Le Sénégal lève 750 millions de dollars, mais les préoccupations persistent :

Le Sénégal a réussi une opération majeure sur les marchés internationaux en levant 750 millions de dollars, soit plus de 451 milliards de FCFA, pour répondre à ses besoins de financement pour l’année 2024. Cette opération, menée par le ministère des Finances et du Budget, a vu une forte adhésion des investisseurs, témoignant de leur soutien continu aux politiques publiques du pays et de leur confiance en sa stabilité économique.

Cependant, malgré ce succès financier, des inquiétudes ont été soulevées par le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, concernant le choix de la banque d’investissement, JP Morgan Londres. Seck a appelé à plus de transparence dans le processus d’intermédiation, pointant du doigt les antécédents de JP Morgan, notamment son implication dans des scandales financiers passés, tels que la « London Whale » en 2012, ainsi que des amendes importantes pour des pratiques commerciales douteuses.

Ces préoccupations mettent en lumière la nécessité pour le ministère des Finances et du Budget de fournir des explications sur le choix de JP Morgan Londres, tout en soulignant l’importance de réévaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques. Alors que le Sénégal cherche à attirer davantage d’investissements étrangers pour stimuler son développement économique, il est essentiel de garantir que les partenaires financiers choisis respectent les normes éthiques et de transparence.

En fin de compte, cette levée de capitaux représente une étape importante pour le Sénégal dans sa quête de développement, mais elle soulève également des questions cruciales sur la gouvernance financière et l’importance de choisir des partenaires d’investissement responsables et fiables.

Guy Marius Sagna critique l’inaction de l’Assemblée nationale sénégalaise

Introduction: Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’Assemblée nationale du Sénégal semble être plongée dans une période de stagnation, suscitant des critiques de la part du député Guy Marius Sagna. Dans une récente interview avec Jeune Afrique, Sagna exprime son mécontentement face au manque d’activité parlementaire et appelle à une action plus proactive au service du peuple sénégalais.

Analyse de la situation: Selon Guy Marius Sagna, malgré quelques commissions qui fonctionnent, aucune séance plénière n’a eu lieu depuis un certain temps, même en pleine session parlementaire. Il déplore le fait que ses propres propositions de résolutions, visant à mettre en place des commissions d’enquête sur des sujets cruciaux, n’ont pas encore été examinées. Il souligne également plusieurs problèmes nationaux qui nécessitent une attention urgente, tels que les retards de salaires des travailleurs du Fonds d’Entretien Routier Autonome et la crise environnementale à Falémé.

Appel à l’action: Guy Marius Sagna insiste sur le rôle des députés à comprendre et à résoudre de telles situations en diligentant des commissions d’enquête parlementaire au besoin. Il cite l’exemple d’une enquête récente sur les produits Nestlé pour les nouveau-nés en Afrique, soulignant l’importance pour l’Assemblée nationale de réagir rapidement à de telles informations pour garantir la santé et le bien-être de la population.

Conclusion: Les commentaires de Guy Marius Sagna mettent en lumière la nécessité d’une action plus robuste de la part de l’Assemblée nationale sénégalaise pour répondre aux préoccupations et aux besoins du peuple. En appelant à une approche plus proactive et à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire, Sagna souligne l’importance d’une gouvernance transparente et responsable pour le bien-être de la nation.

« Successeur d’Ousmane Sonko à Ziguinchor : Le choix final le 19 juin »

processus de succession à la Mairie de Ziguinchor se précise, suite à la démission de l’ancien maire, Ousmane Sonko, nommé Premier ministre. Le successeur sera désigné le 19 juin prochain, selon les informations rapportées par Le Soleil.

Trois candidats se disputent le fauteuil municipal : Aïda Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint, et Bassirou Coly, sixième adjoint et le plus jeune des trois candidats, en charge de la Jeunesse et des affaires estudiantines.

La décision revient aux 80 conseillers de la commune, qui auront la responsabilité de départager les candidats et de choisir celui ou celle qui dirigera la municipalité dans les prochaines étapes.

Les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye sur la cession des terrains bâtis de l’État

La question brûlante du foncier au Sénégal, récemment portée sur le devant de la scène par le tandem Diomaye-Sonko, suscite également l’intérêt et les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye. Ce dernier soulève des préoccupations quant aux « cessions de terrains bâtis de l’État au centre de Dakar à des privés », mettant en lumière des possibles entorses à la loi.

Dans un contexte où les vérifications sur le bradage du foncier sont au cœur des préoccupations nationales, Abdoul Mbaye exhorte à examiner de près les transactions ayant conduit à la cession de terrains bâtis de l’État sans l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale, une procédure requise par la loi. Il questionne ainsi l’éventuel recours à des stratagèmes pour contourner la loi et s’interroge sur les motivations derrière de telles actions.

Il est à rappeler que cette remise en question intervient alors que le chef de l’État Bassirou Diomaye et son Premier Ministre Ousmane ont pris la décision d’arrêter les travaux dans certaines localités, mettant en place une commission ad hoc chargée d’examiner certains titres fonciers.

Face à ces interrogations légitimes, il est impératif de faire toute la lumière sur ces transactions foncières afin d’assurer la transparence et de préserver l’intégrité des institutions et des ressources nationales.

Démissions en cascade au sein du PDS : le parti en ébullition après le limogeage de Woré Sarr

Depuis que Woré Sarr a été évincée de la tête de la fédération nationale des femmes du parti démocratique sénégalais (PDS), une vague de contestations secoue le parti. Les critiques fusent, et la députée Mame Diarra Fam prédit même d’autres démissions à venir, qualifiant ce limogeage de trahison et d’humiliation envers toutes les femmes du parti.

Dans une déclaration poignante, Mame Diarra Fam exprime son soutien inébranlable envers Woré Sarr, dénonçant un acte de désaveu et appelant à la solidarité des membres du parti. Sa prédiction de nouvelles démissions met le PDS en alerte, avec de nombreux responsables et militants menaçant également de quitter leurs fonctions en signe de protestation.

Cette vague de dissensions met le parti en sursis, avec des voix de plus en plus nombreuses se levant contre la décision de Wade-fils. L’effervescence au sein du PDS montre que le limogeage de Woré Sarr est loin d’être un simple fait isolé, mais plutôt le catalyseur d’une crise interne plus profonde. Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir du parti, alors que la pression monte et que les tensions s’intensifient.

Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

« Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

« En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

Les dangers de l’hyperprésidentialisme

« En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

« Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

« Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

« À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

« S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

« Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

« Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

avec Seneweb

Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

« J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

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UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

« Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

Nomination controversée de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT

La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye au poste de coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion du Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) a suscité une vive réaction parmi les défenseurs de l’orthodoxie institutionnelle. Décidée lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 juin, cette nomination a été pointée comme une « grosse bourde » par le journal Les Échos.

Selon Les Échos, la nomination de Ndèye Fatou Ndiaye, ingénieur en électronique et systèmes de communication, en remplacement de Modou Mamoune Ngom, aurait dû se faire par arrêté ministériel et non par décret présidentiel. Cette anomalie dans la procédure est au cœur des critiques, car elle déroge aux pratiques institutionnelles en vigueur. Le coordonnateur du FDSUT est traditionnellement nommé par arrêté ministériel, ce qui soulève des questions sur la légalité et la légitimité de cette nomination.

Autre point de friction, Modou Mamoune Ngom, l’actuel coordonnateur, n’a pas achevé son mandat de trois ans renouvelable. En poste depuis seulement deux ans, son remplacement prématuré sans respect des modalités de fin de mandat établies ajoute une dimension supplémentaire à la controverse. Cette précipitation dans le limogeage et la nomination soulève des interrogations sur le respect des procédures administratives et institutionnelles.

Le journal Les Échos suggère que malgré cette erreur de procédure, Modou Mamoune Ngom, reconnu pour son sérieux, ne s’opposera probablement pas à cette décision. Cependant, le journal insiste sur l’importance de respecter les formes et les procédures lors des changements de postes, particulièrement dans des institutions aussi cruciales que le FDSUT.

La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT, bien que symbolisant un renouvellement et une reconnaissance de ses compétences, soulève des questions essentielles sur le respect des procédures et des mandats institutionnels. Cette situation met en lumière la nécessité de maintenir une rigueur administrative pour garantir la légitimité et la stabilité des institutions publiques. Les observateurs et les défenseurs de l’orthodoxie administrative attendent des éclaircissements et une correction de cette « bourde » pour préserver l’intégrité des nominations et des limogeages au sein des structures étatiques.

Ousmane Sonko propose des initiatives pour promouvoir la propreté et l’engagement citoyen au Sénégal

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment mis en avant la nécessité de revitaliser le service civique dans le pays. Dans un communiqué émanant du Conseil des ministres, il a salué la dynamique positive instaurée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew », qui a suscité une mobilisation citoyenne remarquable.

Dans cette optique, Sonko envisage d’utiliser les prochaines vacances scolaires pour renforcer cette dynamique en mobilisant des volontaires pour des activités telles que la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement. Il insiste sur l’importance d’intégrer des pratiques d’hygiène et de propreté dans les politiques ministérielles pour accorder au Sénégal le label d’un pays propre.

Parmi les secteurs ciblés figurent les hôpitaux, les centres de santé, l’éducation, le tourisme, l’industrie, le commerce, la restauration, le transport public et le secteur aéroportuaire. Sonko souligne également la nécessité de garantir un approvisionnement continu en médicaments essentiels et de régulariser la situation des élèves sans papiers d’état civil, en particulier ceux en classe d’examens.

Par ailleurs, le Premier ministre a évoqué la problématique du logement dans les campus universitaires, plaidant pour une action visant à réduire la facture d’électricité des administrations publiques.

En parallèle, Sonko a informé le Conseil des ministres de ses préparatifs en vue de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale. Il a également fait état de l’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar.

Cette série d’initiatives reflète l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur d’une amélioration des conditions de vie et de l’environnement, ainsi que d’une participation citoyenne active dans la construction d’un avenir plus propre et plus durable pour le pays.

Démission tacite et vacance du pouvoir au profit de Ousmane Sonko : Le mouvement Sauvons la République saisit le Conseil constitutionnel…

Le mouvement Sauvons la République/Dogu Samm Sunum Reew, regroupant des formations politiques comme l’Alliance démocratique pour une Afrique émergente/Joowléene, de Maître Diaraf Sow, le MCSS/Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé ainsi des personnalités publiques, à l’image de l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita, a saisi, ce lundi 3 juin, le Conseil constitutionnel d’une lettre aux fins de constater « la démission tacite et la vacance du pouvoir de fait » du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre Ousmane Sonko.
Dans le document, les requérants reprochent à ce dernier la réception en cascade d’ambassadeurs accrédités au Sénégal comme ceux de la Chine, de la France, du Maroc, alors que, selon eux, cette prérogative ne revient qu’au président de la République.

Lumière sur les révélations d’Afrique confidentielle : urgence de la mise en place d’une mission d’information parlementaire

Le site Afrique confidentielle a révélé qu’à l’origine de l’affectation du général Kandé, il est question de l’évaluation des accords de défense du Sénégal avec quatre puissances étrangères.

L’Assemblée nationale doit édifier le Peuple sénégalais au sujet de la véracité des informations données par le site d’information Afrique confidentielle sur des initiatives prises par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Il s’agit :

  1. de l’authenticité et de l’auteur de « lettre confidentielle numéro 0431/MFA du 16 Mai 2024 intitulée : « évaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande Bretagne »
  2. de la véracité la volonté prêtée au Premier ministre Ousmane Sonko d’acquérir le système d’écoute de masse et d’espionnage Pegasus pour écouter toutes les applications telles que WhatsApp, Telegram, Signal, Wire etc.
  3. des raisons du limogeage du Général Souleymane Kandé et son affectation en Inde.

Le Groupe Bby, en relation avec les autres députés qui souhaitent participer à ce travail d’investigation parlementaire, doit lancer une mission d’information pour tirer au clair ces affaires.

Vive la République !

Vive le Sénégal !

Dakar, le 4 juin 2024

Moustapha Diakhaté

Le coordonnateur régional de la coalition « Diomaye Président » propose des mesures pour une rupture profonde

Lors d’un meeting de remobilisation à Makacolibantang, dans la région de Tambacounda, Alpha Thiam, le coordonnateur régional de la coalition « Diomaye Président », a émis des suggestions audacieuses pour un changement significatif dans le paysage politique et socio-économique du Sénégal.

Thiam a tout d’abord salué les premières initiatives du nouveau régime, notamment dans la distribution équitable des semences. Cependant, pour une transformation plus profonde, il a proposé plusieurs mesures novatrices.

Parmi ces mesures, Thiam a recommandé la mise en place d’un service militaire obligatoire, visant à renforcer le sentiment d’appartenance nationale et à promouvoir les valeurs civiques. Il a également plaidé en faveur du projet « un jeune, une solution FEP », qui vise à offrir à chaque jeune des opportunités de formation, d’emploi et de financement de projets.

En outre, Thiam a exhorté le gouvernement à s’engager activement dans la réduction du coût de la vie, notamment en réintroduisant des initiatives telles que les magasins témoins comme Sonadis. Il a souligné l’importance de la transparence financière en appelant à la sanction des auteurs de détournements de fonds publics.

S’agissant du développement régional, Thiam a plaidé en faveur d’un plan Marshall spécifique pour la région de Tambacounda, laquelle est reconnue comme l’une des plus vastes et des plus défavorisées du Sénégal.

Enfin, Thiam a appelé les populations à soutenir ces initiatives dans le respect des principes du Jub, Jubbal, Jubbanti, encourageant ainsi une approche participative et inclusive pour l’avancement du pays.

Ces propositions audacieuses de Thiam illustrent l’engagement de la coalition « Diomaye Président » en faveur d’un changement profond et durable pour le Sénégal, mettant en avant des solutions concrètes pour répondre aux défis actuels du pays.

Suspension des passeports diplomatiques : Le coup de balai du PM chez les privilégiés

Le gouvernement a pris une décision radicale concernant plus de 130 passeports diplomatiques, menaçant de les suspendre suite à un rapport de vérification des Affaires étrangères. Sous l’impulsion du Premier ministre, Ousmane Sonko, plusieurs détenteurs de ces passeports pourraient perdre leurs privilèges de voyage.

Selon des sources proches du dossier, l’Ambassadeur Boubacar Sow a dirigé une enquête rigoureuse sur la délivrance des passeports diplomatiques entre février et mars 2024. Son rapport, présenté au ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, puis au Premier ministre, a révélé des incohérences dans la liste des bénéficiaires.

Des personnalités de divers secteurs, notamment des hommes d’affaires, des guides religieux, des commerçants et des transitaires, sont touchées par cette mesure, selon les informations obtenues. Des noms de personnalités publiques ont également été cités dans le rapport.

La liste des passeports susceptibles d’être suspendus devrait être transmise à la Police des frontières pour une application immédiate de la décision. Cette initiative marque une volonté forte du gouvernement de lutter contre les abus et les privilèges injustifiés dans l’octroi des passeports diplomatiques.

Cette affaire souligne l’importance d’une gestion transparente et équitable des ressources publiques, ainsi que la nécessité pour les autorités de veiller à ce que les privilèges accordés soient justifiés et légitimes. L’évolution de cette situation sera suivie de près par le public et les médias.

Office National des Pupilles de la Nation : Fatima Mbengue prend les rênes

Une nouvelle ère commence pour l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN) avec la nomination de Fatima Mbengue en tant que directrice générale. La passation de service avec le directeur sortant, Alpha Kounta, s’est déroulée ce lundi 3 juin 2024. Lors de cette cérémonie solennelle, Mme Mbengue a partagé sa vision avec ses nouveaux collaborateurs et réaffirmé son engagement envers les pupilles de la nation.

Dans son discours d’investiture, Fatima Mbengue a exprimé son engagement à concrétiser le volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal. « Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend à l’aune des différents cadres d’administration des missions de l’office. Je m’installe ce jour comme directrice de l’ONPN avec la détermination de participer à la concrétisation du volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal », a-t-elle déclaré.

Fatima Mbengue a également montré une profonde empathie et un engagement inébranlable envers les pupilles. « Vous pouvez compter sur la disponibilité de l’office à être à votre écoute et à votre chevet. Je prends l’engagement solennel de vous dire que vous avez en moi non pas votre directrice, mais votre maman », a-t-elle rassuré.

Portée à la tête de l’ONPN le 15 mai 2024, Mme Mbengue, titulaire d’un Master 2 en marketing social, a salué les réalisations de son prédécesseur, Dr Alpha Kounta. Elle a exprimé son intention de s’appuyer sur son expertise pour poursuivre les objectifs de l’institution tout en apportant de nouvelles perspectives.

Cette transition marque le début d’une phase de renouveau pour l’ONPN, avec une directrice déterminée à renforcer le soutien et l’accompagnement des pupilles de la nation, en s’appuyant sur une administration solide et une vision claire de l’avenir.

Doudou Wade : « Il est temps de décharger Abdoulaye Wade »

Dans une sortie médiatique qui risque de marquer un tournant décisif dans l’histoire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire du parti, a ouvertement remis en question la capacité d’Abdoulaye Wade à diriger le parti. Cette déclaration fracassante est intervenue lors de son apparition à l’émission « Grand Jury » sur la Rfm.

Le principal point soulevé par Doudou Wade concerne l’âge avancé de Abdoulaye Wade, qui approche désormais les 98 ans. Il a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’ancien président à assumer pleinement ses responsabilités au sein du PDS, citant notamment des questions sur l’authenticité des documents reçus par le parti au cours des deux dernières années.

Cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade survient dans un contexte où le PDS connaît des bouleversements internes, notamment avec la « démission » de Woré Sarr de la tête de la Fédération nationale des femmes. Doudou Wade a révélé que cette décision n’était pas volontaire de la part de Woré Sarr, mais qu’elle avait été contrainte à quitter son poste.

Malgré les spéculations, Doudou Wade a tenu à préciser qu’il ne visait pas directement Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, dans ses propos. Il a cependant affirmé que les changements récents au sein du PDS ne pouvaient pas être attribués à Abdoulaye Wade du point de vue scientifique, juridique ou politique.

Cette sortie médiatique de Doudou Wade révèle les tensions croissantes au sein du PDS et soulève des questions sur l’avenir du parti. Alors que le parti cherche à se redéfinir dans le paysage politique sénégalais, cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade pourrait avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du PDS.

Rencontres discrètes : Amadou Bâ accueille des responsables politiques de Thiès

Depuis son retour au Sénégal, Amadou Bâ, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, poursuit son travail de manière discrète mais stratégique. Des sources fiables de Dakaractu Thiès révèlent qu’il a récemment accueilli en audience plusieurs personnalités politiques influentes de la région de Thiès, une démarche qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays.

Amadou Bâ, connu pour son engagement politique et sa capacité à mobiliser les masses, a choisi une approche différente depuis son retour. Plutôt que de s’engager dans des apparitions publiques bruyantes ou des discours médiatisés, il a opté pour des rencontres plus intimes et stratégiques avec des acteurs clés de la politique locale. Cette méthode, bien que discrète, semble être une étape cruciale dans sa stratégie de reconstruction et de renforcement de ses alliances politiques.

Lorsqu’ils ont été contactés par le bureau de Dakaractu Thiès, certains de ces responsables ont confirmé la tenue de ces audiences. Cependant, ils ont choisi de rester réservés quant aux détails des discussions. « Oui, je confirme », a indiqué un influent homme politique ayant participé à la rencontre. « Notre tête-à-tête avec Amadou Bâ s’est déroulé dans un cadre privé », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus.

Depuis l’ascension du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le paysage politique de Thiès, autrefois animé et agité, est devenu étonnamment calme. Les différents QG politiques de la ville et du département semblent être en mode veille. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer temporairement, préférant éviter les sollicitations incessantes de leurs militants de base et les feux de la rampe médiatique.

Cette accalmie pourrait être interprétée comme une phase de réorganisation et de recalibrage pour de nombreux acteurs politiques, y compris Amadou Bâ. En se concentrant sur des rencontres privées et des discussions stratégiques, il pourrait chercher à renforcer ses bases, à redéfinir ses alliances et à élaborer de nouvelles stratégies pour les futures échéances électorales.

Les actions d’Amadou Bâ, bien que menées dans l’ombre, laissent entrevoir des préparatifs en coulisse pour de futurs mouvements politiques. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient signaler une tentative de consolidation des forces et de préparation pour un retour en force sur la scène politique nationale. La nature privée de ces audiences suggère des discussions profondes et stratégiques, visant à aligner les intérêts et à définir des plans d’action communs.

