Démission de Serigne Guèye Diop : Un tournant dans la gouvernance locale de Sandiara

La commune de Sandiara, dans le département de Mbour-Ouest, est actuellement le théâtre d’un événement majeur dans sa gouvernance locale : la démission de son maire, Serigne Guèye Diop. Cette décision intervient suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. En fonction depuis 2014, Serigne Guèye Diop a fait le choix de se retirer de ses fonctions municipales, marquant ainsi un exemple significatif dans la lutte contre le cumul de mandats au sein de l’appareil étatique, une initiative prônée par le nouveau régime en place.

Né en juillet 1959 dans le village de Faylar à Sandiara, Serigne Guèye Diop est un ingénieur agronome et chercheur diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, une prestigieuse institution universitaire. Son parcours académique et professionnel témoigne de son expertise et de son engagement en faveur du développement, tant au niveau local que national.

En effet, Serigne Guèye Diop est surtout connu pour son initiative audacieuse : le Plan Sandiara émergent 2035. Ce programme ambitieux comprend 25 projets structurants visant à dynamiser le développement économique, social et environnemental de la commune sur le long terme. Son travail acharné et sa vision stratégique ont contribué à positionner Sandiara comme un acteur majeur dans le paysage de la gouvernance locale.

Sa démission de son poste de maire reflète sa volonté de se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, tout en respectant les principes de déontologie et de bonne gouvernance. Cette décision, bien que surprenante pour certains, est perçue comme un geste de sacrifice et de dévouement envers son pays et sa communauté.

La vacance du poste de maire ouvre désormais la voie à de nouveaux défis pour la commune de Sandiara. Le choix du successeur de Serigne Guèye Diop sera crucial pour assurer la continuité des projets en cours et maintenir la dynamique de développement initiée sous son mandat. En attendant, les citoyens de Sandiara saluent le parcours remarquable de leur ancien maire et lui souhaitent succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles.

Le défi persistant de l’émigration des jeunes au Sénégal malgré les promesses de changement politique

L’élection présidentielle récente au Sénégal a été marquée par l’ascension de Bassirou Diomaye Faye, devenant ainsi le plus jeune Chef d’État du pays. Sa victoire a été perçue comme une opportunité pour le changement et la rupture avec les politiques précédentes, notamment en ce qui concerne la création d’emplois pour contrer l’émigration massive des jeunes.

Cependant, sur le terrain, la réalité semble dépeindre une image nuancée de l’impact de ces nouvelles perspectives politiques sur les aspirations des jeunes. Malgré les discours prometteurs et les intentions louables du gouvernement, les jeunes continuent à faire la queue devant les centres de demande de visa, désireux de chercher des opportunités à l’étranger.

En cette matinée de Ramadan, le centre de réception des demandes de visa de Ouakam est bondé. Parmi la foule se trouve Aliou Dramé, un étudiant en droit de 24 ans. Malgré sa foi en un avenir meilleur promis par le nouveau président, il choisit de saisir une opportunité d’emploi à l’étranger, conscient des défis auxquels il pourrait être confronté sur le marché du travail au Sénégal.

Le constat est partagé par Djibril Guèye, un habitué des lieux. Pour lui, de nombreux jeunes ont perdu espoir après des années de lutte contre le chômage, et convaincre ces jeunes de rester et de contribuer au développement du pays sera un processus complexe et de longue haleine.

Pourtant, certains restent optimistes quant aux intentions du gouvernement. Saliou Diop, responsable des achats au ministère des Finances, salue les propositions du président visant à lutter contre l’émigration des jeunes. Cependant, il reconnaît également que ces mesures ne seront pas suffisantes pour dissuader complètement les jeunes de chercher des opportunités à l’étranger.

Dans ce contexte, il devient crucial pour le gouvernement de traduire ses promesses en actions concrètes. Alléger les procédures de demande de visa, créer un environnement favorable aux investissements et promouvoir l’entrepreneuriat pourraient être des premiers pas vers la rétention des jeunes talents au Sénégal.

En fin de compte, l’émigration des jeunes reste un défi persistant qui nécessite une approche globale et coordonnée de la part du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. Tant que les jeunes ne trouveront pas des opportunités satisfaisantes dans leur propre pays, l’attrait de chercher fortune à l’étranger continuera à exercer une pression sur la société sénégalaise.

Les tensions émergent au sein de l’APR : Macky Sall et Amadou Bâ face à une dualité croissante

La défaite électorale du 24 mars 2024 a semé les graines de la discorde au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Alors que le président sortant, Macky Sall, et son candidat malheureux, Amadou Bâ, tentent de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique post-électorale, une dualité émergente entre les deux figures principales du parti commence à se dessiner.

Dans les jours qui ont suivi la proclamation des résultats électoraux, Macky Sall a adressé une note aux membres de l’APR, réaffirmant son leadership et appelant à l’unité malgré la défaite. Il a souligné l’importance de rester concentré sur l’avenir et de défendre les intérêts nationaux dans un contexte politique incertain.

Cependant, la réponse d’Amadou Bâ, le candidat désigné de l’APR pour l’élection présidentielle, a jeté un éclairage différent sur la situation. Dans une lettre ouverte, Bâ a souligné son rôle en tant que chef de l’opposition démocratique et républicaine, prêt à défendre ses idéaux de paix et de prospérité partagée. Cette déclaration a laissé entrevoir une division potentielle au sein de l’APR, avec Bâ positionné comme un contrepoids à l’autorité de Sall.

Les enjeux sont élevés pour les deux hommes. Alors que Macky Sall assume un nouveau rôle en tant qu’Envoyé spécial des 4P, avec des responsabilités mondiales, Amadou Bâ se trouve face à la tâche ardue de rassembler le parti derrière lui dans son rôle de chef de l’opposition. Les tensions sont exacerbées par le projet de loi sur le statut du chef de l’opposition, qui offre des privilèges spéciaux à celui qui incarne ce rôle.

Au sein de l’APR, des divisions se font sentir. Certains membres du parti ont exprimé leur réticence à soutenir Bâ, soulignant les défis qu’il pourrait rencontrer pour unifier le parti derrière sa vision. Alors que les élections législatives anticipées se profilent à l’horizon, la bataille pour le contrôle de l’APR pourrait s’intensifier dans les semaines à venir, laissant présager une période tumultueuse pour le parti au pouvoir et la politique sénégalaise dans son ensemble.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Passation de service au Ministère de l’Intérieur : Makhtar Cissé cède le relais à Jean Baptiste Tine

Le Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une transition majeure aujourd’hui, alors que Mouhammadou Makhtar Cissé a officiellement passé le témoin au Général Jean Baptiste Tine lors d’une cérémonie de passation de service. Cette transition intervient dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé des changements rapides au sein du gouvernement.

La passation de service s’est déroulée selon le mode « fast track » promis par le Premier ministre, témoignant d’une volonté de dynamisme et de transition efficace au sein de l’administration. La rapidité de ce processus démontre également l’engagement du gouvernement à maintenir la continuité des services publics tout en mettant en place de nouvelles orientations et stratégies.

Mouhammadou Makhtar Cissé, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, laisse derrière lui un héritage de service et de dévouement envers la nation. Son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, prend les rênes du Ministère de l’Intérieur dans un climat marqué par des défis complexes en matière de sécurité intérieure, de gestion des crises et de consolidation de l’ordre public.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-politique. Le nouveau ministre devra s’atteler à relever ces défis avec détermination et vision, en coopération avec les différentes institutions et acteurs de la société.

Par ailleurs, il convient de noter que cette passation de service intervient le même jour où le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions à la primature. Ce synchronisme témoigne d’une volonté collective de dynamiser et de renouveler l’action gouvernementale pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple.

Dans les semaines à venir, il sera intéressant de suivre les premières actions et initiatives du nouveau ministre de l’Intérieur, ainsi que les réactions et les attentes des citoyens à l’égard de ce changement au sein du gouvernement. En effet, la manière dont le ministère abordera les défis sécuritaires et sociétaux en cours sera cruciale pour l’avenir du pays.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Un Appel à l’Unité Nationale : Sonko exhorte à soutenir le Président Diomaye Faye

Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.

Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.

Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.

L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

Assemblée nationale : Les futurs remplaçants des ministres Birame Soulèye Diop et Alioune Sall révélés

La composition de l’Assemblée nationale du Sénégal connaîtra bientôt des changements avec les départs des députés Birame Soulèye Diop et Alioune Sall, récemment nommés ministres dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour combler ces postes vacants, deux nouveaux députés ont été désignés, selon des informations relayées par Les Échos.

Amadou Ba, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière élection présidentielle, prendra la place laissée par Birame Soulèye Diop. Ce dernier a été nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines dans le nouveau gouvernement. Quant au siège laissé vacant par Alioune Sall, il sera occupé par Samba Diouf, un commerçant. Alioune Sall, quant à lui, est désormais à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Ces changements au sein de l’Assemblée nationale témoignent des ajustements nécessaires pour assurer une continuité du fonctionnement de l’institution parlementaire malgré les modifications au sein du gouvernement. Les nouveaux députés prendront ainsi leurs fonctions afin de représenter leurs circonscriptions respectives au Parlement sénégalais.

Cette transition reflète également les évolutions politiques et administratives en cours au Sénégal, alors que le gouvernement travaille à mettre en place ses priorités et à former son équipe pour répondre aux défis du pays.

Absence de membres du PDS dans le gouvernement : Clarifications du porte-parole

La récente composition du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko a été marquée par l’absence de membres du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette situation a suscité diverses interrogations et spéculations quant aux raisons de cette exclusion. Face à ce contexte, le porte-parole du PDS, Bachir Diawara, a pris la parole pour apporter des éclaircissements.

Dans un communiqué officiel, Bachir Diawara a tenu à souligner que le PDS avait apporté un soutien sans conditions à la coalition Diomaye Président, dirigée par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Le PDS a soutenu sans conditions la coalition Diomaye : pour la rupture, la justice et l’équité sociale, le Progrès Social et économique. Par conséquent, toute autre spéculation autour de la participation ou pas de notre Parti dans le Gouvernement, est hors saison », a précisé Bachir Diawara.

Cette déclaration vise à dissiper toute confusion ou interprétation erronée concernant l’absence de membres du PDS dans le gouvernement actuel. Le porte-parole a ainsi affirmé que le soutien du PDS à la coalition Diomaye Président était motivé par des considérations de rupture, de justice sociale et de progrès économique pour le Sénégal.

Cette clarification intervient dans un contexte où l’absence de représentation du PDS dans le gouvernement a été largement commentée et interprétée par l’opinion publique. En apportant ces éclaircissements, le porte-parole du PDS souhaite mettre fin aux spéculations et réaffirmer l’engagement du parti en faveur des objectifs de la coalition Diomaye Président.

Malick Ndiaye : Un profil atypique à la tête des Transports

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye a surpris bon nombre de Sénégalais en nommant Malick Ndiaye, plus connu sous le nom d’El Malick, à la tête du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et Aériens. Ce choix audacieux met en lumière un profil atypique, mais néanmoins compétent, pour gérer un secteur crucial de l’économie sénégalaise.

Malick Ndiaye, également appelé El Malick, est un personnage bien connu dans le paysage politique sénégalais. Originaire de Dahra Djolof, dans le département de Linguère, il s’est illustré par son engagement politique et son dévouement envers le parti Pastef, notamment en tant que secrétaire national à la communication. Son parcours politique tumultueux, marqué par des arrestations et des accusations controversées, témoigne de son engagement indéfectible envers ses convictions.

Cependant, ce qui surprend le plus dans sa nomination au ministère des Transports, c’est son background professionnel dans le domaine de la logistique. Diplômé en transport logistique, Malick Ndiaye a acquis une expertise solide dans ce secteur, travaillant auparavant dans une multinationale du secteur minier. Ses compétences en gestion des opérations portuaires et logistiques font de lui un choix étonnant mais pertinent pour diriger un ministère aussi crucial que celui des Transports.

Bien que son expérience politique puisse susciter des questions quant à sa capacité à diriger efficacement ce ministère, ceux qui le connaissent décrivent Malick Ndiaye comme un professionnel compétent, ouvert, courtois et discret. Son approche pragmatique et sa connaissance approfondie du secteur de la logistique pourraient s’avérer précieuses pour relever les défis auxquels est confronté le secteur des transports au Sénégal.

La nomination de Malick Ndiaye à la tête du ministère des Transports illustre la volonté du gouvernement de diversifier ses choix et d’opter pour des profils innovants pour répondre aux besoins complexes du pays. Il reste à voir comment il saura relever ce défi et mettre en œuvre des politiques efficaces pour améliorer les infrastructures et les services de transport au Sénégal.

Alpha Ba, un défenseur de l’autonomisation du monde rural au Sénégal

Le Secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan indique qu’il compte inscrire parmi les priorités qui lui sont assignées, ”l’autonomisation du monde rural” afin de permettre au secteur de bénéficier directement des fonds et du matériel qui lui sont alloués.

”Nous attendons encore les décrets de répartition des services et des rencontres avec le Premier ministre et le Président, mais nous pouvons dire que l’autonomisation du monde rural pour lui permettre de recevoir directement les fonds et le matériel qui lui sont alloués sont nos priorités”.

Ancien doctorant de l’Unité de formation et de recherches Lettres et Sciences humaines (LSH) de l’Université Gaston Berger, Alpha Ba précise que l’objectif qui lui est assigné consiste à ‘’relancer la coopérative en milieu rural et à aller vers l’autonomisation en limitant les intermédiaires qui captent les fonds qui n’arrivent pas aux agriculteurs”.

”Depuis la dévaluation du francs Cfa et le désengagement de l’Etat, dit-il, l’encadrement rural n’existe plus” au Sénégal.

”Si on arrive à les [les paysans] organiser, ça peut leur permettre de s’autonomiser et de pouvoir gérer eux-mêmes le matériel et en terme de commerce, il y aura des effets”, explique M. Ba. Il estime que, jusqu’ici, ”le monde rural a été laissé à la merci des affairistes”.

Cette question figure d’ailleurs dans le programme présenté par la coalition ‘’Diomaye Président’’, signale-t-il, disant attendre de rencontrer le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, pour d’éventuelles orientations.

