Refus de liberté provisoire à Bassirou Diomaye Faye : Amnesty international dénonce un acte politique

Le refus de liberté provisoire au candidat Bassirou Diomaye Faye, détenu dans le cadre d’une répression présumée contre le parti PASTEF, a suscité l’indignation de Seydi Gassama, le Directeur exécutif d’Amnesty International-Sénégal.

Gassama affirme que le refus d’accorder la liberté provisoire à Faye, malgré les garanties de représentation qu’il aurait présentées, dénote la volonté du régime du Président Macky Sall d’entraver l’un des candidats les plus crédibles de mener une campagne et de s’adresser aux électeurs. Selon lui, cela compromet la possibilité d’une élection libre, démocratique et transparente.

L’arrestation de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans ce que certains considèrent comme une entreprise de démantèlement du parti PASTEF et de persécution de ses membres. Seydi Gassama appelle à la libération de Faye et de toutes les personnes détenues dans ce contexte.

La situation politique au Sénégal continue d’attirer l’attention des défenseurs des droits de l’homme, mettant en lumière les enjeux entourant les droits politiques et les libertés individuelles dans le contexte des élections à venir.

Report élection présidentielle : « C’est impossible, ceux qui pensent comme ça doivent cesser », déclare Macky Sall…

En 2012, avant son élection à la présidence du Sénégal, le président Macky Sall avait catégoriquement exclu la possibilité de reporter une élection présidentielle, affirmant que cela était impossible et pourrait entraîner le chaos dans le pays. Ses déclarations d’alors prennent une nouvelle pertinence à la lumière des discussions actuelles sur la question du report de l’élection présidentielle de 2024.

Le président Macky Sall avait clairement indiqué que bien que les élections locales et législatives puissent être repoussées, il en va autrement pour l’élection présidentielle. Selon lui, prolonger le mandat présidentiel, même d’une journée, pourrait conduire à un rejet massif de l’autorité du président en exercice, créant ainsi un climat de chaos et d’instabilité.

Il avait averti que si le président n’est plus reconnu par la population, chaque individu agirait de manière arbitraire, mettant ainsi en péril la stabilité et l’ordre dans le pays. Pour Macky Sall, l’idée même du report d’une élection présidentielle était une fiction, et il appelait ceux qui pensaient le contraire à cesser de rêver.

Ces déclarations antérieures du président Sall prennent une signification particulière alors que le Sénégal se trouve à l’aube de l’élection présidentielle de 2024, et que des discussions et des spéculations circulent sur la possibilité d’un report. Les propos du président Sall de 2012 servent de rappel de son point de vue antérieur sur cette question cruciale de la démocratie sénégalaise.

Diplomatie : Les temps forts de la discussion entre Macky Sall et Sandra Mason, Présidente de la Barbade

Le mardi 30 janvier, le Président sénégalais Macky Sall a entamé une visite officielle à Bridgetown, la capitale de la Barbade. Cette visite a été marquée par des rencontres fructueuses avec Sandra Mason, Présidente de la Barbade, et Mia Mottley, Premier Ministre de ce pays des Caraïbes.

Les discussions entre le Chef de l’État sénégalais et la Présidente de la Barbade ont débuté par un entretien en tête-à-tête, suivi d’une séance de travail réunissant les délégations sénégalaises et barbadiennes. Lors de cette séance, plusieurs sujets d’intérêt commun ont été abordés, et des accords ont été signés dans des secteurs clés, renforçant ainsi les relations bilatérales.

Le Président Macky Sall a souligné le sens profond de sa visite, inscrite dans le cadre du renforcement des liens avec la diaspora caribéenne. Cette démarche vise à établir des ponts entre l’Afrique, sa diaspora, et les deux rives de l’Atlantique, favorisant ainsi des retrouvailles fraternelles après une séparation douloureuse liée à l’histoire de l’esclavage.

L’occasion a également été propice à la participation du Président Macky Sall à une cérémonie de plantation d’arbres, symbolisant l’amitié entre le Sénégal et la Barbade.

La Présidente de la Barbade, Sandra Mason, a accueilli chaleureusement cette première visite d’un chef d’État africain dans son pays. Elle a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour cette marque d’affection, saluant son leadership. Cette rencontre diplomatique entre le Sénégal et la Barbade témoigne de l’importance accordée au renforcement des relations entre les nations et à la promotion des échanges fructueux.

L’argument de droit contre le report de la présidentielle : Pr Meïssa Diakhaté

Le débat autour du possible report de l’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février 2024, a suscité des inquiétudes parmi les citoyens. Meïssa Diakhaté, Professeur agrégé de droit public et Chevalier de l’ordre national du Lion, intervient dans ce débat en présentant des arguments de droit qui remettent en question la légitimité d’un tel report.

Dans sa contribution, Meïssa Diakhaté souligne tout d’abord que la durée du mandat présidentiel, fixée à cinq ans par la Constitution sénégalaise, est impérative et ne peut faire l’objet d’une révision constitutionnelle. De plus, la durée du mandat présidentiel est considérée comme une clause intangible, interdite de révision, selon l’article 103 de la Constitution.

Un autre argument soulevé par l’auteur concerne les pouvoirs exceptionnels du Président de la République, qui, en vertu de l’article 52 de la Constitution, ne lui permettent pas de procéder à une révision constitutionnelle ni de dissoudre l’Assemblée nationale pendant l’exercice de ces pouvoirs.

En ce qui concerne la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, Meïssa Diakhaté soulève des questions sur la compétence de l’Assemblée nationale à contrôler cette institution. Il souligne que la souveraineté nationale, exercée traditionnellement par les parlementaires, ne peut être interprétée de manière restrictive, et que le contrôle parlementaire est avant tout politique, limité à l’évaluation des politiques publiques et à la responsabilité du Gouvernement.

L’auteur évoque également des aspects disciplinaires, mettant en doute la possibilité de sanctionner un membre du Conseil constitutionnel, notamment après sa mise à la retraite, et soulignant que le Conseil supérieur de la Magistrature pourrait ne pas avoir compétence dans ce cas.

En conclusion, Meïssa Diakhaté met en avant la nécessité d’une compréhension approfondie du droit constitutionnel pour aborder ces questions délicates. Il souligne que le respect des principes constitutionnels est essentiel pour préserver la démocratie sénégalaise et que toute initiative de révision constitutionnelle dans ce contexte semble improbable.

À suivre, l’auteur s’interroge sur la révocabilité d’un membre du Conseil constitutionnel, laissant ainsi la réflexion ouverte sur d’autres aspects de ce débat complexe.

Éclairage sur les Décisions du Conseil Constitutionnel : Comprendre les raisons derrière le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini

La récente décision du Conseil constitutionnel de recalé Karim Wade en raison de sa nationalité française a jeté une lumière crue sur le processus de validation des candidatures présidentielles. Cependant, l’approbation simultanée de la candidature de Rose Wardini, également française, suscite des interrogations légitimes sur la cohérence et la transparence de ce processus.

La question fondamentale qui se pose est de savoir comment Karim Wade, dont la nationalité française a été établie comme cause de rejet, diffère de Rose Wardini, qui partage cette même nationalité. Pour comprendre cette dissonance apparente, il est crucial d’examiner de près les critères spécifiques pris en compte par le Conseil constitutionnel lors de l’évaluation des candidatures.

L’un des éléments clés pourrait être la nature précise des liens que chaque candidat entretient avec la France. Les nuances dans les statuts de double nationalité, les résidences, et les engagements formels envers la France pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise de décision. Le Conseil constitutionnel pourrait évaluer la profondeur et la nature de l’attachement de chaque candidat à la France, cherchant à déterminer si cela pourrait influencer leurs actions potentielles en tant que président.

Un autre aspect à considérer est la manière dont chaque candidat a géré publiquement sa nationalité et son rapport avec la France. Les déclarations passées, les engagements envers la France, et la clarté dans la communication pourraient avoir un impact significatif sur la perception du Conseil constitutionnel quant à la loyauté et à l’engagement de chaque candidat envers la nation.

Il est également essentiel de reconnaître que le processus de validation des candidatures présidentielles peut être complexe et dépendre de multiples facteurs. Les critères juridiques, bien que définis, peuvent être interprétés différemment, laissant place à des interprétations subjectives.

La différence de traitement entre Karim Wade et Rose Wardini pourrait également soulever des questions sur la transparence du processus. Les citoyens ont le droit de comprendre pleinement les critères utilisés pour évaluer les candidatures et de s’assurer qu’ils sont appliqués de manière équitable et cohérente.

La dissonance entre le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini soulève des questions cruciales quant à la manière dont le Conseil constitutionnel évalue les candidatures présidentielles, en particulier en ce qui concerne la nationalité française. Une analyse approfondie des critères, des déclarations passées, et de la transparence du processus est nécessaire pour apporter une compréhension complète de cette situation délicate.

Pétition pour exiger une carte de séjour aux Guinéens au Sénégal suite à des attaques verbales

Suite à une série d’attaques verbales de la part de ressortissants guinéens envers les Sénégalais, des internautes sénégalais ont lancé une pétition demandant l’adoption d’une loi rendant obligatoire la détention d’une carte de séjour pour les Guinéens souhaitant entrer ou résider au Sénégal.

Les tensions ont émergé pendant la Coupe d’Afrique des Nations, où des provocations initialement perçues comme des taquineries sportives ont évolué vers des déclarations considérées comme discourtoises, violentes et racistes envers le peuple sénégalais.

Certains médias guinéens ont été pointés du doigt pour avoir tenu des propos jugés offensants à l’égard du Sénégal. Face à cette situation, les internautes sénégalais ont exprimé leur préoccupation et ont appelé les autorités à intervenir. La pétition vise à instaurer l’obligation d’une carte de séjour pour les ressortissants guinéens résidant au Sénégal. Les initiateurs demandent également aux autorités sénégalaises de prendre les mesures nécessaires pour identifier et expulser toute personne ayant tenu des propos menaçants pour la stabilité et la cohésion nationale.

Cette initiative reflète les préoccupations croissantes liées aux relations intercommunautaires et à la nécessité de promouvoir un environnement pacifique et respectueux entre les différentes populations présentes au Sénégal.

Déthié Fall gagne un nouveau soutien de la part de Fadel Koné et ACCES pour la Présidentielle 2024

Dans une annonce officielle, le président d'(ACCES), Fadel Koné, candidat recalé à la présidentielle 2024, a déclaré son soutien à la coalition du candidat Déthié Fall. Koné et ses collaborateurs ont décidé de rejoindre la coalition, affirmant leur engagement envers les valeurs et les objectifs de Déthié Fall pour un changement significatif au Sénégal.

La coalition Dethié Fall rassemble diverses forces politiques et organisations de la société civile partageant une vision commune pour un avenir meilleur au Sénégal. Leur objectif commun est de promouvoir la démocratie, la transparence et l’équité pour relever les défis du pays.

Pour les acteurs du civisme et de la citoyenneté, cette adhésion renforce leur engagement envers le civisme et la citoyenneté, considérés comme des piliers fondamentaux de leur démarche pour le changement. Ils estiment que la participation citoyenne active est essentielle pour construire une société plus juste, inclusive et prospère.

Fadel Koné et ACCES appellent les Sénégalais partageant leur vision à rejoindre la coalition Dethié Fall 2024 pour soutenir leur candidat dans sa quête de transformation positive.

Couverture de la campagne Présidentielle au Sénégal : Appel à la vigilance des journalistes

Mamadou Thior, président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), a appelé les journalistes chargés de couvrir la campagne présidentielle sénégalaise du 25 février à rester « très vigilants » pour éviter toute manipulation de l’information. Intervenant lors d’un événement organisé par le CORED sur la couverture d’une campagne électorale, Thior a souligné l’importance de ne pas se contenter des éléments de langage fournis par les candidats, mettant en garde contre les tentatives de manipulation.

L’événement a été conçu comme un « cas d’école », revenant sur les expériences passées de campagnes électorales au Sénégal de 1993 à 2019. Thior a noté que l’ampleur inédite de cette année, avec 20 candidats, présente des défis importants pour les médias, surtout compte tenu de la taille limitée des rédactions.

Selon Mamadou Thior, les journalistes doivent surmonter les défis de manipulation pendant la campagne électorale en examinant de près les informations fournies par les candidats. Il a également souligné la nécessité d’une couverture équitable, bien que cela soit difficile avec un nombre record de candidats.

Diatou Cissé, ancienne présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), a souligné le rôle crucial de la presse privée dans la couverture électorale et a appelé l’État à soutenir ces médias pour assurer une campagne électorale équitable.

L’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye, a partagé son expérience, soulignant l’importance d’une relation de confiance entre les journalistes et les candidats. Il a plaidé pour une collaboration basée sur la compréhension mutuelle des limites, soulignant que maintenir une distance professionnelle tout en restant ouvert est crucial pour établir une relation harmonieuse entre la presse et les candidats.

Budget participatif au Sénégal : Appel à l’inclusion des couches vulnérables dans le processus de décision

Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a appelé les collectivités territoriales du Sénégal à accorder une attention particulière aux aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans le cadre du processus budgétaire. S’exprimant lors d’un atelier de sensibilisation à Saly (Mbour, Ouest), M. Kanouté a souligné que ces groupes sont parfois négligés dans l’élaboration des budgets et des programmes de développement local et national.

Selon lui, l’observation a révélé que les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment intégrés dans le processus budgétaire, ce qui les rend souvent exclus des programmes de développement. Il a attribué cette exclusion à l’oubli fréquent de ces groupes marginalisés dans les initiatives de planification.

L’intervention de Bachir Kanouté avait lieu dans le cadre d’un atelier de sensibilisation impliquant des services techniques déconcentrés, des membres de la société civile et des institutions engagées dans des initiatives de développement axées sur le budget participatif.

Il a souligné l’importance d’identifier et de prendre en compte les attentes spécifiques des jeunes, affirmant que l’enjeu n’est pas seulement de les reconnaître, mais aussi de les impliquer activement à toutes les étapes du processus décisionnel, depuis le diagnostic jusqu’au suivi évaluation.

Le budget participatif, selon Kanouté, a pour objectif de garantir l’implication de l’ensemble des acteurs territoriaux dans ces différentes étapes, favorisant ainsi une approche plus inclusive et équitable.

Arouna Sarr, directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, a promis le soutien de son service pour concrétiser cette initiative à travers toutes les régions du Sénégal, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à promouvoir la participation et l’inclusion de toutes les couches de la société dans le processus de décision budgétaire.

Conseil régional des délégués de quartier de Dakar : Appel à la paix avant les élections et revendications pour une présidentielle apaisée

Le Conseil régional des délégués de quartier de Dakar a récemment tenu son assemblée générale sous le thème « Cohésion sociale pour la paix avant et après les élections présidentielles ». Les 1 883 membres de cette instance ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’approche des élections présidentielles du 25 février, lançant un appel pressant à la paix adressé à l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Réunis à la mairie de Pikine, les délégués ont utilisé cette plateforme pour présenter leurs préoccupations et leurs attentes aux autorités compétentes. Soucieux d’anticiper d’éventuels incidents malheureux, les délégués ont souligné la nécessité d’une rencontre avec le président afin d’élaborer une feuille de route en vue de prévenir tout débordement.

Au-delà de cet appel à la paix, les délégués de quartier ont formulé des revendications significatives. Ils demandent une revalorisation de leurs indemnités à 200 000 F CFA, mettant en lumière le rôle essentiel qu’ils jouent au sein de l’Administration, notamment dans le contexte territorial. Ils réclament également la construction d’un siège pour le bureau de leur association, soulignant que leur rôle de médiateurs dans la résolution des conflits locaux mérite un plus grand respect au sein de la hiérarchie administrative.

Le porte-parole de l’assemblée, M. Diallo, a souligné l’importance cruciale du rôle des délégués dans le maintien de la paix et la gestion des conflits locaux. Selon lui, les délégués sont les acteurs clés pour garantir la stabilité dans leurs quartiers respectifs.

