Guy Marius Sagna détourne l’attention de la motion de censure pour se concentrer sur les problèmes sociaux

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Rapport du Département d’État américain : Le Sénégal confronté à des préoccupations majeures en matière de droits de l’homme

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Extension du réseau d’eau potable à Médina Gounass : Une mesure cruciale avant le Daaka annuel

La cité religieuse de Médina Gounass, située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal, connaît une avancée majeure dans son accès à l’eau potable. En effet, le réseau de distribution d’eau potable de la ville a récemment bénéficié d’une extension de quinze kilomètres, accompagnée de cinq cents branchements sociaux, selon les informations fournies par le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye.

Cette initiative intervient à la veille du « Daaka » annuel, une retraite spirituelle d’une grande envergure qui attire des milliers de pèlerins nationaux et internationaux. Hamade Ndiaye souligne que cette manifestation est devenue un événement d’importance tant sur le plan national qu’international, justifiant ainsi l’engagement de l’État à fournir de l’eau potable aux participants.

Dans le cadre de cette préparation, l’État a entrepris plusieurs actions, notamment l’entretien des forages existants, la réparation des châteaux d’eau et des fuites dans le réseau de distribution. Ces efforts visent à garantir un approvisionnement adéquat en eau potable pendant la période du Daaka.

En outre, des mesures spécifiques ont été annoncées pour assurer le bon déroulement de l’événement cette année. Un dispositif comprenant trente camions citernes et cinq bâches à eau sera mis en place, en plus d’un personnel qualifié prêt à intervenir rapidement en cas de problème. Une grue sera également disponible sur place pour faciliter toute opération d’urgence.

Cette extension du réseau d’eau potable et les préparatifs spécifiques pour le Daaka témoignent de l’engagement de l’État sénégalais à répondre aux besoins essentiels de ses citoyens, en particulier dans le cadre d’événements d’importance religieuse et culturelle. Cela souligne également l’importance de l’eau potable dans la préservation de la santé et du bien-être des populations, ainsi que dans la réussite des grands rassemblements tels que le Daaka annuel à Médina Gounass.

Restitution des véhicules de fonction : les ministres avec portefeuille déjà conformes

Selon Les Échos, les ministres avec portefeuille du dernier gouvernement de Macky Sall n’ont pas à s’inquiéter de l’affaire des véhicules de fonction à restituer. En effet, ces ministres auraient déjà rendu les voitures qui leur avaient été affectées depuis le jour de leur passation de service.

En revanche, l’obligation de restitution concerne les « autres ministres », tels que les ministres-conseillers, les ministres d’État et d’autres personnalités ayant bénéficié de véhicules de fonction. Ces derniers ont été sommés de restituer ces voitures au plus tard le mercredi 24 avril.

Concernant les maisons de fonction, Les Échos rapporte que tous les occupants devront rendre leur clé dans un délai de deux mois. Cette mesure semble s’inscrire dans une volonté de normalisation et de transparence dans l’utilisation des biens publics au sein de l’administration sénégalaise.

Réforme possible de l’OFNAC : Nafi Ngom Keïta sollicitée pour reprendre les rênes

À peine quatre mois après avoir consolidé ses pouvoirs par une décision de l’Assemblée nationale, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) du Sénégal pourrait faire l’objet d’une nouvelle réforme. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président Diomaye Faye a exprimé le souhait de voir Nafi Ngom Keïta, première présidente de l’institution, revenir à sa tête et participer à cette démarche de réforme.

Cette proposition a été faite lors d’une audience accordée par le chef de l’État à l’ancienne Inspectrice générale d’État. Alors que la réponse de Nafi Ngom Keïta reste inconnue pour le moment, Le Quotidien spécule sur une éventuelle revanche pour elle si elle accepte ce retour. Cependant, les contours de la réforme envisagée par le Président Bassirou Diomaye Faye demeurent flous.

L’OFNAC, créée en 2012 à l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, joue un rôle crucial dans la lutte contre la fraude et la corruption au Sénégal. Une éventuelle réforme de l’institution, associée au retour éventuel de Nafi Ngom Keïta, pourrait avoir des implications significatives dans la lutte contre ce fléau et dans la gouvernance publique du pays.

La Cour suprême examinera le recours contre la déclassification de la bande des filaos

La Cour suprême du Sénégal examinera ce jeudi le recours en annulation visant le décret portant déclassification de la bande des filaos, signé le 5 avril 2023 par l’ancien président Macky Sall. Cette décision fait suite à une action en justice déposée par l’association Action pour la justice environnementale (AJE), selon les informations rapportées par Sud Quotidien.

L’AJE affirme que la déclassification de cette bande, réputée pour sa valeur écologique significative, constitue une violation des dispositions nationales et des conventions internationales en matière environnementale. L’association estime que cette décision ne vise aucun objectif d’intérêt général et serait motivée par des intérêts privés.

Dans sa note transmise à la Cour suprême, l’AJE souligne que la zone en question, couvrant une bande de filaos, joue un rôle crucial dans la protection contre l’érosion côtière, la lutte contre l’avancée de la mer, la régulation des vents et l’amélioration de la qualité de l’air. L’absence d’évaluation environnementale préalable et le manque d’utilité publique du décret sont également pointés du doigt par l’association.

Selon l’AJE, le terrain concerné par le déclassement fait partie des zones classées en vertu de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Il s’étend sur une superficie de 826 hectares, allant du rond-point Gadaye à Guédiawaye, en passant par Yeumbeul-Nord, Malika et Tivaouane peul. Le président Macky Sall avait justifié la signature du décret en invoquant le Plan d’urbanisme de détails (PUD), une justification contestée par l’AJE.

Cette affaire soulève des questions cruciales quant à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles au Sénégal. La décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact significatif sur la préservation de cette bande écologiquement importante.

Réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar : Quelle direction après la présidentielle ?

Les députés membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sont convoqués en réunion ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette rencontre revêt une importance particulière étant donné qu’il s’agit de la première depuis la présidentielle du 24 mars dernier et la défaite du candidat soutenu par la majorité, Amadou Bâ.

Bien que l’ordre du jour de cette réunion n’ait pas été précisé, il est évident que les discussions se dérouleront dans un contexte politique tendu marqué par un échange de piques entre les nouveaux tenants du pouvoir et la nouvelle opposition.

La réaction du président du groupe Benno, Abdou Mbow, aux propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, est révélatrice de cette tension. Ce dernier avait suggéré que toute motion de censure contre l’attelage dirigé par Ousmane Sonko serait mal inspirée de la part des députés de la majorité. Abdou Mbow a perçu ces propos comme une menace et a affirmé que l’initiative d’une motion de censure est une prérogative des députés de la majorité, une décision qui ne saurait être remise en question.

Cette réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar intervient donc à un moment crucial de la vie politique sénégalaise, où les différentes forces politiques redéfinissent leurs positions et leurs stratégies après les résultats de l’élection présidentielle. Les discussions qui auront lieu lors de cette réunion pourraient fournir des indications sur la direction que prendra la majorité parlementaire dans les mois à venir.

Crise au PDS: Sérigne Momar Sokhna évincé pour soutien controversé à Amadou Ba

Dans un retournement de situation qui a secoué les fondations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sérigne Momar Sokhna, l’ex-président de la Fédération Rurale du PDS de Latmingué, a été remplacé ce lundi par Diaraf Ndao. Cette décision fait suite à une réunion cruciale tenue le dimanche 21 avril par l’instance locale du parti, déclenchée par le soutien controversé de Sokhna à Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Sokhna, qui avait activement soutenu Ba sans l’aval officiel de son parti, s’est retrouvé au centre d’une controverse qui a exacerbé les tensions internes au sein du PDS. Ce soutien non autorisé a non seulement semé la discorde mais a aussi remis en question les lignes de fidélité et de discipline au sein du parti, traditionnellement aligné contre la coalition au pouvoir. La réunion de dimanche visait donc à réaffirmer l’unité et la cohérence du parti face aux agissements jugés solitaires de Sokhna.
Dans une déclaration passionnée, Sokhna a défendu son bilan et ses contributions au parti, soulignant son rôle dans l’expansion et la revitalisation de la base politique du PDS à Kaolack. « Depuis que je suis porté à la tête du PDS en août 2023, j’ai pu offrir à la formation du président Abdoulaye Wade une nouvelle carrure politique dans la banlieue kaolackoise, » a-t-il affirmé. Il a également mis en lumière ses efforts dans la massification territoriale, essentielle pour le renforcement du parti dans des zones stratégiques.
Face à son éviction, Sokhna n’a pas caché son amertume et a directement interpellé le leadership du parti, y compris Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et figure centrale du PDS. Sokhna a exprimé sa détermination à combattre ce qu’il perçoit comme des tentatives de le marginaliser, voire de le sacrifier pour des intérêts politiques internes. « Il y a des gens qui souhaitent me sacrifier, mais je prendrai toutes mes responsabilités pour faire face à eux, » a-t-il déclaré, indiquant une possible fracture au sein du parti.
Cette éviction pose des questions cruciales sur la stabilité et l’unité du PDS, un parti déjà confronté à des défis significatifs sur la scène politique nationale. L’affaire Sokhna pourrait exacerber les luttes internes et influencer négativement la perception publique du parti, à un moment où la solidarité et la cohésion sont particulièrement nécessaires.
Le cas de Sokhna souligne également la complexité des dynamiques politiques au Sénégal, où les alliances et les soutiens peuvent souvent déterminer non seulement les carrières politiques individuelles mais aussi les trajectoires des partis dans leur ensemble. Le PDS se trouve à un carrefour, devant naviguer entre la préservation de sa doctrine et l’adaptation à un environnement politique en constante évolution.
Les prochains mois seront déterminants pour le PDS et pour Sokhna, alors que le parti cherche à reconsolider son unité et à se positionner efficacement en vue des prochaines échéances électorales. La manière dont ces tensions internes seront résolues pourrait bien définir l’avenir du parti et de ses ambitions politiques au Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Tensions politiques au Sénégal : Vers une confrontation entre l’exécutif et le législatif

Après une période d’enthousiasme suite à l’élection présidentielle, le paysage politique du Sénégal semble se diriger vers une phase de confrontation entre le nouveau pouvoir incarné par le Pastef et ses alliés, et l’opposition parlementaire dirigée par Benno Bokk Yakaar. Les récentes tensions entre le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, et le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, mettent en lumière les défis auxquels le pays pourrait faire face dans les semaines à venir.

Lors de son intervention à l’émission dominicale de la RFM, Le Grand Jury, Moustapha Sarré a annoncé que le Premier ministre Ousmane Sonko présentera une déclaration de politique générale dans les délais prévus par la loi. Cependant, il a également évoqué la possibilité d’une motion de censure de l’opposition, mettant en garde contre les conséquences d’une telle action.

Sarré a averti que toute tentative visant à renverser le gouvernement serait perçue comme une opposition à la volonté du peuple sénégalais, et a suggéré que le président pourrait envisager de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de blocage. En réponse, Abdou Mbow a souligné le droit constitutionnel de l’Assemblée nationale à exercer son contrôle sur l’action gouvernementale, y compris à travers une motion de censure.

Avec seulement 23 députés à l’Assemblée nationale, le Pastef se retrouve dans une position délicate pour faire avancer son programme législatif. Pour éviter un blocage institutionnel, le président Bassirou Diomaye Faye devra soit rechercher des compromis avec ses anciens alliés, soit envisager la dissolution de l’Assemblée nationale. Cependant, cette dernière option pourrait conduire à une période d’incertitude politique et institutionnelle dans le pays.

La perspective d’une cohabitation difficile entre l’exécutif et le législatif soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la gouvernance démocratique du Sénégal. La gestion de ces tensions politiques exigera un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées, afin de trouver des solutions qui servent l’intérêt général et préservent les principes démocratiques du pays.

Les Parlementaires Africains Saluent la Maturité Démocratique du Sénégal lors de la Conférence de l’APF à Maurice

La récente réunion de la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, a été l’occasion pour les parlementaires africains de saluer la maturité démocratique du Sénégal. Sous la direction du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, cette conférence a été l’occasion de reconnaître le rôle crucial joué par le pays dans le processus d’alternance politique paisible et transparente.

Dans un communiqué officiel, les parlementaires ont exprimé leur fierté envers le peuple sénégalais pour avoir assumé sa mission avec responsabilité et avoir pleinement joué son rôle tout au long du processus électoral. Ils ont également décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence.

Un hommage particulier a été rendu au président sortant, Macky Sall, pour son leadership et l’organisation réussie de l’élection présidentielle. De même, les parlementaires ont chaleureusement félicité le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour sa prise de fonction dans un esprit de cordialité et de respect des institutions.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a souligné l’importance de cette réunion et a abordé les principaux sujets de préoccupation des parlementaires africains. Il a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Maurice ainsi qu’avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun, renforçant ainsi les liens de coopération entre les pays africains membres de l’APF.

En reconnaissance de son engagement en faveur de la Francophonie et du dialogue des cultures, le Premier ministre de la République de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, s’est vu remettre l’insigne de la pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par le président de la Conférence, Amadou Mame Diop. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique, a symbolisé l’engagement commun en faveur des valeurs de la Francophonie et de la coopération internationale.

Investissements importants dans le secteur de l’eau : le Ministre annonce un audit

Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.

Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. « Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi », a-t-il déclaré.

Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.

Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure

Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.

Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »

Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.

La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.

La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.

Prédictions politiques : Des démissions ministérielles à venir ?

Le fondateur et président de l’École d’art oratoire et de leadership (EAO-Afrique), le Dr Cheikh Omar Diallo, a fait des prédictions audacieuses concernant le gouvernement sénégalais. Selon lui, plusieurs ministres pourraient démissionner dans les mois à venir, incapables de s’adapter au niveau de gestion rigoureuse prôné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

Le Dr Diallo, expert en communication et leadership, affirme que son observation minutieuse du Pastef et ses quatre années de suivi du tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont révélé un management d’une qualité extrême. Fort de cette expérience, il anticipe des départs au sein du gouvernement actuel.

Depuis la nomination, il y a un peu plus de deux semaines, de 25 ministres et cinq secrétaires d’État par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, les attentes sont élevées pour la réalisation de la vision gouvernementale. Cependant, le Dr Diallo semble penser que tous les membres de ce cabinet pourraient ne pas être en mesure de répondre aux standards de performance exigés.

Il est à noter que ces déclarations du Dr Diallo suscitent des réactions diverses et ouvrent un débat sur la capacité du gouvernement à maintenir sa cohésion et son efficacité à long terme.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Le Sénégal participe au rayon statutaire de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Une délégation sénégalaise a pris part au rayon statutaire de printemps organisé par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. Cette participation n’a pas surpris Magaye Gaye, économiste, qui souligne la coopération dense entre le Sénégal et ces institutions financières internationales. Cependant, il émet des réserves quant à la dépendance du pays vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, soulignant que cela pourrait compromettre sa souveraineté économique.

Magaye Gaye estime que le Sénégal doit renégocier ses contrats avec ces institutions et revoir la gestion de sa dette, qui représente actuellement 80 % du PIB, dépassant ainsi les exigences prudentielles de l’UEMOA. Il souligne l’importance de restructurer et d’échelonner cette dette pour assurer la stabilité économique du pays.

