[Entretien] Babacar Fall : “Lorsqu’un parti se présente à deux élections successives et n’atteint pas 3%, il doit être dissous”

Dans son adresse à la Nation, le 4 avril, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa volonté de réformer le système électoral avec notamment le remplacement de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il a également évoqué la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Babacar Fall, qui dirige le Groupe de Recherche et d’Appui conseil pour la Démocratie participative et la bonne gouvernance (GRADEC), livre à Seneweb sa pensée sur ses réformes annoncées et fait quelques propositions audacieuses. Entretien. 

Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a annoncé des réformes portant sur le système électoral notamment le remplacement de la CENA par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives. Il souhaite aussi la rationalisation du nombre de partis politiques ainsi que leur financement et puis l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité. Quelle analyse faites-vous par rapport à ces réformes en vue ?

J’ai abordé ces questions dans mon ouvrage intitulé L’histoire politique et électorale du Sénégal de 1960 à 2020. Lorsque vous parcourez cet ouvrage sur la question du remplacement du CENA par une CENI, à la page 186, je posais déjà le débat sur le rapport CENA-CENI, quelle alternative pour le Sénégal. Il s’agit de deux organes qui, a bien des égards se ressemblent mais ont des différences au niveau de leur mission. Il y a plusieurs variables qui différencient ces structures.

Lesquelles ?

Dans le cas d’une CENI, on note qu’elle s’occupe de l’organisation et de la supervision de l’ensemble du processus électoral. S’agissant par contre de la CENA, elle ne s’occupe que du contrôle de la supervision du processus. Donc avec une CENI, il y a l’aspect de l’organisation. Elle intervient au départ avec l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats. Elle inscrit les citoyens, produit les cartes d’identité, gère le fichier. En gros, elle s’occupe de l’organisation matérielle de l’élection et en assure la supervision.  Et ce qui est remarqué dans beaucoup de pays où la CENI existe, elle a même plusieurs variantes. Dans certains pays, elle est politisée avec une présence des partis politiques avec même voix délibératives. Ce qui a conduit parfois à des blocages dans ce pays. Dans d’autres, la CENI enregistre la présence des partis politiques, mais ils n’ont que le droit de regard sur la tenue de l’élection mais n’interviennent pas. Ils n’ont même pas le droit de vote au sein de l’organisation. Il y a aussi des cas où la CENI est dépolitisée, les partis ne sont donc pas représentés. Ce qui fait que cela mérite une profonde réflexion. Dans les pays où il y a une CENI comme Djibouti, le Togo, le Mali entre autres, il y a eu des difficultés qui ont surgit. Il est nécessaire de noter que lorsque la CENI organise, elle ne détient pas la force publique. Elle a donc nécessairement besoin du soutien et de l’appui au moins de l’administration territoriale. Ne serait-ce que les préfets, les gouverneurs, les forces de sécurité… 

“On peut renforcer les moyens humains et financiers de la CENA pour qu’elle puisse faire son travail de manière convenable”

Si l’administration refuse de jouer le jeu, cela peut créer des blocages. On en a eu au Mali en 2017. Au Sénégal, on a l’expérience d’une CENA qui n’organise pas. C’est le ministère de l’Intérieur qui organise à travers la Direction Générale des Elections (DGE). Et la CENA contrôle et supervise. C’est vrai qu’elle a des pouvoirs réels. Dans le code électoral, l’article L11 définit les pouvoirs dévolus à la CENA et ils sont nombreux. Le problème maintenant c’est un problème d’homme, de volonté d’appliquer les pouvoirs qui leur sont dévolus. La première fois que la CENA a essayé de les appliquer, elle a été virée. C’est lorsqu’elle a donné injonction à la DGE de remettre la fiche de parrainage au candidat Ousmane Sonko. Il y a donc de nombreuses variantes et je pense que c’est une question qui mérite d’être étudiée. C’est une bonne proposition sous la perspective de l’évolution de notre processus électoral mais comme le président l’a dit, il va convoquer des concertations entre les acteurs politiques et la société civile, et les gens pourront donc en discuter pour voir ce qui est le mieux pour notre pays. 

Est-ce qu’il faut aller carrément vers une CENI qui organise avec tout ce que cela pose comme problème et qui contrôle en même temps ? Ou est-ce qu’il faut maintenir le système actuel tout en renforçant les pouvoirs de la CENA ? Elle a déjà des pouvoirs, mais on peut toujours les élargir. On peut, par exemple, renforcer les moyens humains et financiers pour qu’elle puisse faire son travail de manière convenable.

“Il y a une tentative d’étranglement, de mise à mort de la CENA, depuis le régime du président Wade en passant par celui du président Sall”

Par rapport à la CENA, on évoque souvent la question de son indépendance…

La CENA est une structure autonome. Elle a une autonomie financière et son budget fait l’objet d’une inscription au niveau du budget de l’Etat. Ses membres sont nommés par le président de la République. Le problème qui se pose maintenant est qu’il y a une tentative d’étranglement, de mise à mort de la CENA, depuis le régime du président Wade en passant par celui du président Sall. Par exemple, la CENA avait un budget qui lui était alloué et qu’elle gérait directement. A un certain moment, ce budget a migré vers celui du ministère de l’Intérieur. Un ministère ne peut pas gérer le budget d’un organe qui est censé le contrôler. Par ailleurs, à plusieurs reprises, la CENA a avalé des couleuvres. Par moment, elle n’est pas associée à l’envoi du matériel électoral ou des documents électoraux. Quelques fois, elle n’est pas présente au moment de la distribution des cartes. Lorsque vous regardez les rapports de la CENA sur les élections législatives de 2017, il y a eu un certain nombre de griefs que la CENA reproche au ministère de l’Intérieur par rapport à certaines pratiques. La CENA elle-même fait l’objet de suspicions, de griefs. Les gens estimaient qu’elle n’accomplissait pas sa mission comme il se doit. La question du remplacement de ses membres a posé problème même si récemment le président Macky Sall avait renvoyé toute l’équipe et mis en place une nouvelle, tout le monde a déploré le procédé. On peut donc voir comment renforcer la CENA en augmentant son nombre mais aussi ses capacités financières.  

“Il faut rationaliser le nombre des partis politiques”

Un autre point évoqué par le président de la République, le financement des partis politiques.

Le Sénégal est l’un des rares pays de la sous-région ou il n’y a pas de législation sur les partis politiques. Depuis plus de trois décennies, cette question revient. Le président Diouf avait, à l’époque, tracé la voie et avait même commandité une étude sur le financement public des partis politiques avec le professeur El Hadj Mbodj. Depuis lors, beaucoup de personnes ont fait des propositions. Moi-même j’en ai parlé dans mon ouvrage. Je pense qu’il faut donc le faire, il faut aller vers ça et c’est heureux que le Président de la République en parle. Mais il faudra d’abord rationaliser le nombre des partis politiques. Vous conviendrez avec moi qu’avec 366 partis politiques, il va être difficile de mettre en place un financement public.

“Il faut revoir les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques. Sur les 366 partis, à peine 70 ont une adresse réelle”

Comment rationaliser justement les partis politiques ?

Il y a une loi qui régit les partis politiques. C’est la loi de 1981 qui a été modifiée en 1992. Les conditions dans lesquelles les partis politiques se créent sont vraiment très faciles.  Il n’y a pas beaucoup de contrôle de la part de l’administration. Les partis ne respectent pas la loi en déposant leurs états financiers. Il faut donc, je pense, revoir les conditions de création et de fonctionnement des partis politiques. Sur les 366 partis, à peine 70 ont une adresse réelle. Lors de la révision constitutionnelle de 2016, il y avait un chapitre consacré aux partis politiques visant à redéfinir leur rôle. Je pense donc qu’il faut voir aujourd’hui les moyens qui pourront aller dans le sens de rationaliser les partis en les regroupant par exemple par famille idéologique ou par affinité de manière à avoir 10 à 15 partis. C’est assez raisonnable et permet de définir des critères de financement. Il y a des partis qui n’existent que sur le papier. Ils ne tiennent pas de congrès, n’ont pas d’existence sur le terrain. Si vous parlez de financement, tout le monde viendra tendre la main. On peut dire par exemple que lorsqu’un parti se présente à deux élections successives et n’atteint pas par exemple 3%, il est dissout. On a eu lors de la présidentielle des candidats qui se sont retrouvés avec moins de 1%. A partir de là, on peut dire qu’à la prochaine élection, seuls les partis qui ont eu 2% pourront participer et s’il ne dépasse pas les 2%, il est immédiatement dissous.

“Dans les démocraties avancées, le financement public des partis politiques existe. La subvention par exemple des candidats durant les élections existe avec ce que l’on appelle le plafonnement des dépenses de campagne”

Ce qui permettra de rationaliser en même temps le nombre de candidatures…

Ça va de pair. Il faut légiférer sur les partis, sur les candidatures même indépendantes. C’est bon que ces idées puissent revenir sur la table. Ça va faire l’objet de discussions parce que le président a parlé de concertations. Dans les démocraties avancées, le financement public des partis politiques existe. La subvention par exemple des candidats durant les élections existe avec ce que l’on appelle le plafonnement des dépenses de campagne. Et il y a une haute autorité chargée du traitement ou du contrôle des comptes de campagne comme en France par exemple. Même les donations que vous recevez, si elles dépassent 100 euros, elles doivent faire l’objet d’un chèque bancaire ou d’un virement postal. Et ici l’origine de l’argent que les partis dépensent durant la campagne est vraiment une nébuleuse.

Le président de la République a aussi proposé l’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité. N’est-ce pas là une manière d’obliger des citoyens à être électeurs sans le vouloir ?

Lorsque, de façon automatique, on bascule de tous ceux qui ont 18 ans et qui détiennent la carte d’identité dans le fichier électoral, le problème que cela peut poser c’est que vous pouvez avoir un fichier électoral qui passera de 7 millions à 10 millions avec une non obligation de voter. Durant la dernière présidentielle, on a eu à peu près quatre millions de votants. Cela pourrait même fausser le jeu dans la détermination du taux de participation. Si vous avez 10 millions d’électeurs alors que c’est 5 millions qui votent, on dira que le taux de participation est faible parce que le vote n’est pas obligatoire. Cela peut aussi poser d’autres problèmes au plan technique. C’est la question relative à l’affectation de l’électeur dans une circonscription, dans un lieu et dans un bureau de vote. Si vous avez obtenu par exemple une carte d’identité à Saint-Louis ou à Diourbel et que l’on vous met dans le fichier électoral. Si vous déménagez à Dakar, cela peut poser problème. Dans le système actuel au moment de l’inscription sur les listes électorales, on vous demande votre lieu d’habitation sur la base d’un certificat de résidence et on regarde par exemple le lieu de vote qui polarise les quartiers autour. On vous domicilie dans un lieu de vote et on vous affecte dans un bureau de vote. Maintenant si la personne figure dans le fichier électoral dès qu’elle est en possession de la carte d’identité, il va falloir définir en même temps son lieu et bureau de vote. Ce sont des questions techniques qui peuvent par contre trouver solutions.

“Le bulletin unique doit être appliqué aujourd’hui au Sénégal”

Cette modification entraînera aussi une incidence financière au moment d’organiser une élection car les besoins en ressources humaines et en matériels vont aussi augmenter…

Absolument. Le nombre de bureaux va augmenter. Aujourd’hui on a 15 633 bureaux de vote. On va certainement passer à 18.000 ou 20.000. Mais l’autre problème que cela va poser, c’est la production des bulletins. Nous sommes dans le système du bulletin multiple. Et le code électoral prévoit l’impression pour chaque candidat d’un nombre de bulletins égal au nombre d’électeurs dans le fichier électoral majoré de 20%. Pour la présidentielle, on a imprimé 8 millions de bulletins pour chaque candidat. Si on se retrouve avec 10 millions, on risque de se retrouver à imprimer 10,2 millions de bulletins. 

Le débat sur le bulletin unique fera-t-elle donc son retour ?

Le bulletin unique est une recommandation très vieille. Le président n’en a certes pas parlé dans son discours, mais je pense que dans le cadre des concertations, cette question pourrait revenir. Depuis des années, on en parle. L’Etat a toujours freiné des quatre fers en estimant que le bulletin unique était plus cher que le bulletin multiple. Mais je pense que le bulletin unique doit être appliqué aujourd’hui au Sénégal. Les Sénégalais votent depuis 1848, ils savent donc voter. Il suffira juste, dans le cadre d’une campagne d’éducation civique et électorale, de montrer comment utiliser le bulletin unique pour éviter un taux de bulletins nul important.

Nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, dévoile les grands axes de son mandat

La République du Sénégal a marqué le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance avec l’investiture de son nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Dans les premiers jours de son mandat, le président a dirigé la cérémonie emblématique de levée des couleurs, marquant ainsi le début de sa présidence.

Dans un discours prononcé la veille de la cérémonie, le président Faye a exposé les principales priorités de son mandat. Parmi celles-ci, l’éducation figure en bonne place, avec un engagement ferme à améliorer le système éducatif pour offrir à tous les jeunes sénégalais des opportunités égales d’accès à une éducation de qualité.

L’emploi a également été souligné comme une priorité majeure, avec des mesures prévues pour stimuler la création d’emplois et réduire le chômage, en particulier parmi les jeunes.

Un autre aspect crucial abordé par le président Faye est la maîtrise du coût de la vie, une préoccupation constante pour de nombreux citoyens sénégalais. Des politiques seront mises en place pour atténuer les pressions économiques sur les ménages et assurer un niveau de vie décent pour tous.

Parallèlement, le président a promis une réforme en profondeur de la gouvernance électorale afin de garantir des élections libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales.

Enfin, la réforme de la justice a été identifiée comme une priorité cruciale pour le gouvernement du président Faye. Des mesures seront prises pour renforcer l’indépendance de la justice, améliorer l’accès à celle-ci pour tous les citoyens et garantir une administration de la justice efficace et équitable.

Avec ces grands axes de son mandat, le président Bassirou Diomaye Faye a posé les jalons d’une nouvelle ère pour le Sénégal, axée sur le progrès, la justice et le bien-être de tous ses citoyens.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

Fadilou Keita : « Ousmane Sonko, c’est le meilleur profil pour occuper le poste de Premier Ministre »

Après l’annonce de la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre du Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye, Fadilou Keita, membre de la coalition Diomaye Président, exprime un sentiment de soulagement profond.

Pour Fadilou Keita, Ousmane Sonko incarne le meilleur profil pour occuper ce poste, car le projet est construit autour de sa personne. Sonko est perçu comme une figure capable de mener à bien les réformes nécessaires pour le développement du pays.

Fadilou Keita affirme qu’il mettra tout en œuvre pour contribuer à la réalisation de ce projet sous le leadership de Sonko en tant que Premier Ministre.

Cette nomination suscite un certain enthousiasme parmi les partisans de Sonko et de la coalition Diomaye Président, qui voient en cette décision une opportunité de mettre en œuvre le changement tant attendu et de répondre aux défis socio-économiques du pays.

Soupçons d’ « abus de biens sociaux » : une affaire de « mal gouvernance » dénoncée chez SUNU Assurances…

Des accusations d’« abus de biens sociaux » secouent le Groupe Sunu, une entreprise de banque/assurance ayant récemment acquis la BICIS Sénégal. Ces allégations, impliquant une partie de la famille et certains hauts dirigeants de la société, remettent en question les pratiques de gouvernance au sein de l’entreprise.

Selon des sources internes, des fonds provenant d’une des filiales du groupe SUNU auraient été utilisés pour rembourser une dette personnelle du fondateur défunt, Papa Pathé Dione, auprès de la banque BCI au Sénégal. Ces allégations soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité de la gestion des affaires au sein de la société.

Les autorités compétentes ont été alertées de cette affaire, et des mesures sont attendues pour faire toute la lumière sur ces allégations. En attendant des conclusions définitives, la réputation et la crédibilité de SUNU pourraient être sérieusement compromises, mettant en danger sa position sur le marché financier et son engagement en faveur de la transparence et de l’intégrité.

Aly Tounkara : Un regard positif sur le discours du Président Diomaye

Aly Tounkara, coordinateur national du Mouvement Convergence Citoyenne (MCC/Tabax Sa Rëw) et animateur de la Coalition « Diomaye Président » à Kaolack, a livré son analyse du discours du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar.

Selon lui, le discours du président de la République est porteur d’espoir et de vision. Il souligne que le président a une vision globale des priorités actuelles, tout en mettant en avant le panafricanisme, inspiré par le défunt Président Léopold Sédar Senghor. Diomaye promet ainsi de suivre la voie tracée par Senghor pour une Afrique unie, solidaire et prospère.

Aly Tounkara salue particulièrement les mesures annoncées par le nouveau chef de l’État, telles que les réformes institutionnelles, la rationalisation des dépenses de l’État et l’importance de la reddition des comptes. Ces initiatives témoignent, selon lui, de l’ambition du président de conduire le Sénégal vers la réussite socio-économique.

En concluant ses propos, l’ingénieur polytechnicien exprime son soutien et son engagement envers les objectifs du nouveau président, soulignant ainsi une adhésion positive à sa vision et à ses actions futures pour le développement du pays.

Kaolack innove pour booster les PME locales

Kaolack, une ville sénégalaise dynamique, lance un plan d’accompagnement novateur pour stimuler les petites et moyennes entreprises (PME) des communes de Latmingué, Kahone et Keur Socé. Ce projet, initié par le Conseil départemental en collaboration avec l’ONG Enda Graft Sahel et Aïd Communications, a été présenté lors d’une journée de restitution des études sur la gouvernance et la compétitivité.

L’objectif principal de ce plan est de lutter contre l’attentisme qui freine le développement des PME dans la région. Pour ce faire, des formations spécifiques dispensées par l’Office national de formation professionnelle (Onfp) et le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) ont été intégrées au processus.

La réunion du mercredi 3 avril a souligné l’importance de doter les entreprises locales des équipements nécessaires à leur expansion. Cette modernisation vise à renforcer leur compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

Au cœur de cette stratégie, l’utilisation du numérique est privilégiée. La mise en place d’une plateforme permettant des réunions à distance ainsi que l’optimisation des processus de commandes et de livraisons sont également prévues. Ces mesures visent à accroître l’efficacité et la rentabilité des PME de la région.

Initialement déployé dans trois communes, ce programme de professionnalisation des PME sera étendu à quinze collectivités du département. L’objectif est de transformer les entreprises rurales en véritables acteurs économiques et sociaux, contribuant ainsi au développement durable de la région de Kaolack.

Réaction du MFDC au discours présidentiel : Appel à l’attention de Diomaye Faye sur la question casamançaise

Le discours récent du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Sénégal, continue de susciter des réactions. Parmi celles-ci, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) a exprimé ses préoccupations à travers son porte-parole, Hamidou Djiba de Mangoukoro, également membre de la faction proche de feu Abbé Diamacoune Senghor.

Dans un message rapporté par le journal Bés Bi (le jour), Djiba souligne le manque de référence au dossier casamançais dans les discours prononcés par Diomaye Faye lors de son investiture et de la célébration de la fête de l’indépendance. Pour lui, cette omission est préoccupante, car elle laisse penser que la question de la Casamance n’est peut-être plus une priorité pour le nouveau gouvernement.

Le porte-parole du MFDC interpelle ainsi le nouveau régime, l’exhortant à prendre ses responsabilités face à cette problématique qui attend une réponse. Il appelle à une approche différente de celle de ses prédécesseurs et espère que le gouvernement ne négligera pas la question casamançaise. Notamment, il souligne que le Premier ministre, Ousmane Sonko, étant originaire de la Casamance, pourrait jouer un rôle important dans la résolution de ce conflit.

Toutefois, Djiba pose une question pertinente : « Ce fils de la Casamance prendra-t-il des armes contre ses frères ? » Cette interrogation souligne les attentes et les espoirs du MFDC quant à la façon dont le nouveau gouvernement abordera cette problématique délicate et complexe.

Alors que la Casamance reste une région marquée par des décennies de conflit armé, il est crucial pour le gouvernement de prendre des mesures significatives pour promouvoir la paix, la réconciliation et le développement dans cette partie du pays.

Annulation des décrets de Macky Sall : la procédure suivie par Diomaye Faye

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision majeure en annulant les décrets émis par son prédécesseur, Macky Sall, le 29 mars dernier. Ces décrets, issus de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), concernaient des nominations importantes à la Cour suprême ainsi qu’au niveau du pool judiciaire et financier nouvellement créé.

Parmi les décisions annulées figuraient notamment la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, parti à la retraite, ainsi que les premières affectations au sein de la juridiction succédant à la Crei.

Cette annulation par Diomaye Faye intervient seulement quatre jours avant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Selon les informations du journal Source A, le nouveau chef de l’État a chargé le ministre de la Justice d’informer les membres du CMS de cette décision. Cette communication a été effectuée ce jeudi, marquant ainsi la mise en œuvre de l’annulation des décrets.

Cependant, le processus de nomination pour le poste de premier président de la Cour suprême devra être réexaminé lors de la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette étape ne pourra être franchie qu’après la formation du nouveau gouvernement, souligne le quotidien Source A.

Cette décision d’annulation des décrets de Macky Sall témoigne des premiers actes posés par Bassirou Diomaye Faye en tant que président, reflétant sa volonté de prendre en main les affaires de l’État dès le début de son mandat.

Le gouvernement de Sonko : le suspense prend fin ce vendredi

L’attente touche à sa fin. Depuis sa nomination en tant que Premier ministre le 2 avril dernier, Ousmane Sonko n’a pas encore annoncé la composition de son gouvernement. Cependant, selon des informations relayées par Vox Populi, le mystère va enfin être levé. La liste tant attendue sera dévoilée ce vendredi, en fin de matinée.

