MAIRIE DE SANDIARA : Aliou Gning de BBY remplace Dr Serigne Diop

Après plus de deux mois sans maire, la commune de Sandiara a un nouveau maire. Il s’agit de Aliou Gning, responsable de l’Apr et de Benno Bokk Yaakaar (BBY), qui était jusque-là 1er adjoint de la commune de Sandiara. Il assurait l’intérim en remplacement du maire démissionnaire, Dr Serigne Guèye Diop nommé ministre dans le nouveau gouvernement de Ousmane Sonko. L’élection du nouveau maire a eu lieu à Sandiara et il est arrivé en tête avec 40 voix sur les 55 votants devant Mouhamed Faye, membre du parti Pastef et proche du maire démissionnaire, 14 voix, et Khadim Tine, responsable de l’Apr, 1 voix.
Aliou Gning qui a tendu la main à son prédécesseur, Dr Serigne Diop et aux autorités administratives, compte associer les populations dans tout ce qu’il fera.

« Je serais le maire de tous les habitants de Sandiara. J’ai l’habitude de le dire: »celui qui veut aller vite part seul, par contre celui qui veut aller très loin, va avec une équipe. Au-delà des conseillers et des employers municipaux, je voudrais aussi lancer un appel, donc tendre la maire aux autorités administratives d’abord, en premier lieu le sous-préfet qui représente ici le chef de l’Etat et à toute son équipe. Je lance aussi un appel à M. Le ministre Serigne Guèye Diop à qui nous souhaitons plein succès pour ses nouvelles fonctions mais à qui nous tendons la main. Il a été le maire de Sandiara où il a fait beaucoup de choses. J’ai été son adjoint pendant dix ans. Je suis là pour continuer le travail qui a été fait et bien entendu pour apporter les changements nécessaires parce qu’il faut le rappeler, il n’y a aucune œuvre humaine qui est parfaite. Donc le populations seront associées à tout ce que nous ferons. J’ai l’habitude de le dire aussi, tout ce qui se fait pour moi, sans moi, c’est contre moi’, a indiqué le nouveau édile de la ville de Sandiara, Aliou Gning.

Aly Saleh

Tensions Politiques au Sénégal : Thierno Bocoum critique le Premier Ministre Ousmane

Les récentes déclarations du Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont suscité une vive réaction de la part de Thierno Bocoum, ancien député et président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir). Lors d’un point de presse à Dakar, Bocoum a exprimé sa préoccupation quant aux actions de l’exécutif envers le législatif.

La polémique a commencé après que le Premier Ministre Sonko ait publié sur sa page Facebook officielle une mise en garde aux membres de l’Assemblée Nationale. Il a affirmé que si l’assemblée n’adoptait pas sa déclaration de politique générale d’ici le 15 juillet, il la présenterait devant une assemblée populaire constituée du peuple sénégalais souverain.

Pour Bocoum, cette déclaration est jugée « extrêmement grave », car elle constitue selon lui une tentative de l’exécutif de dicter ses termes au pouvoir législatif, indépendant en théorie. Il a souligné qu’aucun membre de l’exécutif ne devrait imposer d’ultimatum aux députés élus par le peuple.

La déclaration de politique générale (DPG) est un événement crucial dans le calendrier parlementaire, où le Premier Ministre expose sa vision et ses plans pour le pays, sujet à l’approbation ou au rejet par l’Assemblée Nationale. Les délais imposés par Sonko pour l’adoption de sa DPG ont intensifié les tensions politiques déjà existantes au Sénégal.

Cette controverse survient dans un contexte de mécontentement croissant face aux défis économiques et sociaux persistants, exacerbés par la pandémie de COVID-19. Les réactions publiques et médiatiques aux déclarations de Sonko reflètent une profonde division quant à la manière dont les institutions démocratiques devraient fonctionner dans le pays.

À mesure que la date limite fixée par le Premier Ministre approche, l’attention se concentre sur les prochains développements au sein de l’Assemblée Nationale et sur la manière dont les différents acteurs politiques et citoyens réagiront à cette impasse potentielle.

la confrontation entre l’exécutif et le législatif au Sénégal met en lumière les défis persistants de gouvernance démocratique dans le pays, rappelant l’importance de l’indépendance des pouvoirs et du respect des procédures parlementaires pour préserver la stabilité politique et sociale.

Soutien de l’APR à Bah Diakhaté : Appel à la libération d’un détenu politique

Une délégation de hauts responsables de l’Alliance pour la République (APR), dirigée par l’ancien ministre des Forces Armées El Hadji Oumar Youm, s’est rendue aujourd’hui chez la famille de Bah Diakhaté, actuellement détenu. Cette visite, marquée par la présence du Président du Groupe Parlementaire BBY Abdou Mbow, des maires Abdoulaye Thimbo et Pape Ndong, ainsi que de la députée Aïda Sougou, visait à exprimer un soutien solidaire à la famille de l’activiste.

Bah Diakhaté, qualifié de détenu politique, a été au centre des discussions lors de cette rencontre. La délégation de l’APR a fait part de son engagement pour obtenir la libération inconditionnelle de Bah Diakhaté, soulignant l’importance de respecter les droits et la dignité des citoyens.

La famille de Bah Diakhaté, présente lors de cette visite, a témoigné de sa gratitude envers le président Macky Sall et les membres de l’APR pour leur soutien continu dans cette épreuve difficile. Ils ont également réaffirmé leur détermination à obtenir justice pour leur fils, un engagement soutenu par la solidarité affichée par la délégation aujourd’hui.

L’appel à la libération de Bah Diakhaté résonne ainsi comme une demande de justice et de respect des droits humains fondamentaux, soulignant l’importance de l’unité et du soutien familial dans de telles circonstances.

Adama Gaye plaide pour la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment suscité la controverse en appelant à la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale. Dans un post publié mardi, Gaye a exprimé son désir de voir le peuple souverain choisir de nouveaux représentants dignes de leurs fonctions de députés.

« Dissoudre, oui, dissoudre, sans trembler ! Je suis partisan de la dissolution le plus rapidement possible de l’Assemblée nationale pour que le peuple souverain se choisisse des mandataires ayant la dignité de la charge de député.e.s », a-t-il affirmé.

Gaye a critiqué la procrastination autour de cette décision, rejetant les arguments constitutionnels et juridiques qu’il juge être des obstacles artificiels. Il a insisté sur la nécessité de suivre la volonté et la vision des citoyens pour faire avancer la nation.

Il a également souligné des motifs spécifiques derrière son appel à la dissolution, incluant une critique acerbe des membres actuels de l’Assemblée, déplorant notamment la présence de figures politiques qu’il juge néfastes pour le pays.

La prise de position d’Adama Gaye a suscité des réactions diverses dans le paysage politique sénégalais, certains soutenant son appel pour des réformes urgentes, tandis que d’autres expriment des réserves face à une dissolution qui pourrait aggraver les tensions politiques.

Pour l’instant, l’avenir de l’Assemblée nationale reste incertain, avec des débats probables à venir sur la faisabilité et les conséquences d’une dissolution immédiate.

Crise Politique au Sénégal : Débat sur la Gouvernance et les Institutions

Le climat politique au Sénégal s’est intensifié avec les récentes déclarations du député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs (RV), critiquant sévèrement le Premier ministre Ousmane Sonko. Accusant ce dernier de privilégier une gouvernance par la rue au détriment des institutions établies, Sall a souligné les risques d’un tel comportement dans un pays confronté à de multiples crises.

Lors d’une récente intervention, Sall a déploré le choix de Sonko de mobiliser le soutien populaire à travers des manifestations au marché Colobane, plutôt que de chercher un consensus parlementaire à l’Assemblée nationale. Cette stratégie, selon lui, fragilise la stabilité politique et institutionnelle du Sénégal, déjà mise à mal par une polarisation croissante.

« Gouverner par la rue contre les institutions est un exercice périlleux dans un pays aux mille urgences », a averti Thierno Alassane Sall, exprimant sa préoccupation face à la théâtralisation de la politique sénégalaise. Pour lui, cette approche risque d’exacerber les tensions sociales et politiques, compromettant ainsi les efforts pour surmonter les défis nationaux.

Sall, qui a récemment été candidat à la présidentielle sans succès, a invité le Premier ministre à engager un dialogue constructif à l’Assemblée nationale pour trouver des solutions aux préoccupations urgentes des Sénégalais. Cette démarche vise à rétablir la primauté des institutions démocratiques et à canaliser les aspirations populaires de manière légale et structurée.

Alors que le Sénégal cherche à sortir d’une période de turbulences politiques, les critiques de Thierno Alassane Sall soulèvent des questions cruciales sur la gouvernance et l’équilibre entre la légitimité populaire et institutionnelle. Le débat promet de continuer à animer la scène politique, mettant en lumière les défis persistants de la démocratie et de la gouvernance au Sénégal.

En attendant, l’avenir politique du pays semble suspendu à la résolution de cette impasse entre gouvernement, opposition et institutions, avec des implications potentielles importantes pour la stabilité et le développement national.

Nouveau Secrétaire Général au Conseil Supérieur de la Magistrature : Mamadou Diop nommé par le Président Diomaye

Un récent décret signé par le président Bassirou Diomaye Faye a marqué un changement notable au sein du secrétariat du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Le magistrat Mamadou Diop a été désigné pour occuper le poste de secrétaire général, succédant ainsi à Alioune Ndiaye, appelé à d’autres responsabilités.

Mamadou Diop apporte une vaste expérience à cette fonction, ayant déjà servi en tant que secrétaire général au ministère de la Justice. Sa nomination, effective à partir du 27 juin selon le décret présidentiel, le voit cumuler ces deux rôles stratégiques.

Cette décision reflète l’engagement du président Diomaye Faye à renforcer l’administration judiciaire et à maintenir l’efficacité du CSM. Les ministres de la Justice, des Finances et du Budget sont chargés de veiller à l’exécution de cette nomination, soulignant ainsi l’importance accordée à cette transition au sein de l’appareil judiciaire national.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature joue un rôle crucial dans la supervision et la gestion des magistrats au Sénégal, garantissant ainsi l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire. La nomination de Mamadou Diop s’inscrit dans cette volonté de maintenir des normes élevées de professionnalisme et de transparence au sein de l’institution.

Cette nouvelle étape marque un tournant significatif pour le CSM, sous la direction éclairée du président Diomaye Faye, promettant une gestion dynamique et une gouvernance judiciaire robuste pour les années à venir.

Tensions Politiques au Sénégal : Conflit Entre Autorités Locales et Gouvernement Central

Une récente série de déguerpissements orchestrés par les autorités locales sénégalaises a ravivé les tensions politiques, mettant en lumière des divisions profondes au sein de la coalition au pouvoir. Le Premier ministre s’est retrouvé au centre de la controverse, suscitant des critiques acerbes de la part des partisans du maire de Grand-Yoff, Madiop Diop, affilié à Khalifa Sall.

L’incident a débuté avec une déclaration incisive de Madiop Diop, soulignant que le Premier ministre semblait ignoré des directives antérieures concernant les déguerpissements. Ces derniers, initiés conformément à la circulaire ministérielle du 7 mai 2024, visaient à désencombrer les voies publiques de commerces non autorisés. Le maire a réagi suite à un commentaire de Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, accusant le gouvernement de mener des opérations sans consultation adéquate avec les autorités locales.

La visite annoncée du Premier ministre à Colobane le 30 juin, lieu d’une des opérations de déguerpissement controversées, a alimenté les critiques. En déclarant ne pas être informé des actions locales, le gouvernement a intensifié les tensions avec les administrations municipales, déjà sensibles à l’ingérence perçue de la part du gouvernement central.

Madiop Diop n’a pas mâché ses mots, accusant les nouvelles autorités de chercher à discréditer les maires locaux, en particulier ceux affiliés à des groupes politiques indépendants comme Taxawu Sénégal. Il a souligné que les premières opérations de déguerpissement avaient eu lieu dans des municipalités sous leur contrôle, insinuant une manœuvre politique pour affaiblir leurs adversaires.

Cette série de rebondissements révèle des fissures significatives au sein de la coalition au pouvoir, exacerbées par des rivalités politiques préexistantes. Alors que le gouvernement cherche à consolider son soutien et à renforcer son contrôle sur les municipalités, les tensions entre les autorités locales et le pouvoir central pourraient continuer à influencer la dynamique politique du Sénégal dans les mois à venir.

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire : Pourquoi le Coup de Benno Bokk Yakaar Sera sans Effet sur les Finances Publiques

Le bureau de l’Assemblée nationale, contrôlé par la coalition Benno Bokk Yakaar, a annulé le Débat d’orientation budgétaire (DOB) qui devait se tenir ce samedi. Ce débat était prévu pour porter sur le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle. Cette annulation fait suite à la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait indiqué qu’il pourrait présenter sa Déclaration de politique générale (DPG) en dehors de l’hémicycle.

L’annulation du DOB suscite des interrogations quant à ses conséquences sur les finances publiques. Cependant, deux spécialistes des questions parlementaires et anciens députés, interrogés par L’Observateur, ont affirmé que cette décision n’aura pas d’impact négatif sur les finances publiques.

Alioune Souaré a déclaré : « Le fait d’annuler le Débat d’orientation budgétaire est une violation de la loi. On ne peut pas reprogrammer le DOB parce que sa tenue est fermée dans les délais, il doit se tenir à la fin du deuxième trimestre de chaque année. Cependant, la non-tenue du DOB n’aura pas d’incidence sur les documents. Le DOB n’est pas une étape de validation, c’est simplement un exercice d’information. »

Théodore Monteil a ajouté : « Ce n’est pas comme en France où le débat d’orientation budgétaire permet aux députés de déplacer des crédits à l’intérieur d’un programme. Ici, au Sénégal, les députés n’ont pas le pouvoir de déplacer des crédits ou de créer un programme. Le DOB est juste une information qui leur permet de préparer le marathon budgétaire à venir. Il n’y aura donc aucune incidence. »

Ces explications montrent que l’annulation du DOB, bien que critiquée comme une violation des procédures légales, ne compromettra pas la gestion des finances publiques. Contrairement à d’autres systèmes parlementaires où ce type de débat pourrait influencer directement la répartition des crédits budgétaires, le DOB au Sénégal est essentiellement un exercice informatif. Il vise à préparer les députés pour les discussions budgétaires à venir, mais ne leur confère pas le pouvoir de modifier les allocations budgétaires.

Malgré l’annulation du Débat d’orientation budgétaire par Benno Bokk Yakaar en réponse aux déclarations d’Ousmane Sonko, les finances publiques sénégalaises ne subiront pas d’impact négatif. Cette décision, bien qu’illégale selon certains experts, reste sans conséquence pratique sur les documents budgétaires et la gestion financière du pays.

« Crise » à l’Assemblée nationale : Zahra Iyane Thiam Appelle à un Dialogue Politique pour Résoudre l’Impasse

Le refus du Premier ministre Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée nationale a déclenché une crise au sein de l’hémicycle sénégalais. En réaction, l’Assemblée a décidé de suspendre le débat d’orientation budgétaire (DOB) en raison des propos tenus par Ousmane Sonko. Cette situation, qui menace d’avoir des conséquences néfastes pour la population, a conduit Zahra Iyane Thiam à proposer une solution de sortie de crise.

Face à cette impasse, Zahra Iyane Thiam, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, appelle le président de la République à réunir les principaux acteurs politiques autour d’une table pour organiser un dialogue. Dans une déclaration publique, elle a souligné l’importance de ce dialogue pour parvenir à un compromis solide concernant les débats autour de la DPG et du DOB et anticiper d’éventuels problèmes futurs.

« Le président Bassirou Diomaye Faye doit appeler à un ‘dialogue politique’ avec les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, afin de trouver un compromis solide concernant le faux débat de la DPG et du DOB, et pour anticiper et prévenir d’éventuels problèmes futurs, nonobstant les possibilités de dissolution. Nul n’est mieux placé pour connaître les vertus du dialogue. Dialoguons », a-t-elle écrit.

L’appel de Zahra Iyane Thiam met en lumière la nécessité de trouver une solution pacifique et constructive à la crise actuelle. Elle insiste sur les vertus du dialogue politique pour résoudre les conflits et renforcer la stabilité du pays. Cette proposition intervient à un moment crucial, où l’absence de consensus au sein de l’Assemblée nationale pourrait avoir des répercussions importantes sur la gestion des affaires publiques et la mise en œuvre des politiques budgétaires.

La crise à l’Assemblée nationale rappelle l’importance d’un dialogue ouvert et inclusif entre les différents acteurs politiques pour surmonter les divergences et trouver des solutions adaptées aux enjeux du pays. En appelant à un dialogue politique, Zahra Iyane Thiam espère que le président de la République et les leaders politiques répondront positivement à cette initiative, permettant ainsi de débloquer la situation et d’éviter des conséquences fâcheuses pour la population sénégalaise.

Tensions et espoirs à Colobane : la visite d’Ousmane Sonko suscite débat et réflexion

Le quartier de Colobane à Dakar a été le théâtre d’une mobilisation impressionnante ce dimanche 30 juin, attirant une foule considérable venue écouter Ousmane Sonko, leader du mouvement Pastef. Cette visite survient dans le sillage d’une opération de désencombrement controversée, récemment menée dans cette zone historique de la capitale sénégalaise.

Depuis son véhicule, Sonko s’est adressé à ses partisans, affirmant n’avoir été informé de l’opération qu’au dernier moment, malgré une circulaire ministérielle datant du 7 mai. « Le président de la République m’a contacté avant-hier pour m’informer qu’il entendait parler de déguerpissements depuis plusieurs jours. Je lui ai répondu que je l’avais appris par la presse », a-t-il déclaré, soulignant une communication lacunaire entre les autorités et les parties concernées.

Les critiques de Sonko ne se sont pas limitées à la gestion de l’information. Il a exprimé des préoccupations quant aux conditions dans lesquelles les commerçants ont été contraints de quitter leurs lieux de travail. « L’occupation désordonnée est à déplorer, mais il est tout aussi regrettable de constater l’absence de mesures d’accompagnement », a-t-il martelé, appelant à un soutien adéquat pour les personnes affectées.

Face à la frustration palpable parmi les commerçants délogés, Sonko a appelé à la patience et à la compréhension : « Vous savez que tout le monde ne peut pas obtenir une place à Sandaga ou dans un autre marché. Il faut faire preuve de compréhension le temps que des solutions soient trouvées ».

En réponse à cette situation tendue, le gouvernement a annoncé une initiative de concertation. Le Premier ministre a déclaré : « Le président de la République réunira tous les acteurs concernés, y compris vous, les marchands, les municipalités, ainsi que les riverains, pour trouver une issue qui soit avantageuse pour chacun ». Cette démarche vise à restaurer l’équilibre dans un quartier emblématique en proie à des tensions grandissantes.

Le défi qui attend le gouvernement est de parvenir à concilier les intérêts divergents des commerçants déplacés, des autorités locales et des riverains, tout en assurant une gestion urbaine responsable et inclusive. Dans cette quête d’harmonisation, l’avenir de Colobane dépendra de la capacité à trouver des solutions durables et équitables pour toutes les parties prenantes.

La visite d’Ousmane Sonko et les réactions qu’elle a suscitées illustrent non seulement les défis urbains contemporains à Dakar, mais aussi la volonté de résoudre ces problèmes de manière transparente et concertée.

Tandem Diomaye-Sonko : Théodore Chérif Monteil liste les risques d’une dualité

Les récentes actions du Premier ministre Ousmane Sonko continuent de faire des vagues dans la sphère politique sénégalaise. Accueil controversé de Jean-Luc Mélenchon, interventions dans les domaines militaires et diplomatiques, et une tournée prévue chez des putschistes de la sous-région, ces initiatives n’ont pas manqué de susciter des réactions critiques. Pour Théodore Chérif Monteil, leader de la plateforme Alternative citoyenne Dissoo, ces actions constituent des « erreurs de débutant ». Cependant, il voit en elles des signes avant-coureurs d’une possible dualité avec le Président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Invité de l’émission « Jury du dimanche » sur Iradio, Théodore Chérif Monteil a exprimé ses préoccupations quant aux actions de Sonko. « Accueillir Jean-Luc Mélenchon, s’impliquer dans des questions militaires et diplomatiques de manière précipitée, et annoncer une tournée chez des putschistes sont des actions inappropriées pour un chef de gouvernement », a-t-il déclaré. Pour Monteil, ces initiatives témoignent d’une certaine imprudence de la part du Premier ministre, qui pourrait compromettre la stabilité politique du pays.

Bien que Monteil ne perçoive pas encore une dualité affirmée entre le Président Diomaye Faye et le Premier ministre Sonko, il n’exclut pas cette possibilité à l’avenir. « Il faut qu’il apprenne vite et qu’il comprenne que ce n’est pas lui le Président de la République, même s’il est chef du parti, a l’aura et la sympathie des Sénégalais », a-t-il averti. Monteil insiste sur l’importance d’une collaboration harmonieuse entre les deux figures politiques pour assurer la réussite de leur mission. « S’ils veulent réussir leur mission, il faut promouvoir la réussite globale et non celle d’une seule personne », a-t-il ajouté.