Des ateliers dédiés à la promotion de la paix ont été organisés au cours de cette assemblée générale, soulignant l’idée que la paix devrait être une préoccupation collective pour tous les Sénégalais. Les délégués régionaux de quartier ont appelé l’ensemble de la société à cultiver un climat de paix, non seulement en prévision des élections présidentielles, mais également pour préserver l’héritage solide que les générations précédentes ont légué au Sénégal. Ils ont souligné que la paix doit demeurer une priorité même après les élections du 25 février, et que la stabilité du pays dépend de l’engagement de chacun envers la préservation de cette valeur fondamentale.

Tensions au sein de BBY à Thiès : Des cadres dénoncent un prétendu coup d’État politique contre Amadou Ba

Des membres éminents de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaqkaar (BBY) ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils qualifient de « coup d’État politique » contre Amadou Ba à Thiès, dénonçant une démarche inélégante et suspecte de certains députés de leur camp.

Au cours d’un point de presse, Édouard Latouffe, responsable Apr dans la commune de Thiès-Ouest, et ses collègues ont critiqué vivement les actions entreprises par des députés de leur propre camp, les qualifiant d’ahurissantes, sidérantes, troublantes et révoltantes. Ils estiment que cette démarche prête à confusion et constitue le premier acte d’une tentative visant à discréditer Amadou Ba aux yeux de l’opinion publique.

Les proches du président Macky Sall à Thiès ont souligné qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une formation à Sciences Po Paris pour comprendre cette manœuvre politique contre Amadou Ba. Ils s’interrogent sur la logique d’une alliance avec un camp qui accuse ouvertement leur candidat de corruption, soulignant le caractère suspect de cette collaboration.

Ousmane Sonko condamne l’enlèvement de l’avocat Guy Hervé Kam au Burkina Faso et appelle à l’action

Dans un message adressé au président de la transition du Burkina Faso, Ibrahima Traoré, Sonko a lancé un appel urgent. Il a rappelé un entretien téléphonique datant du mois de juin, au cours duquel il avait attiré l’attention du président sur les atteintes aux libertés croissantes, les menaces et les exactions contre les voix discordantes au Burkina Faso.

Le leader de l’ex-Pastef a souligné l’importance de maintenir un climat de sécurité et de solidarité nationale face à la menace terroriste, appelant à l’unité entre les Burkinabés. Il a conclu en réitérant son soutien et ses sentiments au président de la transition, tout en soulignant l’urgence d’une action immédiate pour faire face à cette situation critique.

Bougane Gueye, l’homme clé de la présidentielle 2024 : Les candidats sollicitent son soutien

La course à la présidentielle au Sénégal prend une tournure intéressante alors que les candidats rivalisent pour obtenir le soutien crucial de Bougane Gueye, leader du Mouvement Gueum Sa Bopp.

Suite à l’annonce du soutien de Diomaye de PASTEF, d’autres candidats ont également exprimé leur intérêt pour le soutien de Gueum Sa Bopp. Parmi eux, Aliou Mamadou Dia du PUR, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom ont fait la queue pour solliciter le soutien de Bougane Gueye.

Le leader de Gueum Sa Bopp est devenu un acteur majeur dans le paysage politique sénégalais, son mouvement cherchant à apporter des changements significatifs dans le pays. La décision de Bougane Gueye quant à son soutien pourrait avoir un impact considérable sur la dynamique électorale, faisant de lui l’homme clé de la présidentielle de 2024.

À mesure que les candidats courtisent l’influence de Bougane Gueye, l’équilibre politique continue de se redessiner, soulignant l’importance stratégique de Gueum Sa Bopp dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs et l’annonce potentielle du soutien de Bougane Gueye à l’un des candidats.

Thierno Bocoum dénonce la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison : appel à l’équité dans la campagne électorale

Le leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum, a exprimé sa ferme condamnation à l’égard de la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison, soulignant l’importance d’assurer l’équité dans le processus électoral.

Dans un post sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a déclaré : « Je condamne fermement la décision de maintenir Bassirou D Faye en Prison. Il doit pouvoir faire campagne et présenter son programme, comme tous les autres candidats. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où la détention de Bassirou Diomaye Faye, candidat à une élection, soulève des préoccupations quant à l’équité et à la justice dans le cadre du processus électoral. Thierno Bocoum plaide en faveur du droit de tous les candidats à participer à la campagne électorale de manière équitable, sans entraves injustifiées.

La position de Thierno Bocoum met en évidence les défis persistants liés aux droits des candidats dans le contexte politique actuel. L’appel à la libération de Bassirou Diomaye Faye est un aspect important du débat sur la justice et l’équité dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs de cette situation.

Violation constitutionnelle : Souleymane Ndéné Ndiaye contestataire de la commission d’enquête sur l’exclusion de Karim Wade

L’avocat, ancien Premier ministre et candidat recalé, Me Souleymane Ndené Ndiaye, a vivement critiqué la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle. Il soutient que cette commission a été établie en violation flagrante de la Constitution sénégalaise.

L’Assemblée nationale a adopté la création de cette commission dans le but d’examiner les circonstances entourant l’exclusion de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Cependant, Me Souleymane Ndené Ndiaye considère cette décision comme irrégulière et contraire à la Constitution.

« La Commission d’enquête parlementaire a été mise en place en violation flagrante de la constitution », a déclaré Me Ndiaye sur tfm, soulignant que la constitutionnalité de cette commission est douteuse.

Il argumente en expliquant qu’il est irrégulier de demander à une Assemblée nationale de mettre en place une commission d’enquête pour entendre des magistrats, même en cas d’irrégularités présumées dans le processus électoral. Selon lui, les magistrats, en tant que membres du Conseil constitutionnel, sont des justiciables particuliers régis par des lois spécifiques.

Me Ndiaye soutient que si Karim Wade avait des preuves à l’appui de sa requête, il aurait dû saisir directement le Conseil constitutionnel, conformément à la loi. Il estime que le recours à une Commission d’enquête parlementaire tente de créer une crise institutionnelle inexistante.

Le juriste souligne que le statut des magistrats du Conseil constitutionnel est régi par une loi organique différente, et que l’article 93 de la Constitution dispose des sanctions en cas de faute d’un magistrat de cette institution. Selon lui, la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur des magistrats du Conseil constitutionnel est impossible et contre la Constitution.

Me Souleymane Ndené Ndiaye va même plus loin en soutenant que s’ils sont convoqués, les magistrats concernés refuseront de comparaître devant cette commission, et il les soutiendra dans cette décision.

Mouhamadou Ngouda Mboup appelle à la libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : « Respect des principes constitutionnels d’égalité »

Le constitutionnaliste éminent Mouhamadou Ngouda Mboup a pris position en faveur de la libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, candidat actuellement détenu, en soulignant l’impératif de respecter les principes constitutionnels fondamentaux.

Dans un post récent, Mouhamadou Ngouda Mboup a mis en avant la nécessité de libérer Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, soulignant que cette action serait conforme aux principes inscrits dans la Constitution sénégalaise.

Le cas de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, détenu alors qu’il est candidat à une élection, suscite des préoccupations majeures en termes de respect des droits constitutionnels et de l’équité dans le processus électoral.

Le constitutionnaliste a insisté sur le principe fondamental d’égalité entre les candidats, soulignant que tous devraient jouir des mêmes droits et opportunités pour mener leur campagne électorale. La détention d’un candidat pendant une période électorale peut potentiellement compromettre le caractère libre et équitable du processus démocratique.

Cette déclaration de Mouhamadou Ngouda Mboup met en lumière les questions sensibles liées aux droits des candidats et à l’équité dans le processus électoral au Sénégal. La libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE pourrait être un geste significatif en faveur du respect des principes démocratiques et constitutionnels dans le pays.

Abdoul Mbaye condamne l’agression de Thierno Alassane Sall à l’assemblée nationale : « Une grave erreur »

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), a réagi avec fermeté à l’agression dont a été victime son collègue député Thierno Alassane Sall lors d’une altercation récente au sein de l’Assemblée nationale.

Dans un post, Abdoul Mbaye a qualifié l’agression de Thierno Alassane Sall par d’autres députés de « grave erreur ». Il a appelé à une profonde réflexion sur les cibles à mettre en lumière dans cette affaire de grande importance.

« Les députés qui se sont permis d’agresser leur collègue Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur », a dénoncé Abdoul Mbaye.

Pour lui, dans une affaire de cette envergure, l’attention devrait se concentrer sur les personnes désignées comme responsables des faits reprochés plutôt que sur le simple fait de saisir les instances appropriées. Il a souligné que l’essentiel réside dans la décision qui sera prise et les arguments qui la soutiendront, appelant à ne pas égarer l’attention du peuple sur des aspects secondaires de l’affaire.

« L’important n’est pas dans la saisine. L’important est dans la décision et son argumentaire. N’égarons pas le Peuple », a ajouté Abdoul Mbaye.

Ces remarques interviennent dans un contexte où l’incident à l’Assemblée nationale a suscité de vives réactions et des préoccupations quant au respect des normes démocratiques et du comportement éthique au sein de l’institution législative sénégalaise. La condamnation d’Abdoul Mbaye souligne l’importance de la responsabilité et de l’intégrité dans le processus politique du pays.

Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…

L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée « Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir? » dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.

Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.

L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.

Présidentielle 2024 : La Coalition Diomaye Président rejette tout report, appel à la vigilance de la communauté internationale

Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, la coalition Diomaye Président a vivement réagi à l’approbation par l’Assemblée nationale de la création d’une commission d’enquête parlementaire, une initiative du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette commission aura pour mission d’enquêter sur des allégations de corruption impliquant des membres du Conseil constitutionnel, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une possible remise en question du calendrier électoral.

Dame Mbodj, porte-parole de la coalition, a qualifié cette démarche de subterfuge visant à retarder l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a exprimé son scepticisme quant à la nécessité de cette commission, arguant qu’il n’y avait pas de crise électorale majeure justifiant une telle enquête. Il a également souligné que l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir le pouvoir d’entendre des juges, surtout dans le contexte d’une affaire potentiellement qualifiée de pénale.

Cette réaction de la coalition intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale prévue pour le samedi 3 février 2024. La tension politique monte à mesure que des accusations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires font surface, créant un climat d’incertitude quant à la stabilité du processus électoral.

La coalition a également lancé un appel à la communauté internationale, sollicitant sa vigilance et son encadrement du processus électoral en cours. Dame Mbodj a insisté sur le fait que malgré les lacunes observées dans le processus, la coalition est déterminée à respecter le calendrier électoral établi, permettant ainsi aux citoyens sénégalais d’exercer leur droit démocratique et de participer à la vie politique du pays.

Ces développements soulignent les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux de transparence, de légitimité et de stabilité du processus démocratique sont au cœur des préoccupations, et la réaction de la coalition Diomaye Président met en lumière les tensions persistantes dans le pays. La suite des événements déterminera l’avenir politique du Sénégal et la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement

La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.

La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.

Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.

La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.

Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.

L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.

Karim Wade salue l’adoption de la résolution pour la commission d’enquête : « Une victoire décisive contre le coup d’État Électoral

Suite à l’adoption de la résolution visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire sur les soupçons de corruption entourant deux membres du Conseil constitutionnel, Karim Wade, candidat éliminé du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a réagi en saluant cette décision comme une « victoire décisive contre le coup d’État électoral ».

La résolution, qui a été approuvée par 120 députés lors de la plénière de l’Assemblée nationale, représente une étape significative dans l’effort du PDS pour faire la lumière sur les allégations de corruption impliquant les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel.

Karim Wade, dans une déclaration, a exprimé son optimisme quant aux conclusions de cette commission d’enquête, qualifiant ce moment de « décisif pour notre démocratie ». Il a souligné l’importance de cette étape dans l’établissement d’une ère de « justice et d’équité » dans le système électoral sénégalais.

Le candidat éliminé considère cette avancée comme une première étape essentielle pour prévenir tout chaos et protéger les principes démocratiques au Sénégal. Il a également pointé du doigt l’élection présidentielle de 2024, la qualifiant de « simulacre » et insinuant la nécessité d’un report.

Cette réaction de Karim Wade souligne les enjeux importants liés à la transparence électorale et à la crédibilité des institutions. La mise en place de la commission d’enquête représente non seulement une réponse aux soupçons de corruption, mais aussi une avancée majeure dans le dialogue politique et la protection des valeurs démocratiques au Sénégal. Les prochains mois verront probablement un suivi attentif des développements, alors que la commission d’enquête entame son travail et que le débat sur l’élection présidentielle continue d’animer la scène politique sénégalaise.

Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.

Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un « coup d’état électoral en cours ».

Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats auront 3 minutes d’antenne sur la RTS, sauf pour Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a fixé la règle du jeu pour la campagne présidentielle au Sénégal. Lors d’une réunion avec les mandataires des 20 candidats en lice, le président du Cnra, Babacar Diagne, a annoncé que chaque candidat bénéficiera de 3 minutes d’antenne quotidienne sur la chaîne nationale RTS pour convaincre les électeurs.

Cependant, une exception a été notée pour le candidat Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention. En raison de sa situation, il ne pourra pas profiter du temps d’antenne réservé aux candidats.

L’annonce de cette règle a suscité des réactions de la part de plusieurs candidats, qui ont exprimé leur mécontentement face à la limitation de temps. Lors d’une réunion à la RTS pour discuter des modalités pratiques de l’enregistrement de l’émission, certains ont jugé les 3 minutes allouées comme insuffisantes pour transmettre leurs messages de campagne de manière adéquate.

Cette décision souligne les défis liés à l’équité des médias pendant la période électorale et les efforts déployés pour garantir un accès égal à tous les candidats malgré les contraintes logistiques et légales. La campagne présidentielle au Sénégal s’annonce ainsi sous le signe de la concision et de l’efficacité médiatique pour les candidats.

Adoption de la résolution à l’Assemblée Nationale : Mise en place d’une commission d’enquête sur les juges du conseil constitutionnel soupçonnés de corruption

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale en adoptant le projet de résolution visant à établir une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les allégations de corruption visant deux juges du Conseil constitutionnel.

La plénière, qui a débuté ce mercredi matin, a été marquée par des échanges animés et parfois tendus entre les députés. La résolution a finalement été adoptée après des heures de débats houleux, avec un total de 120 députés favorables à la mise en place de la commission.

L’initiative de cette enquête parlementaire découle des soupçons de corruption qui pèsent sur les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel. Ces accusations ont ajouté une dimension complexe au paysage politique sénégalais, en particulier après l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle en raison de sa double nationalité.

Les échanges lors de la plénière ont été si intenses que Thierno Alassane Sall, député à l’origine du recours contre Karim Wade, a été physiquement attaqué par des députés libéraux. Ce climat tendu souligne la sensibilité de l’enquête et l’importance des enjeux liés aux allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel.

La commission d’enquête, dont le mandat ne peut excéder six mois, sera chargée de faire la lumière sur ces allégations. Une fois l’enquête terminée, un rapport sera présenté à l’Assemblée nationale. La décision de rendre public ce rapport reviendra ensuite aux membres de l’Assemblée nationale.

Cette décision marque une étape significative dans la quête de transparence et de justice au Sénégal, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue en février 2024. L’issue de cette enquête pourrait avoir des répercussions importantes sur la confiance du public dans les institutions politiques et judiciaires du pays. La mise en place de cette commission d’enquête reflète la volonté des autorités de faire la lumière sur ces allégations sérieuses et de préserver l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Course présidentielle au Sénégal : Le candidat du PUR sollicite le soutien de Bougane Guèye après le rejet du parrainage

Après avoir été recalé lors de l’étape du parrainage, Bougane Guèye, figure incontournable de la scène politique sénégalaise, est devenu un acteur clé convoité par plusieurs candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Suite à la démarche de Bassirou Diomaye Faye, c’est au tour du candidat Aliou Mamadou du parti PUR de solliciter le soutien de Bougane Guèye. Une délégation de ce candidat s’est rendue auprès du président du mouvement Gueum Sa Bopp pour lui exprimer ses ambitions présidentielles et solliciter son appui.

