par l’ARCOP.

Face à cette situation complexe, le nouveau ministre des Pêches, Fatou Diouf, a été chargé par le président sénégalais de suivre de près l’évolution de cette affaire, soulignant ainsi l’importance que revêt ce dossier aux yeux des plus hautes autorités du pays.

Assemblée nationale : le coup de fil de Macky Sall

Lors de la réunion récente des députés de Benno Bokk Yakaar à l’Assemblée nationale, un événement inhabituel s’est produit : Abdou Mbow, le président du groupe, et ses collègues ont eu l’opportunité de parler au téléphone avec l’ancien président Macky Sall. Selon les informations relayées par Les Échos, Macky Sall était en conversation avec l’un des participants à la réunion lorsqu’il a demandé que l’appareil soit mis en mode haut-parleur afin de pouvoir s’adresser directement à l’ensemble de l’assistance.

Sans perdre de temps, la demande de l’ancien chef de l’État a été exécutée, et Macky Sall a ainsi pu adresser des mots d’encouragement aux députés présents, tout en soulignant que passer dans l’opposition n’est pas la fin du monde. Cette intervention téléphonique a certainement été un moment surprenant et marquant pour les parlementaires de la majorité.

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, cette conversation téléphonique ne s’est pas limitée aux députés de Benno Bokk Yakaar. Le journal indique que récemment, depuis New York où il séjournait en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris, Macky Sall a également eu des échanges avec certains de ses alliés. Cette communication visait à les encourager, les féliciter et à leur rappeler l’importance de rester unis, quel que soit le contexte politique. Macky Sall aurait également assuré à ses interlocuteurs qu’ils pouvaient toujours compter sur son soutien, renforçant ainsi les liens au sein de son cercle politique.

Cette intervention de Macky Sall, tant à l’Assemblée nationale qu’à l’international, souligne son implication continue dans les affaires politiques du pays et son désir de maintenir la cohésion au sein de son camp politique, même après son passage dans l’opposition.

Accident à Koungheul : Visite des Ministres des Transports et de l’Intérieur

Suite au tragique accident survenu à Koungheul, le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et Aériens, ElMalick Ndiaye, se rendra sur les lieux de l’accident pour évaluer la situation. Sa visite comprendra également une rencontre avec les blessés admis au district sanitaire de Koungheul, afin de leur apporter soutien et réconfort.

Par ailleurs, selon nos sources, le Ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, est prévu pour une visite demain à Kaffrine. Cette initiative vise probablement à coordonner les efforts des autorités locales et nationales pour gérer les conséquences de cet événement tragique.

Ces visites ministérielles témoignent de la prise en charge rapide et proactive des autorités face à cette situation difficile. Elles visent à exprimer la solidarité du gouvernement envers les victimes et à coordonner les mesures nécessaires pour faire face à cette tragédie.

Nous restons attentifs à l’évolution de la situation et continuerons à vous tenir informés des développements à venir.

60ème session ministérielle de la CONFEMEN à Abidjan

Le Ministre de l’Éducation nationale, M. Moustapha Mamba GUIRASSY, a participé activement à la 60ème session ministérielle de la CONFEMEN qui s’est tenue à Abidjan le jeudi 25 avril 2024. Cette rencontre, placée sous le thème « Enseignement général, enseignement technique et orientation vers les filières scientifiques et technologiques : enjeux, stratégies et perspectives pour l’atteinte de l’ODD4 dans l’espace francophone », a réuni des acteurs de haut niveau autour de questions cruciales pour le développement de l’éducation dans la région francophone.

Pour sa première participation à une rencontre internationale, le Ministre Guirassy a salué l’initiative de la CONFEMEN de réunir des experts pour réfléchir aux défis actuels et futurs de nos systèmes éducatifs. Il a souligné l’importance de cette réunion dans un contexte de remise en question des pratiques éducatives à la suite de crises récentes et de défis permanents.

Le Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses homologues pour renforcer la qualité de l’éducation dans la région. Il a notamment mis en avant la nécessité de réorienter le système éducatif vers les sciences, la technologie et le numérique, afin de mieux préparer la jeunesse aux défis du XXIe siècle.

À cet égard, M. Guirassy a évoqué les réformes en cours au Sénégal, notamment la révision des curricula et la création d’établissements scientifiques d’excellence. Il a également souligné l’urgence de mettre en place une stratégie d’orientation systématique vers la formation professionnelle, en vue de répondre aux besoins du marché du travail.

Le Ministre a conclu en saluant les recommandations et contributions des différents participants, qui contribueront à renforcer l’action en faveur de la transformation qualitative de nos systèmes éducatifs.

Enfin, il a adressé ses félicitations à la Côte d’Ivoire, pays hôte, ainsi qu’à la CONFEMEN pour l’organisation réussie de cet événement, et a remercié ses collègues ministres et les chefs de délégation pour leur engagement et leurs contributions enrichissantes.

Ousmane et Diomaye nominent sans sélection, Publication des rapports OFNAC, Alerte de JAMRA contre l’agenda LGBT

Dans un contexte politique chargé, marqué par des nominations gouvernementales controversées et des révélations sur la corruption, le paysage médiatique sénégalais s’anime de débats et d’interrogations.

La décision du Premier Ministre Ousmane Sonko et du Président Bassirou Diomaye Faye de procéder à des nominations directes, sans appel à candidature, suscite des critiques acerbes. Parmi les personnalités nommées se trouvent des figures telles que Pape Alé Niang et Cheikh Bamba Dièye, déclenchant des débats sur la transparence et l’intégrité des engagements électoraux. Cet épisode met en lumière les tensions entre les promesses électorales et la réalité du pouvoir politique.

Parallèlement, le rapport de l’OFNAC 2022, révélant des cas de corruption et de fraude au sein du gouvernement, alimente les discussions sur la gestion des ressources publiques. Les révélations sur les non-déclarations de patrimoine de certains responsables politiques soulèvent des inquiétudes quant à l’honnêteté et à la probité des dirigeants.

Dans un autre registre, l’alerte lancée par l’organisation islamique JAMRA contre l’agenda LGBT met en lumière les tensions sociales et culturelles autour des questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Cette alerte souligne les défis auxquels est confrontée une société conservatrice comme le Sénégal, où les valeurs traditionnelles entrent en conflit avec les normes occidentales.

En parallèle de ces événements majeurs, d’autres sujets brûlants continuent de marquer l’actualité sénégalaise, notamment les défis liés à la sécurité routière, les luttes syndicales dans le secteur médiatique, et les enquêtes sur la gestion municipale dans certaines localités.

À travers ces différents sujets, c’est la vitalité démocratique et la volonté de transparence qui se trouvent au cœur des débats, reflétant les aspirations d’une société en quête de justice, d’intégrité et de progrès.

Rapport d’Activité 2022 de l’OFNAC : Renforcer la Lutte contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est fier de publier son rapport d’activités pour l’année 2022. Dans un contexte où la lutte contre la corruption est plus urgente que jamais, ce document détaille les efforts intensifiés de l’organisation pour combattre la fraude et promouvoir l’intégrité, la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal. Ce rapport met en avant les défis rencontrés, les avancées réalisées et les stratégies adoptées pour renforcer cette lutte cruciale, tout en soulignant les actions de sensibilisation et les recommandations pour l’avenir.

Rapport-dactivites-2022-OFNACTélécharger

Les premières nominations sous l’Ère Diomaye-Sonko : entre espoirs déçus et pratiques anciennes

Le mercredi 24 avril 2024, lors du Conseil des ministres présidé par Bassirou Diomaye Faye, a été le théâtre des premières nominations de directeurs généraux des sociétés publiques sénégalaises, déclenchant une onde de surprise et parfois de déception parmi les observateurs et la population sénégalaise. La promesse du parti Pastef, qui avait évoqué dans son programme ‘Projet’ l’instauration d’un processus transparent d’appel à candidatures pour certains postes clés de la haute fonction publique, semble avoir été mise de côté au profit des nominations directes.

En amont des élections, le programme de Pastef avait suscité un espoir considérable de voir enfin émerger une gouvernance différente, moins tributaire des allégeances politiques et plus focalisée sur la compétence et la méritocratie. Cependant, les récentes nominations ont semble-t-il renoué avec les pratiques anciennes, privilégiant des figures alignées politiquement pour diriger des institutions aussi stratégiques que le Port autonome de Dakar, la Rts, et l’Aéroport international Blaise Diagne, entre autres.

Ces nominations ont provoqué un sentiment de trahison chez beaucoup qui voyaient en Diomaye Faye et Ousmane Sonko des figures de la rupture avec le passé. L’absence de l’appel à candidatures pour des postes aussi influents soulève des inquiétudes quant à la capacité du nouveau gouvernement à se distancer des pratiques clientélistes qui ont longtemps caractérisé la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Particulièrement symptomatique est le cas de la nomination du directeur général de la Rts. Dans un pays où les médias publics ont souvent été critiqués pour leur manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, la nomination de cette position était vue comme un test décisif de l’engagement du nouveau gouvernement à réformer en profondeur le secteur. L’opportunité de mettre en place une figure neutre et compétente, choisie à travers un processus transparent et ouvert, aurait pu renforcer la confiance dans la volonté de réforme de l’administration. Au lieu de cela, la sélection a suivi les lignes traditionnelles, renforçant les doutes sur un véritable changement.

Les implications de ces nominations vont au-delà des individus choisis pour diriger les sociétés publiques. Elles affectent la perception de l’intégrité et de l’efficacité de l’administration publique sénégalaise dans son ensemble. Les décisions prises au début d’un nouveau mandat gouvernemental peuvent définir le ton pour les années à venir, influençant non seulement la politique intérieure mais aussi la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux dans la stabilité et la prévisibilité de l’environnement des affaires au Sénégal.

Alors que le gouvernement Diomaye-Sonko continue de prendre forme, la question demeure : ce début est-il simplement un faux pas initial ou le prélude à un mandat où les vieilles habitudes dominent malgré les promesses de changement? Pour beaucoup, la réponse à cette question déterminera non seulement leur soutien continu au gouvernement mais aussi leur engagement envers le processus démocratique dans le pays.

Dans ce contexte, il devient impératif pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour démontrer son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, afin de restaurer la foi dans ses promesses de campagne et dans le potentiel d’un Sénégal rénové et dynamique.

La Gambie renonce à l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais

Dans une décision saluée par les deux parties, la Gambie a décidé d’abandonner son projet d’augmentation des droits de douane sur le ciment en provenance du Sénégal. Cette annonce fait suite à des discussions entre les chefs d’État des deux pays, Bassirou Diomaye Faye pour le Sénégal et Adama Barrow pour la Gambie.

La mesure, qui avait été initialement envisagée, a été suspendue en attendant la publication d’une circulaire officielle officialisant cette décision. Cette démarche témoigne d’une volonté de maintenir des relations commerciales harmonieuses entre les deux nations voisines.

La Chambre des mines du Sénégal (CMDS), représentant cinquante entreprises minières, a confirmé cette nouvelle, saluant l’abandon de cette mesure fiscale. Le président de la CMDS, Ousmane Mbaye, a souligné que cette décision soutient l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal, tout en mettant en avant l’importance du marché gambien pour les exportations sénégalaises de ciment.

Cette volte-face de la Gambie sur l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais est perçue comme un geste positif pour le commerce entre les deux pays. Elle contribue à préserver un environnement propice aux échanges économiques mutuellement bénéfiques.

La Faible Présence des Femmes dans les Nominations : Une Interpellation sur la Rupture Promise

La récente série de nominations effectuées par le président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres du 24 avril dernier a ravivé les critiques concernant la représentation des femmes au sein du gouvernement.

Sur les 17 nominations annoncées, seulement 2 femmes ont été sélectionnées. Cette sous-représentation féminine a suscité une réaction vive de la part d’Aminata Thior, journaliste et chroniqueuse reconnue, qui a exprimé son désarroi sur les réseaux sociaux.

Aminata Thior a souligné l’apparente contradiction entre la promesse de rupture politique avancée par le président Bassirou Diomaye Faye et le faible nombre de femmes nommées aux postes clés. Cette situation soulève des interrogations sur la véritable volonté de changement et d’inclusion dans les instances décisionnelles du pays.

La question soulevée par Aminata Thior met en lumière un défi persistant au Sénégal : celui de la représentation équilibrée des femmes dans les sphères politiques et gouvernementales. Malgré les progrès réalisés dans divers domaines, les femmes restent largement sous-représentées dans les postes de pouvoir et de leadership.

Cette interpellation souligne l’importance de promouvoir l’égalité des genres et de garantir la participation significative des femmes dans tous les domaines de la société, y compris la sphère politique. Les femmes constituent une part essentielle de la population et leurs voix et perspectives doivent être pleinement prises en compte dans les processus de prise de décision.

Il appartient désormais aux autorités de répondre à ces préoccupations légitimes et de prendre des mesures concrètes pour assurer une représentation équitable des femmes dans les nominations futures, en accord avec les principes d’égalité et de justice sociale.

Ciré Aly Bâ assure l’intérim à la Cour suprême malgré sa retraite

Malgré sa retraite officielle le 31 mars dernier, Ciré Aly Bâ continue de diriger la Cour suprême. En effet, le magistrat assure lui-même son intérim, étant donné que son successeur n’a pas encore été désigné.

Pourtant, quelques jours avant la fin de son mandat, le Président Macky Sall avait nommé Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Haute juridiction. Cette décision avait été entérinée lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidé par l’ex-chef de l’État.

Cependant, dès son arrivée au pouvoir, Diomaye Faye a annulé cette nomination par un autre décret. Cette affaire a suscité des remous au sein de la magistrature. Certains magistrats ont regretté le non-respect du parallélisme des formes, tandis que d’autres ont exprimé leur accord avec le président de la République.

Les magistrats qui approuvent le veto de Diomaye Faye invoquent le fait qu’Abdoulaye Ndiaye ne pouvait prétendre diriger la Cour suprême, car il n’était pas le plus ancien de l’institution après Ciré Aly Bâ. En effet, le doyen de la Haute juridiction après le président sortant est Jean Louis Paul Toupane, président de la première chambre sociale.

Cette situation délicate met en lumière les tensions et les enjeux au sein de la magistrature sénégalaise. En attendant la désignation d’un nouveau président pour la Cour suprême, Ciré Aly Bâ continue de remplir ses fonctions, assurant ainsi la continuité du fonctionnement de cette institution judiciaire essentielle.

Abdourahmane Diouf : Nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le Sénégal accueille avec espoir la nomination d’Abdourahmane Diouf au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Né le 13 janvier 1970 à Rufisque, Abdourahmane Diouf a parcouru un chemin remarquable, marqué par un engagement politique précoce et une solide formation académique.