Selon Monteil, Ousmane Sonko est incontestablement le choix des Sénégalais, mais il doit se rappeler que Bassirou Diomaye Faye est désormais le Président de la République. « Bassirou Diomaye Faye n’aurait jamais été élu s’il n’avait pas été choisi par Ousmane Sonko. Ce qui est clair maintenant, c’est que Bassirou Diomaye Faye est le Président de la République », a-t-il souligné. Monteil appelle donc à une compréhension et à un respect mutuel des rôles et responsabilités pour éviter toute crise de leadership.

Monteil a également exhorté les Sénégalais à faire preuve de patience et de compréhension envers le Premier ministre Sonko. « C’est la première fois qu’il occupe cette fonction et il n’a jamais été dans un gouvernement. Il va apprendre. Ce qui est important, c’est le résultat de ses actions et non la forme », a-t-il déclaré. Pour lui, il est crucial de juger Sonko sur les résultats concrets de ses actions plutôt que sur ses premiers pas hésitants dans ses nouvelles fonctions.

Cette mise en garde intervient dans un contexte de surveillance accrue des dynamiques politiques au sommet de l’État. Les Sénégalais sont particulièrement attentifs aux actions et décisions de leurs dirigeants, espérant voir une gouvernance efficace et harmonieuse. La collaboration entre le Président et le Premier ministre est cruciale pour la mise en œuvre des politiques publiques et pour répondre aux attentes des citoyens.

Les observations de Théodore Chérif Monteil mettent en lumière les défis et les enjeux de la relation entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Pour éviter une crise de leadership et garantir une gouvernance stable, il est impératif que les deux dirigeants travaillent de concert, respectent leurs rôles respectifs et mettent l’accent sur la réussite collective. Le chemin vers une gouvernance harmonieuse et efficace passe par une compréhension mutuelle et une collaboration sans faille entre le Président de la République et son Premier ministre.

Oumar Sow critique vivement Ousmane Sonko pour son refus de présenter sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée nationale

Dans un message directement adressé au Premier ministre, Oumar Sow, ancien ministre Conseiller, a exprimé de vives critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko concernant son choix de ne pas présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. Oumar Sow a souligné l’importance fondamentale de cette obligation constitutionnelle et a mis en garde contre les possibles répercussions sur la stabilité démocratique et institutionnelle du Sénégal. Il enjoint le Premier ministre à respecter ses responsabilités et à témoigner du respect dû aux institutions de la République.

Voici l’intégralité de sa publication !

«A Monsieur le Premier Ministre, Ousmane Sonko

Il est regrettable de constater votre refus de vous soumettre à une obligation constitutionnelle aussi fondamentale que la présentation de votre Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale. La Constitution du Sénégal, en tant que loi suprême, est au-dessus de tout texte régissant notre Assemblée nationale. Ignorer cette obligation, c’est bafouer les principes mêmes de notre République.

Votre posture actuelle soulève de sérieuses inquiétudes quant à votre compréhension du rôle de Premier ministre dans notre régime présidentiel. Vous n’êtes pas au-dessus des lois ni des institutions. Votre devoir est de travailler en harmonie avec elles, et non de défier l’ordre établi.

Le refus de présenter votre DPG devant l’Assemblée nationale est un acte grave qui pourrait précipiter une crise institutionnelle. Cette attitude, loin d’être constructive, risque de fragiliser notre démocratie et de semer le désordre. Il est impératif que vous respectiez les engagements et les devoirs de votre fonction.

Il est crucial de comprendre que le Sénégal est une démocratie respectueuse de la séparation des pouvoirs. Vos actions doivent refléter cette réalité. Présenter votre DPG devant l’Assemblée nationale est non seulement une obligation légale, mais aussi un acte de transparence et de respect envers les représentants du peuple sénégalais.

Arrêtez votre « gatsa gatsa » à vos combats politiques.

Monsieur le Premier Ministre, le Sénégal mérite un leadership qui honore ses institutions et qui travaille pour le bien commun. Reconsidérez votre position et montrez à nos concitoyens que vous êtes un homme d’État digne de cette grande nation.

Respectueusement.
Oumar SOW »

Tensions en hausse : Crise institutionnelle imminente entre l’Assemblée nationale et Ousmane Sonko

Il semble que des tensions croissantes entre l’Assemblée nationale et le Premier ministre Ousmane Sonko pourraient conduire à une crise institutionnelle imminente. Le Bureau de l’Assemblée nationale a répondu fermement aux récentes déclarations du Premier ministre, qualifiées de discourtoises, en reportant le Débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette décision souligne une détérioration des relations et pose la question de la stabilité institutionnelle à venir.

« Dans un message largement diffusé le 28 juin 2024, le Premier Ministre du Sénégal a tenu des propos relatifs à la déclaration de politique générale en indiquant notamment que sa déclaration est déjà prête pour présentation; qu’en cas de carence de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, il pourrait la faire devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques, pour un débat libre et ouvert et, à coup sûr, de qualité supérieure.

Suite à ces propos d’une « extrême gravité » qui s’attaquent à l’esprit comme à la lettre de la Constitution de la République du Sénégal, le Bureau a décidé de se réunir en urgence ce samedi 29 juin 2024 marquant également la fin de la Session ordinaire unique 2023-2024.
A ce titre, le Bureau a relevé avec indignation les propos discourtois, les injonctions inacceptables, ainsi que les manquements de forme et de fond contenus dans ledit message, en violation des règles de fonctionnement des Institutions, de la séparation des pouvoirs et de l’élégance républicaine.
Il ressort de ladite réunion du Bureau les conclusions suivantes :
1. Le Bureau dénonce fermement les propos du Premier Ministre qui, en plus de leur caractère outrageant, constituent une menace réelle sur le fonctionnement normal des institutions de la République et sur la préservation des valeurs républicaines dont la défense constante a permis au Sénégal de garder la stabilité qu’on lui reconnaît.
2. Le Bureau décide de sursoir à la tenue du Débat d’Orientation budgétaire prévu ce jour 29 juin 2023 dans la mesure où le Premier Ministre, Chef du Gouvernement dont le Ministre des Finances et du Budget est membre, ne compte pas faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
3. Le Bureau invite le Président de l’Assemblée nationale à prendre toutes les initiatives nécessaires permettant de contribuer au fonctionnement des institutions dans les termes prévus par la Constitution et les lois.
4. Le Bureau en appelle au respect scrupuleux des institutions, de leur fonctionnement régulier et normal avec le sens élevé des responsabilités. »

Fait à Dakar, le 29 Juin 2024

« La Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Une Controverse Plus Politique que Juridique, selon Ndiaga Sylla »

L’expert électoral Ndiaga Sylla a récemment abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) au Sénégal, soulignant que celle-ci revêt davantage une dimension politique que juridique. La polémique, selon lui, dépasse la simple absence de règlement intérieur de l’Assemblée nationale et est plutôt alimentée par les dynamiques de « cohabitation » difficile entre le Premier ministre et l’Assemblée actuelle.

La réticence du Premier ministre à précipiter sa DPG peut être interprétée comme une stratégie face à la configuration politique de l’Assemblée. Actuellement, la décision de dissoudre l’Assemblée nationale appartient au Président de la République, qui dispose de cette possibilité avant l’ouverture de la prochaine session, mais pas avant le 13 septembre 2024, conformément à l’Article 87, alinéa 2 de la Constitution.

Ainsi, la situation actuelle révèle non seulement des enjeux constitutionnels et politiques mais également des stratégies délibérées qui influencent la gouvernance et les relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Le Député Marietou Dieng s’oppose à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire sans Déclaration de Politique Générale préalable

Le député non inscrit Marietou Dieng a exprimé sa désapprobation face à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) avant la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre. Lors d’une déclaration faite le samedi 29 juin 2024, Dieng a souligné l’importance du parallélisme des formes, faisant écho au ministre Samba Sy, et a insisté sur la nécessité de cohérence entre les orientations budgétaires et les objectifs de gouvernance.

Dieng a également remis en question la légitimité du Règlement intérieur actuel de l’Assemblée nationale, qu’elle qualifie de « faux », et qui, selon elle, est à l’origine du blocage empêchant la venue du chef de gouvernement pour faire la DPG. Elle a interrogé sur la base légale ayant permis au Premier ministre de se présenter pour le DOB en vertu de ce règlement intérieur contesté.

Soulignant la confiance du peuple et la légitimité des députés, Marietou Dieng a affirmé que le Premier ministre et son gouvernement ne tenaient leur existence que de la volonté du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon elle, le Premier ministre est simplement le porte-parole du Président de la République, traduisant sa vision et les axes de sa politique gouvernementale.

Elle a également critiqué le rôle des personnalités politiques comme Mouhamed Guy Marius Sagna, Ayib Daffé, et Ousmane Sonko, qualifiant leurs actions de jeu de rôle digne d’une série télévisée.

Enfin, Dieng a exhorté ses collègues députés à ne pas permettre la tenue du DOB sans avoir reçu au préalable la déclinaison du projet gouvernemental, qui reste, selon elle, « fantôme ». En conclusion, elle a assuré que les députés étaient prêts à accueillir le Premier ministre à la date de son choix, mais a insisté sur la nécessité de suivre les procédures appropriées pour garantir la transparence et la légitimité des actions gouvernementales.

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮é 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐆𝐨𝐱 𝐘𝐮 𝐁𝐞𝐞𝐬 – 𝐀.𝐍.𝐓.𝐀 (𝐀𝐥𝐥𝐢𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐀𝐛𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞)

Le parti Gox Yu Bees – A.N.T.A observe avec une attention particulière le débat actuel concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko. Nous tenons à exprimer notre position claire et inébranlable : le respect de la Constitution et des lois de la République est non négociable.

Nous constatons avec regret que des polémiques stériles et nuisibles continuent de miner notre débat politique. Il est impératif de rappeler que chaque nomination d’un Premier Ministre a suscité des discussions similaires, cherchant à imposer un calendrier précipité pour cette DPG. Pourtant, l’histoire a démontré que chaque Premier Ministre a pris le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales : par exemple, Macky Sall avait attendu 7 mois, Abdoul Mbaye l’avait déclaré 6 mois après l’installation d’une nouvelle législature, et dernièrement Amadou Ba a attendu 3 mois avant de faire sa DPG, avec les mêmes polémiques à l’époque alimentées par le même type de politiciens en quête de notoriété sur les réseaux sociaux à défaut d’avoir une base populaire.

Concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko, notre parti est en phase avec lui sur l’exigence de rétablir la légalité au sein de l’Assemblée nationale avant de décliner sa feuille de route qui déroulera la vision du Président de la république son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les violations actuelles du dysfonctionnement doivent être corrigées dans les délais incomprésibles respectants la loi. Ce n’est qu’une fois cette étape cruciale franchie que le Premier Ministre pourra présenter sa DPG au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du peuple souverain et nulle part ailleurs, conformément à l’article 55 de notre Constitution, dans un climat de légalité et de sérénité.

Nous sommes conscients que certains opposants ont soulevé le fait que ce même règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été utilisé à plusieurs reprises pour organiser des débats et des procédures sans correction. Cependant, cela ne justifie en aucun cas la poursuite de violations des règles établies. Le fonctionnement de l’Assemblée nationale doit être bloqué tant que les textes qui la régissent n’auront pas retrouvé leur légalité. Les personnes impliquées dans la falsification de ces textes doivent être identifiées et lourdement sanctionnées.

Depuis sa création, Gox Yu Bees – ANTA est guidé par un principe simple : la République, ce sont les lois. Sans respect des lois, il n’y a plus de République. Par conséquent, tout le monde doit respecter la loi, quelles que soient les circonstances, événements ou contextes politiques. Aucune dérogation à ce principe n’est possible.

Gox Yu Bees – ANTA réaffirme son engagement ferme pour le respect strict de la Constitution et des lois de la République. Nous ne tolérerons aucune entorse aux règles constitutionnelles ni aux textes réglementaires. Chaque action politique doit s’inscrire dans le strict respect des principes républicains et de l’État de droit.

Pôle communication,

Dakar, le 29 juin 2024

Contacts :
Tél : 77 106 84 65 – 77 080 38 27
Mail : goxyubeesanta@gmail.com

« Débat Controversé sur la DPG : Réaction d’Amadou BA, Ancien Premier Ministre du Sénégal »

La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L’article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.

La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.

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Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal

Adama Gaye appelle le peuple sénégalais à rejeter les décisions « fantaisistes » de Sonko

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment fait une déclaration incisive sur les réseaux sociaux, appelant les citoyens du Sénégal à s’opposer aux décisions jugées « fantaisistes et verticales » prises par Ousmane Sonko. Gaye a particulièrement critiqué le choix de Sonko de sélectionner son propre auditoire pour sa Déclaration de Politique Générale (DPG), ainsi que le lieu pour cet événement.

En réponse à une annonce du Premier Ministre, qui a conditionné sa DPG à la réinscription de certaines dispositions relatives à son rôle dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, Sonko a soulevé que ces dispositions avaient été abrogées en 2019 après la suppression du poste de Premier Ministre, et n’avaient pas été réactualisées depuis sa restauration en 2021.

Cette polémique reflète les tensions politiques au Sénégal, où des voix divergentes s’expriment sur l’autorité et la légitimité des décisions gouvernementales. Gaye, connu pour ses prises de position tranchantes, continue d’influencer le débat public à travers ses interventions médiatiques.

Polémique sur la DPG : Pape Djibril Fall appelle à mettre fin aux querelles politiciennes

Lors de l’ouverture du débat d’orientation budgétaire, Pape Djibril Fall, président du mouvement « Les Serviteurs » et député de la 14ème législature, a vivement critiqué les querelles stériles entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre. Il a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie de débats de « borne fontaine », appelant à un respect renforcé des institutions et à une refonte nécessaire pour restaurer leur crédibilité.

Pape Djibril Fall a vertement critiqué le climat politique actuel, déplorant l’immaturité manifestée par certains acteurs politiques dans leurs échanges. Selon lui, les Sénégalais sont las de la politique politicienne et aspirent à une gouvernance plus mature et responsable.

« Il faut une refonte de toutes les institutions qui ont été rudement éprouvées », a déclaré le député. Il a insisté sur la nécessité pour l’exécutif de consolider les institutions plutôt que de les affaiblir davantage. Ses propos interviennent dans un contexte où les débats parlementaires sont souvent parasités par des controverses partisanes qui, selon lui, détournent l’attention des véritables enjeux nationaux.

Pape Djibril Fall a appelé à une prise de conscience collective pour mettre fin aux querelles de « borne fontaine » et se concentrer sur des réformes institutionnelles sérieuses et constructives. Il a souligné que la stabilité et la crédibilité des institutions sont essentielles pour le développement harmonieux du Sénégal.

En conclusion, Pape Djibril Fall a exprimé son espoir que ses collègues politiques adoptent une approche plus mature et responsable, mettant de côté les intérêts partisans au profit du bien-être commun. Sa position reflète un appel urgent à l’unité et à la réforme institutionnelle pour répondre aux attentes légitimes de la population sénégalaise.

Tensions à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé minimises l’annulation du débat d’Orientation Budgétaire

L’Assemblée nationale a clôturé sa session ordinaire unique 2023-2024 dans une atmosphère tendue. En réponse à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, le bureau de la représentation nationale a décidé d’annuler le débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir aujourd’hui. Cette décision suscite des réactions mitigées et soulève des questions sur les conséquences potentielles pour le processus budgétaire de l’année prochaine.

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Certains observateurs estiment que cette annulation constitue un précédent très grave. Sans un débat d’orientation budgétaire, le vote du budget 2025 pourrait être compromis, obligeant le Président de la République à exécuter le budget par ordonnance, ne permettant ainsi que l’exécution des dépenses essentielles. Cette situation pourrait restreindre de nombreux projets et initiatives.

Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Ayib Daffé, minimise l’impact de cette annulation. « Par des caprices et des enfantillages, l’Assemblée nationale décide de ne pas tenir le débat d’orientation budgétaire », a-t-il déclaré, déplorant la décision. Selon lui, l’opposition, avec la complicité du président de l’Assemblée nationale, n’a fait que donner « un coup d’épée dans l’eau ».

« Qu’il y ait débat d’orientation budgétaire ou non, le gouvernement travaille. Cela n’aura aucune conséquence puisque ce sont les députés qu’on a privés de 300 minutes de temps de parole. Mais l’exercice en tant que tel n’est qu’une séance d’information qui devait permettre aux députés de donner leurs avis sur les orientations budgétaires du gouvernement », a-t-il ajouté

L’annulation de ce débat pourrait avoir des répercussions importantes. Sans orientation budgétaire, le processus de vote du budget 2025 est compromis, laissant le Président de la République avec la responsabilité de gérer les finances par ordonnance. Cette situation pourrait limiter les dépenses aux seuls secteurs essentiels, entravant ainsi de nombreux projets et initiatives.

En marge de cette cérémonie de clôture de la session, les nouveaux députés Samba Diouf et Amadou Ba ont été installés dans leurs nouvelles fonctions. Ils remplacent au sein de cet hémicycle Birame Souleye Diop et Aliou Sall, récemment nommés ministres dans le nouvel attelage gouvernemental.

Assemblée Nationale : Annulation du débat d’Orientation Budgétaire en réponse au Premier Ministre

Une crise institutionnelle semble se dessiner entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. En réponse à la décision du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant un jury populaire si le règlement intérieur n’était pas mis à jour, les députés de Benno Bokk Yakaar ont annulé le débat d’orientation budgétaire prévu pour le samedi 29 juin 2024.

L’annonce a été faite par le député Abdou Bara Dolly et confirmée par le vice-président Abdou Mbow. Selon eux, cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau et de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, tenue en début de matinée. Les députés du groupe parlementaire du régime déchu ont utilisé leur majorité pour bloquer ce débat crucial pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Cette plénière devait également marquer la clôture de la session ordinaire 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

« Le Premier ministre Ousmane Sonko a réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression. Donc le bureau de la représentation nationale a décidé souverainement de surseoir au débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir ce jour », a affirmé Abdou Mbow.

Depuis plus d’une semaine, des tensions entourent la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue au plus tard trois mois après sa nomination, selon les dispositions antérieures du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cependant, ces dispositions ont été modifiées en 2019 lors de la suppression du poste de Premier ministre.

Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi accusent que ces dispositions ont été réintégrées frauduleusement dans le règlement intérieur en 2021, lorsque la fonction de chef du gouvernement a été rétablie, sans passer par le processus normal d’adoption d’une loi organique modifiant le règlement intérieur.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a menacé, dans une lettre adressée au député Guy Marius Sagna, de faire sa DPG devant un jury populaire si la « carence » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persistait. Cette déclaration a mis en exergue les tensions entre les deux branches du gouvernement.

L’annulation du débat d’orientation budgétaire par les députés de Benno Bokk Yakaar risque d’aggraver les tensions entre l’exécutif et le législatif, menant potentiellement à une crise institutionnelle. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces tensions seront résolues et quel impact elles auront sur la gouvernance du pays.

La situation actuelle met en lumière les défis liés à la gouvernance et à la coopération entre les différentes branches du gouvernement sénégalais. Les développements futurs détermineront si un compromis peut être trouvé pour assurer une gestion stable et efficace des affaires publiques.

Changement dans le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Mame Diarra Fam critique le manque de transparence

Lors du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale, Mame Diarra Fam, parlementaire de Pikine pour la 14ème législature, a vivement critiqué les récentes modifications apportées au règlement intérieur de l’institution. Elle a souligné avoir été parmi les premières à remarquer ces changements et à en alerter Ousmane Sonko, leader du groupe Liberté et Démocratie, ainsi que d’autres figures politiques telles que Doudou Wade et Mamadou Lamine Diallo.

« Je fus la première à découvrir que le règlement intérieur de l’assemblée nationale a été truqué », a déclaré Mame Diarra Fam. Selon elle, ces modifications, discutées mais ignorées par la majorité en place à l’époque, ont finalement eu des conséquences fâcheuses. Elle a également fait référence à l’obligation pour le Premier Ministre de venir présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG), soulignant que cette pratique pourrait désormais être omise.

Les révisions du règlement intérieur, dont les détails précis n’ont pas été spécifiés, ont apparemment échappé à un examen minutieux par les principaux acteurs de l’opposition. Mame Diarra Fam a exprimé son regret quant à la façon dont ces modifications ont été introduites sans un débat approprié et transparent.

