Anta Babacar se réjouit du « pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique »

Suite à la décision du Conseil constitutionnel invalidant la loi numéro 4/2024 et fixant les recommandations pour la tenue des élections présidentielles au Sénégal, Anta Babacar, candidate à la Présidentielle de 2024, a exprimé sa satisfaction et son soutien à cette décision.

Dans ses déclarations, Anta Babacar a souligné l’importance de respecter les dispositions fondamentales de la Constitution sénégalaise. Elle considère que l’invalidation de la loi numéro 4/2024, qui aurait dérogé à ces dispositions, représente un pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique du pays.

Anta Babacar a également salué les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la tenue des élections présidentielles. Tout en reconnaissant les défis logistiques et temporels liés à l’organisation du scrutin dans les délais impartis, elle a appelé à une action diligente de la part des autorités compétentes pour garantir que le processus électoral se déroule de manière transparente et équitable avant la date butoir du 2 avril 2024.

Cette réaction de Anta Babacar témoigne non seulement de son attachement aux principes démocratiques, mais aussi de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie de la stabilité politique et de la bonne gouvernance. Son engagement en faveur de l’ordre constitutionnel et démocratique renforce la confiance dans le processus électoral en cours et illustre son rôle en tant qu’actrice engagée dans la vie politique du pays.

Le Conseil constitutionnel suscite des réactions divergentes quant à la fixation de la date du scrutin présidentiel

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant la convocation du corps électoral pour le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, a suscité diverses réactions parmi les experts en droit constitutionnel au Sénégal.

Le professeur de Droit constitutionnel, Ahmet Ndiaye, a souligné dans une interview accordée au quotidien « L’Observateur » que, selon la Constitution, le Conseil constitutionnel a le pouvoir de reporter un scrutin dans certaines circonstances, telles que le décès, l’empêchement ou le retrait d’un candidat. Il estime ainsi que dans les cas prévus par la loi, c’est au Conseil constitutionnel de réaménager le calendrier électoral. Toutefois, il regrette que le Conseil n’ait pas pris l’initiative de fixer lui-même une nouvelle date pour la présidentielle.

De son côté, le Pr Abdoulaye Dièye considère que le Conseil constitutionnel a opté pour une approche diplomatique en ne fixant pas directement la date du scrutin. Cependant, il souligne que les délais raisonnables pour la tenue de l’élection présidentielle sont implicitement contenus dans la décision du Conseil, ce qui permettrait une passation du pouvoir entre le président sortant et son successeur avant le 2 avril.

Ces déclarations mettent en lumière les différentes interprétations de la décision du Conseil constitutionnel et les attentes quant à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Alors que certains experts regrettent que le Conseil n’ait pas pris une décision plus proactive, d’autres estiment que la décision actuelle offre un cadre temporel suffisant pour garantir un processus électoral transparent et démocratique.

Anta Babacar Ngom appelle à la tenue des élections avant le 2 avril

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom Diack a réagi sur sa page Facebook. Saluant la décision des sages, elle a également profité de l’occasion pour exiger la tenue des élections avant le 2 avril.

Dans son message, Anta Babacar Ngom Diack a déclaré : « Nous saluons la décision du Conseil Constitutionnel que nous accueillons avec beaucoup de lucidité. Nous réaffirmons notre attachement aux principes démocratiques et continuons à exiger la tenue des élections avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant ».

Cette déclaration met en évidence la volonté de Anta Babacar Ngom Diack de voir le processus électoral se dérouler dans les délais constitutionnels. En tant que citoyenne engagée, elle insiste sur l’importance du respect des principes démocratiques et du calendrier électoral pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Cette réaction intervient dans un contexte où la question de la date des élections présidentielles est au cœur des débats politiques au Sénégal, suite à l’invalidation du report de l’élection par le Conseil Constitutionnel. La position de Anta Babacar Ngom Diack reflète ainsi les attentes et les aspirations d’une partie de la population sénégalaise en faveur d’un processus électoral transparent et démocratique.

Aly Ngouille Ndiaye prône le dialogue pour fixer la date de l’élection présidentielle de 2024

Suite à la décision du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Agriculture et candidat à cette élection, a souligné l’importance du dialogue comme moyen de déterminer la date du scrutin.

Dans une récente interview accordée à nos confrères de la Rfm, Aly Ngouille Ndiaye a affirmé que « c’est par le dialogue qu’on peut fixer la date de l’élection ». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des discussions et des débats intenses autour de la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024.

Pour Ngouille Ndiaye, le dialogue représente la voie la plus appropriée pour résoudre les divergences et parvenir à un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Il insiste sur la nécessité d’une participation active de toutes les parties concernées afin de garantir un processus décisionnel inclusif et transparent.

L’appel au dialogue lancé par Aly Ngouille Ndiaye met en lumière l’importance de rechercher des solutions concertées dans un climat de respect mutuel et de compréhension des différents points de vue. Il s’agit d’une invitation à transcender les tensions politiques et à privilégier le dialogue constructif pour préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques, les propos de Ngouille Ndiaye reflètent une volonté de trouver des solutions pacifiques et consensuelles pour surmonter les défis actuels et garantir la tenue d’élections libres et équitables dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Dans cette optique, le dialogue devient un instrument essentiel pour restaurer la confiance entre les différentes parties prenantes et renforcer les institutions démocratiques du pays. En encourageant un processus de dialogue ouvert et transparent, Aly Ngouille Ndiaye contribue ainsi à promouvoir la stabilité politique et sociale au Sénégal.

L’Union européenne appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel pressant, le 16 février dernier, enjoignant toutes les parties prenantes au Sénégal à se conformer à l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel. Cette décision a invalidé la précédente mesure de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février, la repoussant au 15 décembre 2024.

Dans une déclaration officielle, Nabila Massrali, porte-parole du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné l’impératif du respect de cette décision par toutes les parties concernées. Elle a également insisté sur la nécessité d’organiser rapidement les élections conformément à la décision du Conseil constitutionnel, afin de garantir le bon déroulement du processus électoral.

Outre cet appel au respect de la décision juridique, l’UE a également exprimé sa préoccupation face à l’usage jugé « inutile et disproportionné » de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions imposées à l’espace civique dans le pays. Cette prise de position souligne l’engagement de l’Union européenne en faveur de la démocratie et de la stabilité au Sénégal, tout en appelant à une résolution pacifique et respectueuse des principes démocratiques.

Cette déclaration de l’UE intervient dans un contexte tendu au Sénégal, marqué par des contestations politiques et des tensions sociales liées à la gestion du processus électoral. Elle témoigne de l’importance de la communauté internationale dans la préservation de la démocratie et de l’ordre public dans le pays, tout en appelant à un dialogue constructif entre toutes les parties pour trouver des solutions pacifiques aux différends politiques en cours.

Mouhamad Boun Abdallah Dionne exprime ses réserves quant à la validité des élections présidentielles

Mouhamad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre du Sénégal, a exprimé ses préoccupations concernant la validité des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Ses commentaires interviennent après la décision controversée du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant le décret convoquant le corps électoral.

Dans une interview accordée à la Tfm le jeudi 15 février, Mouhamad Boun Abdallah Dionne a d’abord salué la décision du Conseil constitutionnel, soulignant qu’il s’agissait d’une « véritable révolution jurisprudentielle et juridique » que le Conseil ait décidé de se déclarer compétent pour annuler une loi constitutionnelle.

Cependant, il a exprimé ses réserves quant à la pertinence de tenir des élections alors que des accusations de corruption pèsent sur le juge électoral. « Peut-on aller en élection si le juge électoral est accusé de corruption ? Dans quel pays sommes-nous ? » a-t-il questionné.

Il a souligné l’importance de tirer les conséquences de ces accusations, que ce soit en confirmant leur véracité ou en les réfutant. Pour Mouhamad Boun Abdallah Dionne, il est essentiel de ne pas ignorer ces préoccupations et de prendre des mesures appropriées.

Il a appelé les 20 candidats en lice à considérer sérieusement la situation et à ne pas participer à des élections tenues dans de telles conditions. « Je demanderai aux 20 candidats de créer une crise dans la crise et de ne pas aller à l’élection sous ces conditions », a-t-il déclaré.

Les commentaires de Mouhamad Boun Abdallah Dionne soulignent les tensions et les incertitudes qui entourent le processus électoral au Sénégal. Ils mettent en lumière la nécessité d’assurer l’intégrité et la transparence des élections pour préserver la démocratie et la confiance du public dans le système électoral

Aliou Sané rejette l’amnistie : « La loi ne sera pas en mon nom »

Après l’annonce de la libération de plus de 130 détenus, dont certains politiques, dans le cadre d’une tentative de détente politique, Aliou Sané, coordonnateur du mouvement « Y en a marre », a vivement réagi. Connu pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale, Sané a exprimé son refus catégorique de bénéficier d’une amnistie au nom de l’effacement des crimes et exactions commis au Sénégal depuis mars 2021.

Arrêté en octobre près du domicile de Ousmane Sonko lors d’un épisode de tension politique, Aliou Sané a été incarcéré sous l’accusation d’actes compromettant la sécurité publique et entraînant des troubles politiques graves. Sa détention arbitraire a suscité une vague d’indignation et de soutien tant au niveau national qu’international.

Dans une déclaration relayée par Libération, Sané a souligné qu’il ne consentira jamais à être libéré au prix de l’oubli des injustices et des atteintes aux droits humains perpétrées au Sénégal. Il rejette ainsi toute idée d’amnistie qui pourrait conduire à l’impunité pour les auteurs de ces actes répréhensibles.

Malgré son placement sous contrôle judiciaire à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire sur son affaire, le parquet a fait appel pour réclamer son placement sous mandat de dépôt, une demande finalement acceptée par la Chambre d’accusation.

La position ferme d’Aliou Sané réaffirme son engagement envers la justice et la vérité, ainsi que son refus de toute solution politique qui compromettrait la responsabilité des auteurs de violences et d’abus. Son refus d’être associé à une amnistie témoigne de sa détermination à poursuivre le combat pour la démocratie et les droits fondamentaux au Sénégal.

L’UE exhorte au respect de l’invalidation du report de la présidentielle au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel ce vendredi à toutes les parties prenantes au Sénégal afin de respecter la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall. Cette déclaration intervient après que le Conseil constitutionnel ait annulé la veille la décision du chef de l’État de repousser l’élection présidentielle prévue à la fin du mois de février.

Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a déclaré que l’UE « appelle toutes les parties à respecter cette décision et à mettre en œuvre tous les moyens pour organiser les élections selon les directives du Conseil, c’est-à-dire dans les meilleurs délais ».

Elle a souligné que l’annonce du report du scrutin au 15 décembre 2024 avait eu un impact significatif sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. L’UE a également exprimé ses inquiétudes concernant les manifestations qui ont eu lieu à travers plusieurs villes du Sénégal, entraînant la mort d’au moins trois personnes, ainsi que de nombreux blessés et arrestations.

L’Union européenne, tout comme les Nations unies, a appelé à la mise en place d’enquêtes sur ces événements et a condamné l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions de l’espace civique. Elle a insisté sur la nécessité d’établir la vérité sur les circonstances des décès et a appelé les autorités à garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de manifestation pacifique.

Cette déclaration de l’UE reflète son engagement en faveur de la démocratie, de l’état de droit et du respect des droits de l’homme au Sénégal, et appelle à un retour rapide à un processus électoral transparent et inclusif dans le pays.

« Les meilleurs délais », le terme superfétatoire et inopérant du Conseil constitutionnel (Par Thierno Bocoum)

Cependant, Thierno Bocoum soulève une question cruciale : l’expression « dans les meilleurs délais » est-elle en adéquation avec les dispositions constitutionnelles et légales régissant la tenue des élections présidentielles au Sénégal ? Selon lui, cette formulation laisse place à l’interprétation et ne tient pas compte des délais stricts établis par la Constitution et le code électoral.

En effet, l’article 31 alinéa 1 de la Constitution précise que le scrutin pour l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. De même, l’article L63 alinéa 2 du code électoral stipule que le scrutin ne dure qu’un seul jour et doit avoir lieu un dimanche.

Par conséquent, Thierno Bocoum insiste sur le fait que la nouvelle date de l’élection présidentielle doit être fixée en stricte conformité avec ces délais constitutionnels et légaux. Le terme « dans les meilleurs délais » ne peut pas être interprété comme un report indéfini de l’élection, mais plutôt comme une indication de l’urgence de respecter les délais déjà établis.

La CEDEAO appelle à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal

La Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal concernant le report de l’élection présidentielle, appelant à une action rapide pour la fixation d’une nouvelle date pour le scrutin.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel sénégalais datée du 15 février 2024. Elle a souligné l’importance du respect de cette décision par toutes les parties prenantes impliquées dans le processus électoral.

La Commission de la CEDEAO a spécifiquement exhorté les autorités compétentes au Sénégal à fixer la nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Cette demande reflète l’engagement de la CEDEAO à soutenir le processus démocratique au Sénégal et à garantir le respect des normes et des procédures constitutionnelles.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de la stabilité politique et de la légitimité des processus électoraux dans la région ouest-africaine. Elle souligne également l’impératif de respecter les institutions démocratiques et les décisions judiciaires pour assurer un environnement politique juste et transparent.

Aminata Touré : Pour un retour de la dignité parlementaire

Dans une récente déclaration à la Tfm, Aminata Touré a exprimé son point de vue sur la décision du Conseil constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Ancienne candidate recalée lors du processus de parrainage, elle a souligné l’importance de cette décision pour le pays et appelé à des réformes essentielles pour restaurer l’intégrité du système politique sénégalais.

Aminata Touré a salué la décision du Conseil constitutionnel, affirmant qu’elle rétablissait le Sénégal sur la voie qu’il n’aurait jamais dû quitter. Elle a critiqué la manière dont la campagne électorale avait été interrompue juste avant son commencement, ainsi que l’extension du mandat présidentiel, des actions qu’elle considère comme sans précédent et contraires à la Constitution.

Elle a également pointé du doigt l’hyper présidentialisme et le manque de limites aux pouvoirs du président de la République, ainsi que la complicité du Parlement dans ces actions. Aminata Touré a appelé à des réformes visant à restaurer l’indépendance du système judiciaire, à limiter les pouvoirs présidentiels excessifs et à redonner au Parlement sa dignité perdue.

Cette déclaration met en lumière les défis auxquels le prochain Chef de l’État devra faire face et souligne l’importance de réformes structurelles pour renforcer la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Ndiaga Sylla : Un expert électoral confirme la date de l’élection présidentielle

Dans une décision cruciale rendue ce jeudi, le Conseil constitutionnel a pris position sur le report de l’élection présidentielle, confirmant ainsi la position exprimée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.

Ndiaga Sylla a réagi à cette décision en déclarant : « Le Conseil constitutionnel vient de confirmer ma position : l’élection doit se tenir le dimanche 10 mars 2024 pour respecter la durée de campagne électorale ! ». Cette affirmation met en lumière l’importance de respecter le calendrier électoral établi pour garantir des élections justes et équitables.

La décision du Conseil constitutionnel a invalidé la loi qui repoussait la présidentielle au 15 décembre, la jugeant non conforme à la Constitution. De même, le décret émis par le président Macky Sall, annulant la convocation du corps électoral pour le 25 février, a été annulé par le Conseil.

Cette décision est considérée comme une étape importante dans le processus électoral sénégalais, car elle établit clairement la date de l’élection présidentielle et réaffirme l’importance du respect des délais légaux pour la campagne électorale.

Elle permet également aux candidats et aux partis politiques de planifier et de mener leurs campagnes de manière adéquate, tout en assurant une participation éclairée des électeurs.

En conclusion, la confirmation de la date de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel offre une stabilité et une clarté indispensables au processus démocratique au Sénégal.

Réaction de Zahra Iyane Thiam suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Attente de la position du Chef de l’État

Zahra Iyane Thiam a pris la parole pour réagir à la décision du Conseil Constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024. Dans ses déclarations, elle a salué la décision du Conseil Constitutionnel, soulignant que cela démontrait la solidité des institutions sénégalaises. Elle a également appelé à attendre la position du Chef de l’État, Macky Sall, affirmant son respect et son engagement envers lui.

Selon Zahra Iyane Thiam, alors que diverses idées circulent, il est important de se référer aux textes juridiques, en particulier le code électoral, qui encadre les élections. Elle a noté que le Conseil Constitutionnel aurait pu fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle, mais qu’il a plutôt laissé cette décision entre les mains du Chef de l’État.

La Directrice générale de l’ASEPEX a insisté sur l’importance de faire confiance au Chef de l’État pour prendre des décisions éclairées basées sur des éléments factuels. Elle a exprimé la préparation de la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à soutenir pleinement le Président Macky Sall et le candidat Amadou BA dans la nouvelle phase de la campagne électorale, affirmant qu’ils étaient prêts à conquérir le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Zahra Iyane Thiam met en lumière l’attente de la décision du Chef de l’État et l’engagement de la coalition BBY à le soutenir dans les prochaines étapes de la campagne électorale.

Libération de Djamil Sané : Un renouveau pour les Parcelles-Assainies

Après des mois d’attente et d’incertitude, Djamil Sané, maire emblématique des Parcelles-Assainies, a enfin retrouvé la liberté ce jeudi. Cette libération tant attendue a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’espoir par les habitants de cette commune populeuse de la région dakaroise.

