Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale

Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.

Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.

Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale

Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :

  1. Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
  2. Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
  3. Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
  4. Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.

Respect de la Séparation des Pouvoirs

Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.

Ultimatum et Déclaration Alternative

En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.

Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Thierno Bocoum répond à Mimi Touré

La proposition de dissolution de l’Assemblée nationale avancée par Aminata Touré, ancienne Première ministre, continue de susciter des réactions. Se prononçant sur cette question, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et leader du mouvement Agir, a vigoureusement répliqué.

Aminata Touré a récemment déclaré que l’Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire, préconisant sa dissolution dès le 31 juillet. Selon elle, les résultats des élections présidentielles du 24 mars dernier, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix contre une majorité nette de 54 % pour Bassirou Diomaye Faye, démontrent un désir de changement non représenté au sein de l’Assemblée.

Thierno Bocoum ne partage pas ce point de vue. Selon lui, « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ». Dans un post sur ses réseaux sociaux, il a précisé que cette légitimité s’exerce durant tout un mandat. « Les députés d’aujourd’hui sont ceux du peuple », a-t-il affirmé, soulignant que la dissolution de l’Assemblée n’est pas justifiée par les résultats des élections présidentielles.

L’ancien parlementaire a également lancé une pique à Aminata Touré, déclarant qu’ »un ancien Premier ministre devrait le savoir ».

Cette polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko et la légitimité de l’actuelle législature montre la vivacité du débat politique au Sénégal. Les propositions de dissolution et les réponses qui s’ensuivent témoignent des tensions et des divergences d’opinions concernant la représentation politique et la légitimité des institutions.

Le débat reste ouvert, alors que la date du 31 juillet approche, avec des enjeux importants pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Aminata Touré exige un nouveau représentant de la volonté populaire

L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a lancé un appel retentissant à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire telle qu’exprimée lors des élections présidentielles du 24 mars dernier.

Appel à la Dissolution

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Aminata Touré a vivement critiqué l’actuelle Assemblée nationale, demandant qu’elle soit dissoute d’ici le 31 juillet. Elle a exprimé son opposition à la présentation d’une Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre devant une Assemblée qu’elle considère illégitime. « Une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens », a-t-elle déclaré.

Touré a souligné que les résultats des élections présidentielles du 24 mars, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix dès le premier tour, contrastent fortement avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté une majorité nette de 54 %. Selon elle, ces résultats montrent un désir de changement de la part du peuple sénégalais, un changement qui devrait se refléter également au sein de l’Assemblée nationale.

Face à cette situation, Aminata Touré appelle à des élections législatives anticipées pour élire une nouvelle Assemblée nationale, en adéquation avec la volonté populaire. Elle estime qu’une telle démarche donnerait une légitimité à la DPG du Premier ministre, permettant ainsi la présentation d’une vision et de perspectives de gouvernement devant des députés nouvellement élus pour les cinq prochaines années.

Aminata Touré, en soulignant l’importance de cette transition, affirme que seule une Assemblée véritablement représentative pourra assurer une gouvernance en phase avec les aspirations des citoyens sénégalais.

« Pour Mimi Touré, la DPG d’Ousmane Sonko doit attendre une Assemblée nationale légitime »

L’ancienne Premier ministre Aminata (Mimi) Touré a exprimé son opinion sur la récente controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) que le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à faire. Pour Mimi Touré, cette déclaration ne devrait pas être présentée devant une Assemblée nationale actuelle qu’elle estime dépourvue de légitimité populaire depuis les élections de mars.

Selon Mimi Touré, « une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens ». Elle souligne que l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence avec 54% des voix marque une nette volonté de changement de la part des Sénégalais. Cette élection, selon elle, invalide la légitimité actuelle de l’Assemblée nationale dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar.

Elle va plus loin en proposant que l’Assemblée nationale soit dissoute dès le 31 juillet, ouvrant la voie à de nouvelles élections. « Une nouvelle Assemblée nationale élue refléterait alors véritablement la volonté populaire, et seulement à ce moment-là la DPG du Premier ministre aurait du sens », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré conclut en soulignant l’importance d’une représentation parlementaire légitime pour le processus démocratique, suggérant que toute présentation de politique générale devrait se faire devant des députés nouvellement élus pour garantir la validité et la pertinence de ces déclarations gouvernementales.

Déclaration de Politique Générale : Doudou Wade interpelle les députés du Pastef

La polémique continue autour des modalités d’organisation et de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », a récemment exprimé son avis sur la question, estimant que « le délai de trois mois importe peu ».

Dans une interview accordée à Source A TV, Doudou Wade a souligné que l’essentiel est que le Groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dominé par le parti Pastef, « réunisse les conditions » nécessaires pour permettre à leur leader de présenter son projet.

Pour résoudre cet imbroglio, Doudou Wade propose une solution rapide : « En une semaine maximum, tout cela peut être terminé. Il suffit de convoquer une session extraordinaire. Il faut la signature des députés et préparer la loi. »

Il poursuit en détaillant les étapes nécessaires : « Il faut simplement reprendre ce qui était dans le règlement intérieur et expliquer pourquoi c’est fait. Ensuite, étudier la loi par le bureau le matin, convoquer la conférence des présidents à midi, examiner le texte de loi le lendemain en commission, et le surlendemain, convoquer une plénière. »

Selon Doudou Wade, une fois le texte adopté, il sera envoyé au président de la République, puis au Conseil constitutionnel pour approbation finale.

Crise politique au Sénégal : Les enjeux autour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre

Au Sénégal, la scène politique est marquée par une tension croissante alors que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, se trouve confronté à une opposition déterminée. L’enjeu principal réside dans la déclaration de politique générale (DPG) que Sonko doit présenter devant une assemblée nationale où l’opposition détient la majorité.

L’origine du conflit remonte à la falsification du règlement intérieur de l’assemblée par l’ancien régime, une manœuvre qui compromet la légalité du processus parlementaire actuel. Cette situation complexe pousse certains opposants à exiger de Sonko qu’il se conforme à la tradition républicaine en présentant sa DPG. Cependant, l’opposition, accusée d’être responsable du chaos actuel, semble prête à tout pour bloquer les actions du gouvernement.

Une motion de censure menace également de plonger le gouvernement dans une crise institutionnelle majeure. Cette manœuvre pourrait profiter à une opposition déterminée à mettre à mal la légitimité du nouveau régime.

Dans ce contexte tendu, le Premier Ministre Sonko se retrouve dans une position délicate : respecter les exigences démocratiques en risquant de provoquer une crise politique sans précédent ou faire face à une opposition prête à détourner ses obligations de transparence.

Alors que les Sénégalais attendent des actions concrètes pour sortir le pays de l’impasse actuelle, la résolution de cette crise politique semble plus que jamais urgente. La légitimité démocratique et la stabilité institutionnelle sont mises à l’épreuve dans un climat où chaque décision politique pourrait avoir des conséquences profondes pour l’avenir du pays.

En attendant, la population observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation politique, consciente que les décisions prises dans les prochains jours pourraient façonner le paysage politique sénégalais pour les années à venir.

DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi

La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.

Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.

De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.

Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.

La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

DPG: C’EST LE PM QUI A PEUR SINON Y’A RIEN…

Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.

Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.

Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:

1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.

2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.

3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.

4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.

5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.

6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET

    En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
    Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
    Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.

    Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
    Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
    Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.

    Mme MARIETOU DIENG
    DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE

    Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel

    Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.

    En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.

    Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.

    En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.

    Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.

    Sénégal : Samba Sy critique sévèrement les premiers mois du nouveau gouvernement

    Samba Sy, ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié le nouveau gouvernement sénégalais de « fébrile ». Dans une récente déclaration à l’émission « Politique en vérité » sur Radio Sénégal, il a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle des affaires publiques.

    Selon Samba Sy, la fébrilité qui caractérise ce gouvernement est source d’inquiétude. Il a souligné que cette nervosité apparente n’est pas constructive et ne témoigne pas d’une approche sage et réfléchie nécessaire pour diriger un pays comme le Sénégal, avec ses millions de citoyens dépendant des décisions prises par leurs dirigeants.

    « Il y a beaucoup d’effets de manche et de démonstrations, et ce n’est pas de bon augure », a-t-il critiqué. Pour lui, il est crucial que les actions et les paroles des membres du gouvernement soient empreintes de tempérance et de lucidité. Il a exprimé des réserves quant à la mesure avec laquelle les décisions sont prises et communiquées, soulignant qu’il est essentiel de faire preuve de contenance et de retenue dans l’exercice du pouvoir.

    En conclusion, Samba Sy a appelé à une réflexion profonde sur les implications de chaque action entreprise par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une approche plus mesurée et calculée, affirmant que le gouvernement actuel n’a pas encore atteint ce niveau de prudence nécessaire pour inspirer la confiance et le respect des citoyens sénégalais.

    Cette critique franche de Samba Sy intervient à un moment où le nouveau gouvernement cherche à établir sa légitimité et à répondre aux attentes élevées de la population en matière de leadership et de gouvernance efficace.

    Le Groupe Parlementaire BBY Prépare une Réponse à la Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko

    Hier, l’Assemblée nationale s’est enflammée avec la prise de parole du député Ayib Daffé et ses collègues, marquant ainsi le début d’un débat animé. Aujourd’hui, Abdou Mbow, un membre influent du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a mobilisé les troupes en vue d’une réponse attendue à la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko.

    La coalition BBY, forte de son poids politique, prévoit de tenir un point de presse ce vendredi après celui de Yewwi Askan Wi, afin de présenter sa position officielle. Ce rendez-vous médiatique s’annonce crucial dans le contexte actuel où les débats sur l’orientation politique du pays sont particulièrement intenses.

    La déclaration de politique générale de Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a suscité une série de réactions passionnées au sein de l’Assemblée nationale et au-delà. BBY, fidèle à sa tradition de coalition gouvernementale, entend donc clarifier sa position et potentiellement défendre les politiques en cours contre les critiques formulées.

    La séance prévue ce vendredi sera l’occasion pour BBY de présenter ses arguments, de mobiliser ses soutiens et de projeter une image unie face aux défis politiques du moment. La pression est palpable, et les attentes sont élevées quant à la nature de la réponse qui sera apportée.

    En attendant, l’Assemblée nationale continue de jouer un rôle central dans le paysage politique sénégalais, offrant une plateforme cruciale pour le débat démocratique et la formulation des politiques publiques.

    Guy Marius Sagna appelle à la conformité constitutionnelle avant la DPG

    Dans une lettre adressée au Premier Ministre Ousmane Sonko, le député de la 14e législature, Guy Marius Sagna, soulève une préoccupation majeure quant à la légalité du cadre parlementaire actuel. Au cœur de son appel se trouve la question du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il accuse d’être falsifié depuis la 13e législature.

    Sagna fait référence à l’article 6 de la Constitution, soulignant que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de la République, doit fonctionner en conformité avec des règles clairement établies. Il pointe du doigt l’absence de mise à jour du Règlement intérieur depuis la révision constitutionnelle de 2019, qui a initialement supprimé le poste de Premier Ministre avant de le restaurer ultérieurement par une nouvelle réforme.

    Selon Sagna, cette incohérence entre la Constitution et le Règlement intérieur compromet sérieusement la légalité des travaux parlementaires, notamment en ce qui concerne les procédures liées à la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Il exhorte donc solennellement Ousmane Sonko à différer sa déclaration de politique générale jusqu’à ce que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit amendé pour réintégrer les dispositions pertinentes sur le Premier Ministre.

    Cette position de Sagna découle de sa conviction que toute activité parlementaire doit respecter scrupuleusement les principes constitutionnels et les règles internes établies. Il rappelle également avoir précédemment adressé une requête similaire à l’ancien Premier Ministre Amadou Ba, en décembre 2022, concernant cette même question.

    En conclusion, Guy Marius Sagna soulève une alerte cruciale quant à la validité du cadre législatif actuel et appelle à une réforme immédiate du Règlement intérieur pour garantir la conformité avec la Constitution, assurant ainsi la légalité et la légitimité des processus parlementaires à venir.

    DPG : faut-il «fusiller» nos politiciens, Sonko en premier ?

    En décembre 2023, les mêmes députés de Yewi, sous la houlette de leur mentor, avaient pourtant déposé une motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Ba en faisant fi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ils veulent légitimer une forfaiture en convoquant ce même règlement intérieur pour tirer d’affaires un Premier ministre qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre.

    Dans quelques jours, le Premier ministre aura épuisé son délai de grâce pour un exercice alléchant que chaque chef de gouvernement prépare et franchit avec le sentiment d’avoir rassuré ses compatriotes par la délivrance d’un discours et des orientations claires explicitant le projet de société de son gouvernement. Le seul Premier ministre à briller par ses discours contradictoires, le seul à avoir vendu un projet qui n’existe que dans l’imagination de son auteur, est désormais disqualifié par le législateur.

    En effet, en sus de l’article 55 de la Constitution, le règlement intérieur instruit les parlementaires de ne plus le reconnaître comme Premier ministre et de ne pas recevoir sa déclaration de politique générale (DPG), synonyme de serment. Toute une décennie durant, il a décrié la majorité mécanique du médiocre camp présidentiel d’alors. Normal, me dira-t-on, mais aujourd’hui, sa minorité parlementaire l’exaspère. Ses calculs politiciens le rattrapent et montrent sa véritable nature.

    Quand le populisme et le mensonge sont légion dans un discours politique, cela engendre une succession de faits irréels qui sont de nature à tromper le peuple pour un temps bien déterminé. Mais ils ne tromperont pas le peuple tout le temps.

    Bougane Gueye Dany
    Président du Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »

    DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution

    L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »

    Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.

    Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.

    Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.

    Thierno Alassane Sall

    DPG : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?( Thierno Bocoum)

    Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»

    Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.

    Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.

    D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
    Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.

    Cependant, quel lien avec la DPG ?

    Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.

    Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?

    Aucun.

    Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
    Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.

    Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »

    L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.

    Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.

    Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.

    En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »

    Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.

    C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.

    Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.

    Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.

    Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
    Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
    C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.

    Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.

    Thierno Bocoum
    Ancien parlementaire
    Président AGIR

    Polémique sur la Déclaration de Politique Générale : Moussa Diakhaté Clarifie la Situation

    Dans une récente intervention sur sa Page Facebook, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre. Il a souligné qu’il n’existe aucune disposition légale imposant un délai de 90 jours pour la réalisation de cette déclaration, contrairement à ce qui était en vigueur avant la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

    Selon Diakhaté, cette exigence a été omise lors du rétablissement du poste de Premier ministre, laissant ainsi au Premier ministre le discernement du « délai raisonnable » pour présenter sa DPG. Il a noté avec regret que ceux qui sont actuellement au pouvoir avaient précédemment insisté pour que cette déclaration soit faite dans les délais fixés par un règlement intérieur obsolète et non soutenu par une base légale claire.

    Évoquant la nécessité d’une DPG préalable aux débats d’orientation budgétaire, Moussa Diakhaté a souligné l’importance d’un cadre général permettant une appréciation adéquate de ces débats. Il a conclu en exprimant l’attente de l’Assemblée nationale quant à la présentation de cette déclaration par le Premier ministre, soulignant son rôle crucial dans le processus législatif.

    Cette intervention de Moussa Diakhaté intervient dans un contexte de discussions vives autour de la gouvernance et des procédures parlementaires, mettant en lumière des ambiguïtés persistantes dans le cadre juridique entourant les responsabilités du Premier ministre après sa récente nomination.

    La clarification apportée par le président de la Commission des lois vise à éclaircir les attentes parlementaires et à souligner l’importance d’un cadre législatif clair pour guider les actions gouvernementales dans le respect des normes démocratiques et institutionnelles.

    Des dissensions au sein du PDS : Des femmes contestent les nominations de Me Wade en justice

    Un groupe de femmes membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) a lancé une procédure judiciaire contre les récentes nominations faites par Abdoulaye Wade, le secrétaire général national du parti. Les nominations de Fatou Sow en tant que présidente et de Ndèye Astou Camara en tant que secrétaire générale de la Fédération nationale des femmes du PDS ont provoqué une réaction ferme parmi certaines membres du parti.

    Selon un rapport de Igfm, ces femmes, mécontentes de la décision de Wade, ont saisi le juge des référés pour demander l’annulation de ces nominations. Elles argumentent que ces nominations vont à l’encontre des règlements internes du parti, qui stipulent que ces postes devraient être électifs plutôt que nominatifs.

    Yandé Fall, l’une des porte-parole du groupe contestataire, a exprimé leur position dans une vidéo publiée récemment : « Ces décisions sont en porte-à-faux avec les textes qui régissent notre formation politique, précisément notre règlement intérieur. C’est pourquoi […] avons saisi le juge des référés pour annuler les décisions qui nomment la présidente et la secrétaire générale des femmes du parti. Parce que ces postes ne sont pas nominatifs, mais électifs ».

    Elle a également déclaré que l’audience devant le juge des référés est prévue pour le mois de juillet, et malgré des obstacles rencontrés lors du dépôt de l’assignation à la permanence du parti, ils ont réussi à faire parvenir le courrier à la ville de Dakar conformément à la loi.

    La contestation interne semble se durcir, avec des membres influents comme Woré Sarr ayant déjà démissionné en signe de protestation. Yandé Fall a averti que le parti ne pourrait pas ignorer la convocation du juge, une fois que celle-ci sera effectuée.

    Cette affaire met en lumière des tensions croissantes au sein du PDS, exacerbées par des divergences sur la manière dont les nominations et les décisions administratives sont prises, en particulier en ce qui concerne les postes clés au sein de la fédération des femmes du parti.

    Djibril Sonko nommé successeur de Ousmane Sonko à Ziguinchor

    Dans une tournure inattendue des événements, Djibril Sonko a été désigné comme successeur de Ousmane Sonko à la tête de la municipalité de Ziguinchor. Cette décision intervient après la démission d’Ousmane Sonko de son poste électif, annoncée peu avant l’élection prévue ce 27 juin.

    Djibril Sonko, membre fondateur du PASTEF et inspecteur du trésor de profession, a été unanimement choisi pour occuper cette position stratégique jusqu’à la fin du mandat en cours. En plus de ses responsabilités municipales, Djibril Sonko assume également le rôle de deuxième adjoint au maire, renforçant ainsi son expérience dans la gouvernance locale.

    Cette nomination a été saluée pour son caractère consensuel, reflétant la confiance placée en Djibril Sonko au sein de la communauté locale. Sonko hérite d’un mandat municipal crucial, avec la responsabilité de poursuivre et de développer les projets initiés par son prédécesseur.

    Ziguinchor, ville stratégique du sud du Sénégal, se tourne maintenant vers une nouvelle ère sous la direction de Djibril Sonko, où les défis et les opportunités locales seront au cœur de son agenda municipal.

    La transition marque un chapitre significatif dans la politique locale de la région, mettant en lumière la continuité et la stabilité dans la gestion municipale malgré les changements imprévus.

    Souveraineté et Innovation : Diomaye Faye catalyse le futur du Sénégal à Paris

    Le récent séjour à Paris du Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a marqué une étape cruciale dans les relations bilatérales entre le Sénégal et la France, ainsi que dans la coopération multilatérale avec d’autres partenaires internationaux.

    À la fin de juin 2024, le Président Faye a participé à plusieurs rencontres de haut niveau, incluant des discussions stratégiques avec des leaders mondiaux et des représentants d’organisations clés. Parmi les moments forts de sa visite figure une rencontre avec le Président Emmanuel Macron, soulignant l’engagement renouvelé des deux nations à renforcer leurs liens historiques et stratégiques.

    Le Chef de l’État sénégalais a également eu des échanges fructueux avec d’autres figures influentes telles que le Président Paul Kagame du Rwanda, la Secrétaire générale de la Francophonie, et le Directeur général de l’OCDE. Ces discussions ont permis de consolider les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les domaines du développement économique, de la sécurité et de la santé publique.

    Un moment particulièrement significatif de la visite du Président Faye a été sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales à Paris. À cette occasion, il a mis en avant l’initiative soutenue par l’Institut Pasteur de Dakar à Diamniadio, visant à renforcer les capacités locales en recherche médicale et production pharmaceutique. Cette plateforme, bénéficiant d’un investissement majeur de plus de 250 millions de dollars, représente un engagement fort en faveur de l’autonomie sanitaire du Sénégal et de l’Afrique dans son ensemble.

    En parallèle de ces engagements diplomatiques et économiques, le Président Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise résidant en France, exprimant son soutien et son engagement envers ses compatriotes à l’étranger.

    La visite du Président Diomaye Faye à Paris marque ainsi une avancée significative dans la stratégie de consolidation des relations internationales du Sénégal, mettant en lumière sa vision ambitieuse pour le développement durable et la coopération régionale et internationale.

    Retard de la déclaration de politique générale de Sonko : Madiambal Diagne critique les juristes

    Depuis sa nomination en tant que Premier ministre il y a trois mois, Ousmane Sonko n’a pas encore prononcé sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale sénégalaise. Ce retard suscite des critiques et des spéculations quant aux raisons qui pourraient le motiver.

