Le PDS annonce une plainte contre les magistrats du Conseil constitutionnel, dénonçant une « grave forfaiture »

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a tenu une conférence de presse ce mercredi 13 mars pour exprimer son désaccord et son indignation face à une décision qu’il qualifie de « grave forfaiture » de la part des magistrats du Conseil constitutionnel. Accusant certains membres du Conseil constitutionnel de corruption, le PDS a annoncé son intention de déposer une plainte contre les sept sages.

Lors de cette conférence de presse, Lamine Thiam et d’autres représentants du PDS ont exprimé leur frustration face au blocage de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel. Selon eux, ce blocage est le résultat de dépôts de plaintes judiciaires visant à entraver les investigations de la commission parlementaire.

Dans un souci de transparence et de justice, le PDS a décidé de saisir la justice afin de faire toute la lumière sur ces allégations de corruption qui, selon le parti, remettent en question l’intégrité et la légitimité du Conseil constitutionnel. Cette action vise à mettre en lumière les pratiques présumées contraires à l’éthique et à la moralité qui pourraient exister au sein de cette institution clé de la démocratie sénégalaise.

Le PDS souligne que son combat est celui de la démocratie, du respect des droits et de la volonté des citoyens sénégalais. Face à ce qu’il considère comme une grave menace pour les fondements mêmes de la démocratie, le parti est déterminé à agir pour défendre les principes démocratiques et faire en sorte que la justice soit rendue de manière équitable et transparente.

Cette démarche du PDS met en lumière les tensions politiques et les préoccupations croissantes concernant la gouvernance et l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal. Elle souligne également l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans le fonctionnement des organes de l’État, en particulier ceux chargés de garantir le respect de la constitution et des droits fondamentaux.

Macky Sall donne son soutien total à la campagne d’Amadou Ba

L’alliance politique dirigée par le Président sénégalais Macky Sall, Benno Bokk Yakaar (BBY), prend un tournant décisif dans sa stratégie électorale alors que les élections approchent à grands pas. Suite à des discussions personnelles avec le candidat d’office de BBY, Amadou Ba, le président Sall a pris une mesure significative lors de la réunion du secrétariat exécutif de l’Alliance pour la République (APR) ce mercredi.

Dans une déclaration forte en symboles et en engagements, le Président Macky Sall a annoncé qu’il « libère tout le monde pour aller faire campagne pour la victoire du candidat Amadou Ba. » Cette déclaration marque un soutien sans réserve du Président envers la candidature de Ba, renforçant ainsi l’unité de la coalition BBY derrière son candidat.

Cette décision intervient après que le congrès de l’APR ait entériné le choix d’Amadou Ba comme candidat, signifiant ainsi un consensus au sein du parti au pouvoir. Macky Sall a souligné que le choix d’Amadou Ba était le sien et qu’il avait été approuvé par le parti, mettant en avant une cohésion interne forte et une volonté unifiée de remporter les prochaines élections.

Cet appel à la mobilisation générale des membres et sympathisants de l’APR pour soutenir la candidature d’Amadou Ba revêt une importance cruciale dans le contexte électoral actuel. Il est le signe d’une stratégie politique concertée visant à assurer la victoire de la coalition BBY aux élections à venir.

Cette déclaration de Macky Sall constitue également un signal fort pour les autres membres de la coalition BBY, les invitant à intensifier leurs efforts de mobilisation et de campagne en vue des échéances électorales imminentes.

Dans cette perspective, l’APR se positionne comme un acteur central de la dynamique politique, mettant en avant l’unité et la cohésion en vue de la prochaine élection. Cette décision reflète la détermination du parti à poursuivre le projet politique initié par le Président Macky Sall et à assurer la continuité de sa vision pour le Sénégal.

Tragédie à Bembou : 8 morts dans un accident de la route

Le village de Massa-Massa, dans la commune de Bembou, a été le théâtre d’une tragédie déchirante ce mercredi, alors qu’un accident de la route a coûté la vie à huit personnes et fait plusieurs blessés. La collision, survenue à environ 7 kilomètres de Bembou, impliquait un camion et un véhicule de transport « 7 places ». Les conséquences de cet accident ont été particulièrement dévastatrices pour les passagers du véhicule de transport, dont un enfant, ainsi que pour plusieurs autres personnes qui ont été blessées dans le choc.

L’incident s’est produit sur une portion de route qui avait suscité des promesses de rénovation de la part du gouvernement. Lors d’un Conseil des ministres délocalisé, le président Macky Sall avait annoncé des projets visant à améliorer l’état des routes de la région. Cependant, jusqu’à présent, aucun travail de réfection n’a été entrepris sur cette route, laissant les usagers exposés aux dangers potentiels.

Cette tragédie met en lumière l’urgence d’agir pour améliorer la sécurité routière dans la région de Bembou et dans l’ensemble du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont appelées à intensifier les efforts pour rénover les infrastructures routières et à mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats pour protéger les usagers de la route.

En outre, il est impératif de mener des enquêtes approfondies afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident et d’identifier les éventuelles responsabilités. Les familles des victimes méritent des réponses claires sur les événements qui ont conduit à cette tragédie, et des mesures doivent être prises pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise à l’avenir.

En ces temps de deuil et de douleur pour la communauté de Massa-Massa et de Bembou, nos pensées vont aux familles des victimes et à tous ceux qui ont été touchés par cette perte irréparable. La sécurité routière demeure une priorité absolue pour assurer la protection de tous les citoyens sur les routes du Sénégal.

Analyse proposition de création nouvelle monnaie pour le Sénégal par « Diomaye Président » (Par A. C. MANCABOU)

MENACES, RISQUES ET EVENTUELLES IMPLICATIONS D’UNE NOUVELLE MONNAIE
La monnaie est évoquée ici en français facile et en termes pratiques.
« Les promesses électorales sont déraisonnablement faites pour raisonnablement ne pas être respectées », cette expression de Pierre Georges, chroniqueur du quotidien français Le Monde me parait d’une acuité toujours renouvelée au fil du temps. L’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024 nous offre l’occasion de relever les pépites et perles de programmes des candidats aux suffrages des Sénégalais. Les propositions d’actions se cognent et se bousculent dans les programmes. Il est opportun d’éviter qu’elles ressemblent à de fausses pierres précieuses, ou des fake news perturbants pour mieux enrober le produit.
Si certaines des promesses déclinées depuis l’ouverture de la campagne électorale semblent réalistes et sont au plus accompagnées d’une estimation sommaire aux chiffres arrondis pour la beauté de l’affichage, d’autres semblent faites, juste pour leur capacité à faire le buzz et/ou à faire rêver l’électeur (d’un changement de sa condition). Les urgences du Sénégal sont brulantes, avec une population majoritairement jeune (plus de 75%), exigeant des réponses immédiates à ses préoccupations. Il est donc opportun d’éviter que le Sénégal ne se retrouve au lendemain du 24 mars 2024, avec à sa tête un Président-stagiaire accompagné d’un gouvernement de ministres-stagiaires.
Deureumou Sénégal, le scénario de monnaie-fiction !
Les promesses de changement ne produisent pas toujours de bons fruits, surtout si les réformes envisagées n’ont pas été étudiées, préparées et menées à bien. C’est la raison pour laquelle certaines promesses (ou propositions) ne résistent pas à l’analyse factuelle, scientifique et réelle. Il en est ainsi de l’annonce de la coalition Diomaye Président de créer une nouvelle monnaie (en sortant du FCFA). J’ai beaucoup de respect pour le parcours de mon collègue Diomaye. Cependant, il est opportun d’apprécier l’offre programmatique qu’il a faite suivant une grille de lecture mettant en avant les arguments, dans le cadre d’un débat d’idées afin de relever certaines considérations.
Pour les besoins de cette analyse, nous proposons d’appeler cette nouvelle monnaie annoncée : « Deureumou Sénégal », en attendant le baptême de cette monnaie future par ses initiateurs. « Deureume » est la pièce de monnaie jaune de 5 FCFA, symbolique de l’unité de compte de notre monnaie. Le poids d’une monnaie repose sur l’envergure et la consistance de l’économie qui la porte. Quelle est notamment l’envergure des réserves d’or (et de devises) auxquelles cette monnaie est adossée ?
Ce qui se conçoit bien, se monnaie clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Lorsqu’une économie est résiliente, diversifiée et exporte plus qu’elle n’importe, elle a plus de chance que sa monnaie ne soit pas chahutée au gré des circonstances et des crises diverses. Quelle situation a-t-on au Sénégal ? Un pays qui importe plus qu’il n’exporte. « La balance commerciale du Sénégal est déficitaire », cette phrase apprise dans les leçons à l’école primaire par beaucoup de générations d’écoliers au Sénégal dans les années 1970-1980 est encore d’une accablante actualité de nos jours.

En français facile, cela veut dire tout simplement qu’aujourd’hui, si le Sénégal avait sa propre monnaie, (après avoir exporté son arachide, ses produits halieutiques et autres bien exportés, il n’aurait pas récolté assez de devises (dollar et euro) pour acheter les denrées de consommation et biens d’investissement utilisés dans notre économie. En d’autres termes, sans les filets de sécurité monétaires de la BCEAO, on n’allait connaitre des pénuries de produits importés (ou restrictions) sur le marché (riz, sucre…), faute de devises. Si nous ne connaissons pas cette situation, c’est à la faveur du panier de devises (centralisation et mise en commun de toutes les devises de la zone UMOA) gérées par la BCEAO qui permet aux pays déficitaires de l’Union de s’approvisionner presque sans limitation en fonction des besoins des uns et des autres membres de l’UMOA. En clair, nous importons certainement en puisant sur les excédents de la Côte d’Ivoire (qui a une balance commerciale excédentaire du fait de la diversité de son économie qui exporte du café, du cacao et autres produits agroforestiers et matières premières).

L’Etat forme à des métiers pour servir la République et le peuple à travers l’Administration, c’est la raison pour laquelle des écoles de formations spécifiques existent dans divers domaines de compétences, le Centre de Formation Judiciaire (CFJ) pour les magistrats et greffiers, l’ENA (pour diplomates, inspecteurs et contrôleurs Impôts, Trésor, Douanes, Travail…), l’Ecole Nationale des Officiers d’Active (ENOA) et autres écoles de formation de la Gendarmerie de la Police (pour les Forces de Défenses et de Sécurité), les Facultés de Médicine et Pharmacie pour ces professions médicales… On peut poursuivre les exemples de cette nature pour bien d’autres professions au service des populations.

Toutefois, en matière monétaire, l’Etat du Sénégal a pris l’option historique de déléguer sa souveraineté monétaire à la BCEAO. Il est donc inutile de préciser que dans ce contexte, l’Etat n’a pas d’école de formation de praticiens de la monnaie. Nos meilleurs spécialistes en la matière sont (ou ont été en service) à la Banque Centrale. Lorsque l’Etat a besoin de l’expertise de ces spécialistes, il demande à la BCEAO de les mettre à sa disposition notamment à travers leur détachement dans l’Administration. C’est ainsi que nous avons de grands noms de hauts fonctionnaires issus des ces rangs qui ont occupé de hautes fonctions gouvernementales.

Je pense qu’il n’est pas imaginable d’envisager une réforme fiscale dans ce pays sans l’implication des praticiens de la fiscalité en service dans l’Administration fiscale. Il en est de même pour les réformes majeures pour tous les grands corps de l’Etat que nous avons cité plus haut. Comment peut-on alors envisager d’annoncer une telle perspective monétaire, sans les nombreuses études et concertations préalables qu’exigent les grandes réformes de cette envergure. Un de nos enseignant à l’ENA disait souvent, « quand vous serez dans vos bureaux et que vous devrez prendre une décision, pensez toujours à ses conséquences sur le paysan dans son village ».

Quelle politique d’intégration propose la Coalition Diomaye Président ?

Ne prenez pas mal que je me permette respectueusement quelques interrogations à la coalition Diomaye Président.

  • Est-ce que ces experts sénégalais ont été consultés (ne serait-ce que pour avis sur les préalables et les impacts d’une telle annonce et /ou décision) ?
  • Cette décision (annonce) a-t-elle été faite sur la base d’études techniques, scientifique ?
  • Quel est la feuille de route pour l’entrée en vigueur de cette nouvelle monnaie ?
  • Est-ce que l’impact de cette décision sur la monnaie a été bien apprécié ?
  • Est-ce que ses impacts sur la vie quotidienne du sénégalais ont été étudiés ?
  • Quelles (ou seraient) les mesures de mitigation de ces impacts ?
  • Est-ce que ce saut (dans le vide et l’inconnu monétaire) en vaut la chandelle ?
  • A-t-on remarqué que les dirigeants des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, mais pas de l’UMOA et de l’UEMOA (sujet très délicat) ?
  • Quelle est la politique d’intégration globale que compte mettre en œuvre la Coalition Diomaye Président ?
  • Quitter l’UEMOA une des organisations régionales les plus en vue sur le continent africain à l’heure où l’on parle de ZLECAF au sein de l’Union Africaine répond à quelle logique économique, politique, d’intégration (au moment où des pays mieux nantis que nous cherchent à intégrer la zone euro) ?
  • Est-ce une annonce pour l’affichage ?

Dans les pays ayant une monnaie fluctuante, une déclaration peut avoir des impacts importants sur le cours de la monnaie et entrainer des phénomènes d’anticipation par les acteurs économiques. C’est la raison pour laquelle, il ne faudrait surtout pas s’étonner qu’il y ait une fuite massive de capitaux si le candidat de la coalition Diomaye Président se retrouve en ballotage favorable entre le 24 mars 2024 et l’annonce de résultats définitifs, juste à cause de telles perspectives. La dévaluation monétaire fait fondre le pouvoir d’achat. Nous avons encore en tête les affres de la dévaluation du FCFA en 1994. Partir de ce FCFA dévalué pour une plongée en apnée dans le Deureumou Sénégal ne semble pas rassurant, en l’état actuel de la situation. Le Mali avait fait l’expérience de l’abandon du FCFA avant de réintégrer l’Union. Nul doute qu’il ne serait pas revenu si cette sortie était réussie.

Nul n’est prophète chez soi, dit-on, il ne saurait en être autrement du FCFA. Il faut se rendre aux frontières de l’Union notamment avec le Nigéria, pour se rendre compte que notre FCFA tant décriée par certains est en fait une valeur refuge de ressortissants de ce grand pays ouest africain.

Des pertes d’emplois dès l’entrée en vigueur du « Deureumou Sénégal »

Sans besoin d’être un spécialiste en la manière, une analyse rationnelle permet de voir certains impacts d’une entrée en vigueur du « Deureumou Sénégal ». Notre pays 2ème économie d’envergure de l’UMOA a l’insigne honneur d’abriter le siège de la BCEAO. Ce siège serait immédiatement déplacé vers un autre pays membres et tous les travailleurs sénégalais de cette institution se retrouveraient au chômage (en attendant une éventuelle intégration à une probable nouvelle « Banque Centrale du Sénégal » pour laquelle il faut dégager des moyens pour lui trouver des locaux, recruter du personnel, en faire de même pour les instances qui accompagnent une banque centrale telle que celle chargée de la définition de la politique monétaire (Comité de Politique monétaire), la Commission bancaire pour le contrôle et la supervision des banques…

Des emplois perdus en perspective aussi bien pour les sénégalais employés à la Banque Centrale qu’à la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Commission de l’UEMOA et toutes les autres institutions et instances sous régionales traitant de ces questions. Le Sénégal quitterait certainement l’UMOA et l’UEMOA dont la présidence de la Commission est assurée par un Sénégalais (le Président Abdoulaye DIOP, ancien Ministre délégué au Budget).

Ces bâtiments abritant le siège et les annexes de la BCEAO sont des propriétés de la banque centrale et le resteront puisque nous sommes un pays de droit et que la constitution garantie le droit de propriété en son article 15, sans évoquer les conventions et traités accordant privilèges et immunités à cette institution sous régionale.

Est-il raisonnable de perdre le siège de la BCEAO au moment où prennent forme les textes fondateurs de la future Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et que les discussions portent sur le pays devant abriter le futur siège de cette institution ? Les pays de l’UEMOA constituent déjà un seul bloc bien intégré à arrimer au reste de la CEDEAO, le moment venu. Cette nouvelle Union monétaire devrait à terme intégrer notamment les économies du Nigéria et du Ghana. Ce vaste ensemble d’environ 300 millions de consommateurs ouvre des perspectives économiques réconfortantes.

L’enjeu pour le Sénégal devrait être d’user de sa diplomatie économique et financière pour abriter le siège de cette future banque centrale (au lieu de créer une nouvelle monnaie et de fermer les portes de la BCEAO). Imaginez le nombre d’emplois potentiels au Sénégal (dans diverses spécialités) qui devraient être créés si tel est le cas. Le dynamisme économique lié à la consommation des agents souvent bien rémunérés de ce type d’institution (immobilier, billets d’avion…). Air Côte d’Ivoire et la capitale ivoirienne qui abrite le siège de la Banque Africaine de Développement apprécient à sa juste valeur le dynamisme économique additionnel d’une telle situation.

Actuellement, l’heure est à la création de grands ensembles économiques à travers le monde, le Sénégal ne devrait pas se révéler être une petite particule monétaire ballotée au gré des crises financières et autres menaces économiques et géopolitiques caractéristiques d’un monde globalisé.

En même temps que les portes de la Banque centrale se fermeront, la nouvelle Banque centrale future émettrice du Deumeurou Sénégal devrait trouver ou s’inventer d’autres outils de travail (logiciel et autres procédures dans un monde ou la cybersécurité est un enjeu de plus en plus important). Elle devrait trouver dans un pays développé une entreprise spécialisée dans la production de billets de banque Deureumou Sénégal sécurisés. Il faut dire que la création d’une unité d’impression au Sénégal, juste pour l’émission du Deureumou Sénégal serait très couteuses et non rentable. Je fais abstraction de la batterie de textes législatifs et règlementaires que nécessite une telle réforme, en substitution des textes en vigueur que des centaines d’experts de toutes les nationalités de l’Union ont mis des années à mettre en place.

Ce nouvel Institut d’émission imposerait les répercussions de ces changements à toute la place financière de Dakar. La presque totalité des établissements financiers et des banques qui pour une bonne partie avaient choisi Dakar du fait de son arrimage à la zone (et au marché de) l’UMOA devra alors revoir ses politiques et stratégies opérationnelles. Il faut envisager alors des relocalisations de banques et autres établissements de crédits. La stabilité et la prévisibilité de la politique monétaire et financière sont très importantes dans les décisions d’investissement. Le Sénégal peut-il supporter longtemps une hémorragie financière, d’investissement et d’emplois dans le secteur financier à cause d’une décision insuffisamment évaluée, ou appréciée juste à sa valeur ajoutée politique. Je fais abstraction des impacts d’une telle réforme sur bien d’autres secteurs économiques.

Nous sommes dans une Union monétaire de 8 économies ouest africaines disposant d’une monnaie convertible avec l’euro (1 euro=655 FCFA). Si le Sénégal quitte cette union monétaire, abandonne le FCFA, réclame sa part de réserves pour bâtir sa nouvelle monnaie qu’on a dénommée Deureumou Sénégal, des choix stratégiques et structurants de régime de change (fixe, flotant, arrimage ou non à une (ou panier de) devise…) seront à faire, toutes choses qui vont contribuer à la détermination de sa valeur. Si nous quittons un ensemble dont le poids se traduit en ces termes : 1 euro =655 FCFA, il est fort à parier que nous risquons de nous retrouver dans une équation sensiblement semblable à celle-ci : 1 euro = 6.550 Deureumou SN, avec une valeur divisée peut-être par 10. Imaginez alors ce que deviendrait le profil de notre dette extérieure largement libellée en euro et en dollar US. Elle serait alors certainement multipliée plus ou moins par 10 (juste pour donner un ordre de grandeur).

Pardi ! Où trouver des devises pour continuer à assurer le service de la dette, approvisionner le marché sénégalais en denrées de 1ère nécessité… sans richesses additionnelles. Le pétrole et le gaz ? N’y pensez même pas, les recettes attendues doivent servir d’abord à rembourser la dette contractée pour développer ces projets. Un endettement représentant environ 70% du PIB avait déjà attisé des débats épiques notamment à l’Assemblée nationale, je me demande à quel type d’échanges on assisterait avec un taux d’endettement dépassant largement les 100% du PIB, juste à cause d’une décision monétaire pour des justifications liées à notre souveraineté. Notre souveraineté monétaire, nous l’avons juste déléguée à la BCEAO et le Sénégal l’exerce pleinement à travers ses représentants dans les instances de décision de l’Institut d’émission. Ne dit-on pas que l’Union fait la force ? Quittons ce cauchemar de monnaie-fiction pour retrouver notre réalité économique. La monnaie ne produit pas automatiquement le développement économique espéré, mais par contre, une économie forte, diversifiée et résiliente est un bon matelas à ressort pour une monnaie crédible.

Lorsqu’on estime qu’on habite une maison qui a besoin de rénovation, on n’est pas obligée de la raser d’abord pour ensuite aller chercher le financement nécessaire pour bâtir une nouvelle maison. Ce serait dommage de s’appliquer la politique de la terre brulée au moment où les urgences sont nombreuses.

Sous réserves de la disponibilité d’une série d’études (notamment d’impact) et d’analyses scientifiques sur les bénéfices de la création d’une nouvelle monnaie pour le Sénégal, devant faire l’objet d’échanges avec les spécialistes attitrés, il n’est pas souhaitable d’ouvrir la boite de pandore monétaire. Le Deureumou Sénégal ne devrait pas être le cimetière du pouvoir d’achat des sénégalais qui porteraient alors le deuil de leur bien-être.

