Tragédie sur la Route : Un Militant du PUR Victime d’un Accident Mortel

Une ombre de tristesse et de deuil plane sur la campagne électorale alors qu’un militant du Parti de l’Unité et de la Réconciliation (PUR) a été tragiquement fauché par un camion, perdant ainsi la vie dans un accident de la route dévastateur. La victime, identifiée comme P. Seck, se trouvait à bord de sa moto Jakarta au retour d’un meeting du candidat Aliou Mamadou Dia à Thiadiaye.

Le drame s’est produit lorsque la moto de P. Seck a été heurtée de plein fouet par un camion, mettant brutalement fin à la vie de ce fervent militant. Malgré les tentatives désespérées pour le sauver, la gravité de ses blessures a été fatale, plongeant ainsi la communauté politique dans le chagrin et la consternation.

Le corps sans vie de la victime a été transporté au centre de santé de Sandiara, marquant ainsi la fin tragique de cette journée de campagne électorale qui aurait dû être remplie d’espoir et d’enthousiasme.

En cette période de deuil, nos pensées et nos prières accompagnent la famille endeuillée de P. Seck, ainsi que ses amis, ses proches et tous les membres du Parti de l’Unité et de la Réconciliation (PUR). Que leur courage et leur résilience les soutiennent dans cette épreuve difficile.

Cet événement douloureux rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière, en particulier pendant les périodes de campagne électorale où les déplacements sont nombreux et souvent précipités. Nous appelons à une plus grande vigilance sur nos routes pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

En cette période sombre, nous nous unissons dans la tristesse et la solidarité, honorant la mémoire de P. Seck et nous engageant à œuvrer ensemble pour un avenir où de telles pertes évitables seront éradiquées.

Élection Présidentielle : Aliou Mamadou Dia Vise la Reconstruction de Thiadiaye

Lors d’un rassemblement dans son fief à Thiadiaye, Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et de la Réconciliation (PUR), a dévoilé la future première dame au public local.

« Je suis fier de vous présenter en exclusivité la future première dame du Sénégal », a déclaré Aliou Mamadou Dia devant les habitants de Thiadiaye.

Au-delà de cette annonce symbolique, le candidat du PUR a exprimé sa volonté de remporter les élections avec une majorité écrasante dès le premier tour, non seulement à Thiadiaye, mais également dans les villes de Mbour, Thiès, et dans tout le Sénégal.

« Que Thiadiaye vote pour moi ou non, je m’engage à la reconstruire. Les politiciens précédents qui ont occupé des postes ministériels n’ont jamais réellement aidé la population. Les femmes sont laissées pour compte, sans accès aux financements nécessaires », a-t-il souligné, affirmant que si élu, Thiadiaye connaîtra un développement significatif et sera reconnue à l’échelle mondiale.

Aliou Mamadou Dia a pointé du doigt les lacunes dans les infrastructures de santé et d’éducation de Thiadiaye, promettant de les améliorer significativement. Il a également souligné que son objectif n’est pas simplement d’occuper un poste, mais de faire progresser le Sénégal vers le rang des nations développées.

« Le développement du Sénégal est notre priorité absolue », a-t-il insisté, s’engageant à tout mettre en œuvre pour réaliser cette vision ambitieuse.

À travers ses déclarations et ses promesses, Aliou Mamadou Dia cherche à convaincre les électeurs de Thiadiaye et de tout le Sénégal de lui accorder leur confiance lors des prochaines élections présidentielles, en lui donnant l’opportunité de diriger le pays vers un avenir meilleur.

Décès de Mamadou Yatassaye, candidat recalé à la Présidentielle

La sphère politique sénégalaise est plongée dans la tristesse suite au décès tragique de Mamadou Yatassaye, entrepreneur et candidat recalé à l’élection présidentielle du 24 mars. Mamadou Yatassaye s’est éteint ce jeudi 21 mars 2024 après avoir été victime d’un malaise, selon ses proches.

À la tête du mouvement « S’unir pour demain », Mamadou Yatassaye avait lancé sa candidature à la présidentielle avec une grande ambition et une détermination sans faille. Malheureusement, malgré ses efforts acharnés, il n’a pas réussi à obtenir le nombre de parrainages requis, le privant ainsi de sa participation à la course à la magistrature suprême.

En cette période de deuil, Ledakarois présente ses plus sincères condoléances à la famille de Mamadou Yatassaye, à ses proches et à tous ceux qui ont partagé sa vision pour l’avenir du Sénégal. Que nos prières accompagnent son âme dans son dernier voyage, et que son engagement et son dévouement envers son pays laissent une marque indélébile dans l’histoire politique du Sénégal.

Le Collectif des Anciens de l’UJTL du PDS soutient la candidature de Idrissa Seck pour l’élection présidentielle de 2024

Dans le paysage politique sénégalais, les voix se multiplient et les soutiens se dessinent en vue de l’élection présidentielle de 2024. Parmi elles, celle du Collectif des Anciens de l’Union des Jeunesses Travaillistes Libérales du Parti Démocratique Sénégalais (CUJTL) en faveur de Idrissa Seck, candidat à la présidentielle, se fait entendre avec force.

Dans un communiqué récent, le collectif a clairement exposé les raisons de son choix en faveur de Idrissa Seck. Tout d’abord, le collectif reconnaît l’ancienneté et l’engagement de Idrissa Seck au sein du PDS. Ayant occupé des postes de responsabilité au sein du parti, il est perçu comme un acteur majeur dans son ascension jusqu’à la conquête du pouvoir.

Par ailleurs, le professionnalisme et les compétences avérées de Idrissa Seck sont mises en avant par le collectif. Ayant occupé des fonctions ministérielles, il a su démontrer son expertise et sa capacité à gérer les affaires de l’État avec rigueur et succès.

Le programme politique de Idrissa Seck, notamment son plan PACTE, est également salué par le collectif. Considéré comme un moyen de réconcilier les Sénégalais autour des enjeux essentiels et de restaurer l’autorité de l’État, ce programme incarne les valeurs défendues par le CUJTL.

Le collectif souligne également l’importance du culte du travail prôné par Idrissa Seck, ainsi que son expérience et sa sagesse acquises au fil des années. Ces qualités font de lui, selon le collectif, le candidat idéal pour conduire le Sénégal vers l’émergence et répondre aux défis actuels et futurs du pays.

Enfin, le Collectif des Anciens de l’UJTL appelle tous les Sénégalais, en particulier ceux qui partagent les valeurs de paix et de justice, à soutenir massivement la candidature de Idrissa Seck lors de l’élection présidentielle. Pour le collectif, Idrissa Seck est l’homme de la situation, capable de garantir la paix et la stabilité pour le Sénégal.

le soutien du Collectif des Anciens de l’UJTL à la candidature de Idrissa Seck témoigne de la confiance placée en lui par ceux qui ont contribué à l’histoire du PDS. Son expérience, son professionnalisme et son engagement en faveur du bien-être du Sénégal font de lui un candidat incontournable dans la course à la présidentielle de 2024.

Pape Djibril Fall : La figure montante de l’échiquier politique sénégalais

Depuis son entrée en politique, Pape Djibril Fall ne cesse de se démarquer sur la scène politique sénégalaise, affichant une confiance en lui et une détermination à diriger le pays. Ancien journaliste, il a su transformer son engagement médiatique en action politique, suscitant l’adhésion d’une partie de la population.

Sa trajectoire politique atypique reflète une tendance émergente au Sénégal depuis 2012, où des journalistes se lancent activement dans l’arène politique. Issu de la 42ème Promotion du Centre d’Etudes des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Pape Djibril Fall a marqué ses débuts à l’Agence de presse sénégalaise (APS), à la Radio Sénégal internationale (RSI), ainsi que sur les chaînes privées 2stv et Tfm.

Sa capacité à convaincre et à mobiliser s’est illustrée à travers ses analyses pertinentes sur les enjeux nationaux, lui valant une popularité croissante auprès des citoyens. Soucieux des défis socio-économiques du pays, il a dénoncé la cherté de la vie, le chômage des jeunes et les inégalités sociales.

Son passage à l’action politique a été motivé par le désir de mieux défendre les intérêts des populations en accédant à des postes de responsabilité. Fondant son propre mouvement politique, « Les Serviteurs », Pape Djibril Fall a rapidement séduit une jeunesse engagée, incarnant ainsi le renouveau générationnel au sein de la classe politique sénégalaise.

En seulement quelques mois, son mouvement a enregistré des succès électoraux significatifs, avec notamment sa victoire en tant que député à l’Assemblée nationale. Malgré la jeunesse de son parti, il a su mobiliser un nombre impressionnant de voix, démontrant sa capacité à rivaliser avec des formations politiques établies depuis longtemps.

Fervent patriote, Pape Djibril Fall reste résolument engagé envers le Sénégal et ses concitoyens. Son parti, « Les Serviteurs », a rapidement gagné en notoriété et en adhésion à travers le pays, se transformant en une force politique bien structurée présente dans la majorité des départements et des communes du pays, ainsi que dans plusieurs pays à l’étranger.

Né à Thiadiaye, dans le département de Mbour, Pape Djibril Fall incarne l’espoir d’une nouvelle génération de dirigeants politiques au Sénégal. Ayant surmonté les obstacles, y compris ceux liés aux parrainages, il se présente comme le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de 2024. Avec détermination et pragmatisme, il s’engage pleinement dans la campagne électorale, offrant une alternative crédible dans le paysage politique sénégalais.

Élection présidentielle : Après Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy également retire sa candidature

Dans un développement inattendu, Habib Sy a annoncé officiellement le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le dimanche 24 mars 2024. L’ancien maire de Linguère a choisi d’officialiser cette décision lors de la caravane de Bassirou Diomaye Faye, qu’il a accueilli dans son fief ce jeudi.

La candidature de Habib Sy, validée par le conseil constitutionnel, avait été portée par l’ex-Pastef dans le cadre de sa stratégie de candidatures multiples pour promouvoir son « projet ».

Ce retrait fait suite à celui de Cheikh Tidiane Dièye, qui avait également retiré sa candidature pour apporter son soutien au porteur du Projet, Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, le nombre de candidats en lice pour l’élection présidentielle passe de 19 à 17.

Cette décision de retrait de Habib Sy vient donc renforcer le positionnement de Bassirou Diomaye Faye dans la course à la présidence, tout en réduisant le nombre de concurrents. Il reste à voir quel impact cela aura sur le paysage politique et électoral à l’approche du scrutin.

En cas de second tour, le Forum du justiciable demande à Macky Sall de repousser son départ

Alors que le président Macky Sall a réaffirmé son intention de quitter ses fonctions dès le 2 avril, que le successeur soit élu au premier tour ou qu’un second tour soit nécessaire, le Forum du justiciable soulève une question cruciale : celle de la transition démocratique.

Pour le Forum du justiciable, il est impératif que le président sortant assure la transmission du pouvoir au président nouvellement élu, qu’il soit élu au premier tour ou lors d’un éventuel second tour. Cette transition pacifique et démocratique est, selon l’organisation, une tradition fondamentale qui distingue le Sénégal sur la scène internationale.

Si le Forum du justiciable reconnaît la posture républicaine du président Sall, qui s’apprête à quitter le pouvoir à la fin de son mandat, il lui demande néanmoins de faire preuve de flexibilité et de maintenir cette tradition démocratique en cas de second tour.

Dans un communiqué adressé à Seneweb, le Forum du justiciable exprime son respect pour la décision du président, mais l’implore de rester en fonction jusqu’à ce que la transition soit complète, offrant ainsi un dernier service au peuple sénégalais.

Ainsi, dans l’intérêt de la stabilité politique et de la continuité démocratique, le Forum du justiciable appelle le président Sall à faire preuve de responsabilité et à rester en poste en cas de second tour de l’élection présidentielle. Car, comme le souligne l’organisation, le Sénégal est au-dessus de tout, et sa démocratie doit être préservée à tout prix.

« Nous ne voulons pas que le Sénégal tombe entre les mains de saïsaï » : Quand Amadou Ba se pose en rempart contre le désordre

À quelques jours de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Ba, figure de proue du camp présidentiel, se positionne comme le rempart contre ce qu’il décrit comme le désordre incarné par ses principaux rivaux. Dans un discours vibrant devant une foule de partisans à Diourbel, il revendique son rôle de défenseur de l’ordre et de la stabilité nationale.

Le paysage sablonneux de Diourbel, orné de centaines de partisans vêtus de boubous, de tee-shirts et de pancartes à son effigie, est le théâtre de la transformation inattendue d’Amadou Ba, ancien Premier ministre, en un orateur combatif et en un candidat présidentiel résolu. Il se présente désormais comme un rempart contre ce qu’il qualifie de menace des « bandits », visant ainsi le candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye et son allié Ousmane Sonko.

Amadou Ba et Bassirou Diomaye Faye se retrouvent en tête des favoris pour l’élection présidentielle de dimanche, malgré leurs différences notables. Bien que tous deux aient servi dans l’administration fiscale, ils se livrent à une joute verbale intense, chacun critiquant vivement l’autre.

M. Faye, connu pour son opposition farouche au président Macky Sall, a déclaré préférer ce dernier à Amadou Ba. Quant à Ousmane Sonko, il a qualifié Amadou Ba de « fonctionnaire milliardaire » dont la fortune doit être justifiée, malgré ses modestes origines.

Face à ces attaques, Amadou Ba n’hésite pas à riposter, insistant sur son expérience et son engagement en faveur de la stabilité et du progrès économique. Sa campagne, axée sur sa vision de garant de l’emploi des jeunes et de la prospérité économique, met en avant son expertise en tant qu’ancien ministre de l’Économie et du Budget, ainsi que son expérience en tant que Premier ministre.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés en cours de route, y compris des accusations de corruption et des dissensions au sein de son propre camp, Amadou Ba reste déterminé à faire valoir sa candidature et à défendre ses convictions.

À l’approche du scrutin, son discours se fait plus confiant et résolu, tandis qu’il sillonne le pays pour convaincre les électeurs de lui accorder leur confiance. Pour Amadou Ba, l’enjeu est clair : assurer la stabilité et le développement du Sénégal, en évitant que le pays ne tombe entre les mains de ceux qu’il perçoit comme des forces destructrices.

Saly : Les attentes cruciales des acteurs touristiques en vue de l’élection Présidentielle

L’une des principales exigences du comité est que le prochain ministre du Tourisme soit issu du secteur privé dans sa totalité, plutôt que de la sphère politique. Pour ces professionnels, cette mesure est cruciale pour assurer une gestion efficace du secteur et pour répondre aux besoins spécifiques de l’industrie touristique sénégalaise.

Une autre recommandation importante du comité est la mise en place d’assises nationales du tourisme, organisées chaque année, afin d’évaluer les progrès réalisés et d’ajuster les plans de développement en conséquence. Cette initiative permettrait d’impliquer l’ensemble des acteurs du secteur dans le processus décisionnel et de garantir une approche participative et inclusive.

Le comité a élaboré un mémorandum contenant ses propositions détaillées pour le secteur du tourisme, qu’il prévoit de transmettre à tous les candidats à l’élection présidentielle. Ces recommandations visent à mettre en avant les besoins et les priorités du secteur touristique sénégalais, dans l’espoir d’influencer positivement les politiques et les décisions futures en matière de tourisme.

Kaolack : 58 chefs de village apportent leur soutien à Amadou Ba pour la Présidentielle 2024

Dans la course à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a reçu un soutien de poids dans le département de Kaolack. Mohamed Ndiaye, également connu sous le nom de « Rahma », a réussi à mobiliser 58 chefs de village de la région en faveur de la candidature d’Amadou Bâ.

Kaolack : Soutien de 58 chefs de village du département à Amadou Ba

Ce soutien massif des chefs de village de Kaolack est perçu comme une étape significative dans la campagne électorale en cours. Il démontre la capacité de mobilisation de Mohamed Ndiaye et son influence auprès des leaders locaux dans la région. Ce succès souligne également la confiance accordée à Amadou Bâ en tant que candidat capable de répondre aux besoins et aux aspirations des habitants de Kaolack.

La mention spécifique d’Ousmane Ndiaye comme chef de file de ces 58 chefs de village met en lumière l’importance de cette mobilisation et la volonté de mener une campagne de terrain intensive. Cette approche, axée sur les visites de proximité et le porte-à-porte, permet de renforcer le lien entre le candidat et les citoyens, en mettant en avant les enjeux locaux et les préoccupations spécifiques de la région de Kaolack.

À l’approche de l’élection présidentielle, le soutien solide de ces chefs de village témoigne de la confiance accordée à Amadou Bâ et renforce sa position dans la course. Cela souligne également l’importance cruciale des alliances et des appuis locaux dans la politique sénégalaise, où la voix des communautés locales joue un rôle essentiel dans le processus démocratique.

Le dernier « journal de la campagne » diffusé exceptionnellement en une seule tranche le vendredi

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a annoncé une modification exceptionnelle concernant la diffusion de l’émission « Journal de la Campagne » pour le dernier jour de la campagne électorale, le vendredi 22 mars 2024.

Dans un communiqué officiel, le CNRA a informé que l’émission du dernier jour de campagne sera diffusée en une seule tranche, à partir de 22 heures. Cette décision inédite a été prise en accord avec les dispositions régissant le déroulement de la campagne électorale et en tenant compte des horaires et modalités prévus pour l’émission de propagande électorale réservée aux candidats à la présidence, diffusée par la Radiotélévision sénégalaise (RTS).

Les candidats ont été notifiés que les enregistrements et les fiches de montage devront être remis à la RTS au plus tard à 20 heures, pour être inclus dans la diffusion de l’émission du « Journal de la Campagne » de cette journée cruciale.

Cette modification de programmation intervient dans le cadre du respect des règles électorales et vise à garantir une équité de traitement entre tous les candidats en lice. En effet, conformément aux réglementations en vigueur, aucun élément de propagande ne pourra être diffusé dans les médias le jour précédant et le jour de l’élection, soit le samedi 23 et le dimanche 24 mars 2024.

Cette décision du CNRA reflète l’engagement des autorités à assurer un déroulement transparent et équitable du processus électoral, en veillant au respect des règles établies pour garantir une compétition démocratique et un accès équitable aux médias pour tous les candidats.

Le mouvement « J’aime le Sénégal » endosse Aliou Mamadou DIA du PUR pour la Présidentielle 2024

Après une semaine de débats et de présentations des programmes électoraux des différents candidats à l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024, le Mouvement « J’aime le Sénégal » a officiellement annoncé son soutien au candidat du Parti de l’Unité et de la Réconciliation (PUR), Aliou Mamadou DIA. Cette décision marque un tournant dans le paysage politique sénégalais et reflète la volonté du Mouvement de contribuer activement à l’avancement du pays.

Dans un communiqué publié récemment, Moulaye Camara, président du Mouvement « J’aime le Sénégal », a déclaré que cette décision avait été prise après une évaluation minutieuse des discours et des programmes des différents candidats en lice. Il a souligné que le choix d’endosser Aliou Mamadou DIA résultait de la conviction que ce dernier incarne les valeurs et les aspirations du Mouvement pour un Sénégal prospère et uni.

Le soutien du Mouvement « J’aime le Sénégal » à Aliou Mamadou DIA se matérialise également par la signature de la charte d’adhésion, démontrant ainsi un engagement ferme envers la vision et les objectifs du candidat du PUR. Moulaye Camara a appelé tous les membres du Mouvement à se mobiliser massivement en faveur du meeting de clôture qui se tiendra prochainement à Guédiawaye, marquant ainsi leur soutien indéfectible à la candidature d’Aliou Mamadou DIA.

En outre, le président du Mouvement « J’aime le Sénégal » a lancé un appel particulier à Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), ainsi qu’à Ousmane Sonko, pour qu’ils rejoignent la cause du PUR. Moulaye Camara a rappelé l’importance historique du PDS et du PUR dans le paysage politique sénégalais et a souligné la nécessité de l’unité pour garantir le succès de la Coalition « Yewwi Askanwi ».

En conclusion, le Mouvement « J’aime le Sénégal » a exprimé sa confiance en Aliou Mamadou DIA en tant que candidat capable de conduire le pays vers un avenir meilleur. Cette déclaration illustre l’engagement du Mouvement envers la promotion de valeurs telles que l’unité, la solidarité et le progrès pour l’ensemble de la population sénégalaise.

Mame Boye Diao : Une vision axée sur la jeunesse et l’égalité des chances au Sénégal

Dans la perspective d’une échéance électorale majeure, Mame Boye Diao se positionne comme un candidat déterminé à placer la jeunesse sénégalaise et l’égalité des chances au centre de son projet politique. Conscient du rôle fondamental de ces segments de la population dans le développement du pays, il a élaboré un programme ambitieux et concret visant à dynamiser ces domaines clés.

Considérant la jeunesse comme l’« alpha et l’oméga » du progrès national, Mame Boye Diao aspire à améliorer ses conditions de vie en mettant en place un fonds d’investissement spécifique. Son programme éducatif intégrera également des modules sur l’entrepreneuriat et des stages obligatoires en entreprise, offrant ainsi aux jeunes les compétences et les opportunités nécessaires pour réussir dans le monde professionnel. De plus, afin de stimuler le secteur agricole, chaque village se verra attribuer une parcelle pour la pratique agricole, une initiative qui pourrait générer jusqu’à 300 000 emplois. Sans oublier son engagement à promouvoir le transfert de compétences dans l’industrie minière, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives d’emploi pour les jeunes talents du pays.

Les femmes ne sont pas en reste dans le programme de Mame Boye Diao, qui promet une véritable égalité des chances et d’opportunités économiques. Son plan comprend la création d’une banque dédiée aux femmes, ainsi que des mesures d’inclusion financière et d’autonomisation économique pour les aider à accéder aux ressources nécessaires pour développer leurs entreprises. De plus, une adaptation des services financiers sera mise en place pour répondre aux besoins spécifiques des femmes entrepreneures. Mame Boye Diao s’engage également à garantir la parité homme-femme au sein du gouvernement et dans d’autres institutions, transformant ainsi son engagement en une réalité concrète pour l’ensemble de la société sénégalaise.