Selon lui, alors que le Sénégal cherche à affirmer sa souveraineté économique, il est essentiel de maintenir de bonnes relations de coopération avec le FMI et la Banque mondiale, tout en veillant à ne pas compromettre ses intérêts nationaux.

Rébellion Casamançaise : Le rôle clé d’Ousmane Sonko dans le processus de paix

La question de la crise en Casamance reste un sujet brûlant au Sénégal depuis plus de quatre décennies. Lors de son intervention au Grand Jury du dimanche sur la Rfm, Moustapha Sarré, porte-parole du gouvernement, a évoqué cette problématique en mettant en avant l’importance cruciale d’Ousmane Sonko dans le processus de paix.

Selon le ministre Sarré, le Président Bassirou Diomaye Faye est fermement engagé dans la recherche d’une solution durable à la crise en Casamance. Il a déjà entrepris des actions concrètes dans ce sens, et le Sénégal est sur la voie d’une résolution définitive de ce conflit.

Moustapha Sarré souligne le potentiel de Ousmane Sonko, originaire de Ziguinchor et maire de la ville, à jouer un rôle décisif dans ce processus de paix. En tant que leader politique influent et natif de la région concernée, Sonko pourrait utiliser son poids politique pour favoriser le dialogue et la réconciliation entre les différentes parties impliquées.

Le ministre Sarré reconnaît les efforts déployés par le Président Macky Sall pour améliorer la situation en Casamance, mais il souligne que la paix n’est pas encore totalement rétablie dans la région. Il insiste sur la nécessité de travailler en collaboration avec les acteurs locaux et les habitants de la Casamance pour trouver une solution pérenne à cette crise.

Moustapha Sarré rappelle également l’importance de l’unité nationale pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté, y compris la crise en Casamance. Malgré les différences géographiques, culturelles ou ethniques, il souligne que tous les Sénégalais partagent la même culture et la même fibre nationale, et que c’est ensemble qu’ils peuvent trouver des solutions aux crises qui les affectent.

Conflit foncier à Rufisque : La famille Khary Diène accuse le Maire de Sangalkam de pratiques illicites

Une dispute foncière éclate à Rufisque alors que la famille Khary Diène accuse le maire de Sangalkam d’avoir mené des lotissements irréguliers sur leur propriété, titrée sous le numéro 1107 R. Cette révélation, énoncée par Mamadou Diop Thioune au nom des héritiers et des coopératives présentes sur le site, met en lumière les tensions grandissantes autour de la gestion des terres dans la région.

Selon les déclarations de Mamadou Diop Thioune, les membres de la famille Khary Diène, ainsi que les coopératives de la SEN’EAU et de la présidence, appellent les autorités étatiques à intervenir de toute urgence pour résoudre ces litiges fonciers persistants dans le département de Rufisque. Il insiste sur l’importance de parvenir à une décision juste qui protège les droits des parties impliquées, y compris la famille, les coopératives et les autorités publiques concernées.

Les accusations sont dirigées principalement contre les maires de Sangalkam, Pape Sow et Moustapha Diallo, soupçonnés d’avoir initié des lotissements illégaux sur le site en question. Mamadou Diop Thioune, lors d’une intervention sur iRadio, demande des explications aux autorités locales sur les bases légales de ces lotissements et met en garde contre les conséquences juridiques potentielles de ces actes.

Il souligne que cette dénonciation représente un ultime avertissement et appelle l’État à intervenir rapidement pour arbitrer le conflit. Pour lui, l’engagement citoyen est crucial pour obtenir la vérité et assurer la restitution des terres aux ayants droit, quelle que soit l’issue du différend.

Cette affaire met en évidence les défis persistants liés à la gestion foncière au Sénégal, ainsi que la nécessité d’une intervention gouvernementale pour résoudre les conflits et garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Des départs ministériels anticipés : Prédiction du Dr Cheikh Oumar Diallo

Une prophétie politique secoue le paysage sénégalais alors que le Dr Cheikh Oumar Diallo, fondateur et président de l’École d’Art Oratoire et de Leadership (EAO-Afrique), annonce des départs ministériels imminents. Cette prédiction, relayée par Seneweb, est basée sur l’observation approfondie du style de leadership rigoureux incarné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, caractérisé par une quête incessante de qualité et d’efficacité.

Selon le Dr Diallo, qui affirme avoir étudié de près le fonctionnement du Parti Pastef et le tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko au cours des quatre dernières années, plusieurs ministres pourraient bientôt démissionner. Cette prédiction est étayée par la conviction que peu de ministres sont capables de répondre aux normes de gestion et de performance extrêmement élevées imposées par Diomaye et Sonko.

L’annonce du Dr Diallo met en lumière l’importance croissante accordée à la qualité et à l’efficacité dans la sphère politique sénégalaise. Elle soulève également des questions sur la capacité des ministres actuels à répondre aux exigences rigoureuses du leadership contemporain, caractérisé par un souci accru de transparence, de responsabilité et de résultats tangibles.

Cette prophétie suscite un vif intérêt et alimente les spéculations quant aux éventuels remaniements ministériels à venir. Elle met en évidence l’importance de la vigilance et de l’analyse attentive des dynamiques politiques en évolution constante.

Il reste à voir si cette prédiction se réalisera et quelles seront ses implications pour la gouvernance et la stabilité politique du Sénégal. En attendant, elle attire l’attention sur les attentes croissantes des citoyens envers leurs dirigeants et sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans l’exercice du pouvoir.

Birame Souleye Diop : Portrait d’un Ministre Franc-Parleur

Le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, fait parler de lui non seulement pour son portefeuille ministériel, mais aussi pour son franc-parler et ses prises de position qui peuvent parfois déranger.

Connu pour sa franchise et son engagement politique, Birame Souleye Diop a récemment suscité la controverse en annonçant que les nouvelles autorités ne parraineraient pas les combats de lutte, une déclaration qui a provoqué une réaction mitigée de la part des professionnels de la lutte et de l’opinion publique.

Ce n’est pas la première fois que Birame Souleye Diop se retrouve au centre de l’attention pour ses déclarations audacieuses. En 2014, lors d’une conférence de presse du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, il avait suscité la polémique en conseillant aux potentiels candidats de la Coalition au Pouvoir d’éviter de prendre un repas chez le Président de la République, Macky Sall, insinuant qu’ils pourraient être empoisonnés. Ces commentaires lui avaient valu des critiques acerbes et une période de détention pour « offense au Chef de l’État ».

Malgré ces controverses, ceux qui le connaissent témoignent de son sérieux, de sa rigueur et de son engagement pour ses convictions. Ancien élève brillant du Lycée Malick Sy de Thiès, Birame Souleye Diop est décrit comme un étudiant sérieux et curieux, passionné par la recherche du savoir.

Son parcours académique et politique témoigne de son engagement envers l’éducation et le service public. Ayant milité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de rejoindre le mouvement Pastef en 2014, il a toujours défendu ses idéaux avec détermination.

Sa relation avec Ousmane Sonko, fondateur de Pastef, remonte à leurs années d’université à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où ils ont travaillé ensemble pour la construction d’une mosquée sur le campus. Leur collaboration s’est poursuivie à l’École nationale d’administration (ENA) et dans leurs carrières politiques respectives.

Malgré les critiques et les controverses, Birame Souleye Diop reste un acteur majeur de la scène politique sénégalaise, connu pour son intégrité et son engagement envers le bien-être de son pays.

Un couac protocolaire lors de la première visite présidentielle à Touba et Tivaouane

Lors de son premier déplacement à Touba et Tivaouane en tant que chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye aurait commis une importante faute protocolaire, selon Les Échos dans leur édition de ce lundi. En effet, aucun membre de l’administration déconcentrée n’aurait été informé de cette visite présidentielle dans ces cités religieuses.

Le journal souligne que ni les gouverneurs des deux régions, ni les préfets des six départements, encore moins les sous-préfets des localités concernées n’auraient été informés de la visite du Président Faye. Cette omission aurait été remarquée alors que la visite comprenait une délégation officielle, des interventions prévues à la RTS (Radio Télévision Sénégalaise), des discours, et d’autres protocoles habituels lors des déplacements présidentiels.

Si une visite privée ne nécessiterait pas nécessairement une telle communication aux chefs des exécutifs territoriaux, souligne le journal, une visite officielle aurait dû être préalablement notifiée pour des raisons de protocole et de coordination. Cette absence de communication aurait mis en lumière un manque de préparation dans l’organisation de la visite présidentielle, soulevant des questions sur la gestion des affaires protocolaires par le nouveau gouvernement.

Les anciens ministres de Macky Sall sommés de quitter les logements de fonction et de restituer les véhicules de l’État

Les anciens ministres du régime de Macky Sall ont reçu une notification de la Présidence de la République leur demandant de quitter les logements de fonction dans un délai de deux mois et de restituer les véhicules de l’État dès aujourd’hui. Cette décision, révélée par L’Obs, fait partie d’une série de mesures visant à rationaliser l’utilisation des ressources publiques et à assurer une transition gouvernementale ordonnée.

Selon les informations fournies par le média sénégalais, les anciens ministres ont reçu un courrier de la Présidence de la République leur rappelant l’obligation de restituer les véhicules de fonction dans les plus brefs délais. Le délai imparti pour cette restitution expire aujourd’hui, le 22 avril 2024. Passé ce délai, l’État prévoit d’utiliser les moyens légaux pour récupérer les véhicules.

Des sources proches de la Présidence indiquent que le Secrétariat de la Présidence dispose d’une liste détaillée de toutes les personnes ayant bénéficié de véhicules de l’État, y compris le nombre, la marque et l’année de livraison. Les véhicules de l’État remis à des personnes qui ne font pas partie de l’ancien gouvernement seront également récupérés.

En outre, les anciens ministres sont tenus de libérer les logements de fonction qu’ils occupent dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la lettre de la Présidence. Cette mesure vise à gérer de manière efficace le patrimoine immobilier de l’État et à garantir une utilisation responsable des ressources publiques.

Cette initiative reflète la volonté du gouvernement actuel de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, tout en assurant une transition en douceur vers la nouvelle administration.

Controverse autour de l’augmentation des indemnités des Conseils départementaux : Macky Sall sous le feu des critiques

Dans les derniers jours de sa présidence, Macky Sall a pris une série de décisions controversées, dont l’augmentation des indemnités des membres des Conseils départementaux. Cette décision, révélée par Source A, a suscité de vives réactions et alimenté les critiques à l’égard de l’ancien chef de l’État.

Selon le journal, les indemnités de session des membres des Conseils départementaux ont été augmentées de 10 000 francs CFA, passant ainsi à 60 000 francs CFA. De plus, les indemnités de transport des conseillers départementaux ont doublé, tandis que les montants alloués au carburant dans les cabinets des présidents des Conseils départementaux ont atteint des sommes considérables, s’élevant à plusieurs millions.

Une mesure qui a particulièrement attiré l’attention est l’attribution pour la première fois d’indemnités aux receveurs des collectivités territoriales, une initiative décriée par de nombreux observateurs.

Cette décision d’augmenter les indemnités des membres des Conseils départementaux, en période de transition politique, a été perçue comme un geste désavantageux pour les finances publiques et a suscité des interrogations sur les motivations de l’ancien président. Alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux majeurs, cette augmentation des indemnités a été critiquée comme étant déconnectée des réalités du pays et de ses besoins prioritaires.

Cette polémique soulève des questions sur la gouvernance financière et la responsabilité sociale des dirigeants politiques, mettant en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un examen approfondi des décisions prises par les autorités.

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur en visite à l’Université Cheikh Anta Diop

Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Docteur Abdourahmane Diouf, poursuit ses visites dans les universités publiques du Sénégal. Demain, il sera à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une demi-journée de rencontres et d’échanges.

Selon le calendrier établi, le ministre prévoit de passer entre 9h30 et 13h30 à l’université. Contrairement aux visites habituelles où les autorités universitaires sont les seules interlocutrices, Abdourahmane Diouf entend élargir le cadre de ses rencontres.

La visite commencera au cabinet du recteur, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, avant de se déplacer dans la salle du Conseil de la Faculté de Médecine, étant donné que la salle des actes du rectorat est actuellement en chantier. Là, les discussions seront élargies aux différentes composantes de l’université, notamment les instances de gouvernance, les syndicats, le médiateur et l’administrateur de la fondation Ucad.

Après cette réunion avec les différents acteurs, le ministre Abdourahmane Diouf aura des séances de travail individuelles avec chaque partenaire social. Il prévoit ainsi des tête-à-tête avec les bureaux du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes), du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Supérieur (Sudes) et de l’intersyndical du Pats (Personnel Administratif et de Service).

Ce n’est qu’après ces échanges que le ministre visitera les différents lieux de l’université avant de se rendre au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) vers 13h30.

Cette visite témoigne de l’engagement du Ministre de l’Enseignement Supérieur à établir un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des acteurs de l’université, dans le but d’identifier les défis et les opportunités pour l’enseignement supérieur au Sénégal.

Aminata Touré répond aux allégations de l’IGE et exhorte à la reddition des comptes

Face aux récentes allégations portées contre elle par certains médias, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a tenu à clarifier sa position. Dans un texte publié depuis New York, elle réfute catégoriquement les accusations et encourage le nouveau régime à poursuivre les enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19.

Selon Aminata Touré, les médias politiquement motivés tentent de nuire à sa réputation en utilisant le terme « épinglé » à son encontre. Elle rappelle toutefois que sur instruction du président Macky Sall, elle a été soumise à une vérification de l’Inspection Générale d’État (IGE) pendant trois ans, sans qu’aucun détournement de fonds publics ne soit relevé.

L’ancienne Première ministre souligne que ses collaborateurs, responsables de la gestion financière du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sous sa présidence, n’ont fait l’objet d’aucune accusation de détournement non plus. Cette situation lui aurait permis de s’opposer librement au troisième mandat du président Sall et à ses dérives dictatoriales, affirmant que justice doit être rendue pour les personnes décédées lors des manifestations.

Aminata Touré exhorte également les nouvelles autorités à poursuivre la reddition des comptes, en particulier sur le scandale des 1000 milliards de francs CFA des fonds Covid-19. Elle accuse directement Macky Sall d’être responsable de ce « carnage financier » sans précédent dans l’histoire du Sénégal, avec la complicité de son beau-frère Mansour Faye.

Enfin, elle appelle tous les responsables politiques ayant géré les fonds publics pendant les 12 ans du régime de Macky Sall à se soumettre aux organes de contrôle et à rendre compte de leur gestion. Aminata Touré affirme son intention de saisir la justice contre toute tentative visant à discréditer sa personne.

Cet éclaircissement de la part d’Aminata Touré intervient dans un contexte où la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics sont devenues des enjeux cruciaux pour la population sénégalaise.

Guy Marius Sagna alerte sur les dangers de l’installation d’une centrale à charbon à Bargny

Ce dimanche 21 avril 2024, Guy Marius Sagna, en collaboration avec le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), a rencontré les femmes transformatrices de poissons de Bargny. Cette réunion a été l’occasion pour Sagna de mettre en lumière les préoccupations majeures liées à l’installation récente d’une centrale à charbon à proximité immédiate de leurs activités.