    Certains observateurs estiment que M. Sonko n’est pas légalement obligé de faire cette déclaration, tandis que d’autres suggèrent que le chef de Pastef craint une éventuelle motion de censure qui pourrait mettre en péril son gouvernement.

    Madiambal Diagne, connu pour ses prises de position vigoureuses, a récemment pris pour cible les juristes qui, selon lui, ne se manifestent pas suffisamment sur cette question cruciale. Dans une tribune acerbe, il dénonce leur silence et accuse la classe politique de compromission.

    « Il est étrange de constater que tous les grands juristes, naguère très prompts à défendre le respect des institutions et des règles de la République, se terrent sous les tables des amphithéâtres. Je vous avais prévenu que Sonko trouverait le prétexte le plus fallacieux ou farfelu pour éviter de faire sa déclaration de politique générale », écrit-il.

    M. Diagne insiste sur le fait que la déclaration de politique générale devrait se conformer à l’article 55 de la Constitution sénégalaise, lequel prime sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il souligne également l’importance du principe de la hiérarchie des normes juridiques, qui établit que la Constitution prévaut même si le règlement intérieur est imparfait.

    En attendant, l’attente persiste quant à quand et comment Ousmane Sonko présentera sa déclaration de politique générale, une étape cruciale pour définir les orientations de son gouvernement et recevoir la confiance du Parlement.

    Nouvelles nominations d’Inspecteurs des Affaires administratives et financières dans les secteurs clés de l’administration sénégalaise

    Lors du conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, plusieurs nominations importantes ont été annoncées pour renforcer l’administration publique dans les domaines cruciaux de l’environnement, de l’urbanisme et de l’agriculture.

    Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique

    Monsieur El Hadj Sall, Économiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa solide expertise dans le domaine de l’environnement promet de renforcer la gestion administrative et financière au sein du ministère, crucial dans la mise en œuvre des politiques environnementales.

    Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires

    Monsieur El Hadji Mamadou Guèye, Juriste de formation, prend les rênes en tant qu’Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa connaissance approfondie du droit et son expérience seront des atouts précieux pour assurer une gestion efficace des ressources financières et administratives dans le cadre du développement urbain et territorial.

    Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage

    Au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Monsieur Mamadou Boye DiaIlo, Juriste financier chevronné, a été désigné comme Inspecteur des Affaires administratives et financières. Son expertise dans les questions financières et son engagement envers la souveraineté alimentaire seront essentiels pour soutenir les programmes agricoles stratégiques du pays.

    Ces nominations, qui entrent en vigueur immédiatement après leur annonce le 26 juin, illustrent l’engagement du gouvernement sénégalais à renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Les nouveaux inspecteurs apportent avec eux des compétences diversifiées et complémentaires qui seront cruciales pour répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté dans ces secteurs clés.

    Fadel Barro critique la « gouvernance du buzz » de Diomaye-Sonko et appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

    Fadel Barro, ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre », a vivement critiqué le nouveau régime incarné par le tandem « Diomaye-Sonko », dénonçant ce qu’il qualifie de « gouvernance du buzz ». Lors de son intervention à l’émission « Sen dose matinale » sur SourceA Tv, Barro a exprimé son désaccord avec la façon dont les autorités actuelles gèrent les affaires publiques, en privilégiant les spectacles médiatiques plutôt que des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des Sénégalais.

    Barro a spécifiquement critiqué le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, pour avoir attendu la veille de la fête de la Tabaski pour déployer des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) afin de faire face à l’augmentation des prix des transports. Selon lui, cette approche aurait pu être évitée en agissant plus tôt de manière préventive.

    Par ailleurs, l’activiste a regretté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’ait toujours pas fixé de date pour sa Déclaration de politique générale (DPG), une annonce cruciale attendue pour éclaircir les orientations stratégiques du gouvernement sur des questions essentielles telles que le logement, la santé, et la gestion foncière.

    Barro a également soulevé la question de la loi d’amnistie, accusant le président Bassirou Diomaye Faye de ne pas clarifier les allégations concernant un accord présumé entre lui et l’ancien président Macky Sall à ce sujet. Il s’est engagé à mener un combat pour l’abrogation de cette loi, affirmant que cela permettrait de rendre justice aux victimes des événements survenus entre 2021 et 2024.

    En conclusion, Fadel Barro demeure une voix critique au sein du paysage politique sénégalais, prônant la transparence, la responsabilité et des actions gouvernementales plus concrètes en réponse aux besoins urgents de la population.

    FACE À L’EMPÊCHEMENT DE SONKO POUR SA DPG : Les députés de YAW dénoncent une « falsification » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale

    La Déclaration de politique générale (DPG) d’Ousmane Sonko est impatiemment attendue par l’opinion publique, surtout l’opposition politique. Non effectuée jusqu’à présent, les députés de Yewwi Askan Wi (YAW), par la voix d’Ayib Daffé ont évoqué une « fraude à la loi ».

    Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a révélé une « impossibilité » pour Ousmane Sonko d’effectuer sa Déclaration de politique générale (DPG), mettant en avant ce qu’ils qualifient de « falsification » du règlement intérieur qui compromet sérieusement le fonctionnement de l’Hémicycle. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Ayib Daffé, porte-parole du groupe, a vigoureusement dénoncé les conséquences de cette manipulation législative.

    Selon lui, la crise trouve son origine dans une série d’événements législatifs et réglementaires complexes. En 2021, le régime précédent a adopté une loi pour restaurer le poste de Premier ministre, rétablissant ainsi une fonction clé dans l’architecture gouvernementale du Sénégal. Toutefois, cette réforme constitutionnelle n’a pas été accompagnée d’une révision correspondante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nécessaire pour intégrer les nouvelles dispositions, ajoute-t-il.

    D’après Ayib Daffé, depuis leur installation en septembre 2022, les députés ont reçu une version du règlement intérieur datée de juillet 2021, une édition qu’il qualifie de « fraude à la loi ». Cette édition obsolète ne tient pas compte des changements constitutionnels récents. Ce qui crée un vide juridique concernant les procédures parlementaires essentielles telles que la DPG, les motions de censure et les questions de confiance. « Dans cette version du règlement intérieur, les délais et les modalités pour la tenue de la DPG ont été omis, ce qui rend impossible sa convocation dans le cadre actuel », a-t-il révélé devant les journalistes. Ayib Daffé de préciser que des dispositions cruciales, telles que le délai de trois mois pour la DPG après la nomination du Premier ministre, ont été supprimées sans aucune mise à jour formelle.

    La conséquence directe de ce qu’il qualifie de « falsification » est l’incapacité actuelle du Premier ministre, Ousmane Sonko, à présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une étape clé pour définir les orientations politiques du gouvernement. Ayib Daffé a accusé le gouvernement de passer outre les avertissements préalables concernant ces lacunes réglementaires, qualifiant leur approche de « passage en force ».

    Face à cette situation, la coalition présidentielle appelle à une révision immédiate et transparente du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour rétablir l’intégrité constitutionnelle, garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques et restaurer la confiance du public envers le processus parlementaire.

    « Nous sommes engagés à rétablir l’ordre constitutionnel et à corriger cette anomalie qui mine la crédibilité de notre institution parlementaire », a déclaré Ayib Daffé.

    La Dakaroise

    Relance de l’Industrie Nationale : Un programme national de réhabilitation du tissu industriel annoncé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

    Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juin 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a dévoilé un ambitieux plan visant à relancer le tissu industriel du Sénégal. Ce projet, inscrit comme une priorité absolue dans son programme de gouvernance « PROJET », vise à réhabiliter et restructurer l’ensemble du secteur industriel national.

    Le chef de l’État a chargé le Premier ministre et les ministres en charge de l’Industrie et de l’Économie de mettre en œuvre un programme national dédié à cette réhabilitation. L’objectif principal est d’accélérer la transformation des produits agricoles locaux par le biais de l’industrialisation, tout en promouvant la consommation des produits locaux et en modernisant le commerce de proximité à travers des boutiques et des magasins de référence.

    Dans un contexte où la maîtrise des prix des produits de grande consommation est cruciale, le président a également préconisé l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels et en hydrocarbures, afin de stabiliser les marchés intérieurs.

    Pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la souveraineté alimentaire et économique du Sénégal repose essentiellement sur la valorisation du potentiel industriel national, tout en renforçant et en diversifiant le tissu industriel à travers le pays.

    Cette annonce intervient dans un contexte où la relance économique et la consolidation de l’indépendance économique nationale sont des priorités majeures du gouvernement, visant à créer des emplois durables et à stimuler la croissance économique à long terme.

    Première Session du Groupe Parlementaire YEWWI : Bilan et Perspectives

    Hier, lors de sa première prise de parole en tant que président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé a dressé un bilan élogieux de leur action à l’Assemblée nationale. Entouré de ses collègues, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en lui et a souligné l’importance historique de leur rôle dans la défense de la démocratie et de l’État de droit.

    « Ce groupe a marqué l’histoire par ses actions décisives au sein de l’Assemblée nationale », a déclaré Ayib Daffé, succédant ainsi à Birame Souleye Diop. Il a énuméré une série d’initiatives significatives entreprises par leur groupe parlementaire, incluant la soumission d’un millier de questions écrites, des questions orales et la proposition de commissions d’enquêtes.

    « C’est grâce à ce groupe parlementaire que la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée en décembre 2024 », a-t-il ajouté, mettant en avant leur impact direct sur la politique nationale.

    Le groupe YAW, depuis sa création, s’est distingué par sa volonté affirmée de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein des institutions politiques. Leur engagement à instaurer une gouvernance plus démocratique et à renforcer l’État de droit reste au cœur de leur mission.

    Pour l’avenir, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette lancée et de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la vie parlementaire, en étant un garant vigilant des principes démocratiques et des droits fondamentaux des citoyens.

    La prochaine session promet donc d’être animée, avec le groupe YAW déterminé à maintenir sa dynamique et à consolider ses acquis pour le bien de la nation.

    Renforcer le rôle des représentants à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé annonce des actions ambitieuses

    Ayib Daffé, membre éminent du groupe parlementaire, a récemment affirmé lors d’une conférence de presse que lui et ses collègues s’engageraient pleinement dans leurs responsabilités de représentants à l’Assemblée nationale. Lors de cet événement, il a exposé plusieurs initiatives clés visant à renforcer le contrôle parlementaire et à promouvoir la séparation des pouvoirs au sein de l’hémicycle.

    L’un des points forts de leur programme est le dépôt de plus de 2 000 questions écrites, ainsi que la saisine du Conseil constitutionnel, démontrant ainsi leur engagement à exercer une surveillance rigoureuse sur les actions du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’importance de ces démarches pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

    Le parlementaire a également annoncé l’introduction du slogan « jub jubal jubanty » à l’Assemblée, symbolisant leur volonté de revitaliser le rôle législatif et de renforcer la démocratie. Cependant, il a également mis en lumière plusieurs lacunes persistantes, telles que l’insuffisance des mécanismes de contrôle des actions gouvernementales et le manque de suivi du travail en commission par les citoyens sénégalais.

    En conclusion, Ayib Daffé et ses collègues se montrent résolus à transformer leur promesse en action tangible, en s’attaquant aux défis actuels et en œuvrant pour une gouvernance plus efficace et transparente au Sénégal.

    La Déclaration de Politique Générale de Sonko impossible selon Ayib Daffé

    Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé, a récemment déclaré que le Premier ministre Ousmane Sonko ne pourra pas faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Cette annonce fait suite à des affirmations selon lesquelles le règlement intérieur de l’Assemblée nationale serait non conforme à la loi depuis 2019, rendant la DPG caduque.

    Selon Daffé, cette situation compromet la possibilité pour Sonko de présenter sa vision politique au Parlement, une étape cruciale pour énoncer les orientations stratégiques du gouvernement. La controverse entourant la validité de la DPG illustre les défis institutionnels auxquels le gouvernement est confronté, mettant en lumière des questions juridiques et réglementaires qui nécessitent une résolution rapide pour assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.

    Cette situation soulève également des interrogations sur les implications à long terme pour le gouvernement et le Parlement, ainsi que sur les mesures correctives nécessaires pour garantir le respect des procédures établies.

    Mame Boye Diao dément les rumeurs de ralliement au Pastef

    Les rumeurs de ralliement de Mame Boye Diao au Pastef, le parti politique de l’opposant Ousmane Sonko, ont été fermement démenties par l’intéressé. L’ancien responsable au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour clarifier sa position et réfuter les informations diffusées par plusieurs médias.

    El Hadj Mame Boye Diao, maire de Kolda, a publié un message sans équivoque sur son compte X, confirmant qu’il n’avait pris aucun engagement envers le Pastef. « Je n’ai pris aucun engagement en ce sens. Toute déclaration contraire est fausse, » a-t-il déclaré. Cette mise au point vise à mettre fin aux spéculations et aux fausses informations circulant depuis la veille.

    Ces rumeurs ont pris de l’ampleur après que plusieurs médias ont rapporté mardi que Diao aurait rejoint les rangs du Pastef. Ces annonces ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant des réactions variées parmi les partisans des différentes formations politiques.

    Mame Boye Diao est une figure politique notable au Sénégal, ayant joué un rôle clé au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Son éventuel ralliement à l’opposition aurait marqué un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais. Cependant, son démenti ferme réaffirme sa position actuelle et dissipe les doutes sur un changement d’allégeance.

    Le démenti de Diao a été largement relayé, apaisant partiellement les tensions et les spéculations parmi les militants politiques et les observateurs. Il rappelle également l’importance de vérifier les informations avant de les diffuser, surtout dans un contexte politique aussi sensible.

    La clarification apportée par Mame Boye Diao montre l’importance de la communication directe des acteurs politiques pour contrer les fausses informations. En niant catégoriquement son ralliement au Pastef, il maintient sa position actuelle et met fin aux rumeurs qui ont agité le paysage médiatique et politique sénégalais ces derniers jours.

    Amadou Bâ lance « Nouvelle responsabilité » : Une initiative pour une opposition démocratique et républicaine

    Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, a récemment lancé une initiative intitulée « Nouvelle responsabilité ». Son objectif est clair : incarner une opposition démocratique et républicaine face au régime en place, dirigé par Macky Sall. Cette démarche fait suite au sentiment d’injustice ressenti par ses partisans, qui estiment que sa candidature a été sabordée par des manœuvres politiques orchestrées en coulisses.

    Selon les informations rapportées par L’Observateur, plusieurs personnalités de premier plan ont déjà rallié cette initiative, venant aussi bien de l’Alliance pour la République (APR) que de la société civile, du milieu universitaire, des avocats et des hauts cadres. Ce soutien diversifié témoigne de l’ambition d’Amadou Bâ de construire une opposition large et inclusive.

    L’ancien Premier ministre n’a pas ménagé ses efforts pour élargir sa base de soutien. Il a personnellement rencontré les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dont Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste (PS), ainsi que d’autres figures importantes comme Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et des représentants de partis de gauche. De plus, il a échangé avec plusieurs candidats malheureux de la dernière élection présidentielle, dans une tentative de rassemblement et d’unité autour de sa cause.

    Selon un proche d’Amadou Bâ interrogé par L’Observateur, celui-ci a adopté une approche inclusive, cherchant à ne laisser personne sur le bord du chemin. Sa volonté est claire : fédérer un maximum de personnes, qu’elles viennent de l’APR ou d’autres partis d’opposition, dans une dynamique commune de contestation constructive.

    Amadou Bâ prévoit de s’adresser prochainement à la presse pour détailler davantage les contours et les objectifs de son initiative « Nouvelle responsabilité ». Cette annonce est très attendue, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à de potentielles transformations avec l’émergence d’une nouvelle force d’opposition.

    En résumé, « Nouvelle responsabilité » se positionne comme une réponse vigoureuse aux défis politiques actuels, visant à offrir une alternative crédible et unie à l’actuel gouvernement, tout en rassemblant une coalition diverse et inclusive autour des valeurs démocratiques et républicaines.

    Abdourahmane Diouf : « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal…, celle de la souveraineté alimentaire… »

    Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a effectué une visite d’imprégnation au campus universitaire de Kaolack de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein). Lors de cette visite, il a souligné l’importance de l’université et les défis financiers auxquels elle fait face.

    Besoins Financiers Critiques

    Le ministre a déclaré que l’Ussein nécessite de toute urgence 120 milliards de francs CFA pour résoudre ses problèmes immédiats. Cette somme est essentielle pour que l’université puisse fonctionner de manière optimale à partir de la rentrée universitaire d’octobre prochain. « L’université a besoin à court terme de 120 milliards de francs CFA pour régler ses problèmes », a-t-il affirmé, mettant en avant la nécessité de mobiliser ces fonds pour achever les chantiers en cours.

    Avancées des Infrastructures

    Abdourahmane Diouf a également exprimé l’espoir que les nouvelles infrastructures des différents campus de l’Ussein pourraient être opérationnelles dès octobre, sous réserve de la mobilisation des ressources nécessaires. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour l’avenir de l’éducation supérieure au Sénégal.

    Une Université Thématique pour la Souveraineté Alimentaire

    Le ministre a qualifié l’Ussein de « première université thématique du Sénégal » dédiée à la souveraineté alimentaire. Il a mis en lumière l’approche visionnaire de l’université, axée sur la projection et la prospection, en contraste avec une vision plus traditionnelle et immédiate des problèmes éducatifs. « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire… Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain », a-t-il déclaré.

    Soutien du Gouvernement

    Abdourahmane Diouf a exprimé sa confiance dans le soutien du gouvernement sénégalais à ce projet ambitieux. Il a appelé les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’Ussein à être assurés de l’accompagnement de l’Etat pour réaliser leur vision. « Je suis sûr que si le gouvernement du Sénégal soutient ce projet de l’Ussein, cette université sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », a-t-il ajouté.

    En conclusion, Abdourahmane Diouf a réaffirmé l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à soutenir l’Ussein. Il a encouragé tous les acteurs de l’université à continuer à œuvrer avec dignité et compétence pour faire de cette institution un centre d’excellence et d’innovation, crucial pour l’avenir de la souveraineté alimentaire et des avancées technologiques au Sénégal.

    Alioune Ndoye Critiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour leurs Premières Actions au Pouvoir

    Dans une récente déclaration, Alioune Ndoye, maire de Dakar-Plateau et ancien ministre sénégalais, a critiqué sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour ce qu’il perçoit comme un manque de résultats concrets depuis leur accession au pouvoir en mars dernier.

    Ndoye a exprimé des réserves quant aux réalisations du nouveau gouvernement, en particulier en ce qui concerne la baisse des prix des produits de première nécessité. Selon lui, les mesures prises sont insuffisantes et ne correspondent pas aux promesses ambitieuses faites par Diomaye Faye et Sonko lors de leur campagne électorale.

    « Ce sont des mesurettes qui s’imposent à eux et qui démentent ce qu’ils disaient quand ils étaient dans l’opposition », a déclaré Ndoye, soulignant que les nouveaux dirigeants sont maintenant confrontés à la réalité difficile du pouvoir.

    Le maire de Dakar-Plateau a également critiqué la focalisation du gouvernement sur seulement quelques produits de première nécessité, estimant que les Sénégalais attendent également des baisses de prix dans d’autres secteurs clés comme l’énergie et l’eau. Il a insisté sur l’importance de transformer les promesses électorales en actions concrètes pour répondre aux attentes de la population.

    Terminant sur une note critique, Ndoye a exhorté le gouvernement à se concentrer sérieusement sur la gouvernance et à éviter les querelles politiques qui, selon lui, nuisent à la progression du pays.

    La déclaration d’Alioune Ndoye reflète une certaine frustration parmi une partie de la population sénégalaise concernant les premiers mois de l’administration Diomaye Faye-Sonko et souligne les défis auxquels ils sont confrontés pour traduire leurs promesses en résultats tangibles.

    Sortie de Amadou Bâ: L’Alliance Wallu Askan Wi de Ousmane Diop en phase avec la « Nouvelle Responsabilité » et met en garde

    L’annonce de la sortie d’Amadou Bâ de son précédent cadre politique a suscité des réactions au sein de l’Alliance Wallu Askan Wi (AWA), dirigée par Ousmane Diop, qui se dit désormais alignée sur la nouvelle orientation politique de l’ancien ministre.

    Ousmane Diop, figure politique éminente de la cité du rail, a exprimé son soutien indéfectible à Amadou Bâ, affirmant son engagement à travailler de concert avec lui pour concrétiser des projets bénéfiques pour les Sénégalais. Il a souligné la nécessité de donner vie à de « vrais projets » dans un esprit de coopération renouvelée.

    Dans une déclaration récente, Ousmane Sonko a salué la décision de regarder vers l’avenir et de s’assigner de nouvelles responsabilités. Il a insisté sur l’importance de surmonter les divisions et les trahisons passées, appelant à une nouvelle dynamique politique et à une approche plus intègre dans les affaires publiques.