L’annonce de la libération de Djamil Sané a été suivie de près par ses partisans et les résidents des Parcelles-Assainies, qui ont exprimé leur joie et leur gratitude envers ceux qui ont contribué à cette issue favorable. Pour beaucoup, la libération de leur maire est perçue comme un signe positif de changement et de renouveau pour leur communauté.

Dans ses premiers mots après sa libération, Djamil Sané a exprimé un profond sentiment de soulagement. Il a déclaré : « J’ai été arrêté en restant fidèle à mes convictions, et je n’ai pas à me justifier. » Ces paroles reflètent la détermination et la résilience du maire face à l’adversité qu’il a affrontée pendant sa période d’emprisonnement.

La libération de Djamil Sané ouvre une nouvelle ère pour les Parcelles-Assainies. Les habitants espèrent que cette étape marquera le début d’un processus de réconciliation et de progrès pour leur communauté. Ils attendent avec impatience les initiatives futures de leur maire pour améliorer les conditions de vie dans la région et promouvoir le développement local.

En résumé, la libération de Djamil Sané est perçue comme une lueur d’espoir pour les Parcelles-Assainies, symbolisant un nouveau départ et une opportunité de bâtir un avenir meilleur sous sa direction éclairée.

Les images de la libération de Djamil SANE...

Mamadou Lamine Diallo s’engage pour une pêche durable au Sénégal : Signature de la Charte des pêcheurs

Le candidat à l’élection présidentielle de 2024, Mamadou Lamine Diallo, président de la Coalition MLDTEKKI2024, a pris un engagement significatif en signant la Charte pour une pêche durable. Cet événement, qui s’est déroulé ce jeudi 15 février 2024 à la maison des pêcheurs de Ouakam, marque un pas important vers une gestion plus responsable des ressources maritimes du Sénégal.

La Charte, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable, présente 13 points cruciaux pour assurer la pérennité de l’activité de pêche dans le pays. En apposant sa signature, Mamadou Lamine Diallo affirme son engagement à mettre en œuvre des réformes profondes dans le secteur de la pêche, en collaboration avec toutes les parties prenantes.

Dans ses déclarations lors de la cérémonie, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance de la sécurité des citoyens, notamment des jeunes, en appelant à la mise en place de programmes d’apprentissage de la natation dans les écoles et les daaras. Il a également insisté sur la nécessité de revoir la gouvernance du secteur de la pêche, en encadrant davantage les pouvoirs du président de la République et en favorisant une gestion collective et transparente.

Abdoulaye Ndiaye, porte-parole de la Coalition pour une pêche durable, a expliqué que la Charte vise à instaurer des pratiques durables dans le domaine de la pêche. Parmi les mesures phares, il a mentionné l’arrêt de la délivrance de licences de pêche dans les zones déjà pleinement exploitées, ainsi que la réalisation d’un audit sur l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, en vigueur depuis 12 ans.

En concluant ses propos, Mamadou Lamine Diallo a annoncé une nouvelle approche de gouvernance dans le secteur de la pêche, basée sur la consultation et la collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a également souligné l’importance de mettre fin à la pêche illicite et de garantir que les ressources maritimes profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

La signature de la Charte des pêcheurs par Mamadou Lamine Diallo représente un engagement fort en faveur d’une gestion responsable et durable des ressources marines du Sénégal. Cet acte témoigne de sa volonté de placer les intérêts du pays et de ses citoyens au cœur de son action politique, en vue de préserver l’avenir de la pêche et des communautés qui en dépendent.

Secteur pêche :Mamadou Lamine Diallo signe les 13 points de la charte des pêcheurs pour une pêche...

(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)

Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.

Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.

Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.

En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.

Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.

En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.

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Le Sénégal entame un processus de réconciliation nationale : Libération de détenus politiques

Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.

Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.

Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.

Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.

Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.

En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Libération d’Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne après des mois de détention

Une lueur d’espoir brille pour Abdou Karim Gueye, plus connu sous le nom de Xrum Xax, et Cheikh Oumar Diagne, qui ont enfin recouvré leur liberté après près de 11 mois de détention dans les prisons sénégalaises.

Cheikh Oumar Diagne avait été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 19 mars dernier à la suite d’une conférence de presse. Lors de cette conférence, il avait reconnu être l’auteur des propos controversés diffusés dans une vidéo d’une minute. Il avait cependant expliqué qu’il n’appelait pas à l’insurrection, mais qu’en tant que citoyen et acteur politique, il voulait simplement adresser un message fort au Chef de l’État pour prévenir tout abus de pouvoir de sa part.

Quant à Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Xrum Xax, il avait été placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier pour des accusations liées à l’atteinte à la sûreté de l’État. Son arrestation avait été décidée après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il exhortait les jeunes à se mobiliser.

La libération de ces deux individus marque la fin d’une période éprouvante pour eux et leurs proches. Leur détention prolongée avait suscité des inquiétudes et des appels à la justice de la part de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile.

Maintenant libres, Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne sont susceptibles de reprendre leur vie quotidienne, tout en réfléchissant à leur engagement politique et à leur contribution à la société sénégalaise. Cette libération souligne également l’importance du respect des libertés individuelles et des droits fondamentaux dans toute société démocratique.

Libération de Toussaint Manga : Un soulagement après 10 mois de détention

Après une longue période d’emprisonnement, Toussaint Manga, ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable du parti ex-Pastef, a enfin retrouvé la liberté. Cette bonne nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Moussa Sarr.

Toussaint Manga avait été arrêté pour avoir partagé sur sa page Facebook des images de manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko. Sa libération, survenue ce jeudi 15 février 2024, intervient après 10 mois de détention.

L’ancien responsable de Pastef avait été inculpé par le juge Mamadou Seck pour des accusations graves, notamment « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. »

La libération de Toussaint Manga est perçue comme un soulagement pour lui-même, sa famille, ainsi que pour ses sympathisants et partisans. Elle met fin à une période difficile marquée par l’incertitude et le confinement, et ouvre un nouveau chapitre dans sa vie.

Cette décision de libération pourrait également refléter un changement dans le paysage politique et judiciaire du Sénégal, soulignant peut-être une volonté de réconciliation et de rétablissement de la confiance entre les autorités et l’opposition.

Il reste à voir comment Toussaint Manga envisage son avenir politique après cette expérience éprouvante, ainsi que les implications plus larges de sa libération sur la scène politique sénégalaise.

« Prolongement du mandat de Macky égale prolongement de la détention des détenus politiques » : Le Collectif des familles réagit

Une proposition d’amnistie des détenus politiques au Sénégal, évoquée au sein de la Présidence de la République, a déclenché une vive polémique au sein de la société sénégalaise. Le Collectif des familles des détenus politiques a rapidement exprimé son opposition à cette suggestion, la qualifiant de prolongement du mandat présidentiel de Macky Sall.

Selon les membres du collectif, toute tentative d’amnistie des détenus politiques serait interprétée comme un prolongement de la période de détention associée au mandat du président en exercice. Ils rejettent fermement l’idée que les détenus soient utilisés comme monnaie d’échange dans le contexte politique actuel. Au lieu de cela, ils insistent sur le droit à un procès équitable pour les détenus politiques, affirmant qu’ils n’ont rien fait pour mériter leur détention prolongée.

Le collectif souligne également la nécessité d’une indemnisation pour les individus qui ont été détenus pendant une période prolongée sans être jugés. Cette demande d’indemnisation reflète la reconnaissance du préjudice subi par les détenus politiques et de leurs familles en raison de leur détention prolongée.

Cette réaction du Collectif des familles des détenus politiques met en lumière les préoccupations et les revendications des personnes touchées par les arrestations politiques au Sénégal. Elle souligne l’importance de garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris le droit à un procès équitable et à une détention légitime.

Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue

Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.

La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.

Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.

Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.

Aliou Sané (Y en a marre) : Détermination malgré la détention

Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement Y en a marre et vice-coordonnateur de F24, maintient sa position ferme malgré plus de quatre mois de détention arbitraire à la maison d’arrêt de Reubeuss. Son emprisonnement a suscité un vaste soutien, tant au niveau national qu’international, avec des appels réclamant sa libération.

Dans un message sans équivoque, Aliou Sané exprime sa détermination inébranlable face aux récents développements concernant les détenus politiques au Sénégal. Il affirme catégoriquement que sa libération ne se fera jamais au prix de l’oubli des injustices et des exactions commises dans le pays depuis mars 2021.

« Cela fait plus de 4 mois que je suis arbitrairement détenu à la maison d’arrêt de Reubeuss. Ma libération a été réclamée par les sénégalais épris de justice, ainsi que par plus d’une centaine d’organisations nationales et internationales, de journalistes, personnalités dans une déclaration publiée le 9 janvier 2024, » déclare-t-il.

Pourtant, malgré les appels à sa libération, Aliou Sané reste catégorique : « L’amnistie ne se fera pas à mon nom ! Not in my name ! »

Cette déclaration souligne l’engagement indéfectible d’Aliou Sané envers la justice et la vérité, et son refus de compromis qui pourraient permettre une amnistie générale sans que les crimes commis ne soient reconnus et punis.

En tant que membre actif de la société civile sénégalaise et du Réseau Ouest Africain des Droits de l’Homme, Aliou Sané continue de défendre les droits fondamentaux et la démocratie au Sénégal, malgré les obstacles et les représailles auxquels il est confronté.

Sa détermination inspire non seulement ses partisans et sympathisants, mais également tous ceux qui luttent pour la justice et les droits de l’homme à travers le monde.

Pierre Goudiaby Atepa met en garde contre les conséquences d’une instabilité au Sénégal

Dans un entretien avec RFI, Pierre Goudiaby Atepa a souligné l’importance cruciale des décisions prises actuellement au sommet de l’État sénégalais, avertissant des conséquences désastreuses qu’une mauvaise décision pourrait engendrer dans ce contexte critique.

« Le temps est grave », a déclaré Pierre Goudiaby Atepa, mettant en garde contre les individus qui cherchent à tirer profit de l’instabilité actuelle au Sénégal pour leurs propres intérêts malveillants.

Interrogé sur l’identité de ces acteurs occultes, Atepa a choisi de ne pas les nommer directement, soulignant qu’ils se reconnaîtraient d’eux-mêmes. Il a cependant insisté sur le fait que les Sénégalais ne sont pas seuls dans cette période critique et que les décisions prises dans les jours à venir doivent être prises avec une extrême prudence.

« Le monde, il est ce qu’il est », a-t-il ajouté, soulignant ainsi que les enjeux actuels dépassent les frontières nationales et que les répercussions de ces décisions peuvent avoir des implications à l’échelle mondiale.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa mettent en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal en cette période charnière de son histoire. Ils soulignent également la nécessité d’une approche réfléchie et mesurée dans la gestion de la crise actuelle afin d’éviter toute escalade dangereuse et de préserver la stabilité et l’unité nationale.

Amnistie pour Sonko et Cie : un projet avorté face aux réticences de la majorité

Le projet d’amnistie pour Ousmane Sonko et d’autres personnalités considérées comme des détenus politiques au Sénégal a été abandonné, révèle le journal Le Quotidien. Cette décision fait suite à des tensions au sein de la majorité présidentielle, mettant en lumière les divergences quant à l’approche à adopter pour apaiser le climat politique tendu dans le pays.

Initialement prévu pour être discuté lors du Conseil des ministres, le projet de loi d’amnistie n’a finalement pas été inscrit à l’ordre du jour. Les réticences exprimées, à la fois publiquement et en privé, par les membres de la majorité présidentielle ont pesé sur cette décision. Certains ont considéré que l’amnistie pour Sonko et ses alliés serait une erreur politique, ce qui a conduit à un retrait du projet.

Le journal Le Quotidien rapporte que lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, des membres influents du parti, dont Yakham Mbaye, Farba Ngom et Mansour Faye, ont exprimé leur opposition à une loi d’amnistie. Ces voix se sont fait entendre haut et fort, soulignant que libérer des individus impliqués dans des affaires criminelles au nom de la réconciliation nationale serait inacceptable.

Bien que d’autres médias comme L’Observateur et Les Échos indiquent que le débat sur l’amnistie reste ouvert au sein de la majorité présidentielle, Le Quotidien souligne que la résistance à cette proposition a été significative et a contraint le Président Macky Sall à abandonner l’idée.

Cette décision soulève des questions sur les prochaines étapes pour résoudre la crise politique au Sénégal. Alors que certains appellent à des mesures de réconciliation et de détente, les divisions au sein de la majorité présidentielle mettent en évidence les défis auxquels est confronté le gouvernement dans sa quête de solutions durables pour restaurer la stabilité et l’unité nationale.

Pierre Goudiaby Atepa : Convergence entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques

Dans le cadre de sa mission de facilitateur pour le retour de la paix au Sénégal, Pierre Goudiaby Atepa, mandaté par le Président Macky Sall, a rencontré Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Dans une interview accordée à RFI, il révèle une convergence d’opinion entre les deux protagonistes sur un aspect crucial : le sort des détenus politiques.

Selon les déclarations de Pierre Goudiaby Atepa, Ousmane Sonko ne met pas en avant sa propre libération, mais s’engage pour la libération des détenus politiques, considérant cette question comme prioritaire. Sur ce point, il souligne que le Président Macky Sall partage la même perspective que son principal opposant.

« L’intérêt de Sonko pour sa possible libération est-il élevé ? Non, ce n’est pas une préoccupation majeure pour lui. Sa principale inquiétude concerne les individus arrêtés de manière abusive, et je peux confirmer que le président est également en accord sur ce point. Il a pris la décision de libérer un maximum de personnes, et je pense qu’au cours des prochains jours, environ un millier – je le répète, un millier – de prisonniers seront relâchés », a déclaré l’architecte et président du club des investisseurs du Sénégal.

Cette convergence de vues entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques constitue un élément notable dans les efforts pour apaiser les tensions politiques au Sénégal. Cela souligne également une volonté commune de résoudre la crise actuelle par le dialogue et la réconciliation nationale.

Atépa : Macky Sall aurait proposé la libération de Sonko et de près d’un millier de prisonniers politiques

Lors d’une interview accordée à RFI, Pierre Goudiaby Atépa a révélé avoir été mandaté par le Président sénégalais Macky Sall pour œuvrer à une résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. L’architecte a affirmé avoir rencontré Ousmane Sonko et lui avoir transmis le message présidentiel, invitant à un dialogue et à la consultation des partisans avant de prendre position.

Selon Atépa, la libération de Sonko serait sur la table, avec également la possibilité de libérer près d’un millier de prisonniers politiques dans les prochains jours, signe de la volonté de Macky Sall de désamorcer les tensions.

Concernant la date de la présidentielle, Atépa semble écarter à la fois le 15 décembre, proposé par l’Assemblée nationale mais rejeté par une grande partie de l’opposition et de la communauté internationale, ainsi que le 25 février, date initialement retenue. Il propose plutôt une date vers le mois de mai, qu’il estime plus raisonnable.

Atépa a appelé à la flexibilité de toutes les parties impliquées et à l’adoption d’une approche apaisée pour sortir de la crise actuelle. Il encourage ainsi à éviter les positions radicales et à œuvrer ensemble vers le compromis.

Dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall : Les conditions posées par l’ex-Pastef

L’éventualité d’un dialogue entre Ousmane Sonko et le président Macky Sall suscite l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Khoureychi Thiam, membre de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a apporté des éclaircissements sur ce sujet lors de son passage dans l’émission Tolluwaay sur Seneweb le mercredi 14 février.

Selon M. Thiam, Ousmane Sonko n’est pas opposé au dialogue, mais sous certaines conditions. Il a souligné que Sonko est un homme de paix et de dialogue, mais qu’il exige des préalables pour toute discussion. « Ousmane Sonko est un homme de paix, de dialogue. Le président Sonko n’a jamais dit qu’il ne discuterait pas. Mais dans certaines conditions, il a promis de ne jamais discuter avec un pistolet sur la tempe. Il est important de discuter parce que tout tourne autour de la discussion, mais il y a des préalables », a-t-il affirmé.

Parmi les préalables évoqués par M. Thiam figurent la libération des détenus politiques, y compris Ousmane Sonko lui-même, et la reconstitution de l’appareil politique du parti Pastef, qui a été dissous. Il a également souligné l’importance pour Macky Sall de dialoguer avec Ousmane Sonko en tant qu’homme politique et non en tant que simple citoyen.

Ainsi, selon Khoureychi Thiam, la responsabilité de favoriser un climat propice au dialogue entre Sonko et Macky Sall repose davantage sur le président de la République. Si Macky Sall respecte les préalables énoncés, cela pourrait ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les deux parties.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Guy Marius Sagna réfute les déclarations de Moussa Bocar Thiam sur les morts lors des manifestations

Suite aux déclarations du Ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations au moment où l’internet était coupé, Guy Marius Sagna réplique avec véhémence. Le député dénonce ce qu’il qualifie de désinformation de la part du ministre, contestant ainsi la justification de la suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État du Sénégal.

Lors d’une interview, Moussa Bocar Thiam avait tenté de justifier les coupures d’internet en affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations. Cependant, Guy Marius Sagna conteste cette affirmation et accuse le ministre de désinformer délibérément la population sur les événements qui se sont déroulés pendant les manifestations.