Un sociologue de formation

Docteur en sociologie, Alpha Ba a été formé à l’UGB et enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), précisément au département Économie et Sociologie rurale, depuis 2015.

Il ressort d’une note transmise à l’APS que ”c’est à Kanel [Matam] que sa formation a débuté, précisément à l’école élémentaire de Séno Palèle’’, où il obtint le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au collège de la même commune.

”Entre les villages de Banadji et Aouré d’où sont originaires ses parents, il passera toute son enfance au Fouta, ce qui le marquera à jamais et renforcera son enracinement dans la culture pulaar”, informe le document.

Bien qu’ayant grandi dans le Fouta, Alpha Ba est né à Guédiawaye où il est revenu plus tard pour son cycle secondaire et obtenir le bac au lycée Limamoulaye avant de rejoindre l’université de Saint-Louis.

Il travaille avec beaucoup d’ONG et organisations de la société civile sur les questions de développement du monde rural, selon la même source.  ”Cela fait de lui un homme de terrain qui a développé un amour et une proximité agissante avec le milieu paysan qu’il connaît parfaitement bien.”

Le Secrétaire d’Etat est auteur de plusieurs publications scientifiques sur les questions rurales, dans des revues nationales comme internationales.

A quarante-quatre ans, Alpha Ba, qui est très ancré dans les réalités locales, a le couscous comme plat préféré pour le dîner, selon la même note transmise à l’APS, qui le décrit comme ”un banlieusard paysan dans l’âme”.

Réaction vive contre la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais

Dans une tribune signée par plus de 250 personnalités, le Collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes fustige la faible représentation de ces dernières dans le nouveau gouvernement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. “Outre la faible représentativité des femmes”,  les membres du collectif se disent “circonspects sur le remplacement du Ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants par le Ministère de la famille et des solidarités”. “L’emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l’urgence d’élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés”, soulignent les signataires. Seneweb vous propose l’intégralité de la tribune.

Déclaration du collectif des citoyen.ne.s pour le respect et la préservation des droits des femmes

De la nécessité d’inclure les femmes dans les instances de prise de décision pour une gouvernance véritablement démocratique !

Nous avons accueilli avec une grande satisfaction l’élection du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’espoir fondé en ce Président est à la hauteur de la rupture prônée.

Nous tenons aussi à rappeler le combat des femmes pour la tenue d’une élection présidentielle apaisée dans le respect du calendrier républicain. C’est au nom de ce même combat, en tant qu’organisations, personnalités indépendantes, et collectif de citoyen.ne.s soucieux du respect et de la préservation des droits des femmes, que nous alertons sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive avec une représentativité substantielle des femmes aux sphères de décisions publiques. La liste des membres du premier gouvernement, parue ce 5 avril 2024, laisse très peu de place aux femmes. Sur 25 ministres, 5 secrétaires d’État, et 4 membres du cabinet du chef d’État, soit 34 postes, seules quatre femmes sont présentes. Cette inqualifiable sous représentation induit une perte intolérable d’intelligences et de visions que seuls le pluralisme et l’inclusion permettent de garantir. Il n’y a aucun secteur dans lequel on ne trouve des femmes qui allient compétence, expérience et dévouement de premier ordre.

Cette disproportion est d’autant plus regrettable que c’est le Sénégal qui, dès 2004, a proposé à la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, l’adoption d’une Déclaration solennelle pour l’égalité de genre en Afrique, posant ainsi les jalons vers une Commission de l’Union africaine (CUA) paritaire pour ne citer que cet exemple. De plus, l’article 7 de notre Constitution dispose : “les hommes et les femmes sont égaux en droit. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions”.

Doit-on encore rappeler qu’à chaque étape de la construction de notre Nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour

l’indépendance, l’émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? Il est important de rappeler qu’aucun pays ne s’est développé en laissant en marge les femmes.

C’est pourquoi, outre la faible représentativité des femmes, nous sommes circonspectes sur le remplacement du Ministère de la femme, de la famille et de la protection des enfants par le Ministère de la famille et des solidarités. Cette appellation est une véritable régression. L’emphase portée sur les femmes et les enfants soulignait précisément l’urgence d’élaborer des politiques publiques destinées à mettre fin aux inégalités de genre (économiques, éducatives, sanitaires, politiques, foncières, etc.) et à améliorer les conditions de vie de celles qui demeurent encore les plus vulnérables à la pauvreté et à la violence, et sur qui, reposent toujours la charge du soin des plus petits et des plus âgés. Soulignons aussi de manière définitive ceci : bien que les femmes jouent un rôle central dans la cellule familiale, elles sont des êtres à part entière qui existent en dehors de la sphère familiale. Les assimiler à cette dernière, c’est nier leur droit à exister dans leur multidimensionnalité.

Pour toutes ces raisons, nous demandons que cette erreur de départ soit rectifiée par la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives. De surcroît, nous demandons le renforcement des cellules genre déjà présentes au niveau des différents ministères pour une mise en œuvre transversale de la Stratégie Nationale d’Équité et d’Égalité de Genre (SNEEG) en collaboration avec la Direction de l’équité et l’égalité de genre (Deeg) et le Programme d’appui à la stratégie d’équité et d’égalité de genre (pasneeg).

“Poursuivre, intensifier et accélérer les efforts pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes à tous les niveaux”, c’est ce à quoi l’État du Sénégal s’était engagé dans le cadre de la Déclaration Solennelle pour l’Egalité de Genre en Afrique (DSEGA) et c’est à quoi nous invitons le nouveau gouvernement qui définit son projet de société comme panafricain.

Dans notre volonté de veiller à ce que ce nouveau gouvernement, celui de tous les Sénégalais et Sénégalaises, remplisse ses missions de rupture pour plus de gouvernance démocratique, de justice sociale, d’équité, nous continuerons d’alerter et de faire des propositions constructives sur le besoin d’inclusion des femmes et de représentation égalitaire.

Fait à Dakar, le 07 avril 2024

PERSONNALITÉS INDÉPENDANTES – CITOYEN.NE.S

1. Aboubacar Demba Cissokho, Journaliste

2. Absa Faty Kane, Consultante

3. Adja Aminata NDOUR, fe?ministe radicale et professeure de mathe?matiques 4. Agathe Alwaly Mbaye, relations internationales et e?tudes africaines, engage?e dans la lutte pour les droits des femmes

5. Ai?cha Awa Ba – Consultante

6. Ai?cha Rassoul SENE – Pre?sidente de Yeewi Association (pour les droits des femmes et des filles)

7. Ai?chatou DIOP, Experte Affaires Publiques et De?ontologie

8. Ai?chatou Fall, DGA

9. Ai?da CAMARA, Cour pe?nale internationale de la Haye

10. Ai?da Michelle Lopes, Professionnelle en communication/marketing

11. Ai?ssa Dione, Designer/chef d’entreprise

12. Aissatou Dieng DIOP Consultante en Te?le?communications

13. Aissatou DIENG KASSE? / INSPECTRICE DE L’ EDUCATION, ECRIVAINE COORDONNATRICE CELLE GENRE ET EQUITE? DU MTADIA

14. Ai?ssatou DIENG- Directrice Devopex Se?ne?gal

15. Aissatou Hountondji – Statisticienne

16. Ai?ssatou Seck, Avocate, Spe?cialiste en De?veloppement International 17. Ai?ssatou Se?ne- Fe?ministe, Consultante

18. Aita Cisse, learning Manager, auteur de l’œuvre Kaay ma xelal la sur la de?pression de soda (bande dessine?e) et fondatrice de Kaay me xelal la plateforme de sante? mentale 19. Alassane GUISSE Formateur

20. Aliou Demba Kebe, Inge?nieur de la formation, Coach et Facilitateur en De?veloppement Organisationnel

21. Alioune Tine, AfrikaJom Center Sira cissokho – fe?ministe

22. Amadou Kane, Comptable

23. Amina Ai?dara – fe?ministe

24. Amina Diagne – Coach d’affaires certifie?e en PNL, Directrice Minapro 25. Amina Seck – Romancie?re, scénariste Fondatrice Les Cultur’elles (Agence pour la promotion des Arts et Cultures au Fe?minin)

26. Aminata Badiane Thioye ANJSRPF

27. Aminata Dia, chercheuse, designer, auteure, coach

28. Aminata Dieng Dia, experte sociale, manager de projet, adjointe au maire. 29. Aminata Fall Niang, juriste-fiscaliste, administratrice de sociétés

30. Aminata Guisse?, Manager en strate?gie des communications, coach en prise de parole en public, Fondatrice de l’agence de communication et de production audiovisuelle Mabelle Consulting

31. Anna Ndiaye Ba, entrepreneure, promoteur artistique

32. Annie Jouga – Premie?re femme Architecte du Se?ne?gal

33. Arame Gueye Se?ne – Socio-e?conomiste – Directrice exe?cutive Social Change Factory – Vice pre?sidente inclusion et justice sociale Consortium Jeunesse Se?ne?gal 34. Astou Fall, inge?nieure spe?cialiste en Hydraulique

35. Atta Badiane – Fe?ministe radicale

36. Awa NDOYE, Juriste, Responsable de de?veloppement commercial RDC, Pre?sident de?marche citoyenne

37. Awa Nguer Fall, E?conomiste Planificatrice

38. Awa P. Ndiaye Experte technique internationale en fiscalite?

39. Awa SECK, fe?ministe, association GANAI?

40. Awa TINE Communicante et charge?e de communication

41. Babacar Fall, professeur UCAD, Dakar Se?ne?gal

42. Bachir DIOP, Agronome, Saint-Louis

43. Batoura KANE NIANG Ancien Ambassadeur, Expert en Gestion des Conflits 44. Be?atrice Diop Experte en marketing/communication

45. Bineta Bocoum, charge?e de communication du Centre des Ope?rations d’Urgence Sanitaire COUS du Ministe?re de la Sante? et membre de la plate forme de lutte contre les VBG

46. Bineta Ndoye Responsable administrative et financie?re a? l’OSIDEA (observatoire de suivi des indicateurs de de?veloppement e?conomique en Afrique) Amina Faye, auditrice 47. Boubacar Boris Diop, e?crivain

48. Bowel DIOP, Fe?ministe et entrepreneure

49. Charlotte Faty Ndiaye, Professeure Sante? Publique

50. Cheikh Omar Ndiaye, Consultant

51. Cheikh Oumar Sarr, Suisse

52. Cheikh Tidiane Ba Manager Entreprise Coordinateur ge?ne?ral Convergence pour la Re?publique et la De?mocratie.

53. Codou Loume : Journaliste , Pre?sidente du Re?seau International des Femmes /Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires

54. Corka Ndiaye pre?sidente de l’association de de?fense des droits des aides me?nage?res du Se?ne?gal (ADDAD Se?ne?gal)

55. Coumba Khoule? – fe?ministe

56. Coumba Toure?, Directrice Kuumbati

57. Courani Diarra, Journaliste, formatrice Association Ma’Donne

58. Daba Ndione, sociologue spe?cialiste genre

59. Dede Didi – Pre?sidente d’associations fe?minines

de?veloppement local et charge?e de genre

60. Diabou Bessane- Experte en communication- Formatrice en genre – Fondatrice de la plateforme Jaabu TV

61. Diago Diouf Fati – consultant, coach

62. Diago Ndiaye, Pre?sidente Re?seau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Se?curite?

63. Diallo Hamath

64. Diallo Nade?ge, Directrice Frimousse structure d’accueil pour enfants. Caen 65. Diary BA, inspectrice de l’enseignement e?le?mentaire a? la retraite.

66. Diatou Cisse?, journaliste

67. Dior Fall Sow, Magistrate, premie?re femme procureure du Se?ne?gal 68. Djenaba Wane Ndiaye Economiste Militante

69. Djeynabou DIALLO, Conseille?re technique communication et relations publiques 70. Djibril Drame?, artiste visuel et co-fondateur de Sabali Inc

71. Dr Absa Gassama Enseignante Chercheure en Sociologie e?conomique UNCHK 72. Dr Amayel Diop , Enseignante- Chercheure/ UCAD/FSJP Khaita Sylla, Fe?ministe 73. Dr Awa Diop sociologue

74. Dr Defa Wane, Yeewu-Yewwi PLF

75. Dr Halima Diallo – Psychologue

76. Dr Nde?ye Fatou Ngom, Me?decin de sante? publique

77. Dr Oumou Fadly Toure?, me?decin pe?diatre fe?ministe, experte Genre et Inte?gration en Sante?

78. Dr Pape Coly Faye, Chef d’entreprise – Le Vesinet (78) France

79. Dr Rokhayatou Fall, Ve?te?rinaire Environnementaliste

80. Dr Selly Ba Sociologue,

81. Dr. Fatimata Ly-Fall : Directrice Exe?cutive du CEDEM (Centre De?mocratie- Education aux Medias et aux Multilinguisme)

82. Dr. Marame Gueye, Fe?ministe, Professeur de Litte?rature Africaine et de sa Diaspora 83. Dre Korka Sall, fondatrice SamaMentor

84. Dre. Ndeye Astou Ndiaye, Enseignante-Chercheuse, UCAD/FSJP/ Secre?taire exe?cutive Nubianlane IRAP

85. El Hadj Abdoul Aziz SY, chef d’entreprises

86. El Hadji Ousmane Sow Sall, professeur de philosophie

87. Ele?na Bougaire, dermatologue, fe?ministe

88. Elhadj Amadou Samb, Directeur Pays BudgIT Senegal

89. Elimane Haby KANE, Consultant, Pre?sident LEGS-Africa

90. Ephrem Manga, acteur politique membre de la socie?te? civile

91. Evelyne Dioh, Directrice exe?cutive WIC Capital

92. Fa DIALLO, Entrepreneure sociale, spe?cialiste Petite enfance, Founder & CEO Institut Acade?mique des Be?be?s-IAB, Pre?sidente de l’association Boyam la maison des 1000 jours

93. Fama Reyane Sow, sce?nariste et re?alisatrice, directrice Khaleebi Prod 94. Fatima Ba, Magistrate

95. Fatim Niang Niox, Fondatrice Acceent, co-fondatrice Consortium Jeunesse Se?ne?gal 96. Fatima Wane, e?tudiante en Psychologie Clinique