La presse rapporte que cette réforme d’envergure envisagée par la coalition Diomaye Président est déclinée dans un programme dénommé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère ». Toutefois, ce projet de réforme monétaire se révèle injuste (parce que privant le pays d’atouts économiques, financiers et historiques acquis dans l’Union monétaire) et risquerait de compromettre le rêve d’un Sénégal prospère (sauf si la prospérité visée est celle de PROS, Père véritable du projet).

Présidentielle 2024 : Me Abdoulaye Tine rejoint la coalition « Diomaye Président »

Me Abdoulaye Tine, Président de l’Union Sociale Libérale (USL), a annoncé son ralliement à la coalition « Diomaye Président » en vue de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars 2024. Cette décision fait suite à des discussions approfondies et à une rencontre avec les responsables du Parti PASTEF, où une convergence significative de vues sur les enjeux politiques, économiques et sociaux de la prochaine élection présidentielle a été observée.

Dans un communiqué émanant du Parti USL, Me Tine a souligné que cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du Sénégal et dans le but de rassembler les forces politiques progressistes pour répondre aux défis actuels et futurs auxquels le pays est confronté. La coalition « Diomaye Président » porte des ambitions communes, et Me Tine est convaincu que l’union des visions respectives des différents partis politiques membres de la coalition pourra apporter les solutions nécessaires pour un Sénégal meilleur.

Me Tine et ses partisans appellent ainsi tous les membres et sympathisants de l’USL à soutenir activement la candidature de Monsieur Diomaye Diakhar Faye à l’élection présidentielle. Ils expriment leur conviction que le succès de cette coalition pourrait être un vecteur de changement positif et d’un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

En rejoignant la coalition « Diomaye Président », l’USL s’engage à collaborer étroitement avec les autres membres de la coalition pour défendre les intérêts nationaux, promouvoir la justice sociale, l’égalité des chances et le bien-être de tous les citoyens.

L’appel est également lancé à toutes les autres forces politiques progressistes à se joindre à cette coalition, dans un esprit d’unité et de solidarité, afin de construire ensemble un avenir prometteur pour le Sénégal.

Dans un contexte où les élections présidentielles approchent, Me Tine et ses partisans exhortent leurs militants et sympathisants à se mobiliser massivement en faveur de la coalition « Diomaye Président » le jour du scrutin, le 24 mars prochain. Ils expriment leur gratitude envers tous ceux qui les soutiennent et les encouragent à participer activement à cette importante étape de la vie politique sénégalaise.

Soupçon de corruption: Le PDS réclame la dissolution du Conseil constitutionnel

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) intensifie son combat contre ce qu’il perçoit comme une corruption au sein du Conseil constitutionnel, appelant à sa dissolution immédiate. Dans une déclaration récente, le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, a annoncé que le PDS saisira la justice à la lumière de nouvelles preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles au sein de l’institution.

Ces allégations surviennent dans un contexte tendu alors que le PDS conteste le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars prochain. Le parti, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, affirme que les enregistrements audio, apparemment impliquant des personnalités proches du gouvernement, mettent en lumière des pratiques de corruption et remettent en question l’intégrité du Conseil constitutionnel en tant qu’arbitre impartial.

Mamadou Lamine Thiam a souligné que le PDS est résolu à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence du processus électoral. En réclamant la dissolution du Conseil constitutionnel, le PDS affirme que les sages de cette institution ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable, soulignant leur insistance sur la participation de Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, à cette élection.

Il est à noter que le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Toutefois, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal et met en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la confiance du public dans le processus électoral à venir.

Élection présidentielle au Sénégal : Les Sénégalais en Allemagne appelés aux urnes le 24 mars 2024

Selon les modalités énoncées dans cette note, les citoyens sénégalais pourront se rendre aux bureaux de vote qui seront mis en place dans plusieurs villes allemandes. Parmi ces villes figurent Berlin, Düsseldorf, Francfort, Hambourg, Munich et Stuttgart. Cette dispersion des bureaux de vote vise à faciliter l’accès aux électeurs, quel que soit leur lieu de résidence en République fédérale d’Allemagne.

Les horaires de vote sont fixés de 08 h 00 à 18 h 00, offrant ainsi une fenêtre de temps suffisante pour permettre à chacun de participer au scrutin présidentiel. Il est important de souligner que cette élection revêt une importance capitale pour le Sénégal, et la participation de la diaspora sénégalaise à l’étranger est un élément crucial pour garantir la légitimité et la représentativité du processus électoral.

Les électeurs sénégalais en Allemagne sont ainsi invités à se mobiliser en masse et à exercer leur droit de vote dans le respect des règles et des procédures électorales établies. Leur voix contribuera à façonner l’avenir démocratique du Sénégal et à déterminer le prochain président qui dirigera le pays dans les années à venir.

Il est recommandé à tous les citoyens sénégalais résidant en Allemagne de se tenir informés des détails précis concernant les lieux de vote dans leur ville respective, ainsi que des documents d’identification nécessaires pour participer au scrutin. L’ambassade du Sénégal en Allemagne reste à leur disposition pour toute information supplémentaire ou toute assistance dont ils pourraient avoir besoin dans le cadre de leur participation à l’élection présidentielle.

Renforcement de la cohésion au sein de l’APR : Macky Sall réunit le secrétariat exécutif

Dans le contexte de l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars, le président sortant du Sénégal, Macky Sall, a pris l’initiative de réunir le secrétariat exécutif de son parti, l’Alliance pour la République (APR). Cette réunion, convoquée par le chef de l’État lui-même, vise à instaurer une cohésion renforcée au sein de la formation politique alors que des tensions internes ont été observées récemment.

Une attention particulière est portée à la résolution des tensions entre Macky Sall et son ancien Premier ministre, Amadou Ba. Des signes apparents de réconciliation ont émergé, laissant entrevoir un alignement derrière la candidature de Ba pour la présidence. Macky Sall aurait également donné des instructions claires aux membres du parti pour qu’ils se mobilisent pleinement en faveur de la victoire d’Amadou Ba.

La réunion du secrétariat exécutif de l’APR marque donc un moment décisif dans la stratégie électorale du parti et dans la consolidation de son soutien en vue de l’élection présidentielle.

Sénégal : Déthié Fall, le stratège de l’ombre, prêt pour la présidentielle

Diplômé de l’École polytechnique de Thiès et ancien allié d’Idrissa Seck, Fall s’est forgé une réputation grâce à son ingéniosité politique, notamment lors des élections législatives de 2022. À la tête de sa propre coalition « DéthiéFall2024 », il se démarque avec son credo « Le Sénégal bon à vivre et beau à voir ».

Son parcours, marqué par son départ de Rewmi et la fondation du PRP en 2021, témoigne de sa volonté de renouveau. Revendiquant ses 20 ans d’expérience dans l’industrie, Fall entend démontrer que son expertise peut bénéficier à la nation. Bien que critiqué pour son manque d’expérience politique publique, il a déjà prouvé sa capacité à rassembler, notamment en orchestrant l’alliance des deux principaux blocs de l’opposition sénégalaise.

Dialogue avec le secteur privé : Les propositions de Mahamad Boune Abdallah Dionne

À l’approche de l’élection présidentielle du 24 mars, Mahamad Boune Abdallah Dionne, candidat à la présidence, a manifesté sa volonté de collaborer étroitement avec le secteur privé pour garantir la souveraineté économique du Sénégal. Lors d’une rencontre avec les responsables de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois Jappoo), il a formulé plusieurs propositions visant à renforcer le partenariat entre l’État et le secteur privé.

« Je propose un partenariat à l’Unacois-Jappoo et au secteur privé national, car nous avons les mêmes ambitions et nous voulons les mêmes réformes pour la souveraineté économique du pays », a déclaré Mahamad Boune Abdallah Dionne lors de cette rencontre. Il a souligné son intention de collaborer activement avec le secteur privé une fois élu, afin de mettre en œuvre des réformes visant à garantir une souveraineté économique solide pour le Sénégal.

Le candidat de la coalition « Dionne 2024 » a mis en avant l’importance d’une réflexion conjointe entre l’État et le secteur privé sur les questions de financement et a plaidé en faveur de l’institutionnalisation du dialogue entre les deux parties, qu’il considère comme essentielle pour le développement économique du pays.

Dans son programme, Mahamad Boune Abdallah Dionne a annoncé des réformes territoriales visant à résoudre les problèmes de transport, d’eau, et autres, qui contribueraient à résoudre les problèmes fonciers au Sénégal. Il a également évoqué le concept de « souverainisme économique », qu’il définit comme l’idéologie fondamentale de la souveraineté économique, soulignant l’importance d’une fiscalité équitable pour assurer la prospérité du pays.

Mahamad Boune Abdallah Dionne a plaidé en faveur d’une différenciation de la fiscalité entre le secteur privé national et étranger, affirmant qu’une telle mesure permettrait au secteur privé local de créer davantage d’emplois et de contribuer de manière significative au développement économique du pays.

Ces propositions de Mahamad Boune Abdallah Dionne mettent en lumière son engagement en faveur d’un partenariat solide avec le secteur privé pour stimuler la croissance économique et assurer la prospérité du Sénégal. Alors que la campagne électorale entre dans sa phase décisive, ces propositions pourraient influencer les choix des électeurs à la recherche de solutions pour le développement économique du pays.

Présidentielle : Amadou Ba reprend sa campagne et lance un message à son équipe

Après une suspension temporaire, la campagne électorale du candidat Amadou Ba reprend son cours dès ce mercredi. L’annonce de cette reprise a été faite par son allié, Mamoudou Ibra Kane, qui rapporte les mots du candidat de Benno Bokk Yakaar : « On continue ! ».

« Le Président Amadou Ba reprend sa campagne électorale ce mercredi. ‘On continue !’ Mot d’ordre de ABPrésident à toute l’équipe de campagne, à Benno Bokk Yakaar et Alliés et à tous les Sénégalais qui se mobilisent pour la victoire le 24 mars 2024 », a écrit le journaliste et homme politique.

Amadou Ba devait initialement se rendre à Louga et Saint-Louis hier, avant que sa campagne ne soit suspendue en raison d’une rencontre avec le chef de l’État. Au cours de la journée, des informations ont circulé selon lesquelles Macky Sall aurait décidé de ne plus financer la campagne d’Amadou Ba au profit de Boun Dionne. Cependant, Madiambal Diagne a depuis rapporté que Macky Sall continuerait à soutenir financièrement la campagne d’Amadou Ba.

Cette décision de reprendre la campagne intervient dans un contexte tendu, marqué par des rumeurs et des spéculations concernant le soutien politique et financier accordé aux différents candidats. La reprise de la campagne d’Amadou Ba souligne sa détermination à poursuivre sa course présidentielle malgré les obstacles et les incertitudes.

À l’approche du scrutin du 24 mars 2024, tous les candidats redoublent d’efforts pour convaincre les électeurs et remporter la victoire. La campagne électorale reprend ainsi de plus belle, dans un climat d’attente et d’excitation palpable à travers tout le pays.

Campagne électorale : Boubacar Camara invite les autres candidats à un grand débat

Dans le cadre de la fièvre électorale qui anime le Sénégal en cette période pré-électorale, Boubacar Camara Kamâh, président du Parti de la construction et de la solidarité (PCS/JENGU TABAX), a lancé une invitation singulière à ses concurrents politiques : celle de participer à un grand débat national.

Cette annonce, relayée sur ses diverses plateformes numériques, témoigne de la volonté de Boubacar Camara de promouvoir la transparence et la démocratie dans le processus électoral sénégalais. « Le président Boubacar Camara Kamâh appelle à un grand débat pour le Sénégal ! Nous invitons la presse nationale et le CNRA (Conseil national de régulation de l’audiovisuel) à s’unir pour cette initiative historique que les Sénégalais méritent », a-t-il déclaré.

Cette invitation revêt une importance particulière dans un contexte où les électeurs sont avides de clarté et de discernement quant aux propositions des différents candidats. Boubacar Camara, ancien directeur général des Douanes sénégalaises, a souligné que ce débat serait une occasion précieuse pour élever le niveau du débat politique et pour offrir aux citoyens une compréhension plus approfondie des enjeux qui façonnent l’avenir du pays.

L’initiative de Boubacar Camara s’inscrit dans une perspective de rassemblement et de collaboration pour le bien commun. Il a appelé à une unité d’action afin de construire un avenir démocratique et éclairé pour le Sénégal. « Ensemble, façonnons un avenir démocratique et éclairé. Rejoignez-nous pour marquer l’histoire du Sénégal », a-t-il lancé.

Cette invitation intervient à un moment crucial de la campagne électorale, où la population sénégalaise attend des clarifications sur les visions et les plans d’action des candidats en lice. Elle témoigne également de la volonté de Boubacar Camara de favoriser un dialogue ouvert et respectueux entre les différents acteurs politiques, dans un souci de transparence et de responsabilité.

Il reste à voir si les autres candidats répondront favorablement à cette invitation et si un débat de cette envergure pourra effectivement se matérialiser. Toutefois, l’initiative de Boubacar Camara témoigne de sa conviction profonde dans le pouvoir du débat démocratique pour éclairer les choix des électeurs et renforcer la légitimité du processus électoral au Sénégal.

[Exclusif] Palais : Macky Sall snobe Amadou Ba

Des tensions politiques éclatent au grand jour alors que des informations exclusives révèlent que le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, aurait ostensiblement ignoré la présence d’Amadou Ba au Palais hier, malgré une annonce préalable d’une rencontre entre les deux hommes. Cette absence de tête-à-tête entre le président et son candidat, Amadou Ba, soulève des interrogations sur l’état des relations au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar, dont il est le candidat.

Selon nos sources, bien que Amadou Ba se soit rendu au Palais pour rencontrer le chef de l’État, aucune rencontre ni discussion n’a eu lieu. Une source informe même que Macky Sall aurait fait « poireauter » Amadou Ba en vain, laissant transparaître un malaise certain au sein de la coalition. Cette situation contraste avec le fait que c’est Amadou Ba lui-même qui aurait sollicité cette rencontre avec le Président.

Cette nouvelle mésaventure de Amadou Ba met en lumière les tensions latentes au sein de la coalition depuis le début de la campagne électorale. Des rapports suggèrent que Amadou Ba ne bénéficierait pas du soutien adéquat de ses camarades de l’Alliance Pour la République (APR) et même du Président Macky Sall, qui l’avait pourtant désigné comme candidat.

L’édition du lundi 11 mars du journal Source A a allégué que le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer au financement de la campagne de M. Ba, ajoutant à la pression pesant sur le candidat.

Par ailleurs, le quotidien Les Échos a rapporté mardi que le Président semblerait préférer un autre ancien Premier ministre et candidat, Mahammed Boun Abdallah Dionne, jetant ainsi un doute supplémentaire sur le soutien de Macky Sall à Amadou Ba.

En résumé, le début de la campagne électorale de Amadou Ba est plus marqué par des tensions internes et des rumeurs que par la mise en avant de ses propositions programmatiques.

« J’en prends l’engagement… » : la promesse de Déthié Fall à la population de Kaolack

Dans le cadre de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle imminente, le candidat Déthié Fall a pris la parole à Kaolack pour présenter son projet aux habitants de cette ville emblématique. Lors de son discours, il a abordé deux sujets d’une importance capitale pour la région : le dragage du port de Kaolack et la question du chômage.

Dethié Fall rend un hommage aux autorités de Kaolack

Dénonçant ce qu’il qualifie de « l’échec visible et manifeste des autorités gouvernementales de Kaolack et du régime actuel », Déthié Fall a souligné les multiples problématiques auxquelles est confrontée la population locale, notamment le chômage, l’insalubrité, et la gestion des déchets. Il a affirmé que ces enjeux sont au cœur de son programme politique, élaboré par des centaines de cadres expérimentés.

Le candidat a rappelé les promesses non tenues du président sortant, Macky Sall, notamment en ce qui concerne l’emploi des jeunes de Kaolack et le dragage du port local. En réponse à ces engagements non réalisés, Déthié Fall a pris fermement l’engagement de concrétiser le projet de dragage du port de Kaolack s’il est élu président de la République du Sénégal le 24 mars 2024.

En outre, Déthié Fall a exprimé sa volonté de redynamiser les usines et industries de la région, dans le but de créer un environnement propice à la croissance économique et à la création d’emplois décents.

Cette promesse du candidat Déthié Fall s’inscrit dans un contexte où les électeurs sont de plus en plus attentifs aux engagements concrets des candidats en matière de développement économique et social. Reste à voir comment cette proposition sera accueillie par la population de Kaolack et quel impact elle pourrait avoir sur les résultats des élections à venir.

Madiambal Diagne annonce la libération de Sonko et Diomaye

Dans une déclaration qui a retenti à travers les médias ce jour, le célèbre journaliste Madiambal Diagne a annoncé que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye seront libérés ce mercredi 13 mars 2024. Cette annonce fait suite à la promulgation imminente par le président de la République Macky Sall de la loi d’amnistie.

Selon M. Diagne, cette décision de libération découle de la non-contestation de la loi d’amnistie par des recours en inconstitutionnalité. Cette loi, qui sera officiellement promulguée aujourd’hui, permettra ainsi la libération de plusieurs individus, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Cette nouvelle est susceptible de marquer un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les tensions ont été vives ces derniers temps. La libération de Sonko, en particulier, figure parmi les demandes récurrentes de ses partisans, qui ont manifesté à maintes reprises pour exiger sa libération.

Ousmane Sonko, figure de l’opposition politique au Sénégal, avait été arrêté et placé en détention en raison de troubles survenus lors de manifestations politiques. Sa libération, conjointement avec celle de Bassirou Diomaye Faye, est attendue avec impatience par ses partisans et suscite également l’attention de la communauté internationale.

Cette annonce de Madiambal Diagne marque ainsi une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais, offrant peut-être une opportunité de réconciliation et de dialogue entre les différentes parties prenantes.

Il convient de noter que cette libération intervient dans un contexte où le président Macky Sall cherche à apaiser les tensions et à promouvoir la stabilité politique dans le pays.

Il reste à voir comment cette décision sera accueillie par les différents acteurs politiques et la population sénégalaise dans son ensemble, et quel impact elle aura sur la situation politique du pays à moyen et long terme.

Le Parti démocratique sénégalais mobilise et dénonce les « affaires politiques » avant la présidentielle

À quelques jours de l’élection présidentielle prévue le 24 mars, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés du Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) lancent un appel à la mobilisation. Dans le cadre de cette initiative, une rencontre est prévue à la permanence Omar Lamine Badji, suivie d’une conférence de presse où seront abordées les « affaires politiques de ces derniers jours », selon les informations relayées par Les Echos.

L’ordre du jour de cette réunion, dévoilé par une source proche du PDS, mettra en lumière les préoccupations majeures du parti face aux récentes évolutions politiques dans le pays. Parmi les sujets abordés figure notamment le recours en annulation du décret présidentiel portant convocation du collège électoral pour le 24 mars, déposé auprès de la Cour suprême par le PDS et ses alliés du FDPEI.

Cette démarche de recours en annulation souligne les préoccupations du PDS concernant la régularité et la transparence du processus électoral en cours. Le parti et ses alliés expriment ainsi leur volonté de garantir des conditions équitables et démocratiques pour la tenue des élections présidentielles.

Les « affaires politiques » mentionnées dans l’ordre du jour pourraient également faire référence à d’autres sujets d’actualité ayant suscité l’attention et les interrogations au sein du PDS et de ses sympathisants. Il est probable que des déclarations et des prises de position seront faites lors de la conférence de presse pour clarifier la position du parti sur ces questions sensibles.

Cette mobilisation du PDS et du FDPEI souligne l’importance cruciale de l’élection présidentielle pour l’avenir politique du Sénégal, ainsi que la détermination du parti à défendre ses intérêts et à veiller à ce que le processus électoral se déroule dans le respect des principes démocratiques et de l’État de droit. Les prochains jours s’annoncent donc chargés en événements politiques et en débats autour des enjeux électoraux majeurs pour le pays.

Palais: Macky Sall fait faux bond à Amadou Ba

Des tensions émergent au sein de la coalition présidentielle au Sénégal, Benno Bokk Yaakaar, avec des allégations de malaise croissant entre le Président de la République, Macky Sall, et son candidat désigné, Amadou Ba. L’incident récent au Palais, où Amadou Ba aurait été laissé en attente sans rencontrer le chef de l’État, souligne les frictions internes qui perturbent la campagne électorale.

Selon des sources bien informées, Amadou Ba aurait sollicité une rencontre avec Macky Sall, mais aurait été « poireauté » sans aucune audience accordée. Cette mise à l’écart apparente soulève des questions sur le niveau de soutien que le candidat reçoit de la part de ses collègues de l’Alliance Pour la République (APR) et même du président lui-même, qui l’a pourtant nommé comme candidat.

L’absence de contribution financière de la part du président à la campagne de Ba, rapportée par Source A, ainsi que les rumeurs selon lesquelles Macky Sall préférerait un autre candidat, Mahammed Boun Abdallah Dionne, selon le quotidien Les Échos, alimentent les spéculations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Cette atmosphère de malaise et de spéculation entoure le début de la campagne électorale d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions internes au sein de la coalition présidentielle. Alors que la course électorale bat son plein, ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique au Sénégal.

Plus de 80 entités, mouvements et partis promettent la victoire à Aliou Mamadou Dia lors de la campagne électorale présidentielle

Ce mardi 12 mars 2024, à la résidence du Fun City, en cette troisième journée de la campagne électorale présidentielle, le président Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a présenté ses alliés. Les quelque 100 entités qui soutiennent la coalition d’Aliou Mamadou Dia ont promis une victoire éclatante lors du scrutin du 24 mars. Selon le président Dia, cette alliance, destinée à gouverner le Sénégal pendant au moins une décennie, vise à transformer le pays en le plaçant au premier rang en Afrique.

