Élection présidentielle au Sénégal : Macky Sall choisit le 24 mars, suscitant des interrogations

La date de la prochaine élection présidentielle au Sénégal fait l’objet d’une attention particulière, alors que le Conseil constitutionnel a proposé le 31 mars, rejetant ainsi la date du 2 juin issue du dialogue national. Cependant, le Président Macky Sall a surpris en écartant cette proposition pour retenir le 24 mars, une décision qui a suscité des interrogations quant à ses motivations.

Dans un arrêt rendu public ce mercredi, le Conseil constitutionnel a suggéré le 31 mars comme date pour l’élection présidentielle. Cette proposition a été transmise au Président Macky Sall, mais dans la même journée, le chef de l’État a écarté cette date au profit du 24 mars. Selon des sources, Macky Sall a justifié ce choix en invoquant la coïncidence entre le 31 mars et la célébration de Pâques.

L’Observateur rapporte que le Président a pris cette décision après avoir obtenu des garanties quant à une organisation efficace du scrutin par les services compétents. Suite à cela, Macky Sall aurait donné des instructions à son cabinet pour préparer deux projets de décrets : l’un fixant la date de l’élection présidentielle et l’autre convoquant le corps électoral.

Avant de trancher, le Président Macky Sall aurait consulté quelques-uns de ses proches, notamment des juristes éminents tels que les ministres Ismaïla Madior Fall, Antoine Félix Diome, Me Oumar Youm, et Me Sidiki Kaba. Cette démarche suggère une volonté de s’entourer de conseils juridiques avisés pour prendre une décision cruciale pour l’avenir politique du pays.

La décision de Macky Sall de fixer la date au 24 mars déclenchera probablement des débats et discussions au sein de la classe politique sénégalaise. Les considérations liées à la cohérence du calendrier électoral avec les fêtes religieuses soulignent la complexité de la planification des élections dans un contexte où des facteurs divers influent sur le processus politique.

À mesure que la campagne électorale prendra de l’ampleur, il sera intéressant de voir comment cette décision de Macky Sall sera perçue par la population sénégalaise et comment elle influencera le déroulement du processus électoral.

Aliou Sall exprime sa fierté et son soutien indéfectible au Président Macky Sall

Aliou Sall, compagnon politique du Président Macky Sall, a récemment exprimé toute sa fierté et son soutien inconditionnel envers le chef de l’État sénégalais. Dans une déclaration poignante, Aliou Sall a loué les qualités exceptionnelles de leadership et le dévouement sans faille de Macky Sall envers la nation sénégalaise.

Dans ses propos, Aliou Sall a salué le leadership remarquable du Président Macky Sall, le qualifiant de « très Grand Président, à tout point de vue ». Il a souligné l’engagement sans réserve de Macky Sall à assumer honorablement ses responsabilités présidentielles, ainsi que sa sincérité dans l’acceptation des décisions du Conseil constitutionnel.

Aliou Sall a également exprimé sa loyauté renouvelée envers le Président Macky Sall, affirmant son engagement indéfectible envers sa vision et ses actions pour le Sénégal. Il a chaleureusement félicité le Président pour le travail monumental accompli à la tête du pays, reconnaissant le dévouement et l’engagement du chef de l’État envers le progrès et le bien-être de la nation.

Cette déclaration reflète non seulement le soutien politique solide d’Aliou Sall envers le Président Macky Sall, mais aussi l’admiration sincère pour son leadership et son engagement envers le développement et la prospérité du Sénégal. En exprimant sa fierté d’être associé au leadership du Président Macky Sall, Aliou Sall renforce l’unité et la cohésion au sein de leur parti politique, tout en soulignant l’importance de la continuité du leadership pour le progrès national.

Controverse parmi les députés de l’ex-Pastef : Vote contre la loi d’amnistie

Au sein de l’Assemblée nationale sénégalaise, une vive controverse a émergé alors que les députés de l’ancien parti Pastef ont finalement choisi de voter contre la loi n°05/2024 portant amnistie, après s’être abstenus lors des travaux en commission des lois.

Initialement, la majorité des députés de l’ex-Pastef avait sollicité des éclaircissements de la part de la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, sur les infractions spécifiques qui seraient couvertes par la loi d’amnistie. Lors des débats en commission des lois, la ministre avait souligné que toutes les infractions criminelles et correctionnelles commises lors des manifestations entre 2021 et 2024 entreraient dans le champ d’application de la loi.

Cependant, malgré ces explications, les députés de l’ex-Pastef ont décidé de voter contre la loi d’amnistie lors du scrutin final. Ils ont rejoint leurs collègues du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) ainsi que de Taxawu Sénégal dans leur opposition à cette proposition de loi.

Le vote final a vu 94 députés, principalement de la majorité et du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, approuver la loi d’amnistie. En revanche, 48 députés ont exprimé leur opposition, tandis que deux se sont abstenus.

La loi d’amnistie a été élaborée pour traiter les infractions survenues lors des manifestations entre 2021 et 2024. Cependant, la décision des députés de l’ex-Pastef de voter contre cette mesure souligne les divisions persistantes au sein de l’Assemblée nationale sur des questions clés, malgré les débats et les clarifications fournies par le gouvernement.

Cette décision risque de susciter des réactions diverses au sein de la population, avec des opinions divergentes sur la nécessité de l’amnistie dans le contexte politique actuel. Les implications de ce vote se feront probablement sentir dans le paysage politique sénégalais, soulignant la complexité des enjeux liés à la justice et à la réconciliation nationale.

Première réaction du nouveau Premier ministre Sidiki Kaba : Engagement envers le service du peuple sénégalais

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba a adressé ses premières paroles publiques, marquant ainsi le début de son mandat à la tête du gouvernement. Dans un discours empreint de détermination et de vision, le nouveau Premier ministre a exprimé son engagement envers le service du peuple sénégalais et sa volonté de relever les défis du pays.

Me Kaba a tout d’abord exprimé sa profonde gratitude envers le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée en le nommant à ce poste prestigieux. Il a souligné son engagement à travailler en étroite collaboration avec le président et l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Dans son discours, le Premier ministre a mis en avant les priorités de son mandat, notamment la promotion du développement économique, le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Il a affirmé sa détermination à lutter contre les inégalités sociales et à garantir l’accès équitable aux services essentiels pour tous les citoyens du pays.

Me Sidiki Kaba a également rendu hommage à son prédécesseur, Amadou Ba, pour son dévouement et son engagement envers le service public. Il a promis de poursuivre sur la voie tracée par le gouvernement sortant tout en apportant sa propre vision et son expérience à la tête du gouvernement.

Enfin, le Premier ministre a appelé à l’unité nationale et à la solidarité entre tous les Sénégalais, soulignant que c’est seulement en travaillant ensemble que le pays pourra surmonter les défis qui se dressent sur son chemin et réaliser son plein potentiel de développement.

La première réaction de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre témoigne de sa détermination à servir le peuple sénégalais et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du pays. Son discours visionnaire inspire l’espoir et la confiance en un avenir meilleur pour le Sénégal.

Adoption du projet de loi d’amnistie générale au Sénégal : Une décision controversée pour apaiser les tensions politiques

Mercredi soir, l’Assemblée nationale du Sénégal a voté en faveur du projet de loi portant amnistie générale des actes de violence liés à la politique, survenus entre février 2021 et février 2024. Cette décision, approuvée par 95 députés, a été contestée par 49 autres, tandis que deux députés se sont abstenus.

Le projet de loi, qui avait été présenté en Conseil des ministres le 28 février, fait suite aux manifestations violentes qui ont secoué le pays depuis le déclenchement de procédures judiciaires à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétitifs et de menaces de mort par une employée d’un salon de massage à Dakar.

Le texte vise à apaiser le climat politique et social, renforcer la cohésion nationale et consolider le dialogue national. Il permettra également à certaines personnes, ayant eu des démêlés avec la justice, de participer pleinement à la vie démocratique du pays.

L’amnistie concerne tous les faits pouvant être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, et liés à des manifestations ou ayant des motivations politiques. Cette mesure couvre également les infractions commises à travers tous les supports de communication.

Selon le document soumis aux députés, l’amnistie entraîne la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.

Cette décision suscite un débat houleux au sein de la société sénégalaise, certains la considérant comme une étape nécessaire pour restaurer la paix et la stabilité, tandis que d’autres la critiquent, craignant qu’elle n’ouvre la voie à l’impunité pour des actes de violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle cruciale, cette amnistie générale soulève des questions sur l’équité du processus électoral et la garantie de la responsabilité des acteurs politiques. Son impact sur la démocratie et sur la justice sociale dans le pays sera observé de près dans les mois à venir.

Élection présidentielle : Le scrutin fixé au 24 mars 2024 et la formation d’un nouveau gouvernement

Dans un tournant majeur pour la politique sénégalaise, le Président de la République a officiellement dévoilé la date de l’élection présidentielle : ce sera le dimanche 24 mars 2024. Cette annonce tant attendue ouvre une nouvelle ère de mobilisation politique dans le pays, alors que les citoyens se préparent à choisir leur prochain leader.

La fixation de cette date cruciale intervient après des mois de spéculations et de préparations, marquant le début officiel de la course présidentielle. Les partis politiques et les candidats auront désormais un calendrier clair pour organiser leurs campagnes et présenter leurs programmes aux électeurs sénégalais.

En parallèle à cette annonce, le Président a également révélé la composition d’un nouveau gouvernement. Cette décision reflète la volonté de l’exécutif de reconfigurer son équipe pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais. Le Président a exprimé sa gratitude envers le Premier Ministre sortant, Monsieur Amadou BA, ainsi qu’envers tous les ministres sortants pour leur engagement et leurs réalisations au service du pays.

Cette nouvelle étape politique suscite des attentes considérables quant à la direction que prendra le Sénégal dans les années à venir. Le Plan Sénégal Émergent, salué par le Président pour ses résultats exceptionnels, continuera probablement de servir de cadre stratégique pour le développement du pays, sous la conduite du prochain gouvernement.

La formation du nouveau gouvernement et la fixation de la date de l’élection présidentielle soulignent l’importance de la participation citoyenne et de la stabilité politique dans la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal. Les prochains mois seront marqués par un dialogue politique intensifié, une compétition électorale animée et, ultimement, par le choix démocratique des dirigeants du pays.

À mesure que la date de l’élection approche, la nation sénégalaise se trouve à un moment charnière de son histoire politique, prête à façonner son avenir à travers un processus démocratique robuste et inclusif.

Violences politiques entre 2021 et 2024 : L’Assemblée adopte la loi d’amnistie

Le projet de loi, qui amnistie « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques », s’inscrit dans le contexte des épisodes de violences politiques qui ont émaillé la période mentionnée.

Les troubles ont été marqués par des émeutes, des affrontements, des saccages et des pillages, principalement liés aux tensions entre l’opposant Ousmane Sonko et le pouvoir. Les événements de février 2024, consécutifs au report des élections, ont également exacerbé les tensions, entraînant des pertes humaines, des blessures et des arrestations massives.

La présidence justifie cette amnistie en évoquant « l’apaisement du climat politique et social ». Cependant, la mesure est loin de faire l’unanimité. Des opposants, tant politiques que sociaux, s’indignent du fait que les forces de sécurité et les responsables gouvernementaux ne seraient pas tenus de rendre des comptes, tandis que des dizaines d’opposants pourraient recouvrer la liberté dès la publication de la loi au Journal officiel.

Cette amnistie, censée favoriser la réconciliation nationale, soulève des interrogations sur l’équilibre entre justice et stabilité politique. Alors que certains estiment qu’elle contribuera à apaiser les tensions, d’autres craignent qu’elle n’entraîne une impunité préjudiciable à l’éthique démocratique du pays.

L’adoption de cette loi d’amnistie marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais et suscite l’attention sur les enjeux de la mémoire collective et de la responsabilité politique dans le contexte des conflits politiques.

Nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre : Nouveau chapitre dans la gouvernance

Dans une annonce inattendue, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique nationale et ouvre la voie à de nouveaux développements.

Selon les informations confirmées par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (Rts), c’est Me Sidiki Kaba, actuellement ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, qui a été choisi pour occuper le poste de Premier ministre. Il remplace ainsi Amadou Ba, ancien titulaire de cette fonction.

La nomination de Me Sidiki Kaba au poste de Premier ministre soulève des questions sur les orientations futures du gouvernement et sur les priorités du président Macky Sall dans la gestion des affaires publiques. En tant que figure bien établie au sein de l’administration sénégalaise, Me Sidiki Kaba apporte une expertise et une expérience significatives qui pourraient façonner la politique gouvernementale à venir.

Cette décision intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays se prépare à des élections présidentielles et que divers défis, tant sur le plan national qu’international, nécessitent une attention particulière.

Il sera intéressant de voir comment le nouveau Premier ministre abordera les défis actuels et quelles seront ses priorités en matière de gouvernance. De même, il est essentiel de surveiller les réactions de l’opinion publique et des acteurs politiques face à ce changement de leadership au sein du gouvernement.

Nous continuerons à suivre de près cette évolution politique et à fournir des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Aissata Tall Sall défend vigoureusement la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale : « Kouma yobbou CPI ma wouyou djila… »

Lors de sa prise de parole à l’Assemblée nationale ce mercredi, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a vigoureusement défendu le projet de loi d’amnistie, réfutant les allégations selon lesquelles cette législation servirait d’échappatoire à la Cour pénale internationale (CPI).

D’emblée, la ministre a souligné la nécessité de clarifier le débat autour de la CPI : « Mais il faut savoir de quoi on parle… », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite précisé les circonstances dans lesquelles un État peut être soumis à la juridiction de la CPI, soulignant que le Sénégal est signataire et qu’un État-partie peut être convoqué. Elle a également mentionné le pouvoir du procureur de la CPI et les Nations Unies pour ouvrir une enquête et diligenter une procédure.

Aissata Tall Sall a insisté sur les critères stricts qui permettent d’enclencher une procédure à la CPI, à savoir la présence de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre ou de génocides. Elle a alors interpellé ceux qui évoquent la menace de la CPI par rapport à la loi d’amnistie au Sénégal, demandant : « Qu’est-ce qui s’est produit au Sénégal pour qu’on nous menace avec la CPI ? Quoi ? »

La ministre a également contesté l’idée que la loi d’amnistie serait une manœuvre pour protéger certaines personnalités, soulignant qu’il est erroné de penser que le président Macky Sall a initié cette loi dans ce but précis. Elle a affirmé avec fermeté qu’elle répondrait à toute convocation de la CPI, car elle n’a rien fait qui mérite d’être jugé par cette cour internationale.

La défense de la loi d’amnistie par Aissata Tall Sall s’inscrit dans un contexte de débats houleux autour de cette proposition législative, mettant en lumière les divergences d’opinions au sein de la classe politique sénégalaise quant à ses implications et ses motivations réelles.

Dissolution du gouvernement : Macky Sall prend une décision radicale

Lors du Conseil des ministres tenu aujourd’hui à 18 heures, le Président Macky Sall a annoncé la dissolution de son gouvernement, marquant ainsi un tournant majeur dans la scène politique sénégalaise.

Cette décision, survenue de manière soudaine, intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue. Elle témoigne également des défis politiques et des enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté.

Les raisons exactes de cette dissolution n’ont pas encore été précisées, mais il est probable que le président cherche à réorganiser son équipe gouvernementale pour mieux répondre aux défis actuels et apaiser les tensions politiques.

Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications immédiates sur la gouvernance du pays, ainsi que sur le processus électoral en cours. La dissolution du gouvernement pourrait avoir des répercussions sur la préparation et la supervision de l’élection présidentielle à venir, ainsi que sur la gestion des affaires courantes du pays.

Il est désormais crucial de surveiller de près les prochaines étapes que le président Sall prendra pour former un nouveau gouvernement et pour assurer la continuité de la gouvernance dans un climat politique tendu.

Dans ce contexte d’incertitude politique, il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants politiques et la société civile, restent engagées dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

La dissolution du gouvernement représente un développement significatif qui souligne l’importance des prochaines semaines dans le pays, alors que les Sénégalais se préparent à choisir leur prochain leader lors de l’élection présidentielle à venir. Selon Madiambal Diagne sur X

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Suspense parlementaire : La loi d’amnistie en attente d’éclaircissements cruciaux de la part du ministre de la Justice

La proposition de loi d’amnistie actuellement en discussion à l’Assemblée nationale suscite des interrogations et des préoccupations parmi les parlementaires, avec le député Birame Soulèye Diop à la tête d’un groupe demandant des éclaircissements préalables avant de voter sur ce projet législatif majeur.

Bien que Birame Soulèye Diop et son groupe ne soient pas foncièrement opposés à une loi d’amnistie, ils soulignent l’importance cruciale d’obtenir des détails clairs sur son champ d’application. La question qui divise actuellement l’opinion parlementaire est de savoir si cette loi pourrait couvrir les crimes de sang. Birame Soulèye Diop et ses collègues exigent des assurances avant de prendre position, soulignant ainsi la nécessité d’une transparence totale sur cette question sensible.

Le député, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a déclaré lors d’une récente intervention que sa décision de voter en faveur ou contre la loi d’amnistie dépendrait directement des réponses fournies par la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall. Si la garantie n’est pas donnée que les crimes de sang ne seront pas couverts par cette mesure, Birame Soulèye Diop a annoncé qu’il voterait contre la loi.

Cette position n’est pas isolée, car plusieurs autres députés, dont Ayib Daffé, Oumar Sy, Samba Dang, Cheikh Thioro Mbacké, et Ismaïla Diallo, ont exprimé des inquiétudes similaires et ont également sollicité des clarifications de la part de la ministre de la Justice. Cela reflète un souci partagé au sein de l’Assemblée nationale quant aux implications de la loi d’amnistie sur la responsabilité des auteurs de crimes graves.

En revanche, certains députés, dont Guy Marius Sagna et Aïcha Touré, ont adopté une position diamétralement opposée, en exprimant leur désapprobation claire envers cette proposition de loi.