97. Fatima Zahra Ba , fondatrice de la marque So’ Fatoo et initiatrice du mouvement Doyna contre les violences faites aux femmes

98. Fatimata Diallo Ba, professeure de lettres classiques. E?crivaine.

99. Fatimata Poulo SY Experte en Sante? Publique

100. Fatimata SY/ Juriste consultante / Comite? de lutte contre les violences faites aux femmes ( CLVF)

101. Fatou A. Diouf, citoyenne

102. Fatou Ba Niang, Financie?re

103. Fatou FAYE, Communicante

104. Fatou Kine? CAMARA, mai?tresse de confe?rence titulaire, FSJP/UCAD 105. Fatou Loum, fe?ministe

106. Fatou Maguette Ai?cha Loum, Engage?e pour la de?fense des droits des femmes 107. Fatou Matar Diop – Pre?sidente Femmes Leaders de la Diaspora, Experte en Communication

108. Fatou Warkha Sambe Journaliste Fe?ministe fondatrice de WarkhaTv 109. Fatoumata Diop Directrice des Ressources humaines Port Autonome de Dakar 110. Fatoumata Hane, Socio-anthropologue. Universite? Assane Seck de Ziguinchor 111. Fatoumata Seck, Enseignante/ Chercheuse, Stanford

112. Fatoumata Sow. Journaliste. YY PLF

113. Fatou Sow, Sociologue, CNRS

114. Fatimatou Zahra DIOP, e?conomiste, Yeewu Yewwi pour la Libe?ration des Femmes 115. Fatymatou Dia Saleem, Consultante | Strategie & Education

116. Felwine Sarr, Universitaire et e?crivain

117. Gnylane Thiam, Formatrice et Coach Dakar

118. Haoua Dia Thiam,Ge?ographe ,ancienne Ministre et Depute?e,ancienne presidente du COSEF (Conseil Se?ne?galais des Femmes)

119. Hawa Ba, Sociologue

120. Hawa Racine Thiam, Professeur Bioengineering, Stanford

121. HUCHARD Nde?ye Catherine Formatrice

122. Ibou Fall, journaliste.

123. Ibrahima Kane, juriste, de?fenseur des droits humains

124. Ismahan Soukeyna Diop, psychologue, enseignante chercheuse, UCAD 125. Jaly Badiane, Activiste Fe?ministe

126. Jerry-Gwenae?l Azilinon, heforshe, membre du mouvement Doyna et SG de Yeewi Association

127. Jocelyne Tithiam Faye – Fe?ministe

128. Kalista Sy, re?alisatrice, productrice

129. Khady BEYE – responsable affaires ge?ne?rales mairie Neuilly plaisance 130. Khady C Diop

131. Khady Cisse Diop Directrice de PMI

132. Khady Ndour Juriste-Fe?ministe

133. Khaira Thiam Fe?ministe radicale, psychologue clinicienne, doctorante en droit et psychologie – UCAD/Univ. Lyon 2

134. Khar Ndiaye- Inge?nieure sociale, Expert en de?veloppement local – Directrice Oxfam au Se?ne?gal

135. Lamba KA, pre?sidente Association Impact’ellle

136. Laurence Mare?chal, spe?cialiste en e?ducation des filles a? la retraite 137. Liliane Coulibaly, manager

138. Lingue?re NDOYE – Directrice Commerciale

139. Maah Koudia Keita, Artiste

140. Mai?mouna Hanne Experte en Marche?s publics Gestion de projet Finances publiques

141. Mai?mouna Isabelle Dieng, Pre?sidente de Natural Pact Senegal, co-pre?sidente de la Plateforme des Acteurs non E?tatiques

142. Mai?mouna Ndoye, juriste, spe?cialiste en genre et de?veloppement 143. Maïmouna Yade, juriste, féministe, Directrice exécutive JGEN Sénégal 144. Makhoudia Ba, stagiaire a? la FASTEF – Doctorant en philosophie 145. Malick Diop, Directeur Exe?cutif Plateforme des Acteurs non E?tatiques, 146. Mamadou Jean Charles Tall, architecte

147. Mamani Coulibaly, urbaniste

148. Mame Arame Fall – Consultante

149. Mame Bineta Diouf Diallo, coach certifie?e EMCC

150. Mame Diarra Ndiaye Sobel, Experte en Coope?ration Internationale et en politique genre, Fondatrice de Solidarite? Active

151. Mame Mare?me Fall- Chef d’entreprise

152. Mame Penda Ba, Professeur de science politique. UGB

153. Mame-Fatou Niang, Professeure, Carnegie Mellon University.

154. Mame Toni Fall ( me?decin – accompagnante pe?rinatale – co-fondatrice Centre Kiraay) 155. Mamyto Nakamura fe?ministe / re?alisatrice

156. Mande? Mory Bah, Entrepreneur

157. Marame Diop, gestionnaire de programme

158. Mare?me DIATTA, Responsable qualite?

159. Mareme Ndour, feministe climatique

160. Mariama DIALLO, Enseignante chercheure Universite? Nume?rique Cheikh Hamidou Kane (Ex UVS)

161. Mariama FAYE, Cadre en Ressources humaines, Experte en genre et Directrice de Philanthropique

162. Marianne Ba, Agent de voyages

163. Marie-Ange?lique Savane?, Sociologue, fe?ministe

164. Marie Bama Sylla Diop, retraite?e, Mohamadou Saliou Seck, juriste 165. Marie Victoire Corre?a, cadre commerciale

166. Marie-Pierre Rokhayatou Sarr Mai?tre de Confe?rences titulaire a? la Faculte? des Sciences juridiques et politiques a? la retraite

167. Marielle Dieng, fondatrice ge?rante de Marimika Suarl

168. Marie?me Pouye, Data engineer

169. Marina Gning, entrepreneur, re?alisatrice

170. Maty Ndiaye Sy, coach senior, critique d’art, membre de Sursaut Citoyen 171. Mbengue Tina, Entrepreneure

172. Mbisin Diagne, Head of Customer Success Management

173. Mbow Degeen Elisabetha, Inge?nieure hydraulicienne

174. Mohamadou Moustapha Dina Diatta, inge?nieur informatique

175. Mohamed Sakhir Diagne, consultant, Associe?

176. Momar Dit Ahmed Youssoupha Sall, Credit risk manager

177. Mouhamadou Moustapha SY, e?tudiant

178. Mouhamed Moriba Cissokho: Activiste – initiateur des WAXTAAN DIGGANTE NDAW N?I / DIALOGUE ENTRE JEUNES.

179. Mouhamed Moustapha SENE, Inge?nieur en Ge?nie E?lectrique

180. Moustapha Diop, Informaticien

181. Myriam THIAM – Designer en bijoux Yeewu Yewwi/pour la libe?ration des femmes 182. Nafissatou Dia Diouf, E?crivain

183. Nafissatou Fall expert en transport ae?rien et en relations internationales, conseiller technique au Ministe?re en charge des transports ae?riens Nafissatou Sy, Responsable commerciale

184. Nafissatou Wade Pre?sidente Nationale de la Coalition DE?GGU JE?F 185. Naye? Anna Bathily, Experte, De?veloppement International, Fondatrice, ShinetoLead, Jiggen Jang Tekki

186. Ndeye Amy Kebe , chef d’entreprise

187. Nde?ye Aram DIME, Lobbyiste et Conseille?re en affaires politiques 188. Ndeye Bouba Seck Coordinatrice de Altercom/Manoore

189. Ndeye D. TALL – fe?ministe

190. Ndeye Debo Seck, Enseignante

191. Ndeye Fatou Thiam, communicatrice, femme leader

192. Ndeye Khady Babou – Fe?ministe

193. Ndeye Khady Sall consultante business strate?gie

194. Ndeye Magatte Mbaye, juriste spe?cialiste droit des femmes et des enfants 195. Ndeye Maty Diop, Manager, Fe?ministe, Initiatrice talk show digital ‘Taboo 196. Ndeye Ndoumbe? Diop – Fe?ministe

197. Ndeye Soukeyna NDAO DIALLO, juriste

198. Ndioro He?le?ne Ndiaye, Spe?cialiste communication digitale

199. Ne?ne? Koïta, coordinatrice nationale du Mouvement Populaire pour la Paix Nationale du Se?ne?gal; charge?e des relations internationales du syndicat des travailleurs de Sonatel

200. Ngone Seye Diop, Entrepreneuse

201. Nina Penda Faye Journaliste Communication – Journaliste – CEO ABC GROUP 202. Omar Diack, Galeriste, Commissaire d’exposition

203. Oumou Ismai?la Wane chef d’escale

204. Ousmane Dia, Artiste plasticien, gestionnaire et me?diateur culturel, professeur d’arts visuels a? Gene?ve

205. Ousmane Ndoye, Consultant en de?veloppement de projets et fundraising. 206. Oussama Monique Sagna, Journaliste

207. Paap Seen, journaliste

208. Pascal Nampemanla Traore?. Artiste Plasticien

209. Pr Amadou Tidiane Guiro, Professeur d’universite? nutritionniste UCAD 210. Pr Ndioro Ndiaye, universitaire, ancienne Ministre de la femme, de l’enfant et de la famille (1988-1994)

211. Pr Penda Mbow, historienne, ancienne ministre de la culture

212. Rabia Diallo, e?crivain, poe?te, Slameuse, Journaliste, pre?sentatrice TV, Consultante en Communication et Fondatrice de la marque de maroquinerie Kundi. 213. Raby Seydou Diallo, Sociologue, Communicante et Manager de projet; Directrice fondatrice de Debbo leadership fe?minin, Auteure

214. Rama Chiova – Féministe

215. Ramatoulaye Toure? Enseignante – Charge?e de Genre et Inclusion 216. Rayanna Tall, Consultante Education

217. Rene? Lake, journaliste, Washington

218. Rokhaya Fall Sokhna, historienne

219. Rokhaya Gaye juriste spe?cialiste en Genre

220. Rokhaya Ndiaye, fondatrice Ro&Partners

221. Rokhaya Seck, Directrice financie?re

222. Rokhaya Solange Mbengue Ndir, Presidente, Association des Femmes dans le nume?rique

223. Rose Gaye Ndao, Auditeur – Directeur de socie?te?

224. Sabe Wane collectif des fe?ministes du Se?ne?gal

225. Samba Fall, Inge?nieur

226. Sawdatou Ndongo, directrice d’agence de voyages.

227. Selbe? Faye Lo, spe?cialiste en de?veloppement local et charge?e de genre 228. Selly Raby Kane / Cre?atrice – re?alisatrice

229. Seydi Aboubacar Sy, web developer

230. Seynabou Carine Gueye, ge?rante de socie?te?

231. Seynabou Gueye: Inge?nieur Informatique, Chef de projet

232. Seynabou Kassé , Consultante

233. Seynabou Mbaye, Pre?sidente COSEF

234. Seynabou Sy Ndiaye, Sociologue, fe?ministe

235. Seynabou Thiam, consultante fondatrice Smart Ecosystem for women 236. Sidiki Abdoul Daff, Professeur, Pre?sident du Centre de Recherches Populaires pour l’Action Citoyenne-Cerpac

237. Sobel Aziz Ngom Dirigeant d’association

238. Sokhna Maguette Sidibe?, fe?ministe radicale

239. Sophie Ly Sow, Journaliste , Directrice de NEXUS Groupe

240. Soukeyna Kane, Expert Comptable

241. Souleymane NGOM, Conseiller Culturel

242. Thiaba CAMARA SY, Administratrice de socie?te?s

243. Thiedel Ba – Ge?rante de socie?te?

244. Thierno SECK, Manager spe?cialise?e en gestion d’entreprises 245. Thierno Souleymane Diop Niang juriste, chercheur en relations internationales, auteur

246. Victorine Sarr , Directrice Ge?ne?rale Lyvv Cosmetics .

247. Vieux Savane?, journaliste

248. Wasso Tounkara Formatrice en Activisme Creative – Fe?ministe Malado Agne, Enseignante-Chercheure, UCAD/FSJP

249. Woppa Diallo – Juriste, Directrice Exe?cutive de AMFE (association pour le maintien des filles l’e?cole)

250. Yaye Fatou Sarr, citoyenne engage?e pour les Droits des humains particulie?rement les femmes et les enfants

251. Yaye He?le?ne Ndiaye, Entrepreneure sociale, Feministe, Directrice Exe?cutive Kitambaa

252. Zei?nab Ba, fe?ministe

253. Zipporah NDIONE – Re?seau Ouest Africain des Jeunes Femmes Leaders Se?ne?gal (ROAJELF/SENEGAL)

254. Zoubida Berrada – Journaliste, consultante en me?dia et gestion de projet 255. Zoubida Fall, auteure – fondatrice de DUKOKALAM

ORGANISATIONS

Afrique Enjeux-AFEX

Alliance pour la Migration, le leadership et le De?veloppement (AMLD) 
Association « Mon Se?ne?gal a? moi »

Association des Juristes Se?ne?galaises (AJS)

Association YEEWI (pour les droits des femmes et des filles)

Collectif des féministes du Sénégal

Conseil Se?ne?galais des Femmes

DUKOKALAM

JGEN SENEGAL

JIGEENREK (Re?seau des femmes de Louga)

KIMPAVITA plateforme culturelle, fe?ministe et e?co responsable 
Kitambaa

LEGS-Africa

Plateforme des Acteurs non E?tatiques du Se?ne?gal

Polaris Asso

Re?seau des Fe?ministes du Se?ne?gal – RFS

Re?seau des Femmes de la CEDEAO, pour la Paix et la Se?curite?  
Re?seau Francophone pour l’E?galite? Femme/ Homme (RF-EFH) 
Social Change Factory

Sénégal Actions Féministes

Solidarite? Active

WarkhaTv

Women First Media Com

Yeewu Yewwi pour la Libe?ration des Femmes

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

Rencontre inattendue à La Mecque : Macky Sall croise Yaya Jammeh

Une rencontre inattendue entre deux anciens chefs d’État a eu lieu à La Mecque, suscitant l’attention et la curiosité. Selon les informations rapportées par L’Observateur ce lundi, l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, actuellement en petit pèlerinage, a croisé son homologue gambien, Yaya Jammeh. Cette rencontre revêt une certaine symbolique, étant donné le rôle majeur joué par Macky Sall dans la chute puis l’exil de Yaya Jammeh en janvier 2017.