Cependant, Bougane Guèye a choisi de maintenir le suspense quant à son soutien. Il prévoit de dévoiler le nom du candidat qu’il va appuyer lors d’une assemblée générale prévue ce samedi. Cette annonce suscite l’attention de l’électorat et des observateurs politiques, ajoutant une dimension intrigante à la campagne présidentielle.

La compétition pour rallier le soutien de personnalités influentes comme Bougane Guèye souligne l’importance des alliances et des appuis politiques dans le paysage politique sénégalais, où chaque voix peut jouer un rôle décisif dans le résultat final de l’élection.

Khalifa Sall rejette catégoriquement un report de l’élection présidentielle à 31 jours du scrutin

À seulement 31 jours de l’élection présidentielle prévue en 2024, Khalifa Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a pris position de manière catégorique contre toute éventualité de report du scrutin, rejetant l’idée avancée par certaines voix politiques.

Dans une déclaration forte, Khalifa Sall a exprimé son désaccord ferme avec la possibilité d’un report de l’élection présidentielle. Il a souligné que cette position était personnelle, mais également basée sur une logique claire : « On ne reporte pas une élection à 31 jours. Ce serait sur quelle base ? Qu’est-ce qui conduirait, qu’est-ce qui justifierait, qu’est-ce qui expliquerait un report ? J’aimerais bien en avoir les raisons. Parce que c’est ça le vrai problème, qu’est-ce qui le justifierait ? », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Rfi.

Le leader politique a exprimé sa préoccupation quant à la justification d’un tel report si proche de la date prévue pour le scrutin présidentiel. Il appelle à une transparence et à des explications claires pour éviter toute confusion ou mécontentement au sein de la population sénégalaise.

Khalifa Sall a également exprimé sa solidarité envers Karim Meïssa Wade, qui a été éliminé de la course présidentielle en raison de sa double nationalité. Il a souligné que la participation de Karim Wade à l’élection était un droit fondamental et a affirmé son soutien aux combats menés par ses camarades pour la préservation de leurs droits.

« Nous sommes solidaires de tous les combats que nos amis, nos frères et nos camarades de lutte mènent pour préserver, protéger leurs droits. Karim doit participer, devait participer à cette élection. Qu’il puisse se battre aujourd’hui est normal et nécessaire et compréhensible », a déclaré Khalifa Sall.

Cette déclaration de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections, soulignant l’importance des garanties démocratiques et de la stabilité dans le processus électoral au Sénégal. Les prochains jours pourraient être cruciaux alors que le débat sur la légitimité et la transparence de l’élection continue à occuper le devant de la scène politique.

L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre

L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.

La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de « corruption » ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.

Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.

Appel de Serigne Mamoune Mbacké aux guides religieux : Pour une élection présidentielle transparente et respectueuse des résultats

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, Serigne Mamoune Mbacké, un éminent guide religieux, a lancé un appel aux leaders religieux musulmans et chrétiens, les invitant à jouer un rôle crucial dans la promotion de la transparence électorale et le respect des résultats des urnes.

Dans une note parvenue à Senego, Serigne Mamoune Mbacké a exprimé ses inquiétudes quant à la situation socio-politique tendue qui prévaut dans le pays, soulignant la nécessité de prévenir toute manœuvre susceptible d’aggraver les tensions apparues depuis mars 2021.

« J’invite les guides religieux à demander au Président Macky Sall et à son candidat Amadou Ba de respecter la vérité des urnes », a déclaré le guide religieux. Il a insisté sur l’importance cruciale de la transparence électorale pour maintenir la paix et la stabilité au Sénégal, appelant les guides religieux à élever leurs voix pour exiger cette transparence lors du scrutin présidentiel.

« Le respect de la vérité des urnes doit être une exigence pour tous, surtout nous les guides religieux. Car cette vérité dépend de la paix et de la stabilité du Sénégal que nous aimons tous », a souligné Serigne Mamoune Mbacké. Il a appelé à la vigilance collective, mettant en garde contre toute tentative de « hold-up électoral » qui serait inacceptable pour le peuple sénégalais.

L’appel du guide religieux insiste sur le caractère apolitique de la démarche, affirmant qu’il s’agit simplement de prévenir le chaos et de garantir un processus électoral juste et transparent. « Nous ne sommes d’aucun bord politique. Nous alertons juste pour éviter le chaos à notre cher Sénégal. Et ce chaos ne peut venir d’ailleurs que d’une tentative de vouloir voler le suffrage de la majorité du peuple », a-t-il conclu.

Cet appel souligne le rôle crucial que les leaders religieux peuvent jouer dans la préservation de la démocratie et de la stabilité politique, en appelant à des élections transparentes et à un respect absolu des résultats pour garantir la confiance et la paix dans la nation sénégalaise.

Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de gendarmerie, dénonce les violations des droits de l’homme sous la présidence de Macky Sall

L’ex-Capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, ancien membre des forces de sécurité du Sénégal, a récemment annoncé son alliance avec la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle. Dans une déclaration franche sur 7 TV, le Capitaine Touré a partagé les motivations derrière son engagement politique et sa critique sévère à l’égard du président actuel, Macky Sall.

Seydina Oumar Touré, également à la tête d’un mouvement citoyen, a qualifié Macky Sall de « pire président que le Sénégal n’ait connu depuis l’indépendance ». Il a souligné que, selon lui, Macky Sall détient le triste record d’être le président ayant le plus violé les droits de l’homme dans l’histoire du pays.

L’ex-Capitaine de gendarmerie a décidé de joindre ses forces à la coalition Diomaye Président, motivé par un désir profond de lutter contre l’injustice. Dans son intervention, il a mis en avant le besoin de restaurer les droits fondamentaux des citoyens sénégalais, une cause qu’il estime cruciale dans le contexte politique actuel.

Seydina Oumar Touré, dont le passé dans les forces de sécurité lui confère une perspective unique sur les questions de sécurité et de droits de l’homme, a exprimé son engagement en faveur d’une gouvernance plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.

L’alliance avec la coalition Diomaye Président marque un tournant significatif dans la vie politique de Seydina Oumar Touré, et son choix de s’associer à ce groupe politique suggère un alignement sur des valeurs communes centrées sur la justice et la protection des droits individuels.

L’élection présidentielle à venir prend une teinte particulière avec cette alliance, et la déclaration sans équivoque de l’ex-Capitaine de gendarmerie souligne l’importance de la question des droits de l’homme dans le débat politique au Sénégal. Les prochains mois verront probablement une intensification des discussions autour de ces enjeux cruciaux, alors que Seydina Oumar Touré et la coalition Diomaye Président s’efforcent de mobiliser le soutien en vue du scrutin. Une situation à suivre de près dans le pays où les préoccupations liées aux droits de l’homme prennent une place centrale dans le dialogue politique.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir « violemment » attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

Guy Marius Sagna prêt à former un gouvernement parallèle en cas de report de l’élection présidentielle au Sénégal

Lors de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’élimination de Karim Wade et d’autres candidats, le député Guy Marius Sagna a lancé un appel passionné à tous les démocrates pour s’opposer au possible report de l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal.

Guy Marius Sagna, fervent défenseur des droits et activiste politique, a exprimé son opposition catégorique à toute tentative de report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Il a exhorté les démocrates à faire barrage à cette volonté présumée du chef de l’État.

Lors de son intervention, Guy Marius Sagna a déclaré : « En 2012, Macky Sall avait dit à Abdoulaye Wade qu’il allait mettre en place un gouvernement parallèle s’il reportait l’élection. Nous, le 02 avril, on ne lui donnera pas une seconde. S’il reporte l’élection, le 03 avril, il ne sera plus notre président. Ce qu’il disait en 2012, on va le faire. On mettra en place un gouvernement parallèle. Non au report. »

Cette déclaration audacieuse fait référence aux événements de 2012, où Macky Sall, alors opposant, avait menacé de former un gouvernement parallèle si le président Abdoulaye Wade reportait l’élection. Guy Marius Sagna semble maintenant prêt à concrétiser cette menace en cas de report de l’élection présidentielle de février.

La position de Guy Marius Sagna reflète les inquiétudes croissantes au sein de l’opposition quant à d’éventuels retards dans le processus électoral. Le député appelle à une mobilisation massive des forces démocratiques pour faire pression contre toute tentative de report.

Il est à noter que le contexte politique au Sénégal reste tendu, notamment en raison des débats sur les conditions d’élimination de certains candidats, dont Karim Wade. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire vise à éclaircir ces circonstances et à garantir un processus électoral transparent et équitable.

L’annonce de Guy Marius Sagna quant à la formation d’un gouvernement parallèle en cas de report souligne la fermeté de l’opposition face à toute remise en question du calendrier électoral, tandis que le pays se prépare à un moment crucial de son processus démocratique.

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

Dans un rebondissement politique majeur, des députés sénégalais ont exprimé mercredi leur demande de report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces parlementaires ont évoqué des « irrégularités » dans le processus électoral, soulignant la nécessité d’arrêter le processus en cours.

Le député Cheikh Tidiane Gadio, dont la candidature a été rejetée en raison du manque de parrainages, a fait une déclaration solennelle appelant à l’arrêt du processus électoral et au report de l’élection présidentielle. Il a souligné la nécessité de rétablir tous les candidats spoliés dans leurs droits.

Cette demande intervient dans le cadre des discussions générales sur le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réclamé la création de cette commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité, une décision prise par le Conseil constitutionnel. Le PDS accuse certains membres du Conseil constitutionnel de corruption.

Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’injustice et les irrégularités entourant la liste publiée par le Conseil constitutionnel, soulignant que cela plonge le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent.

Plusieurs députés, dont Woré Sarr du PDS, ont demandé non seulement la mise en place de la commission d’enquête parlementaire mais également l’arrêt complet du processus électoral en cours, afin de permettre des élections transparentes et inclusives.

Cependant, certains députés, comme Bara Gaye de Yewwi Askan Wi (opposition), ont exprimé des réserves quant à la possibilité de reporter les élections à ce stade. Malgré cela, ils se sont dits favorables à la création de la commission d’enquête parlementaire.

Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi a souligné que le calendrier républicain doit être respecté pour permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président. Il a ajouté que, faute de respect du calendrier, ils formeraient un gouvernement parallèle le 2 avril prochain.

«Nous disons non au report des élections », Thierno Alassane Sall s’oppose au PDS et à l’APR

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sénégalaise, Thierno Alassane Sall a exprimé son opposition ferme au Parti démocratique sénégalais (PDS) et à l’Alliance pour la République (APR) qui appellent au report des élections prévues pour le 25 février 2024.

Thierno Alassane Sall, ayant déposé un recours contre la candidature de Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel, a critiqué vivement ces partis, les accusant de vouloir perturber l’ordre constitutionnel du pays en prônant le report des élections.

Il a rappelé que la loi confiant au Conseil constitutionnel le contrôle des parrainages a été adoptée suite à un dialogue national, et il s’est opposé fermement à tout report des élections. Selon lui, le peuple sénégalais ne permettra pas un coup d’État constitutionnel, et le processus électoral doit se dérouler conformément à la loi et dans les délais prévus.

Thierno Alassane Sall a souligné qu’il rejette toute tentative de détourner l’ordre constitutionnel du pays et insiste sur le respect des règles électorales établies.

Commission d’enquête parlementaire : les obstacles potentiels à l’initiative du PDS

Les députés se sont réunis en plénière ce mercredi pour discuter de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire initiée par le groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie). Cette commission vise à éclairer les allégations d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en prévision de l’élection présidentielle du 25 février prochain, impliquant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye pourrait compliquer cette initiative. En vertu de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est stipulé qu’« il ne peut être créé de commission d’enquête lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours ».

Le texte ajoute : « Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. » La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye, notamment pour outrage à magistrat, diffamation et discrédit sur une décision de justice, pourrait entraver l’initiative parlementaire du PDS. Le procureur de la République ne s’était pas encore saisi de l’affaire jusqu’à la rédaction de cet article.

Adji Mergane Kanouté défend l’examen du projet de résolution sur la commission d’enquête parlementaire

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a pris la défense de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Cette commission a pour objectif d’élucider les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la course présidentielle. Invitée sur « Rfm Matin » ce mercredi 31 janvier, elle a souligné que le Conseil constitutionnel a le droit d’assurer ses prérogatives, tout comme les députés ont le droit de créer une commission d’enquête parlementaire.

Adji Mergane Kanouté a affirmé que le pouvoir législatif ne doit pas être piétiné, et que la création d’une commission d’enquête parlementaire est légitime dans ce contexte. Elle a souligné que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a accusé leur candidat Amadou Ba, et pour éliminer tout soupçon avant les élections, ils veulent que la lumière soit faite sur ces accusations.

Actuellement, les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale pour finaliser la procédure de mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption et de conflits d’intérêts impliquant des juges du Conseil constitutionnel. Le PDS a initié cette procédure le 25 janvier, au lendemain de l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Tensions à l’Assemblée nationale sénégalaise autour d’une commission d’enquête

Les échanges tendus ont atteint leur apogée lorsque Mame Diarra Fam a vigoureusement empêché Thierno Alassane Sall de prendre la parole, allant même jusqu’à l’intercepter physiquement lors de sa marche vers le podium. Malgré l’intervention de Guy Marius Sagna pour apaiser la situation, d’autres parlementaires ont exprimé leur détermination à faire taire Thierno Alassane Sall. La députée a reçu le soutien d’autres parlementaires qui ont contribué à évacuer Thierno Alassane Sall de l’enceinte parlementaire avec l’assistance de Birame Souleye Diop et d’autres collègues.

Face à l’intensité du désordre, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a pris la décision de suspendre temporairement la séance. Cet incident témoigne des tensions grandissantes au sein du parlement sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

La députée Gueye du PDS provoque l’altercation à l’Assemblée nationale

Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise le 31 janvier 2024, une altercation violente a éclaté entre Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam du Parti démocratique sénégalais (PDS). L’incident a été déclenché par les propos de Mme le député Gueye lors de son discours, dans lequel elle a accusé Thierno Alassane Sall d’avoir invalidé la candidature de Karim Meissa Wade en introduisant un recours auprès du Conseil constitutionnel.

Les déclarations de Mme le député ont provoqué la colère de Thierno Alassane Sall, qui s’est approché du Président de l’Assemblée nationale pour exprimer son indignation. C’est à ce moment-là que Mame Diarra Fam et un autre député du PDS ont tenté de déloger Thierno Alassane Sall, entraînant une confrontation physique.

La députée Gueye a également remis en question l’impartialité du Conseil constitutionnel, soulignant l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade en 2023 sans vérification de sa nationalité en 2019. Elle a appelé au report des élections pour réintégrer Karim Meissa Wade dans le processus électoral.

Cet épisode met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante au sein de l’Assemblée nationale sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Les fédérations du PDS exigent la démission du Premier ministre et le report de la Présidentielle

Les fédérations urbaines et rurales du Parti démocratique sénégalais (PDS) dans le département de Mbour ont lancé un appel pressant au président de la République, exigeant la démission immédiate du Premier ministre Amadou Ba. En outre, ils demandent le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces revendications font suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Les libéraux de Mbour, exprimant leur mécontentement sur les ondes d’iRadio, qualifient la décision du Conseil constitutionnel de « forfaiture » et estiment qu’elle constitue une violation des libertés de leur leader.

Dans leur déclaration, ils appellent le président de la République à utiliser ses prérogatives pour mettre fin aux fonctions du Premier ministre, afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les candidats et d’éviter les conflits d’intérêts susceptibles de générer des manœuvres antidémocratiques.