L’emplacement de cette centrale à charbon, située à moins de 500 mètres des lieux de travail des femmes transformatrices de poissons, suscite des interrogations profondes quant à la planification urbaine et à la protection de l’environnement. Sagna a exprimé son étonnement quant à l’autorisation accordée pour l’installation d’une telle infrastructure à un endroit si proche des activités quotidiennes des habitants, y compris des écoles et des structures d’accueil pour les jeunes enfants.

Cette situation s’inscrit dans un contexte déjà difficile pour les habitants de Bargny et de Rufisque, confrontés à une série de défis socio-économiques et environnementaux. En effet, la région fait face à une pollution croissante due à des entreprises telles que la SOCOCIM et Tosyali, ainsi qu’à une pression foncière accrue en raison du développement urbain rapide, symbolisé par le pôle urbain de Diamniadio et la zone économique spéciale.

De plus, l’érosion côtière et les projets d’implantation de nouvelles installations industrielles, comme une seconde cimenterie SENCIM, contribuent à aggraver la situation des populations locales. Sagna a souligné que Bargny et Rufisque sont confrontés à un triple fléau : le banditisme maritime, le banditisme foncier et le banditisme environnemental.

Cette rencontre entre Guy Marius Sagna et les femmes transformatrices de poissons de Bargny met en évidence l’urgence d’agir pour protéger ces communautés vulnérables. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures immédiates pour garantir leur droit à un environnement sain et sécurisé.

Moustapha Mamba Guirassy : Parcours d’un Homme d’État et de l’Enseignement

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, n’est pas un étranger dans les arcanes de la gouvernance et de l’enseignement au Sénégal. Avec un parcours riche et diversifié, il apporte à son nouveau poste une expertise acquise tant sur le plan politique que sur le plan professionnel.

Ancien Ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, ainsi que porte-parole du gouvernement sous l’administration de Souleymane Ndéné Ndiaye, Moustapha Mamba Guirassy a déjà occupé des postes clés dans la sphère publique sénégalaise. Sa carrière politique a été marquée par son rôle dans l’opposition, ce qui lui a valu une nouvelle nomination dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Kédougou, Moustapha Guirassy a également une solide expérience dans le domaine de l’éducation. Il a été maire de cette ville de 2009 à 2014, démontrant ainsi son engagement envers le développement local et l’éducation de la jeunesse.

Sur le plan académique, Moustapha Guirassy a brillé par ses études tant au Sénégal qu’à l’étranger. Diplômé en génie électrique de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada), il a également obtenu un diplôme en administration des affaires (MBA) de l’Université Laval.

Sa carrière professionnelle, notamment au Canada, lui a permis d’occuper des postes de responsabilité dans des domaines variés tels que la logistique internationale, l’enseignement et le génie électrique. De retour au Sénégal, il a fondé l’Institut Africain de Management (IAM), une institution d’enseignement supérieur privée réputée en Afrique de l’Ouest.

Sous sa direction, l’IAM s’est développé pour devenir une référence en matière d’enseignement supérieur, avec des campus à travers l’Afrique et une reconnaissance internationale. L’institut a été salué pour son excellence académique et sa contribution au développement de la jeunesse africaine.

En tant que nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy apporte donc une combinaison unique d’expérience politique, académique et professionnelle. Son leadership et son engagement envers l’éducation font de lui un atout précieux pour le gouvernement sénégalais et pour l’avenir de l’enseignement au Sénégal.

Goudomp : le ministre de la Fonction publique en visite dans son fief après sa nomination.

Le ministre de la Fonction publique Olivier Boucal s’est rendu, samedi dans le département de Goudomp au niveau des villages de Goudomp, Kaour, Singhére Baïnouck et Singhére Escale pour une visite de courtoisie auprès des populations et des foyers religieux de la localité.

M. Olivier Boucal s’est entretenu avec les guides religieux de Kaour son village natal. Là – bas le ministre et sa délégation étaient chez la famille de Chérif Sidou Ahmeth Ibn Chérif Diafara Sadick Aïdara où il a été reçu par Chérif Yacouba Ibn Chérif Mouhamed Lamine Aïdara et à Gassama Counda le ministre a sollicité des prières auprès du khalif de Cheikh Elhadji Gaoussou Diaby Gassama, Elhadji Badiaby Gassama

Selon des témoins ayant assisté à la rencontre, le ministre de la fonction publique a promis que le gouvernement continuera d’être aux côtés des populations, les accompagnera dans leurs actions. Il a également évoqué d’autres moyens de lutter contre la pauvreté entre autres afin que le département de Goudomp soit l’un des départements émergents.

A leur tour, les chefs religieux de Kaour lui ont rappelé que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut et ont prié pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Le soutien des néo au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko

Les néo-soutiens du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko partagent leur vision en matière de reddition des comptes, de transparence et d’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques au Sénégal. Selon Cheikh Ibrahima Diallo, secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), cette action ne doit pas être perçue comme une chasse aux sorcières, mais plutôt comme une démarche normale dans l’exercice du pouvoir.

Selon M. Diallo, le diagnostic des problèmes tels que la corruption et le détournement des fonds publics est crucial pour tout nouveau gouvernement. Il estime que cette démarche répond aux attentes des citoyens sénégalais qui ont massivement voté pour le candidat de la rupture lors de l’élection présidentielle. Reconnaître ces problèmes et les exposer publiquement est, selon lui, une bonne pédagogie pour sensibiliser les gestionnaires des fonds publics.

Quant aux critiques émanant de politiciens tels que Moustapha Diakhaté, M. Diallo les considère comme une quête de reconnaissance politique. Il minimise leurs critiques en soulignant que les temps ont changé et que ces politiciens ne bénéficieront plus de la même reconnaissance politique qu’auparavant.

En ce qui concerne l’intégration des arabisants dans la gestion des affaires publiques, M. Diallo se montre particulièrement satisfait de l’initiative du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il estime qu’il s’agit d’une démarche historique qui reconnaît l’importance de la langue arabe dans la société sénégalaise. Selon lui, cette décision permettra d’exploiter une importante réserve de ressources humaines pour le développement inclusif du pays.

En résumé, les néo-soutiens du président et du Premier ministre saluent les mesures prises en matière de reddition des comptes et d’intégration des arabisants, tout en rejetant les critiques politiques qui les entourent. Selon eux, ces actions contribuent à répondre aux attentes du peuple sénégalais et à promouvoir un développement inclusif du pays.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Entame une Visite Diplomatique en Gambie

Le président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu à la tête du Sénégal le 24 mars dernier, a amorcé son premier déplacement officiel à l’étranger en se rendant en Gambie. Son arrivée à l’aéroport international de Banjul a été marquée par un accueil solennel de la part de son homologue gambien, Adama Barrow.

Vêtu sobrement d’un costume noir, le président Faye a été accueilli avec les honneurs militaires, symbolisant l’importance de cette visite pour les deux nations voisines. Les discussions ont débuté par un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport, suivi d’un tête-à-tête au State House, la résidence officielle du président gambien. Un déjeuner entre les deux dirigeants était également au programme, offrant l’occasion de discuter des enjeux bilatéraux et régionaux.

Au-delà des rencontres officielles, le président Faye a prévu de rencontrer la communauté sénégalaise établie en Gambie, une communauté estimée à entre 400 000 et 500 000 membres. Cette rencontre témoigne de l’importance des liens historiques, culturels et humains qui unissent les deux peuples.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la consolidation des relations entre le Sénégal et la Gambie. Les deux pays partagent une histoire commune, marquée notamment par leur appartenance passée à la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Ils sont également liés par des intérêts communs dans divers domaines tels que la défense, la sécurité, le commerce, le tourisme et l’environnement.

Sur le plan économique, la Gambie occupe une place importante dans les échanges commerciaux du Sénégal, étant l’un de ses principaux clients dans la zone CEDEAO. En 2022, les exportations sénégalaises vers la Gambie ont été estimées à 110,7 milliards de francs CFA, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et la Gambie sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Elle témoigne de la volonté du nouveau président sénégalais de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec les pays voisins, dans le but de promouvoir la stabilité et le développement régional.

Abdoul Mbaye Émet des Réserves sur les Premières Décisions du Gouvernement de Ousmane Sonko

Les premières décisions prises par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko suscitent des interrogations et des réserves de la part de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. En particulier, une disposition qui place un ministre « sous l’autorité du Premier ministre » a attiré l’attention de M. Mbaye, qui soulève des préoccupations quant aux implications en termes de responsabilités pénales et à la remise en question de la jurisprudence existante.

Selon Abdoul Mbaye, cette disposition pourrait rendre le Premier ministre directement et personnellement responsable de certaines décisions prises par les ministres placés sous son autorité. Cela pourrait entraîner des conséquences juridiques importantes, en particulier si le Premier ministre est considéré comme un membre du gouvernement à part entière et non comme une institution collégiale distincte.

Un exemple concret fourni par Abdoul Mbaye concerne la possible implication du Premier ministre dans le cas d’un faux rapport de présentation, tel que celui utilisé pour violer le Code pétrolier du Sénégal au profit de Petrotim. Même si le décret de répartition des services attribue la responsabilité directe au ministre compétent, la disposition plaçant ce dernier sous l’autorité du Premier ministre pourrait rendre ce dernier personnellement responsable.

Ces réserves exprimées par Abdoul Mbaye soulignent l’importance d’une clarification adéquate des rôles et des responsabilités au sein du gouvernement. Il est essentiel que les mécanismes de gouvernance soient conçus de manière à garantir la responsabilité et la transparence tout en préservant l’intégrité des institutions. Une répartition claire des responsabilités éviterait toute confusion et contribuerait à une prise de décision efficace et éclairée.

Il reste à voir comment le gouvernement de Ousmane Sonko répondra à ces préoccupations soulevées par Abdoul Mbaye, et s’il apportera des ajustements ou des clarifications à sa structure organisationnelle pour répondre à ces questions importantes sur la gouvernance et la responsabilité au sein de l’exécutif.

Fatou Diouf, Première Femme à Diriger le Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires au Sénégal

Une nouvelle ère s’ouvre au Sénégal avec la nomination de Fatou Diouf comme ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, faisant d’elle la première femme à diriger ce département stratégique depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale. Cette nomination marque un tournant significatif dans la représentation des femmes dans les sphères de pouvoir au Sénégal.

Juriste spécialisée dans les questions maritimes et de pêche, Fatou Diouf apporte une vaste expérience professionnelle à son nouveau rôle. En tant qu’administratrice des affaires maritimes et enseignante-chercheuse en droit de la mer à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 2004, elle possède une connaissance approfondie des enjeux liés aux activités maritimes et de pêche.

Au cours de sa carrière, Fatou Diouf a occupé plusieurs postes au sein des administrations sénégalaises, notamment en tant que conseillère technique chargée des affaires juridiques dans les ministères de l’Économie maritime et de l’Environnement et de la Protection de la nature. Son expertise dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en fait une candidate idéale pour aborder les défis complexes auxquels le secteur des pêches est confronté.

Dans sa feuille de route, la ministre Diouf a mis en avant la lutte contre la pêche illicite comme l’une de ses principales priorités. Elle envisage une réforme complète de la politique de la pêche, y compris la renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne, afin d’assurer une gestion durable des ressources halieutiques du pays. Son engagement à impliquer tous les acteurs dans ce processus démontre sa volonté de travailler en collaboration pour relever les défis du secteur.

La nomination de Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires représente un pas en avant vers une plus grande inclusion des femmes dans la gouvernance et une reconnaissance de leur expertise dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Son leadership promet de catalyser des changements positifs dans le secteur des pêches au Sénégal, avec des répercussions potentielles sur l’économie et l’environnement côtier du pays.

Inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest : Un Pas Majeur vers le Développement Économique Régional

Dans une démarche ambitieuse visant à dynamiser l’entrepreneuriat et l’investissement dans les régions de Thiès et de Diourbel, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a officiellement inauguré la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest. Cet événement marque un jalon crucial dans le déploiement des services publics au Sénégal, avec pour objectif principal la valorisation des ressources naturelles et locales de ces zones.

La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le gouverneur de souligner l’importance de cette plateforme en tant que guichet unique pour les formalités administratives des entreprises et des investisseurs. En effet, ce nouvel outil offre non seulement un accès simplifié aux procédures de création d’entreprise, mais également un accompagnement sur mesure pour favoriser le développement d’un secteur privé local résilient.

Implantée stratégiquement dans une zone à fort potentiel économique, comprenant des secteurs clés tels que le tourisme, l’horticulture, l’industrie, les mines et les services, la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans la région. Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX.SA, souligne que cette initiative favorisera la synergie entre les secteurs public et privé, offrant ainsi des conseils de qualité et des financements adaptés pour les entreprises locales.

L’un des points forts de cette inauguration a été la visite des 6 km de plages récemment restaurées par la SAPCO, permettant à la commune de Saly de retrouver son attrait en tant que première station balnéaire de l’Afrique de l’Ouest. Cette réalisation témoigne de l’engagement continu des autorités à créer un environnement propice aux affaires et à promouvoir le développement économique local.

La Plateforme d’Investissement Centre-Ouest s’annonce ainsi comme un catalyseur majeur pour la modernisation de l’économie régionale et la transformation de l’écosystème de production. En facilitant les investissements, en favorisant l’industrialisation et en réduisant les coûts de transaction, elle contribuera à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise dans son ensemble.

L’inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest marque le début d’une nouvelle ère de développement économique régional au Sénégal. En offrant un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement, cette initiative promet de créer des opportunités de croissance et de prospérité pour les communautés locales, tout en renforçant la position du pays sur la scène économique internationale.

Vers une résolution de la crise dans les collectivités territoriales : Engagement du nouveau ministre Balla Moussa Fofana

Le gouvernement s’engage fermement à résoudre la crise qui secoue les collectivités territoriales depuis près de deux ans. Sous la houlette du tout nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, une dynamique de dialogue et de recherche de solutions concrètes s’est amorcée.

Lors de sa récente rencontre avec les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, le ministre Fofana a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise persistante. Dans un communiqué de presse, il a souligné la nécessité de travailler ensemble pour formuler des propositions soutenables conformes aux dispositions légales en vigueur.

Au-delà des discussions sur les revendications salariales, le ministre a mis en lumière les répercussions de la grève sur les citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès aux documents d’état civil. Cette prise de conscience témoigne d’une sensibilité aux préoccupations de la population et renforce l’urgence d’une résolution rapide du conflit.

L’approche collaborative du ministre Fofana se manifeste également par sa volonté de nouer un partenariat avec l’Intersyndicale pour améliorer les conditions de travail des agents des collectivités territoriales. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité des services publics et à garantir la qualité des prestations offertes aux citoyens.

En outre, le gouvernement affirme son engagement en faveur de la décentralisation et de la construction de collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Cette vision ambitieuse reflète la volonté de promouvoir une gouvernance locale dynamique et inclusive.

Enfin, la disponibilité du Premier ministre Ousmane Sonko à rencontrer l’Intersyndicale dans les meilleurs délais, sur la base des propositions formulées par le groupe de travail, illustre l’importance accordée à ce dossier au plus haut niveau de l’État.

Dans un contexte marqué par des tensions sociales, l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables et concertées constitue un pas significatif vers la résolution de la crise dans les collectivités territoriales. La voie du dialogue et de la collaboration semble ainsi ouvrir des perspectives encourageantes pour l’avenir de ces institutions essentielles à la vie démocratique et au développement local.