L’attente de clarifications de la part de la ministre de la Justice souligne l’importance de la transparence dans le processus législatif et la nécessité d’une prise de décision éclairée de la part des parlementaires. Les réponses de Aïssata Tall Sall pourraient non seulement influencer le vote de nombreux députés mais également déterminer le sort de cette proposition de loi d’amnistie, suscitant ainsi l’attention de la population qui attend avec impatience des éclaircissements sur cette question cruciale.

Révélations poignantes de Ayib Daffé : Pastef dévoile des dépenses de 240 Millions de FCFA pour les détenus depuis 2023

Lors d’une récente plénière sur le projet de loi d’amnistie, Ayib Daffé, membre du parti Pastef, a livré des révélations poignantes sur les conséquences des manifestations, déclarant que depuis 2023, le parti a dépensé 240 millions de FCFA pour les détenus. Il a mis en lumière le coût humain élevé des protestations, évoquant une soixantaine de décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc.

Ayib Daffé a souligné les lourdes conséquences des manifestations, mettant en avant soixante décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc. Il a soulevé la question de la portée de la loi d’amnistie par rapport aux morts, interrogeant le ministre de la Justice sur la prise en compte des crimes de sang commis lors de ces manifestations.

Pour illustrer l’ampleur des préjudices et de l’engagement de Pastef envers les détenus, Ayib Daffé a révélé que depuis janvier 2024, le parti a consacré 240 millions de FCFA à des dépenses médicales, hospitalisations, soutien aux détenus et frais d’avocats. Ces chiffres témoignent de l’effort financier important déployé par le parti pour faire face aux conséquences des manifestations et soutenir les personnes touchées.

Ayib Daffé a exprimé sa volonté de mener à bien la libération des détenus politiques, soulignant qu’actuellement, il y a plus de 400 personnes incarcérées. Cette déclaration souligne l’engagement continu du parti en faveur de la justice et de la défense des droits des manifestants, tout en appelant à des mesures concrètes pour remédier aux conséquences humaines tragiques de ces événements.

Les révélations de Ayib Daffé mettent en lumière les lourdes conséquences humaines et financières des manifestations au Sénégal. Alors que Pastef dévoile son engagement financier important envers les détenus et les personnes affectées, cet épisode souligne la nécessité de trouver des solutions justes et équitables pour remédier aux blessures infligées par les troubles politiques récents.

Pape Djibril Fall s’oppose à la loi d’amnistie et dénonce des insultes de députées : Appel à la réconciliation

Lors d’une plénière récente, Pape Djibril Fall, leader des Serviteurs et candidat à l’élection présidentielle, a pris la parole pour exprimer son opposition au projet de loi d’amnistie. Dans son intervention, il a souligné que la réconciliation ne peut pas être imposée mais doit plutôt émaner d’une volonté sincère. Pape Djibril Fall a également répondu à des députées, déplorant des insultes malgré son respect envers leur âge.

Pape Djibril Fall a clairement exprimé son désaccord avec l’adoption du projet de loi d’amnistie en soulignant que la réconciliation ne devrait pas être décrétée, mais plutôt envisagée avec sincérité. Il estime que cette responsabilité ne devrait pas incomber au président actuel, Macky Sall, mais devrait être prise en charge par le prochain président de la République.

Le leader politique a souligné l’importance d’une réconciliation authentique, écartant toute tentative de l’imposer de manière artificielle. Il suggère que cela devrait être un processus naturel guidé par la volonté collective du peuple, avec le nouveau président jouant un rôle clé dans ce processus.

Pape Djibril Fall a également réagi à des insultes présumées de la part de certaines députées. Malgré ces attaques, il a exprimé son respect envers ces femmes en soulignant leur âge, affirmant qu’il ne descendrait pas au niveau de l’insulte. Cette réponse témoigne de sa volonté de maintenir un débat respectueux et constructif, même en présence de divergences d’opinions.

L’intervention de Pape Djibril Fall met en évidence la polarisation autour du projet de loi d’amnistie au Sénégal. En appelant à une réconciliation sincère et en répondant avec dignité aux insultes présumées, il met en avant la nécessité d’un débat politique respectueux, où les différences d’opinions peuvent coexister sans dégénérer en hostilité. Cela souligne l’importance d’une approche inclusive et tolérante pour construire l’avenir politique du pays.

Oumar Sow, ministre conseiller du président Macky Sall, S’oppose à la loi d’amnistie : « Pour la vérité, la justice et la mémoire des victimes »

Au sein de la mouvance présidentielle, rares sont ceux qui osent exprimer publiquement leur opposition à la loi d’amnistie actuellement soumise au vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Oumar Sow, ministre conseiller du Président Macky Sall et responsable apériste à Yeumbeul, se démarque en assumant ouvertement son opposition à cette loi. Il exprime le besoin de vérité, de justice, et de reconnaissance en mémoire des victimes des événements tragiques qui ont secoué le pays depuis mars 2021.

Dans un texte intégral, Oumar Sow dénonce fermement la loi d’amnistie générale, qu’il considère comme une tentative d’effacer les souffrances et les injustices infligées aux citoyens lors des événements tragiques récents. Il refuse de voir les conséquences néfastes, telles que la destruction de biens, la perte d’emplois et de biens pour des centaines de personnes, la mort de jeunes, et la disparition de certains concitoyens, être oubliées sous le prétexte de l’amnistie.

Oumar Sow exprime son exigence de vérité et souligne la nécessité de soutenir les familles des victimes, les entrepreneurs et les travailleurs dans l’informel. Il refuse que cette loi d’amnistie générale serve à obscurcir la vérité et à protéger ceux qu’il considère comme les coupables des troubles récents.

Malgré son engagement envers le Président Macky Sall pendant ses 12 années au pouvoir, Oumar Sow refuse d’être complice de cette loi qu’il perçoit comme une tentative d’occulter les responsabilités. Il dénonce les tractations et les manœuvres visant à ternir le bilan du président. Tout en réaffirmant son soutien au Premier Ministre Amadou Ba, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakar à l’élection présidentielle, Oumar Sow s’oppose avec vigueur à une loi qu’il estime imposée par des « affairistes ».

Le positionnement d’Oumar Sow au sein de la mouvance présidentielle, s’opposant publiquement à la loi d’amnistie, met en lumière les dissensions internes et les enjeux politiques entourant cette proposition législative. Son appel en faveur de la vérité, de la justice, et de la mémoire des victimes souligne l’importance des principes éthiques et moraux dans le débat politique actuel au Sénégal.

El Malick Ndiaye dénonce les ennemis internes de l’opposition sénégalaise

Dans le contexte brûlant de la crise politique actuelle au Sénégal, El Malick Ndiaye, Secrétaire National à la communication de l’ex-Pastef, a pris la plume pour réagir et dénoncer ce qu’il considère comme des ennemis infiltrés au sein de l’opposition. À travers une contribution incisive, Ndiaye pointe du doigt certains membres de l’opposition qu’il accuse d’être des « loups déguisés en agneaux ».

Des avocats de circonstance selon El Malick Ndiaye

Dans sa contribution intitulée « Les avocats de circonstance des victimes ! », El Malick Ndiaye affirme que ces opposants internes à l’opposition ne sont pas guidés par des principes ou des valeurs universelles, mais plutôt par des intérêts personnels dissimulés et une jalousie grandissante.

Critiques envers les membres de l’opposition

Sans citer de noms, Ndiaye interroge la présence de ces opposants lors des combats passés du Pastef contre des lois contestées telles que le parrainage et le report. Il souligne également leur absence lors des manifestations contre l’annulation de la liste des titulaires de Yewwi. L’accusation principale réside dans le manque de soutien visible de ces opposants envers les actions du Pastef, notamment envers les victimes, les blessés, et les détenus politiques.

Réponse à l’opposition interne

El Malick Ndiaye prévient que ces opposants à l’opposant vont bientôt souffrir, anticipant une intervention du président Ousmane SONKO qui, selon lui, mettra fin à la récréation. Il exprime également sa confiance dans le projet politique porté par le candidat Bassirou Diomaye Faye, annonçant un triomphe imminent.

Soutien aux députés de Pastef Les Patriotes

En conclusion, Ndiaye exprime son soutien aux députés de Pastef Les Patriotes, affirmant qu’ils ont toujours œuvré pour l’intérêt supérieur des Sénégalais. Cette contribution reflète la tension politique persistante au Sénégal et l’existence de fissures au sein même de l’opposition. L’avenir politique du pays semble suspendu à la résolution de ces divergences internes.

Débat houleux autour de la loi d’amnistie : Moussa Mbow des précisions cruciales

La scène politique s’embrase alors que le débat sur la loi d’amnistie fait rage au sein de l’Assemblée nationale. Les députés du parti Pastef, menés par Moussa Mbow, membre du Monap (Mouvement national pour le progrès), se trouvent au cœur de l’agitation, apportant des précisions cruciales sur les dispositions de cette proposition controversée.

Vote loi Amnistie , neutralité des députés de Pastef :Moussa Mbow (Monap) apporte des précisions

Le Monap et la loi d’amnistie

Moussa Mbow, porte-parole du Monap, s’est exprimé lors d’une réunion parlementaire visant à discuter des dispositions de la loi d’amnistie. Selon M. Mbow, il est impératif d’apporter des clarifications pour éviter toute interprétation erronée des propositions en cours de discussion.

Les dispositions en question

Au cœur des préoccupations se trouvent les dispositions relatives à l’amnistie et à l’immatérialité des députés de Pastef. M. Mbow a insisté sur la nécessité de définir clairement ces termes afin d’éviter toute confusion future. Il a souligné que la transparence et la compréhension mutuelle sont essentielles pour garantir l’efficacité et la légitimité de toute loi adoptée.

Réunion des dispositions

La réunion parlementaire a permis aux membres du Monap de présenter leurs arguments et de clarifier les points litigieux. La nécessité d’une réunion des dispositions a été soulignée pour garantir que chaque article de la loi soit compris dans son contexte global.

Les apports de Moussa Mbow

Moussa Mbow a pris la parole pour expliquer les apports spécifiques qu’il propose pour renforcer la loi d’amnistie. Il a souligné l’importance d’une approche équilibrée, garantissant à la fois la justice et la réconciliation nationale. Ses propositions visent à garantir que l’amnistie ne devienne pas une impunité déguisée, mais plutôt un moyen de favoriser la stabilité politique et sociale.

Alors que les débats autour de la loi d’amnistie continuent, les précisions apportées par Moussa Mbow et le Monap suscitent une réflexion approfondie au sein de l’Assemblée nationale. La nécessité de trouver un équilibre entre la justice et la réconciliation demeure au cœur des discussions, et l’issue de cette délibération pourrait façonner l’avenir politique du pays.

Amnistie générale au Sénégal : Divergences vives à l’Assemblée nationale

Les députés sénégalais ont débattu avec passion, mercredi, autour du projet de loi portant amnistie générale des faits de violences politiques survenus entre février 2021 et février 2024. Les désaccords au sein de l’Assemblée nationale ont mis en lumière les tensions persistantes liées à cette proposition de loi controversée.

Le projet de loi, présenté par le président Macky Sall, vise à amnistier tous les actes susceptibles de relever de qualifications criminelles ou correctionnelles, commis au Sénégal et à l’étranger, entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou des motivations politiques.

L’exposé des motifs évoque la nécessité d’apaiser le climat politique et social, de renforcer la cohésion nationale, de consolider le dialogue national, et de permettre à certaines personnes ayant eu des démêlés avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique.

Si certains députés de la majorité présidentielle ont salué cette initiative comme un moyen historique de rassembler les Sénégalais autour d’un objectif commun, l’opposition a exprimé son désaccord, soulignant la nécessité de situer les responsabilités et de rendre justice aux victimes.

Des députés tels qu’Abdoulaye Wilane et Ibrahima Baba Sall de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY) ont soutenu le projet, mettant en avant son caractère pacificateur et réconciliateur. Ils ont appelé à l’adoption de la loi pour favoriser l’optimisme au sein de la population.

En revanche, des membres de l’opposition, dont Guy Marius Sagna et Modou Bara Gueye, ont vivement critiqué la loi, la qualifiant de mépris envers les pertes humaines et exigeant des explications sur les motivations de ce pardon national.

Thierno Alassane Sall, député non inscrit, a accusé le projet de loi d’illustrer l’incapacité de l’État sénégalais à assumer sa mission régalienne.

Les divergences entre les députés ont également mis en lumière les enjeux complexes liés à la justice, à la responsabilité et à la mémoire collective dans le contexte des événements politiques récents au Sénégal.

L’issue de ce débat législatif influencera considérablement la dynamique politique du pays, jetant une lumière vive sur les questions de réconciliation, de justice et de démocratie au Sénégal.

Amnistie ou issue de secours ? Les préoccupations de Papa Cissé

Papa Cissé, membre du Cercle des Cadres de La République des Valeurs et 1er Vice coordinateur départemental du parti à Keur Massar, soulève des interrogations cruciales quant au projet de loi d’amnistie proposé par le président Macky Sall. Dans son article, il met en lumière les implications potentielles de cette législation sur la vérité, la démocratie et l’avenir politique du Sénégal.

Le projet de loi d’amnistie, conçu dans le but d’apaiser le climat politique et de tourner la page sur les événements tragiques des trois dernières années, est critiqué par Papa Cissé. Selon lui, cette amnistie risque d’entraver la quête de vérité sur les dizaines d’assassinats enregistrés durant cette période, créant ainsi un obstacle à la justice et à la mémoire des victimes.

L’auteur questionne également les motivations réelles derrière ce projet de loi, suggérant qu’il pourrait être le résultat d’arrangements politiques inavoués entre différentes parties. Il cite Thierno Alassane Sall, qui, dans son livre ‘Le Protocole de l’Elysée’, avait anticipé les plans du président Macky Sall, incluant l’amnistie et le dialogue national. Selon les dires de Thierno Alassane Sall, une telle loi servirait à effacer les crimes et délits économiques documentés contre le gouvernement en place.

Papa Cissé dénonce également l’utilisation du report des élections présidentielles comme un prétexte potentiel pour poursuivre des desseins politiques opaques. Il met en lumière les suspicions entourant le rôle de Karim Wade et son cercle d’affairistes politiciens dans ces manœuvres, soulignant les alliances passées entre le camp du pouvoir et le Parti démocratique sénégalais (PDS).

Enfin, Papa Cissé met en garde contre les conséquences potentielles du report des élections présidentielles, estimant que cela pourrait conduire le pays vers un avenir incertain et dangereux. Cet article met en exergue les préoccupations légitimes de Papa Cissé quant aux enjeux entourant le projet de loi d’amnistie, révélant une profonde inquiétude pour la démocratie, la justice et la stabilité politique au Sénégal.

Amy Ndiaye Gniby soutient la loi d’amnistie et dénonce les détracteurs : « Ceux qui refusent la réconciliation nationale »

Lors de la séance plénière à l’Assemblée nationale, Amy Ndiaye Gniby, fervente partisane du Président Macky Sall, a manifesté son appui envers la loi d’amnistie, critiquant ouvertement les détracteurs de cette législation qu’elle qualifie de « râleurs » refusant la réconciliation nationale. Cette prise de position intervient dans un contexte politique tendu où la loi suscite des débats passionnés au sein de la société sénégalaise.

Amy Ndiaye Gniby a souligné l’importance cruciale de la stabilité pour attirer les investisseurs, notamment dans le contexte du développement du secteur pétrolier et gazier au Sénégal. Selon elle, la loi d’amnistie contribuerait à apaiser les tensions sociales et politiques, créant ainsi un climat favorable aux investissements et à la croissance économique du pays.

Attribuant les troubles survenus entre 2021 et 2024 à l’opposition radicale, Mme Ndiaye a appelé à accorder le bénéfice de la loi d’amnistie à Ousmane Sonko, soulignant la nécessité de favoriser la réconciliation nationale. Ce point de vue s’inscrit dans une perspective de pacification du climat politique et social, malgré les dissensions persistantes au sein de la société.

Amy Ndiaye Gniby a annoncé son vote en faveur du projet de loi d’amnistie, arguant que l’intérêt général devait prévaloir. Sa position met en avant la vision du gouvernement actuel, soutenue par les partisans du Président Macky Sall, qui estiment que cette loi est cruciale pour l’unité nationale et le développement économique.

Par ailleurs, la députée a défendu le bilan du Président Macky Sall et exprimé son soutien à Amadou Ba comme potentiel successeur. Ces déclarations illustrent le contexte politique complexe marqué par des considérations successorales et des préoccupations quant à la stabilité politique à l’approche des élections.

En conclusion, Amy Ndiaye Gniby a exprimé sa compassion envers les victimes des manifestations, renouvelant ses condoléances aux familles touchées. Sa position favorisant la réconciliation nationale et l’adoption de la loi d’amnistie reflète les nuances du débat politique au Sénégal et souligne la nécessité d’un dialogue inclusif pour surmonter les tensions et construire un avenir politique durable.

Amnistie au Sénégal : Thierno Alassane Sall dénonce un aveu d’incapacité de l’État

Le député Thierno Alassane Sall s’est prononcé fermement contre le projet de loi d’amnistie actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale du Sénégal, annonçant qu’il ne votera pas en faveur de cette proposition. Pour le parlementaire, cette loi constitue un « aveu de l’incapacité de l’État du Sénégal » à remplir sa mission régalienne, soulevant des préoccupations majeures quant à la gestion des responsabilités et à la préservation de la démocratie.

Assemblée Nationale / Les Vérités de Thierno Alassane Sall aux députes de Benno et Wallu

Selon Thierno Alassane Sall, la loi d’amnistie en question est perçue comme un « deal politique » visant à reporter l’élection présidentielle et à intégrer d’autres acteurs dans le paysage politique. Cette affirmation soulève des interrogations sur les motivations réelles derrière cette législation et alimente les craintes quant à l’intégrité du processus électoral.