    Néanmoins, il a aussi mis en garde les critiques et les opposants de M. Bâ, tant au sein de l’APR que dans d’autres cercles politiques, les exhortant à ne pas perturber cette nouvelle dynamique qui nécessite, selon lui, des collaborateurs de confiance.

    Il convient de rappeler qu’Ousmane Diop fut parmi les premiers à soutenir la candidature d’Amadou Bâ lors de la dernière élection présidentielle. Depuis lors, il s’est résolument engagé à jouer un rôle central, à l’image de celui de chef de l’opposition dans la cité du rail, mirant ainsi les ambitions et les aspirations de la nouvelle orientation politique proposée par M. Bâ.

    En conclusion, cette nouvelle alliance politique entre Amadou Bâ et l’Alliance Wallu Askan Wi, dirigée par Ousmane Diop, marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, avec des promesses de coopération renforcée et de projets concrets au bénéfice de la population.

    Kaolack/ renouvellement au sein du parti  » Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo a un nouveau coordonnateur départemental son nom Thierno Kébé élu par ses camarades.

    Le Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo » ( RV- ACD) du secrétaire général Cheikh Oumar Diagne est un parti allié de la coalition Diomaye Président. Est un parti politique sénégalais qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine, prospère, en tirant parti de son héritage culturel, historique et religieux tout en adoptant des approches modernes et innovantes pour le développement. Notre concept s’articule autour du  » juste milieu a t-il rappelé. Lors de cette assemblée générale de renouvellement du bureau ce samedi à Guinguineo ,ce dernier a aussi indiqué que  » la mission du Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) est de promouvoir le juste milieu comme base pour un modèle islamique afin de pouvoir orienter et prendre des décisions sur le plan politique, économique et sociale. Permettant de pouvoir établir un pays gouverné selon les croyances de la population tout en intégrant nos coutumes qui font de nous ce que nous sommes  » a conclu M. Kébé.

    Mariama Massaly
    Correspondante à Kaolack

    FDS / Les guelwaars : Dr Babacar Diop fustige les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024

    Le président du parti FDS/Les guelwaars, Dr Babacar Diop, a fustigé « les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024 ». C’était lors du séminaire national des 22 et 23 juin 2024 à Thiès de son parti. Une occasion pour les responsables nationaux et départementaux de FDS/Les guelwaars d’évaluer leur participation à l’élection présidentielle de mars 2024 et de définir de nouvelles stratégies pour l’avenir de leur formation politique.


    «Nous célébrons avec ferveur l’engagement et les sacrifices consentis par le peuple sénégalais pour préserver nos institutions démocratiques. Ces efforts héroïques ont permis de traverser l’une des plus graves crises de confiance de notre histoire qui a failli ébranler les fondements de notre nation », a dit le maire de Thiès. 


    Il a exprimé de nouveau ses félicitations au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire éclatante et salué les premières directives présidentielles. « Depuis son accession au pouvoir, il a érigé les principes de ‘Jubb, Jubbal, Jubbanti’ comme fondements de sa gouvernance. Ces principes, axés sur l’humanité, la justice sociale et la préservation des deniers publics, se reflètent dans ses premières actions en tant que président. Cette nouvelle ère prometteuse exige une rupture salutaire que nous soutenons, réaffirmant ainsi notre ancrage au sein de la coalition au pouvoir », dira-t-il.


    Pour Dr Diop, l’espoir d’un avenir meilleur est permis. Il encourage le chef de l’État et son Premier ministre Ousmane Sonko à « poursuivre, avec détermination les réformes nécessaires, pour renforcer la démocratie, la justice, l’État de droit et les libertés fondamentales » et souligne qu’« un élément crucial de ces réformes est l’établissement d’élections véritablement inclusives, qui sont le socle même d’une démocratie robuste ». 
    FDS/Les guelwaars a pris une décision majeure, conformément aux statuts et aux recommandations de son dernier Congrès. À savoir la dissolution de toutes ses instances actuelles. «Cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire de FDS/Les guelwaars. Elle symbolise notre volonté de renouvellement et d’adaptation face aux défis et enjeux contemporains. Ainsi, le parti a donné mandat à son président Babacar Diop pour mettre en place dans un court délai de nouvelles structures alignées avec les ambitions renouvelées de notre parti. Ces nouvelles structures seront conçues pour être plus dynamiques, inclusives et réactives, capables de répondre efficacement aux aspirations de nos membres et sympathisants », soulignent les membres de FDS/Les guelwaars qui disent s’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’engager activement dans le projet du parti, offrant une plateforme où chacun peut contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur.
    Le parti a profité de l’occasion pour s’indignation de la situation tragique du peuple palestinien. « Nous réitérons notre soutien à sa lutte légitime pour la liberté et l’autodétermination » et appelons la communauté internationale à « intensifier ses efforts pour parvenir à une solution juste et durable, incluant la création d’un État palestinien souverain et indépendant, vivant en paix et en sécurité aux côtés de tous ses voisins ».

    Aminata Touré : Le rôle crucial du Président de la République dans la réforme judiciaire

    Lors de son passage devant le grand Jury du dimanche, Aminata Touré, ancienne Premier Ministre du Sénégal, a abordé divers aspects de la politique nationale, en mettant particulièrement l’accent sur la réforme judiciaire.

    Réforme judiciaire et alternatives à l’emprisonnement

    Aminata Touré a critiqué l’approche actuelle de l’emprisonnement systématique, proposant des alternatives telles que les bracelets électroniques ou les heures de travail obligatoires pour réduire la surpopulation carcérale.

    Elle a souligné l’importance de ne pas politiser l’incarcération tout en reconnaissant le rôle essentiel de la justice dans l’administration du pays.

    Rôle du Président dans les réformes judiciaires

    Selon Aminata Touré, le Président de la République et le Premier Ministre sont les mieux placés pour mener des réformes au sein des assises de la justice. Elle insiste sur la nécessité d’éviter toute ingérence politique tout en permettant aux institutions judiciaires de fonctionner de manière indépendante.

    Séparation des pouvoirs et indépendance de la justice

    Interrogée sur l’immixtion possible de l’exécutif dans les affaires judiciaires, Aminata Touré a souligné que le procureur ne peut être contraint d’exécuter des ordres du ministre de la Justice, illustrant cela par l’exemple du procureur Ousmane Diagne.

    Elle préconise que le Président de la République préside le Conseil Supérieur de la Magistrature afin d’éviter tout favoritisme au sein de l’institution judiciaire.

    Relations avec les médias

    Enfin, concernant les tensions entre les nouveaux dirigeants et les médias, Aminata Touré a souligné l’importance pour chaque partie de respecter ses obligations respectives, afin de maintenir un équilibre et une transparence essentiels pour une démocratie fonctionnelle.

    En conclusion, Aminata Touré met en avant la nécessité de réformes judiciaires significatives, tout en préservant l’indépendance de la justice et en évitant toute ingérence politique.

    Justice et Responsabilité au Sénégal : Aminata Touré appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

    Aminata Touré, ancienne ministre garde des sceaux du Sénégal, a lancé un appel retentissant pour la justice et la responsabilité dans le contexte des récentes manifestations violentes qui ont secoué le pays. Avec près de 60 morts, de nombreux blessés et des cas d’emprisonnements contestés, Touré estime que l’amnistie récemment votée par l’Assemblée nationale doit être annulée pour que justice soit rendue.

    Dans une déclaration franche lors de l’émission Grand Jury sur Rfm, Touré a exprimé sa conviction que la vie humaine est sacrée et que les responsabilités doivent être établies, y compris celles potentielles de l’ancien président Macky Sall. Elle a souligné la nécessité pour les Sénégalais de savoir comment et par qui ces jeunes manifestants ont été tués.

    « La loi d’amnistie doit être abrogée », a affirmé Touré, argumentant que « justice doit être rendue à tous ces morts blessés illégalement, emprisonnés ». Elle a comparé cette quête de justice à d’autres exemples internationaux, citant les poursuites contre des dirigeants comme Pinochet au Chili et Dadis Camara en Guinée, des décennies après leurs crimes.

    Pour Touré, l’abrogation de la loi d’amnistie est une condition nécessaire pour restaurer la justice et la paix sociale au Sénégal. Elle a insisté sur la nécessité de vérité pour les familles des victimes et pour tout le peuple sénégalais, soulignant que « sans justice, il ne peut y avoir de paix véritable ».

    En conclusion, l’appel d’Aminata Touré à abroger la loi d’amnistie et à poursuivre toute personne responsable des violations graves des droits humains lors des récentes manifestations montre une volonté ferme de restaurer l’intégrité et la confiance dans le système judiciaire sénégalais.

    Zahra Iyane Thiam approuve la nouvelle direction d’Amadou Bâ : « La page avec Macky Sall est tournée »

    Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, a repris la parole après une période de silence politique pour s’adresser aux Sénégalais. Dans son discours intitulé « La nouvelle responsabilité », il a appelé à un engagement envers la démocratie, les principes républicains, le respect des institutions et les projets déterminés par le peuple souverain.

    Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, a salué cette démarche. Elle considère que la décision d’Amadou Bâ de tracer sa propre voie est opportune. Elle déclare :

    « Il faut se féliciter de sa posture puisqu’il est un candidat malheureux sortant avec 35 % des suffrages des Sénégalais qui ont cru à son programme pour le pays. Il a le devoir de continuer à participer à la construction de ce pays en mettant son expertise à la disposition du pays. »

    Elle voit dans cette posture une opportunité pour Amadou Bâ de rassembler toutes les forces vives du Sénégal qui s’identifient à sa politique, en particulier ceux qui prônent une opposition républicaine et une dynamique nouvelle après les violences passées.

    Zahra Iyane Thiam, interrogée par Dakaractu, a indiqué qu’elle est en phase de réflexion concernant sa propre position vis-à-vis de l’appel d’Amadou Bâ. Elle souligne :

    « Nous discutons actuellement. Pour le moment, j’en suis à l’appréciation de ce qu’il veut faire. Je suis une républicaine et j’ai toujours voulu dans le cadre de mes actions et de mon engagement politique, mettre le Sénégal au-dessus de tout. Mais rien n’est exclu. »

    Elle laisse entendre qu’elle pourrait se concerter avec d’autres personnes concernées avant de prendre une décision.

    Quant à la relation entre Macky Sall et Amadou Bâ, Zahra Iyane Thiam estime que cette page est tournée depuis la présidentielle. Elle précise :

    « La page avec Macky Sall – Amadou Bâ est dépassée depuis l’élection présidentielle. »

    Cependant, elle souligne la nécessité, au sein de l’APR (Alliance pour la République), de réunir les instances de décision, d’évaluer l’élection et de situer les responsabilités, une démarche qui, selon elle, n’a pas été entreprise malgré les souhaits exprimés.

    Zahra Iyane Thiam soutient que chacun est libre de choisir la posture qui lui semble la meilleure dans le contexte politique actuel. Sa réaction montre un soutien nuancé à Amadou Bâ, tout en laissant la porte ouverte à diverses options pour son propre engagement futur.

    « Nouvelle Responsabilité » : Amadou Ba essuie les tirs de ses anciens compagnons de BBY

    L’ancien Premier ministre Amadou Ba, autrefois soutien indéfectible du président Macky Sall, a récemment publié une note intitulée « Nouvelle Responsabilité ». Ce document marque son engagement dans l’opposition sénégalaise après sa défaite à l’élection présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas été bien accueillie par ses anciens alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui n’ont pas hésité à critiquer sévèrement sa démarche.

    Le secrétaire général du Parti Justice et Développement (PJD), Cheikh Ibrahima Diallo, a qualifié la sortie d’Amadou Ba de « molle et non courageuse ». Il a déclaré :

    « Sa sortie est molle et non courageuse, elle n’a ni saveur, ni couleur, ni aucun signe d’un opposant engagé. Elle ressemble plutôt à un monologue d’un futur collabo du régime en place. Pour un opposant en vrai, on attendait des prises de position claires sur des sujets précis et la déclinaison d’une conduite de conquête bien argumentée. »

    Cheikh Ibrahima Diallo a ajouté que l’ancien candidat de la mouvance présidentielle aurait mieux fait de maintenir le silence qu’il avait adopté depuis sa défaite. Il a vivement critiqué le contenu de la note de Ba, la qualifiant de « torchon ». Diallo a également mentionné :

    « Son silence forcé et troublant de 3 mois était mieux que le torchon qu’il nous a servi car nous n’avons pas de leçons de démocratie à recevoir d’un général qui a abandonné ses troupes désarmées dans un champ de bataille miné d’avance. »

    Le leader des « Justiciers » a par ailleurs loué la démarche adoptée par le président Macky Sall lors de la présidentielle, soulignant son courage et son engagement :

    « Il a bien fait de se démarquer de son candidat car la politique a besoin d’ardeur et de courage et d’engagement et non de combats par procuration et de fuites en avant. »

    La note « Nouvelle Responsabilité » d’Amadou Ba, destinée à marquer son entrée dans l’opposition, semble avoir déclenché une vague de critiques de la part de ses anciens alliés. La suite de sa carrière politique dans ce nouveau rôle sera donc scrutée de près, tant par ses soutiens que par ses détracteurs.

    Meïssa Diakhaté : Révélations sur une Nomination Polémique

    La récente nomination de Meïssa Diakhaté au poste de directeur de cabinet du ministre du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a suscité des réactions mitigées au sein du Pastef, le parti au pouvoir. L’ancien fervent critique d’Ousmane Sonko se retrouve aujourd’hui dans un rôle clé, provoquant des débats au sein de la formation politique.

    Source A rappelle que Meïssa Diakhaté était jusqu’à récemment le directeur de cabinet d’Ismaïla Madior Fall, un rôle qui le plaçait souvent en opposition avec le Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Cette hostilité passée n’a cependant pas empêché le parti de tenter de le recruter à plusieurs reprises. L’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait même joué un rôle dans le blocage de ces tentatives, contrariant ainsi les plans de Pastef.

    Malgré son passé de détracteur, Meïssa Diakhaté a toujours suscité l’intérêt des responsables de Pastef. Son profil de juriste respecté et son influence dans sa ville natale, Thiès, en ont fait une cible attrayante pour le parti. Selon Source A, Diakhaté est également très apprécié par Birame Soulèye Diop, l’actuel ministre du Pétrole, ce qui a facilité sa nomination. En tant que Thiesois, Diakhaté partage des liens régionaux avec Diop, renforçant ainsi leur collaboration.

    La réputation de Diakhaté comme une référence juridique à Thiès a joué un rôle crucial dans sa nomination. Considéré comme un expert dans son domaine, son intégration au sein du ministère du Pétrole est vue comme un atout stratégique pour le Pastef, malgré les réticences internes.

    La nomination de Meïssa Diakhaté reflète les dynamiques complexes et parfois contradictoires de la politique sénégalaise. Son parcours, marqué par des critiques virulentes contre le Pastef et son leader, et sa récente intégration dans le cercle restreint du pouvoir, illustrent les transformations et les compromis inhérents à la vie politique. Seul le temps dira si cette nomination controversée portera ses fruits pour le Pastef et pour Meïssa Diakhaté lui-même.

    SORTIE PUSILLANIME ET PRUDENTE : Que craint réellement Amadou Ba ?

    À la suite de sa deuxième place à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba semble réticent à assumer pleinement le leadership de l’opposition au Sénégal. Dans sa récente déclaration publique, il a adopté une approche mesurée, évitant toute critique directe envers le nouveau régime Diomaye-Sonko. Il préconise un espace politique basé sur le dialogue et la résolution pacifique des conflits, tout en mettant en avant les défis socio-économiques du pays et l’importance d’une gouvernance publique efficace. Cependant, son maintien au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) sans initiative claire pour former un nouveau parti politique suscite des interrogations sur sa capacité à mobiliser efficacement contre le pouvoir en place. Son approche prudente semble être motivée par des craintes de potentielles représailles.

    Après sa défaite à la Présidentielle 2024 dont il est sorti deuxième, Amadou Ba semble réticent à endosser pleinement son rôle de leader de l’opposition. Jusque-là l’ancien porte-étendard de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) n’a pas encore posé d’acte concret exprimant une réelle volonté politique. Dans une récente contribution publiée hier, vendredi, Amadou Ba a esquissé timidement et indistinctement sa position face au nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Cette attitude équivoque laisserait-elle entrevoir des craintes potentielles de représailles ou de conflits avec les nouvelles autorités, dont à leur tête, le tandem Diomaye-Sonko ?

    Dans son discours, Amadou Ba évoque les valeurs historiques de tolérance et de liberté chères au Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’éviter la violence dans le débat politique. Il insiste sur une « Nouvelle Responsabilité » pour l’opposition, plaçant le dialogue et la concertation au cœur de ses préoccupations. Cependant, ses propos restent circonspects, évitant toute critique directe envers les nouvelles autorités en place. « Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté. Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen », s’est exprimé l’ex-Premier ministre.

    Le candidat malheureux du dernier scrutin présidentielle ne choisira pas d’affronter frontalement le régime actuel. En lieu et place, il préfère mettre en avant les défis socio-économiques du pays, tels que l’éducation, l’emploi et la gestion des ressources naturelles, tout en appelant à une gestion publique plus efficace et équitable. « Le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.

    L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit. », s’est contenté de dire Amadou Ba.

    Cette attitude réservée soulève des questions sur la capacité d’Amadou Ba à mobiliser efficacement contre le nouveau pouvoir en place, surtout avec les prochaines échéances électorales à venir, notamment les législatives. Il reste à voir si cette approche prudente sera suffisante pour consolider son rôle dans le paysage politique sénégalais vu qu’il n’a pas encore osé lancer officiellement sa propre formation politique, continuant à s’arrimer désespérément à la coalition BBY où il est mal aimé par la plupart des cadres et militants.

    C’est pourquoi ce ton modéré et ses références aux principes républicains pourraient être interprétés comme une tentative de maintenir une ligne de conduite neutre, peut-être par crainte de conflits ou de représailles vu que Diomaye et Sonko, dès leur sortie de prison, pendant la campagne présidentielle l’avait traité de « voleur », lui, leur ancien patron, professeur et « bienfaiteur », d’après certaines indiscrétions.

    La Dakaroise

    Le Ministère des Finances Dévoile des Projections Budgétaires Alarmantes pour 2025-2027

    Le ministère des Finances et du Budget a récemment publié le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, mettant en lumière des projections financières préoccupantes pour le Sénégal.

    Ressources Budgétaires

    Les ressources budgétaires globales pour 2025 sont estimées à 5 677,7 milliards FCFA (environ 8,63 millions d’euros), marquant une augmentation de 15,5% par rapport au montant révisé de 2024. Cette progression illustre les efforts intensifiés du gouvernement pour optimiser les recettes fiscales et les ressources publiques.

    Durant la période 2025-2027, une tendance haussière est prévue pour les ressources budgétaires, avec un taux moyen de progression de 19%. La pression fiscale devrait augmenter, passant de 20,1% en 2024 à une moyenne de 21,2% pour les années suivantes.

    Dépenses et Investissements

    Les dépenses totales pour 2025 sont projetées à 6 390,2 milliards FCFA, signifiant une augmentation de 8,7% par rapport aux prévisions révisées de 2024. Les investissements globaux sont évalués à 1 811,5 milliards FCFA, répartis entre 1 087,1 milliards FCFA de ressources internes et 724,4 milliards FCFA de ressources externes.

    Dette Publique

    À la fin de décembre 2023, l’encours de la dette de l’administration centrale est estimé à 13 772,8 milliards FCFA, marquant une augmentation de 16,9% par rapport à 2022. La dette en devises étrangères représente 65,3% du total, contre 34,7% pour la dette en FCFA. La dette à court terme en devises étrangères s’élève à 111,9 milliards FCFA, tandis que celle à moyen et long terme atteint 13 660,9 milliards FCFA, représentant 99% du portefeuille total de la dette.

    En termes de résidence, 16,8% du stock de dette est détenu par des résidents sénégalais, soit 2 317,08 milliards FCFA, contre 83,2% détenus par des non-résidents, soit 9 191,3 milliards FCFA.

    Critiques et Controverses

    L’exercice budgétaire de 2024 a été critiqué par le régime actuel pour un manque de sincérité. Alors que le budget annoncé est de 7 003 milliards FCFA, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko estiment qu’il se situerait plutôt autour de 5 000 milliards FCFA. Cette divergence soulève des questions sur la transparence et la gestion budgétaire du pays.

    Les projections budgétaires pour 2025-2027 mettent en évidence des défis significatifs pour le Sénégal, avec une augmentation des ressources et des dépenses, mais aussi une montée préoccupante de la dette publique. La situation appelle à une gestion rigoureuse et transparente pour assurer la stabilité économique et financière du pays dans les années à venir.

    Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre Abdou Diouf

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en visite à Paris pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, a rencontré l’ancien Président sénégalais, Abdou Diouf.

    L’annonce de cette rencontre a été faite par Bassirou Diomaye Faye sur sa page Facebook. « En marge de mon séjour à Paris, j’ai rendu visite au Président Abdou Diouf avec qui j’ai eu un riche entretien », a-t-il écrit.

    Le président Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux reçu de la part de l’ancien président et de sa famille. « Je remercie le Président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé. Je prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés, » a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Cette rencontre témoigne des relations cordiales et de l’estime mutuelle entre les anciens et actuels dirigeants du Sénégal, et met en lumière l’importance des échanges intergénérationnels pour le développement du pays.

    Assemblée nationale : Ayib Daffé, nouveau président du groupe Yewwi Askan Wi

    L’hémicycle sénégalais connaît un nouveau tournant avec la désignation d’Ayib Daffé au poste de président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. En effet, le député succède à Birame Soulèye Diop, récemment nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Ayib Daffé, secrétaire général par intérim du parti Pastef, a joué un rôle important lors de la période préélectorale en tant que mandataire de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Sa nomination est perçue comme une continuité de l’influence de Sonko au sein de l’Assemblée nationale, consolidant ainsi la position de Yewwi Askan Wi dans le paysage politique sénégalais.

    Rencontre avec Emmanuel Macron : Kémi Seba se moque de Bassirou Diomaye Faye

    Le panafricaniste et pourfendeur déclaré de la France, Kémi Seba, n’a pas caché son mécontentement suite à la visite du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à son homologue français Emmanuel Macron.

    Après l’annonce sur les réseaux sociaux du président français, se réjouissant de la réussite de leur première rencontre et de la volonté de renforcer le partenariat entre la France et le Sénégal, Kémi Seba a exprimé son désaccord de manière très visible.

    En réponse au post de Macron concernant la visite de Bassirou Diomaye Faye, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes a commenté avec plusieurs émojis de fou rire, se moquant ouvertement de cette rencontre.

    Kémi Seba ne s’attendait visiblement pas à voir « une nouvelle impulsion » donnée aux relations entre la France et le Sénégal. Avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye et l’annonce de rupture avec les anciennes pratiques, le panafricaniste espérait un changement radical, comme il l’a toujours réclamé vis-à-vis des pays alliés à la France.

    Cette réaction de Kémi Seba reflète une déception face à ce qu’il perçoit comme une continuité des relations traditionnelles entre le Sénégal et la France, plutôt qu’un véritable tournant vers l’indépendance et l’émancipation du pays africain.

    Thione Niang après la rencontre entre Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye : « Une nouvelle Afrique est née »

    Thione Niang a exprimé son enthousiasme suite à la rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le président français, Emmanuel Macron. Après l’entretien entre les deux chefs d’État, Niang, un ancien candidat à la présidentielle, a partagé sa satisfaction de voir Faye arborer une posture confiante et fière dans sa tenue traditionnelle.

    « Une nouvelle Afrique est née, fière et décomplexée. C’est avec une immense fierté que je vois aujourd’hui notre Président Bassirou Diomaye Faye en France, rayonnant de prestance et d’élégance, représentant dignement notre grand pays. Il met en lumière nos somptueux vêtements et l’incroyable talent de nos tailleurs locaux. En portant nos tenues sur la scène internationale, il révèle au monde entier le meilleur de notre héritage », a-t-il écrit.

    Niang a poursuivi en affirmant : « C’est l’Afrique dont nous rêvons. Merci, Monsieur le Président, pour les avancées extraordinaires que vous accomplissez déjà sur la scène internationale. Voici la Nouvelle Afrique digne, audacieuse et souveraine ».

    L’entrepreneur a souligné l’importance de cette représentation symbolique, qui montre une Afrique audacieuse et indépendante, marquant un tournant dans les relations internationales et la perception du continent à l’échelle mondiale.

    Déguerpissement de commerçants, baisse des prix : Bougane et Cie critiquent Diomaye et Sonko

    Entre Bougane Guèye et le nouveau régime, le divorce est définitivement consommé. Après avoir vivement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la prière de la Tabaski, le leader de Gueum Sa Bopp a de nouveau pris pour cible le gouvernement. Dans un communiqué de presse, Bougane et ses alliés ont critiqué plusieurs décisions du gouvernement, notamment la réduction des prix de denrées alimentaires comme le pain.

    La coalition Gueum Sa Bopp condamne fermement cette réduction des prix, qualifiant la décision de « contre-productive » et dénonçant l’absence de concertation entre les autorités et les boulangers. Selon Bougane et ses partisans, cette mesure va à l’encontre des principes de bonne gouvernance.

    La coalition s’insurge également contre la décision du ministre des Transports, El Malick Ndiaye, d’affréter des bus de Dakar Dem Dikk pour transporter des Sénégalais pendant la période de Tabaski. Gueum Sa Bopp critique l’approche « populiste » du ministre, qui n’a pas consulté les acteurs du secteur, et accuse le gouvernement de la situation chaotique dans divers secteurs d’activité.

    Bougane Guèye et ses camarades ont également dénoncé les récentes initiatives de déguerpissement qui ont touché les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar et Sandaga. Ils considèrent ces actions comme « improductives et asociales », reprochant au gouvernement de stigmatiser et de réprimer arbitrairement les marchands ambulants sans proposer de mesures d’accompagnement. La coalition appelle à encadrer, organiser, formaliser et soutenir ces jeunes entrepreneurs pour créer des conditions propices à l’emploi.

    En outre, Gueum Sa Bopp a réagi aux affrontements de Médina Gounass et à la mutinerie à la prison du Camp pénal de Liberté 6. Concernant Médina Gounass, la coalition appelle à la retenue et à la promotion de la cohésion sociale pour garantir une paix durable. Pour ce qui est des tensions au Camp pénal, Gueum Sa Bopp exprime sa solidarité avec les familles des détenus victimes de répression et demande des sanctions disciplinaires contre les responsables. La coalition exhorte également l’Observateur national des lieux de privation de liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des détenus.

    Ce communiqué de presse de Gueum Sa Bopp souligne les nombreux désaccords entre Bougane Guèye et le nouveau régime, et met en lumière les critiques sévères envers les récentes décisions du gouvernement.

    Réduction des prix des denrées alimentaires : Une baisse insuffisante selon Thierno Bocoum

    Le président du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a réagi à l’annonce du gouvernement sénégalais concernant la réduction des prix des denrées de première nécessité. Bien qu’il reconnaisse l’importance de toute baisse de prix, même minime, il souligne que des réductions non accompagnées de mesures étatiques peuvent entraîner spéculation et hausse des prix.

    Bocoum a rappelé l’exemple de novembre 2022, lorsque le président Macky Sall avait annoncé 11 baisses de prix lors du Conseil national spécial de la Consommation, conduisant à une baisse du prix du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme. Malgré la réduction annoncée récemment de 40 FCFA par les autorités actuelles, le prix reste plus élevé qu’il y a un an, s’élevant à 410 FCFA. Il souligne également que les prix peuvent être majorés dans certaines régions en raison de frais de transport supplémentaires, rendant les denrées encore plus coûteuses dans ces régions.

    Pour Bocoum, les autorités doivent agir rapidement en mettant en place des réformes structurelles pour augmenter l’offre alimentaire de manière significative et endogène, en se concentrant sur la mobilisation des ressources pour soutenir ces réformes.

    Il insiste sur la nécessité de supprimer les caisses noires et les structures inutiles, afin de réduire le train de vie de l’État et de créer des ressources supplémentaires pour mettre en place des politiques structurelles visant une baisse durable des prix des denrées alimentaires.

    Bocoum salue également la suppression de la parafiscalité sur le ciment, tout en rappelant que des actions plus audacieuses sont nécessaires pour atteindre une réelle baisse des prix des denrées de première nécessité.

    Birame Soulèye Diop nomme un ancien collaborateur de Ismaïla Madior Fall comme Directeur de cabinet

    Le Ministre de l’Énergie, des Mines et du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a récemment désigné le Professeur Meïssa Diakhaté comme Directeur de cabinet. Cette nomination a suscité l’intérêt, notamment en raison du parcours impressionnant de Meïssa Diakhaté, qui est décrit comme un juriste de haute facture, originaire de Thiès, tout comme le ministre lui-même.

    Selon les informations relayées par Bés Bi, Pr Diakhaté a déjà occupé ce poste de Directeur de cabinet lors du premier mandat de Ismaïla Madior Fall au ministère de la Justice. Cette expérience préalable pourrait être un atout précieux pour son nouveau rôle au sein du cabinet ministériel.

    La nomination de Pr Diakhaté reflète peut-être la volonté de Birame Soulèye Diop de s’entourer de collaborateurs compétents et expérimentés, ainsi que sa volonté de maintenir une certaine continuité dans la gestion ministérielle.

    Cette décision souligne également l’importance accordée à l’expertise juridique et à la connaissance des rouages administratifs dans le secteur de l’énergie, des mines et du pétrole.

    À la lumière de cette nomination, les attentes sont élevées quant à la contribution de Pr Diakhaté à la mise en œuvre des politiques et des projets du ministère, ainsi qu’à sa capacité à relever les défis complexes qui attendent le secteur.

    Maodo Malick Mbaye annonce sa démission de la direction de l’ANAMO pour se consacrer à la médiation en Afrique

    Maodo Malick Mbaye a annoncé sa démission de son poste de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), après douze ans de service. Dans une lettre adressée au Président de la République du Sénégal, il a exprimé son désir de se consacrer exclusivement à la médiation en Afrique, en tant que Président du Groupe d’Initiatives Pour Une Médiation A L’Africaine (GIMA).

    Dans sa note à la presse, Mbaye a souligné son engagement envers la médiation en Afrique, précisant qu’il rendrait son passeport diplomatique et se retirerait de ses fonctions dès ce vendredi. Il a également mis en avant son bilan à la tête de l’ANAMO, soulignant l’augmentation significative du nombre de maisons de l’outil et le nombre de jeunes et de femmes formés sous sa direction.

    Malgré sa démission, Mbaye a assuré qu’il resterait disponible pour son pays, affirmant son engagement en faveur de la réconciliation et de la stabilité sur le continent, et se tenant prêt à contribuer au dialogue et à la concertation conformément au programme de gouvernance des nouvelles autorités.

    Bougane Guèye doute des capacités de Sonko et Diomaye à diriger le Sénégal

    Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.

    Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. « Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal, » a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.

    Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. « Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population, » a-t-il ajouté.

    Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.

    En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.

    Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.

    Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.

    Annonce imminente de nouvelles mesures pour contrer la vie chère

    Dans un contexte de pressions économiques croissantes, le gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye se prépare à annoncer de nouvelles mesures visant à soulager le fardeau financier des ménages sénégalais. Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président a expressément chargé le Premier Ministre d’annoncer ces décisions dans les meilleurs délais.

    En réponse à cette directive présidentielle, le Premier ministre a présenté les résultats des concertations menées avec toutes les parties prenantes, dans le but de trouver un équilibre entre le soulagement des ménages les plus vulnérables et la viabilité budgétaire.

    Ces mesures, qui couvriront des denrées de première nécessité ainsi que des produits et services de grande consommation, seront dévoilées ce jeudi 13 juin 2024 par le porte-parole Ousmane Sonko. Parmi les secteurs concernés, l’accès au logement sera également facilité, dans le but de répondre aux besoins essentiels des citoyens.

    Les autorités compétentes sont d’ores et déjà invitées à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la mise en œuvre effective des prix homologués qui seront annoncés. Cette annonce est attendue avec impatience par les ménages sénégalais, qui espèrent ainsi voir un allègement significatif du coût de la vie.

    Remaniement au Conseil Départemental de Ziguinchor : Nouveau Vice-Président Élu

    Le Conseil départemental de Ziguinchor a connu un remaniement significatif avec le départ du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, de son poste de 2ème vice-président. Cette décision s’inscrit dans la volonté de lutter contre le cumul des mandats.

    Alfousseyni Diédhiou, membre du parti Pastef dans le Boutoupa-Camaracounda, a été élu pour le remplacer après la démission de Cheikh Tidiane Dièye. Cette élection s’est déroulée lors d’une session ordinaire qui a débuté le lundi 10 juin et s’est achevée le mardi 11 juin 2024.

    L’élection a été remportée par Alfousseyni Diédhiou avec 31 voix, face à son camarade de parti, Seydou Mandiang de Ziguinchor, qui a obtenu 27 voix.

    Cette session ordinaire a également été marquée par le remplacement de Kaoussou Sané, décédé le 16 décembre 2023.

    Critiques envers Ousmane Sonko : La réplique d’Amadou Ba du Pastef

    Le Premier Ministre et leader du Pastef, Ousmane Sonko, subit actuellement une vague de critiques de la part de presque toute la classe politique après sa conférence au Grand Théâtre ce dimanche. Amadou Ba, membre influent du Pastef et mandataire de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a réagi vivement sur sa page Facebook, défendant Sonko et son projet politique. Voici un aperçu de sa réponse.


    Attaques tous azimuts contre Diomaye, Sonko et le PROJET ou comment remettre en cause le suffrage universel…

    « En réalité, ceux qui feulent de rage contre Diomaye, Sonko et le PROJET en veulent réellement au PEUPLE sénégalais dont pensent-ils, l’immaturité politique et l’indigence intellectuelle auraient porté ces trublions et le parti Pastef au Pouvoir. »

    Amadou Ba commence par souligner que les critiques adressées à Sonko et Diomaye sont en fait des attaques déguisées contre le peuple sénégalais, qu’il accuse les opposants de considérer comme politiquement immature et intellectuellement indigent. Selon lui, cette vision méprisante des électeurs sert à discréditer la légitimité du Pastef.

    « Mais ne nous y trompons guère, ces tire-au-flanc qui poussent des cris d’orfraie à chaque bruissement de Sonko, sont les mêmes qui hier le critiquaient déjà dans ses habits d’opposants, houspillaient son manque de raffinement langagier, dénonçaient les hordes de jeunes inconscients et désœuvrés qui lui servaient de bouclier, se gaussaient de son plus fort reste qui l’avait catapultait à l’assemblée nationale et appelaient ouvertement Macky Sall à user de la force illégitime pour sauver la République contre Pastef. »

    Il rappelle que ceux qui critiquent Sonko aujourd’hui sont les mêmes qui l’ont attaqué lorsqu’il était dans l’opposition. Ba accuse ces détracteurs d’être hypocrites et opportunistes, ne cherchant qu’à maintenir le statu quo.

    « Qu’ils vous sortent un post, vidéo ou article dans lesquels ils exigeaient des enquêtes sur la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, une pensée à leur familles éplorées, une attention à leurs enfants désespérés. »

    Amadou Ba défie les critiques de prouver leur cohérence en montrant qu’ils ont déjà exigé des enquêtes sur des affaires importantes, comme les disparitions de Didier Badji et Fulbert Sambou, insinuant ainsi qu’ils ne sont intéressés que par l’attaque de Sonko.

    « Que n’avaient ils montré de colère lorsque le Président Macky Sall enchaînait les consultations à domicile immédiatement après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature pour réaffecter des magistrats en fonction de l’agenda judiciaire contre la candidature de Ousmane Sonko? »

    Il accuse également ces critiques d’être silencieux face aux manœuvres politiques de Macky Sall, suggérant que leur indignation actuelle est sélective et politiquement motivée.


    Amadou Ba conclut en affirmant que les critiques envers Sonko et Diomaye sont en réalité des tentatives de remettre en question la volonté du peuple sénégalais, exprimée par le suffrage universel. Il insiste sur le fait que le projet de Sonko est légitime et soutenu par une majorité de Sénégalais. Ba appelle à une refonte de la presse pour garantir son indépendance financière, et défend la nécessité de maintenir une justice impartiale et une presse libre.

    En somme, cette réponse de Amadou Ba met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et reflète les profondes divisions entre le gouvernement et ses opposants. Elle témoigne également de la détermination du Pastef à défendre son programme et ses leaders contre toute tentative de discréditation.

    Papa Malick Ndour critique sévèrement le nouveau régime : « Apportez des solutions conformément à vos promesses ! »

    Depuis le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la conférence organisée par la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS-Pastef) au Grand Théâtre de Dakar, les réactions fusent de toutes parts. Parmi les critiques les plus virulentes, celle de Papa Malick Ndour, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat sous Macky Sall, se démarque par son ton incisif et ses piques à peine voilées contre les nouveaux dirigeants du pays.

    Sur sa page Facebook, Papa Malick Ndour commence par déplorer la crise d’autorité qui sévit selon lui, lorsque la plus haute institution est reléguée à un simple rôle de représentation et de figuration, allant même jusqu’à être affublée d’un surnom peu flatteur, « Serigne Ngoudou ». Cette critique implicite vise directement le gouvernement actuel.

    Il poursuit en taclant le président, qualifié ironiquement de « Guillaume II », pour son rôle peu enviable de Secrétaire d’État auprès de « Bismarck », une allusion à une relation de subordination et à un manque d’indépendance politique. Papa Malick Ndour dénonce également l’éloignement des préoccupations réelles du peuple, symbolisé par la demande simple de « la diminution du prix du pain, de l’huile et de la farine », face aux actions jugées provocatrices et menaçantes du gouvernement.

    Le ton monte lorsque l’ancien coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) interpelle directement « Bismarck », en lui rappelant son pouvoir et son devoir d’apporter des solutions en accord avec les promesses faites lors de la campagne électorale. Une exigence de responsabilité politique et d’action concrète qui se veut un appel à la réalité et à l’efficacité gouvernementale.

    En conclusion, Papa Malick Ndour réaffirme l’importance de l’autorité assumée, non déléguée, pour le bon fonctionnement de l’État, tout en laissant entendre qu’il ne se laissera pas intimider par les critiques de l’opposition et qu’il continuera à exprimer ses opinions dans le respect de la démocratie et de la république.

    Cet article reflète les préoccupations et les critiques émises par Papa Malick Ndour à l’égard du nouveau régime, mettant en lumière un climat politique tendu et des attentes fortes de la part de la population sénégalaise.

    INCESSANTES ATTAQUES DE SONKO CONTRE LA PRESSE : Une stratégie de contre-feu pour taire les maux des Sénégalais ?

    Ousmane Sonko s’est une nouvelle fois attaqué à la presse ce dimanche. Cette sortie a soulevé des réactions appelant le leader de Pastef à la retenue et à ne pas créer une diversion afin de se dérober pour défaut de ne pas trouver solution aux problèmes les plus urgents des Sénégalais surtout celui de la cherté de la vie avec la Tabaski qui s’approche a grands pas.

    Ce dimanche, lors d’une conférence politique, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a fait une déclaration teintée de menaces vis-à-vis des journalites sur lesquels il ne cesse de jeter l’opprobre, surtout depuis qu’il a été porté à la tête de la Primature. « Ce qui existait ne sera plus toléré. C’est révolu ces personnes qui écrivent ce qu’elles veulent au nom de la liberté de la presse. C’est fini ! (…) S’ils son courageux, qu’ils réécrivent ce qu’ils avaient écrit », a affirmé le président de Pastef, faisant référence aux journaux qui avaient repris l’information portant sur les motifs présumés de la mutation du Général Kandé.

    Ousmane Sonko a aussi parlé de pratiques qu’il juge frauduleuses dans les médias, accusant certains de détourner des fonds publics en prélevant des montants sur les salaires pour les mettre dans leurs poches. Il a insisté sur la nécessité de ne pas laisser ces actes impunis, soulignant les sanctions prévues par le Code général des impôts.

    Selon Maguette Ndong du Synpics, il « n’appartient pas à monsieur Sonko de menacer des journalistes qui font leur travail. C’est vrai que dans toutes corporations, il y a des brebis galeuses mais cela ne peut pas expliquer des menaces pointées sur des journalistes sénégalais », fustige-t-il.

    D’après le journaliste, Bachir Fofana, « les Sénégalais n’ont pas envie de voir un Premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure ».

    Justement, parmi ces urgences de l’heure : la fête de la Tabaski. Beaucoup de Sénégalais sont préoccupés par l’obtention d’un mouton pour la fête de l’Aïd El Fitr. En guise d’exemple : les marchands ambulants qui ont déploré leur déguerpissement à cette veille de célébration alors qu’ils sont des soutiens de famille.

    L’autre souci qui taraude l’esprit des Sénégalais est bien la cherté de la vie. Un problème dont Sonko avait promis de venir à bout dès leur élection. À en croire, Bougane Gueye Dany, « Ousmane Sonko doit comprendre que la communication de conquête repose sur des promesses, mais l’exercice du pouvoir exige des actes rapides et concrets. Les Sénégalais attendent toujours la baisse des prix des denrées, l’emploi des jeunes et la relance de notre économie. Les goorgorlous restent préoccupés par la vie chère et la quête du mouton par ces temps durs ». Le président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du groupe de presse D Médias, de poursuivre : « les VAR continueront de te rappeler tes promesses et tes prises de positions, toutes oubliées au lendemain de ta victoire tait candidat recalé à la présidentielle, exprime ainsi les attentes pressantes de la population en matière d’action gouvernementale ».