En réponse à ces critiques, le gouvernement pourrait être confronté à une demande accrue de transparence et de reddition de comptes concernant les procédures parlementaires et législatives. La question de la légitimité des modifications apportées au règlement intérieur pourrait susciter un débat plus large au sein de la société civile et parmi les divers partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale.

La révélation de Mame Diarra Fam met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance et de démocratie institutionnelle, soulevant des questions importantes sur la manière dont les règles internes sont établies et appliquées au sein du parlement sénégalais

Annulation du Débat d’Orientation Budgétaire à l’Assemblée Nationale : Déclaration de Cheikh Abdou Mbacké

Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly a annoncé aujourd’hui l’annulation du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, suite à une décision prise lors de la réunion du bureau de l’Assemblée. Cette décision fait suite à une déclaration selon laquelle le Premier ministre ne reconnaît pas cette assemblée.

Selon Bara Dolly, « le Premier ministre qui doit faire sa déclaration de politique générale ne reconnaît pas cette assemblée. C’est pour cette raison que le bureau a décidé de ne pas tenir ce débat d’orientation générale que le ministre des finances doit normalement présider. »

Cette annonce marque un développement significatif dans le processus parlementaire, soulignant des tensions potentielles entre le gouvernement et l’Assemblée nationale. La décision prise par le bureau de l’Assemblée aura des répercussions sur le calendrier législatif et sur les discussions budgétaires à venir.

Restez à l’écoute pour plus de développements sur cette affaire en évolution à l’Assemblée nationale.

VIVES RÉACTIONS APRÈS SON ANNONCE DE FAIRE LA DPG DEVANT « SON » ASSEMBLÉE : Sonko poursuivi jusqu’à son dernier retranchement

La menace du Premier ministre, Ousmane Sonko, de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale, devant une assistance qu’il choisira lui-même, a suscité une vague de critiques. Des personnalités publiques, pour la plupart, politiques, comme Zahra Iyane, Juge Dème, Madiambal, Thierno Alassane Sall et Thierno Bocoum ont exprimé leur réticence.

Dans une lettre-réponse au député Guy Marius Sagna, le Premier ministre, a fourni des éclaircissements sur sa prochaine Déclaration de Politique Générale (DPG). Se disant prêt et impatient de s’adonner à cette tâche, le chef du Gouvernement a, toutefois, posé ses conditions. « En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure », menace-t-il.
En effet, Ousmane Sonko et ses alliés estiment que « le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur ne tient pas compte du Premier ministre puisqu’il n’a pas été actualisé suite à la restauration du poste de Premier ministre par la loi n°2021-41 du 20 décembre 2021 portant révision de la Constitution ».
Ces allégations ont fait surgir beaucoup de personnalités publiques de leur réserve pour recadrer le Premier ministre.

« Vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie » : Zahra Iyane Thiam

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a récemment exprimé de vives critiques à l’égard de la décision du Premier ministre Ousmane Sonko Dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre, elle affirme: « En refusant de vous soumettre à cette obligation, vous ébranlez les fondements mêmes de notre démocratie ».
Pour elle, l’urgence proclamée par le Premier ministre semble contradictoire avec son inaction actuelle. « Si tel est le cas, pourquoi ne pas respecter l’esprit de l’article 55 de la Constitution en la présentant immédiatement ? Votre impatience déclarée contraste fortement avec votre inaction », a-t-elle précisé.
En outre, Zahra Iyane Thiam a contesté l’interprétation restrictive des délais de présentation de la DPG par le Premier ministre, suggérant que cela pourrait être perçu comme une tentative de gagner du temps plutôt que de respecter les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité.
Elle a également critiqué la justification selon laquelle les dispositions relatives à la DPG avaient été abrogées après la suppression du poste de Premier ministre en 2019. Elle a rappelé que depuis la restauration de ce poste en 2021, les députés de la coalition avaient eu amplement le temps de proposer une mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. « Leur passivité à cet égard et l’invocation de cet argument aujourd’hui suggèrent une volonté de contourner vos obligations plutôt qu’une véritable contrainte légale », a-t-elle affirmé.

Ce sont des « procédés dilatoires », d’après le juge Dème

Dans une déclaration écrite, le juge Déme a remis en question la sincérité des députés de la majorité présidentielle et du Premier ministre, Ousmane Sonko, envers les obligations constitutionnelles de transparence et de responsabilité gouvernementale. Il a souligné que malgré les débats juridiques entourant le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, l’article 55 de la Constitution est clair : le Premier ministre est légalement tenu de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale après sa nomination.
Thierno Hamidou Dème a exprimé sa déception face aux tentatives qu’il qualifie de « procédés dilatoires » du Premier ministre pour éviter cette obligation constitutionnelle fondamentale, mettant en péril les fondements institutionnels de la démocratie sénégalaise. Il a ajouté que l’engagement envers le respect des institutions et des règles de droit devrait être une priorité indiscutable pour toutes les parties prenantes du pays.
Le député Thierno Alassane Sall regrette que l’opinion et les politiques s’attardent sur une telle question alors que les urgences sont ailleurs tout en conseillant à Ousmane Sonko de se plier aux lois et règlements. « Le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette « crise factice »», déplore-t-il.

Un « précédent dangereux », à en croire Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, a exprimé une forte désapprobation sur les réseaux sociaux suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko. Il a mis en garde contre les implications d’une possible tenue de la Déclaration de Politique Générale (DPG) en dehors de l’Assemblée nationale. « Une DPG en dehors de l’Assemblée nationale serait un précédent dangereux et d’une atteinte grave aux institutions de la République », a-t-il considéré.

« Un coup d’État » pour Madiambal Diagne

L’administrateur du Groupe Avenir Communication et journaliste a dénoncé « un coup d’État ». Sur X, anciennement dénommé Twitter, il écrit : « Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure ».


La Dakaroise

CONONTENTIEUX AUTOUR DU PALAIS DES CONGRÈS DE THIÈS : Prêté à l’Uidt, la mairie exige sa restitution

À Thiès, le maire Dr Babacar Diop et l’Université Iba Der Thiam (Uidt) sont embourbés dans un différend concernant le Palais des Congrès, longtemps prêté par la mairie à l’Uidt pour ses activités académiques, faute d’infrastructures adéquates.

Le Conseil de ville a récemment autorisé le maire à récupérer le Palais des congrès lors d’une session le 27 juin 2024. Dr Babacar Diop a précisé que cette décision faisait suite à une demande initiale de prêt datant de 2010, en réponse aux besoins urgents d’étudiants confrontés au manque d’espace sur le campus.
Malgré les tentatives de médiation et les preuves de propriété municipale, telles qu’un titre foncier de juillet 2022, l’Uidt continue d’insister pour transformer le Palais en Rectorat. Le maire a rappelé le soutien passé du ministère de l’Enseignement supérieur pour résoudre le conflit conformément aux lois.
La municipalité de Thiès persiste dans sa demande de restitution, insistant sur l’importance du Palais pour la communauté.
Ce différend a perturbé les activités municipales et universitaires, limitant l’utilisation du Palais pour des événements communautaires approuvés par la Ville.
En effet, ce conflit a lourdement retardé les chantiers du Palais des Congrès où devraient être construites d’autres infrastructures municipales autorisées par le Conseil de ville, lors de sa séance du 6 août 2024.

Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Un Débat Politique enflammé entre les Députés

La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa déclaration de politique générale, un événement attendu avec une grande anticipation nationale. Cependant, des désaccords profonds entre les différentes factions parlementaires ont éclaté, alimentant un débat passionné sur les procédures parlementaires et la constitutionnalité des actions entreprises.

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a exprimé une critique cinglante à l’égard des députés du groupe « Yewwi Askan Wi », les accusant d’essayer d’exonérer le Premier ministre de l’obligation constitutionnelle de faire sa déclaration de politique générale. Mbow a souligné l’importance du respect de la constitution et du principe de la séparation des pouvoirs, insistant sur le fait que toute tentative de contourner ces principes constitue une violation grave de la démocratie parlementaire.

Les députés de « Yewwi Askan Wi » ont soulevé des questions sur l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, arguant qu’il n’y avait pas de délai strict pour la déclaration de politique générale après la révision constitutionnelle de 2019 qui a supprimé le poste de Premier ministre. Guy Marius Sagna, parmi les voix les plus critiques, a accusé la législature en cours d’utiliser un Règlement intérieur falsifié depuis la 13e législature, rendant ainsi les procédures parlementaires actuelles potentiellement illégales.

Ce débat souligne des tensions croissantes entre les partis politiques quant à l’interprétation des règles parlementaires et à l’exercice du pouvoir exécutif dans un contexte post-réforme constitutionnelle. Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques troubles, l’issue de cette querelle pourrait potentiellement redéfinir les normes et les pratiques parlementaires pour les années à venir.

Les observateurs politiques et les citoyens sénégalais sont maintenant en attente de voir comment cette dispute se résoudra, et quel impact elle pourrait avoir sur la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Abdoul Mbaye Critiques Ousmane Sonko sur la Démocratie Directe

L’ancien Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye a récemment critiqué Ousmane Sonko, le nouveau Premier ministre, pour ses vues sur la démocratie directe. Alors que Sonko n’a pas encore présenté officiellement la feuille de route du gouvernement devant l’Assemblée nationale, Mbaye a exprimé son opinion lors de la déclaration de politique générale déjà en cours.

Mbaye a souligné l’importance pour le Premier ministre de respecter la démocratie représentative, arguant que le Sénégal fonctionne sur ce principe. Il a averti contre l’illusion de privilégier la démocratie directe, affirmant que cela pourrait entraîner une crise institutionnelle inutile dans le pays, malgré la troisième alternance démocratique récente.

En tant que président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Mbaye a également insisté sur le respect de la tradition républicaine et de l’obligation constitutionnelle entourant la Déclaration de Politique Générale. Il a conclu en soulignant que le gouvernement doit rendre des comptes à la représentation nationale et par extension au peuple sénégalais, qui demeure observateur et juge de ces processus démocratiques.

Cette intervention marque une réponse critique notable de la part d’un ancien Premier ministre face aux premiers pas politiques de Sonko, soulignant des différences fondamentales dans leurs visions de gouvernance et de démocratie au Sénégal.

Controverse autour de la DPG : Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko de préparer un Coup d’État

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que sa déclaration de politique générale (DPG) se tiendra le 15 juillet prochain. Cette date a été communiquée dans une lettre réponse adressée au député Guy Marius Sagna, qui l’avait questionné sur le sujet.

Cependant, Sonko a ajouté une note controversée : en cas de persistance des « carences » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il se présentera devant « une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».

Cette décision a provoqué une réaction virulente de Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication. Sur la plateforme X, Diagne a exprimé son indignation, accusant Sonko de préparer un « coup d’État ».

« Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : ‘En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure’ », a publié Diagne.

Cette initiative de Sonko, perçue comme une tentative de contourner les procédures parlementaires traditionnelles, a déclenché un débat intense sur sa légitimité et sa constitutionnalité. Les critiques craignent que cette approche ne fragilise davantage les institutions démocratiques du pays.

En attendant le 15 juillet, les discussions autour de cette DPG ne cessent de s’intensifier. Les partisans de Sonko voient en cette initiative une manière innovante de promouvoir un débat plus inclusif et transparent, tandis que ses détracteurs y voient une menace pour l’ordre constitutionnel.

Le 15 juillet promet d’être une journée décisive pour la politique sénégalaise, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du gouvernement et de l’Assemblée nationale.

Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure

Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.

Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.

Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.

Crise Politique au Sénégal : Le Groupe Parlementaire BBY Prévoit un « Blocage »

Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé des mesures radicales face à ce qu’il qualifie de tentative de contournement des règles constitutionnelles par le Premier ministre Ousmane Sonko et ses alliés parlementaires.

Dans une déclaration récente, Abdou Mbow a affirmé que BBY est en train de préparer une série de réformes législatives visant à supprimer les dispositions permettant au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et à bloquer la possibilité pour celle-ci de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Ces réformes, selon M. Mbow, visent à protéger le principe de la séparation des pouvoirs et à renforcer la stabilité politique du pays.

« Face à ce qui semble être une volonté manifeste de contourner les mécanismes constitutionnels de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire BBY que je préside a lancé une réflexion sérieuse », a déclaré M. Mbow lors d’une conférence de presse tenue au siège du parlement.

La proposition de BBY intervient dans un contexte tendu où les tensions politiques sont exacerbées par des différends sur des questions clés de gouvernance et de leadership. Cette initiative législative pourrait potentiellement remodeler le paysage politique sénégalais en limitant les pouvoirs exécutifs et législatifs et en consolidant le contrôle parlementaire sur le gouvernement.

Les réformes envisagées par BBY sont susceptibles de susciter un vif débat au sein de la classe politique sénégalaise et parmi les citoyens, alors que le pays cherche à naviguer dans une période d’incertitude politique croissante.

Bougane Guèye Déclare Préférer le Vol au Mensonge, un Drame pour la Politique Sénégalaise

Dans une déclaration récente, Bougane Guèye a choisi le vol comme préférence par rapport au mensonge, suscitant des critiques sévères concernant ses ambitions politiques.

Bougane GUÈYE, dans sa nouvelle vocation qui est de s’attaquer au Président Ousmane SONKO, a fait une déclaration dans laquelle il a avoué préférer le vol au mensonge. Tout le monde sait que le vol et le mensonge sont des contre-valeurs qui sont proscrites et rejetées par toutes les sociétés humaines partout dans le monde. Mais lui a jeté son dévolu sur l’un (le vol) tout en réservant l’autre à Ousmane SONKO.

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Le vol sous toutes ses formes n’est admis nulle part dans le monde. Pour quelqu’un qui aspire à devenir président de la République, préférer le vol, c’est faire l’apologie de la kleptomanie. Avec Bougane comme président, ce serait la continuation de la cleptomanie qui a été le mode de gestion des ressources de notre pays pendant 12 ans. La meilleure preuve, c’est qu’après le départ de Macky Sall, il a laissé près d’une centaine de rapports des corps de contrôle qui sont au tribunal pour jugement.

Avec Bougane, ce serait le retour au régime de la kleptocratie que les sénégalais ont combattu avec vigueur et jeté à la poubelle de l’histoire. Le régime de Macky n’a pas sa place dans le riche palmarès historique du Sénégal
Pour ce qui concerne le mensonge.

Bougane a attaqué Ousmane SONKO de menteur en faisant allusion au verdict dans l’affaire de diffamation dans laquelle, Mame Mbaye Niang l’avait accusé de l’avoir diffamé. C’est à la suite de ce verdict qu’Ousmane avait été éliminé de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.

C’est comme s’il se réjouissait de l’élimination d’Ousmane SONKO de la présidentielle de 2024. Oui mais, Ousmane SONKO est devenu premier ministre à la suite de cette élection. Une des preuves du mensonge judiciaire.

L’AFFAIRE MAME MBAYE NIANG
Le procès relatif à cette affaire requiert un certain nombre de remarques :
-La toute première remarque sur cette affaire est que le procès avait été mené aux pas de charges : le but, c’était de le boucler avant l’élection de 2024 pour éliminer Ousmane SONKO. Ils avaient réussi in extremis, comme au marathon à faire retirer sa candidature. Comme ils l’avaient fait avec Karim Wade et Khalifa Sall.
-L’implication par substitution du parquet à Mame Mbaye Niang, en faisant appel à la place de Mame Mbaye Niang.

L’objet de la plainte du plaignant portait sur l’existence et le statut du rapport. La partie civile, avec le soutien du parquet avait chargé SONKO de recel de rapport, de faux et usage de faux.
-Par rapport à d’autres cas de diffamation de même nature qui dorment toujours dans les bureaux des magistrats. Il y’a le cas de diffamation Madiambal Diagne et le juge Teliko, qui n’a pas encore connu son épilogue.

Il y’a le cas de Ba Diakhaté qui a passé tout son temps a insulté la famille d’Ousmane SONKO durant tout le règne de Macky Sall. Jamais il n’avait été inquiété. Pour la première fois que le procureur a enfin daigné l’arrêter, il été tout simplement condamné à une peine légère avec une somme dérisoire et il n’a pas perdu ses droits comme ils l’avaient fait avec SONKO. La peine infligée à SONKO : c’est la première fois que l’on condamne quelqu’un à une peine aussi lourde pour diffamation : 200 millions plus perte de ses droits politiques.

Au finish, Ousmane SONKO a été éliminé.
Ousmane SONKO, lors de sa rencontre avec la jeunesse au Grand Théâtre, a informé qu’il avait déjà ce rapport sur son bureau. Cette déclaration d’Ousmane SONKO est une manière pour faire comprendre que ce rapport a bel et bien existé, malgré tout ce qui a été dit pour le condamner.

Cette déclaration concerne également Amadou BA, le ministre qui avait commandité l’inspection du PRODAC, avec bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire. Il avait reconnu l’existence de ce rapport. Mais il n’a pas eu le courage de prendre ses responsabilités quand l’affaire avait été portée devant la justice. Il n’avait pas eu le courage de dire la vérité alors que c’est lui-même qui avait demandé le contrôle.

En faisant cette révélation, SONKO voulait montrer à l’opinion publique que le procès dit Mame Mbaye Niang est un procès mensonger, fabriqué par le parquet pour l’empêcher de se présenter. Au total, Ousmane SONKO a été victime de toutes sortes de mensonges de la part du régime de Macky Sall, dont les plus célèbres sont l’affaire Adji SARR et l’affaire Mame Mbaye Niang.
Le fait pour Ousmane SONKO de devenir PM et la présence du rapport dans son bureau montrent qu’il s’agit d’un gros mensonge d’État.

L’AFFAIRE ADJI SARR
Elle a mis le pays à feu et à sang et elle s’était soldée par un acquittement : c’est un dossier mensonger qui avait quitté la gendarmerie sans preuves de viol ni de menaces de viol mais le procureur de la République et le juge d’instruction l’avaient fait parvenir à la chambre criminelle. Sachant en âme et conscience qu’il n’y a rien dedans. Quand le juge a reçu et ouvert le dossier, il n’y a trouvé qu’un tissu de mensonges. Il ne pouvait alors qu’acquitter Ousmane SONKO.
*
Où est Adji SARR ? Ils l’ont exilée.
Mame Mbaye Niang aurait également quitté le pays.
L’accusation de terrorisme, Ousmane et Diomaye : ils sont arrivés à la tête du pays, malgré les moyens importants qu’ils avaient mis en œuvre pour les en empêcher.
Dans l’affaire Adji Sarr, si SONKO avait violé Adji Sarr, le capitaine Touré allait l’arrêter et dans ce cas, aucun citoyen n’aurait protesté parce que dans ce cas, ils auraient toutes les preuves irréfutables du viol.

Si Ousmane SONKO et DIOMAYE étaient réellement des terroristes, ce sont les forces nationales de défense et de sécurité qui les auraient arrêtés parce que dans ce cas, ce sont elles qui auraient les preuves, dans la mesure où ce sont elles qui veillent sur notre sécurité de façon inlassable et permanente.

Ousmane SONKO et DIOMAYE doivent leur salut au patriotisme des forces nationales de défense et de sécurité qui avaient refusé de se mêler de ces affaires parce que n’ayant pas de preuves. Ces affaires sont des fabrications des politiciens pour se débarrasser des opposants et qui avaient été couverts par par une pincée de magistrats sur quelques 500 que compte la magistrature.

Ce sont ces mensonges qui sont à l’origine de la mort de près d’une centaine de personnes. Peut-être même plus. Le mensonge tout court n’est pas bon. Et si ce sont les autorités chargées de la destinée du pays qui s’adonnent à ces contre-valeurs, cela peut aboutir à la tragédie. C’est la situation que nous avons vécue sous le régime de Macky Sall.

Au total, Bougane GUÈYE, en cherchant à discréditer SONKO, lui a au contraire rendu un grand service, en se tirant en même temps une balle, quand il donne sa lettre de noblesse au vol qui a ruiné l’économie de notre pays.

Par Honorable député Dr Ismaila Diallo

Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale

Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.

Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.

Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale

Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :

  1. Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
  2. Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
  3. Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
  4. Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.

Respect de la Séparation des Pouvoirs

Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.

Ultimatum et Déclaration Alternative

En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.

Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Thierno Bocoum répond à Mimi Touré

La proposition de dissolution de l’Assemblée nationale avancée par Aminata Touré, ancienne Première ministre, continue de susciter des réactions. Se prononçant sur cette question, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et leader du mouvement Agir, a vigoureusement répliqué.

Aminata Touré a récemment déclaré que l’Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire, préconisant sa dissolution dès le 31 juillet. Selon elle, les résultats des élections présidentielles du 24 mars dernier, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix contre une majorité nette de 54 % pour Bassirou Diomaye Faye, démontrent un désir de changement non représenté au sein de l’Assemblée.

Thierno Bocoum ne partage pas ce point de vue. Selon lui, « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ». Dans un post sur ses réseaux sociaux, il a précisé que cette légitimité s’exerce durant tout un mandat. « Les députés d’aujourd’hui sont ceux du peuple », a-t-il affirmé, soulignant que la dissolution de l’Assemblée n’est pas justifiée par les résultats des élections présidentielles.