Selon le quotidien, les retards dans la formation du gouvernement seraient dus aux enquêtes de moralité en cours et à certains désaccords au sein de l’équipe en devenir. Néanmoins, une certitude émerge : les membres de Pastef, le parti politique de Sonko, occuperont une place prépondérante dans ce gouvernement. De plus, il est prévu que la majorité des membres soit constituée de jeunes.

Cette annonce tant attendue suscite un grand intérêt et de nombreuses attentes, alors que le pays cherche à voir se dessiner les contours de la nouvelle administration. La composition du gouvernement de Sonko sera scrutée de près, car elle donnera un aperçu de la direction que prendra le pays sous son leadership.

La fin du suspense est donc imminente, et les regards sont tournés vers la fin de matinée ce vendredi, où les noms des nouveaux ministres seront enfin révélés, mettant ainsi fin à une période d’incertitude et de spéculation.

Tension entre la FECAFOOT et le gouvernement camerounais suite au choix du sélectionneur Marc Brys

La décision du gouvernement camerounais de nommer le technicien belge Marc Brys comme sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun a suscité une vive tension avec la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Cette nomination, accompagnée de ses assistants Joachim Mununga et Giannis, a été perçue comme un affront par l’instance dirigeante du football camerounais.

Dans un communiqué officiel, le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o, a dénoncé cette décision comme étant « dénuée de tout fondement légal ». Il a souligné que la fédération n’a pas été consultée ni impliquée dans le processus de sélection des candidats pour ces postes clés. En conséquence, la FECAFOOT refuse de reconnaître ces nominations qui vont à l’encontre des règlements nationaux et internationaux régissant le football.

Cette situation crée un véritable imbroglio, alimenté par les déclarations médiatiques de Samuel Eto’o, laissant entendre son intention de nommer un nouveau staff technique dirigé par un sélectionneur local. Cette perspective risque de compliquer davantage la situation et de créer des obstacles supplémentaires pour le football camerounais.

Cette confrontation entre la FECAFOOT et le gouvernement souligne les tensions persistantes au sein de la gouvernance du football au Cameroun. Si elle n’est pas rapidement résolue, cette crise pourrait avoir des répercussions néfastes sur le développement et la performance des équipes nationales, compromettant ainsi les aspirations sportives du pays sur la scène internationale.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Louga célèbre avec fierté le 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal

La région de Louga a vécu un moment empreint de solennité et de reconnaissance à l’occasion du 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Sous la houlette de la gouverneure, Ndèye Nguenar Mbodj, la cérémonie de levée des couleurs a été l’occasion de rendre un vibrant hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour leur contribution indéfectible à la cohésion nationale.

Au sein de la gouvernance, aux côtés des autorités administratives, des chefs de service, ainsi que des militaires et paramilitaires, Ndèye Nguenar Mbodj a exprimé la gratitude de toute la région envers les FDS. Elle a souligné l’importance vitale de leur rôle dans la préservation de la paix et de la stabilité du pays.

Dans ses mots empreints de reconnaissance, la gouverneure a affirmé que la quiétude dont bénéficie la population sénégalaise au quotidien découle en grande partie du travail remarquable accompli par les forces de sécurité. « Les forces de sécurité jouent un rôle important dans la cohésion nationale. Si nous pouvons vivre en paix, c’est en grande partie grâce à leur dévouement et à leur engagement sans faille », a-t-elle souligné avec éloquence.

Cet hommage sincère et profond rendu par la gouverneure témoigne de la gratitude de la région de Louga envers ceux qui veillent sur la sécurité du pays. En cette journée mémorable, Louga se joint au reste du pays pour célébrer l’indépendance et rendre hommage à ceux qui défendent avec courage et détermination les valeurs fondamentales de la nation sénégalaise.

Amadou Ba réaffirme son engagement et sa détermination à l’issue de l’élection présidentielle

Après avoir été candidat à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba, bien que malheureux dans sa quête, reste déterminé et plus que jamais engagé dans la lutte politique. Dans un communiqué transmis à Seneweb, l’ancien Premier ministre exprime sa volonté de mener et de remporter les batailles à venir pour l’avenir du pays.

Dans un esprit de cohésion et de solidarité, Amadou Ba appelle tous les républicains et démocrates du Sénégal à renforcer leur unité. Il affirme que c’est dans cet état d’esprit qu’il est prêt à poursuivre son engagement politique pour le bien-être de la nation.

Avant cela, Amadou Ba a tenu à féliciter le président nouvellement installé, Bassirou Diomaye Faye, tout en renouvelant ses remerciements à l’ensemble des citoyens sénégalais. Il a salué la maturité et la sérénité du peuple sénégalais tout au long du processus électoral, soulignant sa fierté en tant que représentant d’un pays démocratique et pacifique.

Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le président sortant, Macky Sall, ainsi qu’à tous les acteurs impliqués dans l’organisation et la supervision de l’élection présidentielle. Il a souligné le rôle essentiel de chacun dans le maintien de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

En conclusion, Amadou Ba a réaffirmé sa détermination à continuer le combat politique pour un Sénégal meilleur, où la justice sociale et le progrès seront au rendez-vous. Sa vision demeure celle d’un pays uni, prospère et démocratique, où chaque citoyen a sa place et peut contribuer au développement national.

Kaffrine, Sénégal : Le gouverneur salue le rôle crucial des forces de défense et de sécurité lors de la commémoration de l’indépendance

Le gouverneur El Hadji Bouya Amar a rendu hommage jeudi au rôle essentiel des forces de défense et de sécurité dans la préservation de la paix et de la sécurité des habitants de la région de Kaffrine, au Sénégal.

La célébration de l’indépendance s’est déroulée dans une ambiance sobre, conformément aux directives du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à qui le gouverneur a adressé ses félicitations. El Hadji Bouya Amar a réaffirmé son respect, sa loyauté et son engagement à travailler aux côtés du président pour mettre en œuvre les politiques publiques dans la région de Kaffrine.

Cette cérémonie de commémoration a été l’occasion de reconnaître et de célébrer le dévouement et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité de Kaffrine, ainsi que leur contribution indispensable à la préservation de la paix et de la sécurité dans la région.

Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature

Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.

Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.

Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.

Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.

En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.

Antony Blinken réaffirme le soutien des États-Unis au Sénégal lors de la célébration de son 64e anniversaire d’indépendance

À l’occasion de la commémoration du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a adressé un message chaleureux au peuple sénégalais, réaffirmant l’engagement continu des États-Unis envers le pays ouest-africain.

Dans un communiqué publié sur la page Facebook de l’ambassade américaine à Dakar, Antony Blinken a exprimé la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement constant en faveur des traditions démocratiques du pays. Il a souligné l’importance des liens profonds entre les deux nations, fondés sur des valeurs communes telles que la paix, la sécurité et la prospérité. Ces liens, a-t-il affirmé, sont la base d’un partenariat étroit qui continuera de se renforcer dans les années à venir.

Le secrétaire d’État américain a également annoncé la volonté des États-Unis de collaborer avec le nouveau gouvernement sénégalais dans les prochaines semaines. Cette coopération vise à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir des objectifs communs de développement et de prospérité pour les deux pays.

Cette déclaration fait suite à une récente conversation entre Antony Blinken et le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, au cours de laquelle le secrétaire d’État américain a félicité le président pour son élection. Les deux dirigeants ont également exprimé leur volonté de renforcer la coopération entre les États-Unis et le Sénégal dans divers domaines d’intérêt mutuel.

La cérémonie de lever des couleurs au Palais de la République, présidée pour la première fois par le président Bassirou Diomaye Faye, a marqué le début des festivités du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Cette année, la célébration est placée sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », soulignant le rôle crucial des forces armées dans la préservation de l’unité et de la stabilité du pays.

Les États-Unis et le Sénégal entretiennent des relations diplomatiques solides depuis 1960, qui ont été marquées par une coopération fructueuse dans de nombreux domaines, notamment la sécurité, le développement économique et la promotion des droits de l’homme. La réaffirmation du soutien américain lors de cette célébration historique témoigne de l’importance que les États-Unis accordent à leur partenariat avec le Sénégal et de leur engagement envers la stabilité et le développement de la région ouest-africaine.

Cherif Makhfouss Diop (Thiofel) énonce les priorités pour un Sénégal prospère : Amnistie, Clarté et Action

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Cherif Makhfouss Diop, président du parti politique THIOFEL, a tracé une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal. À la suite des élections présidentielles de mars 2024, Diop a félicité la démocratie sénégalaise pour sa résilience face aux pressions et a appelé à une action immédiate pour répondre aux défis nationaux.

La lettre de Diop a commencé par saluer la robustesse de la justice sénégalaise et l’engagement des divers acteurs du processus électoral, soulignant l’importance cruciale de leur rôle dans la tenue d’élections libres et équitables. Il a également loué la maturité démocratique du peuple sénégalais, exprimant une confiance renouvelée dans la dévotion du pays à la démocratie.

Dans un hommage émouvant à la souveraineté nationale, célébrée le 4 avril, Diop a exprimé sa reconnaissance envers les forces armées et paramilitaires, les décrivant comme un symbole de l’unité nationale et de la résilience face aux défis mondiaux.

Cependant, au-delà des festivités, Diop a souligné les défis urgents auxquels le Sénégal est confronté. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes, le coût élevé de la vie, les lacunes du système de santé publique, les perturbations de l’éducation, ainsi que les inondations et les problèmes administratifs. Il a également mis en évidence la nécessité de lutter contre la corruption, de gérer les ressources naturelles de manière responsable et de résoudre les litiges fonciers.

Un point crucial soulevé par Diop est la question de l’amnistie et de la nécessité de clarifier cette question pour permettre des réformes justes et équitables. Il a appelé à une action immédiate de la part de l’administration pour répondre aux besoins pressants du peuple sénégalais.

La lettre de Cherif Makhfouss Diop est un appel à l’action et à la responsabilité. Il appelle à une gouvernance guidée par la clarté et le courage, tout en mettant en avant les vastes chantiers de développement qui attendent le Sénégal. Dans un contexte où les attentes sont élevées, il exhorte le gouvernement à passer de la politique à des actions concrètes pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Matam célèbre le patriotisme des forces de défense et de sécurité lors du 64ème anniversaire de l’indépendance

La région de Matam a célébré avec émotion et fierté le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. La levée des couleurs, qui s’est déroulée au jardin public en face de la résidence du gouverneur de la région, a été l’occasion pour Mohamed Moctar Watt, le chef de l’Exécutif régional, de saluer le nouveau président de la République et de réaffirmer son engagement envers le développement de la région.

Dans son discours, le Gouverneur a exprimé ses meilleurs vœux de réussite au Président de la République et a formulé des prières pour que celui-ci soit guidé avec force et clairvoyance dans la conduite du pays. Soulignant le symbolisme de cette célébration sobre mais solennelle, il a rappelé l’importance historique de cet anniversaire, marquant la rupture avec la dépendance et la servitude coloniales.

Le thème de cette année, « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », a été mis en avant lors de la cérémonie. Le gouverneur a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes qui ont choisi de porter les armes et l’uniforme pour défendre l’intégrité et la souveraineté du pays. Il a souligné le rôle crucial de l’armée en tant qu’institution inclusive, dépourvue de toute discrimination ethnique ou religieuse.

Pour le Gouverneur, la région de Matam illustre parfaitement le thème de cette année, mettant en lumière l’unité et la diversité qui caractérisent les forces armées sénégalaises. La traditionnelle fête organisée par le 3ème bataillon au camp militaire de Ourossogui a été saluée comme un exemple de la richesse culturelle et de la clairvoyance des hommes et femmes qui servent avec dévouement leur pays.

En célébrant le patriotisme des forces de défense et de sécurité, la région de Matam témoigne de son engagement envers la cohésion nationale et la défense des valeurs républicaines, tout en honorant ceux qui sacrifient leur vie pour la sécurité et la prospérité du Sénégal.

Défaite de BBY à la Présidentielle : Amadou Ba tourne une nouvelle page politique

La récente élection présidentielle au Sénégal a marqué un tournant majeur pour la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), avec la défaite de son candidat, Amadou Ba. Après cette débâcle électorale, Amadou Ba a pris une décision radicale en mettant fin à sa relation politique avec le président sortant, Macky Sall. Cette annonce a secoué les fondations du paysage politique sénégalais et ouvert la voie à de nouveaux développements.

La rupture politique entre Amadou Ba et Macky Sall a été annoncée lors d’une rencontre entre les deux hommes, où Amadou Ba a clairement exprimé sa décision de tourner une nouvelle page dans sa carrière politique. Cette décision intervient après que Amadou Ba ait choisi de se retirer temporairement de la scène politique en effectuant un pèlerinage à la Mecque, signe d’une période de réflexion et de recueillement après sa défaite électorale.

Selon des informations provenant du site Le Monde à Dakar, à son retour de la Mecque, Amadou Ba prévoit de former son propre parti politique. Cette décision indique un changement radical dans la stratégie politique de l’ancien membre de la BBY, qui semble déterminé à poursuivre son engagement politique malgré sa défaite à l’élection présidentielle.

L’objectif d’Amadou Ba est clair : se préparer pour les élections à venir. Cette annonce laisse entrevoir une nouvelle ère politique pour l’ancien membre de la BBY, qui entend jouer un rôle actif sur la scène politique sénégalaise, indépendamment de ses affiliations précédentes.

Lors de l’élection présidentielle, Amadou Ba a obtenu 35,79% des suffrages exprimés, se classant ainsi à la deuxième place derrière le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté l’élection au premier tour avec un taux de 54,28%.

La décision d’Amadou Ba de tourner une nouvelle page politique marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il reste à voir comment cette évolution influencera le déroulement des prochaines élections et quel impact elle aura sur la scène politique nationale.

Serigne Assane Mbacké (Ex-Pastef) : « L’intérêt général prime toujours sur l’intérêt personnel »

Dans un communiqué adressé à la nation sénégalaise, Serigne Assane Mbacké, président du mouvement Appel 221 affilié à l’ex-Pastef, exprime sa satisfaction quant à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Il appelle ainsi à l’unité autour du nouveau président pour veiller sur le projet commun, soulignant que l’intérêt général doit toujours prévaloir sur les intérêts personnels.

Le communiqué commence par saluer l’organisation et le déroulement du scrutin présidentiel, soulignant la démocratie qui a prévalu lors de cette élection. Mbacké félicite ensuite le peuple sénégalais pour son choix démocratique en faveur de l’alternance, comme l’histoire politique du pays l’a souvent démontré.

Le président du mouvement Appel 221 adresse également ses félicitations au Président élu, Bassirou Diomaye Faye, soulignant qu’il a été le choix non seulement du mouvement Pastef en général, mais aussi de son leader, Ousmane Sonko, en particulier.

Mbacké appelle ensuite à l’union de tous les Sénégalais autour du nouveau président, les exhortant à travailler ensemble pour soutenir, accompagner et encadrer le nouveau dirigeant, dans l’intérêt du projet commun pour un avenir meilleur.

Il affirme son propre engagement envers le pays, soulignant que son action est motivée par l’intérêt général et non par des aspirations personnelles. Il cite également le discours du président Diomaye Faye lors du 64e anniversaire de l’indépendance, soulignant l’importance de la volonté collective des Sénégalais pour le développement du pays.

Serigne Assane Mbacké appelle à l’unité, à la justice et à l’équité pour le bien-être du Sénégal, réaffirmant ainsi son engagement envers son pays et ses concitoyens.

Ensemble, travaillons pour l’intérêt du Sénégal! Vive le Sénégal ! Vive l’équité ! Vive la justice !

Révélations sur le Président Diomaye Faye : Son Engagement Méconnu dans les Arts Martiaux

Dans le tumulte de la politique sénégalaise, une facette peu connue du président de la République, Bassirou Diomaye, émerge : son implication passionnée dans les arts martiaux. Cette révélation surprenante nous est offerte par son ancien entraîneur, Maître Diop, qui partage des détails intrigants sur le côté moins connu de la personnalité du président.

Selon les dires de Maître Diop, entre 2003 et 2004, le président Diomaye s’est lancé dans la pratique du Viet Vo Doa, un art martial vietnamien. Ce choix témoigne d’un intérêt profond pour les disciplines martiales exigeantes. Son entraîneur le décrit comme un homme d’une grande sérénité et d’une discipline exemplaire, des qualités qui transcendent le monde politique dans lequel il évolue.

Ce qui est frappant dans ce témoignage, c’est l’image d’un président résolu et concentré, loin de l’image publique souvent associée aux hommes politiques. Pour Maître Diop, la discipline et la détermination de Diomaye Faye étaient palpables, révélant une force intérieure impressionnante qui ne peut être attribuée à de la timidité, mais plutôt à une conviction profonde.

Cependant, en raison de contraintes de temps inhérentes à ses fonctions officielles, le président Diomaye a dû élargir ses horizons et s’engager dans d’autres disciplines martiales, notamment le Systema du DUC. Cette polyvalence démontre un intérêt continu pour l’apprentissage et le développement personnel, même au plus haut niveau de responsabilité politique.

L’entraînement du président Diomaye avec Maître Diop, notamment sur la gestion de la peur, révèle un aspect de préparation mentale souvent négligé dans le monde de la politique. Cette capacité à affronter et à surmonter les défis personnels et professionnels est une qualité précieuse pour tout leader, et elle semble être ancrée profondément dans la personnalité du président Diomaye.

Ces révélations sur l’engagement méconnu du président Diomaye Faye dans les arts martiaux offrent un regard fascinant sur un aspect peu exploré de sa vie. Elles soulignent également l’importance pour les dirigeants politiques d’avoir des passions et des intérêts en dehors de leurs fonctions officielles, ce qui enrichit leur personnalité et renforce leur capacité à relever les défis avec résilience et détermination.

Lutte contre l’Insécurité au Menu du 4 Avril à Thiès : Un Appel à la Collaboration de Tous

La célébration de la fête de l’indépendance à Thiès a revêtu une tonalité particulière cette année, avec un fort accent mis sur la question de la sécurité. Le gouverneur de la région, Oumar Mamadou Baldé, a profité de cette occasion pour souligner l’urgence de la situation sécuritaire et appeler à une action collective pour y remédier.

Dans un discours empreint de sérieux, le gouverneur Baldé a mis en lumière les défis auxquels fait face la ville et la région, en raison notamment de leur rapide développement. Avec cette croissance, a-t-il expliqué, viennent inévitablement des problèmes d’insécurité qui nécessitent une réponse robuste et concertée.

L’élément central de son discours a été l’appel à une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes de la société thiessoise. Le gouverneur a souligné que les forces de sécurité seules ne peuvent garantir la sécurité totale de la population. C’est pourquoi il a fait appel aux maires, aux délégués de quartier, aux responsables de la jeunesse, aux femmes, ainsi qu’aux médias, les invitant à s’impliquer activement dans la lutte contre l’insécurité.

Cette mobilisation collective, selon le gouverneur, est essentielle pour répondre efficacement aux défis sécuritaires auxquels la région est confrontée. Il a également souligné que la sécurité n’est plus seulement une responsabilité des forces de l’ordre, mais de toute la population. Chacun doit jouer un rôle actif dans la préservation de la paix et de la sécurité dans sa communauté.

Un appel particulier a été adressé à la jeunesse de Thiès, reconnaissant son rôle historique dans la préservation de la paix. Le gouverneur a exhorté les jeunes à s’engager dans des actions citoyennes visant à améliorer leur environnement, tout en les encourageant à dénoncer les actes d’agression et de violence qui menacent la sécurité de leurs quartiers et de leurs communes.

Le discours du gouverneur de Thiès reflète l’importance cruciale de l’unité et de la collaboration dans la lutte contre l’insécurité. C’est en travaillant ensemble que la région pourra surmonter ses défis sécuritaires et assurer un avenir sûr et prospère pour tous ses habitants.

Togo : Appel à la Manifestation de l’Opposition suite au Report des Élections Législatives

Après l’annonce du report des élections législatives et régionales au Togo, plusieurs partis d’opposition et groupes de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour manifester contre cette décision. Cette mobilisation, prévue pour les 11, 12 et 13 avril, vise à exprimer leur désaccord face à cette mesure et à exiger la poursuite des campagnes électorales sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision de report survient dans un contexte politique tendu, marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars. Cette Constitution, qui entraîne une transition vers un régime parlementaire, a suscité des critiques et des inquiétudes au sein de l’opposition, craignant qu’elle ne favorise la prolongation du président Faure Gnassingbé au pouvoir.

L’opposition dénonce le manque de transparence et d’engagement démocratique dans le processus électoral, soulignant le mépris manifesté envers les candidats et les électeurs. Elle exprime également son refus de voir les élections politiquement manipulées au détriment de la volonté populaire.

Les manifestations sont particulièrement significatives dans un contexte où les rassemblements publics sont interdits depuis 2022, après un incident tragique au grand marché de Lomé. Malgré cette interdiction, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques et les droits des citoyens à participer librement au processus électoral.

Face à cette situation, le gouvernement togolais tente de justifier le report des élections en invoquant la nécessité pour l’Assemblée nationale de réexaminer la nouvelle Constitution. Cependant, cette explication ne convainc pas l’opposition, qui perçoit cette mesure comme une tentative de manipulation politique visant à maintenir le statu quo au détriment du progrès démocratique.

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité politique et les coups d’État, le Togo se trouve confronté à des défis multiples, y compris la montée du jihadisme dans la région nord du pays. Dans ce contexte, l’opposition togolaise entend maintenir la pression pour défendre les principes démocratiques et garantir un processus électoral libre et équitable.

Alors que les tensions politiques persistent et que les manifestations s’intensifient, l’avenir politique du Togo demeure incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la situation politique et l’issue des contestations en cours.