Le secrétaire général de la fédération rurale PDS de Mbour, Abdoulaye Lo, souligne que compte tenu de ces « manquements graves », ils exigent la réintégration immédiate de Karim Meïssa Wade parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle. À défaut de cette réintégration sans condition, ils demandent le report du scrutin afin de corriger ce qu’ils considèrent comme une « énième forfaiture » contre leur candidat.

Cet appel met en lumière les tensions croissantes et les divergences politiques à l’approche des élections présidentielles, soulignant l’importance de trouver des solutions pacifiques pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale (vidéo)

La séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise a été marquée par des tensions et des violences physiques. Les débats portaient sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant à examiner les circonstances de l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sall, qui avait déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature de Wade, a tenté de s’exprimer à la tribune. Cela a provoqué une altercation verbale intense au sein de l’Assemblée. Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) se sont approchés du pupitre.

Une confrontation physique s’est ensuivie, impliquant Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam. La situation a dégénéré lorsque Fam a attaqué physiquement Sall. L’intervention de Guy Marius Sagna a été cruciale pour mettre fin à l’agression.

Cet incident souligne la polarisation et l’animosité entourant les discussions politiques au Sénégal, en particulier en cette période électorale.

Présidentielle au Sénégal : Amsatou Sow Sidibé exige la libération de Bassirou Diomaye Faye et appelle à une « 3e Voie »

Dans le contexte pré-électoral au Sénégal, Amsatou Sow Sidibé, présidente du mouvement Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR/Leneen), a émis une déclaration demandant la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques, en particulier le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Dans un communiqué transmis à Seneweb le 31 janvier, Amsatou Sow Sidibé a souligné l’importance de préserver l’intégrité de la démocratie sénégalaise. Elle a appelé à la libération du candidat Bassirou Diomaye Faye, mettant en avant le respect des droits et des principes démocratiques.

Par ailleurs, la présidente de CAR/Leneen a avancé l’idée d’une « 3e voie » comme alternative pour éviter une polarisation politique excessive et favoriser la réconciliation de toutes les franges de la population sénégalaise. Cette proposition vise à assurer la souveraineté sécuritaire et économique du pays, offrant ainsi une option différente aux citoyens.

Amsatou Sow Sidibé a également exprimé des préoccupations quant aux « tares graves et inadmissibles » des procédures électorales au Sénégal, dénonçant notamment le manque de fiabilité du fichier électoral utilisé par le Conseil constitutionnel. Ces déclarations soulignent les enjeux et les défis qui entourent le processus électoral dans le pays, à l’approche de l’élection présidentielle.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Crise au sein de BBY: Les enjeux d’une alliance ébranlée à l’approche des élections

La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui a longtemps été le fer de lance de la mouvance présidentielle au Sénégal, traverse actuellement une crise interne d’une ampleur inédite. Cette situation découle principalement de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition pour les élections présidentielles à venir. Les conséquences de cette nomination se font déjà sentir, avec des départs notables et des tensions grandissantes au sein de la coalition.

Les tensions sont palpables au sein de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY, les deux piliers de la coalition présidentielle. La nomination d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie, a été accueillie avec un mécontentement croissant parmi les membres de ces formations politiques. Certains y voient une décision unilatérale qui ne tient pas compte des dynamiques internes de la coalition.


Les jeunes affiliés à l’APR et à BBY se sentent particulièrement exclus du processus décisionnel entourant la campagne d’Amadou Ba. Ils accusent les proches du candidat de les écarter des réunions stratégiques et des activités liées au parti et à la coalition. Cette exclusion perçue alimente un sentiment de frustration et de marginalisation parmi la base.


La crise s’accentue avec le constat de divisions manifestes au sein de la base militante. Des mouvements de soutien, dirigés par des proches d’Amadou Ba, opèrent de manière indépendante, menant leur propre campagne de communication. Cette autonomie apparente suscite la colère et la perplexité parmi les jeunes de l’APR et de BBY, qui estiment que ces mouvements cherchent à s’émanciper du contrôle de la coalition.


À Diourbel, des jeunes frustrés menacent de suspendre leurs activités politiques et de parrainages, mettant en lumière les dissensions grandissantes. L’exclusion de certaines rencontres stratégiques, dont ils se considèrent injustement écartés, aggrave les tensions et fragilise davantage l’unité de la coalition.


Un autre point de discorde réside dans la différence de couleur politique adoptée par les mouvements de soutien d’Amadou Ba. Les jeunes de l’APR et de BBY dénoncent le choix de couleurs distinctes, perçu comme une tentative délibérée de se distinguer de la coalition. Cette dissension symbolique reflète des désaccords plus profonds au sein de la mouvance présidentielle.


Le mécontentement s’exprime également par des actes concrets, tels que des boycotts d’événements clés. À Matam, des leaders de la coalition, pourtant affiliés à BBY, ont délibérément boycotté la cérémonie de lancement de la collecte de parrainages, créant des tensions au sein de la région.


Face à ces critiques et accusations, les partisans d’Amadou Ba cherchent à justifier leurs actions. Ils affirment que leur objectif est d’élargir la base de la coalition en ralliant des opposants potentiels et en attirant des déçus de BBY. Cependant, des observateurs soulignent que le soutien apparent à Amadou Ba pourrait être superficiel, avec des membres de BBY boycottant des événements majeurs.


Cette crise interne au sein de BBY risque de compromettre sérieusement l’unité et la cohésion nécessaires pour assurer le succès électoral de la coalition. À l’approche des élections présidentielles, cette instabilité politique pourrait fragiliser la position de BBY et porter préjudice à ses chances de maintenir sa suprématie politique.


L’impact de cette crise se fait sentir non seulement au sein de la coalition, mais également au niveau national, créant un climat d’incertitude politique à un moment crucial. Les divergences internes et les rivalités pourraient affaiblir la mouvance présidentielle, ouvrant ainsi des opportunités pour d’autres acteurs politiques.


Parallèlement à la crise au sein de BBY, la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles crée des remous. L’APR, parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.


Ce communiqué vise à apaiser les tensions nées de cette demande d’enquête parlementaire, soulignant l’importance des principes démocratiques dans le modèle républicain sénégalais. Cette réaffirmation intervient également dans le contexte de la confirmation par le Conseil Électoral National Autonome (CENA) d’irrégularités dans le processus de parrainage.


Le CENA a confirmé les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage. Des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, mettant en doute la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés, alimentant les préoccupations quant à la transparence du processus électoral.


Cette confirmation renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage. Les appels à des actions correctives immédiates se multiplient, mettant en avant l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique comme enjeux cruciaux.
À quelques mois des élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un tournant critique. La résolution de la crise au sein de BBY, combinée à la gestion transparent

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

Khalifa Ababacar Sall approuve et signe le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique »

La coalition Taxawu Sénégal a officiellement signé le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique » ce mardi 30 janvier 2024. L’initiative, portée par la Coalition de la société civile, vise à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI). Parmi les signataires de cette convention nationale figurent des personnalités telles que Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Mahammad Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall, Rose Wardini, et Boubacar Camara.

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, exprime sa satisfaction quant à cette avancée significative. Il s’est dit ravi de participer à la concrétisation de cet engagement pris depuis les années 2008-2009, soulignant l’importance de mettre en œuvre les accords conclus pour redonner au Sénégal sa place légitime sur la scène internationale.

Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, a honoré de sa présence la signature du pacte et a affirmé son engagement à respecter l’ensemble des conclusions et engagements résultant des travaux des Assises nationales et de la CNRI. Il a souligné que cette démarche reflète sa constance à répondre à l’appel du peuple émanant des assises.

L’ancien maire de Dakar s’est également dit honoré par l’actualité et la pertinence des résultats des travaux des Assises nationales et des conclusions de la CNRI. Son engagement en faveur de la bonne gouvernance démocratique et du respect des accords préalablement établis demeure constant, selon ses déclarations.

Cette signature témoigne de la volonté collective de plusieurs acteurs politiques de mettre en pratique les recommandations des Assises nationales et de la CNRI, œuvrant ainsi pour une gouvernance démocratique et transparente au Sénégal. Elle pourrait également avoir des implications significatives dans le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

Polémique autour du Conseil Constitutionnel au Sénégal : Risque de remake des événements de 1993, alerte d’actions républicaines

Une vive polémique agite actuellement la scène politique sénégalaise, mettant en lumière des suspicions de corruption au sein du Conseil constitutionnel et suscitant des craintes de blocages institutionnels. La plateforme Actions Républicaines, soutenant le candidat Amadou Ba, a publié un communiqué dénonçant les manœuvres qui, selon elle, pourraient conduire à une situation similaire à celle de 1993.

La décision du Conseil constitutionnel d’écarter la candidature de Karim Meïssa Wade, membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a suscité des critiques de la part des soutiens de ce dernier. Des allégations de « corruption » visant certains membres du Conseil constitutionnel ont émergé, entraînant une réaction du bureau de l’Assemblée nationale, favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS.

Actions Républicaines exprime dans son communiqué des inquiétudes quant à une possible instrumentalisation de cette commission d’enquête à des fins politiques, cherchant à influencer l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. La plateforme souligne que la décision du Conseil constitutionnel est légale et motivée, répondant aux exigences de conformité légale et de sincérité des déclarations.

Le communiqué rappelle également les événements de 1993, lorsque feu Kéba Mbaye, président du Conseil constitutionnel, avait démissionné sous la pression du PDS. Actions Républicaines souligne qu’il est crucial d’éviter un scénario similaire, appelant à la préservation de la stabilité du pays et à la vigilance face aux considérations politiques potentiellement préjudiciables à la démocratie sénégalaise.

La plateforme insiste sur l’absence de justification pour le report de l’élection présidentielle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas de compétence sur le Conseil constitutionnel. Elle appelle le Président de la République à ne pas affaiblir l’intégrité du Conseil constitutionnel et souligne que le respect scrupuleux du calendrier électoral est essentiel pour garantir la paix et la stabilité.

En conclusion, Actions Républicaines appelle à l’unité des voix en faveur de la démocratie et du respect de la République, face à ce qu’elle qualifie de « forfaiture d’une telle gravité », et encourage toutes les forces démocratiques à s’opposer aux manœuvres qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

L’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal, a réaffirmé son « attachement profond » aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions, considérés comme les fondements du modèle républicain du pays et essentiels à la stabilité nationale. Cette déclaration intervient dans un contexte de vives discussions après la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à établir une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février ont été déclarées irrecevables.

Dans un communiqué, l’APR a exprimé son engagement envers la préservation des principes républicains, soulignant que la séparation des pouvoirs et le respect des institutions sont cruciaux pour la stabilité et le vivre-ensemble au Sénégal. Cette déclaration fait suite à la réaction des membres du Conseil constitutionnel, qui ont émis un communiqué lundi exigeant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, soulignant qu’elle pourrait potentiellement déstabiliser les institutions et menacer la paix publique.

Commission d’enquête parlementaire : Les limites et étapes de la procédure

L’Assemblée nationale du Sénégal se prépare à examiner la proposition de résolution du Parti démocratique sénégalais (Pds) visant à créer une Commission d’enquête parlementaire sur la décision du Conseil constitutionnel invalidant la candidature de Karim Meissa Wade à la prochaine élection présidentielle.

La commission des lois a déjà adopté le projet de résolution et a proposé une liste de 11 députés qui devront siéger dans la commission d’enquête parlementaire. Cette proposition sera soumise à l’Assemblée nationale lors d’une séance plénière, où les députés décideront par un vote de la mise en place ou non de la commission d’enquête.

Selon les informations rapportées par Source A, les membres de la commission d’enquête seront choisis en fonction du nombre de membres par groupe parlementaire. Il est prévu que six membres proviennent de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), deux de Yewwi Askan Wi (Yaw, opposition), deux de Wallu (dirigé par le Pds) et un député non inscrit.

Si la proposition est adoptée en plénière, la commission d’enquête pourra commencer ses travaux dès le lendemain en convoquant les personnes impliquées, les témoins ou toute autre personne pouvant éclairer l’affaire. Cependant, il est souligné que l’audition des membres du Conseil constitutionnel visés dans la procédure nécessitera l’accord du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), conformément à l’article 83 de la Constitution.

Il est important de noter que, conformément à l’article 48, les rapports des commissions d’enquête sont exclusivement destinés à l’Assemblée nationale. La décision de publier ou non le rapport se prend à huis clos. Si l’Assemblée nationale décide de ne pas publier le rapport, tout député qui le fait est pénalement responsable. En cas de publication, seuls le procureur de la République peut s’autosaisir si le rapport présente des faits graves susceptibles de déclencher des poursuites judiciaires.

Diourbel, Sénégal : Plus de 3400 cartes d’électeurs en attente, le préfet appelle à leur retrait

Le département de Diourbel au Sénégal fait face à une situation où plus de 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées, selon les informations fournies par Maguette Diouck, le préfet de la région. Alors que 4037 cartes ont été distribuées sur un total de 7525, le reste des cartes demeure en souffrance, principalement concentré dans l’arrondissement de Ndoulo.

Maguette Diouck a souligné que dans la commune de Diourbel, 1128 cartes d’électeurs attendent d’être récupérées. Il a lancé un appel aux citoyens pour qu’ils se rendent rapidement aux centres de distribution afin de retirer leurs cartes, soulignant que le retrait des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille du scrutin présidentiel, jusqu’à minuit.

Concernant la logistique électorale, le préfet a informé que le département de Diourbel compte 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote, prêts à accueillir les 124483 électeurs. Il a également rassuré sur la sécurité des établissements scolaires qui abriteront les bureaux de vote, assurant que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour garantir le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 février dans la région.

Alors que la date du scrutin approche, le préfet a souligné l’engagement de l’administration à assurer une élection sereine et a encouragé la participation citoyenne en exhortant les électeurs à retirer leurs cartes d’électeurs et à exercer leur devoir civique le jour du scrutin.

Sénégal : Position ferme de la société civile contre un report de la présidentielle malgré des « manquements »

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) au Sénégal a pris une position tranchée en s’opposant catégoriquement à tout report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février prochain, même en dépit de certaines critiques formulées quant à la gestion du processus électoral.

Dans une déclaration publique émise à Dakar, la société civile a souligné des « manquements » dans la conduite du processus électoral, citant notamment « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises par ses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. »

Cependant, la SOS/Paix maintient son opposition à un éventuel report de l’élection présidentielle, faisant remarquer que jusqu’à présent, le calendrier électoral et les délais légaux ont été respectés. La déclaration précise que la Direction Générale des Élections (DGE) et l’administration n’ont pas signalé d’incapacité à organiser matériellement le scrutin.

La société civile s’est également inquiétée des actions entreprises par un parti politique dont le candidat a été exclu, accusant deux membres du Conseil constitutionnel de corruption et initié une enquête parlementaire. Ces agissements, selon la SOS/Paix, pourraient compromettre la crédibilité du Conseil constitutionnel et susciter des contestations post-électorales, mettant en danger la démocratie et l’État de droit.

En plus de leur opposition au report de l’élection, les 23 organisations regroupées au sein de la SOS/Paix ont formulé six recommandations pour une gestion améliorée du processus électoral. Ces recommandations incluent la publication publique de la carte électorale, la garantie de la sécurité des candidats, le respect des dispositions du Code électoral, la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics, et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.

À mesure que la date de l’élection présidentielle approche, la société civile continue de jouer un rôle actif en surveillant de près le processus électoral et en exprimant ses préoccupations pour la préservation de la démocratie au Sénégal.

L’APR ajuste sa position sur la Commission d’Enquête Parlementaire dans l’Affaire Karim Wade

Au cœur d’une affaire politiquement sensible, l’Alliance Pour la République (APR) a récemment révisé sa position initiale concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion controversée de Karim Wade de la présidentielle. Ce revirement de situation, clairement exprimé dans un communiqué récent de l’APR, met en évidence une évolution notable dans la perspective du parti au pouvoir.