Cette réplique de Guy Marius Sagna intervient en réponse à un appel des syndicats des opérateurs de télécommunications, qui ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État sénégalais. Cette suspension a suscité de vives critiques de la part de la population et de la société civile, qui y voient une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la société civile concernant les restrictions de l’accès à internet et la répression des manifestations. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la vérité dans la communication gouvernementale, ainsi que la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à l’information et à la liberté d’expression.

Le projet de loi d’amnistie au Sénégal : Entre attentes et déceptions

L’annonce, en début de semaine, d’un possible projet de loi d’amnistie en faveur d’Ousmane Sonko et des détenus politiques au Sénégal a soulevé de vives attentes au sein de la population. Cependant, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, cette question n’était curieusement pas à l’ordre du jour, jetant ainsi un voile d’incertitude sur cette initiative largement discutée.

Le projet de loi d’amnistie était perçu comme une opportunité de réconciliation nationale et de promotion du dialogue politique dans un contexte marqué par des tensions persistantes. En libérant des détenus politiques et en offrant une chance de participer au dialogue national, cette mesure aurait pu apaiser les divisions et favoriser une transition pacifique vers les prochaines échéances électorales, initialement prévues pour le 15 décembre.

Toutefois, l’absence de ce projet à l’ordre du jour a suscité des déceptions et des interrogations au sein de la société sénégalaise. Des rumeurs et des spéculations ont circulé quant aux motivations derrière cette annonce avortée, jetant un doute sur la transparence et la cohérence des actions gouvernementales.

Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression, ainsi que la nécessité de trouver des solutions inclusives et durables pour surmonter les divisions politiques. Alors que le pays se prépare pour des élections futures, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et respectueux afin de garantir la stabilité et la démocratie à long terme.

En attendant d’éventuels développements ultérieurs, la population sénégalaise demeure dans l’attente de signes concrets de progrès vers une solution durable et équitable pour tous.

Le Président et l’héritage de la désillusion : Un regard sur l’opinion publique

Dans une tribune poignante, Ousmane Ndiaye exprime une profonde désillusion envers le Président et son mandat. À travers des mots empreints d’amertume et de regret, il souligne les attentes déçues et les promesses trahies qui ont marqué le règne présidentiel.

Dès le début, l’auteur confie avoir eu des doutes sur les capacités de leadership du Président, soulignant qu’il avait voté pour lui principalement par rejet de l’alternative plutôt que par conviction. Les espoirs de voir un véritable leader émerger ont vite été balayés par les actions du Président, notamment lorsqu’il a refusé de réduire son mandat comme promis.

L’auteur exprime également sa consternation face aux déclarations du Président concernant la détention de dossiers compromettants sur des personnalités influentes, ce qui a suscité des craintes quant à l’utilisation abusive du pouvoir.

Cependant, ce qui a finalement conduit à une profonde désillusion, c’est la décision du Président de reporter l’élection présidentielle, franchissant ainsi une ligne rouge et mettant le pays sous les feux de la rampe internationale pour de mauvaises raisons. Cet acte, qualifié de tentative de coup d’État constitutionnel, est perçu comme une trahison des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays.

L’auteur reconnaît que malgré les réalisations matérielles sous le règne du Président, celles-ci seront ternies par cet épisode sombre de son héritage. Le Président restera dans les mémoires non pas pour ses réalisations, mais pour avoir tenté de s’accrocher au pouvoir au mépris de la volonté du peuple et des normes démocratiques.

En fin de compte, cette tribune résonne comme un appel à la responsabilité et à la conscience du Président, l’exhortant à respecter la volonté du peuple et à renoncer à tout acte qui pourrait compromettre la stabilité et la démocratie du pays. Elle rappelle également l’importance de la vigilance citoyenne et de la lutte constante pour la préservation des droits et des libertés fondamentaux.

Suspension de l’internet : Les syndicats et les opérateurs télécoms critiquent l’État

Les syndicats des opérateurs de télécommunications Sonatel, Free et Expresso ont exprimé leur mécontentement face aux récentes coupures d’internet sur les données mobiles décidées par l’État. Lors d’une conférence de presse mercredi, ils ont dénoncé les préjudices subis et ont appelé le gouvernement à rétablir la connexion et à cesser ces interruptions intempestives.

« Nous appelons l’État à rétablir la connexion via les données mobiles, et à mettre fin aux coupures intempestives de ce service », ont souligné les syndicats des opérateurs télécoms Sonatel, Free et Expresso.

Ces coupures d’internet, survenues notamment les 01 juin et 31 juillet 2023, ainsi que le 05 février 2024, ont été déclenchées en réaction à des événements politico-judiciaires, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Les syndicalistes ont exposé les conséquences désastreuses de ces interruptions sur l’économie et sur la population, décidant ainsi de lancer des actions de protestation pacifiques, telles que le port de brassards et des journées de débrayage.

Ils ont également dénoncé les coupures d’internet comme une violation des droits de l’homme, de la liberté d’expression, du droit à l’information et des droits économiques. De plus, ils ont vivement critiqué le ministre de la Communication, l’accusant de ne pas prendre au sérieux les conséquences de ces interruptions et de considérer l’internet comme un simple divertissement.

« Jamais les TIC n’ont été l’arme de privation de ce qu’elles sont censées faciliter : la liberté d’expression. Le fallacieux prétexte de diffusion de messages haineux et subversifs constitue le seul argument d’un régime aux abois, tristement entré dans l’histoire des pourfendeurs jamais égalée des libertés et de la démocratie », ont-ils ajouté.

Cette déclaration des syndicats et des opérateurs télécoms met en lumière les préoccupations croissantes concernant les restrictions de l’accès à internet et souligne l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris la liberté d’expression et l’accès à l’information, dans un contexte politique tendu.

Danger public : Plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly

La tension politique au Sénégal prend une nouvelle dimension avec l’annonce de la plateforme des forces vives de F24-Thiès d’initier une plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la Nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP). Les accusations portées contre lui font écho à des événements survenus le vendredi 9 février 2024, où il aurait été impliqué dans plusieurs délits graves.

Parmi les accusations, on retrouve notamment une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, la détention illégale d’une arme à feu, la mise en danger de la vie d’autrui, des actes de violences et voies de fait, ainsi que le trouble à l’ordre public. Ces accusations font état de comportements extrêmement préoccupants et dangereux, qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de la communauté.

Saliou Soulèye Ndiaye, coordinateur départemental de la plateforme des forces vives de F24-Thiès et leader du mouvement « Y en a marre » à Thiès, a souligné l’importance de cette démarche citoyenne en déclarant : « C’est un ensemble de plaintes populaires et citoyennes que nous allons mettre à disposition des populations Thiessoises. Chaque citoyen et citoyenne aura l’opportunité de remplir et de déposer sa plainte, de manière personnelle et volontaire, ce jeudi 15 février 2024, auprès du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Thiès, contre cet acteur politique ».

Cette initiative vise à mobiliser la population locale et à exprimer son rejet des comportements répréhensibles de Mouhamadou Lamine Massaly. Elle souligne également la volonté de la société civile de prendre ses responsabilités et de demander des comptes aux acteurs politiques dont les actions menacent la paix sociale et la sécurité des citoyens.

En rappelant que Mouhamadou Lamine Massaly est un récidiviste, la plateforme des forces vives de F24-Thiès appelle les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures fermes pour mettre fin à de tels comportements dangereux. Cette plainte citoyenne constitue un appel à l’action et à la justice pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité de tous les citoyens sénégalais.

Crise politique au Sénégal : Rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Aminata Touré

Dans le contexte de la crise politique actuelle au Sénégal, l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi a tenu une rencontre cruciale le 13 février avec Mme Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure importante de la scène politique sénégalaise. L’objectif de cette rencontre était de discuter de la situation politique tendue dans le pays et du rôle crucial que le Sénégal joue en tant que modèle démocratique pour la région.

Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur Raynor a souligné l’engagement continu des États-Unis en faveur de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal. Il a réaffirmé l’appel des États-Unis au gouvernement sénégalais pour qu’il organise une élection présidentielle libre et équitable dans les meilleurs délais, conformément à la constitution du pays.

Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, marqué par des manifestations de masse et des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Les États-Unis continuent de suivre de près la situation et de travailler en étroite collaboration avec les acteurs politiques et la société civile sénégalaise pour promouvoir la paix, la stabilité et la démocratie dans le pays.

Le Sénégal, souvent salué pour son histoire démocratique et son engagement en faveur des droits de l’homme, est actuellement confronté à des défis politiques majeurs. Dans ce contexte, le soutien international, y compris celui des États-Unis, revêt une importance capitale pour aider le pays à surmonter ses défis et à consolider ses institutions démocratiques.

La rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Mme Aminata Touré illustre l’importance des efforts diplomatiques pour résoudre la crise politique au Sénégal et pour soutenir les aspirations du peuple sénégalais à la démocratie, à la liberté et à la justice.

HRW dénonce la répression sanglante au Sénégal: Au moins 37 personnes tuées lors des affrontements

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié une note alarmante dénonçant la répression violente exercée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) au Sénégal depuis mars 2021. Selon HRW, au moins 37 personnes ont été tuées lors d’affrontements, marqués par l’utilisation de tirs à balles réelles et d’un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de l’organisation, a déclaré que HRW avait documenté ces incidents en s’appuyant sur des entretiens avec 29 personnes, dont des manifestants, des activistes de la société civile, des membres de l’opposition, des journalistes, des avocats, ainsi que des proches de personnes blessées ou tuées. En outre, HRW a examiné les dossiers médicaux des victimes, des images des manifestations, ainsi que des rapports des médias nationaux et internationaux.

Les conclusions de HRW révèlent un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme au Sénégal, avec une répression sanglante des manifestations pacifiques. Les Forces de défense et de sécurité ont été accusées de recourir à une force excessive, entraînant la mort de dizaines de personnes sans que personne ne soit tenu responsable.

Cette répression brutale soulève de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des citoyens sénégalais et à l’obligation pour l’État de garantir la sécurité et la protection de ses citoyens. Les appels à la responsabilité et à la justice se multiplient, avec des demandes pressantes pour que les auteurs de ces actes de violence soient tenus de rendre compte de leurs actions devant la justice.

Face à ces révélations troublantes, HRW exhorte les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la répression violente des manifestations, à garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi qu’à traduire en justice les responsables de ces violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de HRW met en lumière l’importance cruciale de la protection des droits de l’homme et de la justice pour tous, et souligne la nécessité d’une action urgente pour mettre un terme à la violence et à l’impunité au Sénégal.

Report de la présidentielle : « Tous les démocrates doivent se mobiliser pour l’en empêcher » (Thierno Bocoum)

Thierne Bocoum ne décolère toujours pas contre le report de la présidentielle du 25 février 2024. Selon le président du mouvement Agir, Macky Sall, a volontairement installé le Sénégal dans une impasse.

Voici en intégralité son post :

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, nous serons face à des difficultés.

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Le président Macky Sall n’a pas appelé à la concertation et au dialogue avant de prendre son décret d’abrogation du décret portant convocation du corps électoral. Au contraire, il a répondu à quelques membres de l’opposition dont certains venaient fraîchement  de le quitter que la décision du conseil constitutionnel était définitive et qu’elle ne pouvait en aucune manière être susceptible de voie de recours. Il venait ainsi leur opposer les dispositions de l’article 92 de la constitution. Cette décision ferme a été par la suite exposée au public à travers un communiqué signé par son ministre- porte-parole. 
Les recalés et le peuple sénégalais étaient ainsi informés de la prééminence de la décision du conseil constitutionnel. 

À la surprise générale, le Président Macky Sall à travers un discours à la nation a décidé d’interrompre le processus électoral en violant les dispositions décisives qu’il avait lui-même opposées aux recalés en en informant le peuple sénégalais.

Dans ce discours, le Président Macky Sall avait mis l’accent sur la nécessité d’aller vers un dialogue. Cependant, au moment où il fallait choisir une autre date à travers une loi constitutionnelle, sa majorité parlementaire n’a ouvert aucun débat et a préféré faire un forcing et imposer le vote sans débat.

Une cohorte d’éléments de la gendarmerie a sorti manu militari des députés de l’opposition de la salle de vote. Ils ont été poussés vers la sortie, sans discernement. 

À la suite de ces forfaitures, une campagne devant couvrir la loi constitutionnelle d’un drap d’injusticiabilité a été enclenchée pour qu’aucun recours ne puisse arrêter la machine du coup d’Etat. Le conseil constitutionnel serait ainsi incompétent pour se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle.

Un argument qui a été longuement développé dans le camp du pouvoir en faisant référence à une jurisprudence constante de cette juridiction. 

Cependant, il reste évident que l’objet est légèrement différent lorsqu’il s’agit d’une loi couverte d’une clause d’intangibilité. 

Dans une contribution en réponse au ministre des affaire étrangères, le professeur Ismaila Madior Fall, nous avions mis l’accent sur cet aspect en précisant que le conseil constitutionnel pouvait effectivement se prononcer sur la constitutionnalité d’une telle loi, en l’occurrence celle portant sur la durée du mandat présidentiel dont le cadre temporel est fixé par l’article 31 de constitution. 

Une tribune d’éminents professeurs de droit, des sommités universitaires, est venue confirmer cette réalité en révélant une décision du conseil constitutionnel n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006. 
Cette décision considère que le pouvoir constituant qui est souverain peut abroger, modifier ou compléter des dispositions de valeur constitutionnelle dans la forme qu’il estime appropriée, « sous réserve, d’une part, des limitations qui résultent des articles 39, 40 et 52 du texte constitutionnel touchant aux périodes au cours desquelles une révision de la Constitution ne peut être engagée ou poursuivie et, d’autre part, du respect des prescriptions de l’alinéa 7 de l’article 103 en vertu desquelles la forme républicaine de l’État ne peut faire l’objet d’une révision »

Il est donc explicitement confirmée que la durée du mandat ayant été introduite en 2016 à l’alinéa 7 de l’article 103, comme ne pouvant pas faire l’objet d’une révision, le conseil constitutionnel serait en droit de rejeter et de déclarer inconstitutionnelle une loi touchant à la durée du mandat présidentiel qui constitue une clause intangible. 

J’ajouterai à cette réflexion que cette jurisprudence a été aussi celle du Conseil constitutionnel français depuis 1992. 
En effet la décision n° 92-312 DC du 2 septembre 1992 consacre les limites temporelles et les limites matérielles du pouvoir constituant comme c’est aussi le cas dans la décision n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006 du Conseil constitutionnel sénégalais. Ainsi concernant la limite matérielle, elle interdit de revenir sur une clause intangible qui concerne la forme républicaine du Gouvernement (dernier alinéa de l’article 89 de la Constitution française qui est le corolaire de l’article 103 al 7 de la Constitution sénégalaise.)

Le conseil constitutionnel a cependant, malgré cette jurisprudence constante la possibilité de déclarer inconstitutionnelle ou pas cette loi portant modification de l’article 31 compte tenu du fait qu’il peut confirmer la jurisprudence tout comme il peut opérer un revirement jurisprudentiel. 

Tous les deux scénarios nous révèlent l’impasse où nous a mis le Président Macky Sall.

Si le Conseil constitutionnel déclare la loi inconstitutionnelle. Cela signifierait que les élections doivent se tenir à date échue. 

Or, le Président Macky Sall a, déjà, d’une manière unilatérale bloqué le processus électoral sans aucune base légale. Cela signifie qu’au moment où nous rédigeons ces lignes les délais sont éteints et la campagne électorale bloquée. Il est évidemment peu probable que l’élection se tienne à date échue si les candidats ne jouissent pas du droit de faire campagne en conformité avec les dates fixées par le code électoral et lorsque le Président Macky Sall dont l’illégal décret d’abrogation n’a pas encore été annulé, a la latitude de demeurer dans son illégalité en décidant de ne pas prendre un autre décret de convocation du corps électoral ou en le faisant tardivement ? 

Des observateurs et acteurs de la vie politique pensent qu’un dialogue pourrait permettre de décanter la situation en repoussant le délai de quelques jours pour permettre aux candidats de rattraper le temps perdu tout en maintenant la date de départ du Président Macky Sall ou l’allonger de juste quelques jours. 

Le délai ne peut évidemment pas   être rallongé même d’une journée sans le vote d’une loi. Or en cas de vote d’une loi, dans son rôle de contrôle a priori, le conseil constitutionnel saisi, ne permettra pas une rallonge de la date au nom de la même règle qui l’avait poussé à déclarer la loi inconstitutionnelle pour cause de violation d’une clause intangible relative à la durée. 

Si le Conseil constitutionnel se déclare incompétent en laissant appliquer la volonté souveraine du pouvoir constituant, cela signifierait que la date du scrutin sera reportée au 15 décembre 2024. Précisons que c’est le scrutin qui a été reporté dans les dispositions de la nouvelle loi. L’élection n’a pas été annulée.

Or, par rapport au scrutin qui a été reporté, le conseil constitutionnel a déjà donné une décision définitive concernant la liste des candidats retenus. Cette décision n’est pas susceptible de recours. 
Ce qui signifie que le Conseil constitutionnel ne pourra pas revenir sur une telle décision au moment où le souhait du Président Macky Sall est d’ouvrir la liste et y inclure d’autres candidats et peut-être en sortir d’autres en tenant compte des revendications et appréhensions. 