Issu du système éducatif public sénégalais, il a fréquenté le lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, où il a obtenu son baccalauréat. Par la suite, il a intégré l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où il a noué des liens avec des personnalités politiques éminentes, telles que le Premier ministre Ousmane Sonko, Mabouba Diagne et Cheikh Tidiane Dièye, qui font aujourd’hui partie du gouvernement.

Abdourahmane Diouf est un homme pluridisciplinaire, ayant obtenu une maîtrise en Droit public, ainsi qu’un DES en Droit international et un DEA en Sciences de la communication et des médias, à Genève.

Son engagement politique remonte à ses débuts, lorsqu’il occupait le poste de numéro 2 au sein de Rewmi, sous la direction de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Abdourahmane Diouf a été nommé directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), mais a démissionné pour des raisons politiques.

Par la suite, il a rejoint l’opposition et a fondé son propre parti politique, AWALÉ, en octobre 2021. Aux élections législatives de 2023, il a participé en coalition avec Thierno Alassane Sall, devenant ainsi le seul parlementaire de sa liste.

En tant que candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024, Abdourahmane Diouf a dénoncé un système de décompte de parrainages défaillant. Malgré cela, il a rejoint la coalition « Diomaye Président », qui a remporté la présidentielle au premier tour avec 54,28% des voix.

Lors de sa cérémonie d’investiture, il a présenté son offre programmatique « Le Sénégal d’abord » à travers 11 livres, démontrant ainsi sa vision et ses ambitions pour le pays.

En tant que nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf hérite d’une tâche cruciale : résoudre la crise universitaire qui sévit depuis plusieurs années. Son parcours impressionnant et son engagement politique font de lui un acteur clé dans la recherche de solutions pour l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Rectification de l’article « Audience avec le patronat » : L’UNCCIAS dément les allégations de Dakaractu

Suite à la publication d’un article intitulé « Audience avec le patronat : Quand le Président Diomaye ignore les errements de Serigne Mboup » par Dakaractu, l’Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCCIAS) tient à apporter des clarifications importantes. Selon l’UNCCIAS, cet article est qualifié de « complètement faux, nul et de nullité absolue ».

Contrairement aux allégations de l’article, l’UNCCIAS affirme que le Président de la République a reçu et écouté le Patronat, y compris Monsieur Serigne Mboup, « religieusement avant de prendre acte sans ipso facto donner de réponse ». Conformément aux règles protocolaires, Monsieur Serigne Mboup a été reçu avec les civilités requises, de la même manière que les autres chefs d’entreprise.

L’UNCCIAS remet en question la fiabilité de l’information fournie par Dakaractu, suggérant une possible « mauvaise foi » ou une tentative de « dénigrer la personnalité » de Serigne Mboup. Par conséquent, l’organisation estime que « le droit de réponse s’impose pour qu’au moins l’honneur et la réputation de Monsieur Serigne MBOUP soient sauvés afin que nul n’en ignore ».

Par ailleurs, lors de cette audience, l’UNCCIAS a principalement abordé des questions relatives au respect du calendrier électoral et à la limitation des mandats dans le secteur privé. L’organisation a souligné que l’absence d’élections depuis 2010, malgré la fin des mandats, est un problème majeur. De plus, elle a fait référence à des décisions de la cour suprême qui ne sont pas exécutées, ce qui, selon l’UNCCIAS, « consacre l’illégitimité du président de chambre de Dakar ». Ces manquements fragilisent la crédibilité de l’organisation au sein des organisations spécialisées.

L’UNCCIAS insiste sur l’importance du respect des principes de « JUB – JUBAL – JUBANTI » et appelle à une meilleure application des décisions judiciaires pour garantir la légitimité et la crédibilité des institutions.

Renégociation des contrats pétroliers au Sénégal : Quelles perspectives ?

Dans le cadre de son programme électoral, le président élu Bassirou Diomaye Faye a évoqué la nécessité de renégocier les contrats de partage de production entre le Sénégal et les grandes compagnies pétrolières et gazières. Mais qu’en est-il réellement de la faisabilité de ces renégociations ? Selon Gacyen Mouely, expert et co-gérant de 3M-Partners & Conseils, spécialisé dans les métiers du contrôle et du droit, plusieurs possibilités s’offrent à l’État pour entamer ces négociations.

Premièrement, la volonté politique joue un rôle crucial. Tout gouvernement a le pouvoir de contraindre une multinationale à renégocier un contrat en exerçant une pression politique. Les contrôles répétés et les interventions des pouvoirs publics peuvent inciter les entreprises à réévaluer leurs accords, notamment pour garantir le remboursement des emprunts et la distribution des dividendes.

Deuxièmement, la renégociation peut être envisagée si elle est prévue dans les dispositions du contrat, à travers une clause de révision ou une clause Hardship, spécifiant les conditions dans lesquelles les parties peuvent réajuster les termes de l’accord.

Troisièmement, l’obligation du législateur peut contraindre les pouvoirs publics à renégocier certains contrats, notamment pour augmenter les ressources propres de l’État. Cette pression législative peut être exercée à travers l’adoption de lois exigeant la renégociation des accords existants.

Dans le cas spécifique des contrats pétroliers de partage de production au Sénégal, la renégociation pourrait conduire à la révision de la clause de stabilité, notamment en ce qui concerne les termes fiscaux. Cette clause vise à préserver les intérêts des multinationales tout en garantissant les résultats économiques escomptés.

Enfin, l’activation de procédures de règlement des différends, telles que l’arbitrage par un tiers extérieur, peut également être envisagée. Cependant, la renégociation des contrats reste encadrée et dépend de divers facteurs, y compris la volonté politique, les dispositions contractuelles et les pressions législatives.

Gacyen Mouely souligne que dans certains cas, comme celui du Venezuela et de l’Arabie Saoudite, la renégociation a été rendue possible en raison du potentiel significatif de ces pays en termes de réserves d’hydrocarbures. Cela montre que la faisabilité de ces renégociations dépend également du contexte économique et énergétique global.

Les craintes de dissolution de l’Assemblée nationale dissipées au Sénégal

Les récentes spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal semblent désormais infondées, selon le dernier communiqué des Conseils des ministres. Une évolution significative de la situation a été annoncée, rassurant ainsi sur la stabilité politique du pays.

Selon les déclarations du Premier ministre, la première phase du plan d’actions pluriannuel du Projet sera intégrée dans le projet de Loi de finances initiale 2025. Cette annonce indique une volonté de collaboration et de travail conjoint avec la majorité parlementaire.

Initialement redoutée pour la fin du mois de septembre, une dissolution imminente de l’Assemblée nationale semble désormais improbable. Les autorités ont choisi de privilégier une stratégie de cohabitation pacifique avec la majorité Benno, écartant ainsi les tensions politiques.

La récente déclaration du porte-parole du gouvernement annonce une séquence de commissions et de plénières qui seront cruciales pour l’avenir politique du pays. Cette approche laisse entrevoir une volonté de dialogue et de consensus dans la prise de décisions importantes pour le Sénégal.

Cette nouvelle orientation politique offre une perspective de stabilité et de continuité dans la gouvernance du pays, rassurant ainsi les citoyens et les observateurs sur la robustesse de l’institution parlementaire sénégalaise.

Motion de censure : Doudou Wade et le «penalty» du porte-parole du gouvernement

Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire Libéral et Démocratique (PDS), a exprimé son désaccord concernant les propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, au sujet de l’éventualité d’une motion de censure de l’opposition contre l’équipe dirigée par Ousmane Sonko. Dans une interview parue ce mercredi dans Source A, il a qualifié cette polémique de « gênante » et a remis en question l’intérêt du gouvernement à soulever cette question alors que la situation nécessitait un climat serein pour permettre à chaque institution de faire son travail.

Pour Doudou Wade, la déclaration du ministre de la Formation professionnelle a suscité des réactions négatives et a exposé davantage le Premier ministre à une motion de censure du groupe parlementaire Benno (opposition) lors de sa Déclaration de politique générale. Il souligne que les députés de Benno pourraient envisager une telle action, et il ne serait pas surpris si cela se produisait.

Doudou Wade insiste sur le fait que de telles erreurs ne devraient pas être commises par un gouvernement nouvellement en place, soulignant que causer un « penalty » en début de match complique les choses. Ses commentaires reflètent les préoccupations quant à l’impact des déclarations du gouvernement sur la stabilité politique et la confiance dans les institutions.

En mettant en lumière cette controverse et en exprimant son point de vue critique, Doudou Wade souligne l’importance d’une communication gouvernementale prudente et réfléchie pour maintenir la cohésion et la confiance au sein de la société sénégalaise.

Vie chère : Diomaye pour des solutions concrètes aux préoccupations majeures des Sénégalais

Le Président Bassirou Diomaye Faye adopte une approche proactive et réfléchie dans la lutte contre la vie chère et la cherté des loyers, des problématiques cruciales pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais et renforcer la cohésion sociale.

La mise en place d’un plan d’urgence opérationnel avant le 15 mai 2024 démontre la volonté du gouvernement d’agir rapidement face à ces défis. Les mesures hardies prévues pour baisser les prix des denrées de consommation courante et des services essentiels devraient être accueillies favorablement par la population.

L’implication des associations de consommateurs, des industriels et des opérateurs économiques est également essentielle pour garantir l’efficacité et la durabilité des nouvelles mesures. Cette collaboration favorisera la construction d’un consensus et assurera une mise en œuvre effective des décisions prises.

Le contrôle permanent des prix sur le terrain est une mesure clé pour prévenir toute spéculation et garantir que les avantages de la baisse des coûts se répercutent effectivement sur le consommateur.

En outre, la création d’un dispositif d’alerte précoce et de suivi des prix et approvisionnements, ainsi que le suivi continu de l’évolution des coûts des loyers, sont des initiatives intelligentes pour assurer une surveillance constante et réagir rapidement aux éventuelles hausses abusives.

En adoptant ces mesures concrètes, le gouvernement sous la direction du Président Bassirou Diomaye Faye montre son engagement à répondre aux préoccupations majeures des Sénégalais et à œuvrer pour un mieux-être économique et social pour tous.

Assemblée nationale : les anciens ministres bloqués dans leur retour

Certains anciens ministres ayant cédé leur siège de député pour rejoindre le dernier gouvernement sous Macky Sall espéraient retrouver leur place à l’Assemblée nationale à la fin du mandat de ce dernier. Selon Les Échos, ces anciens ministres auraient même entrepris des démarches en ce sens, en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

Cependant, leurs espoirs seront déçus, car l’article 54 de la Constitution s’oppose à leur retour. Cet article stipule qu’un « député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ». Mais, comme le souligne le journal, cette disposition constitutionnelle n’a pas été complétée par une loi organique définissant les modalités d’application de cette mesure.

Selon Alioune Souaré, ancien député et expert électoral, il n’y a eu aucun suivi de la part du gouvernement qui avait porté le projet de loi, ni des députés qui avaient la possibilité de proposer une loi pour son adoption.

Ainsi, les députés nommés ministres dans le dernier gouvernement sous Macky Sall ont définitivement laissé leur siège à leurs suppléants, faute de cadre légal permettant leur retour à l’Assemblée nationale.

NOMINATIONS : Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux

Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

Le président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Bara DIOUF, Gestionnaire administratif et financier, est nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en remplacement de Monsieur Diène Farba SARR ;
  • Monsieur Bacary Sega BATHILY, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye BALDE ;
  • Monsieur Pape Alé NIANG, Journaliste, est nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), en remplacement de Monsieur Racine TALLA ;
  • Monsieur Waly DIOUF BODIANG, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, en remplacement de Monsieur Mountaga SY ;
  • Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ingénieur en Génie et Travaux publics, est nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIEYE ;
  • Monsieur Fadilou KEITA, Manager en Gestion financière, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Cheikh Issa SALL ;
  • Monsieur Maguette KANE, Inspecteur des Postes et Services financiers, est nommé Directeur général de la Société nationale La Poste, en remplacement de Monsieur Mohamadou DIAITE ;
  • Monsieur Bassirou KEBE, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), en remplacement de Mamadou Diagne SY MBENGUE ;
  • Monsieur Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, Spécialiste en finances d’entreprise, est nommé Directeur général de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou KASSE ;
  • Monsieur Serigne Mamadou MBOUP, Spécialiste en Management et en Stratégie touristique et hôtelière, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE ;
  • Madame Marie Rose FAYE, Experte en Gestion et en Management des Ressources humaines, est nommée Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Idrissa DIABIRA ;
  • Madame Yaye Khadidiatou Djamila DIALLO, Spécialiste en Droit des Affaires, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Madame Maïmouna CISSOKHO ;
  • Monsieur Tidiane SIDIBE, Expert en gestion de projets et en Développement territorial, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur de Mamadou DJIGO ;
  • Monsieur Sékouna DIATTA, Maitre de Conférences en Ecologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Oumar Abdoulaye BA ;
  • Docteur Cheikh DIENG, Expert en Environnement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Monsieur Mamadou Mamour DIALLO ;
  • Monsieur Magatte DIAKHATE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, en remplacement de Mouhamadou Lamine SY ;
  • Monsieur Abdou GNING, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Domaines, en remplacement de monsieur Mamadou GUEYE.                                                                                                                                                                                                                                Fait à Dakar, le 24 avril 2024

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Le Sénégal priorise la formation professionnelle et l’emploi des jeunes : Une nouvelle orientation gouvernementale

Dans une démarche résolue pour dynamiser l’économie et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment affirmé que la formation professionnelle et l’emploi des jeunes représentaient des priorités nationales. Cette déclaration intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais cherche à renforcer ses politiques en faveur de l’éducation et de l’emploi.

Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures concrètes pour optimiser les ressources et les interventions des structures publiques dédiées à la formation professionnelle, à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes. Cette démarche vise à mieux répondre aux besoins du marché du travail et à favoriser l’intégration rapide des jeunes dans l’économie.

Une des initiatives majeures annoncées est l’harmonisation des bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois. Cette mesure permettra de mieux coordonner les actions des différents acteurs impliqués dans la promotion de l’emploi et de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités professionnelles.

Par ailleurs, le président a demandé une revue complète de l’écosystème des structures et des offres de formation professionnelle et technique. L’objectif est d’améliorer l’allocation des ressources et d’adapter les programmes de formation aux besoins spécifiques du marché du travail.

Une autre priorité évoquée est la mise en place d’un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes, afin d’évaluer l’efficacité des programmes gouvernementaux et d’ajuster les interventions en conséquence. Cette mesure permettra d’assurer une meilleure coordination entre les différentes initiatives et de maximiser leur impact sur le terrain.