Le député ne mâche pas ses mots envers le président de la République du Sénégal, déclarant que cette loi représente un « aveu d’incapacité » de l’État à assumer ses responsabilités fondamentales. Il pointe du doigt une période de trois ans au cours de laquelle l’État n’a pas réussi à établir clairement les responsabilités dans certaines affaires, jetant ainsi une ombre sur la capacité de l’administration à garantir la justice et à assurer la sécurité nationale.

L’opposition de Thierno Alassane Sall à la loi d’amnistie s’inscrit dans un contexte politique tendu, où la question de la transparence, de la responsabilité et de la préservation des institutions démocratiques est au cœur des débats. Cette prise de position souligne les tensions croissantes entre les différents acteurs politiques et met en évidence les enjeux cruciaux liés à la préservation de la démocratie au Sénégal.

En révélant ses inquiétudes et en refusant de soutenir la loi d’amnistie, Thierno Alassane Sall s’inscrit comme une voix dissidente, appelant à une réflexion approfondie sur les implications politiques et sociales de cette législation controversée. L’issue de ce débat législatif aura des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourrait façonner l’avenir de la démocratie dans le pays.

Le cri d’Ahmed Haidara contre le projet de loi d’amnistie : Une dénonciation d’absurdité et d’inadmissibilité

Ahmed A’dara, éminent membre de la séance plénière chargée du vote du projet de loi d’amnistie, a vivement critiqué le libellé de la loi, qualifiant son contenu d’absurde et inadmissible. Le débat a mis en lumière les divergences d’opinions entre les représentants du gouvernement de Macky Sall et les procureurs, suscitant des réactions passionnées de la part de l’opinion publique.

La critique principale d’A’dara s’est concentrée sur les arguments avancés par les ministres et les procureurs, évoquant la présence présumée de forces occultes, de terroristes et de rebelles. Pour lui, il est tout simplement inacceptable d’envisager une amnistie dans de telles circonstances, remettant en question la crédibilité des motifs avancés.

Par ailleurs, A’dara a souligné que les propos des ministres de l’Intérieur et de la Justice, ainsi que ceux des procureurs, ont semé la peur au sein de la population, décourageant même toute velléité de manifestation. Cette atmosphère de répression a suscité des inquiétudes quant à la démocratie et aux droits fondamentaux dans le pays.

Le député-maire de la ville de Guédiawaye a également rejeté le projet de loi, arguant que la mention de la libération des politiques menacées, tels que Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko, ne fait que semer la discorde. Il a rappelé que le Conseil constitutionnel avait déjà validé la candidature de Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle, et qu’en ce qui concerne Ousmane Sonko, actuellement détenu, il s’agit d’une affaire liée au vol présumé d’un téléphone.

En conclusion, A’dara a appelé à la libération des politiques détenus et a insisté sur la nécessité de fixer une date pour l’élection présidentielle, mettant en avant le candidat Malick Gackou, qu’il considère comme le vainqueur potentiel. Ces critiques soulignent les préoccupations croissantes au sujet de la transparence et de la légitimité du processus politique dans le contexte actuel.

Ahmed Aidara demande des explications sur les allégations de forces spéciales au camp de Sonko et rejette la loi d’amnistie

Lors de la séance parlementaire de mercredi, le député-maire Ahmed Aidara a soulevé des questions cruciales concernant les allégations de la majorité présidentielle sur la présence de forces spéciales, terroristes et rebelles au camp d’Ousmane Sonko. Le maire de Guédiawaye a exprimé le besoin de clarifications avant de voter en faveur d’une loi d’amnistie. Il a également rejeté le projet de loi d’amnistie soumis à l’Assemblée nationale.

Ahmed Aidara a mis en doute les accusations portées par le pouvoir et a insisté sur l’importance de connaître l’identité précise de ces personnes qualifiées de rebelles et terroristes. Il s’est interrogé sur le revirement soudain du pouvoir à l’égard des partisans d’Ousmane Sonko et a estimé que des excuses devraient être présentées au leader de Pastef. Le député-maire a annoncé qu’il ne votera pas en faveur de la loi d’amnistie en raison des préjudices subis par la ville de Guédiawaye, dont il est le maire.

Ahmed Aidara a plaidé en faveur de la libération des détenus Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Il a souligné que le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Diomaye Faye pour l’élection présidentielle de 2024, écartant ainsi tout contentieux juridique. Quant à Ousmane Sonko, il a évoqué un problème lié à un téléphone portable, soulignant que la contumace a permis de lever les charges liées à l’affaire Adji Sarr.

Le député-maire a également appelé à la libération de tous les détenus politiques et a prédit que son nouveau mentor, Malick Gakou, une fois au pouvoir, travaillera à la réconciliation des Sénégalais. La position ferme d’Ahmed Aidara sur la loi d’amnistie souligne les tensions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et les défis auxquels le pays est confronté dans un contexte politique sensible.

Barthélémy Dias révèle son inéligibilité et renonce à la Mairie de Dakar : une nouvelle ère politique en perspective

Lors d’une session à l’Assemblée nationale, Barthélemy Dias, député du groupe parlementaire ‘Taxawu Sénégal’ et maire de Dakar, a fait une déclaration poignante concernant son inéligibilité, révélant qu’il ne pourra plus être candidat à la Mairie de Dakar en raison d’une condamnation définitive. Cette annonce a marqué un moment clé dans sa carrière politique et pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Barthélemy Dias a souligné qu’il était exclu des listes électorales pour cinq ans en raison d’une condamnation définitive résultant d’une attaque qu’il avait qualifiée de lâche contre une institution de la République. Il a déclaré : « Madame la Ministre, je voudrais vous exprimer, en tant que maire de Dakar, que vous êtes au courant de ma situation puisque vous avez été mon avocate. Vous savez que je suis exclu des listes électorales pour cinq ans. »

Le maire de Dakar a souligné qu’il était le seul à avoir été jugé dans cette affaire et qu’aucune autre personne n’avait été poursuivie. Cette inéligibilité a des conséquences directes sur son avenir politique, l’empêchant de se présenter à toute élection pendant cette période. Il a précisé : « Cette exclusion signifie que je ne peux me présenter à aucune élection. Si une élection a lieu en 2029, je ne pourrai pas être candidat, et je ne peux plus briguer la mairie de Dakar. »

Barthélemy Dias a exprimé son point de vue sur la nécessité d’une loi d’amnistie, suggérant plutôt des modifications législatives pour réintégrer les acteurs politiques. Il a déclaré : « Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’adopter une loi d’amnistie pour réintégrer les acteurs politiques. Il suffirait de modifier certains articles de la loi électorale. »

Cette révélation pourrait avoir des implications majeures dans le paysage politique sénégalais, marquant la fin de la possibilité pour Barthélemy Dias de se présenter à des élections pour la durée de son inéligibilité. La situation soulève également des questions sur la nécessité de réformes législatives pour garantir l’équité et la justice dans le processus électoral.

Loi d’amnistie au Sénégal : Mame Makhtar Guéye de Jamra appelle Macky Sall à suivre l’exemple d’Abdoulaye Wade

L’ONG Jamra, par le biais de son vice-président Mame Makhtar Guéye, a exprimé son désaccord quant au projet de loi d’amnistie actuellement examiné à l’Assemblée nationale du Sénégal. Lors d’une entrevue avec Seneweb dans l’émission « Entretien Spécial », Mame Makhtar Guéye a souligné que, dans le pire des cas, le président Macky Sall devrait s’inspirer de la manière dont l’ancien président Abdoulaye Wade avait abordé la question de l’amnistie il y a plusieurs années.

« Non seulement nous (Jamra) sommes contre cette loi d’amnistie, mais nous avons également écrit au président de la République pour lui faire part de notre désaccord et des raisons », a déclaré Mame Makhtar Guéye. Selon lui, pour que cette loi puisse être acceptable, elle devrait être encadrée par des formes juridiques et des principes éthiques, à l’instar de l’approche adoptée par Abdoulaye Wade.

« Nous avons demandé à Macky Sall de mettre les formes juridiques et d’entourer cette loi de principes éthiques comme l’avait fait Abdoulaye Wade. Il ne faut surtout pas la faire de cette manière, en fast-track. Il faut juger ces personnes, qu’on puisse situer les responsabilités. Après, s’il (Macky Sall) veut les gracier, qu’il le fasse avant de les amnistier », a ajouté Mame Makhtar Guéye.

Il a insisté sur l’importance de juger les personnes responsables des actes graves commis pendant les manifestations, avant d’envisager toute forme d’amnistie. Il a également rappelé la démarche d’Abdoulaye Wade, qui avait gracié les responsables avant de les amnistier, tout en veillant à indemniser les familles des victimes.

Par ailleurs, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé à l’Assemblée nationale qu’un mécanisme d’indemnisation serait mis en place pour les familles des victimes après l’adoption de la loi d’amnistie.

Projet de loi d’amnistie au Sénégal : Human Rights Watch dénonce un risque d’impunité pour les violations des droits humains

L’organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch (HRW), a émis de vives inquiétudes concernant le projet de loi d’amnistie actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale du Sénégal. Selon HRW, ce projet de loi « ouvre la voie à l’impunité pour des crimes graves » et risque de garantir une immunité aux agents publics responsables de violations des droits humains.

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch, a exprimé son opposition à toute amnistie qui accorderait l’impunité aux fonctionnaires gouvernementaux et aux membres des forces de sécurité pour des violations graves des droits humains. Elle a souligné que cela serait incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal, faisant référence à des traités internationaux tels que la Convention contre la torture et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

Le projet de loi, présenté par le président sortant Macky Sall, vise à promouvoir la réconciliation nationale dans le contexte de la crise politique résultant du report de l’élection présidentielle. Il couvrira tous les actes criminels ou délictueux commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou ayant des motivations politiques, au Sénégal et à l’étranger.

HRW a souligné que cette amnistie serait en contradiction avec les principes fondamentaux de l’Union africaine et de la Charte africaine des Droits de l’homme et des peuples. Allegrozzi a déclaré que « tenter de parvenir à une réconciliation générale ne devrait pas être un moyen de se soustraire à l’obligation de rendre des comptes. »

L’organisation a précédemment documenté le recours excessif à la force par les forces de sécurité sénégalaises lors de manifestations, avec des tirs à balles réelles et l’utilisation inappropriée de gaz lacrymogènes. Au moins 40 personnes ont été tuées lors de ces affrontements depuis mars 2021, sans qu’aucune responsabilité ne soit établie. HRW a également signalé des arrestations massives, des conditions de détention précaires et des violations du droit à un procès équitable pour les personnes détenues en lien avec les manifestations de l’opposition depuis 2021.

La ministre de la Justice Aïssata Tall Sall a annoncé la libération de certains détenus, mais les inquiétudes persistent quant à l’absence de responsabilité pour les violations des droits humains et au risque d’impunité inhérent au projet de loi d’amnistie actuel.

Adoption du projet de loi d’amnistie au Sénégal : Mise en place d’une procédure d’indemnisation pour les victimes

Suite à l’adoption du projet de loi portant amnistie générale des faits politiques survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a annoncé la mise en place d’une procédure d’indemnisation pour les personnes gravement impactées par les manifestations violentes de cette période.

S’exprimant devant les membres de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des institutions de l’Assemblée nationale, la ministre de la Justice a informé que, conformément aux recommandations du chef de l’État, une commission sera instaurée pour étudier tous les cas et dossiers liés aux événements politiques survenus pendant cette période. Cette commission aura pour mission d’évaluer les dommages subis par les victimes et de proposer des mesures d’indemnisation appropriées.

Les déclarations d’Aïssata Tall Sall ont été incluses dans le rapport de la commission des lois, qui a examiné et adopté le projet de loi d’amnistie générale mardi. La ministre de la Justice a souligné que, même si le pardon est considéré comme étant au-dessus de la réparation, il est nécessaire d’avoir un sens d’élévation absolu pour y parvenir. La procédure d’indemnisation vise à apporter une réponse concrète aux préoccupations éthiques et humanitaires soulevées par le projet de loi d’amnistie. Aïssata Tall Sall a également exprimé ses regrets concernant les actes odieux et terroristes perpétrés au cours de la période couverte par le projet de loi.

Cette mesure souligne les efforts du gouvernement pour équilibrer la réconciliation nationale avec la nécessité de prendre en charge les victimes des événements récents. Alors que le Sénégal s’engage dans cette nouvelle phase, la mise en place de la procédure d’indemnisation sera scrutée de près pour garantir une réponse équitable et juste aux conséquences des manifestations violentes.

Thierno Alassane Sall fustige le projet de loi d’amnistie : « Un aveu d’échec de l’État

Le député Thierno Alassane Sall a pris la parole avec véhémence à l’Assemblée nationale, condamnant fermement le projet de loi d’amnistie en cours de débat. Pour le candidat à la Présidentielle et Président du parti de la République des Valeurs, cette loi représente une trahison envers le peuple sénégalais, en particulier envers les victimes des événements de février 2021 et février 2024.

Thierno Alassane Sall a qualifié le projet de loi d’amnistie d’aveu d’échec de l’État sénégalais dans sa mission de faire la lumière sur les circonstances de la mort de nombreux jeunes. Selon lui, cette législation s’inscrit dans le cadre d’un coup d’État constitutionnel, remettant en question les fondements démocratiques du pays.

Le Président du parti de la République des Valeurs a également appelé ses collègues parlementaires, qu’il a qualifiés de « ceux qui aboient au fond de la salle », à méditer sur la douleur des proches des victimes. Il a illustré ses propos en mentionnant le cas tragique de Lansana Diaité, décédé en détention, ainsi que les mères d’Oumou Kalsoum et Fatoumata Bintou Diallo, mortes dans des circonstances dramatiques.

Thierno Alassane Sall a annoncé catégoriquement qu’il ne votera pas en faveur de cette loi d’amnistie, exprimant sa fierté de défendre les principes républicains. Il a critiqué le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, soulignant l’absence de référence aux victimes dans l’exposé des motifs du projet de loi, ce qui, selon lui, démontre une insensibilité choquante envers ceux qui ont souffert des événements récents.

Cette prise de position forte de Thierno Alassane Sall souligne les tensions politiques entourant la loi d’amnistie au sein de l’Assemblée nationale, mettant en lumière les divisions profondes au sujet de cette législation controversée. Les débats se poursuivent, et l’issue du vote reste incertaine, avec des implications potentielles significatives pour l’avenir politique du Sénégal.

Bara Gaye s’oppose avec fermeté à la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale : « Identifions d’abord les responsables »

Le député Bara Gaye s’est distingué lors du vote en cours de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale, exprimant une opposition résolue à son adoption. Il a critiqué fermement la justification des autorités gouvernementales, qui repose sur l’existence présumée de forces occultes parmi les manifestants, et a plaidé en faveur de l’identification préalable des responsables avant d’envisager une amnistie.

Selon Bara Gaye, bien que la préservation de la mémoire des victimes soit essentielle, elle ne doit pas occulter la nécessité d’établir la responsabilité des actes commis. Il s’est adressé directement au président Macky Sall, affirmant que ce dernier n’avait pas besoin de cette loi et qu’il avait manqué l’occasion de se démarquer en prenant une position plus ferme sur la question.

Ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais, Bara Gaye a rappelé au président Macky Sall sa propre expérience dans la répression des manifestations politiques. Il a spécifiquement mentionné une manifestation en 2011 près du Palais Présidentiel, qui n’avait entraîné aucun décès sous son autorité. En contraste, il a souligné qu’au cours du mandat actuel, de nombreux manifestants avaient été blessés, torturés, et que des morts par balles réelles étaient à déplorer, des faits qui, selon lui, ne devraient pas être ignorés.

Les propos de Bara Gaye mettent en lumière les tensions au sein de l’Assemblée nationale concernant la loi d’amnistie, soulevant des préoccupations quant à la nécessité de rendre justice aux victimes tout en cherchant à réconcilier la société sénégalaise. Les débats autour de cette proposition législative continuent de susciter des réactions vives et des divergences d’opinion au sein de la classe politique.

Adoption de la loi d’amnistie : Un mécanisme d’indemnisation prévu pour les victimes, annonce le ministre de la Justice

Ce mercredi 6 mars, les parlementaires se sont penchés sur la loi n°05/2024 portant amnistie, un texte déjà adopté en commission technique. Au cours de ces travaux, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a abordé la question cruciale des victimes, annonçant la mise en place d’un « mécanisme d’indemnisation » pour répondre aux préoccupations liées à cette législation.

Selon le rapport de la commission des lois lu ce matin en plénière, le Garde des Sceaux a informé que, suite à l’adoption de ce texte et en conformité avec les recommandations du Chef de l’État, un mécanisme d’indemnisation sera mis en place. Cette décision vise à assurer une prise en charge adéquate des victimes des événements couverts par la loi d’amnistie.

Le rapport précise que tous les cas et dossiers liés à ces événements seront examinés par une commission spécialement installée à cette occasion. Cette commission devra évaluer les dommages subis par les victimes et proposer des mesures d’indemnisation appropriées.

Cette initiative vise à apporter une réponse concrète aux préoccupations éthiques et humanitaires soulevées par la loi d’amnistie, qui suscite des débats intenses au sein de l’Assemblée nationale. La mise en place d’un mécanisme d’indemnisation reflète la volonté du gouvernement de trouver un équilibre entre la nécessité de promouvoir la réconciliation nationale et la responsabilité envers les victimes des événements passés.

La séance plénière a ainsi offert un aperçu des efforts du gouvernement pour gérer les conséquences de la loi d’amnistie tout en respectant les droits et la dignité des individus touchés. Les débats se poursuivent, et l’issue du vote reste un sujet d’attention majeur au sein de la population et de la classe politique sénégalaise.