Si par contre un nouveau processus devrait être enclenché pour pouvoir organiser l’élection du 15 décembre dans des conditions inclusives et transparentes. Il faudra faire table rase de tout ce qui a été fait jusqu’ici en retournant à l’Assemblée nationale et voter de nouvelles lois qui entre autres, rendront inopérantes les décisions définitives du conseil constitutionnel. 
Tout en précisant que ce même Conseil pourra être saisi pour un contrôle a priori sur une loi touchant ses prérogatives et ses décisions avant qu’elle n’entre en vigueur à travers sa promulgation. Sera-t-elle capable de se faire hara-kiri ? Irons-nous vers l’invocation des pouvoirs exceptionnels du Président de la République en cas de crise qu’un revirement de jurisprudence du Conseil pourrait engendrer sur la limitation des prérogatives du pouvoir constituant dérivé ?

En dehors de ces aspects liés au processus électoral, le dialogue qui sera ouvert ne pourra en aucune manière contenter tout le monde. 

Les 44 recalés n’ont pas les mêmes objectifs que les 20 candidats retenus. Ces derniers n’accepteront évidemment pas de voir leur passage aux différents filtres être remis en question. Les recalés non plus n’auront pas fait toutes ces réclamations motivées au point d’être désignés par le pouvoir en place comme étant une des raisons du report, pour ne pas être pris en compte. 
Sans compter toutes les velléités de discussions souterraines et bilatérales devant conduire à des conditionnalités qui seront entérinées en dehors du dialogue global. 

Le Président Macky Sall a mis ce pays dans une impasse incroyable au moment où les candidats étaient prêts à faire campagne et les électeurs prêts à voter à l’issue d’une campagne électorale encadrée par des offres programmatiques.

Il a ignoré le débat entre candidats et ce rendez-vous avec le peuple pour tout ramener à lui et essayer d’être le maître du jeu dans une série de forcing habillée par une demande constante à aller vers le dialogue. 

Pour l’instant c’est son « je » qui a décidé de mettre notre pays dans une situation d’instabilité et d’insécurité juridique sans précédent. 

Il n’a pas à chercher à tirer son épingle du jeu en promettant monts et merveilles. Il doit partir conformément aux pertinentes dispositions de notre constitution revêtues d’une clause intangible.

La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans (art 27 de la constitution de la République sénégalaise). L’article 103 précise que cette durée ne peut être révisée. 

Par conséquent, le Président Macky Sall n’a pas le droit de faire 5 ans et un autre jour. Il veut en faire au moins 300 de plus. 

Inacceptable !

Tous les démocrates de ce pays doivent se mobiliser pour l’en empêcher. 

Touba : Les Baye Fall annoncent leur opposition aux manifestations politiques

À Touba, les membres de la confrérie des Baye Fall ont déclaré leur ferme opposition à toute manifestation politique, en réponse à l’appel du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha, qui a exprimé son opposition à toute activité politique dans la ville sainte et ses environs.

Dans une intervention récente, les Baye Fall ont organisé une patrouille dans les rues de Touba, armés de machettes, de bâtons et d’autres armes blanches, afin de dissuader tout manifestant potentiel. Ils assurent ainsi la surveillance stricte du « Ndiguel » (consigne) du Khalife général des Mourides, qui proscrit toute manifestation politique dans la région.

Cette déclaration des Baye Fall intervient dans un contexte où les tensions politiques sont vives au Sénégal, notamment en raison du report de l’élection présidentielle. Les autorités religieuses jouent un rôle important dans la gestion de ces tensions, appelant souvent à la paix et à la non-ingérence politique dans les zones religieuses telles que Touba.

L’opposition des Baye Fall aux manifestations politiques soulève des questions sur les limites de l’expression politique dans la région et met en lumière le rôle des autorités religieuses dans la régulation des activités politiques.

Révélations Explosives: Boubacar Camara dénonce les manœuvres politiques

Dans une interview exclusive accordée à Maimouna Ndour Faye, diffusée le mardi 13 février 2024, le Président du Parti Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax, Boubacar Camara, a levé le voile sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Ses déclarations ont éclairé d’une lumière crue les coulisses de la politique sénégalaise, révélant un tableau troublant de manœuvres politiques et de calculs de pouvoir.

M. Camara a d’abord souligné que lorsqu’il évoquait la possibilité d’un report, il le faisait dans un esprit de prévoyance et de consensus avec tous les acteurs concernés. Cependant, il a fermement condamné le report unilatéral orchestré par le Président Macky Sall, affirmant que cela violait la Constitution et ôtait toute légitimité au chef de l’État à partir du 2 avril.
Le candidat à la présidentielle a ensuite révélé l’existence d’un complot ourdi par des politiciens influents, visant à reporter l’élection pour écarter les candidats qui n’avaient pas participé aux dialogues politiques antérieurs. Cette manoeuvre, selon M. Camara, témoigne d’une volonté de maintenir le pouvoir entre un cercle restreint de politiciens, aux dépens d’une réelle alternance démocratique.
L’évocation des « Mastodons » politiques, tels que le PS, l’AFP, le PDS et l’APR, a soulevé une autre révélation de M. Camara : aucun de ces partis n’avait de candidat parmi les 20 en lice. Cette absence de représentation souligne, selon lui, la peur de ces partis face à une reconfiguration politique qui pourrait les exclure du pouvoir.
Enfin, M. Camara a déclaré qu’il ne participerait qu’au dialogue organisé par le conseil constitutionnel après avoir rejeté la décision de reporter les élections. Cette position démontre son engagement envers la démocratie et son refus de cautionner des manoeuvres politiques jugées anti-démocratiques.
Les révélations de Boubacar Camara s’ajoutent à un ensemble de critiques et de doutes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral au Sénégal. Elles soulignent l’importance cruciale de la vigilance démocratique et de la transparence dans le fonctionnement des institutions politiques pour garantir l’intégrité du processus électoral et le respect des principes démocratiques fondamentaux.

M. Coly

Abdou Diouf : Un appel à la préservation de la Démocratie Sénégalaise

Depuis son départ du pouvoir le 1er avril 2000, Abdou Diouf, l’ancien président du Sénégal, a maintenu une réserve prudente vis-à-vis de la vie politique de son pays, se conformant ainsi à la tradition républicaine initiée par son prédécesseur, le président Léopold Sédar Senghor. Toutefois, face à la crise institutionnelle actuelle qui secoue le Sénégal, Abdou Diouf a jugé nécessaire de sortir de sa réserve.

Dans une déclaration récente, Abdou Diouf exprime son profond regret de devoir rompre son serment de rester en retrait de la politique sénégalaise. Il affirme que la lettre commune publiée avec l’ancien président Abdoulaye Wade a été mal interprétée, précisant que le Conseil constitutionnel, dont il a lui-même contribué à la création en 1992, demeure le gardien incontournable de la démocratie et des institutions du pays.

Il enjoint ainsi le peuple sénégalais, la classe politique et les dirigeants à faire preuve de retenue et d’intégrité en respectant scrupuleusement les dispositions de la Constitution, tout en préservant les libertés publiques chèrement acquises dans la construction de la démocratie sénégalaise.

Abdou Diouf renouvelle également son affection et sa reconnaissance envers le peuple sénégalais, soulignant l’importance de la confiance placée en lui pendant ses longues années de service à la nation.

Cette prise de parole de l’ancien président intervient dans un contexte de crise politique et institutionnelle au Sénégal, marquée par des tensions croissantes liées au calendrier électoral et à la durée du mandat présidentiel. Son intervention vise à apaiser les esprits et à rappeler l’importance cruciale du respect des institutions démocratiques pour la stabilité et le progrès du pays.

Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, les paroles d’Abdou Diouf résonnent comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. En appelant au respect des institutions et à la retenue de tous les acteurs politiques, l’ancien président rappelle que la démocratie est un héritage précieux qui doit être protégé à tout prix.

Il reste à voir dans quelle mesure cette intervention influencera le cours des événements au Sénégal. Mais une chose est certaine : Abdou Diouf a une fois de plus démontré qu’il demeure un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même après avoir quitté le pouvoir il y a plus de deux décennies.

Mission de Diplomatie Parlementaire de la CEDEAO sur la Situation Préélectorale au Sénégal: Appel au Dialogue et à la Stabilité

Une délégation du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a mené une mission de diplomatie parlementaire au Sénégal les 12 et 13 février 2024, dans un contexte de tensions politiques croissantes suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

La délégation, dirigée par le Président du Parlement de la CEDEAO, le Très Honorable Dr. Sidie Mohamed Tunis, a rencontré diverses parties prenantes, y compris des représentants gouvernementaux, des groupes parlementaires, des acteurs de la société civile et des candidats à l’élection présidentielle. L’objectif principal de la mission était d’apporter une contribution à la préservation de la stabilité et du processus démocratique au Sénégal.

Après des consultations approfondies, la délégation a formulé des recommandations clés :

Appel à la Non-violence : La délégation a appelé à la retenue et à la non-violence de toutes les parties prenantes, soulignant l’importance de résoudre les différends de manière pacifique et constructive.

Priorité à l’Intérêt National : Il a été souligné que l’intérêt supérieur du Sénégal doit être placé au-dessus de toute considération partisane, avec un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect de la Constitution.

Dialogue Politique Inclusif : La délégation a encouragé toutes les parties à engager un dialogue politique national inclusif, impliquant tous les acteurs politiques et sociaux pertinents, afin de parvenir à des solutions consensuelles et de créer un environnement propice à des élections libres et équitables.

Soutien de la CEDEAO : La délégation a recommandé que la Commission de la CEDEAO envoie une mission conjointe avec le Parlement de la CEDEAO pour faciliter le dialogue politique national et soutenir le processus électoral au Sénégal.

Le Parlement de la CEDEAO réaffirme son engagement envers la stabilité et la démocratie au Sénégal, soulignant l’importance de préserver ces valeurs fondamentales pour la région Ouest-Africaine dans son ensemble. La mission de diplomatie parlementaire a été un pas important vers la résolution des tensions politiques au Sénégal et vers la promotion d’un processus électoral transparent et inclusif.

    Report de la présidentielle : Aar Sunu Election appelle à la mobilisation pour le respect du calendrier électoral

    Le collectif Aar Sunu Élection a annoncé le report de sa marche silencieuse prévue initialement ce mardi à 15 heures. Cette décision fait suite à l’interdiction de la manifestation par le préfet de Dakar, craignant des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens. Face à cette situation, la Plateforme, regroupant des organisations de la société civile, s’est réunie pour déterminer un nouveau calendrier après des discussions étroites avec le préfet.

    Ainsi, lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, les membres d’Aar Sunu Election ont informé que la marche aura lieu le samedi 17 février 2024 à partir de 11 heures, avec comme itinéraire SIPRES rond-point Liberté 6.

    À cette occasion, Aar Sunu Election lance un appel à la mobilisation des Sénégalais de l’intérieur du pays et de la diaspora pour exprimer leur opposition à la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat de Macky Sall.

    La décision de reporter la marche témoigne de la volonté du collectif de respecter les décisions des autorités tout en continuant à défendre ses revendications de manière pacifique et démocratique. Cette mobilisation vise à maintenir la pression sur les autorités et à rappeler l’importance du respect du calendrier électoral pour garantir des élections libres, justes et transparentes.

    Aar Sunu Election affirme ainsi son engagement en faveur de la démocratie et de l’État de droit, et invite tous les citoyens soucieux de l’avenir du pays à se joindre à cette mobilisation pacifique le samedi 17 février pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits démocratiques.

    Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester

    Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.

    Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.

    Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.

    L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.

    La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.

    Madiambal Diagne clarifie les audios circulant sur les réseaux sociaux: « Tant pis si certains idiots… »

    Ces derniers jours, des enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux, attribués à Madiambal Diagne. Cependant, l’intéressé a tenu à mettre les choses au clair ce mardi, en démentant formellement être l’auteur de ces enregistrements.

    Dans une déclaration publique, Madiambal Diagne a déclaré : « Des audios circulent depuis quelques jours à travers les réseaux sociaux. Les personnes qui me connaissent savent bien que ce n’est pas ma voix. Aussi, on peut quand-même mesurer que j’ai un meilleur niveau intellectuel que la personne qui y parle. Tant pis si certains idiots voudraient croire que c’est la voix de Madiambal Diagne. Ils doivent au moins admettre que j’ai le courage de mes idées. »

    Cette réaction vient dissiper toute confusion quant à l’implication de Madiambal Diagne dans ces enregistrements et met en lumière son engagement envers l’intégrité intellectuelle et la clarté dans ses positions. Il souligne également son refus de se laisser entraîner dans des manipulations médiatiques.

    Il est essentiel de rester vigilant face à la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et de toujours chercher des sources fiables pour confirmer la véracité des informations.

    Thierno Alassane Sall critique Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et appelle à la vérité pour la paix

    Thierno Alassane Sall, ancien ministre sénégalais et figure politique éminente, a vivement critiqué les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pour leurs positions sur le dialogue et l’amnistie. Dans une déclaration poignante, il a souligné l’assassinat impuni de Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel, qualifiant ce crime d’odieuse tache dans l’histoire politique du Sénégal.

    Sall a accusé les précédents dialogues et lois d’amnistie d’avoir permis à leurs commanditaires de piller l’État et la République. Il a déploré que ces initiatives n’aient pas favorisé un véritable progrès, mais aient plutôt conduit au pillage à grande échelle du pays.

    Il a également critiqué le manque de compassion envers les migrants qui risquent leur vie en mer, soulignant que les anciens dirigeants n’ont pas entendu leurs cris de détresse.

    Sall a pointé du doigt une « démocratie de l’impunité » où les mêmes acteurs politiques, d’hier et d’aujourd’hui, cherchent à maintenir un système injuste. Il a également accusé Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ainsi que Macky Sall, de collaborer dans leurs ambitions personnelles et claniques, au détriment de la Constitution et de la justice équitable.

    Pour Sall, le véritable dialogue et la paix ne peuvent être atteints que par la vérité et le respect de la Constitution. Il a souligné que le 3 avril 2024 aurait dû être un nouveau départ, marqué par la libération des prisonniers injustement détenus et la restauration de la justice équitable. Cependant, il a exprimé sa crainte que les accords en cours n’aboutissent à une impunité généralisée.

    En conclusion, Sall a réaffirmé que les conditions d’un dialogue sincère et inclusif exigent le respect de la Constitution et le départ de Macky Sall. Il a mis en garde contre une paix illusoire qui ne repose pas sur la vérité, soulignant que la véritable paix doit être fondée sur la justice et la transparence.

    Une foule immense accompagne les leaders de la coalition « Diomaye Président » lors d’une campagne électorale dynamique à HLM

    La vidéo de l’événement montre une foule enthousiaste et dynamique, manifestant son soutien aux leaders de la coalition « Diomaye Président » et exprimant son désir de changement et de progrès.

    La distribution de spécimens aux résidents des HLM au nom de la coalition « Diomaye Président » témoigne de l’engagement des leaders à toucher directement les électeurs et à gagner leur confiance pour les prochaines élections.

    Cette campagne électorale intense reflète l’importance cruciale des HLM en tant que bastion politique et démontre la détermination des leaders de la coalition « Diomaye Président » à mobiliser un large soutien populaire.

    Plainte contre l’État du Sénégal devant la cour de justice de la CEDEAO pour coupure d’internet

    Cette plainte, déposée le 31 janvier 2024, vise à obtenir des mesures provisoires pour protéger le public sénégalais contre de nouvelles coupures d’internet lors de la prochaine élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Les coupures d’internet pendant cette période électorale compromettraient la capacité des électeurs à accéder à des informations cruciales sur les candidats et le déroulement du scrutin, mettant ainsi en péril la transparence et l’intégrité du processus électoral.

    Dans le cadre de cette action juridique, les requérants sont représentés par un groupe d’avocats, dont Djibril Welle, Padraig Hughes, Sabah A, Amrit Singh et Mojirayo Ogunlana Oluwatoyin. Ils demandent à la Cour de justice de la CEDEAO de condamner l’État du Sénégal pour avoir violé le droit à la liberté d’expression et d’ordonner des mesures provisoires pour garantir qu’aucune coupure d’internet ne sera imposée avant et pendant la prochaine élection présidentielle.

    Crises politiques au Sénégal : Les députés de la CEDEAO discutent avec le président de l’Assemblée nationale

    Le report de l’élection présidentielle au Sénégal a suscité des préoccupations au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), poussant des députés de l’organisation régionale à engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop.

    Cette rencontre, qui a eu lieu hier lundi, a été l’occasion pour les députés de la CEDEAO, sous la direction de Mohamed Tunis Sidie, président du parlement communautaire, d’explorer les raisons des récentes tensions politiques survenues au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle et aux événements qui ont suivi.

    Selon des sources de l’Agence de presse sénégalaise (APS) citées par Senego, cette mission s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 40 de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO, concernant les relations extérieures et la diplomatie parlementaire.

    L’objectif de la mission est de recueillir des informations pertinentes sur la situation politique actuelle au Sénégal afin de formuler des recommandations aux autorités de la CEDEAO, aux autorités sénégalaises et à toutes les parties prenantes. Ces recommandations visent à promouvoir le maintien de la stabilité politique et de la cohésion sociale dans le pays.