Dans son communiqué, l’APR souligne son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions républicaines, marquant ainsi une nette distinction par rapport à sa position antérieure. Alors que, dans un premier temps, le parti avait encouragé le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar à examiner la question de la commission d’enquête, le dernier communiqué suggère une reconsidération de cette approche.

L’accent mis sur la stabilité politique et le respect du modèle républicain reflète un changement de ton significatif au sein de l’APR. La déclaration insiste sur l’importance de préserver les principes fondamentaux, tels que la séparation des pouvoirs, et réaffirme le soutien indéfectible de l’APR au président Macky Sall.

La prochaine séance plénière du Parlement, convoquée pour mercredi à 10 heures, devrait être le point focal de cette évolution de position. L’ordre du jour principal de cette séance sera la ratification de la commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire Karim Wade. Cette séance revêt une importance cruciale, car elle déterminera l’orientation future de l’enquête et clarifiera la position finale de l’APR sur cette question brûlante.

Ce réexamen de la position de l’APR peut être interprété comme une tentative de trouver un équilibre délicat entre la stabilité politique et la nécessité de mener une enquête approfondie. L’issue de cette séance parlementaire sera scrutée de près, car elle façonnera le cours de cette affaire controversée et suscitera des interrogations sur les motivations qui sous-tendent ce changement de cap au sein de l’APR.

Début imminent de la campagne électorale au Sénégal : Découvrez l’ordre de passage des 20 candidats à la RTS

Le coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal sera donné le dimanche 4 février. Pendant 21 jours, du 4 février à 00 heure au 23 février à minuit, les 20 candidats en lice parcourront les 46 départements du pays pour rencontrer les Sénégalais et solliciter leurs suffrages. Un élément clé de leur campagne sera le temps d’antenne accordé à la télévision nationale, la RTS, pour présenter leurs idées et convaincre les électeurs.

Lors d’une réunion tenue ce lundi 29 janvier au siège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le temps quotidien alloué à chaque candidat a été déterminé, tout comme l’ordre de passage fixé par tirage au sort. Voici l’ordre de passage des 20 candidats pour l’enregistrement à la RTS :

Vendredi (Les 10 premiers candidats) :

1. Idrissa Seck

2. Amadou Ba

3. Habib Sy

4. Thierno Alassane Sall

5. El Hadji Malick Gakou

6. Daouda Ndiaye

7. Mamadou Lamine Diallo

8. El Hadji Mamadou Diao

9. Anta Babacar Ngom

10. Serigne Mboup

Samedi (Les 10 derniers candidats) :

11. Aly Ngouille Ndiaye

12. Bassirou Diomaye Faye

13. Cheikh Tidiane Dieye

14. Dethié Fall

15. Alioune Mamadou Dia

16. Rose Wardini

17. Pape Djibril Fall

18. Khalifa Ababacar Sall

19. Mohamed Boune Abdallah Dionne

20. Boubacar Camara

Cet ordre de passage vise à assurer une équité dans la diffusion des messages de campagne sur la chaîne nationale. Les électeurs auront ainsi l’opportunité d’entendre les propositions de chaque candidat au cours de cette période cruciale précédant les élections présidentielles. La démarche est orchestrée de manière à garantir un processus électoral transparent et équilibré au Sénégal.

Présidentielle 2024 : Bonne nouvelle pour les patriotes, Serigne Abdou Mbacké, marabout de Sonko de retour à Dakar….

Serigne Abdourahmane Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady (Paix à son âme) est de retour à Dakar après un long séjour en Europe.

Marabout et soutien de première heure du leader des patriotes, Ousmane Sonko, Serigne Abdou affiche une bonne mine et semble être prêt pour la présidentielle.

Pour rappel, des rumeurs circulaient sur son absence vu ses relations avec les responsables de l’ex-pastef dans leur implication sur les récents événements qui ont secoué le Sénégal.

D’après nos informations, l’homme et loin de toute implication dans tout ce qui peut déstabiliser ce pays. Son amour pour le Sénégal et son développement est la raison de ses relations avec Ousmane Sonko

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

Le cas particulier de Bassirou Diomaye Faye soulève des interrogations sur le temps d’antenne

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a souligné que les textes régissant le temps d’antenne des candidats à la télévision nationale ne prévoient pas le cas spécifique de Bassirou Diomaye Faye, autorisé à se présenter aux élections présidentielles tout en étant en détention. Le président du CNRA, Babacar Diagne, a indiqué que si le candidat n’est pas filmé en prison, il sera difficile de diffuser son temps d’antenne, ajoutant que c’est un problème qui trouvera une solution dans les prochains jours.

Le CNRA a effectué un tirage au sort pour déterminer le temps d’antenne de chaque candidat, et un consensus s’est dégagé autour de trois minutes par candidat. Babacar Diagne a souligné l’importance de la ponctualité des mandataires des candidats et a rappelé que les discours haineux ou appelant à la violence ne seront pas diffusés à la télévision.

Le CNCR sollicite les engagements des candidats à la présidentielle pour le monde rural

Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) au Sénégal cherche à rencontrer les 20 candidats à l’élection présidentielle de février 2024 pour recueillir leurs engagements sur les questions liées au monde rural. L’organisation paysanne souhaite partager les recommandations issues de trois ans de travail avec ses membres et plaider en faveur de leur mise en pratique auprès des autorités.

Parmi les principales recommandations figurent la mise en application de la Loi agrosylvopastorale pour la reconnaissance juridique des exploitations familiales, l’instauration d’une journée de concertation avec l’État pour résoudre les dysfonctionnements, le financement de l’agriculture, la protection sociale des paysans, l’augmentation des subventions aux producteurs, et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole.

Les producteurs de la zone des Niayes expriment leur inquiétude face à l’exploitation minière qui les prive de leurs terres. Ils appellent à la finalisation de la réforme foncière entamée en 2014. Le CNCR prévoit de remettre un mémorandum aux candidats rencontrés et évaluera leurs engagements en fonction de ce document.

Campagne Présidentielle 2024 : L’équipe d’Amadou Bâ se structure

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour l’élection présidentielle de 2024, a mis en place son équipe de campagne, optant pour un modèle de directoire plutôt que de nommer un directeur de campagne.

Selon Les Échos, ce directoire est structuré en plusieurs pôles, chacun dirigé par un responsable. Le pôle communication sera pris en charge par El Hadji Kassé, avec des unités dédiées au numérique, aux relations médias, aux arguments et aux éléments de langage.

Le pôle juridique sera dirigé par l’ancien ministre de la Justice El Hadji Amadou Sall. Dr Cheikh Kanté aura pour mission de fédérer les mouvements de soutien, tandis que Ndèye Saly Diop et Bakhao Ndiongue mobiliseront les femmes.

Moussa Sow dirigera le pôle Jeunesse, tandis que Yéya Diallo s’occupera de la Jeunesse féminine. Le pôle Programme sera dirigé par Doudou Ka, Pape Sagna Mbaye et Serigne Mbaye Thiam.

Modou Diagne Fada et Oumar Bâ seront responsables des Relations avec les élus. Me Oumar Youm et Thérèse Faye auront en charge l’Organisation.

L’homme d’affaires Racine Sy assurera le lien entre Amadou Bâ et la Société civile. Les pôles Culture, Sport, Environnement et Élections seront respectivement dirigés par Aliou Sow, Seydou Diouf, Aly Haïdar et Benoît Sambou.

Un dernier pôle, supervisé par Moustapha Niasse, coordonnera la Stratégie et réunira les présidents d’institution tels qu’Amadou Mame Diop (Assemblée nationale), Abdoulaye Daouda Diallo (CESE), Aminata Mbengue Ndiaye (HCCT), avec la participation demandée du Président Macky Sall.

Bien que comptant sur un cabinet formé autour de lui, Amadou Bâ a l’intention de diriger personnellement sa campagne.

Alliance présidentielle : Pr. Cheikh Oumar Diagne et Dr. Cheikh Gueye désignent leur candidat !

Alors que l’élection présidentielle de 2024 approche, les candidats recalés, le Pr. Cheikh Oumar Diagne et le Dr. Cheikh Gueye, ont décidé de former une alliance avec la coalition « Diomaye Président ». Cette décision a été annoncée dans un communiqué commun envoyé à Senego.

Dans le communiqué, l’ancien maire, le Dr Cheikh Gueye, a informé qu’il a rencontré une délégation dirigée par Birame Souleye Diop, représentant le candidat Ousmane Sonko. Suite à cette rencontre et conformément aux conclusions de la commission « Stratégies d’alliance électorale » du comité ad-hoc, le Bureau Politique de son parti, le FEPP TAWFEKH, a approuvé à l’unanimité la décision de soutenir le candidat désigné par Ousmane Sonko.

Parallèlement, le Professeur Cheikh Oumar Diagne et son parti, le Rassemblement pour la Vérité, ont également annoncé leur adhésion à la coalition « Diomaye Président » dans un communiqué distinct. Ils soulignent la nécessité d’être responsables et de prendre en main le destin du Sénégal, appelant à un choix méticuleux pour élire un président qui incarne les notions de souveraineté, d’intégrisme et de patriotisme.

Il convient de noter que le Pr. Cheikh Oumar Diagne est actuellement en détention à la prison du Cap Manuel. Cette nouvelle alliance pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats à la RTS pour leur premier enregistrement vendredi et samedi

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a établi l’ordre de passage des candidats à l’élection présidentielle pour l’enregistrement de leurs messages de campagne à la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), la chaîne publique. Les premiers enregistrements auront lieu les 3 et 4 février 2024, marquant le début officiel de la campagne électorale.

Selon le calendrier établi, les candidats suivants effectueront leur enregistrement le vendredi :

  • Idrissa Seck
  • Amadou Ba
  • Habib Sy
  • Thierno Alassane Sall
  • El hadji Malick Gakou
  • Daouda Ndiaye
  • Mamadou Lamine Diallo
  • El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye
  • Anta Babacar Ngom
  • Serigne Mboup

Quant aux enregistrements du samedi, ils concerneront les candidats suivants :

  • Aly Ngouille Ndiaye
  • Bassirou Diomaye Faye
  • Cheikh Tidiane Dièye
  • Déthié Fall
  • Aliou Mamadou Dia
  • Rose Wardini
  • Papa Djibril Fall
  • Khalifa Ababacar Sall
  • Mahammed Boune Abdellah Dionne
  • Boubacar Camara

La campagne électorale officielle débutera le 4 février à 00 heures, précédant l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Le Conseil constitutionnel a récemment publié la liste définitive des 20 candidats autorisés à concourir pour la plus haute fonction du pays. Cet enregistrement à la RTS marque le coup d’envoi des activités de campagne médiatique pour les candidats, offrant une plateforme cruciale pour partager leurs visions et programmes avec le public sénégalais.

Tensions politiques lors de l’inauguration du stade de Mbacké : Acclamations pro-Sonko défient le Premier ministre Amadou BA

L’inauguration du stade municipal de Mbacké par le Premier ministre Amadou BA, également candidat de la coalition BBY aux élections présidentielles, a pris une tournure inattendue alors que des acclamations en l’honneur d’Ousmane SONKO ont éclaté, plongeant l’événement dans un climat de tensions politiques.

Initialement prévu pour célébrer la réalisation d’un important projet d’infrastructure, le nouveau système de transfert d’eau douce à Sadio, représentant un investissement de 23 milliards de FCFA et promettant une production quotidienne de 16000 m3 d’eau, l’événement a été éclipsé par des manifestations de soutien à SONKO, figure emblématique de l’opposition actuellement en détention.

Les chants pro-Sonko ont résonné dans le stade municipal, témoignant de la polarisation de l’opinion publique à l’approche des élections présidentielles du 25 février. Cette « sonkorisation » de l’événement souligne la présence d’une partie de la population qui exprime ouvertement son désaccord avec la politique menée par la majorité présidentielle.

Ce phénomène n’est pas nouveau pour le Premier ministre, qui avait déjà été confronté à des scènes similaires dans la région de Touba. Les manifestations pro-Sonko lors de l’inauguration du stade de Mbacké mettent en évidence la persistance de clivages politiques profonds dans certaines régions du Sénégal.

Alors que l’événement était censé être une occasion de célébration des progrès et du développement, les acclamations pro-Sonko ont créé une atmosphère tendue. La réaction du Premier ministre et de son entourage face à ces manifestations sera scrutée de près, car elle pourrait influencer le climat politique dans les semaines à venir.

À mesure que la campagne électorale gagne en intensité, il sera intéressant de voir comment les différents acteurs politiques réagiront à ces expressions de mécontentement. Les partisans de SONKO semblent déterminés à faire entendre leur voix, même lors d’événements officiels.

L’inauguration du stade de Mbacké souligne la complexité des dynamiques politiques au Sénégal à l’approche des élections. Les défis liés à la gestion des tensions politiques deviennent de plus en plus évidents, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue constructif pour apaiser les clivages et promouvoir l’unité nationale.

Les Lundis de Madiambal: « Je refuse de croire que Macky Sall voudrait garder le pouvoir »

Le Président Macky Sall indique que le calendrier électoral sera rigoureusement respecté et que le premier tour de l’élection présidentielle se déroulera normalement le 25 février 2024. Il l’avait confié en privé à des proches et à de hautes autorités religieuses, qui devenaient sceptiques quant à l’intention du pouvoir de respecter ledit calendrier. Il faut avouer que l’on n’avait pas manqué d’être choqué par la remarque narquoise d’un chef religieux, qui se demandait si on pouvait croire encore aux assurances données par le président de la République sur cette question. Mais Macky Sall a été amené à le redire en public, le 26 janvier 2024, à l’occasion de la Ziarra annuelle de la famille omarienne. On peut le croire sur parole, car sa posture et son statut ne devraient pas l’autoriser à agir autrement. Aussi, toute autre démarche de sa part équivaudrait à détruire de ses propres mains tout ce qu’il a construit durant son magistère et véritablement, il pâlirait devant l’œuvre de ses prédécesseurs. En effet, il a hérité d’un Sénégal avec des institutions démocratiques qui fonctionnent et une stabilité que lui envie toute l’Afrique. Le moins qu’on attendrait de lui est qu’il transmette le pouvoir à un successeur, dans les mêmes conditions de paix et de légalité républicaine et démocratique.

Karim Wade allume un feu qui ne le brûlera pas

La décision du Conseil constitutionnel rejetant la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle a poussé le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son leader charismatique et historique, Abdoulaye Wade, à rejouer la seule musique qu’ils savent jouer, c’est-à-dire celle des attaques, des accusations, des invectives et des menaces contre les institutions de la République et singulièrement les magistrats. Opposants, Abdoulaye Wade et ses camarades avaient acculé des membres du Conseil constitutionnel jusqu’à ce que son président, Kéba Mbaye, démissionne en plein processus électoral. Son vice-président, Babacar Sèye, a été victime des balles tueuses de la bande à Amadou Clédor Sène. Abdoulaye Wade, devenu président de la République, s’empressa de les libérer pour ensuite faire adopter une loi d’amnistie pour effacer leur crime. Cette même bande avait criblé de balles le domicile du juge Youssoupha Ndiaye, qui avait remplacé Kéba Mbaye.

Durant tout son magistère, le Président Abdoulaye Wade n’a eu de cesse de pourfendre le Conseil constitutionnel et ses membres, qu’il aura pourtant nommés, chaque fois qu’ils ont eu l’outrecuidance de s’éloigner de ses volontés. En cherchant à jeter l’opprobre sur le Conseil constitutionnel dont la dissolution est exigée par son parti, avec la conséquence qui sera fatalement un brutal coup d’arrêt au processus électoral, Karim Wade parle de corde dans la maison d’un pendu. Il a certes de qui tenir, mais force est de dire qu’il joue un rôle bien trop facile. En effet, il ne lui arrivera rien de fâcheux, si le feu prend au Sénégal du fait de son initiative. Des Sénégalais pourront en mourir, le pays pourra être à feu et à sang, mais le déluge ne le rattraperait pas jusqu’à son exil doré de Doha.