L’ancien parlementaire a également lancé une pique à Aminata Touré, déclarant qu’ »un ancien Premier ministre devrait le savoir ».

Cette polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko et la légitimité de l’actuelle législature montre la vivacité du débat politique au Sénégal. Les propositions de dissolution et les réponses qui s’ensuivent témoignent des tensions et des divergences d’opinions concernant la représentation politique et la légitimité des institutions.

Le débat reste ouvert, alors que la date du 31 juillet approche, avec des enjeux importants pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Aminata Touré exige un nouveau représentant de la volonté populaire

L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a lancé un appel retentissant à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire telle qu’exprimée lors des élections présidentielles du 24 mars dernier.

Appel à la Dissolution

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Aminata Touré a vivement critiqué l’actuelle Assemblée nationale, demandant qu’elle soit dissoute d’ici le 31 juillet. Elle a exprimé son opposition à la présentation d’une Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre devant une Assemblée qu’elle considère illégitime. « Une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens », a-t-elle déclaré.

Touré a souligné que les résultats des élections présidentielles du 24 mars, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix dès le premier tour, contrastent fortement avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté une majorité nette de 54 %. Selon elle, ces résultats montrent un désir de changement de la part du peuple sénégalais, un changement qui devrait se refléter également au sein de l’Assemblée nationale.

Face à cette situation, Aminata Touré appelle à des élections législatives anticipées pour élire une nouvelle Assemblée nationale, en adéquation avec la volonté populaire. Elle estime qu’une telle démarche donnerait une légitimité à la DPG du Premier ministre, permettant ainsi la présentation d’une vision et de perspectives de gouvernement devant des députés nouvellement élus pour les cinq prochaines années.

Aminata Touré, en soulignant l’importance de cette transition, affirme que seule une Assemblée véritablement représentative pourra assurer une gouvernance en phase avec les aspirations des citoyens sénégalais.

« Pour Mimi Touré, la DPG d’Ousmane Sonko doit attendre une Assemblée nationale légitime »

L’ancienne Premier ministre Aminata (Mimi) Touré a exprimé son opinion sur la récente controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) que le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à faire. Pour Mimi Touré, cette déclaration ne devrait pas être présentée devant une Assemblée nationale actuelle qu’elle estime dépourvue de légitimité populaire depuis les élections de mars.

Selon Mimi Touré, « une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens ». Elle souligne que l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence avec 54% des voix marque une nette volonté de changement de la part des Sénégalais. Cette élection, selon elle, invalide la légitimité actuelle de l’Assemblée nationale dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar.

Elle va plus loin en proposant que l’Assemblée nationale soit dissoute dès le 31 juillet, ouvrant la voie à de nouvelles élections. « Une nouvelle Assemblée nationale élue refléterait alors véritablement la volonté populaire, et seulement à ce moment-là la DPG du Premier ministre aurait du sens », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré conclut en soulignant l’importance d’une représentation parlementaire légitime pour le processus démocratique, suggérant que toute présentation de politique générale devrait se faire devant des députés nouvellement élus pour garantir la validité et la pertinence de ces déclarations gouvernementales.

Déclaration de Politique Générale : Doudou Wade interpelle les députés du Pastef

La polémique continue autour des modalités d’organisation et de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », a récemment exprimé son avis sur la question, estimant que « le délai de trois mois importe peu ».

Dans une interview accordée à Source A TV, Doudou Wade a souligné que l’essentiel est que le Groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dominé par le parti Pastef, « réunisse les conditions » nécessaires pour permettre à leur leader de présenter son projet.

Pour résoudre cet imbroglio, Doudou Wade propose une solution rapide : « En une semaine maximum, tout cela peut être terminé. Il suffit de convoquer une session extraordinaire. Il faut la signature des députés et préparer la loi. »

Il poursuit en détaillant les étapes nécessaires : « Il faut simplement reprendre ce qui était dans le règlement intérieur et expliquer pourquoi c’est fait. Ensuite, étudier la loi par le bureau le matin, convoquer la conférence des présidents à midi, examiner le texte de loi le lendemain en commission, et le surlendemain, convoquer une plénière. »

Selon Doudou Wade, une fois le texte adopté, il sera envoyé au président de la République, puis au Conseil constitutionnel pour approbation finale.

Crise politique au Sénégal : Les enjeux autour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre

Au Sénégal, la scène politique est marquée par une tension croissante alors que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, se trouve confronté à une opposition déterminée. L’enjeu principal réside dans la déclaration de politique générale (DPG) que Sonko doit présenter devant une assemblée nationale où l’opposition détient la majorité.

L’origine du conflit remonte à la falsification du règlement intérieur de l’assemblée par l’ancien régime, une manœuvre qui compromet la légalité du processus parlementaire actuel. Cette situation complexe pousse certains opposants à exiger de Sonko qu’il se conforme à la tradition républicaine en présentant sa DPG. Cependant, l’opposition, accusée d’être responsable du chaos actuel, semble prête à tout pour bloquer les actions du gouvernement.

Une motion de censure menace également de plonger le gouvernement dans une crise institutionnelle majeure. Cette manœuvre pourrait profiter à une opposition déterminée à mettre à mal la légitimité du nouveau régime.

Dans ce contexte tendu, le Premier Ministre Sonko se retrouve dans une position délicate : respecter les exigences démocratiques en risquant de provoquer une crise politique sans précédent ou faire face à une opposition prête à détourner ses obligations de transparence.

Alors que les Sénégalais attendent des actions concrètes pour sortir le pays de l’impasse actuelle, la résolution de cette crise politique semble plus que jamais urgente. La légitimité démocratique et la stabilité institutionnelle sont mises à l’épreuve dans un climat où chaque décision politique pourrait avoir des conséquences profondes pour l’avenir du pays.

En attendant, la population observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation politique, consciente que les décisions prises dans les prochains jours pourraient façonner le paysage politique sénégalais pour les années à venir.

DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi

La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.

Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.

De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.

Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.

La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

DPG: C’EST LE PM QUI A PEUR SINON Y’A RIEN…

Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.

Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.

Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:

1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.

2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.

3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.

4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.

5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.

6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET

    En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
    Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
    Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.

    Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
    Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
    Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.

    Mme MARIETOU DIENG
    DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE

    Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel

    Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.

    En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.

    Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.

    En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.

    Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.

    Sénégal : Samba Sy critique sévèrement les premiers mois du nouveau gouvernement

    Samba Sy, ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié le nouveau gouvernement sénégalais de « fébrile ». Dans une récente déclaration à l’émission « Politique en vérité » sur Radio Sénégal, il a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle des affaires publiques.

    Selon Samba Sy, la fébrilité qui caractérise ce gouvernement est source d’inquiétude. Il a souligné que cette nervosité apparente n’est pas constructive et ne témoigne pas d’une approche sage et réfléchie nécessaire pour diriger un pays comme le Sénégal, avec ses millions de citoyens dépendant des décisions prises par leurs dirigeants.

    « Il y a beaucoup d’effets de manche et de démonstrations, et ce n’est pas de bon augure », a-t-il critiqué. Pour lui, il est crucial que les actions et les paroles des membres du gouvernement soient empreintes de tempérance et de lucidité. Il a exprimé des réserves quant à la mesure avec laquelle les décisions sont prises et communiquées, soulignant qu’il est essentiel de faire preuve de contenance et de retenue dans l’exercice du pouvoir.

    En conclusion, Samba Sy a appelé à une réflexion profonde sur les implications de chaque action entreprise par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une approche plus mesurée et calculée, affirmant que le gouvernement actuel n’a pas encore atteint ce niveau de prudence nécessaire pour inspirer la confiance et le respect des citoyens sénégalais.

    Cette critique franche de Samba Sy intervient à un moment où le nouveau gouvernement cherche à établir sa légitimité et à répondre aux attentes élevées de la population en matière de leadership et de gouvernance efficace.

    Le Groupe Parlementaire BBY Prépare une Réponse à la Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko

    Hier, l’Assemblée nationale s’est enflammée avec la prise de parole du député Ayib Daffé et ses collègues, marquant ainsi le début d’un débat animé. Aujourd’hui, Abdou Mbow, un membre influent du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a mobilisé les troupes en vue d’une réponse attendue à la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko.

    La coalition BBY, forte de son poids politique, prévoit de tenir un point de presse ce vendredi après celui de Yewwi Askan Wi, afin de présenter sa position officielle. Ce rendez-vous médiatique s’annonce crucial dans le contexte actuel où les débats sur l’orientation politique du pays sont particulièrement intenses.

    La déclaration de politique générale de Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a suscité une série de réactions passionnées au sein de l’Assemblée nationale et au-delà. BBY, fidèle à sa tradition de coalition gouvernementale, entend donc clarifier sa position et potentiellement défendre les politiques en cours contre les critiques formulées.

    La séance prévue ce vendredi sera l’occasion pour BBY de présenter ses arguments, de mobiliser ses soutiens et de projeter une image unie face aux défis politiques du moment. La pression est palpable, et les attentes sont élevées quant à la nature de la réponse qui sera apportée.

    En attendant, l’Assemblée nationale continue de jouer un rôle central dans le paysage politique sénégalais, offrant une plateforme cruciale pour le débat démocratique et la formulation des politiques publiques.

    Guy Marius Sagna appelle à la conformité constitutionnelle avant la DPG

    Dans une lettre adressée au Premier Ministre Ousmane Sonko, le député de la 14e législature, Guy Marius Sagna, soulève une préoccupation majeure quant à la légalité du cadre parlementaire actuel. Au cœur de son appel se trouve la question du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il accuse d’être falsifié depuis la 13e législature.

    Sagna fait référence à l’article 6 de la Constitution, soulignant que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de la République, doit fonctionner en conformité avec des règles clairement établies. Il pointe du doigt l’absence de mise à jour du Règlement intérieur depuis la révision constitutionnelle de 2019, qui a initialement supprimé le poste de Premier Ministre avant de le restaurer ultérieurement par une nouvelle réforme.

    Selon Sagna, cette incohérence entre la Constitution et le Règlement intérieur compromet sérieusement la légalité des travaux parlementaires, notamment en ce qui concerne les procédures liées à la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Il exhorte donc solennellement Ousmane Sonko à différer sa déclaration de politique générale jusqu’à ce que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit amendé pour réintégrer les dispositions pertinentes sur le Premier Ministre.

    Cette position de Sagna découle de sa conviction que toute activité parlementaire doit respecter scrupuleusement les principes constitutionnels et les règles internes établies. Il rappelle également avoir précédemment adressé une requête similaire à l’ancien Premier Ministre Amadou Ba, en décembre 2022, concernant cette même question.

    En conclusion, Guy Marius Sagna soulève une alerte cruciale quant à la validité du cadre législatif actuel et appelle à une réforme immédiate du Règlement intérieur pour garantir la conformité avec la Constitution, assurant ainsi la légalité et la légitimité des processus parlementaires à venir.

    DPG : faut-il «fusiller» nos politiciens, Sonko en premier ?

    En décembre 2023, les mêmes députés de Yewi, sous la houlette de leur mentor, avaient pourtant déposé une motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Ba en faisant fi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ils veulent légitimer une forfaiture en convoquant ce même règlement intérieur pour tirer d’affaires un Premier ministre qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre.

    Dans quelques jours, le Premier ministre aura épuisé son délai de grâce pour un exercice alléchant que chaque chef de gouvernement prépare et franchit avec le sentiment d’avoir rassuré ses compatriotes par la délivrance d’un discours et des orientations claires explicitant le projet de société de son gouvernement. Le seul Premier ministre à briller par ses discours contradictoires, le seul à avoir vendu un projet qui n’existe que dans l’imagination de son auteur, est désormais disqualifié par le législateur.

    En effet, en sus de l’article 55 de la Constitution, le règlement intérieur instruit les parlementaires de ne plus le reconnaître comme Premier ministre et de ne pas recevoir sa déclaration de politique générale (DPG), synonyme de serment. Toute une décennie durant, il a décrié la majorité mécanique du médiocre camp présidentiel d’alors. Normal, me dira-t-on, mais aujourd’hui, sa minorité parlementaire l’exaspère. Ses calculs politiciens le rattrapent et montrent sa véritable nature.

    Quand le populisme et le mensonge sont légion dans un discours politique, cela engendre une succession de faits irréels qui sont de nature à tromper le peuple pour un temps bien déterminé. Mais ils ne tromperont pas le peuple tout le temps.

    Bougane Gueye Dany
    Président du Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

    DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution

    L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »

    Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.

    Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.

    Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.

    Thierno Alassane Sall

    DPG : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?( Thierno Bocoum)

    Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

    Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.

    Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.

    D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
    Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.

    Cependant, quel lien avec la DPG ?

    Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.

    Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?

    Aucun.

    Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
    Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.

    Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »

    L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.

    Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.

    Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.

    En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »

    Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.

    C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.

    Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.

    Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.

    Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
    Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
    C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.

    Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.

    Thierno Bocoum
    Ancien parlementaire
    Président AGIR

    Polémique sur la Déclaration de Politique Générale : Moussa Diakhaté Clarifie la Situation

    Dans une récente intervention sur sa Page Facebook, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre. Il a souligné qu’il n’existe aucune disposition légale imposant un délai de 90 jours pour la réalisation de cette déclaration, contrairement à ce qui était en vigueur avant la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

    Selon Diakhaté, cette exigence a été omise lors du rétablissement du poste de Premier ministre, laissant ainsi au Premier ministre le discernement du « délai raisonnable » pour présenter sa DPG. Il a noté avec regret que ceux qui sont actuellement au pouvoir avaient précédemment insisté pour que cette déclaration soit faite dans les délais fixés par un règlement intérieur obsolète et non soutenu par une base légale claire.

    Évoquant la nécessité d’une DPG préalable aux débats d’orientation budgétaire, Moussa Diakhaté a souligné l’importance d’un cadre général permettant une appréciation adéquate de ces débats. Il a conclu en exprimant l’attente de l’Assemblée nationale quant à la présentation de cette déclaration par le Premier ministre, soulignant son rôle crucial dans le processus législatif.

    Cette intervention de Moussa Diakhaté intervient dans un contexte de discussions vives autour de la gouvernance et des procédures parlementaires, mettant en lumière des ambiguïtés persistantes dans le cadre juridique entourant les responsabilités du Premier ministre après sa récente nomination.

    La clarification apportée par le président de la Commission des lois vise à éclaircir les attentes parlementaires et à souligner l’importance d’un cadre législatif clair pour guider les actions gouvernementales dans le respect des normes démocratiques et institutionnelles.

    Des dissensions au sein du PDS : Des femmes contestent les nominations de Me Wade en justice

    Un groupe de femmes membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) a lancé une procédure judiciaire contre les récentes nominations faites par Abdoulaye Wade, le secrétaire général national du parti. Les nominations de Fatou Sow en tant que présidente et de Ndèye Astou Camara en tant que secrétaire générale de la Fédération nationale des femmes du PDS ont provoqué une réaction ferme parmi certaines membres du parti.

    Selon un rapport de Igfm, ces femmes, mécontentes de la décision de Wade, ont saisi le juge des référés pour demander l’annulation de ces nominations. Elles argumentent que ces nominations vont à l’encontre des règlements internes du parti, qui stipulent que ces postes devraient être électifs plutôt que nominatifs.

    Yandé Fall, l’une des porte-parole du groupe contestataire, a exprimé leur position dans une vidéo publiée récemment : « Ces décisions sont en porte-à-faux avec les textes qui régissent notre formation politique, précisément notre règlement intérieur. C’est pourquoi […] avons saisi le juge des référés pour annuler les décisions qui nomment la présidente et la secrétaire générale des femmes du parti. Parce que ces postes ne sont pas nominatifs, mais électifs ».

    Elle a également déclaré que l’audience devant le juge des référés est prévue pour le mois de juillet, et malgré des obstacles rencontrés lors du dépôt de l’assignation à la permanence du parti, ils ont réussi à faire parvenir le courrier à la ville de Dakar conformément à la loi.

    La contestation interne semble se durcir, avec des membres influents comme Woré Sarr ayant déjà démissionné en signe de protestation. Yandé Fall a averti que le parti ne pourrait pas ignorer la convocation du juge, une fois que celle-ci sera effectuée.

    Cette affaire met en lumière des tensions croissantes au sein du PDS, exacerbées par des divergences sur la manière dont les nominations et les décisions administratives sont prises, en particulier en ce qui concerne les postes clés au sein de la fédération des femmes du parti.

    Djibril Sonko nommé successeur de Ousmane Sonko à Ziguinchor

    Dans une tournure inattendue des événements, Djibril Sonko a été désigné comme successeur de Ousmane Sonko à la tête de la municipalité de Ziguinchor. Cette décision intervient après la démission d’Ousmane Sonko de son poste électif, annoncée peu avant l’élection prévue ce 27 juin.

    Djibril Sonko, membre fondateur du PASTEF et inspecteur du trésor de profession, a été unanimement choisi pour occuper cette position stratégique jusqu’à la fin du mandat en cours. En plus de ses responsabilités municipales, Djibril Sonko assume également le rôle de deuxième adjoint au maire, renforçant ainsi son expérience dans la gouvernance locale.

    Cette nomination a été saluée pour son caractère consensuel, reflétant la confiance placée en Djibril Sonko au sein de la communauté locale. Sonko hérite d’un mandat municipal crucial, avec la responsabilité de poursuivre et de développer les projets initiés par son prédécesseur.

    Ziguinchor, ville stratégique du sud du Sénégal, se tourne maintenant vers une nouvelle ère sous la direction de Djibril Sonko, où les défis et les opportunités locales seront au cœur de son agenda municipal.

    La transition marque un chapitre significatif dans la politique locale de la région, mettant en lumière la continuité et la stabilité dans la gestion municipale malgré les changements imprévus.

    Souveraineté et Innovation : Diomaye Faye catalyse le futur du Sénégal à Paris

    Le récent séjour à Paris du Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a marqué une étape cruciale dans les relations bilatérales entre le Sénégal et la France, ainsi que dans la coopération multilatérale avec d’autres partenaires internationaux.

    À la fin de juin 2024, le Président Faye a participé à plusieurs rencontres de haut niveau, incluant des discussions stratégiques avec des leaders mondiaux et des représentants d’organisations clés. Parmi les moments forts de sa visite figure une rencontre avec le Président Emmanuel Macron, soulignant l’engagement renouvelé des deux nations à renforcer leurs liens historiques et stratégiques.

    Le Chef de l’État sénégalais a également eu des échanges fructueux avec d’autres figures influentes telles que le Président Paul Kagame du Rwanda, la Secrétaire générale de la Francophonie, et le Directeur général de l’OCDE. Ces discussions ont permis de consolider les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les domaines du développement économique, de la sécurité et de la santé publique.

    Un moment particulièrement significatif de la visite du Président Faye a été sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales à Paris. À cette occasion, il a mis en avant l’initiative soutenue par l’Institut Pasteur de Dakar à Diamniadio, visant à renforcer les capacités locales en recherche médicale et production pharmaceutique. Cette plateforme, bénéficiant d’un investissement majeur de plus de 250 millions de dollars, représente un engagement fort en faveur de l’autonomie sanitaire du Sénégal et de l’Afrique dans son ensemble.

    En parallèle de ces engagements diplomatiques et économiques, le Président Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise résidant en France, exprimant son soutien et son engagement envers ses compatriotes à l’étranger.

    La visite du Président Diomaye Faye à Paris marque ainsi une avancée significative dans la stratégie de consolidation des relations internationales du Sénégal, mettant en lumière sa vision ambitieuse pour le développement durable et la coopération régionale et internationale.

    Retard de la déclaration de politique générale de Sonko : Madiambal Diagne critique les juristes

    Depuis sa nomination en tant que Premier ministre il y a trois mois, Ousmane Sonko n’a pas encore prononcé sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale sénégalaise. Ce retard suscite des critiques et des spéculations quant aux raisons qui pourraient le motiver.

    Certains observateurs estiment que M. Sonko n’est pas légalement obligé de faire cette déclaration, tandis que d’autres suggèrent que le chef de Pastef craint une éventuelle motion de censure qui pourrait mettre en péril son gouvernement.

    Madiambal Diagne, connu pour ses prises de position vigoureuses, a récemment pris pour cible les juristes qui, selon lui, ne se manifestent pas suffisamment sur cette question cruciale. Dans une tribune acerbe, il dénonce leur silence et accuse la classe politique de compromission.

    « Il est étrange de constater que tous les grands juristes, naguère très prompts à défendre le respect des institutions et des règles de la République, se terrent sous les tables des amphithéâtres. Je vous avais prévenu que Sonko trouverait le prétexte le plus fallacieux ou farfelu pour éviter de faire sa déclaration de politique générale », écrit-il.