Porteur d’une vision progressiste et inclusive, Mame Boye Diao aspire à promouvoir une société où chaque citoyen a les mêmes chances de réussite, indépendamment de son origine ou de son genre. En mettant l’accent sur la jeunesse et l’égalité des chances, il espère gagner la confiance et le soutien des électeurs sénégalais lors des prochaines élections, ouvrant ainsi la voie à un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

Amadou Ba promet de dynamiser le crédit hôtelier et le secteur de la pêche lors de sa campagne présidentielle à Mbour

Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Amadou Ba, candidat de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), a récemment fait des engagements significatifs lors d’un événement à Mbour, mettant en lumière son intention de revitaliser le crédit hôtelier et de renforcer le secteur de la pêche s’il est élu président de la République.

Lors de son discours à Mbour, une région connue pour son industrie touristique et sa pêche artisanale florissante, Amadou Ba a exprimé sa volonté de soutenir le développement des infrastructures hôtelières. Il a souligné l’importance de mettre en place des politiques et des mécanismes qui permettront aux hôtels de répondre aux normes internationales, garantissant ainsi une expérience de séjour de qualité pour les visiteurs.

En outre, conscient du rôle crucial que joue la pêche dans l’économie locale et nationale, Amadou Ba a promis de mettre en œuvre un programme spécial de modernisation de ce secteur vital. Ce programme inclura des mesures telles que la subvention des pirogues, la fourniture de pirogues modernes et de moteurs aux pêcheurs, ainsi que l’amélioration des dispositifs de sécurité en mer pour assurer la protection et l’assurance des travailleurs de la pêche artisanale.

L’érosion côtière, un défi majeur pour la région de Mbour, a également été abordée par le candidat. Amadou Ba a pris l’engagement ferme d’éradiquer ce problème en mettant en œuvre des solutions durables pour protéger les côtes et préserver les communautés côtières de Mbour.

En plus de ses engagements en matière de développement économique et environnemental, Amadou Ba a également annoncé des projets de construction religieuse à Mbour. Il a promis la construction intégrale, par l’État, d’une grande mosquée et d’une cathédrale, dans le cadre d’un programme plus large de modernisation des villes et des cités religieuses à travers le pays.

Ces promesses témoignent de l’engagement d’Amadou Ba envers le développement socio-économique et environnemental du Sénégal, ainsi que de sa volonté de répondre aux besoins spécifiques des communautés locales telles que celle de Mbour. Alors que la campagne présidentielle se poursuit, les électeurs sont invités à considérer ces propositions avec attention, car elles pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de la nation.

Khalifa Sall propose une intégration de l’enseignement professionnel dans les Daaras pour favoriser l’emploi des jeunes

Dans le cadre de sa campagne présidentielle pour l’élection de 2024, Khalifa Abacar Sall, leader de Taxawu Sénégal, a récemment fait une annonce capitale lors de sa visite à Ndiambour, une région reconnue pour sa contribution significative à la diaspora sénégalaise et son engagement envers le progrès.

L’accent a été mis sur la contribution économique essentielle de la diaspora sénégalaise, qui envoie annuellement environ 1,600 milliards de francs CFA en transferts vers le pays. Khalifa Sall a souligné que ces ressources financières doivent être canalisées de manière stratégique vers des secteurs clés tels que l’agriculture, l’élevage et la pêche, afin de stimuler le développement économique et de créer des opportunités d’emploi durables pour les citoyens sénégalais.

Cependant, au-delà de cet aspect économique, Khalifa Sall a également mis en lumière le rôle crucial des daaras dans la société sénégalaise. Ces écoles coraniques traditionnelles sont depuis longtemps des institutions importantes dans la vie éducative et culturelle du pays. En reconnaissant cette importance, Khalifa Sall a proposé une idée innovante et ambitieuse : intégrer l’enseignement professionnel dans les daaras.

Cette initiative vise à moderniser ces institutions en leur offrant une dimension éducative supplémentaire axée sur la formation professionnelle. L’objectif est de donner aux jeunes apprenants les compétences pratiques nécessaires pour réussir sur le marché du travail, tout en respectant les valeurs traditionnelles et religieuses transmises dans les daaras.

L’intégration de l’enseignement professionnel dans les daaras ouvrirait de nouvelles perspectives pour les jeunes sénégalais, en leur offrant une voie vers des carrières lucratives et durables dans divers secteurs tels que l’artisanat, la construction, l’agriculture et bien d’autres encore. Cela contribuerait non seulement à réduire le chômage des jeunes, mais aussi à renforcer l’économie du pays en tirant parti du potentiel de sa jeunesse dynamique et talentueuse.

Cette proposition reflète l’engagement de Khalifa Sall envers une éducation inclusive et adaptée aux besoins du marché du travail. En investissant dans l’avenir des jeunes à travers l’intégration de l’enseignement professionnel dans les daaras, il aspire à créer un Sénégal où chaque individu a la possibilité de réaliser son plein potentiel et de contribuer de manière significative au développement national.

Alors que la campagne présidentielle continue de s’intensifier, les électeurs sénégalais sont invités à considérer cette proposition avec sérieux. L’intégration de l’enseignement professionnel dans les daaras offre une perspective prometteuse pour l’avenir de l’éducation et de l’emploi au Sénégal, et Khalifa Sall se positionne comme un leader visionnaire prêt à transformer les aspirations en actions concrètes pour le bien-être de tous.

Pape Djibril Fall : La voix de la jeunesse Sénégalaise se lève

Cependant, ce n’est pas seulement à travers les médias qu’il a marqué les esprits. Sa voix s’est élevée au-delà des écrans, lorsqu’il a commencé à animer des conférences, dénonçant les injustices sociales, le chômage des jeunes et la vie chère. Son engagement envers son pays et sa détermination à défendre les intérêts des citoyens l’ont finalement conduit à franchir le pas de la politique.

À l’âge de 39 ans, Pape Djibril Fall a fondé son propre mouvement politique, « Les Serviteurs », en avril 2022. Sous sa direction, ce mouvement a rapidement évolué en un parti politique structuré, rassemblant une coalition diversifiée de jeunes Sénégalais déterminés au changement. Trois mois seulement après sa création, Les Serviteurs ont remporté une victoire significative lors des élections législatives, démontrant ainsi leur pertinence et leur potentiel sur la scène politique.

Né à Thiadiaye, dans le département de Mbour, Pape Djibril Fall incarne l’esprit combatif et la détermination des jeunes Sénégalais à prendre en main l’avenir de leur pays. Son parcours, marqué par des défis surmontés et des obstacles franchis, témoigne de sa résilience et de sa capacité à mobiliser les énergies pour le bien commun.

En se lançant dans la campagne présidentielle de 2024, Pape Djibril Fall incarne l’espoir d’un changement véritable et d’une gouvernance plus inclusive et dynamique. Son message résonne auprès de la jeunesse sénégalaise, qui voit en lui un leader capable de transformer les aspirations en réalité.

Aly Ngouille Ndiaye s’engage à développer l’agriculture à Ziguinchor

Le candidat de la coalition « Aly Ngouille 2024 » a fait une promesse ambitieuse lors de sa campagne électorale en vue de l’élection présidentielle du 24 mars : développer l’agriculture pour stimuler la croissance économique de la région de Ziguinchor.

Aly Ngouille Ndiaye a déclaré : « Nous allons nous appuyer sur l’agriculture pour développer la région de Ziguinchor. Nous allons réformer ce secteur pourvoyeur d’emplois en y injectant des ressources financières conséquentes. » Il a également souligné son intention d’offrir un million d’emplois à la jeunesse du pays dans le domaine de l’agriculture au cours de son premier mandat présidentiel.

Le candidat a spécifiquement mentionné le problème de la pourriture des fruits, notamment la mangue et les « maad », dans la région de Ziguinchor. Il a promis d’apporter des solutions concrètes à cette question en soutenant la transformation des fruits et légumes locaux.

En ce qui concerne le conflit armé en Casamance, Aly Ngouille Ndiaye a exprimé sa volonté de privilégier le dialogue avec les combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) pour parvenir à une résolution définitive de la crise.

Ces engagements soulignent l’importance que le candidat accorde au développement économique régional et à la résolution des conflits locaux, démontrant ainsi son engagement envers le progrès et la stabilité dans la région de Ziguinchor et au-delà.

Idrissa Seck souligne l’importance de Saint-Louis dans le développement du Sénégal

Idrissa Seck, candidat de la coalition « Idy2024 » à l’élection présidentielle du 24 mars, a souligné mercredi l’importance de la ville de Saint-Louis (nord) dans l’histoire et le développement économique du Sénégal.

Lors d’un entretien avec la presse en début de soirée, Idrissa Seck a déclaré : « Je voudrais dire que Saint-Louis représente une partie extrêmement importante du Sénégal dans son histoire mais aussi dans son développement économique. » Il a notamment évoqué les défis rencontrés dans le secteur de la pêche, notamment en raison de la rareté des ressources et des questions environnementales soulevées par l’exploitation du pétrole et du gaz.

Idrissa Seck a également mis en lumière l’importance du tourisme pour Saint-Louis, soulignant que ce secteur mérite une attention particulière. Dans le cadre de son programme PACTE (Paix autorité compassion/compétence travail espoir), il a annoncé un programme spécifique dédié à la ville de Saint-Louis et axé sur le développement économique, en mettant l’accent sur les secteurs prioritaires comme la pêche et le tourisme.

Par ailleurs, Idrissa Seck a affirmé que l’environnement occupe une place de choix dans son programme, tant en termes d’aménagement d’espaces de vie adéquats que de gestion des défis liés au changement climatique et à l’embouchure de la ville.

Cette déclaration met en lumière l’engagement du candidat envers le développement durable et l’amélioration des conditions de vie dans la ville historique de Saint-Louis, démontrant ainsi son attention aux préoccupations locales et nationales.

Bassirou Diomaye Faye promet de résoudre le problème d’accès à l’eau à Bambey

Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président » à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est engagé à résoudre le problème d’accès à l’eau dans le monde rural, en particulier à Bambey (Diourbel, centre), s’il est élu président de la République.

Lors d’une caravane dans les rues de la commune de Bambey, Bassirou Diomaye Faye a souligné le problème d’accès à l’eau potable partagé par de nombreuses localités rurales, dont Ndiaganiao. Il a observé que depuis plusieurs mois, les populations sont en conflit avec les sociétés chargées de la gestion des forages ruraux.

Le candidat de la coalition « Diomaye Président » a exprimé son ambition de mettre en œuvre, dès son accession au pouvoir, des réformes dans la gestion de l’hydraulique rurale. L’objectif est d’assurer aux populations un accès à l’eau en qualité et en quantité.

Bassirou Diomaye Faye a également souligné le manque d’espoir chez les jeunes qui se livrent à l’émigration clandestine, invitant la jeunesse à soutenir le projet qu’il propose aux Sénégalais. Il a enfin exhorté ses militants et sympathisants à se mobiliser et à voter dès les premières heures du scrutin pour assurer la victoire dès le premier tour.

Cheikh Tidiane Dièye se retire de la présidentielle et soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans une déclaration faite lors d’une conférence de presse à Dakar, Cheikh Tidiane Dièye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a annoncé son retrait de la course et a appelé à voter en faveur de Bassirou Diomaye Faye.

Initialement considéré comme un plan de secours en remplacement du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Cheikh Tidiane Dièye a décidé de retirer sa candidature. Depuis le début de la campagne électorale, il a utilisé son temps d’antenne à la télévision publique, la RTS, pour présenter le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

Avant de se lancer dans la politique, Cheikh Tidiane Dièye a été actif dans divers mouvements liés à la doctrine tiers-mondiste ainsi que dans des plateformes citoyennes, en tant qu’universitaire et chercheur.

Ce retrait et cet appel au soutien de Bassirou Diomaye Faye pourraient avoir un impact significatif sur l’issue de l’élection présidentielle, en consolidant le soutien autour de ce dernier et en renforçant sa position dans la course présidentielle.

Kolda se déclare « totalement prêt » pour le scrutin présidentiel, selon le préfet

Le département de Kolda, dans le sud du Sénégal, affirme être prêt à accueillir le scrutin présidentiel prévu pour le dimanche 24 mars, selon les dires du préfet local, Mbassa Sène.

Lors d’un entretien accordé à l’APS, M. Sène a déclaré que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement de l’élection. Il a souligné que le matériel électoral a été reçu avant la date prévue, et qu’il a été distribué dans les différents centres de vote de la région.

En ce qui concerne le retrait des cartes d’électeur, le préfet a rapporté un taux de retrait de 77,3% à la date du 14 mars, ce qui équivaut à la distribution de plus de 24 000 cartes sur les 31 664 reçues. Il a également mentionné que les opérations de retrait se poursuivent dans les commissions de distribution établies dans chaque commune de Kolda.

Le département de Kolda compte 167 lieux de vote et 273 bureaux de vote pour un total de 106 011 électeurs inscrits, selon la carte électorale.

Ces déclarations du préfet de Kolda témoignent des efforts déployés par les autorités locales pour assurer le bon déroulement du processus électoral dans la région, en garantissant notamment un accès facile au matériel de vote et en encourageant le retrait des cartes d’électeur.

La plateforme « Ettu Jaam » dialogue avec les médias pour un scrutin calme et apaisé

Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue ce dimanche, la plateforme « Ettu Jaam », dédiée à la veille des femmes pour la paix et la sécurité, a initié une concertation avec une vingtaine de journalistes. L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les médias à favoriser une communication positive et responsable afin d’éviter la propagation de messages haineux pouvant engendrer des tensions pendant le processus électoral.

La présidente de la plateforme, Oumou Khairy Niang, a souligné l’importance cruciale des médias dans la promotion d’un scrutin calme et apaisé. Elle a affirmé l’engagement de « Ettu Jaam » à travailler pour la paix et la cohésion sociale, tout en reconnaissant le rôle clé des médias dans cet effort.

La rencontre a été l’occasion d’échanger sur la responsabilité sociale des médias et les risques liés à une mauvaise gestion de l’information dans le contexte électoral. Les participants ont discuté du rôle des médias dans la prévention de la violence, de la liberté de la presse, de la démocratie et du respect des droits humains.

Des recommandations ont été formulées pour mettre en place un dispositif de sécurité pour les journalistes afin de garantir une couverture médiatique adéquate de l’élection présidentielle et de maintenir un climat de paix et de sécurité. Il a également été suggéré de créer un cadre d’alerte précoce pour aider les journalistes à anticiper d’éventuels troubles ou violences.

Enfin, les participants ont élaboré une déclaration d’engagement pour une couverture responsable et équilibrée de la présidentielle, qui sera lue lors d’un forum d’appel pour un scrutin apaisé organisé par la plateforme vendredi à Dakar.

Cette initiative de dialogue entre « Ettu Jaam » et les médias illustre l’importance de la collaboration entre différents acteurs pour garantir un processus électoral transparent, pacifique et démocratique au Sénégal.

À Pikine, la CEDA veille à la bonne organisation du scrutin de dimanche

La Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Pikine, dirigée par Alioune Coulibaly, s’emploie activement à garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle qui se tiendra ce dimanche. Avec près de 400 000 électeurs inscrits dans 65 centres de vote et 695 bureaux de vote répartis dans les 12 communes du département, l’enjeu est de taille pour assurer le bon déroulement du processus électoral.

Alioune Coulibaly a souligné l’importance de la mobilisation des ressources humaines pour garantir le bon fonctionnement du scrutin. Le jour du vote, 695 contrôleurs et 86 superviseurs seront déployés pour veiller à ce que tout se déroule selon les normes établies. De plus, lui-même et son équipe parcourront le département pour superviser les opérations de vote et répondre aux éventuels besoins ou problèmes rencontrés sur le terrain.

La formation du personnel électoral est également une priorité pour la CEDA de Pikine. Les superviseurs ont déjà été formés et les contrôleurs seront formés jeudi pour être prêts à assumer leurs responsabilités le jour du scrutin.

Alioune Coulibaly a tenu à rassurer sur la disponibilité et la préparation du matériel électoral. Tout le matériel nécessaire à l’organisation du vote a été réceptionné et préparé en amont pour éviter tout désagrément le jour J.

En reconduisant le même dispositif que lors des précédentes élections, la CEDA de Pikine vise à capitaliser sur l’expérience passée pour garantir une organisation fluide et efficace du scrutin présidentiel. Cette démarche témoigne de l’engagement et du professionnalisme de l’équipe en charge de superviser le processus électoral dans le département.

À quelques jours du scrutin, la CEDA de Pikine demeure vigilante et déterminée à assurer la transparence et la crédibilité du processus électoral, contribuant ainsi à consolider la démocratie au Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet présidentiel

À peine six jours après sa libération de prison, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président », est entré en action dans la course présidentielle avec la détermination d’un leader porteur d’un projet politique dont la force ne cesse de grandir. Son parcours politique, marqué par les épreuves et les défis, en fait désormais un protagoniste majeur dans la lutte pour un renouveau politique au Sénégal.

La candidature de Bassirou Diomaye Faye est le fruit d’une longue bataille menée par son parti politique depuis 2021, année où des accusations de viols ont été portées contre Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), une formation politique aujourd’hui dissoute. Ce cheminement tumultueux a forgé la détermination de Bassirou Diomaye Faye à poursuivre le combat politique, malgré les épreuves tragiques telles que la prison, la mort et les blessures.

La période passée derrière les barreaux, d’une durée d’environ un an, a renforcé le soutien et l’engagement envers Bassirou Diomaye Faye au sein de ses alliés et sympathisants politiques. Sa libération a été accueillie comme une intronisation populaire, symbolisant son ascension en tant que figure de proue d’un mouvement politique en quête de changement.

Le parcours de Bassirou Diomaye Faye illustre une transformation politique remarquable. De simple lieutenant d’Ousmane Sonko, il est devenu un leader charismatique, capable de mobiliser les foules et de susciter l’enthousiasme autour de son projet politique. Sa sortie de prison, où il a partagé la cellule avec son mentor, a marqué le début d’une nouvelle ère pour sa carrière politique.

Bassirou Diomaye Faye incarne désormais l’avenir politique de son pays. Son ambition de briguer la magistrature suprême témoigne de sa détermination à apporter un changement significatif au Sénégal. Son parcours académique et professionnel, marqué par des succès et des défis, en fait un candidat crédible, capable de diriger le pays avec intégrité et détermination.

Sa vision pour le Sénégal, axée sur la création d’emplois, le développement économique et la lutte contre la corruption, reflète les aspirations d’une nouvelle génération de leaders politiques. Son engagement en faveur d’un Sénégal prospère et équitable trouve un écho favorable auprès des électeurs, qui voient en lui un espoir pour l’avenir de leur pays.

La candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence représente un tournant historique dans la politique sénégalaise. Son ascension fulgurante, de lieutenant à leader incontesté, témoigne de sa force de caractère et de sa détermination à mener à bien son projet politique. À l’approche de l’élection présidentielle, le pays tout entier attend de voir si Bassirou Diomaye Faye pourra concrétiser ses ambitions et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour le Sénégal.

Tout le matériel électoral réceptionné à Mbour, assure le préfet

Le préfet du département de Mbour, Mamadou Lamine Mané, a annoncé avoir réceptionné l’intégralité du matériel électoral nécessaire à l’organisation du scrutin présidentiel prévu pour dimanche prochain.

« Nous avons reçu l’ensemble du matériel. Actuellement, nous sommes dans une phase où nous allons procéder au conditionnement et au déploiement d’une partie du matériel », a déclaré M. Mané. Il a précisé que des équipes sont déjà sur le terrain pour déployer le matériel lourd.

Pour cette élection, le département de Mbour compte 351 023 électeurs répartis dans 219 lieux de vote et 729 bureaux de vote. « Il n’y a pas de nouveaux lieux de vote pour cette élection », a-t-il ajouté. Sur le plan sécuritaire, M. Mané a affirmé que « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité ».

Il a indiqué que huit communes seront entièrement couvertes par la gendarmerie, tandis que les autres seront sous la responsabilité de l’armée. La zone urbaine de Mbour commune et Saly relève de la compétence de la police.

Mamadou Lamine Mané a également assuré que le déploiement des forces de l’ordre et de sécurité se fera au plus tard vendredi, soit deux jours avant le scrutin, pour garantir un déroulement pacifique et sécurisé de l’élection.

Anta Babacar Ngom s’engage à créer cinq millions d’emplois, dont deux pour les jeunes et un pour les femmes

Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition « Alternative pour la relève citoyenne » (ARC) à l’élection présidentielle, a annoncé son intention de créer cinq millions d’emplois en cas de victoire à l’élection du 24 mars. Lors d’une caravane à Richard-Toll, elle a souligné l’importance de l’emploi pour la jeunesse et a présenté son plan ambitieux visant à répondre aux besoins de cette population dynamique.

« La jeunesse, c’est l’emploi. C’est pourquoi, dans notre programme, nous envisageons de créer cinq millions d’emplois. Parmi ces cinq millions d’emplois, deux seront pour la jeunesse et un million pour les femmes. Nous avons une vision et nous restons ambitieux », a-t-elle déclaré.

Pour atteindre cet objectif, Anta Babacar Ngom propose de renforcer les secteurs clés tels que la pêche, l’agriculture et le transport. Elle estime que le développement du Sénégal passe par l’industrialisation, notamment par la création d’usines dans les domaines de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture.

La candidate de l’ARC envisage la mise en place de 250 mille complexes agro-industriels à travers le pays, dont 100 dans la région de Saint-Louis. Ces complexes seront des moteurs de création d’emplois pour les jeunes entrepreneurs, contribuant ainsi à mettre fin à l’émigration irrégulière.