    La sortie politique d’Ousmane Sonko hier, laisse penser, en réalité, à un contre-feu pour taire les polémiques touchant les maux des Sénégalais. En effet, sur internet, les internautes ne cessent de faire des vidéos « VAR » rappelant les promesses non réalisées du Gouvernement Sonko 1 et les revirements sur certaines questions telles dernièrement celle portant sur les eurobonds. Récemment, le nouveau régime a soulevé 450 milliards francs CFA d’eurobonds avec un taux nominal de 7, 75 % sur maturité de 7 ans contre 5,3 pour 16 ans en 2021. Ce qui est surprenant car, étant dans l’opposition, les gouvernants actuels décriaient l’endettement progressif du Sénégal.

    La Dakaroise

    Bachir Fofana, journaliste : « À défaut d’une déclaration de politique générale, Ousmane Sonko préfère une déclaration de guerre à la presse »

    La vague d’indignations des acteurs de la presse se poursuit de plus belle! C’est autour du journaliste Bachir Fofana de se joindre à d’autres confrères qui ont fustigé la sortie du président du Pastef, ce dimanche au Grand Théâtre lors d’une conférence face à la JPS. « Le premier ministre est attendu pour faire sa déclaration de politique générale. Il nous faut savoir où est-ce qu’il compte nous amener. Jusqu’à présent, il est difficile de se faire une idée de son PROJET qui est selon moi du Naxee Mbaay. À défaut d’une déclaration de politique générale, c’est une déclaration de guerre qu’il a présentée contre la presse… », a regretté Bachir Fofana qui s’est exprimé sur le discours de Ousmane Sonko.

    Selon le journaliste, « les sénégalais n’ont pas envie de voir un premier ministre qui se comporte toujours comme un opposant au pouvoir. Il n’a pas encore compris que sa préoccupation première, c’est de s’attaquer aux urgences de l’heure.. son énergie et son temps ne doivent pas être utilisés pour combattre cette presse qui n’est pas son ennemi. La presse est là pour être la conscience du pouvoir. Il doit lui rappeler ses engagements », indiquera-t-il, considérant que cette même presse que l’on semble menacer, c’est elle qui a été debout jusqu’à ce que certains soient confondus comme étant des partisans de Pastef. « Des journalistes ont pris fait et cause pour Sonko au point même de tordre l’éthique et la déontologie dans le traitement de l’information». Il ne faut pas ouvrir un conflit permanent avec la presse, selon Bachir Fofana qui rappelle que les journalistes doivent savoir que leur métier, c’est d’être la conscience des gens au pouvoir et de faire le travail de journaliste correctement. « Il faut savoir que ce qui fait mal à Ousmane Sonko, ce sont ses VAR qu’on lui rappelle. Aujourd’hui, les VAR sont une discipline dans la presse parce qu’on parle de fact checking ».
    « Ousmane Sonko n’a rien fait pour rendre à la presse sa dignité. En tant qu’opposant, tout le monde l’a vu accorder des interviews qu’à des médias qui lui sont favorables», martèle le journaliste.
    Pour ce qui est de la situation fiscale des médias, le journaliste Bachir Fofana estime qu’elle doit être réglée : « tous les acteurs économiques se doivent de payer l’impôt. Je ne suis pas d’accord pour une amnistie fiscale. Cela encourage la médiocrité. Mais ce qu’il faut, c’est une fiscalité propre aux médias. Nous invitons Ousmane Sonko à s’assoir avec les acteurs des médias pour trouver ensemble des solutions consensuelles face aux problèmes…mais ce n’est pas en menaçant les journalistes que nous allons parvenir à régler cette situation » conclut-il.


    ledakarois.sn avec dakaractu

    SPECTACLE DE SONKO AU GRAND THÉÂTRE : Réaction d’Adama Gaye sur sa page Facebook

    SONKOMILLEH…Le Sénégal est décidément entré dans une volcanique zone de turbulences

    Qui, pour arrêter l’éruption avant qu’elle ne se transforme en lave incandescente déferlant sur le pays pour le consumer ?
    Trouvons vite des abris. Des menaces au nazisme noir, il n’y a qu’un pas…

    Était-ce ça le fameux POROJET ?
    Sa composante nucléaire provoque ce soir une panique générale.

    Ousmaaanooo, Sonkomilleh, binbin waaay, douniou nangou kouniouy nott deh wakhatoumak kouniouy nappeu! Fii deh, Kousellki, boumou jaamm dogg naffi bou yagga yagg teh mayou niou kenn mou teunkatt niou dans des cales de bateaux de négriers….

    La liberté chèrement acquise sera défendue quoi qu’il nous en coûte, UGH !

    Nayy Lerr Dongg…
    Adama GAYE, Journaliste

    Anta Babacar Ngom appelle Ousmane Sonko à l’action : « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

    La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par une intervention marquante d’Anta Babacar Ngom, qui a exprimé sa déception et ses attentes élevées vis-à-vis du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette réaction fait suite à une conférence politique animée par Sonko, président du PASTEF, qui, selon Ngom, n’a pas répondu aux attentes des Sénégalais en quête d’actions concrètes.

    Anta Babacar Ngom a débuté son message en soulignant la patience dont ont fait preuve l’opposition et la majorité des Sénégalais depuis l’élection de Sonko. « Si l’opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c’est qu’elles vous observent, mais surtout qu’elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. » Cette déclaration met en lumière le fait que la population sénégalaise, bien qu’impatiente de voir des changements tangibles, a accordé à Sonko une période de grâce pour instaurer des réformes et des politiques efficaces.

    Ngom a vivement critiqué la tendance de Sonko à privilégier les discours et les promesses au détriment des actions concrètes. Elle a souligné que l’heure n’est pas à la politique politicienne qui se concentre sur la rhétorique plutôt que sur des mesures effectives. « L’heure n’est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets. » Ce commentaire reflète une frustration croissante parmi les citoyens qui attendent des résultats tangibles.
    Rappelant à Sonko ses responsabilités en tant que Premier ministre, Ngom a insisté sur le fait que les Sénégalais jugeront son gouvernement sur ses résultats, et non sur des discours populistes ou des attaques verbales. « Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. » Cette déclaration met en lumière l’importance de passer des promesses aux réalisations concrètes.

    Elle a également souligné que Sonko doit reconnaître son rôle actuel en tant que chef du gouvernement et mettre le pays au travail. « Vous êtes désormais Premier ministre. Vous avez remporté l’élection présidentielle. Que vous le croyiez ou non, vous êtes maintenant au pouvoir ! Mettez donc le Sénégal au travail et faites moins de politique, au risque de remettre notre pays entre les mains de politiciens qui nous ont pris en otage ces dernières années. »

    Le message central de Ngom est clair : les actions parlent plus fort que les mots. Elle a exhorté Sonko à se concentrer sur la mise en œuvre de politiques et de réformes concrètes qui amélioreront la vie des Sénégalais. « Actions speak louder than words ! Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail ! »

    Les attentes des Sénégalais sont élevées, en particulier dans des domaines critiques tels que la réduction des prix des denrées alimentaires, la création d’emplois pour les jeunes et la relance de l’économie nationale. Ngom a rappelé que les préoccupations quotidiennes des citoyens, comme la vie chère et la quête du mouton pour les fêtes religieuses, sont des priorités que le gouvernement doit adresser de manière urgente.

    L’intervention d’Anta Babacar Ngom constitue un appel fort à l’action pour Ousmane Sonko et son gouvernement. Elle reflète une impatience croissante parmi les Sénégalais qui attendent des résultats concrets et immédiats. En rappelant à Sonko ses responsabilités et en insistant sur la nécessité de passer des discours aux actes, Ngom a réaffirmé l’importance de l’efficacité et de la réactivité dans l’exercice du pouvoir. Les prochains mois seront cruciaux pour Sonko et son équipe, qui devront prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes placées en eux et qu’ils peuvent véritablement transformer le Sénégal.

    LEDAKAROIS

    Bougane réagit à la conférence de Sonko : « Les promesses ne suffisent pas, il faut des actes concrets »

    Suite à la conférence tenue par Ousmane Sonko, Bougane Guéye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp, a réagi vivement en appelant à des actions concrètes plutôt qu’à de simples promesses.

    Bougane souligne que les Sénégalais attendent toujours des mesures tangibles pour alléger le coût de la vie, créer des emplois pour les jeunes, et revitaliser l’économie. Les préoccupations quotidiennes, telles que la cherté de la vie et la recherche du mouton pour les fêtes, demeurent des priorités pour la population.

    Critiquant sévèrement les propos de Sonko envers les journalistes, Bougane a rappelé : « Cette presse t’a tiré des griffes de Macky Sall en mars 2021. Aujourd’hui, tu veux la liquider ? C’est peine perdue. » Il dénonce l’attitude de Sonko envers les médias et insiste sur l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.

    Pour Bougane, les priorités ne résident pas dans les grandes manifestations ou les discours, mais dans des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents des Sénégalais. Il conclut en rappelant la nécessité pour Sonko de se concentrer sur les vrais enjeux : « Reewmi dafa Diomaye, me dit-on, moytoul mou faye ci say loxo. » (Le pays est en crise, on dit qu’il ne faut pas le laisser tomber entre de mauvaises mains.)

    Avec ces déclarations, Bougane Guéye Dany met en avant une exigence claire : que les promesses de campagne se transforment rapidement en réalisations palpables, afin de répondre aux attentes pressantes de la population sénégalaise.

    Ayib Daffé galvanise la jeunesse : Un appel à la vigilance et à l’engagement

    Ayib Daffé, le secrétaire général de Pastef, a pris la parole devant une foule nombreuse réunie à l’esplanade du Grand Théâtre de Dakar pour représenter le président du parti, Ousmane Sonko.

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    Dans son discours vibrant, il a galvanisé l’assistance, mettant en avant l’importance cruciale du PROJET pour le développement du Sénégal. Daffé a souligné le sacrifice et l’engagement de la jeunesse, appelant à une vigilance accrue et à une détermination inébranlable pour faire avancer la vision du parti.

    « Le sacrifice que vous avez consenti ne sera pas vain », a-t-il affirmé, insistant sur l’impératif de mobilisation et d’action pour concrétiser les objectifs du PROJET. Il a appelé les jeunes à rester debout et engagés, soulignant que l’avenir du Sénégal dépend de leur détermination et de leur implication.

    Cette allocution marque un appel puissant à la mobilisation de la jeunesse en faveur du PROJET, soulignant l’importance cruciale de son rôle dans la réalisation des aspirations du parti et du pays.

    Ousmane Sonko promet de révéler le rapport PRODAC : Vers la lumière sur les malversations politiques au Sénégal

    Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes, a récemment ravivé le dossier brûlant de l’affaire PRODAC lors d’un discours passionné devant une foule de jeunes rassemblés à l’esplanade du Grand Théâtre. Avec une détermination palpable, Sonko a déclaré détenir désormais le fameux rapport sur les activités du PRODAC qui lui avait valu d’être poursuivi en justice par les autorités en place.

    Rappelant les tumultes et les obstacles qu’il a dû affronter, Sonko a dénoncé avec véhémence les manœuvres orchestrées pour étouffer le rapport incriminant un ministre. Il a déploré avoir été victime de diverses formes de répression, allant de l’attaque contre sa personne jusqu’à la corruption de magistrats, dans le but de le réduire au silence et d’étouffer la vérité.

    Aujourd’hui, fort de sa persévérance et du soutien de ses partisans, Sonko affirme que la lumière sera faite sur toutes les affaires entachées de corruption et de malversations. Il promet de révéler au grand jour tous les rapports occultés et de traduire en justice ceux qui ont manipulé et dissimulé la vérité au détriment du peuple.

    À l’heure où la transparence et la lutte contre la corruption sont au cœur des préoccupations citoyennes, Ousmane Sonko se positionne comme un fervent défenseur de la justice et de l’intégrité. Son engagement à rétablir la vérité et à rendre des comptes sur les abus du pouvoir marque un tournant crucial dans le paysage politique sénégalais.

    Le Premier ministre Sonko met en garde les médias contre l’impunité et exige des preuves dans l’affaire du général Kandé

    Le Premier ministre et président du parti PASTEF, Ousmane Sonko, a réitéré ses mises en garde contre ce qu’il qualifie d’impunité dans le secteur de la presse lors d’une récente intervention publique à Dakar. En réagissant à l’affaire du général Kandé muté à New Delhi, Sonko a mis en garde les médias qui l’ont cité dans cette affaire, les exhortant à fournir des preuves de leurs allégations.

    Sonko a déclaré : « S’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils écrivent ce qu’ils avaient écrit. » Cette déclaration intervient alors que des médias ont rapporté que le général Kandé avait été sanctionné par Sonko pour avoir prétendument combattu la rébellion.

    Le chef du PASTEF a également appelé à la fin de ce qu’il considère comme l’impunité dans le secteur de la presse, invitant les journalistes à se conformer à l’article 13 du Code de la presse qui exige des preuves vérifiables. Il a critiqué le manque de transparence dans le traitement de telles affaires, dénonçant le recours à des sources peu fiables et anonymes.

    « C’est fini ces agissements », a déclaré Sonko, soulignant la nécessité d’une presse responsable et éthique. Ses remarques reflètent une demande croissante de transparence et de responsabilité dans le journalisme sénégalais, ainsi qu’une volonté de mettre fin à la diffusion de fausses informations sans fondement solide

    Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko prône l’unité et encense Bassirou Diomaye Faye

    Lors d’une conférence politique organisée par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) sur l’esplanade du Grand Théâtre ce dimanche 9 juin 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a créé la surprise en louant les qualités du président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

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    Devant des milliers de participants venus de tout le pays ainsi que de pays voisins et d’autres nations, Sonko a déclaré : « Il est préférable que Diomaye Faye soit président plutôt que Sonko ne le soit. » Cette déclaration a non seulement capté l’attention de l’auditoire, mais a aussi suscité de nombreuses réactions.

    Sonko a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration pour le bien-être du pays. « Nous devons mettre de côté nos ambitions personnelles pour le bénéfice de notre nation. Diomaye Faye a démontré une capacité remarquable à diriger avec intégrité et vision, et c’est ce dont le Sénégal a besoin en ce moment », a-t-il ajouté.

    Le Premier ministre a insisté sur le fait que la priorité devait être donnée à l’intérêt collectif plutôt qu’aux ambitions personnelles. « La jeunesse, en particulier, doit comprendre que le leadership est avant tout un service envers les autres. En soutenant Bassirou Diomaye Faye, nous soutenons une vision commune pour un Sénégal prospère et uni », a-t-il affirmé.

    Cette prise de position de Sonko, lors de cet événement majeur de la jeunesse de la mouvance présidentielle, montre sa volonté de promouvoir une culture politique basée sur la coopération et le respect mutuel. La conférence, qui avait pour but de discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique, a ainsi pris une dimension plus large avec cet appel à l’unité et à la solidarité.

    La déclaration d’Ousmane Sonko en faveur de Bassirou Diomaye Faye a été bien accueillie par le public présent, renforçant l’idée que la politique doit être un moyen de servir le peuple et non un outil de division.

    La Jeunesse Patriotique du Sénégal s’engage à soutenir le projet de Pastef jusqu’à l’accomplissement des objectifs

    Le 9 juin 2024, la jeunesse patriotique du Sénégal s’est rassemblée pour une conférence organisée par Pastef – Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. L’événement visait à discuter de l’implication des jeunes dans le projet de changement systémique du parti.

    En attendant l’intervention du président de Pastef, Ousmane Sonko, qui doit s’exprimer sur « l’apport de la jeunesse dans le projet », c’est Ngagne Demba Touré, président de la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), qui a pris la parole.

    « C’est un grand rendez-vous auquel nous assistons ce dimanche. Quelle est la contribution des jeunes dans le projet de Pastef ? Ces jeunes de la JPS, depuis 2017, ont commencé à montrer le chemin vers la victoire. En mars 2021, Ousmane Sonko avait soutenu que le lien avec la jeunesse doit être maintenu et à vue. Ce lien particulier a deux volets : des droits et des obligations », a déclaré Ngagne Demba Touré, soulignant l’importance de la jeunesse dans le mouvement.

    Il a insisté sur la nécessité d’un changement systémique et définitif : « Nous avons besoin d’une jeunesse formée, instruite et qui peut, en conséquence, servir son pays. Toutefois, il nous faut accomplir notre devoir et protéger ce projet que le président Ousmane Sonko nous a proposé. »

    Ngagne Demba Touré a conclu en affirmant l’engagement continu de la jeunesse à soutenir le parti : « Cette force populaire continuera à accompagner ce régime jusqu’à l’atteinte des objectifs. »

    Cette conférence a réaffirmé l’importance de la jeunesse dans le projet de Pastef et a renforcé la détermination des jeunes à protéger et à promouvoir les idéaux du parti.

    Le Député Ayib Daffé annonce les details du projet de politique national du Sénégal

    Lors de son récent passage à l’émission « Grand Jury » sur la RFM, le député de Pastef, Ayib Daffé, a offert des éclaircissements cruciaux sur le projet de politique nationale en cours de développement par le gouvernement sénégalais. Cette intervention a mis en lumière l’importance de cette initiative dans le paysage politique et économique actuel du Sénégal.

    Le projet, initialement présenté aux Sénégalais peu avant l’élection présidentielle par le ministre actuel de l’Environnement, Daouda Ngom, a depuis fait l’objet d’une attention soutenue de la part du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’urgence de remplacer le Plan Sénégal Émergent (PSE) par un nouveau cadre politique et économique, démontrant ainsi une volonté de renouvellement et de progression.

    Une comparaison intéressante a été établie par le député entre le processus actuel et celui du régime précédent, soulignant qu’il avait fallu deux ans pour élaborer le projet Sénégal Émergent. Cette réflexion met en évidence la rigueur et l’engagement nécessaires pour aboutir à un plan national cohérent et viable.

    En ce qui concerne la mise en œuvre du nouveau projet, Ayib Daffé a annoncé un calendrier ambitieux, avec un début prévu dès septembre 2024. Ce projet sera intégré dans le cadre législatif existant, notamment à travers la loi d’orientation relative au système national de planification. Cette démarche garantit une approche structurée et réglementée pour assurer le succès et la durabilité du projet.

    Le député a également souligné l’implication active du gouvernement dans l’élaboration d’un plan d’action gouvernemental cohérent avec les objectifs du nouveau projet. Cette synchronisation entre les différentes sphères du gouvernement est essentielle pour garantir une mise en œuvre efficace et harmonieuse.

    Enfin, Ayib Daffé a conclu en rappelant l’essence même du projet : une vision pour un Sénégal souverain et prospère. Avec ses cinq axes stratégiques et quinze orientations, ce projet aspire à façonner un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais, en mettant l’accent sur le développement économique et social du pays.

    En résumé, l’intervention du député Ayib Daffé a permis de jeter un éclairage précieux sur le projet de politique nationale du Sénégal, soulignant son importance stratégique et les étapes à venir pour sa mise en œuvre réussie.

    Vacance de pouvoir : Le commissaire Keita reproche à Sonko d’être le « président de la République »

    Selon l’ex-Commissaire de Police Cheikhna Keita, le Premier Ministre Ousmane Sonko s’arroge les pouvoirs du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Invité devant le jury du dimanche relayé par iRadio, l’ancien Commissaire et son mouvement « Sauvons le Sénégal » croient dur comme fer qu’il y a bel et bien une vacance du pouvoir, dès lors que le Premier ministre s’est emparé des pouvoirs du Président élu par les Sénégalais.

    « L’empiètement du PM sur les pouvoirs du Président de la République ne fait l’objet d’aucun doute », selon l’ancien Commissaire de Police en retraite, qui ajoute que si les ambassadeurs remettent leurs lettres de créances au PM au lieu du Président de la République, cela signifie que le pouvoir s’est incliné.

    Pour étayer leur position, lui et son mouvement ont déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel, une lettre de « Renseignements aux fins de constater la démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre. »

    Révélations accablantes sur la gestion des pontes de l’APR : un responsable du parti réclame le remboursement intégral des fonds détournés

    Les récentes publications des rapports des corps de contrôle ont mis en lumière des pratiques de gestion désastreuses de certains hauts responsables du régime de Macky Sall, suscitant de vives réactions au Sénégal. Confronté à ces révélations accablantes, Mor Kane, responsable de l’APR à Ngaye, sort de son silence pour exprimer son indignation. Selon lui, les responsables ont complètement failli à leur mission : « Le président Macky Sall avait tout fait pour que ces rapports ne voient pas le jour. Ils ont gravement failli à leur devoir. Les rapports sont catastrophiques. C’est inacceptable. »

    Dans un geste fort, le coordonnateur du parti en Mauritanie va encore plus loin en appelant au remboursement intégral des fonds détournés : « Si c’est bien ce qu’il en est, ils doivent tous rendre des comptes car il s’agit de l’argent du contribuable. En outre, ils ne devraient plus jamais occuper de postes de responsabilité dans ce pays. Les mettre en prison ne suffit pas, ils doivent tout rembourser », déclare-t-il, visiblement en colère contre les dirigeants de son propre parti.