    Il est crucial pour la CEDEAO de suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal, un pays considéré comme un acteur clé dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. Les efforts visant à résoudre les tensions et à favoriser le dialogue entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour éviter une escalade de la crise et préserver la démocratie dans la région.

    Cette mission de la CEDEAO témoigne de l’importance accordée par l’organisation régionale à la résolution des crises politiques et à la promotion de la bonne gouvernance dans ses États membres. Espérons que les recommandations formulées contribueront à apaiser les tensions et à restaurer la confiance dans le processus démocratique au Sénégal.

    Réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall : Une médiation réussie

    Selon des informations rapportées par L’Obs, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa aurait entamé un processus de réconciliation avec le Président Macky Sall, marquant ainsi un tournant dans leurs relations tumultueuses. Cette démarche aurait été initiée au cours du mois de janvier, avec l’intervention de l’avocat Robert Bourgi en tant que médiateur.

    Atépa aurait choisi Robert Bourgi pour transmettre un message de réconciliation au Président, malgré les tensions antérieures qui les ont opposés, notamment lorsque Macky Sall l’a qualifié d’escroc lors d’un Conseil présidentiel en novembre 2023.

    Grâce à cette médiation réussie, Atépa aurait même surnommé Bourgi « Kissinger », en référence à Henry Kissinger, célèbre diplomate et lauréat du Prix Nobel de la paix en 1973. Il est rapporté que ce surnom aurait également été utilisé par Macky Sall pour évoquer son « ami » Robert.

    Les efforts de médiation entre Atépa et Macky Sall ont permis d’ouvrir la voie à des discussions entre le Président et l’opposant Ousmane Sonko, dans le cadre de la crise politique actuelle qui secoue le pays.

    Cependant, malgré le succès de la médiation, des tensions semblent subsister entre Atépa et Bourgi. En effet, selon la même source, Bourgi aurait été mécontent du fait qu’Atépa ait partagé les détails de son audience avec Macky Sall sans reconnaître pleinement son rôle dans le processus de réconciliation.

    Cette tentative de réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall marque un pas important vers l’apaisement des tensions politiques au Sénégal. Cependant, elle soulève également des questions sur les dynamiques complexes et parfois contradictoires qui sous-tendent les relations entre les acteurs politiques et leurs médiateurs dans le pays.

    Karim Wade : « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall »

    Dans une déclaration récente, Karim Wade, ancien ministre sénégalais et potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son soutien à Ousmane Sonko, actuellement détenu, et a appelé à sa libération rapide.

    Voici en intégralité le post de Karim Wade :

    « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui.

    Je félicite toutes les personnes, qui depuis maintenant 8 mois qu’il est en prison, officient sans relâche et dans la plus grande discrétion pour sa libération: Pierre Goudiaby Atepa, Alioune Tine, Seydi Gassama, Boubacar Camara et d’autres.

    Je suis impatient que nous puissions nous affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent afin que les Sénégalais puissent choisir le meilleur d’entre nous pour présider aux destinées du Sénégal. »

    Cette déclaration de Karim Wade intervient dans un contexte où les spéculations sur une possible négociation entre Ousmane Sonko et le Président Macky Sall pourraient influencer le paysage politique sénégalais. La libération de Sonko est largement soutenue par certains acteurs politiques et défenseurs des droits de l’homme, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à l’impact de telles négociations sur la stabilité politique du pays.

    Dialogue, loi d’amnistie, libération des prisonniers : En colère, Me El Hadji Diouf convoque la presse…

    Face à la situation politique actuelle du Sénégal, Me El Hadji Diouf, candidat recalé au 2e tour de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, a annoncé une conférence de presse qui se tiendra ce mercredi 13 février 2024 à 16h, à son domicile aux Almadies. Cette conférence vise à aborder plusieurs sujets brûlants de l’actualité politique du pays.

    « La situation actuelle du pays est très grave. Après analyse, on n’a pas le droit de rester sous silence. Sur ce, j’invite toute la presse nationale et internationale demain (mercredi), chez moi, à 16h, pour une conférence de presse« , a informé Me El Hadji Diouf, au téléphone de Senego.

    L’avocat prévoit d’aborder plusieurs sujets lors de cette conférence, notamment le dialogue national, la loi d’amnistie, la libération des prisonniers politiques, dont Ousmane Sonko, ainsi que le report de l’élection présidentielle, entre autres.

    Cette annonce intervient dans un contexte de tension politique croissante au Sénégal, marqué par des contestations, des manifestations et des débats autour de la légitimité des institutions et du processus électoral. Me El Hadji Diouf compte ainsi exprimer son point de vue et ses préoccupations sur ces questions cruciales qui impactent l’avenir démocratique du pays.

    Le 2 avril, Macky Sall devrait organiser son départ », Yewwi Askan Wi

    Déthié Fall, de Yewwi Askan Wi, a annoncé lors d’une conférence de presse que la coalition est prête à voir le départ du président Macky Sall le 2 avril prochain, à la fin de son mandat.

    Déthié Fall a appelé le président sénégalais à organiser son départ de manière ordonnée, dans un climat de paix et de stabilité institutionnelle.

    « Nous lui disons très clairement au Président Macky Sall d’organiser proprement son départ le 2 avril dans la paix, et dans la stabilité de nos institutions. C’est tout à son honneur, parce qu’à partir du 2 avril, nous l’avons dit et répété, il ne sera plus considéré comme le président de la République du Sénégal », a-t-il déclaré.

    La coalition Yewwi Askan Wi affirme qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires d’ici le 2 avril, et appelle également le Président Sall à prendre les dispositions nécessaires pour que l’élection se tienne et que Yewwi triomphe.

    Selon M. Fall, président du Parti Républicain pour le progrès (PRP), un plan d’action sera mis en place pour que le Président Macky Sall respecte le calendrier électoral. Yewwi Askan Wi se dit également ouverte à toutes les organisations qui se sont mobilisées récemment pour la défense de la démocratie et des libertés.

    Arrêt de la commission d’enquête parlementaire-Amadou Ba: « Une deuxième fois, le Procureur vient sauver Macky »

    Amadou Ba, mandataire du candidat Bassirou Diomaye Daye, a vivement critiqué la décision du Procureur de la République, qu’il estime être une manœuvre pour sauver le président Macky Sall. Selon lui, l’ouverture d’une information judiciaire va enterrer la commission d’enquête parlementaire, empêchant ainsi toute demande de preuves concernant les accusations portées par Karim Wade et le PDS.

    Pour Amadou Ba, le timing choisi par le Procureur est très problématique, car il permet la poursuite de la commission d’enquête parlementaire et le vote de la loi de report de l’élection présidentielle. Il regrette que le Procureur ait attendu si longtemps pour enrôler la plainte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye, ce qui a permis selon lui la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

    Il dénonce également le fait que la loi de report de l’élection présidentielle ait été votée sans attendre les conclusions de la commission d’enquête parlementaire, pour ensuite être enterrée par une saisine de la justice. Pour Amadou Ba, il s’agit d’une véritable mascarade politico-judiciaire qui doit être dénoncée.

    Le journal Le Quotidien a révélé que le Procureur a ouvert une information judiciaire et saisi le Doyen des juges d’instruction à ce sujet, et que le ministère de la Justice a informé l’Assemblée nationale de cette décision par courrier.

    Cette nouvelle intervention du Procureur suscite de vives réactions dans le pays et soulève des interrogations sur l’indépendance de la justice et la transparence du processus électoral.

    Le Canada consterné par les restrictions imposées au droit de manifester pacifiquement et les actes de violence au Sénégal

    L’ambassade du Canada au Sénégal a rejoint la liste des représentations diplomatiques appelant à la tenue d’élections présidentielles dans le respect du calendrier électoral et de la Constitution sénégalaise. Dans un message relayé sur son compte Twitter, l’ambassade a exprimé sa profonde tristesse face aux décès survenus lors des récentes manifestations au Sénégal, présentant ses condoléances aux familles endeuillées.

    L’ambassade canadienne a également exprimé sa consternation face aux actes de violence et aux restrictions imposées au droit de manifester pacifiquement dans le pays. Cette déclaration intervient alors que le Sénégal fait face à une crise politique et sociale, marquée par des manifestations et des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.

    Cette prise de position rejoint celles d’autres partenaires internationaux, tels que la CEDEAO, l’Union européenne, les États-Unis, l’Allemagne et la France, qui ont tous appelé le président Macky Sall à respecter le calendrier électoral et à garantir un processus électoral transparent et inclusif.

    Récemment, les députés de la majorité au Sénégal ont voté en faveur du report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date fixée pour le scrutin est le 15 décembre prochain. Cette décision a suscité des critiques et des tensions au sein de la société sénégalaise, alimentant les manifestations et les appels à la restauration de la démocratie et de l’état de droit.

    Dialogue, loi d’amnistie : La réponse de Ousmane Sonko à l’émissaire du Palais…!

    La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

    Selon des sources rapportées par ’’SourceA’’, Macky Sall aurait envoyé un de ses lieutenants rencontrer un proche collaborateur d’Ousmane Sonko, dans une tentative de détendre l’atmosphère politique tendue dans le pays. Cette initiative aurait eu lieu juste avant l’examen des dossiers de parrainages par la Commission de validation du Conseil constitutionnel.

    Le responsable de la Mouvance présidentielle aurait ainsi sollicité une rencontre entre un proche collaborateur du leader de Pastef et le maire de Ziguinchor, dans l’espoir d’entamer des discussions pour apaiser les tensions.

    Le proche collaborateur d’Ousmane Sonko aurait promis à l’émissaire du Palais qu’il informerait son leader des intentions du président de la République. Cependant, jusqu’à présent, le maire de Ziguinchor aurait refusé cette main tendue de la part du régime.

    Cette tentative de dialogue et d’amnistie intervient dans un contexte de vives tensions politiques, marqué par le report de l’élection présidentielle et la répression de manifestations. La réaction de Ousmane Sonko à cette proposition reste à connaître, alors que les appels au dialogue et à l’apaisement se multiplient dans le pays.

    Dialogue, loi d’amnistie : La surprenante réaction de Khalifa Sall

    Selon plusieurs médias, le Président de la République, Macky Sall, prépare une loi d’amnistie générale pour l’apaisement du climat socio-politique. Une nouvelle qui rend sceptique Khalifa Ababacar Sall, le leader du mouvement politique « Taxawu », qui lance des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti ex-Pastef. S’exprimant lors d’un point de presse ce lundi, Khalifa Sall a exprimé son doute quant aux intentions réelles derrière ces concertations en vue.

    « Ce dont parle depuis ce matin (lundi) (l’amnistie Ndlr) relève de la spéculation. Puisque jusqu’à présent, ce n’est pas clair. Dans ce pays, malheureusement, il ne faut jamais avoir raison très tôt. Maintenant ce n’est pas seulement une question de loi d’amnistie. Il y a aussi les dessous. Nous, ça nous avait coûté un bashing pendant 3 mois, de juin à septembre. Tout le monde s’en souvient« , a déclaré Khalifa Sall.

    Le candidat à la Présidentielle dit non pour le moment et appelle à l’action. «Même quand j’étais en prison, nous avions toujours été au dialogue tant que l’intérêt de la nation est en jeu. Mais dans ce contexte, on doit d’abord parler de la question du report avant toute chose. On doit combattre jusqu’à mettre à terme l’idée de report de l’élection présidentielle. Ensuite on pourra dialoguer« , a fait savoir l’ancien maire de Dakar.

    La réaction de Khalifa Sall met en lumière les divergences d’opinions et les incertitudes entourant les propositions de dialogue et d’amnistie dans le contexte politique actuel au Sénégal.

    Amnistie par le dialogue : « C’est faire le choix de trahir les intérêts du Sénégal », selon TAS

    La possibilité d’un dialogue entre le Président Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko, ainsi que l’éventualité d’une loi d’amnistie générale pour apaiser la situation politique, suscitent des réactions divergentes au Sénégal.

    D’après les déclarations de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa et du défenseur des droits de l’homme Alioune Tine, Macky Sall et Ousmane Sonko seraient disposés à entamer des pourparlers, ouvrant ainsi la voie à une possible amnistie pour les détenus politiques, y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

    Cependant, Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs et candidat à la prochaine présidentielle, exprime une position critique sur X. Selon lui, accepter l’amnistie par le dialogue reviendrait à trahir les intérêts du Sénégal. Il estime que cela reviendrait à sauver un régime impliqué dans des transactions douteuses et des mensonges, et qu’une loi d’amnistie effacerait toutes les accusations de crimes économiques.

    Par ailleurs, la situation politique reste tendue, avec l’interdiction par le préfet de la marche prévue ce mardi à Dakar par l’opposition et la société civile au sein de ‘Aar sunu Élection’, sous prétexte de menaces pour l’ordre public.

    Cette marche avait pour objectif de contester la décision du Président de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 au 15 décembre prochain.

    Les différentes positions exprimées révèlent les tensions et les enjeux importants qui caractérisent la situation politique actuelle au Sénégal, ainsi que les divergences d’opinions quant aux moyens de résoudre la crise en cours.

    Dialogue national : Me Juan Branco en désaccord avec Wade et Diouf

    L’avocat d’Ousmane Sonko, Me Juan Branco, exprime publiquement son désaccord avec la déclaration conjointe des anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Ces derniers ont récemment appelé à l’organisation d’un dialogue national dans les plus brefs délais, suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 15 février, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

    Selon les déclarations de Me Branco rapportées par X, cette position des anciens Présidents semble conforter la décision de report des élections prise par le Président Macky Sall, au lieu de permettre au processus démocratique de suivre son cours normal. Branco suggère que Diouf et Wade renforcent ainsi Macky Sall dans son choix de reporter les élections, ce qui pourrait refléter une préoccupation commune pour les intérêts de la bourgeoisie de Dakar.

    L’avocat franco-espagnol critique également l’attitude de cette bourgeoisie, qu’il accuse de se solidariser pour empêcher la candidature de Ousmane Sonko, actuellement emprisonné. Il va même jusqu’à affirmer que cette classe sociale est prête à « marcher sur le sang de la jeunesse », selon ses propres termes.

    Dans ses propos, Me Branco interroge les motivations de cette classe sociale à préférer des troubles violents plutôt que de permettre à la démocratie de suivre son cours naturel. Il évoque notamment des intérêts financiers cachés, des crimes passés sous silence et des scandales dissimulés.

    La position de Me Juan Branco soulève des questions importantes sur la situation politique actuelle au Sénégal et sur les dynamiques sociales et économiques qui la sous-tendent. Ses commentaires mettent en lumière les divergences d’opinion et les tensions au sein de la société sénégalaise face à la crise politique en cours.

    Affaire de Corruption au Conseil Constitutionnel : La Commission Parlementaire entravée

    La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changement » à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.

    Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.

    Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.

    Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.

    Report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall : Nouvelle date et lieu envisagés

    La visite tant attendue du Président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, à Dakar ce lundi, a été reportée sine die. Cette rencontre, qui devait initialement aborder les tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, a été annulée sans qu’aucune nouvelle date ne soit communiquée, selon les informations relayées par RFI.

    L’annonce du report est intervenue de la présidence sénégalaise un peu plus de deux heures avant l’arrivée prévue du Président nigérian. La raison officielle de ce report reste floue, mais un responsable média du Président nigérian a déclaré que la décision avait été prise de se rencontrer à Addis-Abeba ce jeudi, lors d’une réunion préparatoire au sommet de l’Union africaine.

    Ainsi, Macky Sall et Bola Tinubu devraient se retrouver en terre éthiopienne pour discuter de la crise politique qui secoue le Sénégal et qui menace également la stabilité sous-régionale, déjà fragilisée par les récents coups d’État en Guinée, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

    Pendant ce temps, une délégation du Parlement de la CEDEAO est actuellement à Dakar pour une visite de trois jours. Elle a déjà rencontré le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ce lundi. Les prochaines étapes de leur agenda incluent des rencontres avec les chefs des groupes parlementaires, les juges du Conseil constitutionnel et le Président Macky Sall.

    Ce report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall souligne les enjeux cruciaux de la situation politique au Sénégal et son impact sur la stabilité de la région ouest-africaine. Il reste à voir comment cette nouvelle date et ce lieu neutre influenceront les discussions entre les deux dirigeants et les efforts visant à résoudre la crise politique en cours.

    Khalifa Ababacar Sall exige le respect du calendrier Républicain pour la Présidentielle

    Dans un contexte politique tendu marqué par le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, leader de la coalition Khalifa Président, a pris une position ferme lors d’une conférence de presse tenue le 14 février 2024. Il a exigé que le calendrier républicain soit respecté et a appelé le chef de l’État à revenir sur sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

    Pour Khalifa Ababacar Sall, il est impératif que le Conseil Constitutionnel tranche sur le contentieux en cours, soulignant que lors d’une affaire similaire en 2016, le Conseil avait clairement indiqué au président Macky Sall qu’il ne pouvait ni prolonger ni raccourcir un mandat présidentiel. Cette référence à une précédente décision constitutionnelle vise à rappeler l’importance du respect des principes démocratiques et de l’État de droit.