Enfin, le président a souligné l’importance de territorialiser les politiques de formation professionnelle et d’emploi des jeunes. Cette approche permettra de prendre en compte les spécificités et les besoins de chaque région du pays, favorisant ainsi une distribution plus équitable des opportunités et des ressources.

Dans l’ensemble, ces nouvelles orientations gouvernementales reflètent l’engagement du Sénégal à investir dans l’éducation et la formation de sa jeunesse, afin de stimuler le développement économique et de construire un avenir plus prometteur pour tous.

Amnesty International dénonce la répression contre les LGBTI en Afrique dans son rapport 2023

Dans son rapport annuel publié ce mercredi 24 avril 2024, Amnesty International a sévèrement critiqué de nombreux États africains pour leur manquement aux obligations de préservation des droits de l’homme. Le rapport met en lumière la répression croissante à l’encontre des personnes LGBTI dans toute la région, ainsi que la persistance de la discrimination et des violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles.

Amnesty International a souligné que de nombreux gouvernements africains ont échoué dans leur devoir de protéger les personnes réfugiées ou demandeuses d’asile, laissant ainsi ces populations vulnérables aux abus et aux violations des droits de l’homme.

Le rapport met en évidence une intensification des attaques homophobes et de la répression contre les droits des personnes LGBTI dans plusieurs pays africains. Cette situation reflète un climat d’intolérance et de discrimination envers les minorités sexuelles, exacerbé par des politiques répressives et discriminatoires.

Amnesty International a également critiqué le fait que de nombreux États africains ont ignoré les appels à lutter contre l’impunité, laissant ainsi proliférer les atteintes aux droits de l’homme et le non-respect de l’état de droit. Ces États ont souvent sapé les initiatives en faveur de la justice et de la responsabilité, entravant ainsi les efforts de la communauté internationale pour examiner leurs bilans en matière de droits de l’homme.

En résumé, le rapport d’Amnesty International met en lumière la grave situation des droits de l’homme en Afrique, appelant les gouvernements de la région à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression contre les personnes LGBTI, à garantir la protection des réfugiés et demandeurs d’asile, et à mettre un terme à la discrimination et à la violence fondée sur le genre.

Industrie et Commerce : Le ministre Serigne Guéye Diop fixe ses priorités

Serigne Guéye Diop, récemment nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entamé son mandat en effectuant une visite de prise de contact avec le personnel des directions et services relevant de son ministère, basés à la deuxième sphère ministérielle de Diamniadio.

Accompagné de M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, ainsi que de ses proches collaborateurs, le ministre a débuté sa visite dans les locaux du Secrétariat général. Il a ensuite rencontré les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs chargés de coordonner les activités du département. L’objectif était de leur transmettre les nouvelles orientations dictées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre l’Industrie et le Commerce et le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Le ministre a également rencontré les agents de la Direction de l’Administration Générale et de l’Equipement, de la Cellule de passation des marchés, de l’Inspection technique et de la Cellule des affaires juridiques, afin de mieux comprendre les missions et tâches des conseillers techniques et des entités relevant du Secrétariat général du ministère.

Priorités et orientations

Dans son discours devant les agents, le ministre Serigne Guéye Diop a souligné plusieurs priorités. Il a notamment évoqué la fusion de certaines directions et services, la nécessité de transparence dans le travail, ainsi que la réédition des comptes pour lutter efficacement contre la vie chère et soulager les ménages sénégalais. Ces priorités ont été réitérées lors des échanges avec la Direction du Commerce Extérieur, considérée comme l’une des plus importantes, regroupant des entités telles que le Comité National de Négociations Commerciales Internationales.

Le ministre a également visité la Direction du Commerce Intérieur avant de conclure sa visite à la Direction des Petites et Moyennes Entreprises (DPME). Il a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles et l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année pour matérialiser la fusion entre l’Industrie et le Commerce.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère pour le Ministère de l’Industrie et du Commerce, avec des orientations claires et des actions concrètes pour promouvoir le développement industriel et commercial du Sénégal.

L’Afrique doit privilégier l’approche continentale pour relancer son développement (Expert)

Isabelle Durant, présidente du Mécanisme d’experts sur le droit au développement aux Nations unies, a souligné l’importance pour les pays africains de privilégier une approche continentale afin de relancer leur développement, lors de la 10ème session du Forum régional africain sur le développement durable (10 FRADD) à Addis-Abeba.

Dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Durant a insisté sur l’importance de cette approche malgré les diverses crises que l’Afrique a traversées ces dernières années. Elle a souligné que la finance climatique, bien qu’importante, ne peut pas remplacer le développement dans son ensemble. Elle a précisé que cette finance devrait venir en complément des efforts déployés dans la lutte contre la pauvreté, les inégalités, l’éducation et la santé.

Durant a noté que l’Afrique montre une volonté d’accélérer son développement, tout en adaptant les politiques nationales aux spécificités régionales. Elle a souligné l’importance pour l’Union africaine de soutenir cette voix continentale et de favoriser la coopération régionale pour faire face aux défis communs.

Le thème de cette édition, « Renforcer le programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 et éradiquer la pauvreté en période de crises multiples », souligne l’importance de maintenir le cap sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) malgré les difficultés rencontrées, notamment avec la pandémie de Covid-19 et d’autres crises mondiales.

Durant a rappelé que les femmes et les filles ont été particulièrement touchées par ces crises, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour atteindre les ODD et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Elle a également évoqué le Sommet du futur prévu en septembre, qui sera l’occasion pour les Africains de faire entendre leurs voix communes et de mettre en avant les besoins et spécificités du continent. Ce sommet abordera des sujets tels que l’architecture financière, les dettes, la numérisation des ODD, le climat et la nouvelle génération.

En conclusion, Durant a souligné que l’Afrique possède de nombreux atouts, notamment son dividende démographique, son potentiel économique et climatique, mais qu’il reste encore des défis à relever en matière de développement et d’accès aux besoins de base.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : « L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci. »

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Rencontre Présidentielle avec le Secteur Privé : Tensions et Perspectives

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré des acteurs du secteur privé pour discuter de la création d’emplois et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État dans ces efforts. Cependant, des tensions ont émergé quant à la confiance et à l’engagement du patronat.

Serigne Mboup, président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), a exprimé son scepticisme quant à la capacité du président de compter sur le patronat. Il pointe du doigt le manque de représentativité du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal et appelle à un changement générationnel au sein du secteur privé.

Selon Mboup, certains membres du secteur privé ne sont pas réellement investis dans la création d’emplois et ne représentent pas les intérêts du secteur. Il souligne également l’absence de certains acteurs clés lors de la récente rencontre présidentielle, suggérant que de telles discussions devraient être plus inclusives et nationales.

Mboup annonce également son intention de se retirer de la présidence de l’Unccias, appelant à des changements au sein de l’organisation pour permettre aux jeunes de prendre la relève. Il insiste sur l’importance de s’appuyer sur le secteur agricole pour atteindre une autosuffisance alimentaire et propose la subvention comme solution immédiate pour réduire les prix, en l’absence de marges de manœuvre pour les commerçants.

Ces déclarations soulignent les défis auxquels est confronté le secteur privé sénégalais, ainsi que la nécessité d’un dialogue continu et de réformes pour favoriser un environnement économique plus dynamique et inclusif.

Des « détenus politiques » toujours en prison : Daouda Guèye de FRAPP interpelle les nouvelles autorités

Malgré la promulgation de la loi d’amnistie par le président sortant Macky Sall, plusieurs détenus politiques demeurent incarcérés dans les prisons sénégalaises. Selon Daouda Guèye, chargé de communication du mouvement FRAPP, 16 individus se trouvent toujours derrière les barreaux, répartis entre les établissements pénitentiaires de Dakar, Thiès et Ziguinchor.

Parmi les détenus mentionnés par Guèye figurent des noms tels que Mamadi Aidara, Alioune Dieng et Mouhamadou Abdoulaye Marcel Gningue. Certains dossiers sont bloqués au niveau des cabinets judiciaires, tandis que d’autres font face à des problèmes de procédure.

Dans une déclaration relayée par RFM, Daouda Guèye a appelé les nouvelles autorités à intervenir rapidement pour remédier à cette situation. Il a souligné l’importance de garantir la libération de tous les détenus politiques, mettant en avant les obstacles juridiques qui entravent ce processus.

Cette situation suscite des préoccupations quant au respect des droits de l’homme et à l’état de la justice au Sénégal. Le mouvement FRAPP continue de suivre de près ces cas et exhorte les autorités à agir en conformité avec les principes de justice et de respect des droits fondamentaux.

Politique énergétique : Pourquoi la position de Washington n’avantage pas beaucoup de pays? (Expert)

La politique énergétique de Washington suscite de vives critiques, en particulier pour son impact sur les pays européens et africains. Les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont principalement déséquilibré les marchés de l’énergie sans véritable incidence sur la Russie elle-même. Cette politique a exacerbé la crise énergétique mondiale en alimentant les tensions sur les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, tout en ignorant les défis auxquels sont confrontés les alliés européens et les pays africains.

En 2024, les risques de crise énergétique s’intensifient avec une augmentation prévue de la demande mondiale d’énergie, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie. Cependant, les efforts promus par Washington pour promouvoir les énergies renouvelables, en particulier en Afrique, sont peu susceptibles de compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette perspective peu réaliste.

Les experts européens remettent en question la viabilité de la politique énergétique américaine, soulignant les dommages qu’elle cause. Les sanctions américaines ont contribué à l’augmentation des prix de l’énergie et des carburants dans toute l’Union européenne, entraînant une augmentation de l’inflation, des taux d’intérêt et du coût de la vie. En outre, elles ont compromis les objectifs de l’Allemagne en matière de lutte contre le changement climatique, en favorisant la réouverture de centrales électriques au charbon.

À l’échelle mondiale, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur de l’énergie, refusant d’investir en raison des mesures de sanction et de régulation imposées par les autorités. Cette tendance risque de déclencher un nouveau cycle de crise énergétique dans les cinq prochaines années, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses.

Exiger des pays comme le Sénégal qu’ils imposent des restrictions aux importations d’énergie dans ce contexte revient à leur demander d’agir contre leurs propres intérêts et ceux de leur population. Les sanctions occidentales n’ont pas reçu l’adhésion des organisations internationales telles que l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO, soulignant le manque de consensus sur cette approche.

En somme, la politique énergétique de Washington semble favoriser des avantages politiques à court terme pour les pays occidentaux, mais elle entraîne des conséquences néfastes pour de nombreux autres pays, notamment en Europe et en Afrique.

Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

Amnesty International a dévoilé aujourd’hui son rapport annuel sur la situation des droits humains à travers le monde, mettant en lumière les défis persistants rencontrés par plusieurs pays, dont le Sénégal. Depuis 2021, le Sénégal est sous le feu des critiques dans les rapports d’Amnesty International, en raison des pratiques problématiques du régime précédent.

En plus des problèmes persistants tels que la mendicité des enfants et la situation précaire des enfants des rues, le rapport souligne les atteintes répétées aux libertés fondamentales, notamment la liberté d’expression et de manifestation. Les défenseurs des droits humains pointent du doigt les nombreuses restrictions observées avant les élections présidentielles de mars 2024.

Le rapport met en lumière le nombre alarmant de décès enregistrés sans que les autorités sortantes ne montrent une volonté réelle d’enquêter sur leurs causes. Malgré les engagements pris par le gouvernement de l’ancien président Macky Sall de mener des enquêtes, peu de progrès ont été réalisés jusqu’à son départ du pouvoir. L’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée nationale en mars 2024 a suscité des inquiétudes, éliminant ainsi tout espoir de justice pour les victimes de ces décès, souvent dus à l’usage de balles réelles, au nom de la réconciliation nationale.

Les arrestations massives, justifiées par des troubles à l’ordre public, des menaces à la sécurité nationale ou encore du terrorisme, ont souvent abouti à des libérations sans procès, dans le cadre de la volonté affichée de pacification de l’espace public.

L’utilisation de milices privées a également été dénoncée par les associations de défense des droits humains. Amnesty International condamne fermement cette pratique devenue trop répandue et contre laquelle la section sénégalaise de l’organisation s’est toujours mobilisée. Les violences politiques ont également entraîné des restrictions sur l’utilisation d’internet et des coupures de signal de télévision, suscitant des critiques.

Le problème de la surpopulation carcérale demeure une préoccupation majeure pour Amnesty International, qui appelle régulièrement à des alternatives à la détention. Après la publication de ce rapport, il incombe désormais au nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye de garantir le respect des droits humains et des libertés des citoyens, afin de rompre avec les pratiques critiquées sous l’ancienne administration.

ANNULATION DES CONTRATS PÉTROLIERS ET GAZIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBIs) sont cruciaux pour protéger les investissements étrangers et favoriser la croissance économique. Le Sénégal, ayant signé des TBIs avec plusieurs pays, a promis de respecter ses engagements. Mais, les récentes allégations du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, sur une l’annulation probable de contrats miniers remettent en question les clauses signées. Ceci pourrait avoir des répercussions néfastes sur notre économie.

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) représentent un instrument juridique crucial dans la protection des investissements étrangers et la promotion de la croissance économique. Le Sénégal, ayant conclu des TBIs avec (vingt-huit) 28 pays, s’est engagé à offrir un traitement juste et équitable aux investisseurs étrangers, tout en garantissant leur sécurité et leur protection.

Cependant, les récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, concernant l’annulation potentielle de contrats pétroliers, miniers ou gaziers, soulèvent des questions sur la compatibilité de telles actions avec les engagements internationaux du pays.

Mouhamadou Madana Kane, dans son étude publiée en 2016, a examiné les implications des TBIs sur les investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal. Il précise que ces accords contiennent des clauses visant à garantir aux investisseurs étrangers un traitement équitable et une protection complète. Les obligations de traitement incluent notamment l’accord d’un traitement similaire à celui accordé aux ressortissants nationaux et aux ressortissants de pays tiers les plus favorisés.

LES RISQUES ENCOURUS

L’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des conséquences importantes à différents niveaux. Sur le plan financier, cela peut entraîner des pertes considérables pour les entreprises impliquées, notamment en raison des investissements déjà réalisés dans le projet, tels que l’exploration, le développement et la mise en production des ressources. Ces pertes peuvent également affecter les investisseurs et les actionnaires associés au projet, entraînant une baisse de la confiance et de la valorisation des entreprises concernées.