    M. Diagne insiste sur le fait que la déclaration de politique générale devrait se conformer à l’article 55 de la Constitution sénégalaise, lequel prime sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il souligne également l’importance du principe de la hiérarchie des normes juridiques, qui établit que la Constitution prévaut même si le règlement intérieur est imparfait.

    En attendant, l’attente persiste quant à quand et comment Ousmane Sonko présentera sa déclaration de politique générale, une étape cruciale pour définir les orientations de son gouvernement et recevoir la confiance du Parlement.

    Nouvelles nominations d’Inspecteurs des Affaires administratives et financières dans les secteurs clés de l’administration sénégalaise

    Lors du conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, plusieurs nominations importantes ont été annoncées pour renforcer l’administration publique dans les domaines cruciaux de l’environnement, de l’urbanisme et de l’agriculture.

    Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique

    Monsieur El Hadj Sall, Économiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa solide expertise dans le domaine de l’environnement promet de renforcer la gestion administrative et financière au sein du ministère, crucial dans la mise en œuvre des politiques environnementales.

    Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires

    Monsieur El Hadji Mamadou Guèye, Juriste de formation, prend les rênes en tant qu’Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa connaissance approfondie du droit et son expérience seront des atouts précieux pour assurer une gestion efficace des ressources financières et administratives dans le cadre du développement urbain et territorial.

    Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage

    Au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Monsieur Mamadou Boye DiaIlo, Juriste financier chevronné, a été désigné comme Inspecteur des Affaires administratives et financières. Son expertise dans les questions financières et son engagement envers la souveraineté alimentaire seront essentiels pour soutenir les programmes agricoles stratégiques du pays.

    Ces nominations, qui entrent en vigueur immédiatement après leur annonce le 26 juin, illustrent l’engagement du gouvernement sénégalais à renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Les nouveaux inspecteurs apportent avec eux des compétences diversifiées et complémentaires qui seront cruciales pour répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté dans ces secteurs clés.

    Fadel Barro critique la « gouvernance du buzz » de Diomaye-Sonko et appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

    Fadel Barro, ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre », a vivement critiqué le nouveau régime incarné par le tandem « Diomaye-Sonko », dénonçant ce qu’il qualifie de « gouvernance du buzz ». Lors de son intervention à l’émission « Sen dose matinale » sur SourceA Tv, Barro a exprimé son désaccord avec la façon dont les autorités actuelles gèrent les affaires publiques, en privilégiant les spectacles médiatiques plutôt que des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des Sénégalais.

    Barro a spécifiquement critiqué le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, pour avoir attendu la veille de la fête de la Tabaski pour déployer des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) afin de faire face à l’augmentation des prix des transports. Selon lui, cette approche aurait pu être évitée en agissant plus tôt de manière préventive.

    Par ailleurs, l’activiste a regretté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’ait toujours pas fixé de date pour sa Déclaration de politique générale (DPG), une annonce cruciale attendue pour éclaircir les orientations stratégiques du gouvernement sur des questions essentielles telles que le logement, la santé, et la gestion foncière.

    Barro a également soulevé la question de la loi d’amnistie, accusant le président Bassirou Diomaye Faye de ne pas clarifier les allégations concernant un accord présumé entre lui et l’ancien président Macky Sall à ce sujet. Il s’est engagé à mener un combat pour l’abrogation de cette loi, affirmant que cela permettrait de rendre justice aux victimes des événements survenus entre 2021 et 2024.

    En conclusion, Fadel Barro demeure une voix critique au sein du paysage politique sénégalais, prônant la transparence, la responsabilité et des actions gouvernementales plus concrètes en réponse aux besoins urgents de la population.

    FACE À L’EMPÊCHEMENT DE SONKO POUR SA DPG : Les députés de YAW dénoncent une « falsification » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    La Déclaration de politique générale (DPG) d’Ousmane Sonko est impatiemment attendue par l’opinion publique, surtout l’opposition politique. Non effectuée jusqu’à présent, les députés de Yewwi Askan Wi (YAW), par la voix d’Ayib Daffé ont évoqué une « fraude à la loi ».

    Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a révélé une « impossibilité » pour Ousmane Sonko d’effectuer sa Déclaration de politique générale (DPG), mettant en avant ce qu’ils qualifient de « falsification » du règlement intérieur qui compromet sérieusement le fonctionnement de l’Hémicycle. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Ayib Daffé, porte-parole du groupe, a vigoureusement dénoncé les conséquences de cette manipulation législative.

    Selon lui, la crise trouve son origine dans une série d’événements législatifs et réglementaires complexes. En 2021, le régime précédent a adopté une loi pour restaurer le poste de Premier ministre, rétablissant ainsi une fonction clé dans l’architecture gouvernementale du Sénégal. Toutefois, cette réforme constitutionnelle n’a pas été accompagnée d’une révision correspondante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nécessaire pour intégrer les nouvelles dispositions, ajoute-t-il.

    D’après Ayib Daffé, depuis leur installation en septembre 2022, les députés ont reçu une version du règlement intérieur datée de juillet 2021, une édition qu’il qualifie de « fraude à la loi ». Cette édition obsolète ne tient pas compte des changements constitutionnels récents. Ce qui crée un vide juridique concernant les procédures parlementaires essentielles telles que la DPG, les motions de censure et les questions de confiance. « Dans cette version du règlement intérieur, les délais et les modalités pour la tenue de la DPG ont été omis, ce qui rend impossible sa convocation dans le cadre actuel », a-t-il révélé devant les journalistes. Ayib Daffé de préciser que des dispositions cruciales, telles que le délai de trois mois pour la DPG après la nomination du Premier ministre, ont été supprimées sans aucune mise à jour formelle.

    La conséquence directe de ce qu’il qualifie de « falsification » est l’incapacité actuelle du Premier ministre, Ousmane Sonko, à présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une étape clé pour définir les orientations politiques du gouvernement. Ayib Daffé a accusé le gouvernement de passer outre les avertissements préalables concernant ces lacunes réglementaires, qualifiant leur approche de « passage en force ».

    Face à cette situation, la coalition présidentielle appelle à une révision immédiate et transparente du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour rétablir l’intégrité constitutionnelle, garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques et restaurer la confiance du public envers le processus parlementaire.

    « Nous sommes engagés à rétablir l’ordre constitutionnel et à corriger cette anomalie qui mine la crédibilité de notre institution parlementaire », a déclaré Ayib Daffé.

    La Dakaroise

    Relance de l’Industrie Nationale : Un programme national de réhabilitation du tissu industriel annoncé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

    Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juin 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a dévoilé un ambitieux plan visant à relancer le tissu industriel du Sénégal. Ce projet, inscrit comme une priorité absolue dans son programme de gouvernance « PROJET », vise à réhabiliter et restructurer l’ensemble du secteur industriel national.

    Le chef de l’État a chargé le Premier ministre et les ministres en charge de l’Industrie et de l’Économie de mettre en œuvre un programme national dédié à cette réhabilitation. L’objectif principal est d’accélérer la transformation des produits agricoles locaux par le biais de l’industrialisation, tout en promouvant la consommation des produits locaux et en modernisant le commerce de proximité à travers des boutiques et des magasins de référence.

    Dans un contexte où la maîtrise des prix des produits de grande consommation est cruciale, le président a également préconisé l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels et en hydrocarbures, afin de stabiliser les marchés intérieurs.

    Pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la souveraineté alimentaire et économique du Sénégal repose essentiellement sur la valorisation du potentiel industriel national, tout en renforçant et en diversifiant le tissu industriel à travers le pays.

    Cette annonce intervient dans un contexte où la relance économique et la consolidation de l’indépendance économique nationale sont des priorités majeures du gouvernement, visant à créer des emplois durables et à stimuler la croissance économique à long terme.

    Première Session du Groupe Parlementaire YEWWI : Bilan et Perspectives

    Hier, lors de sa première prise de parole en tant que président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé a dressé un bilan élogieux de leur action à l’Assemblée nationale. Entouré de ses collègues, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en lui et a souligné l’importance historique de leur rôle dans la défense de la démocratie et de l’État de droit.

    « Ce groupe a marqué l’histoire par ses actions décisives au sein de l’Assemblée nationale », a déclaré Ayib Daffé, succédant ainsi à Birame Souleye Diop. Il a énuméré une série d’initiatives significatives entreprises par leur groupe parlementaire, incluant la soumission d’un millier de questions écrites, des questions orales et la proposition de commissions d’enquêtes.

    « C’est grâce à ce groupe parlementaire que la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée en décembre 2024 », a-t-il ajouté, mettant en avant leur impact direct sur la politique nationale.

    Le groupe YAW, depuis sa création, s’est distingué par sa volonté affirmée de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein des institutions politiques. Leur engagement à instaurer une gouvernance plus démocratique et à renforcer l’État de droit reste au cœur de leur mission.

    Pour l’avenir, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette lancée et de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la vie parlementaire, en étant un garant vigilant des principes démocratiques et des droits fondamentaux des citoyens.

    La prochaine session promet donc d’être animée, avec le groupe YAW déterminé à maintenir sa dynamique et à consolider ses acquis pour le bien de la nation.

    Renforcer le rôle des représentants à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé annonce des actions ambitieuses

    Ayib Daffé, membre éminent du groupe parlementaire, a récemment affirmé lors d’une conférence de presse que lui et ses collègues s’engageraient pleinement dans leurs responsabilités de représentants à l’Assemblée nationale. Lors de cet événement, il a exposé plusieurs initiatives clés visant à renforcer le contrôle parlementaire et à promouvoir la séparation des pouvoirs au sein de l’hémicycle.

    L’un des points forts de leur programme est le dépôt de plus de 2 000 questions écrites, ainsi que la saisine du Conseil constitutionnel, démontrant ainsi leur engagement à exercer une surveillance rigoureuse sur les actions du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’importance de ces démarches pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

    Le parlementaire a également annoncé l’introduction du slogan « jub jubal jubanty » à l’Assemblée, symbolisant leur volonté de revitaliser le rôle législatif et de renforcer la démocratie. Cependant, il a également mis en lumière plusieurs lacunes persistantes, telles que l’insuffisance des mécanismes de contrôle des actions gouvernementales et le manque de suivi du travail en commission par les citoyens sénégalais.

    En conclusion, Ayib Daffé et ses collègues se montrent résolus à transformer leur promesse en action tangible, en s’attaquant aux défis actuels et en œuvrant pour une gouvernance plus efficace et transparente au Sénégal.

    La Déclaration de Politique Générale de Sonko impossible selon Ayib Daffé

    Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé, a récemment déclaré que le Premier ministre Ousmane Sonko ne pourra pas faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Cette annonce fait suite à des affirmations selon lesquelles le règlement intérieur de l’Assemblée nationale serait non conforme à la loi depuis 2019, rendant la DPG caduque.

    Selon Daffé, cette situation compromet la possibilité pour Sonko de présenter sa vision politique au Parlement, une étape cruciale pour énoncer les orientations stratégiques du gouvernement. La controverse entourant la validité de la DPG illustre les défis institutionnels auxquels le gouvernement est confronté, mettant en lumière des questions juridiques et réglementaires qui nécessitent une résolution rapide pour assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.

    Cette situation soulève également des interrogations sur les implications à long terme pour le gouvernement et le Parlement, ainsi que sur les mesures correctives nécessaires pour garantir le respect des procédures établies.

    Mame Boye Diao dément les rumeurs de ralliement au Pastef

    Les rumeurs de ralliement de Mame Boye Diao au Pastef, le parti politique de l’opposant Ousmane Sonko, ont été fermement démenties par l’intéressé. L’ancien responsable au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour clarifier sa position et réfuter les informations diffusées par plusieurs médias.

    El Hadj Mame Boye Diao, maire de Kolda, a publié un message sans équivoque sur son compte X, confirmant qu’il n’avait pris aucun engagement envers le Pastef. « Je n’ai pris aucun engagement en ce sens. Toute déclaration contraire est fausse, » a-t-il déclaré. Cette mise au point vise à mettre fin aux spéculations et aux fausses informations circulant depuis la veille.

    Ces rumeurs ont pris de l’ampleur après que plusieurs médias ont rapporté mardi que Diao aurait rejoint les rangs du Pastef. Ces annonces ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des réactions variées parmi les partisans des différentes formations politiques.

    Mame Boye Diao est une figure politique notable au Sénégal, ayant joué un rôle clé au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Son éventuel ralliement à l’opposition aurait marqué un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais. Cependant, son démenti ferme réaffirme sa position actuelle et dissipe les doutes sur un changement d’allégeance.

    Le démenti de Diao a été largement relayé, apaisant partiellement les tensions et les spéculations parmi les militants politiques et les observateurs. Il rappelle également l’importance de vérifier les informations avant de les diffuser, surtout dans un contexte politique aussi sensible.

    La clarification apportée par Mame Boye Diao montre l’importance de la communication directe des acteurs politiques pour contrer les fausses informations. En niant catégoriquement son ralliement au Pastef, il maintient sa position actuelle et met fin aux rumeurs qui ont agité le paysage médiatique et politique sénégalais ces derniers jours.

    Amadou Bâ lance « Nouvelle responsabilité » : Une initiative pour une opposition démocratique et républicaine

    Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, a récemment lancé une initiative intitulée « Nouvelle responsabilité ». Son objectif est clair : incarner une opposition démocratique et républicaine face au régime en place, dirigé par Macky Sall. Cette démarche fait suite au sentiment d’injustice ressenti par ses partisans, qui estiment que sa candidature a été sabordée par des manœuvres politiques orchestrées en coulisses.

    Selon les informations rapportées par L’Observateur, plusieurs personnalités de premier plan ont déjà rallié cette initiative, venant aussi bien de l’Alliance pour la République (APR) que de la société civile, du milieu universitaire, des avocats et des hauts cadres. Ce soutien diversifié témoigne de l’ambition d’Amadou Bâ de construire une opposition large et inclusive.

    L’ancien Premier ministre n’a pas ménagé ses efforts pour élargir sa base de soutien. Il a personnellement rencontré les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dont Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste (PS), ainsi que d’autres figures importantes comme Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et des représentants de partis de gauche. De plus, il a échangé avec plusieurs candidats malheureux de la dernière élection présidentielle, dans une tentative de rassemblement et d’unité autour de sa cause.

    Selon un proche d’Amadou Bâ interrogé par L’Observateur, celui-ci a adopté une approche inclusive, cherchant à ne laisser personne sur le bord du chemin. Sa volonté est claire : fédérer un maximum de personnes, qu’elles viennent de l’APR ou d’autres partis d’opposition, dans une dynamique commune de contestation constructive.

    Amadou Bâ prévoit de s’adresser prochainement à la presse pour détailler davantage les contours et les objectifs de son initiative « Nouvelle responsabilité ». Cette annonce est très attendue, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à de potentielles transformations avec l’émergence d’une nouvelle force d’opposition.

    En résumé, « Nouvelle responsabilité » se positionne comme une réponse vigoureuse aux défis politiques actuels, visant à offrir une alternative crédible et unie à l’actuel gouvernement, tout en rassemblant une coalition diverse et inclusive autour des valeurs démocratiques et républicaines.

    Abdourahmane Diouf : « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal…, celle de la souveraineté alimentaire… »

    Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a effectué une visite d’imprégnation au campus universitaire de Kaolack de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein). Lors de cette visite, il a souligné l’importance de l’université et les défis financiers auxquels elle fait face.

    Besoins Financiers Critiques

    Le ministre a déclaré que l’Ussein nécessite de toute urgence 120 milliards de francs CFA pour résoudre ses problèmes immédiats. Cette somme est essentielle pour que l’université puisse fonctionner de manière optimale à partir de la rentrée universitaire d’octobre prochain. « L’université a besoin à court terme de 120 milliards de francs CFA pour régler ses problèmes », a-t-il affirmé, mettant en avant la nécessité de mobiliser ces fonds pour achever les chantiers en cours.

    Avancées des Infrastructures

    Abdourahmane Diouf a également exprimé l’espoir que les nouvelles infrastructures des différents campus de l’Ussein pourraient être opérationnelles dès octobre, sous réserve de la mobilisation des ressources nécessaires. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour l’avenir de l’éducation supérieure au Sénégal.

    Une Université Thématique pour la Souveraineté Alimentaire

    Le ministre a qualifié l’Ussein de « première université thématique du Sénégal » dédiée à la souveraineté alimentaire. Il a mis en lumière l’approche visionnaire de l’université, axée sur la projection et la prospection, en contraste avec une vision plus traditionnelle et immédiate des problèmes éducatifs. « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire… Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain », a-t-il déclaré.

    Soutien du Gouvernement

    Abdourahmane Diouf a exprimé sa confiance dans le soutien du gouvernement sénégalais à ce projet ambitieux. Il a appelé les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’Ussein à être assurés de l’accompagnement de l’Etat pour réaliser leur vision. « Je suis sûr que si le gouvernement du Sénégal soutient ce projet de l’Ussein, cette université sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », a-t-il ajouté.

    En conclusion, Abdourahmane Diouf a réaffirmé l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à soutenir l’Ussein. Il a encouragé tous les acteurs de l’université à continuer à œuvrer avec dignité et compétence pour faire de cette institution un centre d’excellence et d’innovation, crucial pour l’avenir de la souveraineté alimentaire et des avancées technologiques au Sénégal.

    Alioune Ndoye Critiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour leurs Premières Actions au Pouvoir

    Dans une récente déclaration, Alioune Ndoye, maire de Dakar-Plateau et ancien ministre sénégalais, a critiqué sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour ce qu’il perçoit comme un manque de résultats concrets depuis leur accession au pouvoir en mars dernier.

    Ndoye a exprimé des réserves quant aux réalisations du nouveau gouvernement, en particulier en ce qui concerne la baisse des prix des produits de première nécessité. Selon lui, les mesures prises sont insuffisantes et ne correspondent pas aux promesses ambitieuses faites par Diomaye Faye et Sonko lors de leur campagne électorale.

    « Ce sont des mesurettes qui s’imposent à eux et qui démentent ce qu’ils disaient quand ils étaient dans l’opposition », a déclaré Ndoye, soulignant que les nouveaux dirigeants sont maintenant confrontés à la réalité difficile du pouvoir.

    Le maire de Dakar-Plateau a également critiqué la focalisation du gouvernement sur seulement quelques produits de première nécessité, estimant que les Sénégalais attendent également des baisses de prix dans d’autres secteurs clés comme l’énergie et l’eau. Il a insisté sur l’importance de transformer les promesses électorales en actions concrètes pour répondre aux attentes de la population.

    Terminant sur une note critique, Ndoye a exhorté le gouvernement à se concentrer sérieusement sur la gouvernance et à éviter les querelles politiques qui, selon lui, nuisent à la progression du pays.

    La déclaration d’Alioune Ndoye reflète une certaine frustration parmi une partie de la population sénégalaise concernant les premiers mois de l’administration Diomaye Faye-Sonko et souligne les défis auxquels ils sont confrontés pour traduire leurs promesses en résultats tangibles.

    Sortie de Amadou Bâ: L’Alliance Wallu Askan Wi de Ousmane Diop en phase avec la « Nouvelle Responsabilité » et met en garde

    L’annonce de la sortie d’Amadou Bâ de son précédent cadre politique a suscité des réactions au sein de l’Alliance Wallu Askan Wi (AWA), dirigée par Ousmane Diop, qui se dit désormais alignée sur la nouvelle orientation politique de l’ancien ministre.

    Ousmane Diop, figure politique éminente de la cité du rail, a exprimé son soutien indéfectible à Amadou Bâ, affirmant son engagement à travailler de concert avec lui pour concrétiser des projets bénéfiques pour les Sénégalais. Il a souligné la nécessité de donner vie à de « vrais projets » dans un esprit de coopération renouvelée.

    Dans une déclaration récente, Ousmane Sonko a salué la décision de regarder vers l’avenir et de s’assigner de nouvelles responsabilités. Il a insisté sur l’importance de surmonter les divisions et les trahisons passées, appelant à une nouvelle dynamique politique et à une approche plus intègre dans les affaires publiques.

    Néanmoins, il a aussi mis en garde les critiques et les opposants de M. Bâ, tant au sein de l’APR que dans d’autres cercles politiques, les exhortant à ne pas perturber cette nouvelle dynamique qui nécessite, selon lui, des collaborateurs de confiance.

    Il convient de rappeler qu’Ousmane Diop fut parmi les premiers à soutenir la candidature d’Amadou Bâ lors de la dernière élection présidentielle. Depuis lors, il s’est résolument engagé à jouer un rôle central, à l’image de celui de chef de l’opposition dans la cité du rail, mirant ainsi les ambitions et les aspirations de la nouvelle orientation politique proposée par M. Bâ.

    En conclusion, cette nouvelle alliance politique entre Amadou Bâ et l’Alliance Wallu Askan Wi, dirigée par Ousmane Diop, marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, avec des promesses de coopération renforcée et de projets concrets au bénéfice de la population.