La Gambie avait été le théâtre d’une crise politique majeure lorsque Yaya Jammeh avait refusé de céder le pouvoir à son successeur élu, Adama Barrow, après avoir perdu l’élection présidentielle de décembre 2016. Une intervention militaire de la CEDEAO, avec les troupes sénégalaises en première ligne, avait finalement contraint Jammeh à quitter le pays.

Le transfert pacifique du pouvoir à Adama Barrow, qui avait prêté serment à l’ambassade de son pays à Dakar, avait marqué un tournant dans l’histoire de la Gambie. Cependant, cette période avait laissé des tensions entre Yaya Jammeh et Macky Sall, ce dernier ayant joué un rôle crucial dans la résolution de la crise politique gambienne.

La rencontre entre les deux anciens Présidents en Arabie saoudite semble indiquer une volonté de tourner la page sur cette période sombre de l’histoire politique des deux pays. Bien que les détails de leur échange ne soient pas encore connus, cette rencontre laisse entrevoir la possibilité d’un apaisement des relations entre les deux hommes et leurs nations respectives.

Cette rencontre inattendue à La Mecque souligne également l’importance des occasions de réconciliation et de dialogue, même entre des personnalités politiques ayant eu des différends dans le passé. Elle témoigne de la capacité des individus à surmonter les divergences et à avancer vers un avenir de paix et de compréhension mutuelle.

Remplacements à l’Assemblée nationale : De nouveaux visages prennent place

L’Assemblée nationale du Sénégal voit l’arrivée de nouveaux députés suite à la nomination de certains parlementaires à des postes ministériels. Dans son édition de ce lundi, le journal Les Échos met en lumière deux de ces changements : ceux de Birame Soulèye Diop et Alioune Sall.

Birame Soulèye Diop, désormais ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, laisse vacant son siège de député. En tant que vice-président de Pastef et vice-président du groupe Yewwi Askan Wi (AYAW), il cède sa place à l’Assemblée nationale à Amadou Bâ, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière présidentielle. Ce passage de témoin symbolise un renouvellement dans la représentation politique à l’Assemblée, avec l’intégration d’un nouveau député aux débats parlementaires.

De son côté, Alioune Sall, désormais ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, abandonne son siège de député YAW de la Diaspora et responsable de Pastef en France. Ingénieur en informatique, il est remplacé à l’Assemblée nationale par Samba Diouf, un commerçant, d’après les informations relayées par Les Échos. Ce changement marque également un nouvel élan dans la composition de l’hémicycle, avec l’arrivée d’une nouvelle figure qui participera activement aux travaux parlementaires.

Ces mouvements illustrent la dynamique politique en cours au Sénégal, où les ajustements au sein du gouvernement se répercutent directement sur la composition de l’Assemblée nationale. Avec l’arrivée de ces nouveaux députés, le paysage politique sénégalais se renouvelle, reflétant ainsi les aspirations et les choix de la population.

Cette transition offre également l’opportunité à de nouveaux acteurs de s’impliquer dans les processus décisionnels du pays, renforçant ainsi la diversité des voix et des perspectives représentées à l’Assemblée nationale.

Loi d’amnistie : une étape historique vers la réconciliation nationale au Sénégal

Le Sénégal a récemment franchi une étape décisive vers la réconciliation nationale avec l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie. Adoptée par l’Assemblée nationale, promulguée par le Président Macky Sall et publiée au journal officiel le 14 mars dernier, cette loi marque un tournant majeur dans l’histoire politique et sociale du pays.

La loi d’amnistie vise principalement à rétablir dans leurs droits civiques et politiques les individus qui en avaient été privés, ou encore ceux qui étaient confrontés à des poursuites judiciaires. Cet acte de clémence a permis à plusieurs personnalités, parmi lesquelles Diomaye Faye, désormais président de la République, et Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre, de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie politique sénégalaise.

Cette mesure de réconciliation intervient dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider sa stabilité politique et sociale. En effet, en rétablissant les droits des personnes concernées, le gouvernement cherche à promouvoir l’unité nationale et à apaiser les tensions politiques qui ont pu diviser la société.

La portée de cette loi d’amnistie est significative, couvrant une période précise allant du 1er février 2021 au 25 février 2024. Elle concerne toutes les infractions criminelles ou correctionnelles liées à des manifestations politiques, même celles commises à l’étranger, et ce, que les auteurs aient été jugés ou non.

Cette démarche de réconciliation s’inscrit dans la vision du Président Macky Sall de promouvoir un Sénégal uni, résilient et prospère, où la solidarité, l’équité et l’épanouissement de tous les citoyens sont des valeurs fondamentales.

L’entrée en vigueur de la loi d’amnistie constitue ainsi un pas historique vers la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. En offrant une seconde chance à ceux qui ont été marginalisés ou exclus, le pays ouvre la voie à une société plus inclusive et harmonieuse, prête à relever les défis et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la plus grande sobriété

La transition démocratique au sein du gouvernement sénégalais atteint un moment crucial avec la passation de service prévue ce lundi à la Primature. Ousmane Sonko, le nouveau chef du gouvernement, s’apprête à prendre les rênes de son nouveau poste, succédant ainsi à Sidiki Kaba. Selon une source institutionnelle citée par la RTS, cet événement symbolique est programmé pour le 8 avril 2024 à 10 heures.

La passation de service, selon la même source, sera marquée par une atmosphère de sérieux et de retenue, reflétant ainsi le respect des procédures et des responsabilités inhérentes à cette transition. Elle sera caractérisée par sa nature essentiellement technique, mettant l’accent sur la continuité administrative et la transmission efficace des dossiers et des informations clés.

Cette passation de service à la Primature marque le début d’une nouvelle ère sous la direction d’Ousmane Sonko, qui s’engage à poursuivre les missions de gouvernance avec détermination et responsabilité. Sonko, figure politique émergente, est appelé à relever les défis et à saisir les opportunités pour répondre aux attentes de la population et promouvoir le développement socio-économique du pays.

Par ailleurs, cette transition à la Primature n’est que le début d’une série de passations de pouvoir au sein du gouvernement sénégalais. En effet, d’autres ministères, dont celui de l’Intérieur, seront également concernés par des changements similaires. La passation du ministère de l’Intérieur est prévue le même jour à 16 heures, soulignant ainsi la coordination et l’organisation rigoureuse de ce processus de transition à grande échelle.

En somme, la passation de service à la Primature marque un moment crucial dans la vie politique du Sénégal, symbolisant la continuité démocratique et la stabilité institutionnelle du pays. Elle témoigne également de la volonté des autorités de garantir une transition en toute transparence et dans le respect des normes démocratiques, tout en assurant la pérennité des politiques gouvernementales pour le bien-être et le progrès de la nation sénégalaise.

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une « république des juges ». Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

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Birame Souleye Diop Nomme Ministre du Pétrole et des Énergies : Birahim Seck Applaudit la Décision

La nomination de Birame Souleye Diop à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines a suscité une réaction positive de la part de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Dans un post sur les réseaux sociaux, M. Seck a exprimé sa satisfaction à l’égard de cette nomination, tout en adressant des conseils au nouveau ministre. Il a souligné l’importance pour le ministre de s’ouvrir aux compétences locales et de placer les communautés au centre de ses préoccupations.

« Les départements en charge du Pétrole, des Énergies et des Mines regorgent de Sénégalais patriotes, compétents et dévoués. Ouvrez-vous à eux, écoutez-les et décidez ensuite en toute autorité. Placez les communautés au cœur de vos préoccupations. Pleins de succès M. le Ministre », a écrit Birahim Seck.

Cette réaction met en lumière l’importance de la participation des acteurs locaux et de la prise en compte des besoins des communautés dans la gestion des ressources énergétiques et minières du pays. Birahim Seck encourage ainsi le nouveau ministre à adopter une approche inclusive et à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour promouvoir le développement durable et équitable du secteur.

Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime

Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.

Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.

Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.

Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.

Ousmane Diagne, Ministre de la Justice : Un Juge Indépendant et Compétent selon Alioune Tine

La nomination d’Ousmane Diagne au poste de ministre de la Justice a suscité des réactions positives, notamment celle d’Alioune Tine, fondateur du Think tank Afrikajom Center et expert indépendant sur les droits de l’homme. Dans un témoignage éloquent, Alioune Tine a loué les qualités d’indépendance et de compétence du nouvel ministre de la Justice, basant ses propos sur une anecdote personnelle significative.

Alioune Tine a révélé que lorsqu’il a été arrêté de manière arbitraire en janvier 2012 par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Ousmane Ngom, c’est Ousmane Diagne, alors procureur de la République, qui a refusé de l’inculper. Cette action courageuse de la part de Ousmane Diagne, selon Alioune Tine, démontre son intégrité et son engagement envers la justice indépendante.

L’expert indépendant a également rappelé une anecdote publiée à l’époque dans le quotidien sénégalais Le Quotidien, où il était titré que les autorités devraient s’occuper de leurs propres affaires plutôt que de persécuter des individus sans fondement. Cette anecdote, selon Alioune Tine, témoigne de la position ferme de Ousmane Diagne en faveur de l’État de droit et de la protection des droits des citoyens, même dans des situations politiquement sensibles.

Alioune Tine a conclu son témoignage en exprimant son estime, son respect et son admiration pour Ousmane Diagne, affirmant qu’il lui souhaite pleinement succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles. Cette reconnaissance de la part d’un expert renommé en matière de droits de l’homme souligne l’importance de l’indépendance judiciaire et du respect des droits fondamentaux dans la gouvernance démocratique du Sénégal.

La nomination de Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice représente une étape importante dans sa carrière professionnelle, et sa réputation d’intégrité et de compétence lui confère une légitimité certaine dans l’exercice de ses nouvelles responsabilités.

Birame Diop : Le Nouveau Ministre des Forces Armées

Dans le cadre du nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, l’ancien Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), Birame Diop, a été nommé ministre des Forces Armées, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière militaire et politique.

Le Général de Corps Aérien Birame Diop apporte avec lui plus de 30 ans d’expérience au sein des Forces Armées Sénégalaises, ainsi qu’une expertise internationale reconnue. Avant sa nomination ministérielle, il a occupé des postes de haute responsabilité tant au niveau national qu’international. En tant que Conseiller Militaire au département des Opérations de la Paix de l’ONU, il a démontré sa capacité à gérer des situations complexes et délicates sur la scène internationale.

Son parcours professionnel impressionnant comprend des fonctions telles que Chef d’État-Major Général des Forces Armées Sénégalaises, Conseiller pour la Sécurité Nationale du Président du Sénégal, et Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air. Il a également joué un rôle crucial en tant que Chef adjoint puis Chef des Opérations Aériennes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUC). Sa contribution à la promotion de la paix et de la stabilité dans des régions en conflit a été saluée à l’échelle internationale.

Le nouveau ministre des Forces Armées est également un diplômé de renom, ayant étudié à l’École Royale de l’Air du Maroc, à l’Université de l’Air des États-Unis, et à l’École de Guerre de la France. Sa maîtrise de l’anglais et du français renforce son profil international et sa capacité à interagir avec des partenaires multinationaux.

La nomination de Birame Diop en tant que ministre des Forces Armées témoigne de la confiance placée en lui par le président Sonko pour diriger un secteur crucial de l’appareil d’État. Son leadership éclairé, son expérience militaire et sa vision stratégique seront des atouts précieux pour relever les défis sécuritaires et défendre les intérêts nationaux du Sénégal sur la scène internationale.

Yacine Fall, Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Les Félicitations Appuyées de Oulimata Sarr

La nomination de Yacine Fall en tant que ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux acteurs politiques et sociaux, notamment Oulimata Sarr, présidente du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) et ancienne ministre de l’Économie, de la Coopération et du Plan. Dans un geste de reconnaissance, elle a adressé ses félicitations à Yacine Fall, soulignant son expertise reconnue et son engagement envers le développement.

Oulimata Sarr a exprimé ses vives félicitations à Yacine Fall via un tweet, saluant sa nomination à un poste de grande importance au sein du gouvernement sénégalais. Elle a qualifié Yacine Fall de « numéro 1 du Gouvernement », mettant en lumière son engagement inébranlable et son expertise mondiale dans les domaines clés du développement, de l’économie et de l’autonomisation des femmes.

La réaction positive de Oulimata Sarr souligne l’importance de cette nomination pour le pays et témoigne de la confiance envers les compétences de Yacine Fall pour relever les défis liés à la diplomatie et à l’intégration africaine. En effet, en tant que ministre des Affaires Étrangères, Yacine Fall sera chargée de promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et de renforcer les liens avec les pays partenaires et les organisations régionales et internationales.

L’expertise reconnue de Yacine Fall dans les domaines du développement et de l’économie, ainsi que son engagement en faveur de l’autonomisation des femmes, font d’elle une candidate idéale pour ce poste stratégique. Sa nomination offre également une opportunité précieuse de mettre en avant les priorités du Sénégal en matière de coopération internationale, de commerce et d’investissement, tout en renforçant sa position en tant qu’acteur clé sur la scène africaine et mondiale.

En conclusion, la réaction chaleureuse de Oulimata Sarr témoigne de l’optimisme entourant la nomination de Yacine Fall et souligne l’importance de son rôle dans la promotion des intérêts du Sénégal à l’échelle internationale. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de Yacine Fall et offre une occasion précieuse de contribuer de manière significative au rayonnement et au développement du pays sur la scène mondiale.

Cimenterie à Bargny : Marieme S. Ndiaye Plaide en Faveur de la Population Devant le Chef de l’État

Dans un plaidoyer éloquent, Marieme S. Ndiaye a récemment attiré l’attention du Chef de l’État sur les préoccupations environnementales et sociales liées au projet de construction d’une usine de fabrication de ciment dans la commune de Bargny. Son intervention, au nom de la population locale, met en lumière les défis auxquels est confrontée cette communauté déjà éprouvée par une série d’impacts environnementaux négatifs.