Sheikh Alassane Sène adresse une lettre d’adieu empreinte de pardon au Président Macky Sall

Sheikh Alassane Sène, Président de la Coalition JAMMI REEW MI, a récemment écrit une lettre d’adieu au Président Macky Sall, à l’approche de la fin de son mandat présidentiel le 2 avril prochain. Dans cette lettre, empreinte de sagesse et de réflexion, Sheikh Alassane Sène accorde son pardon au président sortant et aborde les perspectives qui attendent le Sénégal sans la direction de celui qui a gouverné le pays pendant les 12 dernières années.

L’homme politique commence par saluer la fin du mandat présidentiel de Macky Sall en ces termes : « Enfin, que la noce commence ! Ce 2 avril à minuit, exactement dans 28 jours, s’achèvera votre mandat à la tête du pays qui aura duré 12 ans. » Il souligne ensuite que le Sénégal reste parmi les 25 pays les plus pauvres au monde malgré ces années de gouvernance.

Sheikh Alassane Sène interroge la capacité de Macky Sall à guider le pays avec une parfaite maîtrise de l’histoire collective, remettant en question sa préparation à « conduire la destinée de notre pays. » Cependant, il appelle à préparer l’avenir avec intelligence, soulignant l’importance d’un « changement de paradigmes » et d’une transition harmonieuse vers un nouveau leadership.

Le leader de JAMMI REEW MI aborde également la question du pardon, exprimant sa volonté de cultiver « l’intelligence du dépassement » et de promouvoir l’union sacrée autour des valeurs de la République. Il rappelle les épreuves qu’il a lui-même traversées, passant 13 mois en détention sous diverses accusations, et insiste sur l’importance de surmonter la haine et de favoriser la paix.

Sheikh Alassane Sène conclut sa lettre en appelant le Président Macky Sall à choisir son orientation future, soulignant que « aimer est passionnant » tandis que « haïr est abjecte. » Il termine en disant « Adieu » tout en exprimant le respect dû au rang du président sortant.

Cette lettre d’adieu de Sheikh Alassane Sène offre une perspective unique sur la transition politique au Sénégal et met en lumière la nécessité du pardon et de l’unité pour construire un avenir pacifique pour le pays.

Aly Ngouille Ndiaye annonce son intention de lever l’interdiction de double nationalité pour les candidats à la Présidentielle

Candidat déclaré à l’élection présidentielle, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Intérieur, a abordé la question épineuse de la double nationalité des candidats à la Présidentielle lors d’un entretien accordé à Seneweb. Interrogé sur le cas particulier de Karim Wade, il a émis la promesse de mettre fin à l’interdiction de la double nationalité pour les candidats à la magistrature suprême s’il était élu président.

Aly Ngouille Ndiaye a argumenté en faveur de cette proposition en soulignant le potentiel inexploité de millions de Sénégalais nés à l’étranger, détenant la double nationalité, et possédant des compétences, une expérience et une expertise considérables. Il a remis en question la pertinence de priver le pays de ces ressources précieuses simplement en raison de la double nationalité. « Est-ce qu’on doit se priver de leur expertise uniquement parce qu’ils ont la double nationalité ? Je considère que non », a-t-il déclaré, promettant que cette réforme serait l’une des premières actions de son mandat présidentiel.

L’ancien ministre de l’Intérieur a tenu à souligner que sa proposition ne se limitait pas au cas spécifique de Karim Wade, mais visait à adresser une question plus vaste, englobant tous les Sénégalais à l’étranger qui se trouvent dans une situation similaire. Il a insisté sur la nécessité de revoir une règle qu’il qualifie de « trop sévère » et a exprimé sa conviction que cette réforme contribuerait à élargir la participation des compétences étrangères au développement du pays.

Cette déclaration d’Aly Ngouille Ndiaye apporte une nouvelle perspective à la campagne présidentielle en cours, soulevant des questions importantes sur les critères d’éligibilité et les politiques relatives à la double nationalité au Sénégal. Alors que la nation se prépare pour les élections, les électeurs seront attentifs aux propositions des candidats sur des questions clés comme celle-ci, susceptibles de redéfinir le paysage politique du Sénégal.

Le PUR persiste dans son refus de la loi d’amnistie, appelant à la vérité avant la réconciliation

Dans une séquence parlementaire marquée par des débats passionnés sur la loi d’amnistie, les députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) ont réitéré leur position catégorique contre le projet de loi n°05/2024, malgré son caractère amnistiant. Cette décision fait suite à leur vote défavorable en commission technique, où ils ont insisté sur la nécessité de « rétablir la vérité des faits » avant d’envisager tout processus de réconciliation ou de pardon.

Les députés Sokhna Ba, Mansour Kébé, et Awa Diène ont tous pris la parole pour condamner ce qu’ils considèrent comme « l’injustice résultant du vote en faveur de la loi d’amnistie ». Ils ont souligné les dommages importants survenus lors des manifestations depuis 2021, mettant en avant les pertes humaines et les blessés, et ont rappelé que la réparation de ces injustices est cruciale avant tout projet de clémence généralisée.

Sokhna Ba a présenté une alternative à l’amnistie, suggérant une « grâce amnistiante » en remplacement. Selon la députée, cette approche devrait exclure explicitement les « crimes de sang » de la liste des actes amnistiés, soulignant ainsi la gravité de ces infractions qui, selon elle, ne devraient pas bénéficier de l’effacement légal proposé par la loi.

Cette position du PUR reflète la volonté de certains parlementaires de maintenir une perspective axée sur la justice et la vérité plutôt que sur une réconciliation immédiate. Alors que les débats se poursuivent en séance plénière, l’opposition du PUR à la loi d’amnistie apporte une dimension supplémentaire aux discussions politiques animées autour de cette proposition législative. L’issue du vote reste incertaine, mais la position ferme du PUR contribue à accentuer les divisions au sein de l’Assemblée nationale.

Loi d’amnistie : Thierno Bocoumtance les députés de l’ex-Pastef

Au cours de la commission des lois de l’Assemblée nationale, qui a précédé la séance plénière de ce mercredi, les députés du parti ex-Pastef ont choisi de s’abstenir lors du vote sur l’adoption de l’examen de la loi d’amnistie, provoquant une réaction forte de la part de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir.

Thierno Bocoum a vivement critiqué cette décision, affirmant que s’abstenir revient à soutenir implicitement cette loi d’amnistie. « Voter pour ou s’abstenir de voter contre cette loi d’amnistie c’est délivrer un permis de tuer, de saccager, de torturer en toute impunité. Quand on refuse, on dit NON », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de prendre position contre une législation qui, selon lui, pourrait permettre des actes répréhensibles en toute impunité.

Le leader d’Agir a également appelé ceux qui avaient précédemment dénoncé avec vigueur les actes de violence à soutenir les parents dans leur quête de vérité. Il a insisté sur le fait que ce n’était pas le moment de rester silencieux ou d’adopter une position ambiguë, exhortant clairement au rejet du projet d’amnistie proposé par le président Macky Sall.

Actuellement, en séance plénière, les députés débattent et voteront pour ou contre la loi d’amnistie. Les regards sont particulièrement tournés vers les députés de l’ex-Pastef, dont le vote est scruté de près, étant donné leur abstention controversée en commission des lois.

Cette situation souligne la tension politique entourant la question de l’amnistie et met en lumière les divergences d’opinion au sein de l’Assemblée nationale. L’issue du vote aura probablement des répercussions significatives sur le pays et son climat politique.

Dialogue pour l’Avenir du Sénégal : Abdou Karim Guèye appelle à la discussion entre Sonko et Macky Sall

Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.

Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.

L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.

Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.

En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Loi d’Amnistie : La Polémique fait rage à la veille du vote à l’Assemblée Nationale

À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.

D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.

De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.

Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.

Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Toussaint Manga Critique la Loi d’Amnistie : Une « Foire de Prétextes » selon l’Ancien Parlementaire

Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.

Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.

L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.

Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.

En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.

Opposition Ferme de la Coalition DéthiéFALL2024 au Projet de Loi d’Amnistie

La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.

Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.

Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.

Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

Vote de la loi d’amnistie : Les députés du PDS suivront la position de Yewwi Askan Wi

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.

Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.

Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.

En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.

Loi d’Amnistie : Mamadou Lamine Diallo interpelle sur l’urgence et la transparence

La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.

Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.

De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.

Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.

Créance de 150 millions F CFA à la BICIS : Les proches de Rose Wardini précisent et contre-attaquent

Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 et les controverses qui l’ont accompagnée, Dr Rose Wardini demeure au cœur des débats politiques. Cette fois-ci, face à de nouvelles allégations concernant une supposée créance envers la Banque Bicis, l’ex-candidate ne s’est pas laissée accabler. Ses proches ont vigoureusement réfuté ces accusations et ont contre-attaqué, rejetant toute implication de sa part dans cette affaire.

Dans un communiqué diffusé par sa cellule de communication, il est catégoriquement précisé que « Dr Rose Wardini n’a rien à voir dans cette affaire ». La créance en question serait plutôt liée à la structure Keyna Spa Sarl, appartenant à des particuliers. En outre, le communiqué dément formellement toute allégation selon laquelle Rose Wardini serait placée sous contrôle judiciaire. La cellule de communication affirme qu’elle est libre de tout mouvement et dispose de preuves établissant sa bonne foi.

Le communiqué exprime également le regret du mouvement Sénégal Nouveau face aux attaques persistantes et aux accusations infondées dirigées contre sa présidente depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle. Face à cet « acharnement répétitif », le mouvement affirme qu’il ne restera pas les bras croisés et qu’il réagira fermement contre toute attaque injustifiée à l’encontre de Rose Wardini.

Il convient de rappeler que ces déclarations interviennent suite à la publication d’un article de presse rapportant une prétendue créance de 150 millions de Francs CFA que Rose Wardini aurait envers la Banque Bicis, avec une menace de saisie de son immeuble situé à la Cité Belle Vue.

En définitive, cette réponse cinglante des proches de Rose Wardini vise à défendre son intégrité contre toute accusation infondée et à réaffirmer sa détermination à faire face aux attaques politiques qui visent à la discréditer.

L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?

Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.

Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.

Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.

Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.

Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.

Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.

Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.

Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.

Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.

Blocage de la loi d’amnistie générale : Une lueur d’espoir pour les familles des victimes

Alors que l’Assemblée nationale se précipite pour le vote de la loi d’amnistie générale, les familles des victimes des manifestations de 2021 à 2024 refusent de rester silencieuses. Elles explorent toutes les voies et moyens pour contester cette loi qui pourrait effacer les crimes commis contre leurs proches.

Dans cette bataille juridique, l’avocat Cheikh Ahmed Ndiaye met en lumière les possibilités qui s’offrent aux contestataires pour s’opposer à cette loi, une fois adoptée par les parlementaires.

Pour lui, l’espoir demeure pour les familles des victimes des différentes manifestations politiques de mars 2021 à nos jours. Même si l’Assemblée nationale approuve le projet de loi d’amnistie du président Macky Sall, la justice pourrait toujours être rendue dans ces affaires.

Selon Me Ndiaye, « il existe deux moyens : un moyen interne et un moyen externe. Le moyen interne stipule que ‘la loi d’amnistie en elle-même contient un article qui dit que l’amnistie ne porte pas atteinte aux droits des tiers’. Il est crucial de comprendre que les tiers qui ont acquis des droits avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie conservent ces droits. Par exemple, si une infraction pénale entraîne une condamnation civile au profit d’un tiers, ce dernier conserve ses droits et peut les faire valoir contre celui qui bénéficie de la loi d’amnistie, notamment les intérêts civils ».

En outre, poursuit l’avocat, la lutte peut se poursuivre sur le plan international. « Il existe depuis longtemps des juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale instaurée par le Statut de Rome en vigueur depuis 1998. Cette Cour, dont la vocation première est de lutter contre l’impunité, ne reconnaît pas les lois d’amnistie. On ne peut pas invoquer une loi d’amnistie devant la Cour pénale internationale », explique-t-il.

Ainsi, malgré l’adoption potentielle de la loi d’amnistie, les familles des victimes disposent encore de moyens légaux pour obtenir justice et faire valoir leurs droits. Cette lutte pour la vérité et la justice représente une lueur d’espoir dans un contexte où la quête de responsabilité et de réparation demeure primordiale pour la société sénégalaise.

Abdou Karim Fofana critique l’absence de l’opposition au Dialogue National

Dans un entretien accordé au média français Brut, Abdou Karim Fofana, porte-parole du gouvernement sénégalais, a vivement critiqué l’absence de l’opposition lors du dialogue national visant à fixer la date de l’élection présidentielle. Pour Fofana, cette décision de l’opposition constitue une erreur majeure et un échec pour le processus démocratique du pays.

L’opposition sénégalaise, représentée par 17 des 19 candidats recalés et la quasi-totalité des partis politiques, a choisi de boycotter le dialogue national qui s’est tenu les 26 et 27 février derniers. Selon Fofana, ce refus de participer au dialogue était une tentative irresponsable d’imposer sa volonté sans respecter les règles démocratiques établies.

Le ministre a souligné l’importance du dialogue comme cadre privilégié pour discuter des différentes options de dates pour l’élection présidentielle. Il a déploré le fait que l’opposition ait choisi de fuir cette opportunité de débattre et de présenter ses arguments de manière constructive.

Fofana a également critiqué l’opposition pour avoir ensuite cherché à mobiliser des manifestations, ce qu’il qualifie d’irresponsable et de tentative de recherche de la violence. Selon lui, les voies de la démocratie doivent être respectées et les désaccords doivent être exprimés de manière pacifique et constructive.

Pour Fofana, l’absence de l’opposition au dialogue national constitue un échec pour ceux qui ont choisi de ne pas y participer. Il a appelé à un engagement constructif de la part de tous les acteurs politiques dans le processus démocratique du pays, soulignant l’importance de venir exprimer ses opinions même en cas de désaccord.

Cette déclaration de Fofana reflète les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition au Sénégal, alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle. La question de la participation politique et du respect des règles démocratiques reste au cœur des débats, alimentant ainsi les divisions politiques au sein de la société sénégalaise.

Abdou Karim Fofana défend l’action des forces de l’ordre et évoque la violence des manifestants

Le débat autour de la loi d’amnistie au Sénégal continue de faire rage, mettant en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement et les groupes de manifestants. Abdou Karim Fofana, ministre et porte-parole du gouvernement, a récemment pris la parole pour défendre les forces de l’ordre et aborder la question de la violence des manifestants.

Interrogé sur le sujet, Fofana a balayé les accusations d’exactions et de tortures visant les forces de l’ordre, affirmant que ces dernières ne faisaient que leur travail. Selon lui, il est « aberrant » d’accuser les forces de l’ordre dans le contexte de l’amnistie. Il a souligné que les actions des forces de défense et de sécurité étaient justifiées face à des manifestants armés ou préparant des cocktails Molotov, et a insisté sur l’importance de les respecter et de les féliciter pour leur travail.

Fofana a également mis l’accent sur la nécessité de prendre en compte la violence des manifestants, déplorant le manque de reconnaissance de cette réalité au sein de la société sénégalaise. Il a appelé à un respect accru envers les forces de l’ordre, soulignant leur rôle crucial dans le maintien de l’ordre et de la sécurité nationale.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions persistantes entre le gouvernement et les groupes de manifestants, qui réclament entre autres la fin des exactions présumées des forces de l’ordre et des réformes politiques. Alors que le débat autour de la loi d’amnistie se poursuit, les opinions divergent sur la question de la responsabilité des différents acteurs impliqués dans les manifestations et les troubles sociaux.

Il est à prévoir que les déclarations de Fofana susciteront des réactions variées au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi le débat autour de la violence lors des manifestations et de la réponse des autorités.

Réunion secrète des députés de Taxawu Sénégal sur le projet de loi d’amnistie

L’Assemblée nationale du Sénégal est sur le point d’examiner en urgence un projet de loi portant amnistie des événements survenus entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024. Cette décision, prise lors d’une réunion de la Conférence des présidents du Parlement, suscite des remous au sein de la classe politique, notamment au sein du parti Taxawu Sénégal.

Selon les informations rapportées par Les Échos, les députés de Taxawu Sénégal se sont réunis en secret hier soir, en compagnie de leur leader emblématique, Khalifa Sall. Cette réunion, qui aurait duré jusqu’à tard dans la nuit, aurait été l’occasion de discuter de la position à adopter par rapport au vote sur le projet de loi d’amnistie.

Il semble que les débats au sein de cette réunion aient été animés, reflétant les divisions au sein du parti concernant cette question délicate. Une source anonyme citée par le journal prédit même que la confrontation entre le parti Pastef et Taxawu Sénégal se poursuivra au sein de l’hémicycle après les récents affrontements dans les rues.

Ces tensions font suite aux échauffourées survenues samedi dernier entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et d’Ousmane Sonko, lors d’un rassemblement organisé par le Front de Résistance. Cette coalition, regroupant plusieurs entités politiques, milite pour la tenue d’une élection présidentielle anticipée avant la fin du mandat du président Macky Sall, prévu pour le 2 avril prochain.

La question de l’amnistie des événements survenus ces dernières années constitue un enjeu majeur pour la stabilité politique du pays et pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Les débats à venir à l’Assemblée nationale s’annoncent houleux, alors que les différents partis politiques cherchent à défendre leurs positions et à protéger leurs intérêts dans ce contexte tendu.

Colère des Maires face à une nouvelle indemnité pour les percepteurs

Les maires à travers le pays expriment leur indignation face à une récente décision gouvernementale concernant une nouvelle indemnité destinée aux percepteurs des collectivités territoriales. Cette mesure, baptisée « indemnité de gestion », a suscité un profond mécontentement parmi les édiles, qui la considèrent comme une charge supplémentaire pour leurs maigres recettes locales.

La mise en place de cette mesure a été décidée en août dernier par le ministre des Finances et du Budget, sur la base d’une recommandation issue d’un rapport émanant du directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor. Cette décision a été accueillie avec consternation par les maires, qui estiment que cela ajoute une pression financière supplémentaire sur leurs collectivités déjà en difficulté.