Indépendance Sénégal : Lansana G. Sakho salue le Message Porteur d’Espoir du Président Diomaye Faye

Dans un récent éditorial, Lansana G. Sakho exprime son optimisme quant à l’avenir du Sénégal, porté par le message rassurant et prometteur du Président Diomaye Faye. Pour lui, ce message incarne l’espoir et la perspective d’un avenir radieux et paisible pour le pays. Il en appelle à l’ensemble des citoyens à devenir des acteurs de ce changement, si nécessaire pour le Sénégal.

Sakho souligne l’importance des valeurs telles que le travail, la discipline et le respect du bien public, affirmant qu’elles sont cruciales pour le progrès de toute nation. Il insiste sur le rôle essentiel du chef de l’État à incarner ces valeurs, un rôle que, selon lui, le Président Diomaye Faye remplit avec conviction.

Malgré les défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’emploi et de coût de la vie, Sakho reconnaît que les solutions seront souvent de nature structurelle et nécessiteront du temps pour se concrétiser. De plus, il souligne les contraintes budgétaires liées à un taux d’endettement élevé, limitant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement.

Cependant, Sakho appelle à l’unité et à l’engagement de tous les citoyens envers le Président Diomaye Faye, soulignant que le changement ne peut être réalisé par lui seul. Il insiste sur la nécessité de produire des résultats tangibles afin d’éviter le découragement de la population à l’égard de ses dirigeants.

Sakho reconnaît l’impatience des Sénégalais tout en soulignant qu’il est nécessaire d’accepter que certaines transformations nécessitent du temps. Il appelle à un effort collectif de sensibilisation et d’éducation pour mobiliser l’ensemble de la population vers les objectifs communs de progrès et de développement.

En cette fête de l’indépendance, Sakho adresse ses vœux à tous les compatriotes sénégalais, exprimant son espoir dans un avenir meilleur pour le pays.

Mansour Faye : Déclaration de patrimoine à l’OFNAC et Perspectives après la Fin du Mandat de Macky Sall

Mansour Faye, ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, s’est récemment rendu dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) pour effectuer sa déclaration de patrimoine.

Cette démarche intervient suite à la fin de ses fonctions étatiques, conformément aux exigences de transparence et d’intégrité. Interrogé par la TFM, Mansour Faye a clarifié sa présence à l’OFNAC en expliquant que la déclaration de patrimoine était requise après la nomination à certains postes, ainsi qu’à la fin de ces fonctions. Il a souligné qu’il avait reçu les documents nécessaires et les avait remplis, ajoutant qu’il avait décidé de se conformer à cette exigence sans délai particulier.

« Pour certains postes, on fait une déclaration de patrimoine après nomination. Après la fin de cette fonction, il faut également faire une déclaration de patrimoine. C’est pourquoi (j’étais à l’OFNAC). J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai (pour faire cette déclaration de patrimoine post-fonction étatique), mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il déclaré.

En plus de cette formalité administrative, Mansour Faye a également abordé ses perspectives après la fin du mandat présidentiel de Macky Sall. Après avoir occupé divers postes gouvernementaux pendant 12 ans, il a exprimé sa volonté d’explorer d’autres horizons, soulignant qu’il avait une vie et des engagements en dehors de ses fonctions étatiques.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il affirmé lors de son entretien.

Cette déclaration de Mansour Faye intervient dans un contexte où les autorités sénégalaises renforcent les mesures de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, démontrant ainsi un engagement envers la transparence et la bonne gouvernance.

Le respect de l’obligation de déclaration de patrimoine, même après la fin des fonctions publiques, illustre l’importance accordée à la reddition des comptes et à la préservation de l’intégrité dans la vie publique. Avec la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’engage à explorer de nouveaux domaines d’activité, mettant ainsi en lumière une transition vers de nouveaux horizons professionnels et personnels.

Adji Mergane Kanouté (BBY) approuve la nomination de Sonko en tant que Premier ministre : « C’est logique et cohérent »

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a exprimé sa réaction à la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par Bassirou Diomaye Faye. Selon elle, cette décision est parfaitement logique.

Après sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne comptait pas laisser Bassirou Diomaye Faye travailler seul. Pour Adji Mergane Kanouté, cette nomination était attendue car Sonko était le porte-étendard du projet de Pastef.

« C’est logique, cohérent et légitime que le président Ousmane Sonko soit nommé Premier ministre puisqu’il a été le porteur titulaire du projet », a-t-elle déclaré sur TV5 Monde.

Cependant, comme de nombreux Sénégalais, Adji Mbergane Kanouté attend de voir le duo Diomaye – Sonko à l’œuvre. « Maintenant, il faut aller très vite. Nous les attendons au tournant. Ils avaient promis monts et merveilles aux Sénégalais. Ils avaient promis de soulager le panier de la ménagère. Et je pense que c’est le moment de satisfaire leurs promesses », a-t-elle conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte politique marqué par une transition de pouvoir et suscite l’attention de nombreux citoyens. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité et les actions du nouveau Premier ministre, ainsi que pour observer l’impact de cette alliance sur la gouvernance du pays.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Mary Teuw Niane : Un Génie des Mathématiques Perdu en Politique, selon Ibou Fall

La nomination du professeur Mary Teuw Niane au poste de directeur de cabinet du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a suscité des réactions mitigées. Pour Ibou Fall, journaliste chroniqueur sur iTV, cette décision représente un gâchis pour un homme de la stature intellectuelle de Mary Teuw Niane.

Selon Ibou Fall, Mary Teuw Niane est l’un des plus grands mathématiciens de la planète, avec une renommée mondiale dans son domaine. Il estime que la politique est un terrain inapproprié pour quelqu’un de son calibre, soulignant que le Sénégal aurait bénéficié davantage de ses compétences dans d’autres domaines, comme la formation académique en mathématiques.

« Il est dans la sphère mondiale. Nous, justement, on a besoin d’une académie de Maths pour former des scientifiques, etc. Pour moi, Mary Teuw Niane, en politique, c’est du gâchis », a déclaré Ibou Fall sur iTV.

L’analyste politique regrette que le gouvernement n’ait pas exploité le potentiel de Mary Teuw Niane pour contribuer au développement académique du pays. Selon lui, le Sénégal aurait pu bénéficier de son expertise en établissant une académie de mathématiques pour former les jeunes scientifiques sénégalais.

« Quand tu as ce talent-là, tu peux apporter beaucoup à ton pays, en formant énormément de personnes. On pouvait l’aider à monter une académie, à former les jeunes Sénégalais dans les matières scientifiques. On a besoin de ça, c’est un besoin viscéral », a-t-il ajouté.

Malgré ses réserves quant à sa transition vers la politique, Ibou Fall estime que Mary Teuw Niane, en tant qu’ancien recteur d’université et ministre, sera bien qualifié pour occuper le poste de directeur de cabinet. Cependant, il reste convaincu que le potentiel de Mary Teuw Niane aurait pu être mieux exploité dans d’autres secteurs.

Sénégal : Le président Faye promet la lutte contre la cherté de la vie et des réformes judiciaires

À l’approche du 64ᵉ anniversaire de son indépendance, le Sénégal a accueilli avec attention le discours inaugural de son nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Fraîchement investi, il a pris l’engagement ferme de s’attaquer aux défis majeurs du pays, en particulier la cherté de la vie et la nécessité urgente de réformer le système judiciaire. « Les Sénégalais sont courageux, mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions à la vie chère », a-t-il souligné, mettant également en avant l’importance de l’éducation et de l’emploi pour les jeunes et les femmes.

La réforme de la justice a été annoncée comme l’une des mesures phares par le président Faye, dans le but de « réconcilier » le pouvoir judiciaire avec les citoyens. En outre, s’engageant à une gouvernance économique intègre, cet ancien inspecteur des impôts a exprimé sa volonté de garantir une gestion transparente des ressources pétrolières et gazières du pays.

Tous les regards se tournent désormais vers la formation du nouveau gouvernement, dirigé par Ousmane Sonko, dont l’annonce est imminente. Cette équipe aura pour mission de mettre en œuvre les engagements pris par le président en faveur de la nation sénégalaise. Un programme ambitieux attend la nouvelle administration, dans un contexte où les attentes des citoyens sont élevées.

Les Sénégalais ont accueilli avec optimisme les premières déclarations du président Faye, espérant des actions concrètes pour améliorer leur quotidien et renforcer la justice dans le pays. L’annonce prochaine de la composition du gouvernement sera scrutée avec attention, car elle marquera le début d’une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye. En cette période de transition, l’espoir et la détermination guident les aspirations d’un peuple qui aspire à un avenir meilleur et plus juste pour tous.

64ème fête du 4 avril : le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a présidé la traditionnelle levée des couleurs

Le président de la république Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye a présidé ce jeudi au Palais de la république la levée des couleurs à l’occasion de la fête d’indépendance du Sénégal. Pour la soixante quatrième édition dont le thème tourne autour de l’éducation à la citoyenneté et à l’unité nationale, le Chef Suprême des armées a opté pour une célébration sobre de notre accession à la souveraineté.

La traditionnelle cérémonie de levée des couleurs a aussi vu la présence des hauts gradés de l’armée, des présidents d’institutions dont la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye et du président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi que du premier ministre Ousmane Sonko, du ministre de  l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, du ministre directeur de Cabinet du président de la République Pr Mary Teuw Niane et du secrétaire général de la présidence de la République Oumar Samba Ba.

Célébration du 4 avril à Sédhiou : La levée des couleurs sous le signe du souvenir et de l’Hommage

Ce 4 avril, marquant le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté nationale et internationale, a été célébré à Sédhiou dans un contexte empreint de sobriété mais chargé de significations. Malgré l’absence de défilé civil et militaire ainsi que de retraite aux flambeaux, le chef de l’exécutif régional, Serigne Bassirou Kane, a présidé la cérémonie de levée des couleurs, marquant ainsi l’importance de cet événement historique.

Ensuite, le gouverneur a mis en lumière le rôle crucial des forces de défense et de sécurité, qui travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité et l’intégrité du territoire, souvent au péril de leur propre vie. Cette célébration est donc également l’occasion de rendre hommage à leur dévouement et à leur sacrifice au service de la nation.

Malgré les défis et les contraintes du moment, cette célébration a permis de renouveler l’engagement de tous les citoyens envers les idéaux de liberté, de solidarité et de progrès pour tous. Elle rappelle également l’importance de préserver l’héritage des générations passées et de continuer à construire un avenir meilleur pour les générations futures, dans l’unité et la fraternité.

64ème Anniversaire de l’indépendance du Sénégal : Une célébration emblématique sous l’égide de la sobriété

Le 4 avril 2024, le Sénégal commémore son 64ème anniversaire d’accession à la souveraineté internationale. Cette date emblématique, traditionnellement marquée par des célébrations festives à travers le pays, revêt cette année un caractère de sobriété particulier, reflétant les circonstances actuelles.

Au Palais de la République, le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé une cérémonie de levée des couleurs, symbolisant le début des festivités. Cette manifestation solennelle a été réduite à son essence, en raison du contexte lié à la récente élection présidentielle, organisée dans un délai remarquablement court.

Habituellement, cette journée mémorable est ponctuée par un défilé civilo-militaire vibrant sur le boulevard Général de Gaulle, en plein cœur de Dakar. Toutefois, cette année, la priorité a été accordée à une célébration plus intime, avec des cérémonies similaires organisées dans les différentes régions et départements du pays.

Pour le président Faye, cette célébration revêt une signification particulière, marquant ses premiers pas en tant que chef d’État, suite à son investiture et à la passation de pouvoir avec son prédécesseur. Sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », le président souligne l’importance de l’unité et de la solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Dans son allocution, le président Faye rend hommage aux forces de défense et de sécurité, saluant leur engagement et leur dévouement envers la patrie. Il exprime sa gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la nation, et assure le soutien continu aux blessés et à leurs familles.

Cette journée historique est également l’occasion pour le président Faye d’annoncer des mesures importantes, notamment des initiatives visant à lutter contre la vie chère et à promouvoir une gouvernance transparente et inclusive. Ces annonces témoignent de sa détermination à répondre aux préoccupations de la population et à poursuivre le développement du pays.

L’élection du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans un contexte politique complexe, représente un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal. Cette célébration de l’indépendance, bien que marquée par la sobriété, demeure un moment de réflexion sur les valeurs fondamentales de liberté, d’unité et de progrès qui guident la nation sénégalaise vers l’avenir.

🇸🇳 REPLAY – SPÉCIAL 4 AVRIL | CÉRÉMONIE DE LEVÉE DES COULEURS – JEUDI 04 AVRIL 2024

🇸🇳 SPÉCIAL 4 AVRIL | CÉRÉMONIE DE LEVÉE DES COULEURS – JEUDI 04 AVRIL 2024

Entretien avec Elgas : Réflexions sur le Pouvoir et le Système

Dans cet entretien avec le journaliste écrivain Elgas, nous avons parlé de Senghor, du nouveau Président élu Bassirou Diomaye et d”indépendance.

La victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle a été présentée au Sénégal aussi bien qu’ailleurs comme une rupture avec l’ère inaugurée par Léopold Sédar Senghor. Partagez-vous ce point de vue ?

Elgas : Cela me semble être une lecture paresseuse, facile et rapide. Elle est du reste un récit que font pro domo les dégagistes, en oubliant une donnée majeure : les ruptures sont incarnées par des pratiques sur le long-terme ; les annonces sont souvent des prophéties trahies et c’est bien là quelque chose de factuel. Un Etat, c’est d’abord une continuité institutionnelle. Toute alternance est porteuse de rupture, de nouveauté, de nouveaux horizons, certes l’illusion d’une pureté nouvelle est contraire à ce qui fait la force des administrations, leur capacité à survivre à toutes tempêtes. Attribuer un quelconque magistère presqu’éternel à Senghor, comme substance d’un système inchangé, c’est accréditer l’idée que tout était plus ou moins condamné d’avance et les dés pipés. Une nation, un pays, un Etat évoluent, souvent dans une lenteur institutionnelle imperceptible. Les marqueurs de l’ère Senghor, si jamais on devait arriver à les nommer – bicéphalisme avec Dia, centralité étatique, socialisme – ne sont pas restés structurants pendant les magistères suivants. Et si on reste dans une telle optique, c’est déresponsabiliser les gouvernants. Ce qu’on appelle système est souvent un fantasme collectif que la conquête du pouvoir cible et que son exercice réhabilite immanquablement d’où d’ailleurs le sentiment de statu quo. Bassirou Diomaye Faye a été bien élu, comme le furent avant lui Wade et Sall. Il lui reste de poser les actes d’une rupture avec les pratiques malfaisantes. Ce sont elles plus que le système, le nid des problèmes qui s’endurcissent avec le temps. Cela me paraît résolument plus pertinent que de pourchasser l’héritage de Senghor, c’est s’acharner sur l’ombre et pas la proie, préférer le confort des symboles à l’inconfort des faits.

“L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique”

Certains de ses partisans en commentant son élection ont déclaré : le Sénégal prend enfin son indépendance. Y a-t-il une part de réalité ?

C’est encore là la manifestation des euphories compréhensibles mais ivres et illusionnées. C’est presque nihiliste de supposer que les tous les hommes des régimes successifs, les intellectuels, les universitaires, les religieux, les artistes, les citoyens, n’ont jamais rien fait et se complaisaient dans une position d’allégeance. L’indépendance ne se proclame pas, elle se vit. Dans l’état actuel de notre économie, des flux de capitaux qui soutiennent encore l’édifice économique, d’un informel émietté qui ne donne pas de ressources majeures à l’Etat, les ambitions de souveraineté doivent répondre à un travail méthodique de longue haleine et à une habileté pour créer les conditions locales de la prospérité. Étant entendu qu’aucune autarcie, aucun isolement, aucune rupture avec le monde, et le flux des échanges, n’a jamais créé nulle part au monde, les conditions d’un essor. L’histoire regorge d’exemples de ce genre, les cités-Etats médiévales les plus développées étaient celles ouvertes au commerce du monde. Tout enclavement réduit la portée des échanges. La notion d’indépendance devrait du reste être étudiée dans sa symbolique au Sénégal, avec la notion de « surga », qui montre la prévalence d’une dépendance interne qui, inéluctablement, influe dans les consciences. L’indépendance est un horizon, sans illusion d’enfermement. On ne l’acquiert pas par un vote seul, fût-il démocratique mais par une ingénierie politique.

Le nouveau président s’est présenté dans Le Monde comme un “panafricaniste africain de gauche”. Ce qui fait un peu penser à Cheikh Anta Diop. Parmi les soutiens de M. Faye figure Dialo Diop, membre fondateur du Rassemblement National Démocratique (RND), le dernier parti politique créé par Cheikh Anta Diop. L’élection de ce nouveau président est-elle une forme de revanche de Cheikh Anta Diop sur Senghor?

Il y a bien longtemps que Cheikh Anta Diop a pris sa revanche sur Senghor. Il bénéficie d’une aura bien plus grande et il est plus cité. Mais attention également à ne pas épouser des récits tout faits. Wade comme Macky Sall ont revendiqué un ancrage panafricain, et Senghor davantage avec le FESMAN, les NEAS et il a fait de la capitale Dakar, le refuge et le havre d’un dialogue avec les Haïtiens entre autres. Il ne faut pas toujours dans une dynamique conflictuelle de segmentation du panafricanisme. Senghor est déjà condamné par le tribunal de l’histoire, mais ensevelir tout son héritage serait contre productif et bien injuste. La notion de panafricanisme de gauche est une habile trouvaille, c’est un pléonasme, parce que le panafricanisme est du côté de la justice, de la solidarité et de l’égalité. Mais très souvent, au pouvoir, il a trahi, l’exemple de Sékou Touré étant le plus emblématique des glissements où le pouvoir devient autoritaire, répressif, fermé à l’ouverture et ne gardant plus du panafricanisme comme identité vidée. La vigilance doit être de mise pour que les mots comme l’histoire ne soient pas tronqués.

“Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.”

Y a-t-il nécessité selon vous de réhabiliter Senghor et sa pensée ?

Il n’y a jamais besoin de réhabiliter un penseur. Très souvent le temps lui donne raison. J’ai écrit un long portrait de Senghor dans SenePlus qui dit ce que je pense de lui, sans admiration ni haine. Il faut toujours lire, critiquer pour éviter l’idolâtrie : carence pathologique de la pensée.

Senghor est présenté ou caricaturé comme le symbole de la soumission à la France ou jugé trop universel. La nouvelle ère qui s’ouvre sera-t-elle synonyme de repli identitaire comme certains le craignent ou plutôt de rééquilibrage ?

Je n’ai aucun catastrophisme avec le régime qui arrive. Je lui souhaite de réussir, tout en étant conscient que cela sera dur au vu des attentes. Je ne crains ni repli, ni racornissement de notre identité. Il serait bien vain de nier que Senghor avait des relations énamourées avec la France et que cela a influé dans sa gouvernance. Tout comme il faut se garder de condamnation définitive, il faut se garder de promettre l’échec au nouveau régime. Senghor ne doit pas être l’obsession du nouveau régime, ce serait une terrible erreur. Il a reçu un plébiscite, avec une plateforme formidable pour construire, il serait mal inspiré de s’assombrir avec l’énergie sombre de la rancœur. La terre espérée de l’homme c’est l’avenir, pas farfouiller dans les tombes.

Enfin, votre dernier essai s’intitulait « Les Bons Ressentiments ». Ces bons ressentiments ont-ils été palpables dans la séquence politique que nous venons de vivre ?

Je ne parlerai pas de bons ressentiments. Tout est prématuré pour l’instant pour statuer. Je parlerai de révolutions conservatrices. C’est ce qui a cours partout sur le globe. La défiance contre des élites, et le retour souhaité à des valeurs anciennes. C’est un bouleversement tant le conservatisme a toujours été populaire avec un État qui osait l’impopularité d’aller à rebours. Ce qui change c’est que le conservatisme est porté par l’Etat qui devient une caisse de résonance et pas de régulation de la foule. Beaucoup s’en réjouissent. J’ai plein de doute, pour dire le moins.

Entretien réalisé par Adama NDIAYE – Photo : Sophie Perrin Camurasi

Modernisation des infrastructures douanières : Inauguration des nouveaux locaux du guichet unique des véhicules

Le paysage des infrastructures douanières sénégalaises prend un nouveau visage avec l’inauguration des nouveaux locaux du Bureau du Guichet Unique de Dédouanement des Véhicules. Cet événement marquant, présidé par le Directeur Général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, s’est tenu le mercredi 3 avril 2024 à SERA, sur la Route de Rufisque.

Ce nouveau siège, un joyau architectural, se compose d’un bâtiment central ainsi que de plusieurs dépendances, offrant toutes les commodités nécessaires pour un fonctionnement optimal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), témoignant de l’engagement continu envers la modernisation des structures douanières.

Auparavant situé dans l’enceinte portuaire, le Bureau du Guichet Unique spécialisé en matière de dédouanement de véhicules bénéficie désormais de locaux adaptés, favorisant une exécution optimale des services. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de modernisation, visant à fournir aux agents douaniers un environnement fonctionnel et des outils modernes pour leur travail, tout en garantissant des conditions d’accueil optimales pour les usagers du service public.

Le PROMAD, axé sur la construction et la réhabilitation des infrastructures douanières, vise à rationaliser les coûts locatifs liés à l’occupation d’immeubles privés. Cette politique permettra également de doter les unités douanières de locaux adéquats, répondant aux exigences de la Direction générale.

Les nouveaux locaux du Bureau du Guichet Unique de Dédouanement des Véhicules sont le reflet de cette volonté de modernisation. En outre, ils incarnent la nouvelle vision de l’Administration des Douanes, axée sur la valorisation du capital humain, l’innovation et la gestion axée sur les résultats.