Bargny, une localité déjà marquée par la présence de la cimenterie de Sococim, le central à charbon, le port minéralier et Vraquier, subit selon Marieme S. Ndiaye, un « uppercut environnemental » qui affecte gravement la vie quotidienne des habitants, en particulier des femmes. Elle souligne que ces dernières, en raison de la détérioration de leur environnement, sont devenues vulnérables et voient leur qualité de vie considérablement affectée.

En tant que membre de la Coalition Diomaye Président, Marieme S. Ndiaye exprime son opposition catégorique au projet de construction de la cimenterie, craignant que Bargny ne soit tout simplement rayée de la carte si cette initiative voit le jour. Elle en appelle alors au Chef de l’État pour intervenir et protéger les intérêts et le bien-être de la population de Bargny.

La mobilisation de la communauté autour de ces préoccupations est également illustrée par l’organisation d’une audience publique, prévue pour le lundi 08 avril 2024 au Centre socio-culturel Ndiouga Dieng de Bargny. Cette initiative vise à permettre à la population locale de faire entendre sa voix et de participer activement au processus de validation du rapport d’étude d’impact environnemental et social du projet de cimenterie.

Cette démarche souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la protection de l’environnement et la défense des droits des communautés locales. À travers leurs actions, Marieme S. Ndiaye et les habitants de Bargny mettent en lumière les enjeux cruciaux liés à la préservation de l’environnement et à la sauvegarde des moyens de subsistance des populations locales, et appellent à une prise de conscience et à des mesures décisives pour garantir un avenir durable pour tous.

Dr Cheikh Tidiane Dièye : Un Expert Technocrate au Service de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Le paysage politique sénégalais voit l’arrivée d’une nouvelle figure éminente dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec la nomination du Dr Cheikh Tidiane Dièye au poste de ministre dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination fait suite à une série de changements au sein du département ministériel, maintenant rebaptisé ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, sous la présidence du récemment élu Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Ziguinchor, le Dr Cheikh Tidiane Dièye, âgé de 52 ans, a tracé son chemin dans le monde académique et politique avec une dévotion envers le développement africain. Ayant débuté ses études à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et poursuivi avec un doctorat en études de développement en Suisse, il a accumulé une expertise précieuse dans la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Sa carrière illustre un engagement profond envers son pays, marqué par son rôle de coordinateur des programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales à l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar. En 2012, il fonde le Centre Africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (CACID), où il exerce toujours en tant que directeur exécutif.

Sur le plan politique, le Dr Dièye a lancé la plateforme ‘’Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg « , avec pour objectif de promouvoir un changement politique profond et positif. Il est également membre fondateur de plusieurs coalitions politiques influentes, telles que YAW, F24 et LACOS.

Ayant été candidat à l’élection présidentielle de 2024 et ayant soutenu le président Bassirou Diomaye Faye, choisi par Ousmane Sonko, le Dr Dièye apporte une perspective politique riche et une expérience académique solide à son nouveau poste de ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Face aux défis majeurs de l’accès à l’eau potable et de la gestion des inondations, le Dr Dièye se montre conscient des enjeux à venir. Il exprime sa gratitude pour sa nomination et s’engage à travailler avec intégrité et compassion pour le bien-être du peuple sénégalais.

Avec des objectifs ambitieux pour atteindre l’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030, le Dr Cheikh Tidiane Dièye entreprend une mission cruciale pour garantir un avenir prospère et durable pour le Sénégal dans le domaine de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Momath Talla Ndao : Un Expert Confirmé au Service de l’Urbanisme et du Logement

La nomination de Momath Talla Ndao en tant que Secrétaire d’Etat en charge de l’Urbanisme et du Logement au sein du premier gouvernement de l’ère du président Bassirou Diomaye Faye a été accueillie avec enthousiasme par de nombreux Kaffrinois, qui voient en lui « un digne fils de Kaffrine, un travailleur et un modèle » pour les jeunes générations.

Né le 13 avril 1980 à Dioly Mandah, village de la commune de Diokoul dans la région de Kaffrine, Momath Talla Ndao partage non seulement la même année de naissance que l’actuel président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, mais aussi une détermination et un engagement à servir sa communauté. Après avoir commencé son parcours scolaire dans son village natal, il a poursuivi ses études à Kaffrine, obtenant son baccalauréat à Ziguinchor.

C’est à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar qu’il s’est distingué en s’inscrivant au département de géographie et en obtenant une maîtrise, se spécialisant dans des domaines tels que la décentralisation et la gouvernance territoriale, la gestion urbaine et l’aménagement du territoire.

Momath Talla Ndao est loué par ses pairs pour ses qualités humaines : modeste, travailleur, jovial et socialement engagé. Doté d’un capital expérience conséquent, il a acquis une expertise environnementale solide au fil d’une carrière diversifiée au sein de différentes organisations nationales et internationales.

Sa trajectoire professionnelle l’a conduit à occuper des postes de responsabilité au sein du Centre de suivi écologique en tant que chercheur, ainsi qu’à la Direction des collectivités territoriales et au Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen) en tant qu’expert en décentralisation et gouvernance territoriale.

De plus, il a exercé en tant que consultant à l’Agence française de développement (AFD), où il était chargé de l’appui à l’opérationnalisation du système de suivi-évaluation national pour le volet adaptation au changement climatique.

Ainsi, c’est avec une expertise confirmée et un engagement sans faille envers le développement urbain durable que Momath Talla Ndao occupe désormais un poste clé dans ce nouveau gouvernement de la troisième alternance. Sa nomination promet une gestion efficace et éclairée des enjeux cruciaux de l’urbanisme et du logement au Sénégal, au service du bien-être et de l’épanouissement des citoyens sénégalais.

Nommé Ministre de la Fonction Publique : Les engagements d’Olivier Boucal

Dans un message empreint de gratitude et d’engagement, Olivier Boucal a réagi à sa nomination en tant que Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public. Affirmant son honneur et sa satisfaction face à cette nouvelle responsabilité, il a également souligné la portée de cette mission et son engagement à la mener à bien.

« Chers compatriotes d’ici et de la diaspora, c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du service public, » a-t-il exprimé dans son message.

Considérant pleinement le poids de la responsabilité qui lui incombe désormais, Olivier Boucal a affirmé rester engagé envers cette mission, la qualifiant d' »exaltante et patriotique ». Il a également appelé les Sénégalais à unir leurs prières pour la réussite collective de la nation.

Le Ministre a également exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane Sonko, pour la marque de confiance qui lui a été accordée.

Cette nomination reflète non seulement la confiance placée en Olivier Boucal par les plus hautes instances de l’État, mais également son engagement envers le service public et le bien-être de la nation sénégalaise. Il est maintenant appelé à traduire ces paroles en actions concrètes, en travaillant à l’amélioration et à la réforme de la fonction publique pour le bénéfice de tous les citoyens.

Cette nouvelle étape dans la carrière d’Olivier Boucal représente une opportunité importante pour contribuer au développement et à l’efficacité du service public au Sénégal. En tant que Ministre, il aura la responsabilité de veiller à ce que les intérêts des citoyens soient au cœur de toutes les décisions et initiatives prises dans son ministère.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

Accident tragique sur la route Linguère-Matam : Deux morts et dix blessés graves

Une nouvelle tragédie a frappé les usagers de la route ce samedi, avec un accident survenu sur la route reliant Linguère à Matam. Le bilan est lourd, avec deux personnes décédées et dix autres grièvement blessées.

L’accident s’est produit au niveau du village situé dans la commune de Barkédji, sur l’axe Linguère-Matam de la route nationale. Selon les premières constatations, la cause de l’accident serait une défaillance mécanique, ayant entraîné le renversement du véhicule sur le côté droit de la route.

Le véhicule impliqué était un tout-terrain de type 4×4, se dirigeant vers un marché hebdomadaire dans le département de Matam. Malheureusement, cet incident a coûté la vie à deux personnes, tandis que dix autres ont été grièvement blessées.

Les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux de l’accident, et les victimes ont été évacuées en urgence vers l’hôpital Maguette Lo de Linguère afin de recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière sur nos routes, afin d’éviter de telles pertes en vies humaines.

Boubacar Séye (HSF) critique le gouvernement sur la question des migrations internationales

Boubacar Séye, président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations quant aux mesures prises par le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye pour lutter contre l’émigration clandestine.

Selon lui, le dispositif mis en place par le nouveau régime présente des manquements significatifs, notamment en ce qui concerne le traitement de la question des migrations internationales. Il souligne que le gouvernement continue d’utiliser l’expression traditionnelle « Ministère des Sénégalais de l’extérieur », plutôt que d’adopter une approche plus complète en parlant des migrations internationales dans leur ensemble.

Boubacar Séye insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, prenant en compte la complexité, la diversité et la transversalité de la question migratoire. Il estime qu’un ministère ou une agence autonome dédiée aux migrations internationales serait plus adapté pour traiter efficacement ce fléau.

Il soulève également des préoccupations quant à la prise en charge des Sénégalais en situation de détresse à l’étranger, qu’ils soient perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il met en garde contre la répétition des erreurs du passé dans la gestion de ce dossier et appelle à une véritable rupture dans l’approche gouvernementale des migrations internationales.

Boubacar Séye plaide pour une refonte complète de la politique migratoire du Sénégal, notamment dans le contexte actuel de découverte de gisements d’hydrocarbures. Il espère que les autorités étatiques rectifieront le tir et adopteront des mesures plus efficaces pour répondre aux défis posés par les migrations internationales.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Ngaparou : La gendarmerie interpelle 63 migrants dont 58 Maliens

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la gendarmerie nationale du Sénégal a intensifié ses efforts de surveillance, ce qui a conduit à une opération réussie à Ngaparou. La Brigade de Proximité de cette localité, relevant de la compagnie de Mbour, a empêché une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne dans la nuit du 5 avril 2024.

Lors de cette opération, les gendarmes ont interpellé un total de 63 candidats à l’émigration, dont 58 ressortissants maliens et 5 sénégalais. Parmi les personnes arrêtées, on compte 13 femmes et trois enfants, soulignant ainsi la diversité des profils des migrants tentant cette voie périlleuse vers l’Europe.

Cette intervention des forces de sécurité a été déclenchée suite à l’exploitation d’un renseignement concernant un projet de voyage clandestin au niveau de la Petite-Côte. Grâce à la vigilance et à la promptitude des gendarmes de Ngaparou, cette tentative a été déjouée, empêchant ainsi ces migrants de risquer leur vie dans des traversées souvent dangereuses et illégales.

L’enquête est actuellement en cours pour identifier et appréhender toute personne impliquée dans cette tentative d’émigration clandestine. Cette action démontre l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau et à protéger la vie des migrants tout en combattant les réseaux criminels qui exploitent leur vulnérabilité à des fins lucratives.

Dans un contexte où les dangers de l’émigration clandestine sont de plus en plus évidents, cette opération témoigne de la détermination des forces de sécurité à prévenir les tentatives d’émigration irrégulière et à sauvegarder la sécurité et le bien-être des citoyens, quel que soit leur pays d’origine.

Mohamed Al Aminou Lô nommé Secrétaire général du gouvernement

Vendredi soir, une annonce importante a été faite par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba : Mohamed Al Aminou Lô a été nommé Secrétaire général du gouvernement. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de cet ancien Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Mohamed Al Aminou Lô apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine financier et administratif, acquise tout au long de sa carrière. Son parcours professionnel impressionnant, notamment en tant que Directeur national de la BCEAO, démontre sa capacité à relever des défis complexes et à apporter des solutions efficaces.

En tant que Secrétaire général du gouvernement, Mohamed Al Aminou Lô sera chargé de coordonner les activités administratives et juridiques du gouvernement. Il jouera un rôle essentiel dans la gestion des affaires gouvernementales et dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette nomination témoigne de la confiance accordée par les autorités sénégalaises à Mohamed Al Aminou Lô et de leur reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. Sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais s’efforce de renforcer son administration et d’améliorer la gouvernance dans le pays.

Mohamed Al Aminou Lô prendra ses fonctions avec détermination et engagement, et il contribuera sans aucun doute de manière significative aux efforts visant à promouvoir le développement et le progrès du Sénégal.

Le Restic appelle à une restructuration urgente de l’Artp pour une meilleure gouvernance des télécoms au Sénégal

L’Association des Professionnels des TIC du Sénégal (Restic) a lancé un appel pressant aux plus hautes autorités du pays, notamment au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko, pour une restructuration immédiate de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Cette initiative intervient dans un contexte où le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Sénégal est confronté à des défis majeurs nécessitant une action rapide.

Au cœur des préoccupations du Restic se trouve la question de la durée et de la légitimité des mandats des membres du Collège dirigeant de l’Artp. L’association soulève des inquiétudes concernant la validité du troisième mandat de l’actuel président, débuté en 2014, qu’ils estiment être en violation des dispositions légales régissant la fonction et qui auraient dû être non renouvelable.

Dans ce cadre, le Restic appelle à une restructuration en profondeur du Collège de l’Artp, ainsi qu’à la réalisation d’un audit fonctionnel et budgétaire pour évaluer l’efficacité et la légitimité de cette instance de régulation. Ils critiquent également la politique de transparence et de bonne gouvernance de l’Artp, qu’ils estiment incompatible avec les avantages accordés au Collège régulateur actuel.

Par ailleurs, le Restic demande instamment un remplacement rapide des membres du Collège et la mise en place d’un audit approfondi de l’attribution controversée d’une licence 5G à Free. Ils soulignent l’urgence d’agir pour instaurer une gouvernance transparente et compétente au sein de cette autorité, cruciale pour l’avenir numérique et digital du Sénégal.

Cette initiative du Restic met en lumière l’importance capitale d’une gouvernance efficace dans le secteur des télécommunications pour favoriser le développement économique et social du pays, ainsi que pour assurer un accès équitable aux services numériques pour l’ensemble de la population.

Cumul de fonctions : Un délai d’un mois aux ministres « pour se démettre de toutes responsabilités électives »

La publication du nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko, vendredi dernier, a marqué le début d’une nouvelle ère politique sous le signe de la rupture. Cette rupture, tant prônée par le leader de Pastef et ses alliés, se manifeste non seulement par la réduction du nombre de ministres à 25 et de secrétaires d’État à 5, mais également par une mesure forte visant à éliminer le cumul de fonctions.