En mettant l’accent sur la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, Anta Babacar Ngom propose une approche holistique pour stimuler l’économie et améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Sa vision ambitieuse vise à offrir des opportunités économiques équitables et à encourager l’entrepreneuriat local, dans le but de promouvoir le développement durable et inclusif du Sénégal.

Amadou Bâ promet la désalinisation des terres pour davantage de surfaces cultivables à Fatick

Lors de son récent meeting à Fatick, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a dévoilé un programme ambitieux visant à résoudre le problème de salinité des terres dans la région. Cette initiative vise à accroître les surfaces cultivables pour les agriculteurs locaux, afin de dynamiser le secteur agricole et de stimuler l’économie régionale.

La salinité des sols constitue depuis longtemps un défi majeur pour les agriculteurs de Fatick, entravant souvent leurs rendements et limitant leur capacité à cultiver des terres productives. Conscient de cette problématique, Amadou Bâ a annoncé son intention de mettre en place un programme de désalinisation des terres afin de restaurer leur fertilité naturelle.

« La terre de Fatick a un taux important en sel. C’est pourquoi je compte mettre en place un programme de désalinisation qui va redonner à la terre sa force pour de meilleures productions agricoles », a déclaré Amadou Bâ lors du meeting.

Cette initiative vise à éliminer les concentrations de sel dans le sol, permettant ainsi aux agriculteurs de cultiver sur des terres auparavant non utilisables en raison de leur salinité élevée. En augmentant les surfaces cultivables, Amadou Bâ espère stimuler la production agricole, améliorer la sécurité alimentaire et créer des opportunités économiques pour les habitants de la région.

En outre, le candidat de la coalition BBY s’est engagé à soutenir les agriculteurs en facilitant l’accès aux intrants agricoles, à la formation et aux technologies agricoles modernes. Il a également promis de mettre en place des usines de transformation agricole dans la région, afin de valoriser les produits locaux et de créer des emplois dans le secteur de la transformation alimentaire.

Par ailleurs, Amadou Bâ a souligné son engagement à soutenir l’entrepreneuriat local en offrant un accompagnement financier et technique aux jeunes entrepreneurs de Fatick. Il envisage également de mettre en place des programmes de formation professionnelle et de développement des compétences pour renforcer l’employabilité des jeunes dans la région.

En conclusion, les propositions d’Amadou Bâ visent à résoudre le problème de salinité des terres à Fatick et à stimuler le développement agricole et économique de la région. Si élu, il compte mettre en œuvre ces initiatives pour améliorer les conditions de vie des habitants et favoriser la croissance économique de Fatick.

Serigne Fallou Mbacké rejoint Amadou Ba pour la Présidentielle : Un soutien majeur pour Bby

Dans le paysage politique sénégalais, un nouveau ralliement vient renforcer la candidature d’Amadou Ba en vue de l’élection présidentielle. Serigne Fallou Mbacké, président du Conseil départemental de Mbacké et figure de proue du mouvement And Suxali Sénégal, a officiellement annoncé son soutien à l’ancien Premier ministre.

Réélu sous la bannière de l’intercoalition Yaw-Wallu, Serigne Fallou Mbacké a pris cette décision stratégique après une période de réflexion et d’analyse approfondie des programmes des différents candidats. Pour lui, le choix d’Amadou Ba repose sur une convergence de visions politiques et de valeurs partagées.

Lors d’une rencontre à Taïf, Serigne Fallou Mbacké a exposé les raisons de son soutien à Amadou Ba, soulignant notamment la validation par ce dernier d’un programme de développement d’urgence pour le Conseil départemental de Mbacké. Ce programme, évalué à 50 milliards de francs CFA sur une période de dix ans, a été accueilli favorablement par Amadou Ba, témoignant ainsi de son engagement envers le développement local.

À travers ce ralliement, Serigne Fallou Mbacké mobilise les membres de son mouvement pour soutenir activement la candidature d’Amadou Ba et œuvrer à une victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle. De plus, il appelle à maintenir la cohésion nationale et à promouvoir l’unité dans le pays, soulignant l’importance de la solidarité et de la convergence d’efforts pour l’avancement du Sénégal.

Ce soutien de Serigne Fallou Mbacké représente un atout significatif pour la campagne d’Amadou Ba, renforçant sa légitimité et sa crédibilité auprès des électeurs de la région de Mbacké. Il témoigne également de la volonté du candidat de fédérer autour de lui un large éventail de forces politiques et sociales pour conduire le Sénégal vers un avenir prometteur.

Mamadou Lamine Diallo souhaite faire inscrire le Magal de Touba dans l’agenda de l’Union africaine

Dans le cadre de sa campagne électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat de la coalition Tekki, s’est engagé à promouvoir la reconnaissance internationale du Grand Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants au Sénégal. Lors d’une rencontre dans le Baol, M. Diallo a affirmé son attachement au Magal et a proposé de l’inscrire officiellement dans l’agenda de l’Union africaine une fois élu.

Selon lui, le Grand Magal de Touba, célébration annuelle commémorant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba, mérite une reconnaissance internationale en raison de son importance spirituelle et de son impact sur la société sénégalaise. En intégrant cet événement dans l’agenda de l’Union africaine, Mamadou Lamine Diallo souhaite valoriser la dimension religieuse et culturelle du Sénégal sur le continent africain.

Par ailleurs, le candidat a partagé sa vision concernant les institutions du pays, soulignant l’importance des chefs religieux en tant qu’institutions sociales. Selon lui, depuis l’époque de Blaise Diagne, les chefs religieux ont joué un rôle crucial dans la vie politique et sociale du Sénégal. Il s’engage ainsi à impliquer pleinement ces leaders spirituels dans la gouvernance du pays, reconnaissant leur contribution historique à la construction de la nation sénégalaise.

En outre, Mamadou Lamine Diallo a abordé la question de l’accès à l’eau à Touba, promettant de résoudre définitivement ce problème une fois élu. Il a également appelé à des prières pour la paix dans le pays, soulignant que la politique doit se dérouler dans un climat de tolérance et de respect des libertés individuelles.

En conclusion, le candidat a réaffirmé son engagement en faveur d’une démocratie décentralisée, mettant en avant l’importance des pôles régionaux de développement pour assurer une gouvernance inclusive et participative au Sénégal.

Présidentielle 2024 : “Amadou Ba n’a pas besoin d’être chaperonné comme l’autre qui a besoin de la présence de son mentor‘’ (Aliou Sall)

Face à la presse locale, hier, à Guédiawaye, Aliou Sall s’est prononcé sur les relations entre le président de la République et son candidat Amadou Ba. À ce sujet, le frère du président sortant laisse entendre qu’‘’Amadou Ba n’a pas besoin d’être chaperonné par Macky Sall comme l’autre candidat qui, lui, a besoin de la présence de son mentor ». Il fait allusion à Bassirou Dioamaye Faye qui est épaulé sur le terrain par son leader Ousmane Sonko. 

Selon l’ancien maire de Guédiawaye, le soutien de Macky Sall à Amadou Ba est plus utile dans l’ombre que sur le terrain et que le président de la République et son candidat Amadou Ba s’entendent très bien.
Par ailleurs, Aliou Sall invite les Sénégalais à ne pas commettre l’erreur de voter pour sanctionner, ce qui pourrait engendrer des regrets. Il donne l’exemple d’Ameth Aidara, son successeur à la tête de la ville de Guédiawaye. Selon lui, ce dernier n’a fait aucune réalisation jusqu’ici.

Présidentielle 2024 : Les acteurs culturels exigent le respect des droits d’auteur

Alors que la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars bat son plein au Sénégal, les acteurs culturels du pays expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante des droits d’auteur et un manque de considération envers le secteur culturel de la part des candidats.

La Société du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) a été particulièrement vocal dans sa critique, dénonçant l’utilisation non autorisée d’œuvres artistiques à des fins de propagande politique. Selon la loi n°2008-09, toute utilisation d’œuvres protégées à des fins commerciales ou politiques nécessite le paiement d’une redevance aux artistes concernés. Or, de nombreux candidats ont utilisé des chansons sans respecter ces dispositions légales.

Les artistes exhortent donc les candidats à se conformer à la loi en se rapprochant de la SODAV pour régulariser leur utilisation des œuvres protégées et s’acquitter des redevances dues. Cette démarche vise à garantir le respect des droits des créateurs et à assurer une juste rémunération pour leur travail.

Outre cette question cruciale des droits d’auteur, les acteurs culturels regrettent également le manque de considération de la part des candidats à l’égard de la culture dans leurs programmes électoraux. Sur les 19 candidats en lice, aucun n’a proposé de politique culturelle claire et cohérente, ce qui témoigne, selon les artistes, d’un désintérêt pour un secteur pourtant essentiel à la vie économique et sociale du pays.

Face à cette situation, les acteurs culturels appellent les candidats à s’engager davantage avec les professionnels de la culture pour élaborer des politiques inclusives et ambitieuses qui favorisent le développement d’un secteur culturel dynamique. Ils soulignent que la culture est un moteur de création d’emplois et de croissance économique, et qu’elle mérite donc une place de choix dans les programmes politiques.

En conclusion, les acteurs culturels du Sénégal lancent un appel à l’action aux candidats et à l’ensemble de la classe politique, les exhortant à reconnaître la valeur de la culture et à œuvrer pour sa promotion et sa protection dans l’intérêt de tous les citoyens.

Cheikh Tidiane Dièye retire sa candidature et soutient Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle

Cheikh Tidiane Dièye a surpris aujourd’hui en annonçant le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’une conférence de presse. Dans un geste inattendu, M. Dièye a appelé ses partisans à soutenir le candidat Bassirou Diomaye Faye pour l’élection à venir.

Cette décision radicale intervient après une discussion avec Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef. Selon M. Dièye, cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du pays et dans le but de renforcer l’unité de l’opposition.

Ce retrait stratégique de la course présidentielle marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les élections approchent à grands pas. La décision de M. Dièye de soutenir M. Faye pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final, étant donné l’importance de son électorat et son influence dans certaines régions clés.

La question qui se pose maintenant est de savoir comment cette alliance inattendue pourrait influencer le paysage politique sénégalais dans les jours précédant le scrutin, et si elle pourrait changer la dynamique de la campagne électorale à venir.

Heurts entre militants d’Amadou Ba et de Diomaye Faye à Fatick : Des blessés et un bus incendié

Des affrontements violents ont éclaté à Fatick entre les partisans d’Amadou Ba et la caravane de Bassirou Diomaye Faye, laissant plusieurs personnes blessées et entraînant des dommages matériels importants. L’incident s’est produit lors d’un rassemblement à la place Les Berges du Sine, où Bassirou Diomaye Faye était censé tenir un discours politique.

Les tensions ont rapidement monté lorsque des jeunes ont commencé à entonner le nom d’Amadou Ba, provoquant une réaction hostile de certains individus présents. Des affrontements ont alors éclaté entre les deux groupes, conduisant à des blessures pour certains manifestants ainsi qu’à des dégâts matériels, notamment des motos-Jakarta vandalisées. De manière alarmante, le bus d’une école privée appartenant au responsable communal de l’ex-parti Pastef à Fatick, Cheikh Bitéye, ainsi qu’une salle de classe, ont été incendiés lors de ces violences.

Pour l’heure, les auteurs de ces actes de violence restent inconnus, mais cet incident met en lumière les tensions politiques exacerbées dans la région. Les autorités locales et les forces de sécurité sont mobilisées pour identifier les responsables et rétablir l’ordre dans la région. Des enquêtes sont en cours pour clarifier les circonstances exactes de ces heurts et pour traduire en justice les coupables.

Ces violences interviennent dans un contexte tendu à l’approche des élections, soulignant la nécessité d’un dialogue apaisé et du respect des règles démocratiques pour garantir la stabilité et la sécurité de tous les citoyens.

Kaffrine : Ousmane Sonko dénonce les violences et appelle à voter pour Bassirou Diomaye Faye

La ville de Kaffrine a été le théâtre d’une vive agitation lors de la visite tardive du président Ousmane Sonko dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mars. Arrivé vers 4 heures du matin, Sonko s’est adressé à ses partisans et sympathisants réunis pour l’accueillir.

Cependant, le convoi de Bassirou Diomaye Faye, conduit par Ousmane Sonko, a été attaqué dès son entrée dans la commune de Kaffrine. Ces attaques ont été attribuées à certains militants supposés appartenir au camp d’Abdoulaye Saydou Sow. Les forces de défense et de sécurité sont intervenues pour rétablir l’ordre, utilisant des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

Dans la foulée, des actes de vandalisme ont été perpétrés : la photo décorative du Président Macky Sall affichée devant le siège de l’Apr a été saccagée, et des jets de pierres ont endommagé des bancs publics devant la mairie de Kaffrine.

Face à ces incidents, Ousmane Sonko s’est exprimé devant ses partisans, affirmant qu’il ne se laisserait pas intimider par de tels actes de sabotage. Il a également critiqué les responsables locaux de l’Apr à Kaffrine, affirmant que même leur chef, Amadou Bâ, n’osait pas lui répondre.

Sonko a ensuite appelé les habitants de Kaffrine à élire le meilleur candidat en la personne de Bassirou Diomaye Faye. « Il est jeune, intègre et a les capacités pour diriger ce pays », a-t-il déclaré.

Ces événements soulignent les tensions politiques dans la région et mettent en lumière les enjeux de la campagne électorale. Alors que les différents candidats rivalisent pour le soutien des électeurs, il est essentiel que le processus électoral se déroule dans le calme et le respect mutuel

Élection présidentielle : des responsables de la fédération du PDS demandent à Karim Wade d’appuyer Amadou Ba

Dans une tournure surprenante des événements, les responsables et les cadres du Parti démocratique sénégalais (PDS) invitent Karim Wade à soutenir le candidat à la présidence Amadou Ba. Abdou Thiam, chef de parti à Linguère et membre de la cellule de communication PDS, a transmis ce message, soulignant la nécessité pour le parti de maintenir son rôle historique de manière responsable.

« Nous appelons notre candidat, notre président de groupe parlementaire, nos dirigeants et nos militants à se joindre à nous dans cette position républicaine pour s’assurer que le PDS remplit son rôle historique. Nous devons démontrer que le PDS est une partie responsable », a déclaré M. Thiam.

Ces cadres du PDS considèrent que la coalition DiomayePresident incarne « l’immaturité, l’amateurisme et le populisme ». Par conséquent, ils font valoir que « le choix qui nous est devant nous, en tant que citoyens, est une raison. Dans ce contexte, Amadou Ba représente le meilleur choix. Il incarne l’expérience et la stabilité », a affirmé M. Thiam.

Cet appel inattendu à l’appui de l’intérieur du PDS marque un changement stratégique dans les alliances politiques avant l’élection présidentielle. Alors que Karim Wade a été un personnage important du PDS, son soutien à Amadou Ba aurait probablement des implications importantes pour le paysage électoral.

Alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle, la dynamique politique continue d’évoluer, avec des alliances formant et changeant dans la poursuite du succès électoral. La position adoptée par ces responsables du PDS ajoute une dimension intrigante au récit qui se déroule de la course à la présidence. Tous les yeux restent sur la réponse de Karim Wade et les ramifications potentielles de sa décision sur le paysage politique du Sénégal.

Accusations d’Aliou Sall contre Ahmed Aidara: Aperçus de la commune de Guédiawaye

Dans une interview récente sur iRadio, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et coordinateur de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a exprimé son point de vue sur diverses questions touchant la municipalité. Cependant, au milieu de discussions sur l’emploi des jeunes et les défis locaux, Sall a lancé des accusations à l’encontre de son successeur à la mairie, Ahmed Aidara.

Sall a affirmé qu’Aidara « n’attire pas les intérêts du peuple qui l’a élu et ne se concentre que sur ses intérêts personnels ». Il a souligné les disparités dans les ressources de campagne lors des élections locales, affirmant qu’Aidara disposait d’un soutien logistique et de budgets de campagne beaucoup plus importants que ses adversaires.

« Il n’a pas de problème pour accéder aux autorités. Il est ami avec tout le monde. Il ne devrait pas utiliser l’excuse d’être une figure de l’opposition alors qu’il dînait avec le ministre des Finances un soir et en prenant le petit déjeuner avec le ministre de l’Intérieur le lendemain matin. Il a tous les liens pour aborder les problèmes de Guédiawaye. Mais est-il vraiment préoccupé par eux? demanda Aliou Sall.

Soulignant la distinction entre les figures de l’opposition qui produisent des résultats de véritables préoccupations et celles qui peuvent ne pas être d’un tel dévouement, Sall a exprimé le souhait qu’Aideara déploie des efforts substantiels pour relever les défis municipaux. Il a souligné qu’il espérait qu’Aidara réussirait dans son rôle de prévenir d’éventuelles perturbations de la gouvernance.

Les remarques d’Aliou Sall donnent un aperçu de la dynamique de la politique locale à Guédiawaye, en faisant la lumière sur les préoccupations concernant les priorités en matière de leadership et l’engagement en faveur du bien-être communautaire. Alors que la municipalité parcourt sa trajectoire de développement, ces allégations soulignent l’importance d’une direction responsable et dévouée pour une gouvernance et une prestation de services efficaces.

Élections présidentielles le 24 mars : les ONG mettent en garde contre les « arrêts de l’internet »

À la veille de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars, l’organisation non gouvernementale Access Now, ainsi que 49 associations formant la coalition « KeepItOn », un réseau mondial qui s’emploie à mettre fin aux fermetures d’Internet, ont adressé une lettre au Président Macky Sall. Des copies de la lettre ont également été envoyées au Premier Ministre Sidiki Kaba, Ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam, Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP) Abdou Karim Sall, Président du Conseil national de réglementation de l’audiovisuel (CNRA) Babacar Diagne, ainsi qu’aux PDG d’Expresso Sénégal et de Sonatel, Fatou Sow Kane et Sékou Dramé, respectivement.

Le journal souligne que dans la lettre, les écrivains appellent « un engagement public à faire en sorte que la population de la République du Sénégal ait un accès sans entrave à l’Internet, aux médias sociaux, aux plateformes et à tous les canaux de communication partout dans le monde lors de la prochaine élection présidentielle du 25 mars 2024 ».

Cette demande intervient après que des restrictions ont été observées sur l’accès à Internet en février dernier avant que les élections ne soient reportées.

Tout en reconnaissant la gravité de l’incitation à la violence et de la propagation de la désinformation, les autorités sénégalaises doivent cesser de violer les droits de l’homme en fermant l’Internet sous couvert de la sécurité nationale. Les restrictions à la liberté d’expression doivent respecter les normes relatives aux droits de l’homme », déclare Jaimee Kokonya, responsable des communications pour la campagne africaine à Access Now, et ses collègues. Ils font valoir que « les arrêts généralisés sur Internet constituent une réponse disproportionnée à ces risques ».

L’appel de ces ONG souligne l’importance du maintien de l’accès numérique en tant que droit fondamental pendant les processus démocratiques. Elle reflète les préoccupations croissantes suscitées par les restrictions potentielles sur les voies de communication et la nécessité d’un environnement électoral transparent et ouvert. Alors que les élections approchent, tous les yeux restent sur le Sénégal, attendant une réponse à ces appels à la sauvegarde des libertés numériques au cours de cette période critique.

Mbour préparé pour l’élection présidentielle : tous les documents électoraux reçus

À l’approche de l’élection présidentielle ce dimanche, Mamadou Lamine Mané, préfet du département de Mbour, a confirmé la réception complète du matériel électoral. Cette étape cruciale ouvre la voie à la distribution de matériaux essentiels essentiels à l’organisation des élections. « À l’heure actuelle, nous sommes dans une phase où nous emballons et déployons une partie des matériaux », a-t-il déclaré.

Avec ses 351 023 électeurs inscrits, le département de Mbour n’introduira aucun nouveau bureau de vote pour les prochaines élections, maintenant le nombre de bureaux de vote à 219 bureaux de vote et 729 bureaux de vote. L’accent est mis sur la sécurité, les équipes étant déployées sur le terrain et la couverture complète de huit municipalités par la gendarmerie. L’armée et la police sont également mobilisées pour assurer le bon déroulement des élections.

Le personnel chargé de l’application des lois et de la sécurité devrait être en place à partir de ce vendredi, ce qui garantirait la sécurité du processus électoral deux jours avant les élections. Mamadou Lamine Mané souligne l’importance de cette organisation pour une expérience de vote pacifique.

Alors que l’anticipation s’est tenue pour l’élection présidentielle, le traitement efficace du matériel électoral et les mesures de sécurité rigoureuses mises en œuvre à Mbour reflètent l’engagement de mener des élections équitables, transparentes et sûres. Tous les systèmes étant en place, les électeurs peuvent se réjouir de voter dans un climat de sécurité et de confiance.

Cheikh Yerim Seck anticipe la victoire d’Amadou Ba lors du premier tour de l’élection présidentielle

À quelques jours du scrutin présidentiel, les déclarations de Cheikh Yerim Seck suscitent l’attention et alimentent les spéculations politiques. Dans une récente entrevue avec Maimouna Ndour Faye, le journaliste a évoqué la possibilité d’une victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection.

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Selon Cheikh Yerim Seck, cette issue serait envisageable si une union sacrée se formait autour de la coalition Benno Bokk Yakkar. Il estime que l’ancien Premier ministre dispose du potentiel nécessaire pour rallier la jeunesse et obtenir un soutien massif au sein de cette coalition.

« Amadou Ba peut rassembler la jeunesse dès le premier tour. S’il y a une union sacrée au sein du Benno Bokk Yakkar, il pourrait l’emporter dès le premier tour », a déclaré Cheikh Yerim Seck lors de son entretien avec Maimouna Ndour Faye.

Cette prédiction repose sur les sondages qui, selon le journaliste, témoignent du solide ancrage de la coalition Benno Bokk Yakkar dans le pays. Si ces prévisions venaient à se concrétiser, Amadou Ba deviendrait ainsi le nouveau président du pays, offrant une victoire sans contestation à la coalition au pouvoir.

