Daouda Ngom, nouveau ministre de l’Environnement, promet une action revigorée au Sénégal

La cérémonie de passation de services à Dakar a été marquée par l’engagement solennel de Daouda Ngom, récemment nommé ministre de l’Environnement et de la transition écologique, à intensifier les efforts en matière de protection de l’environnement au Sénégal. Face aux collaborateurs du ministère et à son prédécesseur Alioune Ndoye, Ngom a affirmé son intention de construire sur l’héritage de 64 ans du ministère tout en introduisant de nouvelles perspectives et une approche innovante alignée sur les impératifs de la protection de l’environnement.

Daouda Ngom a souligné l’importance cruciale de l’implication de toutes les parties prenantes, des communautés locales aux partenaires internationaux, dans l’adoption et l’utilisation des technologies vertes. Il a énuméré les principaux défis de son mandat, notamment la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité et l’adaptation au changement climatique. En mettant en avant le rôle crucial de l’environnement comme moteur de développement pour divers secteurs vitaux du pays, Ngom a exprimé son optimisme quant à la réalisation d’un avenir plus vert et plus résilient grâce à une transition harmonieuse et une vision partagée.

L’ancien ministre, Alioune Ndoye, a exprimé sa confiance en la capacité de Daouda Ngom à poursuivre et à renforcer les actions du ministère. Il a offert son soutien inébranlable dans la défense des intérêts sénégalais et a souhaité tout le succès à son successeur. Le passage de témoin entre les ministres, sous le regard attentif du personnel ministériel, symbolise une nouvelle ère dans la politique environnementale du pays, caractérisée par une détermination renouvelée à faire face aux défis environnementaux actuels et futurs.

Boubacar Boris Diop condamne fermement le discours xénophobe de Tahirou Sarr

L’écrivain sénégalais renommé Boubacar Boris Diop a récemment pris la parole pour condamner avec véhémence le discours xénophobe de Tahirou Sarr, exprimé sur la plateforme X. Dans son post, Diop a qualifié les propos de Sarr de choquants pour la conscience humaine et en contradiction avec les principes essentiels de la solidarité africaine.

Dans son message, Boubacar Boris Diop met en évidence les dangers potentiels que de tels discours représentent pour les millions de Sénégalais résidant dans les pays voisins. Il souligne que de telles déclarations menacent les liens de fraternité qui unissent les nations africaines et mettent en péril la cohésion régionale.

« Le discours xénophobe de Tahirou Sarr choque la conscience humaine et nie les principes fondateurs de la solidarité africaine. Il met aussi en danger les millions de Sénégalais établis dans les pays frères et ceux-ci devraient être les premiers à l’inviter à se taire », a déclaré Boubacar Boris Diop.

Pour Diop, il est impératif que les Sénégalais et les citoyens des pays voisins expriment leur désaccord avec de tels discours et invitent Tahirou Sarr à se rétracter. Cette réaction collective est vue comme essentielle pour combattre la propagation de l’intolérance et du sectarisme dans la région.

L’appel de Boubacar Boris Diop intervient dans un contexte où la région de l’Afrique de l’Ouest est confrontée à des défis croissants liés à la migration, à la sécurité et à la coopération régionale. Dans ce contexte, la solidarité et le respect mutuel entre les peuples africains sont plus importants que jamais pour promouvoir la stabilité et le développement durable.

En conclusion, la condamnation franche de Boubacar Boris Diop envers le discours xénophobe de Tahirou Sarr rappelle l’importance de promouvoir des valeurs d’inclusion, de tolérance et de solidarité dans toute la région africaine.

Rumeurs de retrait des troupes françaises au Sénégal démenties par l’entourage présidentiel

Les réseaux sociaux ont été le terrain fertile de rumeurs récentes prétendant que le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye aurait demandé le retrait des forces françaises du pays. Cependant, ces allégations ont été catégoriquement rejetées par l’entourage présidentiel, affirmant qu’aucune déclaration officielle du chef d’État n’a soutenu une telle revendication.

Malgré l’ampleur de ces rumeurs sur des plateformes telles que X et Facebook, l’entourage du président Faye a insisté sur le fait que ce sujet n’a jamais été abordé par le président depuis son élection. Ainsi, l’affirmation selon laquelle un retrait des militaires français aurait été exigé est qualifiée de ‘non-sujet’ par les autorités.

Cette clarification de l’entourage présidentiel intervient dans un contexte où les rumeurs et les spéculations peuvent facilement alimenter des tensions et des malentendus. Il est crucial de faire la distinction entre les faits avérés et les suppositions infondées, en particulier sur des questions sensibles telles que la présence militaire étrangère. En fournissant des informations précises et vérifiées, les autorités sénégalaises cherchent à garantir la transparence et la stabilité dans le pays.

Le Marabout Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz exhorte à l’unité et à la Téranga pour un Sénégal florissant

Lors de la récente célébration de l’Eid El Fitr à Khalkhouss, l’imam Babacar Sy Abdoul Aziz Dabakh a livré un message puissant à travers son neveu, Papa Youssoupha Diop. Cet appel à l’introspection a résonné profondément parmi les fidèles, les incitant à réaligner leur vie sur les préceptes islamiques et à renforcer leur connexion spirituelle.

La cérémonie a été bien plus qu’une simple observance religieuse. C’était un appel vibrant à embrasser les valeurs fondamentales de l’unité et de la solidarité, incarnées par le concept sénégalais bien connu de la Téranga. Ces valeurs sont depuis longtemps considérées comme des piliers essentiels du développement et du rayonnement du Sénégal.

Papa Mactar Kébé, intervenant après la prière, a souligné avec force l’urgence pour le Sénégal de renouer avec sa spiritualité et de se tourner vers Dieu pour guider ses actions, en particulier dans le contexte actuel, marqué par des défis multiples.

La clôture de l’événement par Serigne Babacar Sy Abdou Aziz a été marquée par des prières sincères pour les dirigeants du Sénégal. Il a imploré la guidance divine pour les guider vers la paix et la prospérité, soulignant ainsi la responsabilité spirituelle de chacun, des gouvernants aux citoyens, de contribuer à l’avancement harmonieux de la nation.

Cette célébration de l’Eid El Fitr a donc été bien plus qu’une simple occasion de festivités. Elle a servi de rappel puissant de l’importance de la foi, de l’unité et de la solidarité pour construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Dans un monde marqué par l’incertitude et la division, de tels messages de compassion et d’harmonie sont plus que jamais nécessaires pour guider nos pas vers un avenir plus lumineux.

Idrissa Seck : Un engagement renouvelé malgré les résultats électoraux

Après l’échec électoral qui l’a vu obtenir moins de 1% des suffrages à la dernière présidentielle, Idrissa Seck, l’ancien maire de Thiès, a brisé le silence. Dans une déclaration empreinte de démocratie et de respect pour la décision du peuple, il a exprimé son acceptation des résultats et sa volonté de continuer à servir le pays.

Idrissa Seck a souligné que malgré ces résultats, il reste engagé au service du Sénégal. Ses paroles résonnent comme un rappel de son dévouement envers son pays, indépendamment des circonstances politiques. « Je resterai toujours au service du pays, quelles que soient les circonstances », a-t-il affirmé.

L’ex-Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a également appelé les nouveaux dirigeants à tenir leurs promesses envers le peuple sénégalais, notamment en ce qui concerne la lutte contre la cherté de la vie, la création d’emplois pour les jeunes et l’amélioration de la justice.

Lors de la prière de la Korité à la mosquée de Moussanté de Thiès, Idrissa Seck a présenté ses vœux à tous les citoyens de Thiès et du Sénégal. Il a prié pour que la miséricorde d’Allah se répande sur le pays, que la paix règne et que la prospérité soit au rendez-vous.

Ces déclarations témoignent de la résilience et de la détermination d’Idrissa Seck à continuer à contribuer au bien-être et au développement du Sénégal, malgré les revers politiques. Son engagement envers le service public reste inébranlable, et son appel à l’unité et à la prospérité pour tous résonne comme un message d’espoir pour l’avenir du pays.

Tradition de Grâce Présidentielle au Sénégal : Un Rendez-vous Manqué

Au Sénégal, la tradition veut que le président de la République accorde des grâces présidentielles à l’occasion de certaines fêtes, telles que l’Indépendance, la Korité, la Tabaski et le Nouvel An. Cependant, cette année, cette coutume n’a pas été honorée ni pour le 4 avril ni à la fin du Ramadan.

Dans son édition de ce jeudi, le journal Wal Fadjri Quotidien s’est penché sur cette question, notant que les détenus éligibles, répartis dans les 37 prisons du Sénégal, ont été oubliés par le président Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, une source judiciaire contactée par le journal refuse de s’alarmer. Selon cette source, « Il vient d’arriver. Il n’a pas tous les dossiers. Peut-être qu’il veut procéder à des vérifications sur les personnes éligibles à la grâce. Il veut être prudent, c’est normal. »

Généralement, la liste des détenus graciés pour le 4 avril est publiée la veille. Mais le 3 avril dernier, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment, sans encore avoir formé son gouvernement.

Pour la fête de la Korité, bien que l’équipe gouvernementale soit en place, la plupart des ministres, y compris le Garde des Sceaux (Ousmane Diagne), responsable des grâces présidentielles, n’ont pas encore officiellement pris leurs fonctions.

La dernière mesure de grâce présidentielle remonte au 30 décembre dernier, concernant 1372 prisonniers.

Cette attente pour les détenus et leurs familles souligne l’importance de cette tradition et souligne également le défi organisationnel et administratif que représente la transition entre les gouvernements et la prise de décisions de cette envergure.

Démission du PCA du Soleil : Un Acte de Haute Portée Symbolique

Abdoulaye Bamba Diallo a officiellement remis sa démission de son poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité (SSPP) Le Soleil. Nommé à ce poste par Macky Sall en avril 2020, sa décision de démissionner a été transmise à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, selon les informations rapportées par Enquête. Le journal précise qu’il « attend la suite qui sera donnée à cet acte de haute portée symbolique ».

Cette démission rappelle l’épisode précédent impliquant Ibrahima Gaye. En effet, lors de la première alternance politique en 2000, Gaye, alors Directeur Général du Soleil, avait également démissionné dès l’accession au pouvoir d’Abdoulaye Wade, succédant à Abdou Diouf.

Ces démissions consécutives à un changement de gouvernement soulignent l’importance du respect de l’indépendance éditoriale des médias publics et la nécessité pour les dirigeants de ces institutions de maintenir une neutralité politique. Elles mettent en lumière la volonté des responsables de ces organes de presse de garantir une couverture journalistique impartiale et professionnelle, indépendante des influences politiques.

L’attente de la réaction face à cette démission laisse présager des changements potentiels au sein du Soleil, un média public qui joue un rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Ousmane Fall nommé Directeur Intérimaire du Développement Industriel et Commercial à la Banque Africaine de Développement

Une nomination importante vient d’être annoncée à la Banque Africaine de Développement (BAD), avec Ousmane Fall, un Sénégalais, prenant désormais en charge deux rôles clés au sein de l’institution.

Sur le site officiel de la BAD, il est révélé que Ousmane Fall a été nommé directeur par intérim du département du Développement Industriel et Commercial, succédant ainsi au Nigérian Abdu Mukhtar qui occupait ce poste depuis 2017.

En plus de cette nouvelle responsabilité, Ousmane Fall continuera à assumer ses fonctions actuelles en tant que directeur des Opérations Non Souveraines et de l’Appui au Secteur Privé. À ce titre, il supervise le portefeuille des opérations non souveraines de la Banque et dirige les investissements de celle-ci dans les fonds d’investissement et de capital-investissement.

La BAD souligne que cette nomination marque le retour d’Ousmane Fall dans l’institution après quatre années passées à la Société Financière Internationale (SFI), où il a joué un rôle clé dans la planification nationale et le dialogue ministériel dans le domaine des infrastructures en Afrique.

Cette nomination témoigne de la confiance et de la reconnaissance envers les compétences et l’expérience d’Ousmane Fall, et souligne l’engagement de la BAD à renforcer son équipe de direction pour répondre aux défis de développement de l’Afrique.

Nouveaux Ministres au Sénégal : Abdourahmane Sarr et Cheikh Diba Prendent Fonction

La transition vers le nouveau gouvernement s’accélère au Sénégal, avec l’installation progressive des membres fraîchement nommés. Après le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre de l’Intérieur, qui ont pris leurs fonctions respectivement lundi dernier en remplacement de Sidiki Kaba et Makhtar Cissé, deux autres ministres entrent en action ce jeudi.

Abdourahmane Sarr prend les rênes du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, tandis que Cheikh Diba devient le nouveau ministre des Finances et du Budget. Ces nominations ont été précisées par le journal Wal Fadjri Quotidien.

Abdourahmane Sarr succède ainsi à Mamadou Moustapha Bâ, qui occupait les fonctions ministérielles dans le précédent gouvernement sous Macky Sall. Cheikh Diba, quant à lui, hérite des responsabilités importantes liées aux finances et au budget du pays.

Ces changements ministériels marquent une nouvelle étape dans la gouvernance du pays, avec de nouveaux visages prenant en charge des portefeuilles clés. Les attentes sont élevées quant à la capacité de ces ministres fraîchement nommés à répondre aux défis économiques et financiers auxquels le Sénégal est confronté, notamment dans un contexte mondial complexe marqué par la pandémie de COVID-19 et ses répercussions économiques.

Bassirou Diomaye Faye : Un Symbole de l’Unité et de l’Action Collective

La symbolique du balai a pris une nouvelle dimension dans le paysage politique sénégalais avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir le 24 mars dernier. Durant sa campagne électorale, Faye avait l’habitude de brandir un balai devant ses partisans, promettant ainsi de « débarrasser le pays de ses ordures » une fois élu.

Cependant, lors de la prière de la Korité, l’imam Moussa Samb de la Grande mosquée de Dakar a proposé une interprétation alternative de ce geste. Pour lui, le balai représente l’unité et l’action collective. Il a illustré son point de vue en expliquant le processus de fabrication d’un balai : les branches d’arbre, une fois rassemblées, forment un balai dont la solidité est incontestable. Ainsi, isolées, les branches peuvent être facilement brisées, mais ensemble, elles deviennent puissantes.

Cette interprétation met en lumière la vision de Bassirou Diomaye Faye, soulignant que toutes les actions entreprises par son gouvernement seront le fruit d’un effort collectif. Plutôt que de représenter simplement le nettoyage physique des déchets, le balai devient le symbole de l’unité et de la force qui peuvent être atteintes lorsque les individus se rassemblent dans un but commun.

Les paroles de l’imam Moussa Samb expriment également un souhait de réussite pour le président et son équipe, priant pour qu’Allah bénisse leurs efforts conjoints afin qu’ils atteignent leurs objectifs communs. Cette vision de l’action collective et de la solidarité pourrait bien façonner la gouvernance de Faye et influencer les politiques à venir au Sénégal.

Passation de service ministère de l’environnement: Daouda Ngom s’engage à faire son ministère la boussole des autres ministères…

Ce mardi 09 Avril 2024, s’est tenu au ministère de l’environnement, la passation de service entre le nouveau ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, et son prédécesseur Alioune Ndoye. Un moment empreinte de solennité, mais surtout de la sobriété et un respect strict de l’heure. C’est vers 15 h 47 le tout nouveau ministre est présent devant le haul du ministère. Après un peu un heur et quelques minutes de discussion privé les deux ministres ont rejoint la salle pour s’adresse à la presse nationale. Un occasion pour le nouveau ministre Daouda Ngom déclare à vouloir faire de son ministère la boussole des autres départements pour la conduite des changements.

 » J’ai mesuré à sa juste valeur l’ampleur de la tâche et pris conscience du champ de mes charges. Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le Président de la République. Le ministre de l’Environnement sortant, Monsieur Alioune Ndoye, avait déroulé avec rigueur et abnégation l’agenda visant à protéger notre patrimoine naturel. Je lui témoigne ma reconnaissance pour cette contribution majeure. En tant que nouveau ministre de l’Environnement et de la transition écologique, je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée à nos efforts collectifs de protection de l’environnement. Il nous faut mutualiser nos savoirs et vibrer au diapason des expériences que l’humanité a capitalisées pour un meilleur vivre ensemble. L’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes et à l’engagement avec les communautés, les entreprises et les partenaires internationaux dans un dialogue fécond et une collaboration fructueuse… » a déclaré M. Daouda Ngom, nouveau ministre de l’environnement.

A cet effet,  » j’ai l’ambition de faire de ce ministère la boussole des autres pour la conduite de changements profonds. Pour réussir ma mission, je sollicite l’apport de tous mes collaborateurs. Habitué de la maison, je connais certains d’entre vous avec lesquels j’entretiens des relations professionnelles depuis des décennies. Je sais pouvoir me glorifier de notre amitié en gardant l’espoir que votre générosité ne me fera pas défaut. Ma connaissance du secteur sera mise à contribution pour réussir notre mission… » a-t-il ajouté M. Ngom.

Pour sa part, le désormais ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, professeur Alioune Ndoye, a souhaité à son successeur plein de succès dans sa nouvelle mission. Il souligne que Daouda Ngom donne l’assurance, car il connaissant bien le département qu’il va diriger désormais et connaissant aussi beaucoup les agents du ministère pour avoir collaboré avec eux depuis des années.  » En tout cas, vous avez tous nos encouragements, notre disponibilité quand il s’agit de défendre le Sénégal et ses intérêts… » a rassuré M. Alioune Ndoye, ministre sortant.

Selon le nouveau ministre de l’environnement la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, la réduction de la pollution sont les défis majeurs qu’il relève à la tête de son ministère.  » L’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique, comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie, l’industrie. Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit  » a-t-il conclu, le ministre de l’environnement Daouda Ngom.

Karim Wade adresse ses Vœux de Korité et Évoque l’Actualité Politique du Sénégal

À l’occasion de la fête de Korité, Karim Wade a choisi de s’adresser à ses compatriotes sénégalais, un moment symbolique de rassemblement et de partage entre les différentes communautés religieuses du pays. Dans son message, il a tenu à souligner l’importance de l’unité nationale et de la solidarité interconfessionnelle, saluant ainsi la convergence des jeunes de toutes les croyances.

Karim Wade n’a pas manqué de revenir sur la récente élection présidentielle, qu’il considère comme une victoire pour la démocratie sénégalaise. Il a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont participé au processus électoral, notamment les militants du PDS et les sympathisants qui ont soutenu le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, Karim Wade n’a pas éludé les défis auxquels le pays est confronté, en particulier la corruption qui sévit dans les institutions. Il a appelé les dirigeants politiques à faire preuve d’exemplarité et à lutter contre ce fléau, soulignant l’importance de l’éthique en politique pour instaurer la confiance et la crédibilité au sein de la société.