    Ces déclarations soulignent l’ampleur du scandale et la nécessité d’une réponse ferme pour restaurer la confiance du public et assurer la reddition de comptes. La pression monte sur les pontes de l’APR pour qu’ils rendent des comptes et réparent les dommages causés par leurs actions.

    Mandat d’arrêt contre Macky Sall : Abdou Mbow répond au collectif des victimes de l’ancien régime

    Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar, a vivement réagi aux demandes du collectif des victimes de l’ancien régime qui réclament un mandat d’arrêt contre l’ancien Président Macky Sall. Pour lui, ces demandes visent simplement à détourner l’attention des Sénégalais des attentes envers le nouveau régime. Selon Mbow, le véritable défi pour le gouvernement actuel est de répondre aux aspirations du peuple sénégalais, plutôt que de s’engager dans des controverses politiques. Il a également critiqué la proposition de révoquer la loi d’amnistie, soulignant que celle-ci avait permis la réconciliation nationale et bénéficié à des personnalités actuellement au pouvoir. Mbow a appelé à plus de sérieux dans le débat politique et à se concentrer sur les défis du pays plutôt que sur des querelles politiques stériles.

    Le Sénégal lève 750 millions de dollars, mais les préoccupations persistent :

    Le Sénégal a réussi une opération majeure sur les marchés internationaux en levant 750 millions de dollars, soit plus de 451 milliards de FCFA, pour répondre à ses besoins de financement pour l’année 2024. Cette opération, menée par le ministère des Finances et du Budget, a vu une forte adhésion des investisseurs, témoignant de leur soutien continu aux politiques publiques du pays et de leur confiance en sa stabilité économique.

    Cependant, malgré ce succès financier, des inquiétudes ont été soulevées par le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, concernant le choix de la banque d’investissement, JP Morgan Londres. Seck a appelé à plus de transparence dans le processus d’intermédiation, pointant du doigt les antécédents de JP Morgan, notamment son implication dans des scandales financiers passés, tels que la « London Whale » en 2012, ainsi que des amendes importantes pour des pratiques commerciales douteuses.

    Ces préoccupations mettent en lumière la nécessité pour le ministère des Finances et du Budget de fournir des explications sur le choix de JP Morgan Londres, tout en soulignant l’importance de réévaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques. Alors que le Sénégal cherche à attirer davantage d’investissements étrangers pour stimuler son développement économique, il est essentiel de garantir que les partenaires financiers choisis respectent les normes éthiques et de transparence.

    En fin de compte, cette levée de capitaux représente une étape importante pour le Sénégal dans sa quête de développement, mais elle soulève également des questions cruciales sur la gouvernance financière et l’importance de choisir des partenaires d’investissement responsables et fiables.

    Guy Marius Sagna critique l’inaction de l’Assemblée nationale sénégalaise

    Introduction: Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’Assemblée nationale du Sénégal semble être plongée dans une période de stagnation, suscitant des critiques de la part du député Guy Marius Sagna. Dans une récente interview avec Jeune Afrique, Sagna exprime son mécontentement face au manque d’activité parlementaire et appelle à une action plus proactive au service du peuple sénégalais.

    Analyse de la situation: Selon Guy Marius Sagna, malgré quelques commissions qui fonctionnent, aucune séance plénière n’a eu lieu depuis un certain temps, même en pleine session parlementaire. Il déplore le fait que ses propres propositions de résolutions, visant à mettre en place des commissions d’enquête sur des sujets cruciaux, n’ont pas encore été examinées. Il souligne également plusieurs problèmes nationaux qui nécessitent une attention urgente, tels que les retards de salaires des travailleurs du Fonds d’Entretien Routier Autonome et la crise environnementale à Falémé.

    Appel à l’action: Guy Marius Sagna insiste sur le rôle des députés à comprendre et à résoudre de telles situations en diligentant des commissions d’enquête parlementaire au besoin. Il cite l’exemple d’une enquête récente sur les produits Nestlé pour les nouveau-nés en Afrique, soulignant l’importance pour l’Assemblée nationale de réagir rapidement à de telles informations pour garantir la santé et le bien-être de la population.

    Conclusion: Les commentaires de Guy Marius Sagna mettent en lumière la nécessité d’une action plus robuste de la part de l’Assemblée nationale sénégalaise pour répondre aux préoccupations et aux besoins du peuple. En appelant à une approche plus proactive et à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire, Sagna souligne l’importance d’une gouvernance transparente et responsable pour le bien-être de la nation.

    « Successeur d’Ousmane Sonko à Ziguinchor : Le choix final le 19 juin »

    processus de succession à la Mairie de Ziguinchor se précise, suite à la démission de l’ancien maire, Ousmane Sonko, nommé Premier ministre. Le successeur sera désigné le 19 juin prochain, selon les informations rapportées par Le Soleil.

    Trois candidats se disputent le fauteuil municipal : Aïda Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint, et Bassirou Coly, sixième adjoint et le plus jeune des trois candidats, en charge de la Jeunesse et des affaires estudiantines.

    La décision revient aux 80 conseillers de la commune, qui auront la responsabilité de départager les candidats et de choisir celui ou celle qui dirigera la municipalité dans les prochaines étapes.

    Les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye sur la cession des terrains bâtis de l’État

    La question brûlante du foncier au Sénégal, récemment portée sur le devant de la scène par le tandem Diomaye-Sonko, suscite également l’intérêt et les interrogations de l’ancien Premier Ministre Abdoul Mbaye. Ce dernier soulève des préoccupations quant aux « cessions de terrains bâtis de l’État au centre de Dakar à des privés », mettant en lumière des possibles entorses à la loi.

    Dans un contexte où les vérifications sur le bradage du foncier sont au cœur des préoccupations nationales, Abdoul Mbaye exhorte à examiner de près les transactions ayant conduit à la cession de terrains bâtis de l’État sans l’autorisation préalable de l’Assemblée nationale, une procédure requise par la loi. Il questionne ainsi l’éventuel recours à des stratagèmes pour contourner la loi et s’interroge sur les motivations derrière de telles actions.

    Il est à rappeler que cette remise en question intervient alors que le chef de l’État Bassirou Diomaye et son Premier Ministre Ousmane ont pris la décision d’arrêter les travaux dans certaines localités, mettant en place une commission ad hoc chargée d’examiner certains titres fonciers.

    Face à ces interrogations légitimes, il est impératif de faire toute la lumière sur ces transactions foncières afin d’assurer la transparence et de préserver l’intégrité des institutions et des ressources nationales.

    Démissions en cascade au sein du PDS : le parti en ébullition après le limogeage de Woré Sarr

    Depuis que Woré Sarr a été évincée de la tête de la fédération nationale des femmes du parti démocratique sénégalais (PDS), une vague de contestations secoue le parti. Les critiques fusent, et la députée Mame Diarra Fam prédit même d’autres démissions à venir, qualifiant ce limogeage de trahison et d’humiliation envers toutes les femmes du parti.

    Dans une déclaration poignante, Mame Diarra Fam exprime son soutien inébranlable envers Woré Sarr, dénonçant un acte de désaveu et appelant à la solidarité des membres du parti. Sa prédiction de nouvelles démissions met le PDS en alerte, avec de nombreux responsables et militants menaçant également de quitter leurs fonctions en signe de protestation.

    Cette vague de dissensions met le parti en sursis, avec des voix de plus en plus nombreuses se levant contre la décision de Wade-fils. L’effervescence au sein du PDS montre que le limogeage de Woré Sarr est loin d’être un simple fait isolé, mais plutôt le catalyseur d’une crise interne plus profonde. Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir du parti, alors que la pression monte et que les tensions s’intensifient.

    Alioune Tine : « On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien »

    Après deux mois d’exercice du pouvoir, la rupture ‘’systémique’’ criée sur tous les toits reste un effet d’annonce. Dérogeant à la règle des 100 jours, au cours d’une table ronde sur le bilan de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 organisée ce jeudi par l’Association sénégalaise de droit constitutionnel (Asdc), Alioune Tine s’interroge sur les premiers actes posés par le nouveau régime. Selon lui, le système est en train de phagocyter l’antisystème, car, estime-t-il, « on a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastéfien ».La figure de proue de la société civile sénégalaise a également mis en garde, au cours de cette rencontre, contre une dualité, source de tension au sommet de l’État, entre Bassirou Dionaye Faye, qui a une « dette politique » sur les épaules et son Premier ministre Ousmane Sonko, qui a « une surcharge de légitimité ». Le fondateur d’Afrikajom Center, dont le rôle a été décisif dans la résolution de la crise politico-électorale de février-mars 2024, a dressé le bilan de ce processus électoral qui a failli plonger le Sénégal dans l’abîme.  

    Seneweb publie in extenso la réflexion-bilan dressée par Alioune Tine sur cette séquence assez récente de l’histoire politico-électorale du Sénégal (les intertitres sont de la rédaction).


    Stratégie foireuse de conservation du pouvoir

    « Aujourd’hui, on va s’intéresser à la stratégie de Macky Sall de conserver le pouvoir puis de proroger le mandat. Il a plus ou moins rejeté Amadou Ba qui est le candidat de la mouvance présidentielle. Mais aussi, le candidat légitime de l’opposition (Ousmane Sonko) n’a pas été sur la ligne de départ. La question de la succession et de la conservation du pouvoir doit être analysée. On n’a pas l’habitude de travailler sur le pouvoir et sur les mutations de ce qu’on appelle la démocratie représentative qui est à bout de souffle et en fin de cycle un peu partout dans le monde ».

    « En Europe par exemple, on assiste à la montée de l’extrême droite et des mouvements antidémocratiques. Ici, chez nous en Afrique, ce sont les coups d’État militaires. Nous au Sénégal, notre démocratie elle est de l’ordre de l’imprévisible, du miracle. Quand j’entends dire la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024. Alors qu’il ne s’agit que d’une décision normale qui a été surinterprétée, miraculeuse. Tout cela montre que nous sommes dans des mutations. Et en même temps, la contradiction qu’il y a avec ce besoin énorme de changement. C’est cela que nous allons essayer d’analyser rapidement ».

    Les dangers de l’hyperprésidentialisme

    « En réalité tous les dysfonctionnements que nous avons vus sont délibérés, provoqués et sont des atteintes à la démocratie comme régime politique et à la démocratie électorale. C’est là où il faut mettre le doigt sur la toute-puissance de l’hyperprésidentialisme. En réalité, l’état de droit est né du caractère impersonnel de la loi face au pouvoir personnel des monarques. Parce que l’État de droit est né au 16e siècle bien avant la démocratie. Sans parler effectivement du caractère tout à fait équivoque du mot démocratie : gouvernement représentatif, État représentatif…mais la démocratie c’est au tirage au sort ».

    « Garder le pouvoir, prolonger le pouvoir. Par le 3e mandat, Macky Sall a voulu garder le pouvoir, en abolissant toute possibilité de dauphin dans son entourage. Mais avec l’échec de ce projet du 3e mandat du fait de la résistance organisée, il a essayé d’avoir la prolongation du mandat. Par rapport à l’ampleur des dysfonctionnements, il y a eu l’organisation de la résistance. C’est à ce moment qu’on peut dire qu’on assiste à l’émergence d’une société démocratique avec un peuple vigilant, un peuple véto ».

    « Je ne suis pas d’accord avec l’invalidation de la candidature de Sonko et Karim Wade »

    « À ce niveau l’expérience des luttes sociales et politiques antérieures (1968, 1988, 1993, le 23 juin 2011), la sédimentation de ces expériences a joué un rôle. Au Sénégal on n’a jamais eu une organisation des différents segments de la société. Les pétitions qui sont sorties, cette formation discursive a servi de levier aux différents mouvements sociaux : Jammi Rewmi, le F24, Aar Sunu élection qui est venue à un moment clé marqué par le report de l’élection présidentielle. La mobilisation des candidats retenus a été décisive aussi ».

    « S’il y a un paramètre qui a échappé à Macky Sall et qui a tout chamboulé, c’est : Bassirou Diomaye Faye. La validation de la candidature de Diomaye a été un moment de déstabilisation du régime. C’est à ce moment que beaucoup de choses se sont passées avec le report, les accusations du Pds contre les juges du Conseil Constitutionnel. Je voudrais également dire au passage que je ne suis pas d’accord avec le Conseil Constitutionnel sur l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et la candidature de Karim Wade. Parce qu’au moment où ils délibéraient, Karim avait déjà renoncé à sa nationalité française ».

    Surcharge de légitimité vs dette politique/Sonko vs Diomaye

    « Maintenant par rapport à tout cela, qu’est-ce qui nous arrive ? C’est cela qu’il faut revoir. L’inversion qu’il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (le Pastef) fait que nous avons quelqu’un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient le Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu’il faut prévenir dès maintenant. De l’autre côté, on a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l’heure actuelle. C’est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir ».

    « Pour en venir à l’idéal d’un gouvernement démocratique qui est notre plus grand défi, il nous faut un État neutre, impartial pour que le critère de la transparence et de l’égalité des citoyens puisse être respecté. De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu’on peut appeler un État agressif, nous n’avons pas l’impression d’avoir tourné la page de l’État-partisan. On a l’impression qu’il se met en place petit à petit un État pastefien. Le défi c’est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus. Il y a de nouvelles légitimités qui émergent, qui sont fortes ».  

    avec Seneweb

    Pastef-les Patriotes : Le Secrétariat Général rappelle à l’ordre les instances du Parti

    Le secrétariat général de Pastef-les patriotes a récemment publié un communiqué important visant à rappeler à ses membres l’importance de respecter les structures officielles du parti.

    Seuls les mouvements nationaux suivants sont autorisés et reconnus par le parti : JPS, Maggi Pastef, Mojip, Monep, Moncap, Monap, Moddap et Monaph. Le secrétariat a souligné que toute création de nouveaux mouvements doit être validée par le Bureau politique national ou doit provenir d’une demande des adhérents souhaitant s’y retrouver, conformément à l’article 21 des statuts du parti.

    Le communiqué met en garde contre la création ou l’animation de structures politiques parallèles aux instances officielles prévues par les articles 8 et 13 des statuts, telles que les cellules, sections, coordinations et mouvements nationaux. Ces pratiques sont strictement interdites.

    Toute violation de ces dispositions entraînera des sanctions conformément à l’article 6 des statuts du parti. Cet article stipule que l’adhésion à une autre formation politique entraîne la perte de la qualité de membre du parti.

    Le secrétariat général a invité les militants de Pastef-les patriotes à se conformer à la discipline du parti en menant leurs activités au sein des structures de base et nationales. Il a insisté sur le fait que les dirigeants de ces structures doivent assurer un fonctionnement démocratique et promouvoir la liberté d’expression des membres, conformément aux statuts et aux règles de bonne gouvernance associative.

    En conclusion, le secrétariat général de Pastef-les patriotes réaffirme son engagement à maintenir l’ordre et la cohésion au sein du parti, en insistant sur le respect des règles et statuts établis. Cette initiative vise à renforcer la structure organisationnelle du parti et à garantir une gouvernance transparente et efficace.

    Conférence : Juan Branco annonce sa présence au CICES… et critique le recteur de l’UCAD

    Initialement annoncé à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour une conférence, Juan Branco sera finalement au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) ce jeudi 6 juin. L’avocat franco-espagnol avait affirmé qu’il était invité par les étudiants en droit, mais ces derniers, ainsi que l’UCAD, ont démenti cette information.

    Cependant, pour Me Branco, une demande d’autorisation a bien été envoyée à l’UCAD. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD. Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, martyrs, avaient, contrairement à ce qui a été affirmé, demandé l’autorisation de l’administration de l’UCAD afin de m’y inviter. Celle-ci avait acquiescé. Leurs noms, cependant, parvenus à l’oreille du recteur, n’ont, semble-t-il, pas fait son bonheur. Celui-ci, à minuit passé, a donc décidé de communiquer. Il semblerait qu’il soit plus facile pour certains de fermer un an durant leur université que d’y laisser quelques dignes paroles prospérer », a déclaré Branco.

    Il a ensuite annoncé qu’il tiendra sa conférence au CICES, à la salle du 4 Avril. « Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal, ce jour à 17 h, au CICES, salle 4 Avril », a poursuivi Juan Branco.

    Cette situation soulève des questions sur la liberté d’expression et la gestion des événements publics dans les universités sénégalaises, mettant en lumière les tensions entre certaines parties prenantes et les autorités académiques. La décision de Branco de déplacer sa conférence au CICES reflète probablement sa volonté de ne pas être entravé dans ses interactions avec le public sénégalais.

    Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

    Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

    Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

    « J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

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    UCAD : Les étudiants de la fac de droit démentent l’invitation de Juan Branco

    Depuis quelques jours, la venue de Maître Juan Branco à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar fait l’objet de nombreuses spéculations. Annoncé pour animer une conférence sur invitation des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, l’avocat franco-espagnol suscite des réactions contrastées.

    Après un premier démenti de l’UCAD concernant la tenue de cette conférence, ce sont maintenant les étudiants en Droit eux-mêmes qui réfutent toute implication. Dans un communiqué, l’Amicale des étudiants de la FSJP a clarifié sa position :

    « Il nous a été donné de constater une rumeur selon laquelle Juan Branco, avocat français, est invité par des étudiants de la FSJP pour une conférence publique à l’UCAD II. Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que nous ne sommes ni de près ni de loin mêlés à cette activité. En tant que légalistes et juristes ayant eu un certain vécu, jamais nous ne cautionnerons certains faits, notamment une activité dans le temple du savoir, sans l’autorisation des autorités compétentes. Nous en appelons à la responsabilité de chaque acteur tout en rappelant que l’université Cheikh Anta Diop est régie par des textes. »

    Cette déclaration vise à dissiper toute ambiguïté autour de l’organisation de l’événement et à réaffirmer l’attachement des étudiants au respect des procédures institutionnelles. La controverse autour de la venue de Juan Branco reflète les tensions et les préoccupations actuelles concernant l’influence et l’implication de personnalités étrangères dans les affaires académiques et politiques du Sénégal.

    Nomination controversée de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT

    La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye au poste de coordonnateur de l’Unité de coordination et de gestion du Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) a suscité une vive réaction parmi les défenseurs de l’orthodoxie institutionnelle. Décidée lors du Conseil des ministres de ce mercredi 5 juin, cette nomination a été pointée comme une « grosse bourde » par le journal Les Échos.

    Selon Les Échos, la nomination de Ndèye Fatou Ndiaye, ingénieur en électronique et systèmes de communication, en remplacement de Modou Mamoune Ngom, aurait dû se faire par arrêté ministériel et non par décret présidentiel. Cette anomalie dans la procédure est au cœur des critiques, car elle déroge aux pratiques institutionnelles en vigueur. Le coordonnateur du FDSUT est traditionnellement nommé par arrêté ministériel, ce qui soulève des questions sur la légalité et la légitimité de cette nomination.

    Autre point de friction, Modou Mamoune Ngom, l’actuel coordonnateur, n’a pas achevé son mandat de trois ans renouvelable. En poste depuis seulement deux ans, son remplacement prématuré sans respect des modalités de fin de mandat établies ajoute une dimension supplémentaire à la controverse. Cette précipitation dans le limogeage et la nomination soulève des interrogations sur le respect des procédures administratives et institutionnelles.

    Le journal Les Échos suggère que malgré cette erreur de procédure, Modou Mamoune Ngom, reconnu pour son sérieux, ne s’opposera probablement pas à cette décision. Cependant, le journal insiste sur l’importance de respecter les formes et les procédures lors des changements de postes, particulièrement dans des institutions aussi cruciales que le FDSUT.

    La nomination de Ndèye Fatou Ndiaye à la tête du FDSUT, bien que symbolisant un renouvellement et une reconnaissance de ses compétences, soulève des questions essentielles sur le respect des procédures et des mandats institutionnels. Cette situation met en lumière la nécessité de maintenir une rigueur administrative pour garantir la légitimité et la stabilité des institutions publiques. Les observateurs et les défenseurs de l’orthodoxie administrative attendent des éclaircissements et une correction de cette « bourde » pour préserver l’intégrité des nominations et des limogeages au sein des structures étatiques.

    Ousmane Sonko propose des initiatives pour promouvoir la propreté et l’engagement citoyen au Sénégal

    Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment mis en avant la nécessité de revitaliser le service civique dans le pays. Dans un communiqué émanant du Conseil des ministres, il a salué la dynamique positive instaurée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew », qui a suscité une mobilisation citoyenne remarquable.