Cependant, ces propos suscitent également des débats et des interrogations quant à la faisabilité d’une telle victoire, ainsi que sur les potentielles répercussions politiques au sein du pays.

Alors que la présidentielle approche à grands pas, les déclarations de Cheikh Yerim Seck ajoutent une nouvelle dimension au paysage politique, alimentant les spéculations et les attentes quant aux résultats finaux du scrutin.

Daouda Ndiaye mobilise les troupes pour la victoire d’Amadou Bâ à Yeumbeul Nord

Yeumbeul Nord, fief historique de l’Alliance pour la République (APR), s’apprête à jouer un rôle déterminant dans l’élection présidentielle à venir. En effet, l’ancien maire emblématique de la commune, Daouda Ndiaye, a lancé un appel vibrant à la mobilisation de ses troupes en faveur du candidat de la coalition Benno Bok Yakaar, Amadou Bâ.

Lors d’une conférence de presse très médiatisée, Daouda Ndiaye a réuni ses partisans et les a exhortés à se rassembler derrière le programme et la candidature d’Amadou Bâ pour la présidence de la République. Entouré de figures importantes de l’APR, il a affirmé avec conviction que la victoire d’Amadou Bâ était non seulement possible, mais nécessaire pour le progrès et le développement de Yeumbeul Nord.

Cette mobilisation, orchestrée par Daouda Ndiaye, revêt une importance capitale dans le contexte politique actuel. En ralliant ses troupes autour d’un objectif commun, celui de faire triompher Amadou Bâ, il envoie un signal fort à l’ensemble de la région et du pays : Yeumbeul Nord est prêt à jouer son rôle dans le processus démocratique et à soutenir un candidat engagé pour le bien-être de tous.

En tant qu’ancien maire respecté et figure incontournable de la scène politique locale, Daouda Ndiaye a su galvaniser ses troupes et inspirer l’espoir dans la population. Son appel à l’action et à la solidarité résonne comme un appel à l’unité et à la détermination pour surmonter les défis qui se dressent devant la communauté.

La décision de Daouda Ndiaye de se ranger derrière Amadou Bâ marque un tournant décisif dans la campagne électorale. Elle renforce la position de la coalition Benno Bok Yakaar dans la région et confère une légitimité supplémentaire à la candidature d’Amadou Bâ.

Daouda Ndiaye incarne l’esprit de leadership et d’engagement qui caractérise les véritables hommes d’État. Sa mobilisation exemplaire à Yeumbeul Nord donne un nouvel élan à la campagne d’Amadou Bâ et ouvre la voie à une victoire éclatante pour la coalition Benno Bok Yakaar lors de l’élection présidentielle à venir.

Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Campagne intense de récupération des cartes d’électeur à Thiès par Y’en a Marre

Le mouvement citoyen Y en a Marre déploie une énergie considérable dans une campagne de sensibilisation à Thiès, visant à inciter les jeunes à récupérer leurs cartes d’électeur en vue des prochaines élections présidentielles. Sous la direction de leur coordinateur national, Aliou Sané, cette initiative intitulée « Diéli sama carte nguir mana voté » est une réponse directe au constat alarmant d’une participation électorale insuffisante lors des scrutins précédents.

Avec seulement 3,2 millions de votants sur plus de 7 millions d’inscrits lors du dernier scrutin, il est devenu impératif pour Y en a Marre de mobiliser la jeunesse et de réveiller l’intérêt pour le processus démocratique. À Thiès, où seulement 55% des cartes d’électeur ont été récupérées selon les autorités locales, le mouvement dirigé par Bassirou Diop s’engage activement à augmenter ce taux et à garantir l’intégrité du processus électoral.

Aliou Sané met particulièrement l’accent sur l’importance de sensibiliser les primo-votants, soulignant le rôle crucial qu’ils joueront dans le façonnement de l’avenir du pays. Sa vision d’une élection transparente et apaisée est partagée par de nombreux citoyens qui aspirent à un processus électoral juste et équitable.

Cependant, des préoccupations subsistent quant à l’existence présumée de « bureaux fictifs » qui pourraient potentiellement compromettre l’intégrité du scrutin. Y en a Marre appelle à une vigilance accrue et à une surveillance rigoureuse du processus électoral pour prévenir toute tentative de fraude ou d’irrégularité.

En parallèle à cette campagne de récupération des cartes d’électeur, le mouvement condamne fermement les récentes manifestations de violence observées pendant la campagne électorale. Aliou Sané plaide en faveur d’un dialogue politique constructif et exhorte toutes les parties à opter pour une compétition pacifique centrée sur les idées et les programmes plutôt que sur les confrontations physiques.

En conclusion, Y en a Marre affiche une détermination sans faille dans sa mission de garantir un processus électoral transparent, inclusif et pacifique à Thiès et au-delà. La mobilisation citoyenne active et la vigilance constante demeurent des piliers essentiels pour assurer la légitimité et l’intégrité des élections à venir.

Saint-Louis : Engouement et ferveur autour de Anta Babacar Ngom Diack

Une marée humaine a accueilli chaleureusement Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, lors de sa campagne électorale dans la vieille ville de Saint-Louis. L’enthousiasme palpable et la ferveur qui ont accompagné son passage ont témoigné d’un soutien croissant envers sa candidature.

Dans les rues étroites et chargées d’histoire de cette cité emblématique, Anta Babacar Ngom Diack a su captiver les esprits et rallier les cœurs à sa cause. Sa vision pour un avenir meilleur a trouvé un écho profond parmi les habitants, qui aspirent à un changement positif et porteur d’espoir.

La présidente du mouvement ARC s’est révélée comme une figure charismatique et inspirante, capable de mobiliser les foules et d’incarner les aspirations du peuple. Son engagement en faveur du progrès et de l’inclusion a suscité un élan d’adhésion et de confiance, transformant sa campagne en un véritable mouvement populaire.

À Saint-Louis, berceau de l’histoire et de la culture sénégalaise, Anta Babacar Ngom Diack a laissé une empreinte indélébile dans le paysage politique. Son passage restera gravé dans les mémoires comme un moment historique, où les citoyens ont exprimé leur soutien indéfectible à sa candidature et à sa vision pour le futur.

Alors que la campagne électorale de 2024 bat son plein, l’engouement autour d’Anta Babacar Ngom Diack ne cesse de croître, portant avec lui l’espoir d’un renouveau et d’une gouvernance inclusive. À travers ses actions et ses discours, elle incarne les valeurs de progrès, de justice et de solidarité qui animent le peuple sénégalais.

En cette période cruciale pour la nation, Saint-Louis se dresse comme un symbole de résilience et d’espoir, portant haut les aspirations d’un peuple en quête de changement. Avec Anta Babacar Ngom Diack à sa tête, le mouvement pour un Sénégal meilleur et plus juste prend un nouvel élan, prêt à conquérir l’avenir avec détermination et optimisme.

Mobilisation intensifie dans Agnam: Farba Ngom fait pression pour la victoire au premier tour

À l’approche des élections présidentielles du 24 mars 2024, Farba Ngom, maire d’Agnam, a convoqué des dirigeants politiques et des militants pour une assemblée générale cruciale. L’objectif déclaré est d’assurer la réélection d’Amadou Ba, soutenu par la coalition Benno Bokk Yakaar, au premier tour de scrutin. Ngom promet des ressources substantielles pour accomplir cette mission.

Se positionnant comme un acteur clé de la victoire de Ba, Farba Ngom s’est engagé à soutenir les comités électoraux dans la zone. À cette fin, vingt véhicules et fonds 4X4 neufs ont été alloués à chaque localité. Il s’appuie sur les réalisations notables du président Macky Sall, telles que l’électrification et l’accès à l’eau potable, pour persuader les électeurs.

Farba Ngom souligne la nécessité d’un vote massif en faveur du candidat Benno, qu’il considère comme un devoir. Il appelle les militants à s’engager sans relâche, en espérant que la mobilisation remarquable dont on a assisté lors des visites régionales du candidat se reflétera aux urnes.

La mobilisation menée par Farba Ngom souligne l’importance des efforts déployés par la base pour façonner les résultats des prochaines élections. Avec des ressources et de la détermination à leur disposition, les partisans d’Amadou Ba sont prêts pour une forte manifestation le jour des élections. Alors que le paysage politique s’intensifie, tous les yeux restent sur Agnam et son rôle central dans la construction de l’avenir de la nation.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye, les clés d’un profil captivant

Dans la course à la présidence, un bon profil politique est essentiel pour captiver l’attention des électeurs et laisser une impression durable. Bassirou Diomaye Diakhare Faye incarne parfaitement cet idéal, avec un profil qui attire l’œil et suscite l’intérêt dès le premier regard. En tant qu’informaticien et observateur averti de la scène politique, je me penche sur les qualités qui rendent son profil si captivant.

Tout d’abord, la clé de tout bon profil réside dans son authenticité. Bassirou Diomaye Diakhare Faye parvient à incarner sa véritable essence à travers son profil, mettant en avant ses valeurs, ses passions et ses aspirations avec sincérité. Cette authenticité est le fondement même de son attrait, car elle permet aux électeurs de se connecter réellement avec sa personne et sa vision pour le pays.

Ensuite, un bon profil politique doit être équilibré. Il doit offrir un mélange harmonieux d’informations personnelles et professionnelles, permettant aux électeurs de comprendre à la fois la personne derrière le politicien et ses compétences en tant que leader. Bassirou Diomaye Diakhare Faye parvient à trouver cet équilibre, présentant un profil complet qui donne une vue d’ensemble de sa personnalité et de son parcours.

De plus, la clarté et la concision sont des éléments clés d’un bon profil politique. Bassirou Diomaye Diakhare Faye communique efficacement les informations essentielles sans s’encombrer de détails superflus. Son profil est structuré de manière à être facile à lire, avec des sections bien définies et une présentation visuelle attrayante qui facilite la digestion des informations.

Enfin, un bon profil politique est évolutif et adaptable. Bassirou Diomaye Diakhare Faye comprend l’importance de maintenir son profil à jour pour refléter ses nouvelles expériences, compétences et réalisations. Il est également capable de s’adapter aux différentes plateformes et contextes dans lesquels il est présenté, ce qui lui permet de toucher un public plus large et diversifié.

En conclusion, le profil de Bassirou Diomaye Diakhare Faye est un exemple brillant de ce qu’un bon profil politique devrait être. Authentique, équilibré, clair et évolutif, il incarne les qualités essentielles qui attirent l’attention des électeurs et suscitent leur intérêt. Dans cette période cruciale de la présidentielle, son profil captivant pourrait bien être la clé de son succès politique.

Serigne Mboup propose un ambitieux plan pour créer un million d’emplois au Sénégal

Serigne Mboup, le candidat de la coalition ‘And nawle and ligueey’, a révélé lors d’une conférence de presse à Touba son projet ambitieux visant à stimuler l’économie sénégalaise et à générer un million d’emplois. Au cœur de cette initiative se trouvent six pôles régionaux de développement, présentés comme les piliers de sa stratégie globale.

Lors d’un moment de partage autour du repas de rupture du jeûne, Serigne Mboup a exposé son idée : ‘Pour créer un million d’emplois au Sénégal, nous allons subdiviser le pays en six pôles régionaux de développement avec une forte gouvernance locale’.

Chaque pôle serait dirigé par un ministre d’État et disposerait d’un budget significatif, allant de 1000 à 1500 milliards de francs CFA. Ces pôles, dotés d’une gestion locale, visent à être autonomes par rapport à la capitale, avec une autonomie fiscale et administrative accrue. ‘Nous n’aurons plus besoin de nous déplacer à Dakar pour quoi que ce soit’, a assuré Mboup, soulignant une gestion locale des exonérations et des impôts.

Ce modèle de gouvernance repose sur trois axes majeurs : le partenariat public-privé, les grands travaux de l’État et le suivi-évaluation. L’objectif ultime est de permettre aux Sénégalais de vivre et de travailler dans leur région respective, espérant ainsi que des mécanismes efficaces inciteront les populations à rester dans leurs régions d’origine.

Si cette vision se matérialise, elle pourrait transformer profondément le paysage socio-économique du Sénégal en enracinant l’emploi à l’échelle locale et en offrant de nouvelles opportunités de développement dans tout le pays. Serigne Mboup propose ainsi une approche novatrice et audacieuse pour relever les défis de l’emploi et de la décentralisation au Sénégal.

Présidentielle : Cheikh Mbacké Bara Dolly rejoint la coalition Diomaye Président et lance un appel au PDS

Dans un geste politique majeur, Cheikh Mbacké Bara Dolly, ancien président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a annoncé son ralliement à la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle de 2024. Dans un communiqué officiel, M. Bara Dolly a exprimé son soutien sans équivoque à la candidature de Bassirou Diomaye Faye, tout en appelant les libéraux à se joindre à cette dynamique politique.

Le leader du Parti démocratique sénégalais Libéral (PDSL) a clairement indiqué sa volonté de voir la coalition Diomaye Président remporter les prochaines élections présidentielles, affirmant qu’elle représente « le seul espoir du changement » pour le Sénégal. Ce ralliement marque un tournant significatif dans la campagne électorale et renforce la crédibilité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye.

Dans son communiqué, M. Bara Dolly a également lancé un appel au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) pour qu’il suive son exemple et soutienne la coalition Diomaye Président. Cette invitation à l’unité politique vise à rassembler les forces progressistes autour d’une vision commune pour l’avenir du pays.

Ce ralliement de M. Bara Dolly à la coalition Diomaye Président témoigne de la reconnaissance de la qualité du programme politique et de la vision de Bassirou Diomaye Faye. Il souligne également l’importance des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où la consolidation des forces est essentielle pour atteindre les objectifs de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Alors que la campagne électorale entre dans sa phase cruciale, le soutien de personnalités politiques influentes comme M. Bara Dolly peut avoir un impact significatif sur le résultat des élections présidentielles à venir. Son appel au PDS illustre la volonté de construire un front uni pour défendre les intérêts du Sénégal et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Campagne électorale : Anta Babacar Ngom appelle à la relève à Fatick

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a lancé un appel vibrant aux habitants de Fatick, les encourageant à rejeter la continuité politique et à opter pour le changement lors des prochaines élections.

Anta Babacar Ngom a pris la parole devant ses partisans dans un discours empreint de conviction, affirmant que le président sortant, Macky Sall, n’a pas réussi à réaliser des progrès significatifs dans la région de Fatick, malgré ses promesses de continuité. Elle a souligné que les Fatickois eux-mêmes aspirent à un renouveau politique et qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé.

« S’il devait y avoir de la continuité, c’est vous, les Fatickois, qui auriez dû le défendre, mais vous êtes les premiers à réclamer la rupture. Aujourd’hui, vous dites non à la continuité et oui à la relève. Personnellement, je n’ai rien vu d’extraordinaire dans la ville qui mérite de soutenir la continuité. C’est la faute de Macky Sall qui vous demande aujourd’hui de voter pour la candidature d’Amadou Ba. Refusez ! » a-t-elle déclaré avec conviction.

Son discours a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans, qui l’ont saluée avec des chants traditionnels sérères, exprimant ainsi leur soutien à sa candidature. Anta Babacar Ngom a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation impressionnante, affirmant se sentir chez elle à Fatick.

Cependant, elle ne s’est pas limitée à ses partisans actuels. Elle a exhorté ses partisans à élargir leur base en persuadant les membres d’autres partis politiques de rejoindre leur mouvement. Elle a souligné l’importance de la persuasion et de l’ouverture, même envers le président Macky Sall lui-même, soulignant qu’il n’y avait pas de place pour les complexes dans la politique.

Cette déclaration reflète la volonté d’Anta Babacar Ngom de se présenter comme une alternative crédible et une force de changement pour les habitants de Fatick. Elle incarne l’espoir d’une nouvelle ère politique, axée sur le progrès, le développement et le renouveau. Alors que la campagne électorale se poursuit, son message résonne comme un appel à l’action et à l’engagement citoyen en faveur d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Affaire « Force spéciale » : Pape Mamadou Seck et les siens libérés

Tout est bien qui finit bien pour les membres de la « Force spéciale ». Pape Mamadou Seck et ses camarades ont tous été libérés, à la suite de la loi d’amnistie, déclare Me Moussa Sarr à Seneweb. « Le juge a déjà sorti son ordonnance. Toutes les personnes arrêtées dans cette affaire sont mises en liberté provisoire d’office, à la suite de la loi d’amnistie », précise leur avocat.
Pour rappel, dix membres de la présumée « Force spéciale » ont été placés sous mandat de dépôt au mois de juin 2022 par le juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck.
Pape Mamadou Seck et ses amis étaient poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat, acte de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’armes à feu.

Tensions électorales au Sénégal : Cheikh Tidiane Dièye critique Amadou Ba et Appelle à une « révolution citoyenne »

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, les tensions montent entre les différents candidats alors que la date du scrutin du 24 mars 2024 approche. Cette fois-ci, c’est Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la présidentielle et proche d’Ousmane Sonko, qui a pris la parole pour exprimer ses critiques envers son adversaire, Amadou Ba, candidat de la coalition BBY.

Depuis la ville de Linguère où il se trouve actuellement, le Dr Dièye a vivement dénoncé l’usage excessif de l’argent par son rival Amadou Ba dans sa campagne électorale. Selon lui, la pratique consistant à mobiliser des partisans en distribuant de l’argent et des tee-shirts est monnaie courante dans le paysage politique sénégalais, mais il remet en question la capacité d’Amadou Ba à créer des difficultés dans la compétition électorale en tant que candidat non soutenu par son propre patron, Macky Sall.

« Comment pourrait-il nous créer des difficultés ? », a-t-il déclaré sur les ondes de la Rfm, soulignant ainsi la nécessité pour les électeurs de rompre avec le système politique en place. Cheikh Tidiane Dièye estime que l’élection présidentielle actuelle n’est pas simplement une compétition politique habituelle, mais plutôt une « révolution citoyenne ».

Il appelle ainsi les électeurs à sanctionner sévèrement Amadou Ba, qu’il qualifie de représentant de la continuité du régime actuel dirigé par Macky Sall. Pour lui, les douze dernières années de gouvernance sous ce régime ont été synonymes de souffrance pour les Sénégalais, et il est temps d’apporter un changement significatif à la tête du pays.

Ces déclarations reflètent l’atmosphère tendue qui règne dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, où chaque candidat cherche à convaincre les électeurs de sa légitimité et de sa capacité à apporter un changement positif pour le pays.

Tambacounda : Aliou Mamadou Dia promet la création de l’Université des métiers et le développement économique

Dans le cadre de sa campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024, Aliou Mamadou Dia, candidat de la coalition AMD 2024, a annoncé des initiatives ambitieuses visant à stimuler le développement économique et social de Tambacounda et de ses environs.

Une annonce majeure a été faite par le candidat lors de sa visite dans la région le lundi 18 mars : la création de l’Université des métiers à Tambacounda. Cette université spécialisée formera des professionnels qualifiés dans le domaine des ressources minières, en vue de l’exploitation optimale des richesses minières locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants en main-d’œuvre qualifiée dans le secteur minier et à favoriser le développement économique de la région.

Parallèlement, Aliou Mamadou Dia s’est engagé à établir une usine de fabrication de batteries solaires, capitalisant sur les conditions climatiques favorables de Tambacounda et de Kédougou. Cette usine contribuera à promouvoir les énergies renouvelables et à créer des emplois locaux.

De plus, le candidat prévoit la construction d’une usine de métallurgie dans la région, afin de transformer sur place les minerais de fer de Kédougou et de Tambacounda. Cette initiative vise à valoriser les ressources naturelles locales et à stimuler l’industrialisation de la région.

Dans le cadre de son plan de développement économique, Aliou Mamadou Dia envisage également la réactivation des activités ferroviaires, avec pour objectif la création de lignes TGV reliant Tambacounda aux autres régions du pays.

Par ailleurs, le candidat s’engage à construire un port sec à Goudiry, facilitant ainsi les échanges commerciaux avec les pays voisins tels que la Mauritanie, le Mali et la Guinée.

Concernant le secteur touristique, Aliou Mamadou Dia prévoit d’investir dans la revitalisation du Parc Niokoloba, en développant un circuit touristique attractif pour attirer les visiteurs et en valorisant le riche patrimoine culturel de la région.

Enfin, conscient des défis climatiques auxquels la région est confrontée, le candidat propose de moderniser la ville de Tambacounda en s’inspirant de modèles de développement durable, tout en soulignant l’exemple de Dubaï, une ville qui a réussi à prospérer malgré des températures extrêmement élevées.

Ces initiatives ambitieuses démontrent l’engagement d’Aliou Mamadou Dia à promouvoir le développement socio-économique de Tambacounda et à améliorer les conditions de vie de ses habitants.

Présidentielle : Idrissa Seck intensifie sa campagne à Dakar avec une offensive décisive

Le président du parti « Rewmi », Idrissa Seck, a récemment intensifié sa campagne électorale en ciblant la capitale sénégalaise, Dakar. Dans le cadre de cette initiative, il a entrepris un déplacement en centre-ville, traversant les quartiers de Sandaga, Petersen, et se rendant ensuite vers les HLM et les environs. Cette caravane politique s’est déroulée autour de visites de proximité et d’une écoute attentive des préoccupations des citoyens, notamment des commerçants et des résidents.

Lors de ces échanges, le candidat d’IDY 2024 a souligné l’importance de l’implication de tous les acteurs pour assurer la réalisation de son programme politique, baptisé PACTE, et en faire le pilier des cinq prochaines années au Sénégal. Il a mis en avant la nécessité d’une collaboration collective pour faire avancer le pays dans la bonne direction lors des élections à venir.

Les interventions des citoyens ont mis en évidence une « satisfaction générale » à l’égard du profil et des propositions d’Idrissa Seck. Le dialogue direct avec les habitants témoigne de sa volonté de transparence et de démocratie participative, renforçant ainsi les liens entre le leader de « Rewmi » et les habitants de Dakar.