Appel à l’Extradition de l’Ex-Président Macky Sall : Boubacar Sèye de « Horizons sans frontières » Souligne l’Exigence de Justice

Dans une déclaration percutante, Boubacar Sèye, président de l’organisation « Horizons sans frontières », a récemment appelé à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président sénégalais Macky Sall. Ces propos ont suscité des débats passionnés sur la responsabilité des anciens dirigeants et la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis pendant leur mandat.

L’appel de Boubacar Sèye intervient dans un contexte où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des questions cruciales concernant la justice transitionnelle et la reddition des comptes pour les crimes politiques et économiques présumés commis par les anciens responsables gouvernementaux.

Sèye a vivement critiqué le mandat présidentiel de Macky Sall, affirmant que celui-ci avait marqué une période sombre de l’histoire politique du pays. Il a accusé Sall d’avoir utilisé son pouvoir pour opprimer et mépriser le peuple sénégalais, allant même jusqu’à insinuer que l’ancien président avait du sang sur les mains.

L’initiative de Sèye ne s’est pas limitée à des paroles. Il a lancé une pétition qui a recueilli près de 1500 signatures à ce jour, démontrant un soutien significatif à sa demande d’extradition de Macky Sall. Selon Sèye, le peuple sénégalais attend avec impatience que Sall réponde de ses actes devant la justice.

Cependant, il convient de souligner que les accusations portées par Sèye restent des allégations jusqu’à ce qu’elles soient étayées par des preuves concrètes devant un tribunal compétent. La question de la responsabilité des anciens dirigeants est complexe et nécessite une approche équilibrée qui garantisse à la fois la justice et le respect des droits fondamentaux.

En fin de compte, l’appel de Boubacar Sèye met en lumière l’importance cruciale de la justice et de la responsabilité dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Il soulève également des questions essentielles sur le rôle des organisations de la société civile dans la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de la gouvernance politique.

Renforcement des liens diplomatiques entre la Mauritanie et la Sierra Leone : Une Étape Prometteuse

Le président mauritanien Bassirou Diomaye Faye a récemment accueilli le vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jallow, au Palais présidentiel à Nouakchott. Cette rencontre fait suite à la visite du président Faye en Mauritanie où il a rencontré son homologue Ghazouani. L’objectif de la visite de Juldeh Jallow était de transmettre un message d’amitié et de solidarité de la part du président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio.

Dans une déclaration officielle émanant de la Présidence de la République, il a été souligné que cette visite illustre l’engagement des deux nations à renforcer leurs relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Le vice-président sierra-léonais a exprimé sa reconnaissance envers le président Faye pour sa volonté de consolider les acquis et de promouvoir un partenariat solide entre les deux pays.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel où les nations du monde entier cherchent à renforcer leur coopération et leur solidarité pour relever les défis mondiaux. En échangeant des messages d’amitié et en exprimant leur volonté de renforcer leurs liens, la Mauritanie et la Sierra Leone envoient un message fort sur leur engagement envers la diplomatie et la coopération internationale.

Le président Faye et le vice-président Jallow ont également discuté des domaines potentiels de collaboration, notamment dans les secteurs économique, commercial, éducatif et culturel. Cette volonté mutuelle de diversifier et de renforcer les domaines de coopération témoigne de la vision commune des deux dirigeants pour le développement de leurs nations respectives et de la région dans son ensemble.

La visite du vice-président de la Sierra Leone en Mauritanie marque une étape prometteuse dans le renforcement des relations entre les deux pays. Elle témoigne de la volonté des dirigeants de promouvoir la paix, la stabilité et le développement économique dans la région ouest-africaine.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, entame des visites pour évaluer les besoins du secteur

Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a lancé une série de visites dans les différents services relevant de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de recueillir des informations précieuses pour éclairer la prise de décisions futures.

Sa première étape l’a conduit à la Cité du Savoir du Pôle Urbain de Diamniadio, où il a pu visiter divers établissements, notamment le siège de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel Amadou Traoré (ISEP) et le Cyber Infrastructure Nationale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation (CNRI).

Abdourahmane Diouf a expliqué que cette démarche vise à avoir une vue d’ensemble des conditions de travail et des besoins spécifiques de chaque institution avant de prendre des mesures concrètes. Il souhaite ainsi engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et identifier les priorités à adresser.

Au cours de ses visites, plusieurs problématiques ont été soulevées. Au sein de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, des préoccupations concernant les infrastructures et les équipements ont été exprimées, notamment le besoin urgent d’ordinateurs et de modems de connexion.

À l’ISEP, les étudiants ont fait part de difficultés liées au transport, à la restauration et à l’hébergement, mettant en lumière le besoin d’améliorer les conditions de vie étudiante. De plus, la question du statut juridique des enseignants et du personnel a été discutée.

La visite s’est conclue au CNRI, où d’autres aspects liés à l’infrastructure et aux technologies de l’information et de la communication ont été abordés.

Par ailleurs, le Ministre a prévu une rencontre avec le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) ce vendredi, signe de sa volonté de collaborer étroitement avec les acteurs syndicaux pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cette série de visites témoigne de l’engagement du nouveau ministre à prendre en compte les besoins réels des institutions universitaires et de recherche afin d’élaborer des politiques efficaces et adaptées à la réalité du terrain.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. « Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit », a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. « Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille », a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

Yacine Fall nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Une Expertise Internationale au Service du Sénégal

Dans un récent remaniement gouvernemental, Yacine Fall, vice-présidente du parti politique PASTEF, a été nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette nomination a suscité un intérêt particulier, compte tenu de son parcours professionnel remarquable et de sa réputation dans les affaires internationales.

Initialement, les spéculations prédisaient la nomination d’Aminata « Mimi » Touré à ce poste de haute importance. Cependant, l’arrivée de Yacine Fall souligne une continuité dans les relations et la collaboration entre ces deux femmes d’influence, comme l’ont révélé des sources proches de la coalition Diomaye.

Le lien étroit entre Yacine Fall et Mimi Touré, bien qu’initialement inattendu pour certains, trouve ses racines dans une relation de longue date, caractérisée par une complicité et un soutien mutuel. Leur parcours professionnel respectif au sein des Nations Unies témoigne de leur engagement commun en faveur des droits des femmes et du développement international.

Mimi Touré a contribué de manière significative à des organisations telles que l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), tandis que Yacine Fall a occupé des postes de direction au sein de l’Institut International de Formation et de Recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) et de l’ONU Femmes, notamment en tant que directrice de la Division économique à New York.

La nomination de Yacine Fall au poste de Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères souligne ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’expertise et à l’expérience internationales dans la formulation et la mise en œuvre de sa politique étrangère. Son mandat s’annonce comme une opportunité de renforcer les liens du Sénégal avec ses partenaires africains et internationaux, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la coopération et le développement mutuel.

À travers cette nomination, le Sénégal envoie un signal fort de son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et au-delà, sous la direction d’une ministre compétente et engagée.

Circulaire du Premier Ministre : Préparatifs de la Fête de la Tabaski 2024

Madame, Monsieur,

Je vous adresse la présente circulaire concernant les préparatifs de la Fête de la Tabaski 2024, conformément aux instructions émanant du Président de la République.

L’objectif principal de cette initiative gouvernementale est de répondre de manière efficace à la forte demande de moutons durant cette période particulière. Pour y parvenir, le gouvernement compte sur la mobilisation de l’offre nationale ainsi que sur l’importation depuis les pays voisins, notamment le Mali et la Mauritanie.

Afin de faciliter ces opérations et garantir le bon déroulement de la fête, plusieurs mesures spécifiques seront mises en œuvre du 19 avril au 2 août 2024 :

  1. Assouplissement des contrôles des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal : Nous devons permettre un flux fluide et rapide des moutons destinés à la Tabaski, en facilitant les procédures de contrôle aux frontières et le long des axes de convoyage.
  2. Exonération des droits et taxes sur les moutons destinés à la Tabaski : Afin de rendre les moutons accessibles à tous les citoyens et de soutenir l’esprit de célébration, les droits et taxes sur ces animaux seront exemptés pendant cette période.
  3. Autorisation pour chaque camion de transporter trois bergers responsables de la surveillance des animaux : Il est essentiel de garantir le bien-être des animaux pendant leur transport vers le marché, d’où la nécessité d’une surveillance adéquate par des bergers qualifiés.

Je vous rappelle également l’importance cruciale du respect strict des normes sanitaires d’hygiène et de sécurité, telles que stipulées dans le décret n°2002-1094 du 4 novembre 2002 relatif à la police sanitaire des animaux domestiques.

Je vous invite donc, en votre qualité de Ministre concerné, à veiller scrupuleusement à l’application de ces directives au sein de votre département, afin d’assurer un déroulement optimal des opérations et la satisfaction des citoyens lors de cette fête traditionnelle.

Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

[Signature]

Ousmane Sonko
Premier Ministre

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Tensions au Ministère des Sports au Sénégal : Démission d’une responsable suite à des désaccords

Peu de temps après la passation de service avec son prédécesseur, Mame Mbaye Niang, la nouvelle ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a été confrontée à une démission au sein de son équipe. Marème Kane Diallo, directrice de la Formation et de la Coopération au ministère, a rendu sa démission, créant ainsi une onde de choc dans le département.

Selon les informations recueillies par le journal Source A, les relations entre Khady Diène Gaye et Marème Kane Diallo étaient tendues depuis un certain temps, remontant même à l’époque où Matar Bâ était ministre des Sports. Un contentieux latent semble avoir existé entre les deux femmes, exacerbant les tensions au sein du ministère.

En effet, lorsque Marème Kane Diallo a été nommée directrice de la Formation et de la Coopération en 2015, remplaçant Alioune Diakhaté Mbaye, elle était de la hiérarchie A3. En revanche, Khady Diène Gaye, bien que de grade supérieur, était sous l’autorité de Marème Kane Diallo, car elle occupait un poste inférieur dans la même direction depuis six ans.

Ce déséquilibre hiérarchique a apparemment créé des frictions entre les deux femmes, culminant avec une lettre de protestation adressée par Khady Diène Gaye à Matar Bâ, alors ministre des Sports. Suite à cela, Khady Diène Gaye a été nommée chef de service des Sports de la région de Dakar, un poste que Marème Kane Diallo avait occupé auparavant.

La démission de Marème Kane Diallo, survenue peu de temps après l’installation de Khady Diène Gaye en tant que ministre, semble refléter son refus de travailler sous l’autorité d’une collègue qui avait contesté sa position précédemment.

Cette démission soulève des questions sur la stabilité et la cohésion au sein du Ministère des Sports, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables politiques pour maintenir une équipe unie et fonctionnelle, malgré les différences personnelles et les tensions internes.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Abdou Lahad Seck Sadaga réfute les allégations d’Abdou Mbacké Bara Dolly : « Des contrevérités pour masquer une défaite politique »

Dans le cadre de la récente polémique politique secouant Touba, Abdou Lahad Seck Sadaga, Haut Conseiller des Collectivités Territoriales, a vivement réagi aux déclarations du député Abdou Mbacké Bara Dolly. Ce dernier prétend avoir été contacté par le Président Macky Sall pour ne pas soutenir Amadou Bâ lors des récentes élections. Des affirmations catégoriquement démenties par Sadaga.

Dans un discours sans équivoque, Sadaga a qualifié les propos de Bara Dolly de « contrevérités » et d’ « inepties », insistant sur le caractère fantaisiste de ces déclarations. Selon lui, Abdou Mbacké Bara Dolly est connu pour ses inventions et ses tentatives de discréditer ses adversaires politiques. Il affirme également que le Président Macky Sall n’aurait jamais fait de telles demandes, soulignant l’impossibilité de telles affirmations.

Sadaga va plus loin en accusant Bara Dolly de tenter de masquer une défaite électorale à Touba en avançant de fausses accusations. Il rappelle que les habitants de Touba ont une tradition de soutien aux candidats politiques en opposition avec le pouvoir en place, mais il insiste sur le fait que sa loyauté envers le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye reste indéfectible.

En exprimant sa reconnaissance envers le Président Diomaye pour son engagement envers Touba et les chefs religieux, Sadaga souligne la proximité du Président Diomaye avec les cités religieuses, une relation qu’il considère comme inestimable. Il conclut en réaffirmant son engagement à rester aux côtés du Président Macky Sall et à lui être fidèle pour toujours.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Le Président du Sénégal renforce les liens avec la Mauritanie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment entrepris une visite de travail à Nouakchott, en Mauritanie, où il a rencontré son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins. Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur une gamme de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, la sécurité régionale et les questions transfrontalières.

La visite du Président Faye en Mauritanie témoigne de l’engagement continu du Sénégal à cultiver des liens étroits avec ses voisins et à promouvoir la stabilité et le développement dans la région ouest-africaine.

À l’issue de sa visite, le Président Faye est retourné à Dakar en début de soirée, où il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que par les autorités militaires et civiles. Cette réception témoigne de l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la diplomatie régionale et à la consolidation des relations avec ses partenaires stratégiques.

Cette visite constitue donc une étape significative dans le renforcement des liens historiques et fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie, et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines au bénéfice des deux peuples.

Le Sénégal : Débats enflammés sur la présence militaire française et le franc CFA

Dans une récente interview accordée à Bés Bi, Alla Kane, membre influent de Magui Pastef et du cabinet du Premier ministre Ousmane Sonko, a soulevé une controverse en exprimant des opinions radicales concernant la présence militaire française au Sénégal et le maintien du franc CFA comme monnaie nationale.

Kane, manifestant une ferme opposition à la présence des troupes françaises sur le sol sénégalais, a déclaré : « Nous sommes sur le départ de l’armée française au Sénégal. Qu’ils dégagent ! C’est un signe de souveraineté. Cette présence est une façon de nous dire que nous ne sommes toujours pas indépendants. »

L’intervention sans équivoque de Kane reflète un sentiment croissant au sein de certaines factions de la société sénégalaise, dénonçant la présence prolongée des forces armées étrangères comme une atteinte à la souveraineté nationale.

Kane a également remis en question la pertinence du franc CFA, une monnaie héritée de la colonisation française et utilisée par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. « Nous avons des économistes chevronnés capables de réaliser l’idée de battre notre propre monnaie », a-t-il affirmé avec confiance.

Les propos de Kane ont suscité des réactions contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Alors que certains soutiennent fermement ses appels à une plus grande indépendance économique et militaire, d’autres expriment des réserves quant à la faisabilité et aux conséquences d’une telle démarche.

La question de la présence militaire française au Sénégal et du maintien du franc CFA reste donc un sujet brûlant dans le pays, alimentant un débat en cours sur la souveraineté nationale et l’autonomie économique.

À mesure que les discussions se poursuivent, il est probable que ces questions continueront de jouer un rôle central dans le paysage politique et socio-économique du Sénégal, avec des implications potentiellement profondes pour son avenir.

Premier déplacement international du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye effectuera son premier déplacement à l’international ce jeudi 18 avril, marquant ainsi le début d’une série de rencontres diplomatiques cruciales pour le Sénégal. Son programme chargé comprendra des entretiens bilatéraux avec des dignitaires étrangers et des réunions élargies visant à renforcer les relations et la coopération entre les nations.