Dans un esprit de réconciliation et de dialogue, Karim Wade a également appelé à mettre fin aux discours haineux et aux attaques personnelles en politique, plaidant pour un climat de débat constructif et respectueux.

Enfin, il a formulé des recommandations pour améliorer le système politique sénégalais, notamment en révisant le système de parrainage des candidats aux élections présidentielles et en garantissant le respect des droits politiques et des libertés fondamentales de tous les citoyens.

Karim Wade a également adressé un message d’encouragement à la jeunesse sénégalaise, l’invitant à rester engagée et à contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur, tout en formulant ses vœux de bonheur, de paix et de prospérité pour tous.

En concluant son message, Karim Wade a réaffirmé son attachement à son pays et à l’Afrique, exprimant sa volonté de contribuer à son développement et à son progrès.

Le message de Karim Wade à l’occasion de la Korité témoigne de son engagement en faveur de la démocratie, de la justice et du bien-être de tous les Sénégalais, tout en offrant des pistes de réflexion pour l’avenir politique du pays.

Bakary Wagué, Pilier de Rewmi, annonce sa démission : Une Lettre d’Adieu Emouvante

En cette période de célébration de la Korité, Bakary Wagué, figure emblématique de la famille politique de Rewmi, a choisi un moment solennel pour annoncer sa démission. À travers une lettre chargée d’émotion et de reconnaissance, il exprime ses adieux à ses camarades de lutte et livre un témoignage poignant de son parcours au sein du parti.

Dans cette lettre adressée à ses compagnons de route, Bakary Wagué commence par présenter ses excuses pour toute offense éventuelle et souhaite à tous une joyeuse fête de Korité. Il exprime sa gratitude pour les moments partagés, les enseignements reçus et les responsabilités qui lui ont été confiées au fil des années.

Ce militant dévoué, qui a occupé des postes de responsabilité tels que responsable de la communication et de la propagande de Diamniadio, coordinateur départemental de la jeunesse de Rewmi à Rufisque, ainsi que plusieurs autres fonctions au sein du secrétariat national, reconnaît l’honneur qui lui a été fait en lui confiant ces missions. Il témoigne de son engagement sans faille, mettant à disposition son savoir-faire et son temps au service du parti.

Malgré toute la reconnaissance et l’appréciation qu’il exprime, Bakary Wagué annonce sa démission pour convenance personnelle. Il assure que cette décision n’est pas prise à la légère, mais il est temps pour lui de tourner une page et de poursuivre d’autres horizons.

En terminant sa lettre, il souhaite une bonne continuation à ses anciens compagnons de lutte et leur adresse ses salutations les plus sincères.

Cette démission marque la fin d’une ère pour Bakary Wagué, mais son engagement et sa contribution resteront gravés dans l’histoire de Rewmi. Son départ laisse un vide dans les rangs du parti, mais ses valeurs et son dévouement continueront d’inspirer ceux qui poursuivent le combat politique.

Nous souhaitons à Bakary Wagué tout le succès dans ses projets futurs et le remercions pour sa contribution inestimable à la cause de notre parti.

Abdourahamane Sarr : Un expert monétaire à la tête de la réforme monétaire au Sénégal

Abdourahamane Sarr vient de prendre les rênes du ministère de l’Économie sénégalais, succédant à sa sœur Oulimata. Son expertise en matière monétaire et son engagement politique en font un acteur clé dans la réforme envisagée pour la monnaie sénégalaise, avec une orientation claire : mettre fin au franc CFA au profit de l’eco, la devise unifiée de la Cédéao.

L’objectif de cette réforme est de briser le statu quo et de garantir une plus grande autonomie et souveraineté économique pour le Sénégal. Si les progrès sur l’eco tardent à se concrétiser, le Sénégal pourrait même envisager de créer sa propre monnaie. Dans cette perspective, les compétences de Sarr seront cruciales dans les négociations avec les partenaires de l’union monétaire.

Expert monétaire aguerri, formé à Montréal et ancien du FMI, Abdourahamane Sarr maîtrise les subtilités de la finance internationale. Son retour au Sénégal en 2011 l’a également vu s’engager politiquement, notamment aux côtés d’Ousmane Sonko en 2019, défendant ardemment la souveraineté monétaire du pays.

La nomination d’Abdourahamane Sarr représente donc une réponse logique à ses critiques du franc CFA et de la dépendance économique du Sénégal. Il hérite d’un portefeuille économique avec plusieurs défis majeurs, notamment la nécessité de rééquilibrer la balance commerciale déficitaire du pays et de lutter contre la vie chère.

Dans ce contexte, la mission de Sarr s’annonce comme un immense challenge économique et souverain, mais son expertise et son engagement politique en font un acteur clé pour mener à bien cette réforme cruciale pour l’avenir économique du Sénégal.

Sénégal : Le président Bassirou Faye célèbre l’Aïd el-Fitr à Dakar

Pour sa première apparition en tant que chef d’État à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a choisi la Grande Mosquée de Dakar. Cette visite marque une semaine après son investiture, et elle revêt un caractère symbolique fort pour le nouveau président sénégalais, ainsi que pour le pays tout entier.

Dans son discours, le président a exprimé sa gratitude envers Dieu pour lui avoir permis de célébrer cette fête si importante pour la communauté musulmane, juste une semaine après sa prise de fonction. Il a souligné le sens profond de dévotion et d’introspection spirituelle associé au mois de Ramadan, ainsi que les valeurs de solidarité et de convivialité qui caractérisent cette période sacrée.

Le mois de Ramadan est une période où les liens de fraternité et de solidarité sont renforcés, et le président a appelé à maintenir cet esprit de vivre ensemble tout au long de l’année. Il a également exprimé ses meilleurs vœux à l’ensemble des Sénégalais et de la communauté musulmane, tout en priant pour que Dieu accepte leurs dévotions et pardonne leurs péchés.

Cette première apparition publique du président Bassirou Faye à l’occasion de l’Aïd el-Fitr témoigne de son engagement envers la religion et la tradition musulmanes, ainsi que de sa volonté de maintenir l’unité et la cohésion au sein de la société sénégalaise.

Olivier Boucal : Un Parcours Exceptionnel au Service du Sénégal

La vie d’Olivier Boucal est une véritable ode à la détermination et à l’engagement. Né le 25 mai 1981 à Kaour, un village proche de Goudomp dans la région de Sédhiou au Sénégal, Olivier Boucal a gravé son chemin vers le succès à travers une série d’accomplissements académiques et professionnels remarquables.

Après avoir brillé au Lycée Ibou Diallo de Sédhiou, où il a été reconnu comme l’un des élèves les plus doués, Olivier Boucal a poursuivi ses études à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu un DEA en philosophie. Mais sa soif de savoir ne s’arrêtait pas là. Il a ensuite entrepris une formation à la FASTEF, décrochant par la suite le certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire (CAES).

Sa carrière dans l’enseignement l’a mené à Goudomp, sa ville natale, où il a enseigné la philosophie avant de décider de se lancer dans une nouvelle aventure : l’entrée à l’ENA. Après avoir réussi le concours d’entrée, il a suivi une formation intensive et a été affecté à la Trésorerie Paierie régionale de Ziguinchor, où il a occupé plusieurs postes de responsabilité.

Mais Olivier Boucal n’était pas satisfait de se limiter aux frontières de son pays. Il a cherché à élargir ses horizons en poursuivant des formations à l’étranger, notamment au Maroc et au Canada, où il a acquis des compétences en management stratégique, en intelligence économique et en ingénierie de la formation.

Son parcours académique impressionnant s’est poursuivi avec l’obtention d’un diplôme en Management stratégique et intelligence économique ainsi qu’un Master en Finances et Gestion publiques de l’Institut Supérieur de Finance (ISF).

Mais le chemin vers le succès n’a pas été sans embûches pour Olivier Boucal. Son engagement politique au sein du Pastef l’a conduit à être emprisonné pendant près de neuf mois pour avoir défendu ses idéaux. Cependant, cela ne l’a pas découragé. Au contraire, son emprisonnement l’a renforcé dans sa détermination à poursuivre la lutte pour un Sénégal meilleur.

Sa nomination en tant que Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public marque un tournant historique pour la région de Sédhiou, où il est le premier natif à occuper un tel poste. Son parcours exceptionnel témoigne de sa passion pour le savoir, son engagement envers son pays et sa détermination à faire une différence dans la vie de ses concitoyens.

Olivier Boucal incarne l’espoir et le potentiel du Sénégal, et son ascension politique est une source d’inspiration pour tous ceux qui croient en un avenir meilleur pour leur pays.

Valorisation des Tenues Traditionnelles : Une Proposition pour Réaffirmer l’Identité Culturelle du Sénégal

Suite à la récente photo officielle du gouvernement sénégalais où les ministres étaient vêtus de costumes occidentaux, une voix s’est élevée pour promouvoir la valorisation des tenues traditionnelles africaines lors des événements officiels. Anta Babacar Ngom, candidate malheureuse à la présidentielle de 2024, a souligné l’importance de refléter la richesse culturelle du Sénégal à travers les habits portés par les membres du gouvernement.

Anta Babacar Ngom a exprimé son désir de voir les ministres et le chef de l’État revêtir des tenues traditionnelles africaines lors des conseils des ministres et d’autres occasions officielles. Elle a plaidé en faveur de la confiance accordée aux artisans locaux pour la confection de ces tenues, mettant ainsi en valeur leur talent et leur savoir-faire.

Cette proposition s’inscrit dans une démarche visant à réaffirmer l’identité culturelle du Sénégal et à promouvoir son riche patrimoine. En portant des tenues traditionnelles, le gouvernement pourrait véhiculer un message fort sur l’attachement du pays à ses traditions et à sa culture.

L’initiative d’Anta Babacar Ngom met également en lumière l’importance de la représentativité culturelle dans les institutions officielles. En embrassant les tenues traditionnelles africaines, le gouvernement pourrait renforcer le lien avec la population et susciter un sentiment de fierté nationale.

Il reste à voir si cette proposition sera prise en considération par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement. Toutefois, elle soulève des questions importantes sur la manière dont les institutions peuvent contribuer à la préservation et à la promotion de la culture sénégalaise dans un monde en constante évolution.

Bassirou Diomaye Faye : Les défis de la Souveraineté et du Développement au Sénégal

Élu au premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, soutenu par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’est présenté comme le candidat du changement et de la rupture avec le système établi. Son mandat est marqué par une volonté affirmée de réformer en profondeur le pays, notamment en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de la souveraineté nationale dans tous les domaines.

L’une des promesses phares de sa campagne est la sortie du Sénégal de la zone franc, dans le but de développer des partenariats plus bénéfiques avec d’autres pays et de réévaluer les contrats conclus avec des sociétés étrangères, notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de rompre avec l’emprise économique française et de favoriser le développement économique du pays.

Cependant, la mise en œuvre de ces mesures pourrait être confrontée à plusieurs obstacles. Tout d’abord, la question de la sortie de la zone franc est complexe et soulève des interrogations quant à son efficacité réelle en termes de développement. De plus, le maintien de relations économiques avec la France et d’autres pays partenaires de la CEDEAO reste crucial pour l’économie sénégalaise.

Par ailleurs, la gestion du secteur de la pêche, essentiel pour de nombreuses communautés locales, constitue un défi majeur. La lutte contre la pêche illégale et non réglementée, qui prive le pays de ressources importantes, nécessite une action décisive de la part des nouvelles autorités.

Enfin, la valorisation des produits locaux et la promotion de l’agriculture nationale sont des enjeux clés pour assurer la sécurité alimentaire du pays et soutenir les producteurs locaux. Cependant, cela pourrait nécessiter des ajustements politiques et économiques importants, ainsi qu’une coopération accrue avec les partenaires régionaux et internationaux.

Dans les mois à venir, la capacité du nouveau gouvernement à relever ces défis déterminera en grande partie la réussite de son mandat et son impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Nous approuvons les orientations du Président de la République

Extrait du Communiqué du Conseil des Ministres du 9 avril 2024
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

  • procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
  • faire la situation générale des finances publiques (conformément au Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
    Birahime Seck, Forum Civil🇸🇳

Assemblée nationale : Trois projets de loi en gestation du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye tient son premier Conseil des Ministres ce mardi 9 avril 2024, accompagné de son gouvernement au Palais. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’accent est mis sur la présentation prochaine de trois projets de loi à l’Assemblée Nationale, visant à renforcer l’action gouvernementale.

Le premier projet de loi propose de renforcer le pouvoir du Premier ministre, un pilier central de l’exécutif. Les deux autres projets envisagés concernent la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

La suppression du HCCT, étant une loi référendaire, pourrait rencontrer des obstacles. Le référendum constitutionnel de 2016 avait introduit la création du HCCT, en plus de l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Son abolition nécessiterait donc le vote des 3/5ème des députés, soit 110 voix.

La coalition Yewwi Askan Wi, non majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait donc solliciter le soutien d’autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.

La position de l’Alliance pour la République, désormais dans l’opposition, reste à clarifier. Sa coopération pourrait faciliter l’adoption des réformes proposées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. L’issue de ces discussions politiques est scrutée avec attention par les observateurs.

Makhtar Cissé soutient le Général Tine : « Vous êtes bien à votre place au ministère de l’Intérieur »

Lors de la cérémonie de passation de service au ministère de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé a exprimé son plein soutien à son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, malgré les controverses suscitées par sa religion chrétienne dans certains médias.

M. Cissé a salué les compétences et l’engagement du Général Tine dans les questions religieuses, soulignant que cela constituait un atout majeur pour le Sénégal, un pays reconnu pour son dialogue interreligieux et sa tolérance. Il a rappelé avec fierté l’héritage de coexistence pacifique des religions au Sénégal, citant l’exemple du président Léopold Sédar Senghor.

Dans un pays où la diversité religieuse est une réalité quotidienne, M. Cissé a souligné l’importance de préserver les liens sociaux et de renforcer l’unité nationale. Il a affirmé que le Général Tine était parfaitement qualifié pour occuper le poste de ministre de l’Intérieur, assurant ainsi la stabilité et la cohésion du pays.

Cette déclaration de soutien de la part de M. Cissé vise à garantir une transition harmonieuse et efficace à son successeur. Elle reflète également l’engagement continu du Sénégal envers les valeurs de tolérance, de respect et de dialogue interreligieux.

Sénégal – Gouvernement : Jean-Baptiste Tine s’engage pour une action inclusive et proche des citoyens

Le général Jean Baptiste Tine, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique au Sénégal, a affirmé son engagement à orienter son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion, tout en mettant l’accent sur le respect de la dignité humaine.

Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Mouhamadou Makhtar Cissé, le général Tine a souligné l’importance de concilier la sécurité de l’État avec la sécurité humaine. Il a insisté sur la nécessité de centrer les efforts sur les citoyens en favorisant la proximité et l’inclusivité, en dialoguant avec eux, en humanisant l’action publique et en respectant les droits de l’homme.

Le nouveau ministre de l’Intérieur a rappelé que le président de la République attache une grande importance à la protection des personnes et des biens, mais aussi à la tranquillité et à l’ordre public au bénéfice des citoyens.

Fort de son expérience en tant qu’ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Tine envisage de mener de larges concertations avec l’ensemble des cadres de son département. Il a souligné que l’un des objectifs prioritaires du gouvernement est la recherche de l’efficacité économique et du progrès social, qui doivent être promus par l’autorité publique.

Son prédécesseur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué le sens du devoir du général Tine et a exprimé sa confiance envers sa capacité à assumer ses nouvelles responsabilités. Il a souligné que le choix de nommer le général Tine ne relève pas du hasard, compte tenu de ses qualités et de son expérience.

L’engagement du général Tine pour une action inclusive et proche des citoyens semble être un signal fort de la volonté du gouvernement sénégalais de placer le bien-être des citoyens au cœur de ses priorités, tout en garantissant la sécurité et l’ordre public dans le pays.

[1 jour, 1 ministre] Mabouba Diagne : Financier et Agriculteur Engagé

Dans le cadre du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Dr Mabouba Diagne, en tant que ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, incarne l’alliance entre expertise financière et engagement agricole. Son parcours exceptionnel, allant des hautes fonctions bancaires internationales à la promotion de l’agriculture locale, en fait un choix stratégique pour ce poste crucial.

Originaire de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, Mabouba Diagne a gravi les échelons du monde bancaire pour devenir vice-président à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Son expertise financière l’a amené à travailler dans plusieurs pays africains, du Kenya à l’Afrique du Sud, en passant par Maurice et la République démocratique du Congo. Tout au long de sa carrière, il a développé un réseau de relations professionnelles solides et a été reconnu pour son excellence dans le domaine.

Mais au-delà de ses réussites dans le secteur financier, Mabouba Diagne est également un fervent promoteur de l’agriculture. Depuis des décennies, il gère une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs diplômés, témoignant ainsi de son engagement envers le développement agricole local. Sa nomination au poste de ministre de l’Agriculture suscite donc un grand espoir pour le secteur, souvent considéré comme un pilier économique essentiel mais négligé.

Son parcours académique impressionnant, comprenant un doctorat en gestion des risques financiers et plusieurs masters dans les domaines des mathématiques appliquées et de l’informatique, atteste de sa compétence et de son dévouement à l’excellence. Polyglotte, il parle couramment cinq langues, ce qui renforce sa capacité à travailler dans un environnement international et multiculturel.

Dans une déclaration récente, Mabouba Diagne a souligné l’importance de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse africaine. Ces priorités reflètent sa vision d’un continent africain émergent, où l’agriculture joue un rôle central dans le développement économique et social.

En résumé, la nomination de Mabouba Diagne au poste de ministre de l’Agriculture marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur agricole sénégalais. Son expérience, son expertise et son engagement en font un leader dynamique et visionnaire, prêt à relever les défis et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour le pays.

Cheikh Tidiane Diack : Un Soutien Confiant à la Nomination du Pr. Mary Teuw Niane

L’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence du Sénégal a ouvert la porte à de nouvelles perspectives pour le pays. Dans ce contexte de transition, les nominations aux postes clés du gouvernement jouent un rôle crucial dans la formation d’une administration compétente et engagée. La récente nomination du Professeur Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République a suscité des réactions positives, notamment celle de Cheikh Tidiane Diack, professeur de lettres en détachement au ministère des Affaires étrangères.

Pour Cheikh Tidiane Diack, la nomination du Professeur Mary Teuw Niane est source de réconfort et de confiance. En tant qu’ancien collaborateur du Professeur au sein du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), il atteste de ses qualités humaines et professionnelles. Le Professeur Mary Teuw Niane est décrit comme un individu intègre, compétent, honnête et dévoué, ayant une expérience ministérielle précieuse dans le régime précédent.