Ce guichet unique, qui vise à rationaliser les procédures administratives liées à l’importation des véhicules, a permis la dématérialisation du processus de dédouanement, réduisant ainsi les délais d’immatriculation. Son importance dans la mobilisation des recettes fiscales est indéniable, ce qui a motivé sa création.

La cérémonie d’inauguration a rassemblé les acteurs portuaires, les concessionnaires et les commissionnaires en Douanes, soulignant l’importance de ces nouveaux locaux pour l’ensemble des parties prenantes du dédouanement des véhicules. Ce moment marque une étape significative dans la modernisation des infrastructures douanières sénégalaises, renforçant ainsi l’efficacité et la compétitivité du secteur.

Indemnité d’ancien président : Macky Sall va coûter plus de 100 millions de francs CFA par an au contribuable

Le départ du pouvoir de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, soulève une fois de plus la question des indemnités accordées aux anciens chefs d’État, suscitant des débats et des interrogations sur le coût pour le contribuable sénégalais.

En effet, dès son accession à la présidence en 2012, Macky Sall avait émis un décret attribuant un traitement spécifique aux anciens présidents, bien que cela ne soit pas requis par la Constitution. Ce décret prévoit notamment un traitement mensuel de 5 millions de francs CFA, une assurance maladie pour le président et son conjoint, ainsi que divers autres avantages tels que des véhicules, un logement et du mobilier d’ameublement.

De plus, l’État s’engage à prendre en charge les frais de déplacement en avion de l’ancien président et de son conjoint à hauteur de 40 millions de francs CFA par an. Ceux qui choisissent de vivre à l’étranger peuvent également bénéficier des services de quatre collaborateurs rémunérés selon les conditions des postes diplomatiques et consulaires du Sénégal.

En tenant compte de ces allocations, Macky Sall, qui a décidé de résider à l’étranger comme ses prédécesseurs, coûtera au contribuable sénégalais plus de 100 millions de francs CFA par an, sans compter les salaires et avantages des personnels mis à sa disposition.

Cependant, cette décision a été contestée par certains, dont Mandiaye Gaye, qui a appelé à l’abrogation du décret présidentiel. Selon lui, cette mesure constitue un excès de pouvoir et un privilège excessif accordé aux anciens présidents. Malgré ces objections, le décret est toujours en vigueur, ce qui signifie que Macky Sall continuera de bénéficier de ces avantages à moins que les nouvelles autorités ne décident de le révoquer.

Cette situation soulève des questions sur la responsabilité fiscale et l’utilisation des ressources publiques, tout en mettant en lumière le besoin éventuel de réformes dans la gestion des allocations accordées aux anciens dirigeants.

Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un programme ambitieux de réformes lors de son premier discours à la nation

Pour un premier test, Message à la nation du nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce 3 avril, à la veille de la célébration du 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, a été une réussite. Il faut dire que, installé dans ses nouvelles fonctions il y a à peine 24 heures, le successeur de Macky Sall a très vite assimilé les règles et la stature que lui imposent ses nouvelles responsabilités. De la posture au gestuel, Diomaye Faye s’est appliqué avec minutie.

Le fond également a été aussi impeccable que la forme, avec des engagements forts du Chef de l’État qui promet la rupture dans la gouvernance du pays. Saisissant l’occasion de la 64e édition de la fête de l’indépendance sous le thème « Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale », le nouveau Chef suprême des armées et « garant de l’unité nationale », a déclaré sa détermination à préserver le « vivre ensemble hérité de nos ancêtres » ; parce que, poursuit-il, « nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avec nous ».

Dans cet esprit, Bassirou Diomaye Faye dit « tendre la main à toutes et à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et la stabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays ».

Autre décision phare, le Chef de l’État a annoncé des mesures fortes pour alléger le coût de la vie. « Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre la vie chère », avoue-t-il. Ainsi partant de ce constat, il a décidé de faire de la question du coût de la vie une « préoccupation particulière » qui retient toute son « attention ». « Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertations que j’entreprendrai avec les acteurs concernés », promet-il.

S’agissant du système électoral -dont les dysfonctionnements ont failli plonger le pays dans les profondeurs abyssales de l’instabilité politique-, l’ex-secrétaire général du Pastef qui a démissionné pour se mettre « au-dessus de la mêlée », a annoncé de « larges concertations avec la classe politique et la société civile » dans le but de le réformer. Entre autres questions qui seront discutées lors de ces pourparlers : « Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ; La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ; L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationale d’identité ».

Des assises de la justice ont également été annoncées par le président de la République lors de son Message à la Nation de ce mercredi 3 avril. Il s’agira à travers ces concertations avec les acteurs de « redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue », a souligné Bassirou Diomaye Faye.

En outre, au chapitre de la bonne gouvernance, Diomaye promet d’instaurer « une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte ». Dans ce sillage, il s’engage à « lutter contre la corruption, le détournement des deniers publics, le blanchiment d’argent » et à « réprimer la fraude fiscale et les flux financiers illicites ». Dans cette optique, le chef de l’État est prêt à amnistier les « prête-noms sous condition d’auto-dénonciation ». Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé « la publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC ».

Fête de l’indépendance au Sénégal : Une cérémonie de levée de couleurs emblématique

Sous le thème « Les Forces Armées au cœur de la cohésion nationale », cette année met en lumière le rôle vital des forces armées dans la préservation de l’unité et de la stabilité du Sénégal. Les symboles de la nation ont été présentés solennellement au président par tous les membres des Forces Armées, démontrant ainsi leur engagement inébranlable envers la protection et la défense de la nation.

Le Colonel d’Armée à la retraite, Edouard Mbengue, partage ses perspectives sur cette cérémonie historique, soulignant que la levée de couleurs consacre la soumission des armées au nouveau président de la République. C’est un moment où toute la nation, à travers ses forces armées, témoigne de son respect et de son engagement envers son chef d’État.

Bassirou Diomaye Faye : Un Président éloquent et convaincant

Dans son récent discours à la nation du 3 avril 2024, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, a captivé l’attention de nombreux citoyens, dont le capitaine Seydina Oumar Touré, qui a exprimé son admiration pour le chef d’État.

Le capitaine Touré souligne la sincérité et la richesse du discours du Président, qualifiant son intervention de porteuse de substance. Il met en lumière les qualités intellectuelles et humaines du chef de l’État, soulignant sa capacité à s’adresser aux défis du Sénégal avec profondeur et clarté.

Au-delà du formalisme habituel, le Président Faye a abordé les problèmes du pays à leur racine et a proposé des solutions prometteuses. Cette prise de parole a non seulement convaincu le peuple sénégalais de son aptitude à diriger, mais a également fait taire les critiques qui doutaient de ses compétences depuis son investiture.

Pour le capitaine Touré, le Président incarne pleinement l’esprit et le génie du peuple sénégalais. Il salue sa capacité d’adaptation rapide, soulignant que, en seulement 24 heures, il a su faire taire les sceptiques. Enfin, le capitaine Touré conclut en félicitant chaleureusement le Président Faye pour son leadership et son engagement envers le Sénégal.

Ce témoignage reflète la confiance et l’admiration que de nombreux citoyens ressentent envers leur Président, illustrant ainsi l’unité et le soutien du peuple sénégalais envers ses dirigeants.

Voici l’intégralité du discours du Président Bassirou Diomaye Faye

Mes chers compatriotes,
Demain, 4 avril 2024, nous célébrons le 64e anniversaire de l’indépendance de notre pays.
A toutes et à tous, j’adresse mes chaleureuses félicitations.
Je rends hommage à chacune et chacun de vous pour votre attachement aux vertuscardinales de paix et de démocratie qui fondent notre vécu quotidien.
Les changements significatifs que nous venons de vivre de façon paisible, témoignent, unefois de plus, de la maturité de notre peuple, de la vitalité de notre démocratie et de la force de nosinstitutions. Nous devons tous être fiers de cette belle performance.
Cette année encore, par la grâce divine, notre fête nationale se déroule sous le signe de lacommunion spirituelle, avec la semaine sainte pascale qui vient de conclure le carême et le mois deramadan qui tire à sa fin.
Compte tenu des circonstances, en lieu et place du défilé traditionnel, je présiderai demainau Palais de la République une cérémonie de levée des couleurs, sobre et symbolique.Ce soir, alors que nous célébrons notre liberté retrouvée, mes pensées vont à nos vaillantsrésistants, héros célèbres ou méconnus, qui, se donnant corps et âme, ont défié l’odieux systèmecolonial et sa prétendue mission civilisatrice, pour défendre la liberté de notre peuple et ses valeurs deculture et de civilisation.
Je voudrais également saluer avec respect et affection nos anciens combattants, qui ontsacrifié leur jeunesse loin de leurs familles, au prix de leur vie et de leur liberté.Je rends un vibrant hommage à mes prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade etSall, qui, chacun, a apporté sa pierre à l’œuvre de construction nationale. C’est sur la base de ce legs queje veux poursuivre avec vous notre quête collective du Sénégal de nos rêves.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale met à l’honneur nos Forces de défense et de sécurité.
A vous, officiers, sous-officiers et militaires du rang, qui avez choisi le métier risqué desarmes, je réaffirme la reconnaissance de la Nation. Je vous exprime ma fierté, mon soutien et monentière confiance dans vos missions au service de la patrie, de la paix en Afrique et dans le monde.Je salue la mémoire de nos Jambaars tombés au champ d’honneur et souhaite promptrétablissement aux blessés. L’Etat restera toujours solidaire de leurs familles, avec soin et compassion.
Le thème de cette édition, Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale, nousinterpelle par son actualité et sa pertinence. Il nous rappelle qu’au-delà du cérémonial, la fête nationaleest surtout l’occasion d’une introspection individuelle et collective sur notre commun vouloir de viecommune.
Nos Forces de défense et de sécurité, sous le concept Armée-Nation, symbolisant la diversitéet la cohésion de leurs composantes socio-culturelles, nous offrent un bel exemple de ce que doit êtrele vivre ensemble sénégalais.
En tant que Chef suprême des armées, et garant de l’unité nationale, je suis déterminé àpréserver notre vivre ensemble hérité de nos ancêtres ; parce que nous n’avons qu’une seule patrie : leSénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avecnous.
Dans cet esprit, mon rôle, et je compte l’assumer pleinement, est de tendre la main à touteset à tous, pour rassembler, rassurer, apaiser et réconcilier, afin de conforter la paix, la sécurité et lastabilité indispensables au développement économique et social de notre cher pays. De l’est à l’ouest,du nord au sud, je souhaite que notre cher Sénégal reste uni et indivisible, en paix et en harmonie avecnotre devise nationale : Un Peuple-Un But-Une Foi. Nous le devons à nous-mêmes. Nous le devons ànos enfants. Nous le devons aux générations futures.
C’est pourquoi notre vibrante jeunesse, cœur battant de la nation, restera au centre de mespréoccupations.
Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimesde réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays.L’éducation, la formation aux métiers, l’emploi, l’entreprenariat des jeunes et des femmesrestent des défis majeurs à relever. J’en ferai une priorité élevée des politiques publiques, enconcertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, lesaméliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activitésgénératrices de revenus pour les jeunes.
Pour encourager la création d’emplois, je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parceque soutenu par l’ETAT. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pourendogénéiser notre économie. Bien entendu, le secteur privé international aura son plein rôle à tenir.Les Sénégalais sont braves mais ils sont fatigués et attendent de nous des solutions contre lavie chère. La question du coût de la vie me préoccupe particulièrement et retient toute mon attention.
Dans les jours à venir, des mesures fortes seront prises dans ce sens, après les concertationsque j’entreprendrai avec les acteurs concernés.
Mes chers compatriotes,
De l’indépendance à nos jours, notre système politico institutionnel et judiciaire a vécu biendes péripéties, les unes plus heureuses que les autres.
Soixante-quatre ans après, le moment me semble venu de tirer les leçons de nos réussiteset de nos échecs pour une gouvernance publique plus moderne, plus républicaine et plus respectueusedes droits humains.
C’est pourquoi, après avoir démissionné de mon poste de secrétaire général de PASTEF-LesPatriotes, pour ainsi me mettre au-dessus de la mêlée, je convoquerai de larges concertations avec laclasse politique et la société civile sur :
Ø La réforme du système électorale notamment ;ü Le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante(CENI) avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives ;ü La rationalisation du nombre de partis politiques, ainsi que leur financement ;ü L’inscription sur le fichier électoral concomitamment à la délivrance de la pièce nationaled’identité
Par ailleurs, pour redorer le blason de la justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et laréconcilier avec le peuple au nom duquel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant lesprofessions du métier (magistrats, avocats, huissiers, greffiers et autres auxiliaires de justice), lesprofesseurs d’université et les citoyens pour identifier des pistes de solution aux problèmes de la justice.
Dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous, j’entends instaurer unegouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.En outre, j’engagerai sans tarder une politique hardie de bonne gouvernance économiqueet financière par :Ø La lutte sans répit contre la corruption ;Ø La répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ;Ø La protection des lanceurs d’alertes ;Ø La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ;
Ø L’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ;Ø La publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC.
De même, l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution,appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de mon gouvernement.
Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, surle site de l’ITIE Sénégal, je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprisesextractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à uneprotection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national.
Au demeurant, je voudrais dire à tous nos partenaires privés qu’ils sont les bienvenus auxSénégal.
Conformément aux lois et règlements en vigueur, les droits de l’investisseur seront toujoursprotégés, de même que les intérêts de l’Etat et des populations.
A nos pays amis et partenaires, je voudrais assurer que le Sénégal reste un pays ouvert etaccueillant pour tous.
Nous veillerons, sans cesse, à maintenir et raffermir les relations de bon voisinage et desolidarité agissante au sein de nos organisations communautaires, notamment la CEDEAO et l’UEMOA.Héritiers de l’idéal panafricaniste de Cheikh Anta Diop et de Léopold Sédar Senghor, un despères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous demeurons fermement engagés dans laconstruction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échangecontinentale africaine.
Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous, nousdevons respect et considération. Et de tous nous demandons respect et considération.Nous resterons engagés pour une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive, dans lerespect de l’égale dignité des valeurs de cultures et de civilisations.
Mes chers compatriotes,
La fête nationale, symbole de notre souveraineté, nous rappelle que nous sommes seuls faceà notre destin, et que personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pournous-mêmes.
Nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant leschaines de la dépendance économique par le culte permanent du travail et du résultat.
Dans cet esprit, l’Administration doit agir à tous les niveaux de façon plus accueillante et plusefficace pour les usagers du service public. Nous devons bannir de nos pratiques les procédures etformalités indues qui altèrent l’efficacité de l’Etat.
Dans cet objectif, nous entendons investir massivement dans la digitalisation des services etdes procédures administratives.
De même, il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus etmieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, les trois mamelles nourricières de notre pays.
Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque annéedans la campagne agricole bénéficient aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires.
En définitive, mes chers compatriotes, l’indépendance que nous célébrons demain est certesun évènement festif, mais aussi et surtout un test de résilience et de grandeur pour la nation.
Notre mérite et notre honneur, c’est de réussir l’épreuve, en affichant une confiance résolueen nous-mêmes, pour vaincre nos peurs et nos doutes, surmonter les obstacles devant nous, etpoursuivre ensemble notre marche solidaire vers notre destin commun, main dans la main, épaulecontre épaule.
C’est à cela que je vous invite, dans la communion des cœurs et des esprits.Vive le Sénégal, en paix et en sécurité, uni, libre et prospère !Bonsoir et bonne fête de l’indépendance.

Nomination de Mary Teuw Niane : Première réaction du nouveau Ministre, Directeur de Cabinet

Le Professeur Mary Teuw Niane a réagi à sa récente nomination en tant que Ministre, Directeur de Cabinet par le Président Bassirou Diomaye Faye. Dans une déclaration sur sa page officielle, il a exprimé sa gratitude envers Son Excellence le Président de la République pour l’honneur qui lui est fait.

« Je remercie Son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne, en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal », a déclaré le Professeur Niane.

Il a également exprimé sa détermination à remplir sa mission avec succès, priant pour la réussite de cette noble tâche qui lui a été confiée par le Président de la République.

La nomination du Professeur Mary Teuw Niane témoigne de la confiance du Président Faye en ses compétences et en sa capacité à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs nationaux.

Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye

En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.

Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.

Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.

Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.

Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.

Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.

Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.

Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti

Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.

Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.

En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.

La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.

Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.

Élections, financement des partis politiques, Cena… : Bassirou Diomaye Faye annonce des réformes profondes

Dans un discours à la Nation à l’approche du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ambitieux programme de réformes du système électoral. Ces annonces marquent un engagement ferme envers la démocratie et la transparence dans le processus électoral, visant à renforcer l’intégrité et la crédibilité des élections au Sénégal.

Le président Faye a annoncé son intention de remplacer la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette nouvelle commission bénéficiera d’un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives, garantissant ainsi son indépendance et son efficacité dans l’organisation des élections. Cette mesure vise à accroître la confiance du public dans le processus électoral en assurant une supervision plus transparente et impartiale.

Une autre réforme majeure annoncée par le président Faye concerne la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette mesure vise à garantir que seuls les partis politiques légitimes et sérieux participent au processus démocratique, évitant ainsi la fragmentation excessive de la scène politique. En régulant le financement des partis politiques, le gouvernement cherche à réduire l’influence de l’argent dans la politique et à promouvoir une compétition électorale plus équitable.

Une autre réforme importante concerne l’inscription sur le fichier électoral, qui sera désormais liée à la pièce nationale d’identité. Cette mesure vise à garantir l’exactitude et la fiabilité du fichier électoral, en évitant les doublons et en assurant que seuls les citoyens éligibles participent aux élections. Cette modernisation du processus d’inscription électoral renforce la transparence et la légitimité du processus électoral dans son ensemble.

Les réformes annoncées par le président Faye témoignent de son engagement en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance au Sénégal. En renforçant les institutions électorales, en rationalisant les partis politiques et en modernisant le processus électoral, le gouvernement cherche à promouvoir des élections libres, justes et transparentes. Ces réformes représentent une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal et renforcent la confiance du public dans le processus politique du pays.

Khalifa Sall Absent de la Cérémonie d’Investiture de Bassirou Diomaye Faye : Un Malentendu Logistique ?

La cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui s’est tenue récemment, a été marquée par l’absence remarquée de certains candidats à l’élection présidentielle, dont Khalifa Sall.

Suite à cette absence, la cellule de communication du président de la coalition Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, a publié un communiqué pour expliquer la situation. Selon ce communiqué, Khalifa Sall n’a pas reçu d’invitation officielle pour assister à l’événement.

Le communiqué précise que c’est le jour même de l’investiture que Khalifa Sall a été informé, par message WhatsApp, de la disponibilité de son carton d’invitation auprès de l’assistante de Moustapha Guirassy. Cependant, en raison de ce retard dans la logistique, il lui a été impossible de se rendre à la cérémonie à temps.

La cellule de communication de Khalifa Sall a également souligné que le président aurait participé à la cérémonie dans le respect des traditions républicaines et sénégalaises si les circonstances avaient été différentes.

Cette explication met en lumière un malentendu logistique qui a empêché la présence de Khalifa Sall à la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance de la communication et de la coordination dans de telles situations protocolaires.

Vers des concertations cruciales sur le système politico-institutionnel et judiciaire au Sénégal

Dans un discours marquant à la veille de la célébration de l’indépendance, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé son intention de convoquer de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur le système politico-institutionnel et judiciaire du pays.

Dans ce premier message adressé à la Nation, le président Faye a souligné l’importance de tirer les leçons des expériences passées, qu’elles soient positives ou négatives, afin de moderniser la gouvernance publique et de garantir le respect des droits humains. Il a affirmé que le moment était venu, soixante-quatre ans après l’indépendance, de repenser le système politique et judiciaire du pays pour le rendre plus adapté aux défis contemporains.

Pour cela, le président Faye a décidé de se mettre au-dessus de la mêlée en démissionnant de son poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes. Il a annoncé son intention de convoquer des concertations avec la classe politique et la société civile afin d’aborder des questions cruciales telles que la réforme du système électoral, le remplacement de la CENA par une Commission électorale nationale indépendante (CENI), le rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement, ainsi que l’inscription sur le fichier électoral en même temps que la délivrance de la pièce nationale d’identité.

En outre, le président Faye a souligné l’importance de redorer le blason de la justice et de la réconcilier avec le peuple en organisant des assises regroupant les professions du métier, les professeurs d’université et les citoyens. L’objectif de ces assises sera d’identifier des solutions aux problèmes rencontrés par le système judiciaire et de restaurer la confiance du peuple envers cette institution essentielle.

Cette annonce du président Faye témoigne de sa volonté de promouvoir un dialogue inclusif et constructif sur les questions fondamentales liées au fonctionnement de l’État et à l’administration de la justice. En engageant ces concertations, le gouvernement sénégalais montre sa détermination à renforcer la démocratie et l’État de droit, et à répondre aux aspirations du peuple sénégalais pour une gouvernance transparente, efficace et équitable.

Bassirou Diomaye Faye : Engagé à préserver le vivre ensemble Sénégalais

Dans un discours empreint de solennité et d’engagement, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé sa détermination à préserver le précieux héritage du vivre ensemble sénégalais, lors de son adresse à la nation à la veille de la célébration de la fête du 4 avril.

En sa qualité de chef suprême des armées et garant de l’unité nationale, le président Faye a souligné l’importance capitale de maintenir la cohésion et l’harmonie au sein de la société sénégalaise. « Nous n’avons qu’une seule patrie : le Sénégal, notre abri commun, que nous aimons tous, qui ne commence pas par nous, et ne finit pas avec nous », a-t-il déclaré, mettant en avant le sentiment d’appartenance et d’attachement à la nation sénégalaise.

