Cumul de fonctions : Un délai d’un mois aux ministres « pour se démettre de toutes responsabilités électives »

La publication du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko, vendredi dernier, a marqué le début d’une nouvelle ère politique sous le signe de la rupture. Cette rupture, tant prônée par le leader de Pastef et ses alliés, se manifeste non seulement par la réduction du nombre de ministres à 25 et de secrétaires d’État à 5, mais également par une mesure forte visant à éliminer le cumul de fonctions.

En effet, sur instruction du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que tous les membres du gouvernement nommés qui occupent simultanément d’autres fonctions, notamment des mandats électifs, disposent d’un délai d’un mois pour démissionner de ces dernières.

Cette décision vise à garantir que les ministres se consacrent exclusivement à leurs responsabilités gouvernementales, qui s’annoncent très lourdes étant donné les attentes et les enjeux du pays. Il est clair que le gouvernement nouvellement formé entend mettre fin au cumul de fonctions, conformément aux principes défendus par le président Sonko depuis le début de son engagement politique.

Cette initiative, qui s’inscrit dans une volonté de transparence et d’intégrité, démontre la détermination des nouvelles autorités à instaurer une gouvernance responsable et efficace. Elle traduit également leur engagement à répondre aux aspirations du peuple sénégalais et à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour un véritable changement.

Réaction de Déthié Fall au Nouveau Gouvernement : Priorité à la Réponse aux Attentes du Peuple

Après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement par le Premier ministre Ousmane Sonko ce vendredi 5 avril 2024, Déthié Fall, Président du Parti de la Renaissance du Peuple (PRP), a réagi en exprimant ses vœux de réussite à toute l’équipe gouvernementale dans leurs missions à venir.

Dans sa déclaration, Déthié Fall a souligné l’importance pour le nouveau gouvernement de se concentrer exclusivement sur la satisfaction des attentes du peuple sénégalais. Il a notamment mis en avant la nécessité de réduire le coût de la vie, de créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse et de garantir l’indépendance de la justice.

Cette réaction intervient dans un contexte où les attentes des citoyens sénégalais sont particulièrement élevées, en raison des défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Le nouveau gouvernement est ainsi appelé à prendre des mesures concrètes et efficaces pour répondre aux préoccupations de la population et pour améliorer les conditions de vie de tous les citoyens.

Déthié Fall a également souligné l’importance de l’engagement total du gouvernement envers les valeurs de transparence, d’intégrité et de responsabilité dans l’exercice de ses fonctions. Il a appelé à une gouvernance exemplaire et à une gestion rigoureuse des affaires publiques, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

Enfin, le Président du PRP a exprimé sa volonté de travailler en collaboration avec le nouveau gouvernement pour relever les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Guédiawaye : Un trafiquant de drogue notoire arrêté par la police

Selon les informations fournies par Les Échos, les autorités ont été alertées par les activités suspectes de Badiane, ce qui a conduit à la mise en place d’une surveillance étroite dans la zone de Pikine Tally Boumack, en banlieue de Dakar, où le trafiquant de drogue fournissait ses clients.

Les forces de l’ordre ont réussi à repérer le suspect alors qu’il opérait dans la zone. Cependant, Badiane a rapidement réalisé qu’il était surveillé et a tenté de s’échapper en se faufilant dans les ruelles avoisinantes. Une course-poursuite s’est alors engagée entre le suspect et les forces de l’ordre, qui ont finalement réussi à le capturer.

Lors de la fouille corporelle qui a suivi, les autorités ont découvert les 40 pilules d’ecstasy en possession de Badiane. Ces substances illicites, communément appelées « volet », ont été placées sous scellés dans le cadre de l’enquête en cours.

Diourbel, Sénégal : Face à la canicule, les habitudes changent pendant le ramadan

La ville de Diourbel, située au cœur du Sénégal, connaît actuellement une vague de chaleur sans précédent, qui coïncide malheureusement avec le mois de Ramadan pour les musulmans. Cette conjonction de facteurs climatiques et religieux a profondément modifié les habitudes quotidiennes des habitants, les contraignant à s’adapter à des conditions météorologiques extrêmes tout en observant les rituels religieux du jeûne.

Le centre-ville de Diourbel semble presque désert peu après 14 heures, témoignant du calme qui règne alors que la chaleur atteint des sommets. Seuls quelques courageux osent braver les rues, parmi eux les conducteurs de motos « Jakarta » et les vendeurs de fruits qui tentent de poursuivre leurs activités malgré les conditions météorologiques défavorables.

Au marché local, les commerçants font face à une baisse d’activité, contraints de se réfugier dans leurs boutiques pour échapper à la chaleur étouffante. De même, les conducteurs de motos « Jakarta » constatent une diminution du nombre de clients, ceux-ci préférant rester chez eux pour éviter les températures extérieures.

Malgré ces défis, les habitants gardent espoir et espèrent que les conditions météorologiques s’amélioreront dans les jours à venir, notamment en vue de la fête de Korité qui approche. Les festivités sont souvent une lueur d’espoir, offrant un répit bienvenu aux habitants de Diourbel qui font face à la rigueur de la canicule pendant le mois de Ramadan.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Les ministres au Sénégal exerçant un mandat électif invités à se démettre de leurs fonctions

Cette mesure reflète la volonté du gouvernement de garantir une gouvernance efficace et une gestion optimale des affaires publiques. En se libérant de leurs autres responsabilités, les ministres pourront se consacrer pleinement à la mise en œuvre des politiques et des programmes gouvernementaux, contribuant ainsi au développement et au bien-être du Sénégal et de sa population.

En somme, cette directive vise à assurer une meilleure efficacité dans le fonctionnement du gouvernement et à renforcer son engagement envers la population. Cela marque également un pas important vers une gouvernance plus transparente et axée sur les résultats, mettant ainsi en avant les intérêts et les besoins du peuple sénégalais.

Priorités du nouveau gouvernement Sénégalais : Jeunesse, vie chère, justice et développement

Le nouveau gouvernement sénégalais, dont la composition a été révélée vendredi soir, se fixe cinq priorités majeures, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces priorités reflètent les défis cruciaux auxquels le pays est confronté et les aspirations de la population à un avenir meilleur.

Le Premier ministre a souligné que l’équipe gouvernementale se concentrera en premier lieu sur la jeunesse, en abordant des questions telles que l’éducation, la formation, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes. La création d’opportunités pour la jeunesse sénégalaise est un pilier essentiel de la politique gouvernementale.

Un autre axe de travail important sera la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations. Face aux défis économiques persistants, il est crucial de mettre en œuvre des mesures visant à rendre les produits de première nécessité plus accessibles pour tous les citoyens.

La justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la transparence sont également des priorités clés du nouveau gouvernement. Il s’agit de renforcer le système judiciaire et de garantir que les droits de tous les citoyens sont respectés, tout en veillant à une gestion transparente des affaires publiques.

Parallèlement, le gouvernement accordera une attention particulière à la souveraineté économique du Sénégal, en exploitant de manière optimale les ressources naturelles du pays pour favoriser un développement endogène et durable. Cela s’inscrit dans une vision de prospérité nationale et de création d’emplois pour les citoyens sénégalais.

Enfin, la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion sociale et territoriale, ainsi que le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays, sont des priorités transversales qui guideront l’action gouvernementale dans les années à venir.

Avec un gouvernement composé de 25 ministres et cinq secrétaires d’État, le Sénégal se lance dans une nouvelle ère de développement et d’engagement envers le bien-être de sa population. Ces priorités fixées par le Premier ministre illustrent la détermination du gouvernement à répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Préparatifs du Magal de Serigne Mame Mor Diarra à Mbacké : Engagement Communautaire et Autorités au Rendez-vous

La communauté mouride se prépare avec ferveur à célébrer le Magal de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, un événement religieux majeur qui honorera le frère aîné de Cheikh Ahmadou Bamba. Prévu pour le 24 ou le 25 avril, ce Magal revêt une importance particulière dans un contexte de transition politique marqué par l’avènement de nouvelles autorités au Sénégal. Malgré ces changements, les organisateurs et les autorités régionales se mobilisent pour garantir le succès de cette festivité emblématique.

La coordination entre la famille de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, le Khalife et les services régionaux est exemplaire, selon Serigne Mourtalla Bousso, représentant du comité d’organisation. Tous les engagements pris ont été respectés, ce qui témoigne de l’engagement communautaire et de la détermination à maintenir les traditions religieuses vivantes malgré les défis.

Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, a confirmé que toutes les responsabilités relevant de sa compétence ont été exécutées en vue de garantir le bon déroulement de l’événement. Malgré les défis de coordination liés au changement de gouvernance, les autorités sont déterminées à relever les défis pour assurer le succès du Magal.

Des mesures concrètes ont été prises pour garantir la sécurité et le bien-être des participants. Des postes de santé avancés seront installés et les stocks de médicaments du centre de santé de Mbacké seront renforcés. Des opérations de désinfection et de désinsectisation sont également prévues pour garantir des conditions hygiéniques optimales.

Cette préparation minutieuse reflète l’engagement des autorités et de la communauté à assurer le succès du Magal de Serigne Mame Mor Diarra. Les prières sont également demandées pour la prospérité du Sénégal sous ses nouvelles dirigences, soulignant ainsi l’importance de la spiritualité dans la vie nationale.

Ousseynou Ly nommé Coordinateur de la Cellule Digitale au Palais Présidentiel

L’annonce de la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais de la République témoigne des efforts déployés par les nouvelles autorités sénégalaises pour renforcer leur présence et leur communication sur les plateformes numériques.

Ainsi, la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais Présidentiel témoigne de la volonté des nouvelles autorités de renforcer leurs capacités dans le domaine de la communication numérique afin d’établir un dialogue plus direct et interactif avec les citoyens sénégalais. C’est une étape importante dans l’adaptation du gouvernement aux nouvelles réalités de la communication politique à l’ère du numérique.

Ibrahima Sy, géographe engagé, nomme ministre de la santé du Sénégal

Le Sénégal accueille un nouveau visage au sein du ministère de la Santé et de l’Action sociale, avec l’arrivée du Dr Ibrahima Sy, maître assistant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Sa nomination intervient dans le cadre d’une période de renouveau politique marquée par l’annonce d’un gouvernement de rupture par le Premier ministre Ousmane Sonko. Chargé de mener des réformes majeures, le Dr Sy est investi de la mission d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins, tout en modernisant l’équipement médical technique du pays. Parmi les défis majeurs qui l’attendent figurent la formation du personnel soignant et l’organisation des carrières professionnelles dans le secteur de la santé.

Parallèlement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, l’expertise de Sy en matière de santé urbaine sera mise à profit. En tant que géographe et chercheur associé au Centre de Suivi Ecologique, il s’apprête à publier un ouvrage qui examine les défis liés à la salubrité urbaine, en particulier à Rufisque. Ce livre, prévu pour le 25 avril chez Harmattan, se penche sur l’impact de l’environnement sur la santé publique, en se concentrant notamment sur l’étude des maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de cinq ans.

Fort de ses recherches approfondies sur la santé, notamment dans le département de Rufisque, Ibrahima Sy apporte non seulement sa rigueur scientifique et son sens de l’écoute, mais aussi une compréhension approfondie des maladies tropicales négligées. Ces maladies sont souvent étroitement liées à des facteurs tels que la pauvreté et le manque d’assainissement. Son expérience et son engagement pourraient ainsi jouer un rôle crucial dans la lutte contre diverses épidémies qui affectent le Sénégal.

La nomination du Dr Ibrahima Sy marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour renforcer le système de santé du pays et améliorer le bien-être de sa population.

Drame à Rufisque : Une veuve condamnée pour avoir abandonné son bébé

N. F. Guèye, une veuve et mère de deux enfants, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis après avoir été reconnue coupable d’avoir abandonné son nouveau-né dans un véhicule abandonné à Rufisque. Le tragique incident a été rapporté par Les Échos, qui a couvert l’audience.

Selon les témoignages présentés lors du procès, la prévenue avait jeté son bébé dans un véhicule abandonné après l’accouchement. Alerté par ses intentions, son compagnon l’a dénoncée aux autorités policières locales. Parallèlement, une voisine a découvert le nourrisson peu de temps après, alertée par ses pleurs déchirants.

Lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue a tenté de justifier son geste en affirmant qu’elle craignait la réaction de sa famille, notamment celle de sa mère, à l’annonce de sa grossesse. Elle a expliqué qu’elle avait agi par peur et qu’elle ne voulait pas abandonner son enfant dans la rue. Elle a déclaré avoir déposé le bébé sur le capot du véhicule abandonné pour le protéger des dangers extérieurs.

Son avocat, Me Abdoul Abou Daff, a plaidé en sa faveur, soulignant les circonstances difficiles dans lesquelles elle se trouvait. Il a mis en avant le fait qu’elle était une veuve avec deux enfants, vivant au sein d’une grande famille, et qu’elle était confrontée à une grossesse non désirée pour laquelle elle n’avait pas le droit d’avorter.

L’avocat a demandé au tribunal de faire preuve de clémence envers sa cliente, arguant qu’elle avait regretté son geste et avait besoin d’une prise en charge post-natale.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, confrontées à des grossesses non désirées dans des environnements sociaux et familiaux souvent hostiles. La décision du tribunal reflétera la balance entre la nécessité de rendre justice et la compassion envers une mère confrontée à des circonstances désespérées.

Réforme du financement et de la rationalisation des partis politiques : Une voie suggérée par un candidat recalé

Dans une récente interview accordée à Enquête, Ndiack Lakh, candidat recalé lors du contrôle des parrainages pour la présidentielle, a mis en lumière un problème crucial du paysage politique sénégalais : la prolifération des partis politiques. Il a souligné que le Sénégal compte actuellement plus de 300 partis politiques pour une population d’environ 18 millions d’habitants, ce qui pose des défis en termes d’efficacité et de représentativité démocratique.

Ndiack Lakh a exprimé son soutien à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur de la rationalisation du nombre de partis politiques. Il a également souligné l’importance de l’application stricte de la loi sur les partis politiques, notant que de nombreux partis ne se conforment pas aux exigences légales.

Pour remédier à cette situation, Ndiack Lakh a proposé une série de mesures, notamment la dissolution des partis politiques « dormants », c’est-à-dire ceux qui ne participent à aucune élection sur une période donnée. Il a également plaidé en faveur de la formation de grandes coalitions politiques, afin de favoriser une représentation politique plus efficace et cohérente.

En ce qui concerne le financement des partis politiques, Ndiack Lakh a souligné la nécessité d’une législation claire et transparente, qui établirait un système de financement public direct des partis politiques. Il a également appelé à la création d’un organe indépendant chargé de réguler le financement des partis, afin d’assurer une gestion judicieuse des fonds politiques.

En outre, Ndiack Lakh a suggéré que la loi actuelle sur le financement des partis politiques soit révisée, notamment en ce qui concerne la participation des Sénégalais de l’étranger au financement des partis. Cette proposition vise à garantir l’intégrité et la transparence du processus de financement politique.

En résumé, les suggestions de Ndiack Lakh offrent une feuille de route importante pour une réforme profonde et nécessaire du système politique sénégalais. En rationalisant le nombre de partis politiques et en mettant en place un système de financement transparent et équitable, le Sénégal pourrait renforcer sa démocratie et promouvoir une représentation politique plus efficace et inclusive.

Rationalisation et financement des partis politiques au Sénégal : Vers une réforme attendue

Dans son discours à la Nation la veille du 4 avril, le Président Bassirou Diomaye Faye a abordé une série de réformes à entreprendre, parmi lesquelles figurent la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette annonce a suscité des réactions mitigées, avec des appels à une réforme effective et inclusive.