Un maire, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a vivement critiqué cette nouvelle indemnité, dénonçant le manque d’efforts de recouvrement de la part des percepteurs et soulignant que ce sont les collectivités territoriales qui se retrouvent à l’avant-garde de la lutte pour récupérer les fonds nécessaires au bon fonctionnement des services locaux.

La transformation de cette indemnité en paiement mensuel a suscité des interrogations quant à son impact financier sur les budgets déjà serrés des collectivités locales. Cette décision a été qualifiée d’inadmissible par certains maires, qui pointent du doigt le gouvernement et le président de la République pour avoir validé une mesure qu’ils estiment être en désaccord avec les réalités budgétaires locales.

Face à cette vague de mécontentement, il est probable que cette question devienne un sujet de débat et de tension entre les autorités locales et le gouvernement central dans les prochaines semaines. Les maires, déterminés à défendre les intérêts de leurs administrés, pourraient intensifier leurs actions pour obtenir des modifications ou des compensations à cette nouvelle politique financière.

Thierno Bocoum sur le projet de loi d’amnistie : « Macky Sall cherche ainsi à faire table rase sur les crimes ignobles »

Thierno Bocoum a exprimé son opposition au projet de loi d’amnistie présenté par le président sénégalais Macky Sall, estimant qu’il cherche à imposer un « oubli collectif » et à effacer les crimes et délits qui ont secoué le pays pendant la période visée. Dans une note parvenue à Seneweb ce lundi 4 mars, l’ancien parlementaire a critiqué fermement cette initiative du gouvernement.

Pour Bocoum, ce projet de loi constitue une tentative de « faire table rase sur les crimes ignobles et délits » qui ont marqué le pays au cours des dernières années. Il accuse également le président Sall de reconnaître implicitement sa propre responsabilité ainsi que celle des autres acteurs politiques dans les événements survenus pendant la période couverte par le projet de loi.

Le 1er mars, le président Macky Sall a signé un décret présentant un projet de loi d’amnistie. Ce texte vise à amnistier « de plein droit tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Cette décision du président Sall a suscité une controverse importante, certains critiquant fermement cette tentative d’amnistie qu’ils perçoivent comme un moyen d’effacer les crimes politiques et de museler la justice. La proposition de loi devra être examinée par l’Assemblée nationale, où elle suscitera certainement un débat animé.

Date de la Présidentielle : Macky Sall évoque l’article LO 137 du Code Électoral

Ce lundi, lors de la réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a abordé la question cruciale de la date de l’élection présidentielle, en soulignant la nécessité de respecter les dispositions légales du Code électoral sénégalais. Selon ses propos, la date potentiellement fixée au 2 juin découle du respect de l’article LO 137 du Code électoral, plutôt que d’une autre plus proche de la fin de son mandat, le 2 avril.

« Il était essentiel qu’on revienne aux bases légales d’une élection. On ne peut organiser une élection en faisant fi des dispositifs du code électoral, qui organisent le processus. La première exigence, quand on parle du collège électoral, c’est les dispositifs de l’article LO 137 : la nécessité d’avoir 80 jours entre la date du décret et la date de la Présidentielle », a déclaré le chef de l’État.L’article LO 137 du Code électoral stipule clairement : « Les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel au moins quatre-vingt (80) jours avant la date du scrutin. En cas de deuxième tour, où de nouveau tour de scrutin après l’annulation des élections, la publication du décret de convocation a lieu au plus tard huit (8) jours avant la date du scrutin. Toutefois, en cas de vacance de la Présidence, par démission, empêchement définitif ou décès, le décret est pris dans les soixante (60) jours avant le scrutin ».Ainsi, en prenant en compte cet article, si le 2 juin est retenu comme date de l’élection présidentielle, Macky Sall est dans l’obligation de publier son décret d’ici 10 jours, soit au plus tard le jeudi 14 mars 2024, coïncidant au 80e jour avant le 2 juin.
Cette référence à la loi électorale met en lumière la volonté du président de respecter les procédures légales et d’assurer un processus électoral transparent et conforme aux normes démocratiques du pays. La confirmation de la date de la Présidentielle devrait donc intervenir dans les prochains jours, après la consultation du Conseil constitutionnel et la prise en compte des recommandations issues du dialogue national.

Macky Sall : « J’aurais pu fixer la date après la décision du Conseil Constitutionnel, mais… »

Ce lundi, lors d’une réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a pris la parole pour mettre en avant l’importance du partage d’idées et de concertation dans le processus électoral sénégalais. Il a souligné sa décision de ne pas fixer immédiatement la date de l’élection présidentielle, malgré la possibilité qui lui était offerte de le faire après la décision du Conseil constitutionnel.

« J’ai pris note des recommandations du dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (de la Présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes », a déclaré Macky Sall devant les responsables des pôles du dialogue national.

Le président a également évoqué sa volonté de consulter le Conseil constitutionnel pour avis, ainsi que son intention de se baser sur les conclusions du dialogue national pour déterminer une date qui reflète le consensus et l’unité nationale.

« A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis », a-t-il ajouté.

Cette démarche témoigne de la volonté du président de favoriser un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en impliquant les différentes parties prenantes dans la prise de décision. La date officielle de la Présidentielle devrait donc être communiquée dans les prochains jours, après consultation et prise en compte des recommandations issues du dialogue national.

Altercation entre les militants de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko : Réaction et Appel à l’Unité

Cette réaction de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition accrue entre les différentes formations politiques en vue de l’élection présidentielle à venir. Alors que les rivalités peuvent surgir, cet appel à l’unité et à la réconciliation reflète la vision d’un leadership responsable et soucieux de l’intérêt national.

En somme, l’incident survenu entre les partisans de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko est une illustration des défis auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Toutefois, la réaction mesurée et constructive de Khalifa Sall témoigne de sa volonté de dépasser les clivages pour un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

L’époque des hommes-caméléons (Par Prof Mary Teuw Niane)*


Chaque animal a sa manière subtile de se dissimuler pour échapper aux multiples dangers, d’être à l’affût pour attraper plus efficacement sa proie et de se déplacer pour être en meilleure harmonie avec la nature qui l’environne.


Les êtres humains pensent inventer un comportement alors qu’ils ne font que copier bêtement un animal de leur environnement, de leur subconscient et de leur mythologie
Certains hommes portent un morceau de peau de lion. Ils veulent être des lions dans l’esprit des autres.
Ils espèrent que tous ceux qui croisent leurs chemins, s’asseyent avec eux, aient peur d’eux à défaut de les respecter.
Il y en a qui ont des gris-gris qui renferment des poils de singe. Ils veulent être insaisissables, impossibles à cerner, toujours capables d’échapper à une situation carabinée et, enfin, se retourner comme par enchantement, sains et saufs, à observer malicieusement les malheureux pris au piège.
Quelques uns possèdent une corne dans laquelle se trouve enveloppée une tête de charognard. Ce sont des personnes à qui, dit-on, la vue, la parole et les mangeurs d’âmes ne peuvent pas faire de mal. Ce sont des personnes ignobles car indemnes des mauvais sorts, elles n’ont aucune retenue à pratiquer les plus viles attaques sur les autres afin d’arriver à leurs fins.
La peau de serpent ramassée lors d’une mue est, dit-on, réputée pour ses vertus magiques lorsqu’une personne se lave avec l’eau d’un canari où elle est macérée. Cette personne sera définitivement protégée contre les jeteurs de sort qui recevront en retour la morsure mortelle d’un cobra invisible et insaisissable.
Les animaux et les plantes sont de moins en moins nos compagnons. En effet les habitations occupent de plus en plus les forêts, les espaces humides, leurs lieux de prédilection.
Il y a encore des guérisseurs qui ont vivace la science de dompter les forces que recèlent la faune et la flore pour les mettre à la disposition des êtres humains.
Il y a aussi les charlatans, nombreux en ces temps de déprime, de vie chère et de réseaux sociaux présents partout, qui cherchent à s’enrichir le plus rapidement possible. Ils ont comme proie facile tous ceux qui, comme eux, veulent s’enrichir sans travailler, sans effort et hors des vues inquisitrices des voisins.
Il y a une espèce humaine hors pair, une catégorie spéciale. On se demande comment les gens de cette espèce peuvent-ils exister, vivre et même avoir une longue vie.
Imaginez des personnes qui passent leur temps à acquiescer sans jamais accomplir un petit bout de ce dont elles disent qu’elles sont d’accord.
Des êtres humains qui font l’exact contraire de ce qu’elles disent accomplir.
Des personnes qui ont une faculté exceptionnelle à tout accomplir le plus lentement possible. Elles inhibent tout le monde. Elles ont la faculté de paralyser tout le monde alors que personne n’ignore leur stratagème.
Enfin, cette catégorie humaine a la capacité de changer d’orientation, de couleur, de forme, pour se fondre dans son environnement, sans aucune aspérité, sans aucune dissonance, sans aucune discordance.
Ils sont les spécialistes des coups mortels portés par surprise sur tout ce qui bouge autour d’eux.
Ces êtres sont dangereux pour la société. Car ils sont les principaux fossoyeurs de nos valeurs, les destructeurs des fils qui tissent notre vivre ensemble et les prédateurs des règles et institutions qui nous gouvernent.
Ces êtres néfastes sont les adeptes des bains des canaris avec les peaux et les têtes des caméléons.
Ils finissent par être des hommes-camelions.

Nous vivons malheureusement l’époque des hommes-camelions.

Méfions nous des hommes-caméléons !

Je vous souhaite une excellente semaine sous la protection divine.

Dakar, lundi 4 mars 2024

  • Par Prof Mary Teuw Niane

Thierno Alassane Sall rejette le projet d’amnistie : Une voix de résistance pour la vérité et la justice

Dans un geste de résistance contre le projet de loi d’amnistie, Thierno Alassane Sall, député à l’Assemblée nationale du Sénégal, a annoncé qu’il ne soutiendrait pas cette mesure controversée. Dans un communiqué rendu public ce lundi, M. Sall a exprimé ses préoccupations quant aux conséquences de cette amnistie sur la mémoire des victimes des manifestations et sur les familles en quête de vérité.

« À qui profite l’amnistie ? », s’interroge M. Sall, soulignant les violences et les souffrances infligées lors des manifestations passées. Il rappelle les tragédies qui ont marqué ces événements, telles que les victimes par balles, les femmes brûlées vives à bord de bus, les jeunes handicapés à vie, et les dommages infligés aux biens publics et privés.

En tant que président du parti de la République des Valeurs et candidat à l’élection présidentielle, M. Sall insiste sur l’importance de la vérité et de la justice pour les victimes et leurs familles. Il dénonce la tentative d’occulter la vérité au profit de quelques-uns, appelant à la lumière sur les circonstances des événements et à la responsabilité des auteurs.

Pour M. Sall, accorder l’impunité sans vérité ni réponses aux questions des victimes et de la population est un nouvel acte de violence. Il souligne que la vérité doit précéder le pardon, et que les victimes méritent la reconnaissance de leur souffrance et la recherche de responsabilité.

Face à la pression politique pour l’amnistie, la voix de Thierno Alassane Sall résonne comme un appel à la conscience collective et à la responsabilité citoyenne. Son engagement pour la vérité et la justice incarne l’espoir d’une société qui refuse d’oublier les souffrances passées et qui aspire à un avenir fondé sur les principes de dignité et de responsabilité.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.

L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.

Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.

Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National
Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Loi d’Amnistie : Début de l’examen dès cet Après-midi

La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.

Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.

Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.

Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Loi d’Amnistie : Macky Sall dévoile les motifs du Projet de Loi [Documents]

Dans un geste visant à apaiser les tensions au sein de l’espace public sénégalais, le président Macky Sall a pris une décision significative en présentant un projet de loi d’amnistie. Ce décret, daté du 1er mars, a été annoncé dans le but de soumettre le texte à l’Assemblée nationale pour examen.

Selon les motifs exposés, le projet de loi d’amnistie vise à pardonner les infractions commises tant sur le territoire sénégalais qu’à l’étranger, couvrant la période allant de 2021 à 2024. Cette mesure révèle la volonté du gouvernement de tourner la page sur les conflits et les litiges survenus au cours de cette période.

Le choix de présenter ce projet de loi reflète l’engagement du président Sall envers la réconciliation nationale et la consolidation de la paix sociale. En effet, l’amnistie des infractions peut contribuer à apaiser les tensions et à favoriser un climat de confiance et de dialogue entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cependant, cette annonce soulève également des questions et des préoccupations quant à l’étendue de l’amnistie et aux types d’infractions qui seront concernés. Il sera crucial de clarifier ces points lors des débats à l’Assemblée nationale afin d’assurer la transparence et la légitimité de la démarche.

En résumé, le projet de loi d’amnistie présenté par le président Macky Sall marque une étape importante dans la quête de réconciliation et de stabilité au Sénégal. Son adoption, après un examen approfondi par les représentants du peuple, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de paix et d’unité nationale.

Palais : Macky Sall Rencontre les Députés de Benno Bokk Yakaar

Avant son départ pour Alger où il a participé au Forum des pays exportateurs de gaz, le Président Macky Sall a accordé une audience aux députés de la coalition Benno Bokk Yakaar. Cette rencontre, rapportée par Les Échos, s’est déroulée en début de matinée et a été marquée par des échanges prolongés.

Selon les informations du journal, cette audience revêtait une double importance pour le chef de l’État. D’une part, il souhaitait dire au revoir à ses parlementaires alors qu’il devrait quitter ses fonctions le 2 avril prochain. D’autre part, il a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude envers eux et pour expliquer en détail le projet de loi portant amnistie, une initiative gouvernementale qui sera soumise en urgence à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi portant amnistie a été transmis en fin de semaine dernière au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et sera examiné en procédure accélérée. La conférence des présidents est prévue ce lundi afin de déterminer le calendrier de travail des députés pour l’examen de ce texte.

Cette réunion entre le Président Macky Sall et les députés de Benno Bokk Yakaar intervient dans un contexte politique chargé, marqué par des discussions sur l’avenir du pays et par l’anticipation des élections présidentielles à venir. Les échanges qui ont eu lieu lors de cette audience revêtent donc une importance particulière dans le cadre de la transition politique en cours au Sénégal.

Projet d’Amnistie : Feu vert pour l’examen par l’Assemblée Nationale

Le projet de loi portant amnistie, adopté lors du dernier Conseil des ministres, se dirige vers l’Assemblée nationale pour examen. Cette décision a été confirmée par les rapports du quotidien Les Échos dans son édition du jour, soulignant une étape cruciale dans le processus législatif.

Une réunion de la conférence des présidents est programmée ce jour pour établir le calendrier de travail, révélant ainsi les premiers détails sur la manière dont le projet de loi sera traité au sein du Parlement.

Après avoir été déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en fin de semaine dernière, le projet de loi sera soumis en procédure d’urgence aux députés. Cette urgence dans le traitement du projet de loi suggère une volonté de régler rapidement certaines questions politiques et sociales en suspens.

Selon les informations du journal, la commission technique sera convoquée dans les 48 heures suivant la réunion de la conférence des présidents. De plus, la session plénière devrait se tenir avant la fin de la semaine, témoignant ainsi de l’efficacité et de la diligence avec lesquelles ce projet de loi sera traité.

L’amnistie, en tant que mesure légale d’effacement ou de réduction des peines, est un sujet délicat et sensible qui soulève souvent des débats passionnés. Il sera intéressant de suivre les débats au sein de l’Assemblée nationale et de voir quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile à cette initiative.

Cette avancée marque un pas significatif dans le processus législatif, et son issue aura sans aucun doute des répercussions importantes sur le paysage politique et social du Sénégal.

Nouveaux ennuis judiciaires pour Rose Wardini : La Bicis réclame le remboursement d’un prêt

Rose Wardini, ancienne candidate à la présidentielle sénégalaise et présidente du mouvement Sénégal Nouveau, fait face à de nouveaux défis juridiques. Après son retrait de la course présidentielle suite à son arrestation et son placement sous contrôle judiciaire pour parjure concernant sa nationalité, voici qu’elle se retrouve confrontée à une demande de remboursement de la part de la Bicis.

Selon des sources, un huissier aurait servi à Rose Wardini un commandement de saisie réelle à la requête de la Bicis. Cette banque réclame à l’ex-candidate la somme de 95 millions de francs CFA, représentant le solde d’un prêt initial de 150 millions de francs CFA.

Le quotidien L’Observateur rapporte que Rose Wardini dispose de 20 jours pour régler cette dette, faute de quoi son immeuble situé à la cité Bellevue pourrait être saisi et mis en vente.

La Bicis, dans sa démarche, affirme avoir rencontré des difficultés à récupérer le montant dû malgré plusieurs tentatives de règlement. Après de nombreuses mises en demeure restées sans réponse, la banque a pris la décision de passer à l’action légale.

Cependant, l’avocat de Rose Wardini, Me Abou Abdoul Daff, a déclaré à L’Observateur n’avoir reçu aucun document officiel concernant sa cliente dans cette affaire précise. Il précise que le seul document qu’il a reçu concerne une affaire opposant la Bicis à la société Keyna Spa Sarl, dont Rose Wardini est la gérante.

Cette nouvelle péripétie juridique s’ajoute à une série de déboires pour Rose Wardini, qui doit désormais jongler entre les affaires judiciaires et son engagement politique.

Tensions et Violence lors du rassemblement du FDR/FIPPU : Le FDD dénonce et poursuit en justice les auteurs des agressions

Le paysage politique sénégalais a été secoué par des événements troublants lors du rassemblement de la synergie des forces vives de la nation, le samedi 2 mars, sur le terrain des HLM Grand-Yoff. Des actes de violence ont éclaté, laissant un sentiment de consternation et d’inquiétude au sein de la population. Au cœur de cette tourmente, le Front de Défense de la Démocratie (FDD), membre du Front de Défense et de Résistance (FDR/Fippu), s’est élevé contre ces actes condamnables et a annoncé son intention de poursuivre en justice les auteurs de ces agressions.