« Nous avons discuté avec nos alliés pour déterminer comment développer le Sénégal, et aujourd’hui nous nous présentons devant le peuple sénégalais pour concrétiser ces aspirations. Notre coalition a une ambition unique : faire du Sénégal le meilleur pays d’Afrique. Nous aspirons à gouverner de manière à résoudre les problèmes des Sénégalais vivant dans l’extrême pauvreté et dans des conditions difficiles. Cette coalition vise à accéder au pouvoir ensemble et à améliorer la vie des Sénégalais », a déclaré le président Aliou Mamadou Dia.

Il a ajouté que leur stratégie de campagne repose sur la proximité avec les citoyens, en descendant dans les rues pour dialoguer avec eux. « L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. Nous devons continuer à rencontrer les Sénégalais et à travailler sur le terrain. Seul le travail assidu paie. Pour changer radicalement notre pays, nous devons être honnêtes. Le choix du prochain président dépendra des Sénégalais », a-t-il souligné.

Cheikh Alassane Séné, président des Conférences des Leaders de la coalition AMD 2024, a également exprimé sa confiance en une victoire éclatante pour le candidat de la coalition le 24 mars. Il a exhorté les leaders politiques à descendre sur le terrain, à faire du porte-à-porte et à expliquer les ambitions d’Aliou Mamadou Dia et le programme de la coalition aux citoyens. Il a également appelé la jeunesse à plus d’engagement et de détermination pour un Sénégal meilleur.

« Le peuple ne se soucie plus des hommes politiques, mais des hommes socialement responsables et de valeurs. Notre coalition est composée d’hommes de valeurs et de vérité. Nous devons préserver la confiance que le peuple nous accorde. Notre engagement doit être en faveur de l’intérêt national, pas personnel. La vérité est la clé du succès d’un pays. Si je dois tromper la population pour devenir président, que Dieu me refuse cette opportunité. Je veux une alliance basée sur la vérité, pas sur des intérêts personnels », a conclu le président Dia.

Amadou Ba suspend sa tournée pour un tête-à-tête crucial avec le Président Macky Sall en pleine campagne présidentielle

En pleine campagne présidentielle au Sénégal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, a pris une décision surprenante en suspendant sa tournée prévue à Louga et à Saint-Louis. La raison invoquée : un tête-à-tête crucial avec le président sortant et chef de la coalition présidentielle, Macky Sall.

Cette décision intervient dans le contexte de rapports faisant état d’un éventuel sevrage financier de la part de Macky Sall envers Amadou Ba. Face à ces rumeurs persistantes, le candidat a décidé de privilégier une rencontre directe avec le président en exercice pour clarifier la situation et discuter des enjeux stratégiques de la campagne électorale.

Selon les informations relayées par Emedia, la décision de suspendre la tournée découle directement de cette rencontre cruciale entre Amadou Ba et Macky Sall. La réunion, prévue dans un proche avenir, suscite l’attention de l’opinion publique, car elle pourrait avoir des répercussions significatives sur le cours de la campagne et sur l’avenir politique du candidat.

Initialement prévue pour les étapes de Louga et Saint-Louis, la tournée d’Amadou Ba a été temporairement ajournée, mettant en suspens les rencontres prévues avec les électeurs dans ces régions. La nature exacte des discussions entre les deux hommes politiques reste pour l’instant confidentielle, mais l’importance de cette rencontre ne peut être sous-estimée à la lumière des spéculations entourant les financements de campagne.

Cette situation souligne l’importance des négociations en coulisses et des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où chaque rencontre et chaque décision peuvent avoir des conséquences majeures sur l’issue des élections présidentielles. Les électeurs et les observateurs attentifs suivront de près l’évolution de cette rencontre et son impact potentiel sur la dynamique politique en cette période cruciale de la campagne présidentielle.

« Escroquerie politique » : Ibou Fall dénonce les alliances ambiguës autour du candidat Bassirou Diomaye Faye

Au cœur de la campagne présidentielle au Sénégal, les critiques fusent à l’égard du candidat de la coalition Diomaye Président, Bassirou Diomaye Faye. Les reproches les plus acerbes proviennent d’Ibou Fall, chroniqueur et analyste politique, qui dénonce ce qu’il qualifie d' »escroquerie politique » au sein de l’entourage du candidat.

Bassirou Diomaye Faye, présenté comme le candidat antisystème soutenu par le leader Ousmane Sonko, voit sa légitimité remise en question en raison de son entourage. Ibou Fall pointe du doigt certains membres de l’équipe de campagne, qualifiés de « vautours » par le chroniqueur.

L’analyste politique revient sur une délégation ayant rendu visite à Ousmane Sonko à Ziguinchor. À cette occasion, Ibou Fall avait préalablement qualifié ces personnes de « vautours » attendant la « mort » politique de Sonko pour profiter de ses restes. Il affirme désormais retrouver ces mêmes individus autour de Bassirou Diomaye Faye, remettant ainsi en question la cohérence du discours antisystème du candidat.

Parmi les critiques les plus virulentes, Ibou Fall pointe du doigt Habib Sy, membre de l’entourage de Bassirou Diomaye Faye. Il souligne le paradoxe entre les déclarations de M. Sy, se présentant comme « l’ouvrier », et son passé ministériel datant de la période de Wade. Ibou Fall estime que cette apparente incohérence relève de l' »escroquerie politique ».

« Quand il dit qu’il veut détruire le système et qu’il n’en fait plus partie, il essaye de nous tromper », ajoute Ibou Fall, soulignant la nécessité de scruter de près les alliances politiques et les discours des candidats pour éviter toute confusion dans la compréhension de leurs intentions réelles.

L’intervention d’Ibou Fall met en lumière les tensions internes et les ambiguïtés au sein de la coalition Diomaye Président, illustrant les défis auxquels sont confrontés les candidats qui prétendent incarner un changement radical dans le paysage politique sénégalais.

Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

Les acteurs de la pêche dévoilent leurs préoccupations cruciales aux candidats à l’élection présidentielle au Sénégal

À l’approche des élections présidentielles au Sénégal, le secteur de la pêche se place au centre des débats, avec les acteurs exprimant leurs préoccupations spécifiques et appelant les candidats à prendre des engagements concrets pour le développement durable de l’industrie.

Babacar Sarr, secrétaire général du Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal, souligne que la pêche fait face à des défis majeurs, tels que l’exploitation des ressources halieutiques, la surveillance des codes, l’octroi des licences, et surtout la question pressante de la pêche illicite, responsable d’une perte annuelle estimée à près de 300 milliards de francs CFA.

« Depuis plus de 30 ans, nous sommes confrontés à des pratiques de pêche non conformes aux normes édictées par le Code de la pêche et les conventions internationales. Nous avons uni nos efforts pour élaborer une charte composée de 13 points, couvrant les pratiques de pêche, la pêche durable, la préservation de l’écosystème, en particulier là où les poissons se reproduisent, et la protection des habitats marins », explique Babacar Sarr lors d’une interview sur Sud FM.

Parmi les inquiétudes majeures, les acteurs du secteur primaire mettent en lumière les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. « Nous voulons qu’on évalue l’accord de pêche que le Sénégal a signé avec l’Union européenne, surtout en ce qui concerne les structures au niveau du ministère. Nous exigeons une évaluation approfondie de ces accords, avec une représentation adéquate des acteurs et des professionnels du secteur », souligne Babacar Sarr. Il regrette également le non-respect des promesses du président actuel concernant la tenue de conseils présidentiels dédiés au secteur de la pêche.

Le secrétaire général souligne l’impact potentiel de l’exploitation future du gaz et du pétrole sur les communautés de pêcheurs, appelant à l’octroi d’un pourcentage spécifique pour ces communautés impactées. Il insiste sur la nécessité d’harmoniser les accords internationaux avec les réalités du secteur, soulignant que la signature d’accords de pêche devrait être conditionnée par la présence d’un excédent.

En somme, les acteurs de la pêche au Sénégal appellent les candidats à l’élection présidentielle à prendre des engagements fermes pour résoudre les problèmes critiques du secteur, assurer sa durabilité et préserver les intérêts des communautés de pêcheurs face aux défis émergents.

Pape Djibril Fall, candidat à la présidence du Sénégal, place le « made in Sénégal » au cœur de son programme culturel

À l’approche des élections présidentielles au Sénégal, Pape Djibril Fall, candidat de la coalition PapeDjibrilPrésident2024, dévoile un programme culturel novateur axé sur le renforcement des industries culturelles et créatives, mettant en avant les réalités sociétales sénégalaises, notamment dans le secteur du cinéma.

Une des principales ambitions de Pape Djibril Fall est la rénovation de plusieurs structures culturelles afin de dynamiser le paysage artistique du Sénégal. Le candidat souhaite ainsi insuffler une nouvelle vie aux institutions culturelles, créant ainsi un environnement propice à l’épanouissement des artistes et à la préservation de l’identité culturelle du pays.

Au cœur de son programme, Pape Djibril Fall propose un soutien significatif au monde artistique et culturel en instaurant un fonds dédié aux acteurs de la culture. Cette mesure vise à offrir des opportunités financières aux artistes et créateurs, favorisant ainsi la production et la promotion d’œuvres authentiquement sénégalaises.

Dans le cadre de son engagement envers la préservation du patrimoine musical, le candidat envisage de réhabiliter les anciens orchestres musicaux des années 60. Cette démarche vise à revitaliser ces institutions emblématiques, tout en offrant aux générations actuelles une connexion avec l’héritage musical riche du Sénégal.

Ainsi, le programme culturel de Pape Djibril Fall se positionne comme un catalyseur du « made in Sénégal », promouvant l’authenticité et la diversité culturelle du pays. Ses ambitions ambitieuses offrent une vision prometteuse pour un Sénégal culturellement florissant et tourné vers l’avenir.

Khalifa Ababacar Sall, candidat à la présidence du Sénégal, propose un ambitieux programme pour renforcer la coopération et protéger les Sénégalais de l’extérieur

Dans le cadre de sa campagne présidentielle, Khalifa Ababacar Sall, candidat à la présidence du Sénégal, a dévoilé un programme ambitieux visant à restaurer le leadership diplomatique du pays tout en renforçant les liens économiques et commerciaux, particulièrement avec les pays émergents.

L’un des points saillants de son programme concerne la diversification et le rééquilibrage des partenariats politiques, diplomatiques et économiques du Sénégal. Khalifa Ababacar Sall s’engage à renforcer la coopération Sud-Sud et à élargir la base de partenaires économiques pour diversifier les relations commerciales du pays.

Une autre priorité du candidat est l’élaboration et l’application d’une politique migratoire nationale, en partenariat avec les pays de départ et d’accueil. Dans cette perspective, il propose d’améliorer la représentation et la protection des Sénégalais de l’extérieur via les consulats et les associations de Sénégalais. Des négociations avec les pays d’accueil seront engagées pour promouvoir la migration circulaire, favorisant ainsi une mobilité plus fluide des Sénégalais à l’étranger.

Une mesure phare du programme de Khalifa Ababacar Sall est l’encouragement à la création de coopératives d’habitat des Sénégalais de l’extérieur. Cette initiative vise à mettre systématiquement à leur disposition un quota incompressible dans les lotissements et programmes de logement initiés par l’État. Cette démarche innovante vise à répondre aux besoins de logement des Sénégalais établis à l’étranger et à faciliter leur intégration dans les communautés locales.

En résumé, Khalifa Ababacar Sall, s’il est élu président, promet de transformer la politique étrangère du Sénégal en renforçant les partenariats, en améliorant la protection des expatriés et en facilitant leur retour au pays à travers des mesures concrètes telles que la promotion de la migration circulaire et la création de coopératives d’habitat. Ces propositions illustrent son engagement en faveur d’un Sénégal prospère, ouvert sur le monde et attentif aux besoins de sa diaspora.

Ambiance festive et allégresse à la conférence de presse du PUR : Entre discours politiques et rythmes entraînants

Contrairement aux préjugés qui pourraient laisser croire que le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) est une association religieuse, le candidat du parti, Aliou Mamadou Dia, a organisé une conférence de presse dynamique et pleine de vie. L’événement, visant à présenter les alliés du parti, a réuni des personnalités de renom, dont Cheikh Alassane Sène, qui ont exprimé leur soutien au choix de Serigne Moustapha Sy.

L’atmosphère de cette rencontre ne se limitait pas aux discours politiques. La salle était vivante, animée par des batteurs de tam-tams qui ont ajouté une dimension festive à l’événement. Dans une ambiance chaleureuse, les participants ont pu apprécier non seulement les déclarations des personnalités présentes mais aussi les rythmes entraînants des « tama » et des « sabar ».

Le premier jour du ramadan a ajouté une dimension particulière à la conférence de presse, avec les jeûneurs présents qui ont dû faire preuve d’une grande maîtrise pour ne pas succomber à l’envie de se laisser emporter par la musique entraînante. La coexistence harmonieuse entre la période de jeûne et l’ambiance festive a illustré la diversité culturelle et religieuse qui caractérise le Sénégal.

Au-delà des discours politiques et des annonces d’alliances, cet événement a offert un moment de convivialité, renforçant le lien entre les membres du PUR, les alliés politiques et la presse. La combinaison unique de la politique et de la culture a donné à cette conférence de presse une touche originale et mémorable, soulignant l’importance de l’unité et du rassemblement dans la démocratie sénégalaise.

Réhabilitation définitive d’Ousmane Sonko sur les listes électorales : L’État se désiste, le leader de l’ex-Pastef de nouveau éligible

Des sources exclusives de Seneweb ont révélé que l’État du Sénégal a officiellement renoncé à son pourvoi contre la décision de réhabiliter Ousmane Sonko sur les listes électorales. Cette nouvelle ouverture confirme la levée de la condamnation par contumace qui pesait sur le leader de l’ex-Pastef, lui rendant ainsi son éligibilité.

La saga juridique entourant Ousmane Sonko a connu un dénouement décisif avec le désistement de l’État sénégalais, mettant fin à un litige qui a suscité de vives tensions politiques. La décision initiale de réhabilitation avait été prononcée par Sabassy Faye à Ziguinchor, avant d’être confirmée par le Tribunal de Dakar.

Cette réhabilitation marque une étape cruciale dans la carrière politique d’Ousmane Sonko, le plaçant de nouveau dans la course électorale. La levée définitive de la condamnation par contumace permet au leader de l’ex-Pastef de retrouver ses droits civiques et de se présenter aux prochaines élections.

Cette nouvelle dynamique pourrait également avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, redéfinissant les forces en présence à l’approche du scrutin à venir. La décision de l’État de se désister témoigne d’un tournant dans ce dossier et soulève des questions sur les motivations sous-jacentes à ce revirement.

La classe politique et la population observent attentivement ces développements, et il est probable que la réhabilitation d’Ousmane Sonko influencera le déroulement de la campagne électorale et les dynamiques politiques qui en découlent.

Mbao : Abdou Karim Sall mobilise son soutien à Amadou Ba

Dans une vibrante démonstration de solidarité politique, Abdou Karim Sall, figure marquante du paysage politique, a rallié les troupes à Mbao pour appuyer de tout leur poids Amadou Ba, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la prochaine élection présidentielle. le 24 mars 2024.*

L’effort de mobilisation, dirigé par Abdou Karim Sall, a eu lieu à Mbao, un lieu clé de l’échiquier politique, où les partisans se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible à Amadou Ba. L’événement a présenté un fervent appel à l’action, symbolisant un front uni pour soutenir le candidat BBY.

La candidature d’Amadou Ba a trouvé un fervent défenseur en la personne d’Abdou Karim Sall, dont le cri de ralliement a résonné dans les rues de Mbao. Le poids lourd politique a souligné l’importance de soutenir Ba et a exhorté la population locale à s’unir pour soutenir la vision de la coalition BBY pour la nation.

L’événement de Mbao a non seulement attiré des passionnés de politique, mais a également vu la participation de dirigeants communautaires, de militants et de personnalités influentes de divers secteurs. Abdou Karim Sall, à travers son discours passionné, a souligné les principes clés du programme d’Amadou Ba et a souligné l’importance des efforts collectifs pour parvenir à une vision partagée pour le pays.

Les images capturées lors de l’effort de mobilisation montrent une mer de partisans agitant des drapeaux, des banderoles et enfilant des accessoires de campagne, démontrant leur engagement envers la candidature d’Amadou Ba. L’atmosphère était chargée d’anticipation et de détermination alors qu’Abdou Karim Sall galvanisait la foule avec des messages d’unité et sur le potentiel transformateur du soutien à BBY.

À l’approche de l’élection présidentielle, la manifestation de soutien à Mbao témoigne de l’élan populaire qui propulse la campagne d’Amadou Ba. L’alliance forgée entre Abdou Karim Sall et Amadou Ba démontre la force de la coalition BBY et sa capacité à trouver un écho auprès de diverses couches de la population.

*Dans le paysage politique de Mbao, l’appel au ralliement en faveur d’Amadou Ba résonne, ouvrant la voie à des élections passionnantes et très disputées le 24 mars 2024.

Affluence record à Mbacké pour le meeting inaugural d’Amadou Ba en campagne électorale

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba, a marqué le début de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 dans le département de Mbacké, région de Diourbel. L’événement, qui a eu lieu le lundi 11 mars au terrain de la gare ferroviaire de Mbacké, a été marqué par une mobilisation massive des militants venus des quatre coins du département.

Campagne électorale : Mbacké déroule le tapis rouge à Amadou Ba

Accompagné d’une délégation de poids, comprenant notamment les ministres Mbaye Ndiaye, Cheikh Oumar Anne, Ndèye Saly Diop Dieng, et d’autres personnalités influentes, Amadou Ba a été chaleureusement accueilli par le ministre maire de Mbacké, Gallo Ba, ainsi que par les responsables locaux de la coalition.* *L’atmosphère électrique a réuni tous les responsables politiques de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY de Mbacké, qui se sont tous félicités du choix stratégique de leur département pour lancer la campagne électorale.

Après le meeting à Mbacké, Amadou Ba a poursuivi sa tournée en visitant successivement les localités de Darou Moukhty, Thilmakha, Pekesse, et Mérina Dakhar. À chaque étape, le Président Amadou Ba a rencontré les responsables politiques de la mouvance présidentielle, renforçant ainsi les liens avec les différentes strates du département.* *L’événement a culminé avec une rencontre à Tivaouane, où le candidat de BBY a pris congé aux environs de 03h du matin. Cette première journée de campagne a permis à Amadou Ba de connecter directement avec les militants, de présenter ses idées et projets, et de galvaniser le soutien de la population en vue de l’élection présidentielle à venir.

L’enthousiasme observé lors de ce premier meeting laisse présager une campagne électorale animée et souligne l’importance stratégique du département de Mbacké dans la course à la présidence.

Déthié Fall à Keur Madiabel : Des promesses fortes pour résoudre les problèmes d’eau et stimuler le développement local

À l’occasion de la deuxième journée de la campagne présidentielle au Sénégal, le candidat du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), Déthié Fall, a pris la parole à Keur Madiabel, dans la région de Kaolack, promettant des solutions concrètes aux préoccupations de la population locale.

Dans un discours marqué par la reconnaissance et la gratitude envers la mobilisation de la population malgré l’heure, Déthié Fall a souligné l’appui de l’honorable député maire Aliou Kebe à la Coalition DéthiéFALL2024. « À Keur Madiabel, la Coalition DéthiéFALL2024 compte un allié de taille en la personne de l’honorable député maire Aliou Kebe », a-t-il déclaré.

Le candidat à la présidentielle a ensuite abordé les préoccupations majeures de la population, en particulier la question cruciale de l’accès à l’eau. « À travers les nombreuses doléances reçues de la population de Keur Madiabel, nous notons le problème d’eau », a-t-il admis.

Déthié Fall s’est montré catégorique face à la situation actuelle, exprimant son incompréhension quant aux difficultés persistantes d’approvisionnement en eau dans certaines zones du pays. « Il est inacceptable qu’au Sénégal de 2024, nous notons toujours des difficultés d’approvisionnement en eau avec l’énorme potentiel hydrologique dont nous disposons et l’expertise en ressources humaines formées dans nos écoles, universités et instituts », a-t-il déploré.

Remaniement de dernière minute dans la course présidentielle sénégalaise : Macky Sall lâche Amadou Ba en faveur de Mahammad Dionne

À quelques jours seulement de l’élection présidentielle prévue le 24 mars, des sources indiquent un bouleversement significatif au sein de la coalition au pouvoir au Sénégal, Benno Bokk Yakaar. Le président Macky Sall aurait opéré un revirement surprenant en retirant son soutien à Amadou Ba, ouvrant ainsi la voie à son ancien Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.

Selon les informations recueillies par le quotidien « Les Échos », les tractations au sein du parti présidentiel, Alliance pour la République (APR), seraient en cours depuis le milieu de la semaine dernière. Cette décision aurait été prise dans l’objectif de faire accepter ce changement de candidat aux responsables du parti. Mahammad Dionne fait partie des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, marquant ainsi un tournant majeur dans la configuration politique de la présidentielle.

Le journal rapporte également que des démarches ont été entreprises auprès du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de son candidat, Karim Wade, pour obtenir leur soutien en faveur de Mahammad Dionne. Cependant, le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), regroupant les candidats recalés, dont Karim Wade, est actuellement en attente de la décision de la Cour suprême concernant leur recours contre le décret convoquant le corps électoral le 24 mars.