Ass Babacar Guèye, chargé des élections pour le parti Rewmi, s’est exprimé positivement à propos de cette initiative, la qualifiant de « bonne chose ». Il a souligné que le Sénégal comptait actuellement 336 partis politiques, dont la plupart ne présentent que rarement des candidats aux élections. Selon lui, beaucoup de ces partis sont en réalité des membres de coalitions cherchant principalement à obtenir des avantages politiques.

Cependant, Guèye a également reconnu les défis à relever dans la mise en œuvre de cette réforme. Il a noté que malgré les discussions récurrentes sur cette question au cours des dernières années, aucun progrès significatif n’avait été réalisé. Il espère néanmoins que cette fois-ci sera différente, en raison de l’affirmation de la volonté politique au plus haut niveau.

Pour concrétiser cette réforme, l’opposant a proposé la tenue de vastes consultations inclusives afin de donner un contenu concret à cette problématique, notamment en ce qui concerne le financement des partis politiques une fois qu’ils auront été rationalisés.

La rationalisation et le financement des partis politiques sont des questions cruciales pour consolider le paysage politique sénégalais et renforcer la démocratie. Une approche collaborative et transparente dans l’élaboration de ces réformes sera essentielle pour garantir leur succès et leur légitimité auprès de la population.

Cette annonce marque ainsi le début d’un processus complexe mais nécessaire pour moderniser et dynamiser le système politique du Sénégal, tout en garantissant une représentation politique plus authentique et efficace pour ses citoyens.

Amadou Moustapha Sarré : Le Porte-Parole du Gouvernement Sonko 1 Nomme Ministre de la Formation Professionnelle

Amadou Moustapha Njekk Sarré, figure éminente du parti Pastef, a été nommé ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par le président Ousmane Sonko, marquant ainsi une étape significative dans sa carrière politique.

Sarré, reconnu pour son engagement et son leadership au sein de Pastef, a été choisi pour occuper le poste clé de porte-parole du gouvernement Sonko 1, tout en prenant en charge le portefeuille de la Formation professionnelle. Son ascension rapide au sein de l’administration atteste de sa compétence et de sa crédibilité en tant que leader politique.

Ancré dans les idéaux de Sonko, Sarré incarne la volonté de ce gouvernement de promouvoir la jeunesse et de renforcer les compétences professionnelles de la population. Sa nomination reflète également la diversité et l’inclusion prônées par le mouvement Pastef, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes et des travailleurs.

En tant que porte-parole, Sarré devra jouer un rôle crucial dans la communication gouvernementale, en transmettant les messages officiels et en défendant les politiques et les actions de l’administration Sonko 1. Sa capacité à articuler clairement les positions du gouvernement sera essentielle pour maintenir la transparence et gagner la confiance du public.

Parallèlement, en tant que ministre de la Formation professionnelle, Sarré aura pour mission de développer des programmes et des politiques visant à améliorer les compétences techniques et professionnelles des citoyens sénégalais. Cela pourrait inclure des initiatives telles que la création de centres de formation, l’adaptation des programmes éducatifs aux besoins du marché du travail et la promotion de l’entrepreneuriat.

Son parcours au sein de Pastef, combiné à son expérience et à son engagement en faveur du développement socio-économique du Sénégal, positionne Sarré comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du gouvernement Sonko 1. Sa nomination suscite l’espoir et l’enthousiasme quant à la mise en œuvre de réformes progressistes et à la promotion du progrès inclusif dans le pays.

Mountaga Diao : À la Tête du Tourisme et de l’Artisanat, un Expert aux Compétences Multiples

Dans le nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Faye, une décision stratégique a été prise de réunir les portefeuilles du Tourisme et de l’Artisanat sous une même autorité ministérielle. Cette décision met en lumière l’importance accordée à ces deux secteurs clés de l’économie nationale. C’est ainsi que Mountaga Diao a été nommé à la tête de ce ministère vital, avec la mission de relever les défis auxquels sont confrontés ces secteurs dynamiques.

Mountaga Diao apporte une expertise diversifiée à ce rôle. En tant qu’économiste et planificateur de profession, ainsi que professeur d’économie et de mathématiques, il possède une compréhension approfondie des mécanismes économiques et des modèles de développement. Sa spécialisation en réinstallation et en résilience économique souligne son engagement envers des solutions durables et innovantes face aux défis socio-économiques.

Son sens de la responsabilité et son engagement désintéressé sont des traits qui le distinguent et qui seront sans aucun doute des atouts précieux alors qu’il s’attelle à sa nouvelle mission. La tâche qui l’attend est de redorer le blason d’un secteur artisanal riche en créativité mais parfois confronté à des défis structurels.

Mountaga Diao est perçu comme un leader capable de guider ces deux secteurs vers de nouveaux sommets de réussite. Sa nomination est accueillie avec optimisme, tant par les acteurs du tourisme que par les artisans, qui voient en lui un champion de leurs intérêts et un catalyseur de développement pour leurs industries respectives.

Alors que le pays aspire à renforcer son attractivité touristique et à valoriser son riche patrimoine artisanal, Mountaga Diao est appelé à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces objectifs ambitieux. Sa nomination incarne l’espoir d’un avenir prospère pour ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Mabouba Diagne : Une Figure d’Expertise Internationale à la Tête du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Le gouvernement Sonko 1 a annoncé la nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, une décision qui souligne l’importance accordée au secteur agricole dans le programme gouvernemental. Mabouba Diagne apporte une vaste expérience internationale dans le domaine financier et du développement, qui devrait enrichir son rôle de dirigeant dans ce ministère crucial.

Avec 29 années d’expérience dans diverses régions d’Afrique, Mabouba Diagne a consolidé sa réputation en tant que banquier d’investissement et de développement. Avant d’occuper ce poste ministériel, il a occupé des postes de responsabilité à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), où il a été vice-président chargé des finances et des services institutionnels.

Sa carrière l’a également mené à des postes de direction régionale à la Trade & Development Bank, basée au Kenya, où il a joué un rôle clé dans la couverture et la structuration des transactions dans plusieurs pays africains, notamment l’île Maurice, les Comores, les Seychelles, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mozambique et l’Angola.

Les qualifications académiques de Mabouba Diagne reflètent également son engagement envers l’excellence et le savoir. Titulaire d’un doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, ainsi que d’une maîtrise en mathématiques financières de la même université, il a également obtenu une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.

En plus de ses diplômes académiques, Mabouba Diagne a enrichi son expertise en obtenant un diplôme de troisième cycle du Centre International de Physique Théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies à Trieste en Italie, illustrant son engagement envers l’apprentissage continu et l’excellence professionnelle.

La nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage est perçue comme une étape cruciale dans la consolidation des politiques agricoles et alimentaires du gouvernement. Son expérience, son expertise et son dévouement à la cause du développement devraient contribuer de manière significative à la croissance et à la durabilité du secteur agricole au Sénégal.

Cheikh Diba : Un Familiarisé des Finances à la Tête du Ministère des Finances et du Budget

La nomination de Cheikh Diba en tant que nouveau ministre des Finances et du Budget n’est pas seulement une transition dans sa carrière, mais plutôt une progression naturelle dans un domaine qu’il connaît intimement. Avec une expérience considérable dans le secteur financier, Cheikh Diba entre dans son nouveau rôle avec une profonde compréhension des défis et des responsabilités qui l’attendent.

Avant d’occuper ce poste prestigieux, Cheikh Diba a occupé le poste de conseiller spécial d’Amadou Ba au ministère des Finances et du Budget pendant de nombreuses années. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec les rouages complexes de l’administration financière et de contribuer activement aux négociations internationales ainsi qu’à la planification minutieuse du budget national.

Son ascension dans le département des Finances n’est pas le fruit du hasard ; elle est le résultat de son dévouement, de son expertise et de son engagement envers le service public. Son implication dans toutes les phases du processus budgétaire, y compris les longues heures de travail et les nuits de préparation, témoigne de son dévouement envers la gestion financière responsable et transparente.

En tant qu’inspecteur des impôts et domaines, tout comme le Premier Ministre et le Président de la République, Cheikh Diba apporte une perspective unique à son nouveau rôle. Sa connaissance approfondie des questions fiscales et budgétaires sera un atout précieux alors qu’il dirige le ministère des Finances et du Budget dans un contexte économique et financier complexe.

La nomination de Cheikh Diba est perçue comme une reconnaissance de son expertise et de son engagement envers le service public. Avec lui à la barre, le ministère des Finances et du Budget est entre de bonnes mains, prêt à relever les défis et à poursuivre la croissance économique et le développement durable du pays.

Daouda Ngom : Un Expert de l’Environnement à la Tête du Ministère

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la nomination de Daouda Ngom, un éminent expert en écologie appliquée, en tant que ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Cette décision, prise le vendredi 5 avril 2024, place un spécialiste chevronné à la barre pour guider les politiques environnementales du pays.

Daouda Ngom possède un curriculum vitae impressionnant, étant professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du Laboratoire d’Ecologie et d’Ecohydrologie au sein du département de biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son expérience académique et son engagement dans la recherche le positionnent comme une autorité dans son domaine.

En tant qu’expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’Unesco sur le zonage des réserves de biosphère, Daouda Ngom apporte une perspective précieuse à son nouveau rôle ministériel. Sa familiarité avec les enjeux environnementaux nationaux et internationaux sera un atout majeur dans la formulation et la mise en œuvre de politiques efficaces de préservation de l’environnement et de transition écologique.

La nomination de Daouda Ngom est saluée comme une décision judicieuse, plaçant un professionnel compétent dans un poste clé pour répondre aux défis environnementaux contemporains. Son engagement en faveur de la durabilité et de la préservation de la biodiversité sera certainement mis à profit pour faire avancer l’agenda environnemental du gouvernement.

En succédant à Alioune Ndoye, Daouda Ngom prend les rênes avec une expérience solide et une compréhension approfondie des questions environnementales. Sa nomination est un signe encourageant pour ceux qui militent en faveur de politiques écologiques et durables, soulignant l’importance de placer des experts qualifiés aux postes clés du gouvernement pour relever les défis du XXIe siècle.

Ousmane Diagne nommé Ministre de la Justice : Une Figure de l’Indépendance au Parquet à la Tête des Réformes

Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.

Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.

L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.

Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.

Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.

El Malick Ndiaye Nomme Ministre des Transports : Un Choix Surprenant pour Certains

Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.

El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.

Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.

Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.

L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Maïmouna Dieye nommée Ministre de la Famille et des Solidarités : Une Figure Engagée au Service de la Communauté

Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.

En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.

Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

Alioune Sall nommé Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.

Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.

La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Balla Moussa Fofana : Nouveau Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires

Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.

Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.

En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.

Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.

En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Serigne Guèye Diop : Nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce

Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.

Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.

En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.

La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.

La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Yassine Fall nommée Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : Une Voix d’Expérience sur la Scène Internationale

Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.

La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.

Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.

En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.

En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.

Cheikh Tidiane Dieye nommé Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Un Nouveau Chapitre dans sa Carrière Politique

La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.

La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.

Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.

Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.

En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.

Le Général Birame Diop prend les Rênes en tant que Ministre des Forces Armées

Dans une décision qui marque un tournant significatif pour la politique de défense du pays, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le général Birame Diop au poste de Ministre des Forces Armées. Ancien chef d’État-major général des armées, le général Diop apporte une expertise militaire approfondie et une connaissance intime des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Fort de son expérience en tant que chef d’État-major général des armées, le général Diop est bien placé pour comprendre les dynamiques complexes qui façonnent les opérations militaires et la sécurité nationale. Sa nomination intervient à un moment critique où la nation est confrontée à des menaces internes et externes qui exigent une gestion prudente et une stratégie de défense efficace.

La nomination du général Diop est susceptible d’être saluée par les forces armées et les observateurs de la sécurité nationale, qui reconnaissent son leadership et son dévouement envers la protection de la souveraineté du pays. Son expérience opérationnelle et sa compréhension des enjeux stratégiques seront des atouts précieux pour renforcer les capacités de défense du pays et faire face aux défis sécuritaires émergents.

Cependant, la nomination du général Diop soulève également des questions et des préoccupations. Certains pourraient craindre une militarisation excessive de la politique nationale ou s’inquiéter du potentiel de conflits d’intérêts entre le militaire et le civil. Il sera essentiel pour le général Diop de travailler en étroite collaboration avec les civils et de maintenir une approche équilibrée et inclusive dans la gestion des affaires militaires.

En tant que Ministre des Forces Armées, le général Diop sera chargé de superviser la modernisation et la professionnalisation des forces armées, tout en veillant à ce qu’elles restent fidèles aux principes démocratiques et à l’état de droit. Sa réussite dépendra de sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et à garantir une coordination efficace entre les différentes branches de l’armée et les institutions civiles.

En définitive, la nomination du général Birame Diop en tant que Ministre des Forces Armées souligne l’importance accordée à la sécurité nationale sous l’administration du président Faye. Son leadership sera crucial pour façonner l’avenir de la défense du pays et assurer sa sécurité à long terme.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi adresse ses vœux à Bassirou Diomaye Faye

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi a exprimé ses chaleureuses félicitations au nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de son élection le 24 mars dernier.

Dans un message empreint de cordialité, le président égyptien a souhaité à Bassirou Diomaye Faye tout le succès dans ses nouvelles fonctions présidentielles. Il a également formulé ses vœux de progrès et de prospérité pour le peuple frère du Sénégal.

Abdel-Fattah El-Sissi a réaffirmé son engagement à maintenir une coopération fructueuse et constructive avec le président Faye. Cette coopération vise à répondre aux aspirations des deux peuples frères ainsi qu’à celles du continent africain, dans le but de promouvoir la stabilité et la prospérité.

Ce message de soutien et d’amitié témoigne de l’importance des relations entre l’Égypte et le Sénégal, ainsi que de l’engagement mutuel à renforcer les liens bilatéraux pour le bénéfice des deux nations et de l’Afrique dans son ensemble.

Le maire de Tassette adresse ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le Docteur Mamadou Thiaw, maire de Tassette, a tenu à exprimer ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye suite à son élection à la présidence de la République du Sénégal. Dans un message adressé à l’occasion de la fête de l’indépendance, le maire a souligné l’importance historique de cette élection pour le pays, annonçant une nouvelle ère de progrès, d’unité et d’espoir.

M. Thiaw a salué la confiance que le peuple sénégalais a placée en Bassirou Diomaye Diakhar Faye, témoignant ainsi de sa foi en sa vision et en sa capacité à guider le pays vers un avenir prometteur. Il a également loué l’engagement du nouveau président en faveur de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité territoriale et du développement endogène.

Le maire de Tassette a exprimé son soutien total au Président Faye dans les défis à venir, affirmant sa conviction que celui-ci dirigera le pays avec intégrité, compassion et détermination. Il a particulièrement salué les réformes institutionnelles annoncées par le président et s’est dit confiant dans sa capacité à inspirer la nation et à mener des transformations bénéfiques pour tous les Sénégalais.

Enfin, M. Thiaw a félicité Ousmane Sonko pour sa nomination au poste de Premier ministre et a remercié les habitants de Tassette pour leur soutien constant. Il a également annoncé des consultations à venir au sein de la commune pour ajuster la gestion locale aux orientations du nouveau gouvernement.

Le message du maire de Tassette témoigne de l’enthousiasme et du soutien de la population locale envers le nouveau président et son gouvernement, ainsi que de leur engagement à contribuer au développement et à la prospérité du Sénégal sous son leadership.

Diomaye Faye, nouveau président du Sénégal : Les attentes du Gambien Adama Barrow

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses attentes à l’égard du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Parc des Expositions de Diamniadio. De retour à Banjul, Barrow a partagé avec les médias locaux ce qu’il attend de son homologue sénégalais.