Dans un communiqué officiel, le FDD a exprimé son indignation face aux événements qui ont entaché le rassemblement pacifique. Des individus armés de machettes et de pompes à gaz ont infiltré la foule, semant le chaos et la terreur parmi les participants. Le FDD a dénoncé avec fermeté ces agressions physiques, soulignant qu’elles visaient délibérément à saboter la manifestation et à semer la discorde au sein de la société.

Parmi les victimes de ces actes violents figuraient plusieurs membres du FDD, qui ont été directement pris pour cible par les agresseurs. Cette attaque préméditée a profondément choqué le FDD, qui a immédiatement réagi en annonçant son intention de porter plainte contre les responsables de ces actes répréhensibles. Pour le FDD, il est impératif que la justice soit rendue et que les coupables soient tenus pour responsables de leurs actions.

Malgré ces événements tragiques, le FDD reste déterminé à poursuivre son engagement en faveur de la défense de la démocratie et des droits des citoyens. Dans un contexte marqué par l’incertitude et les tensions politiques, le FDD appelle à la solidarité et à l’unité pour surmonter ces défis et construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

En attendant, les blessés lors de cette journée tumultueuse bénéficient du soutien et de la solidarité du FDD, qui leur souhaite un prompt rétablissement. Le FDD réaffirme son engagement en faveur de la paix, de la justice et de la démocratie, et continuera de lutter sans relâche contre toutes les formes de violence et d’oppression.

Dans un pays où la démocratie et l’état de droit sont des valeurs fondamentales, il est essentiel que de tels actes de violence ne restent pas impunis. Le FDD appelle donc les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour garantir la sécurité de tous les citoyens et à faire en sorte que la justice soit rendue dans cette affaire. En poursuivant les auteurs de ces agressions en justice, le FDD envoie un message clair : la violence et l’intimidation ne seront pas tolérées dans notre société, et ceux qui en sont responsables devront en répondre devant la loi.

Ismaila Madior Fall : Vers une réponse communautaire au Terrorisme dans le Sahel

Lors du Forum de la Diplomatie en Turquie, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a abordé la question cruciale de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Il a souligné que la menace terroriste ne peut être vaincue par un seul pays isolément, plaidant ainsi pour une approche collective et communautaire.

Selon le ministre, les terroristes opèrent dans une vaste zone englobant environ huit pays du Sahel. Face à cette réalité, une réponse individuelle de chaque État s’avère inefficace. Au contraire, une stratégie coordonnée au niveau régional est nécessaire pour contrer efficacement cette menace transfrontalière.

C’est dans ce contexte que le Sénégal et d’autres pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’efforcent de développer une réponse collective au terrorisme. Cette approche implique une coopération renforcée entre les États membres, une coordination des efforts de renseignement et de sécurité, ainsi qu’une mobilisation des ressources régionales pour lutter contre les groupes terroristes opérant dans la région.

Cependant, cette vision d’une réponse communautaire est confrontée à des défis majeurs, notamment le retrait de certains pays du Sahel de la Cedeao. En effet, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, confrontés à une insécurité persistante causée par des groupes terroristes, ont récemment décidé de quitter l’organisation régionale. Ce départ affaiblit la cohésion régionale et la capacité de la Cedeao à coordonner efficacement la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Malgré ces défis, Ismaila Madior Fall reste optimiste quant à la possibilité de surmonter les obstacles et de renforcer la coopération régionale. Il souligne l’importance de maintenir le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs concernés, tout en appelant à un engagement continu en faveur de la paix et de la sécurité dans la région.

En conclusion, la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Sénégal met en lumière la nécessité d’une approche collective et régionale pour faire face au terrorisme dans le Sahel. Alors que la région continue de faire face à des défis sécuritaires persistants, il est impératif que les pays membres de la Cedeao et la communauté internationale redoublent d’efforts pour soutenir les initiatives visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région.

El Hadj Ibrahima Sall : « Je suis pour des amnisties qui concernent la chose jugée »

L’adoption récente d’un projet de loi d’amnistie lors du conseil des ministres a suscité un vif débat au Sénégal. Cette initiative, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et d’apaiser les tensions sociales, soulève cependant des questions fondamentales concernant l’équilibre entre réconciliation et justice. Dans ce contexte, l’ancien ministre El Hadj Ibrahima Sall a exprimé ses réserves quant à cette mesure, soulignant les défis qu’elle pose pour le système judiciaire et l’État de droit.

Depuis les événements survenus entre 2021 et 2024, marqués par des manifestations et des troubles sociaux, le gouvernement a cherché des moyens de restaurer la stabilité et de promouvoir l’unité nationale. L’une des propositions avancées était l’adoption d’une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans ces événements, dans le but de tourner la page et de favoriser la réconciliation.

Cependant, El Hadj Ibrahima Sall a soulevé des préoccupations importantes quant à cette initiative. Pour lui, il est problématique d’interrompre l’action judiciaire en cours et d’amnistier des personnes avant que la justice n’ait eu l’occasion d’établir leur responsabilité. Selon lui, cela remet en question les principes fondamentaux de l’État de droit et pourrait compromettre l’indépendance du système judiciaire.

Le débat sur l’amnistie met en lumière la tension entre la nécessité de favoriser la réconciliation nationale et celle de garantir la justice pour les victimes de violences et d’abus. Alors que certains soutiennent que l’amnistie est essentielle pour tourner la page et reconstruire le tissu social, d’autres insistent sur l’importance de poursuivre les responsables d’actes répréhensibles et de les traduire en justice.

Au-delà du débat actuel, la question de l’amnistie soulève des questions plus larges sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal. Comment concilier le besoin de réconciliation avec l’impératif de justice ? Comment garantir que les droits des victimes sont respectés tout en favorisant la stabilité et l’unité nationale ? Ces questions restent au cœur du débat politique et sociétal au Sénégal et appellent à une réflexion approfondie sur les valeurs et les principes qui sous-tendent la société sénégalaise.

Le débat sur l’amnistie au Sénégal met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la nation alors qu’elle cherche à surmonter les divisions et à construire un avenir meilleur. Il souligne l’importance de trouver un équilibre délicat entre réconciliation et justice, tout en respectant les principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie.

El Hadj Ibrahima Sall : Pour un renouveau démocratique et la lutte contre la Corruption

Dans un contexte marqué par les récentes décisions du Conseil constitutionnel concernant les candidatures à l’élection présidentielle, El Hadj Ibrahima Sall, figure politique émérite du Sénégal, a émergé comme une voix de raison et de défense des valeurs démocratiques. Ancien ministre du Plan sous le régime socialiste, Sall incarne une vision de l’État de droit et de la transparence, mettant en lumière les défis et les lacunes du système électoral sénégalais tout en prônant des réformes profondes.

Dans un discours empreint de solennité, El Hadj Ibrahima Sall a souligné l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel, pierre angulaire de la démocratie sénégalaise. Malgré son propre rejet en tant que candidat, Sall a appelé à considérer les décisions du Conseil comme irrévocables et sacrées, soulignant ainsi la primauté de l’État de droit et de la justice dans la société sénégalaise.

Fidèle à ses principes, Sall a rappelé son éducation dans un État où le respect des décisions de justice était inébranlable, soulignant que la justice devait être respectée par tous, indépendamment des intérêts personnels ou politiques.

Tout en prônant le respect des institutions, El Hadj Ibrahima Sall n’a pas hésité à mettre en lumière les lacunes et les irrégularités observées lors du processus électoral. Il a critiqué la non-disponibilité du fichier électoral, soulignant le besoin urgent de transparence et d’intégrité dans la gestion des élections.

Sall a également dénoncé le processus de parrainage, qu’il a qualifié de marché de corruption, où certains partis politiques ont tenté de restreindre l’accès au parrainage pour favoriser certains candidats au détriment de la démocratie.

En outre, il a souligné l’absurdité du tirage au sort effectué pour déterminer l’ordre des candidats sur les bulletins de vote, appelant à une réforme du Code électoral pour garantir l’équité et la transparence dans le processus électoral.

El Hadj Ibrahima Sall a également plaidé en faveur d’une lutte renforcée contre la corruption et les conflits d’intérêts dans la vie politique sénégalaise. Il a souligné la nécessité pour les candidats de déclarer leur patrimoine avant de se présenter à une élection présidentielle, afin de garantir l’intégrité et la responsabilité des dirigeants.

Sall a également critiqué les cas de membres de l’Administration aspirant à diriger le pays tout en maintenant leurs fonctions, appelant à une démission préalable pour éviter tout conflit d’intérêts et assurer la probité de la gouvernance.

El Hadj Ibrahima Sall a appelé à une réforme en profondeur du système électoral sénégalais, afin de garantir la transparence, l’équité et la démocratie dans le processus électoral. Avec sa voix calme mais déterminée, Sall incarne l’espoir d’un renouveau démocratique au Sénégal, où les principes de justice, d’intégrité et de responsabilité sont placés au cœur de la gouvernance politique.

Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Marche pacifique à Walaldé : L’île à Morphil exprime ses remerciements au Président Macky Sall

Les habitants de l’île à Morphil, sous la direction du coordonnateur du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et maire de Walaldé, Moussa Sow, ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur gratitude envers le Président Macky Sall pour ses réalisations au Sénégal, notamment dans le département de Podor.

Réunissant des participants de toutes les zones de l’île à Morphil, la marche a été marquée par des pancartes de remerciements à la main et des tee-shirts à l’effigie du Président Macky Sall, symbolisant la reconnaissance des habitants envers le chef de l’État.

Moussa Sow, maire de Walaldé et instigateur de cette manifestation, a souligné l’impact historique des réalisations du Président Macky Sall, en particulier pour avoir complètement désenclavé le département de Podor.

« Le Président Macky Sall a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Sénégal et demeurera dans la mémoire collective du pays. Je propose aux autorités administratives, aux décideurs et aux maires des communes traversées par cette route de l’île à Morphil de la nommer ‘route Macky Sall’. Aujourd’hui est un jour exceptionnel. Macky Sall a été un dirigeant exceptionnel à tous égards. Après 12 ans de magistère, il est du devoir de tous les Sénégalais de rendre hommage au Président Macky Sall, qui a contribué à instaurer l’équité territoriale », a déclaré le coordinateur du PUMA, mobilisant ainsi les participants à cette marche pacifique.

Cette manifestation témoigne de la reconnaissance et de l’appréciation des habitants de l’île à Morphil envers les efforts déployés par le Président Macky Sall pour le développement et l’amélioration des conditions de vie dans la région.

Walaldé exprime sa gratitude envers le Président Macky Sall lors d’une marche pacifique

Sous la direction du coordonnateur du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et maire de Walaldé, Moussa Sow, les habitants de l’île à Morphil ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur reconnaissance envers le Président Macky Sall pour ses réalisations au Sénégal, en particulier dans le département de Podor.

Réunissant des résidents de toutes les zones de l’île à Morphil, la marche a vu les participants brandir des pancartes de remerciements et porter des tee-shirts à l’effigie du Président Macky Sall, témoignant ainsi de leur appréciation envers le chef de l’État.

Moussa Sow, maire de Walaldé et initiateur de cette initiative, a souligné le rôle historique du Président Macky Sall dans le développement du Sénégal, en particulier pour avoir contribué à désenclaver complètement le département de Podor.

« Le Président Macky Sall a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de notre pays et restera dans nos mémoires pour ses nombreuses réalisations. Je propose que la route reliant l’île à Morphil soit nommée ‘route Macky Sall’ en son honneur. Aujourd’hui, nous célébrons un jour exceptionnel, rendant hommage à un leader remarquable. Après douze ans de mandat présidentiel, il est de notre devoir en tant que citoyens sénégalais de lui exprimer notre gratitude pour avoir promu l’équité territoriale », a déclaré le coordinateur du PUMA, appelant à une mobilisation générale pour cette marche pacifique.

Cette manifestation témoigne de la reconnaissance et de l’admiration des habitants de Walaldé envers le Président Macky Sall pour son engagement envers le développement du Sénégal et son souci d’améliorer les conditions de vie des populations, en particulier dans les régions les plus reculées du pays.

Incidents violents lors du rassemblement de l’opposition : Confrontation entre partisans de Sonko et de Khalifa Sall

Un rassemblement organisé par le Front de la Résistance, un regroupement de l’opposition sénégalaise, a été marqué par des incidents violents à Dakar. Des affrontements ont éclaté entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall, plongeant l’assemblée dans le chaos.

🔴 Ça chauffe entre militant Sonko et militant Khalifa sall, manifestation du F24 à Grand Yoff

Des témoins rapportent que des pierres ont été lancées lors de l’altercation, provoquant des scènes de confusion et de panique parmi les manifestants. Cette confrontation entre les partisans des deux leaders de l’opposition a exacerbé les tensions déjà palpables dans le pays.

Les relations entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall sont connues pour être tendues depuis la séparation des deux leaders. Ces tensions ont éclaté au grand jour lors du rassemblement, mettant en lumière les divisions au sein de l’opposition sénégalaise.

Urgent: Khékh bou Méti entre les partisans de khalifa Sall et les pros Sonko " lou doywar

Ces incidents soulignent également les défis auxquels est confronté le pays alors qu’il traverse une période de crise politique et sociale. Malgré les appels à l’unité de l’opposition contre le président Macky Sall, ces affrontements entre factions opposées montrent la fragilité de la coalition et la difficulté de parvenir à un consensus dans le contexte politique actuel.

Manifestation à Dakar : Demandes pour une présidentielle avant le 2 avril

Des centaines de manifestants se sont rassemblés samedi à Dakar pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin du mandat du président Macky Sall. À l’appel de la société civile et de l’opposition, ce rassemblement a été marqué par des revendications fermes et des slogans appelant au respect de la démocratie.

La crise politique au Sénégal s’est intensifiée depuis le report du scrutin présidentiel initialement prévu le 25 février par le président Sall, qualifié de « coup d’État constitutionnel » par l’opposition. Cette décision a suscité de vives réactions dans la population et a entraîné des manifestations qui ont malheureusement fait quatre morts. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé la décision du président Sall, laissant le pays dans l’attente d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

À l’appel du « Front de la résistance », une coalition de la société civile et de l’opposition, les manifestants se sont rassemblés pour exprimer leur exigence de voir la démocratie sénégalaise perdurer et le processus électoral se dérouler de manière transparente et équitable. Nombre d’entre eux ont affiché les couleurs du Sénégal et brandi des portraits de l’opposant Ousmane Sonko, dont la candidature a été invalidée.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Macky Sall dictateur » et « Libérez Sonko », exprimant ainsi leur soutien à l’opposant détenu depuis fin juillet. Plusieurs responsables politiques ont pris la parole pour demander la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril et appeler au respect de la volonté populaire.

Malgré le dialogue national organisé en début de semaine par le président Sall, boycotté par l’opposition, les manifestants maintiennent leur demande d’une élection avant la fin du mandat présidentiel. Le président Sall a annoncé qu’il soumettrait les recommandations du dialogue national au Conseil constitutionnel pour avis, mais la pression de la rue reste forte pour une élection anticipée.

Élection présidentielle au Sénégal : Appel à la vigilance de la coalition Diomaye Président

La coalition Diomaye Président, menée par Diomaye Faye, a lancé un appel à la mobilisation et à l’extrême vigilance de ses partisans en vue de l’élection présidentielle prévue avant le 2 avril 2024. Dans une note parvenue à Seneweb, les leaders de la coalition ont dénoncé le retard pris par le chef de l’État, Macky Sall, dans l’exécution de la dernière décision du Conseil constitutionnel.

Face à cette situation, la coalition appelle le peuple sénégalais à se mobiliser massivement pour répondre à l’appel du front FIPPU et à exiger la tenue de l’élection présidentielle dans les délais impartis. Dans cet esprit, Diomaye Faye et ses collaborateurs ont insisté sur l’importance de rester vigilants et de ne pas céder à la provocation, tout en appelant à éviter toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique.

La coalition a souligné que son seul objectif est la tenue de l’élection présidentielle avant la date limite du 2 avril 2024. Dans cette optique, elle a exhorté ses partisans à rester unis et déterminés dans leur démarche, tout en respectant le mot d’ordre de non-violence. Cette déclaration intervient dans un contexte où les tensions politiques sont palpables et où l’attente de l’élection présidentielle suscite des inquiétudes au sein de la population sénégalaise.

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

« J’ai déjà rédigé mon testament » : Les témoignages bouleversants de malades « condamnés à la mort »

La confrontation avec la perspective de la mort est souvent un moment déchirant pour ceux qui en font l’expérience. Moustapha, atteint d’un cancer du poumon, a dû affronter cette réalité lorsque les médecins lui ont annoncé qu’il ne lui restait guère plus d’un an à vivre. Le choc initial a cédé la place à une lutte quotidienne contre la maladie, entre les séances de chimiothérapie et la rédaction de son testament, conscient que chaque jour peut être le dernier.

Pendant ce temps, la famille de Alioune Dièye a été confrontée à la douleur de voir leur proche s’éteindre lentement. Les médecins, incapables de sauver le patient, ont recommandé des soins palliatifs à domicile, et la famille a compris que le moment fatidique approchait inéluctablement.

De même, Penda Faye a gardé le secret sur sa maladie pour épargner à sa famille la douleur de l’anticipation de sa mort imminente. Ce n’est qu’après les funérailles que la vérité a émergé, laissant ses proches abasourdis par la découverte de sa condition.

Pour d’autres, comme Souleymane, le fardeau de la connaissance de la mort imminente de son père est devenu une responsabilité solitaire, gardée secrète pour préserver la paix mentale de son père.

Ces histoires poignantes soulèvent des questions sur la manière dont la communication des pronostics vitaux est gérée dans le contexte médical. Le Dr Bolly Diop, président de l’Ordre des médecins du Sénégal, souligne l’importance de la communication entre médecin et patient, mais également entre médecin et famille, dans de telles situations délicates.