Sur le plan juridique, l’annulation d’un contrat peut donner lieu à des litiges complexes et coûteux entre les parties contractantes. Les clauses de rupture et les conditions de résiliation du contrat doivent être examinées attentivement pour déterminer les responsabilités et les compensations éventuelles. Ces litiges peuvent prolonger considérablement le processus d’annulation et entraîner des coûts supplémentaires pour toutes les parties impliquées.

Sur le plan diplomatique, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des répercussions sur les relations entre les pays concernés. Si l’annulation est perçue comme injustifiée ou si elle résulte de différends politiques, elle peut entraîner des tensions diplomatiques et compromettre la coopération future dans d’autres domaines. Cela peut également avoir des implications géopolitiques plus larges, en particulier dans les régions où l’approvisionnement en énergie est un enjeu stratégique.

En outre, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des impacts socio-économiques significatifs au niveau local. Elle peut entraîner des pertes d’emplois dans les communautés qui dépendent de l’industrie pétrolière ou gazière, ainsi que des réductions des revenus gouvernementaux provenant des redevances et des taxes associées à l’exploitation des ressources naturelles. Cela peut avoir des conséquences sur le développement économique régional et sur les services publics financés par ces revenus.

LES FAILLES DU MODÈLE SÉNÉGALAIS

Il urge également de préciser que le Sénégal a fait des progrès dans la conclusion de Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), mais il existe encore des lacunes dans certains domaines. Tout d’abord, il n’existe pas de modèle sénégalais de TBI. Ce qui entraîne un manque d’uniformité dans la rédaction et le contenu des accords. De plus, il n’y a pas de lien évident entre les TBIs et les flux d’investissements. Seulement cinq (5) des vingt (20) principaux investisseurs au Sénégal bénéficiant d’un TBI en vigueur.

Une autre lacune majeure réside dans l’imprécision du contenu des obligations de traitement. Ceci élargit les fondements de l’engagement de la responsabilité de l’État. De plus, la non-généralisation des dérogations aux obligations de traitement et l’absence d’un droit explicite pour l’État de réguler les investissements sur son territoire posent des défis supplémentaires.

En ce qui concerne le règlement des différends, les TBIs sénégalais présentent une disparité dans les clauses de règlement des litiges, créant ainsi une insécurité juridique. De plus, l’absence de dispositions portant sur les obligations des investisseurs soulève des préoccupations quant à l’équilibre entre les droits et les responsabilités des parties.

Dans ce contexte, les recommandations formulées visent à renforcer la pratique sénégalaise en matière de TBIs. Élaborer un modèle sénégalais de TBI, renégocier les accords expirés, définir un cadre politique pour les futures négociations et mettre en cohérence les TBIs avec les législations nationales pertinentes sont autant de mesures nécessaires pour garantir une protection efficace des investisseurs étrangers tout en préservant les intérêts nationaux.

En définitive, la gestion des TBIs représente un défi complexe pour le Sénégal, nécessitant une approche équilibrée qui tienne compte à la fois des obligations internationales du pays et de ses priorités de développement économique durable. Seul un cadre réglementaire solide et cohérent peut assurer une protection efficace des investisseurs étrangers tout en favorisant un environnement propice aux investissements et à la croissance économique.

En résumé, l’éventuelle annulation des TBIs comporte des risques financiers, juridiques, diplomatiques et socio-économiques importants pour toutes les parties impliquées, surtout pour le Sénégal. C’est pourquoi il est essentiel de négocier et de gérer ces contrats avec soin et diligence pour éviter de telles situations autant que possible.

Remaniement Ministériel au Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Trace une Nouvelle Trajectoire

Le paysage politique sénégalais subit des transformations majeures avec l’annonce d’un remaniement ministériel initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce remaniement marque une rupture nette avec certains cadres de l’ère Macky Sall et implique des changements significatifs dans la composition du gouvernement.

Parmi les modifications les plus remarquables, on note l’éviction de Oumar Demba Bâ, ex-ministre-conseiller diplomatique et collaborateur de l’ancien président Macky Sall. Il est remplacé par Sonar Ngom, ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères. Ce changement illustre la volonté du président Faye de constituer une équipe gouvernementale qui reflète sa propre vision et ses priorités politiques.

Ce remaniement intervient dans un contexte où le président Faye semble chercher à s’entourer d’une nouvelle équipe, renforçant ainsi sa gouvernance et réalignant les forces politiques autour de sa direction. Ces ajustements visent à répondre aux aspirations de renouvellement et à établir une confiance renouvelée au sein du gouvernement sénégalais.

Il est à noter que ce remaniement ministériel pourrait avoir des implications importantes sur la politique intérieure et extérieure du Sénégal, ainsi que sur la dynamique politique dans le pays. Les observateurs seront attentifs à la manière dont ces changements influenceront la gouvernance et les politiques publiques à l’avenir, alors que le président Faye cherche à imprimer sa marque sur la direction du pays.

Experts du FMI au Sénégal : Discussions Cruciales sur les Orientations Économiques

Une délégation d’experts du Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à séjourner une semaine au Sénégal à partir du vendredi prochain. Cette visite, rapportée par Le Quotidien, intervient à la suite de contacts établis à Washington, aux États-Unis, avec le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur homologue, le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô.

L’objectif de cette mission, selon le représentant-résident du FMI à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, est de poursuivre les discussions déjà engagées entre les parties concernant les orientations de politiques économiques et financières du nouveau régime sénégalais. Il souligne que cette visite permettra de procéder à une évaluation de la gestion économique du trimestre en cours, en vue de futures projections macroéconomiques.

Au cours de leur séjour, les experts du FMI rencontreront le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Parmi les sujets à l’ordre du jour, la revue du programme 2023-2026, initialement établi avec l’ancien régime et prévoyant un décaissement total de 1150 milliards de F CFA, sera examinée.

Cependant, une question cruciale demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? Le Quotidien évoque deux possibilités : soit le programme est maintenu et une autre mission sera envoyée à Dakar en juin pour un suivi, soit la coopération sera suspendue en attendant de nouvelles négociations.

Cette visite revêt ainsi une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations avec le FMI. L’issue des discussions entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura des répercussions significatives sur les politiques économiques et financières à venir.

Le Sénégal accueille une délégation du FMI pour des discussions économiques cruciales

Le gouvernement sénégalais s’apprête à recevoir une délégation du Fonds monétaire international (FMI) pour une série de discussions visant à examiner les orientations économiques et financières du pays. Cette visite fait suite à des échanges préliminaires à Washington entre les ministres des Finances et du Budget, Cheikh Diba, de l’Économie et du Plan, Abdourahmane Sarr, ainsi que le Secrétaire général du gouvernement sénégalais, Ahmadou Al Aminou Lô.

La délégation du FMI, attendue à Dakar à partir du vendredi 26 avril pour une semaine, aura pour objectif d’approfondir les discussions déjà amorcées et d’évaluer la situation économique et financière du pays pour le trimestre en cours. Mesmin Koulet-Vickot, représentant-résident du FMI à Dakar, souligne l’importance de cette mission en déclarant : « Nous n’avons pas encore pu aller au fond des choses. La mission qui arrive va permettre de visiter les services, de faire en quelque sorte l’état des lieux et ainsi évaluer la gestion du trimestre de l’année en cours, avant que nous ne puissions faire des projections macroéconomiques. »

Au cours de leur séjour, les membres de la délégation du FMI sont prévus pour rencontrer le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Parmi les sujets de discussion figureront la revue du programme 2023-2026, convenu entre l’ancien régime et le FMI, qui prévoyait un décaissement total de 1150 milliards de F CFA.

Cependant, une question clé demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? LeQuotidien, qui rapporte ces informations, se demande si le gouvernement actuel continuera sur la voie tracée par son prédécesseur en matière de coopération avec le FMI.

Si une décision positive est prise, une autre mission du FMI est prévue début juin à Dakar pour poursuivre les discussions. En revanche, si le nouveau régime décide de suspendre la coopération, de nouvelles négociations pourraient être engagées.

Ces discussions revêtent une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations entre le pays et le FMI. L’issue des rencontres entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura un impact significatif sur les politiques économiques et financières du pays dans les années à venir.

L’émigration clandestine suscite l’inquiétude à Kafountine

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye est interpellé alors que le phénomène de l’émigration clandestine refait surface à Kafountine, selon des informations rapportées par Libération.

Des sources du quotidien alertent sur le retour des passeurs dans la région, qui continuent d’enrôler de jeunes candidats à l’émigration. Trois grandes embarcations auraient été utilisées pour acheminer des migrants en Espagne.

Le maire de Kafountine, David Diatta, confirme que deux départs ont été évités de justesse grâce à l’intervention des autorités. Tous les migrants à bord des deux pirogues ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes.

Malgré ces interventions, les passeurs ne semblent pas découragés. Ils prospectent même dans les pays frontaliers tels que la Guinée-Bissau et la Gambie pour trouver de nouveaux candidats à l’émigration clandestine.

Cette résurgence du phénomène de l’émigration clandestine soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être des jeunes candidats, ainsi qu’à l’efficacité des mesures prises pour lutter contre ce fléau.

Problématique de l’emploi, pouvoir d’achat… : Les secrétaires généraux des organisations syndicales reçus au palais

Les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives ont été reçus en audience par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce matin.
Les préoccupations du monde du travail et la recherche de pistes de solution, les problématiques liées à l’emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat et les conditions de travail ont été au cœur des échanges.
Au cours de cette rencontre, les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat.

Rencontre au Palais : Diomaye Faye échange avec les syndicats sur les enjeux du monde du travail

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a tenu une réunion ce mardi 23 avril 2024 avec les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties d’aborder diverses questions relatives au monde du travail, avec un accent particulier sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les conditions de travail.

Selon les informations fournies par la présidence, les discussions ont permis d’explorer des pistes de solutions aux défis auxquels est confronté le monde du travail au Sénégal. Parmi les sujets abordés figuraient notamment les moyens de favoriser la création d’emplois, d’améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et d’assurer des conditions de travail dignes et sécurisées.

La démarche et l’ouverture d’esprit du président Bassirou Diomaye Faye ont été saluées par les leaders syndicaux présents lors de la rencontre. Ces derniers ont exprimé leur appréciation pour l’initiative de dialogue et ont souligné l’importance de telles discussions pour trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs.

Cette rencontre entre le chef de l’État et les représentants syndicaux témoigne de l’engagement du gouvernement à travailler en collaboration avec les partenaires sociaux pour promouvoir le bien-être des travailleurs et favoriser un environnement propice à l’épanouissement professionnel.

Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Quatre mois seulement après une modification législative ayant renforcé ses pouvoirs, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) au Sénégal pourrait connaître une nouvelle réforme significative sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette perspective de réforme vient avec une proposition inattendue : le retour de Nafi Ngom Keïta à la tête de l’institution.

L’OFNAC, établi en 2012 sous la présidence de Macky Sall, avait pour mission initiale de renforcer les efforts de transparence et de lutte contre la corruption au Sénégal. Nafi Ngom Keïta, une Inspectrice générale d’État respectée, avait été nommée à la tête de cette nouvelle entité, où elle avait gagné une réputation pour son intégrité et son engagement envers la lutte anti-corruption.

Le Président Diomaye Faye, semble-t-il, cherche à revigorer cette institution clé en invitant Keïta à reprendre son ancien poste. Cette proposition, faite lors d’une audience privée, souligne la volonté du président de redonner un nouvel élan à l’OFNAC, peut-être en réaction aux critiques sur son efficacité ou sa portée sous le régime précédent.

Les détails de la réforme proposée par le Président Faye ne sont pas encore publics, mais l’initiative indique une volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et de lutte contre la corruption. Le retour de Keïta pourrait symboliser un désir de restaurer ou de renforcer la crédibilité de l’OFNAC, compte tenu de son historique et de sa stature dans le domaine de la gouvernance et de la transparence.

La proposition a suscité diverses réactions dans l’opinion publique et les médias. Pour beaucoup, le retour potentiel de Keïta serait vu comme une « revanche » après son départ de l’OFNAC, qui avait été perçu par certains comme politiquement motivé. Cependant, l’acceptation de cette offre par Keïta reste incertaine, et les implications de sa décision sont l’objet de nombreuses spéculations.

La réforme de l’OFNAC et le potentiel retour de Nafi Ngom Keïta à sa tête sont des développements qui pourraient avoir des répercussions significatives sur la lutte contre la corruption au Sénégal. Si Keïta accepte la proposition, cela pourrait marquer un tournant important pour l’OFNAC et signaler un engagement renouvelé envers des pratiques de gouvernance transparentes et efficaces sous la présidence de Diomaye Faye. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre les directions futures de la politique anti-corruption du Sénégal.

Adji Mergane Kanouté critique sévèrement le ministre porte-parole du gouvernement

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris pour cible le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, lors d’une intervention dans l’émission Tolluwaay de Seneweb. Elle a vivement critiqué la déclaration récente de Sarré concernant une éventuelle motion de censure contre le gouvernement, affirmant qu’il n’était pas apte à occuper son poste actuel.

Pour Adji Mergane Kanouté, la nomination de Moustapha Sarré en tant que ministre porte-parole du gouvernement est une erreur. Elle estime qu’il aurait dû être récompensé autrement pour ses services rendus au président et au parti au pouvoir.

Dans ses propos, Kanouté souligne que Sarré manque de compétences et de stature pour assumer efficacement la fonction de porte-parole du gouvernement. Elle remet en question sa capacité à occuper ce poste stratégique, affirmant que sa première déclaration publique en tant que porte-parole du gouvernement en est la preuve.

La critique principale de Kanouté à l’encontre de Sarré concerne sa récente déclaration sur une éventuelle motion de censure contre le gouvernement. Selon elle, il est inapproprié pour le porte-parole du gouvernement de lancer une telle polémique, surtout si peu de temps après la formation du nouveau gouvernement.

Elle se demande si Sarré agissait de sa propre initiative ou s’il avait reçu des instructions pour faire cette déclaration. Kanouté s’interroge également sur les motivations possibles derrière les propos de Sarré et sur son éventuel intérêt pour le poste de Premier ministre dans l’administration de Sonko.

En fin de compte, les commentaires d’Adji Mergane Kanouté mettent en lumière les tensions internes et les divergences d’opinion au sein du gouvernement et de la coalition au pouvoir, alors que le Sénégal fait face à une période politique tumultueuse.

Guy Marius Sagna détourne l’attention de la motion de censure pour se concentrer sur les problèmes sociaux

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Rapport du Département d’État américain : Le Sénégal confronté à des préoccupations majeures en matière de droits de l’homme

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Extension du réseau d’eau potable à Médina Gounass : Une mesure cruciale avant le Daaka annuel

La cité religieuse de Médina Gounass, située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal, connaît une avancée majeure dans son accès à l’eau potable. En effet, le réseau de distribution d’eau potable de la ville a récemment bénéficié d’une extension de quinze kilomètres, accompagnée de cinq cents branchements sociaux, selon les informations fournies par le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye.