Au cœur des attentes de Barrow se trouve le maintien de la paix entre les deux pays ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre Dakar et Banjul. Il a souligné l’importance de cultiver la relation fraternelle entre les deux nations, déclarant : « Nous sommes une famille et un peuple. J’attends donc que nous bâtissions sur cela et rien de moins ».

Barrow a également salué les institutions du Sénégal, les qualifiant de suffisamment solides pour garantir le respect des décisions prises par le peuple sénégalais.

Par ailleurs, le président gambien a témoigné de son amitié et de sa proximité avec l’ancien président sénégalais, Macky Sall, le décrivant comme un « ami proche qui aime la Gambie ».

Ces déclarations soulignent l’importance de maintenir des relations solides et amicales entre les deux pays voisins et la volonté d’Adama Barrow de voir cette coopération se renforcer sous le mandat de Bassirou Diomaye Faye.

L’aile de Mangokouro du MFDC félicite Bassirou Diomaye Faye et exprime ses attentes pour la résolution de la crise en Casamance

L’aile de Mangokouro du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a adressé ses félicitations au nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, suite à son élection à la magistrature suprême. Dans un communiqué relayé par Zig FM et TV, le porte-parole de cette faction, Amidou Djiba, a exprimé ses vœux de succès au nouveau chef d’État dans sa nouvelle mission.

Cependant, l’aile de Mangokouro du MFDC a également exprimé son regret que le nouveau président n’ait pas abordé la crise casamançaise dans son discours inaugural. Pour cette faction, il est crucial que le président et son gouvernement prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise qui sévit depuis de nombreuses années dans la région de la Casamance.

Amidou Djiba a souligné l’importance de voir une approche différente de la part du nouveau gouvernement, espérant qu’ils ne suivront pas les mêmes méthodes que leurs prédécesseurs. Il a appelé le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à accorder une attention particulière à la résolution de la crise en Casamance, qui reste dans une phase de stagnation, sans paix ni guerre depuis plusieurs années.

Cette déclaration met en lumière les attentes de l’aile de Mangokouro du MFDC vis-à-vis du nouveau leadership politique au Sénégal, soulignant l’importance de trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région de la Casamance.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Abdou Karim Gueye réclame la libération de 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, avant lundi

Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a lancé un appel urgent à la libération de 11 détenus politiques, dont Ousmane Sarr, avant le lundi 8 avril. Cette demande intervient alors que certains détenus politiques ont été libérés récemment, suscitant des interrogations sur le maintien en détention des autres.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, l’activiste a exprimé son profond désarroi face à cette situation, déclarant que « ce n’est pas normal que tous les détenus politiques soient libérés, sauf eux ». Il a souligné la nécessité de leur libération immédiate pour qu’ils puissent retrouver leurs familles, déplorant le fait qu’ils soient encore derrière les barreaux alors que d’autres ont été relâchés.

« Si ces 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, ne sont pas libérés avant lundi, je donne rendez-vous à tous les Sénégalais à la porte de la prison de Rebeuss », a déclaré Abdou Karim Gueye, appelant à une action collective pour faire pression sur les autorités.

L’activiste a également souligné le rôle crucial des réseaux sociaux dans la mobilisation citoyenne et dans la défense des droits de l’homme. Il a rappelé que c’est sur ces plateformes que les mouvements de contestation ont souvent pris leur essor par le passé, et il a exhorté les Sénégalais à se mobiliser pour la libération des détenus politiques.

Abdou Karim Gueye a également exprimé sa détermination à lutter pour la justice et les droits de l’homme, affirmant qu’il ne permettrait pas que ces personnes passent les festivités de la Korité derrière les barreaux.

Cet appel met en lumière les préoccupations persistantes concernant les droits de l’homme et la situation des détenus politiques au Sénégal, ainsi que la volonté de la société civile de défendre ces droits fondamentaux. Il souligne également l’importance de la solidarité et de l’action collective dans la lutte pour la justice et la liberté.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

Aida Mbodj : Une alliance bénéfique entre Diomaye et Sonko pour le Sénégal

Lors de son passage à l’émission « Quartier Général » sur la Télé Futurs Médias, Aida Mbodj, ancienne ministre de la Femme sous le régime de Wade, a partagé son opinion sur les relations entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, affirmant qu’elles seraient bénéfiques pour le Sénégal. Elle a souligné que ces deux personnalités politiques ont toujours eu à cœur l’intérêt du pays et ont conscience de ne pas être les seuls membres du Pastef.

Aida Mbodj a également rappelé que la coalition compte des membres expérimentés, ce qui garantit une approche réfléchie dans la prise de décisions. Elle a affirmé que les choix politiques ne seront jamais pris au détriment de l’intérêt national.

Par ailleurs, Aïda Mbodj a commenté la nomination de Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République, soulignant son expérience en tant qu’atout majeur pour ce poste.

Concernant la publication de la liste des membres du gouvernement, Aida Mbodj a appelé à la patience de la population, soulignant l’importance pour Sonko et Diomaye de travailler avec minutie dans leurs choix. Elle a insisté sur le fait que ces décisions ne doivent pas être prises à la légère, car ils n’ont pas droit à l’erreur.

En conclusion, Aida Mbodj a exprimé sa confiance envers les capacités des nouveaux dirigeants et a appelé à un soutien continu de la part de la population dans cette nouvelle ère politique au Sénégal.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Ousmane Sonko, Premier ministre : ce qu’en pense Serigne Mboup

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre du Sénégal suscite des réactions diverses, y compris celle de Serigne Mboup, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

Dans une déclaration relayée par le journal Libération, Serigne Mboup exprime son appréciation de la nomination d’Ousmane Sonko, qu’il connaît depuis plus de dix ans. Il souligne que Sonko est un fervent défenseur d’un secteur privé fort, considéré comme un pilier essentiel du développement économique du Sénégal.

Serigne Mboup rappelle également une récente participation d’Ousmane Sonko aux célébrations des 30 ans du groupe CCBM, ce qui témoigne de son intérêt pour le développement économique du pays.

En tant que PDG du groupe CCBM Holding et président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup soutient les engagements pris par le nouveau gouvernement, notamment la volonté de donner une place stratégique au secteur privé national dans la création de richesse et d’emploi.

Cependant, Serigne Mboup évoque également certaines attentes pour l’avenir. Il appelle à une démocratie interne plus prégnante au sein des organisations, en favorisant la participation des jeunes et des femmes. Il souhaite que cette dynamique soit également présente au niveau des institutions du pays, avec des élections transparentes et inclusives.

La prise de position de Serigne Mboup reflète ainsi l’importance accordée au rôle du secteur privé dans le développement économique du Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’une représentation démocratique et inclusive au sein des institutions et des organisations.

Audience : Diomaye Faye et ses alliés…

Depuis son accession à la présidence de la République, Bassirou Diomaye Faye est très sollicité, notamment par ses alliés politiques. Selon les informations rapportées par Les Échos, le nouveau chef de l’État prévoit de rencontrer ses alliés, dont les leaders de la Coalition Diomaye Président, dans les prochains jours.

Cette audience intervient dans un contexte où le président Faye est confronté à une forte demande de la part de divers acteurs politiques et sociaux. Depuis sa prestation de serment le 2 avril dernier, de nombreux individus et groupes politiques se manifestent pour faire valoir leur contribution à sa campagne électorale.

Selon un collaborateur proche cité par le journal, cette période post-investiture est marquée par une course aux postes, où chacun cherche à être récompensé en fonction de son engagement passé. Certains rappellent avec insistance leur participation active à la campagne électorale, tandis que d’autres mettent en avant leur expérience et leur expertise pour revendiquer des postes au sein du nouvel gouvernement.

Cette situation met en lumière les enjeux politiques et les attentes des différents acteurs vis-à-vis du nouveau président et de son gouvernement. La gestion de ces attentes et la composition du gouvernement seront donc des défis majeurs pour Bassirou Diomaye Faye dans les jours à venir.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

Nouveau gouvernement : Mimi Touré dément la « fake news » qui circule

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Aminata « Mimi » Touré a formellement démenti une information qui circule concernant sa prétendue nomination au poste de ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette rumeur faisait état du refus de sa demande de visa pour la France, ce qui aurait été interprété comme un indice de sa nomination imminente à ce poste.

Dans son post, l’ancienne Première ministre a clarifié la situation en affirmant qu’elle n’avait pas récemment déposé de demande de visa à l’Ambassade de France. Par conséquent, elle a souligné qu’il n’y avait pas eu de refus de visa, car aucune demande n’avait été faite.

Cependant, Mimi Touré n’a pas commenté les spéculations concernant sa possible nomination au sein du nouveau gouvernement. Elle a laissé entendre que la réponse à ces rumeurs serait connue dans les prochaines heures, puisque le président Ousmane Sonko était censé annoncer la composition de son gouvernement ce vendredi, selon certaines sources médiatiques.

Cette clarification de Mimi Touré intervient dans un contexte où des rumeurs et des fausses informations circulent largement sur les réseaux sociaux, amplifiées parfois par une partie de la presse. La clarification de l’ancienne Première ministre vise à dissiper toute confusion et à rétablir la vérité sur sa situation vis-à-vis de cette prétendue nomination.

Réformes de l’institution judiciaire : L’Union des travailleurs de la justice adhère à la décision du président Faye

L’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) a apporté son soutien à la décision du président Bassirou Diomaye Faye de lancer des réformes au sein de l’institution judiciaire du Sénégal. Cette prise de position intervient à la suite du discours du chef de l’État lors de son adresse à la nation le 3 avril 2024, où il a appelé à une consultation inclusive pour ces réformes.

Dans un communiqué adressé à Seneweb, l’UNTJ a salué cette initiative du président Faye, soulignant l’importance d’une approche inclusive dans l’élaboration des réformes au sein de l’institution judiciaire. Le syndicat a également reconnu la complexité des défis auxquels est confrontée la justice sénégalaise et a appelé à une réflexion approfondie pour y répondre de manière efficace.

Par ailleurs, l’UNTJ a profité de l’occasion pour soulever certaines préoccupations concernant la gestion actuelle du ministère de la Justice. Le syndicat a notamment dénoncé le refus de la tutelle d’intégrer l’UNTJ dans le comité de gestion du fonds commun des greffes, ainsi que l’absence d’audit du fichier utilisé pour le paiement de ce fonds. De plus, l’UNTJ a critiqué l’attribution irrégulière des primes, en particulier celles basées sur des attestations délivrées par la Direction des affaires générales et de l’équipement du ministère de la Justice.

Enfin, l’UNTJ a appelé à l’attention du prochain Garde des Sceaux sur la nécessité de réhabiliter les greffiers injustement affectés en raison de leurs affiliations politiques et/ou syndicales, tout en promouvant le mérite et la compétence dans la gestion du personnel judiciaire.

Cette déclaration de l’Union nationale des travailleurs de la justice témoigne de son engagement en faveur de réformes significatives au sein de l’institution judiciaire sénégalaise, dans le but de garantir une justice plus équitable et efficace pour tous les citoyens du pays.

[Entretien] Babacar Fall : “Lorsqu’un parti se présente à deux élections successives et n’atteint pas 3%, il doit être dissous”

Dans son adresse à la Nation, le 4 avril, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa volonté de réformer le système électoral avec notamment le remplacement de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il a également évoqué la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Babacar Fall, qui dirige le Groupe de Recherche et d’Appui conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC), livre à Seneweb sa pensée sur ses réformes annoncées et fait quelques propositions audacieuses. Entretien. 

Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a annoncé des réformes portant sur le système électoral notamment le remplacement de la CENA par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives. Il souhaite aussi la rationalisation du nombre de partis politiques ainsi que leur financement et puis l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité. Quelle analyse faites-vous par rapport à ces réformes en vue ?

J’ai abordé ces questions dans mon ouvrage intitulé L’histoire politique et électorale du Sénégal de 1960 à 2020. Lorsque vous parcourez cet ouvrage sur la question du remplacement du CENA par une CENI, à la page 186, je posais déjà le débat sur le rapport CENA-CENI, quelle alternative pour le Sénégal. Il s’agit de deux organes qui, a bien des égards se ressemblent mais ont des différences au niveau de leur mission. Il y a plusieurs variables qui différencient ces structures.

Lesquelles ?

Dans le cas d’une CENI, on note qu’elle s’occupe de l’organisation et de la supervision de l’ensemble du processus électoral. S’agissant par contre de la CENA, elle ne s’occupe que du contrôle de la supervision du processus. Donc avec une CENI, il y a l’aspect de l’organisation. Elle intervient au départ avec l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats. Elle inscrit les citoyens, produit les cartes d’identité, gère le fichier. En gros, elle s’occupe de l’organisation matérielle de l’élection et en assure la supervision.  Et ce qui est remarqué dans beaucoup de pays où la CENI existe, elle a même plusieurs variantes. Dans certains pays, elle est politisée avec une présence des partis politiques avec même voix délibératives. Ce qui a conduit parfois à des blocages dans ce pays. Dans d’autres, la CENI enregistre la présence des partis politiques, mais ils n’ont que le droit de regard sur la tenue de l’élection mais n’interviennent pas. Ils n’ont même pas le droit de vote au sein de l’organisation. Il y a aussi des cas où la CENI est dépolitisée, les partis ne sont donc pas représentés. Ce qui fait que cela mérite une profonde réflexion. Dans les pays où il y a une CENI comme Djibouti, le Togo, le Mali entre autres, il y a eu des difficultés qui ont surgit. Il est nécessaire de noter que lorsque la CENI organise, elle ne détient pas la force publique. Elle a donc nécessairement besoin du soutien et de l’appui au moins de l’administration territoriale. Ne serait-ce que les préfets, les gouverneurs, les forces de sécurité… 

“On peut renforcer les moyens humains et financiers de la CENA pour qu’elle puisse faire son travail de manière convenable”

Si l’administration refuse de jouer le jeu, cela peut créer des blocages. On en a eu au Mali en 2017. Au Sénégal, on a l’expérience d’une CENA qui n’organise pas. C’est le ministère de l’Intérieur qui organise à travers la Direction Générale des Elections (DGE). Et la CENA contrôle et supervise. C’est vrai qu’elle a des pouvoirs réels. Dans le code électoral, l’article L11 définit les pouvoirs dévolus à la CENA et ils sont nombreux. Le problème maintenant c’est un problème d’homme, de volonté d’appliquer les pouvoirs qui leur sont dévolus. La première fois que la CENA a essayé de les appliquer, elle a été virée. C’est lorsqu’elle a donné injonction à la DGE de remettre la fiche de parrainage au candidat Ousmane Sonko. Il y a donc de nombreuses variantes et je pense que c’est une question qui mérite d’être étudiée. C’est une bonne proposition sous la perspective de l’évolution de notre processus électoral mais comme le président l’a dit, il va convoquer des concertations entre les acteurs politiques et la société civile, et les gens pourront donc en discuter pour voir ce qui est le mieux pour notre pays. 

Est-ce qu’il faut aller carrément vers une CENI qui organise avec tout ce que cela pose comme problème et qui contrôle en même temps ? Ou est-ce qu’il faut maintenir le système actuel tout en renforçant les pouvoirs de la CENA ? Elle a déjà des pouvoirs, mais on peut toujours les élargir. On peut, par exemple, renforcer les moyens humains et financiers pour qu’elle puisse faire son travail de manière convenable.