Tout d’abord, le président Bassirou Diomaye Faye rencontrera en tête-à-tête son homologue, le président Mohamed Ould Ghazouani. Cette rencontre sera suivie d’une réunion élargie impliquant les membres des deux délégations, où des discussions approfondies sur des sujets d’intérêt commun auront lieu.

La délégation sénégalaise accompagnant le chef de l’État comprendra une sélection de ministres, dans un souci de sobriété et d’efficacité. La ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Mme Yassine Fall, le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, M. El Malick Ndiaye, ainsi que la ministre des Pêches et de l’Économie Maritime, Mme Fatou Diouf, auront l’honneur de représenter le Sénégal lors de ces échanges diplomatiques importants.

Il convient de souligner que le président Bassirou Diomaye Faye maintient sa ligne de conduite axée sur la sobriété et la modestie lors de ses déplacements officiels. Cette approche témoigne de son engagement envers une gestion responsable des ressources publiques et une représentation efficace des intérêts nationaux sur la scène internationale.

Cette première visite à l’étranger revêt une importance particulière pour le président Bassirou Diomaye Faye et marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.

Pour toute information complémentaire sur le programme et les résultats de ce déplacement, veuillez contacter le bureau de communication de la présidence.

Le Général Birame Diop nommé Ministre des Forces Armées du Sénégal

Le Général de corps d’armée aérienne Birame Diop, figure respectée au sein des forces armées sénégalaises, reprend du service en tant que Ministre des Forces Armées dans le premier gouvernement du 5ème Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Natif de Thiès, le Général Diop a bâti sa carrière militaire sur des bases solides, contribuant activement à la modernisation des infrastructures militaires. Ayant réhabilité des camps militaires importants comme la base militaire de Thiès, qui accueille plusieurs unités et écoles militaires, il est reconnu comme un artisan de la modernisation de l’armée sénégalaise.

Doté d’une solide formation, le Général Diop est diplômé de prestigieuses institutions militaires, dont l’École Royale de l’Air du Marrakech, l’Université de l’Air des États-Unis, et l’École de guerre de la France, entre autres. Sa maîtrise de l’anglais et du français renforce son profil international.

Passionné par son métier, le Général Diop s’est également investi dans l’approfondissement de ses connaissances, poursuivant un doctorat en Diplomatie et Relations Internationales à Dakar. Il est également un auteur prolifique sur les questions de sécurité, avec plusieurs publications à son actif.

Son parcours professionnel remarquable l’a conduit à occuper divers postes de responsabilité, totalisant 13 nominations au cours de sa carrière. Avant sa nomination en tant que Ministre des Forces Armées, il a assumé des fonctions variées, de Directeur de l’African Institute Security Sector à Chef d’état-major particulier du Président de la République.

Outre ses réalisations au niveau national, le Général Diop a également acquis une expérience internationale significative, notamment en tant que Conseiller militaire du Département des opérations de paix des Nations Unies.

À la tête du Ministère des Forces Armées, le Général Diop s’engage à garantir une bonne performance, efficacité et efficience dans l’exécution de la mission constitutionnelle confiée au département. Il mettra également l’accent sur la coopération et la coordination avec les pays frontaliers pour assurer une prise en charge collective des questions sécuritaires dans la sous-région.

Avec son engagement et son expertise, le Général Birame Diop incarne une nouvelle ère de leadership au sein des forces armées sénégalaises, promettant une vision dynamique et collaborative pour garantir la sécurité et la stabilité du pays.

Libération imminente des « détenus politiques » au Sénégal : Une réponse à l’appel de l’avocat Me Ciré Clédor Ly

L’avocat sénégalais Me Ciré Clédor Ly a récemment interpellé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, exhortant les autorités à libérer les « détenus politiques » encore en prison malgré l’amnistie prévue par la loi. Son appel semble avoir été entendu, car selon les informations rapportées par Les Échos, ces individus pourraient être libérés dans un proche avenir, voire dès ce jeudi.

Me Ciré Clédor Ly avait souligné l’importance pour les autorités de respecter la loi d’amnistie et de prendre des mesures pour garantir la libération des détenus politiques concernés. Il avait également averti que le non-respect de cette loi pourrait entraîner des poursuites contre les responsables.

La réaction rapide du ministre de la Justice semble indiquer une prise de conscience de l’importance de respecter les droits des détenus et de faire respecter la loi dans le pays. La libération imminente de ces individus marque un pas en avant dans le respect des libertés individuelles et des principes démocratiques au Sénégal.

Cette décision souligne également le rôle crucial que jouent les avocats et les défenseurs des droits de l’homme dans la protection des droits fondamentaux et dans la promotion de la justice. L’intervention de Me Ciré Clédor Ly a contribué à mettre en lumière la situation de ces détenus politiques et à accélérer le processus de leur libération.

Alors que le pays continue d’œuvrer pour renforcer l’État de droit et consolider sa démocratie, la libération des détenus politiques représente un pas important vers l’instauration d’un climat de confiance et de respect des droits humains pour tous les citoyens sénégalais.

RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton

« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.

Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.

Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.

MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES

Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.

EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS

Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.

Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC

Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.

Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.

Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.

Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX

La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.

La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.

Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.

Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.

LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,  a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.

Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.

D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.

Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.

En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.

Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.

Audience : Monseigneur Benjamin Ndiaye reçoit les Cadres Chrétiens de Pastef-les-Patriotes

Une rencontre empreinte de cordialité et de fructueux échanges a eu lieu entre l’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, et les cadres chrétiens du parti Pastef-les-Patriotes. Cette audience, qui s’est déroulée dans un climat de respect mutuel, a été l’occasion pour les participants de discuter de divers sujets d’intérêt commun.

Dans un communiqué publié à la suite de cette rencontre, il a été souligné que Monseigneur Benjamin Ndiaye a exprimé son admiration pour la résilience des patriotes face aux nombreuses difficultés rencontrées. Il a également rappelé l’importance primordiale de travailler ensemble pour la stabilité et le développement du pays.

En outre, Monseigneur Benjamin Ndiaye a formulé des prières pour le succès du projet porté par le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, dans l’intérêt de tous les Sénégalais. Cette marque de soutien et de bienveillance de la part d’une figure religieuse aussi respectée que Monseigneur Benjamin Ndiaye témoigne de l’importance du dialogue et de la collaboration entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cette audience illustre également le rôle crucial que jouent les institutions religieuses dans la promotion de la paix, de la solidarité et du progrès social au Sénégal. En encourageant le dialogue et la coopération entre les différentes composantes de la société, Monseigneur Benjamin Ndiaye et les cadres chrétiens de Pastef-les-Patriotes ont démontré leur engagement envers l’unité nationale et le bien-être de tous les citoyens.

GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy

 Le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy, est accusé de divers méfaits, dont des recrutements injustifiés, des malversations et des primes indues à certains membres du personnel par le Collectif de défense des intérêts du Port autonome de Dakar (CDIPAD). Ce que réfute d’un revers de main le  Collectif des acteurs portuaires (CAP) à travers un communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

Le Collectif de Défense des Intérêts du Port Autonome de Dakar (CDIPAD) a exprimé de vives critiques à l’égard de la gestion de Mountaga Sy, directeur général du Port Autonome de Dakar. Ils l’accusent de pratiques de recrutement déloyales et ont interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye à ce sujet.

Dans une lettre adressée au président de la République, le CDIPAD dénonce une gestion nébuleuse au sein de la direction, accusant Mountaga Sy d’avoir lancé des recrutements massifs, notamment plus de 1000 personnes au cours des derniers mois. Ces recrutements, selon le collectif, ont été réalisés de manière partisane, favorisant particulièrement les ressortissants de Matam, notamment ceux de son village natal Aero Lao.

Le syndicat affirme également que certains directeurs sectoriels ont été corrompus afin de préserver leurs postes et de faciliter ces recrutements. De plus, des pratiques d’embauche douteuses ont été révélées, telles que l’embauche de jeunes déjà employés comme Dockers journaliers pour des postes d’agents de nettoyage.

Ces pratiques, selon des sources internes, ne sont pas nouvelles et auraient été utilisées par l’ancien directeur pour recruter du personnel non qualifié mais rémunéré mensuellement.

Le Collectif des Acteurs Portuaires rejette fermement ces allégations et condamne toute tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Le groupe a mis en avant les progrès significatifs réalisés sous la direction de Mountaga Sy en termes d’investissements et de performances financières. « Nous tenons à démentir fermement ces allégations infondées et condamnons avec la plus grande fermeté cette énième tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Il convient de souligner que le Port Autonome de Dakar a réalisé des progrès significatifs en termes d’investissements et de performances financières, tant pour répondre aux revendications des différents acteurs de la filière portuaire que pour le bénéfice de tous depuis l’arrivée du DG Mountaga SY, même si, il y a encore des améliorations à faire », peut-on lire sur la note.

Le CAP appelle à mettre fin aux manœuvres dangereuses motivées par des intérêts personnels et à se concentrer sur le travail pour le bien de tous, maintenant que les élections sont terminées et que le Sénégal entre dans une nouvelle phase de son histoire. « Nous appelons tous les manipulateurs qui agissent dans l’ombre à cesser leurs manœuvres dangereuses, motivées par des intérêts personnels et dirigées contre certains dirigeants du PAD. Les élections étant maintenant terminées et le Sénégal ayant entamé une nouvelle ère, nous exhortons chacun à se concentrer sur le travail en vue d’atteindre les résultats que nous aspirons tous, dans l’intérêt de tous les acteurs », ont martelé les acteurs portuaires.

Transparence et Transformation : Le Chef de l’État ordonne la publication des rapports de Contrôle des cinq (5) dernières années

Lors du deuxième Conseil des ministres présidé ce mercredi 17 avril 2024, le président de la République a pris une décision significative en ordonnant la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Cette décision marque un engagement fort en faveur de la transparence et de la reddition des comptes dans la gestion des affaires publiques. La publication de ces rapports permettra aux citoyens de mieux comprendre et d’évaluer la gestion des ressources publiques au cours des dernières années, renforçant ainsi la confiance dans les institutions et la gouvernance du pays.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également abordé la question de la transformation de l’Administration publique. Il a rappelé les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », visant à moderniser et à rendre plus efficace l’administration au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces principes, qui prônent l’efficacité (JUB), la transparence (JUBAL) et l’intégrité (JUBANTI), sont essentiels pour instaurer une gouvernance publique responsable et orientée vers les résultats. En adoptant ces valeurs, le gouvernement s’engage à promouvoir une culture de performance et de responsabilité dans toutes ses actions.

En réaffirmant son engagement en faveur de la transparence et de la modernisation de l’administration, le président de la République démontre sa volonté de répondre aux attentes des citoyens et de promouvoir un développement durable et inclusif pour tous les Sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE Exige une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale

Le Palais de la République a accueilli ce mercredi 17 avril 2024 une session du Conseil des ministres, présidée par Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Chef de l’État. Au cours de cette réunion, le Président a émis des directives importantes concernant la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Le Premier Ministre, en collaboration avec les ministres, a reçu l’injonction du Président de réaliser un bilan complet de toutes les passations de services effectuées dans les ministères. Ce rapport exhaustif, attendu avant la fin du mois d’avril 2024, devra mettre en lumière les observations et les recommandations relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière de chaque ministère. Cette évaluation préliminaire sera cruciale pour orienter les futures actions gouvernementales.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a également insisté, aux côtés du Premier Ministre, sur l’importance pour chaque membre du gouvernement de respecter les procédures de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale. De plus, les modalités de communication devront être rigoureusement suivies pour garantir une cohérence dans la transmission des informations et des décisions gouvernementales.

Ces mesures démontrent l’engagement du Président envers une gouvernance transparente et efficace, mettant l’accent sur la responsabilité, la collaboration et la prise de décision éclairée. En demandant une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale majeure, le Chef de l’État vise à garantir une gestion responsable et efficiente des affaires de l’État, dans l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : Création d’une Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, une annonce majeure a été faite. Le Président de la République a informé le Conseil de la création d’une nouvelle entité au sein de la Présidence : la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe.

Cette nouvelle direction, composée du Bureau des Affaires Religieuses et du Bureau de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe, a pour vocation de traiter les questions relatives aux affaires religieuses ainsi que de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe.

Cette initiative reflète l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers la promotion de l’éducation et la gestion des enjeux religieux dans le pays. Elle vise également à répondre aux besoins spécifiques des diplômés de l’enseignement arabe en matière d’intégration professionnelle.

La création de cette direction marque une étape importante dans la gouvernance du pays et démontre la volonté du gouvernement de prendre en charge les défis éducatifs et religieux de manière structurée et efficace.

En résumé, la mise en place de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers le développement socio-économique du pays et le renforcement du vivre-ensemble dans un contexte de diversité religieuse.

Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Macky Sall, ancien président du Sénégal, entame son rôle d’envoyé spécial pour le Pacte de Paris

Après avoir cédé le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, se lance dans une nouvelle mission en tant qu’envoyé spécial pour le Pacte de Paris pour les Peuples et les Planètes (4P). Cette initiative vise à promouvoir les objectifs de développement durable et à sensibiliser sur les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale.

Sall a récemment rencontré des hauts responsables internationaux pour discuter de son rôle et des efforts à entreprendre dans le cadre du 4P. Après un entretien avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le mardi 16 avril 2024, Sall s’est rendu à Washington où il a eu des discussions fructueuses avec le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), M. Mathias Corman, le mercredi 17 avril.

Dans ses déclarations, Macky Sall a souligné l’importance du soutien de l’OCDE au secrétariat du Pacte de Paris et a exprimé sa reconnaissance envers M. Corman pour son engagement envers cette cause. Cette rencontre marque le début d’une série d’actions que Sall entreprendra dans le cadre de son nouveau rôle, visant à mobiliser les acteurs internationaux pour lutter contre le changement climatique et promouvoir un développement durable.

Le choix du Maroc comme lieu de résidence pour Sall et sa famille après son départ de la présidence souligne l’engagement continu de l’ancien chef d’État envers les questions environnementales et son désir de contribuer activement à la réalisation des objectifs du Pacte de Paris.

Alors que Sall entame ce nouveau chapitre de sa carrière politique, son implication dans le Pacte de Paris offre une occasion précieuse de renforcer la coopération internationale et de catalyser des actions concrètes pour protéger notre planète et améliorer la vie des populations à travers le monde.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Le Fouta dans « LE PROJET » : Une erreur à corriger ! (Par Mamoudou Ibra Kane)

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a récemment adressé des recommandations au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, concernant des erreurs présumées dans son livre-programme intitulé « LE PROJET », notamment en ce qui concerne le Fouta.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Kane a exprimé son intérêt pour le livre-programme de Faye et a particulièrement attiré l’attention sur un chapitre qui aborde la création de « pôles-région » dans le cadre d’une politique de décentralisation économique. Cependant, il a noté une erreur dans le découpage du Fouta (Matam) en deux entités distinctes entre le Waalo et le Ferlo, une proposition qui a suscité des critiques et des interrogations.

Originaire de la région naturelle de Kasamäs, Kane a souligné les implications potentielles de ce découpage, notamment en ce qui concerne l’unité et l’identité historique et socioculturelle du Fouta. Il a également évoqué le rôle du Premier ministre Ousmane Sonko, chargé de conduire la politique de la Nation, et a appelé à une révision de cette proposition afin de mieux refléter les réalités géographiques et socioculturelles de la région.