Le président a également rendu hommage aux vaillants résistants qui ont lutté contre le système colonial, ainsi qu’aux anciens combattants qui ont sacrifié leur jeunesse pour défendre la liberté et les valeurs culturelles du peuple sénégalais. Il a salué leurs contributions remarquables à la construction nationale et a exprimé sa profonde gratitude envers eux.

Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, le président Faye a également rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs, les présidents Senghor, Diouf, Wade et Sall, soulignant leur contribution à l’édification de la nation sénégalaise. Il a affirmé son intention de poursuivre cette œuvre collective pour réaliser le Sénégal de nos rêves, en s’appuyant sur l’héritage laissé par ses prédécesseurs.

Ce discours du président Faye témoigne de son engagement profond envers l’unité, la paix et la stabilité du Sénégal, ainsi que de sa volonté de préserver les valeurs fondamentales qui ont façonné l’identité et la culture sénégalaises.

En réaffirmant son attachement au vivre ensemble, le président Faye envoie un message fort d’unité et de solidarité à tous les citoyens sénégalais, appelant à une collaboration collective pour construire un avenir meilleur pour le pays.

La main tendue du Président Faye pour préserver la stabilité du Sénégal

Dans un discours empreint de vision et de sagesse, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un appel solennel à l’ensemble de la nation sénégalaise à l’approche de la célébration de la fête de l’Indépendance. Dans un contexte marqué par des défis internes et externes, le président Faye a souligné l’importance cruciale de l’unité, de la paix et de la stabilité pour le développement du pays.

À travers ses paroles, le président a réaffirmé son engagement envers l’unité nationale, soulignant l’impératif de préserver l’unité et l’indivisibilité du Sénégal, en accord avec la devise nationale : « un peuple, un But, une Foi ». Cette unité, selon lui, est non seulement un devoir envers la génération actuelle, mais également envers les générations futures, garantissant ainsi un avenir prometteur pour le pays.

Bassirou Diomaye Faye investi comme nouveau président du Sénégal : une ère de renouveau saluée par Ibrahim Traoré

L’entrée en fonction de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en tant que cinquième président de la République du Sénégal a suscité des réactions positives au-delà des frontières nationales, notamment au Burkina Faso, où le président Ibrahim Traoré a exprimé ses vives félicitations et ses vœux de succès pour ce nouveau chapitre de l’histoire sénégalaise.

Ibrahim Traoré a qualifié l’avènement de Bassirou Diomaye Faye à la présidence comme étant « une nouvelle ère pour une Afrique décomplexée, libre et souveraine ». Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le chef de l’État burkinabé a salué l’engagement du nouveau président envers la paix, la sécurité, la stabilité et l’intégration africaine.

La cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye a été marquée par une présence remarquée de chefs d’État de la sous-région, témoignant de l’importance accordée à cet événement historique. À seulement 44 ans, Bassirou Diomaye Faye est devenu le plus jeune chef d’État de l’histoire du Sénégal indépendant, portant ainsi les espoirs et les aspirations d’une nouvelle génération de leaders africains.

Dans son discours inaugural, le président Faye a réaffirmé son engagement envers la souveraineté et l’indépendance de l’Afrique, évoquant également les aspirations des élites décomplexées pour une plus grande autonomie continentale.

Ibrahim Traoré a souligné sa disponibilité et son engagement à travailler aux côtés de Bassirou Diomaye Faye pour renforcer les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Sénégal, ainsi que pour promouvoir la coopération régionale et internationale au bénéfice des deux peuples.

Cette réaction positive de la part du président burkinabé reflète l’espoir et l’optimisme suscités par l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, tout en soulignant les attentes élevées quant à sa capacité à répondre aux défis et aux aspirations de la population sénégalaise.

Passation de service : Macky Sall cède les rênes à Bassirou Diomaye Faye avant de se rendre à la Mecque

Suite à la passation de pouvoir officielle au nouveau président Bassirou Diomaye Faye, l’ancien chef de l’État sénégalais Macky Sall a entamé un nouveau chapitre en se rendant à la Mecque en compagnie de l’ancienne première dame, Marième Faye Sall. Cette décision intervient juste après avoir remis les clés du Palais présidentiel lors d’une cérémonie symbolique qui marque la transition vers une nouvelle ère pour le Sénégal.

La passation de service s’est déroulée en présence de dignitaires et de représentants du gouvernement, mettant ainsi fin au mandat de Macky Sall et inaugurant celui de Bassirou Diomaye Faye. Cette étape importante dans la vie politique du pays a été marquée par des discours émouvants et des vœux de succès pour l’avenir du Sénégal.

Après avoir accompli sa Oumra, un pèlerinage mineur à la Mecque, Macky Sall a saisi l’occasion pour se recueillir et renforcer son engagement spirituel. Cette démarche souligne son dévouement religieux et son désir de trouver guidance et réconfort après la fin de sa présidence.

Les photos de Macky Sall et Marième Faye Sall à la Mecque témoignent de leur profonde dévotion et symbolisent un nouveau départ dans leur vie après la fin de la présidence. Cette visite à la Mecque revêt une signification particulière pour le couple, soulignant leur attachement aux valeurs religieuses et leur recherche de spiritualité dans cette période de transition.

En tant qu’ancien chef d’État, la participation de Macky Sall à des initiatives pour la paix et la stabilité régionales est attendue, reflétant ainsi son leadership dans la région et au-delà. Sa visite à la Mecque s’inscrit dans cette perspective, démontrant son engagement continu en faveur de la paix et de la justice.

La passation de pouvoir et la visite à la Mecque de Macky Sall et Marième Faye Sall marquent une étape importante dans leur vie post-présidentielle, mettant en lumière leur dévotion religieuse et leur engagement envers les valeurs spirituelles.

Réaction de la mère d’Ousmane Sonko suite à sa nomination en tant que Premier Ministre

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre du Sénégal a suscité des réactions diverses, y compris celle de sa propre mère, Khady Ngom. Dans une déclaration à l’Agence de presse sénégalaise, elle a exprimé à la fois sa fierté et ses préoccupations concernant cette nouvelle responsabilité qui incombe à son fils.

Tout d’abord, Khady Ngom a appelé son fils à rester toujours lucide et concentré sur ses responsabilités. « J’appelle mon fils à toujours avoir la tête sur les épaules », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi l’importance pour Ousmane Sonko de garder les pieds sur terre malgré sa nouvelle fonction.

En tant que mère, elle a également formulé des prières pour le succès de son fils ainsi que celui du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette volonté de voir son fils réussir dans ses nouvelles fonctions témoigne de son soutien indéfectible envers lui, tout en reconnaissant l’importance du partenariat entre le Premier Ministre et le Président pour le développement du pays.

Par ailleurs, Khady Ngom a adressé des conseils supplémentaires à son fils, notamment celui de ne pas décevoir les attentes des Sénégalais. « J’appelle Ousmane Sonko à ne pas faire perdre espoir aux Sénégalais », a-t-elle souligné, mettant ainsi en avant l’importance de l’intégrité et de la responsabilité dans l’exercice de ses fonctions.

Enfin, la mère d’Ousmane Sonko a plaidé pour l’unité et la collaboration entre son fils et le Président de la République, soulignant l’importance de travailler ensemble pour le bien-être du pays.

Cette réaction de la mère d’Ousmane Sonko reflète à la fois la fierté maternelle et les aspirations pour un avenir meilleur pour le Sénégal sous la direction de son fils et du Président.

Des attentes des agents des collectivités territoriales vis-à-vis du nouveau gouvernement

Ce mercredi 03 avril 2024, à la Direction des Services techniques communaux de Fass, l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal a tenu une assemblée générale pour exprimer ses attentes à l’égard du nouveau gouvernement. Principalement axées sur la revalorisation des salaires, ces attentes reflètent les préoccupations essentielles des agents qui jouent un rôle crucial dans la gestion quotidienne des affaires publiques au niveau local.

Moussa Cissokho, chargé de la communication de l’intersyndicale, a souligné l’importance de voir les nouvelles autorités gouvernementales répondre de manière diligente aux revendications des travailleurs des collectivités territoriales. La revalorisation des salaires est au cœur de leurs préoccupations, une demande qui revient régulièrement sur la table des négociations dans le secteur public sénégalais.

Cette assemblée générale témoigne de l’engagement des agents des collectivités territoriales à défendre leurs droits et à faire valoir leurs intérêts dans un contexte où leur rôle dans le développement local est essentiel. Les services locaux jouent en effet un rôle crucial dans la vie quotidienne des citoyens, et il est primordial d’assurer des conditions de travail justes et équitables pour ces agents.

L’intersyndicale cherche également à établir un dialogue constructif avec les autorités gouvernementales afin de trouver des solutions concertées aux défis auxquels sont confrontés les travailleurs des collectivités territoriales. La reconnaissance de leur contribution à la vie publique et au bien-être des citoyens est essentielle pour maintenir leur motivation et leur engagement.

En résumé, cette assemblée générale met en lumière les attentes légitimes des travailleurs des collectivités territoriales et souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre à ces préoccupations et assurer un environnement de travail favorable à la réalisation des missions locales.

Un nouveau tandem politique émerge au Sénégal : Diomaye et Sonko à la tête de l’État

Dans un contexte politique marqué par des changements significatifs, le Sénégal voit émerger un nouveau tandem à la tête de l’État : le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette association entre les deux dirigeants est perçue comme une véritable convergence de légitimités politique et électorale, selon les dires d’Alioune Tine, fondateur d’Afrika Jom Center.

Alioune Tine souligne que cette nouvelle dynamique politique offre les prémices d’un leadership différent, rompant avec un présidentialisme excessif qui pourrait menacer les institutions démocratiques. Il appelle ainsi à l’avènement d’une ère politique nouvelle, caractérisée par des alternatives réelles aux alternances politiques traditionnelles et des coalitions gouvernementales axées sur le bien-être de la majorité de la population.

Le fondateur d’Afrika Jom Center met en avant la nécessité d’un système politique innovant qui transcende les schémas du passé, permettant ainsi de consolider les institutions démocratiques et de promouvoir le développement économique et social du pays. Il salue également les premières déclarations du Premier ministre Sonko, qui met l’accent sur l’importance du travail et de l’engagement politique en faveur du progrès et de la prospérité pour tous.

Alioune Tine encourage le nouveau gouvernement sénégalais à saisir cette opportunité pour initier des réformes politiques audacieuses et des politiques sociales inclusives, visant à répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens du pays.

Guy Marius Sagna explique son absence à la prestation de serment de Bassirou Diomaye

La cérémonie de prestation de serment du Président élu Bassirou Diomaye Faye a été marquée par une absence notable, celle de Guy Marius Sagna. Le célèbre activiste et député de Pastef a expliqué les raisons de son absence dans un post partagé sur ses plateformes digitales.

En effet, Guy Marius Sagna a révélé qu’il se trouvait hors du Sénégal au moment de la prestation de serment de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a précisé qu’il était convoqué au parlement de la CEDEAO pour l’installation de la 6e législature, où lui et ses collègues allaient prêter serment.

Depuis Abuja, au Nigéria, où il se trouvait, Guy Marius Sagna a assuré qu’il continuait à recevoir les demandes de rencontres des Sénégalais désireux de lui parler des injustices et des oppressions qu’ils subissent. Il a également déclaré qu’il recevait les récits des injustices vécues par les citoyens.

Malgré son absence, Guy Marius Sagna a promis de recevoir les Sénégalais dès son retour au pays, comme à son habitude. Il a exprimé son impatience de les rencontrer et d’entendre leurs préoccupations, afin de trouver ensemble des solutions aux problèmes rencontrés.

Cette explication de Guy Marius Sagna vient éclaircir les circonstances de son absence à la prestation de serment présidentielle, démontrant ainsi son engagement continu envers les préoccupations des citoyens sénégalais, même lorsqu’il est hors du pays.

Adresse à la Nation du Président de la République

Ce soir à partir de 20h, ne manquez pas le discours du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession à l’indépendance du Sénégal. Restez connectés pour suivre cet événement en direct et entendre les messages importants du président pour l’avenir du pays.

Rencontre inattendue à Dakar : Le Président Doumbouya retrouve une vieille connaissance

Lors de sa visite à Dakar pour assister à l’investiture du Président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu, le Président de la Guinée, le Général Mamadi Doumbouya, a vécu un moment poignant. En chemin vers le Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), il a été interpellé par une personne handicapée, qu’il a immédiatement reconnue comme un ancien camarade militaire.

Ce geste inattendu a été empreint de chaleur humaine. Le Président guinéen s’est approché de cette personne nommée M. Sarr, en l’appelant par son nom. Dans une attitude empreinte de respect et de proximité, le Général Doumbouya s’est accroupi pour échanger avec lui. Il lui a adressé ses félicitations et exprimé sa joie de le revoir. « Toutes mes félicitations, ça fait plaisir de vous voir. Je suis venu exprès pour vous rencontrer », lui a-t-il dit.

Cette rencontre spontanée a été marquée par un échange sincère et chaleureux, illustrant la nature humaine du Président Doumbouya. Touché par cette retrouvaille inattendue, il a également exprimé son désir de maintenir le contact avec M. Sarr. « Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu. Donne-moi ton numéro », a-t-il ajouté, démontrant ainsi son attachement aux liens humains qui ont marqué son parcours.

Cette interaction simple mais significative révèle la volonté du Président Doumbouya de rester connecté à la réalité quotidienne de ses compatriotes et de ne pas perdre le contact avec ceux qui ont partagé des expériences importantes de sa vie. Elle témoigne également de sa proximité et de son accessibilité envers tous, quel que soit leur statut social ou leur situation personnelle.

Investiture de Bassirou Diomaye Faye : Abdou Mbacké Bara Doli exprime sa déception pour son absence

L’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui s’est tenue récemment, a été marquée par l’absence remarquée de certaines personnalités politiques, dont Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli, un marabout et acteur politique bien connu au Sénégal.

Dans une déclaration à Senego, Abdou Mbacké Bara Doli a expliqué qu’il n’avait pas reçu d’invitation officielle pour assister à cet événement historique. Cette absence d’invitation l’a profondément attristé et déçu, car il aurait souhaité être présent pour marquer son soutien au nouveau président et à son gouvernement.

En tant que figure publique engagée dans la lutte contre l’injustice, Abdou Mbacké Bara Doli a souligné qu’il aurait espéré un geste républicain de la part du nouveau gouvernement, en invitant toutes les parties prenantes de manière équitable. Il a également noté que d’autres personnalités de l’opposition, telles que Barthélemy Dias et Khalifa Sall, n’ont pas non plus reçu d’invitation pour l’investiture.

Malgré son engagement et ses contributions à la lutte contre l’injustice aux côtés du parti Pastef et de ses nouveaux dirigeants, Abdou Mbacké Bara Doli n’a pas été inclus dans la liste des invités. Cette exclusion l’a profondément déçu, mais il a réaffirmé son engagement envers son pays et sa disponibilité à servir, même dans ces circonstances.

En outre, Abdou Mbacké Bara Doli a critiqué le fait que certaines invitations semblent avoir été distribuées à des personnes qui n’étaient pas des invités légitimes, ce qui a potentiellement limité l’accès à l’événement pour d’autres.

Malgré son absence à l’investiture présidentielle, Abdou Mbacké Bara Doli reste déterminé à poursuivre son engagement envers le Sénégal et son peuple, dans l’espoir d’un avenir meilleur pour tous.

Le Président Bassirou Diomaye Faye s’adresse à la Nation : Un appel à l’unité et à l’action collective

En ce mercredi 3 avril 2024, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé sa première adresse à la Nation. Cette intervention, très attendue, a été diffusée à partir de 20h, offrant ainsi l’occasion au Président de partager sa vision et ses orientations pour le pays.

Dans son discours, le Chef de l’État a appelé à l’unité et à la solidarité de tous les Sénégalais, soulignant l’importance de travailler ensemble pour relever les défis qui se dressent devant le pays. Il a insisté sur la nécessité de mettre de côté les divergences politiques et de se concentrer sur l’intérêt supérieur de la nation.

Bassirou Diomaye Faye a également évoqué les priorités de son gouvernement, mettant en avant la lutte contre la pauvreté, le chômage et les inégalités sociales. Il a promis de mettre en œuvre des politiques visant à améliorer les conditions de vie de tous les citoyens, en particulier des plus vulnérables.

Par ailleurs, le Président a souligné l’importance de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il a affirmé son engagement à lutter contre la corruption et à promouvoir la justice sociale pour garantir un développement durable et équitable pour tous.

Bassirou Diomaye Faye a exhorté les Sénégalais à faire preuve de patriotisme et d’engagement civique, rappelant que c’est ensemble que le pays pourra surmonter les obstacles et progresser vers un avenir meilleur.

Cette adresse à la Nation marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, qui s’engage à œuvrer pour le bien-être et la prospérité de tous les citoyens.

Fausse rumeur de démission : Ousmane Sonko reste en poste à la Mairie de Ziguinchor

Depuis l’annonce de sa nomination en tant que Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, des spéculations ont circulé concernant la démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor. Cependant, ces informations sont totalement erronées. Le leader du Parti Pastef demeure toujours en fonction en tant que maire de Ziguinchor.

Aly Diédhiou, Chargé de communication de la Mairie de Ziguinchor, a tenu à clarifier la situation : « L’information faisant état de la démission du Maire Ousmane Sonko est archi fausse. Jusqu’au moment où j’écris ce message, cela n’est pas encore à l’ordre du jour ». Il a également ajouté qu’il était présent au bureau toute la matinée et que Ousmane Sonko occupait toujours le poste de premier magistrat de la ville de Ziguinchor.

Cette mise au point vise à rectifier les fausses informations qui ont été diffusées et à confirmer que Ousmane Sonko conserve pleinement son mandat de maire de Ziguinchor, malgré ses nouvelles responsabilités en tant que Premier ministre.

Prise de parole du Premier ministre Sonko : Des analystes politiques passent à la loupe son discours

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko a adressé un discours aux citoyens sénégalais. Sur les ondes de Rfm, des analystes politiques ont analysé en détail les propos du nouveau chef du gouvernement.

Selon Ousmane Sène, journaliste, le discours d’Ousmane Sonko a brillamment incarné le rôle de Premier ministre. Il a salué la justesse et la clarté du discours, soulignant qu’il a clairement défini le rôle du Premier ministre, qui consiste à coordonner les politiques définies par le président. Cette approche a été perçue comme rassurante par l’analyste.

Cependant, Ibrahima Bakhoum, un autre analyste politique, a une perspective différente. Il estime que Sonko s’est quelque peu éloigné des normes habituelles. Pour lui, Sonko assume pleinement sa fonction de Premier ministre, mais il souligne également les engagements pris par Sonko en son nom propre, ainsi qu’au nom de son équipe. Cette prise de position pourrait poser des questions quant à une possible empiètement sur les prérogatives du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Interrogé sur le risque que cette posture d’Ousmane Sonko ne vienne encombrer ou faire de l’ombre au président, Bakhoum répond que le pouvoir présidentiel est un pouvoir indivisible. Il souligne que le président est le détenteur du pouvoir, tandis que les autres, y compris le Premier ministre, sont des instruments à travers lesquels le président réalise ses objectifs. Selon lui, il y a une distinction claire entre le président et ses collaborateurs.

Cette analyse met en lumière les différentes interprétations et perceptions entourant le discours inaugural du Premier ministre Ousmane Sonko, et souligne les questions qui pourraient se poser quant à son rôle et son impact dans le gouvernement dirigé par le président Faye.

Abdou Karim Sall exprime sa gratitude envers Macky Sall : « Merci infiniment du fond du cœur »

Dans un geste empreint de respect et de reconnaissance, Abdou Karim Sall, ancien ministre sous la présidence de Macky Sall et actuel directeur de l’ARTP, a adressé un vibrant hommage à l’ancien chef de l’État sénégalais, quelques jours après son départ officiel du palais de la République.

Alors qu’il se trouve actuellement à La Mecque, Abdou Karim Sall a exprimé ses sentiments depuis cet endroit saint. Il a ainsi souligné l’émotion qu’il a ressentie en voyant Macky Sall quitter ses fonctions présidentielles après deux mandats bien remplis.

Dans un texte chargé de reconnaissance, Abdou Karim Sall a tenu à exprimer sa gratitude envers Macky Sall pour son engagement inébranlable et son dévouement envers les Sénégalaises et les Sénégalais au cours des douze dernières années. Il a salué les réalisations accomplies sous sa direction et s’est montré confiant quant à la capacité de Macky Sall à relever de nouveaux défis dans le futur.

Abdou Karim Sall a également partagé sa fierté d’avoir eu l’opportunité de travailler aux côtés de Macky Sall, soulignant les enseignements précieux qu’il a tirés de cette collaboration. Il a conclu son message en exprimant ses meilleurs vœux à l’ancien président et à sa famille pour les années à venir, affirmant que le meilleur reste à venir pour eux.

Ce témoignage sincère et chaleureux reflète la profonde admiration et le respect mutuel entre Abdou Karim Sall et Macky Sall, tout en mettant en lumière les contributions significatives de ce dernier à la nation sénégalaise.

Barthélémy Dias adresse ses voeux de succès à Pr Bassirou Diomaye Diakhar Faye après sa prestation de serment

Le député et maire de Dakar, Barthélémy Dias, a adressé un message de félicitations et de soutien au nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suite à sa prestation de serment le 2 avril 2024.

Dans un post sur sa page Facebook, Barthélémy Dias a exprimé ses voeux sincères de succès au Président Faye dans ses nouvelles fonctions. Il a également transmis les félicitations de toute la ville de Dakar au nouveau chef de l’État.

Ce message de soutien de Barthélémy Dias intervient alors que le Sénégal vient de connaître un changement majeur à la tête de l’État, avec l’investiture de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en tant que cinquième président de la République.

Le maire de Dakar a également exprimé un profond respect et un grand espoir envers le nouveau président, soulignant ainsi l’importance de cette transition démocratique pour l’avenir du pays.