    Kaolack/ renouvellement au sein du parti  » Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo a un nouveau coordonnateur départemental son nom Thierno Kébé élu par ses camarades.

    Le Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo » ( RV- ACD) du secrétaire général Cheikh Oumar Diagne est un parti allié de la coalition Diomaye Président. Est un parti politique sénégalais qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine, prospère, en tirant parti de son héritage culturel, historique et religieux tout en adoptant des approches modernes et innovantes pour le développement. Notre concept s’articule autour du  » juste milieu a t-il rappelé. Lors de cette assemblée générale de renouvellement du bureau ce samedi à Guinguineo ,ce dernier a aussi indiqué que  » la mission du Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) est de promouvoir le juste milieu comme base pour un modèle islamique afin de pouvoir orienter et prendre des décisions sur le plan politique, économique et sociale. Permettant de pouvoir établir un pays gouverné selon les croyances de la population tout en intégrant nos coutumes qui font de nous ce que nous sommes  » a conclu M. Kébé.

    Mariama Massaly
    Correspondante à Kaolack

    FDS / Les guelwaars : Dr Babacar Diop fustige les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024

    Le président du parti FDS/Les guelwaars, Dr Babacar Diop, a fustigé « les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024 ». C’était lors du séminaire national des 22 et 23 juin 2024 à Thiès de son parti. Une occasion pour les responsables nationaux et départementaux de FDS/Les guelwaars d’évaluer leur participation à l’élection présidentielle de mars 2024 et de définir de nouvelles stratégies pour l’avenir de leur formation politique.


    «Nous célébrons avec ferveur l’engagement et les sacrifices consentis par le peuple sénégalais pour préserver nos institutions démocratiques. Ces efforts héroïques ont permis de traverser l’une des plus graves crises de confiance de notre histoire qui a failli ébranler les fondements de notre nation », a dit le maire de Thiès. 


    Il a exprimé de nouveau ses félicitations au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire éclatante et salué les premières directives présidentielles. « Depuis son accession au pouvoir, il a érigé les principes de ‘Jubb, Jubbal, Jubbanti’ comme fondements de sa gouvernance. Ces principes, axés sur l’humanité, la justice sociale et la préservation des deniers publics, se reflètent dans ses premières actions en tant que président. Cette nouvelle ère prometteuse exige une rupture salutaire que nous soutenons, réaffirmant ainsi notre ancrage au sein de la coalition au pouvoir », dira-t-il.


    Pour Dr Diop, l’espoir d’un avenir meilleur est permis. Il encourage le chef de l’État et son Premier ministre Ousmane Sonko à « poursuivre, avec détermination les réformes nécessaires, pour renforcer la démocratie, la justice, l’État de droit et les libertés fondamentales » et souligne qu’« un élément crucial de ces réformes est l’établissement d’élections véritablement inclusives, qui sont le socle même d’une démocratie robuste ». 
    FDS/Les guelwaars a pris une décision majeure, conformément aux statuts et aux recommandations de son dernier Congrès. À savoir la dissolution de toutes ses instances actuelles. «Cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire de FDS/Les guelwaars. Elle symbolise notre volonté de renouvellement et d’adaptation face aux défis et enjeux contemporains. Ainsi, le parti a donné mandat à son président Babacar Diop pour mettre en place dans un court délai de nouvelles structures alignées avec les ambitions renouvelées de notre parti. Ces nouvelles structures seront conçues pour être plus dynamiques, inclusives et réactives, capables de répondre efficacement aux aspirations de nos membres et sympathisants », soulignent les membres de FDS/Les guelwaars qui disent s’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’engager activement dans le projet du parti, offrant une plateforme où chacun peut contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur.
    Le parti a profité de l’occasion pour s’indignation de la situation tragique du peuple palestinien. « Nous réitérons notre soutien à sa lutte légitime pour la liberté et l’autodétermination » et appelons la communauté internationale à « intensifier ses efforts pour parvenir à une solution juste et durable, incluant la création d’un État palestinien souverain et indépendant, vivant en paix et en sécurité aux côtés de tous ses voisins ».

    Aminata Touré : Le rôle crucial du Président de la République dans la réforme judiciaire

    Lors de son passage devant le grand Jury du dimanche, Aminata Touré, ancienne Premier Ministre du Sénégal, a abordé divers aspects de la politique nationale, en mettant particulièrement l’accent sur la réforme judiciaire.

    Réforme judiciaire et alternatives à l’emprisonnement

    Aminata Touré a critiqué l’approche actuelle de l’emprisonnement systématique, proposant des alternatives telles que les bracelets électroniques ou les heures de travail obligatoires pour réduire la surpopulation carcérale.

    Elle a souligné l’importance de ne pas politiser l’incarcération tout en reconnaissant le rôle essentiel de la justice dans l’administration du pays.

    Rôle du Président dans les réformes judiciaires

    Selon Aminata Touré, le Président de la République et le Premier Ministre sont les mieux placés pour mener des réformes au sein des assises de la justice. Elle insiste sur la nécessité d’éviter toute ingérence politique tout en permettant aux institutions judiciaires de fonctionner de manière indépendante.

    Séparation des pouvoirs et indépendance de la justice

    Interrogée sur l’immixtion possible de l’exécutif dans les affaires judiciaires, Aminata Touré a souligné que le procureur ne peut être contraint d’exécuter des ordres du ministre de la Justice, illustrant cela par l’exemple du procureur Ousmane Diagne.

    Elle préconise que le Président de la République préside le Conseil Supérieur de la Magistrature afin d’éviter tout favoritisme au sein de l’institution judiciaire.

    Relations avec les médias

    Enfin, concernant les tensions entre les nouveaux dirigeants et les médias, Aminata Touré a souligné l’importance pour chaque partie de respecter ses obligations respectives, afin de maintenir un équilibre et une transparence essentiels pour une démocratie fonctionnelle.

    En conclusion, Aminata Touré met en avant la nécessité de réformes judiciaires significatives, tout en préservant l’indépendance de la justice et en évitant toute ingérence politique.

    Justice et Responsabilité au Sénégal : Aminata Touré appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

    Aminata Touré, ancienne ministre garde des sceaux du Sénégal, a lancé un appel retentissant pour la justice et la responsabilité dans le contexte des récentes manifestations violentes qui ont secoué le pays. Avec près de 60 morts, de nombreux blessés et des cas d’emprisonnements contestés, Touré estime que l’amnistie récemment votée par l’Assemblée nationale doit être annulée pour que justice soit rendue.

    Dans une déclaration franche lors de l’émission Grand Jury sur Rfm, Touré a exprimé sa conviction que la vie humaine est sacrée et que les responsabilités doivent être établies, y compris celles potentielles de l’ancien président Macky Sall. Elle a souligné la nécessité pour les Sénégalais de savoir comment et par qui ces jeunes manifestants ont été tués.

    « La loi d’amnistie doit être abrogée », a affirmé Touré, argumentant que « justice doit être rendue à tous ces morts blessés illégalement, emprisonnés ». Elle a comparé cette quête de justice à d’autres exemples internationaux, citant les poursuites contre des dirigeants comme Pinochet au Chili et Dadis Camara en Guinée, des décennies après leurs crimes.

    Pour Touré, l’abrogation de la loi d’amnistie est une condition nécessaire pour restaurer la justice et la paix sociale au Sénégal. Elle a insisté sur la nécessité de vérité pour les familles des victimes et pour tout le peuple sénégalais, soulignant que « sans justice, il ne peut y avoir de paix véritable ».

    En conclusion, l’appel d’Aminata Touré à abroger la loi d’amnistie et à poursuivre toute personne responsable des violations graves des droits humains lors des récentes manifestations montre une volonté ferme de restaurer l’intégrité et la confiance dans le système judiciaire sénégalais.

    Zahra Iyane Thiam approuve la nouvelle direction d’Amadou Bâ : « La page avec Macky Sall est tournée »

    Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, a repris la parole après une période de silence politique pour s’adresser aux Sénégalais. Dans son discours intitulé « La nouvelle responsabilité », il a appelé à un engagement envers la démocratie, les principes républicains, le respect des institutions et les projets déterminés par le peuple souverain.

    Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, a salué cette démarche. Elle considère que la décision d’Amadou Bâ de tracer sa propre voie est opportune. Elle déclare :

    « Il faut se féliciter de sa posture puisqu’il est un candidat malheureux sortant avec 35 % des suffrages des Sénégalais qui ont cru à son programme pour le pays. Il a le devoir de continuer à participer à la construction de ce pays en mettant son expertise à la disposition du pays. »

    Elle voit dans cette posture une opportunité pour Amadou Bâ de rassembler toutes les forces vives du Sénégal qui s’identifient à sa politique, en particulier ceux qui prônent une opposition républicaine et une dynamique nouvelle après les violences passées.

    Zahra Iyane Thiam, interrogée par Dakaractu, a indiqué qu’elle est en phase de réflexion concernant sa propre position vis-à-vis de l’appel d’Amadou Bâ. Elle souligne :

    « Nous discutons actuellement. Pour le moment, j’en suis à l’appréciation de ce qu’il veut faire. Je suis une républicaine et j’ai toujours voulu dans le cadre de mes actions et de mon engagement politique, mettre le Sénégal au-dessus de tout. Mais rien n’est exclu. »

    Elle laisse entendre qu’elle pourrait se concerter avec d’autres personnes concernées avant de prendre une décision.

    Quant à la relation entre Macky Sall et Amadou Bâ, Zahra Iyane Thiam estime que cette page est tournée depuis la présidentielle. Elle précise :

    « La page avec Macky Sall – Amadou Bâ est dépassée depuis l’élection présidentielle. »

    Cependant, elle souligne la nécessité, au sein de l’APR (Alliance pour la République), de réunir les instances de décision, d’évaluer l’élection et de situer les responsabilités, une démarche qui, selon elle, n’a pas été entreprise malgré les souhaits exprimés.

    Zahra Iyane Thiam soutient que chacun est libre de choisir la posture qui lui semble la meilleure dans le contexte politique actuel. Sa réaction montre un soutien nuancé à Amadou Bâ, tout en laissant la porte ouverte à diverses options pour son propre engagement futur.

    « Nouvelle Responsabilité » : Amadou Ba essuie les tirs de ses anciens compagnons de BBY

    L’ancien Premier ministre Amadou Ba, autrefois soutien indéfectible du président Macky Sall, a récemment publié une note intitulée « Nouvelle Responsabilité ». Ce document marque son engagement dans l’opposition sénégalaise après sa défaite à l’élection présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas été bien accueillie par ses anciens alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui n’ont pas hésité à critiquer sévèrement sa démarche.

    Le secrétaire général du Parti Justice et Développement (PJD), Cheikh Ibrahima Diallo, a qualifié la sortie d’Amadou Ba de « molle et non courageuse ». Il a déclaré :

    « Sa sortie est molle et non courageuse, elle n’a ni saveur, ni couleur, ni aucun signe d’un opposant engagé. Elle ressemble plutôt à un monologue d’un futur collabo du régime en place. Pour un opposant en vrai, on attendait des prises de position claires sur des sujets précis et la déclinaison d’une conduite de conquête bien argumentée. »

    Cheikh Ibrahima Diallo a ajouté que l’ancien candidat de la mouvance présidentielle aurait mieux fait de maintenir le silence qu’il avait adopté depuis sa défaite. Il a vivement critiqué le contenu de la note de Ba, la qualifiant de « torchon ». Diallo a également mentionné :

    « Son silence forcé et troublant de 3 mois était mieux que le torchon qu’il nous a servi car nous n’avons pas de leçons de démocratie à recevoir d’un général qui a abandonné ses troupes désarmées dans un champ de bataille miné d’avance. »

    Le leader des « Justiciers » a par ailleurs loué la démarche adoptée par le président Macky Sall lors de la présidentielle, soulignant son courage et son engagement :

    « Il a bien fait de se démarquer de son candidat car la politique a besoin d’ardeur et de courage et d’engagement et non de combats par procuration et de fuites en avant. »

    La note « Nouvelle Responsabilité » d’Amadou Ba, destinée à marquer son entrée dans l’opposition, semble avoir déclenché une vague de critiques de la part de ses anciens alliés. La suite de sa carrière politique dans ce nouveau rôle sera donc scrutée de près, tant par ses soutiens que par ses détracteurs.

    Meïssa Diakhaté : Révélations sur une Nomination Polémique

    La récente nomination de Meïssa Diakhaté au poste de directeur de cabinet du ministre du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a suscité des réactions mitigées au sein du Pastef, le parti au pouvoir. L’ancien fervent critique d’Ousmane Sonko se retrouve aujourd’hui dans un rôle clé, provoquant des débats au sein de la formation politique.

    Source A rappelle que Meïssa Diakhaté était jusqu’à récemment le directeur de cabinet d’Ismaïla Madior Fall, un rôle qui le plaçait souvent en opposition avec le Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Cette hostilité passée n’a cependant pas empêché le parti de tenter de le recruter à plusieurs reprises. L’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait même joué un rôle dans le blocage de ces tentatives, contrariant ainsi les plans de Pastef.

    Malgré son passé de détracteur, Meïssa Diakhaté a toujours suscité l’intérêt des responsables de Pastef. Son profil de juriste respecté et son influence dans sa ville natale, Thiès, en ont fait une cible attrayante pour le parti. Selon Source A, Diakhaté est également très apprécié par Birame Soulèye Diop, l’actuel ministre du Pétrole, ce qui a facilité sa nomination. En tant que Thiesois, Diakhaté partage des liens régionaux avec Diop, renforçant ainsi leur collaboration.

    La réputation de Diakhaté comme une référence juridique à Thiès a joué un rôle crucial dans sa nomination. Considéré comme un expert dans son domaine, son intégration au sein du ministère du Pétrole est vue comme un atout stratégique pour le Pastef, malgré les réticences internes.

    La nomination de Meïssa Diakhaté reflète les dynamiques complexes et parfois contradictoires de la politique sénégalaise. Son parcours, marqué par des critiques virulentes contre le Pastef et son leader, et sa récente intégration dans le cercle restreint du pouvoir, illustrent les transformations et les compromis inhérents à la vie politique. Seul le temps dira si cette nomination controversée portera ses fruits pour le Pastef et pour Meïssa Diakhaté lui-même.

    SORTIE PUSILLANIME ET PRUDENTE : Que craint réellement Amadou Ba ?

    À la suite de sa deuxième place à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba semble réticent à assumer pleinement le leadership de l’opposition au Sénégal. Dans sa récente déclaration publique, il a adopté une approche mesurée, évitant toute critique directe envers le nouveau régime Diomaye-Sonko. Il préconise un espace politique basé sur le dialogue et la résolution pacifique des conflits, tout en mettant en avant les défis socio-économiques du pays et l’importance d’une gouvernance publique efficace. Cependant, son maintien au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) sans initiative claire pour former un nouveau parti politique suscite des interrogations sur sa capacité à mobiliser efficacement contre le pouvoir en place. Son approche prudente semble être motivée par des craintes de potentielles représailles.

    Après sa défaite à la Présidentielle 2024 dont il est sorti deuxième, Amadou Ba semble réticent à endosser pleinement son rôle de leader de l’opposition. Jusque-là l’ancien porte-étendard de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) n’a pas encore posé d’acte concret exprimant une réelle volonté politique. Dans une récente contribution publiée hier, vendredi, Amadou Ba a esquissé timidement et indistinctement sa position face au nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Cette attitude équivoque laisserait-elle entrevoir des craintes potentielles de représailles ou de conflits avec les nouvelles autorités, dont à leur tête, le tandem Diomaye-Sonko ?

    Dans son discours, Amadou Ba évoque les valeurs historiques de tolérance et de liberté chères au Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’éviter la violence dans le débat politique. Il insiste sur une « Nouvelle Responsabilité » pour l’opposition, plaçant le dialogue et la concertation au cœur de ses préoccupations. Cependant, ses propos restent circonspects, évitant toute critique directe envers les nouvelles autorités en place. « Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté. Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen », s’est exprimé l’ex-Premier ministre.

    Le candidat malheureux du dernier scrutin présidentielle ne choisira pas d’affronter frontalement le régime actuel. En lieu et place, il préfère mettre en avant les défis socio-économiques du pays, tels que l’éducation, l’emploi et la gestion des ressources naturelles, tout en appelant à une gestion publique plus efficace et équitable. « Le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.

    L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit. », s’est contenté de dire Amadou Ba.

    Cette attitude réservée soulève des questions sur la capacité d’Amadou Ba à mobiliser efficacement contre le nouveau pouvoir en place, surtout avec les prochaines échéances électorales à venir, notamment les législatives. Il reste à voir si cette approche prudente sera suffisante pour consolider son rôle dans le paysage politique sénégalais vu qu’il n’a pas encore osé lancer officiellement sa propre formation politique, continuant à s’arrimer désespérément à la coalition BBY où il est mal aimé par la plupart des cadres et militants.

    C’est pourquoi ce ton modéré et ses références aux principes républicains pourraient être interprétés comme une tentative de maintenir une ligne de conduite neutre, peut-être par crainte de conflits ou de représailles vu que Diomaye et Sonko, dès leur sortie de prison, pendant la campagne présidentielle l’avait traité de « voleur », lui, leur ancien patron, professeur et « bienfaiteur », d’après certaines indiscrétions.

    La Dakaroise

    Le Ministère des Finances Dévoile des Projections Budgétaires Alarmantes pour 2025-2027

    Le ministère des Finances et du Budget a récemment publié le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, mettant en lumière des projections financières préoccupantes pour le Sénégal.

    Ressources Budgétaires

    Les ressources budgétaires globales pour 2025 sont estimées à 5 677,7 milliards FCFA (environ 8,63 millions d’euros), marquant une augmentation de 15,5% par rapport au montant révisé de 2024. Cette progression illustre les efforts intensifiés du gouvernement pour optimiser les recettes fiscales et les ressources publiques.

    Durant la période 2025-2027, une tendance haussière est prévue pour les ressources budgétaires, avec un taux moyen de progression de 19%. La pression fiscale devrait augmenter, passant de 20,1% en 2024 à une moyenne de 21,2% pour les années suivantes.

    Dépenses et Investissements

    Les dépenses totales pour 2025 sont projetées à 6 390,2 milliards FCFA, signifiant une augmentation de 8,7% par rapport aux prévisions révisées de 2024. Les investissements globaux sont évalués à 1 811,5 milliards FCFA, répartis entre 1 087,1 milliards FCFA de ressources internes et 724,4 milliards FCFA de ressources externes.

    Dette Publique

    À la fin de décembre 2023, l’encours de la dette de l’administration centrale est estimé à 13 772,8 milliards FCFA, marquant une augmentation de 16,9% par rapport à 2022. La dette en devises étrangères représente 65,3% du total, contre 34,7% pour la dette en FCFA. La dette à court terme en devises étrangères s’élève à 111,9 milliards FCFA, tandis que celle à moyen et long terme atteint 13 660,9 milliards FCFA, représentant 99% du portefeuille total de la dette.

    En termes de résidence, 16,8% du stock de dette est détenu par des résidents sénégalais, soit 2 317,08 milliards FCFA, contre 83,2% détenus par des non-résidents, soit 9 191,3 milliards FCFA.

    Critiques et Controverses

    L’exercice budgétaire de 2024 a été critiqué par le régime actuel pour un manque de sincérité. Alors que le budget annoncé est de 7 003 milliards FCFA, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko estiment qu’il se situerait plutôt autour de 5 000 milliards FCFA. Cette divergence soulève des questions sur la transparence et la gestion budgétaire du pays.

    Les projections budgétaires pour 2025-2027 mettent en évidence des défis significatifs pour le Sénégal, avec une augmentation des ressources et des dépenses, mais aussi une montée préoccupante de la dette publique. La situation appelle à une gestion rigoureuse et transparente pour assurer la stabilité économique et financière du pays dans les années à venir.

    Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre Abdou Diouf

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en visite à Paris pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, a rencontré l’ancien Président sénégalais, Abdou Diouf.

    L’annonce de cette rencontre a été faite par Bassirou Diomaye Faye sur sa page Facebook. « En marge de mon séjour à Paris, j’ai rendu visite au Président Abdou Diouf avec qui j’ai eu un riche entretien », a-t-il écrit.

    Le président Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux reçu de la part de l’ancien président et de sa famille. « Je remercie le Président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé. Je prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés, » a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Cette rencontre témoigne des relations cordiales et de l’estime mutuelle entre les anciens et actuels dirigeants du Sénégal, et met en lumière l’importance des échanges intergénérationnels pour le développement du pays.