Cette offensive politique de Idrissa Seck dans les quartiers centraux de Dakar démontre son engagement à rallier le plus grand nombre de partisans à sa cause. En mettant l’accent sur l’écoute des préoccupations locales et en proposant des solutions concrètes, il cherche à gagner la confiance et le soutien des citoyens pour les élections présidentielles à venir.

Présidentielle au Sénégal : Clarifications sur les déplacements de Macky Sall et les fausses informations

Des rumeurs circulant sur les déplacements du Président de la République, Macky Sall, pour soutenir le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, à Kaffrine ce lundi 18 mars, ont été démenties par des sources officielles. En effet, il a été affirmé que le Président Sall n’avait pas l’intention de se rendre à Kaffrine et qu’il n’avait jamais prévu de participer à la caravane d’Amadou Ba. Ces allégations ont été qualifiées de « fake news » par des sources concordantes.

Selon ces sources, le Président a préféré laisser Amadou Ba s’adresser directement au peuple, renouvelant ainsi son soutien au candidat sans pour autant intervenir directement dans la campagne. L’agenda du Président Sall aurait été évoqué comme étant chargé, et il aurait rappelé le principe de la continuité de l’État malgré la période de campagne électorale.

Par ailleurs, une fausse information prétendant que le chef de l’État avait signé un décret abrogeant la dissolution du parti politique PASTEF a également été démentie. Des proches du Président ont dénoncé cette « épidémie de fake news », soulignant la nécessité de faire la distinction entre les informations vérifiées et les rumeurs non fondées.

Ces clarifications interviennent alors que le Président Sall est prévu pour rencontrer les patrons de presse ce même jour. Cette rencontre promet des discussions animées, notamment sur la question de la diffusion de fausses informations et l’importance du respect de l’éthique journalistique dans le contexte électoral.

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à la croisée des chemins : Le dilemme de la Présidentielle 2024

À l’approche de l’élection présidentielle de mars 2024, le Parti démocratique sénégalais (PDS) se trouve confronté à un choix crucial pour son avenir politique. Après avoir été dans l’incapacité de présenter un candidat lors des deux derniers scrutins présidentiels, le PDS se retrouve à un tournant décisif, où chaque décision pourrait façonner son destin dans le paysage politique du Sénégal.

Selon les analyses de Dr Demba Guèye, maître de conférences en analyse du discours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le PDS est à un carrefour où il doit impérativement choisir son camp et le soutenir fermement. Pour Dr Guèye, la mission fondamentale d’un parti politique est la conquête du pouvoir, et pour atteindre cet objectif, le PDS doit faire un choix stratégique sans tarder.

Le dilemme du PDS réside dans le fait de choisir entre soutenir un candidat de la majorité présidentielle ou de l’opposition. Chaque option comporte ses propres défis et implications politiques. Si le PDS opte pour la majorité présidentielle, il risque de rencontrer des réticences de la part de ses militants, étant donné les tensions passées entre le parti et le pouvoir en place. En revanche, soutenir l’opposition pourrait également poser des problèmes, compte tenu des différends antérieurs entre le PDS et certains partis d’opposition.

La récente tentative infructueuse du PDS de présenter Karim Wade comme candidat à la présidentielle met en lumière les défis auxquels le parti est confronté. Dans ce contexte, Dr Guèye souligne l’urgence pour le PDS de donner une consigne de vote afin de préserver sa survie politique, étant donné son rôle historique en tant que parti ayant gouverné le pays pendant 12 ans.

Ainsi, le PDS est à un moment décisif de son histoire, où chaque décision prise dans les prochaines semaines pourrait avoir un impact significatif sur son avenir politique. Dans un paysage politique en constante évolution, le PDS doit naviguer avec prudence pour garantir sa pertinence et sa continuité dans le paysage politique sénégalais.

Décision cruciale à prendre : 19 candidats à la présidentielle Sénégalaise

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, le pays se retrouve confronté à un choix complexe avec pas moins de 19 candidats en lice pour le poste suprême. Cette diversité de prétendants soulève des interrogations sur la manière dont les électeurs vont prendre leur décision lors du scrutin prévu pour le 24 mars 2024.

Mame Boye Diao : Le Sénégal qui vient (10/16)

Face à cette multitude de candidatures, Le Quotidien Tv a entrepris d’éclairer les citoyens en présentant les programmes politiques de chaque candidat à travers une série de capsules vidéo. Ces résumés des « projets de société » offrent une opportunité précieuse aux électeurs de se familiariser avec les visions et les propositions des différents candidats, qui façonneront l’avenir du pays.

Cette initiative permet aux électeurs de mieux comprendre les enjeux et les orientations des divers candidats, facilitant ainsi leur prise de décision lors du vote. En exposant les différentes perspectives et idées politiques, Le Quotidien Tv contribue à enrichir le débat démocratique et à renforcer l’engagement civique des citoyens.

Il est également intéressant de noter que trois des candidats, à savoir Bassirou Diomaye, Habib Sy et Cheikh Tidiane Dièye, partagent le même programme, ce qui ajoute une dimension particulière à cette élection. Cette convergence de propositions offre aux électeurs une alternative collective, présentant un choix distinct par rapport aux autres candidats.

En somme, à travers ces capsules vidéo, Le Quotidien Tv joue un rôle crucial dans l’éducation politique des électeurs sénégalais, les aidant à naviguer à travers la diversité des candidatures et à prendre une décision éclairée lors de l’élection présidentielle.

Présidentielle 2024 au Sénégal : L’expertise de Dr Cheikh Omar Diallo sur la dynamique des seconds tours

Selon les analyses perspicaces de Dr Cheikh Omar Diallo, expert en Communication et Leadership, la perspective d’un second tour lors de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal est une quasi-certitude mathématique. Cette assertion, étayée par une surveillance attentive de plus d’une centaine d’élections présidentielles à travers le monde, soulève des considérations cruciales pour les candidats et les électeurs.

Le Dr Diallo explique que lorsque le président sortant ne se représente pas, comme c’est le cas actuellement, cela élimine la prime généralement accordée au titulaire du pouvoir en place. Cette dynamique, qu’il qualifie de « loi de la gravité électorale », suggère que dans la plupart des cas, un second tour est inévitable. Néanmoins, il admet que des exceptions existent, mais elles confirment plutôt la règle énoncée.

Il souligne également l’importance relative du classement au premier tour, notant que même être en tête ne garantit pas nécessairement la victoire finale. Il cite des exemples passés où des candidats en deuxième position ont finalement remporté l’élection présidentielle. Ainsi, il insiste sur la nécessité pour les candidats de former des alliances stratégiques, d’obtenir des reports de voix significatifs, et de clarifier les consignes de vote pour mobiliser efficacement les électeurs potentiels.

Dr Diallo met en lumière plusieurs segments d’électeurs clés auxquels les candidats devront accorder une attention particulière : les primo-votants, les partisans du Parti démocratique sénégalais (PDS) et les membres de la grande famille libérale, ainsi que les indécis et les abstentionnistes. Pour lui, la capacité à mobiliser ces segments de l’électorat sera déterminante dans la course à la présidence.

En résumé, les observations de Dr Cheikh Omar Diallo mettent en lumière l’importance cruciale du second tour et la nécessité pour les candidats de comprendre les nuances complexes de la politique sénégalaise pour réussir dans cette compétition électorale.

Le Forum Civil sensibilise les journalistes sur la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal

Au cours d’une récente initiative de deux jours, le Forum Civil a réuni des journalistes issus des régions minières du Sénégal pour discuter du droit d’accès à l’information et de la nécessité de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif.

L’événement a été l’occasion pour les participants d’examiner en détail les différents projets en cours dans le secteur extractif, en mettant particulièrement l’accent sur les projets pétroliers et gaziers tels que le projet GTA, le projet Sangomar, et le projet Teranga Yaakaar. En collaboration avec le Ministère du Pétrole et des Énergies, des discussions ont porté sur des questions cruciales telles que l’audit des coûts et des opérations pétrolières dans le pays.

Le coordonnateur du Forum Civil a souligné l’importance de l’accès à l’information dans le secteur extractif, soulignant que la transparence est essentielle pour garantir la reddition de comptes et une gouvernance responsable. Il a également encouragé les journalistes à proposer des enquêtes sur la gestion des ressources naturelles dans leurs régions respectives, mettant en lumière les lacunes en matière de reddition de comptes qui persistent dans le secteur.

Birahime Seck, membre du Forum Civil, a souligné l’importance de la reddition de comptes dans le secteur extractif, soulignant que de nombreuses missions confiées aux organes de supervision ne sont pas rendues publiques, créant ainsi un manque de transparence. Il a appelé à une plus grande responsabilité de la part des acteurs du secteur, notamment en rendant accessibles au public les résultats des audits et des évaluations des stratégies et programmes.

De plus, Birahime Seck a critiqué le manque de profondeur dans les propositions des candidats à la présidentielle en ce qui concerne le secteur extractif. Il a appelé à des engagements concrets de leur part, notamment en ce qui concerne l’opérationnalisation des fonds miniers, la valorisation du contenu local, l’amélioration des conditions de vie des femmes dans les régions minières, et la renégociation des contrats avec plus de spécificités sur les clauses à revoir.

En conclusion, le Forum Civil a souligné l’importance de la transparence, de l’accès à l’information et de la reddition de comptes dans le secteur extractif du Sénégal, tout en appelant les acteurs politiques à prendre des engagements concrets pour améliorer la gouvernance et le développement durable dans ce domaine crucial pour l’économie nationale.

Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le parcours d’un homme d’État au service du Sénégal

Né le 22 septembre 1959 à Gossas, dans la région de Fatick, au centre du Sénégal, Dionne a gravité dans les hautes sphères de la finance et de l’administration avant de se lancer dans la politique. Diplômé en informatique de l’Institut d’informatique d’entreprise (IIE) du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) à Paris en 1983, et titulaire d’un Master en sciences économiques de l’Université Pierre-Mendès France (UPMF) de Grenoble, son parcours académique a jeté les bases d’une carrière fructueuse.

Sa carrière professionnelle a débuté dans le secteur privé, en tant qu’ingénieur chez IBM France en 1983, avant de rejoindre la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 1986. Au fil des années, il a gravi les échelons au sein de la BCEAO, démontrant son expertise dans la finance et l’économie.

En 1997, Dionne a été détaché par la BCEAO pour servir en tant que Directeur national de l’Industrie au ministère sénégalais de l’Industrie, marquant ainsi le début de son engagement dans la fonction publique sénégalaise. Il a ensuite occupé divers postes diplomatiques et gouvernementaux, notamment en tant que Ministre-Conseiller et Chef du Bureau économique du Sénégal à Paris.

Sa véritable ascension politique a débuté en 2005 lorsqu’il est devenu Directeur de cabinet du président Macky Sall. En 2014, il a été nommé Premier ministre du Sénégal, consolidant ainsi sa position en tant que figure clé du gouvernement. Sous son leadership, le Premier Plan Sénégal émergent (PSE) a été mis en œuvre avec succès, catalysant le développement économique et social du pays.

Malgré la suppression de la fonction de Premier ministre en 2019, Dionne a continué à jouer un rôle crucial en tant que Ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal, supervisant la coordination du gouvernement jusqu’à sa démission en octobre 2020.

En tant que candidat à la présidence de la République en 2024, Dionne incarne l’espoir d’une continuité politique stable et de progrès pour le Sénégal. Son expérience diversifiée dans les affaires, la finance, la diplomatie et la gouvernance en fait un candidat formidablement qualifié pour diriger le pays vers de nouveaux horizons.

À travers sa campagne, Dionne met en avant sa vision pour l’avenir du Sénégal, mettant l’accent sur le développement économique durable, l’éducation, la santé et la réduction des inégalités sociales et territoriales.

En résumé, Mahammed Boun Abdallah Dionne représente l’incarnation de la continuité et du progrès dans la politique sénégalaise, portant l’héritage de son mentor Macky Sall tout en aspirant à écrire sa propre page d’histoire en tant que président de la République.

Ousmane Sonko accuse Amadou Ba de conspiration politique: Révélations explosives lors de la campagne électorale à Ziguinchor

Lors d’un rassemblement électoral à Ziguinchor ce samedi 16 mars 2024, Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, a lancé des accusations sévères à l’encontre d’Amadou Ba, son adversaire politique. Accompagné de Bassirou Diomaye Faye, Sonko a révélé devant les habitants de Ziguinchor les manœuvres présumées de Ba pour les maintenir en prison et les empêcher de participer activement à la vie politique.

Ousmane Sonko démasque Cheikh Yérim Seck et Cie : " Amadou Ba moo... "

Dans une déclaration rapportée par le journal « Le Patriote », Sonko a déclaré que Ba « a tout fait » pour s’assurer que lui et Diomaye restent derrière les barreaux. Il a également affirmé que toutes les attaques personnelles dirigées contre lui ces dernières années étaient orchestrées par Amadou Ba. Ces accusations soulignent un climat politique tendu et des rivalités intenses entre les candidats à la présidentielle.

La révélation de Sonko intervient à un moment crucial de la campagne électorale, où les candidats rivalisent pour obtenir le soutien des électeurs. Les allégations portées contre Amadou Ba pourraient potentiellement influencer l’opinion publique et façonner les décisions de vote à venir.

Cependant, il convient de souligner que ces affirmations restent à être prouvées et que Amadou Ba n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations. Il est essentiel de garantir une enquête impartiale et transparente pour démêler les faits et déterminer la véracité de ces allégations.

Cette situation met en évidence l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus politique. Les électeurs doivent être informés et conscients des actions et des antécédents des candidats avant de prendre leur décision aux urnes.

Alors que la campagne électorale se poursuit, il est crucial que les candidats se concentrent sur des débats constructifs et des propositions concrètes pour l’avenir du pays. Les électeurs, quant à eux, doivent exercer leur droit de vote en toute connaissance de cause, en choisissant les candidats qui représentent au mieux leurs intérêts et leurs aspirations pour le Sénégal.

Ousmane Sonko : Confiant en une victoire écrasante dès le premier tour

Lors de sa première sortie après plusieurs mois de détention, Ousmane Sonko, leader de l’opposition sénégalaise, a affiché une confiance sans équivoque quant à la victoire de son candidat, Bassirou Diomaye Faye, dès le premier tour de l’élection présidentielle prévue le 24 mars. Face à la presse ce vendredi, il a exprimé son optimisme quant aux résultats électoraux, affirmant que la coalition Diomaye Président remporterait plus de 60 % des voix dès le premier tour.

« Si tout va bien, nous ne pouvons pas avoir moins de 60 % », a-t-il déclaré, laissant entendre sa certitude quant à la performance électorale de sa coalition.

Sonko a également appelé les militants à prendre des mesures concrètes pour garantir le succès de leur campagne. Il les a exhortés à récupérer leurs cartes d’électeurs et à sécuriser le processus de vote. Soulignant l’importance de la participation massive des électeurs, il a insisté sur le rôle crucial des jeunes dans la sécurisation du vote le jour du scrutin.

« Rien n’est gagné d’avance », a-t-il prévenu, soulignant l’importance de rester vigilants et engagés jusqu’au jour de l’élection.

Cette déclaration reflète la détermination de Sonko et de son équipe à remporter les élections présidentielles avec une marge significative, tout en mobilisant les électeurs pour garantir un processus électoral libre et équitable.

Poste de vice-président : Les éclairages de Diomaye Faye

Depuis la révélation du programme électoral incluant la création d’un poste de vice-président, les spéculations vont bon train quant à ses implications politiques. Cependant, Bassirou Diomaye Faye a pris la parole lors d’une conférence de presse ce vendredi pour clarifier la situation.

« J’ai entendu des gens dire que le poste de vice-président est taillé sur mesure pour Ousmane Sonko. J’ai l’impression que ces gens n’ont pas lu le programme, car il est bien précisé que l’élection se fera avec le tandem président-vice président », a-t-il affirmé lors de la conférence de presse, où il était aux côtés d’Ousmane Sonko.

Il a précisé que cette proposition ne serait mise en œuvre qu’à partir de 2029 et « après de larges concertations ». Pour lui, l’objectif est de réduire les pouvoirs du président de la République.

Ces déclarations de Diomaye Faye visent à dissiper les malentendus et les interprétations erronées entourant la proposition du poste de vice-président, soulignant l’importance d’un processus de consultation approfondi avant sa mise en place.

« Amadou Ba est plus grave que Macky Sall… », déclare Ousmane Sonko

Après sept mois de détention, Ousmane Sonko, leader de Pastef, a fait une déclaration face à la presse où il a exprimé son désir de tourner la page Macky Sall et a concentré ses critiques sur le candidat de la majorité présidentielle BBY, Amadou Ba.

Sonko a soulevé des questions sur l’origine des richesses d’Amadou Ba, qualifiant de suspect le fait qu’un simple fonctionnaire puisse accumuler une telle fortune. Il a également accusé Amadou Ba de potentiellement vendre les intérêts du Sénégal à l’étranger s’il accède au pouvoir, affirmant qu’il est disqualifié d’office pour diriger le pays. Sonko a déclaré avoir surpris Amadou Ba en flagrant délit et lui a ordonné de ne rien prendre.

Tout en écartant Macky Sall du débat électoral, Sonko a mis en garde contre le danger que représente selon lui Amadou Ba pour le Sénégal. Il a appelé les Sénégalais à se mobiliser et à former un large front pour les élections à venir, assurant qu’ils remporteraient ces élections si elles se déroulaient de manière juste et transparente.

Cette déclaration de Sonko intervient dans un contexte politique tendu, alors que les élections présidentielles approchent et que les différentes forces politiques se positionnent pour le scrutin à venir.

« Il y a eu des discussions » : Ousmane Sonko confirme les négociations du Cap Manuel et précise

Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a confirmé lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 15 mars, la tenue de discussions au Cap Manuel entre lui-même et le pouvoir en place. Sonko a déclaré qu’il y a effectivement eu des discussions, mais a catégoriquement nié l’existence d’un accord, contrairement à ce que certains ont affirmé.

Lors de ces discussions, quatre points ont été abordés, selon Sonko, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a souligné qu’il s’était fermement opposé à un tel report, affirmant que le rejet de sa candidature ne pouvait en aucun cas justifier un tel report.

Sonko a affirmé avoir tout fait pour éviter le report des élections, allant jusqu’à demander à ses avocats de ne pas déposer un rabat d’arrêt dans une affaire impliquant Mame Mbaye Niang, afin d’éviter que cela ne serve de prétexte. De plus, il aurait appelé Habib Sy pour lui demander de convaincre ses anciens collègues du PDS de ne pas se laisser influencer par le président Sall pour reporter les élections.

Il a également assuré qu’aucun accord n’avait été conclu et aucune contrepartie n’avait été donnée à qui que ce soit dans le cadre de ces discussions. Sonko a tenu à souligner le caractère transparent de ces négociations, affirmant qu’il était important pour lui de faire la lumière sur ce sujet après sa libération de plus de 200 jours de détention.

Cette clarification de Sonko intervient dans un contexte politique tendu, où les rumeurs et les spéculations sur les négociations entre l’opposition et le pouvoir sont monnaie courante.

Poste de vice-président : Clarifications de Bassirou Diomaye Faye

Lors d’une conférence de presse ce vendredi, le candidat à la Présidentielle, Bassirou Diomaye Faye, a pris la parole pour apporter des éclaircissements sur sa proposition de mise en place d’un poste de vice-président dans son programme électoral. Cette proposition a suscité diverses réactions au sein de la classe politique sénégalaise.

Faye a d’abord réfuté les allégations selon lesquelles ce poste serait spécifiquement conçu pour Ousmane Sonko, affirmant que ceux qui tiennent de tels propos n’ont pas pris la peine de lire le programme. Il a souligné que l’élection présidentielle se fera désormais avec un tandem président-vice président, comme précisé dans le programme électoral.

Il a également précisé que cette proposition ne pourrait être mise en œuvre qu’à partir de 2029, après des consultations étendues avec les différentes parties prenantes.

Pour Bassirou Diomaye Faye, l’objectif principal de cette mesure est de limiter les pouvoirs du président de la République. Il estime que cette nouvelle structure permettrait une meilleure répartition des responsabilités et une gouvernance plus équilibrée.

Cette initiative témoigne d’une volonté de réforme institutionnelle visant à renforcer la démocratie et à garantir une plus grande transparence dans l’exercice du pouvoir exécutif. En mettant en place un poste de vice-président, Faye cherche à favoriser une gouvernance collégiale et inclusive, tout en préservant les intérêts et les droits de tous les citoyens sénégalais.

Ousmane Sonko: Engagement pour la justice sans vengeance

Lors d’une conférence de presse ce vendredi, Ousmane Sonko, leader de Pastef, a tenu à clarifier sa position concernant la justice et la gouvernance future du Sénégal. En réponse aux préoccupations sur d’éventuelles représailles en cas de victoire de son candidat Bassirou Diomaye Faye à la présidence, Sonko a affirmé qu’il n’y aura pas de chasse aux sorcières, mais plutôt une quête de justice.

« Je veux être clair, il n’y aura pas de vengeance mais il y aura de la justice dans toute sa rigueur. Nous allons veiller à ce que justice soit rendue au peuple sénégalais », a déclaré Ousmane Sonko, soulignant qu’il n’y aura pas de place pour l’impunité sous leur gouvernance.

Sonko a souligné l’importance de se concentrer sur les défis à venir et a souligné qu’il n’y avait pas de temps à perdre dans des actes de représailles. Il a toutefois mis en garde contre toute forme d’impunité, affirmant que la justice sera appliquée avec rigueur.

Lors de cette conférence de presse conjointe avec son candidat Bassirou Diomaye Faye, Sonko a également tenu à dissiper les préjugés sur le caractère de Faye, affirmant qu’il n’est pas une personne malveillante, contrairement à ce qui peut être dit.