Thiès, une région clé dans la dynamique politique sénégalaise, a toujours joué un rôle crucial dans les élections nationales. Les leaders politiques locaux, ayant une influence significative sur les électeurs, sont des partenaires essentiels pour toute stratégie politique sérieuse. Amadou Bâ, en reconnaissant cette réalité, semble vouloir s’assurer le soutien de ces acteurs locaux pour renforcer sa position et ses chances dans les futures batailles politiques.

La démarche discrète mais calculée d’Amadou Bâ montre qu’il reste un acteur important sur la scène politique sénégalaise, malgré son échec à la présidentielle de 2024. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient bien être le prélude à des mouvements stratégiques plus larges, visant à redéfinir le paysage politique et à préparer une éventuelle résurgence. Dans ce contexte de calme apparent, les manœuvres en coulisse d’Amadou Bâ pourraient jouer un rôle déterminant dans les mois et années à venir.

Amadou Bâ Reçoit en Audiences Plusieurs Responsables Politiques Thiessois

Depuis son retour au pays, Amadou Bâ, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2024, a choisi de travailler discrètement. Selon des sources de Dakaractu Thiès, il aurait récemment reçu en audience plusieurs personnalités politiques de la région.

Joint par téléphone, certaines de ces personnalités politiques ont confirmé ces rencontres, tout en restant discrètes sur les détails. « Oui, je confirme », a déclaré un homme politique influent lors de la présidentielle, ajoutant que ces échanges avec Amadou Bâ se sont déroulés dans un cadre privé.

Cette initiative de rencontres discrètes intervient dans un contexte où le paysage politique de Thiès semble marqué par un silence radio depuis l’arrivée du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer, préférant travailler dans le calme loin des sollicitations incessantes des militants.

Les implications de ces rencontres sur le paysage politique local restent à voir, mais elles soulignent certainement une volonté de dialogue et de rapprochement dans une période de transition politique. Restez connectés pour plus d’informations sur les développements à Thiès.

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : « Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes »

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a « pas de comptes à rendre aux journalistes », a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de « déclaration malheureuse ».

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au « Journal télévisé » de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. « On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires, » a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des « chiens de garde » pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. « Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes, » a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. « Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique, » a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives

Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:

Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –

Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.

Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.

Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.

En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.

Contestations au sein du PDS : Les décisions de Karim Wade remises en question

La démission de Woré Sarr du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a jeté une nouvelle ombre sur le parti, alors que certains militants remettent en question la légitimité des récentes nominations effectuées par Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

Des contestations vigoureuses ont émergé concernant l’authenticité des signatures apposées sur les décisions administratives récentes, notamment celles nommant Fatou Sow et Ndèye Astou Camara respectivement Présidente nationale et Secrétaire générale des femmes, ainsi que la nomination de Lamine Ba et Khadim Guèye à la tête de la FNCL (Fédération Nationale des Cadres Libéraux). De même, la désignation de Bachir Diawara comme porte-parole du parti et le réaffectation de Tafsir Thioye suscitent des doutes quant à leur légitimité.

Une militante du PDS, membre du secrétariat national, a exprimé le sentiment que ces décisions résultent de manœuvres frauduleuses visant à servir des intérêts particuliers, loin de l’esprit démocratique du parti. Elle souligne également l’éloignement de l’ancien président Abdoulaye Wade des activités du parti depuis plusieurs années, alimentant ainsi les suspicions quant à la véritable autorité derrière ces nominations.

Face à ces contestations croissantes, certains membres du parti ont décidé de saisir les autorités compétentes pour demander l’ouverture d’une enquête visant à vérifier l’authenticité des signatures en question. Cette démarche vise à rétablir la confiance au sein du PDS et à assurer que les décisions prises reflètent véritablement la volonté démocratique des membres.

Alors que le PDS cherche à se positionner dans le paysage politique sénégalais, ces contestations internes soulignent les défis auxquels le parti est confronté pour maintenir son unité et sa crédibilité dans un contexte politique en constante évolution.

Woré Sarr quitte le Pds : un départ empreint de respect et de détermination

La décision de Woré Sarr de démissionner du Parti démocratique sénégalais (Pds) a été marquée par un profond respect envers son mentor politique, Me Abdoulaye Wade, tout en exprimant une détermination sans faille à défendre sa dignité et son honneur.

Malgré son attachement indéfectible au parti et à son leader historique, Me Wade, Woré Sarr a choisi de tourner la page, déclarant : « Ce qui me fait mal, c’est de me séparer de Me Wade ». Son départ intervient suite à un désaccord concernant le renouvellement des instances du mouvement des femmes du Pds, où elle s’est sentie reléguée au second plan.

Dans une déclaration poignante, Woré Sarr a affirmé que son engagement et son dévouement au sein du parti ne sont plus à prouver. Elle a également critiqué ce qu’elle perçoit comme une tendance à favoriser un cercle restreint de fidèles autour de Karim Wade, fils de Me Wade, au détriment de militants engagés comme elle.

La nomination de nouveaux membres au bureau national de la fédération nationale des femmes du parti a été perçue comme une étape nécessaire pour redynamiser les structures du Pds dans un contexte politique en mutation. Cependant, pour Woré Sarr, ces changements ont été mal perçus, mettant en lumière des tensions internes au sein du parti.

Malgré son départ, Woré Sarr reste une figure respectée et admirée au sein du Pds. Son engagement politique et son attachement aux valeurs démocratiques continueront de marquer le paysage politique sénégalais.

Lonase: Toussaint Manga prend fonction

La cérémonie de passation de service entre le Directeur sortant de la Loterie Nationale Sénégalaise ( LONASE), M.Doura Baldé et le nouveau Directeur Dr. Toussaint Manga s’est tenue ce vendredi dans les locaux de ladite Structure.

Le Dakarois vous propose le discours du Directeur général entrant…

Monsieur le Président du Conseil d’administration de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE)

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’Administration de la Société LONASE 

Monsieur le Directeur Général sortant Mr Abdourahmane BALDE

Monsieur le secrétaire général 

Monsieur le coordonnateur de la direction générale

Mesdames et Messieurs les conseillers spéciaux et conseillers

Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service

Mesdames et Messieurs les représentants de l’ensemble du personnel de la LONASE 

Chers invités, à vos rangs et grades 

Mesdames, Messieurs

Le 24 mars dernier, marquant la troisième alternance démocratique de notre pays, le peuple sénégalais dans sa sagesse légendaire, a souverainement décidé d’élire son excellencele Président Bassirou Diomaye DiakharFAYE à la tête de la nation. Ce choix historique consacre l’aboutissement de la première phase de la réforme systémique théorisé par Mr Ousmane SONKO.

A l’heure actuelle, un contexte nouveau se fait jour. Il est aujourd’hui question, dans un vaste élan de participation à l’échelle nationale, d’apporter des réponses aux préoccupations des sénégalais ; en insufflant un nouveau modèle de développement économique et social adossé au PROJET, pour accélérer la marche vers notre souveraineté. Cette élection,au-delà d’un scrutin populaire, a permis deprouver à la face du monde la pertinence du « don de soi pour la patrie. » 

 

Son Excellence Bassirou Diomaye DiakharFAYE, Président de la République du Sénégal m’a fait l’honneur, en me nommant Directeur Général de la loterie nationale sénégalaise. Cette marque de confiance, dont j’apprécie la valeur eu égard aux caractéristiques qui s’attachent à la mission, m’amène d’emblée à prendre l’engagement à ne ménager aucun effort afin de continuer à la mériter amplement.

 

Aussi, voudrais-je, après avoir rendu grâce à notre SEIGNEUR, le Tout Puissant, Maitre des destins, exprimer au Chef de l’Etat, mes sincères remerciements et ma profonde gratitude.

Je voudrais singulièrement, en cette solennelle circonstance, féliciter et encourager son premier ministre Monsieur Ousmane SONKOet l’ensemble du gouvernement, pour les efforts consentis depuis leur nomination, dans l’optique de la matérialisation du PROJET pour un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès tant souhaité par le chef de l’état.

Je saisis cette importante occasion pour remercier le Ministre des Finances et du Budget pour l’honneur qu’il me fait d’êtreparmi ses collaborateurs à la tête de cette prestigieuse structure. 

Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend et qui nécessite un travail sans relâche pour relever les défis auxquels notre société est confrontée. C’est donc avec beaucoup de responsabilité et de détermination que je m’installe aujourd’hui à la tête de la LONASE.

 

Mesdames, Messieurs

La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui n’est pas une première du genre organisée par cette structure qui, comme nous le savons, est placée au cœur de l’action publique.

Conformément à une tradition républicaine bien établie, elle s’inscrit sous le sceau du respect de l’orthodoxie en matière d’organisation de rencontres officielles et de fonctionnement des institutions et structures publiques.

Naturellement il est d’usage en de pareilles circonstances, d’honorer toutes les femmes ettous les hommes qui ont consacré leur vie au rayonnement de cette société nationale depuis sa création en 1966 par un concessionnaire privé en LONASE SA, en passant par sa nationalisation intégrale en décembre 1987jusqu’ à nos jours. 

Chers devanciers par votre abnégation, votrecourage et votre probité, la LONASE est devenue cette grande société nationale aussi importante que nécessaire dans la marche du Sénégal vers le progrès. 

Sans altérer cette noble et exaltante pratique, il me plaît devoir conférer à l’événement, un cachet particulier en rendant un hommage chaleureux à mon prédécesseur Monsieur le Directeur général sortant, mon frère, Abdourahmane BALDE. Merci pour les efforts consentis pendant les (8) huit mois durant lesquels, vous étiez à la tête de la maison. 

Monsieur le Directeur General merci de me passer le témoin. Vous l’aurez compris la vie des institutions de la république est une éternelle course de relais où des hommes et des femmes se succèdent aux différentesstations, muent qu’ils ou elles sont tous et toutes par la volonté de servir le grand peuple sénégalais de la plus belle des manières.

Mesdames, Messieurs, chers collaborateurs,

Je m’adresse aujourd’hui à l’ensemble du personnel de la LONASE avec enthousiasme et ambition. Vous êtes le cœur et l’âme de cette entreprise, et c’est grâce à votre talent, votre engagement et votre esprit d’équipe que nous pourrons ensemble insuffler un renouveau à la LONASE.

Je vous exhorte à redoubler d’efforts et d’engagement pour qu’ensemble nous puissions ramer vers des eaux plus prometteuses pour notre boite. 

Sous ce rapport, je m’adresse directement à vous, chers collaborateurs, j’accorderai une attention particulière à toute proposition allant dans le sens de renforcer les capacités des différents personnels de la structure, pour qu’ensemble nous puissions moderniser l’entreprise en profondeur, en adoptant les dernières technologies et en innovant dans tous les domaines pour répondre aux attentes toujours plus exigeantes de nos clients.

 

Conformément à notre slogan « LA FORTUNE AUX SOUSCRIPTEURS, LES BÉNÉFICES À LA NATION » ; je vous engage à m’accompagner vers les reformes qui s’imposent pour définitivement faire de la LONASE un instrument d’accomplissement du projet souverainiste conduit par le Président de la république.

Réputés pour vos qualités intrinsèques éprouvées par une expérience et une expertise avérée, je sais que je peux compter sur votre collaboration loyale et votre engagement agissant pour relever ce défi.

C’est pourquoi sur instruction du Premier ministre chef du Gouvernement, ainsi que duMinistre des Finances et du Budget nous apporterons les mesures correctrices nécessaires pour que « LI NIEUP BOK, NIEUP DIOT CI ». 

Notre ambition est de faire de la LONASE une entreprise performante, responsable et exemplaire. Nous voulons que la LONASE soit reconnue pour la qualité de ses produits et services, pour son engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale et pour sa gestion exemplaire sous la cadence du triptyque vocable « JUB-JUBAL- JUBBANTI ».

 

Mesdames, Messieurs, chers collaborateurs,

Chères Lonasiennes, chers Lonasiens la tâche qui nous attend est énorme mais nous réussirons. Nous réussirons parce qu’à la volonté d’un peuple rien ne résiste. Grâce à vous, à votre engagement, à votre foi, à votre accompagnement constant et diligent, nous allons ensemble réussir le pari et réaliser de grandes choses. Nous serons ensemble main dans la main cette équipe gagnante qui inaugure aujourd’hui une nouvelle ère à la LONASE.

 

Je vous invite à vous investir pleinement dans cette nouvelle aventure que nous entamons ensemble. Je vous dédie ce proverbe selon lequel « Lorsque la collaboration est franche et loyale, les montagnes changent en OR ». Je suis persuadé que l’avenir de la LONASE est radieux. 

 

Avant de terminer, permettez-moi d’avoir une pensée généreuse et profondément reconnaissante envers tous ceux qui, par leur amitié, leur affection, leur conseil, leur soutien moral, leur dévouement, ont toujours été à mes côtés. Sachez toutes et tous, que vous voir ici, en cette circonstance, m’émeut profondément.

 

A mon Epouse singulièrement, qui m’a toujours épaulé, assisté dans les épreuves, je dis merci pour la compréhension et l’accompagnement. Également aussi à mes enfants, à mes parents, à mes frères et sœurs à vous toutes et tous, je dis infiniment « MERCI ».

A vous ma seconde famille, chers collaborateurs, je voudrais vous dire combien je suis impatient de travailler avec vous tous pour faire de la LONASE une entreprise dont nous rêvons et serons tous fiers.

Vive le Sénégal !

Je vous remercie de votre aimable attention.

                                                         Fait à DAKAR le 31/05/2024

          Dr Toussaint MANGA

DIRECTEUR GENERAL DE LA LONASE

Audits de la Direction de la  SOLDE : Les précisions de Monsieur Charles Émile Abdou CISS

Dès notre prise de service à la Direction de la Solde, le 26 mars 2017, nous avons pris l’entière responsabilité d’effectuer un état des lieux en établissant une longue série d’audits :

– audit du système informatique de la Solde;

– audit des effectifs et de la paie;

– diagnostic des pratiques de corruption à la Direction de la Solde;

– audit du cadre juridique de la rémunération;

– audit organisationnel de la Direction;

– audit de la solde militaire et paramilitaire;

– audit des matricules de la Solde;

– audit des processus de gestion de la Solde;

– audit des cartes nationale d’identité;

– audit des check off des syndicats ;

– audit des mutuelles;

– audit des délais de paiement;

– audit des retenues salariales;

– audit de la fiscalité sur les salaires;

– modalités pratiques d’amélioration du système de rémunération des agents de l’Etat;

– étude de satisfaction des usagers de la Solde etc.

Au terme des premières conclusions, nous avions établi plusieurs rapports transmis au Directeur général du Budget et au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de l’époque mais il n’y a eu aucun retour.

Au contraire, le Directeur général du Budget m’avait suggéré d’arrêter les audits, pour ne pas rendre frileux le personnel, ce que j’ai catégoriquement refusé.

Après l’identification des personnes incriminées dans ces rapports, nous avons en rapport avec les services des ressources humaines procédé à leur mutation sans délai.

– Nous avons ensuite établi une vision : Renouveau de la Solde avec entre autres axes : l’assainissement et la fiabilité du fichier de la Solde, la modernisation de la Solde, l’amélioration des conditions de travail etc.

– S’agissant de la fiabilité de la Solde et sur la base d’une cartographie des risques réalisée, un plan d’audit mensuel de la masse salariale et un diagnostic avant chaque émission de salaires a été systématisé permettant d’identifier les anomalies et de les corriger;

Sur cette base, un plan de mise en œuvre des recommandations a été établi et régulièrement exécuté au regard du lourd héritage. Toutefois, des résistances ont été régulièrement notées dans la mise en œuvre. Aussi, l’arrivée de la Cour des Comptes en juin 2019, pour le contrôle a-t-elle été un gros soulagement, pour faciliter la mise en œuvre des recommandations issues de ces audits, nous avons transmis l’ensemble des rapports à la Cour des Comptes qui les a quasiment tous intégré dans son rapport 2015-2018. Je me réjouis de ce rapport conscient, en effet, qu’avec la Cour des Comptes avec qui j’ai longtemps collaboré, la mise en œuvre des recommandations serait plus facile car ayant plus de force contraignante.

Au demeurant, nous avons entrepris la modernisation de la solde parallèlement à la lutte contre la corruption en mettant en place un système de services rendu aux usagers (e-solde, safy-sen réclamations, front office etc.).

Durant ce passage à la Solde, de nombreux ennemis ont surgi me faisant savoir que j’étais l’homme à abattre à tout prix.

C’est dont sans regret que j’ai quitté cette direction le 04 mai 2022 avec le sentiment du devoir accompli.

Je suggère aux autorités actuelles du Ministère des Finances et du Budget du Sénégal, de transmettre l’intégralité de ces audits que j’ai initié durant toutes ces années au Président de la République  et au Premier Ministre.

Je suggère à ceux qui sont derrière ces articles de journaux tentant de manipuler l’opinion, de montrer leur vrai visage et de décliner leurs vraies intentions, tenter de salir le travail effectué et la modernisation de la gestion de la Solde : vraisemblablement ces gens craignent mon retour dans l’appareil budgétaire ayant peur d’un nouveau cycle d’audits. De quoi ont-ils peur ? N’êtes vous pas des hommes au point de vous cacher derrière des articles enfantins commandités avec des morceaux choisis? Je comprends que cette mafia suçant le sang du Peuple a de fortes craintes pour son avenir. 

Pour briller, vous n’avez pas besoin de tenter à tout prix d’éteindre les lumières des autres. !!!

S’ils ne font pas la transmission sous les 48 heures, je ferai une conférence de presse inédite dans ce sens : Vous êtes tous avertis.

Reddition des Comptes : Moustapha Niass et ses Alliés Appellent à une Démarche Impartiale

Le parti de Moustapha Niass, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), s’est réuni ce jeudi pour analyser les résultats de la récente élection présidentielle et aborder diverses questions d’actualité politique. Au cœur des discussions figurait la question de la reddition des comptes, un principe fondamental dans la gestion transparente des affaires publiques.

La Reddition des Comptes : Un Principe Fondamental

Lors de cette rencontre, le secrétariat exécutif de l’AFP a réaffirmé son soutien au principe de la reddition des comptes, soulignant son importance dans le fonctionnement normal de la République. Cependant, ils ont insisté sur la nécessité de mener ce processus de manière impartiale et sans arrière-pensée. « La reddition des comptes doit être menée de manière impersonnelle, conformément aux lois et règlements de notre pays », ont-ils déclaré.

Le parti a également mis en garde contre l’utilisation de la reddition des comptes comme un moyen de détourner l’attention des promesses électorales non tenues. « Elle ne doit pas servir de palliatif pour mettre sous le boisseau les promesses liées à l’amélioration des conditions de vie des populations », a ajouté le secrétariat exécutif.

Appel à un Dialogue Inclusif

Moustapha Niass et ses alliés ont salué l’importance du dialogue, soulignant qu’il est essentiel pour la cohésion sociale et le consensus national. « C’est le lieu de saluer la vertu du dialogue, approche qui sied à la respiration consensuelle et solidaire de notre société », ont-ils affirmé. Ils estiment que des discussions inclusives et constructives peuvent renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

Renforcement de la Justice

Pour l’AFP, une justice accessible et bien équipée est cruciale pour le succès de la reddition des comptes et pour le maintien de la confiance publique. « Le pari sera gagné si la justice devient plus accessible et voit ses moyens matériels et humains considérablement renforcés », ont-ils souligné. Ils ont appelé à des investissements substantiels dans le système judiciaire pour garantir son efficacité et son indépendance.

La réunion du parti de Moustapha Niass a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’AFP envers la transparence et la bonne gouvernance. En insistant sur une reddition des comptes menée sans arrière-pensée et en appelant à un dialogue inclusif, le parti espère contribuer à une gouvernance plus juste et à une amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

La question de la justice et de son accessibilité reste un point central pour le parti, qui continue de plaider pour des réformes et des renforcements afin d’assurer que tous les citoyens bénéficient d’un traitement équitable et transparent.

Abdou Mbow Dénonce les Menaces Contre la Liberté de la Presse et d’Opinion

Le député Abdou Mbow a exprimé son inquiétude face aux récentes convocations de journalistes par la police, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de musèlement de la presse. Cette réaction fait suite à une série de convocations de journalistes notées ce jeudi 30 mai, suscitant des interrogations et des critiques au sein de la classe politique et de la société civile.

Une Interrogation sur les Libertés Fondamentales

« Est-il désormais interdit de parler du premier ministre et chef de parti Sonko ? À quoi riment ces nouvelles formes de menaces ? » a déclaré Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon lui, ces actions constituent une menace directe à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion, des piliers fondamentaux de toute démocratie.