Ce qui accuse Macky Sall

Un groupe de candidats recalés avait demandé le report de l’élection présidentielle et s’était fendu d’une missive hérétique adressée au chef de l’Etat pour lui demander d’intervenir dans le processus électoral. Contre toute attente, le Président Sall les recevra en audience, pouvant donner l’impression de son intrusion illégale dans les attributions du Conseil constitutionnel. L’audience tourna court et dans un communiqué, la présidence de la République a tenu à réaffirmer le respect du calendrier électoral et a restauré le rôle et les attributions souveraines du Conseil constitutionnel. Les apparences sont sauves. Abdoulaye Wade, qui place toujours son fils Karim au-dessus de tout et de tout le monde, avait demandé la dissolution du Conseil constitutionnel qui a osé refuser la candidature de son héritier. Cet appel était inaudible. Mais le Pds a surenchéri en saisissant le 24 janvier 2024, l’Assemblée nationale d’une demande de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur de supposés faits de corruption au Conseil constitutionnel. Le Pds ne dit pas encore qui a corrompu qui et comment, mais fait savoir partout qu’il détiendrait des preuves accablantes. Dans une procédure d’une rapidité vertigineuse, l’Assemblée nationale pose chaque jour un acte avec une cadence inouïe.

Le Bureau de l’institution a été réuni instamment le jeudi 25 janvier 2024 pour donner une suite à la demande de mise en place de la Commission d’enquête. La Conférence des présidents se réunit le 26 janvier 2024 pour jouer sa partition et fait inscrire à l’agenda de la Commission des lois, cette demande en l’invitant à se réunir le premier jour ouvrable suivant, à savoir le lundi 29 janvier 2024. Des députés croient savoir que l’affaire sera inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière prévue pour le mardi 30 janvier 2024 pour son adoption. Le Bureau de l’Assemblée nationale, encore moins la Conférence des présidents, n’a encore vu les fameuses preuves. Quelques journalistes triés sur le volet ont été appelés à écouter quelques extraits sonores de conversations ou à lire des bouts de courriels échangés. Assez léger me direz-vous, encore que la propension qui a cours au Sénégal, ces dernières années, de violer publiquement l’intimité et la vie privée des personnes sur les réseaux sociaux, n’est pas encore de mise dans le cas d’espèce. On peut bien présumer que si des preuves irréfutables existaient, elles seraient déjà sur la place publique pour alimenter les discussions dans les chaumières. La classe politique ne nous a pas habitués à autant de retenue et de pudeur !

De quoi le Conseil constitutionnel serait-il coupable ? D’avoir strictement dit le Droit dans le cas Karim Wade. C’est-à-dire de refuser à un candidat qui a fait une fausse déclaration dans son dossier, de pouvoir revenir pour régulariser sa candidature avec une pièce justifiant postérieurement un état ou une situation. Le Conseil constitutionnel aurait d’ailleurs pu demander au Parquet d’ouvrir des poursuites pénales comme il a eu à le faire avec un autre candidat qui avait présenté une fausse liste de députés dans son dossier de parrainage.

Le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), a sorti un communiqué pour s’associer à l’initiative du Pds. Le crime est signé. Seulement, aucun calcul politicien ne devrait autoriser un tel acte. Pour la première fois, la majorité parlementaire du camp de Macky Sall s’allie officiellement avec le Pds, et à quelle fin ? Une action, sorte de collusion, destinée à jeter le discrédit sur le Conseil constitutionnel, une institution de la République, et entacher l’honorabilité de ses membres qui ont tous été nommés par Macky Sall lui-même. Sacrilège ! Il apparaît surréaliste que le régime politique qui avait fait condamner Karim Wade pour prévarication de ressources publiques et l’a accablé jusqu’à le pousser à l’exil, se réveille un beau matin, sans la moindre explication ou repentir ni contrition, pour l’absoudre de tout et chercher à pactiser avec lui. Peut-on s’imaginer que les magistrats ne feront pas bloc autour de leurs collègues ? Il aura sur les bras un lourd contentieux qu’aucun chef d’Etat n’a jamais eu avec la Magistrature de son pays.

Oseront-ils franchir le Rubicon pour recourir à l’article 52 de la Constitution et donner des pouvoirs exceptionnels au président de la République ?

Tout cela procèderait-il d’un plan ourdi pour maintenir Macky Sall au pouvoir ? Le cas échéant, rester au pouvoir sans aucune base légale, à la fin de son mandat constitutionnel, équivaudrait à un coup d’Etat institutionnel. Je ne vois pas Macky Sall s’engager dans une voie aussi dangereuse pour lui-même et pour la Nation. Il créerait les conditions favorisant de graves troubles politiques. On sait qu’il est si fier et a une haute estime de soi pour finir comme certains de ses pairs africains. Aussi avait-il expliqué tenir tant à sa parole donnée, jusqu’à renoncer à une candidature pourtant parfaitement légale pour la Présidentielle de 2024. Franchement, il ne peut pas renoncer à une possibilité légale pour se risquer à emprunter des chemins de traverse et se voir accusé d’être un vulgaire putschiste. Macky Sall sait aussi que ses courtisans qui l’enjoignent, au vu et au su de tout le monde, à garder le pouvoir, ne l’aiment pas tant pour l’avoir déjà insulté publiquement quand ils étaient en disgrâce ou en désaccord avec lui. Dans un tel schéma, Macky Sall sera l’unique perdant et compromettra toute son aura et le bel avenir qui s’ouvre devant lui à son départ du pouvoir. Il est assez intelligent pour ne pas se laisser embarquer dans une telle folie.

Au demeurant, l’accusation contre des juges du Conseil constitutionnel pourrait les pousser à démissionner, mais le cas échéant, l’institution ne continuerait pas moins de délibérer valablement, encore que le président de la République aurait la latitude de nommer, dans la minute qui suivra, des juges pour les remplacer. Pour ma part, je supplie ces juges de rester stoïques et de demeurer à leurs postes pour ne pas faire le jeu de leurs pourfendeurs. Aussi devraient-ils refuser de répondre aux éventuelles convocations de cette Commission d’enquête parlementaire. Les conjurés ne pourront ainsi rien attendre de cette Commission d’enquête autrement que de jeter en pâture des magistrats. Qu’ils sont bien bavards ces conjurés ! C’est ainsi qu’on sait qu’ils entendent créer, par ce moyen, un conflit artificiel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Mais on oublie qu’il appartient au Conseil constitutionnel de juger des conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. En d’autres termes, le Conseil constitutionnel ne peut être en conflit avec aucun autre pouvoir. L’institution continuerait d’ignorer royalement la Commission d’enquête parlementaire qui violerait le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. Il ne faudra pas non plus aller vite en besogne, car on ne saurait préjuger du vote final. Qui pourrait être assuré que la totalité des députés de Benno bokk yaaakar (Bby) vont voter aveuglément avec le Pds ? Quelle sera l’attitude des députés de l’opposition comme ceux de l’ex-Pastef, du Pur, de Taxawu Senegaal ou des députés non inscrits ? Et le plus absurde est que la demande du Pds est portée par des membres de l’Apr, qui sont assez connus pour manifester une hostilité ouverte à l’endroit du Premier ministre Amadou Ba, candidat désigné par Macky Sall. On sait aussi qu’ils se feront un plaisir à mieux lui savonner la planche, en cherchant à l’humilier et l’accuser d’avoir corrompu les magistrats. Le Premier ministre sera le premier client à être entendu par la Commission d’enquête. A sa place, je ne répondrais pas à leur convocation, car l’Assemblée nationale n’a pas compétence pour enquêter sur des faits délictuels relevant exclusivement de la compétence du judiciaire. En sa qualité de Premier ministre, il ne doit pas participer à saper les fondements de l’Etat de Droit et de la séparation des pouvoirs.

Les candidats Khalifa Sall, Idrissa Seck, Mohammed Dionne et autres, gardent-ils le silence parce que l’opération pourrait affaiblir Amadou Ba ?

La mise en place de la Commission d’enquête ne pourra certainement pas être un acte suffisant pour invoquer le blocage des institutions ou une situation devant autoriser le recours à l’article 52 de la Constitution, pour donner les pleins pouvoirs au président de la République. Dans le texte de la Constitution du Sénégal, on lit : «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut, après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions, et à assurer la sauvegarde de la Nation (…).» Les «pleins pouvoirs» autoriseront-ils à reporter l’élection présidentielle ou à dissoudre le Conseil constitutionnel et créer une situation d’exception sur une année par exemple, comme l’a déjà précisément indiqué le Pds ? On a connu la spirale du report des élections en Côte d’Ivoire où, à force de reports répétés, d’une année à une autre, le Président Gbagbo avait obtenu «un mandat cadeau». Seulement, on sait comment l’histoire s’était tristement terminée.

On ne soulignera jamais assez le jeu d’apprentis-sorciers assis sur des barils de poudre et s’amusant avec du feu. Jusqu’où tout cela pourra-t-il mener ? A l’autodafé du Conseil constitutionnel comme cela avait été le cas avec le Reichstag en Allemagne ? Il est de la responsabilité du Président Macky Sall de mettre un terme à ces graves périls qui guettent la Nation. Il en a les moyens, il lui suffira simplement de tenir un langage clair, sans ambiguïté aucune, à son camp, pour dire qu’il ne saurait cautionner des pratiques aux antipodes de la légalité. Abdoulaye Wade n’avait pas pu le réussir en 2012 pour garder le pouvoir par le truchement de l’offre d’un rabiot de deux ans préconisé par l’ancien Président nigérian Olesegun Obassanjo et le «droit-de-l’hommiste» Alioune Tine. Justement, cela n’avait pas pu se faire parce que Macky Sall s’y était farouchement opposé. (Voir notre chronique du 22 janvier 2024).

Macky Sall peut-il préférer Karim Wade à Amadou Ba ?

La question reste entière : Macky Sall sera-t-il à la hauteur de son rôle constitutionnel, celui de garant des institutions ? Il s’est engagé à préserver la paix civile et l’ordre républicain, et à rendre le pouvoir à l’issue d’une élection démocratique et transparente. S’il s’est exclu lui-même, de son plein gré, de la compétition électorale, contre l’avis de nombre de ses proches, on ne peut pas le croire possédé par un quelconque démon pour chercher à tordre le cou à la légalité et risquer ainsi de s’éclabousser pour chercher à donner le pouvoir à un autre.

Encore une fois, je ne le crois pas si décevant, en se montrant capable d’une telle forfaiture. Je sais également qu’il ne peut pas préférer Karim Wade à Amadou Ba.

Alors, je reste à Abidjan pour encourager l’Equipe nationale de football, engagée dans la Coupe d’Afrique des nations, et encore avoir des raisons d’être toujours fier de mon beau pays, le Sénégal.
Senego

Débat sur la séparation des pouvoirs au Sénégal : Birahim Seck « Corrige » l’Union des Magistrats Sénégalais

Une déclaration récente de Birahim Seck, une figure éminente de la société civile sénégalaise, a enflammé un débat intense en remettant en question le principe de base de la séparation des pouvoirs. Au cœur de cette controverse se trouve la proposition de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) de convoquer des membres du Conseil Constitutionnel devant une Commission d’Enquête Parlementaire.

Cette prise de position soulève des questions cruciales sur la nature de la démocratie sénégalaise et le fonctionnement de ses institutions. Alors que la séparation des pouvoirs a longtemps été considérée comme un pilier fondamental de toute démocratie, visant à garantir un équilibre des pouvoirs et à prévenir les abus, la proposition de Seck suggère que des interprétations rigides pourraient entraver la responsabilité et la transparence.

Dr Babacar Diop et les FDS/Les Gelwaars : Vers une alliance pour un changement démocratique

La Conférence nationale des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Gelwaars, réunissant les délégués départementaux, s’est tenue à Thiès le dimanche 28 janvier 2024. L’objectif de cette rencontre était d’examiner les propositions d’alliance émanant de plusieurs candidats en vue de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

Pour les FDS/Les Gelwaars, l’élection de février 2024 représente une opportunité historique de mettre fin à des décennies de gouvernance marquées par la corruption, le détournement des ressources publiques et les dérives autoritaires. Les délégués ont souligné l’urgence de restaurer l’État de droit et la démocratie, menacés par la volonté présumée de Macky Sall de faire de l’appareil d’État un instrument de répression politique.

Un regard critique a été porté sur le système de parrainage, qualifié de farce électronique, qui aurait été utilisé pour éliminer certains candidats, dont le Dr Babacar Diop, de la course présidentielle. Les FDS/Les Gelwaars ont exprimé leur préoccupation quant à la nécessité de réformer ce système afin d’assurer davantage de transparence, d’équité et de démocratie dans son application.

La Conférence nationale a également examiné les offres d’alliance soumises par divers candidats à Dr Babacar Diop et à ses camarades. Ils ont exprimé leur volonté de contribuer activement à la présidentielle de 2024 en s’alliant à un candidat crédible, ancré dans l’opposition, et partageant une vision programmatique en harmonie avec les valeurs et convictions du parti.

Dr Babacar Diop et ses collègues ont appelé à l’unité et à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour contrer les dérives autoritaires de Macky Sall et garantir la transparence des élections. Ils ont confié à leur leader, Dr Babacar Diop, le mandat de poursuivre les discussions en cours afin de choisir un candidat de l’opposition capable d’assurer une gouvernance démocratique et de garantir la souveraineté politique, économique et sanitaire du pays.

En conclusion, les FDS/Les Gelwaars se positionnent contre tout report du scrutin prévu pour le 25 février 2024, mettant en avant leur engagement à contribuer activement à l’avènement d’une nouvelle ère politique au Sénégal. Les prochains développements révéleront les contours de cette alliance et son impact sur le paysage politique sénégalais.

Présidentielle 2024 sans Karim Wade : Les femmes du PDS d’Italie exigent le report des élections

Réunies en Assemblée générale ce dimanche 28 janvier 2024, les femmes de la Fédération du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en Italie ont exprimé leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade de la course à la présidentielle de 2024. Elles ont fermement exprimé leurs exigences et ont demandé le report des élections afin de permettre la participation de leur leader, Karim Wade.

Les femmes du PDS d’Italie dénoncent ce qu’elles considèrent comme une injustice de la part du Conseil constitutionnel qui a décidé d’écarter Karim Meïssa Wade de la liste des candidats autorisés à concourir. Elles évoquent un supposé complot du régime en place, en complicité avec certains membres de l’opposition, visant à priver leur candidat de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

Mary Tew Niane apporte un soutien fort à Bassirou Diomaye Faye pour la présidentielle

Malgré son écartement en tant que candidat, le professeur Mary Tew Niane, une figure éminente de l’éducation supérieure au Sénégal, a pris une position publique en annonçant son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle. Le Président Ousmane Sonko a désigné Bassirou Diomaye Faye comme leur candidat, et le professeur Niane a exprimé sa loyauté et sa confiance envers ce choix lors d’une déclaration publique.

Ancien recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Tew Niane appelle maintenant l’électorat à se rallier derrière Bassirou Diomaye Faye, qu’il décrit comme un jeune intègre, compétent, et porteur d’une grande vision. « Les jeunes, Bassirou Diomaye Faye est votre candidat », a-t-il déclaré, soulignant ainsi la pertinence de cette nouvelle figure politique au sein de la jeunesse sénégalaise.

S’adressant également aux adultes et aux sages, Mary Tew Niane les encourage à soutenir ce choix en portant Bassirou Diomaye Faye au sommet de l’État dès le premier tour. Il insiste sur l’importance de ce soutien pour orienter le pays vers la voie de la paix, de la justice, de la liberté, de la souveraineté et de la prospérité. Cette déclaration marque un tournant significatif dans le paysage politique, illustrant une étape cruciale de la campagne électorale.