Pendant ce temps, Mahammad Dionne tente de rallier un maximum de soutiens autour de sa candidature. Dans une déclaration relayée par Les Échos, l’ancien chef du gouvernement lance un appel à toutes les forces progressistes, aux partisans de la démocratie et de la République, pour former une inter-coalition autour de la coalition Dionne2024. Cette coalition aurait pour ambition de constituer un bloc républicain et démocratique, unifiant les efforts pour protéger la nation contre les dérives de l’extrémisme violent et tout ce qui s’oppose à la République et à la démocratie.

À quelques jours du scrutin, l’arène politique sénégalaise connaît ainsi un changement significatif, laissant présager une compétition présidentielle sous de nouveaux auspices et des alliances politiques en redéfinition. La question demeure : cette manoeuvre de dernière minute modifiera-t-elle le paysage électoral et les dynamiques en cours dans la course à la présidence sénégalaise ? La réponse ne tardera pas à émerger le 24 mars prochain.

Développement des activités commerciales : Serigne Mboup dévoile sa formule au marché Sandaga

Le Président Serigne Mboup, candidat à la présidence du Sénégal, a poursuivi sa campagne en visitant le marché Sandaga, où il a échangé avec les vendeurs et commerçants. Dans le cadre de son programme axé sur le développement du secteur informel, Serigne Mboup a partagé sa formule « Yokkou Ba Yegko Yegko » et mis en avant l’importance cruciale du secteur informel dans l’économie nationale.

Lors de cette visite, il a souligné l’incapacité de l’État sénégalais à construire des centres commerciaux, mettant en avant le rôle du secteur privé dans la réalisation de telles infrastructures. Le candidat a également mis en lumière les risques auxquels les commerçants sont exposés, tels que les incendies, et a plaidé en faveur de la construction de marchés en hauteur et de la réorganisation des espaces commerciaux.

Serigne Mboup a insisté sur la nécessité de créer des conditions propices au développement des activités commerciales, permettant ainsi aux commerçants d’accéder à des magasins avant de s’orienter vers l’industrialisation. Il a souligné son expérience dans le secteur et affirmé que son programme repose sur des propositions concrètes et réalisables.

Le candidat a conclu en appelant à voter en faveur du secteur de l’économie pour assurer le développement du pays, affirmant qu’il présente le meilleur profil pour diriger le Sénégal vers la prospérité économique.

Amadou Bâ à Mbacké : Mobilisation Exceptionnelle et Projets Ambitieux

Lors d’un méga-meeting à Mbacké, Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé sa satisfaction devant la mobilisation exceptionnelle des partisans et a annoncé une série de projets ambitieux pour le développement de la région.

Amadou Bâ a salué l’accueil chaleureux qui lui a été réservé sur le terrain de la gare ferroviaire de Mbacké, soulignant que la mobilisation exceptionnelle témoignait du soutien et de l’engagement de la population. Dans son discours, l’ancien Premier ministre a souligné son engagement en tant que « président de l’emploi des jeunes ».

Parmi les annonces majeures, Amadou Bâ a promis de résoudre la problématique de l’eau potable dès son accession à la présidence de la République. Il a spécifiquement mentionné les communes de Touba et de Mbacké, déclarant qu’elles seraient approvisionnées en eau à partir du lac de Guiers. « L’eau est une super priorité pour moi », a-t-il assuré.

Par ailleurs, le candidat de BBY a réitéré son engagement à créer un million d’emplois, réservant une part importante de cette initiative au département de Mbacké. Il a également évoqué un programme de modernisation des villes, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures. Amadou Bâ a annoncé une augmentation des fonds destinés aux Daaras, passant de six milliards à dix milliards de francs CFA par an. En matière d’infrastructures routières, il a promis la bitumisation et la livraison en 2024 de la route reliant Taïf et Sadio.

Le discours d’Amadou Bâ à Mbacké illustre ses ambitions pour le développement socio-économique de la région et son engagement en faveur de l’emploi des jeunes, de l’accès à l’eau potable et de l’amélioration des infrastructures. Ces annonces visent à mobiliser davantage les électeurs autour de sa candidature à l’approche de l’élection présidentielle.

Sécurité Nationale : L’Appel de Mouhamadou Makhtar Cissé à l’Implication de Tous les Sénégalais

En cette journée exceptionnelle de passation de service au sein du nouveau gouvernement dirigé par Me Sidiki Kaba, le 11 mars, Mouhamadou Makhtar Cissé a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, et des Cultes. Conscient des responsabilités cruciales qui pèsent sur ses épaules, le nouveau garant de la sécurité nationale a lancé un appel solennel aux 18 millions de Sénégalais.

Mouhamadou Makhtar Cissé a souligné que la sécurité n’est pas uniquement l’affaire des forces de police, mais un devoir partagé par l’ensemble de la population. Face aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, il a appelé chaque citoyen à jouer un rôle actif dans la préservation de la sécurité nationale. « Chacun doit être vigilant et signaler toute activité suspecte ou comportement inhabituel chez des individus inconnus aux autorités compétentes », a-t-il insisté.

L’implication de tous les acteurs de la société est essentielle dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la stabilité. Mouhamadou Makhtar Cissé a exhorté la presse à jouer un rôle crucial en alertant le public sur les questions de sécurité et en contribuant à sensibiliser la population. La collaboration entre les forces de l’ordre, les citoyens et les médias est, selon lui, essentielle pour relever les défis sécuritaires.

Le ministre a souligné que les criminels cherchent constamment des failles pour agir, et c’est pourquoi la vigilance et la participation active de la population sont cruciales. L’appel de Mouhamadou Makhtar Cissé met en évidence l’importance de la mobilisation collective dans la préservation de la sécurité nationale. En encourageant la détection précoce et le signalement d’activités suspectes, il vise à renforcer la résilience de la société sénégalaise face aux menaces sécuritaires.

Violences à Pikine : La campagne électorale prend une tournure tumultueuse entre Diomaye Président et Benno Bokk Yaakaar

La campagne électorale au Sénégal a pris une tournure tumultueuse à Pikine, marquée par des affrontements entre les partisans de la coalition Diomaye Président et ceux d’Amadou Ba. Après les incidents aux Parcelles-Assainies la veille, la tension persiste dans la région, mettant en lumière les défis de la compétition politique.

Lundi, la caravane du candidat Diomaye Faye a été attaquée à proximité de la permanence de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar à Pikine. Les militants de l’ex-Pastef, ne se laissant pas intimider, ont riposté vigoureusement, permettant à la caravane de poursuivre sa route à travers les artères de Pikine.

Ces heurts soulignent les frictions croissantes entre les différentes factions politiques en lice pour les élections. La compétition électorale, censée être un exercice démocratique pacifique, est entachée par des actes de violence, mettant en péril la stabilité de la campagne.

La rivalité exacerbée entre DiomayePrésident et Benno Bokk Yaakaar reflète les enjeux élevés de cette élection présidentielle. Les deux camps rivalisent d’ardeur pour attirer les électeurs et affirmer leur position, mais cette compétition ne devrait pas se traduire par des actes de violence mettant en danger la sécurité publique.

Ces incidents soulignent également la nécessité d’un appel à la modération et à la retenue de la part des leaders politiques. La violence ne peut être le moyen de faire valoir des revendications politiques. Au contraire, elle compromet l’intégrité du processus démocratique et peut entraîner des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

Les autorités électorales et les forces de sécurité sont désormais appelées à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et la sérénité de la campagne électorale. Les citoyens, quant à eux, doivent être encouragés à exprimer leurs opinions de manière pacifique, en évitant tout recours à la violence.

Dans un contexte où le Sénégal vise à renforcer sa démocratie et à consolider les institutions, la préservation de la paix et de l’ordre public pendant la campagne électorale est cruciale. Les acteurs politiques ont la responsabilité de jouer un rôle constructif dans la préservation de l’intégrité du processus électoral et dans la promotion d’une compétition politique saine et démocratique.

Préparation cruciale pour l’Élection Présidentielle: Sidiki Kaba rassure sur la logistique et la sécurité

La scène politique sénégalaise est à nouveau sous les projecteurs alors que le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, annonce que toutes les mesures logistiques nécessaires pour la présidentielle du 24 mars sont en place. Cette déclaration intervient après une période d’incertitude et de tensions liées au report de l’élection initialement prévue pour le 25 février, créant des préoccupations au sein de la population et de la communauté internationale.

La crise électorale qui a secoué le Sénégal a été marquée par un flottement autour de la date du scrutin, engendrant des inquiétudes et des interrogations quant à la préparation adéquate du processus électoral. L’annonce du report de l’élection a suscité des tensions et des préoccupations quant à la gestion de cette transition politique cruciale.

Dans une tentative de restaurer la confiance des citoyens sénégalais, Sidiki Kaba a tenu à rassurer la population en affirmant que « le matériel électoral est bien en place ». Il a souligné que l’administration électorale avait réussi à acheminer tout le nécessaire à travers le pays et à l’étranger, ajoutant que les bulletins de vote étaient prêts. Cette assurance vise à dissiper les craintes entourant la préparation logistique du scrutin.

La décision de réduire la période de campagne de trois à deux semaines, due aux délais serrés entre l’annonce de la date du scrutin et le jour de l’élection, constitue un défi majeur. Les candidats devront optimiser leur temps pour atteindre efficacement les électeurs, soulignant ainsi l’importance de chaque étape de la campagne.

La sécurité des candidats est au cœur des préoccupations, et Sidiki Kaba a déclaré que chaque candidat bénéficierait de la protection rapprochée de deux policiers. Cette mesure vise à assurer un environnement sûr pour la campagne électorale et le jour du scrutin, soulignant l’engagement du gouvernement envers des élections pacifiques.

La reconnaissance par Sidiki Kaba des inquiétudes du peuple sénégalais et sa communication transparente sur la préparation électorale visent à restaurer la confiance du public dans le processus démocratique. Une communication ouverte et proactive est cruciale pour apaiser les craintes et instaurer un climat de confiance avant le scrutin.

La stabilité politique du Sénégal dépend grandement de la réussite de cette transition électorale. La préparation logistique, la sécurité des candidats et la communication transparente sont des éléments clés pour assurer un processus électoral équitable et pacifique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la stabilité politique et la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

abreviative-de-delaiTélécharger

Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Discours du Ministre de l’Intérieur M. Makhtar Cissé

Louanges à Dieu, par la grâce de qui je vis ce moment avec humilité, santé et absolue sérénité. C’est par la confiance du chef de l’État que j’ai occupé la fonction de Directeur de cabinet que je quitte, assuré de la même confiance qui me confie une nouvelle d’une cruciale importance pour notre nation. Je considère que ma véritable mission, c’est la somme de mes missions au service de l’État du Sénégal.

C’est donc une grande marque de confiance pour ma modeste personne ainsi qu’une grande responsabilité sur mes épaules et celles de mes collaborateurs au sein de ce ministère ô combien important et stratégique pour la bonne marche de notre cher Sénégal. Je saurais, j’espère, avec l’aide de Dieu et de mes collaborateurs au sein du ministère, l’honorer et la mériter. Je compte sur le peuple sénégalais et les prières de chaque Sénégalais pour réussir cette exaltante mission.

Monsieur le Premier ministre, vous remplacer à la tête de ce département est à la fois un honneur et un défi. Un honneur, parce que vous êtes un illustre aîné, par l’âge d’abord, dans la profession d’avocat ensuite, par votre antériorité ici enfin. Je sais que je pourrai compter sur votre expérience et notre commune loyauté au Chef de l’État.

Un défi parce que je vous sais compétent et loyal. Le département qui, désormais, édifie un autre trait d’union entre nos destins, exige un niveau élevé de rigueur. Que signifie la rigueur, sinon la loyauté à l’État, précisément à celui qui l’incarne et dont l’avis ou la décision agit sur le destin de la Nation. Le département que vous quittez pendant que j’y arrive est le cœur même de la Nation. Il est un garant de sa sécurité intérieure, l’agent principal de l’identification de ses enfants en même temps que le régulateur de sa vie démocratique. Le temps que vous avez passé ici, Monsieur le Premier ministre, a révélé en vous des qualités exceptionnelles, celles dont je viens de faire état, et d’autres encore.

En ce moment de passage de témoin, ma prière la plus intime est d’être digne de la confiance que le Chef de l’État a placée en moi. Je prie le Tout-Puissant de me hisser à la hauteur des enjeux, pour offrir à notre peuple le meilleur de ma volonté et de ma modeste expérience dans le service au public et à la Nation.

Mes chers collaborateurs, le destin nous a réunis pour une mission exaltante, celle qui permet de laisser des traces honorables dans la galerie du service public, c’est-à-dire du service au public. Pour la réussir, je vous invite, toutes catégories de personnels confondues, à l’engagement collectif dans le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie inscrites dans le marbre du service public.

Je suis à l’écoute, vous avez toute mon attention – Soyez à l’écoute des autres et à leur service dans une posture républicaine irréprochable.

Nourri au lait de la République depuis le Prytanée militaire de Saint-Louis, dont la devise est « savoir pour mieux servir », je n’ai appris qu’une seule chose. Servir. Servir la République. Des douanes sénégalaises en passant par l’Inspection générale d’État (IGE), la Senelec, le ministère des Finances et de l’Énergie, le Cabinet du président de la République, je me suis évertué, avec l’imperfection qui caractérise toute œuvre humaine, à être à la hauteur de la charge confiée, pour le bien commun. Le plus important reste le Sénégal, notre chère terre natale, car son existence préexiste à la nôtre.

Je suis un soldat éternel prêt à servir là où c’est nécessaire avec toujours le même engagement. Notre cher pays a besoin d’être rassuré, nos concitoyens veulent continuer de vivre dans la cohésion nationale héritée de nos anciens. C’est la mission que le Chef de l’État nous a assignée. C’est donc avec cet esprit républicain, chevillé dans cette conviction de modestie et d’humilité, que je prends avec vous, le flambeau pour relever les immenses défis qui sont devant nous.

Je suis assuré de pouvoir compter sur vous, dans le même élan républicain, pour remplir pleinement la mission qui est la nôtre. Des Directions générales, jusqu’à l’échelon le plus modeste de la hiérarchie administrative. Nous expérimentons, avec le monde, plusieurs crises dont la plus importante est sans nul doute celle relative à la Sécurité, sous ses différentes coutures. Un peu partout à travers le monde, nous assistons à une montée des périls de toutes sortes. Y compris dans les démocraties les plus avancées. Ils ont pour noms Terrorisme, Cybercriminalité, Trafics de stupéfiants, Porosité des frontières, Sophistication de la criminalité, Complexification des méthodes des délinquants, montée des extrémismes, etc.

Ces nouveaux défis appellent de notre part de nouvelles formes d’adaptation ainsi que de nouveaux outils de lutte pour faire face et protéger ainsi la société. Je sais que vous le savez mieux que moi, cette tâche est immense. Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui composent notre vaillante administration.

La Direction générale des Élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’administration territoriale ainsi que tous les services concernés par les élections, sont déjà bien rodés dans l’organisation matérielle des élections au point d’ailleurs que beaucoup de pays, y compris les mieux avancés en démocratie, nous l’envient. Notre pays a en effet

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

Mamadou Lamine Diallo dévoile son plan ambitieux pour éradiquer le chômage des jeunes à Fatick

Fatick, Somb – En pleine effervescence électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidence et leader du mouvement Tekki, a présenté un programme audacieux visant à mettre fin au chômage des jeunes à Fatick. Lors de son discours passionné à Somb, dans le département de Gossas, il a détaillé son engagement en faveur de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme clés de voûte de sa stratégie.

En accord avec son agenda de redressement national, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance cruciale de l’agriculture dans la création d’emplois durables. « Nous devons faire de l’agriculture le moteur de notre développement économique et social. C’est le moyen le plus efficace de résoudre le problème du chômage des jeunes à Fatick », a-t-il déclaré.

L’aspiration à atteindre la souveraineté alimentaire a été au cœur de ses propos. Mamadou Lamine Diallo envisage de stimuler la production locale et de limiter les importations en encourageant la mise en place d’usines. « Nous devons cesser de dépendre excessivement des importations. La clé de notre prospérité réside dans notre capacité à produire localement et à transformer nos propres ressources », a-t-il ajouté.

Le candidat a spécifiquement mis l’accent sur la nécessité de valoriser la transformation locale des aliments. Selon lui, cette approche favorisera l’autonomie économique de la région en créant des emplois dans le secteur de la transformation.

La proposition de Mamadou Lamine Diallo n’est pas seulement axée sur la création d’emplois, mais aussi sur l’autosuffisance alimentaire et la dynamisation de l’économie locale. Les électeurs de Fatick seront appelés à évaluer la faisabilité et la pertinence de ces propositions, qui se veulent des réponses concrètes aux défis spécifiques auxquels la région est confrontée.

La campagne de Mamadou Lamine Diallo à Fatick s’articule ainsi autour de la volonté de fournir des solutions pragmatiques pour améliorer la vie quotidienne des habitants, en mettant en avant le potentiel de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme moteurs du changement.

Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Le candidat Diomaye Faye promet une loi pour les lanceurs d’alerte (Campagne électorale)

À l’approche du scrutin du 24 mars 2023, les promesses électorales se multiplient, et parmi elles, une proposition du candidat Bassirou Diomaye Faye suscite l’attention sur le plan judiciaire. Il s’engage à faire voter une loi visant à protéger les lanceurs d’alerte.

Le candidat affirme que son administration œuvrera pour l’adoption d’une loi de protection des lanceurs d’alerte, encourageant ainsi les dénonciations prévues par la loi sur le code de transparence dans la gestion des finances publiques. Cette initiative vise à créer un cadre juridique favorisant la dénonciation des faits préjudiciables à l’intérêt général.

Le statut de lanceur d’alerte, déjà reconnu dans d’autres juridictions comme en France avec la loi « Sapin II », offre une protection contre les risques potentiels encourus suite à leurs révélations. La proposition de Diomaye Faye s’inscrit dans une démarche de renforcement des droits et de la sécurité des personnes qui contribuent à la transparence et à l’intégrité dans la gestion publique.

Idrissa Seck débute sa campagne en signant pour une pêche durable au Sénégal

Idrissa Seck, candidat à la présidence du Sénégal, a lancé sa campagne en marquant son premier arrêt symbolique au quai de pêche de Ouakam. En présence d’une foule d’acteurs du secteur de la pêche, Seck a signé une charte engageant son soutien à la pêche durable au Sénégal. La charte, composée de treize points cruciaux, exprime les aspirations et les espoirs du secteur de la pêche sénégalais. Le candidat de la coalition « Idy2024 » a souligné l’importance de ces revendications et a promis de les placer parmi ses priorités. Parcourant les 700 km de côte, Seck a démontré sa compréhension approfondie des enjeux locaux, amorçant ainsi la campagne avec un engagement envers le peuple et un hommage discret à son mentor, Me Abdoulaye Wade.

Abordant le thème de la valorisation du travail, Seck a rappelé les paroles de Wade prônant une éthique du travail acharné. Le candidat, resté discret lors de récents événements nationaux, a justifié son silence par le respect du processus démocratique et des institutions, appelant à une campagne sereine axée sur les véritables défis du pays.

Affaire de détournement à Touba : Un employé parie 2,3 millions de F CFA sur Xbet et perd

Un employé modèle, S. M. Ndiaye, âgé d’environ 27 ans, travaillant pour un commerçant à Touba, a été déféré au parquet de Diourbel pour abus de confiance après avoir détourné 2,3 millions de F CFA de son employeur pour les parier sur Xbet.

S. M. Ndiaye, chargé de livrer des marchandises et d’encaisser les paiements, a trahi la confiance de son patron en détournant de l’argent pour des paris sportifs. Après une livraison, il a laissé son véhicule en panne et s’est rendu à Mbacké, où il a misé 400 000 F CFA sur Xbet, perdant cette première mise. Malgré cela, il a continué à parier, misant cette fois un million de F CFA, mais a encore perdu. En dépit de ces échecs successifs, il a validé une dernière mise de 900 000 F CFA, portant le total du détournement à 2 300 000 F CFA.

Pour dissimuler son acte, Ndiaye a prétendu avoir perdu l’argent en chemin. Cependant, le commerçant, suspectant une fraude, a porté plainte au commissariat spécial de Touba. L’enquête a révélé les transactions effectuées par Ndiaye sur son compte Wave vers son compte Xbet. Confronté aux preuves, il a finalement admis avoir utilisé l’argent pour parier.

S. M. Ndiaye a été déféré pour abus de confiance, portant sur la somme de 2 300 000 F CFA.

Boubacar Camara, candidat de ‘Kamah 2024’, accueilli avec ferveur à Pikine lors de sa campagne

L’effervescence a envahi les rues de Pikine, banlieue de Dakar, où Boubacar Camara, le candidat de ‘Kamah 2024’, a été chaleureusement accueilli lors d’une caravane suivie d’un meeting dominical. L’événement a attiré l’attention des marchands et des clients dans le cadre du marché hebdomadaire, créant une pause spontanée pour saluer la procession.

Les rues de cette commune densément peuplée étaient bondées de résidents enthousiastes, se pressant le long des artères pour observer le cortège. Armés de téléphones portables, les habitants ont capturé l’événement marquant de cette campagne présidentielle. Les acclamations vibrantes de ‘Camara président !’ résonnaient à chaque coin de rue, témoignant de l’engouement populaire pour le candidat.

Au cœur de l’événement, Boubacar Camara, accompagné de fidèles partisans tels qu’Arona Coumba Ndoffène Diouf, son directeur de campagne, a parcouru les rues de Pikine sous les chants incessants de ‘Camara 5ème président’, exprimant l’engagement inébranlable des militants en vue de la victoire espérée le 24 mars 2024.