    Assemblée nationale : Ayib Daffé, nouveau président du groupe Yewwi Askan Wi

    L’hémicycle sénégalais connaît un nouveau tournant avec la désignation d’Ayib Daffé au poste de président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. En effet, le député succède à Birame Soulèye Diop, récemment nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Ayib Daffé, secrétaire général par intérim du parti Pastef, a joué un rôle important lors de la période préélectorale en tant que mandataire de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Sa nomination est perçue comme une continuité de l’influence de Sonko au sein de l’Assemblée nationale, consolidant ainsi la position de Yewwi Askan Wi dans le paysage politique sénégalais.

    Rencontre avec Emmanuel Macron : Kémi Seba se moque de Bassirou Diomaye Faye

    Le panafricaniste et pourfendeur déclaré de la France, Kémi Seba, n’a pas caché son mécontentement suite à la visite du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à son homologue français Emmanuel Macron.

    Après l’annonce sur les réseaux sociaux du président français, se réjouissant de la réussite de leur première rencontre et de la volonté de renforcer le partenariat entre la France et le Sénégal, Kémi Seba a exprimé son désaccord de manière très visible.

    En réponse au post de Macron concernant la visite de Bassirou Diomaye Faye, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes a commenté avec plusieurs émojis de fou rire, se moquant ouvertement de cette rencontre.

    Kémi Seba ne s’attendait visiblement pas à voir « une nouvelle impulsion » donnée aux relations entre la France et le Sénégal. Avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye et l’annonce de rupture avec les anciennes pratiques, le panafricaniste espérait un changement radical, comme il l’a toujours réclamé vis-à-vis des pays alliés à la France.

    Cette réaction de Kémi Seba reflète une déception face à ce qu’il perçoit comme une continuité des relations traditionnelles entre le Sénégal et la France, plutôt qu’un véritable tournant vers l’indépendance et l’émancipation du pays africain.

    Thione Niang après la rencontre entre Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye : « Une nouvelle Afrique est née »

    Thione Niang a exprimé son enthousiasme suite à la rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le président français, Emmanuel Macron. Après l’entretien entre les deux chefs d’État, Niang, un ancien candidat à la présidentielle, a partagé sa satisfaction de voir Faye arborer une posture confiante et fière dans sa tenue traditionnelle.

    « Une nouvelle Afrique est née, fière et décomplexée. C’est avec une immense fierté que je vois aujourd’hui notre Président Bassirou Diomaye Faye en France, rayonnant de prestance et d’élégance, représentant dignement notre grand pays. Il met en lumière nos somptueux vêtements et l’incroyable talent de nos tailleurs locaux. En portant nos tenues sur la scène internationale, il révèle au monde entier le meilleur de notre héritage », a-t-il écrit.

    Niang a poursuivi en affirmant : « C’est l’Afrique dont nous rêvons. Merci, Monsieur le Président, pour les avancées extraordinaires que vous accomplissez déjà sur la scène internationale. Voici la Nouvelle Afrique digne, audacieuse et souveraine ».

    L’entrepreneur a souligné l’importance de cette représentation symbolique, qui montre une Afrique audacieuse et indépendante, marquant un tournant dans les relations internationales et la perception du continent à l’échelle mondiale.

    Déguerpissement de commerçants, baisse des prix : Bougane et Cie critiquent Diomaye et Sonko

    Entre Bougane Guèye et le nouveau régime, le divorce est définitivement consommé. Après avoir vivement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la prière de la Tabaski, le leader de Gueum Sa Bopp a de nouveau pris pour cible le gouvernement. Dans un communiqué de presse, Bougane et ses alliés ont critiqué plusieurs décisions du gouvernement, notamment la réduction des prix de denrées alimentaires comme le pain.

    La coalition Gueum Sa Bopp condamne fermement cette réduction des prix, qualifiant la décision de « contre-productive » et dénonçant l’absence de concertation entre les autorités et les boulangers. Selon Bougane et ses partisans, cette mesure va à l’encontre des principes de bonne gouvernance.

    La coalition s’insurge également contre la décision du ministre des Transports, El Malick Ndiaye, d’affréter des bus de Dakar Dem Dikk pour transporter des Sénégalais pendant la période de Tabaski. Gueum Sa Bopp critique l’approche « populiste » du ministre, qui n’a pas consulté les acteurs du secteur, et accuse le gouvernement de la situation chaotique dans divers secteurs d’activité.

    Bougane Guèye et ses camarades ont également dénoncé les récentes initiatives de déguerpissement qui ont touché les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar et Sandaga. Ils considèrent ces actions comme « improductives et asociales », reprochant au gouvernement de stigmatiser et de réprimer arbitrairement les marchands ambulants sans proposer de mesures d’accompagnement. La coalition appelle à encadrer, organiser, formaliser et soutenir ces jeunes entrepreneurs pour créer des conditions propices à l’emploi.

    En outre, Gueum Sa Bopp a réagi aux affrontements de Médina Gounass et à la mutinerie à la prison du Camp pénal de Liberté 6. Concernant Médina Gounass, la coalition appelle à la retenue et à la promotion de la cohésion sociale pour garantir une paix durable. Pour ce qui est des tensions au Camp pénal, Gueum Sa Bopp exprime sa solidarité avec les familles des détenus victimes de répression et demande des sanctions disciplinaires contre les responsables. La coalition exhorte également l’Observateur national des lieux de privation de liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des détenus.

    Ce communiqué de presse de Gueum Sa Bopp souligne les nombreux désaccords entre Bougane Guèye et le nouveau régime, et met en lumière les critiques sévères envers les récentes décisions du gouvernement.

    Réduction des prix des denrées alimentaires : Une baisse insuffisante selon Thierno Bocoum

    Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a réagi à l’annonce du gouvernement sénégalais concernant la réduction des prix des denrées de première nécessité. Bien qu’il reconnaisse l’importance de toute baisse de prix, même minime, il souligne que des réductions non accompagnées de mesures étatiques peuvent entraîner spéculation et hausse des prix.

    Bocoum a rappelé l’exemple de novembre 2022, lorsque le président Macky Sall avait annoncé 11 baisses de prix lors du Conseil national spécial de la Consommation, conduisant à une baisse du prix du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme. Malgré la réduction annoncée récemment de 40 FCFA par les autorités actuelles, le prix reste plus élevé qu’il y a un an, s’élevant à 410 FCFA. Il souligne également que les prix peuvent être majorés dans certaines régions en raison de frais de transport supplémentaires, rendant les denrées encore plus coûteuses dans ces régions.

    Pour Bocoum, les autorités doivent agir rapidement en mettant en place des réformes structurelles pour augmenter l’offre alimentaire de manière significative et endogène, en se concentrant sur la mobilisation des ressources pour soutenir ces réformes.

    Il insiste sur la nécessité de supprimer les caisses noires et les structures inutiles, afin de réduire le train de vie de l’État et de créer des ressources supplémentaires pour mettre en place des politiques structurelles visant une baisse durable des prix des denrées alimentaires.

    Bocoum salue également la suppression de la parafiscalité sur le ciment, tout en rappelant que des actions plus audacieuses sont nécessaires pour atteindre une réelle baisse des prix des denrées de première nécessité.

    Birame Soulèye Diop nomme un ancien collaborateur de Ismaïla Madior Fall comme Directeur de cabinet

    Le Ministre de l’Énergie, des Mines et du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a récemment désigné le Professeur Meïssa Diakhaté comme Directeur de cabinet. Cette nomination a suscité l’intérêt, notamment en raison du parcours impressionnant de Meïssa Diakhaté, qui est décrit comme un juriste de haute facture, originaire de Thiès, tout comme le ministre lui-même.

    Selon les informations relayées par Bés Bi, Pr Diakhaté a déjà occupé ce poste de Directeur de cabinet lors du premier mandat de Ismaïla Madior Fall au ministère de la Justice. Cette expérience préalable pourrait être un atout précieux pour son nouveau rôle au sein du cabinet ministériel.

    La nomination de Pr Diakhaté reflète peut-être la volonté de Birame Soulèye Diop de s’entourer de collaborateurs compétents et expérimentés, ainsi que sa volonté de maintenir une certaine continuité dans la gestion ministérielle.

    Cette décision souligne également l’importance accordée à l’expertise juridique et à la connaissance des rouages administratifs dans le secteur de l’énergie, des mines et du pétrole.

    À la lumière de cette nomination, les attentes sont élevées quant à la contribution de Pr Diakhaté à la mise en œuvre des politiques et des projets du ministère, ainsi qu’à sa capacité à relever les défis complexes qui attendent le secteur.

    Maodo Malick Mbaye annonce sa démission de la direction de l’ANAMO pour se consacrer à la médiation en Afrique

    Maodo Malick Mbaye a annoncé sa démission de son poste de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), après douze ans de service. Dans une lettre adressée au Président de la République du Sénégal, il a exprimé son désir de se consacrer exclusivement à la médiation en Afrique, en tant que Président du Groupe d’Initiatives Pour Une Médiation A L’Africaine (GIMA).

    Dans sa note à la presse, Mbaye a souligné son engagement envers la médiation en Afrique, précisant qu’il rendrait son passeport diplomatique et se retirerait de ses fonctions dès ce vendredi. Il a également mis en avant son bilan à la tête de l’ANAMO, soulignant l’augmentation significative du nombre de maisons de l’outil et le nombre de jeunes et de femmes formés sous sa direction.

    Malgré sa démission, Mbaye a assuré qu’il resterait disponible pour son pays, affirmant son engagement en faveur de la réconciliation et de la stabilité sur le continent, et se tenant prêt à contribuer au dialogue et à la concertation conformément au programme de gouvernance des nouvelles autorités.

    Bougane Guèye doute des capacités de Sonko et Diomaye à diriger le Sénégal

    Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.

    Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. « Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal, » a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.

    Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. « Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population, » a-t-il ajouté.

    Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.

    En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.

    Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.

    Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.

    Annonce imminente de nouvelles mesures pour contrer la vie chère

    Dans un contexte de pressions économiques croissantes, le gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à annoncer de nouvelles mesures visant à soulager le fardeau financier des ménages sénégalais. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président a expressément chargé le Premier Ministre d’annoncer ces décisions dans les meilleurs délais.

    En réponse à cette directive présidentielle, le Premier ministre a présenté les résultats des concertations menées avec toutes les parties prenantes, dans le but de trouver un équilibre entre le soulagement des ménages les plus vulnérables et la viabilité budgétaire.

    Ces mesures, qui couvriront des denrées de première nécessité ainsi que des produits et services de grande consommation, seront dévoilées ce jeudi 13 juin 2024 par le porte-parole Ousmane Sonko. Parmi les secteurs concernés, l’accès au logement sera également facilité, dans le but de répondre aux besoins essentiels des citoyens.

    Les autorités compétentes sont d’ores et déjà invitées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la mise en œuvre effective des prix homologués qui seront annoncés. Cette annonce est attendue avec impatience par les ménages sénégalais, qui espèrent ainsi voir un allègement significatif du coût de la vie.

    Remaniement au Conseil Départemental de Ziguinchor : Nouveau Vice-Président Élu

    Le Conseil départemental de Ziguinchor a connu un remaniement significatif avec le départ du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, de son poste de 2ème vice-président. Cette décision s’inscrit dans la volonté de lutter contre le cumul des mandats.

    Alfousseyni Diédhiou, membre du parti Pastef dans le Boutoupa-Camaracounda, a été élu pour le remplacer après la démission de Cheikh Tidiane Dièye. Cette élection s’est déroulée lors d’une session ordinaire qui a débuté le lundi 10 juin et s’est achevée le mardi 11 juin 2024.

    L’élection a été remportée par Alfousseyni Diédhiou avec 31 voix, face à son camarade de parti, Seydou Mandiang de Ziguinchor, qui a obtenu 27 voix.

    Cette session ordinaire a également été marquée par le remplacement de Kaoussou Sané, décédé le 16 décembre 2023.

    Critiques envers Ousmane Sonko : La réplique d’Amadou Ba du Pastef

    Le Premier Ministre et leader du Pastef, Ousmane Sonko, subit actuellement une vague de critiques de la part de presque toute la classe politique après sa conférence au Grand Théâtre ce dimanche. Amadou Ba, membre influent du Pastef et mandataire de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a réagi vivement sur sa page Facebook, défendant Sonko et son projet politique. Voici un aperçu de sa réponse.


    Attaques tous azimuts contre Diomaye, Sonko et le PROJET ou comment remettre en cause le suffrage universel…

    « En réalité, ceux qui feulent de rage contre Diomaye, Sonko et le PROJET en veulent réellement au PEUPLE sénégalais dont pensent-ils, l’immaturité politique et l’indigence intellectuelle auraient porté ces trublions et le parti Pastef au Pouvoir. »

    Amadou Ba commence par souligner que les critiques adressées à Sonko et Diomaye sont en fait des attaques déguisées contre le peuple sénégalais, qu’il accuse les opposants de considérer comme politiquement immature et intellectuellement indigent. Selon lui, cette vision méprisante des électeurs sert à discréditer la légitimité du Pastef.

    « Mais ne nous y trompons guère, ces tire-au-flanc qui poussent des cris d’orfraie à chaque bruissement de Sonko, sont les mêmes qui hier le critiquaient déjà dans ses habits d’opposants, houspillaient son manque de raffinement langagier, dénonçaient les hordes de jeunes inconscients et désœuvrés qui lui servaient de bouclier, se gaussaient de son plus fort reste qui l’avait catapultait à l’assemblée nationale et appelaient ouvertement Macky Sall à user de la force illégitime pour sauver la République contre Pastef. »

    Il rappelle que ceux qui critiquent Sonko aujourd’hui sont les mêmes qui l’ont attaqué lorsqu’il était dans l’opposition. Ba accuse ces détracteurs d’être hypocrites et opportunistes, ne cherchant qu’à maintenir le statu quo.

    « Qu’ils vous sortent un post, vidéo ou article dans lesquels ils exigeaient des enquêtes sur la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, une pensée à leur familles éplorées, une attention à leurs enfants désespérés. »

    Amadou Ba défie les critiques de prouver leur cohérence en montrant qu’ils ont déjà exigé des enquêtes sur des affaires importantes, comme les disparitions de Didier Badji et Fulbert Sambou, insinuant ainsi qu’ils ne sont intéressés que par l’attaque de Sonko.

    « Que n’avaient ils montré de colère lorsque le Président Macky Sall enchaînait les consultations à domicile immédiatement après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature pour réaffecter des magistrats en fonction de l’agenda judiciaire contre la candidature de Ousmane Sonko? »

    Il accuse également ces critiques d’être silencieux face aux manœuvres politiques de Macky Sall, suggérant que leur indignation actuelle est sélective et politiquement motivée.


    Amadou Ba conclut en affirmant que les critiques envers Sonko et Diomaye sont en réalité des tentatives de remettre en question la volonté du peuple sénégalais, exprimée par le suffrage universel. Il insiste sur le fait que le projet de Sonko est légitime et soutenu par une majorité de Sénégalais. Ba appelle à une refonte de la presse pour garantir son indépendance financière, et défend la nécessité de maintenir une justice impartiale et une presse libre.

    En somme, cette réponse de Amadou Ba met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et reflète les profondes divisions entre le gouvernement et ses opposants. Elle témoigne également de la détermination du Pastef à défendre son programme et ses leaders contre toute tentative de discréditation.

    Papa Malick Ndour critique sévèrement le nouveau régime : « Apportez des solutions conformément à vos promesses ! »

    Depuis le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la conférence organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS-Pastef) au Grand Théâtre de Dakar, les réactions fusent de toutes parts. Parmi les critiques les plus virulentes, celle de Papa Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat sous Macky Sall, se démarque par son ton incisif et ses piques à peine voilées contre les nouveaux dirigeants du pays.

    Sur sa page Facebook, Papa Malick Ndour commence par déplorer la crise d’autorité qui sévit selon lui, lorsque la plus haute institution est reléguée à un simple rôle de représentation et de figuration, allant même jusqu’à être affublée d’un surnom peu flatteur, « Serigne Ngoudou ». Cette critique implicite vise directement le gouvernement actuel.

    Il poursuit en taclant le président, qualifié ironiquement de « Guillaume II », pour son rôle peu enviable de Secrétaire d’État auprès de « Bismarck », une allusion à une relation de subordination et à un manque d’indépendance politique. Papa Malick Ndour dénonce également l’éloignement des préoccupations réelles du peuple, symbolisé par la demande simple de « la diminution du prix du pain, de l’huile et de la farine », face aux actions jugées provocatrices et menaçantes du gouvernement.

    Le ton monte lorsque l’ancien coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) interpelle directement « Bismarck », en lui rappelant son pouvoir et son devoir d’apporter des solutions en accord avec les promesses faites lors de la campagne électorale. Une exigence de responsabilité politique et d’action concrète qui se veut un appel à la réalité et à l’efficacité gouvernementale.

    En conclusion, Papa Malick Ndour réaffirme l’importance de l’autorité assumée, non déléguée, pour le bon fonctionnement de l’État, tout en laissant entendre qu’il ne se laissera pas intimider par les critiques de l’opposition et qu’il continuera à exprimer ses opinions dans le respect de la démocratie et de la république.

    Cet article reflète les préoccupations et les critiques émises par Papa Malick Ndour à l’égard du nouveau régime, mettant en lumière un climat politique tendu et des attentes fortes de la part de la population sénégalaise.

    INCESSANTES ATTAQUES DE SONKO CONTRE LA PRESSE : Une stratégie de contre-feu pour taire les maux des Sénégalais ?

    Ousmane Sonko s’est une nouvelle fois attaqué à la presse ce dimanche. Cette sortie a soulevé des réactions appelant le leader de Pastef à la retenue et à ne pas créer une diversion afin de se dérober pour défaut de ne pas trouver solution aux problèmes les plus urgents des Sénégalais surtout celui de la cherté de la vie avec la Tabaski qui s’approche a grands pas.

    Ce dimanche, lors d’une conférence politique, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration teintée de menaces vis-à-vis des journalites sur lesquels il ne cesse de jeter l’opprobre, surtout depuis qu’il a été porté à la tête de la Primature. « Ce qui existait ne sera plus toléré. C’est révolu ces personnes qui écrivent ce qu’elles veulent au nom de la liberté de la presse. C’est fini ! (…) S’ils son courageux, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a affirmé le président de Pastef, faisant référence aux journaux qui avaient repris l’information portant sur les motifs présumés de la mutation du Général Kandé.

    Ousmane Sonko a aussi parlé de pratiques qu’il juge frauduleuses dans les médias, accusant certains de détourner des fonds publics en prélevant des montants sur les salaires pour les mettre dans leurs poches. Il a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces actes impunis, soulignant les sanctions prévues par le Code général des impôts.

    Selon Maguette Ndong du Synpics, il « n’appartient pas à monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail. C’est vrai que dans toutes corporations, il y a des brebis galeuses mais cela ne peut pas expliquer des menaces pointées sur des journalistes sénégalais », fustige-t-il.

    D’après le journaliste, Bachir Fofana, « les Sénégalais n’ont pas envie de voir un Premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure ».

    Justement, parmi ces urgences de l’heure : la fête de la Tabaski. Beaucoup de Sénégalais sont préoccupés par l’obtention d’un mouton pour la fête de l’Aïd El Fitr. En guise d’exemple : les marchands ambulants qui ont déploré leur déguerpissement à cette veille de célébration alors qu’ils sont des soutiens de famille.

    L’autre souci qui taraude l’esprit des Sénégalais est bien la cherté de la vie. Un problème dont Sonko avait promis de venir à bout dès leur élection. À en croire, Bougane Gueye Dany, « Ousmane Sonko doit comprendre que la communication de conquête repose sur des promesses, mais l’exercice du pouvoir exige des actes rapides et concrets. Les Sénégalais attendent toujours la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les goorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton par ces temps durs ». Le président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du groupe de presse D Médias, de poursuivre : « les VAR continueront de te rappeler tes promesses et tes prises de positions, toutes oubliées au lendemain de ta victoire tait candidat recalé à la présidentielle, exprime ainsi les attentes pressantes de la population en matière d’action gouvernementale ».

    La sortie politique d’Ousmane Sonko hier, laisse penser, en réalité, à un contre-feu pour taire les polémiques touchant les maux des Sénégalais. En effet, sur internet, les internautes ne cessent de faire des vidéos « VAR » rappelant les promesses non réalisées du Gouvernement Sonko 1 et les revirements sur certaines questions telles dernièrement celle portant sur les eurobonds. Récemment, le nouveau régime a soulevé 450 milliards francs CFA d’eurobonds avec un taux nominal de 7, 75 % sur maturité de 7 ans contre 5,3 pour 16 ans en 2021. Ce qui est surprenant car, étant dans l’opposition, les gouvernants actuels décriaient l’endettement progressif du Sénégal.