    Dans cette optique, Sonko envisage d’utiliser les prochaines vacances scolaires pour renforcer cette dynamique en mobilisant des volontaires pour des activités telles que la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement. Il insiste sur l’importance d’intégrer des pratiques d’hygiène et de propreté dans les politiques ministérielles pour accorder au Sénégal le label d’un pays propre.

    Parmi les secteurs ciblés figurent les hôpitaux, les centres de santé, l’éducation, le tourisme, l’industrie, le commerce, la restauration, le transport public et le secteur aéroportuaire. Sonko souligne également la nécessité de garantir un approvisionnement continu en médicaments essentiels et de régulariser la situation des élèves sans papiers d’état civil, en particulier ceux en classe d’examens.

    Par ailleurs, le Premier ministre a évoqué la problématique du logement dans les campus universitaires, plaidant pour une action visant à réduire la facture d’électricité des administrations publiques.

    En parallèle, Sonko a informé le Conseil des ministres de ses préparatifs en vue de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale. Il a également fait état de l’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar.

    Cette série d’initiatives reflète l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur d’une amélioration des conditions de vie et de l’environnement, ainsi que d’une participation citoyenne active dans la construction d’un avenir plus propre et plus durable pour le pays.

    Démission tacite et vacance du pouvoir au profit de Ousmane Sonko : Le mouvement Sauvons la République saisit le Conseil constitutionnel…

    Le mouvement Sauvons la République/Dogu Samm Sunum Reew, regroupant des formations politiques comme l’Alliance démocratique pour une Afrique émergente/Joowléene, de Maître Diaraf Sow, le MCSS/Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé ainsi des personnalités publiques, à l’image de l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita, a saisi, ce lundi 3 juin, le Conseil constitutionnel d’une lettre aux fins de constater « la démission tacite et la vacance du pouvoir de fait » du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye au profit de son Premier ministre Ousmane Sonko.
    Dans le document, les requérants reprochent à ce dernier la réception en cascade d’ambassadeurs accrédités au Sénégal comme ceux de la Chine, de la France, du Maroc, alors que, selon eux, cette prérogative ne revient qu’au président de la République.

    Lumière sur les révélations d’Afrique confidentielle : urgence de la mise en place d’une mission d’information parlementaire

    Le site Afrique confidentielle a révélé qu’à l’origine de l’affectation du général Kandé, il est question de l’évaluation des accords de défense du Sénégal avec quatre puissances étrangères.

    L’Assemblée nationale doit édifier le Peuple sénégalais au sujet de la véracité des informations données par le site d’information Afrique confidentielle sur des initiatives prises par le Premier ministre Ousmane Sonko.

    Il s’agit :

    1. de l’authenticité et de l’auteur de « lettre confidentielle numéro 0431/MFA du 16 Mai 2024 intitulée : « évaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande Bretagne »
    2. de la véracité la volonté prêtée au Premier ministre Ousmane Sonko d’acquérir le système d’écoute de masse et d’espionnage Pegasus pour écouter toutes les applications telles que WhatsApp, Telegram, Signal, Wire etc.
    3. des raisons du limogeage du Général Souleymane Kandé et son affectation en Inde.

    Le Groupe Bby, en relation avec les autres députés qui souhaitent participer à ce travail d’investigation parlementaire, doit lancer une mission d’information pour tirer au clair ces affaires.

    Vive la République !

    Vive le Sénégal !

    Dakar, le 4 juin 2024

    Moustapha Diakhaté

    Le coordonnateur régional de la coalition « Diomaye Président » propose des mesures pour une rupture profonde

    Lors d’un meeting de remobilisation à Makacolibantang, dans la région de Tambacounda, Alpha Thiam, le coordonnateur régional de la coalition « Diomaye Président », a émis des suggestions audacieuses pour un changement significatif dans le paysage politique et socio-économique du Sénégal.

    Thiam a tout d’abord salué les premières initiatives du nouveau régime, notamment dans la distribution équitable des semences. Cependant, pour une transformation plus profonde, il a proposé plusieurs mesures novatrices.

    Parmi ces mesures, Thiam a recommandé la mise en place d’un service militaire obligatoire, visant à renforcer le sentiment d’appartenance nationale et à promouvoir les valeurs civiques. Il a également plaidé en faveur du projet « un jeune, une solution FEP », qui vise à offrir à chaque jeune des opportunités de formation, d’emploi et de financement de projets.

    En outre, Thiam a exhorté le gouvernement à s’engager activement dans la réduction du coût de la vie, notamment en réintroduisant des initiatives telles que les magasins témoins comme Sonadis. Il a souligné l’importance de la transparence financière en appelant à la sanction des auteurs de détournements de fonds publics.

    S’agissant du développement régional, Thiam a plaidé en faveur d’un plan Marshall spécifique pour la région de Tambacounda, laquelle est reconnue comme l’une des plus vastes et des plus défavorisées du Sénégal.

    Enfin, Thiam a appelé les populations à soutenir ces initiatives dans le respect des principes du Jub, Jubbal, Jubbanti, encourageant ainsi une approche participative et inclusive pour l’avancement du pays.

    Ces propositions audacieuses de Thiam illustrent l’engagement de la coalition « Diomaye Président » en faveur d’un changement profond et durable pour le Sénégal, mettant en avant des solutions concrètes pour répondre aux défis actuels du pays.

    Suspension des passeports diplomatiques : Le coup de balai du PM chez les privilégiés

    Le gouvernement a pris une décision radicale concernant plus de 130 passeports diplomatiques, menaçant de les suspendre suite à un rapport de vérification des Affaires étrangères. Sous l’impulsion du Premier ministre, Ousmane Sonko, plusieurs détenteurs de ces passeports pourraient perdre leurs privilèges de voyage.

    Selon des sources proches du dossier, l’Ambassadeur Boubacar Sow a dirigé une enquête rigoureuse sur la délivrance des passeports diplomatiques entre février et mars 2024. Son rapport, présenté au ministre des Affaires étrangères, Yassine Fall, puis au Premier ministre, a révélé des incohérences dans la liste des bénéficiaires.

    Des personnalités de divers secteurs, notamment des hommes d’affaires, des guides religieux, des commerçants et des transitaires, sont touchées par cette mesure, selon les informations obtenues. Des noms de personnalités publiques ont également été cités dans le rapport.

    La liste des passeports susceptibles d’être suspendus devrait être transmise à la Police des frontières pour une application immédiate de la décision. Cette initiative marque une volonté forte du gouvernement de lutter contre les abus et les privilèges injustifiés dans l’octroi des passeports diplomatiques.

    Cette affaire souligne l’importance d’une gestion transparente et équitable des ressources publiques, ainsi que la nécessité pour les autorités de veiller à ce que les privilèges accordés soient justifiés et légitimes. L’évolution de cette situation sera suivie de près par le public et les médias.

    Office National des Pupilles de la Nation : Fatima Mbengue prend les rênes

    Une nouvelle ère commence pour l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN) avec la nomination de Fatima Mbengue en tant que directrice générale. La passation de service avec le directeur sortant, Alpha Kounta, s’est déroulée ce lundi 3 juin 2024. Lors de cette cérémonie solennelle, Mme Mbengue a partagé sa vision avec ses nouveaux collaborateurs et réaffirmé son engagement envers les pupilles de la nation.

    Dans son discours d’investiture, Fatima Mbengue a exprimé son engagement à concrétiser le volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal. « Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend à l’aune des différents cadres d’administration des missions de l’office. Je m’installe ce jour comme directrice de l’ONPN avec la détermination de participer à la concrétisation du volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal », a-t-elle déclaré.

    Fatima Mbengue a également montré une profonde empathie et un engagement inébranlable envers les pupilles. « Vous pouvez compter sur la disponibilité de l’office à être à votre écoute et à votre chevet. Je prends l’engagement solennel de vous dire que vous avez en moi non pas votre directrice, mais votre maman », a-t-elle rassuré.

    Portée à la tête de l’ONPN le 15 mai 2024, Mme Mbengue, titulaire d’un Master 2 en marketing social, a salué les réalisations de son prédécesseur, Dr Alpha Kounta. Elle a exprimé son intention de s’appuyer sur son expertise pour poursuivre les objectifs de l’institution tout en apportant de nouvelles perspectives.

    Cette transition marque le début d’une phase de renouveau pour l’ONPN, avec une directrice déterminée à renforcer le soutien et l’accompagnement des pupilles de la nation, en s’appuyant sur une administration solide et une vision claire de l’avenir.

    Doudou Wade : « Il est temps de décharger Abdoulaye Wade »

    Dans une sortie médiatique qui risque de marquer un tournant décisif dans l’histoire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire du parti, a ouvertement remis en question la capacité d’Abdoulaye Wade à diriger le parti. Cette déclaration fracassante est intervenue lors de son apparition à l’émission « Grand Jury » sur la Rfm.

    Le principal point soulevé par Doudou Wade concerne l’âge avancé de Abdoulaye Wade, qui approche désormais les 98 ans. Il a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’ancien président à assumer pleinement ses responsabilités au sein du PDS, citant notamment des questions sur l’authenticité des documents reçus par le parti au cours des deux dernières années.

    Cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade survient dans un contexte où le PDS connaît des bouleversements internes, notamment avec la « démission » de Woré Sarr de la tête de la Fédération nationale des femmes. Doudou Wade a révélé que cette décision n’était pas volontaire de la part de Woré Sarr, mais qu’elle avait été contrainte à quitter son poste.

    Malgré les spéculations, Doudou Wade a tenu à préciser qu’il ne visait pas directement Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, dans ses propos. Il a cependant affirmé que les changements récents au sein du PDS ne pouvaient pas être attribués à Abdoulaye Wade du point de vue scientifique, juridique ou politique.

    Cette sortie médiatique de Doudou Wade révèle les tensions croissantes au sein du PDS et soulève des questions sur l’avenir du parti. Alors que le parti cherche à se redéfinir dans le paysage politique sénégalais, cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade pourrait avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du PDS.

    Rencontres discrètes : Amadou Bâ accueille des responsables politiques de Thiès

    Depuis son retour au Sénégal, Amadou Bâ, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, poursuit son travail de manière discrète mais stratégique. Des sources fiables de Dakaractu Thiès révèlent qu’il a récemment accueilli en audience plusieurs personnalités politiques influentes de la région de Thiès, une démarche qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays.

    Amadou Bâ, connu pour son engagement politique et sa capacité à mobiliser les masses, a choisi une approche différente depuis son retour. Plutôt que de s’engager dans des apparitions publiques bruyantes ou des discours médiatisés, il a opté pour des rencontres plus intimes et stratégiques avec des acteurs clés de la politique locale. Cette méthode, bien que discrète, semble être une étape cruciale dans sa stratégie de reconstruction et de renforcement de ses alliances politiques.

    Lorsqu’ils ont été contactés par le bureau de Dakaractu Thiès, certains de ces responsables ont confirmé la tenue de ces audiences. Cependant, ils ont choisi de rester réservés quant aux détails des discussions. « Oui, je confirme », a indiqué un influent homme politique ayant participé à la rencontre. « Notre tête-à-tête avec Amadou Bâ s’est déroulé dans un cadre privé », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus.

    Depuis l’ascension du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le paysage politique de Thiès, autrefois animé et agité, est devenu étonnamment calme. Les différents QG politiques de la ville et du département semblent être en mode veille. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer temporairement, préférant éviter les sollicitations incessantes de leurs militants de base et les feux de la rampe médiatique.

    Cette accalmie pourrait être interprétée comme une phase de réorganisation et de recalibrage pour de nombreux acteurs politiques, y compris Amadou Bâ. En se concentrant sur des rencontres privées et des discussions stratégiques, il pourrait chercher à renforcer ses bases, à redéfinir ses alliances et à élaborer de nouvelles stratégies pour les futures échéances électorales.

    Les actions d’Amadou Bâ, bien que menées dans l’ombre, laissent entrevoir des préparatifs en coulisse pour de futurs mouvements politiques. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient signaler une tentative de consolidation des forces et de préparation pour un retour en force sur la scène politique nationale. La nature privée de ces audiences suggère des discussions profondes et stratégiques, visant à aligner les intérêts et à définir des plans d’action communs.

    Thiès, une région clé dans la dynamique politique sénégalaise, a toujours joué un rôle crucial dans les élections nationales. Les leaders politiques locaux, ayant une influence significative sur les électeurs, sont des partenaires essentiels pour toute stratégie politique sérieuse. Amadou Bâ, en reconnaissant cette réalité, semble vouloir s’assurer le soutien de ces acteurs locaux pour renforcer sa position et ses chances dans les futures batailles politiques.

    La démarche discrète mais calculée d’Amadou Bâ montre qu’il reste un acteur important sur la scène politique sénégalaise, malgré son échec à la présidentielle de 2024. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient bien être le prélude à des mouvements stratégiques plus larges, visant à redéfinir le paysage politique et à préparer une éventuelle résurgence. Dans ce contexte de calme apparent, les manœuvres en coulisse d’Amadou Bâ pourraient jouer un rôle déterminant dans les mois et années à venir.

    Amadou Bâ Reçoit en Audiences Plusieurs Responsables Politiques Thiessois

    Depuis son retour au pays, Amadou Bâ, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2024, a choisi de travailler discrètement. Selon des sources de Dakaractu Thiès, il aurait récemment reçu en audience plusieurs personnalités politiques de la région.

    Joint par téléphone, certaines de ces personnalités politiques ont confirmé ces rencontres, tout en restant discrètes sur les détails. « Oui, je confirme », a déclaré un homme politique influent lors de la présidentielle, ajoutant que ces échanges avec Amadou Bâ se sont déroulés dans un cadre privé.

    Cette initiative de rencontres discrètes intervient dans un contexte où le paysage politique de Thiès semble marqué par un silence radio depuis l’arrivée du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer, préférant travailler dans le calme loin des sollicitations incessantes des militants.

    Les implications de ces rencontres sur le paysage politique local restent à voir, mais elles soulignent certainement une volonté de dialogue et de rapprochement dans une période de transition politique. Restez connectés pour plus d’informations sur les développements à Thiès.

    Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : « Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes »

    La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a « pas de comptes à rendre aux journalistes », a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de « déclaration malheureuse ».

    Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au « Journal télévisé » de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. « On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires, » a-t-il affirmé.

    Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des « chiens de garde » pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

    Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. « Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes, » a-t-il rappelé.

    En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. « Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique, » a-t-il conclu.

    Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

    PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives

    Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:

    Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –

    Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.

    Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.

    Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.

    En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
    Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.

    Contestations au sein du PDS : Les décisions de Karim Wade remises en question

    La démission de Woré Sarr du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a jeté une nouvelle ombre sur le parti, alors que certains militants remettent en question la légitimité des récentes nominations effectuées par Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Des contestations vigoureuses ont émergé concernant l’authenticité des signatures apposées sur les décisions administratives récentes, notamment celles nommant Fatou Sow et Ndèye Astou Camara respectivement Présidente nationale et Secrétaire générale des femmes, ainsi que la nomination de Lamine Ba et Khadim Guèye à la tête de la FNCL (Fédération Nationale des Cadres Libéraux). De même, la désignation de Bachir Diawara comme porte-parole du parti et le réaffectation de Tafsir Thioye suscitent des doutes quant à leur légitimité.

    Une militante du PDS, membre du secrétariat national, a exprimé le sentiment que ces décisions résultent de manœuvres frauduleuses visant à servir des intérêts particuliers, loin de l’esprit démocratique du parti. Elle souligne également l’éloignement de l’ancien président Abdoulaye Wade des activités du parti depuis plusieurs années, alimentant ainsi les suspicions quant à la véritable autorité derrière ces nominations.

    Face à ces contestations croissantes, certains membres du parti ont décidé de saisir les autorités compétentes pour demander l’ouverture d’une enquête visant à vérifier l’authenticité des signatures en question. Cette démarche vise à rétablir la confiance au sein du PDS et à assurer que les décisions prises reflètent véritablement la volonté démocratique des membres.

    Alors que le PDS cherche à se positionner dans le paysage politique sénégalais, ces contestations internes soulignent les défis auxquels le parti est confronté pour maintenir son unité et sa crédibilité dans un contexte politique en constante évolution.

    Woré Sarr quitte le Pds : un départ empreint de respect et de détermination

    La décision de Woré Sarr de démissionner du Parti démocratique sénégalais (Pds) a été marquée par un profond respect envers son mentor politique, Me Abdoulaye Wade, tout en exprimant une détermination sans faille à défendre sa dignité et son honneur.

    Malgré son attachement indéfectible au parti et à son leader historique, Me Wade, Woré Sarr a choisi de tourner la page, déclarant : « Ce qui me fait mal, c’est de me séparer de Me Wade ». Son départ intervient suite à un désaccord concernant le renouvellement des instances du mouvement des femmes du Pds, où elle s’est sentie reléguée au second plan.

    Dans une déclaration poignante, Woré Sarr a affirmé que son engagement et son dévouement au sein du parti ne sont plus à prouver. Elle a également critiqué ce qu’elle perçoit comme une tendance à favoriser un cercle restreint de fidèles autour de Karim Wade, fils de Me Wade, au détriment de militants engagés comme elle.

    La nomination de nouveaux membres au bureau national de la fédération nationale des femmes du parti a été perçue comme une étape nécessaire pour redynamiser les structures du Pds dans un contexte politique en mutation. Cependant, pour Woré Sarr, ces changements ont été mal perçus, mettant en lumière des tensions internes au sein du parti.

    Malgré son départ, Woré Sarr reste une figure respectée et admirée au sein du Pds. Son engagement politique et son attachement aux valeurs démocratiques continueront de marquer le paysage politique sénégalais.

    Lonase: Toussaint Manga prend fonction

    La cérémonie de passation de service entre le Directeur sortant de la Loterie Nationale Sénégalaise ( LONASE), M.Doura Baldé et le nouveau Directeur Dr. Toussaint Manga s’est tenue ce vendredi dans les locaux de ladite Structure.

    Le Dakarois vous propose le discours du Directeur général entrant…

    Monsieur le Président du Conseil d’administration de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE)

    Mesdames et Messieurs les membres du Conseil d’Administration de la Société LONASE 

    Monsieur le Directeur Général sortant Mr Abdourahmane BALDE

    Monsieur le secrétaire général 

    Monsieur le coordonnateur de la direction générale

    Mesdames et Messieurs les conseillers spéciaux et conseillers

    Mesdames et Messieurs les Directeurs et chefs de service

    Mesdames et Messieurs les représentants de l’ensemble du personnel de la LONASE 

    Chers invités, à vos rangs et grades 

    Mesdames, Messieurs

    Le 24 mars dernier, marquant la troisième alternance démocratique de notre pays, le peuple sénégalais dans sa sagesse légendaire, a souverainement décidé d’élire son excellencele Président Bassirou Diomaye DiakharFAYE à la tête de la nation. Ce choix historique consacre l’aboutissement de la première phase de la réforme systémique théorisé par Mr Ousmane SONKO.

    A l’heure actuelle, un contexte nouveau se fait jour. Il est aujourd’hui question, dans un vaste élan de participation à l’échelle nationale, d’apporter des réponses aux préoccupations des sénégalais ; en insufflant un nouveau modèle de développement économique et social adossé au PROJET, pour accélérer la marche vers notre souveraineté. Cette élection,au-delà d’un scrutin populaire, a permis deprouver à la face du monde la pertinence du « don de soi pour la patrie. » 

     

    Son Excellence Bassirou Diomaye DiakharFAYE, Président de la République du Sénégal m’a fait l’honneur, en me nommant Directeur Général de la loterie nationale sénégalaise. Cette marque de confiance, dont j’apprécie la valeur eu égard aux caractéristiques qui s’attachent à la mission, m’amène d’emblée à prendre l’engagement à ne ménager aucun effort afin de continuer à la mériter amplement.

     

    Aussi, voudrais-je, après avoir rendu grâce à notre SEIGNEUR, le Tout Puissant, Maitre des destins, exprimer au Chef de l’Etat, mes sincères remerciements et ma profonde gratitude.

    Je voudrais singulièrement, en cette solennelle circonstance, féliciter et encourager son premier ministre Monsieur Ousmane SONKOet l’ensemble du gouvernement, pour les efforts consentis depuis leur nomination, dans l’optique de la matérialisation du PROJET pour un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès tant souhaité par le chef de l’état.

    Je saisis cette importante occasion pour remercier le Ministre des Finances et du Budget pour l’honneur qu’il me fait d’êtreparmi ses collaborateurs à la tête de cette prestigieuse structure. 

    Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend et qui nécessite un travail sans relâche pour relever les défis auxquels notre société est confrontée. C’est donc avec beaucoup de responsabilité et de détermination que je m’installe aujourd’hui à la tête de la LONASE.

     

    Mesdames, Messieurs

    La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui n’est pas une première du genre organisée par cette structure qui, comme nous le savons, est placée au cœur de l’action publique.