L’expérience et l’expertise du Professeur Mary Teuw Niane dans le fonctionnement de l’administration sont des atouts majeurs pour le nouveau régime. En tant que directeur de cabinet du président de la République, il est appelé à jouer un rôle central dans la mise en œuvre des politiques gouvernementales et dans la coordination des actions ministérielles. Sa nomination témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye de s’entourer de compétences avérées et de personnalités capables de relever les défis du développement national.

En outre, Cheikh Tidiane Diack souligne l’importance de la réunification nationale et de la coopération entre les différentes forces politiques du pays. Il appelle à la responsabilité des politiciens et des jeunes citoyens, les exhortant à œuvrer ensemble pour le bien-être et la prospérité du Sénégal.

En conclusion, la nomination du Professeur Mary Teuw Niane est perçue comme un signe positif pour l’avenir du pays. Son expérience, son intégrité et son dévouement en font un choix judicieux pour occuper ce poste stratégique. Avec le soutien confiant de Cheikh Tidiane Diack et d’autres observateurs, le Professeur Mary Teuw Niane est prêt à relever les défis et à contribuer activement à la construction d’un Sénégal meilleur et plus prospère.

Yewwi Askan Wi adresse un message de félicitations à Ousmane Sonko

Suite à sa prise de fonction en tant que Premier ministre hier, Ousmane Sonko, l’un des leaders fondateurs de Yewwi Askan Wi (YAW), a reçu un message de félicitations de la part de la coalition.

Après sa passation de service avec Me Sidiki Kaba, Ousmane Sonko a officiellement pris en charge la mise en œuvre de la politique du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. En réaction à cet événement, Yewwi Askan Wi a exprimé ses félicitations à Ousmane Sonko et à l’ensemble de son gouvernement.

Dans un communiqué, la coalition YAW a souligné l’espoir suscité par ce nouveau gouvernement auprès de la population sénégalaise, en particulier la jeunesse. Après trois années de lutte ininterrompue pour une alternance démocratique à la tête du pays, Yewwi Askan Wi souhaite le meilleur à Ousmane Sonko et à son équipe.

La coalition exprime également sa prière pour que le Seigneur assiste le gouvernement dans l’exercice de ses fonctions, dans le but de réaliser un véritable changement pour le Sénégal.

Daesh menace les quarts de finale de la Ligue des champions : l’UEFA renforce la sécurité

À l’approche des quarts de finale de la Ligue européenne des champions, une menace terroriste émanant de l’État islamique, communément appelé « Daesh », pèse sur les quatre matchs à venir. Les stades concernés, à savoir l’Emirates Stadium (Arsenal), le Parc des Princes (PSG), le Civitas Metropolitano (Atlético Madrid) et le Santiago Bernabeu (Real Madrid), ont été ciblés dans une affiche inquiétante relayée par les médias espagnols.

Sur cette affiche, on peut lire la sinistre phrase « tuez-les tous », accompagnée des noms des stades. Cette menace a semé la panique et remis en question la sécurité des rencontres à venir. L’Uefa a rapidement réagi en renforçant les mesures de sécurité aux abords des stades concernés afin de prévenir toute éventualité et garantir la sûreté des spectateurs et des joueurs.

Cette menace rappelle d’autres incidents similaires survenus récemment dans le monde du football. Il y a quelques jours, lors de la trêve internationale, des terroristes avaient également ciblé l’Allianz Arena lors d’un match de la sélection allemande.

Cette nouvelle menace souligne les défis persistants en matière de sécurité dans le monde du sport, où les grands événements sont souvent des cibles privilégiées pour les terroristes. Malgré ces menaces, l’Uefa s’efforce de maintenir l’esprit sportif et de permettre le déroulement normal des matchs, tout en prenant les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de tous les participants.

Enquête sur Thierry Breton : Le patron Français au cœur d’une affaire d’Atos et sa nationalité Sénégalaise

Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, se retrouve sous les projecteurs suite à une enquête du quotidien français Libération sur le naufrage d’Atos, une entreprise de services numériques qu’il a dirigée pendant dix ans avant de rejoindre son poste à Bruxelles en 2019.

Accusations et Enquête

L’enquête de Libération met en lumière les difficultés financières d’Atos après le départ de Thierry Breton, malgré son bilan initial de redressement de l’entreprise. Des auditions récentes dans le cadre d’une mission d’information du Sénat français ont soulevé des questions sur la responsabilité de Breton dans la situation actuelle d’Atos. La commission envisage même de transformer son enquête en commission d’enquête, et les conclusions pourraient influencer l’avenir de Breton au sein de la Commission européenne.

Thierry Breton et Atos

Thierry Breton a été à la tête d’Atos pendant une décennie, durant laquelle il a mené une série de restructurations et d’acquisitions visant à transformer l’entreprise en un leader du secteur. Cependant, depuis son départ pour Bruxelles, Atos a connu des difficultés financières, accumulant une dette importante et voyant son cours boursier chuter.

Défense de Breton

Thierry Breton nie toute responsabilité dans le déclin d’Atos, affirmant avoir laissé l’entreprise en bonne santé financière lors de son départ. Cependant, des informations sur sa rémunération et ses avantages financiers lors de son départ suscitent des critiques et des questions sur son éthique.

Implications pour le Sénégal

Thierry Breton, qui a régulièrement exprimé son affection pour le Sénégal et y possède des liens personnels et commerciaux, a obtenu la nationalité sénégalaise en 2015, sur décision du président Macky Sall. Cette décision, justifiée par l’implication de Breton et de son épouse en faveur du pays, soulève des interrogations sur les motivations et les liens entre Breton et le gouvernement sénégalais.

L’enquête sur Thierry Breton souligne les défis auxquels sont confrontés les dirigeants d’entreprise lorsqu’ils passent de la sphère privée à la sphère publique, ainsi que les implications potentielles de leurs actions sur les deux fronts. La relation entre Breton, Atos et le Sénégal suscite des interrogations sur la transparence et l’éthique dans les affaires et la politique.

Entretien avec Ndèye Astou Ndiaye : Regards sur les débuts du nouveau président et les défis à venir

Ndèye Astou Ndiaye, Maîtresse de conférences à l’UCAD et docteure en Science politique, partage son analyse des premiers pas du nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que des enjeux auxquels son gouvernement sera confronté. Dans une interview accordée à Seneweb, elle évoque également la représentativité des femmes dans le nouveau gouvernement.

Des Débuts Prometteurs

Selon Ndèye Astou Ndiaye, il est encore trop tôt pour évaluer pleinement le nouveau régime politique. Cependant, elle reconnaît des signes de rupture, notamment dans le discours du président, qui prône un changement systémique et une reddition des comptes. Elle souligne également la volonté affichée de faire la lumière sur des affaires sensibles, ce qui témoigne d’une certaine détermination à instaurer la justice et la transparence.

Concernant la nomination de Ousmane Sonko comme Premier ministre, Ndèye Astou Ndiaye estime que ce choix marque une différence par rapport aux duos politiques du passé, tels que Senghor et Dia. Elle souligne que Sonko et Faye partagent une vision commune de changement et une amitié de longue date, ce qui pourrait renforcer leur collaboration.

Un Gouvernement en Phase avec les Aspirations du Peuple ?

Interrogée sur la composition du nouveau gouvernement, Ndèye Astou Ndiaye reconnaît que le nombre de ministres (25) est suffisant mais déplore le faible nombre de femmes nommées. Elle estime que la représentativité des femmes aurait pu être mieux prise en compte pour refléter les aspirations exprimées par le peuple lors des élections.

Défis à Venir et Perspectives

Parmi les défis à relever, Ndèye Astou Ndiaye mentionne notamment la mise en œuvre du projet de changement promis par la coalition au pouvoir, ainsi que la nécessité de réformer l’éducation et de promouvoir le civisme. Elle estime également qu’une dissolution de l’Assemblée nationale en septembre 2024 pourrait être envisagée pour permettre à l’électorat de juger des résultats du nouveau gouvernement.

Réflexions sur le Ministère de la Femme

En ce qui concerne le ministère de la Femme, Ndèye Astou Ndiaye exprime des réserves quant à sa pertinence, soulignant que ce ministère ne valorise pas les femmes et peut être perçu comme politisé. Elle propose plutôt de privilégier la recherche et les échanges autour des droits des femmes, ainsi que la révision du code de la famille.

En conclusion, Ndèye Astou Ndiaye appelle à la vigilance et à la participation citoyenne pour garantir que les promesses de changement soient effectivement mises en œuvre et que les aspirations du peuple sénégalais soient pleinement prises en compte par le nouveau gouvernement.

L’Apr divisée : Deux communiqués contradictoires sur la décision de Diomaye Faye

« Un communiqué daté du 7 avril 2024 et portant la signature du Secrétariat Exécutif National de l’Apr (Sen) a été rendu public. De quel Sen s’agit-il ? Quand et où s’est-il réuni? En présence de qui ? Cette manipulation d’un groupe téléguidé n’engage pas le parti. L’obligation première du parti dans la situation actuelle est plutôt de faire l’évaluation de l’élection du 24 mars, de situer les responsabilités dans la défaite de son candidat, en particulier celles de son président, et d’en tirer toutes les conséquences », déclare le deuxième communiqué.

Cet épisode met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Apr, mettant en doute la direction et la cohésion du parti dans un contexte politique déjà instable. La critique publique des actions de Diomaye Faye par une faction de l’Apr souligne les défis auxquels le parti est confronté pour maintenir son unité et sa capacité à fonctionner efficacement dans l’opposition.

Mabouba Diagne : Un financier et agriculteur à la tête du ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage

Dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye, le Dr Mabouba Diagne occupe une place de choix en raison de son expertise incontestée. Le nouveau ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Elevage possède un parcours professionnel impressionnant et une carrière remarquable qui l’a conduit à travers le monde.

Le nom de Mabouba Diagne a été révélé au grand public lors de la publication de la liste des 25 ministres de l’équipe gouvernementale dirigée par Ousmane Sonko. Originaire du Sénégal et ayant grandi à Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, ce banquier d’investissement était auparavant vice-président chargé des finances et des services institutionnels à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC).

Avant d’être coopté par le nouveau régime, Mabouba Diagne occupait le poste de directeur régional à la Trade & Development Bank, au Kenya. Il a également travaillé en Afrique du Sud en tant que directeur régional, couvrant divers pays tels que la Zambie, le Botswana, le Mozambique, le Zimbabwe et le Rwanda.

En plus de sa carrière réussie dans le domaine financier, Mabouba Diagne est également un fervent agriculteur. Il gère depuis des décennies une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs récemment diplômés, et ses réalisations dans ce domaine sont indiscutables.

Sur le plan académique, Mabouba Diagne est titulaire d’un doctorat en gestion des risques financiers et gestion de portefeuille, ainsi que de quatre masters dans les domaines des mathématiques appliquées, de l’informatique et des finances. Il possède une expérience internationale de plus de 20 ans dans le secteur bancaire, ayant travaillé en Allemagne, à Londres, en Afrique du Sud, au Kenya et à Maurice.

Polyglotte, Mabouba Diagne parle couramment cinq langues : le français, l’anglais, l’allemand, l’italien et le wolof. Ses compétences et son expertise dans le domaine financier ont été reconnues à plusieurs reprises par des prix d’excellence et des distinctions, tant au niveau national qu’international.

Dans une interview, Mabouba Diagne a souligné l’importance de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse comme étant les bases de l’émergence du continent africain. Ces propos illustrent l’engagement du nouveau ministre envers le développement économique et social de son pays et du continent dans son ensemble.

Ainsi, avec son expertise, son expérience et son engagement, Mabouba Diagne est bien placé pour relever les défis du secteur agricole au Sénégal et contribuer à la réalisation des objectifs de développement du pays.

Décrets de Macky Sall annulés : L’APR dénonce une violation et appelle au respect du statut des magistrats

Une décision récente du nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets pris par son prédécesseur, Macky Sall, a suscité des réactions vives au sein de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien parti au pouvoir.

La mesure controversée concerne la désignation de Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, qui a pris sa retraite. Le nouveau président a choisi d’annuler ces décrets, laissant ainsi le poste de premier président de la Cour suprême vacant.

Cette décision a été dénoncée par l’APR comme une grave violation du statut des magistrats et une atteinte à l’indépendance de la justice. Dans un communiqué repris par Le Soleil, l’APR rappelle au président Faye qu’il ne peut inaugurer son mandat par une telle violation flagrante du statut des magistrats et des règles de droit régissant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, réuni après l’élection présidentielle, exprime son souhait de réussite pour le nouveau régime en place, mais souligne également l’importance de respecter les promesses faites aux citoyens. Les membres de l’APR insistent sur le fait que les attentes de la population doivent être satisfaites par des actions concrètes et des décisions prises dans le respect des principes démocratiques et des institutions judiciaires.

Cette controverse souligne les tensions politiques et institutionnelles qui persistent au Sénégal, même après une transition de pouvoir. L’appel de l’APR au respect du statut des magistrats et à l’indépendance de la justice met en lumière l’importance cruciale de ces principes dans le fonctionnement démocratique de la nation.

Il reste à voir comment le gouvernement actuel répondra aux préoccupations soulevées par l’APR et comment cela affectera la stabilité politique et institutionnelle du pays dans les mois à venir.

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane interpelle le Président Bassirou Diomaye Faye sur la « situation déplorable »

Une déclaration du Président Bassirou Diomaye Faye, évoquant une « situation déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, a suscité l’intérêt et l’interrogation du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Selon les rapports de presse relayés par « Les Échos », cette remarque a été faite lors d’une rencontre avec les membres de la coalition qui l’ont soutenu lors de l’élection présidentielle.

La déclaration du Président, qui semble indiquer une évaluation critique de la situation héritée par le nouveau gouvernement, a incité Mamoudou Ibra Kane à demander des éclaircissements. Sur son compte X, consulté par Senego, le journaliste a exprimé le besoin de comprendre en détail ce que signifie cette « situation déplorable » évoquée par le Chef de l’État.

L’invitation lancée par Mamoudou Ibra Kane vise à obtenir des explications claires et transparentes du Président et de son gouvernement sur les défis et les problèmes auxquels ils sont confrontés en prenant leurs fonctions. Cette démarche souligne l’importance de la transparence et de la communication dans le processus de gouvernance démocratique.

La déclaration du Président suggère également que le nouveau gouvernement pourrait être confronté à des défis considérables qui nécessitent une attention particulière. Il est crucial que les citoyens soient informés de manière transparente sur la situation actuelle du pays et sur les plans et les mesures prises par le gouvernement pour y faire face.

En attendant une réponse du Président ou de son administration, cette initiative de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le rôle essentiel des médias et des journalistes dans la surveillance et le questionnement des autorités pour assurer une gouvernance responsable et répondre aux préoccupations des citoyens.

Affaire de saisie de 3 tonnes de cocaïne : Arrestation du cerveau et propriétaire du navire « N’ten Faye »

La Division opérationnelle de l’Office central de répression de l’enrichissement illicite (OCRTIS) a réussi un coup majeur dans l’affaire de la saisie de 3 tonnes de drogue, avec l’annonce de l’arrestation du cerveau et propriétaire du navire « N’ten Faye ». Cette prise constitue un important rebondissement dans cette affaire qui a secoué le pays.

Selon les informations rapportées par le quotidien L’Observateur, le cerveau derrière cette opération est un homme d’affaires puissant basé à Bissau, Alexandre Antonio Tcham, également connu sous le nom d’Alex. À la tête d’une entreprise de pêche, « A. Tcham Filohos SARL », située au port de Bissau, Alex était le point central d’un vaste réseau de trafic international de drogue.

L’enquête, qui a suivi la saisie historique de drogue d’une valeur de 240 milliards de francs CFA et l’interpellation de l’équipage du navire suspect, a permis aux enquêteurs de traquer les ramifications de ce réseau, impliquant des cartels d’Amérique latine, d’Afrique de l’Ouest et d’Europe. La collaboration avec Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne a été essentielle pour l’arrestation d’Alex.

D’après les premiers éléments de l’enquête, Alex était chargé du transfert de la cargaison de drogue, ce qui fait de lui une pièce maîtresse dans ce trafic international. Actuellement en garde à vue, il devrait être déféré devant le Parquet du Tribunal de Dakar ce mardi. Selon les informations divulguées par L’Observateur, Alex aurait déjà avoué, révélant qu’il avait prévu une rencontre avec un homme d’affaires dubaïote très fortuné. Malheureusement pour lui, son arrestation a mis fin à ces projets.

Cette arrestation soulève des questions sur l’étendue du trafic de drogue dans la région et met en lumière l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le crime organisé. L’affaire reste en cours, et des développements ultérieurs sont attendus alors que les autorités poursuivent leurs enquêtes pour démanteler complètement ce réseau criminel.

Sous-représentation et Dénonciation : Les militantes féministes s’organisent contre le gouvernement de Sonko

Selon les informations relayées par le quotidien d’information AS, sur les 25 postes ministériels, seuls 4 ont été attribués à des femmes. Cette proportion alarmante met en lumière une inquiétante marginalisation des voix féminines au sein du gouvernement de Sonko. Cependant, ce n’est pas le seul motif d’indignation pour les militantes féministes.

Au-delà de la sous-représentation, c’est également la nouvelle dénomination du ministère de la « Famille et des Solidarités » qui a suscité une vive réprobation. Pour Marie Angélique Savané, cette appellation réduit les femmes à de simples reproductrices, effaçant ainsi leurs luttes historiques pour l’égalité et leurs droits dans divers domaines.

La militante féministe dénonce avec véhémence cette régression, accusant le Président Bassirou Diomaye Faye d’anéantir les acquis chèrement obtenus par les femmes sénégalaises au fil des décennies. Cette dénonciation reflète la volonté farouche des militantes de protéger les avancées réalisées en matière de droits des femmes et de combattre toute forme de rétrogradation ou de discrimination.

El Malick Ndiaye : Un Parcours entre tradition familiale et engagement politique

El Malick Ndiaye, actuellement ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, incarne une fusion entre héritage familial et engagement politique. Son parcours, marqué par des choix et des convictions, reflète une trajectoire singulière.

Né en 1983 à Dahra Djolof, El Malick Ndiaye aurait pu porter un tout autre nom. À sa naissance, son père envisageait de lui donner le nom de son frère, El Hadji Mor Ndiaye. Cependant, ce dernier, n’ayant pas d’enfant, aspirait à attribuer le nom de son fils à celui du vénéré El Hadji Malick Sy de la confrérie tidiane. C’est ainsi que le jeune El Malick Ndiaye est devenu le porteur de ce nom chargé de tradition et de spiritualité.