Cette démonstration de soutien à Pikine souligne l’impact positif que Boubacar Camara suscite parmi les citoyens, mettant en lumière l’importance cruciale des campagnes de proximité dans le paysage politique sénégalais. La compétition présidentielle continue de gagner en intensité, avec chaque candidat cherchant à mobiliser un large soutien pour ses aspirations à la magistrature suprême.

Campagne présidentielle 2024 à Kaffrine : Diomaye2024 et l’APR lancent leurs ambitions

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 a débuté avec enthousiasme à Kaffrine, où les partisans des coalitions DiomayePrésident2024 et Benno Bokk Yaakaar ont lancé leurs activités en fanfare. Les sièges des différentes formations politiques sont devenus des points de rassemblement pour les militants déterminés à afficher leur soutien.

À la permanence de l’Alliance pour la République (APR), les partisans ont animé une atmosphère animée, scandant le nom de leur candidat, Amadou Bâ. Une caravane a traversé divers quartiers de la commune, exprimant ainsi le début officiel de la campagne pour cette coalition.

Parallèlement, la coalition DiomayePrésident2024, dirigée par Bassirou Diomaye Faye actuellement en détention, a également organisé une caravane dynamique à travers les quartiers populaires de Kaffrine. Les militants ont chanté des slogans en soutien à leur candidat et distribué des flyers pour sensibiliser la population.

Lors d’une conférence de presse, la coordonnatrice de la coalition DiomayePrésident2024 dans le Ndoucoumane a affirmé que le mouvement est prêt à intensifier ses activités de campagne. Ils ont débuté en visitant des familles religieuses et prévoient de poursuivre leur caravane dans d’autres localités du département pour sensibiliser davantage.

Le candidat Déthié Fall est également attendu dans le Ndoucoumane, avec une visite prévue à Nganda mardi, renforçant ainsi la dynamique de la campagne présidentielle à Kaffrine. Les différentes coalitions rivalisent d’énergie pour mobiliser le soutien populaire et promouvoir leurs programmes respectifs dans cette course électorale cruciale.

Caravane à Ouakam, Yoff, Parcelles Assainies : Aliou Mamadou Dia présente son programme aux Dakarois

Le candidat Aliou Mamadou Dia du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) a lancé sa campagne électorale avec une caravane qui a parcouru les principales artères du département de Dakar. Cette démonstration de force a permis au candidat de partager son programme avec les citoyens, soulignant son engagement envers les différentes localités visitées.

À Ouakam, où le candidat a effectué sa première étape, Aliou Mamadou Dia a rappelé ses liens avec ce quartier, affirmant qu’en tant que fils de Ouakam, il accordera une attention particulière à la résolution des problèmes locaux. Il a promis la modernisation du marché de Ouakam et a évoqué des programmes spécifiques d’assainissement, de logement et de transport pour les jeunes et les femmes de la région.

Le candidat a souligné l’importance historique de Ouakam dans la culture et la tradition, s’engageant à être l’avocat des habitants pour la modernisation de la commune. Il a abordé des questions telles que le bradage foncier, la pêche, et a promis de supprimer les licences de pêche pour résoudre les problèmes liés à ce secteur.

À Yoff, la deuxième étape de la caravane, Aliou Mamadou Dia a été chaleureusement accueilli par une foule enthousiaste. Il a réitéré son engagement envers la jeunesse et les femmes, mettant en avant des solutions pour lutter contre la cherté de la vie, la location et l’électricité. Le candidat a exprimé sa détermination à améliorer les conditions de vie au Sénégal, offrant des perspectives d’emploi et d’autonomisation économique pour les femmes.

La dernière étape de la caravane aux Parcelles Assainies a été marquée par l’engagement d’Aliou Mamadou Dia à résoudre les problèmes d’assainissement et d’inondation dans la banlieue. Sur le plan social, le Pur vise à garantir un logement décent pour chaque Sénégalais. Le programme du parti comprend également des initiatives visant à redonner espoir à la jeunesse sénégalaise, notamment la création d’un conseil supérieur de la jeunesse et d’une banque pour le secteur informel.

Cette caravane, aux couleurs vertes et blanches, a été l’occasion pour le candidat du Pur de présenter son programme ambitieux et de solliciter le soutien des citoyens pour les élections à venir.

Thierno Alassane Sall à la RTS : Les points clés de son intervention pendant le temps d’antenne

Lors de son premier passage à la RTS dans le cadre du temps d’antenne qui lui est attribué pendant la campagne présidentielle, Thierno Alassane Sall a mis en avant plusieurs points majeurs de son programme et de sa vision pour le Sénégal. Voici les points clés de son intervention :

  1. Autosuffisance alimentaire par l’agriculture : Thierno Alassane Sall a promis de faire du Sénégal un pays autosuffisant en matière alimentaire en mettant l’accent sur le secteur agricole. Il a cité l’exemple du Bangladesh, soulignant que malgré une population plus importante et moins de terres arables, ce pays a réussi à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
  2. Leadership régional : Le candidat de la République des valeurs aspire à faire du Sénégal un leader dans la région. Il a formulé des ambitions claires pour renforcer la position du pays sur la scène régionale.
  3. Indépendance des institutions et de la justice : Thierno Alassane Sall s’est engagé à régler de manière définitive la question de l’indépendance des institutions et de la justice au Sénégal. Il vise à restaurer la confiance des citoyens dans ces institutions cruciales.
  4. Vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest : Le leader de la République des valeurs a exprimé son désir de faire du Sénégal une vitrine de la démocratie en Afrique de l’Ouest, soulignant l’importance de consolider les principes démocratiques dans le pays.
  5. Préservation des ressources naturelles : Thierno Alassane Sall a souligné l’importance de préserver les ressources naturelles du Sénégal. La durabilité environnementale est un aspect crucial de son programme.

L’intervention de Thierno Alassane Sall à la RTS offre un aperçu de ses priorités et de sa vision pour le Sénégal, alors que la campagne présidentielle continue de prendre de l’ampleur.

Déthié Fall engrange des soutiens de poids à Fatick en vue de la Présidentielle 2024

La course à la Présidentielle de 2024 au Sénégal connaît des rebondissements significatifs, avec le ralliement de personnalités clés du département de Fatick à la Coalition Dethié Fall 2024. Matar Ndoumbé Diatara, coordonnateur départemental de Rewmi, et Seynabou Sow, responsable départementale des femmes de Rewmi, ont officiellement rejoint les rangs du candidat Déthié Fall.

Cette annonce a été faite lors de la caravane de Déthié Fall à Fatick, marquant ainsi un soutien majeur dans cette région. Le candidat engrange ainsi des appuis au sein de son ancien parti, Rewmi, renforçant davantage sa position dans la course à la magistrature suprême.

Le ralliement de Matar Ndoumbé Diatara et Seynabou Sow témoigne de la dynamique positive autour de la Coalition Dethié Fall 2024. Ces nouveaux soutiens apportent leur expertise et leur réseau au candidat, renforçant sa présence et son influence dans la région de Fatick.

Alors que la campagne présidentielle s’intensifie, ces développements pourraient avoir un impact significatif sur l’équilibre des forces politiques, soulignant l’importance des alliances et des soutiens régionaux dans la quête présidentielle. La Coalition Dethié Fall 2024 semble progresser avec succès dans sa stratégie d’élargissement de sa base et de consolidation de son assise politique à l’approche des élections.

Cinq points saillants du programme de Pape Djibril Fall : Contrats pétroliers, Touba, Manifestations, Secteur parapublic et Transport ferroviaire

La campagne présidentielle au Sénégal a débuté avec la présentation du programme de Pape Djibril Fall, candidat des Serviteurs et de la coalition PDF Président. Voici cinq propositions majeures qui ont capté l’attention :

  1. Renégociation des contrats miniers : Pape Djibril Fall propose une « renégociation optimale » des contrats miniers, notamment ceux liés au pétrole, au gaz et aux mines. Avec la perspective de la première production de pétrole en 2025, cette mesure vise à assurer une gestion plus avantageuse pour le Sénégal des ressources naturelles.
  2. Touba – Hub logistique, industriel, financier et touristique : La ville sainte de Touba occupe une place centrale dans le programme de Pape Djibril Fall. Il propose d’initier une « réflexion stratégique sur le statut des villes religieuses, spécifiquement Touba ». De plus, le candidat souhaite faire de Touba un « hub logistique, industriel, financier et touristique ». Ce projet ambitionne de dynamiser la ville sur les plans économique et touristique.
  3. Objectif 0 mort 0 blessé lors des manifestations : PDF veut changer la donne en matière de maintien de l’ordre. Inspiré par les pratiques anglo-saxonnes et allemandes, le candidat vise à contenir les manifestations plutôt qu’à les réprimer violemment. L’objectif affiché est clair : « 0 mort et 0 blessé » lors des manifestations, avec une réforme de la doctrine de maintien de l’ordre de la Police et de la Gendarmerie.
  4. Détention de parts sociales par l’État dans le secteur parapublic : Une nouvelle gouvernance du secteur parapublic est proposée, mettant l’accent sur la détention optimale des parts sociales par l’État dans des entreprises telles que la Sonatel et Sen’Eau. Cette approche vise à accroître l’influence de l’État sur ces entreprises, qu’elles soient locales ou étrangères devenues publiques.
  5. Relance du transport ferroviaire : Pape Djibril Fall prévoit de relancer le transport ferroviaire avec un focus sur deux axes prioritaires, Dakar-Bamako et Dakar-Saint-Louis, dans un délai de cinq ans. Cette initiative vise à favoriser les échanges commerciaux le long de ces corridors ferroviaires clés.

Le programme ambitieux de Pape Djibril Fall cherche à aborder des questions cruciales allant de l’économie à la gouvernance en passant par les infrastructures, avec des propositions spécifiques pour répondre aux défis actuels du Sénégal.

Khalifa Sall promet un milliard de francs CFA par an à chaque collectivité territoriale en cas de victoire présidentielle

Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Khalifa Président, a dévoilé son programme visant à renforcer le développement équilibré du territoire sénégalais en mettant l’accent sur les collectivités territoriales. S’il est élu président de la République, Khalifa Sall compte allouer annuellement la somme d’un milliard de francs CFA à chaque collectivité territoriale du pays.

Ce financement supplémentaire s’ajouterait au budget régulier et vise à responsabiliser les citoyens et à stimuler le développement local. Khalifa Sall prévoit également une réforme de la fiscalité locale, répartissant de manière plus équitable les ressources entre l’État central et les collectivités territoriales. Une mesure phare de cette réforme serait l’augmentation progressive de la quote-part de la TVA à 10%.

Le candidat Khalifa Sall ambitionne également de mettre en œuvre un nouveau plan d’aménagement du territoire, structuré autour des sept régions naturelles du Sénégal, érigées en pôles de développement économique et social viable. Il prévoit de lancer un programme de réorganisation des activités agro-sylvo-pastorales en zone rurale, avec la construction d’équipements sociaux de base tels que des écoles, des postes de santé, des forages, des parcs à bétail, des petites unités de transformation, des centres de développement rural polyvalents, etc., autour de villages centres.

Dans le cadre de cette initiative, Khalifa Sall souhaite également mettre en œuvre un programme national de construction d’équipements sociaux et d’infrastructures de base, visant à réduire les disparités entre les différentes régions du pays. Les zones enclavées bénéficieraient notamment d’infrastructures communautaires de base pour favoriser leur développement.

Ce programme ambitieux vise à renforcer la décentralisation, à dynamiser le développement local et à garantir une meilleure répartition des ressources pour favoriser un Sénégal plus équilibré et prospère.

Macky Sall refuse de financer la campagne d’Amadou Bâ : Les tensions au sein de Benno Bokk Yakaar

Des tensions émergent au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’approche des élections présidentielles au Sénégal, principalement en raison du refus du Président Macky Sall de financer la campagne de son ancien Premier ministre, Amadou Bâ, qui est le candidat de cette coalition.

Selon des informations rapportées par Source A dans son édition du lundi 11 mars, le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer financièrement à la campagne d’Amadou Bâ. Cette décision aurait été prise pour éviter tout malentendu avec le chef de l’État, et elle semble être suivie par de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle.

Lors de la réunion du directoire de campagne d’Amadou Bâ, vendredi dernier, le financement de la campagne a été au cœur des discussions. Contrairement aux élections législatives de 2022, où la majorité présidentielle avait alloué des fonds substantiels aux comités électoraux communaux et aux candidats de Benno Bokk Yakaar, la situation semble être différente cette fois-ci.

Source A rapporte que les hauts responsables de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas contribuer financièrement, préférant ne pas sortir d’argent de leur poche. Cette attitude soulève des questions sur la solidité de l’unité au sein de la coalition présidentielle.

Les tensions au sujet du financement de la campagne pourraient avoir des répercussions sur l’efficacité de la mobilisation et de la coordination au sein de Benno Bokk Yakaar. L’absence de soutien financier de la part du Président Macky Sall et d’autres responsables pourrait influencer la dynamique électorale au sein de la coalition, laissant Amadou Bâ et son équipe face à un défi financier majeur dans cette période cruciale de la campagne présidentielle.

Cheikh Tidiane Dièye, le technocrate engagé, premier candidat à soutenir un autre : une alliance pour la refonte du système sénégalais

Le Dr. Cheikh Tidiane Dièye, président de « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg », marque cette présidentielle au Sénégal en étant le premier candidat à battre campagne pour un autre. Originaire de Ziguinchor, ce technocrate de renom a une carrière marquée par son engagement dans la société civile et la promotion du développement en Afrique.

Né en 1972 à Ziguinchor, Cheikh Tidiane Dièye a d’abord excellé dans le domaine de la société civile en luttant contre la mal gouvernance et en promouvant l’équité et la transparence. Sa carrière académique l’a conduit de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, où il a obtenu son doctorat.

Expert en commerce et développement, il a travaillé au Centre international pour le commerce et le développement durable de Genève et a été coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales pour l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il a fondé le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID), dont il est toujours le directeur exécutif.

En parallèle, le Dr. Dièye a partagé son expertise en enseignant dans plusieurs universités africaines et étrangères. Sa contribution au développement de l’Afrique s’est étendue à son rôle dans divers comités techniques de la CEDEAO et en tant que consultant senior pour des institutions internationales telles que la Banque Africaine de Développement et l’Union Africaine.

Son engagement politique a été constant au cours des deux dernières décennies, avec des contributions notables à des mouvements citoyens et à des plateformes politiques indépendantes. En 2024, il a décidé de se présenter à l’élection présidentielle, mais avec une démarche exceptionnelle : soutenir un autre candidat tout en maintenant sa candidature.

Cette alliance sans précédent vise à renforcer le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste défendu par Ousmane Sonko, leader de Pastef. Cheikh Tidiane Dièye, fidèle à ses convictions, entend concentrer son énergie pour le triomphe de ce projet, apportant ainsi son soutien à Bassirou Diomaye Faye, candidat choisi par Ousmane Sonko.

« Ousmane Sonko a porté son choix sur Bassirou Diomaye Faye pour faire triompher, au soir de l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Projet Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste que nous partageons. La loyauté et la constance qui ont toujours commandé mon action politique et citoyenne m’autorisent à faire mien, avec fierté et responsabilité, le choix fait par le Président Ousmane Sonko », a déclaré le Dr. Dièye.

Cette alliance, basée sur la solidarité et la nécessité de changement, reflète la volonté de Cheikh Tidiane Dièye de contribuer à la refonte du système sénégalais. Son parcours politique, sa compétence reconnue, et son engagement pour la démocratie et l’État de droit font de lui un acteur clé dans cette présidentielle, marquant ainsi une étape importante dans le paysage politique sénégalais.

Amadou Ba lance une campagne offensive à Guédiawaye : « Certains candidats ne peuvent pas diriger le pays pendant deux jours »

Le candidat de la coalition Benno Book Yakaar, Amadou Ba, a lancé sa campagne à Guédiawaye avec un discours offensif contre certains de ses concurrents. Lors d’un meeting rassemblant une foule impressionnante, il a appelé les militants à se mobiliser et à empêcher les « aventuriers » et les « incompétents » d’accéder au pouvoir.

Amadou Ba a particulièrement ciblé certains candidats, affirmant qu’ils ne pouvaient pas diriger le pays pendant deux jours en raison de leur incompétence et de leur insouciance. Il a exhorté les militants à être des boucliers contre ces candidats et à faire preuve de détermination dans la défense des intérêts de la nation.

Le candidat de la majorité présidentielle a également abordé la question cruciale de l’emploi, promettant de créer un million d’emplois au cours des cinq prochaines années. Il a souligné l’importance de répondre aux besoins d’une population majoritairement jeune, avec plus de 50 % de la population ayant 19 ans.

La coalition Benno Bokk Yakaar dans le département de Guédiawaye vise également un objectif ambitieux : élire Amadou Ba dès le premier tour avec un taux record. La campagne promet d’être intense et la compétition électorale s’annonce serrée dans cette circonscription stratégique.

Anta Babacar Ngom vise la formation de 2 millions d’artisans au Sénégal

La candidate à la présidence, Anta Babacar Ngom, a mis l’artisanat au cœur de son programme de campagne, avec l’ambition de faire de ce secteur « la première entreprise du Sénégal ». Son objectif principal est de former 2 millions d’artisans sénégalais pour stimuler le développement économique et créer des opportunités d’emploi.

Dans le cadre de son programme quinquennal, Anta Babacar Ngom envisage de soutenir le développement du secteur de l’artisanat en augmentant la production, en construisant et en équipant des infrastructures d’appui, et en renforçant les capacités techniques des artisans. Elle mettra également en place des partenariats public-privé dans des domaines tels que la couture, la bijouterie, l’ébénisterie, le textile et la cordonnerie, avec des mécanismes de financement novateurs.

La candidate prévoit de créer des « domaines artisanaux » dans chaque région du pays, dotés d’ateliers modernes et d’espaces d’exposition. Ces domaines serviront de vitrines pour attirer les visiteurs et mettront en valeur le talent des artisans sénégalais.

Anta Babacar Ngom souhaite également élargir son initiative à Ngaye Mékhé, un grand centre industriel de l’artisanat comprenant des usines de cordonnerie, l’Université des Métiers de l’Artisanat (UMA) et un village artisanal international. Elle projette d’organiser une Foire internationale de l’artisanat et de la culture à Ngaye Mékhé, mettant en avant les meilleurs artisans de l’année avec des récompenses prestigieuses.

Pour soutenir ces initiatives, Anta Babacar Ngom prévoit un budget de 50 milliards de Fcfa pour l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Elle vise une agence plus inclusive, impliquant tous les acteurs concernés, sous l’égide d’un ministère de l’Artisanat renforcé. La candidate s’engage également à réaliser un recensement exhaustif des artisans et des entreprises artisanales pour évaluer l’impact précis de l’artisanat sur l’économie nationale. Enfin, elle met l’accent sur la revalorisation des métiers de l’artisanat, en particulier auprès des jeunes et des femmes.

Anta Babacar Ngom espère ainsi revitaliser le secteur de l’artisanat au Sénégal, créer des emplois durables et promouvoir la richesse du patrimoine artisanal du pays.

Thiès : Un démarrage timide de la campagne électorale

À Thiès, ville natale de deux des 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Idrissa Seck et Thierno Alassane Sall, la campagne électorale a débuté timidement. Alors que certains états-majors politiques ont entamé la pêche aux voix avec une forte mobilisation, d’autres ont presque brillé par leur absence sur le terrain.

La coalition « Diomaye Président » a marqué son entrée dans la campagne avec une caravane de plus de 200 véhicules arpentant les rues de Thiès. Partant de son siège au quartier HLM-Route de Dakar, la caravane a distribué des flyers présentant le programme de la coalition.

Cependant, du côté de la mouvance présidentielle, la situation est marquée par une défaillance totale des dispositions électoralistes. Benno Bokk Yakaar (BBY) devait tenir une réunion d’harmonisation avant le lancement de la campagne, mais cette rencontre aurait été reportée au dernier moment.

Pendant ce temps, les partisans d’Amadou Ba, membre des cadres de BBY, ont manifesté leur soutien. D’autres coalitions ont également parcouru les rues de Thiès, chacune adoptant des approches différentes pour attirer les électeurs.

La coalition du président de la République des Valeurs, Thierno Alassane Sall, a choisi de commencer par des visites de proximité. De son côté, Déthié Fall devait initialement débuter sa campagne à Thiès mais a finalement opté pour la Petite Côte, à Mbour.

Le candidat Mame Boye Diao de la coalition Diao-2024 est prévu pour une tournée dans la zone des Niayes avant de rejoindre Thiès. Enfin, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) s’est fortement mobilisé à Thiès au cours de l’après-midi de ce dimanche.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

Blocage du Temps d’Antenne par le CNRA : Le mandataire de Diomaye Faye dénonce une violation du Code Électoral

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a récemment émis un communiqué annonçant sa décision de ne pas diffuser le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette action a suscité une réaction forte de la part d’Amadou Ba, le mandataire du candidat, qui considère cette décision comme une violation flagrante du code électoral et une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats.

Amadou Ba a exprimé son mécontentement sur sa page X, dénonçant publiquement le directeur général du CNRA, Babacar Diagne, pour avoir censuré la déclaration du candidat Bassirou Diomaye Faye, lue par Moustapha Guirassy, son Directeur de campagne. Selon Amadou Ba, cette action va à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie, en particulier le droit à une égale visibilité des candidats pendant la période électorale.

La décision du CNRA de bloquer le temps d’antenne d’un candidat soulève des questions sur la neutralité et l’impartialité des organes de régulation pendant les périodes électorales. Le temps d’antenne est généralement considéré comme un espace équitable et accessible pour tous les candidats, permettant ainsi un débat politique équilibré et transparent.