Le sociologue spécialisé en psychologie, Dr Abdoukhadre Sanoko, explique que la manière dont ces informations sont communiquées dépend en grande partie de la force mentale du patient et de sa capacité à faire face à la réalité imminente de sa mort. Il souligne également l’importance pour les proches d’être informés, afin de les aider à faire leur deuil et à accompagner le patient dans ses derniers moments.

Au-delà des aspects médicaux, ces récits mettent en lumière la complexité et la profondeur des émotions humaines face à la mort imminente, ainsi que les défis éthiques et moraux auxquels sont confrontés les professionnels de la santé dans de telles situations sensibles.

Agression contre Maimouna Ndour Faye : Sheikh Alassane Sène apporte son soutien

En ces heures d’inquiétude, j’apporte mon soutien à la journaliste #MaimounaNdourFaye (MNF) lâchement agressée la nuit dernière.
La coagulation des colères notée dernièrement ne doit point susciter des actes barbares d’une telle violence qui ternissent l’image flamboyante de notre cher pays.
La gravité du moment avec ses enjeux divers et variés ne doivent pas être un prétexte qui attise les feux de la violence. Une raison suffisante pour condamner avec véhémence l’acte ignoble qui vient d’être commis. Les coupables sont à identifier et à punir.

Plus jamais ça!

Je souhaite enfin à MNF un prompt rétablissement et vivement qu’elle retrouve les plateaux pour continuer à promouvoir la liberté d’expression sous toutes ses formes.

Sheikh Alassane Sène

Condamnations suite à l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye

L’agression brutale de la journaliste Maïmouna Ndour Faye, survenue jeudi soir devant son domicile à Dakar, a suscité une vague de réactions indignées et de condamnations de la part de la classe politique sénégalaise, ainsi que des figures de la vie publique.

Parmi les réactions les plus marquantes, le candidat à l’élection présidentielle Khalifa Ababacar Sall a exprimé son indignation face à cet acte « barbare », soulignant que la violence ne trouve aucune justification dans une démocratie qui consacre la liberté d’expression. Il a également exigé que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs soient poursuivis.

De son côté, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a également condamné vigoureusement cette agression odieuse, exprimant sa solidarité avec la journaliste et demandant que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

L’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a dénoncé la « barbarisation anonyme et rampante de notre société », appelant à préserver les valeurs de fraternité et de convergence dans le pays.

Plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle, ainsi que les directoires de campagne, ont également exprimé leur soutien à Maïmouna Ndour Faye et à sa famille, condamnant unanimement cet acte odieux et exigeant que justice soit rendue.

La « coalition Diomaye Président » a exprimé sa solidarité et sa compassion envers la journaliste, appelant les autorités à élucider rapidement cette affaire pour que justice soit faite.

Abdourahmane Diouf et l’ancienne Première ministre Aminata Touré ont également condamné fermement cette agression, exprimant leur espoir que les responsables soient rapidement retrouvés et traduits en justice.

Enfin, la Task Force républicaine, cadre de réflexion de l’Alliance pour la République (APR), a qualifié cet acte de « lâche, ignoble et criminel », exprimant sa solidarité avec la victime et appelant les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire dans les meilleurs délais.

Crise politique au Sénégal : L’UE salue la décision de Macky Sall de quitter ses fonctions le 2 avril

L’Union européenne a exprimé son soutien à la décision du président sénégalais Macky Sall de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, conformément à la fin officielle de son mandat. Cette déclaration intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, marqué par des tensions autour de la date de l’élection présidentielle et des manifestations violentes.

La position de l’Union européenne a été rendue publique par Nabila Massrali, porte-parole de l’UE, lors d’une conférence de presse. Elle a salué l’engagement de Macky Sall à respecter la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal, rendue le 15 février dernier, concernant l’organisation de la présidentielle.

Cette décision constitutionnelle stipule que l’élection présidentielle doit être organisée dans les meilleurs délais, sans pouvoir être reportée au-delà de la fin du mandat présidentiel en cours. L’UE a également pris acte de la confirmation de la liste des candidats à l’élection présidentielle et de la consultation politique qui s’est tenue les 26 et 27 février.

La crise politique au Sénégal a été déclenchée par l’annonce, le 3 février, par Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral pour le 25 février. Cette décision a été suivie par le vote d’une loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre, initialement prévue pour le 25 février.

Cependant, le Conseil constitutionnel a jugé cette loi contraire à la Constitution et a annulé le décret présidentiel renonçant à la convocation des électeurs. Suite à cela, le président Macky Sall s’est engagé à pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel, invitant les autorités compétentes à fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

La crise politique a été marquée par des manifestations violentes, au cours desquelles quatre personnes ont perdu la vie à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor, lors de heurts entre manifestants et forces de l’ordre. Ces événements ont également été suivis par la libération de plusieurs activistes et militants politiques arrêtés précédemment.

Dans ce contexte tendu, l’Union européenne appelle les autorités sénégalaises à respecter les aspirations démocratiques des citoyens et à préserver les libertés fondamentales et l’État de droit.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Barthélémy Dias pointe du doigt le parti ex-Pastef et Ousmane Sonko

Barthélémy Dias a vivement réagi à l’agression subie par la journaliste Maimouna Ndour Faye dans la nuit du jeudi au vendredi. Le député, loin de dissimuler sa colère, accuse ouvertement le parti ex-Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, d’être à l’origine de cette attaque.

Dans ses déclarations, Barthélémy Dias rappelle les précédentes attaques contre d’autres médias et personnalités, attribuées selon lui au même groupe. Il souligne le caractère récurrent de ces agressions et affirme que dans chaque cas, l’origine des attaques était claire pour tous.

Le député précise également que ces actes sont le résultat de l’incitation à la violence, à la haine et à la manipulation perpétrées par certains individus et groupes politiques. Selon lui, ces personnes ne recourent qu’à la ruse, au mensonge et à la manipulation pour parvenir à leurs fins.

Barthélémy Dias ne mâche pas ses mots et dénonce publiquement ceux qu’il considère comme responsables de cette agression. Ses déclarations soulignent la tension politique persistante au Sénégal et mettent en lumière les dangers de la rhétorique incendiaire et de la polarisation politique.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Forte mobilisation de journalistes devant les locaux de la 7TV, des voix s’élèvent

Ce vendredi 1er mars, une importante mobilisation s’est tenue devant les locaux de la 7TV à Dakar, en solidarité avec Maimouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne, victime d’une agression sauvage dans la nuit précédente.

La manifestation a rassemblé des journalistes, des doyens de la presse, des ministres, des membres de l’opposition et de la société civile. La Coordination des associations de presse (CAP) a fermement condamné cet acte de violence et a exigé que toute la lumière soit faite sur cette agression dans les plus brefs délais.

Les journalistes de la 7TV ont exprimé leur gratitude pour la solidarité manifestée par leurs confrères et consœurs. Daouda Diouf de la RFM a dénoncé les violences récurrentes contre les journalistes, appelant à une mobilisation collective et même à des actions telles que des « journées sans presse » pour mettre un terme à cette violence.

Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters, a également condamné fermement cette agression et a appelé à l’unité des journalistes pour y mettre fin. Absa Hann, journaliste de Seneweb, a témoigné de son propre vécu d’agression et a plaidé pour la sécurité des femmes journalistes au Sénégal.

Cette mobilisation témoigne de la solidarité et de la détermination des professionnels des médias à faire respecter leur métier et à garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions.

Le Président Macky Sall se rend à Alger pour participer au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, s’apprête à quitter Dakar ce vendredi 1er mars 2024 pour se rendre à Alger, en réponse à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune. L’objectif de ce déplacement est de participer au sommet du Forum des pays exportateurs de gaz, prévu pour le 2 mars dans la capitale algérienne.

Créé en 2001, le Forum des pays exportateurs de gaz réunit les principaux pays exportateurs de gaz naturel. Il constitue un cadre de concertation visant à défendre et promouvoir les intérêts des pays membres dans le domaine de l’exportation de cette ressource énergétique essentielle.

Dans ce contexte, le Sénégal a pris l’initiative de soumettre sa candidature pour devenir membre observateur du Forum, avant d’envisager de postuler pour obtenir le statut de membre à part entière. Cette démarche témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif dans les discussions et les décisions relatives au marché mondial du gaz naturel.

La participation du président Macky Sall à ce sommet souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la coopération internationale dans le domaine de l’énergie. Elle offre également une opportunité de renforcer les liens avec les autres pays membres du Forum et de promouvoir les intérêts du Sénégal dans le secteur gazier à l’échelle mondiale.

Le Forum des pays exportateurs de gaz constitue ainsi une plateforme stratégique pour discuter des enjeux et des défis liés à l’exploitation et à la commercialisation du gaz naturel, ainsi que pour explorer les opportunités de coopération et de partenariat entre les pays membres.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Déthié Fall appelle à la lumière sur cet acte inadmissible

Déthié Fall, Président du PRP et Candidat de la coalition « DETHIEFALL2024 » à l’élection présidentielle de 2024, a réagi avec indignation suite à l’agression brutale de Maimouna Ndour Faye dans la nuit du jeudi au vendredi 1er mars.

Dans un communiqué adressé à Senego, Déthié Fall s’est solidarisé avec tout le personnel de la chaîne 7TV et tous les journalistes, condamnant fermement cet acte grave, inadmissible et injustifiable. Il a exprimé sa profonde préoccupation face à cette attaque contre la journaliste et PDG Maimouna Ndour Faye.

Déthié Fall a appelé les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire toute la lumière sur cette agression et traduire les responsables en justice. Il a également adressé ses vœux de prompt rétablissement à Maimouna Ndour Faye, lui transmettant sa totale compassion.

Cette réaction de Déthié Fall témoigne de la solidarité et du soutien des acteurs politiques envers la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions.

El Malick Ndiaye condamne l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’atroce agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, plusieurs personnalités se sont exprimées pour condamner cet acte de violence odieux. Parmi elles, El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication du parti dissous Pastef, a pris la parole pour exprimer son indignation face à cette attaque choquante.

Dans un post sur X, El Malick Ndiaye a vivement condamné l’agression de Maimouna Ndour Faye, déplorant le caractère violent et lâche de l’acte perpétré à son encontre. Il a exprimé ses vœux de prompt rétablissement à la journaliste, lui souhaitant une guérison rapide et complète.

De plus, El Malick Ndiaye a souligné l’importance que justice soit rendue dans cette affaire, espérant que les responsables de cette agression seront identifiés et traduits en justice. Il a ainsi exprimé sa solidarité avec Maimouna Ndour Faye et son engagement à soutenir toute action visant à garantir la sécurité des professionnels des médias et à lutter contre l’impunité.

Cette réaction de condamnation de la part d’El Malick Ndiaye illustre la ferme volonté de la société civile et des acteurs politiques de condamner toute forme de violence et d’assurer la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Condoléances et engagement ferme de Macky Sall

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a vivement condamné l’agression brutale dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, qualifiant cet acte de violence de lâche et inexcusable.

Dans un communiqué officiel, le chef de l’État a réaffirmé que la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être préservé et respecté en toutes circonstances. Il a souligné que toute forme de violence à l’encontre des professionnels des médias est inacceptable, et que les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice.

Macky Sall a exprimé tout son soutien à Maimouna Ndour Faye et a réitéré son engagement à garantir un environnement sûr et paisible pour tous les acteurs des médias dans le pays.

La journaliste Maimouna Ndour Faye, également directrice de la télévision 7 TV, a été victime d’une agression sauvage dans la nuit du jeudi 29 février au vendredi 1er mars 2024.

Cette condamnation ferme de la part du président Macky Sall souligne l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de protéger les professionnels des médias contre toute forme de violence et d’intimidation.

BBY/Thiès félicite l’imperturbable lucidité du président Macky Sall

La coordination Benno Bokk Yakaaar de Thiès exprime sa satisfaction et ses félicitations à l’égard du président Macky Sall pour son attitude constante et lucide face aux différentes pressions visant à le pousser à prolonger son mandat présidentiel.

Dans un communiqué transmis à Seneweb, la coordination se réjouit de la détermination du président Macky Sall à respecter la Constitution et à ne pas céder aux tentatives de manipulation visant à ternir son bilan à la fin de son mandat. Elle souligne que cette décision témoigne de l’engagement du président envers la stabilité et la sécurité du Sénégal, ainsi que son attachement aux principes républicains.

La coordination souligne également le travail remarquable accompli par le président Macky Sall au cours de ses douze années de mandat, mettant en avant ses réalisations au profit du peuple sénégalais, du continent africain et de la communauté internationale dans son ensemble.

Dans ce contexte, la coordination exprime son plein soutien au président Macky Sall et l’encourage à poursuivre son engagement en faveur du dialogue et de la concertation avec toutes les forces vives de la nation. Elle estime que le dialogue demeure la meilleure voie pour garantir la stabilité et le progrès du Sénégal, surtout dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires majeurs.

En conclusion, la coordination Benno Bokk Yakaaar de Thiès réaffirme son engagement envers les idéaux du président Macky Sall et sa détermination à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère et uni, dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines.

Sidiki Kaba prévient : « l’après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a clarifié la situation politique du pays après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévue pour le 2 avril. Lors d’un point de presse, il a souligné que si le président actuel ne reste pas au pouvoir après cette date, tout le processus électoral sera réinitialisé.

Selon Sidiki Kaba, en l’absence de Macky Sall après le 2 avril, le président de l’Assemblée nationale prendra les rênes du pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Cependant, il a insisté sur le fait que dans ce scénario, un nouveau processus électoral devra être lancé, annulant ainsi les droits acquis des 19 candidats initiaux.

Cette déclaration vise à clarifier les conséquences de la fin du mandat présidentiel sur la stabilité politique du pays. Sidiki Kaba met en garde contre toute interprétation erronée de la Constitution et assure que toutes les dispositions seront prises pour garantir un processus électoral transparent et équitable.

Sidiki Kaba prévient : « Si le Président de l’Assemblée nationale prend le pouvoir… »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a tenu un point de presse ce jeudi pour éclaircir les enjeux entourant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévu pour le 2 avril. Il a souligné que la décision quant à la direction du pays après cette date reposera sur le Conseil constitutionnel.

Selon Sidiki Kaba, le Conseil constitutionnel pourrait prendre deux décisions principales. Soit il permettra au président actuel de continuer à diriger le pays jusqu’à ce que son successeur soit installé, conformément à l’article 36-2 de la Constitution. Soit il décidera que le président doit quitter ses fonctions après le 2 avril.

Dans ce dernier scénario, le ministre a expliqué que le président de l’Assemblée nationale serait chargé de diriger le pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Il a également souligné que dans ce cas, un nouveau processus électoral serait nécessaire, annulant ainsi tout droit acquis pour les 19 candidats initiaux. Le président de l’Assemblée nationale devrait organiser de nouvelles élections présidentielles.

Cette clarification intervient dans un contexte d’incertitude politique au Sénégal, alors que la fin du mandat présidentiel approche et que différentes interprétations de la Constitution sont avancées. Les déclarations de Sidiki Kaba visent à éclairer la population sur les prochaines étapes du processus électoral et à garantir la stabilité politique du pays.

« Président intérimaire » : Macky Sall va-t-il confier le pouvoir à Amadou Mame Diop ?

Une vague d’incertitude politique s’abat sur le Sénégal, alors que des spéculations fusent autour de la possibilité que le président sortant, Macky Sall, cède le pouvoir à un président intérimaire. Cette hypothèse, avancée par l’un des proches conseillers du président, Madiambal Diagne, soulève des questions complexes quant à la succession présidentielle et à l’avenir politique du pays.

Le président Macky Sall a déclaré sa volonté de quitter ses fonctions le 2 avril, à la fin de son mandat. Toutefois, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait demander au Conseil constitutionnel d’installer un président intérimaire dès cette date. Cette démarche suscite des interrogations sur le rôle et la légitimité d’un tel intérim, ainsi que sur les conséquences pour l’élection présidentielle prévue.

Certains experts juridiques soulignent que la Constitution prévoit une suppléance en cas de démission, d’empêchement ou de décès du président de la République, confiant cette responsabilité au président de l’Assemblée nationale. Cependant, la situation envisagée par Macky Sall ne semble pas correspondre à ces circonstances prévues par la loi fondamentale.

Par ailleurs, l’opinion publique est divisée quant à l’éventuelle nomination d’Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, en tant que président intérimaire. Certains estiment que cette démarche pourrait être interprétée comme une manœuvre politique visant à prolonger le mandat de Macky Sall, tandis que d’autres voient en cette hypothèse une continuation logique de la présidence actuelle.

Ces spéculations surviennent dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, alimentées par des enjeux électoraux et constitutionnels. La décision finale du Conseil constitutionnel sur cette question pourrait avoir des répercussions majeures sur la stabilité politique du pays et sur la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Alors que le président Macky Sall semble prêt à explorer toutes les options pour assurer sa succession, y compris en menaçant de défier les décisions du Conseil constitutionnel, le Sénégal se retrouve à un tournant crucial de son histoire politique, où l’avenir démocratique du pays est en jeu.

« Discussions avancées » entre Sonko et Macky Sall : Fadilou Keita répond à Cheikh Yérim Seck

Les récentes déclarations de Cheikh Yérim Seck annonçant des discussions avancées entre le président Macky Sall et Ousmane Sonko ont suscité des réactions vives. Fadilou Keita, membre du parti dissous Pastef, a répondu à ces allégations lors d’une intervention sur la 7TV.

Contredisant catégoriquement les affirmations de Cheikh Yérim Seck, Fadilou Keita a déclaré : « Vous savez, Ousmane Sonko a bon dos. C’est très facile de l’accuser parce qu’il est actuellement en prison et qu’il ne peut pas parler pour se défendre. J’ai entendu un journaliste (Cheikh Yérim Seck) dire qu’il y a des discussions avancées entre Sonko et Macky Sall, c’est totalement faux. Ce n’est pas la vérité. Sonko peut écouter tout le monde comme Atepa et les autres, mais n’a mandaté personne pour des discussions avec Macky Sall. »

Fadilou Keita a également commenté le silence d’Ousmane Sonko face à ces allégations, affirmant que le leader de l’opposition se concentre sur des questions plus pressantes que de répondre à des spéculations. Il a souligné que Sonko, actuellement en détention, a d’autres priorités et préoccupations plus urgentes.

Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions au sein du paysage politique sénégalais, alors que les discussions sur la libération des détenus politiques et les négociations politiques occupent une place importante dans le débat public.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Khalifa Sall souligne l’urgence de répondre aux problèmes de la jeunesse

Suite au tragique chavirement d’une pirogue à Saint-Louis, qui a entraîné la perte de nombreuses vies et causé de multiples blessures, Khalifa Ababacar Sall, candidat à la Présidentielle, a exprimé son profond chagrin et sa solidarité envers les familles des victimes.

Dans une déclaration poignante, Khalifa Sall a souligné l’importance cruciale de répondre aux préoccupations des jeunes. Il a insisté sur le fait que cette tragédie devrait servir de rappel poignant de l’urgence d’agir pour améliorer les conditions de vie et d’avenir de la jeunesse sénégalaise.

« Leur tragique destin nous rappelle l’urgence d’agir pour répondre aux préoccupations de la jeunesse », a-t-il déclaré sur son compte X.

En présentant ses condoléances émues aux familles endeuillées, Khalifa Sall a exprimé le vœu que la mémoire des défunts inspire un engagement renouvelé envers la création d’un avenir meilleur pour les générations futures.

Cette déclaration souligne l’importance capitale de s’attaquer aux problèmes structurels qui affectent la jeunesse sénégalaise, notamment en garantissant leur sécurité et en leur offrant des opportunités éducatives et professionnelles pour prospérer dans la société.

Pr. Cheikh Oumar Diagne : « Macky Sall prépare une élection sans la diaspora »

Invité de Pape Alé Niang sur DakarMatin, le Pr. Cheikh Oumar Diagne, récemment libéré de prison, a évoqué ses prédictions concernant les prochaines actions du président Macky Sall. Selon lui, le chef de l’État envisage d’organiser une élection présidentielle excluant la participation de la diaspora sénégalaise.

Pour le professeur, Macky Sall perçoit les Sénégalais de la diaspora comme des opposants au pouvoir en place. Il affirme avoir prédit avec précision que le scrutin présidentiel ne se tiendrait pas le 25 février, ce qui s’est avéré exact. Désormais, il anticipe une nouvelle manœuvre du président visant à exclure la diaspora du processus électoral.

« J’avais prédit que Macky Sall n’organiserait pas la Présidentielle le 25 février et j’avais vu juste. Je peux déjà vous annoncer sa prochaine action. Actuellement, il ne lui reste plus qu’une seule arme : Macky Sall prépare une élection sans la diaspora. Aujourd’hui, la diaspora est identifiée comme un secteur qui est contre le pouvoir. Il faut prendre très au sérieux cette possibilité », a déclaré le professeur.

Il poursuit en affirmant qu’il ne sait pas quels arguments le président avancera pour justifier cette exclusion, mais il est convaincu que cette mesure est en cours de préparation. De plus, il rapporte avoir été informé par des sources dans les services de renseignement qu’il existe plus de 5 000 personnes fichées, susceptibles d’être arrêtées dès leur retour au Sénégal.

Ces propos du Pr. Cheikh Oumar Diagne soulèvent des inquiétudes quant à l’intégrité et à l’équité du processus électoral à venir, mettant en lumière les tensions politiques persistantes dans le pays.

Révélation choquante : Un candidat à la Présidentielle accusé d’homosexualité

Lors de son passage sur l’émission « Tolluway » sur Seneweb, Babacar Lo Ndiaye, président de la Convergence des forces républicaines (CFR), a fait une déclaration qui risque de susciter de vives réactions. Selon lui, parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle, il y aurait un candidat homosexuel soutenu par des mouvements LGBT, dont l’Osiwa, connue pour son engagement en faveur des droits des homosexuels.

Babacar Lo Ndiaye a donné des détails supplémentaires, affirmant que ce candidat n’a ni femme ni enfant, et qu’il a pris pour cible à plusieurs reprises le président Macky Sall. Il a également prévenu que si ce candidat persistait dans ses attaques, il serait publiquement dénoncé. Selon lui, si ce candidat était élu, l’une de ses premières décisions serait de légaliser l’homosexualité, ce qu’il considère comme « très grave » pour le Sénégal.

Le président de la CFR a appelé le Conseil constitutionnel à être plus vigilant et a également révélé qu’un autre candidat parmi les 19 serait soutenu par des narcotrafiquants.

Ces déclarations ont rapidement suscité l’indignation et les réactions, mettant en lumière les tensions et les sensibilités autour de la question de l’homosexualité dans la société sénégalaise, ainsi que les enjeux politiques entourant la campagne électorale.

Sénégal : Macky Sall envisage de quitter le pouvoir et demande l’installation d’un président intérimaire, révèle Madiambal Diagne

Le président Macky Sall a créé la surprise ce jeudi en annonçant, via un tweet, sa décision ferme de quitter le pouvoir à la fin de son mandat, le 2 avril prochain. Cette annonce a suscité de nombreuses réactions, notamment celle de Madiambal Diagne, journaliste et patron du groupe Avenir Communication, qui apporte des précisions supplémentaires.

D’après Madiambal Diagne, le président Macky Sall envisage de saisir le Conseil constitutionnel dès ce vendredi pour demander l’installation d’un président intérimaire. Cette révélation de taille vient ajouter une dimension nouvelle à la décision du chef de l’État sénégalais.

Dans son tweet, Madiambal Diagne rapporte les propos du président Sall, selon lesquels sa décision de quitter ses fonctions est irrévocable. Le chef de l’État prévoit ainsi d’adresser une lettre au Conseil constitutionnel le 1er mars 2024 pour préciser sa volonté de quitter le pouvoir à la fin de son mandat.

Cette démarche, selon les dires de Madiambal Diagne, vise à inviter le Conseil constitutionnel à installer un président intérimaire à la date du 2 avril 2024, date à laquelle prendra fin le mandat présidentiel de Macky Sall.

Cette révélation apportée par Madiambal Diagne vient confirmer et éclairer la décision inattendue du président Macky Sall, tout en soulevant de nouvelles interrogations quant à la suite des événements politiques au Sénégal.

France : Impact « marginal » des coups d’État au Sahel sur les entreprises, selon le Medef

Les récents coups d’État survenus au Niger, au Burkina Faso et au Mali depuis 2020 n’ont eu qu’un effet « marginal » sur les entreprises françaises opérant en Afrique, affirme le président du comité Afrique au sein du Medef International, Philippe Labonne.

Selon M. Labonne, il s’agit davantage d’une perte d’opportunités que d’une contraction significative des activités économiques. Les événements politiques ont engendré des perturbations sur l’activité des entreprises en raison de l’incertitude ambiante, mais celles-ci n’ont pas annoncé de sortie définitive de ces pays.

Le régime militaire au Niger, succédant à deux coups d’État au Mali en 2020 et 2021 et au Burkina Faso en 2020, a entraîné des perturbations, mais sans conséquences majeures sur les intérêts économiques français dans la région.

Malgré les sanctions imposées par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la suspension des aides au développement par la France, les entreprises françaises maintiennent leur présence dans ces pays.

Philippe Labonne souligne que les entreprises comme Sogea ou Eiffage réduisent leurs activités dans ces zones en raison de l’instabilité politique, mais ne se retirent pas complètement. Le Mali compte environ 125 filiales et sociétés à capitaux français, le Burkina Faso une cinquantaine, et le Niger une trentaine.

L’impact de ces coups d’État sur les entreprises françaises est atténué par le fait que ces pays ne représentent qu’une part relativement faible de leur activité globale. Pour illustrer cela, M. Labonne compare la taille économique du Niger à celle de Kano, la deuxième ville du Nigeria.

Malgré les défis, Philippe Labonne recommande aux entreprises françaises ayant une solide assise financière de rester en place et d’adapter leur stratégie pour faire face aux crises politiques récurrentes en Afrique. Il souligne également l’importance de prendre des mesures pour réduire la voilure lorsque cela est nécessaire.

Fadilou Keita révèle des tensions au sein de l’ex-Pastef : Barthélémy Dias et Khalifa Sall accusés de trahison

Lors d’une récente interview sur la 7TV avec Maimouna Ndour Faye, Fadilou Keita, fraîchement libéré de prison, a fait des déclarations explosives concernant des membres de l’ex-Pastef, notamment Barthélémy Dias et Khalifa Sall, qu’il accuse d’avoir trahi Ousmane Sonko.

Fadilou Keita a révélé avoir averti Ousmane Sonko du risque de trahison de la part de Barthélémy Dias avant les élections locales. Il aurait mis en garde Sonko contre le fait de donner Dakar à Dias, affirmant que ce dernier ne serait pas fiable. Malgré ses avertissements, Sonko aurait choisi de suivre ses propres convictions et maintenu son partenariat avec Dias. Keita a témoigné avoir averti Sonko en présence de témoins, mais ce dernier aurait préféré persévérer dans son alliance avec Dias.

Par ailleurs, Keita a également accusé Barthélémy Dias d’avoir modifié une liste de députés qui lui avait été remise. Cette liste, élaborée par Yewwi Askan Wi et validée par Sonko, aurait été altérée par Dias pour y inclure ses propres choix. Malgré les protestations des membres de Yewwi Askan Wi, Sonko aurait demandé de laisser couler la situation.

Ces révélations mettent en lumière les tensions et les conflits internes au sein de l’ex-Pastef, ainsi que les difficultés rencontrées dans les alliances politiques. Keita estime que ces événements ont été une leçon pour le parti, démontrant la loyauté de certains membres envers des alliés qui se sont avérés peu fiables. Selon lui, ces expériences ont renforcé la détermination du parti à poursuivre son projet malgré les obstacles rencontrés sur le chemin.

Macky Sall réaffirme son intention de quitter le pouvoir le 2 avril malgré l’absence de date pour la présidentielle

Malgré les incertitudes persistantes quant à la date de la prochaine élection présidentielle au Sénégal, le Président Macky Sall maintient fermement son engagement à quitter le pouvoir à la fin de son mandat actuel. Dans un récent post sur X, il a réitéré que « la date de mon départ reste absolument ferme ».

Cette déclaration intervient alors que le Dialogue national, qui s’est déroulé les 26 et 27 février derniers, a proposé le 2 juin 2024 comme nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal. Malgré cette proposition, Macky Sall reste catégorique sur sa décision de quitter ses fonctions « au terme de (son) mandat ».

Il convient de rappeler que suite au Dialogue national, les propositions formulées ont été soumises au Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait alors demandé au Chef de l’État de fixer une date pour la présidentielle dans « les meilleurs délais ».

La détermination affichée par Macky Sall quant à son départ le 2 avril, indépendamment des évolutions politiques en cours et des propositions émises lors du Dialogue national, souligne sa volonté de respecter le calendrier électoral et les règles constitutionnelles du pays. Toutefois, cette position pourrait également susciter des interrogations quant à l’impact sur le processus électoral et sur la stabilité politique du pays dans un contexte marqué par des tensions et des incertitudes.

Sénégal : Annulation des résultats des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Éducation

La Cour suprême du Sénégal a rendu une décision importante en annulant l’arrêté du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, daté du 12 avril, qui proclamait les résultats définitifs des élections de représentativité syndicale dans le secteur public de l’Éducation et de la Formation.

Cette annulation fait suite à un recours déposé par le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (SELS/A) le 17 mars 2023, contestant les résultats des élections. Le SELS/A soutenait que ces résultats violaient les articles 2 et 21 de l’arrêté fixant les règles d’organisation des élections de représentativité syndicale dans le secteur public de l’Éducation et de la Formation.

La Cour suprême a jugé que le ministre du Travail avait délibéré sur les résultats alors qu’un recours contre ceux-ci était en cours d’examen devant la Cour d’appel. Cette décision de la Cour suprême rappelle ainsi au ministre du Travail l’obligation de respecter les procédures judiciaires en cours et de ne pas interférer dans le processus de recours en attente.

Cette annulation des résultats des élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’Éducation souligne l’importance du respect des règles électorales et du droit des syndicats à contester les résultats qui ne leur semblent pas conformes à la loi. Elle met également en lumière les enjeux liés à la représentativité syndicale dans un secteur aussi crucial que l’éducation, où les syndicats jouent un rôle essentiel dans la défense des intérêts des enseignants et des travailleurs de ce domaine vital pour la société.

Sénégal : Macky Sall annonce son départ le 2 avril, sans condition

Dans une décision radicale, le Président Macky Sall a affirmé qu’il quittera ses fonctions le 2 avril, sans condition ni dérogation. Cette annonce intervient après des débats houleux autour de la date de la prochaine élection présidentielle et de la prolongation éventuelle de son mandat.

Lors d’un entretien accordé à plusieurs médias, le Président a martelé que sa décision est irrévocable. Il avait initialement laissé entrevoir une possibilité de prolonger son mandat au-delà du 2 avril, sous certaines conditions, notamment un consensus pour assurer une transition jusqu’à l’installation de son successeur. Cette fenêtre de possibilité semble désormais fermée, le Président Sall ayant décidé de ne pas rester une minute de plus à la tête de l’État.

Cette décision a été confirmée par des sources rapportées par Le Quotidien, indiquant que le Président notifiera officiellement sa décision au Conseil constitutionnel. Ainsi, il reviendra aux membres du Conseil constitutionnel de trouver le prochain Président qui assurera la transition jusqu’à l’installation du nouveau chef de l’État.

Cette annonce survient alors que les participants au dialogue national ont proposé la date du 2 juin pour la tenue de la présidentielle, avec la recommandation que Macky Sall reste en poste jusqu’à cette date. Les conclusions de ces concertations seront officiellement remises au Président lundi prochain, avant d’être soumises pour avis au Conseil constitutionnel.

Avec cette décision sans équivoque de Macky Sall, le pays se dirige vers une transition politique inédite, marquant la fin d’une ère et l’ouverture d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal.

Sénégal : Macky Sall met en garde le Conseil constitutionnel sur la date de la présidentielle

Dans une récente déclaration, le Président Macky Sall a émis une mise en garde sévère à l’égard du Conseil constitutionnel concernant la fixation de la date de l’élection présidentielle. Selon des sources rapportées par L’Observateur, le chef de l’État sénégalais affirme être le seul habilité à décider de la date du scrutin présidentiel, rejetant ainsi toute intervention du Conseil constitutionnel à ce sujet.

Des proches du président partagent cette position, soulignant que si le Conseil constitutionnel impose une date, Macky Sall pourrait choisir de ne pas convoquer le corps électoral, arguant qu’il n’y est pas obligé.

Lors du Conseil des ministres de mercredi, Macky Sall aurait rappelé que le rôle du Conseil constitutionnel se limite à valider les candidatures, régler les litiges électoraux et publier les résultats, sans avoir le pouvoir de fixer la date du scrutin. Le Président aurait également utilisé un ton menaçant envers le Conseil constitutionnel en cas de prise de décision contraignante.

Le Président Sall aurait évoqué la possibilité de recourir à des pouvoirs exceptionnels prévus par l’article 52 de la Constitution pour éviter ou surmonter les crises, voire même dissoudre l’institution judiciaire si nécessaire.

Ces déclarations interviennent après que le dialogue national, qui s’est tenu récemment, ait proposé la date du 2 juin pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les conclusions de ce dialogue seront soumises au Président lundi prochain, avant d’être transmises au Conseil constitutionnel pour avis.

Cette position de Macky Sall est contestée par la plupart des candidats à la présidentielle, qui invitent le Conseil constitutionnel à constater l’absence d’initiative du Président et à fixer lui-même la date du scrutin en conséquence.

Dans cette atmosphère tendue, l’avenir politique du Sénégal reste incertain, avec des débats constitutionnels et politiques en cours sur les pouvoirs présidentiels et l’indépendance des institutions.

Sénégal : Projet de loi d’amnistie adopté, mais toujours pas de date pour la présidentielle reportée

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape importante dans la gestion de la crise politique en adoptant un projet de loi d’amnistie générale lors du Conseil des ministres de mercredi. Cette mesure vise à apaiser les tensions nées de l’ajournement de l’élection présidentielle, prévue initialement pour dimanche dernier.

Cependant, malgré cette avancée, les attentes quant à une nouvelle date pour le scrutin restent en suspend. Le président Macky Sall envisage de recevoir les conclusions d’un « dialogue national » le 4 mars prochain, avant de consulter le Conseil constitutionnel sur les recommandations formulées. Ces dernières suggèrent notamment la tenue des élections plusieurs semaines après la fin du mandat de M. Sall, qui serait prolongé jusqu’à l’installation de son successeur.

L’amnistie, qui doit encore être votée par l’Assemblée nationale, est présentée comme un geste de réconciliation politique dans un contexte de crise. Toutefois, le report possible du scrutin au-delà du mandat présidentiel actuel et le maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation du nouveau président suscitent des interrogations et des critiques.

Un collectif regroupant 16 des 19 candidats officiels a exprimé son mécontentement face aux recommandations issues du « dialogue national », envisageant même de partager une déclaration commune dès ce jeudi. Certains candidats rejettent également l’idée d’une amnistie, considérant qu’elle n’est pas nécessaire.

Le « dialogue national », auquel ont participé divers acteurs politiques, religieux et sociaux, a abouti à un consensus sur plusieurs points, dont la date probable des élections et le maintien de Macky Sall en fonction jusqu’à l’investiture de son successeur. Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et sont vivement contestées par une partie de la classe politique et de la société civile.

L’opposition au report de l’élection accuse le président Sall de chercher à gagner du temps pour des motifs politiques. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait déjà exprimé son opposition à un report au-delà du mandat présidentiel, reste également incertaine.

Dans cette atmosphère de tensions et d’incertitudes, l’avenir politique du Sénégal demeure l’objet de vives discussions et de débats constitutionnels.

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

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