Une Situation Alarmante

Le député a mis en lumière une série d’événements préoccupants : « Après les convocations de la police suivies d’arrestations et condamnations arbitraires de lanceurs d’alerte et de prêcheurs religieux, c’est au tour des journalistes de répondre aux convocations. » Abdou Mbow souligne que la liberté d’opinion doit être garantie à tous les citoyens, car elle est le socle de la liberté.

La Vitrine Démocratique du Sénégal en Jeu

Abdou Mbow a également averti que les changements de posture en fonction des positionnements politiques ne doivent pas compromettre la réputation démocratique du Sénégal. « Il faut veiller à laisser notre vitrine démocratique intacte. » Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une restriction croissante de la liberté d’expression, questionnant l’interdiction implicite de discuter du Premier ministre et chef de parti Ousmane Sonko. « Quelle farce de mauvais goût ! » a-t-il ajouté.

Appel à la Protection des Libertés

Le député Abdou Mbow a appelé les autorités à protéger les libertés fondamentales et à garantir un environnement où la presse et les citoyens peuvent s’exprimer librement sans craindre des représailles. Il a souligné l’importance de maintenir un débat ouvert et transparent sur les questions politiques et sociales, sans lequel la démocratie sénégalaise serait gravement menacée.

Les récents événements et les réactions comme celles d’Abdou Mbow mettent en lumière les tensions croissantes autour de la liberté de la presse et d’opinion au Sénégal. Alors que le pays continue de naviguer dans un paysage politique complexe, la protection des libertés fondamentales reste un enjeu crucial pour la stabilité et la crédibilité démocratique de la nation.

Cheikhou Oumar Sy : “Amadou Ba doit quitter l’APR pour un avenir politique viable”

Lors de l’émission « EN VÉRITÉ » diffusée sur Radio Sénégal Internationale (RSI) et animée par Migui Maram Ndiaye, Cheikhou Oumar Sy, ancien député, a émis une proposition audacieuse à Amadou Ba, ex-Premier ministre et ancien candidat à la présidentielle de mars 2024. Selon Sy, pour espérer un avenir politique prospère, Amadou Ba doit impérativement quitter l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall.

Un Appel à l’Indépendance Politique

Cheikhou Oumar Sy a été clair dans son analyse : « Aujourd’hui, Amadou Ba doit quitter les rangs de l’APR de Macky Sall et créer son propre parti. C’est la meilleure démarche pour lui sinon il risque d’échouer lamentablement lors des prochaines élections. Il doit éviter de partir sous la bannière de l’Alliance pour la République », a-t-il déclaré avec conviction. Pour Sy, l’avenir politique d’Amadou Ba ne pourra se construire qu’en dehors de l’ombre de Macky Sall.

Nécessité de l’Autonomie Politique

L’ancien député a souligné l’importance pour Amadou Ba de se démarquer et de séduire l’électorat de manière autonome, loin de l’influence écrasante de Macky Sall. « Amadou Ba a besoin d’une autonomie politique pour se démarquer et séduire l’électorat », a insisté Cheikhou Oumar Sy. Cette indépendance serait essentielle pour bâtir une base solide et crédible auprès des électeurs.

Confiance en une Éventuelle Victoire

Cheikhou Oumar Sy ne cache pas sa confiance en une éventuelle victoire d’Amadou Ba, s’il se présentait avec une liste indépendante. « Je suis confiant que s’il y aura des élections et qu’Amadou Ba crée sa liste à côté de Macky Sall, Amadou Ba va triompher devant lui », a-t-il affirmé. Selon Sy, la création d’une liste indépendante permettrait à Ba de capitaliser sur son propre charisme et ses idées, sans être éclipsé par la figure de Macky Sall.

Critiques envers Macky Sall

Sy a également critiqué l’attitude de Macky Sall envers Amadou Ba, affirmant que ce dernier n’a pas reçu le soutien nécessaire de ses alliés, y compris de Macky Sall lui-même. Ce manque de soutien est, selon lui, un facteur déterminant de l’échec de Ba à la dernière présidentielle. « Amadou Bâ n’a pas reçu le soutien nécessaire de la part de ses alliés, Macky Sall en tête », a-t-il déploré.

Une Nouvelle Orientation pour Amadou Ba

Cheikhou Oumar Sy a rapporté les intentions d’Amadou Ba de s’affirmer comme leader de l’opposition. « Amadou Ba promet d’assumer pleinement son statut de chef de l’opposition », a-t-il précisé. Cette déclaration marque une nouvelle orientation dans la carrière politique d’Amadou Ba, qui semble prêt à prendre les rênes de l’opposition avec détermination.

L’appel de Cheikhou Oumar Sy à Amadou Ba de quitter l’APR pour créer son propre parti marque un tournant potentiellement significatif dans la politique sénégalaise. En s’affirmant indépendamment de Macky Sall, Amadou Ba pourrait non seulement redéfinir sa propre carrière politique, mais aussi apporter une nouvelle dynamique à l’opposition sénégalaise. Reste à voir si Amadou Ba suivra ce conseil et quelles en seront les conséquences pour le paysage politique du Sénégal.

Madiambal Diagne Répond à Ousmane Sonko : « Ça c’est Gouverner par l’Arrogance »

Lors du lancement de la journée de Set Setal, le Premier ministre Ousmane Sonko a fait une déclaration notable qui a rapidement suscité des réactions. Le leader de Pastef a affirmé que son gouvernement, ainsi que celui de Bassirou Diomaye Faye, n’auront de compte à rendre ni aux hommes politiques ni aux journalistes, mais uniquement au peuple sénégalais. Cette déclaration a immédiatement attiré l’attention et provoqué des réactions diverses, notamment celle de Madiambal Diagne, patron d’Avenir Communication.

En réponse à l’article publié par Seneweb, Madiambal Diagne a vivement critiqué la déclaration du Premier ministre. « Est-ce que vous avez des comptes à rendre à un quelconque segment de la société ? Ça c’est gouverner par l’arrogance ! », a écrit le journaliste. Diagne, connu pour ses positions tranchées, n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une attitude hautaine de la part de Sonko.

Ousmane Sonko, en déclarant que son gouvernement ne répondrait qu’au peuple sénégalais, semble vouloir affirmer l’indépendance et l’intégrité de son administration. Cependant, cette déclaration a été interprétée par certains, dont Madiambal Diagne, comme un signe d’arrogance et de mépris envers d’autres acteurs importants de la société, tels que les journalistes et les hommes politiques.

Par ailleurs, Madiambal Diagne a annoncé son retour imminent au Sénégal. Cette décision intervient après la convocation de Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, suite à la publication d’un article sur le Général Souleymane Kandé et Ousmane Sonko. Diagne semble déterminé à continuer à jouer un rôle actif et critique dans le paysage médiatique sénégalais, malgré les tensions actuelles.

Cette situation illustre un débat plus large sur la responsabilité et la transparence du gouvernement envers divers segments de la société. Tandis qu’Ousmane Sonko insiste sur la redevabilité exclusive envers le peuple, des figures médiatiques comme Madiambal Diagne soulignent l’importance de rendre des comptes également aux médias et autres acteurs sociaux, pour garantir une gouvernance équilibrée et sans arrogance.

La confrontation entre Ousmane Sonko et Madiambal Diagne met en lumière des tensions sous-jacentes dans la politique sénégalaise concernant la transparence et la responsabilité du gouvernement. Alors que le Premier ministre cherche à affirmer son indépendance, les critiques de figures influentes comme Diagne rappellent l’importance d’un dialogue ouvert et respectueux avec tous les segments de la société.

Ousmane Sonko : « Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a assuré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, réaffirmant l’engagement de l’État à maintenir la quiétude des Sénégalais et la sécurité de leurs biens.

Lors d’une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue ce samedi, Ousmane Sonko a tenu à rassurer la population. « À ce peuple sénégalais, je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a souligné que l’État veille à la tranquillité et à la sécurité de tous les citoyens. « Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités » en cas d’ »agitation », a-t-il affirmé.

M. Sonko a également adressé un message aux anciens dirigeants du pays, les mettant en garde contre des conclusions défavorables issues des rapports de cours de contrôle. « Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables », a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la stabilité politique et sociale du Sénégal est cruciale. Ousmane Sonko vise à rassurer les citoyens sur la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la paix, en dépit des défis actuels.

Audience : Le Premier ministre Ousmane Sonko retrouve son pôle d’avocats

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exprimé sa profonde joie et son émotion en retrouvant son pôle d’avocats. Cette rencontre marquante a eu lieu dans un contexte de défis juridiques et politiques importants pour le Premier ministre et son équipe.

Un Moment Émotionnel

Lors de cette audience, Ousmane Sonko n’a pas caché son plaisir de retrouver son équipe juridique. « C’est avec beaucoup de plaisir et d’émotion que j’ai retrouvé, aujourd’hui, mon pôle d’avocats, » a-t-il déclaré. Cette réunion a été l’occasion de renforcer les liens avec son équipe, composée de femmes et d’hommes dévoués, qui jouent un rôle essentiel dans le cadre du PROJET.

Sacrifices et Dévouement

Ousmane Sonko a tenu à souligner les sacrifices considérables consentis par ses avocats. « Ces dames et ces hommes sont des acteurs Alpha du PROJET. Ils en ont payé le prix fort : procédures disciplinaires, suspensions, menaces, arrestations…, » a-t-il rappelé. Ces difficultés montrent l’engagement indéfectible de l’équipe juridique malgré les obstacles rencontrés.

Pensées pour les Absents

Le Premier ministre a également eu une pensée spéciale pour les membres de son équipe qui n’ont pas pu être présents lors de cette rencontre. « Mes pensées à ceux qui n’ont pu être présents aujourd’hui, » a-t-il ajouté, marquant ainsi l’importance de chaque contributeur au sein de son équipe.

Reconnaissance et Solidarité

En conclusion, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers son pôle d’avocats. « Merci !, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi la solidarité et le soutien mutuel qui unit ce groupe face aux défis actuels. Ce message de reconnaissance reflète l’importance cruciale qu’il accorde à son équipe juridique dans la défense de ses intérêts et la poursuite de ses objectifs politiques.

Cette rencontre réaffirme la détermination et la résilience de l’équipe d’Ousmane Sonko, prête à faire face à tous les défis pour soutenir leur leader et défendre les valeurs qu’ils partagent.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Réunion interministérielle sur le trafic de bois et la déforestation : Une priorité pour le premier ministre

Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a annoncé lors du Conseil des ministres du mercredi 29 mai, la tenue prochaine d’une réunion interministérielle visant à aborder la problématique pressante du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du Sénégal.

Une Situation Alarmante

Malgré les mesures déjà mises en place par le Gouvernement, le trafic de bois et la déforestation persistent, représentant une menace sérieuse pour l’environnement et l’écologie du pays. Face à cette situation, Ousmane Sonko a souligné l’urgence d’agir pour éviter une catastrophe environnementale.

Audit des Ressources Financières

Dans cette perspective, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité d’auditer les ressources financières importantes allouées par l’État pour renforcer la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS). Il a notamment évoqué la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques, soulignant l’importance de leur utilisation efficace pour lutter contre le trafic de bois et la déforestation.

Suivi de l’Activité Minière

Parallèlement, Ousmane Sonko a également mis en avant l’importance du suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Cette mesure vise à contrôler les éventuelles répercussions de l’exploitation minière sur la déforestation et l’environnement, et à garantir une gestion responsable des ressources naturelles.

Une Action Concertée pour Préserver l’Environnement

Cette réunion interministérielle s’annonce comme une étape cruciale dans la lutte contre le trafic de bois et la déforestation. En rassemblant les différents acteurs et en mettant en place des stratégies coordonnées, le gouvernement démontre sa volonté de protéger l’environnement et de préserver les ressources naturelles du pays pour les générations futures.

La problématique du trafic de bois et de la déforestation nécessite une action ferme et concertée. Sous la direction du Premier Ministre, le gouvernement s’engage à intensifier ses efforts pour lutter contre ce fléau et à mettre en place des mesures efficaces pour protéger l’environnement et assurer un développement durable au Sénégal.

L’Appel de Juan Branco : Accords de pêche, crise migratoire et assises de la justice

Dans un appel sans équivoque, Juan Branco met en lumière les conséquences dévastatrices des accords de pêche entre l’Union européenne et le Sénégal, ainsi que les implications tragiques de la crise migratoire qui en découle. Dans cet article, nous explorons ses points de vue et les solutions qu’il propose pour remédier à cette situation critique.

Pillage des Ressources Halieutiques

Juan Branco dénonce le paiement annuel de 1,7 million d’euros par l’Union européenne pour l’accès aux ressources halieutiques sénégalaises. Ce montant, loin de bénéficier au peuple sénégalais, contribue à la misère et à l’exil de milliers de personnes qui dépendent de la pêche pour leur subsistance.

Crise Migratoire et Conséquences

Il souligne également le lien direct entre cette exploitation des ressources et la crise migratoire qui sévit dans la région, alimentant les trafics illicites et les décès tragiques en mer. Les politiques prédatrices des flottes étrangères, notamment chinoises et espagnoles, ne font qu’aggraver la situation déjà précaire.

Solutions Proposées

Pour remédier à cette situation, Juan Branco propose une approche diplomatique et sécuritaire. Il préconise la dénonciation des accords de pêche existants et l’investissement massif dans une flotte de garde côtes, ainsi que le renforcement des services de renseignement et de douanes pour protéger les eaux sénégalaises.

Assises de la Justice : Une Opportunité

En ce qui concerne les assises de la justice en cours au Sénégal, Juan Branco espère qu’elles seront l’occasion d’une réflexion profonde sur le système judiciaire et sur la nécessité de renouer avec les traditions et les valeurs ancestrales du pays. Il appelle à une révolution judiciaire qui accorde une place centrale à la justice traditionnelle et qui lutte contre la délinquance maritime.

Reconnaissance des Acteurs Engagés

Enfin, Juan Branco rend hommage aux acteurs engagés dans la lutte pour la justice et la défense des droits du peuple sénégalais. Il espère que ces hommes et femmes seront reconnus et récompensés pour leurs efforts, et que la question des sanctions et des réparations à l’égard des abus du régime précédent sera traitée avec la gravité qu’elle mérite.

L’appel de Juan Branco met en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal et appelle à des mesures concrètes pour garantir la protection des ressources, la sécurité des populations et l’intégrité du système judiciaire.

Affaire du Général Kandé : Nouvelles révélations de « Le Quotidien »

La récente affectation du général Souleymane Kandé en tant qu’attaché militaire de l’ambassade du Sénégal en Inde continue de susciter des remous au sein de l’opinion publique. Après avoir divulgué la volonté du ci-devant chef d’état-major de l’armée de terre de saisir la Cour suprême pour contester le décret le nommant à ce poste, le journal Le Quotidien a dévoilé de nouvelles informations sur les raisons possibles de cette décision présidentielle controversée.

Selon les dernières révélations du quotidien, une note datée du 16 mai, intitulée « Évaluation des accords de coopération militaire », émanant du Premier ministre Ousmane Sonko, aurait semé le trouble au sein de l’armée sénégalaise. Cette note aurait requis du ministère des Forces armées et de l’État-major général des armées des propositions pour une éventuelle révision des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne.

D’après Le Quotidien, le général Kandé et d’autres officiers auraient exprimé leur refus de se conformer à cette demande du Premier ministre. Ils auraient notamment invoqué le fait que cette initiative ne relève pas des compétences du Premier ministre et qu’elle empiète sur le domaine réservé du chef de l’État. Le général Kandé aurait alors communiqué sa position par le biais d’une lettre motivée et argumentée.

Cette réponse du général Kandé aurait apparemment déplu au Premier ministre, Ousmane Sonko, qui l’aurait perçu comme un affront personnel. Le Quotidien suggère que cette confrontation aurait potentiellement motivé la décision du président Diomaye Faye de retirer le général Kandé de son poste de chef d’état-major de l’armée de terre.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les relations entre les autorités civiles et militaires au Sénégal, ainsi que sur la portée des pouvoirs du Premier ministre en matière de politique de défense. Alors que cette affaire continue de faire débat, il reste à voir quelles seront les prochaines étapes, notamment la réaction du général Kandé et la réponse du gouvernement à ces révélations.

L’affaire du général Kandé, révélatrice des tensions entre les sphères militaire et politique, continuera certainement d’alimenter les discussions et de susciter l’intérêt du public et des observateurs politiques dans les jours à venir.

Président Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle au Mali et au Burkina Faso : Renforcer l’Intégration Régionale et la Coopération Bilatérale

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectue ce jeudi une visite officielle au Mali et au Burkina Faso. Cette tournée, inscrite dans une série de déplacements en Afrique de l’Ouest, vise à renforcer les relations de bon voisinage, d’amitié, de solidarité et de coopération entre les pays de la région.

Objectifs de la Visite

Le principal objectif de cette visite est de réaffirmer l’importance de l’intégration régionale et d’encourager le Mali et le Burkina Faso à rester au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Président Faye souhaite consolider les relations bilatérales avec ces deux pays, en abordant diverses opportunités de coopération dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la culture.

Questions Clés

1. Intégration Régionale et CEDEAO

Le Président Faye mettra en avant l’importance de l’intégration régionale pour le développement économique et la stabilité de la région. Il encouragera ses homologues malien et burkinabé à maintenir leur engagement envers la CEDEAO, soulignant les avantages de cette organisation en termes de commerce, de sécurité et de coopération transfrontalière.

2. Sécurité du Corridor Dakar-Bamako

Lors de sa rencontre avec son homologue malien, le Président Faye abordera les défis rencontrés sur le corridor Dakar-Bamako. Les discussions porteront sur les tracasseries policières et douanières, ainsi que sur les attaques de bandits, avec pour objectif de trouver des solutions pour sécuriser et faciliter le commerce et le transport sur ce corridor vital pour les deux pays.

Domaines de Coopération

Économie

Le développement de partenariats économiques sera un sujet central des discussions. Les dirigeants exploreront des avenues pour stimuler la croissance économique et le développement régional, notamment à travers des projets d’infrastructure, des initiatives commerciales et des investissements communs.

Sécurité

La coopération en matière de sécurité sera également à l’ordre du jour. Les discussions porteront sur les moyens de renforcer la lutte contre les menaces transnationales telles que le terrorisme et la criminalité organisée, afin de garantir la stabilité et la sécurité dans la région.

Culture

Le Président Faye mettra l’accent sur la promotion des échanges culturels entre les pays, visant à renforcer les liens entre les peuples et à encourager une meilleure compréhension mutuelle. Des initiatives culturelles communes pourront être envisagées pour célébrer la diversité et les richesses culturelles de la région.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye au Mali et au Burkina Faso représente une étape importante dans la consolidation des relations entre ces pays et la promotion de l’intégration régionale. En réaffirmant l’importance de la CEDEAO et en explorant des opportunités de coopération économique, sécuritaire et culturelle, cette tournée marque un engagement fort envers la stabilité et le développement de l’Afrique de l’Ouest.

Aminata Touré : « Nous attendons de beaux résultats de cette concertation »

L’ancienne Première ministre Aminata Touré a répondu présente à l’appel au dialogue autour de la justice et est optimiste quant aux résultats attendus. Son optimisme est alimenté en grande partie par la diversité des participants, y compris d’anciens détenus.

Aminata Touré souligne l’importance de la présence d’anciens détenus qui peuvent témoigner des conditions de détention dans les prisons. Selon elle, cette diversité des participants est cruciale et elle attend de « beaux résultats de cette concertation ».

Par ailleurs, évoquant le passé d’ancien détenu politique du président Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré insiste sur le fait que « la justice n’est pas là pour régler des comptes ». Elle affirme que le chef de l’État ne peut pas « faire subir aux autres ce qu’il a lui-même subi ».

Pour Mimi Touré, il est clair que l’une des principales raisons pour lesquelles le président a été élu est de mettre fin à un système judiciaire considéré par les Sénégalais comme étant sous l’influence du pouvoir exécutif.

Une autre question prioritaire, selon l’ancienne ministre de la Justice, est la carrière des magistrats, qui ne devrait plus dépendre des autorités politiques élues. Aminata Touré espère également une réforme en profondeur du Haut Conseil de la magistrature.

Assises de la Justice : pourquoi Abdou Mbow n’y sera pas

Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été invité à participer aux Assises nationales de la Justice qui débutent ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Cependant, selon les informations fournies par Les Échos, il ne pourra pas assister aux travaux.

La raison de son absence est attribuée à son déplacement hors du pays depuis quelques jours. Actuellement, Abdou Mbow se trouve au Cameroun dans le cadre des activités parlementaires de la Francophonie.

Malgré son empêchement, Abdou Mbow sera représenté lors de ces assises au CICAD.