Amadou Ba souligne que cette décision du CNRA ne fait que nuire à la crédibilité du processus électoral en cours, en créant des inégalités entre les candidats. Il appelle à la rectification de cette situation et à la préservation des principes démocratiques fondamentaux.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du rôle des organes de régulation dans la garantie d’élections justes et transparentes. Les réponses ultérieures du CNRA et les éventuelles actions entreprises par les parties concernées seront attentivement suivies pour évaluer l’impact sur l’intégrité du processus électoral.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

Présidentielle : Le « PACTE » d’Idrissa Seck avec le pays

Pour sa première journée de campagne électorale la coalition idy2024 a été à la mosquée de la Divinité,  au niveau du quai de pêche de Ouakam, pour rencontrer le collectif pour une pêche durable. Idrissa Seck  en a profité pour faire part de sa vision du Sénégal.  Il s’agit d’un « Pacte » (acronyme) qui touche pratiquement tous les secteurs. 

En effet, le  candidat à la Présidentielle va miser sur « la paix qui est aujourd’hui un gage de la cohésion nationale, de la stabilité. Cela, pour un peuple sans couture avec une entente  entre les filles et les fils du pays ». Dans ce dessein, il faut un leadership qui va impulser le deuxième point du Pacte qui est l’autorité. « Une autorité  claire, affirmée et assurée qui s’associe à la comparaison dans le travail au niveau des différents secteurs est impérative », dit-il.
S’agissant du troisième point qui concerne le travail, il dira que  le pays ne saurait se développer  sans le travail. Il faut une réhabilitation  de la valeur du travail. Et l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental de donner l’exemple des femmes écailleuses de poissons qui sont prestataires de services ou entrepreneures. Il faut les former, parce qu’elles ont déjà l’esprit d’entreprise et le Sénégal dispose de compétences.  
« Travailler, toujours travailler, encore travailler, comme disait le président Abdoulaye Wade, est la seule et unique solution. Pour se faire, il faut du savoir et de l’énergie », a expliqué Idrissa Seck. 
In fine, tous ces points combinés vont générer le dernier point du pacte : l’espoir. « Le manque d’espoir est à l’origine de tous les heurts que nous avons connus », conclut-il.

Bassirou Diomaye Faye : les Nations Unies saisies pour…

Une pétition a été soumise au Groupe de travail des Nations Unies concernant le sort du candidat à la Présidentielle du 24 mars prochain, Bassirou Diomaye Faye.

D’après Les Échos, la demande a été introduite par la Fondation des droits de l’homme (HRF) qui juge sa détention « arbitraire ».

« Les nombreuses irrégularités dans la procédure engagés contre Bassirou Diomaye Faye montrent qu’il est détenu uniquement pour avoir partagé sur Facebook un avis critique à l’égard du Président Macky Sall. L’objectif est de l’empêcher de participer à la campagne, sachant à quel point le parti politique qu’il représente (ex-Pastef) est populaire », déclare Hannah Van Dijcke, responsable juridique et de recherche à HRF, repris par le quotidien d’informations.

« Diomaye va bénéficier de la loi d’amnistie, mais je ne sais pas exactement quand il va sortir, car il y a une procédure», précise son avocat, Me Moussa Sarr, cité par Senego.

Diomaye Faye ambitionne de doter le Sénégal de sa propre monnaie dans son programme présidentiel

Les partisans du mouvement « Diomaye Président » ont répondu massivement à l’appel de leur candidat ce samedi 9 mars, lors de la présentation de son programme de société en vue de la prochaine élection présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme ambitieux se déploie autour de cinq axes majeurs, dont l’économie endogène et la souveraineté alimentaire.

Au cœur de ce programme audacieux se trouve une proposition de taille : la mise en place d’une réforme monétaire visant à doter le Sénégal de sa propre monnaie. Lors de la présentation du programme, le professeur Daouda Ngom, porte-parole du mouvement, a souligné cette initiative comme étant l’une des pierres angulaires du projet de société de Diomaye Faye.

Cette réforme monétaire, élaborée en concertation avec l’approbation d’Ousmane Sonko selon Daouda Ngom, prévoit également la mise en œuvre d’une politique fiscale innovante, efficace, équitable et transparente. Le mouvement « Diomaye Président » aspire à créer un secteur privé robuste, en accordant une attention particulière à la formalisation du secteur informel et au renforcement des capacités des entreprises.

Dans cette optique, le mouvement envisage de développer des chaînes de valeur dans les secteurs minier et pétrolier, afin de favoriser la croissance économique et de promouvoir le développement durable du pays. Cette stratégie vise à garantir une souveraineté économique accrue pour le Sénégal, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à la création d’emplois.

En plaçant la question de la monnaie nationale au cœur de son programme, Diomaye Faye propose une vision audacieuse pour l’avenir économique du Sénégal, fondée sur la souveraineté et l’autonomie financière. Cette proposition suscite un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs, ouvrant ainsi un débat crucial sur l’avenir de la politique économique du pays.

Amadou Bâ reçu par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour solliciter des prières avant le début de sa campagne électorale

Après avoir officiellement cédé sa place de Premier ministre à son successeur, Me Sidiki Kaba, lors d’une cérémonie de passation de service émouvante, Amadou Bâ s’est immédiatement dirigé vers la ville sainte de Touba. Aux alentours de 17 heures, l’ancien Premier ministre a été reçu par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans le cadre d’une rencontre chargée de sens et de spiritualité.

La raison de cette visite était claire : Amadou Bâ sollicitait les prières et les bénédictions du vénéré guide religieux avant de se lancer dans sa campagne électorale. En tant que candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), la coalition au pouvoir, Amadou Bâ cherchait ainsi la bénédiction divine pour le succès de sa candidature et de son engagement politique.

Cette rencontre revêt une importance capitale dans le contexte électoral sénégalais, où le soutien des guides religieux, en particulier celui du Khalife général des Mourides, est hautement estimé et souvent considéré comme un facteur déterminant dans le déroulement des élections.

La solennité de l’instant, imprégnée de prières et de recueillement, témoigne de l’attachement profond d’Amadou Bâ à la spiritualité et à la tradition mouride, ainsi que de son respect envers le guide religieux. Cette démarche illustre également l’importance accordée à la dimension spirituelle dans la vie politique sénégalaise, où la foi et la spiritualité jouent un rôle prépondérant dans les décisions et les actions des dirigeants et des candidats.

Après cette rencontre significative, Amadou Bâ est désormais prêt à entamer sa campagne électorale, porté par les prières et les bénédictions du Khalife général des Mourides et de la communauté religieuse de Touba.

Un hommage émouvant et respectueux : Me Sidiki Kaba à Amadou Bâ

Dans un moment empreint d’émotion et de respect, le nouveau Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba, a prononcé des paroles chaleureuses à l’égard de son prédécesseur, Amadou Bâ, lors d’une cérémonie marquant le départ officiel de ce dernier de la Primature. Dans une ambiance vibrante de chants de griots en langue mandingue, Me Sidiki Kaba a exprimé sa profonde gratitude et son admiration pour le travail accompli par Amadou Bâ au service du pays.

« Je vous ai vu à l’œuvre, je m’en inspirerai… votre mission à la tête de ces hautes stations a été possible parce qu’il y a eu de la compétence et une volonté de traduire en actes la vision du président Macky Sall, » a déclaré Me Sidiki Kaba, témoignant ainsi du respect et de l’admiration qu’il porte à son prédécesseur. Ces mots résonnent comme une reconnaissance sincère du dévouement et de la compétence d’Amadou Bâ dans l’exercice de ses fonctions.

Me Sidiki Kaba n’a pas manqué de saluer la contribution d’Amadou Bâ à la diplomatie sénégalaise, soulignant qu’il avait mené cette mission avec discrétion mais avec efficacité, en s’appuyant sur les fondamentaux établis depuis l’époque de Senghor. Il a loué une diplomatie fondée sur la paix, le bon voisinage et le développement, mettant ainsi en lumière l’importance de ces principes dans les relations internationales du Sénégal.

Poursuivant son discours, Me Sidiki Kaba a également souligné le professionnalisme et l’humilité avec lesquels Amadou Bâ avait coordonné les activités du gouvernement, montrant ainsi son respect envers ses collègues et collaborateurs. « Mr le premier ministre, vous avez coordonné avec brio les activités du gouvernement, mais avec respect et beaucoup d’humilité devant tous vos collaborateurs, » a-t-il ajouté, témoignant ainsi de la qualité du leadership et de la gestion de son prédécesseur.

Cette transition en douceur à la Primature reflète la volonté commune de servir le peuple sénégalais avec dévouement et compétence. Me Sidiki Kaba, « le voisin de Amadou Bâ » comme ils se nomment mutuellement et affectueusement, a ainsi rendu un hommage sincère et émouvant à Amadou Bâ, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal.

Soutien à Diomaye : Dr. Abdourahmane Diouf dévoile les véritables motivations de sa décision

Lors d’une conférence de presse ce samedi, Dr. Abdourahmane Diouf a annoncé son soutien à Bassirou Diomaye Faye, le candidat de l’ex-Pastef, pour l’élection présidentielle au Sénégal. Il a expliqué les raisons de sa décision, basées sur trois axes fondamentaux.

Le premier axe de motivation est le refus de soutenir le candidat au pouvoir ou les personnalités en place. Dr. Abdourahmane Diouf a souligné son engagement en tant qu’homme de principes, précisant que son choix était limité à l’opposition.

Ensuite, il a présenté les trois axes du programme de son parti, Awalé, sur lesquels repose sa décision de soutien. Ces axes sont le patriotisme institutionnel, économique, social et solidaire.

Le troisième point évoqué par Dr. Abdourahmane Diouf concerne la convergence de vues entre un candidat et son parti au sein de l’opposition. Il a insisté sur le fait que le candidat choisi incarne et défend les mêmes principes que son parti, renforçant ainsi la cohérence de son choix.

Cette décision de soutien s’inscrit dans le contexte de l’élection présidentielle au Sénégal, où les acteurs politiques cherchent à rallier des alliances pour renforcer leurs positions et présenter des alternatives crédibles aux électeurs.

Histoire de Sonko et Dr Abdourahmane Diouf jamais dévoilé au grand public, Ass lâche l'info

Macky Sall reçoit l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC

Le Président sénégalais, Macky Sall, a accueilli vendredi l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ainsi que d’anciens combattants de la faction de Diakay dans le département de Bignona. Cette rencontre fait suite à la signature d’un accord de cessation des hostilités en mai dernier.

Macky Sall a salué le « courage historique » des participants et a souligné l’importance de les accompagner dans leur réinsertion sociale. L’événement intervient après le dépôt d’armes par au moins 250 combattants du MFDC en mai 2023 lors d’une cérémonie à Mangone, une localité du département de Bignona qui abritait autrefois une importante base du mouvement indépendantiste.

La cérémonie a été qualifiée d’événement historique par le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf, soulignant que les négociations ont duré près de trois ans et ont été menées dans la plus grande discrétion par des personnes engagées et désireuses de paix.

Cette initiative témoigne des efforts continus déployés par le gouvernement sénégalais pour parvenir à une résolution pacifique du conflit en Casamance et favoriser la réconciliation nationale.

Déthié Fall sceptique face au nouveau ministre de l’intérieur : un observateur vigilant

Suite à la nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé, Directeur du cabinet du chef de l’État, en tant que nouveau ministre de l’Intérieur au Sénégal, Déthié Fall, candidat à la Présidentielle du 24 mars, exprime sa réserve. Il affirme que le jugement sur le nouveau ministre se fera à travers ses actions.

Dans une déclaration rapportée par L’Observateur, Déthié Fall souligne que, pour le moment, Mouhamadou Makhtar Cissé n’est ni considéré comme neutre ni consensuel, en raison de son implication prolongée aux côtés du président de la République et en tant que responsable politique du parti au pouvoir.

Le candidat de la coalition Déthiéfall2024 met en garde le Président Macky Sall, soulignant qu’il avait précédemment demandé la nomination d’une personnalité neutre à la tête du ministère de l’Intérieur après la dissolution du gouvernement. Il exhorte à observer attentivement les actions du nouveau ministre pour évaluer son impartialité et sa neutralité dans le cadre des élections présidentielles à venir.

La réaction de Déthié Fall souligne l’importance de la neutralité et de la consensualité dans le contexte électoral, soulignant la nécessité d’une surveillance attentive des responsables politiques pour garantir un processus électoral équitable et transparent.

Présidentielle au Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, l’ombre qui se profile

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition antisystème et actuellement en prison, pourrait jouer un rôle déterminant dans la course à la magistrature suprême. En détention depuis près d’un an pour « outrage à magistrat », Faye, 43 ans, est l’un des favoris du scrutin fixé au 24 mars.

Secrétaire général et membre fondateur du parti dissous Pastef, Bassirou Diomaye Faye pourrait être libéré en vertu de la récente loi d’amnistie adoptée. Cette loi couvre les délits ou crimes commis depuis 2021 et liés à des manifestations ou motivations politiques. Son avocat, Me Moussa Sarr, a confirmé qu’il serait bénéficiaire de cette amnistie.

Faye, considéré comme le « jumeau politique » d’Ousmane Sonko, détenu depuis juillet 2023 pour diverses affaires, jouit d’un soutien populaire important. La combinaison de la libération de Faye et de la possible implication de Sonko pourrait créer une dynamique forte pour l’opposition antisystème.

Le slogan « Ousmane mooy Diomaye, Diomaye mooy Ousmane » (« Ousmane c’est Diomaye, Diomaye c’est Ousmane ») résume l’association étroite entre les deux hommes, renforçant leur alliance politique. L’amnistie de Bassirou Diomaye Faye ouvrirait la voie à sa participation active à la campagne électorale.

Cependant, des analystes soulignent que la libération de Faye pourrait également révéler des faiblesses, notamment en comparaison avec la personnalité charismatique et éloquente d’Ousmane Sonko. Certains estiment que Faye pourrait être perçu comme un « candidat de substitution » et que sa candidature pourrait être mise en question.

Malgré ces considérations, l’opposition reste optimiste quant aux chances de Faye, mettant en avant ses compétences techniques et sa contribution à la construction du projet politique. La présidentielle s’annonce ainsi comme une compétition ouverte, où chaque candidat devra démontrer sa capacité à mobiliser les électeurs et à répondre aux enjeux du pays. La libération imminente de Bassirou Diomaye Faye pourrait bien être un élément clé de cette dynamique électorale.

Présidentielle du 24 mars : Amadou Ba mobilise son équipe de campagne

À la veille du début de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars, Amadou Ba, candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY), se prépare activement en mobilisant son directoire de campagne. Déchargé de ses fonctions de Premier ministre suite à la nomination de Me Sidiki Kaba, Amadou Ba demeure un acteur clé de la campagne de la majorité présidentielle.

Selon les informations relayées par Les Échos, Amadou Ba a convoqué son directoire de campagne pour une réunion qui se tiendra ce samedi à partir de 16 heures au King Fahd Palace. L’équipe de campagne sera élargie à tous les responsables de la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar. L’objectif de cette réunion est d’assurer une coordination optimale entre les différents acteurs de la campagne et de partager les informations essentielles pour mener une campagne efficace.

La mobilisation de l’équipe de campagne de Amadou Ba souligne l’importance stratégique de la coordination et de la collaboration au sein de la coalition au pouvoir. À quelques jours du scrutin présidentiel, la mise en place d’une stratégie bien orchestrée et la mobilisation des ressources seront cruciales pour maximiser les chances de succès du candidat de Benno Bokk Yakaar.

La réunion prévue au King Fahd Palace permettra aux responsables de la campagne de discuter des stratégies à adopter, de définir les messages clés à communiquer aux électeurs et de coordonner les actions sur le terrain. L’enjeu est de taille pour Amadou Ba et son équipe, qui aspirent à remporter l’élection présidentielle et à assurer la continuité du programme politique de la majorité présidentielle au Sénégal.

FONGIP sous Néné Fatoumata Tall : Un bilan positif en faveur des investissements et de l’autonomisation des femmes

Depuis sa nomination en novembre 2023 à la tête du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), Néné Fatoumata Tall, administratrice générale et membre de l’Alliance pour la République (APR), a dévoilé des résultats encourageants. Dans un entretien accordé à L’Observateur, elle a partagé les réalisations du FONGIP, mettant en avant son efficacité dans la promotion des opérations économiques.

Selon Néné Fatoumata Tall, le FONGIP a accordé 35,7 milliards de francs CFA de garantie aux banques, dont 12,7 milliards ont été destinés à des prêts de refinancement aux Systèmes financiers décentralisés (SFD). Ces financements ont permis de mobiliser 101,5 milliards de francs CFA, contribuant à la création ou à la consolidation de 108 433 emplois.

Dans le contexte de la Journée internationale des droits de la femme, Néné Fatoumata Tall a souligné l’engagement du FONGIP en faveur des femmes. Au cours des dix dernières années, le Fonds a mobilisé 17 milliards de francs CFA de crédits pour les femmes, avec une prédominance dans la région de Dakar, où 6,55 milliards ont été alloués. Elle a également mis en lumière les interventions spécifiques dans le monde rural, avec des financements pour des groupements de femmes à travers le pays.

Parmi les exemples cités, on trouve des contributions financières significatives, telles que 50 millions aux groupements de femmes de Mont-Rolland, 100 millions en faveur du réseau des femmes du Refan à Dagana, 200 millions aux femmes de Diourbel, 500 millions pour les jeunes et les femmes de la région de Kaffrine, et 800 millions en faveur des femmes de Fatick. Une enveloppe d’un demi-milliard a également été allouée au Réseau des femmes de Louga pour des activités agricoles, d’élevage et de transformation.

Le bilan positif du FONGIP sous la direction de Néné Fatoumata Tall témoigne de son engagement en faveur du développement économique et de l’autonomisation des femmes au Sénégal.

Réaction de Lat Diop suite à son éviction du gouvernement : Engagement pour la victoire et soutien à Amadou Ba

Lat Diop, qui occupait le poste de chef du département des Sports au sein du gouvernement sénégalais depuis octobre 2023, a été évincé de son poste lors de la dernière formation du gouvernement. La réaction du ministre sortant ne s’est pas fait attendre.

Contacté depuis Accra, au Ghana, où il accompagnait la délégation sénégalaise aux Jeux africains 2023, Lat Diop a exprimé sa gratitude envers le président Macky Sall pour l’opportunité qui lui a été donnée de servir la nation et le peuple sénégalais. Il a également remercié l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

Malgré son départ du gouvernement, Lat Diop affirme son engagement continu envers le président de la République et exprime son soutien indéfectible à Amadou Ba. Il s’est engagé à travailler ardemment pour la victoire du candidat Amadou Ba, soulignant qu’il continuera à contribuer au rayonnement du parti et à son renforcement.

La réaction de Lat Diop témoigne de son attachement au service public et à son engagement envers le parti, mettant en avant sa détermination à contribuer à la réussite du candidat soutenu par le camp présidentiel.

Nouveau gouvernement au Sénégal : Journée de passation de service prévue le 11 mars

Le Sénégal s’apprête à vivre une journée de passation de service intense le 11 mars, marquant l’arrivée du nouveau gouvernement. Suite à la nomination du nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, qui succède à Amadou Ba, la journée sera rythmée par diverses passations de pouvoir.

La passation de service entre l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, et le nouveau chef du gouvernement, Sidiki Kaba, est programmée pour 11 heures au siège de la Primature. Cette cérémonie symbolique marque le passage de témoin entre les deux personnalités importantes du gouvernement sénégalais.

Par la suite, toutes les passations de service des ministres du gouvernement sont planifiées pour le même jour. Sidiki Kaba a pris cette décision dans le but d’optimiser le temps et d’assurer une transition efficace compte tenu des délais serrés avant le scrutin présidentiel du 24 mars.

Cette journée chargée témoigne de l’engagement du nouveau gouvernement à assurer une continuité efficace dans la gestion des affaires publiques, tout en répondant aux exigences du calendrier électoral.

Passation de service à la Primature : Sidiki Kaba succède à Amadou Ba

La passation de service entre l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, et son successeur, Sidiki Kaba, est prévue ce samedi à 11 heures au siège de la Primature, selon des sources rapportées par le journal L’AS. Par la suite, Amadou Bâ se consacrera exclusivement à sa campagne présidentielle. Le candidat de Benno a également convoqué son directoire de campagne dans l’après-midi.

Sidiki Kaba, bien qu’ayant pris officiellement ses fonctions, a déjà commencé à travailler, notamment en participant à la composition du nouveau gouvernement, dont la liste a été rendue publique ce vendredi.

Alassane Ouattara a demandé à trois reprises à Macky Sall de quitter le pouvoir

Le Président ivoirien, Alassane Ouattara, aurait, à trois reprises, conseillé à son homologue sénégalais, Macky Sall, de quitter le pouvoir à l’issue de son mandat, selon des informations rapportées par Africa Intelligence. Ces conseils ont été prodigués lors d’entretiens téléphoniques les 8 et 15 février, ainsi qu’en marge du sommet de la CEDEAO à Abuja le 24 février.

Les échanges téléphoniques ont eu lieu avant la décision du Conseil constitutionnel sénégalais d’invalider le report de l’élection présidentielle, survenant alors que Macky Sall était confiant quant à une décision favorable des Sages en sa faveur.

Le 24 février, lors d’une rencontre en marge du sommet de la CEDEAO, Alassane Ouattara aurait discuté avec Macky Sall pendant plus d’une heure, lui réitérant son conseil de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, fixée officiellement au 2 avril.

Macky Sall semble avoir suivi ce conseil, alignant sa position sur la décision du Conseil constitutionnel d’annuler la fixation de la date de la présidentielle au 2 juin, conformément aux recommandations du dialogue national, et fixant la date du scrutin au 24 mars.