Le soutien de Mary Tew Niane à Bassirou Diomaye Faye pourrait influencer le cours des événements dans la course à la présidence, consolidant davantage la position de ce dernier au sein de l’opinion publique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce ralliement sur la dynamique électorale et les choix des électeurs sénégalais.

Présidentielle à Koungheul : Le responsable BBY, Mamadou Djigo se démarque de l’installation du nouveau comité électoral…

Les préparatifs de la présidentielle à Koungheul ont démarré dans un froid polaire ce dimanche 28 janvier 2024.

L’installation du comité électoral de Koungheul a été faite loin de tout esprit inclusif dans la démarche selon Mamadou Djigo, responsable politique APR, membre de la majorité présidentielle et par ailleurs directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du Territoire (Anat).

Selon ce leader politique qui incarne l’espoir et le renouveau politique dans ce fief conservé par le régime, l’heure est à l’unité et à la mobilisation sans complaisance pour élire Amadou Bâ au soir du 24 février. Cependant, il dénonce avec vigueur les méthodes déloyales dans l’installation qui s’est faite sans son aval.

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Koungheul -Elections présidentielles : Mamadou DJIGO  se démarque du comité électoral et interpelle

Mimi Touré se justifie sur son soutien au candidat de l’ex-Pastef après le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel

Dans un post sur X, Aminata Touré s’est justifiée sur sa décision de soutenir le candidat de l’ex-Pastef, après que le Conseil constitutionnel a rejeté sa candidature.

Mimi Touré informe avoir reçu, le 22 janvier 2024, une délégation de l’ex-Pastef et de Lacos composée d’Habib Sy, des députés Birame Soulèye Diop, Abass Fall, Ayib Daffé, de Yassine Fall et d’El Malick Ndiaye. Elle souligne qu’à cet effet, des échanges riches et approfondis ont porté sur la situation nationale et les urgences nationales en direction de l’élection présidentielle, notamment « les agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie sénégalaise et les droits humains matérialisées par l’élimination honteuse par voie judiciaire et par la manipulation frauduleuse des parrainages des candidats de l’opposition ».


Au sortir des larges concertations, l’ex-Première ministre a décidé de soutenir le candidat de l’ex-Pastef pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, afin de réformer les institutions, de mettre fin à l’hyperprésidentialisme et au népotisme d’État, afin d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les Sénégalais y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs et les concitoyens de la diaspora, lit-on dans le post.
Aminata Touré invite tous les responsables, militants et sympathisants de son mouvement Mimi2024 à rejoindre le candidat de l’ex-Pastef pour une large victoire au soir du 25 février 2024.

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

Aïda Mbodj, recalée par le parrainage, annonce son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour la Présidentielle 2024 et règle ses comptes

Dans une décision politique surprenante, Aïda Mbodj, la présidente du parti And-Saxa Liggeey, a déclaré ce dimanche son plein soutien à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce choix inattendu survient suite au rejet de sa propre candidature par le Conseil constitutionnel, une décision motivée par le non-respect des critères de parrainage.

 » Aïda moy Sonko, Sonko moy Diomaye « 

C’est avec cette déclaration symbolique que Aïda Mbodj a annoncé publiquement son engagement en faveur de Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi son alignement idéologique avec le candidat tout en mettant en lumière sa proximité avec Ousmane Sonko.

L’annonce de ce ralliement a été faite lors d’une assemblée générale de son parti à Bambey, où Aïda Mbodj a exprimé son mécontentement face au rejet de sa candidature. Elle a attribué cette décision au fait qu’elle n’avait pas participé au dialogue national, déclarant avec détermination :  » Le Conseil constitutionnel a rejeté ma candidature à cause de ma proximité avec Ousmane Sonko. Mais Dieu va nous départager. On a bloqué mon dossier parce que je n’ai pas participé au dialogue (national). Mais je ne vais jamais dialoguer avec Macky Sall « .

Cette déclaration laisse entrevoir des tensions politiques croissantes à l’approche des élections présidentielles, avec des dissensions notables au sein même des partis politiques. Le soutien d’Aïda Mbodj à la candidature de Bassirou Diomaye Faye pourrait potentiellement influencer le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales.

Un règlement de comptes politique

Le choix de Aïda Mbodj de soutenir Bassirou Diomaye Faye peut également être interprété comme un moyen de régler des comptes politiques. La présidente du parti And-Saxa Liggeey a clairement exprimé sa désapprobation envers le Conseil constitutionnel et le gouvernement de Macky Sall, soulignant qu’elle ne dialoguerait jamais avec le président en exercice.

Cette alliance politique inattendue pourrait avoir des répercussions significatives sur la campagne électorale, avec Bassirou Diomaye Faye bénéficiant désormais du soutien d’une figure politique influente dans le pays.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de cette nouvelle alliance sur le scrutin présidentiel et observer comment ces développements façonnent le paysage politique du Sénégal. La décision d’Aïda Mbodj pourrait marquer un tournant dans la course à la présidence et influencer les choix des électeurs à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.

Urgent-Bataille rangée au montage du comité électoral de Yoff : Mamadou Guèye du MRV dément Diouf Sarr, sa responsable des femmes blessée…

Un incident malheureux s’est produit cet après-midi à Yoff lors de l’installation du comité électoral de ladite commune.

Selon Mamadou Guèye, leader du MRV ce sont le partisans de Abdoulaye Diouf qui sont à l’origine du rififi qui a occasionné des dégâts dont une voiture caillassée et coups et blessures volontaires sur la responsable des femmes du mouvement

les détailles en images :

Boubacar Camara : Un appel au changement de cap pour le Sénégal !

Dans une déclaration remarquée, Boubacar Camara a lancé un appel vibrant en faveur d’un changement de cap pour le Sénégal, soulignant la nécessité pressante de réorienter la trajectoire nationale. Sous le slogan évocateur « Ngir Tabax Senegaalu ëlëg » (Choisir un nouveau cap pour le Sénégal), Camara plaide en faveur d’une transformation audacieuse pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais.

Camara met en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté, qu’ils soient d’ordre économique, social ou politique. Il souligne la nécessité de repenser les stratégies et les politiques nationales pour mieux répondre aux besoins de la population et relever les défis émergents. Pour lui, le moment est venu d’envisager un nouveau cap qui incarne le progrès, l’équité et le bien-être collectif.

L’appel de Camara intervient dans un contexte où de nombreux citoyens expriment des préoccupations croissantes concernant divers aspects de la vie nationale. Les enjeux économiques, l’équité sociale et la gouvernance sont autant de domaines où un changement de cap est considéré comme essentiel pour stimuler le progrès et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

Le slogan « Ngir Tabax Senegaalu ëlëg » devient le cri de ralliement de ceux qui aspirent à un changement significatif dans la gouvernance et la direction du Sénégal. Il symbolise la quête collective d’une vision renouvelée qui prend en compte les besoins et les aspirations diversifiés de la population sénégalaise.

Boubacar Camara encourage les citoyens à s’engager dans un dialogue ouvert et constructif sur les questions cruciales qui définissent l’avenir du pays. Son message est un appel à l’action, à la réflexion et à l’unité, soulignant que le choix du changement de cap est aussi le choix de l’avenir du Sénégal.

En lançant cet appel puissant, Boubacar Camara contribue à poser les bases d’un débat national sur la direction que le Sénégal devrait prendre dans les années à venir. Son plaidoyer résonne comme une invitation à l’émergence d’une vision nouvelle et audacieuse qui place le bien-être et les aspirations du peuple sénégalais au cœur de son développement.

Aliou Mamadou Dia du PUR soutient les candidats recalés et critique le système de parrainage

Dans une récente intervention sur l’émission « Grand Jury », Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a exprimé son soutien aux candidats recalés lors de l’élection présidentielle au Sénégal et a vivement critiqué le système de parrainage en place.

La rencontre entre le président Macky Sall et les candidats recalés a été source de polémique, suscitant des réactions contrastées. Cependant, pour Aliou Mamadou Dia, il est légitime que ces candidats rencontrent qui bon leur semble pour faire entendre leurs voix. Il a déclaré : « Ils sont partis voir les ambassades, l’Union européenne. Je pense aussi que s’ils peuvent s’asseoir avec le président Macky Sall et lui faire comprendre qu’ils ont été lésés, il faut absolument le faire. Il faut qu’il les entende. Je pense que c’est une démarche courageuse de leur part. »

L’homme politique, qui se dit solidaire du groupe des 44 candidats recalés, a remis en question le système de parrainage actuellement en vigueur. Selon lui, ce système expose les candidats à un logiciel dont ils ne comprennent pas le modus operandi, créant ainsi un doute dès le début du processus électoral. Il a plaidé en faveur d’une plus grande transparence dans ce processus, soulignant que la démocratie ne peut pas reposer sur un système de tirage au sort.

Aliou Mamadou Dia a également critiqué la qualité de la sélection des candidats via le parrainage. Il estime que l’objectif du parrainage devrait être de garantir une sélection basée sur la compétence des candidats, afin de doter le pays de dirigeants qualifiés. Cependant, selon Dia, cet objectif n’est pas atteint dans la réalité actuelle.

Malgré ces critiques acerbes, le candidat du PUR a réitéré son appel à l’opposition pour un regroupement en vue de l’élection présidentielle. Il considère qu’il est impératif de faire partir le gouvernement actuel, accusé d’avoir plongé le pays dans un état de chaos. La déclaration d’Aliou Mamadou Dia souligne ainsi l’importance de l’unité au sein de l’opposition pour atteindre un objectif commun : le changement politique.

Aliou Mamadou Dia, candidat du PUR, affirme son opposition catégorique à tout report de la Présidentielle sénégalaise

Dans une déclaration récente, Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a fermement exprimé son opposition à tout report de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain au Sénégal. Le candidat du parti de Serigne Moustapha Sy a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral, mettant en avant la nécessité d’un retour au travail dans le pays, qui selon lui, n’a pas été effectif depuis 2019.

Lors d’une intervention sur le « Grand Jury », Aliou Mamadou Dia a appelé le chef de l’État à garantir la tenue d’une élection libre et démocratique. Il a souligné l’engagement de son parti à veiller à ce que les résultats reflètent le choix des Sénégalais, en déployant des mandataires et des représentants dans tous les bureaux de vote.

« En ce qui nous concerne, nous allons tout faire afin que les résultats qui seront proclamés soient des résultats qui reflètent le choix des Sénégalais. Nous aurons nos mandataires, nos représentants dans tous les bureaux de vote », a-t-il assuré.

Par ailleurs, Aliou Mamadou Dia a salué le rôle crucial de la presse dans la transparence et l’organisation des élections. Il a souligné que la presse doit continuer à jouer un rôle important dans la proclamation des résultats, insistant sur l’importance de la transparence et de la démocratie dans le processus électoral.

Alors que la date de l’élection présidentielle approche, les déclarations d’Aliou Mamadou Dia reflètent la détermination du PUR à assurer un scrutin juste et transparent, tout en encourageant la participation citoyenne dans un climat de paix et de sérénité.

Le Président Macky Sall s’envole pour le Sommet Italie-Afrique à Rome: Perspectives sur des enjeux cruciaux pour le continent

Aujourd’hui, le Président sénégalais, Macky Sall, a quitté Dakar en direction de Rome pour participer au Sommet Italie-Afrique prévu le 29 janvier. Ce sommet de grande envergure abordera diverses thématiques cruciales pour le continent africain, allant de l’énergie à la sécurité alimentaire, de l’éducation à la culture, en passant par la lutte contre le terrorisme et les questions migratoires.

Le Sommet Italie-Afrique s’annonce comme une plateforme de discussion stratégique visant à renforcer les liens entre l’Italie et les pays africains. Les thèmes prévus au programme démontrent la diversité des enjeux auxquels l’Afrique est confrontée, reflétant la volonté d’aborder des questions aussi variées que cruciales.

La question de l’énergie prendra une place centrale dans les discussions. Face à la nécessité de répondre aux besoins croissants des populations africaines, il est attendu que des initiatives et des partenariats en matière d’énergie durable soient discutés, visant à promouvoir le développement économique tout en limitant l’impact sur l’environnement.

La sécurité alimentaire, un enjeu fondamental pour de nombreux pays africains, sera également au cœur des débats. Des discussions sur des programmes visant à renforcer les capacités agricoles, à encourager l’innovation dans le secteur alimentaire et à assurer une distribution équitable des ressources sont anticipées.

Le secteur de l’éducation et de la culture sera abordé pour discuter des moyens de renforcer les systèmes éducatifs et de promouvoir la richesse culturelle du continent africain. Des initiatives visant à favoriser l’échange académique et culturel entre l’Italie et l’Afrique pourraient être envisagées.

La sécurité régionale, en particulier la lutte contre le terrorisme, occupera une place importante à l’ordre du jour. Les leaders africains et italiens pourraient explorer des stratégies de coopération renforcée pour faire face aux menaces sécuritaires transfrontalières.

La question migratoire, souvent délicate, sera également au centre des discussions. Les dirigeants examineront des approches collaboratives visant à gérer les flux migratoires de manière plus humaine et efficace, tout en abordant les causes sous-jacentes des mouvements migratoires.

Le départ du Président Macky Sall pour le Sommet Italie-Afrique à Rome souligne l’importance de la coopération internationale dans la résolution des défis complexes auxquels l’Afrique est confrontée. Les résultats de ces discussions auront probablement un impact significatif sur les relations entre l’Italie et les nations africaines, tout en ouvrant des perspectives nouvelles pour l’avenir du continent.

Débat sur l’évocation de l’article 52 – Entre sauvegarde de la démocratie et risques Constitutionnels

L’évocation possible de l’article 52 de la Loi constitutionnelle n° 2019-10 au Sénégal a engendré un débat vibrant, mettant en balance la stabilité institutionnelle et la préservation des fondements démocratiques du pays. D’un côté, des voix soutiennent le recours à ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République comme une nécessité pour rétablir l’ordre face à des menaces potentielles sur les institutions engendrées par des conflits politiques.

Cependant, cette perspective n’est pas sans controverses. Certains considèrent cette démarche comme une mesure potentiellement excessive, remettant en question les principes démocratiques et les droits civiques des citoyens. L’idée de recourir à des pouvoirs exceptionnels soulève des préoccupations quant à l’équilibre des pouvoirs et à la préservation des garanties démocratiques.

Au cœur du débat se trouve également la question de savoir si les problèmes au sein des institutions devraient être résolus par des moyens constitutionnels ordinaires, sans avoir recours à des mesures extraordinaires qui pourraient avoir des conséquences durables sur le tissu démocratique du pays.

Parallèlement, des voix s’élèvent pour plaider en faveur d’une réforme institutionnelle plus large. Elles soutiennent que renforcer la transparence, l’indépendance et la responsabilité des institutions est essentiel pour prévenir de telles crises à l’avenir. Cette crise actuelle, amplifiée par l’évocation de l’article 52, met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

L’article 52 suscite des interrogations profondes sur la démocratie sénégalaise, incitant à une réflexion critique sur la manière de concilier la sauvegarde des institutions avec le respect des valeurs démocratiques fondamentales.

Élection Présidentielle 2024 : Le CNRA renforce les Journalistes de l’APS en vue d’une couverture responsable

Le Conseil National de Régulation de l’audiovisuel (CNRA) a pris l’initiative d’organiser une formation de deux jours à l’intention des journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en prévision de l’élection présidentielle de février 2024. Cette initiative, menée en collaboration avec le Directeur Général de l’APS, vise à préparer les journalistes à couvrir cet événement majeur dans le respect des normes éthiques et réglementaires.