“Il y a une tentative d’étranglement, de mise à mort de la CENA, depuis le régime du président Wade en passant par celui du président Sall”

Par rapport à la CENA, on évoque souvent la question de son indépendance…

La CENA est une structure autonome. Elle a une autonomie financière et son budget fait l’objet d’une inscription au niveau du budget de l’Etat. Ses membres sont nommés par le président de la République. Le problème qui se pose maintenant est qu’il y a une tentative d’étranglement, de mise à mort de la CENA, depuis le régime du président Wade en passant par celui du président Sall. Par exemple, la CENA avait un budget qui lui était alloué et qu’elle gérait directement. A un certain moment, ce budget a migré vers celui du ministère de l’Intérieur. Un ministère ne peut pas gérer le budget d’un organe qui est censé le contrôler. Par ailleurs, à plusieurs reprises, la CENA a avalé des couleuvres. Par moment, elle n’est pas associée à l’envoi du matériel électoral ou des documents électoraux. Quelques fois, elle n’est pas présente au moment de la distribution des cartes. Lorsque vous regardez les rapports de la CENA sur les élections législatives de 2017, il y a eu un certain nombre de griefs que la CENA reproche au ministère de l’Intérieur par rapport à certaines pratiques. La CENA elle-même fait l’objet de suspicions, de griefs. Les gens estimaient qu’elle n’accomplissait pas sa mission comme il se doit. La question du remplacement de ses membres a posé problème même si récemment le président Macky Sall avait renvoyé toute l’équipe et mis en place une nouvelle, tout le monde a déploré le procédé. On peut donc voir comment renforcer la CENA en augmentant son nombre mais aussi ses capacités financières.  

“Il faut rationaliser le nombre des partis politiques”

Un autre point évoqué par le président de la République, le financement des partis politiques.

Le Sénégal est l’un des rares pays de la sous-région ou il n’y a pas de législation sur les partis politiques. Depuis plus de trois décennies, cette question revient. Le président Diouf avait, à l’époque, tracé la voie et avait même commandité une étude sur le financement public des partis politiques avec le professeur El Hadj Mbodj. Depuis lors, beaucoup de personnes ont fait des propositions. Moi-même j’en ai parlé dans mon ouvrage. Je pense qu’il faut donc le faire, il faut aller vers ça et c’est heureux que le Président de la République en parle. Mais il faudra d’abord rationaliser le nombre des partis politiques. Vous conviendrez avec moi qu’avec 366 partis politiques, il va être difficile de mettre en place un financement public.

“Il faut revoir les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques. Sur les 366 partis, à peine 70 ont une adresse réelle”

Comment rationaliser justement les partis politiques ?

Il y a une loi qui régit les partis politiques. C’est la loi de 1981 qui a été modifiée en 1992. Les conditions dans lesquelles les partis politiques se créent sont vraiment très faciles.  Il n’y a pas beaucoup de contrôle de la part de l’administration. Les partis ne respectent pas la loi en déposant leurs états financiers. Il faut donc, je pense, revoir les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques. Sur les 366 partis, à peine 70 ont une adresse réelle. Lors de la révision constitutionnelle de 2016, il y avait un chapitre consacré aux partis politiques visant à redéfinir leur rôle. Je pense donc qu’il faut voir aujourd’hui les moyens qui pourront aller dans le sens de rationaliser les partis en les regroupant par exemple par famille idéologique ou par affinité de manière à avoir 10 à 15 partis. C’est assez raisonnable et permet de définir des critères de financement. Il y a des partis qui n’existent que sur le papier. Ils ne tiennent pas de congrès, n’ont pas d’existence sur le terrain. Si vous parlez de financement, tout le monde viendra tendre la main. On peut dire par exemple que lorsqu’un parti se présente à deux élections successives et n’atteint pas par exemple 3%, il est dissout. On a eu lors de la présidentielle des candidats qui se sont retrouvés avec moins de 1%. A partir de là, on peut dire qu’à la prochaine élection, seuls les partis qui ont eu 2% pourront participer et s’il ne dépasse pas les 2%, il est immédiatement dissous.

“Dans les démocraties avancées, le financement public des partis politiques existe. La subvention par exemple des candidats durant les élections existe avec ce que l’on appelle le plafonnement des dépenses de campagne”

Ce qui permettra de rationaliser en même temps le nombre de candidatures…

Ça va de pair. Il faut légiférer sur les partis, sur les candidatures même indépendantes. C’est bon que ces idées puissent revenir sur la table. Ça va faire l’objet de discussions parce que le président a parlé de concertations. Dans les démocraties avancées, le financement public des partis politiques existe. La subvention par exemple des candidats durant les élections existe avec ce que l’on appelle le plafonnement des dépenses de campagne. Et il y a une haute autorité chargée du traitement ou du contrôle des comptes de campagne comme en France par exemple. Même les donations que vous recevez, si elles dépassent 100 euros, elles doivent faire l’objet d’un chèque bancaire ou d’un virement postal. Et ici l’origine de l’argent que les partis dépensent durant la campagne est vraiment une nébuleuse.

Le président de la République a aussi proposé l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité. N’est-ce pas là une manière d’obliger des citoyens à être électeurs sans le vouloir ?

Lorsque, de façon automatique, on bascule de tous ceux qui ont 18 ans et qui détiennent la carte d’identité dans le fichier électoral, le problème que cela peut poser c’est que vous pouvez avoir un fichier électoral qui passera de 7 millions à 10 millions avec une non obligation de voter. Durant la dernière présidentielle, on a eu à peu près quatre millions de votants. Cela pourrait même fausser le jeu dans la détermination du taux de participation. Si vous avez 10 millions d’électeurs alors que c’est 5 millions qui votent, on dira que le taux de participation est faible parce que le vote n’est pas obligatoire. Cela peut aussi poser d’autres problèmes au plan technique. C’est la question relative à l’affectation de l’électeur dans une circonscription, dans un lieu et dans un bureau de vote. Si vous avez obtenu par exemple une carte d’identité à Saint-Louis ou à Diourbel et que l’on vous met dans le fichier électoral. Si vous déménagez à Dakar, cela peut poser problème. Dans le système actuel au moment de l’inscription sur les listes électorales, on vous demande votre lieu d’habitation sur la base d’un certificat de résidence et on regarde par exemple le lieu de vote qui polarise les quartiers autour. On vous domicilie dans un lieu de vote et on vous affecte dans un bureau de vote. Maintenant si la personne figure dans le fichier électoral dès qu’elle est en possession de la carte d’identité, il va falloir définir en même temps son lieu et bureau de vote. Ce sont des questions techniques qui peuvent par contre trouver solutions.

“Le bulletin unique doit être appliqué aujourd’hui au Sénégal”

Cette modification entraînera aussi une incidence financière au moment d’organiser une élection car les besoins en ressources humaines et en matériels vont aussi augmenter…

Absolument. Le nombre de bureaux va augmenter. Aujourd’hui on a 15 633 bureaux de vote. On va certainement passer à 18.000 ou 20.000. Mais l’autre problème que cela va poser, c’est la production des bulletins. Nous sommes dans le système du bulletin multiple. Et le code électoral prévoit l’impression pour chaque candidat d’un nombre de bulletins égal au nombre d’électeurs dans le fichier électoral majoré de 20%. Pour la présidentielle, on a imprimé 8 millions de bulletins pour chaque candidat. Si on se retrouve avec 10 millions, on risque de se retrouver à imprimer 10,2 millions de bulletins. 

Le débat sur le bulletin unique fera-t-elle donc son retour ?

Le bulletin unique est une recommandation très vieille. Le président n’en a certes pas parlé dans son discours, mais je pense que dans le cadre des concertations, cette question pourrait revenir. Depuis des années, on en parle. L’Etat a toujours freiné des quatre fers en estimant que le bulletin unique était plus cher que le bulletin multiple. Mais je pense que le bulletin unique doit être appliqué aujourd’hui au Sénégal. Les Sénégalais votent depuis 1848, ils savent donc voter. Il suffira juste, dans le cadre d’une campagne d’éducation civique et électorale, de montrer comment utiliser le bulletin unique pour éviter un taux de bulletins nul important.

Nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, dévoile les grands axes de son mandat

La République du Sénégal a marqué le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance avec l’investiture de son nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Dans les premiers jours de son mandat, le président a dirigé la cérémonie emblématique de levée des couleurs, marquant ainsi le début de sa présidence.

Dans un discours prononcé la veille de la cérémonie, le président Faye a exposé les principales priorités de son mandat. Parmi celles-ci, l’éducation figure en bonne place, avec un engagement ferme à améliorer le système éducatif pour offrir à tous les jeunes sénégalais des opportunités égales d’accès à une éducation de qualité.

L’emploi a également été souligné comme une priorité majeure, avec des mesures prévues pour stimuler la création d’emplois et réduire le chômage, en particulier parmi les jeunes.

Un autre aspect crucial abordé par le président Faye est la maîtrise du coût de la vie, une préoccupation constante pour de nombreux citoyens sénégalais. Des politiques seront mises en place pour atténuer les pressions économiques sur les ménages et assurer un niveau de vie décent pour tous.

Parallèlement, le président a promis une réforme en profondeur de la gouvernance électorale afin de garantir des élections libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales.

Enfin, la réforme de la justice a été identifiée comme une priorité cruciale pour le gouvernement du président Faye. Des mesures seront prises pour renforcer l’indépendance de la justice, améliorer l’accès à celle-ci pour tous les citoyens et garantir une administration de la justice efficace et équitable.

Avec ces grands axes de son mandat, le président Bassirou Diomaye Faye a posé les jalons d’une nouvelle ère pour le Sénégal, axée sur le progrès, la justice et le bien-être de tous ses citoyens.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

Fadilou Keita : « Ousmane Sonko, c’est le meilleur profil pour occuper le poste de Premier Ministre »

Après l’annonce de la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre du Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye, Fadilou Keita, membre de la coalition Diomaye Président, exprime un sentiment de soulagement profond.

Pour Fadilou Keita, Ousmane Sonko incarne le meilleur profil pour occuper ce poste, car le projet est construit autour de sa personne. Sonko est perçu comme une figure capable de mener à bien les réformes nécessaires pour le développement du pays.

Fadilou Keita affirme qu’il mettra tout en œuvre pour contribuer à la réalisation de ce projet sous le leadership de Sonko en tant que Premier Ministre.

Cette nomination suscite un certain enthousiasme parmi les partisans de Sonko et de la coalition Diomaye Président, qui voient en cette décision une opportunité de mettre en œuvre le changement tant attendu et de répondre aux défis socio-économiques du pays.

Soupçons d’ « abus de biens sociaux » : une affaire de « mal gouvernance » dénoncée chez SUNU Assurances…

Des accusations d’« abus de biens sociaux » secouent le Groupe Sunu, une entreprise de banque/assurance ayant récemment acquis la BICIS Sénégal. Ces allégations, impliquant une partie de la famille et certains hauts dirigeants de la société, remettent en question les pratiques de gouvernance au sein de l’entreprise.

Selon des sources internes, des fonds provenant d’une des filiales du groupe SUNU auraient été utilisés pour rembourser une dette personnelle du fondateur défunt, Papa Pathé Dione, auprès de la banque BCI au Sénégal. Ces allégations soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité de la gestion des affaires au sein de la société.

Les autorités compétentes ont été alertées de cette affaire, et des mesures sont attendues pour faire toute la lumière sur ces allégations. En attendant des conclusions définitives, la réputation et la crédibilité de SUNU pourraient être sérieusement compromises, mettant en danger sa position sur le marché financier et son engagement en faveur de la transparence et de l’intégrité.

Aly Tounkara : Un regard positif sur le discours du Président Diomaye

Aly Tounkara, coordinateur national du Mouvement Convergence Citoyenne (MCC/Tabax Sa Rëw) et animateur de la Coalition « Diomaye Président » à Kaolack, a livré son analyse du discours du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar.

Selon lui, le discours du président de la République est porteur d’espoir et de vision. Il souligne que le président a une vision globale des priorités actuelles, tout en mettant en avant le panafricanisme, inspiré par le défunt Président Léopold Sédar Senghor. Diomaye promet ainsi de suivre la voie tracée par Senghor pour une Afrique unie, solidaire et prospère.

Aly Tounkara salue particulièrement les mesures annoncées par le nouveau chef de l’État, telles que les réformes institutionnelles, la rationalisation des dépenses de l’État et l’importance de la reddition des comptes. Ces initiatives témoignent, selon lui, de l’ambition du président de conduire le Sénégal vers la réussite socio-économique.

En concluant ses propos, l’ingénieur polytechnicien exprime son soutien et son engagement envers les objectifs du nouveau président, soulignant ainsi une adhésion positive à sa vision et à ses actions futures pour le développement du pays.

Kaolack innove pour booster les PME locales

Kaolack, une ville sénégalaise dynamique, lance un plan d’accompagnement novateur pour stimuler les petites et moyennes entreprises (PME) des communes de Latmingué, Kahone et Keur Socé. Ce projet, initié par le Conseil départemental en collaboration avec l’ONG Enda Graft Sahel et Aïd Communications, a été présenté lors d’une journée de restitution des études sur la gouvernance et la compétitivité.

L’objectif principal de ce plan est de lutter contre l’attentisme qui freine le développement des PME dans la région. Pour ce faire, des formations spécifiques dispensées par l’Office national de formation professionnelle (Onfp) et le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) ont été intégrées au processus.

La réunion du mercredi 3 avril a souligné l’importance de doter les entreprises locales des équipements nécessaires à leur expansion. Cette modernisation vise à renforcer leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

Au cœur de cette stratégie, l’utilisation du numérique est privilégiée. La mise en place d’une plateforme permettant des réunions à distance ainsi que l’optimisation des processus de commandes et de livraisons sont également prévues. Ces mesures visent à accroître l’efficacité et la rentabilité des PME de la région.

Initialement déployé dans trois communes, ce programme de professionnalisation des PME sera étendu à quinze collectivités du département. L’objectif est de transformer les entreprises rurales en véritables acteurs économiques et sociaux, contribuant ainsi au développement durable de la région de Kaolack.

Réaction du MFDC au discours présidentiel : Appel à l’attention de Diomaye Faye sur la question casamançaise

Le discours récent du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Sénégal, continue de susciter des réactions. Parmi celles-ci, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) a exprimé ses préoccupations à travers son porte-parole, Hamidou Djiba de Mangoukoro, également membre de la faction proche de feu Abbé Diamacoune Senghor.

Dans un message rapporté par le journal Bés Bi (le jour), Djiba souligne le manque de référence au dossier casamançais dans les discours prononcés par Diomaye Faye lors de son investiture et de la célébration de la fête de l’indépendance. Pour lui, cette omission est préoccupante, car elle laisse penser que la question de la Casamance n’est peut-être plus une priorité pour le nouveau gouvernement.

Le porte-parole du MFDC interpelle ainsi le nouveau régime, l’exhortant à prendre ses responsabilités face à cette problématique qui attend une réponse. Il appelle à une approche différente de celle de ses prédécesseurs et espère que le gouvernement ne négligera pas la question casamançaise. Notamment, il souligne que le Premier ministre, Ousmane Sonko, étant originaire de la Casamance, pourrait jouer un rôle important dans la résolution de ce conflit.

Toutefois, Djiba pose une question pertinente : « Ce fils de la Casamance prendra-t-il des armes contre ses frères ? » Cette interrogation souligne les attentes et les espoirs du MFDC quant à la façon dont le nouveau gouvernement abordera cette problématique délicate et complexe.

Alors que la Casamance reste une région marquée par des décennies de conflit armé, il est crucial pour le gouvernement de prendre des mesures significatives pour promouvoir la paix, la réconciliation et le développement dans cette partie du pays.

Annulation des décrets de Macky Sall : la procédure suivie par Diomaye Faye

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision majeure en annulant les décrets émis par son prédécesseur, Macky Sall, le 29 mars dernier. Ces décrets, issus de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), concernaient des nominations importantes à la Cour suprême ainsi qu’au niveau du pool judiciaire et financier nouvellement créé.

Parmi les décisions annulées figuraient notamment la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, parti à la retraite, ainsi que les premières affectations au sein de la juridiction succédant à la Crei.