Kane a salué les visites du président Faye aux Khalifes généraux des mourides et des tidianes, soulignant l’importance du dialogue avec les leaders religieux dans l’élaboration des politiques publiques. Il a également exprimé sa satisfaction à l’égard des premiers déplacements du chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant l’importance des relations avec les pays voisins.

En résumé, Kane a appelé à la correction rapide des erreurs présumées dans « LE PROJET » afin de garantir la pertinence et l’efficacité des politiques proposées, tout en soulignant l’importance du dialogue et de la collaboration avec les acteurs régionaux et religieux dans le processus décisionnel.

Abdoul Mbaye demande une enquête sur l’acquisition de la chaloupe Dakar – Gorée

L’ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye, a récemment soulevé des préoccupations concernant l’acquisition de la nouvelle chaloupe « Joseph Ndiaye », qui relie Dakar à l’île de Gorée. Les révélations du journal Yoor Yoor ont alimenté la controverse sur la véritable nature de cette acquisition, incitant Mbaye à demander une enquête approfondie.

Dans un message publié sur son compte X, Abdoul Mbaye a exprimé sa préoccupation quant aux risques potentiels associés à l’utilisation de la chaloupe. Il a souligné l’importance d’une enquête indépendante sur les circonstances entourant l’acquisition de la chaloupe, en réponse aux réserves émises par les services techniques maritimes nationaux.

La chaloupe « Joseph Ndiaye » a été réceptionnée le 25 janvier 2024 et a effectué son premier voyage entre Dakar et Gorée le 3 mars dernier. Cependant, les révélations de Yoor Yoor remettent en question la véracité de la présentation de la chaloupe comme neuve, laissant entendre qu’elle pourrait être une vieille embarcation repeinte.

Ces allégations ont suscité des inquiétudes quant à la sécurité des passagers et à l’intégrité du processus d’acquisition. Dans ce contexte, Abdoul Mbaye a insisté sur la nécessité d’une enquête approfondie pour établir les faits et garantir la sécurité des voyageurs empruntant cette liaison maritime emblématique.

L’appel de Mbaye met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques, ainsi que dans la préservation de la sécurité des citoyens. La réponse des autorités compétentes à cette demande d’enquête sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans l’intégrité des institutions et assurer la sûreté des voyages maritimes dans la région.

Le PDS dépose une plainte contre Direct News pour diffamation

Une querelle médiatique éclate entre le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et le quotidien Direct News, prenant une tournure judiciaire après le dépôt d’une plainte par le PDS. Le parti accuse Direct News de diffuser des allégations diffamatoires visant à ternir l’image du parti et de ses principaux dirigeants.

Cette plainte, adressée au Procureur, fait suite à la publication du numéro 1249 de Direct News daté du lundi 15 avril 2024. Le PDS dénonce des accusations sans fondement concernant l’implication supposée de son candidat Karim Meissa WADE et de plusieurs responsables du parti dans des démarches visant à obtenir des postes ministériels auprès du Premier Ministre Ousmane SONKO.

Le PDS soutient qu’aucun de ses membres n’a engagé de pourparlers ou soumis de CV pour des postes ministériels au sein du gouvernement. Le parti affirme son innocence et son désengagement total des actions prétendument entreprises par Direct News.

La plainte déposée auprès du Procureur met en lumière les tensions croissantes entre le monde politique et les médias, soulignant l’importance du respect de l’éthique journalistique et de la responsabilité dans la diffusion de l’information.

Le PDS attend désormais une réponse diligente du Procureur et espère que la justice sera rendue dans cette affaire, tout en réaffirmant son engagement envers la vérité et la justice.

Politique énergétique mondiale : L’avis de l’expert en énergie renouvelable Goumba Fall

L’expert en énergie renouvelable, Goumba Fall, lance un avertissement sur les risques d’une nouvelle crise énergétique mondiale au cours des cinq prochaines années. Selon lui, les compagnies pétrolières et gazières occidentales retirent des fonds du secteur et refusent d’investir en raison des mesures prises par les autorités, ce qui pourrait entraîner une crise énergétique d’ampleur.

Dans ses analyses, Goumba Fall critique la politique énergétique de Washington, qu’il estime défavorable à de nombreux pays et alimentant la crise énergétique mondiale. Il souligne que les tentatives américaines de sanctionner les exportations d’hydrocarbures de la Russie ont déséquilibré les marchés de l’énergie en Europe et en Afrique, sans impact significatif sur la Russie elle-même.

Selon lui, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 4 % en 2024, mais il doute que l’industrie des énergies renouvelables promue par Washington, notamment en Afrique, puisse compenser cette hausse. Les coûts élevés des infrastructures nécessaires et la réduction de la production d’énergie hydroélectrique due au changement climatique rendent cette éventualité peu probable.

Goumba Fall cite des déclarations d’experts européens reconnaissant la futilité et le danger des sanctions américaines. Il mentionne notamment les propos du député irlandais au Parlement européen, Mick Wallace, soulignant les dommages causés aux citoyens de l’Union européenne par les sanctions. De même, l’eurodéputé allemand Markus Backheit a affirmé que les sanctions américaines ont failli dérailler les objectifs de l’Allemagne en matière de résolution de la crise climatique.

Cette situation, selon Goumba Fall, a conduit à une réouverture des centrales électriques au charbon en Allemagne, entraînant une fragmentation du marché et des difficultés pour financer le développement d’autres industries.

En conclusion, Goumba Fall met en garde contre les conséquences néfastes de la politique énergétique actuelle et appelle à une réévaluation des approches pour garantir un approvisionnement énergétique stable et durable à l’échelle mondiale.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly : « Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Ba »

Après les accusations portées par certains membres de l’APR à l’encontre de Macky Sall, accusé d’avoir entravé la campagne présidentielle d’Amadou Ba, c’est désormais Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui fait des révélations fracassantes. Selon le député, le président Macky Sall l’a personnellement contacté pour lui demander de ne pas soutenir Amadou Ba.

« Quand j’ai décidé de soutenir Amadou Ba à la Présidentielle, Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas le faire », a-t-il affirmé lors d’une intervention sur la Sen TV. Malgré cette intervention directe du président de la République de l’époque, le parlementaire a maintenu son soutien à Amadou Ba, qui finira par être battu par Bassirou Diomaye Faye.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly vient s’ajouter à une série de tensions et de controverses au sein de l’APR, mettant en lumière des divisions internes au sein du parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent également des questions sur l’influence et le contrôle exercés par le président sur les choix des membres de son parti, ainsi que sur la démocratie interne au sein de l’APR.

Alors que le paysage politique sénégalais continue d’évoluer, ces révélations soulignent l’importance des alliances politiques et des dynamiques internes qui peuvent influencer les résultats électoraux.

Décentralisation du pouvoir au Sénégal : Une nécessité pour le développement régional

La question de la centralisation du pouvoir à Dakar suscite des débats passionnés quant à l’équilibre du développement au Sénégal. Les experts soulignent une concentration excessive du pouvoir dans la capitale, dénonçant une centralité étouffante qui freine le développement des régions. Une répartition plus équitable du pouvoir pourrait constituer une rupture significative avec le statu quo, permettant aux acteurs locaux de revitaliser leurs territoires avec légitimité et moyens.

La dispersion du pouvoir envisagée pourrait résoudre plusieurs problématiques, telles que les retards de développement et la concentration des frustrations, comme l’a illustré le blocage prolongé d’un navire essentiel pour la Casamance. L’élection de présidents de région dotés de pouvoirs économiques conséquents favoriserait une gestion autonome et prospère des différentes zones du pays.

L’hyper-présidentialisme actuel au Sénégal est critiqué pour ses décisions unilatérales qui impactent toutes les sphères du développement régional. Pour contrer cette tendance, l’introduction d’un leadership régional collectif, soutenu par des ressources adéquates, permettrait de transformer chaque capitale régionale en un pôle d’opportunités distinct et compétitif. Au-delà de la décentralisation, il s’agit de réinventer un État au service des citoyens, en rupture avec l’héritage colonial et en faveur d’un développement intégré et décloisonné.

Madiambal Diagne adresse une lettre au Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim

Dans une démarche visant à corriger une injustice subie par le groupe scolaire Yavuz Selim S.A, Madiambal Diagne, président du Conseil d’administration, a adressé une lettre au Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Datée du 16 avril 2024, cette lettre expose les événements ayant conduit à la fermeture soudaine et à la spoliation des établissements d’enseignement du groupe par l’État sénégalais en 2017.

En 2017, malgré la qualité reconnue de ses services et son respect des normes juridiques et administratives, l’État a décidé de fermer tous les établissements du groupe Yavuz Selim. Cette décision a eu des répercussions dramatiques sur les élèves, les parents d’élèves et le personnel éducatif, perturbant le parcours de 3 500 élèves et causant des conséquences économiques et sociales désastreuses.

De surcroît, le groupe a été privé d’un terrain de 8,5 hectares à Diamniadio, destiné à accueillir un nouveau campus éducatif. Madiambal Diagne sollicite l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye pour rétablir le groupe Yavuz Selim S.A dans ses droits et lui permettre de continuer à remplir sa mission éducative au Sénégal.

Il rappelle également que le Président Bassirou Diomaye Faye avait témoigné de sa solidarité envers les responsables des établissements de Yavuz Selim à Dakar et avait personnellement assisté aux réunions des parents d’élèves pendant la période de crise. De même, l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, avait soutenu le groupe Yavuz Selim en 2017.

Engagé envers la transparence, le groupe Yavuz Selim S.A informe l’opinion publique de l’évolution de cette affaire. Madiambal Diagne espère que le Président Bassirou Diomaye Faye accueillera favorablement cette demande de réparation d’injustice et permettra ainsi au groupe Yavuz Selim de poursuivre sa noble mission éducative au Sénégal.

Le décret portant dissolution de PASTEF abrogé : Rétablissement du parti dirigé par Ousmane Sonko

Dans une décision qui marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, le décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité » (PASTEF) a été abrogé officiellement.

Cette abrogation rétablit ainsi le parti dirigé par Ousmane Sonko, l’actuel Premier ministre du Sénégal, dans ses droits politiques. Cette décision intervient parmi les nombreuses prises par le Président Macky Sall avant son départ de la présidence. Le document officialisant cette abrogation a été signé le 27 mars 2024, quelques semaines après le vote du projet de loi portant amnistie.

Pour rappel, le décret initial de dissolution, portant le numéro 2023-1407 et datant du 31 juillet 2023, avait été prononcé en raison de ce qui était décrit comme une méconnaissance par le parti de ses obligations en vertu de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989.

Le rétablissement de PASTEF dans le paysage politique sénégalais pourrait avoir des implications significatives pour la scène politique nationale. Cette décision pourrait également stimuler le débat sur la démocratie et les droits politiques au Sénégal.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Khady Diéne Gaye Nomme son Équipe au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture

Khady Diéne Gaye a pris les rênes du ministère des Sports, fusionné avec les départements de la Jeunesse et de la Culture, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Elle s’emploie maintenant à former son équipe, et selon les informations rapportées par Le Quotidien, elle a déjà fait son choix pour son bras droit : El Hadji Tanor Gning, Inspecteur de l’Éducation Populaire de la Jeunesse et des Sports (EPJS), qui a été nommé directeur de Cabinet.

Cette nomination revêt une signification particulière, car El Hadji Tanor Gning a déjà occupé ce poste sous l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye, apportant ainsi une expérience précieuse à l’équipe de Khady Diéne Gaye.

Le Quotidien annonce également deux autres nominations importantes. Tout d’abord, Siré Sané, assistante de direction, a été promue Secrétaire Particulière de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, renforçant ainsi l’équipe de direction. Ensuite, Aimée Marie Sarr Coly a été désignée assistante du nouveau directeur de Cabinet, apportant ses compétences et son soutien à ce poste clé.

Ces nominations marquent le début d’une nouvelle ère pour le ministère, sous la direction de Khady Diéne Gaye, et reflètent son engagement à former une équipe solide et compétente pour relever les défis à venir dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Commissaire Adramé Sarr, un Homme de Terrain et de Rigueur à la Tête de la Division des Investigations Criminelles

Réputé pour son engagement infaillible envers la sécurité des Sénégalais et sa réactivité face aux urgences, le commissaire Adramé Sarr a été nommé à la tête de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Depuis sa nomination, il a dirigé avec rigueur des enquêtes sensibles, notamment celles liées aux fonds de riposte contre la Covid-19.

Cependant, son intégrité et son professionnalisme ont suscité la controverse et l’animosité de certains détracteurs. Des rumeurs infondées circulent sur son implication dans des affaires judiciaires internationales, notamment une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale déposée par l’avocat franco-espagnol Juan Branco. Ces allégations ont été rapidement démenties par des sources crédibles, affirmant que le commissaire Sarr n’a jamais été cité dans une plainte devant cette cour.

En ce qui concerne l’arrestation de l’avocat Juan Branco en Mauritanie, les détracteurs du commissaire Sarr ont tenté de semer la confusion en prétendant que la DIC était impliquée dans cette opération. Cependant, une source proche de l’affaire a confirmé que c’était la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui avait procédé à cette arrestation, en collaboration avec les autorités mauritaniennes et Interpol Dakar.

Malgré les critiques et les tentatives de discréditer son travail, le commissaire Adramé Sarr a poursuivi avec détermination ses enquêtes, notamment sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. Sous sa supervision, la DIC a mené des enquêtes approfondies qui ont conduit à la remise d’un rapport au Parquet, répondant à toutes les considérations éthiques et en toute rigueur.

Le commissaire Sarr est également reconnu pour son rapprochement avec l’actuel Premier Ministre, Ousmane Sonko. Son invitation à l’opposant d’alors lors de son départ de Ziguinchor en 2022 n’a pas été bien reçue par certaines autorités du régime précédent.

Avec près de 30 ans de service au sein de la police sénégalaise, le commissaire Adramé Sarr est un homme de terrain dédié à la sécurité publique. Sa nomination à la tête de la DIC par arrêté ministériel témoigne de la confiance et de l’estime des autorités envers ses compétences et son intégrité.

Malgré les obstacles et les critiques, le commissaire Adramé Sarr demeure un symbole de rigueur, d’engagement et de détermination dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la sécurité des Sénégalais.

Le Syndicat des travailleurs de l’Élevage énumère les défis du nouveau ministre Mabouba Diagne

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Élevage du Sénégal (SATES) exprime ses félicitations et ses vœux de bienvenue au nouveau Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, M. Mabouba Diagne. Dans un communiqué officiel, le syndicat souligne que la nomination de M. Diagne suscite un grand espoir parmi les travailleurs de l’élevage, considérant le nouveau ministre comme un homme du sérail doté d’une solide expérience dans le domaine.

Le SATES met en avant le riche parcours professionnel de M. Diagne ainsi que ses investissements antérieurs dans le secteur agricole, révélés par la presse, ce qui témoigne de sa connaissance approfondie du domaine.

Cependant, le syndicat rappelle que le secteur de l’élevage est confronté à plusieurs défis majeurs, notamment le déficit de production laitière et de l’autosuffisance en moutons pour la fête de Tabaski, la saisonnalité des ressources fourragères, les problèmes d’hydraulique pastorale, le manque d’infrastructures pastorales adéquates, les défis liés au changement climatique, la surveillance épidémiologique, l’accès à l’alimentation du bétail, l’amélioration génétique du cheptel, la valorisation des produits laitiers, ainsi que les questions relatives à la filière avicole et porcine, à la formation professionnelle, au financement des éleveurs, entre autres.