En effet, sur instruction du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que tous les membres du gouvernement nommés qui occupent simultanément d’autres fonctions, notamment des mandats électifs, disposent d’un délai d’un mois pour démissionner de ces dernières.

Cette décision vise à garantir que les ministres se consacrent exclusivement à leurs responsabilités gouvernementales, qui s’annoncent très lourdes étant donné les attentes et les enjeux du pays. Il est clair que le gouvernement nouvellement formé entend mettre fin au cumul de fonctions, conformément aux principes défendus par le président Sonko depuis le début de son engagement politique.

Cette initiative, qui s’inscrit dans une volonté de transparence et d’intégrité, démontre la détermination des nouvelles autorités à instaurer une gouvernance responsable et efficace. Elle traduit également leur engagement à répondre aux aspirations du peuple sénégalais et à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour un véritable changement.

Réaction de Déthié Fall au Nouveau Gouvernement : Priorité à la Réponse aux Attentes du Peuple

Après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement par le Premier ministre Ousmane Sonko ce vendredi 5 avril 2024, Déthié Fall, Président du Parti de la Renaissance du Peuple (PRP), a réagi en exprimant ses vœux de réussite à toute l’équipe gouvernementale dans leurs missions à venir.

Dans sa déclaration, Déthié Fall a souligné l’importance pour le nouveau gouvernement de se concentrer exclusivement sur la satisfaction des attentes du peuple sénégalais. Il a notamment mis en avant la nécessité de réduire le coût de la vie, de créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse et de garantir l’indépendance de la justice.

Cette réaction intervient dans un contexte où les attentes des citoyens sénégalais sont particulièrement élevées, en raison des défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. Le nouveau gouvernement est ainsi appelé à prendre des mesures concrètes et efficaces pour répondre aux préoccupations de la population et pour améliorer les conditions de vie de tous les citoyens.

Déthié Fall a également souligné l’importance de l’engagement total du gouvernement envers les valeurs de transparence, d’intégrité et de responsabilité dans l’exercice de ses fonctions. Il a appelé à une gouvernance exemplaire et à une gestion rigoureuse des affaires publiques, afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

Enfin, le Président du PRP a exprimé sa volonté de travailler en collaboration avec le nouveau gouvernement pour relever les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Guédiawaye : Un trafiquant de drogue notoire arrêté par la police

Selon les informations fournies par Les Échos, les autorités ont été alertées par les activités suspectes de Badiane, ce qui a conduit à la mise en place d’une surveillance étroite dans la zone de Pikine Tally Boumack, en banlieue de Dakar, où le trafiquant de drogue fournissait ses clients.

Les forces de l’ordre ont réussi à repérer le suspect alors qu’il opérait dans la zone. Cependant, Badiane a rapidement réalisé qu’il était surveillé et a tenté de s’échapper en se faufilant dans les ruelles avoisinantes. Une course-poursuite s’est alors engagée entre le suspect et les forces de l’ordre, qui ont finalement réussi à le capturer.

Lors de la fouille corporelle qui a suivi, les autorités ont découvert les 40 pilules d’ecstasy en possession de Badiane. Ces substances illicites, communément appelées « volet », ont été placées sous scellés dans le cadre de l’enquête en cours.

Diourbel, Sénégal : Face à la canicule, les habitudes changent pendant le ramadan

La ville de Diourbel, située au cœur du Sénégal, connaît actuellement une vague de chaleur sans précédent, qui coïncide malheureusement avec le mois de Ramadan pour les musulmans. Cette conjonction de facteurs climatiques et religieux a profondément modifié les habitudes quotidiennes des habitants, les contraignant à s’adapter à des conditions météorologiques extrêmes tout en observant les rituels religieux du jeûne.

Le centre-ville de Diourbel semble presque désert peu après 14 heures, témoignant du calme qui règne alors que la chaleur atteint des sommets. Seuls quelques courageux osent braver les rues, parmi eux les conducteurs de motos « Jakarta » et les vendeurs de fruits qui tentent de poursuivre leurs activités malgré les conditions météorologiques défavorables.

Au marché local, les commerçants font face à une baisse d’activité, contraints de se réfugier dans leurs boutiques pour échapper à la chaleur étouffante. De même, les conducteurs de motos « Jakarta » constatent une diminution du nombre de clients, ceux-ci préférant rester chez eux pour éviter les températures extérieures.

Malgré ces défis, les habitants gardent espoir et espèrent que les conditions météorologiques s’amélioreront dans les jours à venir, notamment en vue de la fête de Korité qui approche. Les festivités sont souvent une lueur d’espoir, offrant un répit bienvenu aux habitants de Diourbel qui font face à la rigueur de la canicule pendant le mois de Ramadan.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Les ministres au Sénégal exerçant un mandat électif invités à se démettre de leurs fonctions

Cette mesure reflète la volonté du gouvernement de garantir une gouvernance efficace et une gestion optimale des affaires publiques. En se libérant de leurs autres responsabilités, les ministres pourront se consacrer pleinement à la mise en œuvre des politiques et des programmes gouvernementaux, contribuant ainsi au développement et au bien-être du Sénégal et de sa population.

En somme, cette directive vise à assurer une meilleure efficacité dans le fonctionnement du gouvernement et à renforcer son engagement envers la population. Cela marque également un pas important vers une gouvernance plus transparente et axée sur les résultats, mettant ainsi en avant les intérêts et les besoins du peuple sénégalais.

Priorités du nouveau gouvernement Sénégalais : Jeunesse, vie chère, justice et développement

Le nouveau gouvernement sénégalais, dont la composition a été révélée vendredi soir, se fixe cinq priorités majeures, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Ces priorités reflètent les défis cruciaux auxquels le pays est confronté et les aspirations de la population à un avenir meilleur.

Le Premier ministre a souligné que l’équipe gouvernementale se concentrera en premier lieu sur la jeunesse, en abordant des questions telles que l’éducation, la formation, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes. La création d’opportunités pour la jeunesse sénégalaise est un pilier essentiel de la politique gouvernementale.

Un autre axe de travail important sera la lutte contre la vie chère et l’amélioration du pouvoir d’achat des populations. Face aux défis économiques persistants, il est crucial de mettre en œuvre des mesures visant à rendre les produits de première nécessité plus accessibles pour tous les citoyens.

La justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance et la transparence sont également des priorités clés du nouveau gouvernement. Il s’agit de renforcer le système judiciaire et de garantir que les droits de tous les citoyens sont respectés, tout en veillant à une gestion transparente des affaires publiques.

Parallèlement, le gouvernement accordera une attention particulière à la souveraineté économique du Sénégal, en exploitant de manière optimale les ressources naturelles du pays pour favoriser un développement endogène et durable. Cela s’inscrit dans une vision de prospérité nationale et de création d’emplois pour les citoyens sénégalais.

Enfin, la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion sociale et territoriale, ainsi que le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays, sont des priorités transversales qui guideront l’action gouvernementale dans les années à venir.

Avec un gouvernement composé de 25 ministres et cinq secrétaires d’État, le Sénégal se lance dans une nouvelle ère de développement et d’engagement envers le bien-être de sa population. Ces priorités fixées par le Premier ministre illustrent la détermination du gouvernement à répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Préparatifs du Magal de Serigne Mame Mor Diarra à Mbacké : Engagement Communautaire et Autorités au Rendez-vous

La communauté mouride se prépare avec ferveur à célébrer le Magal de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, un événement religieux majeur qui honorera le frère aîné de Cheikh Ahmadou Bamba. Prévu pour le 24 ou le 25 avril, ce Magal revêt une importance particulière dans un contexte de transition politique marqué par l’avènement de nouvelles autorités au Sénégal. Malgré ces changements, les organisateurs et les autorités régionales se mobilisent pour garantir le succès de cette festivité emblématique.

La coordination entre la famille de Serigne Mame Mor Diarra Mbacké, le Khalife et les services régionaux est exemplaire, selon Serigne Mourtalla Bousso, représentant du comité d’organisation. Tous les engagements pris ont été respectés, ce qui témoigne de l’engagement communautaire et de la détermination à maintenir les traditions religieuses vivantes malgré les défis.

Le gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, a confirmé que toutes les responsabilités relevant de sa compétence ont été exécutées en vue de garantir le bon déroulement de l’événement. Malgré les défis de coordination liés au changement de gouvernance, les autorités sont déterminées à relever les défis pour assurer le succès du Magal.

Des mesures concrètes ont été prises pour garantir la sécurité et le bien-être des participants. Des postes de santé avancés seront installés et les stocks de médicaments du centre de santé de Mbacké seront renforcés. Des opérations de désinfection et de désinsectisation sont également prévues pour garantir des conditions hygiéniques optimales.

Cette préparation minutieuse reflète l’engagement des autorités et de la communauté à assurer le succès du Magal de Serigne Mame Mor Diarra. Les prières sont également demandées pour la prospérité du Sénégal sous ses nouvelles dirigences, soulignant ainsi l’importance de la spiritualité dans la vie nationale.

Ousseynou Ly nommé Coordinateur de la Cellule Digitale au Palais Présidentiel

L’annonce de la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais de la République témoigne des efforts déployés par les nouvelles autorités sénégalaises pour renforcer leur présence et leur communication sur les plateformes numériques.

Ainsi, la nomination d’Ousseynou Ly en tant que coordinateur de la cellule digitale du Palais Présidentiel témoigne de la volonté des nouvelles autorités de renforcer leurs capacités dans le domaine de la communication numérique afin d’établir un dialogue plus direct et interactif avec les citoyens sénégalais. C’est une étape importante dans l’adaptation du gouvernement aux nouvelles réalités de la communication politique à l’ère du numérique.

Ibrahima Sy, géographe engagé, nomme ministre de la santé du Sénégal

Le Sénégal accueille un nouveau visage au sein du ministère de la Santé et de l’Action sociale, avec l’arrivée du Dr Ibrahima Sy, maître assistant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Sa nomination intervient dans le cadre d’une période de renouveau politique marquée par l’annonce d’un gouvernement de rupture par le Premier ministre Ousmane Sonko. Chargé de mener des réformes majeures, le Dr Sy est investi de la mission d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins, tout en modernisant l’équipement médical technique du pays. Parmi les défis majeurs qui l’attendent figurent la formation du personnel soignant et l’organisation des carrières professionnelles dans le secteur de la santé.

Parallèlement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, l’expertise de Sy en matière de santé urbaine sera mise à profit. En tant que géographe et chercheur associé au Centre de Suivi Ecologique, il s’apprête à publier un ouvrage qui examine les défis liés à la salubrité urbaine, en particulier à Rufisque. Ce livre, prévu pour le 25 avril chez Harmattan, se penche sur l’impact de l’environnement sur la santé publique, en se concentrant notamment sur l’étude des maladies diarrhéiques chez les enfants de moins de cinq ans.

Fort de ses recherches approfondies sur la santé, notamment dans le département de Rufisque, Ibrahima Sy apporte non seulement sa rigueur scientifique et son sens de l’écoute, mais aussi une compréhension approfondie des maladies tropicales négligées. Ces maladies sont souvent étroitement liées à des facteurs tels que la pauvreté et le manque d’assainissement. Son expérience et son engagement pourraient ainsi jouer un rôle crucial dans la lutte contre diverses épidémies qui affectent le Sénégal.

La nomination du Dr Ibrahima Sy marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement sénégalais pour renforcer le système de santé du pays et améliorer le bien-être de sa population.

Drame à Rufisque : Une veuve condamnée pour avoir abandonné son bébé

N. F. Guèye, une veuve et mère de deux enfants, a été condamnée à deux ans de prison avec sursis après avoir été reconnue coupable d’avoir abandonné son nouveau-né dans un véhicule abandonné à Rufisque. Le tragique incident a été rapporté par Les Échos, qui a couvert l’audience.

Selon les témoignages présentés lors du procès, la prévenue avait jeté son bébé dans un véhicule abandonné après l’accouchement. Alerté par ses intentions, son compagnon l’a dénoncée aux autorités policières locales. Parallèlement, une voisine a découvert le nourrisson peu de temps après, alertée par ses pleurs déchirants.

Lors de son passage devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, la prévenue a tenté de justifier son geste en affirmant qu’elle craignait la réaction de sa famille, notamment celle de sa mère, à l’annonce de sa grossesse. Elle a expliqué qu’elle avait agi par peur et qu’elle ne voulait pas abandonner son enfant dans la rue. Elle a déclaré avoir déposé le bébé sur le capot du véhicule abandonné pour le protéger des dangers extérieurs.

Son avocat, Me Abdoul Abou Daff, a plaidé en sa faveur, soulignant les circonstances difficiles dans lesquelles elle se trouvait. Il a mis en avant le fait qu’elle était une veuve avec deux enfants, vivant au sein d’une grande famille, et qu’elle était confrontée à une grossesse non désirée pour laquelle elle n’avait pas le droit d’avorter.

L’avocat a demandé au tribunal de faire preuve de clémence envers sa cliente, arguant qu’elle avait regretté son geste et avait besoin d’une prise en charge post-natale.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, confrontées à des grossesses non désirées dans des environnements sociaux et familiaux souvent hostiles. La décision du tribunal reflétera la balance entre la nécessité de rendre justice et la compassion envers une mère confrontée à des circonstances désespérées.

Réforme du financement et de la rationalisation des partis politiques : Une voie suggérée par un candidat recalé

Dans une récente interview accordée à Enquête, Ndiack Lakh, candidat recalé lors du contrôle des parrainages pour la présidentielle, a mis en lumière un problème crucial du paysage politique sénégalais : la prolifération des partis politiques. Il a souligné que le Sénégal compte actuellement plus de 300 partis politiques pour une population d’environ 18 millions d’habitants, ce qui pose des défis en termes d’efficacité et de représentativité démocratique.

Ndiack Lakh a exprimé son soutien à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur de la rationalisation du nombre de partis politiques. Il a également souligné l’importance de l’application stricte de la loi sur les partis politiques, notant que de nombreux partis ne se conforment pas aux exigences légales.