Cette déclaration de Sonko reflète une vision de gouvernance axée sur la justice et l’équité, tout en rejetant toute forme de revanche ou de partialité. Cela s’inscrit dans une volonté de bâtir un avenir où la justice est au service du peuple, sans distinction ni discrimination.

Aliou Cissé encourage les jeunes à cultiver le civisme et la citoyenneté à Ziguinchor

Le coach de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé, également ambassadeur de l’UNICEF, a récemment effectué une tournée dans les régions du sud du pays avec une équipe de cet organisme mondial. Cette tournée avait pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’importance du civisme et de la citoyenneté, ainsi qu’à la préservation des droits des enfants.

Durant cette semaine de rencontres avec les jeunes, Aliou Cissé a appelé à un retour aux valeurs traditionnelles et ancestrales, prônant des manifestations pacifiques qui ne portent pas atteinte aux biens publics ou privés. Il a souligné l’importance de préserver les acquis sociaux et éducatifs, notamment en évitant la violence et la destruction lors des mouvements de protestation.

L’ancien footballeur a mis en avant l’exemple de la Casamance, une région qui a connu des décennies de conflit, mais où les infrastructures éducatives et publiques n’ont jamais été vandalisées. Cette référence vise à sensibiliser les jeunes sur l’importance de préserver les héritages culturels et sociaux, et à promouvoir la cohésion sociale au sein de la communauté.

Aliou Cissé a également insisté sur le rôle des jeunes dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, les encourageant à s’impliquer activement dans la vie citoyenne et à contribuer au développement de leur pays. Cette tournée s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation et de mobilisation de l’UNICEF en faveur des droits des enfants et de la promotion d’une culture de la paix et du respect mutuel.

La plateforme « Ettu Jamm » opte pour la digitalisation dans l’observation électorale au Sénégal

La plateforme « Ettu Jamm » (Espace de paix), dédiée à la veille des femmes pour la paix et la sécurité, a annoncé vendredi à Dakar son intention de recourir au numérique pour le travail de ses membres chargés d’observer le processus électoral en vue de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

Selon Penda Seck Diouf, présidente de la plateforme, cette décision vise à garantir que les observatrices soient bien formées et capables de mener une observation électorale efficace grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette année, la digitalisation est intégrée au processus d’observation pour renforcer les capacités des membres.

S’exprimant lors de l’ouverture d’une session de renforcement de capacités des observatrices et opératrices, Penda Seck Diouf a souligné l’importance de former les membres sur les techniques d’observation, le monitoring, les droits humains et les violences basées sur le genre en période électorale.

La plateforme « Ettu Jamm » regroupe une soixantaine d’organisations de la société civile sénégalaise et panafricaine, ainsi que plus de 500 000 membres à travers tout le Sénégal. Elle participe régulièrement à l’observation des différents scrutins, mobilisant des observatrices dans toutes les régions pour assurer une couverture nationale lors des élections.

La session de renforcement de capacités, organisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’ambassade du Canada et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, vise à outiller, équiper et déployer les observatrices au niveau national le jour du scrutin.

Les observatrices seront chargées de collecter des données via l’utilisation des TIC, qui seront ensuite relayées à la salle de veille de « Ettu Jamm » pour une alerte précoce auprès des autorités administratives. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie des 3M (médiation préventive, mobilisation et monitoring), visant à favoriser une participation pleine et équitable des femmes et des jeunes dans la gouvernance démocratique du Sénégal.

Ainsi, la plateforme « Ettu Jamm » renforce son engagement en faveur de l’apaisement du climat politique dans le pays, tout en contribuant à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme, notamment en assurant une observation électorale transparente et inclusive.

SENEGAL-POLITIQUE : Lutte contre la violence électorale

L’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA) a lancé jeudi son projet intitulé « Education citoyenne des jeunes pour la prévention et la résolution des conflits en période électorale ». Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes des régions de Dakar et de Ziguinchor sur la nécessité de lutter contre la violence électorale.

Selon Cheikhou Oumar Thiam, chargé des programmes de l’OSIDEA, deux jours de campagne de sensibilisation seront organisés, couvrant toutes les langues, afin de renforcer les capacités des jeunes à prévenir et résoudre les conflits électoraux. Il souligne ainsi l’importance de combler le déficit de formation au sein des partis politiques en accompagnant les jeunes dans leurs actions sur le terrain.

Le projet prévoit également le déploiement d’une mission d’observation électorale en collaboration avec le collectif des organisations de la société civile pour les élections. Selon Alioune Ndiaye, coordonnateur de l’OSIDEA, cette mission permettra de surveiller le déroulement du scrutin dans tous les départements du pays et de remonter les informations pertinentes pour une analyse approfondie. Ces données seront ensuite utilisées pour formuler des recommandations visant à garantir le bon déroulement des élections présidentielles au Sénégal.

Cette initiative de l’OSIDEA reflète l’engagement de la société civile sénégalaise à promouvoir un processus électoral pacifique et transparent. Elle souligne également l’importance de l’éducation civique des jeunes pour renforcer la démocratie et prévenir les tensions lors des élections.

VF: Lutte contre la violence électorale : L'OSIDEA lance le projet Éducation Citoyenne des jeunes

Guy Marius Sagna alerte sur un potentiel report des élections au Sénégal

L’activiste sénégalais bien connu, Guy Marius Sagna, a élevé la voix pour exprimer sa vive préoccupation concernant une réunion d’urgence de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui pourrait indiquer un report des élections présidentielles à venir. Dans ses déclarations, il a sévèrement critiqué l’organe législatif, l’accusant de porter atteinte aux fondements démocratiques du pays.

Sagna, face à une Assemblée qu’il juge non représentative, non démocratique et non au service du peuple, a lancé un appel à la vigilance et à la résistance. « Soyons tous vigilants ! Peuple du Sénégal, soyons prêts à faire face à toute forfaiture ! Élection par la force ! Victoire des patriotes dès le premier tour ! », a-t-il souligné, exhortant les citoyens à se tenir prêts à défendre la démocratie.

Ces remarques de Guy Marius Sagna interviennent dans un contexte de tension politique croissante au Sénégal, avec des inquiétudes grandissantes quant à l’intégrité du processus électoral. Alors que les élections présidentielles approchent, les appels à la vigilance et à la mobilisation citoyenne se multiplient, reflétant les craintes d’une éventuelle manipulation politique.

L’engagement de Sagna en faveur de la démocratie et de la transparence électorale est largement reconnu au Sénégal et au-delà. Ses appels à l’action visent à stimuler la participation citoyenne et à garantir un processus électoral libre et équitable dans le pays.

Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

Le Procureur demande au juge de déclarer irrecevable le recours de Karim Wade et Cie

Dans le cadre du recours introduit par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et des candidats spoliés visant à annuler l’élection présidentielle du 24 mars, le Procureur a récemment pris la parole pour représenter le parquet. Lors de son réquisitoire, il a formellement demandé au juge de déclarer irrecevables les demandes émanant de Karim Wade et de ses associés.

Le Procureur a souligné que les décisions du Conseil constitutionnel prévalent sur celles de la Cour suprême, mettant ainsi en avant un argument de poids pour soutenir sa requête. Il a donc plaidé en faveur du rejet des requêtes présentées par Karim Wade et ses partisans.

Rappelons que la Cour suprême se penchera sur ces requêtes en référé pour excès de pouvoir ce vendredi. Ces requêtes ont été déposées par des membres du PDS, dont Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, qui contestent la légitimité de l’élection présidentielle du 24 mars. Ils soutiennent que leur candidat a été injustement exclu de la course.

Cette affaire suscite un vif intérêt dans le pays, alors que le processus électoral est scruté de près. Les décisions à venir de la Cour suprême auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourraient potentiellement redéfinir le résultat de l’élection présidentielle.

Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

Première apparition de Diomaye Faye : Un tournant dans la Campagne Présidentielle

La scène politique sénégalaise a récemment été marquée par la première apparition publique de Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ce moment, empreint d’émotion et de ferveur, a représenté un tournant significatif dans la campagne électorale en cours.

Après avoir été libéré de prison grâce à une loi d’amnistie générale, Diomaye Faye a choisi de s’adresser à ses partisans lors d’un rassemblement politique à Dakar. Entouré d’une foule enthousiaste, il a livré un discours éloquent, exposant sa vision pour l’avenir du pays.

Au cœur de son intervention, Diomaye Faye a mis l’accent sur plusieurs priorités nationales, notamment l’unité nationale, la lutte contre la corruption et la promotion du développement économique. Il a également souligné son engagement envers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi et la réduction de la pauvreté.

Cette première apparition publique de Diomaye Faye a été perçue comme un moment décisif dans la campagne électorale. Certains l’ont saluée comme une manifestation de leadership et de détermination, tandis que d’autres ont exprimé des doutes quant à son expérience et à sa capacité à diriger efficacement le pays.

Quoi qu’il en soit, cette intervention marque le début officiel de la campagne électorale de Diomaye Faye et ouvre une nouvelle phase dans la course à la présidence. Alors que les élections approchent à grands pas, l’attention se porte désormais sur sa capacité à mobiliser les électeurs et à convaincre le public de soutenir sa candidature.

En somme, la première apparition publique de Diomaye Faye constitue un moment charnière dans le paysage politique sénégalais, et son impact sur l’issue des élections à venir ne pourra être sous-estimé.

Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent la liberté

Dans un tournant judiciaire majeur, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars. Leurs libérations font suite à la promulgation par le président Macky Sall d’une loi portant amnistie générale, adoptée récemment par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cette législation efface tous les faits susceptibles d’être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en relation avec des manifestations ou motivées politiquement, aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger.

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, avait été arrêté le vendredi 28 juillet 2023 et inculpé trois jours plus tard pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État, avant d’être placé en détention préventive. De son côté, Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, avait été arrêté en mi-avril 2023 après avoir publié un post sur les magistrats. Il était en détention préventive depuis près d’un an.

Malgré leur incarcération, Bassirou Diomaye Faye a continué à faire campagne, même perdant son temps d’antenne sur la télévision nationale conformément aux dispositions du Code électoral. Les portraits des deux hommes politiques étaient d’ailleurs parmi les plus visibles sur le terrain, témoignant de leur détermination à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles.

La libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais. Leur retour à la liberté ouvre la voie à une reprise de leur activité politique et à leur participation pleine et entière à la vie démocratique du pays.

Monnaie unique : Amadou Ba critique la proposition de Bassirou Diomaye Faye

Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a réagi vivement à la proposition de Bassirou Diomaye Faye, candidat de la « Coalition Diomaye président », concernant la création d’une monnaie unique une fois élu à la présidence. Selon Amadou Ba, cette idée risque de plonger le Sénégal dans le chaos.

« C’est une proposition grave. Cela nous mène tout droit vers le chaos. Ceux qui ont avancé cette idée ne semblent pas avoir pris conscience des conséquences. Ils jouent avec le feu en proposant cela », a déclaré Amadou Ba.

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a souligné que les pays qui possèdent leur propre monnaie et qui sont dans la même situation que le Sénégal ne sont pas nécessairement plus développés. Au contraire, il affirme que le Sénégal se trouve même en avance sur certains de ces pays.

Amadou Ba a également insisté sur le fait que la question de la monnaie n’est pas à prendre à la légère. « Proposer un changement de monnaie de manière aussi soudaine signifie que si ces personnes parviennent au pouvoir et mettent en œuvre leur projet, nous serons tous plongés dans une crise profonde en très peu de temps », a-t-il prévenu.

Cette prise de position d’Amadou Ba reflète les préoccupations quant à la stabilité économique et financière du pays et met en lumière les divergences d’opinion entre les candidats à la présidence sur des questions aussi cruciales que la politique monétaire.

Sénégal : Présidentielle 2024 – Le département de Tivaouane se prépare avec plus de 260 000 électeurs

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024, le département de Tivaouane, au Sénégal, se prépare à accueillir plus de 260 000 électeurs inscrits sur les listes électorales, selon les données fournies par la Commission électorale départementale autonome (CEDA).

Ce département, situé dans la région de Thiès, est composé de plusieurs communes et arrondissements qui se mobilisent pour garantir le bon déroulement du processus électoral. Les chiffres fournis par la CEDA montrent une répartition significative des électeurs et des bureaux de vote à travers tout le territoire.

La commune de Tivaouane, chef-lieu du département, se prépare à accueillir 44 204 électeurs répartis dans 91 bureaux de vote. Ces bureaux sont disséminés dans 27 centres de vote différents, assurant ainsi une accessibilité maximale aux électeurs.

Dans l’arrondissement de Niakhène, 26 949 électeurs sont attendus pour voter dans 78 bureaux de vote répartis entre 75 centres de vote. Pambal, quant à lui, enregistre 54 237 inscrits répartis dans 122 bureaux de vote et 59 centres de vote.

Méouane se distingue comme l’arrondissement le plus peuplé en termes d’électeurs, avec 78 472 personnes inscrites. Ces électeurs auront à leur disposition 178 bureaux de vote répartis dans 79 centres de vote différents. Mérina Dakhar suit avec 43 809 électeurs inscrits, répartis dans 98 bureaux de vote et 68 centres de vote.

Enfin, la commune de Meckhé, bien que moins peuplée, s’apprête également à accueillir ses 13 102 électeurs. Ces derniers pourront exprimer leur vote dans 28 bureaux de vote répartis dans 6 centres de vote distincts.

Pour garantir le bon déroulement du scrutin, la CEDA de Tivaouane mobilise 896 contrôleurs et superviseurs, avec 27 suppléants prêts à être déployés en cas de besoin. Cette organisation méticuleuse vise à assurer la transparence, la fiabilité et la traçabilité des données électorales, ainsi qu’à garantir la participation démocratique de tous les citoyens du département de Tivaouane.

La Sécurité Nationale en plein cœur des débats electoraux

Dans une tribune récemment publiée, le Dr. Yoro Dia, expert en politique internationale, soulève un point crucial pour les élections présidentielles au Sénégal : la question de la sécurité nationale. Dans ce contexte, il met en garde contre les politiciens qui pourraient jouer avec cette question vitale, surtout alors que le pays s’apprête à entrer dans l’ère de l’exploitation pétrolière et gazière.

Le Dr. Dia commence par comparer la situation actuelle à celle de Rome, où Néron jouait de la musique tandis que la ville brûlait. Il critique ainsi le détournement de l’attention des questions de sécurité nationale par la classe politique, alors que des menaces djihadistes se rapprochent des frontières sénégalaises.

Il loue ensuite les efforts du président sortant, Macky Sall, dans le maintien de la stabilité nationale malgré les défis sécuritaires dans la région ouest-africaine. Il met en lumière la montée en puissance de l’armée et les succès diplomatiques du gouvernement dans la consolidation des relations avec les pays voisins, illustrés notamment par la construction de ponts reliant le Sénégal à la Gambie et à la Mauritanie.

Le Dr. Dia appelle à une prise de conscience de l’importance de la sécurité nationale dans le débat électoral. Il souligne que les candidats doivent présenter leurs visions et stratégies pour maintenir la stabilité du pays et faire face aux menaces émergentes, telles que les activités djihadistes. Il met en garde contre les politiciens qui pourraient compromettre la sécurité nationale pour des gains politiques à court terme.

En conclusion, le Dr. Dia exhorte les électeurs sénégalais à considérer sérieusement les questions de sécurité nationale lorsqu’ils se rendront aux urnes le 24 mars. Il met en avant la nécessité de choisir un leader capable de maintenir le Sénégal comme un bastion de paix et de stabilité dans une région en proie à l’instabilité.

Pape Djibril Fall en campagne promet de sauver Rufisque de l’abandon

Au cours de sa récente tournée dans le département de Rufisque, Pape Djibril Fall, leader du parti « Les serviteurs », a mis en lumière l’état de délabrement dans lequel se trouve la ville de Rufisque, classée au patrimoine historique par l’Unesco. Le jeune candidat a exprimé son profond mécontentement face aux infrastructures vieillissantes et à la précarité du cadre de vie des habitants. « Rufisque est la ville aux chantiers », a-t-il souligné, mettant en exergue l’urgence de sa réhabilitation.

En tant que député non inscrit à l’Assemblée nationale, Djibril Fall a également mis en avant le problème persistant de l’odeur nauséabonde émanant du canal de l’ouest, qui affecte le quotidien des Rufisquois depuis trop longtemps. « Ce sera notre première priorité », a-t-il affirmé, soulignant l’importance cruciale de l’environnement et de la qualité de vie des résidents face aux défis du changement climatique. Il s’est engagé à investir de manière significative pour protéger l’écosystème côtier du Sénégal.

La promesse de Pape Djibril Fall de sauver Rufisque de l’abandon a suscité un vif intérêt parmi les habitants, qui aspirent à voir leur ville retrouver son éclat d’antan. Son engagement à entreprendre des actions concrètes pour améliorer les infrastructures, résoudre les problèmes environnementaux et améliorer la qualité de vie témoigne de sa détermination à répondre aux besoins de sa communauté.

Alors que la campagne électorale bat son plein, les habitants de Rufisque regardent avec espoir vers l’avenir, espérant que les promesses de Pape Djibril Fall se concrétiseront et apporteront des changements positifs à leur ville bien-aimée.

La gauche sénégalaise soutient Amadou Bâ pour l’élection présidentielle de 2024

La Confédération pour la démocratie et le socialisme (Cds), un pilier de la gauche politique au Sénégal, a officiellement déclaré son soutien à la candidature d’Amadou Bâ pour l’élection présidentielle prévue en 2024. Dans une lettre adressée aux citoyens, la Cds exprime son souhait de voir le prochain président continuer à consolider les réalisations du mandat de Macky Sall et fournir aux Sénégalais des infrastructures de qualité internationale, telles que le Train Express Régional (TER) ou des routes modernisées.

Pour les membres de la Cds, il est impératif de poursuivre sur la voie du progrès et du développement initiée par l’administration précédente. Ils considèrent qu’Amadou Bâ porte une « lourde responsabilité » dans la réalisation de cette vision pour le Sénégal. À leurs yeux, le choix d’Amadou Bâ comme futur président représente la meilleure option et ils appellent à un soutien massif pour assurer sa victoire lors des prochaines élections.

Ce soutien politique de la gauche sénégalaise à Amadou Bâ met en lumière l’importance stratégique de son programme politique et de sa vision pour l’avenir du pays. En appuyant cette candidature, la Cds exprime sa confiance dans la capacité d’Amadou Bâ à répondre aux attentes des citoyens et à poursuivre les progrès économiques et sociaux réalisés jusqu’à présent.

L’annonce de ce soutien marque un moment significatif dans le paysage politique du Sénégal, témoignant de l’unité de la gauche derrière une candidature jugée porteuse de changement et de prospérité pour le pays. Alors que la campagne électorale prend de l’ampleur et que les enjeux se multiplient, le soutien de la Cds à Amadou Bâ pourrait influencer le résultat des élections et façonner l’avenir politique du pays.

À mesure que le scrutin approche, il est clair que le soutien de la gauche sénégalaise à Amadou Bâ représente un élément crucial dans la dynamique électorale et dans la détermination de la direction que prendra le Sénégal dans les années à venir.

Le Dr Babacar Diop rejoint la Coalition DiomayePrésident

Après avoir pris le temps de délibérer et de considérer différentes options, le Dr Babacar Diop, maire de Thiès et président de la Conférence nationale des Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Gelwaars, a finalement annoncé sa décision de rejoindre la coalition DiomayePrésident en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Cette décision intervient après une période de réflexion et de consultations au sein de son parti, où des discussions ont eu lieu concernant les propositions d’alliance formulées par plusieurs candidats. La Conférence nationale des FDS/Les Gelwaars, réunissant les délégués départementaux, a ainsi été convoquée au Casino de Thiès le dimanche 28 janvier 2024 pour statuer sur ces propositions.

Le Dr Babacar Diop avait précédemment déclaré avoir reçu des candidats et mandataires de candidats à Thiès, qui lui ont présenté des propositions d’alliance en vue de l’élection présidentielle à venir. Après examen et délibération, il a finalement opté pour la coalition DiomayePrésident.

Cette décision marque un tournant important dans le paysage politique sénégalais, alors que les différents partis et coalitions se positionnent en vue des élections présidentielles. Le soutien du Dr Babacar Diop, une figure politique influente dans la région de Thiès, pourrait avoir un impact significatif sur la dynamique électorale à venir.

La coalition DiomayePrésident accueille ainsi un allié de poids, renforçant sa position dans la course à la présidence. Cette alliance pourrait également apporter une nouvelle dynamique à la campagne électorale, offrant aux électeurs une alternative crédible et rassembleuse pour l’avenir du Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial, marqué par des enjeux politiques et socio-économiques majeurs, le soutien du Dr Babacar Diop à la coalition DiomayePrésident représente un pas important vers la consolidation des forces démocratiques et le renforcement de la participation citoyenne dans le processus électoral.

Supposée corruption au Conseil Constitutionnel : Birahim Seck répond au PDS

Les allégations de corruption au sein du Conseil Constitutionnel, évoquées lors d’une conférence de presse par le président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, Mamadou Lamine Thiam, ont suscité une réaction cinglante de la part du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck.

Dans une déclaration ferme, Birahim Seck a démonté les accusations portées contre la société civile, affirmant que son organisation n’est pas une caisse de reconnaissance de personne. Il a réagi aux propos du PDS, soulignant que le Forum Civil n’est pas une « Organisation de la Société Civile marionnette ».

Il a lancé un défi direct au Parti démocratique sénégalais (PDS), invitant ses membres à apporter des preuves tangibles de corruption s’ils en ont. Il a rappelé que les locaux du Forum Civil sont ouverts à toute personne disposant d’informations crédibles sur de possibles actes répréhensibles. « Si vous disposez de preuves tangibles de corruption, certains d’entre vous connaissent très bien nos locaux. Nous savons assumer nos positions », a-t-il affirmé.