    Le leader politique a également exprimé sa tristesse face aux décès, arrestations et blessures survenues depuis la décision du président Macky Sall de proroger son mandat. Selon lui, il est regrettable de voir des compatriotes se battre pour le respect de l’ordre républicain et subir de telles conséquences.

    La position de Khalifa Ababacar Sall met en évidence les enjeux cruciaux liés à la crise politique actuelle au Sénégal, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition sont vives. Son appel au respect du calendrier républicain et à la prise en compte des décisions constitutionnelles antérieures reflète la volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique et de garantir des élections libres et équitables.

    Dans un climat où la stabilité politique et la légitimité des institutions sont remises en question, la voix de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité nationale et au respect des principes fondamentaux de la démocratie. Son engagement en faveur de la transparence et de la légalité dans le processus électoral mérite d’être pris en considération alors que le Sénégal cherche à surmonter les défis qui se dressent devant lui.

    Report de la Marche Contre le Report de l’Élection Présidentielle : Tensions et défis pour la démocratie au Sénégal

    La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.

    La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.

    L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.

    Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.

    En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

    Khalifa Sall maintient son refus de participer au dialogue initie par le Président Macky Sall

    Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a réitéré sa position ferme face au dialogue proposé par le président Macky Sall. Pour lui, tant que l’intérêt national est en jeu, il ne prendra pas part à ce dialogue. Cette déclaration vient s’ajouter à une série d’événements politiques tendus qui secouent actuellement le pays.

    Khalifa Sall a clairement exprimé son désaccord avec l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Il a souligné l’importance de maintenir cette date pour assurer la stabilité démocratique et la légitimité du processus électoral. Pour lui, tout report pourrait compromettre l’intégrité du processus électoral et menacer les fondements de la démocratie au Sénégal.

    En outre, Khalifa Sall a appelé le conseil constitutionnel à jouer son rôle en toute impartialité. Il a rappelé la décision prise par cette institution en 2016, refusant à Macky Sall la possibilité de proroger ou de raccourcir son mandat présidentiel. Selon lui, le conseil constitutionnel doit rester fidèle à ses principes et garantir la constitutionnalité des lois, sans céder à aucune pression politique.

    Par ailleurs, Khalifa Sall a réfuté les accusations concernant une supposée visite nocturne au Palais présidentiel. Il a affirmé que toute rencontre avec Macky Sall se fera en plein jour et sera rendue publique, soulignant ainsi son engagement en faveur de la transparence et de l’ouverture dans le processus politique.

    En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé son engagement envers le peuple sénégalais et son désir de voir une élection transparente et inclusive se dérouler dans le pays. Son refus de participer au dialogue initié par le président actuel témoigne de sa volonté de défendre les intérêts du peuple, tout en respectant les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.

    Sénégal: la visite du président en exercice de la Cédéao reportée sans nouvelle date

    Visite à Dakar reportée pour Bola Tinubu : le chef de l’organisation ouest-africaine Cédéao et président du Nigeria devait rencontrer au Sénégal le président Macky Sall, alors que la situation reste crispée dans le pays après l’annonce du report de la Présidentielle. Pas de nouvelle date de visite fixée à ce stade, selon une source a la présidence du Sénégal.

    Au Sénégal, la visite du chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et président du Nigeria, Bola Tinubu, prévue ce 12 février 2024 a été reportée sans qu’une nouvelle date n’ait été fixée, selon une source à la présidence sénégalaise.

    Le chef de la Cédéao devait rencontrer le président Macky Sall ce lundi après-midi, alors que la situation est toujours très crispée au Sénégal, depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février au 15 décembre.

    La semaine dernière, la Cédéao a appelé le Sénégal à « rétablir urgemment le calendrier électoral ». Et, depuis vendredi, trois jeunes sont morts, tués au cours de manifestations contre ce report.

    Par ailleurs, la mission d’observation électorale de l’Union européenne annonce le retour de ses 32 observateurs longue durée « au vu de l’incertitude du calendrier électoral ». La mission qui se dit également inquiète que la décision de reporter le scrutin présidentiel puisse constituer « une rupture avec la longue tradition de démocratie du Sénégal ».

    Mboro : Arrestation de Ndiaga Ndiaye, partisan de Bassirou Diomaye Faye, pour activités politiques

    Les tensions politiques continuent de s’intensifier au Sénégal, avec une nouvelle arrestation signalée dans la ville de Mboro. Ndiaga Ndiaye, leader du Grand Mouvement Citoyen et fervent partisan de la candidature de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle, a été appréhendé par la gendarmerie locale ce lundi vers 17 heures.

    Selon les informations fournies par les autorités, Ndiaga Ndiaye aurait été arrêté pour son implication présumée dans des activités politiques, notamment l’organisation ou la participation à une caravane dans la commune de Diogo, dans le cadre de la campagne électorale de son candidat. Cette arrestation survient dans un contexte tendu marqué par des arrestations de partisans de l’ex-Pastef et une atmosphère politique chargée à l’approche de l’élection présidentielle.

    La traque des partisans du candidat de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye, semble se poursuivre, suscitant des inquiétudes quant à la liberté d’expression et la participation politique au Sénégal. Cette arrestation intervient également alors que le Président Macky Sall a récemment évoqué la possibilité d’un projet de loi d’amnistie générale dans le cadre d’efforts visant à apaiser les tensions politiques dans le pays.

    Position des Maires et Présidents de départements pour la sauvegarde de la démocratie au Sénégal

    La situation politique actuelle au Sénégal, marquée par un climat de tension et d’incertitude, a suscité une réaction forte de la part des maires et présidents de départements. Ces élus territoriaux, conscients des enjeux et des défis auxquels fait face le pays, ont exprimé leur position dans une déclaration conjointe visant à préserver la démocratie, la paix et la stabilité sociale.

    Dans ce communiqué, les maires et présidents de départements rappellent d’abord le rôle essentiel que joue le Sénégal en tant que modèle de démocratie, de paix et de stabilité en Afrique. Ils saluent les performances économiques du pays, portées par le Plan Sénégal Émergent (PSE), et soulignent l’importance d’une politique d’équité sociale et territoriale.

    Face à la crise politique actuelle, amplifiée par la découverte de ressources pétrolières, les élus territoriaux appellent à la préservation de la paix et de la cohésion sociale à tout prix. Ils mettent en garde contre les tentatives de déstabilisation de l’État et de l’exploitation des ressources naturelles du pays par des forces extérieures.

    Concernant le report des élections présidentielles et l’ouverture d’un dialogue national, les maires et présidents de départements expriment leur soutien aux initiatives du Président Macky Sall. Ils considèrent ces mesures comme des moyens salutaires d’apaisement et de prévention des crises pré et post-électorales qui pourraient compromettre la démocratie sénégalaise.

    Enfin, les élus territoriaux lancent un appel à la communauté internationale pour qu’elle respecte la souveraineté du Sénégal et évite toute forme d’ingérence. Ils appellent également les populations, en particulier les jeunes, à rejeter toute initiative susceptible de porter atteinte à la paix et à la sécurité du pays.

    Engagés à accompagner le processus de dialogue et de réconciliation nationale, les maires et présidents de départements se positionnent en tant que porte-voix des populations et défenseurs des valeurs démocratiques et républicaines du Sénégal.

    Liberté 6 : Nouveau décès dans l’explosion d’une bouteille de gaz

    Une tragédie s’est abattue sur la cité Baraka de Liberté 6, où une explosion de bonbonne de gaz a coûté la vie à deux personnes, selon des informations provenant d’une source autorisée rapportées par Seneweb.

    Après le décès tragique de B. Kandé, âgé de seulement 7 ans, ce matin, une autre victime, identifiée comme étant D. Diallo, a également succombé à ses blessures à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. La dame Diallo était âgée de 60 ans, d’après les déclarations de la même source de Seneweb.

    Les circonstances entourant cet incident restent floues et suscitent une profonde consternation au sein de la communauté. Les autorités locales ont déjà entrepris des actions pour faire la lumière sur cette tragédie. Le boutiquier ayant vendu la bonbonne de gaz a été interrogé sur procès-verbal, selon des sources de Seneweb. Les enquêteurs du commissariat de Dieuppeul ont également entendu tous les témoins ainsi qu’une des victimes dans le cadre de leurs investigations.

    Cette double tragédie met en évidence les dangers potentiels associés à l’utilisation des bonbonnes de gaz et souligne l’importance de respecter les normes de sécurité lors de leur manipulation et de leur stockage. Les autorités locales et nationales sont appelées à redoubler d’efforts pour sensibiliser la population aux risques et mettre en place des mesures préventives pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

    Réaction d’Amadou Ba (ex-Pastef) à la loi d’amnistie : Des doutes persistants sur la liberté de Sonko, Diomaye et Cie

    Dans le cadre des efforts visant à apaiser le climat politique tendu au Sénégal, le président Macky Sall envisage la mise en place d’une loi d’amnistie générale. Cette mesure pourrait conduire à la libération de plusieurs détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention.

    Cependant, la réaction d’Amadou Ba, membre de l’ex-Pastef et mandataire national de Bassirou Diomaye Faye, ne semble pas être empreinte d’optimisme. Sur sa page Facebook, il exprime ses doutes quant à l’efficacité et à la pérennité de cette loi d’amnistie.

    « Une loi d’amnistie est une simple LOI ORDINAIRE qui est adoptée à la majorité simple, même pas une majorité qualifiée de 3/5e. La loi d’amnistie est de nature purement législative et non constitutionnelle. Elle peut être facilement répudiée par une nouvelle Assemblée nationale qui mettra en place une commission d’enquête indépendante sur les événements amnistiés de 2021 à 2024 », a-t-il écrit.

    En d’autres termes, Amadou Ba soulève le risque que cette loi d’amnistie, bien que permettant la libération des détenus politiques, ne leur offre aucune garantie à long terme. Il met en lumière la possibilité qu’une nouvelle législature puisse remettre en question les dispositions de cette loi et mener de nouvelles enquêtes sur les événements survenus entre 2021 et 2024.

    Cette réaction souligne les incertitudes persistantes entourant la situation politique au Sénégal, malgré les tentatives de résolution par le biais de mesures telles que la loi d’amnistie.

    Crise politique au Sénégal : Une compréhension commune entre Dakar et Paris, selon le ministre sénégalais des Affaires étrangères

    Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, le Pr. Ismaïla Madior Fall, a déclaré partager une « compréhension commune de la situation » au Sénégal avec son homologue français, Stéphane Séjourné. Cette affirmation intervient dans un contexte de crise politique au Sénégal, déclenchée par le report du scrutin présidentiel prévu pour le 25 février 2024.

    Dans une entrevue accordée à la « Tribune » et rapportée par l’AFP, le Pr. Ismaïla Madior Fall a indiqué s’être entretenu avec son homologue français et avoir abouti à cette compréhension partagée de la situation. Le ministre français des Affaires étrangères avait précédemment appelé à la tenue d’élections « le plus rapidement possible », en conformité avec la Constitution.

    Le constitutionnaliste sénégalais a souligné l’importance de la stabilité du Sénégal dans une région marquée par les coups d’État militaires et la propagation du terrorisme. Il a notamment noté que le Sénégal est perçu comme un « joyau démocratique exceptionnel en Afrique » pour les Français.

    Cependant, le report de l’élection présidentielle a suscité des inquiétudes au sein de l’opposition sénégalaise, qui y voit une manœuvre pour éviter une défaite électorale ou pour maintenir le président Macky Sall au pouvoir. Le président Sall a démenti ces accusations.

    La manifestation de 2 000 personnes à Paris, dont de nombreux Sénégalais, contre le président Macky Sall et la répression des manifestations au Sénégal, a également été évoquée.

    Concernant les potentiels risques d’ingérence russe au Sénégal, le ministre Ismaïla Madior Fall a indiqué ne pas avoir de preuves tangibles, mais a souligné la fragilité politique des institutions sénégalaises et les menaces sécuritaires régionales.

    Le ministre sénégalais des Affaires étrangères a conclu en exprimant la conscience du Sénégal de vivre dans une région sujette à de multiples défis sécuritaires et politiques.

    Abdou Diouf et Abdoulaye Wade expriment leur position sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal

    Dans une déclaration conjointe relayée par Senego, les anciens Présidents du Sénégal, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ont exprimé leur position concernant la crise politique actuelle dans le pays, notamment le report de l’élection présidentielle. Leur déclaration met en lumière leur appréciation du report de cette élection et leur appel à un dialogue national pour résoudre la crise.

    Les deux anciens chefs d’État ont indiqué avoir eu des échanges téléphoniques avec le Président actuel, Macky Sall, au cours desquels ce dernier leur a réaffirmé son engagement à ne pas briguer un troisième mandat et à quitter le pouvoir après l’élection présidentielle, conformément à ses déclarations antérieures faites devant la Nation.

    Abdoulaye Wade et Abdou Diouf ont exprimé leur soutien au report de l’élection présidentielle et ont appelé le Président Macky Sall à organiser rapidement un dialogue national. Ils ont souligné l’importance de ce dialogue pour préserver la stabilité du pays et parvenir à une large réconciliation nationale, dans le respect de la Constitution et de l’État de droit.

    Les anciens présidents ont lancé un appel à tous les dirigeants politiques, tant du pouvoir que de l’opposition, ainsi qu’aux responsables de la société civile, les invitant à participer à des discussions franches et loyales. Ils ont souligné l’importance de garantir des élections présidentielles transparentes, inclusives et incontestables, prévues pour le 15 décembre 2024.

    Enfin, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont rappelé à tous les acteurs politiques leur devoir de faire en sorte que le Sénégal demeure un modèle de démocratie pour l’Afrique. Ils ont souligné que l’histoire jugera leurs actions, les incitant ainsi à œuvrer pour le bien-être et la stabilité du pays.

    Cette déclaration conjointe des anciens présidents souligne l’importance du dialogue et de la réconciliation nationale dans la résolution des tensions politiques au Sénégal, et met en exergue l’engagement continu des anciens dirigeants envers la démocratie et l’État de droit.

    Visite de la Coalition « Diomaye Président » au Groupe Walfadjri : Soutien face aux défis répressifs

    Une délégation de la Coalition « Diomaye Président » a récemment effectué une visite de courtoisie au siège du Groupe Walfadjri, marquant ainsi son soutien au PDG et à ses collaborateurs dans un contexte de défis et de controverses.

    Cette visite intervient alors que le Ministre Moussa Bocar Thiam a pris une décision controversée de couper le signal du groupe et de lui retirer sa licence, en réaction aux manifestations populaires contre le report de l’élection présidentielle. Les manifestations ont agité le pays, mettant en évidence les tensions politiques et sociales croissantes.

    Dans le cadre de ces développements, le PDG Cheikh Niass a été reçu par le Président de la République, Macky Sall. Cette rencontre a permis le rétablissement du signal de la télévision du défunt Sidy Lamine Niass, offrant ainsi un répit aux collaborateurs du Groupe Walfadjri.

    La visite de la Coalition « Diomaye Président » revêt donc une importance particulière, symbolisant la solidarité et le soutien mutuel dans des moments difficiles. En exprimant leur appui au PDG et à son équipe, les membres de la coalition démontrent leur engagement en faveur de la liberté de la presse et de la démocratie.

    Cette initiative souligne également l’importance des alliances politiques et des réseaux de soutien dans la protection des libertés fondamentales et des droits de l’homme. Dans un climat de répression croissante, la solidarité entre les acteurs politiques et la société civile devient essentielle pour faire face aux défis et défendre les valeurs démocratiques.

    En conclusion, la visite de la Coalition « Diomaye Président » au Groupe Walfadjri témoigne de la résilience et de la détermination face à l’adversité. Elle rappelle également l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la préservation de la liberté d’expression et de la démocratie au Sénégal.

    Le Président Macky Sall, artisan de la stabilité au Sénégal : Analyse des déclarations d’Abdou Karim Fofana

    Dans une récente intervention sur France 24, Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce de la Consommation et des PME et porte-parole du gouvernement sénégalais, a abordé divers sujets cruciaux concernant la situation politique actuelle du pays. Ses remarques offrent un éclairage essentiel sur les efforts déployés par le gouvernement pour promouvoir la stabilité et la démocratie au Sénégal.

    Fofana a tout d’abord exprimé les condoléances du gouvernement aux familles des manifestants décédés lors des récentes manifestations, tout en soulignant que les forces de sécurité ont pour mission de préserver l’ordre public. Il a également fait référence aux appels de certaines figures politiques à des manifestations, les qualifiant de regrettables et soulignant que le procureur enquête sur les circonstances des décès.

    Une des principales mesures prises par le gouvernement pour apaiser les tensions est l’appel au dialogue, une initiative soutenue par le président Macky Sall. Fofana a expliqué que le dialogue est crucial pour résoudre les différends et rétablir la confiance entre les acteurs politiques, comparant la situation politique à un ordinateur nécessitant un redémarrage pour surmonter les blocages.

    Une déclaration particulièrement frappante de Fofana était que le président Sall aurait « sacrifié son image » pour résoudre la crise politique actuelle, en acceptant le report des élections pour permettre un processus électoral transparent et crédible.

    Enfin, Fofana a mis en garde contre les conséquences d’une polarisation politique accrue, soulignant que cela pourrait être exploité par des groupes extérieurs cherchant à déstabiliser le Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir la démocratie et la liberté d’expression pour contrer ces menaces.