[Dialogue national sur la justice] : Pape Djibril Fall juge les premiers pas de Bassirou Diomaye Faye

Pape Djibril Fall, candidat malheureux à la Présidentielle du 24 mars 2024, était présent aux Assises de la justice ce mardi au CIDAD de Diamniadio. Dans une déclaration à la presse, le leader des serviteurs a exprimé son opinion sur les premiers pas du président Bassirou Diomaye Faye.

« Nous avons des raisons d’espérer que le Sénégal va changer définitivement. Le roi Hassan II avait l’habitude de dire qu’il ne connaissait pas le développement, mais qu’il savait garantir que les gens mangent à leur faim. Je pense que le président Bassirou Diomaye Faye est sur la bonne voie pour l’autosuffisance. Je pense également qu’il a nommé des personnes compétentes et qualifiées pour occuper les postes gouvernementaux. En ce qui concerne le foncier, c’est un problème majeur, mais Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures significatives. De retour d’une tournée dans la diaspora, je constate que les gens ont beaucoup d’espoir envers ce gouvernement », a-t-il déclaré.

Concernant le dialogue national de ce mardi visant à réformer et moderniser la justice, Pape Djibril Fall a félicité le chef de l’État et estime qu’il est le mieux placé pour mener à bien ces réformes. « Nous disons enfin, la justice pourra être réformée selon les souhaits du peuple. Nous avons beaucoup souffert avec la justice. Depuis 1960, il y a eu des ‘réformettes’, mais jamais de réformes profondes. Mais lorsque nous avons entendu le président Faye, nous avons senti qu’il était déterminé à réformer la justice de manière significative. Nous avons la chance d’avoir eu un président qui a été confronté à la justice de manière injustifiée. Il est sorti de prison pour accéder au palais. Donc, l’espoir est grand », a ajouté Pape Djibril Fall.

La réforme et la modernisation doivent porter sur toutes les composantes de la justice, selon le président Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant la nécessité de moderniser et de réformer l’ensemble du secteur de la justice lors de l’ouverture des travaux dédiés à cette cause, mardi à Diamniadio (ouest). Cette démarche vise à concrétiser la volonté commune des Sénégalais de construire un État de droit solide.

« Pour bâtir l’État de droit que nous voulons, la réforme et la modernisation du système judiciaire ne doivent pas se limiter au volet pénal qui, il est vrai, polarise plus notre attention collective », a déclaré le président Faye.

Il a souligné l’importance de ne pas négliger les affaires civiles, y compris la matière commerciale, le droit du travail et le contentieux administratif, autant de domaines dont la prise en charge conditionne le fonctionnement global de la justice.

Les travaux se déroulent au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, dans le département de Rufisque, et constituent un événement majeur. Ces assises permettront aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire afin de l’améliorer de manière concrète, touchant divers aspects du domaine judiciaire.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a assuré que les travaux porteront sur des thématiques importantes telles que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, ainsi que la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, entre autres.

Le président Faye, en optant pour le dialogue pour résoudre les problèmes de la justice malgré sa forte légitimité et l’adhésion des Sénégalais à son projet, démontre son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie, tout en perpétuant une tradition sénégalaise, a commenté le BIG.

Il a également rappelé que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Faye a mobilisé l’ensemble de la nation, des institutions aux citoyens, en passant par les médias et la société civile.

Journée nationale du dialogue : Ismaïla Madior Fall et Aïssata Tall Sall déclinent l’invitation du Chef de l’État

La journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation du secteur de la justice, convoquée par le Chef de l’État, risque de se dérouler sans la présence des deux derniers ministres de la Justice sous l’ère Macky Sall. En effet, Ismaïla Madior Fall et Aïssata Tall Sall ont choisi de ne pas y participer pour des raisons distinctes.

Ismaïla Madior Fall a justifié son absence en évoquant « un engagement antérieur à la réception de l’invitation » qui l’empêcherait d’assister à ces assises. Malgré son absence, il souhaite toutefois plein succès aux travaux et propose de verser à la contribution le rapport de la Commission de modernisation de la justice qu’il avait présidée en 2018 sur instruction de l’ancien Chef de l’État, Macky Sall.

Quant à Aïssata Tall Sall, son successeur, elle estime personnellement qu’un format de discussions et de débats plus approfondis aurait été plus approprié pour aborder la gravité et la densité du sujet lié au système judiciaire. Malgré son absence, elle exprime sa disponibilité à apporter sa contribution à l’amélioration du système judiciaire, soulignant l’importance des conditions matérielles de travail des acteurs de la justice.

Elle rappelle également l’importance du chantier déjà entamé pour la modernisation du système judiciaire, qui a mobilisé d’importants investissements pour la construction de tribunaux, de Cours d’Appel et de prisons.

La journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation du secteur de la justice débute avec la présence effective du président de la république Bassirou Diomaye Faye, sous le thème « Réforme et modernisation du secteur de la justice ». Les discussions s’annoncent donc riches malgré l’absence de ces deux personnalités politiques importantes.

Direct de Diamniadio : Démarrage Imminent du Dialogue National sur la Réforme et la Modernisation de la Justice

Le Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio est sur le point de devenir le théâtre d’un événement majeur dans l’histoire juridique du Sénégal. Le Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice va démarrer sous peu, sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal.

Un Engagement pour une Justice Réformée

Ce Dialogue national marque le début d’un processus essentiel pour l’amélioration du système judiciaire sénégalais. Organisé avec la participation d’acteurs divers et influents, cet événement vise à examiner en profondeur les défis actuels du système judiciaire et à proposer des réformes concrètes et durables.

Présence de Hauts Responsables et Experts

La cérémonie d’ouverture voit la participation de nombreuses personnalités de haut rang, incluant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. En outre, des représentants de missions diplomatiques, des associations de travailleurs, des experts juridiques, ainsi que des guides religieux et coutumiers, sont présents, témoignant de l’importance et de la diversité de ce rassemblement.

Objectifs du Dialogue

Le facilitateur des travaux, le professeur Babacar Guèye, a souligné les enjeux critiques de ce dialogue. Il a indiqué que les discussions permettront de « faire ressortir les fragilités du système judiciaire et de dégager des pistes de réformes et de modernisation ». Les thématiques clés qui seront abordées incluent :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Un Dialogue Inclusif

Ce Dialogue national se veut inclusif, impliquant toutes les composantes de la société sénégalaise. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias et la société civile, chaque voix sera entendue. Les résultats de ces travaux seront restitués le 4 juin prochain, avec l’espoir qu’ils aboutiront à des recommandations concrètes pour moderniser le système judiciaire.

Un Engagement pour la Paix et la Démocratie

En optant pour le dialogue comme moyen de résoudre les défis judiciaires, le Président Bassirou Diomaye Faye démontre une fois de plus son attachement aux valeurs de paix et de démocratie. Malgré une forte légitimité électorale, il choisit de mobiliser la nation entière autour de cette cause commune.

En direct de Diamniadio, le démarrage du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice est imminent. Cet événement promet de jeter les bases d’une justice plus équitable, efficace et adaptée aux réalités contemporaines du Sénégal. Le CICAD est prêt à accueillir

les différents acteurs pour des échanges constructifs qui façonneront l’avenir du système judiciaire du pays. Restez à l’écoute pour suivre le déroulement de cet événement historique qui pourrait bien marquer un tournant décisif pour la justice au Sénégal.

Dialogue National sur la réforme judiciaire : début des travaux au CICAD de Diamniadio

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement débuté ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en présence de nombreuses personnalités politiques, diplomatiques et civiles.

Le facilitateur de ces assises, le professeur Babacar Guèye, a souligné l’importance de cet événement, affirmant qu’il permettra de mettre en lumière les fragilités du système judiciaire sénégalais et de dégager des pistes de réformes et de modernisation. « Les enjeux et les défis qui nous attendent sont énormes. Il s’agira d’ouvrir un dialogue avec toutes les composantes de la société afin d’examiner en profondeur le fonctionnement de notre système judiciaire, » a-t-il déclaré.

Des Thématiques Cruciales

Le professeur Guèye a détaillé les thématiques essentielles qui seront abordées lors de ces assises, parmi lesquelles :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation du Conseil supérieur de la magistrature
  • La dématérialisation des services publics de la justice
  • La justice et le numérique
  • Le régime de la sanction pénale
  • Le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire
  • Les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus

Il a également mentionné l’importance de traiter le régime de la privation de liberté et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Participation et Mobilisation

La rencontre a rassemblé de nombreux hauts responsables, dont le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, ainsi que des experts et spécialistes ont également participé aux travaux.

Des représentants d’associations, d’organisations de travailleurs, des guides religieux et coutumiers, ainsi que divers autres participants étaient présents, illustrant la diversité et l’inclusivité de ce dialogue national.

Un Engagement pour la Modernisation

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à produire des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice sénégalaise. Le BIG a également souligné l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, démontré par son choix de recourir au dialogue malgré une forte légitimité électorale.

Ce Dialogue national sur la réforme judiciaire représente une étape cruciale pour la modernisation du système judiciaire du Sénégal. Il offre une plateforme pour des discussions profondes et constructives, visant à renforcer l’équité, la transparence et l’efficacité de la justice au bénéfice de tous les citoyens.

Démarrage du Dialogue National sur la Réforme Judiciaire au CICAD

Les travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice ont officiellement commencé ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, sous la présidence du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Cet événement crucial vise à examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais pour en améliorer divers aspects.

Le Bureau d’information gouvernementale (BIG) a qualifié cet événement de « majeur », soulignant son rôle de cadre de réflexion pour les acteurs impliqués dans le système judiciaire. Les discussions et les analyses porteront sur des sujets essentiels tels que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, et la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

La cérémonie d’ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités importantes, notamment le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, et la présidente du Haut Conseil du Dialogue social, Aminata Mbengue Ndiaye. Plusieurs membres du gouvernement, des élus territoriaux, des représentants des missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, ainsi que des experts et spécialistes de divers domaines ont également pris part à cette rencontre.

Le président Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire. Il a insisté sur le fait que ce dialogue ne doit pas se transformer en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, mais plutôt en un débat lucide et serein visant à identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et à rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

Le BIG a rappelé que les travaux, qui seront restitués le 4 juin prochain, visent à déboucher sur des résultats concrets et à apporter des solutions aux problèmes de la justice. Cette démarche témoigne de l’attachement du président Faye aux valeurs de paix et de démocratie, ainsi qu’à la tradition sénégalaise de dialogue et de consensus.

Pour relever le défi de la modernisation de la justice, le président Faye a mobilisé la nation entière, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et diverses forces vives. Le BIG souligne l’importance de cette mobilisation pour construire des fondements solides pour une justice conforme aux ambitions républicaines et aux exigences de bonne gouvernance du Sénégal.

Le Dialogue national sur la réforme judiciaire marque une étape décisive dans la modernisation du système judiciaire sénégalais. Les réflexions et propositions issues de ces travaux seront cruciales pour l’avenir de la justice dans le pays, visant à garantir un système plus équitable, transparent et efficace pour tous les citoyens.

Aïda Mbodji critique Ismaila Madior Fall pour son absence au Dialogue national

L’ancienne ministre d’État, Aïda Mbodji, n’a pas manqué de critiquer Ismaila Madior Fall pour son absence aux travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice. Celui-ci a invoqué un « engagement antérieur » pour justifier son absence, une explication que Mme Mbodji qualifie de simple prétexte.

Selon Aïda Mbodji, l’ancien garde des Sceaux évite ainsi de se confronter aux critiques et aux responsabilités qui lui sont imputées concernant la situation actuelle du système judiciaire. Elle a déclaré dans une vidéo exploitée par Senego : « C’est normal si tout ce qui s’est passé ici ces dernières années c’est de sa faute, il a raison de ne pas venir ».

Pour Aïda Mbodji, la véritable raison de l’absence d’Ismaila Madior Fall réside dans sa volonté d’éviter l’embarras et les critiques sévères qui pourraient lui être adressées lors de ce dialogue national. Elle a suggéré que l’ancien garde des Sceaux craindrait d’être ridiculisé, ajoutant : « Da sutural bopame mo takh nieuwoul, li fi khéw yeupp mome la » (Il n’est pas venu parce qu’il ne voulait pas perdre la face, tout ce qui se passe ici est de sa faute).

Le Dialogue national, lancé par le président Bassirou Diomaye Faye, vise à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais. L’absence d’Ismaila Madior Fall, un acteur clé de l’ancien régime, suscite des interrogations et des critiques, notamment de la part de personnalités comme Aïda Mbodji qui estiment que sa participation aurait été cruciale pour un débat complet et transparent.

Lors de l’ouverture des Assises de la Justice, le Président Diomaye Faye a souligné la nécessité d’une refondation profonde du système judiciaire, appelant à une approche inclusive et participative. En insistant sur la non-transformation de ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, il a mis l’accent sur l’importance d’un débat lucide et serein pour identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.

En somme, l’absence d’Ismaila Madior Fall au Dialogue national est interprétée par certains comme une tentative d’éviter la confrontation et les critiques, ajoutant ainsi une dimension politique supplémentaire à ces travaux cruciaux pour l’avenir du système judiciaire sénégalais.

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Réforme Foncière : Le gouvernement Sénégalais s’engage à revitaliser les travaux de Doudou Ndoye et Moustapha Sourang

Au Sénégal, la question foncière demeure un enjeu majeur, source de nombreux conflits. En 2020, pas moins de 2725 cas de litiges fonciers ont été enregistrés à travers le pays, impliquant souvent des éleveurs, des agriculteurs, des investisseurs privés et des pouvoirs publics.

Face à cette réalité préoccupante, le nouveau gouvernement s’engage à dépoussiérer les travaux de Me Doudou Ndoye et du Pr. Moustapha Sourang, anciens présidents de la Commission nationale de la réforme foncière (Cnrf), dont les rapports et recommandations sont restés jusque-là lettre morte.

Lors du lancement du forum national sur le foncier organisé par le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs), sous le thème « Bonne gouvernance foncière, gage d’une souveraineté alimentaire au Sénégal », le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Apha Ba, a fait une annonce d’importance. « S’il y a une chose sur laquelle l’État, la société civile et les producteurs sont d’accord, c’est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière inclusive, transparente et durable », a-t-il souligné.

Cette initiative vise à revitaliser les travaux déjà entrepris par des experts reconnus dans le domaine foncier. Les recommandations de Me Doudou Ndoye et du Pr. Moustapha Sourang, qui n’ont jamais été pleinement mises en œuvre, pourraient ainsi être réexaminées et actualisées afin de répondre aux défis actuels et d’apporter des solutions concrètes aux problèmes fonciers qui persistent.

L’objectif est de promouvoir une réforme foncière inclusive et transparente, qui garantisse la souveraineté alimentaire du Sénégal et contribue au développement socio-économique du pays. En impliquant l’ensemble des acteurs concernés, le gouvernement espère créer un consensus autour des mesures à prendre pour une gestion efficace et équitable des ressources foncières du pays.

Dialogue National sur la Réforme Judiciaire : Des Résultats Concrets Attendus

Le Bureau d’Information Gouvernementale (BIG) a annoncé que le dialogue national prévu ce mardi 28 mai à Diamniadio devrait déboucher sur des résultats concrets touchant divers aspects du système judiciaire sénégalais. Cette rencontre, visant la réforme et la modernisation de la justice, sera officiellement lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD).

Un Cadre pour une Justice Réformée

Le BIG a souligné l’importance de cet événement qui permettra aux différents acteurs d’examiner en profondeur le système judiciaire sénégalais en vue de l’améliorer. « C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, indique le communiqué du BIG.

Les discussions lors de ce dialogue porteront sur plusieurs thématiques cruciales, notamment :

  • Le statut des magistrats
  • L’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature
  • Les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus
  • Le régime de la privation de liberté
  • La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi

Une Démarche Inclusive

Le BIG a rappelé que le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité électorale (54,28% des suffrages) et un projet largement approuvé par les Sénégalais, démontre l’attachement du Président Bassirou Diomaye Faye aux valeurs de paix et de démocratie. Cette approche perpétue une tradition bien ancrée dans la culture politique sénégalaise.

Le président a mobilisé toute la nation, impliquant les institutions, les citoyens, les médias, la société civile et autres forces vives pour relever le défi de la modernisation de la justice. ‘’Il s’agit d’impliquer tous les segments de notre société dans la construction de fondements solides pour une justice à l’aune de nos ambitions républicaines et de nos exigences de bonne gouvernance’’, a souligné le BIG.

Les Avancées Attendues

Le BIG a listé plusieurs avancées attendues de ces assises, parmi lesquelles :

  • Un régime de privation des libertés mieux encadré
  • Une gestion de la carrière des magistrats plus transparente
  • Des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence
  • La mise en place de plateformes dématérialisées fonctionnelles dans toutes les juridictions
  • Des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants
  • Un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays

Les travaux issus de ce dialogue seront restitués le 4 juin prochain. En adoptant une approche inclusive et collaborative, le Président Bassirou Diomaye Faye espère poser les bases d’une justice modernisée et mieux adaptée aux besoins et aspirations du peuple sénégalais.

Le Sénégal réaffirme son soutien au plan d’autonomie du Sahara Marocain à Rabat

Le Sénégal a de nouveau exprimé son soutien indéfectible au plan d’autonomie du Sahara marocain proposé par le Royaume du Maroc. C’est par la voix de sa ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, que ce soutien a été réitéré, selon un communiqué conjoint publié à l’issue de sa visite de travail à Rabat.

Lors de ses entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita, Mme Fall a souligné que la position du Sénégal en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain, demeure constante et ferme.

« La République du Sénégal a réaffirmé son soutien constant et ferme à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain », a déclaré Yassine Fall, selon les informations relayées par l’Agence marocaine de presse (MAP).

La ministre sénégalaise a particulièrement insisté sur le fait que le plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc constitue « la seule solution crédible et réaliste » pour résoudre le différend régional autour du Sahara marocain. Ce plan est présenté comme une voie pragmatique et durable pour mettre fin aux tensions dans cette région disputée.

Yassine Fall a également salué les efforts déployés par les Nations unies pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend. Elle a souligné l’importance d’une résolution qui soit conforme aux aspirations de paix et de stabilité dans la région.

Pour marquer son engagement en faveur de la solution proposée par le Maroc, le Sénégal a ouvert, le 5 avril 2021, un consulat général à Dakhla, la principale ville du Sahara marocain. Cette action symbolise le soutien tangible du Sénégal à la souveraineté marocaine sur cette région.

Le Sahara marocain, également connu sous le nom de Sahara Occidental, est une région contestée dont l’indépendance est revendiquée par le Front Polisario. Ce mouvement, soutenu par certains pays, prône la séparation de la région du Royaume du Maroc. Le plan d’autonomie marocain, en revanche, propose de donner une autonomie significative à la région tout en la maintenant sous la souveraineté marocaine.

La réitération du soutien sénégalais au plan d’autonomie du Sahara marocain par la ministre Yassine Fall à Rabat vient renforcer les liens diplomatiques entre le Sénégal et le Maroc. Cette position illustre la volonté du Sénégal de soutenir une solution pacifique et durable au différend régional, en ligne avec les efforts internationaux menés par les Nations unies. La visite de Mme Fall et la déclaration conjointe avec Nasser Bourita reflètent l’engagement continu des deux nations à œuvrer ensemble pour la stabilité et la coopération régionale.

Réforme de la Justice : Pr Babacar Guèye, Facilitateur du Dialogue National

Le dialogue national sur la réforme de la justice prévu pour ce mardi 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio sera dirigé par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE). Cette nomination intervient suite à la décision du Président Bassirou Diomaye Faye, qui a choisi Pr Guèye comme modérateur des assises.

Dans une réaction humble et reconnaissante, Pr Babacar Guèye a exprimé sa gratitude pour cette nomination, qualifiant cette mission de « très importante » pour la facilitation du dialogue national. Il a également souligné l’honneur qui lui a été fait et s’est engagé à remplir cette responsabilité avec dévouement.

Ces assises revêtent une importance capitale dans le cadre de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de réformer et de moderniser le système judiciaire sénégalais. Il s’agit d’une initiative visant à recueillir les contributions des citoyens sur cette question fondamentale pour le fonctionnement de l’État de droit.

Le choix de Pr Babacar Guèye comme facilitateur du dialogue national témoigne de la confiance placée en sa capacité à mener des discussions constructives et inclusives. Son expérience en tant que président d’une organisation de la société civile engagée dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme fait de lui un candidat idéal pour cette mission délicate.

Le dialogue national sur la réforme de la justice offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes, y compris les représentants de la société civile, du gouvernement, du système judiciaire et des citoyens, pour débattre des défis et des opportunités liés à la justice au Sénégal.