Cette réponse sans équivoque de Birahim Seck met en lumière la détermination de la société civile à lutter contre la corruption et à défendre l’intégrité des institutions démocratiques. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance, ainsi que la nécessité pour toutes les parties prenantes de faire preuve de vigilance et de diligence dans la lutte contre la corruption.

Alors que les tensions politiques s’intensifient à l’approche des élections, il est essentiel que les accusations de corruption soient examinées de manière impartiale et transparente. La société civile joue un rôle crucial dans la surveillance de la gouvernance et dans la promotion de la responsabilité des institutions publiques, et elle continuera à œuvrer pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique au Sénégal.

Débat sur le CFA : Guy Marius Sagna répond à Khalifa Sall

Le débat sur la question de la monnaie continue de faire rage au Sénégal, alimenté par les déclarations récentes de Khalifa Sall exprimant son souhait de renforcer l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Cependant, les propos de Sall ont été contredits par Guy Marius Sagna, parlementaire en campagne pour la coalition Diomaye 2024, qui remet en question l’importance d’une monnaie forte pour le développement économique.

Alors que Khalifa Sall soutient que « une monnaie forte a pour conséquence une économie solide et fait marcher le tourisme », Guy Marius Sagna argumente que la force d’une monnaie n’a pas besoin d’être adossée à des facteurs extérieurs comme le tourisme. Il souligne également que la majorité des pays dans le monde n’évoluent pas dans une union monétaire, remettant ainsi en question l’argument selon lequel être membre de l’UEMOA garantirait une force économique.

S’appuyant sur des déclarations d’experts et de personnalités politiques françaises, Sagna met en doute le modèle de l’euro prôné par Khalifa Sall, rappelant que certains ont critiqué l’euro fort comme un handicap pour les exportations. Il souligne également que l’ancien président français Nicolas Sarkozy a lui-même dénoncé une surévaluation de l’euro par rapport au dollar, mettant en danger l’industrie européenne.

Sagna pose alors des questions directes à Khalifa Sall concernant sa position sur le franc CFA, suggérant que le maintien de cette monnaie pourrait servir les intérêts français au détriment du Sénégal et de ses citoyens. Il soutient que le candidat Diomaye Faye, qu’il représente, propose une monnaie qui serait un véritable instrument de politique économique au service du peuple sénégalais, contrairement au franc CFA qui, selon lui, favorise les importations et nuit aux entreprises locales.

Finalement, Sagna évoque des exemples de pays africains ayant leur propre monnaie nationale et leur propre banque centrale, soulignant que ces pays ont réussi à maintenir des taux d’intérêt bas et à prospérer économiquement. Il conclut en affirmant que le rêve d’une monnaie indépendante et efficace est réalisable, et que la coalition Diomaye 2024 s’engage à faire du Sénégal un pays économiquement souverain et prospère.

Sénégal Présidentielle : Distribution des cartes d’électeur à Richard-Toll à 45%

Dans la commune de Richard-Toll, au nord du Sénégal, le processus de distribution des cartes d’électeur a atteint un taux de 45%, selon les informations communiquées par le président de la commission de distribution, Amadou Mactar Dia.

Sur les 3025 cartes d’électeur reçues de la préfecture, 1356 ont été distribuées jusqu’à présent, ce qui représente une part significative du processus électoral dans cette région clé du pays. Cependant, 1669 cartes d’électeur restent encore à retirer, signalant ainsi un besoin continu de mobilisation pour encourager la participation électorale.

Le président de la commission a souligné l’importance de cette distribution, non seulement pour la commune de Richard-Toll, mais aussi pour d’autres localités environnantes telles que Ndombo. Cette initiative vise à garantir que tous les citoyens éligibles puissent exercer leur droit de vote lors des prochaines élections présidentielles, assurant ainsi un processus démocratique transparent et inclusif.

La distribution des cartes d’électeur revêt une importance capitale dans la préparation des élections, permettant aux électeurs de se familiariser avec le processus de vote et de s’assurer qu’ils sont prêts à participer activement au choix de leur prochain dirigeant. En ce sens, le travail de la commission de distribution des cartes d’électeur est essentiel pour garantir le bon déroulement du processus électoral et la légitimité des résultats.

Alors que la campagne électorale bat son plein et que la date du scrutin approche, il est crucial que tous les électeurs se mobilisent pour récupérer leurs cartes d’électeur et s’engagent pleinement dans le processus démocratique. La participation citoyenne est le pilier fondamental de toute démocratie, et la distribution des cartes d’électeur à Richard-Toll est un pas important vers la réalisation de cet objectif démocratique.

Le MNER dénonce les manœuvres de division d’un groupe dissident d’enseignants

Une tension croissante agite actuellement la communauté enseignante sénégalaise, suite à l’émergence d’un groupe dissident se réclamant de l’Alliance Pour la République (APR). Ces manœuvres de division ont récemment été dénoncées par le Mouvement National des Enseignants Républicains (MNER) à travers un communiqué ferme.

Le MNER, en tant que structure officielle représentant les enseignants affiliés à l’APR, insiste sur sa légitimité incontestée. Il rappelle que sa coordinatrice nationale est nommée par Son Excellence le Président de la République, Macky SALL, et qu’elle siège dans toutes les instances du parti. Cette coordination vise à assurer une représentation équitable des enseignants au sein de l’APR, renforçant ainsi leur voix et leur participation aux décisions politiques.

De plus, le MNER dispose d’un espace dédié au siège du Parti à Mermoz, offrant aux membres un lieu d’échange et de collaboration. Cet espace est ouvert à tous les enseignants apéristes désireux de contribuer aux activités du MNER, placés sous la supervision de la coordinatrice nationale.

Face à ces tentatives de division, le MNER lance un appel urgent à l’unité et à la solidarité derrière le Président Macky SALL et le parti APR. Il souligne l’importance cruciale de rester unis pour soutenir les efforts du président et du parti dans la construction d’un Sénégal meilleur, tant sur le plan politique que social.

L’organisation encourage ainsi la cohésion au sein de la communauté enseignante, mettant en avant la nécessité de préserver l’unité pour relever les défis nationaux et contribuer à l’avancement du pays. En ces temps d’incertitude, le MNER exhorte tous les enseignants républicains à rester solidaires et engagés dans la réalisation des objectifs communs de développement et de progrès pour le Sénégal.

Communiqué du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Orientations présidentielles et décisions stratégiques

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 mars 2024 au Palais de la République, sous la direction de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

Dans un contexte marqué par l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars 2024, le Président a souligné l’importance institutionnelle du Gouvernement dans la mise en œuvre de la politique nationale. Il a encouragé les ministres à cultiver les valeurs républicaines et à garantir le bon fonctionnement des services publics pendant la période de campagne électorale.

En cette période de ramadan, le Chef de l’État a adressé ses félicitations à la Oumah Islamique et a exprimé ses vœux pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Il a également insisté sur la nécessité de veiller à l’approvisionnement adéquat des marchés en denrées essentielles à des prix accessibles pour les consommateurs, tout en rappelant l’importance de la Journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars.

Par ailleurs, le Président SALL s’est réjoui du lancement des travaux du projet « Diamond Green City » à Diamniadio, soulignant son importance dans la transformation de l’espace urbain et le déploiement du programme de construction de 100 000 logements. Il a demandé la finalisation d’un bilan des projets réalisés à Diamniadio au cours des dix dernières années ainsi que l’élaboration d’un nouveau statut administratif pour cette zone.

Dans le domaine de l’artisanat, le Chef de l’État a salué les artisans sénégalais pour leur contribution à l’émergence du pays. Il a demandé au gouvernement de renforcer les ressources destinées aux artisans afin de favoriser leur insertion professionnelle et de contribuer au développement économique local.

Sur le plan social, le Président a évoqué le vote de la loi d’amnistie, soulignant l’importance de son application rapide pour consolider la réconciliation nationale. Il a également abordé la question de la paix et du développement durable en Casamance, insistant sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la région et de soutenir la réinsertion sociale des populations.

Enfin, le Conseil des ministres a examiné et adopté plusieurs textes législatifs et réglementaires, notamment un projet de décret fixant les tarifs du BRT et un projet de décret modifiant les statuts de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal.

Cette réunion du Conseil des ministres a été l’occasion pour le Chef de l’État de rappeler les orientations stratégiques du gouvernement et de souligner l’importance de la coordination entre les différents ministères pour la réalisation des objectifs nationaux.

Nominations lors du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Renforcement des équipes gouvernementales

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 13 mars 2024, présidé par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, plusieurs décisions importantes ont été prises en matière de nominations au sein de divers ministères.

Au titre des mesures individuelles, le Chef de l’État a annoncé les nominations suivantes :

– Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur Principal du Trésor, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget.

– Monsieur Alle Nar Diop, Inspecteur Principal du Trésor, a été désigné Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

– Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

– Madame Khady DIOP MBODJI, Inspecteur de l’Education de classe exceptionnelle, a été nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Education nationale.

– Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, a été désigné Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme.

– Monsieur Paul DIONNE, Administrateur Civil de classe exceptionnelle, a été nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports.

– Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.

– Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions.

– Monsieur Habib Léon NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs.

– Monsieur Ousmane THIONGANE, titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique, a été désigné Président de la Commission des Données personnelles (CDP), en remplacement de Madame Awa NDIAYE.

– Monsieur Oumar BA, Expert en Décentralisation et en Développement territorial, a été nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA).

– Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, Architecte d’intérieur, a été nommée Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

– Madame Madeleine DIOUF SARR, Biologiste, ingénieur environnementaliste, a été désignée Directeur du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

– Monsieur Baba DRAME, Environnementaliste, a été nommé Directeur de la Réglementation environnementale et du Contrôle au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

Ces nominations témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer les équipes ministérielles pour mieux répondre aux défis socio-économiques et environnementaux auxquels le pays est confronté.

La jeunesse républicaine de Touba réaffirme son soutien à Amadou Ba malgré la crise au sein de la coalition

Une controverse récente autour du choix du candidat Amadou Ba a provoqué une crise au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), suscitant des tensions au sein de l’alliance présidentielle. Cependant, la jeunesse républicaine de Touba reste fermement attachée à son soutien à l’ancien Premier ministre, affirmant qu’il est leur « unique candidat » pour l’élection présidentielle à venir.

Lors d’une déclaration, le porte-parole de la jeunesse républicaine de Touba a lancé un appel solennel au Président Macky Sall pour mettre fin à la crise au sein de la coalition. Il a également appelé au secrétaire national de signer « la fin de la récréation », mettant ainsi en avant l’urgence de résoudre les tensions internes.

Pape Cissé Lo et ses collègues ont vivement critiqué les détracteurs d’Amadou Ba, pointant du doigt les ministres Mame Mbaye Niang et Thérèse Faye pour avoir orchestré des manœuvres contre le candidat choisi par le Président Macky Sall lui-même.

Pape Lo, fils de Moustapha Cissé Lô et chargé de mission à la présidence de la République, a dénoncé ces agissements et a appelé les ministres incriminés à cesser leurs manigances au sein de la coalition BBY. Il a également souligné les difficultés rencontrées par la jeunesse républicaine dans la mobilisation des fonds de campagne et dans l’organisation des activités préparatoires à la campagne électorale dans le département de Mbacké.

Dans un contexte où les tensions politiques sont palpables, cette déclaration de la jeunesse républicaine de Touba met en évidence les défis auxquels est confrontée la coalition présidentielle et souligne l’importance de l’unité et de la cohésion pour garantir le succès électoral.

Le PDS annonce une plainte contre les magistrats du Conseil constitutionnel, dénonçant une « grave forfaiture »

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a tenu une conférence de presse ce mercredi 13 mars pour exprimer son désaccord et son indignation face à une décision qu’il qualifie de « grave forfaiture » de la part des magistrats du Conseil constitutionnel. Accusant certains membres du Conseil constitutionnel de corruption, le PDS a annoncé son intention de déposer une plainte contre les sept sages.

Lors de cette conférence de presse, Lamine Thiam et d’autres représentants du PDS ont exprimé leur frustration face au blocage de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel. Selon eux, ce blocage est le résultat de dépôts de plaintes judiciaires visant à entraver les investigations de la commission parlementaire.

Dans un souci de transparence et de justice, le PDS a décidé de saisir la justice afin de faire toute la lumière sur ces allégations de corruption qui, selon le parti, remettent en question l’intégrité et la légitimité du Conseil constitutionnel. Cette action vise à mettre en lumière les pratiques présumées contraires à l’éthique et à la moralité qui pourraient exister au sein de cette institution clé de la démocratie sénégalaise.

Le PDS souligne que son combat est celui de la démocratie, du respect des droits et de la volonté des citoyens sénégalais. Face à ce qu’il considère comme une grave menace pour les fondements mêmes de la démocratie, le parti est déterminé à agir pour défendre les principes démocratiques et faire en sorte que la justice soit rendue de manière équitable et transparente.

Cette démarche du PDS met en lumière les tensions politiques et les préoccupations croissantes concernant la gouvernance et l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal. Elle souligne également l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans le fonctionnement des organes de l’État, en particulier ceux chargés de garantir le respect de la constitution et des droits fondamentaux.

Macky Sall donne son soutien total à la campagne d’Amadou Ba

L’alliance politique dirigée par le Président sénégalais Macky Sall, Benno Bokk Yakaar (BBY), prend un tournant décisif dans sa stratégie électorale alors que les élections approchent à grands pas. Suite à des discussions personnelles avec le candidat d’office de BBY, Amadou Ba, le président Sall a pris une mesure significative lors de la réunion du secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR) ce mercredi.

Dans une déclaration forte en symboles et en engagements, le Président Macky Sall a annoncé qu’il « libère tout le monde pour aller faire campagne pour la victoire du candidat Amadou Ba. » Cette déclaration marque un soutien sans réserve du Président envers la candidature de Ba, renforçant ainsi l’unité de la coalition BBY derrière son candidat.

Cette décision intervient après que le congrès de l’APR ait entériné le choix d’Amadou Ba comme candidat, signifiant ainsi un consensus au sein du parti au pouvoir. Macky Sall a souligné que le choix d’Amadou Ba était le sien et qu’il avait été approuvé par le parti, mettant en avant une cohésion interne forte et une volonté unifiée de remporter les prochaines élections.

Cet appel à la mobilisation générale des membres et sympathisants de l’APR pour soutenir la candidature d’Amadou Ba revêt une importance cruciale dans le contexte électoral actuel. Il est le signe d’une stratégie politique concertée visant à assurer la victoire de la coalition BBY aux élections à venir.

Cette déclaration de Macky Sall constitue également un signal fort pour les autres membres de la coalition BBY, les invitant à intensifier leurs efforts de mobilisation et de campagne en vue des échéances électorales imminentes.

Dans cette perspective, l’APR se positionne comme un acteur central de la dynamique politique, mettant en avant l’unité et la cohésion en vue de la prochaine élection. Cette décision reflète la détermination du parti à poursuivre le projet politique initié par le Président Macky Sall et à assurer la continuité de sa vision pour le Sénégal.

Tragédie à Bembou : 8 morts dans un accident de la route

Le village de Massa-Massa, dans la commune de Bembou, a été le théâtre d’une tragédie déchirante ce mercredi, alors qu’un accident de la route a coûté la vie à huit personnes et fait plusieurs blessés. La collision, survenue à environ 7 kilomètres de Bembou, impliquait un camion et un véhicule de transport « 7 places ». Les conséquences de cet accident ont été particulièrement dévastatrices pour les passagers du véhicule de transport, dont un enfant, ainsi que pour plusieurs autres personnes qui ont été blessées dans le choc.

L’incident s’est produit sur une portion de route qui avait suscité des promesses de rénovation de la part du gouvernement. Lors d’un Conseil des ministres délocalisé, le président Macky Sall avait annoncé des projets visant à améliorer l’état des routes de la région. Cependant, jusqu’à présent, aucun travail de réfection n’a été entrepris sur cette route, laissant les usagers exposés aux dangers potentiels.

Cette tragédie met en lumière l’urgence d’agir pour améliorer la sécurité routière dans la région de Bembou et dans l’ensemble du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont appelées à intensifier les efforts pour rénover les infrastructures routières et à mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats pour protéger les usagers de la route.

En outre, il est impératif de mener des enquêtes approfondies afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident et d’identifier les éventuelles responsabilités. Les familles des victimes méritent des réponses claires sur les événements qui ont conduit à cette tragédie, et des mesures doivent être prises pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise à l’avenir.

En ces temps de deuil et de douleur pour la communauté de Massa-Massa et de Bembou, nos pensées vont aux familles des victimes et à tous ceux qui ont été touchés par cette perte irréparable. La sécurité routière demeure une priorité absolue pour assurer la protection de tous les citoyens sur les routes du Sénégal.

Analyse proposition de création nouvelle monnaie pour le Sénégal par « Diomaye Président » (Par A. C. MANCABOU)

MENACES, RISQUES ET EVENTUELLES IMPLICATIONS D’UNE NOUVELLE MONNAIE
La monnaie est évoquée ici en français facile et en termes pratiques.
« Les promesses électorales sont déraisonnablement faites pour raisonnablement ne pas être respectées », cette expression de Pierre Georges, chroniqueur du quotidien français Le Monde me parait d’une acuité toujours renouvelée au fil du temps. L’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024 nous offre l’occasion de relever les pépites et perles de programmes des candidats aux suffrages des Sénégalais. Les propositions d’actions se cognent et se bousculent dans les programmes. Il est opportun d’éviter qu’elles ressemblent à de fausses pierres précieuses, ou des fake news perturbants pour mieux enrober le produit.
Si certaines des promesses déclinées depuis l’ouverture de la campagne électorale semblent réalistes et sont au plus accompagnées d’une estimation sommaire aux chiffres arrondis pour la beauté de l’affichage, d’autres semblent faites, juste pour leur capacité à faire le buzz et/ou à faire rêver l’électeur (d’un changement de sa condition). Les urgences du Sénégal sont brulantes, avec une population majoritairement jeune (plus de 75%), exigeant des réponses immédiates à ses préoccupations. Il est donc opportun d’éviter que le Sénégal ne se retrouve au lendemain du 24 mars 2024, avec à sa tête un Président-stagiaire accompagné d’un gouvernement de ministres-stagiaires.
Deureumou Sénégal, le scénario de monnaie-fiction !
Les promesses de changement ne produisent pas toujours de bons fruits, surtout si les réformes envisagées n’ont pas été étudiées, préparées et menées à bien. C’est la raison pour laquelle certaines promesses (ou propositions) ne résistent pas à l’analyse factuelle, scientifique et réelle. Il en est ainsi de l’annonce de la coalition Diomaye Président de créer une nouvelle monnaie (en sortant du FCFA). J’ai beaucoup de respect pour le parcours de mon collègue Diomaye. Cependant, il est opportun d’apprécier l’offre programmatique qu’il a faite suivant une grille de lecture mettant en avant les arguments, dans le cadre d’un débat d’idées afin de relever certaines considérations.
Pour les besoins de cette analyse, nous proposons d’appeler cette nouvelle monnaie annoncée : « Deureumou Sénégal », en attendant le baptême de cette monnaie future par ses initiateurs. « Deureume » est la pièce de monnaie jaune de 5 FCFA, symbolique de l’unité de compte de notre monnaie. Le poids d’une monnaie repose sur l’envergure et la consistance de l’économie qui la porte. Quelle est notamment l’envergure des réserves d’or (et de devises) auxquelles cette monnaie est adossée ?
Ce qui se conçoit bien, se monnaie clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Lorsqu’une économie est résiliente, diversifiée et exporte plus qu’elle n’importe, elle a plus de chance que sa monnaie ne soit pas chahutée au gré des circonstances et des crises diverses. Quelle situation a-t-on au Sénégal ? Un pays qui importe plus qu’il n’exporte. « La balance commerciale du Sénégal est déficitaire », cette phrase apprise dans les leçons à l’école primaire par beaucoup de générations d’écoliers au Sénégal dans les années 1970-1980 est encore d’une accablante actualité de nos jours.

En français facile, cela veut dire tout simplement qu’aujourd’hui, si le Sénégal avait sa propre monnaie, (après avoir exporté son arachide, ses produits halieutiques et autres bien exportés, il n’aurait pas récolté assez de devises (dollar et euro) pour acheter les denrées de consommation et biens d’investissement utilisés dans notre économie. En d’autres termes, sans les filets de sécurité monétaires de la BCEAO, on n’allait connaitre des pénuries de produits importés (ou restrictions) sur le marché (riz, sucre…), faute de devises. Si nous ne connaissons pas cette situation, c’est à la faveur du panier de devises (centralisation et mise en commun de toutes les devises de la zone UMOA) gérées par la BCEAO qui permet aux pays déficitaires de l’Union de s’approvisionner presque sans limitation en fonction des besoins des uns et des autres membres de l’UMOA. En clair, nous importons certainement en puisant sur les excédents de la Côte d’Ivoire (qui a une balance commerciale excédentaire du fait de la diversité de son économie qui exporte du café, du cacao et autres produits agroforestiers et matières premières).

L’Etat forme à des métiers pour servir la République et le peuple à travers l’Administration, c’est la raison pour laquelle des écoles de formations spécifiques existent dans divers domaines de compétences, le Centre de Formation Judiciaire (CFJ) pour les magistrats et greffiers, l’ENA (pour diplomates, inspecteurs et contrôleurs Impôts, Trésor, Douanes, Travail…), l’Ecole Nationale des Officiers d’Active (ENOA) et autres écoles de formation de la Gendarmerie de la Police (pour les Forces de Défenses et de Sécurité), les Facultés de Médicine et Pharmacie pour ces professions médicales… On peut poursuivre les exemples de cette nature pour bien d’autres professions au service des populations.