Cette annulation par Diomaye Faye intervient seulement quatre jours avant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Selon les informations du journal Source A, le nouveau chef de l’État a chargé le ministre de la Justice d’informer les membres du CMS de cette décision. Cette communication a été effectuée ce jeudi, marquant ainsi la mise en œuvre de l’annulation des décrets.

Cependant, le processus de nomination pour le poste de premier président de la Cour suprême devra être réexaminé lors de la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette étape ne pourra être franchie qu’après la formation du nouveau gouvernement, souligne le quotidien Source A.

Cette décision d’annulation des décrets de Macky Sall témoigne des premiers actes posés par Bassirou Diomaye Faye en tant que président, reflétant sa volonté de prendre en main les affaires de l’État dès le début de son mandat.

Le gouvernement de Sonko : le suspense prend fin ce vendredi

L’attente touche à sa fin. Depuis sa nomination en tant que Premier ministre le 2 avril dernier, Ousmane Sonko n’a pas encore annoncé la composition de son gouvernement. Cependant, selon des informations relayées par Vox Populi, le mystère va enfin être levé. La liste tant attendue sera dévoilée ce vendredi, en fin de matinée.

Selon le quotidien, les retards dans la formation du gouvernement seraient dus aux enquêtes de moralité en cours et à certains désaccords au sein de l’équipe en devenir. Néanmoins, une certitude émerge : les membres de Pastef, le parti politique de Sonko, occuperont une place prépondérante dans ce gouvernement. De plus, il est prévu que la majorité des membres soit constituée de jeunes.

Cette annonce tant attendue suscite un grand intérêt et de nombreuses attentes, alors que le pays cherche à voir se dessiner les contours de la nouvelle administration. La composition du gouvernement de Sonko sera scrutée de près, car elle donnera un aperçu de la direction que prendra le pays sous son leadership.

La fin du suspense est donc imminente, et les regards sont tournés vers la fin de matinée ce vendredi, où les noms des nouveaux ministres seront enfin révélés, mettant ainsi fin à une période d’incertitude et de spéculation.

Tension entre la FECAFOOT et le gouvernement camerounais suite au choix du sélectionneur Marc Brys

La décision du gouvernement camerounais de nommer le technicien belge Marc Brys comme sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun a suscité une vive tension avec la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Cette nomination, accompagnée de ses assistants Joachim Mununga et Giannis, a été perçue comme un affront par l’instance dirigeante du football camerounais.

Dans un communiqué officiel, le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, a dénoncé cette décision comme étant « dénuée de tout fondement légal ». Il a souligné que la fédération n’a pas été consultée ni impliquée dans le processus de sélection des candidats pour ces postes clés. En conséquence, la FECAFOOT refuse de reconnaître ces nominations qui vont à l’encontre des règlements nationaux et internationaux régissant le football.

Cette situation crée un véritable imbroglio, alimenté par les déclarations médiatiques de Samuel Eto’o, laissant entendre son intention de nommer un nouveau staff technique dirigé par un sélectionneur local. Cette perspective risque de compliquer davantage la situation et de créer des obstacles supplémentaires pour le football camerounais.

Cette confrontation entre la FECAFOOT et le gouvernement souligne les tensions persistantes au sein de la gouvernance du football au Cameroun. Si elle n’est pas rapidement résolue, cette crise pourrait avoir des répercussions néfastes sur le développement et la performance des équipes nationales, compromettant ainsi les aspirations sportives du pays sur la scène internationale.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Louga célèbre avec fierté le 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal

La région de Louga a vécu un moment empreint de solennité et de reconnaissance à l’occasion du 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Sous la houlette de la gouverneure, Ndèye Nguenar Mbodj, la cérémonie de levée des couleurs a été l’occasion de rendre un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur contribution indéfectible à la cohésion nationale.

Au sein de la gouvernance, aux côtés des autorités administratives, des chefs de service, ainsi que des militaires et paramilitaires, Ndèye Nguenar Mbodj a exprimé la gratitude de toute la région envers les FDS. Elle a souligné l’importance vitale de leur rôle dans la préservation de la paix et de la stabilité du pays.

Dans ses mots empreints de reconnaissance, la gouverneure a affirmé que la quiétude dont bénéficie la population sénégalaise au quotidien découle en grande partie du travail remarquable accompli par les forces de sécurité. « Les forces de sécurité jouent un rôle important dans la cohésion nationale. Si nous pouvons vivre en paix, c’est en grande partie grâce à leur dévouement et à leur engagement sans faille », a-t-elle souligné avec éloquence.

Cet hommage sincère et profond rendu par la gouverneure témoigne de la gratitude de la région de Louga envers ceux qui veillent sur la sécurité du pays. En cette journée mémorable, Louga se joint au reste du pays pour célébrer l’indépendance et rendre hommage à ceux qui défendent avec courage et détermination les valeurs fondamentales de la nation sénégalaise.

Amadou Ba réaffirme son engagement et sa détermination à l’issue de l’élection présidentielle

Après avoir été candidat à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba, bien que malheureux dans sa quête, reste déterminé et plus que jamais engagé dans la lutte politique. Dans un communiqué transmis à Seneweb, l’ancien Premier ministre exprime sa volonté de mener et de remporter les batailles à venir pour l’avenir du pays.

Dans un esprit de cohésion et de solidarité, Amadou Ba appelle tous les républicains et démocrates du Sénégal à renforcer leur unité. Il affirme que c’est dans cet état d’esprit qu’il est prêt à poursuivre son engagement politique pour le bien-être de la nation.

Avant cela, Amadou Ba a tenu à féliciter le président nouvellement installé, Bassirou Diomaye Faye, tout en renouvelant ses remerciements à l’ensemble des citoyens sénégalais. Il a salué la maturité et la sérénité du peuple sénégalais tout au long du processus électoral, soulignant sa fierté en tant que représentant d’un pays démocratique et pacifique.

Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le président sortant, Macky Sall, ainsi qu’à tous les acteurs impliqués dans l’organisation et la supervision de l’élection présidentielle. Il a souligné le rôle essentiel de chacun dans le maintien de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

En conclusion, Amadou Ba a réaffirmé sa détermination à continuer le combat politique pour un Sénégal meilleur, où la justice sociale et le progrès seront au rendez-vous. Sa vision demeure celle d’un pays uni, prospère et démocratique, où chaque citoyen a sa place et peut contribuer au développement national.

Kaffrine, Sénégal : Le gouverneur salue le rôle crucial des forces de défense et de sécurité lors de la commémoration de l’indépendance

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a rendu hommage jeudi au rôle essentiel des forces de défense et de sécurité dans la préservation de la paix et de la sécurité des habitants de la région de Kaffrine, au Sénégal.

La célébration de l’indépendance s’est déroulée dans une ambiance sobre, conformément aux directives du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à qui le gouverneur a adressé ses félicitations. El Hadji Bouya Amar a réaffirmé son respect, sa loyauté et son engagement à travailler aux côtés du président pour mettre en œuvre les politiques publiques dans la région de Kaffrine.

Cette cérémonie de commémoration a été l’occasion de reconnaître et de célébrer le dévouement et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité de Kaffrine, ainsi que leur contribution indispensable à la préservation de la paix et de la sécurité dans la région.

Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature

Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.

Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.

Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.

Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.

En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.

Antony Blinken réaffirme le soutien des États-Unis au Sénégal lors de la célébration de son 64e anniversaire d’indépendance

À l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a adressé un message chaleureux au peuple sénégalais, réaffirmant l’engagement continu des États-Unis envers le pays ouest-africain.

Dans un communiqué publié sur la page Facebook de l’ambassade américaine à Dakar, Antony Blinken a exprimé la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement constant en faveur des traditions démocratiques du pays. Il a souligné l’importance des liens profonds entre les deux nations, fondés sur des valeurs communes telles que la paix, la sécurité et la prospérité. Ces liens, a-t-il affirmé, sont la base d’un partenariat étroit qui continuera de se renforcer dans les années à venir.

Le secrétaire d’État américain a également annoncé la volonté des États-Unis de collaborer avec le nouveau gouvernement sénégalais dans les prochaines semaines. Cette coopération vise à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir des objectifs communs de développement et de prospérité pour les deux pays.

Cette déclaration fait suite à une récente conversation entre Antony Blinken et le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, au cours de laquelle le secrétaire d’État américain a félicité le président pour son élection. Les deux dirigeants ont également exprimé leur volonté de renforcer la coopération entre les États-Unis et le Sénégal dans divers domaines d’intérêt mutuel.

La cérémonie de lever des couleurs au Palais de la République, présidée pour la première fois par le président Bassirou Diomaye Faye, a marqué le début des festivités du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Cette année, la célébration est placée sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », soulignant le rôle crucial des forces armées dans la préservation de l’unité et de la stabilité du pays.

Les États-Unis et le Sénégal entretiennent des relations diplomatiques solides depuis 1960, qui ont été marquées par une coopération fructueuse dans de nombreux domaines, notamment la sécurité, le développement économique et la promotion des droits de l’homme. La réaffirmation du soutien américain lors de cette célébration historique témoigne de l’importance que les États-Unis accordent à leur partenariat avec le Sénégal et de leur engagement envers la stabilité et le développement de la région ouest-africaine.

Cherif Makhfouss Diop (Thiofel) énonce les priorités pour un Sénégal prospère : Amnistie, Clarté et Action

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Cherif Makhfouss Diop, président du parti politique THIOFEL, a tracé une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal. À la suite des élections présidentielles de mars 2024, Diop a félicité la démocratie sénégalaise pour sa résilience face aux pressions et a appelé à une action immédiate pour répondre aux défis nationaux.

La lettre de Diop a commencé par saluer la robustesse de la justice sénégalaise et l’engagement des divers acteurs du processus électoral, soulignant l’importance cruciale de leur rôle dans la tenue d’élections libres et équitables. Il a également loué la maturité démocratique du peuple sénégalais, exprimant une confiance renouvelée dans la dévotion du pays à la démocratie.

Dans un hommage émouvant à la souveraineté nationale, célébrée le 4 avril, Diop a exprimé sa reconnaissance envers les forces armées et paramilitaires, les décrivant comme un symbole de l’unité nationale et de la résilience face aux défis mondiaux.

Cependant, au-delà des festivités, Diop a souligné les défis urgents auxquels le Sénégal est confronté. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes, le coût élevé de la vie, les lacunes du système de santé publique, les perturbations de l’éducation, ainsi que les inondations et les problèmes administratifs. Il a également mis en évidence la nécessité de lutter contre la corruption, de gérer les ressources naturelles de manière responsable et de résoudre les litiges fonciers.

Un point crucial soulevé par Diop est la question de l’amnistie et de la nécessité de clarifier cette question pour permettre des réformes justes et équitables. Il a appelé à une action immédiate de la part de l’administration pour répondre aux besoins pressants du peuple sénégalais.

La lettre de Cherif Makhfouss Diop est un appel à l’action et à la responsabilité. Il appelle à une gouvernance guidée par la clarté et le courage, tout en mettant en avant les vastes chantiers de développement qui attendent le Sénégal. Dans un contexte où les attentes sont élevées, il exhorte le gouvernement à passer de la politique à des actions concrètes pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Matam célèbre le patriotisme des forces de défense et de sécurité lors du 64ème anniversaire de l’indépendance

La région de Matam a célébré avec émotion et fierté le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. La levée des couleurs, qui s’est déroulée au jardin public en face de la résidence du gouverneur de la région, a été l’occasion pour Mohamed Moctar Watt, le chef de l’Exécutif régional, de saluer le nouveau président de la République et de réaffirmer son engagement envers le développement de la région.

Dans son discours, le Gouverneur a exprimé ses meilleurs vœux de réussite au Président de la République et a formulé des prières pour que celui-ci soit guidé avec force et clairvoyance dans la conduite du pays. Soulignant le symbolisme de cette célébration sobre mais solennelle, il a rappelé l’importance historique de cet anniversaire, marquant la rupture avec la dépendance et la servitude coloniales.

Le thème de cette année, « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », a été mis en avant lors de la cérémonie. Le gouverneur a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes qui ont choisi de porter les armes et l’uniforme pour défendre l’intégrité et la souveraineté du pays. Il a souligné le rôle crucial de l’armée en tant qu’institution inclusive, dépourvue de toute discrimination ethnique ou religieuse.

Pour le Gouverneur, la région de Matam illustre parfaitement le thème de cette année, mettant en lumière l’unité et la diversité qui caractérisent les forces armées sénégalaises. La traditionnelle fête organisée par le 3ème bataillon au camp militaire de Ourossogui a été saluée comme un exemple de la richesse culturelle et de la clairvoyance des hommes et femmes qui servent avec dévouement leur pays.

En célébrant le patriotisme des forces de défense et de sécurité, la région de Matam témoigne de son engagement envers la cohésion nationale et la défense des valeurs républicaines, tout en honorant ceux qui sacrifient leur vie pour la sécurité et la prospérité du Sénégal.

Défaite de BBY à la Présidentielle : Amadou Ba tourne une nouvelle page politique

La récente élection présidentielle au Sénégal a marqué un tournant majeur pour la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), avec la défaite de son candidat, Amadou Ba. Après cette débâcle électorale, Amadou Ba a pris une décision radicale en mettant fin à sa relation politique avec le président sortant, Macky Sall. Cette annonce a secoué les fondations du paysage politique sénégalais et ouvert la voie à de nouveaux développements.

La rupture politique entre Amadou Ba et Macky Sall a été annoncée lors d’une rencontre entre les deux hommes, où Amadou Ba a clairement exprimé sa décision de tourner une nouvelle page dans sa carrière politique. Cette décision intervient après que Amadou Ba ait choisi de se retirer temporairement de la scène politique en effectuant un pèlerinage à la Mecque, signe d’une période de réflexion et de recueillement après sa défaite électorale.

Selon des informations provenant du site Le Monde à Dakar, à son retour de la Mecque, Amadou Ba prévoit de former son propre parti politique. Cette décision indique un changement radical dans la stratégie politique de l’ancien membre de la BBY, qui semble déterminé à poursuivre son engagement politique malgré sa défaite à l’élection présidentielle.

L’objectif d’Amadou Ba est clair : se préparer pour les élections à venir. Cette annonce laisse entrevoir une nouvelle ère politique pour l’ancien membre de la BBY, qui entend jouer un rôle actif sur la scène politique sénégalaise, indépendamment de ses affiliations précédentes.

Lors de l’élection présidentielle, Amadou Ba a obtenu 35,79% des suffrages exprimés, se classant ainsi à la deuxième place derrière le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté l’élection au premier tour avec un taux de 54,28%.

La décision d’Amadou Ba de tourner une nouvelle page politique marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il reste à voir comment cette évolution influencera le déroulement des prochaines élections et quel impact elle aura sur la scène politique nationale.

Serigne Assane Mbacké (Ex-Pastef) : « L’intérêt général prime toujours sur l’intérêt personnel »

Dans un communiqué adressé à la nation sénégalaise, Serigne Assane Mbacké, président du mouvement Appel 221 affilié à l’ex-Pastef, exprime sa satisfaction quant à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Il appelle ainsi à l’unité autour du nouveau président pour veiller sur le projet commun, soulignant que l’intérêt général doit toujours prévaloir sur les intérêts personnels.

Le communiqué commence par saluer l’organisation et le déroulement du scrutin présidentiel, soulignant la démocratie qui a prévalu lors de cette élection. Mbacké félicite ensuite le peuple sénégalais pour son choix démocratique en faveur de l’alternance, comme l’histoire politique du pays l’a souvent démontré.