Son engagement politique n’est pas en reste. Avant de rejoindre les rangs de Pastef, le parti de Sonko, Ndiaye a milité auprès de différentes figures politiques. Il a été associé à Aj/Pads de Landing Savané et a travaillé aux côtés d’Ibrahima Fall de Taxaw Temm, ancien candidat à la présidentielle. Cette diversité d’expériences témoigne de son intérêt pour les idéaux et les mouvements politiques variés.

Diplômé en management, commerce international, transport et logistique, Ndiaye apporte à son poste ministériel une expertise multidimensionnelle. Son rôle en tant que secrétaire national à la communication de Pastef souligne son implication dans la stratégie et la diffusion des idées du parti.

La trajectoire d’El Malick Ndiaye illustre la rencontre entre tradition familiale et engagement citoyen. En tant que ministre, il incarne un leadership moderne ancré dans les valeurs traditionnelles, tout en portant une vision progressiste pour le développement des infrastructures et des transports au Sénégal. Son parcours atypique en fait une figure politique prometteuse, capable de conjuguer héritage et innovation dans son action gouvernementale.

Moustapha Ndieck Sarré: Cinq points clés sur le porte-parole du gouvernement

Moustapha Ndieck Sarré, actuellement ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, est bien plus qu’un simple politicien. Sa trajectoire, marquée par des épreuves et des engagements, en dit long sur sa personnalité et son parcours. Voici cinq aspects essentiels à connaître sur cet acteur politique.

1. Résilience face à l’Adversité

Sarré a été confronté à l’injustice dès le début de sa carrière. Licencié de la Lonase il y a près de 25 ans pour avoir osé créer un syndicat au sein de l’entreprise d’État, il a été une victime du pouvoir d’Abdoulaye Wade. Cette expérience a forgé sa détermination à lutter contre les abus de pouvoir.

2. Héritage Familial

La passion de Sarré pour la politique et son engagement contre l’injustice ne sont pas fortuits. Ils sont hérités de son père, un proche collaborateur de Cheikh Anta Diop. Son enfance baignée dans l’aura de ce grand intellectuel a certainement influencé ses convictions et sa vision du monde.

3. Combat pour la Justice

Après son licenciement de la Lonase, Sarré n’a pas baissé les bras. Il a engagé une bataille juridique avec ses collègues licenciés et a finalement obtenu réparation. Ce succès a été rendu possible grâce à leur persévérance et à la réhabilitation opérée par Abdoulaye Daouda Diallo, alors à la tête de la Loterie nationale.

4. Engagement Politique

L’entrée de Sarré dans le monde politique s’est faite par le biais de Pastef en 2015. Sonko, le leader charismatique du parti, a immédiatement captivé Sarré par son courage et ses idéaux. Ce fut un tournant dans la vie politique de Sarré, qui est rapidement devenu un membre actif du parti.

5. Responsabilités au Sein de Pastef

Sarré a gravi les échelons au sein de Pastef, devenant finalement directeur du parti. Auparavant, il occupait le poste de secrétaire national chargé de la formation des militants. Son engagement a été crucial pour maintenir le cap du parti malgré les pressions extérieures. Il a été un fervent défenseur des idées de Pastef, notamment sur des questions sensibles telles que le pétrole et la fiscalité.

Moustapha Ndieck Sarré incarne la résilience, l’engagement et la détermination dans la lutte pour la justice et le progrès. En tant que porte-parole du gouvernement, il apporte une voix forte et argumentée au sein de l’administration Sonko, défendant avec passion les idéaux qui lui sont chers.

Nouveau gouvernement : Le Président Bassirou Diomaye Faye tient son premier conseil des ministres ce mardi

Après l’annonce officielle de la composition de son premier gouvernement, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à présider son premier conseil des ministres ce mardi 9 avril 2024. Cette réunion marque le début effectif des activités de ce nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

La liste des membres de ce gouvernement a été dévoilée vendredi 5 avril 2024, comprenant 25 ministres et 5 secrétaires d’État. Cette équipe ministérielle, soigneusement sélectionnée, représente une diversité de compétences et d’expertises, avec pour objectif principal de répondre aux défis et aux attentes du peuple sénégalais.

Le premier conseil des ministres revêt une importance particulière, car il offre l’occasion aux membres du gouvernement de se familiariser avec leurs responsabilités et de discuter des priorités nationales. C’est également un moment crucial pour définir les orientations stratégiques et les politiques à mettre en œuvre pour répondre aux besoins du pays.

Dans un contexte marqué par des enjeux socio-économiques et politiques majeurs, ce nouveau gouvernement est appelé à faire preuve de détermination, d’efficacité et de transparence dans la gestion des affaires publiques. Les attentes sont grandes, et la population attend des actions concrètes pour améliorer sa qualité de vie et promouvoir le développement durable.

Le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe ministérielle sont désormais prêts à relever les défis qui les attendent. Leur engagement à servir l’intérêt général et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du Sénégal sera mis à l’épreuve dès ce premier conseil des ministres, qui marque le début d’une nouvelle ère pour le pays.

Rareté des Avocats au Sénégal : Un Défi pour la Protection des Droits des Citoyens

L’ancien juge Ibrahima Hamdiou Dème tire la sonnette d’alarme sur la rareté des avocats au Sénégal, particulièrement dans les régions éloignées. Avec seulement 11 départements sur 46 bénéficiant de la présence des avocats, soit à peine le quart, il souligne un déficit criant qui compromet l’accès à la justice pour de nombreux citoyens.

Dans ses propos relayés par Seneweb, Dème souligne le rôle crucial des avocats dans la protection des droits des citoyens, notamment en assurant leur représentation dès les premières heures de la garde à vue. Il déplore cependant que cette garantie soit souvent réservée aux personnes vivant dans les grandes villes ou disposant de moyens financiers importants, laissant ainsi les citoyens des régions reculées sans défense juridique adéquate.

L’ancien juge met en évidence le paradoxe où, malgré la présence de jeunes maîtrisards et de juristes internes dans les cabinets d’avocats, la rareté des avocats persiste dans de nombreuses régions du pays. Pour remédier à cette situation préoccupante, Dème propose un recrutement exceptionnel de 300 magistrats sur 5 ans, dans le but de garantir la présence d’avocats dans toutes les régions du Sénégal et ainsi assurer la protection des droits des citoyens à travers le pays.

Cette prise de conscience de la rareté des avocats dans de nombreuses régions du Sénégal met en lumière un défi majeur pour le système judiciaire du pays. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès à la justice pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. En investissant dans le recrutement et le déploiement d’avocats dans les régions éloignées, le Sénégal peut s’assurer que les droits fondamentaux de ses citoyens sont protégés et que la justice est véritablement accessible à tous.

Démission de Serigne Guèye Diop : Un tournant dans la gouvernance locale de Sandiara

La commune de Sandiara, dans le département de Mbour-Ouest, est actuellement le théâtre d’un événement majeur dans sa gouvernance locale : la démission de son maire, Serigne Guèye Diop. Cette décision intervient suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. En fonction depuis 2014, Serigne Guèye Diop a fait le choix de se retirer de ses fonctions municipales, marquant ainsi un exemple significatif dans la lutte contre le cumul de mandats au sein de l’appareil étatique, une initiative prônée par le nouveau régime en place.

Né en juillet 1959 dans le village de Faylar à Sandiara, Serigne Guèye Diop est un ingénieur agronome et chercheur diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, une prestigieuse institution universitaire. Son parcours académique et professionnel témoigne de son expertise et de son engagement en faveur du développement, tant au niveau local que national.

En effet, Serigne Guèye Diop est surtout connu pour son initiative audacieuse : le Plan Sandiara émergent 2035. Ce programme ambitieux comprend 25 projets structurants visant à dynamiser le développement économique, social et environnemental de la commune sur le long terme. Son travail acharné et sa vision stratégique ont contribué à positionner Sandiara comme un acteur majeur dans le paysage de la gouvernance locale.

Sa démission de son poste de maire reflète sa volonté de se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, tout en respectant les principes de déontologie et de bonne gouvernance. Cette décision, bien que surprenante pour certains, est perçue comme un geste de sacrifice et de dévouement envers son pays et sa communauté.

La vacance du poste de maire ouvre désormais la voie à de nouveaux défis pour la commune de Sandiara. Le choix du successeur de Serigne Guèye Diop sera crucial pour assurer la continuité des projets en cours et maintenir la dynamique de développement initiée sous son mandat. En attendant, les citoyens de Sandiara saluent le parcours remarquable de leur ancien maire et lui souhaitent succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles.

Le défi persistant de l’émigration des jeunes au Sénégal malgré les promesses de changement politique

L’élection présidentielle récente au Sénégal a été marquée par l’ascension de Bassirou Diomaye Faye, devenant ainsi le plus jeune Chef d’État du pays. Sa victoire a été perçue comme une opportunité pour le changement et la rupture avec les politiques précédentes, notamment en ce qui concerne la création d’emplois pour contrer l’émigration massive des jeunes.

Cependant, sur le terrain, la réalité semble dépeindre une image nuancée de l’impact de ces nouvelles perspectives politiques sur les aspirations des jeunes. Malgré les discours prometteurs et les intentions louables du gouvernement, les jeunes continuent à faire la queue devant les centres de demande de visa, désireux de chercher des opportunités à l’étranger.

En cette matinée de Ramadan, le centre de réception des demandes de visa de Ouakam est bondé. Parmi la foule se trouve Aliou Dramé, un étudiant en droit de 24 ans. Malgré sa foi en un avenir meilleur promis par le nouveau président, il choisit de saisir une opportunité d’emploi à l’étranger, conscient des défis auxquels il pourrait être confronté sur le marché du travail au Sénégal.

Le constat est partagé par Djibril Guèye, un habitué des lieux. Pour lui, de nombreux jeunes ont perdu espoir après des années de lutte contre le chômage, et convaincre ces jeunes de rester et de contribuer au développement du pays sera un processus complexe et de longue haleine.

Pourtant, certains restent optimistes quant aux intentions du gouvernement. Saliou Diop, responsable des achats au ministère des Finances, salue les propositions du président visant à lutter contre l’émigration des jeunes. Cependant, il reconnaît également que ces mesures ne seront pas suffisantes pour dissuader complètement les jeunes de chercher des opportunités à l’étranger.

Dans ce contexte, il devient crucial pour le gouvernement de traduire ses promesses en actions concrètes. Alléger les procédures de demande de visa, créer un environnement favorable aux investissements et promouvoir l’entrepreneuriat pourraient être des premiers pas vers la rétention des jeunes talents au Sénégal.

En fin de compte, l’émigration des jeunes reste un défi persistant qui nécessite une approche globale et coordonnée de la part du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. Tant que les jeunes ne trouveront pas des opportunités satisfaisantes dans leur propre pays, l’attrait de chercher fortune à l’étranger continuera à exercer une pression sur la société sénégalaise.

Les tensions émergent au sein de l’APR : Macky Sall et Amadou Bâ face à une dualité croissante

La défaite électorale du 24 mars 2024 a semé les graines de la discorde au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Alors que le président sortant, Macky Sall, et son candidat malheureux, Amadou Bâ, tentent de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique post-électorale, une dualité émergente entre les deux figures principales du parti commence à se dessiner.

Dans les jours qui ont suivi la proclamation des résultats électoraux, Macky Sall a adressé une note aux membres de l’APR, réaffirmant son leadership et appelant à l’unité malgré la défaite. Il a souligné l’importance de rester concentré sur l’avenir et de défendre les intérêts nationaux dans un contexte politique incertain.

Cependant, la réponse d’Amadou Bâ, le candidat désigné de l’APR pour l’élection présidentielle, a jeté un éclairage différent sur la situation. Dans une lettre ouverte, Bâ a souligné son rôle en tant que chef de l’opposition démocratique et républicaine, prêt à défendre ses idéaux de paix et de prospérité partagée. Cette déclaration a laissé entrevoir une division potentielle au sein de l’APR, avec Bâ positionné comme un contrepoids à l’autorité de Sall.

Les enjeux sont élevés pour les deux hommes. Alors que Macky Sall assume un nouveau rôle en tant qu’Envoyé spécial des 4P, avec des responsabilités mondiales, Amadou Bâ se trouve face à la tâche ardue de rassembler le parti derrière lui dans son rôle de chef de l’opposition. Les tensions sont exacerbées par le projet de loi sur le statut du chef de l’opposition, qui offre des privilèges spéciaux à celui qui incarne ce rôle.

Au sein de l’APR, des divisions se font sentir. Certains membres du parti ont exprimé leur réticence à soutenir Bâ, soulignant les défis qu’il pourrait rencontrer pour unifier le parti derrière sa vision. Alors que les élections législatives anticipées se profilent à l’horizon, la bataille pour le contrôle de l’APR pourrait s’intensifier dans les semaines à venir, laissant présager une période tumultueuse pour le parti au pouvoir et la politique sénégalaise dans son ensemble.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Passation de service au Ministère de l’Intérieur : Makhtar Cissé cède le relais à Jean Baptiste Tine

Le Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une transition majeure aujourd’hui, alors que Mouhammadou Makhtar Cissé a officiellement passé le témoin au Général Jean Baptiste Tine lors d’une cérémonie de passation de service. Cette transition intervient dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé des changements rapides au sein du gouvernement.

La passation de service s’est déroulée selon le mode « fast track » promis par le Premier ministre, témoignant d’une volonté de dynamisme et de transition efficace au sein de l’administration. La rapidité de ce processus démontre également l’engagement du gouvernement à maintenir la continuité des services publics tout en mettant en place de nouvelles orientations et stratégies.

Mouhammadou Makhtar Cissé, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, laisse derrière lui un héritage de service et de dévouement envers la nation. Son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, prend les rênes du Ministère de l’Intérieur dans un climat marqué par des défis complexes en matière de sécurité intérieure, de gestion des crises et de consolidation de l’ordre public.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-politique. Le nouveau ministre devra s’atteler à relever ces défis avec détermination et vision, en coopération avec les différentes institutions et acteurs de la société.

Par ailleurs, il convient de noter que cette passation de service intervient le même jour où le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions à la primature. Ce synchronisme témoigne d’une volonté collective de dynamiser et de renouveler l’action gouvernementale pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple.

Dans les semaines à venir, il sera intéressant de suivre les premières actions et initiatives du nouveau ministre de l’Intérieur, ainsi que les réactions et les attentes des citoyens à l’égard de ce changement au sein du gouvernement. En effet, la manière dont le ministère abordera les défis sécuritaires et sociétaux en cours sera cruciale pour l’avenir du pays.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Un Appel à l’Unité Nationale : Sonko exhorte à soutenir le Président Diomaye Faye

Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.

Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.

Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.

L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

Assemblée nationale : Les futurs remplaçants des ministres Birame Soulèye Diop et Alioune Sall révélés

La composition de l’Assemblée nationale du Sénégal connaîtra bientôt des changements avec les départs des députés Birame Soulèye Diop et Alioune Sall, récemment nommés ministres dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour combler ces postes vacants, deux nouveaux députés ont été désignés, selon des informations relayées par Les Échos.

Amadou Ba, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière élection présidentielle, prendra la place laissée par Birame Soulèye Diop. Ce dernier a été nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines dans le nouveau gouvernement. Quant au siège laissé vacant par Alioune Sall, il sera occupé par Samba Diouf, un commerçant. Alioune Sall, quant à lui, est désormais à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Ces changements au sein de l’Assemblée nationale témoignent des ajustements nécessaires pour assurer une continuité du fonctionnement de l’institution parlementaire malgré les modifications au sein du gouvernement. Les nouveaux députés prendront ainsi leurs fonctions afin de représenter leurs circonscriptions respectives au Parlement sénégalais.

Cette transition reflète également les évolutions politiques et administratives en cours au Sénégal, alors que le gouvernement travaille à mettre en place ses priorités et à former son équipe pour répondre aux défis du pays.

Absence de membres du PDS dans le gouvernement : Clarifications du porte-parole

La récente composition du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a été marquée par l’absence de membres du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette situation a suscité diverses interrogations et spéculations quant aux raisons de cette exclusion. Face à ce contexte, le porte-parole du PDS, Bachir Diawara, a pris la parole pour apporter des éclaircissements.

Dans un communiqué officiel, Bachir Diawara a tenu à souligner que le PDS avait apporté un soutien sans conditions à la coalition Diomaye Président, dirigée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Le PDS a soutenu sans conditions la coalition Diomaye : pour la rupture, la justice et l’équité sociale, le Progrès Social et économique. Par conséquent, toute autre spéculation autour de la participation ou pas de notre Parti dans le Gouvernement, est hors saison », a précisé Bachir Diawara.

Cette déclaration vise à dissiper toute confusion ou interprétation erronée concernant l’absence de membres du PDS dans le gouvernement actuel. Le porte-parole a ainsi affirmé que le soutien du PDS à la coalition Diomaye Président était motivé par des considérations de rupture, de justice sociale et de progrès économique pour le Sénégal.

Cette clarification intervient dans un contexte où l’absence de représentation du PDS dans le gouvernement a été largement commentée et interprétée par l’opinion publique. En apportant ces éclaircissements, le porte-parole du PDS souhaite mettre fin aux spéculations et réaffirmer l’engagement du parti en faveur des objectifs de la coalition Diomaye Président.

Malick Ndiaye : Un profil atypique à la tête des Transports

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye a surpris bon nombre de Sénégalais en nommant Malick Ndiaye, plus connu sous le nom d’El Malick, à la tête du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et Aériens. Ce choix audacieux met en lumière un profil atypique, mais néanmoins compétent, pour gérer un secteur crucial de l’économie sénégalaise.

Malick Ndiaye, également appelé El Malick, est un personnage bien connu dans le paysage politique sénégalais. Originaire de Dahra Djolof, dans le département de Linguère, il s’est illustré par son engagement politique et son dévouement envers le parti Pastef, notamment en tant que secrétaire national à la communication. Son parcours politique tumultueux, marqué par des arrestations et des accusations controversées, témoigne de son engagement indéfectible envers ses convictions.

Cependant, ce qui surprend le plus dans sa nomination au ministère des Transports, c’est son background professionnel dans le domaine de la logistique. Diplômé en transport logistique, Malick Ndiaye a acquis une expertise solide dans ce secteur, travaillant auparavant dans une multinationale du secteur minier. Ses compétences en gestion des opérations portuaires et logistiques font de lui un choix étonnant mais pertinent pour diriger un ministère aussi crucial que celui des Transports.

Bien que son expérience politique puisse susciter des questions quant à sa capacité à diriger efficacement ce ministère, ceux qui le connaissent décrivent Malick Ndiaye comme un professionnel compétent, ouvert, courtois et discret. Son approche pragmatique et sa connaissance approfondie du secteur de la logistique pourraient s’avérer précieuses pour relever les défis auxquels est confronté le secteur des transports au Sénégal.