En résumé, la nomination de Pr Babacar Guèye en tant que facilitateur du dialogue national sur la réforme de la justice est un pas significatif vers la réalisation des objectifs de modernisation et de renforcement de l’État de droit au Sénégal.

Défi de la baisse des prix des denrées alimentaires : Un challenge pour Diomaye Faye et Sonko

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye se trouve confronté à un défi majeur : la promesse de baisser les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Cependant, la dépendance du Sénégal à l’importation de produits alimentaires limite sa capacité à contrôler les prix, notamment en raison des fluctuations des tarifs du fret maritime.

Depuis leur prise de fonction, le successeur de Macky Sall et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont engagés dans la recherche de solutions pour relever ce défi complexe. Cependant, la récente augmentation des tarifs du fret maritime vers l’Afrique complique davantage la situation, avec des coûts presque triplés, se rapprochant des niveaux observés pendant la pandémie de Covid-19.

L’article complet développe les défis et les stratégies envisagées par le gouvernement pour répondre à cette préoccupation majeure des citoyens sénégalais.

« Nomination du modérateur pour le dialogue sur la réforme judiciaire au Sénégal »

Le dialogue national sur la réforme de la justice au Sénégal est prévu pour le 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Les travaux seront dirigés par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), qui a été désigné comme modérateur par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pr Guèye a accueilli cette nomination avec humilité, considérant qu’il s’agit d’un honneur et d’une mission importante. Ces assises, dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national, visent à recueillir les contributions des citoyens sur la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais, une priorité pour le Président Bassirou Diomaye Faye.

Kaolack / Politique : Insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR, absence remarquée des grands responsables

La tournée de remobilisation du parti de l’ancien président Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), dans la région de Kaolack, a connu un échec notable. L’événement, visant à redynamiser les troupes du parti, a été marqué par une absence significative de nombreux grands responsables régionaux, révélant les tensions et la désorganisation au sein du parti.

Depuis les cuisantes défaites aux dernières élections locales, législatives et présidentielles de 2024, l’APR peine à retrouver sa cohésion. Le manque d’organisation évident lors de cette tournée témoigne des difficultés internes que traverse le parti. Cette situation a été qualifiée de « monstre sans tête » par certains observateurs, soulignant l’absence d’un leadership fort et structuré après le règne de Macky Sall.


La délégation qui s’est rendue à Kaolack était composée de plusieurs figures notables telles que Mame Diop, Augustin Tine, Mansour Faye, Luc Sarr, Mamadou Talla, Mamadou Kassé, Seydou Gueye et Abdoulaye Diagne. Cependant, seuls Aissatou Ndiaye Ndiaffate, Awa Gueye et Pape Malick Ndour ont répondu présents. Les grands responsables de la région, y compris Mariama Sarr, Mamadou Ndiaye Rahma, Adji Mbergane Kanouté, Pape Demba Biteye, Ahmed Youssouph Benjelloum, Baba Ndiaye ainsi que presque tous les maires du département de Kaolack, et les responsables de Nioro et Guinguinéo, ont boycotté la rencontre.


Malgré ces absences, la délégation a tenu une réunion nocturne le samedi 25 mai 2024, dans la salle de délibération du conseil départemental de Kaolack. Les discussions ont certainement tourné autour des stratégies à adopter pour tenter de remobiliser les bases du parti et retrouver la confiance des militants et sympathisants. Toutefois, l’absence des poids lourds de la région a sans doute limité l’impact de cette rencontre.


L’insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR à Kaolack illustre les défis majeurs auxquels le parti est confronté. La désorganisation interne, les boycotts de grandes figures et les récentes défaites électorales signalent une période difficile pour l’APR. Pour surmonter ces obstacles, une refonte profonde du parti et un renouvellement du leadership semblent indispensables. La question reste de savoir si le parti pourra se réinventer et retrouver sa place sur l’échiquier politique sénégalais

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop

La récente exclusion de la Ville de Thiès du 44ème Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à Lausanne a suscité une vive réaction de la part de ses représentants. Le maire de Thiès, Babacar Diop, a vigoureusement dénoncé cette exclusion, la qualifiant d’une insulte à l’histoire et à l’héritage de la ville dans la Francophonie. Cette réaction soulève des questions essentielles sur l’équité et la représentation au sein des organisations francophones internationales.

Pour le maire Babacar Diop, la non invitation de la ville de Thiès à cet événement est ressentie comme un affront. Thiès, une ville emblématique du Sénégal, a une histoire riche et prestigieuse dans la Francophonie. Elle est notamment connue pour avoir été le lieu où le regretté Léopold Sédar Senghor, premier maire de la ville et Père fondateur de la Francophonie, a débuté son engagement politique. L’omission de Thiès de cet événement majeur a été perçue comme une négation de son importance et de sa contribution à la Francophonie.


La réaction de l’édile de la vie met en lumière des questions profondes sur le fonctionnement de l’AIMF. Cette organisation, dont l’objectif est de promouvoir la coopération entre les villes francophones, est-elle réellement inclusive ? Les critères de participation et de représentation reflètent-ils fidèlement la diversité et la richesse des villes francophones à travers le monde ?, se demande Dr Babacar Diop. Il a souligné que certaines villes sont perçues comme étant de « première classe », tandis que d’autres sont reléguées au second plan. Cette hiérarchisation des villes francophones selon des critères souvent hérités de l’époque coloniale est profondément injuste et incompatible avec les valeurs de dignité et d’égalité prônées par la Francophonie moderne.


Face à cette exclusion et à ces inégalités persistantes, Babacar Diop a appelé à une réforme urgente de l’AIMF. Il a précisé l’importance de reconnaître et de valoriser toutes les villes francophones, quel que soit leur statut ou leur taille. « Le moment est venu de repenser le fonctionnement de l’AIMF, » a-t-il déclaré avec détermination. « Si aucun changement n’est opéré, la Ville de Thiès n’hésitera pas à quitter cette organisation. »


Malgré cette exclusion et ces défis, Thiès reste déterminée à défendre ses intérêts et à promouvoir son rayonnement dans la Francophonie. Babacar Diop a affirmé qu’il ne resterait pas silencieux face à une telle injustice et qu’il continuerait à se battre pour que la voix de Thiès soit entendue et respectée. Il a également appelé à la solidarité de toutes les villes francophones qui partagent ses préoccupations et son désir de réforme.


La réaction de Thiès à son exclusion de l’AIMF met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses villes francophones dans leur quête de reconnaissance et de représentation équitables. C’est une lutte pour l’émancipation et la dignité des villes francophones, une lutte qui transcende les frontières nationales et qui incarne les valeurs fondamentales de la Francophonie. En répondant avec fermeté et détermination, Thiès ouvre la voie à un dialogue plus profond et à une action concertée pour un avenir plus juste et plus inclusif pour toutes les villes francophones.


 Le Dakarois

La Banque Africaine de Développement met le cap sur l’électrification durable en Afrique

La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé son initiative révolutionnaire « Desert to Power », un ambitieux projet visant à transformer la région sahélienne en une puissante centrale solaire. Couvrant 11 pays, dont le Sénégal, cette initiative vise à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes d’ici 2030, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et stimulant le développement économique régional.

L’approbation récente du Projet d’interconnexion électrique de 225 kV Mauritanie-Mali par la BAD est un pas de plus vers cet objectif, facilitant l’importation annuelle de 600 GWh d’électricité renouvelable. Avec un financement provenant de fonds climatiques internationaux, des ressources de la BAD et du Fonds pour l’énergie durable en Afrique, cette initiative bénéficie d’un soutien financier solide.

À ce jour, « Desert to Power » compte déjà 10 projets d’investissement et plus de 15 opérations d’assistance technique, recevant des éloges tant des décideurs politiques que des médias internationaux. En s’attaquant à la dépendance aux combustibles fossiles et en répondant aux besoins énergétiques croissants du continent, cette initiative pourrait transformer le paysage énergétique de l’Afrique pour les générations à venir, offrant ainsi un avenir plus brillant et durable pour tous.

Affaire Bah Diakhaté : Babacar Ba appelle à la clémence malgré des propos jugés « violents »

L’activiste républicain Bah Diakhaté est actuellement incarcéré pour offense au Premier ministre Ousmane Sonko, une situation qui a suscité diverses réactions. Lors de son passage sur le Jury du Dimanche (JDD) sur iRadio, Babacar Ba, président du Forum du Justiciable, a exprimé son avis sur cette affaire.

Babacar Ba a clairement indiqué qu’il ne cautionne pas les propos tenus par Bah Diakhaté et imam Cheikh Tidiane Ndao, les deux prévenus dans cette affaire. Selon lui, leurs déclarations étaient non seulement « violentes » mais aussi « discourtoises ». Toutefois, malgré la gravité des propos, Babacar Ba plaide pour une certaine clémence de la part de la justice sénégalaise.

En ce qui concerne le chef d’inculpation, Babacar Ba a affirmé qu’il est clairement défini et sans ambiguïté. Il a précisé que l’offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République est couverte par l’article 254 alinéa 2 du Code pénal sénégalais. « L’infraction existe bel et bien », a-t-il souligné, tout en reconnaissant que son application dans ce contexte spécifique est peut-être une première.

Babacar Ba a également utilisé cette plateforme pour rappeler l’importance de la responsabilité dans l’exercice de la liberté d’expression. Il a averti les activistes et les lanceurs d’alerte sur les conséquences des écarts de langage. « On ne peut pas se prévaloir de cette liberté d’expression pour s’attaquer à l’honorabilité d’honnêtes citoyens. Il faudrait que l’on revienne à la raison », a-t-il déclaré.

Enfin, le président du Forum du Justiciable a insisté sur le rôle de la société civile, qui, selon lui, doit continuer à défendre la vie privée et l’honorabilité des citoyens. Il a réaffirmé la ligne de conduite de son organisation, consistant à protéger les droits et la dignité des individus tout en encourageant un débat public respectueux et constructif.

L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les tensions entre liberté d’expression et respect de l’honorabilité des responsables publics. Babacar Ba, tout en reconnaissant la gravité des propos tenus, appelle à une justice équilibrée et à une responsabilité accrue de tous les acteurs dans le débat public. Cette affaire pourrait bien ouvrir la voie à une réflexion plus large sur les limites de la liberté d’expression et la protection de l’honorabilité des individus au Sénégal.

Lancement de « Le MARCHÉ » : Un nouveau magazine économique pour enrichir le paysage médiatique sénégalais

Le secteur économique et financier du Sénégal s’enrichit d’un nouvel acteur médiatique avec le lancement de « Le MARCHÉ », un magazine mensuel édité par l’Agence Africa Média Finance. Dr Abdou Diaw, à l’initiative de ce projet, a expliqué lors de la présentation officielle que cette publication vise à instaurer et renforcer le débat économique tout en fournissant des informations essentielles aux acteurs de l’écosystème financier.

Une Réponse au Manque de Spécialistes

Face au manque de spécialistes et de référents dans le secteur de l’économie sénégalaise, « Le MARCHÉ » se veut un support crucial pour les financiers et les économistes. « C’est un support pour instaurer, renforcer le débat économique, mais aussi pour que l’économie et la finance puissent occuper une place beaucoup plus importante dans les médias en général », a déclaré Dr Diaw. Ce magazine ambitionne de devenir une référence mensuelle pour l’étude des statistiques et de l’évolution de l’économie du Sénégal.

Un Outil Pédagogique et Accessible

Le lancement de « Le MARCHÉ » inclut également une plateforme digitale, permettant aux utilisateurs d’accéder en temps réel à des informations économiques et financières. Cette complémentarité entre le magazine papier et la plateforme en ligne offre une couverture exhaustive et dynamique des sujets financiers. « Nous avons un magazine papier, qui est mensuel avec plusieurs rubriques en relation avec la technologie, la finance, le marché des titres, de la Bourse. Nous avons aussi une plateforme en ligne qui fournit des informations économiques et financières en temps record. Et, ce sont les deux supports qui se complètent par l’information », a précisé Dr Diaw.

Dynamiser le Journalisme Économique

Dr Diaw souligne également l’importance de pousser les journalistes à s’intéresser davantage à l’économie. Au Sénégal, bien que plusieurs magazines et quotidiens économiques aient existé, beaucoup ont disparu. « L’idée est de mettre en place un support pour instaurer le débat économique, mais aussi pour que la finance puisse occuper une place beaucoup plus importante dans les médias », a-t-il expliqué.

Le magazine vise aussi à rendre l’économie accessible à tous à travers des rubriques pédagogiques. « L’économie est une discipline très compliquée pour certains de nos amis de la presse. Mais, il faut savoir qu’aucune discipline n’est difficile. Il faut juste avoir la passion. C’est d’ailleurs, l’autre dimension de ce magazine : la pédagogie. C’est donner l’information, l’économie et la finance à la portée de tous, à travers des rubriques », a ajouté Dr Diaw.

Une Portée Internationale

Pour surmonter les contraintes géographiques, le fondateur de « Le MARCHÉ » a jugé nécessaire de développer des partenariats numériques et des services de paiement qui permettent d’acquérir le magazine même à l’international. « Il s’agit de permettre à ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un magazine physique de pouvoir s’inscrire pour une visite. Cette plateforme numérique va nous permettre de leur donner des informations, à la fois à travers le site, mais aussi à travers les médias sociaux (LinkedIn, Facebook, Twitter, etc.) », a expliqué un journaliste économique au Soleil Business.

Dr Diaw insiste sur la numérisation comme un élément clé du modèle économique de la presse moderne, particulièrement pour la presse écrite qui doit s’adapter aux défis actuels. « Nous mettons l’accent sur la numérisation dans notre modèle économique. C’est extrêmement important parce que la presse n’a pas le choix, surtout la presse écrite. Donc elle doit intégrer cette dimension pour pouvoir s’adapter et mieux répondre aux défis actuels auxquels les journalistes sont confrontés », a-t-il conclu.

Avec « Le MARCHÉ », le paysage médiatique sénégalais accueille un nouvel outil de référence pour l’analyse et la compréhension des dynamiques économiques et financières, répondant ainsi à un besoin croissant de transparence et de débat dans ces domaines cruciaux.

Me Moussa Diop appelle à la publication du rapport 94 de l’IGE : Des révélations accablantes pour Macky Sall

Lors de son intervention dans l’émission « Banc Public » sur Seneweb TV, Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dik, a fait des déclarations explosives concernant un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE), connu sous le nom de « rapport 94 ». Classé « secret défense » depuis 2012, ce rapport, signé par Gallo Samb et Oumar Sarr, porte sur des affaires liées à l’homme d’affaires Frank Timis. Me Diop a exhorté l’actuel chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à déclassifier et publier ce document.

« Ce que je demande au Président Diomaye Faye, c’est de déclassifier et de publier le rapport 94 de l’Inspection générale d’État (IGE) du 21 septembre 2012 sur Frank Timis », a déclaré Me Diop, brandissant en direct des documents qu’il présente comme des preuves. Le leader de AG/Jotna et membre de la coalition au pouvoir « Diomaye Président » est convaincu que la publication de ce rapport aurait des conséquences dramatiques pour l’ancien président Macky Sall. « Si ce rapport est publié, personne n’entendra plus Macky Sall parler au Sénégal, et même des membres de l’APR (l’Alliance pour la République) seront sous la table », a-t-il affirmé.

Me Diop a poursuivi en soulignant la gravité des révélations contenues dans le rapport. « Ce que je vous dis est clair, le rapport est accablant. Et dans la Constitution sénégalaise, il est clairement dit que : tout ce qui concerne les ressources naturelles doit faire l’objet de transparence », a-t-il rappelé. Il a critiqué la décision de Macky Sall de classer ce rapport comme « secret défense », estimant que cela va à l’encontre des principes de transparence inscrits dans la Constitution.

Accusant Macky Sall de haute trahison, Me Diop a notamment évoqué l’octroi des blocs Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore, bien qu’il n’ait pas fourni plus de détails sur les bénéficiaires de ces concessions. « Il vient faire ce qu’il a à faire et après, il sort un décret pour dire que c’est le secret-défense alors que cela concerne les ressources naturelles », a-t-il dénoncé.

Cette intervention de Me Moussa Diop intervient dans un contexte où la gestion des ressources naturelles du Sénégal est au cœur des débats politiques. La transparence dans ce secteur est une demande récurrente de la société civile et des acteurs politiques. La publication du rapport 94 pourrait apporter des éclaircissements importants sur les décisions prises sous la présidence de Macky Sall et leurs implications pour le pays.

La demande de Me Diop met une pression supplémentaire sur le président Diomaye Faye, qui devra décider s’il répondra à cet appel pour la transparence ou s’il maintiendra le rapport sous le sceau du secret défense. Les prochaines étapes de cette affaire seront suivies de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais, désireux de voir la lumière faite sur la gestion des ressources naturelles du pays.

Assises de la justice du 28 mai : Une initiative pour la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais

Ce mardi 28 mai 2024, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye présidera l’ouverture du Dialogue national au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Placées sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice », ces assises marquent la quatrième édition de ce dialogue national et visent à améliorer le système judiciaire sénégalais.

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a souligné l’importance de ces assises en déclarant : « L’objectif est d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels de ce secteur et les moyens d’y remédier au mieux des intérêts de la République. » Pour ce faire, les autorités ont lancé la plateforme participative « Jubbanti », permettant aux Sénégalais de partager leurs expériences et suggestions concernant le système judiciaire.

Les assises seront ouvertes à toutes les franges de la société. Un total de 263 participants sont attendus, incluant des représentants des institutions de la République, des partis politiques, des syndicats de toutes corporations, des juristes, des représentants de la société civile et même des anciens détenus. Tous ces participants se pencheront sur les réformes nécessaires pour améliorer le service public de la justice au Sénégal.

Selon Ousmane Diagne, « L’objectif du président de la République, qui en est le principal initiateur, c’est que la justice puisse faire l’objet d’un débat le plus ouvert, le débat des populations, des professionnels de la justice, de tous les segments de la société. » Cette démarche inclusive vise à assurer que toutes les voix soient entendues et que les réformes reflètent un consensus national.

Les assises du 28 mai 2024 constituent une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour réformer et moderniser le système judiciaire. En ouvrant cette discussion à un large éventail de participants, les autorités espèrent identifier les problèmes clés et proposer des solutions concrètes pour renforcer la justice au Sénégal.

La liste complète des 263 participants n’a pas été publiée dans cet article, mais elle comprend des figures éminentes et diverses, garantissant que les débats seront riches et représentatifs des différentes perspectives de la société sénégalaise. Ces participants auront la tâche importante de contribuer à façonner l’avenir du système judiciaire du pays, en veillant à ce qu’il soit plus équitable, efficace et accessible pour tous les citoyens.

Pape Samba Mboup annonce sa retraite politique

Dans un entretien accordé au journal Enquête, Pape Samba Mboup, ancien directeur de cabinet du Président Abdoulaye Wade, a annoncé sa retraite politique. Cette déclaration marque la fin d’une carrière politique riche et mouvementée pour Mboup, une figure notable du paysage politique sénégalais.

« Je voudrais enfin, si vous le permettez, profiter de l’occasion pour annoncer ma retraite politique », a déclaré Pape Samba Mboup. Cependant, il a rapidement précisé les limites de cette retraite : « Entendons-nous bien, je suis un citoyen sénégalais, un notable dans ce pays. À chaque fois que j’en jugerai nécessaire, je pourrais donner mon point de vue sur tous les sujets y compris la politique. » Il a souligné qu’il arrêtait spécifiquement son engagement militant au service de partis politiques.

Mboup a rejoint le Parti démocratique sénégalais (PDS) en 1988, après avoir quitté l’enseignement quatre ans auparavant. Sa carrière au sein du PDS a été marquée par des périodes de loyauté et de dissidence. Après avoir été exclu de ce parti, il a apporté son soutien au président sortant Macky Sall en 2019. Toutefois, à la veille de la présidentielle du 24 mars dernier, Mboup a changé de camp pour soutenir Bassirou Diomaye Faye, le candidat finalement élu président. Il avait alors exprimé sa conviction que Faye incarnait « la volonté d’un véritable changement pour notre pays ».

Cette décision de prendre sa retraite politique marque la fin d’un parcours qui a vu Mboup naviguer à travers divers courants politiques et jouer des rôles clés à différentes étapes. Son passage de l’enseignement à la politique a été significatif, et son influence s’est étendue au-delà des cercles partisans.

Le soutien de Mboup à différents candidats au fil des années reflète sa capacité à évoluer avec le temps et à répondre aux besoins changeants du paysage politique sénégalais. Son engagement envers Bassirou Diomaye Faye, en particulier, a montré sa volonté de soutenir des forces nouvelles et dynamiques en politique.