Toutefois, en matière monétaire, l’Etat du Sénégal a pris l’option historique de déléguer sa souveraineté monétaire à la BCEAO. Il est donc inutile de préciser que dans ce contexte, l’Etat n’a pas d’école de formation de praticiens de la monnaie. Nos meilleurs spécialistes en la matière sont (ou ont été en service) à la Banque Centrale. Lorsque l’Etat a besoin de l’expertise de ces spécialistes, il demande à la BCEAO de les mettre à sa disposition notamment à travers leur détachement dans l’Administration. C’est ainsi que nous avons de grands noms de hauts fonctionnaires issus des ces rangs qui ont occupé de hautes fonctions gouvernementales.

Je pense qu’il n’est pas imaginable d’envisager une réforme fiscale dans ce pays sans l’implication des praticiens de la fiscalité en service dans l’Administration fiscale. Il en est de même pour les réformes majeures pour tous les grands corps de l’Etat que nous avons cité plus haut. Comment peut-on alors envisager d’annoncer une telle perspective monétaire, sans les nombreuses études et concertations préalables qu’exigent les grandes réformes de cette envergure. Un de nos enseignant à l’ENA disait souvent, « quand vous serez dans vos bureaux et que vous devrez prendre une décision, pensez toujours à ses conséquences sur le paysan dans son village ».

Quelle politique d’intégration propose la Coalition Diomaye Président ?

Ne prenez pas mal que je me permette respectueusement quelques interrogations à la coalition Diomaye Président.

  • Est-ce que ces experts sénégalais ont été consultés (ne serait-ce que pour avis sur les préalables et les impacts d’une telle annonce et /ou décision) ?
  • Cette décision (annonce) a-t-elle été faite sur la base d’études techniques, scientifique ?
  • Quel est la feuille de route pour l’entrée en vigueur de cette nouvelle monnaie ?
  • Est-ce que l’impact de cette décision sur la monnaie a été bien apprécié ?
  • Est-ce que ses impacts sur la vie quotidienne du sénégalais ont été étudiés ?
  • Quelles (ou seraient) les mesures de mitigation de ces impacts ?
  • Est-ce que ce saut (dans le vide et l’inconnu monétaire) en vaut la chandelle ?
  • A-t-on remarqué que les dirigeants des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, mais pas de l’UMOA et de l’UEMOA (sujet très délicat) ?
  • Quelle est la politique d’intégration globale que compte mettre en œuvre la Coalition Diomaye Président ?
  • Quitter l’UEMOA une des organisations régionales les plus en vue sur le continent africain à l’heure où l’on parle de ZLECAF au sein de l’Union Africaine répond à quelle logique économique, politique, d’intégration (au moment où des pays mieux nantis que nous cherchent à intégrer la zone euro) ?
  • Est-ce une annonce pour l’affichage ?

Dans les pays ayant une monnaie fluctuante, une déclaration peut avoir des impacts importants sur le cours de la monnaie et entrainer des phénomènes d’anticipation par les acteurs économiques. C’est la raison pour laquelle, il ne faudrait surtout pas s’étonner qu’il y ait une fuite massive de capitaux si le candidat de la coalition Diomaye Président se retrouve en ballotage favorable entre le 24 mars 2024 et l’annonce de résultats définitifs, juste à cause de telles perspectives. La dévaluation monétaire fait fondre le pouvoir d’achat. Nous avons encore en tête les affres de la dévaluation du FCFA en 1994. Partir de ce FCFA dévalué pour une plongée en apnée dans le Deureumou Sénégal ne semble pas rassurant, en l’état actuel de la situation. Le Mali avait fait l’expérience de l’abandon du FCFA avant de réintégrer l’Union. Nul doute qu’il ne serait pas revenu si cette sortie était réussie.

Nul n’est prophète chez soi, dit-on, il ne saurait en être autrement du FCFA. Il faut se rendre aux frontières de l’Union notamment avec le Nigéria, pour se rendre compte que notre FCFA tant décriée par certains est en fait une valeur refuge de ressortissants de ce grand pays ouest africain.

Des pertes d’emplois dès l’entrée en vigueur du « Deureumou Sénégal »

Sans besoin d’être un spécialiste en la manière, une analyse rationnelle permet de voir certains impacts d’une entrée en vigueur du « Deureumou Sénégal ». Notre pays 2ème économie d’envergure de l’UMOA a l’insigne honneur d’abriter le siège de la BCEAO. Ce siège serait immédiatement déplacé vers un autre pays membres et tous les travailleurs sénégalais de cette institution se retrouveraient au chômage (en attendant une éventuelle intégration à une probable nouvelle « Banque Centrale du Sénégal » pour laquelle il faut dégager des moyens pour lui trouver des locaux, recruter du personnel, en faire de même pour les instances qui accompagnent une banque centrale telle que celle chargée de la définition de la politique monétaire (Comité de Politique monétaire), la Commission bancaire pour le contrôle et la supervision des banques…

Des emplois perdus en perspective aussi bien pour les sénégalais employés à la Banque Centrale qu’à la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Commission de l’UEMOA et toutes les autres institutions et instances sous régionales traitant de ces questions. Le Sénégal quitterait certainement l’UMOA et l’UEMOA dont la présidence de la Commission est assurée par un Sénégalais (le Président Abdoulaye DIOP, ancien Ministre délégué au Budget).

Ces bâtiments abritant le siège et les annexes de la BCEAO sont des propriétés de la banque centrale et le resteront puisque nous sommes un pays de droit et que la constitution garantie le droit de propriété en son article 15, sans évoquer les conventions et traités accordant privilèges et immunités à cette institution sous régionale.

Est-il raisonnable de perdre le siège de la BCEAO au moment où prennent forme les textes fondateurs de la future Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et que les discussions portent sur le pays devant abriter le futur siège de cette institution ? Les pays de l’UEMOA constituent déjà un seul bloc bien intégré à arrimer au reste de la CEDEAO, le moment venu. Cette nouvelle Union monétaire devrait à terme intégrer notamment les économies du Nigéria et du Ghana. Ce vaste ensemble d’environ 300 millions de consommateurs ouvre des perspectives économiques réconfortantes.

L’enjeu pour le Sénégal devrait être d’user de sa diplomatie économique et financière pour abriter le siège de cette future banque centrale (au lieu de créer une nouvelle monnaie et de fermer les portes de la BCEAO). Imaginez le nombre d’emplois potentiels au Sénégal (dans diverses spécialités) qui devraient être créés si tel est le cas. Le dynamisme économique lié à la consommation des agents souvent bien rémunérés de ce type d’institution (immobilier, billets d’avion…). Air Côte d’Ivoire et la capitale ivoirienne qui abrite le siège de la Banque Africaine de Développement apprécient à sa juste valeur le dynamisme économique additionnel d’une telle situation.

Actuellement, l’heure est à la création de grands ensembles économiques à travers le monde, le Sénégal ne devrait pas se révéler être une petite particule monétaire ballotée au gré des crises financières et autres menaces économiques et géopolitiques caractéristiques d’un monde globalisé.

En même temps que les portes de la Banque centrale se fermeront, la nouvelle Banque centrale future émettrice du Deumeurou Sénégal devrait trouver ou s’inventer d’autres outils de travail (logiciel et autres procédures dans un monde ou la cybersécurité est un enjeu de plus en plus important). Elle devrait trouver dans un pays développé une entreprise spécialisée dans la production de billets de banque Deureumou Sénégal sécurisés. Il faut dire que la création d’une unité d’impression au Sénégal, juste pour l’émission du Deureumou Sénégal serait très couteuses et non rentable. Je fais abstraction de la batterie de textes législatifs et règlementaires que nécessite une telle réforme, en substitution des textes en vigueur que des centaines d’experts de toutes les nationalités de l’Union ont mis des années à mettre en place.

Ce nouvel Institut d’émission imposerait les répercussions de ces changements à toute la place financière de Dakar. La presque totalité des établissements financiers et des banques qui pour une bonne partie avaient choisi Dakar du fait de son arrimage à la zone (et au marché de) l’UMOA devra alors revoir ses politiques et stratégies opérationnelles. Il faut envisager alors des relocalisations de banques et autres établissements de crédits. La stabilité et la prévisibilité de la politique monétaire et financière sont très importantes dans les décisions d’investissement. Le Sénégal peut-il supporter longtemps une hémorragie financière, d’investissement et d’emplois dans le secteur financier à cause d’une décision insuffisamment évaluée, ou appréciée juste à sa valeur ajoutée politique. Je fais abstraction des impacts d’une telle réforme sur bien d’autres secteurs économiques.

Nous sommes dans une Union monétaire de 8 économies ouest africaines disposant d’une monnaie convertible avec l’euro (1 euro=655 FCFA). Si le Sénégal quitte cette union monétaire, abandonne le FCFA, réclame sa part de réserves pour bâtir sa nouvelle monnaie qu’on a dénommée Deureumou Sénégal, des choix stratégiques et structurants de régime de change (fixe, flotant, arrimage ou non à une (ou panier de) devise…) seront à faire, toutes choses qui vont contribuer à la détermination de sa valeur. Si nous quittons un ensemble dont le poids se traduit en ces termes : 1 euro =655 FCFA, il est fort à parier que nous risquons de nous retrouver dans une équation sensiblement semblable à celle-ci : 1 euro = 6.550 Deureumou SN, avec une valeur divisée peut-être par 10. Imaginez alors ce que deviendrait le profil de notre dette extérieure largement libellée en euro et en dollar US. Elle serait alors certainement multipliée plus ou moins par 10 (juste pour donner un ordre de grandeur).

Pardi ! Où trouver des devises pour continuer à assurer le service de la dette, approvisionner le marché sénégalais en denrées de 1ère nécessité… sans richesses additionnelles. Le pétrole et le gaz ? N’y pensez même pas, les recettes attendues doivent servir d’abord à rembourser la dette contractée pour développer ces projets. Un endettement représentant environ 70% du PIB avait déjà attisé des débats épiques notamment à l’Assemblée nationale, je me demande à quel type d’échanges on assisterait avec un taux d’endettement dépassant largement les 100% du PIB, juste à cause d’une décision monétaire pour des justifications liées à notre souveraineté. Notre souveraineté monétaire, nous l’avons juste déléguée à la BCEAO et le Sénégal l’exerce pleinement à travers ses représentants dans les instances de décision de l’Institut d’émission. Ne dit-on pas que l’Union fait la force ? Quittons ce cauchemar de monnaie-fiction pour retrouver notre réalité économique. La monnaie ne produit pas automatiquement le développement économique espéré, mais par contre, une économie forte, diversifiée et résiliente est un bon matelas à ressort pour une monnaie crédible.

Lorsqu’on estime qu’on habite une maison qui a besoin de rénovation, on n’est pas obligée de la raser d’abord pour ensuite aller chercher le financement nécessaire pour bâtir une nouvelle maison. Ce serait dommage de s’appliquer la politique de la terre brulée au moment où les urgences sont nombreuses.

Sous réserves de la disponibilité d’une série d’études (notamment d’impact) et d’analyses scientifiques sur les bénéfices de la création d’une nouvelle monnaie pour le Sénégal, devant faire l’objet d’échanges avec les spécialistes attitrés, il n’est pas souhaitable d’ouvrir la boite de pandore monétaire. Le Deureumou Sénégal ne devrait pas être le cimetière du pouvoir d’achat des sénégalais qui porteraient alors le deuil de leur bien-être.

La presse rapporte que cette réforme d’envergure envisagée par la coalition Diomaye Président est déclinée dans un programme dénommé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère ». Toutefois, ce projet de réforme monétaire se révèle injuste (parce que privant le pays d’atouts économiques, financiers et historiques acquis dans l’Union monétaire) et risquerait de compromettre le rêve d’un Sénégal prospère (sauf si la prospérité visée est celle de PROS, Père véritable du projet).

Présidentielle 2024 : Me Abdoulaye Tine rejoint la coalition « Diomaye Président »

Me Abdoulaye Tine, Président de l’Union Sociale Libérale (USL), a annoncé son ralliement à la coalition « Diomaye Président » en vue de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars 2024. Cette décision fait suite à des discussions approfondies et à une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, où une convergence significative de vues sur les enjeux politiques, économiques et sociaux de la prochaine élection présidentielle a été observée.

Dans un communiqué émanant du Parti USL, Me Tine a souligné que cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du Sénégal et dans le but de rassembler les forces politiques progressistes pour répondre aux défis actuels et futurs auxquels le pays est confronté. La coalition « Diomaye Président » porte des ambitions communes, et Me Tine est convaincu que l’union des visions respectives des différents partis politiques membres de la coalition pourra apporter les solutions nécessaires pour un Sénégal meilleur.

Me Tine et ses partisans appellent ainsi tous les membres et sympathisants de l’USL à soutenir activement la candidature de Monsieur Diomaye Diakhar Faye à l’élection présidentielle. Ils expriment leur conviction que le succès de cette coalition pourrait être un vecteur de changement positif et d’un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

En rejoignant la coalition « Diomaye Président », l’USL s’engage à collaborer étroitement avec les autres membres de la coalition pour défendre les intérêts nationaux, promouvoir la justice sociale, l’égalité des chances et le bien-être de tous les citoyens.

L’appel est également lancé à toutes les autres forces politiques progressistes à se joindre à cette coalition, dans un esprit d’unité et de solidarité, afin de construire ensemble un avenir prometteur pour le Sénégal.

Dans un contexte où les élections présidentielles approchent, Me Tine et ses partisans exhortent leurs militants et sympathisants à se mobiliser massivement en faveur de la coalition « Diomaye Président » le jour du scrutin, le 24 mars prochain. Ils expriment leur gratitude envers tous ceux qui les soutiennent et les encouragent à participer activement à cette importante étape de la vie politique sénégalaise.

Soupçon de corruption: Le PDS réclame la dissolution du Conseil constitutionnel

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) intensifie son combat contre ce qu’il perçoit comme une corruption au sein du Conseil constitutionnel, appelant à sa dissolution immédiate. Dans une déclaration récente, le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, a annoncé que le PDS saisira la justice à la lumière de nouvelles preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles au sein de l’institution.

Ces allégations surviennent dans un contexte tendu alors que le PDS conteste le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars prochain. Le parti, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, affirme que les enregistrements audio, apparemment impliquant des personnalités proches du gouvernement, mettent en lumière des pratiques de corruption et remettent en question l’intégrité du Conseil constitutionnel en tant qu’arbitre impartial.

Mamadou Lamine Thiam a souligné que le PDS est résolu à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence du processus électoral. En réclamant la dissolution du Conseil constitutionnel, le PDS affirme que les sages de cette institution ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable, soulignant leur insistance sur la participation de Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, à cette élection.

Il est à noter que le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Toutefois, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal et met en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la confiance du public dans le processus électoral à venir.

Élection présidentielle au Sénégal : Les Sénégalais en Allemagne appelés aux urnes le 24 mars 2024

Selon les modalités énoncées dans cette note, les citoyens sénégalais pourront se rendre aux bureaux de vote qui seront mis en place dans plusieurs villes allemandes. Parmi ces villes figurent Berlin, Düsseldorf, Francfort, Hambourg, Munich et Stuttgart. Cette dispersion des bureaux de vote vise à faciliter l’accès aux électeurs, quel que soit leur lieu de résidence en République fédérale d’Allemagne.

Les horaires de vote sont fixés de 08 h 00 à 18 h 00, offrant ainsi une fenêtre de temps suffisante pour permettre à chacun de participer au scrutin présidentiel. Il est important de souligner que cette élection revêt une importance capitale pour le Sénégal, et la participation de la diaspora sénégalaise à l’étranger est un élément crucial pour garantir la légitimité et la représentativité du processus électoral.

Les électeurs sénégalais en Allemagne sont ainsi invités à se mobiliser en masse et à exercer leur droit de vote dans le respect des règles et des procédures électorales établies. Leur voix contribuera à façonner l’avenir démocratique du Sénégal et à déterminer le prochain président qui dirigera le pays dans les années à venir.

Il est recommandé à tous les citoyens sénégalais résidant en Allemagne de se tenir informés des détails précis concernant les lieux de vote dans leur ville respective, ainsi que des documents d’identification nécessaires pour participer au scrutin. L’ambassade du Sénégal en Allemagne reste à leur disposition pour toute information supplémentaire ou toute assistance dont ils pourraient avoir besoin dans le cadre de leur participation à l’élection présidentielle.

Renforcement de la cohésion au sein de l’APR : Macky Sall réunit le secrétariat exécutif

Dans le contexte de l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, a pris l’initiative de réunir le secrétariat exécutif de son parti, l’Alliance pour la République (APR). Cette réunion, convoquée par le chef de l’État lui-même, vise à instaurer une cohésion renforcée au sein de la formation politique alors que des tensions internes ont été observées récemment.

Une attention particulière est portée à la résolution des tensions entre Macky Sall et son ancien Premier ministre, Amadou Ba. Des signes apparents de réconciliation ont émergé, laissant entrevoir un alignement derrière la candidature de Ba pour la présidence. Macky Sall aurait également donné des instructions claires aux membres du parti pour qu’ils se mobilisent pleinement en faveur de la victoire d’Amadou Ba.

La réunion du secrétariat exécutif de l’APR marque donc un moment décisif dans la stratégie électorale du parti et dans la consolidation de son soutien en vue de l’élection présidentielle.

Sénégal : Déthié Fall, le stratège de l’ombre, prêt pour la présidentielle

Diplômé de l’École polytechnique de Thiès et ancien allié d’Idrissa Seck, Fall s’est forgé une réputation grâce à son ingéniosité politique, notamment lors des élections législatives de 2022. À la tête de sa propre coalition « DéthiéFall2024 », il se démarque avec son credo « Le Sénégal bon à vivre et beau à voir ».

Son parcours, marqué par son départ de Rewmi et la fondation du PRP en 2021, témoigne de sa volonté de renouveau. Revendiquant ses 20 ans d’expérience dans l’industrie, Fall entend démontrer que son expertise peut bénéficier à la nation. Bien que critiqué pour son manque d’expérience politique publique, il a déjà prouvé sa capacité à rassembler, notamment en orchestrant l’alliance des deux principaux blocs de l’opposition sénégalaise.

Dialogue avec le secteur privé : Les propositions de Mahamad Boune Abdallah Dionne

À l’approche de l’élection présidentielle du 24 mars, Mahamad Boune Abdallah Dionne, candidat à la présidence, a manifesté sa volonté de collaborer étroitement avec le secteur privé pour garantir la souveraineté économique du Sénégal. Lors d’une rencontre avec les responsables de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappoo), il a formulé plusieurs propositions visant à renforcer le partenariat entre l’État et le secteur privé.

« Je propose un partenariat à l’Unacois-Jappoo et au secteur privé national, car nous avons les mêmes ambitions et nous voulons les mêmes réformes pour la souveraineté économique du pays », a déclaré Mahamad Boune Abdallah Dionne lors de cette rencontre. Il a souligné son intention de collaborer activement avec le secteur privé une fois élu, afin de mettre en œuvre des réformes visant à garantir une souveraineté économique solide pour le Sénégal.

Le candidat de la coalition « Dionne 2024 » a mis en avant l’importance d’une réflexion conjointe entre l’État et le secteur privé sur les questions de financement et a plaidé en faveur de l’institutionnalisation du dialogue entre les deux parties, qu’il considère comme essentielle pour le développement économique du pays.

Dans son programme, Mahamad Boune Abdallah Dionne a annoncé des réformes territoriales visant à résoudre les problèmes de transport, d’eau, et autres, qui contribueraient à résoudre les problèmes fonciers au Sénégal. Il a également évoqué le concept de « souverainisme économique », qu’il définit comme l’idéologie fondamentale de la souveraineté économique, soulignant l’importance d’une fiscalité équitable pour assurer la prospérité du pays.

Mahamad Boune Abdallah Dionne a plaidé en faveur d’une différenciation de la fiscalité entre le secteur privé national et étranger, affirmant qu’une telle mesure permettrait au secteur privé local de créer davantage d’emplois et de contribuer de manière significative au développement économique du pays.

Ces propositions de Mahamad Boune Abdallah Dionne mettent en lumière son engagement en faveur d’un partenariat solide avec le secteur privé pour stimuler la croissance économique et assurer la prospérité du Sénégal. Alors que la campagne électorale entre dans sa phase décisive, ces propositions pourraient influencer les choix des électeurs à la recherche de solutions pour le développement économique du pays.

Présidentielle : Amadou Ba reprend sa campagne et lance un message à son équipe

Après une suspension temporaire, la campagne électorale du candidat Amadou Ba reprend son cours dès ce mercredi. L’annonce de cette reprise a été faite par son allié, Mamoudou Ibra Kane, qui rapporte les mots du candidat de Benno Bokk Yakaar : « On continue ! ».

« Le Président Amadou Ba reprend sa campagne électorale ce mercredi. ‘On continue !’ Mot d’ordre de ABPrésident à toute l’équipe de campagne, à Benno Bokk Yakaar et Alliés et à tous les Sénégalais qui se mobilisent pour la victoire le 24 mars 2024 », a écrit le journaliste et homme politique.

Amadou Ba devait initialement se rendre à Louga et Saint-Louis hier, avant que sa campagne ne soit suspendue en raison d’une rencontre avec le chef de l’État. Au cours de la journée, des informations ont circulé selon lesquelles Macky Sall aurait décidé de ne plus financer la campagne d’Amadou Ba au profit de Boun Dionne. Cependant, Madiambal Diagne a depuis rapporté que Macky Sall continuerait à soutenir financièrement la campagne d’Amadou Ba.

Cette décision de reprendre la campagne intervient dans un contexte tendu, marqué par des rumeurs et des spéculations concernant le soutien politique et financier accordé aux différents candidats. La reprise de la campagne d’Amadou Ba souligne sa détermination à poursuivre sa course présidentielle malgré les obstacles et les incertitudes.

À l’approche du scrutin du 24 mars 2024, tous les candidats redoublent d’efforts pour convaincre les électeurs et remporter la victoire. La campagne électorale reprend ainsi de plus belle, dans un climat d’attente et d’excitation palpable à travers tout le pays.

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