Zahra Iyane Thiam s’exprime sans détour sur le compagnonnage avec Macky Sall

Suite à la fixation de la date de l’élection présidentielle au 24 mars par le président Macky Sall, et à la période de campagne électorale décrétée du 9 au 22 mars, Zahra Iyane Thiam, Directrice générale de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) et membre influente de l’Alliance pour la République (APR), partage ses sentiments dans un entretien avec Les Échos.

Zahra Iyane Thiam se réjouit de la décision présidentielle et exprime sa confiance en Macky Sall en soulignant son engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Sénégal. Elle affirme que le président n’a jamais failli lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du pays. Elle déclare : « J’ai toujours su que quand le brouillard s’estompera, les meilleures des décisions seront prises dans l’intérêt exclusif du Sénégal. »

Interrogée sur ses relations avec Macky Sall, Zahra Iyane Thiam assure que tout est en ordre. Elle précise que le président est le chef de son parti, et leurs relations respectent les normes politiques et institutionnelles. Elle évoque également le malaise au sein du camp présidentiel, soulignant que chacun est libre de donner sa position lorsque les mots d’ordre ne sont pas donnés.

Concernant le report de l’élection, Zahra Iyane Thiam explique que le président a accepté la décision des institutions et réaffirme son engagement en faveur de la république. Elle critique ceux qui remettent en question la républicanité du président et insiste sur le respect des institutions.

En conclusion, Zahra Iyane Thiam se présente comme un acteur politique actif qui pose ses actes politiques tout en respectant les mots d’ordre lorsque ceux-ci sont donnés. Elle insiste sur le caractère républicain du président Macky Sall et dénonce toute tentative de remettre en question cet engagement.

NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement en place. Cette annonce intervient dans un contexte préélectoral alors que la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain bat son plein. Me Sidiki Kaba a été désigné pour remplacer Amadou Ba à la Primature, libérant ainsi ce dernier pour qu’il puisse se consacrer entièrement à sa campagne électorale, selon les dires de Yoro Dia, le ministre et porte-parole de la Présidence.

Cependant, le remaniement ministériel intervenu ce vendredi a conduit au limogeage de plusieurs personnalités considérées comme des proches d’Amadou Ba. Parmi les ministres limogés figurent Fatou Diané, ex-ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ; Lat Diop, ex-ministre des Sports ; Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ; Cheikh Oumar Hann, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; El Hadji Momar Samb, ancien ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains ; et Samba Sy, ex-ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.

Parmi les personnalités limogées, Samba Sy avait exprimé son opposition à la loi d’amnistie générale. De plus, lors du lancement du dialogue national initié par le chef de l’État, il avait également exigé la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat présidentiel, le 2 avril.

En ce qui concerne les nouveaux ministres, Mouhamadou Moustapha Ba a été nommé ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, tandis que Mouhamadou Makhtar Cissé prend la tête du ministère de l’Intérieur. Mame Mbaye Niang hérite des portefeuilles du Tourisme et des Sports, tandis qu’Oumar Youm a été désigné ministre des Forces armées. Mankeur Ndiaye occupe le poste de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, tandis qu’Angélique Manga est nommée ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur. Ismaïla Madior Fall quitte les Affaires étrangères pour occuper le poste de ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République.

Ce remaniement ministériel s’inscrit dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle et marque un changement significatif dans la composition du gouvernement sénégalais.

Composition du nouveau gouvernement : 34 ministres nommés par Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a récemment annoncé la composition de son nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sidiki Kaba. Voici la liste complète des 34 ministres nommés, couvrant un large éventail de portefeuilles ministériels :

  1. Sidiki Kaba – Premier ministre
  2. Aissata Tall Sall – Ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains
  3. Mouhamadou Makhtar Cissé – Ministre de l’Intérieur
  4. Oumar Youm – Ministre des Forces Armées
  5. Mankeur Ndiaye – Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  6. Mouhamadou Moustapha Ba – Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
  7. Antoine Félix Diome – Ministre du Pétrole et des Énergies
  8. Mansour Faye – Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement
  9. Mame Mbaye Niang – Ministre des Sports et du Tourisme
  10. Moussa Baldé – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  11. Serigne Mbaye Thiam – Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  12. Mariama Sarr – Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  13. Oumar Sarr – Ministre des Mines et de la Géologie
  14. Samba Ndiobene Ka – Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  15. Thérèse Faye Diouf – Ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
  16. Annette Seck – Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  17. Marie Khemess Ngom Ndiaye – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
  18. Abdoulaye Saidou Sow – Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  19. Alioune Ndoye – Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  20. Abdou Karim Fofana – Ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  21. Modou Diagne Fada – Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  22. Aliou Sow – Ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs
  23. Moustapha Diop – Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  24. Birame Faye – Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  25. Pape Malick Ndour – Ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’emploi
  26. Pape Sagna Mbaye – Ministre des Pêches et de l’Economie maritime
  27. Antoine Mbengue – Ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  28. Victorine Ndéye – Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
  29. Daouda Dia – Ministre de l’Elevage et des Productions animales
  30. Moussa Bocar Thiam – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  31. Gallo Ba – Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  32. Pape Amadou Ndiaye – Ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
  33. Mamadou Saliou Sow – Ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile
  34. Issakha Diop – Ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations
  35. Angélique Manga – Ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  36. Ismaila Madior Fall – Ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Le directeur général des douanes, Mbaye Ndiaye, poursuit ses tournées au sein des unités intérieures

Suite à sa récente nomination en tant que Directeur général des Douanes, le Dr Mbaye Ndiaye a entrepris une série de visites au sein des unités douanières à travers le pays pour évaluer les conditions de travail et renforcer la coopération bilatérale.

La première étape de sa tournée a couvert la Direction régionale des Douanes du Centre, englobant les régions administratives de Diourbel, Fatick, Kaolack et Kaffrine. Lors de ses visites, le Directeur général des Douanes s’est réjoui du travail remarquable accompli par les agents en matière de mobilisation des recettes budgétaires et de lutte contre la fraude.

La deuxième étape de la tournée s’est déroulée dans les régions douanières du Sud-Est (Tambacounda et Kédougou) et du Sud (Kolda et Ziguinchor) du 26 février au 4 mars 2024. Mbaye Ndiaye a souligné l’importance de renforcer la vigilance face aux menaces sécuritaires et émergentes le long de cette bande frontalière, tout en mettant l’accent sur la prise en charge rapide des marchandises.

Concernant les conditions de travail des agents, le Directeur général des Douanes a insisté sur la nécessité de mettre en place des équipements de nouvelle génération conformément au Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) en cours de mise en œuvre.

Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, le Dr Mbaye Ndiaye s’est rendu successivement en République du Mali, en République de Guinée et en République de Gambie. Les discussions ont principalement porté sur l’assistance mutuelle administrative entre les administrations douanières des différents pays et la mise en service ou la création de postes de contrôle juxtaposés.

Cette initiative du Directeur général des Douanes souligne l’importance de l’évaluation continue des opérations douanières et de la collaboration internationale pour renforcer la sécurité et l’efficacité des activités douanières au Sénégal.

Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) conteste le décret de convocation électorale au Sénégal

Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), constitué de candidats recalés à l’élection présidentielle au Sénégal, a annoncé vendredi son intention de saisir la Cour suprême pour contester le décret convoquant le corps électoral pour le scrutin du 24 mars.

Selon Mayoro Faye, mandataire du candidat recalé Karim Meissa Wade, le FDPEI dénonce « l’attitude de mépris affichée par le Conseil constitutionnel à l’égard des candidats parrainés et soutenus par au moins 40 % du collège électoral du pays ». Ils estiment que la décision du Conseil constitutionnel, rejetant les conclusions du dialogue national, ainsi que les décrets signés par le président fixant la date de l’élection et la période de campagne électorale, aggrave la crise.

Le FDPEI prévoit d’attaquer le décret de convocation du collège électoral et tout autre décret lié à l’élection du 24 mars pour « excès de pouvoir » devant la Cour suprême, avec une demande de sursis à exécution. Les membres du FDPEI estiment que le Conseil constitutionnel impose une élection le 24 mars qui ne répondra pas aux critères d’une élection démocratique.

Le mandataire du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) appelle les militants et sympathisants du FDPEI à se tenir prêts à répondre à tout mot d’ordre « pour montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés ». Ils dénoncent le rejet des acteurs politiques portant l’espoir de millions de Sénégalais et appellent à une révision de la situation au nom de la paix et de la stabilité du pays. La crise politique persistante autour de l’élection présidentielle souligne les tensions et les défis qui persistent dans le pays.

Remaniement ministériel au Sénégal : Départs notables dans le nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais, récemment formé sous la direction du Premier ministre Sidiki Kaba, a été marqué par plusieurs départs notables, y compris des ministres clés qui ont été remplacés. Parmi les personnalités qui quittent le gouvernement, on compte Lat Diop, Fatou Diane et Samba Sy.

Lat Diop : Un Passage Éphémère aux Sports

Lat Diop, qui occupait la tête du ministère des Sports depuis quelques mois seulement, a été remplacé par Mame Mbaye Niang, qui assume également la responsabilité du secteur du Tourisme. Le départ de Lat Diop soulève des interrogations sur les raisons de ce changement rapide et sur l’impact que cela pourrait avoir sur la politique sportive du pays.

Fatou Diane : Changement au Ministère de la Femme

La ministre de la Femme, Fatou Diane, a également quitté ses fonctions. Son portefeuille ministériel a été rattaché au Développement communautaire, désormais dirigé par Thérèse Faye Diouf. Ce changement pourrait refléter une volonté de réorganisation au sein du gouvernement et une approche intégrée des questions liées aux femmes et au développement communautaire.

Samba Sy : Départ du Ministère du Travail

Samba Sy, ancien ministre du Travail, a également été écarté du gouvernement. Son opposition publique à la loi portant amnistie générale lors du dialogue national aurait pu contribuer à cette décision. Il est remplacé par Annette Seck Ndiaye, une nomination qui pourrait signaler un changement de cap dans les politiques liées au travail et à l’emploi.

Les Implications Politiques :

Ces départs marquent une étape significative dans la configuration du gouvernement sénégalais. Les raisons exactes de ces changements ne sont pas toujours claires, mais ils pourraient être liés à des considérations politiques, à des différends internes ou à une volonté de renouveler l’approche du gouvernement sur certains dossiers.

L’évolution du paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines sera influencée par ces ajustements ministériels, et il sera intéressant de voir comment les nouveaux titulaires de ces postes clés aborderont les défis spécifiques de leurs secteurs respectifs.

Nouvelles Perspectives et Attentes :

Avec l’arrivée de nouveaux visages au sein du gouvernement, les attentes sont élevées quant à la capacité de l’équipe dirigée par Sidiki Kaba à relever les défis socio-économiques du pays. Les observateurs politiques seront attentifs à la mise en œuvre des politiques, aux changements dans la gouvernance et à l’impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Le remaniement ministériel souligne l’importance des dynamiques internes au sein du gouvernement et met en lumière les défis persistants auxquels le Sénégal est confronté sur la scène politique nationale.

Remaniement ministériel au Sénégal : Samba Sy limogé du ministère du travail

Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment procédé à un remaniement ministériel majeur, entraînant le limogeage de Samba Sy, ancien ministre du Travail. Cette décision survient dans un contexte politique tendu, marqué par des divergences d’opinions concernant la loi portant amnistie générale.

Le Contexte du Limogeage :

Samba Sy, également leader du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), avait exprimé publiquement son opposition à la loi portant amnistie générale lors du lancement du dialogue national. Ses positions tranchées, notamment sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel en cours, ont suscité des tensions au sein du gouvernement.

Il est important de noter que le président Macky Sall a choisi de remplacer Samba Sy par Mme Annette Seck Ndiaye, signe d’une volonté de réorganiser le ministère du Travail et d’apaiser les tensions politiques.

Samba Sy : Une Figure de l’Opposition :

En tant que leader du PIT, Samba Sy a été une figure de l’opposition politique au Sénégal. Son engagement en faveur de positions tranchées a souvent mis en lumière les différends au sein du paysage politique sénégalais. Le limogeage du ministre du Travail est perçu par certains observateurs comme une réponse aux positions dissidentes de Samba Sy, notamment sur des questions cruciales telles que la loi d’amnistie générale.

Réactions et Enjeux Politiques :

Le remaniement ministériel a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Certains estiment que le président Macky Sall a pris cette décision pour réaffirmer son autorité et consolider la cohésion gouvernementale, tandis que d’autres y voient une mesure de répression à l’égard des voix dissidentes.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de ce remaniement sur la stabilité politique du pays. Les regards seront également tournés vers Mme Annette Seck Ndiaye, la nouvelle titulaire du ministère du Travail, pour observer les orientations et les politiques qui seront mises en œuvre dans ce secteur clé.

Vers de Nouvelles Perspectives :

La nomination de Mme Annette Seck Ndiaye annonce une période de transition au ministère du Travail. Les défis économiques et sociaux auxquels est confronté le Sénégal rendent ce poste crucial dans la mise en œuvre de politiques visant à améliorer les conditions de travail, à stimuler l’emploi et à promouvoir le bien-être des travailleurs.

Le limogeage de Samba Sy souligne l’importance des dynamiques politiques internes au Sénégal et met en lumière la complexité des enjeux auxquels le gouvernement est confronté. Les observateurs resteront attentifs aux développements ultérieurs et à l’évolution de la scène politique sénégalaise dans les prochaines semaines.

Mankeur Ndiaye : Nouveau ministre des affaires étrangères du Sénégal

Le paysage politique sénégalais connaît un remaniement majeur avec la nomination de Mankeur Ndiaye en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Cette nomination intervient dans le cadre des ajustements opérés par le Président Macky Sall au sein de son gouvernement.

Un Retour Attendu :

Mankeur Ndiaye fait son retour au ministère des Affaires étrangères, un département qu’il a déjà dirigé avec distinction entre 2012 et 2017. Son expérience préalable dans ce rôle confère au ministre une connaissance approfondie des enjeux diplomatiques et des relations internationales du Sénégal.

Un Parcours Distingué :

Avant sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement sénégalais. Il a notamment exercé les fonctions de ministre conseiller, démontrant son engagement envers le service public et son expertise dans la gestion des affaires gouvernementales.

Responsabilités du Ministre des Affaires Étrangères :

En tant que ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye aura pour mission de superviser et de coordonner la politique étrangère du Sénégal. Ses responsabilités engloberont la gestion des relations diplomatiques, la représentation du pays au niveau international, ainsi que la protection des intérêts des Sénégalais établis à l’étranger.

Le ministre des Affaires étrangères joue un rôle central dans le renforcement des liens bilatéraux et multilatéraux, contribuant ainsi à promouvoir les intérêts nationaux et à renforcer la position du Sénégal sur la scène mondiale.

Un Défi Diplomatique :

La période actuelle est marquée par des défis diplomatiques complexes, allant des questions de sécurité aux enjeux économiques mondiaux. Mankeur Ndiaye prend la tête du ministère des Affaires étrangères à un moment crucial, où la diplomatie sénégalaise joue un rôle déterminant dans la consolidation des relations internationales.

Continuité et Nouvelles Perspectives :

La nomination de Mankeur Ndiaye s’inscrit dans une dynamique de continuité, soulignant l’importance de l’expérience et de la stabilité dans la conduite de la politique étrangère du Sénégal. Cependant, elle ouvre également la porte à de nouvelles perspectives et à une approche renouvelée des défis et opportunités internationaux.

Attentes et Suivi :

Les développements ultérieurs au sein du ministère des Affaires étrangères seront suivis attentivement, et tout impact significatif sur la diplomatie sénégalaise sera couvert par nos prochaines publications. Mankeur Ndiaye, avec son bagage politique et son expertise, est appelé à jouer un rôle crucial dans la représentation du Sénégal sur la scène mondiale.

Ismaila Madior Fall : Nouveau directeur de cabinet de Macky Sall

Le paysage politique sénégalais connaît un changement significatif avec la nomination d’Ismaila Madior Fall en tant que nouveau Directeur de cabinet du Président Macky Sall. Juriste chevronné et ancien ministre des Affaires étrangères et de la Justice, M. Fall apporte son expertise et son expérience à un rôle central au sein de la Présidence de la République.

Parcours Professionnel d’Ismaila Madior Fall :

Ismaila Madior Fall a déjà occupé des postes de haute importance au sein du gouvernement sénégalais. Avant sa nomination en tant que Directeur de cabinet, il a exercé les fonctions de ministre des Affaires étrangères, où il a contribué à la gestion des relations internationales du Sénégal.

Son passage au ministère de la Justice a également marqué son engagement envers la préservation de l’État de droit et de la justice au Sénégal. Sa nomination au poste de Directeur de cabinet souligne la confiance du Président Macky Sall envers son leadership et ses compétences.

Responsabilités en tant que Directeur de Cabinet :

En tant que Directeur de cabinet, Ismaila Madior Fall sera le bras droit du Président Macky Sall, assumant des responsabilités cruciales liées à la coordination des activités présidentielles, à la gestion des dossiers prioritaires et à la communication avec les différentes institutions gouvernementales.

Son rôle impliquera également une étroite collaboration avec les conseillers présidentiels et les membres du gouvernement pour assurer une mise en œuvre efficace des politiques et des initiatives présidentielles. La fonction de Directeur de cabinet est essentielle pour garantir la cohérence et l’efficacité de l’action présidentielle.

Continuité et Transition :

La nomination d’Ismaila Madior Fall témoigne de la volonté du Président Macky Sall de s’entourer de collaborateurs expérimentés et compétents. M. Fall apporte une connaissance approfondie des affaires nationales et internationales, ainsi qu’une compréhension pointue des enjeux juridiques et politiques.

La transition d’un poste ministériel à celui de Directeur de cabinet suggère également une approche de continuité dans la gestion présidentielle. Les compétences polyvalentes d’Ismaila Madior Fall seront mises à contribution pour soutenir le Président Sall dans ses efforts visant à promouvoir le développement et la stabilité au Sénégal.

Attentes pour le Futur :

Les attentes pour le nouveau Directeur de cabinet sont élevées, compte tenu de la nature stratégique de son rôle. Les développements ultérieurs, les ajustements dans l’administration présidentielle et les implications pour la gouvernance seront suivis attentivement, et toute évolution significative sera communiquée à nos lecteurs.

Mouhamadou Makhtar Cissé : Nouveau ministre de l’intérieur au Sénégal

Le paysage politique sénégalais connaît un changement majeur avec la nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé en tant que nouveau ministre de l’Intérieur. Ancien Directeur général de la Senelec, la société nationale d’électricité, M. Cissé apporte son expérience et ses compétences à un poste clé, celui de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Parcours Professionnel de Mouhamadou Makhtar Cissé :

Avant sa nomination en tant que ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé occupait le poste de Directeur de cabinet du Président Macky Sall. Son passage à la tête de la Senelec a été marqué par des initiatives visant à renforcer le secteur de l’électricité au Sénégal.

Ingénieur de formation, M. Cissé a acquis une solide réputation dans le domaine de l’énergie et de la gestion administrative. Sa nomination à la tête du ministère de l’Intérieur souligne l’importance stratégique du rôle qu’il jouera dans l’organisation et la supervision du processus électoral à venir.

Responsabilités en tant que Ministre de l’Intérieur :

En tant que ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé sera chargé de coordonner et de superviser l’ensemble du processus électoral pour la prochaine élection présidentielle. Cela comprend la gestion logistique, la sécurité, et la garantie du bon déroulement du scrutin dans le respect des normes démocratiques.

Sa nomination intervient à un moment crucial où la stabilité politique et la transparence du processus électoral revêtent une importance particulière. Les citoyens sénégalais attendent des élections libres, équitables et bien organisées, et le nouveau ministre de l’Intérieur jouera un rôle central dans la réalisation de ces objectifs.

Continuité et Expérience :

La nomination de Mouhamadou Makhtar Cissé témoigne de la volonté du Président Macky Sall de confier des responsabilités clés à des profils expérimentés et compétents. Son passage réussi à la Senelec, combiné à son rôle antérieur en tant que Directeur de cabinet présidentiel, suggère une continuité dans la vision du gouvernement.

Les prochains mois seront cruciaux pour le ministre de l’Intérieur, alors qu’il travaillera en collaboration avec les autorités électorales et les parties prenantes pour assurer la réussite du processus électoral et la consolidation de la démocratie au Sénégal.

L’évolution de la situation politique et les développements liés à la prochaine élection présidentielle seront suivis de près, et toute mise à jour importante sera communiquée à nos lecteurs.

Soutien Affirmé à la candidature d’Amadou Bâ : Une voix pour la continuité et la prospérité

Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024 au Sénégal, le Mouvement National pour la Démocratie et l’Équité (MONDE), dirigé par le Dr Boubacar Sy, a exprimé son soutien sans réserve à la candidature de M. Amadou Bâ. L’ancien ministre des Finances du Sénégal est reconnu pour incarner la stabilité et l’expérience nécessaires pour conduire le pays vers de nouveaux sommets de réussite économique.

Le choix d’Amadou Bâ est motivé par sa gestion éclairée des affaires économiques qui a stimulé l’économie sénégalaise. En le soutenant dès le premier tour de l’élection présidentielle, le MONDE affirme son engagement envers la continuité et la prospérité, soulignant que le candidat possède toutes les compétences requises pour propulser le Sénégal vers l’émergence économique.

Amadou Bâ représente non seulement la stabilité, mais aussi l’efficacité et l’optimisme nécessaires pour guider la nation sénégalaise vers un avenir plus fort et plus prometteur. En manifestant leur confiance en un leadership cohérent et déterminé, les membres du MONDE choisissent de contribuer activement à façonner un avenir plus positif pour le Sénégal.