L’annonce de sa retraite politique n’est pas seulement un tournant pour Mboup lui-même, mais elle marque également un moment de réflexion pour ceux qui l’ont soutenu et suivi au cours de sa carrière. En se retirant de l’engagement partisan, Mboup laisse derrière lui un héritage de service public et de participation active à la vie politique sénégalaise.

Alors que Pape Samba Mboup se retire de l’arène politique, il reste un notable respecté dont les opinions et les conseils continueront probablement à influencer le débat public au Sénégal. Sa décision de rester un observateur et un commentateur actif des affaires politiques garantit que sa voix continuera à se faire entendre, même s’il n’est plus directement engagé dans l’activisme partisan.

Amadou Bâ, un homme meurtri mais déterminé à se ressaisir, selon Robert Bourgi

Dans une interview accordée à Bès Bi (Le Jour), l’avocat français Robert Bourgi a partagé des confidences poignantes sur sa récente rencontre avec l’ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, à Paris. Cette entrevue, qui a eu lieu avant le retour de Bâ au Sénégal après sa défaite à la présidentielle du 24 mars dernier, révèle un homme profondément affecté par son échec électoral.

Robert Bourgi, connu pour ses liens étroits avec plusieurs dirigeants africains, a raconté qu’il avait rencontré Amadou Bâ à Paris il y a environ quinze jours. « J’ai vu Amadou Bâ à Paris, il y a une quinzaine de jours. Et, il avait à ses côtés son fidèle ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Hann », a confié Bourgi. Lors de cette rencontre, Bourgi a observé un homme « meurtri par l’échec ».

Lorsqu’il a eu l’occasion de s’entretenir en privé avec Amadou Bâ, Bourgi lui a prodigué un conseil clair : « Il faudrait que tu te ressaisisses, Amadou. » En réponse, l’ancien Premier ministre a simplement déclaré : « Je vais rentrer au pays. » Cependant, Bâ n’a pas divulgué ses intentions futures, laissant planer le mystère sur ses prochains mouvements politiques.

Bourgi a souligné la complexité de la situation d’Amadou Bâ. « Il est évident qu’il ne peut pas rester comme ça », a-t-il affirmé, tout en insistant sur le fait que Bâ devrait probablement rester aligné avec l’ancien président Macky Sall. « De l’avis de Bourgi, Amadou Bâ devrait rester dans la ligne de l’ancien président. C’est le seul qui reste, je parle de Macky Sall, à pouvoir maintenir en vie ce qui reste du parti présidentiel. »

Cette déclaration laisse entrevoir les défis auxquels Amadou Bâ est confronté alors qu’il envisage son avenir politique. Bien que ses plans précis restent flous, une chose est certaine : Bâ ne compte pas rester inactif. Sa détermination à se ressaisir et à revenir au Sénégal suggère qu’il pourrait jouer un rôle significatif dans les prochaines évolutions politiques du pays.

La question demeure cependant : Amadou Bâ suivra-t-il le conseil de Robert Bourgi et restera-t-il fidèle à la ligne de Macky Sall ? Ou choisira-t-il une voie différente pour relancer sa carrière politique ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Le retour d’Amadou Bâ au Sénégal et ses prochaines décisions politiques seront observés de près, tant par ses partisans que par ses adversaires, alors qu’il s’efforce de surmonter les séquelles de sa défaite électorale et de tracer une nouvelle voie pour son avenir.

Amadou Ba quitte l’APR et rejoint l’opposition : une nouvelle dynamique politique en vue

L’ancien Premier ministre du Sénégal et candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba, a pris une décision majeure concernant son avenir politique. Selon l’ancien parlementaire Cheikh Oumar Sy, Amadou Ba a choisi de quitter l’Alliance pour la République (APR) et de se positionner dans l’opposition. Cette information a été rapportée par le journal L’AS.

Cheikh Oumar Sy, qui s’exprimait lors de l’émission en pulaar « Fandu » sur la chaîne L’AS TV, a révélé : « Amadou Ba a déjà pris sa décision. Il va rester dans l’opposition, mais pour assumer cette posture, il va quitter l’Alliance pour la République (APR). » Sy a précisé que Ba envisage de prendre un rôle de leader au sein de l’opposition, affirmant : « Je considère qu’Amadou Ba n’a aucun avenir dans l’APR. Il peut entraîner avec lui beaucoup de formations politiques de Benno Bokk Yakaar. Puis, il peut réunir une bonne partie de l’opposition. Amadou Ba est prêt à assumer son rôle de chef de l’opposition. Maintenant, il va falloir le matérialiser pour préparer les élections législatives. »

Cette décision marque un tournant significatif dans la carrière politique d’Amadou Ba et pourrait avoir des répercussions profondes sur la scène politique sénégalaise. En quittant l’APR, Ba pourrait redéfinir les alliances politiques et renforcer la cohésion de l’opposition. Son départ de l’APR, parti dominant de la coalition Benno Bokk Yakaar, pourrait également affaiblir cette dernière et offrir une nouvelle dynamique aux forces d’opposition.

Amadou Ba, reconnu pour son influence et son expérience politique, semble prêt à jouer un rôle central en regroupant divers partis et mouvements sous une même bannière. Cette stratégie vise à créer un front uni pour les prochaines élections législatives, offrant ainsi une alternative solide aux électeurs sénégalais.

Les partisans de Ba et les observateurs politiques attendent maintenant sa déclaration officielle sur son avenir politique. Son choix de rejoindre l’opposition est perçu comme un acte de défiance envers l’APR et une volonté de restructurer l’opposition sénégalaise. Ce mouvement pourrait marquer le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le futur du pays.

La décision d’Amadou Ba de quitter l’APR et de se positionner comme leader de l’opposition pourrait redéfinir les équilibres politiques au Sénégal. Alors que les élections législatives se profilent à l’horizon, la stratégie de Ba pourrait mobiliser une large partie de l’électorat et renforcer la voix de l’opposition dans le paysage politique national. Les prochains développements seront scrutés de près par tous les acteurs politiques et les citoyens sénégalais.

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Réponse cinglante de Cheikh Thioro Mbacké à Omar Youm sur la criminalisation de l’homosexualité

Dans un débat houleux autour de la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal, le député Cheikh Thioro Mbacké, vice-président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a adressé une réponse virulente à Oumar Youm, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Mbacké a critiqué Youm pour ses récentes déclarations sur le nouveau gouvernement et sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, accusant Youm de démagogie et d’inaction passée.

Un rappel acerbe de l’inaction passée

Cheikh Thioro Mbacké n’a pas mâché ses mots en rappelant à Oumar Youm son échec passé à faire passer une loi criminalisant l’homosexualité lorsqu’il était à la tête du groupe parlementaire majoritaire. « Me Oumar Youm, qu’avez-vous fait pour criminaliser l’homosexualité quand vous étiez le président du groupe parlementaire et vous déteniez une majorité confortable pour voter la loi criminalisant cet acte abominable ? », a lancé Mbacké.

Il a dénoncé le blocage de la loi par Youm, affirmant que celle-ci n’avait même pas passé la commission pour être débattue par les parlementaires. Selon Mbacké, vouloir maintenant apparaître comme un défenseur de cette loi est purement démagogique.

Une accusation de manœuvres politiques

Mbacké a également accusé Youm de chercher à détourner l’attention du public de l’échec électoral du 24 mars. « Monsieur Youm, nous n’avons pas de leçon à recevoir de vous. Pour que nul n’en ignore, c’était vous-même en tant que président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar qui aviez bloqué la Loi », a-t-il martelé.

Il a rappelé à Youm que, en tant que juriste et avocat, il devrait connaître la séparation des pouvoirs et comprendre que l’exécutif ne peut faire passer une loi sans l’approbation de la majorité parlementaire. « Monsieur le donneur de leçon, qu’attendez-vous donc pour proposer une Loi criminalisant l’homosexualité une bonne fois si vous êtes vraiment sérieux ? », a défié Mbacké.

Une promesse d’action future

Cheikh Thioro Mbacké a conclu en affirmant que le nouveau régime mettra en œuvre des réformes fondamentales qui amélioreront le quotidien des Sénégalais. Il a promis que l’homosexualité sera criminalisée sous l’actuel régime, soulignant que les critiques de Youm ne sont que des tentatives de distraction. « Conscients que le régime est en train de poser des réformes fondamentales qui changeront forcément le vécu quotidien des Sénégalais. Chose que vous étiez incapables de faire pendant 12 ans au pouvoir », a-t-il ajouté.

Cette réponse incisive de Cheikh Thioro Mbacké montre les tensions et les désaccords profonds au sein de la classe politique sénégalaise concernant des questions sociétales sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité. Les débats autour de cette question continuent de susciter de vives réactions et de diviser les opinions publiques et politiques au Sénégal.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Situation politique : Motion de soutien à Bah Diakhaté et perspectives de l’APR

Le Collège Exécutif National élargi de l’Alliance pour la République (CCR) s’est réuni ce jeudi 23 mai 2024 au siège de l’APR à Mermoz. L’ouverture de la séance a été marquée par une Motion de soutien au Camarade Bah Diakhaté, considéré comme le premier « prisonnier politique » des quarante-cinq premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye.

La CCR appelle tous les cadres du parti et les démocrates à se mobiliser pour obtenir la libération de Bah Diakhaté, et exprime sa préoccupation quant à l’emprise du Président du Pastef, qui agit comme « Président de fait ». Les cadres de l’APR rappellent au Président de la République qu’il est le seul dépositaire constitutionnel des suffrages des Sénégalais et l’encouragent à préserver la stabilité politique et diplomatique du pays.

En ce qui concerne la situation économique nationale, la CCR se réjouit du démarrage de l’exploitation du Bus Rapide de Transport (BRT) et des projets visant à renforcer le parc de transport urbain avec des bus fonctionnant au gaz, conformément aux objectifs du Plan Sénégal Émergent (PSE). Les cadres ont également discuté des mesures préventives contre les inondations et de la préparation de la Tabaski et de la campagne agricole, appelant le gouvernement à obtenir des résultats tangibles dans ces domaines.

Le Collège Exécutif National de la CCR félicite les Comités de Coordination Régionale et Départementale (CCRD) pour leur travail de mobilisation des bases et demande à convoquer le Secrétariat Exécutif National pour évaluer la vie du parti et clarifier les perspectives futures.

Cette réunion témoigne de l’engagement de l’APR à soutenir ses membres, à promouvoir la stabilité politique et économique du pays, et à renforcer son organisation interne pour mieux répondre aux défis à venir.

La CCR souligne l’importance de la mobilisation continue des membres du parti et appelle à une réflexion stratégique sur les priorités politiques et économiques du pays. La libération de Bah Diakhaté et la consolidation de la gouvernance démocratique sont des éléments essentiels pour garantir la prospérité et le développement du Sénégal.

Khare Diouf Nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères

Dans le cadre des récentes nominations effectuées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, Khare Diouf, ancien ambassadeur du Sénégal au Cameroun, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères (MIAAE).

Khare Diouf est un diplomate de carrière doté d’une riche expérience dans le domaine des relations internationales. Il a servi comme ambassadeur du Sénégal au Cameroun depuis 2018, une position où il a démontré ses compétences en matière de diplomatie et de gestion des affaires étrangères.

Diouf est un ancien étudiant de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a acquis une solide formation académique. Il est également titulaire d’un doctorat en philosophie de l’Université de Nanterre, en France, et a été formé à l’École nationale d’administration (ENA). Son parcours académique et professionnel reflète une préparation rigoureuse et une expertise approfondie en administration publique et en affaires internationales.

En prenant ses fonctions en tant que Secrétaire général du MIAAE, Khare Diouf succède à Fatou Isidora Mara Niang. Ce poste stratégique implique une responsabilité accrue dans la gestion des politiques d’intégration africaine et des relations extérieures du Sénégal, des domaines cruciaux pour le développement et l’influence du pays sur la scène internationale.

La nomination de Khare Diouf s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les capacités de gestion et de coordination du ministère. Avec son expertise et son expérience, Diouf est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à la mise en œuvre des politiques d’intégration régionale et des affaires étrangères du Sénégal.

Sa mission comprendra la promotion de l’intégration africaine, le renforcement des relations bilatérales et multilatérales, et la représentation du Sénégal dans divers forums internationaux. Il sera également chargé de coordonner les efforts pour répondre aux défis actuels de la diplomatie sénégalaise, notamment en matière de coopération économique, de sécurité régionale, et de développement durable.

La communauté diplomatique et les observateurs politiques attendent beaucoup de cette nomination. Les compétences de Khare Diouf en matière de diplomatie et sa connaissance approfondie des affaires africaines sont perçues comme des atouts majeurs pour le ministère. Ses collègues et partenaires internationaux espèrent que son leadership contribuera à renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale et à promouvoir les intérêts du pays dans les instances régionales et mondiales.

Le Président Diomaye Faye reçoit les évêques du Sénégal au Palais

Ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu au Palais les évêques du Sénégal, conduits par l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre s’est tenue dans un climat de convivialité et de coopération, suite au récent pèlerinage de Popenguine.

Contexte de la Rencontre

Le pèlerinage de Popenguine, un événement annuel majeur pour la communauté catholique sénégalaise, a été l’occasion pour les évêques de demander une audience avec le Chef de l’État. Cet échange visait à renforcer les liens entre l’Église catholique et les autorités sénégalaises, et à discuter des enjeux et défis communs.

Engagement et Soutien Mutuel

Lors de cette audience, le clergé catholique a exprimé sa volonté de collaborer étroitement avec le gouvernement. Les évêques ont réaffirmé leur disponibilité à soutenir les initiatives et projets prioritaires du Président Faye, particulièrement ceux visant à améliorer le bien-être de la population sénégalaise.

Monseigneur Benjamin Ndiaye, parlant au nom de ses pairs, a souligné l’importance de cette collaboration pour la paix, la solidarité, et le développement socio-économique du pays. Il a également évoqué les efforts de l’Église catholique dans divers domaines, tels que l’éducation, la santé, et les œuvres sociales, qui complètent les actions du gouvernement.

Réactions du Président

Le Président Diomaye Faye a chaleureusement accueilli les évêques et a exprimé sa gratitude pour leur soutien constant. Il a salué l’engagement de l’Église catholique dans la promotion des valeurs de paix et de justice, et a affirmé que le gouvernement est ouvert à une collaboration renforcée avec toutes les confessions religieuses pour le développement harmonieux du Sénégal.

Perspectives d’Avenir

Cette rencontre marque une étape importante dans le dialogue interreligieux et la coopération entre l’État et l’Église catholique. Elle ouvre la voie à des initiatives conjointes pour répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Le Président Faye et les évêques ont convenu de maintenir un canal de communication ouvert et de se réunir régulièrement pour discuter des progrès et des nouvelles initiatives.

L’audience de ce jeudi au Palais a été un moment de partage et de renforcement des liens entre le gouvernement sénégalais et l’Église catholique. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être et le développement du Sénégal, en mettant l’accent sur la coopération, la solidarité et la paix.

Les photos de la rencontre montrent un échange chaleureux et cordial, symbolisant l’harmonie entre les autorités religieuses et politiques du Sénégal.

Exécution des rapports de l’IGE : Birahim Seck presse Diomaye Faye

Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil, appelle à une action rapide concernant les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Dans un tweet publié ce jeudi 23 mai, il adresse un message direct au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’exhortant à ne pas laisser ces rapports dormir dans les tiroirs.

« Monsieur le Président de la République, les rapports de l’Inspection Générale d’État ne devraient plus être sous le coude. Depuis votre adresse du 3 avril, nous n’avons senti aucune exécution de leur part », a écrit Birahim Seck sur Twitter.

Cette intervention de Birahim Seck fait suite à une demande pressante pour que les rapports de l’IGE soient traités avec diligence et que les recommandations qui en découlent soient mises en œuvre. Il souligne que malgré les engagements précédents du Chef de l’État, il n’y a pas eu de progrès significatifs dans ce domaine.

Depuis son entrée en fonction, le Président Faye avait exprimé son souhait de lutter contre la corruption et de garantir une bonne gouvernance. Dans cette optique, il avait encouragé la publication de rapports de divers organes de contrôle, notamment l’Office national de Lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Cour des comptes. Cependant, les rapports de l’IGE, qui portent souvent sur des questions cruciales de gestion institutionnelle, attendent toujours d’être pris en compte.

Il est à noter que l’IGE est un organe directement rattaché à la Présidence de la République et joue un rôle essentiel dans la surveillance et la vérification de l’utilisation des ressources publiques. Son travail est donc crucial pour garantir la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Prochaines élections législatives : Moustapha Diakhaté dévoile la stratégie de Macky Sall

Alors que certains pensaient que l’ex-président de la République Macky Sall s’était définitivement retiré de la scène politique sénégalaise, Moustapha Diakhaté révèle une tout autre réalité. Selon l’ancien directeur de cabinet de l’actuel envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), Macky Sall est loin d’avoir abandonné ses ambitions politiques et travaille en coulisses à une stratégie bien calculée.

Invité de l’émission « Ultimatum » hier mercredi 22 mai 2024, Diakhaté a levé le voile sur les intentions de Macky Sall. « Je suis convaincu que Macky Sall a l’intention de revenir et qu’il sera tête de liste de Benno Bokk Yaakaar (BBY) aux prochaines élections législatives », a révélé l’ancien président du groupe parlementaire BBY à l’Assemblée nationale.

Diakhaté va plus loin en suggérant que le retour de Macky Sall pourrait également s’accompagner d’une réconciliation avec ses anciens frères libéraux. « Je suis également convaincu qu’il sera candidat à la Présidentielle de 2029. Il suffit de lire le libellé de l’article 27 de la Constitution pour s’en convaincre. Cet article qui vient de lui dit : ‘Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.’ S’il n’avait pas l’intention de revenir, il allait limiter la disposition à ‘nul ne peut exercer plus de deux mandats’ », analyse-t-il.

Ces déclarations de Moustapha Diakhaté laissent entrevoir une potentielle résurgence politique de Macky Sall, qui pourrait bien reprendre les rênes du pouvoir dans un avenir proche. La stratégie du leader de l’Apr reste encore secrète, mais ces révélations laissent présager un retour en force sur la scène politique sénégalaise.

Louga : La sécurité routière au centre des préoccupations de la police et du Service régional des transports terrestres

Face à la montée inquiétante des accidents de la route à Louga, les autorités locales ont décidé de prendre des mesures drastiques pour inverser cette tendance. Ainsi, la police, l’Agence nationale de la sécurité routière et le Service régional des transports terrestres de la capitale du Ndiambour ont conjointement lancé une mission de contrôle routier dans la région.

L’objectif principal de cette initiative est de réduire significativement le nombre d’accidents routiers et leurs conséquences tragiques en termes de vies humaines perdues. Pour ce faire, ces acteurs ont décidé d’impliquer l’ensemble de la communauté dans cette démarche préventive.

« Notre mission principale consiste à vérifier la validité des documents administratifs des véhicules en circulation. Les accidents de la route sont devenus monnaie courante, c’est pourquoi nous avons organisé une journée de sensibilisation à travers la région », explique le commandant du corps urbain du commissariat central de Louga, Ibrahima Diop.

Il souligne également que la situation est alarmante, avec deux accidents enregistrés récemment et un décès d’un conducteur de moto-Jakarta aujourd’hui. Les statistiques témoignent de la recrudescence des accidents, principalement dans les zones à risque.

Pour Demba Haw, chef du Service régional des transports routiers de Louga, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de sanctions automatisées, ainsi qu’un centre de traitement des infractions routières.

« Nous avons l’intention de renouveler ces opérations de contrôle chaque mois, afin de vérifier, sanctionner et sensibiliser. La sensibilisation est primordiale pour lutter contre l’insécurité routière », souligne-t-il.

Au cours de cette opération, les forces de sécurité ont déjà procédé à l’interpellation de 127 chauffeurs pour diverses infractions, notamment le non-respect du port de la ceinture de sécurité et le défaut de permis de conduire valide, entre autres documents requis.

Nikki Haley annonce son soutien à Donald Trump pour la présidentielle de novembre

Dans une déclaration inattendue, l’ancienne candidate républicaine à la Maison Blanche, Nikki Haley, a annoncé qu’elle voterait pour Donald Trump lors de l’élection présidentielle de novembre. Cette annonce marque un revirement notable pour Haley, qui avait précédemment critiqué ouvertement Trump.

Lors d’une intervention dans un centre de recherche conservateur, Haley a qualifié le président Joe Biden de « catastrophe », exprimant ainsi son soutien à Trump. Cependant, elle a également souligné que Trump devrait reconnaître l’importance de rallier les millions de personnes qui ont voté pour lui et continuent de le soutenir.