    Vers une possible décrispation du climat politique au Sénégal : Le rôle clé de Marème Faye Sall

    Au Sénégal, l’espoir d’une détente politique émerge alors que des médiateurs, dont l’éminent architecte Pierre Goudiaby Atépa, s’activent pour rapprocher les positions entre le président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Au cœur de ces efforts de médiation se trouve un acteur inattendu : Marème Faye Sall, l’épouse du chef de l’État.

    Dans ce contexte, Marème Faye Sall émerge comme une figure centrale dans la recherche d’une solution. Son implication est mise en avant par Atépa et d’autres acteurs, soulignant son rôle crucial dans le processus de rapprochement des positions.

    Cette évolution pourrait conduire à la libération prochaine de détenus politiques, dont des figures emblématiques comme Ousmane Sonko et Diomaye Faye, selon Alioune Tine d’AfricaJom Center, un autre médiateur impliqué dans les pourparlers. Des discussions sur un projet de loi d’amnistie, notamment pour des événements survenus en mars 2021 et juin 2023, sont également en cours.

    Amadou Ba: « Toute loi d’amnistie sera annulée par une nouvelle Assemblée nationale (…) Plus de 60 morts… »

    Amadou Ba, proche de Ousmane Sonko et mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, s’est exprimé fermement sur la question de l’amnistie annoncée par le journal Le Quotidien ce lundi. Son opposition est clairement affichée.

    Sur son compte X, Amadou Ba a réagi avec émotion en soulignant le lourd bilan humain des récentes manifestations, déplorant la perte de plus de 60 vies, dont trois nouveaux décès suite au report de l’élection présidentielle. Il estime que l’amnistie ne ramènera pas ces vies perdues.

    Il insiste sur le fait que les responsables des violences devront répondre de leurs actes et que toute tentative d’amnistie sera contestée et annulée par une nouvelle Assemblée nationale. Pour lui, une loi d’amnistie ne peut être justifiée lorsqu’il s’agit de victimes, et non de coupables.

    Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président de la République aurait demandé au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette mesure serait également envisagée pour permettre la libération des personnes détenues dans les prisons du pays.

    Cependant, cette annonce suscite des réactions vives de la part de certains acteurs politiques et de la société civile, comme en témoigne la position catégorique exprimée par Amadou Ba. Cette divergence d’opinions souligne les profondes divisions au sein de la société sénégalaise et la nécessité d’un dialogue inclusif pour trouver des solutions justes et durables aux crises politiques et sociales que traverse le pays.

    Recours de l’opposition : Le RNES exhorte la Cour Suprême et le Conseil Constitutionnel à « dire le droit… »

    Le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES) a pris position sur la situation politique nationale, suite à la décision du président de la République de reporter l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février 2024, ainsi que le vote d’une loi dérogeant à l’article 31 de la Constitution pour entériner ce report.

    Dans un communiqué, le RNES a exprimé sa profonde préoccupation face à la crise actuelle, soulignant les récents affrontements violents du 9 février qui ont entraîné des pertes matérielles importantes, de nombreux blessés et même des décès.

    Le réseau condamne fermement ces actes de violence et en appelle à la responsabilité de tous les acteurs pour rétablir la stabilité du pays, indispensable au bon fonctionnement de l’économie et à la préservation du tissu social.

    Les membres du RNES mettent en lumière les conséquences néfastes de cette crise sur l’économie sénégalaise, telles que la destruction de biens, l’arrêt des activités économiques, la chute des investissements et la perte d’emplois.

    Pour éviter ces perspectives sombres, le RNES exhorte tous les acteurs, en particulier le président de la République, à œuvrer pour un retour à la normale, garant de la paix civile et du bon fonctionnement des institutions.

    Dans ce contexte, le RNES demande à la Cour Suprême et au Conseil Constitutionnel, saisis des recours déposés par l’opposition, de « dire le droit » afin de contribuer à la résolution rapide de la crise politique et à la restauration de la stabilité dans le pays.

    Cette déclaration du RNES reflète les préoccupations de la société civile face à la crise politique en cours au Sénégal, mettant en avant l’importance de la paix civile et du respect des principes démocratiques pour assurer le développement économique et social du pays.

    Doudou Ka : « Ce n’est pas forcément Macky Sall qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril »

    Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka, a pris position sur la crise politique qui agite le pays depuis le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration à la radio RFM, il a révélé que le président de la République, Macky Sall, pourrait quitter le pouvoir à partir du 2 avril prochain.

    « Le président est prêt à quitter le pouvoir. Ma position, je l‘ai affirmée et réitérée. Ce n’est pas forcément le président de la République qui va assurer l’intérim à partir du 2 avril. Ce n’est peut-être pas la position d’autres gens qui sont avec moi dans la majorité », a-t-il déclaré.

    Interrogé sur la personne qui assurera cet intérim, Doudou Ka renvoie aux dispositions de la charte fondamentale, évoquant notamment le président de l’Assemblée nationale comme une possibilité.

    Le ministre a également abordé la question de la résolution de la crise politique, soulignant qu’il faut envisager une solution pour organiser les élections le plus rapidement possible, étant donné que le report est déjà décidé. Il a évoqué la possibilité de rapprocher la date du scrutin, initialement fixée au 15 décembre par l’Assemblée nationale.

    Doudou Ka a souligné l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, soulignant que ce dernier est une référence en termes de respect des principes démocratiques, tant au niveau national qu’international. Il a appelé tous les acteurs à la sérénité pour la sauvegarde de la démocratie et de la République, soulignant l’importance d’organiser des élections inclusives et transparentes.

    Cette déclaration intervient dans un contexte tendu marqué par des manifestations et des affrontements, alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle.

    Macky et Sonko prêts à compromettre pour résoudre la crise, selon Pierre Goudiaby Atépa

    Des signes de détente émergent au Sénégal alors que des pourparlers sont en cours entre le Président Macky Sall et le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans l’optique de trouver une issue à la crise politique qui secoue le pays. Pierre Goudiaby Atépa, architecte et médiateur, a signalé des discussions en cours entre les deux parties, soulignant une atmosphère d’ouverture et d’humilité.

    Les efforts de médiation semblent progresser, avec des concessions envisagées pour apaiser les tensions politiques. Pierre Goudiaby Atépa, acteur central de ces pourparlers, affirme que Macky Sall et Ousmane Sonko sont prêts à faire des compromis pour le bien-être du pays.

    « Le président de la République que j’ai rencontré veut la paix, j’en ai la conviction. Hier, c’était hier, aujourd’hui, c’est aujourd’hui. Le temps de la paix entre Sénégalais est arrivé. Entre la langue et les dents, il y a parfois des accrochages », a déclaré M. Goudiaby sur rfm.

    Dans ce cadre, le chef de l’État aurait chargé le gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements liés aux émeutes de mars 2021 et juin 2023. Ce projet de loi devrait être présenté au Conseil des ministres ce mercredi.

    Malgré l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall, la classe politique qualifiée de radicale n’a pas encore répondu positivement à cette initiative.

    La situation demeure tendue, marquée par des affrontements et des tensions, soulignant l’urgence de trouver des solutions pacifiques pour apaiser les tensions et promouvoir un dialogue constructif entre les parties concernées.

    Dans les jours à venir, on peut donc s’attendre à des développements significatifs, notamment la possible libération d’Ousmane Sonko et de ses associés, ainsi que des avancées dans les négociations visant à rétablir la stabilité politique et sociale au Sénégal.

    Report de la Présidentielle : Le Parti Socialiste se montre ouvert au dialogue

    Suite au report controversé de l’élection présidentielle au Sénégal, le Parti Socialiste (PS) a tenu une session exceptionnelle de son Secrétariat Exécutif National (SEN) le mardi 6 février 2024. Cette réunion a été l’occasion pour le parti de prendre acte de la décision prise par le président Sall, soutenue par l’Assemblée nationale, et d’exprimer son ouverture au dialogue inclusif initié par le chef de l’État.

    Le report de l’élection a été accompagné de manifestations violentes à travers le pays, ayant entraîné la perte de trois vies humaines et de nombreux blessés. Face à cette situation délicate, le PS a appelé à la retenue et à la sérénité de tous les acteurs politiques, soulignant l’importance de préserver la paix civile pour le bien-être du pays.

    Dans un communiqué officiel, le SEN du PS a déclaré : « Nous prenons acte du report de l’élection présidentielle et exprimons notre ouverture au dialogue inclusif lancé par le chef de l’État. Nous sommes prêts à aborder toutes les préoccupations politiques et à remédier aux dysfonctionnements constatés pour garantir une résolution efficace des problèmes auxquels notre nation est confrontée ».

    Le Parti Socialiste a également réaffirmé son engagement au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, exhortant ses militants et ses responsables à maintenir une dynamique constructive pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

    Cette déclaration du PS marque un pas vers la résolution des tensions politiques actuelles et souligne l’importance du dialogue et de la collaboration entre toutes les parties prenantes pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté.

    Présidentielle 2024 : les propos controversés de Habib Sy sur Amadou Bâ

    Lors d’une conférence de presse de la coalition « Diomaye Président », Habib Sy a tenu des propos jugés peu courtois à l’égard d’Amadou Bâ, le qualifiant de « poulet de chair politique » et remettant en question sa légitimité en tant qu’homme politique.

    Selon Habib Sy, Amadou Bâ ne serait pas à sa place sur le champ politique, étant plus habitué aux « salons feutrés » et aux « lambris dorés » qu’à la réalité du terrain. Il a également déclaré que l’ancien ministre ne connaissait pas le Sénégal et ses réalités, allant jusqu’à douter de sa familiarité avec des plats locaux comme le thiéré. Habib Sy a en outre dépeint Amadou Bâ comme un « petit bourgeois » déconnecté des conditions de vie des citoyens ordinaires.

    Décrispation : Macky Sall veut amnistier les crimes de mars 2021 et de juin 2023

    Une annonce importante émanant du Chef de l’État sénégalais, Macky Sall, suscite l’attention. Selon les informations relayées par le journal Le Quotidien, le Président a donné instruction au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette initiative vise également à permettre la libération de nombreuses personnes actuellement détenues dans les prisons du pays.

    Le projet de loi devrait être soumis au Conseil des ministres dès mercredi prochain, marquant ainsi le premier pas vers une politique de décrispation dans un climat politique tendu. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts pour instaurer un dialogue national, comme annoncé par le président.

    Selon les sources, Macky Sall avait déjà évoqué cette idée lors du Conseil des ministres du mercredi 7 février dernier. Cependant, plusieurs membres du gouvernement ont exprimé le besoin de clarifications supplémentaires, entraînant ainsi un report du projet afin de prendre le temps nécessaire pour expliquer les motivations de cette démarche à l’ensemble des acteurs concernés.

    Cette initiative, si elle est mise en œuvre, pourrait marquer une étape importante vers la réconciliation nationale et la résolution des tensions politiques qui ont secoué le pays lors des événements précités. Elle soulève également des questions sur le processus d’amnistie et sur les mesures nécessaires pour garantir la justice et la stabilité sociale dans le pays.

    Accident sur l’axe Touba-Dahra : Deux morts

    Un accident mortel s’est produit, dimanche 11 février vers douze heures, sur la route Dahra-Touba à l’entrée de la commune de Sagatta .

    Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi en provenance de Dahra s’est renversé en faisant des tonneaux avant de percuter un poteau électrique loin de la chaussée.

    Le bilan fait état de deux morts et deux blessés graves. S. Gueye et M. Thiam ont perdu la vie sur le coup. Informés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont transportés sur les lieux de l’accident.

    Après constat, les deux corps sans vie et les deux blessés ont été acheminés au centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra.

    La gendarmerie a ouvert une enquête.

    Politique – Grand Yoff : les responsables politiques de l’APR sortent du silence et approuvent le report de la Présidentielle

    La Coordination de l’APR (Alliance Pour la République) de Grand Yoff a tenu un point de presse pour évoquer la situation politique du pays. Face aux journalistes les responsables (Cheikh Bakhoum, Mamadou Sidibé, Sokhna Nata Samb Mbacké, Moussa Sané, Nourou Niang, Ibou Koné et autres) ont d’abord renouvelé leur confiance au chef de l’Etat, Son Excellence Macky Sall suite à sa décision de reporter la Présidentielle prévue initialement le 25 février 2024.

    « Le report est l’initiative de l’opposition et non du Président de la République. En effet, le groupe parlementaire Wallu, composé principalement du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) a fait une proposition de loi à l’Assemblée pour demander le report de l’élection présidentielle car ils considèrent qu’ils ont été lésés au niveau du Conseil Constitutionnel », a précisé d’emblée le responsable de la coalition Benno Bokk Yaakar à Grand Yoff et non moins Directeur général de Sénégal Numérique, Cheikh Bakhoum.

    Selon lui, le report de cette présidentielle ne peut être imputé au Président de la République mais plutôt à une certaine opposition qui en a fait la demande.

    En sus de cette précision, les responsables ont rappelé qu’en mai dernier le chef de l’Etat a appelé à un dialogue politique pour aller à une élection de manière consensuelle avec moins de contestations possibles. Cependant tel n’a pas été le cas avec presque une cinquantaine de candidats considérant être spoliés et qui ont saisi le gardien de la constitution. A cela, s’ajoute cette supposée affaire de corruption au Conseil Constitutionnel…, voilà autant d’éléments qui expliquent le report, soutiennent-ils. « Aujourd’hui le Président a demandé à ce que tous les acteurs de notre vie politique et de la société civile puissent venir autour d’une table pour échanger afin d’aboutir à un consensus » ont-t-ils ajouté.

    Cheikh Bakhoum et ses camarades ont enfin appelé à l’apaisement. « Nous appelons les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité vis-à-vis de la situation et qu’ensemble nous puissions préserver l’intérêt commun, c’est-à-dire la stabilité du pays.

    Enfin, ils Ils ont réitéré leur soutien et leur engagement aux côtés de son Excellence le Président de la République Macky Sall pour, disent-ils, « le renforcement du processus électoral et démocratique ».

    Report des élections:  » Macky a cherché à entrer en contact avec Sonko » (Guy Marius Sagna)

    Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions.  Devant le « « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».

     Macky Sall a cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko depuis des semaines, selon lui. « Il cherche à avoir la bénédiction de Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. La vérité, c’est cela et ce ne sont pas les coulisses qui le disent, c’est moi-même qui le répète », insiste-t-il.

    Dans ces conditions, le Pastef peut-il être attendu au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril, 2024 ».

    Sur les heurts qui ont fait trois morts, Guy Marius souligne que Macky Sall a délivré un permis de tuer aux forces de l’ordre. 

     « Quand des gens sont assassinés il y a deux ans, au mois de juin passé, il y a trois ans, il y a quatre ans, il y a cinq ans, et qu’il n’y a eu aucune enquête, ou s’il y a enquête, il n’y a aucune sanction, il n’y a aucune procédure judiciaire, ça signifie tout simplement qu’à chaque fois que c’est arrivé, c’est un permis de tuer à ses agents », dit-il. Il poursuit dans sa dénonciation et affirme que depuis 2011, lumière n’a pas été faite sur tous les cas de décès, et que c’est fait à dessein.

     « L’objectif c’est que le président Macky Sall, ayant besoin des forces de défense et de sécurité contre son peuple, parce qu’il était conscient de ce qu’il allait faire, ne pouvait pas démobiliser ou démotiver ses agents des forces de défense et de sécurité en les amenant dans les procédures judiciaires et en les sanctionnant », dit-il. 

    Il s’agit selon lui, de leur dire vous pouvez tout faire, vous avez la licence de casser du journaliste, d’assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas sanctionner des policiers, des gendarmes qui ont assassiné des manifestants ».

    seneweb

    Le Président Nigérian Tinubu Attendu à Dakar pour une Médiation au Nom de la CEDEAO

    Selon un média nigérian, le Président du Nigéria, Bola Tinubu, est attendu à Dakar dans les prochains jours pour une mission de médiation au nom de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette annonce survient dans un contexte de tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle.

    La CEDEAO, en tant qu’organisation régionale, a un intérêt particulier dans le maintien de la stabilité politique et de la démocratie dans ses États membres. Dans ce contexte, la médiation de Bola Tinubu est perçue comme une tentative de désamorcer les tensions et de faciliter un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes au Sénégal.

    Le choix de Tinubu pour cette mission de médiation souligne l’importance accordée par la CEDEAO à l’expérience et à la crédibilité des acteurs régionaux dans la résolution des conflits politiques. En tant que figure politique influente au Nigéria et dans la région ouest-africaine, Tinubu est bien placé pour faciliter des discussions fructueuses et promouvoir des solutions consensuelles.

    La médiation de Tinubu intervient à un moment critique où le Sénégal cherche à surmonter les défis liés à la transparence électorale et à la stabilité politique. Son rôle sera crucial dans la recherche d’un compromis acceptable par toutes les parties et dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance dans la région ouest-africaine.

    Alors que le Sénégal se prépare à accueillir Tinubu pour cette mission de médiation, les attentes sont élevées quant à son impact sur la situation politique du pays. Sa visite offre une lueur d’espoir pour un dénouement pacifique et une résolution constructive des tensions, dans le respect des principes démocratiques et des valeurs de la CEDEAO.