Le président du mouvement Appel 221 adresse également ses félicitations au Président élu, Bassirou Diomaye Faye, soulignant qu’il a été le choix non seulement du mouvement Pastef en général, mais aussi de son leader, Ousmane Sonko, en particulier.

Mbacké appelle ensuite à l’union de tous les Sénégalais autour du nouveau président, les exhortant à travailler ensemble pour soutenir, accompagner et encadrer le nouveau dirigeant, dans l’intérêt du projet commun pour un avenir meilleur.

Il affirme son propre engagement envers le pays, soulignant que son action est motivée par l’intérêt général et non par des aspirations personnelles. Il cite également le discours du président Diomaye Faye lors du 64e anniversaire de l’indépendance, soulignant l’importance de la volonté collective des Sénégalais pour le développement du pays.

Serigne Assane Mbacké appelle à l’unité, à la justice et à l’équité pour le bien-être du Sénégal, réaffirmant ainsi son engagement envers son pays et ses concitoyens.

Ensemble, travaillons pour l’intérêt du Sénégal! Vive le Sénégal ! Vive l’équité ! Vive la justice !

Révélations sur le Président Diomaye Faye : Son Engagement Méconnu dans les Arts Martiaux

Dans le tumulte de la politique sénégalaise, une facette peu connue du président de la République, Bassirou Diomaye, émerge : son implication passionnée dans les arts martiaux. Cette révélation surprenante nous est offerte par son ancien entraîneur, Maître Diop, qui partage des détails intrigants sur le côté moins connu de la personnalité du président.

Selon les dires de Maître Diop, entre 2003 et 2004, le président Diomaye s’est lancé dans la pratique du Viet Vo Doa, un art martial vietnamien. Ce choix témoigne d’un intérêt profond pour les disciplines martiales exigeantes. Son entraîneur le décrit comme un homme d’une grande sérénité et d’une discipline exemplaire, des qualités qui transcendent le monde politique dans lequel il évolue.

Ce qui est frappant dans ce témoignage, c’est l’image d’un président résolu et concentré, loin de l’image publique souvent associée aux hommes politiques. Pour Maître Diop, la discipline et la détermination de Diomaye Faye étaient palpables, révélant une force intérieure impressionnante qui ne peut être attribuée à de la timidité, mais plutôt à une conviction profonde.

Cependant, en raison de contraintes de temps inhérentes à ses fonctions officielles, le président Diomaye a dû élargir ses horizons et s’engager dans d’autres disciplines martiales, notamment le Systema du DUC. Cette polyvalence démontre un intérêt continu pour l’apprentissage et le développement personnel, même au plus haut niveau de responsabilité politique.

L’entraînement du président Diomaye avec Maître Diop, notamment sur la gestion de la peur, révèle un aspect de préparation mentale souvent négligé dans le monde de la politique. Cette capacité à affronter et à surmonter les défis personnels et professionnels est une qualité précieuse pour tout leader, et elle semble être ancrée profondément dans la personnalité du président Diomaye.

Ces révélations sur l’engagement méconnu du président Diomaye Faye dans les arts martiaux offrent un regard fascinant sur un aspect peu exploré de sa vie. Elles soulignent également l’importance pour les dirigeants politiques d’avoir des passions et des intérêts en dehors de leurs fonctions officielles, ce qui enrichit leur personnalité et renforce leur capacité à relever les défis avec résilience et détermination.

Lutte contre l’Insécurité au Menu du 4 Avril à Thiès : Un Appel à la Collaboration de Tous

La célébration de la fête de l’indépendance à Thiès a revêtu une tonalité particulière cette année, avec un fort accent mis sur la question de la sécurité. Le gouverneur de la région, Oumar Mamadou Baldé, a profité de cette occasion pour souligner l’urgence de la situation sécuritaire et appeler à une action collective pour y remédier.

Dans un discours empreint de sérieux, le gouverneur Baldé a mis en lumière les défis auxquels fait face la ville et la région, en raison notamment de leur rapide développement. Avec cette croissance, a-t-il expliqué, viennent inévitablement des problèmes d’insécurité qui nécessitent une réponse robuste et concertée.

L’élément central de son discours a été l’appel à une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes de la société thiessoise. Le gouverneur a souligné que les forces de sécurité seules ne peuvent garantir la sécurité totale de la population. C’est pourquoi il a fait appel aux maires, aux délégués de quartier, aux responsables de la jeunesse, aux femmes, ainsi qu’aux médias, les invitant à s’impliquer activement dans la lutte contre l’insécurité.

Cette mobilisation collective, selon le gouverneur, est essentielle pour répondre efficacement aux défis sécuritaires auxquels la région est confrontée. Il a également souligné que la sécurité n’est plus seulement une responsabilité des forces de l’ordre, mais de toute la population. Chacun doit jouer un rôle actif dans la préservation de la paix et de la sécurité dans sa communauté.

Un appel particulier a été adressé à la jeunesse de Thiès, reconnaissant son rôle historique dans la préservation de la paix. Le gouverneur a exhorté les jeunes à s’engager dans des actions citoyennes visant à améliorer leur environnement, tout en les encourageant à dénoncer les actes d’agression et de violence qui menacent la sécurité de leurs quartiers et de leurs communes.

Le discours du gouverneur de Thiès reflète l’importance cruciale de l’unité et de la collaboration dans la lutte contre l’insécurité. C’est en travaillant ensemble que la région pourra surmonter ses défis sécuritaires et assurer un avenir sûr et prospère pour tous ses habitants.

Togo : Appel à la Manifestation de l’Opposition suite au Report des Élections Législatives

Après l’annonce du report des élections législatives et régionales au Togo, plusieurs partis d’opposition et groupes de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour manifester contre cette décision. Cette mobilisation, prévue pour les 11, 12 et 13 avril, vise à exprimer leur désaccord face à cette mesure et à exiger la poursuite des campagnes électorales sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision de report survient dans un contexte politique tendu, marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars. Cette Constitution, qui entraîne une transition vers un régime parlementaire, a suscité des critiques et des inquiétudes au sein de l’opposition, craignant qu’elle ne favorise la prolongation du président Faure Gnassingbé au pouvoir.

L’opposition dénonce le manque de transparence et d’engagement démocratique dans le processus électoral, soulignant le mépris manifesté envers les candidats et les électeurs. Elle exprime également son refus de voir les élections politiquement manipulées au détriment de la volonté populaire.

Les manifestations sont particulièrement significatives dans un contexte où les rassemblements publics sont interdits depuis 2022, après un incident tragique au grand marché de Lomé. Malgré cette interdiction, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques et les droits des citoyens à participer librement au processus électoral.

Face à cette situation, le gouvernement togolais tente de justifier le report des élections en invoquant la nécessité pour l’Assemblée nationale de réexaminer la nouvelle Constitution. Cependant, cette explication ne convainc pas l’opposition, qui perçoit cette mesure comme une tentative de manipulation politique visant à maintenir le statu quo au détriment du progrès démocratique.

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité politique et les coups d’État, le Togo se trouve confronté à des défis multiples, y compris la montée du jihadisme dans la région nord du pays. Dans ce contexte, l’opposition togolaise entend maintenir la pression pour défendre les principes démocratiques et garantir un processus électoral libre et équitable.

Alors que les tensions politiques persistent et que les manifestations s’intensifient, l’avenir politique du Togo demeure incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la situation politique et l’issue des contestations en cours.

Indépendance Sénégal : Lansana G. Sakho salue le Message Porteur d’Espoir du Président Diomaye Faye

Dans un récent éditorial, Lansana G. Sakho exprime son optimisme quant à l’avenir du Sénégal, porté par le message rassurant et prometteur du Président Diomaye Faye. Pour lui, ce message incarne l’espoir et la perspective d’un avenir radieux et paisible pour le pays. Il en appelle à l’ensemble des citoyens à devenir des acteurs de ce changement, si nécessaire pour le Sénégal.

Sakho souligne l’importance des valeurs telles que le travail, la discipline et le respect du bien public, affirmant qu’elles sont cruciales pour le progrès de toute nation. Il insiste sur le rôle essentiel du chef de l’État à incarner ces valeurs, un rôle que, selon lui, le Président Diomaye Faye remplit avec conviction.

Malgré les défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’emploi et de coût de la vie, Sakho reconnaît que les solutions seront souvent de nature structurelle et nécessiteront du temps pour se concrétiser. De plus, il souligne les contraintes budgétaires liées à un taux d’endettement élevé, limitant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement.

Cependant, Sakho appelle à l’unité et à l’engagement de tous les citoyens envers le Président Diomaye Faye, soulignant que le changement ne peut être réalisé par lui seul. Il insiste sur la nécessité de produire des résultats tangibles afin d’éviter le découragement de la population à l’égard de ses dirigeants.

Sakho reconnaît l’impatience des Sénégalais tout en soulignant qu’il est nécessaire d’accepter que certaines transformations nécessitent du temps. Il appelle à un effort collectif de sensibilisation et d’éducation pour mobiliser l’ensemble de la population vers les objectifs communs de progrès et de développement.

En cette fête de l’indépendance, Sakho adresse ses vœux à tous les compatriotes sénégalais, exprimant son espoir dans un avenir meilleur pour le pays.

Mansour Faye : Déclaration de patrimoine à l’OFNAC et Perspectives après la Fin du Mandat de Macky Sall

Mansour Faye, ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, s’est récemment rendu dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) pour effectuer sa déclaration de patrimoine.

Cette démarche intervient suite à la fin de ses fonctions étatiques, conformément aux exigences de transparence et d’intégrité. Interrogé par la TFM, Mansour Faye a clarifié sa présence à l’OFNAC en expliquant que la déclaration de patrimoine était requise après la nomination à certains postes, ainsi qu’à la fin de ces fonctions. Il a souligné qu’il avait reçu les documents nécessaires et les avait remplis, ajoutant qu’il avait décidé de se conformer à cette exigence sans délai particulier.

« Pour certains postes, on fait une déclaration de patrimoine après nomination. Après la fin de cette fonction, il faut également faire une déclaration de patrimoine. C’est pourquoi (j’étais à l’OFNAC). J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai (pour faire cette déclaration de patrimoine post-fonction étatique), mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il déclaré.

En plus de cette formalité administrative, Mansour Faye a également abordé ses perspectives après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Après avoir occupé divers postes gouvernementaux pendant 12 ans, il a exprimé sa volonté d’explorer d’autres horizons, soulignant qu’il avait une vie et des engagements en dehors de ses fonctions étatiques.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il affirmé lors de son entretien.

Cette déclaration de Mansour Faye intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises renforcent les mesures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, démontrant ainsi un engagement envers la transparence et la bonne gouvernance.

Le respect de l’obligation de déclaration de patrimoine, même après la fin des fonctions publiques, illustre l’importance accordée à la reddition des comptes et à la préservation de l’intégrité dans la vie publique. Avec la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’engage à explorer de nouveaux domaines d’activité, mettant ainsi en lumière une transition vers de nouveaux horizons professionnels et personnels.

Adji Mergane Kanouté (BBY) approuve la nomination de Sonko en tant que Premier ministre : « C’est logique et cohérent »

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a exprimé sa réaction à la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par Bassirou Diomaye Faye. Selon elle, cette décision est parfaitement logique.

Après sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne comptait pas laisser Bassirou Diomaye Faye travailler seul. Pour Adji Mergane Kanouté, cette nomination était attendue car Sonko était le porte-étendard du projet de Pastef.

« C’est logique, cohérent et légitime que le président Ousmane Sonko soit nommé Premier ministre puisqu’il a été le porteur titulaire du projet », a-t-elle déclaré sur TV5 Monde.

Cependant, comme de nombreux Sénégalais, Adji Mbergane Kanouté attend de voir le duo Diomaye – Sonko à l’œuvre. « Maintenant, il faut aller très vite. Nous les attendons au tournant. Ils avaient promis monts et merveilles aux Sénégalais. Ils avaient promis de soulager le panier de la ménagère. Et je pense que c’est le moment de satisfaire leurs promesses », a-t-elle conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte politique marqué par une transition de pouvoir et suscite l’attention de nombreux citoyens. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité et les actions du nouveau Premier ministre, ainsi que pour observer l’impact de cette alliance sur la gouvernance du pays.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Mary Teuw Niane : Un Génie des Mathématiques Perdu en Politique, selon Ibou Fall

La nomination du professeur Mary Teuw Niane au poste de directeur de cabinet du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a suscité des réactions mitigées. Pour Ibou Fall, journaliste chroniqueur sur iTV, cette décision représente un gâchis pour un homme de la stature intellectuelle de Mary Teuw Niane.

Selon Ibou Fall, Mary Teuw Niane est l’un des plus grands mathématiciens de la planète, avec une renommée mondiale dans son domaine. Il estime que la politique est un terrain inapproprié pour quelqu’un de son calibre, soulignant que le Sénégal aurait bénéficié davantage de ses compétences dans d’autres domaines, comme la formation académique en mathématiques.

« Il est dans la sphère mondiale. Nous, justement, on a besoin d’une académie de Maths pour former des scientifiques, etc. Pour moi, Mary Teuw Niane, en politique, c’est du gâchis », a déclaré Ibou Fall sur iTV.

L’analyste politique regrette que le gouvernement n’ait pas exploité le potentiel de Mary Teuw Niane pour contribuer au développement académique du pays. Selon lui, le Sénégal aurait pu bénéficier de son expertise en établissant une académie de mathématiques pour former les jeunes scientifiques sénégalais.

« Quand tu as ce talent-là, tu peux apporter beaucoup à ton pays, en formant énormément de personnes. On pouvait l’aider à monter une académie, à former les jeunes Sénégalais dans les matières scientifiques. On a besoin de ça, c’est un besoin viscéral », a-t-il ajouté.

Malgré ses réserves quant à sa transition vers la politique, Ibou Fall estime que Mary Teuw Niane, en tant qu’ancien recteur d’université et ministre, sera bien qualifié pour occuper le poste de directeur de cabinet. Cependant, il reste convaincu que le potentiel de Mary Teuw Niane aurait pu être mieux exploité dans d’autres secteurs.

Sénégal : Le président Faye promet la lutte contre la cherté de la vie et des réformes judiciaires

À l’approche du 64ᵉ anniversaire de son indépendance, le Sénégal a accueilli avec attention le discours inaugural de son nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Fraîchement investi, il a pris l’engagement ferme de s’attaquer aux défis majeurs du pays, en particulier la cherté de la vie et la nécessité urgente de réformer le système judiciaire. « Les Sénégalais sont courageux, mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions à la vie chère », a-t-il souligné, mettant également en avant l’importance de l’éducation et de l’emploi pour les jeunes et les femmes.

La réforme de la justice a été annoncée comme l’une des mesures phares par le président Faye, dans le but de « réconcilier » le pouvoir judiciaire avec les citoyens. En outre, s’engageant à une gouvernance économique intègre, cet ancien inspecteur des impôts a exprimé sa volonté de garantir une gestion transparente des ressources pétrolières et gazières du pays.

Tous les regards se tournent désormais vers la formation du nouveau gouvernement, dirigé par Ousmane Sonko, dont l’annonce est imminente. Cette équipe aura pour mission de mettre en œuvre les engagements pris par le président en faveur de la nation sénégalaise. Un programme ambitieux attend la nouvelle administration, dans un contexte où les attentes des citoyens sont élevées.

Les Sénégalais ont accueilli avec optimisme les premières déclarations du président Faye, espérant des actions concrètes pour améliorer leur quotidien et renforcer la justice dans le pays. L’annonce prochaine de la composition du gouvernement sera scrutée avec attention, car elle marquera le début d’une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye. En cette période de transition, l’espoir et la détermination guident les aspirations d’un peuple qui aspire à un avenir meilleur et plus juste pour tous.