La nomination de Malick Ndiaye à la tête du ministère des Transports illustre la volonté du gouvernement de diversifier ses choix et d’opter pour des profils innovants pour répondre aux besoins complexes du pays. Il reste à voir comment il saura relever ce défi et mettre en œuvre des politiques efficaces pour améliorer les infrastructures et les services de transport au Sénégal.

Alpha Ba, un défenseur de l’autonomisation du monde rural au Sénégal

Le Secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan indique qu’il compte inscrire parmi les priorités qui lui sont assignées, ”l’autonomisation du monde rural” afin de permettre au secteur de bénéficier directement des fonds et du matériel qui lui sont alloués.

”Nous attendons encore les décrets de répartition des services et des rencontres avec le Premier ministre et le Président, mais nous pouvons dire que l’autonomisation du monde rural pour lui permettre de recevoir directement les fonds et le matériel qui lui sont alloués sont nos priorités”.

Ancien doctorant de l’Unité de formation et de recherches Lettres et Sciences humaines (LSH) de l’Université Gaston Berger, Alpha Ba précise que l’objectif qui lui est assigné consiste à ‘’relancer la coopérative en milieu rural et à aller vers l’autonomisation en limitant les intermédiaires qui captent les fonds qui n’arrivent pas aux agriculteurs”.

”Depuis la dévaluation du francs Cfa et le désengagement de l’Etat, dit-il, l’encadrement rural n’existe plus” au Sénégal.

”Si on arrive à les [les paysans] organiser, ça peut leur permettre de s’autonomiser et de pouvoir gérer eux-mêmes le matériel et en terme de commerce, il y aura des effets”, explique M. Ba. Il estime que, jusqu’ici, ”le monde rural a été laissé à la merci des affairistes”.

Cette question figure d’ailleurs dans le programme présenté par la coalition ‘’Diomaye Président’’, signale-t-il, disant attendre de rencontrer le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, pour d’éventuelles orientations.

Un sociologue de formation

Docteur en sociologie, Alpha Ba a été formé à l’UGB et enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), précisément au département Économie et Sociologie rurale, depuis 2015.

Il ressort d’une note transmise à l’APS que ”c’est à Kanel [Matam] que sa formation a débuté, précisément à l’école élémentaire de Séno Palèle’’, où il obtint le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au collège de la même commune.

”Entre les villages de Banadji et Aouré d’où sont originaires ses parents, il passera toute son enfance au Fouta, ce qui le marquera à jamais et renforcera son enracinement dans la culture pulaar”, informe le document.

Bien qu’ayant grandi dans le Fouta, Alpha Ba est né à Guédiawaye où il est revenu plus tard pour son cycle secondaire et obtenir le bac au lycée Limamoulaye avant de rejoindre l’université de Saint-Louis.

Il travaille avec beaucoup d’ONG et organisations de la société civile sur les questions de développement du monde rural, selon la même source.  ”Cela fait de lui un homme de terrain qui a développé un amour et une proximité agissante avec le milieu paysan qu’il connaît parfaitement bien.”

Le Secrétaire d’Etat est auteur de plusieurs publications scientifiques sur les questions rurales, dans des revues nationales comme internationales.

A quarante-quatre ans, Alpha Ba, qui est très ancré dans les réalités locales, a le couscous comme plat préféré pour le dîner, selon la même note transmise à l’APS, qui le décrit comme ”un banlieusard paysan dans l’âme”.

Réaction vive contre la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais

Dans une tribune signée par plus de 250 personnalités, le Collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes fustige la faible représentation de ces dernières dans le nouveau gouvernement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. “Outre la faible représentativité des femmes”,  les membres du collectif se disent “circonspects sur le remplacement du Ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants par le Ministère de la famille et des solidarités”. “L’emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l’urgence d’élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés”, soulignent les signataires. Seneweb vous propose l’intégralité de la tribune.

Déclaration du collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes

De la nécessité d’inclure les femmes dans les instances de prise de décision pour une gouvernance véritablement démocratique !

Nous avons accueilli avec une grande satisfaction l’élection du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’espoir fondé en ce Président est à la hauteur de la rupture prônée.

Nous tenons aussi à rappeler le combat des femmes pour la tenue d’une élection présidentielle apaisée dans le respect du calendrier républicain. C’est au nom de ce même combat, en tant qu’organisations, personnalités indépendantes, et collectif de citoyen.ne.s soucieux du respect et de la préservation des droits des femmes, que nous alertons sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques. La liste des membres du premier gouvernement, parue ce 5 avril 2024, laisse très peu de place aux femmes. Sur 25 ministres, 5 secrétaires d’État, et 4 membres du cabinet du chef d’État, soit 34 postes, seules quatre femmes sont présentes. Cette inqualifiable sous représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions que seuls le pluralisme et l’inclusion permettent de garantir. Il n’y a aucun secteur dans lequel on ne trouve des femmes qui allient compétence, expérience et dévouement de premier ordre.

Cette disproportion est d’autant plus regrettable que c’est le Sénégal qui, dès 2004, a proposé à la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, l’adoption d’une Déclaration solennelle pour l’égalité de genre en Afrique, posant ainsi les jalons vers une Commission de l’Union africaine (CUA) paritaire pour ne citer que cet exemple. De plus, l’article 7 de notre Constitution dispose : “les hommes et les femmes sont égaux en droit. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions”.

Doit-on encore rappeler qu’à chaque étape de la construction de notre Nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour

l’indépendance, l’émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? Il est important de rappeler qu’aucun pays ne s’est développé en laissant en marge les femmes.

C’est pourquoi, outre la faible représentativité des femmes, nous sommes circonspectes sur le remplacement du Ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants par le Ministère de la famille et des solidarités. Cette appellation est une véritable régression. L’emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l’urgence d’élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés. Soulignons aussi de manière définitive ceci : bien que les femmes jouent un rôle central dans la cellule familiale, elles sont des êtres à part entière qui existent en dehors de la sphère familiale. Les assimiler à cette dernière, c’est nier leur droit à exister dans leur multidimensionnalité.

Pour toutes ces raisons, nous demandons que cette erreur de départ soit rectifiée par la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives. De surcroît, nous demandons le renforcement des cellules genre déjà présentes au niveau des différents ministères pour une mise en œuvre transversale de la Stratégie Nationale d’Équité et d’Égalité de Genre (SNEEG) en collaboration avec la Direction de l’équité et l’égalité de genre (Deeg) et le Programme d’appui à la stratégie d’équité et d’égalité de genre (pasneeg).

“Poursuivre, intensifier et accélérer les efforts pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux”, c’est ce à quoi l’État du Sénégal s’était engagé dans le cadre de la Déclaration Solennelle pour l’Egalité de Genre en Afrique (DSEGA) et c’est à quoi nous invitons le nouveau gouvernement qui définit son projet de société comme panafricain.

Dans notre volonté de veiller à ce que ce nouveau gouvernement, celui de tous les Sénégalais et Sénégalaises, remplisse ses missions de rupture pour plus de gouvernance démocratique, de justice sociale, d’équité, nous continuerons d’alerter et de faire des propositions constructives sur le besoin d’inclusion des femmes et de représentation égalitaire.

Fait à Dakar, le 07 avril 2024

PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES – CITOYEN.NE.S

1. Aboubacar Demba Cissokho, Journaliste

2. Absa Faty Kane, Consultante

3. Adja Aminata NDOUR, fe?ministe radicale et professeure de mathe?matiques 4. Agathe Alwaly Mbaye, relations internationales et e?tudes africaines, engage?e dans la lutte pour les droits des femmes

5. Ai?cha Awa Ba – Consultante

6. Ai?cha Rassoul SENE – Pre?sidente de Yeewi Association (pour les droits des femmes et des filles)

7. Ai?chatou DIOP, Experte Affaires Publiques et De?ontologie

8. Ai?chatou Fall, DGA

9. Ai?da CAMARA, Cour pe?nale internationale de la Haye

10. Ai?da Michelle Lopes, Professionnelle en communication/marketing

11. Ai?ssa Dione, Designer/chef d’entreprise

12. Aissatou Dieng DIOP Consultante en Te?le?communications

13. Aissatou DIENG KASSE? / INSPECTRICE DE L’ EDUCATION, ECRIVAINE COORDONNATRICE CELLE GENRE ET EQUITE? DU MTADIA

14. Ai?ssatou DIENG- Directrice Devopex Se?ne?gal

15. Aissatou Hountondji – Statisticienne

16. Ai?ssatou Seck, Avocate, Spe?cialiste en De?veloppement International 17. Ai?ssatou Se?ne- Fe?ministe, Consultante

18. Aita Cisse, learning Manager, auteur de l’œuvre Kaay ma xelal la sur la de?pression de soda (bande dessine?e) et fondatrice de Kaay me xelal la plateforme de sante? mentale 19. Alassane GUISSE Formateur

20. Aliou Demba Kebe, Inge?nieur de la formation, Coach et Facilitateur en De?veloppement Organisationnel

21. Alioune Tine, AfrikaJom Center Sira cissokho – fe?ministe

22. Amadou Kane, Comptable

23. Amina Ai?dara – fe?ministe

24. Amina Diagne – Coach d’affaires certifie?e en PNL, Directrice Minapro 25. Amina Seck – Romancie?re, scénariste Fondatrice Les Cultur’elles (Agence pour la promotion des Arts et Cultures au Fe?minin)

26. Aminata Badiane Thioye ANJSRPF

27. Aminata Dia, chercheuse, designer, auteure, coach

28. Aminata Dieng Dia, experte sociale, manager de projet, adjointe au maire. 29. Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, administratrice de sociétés

30. Aminata Guisse?, Manager en strate?gie des communications, coach en prise de parole en public, Fondatrice de l’agence de communication et de production audiovisuelle Mabelle Consulting

31. Anna Ndiaye Ba, entrepreneure, promoteur artistique

32. Annie Jouga – Premie?re femme Architecte du Se?ne?gal

33. Arame Gueye Se?ne – Socio-e?conomiste – Directrice exe?cutive Social Change Factory – Vice pre?sidente inclusion et justice sociale Consortium Jeunesse Se?ne?gal 34. Astou Fall, inge?nieure spe?cialiste en Hydraulique

35. Atta Badiane – Fe?ministe radicale

36. Awa NDOYE, Juriste, Responsable de de?veloppement commercial RDC, Pre?sident de?marche citoyenne

37. Awa Nguer Fall, E?conomiste Planificatrice

38. Awa P. Ndiaye Experte technique internationale en fiscalite?

39. Awa SECK, fe?ministe, association GANAI?

40. Awa TINE Communicante et charge?e de communication

41. Babacar Fall, professeur UCAD, Dakar Se?ne?gal

42. Bachir DIOP, Agronome, Saint-Louis

43. Batoura KANE NIANG Ancien Ambassadeur, Expert en Gestion des Conflits 44. Be?atrice Diop Experte en marketing/communication

45. Bineta Bocoum, charge?e de communication du Centre des Ope?rations d’Urgence Sanitaire COUS du Ministe?re de la Sante? et membre de la plate forme de lutte contre les VBG

46. Bineta Ndoye Responsable administrative et financie?re a? l’OSIDEA (observatoire de suivi des indicateurs de de?veloppement e?conomique en Afrique) Amina Faye, auditrice 47. Boubacar Boris Diop, e?crivain

48. Bowel DIOP, Fe?ministe et entrepreneure

49. Charlotte Faty Ndiaye, Professeure Sante? Publique

50. Cheikh Omar Ndiaye, Consultant

51. Cheikh Oumar Sarr, Suisse

52. Cheikh Tidiane Ba Manager Entreprise Coordinateur ge?ne?ral Convergence pour la Re?publique et la De?mocratie.

53. Codou Loume : Journaliste , Pre?sidente du Re?seau International des Femmes /Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires

54. Corka Ndiaye pre?sidente de l’association de de?fense des droits des aides me?nage?res du Se?ne?gal (ADDAD Se?ne?gal)

55. Coumba Khoule? – fe?ministe

56. Coumba Toure?, Directrice Kuumbati

57. Courani Diarra, Journaliste, formatrice Association Ma’Donne

58. Daba Ndione, sociologue spe?cialiste genre

59. Dede Didi – Pre?sidente d’associations fe?minines

de?veloppement local et charge?e de genre

60. Diabou Bessane- Experte en communication- Formatrice en genre – Fondatrice de la plateforme Jaabu TV

61. Diago Diouf Fati – consultant, coach

62. Diago Ndiaye, Pre?sidente Re?seau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Se?curite?

63. Diallo Hamath

64. Diallo Nade?ge, Directrice Frimousse structure d’accueil pour enfants. Caen 65. Diary BA, inspectrice de l’enseignement e?le?mentaire a? la retraite.

66. Diatou Cisse?, journaliste

67. Dior Fall Sow, Magistrate, premie?re femme procureure du Se?ne?gal 68. Djenaba Wane Ndiaye Economiste Militante

69. Djeynabou DIALLO, Conseille?re technique communication et relations publiques 70. Djibril Drame?, artiste visuel et co-fondateur de Sabali Inc

71. Dr Absa Gassama Enseignante Chercheure en Sociologie e?conomique UNCHK 72. Dr Amayel Diop , Enseignante- Chercheure/ UCAD/FSJP Khaita Sylla, Fe?ministe 73. Dr Awa Diop sociologue

74. Dr Defa Wane, Yeewu-Yewwi PLF

75. Dr Halima Diallo – Psychologue

76. Dr Nde?ye Fatou Ngom, Me?decin de sante? publique

77. Dr Oumou Fadly Toure?, me?decin pe?diatre fe?ministe, experte Genre et Inte?gration en Sante?

78. Dr Pape Coly Faye, Chef d’entreprise – Le Vesinet (78) France

79. Dr Rokhayatou Fall, Ve?te?rinaire Environnementaliste

80. Dr Selly Ba Sociologue,

81. Dr. Fatimata Ly-Fall : Directrice Exe?cutive du CEDEM (Centre De?mocratie- Education aux Medias et aux Multilinguisme)

82. Dr. Marame Gueye, Fe?ministe, Professeur de Litte?rature Africaine et de sa Diaspora 83. Dre Korka Sall, fondatrice SamaMentor

84. Dre. Ndeye Astou Ndiaye, Enseignante-Chercheuse, UCAD/FSJP/ Secre?taire exe?cutive Nubianlane IRAP

85. El Hadj Abdoul Aziz SY, chef d’entreprises

86. El Hadji Ousmane Sow Sall, professeur de philosophie

87. Ele?na Bougaire, dermatologue, fe?ministe

88. Elhadj Amadou Samb, Directeur Pays BudgIT Senegal

89. Elimane Haby KANE, Consultant, Pre?sident LEGS-Africa

90. Ephrem Manga, acteur politique membre de la socie?te? civile

91. Evelyne Dioh, Directrice exe?cutive WIC Capital

92. Fa DIALLO, Entrepreneure sociale, spe?cialiste Petite enfance, Founder & CEO Institut Acade?mique des Be?be?s-IAB, Pre?sidente de l’association Boyam la maison des 1000 jours

93. Fama Reyane Sow, sce?nariste et re?alisatrice, directrice Khaleebi Prod 94. Fatima Ba, Magistrate

95. Fatim Niang Niox, Fondatrice Acceent, co-fondatrice Consortium Jeunesse Se?ne?gal 96. Fatima Wane, e?tudiante en Psychologie Clinique

97. Fatima Zahra Ba , fondatrice de la marque So’ Fatoo et initiatrice du mouvement Doyna contre les violences faites aux femmes

98. Fatimata Diallo Ba, professeure de lettres classiques. E?crivaine.

99. Fatimata Poulo SY Experte en Sante? Publique

100. Fatimata SY/ Juriste consultante / Comite? de lutte contre les violences faites aux femmes ( CLVF)

101. Fatou A. Diouf, citoyenne

102. Fatou Ba Niang, Financie?re

103. Fatou FAYE, Communicante

104. Fatou Kine? CAMARA, mai?tresse de confe?rence titulaire, FSJP/UCAD 105. Fatou Loum, fe?ministe

106. Fatou Maguette Ai?cha Loum, Engage?e pour la de?fense des droits des femmes 107. Fatou Matar Diop – Pre?sidente Femmes Leaders de la Diaspora, Experte en Communication

108. Fatou Warkha Sambe Journaliste Fe?ministe fondatrice de WarkhaTv 109. Fatoumata Diop Directrice des Ressources humaines Port Autonome de Dakar 110. Fatoumata Hane, Socio-anthropologue. Universite? Assane Seck de Ziguinchor 111. Fatoumata Seck, Enseignante/ Chercheuse, Stanford

112. Fatoumata Sow. Journaliste. YY PLF

113. Fatou Sow, Sociologue, CNRS

114. Fatimatou Zahra DIOP, e?conomiste, Yeewu Yewwi pour la Libe?ration des Femmes 115. Fatymatou Dia Saleem, Consultante | Strategie & Education

116. Felwine Sarr, Universitaire et e?crivain

117. Gnylane Thiam, Formatrice et Coach Dakar

118. Haoua Dia Thiam,Ge?ographe ,ancienne Ministre et Depute?e,ancienne presidente du COSEF (Conseil Se?ne?galais des Femmes)

119. Hawa Ba, Sociologue

120. Hawa Racine Thiam, Professeur Bioengineering, Stanford

121. HUCHARD Nde?ye Catherine Formatrice

122. Ibou Fall, journaliste.

123. Ibrahima Kane, juriste, de?fenseur des droits humains

124. Ismahan Soukeyna Diop, psychologue, enseignante chercheuse, UCAD 125. Jaly Badiane, Activiste Fe?ministe

126. Jerry-Gwenae?l Azilinon, heforshe, membre du mouvement Doyna et SG de Yeewi Association

127. Jocelyne Tithiam Faye – Fe?ministe

128. Kalista Sy, re?alisatrice, productrice

129. Khady BEYE – responsable affaires ge?ne?rales mairie Neuilly plaisance 130. Khady C Diop

131. Khady Cisse Diop Directrice de PMI

132. Khady Ndour Juriste-Fe?ministe

133. Khaira Thiam Fe?ministe radicale, psychologue clinicienne, doctorante en droit et psychologie – UCAD/Univ. Lyon 2

134. Khar Ndiaye- Inge?nieure sociale, Expert en de?veloppement local – Directrice Oxfam au Se?ne?gal

135. Lamba KA, pre?sidente Association Impact’ellle

136. Laurence Mare?chal, spe?cialiste en e?ducation des filles a? la retraite 137. Liliane Coulibaly, manager

138. Lingue?re NDOYE – Directrice Commerciale

139. Maah Koudia Keita, Artiste

140. Mai?mouna Hanne Experte en Marche?s publics Gestion de projet Finances publiques

141. Mai?mouna Isabelle Dieng, Pre?sidente de Natural Pact Senegal, co-pre?sidente de la Plateforme des Acteurs non E?tatiques