Pour remédier à cette situation, Ndiack Lakh a proposé une série de mesures, notamment la dissolution des partis politiques « dormants », c’est-à-dire ceux qui ne participent à aucune élection sur une période donnée. Il a également plaidé en faveur de la formation de grandes coalitions politiques, afin de favoriser une représentation politique plus efficace et cohérente.

En ce qui concerne le financement des partis politiques, Ndiack Lakh a souligné la nécessité d’une législation claire et transparente, qui établirait un système de financement public direct des partis politiques. Il a également appelé à la création d’un organe indépendant chargé de réguler le financement des partis, afin d’assurer une gestion judicieuse des fonds politiques.

En outre, Ndiack Lakh a suggéré que la loi actuelle sur le financement des partis politiques soit révisée, notamment en ce qui concerne la participation des Sénégalais de l’étranger au financement des partis. Cette proposition vise à garantir l’intégrité et la transparence du processus de financement politique.

En résumé, les suggestions de Ndiack Lakh offrent une feuille de route importante pour une réforme profonde et nécessaire du système politique sénégalais. En rationalisant le nombre de partis politiques et en mettant en place un système de financement transparent et équitable, le Sénégal pourrait renforcer sa démocratie et promouvoir une représentation politique plus efficace et inclusive.

Rationalisation et financement des partis politiques au Sénégal : Vers une réforme attendue

Dans son discours à la Nation la veille du 4 avril, le Président Bassirou Diomaye Faye a abordé une série de réformes à entreprendre, parmi lesquelles figurent la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette annonce a suscité des réactions mitigées, avec des appels à une réforme effective et inclusive.

Ass Babacar Guèye, chargé des élections pour le parti Rewmi, s’est exprimé positivement à propos de cette initiative, la qualifiant de « bonne chose ». Il a souligné que le Sénégal comptait actuellement 336 partis politiques, dont la plupart ne présentent que rarement des candidats aux élections. Selon lui, beaucoup de ces partis sont en réalité des membres de coalitions cherchant principalement à obtenir des avantages politiques.

Cependant, Guèye a également reconnu les défis à relever dans la mise en œuvre de cette réforme. Il a noté que malgré les discussions récurrentes sur cette question au cours des dernières années, aucun progrès significatif n’avait été réalisé. Il espère néanmoins que cette fois-ci sera différente, en raison de l’affirmation de la volonté politique au plus haut niveau.

Pour concrétiser cette réforme, l’opposant a proposé la tenue de vastes consultations inclusives afin de donner un contenu concret à cette problématique, notamment en ce qui concerne le financement des partis politiques une fois qu’ils auront été rationalisés.

La rationalisation et le financement des partis politiques sont des questions cruciales pour consolider le paysage politique sénégalais et renforcer la démocratie. Une approche collaborative et transparente dans l’élaboration de ces réformes sera essentielle pour garantir leur succès et leur légitimité auprès de la population.

Cette annonce marque ainsi le début d’un processus complexe mais nécessaire pour moderniser et dynamiser le système politique du Sénégal, tout en garantissant une représentation politique plus authentique et efficace pour ses citoyens.

Amadou Moustapha Sarré : Le Porte-Parole du Gouvernement Sonko 1 Nomme Ministre de la Formation Professionnelle

Amadou Moustapha Njekk Sarré, figure éminente du parti Pastef, a été nommé ministre de la Formation professionnelle dans le gouvernement dirigé par le président Ousmane Sonko, marquant ainsi une étape significative dans sa carrière politique.

Sarré, reconnu pour son engagement et son leadership au sein de Pastef, a été choisi pour occuper le poste clé de porte-parole du gouvernement Sonko 1, tout en prenant en charge le portefeuille de la Formation professionnelle. Son ascension rapide au sein de l’administration atteste de sa compétence et de sa crédibilité en tant que leader politique.

Ancré dans les idéaux de Sonko, Sarré incarne la volonté de ce gouvernement de promouvoir la jeunesse et de renforcer les compétences professionnelles de la population. Sa nomination reflète également la diversité et l’inclusion prônées par le mouvement Pastef, avec un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes et des travailleurs.

En tant que porte-parole, Sarré devra jouer un rôle crucial dans la communication gouvernementale, en transmettant les messages officiels et en défendant les politiques et les actions de l’administration Sonko 1. Sa capacité à articuler clairement les positions du gouvernement sera essentielle pour maintenir la transparence et gagner la confiance du public.

Parallèlement, en tant que ministre de la Formation professionnelle, Sarré aura pour mission de développer des programmes et des politiques visant à améliorer les compétences techniques et professionnelles des citoyens sénégalais. Cela pourrait inclure des initiatives telles que la création de centres de formation, l’adaptation des programmes éducatifs aux besoins du marché du travail et la promotion de l’entrepreneuriat.

Son parcours au sein de Pastef, combiné à son expérience et à son engagement en faveur du développement socio-économique du Sénégal, positionne Sarré comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du gouvernement Sonko 1. Sa nomination suscite l’espoir et l’enthousiasme quant à la mise en œuvre de réformes progressistes et à la promotion du progrès inclusif dans le pays.

Mountaga Diao : À la Tête du Tourisme et de l’Artisanat, un Expert aux Compétences Multiples

Dans le nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Faye, une décision stratégique a été prise de réunir les portefeuilles du Tourisme et de l’Artisanat sous une même autorité ministérielle. Cette décision met en lumière l’importance accordée à ces deux secteurs clés de l’économie nationale. C’est ainsi que Mountaga Diao a été nommé à la tête de ce ministère vital, avec la mission de relever les défis auxquels sont confrontés ces secteurs dynamiques.

Mountaga Diao apporte une expertise diversifiée à ce rôle. En tant qu’économiste et planificateur de profession, ainsi que professeur d’économie et de mathématiques, il possède une compréhension approfondie des mécanismes économiques et des modèles de développement. Sa spécialisation en réinstallation et en résilience économique souligne son engagement envers des solutions durables et innovantes face aux défis socio-économiques.

Son sens de la responsabilité et son engagement désintéressé sont des traits qui le distinguent et qui seront sans aucun doute des atouts précieux alors qu’il s’attelle à sa nouvelle mission. La tâche qui l’attend est de redorer le blason d’un secteur artisanal riche en créativité mais parfois confronté à des défis structurels.

Mountaga Diao est perçu comme un leader capable de guider ces deux secteurs vers de nouveaux sommets de réussite. Sa nomination est accueillie avec optimisme, tant par les acteurs du tourisme que par les artisans, qui voient en lui un champion de leurs intérêts et un catalyseur de développement pour leurs industries respectives.

Alors que le pays aspire à renforcer son attractivité touristique et à valoriser son riche patrimoine artisanal, Mountaga Diao est appelé à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces objectifs ambitieux. Sa nomination incarne l’espoir d’un avenir prospère pour ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Mabouba Diagne : Une Figure d’Expertise Internationale à la Tête du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Le gouvernement Sonko 1 a annoncé la nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, une décision qui souligne l’importance accordée au secteur agricole dans le programme gouvernemental. Mabouba Diagne apporte une vaste expérience internationale dans le domaine financier et du développement, qui devrait enrichir son rôle de dirigeant dans ce ministère crucial.

Avec 29 années d’expérience dans diverses régions d’Afrique, Mabouba Diagne a consolidé sa réputation en tant que banquier d’investissement et de développement. Avant d’occuper ce poste ministériel, il a occupé des postes de responsabilité à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), où il a été vice-président chargé des finances et des services institutionnels.

Sa carrière l’a également mené à des postes de direction régionale à la Trade & Development Bank, basée au Kenya, où il a joué un rôle clé dans la couverture et la structuration des transactions dans plusieurs pays africains, notamment l’île Maurice, les Comores, les Seychelles, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mozambique et l’Angola.

Les qualifications académiques de Mabouba Diagne reflètent également son engagement envers l’excellence et le savoir. Titulaire d’un doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, ainsi que d’une maîtrise en mathématiques financières de la même université, il a également obtenu une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.

En plus de ses diplômes académiques, Mabouba Diagne a enrichi son expertise en obtenant un diplôme de troisième cycle du Centre International de Physique Théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies à Trieste en Italie, illustrant son engagement envers l’apprentissage continu et l’excellence professionnelle.

La nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage est perçue comme une étape cruciale dans la consolidation des politiques agricoles et alimentaires du gouvernement. Son expérience, son expertise et son dévouement à la cause du développement devraient contribuer de manière significative à la croissance et à la durabilité du secteur agricole au Sénégal.

Cheikh Diba : Un Familiarisé des Finances à la Tête du Ministère des Finances et du Budget

La nomination de Cheikh Diba en tant que nouveau ministre des Finances et du Budget n’est pas seulement une transition dans sa carrière, mais plutôt une progression naturelle dans un domaine qu’il connaît intimement. Avec une expérience considérable dans le secteur financier, Cheikh Diba entre dans son nouveau rôle avec une profonde compréhension des défis et des responsabilités qui l’attendent.

Avant d’occuper ce poste prestigieux, Cheikh Diba a occupé le poste de conseiller spécial d’Amadou Ba au ministère des Finances et du Budget pendant de nombreuses années. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec les rouages complexes de l’administration financière et de contribuer activement aux négociations internationales ainsi qu’à la planification minutieuse du budget national.

Son ascension dans le département des Finances n’est pas le fruit du hasard ; elle est le résultat de son dévouement, de son expertise et de son engagement envers le service public. Son implication dans toutes les phases du processus budgétaire, y compris les longues heures de travail et les nuits de préparation, témoigne de son dévouement envers la gestion financière responsable et transparente.

En tant qu’inspecteur des impôts et domaines, tout comme le Premier Ministre et le Président de la République, Cheikh Diba apporte une perspective unique à son nouveau rôle. Sa connaissance approfondie des questions fiscales et budgétaires sera un atout précieux alors qu’il dirige le ministère des Finances et du Budget dans un contexte économique et financier complexe.

La nomination de Cheikh Diba est perçue comme une reconnaissance de son expertise et de son engagement envers le service public. Avec lui à la barre, le ministère des Finances et du Budget est entre de bonnes mains, prêt à relever les défis et à poursuivre la croissance économique et le développement durable du pays.

Daouda Ngom : Un Expert de l’Environnement à la Tête du Ministère

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la nomination de Daouda Ngom, un éminent expert en écologie appliquée, en tant que ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Cette décision, prise le vendredi 5 avril 2024, place un spécialiste chevronné à la barre pour guider les politiques environnementales du pays.

Daouda Ngom possède un curriculum vitae impressionnant, étant professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du Laboratoire d’Ecologie et d’Ecohydrologie au sein du département de biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son expérience académique et son engagement dans la recherche le positionnent comme une autorité dans son domaine.

En tant qu’expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’Unesco sur le zonage des réserves de biosphère, Daouda Ngom apporte une perspective précieuse à son nouveau rôle ministériel. Sa familiarité avec les enjeux environnementaux nationaux et internationaux sera un atout majeur dans la formulation et la mise en œuvre de politiques efficaces de préservation de l’environnement et de transition écologique.

La nomination de Daouda Ngom est saluée comme une décision judicieuse, plaçant un professionnel compétent dans un poste clé pour répondre aux défis environnementaux contemporains. Son engagement en faveur de la durabilité et de la préservation de la biodiversité sera certainement mis à profit pour faire avancer l’agenda environnemental du gouvernement.

En succédant à Alioune Ndoye, Daouda Ngom prend les rênes avec une expérience solide et une compréhension approfondie des questions environnementales. Sa nomination est un signe encourageant pour ceux qui militent en faveur de politiques écologiques et durables, soulignant l’importance de placer des experts qualifiés aux postes clés du gouvernement pour relever les défis du XXIe siècle.

Ousmane Diagne nommé Ministre de la Justice : Une Figure de l’Indépendance au Parquet à la Tête des Réformes

Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.

Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.

L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.

Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.

Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.

El Malick Ndiaye Nomme Ministre des Transports : Un Choix Surprenant pour Certains

Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.

El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.

Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.

Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.

L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Maïmouna Dieye nommée Ministre de la Famille et des Solidarités : Une Figure Engagée au Service de la Communauté

Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.

En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.

Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

Alioune Sall nommé Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.

Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.

La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Balla Moussa Fofana : Nouveau Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires

Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.

Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.

En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.

Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.

En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Serigne Guèye Diop : Nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce

Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.

Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.

En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.

La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.

La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Yassine Fall nommée Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : Une Voix d’Expérience sur la Scène Internationale

Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.

La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.

Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.

En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.

En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.

Cheikh Tidiane Dieye nommé Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Un Nouveau Chapitre dans sa Carrière Politique

La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.

La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.

Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.

Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.

En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.

Le Général Birame Diop prend les Rênes en tant que Ministre des Forces Armées

Dans une décision qui marque un tournant significatif pour la politique de défense du pays, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le général Birame Diop au poste de Ministre des Forces Armées. Ancien chef d’État-major général des armées, le général Diop apporte une expertise militaire approfondie et une connaissance intime des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Fort de son expérience en tant que chef d’État-major général des armées, le général Diop est bien placé pour comprendre les dynamiques complexes qui façonnent les opérations militaires et la sécurité nationale. Sa nomination intervient à un moment critique où la nation est confrontée à des menaces internes et externes qui exigent une gestion prudente et une stratégie de défense efficace.

La nomination du général Diop est susceptible d’être saluée par les forces armées et les observateurs de la sécurité nationale, qui reconnaissent son leadership et son dévouement envers la protection de la souveraineté du pays. Son expérience opérationnelle et sa compréhension des enjeux stratégiques seront des atouts précieux pour renforcer les capacités de défense du pays et faire face aux défis sécuritaires émergents.

Cependant, la nomination du général Diop soulève également des questions et des préoccupations. Certains pourraient craindre une militarisation excessive de la politique nationale ou s’inquiéter du potentiel de conflits d’intérêts entre le militaire et le civil. Il sera essentiel pour le général Diop de travailler en étroite collaboration avec les civils et de maintenir une approche équilibrée et inclusive dans la gestion des affaires militaires.

En tant que Ministre des Forces Armées, le général Diop sera chargé de superviser la modernisation et la professionnalisation des forces armées, tout en veillant à ce qu’elles restent fidèles aux principes démocratiques et à l’état de droit. Sa réussite dépendra de sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et à garantir une coordination efficace entre les différentes branches de l’armée et les institutions civiles.