Le syndicat souligne l’importance pour le nouveau ministre de relever ces défis pour assurer la survie du sous-secteur de l’élevage. Ils se disent prêts à accompagner M. Diagne dans cette mission et appellent à un dialogue permanent et sincère entre le ministre et les syndicats, afin de trouver des solutions concertées aux problèmes rencontrés.

Parmi les doléances spécifiques du SATES figurent la mise en place des fonds communs du secteur primaire, la modernisation des services déconcentrés, l’équipement adéquat des services vétérinaires, le recrutement des diplômés des écoles de formation en productions animales, la régularisation des contractuels dans la fonction publique, ainsi que la formation continue des agents de l’élevage.

En conclusion, le SATES exprime son espoir que le nouveau ministre réussira dans sa mission, mais souligne que cela nécessitera une collaboration étroite avec les travailleurs du département pour atteindre les objectifs fixés.

Ousmane Diagne : Ancien Proc’-rebelle, nouveau gardien de l’équilibre de la balance judiciaire

L’ancien avocat général de la Cour Suprême, Ousmane Diagne, reconnu pour son intégrité et son attachement aux principes du droit, a été désigné par les nouvelles autorités étatiques pour rétablir l’équilibre dans un système judiciaire en déséquilibre chronique. Cet ancien procureur de la République, véritable gardien de la justice, incarne l’indépendance et la fermeté face aux pressions politiques.

Le choix de Diagne pour diriger le ministère de la Justice a été salué par de nombreux observateurs, soulignant son intégrité et son engagement envers la justice. Connu pour avoir refusé de céder aux pressions politiques et pour avoir toujours défendu les principes de la justice, Diagne a marqué sa carrière par sa résistance face à l’influence de l’exécutif.

Sa réputation d’homme intègre et de magistrat incorruptible s’est forgée au fil des années, illustrée par son refus catégorique d’obéir à des ordres politiques sur des affaires politiquement sensibles. Il a maintes fois défié les présidents et les ministres de la justice pour préserver l’indépendance de la justice et respecter son serment de dire le droit au nom du peuple.

Débarqué du parquet en raison de désaccords avec l’ancienne ministre de la Justice, Aminata Touré, Diagne a toujours assumé ses convictions et ses décisions. Dans un discours marquant lors de sa passation de service, il a rappelé son engagement envers l’indépendance de la justice et son refus de compromis avec le pouvoir politique.

En tant que nouveau ministre de la Justice, Diagne a pour mission de restaurer la confiance du peuple envers le système judiciaire et de rééquilibrer la balance de la justice. Sa nomination intervient dans un contexte où le président a annoncé des réformes pour redonner à la justice sa place légitime et réconcilier celle-ci avec le peuple.

Grâce à sa stature, sa connaissance approfondie du système judiciaire et le respect qu’il inspire, Diagne est appelé à jouer un rôle crucial dans la réforme de la justice sénégalaise et à rétablir la confiance du peuple dans cette institution fondamentale.

Exploitation des ressources naturelles au Sénégal : Priorité à l’économie aurifère selon un expert

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, recommande vivement aux autorités sénégalaises de privilégier l’économie de l’or par rapport à celle du pétrole, malgré l’engouement suscité par cet hydrocarbure. Cette opinion est fondée sur la maîtrise supérieure de l’exploitation aurifère par le pays par rapport au secteur pétrolier, selon lui.

Dans une rencontre avec la presse à Saint-Louis ce week-end, Diouf a souligné que le pétrole, en tant que ressource, est intrinsèquement instable, tandis que l’or a toujours été une valeur refuge stable. Il a insisté sur le fait que la consolidation des réserves en or est une pratique courante dans le monde entier pour se protéger contre la volatilité des monnaies.

Étant donné que l’industrie pétrolière sénégalaise est encore à ses débuts, alors que l’exploitation aurifère est déjà bien établie, Diouf estime que le pays doit d’abord valoriser ses ressources minières avant de se lancer pleinement dans l’industrie pétrolière. Il souligne que le Sénégal a une longue histoire minière et que l’exploitation de l’or pourrait être un catalyseur essentiel pour le développement économique du pays.

Diouf met en garde contre le temps nécessaire pour maîtriser la filière pétrolière et gazière, tandis que le secteur de l’or est déjà opérationnel. Selon lui, un développement rapide du Sénégal passe par une utilisation judicieuse de ses importantes réserves d’or.

En conclusion, l’expert insiste sur l’importance de prioriser l’économie aurifère dans le cadre de la stratégie de développement économique du Sénégal, mettant en avant la stabilité et la maîtrise déjà existantes dans ce domaine par rapport au secteur pétrolier.

Lamine Diack Diouf plaide pour une économie aurifère stable au Sénégal

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, estime que le Sénégal devrait privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole. Il base sa recommandation sur la maîtrise plus avancée de l’exploitation aurifère par le pays par rapport à celle du pétrole, qu’il qualifie de ressource « instable ».

Lors d’une rencontre avec la presse saint-louisienne ce week-end, M. Diouf a souligné que l’or est une « valeur refuge » stable, contrairement au pétrole, qui est sujet à des fluctuations de prix importantes. Selon lui, la consolidation des réserves en or permettrait au Sénégal de se protéger de la volatilité des monnaies et de l’influence du dollar américain.

M. Diouf rappelle que le Sénégal a d’abord été un pays minier avant de se tourner vers le pétrole. Il soutient que c’est en valorisant les ressources minières du pays que l’on pourra développer efficacement l’industrie pétrolière à l’avenir.

Il estime que le développement rapide du Sénégal passe par une valorisation judicieuse de ses réserves d’or, qui sont déjà maîtrisées par le pays. M. Diouf insiste sur le fait qu’il faudra du temps pour que le Sénégal maîtrise la filière pétrole et gaz, qui en est encore à ses débuts.

Face aux fortes attentes suscitées par le potentiel hydrocarbure du Sénégal, Lamine Diack Diouf met en avant les avantages d’une économie aurifère, plus stable et déjà maîtrisée par le pays. Il appelle ainsi à une réflexion stratégique sur l’orientation des ressources du pays pour un développement durable et sécurisé de son économie.

Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite en Gambie et à Nouakchott

Le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, prévoit une série de visites diplomatiques importantes dans la région. Après sa visite officielle à Nouakchott prévue pour le 17 avril, il se rendra en Gambie le 20 avril.

Selon le site gambien Kerrfatou, le nouveau président sénégalais effectuera une visite officielle en Gambie le 20 avril. Les détails précis de son programme et des rencontres prévues n’ont pas encore été divulgués, mais cette visite souligne l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la Gambie.

Outre ces visites bilatérales, le Président Faye est également attendu au prochain sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), qui se tiendra le 4 mai 2024. La participation du président sénégalais à cet événement international met en lumière l’engagement du Sénégal dans les questions régionales et internationales, notamment celles liées à la coopération et à la solidarité islamiques.

La série de visites du Président Faye dans la région témoigne de la volonté du Sénégal de renforcer ses liens diplomatiques et de jouer un rôle actif sur la scène régionale et internationale. Ces déplacements seront l’occasion pour le président de discuter des questions régionales, de renforcer les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération.

Retrouvailles Secrètes entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall

Selon les informations rapportées par le journal « Les Échos », une rencontre secrète aurait eu lieu entre Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale par intérim du Parti socialiste (PS), et Khalifa Sall, le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Khalifa Sall était accompagné du maire de Dakar, Barthelemy Dias, ainsi que de l’édile de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf.

Bien que les détails de cette rencontre n’aient pas été divulgués publiquement, il semblerait que les discussions aient porté sur la débâcle électorale subie par Khalifa Sall lors de l’élection présidentielle du mois de mars. Les participants ont probablement échangé sur les raisons de cette défaite et les perspectives futures pour le Parti socialiste et Khalifa Sall lui-même.

Cette rencontre secrète intervient dans un contexte politique tendu, marqué par les tensions au sein du Parti socialiste et les divergences stratégiques entre ses différents membres. Khalifa Sall, en tant que candidat indépendant lors de la dernière élection présidentielle, représente une force politique non négligeable, notamment à Dakar.

La rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall, accompagné de Barthelemy Dias et Jean Baptiste Diouf, souligne l’importance des discussions et des négociations en cours au sein du paysage politique sénégalais. Elle pourrait être le prélude à de futures alliances ou à des recompositions politiques majeures dans les mois à venir.

La Plateforme Idy Président 2024 Dissoute Après l’Élection Présidentielle

Suite à une réunion à Thiès, les membres influents de la plateforme Idy président 2024 ont décidé de dissoudre leur organisation, reconnaissant ainsi la décision du peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Le coordonnateur de la plateforme, Souleymane Ciss, a annoncé cette décision, tout en affirmant que l’engagement politique pour la démocratie, la justice et le développement perdure.

La plateforme a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le président élu, reconnaissant son succès indiscutable et lui souhaitant bonne chance dans sa mission à la tête du pays. Ils ont exprimé leur respect pour la maturité démocratique des citoyens sénégalais qui ont participé au processus électoral.

La plateforme a également rendu hommage au Conseil constitutionnel pour son rôle crucial dans le déroulement des élections. Ils ont mis en avant la capacité de résilience du Conseil face aux défis rencontrés durant le processus électoral, évitant ainsi un éventuel report de la présidentielle qui aurait pu nuire à l’image de la démocratie sénégalaise.

La dissolution de la plateforme Idy président 2024 marque un tournant dans la vie politique sénégalaise post-électorale. Elle témoigne d’une reconnaissance du verdict populaire et d’une volonté de respecter les institutions démocratiques du pays. Alors que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à prendre ses fonctions, il est essentiel que tous les acteurs politiques continuent de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et assurer le développement du Sénégal.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

Nouveau Ministre, Nouvelle Dynamique : Serigne Gueye Diop impulse le changement au Ministère de l’Industrie et du Commerce

À peine quelques heures après avoir pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop a lancé un appel à l’action en convoquant l’ensemble des directeurs, agences et services rattachés à son département pour une séance intensive de travail. Cette réunion, prévue pour ce lundi 15 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère de dynamisme et de rigueur au sein du ministère.

Homme méthodique et soucieux de l’efficacité, le Dr Serigne Gueye Diop a mis en avant plusieurs points clés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a insisté sur l’importance de la ponctualité des agents, soulignant que le temps est un bien précieux qui ne doit pas être gaspillé. Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité d’effectuer un diagnostic approfondi de la situation actuelle du ministère, afin d’identifier les forces et les faiblesses et de définir les axes prioritaires d’action.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’importance de la reddition des comptes, rappelant que la transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la gestion des affaires publiques. Il a également mis l’accent sur l’importance de faire le point sur les chantiers en cours au sein du Ministère, afin de garantir leur avancement et leur bonne gestion.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, visant à promouvoir le développement économique et social du pays. En impulsant un nouveau dynamisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop entend contribuer activement à la réalisation de cet objectif ambitieux.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour stimuler la croissance économique, favoriser l’emploi et améliorer les conditions de vie des citoyens. En mobilisant l’ensemble des acteurs du ministère autour d’une vision commune, le Ministre Serigne Gueye Diop ouvre la voie à un avenir prometteur pour l’industrie et le commerce au Sénégal.

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Tension Protocolaire à Touba : Le Maire Abdou Lahat Ka Bloqué à la Résidence de Serigne Bassirou Mbacké

Une scène inhabituelle s’est déroulée devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké à Darou Miname. Le maire de la commune de Touba, Abdou Lahat Ka, a été momentanément bloqué par le protocole présidentiel, l’empêchant d’assister à l’audience entre le chef de l’État, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

L’incident est survenu en raison du retard d’Abdou Lahat Ka. Arrivant en retard à la résidence du khalife, le maire a trouvé les forces de défense et de sécurité sur place qui lui ont refusé l’accès. La raison invoquée était que le chef de l’État était déjà en audience dans le salon du saint homme.

Ce n’est qu’après les discours de Bassirou Diomaye Faye et de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre que des instructions ont été données pour permettre au maire de Touba d’accéder à l’intérieur de la résidence.

Cet incident soulève des questions sur le respect du protocole et des règles de courtoisie entre les différentes autorités. Bien que l’incident se soit résolu rapidement et sans incident majeur, il met en évidence l’importance du respect des protocoles et des formalités lors de tels événements officiels.

L’incident protocolaire survenu devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké illustre l’importance du respect des règles et des protocoles lors des rencontres officielles entre autorités. Malgré le retard du maire de Touba, la situation a été rapidement résolue, permettant à Abdou Lahat Ka d’assister à l’audience entre le chef de l’État et le khalife général des mourides.

Visite officielle du Président de la République à Touba : Rencontre avec le khalife général des mourides (PHOTOS)

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, vient d’arriver à la résidence du khalife général des mourides à Darou Minam, marquant ainsi le début d’une visite officielle à Touba. Cette rencontre revêt une importance particulière dans le cadre des relations entre l’État sénégalais et la communauté mouride, une des plus influentes du pays.

Actuellement, le président est reçu par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, pour des échanges privilégiés et des discussions sur des sujets d’intérêt national et communautaire.

La présence du dispositif de sécurité renforcé souligne l’importance de cette visite et l’attention particulière accordée à la sécurité du Président et des personnes présentes lors de cette rencontre.

Cette visite officielle témoigne de l’importance de Touba en tant que centre spirituel et politique au Sénégal, et souligne l’engagement du Président de la République à entretenir des relations harmonieuses avec les leaders religieux et les communautés religieuses du pays.

Nous suivrons de près les développements de cette visite et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix au Sénégal

Le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko a suscité un regain d’optimisme et d’attentes élevées parmi les citoyens, notamment à Sandiara, avec la nomination du Dr Serigne Guèye Diop au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette décision est perçue comme une opportunité prometteuse pour stimuler l’industrialisation du pays et réduire les prix des denrées alimentaires, deux enjeux cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal.

Dr Serigne Guèye Diop, maire de la commune de Sandiara, est reconnu pour son engagement et son leadership visionnaire dans la promotion de l’industrie locale. Sous sa direction, Sandiara est devenue une zone industrielle florissante, accueillant actuellement 16 usines en activité, dont certaines sont les premières de leur genre en Afrique de l’Ouest. Ces entreprises ont créé plus de 3 000 emplois directs et devraient en générer jusqu’à 10 000 de plus à moyen terme, offrant ainsi des opportunités d’emploi vitales pour les jeunes de la région.

L’impact économique de cette industrialisation est significatif, avec une augmentation spectaculaire du budget communal de 20 millions FCfa en 2014 à près d’un milliard en 2023. Ces ressources supplémentaires ont permis d’investir dans des infrastructures éducatives et sanitaires essentielles, renforçant ainsi le bien-être des habitants de Sandiara. De nouvelles écoles, des collèges, des lycées et des centres de santé ont été construits, améliorant ainsi l’accès aux services sociaux de base.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce est perçue comme une reconnaissance de ses compétences et de son expérience réussie en matière de développement économique local. En tant que ministre, il s’engage à poursuivre son travail acharné et son dévouement pour promouvoir l’industrialisation du pays dans son ensemble. Sa méthode de travail repose sur l’écoute attentive des besoins des industries et des consommateurs, la collecte de données précises et l’analyse rigoureuse des défis et des opportunités.