Cette initiative intervient à la veille du « Daaka » annuel, une retraite spirituelle d’une grande envergure qui attire des milliers de pèlerins nationaux et internationaux. Hamade Ndiaye souligne que cette manifestation est devenue un événement d’importance tant sur le plan national qu’international, justifiant ainsi l’engagement de l’État à fournir de l’eau potable aux participants.

Dans le cadre de cette préparation, l’État a entrepris plusieurs actions, notamment l’entretien des forages existants, la réparation des châteaux d’eau et des fuites dans le réseau de distribution. Ces efforts visent à garantir un approvisionnement adéquat en eau potable pendant la période du Daaka.

En outre, des mesures spécifiques ont été annoncées pour assurer le bon déroulement de l’événement cette année. Un dispositif comprenant trente camions citernes et cinq bâches à eau sera mis en place, en plus d’un personnel qualifié prêt à intervenir rapidement en cas de problème. Une grue sera également disponible sur place pour faciliter toute opération d’urgence.

Cette extension du réseau d’eau potable et les préparatifs spécifiques pour le Daaka témoignent de l’engagement de l’État sénégalais à répondre aux besoins essentiels de ses citoyens, en particulier dans le cadre d’événements d’importance religieuse et culturelle. Cela souligne également l’importance de l’eau potable dans la préservation de la santé et du bien-être des populations, ainsi que dans la réussite des grands rassemblements tels que le Daaka annuel à Médina Gounass.

Restitution des véhicules de fonction : les ministres avec portefeuille déjà conformes

Selon Les Échos, les ministres avec portefeuille du dernier gouvernement de Macky Sall n’ont pas à s’inquiéter de l’affaire des véhicules de fonction à restituer. En effet, ces ministres auraient déjà rendu les voitures qui leur avaient été affectées depuis le jour de leur passation de service.

En revanche, l’obligation de restitution concerne les « autres ministres », tels que les ministres-conseillers, les ministres d’État et d’autres personnalités ayant bénéficié de véhicules de fonction. Ces derniers ont été sommés de restituer ces voitures au plus tard le mercredi 24 avril.

Concernant les maisons de fonction, Les Échos rapporte que tous les occupants devront rendre leur clé dans un délai de deux mois. Cette mesure semble s’inscrire dans une volonté de normalisation et de transparence dans l’utilisation des biens publics au sein de l’administration sénégalaise.

Réforme possible de l’OFNAC : Nafi Ngom Keïta sollicitée pour reprendre les rênes

À peine quatre mois après avoir consolidé ses pouvoirs par une décision de l’Assemblée nationale, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) du Sénégal pourrait faire l’objet d’une nouvelle réforme. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président Diomaye Faye a exprimé le souhait de voir Nafi Ngom Keïta, première présidente de l’institution, revenir à sa tête et participer à cette démarche de réforme.

Cette proposition a été faite lors d’une audience accordée par le chef de l’État à l’ancienne Inspectrice générale d’État. Alors que la réponse de Nafi Ngom Keïta reste inconnue pour le moment, Le Quotidien spécule sur une éventuelle revanche pour elle si elle accepte ce retour. Cependant, les contours de la réforme envisagée par le Président Bassirou Diomaye Faye demeurent flous.

L’OFNAC, créée en 2012 à l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, joue un rôle crucial dans la lutte contre la fraude et la corruption au Sénégal. Une éventuelle réforme de l’institution, associée au retour éventuel de Nafi Ngom Keïta, pourrait avoir des implications significatives dans la lutte contre ce fléau et dans la gouvernance publique du pays.

La Cour suprême examinera le recours contre la déclassification de la bande des filaos

La Cour suprême du Sénégal examinera ce jeudi le recours en annulation visant le décret portant déclassification de la bande des filaos, signé le 5 avril 2023 par l’ancien président Macky Sall. Cette décision fait suite à une action en justice déposée par l’association Action pour la justice environnementale (AJE), selon les informations rapportées par Sud Quotidien.

L’AJE affirme que la déclassification de cette bande, réputée pour sa valeur écologique significative, constitue une violation des dispositions nationales et des conventions internationales en matière environnementale. L’association estime que cette décision ne vise aucun objectif d’intérêt général et serait motivée par des intérêts privés.

Dans sa note transmise à la Cour suprême, l’AJE souligne que la zone en question, couvrant une bande de filaos, joue un rôle crucial dans la protection contre l’érosion côtière, la lutte contre l’avancée de la mer, la régulation des vents et l’amélioration de la qualité de l’air. L’absence d’évaluation environnementale préalable et le manque d’utilité publique du décret sont également pointés du doigt par l’association.

Selon l’AJE, le terrain concerné par le déclassement fait partie des zones classées en vertu de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Il s’étend sur une superficie de 826 hectares, allant du rond-point Gadaye à Guédiawaye, en passant par Yeumbeul-Nord, Malika et Tivaouane peul. Le président Macky Sall avait justifié la signature du décret en invoquant le Plan d’urbanisme de détails (PUD), une justification contestée par l’AJE.

Cette affaire soulève des questions cruciales quant à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles au Sénégal. La décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact significatif sur la préservation de cette bande écologiquement importante.

Réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar : Quelle direction après la présidentielle ?

Les députés membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sont convoqués en réunion ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette rencontre revêt une importance particulière étant donné qu’il s’agit de la première depuis la présidentielle du 24 mars dernier et la défaite du candidat soutenu par la majorité, Amadou Bâ.

Bien que l’ordre du jour de cette réunion n’ait pas été précisé, il est évident que les discussions se dérouleront dans un contexte politique tendu marqué par un échange de piques entre les nouveaux tenants du pouvoir et la nouvelle opposition.

La réaction du président du groupe Benno, Abdou Mbow, aux propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, est révélatrice de cette tension. Ce dernier avait suggéré que toute motion de censure contre l’attelage dirigé par Ousmane Sonko serait mal inspirée de la part des députés de la majorité. Abdou Mbow a perçu ces propos comme une menace et a affirmé que l’initiative d’une motion de censure est une prérogative des députés de la majorité, une décision qui ne saurait être remise en question.

Cette réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar intervient donc à un moment crucial de la vie politique sénégalaise, où les différentes forces politiques redéfinissent leurs positions et leurs stratégies après les résultats de l’élection présidentielle. Les discussions qui auront lieu lors de cette réunion pourraient fournir des indications sur la direction que prendra la majorité parlementaire dans les mois à venir.

Crise au PDS: Sérigne Momar Sokhna évincé pour soutien controversé à Amadou Ba

Dans un retournement de situation qui a secoué les fondations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sérigne Momar Sokhna, l’ex-président de la Fédération Rurale du PDS de Latmingué, a été remplacé ce lundi par Diaraf Ndao. Cette décision fait suite à une réunion cruciale tenue le dimanche 21 avril par l’instance locale du parti, déclenchée par le soutien controversé de Sokhna à Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Sokhna, qui avait activement soutenu Ba sans l’aval officiel de son parti, s’est retrouvé au centre d’une controverse qui a exacerbé les tensions internes au sein du PDS. Ce soutien non autorisé a non seulement semé la discorde mais a aussi remis en question les lignes de fidélité et de discipline au sein du parti, traditionnellement aligné contre la coalition au pouvoir. La réunion de dimanche visait donc à réaffirmer l’unité et la cohérence du parti face aux agissements jugés solitaires de Sokhna.
Dans une déclaration passionnée, Sokhna a défendu son bilan et ses contributions au parti, soulignant son rôle dans l’expansion et la revitalisation de la base politique du PDS à Kaolack. « Depuis que je suis porté à la tête du PDS en août 2023, j’ai pu offrir à la formation du président Abdoulaye Wade une nouvelle carrure politique dans la banlieue kaolackoise, » a-t-il affirmé. Il a également mis en lumière ses efforts dans la massification territoriale, essentielle pour le renforcement du parti dans des zones stratégiques.
Face à son éviction, Sokhna n’a pas caché son amertume et a directement interpellé le leadership du parti, y compris Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et figure centrale du PDS. Sokhna a exprimé sa détermination à combattre ce qu’il perçoit comme des tentatives de le marginaliser, voire de le sacrifier pour des intérêts politiques internes. « Il y a des gens qui souhaitent me sacrifier, mais je prendrai toutes mes responsabilités pour faire face à eux, » a-t-il déclaré, indiquant une possible fracture au sein du parti.
Cette éviction pose des questions cruciales sur la stabilité et l’unité du PDS, un parti déjà confronté à des défis significatifs sur la scène politique nationale. L’affaire Sokhna pourrait exacerber les luttes internes et influencer négativement la perception publique du parti, à un moment où la solidarité et la cohésion sont particulièrement nécessaires.
Le cas de Sokhna souligne également la complexité des dynamiques politiques au Sénégal, où les alliances et les soutiens peuvent souvent déterminer non seulement les carrières politiques individuelles mais aussi les trajectoires des partis dans leur ensemble. Le PDS se trouve à un carrefour, devant naviguer entre la préservation de sa doctrine et l’adaptation à un environnement politique en constante évolution.
Les prochains mois seront déterminants pour le PDS et pour Sokhna, alors que le parti cherche à reconsolider son unité et à se positionner efficacement en vue des prochaines échéances électorales. La manière dont ces tensions internes seront résolues pourrait bien définir l’avenir du parti et de ses ambitions politiques au Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Tensions politiques au Sénégal : Vers une confrontation entre l’exécutif et le législatif

Après une période d’enthousiasme suite à l’élection présidentielle, le paysage politique du Sénégal semble se diriger vers une phase de confrontation entre le nouveau pouvoir incarné par le Pastef et ses alliés, et l’opposition parlementaire dirigée par Benno Bokk Yakaar. Les récentes tensions entre le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, et le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, mettent en lumière les défis auxquels le pays pourrait faire face dans les semaines à venir.

Lors de son intervention à l’émission dominicale de la RFM, Le Grand Jury, Moustapha Sarré a annoncé que le Premier ministre Ousmane Sonko présentera une déclaration de politique générale dans les délais prévus par la loi. Cependant, il a également évoqué la possibilité d’une motion de censure de l’opposition, mettant en garde contre les conséquences d’une telle action.

Sarré a averti que toute tentative visant à renverser le gouvernement serait perçue comme une opposition à la volonté du peuple sénégalais, et a suggéré que le président pourrait envisager de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de blocage. En réponse, Abdou Mbow a souligné le droit constitutionnel de l’Assemblée nationale à exercer son contrôle sur l’action gouvernementale, y compris à travers une motion de censure.

Avec seulement 23 députés à l’Assemblée nationale, le Pastef se retrouve dans une position délicate pour faire avancer son programme législatif. Pour éviter un blocage institutionnel, le président Bassirou Diomaye Faye devra soit rechercher des compromis avec ses anciens alliés, soit envisager la dissolution de l’Assemblée nationale. Cependant, cette dernière option pourrait conduire à une période d’incertitude politique et institutionnelle dans le pays.

La perspective d’une cohabitation difficile entre l’exécutif et le législatif soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la gouvernance démocratique du Sénégal. La gestion de ces tensions politiques exigera un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées, afin de trouver des solutions qui servent l’intérêt général et préservent les principes démocratiques du pays.

Les Parlementaires Africains Saluent la Maturité Démocratique du Sénégal lors de la Conférence de l’APF à Maurice

La récente réunion de la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, a été l’occasion pour les parlementaires africains de saluer la maturité démocratique du Sénégal. Sous la direction du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, cette conférence a été l’occasion de reconnaître le rôle crucial joué par le pays dans le processus d’alternance politique paisible et transparente.

Dans un communiqué officiel, les parlementaires ont exprimé leur fierté envers le peuple sénégalais pour avoir assumé sa mission avec responsabilité et avoir pleinement joué son rôle tout au long du processus électoral. Ils ont également décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence.

Un hommage particulier a été rendu au président sortant, Macky Sall, pour son leadership et l’organisation réussie de l’élection présidentielle. De même, les parlementaires ont chaleureusement félicité le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour sa prise de fonction dans un esprit de cordialité et de respect des institutions.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a souligné l’importance de cette réunion et a abordé les principaux sujets de préoccupation des parlementaires africains. Il a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Maurice ainsi qu’avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun, renforçant ainsi les liens de coopération entre les pays africains membres de l’APF.

En reconnaissance de son engagement en faveur de la Francophonie et du dialogue des cultures, le Premier ministre de la République de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, s’est vu remettre l’insigne de la pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par le président de la Conférence, Amadou Mame Diop. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique, a symbolisé l’engagement commun en faveur des valeurs de la Francophonie et de la coopération internationale.

Investissements importants dans le secteur de l’eau : le Ministre annonce un audit

Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.

Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. « Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi », a-t-il déclaré.

Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.

Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure

Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.

Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »

Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.

La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.

La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.

Prédictions politiques : Des démissions ministérielles à venir ?

Le fondateur et président de l’École d’art oratoire et de leadership (EAO-Afrique), le Dr Cheikh Omar Diallo, a fait des prédictions audacieuses concernant le gouvernement sénégalais. Selon lui, plusieurs ministres pourraient démissionner dans les mois à venir, incapables de s’adapter au niveau de gestion rigoureuse prôné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

Le Dr Diallo, expert en communication et leadership, affirme que son observation minutieuse du Pastef et ses quatre années de suivi du tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont révélé un management d’une qualité extrême. Fort de cette expérience, il anticipe des départs au sein du gouvernement actuel.

Depuis la nomination, il y a un peu plus de deux semaines, de 25 ministres et cinq secrétaires d’État par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, les attentes sont élevées pour la réalisation de la vision gouvernementale. Cependant, le Dr Diallo semble penser que tous les membres de ce cabinet pourraient ne pas être en mesure de répondre aux standards de performance exigés.

Il est à noter que ces déclarations du Dr Diallo suscitent des réactions diverses et ouvrent un débat sur la capacité du gouvernement à maintenir sa cohésion et son efficacité à long terme.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Le Sénégal participe au rayon statutaire de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Une délégation sénégalaise a pris part au rayon statutaire de printemps organisé par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. Cette participation n’a pas surpris Magaye Gaye, économiste, qui souligne la coopération dense entre le Sénégal et ces institutions financières internationales. Cependant, il émet des réserves quant à la dépendance du pays vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, soulignant que cela pourrait compromettre sa souveraineté économique.