Cette décision de Nikki Haley soulève des questions sur l’unité au sein du parti républicain et sur le soutien à Trump au sein de ses anciens opposants. Son annonce illustre également les enjeux majeurs de l’élection présidentielle à venir et l’importance de rassembler une base politique diversifiée pour remporter la victoire.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko rencontre les ambassadeurs de quatre pays clés

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a tenu une série de réunions importantes avec les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc au Sénégal, mardi dernier à Dakar. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies sur les perspectives de coopération entre ces pays et le Sénégal.

L’audience, qui a eu lieu au bureau du Premier Ministre à Dakar, a permis d’explorer les différentes opportunités de renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et ces pays partenaires. Les discussions ont couvert un large éventail de sujets, allant de la coopération économique et commerciale aux questions de développement, en passant par les échanges culturels et éducatifs.

La rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel où la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et promouvoir le développement durable. Le Sénégal cherche à renforcer ses relations avec ces pays clés dans le cadre de sa stratégie de développement national et de sa politique étrangère.

Les discussions ont souligné l’importance d’une collaboration mutuellement bénéfique, où chaque partie peut contribuer au développement économique et social de l’autre. Les ambassadeurs ont exprimé leur engagement à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais pour identifier et mettre en œuvre des projets et des initiatives qui répondent aux besoins et aux priorités du pays.

Bien que les détails spécifiques des discussions n’aient pas été divulgués, il est attendu que ces réunions jetteront les bases d’une coopération renforcée et de partenariats fructueux entre le Sénégal et les pays représentés. Ces perspectives de coopération ouvrent la voie à des opportunités de croissance économique, de progrès social et de renforcement des liens entre les peuples.

La réunion entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et les ambassadeurs de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la France et du Maroc témoigne de l’engagement du Sénégal à renforcer ses relations internationales et à œuvrer en faveur du développement national. Ces échanges illustrent la volonté commune de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et au-delà.

Affaire Bah Diakhaté : L’activiste défend ses accusations avec des preuves documentées

L’activiste Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été déférés devant le tribunal ce mercredi 22 mai, faisant l’objet d’un retour de parquet sur instruction du procureur de la République. Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) lundi, suivi de l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao le lendemain. Tous deux sont accusés d’offense à une personne exerçant des prérogatives présidentielles et de diffusion de fausses nouvelles.

Lors de l’interrogatoire, Cheikh Tidiane Ndao a exprimé des regrets pour ses critiques acerbes contre le Premier ministre Ousmane Sonko et s’est engagé à ne pas récidiver. En revanche, Bah Diakhaté a maintenu ses accusations, se défendant en brandissant des documents pour étayer certaines de ses allégations.

Selon le journal L’Observateur, Bah Diakhaté a revendiqué le statut de lanceur d’alerte devant les enquêteurs, en rapportant des transactions immobilières supposément douteuses impliquant le président de la République et le Premier ministre. L’activiste a souligné que ses propos ne visaient pas Ousmane Sonko et Diomaye Faye en tant que chef de l’État et du gouvernement, mais plutôt en tant qu’inspecteurs des Impôts et Domaines à l’époque des faits.

Bah Diakhaté a présenté divers documents pour soutenir ses accusations. Il a affirmé que Diomaye Faye avait cédé à Cheikh Djiba, actuel ministre des Finances et du Budget, un terrain non bâti de 250 m² situé à la zone de recasement de Yoff. Les documents fournis incluaient des copies de bail, un état des charges réelles, une autorisation de céder, et une déclaration de transaction.

En ce qui concerne Ousmane Sonko, Bah Diakhaté a affirmé que celui-ci avait vendu, en mars 2018, un immeuble à Astou Guèye pour 100 millions de francs CFA, bien que dans sa déclaration de patrimoine de 2018, Sonko ait indiqué ne posséder qu’une seule maison à la cité Keur Gorgui. Diakhaté a présenté aux enquêteurs un acte de cession de la maison en question, selon L’Observateur.

Cette affaire met en lumière les tensions politiques et les questions de transparence qui traversent actuellement le Sénégal. Bah Diakhaté a fait valoir son rôle de lanceur d’alerte, soulignant la nécessité d’une loi pour protéger les lanceurs d’alerte, une mesure que le successeur de Macky Sall envisage d’adopter.

La défense de Bah Diakhaté, basée sur des documents qu’il considère comme des preuves tangibles, soulève des interrogations sur les pratiques immobilières des personnalités politiques du pays. La suite de cette affaire sera scrutée de près par l’opinion publique, les médias et les défenseurs des droits civiques, en attente de voir si ces allégations entraîneront des réformes ou des changements significatifs dans la gestion des biens publics et la transparence politique.

Alors que l’affaire se poursuit, le débat sur l’intégrité et la transparence des figures politiques sénégalaises reste au centre de l’attention. Les preuves présentées par Bah Diakhaté et les réponses des accusés seront déterminantes pour la suite de ce dossier sensible. En attendant, la communauté sénégalaise observe de près, espérant que la justice saura faire la lumière sur ces accusations graves.

Fadilou Keïta remplace le DG de la Compagnie générale immobilière du Sahel

Le Conseil d’administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS), une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a annoncé un changement majeur à sa direction. Abdou Khafor Touré, jusqu’alors directeur général, a été remplacé par Ibra Aly Sy. Cette décision a été prise lors de la réunion du Conseil d’administration tenue ce mercredi 22 mai 2024, sous la présidence de Fadilou Keïta, le nouveau directeur général de la CDC.

Ce changement de direction intervient dans le cadre d’une réorganisation stratégique au sein de la CGIS, visant à dynamiser la gestion et à renforcer la performance de l’entreprise. La nouvelle a été confirmée par Abdou Khafor Touré lui-même via une publication sur X (anciennement Twitter), où il a informé qu’il continuerait néanmoins à siéger en tant qu’administrateur de la CGIS.

Un nouveau directeur pour un nouveau départ

Ibra Aly Sy, le nouveau directeur général, apporte avec lui une riche expérience dans le secteur immobilier et une vision renouvelée pour la CGIS. Son objectif principal sera de renforcer la position de la CGIS dans le marché immobilier sénégalais, en optimisant les opérations et en lançant de nouveaux projets innovants pour répondre aux besoins croissants de logement et d’infrastructure.

Contexte et enjeux de ce remaniement

La décision de remplacer Abdou Khafor Touré intervient dans un contexte de réformes plus larges au sein de la CDC, dirigées par Fadilou Keïta. Ces réformes visent à améliorer la gouvernance et l’efficacité des filiales de la CDC, à maximiser leur contribution au développement économique et social du Sénégal.

Sous la direction d’Abdou Khafor Touré, la CGIS a connu plusieurs réalisations importantes, mais la nécessité de s’adapter aux défis actuels du marché et de répondre aux attentes croissantes des clients et des partenaires a conduit à cette nouvelle orientation stratégique.

Continuité et perspectives

Bien qu’il ne soit plus à la tête de la CGIS, Abdou Khafor Touré continuera à contribuer à l’entreprise en tant qu’administrateur, apportant son expertise et son expérience pour soutenir la transition et les projets en cours. Sa présence au sein du Conseil d’administration assurera une certaine continuité et un transfert de connaissances bénéfique pour la CGIS.

Le nouveau directeur général, Ibra Aly Sy, sera confronté à plusieurs défis, notamment l’expansion des programmes de logements sociaux, l’optimisation des projets immobiliers existants, et la mise en place de nouvelles stratégies pour attirer les investisseurs. Son leadership sera crucial pour conduire la CGIS vers de nouvelles hauteurs et répondre aux objectifs ambitieux fixés par la CDC.

Réactions et attentes

La nomination de Ibra Aly Sy a été accueillie avec intérêt par les acteurs du secteur immobilier et les partenaires de la CGIS. Beaucoup voient en ce changement une opportunité de revitaliser l’entreprise et de renforcer son rôle dans le développement urbain du Sénégal.

Le remaniement au sein de la Compagnie générale immobilière du Sahel marque un tournant important dans la stratégie de la CDC et reflète une volonté de modernisation et d’innovation. Avec Ibra Aly Sy à la barre, la CGIS est bien positionnée pour aborder les défis futurs et saisir les opportunités de croissance dans le secteur immobilier.

Ousmane Sonko met en avant ses priorités gouvernementales pour une gestion rigoureuse et équitable de l’État

Le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé son engagement envers les priorités gouvernementales lors du Conseil des ministres de ce mercredi, en soulignant une série de mesures destinées à optimiser la gestion de l’État et à améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais.

Réduction du train de vie de l’État

L’une des principales orientations du Premier ministre est la réduction du train de vie de l’État. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de récupérer le patrimoine foncier et bâti de l’État qui a été cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Il a pointé du doigt le paradoxe où certains services administratifs doivent recourir à la location, alors que des biens publics ont été mal gérés.

Logements sociaux

En réponse à la crise du logement, Sonko a souligné l’importance de recentrer les programmes de construction de logements sociaux selon les nouvelles orientations du gouvernement. Il a appelé à une attention urgente à ces programmes pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables.

Réexamen des conventions et finances publiques

Le Premier ministre a également évoqué le réexamen de certaines conventions dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques, visant à assurer que les accords bénéficient pleinement au pays. Une revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 a été annoncée, témoignant d’un effort de transparence et de rigueur budgétaire.

Rencontres interministérielles et sécurité

Des prochaines rencontres interministérielles se pencheront sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements basés sur une évaluation précise des programmes, du capital humain et des ressources budgétaires de leurs ministères.

Réduction du coût de la vie

Le Premier ministre a également rendu compte des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes pour réduire le coût de la vie, en particulier les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet. Il a partagé les conclusions des Conseils interministériels dédiés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Relance du Service civique national

Enfin, Ousmane Sonko a abordé ses orientations pour la relance du Service civique national, visant à promouvoir le civisme et l’engagement communautaire parmi les jeunes sénégalais.

Cette série de mesures et d’initiatives reflète la détermination du gouvernement de Sonko à instaurer une gestion plus rigoureuse, équitable et transparente des ressources publiques, tout en répondant aux besoins urgents de la population.

Nouveau Directeur Général de l’ANAT, Tijane Sidibé : Une vision pour un Aménagement Territorial Cohérent et Inclusif au Sénégal

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), Monsieur Tijane Sidibé, le nouveau Directeur général, a exprimé sa gratitude et ses ambitions pour l’avenir de l’aménagement territorial du Sénégal. Entouré de hauts responsables et de collaborateurs, il a livré un discours marqué par la reconnaissance et la détermination.

Monsieur Sidibé a commencé son discours en adressant ses remerciements au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, et au ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Balla Moussa Fofana. Il a souligné la confiance placée en lui pour diriger l’ANAT et s’est engagé à travailler avec diligence pour mériter cette confiance.

« Permettez-moi avant tout de remercier Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko, et le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Monsieur Balla Moussa Fofana, pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne, » a-t-il déclaré.

Monsieur Sidibé a également rendu hommage à son prédécesseur, Mamadou Djigo, pour son travail acharné et les réalisations accomplies durant son mandat. Il a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement de Djigo et sa disponibilité à soutenir l’ANAT dans ses futures missions.

« Monsieur le Directeur général sortant, je voudrais vous remercier très sincèrement au-delà des discours habituels. Les témoignages qui ont été faits et le travail que vous avez accompli sont éloquents, » a-t-il affirmé.

Le nouveau Directeur général a présenté sa vision pour l’aménagement du territoire, en soulignant l’importance de résoudre les incohérences territoriales présentes dans le pays. Il a expliqué que le projet actuel, soutenu par les populations lors des élections du 24 mars 2024, vise à corriger ces disparités.

« Le projet qui a été plébiscité par les populations sénégalaises le 24 mars 2024 avait déjà conduit à une analyse approfondie de la situation actuelle du territoire sénégalais. Les constats révélés sans conteste montrent des incohérences territoriales se présentant sous plusieurs formes et à différents niveaux, » a-t-il détaillé.

Monsieur Sidibé a évoqué les défis spécifiques du centre du pays, caractérisé par un maillage territorial serré avec des communes de petite taille et des densités démographiques élevées, contrastant avec l’Est et le Sud-Est, où les communes sont vastes mais peu peuplées. Il a souligné que cette disparité entrave le développement harmonieux.

« C’est pourquoi nous chercherons ensemble, dans les choix d’aménagement du projet, à rétablir la cohérence territoriale en adoptant des approches systémiques et en promouvant la prospective dans l’organisation, » a-t-il ajouté.

En conclusion, le nouveau Directeur général a réaffirmé son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de développement territorial du Sénégal. Il a insisté sur l’importance de la planification territoriale pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous les citoyens.

« En investissant dans une planification territoriale cohérente et inclusive, nous jetterons les bases d’un développement harmonieux et durable pour notre pays, » a-t-il conclu.

Le discours de Monsieur Tijane Sidibé a été bien accueilli, marquant le début d’une nouvelle étape pour l’ANAT et renforçant l’engagement de l’agence à travailler pour un aménagement territorial équilibré et efficace au Sénégal.

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. « Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille, » a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. « J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire, » a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. « Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques, » a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Réduction du train de vie de l’État et récupération du patrimoine foncier : Sonko ouvre un nouveau front

Dans un discours adressé au Conseil ce mercredi 22 mai 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement du gouvernement à réduire le train de vie de l’État, une promesse électorale majeure du tandem Diomaye-Sonko. Cette déclaration intervient dans un contexte où les attentes des citoyens en matière de transparence et de gestion responsable des finances publiques sont fortes.

Selon le communiqué du conseil, le Premier ministre a donné des orientations claires aux ministres concernés pour mettre en œuvre cette mesure. La réduction du train de vie de l’État vise à rationaliser les dépenses publiques, à limiter les gaspillages et à garantir une utilisation efficace des ressources financières.

Outre cette initiative, Sonko a mis en avant la nécessité de récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières. Il a souligné que certains biens publics avaient été aliénés de manière peu transparente, alors que des services administratifs continuent de recourir à la location. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de rétablir l’équité et de garantir une gestion responsable des biens de l’État.

Par ailleurs, le Premier ministre a également insisté sur l’urgence d’accorder une attention particulière aux programmes de construction de logements sociaux, en conformité avec les nouvelles orientations du gouvernement. Cette mesure vise à répondre aux besoins croissants en matière de logement, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

Enfin, Sonko a évoqué la nécessité de consacrer un traitement spécifique aux prêts DMC (Dette Moyen-Courte), dans le cadre d’une gestion prudente de la dette publique. Cette approche vise à garantir la soutenabilité financière du pays et à prévenir tout risque de surendettement.

En résumé, le discours du Premier ministre marque une nouvelle étape dans la volonté du gouvernement de promouvoir une gestion responsable des finances publiques et de rétablir la confiance des citoyens dans les institutions de l’État. La mise en œuvre de ces mesures sera scrutée de près par l’opinion publique, qui attend des résultats tangibles en termes de transparence et de bonne gouvernance.

Une coalition d’opposants au Mali appelle à manifester contre les coupures d’électricité

Mercredi, une coalition d’opposants au Mali a lancé un appel à manifester contre les coupures d’électricité persistantes qui pèsent sur l’économie du pays. Cette coalition, nommée Synergie d’action pour le Mali, regroupe 30 partis et mouvements d’opposition, y compris des partisans de l’influent imam Mahmoud Dicko.

Depuis sa formation en février, la Synergie d’action pour le Mali est devenue l’une des rares voix de la contestation contre la junte au pouvoir, qui a pris le contrôle par un coup d’État en 2020 et a suspendu les activités des partis politiques en avril dernier.

Les Maliens sont appelés à manifester le 7 juin pour protester contre les coupures d’électricité et les coûts de la vie en hausse, ainsi que pour réclamer leurs droits après des mois de résilience. Les représentants de la coalition ont souligné l’impact grave de la crise énergétique sur les hôpitaux, les commerces, les ateliers de métier et les ménages, entraînant des pertes considérables pour l’économie nationale et la vie quotidienne des citoyens.

La junte a réagi en interdisant les activités de la Synergie d’action pour le Mali à Bamako en mars, citant des menaces de troubles à l’ordre public. Les expressions d’opposition sont devenues rares sous le régime de la junte, étouffées par les appels à l’unité nationale et les mesures répressives.

La semaine dernière, un collectif d’opposants en exil a appelé les Maliens à « se soulever contre la dictature » et à soutenir un projet visant à créer un parlement et un gouvernement parallèles. Ce collectif a annoncé la création d’une « assemblée citoyenne du Mali en exil » qui élira un gouvernement de « transition civile » le 25 mai.

En réponse, le procureur de la cour d’appel de Bamako a ouvert une enquête pour « atteinte au crédit et à la sûreté de l’État » contre les auteurs de publications en ligne qui ont relayé les communiqués de ces opposants en exil.

La situation politique au Mali reste tendue, avec des tensions croissantes entre la junte au pouvoir et les voix de l’opposition qui continuent de se faire entendre malgré les restrictions.

L’APR appelle à la mobilisation pour la libération de Bah Diakhaté

L’arrestation de Bah Diakhaté, activiste républicain, a suscité une vive réaction de la part de l’Alliance Pour la République (APR) au Sénégal. Dans un communiqué publié 48 heures après son arrestation, l’APR a lancé un appel à la mobilisation pour obtenir sa libération immédiate et sans condition.

Selon le porte-parole national de l’APR, Seydou Gueye, Bah Diakhaté est détenu pour des motifs qu’il qualifie de « fallacieux et farfelus ». Il ajoute que les propos de Bah Diakhaté lors d’un live, notamment sur des sujets sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité et des questions morales au sein d’un parti politique, ne justifient en aucun cas une arrestation.

Le communiqué de l’APR dénonce vigoureusement cette arrestation arbitraire et exprime une vive préoccupation quant aux dérives liberticides des autorités. Pour Seydou Guèye et ses collègues républicains, cette arrestation est un signal alarmant pour tous les citoyens démocrates et républicains, car elle menace la liberté d’expression et ouvre la voie à l’arbitraire.

En appelant à la mobilisation, l’APR souhaite rassembler militants, responsables politiques, jeunes et femmes, ainsi que tous les républicains et démocrates soucieux de l’avenir du Sénégal et attachés à la liberté. Pour eux, la libération de Bah Diakhaté est une nécessité pour préserver les valeurs démocratiques du pays et empêcher toute dérive autoritaire.

Cette affaire souligne une fois de plus les tensions autour de la liberté d’expression au Sénégal et l’importance de rester vigilant face aux atteintes aux droits fondamentaux.

Retour de Bah Diakhaté au Parquet : Un Nouveau Chapitre dans son Affaire Judiciaire

L’activiste républicain Bah Diakhaté a récemment fait face à un retour de parquet après son audition avec le procureur ce mercredi. Cette nouvelle étape de son affaire judiciaire l’a conduit à retourner au commissariat central, en attendant son prochain rendez-vous au palais de justice prévu pour ce jeudi matin.

Pour rappel, Bah Diakhaté est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment la diffusion de fausses nouvelles et l’offense contre une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Ces accusations ont suscité un vif débat dans l’espace public, alimentant les discussions sur les limites de la liberté d’expression et le rôle de l’activisme politique dans la société.

Cette nouvelle audience au parquet offre à Bah Diakhaté l’opportunité de présenter sa défense et de clarifier les circonstances entourant les accusations portées contre lui. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle soulève des questions importantes sur la protection des droits fondamentaux et l’indépendance de la justice.

Nous suivrons de près les développements de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Les nominations à la tête des agences nationales : Un processus en attente

La transition de certains directeurs généraux dans les agences nationales prend du temps, avec des délais pouvant s’étendre jusqu’à trois semaines. La publication tardive des décrets de nomination est pointée du doigt comme principal facteur de ce retard, selon les informations relayées par Source A dans son édition de ce mercredi.

Après la signature présidentielle, les décrets nécessitent la contre-signature du Premier ministre, puis leur transmission au secrétariat général de la Présidence pour leur publication, notamment au Journal officiel (JO). Cette procédure engendre des délais administratifs qui impactent directement l’entrée en fonction des nouveaux directeurs généraux.

Des exemples concrets illustrent cette situation. Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, récemment nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits, a dû attendre 21 jours avant de prendre ses fonctions. De même, Dr Aminata Sarr a dû patienter 19 jours avant de commencer à diriger la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA).

Ce délai concerne également d’autres hauts responsables, tels que Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), ainsi que ceux nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, notamment Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), entre autres.

Cette lenteur administrative souligne la nécessité d’améliorer les processus de nomination et de publication des décrets pour assurer une transition efficace et rapide à la tête des agences nationales, permettant ainsi une continuité dans la gestion des affaires publiques.