Dr Serigne Guèye Diop envisage également de renforcer les politiques commerciales pour favoriser un environnement commercial plus dynamique et performant. Cela des initiatives visant à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires au commerce, à encourager l’investissement étranger et à promouvoir les exportations de produits sénégalais sur les marchés internationaux. Il s’engage également à lutter contre les pratiques commerciales déloyales et à protéger les droits des consommateurs.

En outre, le nouveau ministre accorde une grande importance à la promotion des industries locales et à la création d’emplois décents pour les jeunes et les travailleurs sénégalais. Il prévoit de mettre en œuvre des politiques de développement industriel inclusif qui favorisent la croissance économique tout en garantissant une répartition équitable des bénéfices. Cela comprend des programmes de formation professionnelle et des incitations fiscales pour encourager les investissements dans les secteurs prioritaires de l’économie.

Dans l’exercice de ses fonctions, Dr Serigne Guèye Diop s’engage à promouvoir une gouvernance transparente et responsable, en veillant à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière efficace et efficiente. Il reconnaît l’importance de la reddition de comptes et de la lutte contre la corruption pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce suscite des espoirs et des attentes élevées quant à la promotion de l’industrialisation et à la réduction des prix des denrées alimentaires au Sénégal. Son leadership visionnaire, son engagement envers le développement économique et social et son expérience réussie font de lui un choix prometteur pour relever les défis économiques du pays et ouvrir la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Ousmane Sonko Envisage une Visite au Building Administratif Mamadou Dia pour Évaluer le Retour des Institutions de la République

Selon les informations fournies par nos confrères du quotidien Source A, le Premier ministre Ousmane Sonko prévoit de visiter le building administratif Mamadou Dia ce lundi. L’objectif de cette visite serait de déterminer la possibilité de ramener les institutions de la République qui avaient été déplacées.

Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, voit d’un bon œil cette démarche du Premier ministre. Dans un post sur X, le député affirme que « cette affaire doit être tirée au clair ». Il rappelle également avoir « proposé en son temps une commission d’enquête parlementaire, celle-ci fut rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale ».

Le building administratif Mamadou Dia, d’une capacité de 10 étages, avait été rénové suite à un incendie qui s’y était déclaré. Cependant, malgré ces travaux de rénovation, le bâtiment n’a jamais été fonctionnel et a été fermé. Cette visite du Premier ministre pourrait donc être un pas vers la résolution de ce dossier et la réutilisation effective de cet espace.

La visite d’Ousmane Sonko au building administratif Mamadou Dia revêt une importance particulière pour le gouvernement. Elle permettrait non seulement d’évaluer la faisabilité de ramener les institutions de la République dans ce bâtiment, mais aussi de répondre aux préoccupations des citoyens et des acteurs politiques concernant l’utilisation et la mise en valeur de cet espace.

La décision d’Ousmane Sonko de visiter le building administratif Mamadou Dia démontre l’engagement du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes administratifs et institutionnels du pays. Cette démarche est perçue comme une étape importante vers la résolution d’un dossier qui suscite de nombreuses interrogations et attentes au sein de la population sénégalaise.

Aminata Touré à New York : Une Participation Active à la 23ème Session de l’ONU sur les Administrations Publiques

Aminata Touré, ancienne Première ministre et membre influent de la coalition au pouvoir, « Diomaye Président », prend part à la 23ème session de l’Organisation des Nations Unies sur les Administrations publiques. Elle a annoncé sa participation sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cet événement international pour le Sénégal.

En tant que membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), Aminata Touré joue un rôle clé dans la promotion des bonnes pratiques de gouvernance à l’échelle mondiale. Sa participation à cette session reflète l’engagement du Sénégal à renforcer ses institutions publiques et à promouvoir une gestion transparente et efficace des affaires publiques.

Le thème de la 23ème session, « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », correspond parfaitement aux ambitions du nouveau régime sénégalais et aux attentes de la population. Aminata Touré a souligné que ce thème est en « droite ligne des ambitions de notre nouveau régime et des espérances des Sénégalais », illustrant ainsi la volonté du gouvernement de s’aligner sur les objectifs de développement durable et de lutter contre la pauvreté.

La présence d’Aminata Touré à cette session de l’ONU renforce la position du Sénégal sur la scène internationale et offre une occasion unique de partager les réussites et les défis du pays en matière de gouvernance publique. En tant que membre éminent du CEPA, elle est en mesure de contribuer activement aux débats et aux discussions visant à améliorer les administrations publiques à travers le monde.

La participation d’Aminata Touré à la 23ème session de l’ONU sur les Administrations publiques témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif et constructif dans les débats mondiaux sur la gouvernance publique. Son expertise et son influence sont des atouts précieux pour le pays, qui aspire à renforcer ses institutions et à atteindre les Objectifs de Développement Durables pour le bien-être de sa population.

Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle à Touba : Une Rencontre Historique avec le Khalife Général des Mourides

Trois semaines après son investiture en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à effectuer sa première visite officielle à l’intérieur du pays. Le chef de l’État se rendra cet après-midi dans la ville sainte de Touba, un moment très attendu par la population et les autorités locales.

La rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, revêt une importance particulière. Elle symbolise le respect mutuel et la reconnaissance de l’influence spirituelle et culturelle de la confrérie mouride au Sénégal. Le tête-à-tête entre les deux hommes permettra d’aborder des sujets d’intérêt national et de renforcer les liens entre l’État et la communauté mouride.

Pour cette audience historique, le chef de l’État sera accompagné d’une délégation réduite, témoignant ainsi de l’importance et de la solennité de la rencontre. Cette approche minimaliste reflète la volonté du président de privilégier un échange direct et sincère avec le guide religieux.

La visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba est également l’occasion pour lui de marquer son engagement en faveur de l’unité nationale et de la cohésion sociale. En rencontrant le khalife général des mourides, le président montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour le bien-être et le développement du pays.

La première visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba promet d’être un moment fort de son mandat présidentiel. Cette rencontre avec le khalife général des mourides illustre la place centrale de la confrérie mouride dans la vie politique et sociale du Sénégal. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère de collaboration et de dialogue entre l’État et les différentes composantes de la société sénégalaise.

Les Passeports Diplomatiques au Sénégal : Entre Réforme et Controverses

La récente révélation de la députée de la majorité Adji Mbergane Kanouté concernant les modalités d’octroi des passeports diplomatiques au Sénégal a relancé le débat sur ce sujet sensible. Les nouvelles autorités ont en effet restreint l’utilisation de ces documents, provoquant un vif débat au sein de la société sénégalaise et rappelant les nombreux scandales qui ont émaillé l’histoire de ces titres de voyage.

À la fin de son mandat, l’ancien président Macky Sall a élargi la liste des bénéficiaires des passeports diplomatiques, suscitant des critiques et des inquiétudes quant à la possibilité d’abus et de trafics. Les nouvelles directives visent à rétablir une certaine rigueur dans l’attribution de ces passeports, notamment en empêchant les ministres sortants de les utiliser.

Le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires retentissantes liées à l’utilisation frauduleuse des passeports diplomatiques. De la commercialisation de ces documents à des prix exorbitants à leur utilisation dans des affaires de trafic de drogue ou de détournement de fonds, les scandales se succèdent, mettant en cause des personnalités politiques de différents régimes.

L’utilisation abusive des passeports diplomatiques n’a pas seulement des conséquences nationales. Les autorités américaines ont exprimé à plusieurs reprises leurs préoccupations concernant les comportements abusifs de certains détenteurs de passeports sénégalais sur leur territoire. De plus, en 2018, le Sénégal a frôlé un embargo de l’Union européenne sur ses passeports diplomatiques, finalement évité grâce à l’intervention de l’Espagne.

Face à ces scandales récurrents, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures visant à réformer en profondeur le système d’attribution des passeports diplomatiques. Une enquête récente a conduit à l’annulation de tous les passeports délivrés sur une période donnée, signe d’une volonté de lutter efficacement contre les abus et les trafics.

La question des passeports diplomatiques reste un sujet brûlant au Sénégal, symbolisant les défis auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance et de transparence. Si les nouvelles mesures prises par les autorités vont dans le sens d’une plus grande rigueur, il reste encore beaucoup à faire pour restaurer la confiance et assurer une gestion saine et transparente de ces titres de voyage prestigieux.

L’économiste Kako Nubukpo conseille le nouveau président sénégalais de se concentrer sur l’économie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye, et son gouvernement, qui ont pris leurs fonctions récemment, ont reçu des conseils précieux de la part de l’économiste togolais et commissaire à l’UEMOA, Kako Nubukpo. Selon lui, le président devrait prioritairement se concentrer sur la question économique pour répondre aux attentes de la jeunesse sénégalaise, qui constitue une part importante de son électorat.

Kako Nubukpo a souligné deux dimensions principales sur lesquelles le président devrait se concentrer. La première concerne la demande de souveraineté de la jeunesse, qui met en lumière la question de la souveraineté monétaire et économique. La deuxième dimension est le chômage massif des jeunes au Sénégal. Il est crucial de trouver des solutions pour offrir des opportunités d’emploi à cette jeunesse diplômée.

Pour aborder ces défis, l’économiste a proposé plusieurs pistes de solutions. Il suggère d’élargir l’espace fiscal pour augmenter les marges de manœuvre budgétaires et élargir l’espace monétaire. Il critique également la politique monétaire actuelle de la zone franc, qui se concentre principalement sur la lutte contre l’inflation, sans chercher activement à stimuler la création d’activités économiques.

Kako Nubukpo encourage le gouvernement du président Diomaye à adopter une approche centrée sur la création d’activités économiques pour répondre aux aspirations de prospérité de la jeunesse sénégalaise. Il insiste sur l’importance de mettre en place des politiques économiques qui favorisent la croissance et l’emploi, plutôt que de se limiter à la stabilité des prix.

Ces conseils de Kako Nubukpo mettent en évidence l’importance pour le nouveau gouvernement sénégalais de prendre des mesures audacieuses et ciblées en matière économique pour répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse du pays.

Tensions au sein du système judiciaire sénégalais : entre Décret Macky et Décret Diomaye, une équation complexe

Le système judiciaire du Sénégal est actuellement en proie à une tension palpable, alimentée par des désaccords concernant les nominations au sein de la Cour suprême et d’autres postes judiciaires. Cette tension découle principalement de l’opposition de Bassirou Diomaye Faye à certaines décisions prises par son prédécesseur, Macky Sall, ce qui a conduit à des abrogations de décrets portant sur plusieurs nominations importantes au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le décret d’abrogation, bien que signé par le président Diomaye, reste en suspens quant à sa publication officielle, laissant ainsi les magistrats concernés dans une situation d’incertitude quant à la légalité et à l’application effective de ces décisions. Cette incertitude est exacerbée par des questions soulevées sur le respect du parallélisme des formes lors de la convocation du CSM, ainsi que sur la légalité même du décret d’abrogation.

Malgré ces interrogations, le décret d’abrogation est en vigueur et commence à produire ses effets, créant ainsi un climat d’instabilité au sein du système judiciaire sénégalais. Les magistrats concernés, dont Abdoulaye Ndiaye, récemment nommé Premier président de la Cour suprême, sont dans l’attente de clarifications sur leur statut et sur l’effectivité des décrets.

Il convient de souligner que ces abrogations ne se limitent pas uniquement à la nomination d’Abdoulaye Ndiaye, mais touchent également d’autres nominations importantes au sein du système judiciaire, ajoutant ainsi à la complexité et à la sensibilité de la situation.

Face à cette situation délicate, il devient impératif pour les autorités judiciaires et gouvernementales de prendre des mesures rapides et transparentes afin de résoudre ces tensions et de restaurer la confiance dans l’intégrité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais. En l’absence de clarifications et de solutions concrètes, le risque de perturbation de la stabilité juridique et institutionnelle du pays demeure une préoccupation majeure pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

Sénégal : Pourquoi privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole ?

L’élève-ingénieur Lamine Diack Diouf, de l’École nationale supérieure des mines et de la géologie de l’université Cheikh-Anta-Diop, avance une thèse audacieuse : le Sénégal ferait mieux de se concentrer sur l’économie de l’or plutôt que sur celle du pétrole, malgré les fortes attentes suscitées par cet hydrocarbure.

M. Diouf justifie sa recommandation en soulignant que le Sénégal maîtrise mieux l’exploitation aurifère que celle du pétrole. De plus, il met en garde contre l’instabilité du marché pétrolier, soulignant que le pétrole est une ressource volatile, tandis que l’or reste une valeur refuge stable.

Il estime que le Sénégal a déjà une expertise dans le domaine de l’exploitation minière, ayant été un pays minier avant d’être un pays pétrolier. Ainsi, valoriser les ressources minières pourrait être le premier pas vers le développement de l’industrie pétrolière.

M. Diouf propose donc que le Sénégal constitue des réserves d’or pour construire une économie solide, tout en continuant à valoriser son pétrole et son gaz pour maîtriser sa transition énergétique. Il suggère également la création d’une banque de l’or, d’une raffinerie et d’un centre de stockage de l’or pour renforcer l’économie du pays.

Cette vision invite à repenser les priorités économiques du Sénégal et à explorer de nouvelles voies de développement, en mettant l’accent sur les ressources déjà maîtrisées et stables plutôt que sur les marchés instables et en évolution rapide.

Cheikh Diba : Le Nouveau Visage des Finances Publiques

Récemment nommé Ministre des Finances et du Budget au Sénégal, Cheikh Diba est un homme dont le nom commence à résonner dans les cercles politiques et économiques du pays. Sa nomination a été saluée comme un signe de renouveau et d’expertise dans la gestion des finances publiques.

Avec une carrière professionnelle impressionnante dans le domaine des finances, Cheikh Diba a gravi les échelons pour devenir un acteur clé de l’administration fiscale sénégalaise. Avant sa nomination ministérielle, il a occupé le poste de Directeur de la Programmation budgétaire, où il a joué un rôle crucial dans l’élaboration et la gestion du budget de l’État.

Fort de seize années d’expérience, Cheikh Diba a acquis une connaissance approfondie des mécanismes fiscaux et budgétaires du Sénégal. Son parcours professionnel l’a vu occuper divers postes au sein de l’administration fiscale, lui permettant ainsi de comprendre les défis et les enjeux liés à la collecte des recettes et à la gestion des dépenses publiques.

Mais Cheikh Diba n’est pas seulement un expert en finances publiques ; il est également un académicien accompli. Titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et d’un diplôme d’ingénieur en planification économique et gestion des organisations de l’École nationale d’Économie appliquée (ENEA), il a également poursuivi ses études à l’Institut africain de Développement économique et de Planification de la Commission économique pour l’Afrique (IDEP-Dakar) ainsi qu’à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Sa nomination en tant que Ministre des Finances et du Budget intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays cherche à relever plusieurs défis économiques et financiers. En tant que nouveau visage des finances publiques, Cheikh Diba est appelé à jouer un rôle central dans la mise en œuvre de politiques économiques visant à stimuler la croissance, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais.

Son expérience, son expertise et son engagement envers le développement économique du pays font de lui un atout précieux pour le gouvernement et une figure à surveiller de près dans les mois à venir.

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