142. Mai?mouna Ndoye, juriste, spe?cialiste en genre et de?veloppement 143. Maïmouna Yade, juriste, féministe, Directrice exécutive JGEN Sénégal 144. Makhoudia Ba, stagiaire a? la FASTEF – Doctorant en philosophie 145. Malick Diop, Directeur Exe?cutif Plateforme des Acteurs non E?tatiques, 146. Mamadou Jean Charles Tall, architecte

147. Mamani Coulibaly, urbaniste

148. Mame Arame Fall – Consultante

149. Mame Bineta Diouf Diallo, coach certifie?e EMCC

150. Mame Diarra Ndiaye Sobel, Experte en Coope?ration Internationale et en politique genre, Fondatrice de Solidarite? Active

151. Mame Mare?me Fall- Chef d’entreprise

152. Mame Penda Ba, Professeur de science politique. UGB

153. Mame-Fatou Niang, Professeure, Carnegie Mellon University.

154. Mame Toni Fall ( me?decin – accompagnante pe?rinatale – co-fondatrice Centre Kiraay) 155. Mamyto Nakamura fe?ministe / re?alisatrice

156. Mande? Mory Bah, Entrepreneur

157. Marame Diop, gestionnaire de programme

158. Mare?me DIATTA, Responsable qualite?

159. Mareme Ndour, feministe climatique

160. Mariama DIALLO, Enseignante chercheure Universite? Nume?rique Cheikh Hamidou Kane (Ex UVS)

161. Mariama FAYE, Cadre en Ressources humaines, Experte en genre et Directrice de Philanthropique

162. Marianne Ba, Agent de voyages

163. Marie-Ange?lique Savane?, Sociologue, fe?ministe

164. Marie Bama Sylla Diop, retraite?e, Mohamadou Saliou Seck, juriste 165. Marie Victoire Corre?a, cadre commerciale

166. Marie-Pierre Rokhayatou Sarr Mai?tre de Confe?rences titulaire a? la Faculte? des Sciences juridiques et politiques a? la retraite

167. Marielle Dieng, fondatrice ge?rante de Marimika Suarl

168. Marie?me Pouye, Data engineer

169. Marina Gning, entrepreneur, re?alisatrice

170. Maty Ndiaye Sy, coach senior, critique d’art, membre de Sursaut Citoyen 171. Mbengue Tina, Entrepreneure

172. Mbisin Diagne, Head of Customer Success Management

173. Mbow Degeen Elisabetha, Inge?nieure hydraulicienne

174. Mohamadou Moustapha Dina Diatta, inge?nieur informatique

175. Mohamed Sakhir Diagne, consultant, Associe?

176. Momar Dit Ahmed Youssoupha Sall, Credit risk manager

177. Mouhamadou Moustapha SY, e?tudiant

178. Mouhamed Moriba Cissokho: Activiste – initiateur des WAXTAAN DIGGANTE NDAW N?I / DIALOGUE ENTRE JEUNES.

179. Mouhamed Moustapha SENE, Inge?nieur en Ge?nie E?lectrique

180. Moustapha Diop, Informaticien

181. Myriam THIAM – Designer en bijoux Yeewu Yewwi/pour la libe?ration des femmes 182. Nafissatou Dia Diouf, E?crivain

183. Nafissatou Fall expert en transport ae?rien et en relations internationales, conseiller technique au Ministe?re en charge des transports ae?riens Nafissatou Sy, Responsable commerciale

184. Nafissatou Wade Pre?sidente Nationale de la Coalition DE?GGU JE?F 185. Naye? Anna Bathily, Experte, De?veloppement International, Fondatrice, ShinetoLead, Jiggen Jang Tekki

186. Ndeye Amy Kebe , chef d’entreprise

187. Nde?ye Aram DIME, Lobbyiste et Conseille?re en affaires politiques 188. Ndeye Bouba Seck Coordinatrice de Altercom/Manoore

189. Ndeye D. TALL – fe?ministe

190. Ndeye Debo Seck, Enseignante

191. Ndeye Fatou Thiam, communicatrice, femme leader

192. Ndeye Khady Babou – Fe?ministe

193. Ndeye Khady Sall consultante business strate?gie

194. Ndeye Magatte Mbaye, juriste spe?cialiste droit des femmes et des enfants 195. Ndeye Maty Diop, Manager, Fe?ministe, Initiatrice talk show digital ‘Taboo 196. Ndeye Ndoumbe? Diop – Fe?ministe

197. Ndeye Soukeyna NDAO DIALLO, juriste

198. Ndioro He?le?ne Ndiaye, Spe?cialiste communication digitale

199. Ne?ne? Koïta, coordinatrice nationale du Mouvement Populaire pour la Paix Nationale du Se?ne?gal; charge?e des relations internationales du syndicat des travailleurs de Sonatel

200. Ngone Seye Diop, Entrepreneuse

201. Nina Penda Faye Journaliste Communication – Journaliste – CEO ABC GROUP 202. Omar Diack, Galeriste, Commissaire d’exposition

203. Oumou Ismai?la Wane chef d’escale

204. Ousmane Dia, Artiste plasticien, gestionnaire et me?diateur culturel, professeur d’arts visuels a? Gene?ve

205. Ousmane Ndoye, Consultant en de?veloppement de projets et fundraising. 206. Oussama Monique Sagna, Journaliste

207. Paap Seen, journaliste

208. Pascal Nampemanla Traore?. Artiste Plasticien

209. Pr Amadou Tidiane Guiro, Professeur d’universite? nutritionniste UCAD 210. Pr Ndioro Ndiaye, universitaire, ancienne Ministre de la femme, de l’enfant et de la famille (1988-1994)

211. Pr Penda Mbow, historienne, ancienne ministre de la culture

212. Rabia Diallo, e?crivain, poe?te, Slameuse, Journaliste, pre?sentatrice TV, Consultante en Communication et Fondatrice de la marque de maroquinerie Kundi. 213. Raby Seydou Diallo, Sociologue, Communicante et Manager de projet; Directrice fondatrice de Debbo leadership fe?minin, Auteure

214. Rama Chiova – Féministe

215. Ramatoulaye Toure? Enseignante – Charge?e de Genre et Inclusion 216. Rayanna Tall, Consultante Education

217. Rene? Lake, journaliste, Washington

218. Rokhaya Fall Sokhna, historienne

219. Rokhaya Gaye juriste spe?cialiste en Genre

220. Rokhaya Ndiaye, fondatrice Ro&Partners

221. Rokhaya Seck, Directrice financie?re

222. Rokhaya Solange Mbengue Ndir, Presidente, Association des Femmes dans le nume?rique

223. Rose Gaye Ndao, Auditeur – Directeur de socie?te?

224. Sabe Wane collectif des fe?ministes du Se?ne?gal

225. Samba Fall, Inge?nieur

226. Sawdatou Ndongo, directrice d’agence de voyages.

227. Selbe? Faye Lo, spe?cialiste en de?veloppement local et charge?e de genre 228. Selly Raby Kane / Cre?atrice – re?alisatrice

229. Seydi Aboubacar Sy, web developer

230. Seynabou Carine Gueye, ge?rante de socie?te?

231. Seynabou Gueye: Inge?nieur Informatique, Chef de projet

232. Seynabou Kassé , Consultante

233. Seynabou Mbaye, Pre?sidente COSEF

234. Seynabou Sy Ndiaye, Sociologue, fe?ministe

235. Seynabou Thiam, consultante fondatrice Smart Ecosystem for women 236. Sidiki Abdoul Daff, Professeur, Pre?sident du Centre de Recherches Populaires pour l’Action Citoyenne-Cerpac

237. Sobel Aziz Ngom Dirigeant d’association

238. Sokhna Maguette Sidibe?, fe?ministe radicale

239. Sophie Ly Sow, Journaliste , Directrice de NEXUS Groupe

240. Soukeyna Kane, Expert Comptable

241. Souleymane NGOM, Conseiller Culturel

242. Thiaba CAMARA SY, Administratrice de socie?te?s

243. Thiedel Ba – Ge?rante de socie?te?

244. Thierno SECK, Manager spe?cialise?e en gestion d’entreprises 245. Thierno Souleymane Diop Niang juriste, chercheur en relations internationales, auteur

246. Victorine Sarr , Directrice Ge?ne?rale Lyvv Cosmetics .

247. Vieux Savane?, journaliste

248. Wasso Tounkara Formatrice en Activisme Creative – Fe?ministe Malado Agne, Enseignante-Chercheure, UCAD/FSJP

249. Woppa Diallo – Juriste, Directrice Exe?cutive de AMFE (association pour le maintien des filles l’e?cole)

250. Yaye Fatou Sarr, citoyenne engage?e pour les Droits des humains particulie?rement les femmes et les enfants

251. Yaye He?le?ne Ndiaye, Entrepreneure sociale, Feministe, Directrice Exe?cutive Kitambaa

252. Zei?nab Ba, fe?ministe

253. Zipporah NDIONE – Re?seau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders Se?ne?gal (ROAJELF/SENEGAL)

254. Zoubida Berrada – Journaliste, consultante en me?dia et gestion de projet 255. Zoubida Fall, auteure – fondatrice de DUKOKALAM

ORGANISATIONS

Afrique Enjeux-AFEX

Alliance pour la Migration, le leadership et le De?veloppement (AMLD) 
Association « Mon Se?ne?gal a? moi »

Association des Juristes Se?ne?galaises (AJS)

Association YEEWI (pour les droits des femmes et des filles)

Collectif des féministes du Sénégal

Conseil Se?ne?galais des Femmes

DUKOKALAM

JGEN SENEGAL

JIGEENREK (Re?seau des femmes de Louga)

KIMPAVITA plateforme culturelle, fe?ministe et e?co responsable 
Kitambaa

LEGS-Africa

Plateforme des Acteurs non E?tatiques du Se?ne?gal

Polaris Asso

Re?seau des Fe?ministes du Se?ne?gal – RFS

Re?seau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Se?curite?  
Re?seau Francophone pour l’E?galite? Femme/ Homme (RF-EFH) 
Social Change Factory

Sénégal Actions Féministes

Solidarite? Active

WarkhaTv

Women First Media Com

Yeewu Yewwi pour la Libe?ration des Femmes

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

Rencontre inattendue à La Mecque : Macky Sall croise Yaya Jammeh

Une rencontre inattendue entre deux anciens chefs d’État a eu lieu à La Mecque, suscitant l’attention et la curiosité. Selon les informations rapportées par L’Observateur ce lundi, l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, actuellement en petit pèlerinage, a croisé son homologue gambien, Yaya Jammeh. Cette rencontre revêt une certaine symbolique, étant donné le rôle majeur joué par Macky Sall dans la chute puis l’exil de Yaya Jammeh en janvier 2017.

La Gambie avait été le théâtre d’une crise politique majeure lorsque Yaya Jammeh avait refusé de céder le pouvoir à son successeur élu, Adama Barrow, après avoir perdu l’élection présidentielle de décembre 2016. Une intervention militaire de la CEDEAO, avec les troupes sénégalaises en première ligne, avait finalement contraint Jammeh à quitter le pays.

Le transfert pacifique du pouvoir à Adama Barrow, qui avait prêté serment à l’ambassade de son pays à Dakar, avait marqué un tournant dans l’histoire de la Gambie. Cependant, cette période avait laissé des tensions entre Yaya Jammeh et Macky Sall, ce dernier ayant joué un rôle crucial dans la résolution de la crise politique gambienne.

La rencontre entre les deux anciens Présidents en Arabie saoudite semble indiquer une volonté de tourner la page sur cette période sombre de l’histoire politique des deux pays. Bien que les détails de leur échange ne soient pas encore connus, cette rencontre laisse entrevoir la possibilité d’un apaisement des relations entre les deux hommes et leurs nations respectives.

Cette rencontre inattendue à La Mecque souligne également l’importance des occasions de réconciliation et de dialogue, même entre des personnalités politiques ayant eu des différends dans le passé. Elle témoigne de la capacité des individus à surmonter les divergences et à avancer vers un avenir de paix et de compréhension mutuelle.

Remplacements à l’Assemblée nationale : De nouveaux visages prennent place

L’Assemblée nationale du Sénégal voit l’arrivée de nouveaux députés suite à la nomination de certains parlementaires à des postes ministériels. Dans son édition de ce lundi, le journal Les Échos met en lumière deux de ces changements : ceux de Birame Soulèye Diop et Alioune Sall.

Birame Soulèye Diop, désormais ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, laisse vacant son siège de député. En tant que vice-président de Pastef et vice-président du groupe Yewwi Askan Wi (AYAW), il cède sa place à l’Assemblée nationale à Amadou Bâ, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière présidentielle. Ce passage de témoin symbolise un renouvellement dans la représentation politique à l’Assemblée, avec l’intégration d’un nouveau député aux débats parlementaires.

De son côté, Alioune Sall, désormais ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, abandonne son siège de député YAW de la Diaspora et responsable de Pastef en France. Ingénieur en informatique, il est remplacé à l’Assemblée nationale par Samba Diouf, un commerçant, d’après les informations relayées par Les Échos. Ce changement marque également un nouvel élan dans la composition de l’hémicycle, avec l’arrivée d’une nouvelle figure qui participera activement aux travaux parlementaires.

Ces mouvements illustrent la dynamique politique en cours au Sénégal, où les ajustements au sein du gouvernement se répercutent directement sur la composition de l’Assemblée nationale. Avec l’arrivée de ces nouveaux députés, le paysage politique sénégalais se renouvelle, reflétant ainsi les aspirations et les choix de la population.

Cette transition offre également l’opportunité à de nouveaux acteurs de s’impliquer dans les processus décisionnels du pays, renforçant ainsi la diversité des voix et des perspectives représentées à l’Assemblée nationale.

Loi d’amnistie : une étape historique vers la réconciliation nationale au Sénégal

Le Sénégal a récemment franchi une étape décisive vers la réconciliation nationale avec l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie. Adoptée par l’Assemblée nationale, promulguée par le Président Macky Sall et publiée au journal officiel le 14 mars dernier, cette loi marque un tournant majeur dans l’histoire politique et sociale du pays.

La loi d’amnistie vise principalement à rétablir dans leurs droits civiques et politiques les individus qui en avaient été privés, ou encore ceux qui étaient confrontés à des poursuites judiciaires. Cet acte de clémence a permis à plusieurs personnalités, parmi lesquelles Diomaye Faye, désormais président de la République, et Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre, de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie politique sénégalaise.

Cette mesure de réconciliation intervient dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider sa stabilité politique et sociale. En effet, en rétablissant les droits des personnes concernées, le gouvernement cherche à promouvoir l’unité nationale et à apaiser les tensions politiques qui ont pu diviser la société.

La portée de cette loi d’amnistie est significative, couvrant une période précise allant du 1er février 2021 au 25 février 2024. Elle concerne toutes les infractions criminelles ou correctionnelles liées à des manifestations politiques, même celles commises à l’étranger, et ce, que les auteurs aient été jugés ou non.

Cette démarche de réconciliation s’inscrit dans la vision du Président Macky Sall de promouvoir un Sénégal uni, résilient et prospère, où la solidarité, l’équité et l’épanouissement de tous les citoyens sont des valeurs fondamentales.

L’entrée en vigueur de la loi d’amnistie constitue ainsi un pas historique vers la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. En offrant une seconde chance à ceux qui ont été marginalisés ou exclus, le pays ouvre la voie à une société plus inclusive et harmonieuse, prête à relever les défis et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la plus grande sobriété

La transition démocratique au sein du gouvernement sénégalais atteint un moment crucial avec la passation de service prévue ce lundi à la Primature. Ousmane Sonko, le nouveau chef du gouvernement, s’apprête à prendre les rênes de son nouveau poste, succédant ainsi à Sidiki Kaba. Selon une source institutionnelle citée par la RTS, cet événement symbolique est programmé pour le 8 avril 2024 à 10 heures.

La passation de service, selon la même source, sera marquée par une atmosphère de sérieux et de retenue, reflétant ainsi le respect des procédures et des responsabilités inhérentes à cette transition. Elle sera caractérisée par sa nature essentiellement technique, mettant l’accent sur la continuité administrative et la transmission efficace des dossiers et des informations clés.

Cette passation de service à la Primature marque le début d’une nouvelle ère sous la direction d’Ousmane Sonko, qui s’engage à poursuivre les missions de gouvernance avec détermination et responsabilité. Sonko, figure politique émergente, est appelé à relever les défis et à saisir les opportunités pour répondre aux attentes de la population et promouvoir le développement socio-économique du pays.

Par ailleurs, cette transition à la Primature n’est que le début d’une série de passations de pouvoir au sein du gouvernement sénégalais. En effet, d’autres ministères, dont celui de l’Intérieur, seront également concernés par des changements similaires. La passation du ministère de l’Intérieur est prévue le même jour à 16 heures, soulignant ainsi la coordination et l’organisation rigoureuse de ce processus de transition à grande échelle.

En somme, la passation de service à la Primature marque un moment crucial dans la vie politique du Sénégal, symbolisant la continuité démocratique et la stabilité institutionnelle du pays. Elle témoigne également de la volonté des autorités de garantir une transition en toute transparence et dans le respect des normes démocratiques, tout en assurant la pérennité des politiques gouvernementales pour le bien-être et le progrès de la nation sénégalaise.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une « république des juges ». Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

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Birame Souleye Diop Nomme Ministre du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck Applaudit la Décision

La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.

« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre », a écrit Birahim Seck.

Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.

Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime

Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.

Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.

Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.

Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.

Ousmane Diagne, Ministre de la Justice : Un Juge Indépendant et Compétent selon Alioune Tine

La nomination d’Ousmane Diagne au poste de ministre de la Justice a suscité des réactions positives, notamment celle d’Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center et expert indépendant sur les droits de l’homme. Dans un témoignage éloquent, Alioune Tine a loué les qualités d’indépendance et de compétence du nouvel ministre de la Justice, basant ses propos sur une anecdote personnelle significative.

Alioune Tine a révélé que lorsqu’il a été arrêté de manière arbitraire en janvier 2012 par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Ousmane Ngom, c’est Ousmane Diagne, alors procureur de la République, qui a refusé de l’inculper. Cette action courageuse de la part de Ousmane Diagne, selon Alioune Tine, démontre son intégrité et son engagement envers la justice indépendante.

L’expert indépendant a également rappelé une anecdote publiée à l’époque dans le quotidien sénégalais Le Quotidien, où il était titré que les autorités devraient s’occuper de leurs propres affaires plutôt que de persécuter des individus sans fondement. Cette anecdote, selon Alioune Tine, témoigne de la position ferme de Ousmane Diagne en faveur de l’État de droit et de la protection des droits des citoyens, même dans des situations politiquement sensibles.