Les cadres de MIMI2024 saluent les premières actions de Diomaye à la tête de l’État

La Coordination des Cadres du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (CCM) a exprimé son soutien et son enthousiasme face aux premières décisions prises par le président Diomaye Faye depuis son accession au pouvoir en 2024. Dans un communiqué officiel, la CCM a loué ces actions comme étant « empreintes de vision et de détermination », soulignant qu’elles s’inscrivent dans une dynamique de renouveau et de progrès, correspondant aux aspirations du peuple sénégalais.

Lors de sa première session ordinaire de l’année 2024, la CCM a réaffirmé son engagement sans faille envers la Coalition Diomaye Président 2024, soulignant son rôle crucial dans la poursuite des objectifs de développement du pays. Selon la CCM, la diversité des compétences au sein de cette coalition en fait une force motrice essentielle pour soutenir les actions du gouvernement en faveur du bien-être et du développement du Sénégal.

Les collaborateurs de Aminata Touré, membres influents de ce mouvement, ont également salué les premiers pas du gouvernement Diomaye. Ils ont notamment mis en avant le respect des promesses électorales, la rigueur administrative et la lutte contre la prédation des ressources du pays, conformément au slogan « Jub, Jubeul, Jubanti ».

Par ailleurs, la CCM a exprimé son soutien total aux initiatives gouvernementales visant à éradiquer la corruption et l’impunité, considérées comme des obstacles majeurs au développement socio-économique du Sénégal. Cette lutte contre les fléaux de la corruption et de l’impunité doit être menée avec fermeté et détermination, ont souligné les cadres de MIMI2024.

Sur le plan diplomatique, les cadres de MIMI2024 ont salué positivement les premiers déplacements du président Diomaye Faye, les percevant comme des actions renforçant l’enracinement panafricaniste du Sénégal sur la scène internationale.

En conclusion, la CCM et les collaborateurs de Aminata Touré affichent un soutien inconditionnel aux premières actions du gouvernement Diomaye, tout en réaffirmant leur engagement envers les objectifs de développement et de progrès du pays.

Lamine Guèye relance la coalition ‘Khal Yonn Wi’ à Dakar pour affronter les défis Socio-Économiques

Une nouvelle dynamique politique émerge dans la banlieue dakaroise avec la réactivation de la Coalition « Khal yonn wi », sous la direction de Lamine Guèye. Après une période de retrait, Guèye et ses camarades reviennent sur la scène politique avec l’ambition de répondre aux défis socio-économiques du Sénégal. La coalition a été formée à la suite d’un conclave réunissant une vingtaine de mouvements politiques.

Lamine Guèye, ancien coordonnateur du parti La République des Valeurs de Thierno Alassane Sall, a été élu président de la coalition. Lors de son allocution, il a déclaré : « Nous avons décidé de nous réunir pour dégager les grandes lignes permettant d’aider à faire avancer le Sénégal ». Il a critiqué le manque de débats sérieux sous le nouveau régime pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations. Selon lui, le pouvoir d’achat des Sénégalais est très faible, rendant la vie quotidienne extrêmement difficile.

Guèye a exprimé sa conviction que l’agriculture est la clé du développement économique du Sénégal. « Aujourd’hui, les Sénégalais sont fatigués et n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Le pouvoir d’achat est très faible, ce qui fait que la vie est très chère », a-t-il souligné. Pour lui, mettre à disposition des terres pour les paysans est essentiel pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Lamine Guèye n’a pas mâché ses mots concernant les comportements des politiciens actuels. Il a pointé du doigt leur manque de respect envers leurs engagements et leur tendance à utiliser des slogans pour accéder au pouvoir sans offrir de solutions concrètes. « La plupart d’entre eux pensent qu’ils peuvent accéder au pouvoir avec des slogans, mais malheureusement on ne peut pas diriger un pays avec des slogans », a-t-il affirmé.

Sur une note différente, Guèye a abordé le sujet de la monnaie locale, un thème souvent évité dans le débat public. « Nous devons avoir le courage d’aborder ce sujet », a-t-il déclaré, signalant ainsi la nécessité de discuter de la souveraineté monétaire et des réformes économiques nécessaires pour stabiliser l’économie du pays.

La relance de la Coalition « Khal yonn wi » par Lamine Guèye marque un tournant dans la politique sénégalaise. En se concentrant sur des solutions pratiques et en critiquant les approches superficielles des politiciens actuels, Guèye et sa coalition espèrent apporter un changement significatif. Leurs priorités incluent la revitalisation de l’agriculture, l’amélioration du pouvoir d’achat et une discussion courageuse sur la monnaie locale, visant à créer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Une pétition réclamant un mandat d’arrêt international contre Macky Sall réunit plus de 3500 signatures en moins de 24 Heures

Boubacar Seye, président de l’organisation Horizons Sans Frontières, a récemment lancé une pétition demandant la délivrance d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette initiative a rapidement gagné du terrain, recueillant 3541 signatures en moins de 24 heures.

Par cette pétition, Boubacar Seye cherche à inciter les autorités sénégalaises à entamer une procédure d’extradition contre Macky Sall, actuellement installé au Maroc. Il accuse l’ancien chef d’État de « crimes politiques et économiques » commis durant son mandat présidentiel. Seye soutient que Macky Sall doit être tenu responsable de ses actions et jugé en conséquence.

Depuis son départ du pouvoir, Macky Sall a été nommé envoyé spécial du Pact de Paris pour les peuples et la planète (4P), une position qui lui confère une certaine visibilité internationale. Toutefois, les accusations portées contre lui par Boubacar Seye et le nombre croissant de signataires de la pétition montrent une opposition persistante à son égard, même après la fin de son mandat.

La mobilisation rapide autour de cette pétition témoigne d’un mécontentement significatif parmi une partie de la population sénégalaise et de la diaspora. Le fait que plus de 3500 personnes aient signé en moins de 24 heures indique un soutien notable à l’initiative de Boubacar Seye et une volonté de voir des actions concrètes prises contre l’ancien président.

Il reste à voir comment les autorités sénégalaises réagiront à cette pétition et aux accusations portées contre Macky Sall. Si une procédure d’extradition devait être entamée, cela pourrait marquer un tournant important dans la vie politique sénégalaise et avoir des répercussions sur la scène internationale.

La pétition lancée par Boubacar Seye pour un mandat d’arrêt international contre Macky Sall a rapidement attiré l’attention et le soutien de milliers de personnes. Cette initiative reflète un désir de justice et de responsabilité pour les actes commis durant les mandats de Macky Sall. L’évolution de cette situation sera suivie de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais.

Nominations tardives aux directions et agences nationales : Une transition ralentie par les délais administratifs

Les récentes nominations à la tête de certaines directions et agences nationales au Sénégal sont marquées par des retards significatifs dans la prise de fonction des nouveaux directeurs généraux. Ces retards, qui peuvent durer jusqu’à trois semaines, sont attribués à la lenteur de la publication des décrets de nomination. Source A a mis en lumière ce problème dans son édition de ce mercredi, expliquant que la publication des décrets suit un processus administratif long et complexe.

Lorsque le Président de la République prend un décret de nomination, celui-ci doit d’abord être contresigné par le Premier ministre. Ensuite, il est transmis au secrétariat général de la Présidence, qui est responsable de sa publication au Journal officiel (JO). Ce processus administratif peut prendre du temps, retardant ainsi la prise de fonction des nouveaux directeurs généraux.

Ce phénomène a récemment touché plusieurs agences et directions. À titre d’exemple, Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits le 24 avril dernier, n’a pris fonction que le 16 mai, soit 21 jours après sa nomination. Dr Aminata Sarr, qui a été nommée à la tête de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), a attendu 19 jours avant de pouvoir prendre ses fonctions.

Les retards dans la prise de fonction concernent également des personnalités comme Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), et Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), nommés lors de la première vague de nominations du Président Bassirou Diomaye Faye. Certains d’entre eux ont dû patienter jusqu’à trois semaines pour occuper leur nouveau poste.

Par ailleurs, des directeurs récemment nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, tels qu’Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), Aida Mbodje (DER/FJ), Marième Soda Ndiaye (Commissariat à la Sécurité alimentaire), Seydina Oumar Touré (ASP), Toussaint Manga (Lonase) et Habib Sy (PCA Senelec), attendent toujours de pouvoir prendre fonction.

Ces retards ont des conséquences significatives sur le fonctionnement des agences et directions concernées, entraînant des périodes de transition prolongées et des retards dans la mise en œuvre des nouvelles politiques et directives. Il est crucial pour l’efficacité administrative que ces processus soient optimisés pour permettre une transition plus rapide et plus fluide des nouveaux responsables.

La lenteur des procédures administratives pour la publication des décrets de nomination constitue un obstacle majeur à la prise de fonction rapide des nouveaux directeurs généraux. Il est nécessaire de revoir et d’améliorer ces processus pour garantir une gestion plus efficace et réactive des directions et agences nationales au Sénégal.

Gestion du patrimoine de l’État : La troublante réponse de la Sogepa à Ousmane Sonko

Une révélation qui enflamme le débat politique

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment exigé des clarifications sur les cessions d’immeubles de l’État effectuées sous l’ère Macky Sall. En réponse, la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa) a livré des informations qui pourraient bien provoquer une réévaluation des politiques de gestion du patrimoine. Le contenu du rapport, parvenu à Sonko le 30 avril, révèle des liens inattendus entre certains bénéficiaires de ces transactions et les acteurs politiques actuels, y compris Sonko lui-même.

Fondation « Servir le Sénégal » : Penda Mbow révèle les coulisses de son implication

Penda Mbow, ministre conseiller de l’ancien Président Macky Sall, et proche collaboratrice de l’ex-Première Dame Marième Faye Sall, a récemment partagé des détails surprenants concernant son rôle et son retrait de la Fondation « Servir le Sénégal ». Dans un entretien avec L’Observateur, l’historienne et membre influente de la société civile a révélé les raisons de son éloignement durant le second mandat de Macky Sall.

Impliquée activement durant le premier mandat de Macky Sall, Penda Mbow a témoigné de sa proximité avec Marième Faye Sall, au point de devenir la porte-parole de la Fondation « Servir le Sénégal ». Cependant, cette collaboration n’a pas perduré. « J’ai été impliquée durant le premier mandat. Marième, c’est une personne que j’aime bien. Mais, j’avoue que pendant le deuxième mandat, je n’ai pas été impliquée ni dans la fondation, ni dans le reste de ce que je faisais. J’ai été marginalisée parce que j’ai ma conception des choses », a-t-elle déclaré.

Penda Mbow a précisé que son retrait n’était pas dû à une quelconque injustice subie, mais plutôt à sa propre intégrité et indépendance. « Je suis une personne autonome et indépendante. Je suis une intellectuelle. Je suis une personne de vérité », a-t-elle affirmé. Elle a également exprimé sa réticence à parler de ce sujet, préférant transcender les problèmes et garder sa dignité intacte.

La Fondation « Servir le Sénégal », contrairement à celles de ses prédécesseurs, « Solidarité Partage » d’Élisabeth Diouf et « Éducation-Santé » de Viviane Wade, n’a pas survécu au départ du pouvoir. En août dernier, avant même la défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) dirigée par Macky Sall, la Fondation a été dissoute. Cette dissolution précoce a soulevé des questions sur la pérennité et la gestion de telles fondations une fois leurs initiateurs hors du pouvoir.

Penda Mbow a laissé entendre qu’elle pourrait un jour écrire sur ses expériences, offrant ainsi un témoignage détaillé de son parcours et des défis rencontrés. « Je préfère, plus tard, écrire ce que j’ai vécu », a-t-elle indiqué. En attendant, elle reste une voix influente et respectée dans la société civile sénégalaise, mettant en avant des valeurs de vérité et d’indépendance.

Les révélations de Penda Mbow jettent une lumière nouvelle sur les dynamiques internes de la Fondation « Servir le Sénégal » et les défis rencontrés par les personnalités publiques dans leur engagement sociétal. Son témoignage met en exergue les complexités de la collaboration au sein des structures influencées par le pouvoir politique, et l’importance de maintenir son intégrité et son autonomie en toutes circonstances.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Bassirou Coly plébiscité pour succéder à Sonko à la Mairie de Ziguinchor

Depuis l’annonce de la démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor, la course à sa succession bat son plein. Parmi les candidats en lice, Bassirou Coly, actuellement le sixième adjoint au maire de la ville et coordinateur de la JPS dans la région, émerge comme un favori.

Selon des sources proches du dossier, Bassirou Coly a reçu un soutien de poids de la part d’Alioune Diédhiou, qui avait initialement annoncé sa propre candidature. De plus, sur les réseaux sociaux, de nombreux jeunes, notamment de la JPS, expriment leur soutien à la candidature de Bassirou Coly.

Plusieurs conseillers municipaux se sont également engagés à soutenir la candidature de Bassirou Coly, avec pour objectif de poursuivre les projets déjà initiés par l’ancien maire Ousmane Sonko, assurant ainsi une continuité dans le développement de la ville de Ziguinchor.

La campagne électorale pour la succession de Sonko à la mairie de Ziguinchor est donc en plein essor, avec une attention particulière portée sur la candidature de Bassirou Coly, qui semble rassembler un large soutien parmi les conseillers municipaux et la jeunesse locale.

Pétition en ligne récolte des milliers de signatures pour un mandat d’arrêt contre l’ex-Président sénégalais Macky Sall

Une pétition en ligne lancée par Boubacar Sèye, président de Horizon sans Frontières, appelant à décerner un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, a réuni plus de 2 700 signatures à ce jour. Cette initiative, hébergée sur la plateforme leslignesbougent.org, vise à poursuivre Macky Sall pour ce que les signataires décrivent comme des crimes politiques et économiques.

Le manifeste de la pétition déclare que « contre l’impunité des crimes politiques et économiques commis par le Président Macky Sall, un mandat d’arrêt international doit être émis par les nouvelles autorités du pays afin d’entamer la procédure de son extradition au Sénégal. » Il accuse Macky Sall d’oppression, de mépris envers les Sénégalais, et de violence, affirmant que « Ce monsieur a du sang sur les mains. »

Les signataires expriment leur soutien en raison des événements tragiques sous le régime de Macky Sall, déclarant que les victimes méritent justice. Malgré l’adoption d’une loi d’amnistie en mars 2024 couvrant certains faits survenus pendant le mandat de Macky Sall, les partisans de la pétition demeurent optimistes quant à la possibilité de le traduire en justice.

Des milliers d’internautes ont approuvé la pétition, accompagnant leurs signatures de commentaires soulignant les violations des droits humains et les abus allégués sous le régime de Macky Sall. Certains ont exprimé leur espoir que la nouvelle administration s’engage à poursuivre les responsables présumés de ces actes.

Malgré les incertitudes quant à l’issue de cette pétition, l’initiateur Boubacar Sèye reste optimiste quant à la perspective de traduire en justice l’ancien chef d’État sénégalais. Il appelle les Sénégalais à se mobiliser pour que Macky Sall réponde de ses actes devant la justice.

Homosexualité : Oumar Youm Presse Ousmane Sonko de Respecter ses Engagements

L’ancien ministre Oumar Youm a exprimé son indignation suite à l’arrestation de Bah Diakhaté, qualifiant les accusations portées contre lui de « délire ». Dans un post sur Facebook, Youm a fermement demandé qu’on cesse de « nous ridiculiser », tout en apportant son soutien à Diakhaté.

Oumar Youm a également rappelé la position de son camp politique lorsque la question de la criminalisation de l’homosexualité avait été soulevée à l’Assemblée nationale. Il a souligné qu’il avait déclaré, depuis la tribune de l’Assemblée, que la majorité parlementaire n’avait pas l’intention de dépénaliser l’homosexualité. « Chose faite! », a-t-il écrit.

L’ancien parlementaire a adressé un message implicite au Premier ministre actuel, en lui rappelant sa promesse de criminaliser l’homosexualité. « À celui qui avait promis fermement de criminaliser l’homosexualité de passer aux actes », a déclaré Oumar Youm, ajoutant qu’il espérait que cette proposition serait clairement exprimée lors de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre.

Le débat sur l’homosexualité a refait surface après une conférence tenue le 16 mai dernier à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, co-animée par Ousmane Sonko et Jean-Luc Mélenchon. Lors de cet événement, Sonko a affirmé que ce sujet pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal. Il a également déclaré que l’homosexualité était « tolérée » sous nos tropiques, un commentaire qui a suscité une vive controverse.

Suite à ces déclarations, Bah Diakhaté, un activiste réputé proche de l’ancien régime de Macky Sall, a été arrêté par la division des investigations criminelles. Il est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

La situation a engendré une série de réactions, certaines plus virulentes que d’autres, démontrant la sensibilité et la polarisation autour de la question de l’homosexualité au Sénégal. La pression est désormais sur le gouvernement et ses représentants pour clarifier leur position et prendre des mesures conformes à leurs engagements antérieurs.

Réunion Cruciale de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) de l’APR ce Jeudi

Abdoulaye Diouf Sarr, le coordinateur de la Convergence des Cadres Républicains (CCR), a convoqué une réunion importante pour les cadres de l’Alliance pour la République (APR). L’événement se tiendra ce jeudi à partir de 18 heures, au siège de l’APR situé à Mermoz, selon les informations rapportées par le quotidien Les Échos.

Cette rencontre s’annonce déterminante, car elle réunira les principaux cadres du parti pour discuter de sujets cruciaux. Parmi les points à l’ordre du jour, les participants débattront de la situation politique nationale actuelle, marquée par divers enjeux socio-économiques et sécuritaires qui préoccupent le pays.

En plus de cela, la réunion abordera également des questions internes au parti APR. Les cadres devront se pencher sur les stratégies à adopter pour renforcer la cohésion au sein du parti, notamment en vue des prochaines échéances électorales. L’importance de cette réunion est soulignée par le contexte politique actuel, où l’APR, sous la direction du Président Macky Sall, doit naviguer entre les défis de gouvernance et les aspirations de la population sénégalaise.

La convocation de cette réunion par Abdoulaye Diouf Sarr montre une volonté claire de mobiliser les forces vives du parti et de préparer une réponse collective et stratégique aux défis politiques et sociaux du moment. Les résultats de cette rencontre pourraient avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du parti et sur la dynamique politique du Sénégal.

La participation des cadres républicains est donc attendue avec intérêt, et les discussions qui en résulteront pourraient tracer les grandes lignes des actions futures de l’APR dans le paysage politique sénégalais.

Bah Diakhaté en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État

Bah Diakhaté, célèbre pour ses prises de position controversées, a été placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (Dic) après son audition. Accusé de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État, il a été confronté à deux vidéos lors de son interrogatoire.

Dans une vidéo datant de 2022, Diakhaté avait affirmé que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Bien que démenti par certains, Diakhaté a maintenu ses propos, soutenant leur véracité en présentant des documents aux enquêteurs. Il a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État, arguant que Faye n’était pas président à cette époque.

Dans une autre vidéo récente, Diakhaté s’en est pris au Premier Ministre Ousmane Sonko, affirmant que son invitation à Jean Luc Mélenchon constituait un soutien implicite à la cause LGBT. De même, il a confirmé ses déclarations sur le Colonel Abdourabim Kébé, prétendant qu’il avait été suspendu pour une affaire de mœurs avec des hommes.

Le sort de Bah Diakhaté est désormais entre les mains du procureur de la République près du tribunal de Dakar, qui a ordonné son arrestation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites de la critique politique dans le pays.

Madiambal Diagne sur l’arrestation de Bah Diakhaté : « Trop tôt pour faire des martyrs »

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a réagi à l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté, suite à des propos présumés tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Diagne a déclaré qu’il est « trop tôt pour faire des martyrs » et a comparé la situation avec les critiques passées de Sonko envers le président de l’époque, Macky Sall.

Dans un tweet, Madiambal Diagne a noté que Bah Diakhaté « n’a assurément pas dit le quart de ce que Ousmane Sonko disait de Macky Sall ». Cette comparaison souligne la différence de contexte entre les critiques à l’égard d’un président en exercice et celles adressées à un Premier ministre.

Pourtant, Diagne a également souligné que « l’offense au Premier ministre n’existe pas encore dans le Code pénal sénégalais ». Cette observation met en lumière la question de la liberté d’expression et des limites légales en matière de critique politique au Sénégal.

L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des débats quant à la liberté d’expression et à la répression potentielle des voix dissidentes dans le pays. Les commentaires de Madiambal Diagne offrent un éclairage sur ces questions sensibles et soulignent la nécessité d’un débat ouvert et démocratique sur la liberté d’expression au Sénégal.

Birahim Seck au Président Diomaye : « Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements »

Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

« Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays », a écrit Seck.

Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

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