    Afrikajom Center appelle à une sortie de crise pacifique au Sénégal

    Dans un contexte politique et social tendu marqué par le report de l’élection présidentielle et les manifestations qui ont conduit à des pertes en vies humaines, l’Afrikajom Center, par le biais d’un communiqué, a exprimé ses sérieuses préoccupations et formulé des recommandations pour une sortie de crise pacifique.

    Depuis mars 2021, le Sénégal fait face à une crise politique et constitutionnelle sans précédent, caractérisée par des violences, une défiance envers les institutions publiques, et une radicalisation croissante des acteurs politiques. Cette crise a entraîné de nombreuses pertes humaines, des blessés, des arrestations massives, ainsi que des dégâts matériels considérables.

    Dans ce contexte, l’Afrikajom Center condamne fermement les violences policières et les saccages de biens publics et privés. L’organisation exprime également ses condoléances aux familles des victimes et exige le respect des normes de l’État de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux, y compris le droit à la manifestation pacifique et à la liberté d’expression.

    Par ailleurs, l’Afrikajom Center demande la libération de tous les détenus politiques et la restitution de la licence de Walf TV, une chaîne de télévision sénégalaise.

    Dans une optique de résolution de la crise, l’Afrikajom Center recommande à toutes les parties prenantes de faire preuve de responsabilité et de retenue, afin d’éviter une détérioration de la situation qui pourrait plonger le pays dans le chaos. L’organisation appelle à des mesures concertées pour apaiser les tensions et sortir le pays de l’impasse politique actuelle.

    Enfin, l’Afrikajom Center encourage la création de conditions politiques propices à une résolution rapide et consensuelle de la crise, dans le but de rétablir la stabilité et l’unité nationale au Sénégal.

    Guy M. Sagna accuse : Macky Sall cherche la bénédiction de Sonko pour reporter l’élection

    Une nouvelle révélation de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi, vient secouer la scène politique sénégalaise. Lors de son intervention dans l’émission « Jury du dimanche », Sagna a affirmé que le président Macky Sall cherche à obtenir l’approbation de l’opposant Ousmane Sonko, actuellement détenu, pour reporter l’élection présidentielle.

    Selon Sagna, cette démarche viserait à obtenir « l’onction, la bénédiction » de Sonko, qui est actuellement emprisonné de manière arbitraire et injuste. Il soutient que cette tentative de Macky Sall est en cours depuis plusieurs semaines.

    Malgré cette pression potentielle, Guy Marius Sagna reste inflexible dans sa position depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. Il insiste sur le fait qu’il n’y aura pas de compromis concernant la défense de la constitution. Il déclare sans équivoque que Macky Sall est désormais considéré comme un « putschiste constitutionnel » et que le peuple ne lui accordera pas un seul jour de plus au pouvoir après le 2 avril 2024.

    Cette déclaration de Sagna soulève des questions sur les manœuvres politiques en cours au Sénégal et sur les tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition. Alors que la date de l’élection présidentielle reste incertaine et que le pays est en proie à des troubles politiques, les déclarations de Sagna reflètent un sentiment de détermination et de résistance au sein de l’opposition sénégalaise.

    Dialogue entre Sonko et Macky : Guy Marius Sagna fait une révélation de taille

    Guy Marius Sagna sur l’absence des leaders de l’opposition lors des manifestations : Des vérités qui font débat

    Depuis le début des violentes manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal le 9 février dernier, une question cruciale se pose : où sont passés les leaders politiques qui ont pourtant appelé à la mobilisation ?

    Guy Marius Sagna, député à l’Assemblée nationale et membre du mouvement Frapp, a pris la parole devant le jury du dimanche pour apporter des éclaircissements sur cette question brûlante, tout en lançant des vérités qui ne laissent personne indifférent.

    Il a tout d’abord souligné son propre engagement personnel dans la résistance à chaque appel à la mobilisation du peuple sénégalais. Puis, il a mis en avant le caractère collectif de la lutte contre ce qu’il qualifie de « coup d’État constitutionnel », insistant sur le fait que cette désobéissance civile ne devrait pas dépendre des leaders politiques, mais être portée par l’ensemble des citoyens sénégalais.

    Sagna a également pointé du doigt l’attitude différenciée des citoyens sénégalais et des leaders politiques face à la crise, dénonçant à la fois les lâches qui restent passifs et les déterminés qui se mobilisent. Il rejette ainsi l’idée selon laquelle les attentes de la population devraient reposer uniquement sur les épaules des leaders politiques.

    En outre, il a souligné que certains de ces leaders étaient présents à la Cour suprême pour déposer un recours contre le report de l’élection présidentielle, indiquant qu’ils avaient protesté à leur manière contre cette décision. Il exprime également son optimisme quant à une éventuelle décision favorable de la Cour constitutionnelle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas le pouvoir de reporter une élection présidentielle ni de prolonger le mandat du président de la République.

    Les remarques de Guy Marius Sagna soulèvent des questions importantes sur le rôle des leaders politiques dans les mouvements de contestation, ainsi que sur la responsabilité collective des citoyens dans la défense de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Alors que les manifestations se poursuivent et que les tensions politiques demeurent vives, ces débats continueront probablement à occuper une place centrale dans le paysage politique sénégalais.

    Report de l’élection présidentielle au Sénégal : Une décision critiquée comme le sommet d’une dérive autoritaire selon un député français

    La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle continue de susciter des réactions internationales, avec des voix critiques qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme un acte autoritaire sans précédent dans l’histoire du pays.

    En France, le groupe parlementaire « LFI-NUPES » a exprimé sa solidarité avec le peuple sénégalais, décrivant le report électoral comme le point culminant d’une tendance autoritaire qui sévit depuis un certain temps. Selon ces députés, cette décision est l’aboutissement d’une dérive autoritaire régulièrement dénoncée par la population sénégalaise et les oppositions politiques, notamment depuis l’emprisonnement du principal représentant de l’opposition.

    Dans un post sur les réseaux sociaux, le député français Arnaud Le Gall a souligné que cette décision constitue le sommet d’une dérive autoritaire de longue date. Il rappelle avoir dénoncé cette tendance dès janvier 2023, lorsqu’un accord de coopération judiciaire et d’extradition avec le Sénégal a été ratifié par l’Assemblée nationale française, sur proposition des partisans du président Emmanuel Macron.

    Le député LFI-NUPES du Val d’Oise affirme que La France Insoumise s’était opposée à ce texte. Il insiste sur le fait que, un an plus tard, le report de l’élection présidentielle par Macky Sall semble confirmer leurs préoccupations initiales. Il critique également les atermoiements diplomatiques du président Macron, soulignant que la France n’a pas encore tiré les leçons de son intervention au Sahel.

    Ces commentaires soulignent la préoccupation croissante au niveau international concernant la situation politique au Sénégal et mettent en lumière les tensions entre les gouvernements français et sénégalais. Alors que la France continue de jouer un rôle majeur dans la région du Sahel, ces critiques soulignent l’importance de maintenir des normes démocratiques et de respecter les droits de l’homme dans toutes les interactions politiques internationales.

    Report de l’élection présidentielle au Sénégal : Les véritables motifs dévoilés par Étienne Smith

    L’annonce récente du report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, jusqu’au 15 décembre prochain, a suscité de vives réactions au sein de la population et de la classe politique. Étienne Smith, spécialiste renommé de l’histoire politique sénégalaise et maître de conférences à Science Po Bordeaux, a apporté un éclairage précieux sur les motifs réels derrière cette décision controversée du président Macky Sall.

    Dans une analyse approfondie publiée sur les pages de « Jeune Afrique », Étienne Smith a dévoilé que les motivations profondes du report électoral sont liées à une volonté de favoriser une configuration similaire à celle de l’élection présidentielle de 2019. Cette configuration, caractérisée par la présence restreinte de seulement cinq candidats triés sur le volet, serait préférée par le camp présidentiel. En effet, le trop grand nombre de candidats en lice suscitait des inquiétudes quant à un émiettement des voix, potentiellement préjudiciable à Amadou Ba, un proche du président Sall.

    Étienne Smith, qui est membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), souligne toutefois une dissonance frappante entre le discours officiel du président Macky Sall et les faits observés sur le terrain. Alors que le chef de l’État évoque la volonté de garantir une élection plus « inclusive » par le report de la date, Smith met en lumière le caractère « orwellien » de cette affirmation. Selon lui, le discours officiel semble déconnecté de la réalité, en tentant de présenter le report comme une mesure visant à accroître l’inclusivité du processus électoral, alors que les motivations réelles semblent être politiquement motivées.

    Cette révélation de Smith met en lumière les enjeux complexes qui entourent le processus électoral au Sénégal et soulève des questions importantes sur la transparence et l’intégrité des pratiques politiques dans le pays. Alors que le débat sur le report de l’élection présidentielle continue de faire rage, les citoyens sénégalais demeurent en attente de réponses claires et de mesures concrètes pour assurer un processus électoral juste et démocratique.

    La compétence limitée du Conseil Constitutionnel : Un facteur clé dans le report de l’Élection Présidentielle

    La récente décision du président sénégalais Macky Sall d’abroger le décret de convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a soulevé des questions sur le rôle et la compétence du Conseil Constitutionnel dans ce contexte. Cette action a été précédée par une décision similaire prise par la majorité de l’Assemblée nationale pour reporter l’élection, mettant ainsi en lumière les limites claires de la compétence du Conseil Constitutionnel dans de telles affaires.

    La décision du Conseil Constitutionnel dans l’affaire 3-C-2005 du 18 janvier 2006, où il a statué sur la prorogation du mandat des députés, fournit un éclairage précieux sur ce sujet. Dans cette décision, le Conseil a clairement énoncé que sa compétence est strictement délimitée par la Constitution et la loi organique sur le Conseil Constitutionnel. Il a souligné que le Conseil ne peut intervenir que dans les cas expressément prévus par ces textes, et qu’il ne peut pas statuer sur des questions de révision constitutionnelle.

    Cette jurisprudence est cruciale pour comprendre pourquoi le Conseil Constitutionnel ne peut pas annuler la décision présidentielle d’abrogation du décret de convocation électorale. En effet, cette décision relève du pouvoir discrétionnaire du président, qui agit dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles. Par conséquent, le Conseil Constitutionnel ne dispose pas de la compétence nécessaire pour interférer dans ce processus.

    Il est important de souligner que le respect des compétences et des limites de chaque institution est essentiel pour garantir le bon fonctionnement de l’État de droit et le respect des principes démocratiques. Dans le cas du report de l’élection présidentielle au Sénégal, il est crucial que les acteurs politiques et la société civile reconnaissent et respectent les compétences du président et du Conseil Constitutionnel, tout en travaillant ensemble pour trouver des solutions qui préservent l’intégrité du processus électoral et renforcent la démocratie.

    La décision du président Macky Sall d’abroger le décret de convocation électorale met en lumière les limites de la compétence du Conseil Constitutionnel dans les affaires de ce type. Cette situation souligne l’importance de clarifier les rôles et responsabilités de chaque institution pour assurer une gouvernance démocratique transparente et efficace.

    Cheikh KANE

    Ziguinchor : Landing Diedhiou, blessé à la tête lors des manifestations, est décédé

    Une nouvelle déchirante vient de frapper Ziguinchor : Landing Diedhiou, le jeune homme touché à la tête par une balle lors des récentes manifestations, a succombé à ses blessures. Les informations tragiques ont été confirmées par des sources médicales, approchées par le reporter du site ledakarois.sn.

    Landing Diedhiou était élève au Lycée Djinabo, et sa perte est profondément ressentie par la communauté locale et au-delà. Sa disparition souligne tragiquement les conséquences humaines des troubles civils et la nécessité de solutions pacifiques aux conflits.

    En cette période de deuil, nos pensées vont à la famille et aux proches de Landing Diedhiou. Puissent-ils trouver du réconfort et du soutien dans cette période difficile.

    Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique

    Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.

    Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.

    La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.

    Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.

    Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

    Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment

    Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.

    Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.

    La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.

    Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

    Heurts à Dahra Djoloff : 24 manifestants dont 4 enseignants arrêtés

    Des affrontements violents ont éclaté à Dahra le vendredi 9 février dernier, en réaction au report de la présidentielle prévue pour février 2024. La gendarmerie a procédé à l’arrestation de 24 manifestants, parmi lesquels se trouvent 4 enseignants, tous affiliés à l’ex Parti Pastef. Les protestataires réclamaient le respect du calendrier électoral et ont exprimé leur mécontentement en bloquant la circulation dans les principales artères de la ville et en incendiant des pneus.

    Les individus interpellés font face à des poursuites pour participation à une manifestation non autorisée, conformément à la loi en vigueur. La réaction des forces de l’ordre a été ferme face à ces actes de trouble à l’ordre public.

    Depuis le déroulement des événements, la devanture de la gendarmerie est assaillie par les parents et les proches des manifestants arrêtés. Selon nos informations, parmi les personnes détenues, six femmes sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Dahra.

    Ces arrestations et les tensions persistantes soulignent les profondes divisions et les frustrations qui règnent dans certaines parties du pays à l’approche de l’élection présidentielle. Les autorités sont appelées à gérer la situation avec prudence et à garantir le respect des droits de tous les citoyens, tout en maintenant l’ordre et la sécurité dans la région.

    Macky Sall aux acteurs politiques : « Faites attention, nous ne sommes pas seuls sur la scène… »

    Le président sénégalais, Macky Sall, a adressé un avertissement sans équivoque aux acteurs politiques du pays lors d’une récente allocution publique. Sa déclaration, chargée de gravité, a souligné les dangers potentiels de l’instabilité politique pour le Sénégal, mettant en garde contre les conséquences de l’agitation politique sur la réputation et la stabilité du pays.

    Modou Guèye, deuxième victime des manifestations : Le certificat de décès confirme une mort accidentelle par arme à feu

    Les manifestations qui ont secoué Dakar ce vendredi 9 février ont laissé une marque tragique avec le décès de Modou Guèye, un jeune homme dans la vingtaine. Grièvement blessé par une balle lors des rassemblements contre le report de l’élection présidentielle à Colobane, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar, où il a finalement succombé à ses blessures aux environs de 7 heures du matin, ce samedi.

    Le certificat de genre de mort délivré confirme le caractère accidentel du décès de Modou Guèye, précisant qu’il a subi un traumatisme thoraco-abdominal par arme à feu, avec l’éclatement du foie, entraînant un choc hémorragique réfractaire malgré les efforts médicaux déployés.

    Le Médecin Colonel Khalifa Ababacar Wade, en charge à l’hôpital Principal de Dakar, a officiellement enregistré le décès à 7h45, concluant à une mort accidentelle par arme à feu. Modou Guèye devient ainsi la deuxième victime des troubles du vendredi 9 février, rejoignant Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’UGB, dans ce tragique bilan.

    Une enquête est actuellement en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ces décès, alors que la tension reste palpable dans la capitale sénégalaise. Les familles endeuillées ainsi que toute la nation sont en deuil, confrontées à la violence qui a éclaté lors des manifestations politiques.

    Situation politique : Fermeture des écoles à Kolda suite à une manifestation des élèves

    Ce samedi, les rues habituellement animées de Kolda étaient plutôt calmes, alors que les écoles de la commune étaient fermées. La raison ? Une manifestation orchestrée par les élèves en réponse au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

    Dès les premières heures de la matinée, les élèves des collèges et lycées du secteur public ont délaissé les bancs de l’école pour exprimer leur mécontentement. Les écoles privées n’ont pas été épargnées, les élèves ayant également délogé leurs camarades de ces établissements.

    Cette action a eu pour conséquence la paralysie totale des activités éducatives dans la commune de Kolda. Les professeurs étaient présents, prêts à enseigner, mais leurs salles de classe restaient étrangement vides.

    Cette manifestation survient dans un contexte tendu, marqué par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre lors de la journée précédente. Les élèves semblent déterminés à faire entendre leur voix et à exprimer leur frustration face au report de l’élection présidentielle.

    La population de Kolda observe avec attention l’évolution de cette situation, alors que les tensions politiques continuent de peser sur la région.

    Macky Sall réaffirme son appel au dialogue et sollicite la prudence de la communauté internationale

    Dans un entretien accordé à Associated Press, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel au dialogue pour surmonter la crise politique qui sévit dans le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Macky Sall a souligné l’importance de travailler pour l’apaisement et de créer des conditions favorables à la paix, en appelant à des discussions inclusives avant la tenue des élections. Cette déclaration fait écho à son discours précédent du 3 février, dans lequel il avait également appelé à la concertation pour trouver une issue à la crise.

    Par ailleurs, le président sénégalais a lancé un appel à la communauté internationale, lui demandant de faire preuve de retenue et de compréhension alors que le pays traverse une période difficile. Il a souligné l’importance de la prudence pendant les périodes de fragilité, insistant sur la nécessité pour le Sénégal de naviguer cette transition électorale avec lucidité et tranquillité afin de continuer à avancer.

    Ces déclarations de Macky Sall mettent en lumière son engagement en faveur du dialogue et de la stabilité politique dans le pays, tout en appelant à un soutien prudent de la part de la communauté internationale pour assurer une transition électorale pacifique et démocratique.

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