En conclusion, Barthélémy Dias a offert ses prières pour le succès et la prospérité de Bassirou Diomaye Diakhar Faye dans ses nouvelles fonctions présidentielles, marquant ainsi son engagement envers le développement et le bien-être du Sénégal sous ce nouveau leadership.

SENEGAL-INDEPENDANCE-COMMEMORATION : Levée des couleurs à Mbacké pour le 64e anniversaire de l’indépendance

Dans le cadre de la commémoration du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, la ville de Mbacké a choisi de marquer cet événement par une cérémonie de levée des couleurs. Cette initiative a été annoncée par le préfet du département, Khadim Hann, qui a justifié ce choix par le contexte particulier de cette année.

En effet, la priorité a été accordée à l’organisation et au bon déroulement du récent scrutin présidentiel, qui a vu l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Dans ce contexte, la célébration de l’indépendance a été adaptée pour refléter les défis et les préoccupations actuels du pays.

La levée des couleurs à Mbacké symbolise ainsi le respect et la reconnaissance de l’histoire et des valeurs qui ont conduit à l’indépendance du Sénégal il y a 64 ans. C’est également l’occasion de rendre hommage aux sacrifices et à l’engagement de tous ceux qui ont contribué à la lutte pour la liberté et la souveraineté du pays.

Malgré les défis contemporains auxquels le Sénégal est confronté, la commémoration de l’indépendance reste un moment important pour renouveler l’engagement envers les idéaux de justice, de démocratie et de progrès. La levée des couleurs à Mbacké témoigne de la volonté du pays de continuer à avancer et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens. En conclusion, cette cérémonie rappelle l’importance de préserver et de célébrer l’héritage de l’indépendance, tout en répondant aux défis contemporains avec détermination et résilience.

« Il porte ses chaussures, c’est vos pieds que ça serre ? » : Quand Nathalie Yamb prend la défense de Diomaye Faye

La présence des deux épouses de Bassirou Diomaye Faye lors de sa prestation de serment en tant que nouveau président du Sénégal a suscité des réactions diverses, notamment concernant sa polygamie assumée. Pourtant, l’activiste suisse-camerounaise Nathalie Yamb a pris position pour défendre le choix du président, dénonçant l’ingérence des normes occidentales dans les traditions africaines.

Dans un contexte où les militants de l’égalité des droits occidentaux expriment des inquiétudes face à la polygamie affichée par le président sénégalais, Nathalie Yamb soulève une question fondamentale : les Africains n’ont-ils pas le droit de respecter leurs cultures, traditions et valeurs ? Son commentaire incisif interroge le jugement des observateurs extérieurs qui critiquent une pratique culturelle ancrée dans de nombreuses sociétés africaines depuis des siècles.

La défense de Nathalie Yamb met en lumière le débat sur la diversité culturelle et la nécessité de respecter les choix individuels et collectifs des différentes communautés. Elle souligne que critiquer la polygamie de Diomaye Faye revient à imposer des normes culturelles étrangères aux réalités locales du Sénégal.

Il est important de noter que l’épouse principale de Diomaye Faye, Marie Khone Faye, l’accompagne depuis plusieurs années et est la mère de ses quatre enfants. Son mariage avec Absa Faye, plus récent, constitue un fait inédit dans l’histoire politique du Sénégal, où aucun président n’avait auparavant vécu avec deux épouses officielles au Palais présidentiel.

En fin de compte, la réaction de Nathalie Yamb souligne la nécessité de respecter la diversité culturelle et les choix individuels, même si ceux-ci peuvent paraître inhabituels ou controversés selon les normes occidentales. Elle met en lumière l’importance de reconnaître et de valoriser les pratiques traditionnelles et les valeurs propres à chaque société.

Diomaye Président, Sonko Premier Ministre : Un tandem à l’épreuve du syndrome Senghor-Dia

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre par le nouveau président sénégalais Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une ère politique nouvelle, mais soulève également des questions sur la dynamique de ce tandem au pouvoir. L’alliance entre les deux hommes, qui ont traversé ensemble les vicissitudes de la politique sénégalaise, est à la fois logique et stratégique, mais elle nécessitera une gestion habile pour éviter les conflits potentiels.

L’annonce de cette nomination n’a pas surpris ceux qui ont suivi de près la montée en puissance de Bassirou Diomaye Faye et le rôle crucial joué par Ousmane Sonko dans la victoire éclatante de leur coalition lors des élections présidentielles. Malgré les spéculations selon lesquelles Sonko pourrait se retirer pour laisser la place à Diomaye, leur décision de gouverner ensemble en tandem confirme leur engagement mutuel et leur détermination à concrétiser le projet politique pour lequel ils se sont battus.

Cependant, la cohabitation entre un président et un Premier ministre aussi charismatiques et ambitieux que Diomaye et Sonko pourrait être délicate. Les observateurs avertis évoquent même le spectre du conflit Senghor-Dia des années 1960, bien que les contextes politiques soient différents. Il est crucial pour le succès de leur gouvernement que Diomaye et Sonko maintiennent des relations harmonieuses et une collaboration efficace, en dépit de leurs personnalités fortes et parfois divergentes.

Dans ses premières déclarations en tant que Premier ministre, Sonko a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec Diomaye pour mettre en œuvre leur programme commun. Il a souligné l’importance de la citoyenneté et a appelé les Sénégalais à contribuer activement à la réalisation des objectifs du gouvernement. Cette déclaration reflète la volonté de Sonko de jouer un rôle proactif dans le gouvernement tout en maintenant une relation de respect et de coopération avec le président.

Dans les heures à venir, Sonko devrait proposer au président la composition du nouveau gouvernement, marquant ainsi le début concret de leur collaboration au sein de l’exécutif. Il est essentiel que cette équipe gouvernementale soit formée de manière inclusive et compétente pour relever les défis économiques, sociaux et politiques auxquels le Sénégal est confronté.

En conclusion, le tandem Diomaye-Sonko est confronté à une tâche difficile mais cruciale pour l’avenir du pays. Leur capacité à surmonter les éventuels conflits et à travailler ensemble de manière efficace déterminera en grande partie la réussite de leur gouvernement et la réalisation des aspirations du peuple sénégalais.

Unapees félicite la bonne tenue des élections et réclame une gouvernance éducative inclusive au Sénégal

L’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Dans un communiqué officiel, l’organisation a salué les autorités pour leur gestion efficace des systèmes éducatif et universitaire, tout en soulignant la nécessité d’améliorations dans le secteur de l’éducation.

Le président de l’Unapees, Abdoulaye Fané, a souligné l’importance d’une gouvernance scolaire à l’écoute des besoins de la communauté éducative et des associations de parents. Il a appelé le nouveau président élu, Bassirou Diomaye Faye, à promouvoir une participation active et une collaboration accrue dans ce domaine vital pour le développement du pays.

Le communiqué de l’Unapees exhorte également les ministères concernés à favoriser un dialogue ouvert et une concertation avec toutes les parties prenantes afin de garantir une approche éducative inclusive et participative. M. Fané a souligné que cette gouvernance inclusive est cruciale pour l’avenir de l’éducation au Sénégal et pour assurer que les besoins et les préoccupations des élèves, des étudiants, des parents et des enseignants sont pris en compte de manière équitable.

Cette déclaration met en évidence l’engagement de l’Unapees en faveur d’une éducation de qualité et d’une gouvernance transparente dans le domaine de l’éducation. En appelant à une participation accrue et à une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes, l’Unapees s’efforce de contribuer à l’amélioration continue du système éducatif sénégalais et à l’atteinte des objectifs de développement éducatif du pays.

Ali Diallo, un entrepreneur sénégalais honoré aux États-Unis par le prestigieux Luminaire Award

L’investisseur sénégalais Ali Diallo a récemment été distingué par le Luminaire Award, un prix prestigieux qui célèbre les personnalités influentes de la diaspora africaine ayant eu un impact significatif aux États-Unis et dans le monde. La cérémonie de remise des prix s’est déroulée lors du Symposium sur les investissements de la diaspora, organisé à San José par l’African Diaspora Network.

Le Luminaire Award est une reconnaissance importante, attribuée à des individus qui se sont démarqués par leurs réalisations exceptionnelles et leur contribution à divers domaines, notamment les affaires, la technologie, l’éducation et la philanthropie. Ali Diallo, en tant que grand nom du secteur financier aux États-Unis et fondateur d’Aurion Capital, a été honoré pour son engagement remarquable dans le domaine des investissements et sa vision novatrice des affaires.

Implanté au cœur de la Silicon Valley, le groupe d’Ali Diallo investit dans des secteurs clés tels que l’énergie verte et les technologies de pointe. Sa contribution à l’innovation et à la croissance économique est reconnue à l’échelle internationale, et le Luminaire Award vient s’ajouter à une série de distinctions méritées pour ses réalisations exceptionnelles.

En recevant cette distinction, Ali Diallo rejoint le rang des personnalités éminentes de la diaspora africaine qui ont été honorées pour leur leadership et leur impact positif dans leurs communautés respectives. Son parcours exemplaire d’entrepreneur et sa vision globale des affaires sont une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures, témoignant de la capacité des Africains à exceller sur la scène mondiale et à contribuer au progrès économique et social.

Serigne Modou Guèye(UP) : Un appel à l’action pour la baisse du coût de la vie

Suite à la prestation de serment du nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Serigne Modou Guèye, leader du parti Union Patriotique (UP/Beug Sa Rëw), exprime ses attentes et ses recommandations pour le nouveau gouvernement.

Dans une déclaration, Serigne Modou Guèye souligne l’importance pour le Président Faye de se mettre rapidement au travail, car le peuple sénégalais place de grands espoirs en lui et il ne doit pas les décevoir. Il met en avant la nécessité de réduire le coût de la vie pour soulager les populations, une demande sociale pressante dans le contexte actuel.

Le marabout chef de parti insiste également sur l’importance de maintenir les acquis démocratiques et de promouvoir l’union sacrée entre tous les alliés du Président. Selon lui, cette unité est essentielle pour assurer la longévité du pouvoir et la stabilité du pays.

La prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, avec l’ambition de poursuivre le développement économique et social du pays. En succédant à Macky Sall, le nouveau Président hérite d’un ensemble de défis, notamment la gestion de la crise économique et la lutte contre la pauvreté.

La déclaration de Serigne Modou Guèye met en lumière les attentes élevées du peuple sénégalais envers le nouveau gouvernement, ainsi que l’importance de répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de la population. Il reste à voir comment le Président Diomaye Faye répondra à ces attentes et mettra en œuvre ses politiques pour améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

Sénégal : Entre attentes d’emplois et réalité économique : le rôle du Président

L’arrivée d’un nouveau Président, Bassirou Diomaye Faye, au Sénégal a suscité un mélange d’espoir et d’attentes au sein de la population. Dans les réunions traditionnelles sous l’arbre à palabres, les citoyens expriment leur désir de voir le nouveau chef de l’État créer des emplois et réduire le coût de la vie. Cependant, cette attente d’une résolution immédiate des problèmes économiques par le Président est confrontée à la réalité de la situation économique du pays.

Il est important de comprendre que le rôle du Président ne consiste pas à fournir directement du travail à chaque individu, mais plutôt à créer un environnement propice à la croissance économique et à la création d’emplois par le secteur privé. Malgré les attentes souvent irréalistes d’une population en quête de solutions immédiates, le Président ne peut pas être le sauveur de tous les problèmes économiques individuels.

La nécessité d’une auto-détermination et d’un engagement civique de la part des citoyens est primordiale pour stimuler le développement économique et la prospérité nationale. Le Président doit œuvrer pour lutter contre la corruption, rétablir l’ordre et promouvoir une justice sociale équitable afin de créer un environnement propice à la croissance économique et à la création d’emplois.

Il est également essentiel de reconnaître que le bien-être de la société ne dépend pas uniquement des actions du gouvernement, mais également de l’engagement et du travail acharné de chaque individu. Une compétition saine et des opportunités équitables sont nécessaires pour permettre à chacun de réaliser son potentiel et de contribuer au progrès collectif.

En définitive, la réalisation des attentes en matière d’emploi et de baisse des prix des denrées nécessite un effort collectif et une collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et la population. Le Président, en tant que leader, doit jouer un rôle de catalyseur pour encourager cette collaboration et créer un environnement favorable au développement économique et social du Sénégal.

La nomination de Sonko en tant que Premier ministre : Une décision logique et stratégique, selon le Pr Maurice S. Dione

La récente nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye suscite de vives réactions et analyses dans le paysage politique sénégalais. Selon le Professeur Maurice Soudieck Dione de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, cette décision représente une étape importante dans la tentative de rationaliser l’hyperprésidentialisme et de répartir les pouvoirs exécutifs de manière plus équilibrée.

Dans une intervention sur Sud Fm, le Professeur Dione a souligné deux scénarios envisageables avant la nomination de Sonko. Le premier envisageait que Diomaye Faye devienne président et nomme Sonko Premier ministre pour gérer les affaires politiques. Le deuxième scénario prévoyait que Sonko reste à la tête du parti Pastef et attende la période de septembre pour organiser les élections législatives, avec l’espoir de devenir Président de l’Assemblée nationale.

Cependant, le Président Diomaye Faye a opté pour la première option en nommant Sonko Premier ministre. Cette décision est interprétée comme une tentative de modérer le pouvoir présidentiel en intégrant Sonko, considéré comme un catalyseur de la victoire éclatante de la coalition Diomaye Président, dans le processus décisionnel.

Le Professeur Dione souligne ainsi que la présence d’un Premier ministre, en la personne de Sonko, est vue comme un moyen de rationaliser l’hyperprésidentialisme et de distribuer les responsabilités exécutives de manière plus équilibrée au sein du gouvernement. Cette nomination marque un changement significatif dans la dynamique politique du pays et ouvre la voie à de nouvelles stratégies de gouvernance.

L’analyse du Professeur Maurice Soudieck Dione met en lumière les implications politiques et stratégiques de la nomination de Sonko en tant que Premier ministre. Cette décision sera scrutée de près alors que le Sénégal navigue à travers des eaux politiques mouvementées et cherche à renforcer ses institutions démocratiques.

Mikayil Faye, le prodige sénégalais convoité, reste fidèle au Barça malgré les offres

Le jeune défenseur international sénégalais, Mikayil Faye, âgé de seulement 19 ans, est actuellement au centre de l’attention de plusieurs clubs de renom. Malgré son parcours prometteur et un début fulgurant avec l’équipe nationale du Sénégal, Faye, récemment transféré du NK Kustosija en Croatie, est déjà la cible de multiples offres en vue du prochain mercato estival.

Selon les informations de Mundo Deportivo, plusieurs équipes de football ont manifesté leur intérêt pour Faye, avec notamment une offre de 9 millions d’euros provenant de Lens. De plus, des clubs comme Girona et la Juventus de Turin évaluent la possibilité de renforcer leur défense en recrutant ce jeune talent.

Pourtant, malgré ces offres alléchantes, Mikayil Faye a affirmé sa volonté de rester fidèle au FC Barcelone. Ayant rapidement fait ses preuves au sein de l’équipe réserve du club, il aspire à poursuivre son ascension en Catalogne. Cette décision soulève des interrogations quant à son intégration future dans l’équipe première du Barça, d’autant plus que le club traverse une période financière délicate.

Certains observateurs estiment que le FC Barcelone pourrait être tenté de céder aux offres pour Faye afin de renflouer ses caisses. Cependant, la détermination du jeune prodige à rester au sein du club catalan témoigne de sa confiance en ses capacités et de son désir de s’épanouir sous les couleurs blaugrana.

L’avenir de Mikayil Faye au FC Barcelone reste donc incertain, mais sa décision de rester fidèle au club malgré les sollicitations extérieures illustre son attachement à l’institution et son ambition de s’y établir durablement.

And Takhawou Sandaga soutient le nouveau président Bassirou Diomaye Faye

Lors de la prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye le 2 avril 2024 à Diamniadio, près de Dakar, une nouvelle ère politique s’est ouverte au Sénégal avec l’arrivée du cinquième président de l’histoire du pays. Succédant à Macky Sall, qui a dirigé l’État de 2012 à 2024, Bassirou Diomaye Faye a reçu les félicitations chaleureuses de nombreux segments de la société sénégalaise, y compris le collectif des commerçants de Sandaga.

Dans une lettre adressée au président de la République, le collectif des commerçants de Sandaga exprime sa joie et ses félicitations pour son accession à la magistrature suprême du pays. Leur engagement à accompagner le nouveau président dans ses projets pour le développement et l’émergence du Sénégal est clair et sans équivoque.

« And Takhawou Sandaga » affirme son soutien total à la noble mission de Bassirou Diomaye Faye, qui consiste à conduire le Sénégal vers les plus hauts sommets de l’émergence. Ils expriment leur confiance en sa capacité à faire renaître l’espoir au sein de la population sénégalaise et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous.

Dans cette lettre empreinte de respect et de solidarité, le collectif des commerçants de Sandaga implore également les bénédictions d’Allah pour le président Diomaye Faye, demandant à ce qu’il soit guidé et protégé dans l’accomplissement de sa noble mission.

Cette déclaration de soutien et de collaboration de la part d’And Takhawou Sandaga illustre le désir du peuple sénégalais de voir son nouveau président réussir et de contribuer activement à la construction d’un Sénégal prospère et uni.

Ousmane Sonko nommé Premier ministre : Une collaboration fructueuse avec Diomaye Faye

La nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mardi dernier, marque un tournant significatif dans la politique sénégalaise. Cette décision découle d’une longue collaboration et d’une proximité idéologique entre les deux hommes, qui ont travaillé ensemble depuis leurs débuts au sein du syndicat des Impôts et Domaines jusqu’à la création du parti Pastef.

Le choix de Sonko pour ce poste est largement considéré comme logique, compte tenu de sa contribution à l’élaboration du programme de gouvernance du parti Pastef, ainsi que de son rôle déterminant dans la victoire électorale de Diomaye lors des précédentes élections présidentielles.

Sa nomination à ce poste clé témoigne de la confiance placée en lui par le président Bassirou Diomaye Faye et souligne le rôle central qu’il est appelé à jouer dans la mise en œuvre de leur programme politique commun.

La citation de Boileau-Despréaux, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément », souligne également l’importance de la clarté et de la précision dans la communication des idées, qualités que Sonko semble posséder, comme en témoigne sa contribution à la formulation du programme du parti Pastef.

En dernière analyse, Ousmane Sonko apparaît comme le choix naturel pour le poste de Premier ministre en raison de sa longue collaboration avec Bassirou Diomaye Faye, de sa contribution au programme du parti et de son succès électoral lors des précédentes élections présidentielles. Sa nomination reflète la confiance en ses capacités à concrétiser les objectifs du gouvernement et du parti, ouvrant ainsi une nouvelle ère politique au Sénégal.

Annonce imminente : La composition du Gouvernement Sonko dévoilée ce mercredi

À peine quelques jours après son investiture, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a pris une décision marquante pour entamer son mandat présidentiel.

Hier soir, mardi 2 avril, le pays a été témoin d’un événement historique alors que le chef de l’État a présenté son gouvernement. Dans une annonce qui a captivé l’attention nationale, le président a nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par le biais d’un décret présidentiel.

Lors de son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance qu’il lui a témoignée. Il a promis de travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et pour œuvrer au développement et à la prospérité de la nation. Il a également annoncé que la composition complète de son gouvernement serait révélée dans les prochains jours, suscitant une grande attente parmi les citoyens.

Selon les informations diffusées sur la TFM, la liste des ministres sera rendue publique dès aujourd’hui, mercredi, à partir de 15 heures. Cette annonce tant attendue offrira un aperçu plus détaillé de la feuille de route du nouveau gouvernement et des priorités qu’il entend mettre en avant pour relever les défis nationaux.

Cette révélation de la composition du gouvernement Sonko marque le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal. Les citoyens attendent avec impatience de découvrir les visages qui occuperont les postes clés de l’administration, et espèrent que cette équipe saura répondre aux aspirations et aux besoins du peuple sénégalais dans les années à venir.

Ousmane Sonko, Premier ministre : Un appel au patriotisme et au don de soi pour la patrie

Dans un discours vibrant prononcé juste après sa nomination au poste de Premier ministre, le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a posé les fondements d’une gouvernance axée sur le patriotisme et le sacrifice pour le bien de la nation. S’adressant à ses futurs collaborateurs, Sonko a clairement défini les principes qui guideront son mandat.

« Nous avons présenté notre projet de société, qui a été largement accepté par la population. Le succès du président Bassirou Diomaye Faye est le fruit de nos efforts collectifs. Nous appelons chacun à contribuer », a déclaré Sonko, mettant ainsi en avant la responsabilité partagée dans la construction d’un Sénégal meilleur.

Cependant, Sonko a tenu à souligner une distinction importante : « Nous appelons au don de soi, à la citoyenneté et au patriotisme, mais nous ne prônons pas un partage du gâteau ». Avec ces mots, il a rappelé l’importance de travailler ensemble pour le bien commun, sans se laisser entraîner par des intérêts personnels ou partisans.

« Liguey lañu wax, waxuñu nguru. Coño lanu wax, wahuñu nguru, loxo you set lañu wax, waxañu lénène », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’engagement de son gouvernement envers le travail acharné, l’intégrité et la transparence. Cette formule incarne l’esprit de sacrifice et de dévouement qui guidera les actions de son administration.

L’annonce de Sonko marque un nouveau chapitre dans la politique sénégalaise, mettant en avant des valeurs de responsabilité, de solidarité et de détermination. En appelant à un véritable engagement envers la patrie, il définit une vision ambitieuse pour l’avenir du Sénégal, où le bien-être de la nation prime sur toute autre considération.

Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à prendre ses fonctions, les paroles de Sonko résonnent comme un appel à l’action et à l’unité, invitant chacun à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère et juste pour tous.

Départ émouvant de Macky Sall : Les adieux marqués par les larmes

Hier, un chapitre important de l’histoire politique du Sénégal s’est clos avec le départ du Président sortant, Macky Sall, du palais de la République. Accompagné de son successeur élu, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté la présidentielle avec 54,28% des suffrages dès le premier tour le 24 mars dernier, Macky Sall a dit au revoir à ses partisans dans un moment empreint d’émotion.

Après la cérémonie de passation de pouvoir, rapportée par L’Observateur, le domicile de Macky Sall, situé dans le quartier Mermoz, a été le théâtre de scènes déchirantes alors que militants, sympathisants, amis et collaborateurs se sont rassemblés pour lui dire adieu. Les larmes ont coulé lors de ces adieux poignants, témoignant de la profondeur des liens tissés entre Macky Sall et ceux qui l’ont soutenu tout au long de son mandat.

Le départ de Macky Sall a également été marqué par des adieux émouvants à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, où des dizaines de militants s’étaient mobilisés pour lui rendre hommage, selon Les Échos. Un moment particulièrement poignant s’est déroulé lorsque l’ancienne députée libérale, Fatou Thiam, a éclaté en sanglots après avoir salué Macky Sall. Ces scènes de dévotion et de tristesse illustrent l’impact profond que le président sortant a eu sur ses partisans et sur la vie politique du pays.

Finalement, Macky Sall a embarqué à bord de l’avion de commandement affrété par son successeur pour se rendre en Oumra, un voyage symbolique marquant une nouvelle étape dans sa vie après la présidence.

Le départ de Macky Sall est un moment chargé d’émotions et de réflexion, mettant en lumière le respect et la gratitude envers un leader politique qui a marqué l’histoire de son pays. Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, les Sénégalais se souviendront avec respect et affection du mandat de Macky Sall et des nombreux défis qu’il a affrontés au cours de ses années au pouvoir.

Vidéo : Les moments émouvants du Tagato entre Macky Sall et le Pr Diomaye Faye

Une vidéo captivante circule sur les réseaux sociaux, dévoilant des instants émouvants lors du Tagato entre l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, et le nouveau président, le Professeur Diomaye Faye. Cette cérémonie traditionnelle, chargée de symboles et de traditions, a été l’occasion pour les deux hommes de partager des moments de complicité et d’échange, sous le regard attentif de leurs partisans et des médias.

Les moments émouvants du Tagato entre Macky Sall et le Pr Diomaye Faye

Le Tagato, une coutume ancestrale sénégalaise, revêt une signification profonde dans la transition du pouvoir. C’est un rituel où l’ancien président remet symboliquement le flambeau au nouveau chef de l’État, marquant ainsi la continuité de l’État et la transmission pacifique du pouvoir.

Dans cette vidéo poignante, on observe Macky Sall et le Professeur Diomaye Faye échanger des gestes de respect et d’affection, témoignant de leur engagement envers le bien-être du pays et de son peuple. Les regards échangés, les poignées de main chaleureuses et les sourires complices illustrent l’esprit d’unité et de fraternité qui caractérise ce moment symbolique.

Les Sénégalais, témoins de cette transmission du pouvoir en toute sérénité, ont salué cette démonstration de maturité politique et de respect des institutions démocratiques. Cette vidéo a suscité une vague d’émotion et de fierté nationale, renforçant l’espoir en un avenir prometteur pour le Sénégal sous la direction du Pr Diomaye Faye.

Au-delà des différences politiques, cette cérémonie a rappelé l’importance de l’unité et de la collaboration pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté. En célébrant ces moments de camaraderie et de transition pacifique du pouvoir, les Sénégalais renouvellent leur engagement envers la démocratie et la stabilité de leur nation.

Cette vidéo restera gravée dans les mémoires comme un témoignage poignant de l’esprit de concorde et de responsabilité qui anime le peuple sénégalais et ses dirigeants, une source d’inspiration pour les générations futures dans la construction d’un Sénégal meilleur et plus prospère.

Explosion de talent à la Saudi Pro League : Ronaldo et Mané mènent Al-Nassr à la victoire écrasante

Une performance magistrale a marqué la 26e journée de la Saudi Pro League alors qu’Al-Nassr écrasait Abha Club sur un score incontestable de 0-8. Cristiano Ronaldo et Sadio Mané se sont révélés être les maîtres du terrain, contribuant à la moitié des buts inscrits, offrant ainsi à leur équipe une victoire éclatante.

La paire offensive formée par Ronaldo et Mané a livré une première mi-temps exceptionnelle, propulsant Al-Nassr vers un avantage décisif. Ronaldo, avec un doublé en dix minutes seulement, et Mané, ajoutant un but à son compte déjà impressionnant de dix pour la saison, ont démontré leur complicité technique et leur redoutable dynamique offensive.

Le talent de Sadio Mané, l’étoile sénégalaise, continue de briller sur le terrain, démontrant une fois de plus son expertise et son impact sur le jeu. L’association entre le Portugais et le Sénégalais a été remarquable, illustrant la force offensive redoutable d’Al-Nassr et son potentiel à dominer ses adversaires.

Parallèlement, Al-Hilal, représenté par des joueurs de renom tels que Kalidou Koulibaly et Yassine Bounou, a également assuré sa suprématie en remportant une victoire maîtrisée contre Al-Okhdoud. Ces performances exceptionnelles des clubs saoudiens soulignent l’intensification de la course au titre, avec des joueurs internationaux tels que Ronaldo et Mané jouant un rôle crucial dans la quête de succès.

L’impact des stars mondiales sur la Saudi Pro League ne peut être sous-estimé, leurs contributions étant indéniablement un facteur déterminant dans l’équation du triomphe. Cette journée a été le théâtre d’une démonstration de talent et de puissance, laissant présager une compétition intense et passionnante jusqu’à la fin de la saison.

Première audience : Diomaye Faye et un ancien ministre discutent des priorités économiques du nouveau gouvernement

Le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement entamé son mandat en recevant le patron de la Société financière internationale (SFI), Makhtar Diop, lors de sa première audience officielle, en présence du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des orientations économiques que le nouveau gouvernement entend mettre en œuvre dans plusieurs secteurs clés.

Selon les déclarations de Makhtar Diop, ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique et ancien ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, rapportées par Les Échos, les discussions ont porté sur les priorités du gouvernement dans les domaines de l’Agriculture, du Logement, de la Digitalisation et de l’Économie.

L’accent a été mis sur la mobilisation des ressources domestiques pour garantir un financement adéquat de l’économie, ainsi que sur le rôle crucial du secteur privé dans ce processus. Makhtar Diop a exprimé son impression face à la vision des autorités concernant le rôle essentiel que le secteur privé doit jouer dans le développement économique du pays.

En outre, il a été question du soutien aux entrepreneurs sénégalais afin qu’ils puissent contribuer de manière significative au financement de l’économie nationale. Makhtar Diop a souligné l’engagement de la SFI dans cette démarche, notamment à travers son initiative en faveur des champions nationaux, visant à renforcer le secteur privé local et à stimuler la croissance économique.

Cette première audience entre le président Bassirou Diomaye Faye et Makhtar Diop témoigne de la volonté du nouveau gouvernement sénégalais de placer le développement économique au cœur de son action, en favorisant la collaboration étroite avec les acteurs nationaux et internationaux. Cette démarche reflète une ambition commune de prospérité et de croissance durable pour le Sénégal.

SÉNÉGAL : Fête de l’indépendance à Ziguinchor marquée par une levée des couleurs

Dans un contexte marqué par les défis sanitaires et les mesures de précaution liées à la pandémie, la célébration de la fête de l’indépendance au Sénégal revêt cette année un caractère sobre et empreint de symbolisme. À Ziguinchor, dans le sud du pays, les festivités se résument à une simple cérémonie de levée des couleurs, comme l’a annoncé le gouverneur de la région, Mor Talla Tine.

Cette cérémonie, prévue pour jeudi, se déroulera au sein de la gouvernance à partir de neuf heures 30 minutes, conformément aux informations fournies par le chef de l’exécutif régional lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). C’est ainsi que la 64e année de l’indépendance du Sénégal sera commémorée sobrement, dans le respect des restrictions et des mesures de sécurité en vigueur.

L’accession à la souveraineté internationale du Sénégal est un moment d’une importance capitale dans l’histoire du pays, symbole de la lutte pour la liberté et l’autonomie. Chaque année, cette date est célébrée avec fierté et solennité à travers le pays, rassemblant les citoyens autour des valeurs d’unité et de progrès.

Malgré les circonstances particulières de cette année, marquées par les contraintes liées à la pandémie de COVID-19, la commémoration de l’indépendance demeure un moment de réflexion sur le chemin parcouru et sur les défis à venir pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Dans un esprit de solidarité et de résilience, les Sénégalais célèbrent cette journée nationale avec dignité et détermination, témoignant de leur attachement indéfectible à leur patrie et à ses idéaux. Que cette fête de l’indépendance soit l’occasion de renforcer les liens qui unissent les différentes composantes de la société sénégalaise, dans un élan de solidarité et de fraternité pour un avenir meilleur.

Drame à Yeumbeul Sud : un enfant de 3 ans retrouvé noyé dans un puits

Une tragédie sans précédent a secoué la tranquille commune de Yeumbeul Sud, plongeant ses habitants dans la consternation et la tristesse. Le jeune M. Fall, âgé de seulement 3 ans, a été retrouvé mort dans des circonstances des plus tragiques, ayant chuté dans un puits creusé dans la rue.

Les détails de ce drame déchirant, rapportés par Les Échos, dépeignent une série d’événements malheureux. La mère de M. Fall aurait quitté la chambre pendant le sommeil de l’enfant pour s’occuper de ses tâches quotidiennes. Se réveillant seul et ne trouvant pas sa mère à ses côtés, le petit M. Fall s’est aventuré dans la rue à sa recherche, ignorant les dangers qui pouvaient l’attendre.

Sans se rendre compte du danger imminent, l’enfant s’est approché du puits situé sans aucune protection. Dans une chute tragique, il a basculé à l’intérieur, plongeant sa famille et le quartier dans l’angoisse.

Le retour de la mère de l’enfant, découvrant son absence, a déclenché une vague de recherches dans la communauté. Malheureusement, elles n’ont pas abouti avant qu’un passant ne fasse la macabre découverte : le corps sans vie de M. Fall flottant dans l’eau du puits. Malgré tous les efforts pour le sauver, il était déjà trop tard.

La perte de ce jeune garçon a provoqué une onde de choc dans toute la région, rappelant l’importance cruciale de la sécurité des enfants et de la surveillance constante. Les autorités ont rapidement ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet incident dévastateur.

En ces moments difficiles, la communauté de Yeumbeul Sud se serre les coudes autour de la famille de M. Fall, partageant leur peine et offrant leur soutien dans cette épreuve insurmontable. Puissent-ils trouver la force et le réconfort nécessaires pour traverser cette terrible épreuve.

Bassirou Diomaye Faye et le CNP : Unité pour le patriotisme économique au Sénégal

**Bassirou Diomaye Faye et le CNP : Unité pour le patriotisme économique au Sénégal** Dans un contexte post-électoral empreint d’optimisme et de volonté de changement, le président élu Bassirou Diomaye Faye reçoit un soutien sans faille du secteur privé sénégalais, incarné par le Conseil national du patronat (CNP), en faveur de sa vision audacieuse du patriotisme économique pour le pays.

À la suite de sa victoire à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a rapidement suscité l’adhésion et l’enthousiasme du CNP, dont le président, Baïdy Agne, exprime avec fermeté la volonté du secteur privé d’être un acteur déterminant dans toute entreprise visant à promouvoir le développement économique et social du Sénégal. Cette adhésion est fondée sur une conviction commune de l’importance cruciale de la souveraineté économique pour le bien-être national.

La portée de la victoire électorale de Bassirou Diomaye Faye dépasse largement le cadre politique, se traduisant également par un signal positif pour la stabilité politique du pays et la confiance des marchés. Le discours du président élu, imprégné d’un message d’unité et axé sur des enjeux fondamentaux tels que la création d’emplois et le renforcement du secteur privé, est salué tant par les acteurs nationaux qu’internationaux.

Le CNP s’engage résolument à soutenir le programme du président élu et à contribuer activement à la réalisation de ses ambitions pour le Sénégal. Cette dynamique de collaboration est également perçue favorablement par les marchés financiers, qui voient dans l’orientation prise par le nouveau régime une opportunité propice au développement économique du pays.

Dans ce climat d’unité et de collaboration entre le gouvernement et le secteur privé, le Sénégal ouvre la voie à des perspectives prometteuses pour son avenir économique. L’engagement ferme de Bassirou Diomaye Faye en faveur du patriotisme économique, soutenu par le CNP et les acteurs économiques, offre une base solide pour la mise en œuvre de réformes positives et durables, propices à la prospérité et au bien-être de tous les Sénégalais.

Révélation : Colonel Pape Birame Dièye nommé nouvel aide de camp du Président Diomaye Faye

« Le choix du neveu de l’ancien président Abdou Dioufeuse l’intérêt et l’initié, que son expérience et sa compétence professionnelle sont en avant ».

Dans un geste qui ne manque pas de susciter l’intérêt et l’attention, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le Colonel Pape Birame Dièye en tant que son nouvel aide de camp. Ce choix stratégique remplace le général Meissa Cellé Ndiaye, qui occupait précédemment ce poste aux côtés du Président sortant, Macky Sall.

Selon les informations fournies par l’Observateur, le Colonel Pape Birame Dièye apporte avec lui une riche expérience professionnelle et une solide formation. Ancien chef de cabinet du chef d’état-major général des armées sénégalaises, il est désormais appelé à jouer un rôle clé aux côtés du nouveau chef de l’État.

Ce qui rend cette nomination particulièrement intrigante, c’est le lien familial du Colonel Dièye avec l’ancien président sénégalais Abdou Diouf. En effet, il est le neveu de l’ancien chef d’État, et sa mère est la sœur du président Diouf. Cette connexion familiale a attiré l’attention sur la nomination du Colonel Dièye et a soulevé des questions sur son implication future dans la politique sénégalaise.

Néanmoins, ceux qui le connaissent le décrivent comme quelqu’un de calme, de posé, et doté de toutes les qualités professionnelles nécessaires pour assumer pleinement ses nouvelles responsabilités. Son éducation solide et son parcours professionnel impressionnant le préparent à remplir efficacement sa mission en tant qu’aide de camp du président de la République.

Cette nomination marque un nouveau chapitre dans l’entourage présidentiel et reflète la volonté du président Diomaye Faye de s’entourer de personnes compétentes et dignes de confiance. Elle témoigne également de l’importance des liens familiaux et des réseaux dans la politique sénégalaise, où les relations personnelles peuvent jouer un rôle crucial dans la prise de décision.

Alors que le Colonel Pape Birame Dièye prend ses fonctions aux côtés du président Diomaye Faye, l’avenir dira quel impact il aura sur la gouvernance du pays et sur les relations entre le gouvernement et l’ancien régime. Sa nomination soulève des questions intéressantes sur la dynamique du pouvoir au Sénégal et suscite des attentes quant à sa contribution à l’administration en place.

Bassirou Diomaye Faye intronisé nouveau président sénégalais : un espoir partagé

La cérémonie solennelle de prestation de serment a marqué un tournant historique pour le Sénégal, avec l’avènement de Bassirou Diomaye Faye en tant que président. Mouhamadou Makhtar Cissé, Ministre de l’Intérieur, n’a pas manqué d’exprimer ses vives félicitations: «Votre victoire est celle de la démocratie… En avant vers un Sénégal fort et respecté». Ce sentiment a été fait écho à Aminata Touré, ancienne ministre, qui a souligné la victoire de la démocratie tout en insistant sur l’importance de la réconciliation au sein de la Cedeao. Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidentielle de 2024, a reconnu la nouvelle trajectoire prix par la nation : « Le Sénégal prend une nouvelle direction, après avoir affirmé son ancrage démocratique ». Aly Ngouille Ndiaye, également candidat à la prochaine présidentielle, a exprimé son optimisme, notamment concernant les attentes de la jeunesse sénégalaise envers leur nouveau dirigeant.

La prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye a déclenché une vague d’émotions et d’optimisme à travers le Sénégal. En tant que nouveau chef d’État, il hérite d’un pays avec des défis mais aussi avec un potentiel immense. Sa victoire électorale est saluée comme une victoire pour la démocratie sénégalaise, renforçant ainsi la stabilité politique du pays et son engagement envers les principes démocratiques.

L’appel à la réconciliation lancé par Aminata Touré résonne profondément dans un contexte régional et international où la coopération et l’unité sont essentielles pour relever les défis communs. La présence de représentants d’autres partis politiques, tels que Mamadou Lamine Diallo et Aly Ngouille Ndiaye, lors de la cérémonie de prestation de serment souligne l’importance de l’unité nationale et de la collaboration politique pour faire avancer le pays.

Alors que le président Faye entame son mandat, les attentes sont grandes, en particulier de la part de la jeunesse sénégalaise qui aspire à un avenir meilleur. Son engagement à répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens, ainsi que sa détermination à relever les défis économiques, sociaux et environnementaux, seront scrutés de près.

En définitive, l’intronisation de Bassirou Diomaye Faye en tant que président du Sénégal marque le début d’une nouvelle ère pour le pays. C’est un moment d’espoir et de renouveau, où la nation sénégalaise se tourne vers l’avenir avec optimisme et détermination, prête à surmonter les défis et à saisir les opportunités qui se présentent sur la voie du progrès et du développement.

Nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre : un nouveau chapitre s’ouvre pour le Sénégal

Dans un geste rapide et décisif, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, nommé Ousmane Sonko au poste de Premier ministre, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal. Cette nomination, annoncée dans la soirée du mardi 2 avril, reflète la volonté du nouveau président de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente dès le début de son mandat.

Ousmane Sonko, une figure politique respectée et connue pour son engagement en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, apporte avec lui une expérience précieuse et un leadership éclairé. Son parcours, marqué par son implication dans divers domaines de la vie publique, fait de lui un choix judicieux pour occuper le poste de Premier ministre dans cette période de transition et de renouveau.

Dans son discours inaugural, le Premier ministre Sonko a souligné l’importance d’avoir une équipe gouvernementale diversifiée et compétente, capable de répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté. Il a également promis de travailler en étroite collaboration avec le président Faye pour mettre en œuvre une vision ambitieuse de développement et de progrès pour le Sénégal.

L’annonce imminente de la composition du reste du gouvernement suscite déjà un vif intérêt au sein de la population. Les Sénégalais attendent avec impatience de découvrir les noms des ministres qui accompagneront Ousmane Sonko dans cette nouvelle aventure politique. Ils espèrent voir une équipe dynamique et représentative, composée de femmes et d’hommes compétents issus de divers horizons, prête à relever les défis du présent et à construire un avenir meilleur pour tous.

Cette nomination marque un tournant important dans l’histoire politique du Sénégal. Elle témoigne de la volonté des dirigeants de répondre aux aspirations du peuple et de travailler ensemble pour bâtir un avenir plus juste et prospère. Avec Ousmane Sonko à sa tête, le gouvernement s’engage à placer l’intérêt général au cœur de ses actions et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Ousmane Sonko désigné Premier ministre : La liste des ministres révélée ce mercredi

À peine investi en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a déjà pris une décision majeure en nommant Ousmane Sonko au poste de Premier ministre. Cette annonce, faite lors de la cérémonie d’investiture, ouvre la voie à la constitution du gouvernement.

Dans son premier discours en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a déclaré que les noms des ministres qui composeront son gouvernement seront révélés dans les prochaines heures. Selon des sources concordantes, cette liste sera publiée dès ce mercredi à partir de 15 heures.

Cette annonce marque une étape importante dans la mise en place de l’administration du nouveau président, reflétant sa volonté de former une équipe compétente et engagée pour répondre aux défis nationaux. Les attentes sont grandes quant à la composition de ce gouvernement, alors que le pays entre dans une nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Ousmane Sonko annonce les priorités du nouveau Gouvernement

Après sa nomination au poste de Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko s’est engagé à mettre en œuvre le programme de campagne du président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité.

Dans une déclaration mardi soir, Ousmane Sonko a affirmé que le nouveau gouvernement travaillerait dans le cadre du programme présidentiel, visant à faire du Sénégal un pays souverain, juste et prospère. Cette vision comprend des initiatives pour renforcer la souveraineté nationale, promouvoir la justice sociale et économique, et favoriser la prospérité pour tous les citoyens.

Reconnaissant l’importance de sa nomination en tant que Premier ministre, Ousmane Sonko a souligné la lourde responsabilité qui lui incombe en tant que chef de gouvernement chargé de coordonner les actions gouvernementales. Il a exprimé sa gratitude envers le président pour la confiance placée en lui et a promis de travailler avec détermination pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ousmane Sonko a également remercié le peuple sénégalais pour son soutien et son attachement au projet de son parti, PASTEF. Il a appelé chaque citoyen à s’approprier ce projet à travers des actions citoyennes et patriotiques, soulignant l’importance de l’engagement de tous pour atteindre une véritable rupture dans le progrès du pays.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal, avec un engagement clair envers la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Son appel à l’action citoyenne souligne l’importance de l’implication de chaque individu dans la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

Gouvernement : Ousmane Sonko nommé Premier Ministre par le Président Bassirou Diomaye Faye

Dans une annonce surprenante et hautement significative, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, au poste de Premier Ministre du gouvernement sénégalais. Cette nomination marque un tournant majeur dans la scène politique du pays et suscite une réaction intense à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, une figure politique controversée mais charismatique, est bien connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement envers la lutte contre la corruption et les inégalités sociales. En tant que leader du parti Pastef, il a su mobiliser un soutien considérable parmi la jeunesse sénégalaise et a émergé comme une voix forte de l’opposition.