    Conformément à une tradition républicaine bien établie, elle s’inscrit sous le sceau du respect de l’orthodoxie en matière d’organisation de rencontres officielles et de fonctionnement des institutions et structures publiques.

    Naturellement il est d’usage en de pareilles circonstances, d’honorer toutes les femmes ettous les hommes qui ont consacré leur vie au rayonnement de cette société nationale depuis sa création en 1966 par un concessionnaire privé en LONASE SA, en passant par sa nationalisation intégrale en décembre 1987jusqu’ à nos jours. 

    Chers devanciers par votre abnégation, votrecourage et votre probité, la LONASE est devenue cette grande société nationale aussi importante que nécessaire dans la marche du Sénégal vers le progrès. 

    Sans altérer cette noble et exaltante pratique, il me plaît devoir conférer à l’événement, un cachet particulier en rendant un hommage chaleureux à mon prédécesseur Monsieur le Directeur général sortant, mon frère, Abdourahmane BALDE. Merci pour les efforts consentis pendant les (8) huit mois durant lesquels, vous étiez à la tête de la maison. 

    Monsieur le Directeur General merci de me passer le témoin. Vous l’aurez compris la vie des institutions de la république est une éternelle course de relais où des hommes et des femmes se succèdent aux différentesstations, muent qu’ils ou elles sont tous et toutes par la volonté de servir le grand peuple sénégalais de la plus belle des manières.

    Mesdames, Messieurs, chers collaborateurs,

    Je m’adresse aujourd’hui à l’ensemble du personnel de la LONASE avec enthousiasme et ambition. Vous êtes le cœur et l’âme de cette entreprise, et c’est grâce à votre talent, votre engagement et votre esprit d’équipe que nous pourrons ensemble insuffler un renouveau à la LONASE.

    Je vous exhorte à redoubler d’efforts et d’engagement pour qu’ensemble nous puissions ramer vers des eaux plus prometteuses pour notre boite. 

    Sous ce rapport, je m’adresse directement à vous, chers collaborateurs, j’accorderai une attention particulière à toute proposition allant dans le sens de renforcer les capacités des différents personnels de la structure, pour qu’ensemble nous puissions moderniser l’entreprise en profondeur, en adoptant les dernières technologies et en innovant dans tous les domaines pour répondre aux attentes toujours plus exigeantes de nos clients.

     

    Conformément à notre slogan « LA FORTUNE AUX SOUSCRIPTEURS, LES BÉNÉFICES À LA NATION » ; je vous engage à m’accompagner vers les reformes qui s’imposent pour définitivement faire de la LONASE un instrument d’accomplissement du projet souverainiste conduit par le Président de la république.

    Réputés pour vos qualités intrinsèques éprouvées par une expérience et une expertise avérée, je sais que je peux compter sur votre collaboration loyale et votre engagement agissant pour relever ce défi.

    C’est pourquoi sur instruction du Premier ministre chef du Gouvernement, ainsi que duMinistre des Finances et du Budget nous apporterons les mesures correctrices nécessaires pour que « LI NIEUP BOK, NIEUP DIOT CI ». 

    Notre ambition est de faire de la LONASE une entreprise performante, responsable et exemplaire. Nous voulons que la LONASE soit reconnue pour la qualité de ses produits et services, pour son engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale et pour sa gestion exemplaire sous la cadence du triptyque vocable « JUB-JUBAL- JUBBANTI ».

     

    Mesdames, Messieurs, chers collaborateurs,

    Chères Lonasiennes, chers Lonasiens la tâche qui nous attend est énorme mais nous réussirons. Nous réussirons parce qu’à la volonté d’un peuple rien ne résiste. Grâce à vous, à votre engagement, à votre foi, à votre accompagnement constant et diligent, nous allons ensemble réussir le pari et réaliser de grandes choses. Nous serons ensemble main dans la main cette équipe gagnante qui inaugure aujourd’hui une nouvelle ère à la LONASE.

     

    Je vous invite à vous investir pleinement dans cette nouvelle aventure que nous entamons ensemble. Je vous dédie ce proverbe selon lequel « Lorsque la collaboration est franche et loyale, les montagnes changent en OR ». Je suis persuadé que l’avenir de la LONASE est radieux. 

     

    Avant de terminer, permettez-moi d’avoir une pensée généreuse et profondément reconnaissante envers tous ceux qui, par leur amitié, leur affection, leur conseil, leur soutien moral, leur dévouement, ont toujours été à mes côtés. Sachez toutes et tous, que vous voir ici, en cette circonstance, m’émeut profondément.

     

    A mon Epouse singulièrement, qui m’a toujours épaulé, assisté dans les épreuves, je dis merci pour la compréhension et l’accompagnement. Également aussi à mes enfants, à mes parents, à mes frères et sœurs à vous toutes et tous, je dis infiniment « MERCI ».

    A vous ma seconde famille, chers collaborateurs, je voudrais vous dire combien je suis impatient de travailler avec vous tous pour faire de la LONASE une entreprise dont nous rêvons et serons tous fiers.

    Vive le Sénégal !

    Je vous remercie de votre aimable attention.

                                                             Fait à DAKAR le 31/05/2024

              Dr Toussaint MANGA

    DIRECTEUR GENERAL DE LA LONASE

    Audits de la Direction de la  SOLDE : Les précisions de Monsieur Charles Émile Abdou CISS

    Dès notre prise de service à la Direction de la Solde, le 26 mars 2017, nous avons pris l’entière responsabilité d’effectuer un état des lieux en établissant une longue série d’audits :

    – audit du système informatique de la Solde;

    – audit des effectifs et de la paie;

    – diagnostic des pratiques de corruption à la Direction de la Solde;

    – audit du cadre juridique de la rémunération;

    – audit organisationnel de la Direction;

    – audit de la solde militaire et paramilitaire;

    – audit des matricules de la Solde;

    – audit des processus de gestion de la Solde;

    – audit des cartes nationale d’identité;

    – audit des check off des syndicats ;

    – audit des mutuelles;

    – audit des délais de paiement;

    – audit des retenues salariales;

    – audit de la fiscalité sur les salaires;

    – modalités pratiques d’amélioration du système de rémunération des agents de l’Etat;

    – étude de satisfaction des usagers de la Solde etc.

    Au terme des premières conclusions, nous avions établi plusieurs rapports transmis au Directeur général du Budget et au Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan de l’époque mais il n’y a eu aucun retour.

    Au contraire, le Directeur général du Budget m’avait suggéré d’arrêter les audits, pour ne pas rendre frileux le personnel, ce que j’ai catégoriquement refusé.

    Après l’identification des personnes incriminées dans ces rapports, nous avons en rapport avec les services des ressources humaines procédé à leur mutation sans délai.

    – Nous avons ensuite établi une vision : Renouveau de la Solde avec entre autres axes : l’assainissement et la fiabilité du fichier de la Solde, la modernisation de la Solde, l’amélioration des conditions de travail etc.

    – S’agissant de la fiabilité de la Solde et sur la base d’une cartographie des risques réalisée, un plan d’audit mensuel de la masse salariale et un diagnostic avant chaque émission de salaires a été systématisé permettant d’identifier les anomalies et de les corriger;

    Sur cette base, un plan de mise en œuvre des recommandations a été établi et régulièrement exécuté au regard du lourd héritage. Toutefois, des résistances ont été régulièrement notées dans la mise en œuvre. Aussi, l’arrivée de la Cour des Comptes en juin 2019, pour le contrôle a-t-elle été un gros soulagement, pour faciliter la mise en œuvre des recommandations issues de ces audits, nous avons transmis l’ensemble des rapports à la Cour des Comptes qui les a quasiment tous intégré dans son rapport 2015-2018. Je me réjouis de ce rapport conscient, en effet, qu’avec la Cour des Comptes avec qui j’ai longtemps collaboré, la mise en œuvre des recommandations serait plus facile car ayant plus de force contraignante.

    Au demeurant, nous avons entrepris la modernisation de la solde parallèlement à la lutte contre la corruption en mettant en place un système de services rendu aux usagers (e-solde, safy-sen réclamations, front office etc.).

    Durant ce passage à la Solde, de nombreux ennemis ont surgi me faisant savoir que j’étais l’homme à abattre à tout prix.

    C’est dont sans regret que j’ai quitté cette direction le 04 mai 2022 avec le sentiment du devoir accompli.

    Je suggère aux autorités actuelles du Ministère des Finances et du Budget du Sénégal, de transmettre l’intégralité de ces audits que j’ai initié durant toutes ces années au Président de la République  et au Premier Ministre.

    Je suggère à ceux qui sont derrière ces articles de journaux tentant de manipuler l’opinion, de montrer leur vrai visage et de décliner leurs vraies intentions, tenter de salir le travail effectué et la modernisation de la gestion de la Solde : vraisemblablement ces gens craignent mon retour dans l’appareil budgétaire ayant peur d’un nouveau cycle d’audits. De quoi ont-ils peur ? N’êtes vous pas des hommes au point de vous cacher derrière des articles enfantins commandités avec des morceaux choisis? Je comprends que cette mafia suçant le sang du Peuple a de fortes craintes pour son avenir. 

    Pour briller, vous n’avez pas besoin de tenter à tout prix d’éteindre les lumières des autres. !!!

    S’ils ne font pas la transmission sous les 48 heures, je ferai une conférence de presse inédite dans ce sens : Vous êtes tous avertis.

    Reddition des Comptes : Moustapha Niass et ses Alliés Appellent à une Démarche Impartiale

    Le parti de Moustapha Niass, l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), s’est réuni ce jeudi pour analyser les résultats de la récente élection présidentielle et aborder diverses questions d’actualité politique. Au cœur des discussions figurait la question de la reddition des comptes, un principe fondamental dans la gestion transparente des affaires publiques.

    La Reddition des Comptes : Un Principe Fondamental

    Lors de cette rencontre, le secrétariat exécutif de l’AFP a réaffirmé son soutien au principe de la reddition des comptes, soulignant son importance dans le fonctionnement normal de la République. Cependant, ils ont insisté sur la nécessité de mener ce processus de manière impartiale et sans arrière-pensée. « La reddition des comptes doit être menée de manière impersonnelle, conformément aux lois et règlements de notre pays », ont-ils déclaré.

    Le parti a également mis en garde contre l’utilisation de la reddition des comptes comme un moyen de détourner l’attention des promesses électorales non tenues. « Elle ne doit pas servir de palliatif pour mettre sous le boisseau les promesses liées à l’amélioration des conditions de vie des populations », a ajouté le secrétariat exécutif.

    Appel à un Dialogue Inclusif

    Moustapha Niass et ses alliés ont salué l’importance du dialogue, soulignant qu’il est essentiel pour la cohésion sociale et le consensus national. « C’est le lieu de saluer la vertu du dialogue, approche qui sied à la respiration consensuelle et solidaire de notre société », ont-ils affirmé. Ils estiment que des discussions inclusives et constructives peuvent renforcer la démocratie et la stabilité du pays.

    Renforcement de la Justice

    Pour l’AFP, une justice accessible et bien équipée est cruciale pour le succès de la reddition des comptes et pour le maintien de la confiance publique. « Le pari sera gagné si la justice devient plus accessible et voit ses moyens matériels et humains considérablement renforcés », ont-ils souligné. Ils ont appelé à des investissements substantiels dans le système judiciaire pour garantir son efficacité et son indépendance.

    La réunion du parti de Moustapha Niass a été l’occasion de réaffirmer l’engagement de l’AFP envers la transparence et la bonne gouvernance. En insistant sur une reddition des comptes menée sans arrière-pensée et en appelant à un dialogue inclusif, le parti espère contribuer à une gouvernance plus juste et à une amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

    La question de la justice et de son accessibilité reste un point central pour le parti, qui continue de plaider pour des réformes et des renforcements afin d’assurer que tous les citoyens bénéficient d’un traitement équitable et transparent.

    Abdou Mbow Dénonce les Menaces Contre la Liberté de la Presse et d’Opinion

    Le député Abdou Mbow a exprimé son inquiétude face aux récentes convocations de journalistes par la police, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de musèlement de la presse. Cette réaction fait suite à une série de convocations de journalistes notées ce jeudi 30 mai, suscitant des interrogations et des critiques au sein de la classe politique et de la société civile.

    Une Interrogation sur les Libertés Fondamentales

    « Est-il désormais interdit de parler du premier ministre et chef de parti Sonko ? À quoi riment ces nouvelles formes de menaces ? » a déclaré Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY). Selon lui, ces actions constituent une menace directe à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion, des piliers fondamentaux de toute démocratie.

    Une Situation Alarmante

    Le député a mis en lumière une série d’événements préoccupants : « Après les convocations de la police suivies d’arrestations et condamnations arbitraires de lanceurs d’alerte et de prêcheurs religieux, c’est au tour des journalistes de répondre aux convocations. » Abdou Mbow souligne que la liberté d’opinion doit être garantie à tous les citoyens, car elle est le socle de la liberté.

    La Vitrine Démocratique du Sénégal en Jeu

    Abdou Mbow a également averti que les changements de posture en fonction des positionnements politiques ne doivent pas compromettre la réputation démocratique du Sénégal. « Il faut veiller à laisser notre vitrine démocratique intacte. » Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une restriction croissante de la liberté d’expression, questionnant l’interdiction implicite de discuter du Premier ministre et chef de parti Ousmane Sonko. « Quelle farce de mauvais goût ! » a-t-il ajouté.

    Appel à la Protection des Libertés

    Le député Abdou Mbow a appelé les autorités à protéger les libertés fondamentales et à garantir un environnement où la presse et les citoyens peuvent s’exprimer librement sans craindre des représailles. Il a souligné l’importance de maintenir un débat ouvert et transparent sur les questions politiques et sociales, sans lequel la démocratie sénégalaise serait gravement menacée.

    Les récents événements et les réactions comme celles d’Abdou Mbow mettent en lumière les tensions croissantes autour de la liberté de la presse et d’opinion au Sénégal. Alors que le pays continue de naviguer dans un paysage politique complexe, la protection des libertés fondamentales reste un enjeu crucial pour la stabilité et la crédibilité démocratique de la nation.

    Cheikhou Oumar Sy : “Amadou Ba doit quitter l’APR pour un avenir politique viable”

    Lors de l’émission « EN VÉRITÉ » diffusée sur Radio Sénégal Internationale (RSI) et animée par Migui Maram Ndiaye, Cheikhou Oumar Sy, ancien député, a émis une proposition audacieuse à Amadou Ba, ex-Premier ministre et ancien candidat à la présidentielle de mars 2024. Selon Sy, pour espérer un avenir politique prospère, Amadou Ba doit impérativement quitter l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall.

    Un Appel à l’Indépendance Politique

    Cheikhou Oumar Sy a été clair dans son analyse : « Aujourd’hui, Amadou Ba doit quitter les rangs de l’APR de Macky Sall et créer son propre parti. C’est la meilleure démarche pour lui sinon il risque d’échouer lamentablement lors des prochaines élections. Il doit éviter de partir sous la bannière de l’Alliance pour la République », a-t-il déclaré avec conviction. Pour Sy, l’avenir politique d’Amadou Ba ne pourra se construire qu’en dehors de l’ombre de Macky Sall.

    Nécessité de l’Autonomie Politique

    L’ancien député a souligné l’importance pour Amadou Ba de se démarquer et de séduire l’électorat de manière autonome, loin de l’influence écrasante de Macky Sall. « Amadou Ba a besoin d’une autonomie politique pour se démarquer et séduire l’électorat », a insisté Cheikhou Oumar Sy. Cette indépendance serait essentielle pour bâtir une base solide et crédible auprès des électeurs.

    Confiance en une Éventuelle Victoire

    Cheikhou Oumar Sy ne cache pas sa confiance en une éventuelle victoire d’Amadou Ba, s’il se présentait avec une liste indépendante. « Je suis confiant que s’il y aura des élections et qu’Amadou Ba crée sa liste à côté de Macky Sall, Amadou Ba va triompher devant lui », a-t-il affirmé. Selon Sy, la création d’une liste indépendante permettrait à Ba de capitaliser sur son propre charisme et ses idées, sans être éclipsé par la figure de Macky Sall.

    Critiques envers Macky Sall

    Sy a également critiqué l’attitude de Macky Sall envers Amadou Ba, affirmant que ce dernier n’a pas reçu le soutien nécessaire de ses alliés, y compris de Macky Sall lui-même. Ce manque de soutien est, selon lui, un facteur déterminant de l’échec de Ba à la dernière présidentielle. « Amadou Bâ n’a pas reçu le soutien nécessaire de la part de ses alliés, Macky Sall en tête », a-t-il déploré.

    Une Nouvelle Orientation pour Amadou Ba

    Cheikhou Oumar Sy a rapporté les intentions d’Amadou Ba de s’affirmer comme leader de l’opposition. « Amadou Ba promet d’assumer pleinement son statut de chef de l’opposition », a-t-il précisé. Cette déclaration marque une nouvelle orientation dans la carrière politique d’Amadou Ba, qui semble prêt à prendre les rênes de l’opposition avec détermination.

    L’appel de Cheikhou Oumar Sy à Amadou Ba de quitter l’APR pour créer son propre parti marque un tournant potentiellement significatif dans la politique sénégalaise. En s’affirmant indépendamment de Macky Sall, Amadou Ba pourrait non seulement redéfinir sa propre carrière politique, mais aussi apporter une nouvelle dynamique à l’opposition sénégalaise. Reste à voir si Amadou Ba suivra ce conseil et quelles en seront les conséquences pour le paysage politique du Sénégal.

    Madiambal Diagne Répond à Ousmane Sonko : « Ça c’est Gouverner par l’Arrogance »

    Lors du lancement de la journée de Set Setal, le Premier ministre Ousmane Sonko a fait une déclaration notable qui a rapidement suscité des réactions. Le leader de Pastef a affirmé que son gouvernement, ainsi que celui de Bassirou Diomaye Faye, n’auront de compte à rendre ni aux hommes politiques ni aux journalistes, mais uniquement au peuple sénégalais. Cette déclaration a immédiatement attiré l’attention et provoqué des réactions diverses, notamment celle de Madiambal Diagne, patron d’Avenir Communication.

    En réponse à l’article publié par Seneweb, Madiambal Diagne a vivement critiqué la déclaration du Premier ministre. « Est-ce que vous avez des comptes à rendre à un quelconque segment de la société ? Ça c’est gouverner par l’arrogance ! », a écrit le journaliste. Diagne, connu pour ses positions tranchées, n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une attitude hautaine de la part de Sonko.

    Ousmane Sonko, en déclarant que son gouvernement ne répondrait qu’au peuple sénégalais, semble vouloir affirmer l’indépendance et l’intégrité de son administration. Cependant, cette déclaration a été interprétée par certains, dont Madiambal Diagne, comme un signe d’arrogance et de mépris envers d’autres acteurs importants de la société, tels que les journalistes et les hommes politiques.

    Par ailleurs, Madiambal Diagne a annoncé son retour imminent au Sénégal. Cette décision intervient après la convocation de Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, suite à la publication d’un article sur le Général Souleymane Kandé et Ousmane Sonko. Diagne semble déterminé à continuer à jouer un rôle actif et critique dans le paysage médiatique sénégalais, malgré les tensions actuelles.

    Cette situation illustre un débat plus large sur la responsabilité et la transparence du gouvernement envers divers segments de la société. Tandis qu’Ousmane Sonko insiste sur la redevabilité exclusive envers le peuple, des figures médiatiques comme Madiambal Diagne soulignent l’importance de rendre des comptes également aux médias et autres acteurs sociaux, pour garantir une gouvernance équilibrée et sans arrogance.

    La confrontation entre Ousmane Sonko et Madiambal Diagne met en lumière des tensions sous-jacentes dans la politique sénégalaise concernant la transparence et la responsabilité du gouvernement. Alors que le Premier ministre cherche à affirmer son indépendance, les critiques de figures influentes comme Diagne rappellent l’importance d’un dialogue ouvert et respectueux avec tous les segments de la société.

    Ousmane Sonko : « Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a assuré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, réaffirmant l’engagement de l’État à maintenir la quiétude des Sénégalais et la sécurité de leurs biens.

    Lors d’une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue ce samedi, Ousmane Sonko a tenu à rassurer la population. « À ce peuple sénégalais, je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal », a-t-il déclaré.

    Le chef du gouvernement a souligné que l’État veille à la tranquillité et à la sécurité de tous les citoyens. « Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités » en cas d’ »agitation », a-t-il affirmé.

    M. Sonko a également adressé un message aux anciens dirigeants du pays, les mettant en garde contre des conclusions défavorables issues des rapports de cours de contrôle. « Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables », a-t-il ajouté.

    Cette déclaration intervient dans un contexte où la stabilité politique et sociale du Sénégal est cruciale. Ousmane Sonko vise à rassurer les citoyens sur la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la paix, en dépit des défis actuels.

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