Alioune Tine a conclu son témoignage en exprimant son estime, son respect et son admiration pour Ousmane Diagne, affirmant qu’il lui souhaite pleinement succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles. Cette reconnaissance de la part d’un expert renommé en matière de droits de l’homme souligne l’importance de l’indépendance judiciaire et du respect des droits fondamentaux dans la gouvernance démocratique du Sénégal.

La nomination de Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice représente une étape importante dans sa carrière professionnelle, et sa réputation d’intégrité et de compétence lui confère une légitimité certaine dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités.

Birame Diop : Le Nouveau Ministre des Forces Armées

Dans le cadre du nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, l’ancien Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), Birame Diop, a été nommé ministre des Forces Armées, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière militaire et politique.

Le Général de Corps Aérien Birame Diop apporte avec lui plus de 30 ans d’expérience au sein des Forces Armées Sénégalaises, ainsi qu’une expertise internationale reconnue. Avant sa nomination ministérielle, il a occupé des postes de haute responsabilité tant au niveau national qu’international. En tant que Conseiller Militaire au département des Opérations de la Paix de l’ONU, il a démontré sa capacité à gérer des situations complexes et délicates sur la scène internationale.

Son parcours professionnel impressionnant comprend des fonctions telles que Chef d’État-Major Général des Forces Armées Sénégalaises, Conseiller pour la Sécurité Nationale du Président du Sénégal, et Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air. Il a également joué un rôle crucial en tant que Chef adjoint puis Chef des Opérations Aériennes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUC). Sa contribution à la promotion de la paix et de la stabilité dans des régions en conflit a été saluée à l’échelle internationale.

Le nouveau ministre des Forces Armées est également un diplômé de renom, ayant étudié à l’École Royale de l’Air du Maroc, à l’Université de l’Air des États-Unis, et à l’École de Guerre de la France. Sa maîtrise de l’anglais et du français renforce son profil international et sa capacité à interagir avec des partenaires multinationaux.

La nomination de Birame Diop en tant que ministre des Forces Armées témoigne de la confiance placée en lui par le président Sonko pour diriger un secteur crucial de l’appareil d’État. Son leadership éclairé, son expérience militaire et sa vision stratégique seront des atouts précieux pour relever les défis sécuritaires et défendre les intérêts nationaux du Sénégal sur la scène internationale.

Yacine Fall, Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Les Félicitations Appuyées de Oulimata Sarr

La nomination de Yacine Fall en tant que ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux acteurs politiques et sociaux, notamment Oulimata Sarr, présidente du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) et ancienne ministre de l’Économie, de la Coopération et du Plan. Dans un geste de reconnaissance, elle a adressé ses félicitations à Yacine Fall, soulignant son expertise reconnue et son engagement envers le développement.

Oulimata Sarr a exprimé ses vives félicitations à Yacine Fall via un tweet, saluant sa nomination à un poste de grande importance au sein du gouvernement sénégalais. Elle a qualifié Yacine Fall de « numéro 1 du Gouvernement », mettant en lumière son engagement inébranlable et son expertise mondiale dans les domaines clés du développement, de l’économie et de l’autonomisation des femmes.

La réaction positive de Oulimata Sarr souligne l’importance de cette nomination pour le pays et témoigne de la confiance envers les compétences de Yacine Fall pour relever les défis liés à la diplomatie et à l’intégration africaine. En effet, en tant que ministre des Affaires Étrangères, Yacine Fall sera chargée de promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et de renforcer les liens avec les pays partenaires et les organisations régionales et internationales.

L’expertise reconnue de Yacine Fall dans les domaines du développement et de l’économie, ainsi que son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes, font d’elle une candidate idéale pour ce poste stratégique. Sa nomination offre également une opportunité précieuse de mettre en avant les priorités du Sénégal en matière de coopération internationale, de commerce et d’investissement, tout en renforçant sa position en tant qu’acteur clé sur la scène africaine et mondiale.

En conclusion, la réaction chaleureuse de Oulimata Sarr témoigne de l’optimisme entourant la nomination de Yacine Fall et souligne l’importance de son rôle dans la promotion des intérêts du Sénégal à l’échelle internationale. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de Yacine Fall et offre une occasion précieuse de contribuer de manière significative au rayonnement et au développement du pays sur la scène mondiale.

Cimenterie à Bargny : Marieme S. Ndiaye Plaide en Faveur de la Population Devant le Chef de l’État

Dans un plaidoyer éloquent, Marieme S. Ndiaye a récemment attiré l’attention du Chef de l’État sur les préoccupations environnementales et sociales liées au projet de construction d’une usine de fabrication de ciment dans la commune de Bargny. Son intervention, au nom de la population locale, met en lumière les défis auxquels est confrontée cette communauté déjà éprouvée par une série d’impacts environnementaux négatifs.

Bargny, une localité déjà marquée par la présence de la cimenterie de Sococim, le central à charbon, le port minéralier et Vraquier, subit selon Marieme S. Ndiaye, un « uppercut environnemental » qui affecte gravement la vie quotidienne des habitants, en particulier des femmes. Elle souligne que ces dernières, en raison de la détérioration de leur environnement, sont devenues vulnérables et voient leur qualité de vie considérablement affectée.

En tant que membre de la Coalition Diomaye Président, Marieme S. Ndiaye exprime son opposition catégorique au projet de construction de la cimenterie, craignant que Bargny ne soit tout simplement rayée de la carte si cette initiative voit le jour. Elle en appelle alors au Chef de l’État pour intervenir et protéger les intérêts et le bien-être de la population de Bargny.

La mobilisation de la communauté autour de ces préoccupations est également illustrée par l’organisation d’une audience publique, prévue pour le lundi 08 avril 2024 au Centre socio-culturel Ndiouga Dieng de Bargny. Cette initiative vise à permettre à la population locale de faire entendre sa voix et de participer activement au processus de validation du rapport d’étude d’impact environnemental et social du projet de cimenterie.

Cette démarche souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la protection de l’environnement et la défense des droits des communautés locales. À travers leurs actions, Marieme S. Ndiaye et les habitants de Bargny mettent en lumière les enjeux cruciaux liés à la préservation de l’environnement et à la sauvegarde des moyens de subsistance des populations locales, et appellent à une prise de conscience et à des mesures décisives pour garantir un avenir durable pour tous.

Dr Cheikh Tidiane Dièye : Un Expert Technocrate au Service de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Le paysage politique sénégalais voit l’arrivée d’une nouvelle figure éminente dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec la nomination du Dr Cheikh Tidiane Dièye au poste de ministre dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination fait suite à une série de changements au sein du département ministériel, maintenant rebaptisé ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, sous la présidence du récemment élu Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Ziguinchor, le Dr Cheikh Tidiane Dièye, âgé de 52 ans, a tracé son chemin dans le monde académique et politique avec une dévotion envers le développement africain. Ayant débuté ses études à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et poursuivi avec un doctorat en études de développement en Suisse, il a accumulé une expertise précieuse dans la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Sa carrière illustre un engagement profond envers son pays, marqué par son rôle de coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales à l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il fonde le Centre Africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (CACID), où il exerce toujours en tant que directeur exécutif.

Sur le plan politique, le Dr Dièye a lancé la plateforme ‘’Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg « , avec pour objectif de promouvoir un changement politique profond et positif. Il est également membre fondateur de plusieurs coalitions politiques influentes, telles que YAW, F24 et LACOS.

Ayant été candidat à l’élection présidentielle de 2024 et ayant soutenu le président Bassirou Diomaye Faye, choisi par Ousmane Sonko, le Dr Dièye apporte une perspective politique riche et une expérience académique solide à son nouveau poste de ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Face aux défis majeurs de l’accès à l’eau potable et de la gestion des inondations, le Dr Dièye se montre conscient des enjeux à venir. Il exprime sa gratitude pour sa nomination et s’engage à travailler avec intégrité et compassion pour le bien-être du peuple sénégalais.

Avec des objectifs ambitieux pour atteindre l’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030, le Dr Cheikh Tidiane Dièye entreprend une mission cruciale pour garantir un avenir prospère et durable pour le Sénégal dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Momath Talla Ndao : Un Expert Confirmé au Service de l’Urbanisme et du Logement

La nomination de Momath Talla Ndao en tant que Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et du Logement au sein du premier gouvernement de l’ère du président Bassirou Diomaye Faye a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux Kaffrinois, qui voient en lui « un digne fils de Kaffrine, un travailleur et un modèle » pour les jeunes générations.

Né le 13 avril 1980 à Dioly Mandah, village de la commune de Diokoul dans la région de Kaffrine, Momath Talla Ndao partage non seulement la même année de naissance que l’actuel président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, mais aussi une détermination et un engagement à servir sa communauté. Après avoir commencé son parcours scolaire dans son village natal, il a poursuivi ses études à Kaffrine, obtenant son baccalauréat à Ziguinchor.

C’est à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qu’il s’est distingué en s’inscrivant au département de géographie et en obtenant une maîtrise, se spécialisant dans des domaines tels que la décentralisation et la gouvernance territoriale, la gestion urbaine et l’aménagement du territoire.

Momath Talla Ndao est loué par ses pairs pour ses qualités humaines : modeste, travailleur, jovial et socialement engagé. Doté d’un capital expérience conséquent, il a acquis une expertise environnementale solide au fil d’une carrière diversifiée au sein de différentes organisations nationales et internationales.

Sa trajectoire professionnelle l’a conduit à occuper des postes de responsabilité au sein du Centre de suivi écologique en tant que chercheur, ainsi qu’à la Direction des collectivités territoriales et au Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen) en tant qu’expert en décentralisation et gouvernance territoriale.

De plus, il a exercé en tant que consultant à l’Agence française de développement (AFD), où il était chargé de l’appui à l’opérationnalisation du système de suivi-évaluation national pour le volet adaptation au changement climatique.

Ainsi, c’est avec une expertise confirmée et un engagement sans faille envers le développement urbain durable que Momath Talla Ndao occupe désormais un poste clé dans ce nouveau gouvernement de la troisième alternance. Sa nomination promet une gestion efficace et éclairée des enjeux cruciaux de l’urbanisme et du logement au Sénégal, au service du bien-être et de l’épanouissement des citoyens sénégalais.

Nommé Ministre de la Fonction Publique : Les engagements d’Olivier Boucal

Dans un message empreint de gratitude et d’engagement, Olivier Boucal a réagi à sa nomination en tant que Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public. Affirmant son honneur et sa satisfaction face à cette nouvelle responsabilité, il a également souligné la portée de cette mission et son engagement à la mener à bien.

« Chers compatriotes d’ici et de la diaspora, c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public, » a-t-il exprimé dans son message.

Considérant pleinement le poids de la responsabilité qui lui incombe désormais, Olivier Boucal a affirmé rester engagé envers cette mission, la qualifiant d' »exaltante et patriotique ». Il a également appelé les Sénégalais à unir leurs prières pour la réussite collective de la nation.

Le Ministre a également exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane Sonko, pour la marque de confiance qui lui a été accordée.

Cette nomination reflète non seulement la confiance placée en Olivier Boucal par les plus hautes instances de l’État, mais également son engagement envers le service public et le bien-être de la nation sénégalaise. Il est maintenant appelé à traduire ces paroles en actions concrètes, en travaillant à l’amélioration et à la réforme de la fonction publique pour le bénéfice de tous les citoyens.

Cette nouvelle étape dans la carrière d’Olivier Boucal représente une opportunité importante pour contribuer au développement et à l’efficacité du service public au Sénégal. En tant que Ministre, il aura la responsabilité de veiller à ce que les intérêts des citoyens soient au cœur de toutes les décisions et initiatives prises dans son ministère.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

Accident tragique sur la route Linguère-Matam : Deux morts et dix blessés graves

Une nouvelle tragédie a frappé les usagers de la route ce samedi, avec un accident survenu sur la route reliant Linguère à Matam. Le bilan est lourd, avec deux personnes décédées et dix autres grièvement blessées.

L’accident s’est produit au niveau du village situé dans la commune de Barkédji, sur l’axe Linguère-Matam de la route nationale. Selon les premières constatations, la cause de l’accident serait une défaillance mécanique, ayant entraîné le renversement du véhicule sur le côté droit de la route.

Le véhicule impliqué était un tout-terrain de type 4×4, se dirigeant vers un marché hebdomadaire dans le département de Matam. Malheureusement, cet incident a coûté la vie à deux personnes, tandis que dix autres ont été grièvement blessées.

Les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les victimes ont été évacuées en urgence vers l’hôpital Maguette Lo de Linguère afin de recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière sur nos routes, afin d’éviter de telles pertes en vies humaines.

Boubacar Séye (HSF) critique le gouvernement sur la question des migrations internationales

Boubacar Séye, président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations quant aux mesures prises par le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye pour lutter contre l’émigration clandestine.

Selon lui, le dispositif mis en place par le nouveau régime présente des manquements significatifs, notamment en ce qui concerne le traitement de la question des migrations internationales. Il souligne que le gouvernement continue d’utiliser l’expression traditionnelle « Ministère des Sénégalais de l’extérieur », plutôt que d’adopter une approche plus complète en parlant des migrations internationales dans leur ensemble.

Boubacar Séye insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, prenant en compte la complexité, la diversité et la transversalité de la question migratoire. Il estime qu’un ministère ou une agence autonome dédiée aux migrations internationales serait plus adapté pour traiter efficacement ce fléau.

Il soulève également des préoccupations quant à la prise en charge des Sénégalais en situation de détresse à l’étranger, qu’ils soient perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il met en garde contre la répétition des erreurs du passé dans la gestion de ce dossier et appelle à une véritable rupture dans l’approche gouvernementale des migrations internationales.

Boubacar Séye plaide pour une refonte complète de la politique migratoire du Sénégal, notamment dans le contexte actuel de découverte de gisements d’hydrocarbures. Il espère que les autorités étatiques rectifieront le tir et adopteront des mesures plus efficaces pour répondre aux défis posés par les migrations internationales.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Ngaparou : La gendarmerie interpelle 63 migrants dont 58 Maliens

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la gendarmerie nationale du Sénégal a intensifié ses efforts de surveillance, ce qui a conduit à une opération réussie à Ngaparou. La Brigade de Proximité de cette localité, relevant de la compagnie de Mbour, a empêché une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne dans la nuit du 5 avril 2024.

Lors de cette opération, les gendarmes ont interpellé un total de 63 candidats à l’émigration, dont 58 ressortissants maliens et 5 sénégalais. Parmi les personnes arrêtées, on compte 13 femmes et trois enfants, soulignant ainsi la diversité des profils des migrants tentant cette voie périlleuse vers l’Europe.

Cette intervention des forces de sécurité a été déclenchée suite à l’exploitation d’un renseignement concernant un projet de voyage clandestin au niveau de la Petite-Côte. Grâce à la vigilance et à la promptitude des gendarmes de Ngaparou, cette tentative a été déjouée, empêchant ainsi ces migrants de risquer leur vie dans des traversées souvent dangereuses et illégales.

L’enquête est actuellement en cours pour identifier et appréhender toute personne impliquée dans cette tentative d’émigration clandestine. Cette action démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau et à protéger la vie des migrants tout en combattant les réseaux criminels qui exploitent leur vulnérabilité à des fins lucratives.

Dans un contexte où les dangers de l’émigration clandestine sont de plus en plus évidents, cette opération témoigne de la détermination des forces de sécurité à prévenir les tentatives d’émigration irrégulière et à sauvegarder la sécurité et le bien-être des citoyens, quel que soit leur pays d’origine.

Mohamed Al Aminou Lô nommé Secrétaire général du gouvernement

Vendredi soir, une annonce importante a été faite par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba : Mohamed Al Aminou Lô a été nommé Secrétaire général du gouvernement. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de cet ancien Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Mohamed Al Aminou Lô apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine financier et administratif, acquise tout au long de sa carrière. Son parcours professionnel impressionnant, notamment en tant que Directeur national de la BCEAO, démontre sa capacité à relever des défis complexes et à apporter des solutions efficaces.

En tant que Secrétaire général du gouvernement, Mohamed Al Aminou Lô sera chargé de coordonner les activités administratives et juridiques du gouvernement. Il jouera un rôle essentiel dans la gestion des affaires gouvernementales et dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette nomination témoigne de la confiance accordée par les autorités sénégalaises à Mohamed Al Aminou Lô et de leur reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. Sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais s’efforce de renforcer son administration et d’améliorer la gouvernance dans le pays.

Mohamed Al Aminou Lô prendra ses fonctions avec détermination et engagement, et il contribuera sans aucun doute de manière significative aux efforts visant à promouvoir le développement et le progrès du Sénégal.

Le Restic appelle à une restructuration urgente de l’Artp pour une meilleure gouvernance des télécoms au Sénégal

L’Association des Professionnels des TIC du Sénégal (Restic) a lancé un appel pressant aux plus hautes autorités du pays, notamment au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko, pour une restructuration immédiate de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Cette initiative intervient dans un contexte où le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Sénégal est confronté à des défis majeurs nécessitant une action rapide.

Au cœur des préoccupations du Restic se trouve la question de la durée et de la légitimité des mandats des membres du Collège dirigeant de l’Artp. L’association soulève des inquiétudes concernant la validité du troisième mandat de l’actuel président, débuté en 2014, qu’ils estiment être en violation des dispositions légales régissant la fonction et qui auraient dû être non renouvelable.

Dans ce cadre, le Restic appelle à une restructuration en profondeur du Collège de l’Artp, ainsi qu’à la réalisation d’un audit fonctionnel et budgétaire pour évaluer l’efficacité et la légitimité de cette instance de régulation. Ils critiquent également la politique de transparence et de bonne gouvernance de l’Artp, qu’ils estiment incompatible avec les avantages accordés au Collège régulateur actuel.

Par ailleurs, le Restic demande instamment un remplacement rapide des membres du Collège et la mise en place d’un audit approfondi de l’attribution controversée d’une licence 5G à Free. Ils soulignent l’urgence d’agir pour instaurer une gouvernance transparente et compétente au sein de cette autorité, cruciale pour l’avenir numérique et digital du Sénégal.

Cette initiative du Restic met en lumière l’importance capitale d’une gouvernance efficace dans le secteur des télécommunications pour favoriser le développement économique et social du pays, ainsi que pour assurer un accès équitable aux services numériques pour l’ensemble de la population.

Cumul de fonctions : Un délai d’un mois aux ministres « pour se démettre de toutes responsabilités électives »

La publication du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko, vendredi dernier, a marqué le début d’une nouvelle ère politique sous le signe de la rupture. Cette rupture, tant prônée par le leader de Pastef et ses alliés, se manifeste non seulement par la réduction du nombre de ministres à 25 et de secrétaires d’État à 5, mais également par une mesure forte visant à éliminer le cumul de fonctions.