Sa nomination en tant que Premier Ministre représente un geste de dialogue et d’inclusion de la part du président Bassirou Diomaye Faye. En choisissant Ousmane Sonko, le président envoie un signal fort sur sa volonté de gouverner de manière inclusive et de rassembler différentes forces politiques pour faire avancer le pays.

Cette annonce a déclenché une série de réactions à travers tout le pays. Les partisans d’Ousmane Sonko célèbrent sa nomination comme une victoire pour le changement et l’espoir d’une gouvernance plus transparente et équitable. D’autres expriment des réserves quant à cette décision, soulignant les divergences idéologiques et politiques entre le président et son nouveau Premier Ministre.

Néanmoins, cette nomination ouvre la voie à une nouvelle ère politique au Sénégal, avec Ousmane Sonko au poste de Premier Ministre. Les attentes sont élevées quant à la capacité de cette nouvelle équipe à répondre aux défis économiques, sociaux et politiques auxquels le pays est confronté, et à réaliser les aspirations du peuple sénégalais pour un avenir meilleur.

En conclusion, la nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier Ministre marque un moment décisif dans l’histoire politique du Sénégal. C’est un pas audacieux vers une gouvernance plus inclusive et une reconnaissance des voix de l’opposition dans la direction du pays. Reste à voir comment cette nouvelle dynamique politique se traduira dans les politiques et les actions du gouvernement à venir.

YouTube video player

Oumar Samba Ba reconduit en tant que Secrétaire général de la présidence

La continuité et la stabilité caractérisent la présidence sous le nouveau mandat de Bassirou Diomaye Faye, avec la reconduction d’Oumar Samba Ba au poste de Secrétaire général de la Présidence. Cette décision confirme la confiance accordée à M. Ba pour diriger l’administration présidentielle, un rôle qu’il occupe depuis 2020.

La reconduction d’Oumar Samba Ba peut être considérée comme une petite surprise, étant donné qu’il avait été nommé à ce poste par l’ancien Président de la République, Macky Sall. Cependant, cette décision témoigne de la reconnaissance de ses compétences et de sa capacité à assumer les responsabilités clés au sein de l’appareil gouvernemental.

En tant qu’Inspecteur général d’État, Oumar Samba Ba apporte une expertise précieuse en matière de gestion publique et de gouvernance. Son expérience et sa connaissance approfondie des rouages de l’administration font de lui un pilier essentiel de l’équipe présidentielle.

La reconduction d’Oumar Samba Ba est accueillie avec satisfaction par de nombreux observateurs, qui voient en lui un leader compétent et fiable. Sa nomination témoigne également de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de maintenir une certaine continuité dans la gouvernance du pays, tout en apportant les ajustements nécessaires pour répondre aux nouveaux défis et priorités du mandat en cours.

Cette décision confirme également l’engagement du Président Faye envers la bonne gouvernance et la transparence, en conservant à des postes clés des fonctionnaires expérimentés et dignes de confiance.

En conclusion, la reconduction d’Oumar Samba Ba en tant que Secrétaire général de la présidence témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’appuyer sur des leaders chevronnés pour diriger le pays vers un avenir meilleur. C’est un signe de stabilité et de continuité dans la gouvernance du Sénégal, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Le Pr Mary Teuw Niane nommé Directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé aujourd’hui la nomination du Pr Mary Teuw Niane au poste de Directeur de Cabinet. Cette décision marque un moment crucial dans la mise en place de son gouvernement et de son administration présidentielle, ainsi que dans la constitution d’une équipe de leadership solide et expérimentée.

Le Pr Mary Teuw Niane est un éminent professeur émérite de mathématiques, jouissant d’une réputation académique incontestée. Son expérience en tant qu’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation confère à sa nomination une expertise précieuse dans la gestion des affaires publiques et la prise de décisions stratégiques.

Cette nomination témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de s’entourer de professionnels chevronnés et compétents pour relever les défis complexes auxquels le pays est confronté. En choisissant le Pr Mary Teuw Niane comme Directeur de Cabinet, le Président démontre son engagement envers l’excellence et l’intégrité dans la gouvernance, ainsi que sa volonté de faire appel à des leaders ayant fait leurs preuves dans leurs domaines respectifs.

Le Pr Mary Teuw Niane apporte une vision claire et une expertise pointue à son nouveau rôle. Son engagement envers le progrès et le développement du Sénégal, ainsi que sa capacité à travailler en étroite collaboration avec le Président et les autres membres du gouvernement, font de lui un atout précieux pour l’administration présidentielle.

Cette nomination est accueillie avec enthousiasme et confiance par la population sénégalaise, qui voit en elle un signe positif pour l’avenir du pays. Les attentes sont grandes quant à la capacité du Pr Mary Teuw Niane et de l’ensemble du gouvernement à faire progresser le Sénégal sur la voie du développement et de la prospérité pour tous.

En conclusion, la nomination du Pr Mary Teuw Niane en tant que Directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye représente un pas important vers la constitution d’une équipe gouvernementale solide et compétente. Son expérience et son engagement en font un choix judicieux pour accompagner le Président dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal.

Le Nouveau Gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye : Attente pour la Publication de la Liste

La tension est palpable au Sénégal alors que le pays attend avec impatience la publication de la liste du tout nouveau gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Annoncée pour ce soir par la télévision nationale, cette liste suscite un vif intérêt tant au sein de la classe politique que parmi la population sénégalaise.

Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, a récemment prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel lors d’une cérémonie publique à la salle des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio. Cette prestation de serment s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’État africains, marquant ainsi le début officiel de son mandat présidentiel.

La composition du gouvernement est un moment crucial dans la vie politique d’un pays, car elle détermine les priorités et les orientations politiques de l’administration à venir. Les attentes sont donc élevées quant aux personnalités qui seront nommées aux différents postes ministériels.

De nombreuses spéculations circulent déjà sur les potentiels membres du gouvernement, avec des discussions animées dans les cercles politiques et médiatiques. Certains s’attendent à des nominations de figures éminentes de la politique sénégalaise, tandis que d’autres espèrent voir émerger de nouvelles personnalités, représentatives de la diversité et de la jeunesse du pays.

Cette attente pour la publication de la liste du gouvernement reflète l’importance de ce moment pour le Sénégal, qui aspire à une nouvelle ère de gouvernance sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye. Les citoyens sont impatients de voir comment le nouveau gouvernement répondra aux défis et aux aspirations du peuple sénégalais, notamment en matière de développement économique, de justice sociale et de lutte contre la corruption.

En conclusion, la publication imminente de la liste du gouvernement marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Les attentes sont grandes et les regards sont tournés vers le président Bassirou Diomaye Faye pour former une équipe capable de relever les défis du pays et de réaliser les aspirations de ses citoyens.

LDR/Yeesal Félicite le Président Bassirou Diomaye Faye et Encourage Amadou Ba

Le Comité Directeur du parti Les Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR/Yeesal) s’est réuni pour évaluer l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Sous la présidence de Modou Diagne Fada, le comité a salué la fiabilité du système électoral sénégalais et la maturité démocratique du pays. Dans un communiqué officiel, le LDR/Yeesal exprime ses chaleureuses félicitations au Président élu, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et lui souhaite plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Le parti a également exprimé son soutien et ses encouragements au candidat Amadou Ba, qui a représenté la coalition Benno Bokk Yaakaar avec dignité et élégance politique, réalisant un score honorable lors de l’élection présidentielle.

Le LDR/Yeesal a tenu à remercier l’administration territoriale sénégalaise et la direction générale des élections pour leur professionnalisme et leur neutralité dans l’organisation du scrutin. Des remerciements ont également été adressés au Président Macky Sall pour son engagement à garantir la transparence et la démocratie lors de cette élection.

Le communiqué souligne également le respect du choix du peuple sénégalais et prend acte de l’élection de Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye comme cinquième Président de la République du Sénégal. Dans cette nouvelle phase, le LDR/Yeesal affirme son engagement à jouer un rôle constructif dans l’opposition, tout en poursuivant son objectif principal de conquête et d’exercice démocratique du pouvoir au service exclusif du peuple sénégalais.

Cette déclaration reflète l’engagement du LDR/Yeesal envers la démocratie et le respect des institutions, ainsi que sa détermination à jouer un rôle actif dans le paysage politique sénégalais pour le bien-être de la population.

Thierno Bocoum : Des Félicitations Sincères au 5e Président de la République du Sénégal

Le chef de file de AGIR, Thierno Bocoum, a pris la parole pour adresser ses félicitations au cinquième Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suite à son investiture. Dans un message empreint de respect et de courtoisie, Bocoum exprime ses vœux les plus sincères pour un mandat fructueux et bénéfique pour le peuple sénégalais sous la direction du nouveau chef d’État.

À travers ses paroles, Thierno Bocoum transmet des vœux de succès et de prospérité, exprimant son espoir d’une gouvernance éclairée et axée sur le bien-être de tous les citoyens. En félicitant le président Faye, Bocoum témoigne également de son engagement envers le processus démocratique et l’avenir du Sénégal.

Cette déclaration reflète l’esprit de collaboration et de respect mutuel entre les différents acteurs politiques du pays, mettant en avant l’importance de l’unité et de la solidarité dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Les félicitations sincères de Thierno Bocoum au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye témoignent de son engagement envers la démocratie et son désir de voir le Sénégal prospérer sous un leadership éclairé et bienveillant.

Mamoudou Ibra Kane : Un Appel à l’Action et des Hommages Bien Mérités

Après l’investiture officielle de Bassirou Diomaye Diakhar Faye en tant que nouveau président de la République du Sénégal, Mamoudou Ibra Kane, fervent soutien du candidat Amadou Ba, a pris la parole pour encourager le nouveau chef de l’État à se mettre au travail dès maintenant. Dans un message succinct mais porteur d’importance, Kane a adressé ses meilleurs vœux de succès au président Faye, exprimant ainsi son engagement envers l’avenir du pays.

« Au travail maintenant! Plein succès au nouveau PR Bassirou Diomaye Diakhar Faye », a déclaré l’ancien président-directeur général d’Emedia, soulignant ainsi l’urgence d’agir pour répondre aux défis et aux attentes du peuple sénégalais.

Tout en se concentrant sur l’avenir, Mamoudou Ibra Kane a également pris le temps de rendre hommage à l’ancien président Macky Sall, lui souhaitant un bon repos après son mandat. Dans une démocratie fonctionnelle, Kane rappelle le rôle distinct de chaque acteur politique, soulignant l’importance de l’opposition et de la société civile dans le processus démocratique.

Par ailleurs, Kane n’a pas manqué de saluer les membres du Conseil constitutionnel, les « sept sages », pour leur sagesse et leur patriotisme dans des moments difficiles. Il reconnaît ainsi leur contribution essentielle à la stabilité et à la pérennité de l’État et de la République sénégalaise.

En résumé, les propos de Mamoudou Ibra Kane reflètent un appel à l’action et à l’unité, ainsi qu’une reconnaissance sincère envers ceux qui ont œuvré pour le bien-être et la stabilité du Sénégal. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Kane appelle à l’engagement de tous pour construire un avenir meilleur pour le Sénégal et ses citoyens.

Ibrahim Traoré salue Bassirou Diomaye Faye comme le symbole d’une Afrique décomplexée

Le capitaine Ibrahim Traoré, chef du régime militaire au Burkina Faso, a adressé ses félicitations à M. Bassirou Diomaye Faye, saluant en lui le symbole d’une nouvelle ère pour une Afrique décomplexée, libre et souveraine. Cette déclaration intervient après la prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye en tant que cinquième président de la République du Sénégal, un événement qui a marqué le début d’une nouvelle ère pour le pays.

Dans ses propos, le capitaine Ibrahim Traoré exprime son admiration pour le président fraîchement investi, le considérant comme un catalyseur du changement pour tout un continent. En le qualifiant de symbole d’une Afrique décomplexée, libre et souveraine, Traoré met en lumière l’importance de leaderships forts et visionnaires pour l’émancipation et le progrès de l’Afrique.

De plus, en déclarant sa volonté de coopérer avec Bassirou Diomaye Faye pour la rénovation de la coopération sous-régionale et internationale, le chef du régime militaire burkinabè affiche son engagement envers une collaboration constructive entre les nations africaines, essentielle pour faire avancer les intérêts communs et relever les défis régionaux et mondiaux.

Cette déclaration souligne l’importance des relations interafricaines et de la coopération régionale dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement sur le continent. Elle met également en lumière le rôle crucial que les nouveaux dirigeants africains peuvent jouer dans la transformation de leur pays et de la région dans son ensemble.

Les mots d’Ibrahim Traoré reflètent l’espoir et l’optimisme pour un avenir meilleur pour l’Afrique, incarnés par la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Ils témoignent de la volonté de coopération et de partenariat entre les nations africaines pour relever les défis communs et réaliser le plein potentiel du continent.

Bassirou Diomaye Faye : Engagement pour une nation juste et prospère

La prise de fonction de Bassirou Diomaye Faye en tant que cinquième président de la République du Sénégal a suscité des réactions positives, mettant en lumière son engagement envers la cohésion nationale et le progrès tant attendu par le peuple sénégalais.

Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a exprimé son admiration pour la détermination du président Faye à préserver la cohésion nationale dans un pays en quête de prospérité. Il a salué le discours d’investiture du nouveau président, mettant en avant l’importance de la construction d’un Sénégal juste et prospère au sein d’une Afrique en progrès.

Dans son discours inaugural, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement à travailler sans relâche pour garantir la paix et la cohésion nationale. Il a souligné que son élection représentait un engagement clair du peuple sénégalais en faveur d’un avenir meilleur, à la fois pour le Sénégal et pour l’Afrique dans son ensemble.

Pour Habib Sy, un soutien du président Faye, ces perspectives nationales, sous-régionales, africaines et mondiales présentées dans le discours d’investiture témoignent de l’engagement du président en faveur d’un avenir prometteur pour le Sénégal et le continent africain. Il a qualifié le discours d’investiture de « très belle prestation », exprimant son optimisme quant à la capacité du président Faye à mener à bien sa mission.

Reconnaissant les défis qui attendent le nouveau président, Habib Sy reste convaincu que Bassirou Diomaye Faye est à la hauteur de la tâche qui lui incombe. Avec son expérience politique et ses conseillers dévoués, le président Faye est bien équipé pour faire face aux défis à venir.

En conclusion, l’élection de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal, caractérisée par un engagement renouvelé envers la justice, la prospérité et la cohésion nationale. Sous la direction du président Faye, le Sénégal aspire à un avenir meilleur, où chaque citoyen peut réaliser son plein potentiel et contribuer à la construction d’une nation forte et unie.

Bassirou Diomaye Faye élu président du Sénégal : Une transition vers un nouveau paradigme de gouvernance

L’élection du président Bassirou Diomaye Faye symbolise la volonté du peuple sénégalais ‘’de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’, a estimé, mardi, le président du Conseil constitutionnel.

Bassirou Diomaye Faye, ‘’choix incontestable et éclatant du peuple sénégalais’’ lors de l’élection présidentielle du 24 mars, symbolise ‘’la volonté de notre peuple de changer de paradigme dans sa gouvernance et de génération dans son gouvernement’’, a déclaré Mamadou Badio Camara, en s’adressant au nouveau de l’Etat lors de sa prestation de serment.

Selon lui, le nouveau président de la République porte désormais sur ses épaules ‘’les espoirs de toute une nation, en particulier de ces jeunes hommes et jeunes femmes, accompagnés parfois d’enfants, dont l’aspiration à un travail digne et une vie décente est encore intacte au point de risquer leurs vies en affrontant les océans ou l’immensité des sables du désert, dans une quête tragique et souvent illusoire d’une vie meilleure, ailleurs’’.

Mamadou Badio Camara a souligné que le serment du président de la République lui commande ‘’de toujours promouvoir et défendre les valeurs africaines en général et sénégalaises en particulier, afin d’encourager l’ouverture de notre pays au monde, à travers la coopération internationale, dans un contexte de lutte contre des idéologies qui divisent et qui stigmatisent’’.

‘’Cette exigence de solidarité, malgré nos diversités culturelles, géographiques, religieuses entre autres, justifie aujourd’hui la présence à vos côtés et aux côtés du peuple sénégalais, de Chefs d’États étrangers, de diplomates et de représentants d’institutions régionales et internationales, venus célébrer avec nous l’une des plus belles fêtes de la démocratie’’, a dit M. Camara, qui a remercié ces chefs d’Etat d’avoir rehaussé de leur présence la solennité de cette audience.

Le président du Conseil constitutionnel a invité le chef de l’Etat à se souvenir, ‘’à l’heure où surgiront les inévitables tentations du pouvoir, l’ivresse de la puissance, les démons de la division,’’ de ‘’la main de Dieu, dont la volonté domine et détermine inéluctablement les moments que nous vivons’’.

‘’Prions que cette bénédiction divine ne cesse de tirer notre pays de tous les traquenards tendus par la main de l’homme, en particulier dans la perspective d’une exploitation prochaine, et porteuse d’espoir, du pétrole et du gaz’’, a lancé Mamadou Badio Camara.

S’adressant au président de la République, il a conclu : ‘’Vous êtes désormais le garant de la démocratie sénégalaise, du respect des institutions, des droits et libertés, gage de la stabilité de l’État et de l’unité du Peuple sénégalais, dans sa diversité. Prions que les espoirs de notre peuple, placés en vous, Monsieur le Président de la République, fleurissent et portent fruits. Que Dieu Le Tout-Puissant vous assiste !’’.

Fatick exprime son attachement à Macky Sall et salue ses réalisations après son départ de la présidence

La ville de Fatick, berceau de l’ancien président sénégalais Macky Sall, témoigne de son attachement et de sa reconnaissance envers celui qui a dirigé le pays pendant douze ans. Alors que Macky Sall achève son mandat présidentiel, les habitants de Fatick expriment un profond sentiment de gratitude envers les réalisations qui ont marqué son règne et ont contribué au développement de leur région.

Durant ses deux mandats présidentiels, Macky Sall a insufflé un nouvel élan de développement à Fatick, à travers la mise en œuvre de projets d’infrastructures majeurs. La ville a vu émerger de nouvelles structures telles que les locaux de la mairie, la grande mosquée, un boulevard et le Tribunal de grande instance, qui ont considérablement amélioré le cadre de vie et ont renforcé l’identité de la région.

Ces réalisations ont eu un impact significatif sur la dynamique économique de Fatick, attirant de nouveaux investisseurs et créant des opportunités d’emploi pour les habitants. De nombreux commerces ont prospéré grâce aux efforts déployés par le gouvernement de Macky Sall pour moderniser les infrastructures de la ville, notamment dans le domaine des transports et de la connectivité.

Le leadership de Macky Sall a également été salué pour son engagement envers le développement humain et social de Fatick. Des programmes d’éducation, de santé et de formation ont été mis en place pour répondre aux besoins de la population locale, offrant ainsi de meilleures perspectives d’avenir pour les habitants de la région.

En outre, la présence constante de Macky Sall à Fatick a renforcé le sentiment d’appartenance des habitants à leur ville natale et a suscité un sentiment de fierté collective. Sa proximité avec la population locale et son engagement envers le développement de la région ont été unanimement salués par les résidents de Fatick.

Alors que Fatick s’apprête à tourner une nouvelle page de son histoire avec l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, les habitants expriment leur reconnaissance pour le legs laissé par Macky Sall et leur espoir que les projets lancés sous sa présidence seront poursuivis et achevés avec succès pour le bien-être durable de la communauté de Fatick.

Présence significative du Maroc à l’investiture du président sénégalais : une délégation dirigée par le chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch

Lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, une délégation de haut niveau dirigée par le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a marqué l’événement par sa présence remarquée. Cette participation souligne les solides liens d’amitié et de coopération entre le Maroc et le Sénégal, mettant en avant l’importance accordée aux relations bilatérales entre les deux nations.

Accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, Aziz Akhannouch a représenté le roi Mohammed VI à cette occasion historique. Cette invitation spéciale adressée au roi témoigne de l’estime et du respect mutuel entre les deux pays, ainsi que de leur volonté commune de renforcer leurs liens dans divers domaines.

La délégation marocaine, la seule à recevoir une invitation pour cet événement en dehors des leaders de la sous-région ouest-africaine, a été accueillie chaleureusement. Son déplacement au Sénégal démontre la profondeur des relations de fraternité, de solidarité et de considération entre le Maroc et le Sénégal, ainsi que leur engagement continu en faveur d’une coopération mutuellement bénéfique.

Maghreb Arabe Presse (MAP), l’agence de presse marocaine, souligne également l’importance du partenariat multidimensionnel entre le Maroc et le Sénégal, couvrant les domaines politique, économique, culturel, social et spirituel. La présence de la délégation marocaine à cette cérémonie d’investiture renforce les liens historiques et les échanges fructueux entre les deux pays.

Outre la délégation marocaine, la cérémonie d’investiture a vu la participation de plusieurs chefs d’État de la sous-région ouest-africaine, ainsi que de dignitaires internationaux de premier plan. Cette manifestation témoigne de l’importance de l’événement pour la région et de la volonté de la communauté internationale de soutenir le nouveau président sénégalais dans ses fonctions.

Bassirou Diomaye Faye, âgé de 44 ans, a prêté serment lors de cette cérémonie pour devenir le cinquième président de la République du Sénégal, après avoir remporté la victoire dès le premier tour du scrutin présidentiel du 24 mars dernier avec 54,28% des suffrages.

En conclusion, la présence marocaine à l’investiture du président sénégalais souligne l’importance des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays, ainsi que leur engagement commun en faveur de la paix, de la stabilité et du développement régional.

Quitter la version mobile