Magaye Gaye estime que le Sénégal doit renégocier ses contrats avec ces institutions et revoir la gestion de sa dette, qui représente actuellement 80 % du PIB, dépassant ainsi les exigences prudentielles de l’UEMOA. Il souligne l’importance de restructurer et d’échelonner cette dette pour assurer la stabilité économique du pays.

Selon lui, alors que le Sénégal cherche à affirmer sa souveraineté économique, il est essentiel de maintenir de bonnes relations de coopération avec le FMI et la Banque mondiale, tout en veillant à ne pas compromettre ses intérêts nationaux.

Rébellion Casamançaise : Le rôle clé d’Ousmane Sonko dans le processus de paix

La question de la crise en Casamance reste un sujet brûlant au Sénégal depuis plus de quatre décennies. Lors de son intervention au Grand Jury du dimanche sur la Rfm, Moustapha Sarré, porte-parole du gouvernement, a évoqué cette problématique en mettant en avant l’importance cruciale d’Ousmane Sonko dans le processus de paix.

Selon le ministre Sarré, le Président Bassirou Diomaye Faye est fermement engagé dans la recherche d’une solution durable à la crise en Casamance. Il a déjà entrepris des actions concrètes dans ce sens, et le Sénégal est sur la voie d’une résolution définitive de ce conflit.

Moustapha Sarré souligne le potentiel de Ousmane Sonko, originaire de Ziguinchor et maire de la ville, à jouer un rôle décisif dans ce processus de paix. En tant que leader politique influent et natif de la région concernée, Sonko pourrait utiliser son poids politique pour favoriser le dialogue et la réconciliation entre les différentes parties impliquées.

Le ministre Sarré reconnaît les efforts déployés par le Président Macky Sall pour améliorer la situation en Casamance, mais il souligne que la paix n’est pas encore totalement rétablie dans la région. Il insiste sur la nécessité de travailler en collaboration avec les acteurs locaux et les habitants de la Casamance pour trouver une solution pérenne à cette crise.

Moustapha Sarré rappelle également l’importance de l’unité nationale pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté, y compris la crise en Casamance. Malgré les différences géographiques, culturelles ou ethniques, il souligne que tous les Sénégalais partagent la même culture et la même fibre nationale, et que c’est ensemble qu’ils peuvent trouver des solutions aux crises qui les affectent.

Conflit foncier à Rufisque : La famille Khary Diène accuse le Maire de Sangalkam de pratiques illicites

Une dispute foncière éclate à Rufisque alors que la famille Khary Diène accuse le maire de Sangalkam d’avoir mené des lotissements irréguliers sur leur propriété, titrée sous le numéro 1107 R. Cette révélation, énoncée par Mamadou Diop Thioune au nom des héritiers et des coopératives présentes sur le site, met en lumière les tensions grandissantes autour de la gestion des terres dans la région.

Selon les déclarations de Mamadou Diop Thioune, les membres de la famille Khary Diène, ainsi que les coopératives de la SEN’EAU et de la présidence, appellent les autorités étatiques à intervenir de toute urgence pour résoudre ces litiges fonciers persistants dans le département de Rufisque. Il insiste sur l’importance de parvenir à une décision juste qui protège les droits des parties impliquées, y compris la famille, les coopératives et les autorités publiques concernées.

Les accusations sont dirigées principalement contre les maires de Sangalkam, Pape Sow et Moustapha Diallo, soupçonnés d’avoir initié des lotissements illégaux sur le site en question. Mamadou Diop Thioune, lors d’une intervention sur iRadio, demande des explications aux autorités locales sur les bases légales de ces lotissements et met en garde contre les conséquences juridiques potentielles de ces actes.

Il souligne que cette dénonciation représente un ultime avertissement et appelle l’État à intervenir rapidement pour arbitrer le conflit. Pour lui, l’engagement citoyen est crucial pour obtenir la vérité et assurer la restitution des terres aux ayants droit, quelle que soit l’issue du différend.

Cette affaire met en évidence les défis persistants liés à la gestion foncière au Sénégal, ainsi que la nécessité d’une intervention gouvernementale pour résoudre les conflits et garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Des départs ministériels anticipés : Prédiction du Dr Cheikh Oumar Diallo

Une prophétie politique secoue le paysage sénégalais alors que le Dr Cheikh Oumar Diallo, fondateur et président de l’École d’Art Oratoire et de Leadership (EAO-Afrique), annonce des départs ministériels imminents. Cette prédiction, relayée par Seneweb, est basée sur l’observation approfondie du style de leadership rigoureux incarné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, caractérisé par une quête incessante de qualité et d’efficacité.

Selon le Dr Diallo, qui affirme avoir étudié de près le fonctionnement du Parti Pastef et le tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au cours des quatre dernières années, plusieurs ministres pourraient bientôt démissionner. Cette prédiction est étayée par la conviction que peu de ministres sont capables de répondre aux normes de gestion et de performance extrêmement élevées imposées par Diomaye et Sonko.

L’annonce du Dr Diallo met en lumière l’importance croissante accordée à la qualité et à l’efficacité dans la sphère politique sénégalaise. Elle soulève également des questions sur la capacité des ministres actuels à répondre aux exigences rigoureuses du leadership contemporain, caractérisé par un souci accru de transparence, de responsabilité et de résultats tangibles.

Cette prophétie suscite un vif intérêt et alimente les spéculations quant aux éventuels remaniements ministériels à venir. Elle met en évidence l’importance de la vigilance et de l’analyse attentive des dynamiques politiques en évolution constante.

Il reste à voir si cette prédiction se réalisera et quelles seront ses implications pour la gouvernance et la stabilité politique du Sénégal. En attendant, elle attire l’attention sur les attentes croissantes des citoyens envers leurs dirigeants et sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans l’exercice du pouvoir.

Birame Souleye Diop : Portrait d’un Ministre Franc-Parleur

Le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, fait parler de lui non seulement pour son portefeuille ministériel, mais aussi pour son franc-parler et ses prises de position qui peuvent parfois déranger.

Connu pour sa franchise et son engagement politique, Birame Souleye Diop a récemment suscité la controverse en annonçant que les nouvelles autorités ne parraineraient pas les combats de lutte, une déclaration qui a provoqué une réaction mitigée de la part des professionnels de la lutte et de l’opinion publique.

Ce n’est pas la première fois que Birame Souleye Diop se retrouve au centre de l’attention pour ses déclarations audacieuses. En 2014, lors d’une conférence de presse du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, il avait suscité la polémique en conseillant aux potentiels candidats de la Coalition au Pouvoir d’éviter de prendre un repas chez le Président de la République, Macky Sall, insinuant qu’ils pourraient être empoisonnés. Ces commentaires lui avaient valu des critiques acerbes et une période de détention pour « offense au Chef de l’État ».

Malgré ces controverses, ceux qui le connaissent témoignent de son sérieux, de sa rigueur et de son engagement pour ses convictions. Ancien élève brillant du Lycée Malick Sy de Thiès, Birame Souleye Diop est décrit comme un étudiant sérieux et curieux, passionné par la recherche du savoir.

Son parcours académique et politique témoigne de son engagement envers l’éducation et le service public. Ayant milité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de rejoindre le mouvement Pastef en 2014, il a toujours défendu ses idéaux avec détermination.

Sa relation avec Ousmane Sonko, fondateur de Pastef, remonte à leurs années d’université à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où ils ont travaillé ensemble pour la construction d’une mosquée sur le campus. Leur collaboration s’est poursuivie à l’École nationale d’administration (ENA) et dans leurs carrières politiques respectives.

Malgré les critiques et les controverses, Birame Souleye Diop reste un acteur majeur de la scène politique sénégalaise, connu pour son intégrité et son engagement envers le bien-être de son pays.

Un couac protocolaire lors de la première visite présidentielle à Touba et Tivaouane

Lors de son premier déplacement à Touba et Tivaouane en tant que chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye aurait commis une importante faute protocolaire, selon Les Échos dans leur édition de ce lundi. En effet, aucun membre de l’administration déconcentrée n’aurait été informé de cette visite présidentielle dans ces cités religieuses.

Le journal souligne que ni les gouverneurs des deux régions, ni les préfets des six départements, encore moins les sous-préfets des localités concernées n’auraient été informés de la visite du Président Faye. Cette omission aurait été remarquée alors que la visite comprenait une délégation officielle, des interventions prévues à la RTS (Radio Télévision Sénégalaise), des discours, et d’autres protocoles habituels lors des déplacements présidentiels.

Si une visite privée ne nécessiterait pas nécessairement une telle communication aux chefs des exécutifs territoriaux, souligne le journal, une visite officielle aurait dû être préalablement notifiée pour des raisons de protocole et de coordination. Cette absence de communication aurait mis en lumière un manque de préparation dans l’organisation de la visite présidentielle, soulevant des questions sur la gestion des affaires protocolaires par le nouveau gouvernement.

Les anciens ministres de Macky Sall sommés de quitter les logements de fonction et de restituer les véhicules de l’État

Les anciens ministres du régime de Macky Sall ont reçu une notification de la Présidence de la République leur demandant de quitter les logements de fonction dans un délai de deux mois et de restituer les véhicules de l’État dès aujourd’hui. Cette décision, révélée par L’Obs, fait partie d’une série de mesures visant à rationaliser l’utilisation des ressources publiques et à assurer une transition gouvernementale ordonnée.

Selon les informations fournies par le média sénégalais, les anciens ministres ont reçu un courrier de la Présidence de la République leur rappelant l’obligation de restituer les véhicules de fonction dans les plus brefs délais. Le délai imparti pour cette restitution expire aujourd’hui, le 22 avril 2024. Passé ce délai, l’État prévoit d’utiliser les moyens légaux pour récupérer les véhicules.

Des sources proches de la Présidence indiquent que le Secrétariat de la Présidence dispose d’une liste détaillée de toutes les personnes ayant bénéficié de véhicules de l’État, y compris le nombre, la marque et l’année de livraison. Les véhicules de l’État remis à des personnes qui ne font pas partie de l’ancien gouvernement seront également récupérés.

En outre, les anciens ministres sont tenus de libérer les logements de fonction qu’ils occupent dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la lettre de la Présidence. Cette mesure vise à gérer de manière efficace le patrimoine immobilier de l’État et à garantir une utilisation responsable des ressources publiques.

Cette initiative reflète la volonté du gouvernement actuel de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, tout en assurant une transition en douceur vers la nouvelle administration.

Controverse autour de l’augmentation des indemnités des Conseils départementaux : Macky Sall sous le feu des critiques

Dans les derniers jours de sa présidence, Macky Sall a pris une série de décisions controversées, dont l’augmentation des indemnités des membres des Conseils départementaux. Cette décision, révélée par Source A, a suscité de vives réactions et alimenté les critiques à l’égard de l’ancien chef de l’État.

Selon le journal, les indemnités de session des membres des Conseils départementaux ont été augmentées de 10 000 francs CFA, passant ainsi à 60 000 francs CFA. De plus, les indemnités de transport des conseillers départementaux ont doublé, tandis que les montants alloués au carburant dans les cabinets des présidents des Conseils départementaux ont atteint des sommes considérables, s’élevant à plusieurs millions.

Une mesure qui a particulièrement attiré l’attention est l’attribution pour la première fois d’indemnités aux receveurs des collectivités territoriales, une initiative décriée par de nombreux observateurs.

Cette décision d’augmenter les indemnités des membres des Conseils départementaux, en période de transition politique, a été perçue comme un geste désavantageux pour les finances publiques et a suscité des interrogations sur les motivations de l’ancien président. Alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux majeurs, cette augmentation des indemnités a été critiquée comme étant déconnectée des réalités du pays et de ses besoins prioritaires.

Cette polémique soulève des questions sur la gouvernance financière et la responsabilité sociale des dirigeants politiques, mettant en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un examen approfondi des décisions prises par les autorités.

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur en visite à l’Université Cheikh Anta Diop

Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Docteur Abdourahmane Diouf, poursuit ses visites dans les universités publiques du Sénégal. Demain, il sera à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une demi-journée de rencontres et d’échanges.

Selon le calendrier établi, le ministre prévoit de passer entre 9h30 et 13h30 à l’université. Contrairement aux visites habituelles où les autorités universitaires sont les seules interlocutrices, Abdourahmane Diouf entend élargir le cadre de ses rencontres.

La visite commencera au cabinet du recteur, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, avant de se déplacer dans la salle du Conseil de la Faculté de Médecine, étant donné que la salle des actes du rectorat est actuellement en chantier. Là, les discussions seront élargies aux différentes composantes de l’université, notamment les instances de gouvernance, les syndicats, le médiateur et l’administrateur de la fondation Ucad.

Après cette réunion avec les différents acteurs, le ministre Abdourahmane Diouf aura des séances de travail individuelles avec chaque partenaire social. Il prévoit ainsi des tête-à-tête avec les bureaux du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes), du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Supérieur (Sudes) et de l’intersyndical du Pats (Personnel Administratif et de Service).

Ce n’est qu’après ces échanges que le ministre visitera les différents lieux de l’université avant de se rendre au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) vers 13h30.

Cette visite témoigne de l’engagement du Ministre de l’Enseignement Supérieur à établir un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des acteurs de l’université, dans le but d’identifier les défis et les opportunités pour l’enseignement supérieur au Sénégal.

Aminata Touré répond aux allégations de l’IGE et exhorte à la reddition des comptes

Face aux récentes allégations portées contre elle par certains médias, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a tenu à clarifier sa position. Dans un texte publié depuis New York, elle réfute catégoriquement les accusations et encourage le nouveau régime à poursuivre les enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19.

Selon Aminata Touré, les médias politiquement motivés tentent de nuire à sa réputation en utilisant le terme « épinglé » à son encontre. Elle rappelle toutefois que sur instruction du président Macky Sall, elle a été soumise à une vérification de l’Inspection Générale d’État (IGE) pendant trois ans, sans qu’aucun détournement de fonds publics ne soit relevé.

L’ancienne Première ministre souligne que ses collaborateurs, responsables de la gestion financière du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sous sa présidence, n’ont fait l’objet d’aucune accusation de détournement non plus. Cette situation lui aurait permis de s’opposer librement au troisième mandat du président Sall et à ses dérives dictatoriales, affirmant que justice doit être rendue pour les personnes décédées lors des manifestations.

Aminata Touré exhorte également les nouvelles autorités à poursuivre la reddition des comptes, en particulier sur le scandale des 1000 milliards de francs CFA des fonds Covid-19. Elle accuse directement Macky Sall d’être responsable de ce « carnage financier » sans précédent dans l’histoire du Sénégal, avec la complicité de son beau-frère Mansour Faye.