64ème fête du 4 avril : le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a présidé la traditionnelle levée des couleurs

Le président de la république Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé ce jeudi au Palais de la république la levée des couleurs à l’occasion de la fête d’indépendance du Sénégal. Pour la soixante quatrième édition dont le thème tourne autour de l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale, le Chef Suprême des armées a opté pour une célébration sobre de notre accession à la souveraineté.

La traditionnelle cérémonie de levée des couleurs a aussi vu la présence des hauts gradés de l’armée, des présidents d’institutions dont la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye et du président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que du premier ministre Ousmane Sonko, du ministre de  l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, du ministre directeur de Cabinet du président de la République Pr Mary Teuw Niane et du secrétaire général de la présidence de la République Oumar Samba Ba.

Célébration du 4 avril à Sédhiou : La levée des couleurs sous le signe du souvenir et de l’Hommage

Ce 4 avril, marquant le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale et internationale, a été célébré à Sédhiou dans un contexte empreint de sobriété mais chargé de significations. Malgré l’absence de défilé civil et militaire ainsi que de retraite aux flambeaux, le chef de l’exécutif régional, Serigne Bassirou Kane, a présidé la cérémonie de levée des couleurs, marquant ainsi l’importance de cet événement historique.

Ensuite, le gouverneur a mis en lumière le rôle crucial des forces de défense et de sécurité, qui travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité et l’intégrité du territoire, souvent au péril de leur propre vie. Cette célébration est donc également l’occasion de rendre hommage à leur dévouement et à leur sacrifice au service de la nation.

Malgré les défis et les contraintes du moment, cette célébration a permis de renouveler l’engagement de tous les citoyens envers les idéaux de liberté, de solidarité et de progrès pour tous. Elle rappelle également l’importance de préserver l’héritage des générations passées et de continuer à construire un avenir meilleur pour les générations futures, dans l’unité et la fraternité.

64ème Anniversaire de l’indépendance du Sénégal : Une célébration emblématique sous l’égide de la sobriété

Le 4 avril 2024, le Sénégal commémore son 64ème anniversaire d’accession à la souveraineté internationale. Cette date emblématique, traditionnellement marquée par des célébrations festives à travers le pays, revêt cette année un caractère de sobriété particulier, reflétant les circonstances actuelles.

Au Palais de la République, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé une cérémonie de levée des couleurs, symbolisant le début des festivités. Cette manifestation solennelle a été réduite à son essence, en raison du contexte lié à la récente élection présidentielle, organisée dans un délai remarquablement court.

Habituellement, cette journée mémorable est ponctuée par un défilé civilo-militaire vibrant sur le boulevard Général de Gaulle, en plein cœur de Dakar. Toutefois, cette année, la priorité a été accordée à une célébration plus intime, avec des cérémonies similaires organisées dans les différentes régions et départements du pays.

Pour le président Faye, cette célébration revêt une signification particulière, marquant ses premiers pas en tant que chef d’État, suite à son investiture et à la passation de pouvoir avec son prédécesseur. Sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », le président souligne l’importance de l’unité et de la solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Dans son allocution, le président Faye rend hommage aux forces de défense et de sécurité, saluant leur engagement et leur dévouement envers la patrie. Il exprime sa gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la nation, et assure le soutien continu aux blessés et à leurs familles.

Cette journée historique est également l’occasion pour le président Faye d’annoncer des mesures importantes, notamment des initiatives visant à lutter contre la vie chère et à promouvoir une gouvernance transparente et inclusive. Ces annonces témoignent de sa détermination à répondre aux préoccupations de la population et à poursuivre le développement du pays.

L’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans un contexte politique complexe, représente un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal. Cette célébration de l’indépendance, bien que marquée par la sobriété, demeure un moment de réflexion sur les valeurs fondamentales de liberté, d’unité et de progrès qui guident la nation sénégalaise vers l’avenir.

🇸🇳 REPLAY – SPÉCIAL 4 AVRIL | CÉRÉMONIE DE LEVÉE DES COULEURS – JEUDI 04 AVRIL 2024

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Entretien avec Elgas : Réflexions sur le Pouvoir et le Système

Dans cet entretien avec le journaliste écrivain Elgas, nous avons parlé de Senghor, du nouveau Président élu Bassirou Diomaye et d”indépendance.

La victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle a été présentée au Sénégal aussi bien qu’ailleurs comme une rupture avec l’ère inaugurée par Léopold Sédar Senghor. Partagez-vous ce point de vue ?

Elgas : Cela me semble être une lecture paresseuse, facile et rapide. Elle est du reste un récit que font pro domo les dégagistes, en oubliant une donnée majeure : les ruptures sont incarnées par des pratiques sur le long-terme ; les annonces sont souvent des prophéties trahies et c’est bien là quelque chose de factuel. Un Etat, c’est d’abord une continuité institutionnelle. Toute alternance est porteuse de rupture, de nouveauté, de nouveaux horizons, certes l’illusion d’une pureté nouvelle est contraire à ce qui fait la force des administrations, leur capacité à survivre à toutes tempêtes. Attribuer un quelconque magistère presqu’éternel à Senghor, comme substance d’un système inchangé, c’est accréditer l’idée que tout était plus ou moins condamné d’avance et les dés pipés. Une nation, un pays, un Etat évoluent, souvent dans une lenteur institutionnelle imperceptible. Les marqueurs de l’ère Senghor, si jamais on devait arriver à les nommer – bicéphalisme avec Dia, centralité étatique, socialisme – ne sont pas restés structurants pendant les magistères suivants. Et si on reste dans une telle optique, c’est déresponsabiliser les gouvernants. Ce qu’on appelle système est souvent un fantasme collectif que la conquête du pouvoir cible et que son exercice réhabilite immanquablement d’où d’ailleurs le sentiment de statu quo. Bassirou Diomaye Faye a été bien élu, comme le furent avant lui Wade et Sall. Il lui reste de poser les actes d’une rupture avec les pratiques malfaisantes. Ce sont elles plus que le système, le nid des problèmes qui s’endurcissent avec le temps. Cela me paraît résolument plus pertinent que de pourchasser l’héritage de Senghor, c’est s’acharner sur l’ombre et pas la proie, préférer le confort des symboles à l’inconfort des faits.

“L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique”

Certains de ses partisans en commentant son élection ont déclaré : le Sénégal prend enfin son indépendance. Y a-t-il une part de réalité ?

C’est encore là la manifestation des euphories compréhensibles mais ivres et illusionnées. C’est presque nihiliste de supposer que les tous les hommes des régimes successifs, les intellectuels, les universitaires, les religieux, les artistes, les citoyens, n’ont jamais rien fait et se complaisaient dans une position d’allégeance. L’indépendance ne se proclame pas, elle se vit. Dans l’état actuel de notre économie, des flux de capitaux qui soutiennent encore l’édifice économique, d’un informel émietté qui ne donne pas de ressources majeures à l’Etat, les ambitions de souveraineté doivent répondre à un travail méthodique de longue haleine et à une habileté pour créer les conditions locales de la prospérité. Étant entendu qu’aucune autarcie, aucun isolement, aucune rupture avec le monde, et le flux des échanges, n’a jamais créé nulle part au monde, les conditions d’un essor. L’histoire regorge d’exemples de ce genre, les cités-Etats médiévales les plus développées étaient celles ouvertes au commerce du monde. Tout enclavement réduit la portée des échanges. La notion d’indépendance devrait du reste être étudiée dans sa symbolique au Sénégal, avec la notion de « surga », qui montre la prévalence d’une dépendance interne qui, inéluctablement, influe dans les consciences. L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique.

Le nouveau président s’est présenté dans Le Monde comme un “panafricaniste africain de gauche”. Ce qui fait un peu penser à Cheikh Anta Diop. Parmi les soutiens de M. Faye figure Dialo Diop, membre fondateur du Rassemblement National Démocratique (RND), le dernier parti politique créé par Cheikh Anta Diop. L’élection de ce nouveau président est-elle une forme de revanche de Cheikh Anta Diop sur Senghor?

Il y a bien longtemps que Cheikh Anta Diop a pris sa revanche sur Senghor. Il bénéficie d’une aura bien plus grande et il est plus cité. Mais attention également à ne pas épouser des récits tout faits. Wade comme Macky Sall ont revendiqué un ancrage panafricain, et Senghor davantage avec le FESMAN, les NEAS et il a fait de la capitale Dakar, le refuge et le havre d’un dialogue avec les Haïtiens entre autres. Il ne faut pas toujours dans une dynamique conflictuelle de segmentation du panafricanisme. Senghor est déjà condamné par le tribunal de l’histoire, mais ensevelir tout son héritage serait contre productif et bien injuste. La notion de panafricanisme de gauche est une habile trouvaille, c’est un pléonasme, parce que le panafricanisme est du côté de la justice, de la solidarité et de l’égalité. Mais très souvent, au pouvoir, il a trahi, l’exemple de Sékou Touré étant le plus emblématique des glissements où le pouvoir devient autoritaire, répressif, fermé à l’ouverture et ne gardant plus du panafricanisme comme identité vidée. La vigilance doit être de mise pour que les mots comme l’histoire ne soient pas tronqués.

“Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.”

Y a-t-il nécessité selon vous de réhabiliter Senghor et sa pensée ?

Il n’y a jamais besoin de réhabiliter un penseur. Très souvent le temps lui donne raison. J’ai écrit un long portrait de Senghor dans SenePlus qui dit ce que je pense de lui, sans admiration ni haine. Il faut toujours lire, critiquer pour éviter l’idolâtrie : carence pathologique de la pensée.

Senghor est présenté ou caricaturé comme le symbole de la soumission à la France ou jugé trop universel. La nouvelle ère qui s’ouvre sera-t-elle synonyme de repli identitaire comme certains le craignent ou plutôt de rééquilibrage ?

Je n’ai aucun catastrophisme avec le régime qui arrive. Je lui souhaite de réussir, tout en étant conscient que cela sera dur au vu des attentes. Je ne crains ni repli, ni racornissement de notre identité. Il serait bien vain de nier que Senghor avait des relations énamourées avec la France et que cela a influé dans sa gouvernance. Tout comme il faut se garder de condamnation définitive, il faut se garder de promettre l’échec au nouveau régime. Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.

Enfin, votre dernier essai s’intitulait « Les Bons Ressentiments ». Ces bons ressentiments ont-ils été palpables dans la séquence politique que nous venons de vivre ?

Je ne parlerai pas de bons ressentiments. Tout est prématuré pour l’instant pour statuer. Je parlerai de révolutions conservatrices. C’est ce qui a cours partout sur le globe. La défiance contre des élites, et le retour souhaité à des valeurs anciennes. C’est un bouleversement tant le conservatisme a toujours été populaire avec un État qui osait l’impopularité d’aller à rebours. Ce qui change c’est que le conservatisme est porté par l’Etat qui devient une caisse de résonance et pas de régulation de la foule. Beaucoup s’en réjouissent. J’ai plein de doute, pour dire le moins.

Entretien réalisé par Adama NDIAYE – Photo : Sophie Perrin Camurasi

Modernisation des infrastructures douanières : Inauguration des nouveaux locaux du guichet unique des véhicules

Le paysage des infrastructures douanières sénégalaises prend un nouveau visage avec l’inauguration des nouveaux locaux du Bureau du Guichet Unique de Dédouanement des Véhicules. Cet événement marquant, présidé par le Directeur Général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, s’est tenu le mercredi 3 avril 2024 à SERA, sur la Route de Rufisque.

Ce nouveau siège, un joyau architectural, se compose d’un bâtiment central ainsi que de plusieurs dépendances, offrant toutes les commodités nécessaires pour un fonctionnement optimal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), témoignant de l’engagement continu envers la modernisation des structures douanières.

Auparavant situé dans l’enceinte portuaire, le Bureau du Guichet Unique spécialisé en matière de dédouanement de véhicules bénéficie désormais de locaux adaptés, favorisant une exécution optimale des services. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de modernisation, visant à fournir aux agents douaniers un environnement fonctionnel et des outils modernes pour leur travail, tout en garantissant des conditions d’accueil optimales pour les usagers du service public.

Le PROMAD, axé sur la construction et la réhabilitation des infrastructures douanières, vise à rationaliser les coûts locatifs liés à l’occupation d’immeubles privés. Cette politique permettra également de doter les unités douanières de locaux adéquats, répondant aux exigences de la Direction générale.

Les nouveaux locaux du Bureau du Guichet Unique de Dédouanement des Véhicules sont le reflet de cette volonté de modernisation. En outre, ils incarnent la nouvelle vision de l’Administration des Douanes, axée sur la valorisation du capital humain, l’innovation et la gestion axée sur les résultats.

Ce guichet unique, qui vise à rationaliser les procédures administratives liées à l’importation des véhicules, a permis la dématérialisation du processus de dédouanement, réduisant ainsi les délais d’immatriculation. Son importance dans la mobilisation des recettes fiscales est indéniable, ce qui a motivé sa création.

La cérémonie d’inauguration a rassemblé les acteurs portuaires, les concessionnaires et les commissionnaires en Douanes, soulignant l’importance de ces nouveaux locaux pour l’ensemble des parties prenantes du dédouanement des véhicules. Ce moment marque une étape significative dans la modernisation des infrastructures douanières sénégalaises, renforçant ainsi l’efficacité et la compétitivité du secteur.

Indemnité d’ancien président : Macky Sall va coûter plus de 100 millions de francs CFA par an au contribuable

Le départ du pouvoir de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, soulève une fois de plus la question des indemnités accordées aux anciens chefs d’État, suscitant des débats et des interrogations sur le coût pour le contribuable sénégalais.

En effet, dès son accession à la présidence en 2012, Macky Sall avait émis un décret attribuant un traitement spécifique aux anciens présidents, bien que cela ne soit pas requis par la Constitution. Ce décret prévoit notamment un traitement mensuel de 5 millions de francs CFA, une assurance maladie pour le président et son conjoint, ainsi que divers autres avantages tels que des véhicules, un logement et du mobilier d’ameublement.

De plus, l’État s’engage à prendre en charge les frais de déplacement en avion de l’ancien président et de son conjoint à hauteur de 40 millions de francs CFA par an. Ceux qui choisissent de vivre à l’étranger peuvent également bénéficier des services de quatre collaborateurs rémunérés selon les conditions des postes diplomatiques et consulaires du Sénégal.

En tenant compte de ces allocations, Macky Sall, qui a décidé de résider à l’étranger comme ses prédécesseurs, coûtera au contribuable sénégalais plus de 100 millions de francs CFA par an, sans compter les salaires et avantages des personnels mis à sa disposition.

Cependant, cette décision a été contestée par certains, dont Mandiaye Gaye, qui a appelé à l’abrogation du décret présidentiel. Selon lui, cette mesure constitue un excès de pouvoir et un privilège excessif accordé aux anciens présidents. Malgré ces objections, le décret est toujours en vigueur, ce qui signifie que Macky Sall continuera de bénéficier de ces avantages à moins que les nouvelles autorités ne décident de le révoquer.

Cette situation soulève des questions sur la responsabilité fiscale et l’utilisation des ressources publiques, tout en mettant en lumière le besoin éventuel de réformes dans la gestion des allocations accordées aux anciens dirigeants.

Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un programme ambitieux de réformes lors de son premier discours à la nation

Pour un premier test, Message à la nation du nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce 3 avril, à la veille de la célébration du 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, a été une réussite. Il faut dire que, installé dans ses nouvelles fonctions il y a à peine 24 heures, le successeur de Macky Sall a très vite assimilé les règles et la stature que lui imposent ses nouvelles responsabilités. De la posture au gestuel, Diomaye Faye s’est appliqué avec minutie.