    La Dakaroise

    Bachir Fofana, journaliste : « À défaut d’une déclaration de politique générale, Ousmane Sonko préfère une déclaration de guerre à la presse »

    La vague d’indignations des acteurs de la presse se poursuit de plus belle! C’est autour du journaliste Bachir Fofana de se joindre à d’autres confrères qui ont fustigé la sortie du président du Pastef, ce dimanche au Grand Théâtre lors d’une conférence face à la JPS. « Le premier ministre est attendu pour faire sa déclaration de politique générale. Il nous faut savoir où est-ce qu’il compte nous amener. Jusqu’à présent, il est difficile de se faire une idée de son PROJET qui est selon moi du Naxee Mbaay. À défaut d’une déclaration de politique générale, c’est une déclaration de guerre qu’il a présentée contre la presse… », a regretté Bachir Fofana qui s’est exprimé sur le discours de Ousmane Sonko.

    Selon le journaliste, « les sénégalais n’ont pas envie de voir un premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure.. son énergie et son temps ne doivent pas être utilisés pour combattre cette presse qui n’est pas son ennemi. La presse est là pour être la conscience du pouvoir. Il doit lui rappeler ses engagements », indiquera-t-il, considérant que cette même presse que l’on semble menacer, c’est elle qui a été debout jusqu’à ce que certains soient confondus comme étant des partisans de Pastef. « Des journalistes ont pris fait et cause pour Sonko au point même de tordre l’éthique et la déontologie dans le traitement de l’information». Il ne faut pas ouvrir un conflit permanent avec la presse, selon Bachir Fofana qui rappelle que les journalistes doivent savoir que leur métier, c’est d’être la conscience des gens au pouvoir et de faire le travail de journaliste correctement. « Il faut savoir que ce qui fait mal à Ousmane Sonko, ce sont ses VAR qu’on lui rappelle. Aujourd’hui, les VAR sont une discipline dans la presse parce qu’on parle de fact checking ».
    « Ousmane Sonko n’a rien fait pour rendre à la presse sa dignité. En tant qu’opposant, tout le monde l’a vu accorder des interviews qu’à des médias qui lui sont favorables», martèle le journaliste.
    Pour ce qui est de la situation fiscale des médias, le journaliste Bachir Fofana estime qu’elle doit être réglée : « tous les acteurs économiques se doivent de payer l’impôt. Je ne suis pas d’accord pour une amnistie fiscale. Cela encourage la médiocrité. Mais ce qu’il faut, c’est une fiscalité propre aux médias. Nous invitons Ousmane Sonko à s’assoir avec les acteurs des médias pour trouver ensemble des solutions consensuelles face aux problèmes…mais ce n’est pas en menaçant les journalistes que nous allons parvenir à régler cette situation » conclut-il.


    ledakarois.sn avec dakaractu

    SPECTACLE DE SONKO AU GRAND THÉÂTRE : Réaction d’Adama Gaye sur sa page Facebook

    SONKOMILLEH…Le Sénégal est décidément entré dans une volcanique zone de turbulences

    Qui, pour arrêter l’éruption avant qu’elle ne se transforme en lave incandescente déferlant sur le pays pour le consumer ?
    Trouvons vite des abris. Des menaces au nazisme noir, il n’y a qu’un pas…

    Était-ce ça le fameux POROJET ?
    Sa composante nucléaire provoque ce soir une panique générale.

    Ousmaaanooo, Sonkomilleh, binbin waaay, douniou nangou kouniouy nott deh wakhatoumak kouniouy nappeu! Fii deh, Kousellki, boumou jaamm dogg naffi bou yagga yagg teh mayou niou kenn mou teunkatt niou dans des cales de bateaux de négriers….

    La liberté chèrement acquise sera défendue quoi qu’il nous en coûte, UGH !

    Nayy Lerr Dongg…
    Adama GAYE, Journaliste

    Anta Babacar Ngom appelle Ousmane Sonko à l’action : « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

    La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par une intervention marquante d’Anta Babacar Ngom, qui a exprimé sa déception et ses attentes élevées vis-à-vis du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette réaction fait suite à une conférence politique animée par Sonko, président du PASTEF, qui, selon Ngom, n’a pas répondu aux attentes des Sénégalais en quête d’actions concrètes.

    Anta Babacar Ngom a débuté son message en soulignant la patience dont ont fait preuve l’opposition et la majorité des Sénégalais depuis l’élection de Sonko. « Si l’opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c’est qu’elles vous observent, mais surtout qu’elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. » Cette déclaration met en lumière le fait que la population sénégalaise, bien qu’impatiente de voir des changements tangibles, a accordé à Sonko une période de grâce pour instaurer des réformes et des politiques efficaces.

    Ngom a vivement critiqué la tendance de Sonko à privilégier les discours et les promesses au détriment des actions concrètes. Elle a souligné que l’heure n’est pas à la politique politicienne qui se concentre sur la rhétorique plutôt que sur des mesures effectives. « L’heure n’est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets. » Ce commentaire reflète une frustration croissante parmi les citoyens qui attendent des résultats tangibles.
    Rappelant à Sonko ses responsabilités en tant que Premier ministre, Ngom a insisté sur le fait que les Sénégalais jugeront son gouvernement sur ses résultats, et non sur des discours populistes ou des attaques verbales. « Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. » Cette déclaration met en lumière l’importance de passer des promesses aux réalisations concrètes.

    Elle a également souligné que Sonko doit reconnaître son rôle actuel en tant que chef du gouvernement et mettre le pays au travail. « Vous êtes désormais Premier ministre. Vous avez remporté l’élection présidentielle. Que vous le croyiez ou non, vous êtes maintenant au pouvoir ! Mettez donc le Sénégal au travail et faites moins de politique, au risque de remettre notre pays entre les mains de politiciens qui nous ont pris en otage ces dernières années. »

    Le message central de Ngom est clair : les actions parlent plus fort que les mots. Elle a exhorté Sonko à se concentrer sur la mise en œuvre de politiques et de réformes concrètes qui amélioreront la vie des Sénégalais. « Actions speak louder than words ! Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

    Les attentes des Sénégalais sont élevées, en particulier dans des domaines critiques tels que la réduction des prix des denrées alimentaires, la création d’emplois pour les jeunes et la relance de l’économie nationale. Ngom a rappelé que les préoccupations quotidiennes des citoyens, comme la vie chère et la quête du mouton pour les fêtes religieuses, sont des priorités que le gouvernement doit adresser de manière urgente.

    L’intervention d’Anta Babacar Ngom constitue un appel fort à l’action pour Ousmane Sonko et son gouvernement. Elle reflète une impatience croissante parmi les Sénégalais qui attendent des résultats concrets et immédiats. En rappelant à Sonko ses responsabilités et en insistant sur la nécessité de passer des discours aux actes, Ngom a réaffirmé l’importance de l’efficacité et de la réactivité dans l’exercice du pouvoir. Les prochains mois seront cruciaux pour Sonko et son équipe, qui devront prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes placées en eux et qu’ils peuvent véritablement transformer le Sénégal.

    LEDAKAROIS

    Bougane réagit à la conférence de Sonko : « Les promesses ne suffisent pas, il faut des actes concrets »

    Suite à la conférence tenue par Ousmane Sonko, Bougane Guéye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp, a réagi vivement en appelant à des actions concrètes plutôt qu’à de simples promesses.

    Bougane souligne que les Sénégalais attendent toujours des mesures tangibles pour alléger le coût de la vie, créer des emplois pour les jeunes, et revitaliser l’économie. Les préoccupations quotidiennes, telles que la cherté de la vie et la recherche du mouton pour les fêtes, demeurent des priorités pour la population.

    Critiquant sévèrement les propos de Sonko envers les journalistes, Bougane a rappelé : « Cette presse t’a tiré des griffes de Macky Sall en mars 2021. Aujourd’hui, tu veux la liquider ? C’est peine perdue. » Il dénonce l’attitude de Sonko envers les médias et insiste sur l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

    Pour Bougane, les priorités ne résident pas dans les grandes manifestations ou les discours, mais dans des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents des Sénégalais. Il conclut en rappelant la nécessité pour Sonko de se concentrer sur les vrais enjeux : « Reewmi dafa Diomaye, me dit-on, moytoul mou faye ci say loxo. » (Le pays est en crise, on dit qu’il ne faut pas le laisser tomber entre de mauvaises mains.)

    Avec ces déclarations, Bougane Guéye Dany met en avant une exigence claire : que les promesses de campagne se transforment rapidement en réalisations palpables, afin de répondre aux attentes pressantes de la population sénégalaise.

    Ayib Daffé galvanise la jeunesse : Un appel à la vigilance et à l’engagement

    Ayib Daffé, le secrétaire général de Pastef, a pris la parole devant une foule nombreuse réunie à l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar pour représenter le président du parti, Ousmane Sonko.

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    Dans son discours vibrant, il a galvanisé l’assistance, mettant en avant l’importance cruciale du PROJET pour le développement du Sénégal. Daffé a souligné le sacrifice et l’engagement de la jeunesse, appelant à une vigilance accrue et à une détermination inébranlable pour faire avancer la vision du parti.

    « Le sacrifice que vous avez consenti ne sera pas vain », a-t-il affirmé, insistant sur l’impératif de mobilisation et d’action pour concrétiser les objectifs du PROJET. Il a appelé les jeunes à rester debout et engagés, soulignant que l’avenir du Sénégal dépend de leur détermination et de leur implication.

    Cette allocution marque un appel puissant à la mobilisation de la jeunesse en faveur du PROJET, soulignant l’importance cruciale de son rôle dans la réalisation des aspirations du parti et du pays.

    Ousmane Sonko promet de révéler le rapport PRODAC : Vers la lumière sur les malversations politiques au Sénégal

    Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes, a récemment ravivé le dossier brûlant de l’affaire PRODAC lors d’un discours passionné devant une foule de jeunes rassemblés à l’esplanade du Grand Théâtre. Avec une détermination palpable, Sonko a déclaré détenir désormais le fameux rapport sur les activités du PRODAC qui lui avait valu d’être poursuivi en justice par les autorités en place.

    Rappelant les tumultes et les obstacles qu’il a dû affronter, Sonko a dénoncé avec véhémence les manœuvres orchestrées pour étouffer le rapport incriminant un ministre. Il a déploré avoir été victime de diverses formes de répression, allant de l’attaque contre sa personne jusqu’à la corruption de magistrats, dans le but de le réduire au silence et d’étouffer la vérité.

    Aujourd’hui, fort de sa persévérance et du soutien de ses partisans, Sonko affirme que la lumière sera faite sur toutes les affaires entachées de corruption et de malversations. Il promet de révéler au grand jour tous les rapports occultés et de traduire en justice ceux qui ont manipulé et dissimulé la vérité au détriment du peuple.

    À l’heure où la transparence et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes, Ousmane Sonko se positionne comme un fervent défenseur de la justice et de l’intégrité. Son engagement à rétablir la vérité et à rendre des comptes sur les abus du pouvoir marque un tournant crucial dans le paysage politique sénégalais.

    Le Premier ministre Sonko met en garde les médias contre l’impunité et exige des preuves dans l’affaire du général Kandé

    Le Premier ministre et président du parti PASTEF, Ousmane Sonko, a réitéré ses mises en garde contre ce qu’il qualifie d’impunité dans le secteur de la presse lors d’une récente intervention publique à Dakar. En réagissant à l’affaire du général Kandé muté à New Delhi, Sonko a mis en garde les médias qui l’ont cité dans cette affaire, les exhortant à fournir des preuves de leurs allégations.

    Sonko a déclaré : « S’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils écrivent ce qu’ils avaient écrit. » Cette déclaration intervient alors que des médias ont rapporté que le général Kandé avait été sanctionné par Sonko pour avoir prétendument combattu la rébellion.

    Le chef du PASTEF a également appelé à la fin de ce qu’il considère comme l’impunité dans le secteur de la presse, invitant les journalistes à se conformer à l’article 13 du Code de la presse qui exige des preuves vérifiables. Il a critiqué le manque de transparence dans le traitement de telles affaires, dénonçant le recours à des sources peu fiables et anonymes.

    « C’est fini ces agissements », a déclaré Sonko, soulignant la nécessité d’une presse responsable et éthique. Ses remarques reflètent une demande croissante de transparence et de responsabilité dans le journalisme sénégalais, ainsi qu’une volonté de mettre fin à la diffusion de fausses informations sans fondement solide

    Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko prône l’unité et encense Bassirou Diomaye Faye

    Lors d’une conférence politique organisée par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) sur l’esplanade du Grand Théâtre ce dimanche 9 juin 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a créé la surprise en louant les qualités du président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

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    Devant des milliers de participants venus de tout le pays ainsi que de pays voisins et d’autres nations, Sonko a déclaré : « Il est préférable que Diomaye Faye soit président plutôt que Sonko ne le soit. » Cette déclaration a non seulement capté l’attention de l’auditoire, mais a aussi suscité de nombreuses réactions.

    Sonko a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour le bien-être du pays. « Nous devons mettre de côté nos ambitions personnelles pour le bénéfice de notre nation. Diomaye Faye a démontré une capacité remarquable à diriger avec intégrité et vision, et c’est ce dont le Sénégal a besoin en ce moment », a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a insisté sur le fait que la priorité devait être donnée à l’intérêt collectif plutôt qu’aux ambitions personnelles. « La jeunesse, en particulier, doit comprendre que le leadership est avant tout un service envers les autres. En soutenant Bassirou Diomaye Faye, nous soutenons une vision commune pour un Sénégal prospère et uni », a-t-il affirmé.

    Cette prise de position de Sonko, lors de cet événement majeur de la jeunesse de la mouvance présidentielle, montre sa volonté de promouvoir une culture politique basée sur la coopération et le respect mutuel. La conférence, qui avait pour but de discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique, a ainsi pris une dimension plus large avec cet appel à l’unité et à la solidarité.

    La déclaration d’Ousmane Sonko en faveur de Bassirou Diomaye Faye a été bien accueillie par le public présent, renforçant l’idée que la politique doit être un moyen de servir le peuple et non un outil de division.

    La Jeunesse Patriotique du Sénégal s’engage à soutenir le projet de Pastef jusqu’à l’accomplissement des objectifs

    Le 9 juin 2024, la jeunesse patriotique du Sénégal s’est rassemblée pour une conférence organisée par Pastef – Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. L’événement visait à discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique du parti.

    En attendant l’intervention du président de Pastef, Ousmane Sonko, qui doit s’exprimer sur « l’apport de la jeunesse dans le projet », c’est Ngagne Demba Touré, président de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a pris la parole.

    « C’est un grand rendez-vous auquel nous assistons ce dimanche. Quelle est la contribution des jeunes dans le projet de Pastef ? Ces jeunes de la JPS, depuis 2017, ont commencé à montrer le chemin vers la victoire. En mars 2021, Ousmane Sonko avait soutenu que le lien avec la jeunesse doit être maintenu et à vue. Ce lien particulier a deux volets : des droits et des obligations », a déclaré Ngagne Demba Touré, soulignant l’importance de la jeunesse dans le mouvement.

    Il a insisté sur la nécessité d’un changement systémique et définitif : « Nous avons besoin d’une jeunesse formée, instruite et qui peut, en conséquence, servir son pays. Toutefois, il nous faut accomplir notre devoir et protéger ce projet que le président Ousmane Sonko nous a proposé. »

    Ngagne Demba Touré a conclu en affirmant l’engagement continu de la jeunesse à soutenir le parti : « Cette force populaire continuera à accompagner ce régime jusqu’à l’atteinte des objectifs. »

    Cette conférence a réaffirmé l’importance de la jeunesse dans le projet de Pastef et a renforcé la détermination des jeunes à protéger et à promouvoir les idéaux du parti.

    Le Député Ayib Daffé annonce les details du projet de politique national du Sénégal

    Lors de son récent passage à l’émission « Grand Jury » sur la RFM, le député de Pastef, Ayib Daffé, a offert des éclaircissements cruciaux sur le projet de politique nationale en cours de développement par le gouvernement sénégalais. Cette intervention a mis en lumière l’importance de cette initiative dans le paysage politique et économique actuel du Sénégal.

    Le projet, initialement présenté aux Sénégalais peu avant l’élection présidentielle par le ministre actuel de l’Environnement, Daouda Ngom, a depuis fait l’objet d’une attention soutenue de la part du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’urgence de remplacer le Plan Sénégal Émergent (PSE) par un nouveau cadre politique et économique, démontrant ainsi une volonté de renouvellement et de progression.

    Une comparaison intéressante a été établie par le député entre le processus actuel et celui du régime précédent, soulignant qu’il avait fallu deux ans pour élaborer le projet Sénégal Émergent. Cette réflexion met en évidence la rigueur et l’engagement nécessaires pour aboutir à un plan national cohérent et viable.

    En ce qui concerne la mise en œuvre du nouveau projet, Ayib Daffé a annoncé un calendrier ambitieux, avec un début prévu dès septembre 2024. Ce projet sera intégré dans le cadre législatif existant, notamment à travers la loi d’orientation relative au système national de planification. Cette démarche garantit une approche structurée et réglementée pour assurer le succès et la durabilité du projet.

    Le député a également souligné l’implication active du gouvernement dans l’élaboration d’un plan d’action gouvernemental cohérent avec les objectifs du nouveau projet. Cette synchronisation entre les différentes sphères du gouvernement est essentielle pour garantir une mise en œuvre efficace et harmonieuse.

    Enfin, Ayib Daffé a conclu en rappelant l’essence même du projet : une vision pour un Sénégal souverain et prospère. Avec ses cinq axes stratégiques et quinze orientations, ce projet aspire à façonner un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais, en mettant l’accent sur le développement économique et social du pays.

    En résumé, l’intervention du député Ayib Daffé a permis de jeter un éclairage précieux sur le projet de politique nationale du Sénégal, soulignant son importance stratégique et les étapes à venir pour sa mise en œuvre réussie.

    Vacance de pouvoir : Le commissaire Keita reproche à Sonko d’être le « président de la République »

    Selon l’ex-Commissaire de Police Cheikhna Keita, le Premier Ministre Ousmane Sonko s’arroge les pouvoirs du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Invité devant le jury du dimanche relayé par iRadio, l’ancien Commissaire et son mouvement « Sauvons le Sénégal » croient dur comme fer qu’il y a bel et bien une vacance du pouvoir, dès lors que le Premier ministre s’est emparé des pouvoirs du Président élu par les Sénégalais.

    « L’empiètement du PM sur les pouvoirs du Président de la République ne fait l’objet d’aucun doute », selon l’ancien Commissaire de Police en retraite, qui ajoute que si les ambassadeurs remettent leurs lettres de créances au PM au lieu du Président de la République, cela signifie que le pouvoir s’est incliné.

    Pour étayer leur position, lui et son mouvement ont déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel, une lettre de « Renseignements aux fins de constater la démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre. »

    Révélations accablantes sur la gestion des pontes de l’APR : un responsable du parti réclame le remboursement intégral des fonds détournés

    Les récentes publications des rapports des corps de contrôle ont mis en lumière des pratiques de gestion désastreuses de certains hauts responsables du régime de Macky Sall, suscitant de vives réactions au Sénégal. Confronté à ces révélations accablantes, Mor Kane, responsable de l’APR à Ngaye, sort de son silence pour exprimer son indignation. Selon lui, les responsables ont complètement failli à leur mission : « Le président Macky Sall avait tout fait pour que ces rapports ne voient pas le jour. Ils ont gravement failli à leur devoir. Les rapports sont catastrophiques. C’est inacceptable. »

    Dans un geste fort, le coordonnateur du parti en Mauritanie va encore plus loin en appelant au remboursement intégral des fonds détournés : « Si c’est bien ce qu’il en est, ils doivent tous rendre des comptes car il s’agit de l’argent du contribuable. En outre, ils ne devraient plus jamais occuper de postes de responsabilité dans ce pays. Les mettre en prison ne suffit pas, ils doivent tout rembourser », déclare-t-il, visiblement en colère contre les dirigeants de son propre parti.

    Ces déclarations soulignent l’ampleur du scandale et la nécessité d’une réponse ferme pour restaurer la confiance du public et assurer la reddition de comptes. La pression monte sur les pontes de l’APR pour qu’ils rendent des comptes et réparent les dommages causés par leurs actions.

    Mandat d’arrêt contre Macky Sall : Abdou Mbow répond au collectif des victimes de l’ancien régime

    Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, a vivement réagi aux demandes du collectif des victimes de l’ancien régime qui réclament un mandat d’arrêt contre l’ancien Président Macky Sall. Pour lui, ces demandes visent simplement à détourner l’attention des Sénégalais des attentes envers le nouveau régime. Selon Mbow, le véritable défi pour le gouvernement actuel est de répondre aux aspirations du peuple sénégalais, plutôt que de s’engager dans des controverses politiques. Il a également critiqué la proposition de révoquer la loi d’amnistie, soulignant que celle-ci avait permis la réconciliation nationale et bénéficié à des personnalités actuellement au pouvoir. Mbow a appelé à plus de sérieux dans le débat politique et à se concentrer sur les défis du pays plutôt que sur des querelles politiques stériles.

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