En définitive, la nomination du général Birame Diop en tant que Ministre des Forces Armées souligne l’importance accordée à la sécurité nationale sous l’administration du président Faye. Son leadership sera crucial pour façonner l’avenir de la défense du pays et assurer sa sécurité à long terme.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi adresse ses vœux à Bassirou Diomaye Faye

Le président égyptien Abdel-Fattah El-Sissi a exprimé ses chaleureuses félicitations au nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de son élection le 24 mars dernier.

Dans un message empreint de cordialité, le président égyptien a souhaité à Bassirou Diomaye Faye tout le succès dans ses nouvelles fonctions présidentielles. Il a également formulé ses vœux de progrès et de prospérité pour le peuple frère du Sénégal.

Abdel-Fattah El-Sissi a réaffirmé son engagement à maintenir une coopération fructueuse et constructive avec le président Faye. Cette coopération vise à répondre aux aspirations des deux peuples frères ainsi qu’à celles du continent africain, dans le but de promouvoir la stabilité et la prospérité.

Ce message de soutien et d’amitié témoigne de l’importance des relations entre l’Égypte et le Sénégal, ainsi que de l’engagement mutuel à renforcer les liens bilatéraux pour le bénéfice des deux nations et de l’Afrique dans son ensemble.

Le maire de Tassette adresse ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le Docteur Mamadou Thiaw, maire de Tassette, a tenu à exprimer ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye suite à son élection à la présidence de la République du Sénégal. Dans un message adressé à l’occasion de la fête de l’indépendance, le maire a souligné l’importance historique de cette élection pour le pays, annonçant une nouvelle ère de progrès, d’unité et d’espoir.

M. Thiaw a salué la confiance que le peuple sénégalais a placée en Bassirou Diomaye Diakhar Faye, témoignant ainsi de sa foi en sa vision et en sa capacité à guider le pays vers un avenir prometteur. Il a également loué l’engagement du nouveau président en faveur de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité territoriale et du développement endogène.

Le maire de Tassette a exprimé son soutien total au Président Faye dans les défis à venir, affirmant sa conviction que celui-ci dirigera le pays avec intégrité, compassion et détermination. Il a particulièrement salué les réformes institutionnelles annoncées par le président et s’est dit confiant dans sa capacité à inspirer la nation et à mener des transformations bénéfiques pour tous les Sénégalais.

Enfin, M. Thiaw a félicité Ousmane Sonko pour sa nomination au poste de Premier ministre et a remercié les habitants de Tassette pour leur soutien constant. Il a également annoncé des consultations à venir au sein de la commune pour ajuster la gestion locale aux orientations du nouveau gouvernement.

Le message du maire de Tassette témoigne de l’enthousiasme et du soutien de la population locale envers le nouveau président et son gouvernement, ainsi que de leur engagement à contribuer au développement et à la prospérité du Sénégal sous son leadership.

Diomaye Faye, nouveau président du Sénégal : Les attentes du Gambien Adama Barrow

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses attentes à l’égard du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Parc des Expositions de Diamniadio. De retour à Banjul, Barrow a partagé avec les médias locaux ce qu’il attend de son homologue sénégalais.

Au cœur des attentes de Barrow se trouve le maintien de la paix entre les deux pays ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre Dakar et Banjul. Il a souligné l’importance de cultiver la relation fraternelle entre les deux nations, déclarant : « Nous sommes une famille et un peuple. J’attends donc que nous bâtissions sur cela et rien de moins ».

Barrow a également salué les institutions du Sénégal, les qualifiant de suffisamment solides pour garantir le respect des décisions prises par le peuple sénégalais.

Par ailleurs, le président gambien a témoigné de son amitié et de sa proximité avec l’ancien président sénégalais, Macky Sall, le décrivant comme un « ami proche qui aime la Gambie ».

Ces déclarations soulignent l’importance de maintenir des relations solides et amicales entre les deux pays voisins et la volonté d’Adama Barrow de voir cette coopération se renforcer sous le mandat de Bassirou Diomaye Faye.

L’aile de Mangokouro du MFDC félicite Bassirou Diomaye Faye et exprime ses attentes pour la résolution de la crise en Casamance

L’aile de Mangokouro du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a adressé ses félicitations au nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, suite à son élection à la magistrature suprême. Dans un communiqué relayé par Zig FM et TV, le porte-parole de cette faction, Amidou Djiba, a exprimé ses vœux de succès au nouveau chef d’État dans sa nouvelle mission.

Cependant, l’aile de Mangokouro du MFDC a également exprimé son regret que le nouveau président n’ait pas abordé la crise casamançaise dans son discours inaugural. Pour cette faction, il est crucial que le président et son gouvernement prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise qui sévit depuis de nombreuses années dans la région de la Casamance.

Amidou Djiba a souligné l’importance de voir une approche différente de la part du nouveau gouvernement, espérant qu’ils ne suivront pas les mêmes méthodes que leurs prédécesseurs. Il a appelé le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à accorder une attention particulière à la résolution de la crise en Casamance, qui reste dans une phase de stagnation, sans paix ni guerre depuis plusieurs années.

Cette déclaration met en lumière les attentes de l’aile de Mangokouro du MFDC vis-à-vis du nouveau leadership politique au Sénégal, soulignant l’importance de trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région de la Casamance.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Abdou Karim Gueye réclame la libération de 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, avant lundi

Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a lancé un appel urgent à la libération de 11 détenus politiques, dont Ousmane Sarr, avant le lundi 8 avril. Cette demande intervient alors que certains détenus politiques ont été libérés récemment, suscitant des interrogations sur le maintien en détention des autres.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, l’activiste a exprimé son profond désarroi face à cette situation, déclarant que « ce n’est pas normal que tous les détenus politiques soient libérés, sauf eux ». Il a souligné la nécessité de leur libération immédiate pour qu’ils puissent retrouver leurs familles, déplorant le fait qu’ils soient encore derrière les barreaux alors que d’autres ont été relâchés.

« Si ces 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, ne sont pas libérés avant lundi, je donne rendez-vous à tous les Sénégalais à la porte de la prison de Rebeuss », a déclaré Abdou Karim Gueye, appelant à une action collective pour faire pression sur les autorités.

L’activiste a également souligné le rôle crucial des réseaux sociaux dans la mobilisation citoyenne et dans la défense des droits de l’homme. Il a rappelé que c’est sur ces plateformes que les mouvements de contestation ont souvent pris leur essor par le passé, et il a exhorté les Sénégalais à se mobiliser pour la libération des détenus politiques.

Abdou Karim Gueye a également exprimé sa détermination à lutter pour la justice et les droits de l’homme, affirmant qu’il ne permettrait pas que ces personnes passent les festivités de la Korité derrière les barreaux.

Cet appel met en lumière les préoccupations persistantes concernant les droits de l’homme et la situation des détenus politiques au Sénégal, ainsi que la volonté de la société civile de défendre ces droits fondamentaux. Il souligne également l’importance de la solidarité et de l’action collective dans la lutte pour la justice et la liberté.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

Aida Mbodj : Une alliance bénéfique entre Diomaye et Sonko pour le Sénégal

Lors de son passage à l’émission « Quartier Général » sur la Télé Futurs Médias, Aida Mbodj, ancienne ministre de la Femme sous le régime de Wade, a partagé son opinion sur les relations entre le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, affirmant qu’elles seraient bénéfiques pour le Sénégal. Elle a souligné que ces deux personnalités politiques ont toujours eu à cœur l’intérêt du pays et ont conscience de ne pas être les seuls membres du Pastef.

Aida Mbodj a également rappelé que la coalition compte des membres expérimentés, ce qui garantit une approche réfléchie dans la prise de décisions. Elle a affirmé que les choix politiques ne seront jamais pris au détriment de l’intérêt national.

Par ailleurs, Aïda Mbodj a commenté la nomination de Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République, soulignant son expérience en tant qu’atout majeur pour ce poste.

Concernant la publication de la liste des membres du gouvernement, Aida Mbodj a appelé à la patience de la population, soulignant l’importance pour Sonko et Diomaye de travailler avec minutie dans leurs choix. Elle a insisté sur le fait que ces décisions ne doivent pas être prises à la légère, car ils n’ont pas droit à l’erreur.

En conclusion, Aida Mbodj a exprimé sa confiance envers les capacités des nouveaux dirigeants et a appelé à un soutien continu de la part de la population dans cette nouvelle ère politique au Sénégal.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Ousmane Sonko, Premier ministre : ce qu’en pense Serigne Mboup

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre du Sénégal suscite des réactions diverses, y compris celle de Serigne Mboup, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

Dans une déclaration relayée par le journal Libération, Serigne Mboup exprime son appréciation de la nomination d’Ousmane Sonko, qu’il connaît depuis plus de dix ans. Il souligne que Sonko est un fervent défenseur d’un secteur privé fort, considéré comme un pilier essentiel du développement économique du Sénégal.

Serigne Mboup rappelle également une récente participation d’Ousmane Sonko aux célébrations des 30 ans du groupe CCBM, ce qui témoigne de son intérêt pour le développement économique du pays.

En tant que PDG du groupe CCBM Holding et président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS), Serigne Mboup soutient les engagements pris par le nouveau gouvernement, notamment la volonté de donner une place stratégique au secteur privé national dans la création de richesse et d’emploi.

Cependant, Serigne Mboup évoque également certaines attentes pour l’avenir. Il appelle à une démocratie interne plus prégnante au sein des organisations, en favorisant la participation des jeunes et des femmes. Il souhaite que cette dynamique soit également présente au niveau des institutions du pays, avec des élections transparentes et inclusives.

La prise de position de Serigne Mboup reflète ainsi l’importance accordée au rôle du secteur privé dans le développement économique du Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’une représentation démocratique et inclusive au sein des institutions et des organisations.

Audience : Diomaye Faye et ses alliés…

Depuis son accession à la présidence de la République, Bassirou Diomaye Faye est très sollicité, notamment par ses alliés politiques. Selon les informations rapportées par Les Échos, le nouveau chef de l’État prévoit de rencontrer ses alliés, dont les leaders de la Coalition Diomaye Président, dans les prochains jours.

Cette audience intervient dans un contexte où le président Faye est confronté à une forte demande de la part de divers acteurs politiques et sociaux. Depuis sa prestation de serment le 2 avril dernier, de nombreux individus et groupes politiques se manifestent pour faire valoir leur contribution à sa campagne électorale.

Selon un collaborateur proche cité par le journal, cette période post-investiture est marquée par une course aux postes, où chacun cherche à être récompensé en fonction de son engagement passé. Certains rappellent avec insistance leur participation active à la campagne électorale, tandis que d’autres mettent en avant leur expérience et leur expertise pour revendiquer des postes au sein du nouvel gouvernement.

Cette situation met en lumière les enjeux politiques et les attentes des différents acteurs vis-à-vis du nouveau président et de son gouvernement. La gestion de ces attentes et la composition du gouvernement seront donc des défis majeurs pour Bassirou Diomaye Faye dans les jours à venir.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

Nouveau gouvernement : Mimi Touré dément la « fake news » qui circule

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Aminata « Mimi » Touré a formellement démenti une information qui circule concernant sa prétendue nomination au poste de ministre des Affaires étrangères dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette rumeur faisait état du refus de sa demande de visa pour la France, ce qui aurait été interprété comme un indice de sa nomination imminente à ce poste.

Dans son post, l’ancienne Première ministre a clarifié la situation en affirmant qu’elle n’avait pas récemment déposé de demande de visa à l’Ambassade de France. Par conséquent, elle a souligné qu’il n’y avait pas eu de refus de visa, car aucune demande n’avait été faite.

Cependant, Mimi Touré n’a pas commenté les spéculations concernant sa possible nomination au sein du nouveau gouvernement. Elle a laissé entendre que la réponse à ces rumeurs serait connue dans les prochaines heures, puisque le président Ousmane Sonko était censé annoncer la composition de son gouvernement ce vendredi, selon certaines sources médiatiques.

Cette clarification de Mimi Touré intervient dans un contexte où des rumeurs et des fausses informations circulent largement sur les réseaux sociaux, amplifiées parfois par une partie de la presse. La clarification de l’ancienne Première ministre vise à dissiper toute confusion et à rétablir la vérité sur sa situation vis-à-vis de cette prétendue nomination.

Réformes de l’institution judiciaire : L’Union des travailleurs de la justice adhère à la décision du président Faye

L’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) a apporté son soutien à la décision du président Bassirou Diomaye Faye de lancer des réformes au sein de l’institution judiciaire du Sénégal. Cette prise de position intervient à la suite du discours du chef de l’État lors de son adresse à la nation le 3 avril 2024, où il a appelé à une consultation inclusive pour ces réformes.

Dans un communiqué adressé à Seneweb, l’UNTJ a salué cette initiative du président Faye, soulignant l’importance d’une approche inclusive dans l’élaboration des réformes au sein de l’institution judiciaire. Le syndicat a également reconnu la complexité des défis auxquels est confrontée la justice sénégalaise et a appelé à une réflexion approfondie pour y répondre de manière efficace.

Par ailleurs, l’UNTJ a profité de l’occasion pour soulever certaines préoccupations concernant la gestion actuelle du ministère de la Justice. Le syndicat a notamment dénoncé le refus de la tutelle d’intégrer l’UNTJ dans le comité de gestion du fonds commun des greffes, ainsi que l’absence d’audit du fichier utilisé pour le paiement de ce fonds. De plus, l’UNTJ a critiqué l’attribution irrégulière des primes, en particulier celles basées sur des attestations délivrées par la Direction des affaires générales et de l’équipement du ministère de la Justice.

Enfin, l’UNTJ a appelé à l’attention du prochain Garde des Sceaux sur la nécessité de réhabiliter les greffiers injustement affectés en raison de leurs affiliations politiques et/ou syndicales, tout en promouvant le mérite et la compétence dans la gestion du personnel judiciaire.

Cette déclaration de l’Union nationale des travailleurs de la justice témoigne de son engagement en faveur de réformes significatives au sein de l’institution judiciaire sénégalaise, dans le but de garantir une justice plus équitable et efficace pour tous les citoyens du pays.

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