Le fond également a été aussi impeccable que la forme, avec des engagements forts du Chef de l’État qui promet la rupture dans la gouvernance du pays. Saisissant l’occasion de la 64e édition de la fête de l’indépendance sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », le nouveau Chef suprême des armées et « garant de l’unité nationale », a déclaré sa détermination à préserver le « vivre ensemble hérité de nos ancêtres » ; parce que, poursuit-il, « nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avec nous ».

Dans cet esprit, Bassirou Diomaye Faye dit « tendre la main à toutes et à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et la stabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays ».

Autre décision phare, le Chef de l’État a annoncé des mesures fortes pour alléger le coût de la vie. « Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre la vie chère », avoue-t-il. Ainsi partant de ce constat, il a décidé de faire de la question du coût de la vie une « préoccupation particulière » qui retient toute son « attention ». « Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertations que j’entreprendrai avec les acteurs concernés », promet-il.

S’agissant du système électoral -dont les dysfonctionnements ont failli plonger le pays dans les profondeurs abyssales de l’instabilité politique-, l’ex-secrétaire général du Pastef qui a démissionné pour se mettre « au-dessus de la mêlée », a annoncé de « larges concertations avec la classe politique et la société civile » dans le but de le réformer. Entre autres questions qui seront discutées lors de ces pourparlers : « Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ; La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ; L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité ».

Des assises de la justice ont également été annoncées par le président de la République lors de son Message à la Nation de ce mercredi 3 avril. Il s’agira à travers ces concertations avec les acteurs de « redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue », a souligné Bassirou Diomaye Faye.

En outre, au chapitre de la bonne gouvernance, Diomaye promet d’instaurer « une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte ». Dans ce sillage, il s’engage à « lutter contre la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment d’argent » et à « réprimer la fraude fiscale et les flux financiers illicites ». Dans cette optique, le chef de l’État est prêt à amnistier les « prête-noms sous condition d’auto-dénonciation ». Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé « la publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC ».

Fête de l’indépendance au Sénégal : Une cérémonie de levée de couleurs emblématique

Sous le thème « Les Forces Armées au cœur de la cohésion nationale », cette année met en lumière le rôle vital des forces armées dans la préservation de l’unité et de la stabilité du Sénégal. Les symboles de la nation ont été présentés solennellement au président par tous les membres des Forces Armées, démontrant ainsi leur engagement inébranlable envers la protection et la défense de la nation.

Le Colonel d’Armée à la retraite, Edouard Mbengue, partage ses perspectives sur cette cérémonie historique, soulignant que la levée de couleurs consacre la soumission des armées au nouveau président de la République. C’est un moment où toute la nation, à travers ses forces armées, témoigne de son respect et de son engagement envers son chef d’État.

Bassirou Diomaye Faye : Un Président éloquent et convaincant

Dans son récent discours à la nation du 3 avril 2024, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, a captivé l’attention de nombreux citoyens, dont le capitaine Seydina Oumar Touré, qui a exprimé son admiration pour le chef d’État.

Le capitaine Touré souligne la sincérité et la richesse du discours du Président, qualifiant son intervention de porteuse de substance. Il met en lumière les qualités intellectuelles et humaines du chef de l’État, soulignant sa capacité à s’adresser aux défis du Sénégal avec profondeur et clarté.

Au-delà du formalisme habituel, le Président Faye a abordé les problèmes du pays à leur racine et a proposé des solutions prometteuses. Cette prise de parole a non seulement convaincu le peuple sénégalais de son aptitude à diriger, mais a également fait taire les critiques qui doutaient de ses compétences depuis son investiture.

Pour le capitaine Touré, le Président incarne pleinement l’esprit et le génie du peuple sénégalais. Il salue sa capacité d’adaptation rapide, soulignant que, en seulement 24 heures, il a su faire taire les sceptiques. Enfin, le capitaine Touré conclut en félicitant chaleureusement le Président Faye pour son leadership et son engagement envers le Sénégal.

Ce témoignage reflète la confiance et l’admiration que de nombreux citoyens ressentent envers leur Président, illustrant ainsi l’unité et le soutien du peuple sénégalais envers ses dirigeants.

Voici l’intégralité du discours du Président Bassirou Diomaye Faye

Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2024, nous célébrons le 64e anniversaire de l’indépendance de notre pays.
A toutes et à tous, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Je rends hommage à chacune et chacun de vous pour votre attachement aux vertuscardinales de paix et de démocratie qui fondent notre vécu quotidien.
Les changements significatifs que nous venons de vivre de façon paisible, témoignent, unefois de plus, de la maturité de notre peuple, de la vitalité de notre démocratie et de la force de nosinstitutions. Nous devons tous être fiers de cette belle performance.
Cette année encore, par la grâce divine, notre fête nationale se déroule sous le signe de lacommunion spirituelle, avec la semaine sainte pascale qui vient de conclure le carême et le mois deramadan qui tire à sa fin.
Compte tenu des circonstances, en lieu et place du défilé traditionnel, je présiderai demainau Palais de la République une cérémonie de levée des couleurs, sobre et symbolique.Ce soir, alors que nous célébrons notre liberté retrouvée, mes pensées vont à nos vaillantsrésistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux systèmecolonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs deculture et de civilisation.
Je voudrais également saluer avec respect et affection nos anciens combattants, qui ontsacrifié leur jeunesse loin de leurs familles, au prix de leur vie et de leur liberté.Je rends un vibrant hommage à mes prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade etSall, qui, chacun, a apporté sa pierre à l’œuvre de construction nationale. C’est sur la base de ce legs queje veux poursuivre avec vous notre quête collective du Sénégal de nos rêves.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale met à l’honneur nos Forces de défense et de sécurité.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, qui avez choisi le métier risqué desarmes, je réaffirme la reconnaissance de la Nation. Je vous exprime ma fierté, mon soutien et monentière confiance dans vos missions au service de la patrie, de la paix en Afrique et dans le monde.Je salue la mémoire de nos Jambaars tombés au champ d’honneur et souhaite promptrétablissement aux blessés. L’Etat restera toujours solidaire de leurs familles, avec soin et compassion.
Le thème de cette édition, Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale, nousinterpelle par son actualité et sa pertinence. Il nous rappelle qu’au-delà du cérémonial, la fête nationaleest surtout l’occasion d’une introspection individuelle et collective sur notre commun vouloir de viecommune.
Nos Forces de défense et de sécurité, sous le concept Armée-Nation, symbolisant la diversitéet la cohésion de leurs composantes socio-culturelles, nous offrent un bel exemple de ce que doit êtrele vivre ensemble sénégalais.
En tant que Chef suprême des armées, et garant de l’unité nationale, je suis déterminé àpréserver notre vivre ensemble hérité de nos ancêtres ; parce que nous n’avons qu’une seule patrie : leSénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avecnous.
Dans cet esprit, mon rôle, et je compte l’assumer pleinement, est de tendre la main à touteset à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et lastabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays. De l’est à l’ouest,du nord au sud, je souhaite que notre cher Sénégal reste uni et indivisible, en paix et en harmonie avecnotre devise nationale : Un Peuple-Un But-Une Foi. Nous le devons à nous-mêmes. Nous le devons ànos enfants. Nous le devons aux générations futures.
C’est pourquoi notre vibrante jeunesse, cœur battant de la nation, restera au centre de mespréoccupations.
Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimesde réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays.L’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entreprenariat des jeunes et des femmesrestent des défis majeurs à relever. J’en ferai une priorité élevée des politiques publiques, enconcertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, lesaméliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activitésgénératrices de revenus pour les jeunes.
Pour encourager la création d’emplois, je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parceque soutenu par l’ETAT. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pourendogénéiser notre économie. Bien entendu, le secteur privé international aura son plein rôle à tenir.Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre lavie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention.
Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertationsque j’entreprendrai avec les acteurs concernés.
Mes chers compatriotes,
De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu biendes péripéties, les unes plus heureuses que les autres.
Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussiteset de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueusedes droits humains.
C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-LesPatriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec laclasse politique et la société civile sur :
Ø La réforme du système électorale notamment ;ü Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante(CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;ü La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;ü L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationaled’identité
Par ailleurs, pour redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et laréconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant lesprofessions du métier (magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice), lesprofesseurs d’université et les citoyens pour identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice.
Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’entends instaurer unegouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.En outre, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économiqueet financière par :Ø La lutte sans répit contre la corruption ;Ø La répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ;Ø La protection des lanceurs d’alertes ;Ø La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ;
Ø L’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ;Ø La publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC.
De même, l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution,appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement.
Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, surle site de l’ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprisesextractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à uneprotection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national.
Au demeurant, je voudrais dire à tous nos partenaires privés qu’ils sont les bienvenus auxSénégal.
Conformément aux lois et règlements en vigueur, les droits de l’investisseur seront toujoursprotégés, de même que les intérêts de l’Etat et des populations.
A nos pays amis et partenaires, je voudrais assurer que le Sénégal reste un pays ouvert etaccueillant pour tous.
Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et desolidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA.Héritiers de l’idéal panafricaniste de Cheikh Anta Diop et de Léopold Sédar Senghor, un despères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous demeurons fermement engagés dans laconstruction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échangecontinentale africaine.
Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous, nousdevons respect et considération. Et de tous nous demandons respect et considération.Nous resterons engagés pour une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, dans lerespect de l’égale dignité des valeurs de cultures et de civilisations.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale, symbole de notre souveraineté, nous rappelle que nous sommes seuls faceà notre destin, et que personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pournous-mêmes.
Nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant leschaines de la dépendance économique par le culte permanent du travail et du résultat.
Dans cet esprit, l’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plusefficace pour les usagers du service public. Nous devons bannir de nos pratiques les procédures etformalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.
Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services etdes procédures administratives.
De même, il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus etmieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays.
Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque annéedans la campagne agricole bénéficient aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires.
En définitive, mes chers compatriotes, l’indépendance que nous célébrons demain est certesun évènement festif, mais aussi et surtout un test de résilience et de grandeur pour la nation.
Notre mérite et notre honneur, c’est de réussir l’épreuve, en affichant une confiance résolueen nous-mêmes, pour vaincre nos peurs et nos doutes, surmonter les obstacles devant nous, etpoursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaulecontre épaule.
C’est à cela que je vous invite, dans la communion des cœurs et des esprits.Vive le Sénégal, en paix et en sécurité, uni, libre et prospère !Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

Nomination de Mary Teuw Niane : Première réaction du nouveau Ministre, Directeur de Cabinet

Le Professeur Mary Teuw Niane a réagi à sa récente nomination en tant que Ministre, Directeur de Cabinet par le Président Bassirou Diomaye Faye. Dans une déclaration sur sa page officielle, il a exprimé sa gratitude envers Son Excellence le Président de la République pour l’honneur qui lui est fait.

« Je remercie Son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne, en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal », a déclaré le Professeur Niane.

Il a également exprimé sa détermination à remplir sa mission avec succès, priant pour la réussite de cette noble tâche qui lui a été confiée par le Président de la République.

La nomination du Professeur Mary Teuw Niane témoigne de la confiance du Président Faye en ses compétences et en sa capacité à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs nationaux.

Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye

En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.

Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.

Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.

Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.

Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.

Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.

Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.

Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti

Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.

Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.

En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.

La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.

Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.

Élections, financement des partis politiques, Cena… : Bassirou Diomaye Faye annonce des réformes profondes

Dans un discours à la Nation à l’approche du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ambitieux programme de réformes du système électoral. Ces annonces marquent un engagement ferme envers la démocratie et la transparence dans le processus électoral, visant à renforcer l’intégrité et la crédibilité des élections au Sénégal.

Le président Faye a annoncé son intention de remplacer la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette nouvelle commission bénéficiera d’un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives, garantissant ainsi son indépendance et son efficacité dans l’organisation des élections. Cette mesure vise à accroître la confiance du public dans le processus électoral en assurant une supervision plus transparente et impartiale.

Une autre réforme majeure annoncée par le président Faye concerne la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette mesure vise à garantir que seuls les partis politiques légitimes et sérieux participent au processus démocratique, évitant ainsi la fragmentation excessive de la scène politique. En régulant le financement des partis politiques, le gouvernement cherche à réduire l’influence de l’argent dans la politique et à promouvoir une compétition électorale plus équitable.

Une autre réforme importante concerne l’inscription sur le fichier électoral, qui sera désormais liée à la pièce nationale d’identité. Cette mesure vise à garantir l’exactitude et la fiabilité du fichier électoral, en évitant les doublons et en assurant que seuls les citoyens éligibles participent aux élections. Cette modernisation du processus d’inscription électoral renforce la transparence et la légitimité du processus électoral dans son ensemble.

Les réformes annoncées par le président Faye témoignent de son engagement en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance au Sénégal. En renforçant les institutions électorales, en rationalisant les partis politiques et en modernisant le processus électoral, le gouvernement cherche à promouvoir des élections libres, justes et transparentes. Ces réformes représentent une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal et renforcent la confiance du public dans le processus politique du pays.

Khalifa Sall Absent de la Cérémonie d’Investiture de Bassirou Diomaye Faye : Un Malentendu Logistique ?

La cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui s’est tenue récemment, a été marquée par l’absence remarquée de certains candidats à l’élection présidentielle, dont Khalifa Sall.

Suite à cette absence, la cellule de communication du président de la coalition Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, a publié un communiqué pour expliquer la situation. Selon ce communiqué, Khalifa Sall n’a pas reçu d’invitation officielle pour assister à l’événement.

Le communiqué précise que c’est le jour même de l’investiture que Khalifa Sall a été informé, par message WhatsApp, de la disponibilité de son carton d’invitation auprès de l’assistante de Moustapha Guirassy. Cependant, en raison de ce retard dans la logistique, il lui a été impossible de se rendre à la cérémonie à temps.

La cellule de communication de Khalifa Sall a également souligné que le président aurait participé à la cérémonie dans le respect des traditions républicaines et sénégalaises si les circonstances avaient été différentes.

Cette explication met en lumière un malentendu logistique qui a empêché la présence de Khalifa Sall à la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance de la communication et de la coordination dans de telles situations protocolaires.

Vers des concertations cruciales sur le système politico-institutionnel et judiciaire au Sénégal

Dans un discours marquant à la veille de la célébration de l’indépendance, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé son intention de convoquer de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur le système politico-institutionnel et judiciaire du pays.

Dans ce premier message adressé à la Nation, le président Faye a souligné l’importance de tirer les leçons des expériences passées, qu’elles soient positives ou négatives, afin de moderniser la gouvernance publique et de garantir le respect des droits humains. Il a affirmé que le moment était venu, soixante-quatre ans après l’indépendance, de repenser le système politique et judiciaire du pays pour le rendre plus adapté aux défis contemporains.

Pour cela, le président Faye a décidé de se mettre au-dessus de la mêlée en démissionnant de son poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes. Il a annoncé son intention de convoquer des concertations avec la classe politique et la société civile afin d’aborder des questions cruciales telles que la réforme du système électoral, le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI), le rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement, ainsi que l’inscription sur le fichier électoral en même temps que la délivrance de la pièce nationale d’identité.

En outre, le président Faye a souligné l’importance de redorer le blason de la justice et de la réconcilier avec le peuple en organisant des assises regroupant les professions du métier, les professeurs d’université et les citoyens. L’objectif de ces assises sera d’identifier des solutions aux problèmes rencontrés par le système judiciaire et de restaurer la confiance du peuple envers cette institution essentielle.

Cette annonce du président Faye témoigne de sa volonté de promouvoir un dialogue inclusif et constructif sur les questions fondamentales liées au fonctionnement de l’État et à l’administration de la justice. En engageant ces concertations, le gouvernement sénégalais montre sa détermination à renforcer la démocratie et l’État de droit, et à répondre aux aspirations du peuple sénégalais pour une gouvernance transparente, efficace et équitable.

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