Enfin, elle appelle tous les responsables politiques ayant géré les fonds publics pendant les 12 ans du régime de Macky Sall à se soumettre aux organes de contrôle et à rendre compte de leur gestion. Aminata Touré affirme son intention de saisir la justice contre toute tentative visant à discréditer sa personne.

Cet éclaircissement de la part d’Aminata Touré intervient dans un contexte où la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics sont devenues des enjeux cruciaux pour la population sénégalaise.

Guy Marius Sagna alerte sur les dangers de l’installation d’une centrale à charbon à Bargny

Ce dimanche 21 avril 2024, Guy Marius Sagna, en collaboration avec le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), a rencontré les femmes transformatrices de poissons de Bargny. Cette réunion a été l’occasion pour Sagna de mettre en lumière les préoccupations majeures liées à l’installation récente d’une centrale à charbon à proximité immédiate de leurs activités.

L’emplacement de cette centrale à charbon, située à moins de 500 mètres des lieux de travail des femmes transformatrices de poissons, suscite des interrogations profondes quant à la planification urbaine et à la protection de l’environnement. Sagna a exprimé son étonnement quant à l’autorisation accordée pour l’installation d’une telle infrastructure à un endroit si proche des activités quotidiennes des habitants, y compris des écoles et des structures d’accueil pour les jeunes enfants.

Cette situation s’inscrit dans un contexte déjà difficile pour les habitants de Bargny et de Rufisque, confrontés à une série de défis socio-économiques et environnementaux. En effet, la région fait face à une pollution croissante due à des entreprises telles que la SOCOCIM et Tosyali, ainsi qu’à une pression foncière accrue en raison du développement urbain rapide, symbolisé par le pôle urbain de Diamniadio et la zone économique spéciale.

De plus, l’érosion côtière et les projets d’implantation de nouvelles installations industrielles, comme une seconde cimenterie SENCIM, contribuent à aggraver la situation des populations locales. Sagna a souligné que Bargny et Rufisque sont confrontés à un triple fléau : le banditisme maritime, le banditisme foncier et le banditisme environnemental.

Cette rencontre entre Guy Marius Sagna et les femmes transformatrices de poissons de Bargny met en évidence l’urgence d’agir pour protéger ces communautés vulnérables. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures immédiates pour garantir leur droit à un environnement sain et sécurisé.

Moustapha Mamba Guirassy : Parcours d’un Homme d’État et de l’Enseignement

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, n’est pas un étranger dans les arcanes de la gouvernance et de l’enseignement au Sénégal. Avec un parcours riche et diversifié, il apporte à son nouveau poste une expertise acquise tant sur le plan politique que sur le plan professionnel.

Ancien Ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, ainsi que porte-parole du gouvernement sous l’administration de Souleymane Ndéné Ndiaye, Moustapha Mamba Guirassy a déjà occupé des postes clés dans la sphère publique sénégalaise. Sa carrière politique a été marquée par son rôle dans l’opposition, ce qui lui a valu une nouvelle nomination dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Kédougou, Moustapha Guirassy a également une solide expérience dans le domaine de l’éducation. Il a été maire de cette ville de 2009 à 2014, démontrant ainsi son engagement envers le développement local et l’éducation de la jeunesse.

Sur le plan académique, Moustapha Guirassy a brillé par ses études tant au Sénégal qu’à l’étranger. Diplômé en génie électrique de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada), il a également obtenu un diplôme en administration des affaires (MBA) de l’Université Laval.

Sa carrière professionnelle, notamment au Canada, lui a permis d’occuper des postes de responsabilité dans des domaines variés tels que la logistique internationale, l’enseignement et le génie électrique. De retour au Sénégal, il a fondé l’Institut Africain de Management (IAM), une institution d’enseignement supérieur privée réputée en Afrique de l’Ouest.

Sous sa direction, l’IAM s’est développé pour devenir une référence en matière d’enseignement supérieur, avec des campus à travers l’Afrique et une reconnaissance internationale. L’institut a été salué pour son excellence académique et sa contribution au développement de la jeunesse africaine.

En tant que nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy apporte donc une combinaison unique d’expérience politique, académique et professionnelle. Son leadership et son engagement envers l’éducation font de lui un atout précieux pour le gouvernement sénégalais et pour l’avenir de l’enseignement au Sénégal.

Goudomp : le ministre de la Fonction publique en visite dans son fief après sa nomination.

Le ministre de la Fonction publique Olivier Boucal s’est rendu, samedi dans le département de Goudomp au niveau des villages de Goudomp, Kaour, Singhére Baïnouck et Singhére Escale pour une visite de courtoisie auprès des populations et des foyers religieux de la localité.

M. Olivier Boucal s’est entretenu avec les guides religieux de Kaour son village natal. Là – bas le ministre et sa délégation étaient chez la famille de Chérif Sidou Ahmeth Ibn Chérif Diafara Sadick Aïdara où il a été reçu par Chérif Yacouba Ibn Chérif Mouhamed Lamine Aïdara et à Gassama Counda le ministre a sollicité des prières auprès du khalif de Cheikh Elhadji Gaoussou Diaby Gassama, Elhadji Badiaby Gassama

Selon des témoins ayant assisté à la rencontre, le ministre de la fonction publique a promis que le gouvernement continuera d’être aux côtés des populations, les accompagnera dans leurs actions. Il a également évoqué d’autres moyens de lutter contre la pauvreté entre autres afin que le département de Goudomp soit l’un des départements émergents.

A leur tour, les chefs religieux de Kaour lui ont rappelé que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut et ont prié pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Le soutien des néo au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko

Les néo-soutiens du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko partagent leur vision en matière de reddition des comptes, de transparence et d’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Selon Cheikh Ibrahima Diallo, secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), cette action ne doit pas être perçue comme une chasse aux sorcières, mais plutôt comme une démarche normale dans l’exercice du pouvoir.

Selon M. Diallo, le diagnostic des problèmes tels que la corruption et le détournement des fonds publics est crucial pour tout nouveau gouvernement. Il estime que cette démarche répond aux attentes des citoyens sénégalais qui ont massivement voté pour le candidat de la rupture lors de l’élection présidentielle. Reconnaître ces problèmes et les exposer publiquement est, selon lui, une bonne pédagogie pour sensibiliser les gestionnaires des fonds publics.

Quant aux critiques émanant de politiciens tels que Moustapha Diakhaté, M. Diallo les considère comme une quête de reconnaissance politique. Il minimise leurs critiques en soulignant que les temps ont changé et que ces politiciens ne bénéficieront plus de la même reconnaissance politique qu’auparavant.

En ce qui concerne l’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques, M. Diallo se montre particulièrement satisfait de l’initiative du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il estime qu’il s’agit d’une démarche historique qui reconnaît l’importance de la langue arabe dans la société sénégalaise. Selon lui, cette décision permettra d’exploiter une importante réserve de ressources humaines pour le développement inclusif du pays.

En résumé, les néo-soutiens du président et du Premier ministre saluent les mesures prises en matière de reddition des comptes et d’intégration des arabisants, tout en rejetant les critiques politiques qui les entourent. Selon eux, ces actions contribuent à répondre aux attentes du peuple sénégalais et à promouvoir un développement inclusif du pays.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Entame une Visite Diplomatique en Gambie

Le président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu à la tête du Sénégal le 24 mars dernier, a amorcé son premier déplacement officiel à l’étranger en se rendant en Gambie. Son arrivée à l’aéroport international de Banjul a été marquée par un accueil solennel de la part de son homologue gambien, Adama Barrow.

Vêtu sobrement d’un costume noir, le président Faye a été accueilli avec les honneurs militaires, symbolisant l’importance de cette visite pour les deux nations voisines. Les discussions ont débuté par un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport, suivi d’un tête-à-tête au State House, la résidence officielle du président gambien. Un déjeuner entre les deux dirigeants était également au programme, offrant l’occasion de discuter des enjeux bilatéraux et régionaux.

Au-delà des rencontres officielles, le président Faye a prévu de rencontrer la communauté sénégalaise établie en Gambie, une communauté estimée à entre 400 000 et 500 000 membres. Cette rencontre témoigne de l’importance des liens historiques, culturels et humains qui unissent les deux peuples.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la consolidation des relations entre le Sénégal et la Gambie. Les deux pays partagent une histoire commune, marquée notamment par leur appartenance passée à la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Ils sont également liés par des intérêts communs dans divers domaines tels que la défense, la sécurité, le commerce, le tourisme et l’environnement.

Sur le plan économique, la Gambie occupe une place importante dans les échanges commerciaux du Sénégal, étant l’un de ses principaux clients dans la zone CEDEAO. En 2022, les exportations sénégalaises vers la Gambie ont été estimées à 110,7 milliards de francs CFA, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et la Gambie sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Elle témoigne de la volonté du nouveau président sénégalais de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec les pays voisins, dans le but de promouvoir la stabilité et le développement régional.

Abdoul Mbaye Émet des Réserves sur les Premières Décisions du Gouvernement de Ousmane Sonko

Les premières décisions prises par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko suscitent des interrogations et des réserves de la part de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. En particulier, une disposition qui place un ministre « sous l’autorité du Premier ministre » a attiré l’attention de M. Mbaye, qui soulève des préoccupations quant aux implications en termes de responsabilités pénales et à la remise en question de la jurisprudence existante.

Selon Abdoul Mbaye, cette disposition pourrait rendre le Premier ministre directement et personnellement responsable de certaines décisions prises par les ministres placés sous son autorité. Cela pourrait entraîner des conséquences juridiques importantes, en particulier si le Premier ministre est considéré comme un membre du gouvernement à part entière et non comme une institution collégiale distincte.

Un exemple concret fourni par Abdoul Mbaye concerne la possible implication du Premier ministre dans le cas d’un faux rapport de présentation, tel que celui utilisé pour violer le Code pétrolier du Sénégal au profit de Petrotim. Même si le décret de répartition des services attribue la responsabilité directe au ministre compétent, la disposition plaçant ce dernier sous l’autorité du Premier ministre pourrait rendre ce dernier personnellement responsable.

Ces réserves exprimées par Abdoul Mbaye soulignent l’importance d’une clarification adéquate des rôles et des responsabilités au sein du gouvernement. Il est essentiel que les mécanismes de gouvernance soient conçus de manière à garantir la responsabilité et la transparence tout en préservant l’intégrité des institutions. Une répartition claire des responsabilités éviterait toute confusion et contribuerait à une prise de décision efficace et éclairée.

Il reste à voir comment le gouvernement de Ousmane Sonko répondra à ces préoccupations soulevées par Abdoul Mbaye, et s’il apportera des ajustements ou des clarifications à sa structure organisationnelle pour répondre à ces questions importantes sur la gouvernance et la responsabilité au sein de l’exécutif.

Fatou Diouf, Première Femme à Diriger le Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires au Sénégal

Une nouvelle ère s’ouvre au Sénégal avec la nomination de Fatou Diouf comme ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, faisant d’elle la première femme à diriger ce département stratégique depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale. Cette nomination marque un tournant significatif dans la représentation des femmes dans les sphères de pouvoir au Sénégal.

Juriste spécialisée dans les questions maritimes et de pêche, Fatou Diouf apporte une vaste expérience professionnelle à son nouveau rôle. En tant qu’administratrice des affaires maritimes et enseignante-chercheuse en droit de la mer à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 2004, elle possède une connaissance approfondie des enjeux liés aux activités maritimes et de pêche.

Au cours de sa carrière, Fatou Diouf a occupé plusieurs postes au sein des administrations sénégalaises, notamment en tant que conseillère technique chargée des affaires juridiques dans les ministères de l’Économie maritime et de l’Environnement et de la Protection de la nature. Son expertise dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en fait une candidate idéale pour aborder les défis complexes auxquels le secteur des pêches est confronté.

Dans sa feuille de route, la ministre Diouf a mis en avant la lutte contre la pêche illicite comme l’une de ses principales priorités. Elle envisage une réforme complète de la politique de la pêche, y compris la renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne, afin d’assurer une gestion durable des ressources halieutiques du pays. Son engagement à impliquer tous les acteurs dans ce processus démontre sa volonté de travailler en collaboration pour relever les défis du secteur.

La nomination de Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires représente un pas en avant vers une plus grande inclusion des femmes dans la gouvernance et une reconnaissance de leur expertise dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Son leadership promet de catalyser des changements positifs dans le secteur des pêches au Sénégal, avec des répercussions potentielles sur l’économie et l’environnement côtier du pays.

Inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest : Un Pas Majeur vers le Développement Économique Régional

Dans une démarche ambitieuse visant à dynamiser l’entrepreneuriat et l’investissement dans les régions de Thiès et de Diourbel, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a officiellement inauguré la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest. Cet événement marque un jalon crucial dans le déploiement des services publics au Sénégal, avec pour objectif principal la valorisation des ressources naturelles et locales de ces zones.

La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le gouverneur de souligner l’importance de cette plateforme en tant que guichet unique pour les formalités administratives des entreprises et des investisseurs. En effet, ce nouvel outil offre non seulement un accès simplifié aux procédures de création d’entreprise, mais également un accompagnement sur mesure pour favoriser le développement d’un secteur privé local résilient.

Implantée stratégiquement dans une zone à fort potentiel économique, comprenant des secteurs clés tels que le tourisme, l’horticulture, l’industrie, les mines et les services, la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans la région. Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX.SA, souligne que cette initiative favorisera la synergie entre les secteurs public et privé, offrant ainsi des conseils de qualité et des financements adaptés pour les entreprises locales.

L’un des points forts de cette inauguration a été la visite des 6 km de plages récemment restaurées par la SAPCO, permettant à la commune de Saly de retrouver son attrait en tant que première station balnéaire de l’Afrique de l’Ouest. Cette réalisation témoigne de l’engagement continu des autorités à créer un environnement propice aux affaires et à promouvoir le développement économique local.

La Plateforme d’Investissement Centre-Ouest s’annonce ainsi comme un catalyseur majeur pour la modernisation de l’économie régionale et la transformation de l’écosystème de production. En facilitant les investissements, en favorisant l’industrialisation et en réduisant les coûts de transaction, elle contribuera à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise dans son ensemble.

L’inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest marque le début d’une nouvelle ère de développement économique régional au Sénégal. En offrant un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement, cette initiative promet de créer des opportunités de croissance et de prospérité pour les communautés locales, tout en renforçant la position du pays sur la scène économique internationale.

Vers une résolution de la crise dans les collectivités territoriales : Engagement du nouveau ministre Balla Moussa Fofana

Le gouvernement s’engage fermement à résoudre la crise qui secoue les collectivités territoriales depuis près de deux ans. Sous la houlette du tout nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, une dynamique de dialogue et de recherche de solutions concrètes s’est amorcée.