En cette période cruciale, où chaque voix compte, le soutien affirmé du MONDE à la candidature d’Amadou Bâ souligne l’importance accordée à la poursuite des politiques économiques fructueuses et à la réalisation des objectifs de développement du pays. Le leadership de M. Amadou Bâ est perçu comme un gage de stabilité et d’avancées significatives pour le Sénégal.

À travers ce soutien résolu, le MONDE et son leader, le Dr Boubacar Sy, appellent à l’unité autour de la candidature d’Amadou Bâ, symbolisant ainsi un engagement collectif envers la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal.

Passation de service entre Sidiki Kaba et Amadou Ba prévue ce samedi

Une cérémonie officielle de passation de service entre le nouveau Premier ministre Sidiki Kaba et son prédécesseur Amadou Ba est programmée pour ce samedi à 11h à la Primature.

Cette passation de service intervient après la dissolution du gouvernement par le président Macky Sall, mercredi dernier, et la nomination de Sidiki Kaba au poste de Premier ministre en remplacement d’Amadou Ba, désigné comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars.

Me Sidiki Kaba, qui occupait précédemment le poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est un juriste de formation ayant déjà exercé plusieurs fois en tant que ministre. Sa nomination en tant que Premier ministre le place comme le cinquième à occuper ce poste sous la présidence de Macky Sall depuis 2012.

Cette passation de service symbolise le début d’une nouvelle étape dans la gouvernance du pays et marque la transition vers une nouvelle direction sous la conduite de Sidiki Kaba.

Élections présidentielles au Sénégal : Satisfaction de la communauté internationale face à la date fixée

La communauté internationale, représentée par l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les États-Unis, exprime sa satisfaction quant à la décision de fixer la date des élections présidentielles au Sénégal au 24 mars, après des semaines de crise politique liée au report du scrutin.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité du dénouement pacifique de la crise institutionnelle au Sénégal, soulignant l’enracinement et la résilience de la démocratie dans le pays. L’UA déploiera une mission d’observation pour garantir des élections transparentes et crédibles.

L’Union européenne a salué les décisions du Conseil constitutionnel et de la présidence sénégalaise, soulignant la grande résilience de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. L’UE a appelé à une campagne électorale pacifique et à la tenue d’élections crédibles.

La France a également salué la décision du président Macky Sall d’organiser les élections le 24 mars, témoignant de la force des institutions démocratiques sénégalaises. L’Allemagne estime que les conditions d’une élection libre et démocratique ont été créées.

Les États-Unis ont pris acte de la décision sénégalaise, se tenant aux côtés du peuple sénégalais dans leur soutien indéfectible pour la démocratie et des élections libres et justes.

La campagne électorale débutera le 10 mars et se terminera le 22 mars, offrant une fenêtre plus courte que les 21 jours prescrits par le code électoral. Les observateurs internationaux surveilleront de près le déroulement du processus électoral pour garantir son intégrité et sa transparence.

Aissata Tall Sall : Une vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et candidate à la présidence, partage sa vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes dans le pays. Dans un entretien exclusif avec Seneweb à l’occasion de la Journée internationale de la femme, elle affirme que malgré la sous-représentation actuelle des femmes parmi les candidats, elle croit fermement qu’une femme occupera bientôt le poste de présidente de la République.

En soulignant les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles entrent en politique, Aissata Tall Sall rappelle son expérience en tant que candidate en 2019, décrivant le processus comme un véritable parcours du combattant. Elle encourage les femmes à faire preuve de courage et à s’engager davantage dans cet univers politique souvent défini par les hommes.

« Les femmes doivent faire preuve de beaucoup plus de courage pour s’engager dans ce jeu qui a été défini par les hommes. Mais ça viendra. Un jour, j’espère pas très lointain, une femme sera présidente de la République du Sénégal », déclare Aissata Tall Sall.

La ministre de la Justice exprime sa conviction que les femmes ont progressé dans l’occupation de postes de responsabilité et que l’émergence d’une femme présidente est inévitable. Elle partage également ses propres ambitions, affirmant que tant qu’elle sera engagée en politique, son désir d’être la première présidente de la République ne faiblira pas.

L’annonce d’Aissata Tall Sall met en lumière l’importance de soutenir et d’encourager la participation des femmes dans la sphère politique, ouvrant ainsi la voie à une représentation équitable et diversifiée au plus haut niveau de la gouvernance sénégalaise.

Réaction des États-Unis à la décision du conseil constitutionnel sur la Présidentielle Sénégalaise

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel du Sénégal de fixer la date de l’élection présidentielle au 24 mars, les États-Unis ont réagi dans un communiqué publié par leur ambassade à Dakar. Le pays s’est aligné sur la position officielle du gouvernement sénégalais en déclarant prendre acte de la décision et en saluant le choix du peuple sénégalais de maintenir la tradition démocratique.

Le communiqué souligne que la décision du Sénégal de reporter l’élection au mois de mars est perçue comme une victoire pour le peuple sénégalais, qui a démontré de manière constante son respect pour la démocratie. Les États-Unis affirment être aux côtés du peuple sénégalais et saluent son engagement indéfectible en faveur de la démocratie ainsi que sa volonté de participer à des élections libres et équitables.

La campagne électorale est prévue pour débuter le 10 mars et se clôturera le 22 mars, deux jours avant le jour du scrutin. Cette déclaration des États-Unis souligne l’importance accordée à la stabilité démocratique et au respect des processus électoraux dans la région, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

Les observateurs internationaux continueront probablement de suivre de près le déroulement de cette élection présidentielle, compte tenu de l’attention accrue portée aux processus démocratiques à l’échelle mondiale.

Campagne électorale au Sénégal : Appel à l’adaptation des candidats au contexte particulier

Un collectif regroupant des organisations de la société civile a émis un appel aux candidats en lice pour l’élection présidentielle au Sénégal, les incitant à s’adapter au contexte particulier dans lequel se déroulera la campagne électorale. Fixée au samedi à 0 heure pour une durée de deux semaines, la campagne se déroulera dans un contexte marqué par des délais plus courts que prévu initialement.

Cheikh Tidiane Cissé, lead programme manager du programme Gnéti élection, du Collectif des organisations de la société civile, a souligné l’importance pour les candidats de prendre en compte ce contexte particulier. Bien que les délais soient légalement fixés à 21 jours, la compression du calendrier électoral impose une adaptation nécessaire, selon Cissé.

La campagne électorale précède l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, mais reportée par le président Macky Sall au 24 mars. Le collectif appelle les candidats à faire preuve d’adaptabilité et à élaborer des discours programmatiques axés sur les besoins et préoccupations des citoyens.

Une rencontre intitulée « conversation citoyenne » a eu lieu aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès, réunissant des acteurs, notamment des jeunes et des femmes, pour discuter des défis et enjeux liés à leur participation au processus électoral. Un mémorandum appelé la « déclaration de Thiès » a été élaboré, soulignant l’importance d’une élection apaisée et d’une campagne électorale civilisée, sans violence.

Le collectif cherche également à outiller les jeunes et les femmes afin qu’ils puissent formuler des propositions aux candidats lors de la campagne électorale, en l’absence de programmes concrets de la part des candidats. Ces propositions pourraient ensuite être transformées en politiques publiques une fois les candidats élus.

Bilan provisoire du comité de suivi des détenus politiques : Solidarité et soutien en action

Le comité de suivi des détenus politiques a récemment partagé un bilan provisoire de ses activités, mettant en lumière les contributions et les dépenses liées au soutien des ex-détenus politiques. La coordonnatrice, Fatima Mbengue, a fourni des détails sur les recettes et les dépenses, témoignant du niveau de solidarité observé au sein de la population sénégalaise et de la diaspora.

Selon le comité, les recettes ont atteint la somme de 4.789.660 FCFA, collectée à travers divers moyens tels que les numéros de téléphone (Wave, OM, Ria, etc.). Cet élan de générosité a permis de soutenir financièrement les ex-détenus politiques et de couvrir certaines des dépenses nécessaires à leur bien-être.

En ce qui concerne les dépenses, un montant total de 8.127.504 FCFA a été engagé entre le 18 février et le 07 mars 2024. Ces dépenses comprennent principalement des frais médicaux, tels que des ordonnances, des scanners et des opérations, s’élevant à 4.122.504 FCFA. De plus, 4.005.000 FCFA ont été alloués pour soutenir le transport des ex-détenus à l’échelle nationale.

Le comité souligne que sur les 8.127.504 FCFA dépensés, 4.789.660 FCFA ont été couverts grâce aux contributions des bonnes volontés via les numéros de téléphone fournis par le comité de suivi. Le reste des dépenses (3.337.844 FCFA) et d’autres charges ont été pris en charge par le Parti.

À ce jour, le comité indique avoir pris en charge 600 ex-détenus au niveau national et exprime sa gratitude envers tous les Sénégalais, tant au pays qu’à l’étranger, pour leur solidarité envers les détenus politiques. Des remerciements spéciaux ont également été adressés au Parti PASTEF Les Patriotes pour son soutien continu.

Ce bilan témoigne de la mobilisation collective en faveur des droits et du bien-être des détenus politiques, illustrant la solidarité et l’unité de la société sénégalaise dans cette cause.

Khalifa Sall, candidat présidentiel, rend hommage aux femmes en ce 8 Mars

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle et leader de Taxawu Sénégal, a adressé un message soulignant son engagement en faveur des droits des femmes. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a rappelé l’importance de consolider les acquis et de continuer à œuvrer pour l’autonomisation sociale et financière des femmes.

« Alors que les droits des femmes sont menacés partout où sévissent des crises dans le monde et jusqu’à nos frontières, souvenons-nous du chemin qu’il nous reste à parcourir et des acquis qu’il nous faut consolider pour l’autonomisation sociale et financière des femmes car, leur liberté est aussi celle de notre société toute entière. En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, je réaffirme mon engagement pour la Parité, la sécurité, l’insertion et la fin des violences basées sur le genre (VBG) », a partagé Khalifa Sall.

Le leader politique a souligné son intention de faire progresser les droits des femmes une fois élu à la présidence. « Je magnifie le rôle essentiel des femmes dans la construction d’une société plus juste et équilibrée. Dans mon programme, je m’engage à promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et familiale, l’inclusion financière, l’autonomisation économique et la sécurité physique et psychologique des femmes. Ensemble, continuons à œuvrer pour un Sénégal où chacune peut s’épanouir pleinement. Bonne journée à toutes les femmes », a-t-il ajouté.

Cette déclaration témoigne de l’importance que Khalifa Sall accorde à la question de l’égalité des sexes et de son engagement à créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes dans tous les aspects de la vie sociale et économique.

4-Avril : pas de défilé, Macky Sall opte pour la sobriété

À l’occasion de la fête d’indépendance du 4-Avril, le président de la République, Macky Sall, a décidé d’opter pour la sobriété pour marquer sa dernière célébration en tant que chef d’État. Conformément aux informations relayées par Libération dans son édition de ce vendredi, aucune parade militaire n’est prévue sur le boulevard du Centenaire.

Selon des sources anonymes citées par le journal, une approche minimaliste sera adoptée, similaire à celle mise en place lors des restrictions liées à la Covid-19. Ainsi, la célébration consistera principalement en une levée des couleurs au Palais présidentiel.

Cette décision de privilégier la sobriété pour la fête d’indépendance marque une transition vers une approche plus modeste pour cette commémoration. En renonçant au défilé militaire traditionnel, le président Macky Sall semble vouloir marquer cette occasion avec une symbolique plus empreinte de retenue.

Il est important de noter que cette décision intervient dans un contexte particulier, marqué par la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Cette dernière fête d’indépendance sous sa présidence prend ainsi une signification particulière, et le choix de la sobriété peut être interprété comme un geste de transition vers une nouvelle ère politique au Sénégal.

Gouvernement : comment Amadou Bâ a appris son départ

La scène politique sénégalaise a connu un nouveau rebondissement avec le remaniement ministériel opéré par le Président Macky Sall. Alors que la campagne électorale doit débuter ce dimanche pour une durée de 13 jours, des changements significatifs ont été apportés au gouvernement, dont le départ du Premier ministre Amadou Bâ.

Selon les informations rapportées par Les Échos, la journée du jeudi a été marquée par une atmosphère tendue au sein du gouvernement. Les membres du cabinet ont reçu un appel les informant que la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue à 9 heures, était reportée. La rencontre a finalement débuté à 17 heures, révélant des signes précurseurs de changements majeurs.

Lors de la réunion, le Président Macky Sall aurait déclaré : « J’ai reçu la décision du Conseil constitutionnel et je vais l’appliquer. Pas de débat. J’ai décidé de libérer le Premier ministre pour qu’il aille préparer sa campagne. » Cette décision a été motivée par la nécessité de respecter le calendrier électoral, avec la présidentielle désormais fixée au 24 mars.

Selon Les Échos, Amadou Bâ avait déjà été informé de son départ lors du « pré-conseil », une réunion préalable réunissant le Président, le Premier ministre, le Secrétaire général de la Présidence, et celui du Gouvernement.

Ce remaniement ministériel intervient dans un contexte électoral tendu, alors que la campagne présidentielle s’apprête à débuter. Il suscite des interrogations quant à l’impact sur le paysage politique et sur la stratégie électorale du président sortant Macky Sall. Les prochains jours seront cruciaux pour observer les réactions et les ajustements au sein du gouvernement et des différentes formations politiques.

Présidentielle du 24 mars : Amadou Ba convoque sa task-force

Après avoir été récemment démis de ses fonctions de Premier ministre, Amadou Ba, qui est également candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’élection présidentielle du 24 mars au Sénégal, se prépare activement pour sa campagne électorale.

Selon des informations rapportées par Les Échos, Amadou Ba a convoqué son Directoire de campagne pour une réunion qui se tiendra ce soir. Cette task-force sera essentielle pour coordonner les actions et les stratégies de la campagne présidentielle, mobilisant des ressources, planifiant les événements et articulant les messages destinés à convaincre les électeurs.

Le changement récent de Premier ministre avec la nomination de Me Sidiki Kaba pourrait entraîner des ajustements dans la stratégie électorale, et la réunion du Directoire de campagne vise probablement à assurer une transition fluide et à mettre en place une équipe cohérente et efficace.

Les prochaines semaines seront cruciales pour Amadou Ba et son équipe, alors qu’ils travailleront à séduire l’électorat sénégalais et à présenter leur vision pour l’avenir du pays. Les enjeux de cette élection présidentielle sont considérables, et chaque candidat s’efforce de mobiliser un soutien significatif pour remporter le scrutin.

Palais : Macky Sall et Sidiki Kaba travaillent sur la formation du nouveau gouvernement

Suite à la nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre en remplacement de Amadou Ba, une séance de travail prolongée a eu lieu hier au palais de la République entre le Président Macky Sall et son nouveau Premier ministre.

Selon les informations du quotidien Les Échos, cette réunion avait pour objectif de réfléchir à la composition du nouveau gouvernement, dont l’annonce officielle pourrait intervenir ce vendredi. La formation du cabinet ministériel est un processus complexe qui implique la prise en compte de divers facteurs, notamment les compétences des membres, la représentativité des différentes sensibilités politiques, et les défis nationaux à relever.

La même source avance que des ajustements significatifs pourraient être apportés, avec le départ de certains ministres actuels. Cette décision pourrait s’inscrire dans une volonté de renouvellement et d’adaptation aux enjeux contemporains du Sénégal.

Il est à noter que la formation d’un nouveau gouvernement est une étape cruciale dans le processus politique d’un pays, déterminant la direction politique et les priorités de l’administration. Les citoyens et observateurs seront attentifs à la composition de ce nouveau cabinet ministériel, cherchant des indications sur les orientations futures du gouvernement sous la direction du Premier ministre Sidiki Kaba.

[8 mars] Anta Babacar Ngom : La candidate qui pourrait briser le plafond de verre au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle sénégalaise fixée au 24 mars 2024, Anta Babacar Ngom émerge comme l’unique femme parmi les prétendants initiaux, suscitant des interrogations sur sa capacité à briser le plafond de verre politique dans un pays où seules deux femmes ont concouru à la présidence par le passé.

Agée de 39 ans, Anta Babacar Ngom est la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC). Forte de son expérience en tant que « capitaine d’industrie » à la tête de Sedima, l’une des plus grandes filiales agro-industrielles au Sénégal, elle représente la troisième femme à se lancer dans une élection présidentielle depuis l’indépendance en 1960.

Formée au Canada et en France, Anta Babacar Ngom met en avant son expérience entrepreneuriale et affirme que son engagement politique n’est pas le résultat d’un caprice, mais plutôt la volonté de contribuer à la renaissance du Sénégal. En août 2023, elle officialise sa candidature, déclarant que sa campagne sera axée sur la renaissance du pays.

Cependant, elle doit surmonter certains défis, notamment son manque de notoriété dans les quatorze régions du Sénégal. Un expert de la famille Ngom souligne que bien que son parcours à la tête de Sedima ait été remarquable, elle reste relativement inconnue à l’échelle nationale.

Un autre point de critique concerne son engagement passé dans la campagne de Macky Sall en 2012. Anta Babacar Ngom Diack explique son implication en tant que soutien temporaire, soulignant qu’elle n’est responsable d’aucun bilan politique et que son manque d’expérience politique est une force.

Malgré ces défis, Anta Babacar Ngom incarne la volonté des femmes de jouer un rôle prépondérant dans le développement du pays. Elle travaille à constituer une « génération Anta Babacar », un groupe de militants proposant des activités pour les jeunes adultes.

Alors que les observateurs soulignent la difficulté pour des personnalités extérieures à l’appareil politique de percer, certains estiment que même si elle ne réussit pas cette fois-ci, elle pourrait ouvrir la voie à l’avenir. Les résultats des élections précédentes ont montré que l’expérience politique est souvent un facteur déterminant, mais Anta Babacar Ngom reste déterminée à faire mieux que ses prédécesseures Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé.

Cependant, il est encore tôt pour anticiper le résultat final, et la candidate doit mobiliser un soutien significatif pour espérer créer la surprise et marquer l’histoire politique du Sénégal. L’élection présidentielle sénégalaise s’annonce comme un moment crucial pour évaluer la dynamique de la participation des femmes dans la sphère politique du pays.

« Bonne mission pour la suite » : Les adieux émouvants de Macky Sall aux gendarmes assurant sa sécurité

Lors de l’inauguration de l’état-major de la Maison militaire, le président sénégalais, Macky Sall, a adressé des adieux émouvants aux agents de la Gendarmerie responsables de sa sécurité et de celle de sa famille. En présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais, Macky Sall a salué le dévouement et le sens de l’honneur dont font preuve ces agents.

« C’est avec plaisir que je m’adresse à vous, d’abord pour vous exprimer ma fierté, ma satisfaction sur le sens de l’honneur que vous donnez à votre mission, celle d’assurer la protection du président de la République et les membres de sa famille que vous faites avec honneur et dignité », a déclaré le président.

Il a souligné l’évolution positive de la Maison militaire, tant en termes d’effectifs que de matériel, de logistique et de conditions de travail. Macky Sall a exprimé sa reconnaissance envers les agents pour leur engagement et leur professionnalisme.

Le président a également évoqué la réalité de la vie institutionnelle et a assuré les gendarmes de son attention continue envers leurs conditions de travail. Il a conclu en exhortant les agents à continuer de servir l’État et la République avec le même dévouement sous le successeur éventuel.

« Encore une fois merci et bonne mission pour la suite. Je vous invite à toujours servir l’État et la République comme vous le faites si bien, car la Gendarmerie nationale et particulièrement la Maison militaire restent les derniers remparts de la République », a conclu Macky Sall.

Ces adieux émouvants témoignent de la relation forte entre le président sortant et les agents qui ont veillé sur sa sécurité tout au long de son mandat.

Présidentielle du 24 mars au Sénégal : Macky Sall fixe la période de la campagne électorale

Le Sénégal se prépare activement pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 24 mars prochain. Le président en exercice, Macky Sall, a récemment pris une décision cruciale en fixant la période officielle de la campagne électorale à travers un décret présidentiel.

Ce décret, émis suite aux décisions du Conseil constitutionnel, stipule que la campagne électorale débutera le samedi 9 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le vendredi 22 mars 2024 à minuit. Ces dates, conformes aux dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, permettront aux candidats en lice de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs.

Il est important de souligner que cette période de campagne électorale se déroulera en conformité avec les dispositions du Code électoral sénégalais en matière de propagande électorale. Cela garantira un déroulement juste et transparent de la compétition politique, tout en offrant une plateforme équitable à tous les candidats pour exprimer leurs idées et leurs projets pour l’avenir du pays.

Le décret confie la responsabilité de superviser l’exécution de ces dispositions à plusieurs ministres et hauts fonctionnaires, notamment le ministre de l’Intérieur, le ministre des Forces armées, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et d’autres personnalités clés telles que le Président de la Commission électorale nationale autonome et le Président du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel. Ces acteurs auront pour mission d’assurer le bon déroulement de la campagne électorale et de veiller au respect des règles électorales établies.

Cette annonce marque ainsi le coup d’envoi officiel de la période de campagne électorale au Sénégal. Les prochaines semaines seront donc cruciales, car elles permettront aux électeurs de se familiariser avec les différents programmes politiques proposés par les candidats et de faire un choix éclairé lors du jour du scrutin.

Dans un climat politique chargé et animé par des enjeux majeurs pour l’avenir du pays, la période de campagne électorale représente une occasion importante pour le peuple sénégalais de participer activement au processus démocratique et de décider de la direction que prendra leur nation dans les années à venir.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

Quitter la version mobile