En effet, sur instruction du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que tous les membres du gouvernement nommés qui occupent simultanément d’autres fonctions, notamment des mandats électifs, disposent d’un délai d’un mois pour démissionner de ces dernières.

Cette décision vise à garantir que les ministres se consacrent exclusivement à leurs responsabilités gouvernementales, qui s’annoncent très lourdes étant donné les attentes et les enjeux du pays. Il est clair que le gouvernement nouvellement formé entend mettre fin au cumul de fonctions, conformément aux principes défendus par le président Sonko depuis le début de son engagement politique.

Cette initiative, qui s’inscrit dans une volonté de transparence et d’intégrité, démontre la détermination des nouvelles autorités à instaurer une gouvernance responsable et efficace. Elle traduit également leur engagement à répondre aux aspirations du peuple sénégalais et à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour un véritable changement.

Réaction de Déthié Fall au Nouveau Gouvernement : Priorité à la Réponse aux Attentes du Peuple

Après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement par le Premier ministre Ousmane Sonko ce vendredi 5 avril 2024, Déthié Fall, Président du Parti de la Renaissance du Peuple (PRP), a réagi en exprimant ses vœux de réussite à toute l’équipe gouvernementale dans leurs missions à venir.

Dans sa déclaration, Déthié Fall a souligné l’importance pour le nouveau gouvernement de se concentrer exclusivement sur la satisfaction des attentes du peuple sénégalais. Il a notamment mis en avant la nécessité de réduire le coût de la vie, de créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse et de garantir l’indépendance de la justice.

Cette réaction intervient dans un contexte où les attentes des citoyens sénégalais sont particulièrement élevées, en raison des défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Le nouveau gouvernement est ainsi appelé à prendre des mesures concrètes et efficaces pour répondre aux préoccupations de la population et pour améliorer les conditions de vie de tous les citoyens.

Déthié Fall a également souligné l’importance de l’engagement total du gouvernement envers les valeurs de transparence, d’intégrité et de responsabilité dans l’exercice de ses fonctions. Il a appelé à une gouvernance exemplaire et à une gestion rigoureuse des affaires publiques, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

Enfin, le Président du PRP a exprimé sa volonté de travailler en collaboration avec le nouveau gouvernement pour relever les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Guédiawaye : Un trafiquant de drogue notoire arrêté par la police

Selon les informations fournies par Les Échos, les autorités ont été alertées par les activités suspectes de Badiane, ce qui a conduit à la mise en place d’une surveillance étroite dans la zone de Pikine Tally Boumack, en banlieue de Dakar, où le trafiquant de drogue fournissait ses clients.

Les forces de l’ordre ont réussi à repérer le suspect alors qu’il opérait dans la zone. Cependant, Badiane a rapidement réalisé qu’il était surveillé et a tenté de s’échapper en se faufilant dans les ruelles avoisinantes. Une course-poursuite s’est alors engagée entre le suspect et les forces de l’ordre, qui ont finalement réussi à le capturer.

Lors de la fouille corporelle qui a suivi, les autorités ont découvert les 40 pilules d’ecstasy en possession de Badiane. Ces substances illicites, communément appelées « volet », ont été placées sous scellés dans le cadre de l’enquête en cours.

Diourbel, Sénégal : Face à la canicule, les habitudes changent pendant le ramadan

La ville de Diourbel, située au cœur du Sénégal, connaît actuellement une vague de chaleur sans précédent, qui coïncide malheureusement avec le mois de Ramadan pour les musulmans. Cette conjonction de facteurs climatiques et religieux a profondément modifié les habitudes quotidiennes des habitants, les contraignant à s’adapter à des conditions météorologiques extrêmes tout en observant les rituels religieux du jeûne.

Le centre-ville de Diourbel semble presque désert peu après 14 heures, témoignant du calme qui règne alors que la chaleur atteint des sommets. Seuls quelques courageux osent braver les rues, parmi eux les conducteurs de motos « Jakarta » et les vendeurs de fruits qui tentent de poursuivre leurs activités malgré les conditions météorologiques défavorables.

Au marché local, les commerçants font face à une baisse d’activité, contraints de se réfugier dans leurs boutiques pour échapper à la chaleur étouffante. De même, les conducteurs de motos « Jakarta » constatent une diminution du nombre de clients, ceux-ci préférant rester chez eux pour éviter les températures extérieures.

Malgré ces défis, les habitants gardent espoir et espèrent que les conditions météorologiques s’amélioreront dans les jours à venir, notamment en vue de la fête de Korité qui approche. Les festivités sont souvent une lueur d’espoir, offrant un répit bienvenu aux habitants de Diourbel qui font face à la rigueur de la canicule pendant le mois de Ramadan.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Les ministres au Sénégal exerçant un mandat électif invités à se démettre de leurs fonctions

Cette mesure reflète la volonté du gouvernement de garantir une gouvernance efficace et une gestion optimale des affaires publiques. En se libérant de leurs autres responsabilités, les ministres pourront se consacrer pleinement à la mise en œuvre des politiques et des programmes gouvernementaux, contribuant ainsi au développement et au bien-être du Sénégal et de sa population.

En somme, cette directive vise à assurer une meilleure efficacité dans le fonctionnement du gouvernement et à renforcer son engagement envers la population. Cela marque également un pas important vers une gouvernance plus transparente et axée sur les résultats, mettant ainsi en avant les intérêts et les besoins du peuple sénégalais.

Priorités du nouveau gouvernement Sénégalais : Jeunesse, vie chère, justice et développement

Le nouveau gouvernement sénégalais, dont la composition a été révélée vendredi soir, se fixe cinq priorités majeures, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces priorités reflètent les défis cruciaux auxquels le pays est confronté et les aspirations de la population à un avenir meilleur.

Le Premier ministre a souligné que l’équipe gouvernementale se concentrera en premier lieu sur la jeunesse, en abordant des questions telles que l’éducation, la formation, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes. La création d’opportunités pour la jeunesse sénégalaise est un pilier essentiel de la politique gouvernementale.

Un autre axe de travail important sera la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations. Face aux défis économiques persistants, il est crucial de mettre en œuvre des mesures visant à rendre les produits de première nécessité plus accessibles pour tous les citoyens.

La justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la transparence sont également des priorités clés du nouveau gouvernement. Il s’agit de renforcer le système judiciaire et de garantir que les droits de tous les citoyens sont respectés, tout en veillant à une gestion transparente des affaires publiques.

Parallèlement, le gouvernement accordera une attention particulière à la souveraineté économique du Sénégal, en exploitant de manière optimale les ressources naturelles du pays pour favoriser un développement endogène et durable. Cela s’inscrit dans une vision de prospérité nationale et de création d’emplois pour les citoyens sénégalais.

Enfin, la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion sociale et territoriale, ainsi que le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays, sont des priorités transversales qui guideront l’action gouvernementale dans les années à venir.

Avec un gouvernement composé de 25 ministres et cinq secrétaires d’État, le Sénégal se lance dans une nouvelle ère de développement et d’engagement envers le bien-être de sa population. Ces priorités fixées par le Premier ministre illustrent la détermination du gouvernement à répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Préparatifs du Magal de Serigne Mame Mor Diarra à Mbacké : Engagement Communautaire et Autorités au Rendez-vous

La communauté mouride se prépare avec ferveur à célébrer le Magal de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, un événement religieux majeur qui honorera le frère aîné de Cheikh Ahmadou Bamba. Prévu pour le 24 ou le 25 avril, ce Magal revêt une importance particulière dans un contexte de transition politique marqué par l’avènement de nouvelles autorités au Sénégal. Malgré ces changements, les organisateurs et les autorités régionales se mobilisent pour garantir le succès de cette festivité emblématique.

La coordination entre la famille de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, le Khalife et les services régionaux est exemplaire, selon Serigne Mourtalla Bousso, représentant du comité d’organisation. Tous les engagements pris ont été respectés, ce qui témoigne de l’engagement communautaire et de la détermination à maintenir les traditions religieuses vivantes malgré les défis.

Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, a confirmé que toutes les responsabilités relevant de sa compétence ont été exécutées en vue de garantir le bon déroulement de l’événement. Malgré les défis de coordination liés au changement de gouvernance, les autorités sont déterminées à relever les défis pour assurer le succès du Magal.

Des mesures concrètes ont été prises pour garantir la sécurité et le bien-être des participants. Des postes de santé avancés seront installés et les stocks de médicaments du centre de santé de Mbacké seront renforcés. Des opérations de désinfection et de désinsectisation sont également prévues pour garantir des conditions hygiéniques optimales.

Cette préparation minutieuse reflète l’engagement des autorités et de la communauté à assurer le succès du Magal de Serigne Mame Mor Diarra. Les prières sont également demandées pour la prospérité du Sénégal sous ses nouvelles dirigences, soulignant ainsi l’importance de la spiritualité dans la vie nationale.

Ousseynou Ly nommé Coordinateur de la Cellule Digitale au Palais Présidentiel

L’annonce de la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais de la République témoigne des efforts déployés par les nouvelles autorités sénégalaises pour renforcer leur présence et leur communication sur les plateformes numériques.

Ainsi, la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais Présidentiel témoigne de la volonté des nouvelles autorités de renforcer leurs capacités dans le domaine de la communication numérique afin d’établir un dialogue plus direct et interactif avec les citoyens sénégalais. C’est une étape importante dans l’adaptation du gouvernement aux nouvelles réalités de la communication politique à l’ère du numérique.

Ibrahima Sy, géographe engagé, nomme ministre de la santé du Sénégal

Le Sénégal accueille un nouveau visage au sein du ministère de la Santé et de l’Action sociale, avec l’arrivée du Dr Ibrahima Sy, maître assistant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Sa nomination intervient dans le cadre d’une période de renouveau politique marquée par l’annonce d’un gouvernement de rupture par le Premier ministre Ousmane Sonko. Chargé de mener des réformes majeures, le Dr Sy est investi de la mission d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins, tout en modernisant l’équipement médical technique du pays. Parmi les défis majeurs qui l’attendent figurent la formation du personnel soignant et l’organisation des carrières professionnelles dans le secteur de la santé.

Parallèlement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, l’expertise de Sy en matière de santé urbaine sera mise à profit. En tant que géographe et chercheur associé au Centre de Suivi Ecologique, il s’apprête à publier un ouvrage qui examine les défis liés à la salubrité urbaine, en particulier à Rufisque. Ce livre, prévu pour le 25 avril chez Harmattan, se penche sur l’impact de l’environnement sur la santé publique, en se concentrant notamment sur l’étude des maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de cinq ans.

Fort de ses recherches approfondies sur la santé, notamment dans le département de Rufisque, Ibrahima Sy apporte non seulement sa rigueur scientifique et son sens de l’écoute, mais aussi une compréhension approfondie des maladies tropicales négligées. Ces maladies sont souvent étroitement liées à des facteurs tels que la pauvreté et le manque d’assainissement. Son expérience et son engagement pourraient ainsi jouer un rôle crucial dans la lutte contre diverses épidémies qui affectent le Sénégal.

La nomination du Dr Ibrahima Sy marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour renforcer le système de santé du pays et améliorer le bien-être de sa population.

Drame à Rufisque : Une veuve condamnée pour avoir abandonné son bébé

N. F. Guèye, une veuve et mère de deux enfants, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis après avoir été reconnue coupable d’avoir abandonné son nouveau-né dans un véhicule abandonné à Rufisque. Le tragique incident a été rapporté par Les Échos, qui a couvert l’audience.

Selon les témoignages présentés lors du procès, la prévenue avait jeté son bébé dans un véhicule abandonné après l’accouchement. Alerté par ses intentions, son compagnon l’a dénoncée aux autorités policières locales. Parallèlement, une voisine a découvert le nourrisson peu de temps après, alertée par ses pleurs déchirants.

Lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue a tenté de justifier son geste en affirmant qu’elle craignait la réaction de sa famille, notamment celle de sa mère, à l’annonce de sa grossesse. Elle a expliqué qu’elle avait agi par peur et qu’elle ne voulait pas abandonner son enfant dans la rue. Elle a déclaré avoir déposé le bébé sur le capot du véhicule abandonné pour le protéger des dangers extérieurs.

Son avocat, Me Abdoul Abou Daff, a plaidé en sa faveur, soulignant les circonstances difficiles dans lesquelles elle se trouvait. Il a mis en avant le fait qu’elle était une veuve avec deux enfants, vivant au sein d’une grande famille, et qu’elle était confrontée à une grossesse non désirée pour laquelle elle n’avait pas le droit d’avorter.

L’avocat a demandé au tribunal de faire preuve de clémence envers sa cliente, arguant qu’elle avait regretté son geste et avait besoin d’une prise en charge post-natale.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, confrontées à des grossesses non désirées dans des environnements sociaux et familiaux souvent hostiles. La décision du tribunal reflétera la balance entre la nécessité de rendre justice et la compassion envers une mère confrontée à des circonstances désespérées.

Réforme du financement et de la rationalisation des partis politiques : Une voie suggérée par un candidat recalé

Dans une récente interview accordée à Enquête, Ndiack Lakh, candidat recalé lors du contrôle des parrainages pour la présidentielle, a mis en lumière un problème crucial du paysage politique sénégalais : la prolifération des partis politiques. Il a souligné que le Sénégal compte actuellement plus de 300 partis politiques pour une population d’environ 18 millions d’habitants, ce qui pose des défis en termes d’efficacité et de représentativité démocratique.

Ndiack Lakh a exprimé son soutien à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur de la rationalisation du nombre de partis politiques. Il a également souligné l’importance de l’application stricte de la loi sur les partis politiques, notant que de nombreux partis ne se conforment pas aux exigences légales.

Pour remédier à cette situation, Ndiack Lakh a proposé une série de mesures, notamment la dissolution des partis politiques « dormants », c’est-à-dire ceux qui ne participent à aucune élection sur une période donnée. Il a également plaidé en faveur de la formation de grandes coalitions politiques, afin de favoriser une représentation politique plus efficace et cohérente.

En ce qui concerne le financement des partis politiques, Ndiack Lakh a souligné la nécessité d’une législation claire et transparente, qui établirait un système de financement public direct des partis politiques. Il a également appelé à la création d’un organe indépendant chargé de réguler le financement des partis, afin d’assurer une gestion judicieuse des fonds politiques.

En outre, Ndiack Lakh a suggéré que la loi actuelle sur le financement des partis politiques soit révisée, notamment en ce qui concerne la participation des Sénégalais de l’étranger au financement des partis. Cette proposition vise à garantir l’intégrité et la transparence du processus de financement politique.

En résumé, les suggestions de Ndiack Lakh offrent une feuille de route importante pour une réforme profonde et nécessaire du système politique sénégalais. En rationalisant le nombre de partis politiques et en mettant en place un système de financement transparent et équitable, le Sénégal pourrait renforcer sa démocratie et promouvoir une représentation politique plus efficace et inclusive.

Rationalisation et financement des partis politiques au Sénégal : Vers une réforme attendue

Dans son discours à la Nation la veille du 4 avril, le Président Bassirou Diomaye Faye a abordé une série de réformes à entreprendre, parmi lesquelles figurent la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette annonce a suscité des réactions mitigées, avec des appels à une réforme effective et inclusive.

Ass Babacar Guèye, chargé des élections pour le parti Rewmi, s’est exprimé positivement à propos de cette initiative, la qualifiant de « bonne chose ». Il a souligné que le Sénégal comptait actuellement 336 partis politiques, dont la plupart ne présentent que rarement des candidats aux élections. Selon lui, beaucoup de ces partis sont en réalité des membres de coalitions cherchant principalement à obtenir des avantages politiques.

Cependant, Guèye a également reconnu les défis à relever dans la mise en œuvre de cette réforme. Il a noté que malgré les discussions récurrentes sur cette question au cours des dernières années, aucun progrès significatif n’avait été réalisé. Il espère néanmoins que cette fois-ci sera différente, en raison de l’affirmation de la volonté politique au plus haut niveau.

Pour concrétiser cette réforme, l’opposant a proposé la tenue de vastes consultations inclusives afin de donner un contenu concret à cette problématique, notamment en ce qui concerne le financement des partis politiques une fois qu’ils auront été rationalisés.

La rationalisation et le financement des partis politiques sont des questions cruciales pour consolider le paysage politique sénégalais et renforcer la démocratie. Une approche collaborative et transparente dans l’élaboration de ces réformes sera essentielle pour garantir leur succès et leur légitimité auprès de la population.

Cette annonce marque ainsi le début d’un processus complexe mais nécessaire pour moderniser et dynamiser le système politique du Sénégal, tout en garantissant une représentation politique plus authentique et efficace pour ses citoyens.

Amadou Moustapha Sarré : Le Porte-Parole du Gouvernement Sonko 1 Nomme Ministre de la Formation Professionnelle

Amadou Moustapha Njekk Sarré, figure éminente du parti Pastef, a été nommé ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par le président Ousmane Sonko, marquant ainsi une étape significative dans sa carrière politique.

Sarré, reconnu pour son engagement et son leadership au sein de Pastef, a été choisi pour occuper le poste clé de porte-parole du gouvernement Sonko 1, tout en prenant en charge le portefeuille de la Formation professionnelle. Son ascension rapide au sein de l’administration atteste de sa compétence et de sa crédibilité en tant que leader politique.

Ancré dans les idéaux de Sonko, Sarré incarne la volonté de ce gouvernement de promouvoir la jeunesse et de renforcer les compétences professionnelles de la population. Sa nomination reflète également la diversité et l’inclusion prônées par le mouvement Pastef, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes et des travailleurs.

En tant que porte-parole, Sarré devra jouer un rôle crucial dans la communication gouvernementale, en transmettant les messages officiels et en défendant les politiques et les actions de l’administration Sonko 1. Sa capacité à articuler clairement les positions du gouvernement sera essentielle pour maintenir la transparence et gagner la confiance du public.

Parallèlement, en tant que ministre de la Formation professionnelle, Sarré aura pour mission de développer des programmes et des politiques visant à améliorer les compétences techniques et professionnelles des citoyens sénégalais. Cela pourrait inclure des initiatives telles que la création de centres de formation, l’adaptation des programmes éducatifs aux besoins du marché du travail et la promotion de l’entrepreneuriat.

Son parcours au sein de Pastef, combiné à son expérience et à son engagement en faveur du développement socio-économique du Sénégal, positionne Sarré comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du gouvernement Sonko 1. Sa nomination suscite l’espoir et l’enthousiasme quant à la mise en œuvre de réformes progressistes et à la promotion du progrès inclusif dans le pays.

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