Lors de sa récente rencontre avec les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, le ministre Fofana a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise persistante. Dans un communiqué de presse, il a souligné la nécessité de travailler ensemble pour formuler des propositions soutenables conformes aux dispositions légales en vigueur.

Au-delà des discussions sur les revendications salariales, le ministre a mis en lumière les répercussions de la grève sur les citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès aux documents d’état civil. Cette prise de conscience témoigne d’une sensibilité aux préoccupations de la population et renforce l’urgence d’une résolution rapide du conflit.

L’approche collaborative du ministre Fofana se manifeste également par sa volonté de nouer un partenariat avec l’Intersyndicale pour améliorer les conditions de travail des agents des collectivités territoriales. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité des services publics et à garantir la qualité des prestations offertes aux citoyens.

En outre, le gouvernement affirme son engagement en faveur de la décentralisation et de la construction de collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Cette vision ambitieuse reflète la volonté de promouvoir une gouvernance locale dynamique et inclusive.

Enfin, la disponibilité du Premier ministre Ousmane Sonko à rencontrer l’Intersyndicale dans les meilleurs délais, sur la base des propositions formulées par le groupe de travail, illustre l’importance accordée à ce dossier au plus haut niveau de l’État.

Dans un contexte marqué par des tensions sociales, l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables et concertées constitue un pas significatif vers la résolution de la crise dans les collectivités territoriales. La voie du dialogue et de la collaboration semble ainsi ouvrir des perspectives encourageantes pour l’avenir de ces institutions essentielles à la vie démocratique et au développement local.

Appel à l’Extradition de l’Ex-Président Macky Sall : Boubacar Sèye de « Horizons sans frontières » Souligne l’Exigence de Justice

Dans une déclaration percutante, Boubacar Sèye, président de l’organisation « Horizons sans frontières », a récemment appelé à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président sénégalais Macky Sall. Ces propos ont suscité des débats passionnés sur la responsabilité des anciens dirigeants et la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis pendant leur mandat.

L’appel de Boubacar Sèye intervient dans un contexte où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des questions cruciales concernant la justice transitionnelle et la reddition des comptes pour les crimes politiques et économiques présumés commis par les anciens responsables gouvernementaux.

Sèye a vivement critiqué le mandat présidentiel de Macky Sall, affirmant que celui-ci avait marqué une période sombre de l’histoire politique du pays. Il a accusé Sall d’avoir utilisé son pouvoir pour opprimer et mépriser le peuple sénégalais, allant même jusqu’à insinuer que l’ancien président avait du sang sur les mains.

L’initiative de Sèye ne s’est pas limitée à des paroles. Il a lancé une pétition qui a recueilli près de 1500 signatures à ce jour, démontrant un soutien significatif à sa demande d’extradition de Macky Sall. Selon Sèye, le peuple sénégalais attend avec impatience que Sall réponde de ses actes devant la justice.

Cependant, il convient de souligner que les accusations portées par Sèye restent des allégations jusqu’à ce qu’elles soient étayées par des preuves concrètes devant un tribunal compétent. La question de la responsabilité des anciens dirigeants est complexe et nécessite une approche équilibrée qui garantisse à la fois la justice et le respect des droits fondamentaux.

En fin de compte, l’appel de Boubacar Sèye met en lumière l’importance cruciale de la justice et de la responsabilité dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Il soulève également des questions essentielles sur le rôle des organisations de la société civile dans la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de la gouvernance politique.

Renforcement des liens diplomatiques entre la Mauritanie et la Sierra Leone : Une Étape Prometteuse

Le président mauritanien Bassirou Diomaye Faye a récemment accueilli le vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jallow, au Palais présidentiel à Nouakchott. Cette rencontre fait suite à la visite du président Faye en Mauritanie où il a rencontré son homologue Ghazouani. L’objectif de la visite de Juldeh Jallow était de transmettre un message d’amitié et de solidarité de la part du président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio.

Dans une déclaration officielle émanant de la Présidence de la République, il a été souligné que cette visite illustre l’engagement des deux nations à renforcer leurs relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Le vice-président sierra-léonais a exprimé sa reconnaissance envers le président Faye pour sa volonté de consolider les acquis et de promouvoir un partenariat solide entre les deux pays.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel où les nations du monde entier cherchent à renforcer leur coopération et leur solidarité pour relever les défis mondiaux. En échangeant des messages d’amitié et en exprimant leur volonté de renforcer leurs liens, la Mauritanie et la Sierra Leone envoient un message fort sur leur engagement envers la diplomatie et la coopération internationale.

Le président Faye et le vice-président Jallow ont également discuté des domaines potentiels de collaboration, notamment dans les secteurs économique, commercial, éducatif et culturel. Cette volonté mutuelle de diversifier et de renforcer les domaines de coopération témoigne de la vision commune des deux dirigeants pour le développement de leurs nations respectives et de la région dans son ensemble.

La visite du vice-président de la Sierra Leone en Mauritanie marque une étape prometteuse dans le renforcement des relations entre les deux pays. Elle témoigne de la volonté des dirigeants de promouvoir la paix, la stabilité et le développement économique dans la région ouest-africaine.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, entame des visites pour évaluer les besoins du secteur

Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a lancé une série de visites dans les différents services relevant de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de recueillir des informations précieuses pour éclairer la prise de décisions futures.

Sa première étape l’a conduit à la Cité du Savoir du Pôle Urbain de Diamniadio, où il a pu visiter divers établissements, notamment le siège de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel Amadou Traoré (ISEP) et le Cyber Infrastructure Nationale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation (CNRI).

Abdourahmane Diouf a expliqué que cette démarche vise à avoir une vue d’ensemble des conditions de travail et des besoins spécifiques de chaque institution avant de prendre des mesures concrètes. Il souhaite ainsi engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et identifier les priorités à adresser.

Au cours de ses visites, plusieurs problématiques ont été soulevées. Au sein de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, des préoccupations concernant les infrastructures et les équipements ont été exprimées, notamment le besoin urgent d’ordinateurs et de modems de connexion.

À l’ISEP, les étudiants ont fait part de difficultés liées au transport, à la restauration et à l’hébergement, mettant en lumière le besoin d’améliorer les conditions de vie étudiante. De plus, la question du statut juridique des enseignants et du personnel a été discutée.

La visite s’est conclue au CNRI, où d’autres aspects liés à l’infrastructure et aux technologies de l’information et de la communication ont été abordés.

Par ailleurs, le Ministre a prévu une rencontre avec le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) ce vendredi, signe de sa volonté de collaborer étroitement avec les acteurs syndicaux pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cette série de visites témoigne de l’engagement du nouveau ministre à prendre en compte les besoins réels des institutions universitaires et de recherche afin d’élaborer des politiques efficaces et adaptées à la réalité du terrain.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. « Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit », a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. « Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille », a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

Yacine Fall nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Une Expertise Internationale au Service du Sénégal

Dans un récent remaniement gouvernemental, Yacine Fall, vice-présidente du parti politique PASTEF, a été nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette nomination a suscité un intérêt particulier, compte tenu de son parcours professionnel remarquable et de sa réputation dans les affaires internationales.

Initialement, les spéculations prédisaient la nomination d’Aminata « Mimi » Touré à ce poste de haute importance. Cependant, l’arrivée de Yacine Fall souligne une continuité dans les relations et la collaboration entre ces deux femmes d’influence, comme l’ont révélé des sources proches de la coalition Diomaye.

Le lien étroit entre Yacine Fall et Mimi Touré, bien qu’initialement inattendu pour certains, trouve ses racines dans une relation de longue date, caractérisée par une complicité et un soutien mutuel. Leur parcours professionnel respectif au sein des Nations Unies témoigne de leur engagement commun en faveur des droits des femmes et du développement international.

Mimi Touré a contribué de manière significative à des organisations telles que l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), tandis que Yacine Fall a occupé des postes de direction au sein de l’Institut International de Formation et de Recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) et de l’ONU Femmes, notamment en tant que directrice de la Division économique à New York.

La nomination de Yacine Fall au poste de Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères souligne ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’expertise et à l’expérience internationales dans la formulation et la mise en œuvre de sa politique étrangère. Son mandat s’annonce comme une opportunité de renforcer les liens du Sénégal avec ses partenaires africains et internationaux, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la coopération et le développement mutuel.

À travers cette nomination, le Sénégal envoie un signal fort de son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et au-delà, sous la direction d’une ministre compétente et engagée.

Circulaire du Premier Ministre : Préparatifs de la Fête de la Tabaski 2024

Madame, Monsieur,

Je vous adresse la présente circulaire concernant les préparatifs de la Fête de la Tabaski 2024, conformément aux instructions émanant du Président de la République.

L’objectif principal de cette initiative gouvernementale est de répondre de manière efficace à la forte demande de moutons durant cette période particulière. Pour y parvenir, le gouvernement compte sur la mobilisation de l’offre nationale ainsi que sur l’importation depuis les pays voisins, notamment le Mali et la Mauritanie.

Afin de faciliter ces opérations et garantir le bon déroulement de la fête, plusieurs mesures spécifiques seront mises en œuvre du 19 avril au 2 août 2024 :

  1. Assouplissement des contrôles des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal : Nous devons permettre un flux fluide et rapide des moutons destinés à la Tabaski, en facilitant les procédures de contrôle aux frontières et le long des axes de convoyage.
  2. Exonération des droits et taxes sur les moutons destinés à la Tabaski : Afin de rendre les moutons accessibles à tous les citoyens et de soutenir l’esprit de célébration, les droits et taxes sur ces animaux seront exemptés pendant cette période.
  3. Autorisation pour chaque camion de transporter trois bergers responsables de la surveillance des animaux : Il est essentiel de garantir le bien-être des animaux pendant leur transport vers le marché, d’où la nécessité d’une surveillance adéquate par des bergers qualifiés.

Je vous rappelle également l’importance cruciale du respect strict des normes sanitaires d’hygiène et de sécurité, telles que stipulées dans le décret n°2002-1094 du 4 novembre 2002 relatif à la police sanitaire des animaux domestiques.

Je vous invite donc, en votre qualité de Ministre concerné, à veiller scrupuleusement à l’application de ces directives au sein de votre département, afin d’assurer un déroulement optimal des opérations et la satisfaction des citoyens lors de cette fête traditionnelle.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

[Signature]

Ousmane Sonko
Premier Ministre

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Tensions au Ministère des Sports au Sénégal : Démission d’une responsable suite à des désaccords

Peu de temps après la passation de service avec son prédécesseur, Mame Mbaye Niang, la nouvelle ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a été confrontée à une démission au sein de son équipe. Marème Kane Diallo, directrice de la Formation et de la Coopération au ministère, a rendu sa démission, créant ainsi une onde de choc dans le département.

Selon les informations recueillies par le journal Source A, les relations entre Khady Diène Gaye et Marème Kane Diallo étaient tendues depuis un certain temps, remontant même à l’époque où Matar Bâ était ministre des Sports. Un contentieux latent semble avoir existé entre les deux femmes, exacerbant les tensions au sein du ministère.

En effet, lorsque Marème Kane Diallo a été nommée directrice de la Formation et de la Coopération en 2015, remplaçant Alioune Diakhaté Mbaye, elle était de la hiérarchie A3. En revanche, Khady Diène Gaye, bien que de grade supérieur, était sous l’autorité de Marème Kane Diallo, car elle occupait un poste inférieur dans la même direction depuis six ans.

Ce déséquilibre hiérarchique a apparemment créé des frictions entre les deux femmes, culminant avec une lettre de protestation adressée par Khady Diène Gaye à Matar Bâ, alors ministre des Sports. Suite à cela, Khady Diène Gaye a été nommée chef de service des Sports de la région de Dakar, un poste que Marème Kane Diallo avait occupé auparavant.

La démission de Marème Kane Diallo, survenue peu de temps après l’installation de Khady Diène Gaye en tant que ministre, semble refléter son refus de travailler sous l’autorité d’une collègue qui avait contesté sa position précédemment.

Cette démission soulève des questions sur la stabilité et la cohésion au sein du Ministère des Sports, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables politiques pour maintenir une équipe unie et fonctionnelle, malgré les différences personnelles et les tensions internes.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Abdou Lahad Seck Sadaga réfute les allégations d’Abdou Mbacké Bara Dolly : « Des contrevérités pour masquer une défaite politique »

Dans le cadre de la récente polémique politique secouant Touba, Abdou Lahad Seck Sadaga, Haut Conseiller des Collectivités Territoriales, a vivement réagi aux déclarations du député Abdou Mbacké Bara Dolly. Ce dernier prétend avoir été contacté par le Président Macky Sall pour ne pas soutenir Amadou Bâ lors des récentes élections. Des affirmations catégoriquement démenties par Sadaga.

Dans un discours sans équivoque, Sadaga a qualifié les propos de Bara Dolly de « contrevérités » et d’ « inepties », insistant sur le caractère fantaisiste de ces déclarations. Selon lui, Abdou Mbacké Bara Dolly est connu pour ses inventions et ses tentatives de discréditer ses adversaires politiques. Il affirme également que le Président Macky Sall n’aurait jamais fait de telles demandes, soulignant l’impossibilité de telles affirmations.

Sadaga va plus loin en accusant Bara Dolly de tenter de masquer une défaite électorale à Touba en avançant de fausses accusations. Il rappelle que les habitants de Touba ont une tradition de soutien aux candidats politiques en opposition avec le pouvoir en place, mais il insiste sur le fait que sa loyauté envers le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye reste indéfectible.

En exprimant sa reconnaissance envers le Président Diomaye pour son engagement envers Touba et les chefs religieux, Sadaga souligne la proximité du Président Diomaye avec les cités religieuses, une relation qu’il considère comme inestimable. Il conclut en réaffirmant son engagement à rester aux côtés du Président Macky Sall et à lui être fidèle pour toujours.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Le Président du Sénégal renforce les liens avec la Mauritanie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment entrepris une visite de travail à Nouakchott, en Mauritanie, où il a rencontré son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins. Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur une gamme de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, la sécurité régionale et les questions transfrontalières.

La visite du Président Faye en Mauritanie témoigne de l’engagement continu du Sénégal à cultiver des liens étroits avec ses voisins et à promouvoir la stabilité et le développement dans la région ouest-africaine.

À l’issue de sa visite, le Président Faye est retourné à Dakar en début de soirée, où il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que par les autorités militaires et civiles. Cette réception témoigne de l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la diplomatie régionale et à la consolidation des relations avec ses partenaires stratégiques.

Cette visite constitue donc une étape significative dans le renforcement des liens historiques et fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie, et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines au bénéfice des deux peuples.

Quitter la version mobile