Le Directeur du CNRA, Babacar Diagne, a souligné le contexte particulier de cette élection présidentielle, marqué par la non-participation du Président sortant, la situation politique sous-régionale, et le nombre significatif de candidats (une vingtaine). Face à ces enjeux, les médias, en particulier les journalistes de l’APS, sont au cœur du processus électoral.

Babacar Diagne a insisté sur le rôle crucial de l’APS en tant que structure de presse capable de relever les défis de la numérisation et de la rapidité de l’information. La formation a pour objectif de préparer les journalistes à jouer un rôle central pendant la campagne électorale, avec une couverture médiatique normale et responsable.

L’objectif est de mobiliser les journalistes de l’APS à sillonner toutes les régions du pays, des quartiers aux villages, afin d’assurer une présence efficace et d’informer le public de manière transparente. La formation vise à renforcer la maîtrise de la réglementation applicable aux médias en période électorale.

Les participants seront informés des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires qui s’appliquent aux médias pendant la période électorale. Le rôle du CNRA dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle, les missions des journalistes, ainsi que les principes applicables seront abordés.

Babacar Diagne a également plaidé en faveur de la préparation de l’APS aux évolutions numériques, y compris la diffusion responsable d’informations en ligne pour contrer les risques de fake news. Un kit juridique spécifique sera mis à la disposition des participants pour une référence ultérieure.

Cette initiative du CNRA démontre l’importance accordée à la responsabilité médiatique dans le contexte électoral et vise à garantir une couverture transparente et éthique de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal.

Macky Sall appelle à un soutien ferme envers Amadou Ba dans Benno Bokk Yakaar

Lors de la 44e édition du Ziara annuel dédié à Seydou Nourou Tall, le Président Macky Sall a insisté sur la nécessité d’un soutien massif en faveur du Premier Ministre, Amadou Ba, candidat à la présidentielle. Après la prière du vendredi à la mosquée Omarienne, le Chef de l’État a exprimé son espoir que les paroles se transforment en actions concrètes pour assurer la victoire d’Amadou Ba le 25 février.

Macky Sall a appelé à un engagement ferme de la part de tous les acteurs de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Il a souligné l’importance de passer de la parole aux actes, exhortant chacun à contribuer activement à la campagne.

Le Chef de l’État souhaite que le soutien envers Amadou Ba ne soit pas seulement verbal, mais qu’il se traduise par des actions concrètes. Cet appel intervient dans le contexte des débats et des divergences au sein de la coalition BBY, mettant en lumière l’importance de renforcer l’unité et la solidarité pour assurer le succès du candidat choisi.

Anta Babacar Ngom Diack lance la plateforme « Le cercle de l’Arc » en hommage aux femmes actives

Anta Babacar Ngom Diack exprime sa gratitude envers toutes les sœurs, sympathisantes et compatriotes qui ont répondu présentes au lancement de la plateforme « Le Cercle de l’Arc ». Cette initiative vise à rendre hommage aux femmes qui œuvrent à tous les niveaux de la société.

La fondatrice invite chaleureusement toutes les femmes à rejoindre massivement cette plateforme, soulignant qu’elle appartient à chacune d’entre elles. « Le Cercle de l’Arc » aspire à créer un renouveau citoyen où la voix de toutes compte. Un appel à l’unité et à l’engagement pour un avenir où les femmes occupent une place centrale à tous les égards.

Anta Babacar Ngom Diack, à travers cette plateforme, souhaite créer un espace inclusif où les préoccupations et les contributions de chaque femme sont valorisées. Un appel à la solidarité et à l’action collective pour promouvoir un changement positif dans la société.

BBY Thiès : Augustin Tine élu coordonnateur départemental du comité électoral

Ce matin, une assemblée générale a rassemblé de nombreux participants pour mettre en place le comité électoral du département de Thiès. Tous les responsables du département ont répondu à l’appel, marquant ainsi une forte mobilisation.

Parmi les personnalités présentes figuraient le ministre Pape Amadou Ndiaye, le président Abdou Mbow, le président du conseil départemental Siré Dia, la députée Maimouna Sene, le directeur général de l’AIBD Abdoulaye Dièye, les maires du département, les représentants des mouvements de soutien tels que Monsieur Ngingue, le conseiller économique et social et environnemental Madabo Wade, la présidente Seynabou Ndieguene, ainsi que tous les responsables des différentes communes.

Après avoir partagé les informations nécessaires pour la mise en place des comités électoraux communaux, qui devraient être opérationnels dans tout le département d’ici dimanche au plus tard, le ministre d’État Augustin Tine, maire de Fandène, a été élu à la tête du comité électoral départemental par acclamation.

Augustin Tine sera épaulé dans ses fonctions par les coordinateurs des comités électoraux communaux et d’autres responsables, travaillant ensemble pour assurer le succès du candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette nomination stratégique souligne l’importance de la coordination et de la mobilisation dans le cadre de la campagne électorale.

Présidentielle 2024 : Dr Babacar Diop annonce son choix ce dimanche

Le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, s’apprête à révéler le candidat qu’il et ses partisans soutiendront pour l’élection présidentielle de 2024. L’annonce officielle sera faite lors de la Conférence nationale des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Gelwaars, qui se tiendra ce dimanche 28 janvier 2024, au « Casino » de Thiès.

Cette réunion revêt une importance capitale, car elle déterminera le positionnement politique du maire de Thiès et de son groupe dans le paysage électoral en vue de l’élection présidentielle prévue dans un proche avenir. Dr Babacar Diop a maintenu le suspense quant à son choix, créant ainsi une attente palpable au sein de la sphère politique sénégalaise.

Les membres des FDS/Les Gelwaars se réuniront pour discuter et prendre une décision collective sur le candidat qu’ils estiment être le mieux placé pour représenter leurs intérêts et répondre aux aspirations de la population. Cette annonce pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre politique et les dynamiques de la présidentielle à venir.

Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko vise 75 % au premier tour, Selon Me Ngagne Demba Touré

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024, Me Ngagne Demba Touré, représentant d’Ousmane Sonko, affirme que l’objectif électoral fixé par le leader politique est de remporter 75 % des voix dès le premier tour. Une ambition audacieuse qui nécessite une mobilisation sans précédent.

Commission d’enquête sur les sages : Les ombres de 93 planent, risques de paralysie institutionnelle

La configuration de cette commission d’enquête suit les procédures parlementaires habituelles, mais la complexité de l’affaire réside dans les implications juridiques liées aux membres du Conseil Constitutionnel. Selon l’article 93 de la Constitution, toute poursuite à leur encontre nécessite l’autorisation du Conseil et est soumise à des conditions spécifiques, ajoutant une couche de complexité aux travaux de la commission.

Même si la commission parvient à des conclusions éclairantes, son impact direct sur les membres du Conseil Constitutionnel reste incertain. L’article 23 de la loi organique offre une perspective sur la continuité du fonctionnement du Conseil, même en cas de démission de certains de ses membres. Cependant, cette situation soulève des questions cruciales quant à la légitimité du Conseil Constitutionnel.

Les événements de 1993, marqués par l’assassinat de Maitre Babacar Sèye, vice-président du Conseil Constitutionnel, ressurgissent dans la mémoire collective, rappelant les conséquences potentiellement déstabilisatrices de crises institutionnelles. La nécessité de traiter ces questions avec prudence et de respecter les principes de justice et d’équité est cruciale pour éviter toute déstabilisation majeure.

L’accusation de corruption contre le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly, qui avait joué un rôle dans la procédure judiciaire liée à l’assassinat de Maitre Babacar Sèye en 1993, suscite des interrogations sur l’intégrité du magistrat. Des témoignages, dont celui du colonel Abdou Aziz Ndao, mettent en lumière l’intégrité du magistrat, soulignant l’injustice de l’accusation actuelle.

Alors que la commission d’enquête entreprend ses travaux dans les semaines à venir, l’importance de maintenir la stabilité politique tout en préservant l’intégrité des institutions devient une priorité cruciale. L’équilibre entre la quête de vérité et le respect des principes juridiques essentiels sera essentiel pour éviter une crise institutionnelle majeure.

Serigne Mboup, candidat présidentiel, envisage une réforme majeure : Suppression du ministère de la justice au profit d’une haute autorité indépendante

Dans le cadre de sa campagne présidentielle pour les élections du 25 février 2024, Serigne Mboup, candidat de la coalition « And/Nawle And/Liguey », a récemment dévoilé une proposition audacieuse visant à remodeler le paysage judiciaire sénégalais. La proposition phare du candidat consiste à supprimer le ministère de la Justice pour le remplacer par une Haute Autorité indépendante, selon ses déclarations lors de l’émission « Perspective 2024 » sur Walf Tv.

Selon Serigne Mboup, cette réforme vise à renforcer l’indépendance du système judiciaire en remplaçant le ministère de la Justice par une entité autonome. La Haute Autorité envisagée serait composée de membres élus par un collège électoral représenté par des magistrats et des auxiliaires de Justice. L’objectif principal de cette transition serait d’assurer une totale indépendance aux magistrats et aux auxiliaires de Justice dans l’exercice de leurs fonctions.

L’annonce du candidat de la coalition « And/Nawle And/Liguey » a souligné que cette Haute Autorité fonctionnerait de manière indépendante, avec une autonomie totale par rapport au président de la République. Cette mesure vise à prévenir toute interférence du pouvoir exécutif dans le travail judiciaire et à garantir une justice impartiale.

Une déclaration forte du candidat a également marqué son engagement à se retirer de sa fonction de président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) s’il venait à être élu président. Cette décision stratégique a pour but de renforcer la séparation des pouvoirs et d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel entre l’exécutif et le judiciaire.

Le Président du CNRA soutient la transformation de l’agence de presse Sénégalaise en prévision de l’élection présidentielle

Le samedi dernier, lors de l’ouverture d’un atelier de formation pour les journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appelé les autorités publiques à accompagner les changements en cours au sein de l’APS. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024.

Le président du CNRA a salué la dynamique positive qui règne actuellement au sein de l’APS, soulignant les multiples transformations que connaît l’agence publique d’information. Ces mutations visent à relever les défis liés à la numérisation et à la rapidité de diffusion de l’information. Babacar Diagne a souligné l’importance d’accompagner cette politique de mutations, appelant l’État à soutenir activement l’APS pour qu’elle puisse se hisser au niveau des grandes agences mondiales telles que l’Agence France Presse, Associated Press (USA), ou encore Reuters (Grande-Bretagne).

Le président du CNRA a mis en avant le modèle économique des grandes agences de presse internationales. Il a rappelé que des agences comme Reuters ont évolué pour devenir des plateformes financières majeures, tout comme Bloomberg ou le Dow Jones. Aux États-Unis, Associated Press fonctionne en tant que coopérative regroupant près de 1 500 organes de presse. Babacar Diagne a insisté sur l’importance de comprendre et de s’adapter à ces modèles économiques pour garantir la pérennité de l’APS.

En tant qu’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise, Babacar Diagne a partagé son expérience en tant que client de l’APS, soulignant l’importance cruciale de l’agence publique d’information. Il a insisté sur la nécessité pour les autorités de soutenir activement les mutations en cours.

L’atelier, organisé en partenariat avec le CNRA, vise à former et sensibiliser les journalistes de l’APS en vue de l’élection présidentielle. Les thèmes abordés incluent la réglementation de la couverture médiatique de l’élection, les techniques d’écriture d’une dépêche d’agence, ainsi que le rappel des principes éthiques et déontologiques. Des journalistes expérimentés et des responsables de la rédaction centrale de l’APS prendront la parole pour introduire ces différentes thématiques.

Cet atelier, qui se clôture dimanche, représente une opportunité précieuse pour renforcer les compétences des journalistes de l’APS et pour assurer une couverture médiatique exhaustive et éthique de l’élection présidentielle à venir.

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à une élection présidentielle apaisée au Sénégal

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) appelle à la tenue d’une élection présidentielle  »transparente, apaisée, inclusive et démocratique ».

« Nous militons pour une élection présidentielle transparente, apaisée, inclusive et démocratique », a déclaré, vendredi, la présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndeye Marie Diedhiou.

Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme d’activités de la plateforme pour une élection présidentielle apaisée en Casamance en présence des organisations de la société civile, des personnes ressources, des leaders religieux et coutumiers.

Elle a invité tous les acteurs du processus électoral au  »sens de responsabilité, au civisme et à la citoyenneté ».

 »Notre pays, le Sénégal a connu un climat délétère en 2023 et la région de Ziguinchor fut l’une des plus touchées lors de ces événements », a t-elle rappelé, faisant allusion aux manifestations violentes consécutives à la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor Ousmane Sonko dans une affaire de  »viol ».

 »Ces situations récentes nous imposent de prendre les devants et de nous adresser à tous les acteurs politiques et aux populations qui sont la véritable force changeante sur laquelle repose l’intérêt national », a insisté Mme Thiam.

Sensibilisation des élèves primo-votants à Diourbel : Préparation citoyenne pour l’élection présidentielle de février

Dans le cadre de la deuxième phase du programme Éducation Civique Électorale Lycée Modèle de Citoyenneté et du Civisme (ECE-LM2C), les élèves primo-votants des lycées de la région de Diourbel ont bénéficié d’une activité de sensibilisation sur le processus électoral, en vue de leur participation à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Cette initiative, pilotée par la Coordination Régionale de Diourbel de la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP), vise à impliquer les jeunes dans le processus démocratique et à les sensibiliser sur l’importance de leur rôle en tant que citoyens actifs.

Le coordonnateur régional de la COSYDEP, Mamadou Sarr, a expliqué que le programme ECE-LM2C se concentre spécifiquement sur les élèves primo-votants, soulignant que ces derniers sont souvent témoins de scènes de violences électorales. L’objectif principal de cette activité est de les sensibiliser et de les préparer à exercer leur droit de vote de manière responsable.

Selon M. Sarr, durant la campagne électorale, des activités de sensibilisation supplémentaires seront organisées pour aider les élèves à adopter un comportement citoyen exemplaire. Des sessions de renforcement de capacités et des causeries sont également prévues dans le cadre de ce programme.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye tend la main au Dr Babacar Diop

L’un des candidats du mouvement de Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, a envoyé une délégation rencontrer le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, dans l’espoir d’obtenir son soutien pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La délégation, composée d’Adama Diawara, d’Ousmane Barro et de l’honorable député Amadou Dang de l’ex-Pastef, a eu une rencontre de plus de deux heures au domicile du maire à Sampathé.

Les envoyés de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé le désir du candidat d’obtenir le soutien du maire de Thiès, soulignant l’importance de l’unité et de la collaboration au sein de la coalition Yewwi Askan wi (YAW).

Dr Babacar Diop, honoré de la visite, a exprimé sa solidarité envers Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, soulignant les difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Il a rappelé les moments d’incompréhension qui ont conduit à son exclusion de la coalition Yewwi Askan wi et a souligné l’importance de bâtir des relations basées sur la vérité, les principes et les valeurs.

Concernant l’invitation de Diomaye Faye, le maire de Thiès a indiqué qu’il prendrait le temps de réfléchir à cette proposition et réserverait sa réponse aux militants de sa formation politique. Une conférence nationale est prévue ce dimanche pour discuter des différentes offres politiques en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Réaménagements en profondeur chez YEESAL : Modou Diagne Fada renforce son équipe en vue de la présidentielle 2024

Modou Diagne Fada, président du parti des Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR) YEESAL, a lancé une série de réaménagements au sein de sa formation politique. Ces changements font suite au 1er congrès ordinaire du parti qui s’est tenu récemment à Dakar. Un Comité Directeur s’est tenu le jeudi 25 janvier 2024 à la permanence nationale du parti, entérinant plusieurs décisions importantes.

Parmi ces changements, notons la nomination de Saliou Diouf en tant que 5e Vice-président du parti. Ancien coordonnateur du Front pour une alternative démocratique (FADA) en 2015, il voit ainsi sa fidélité récompensée.

Doudou Keita, une autre figure politique issue de la fronde lancée par Fada en 2015, est nommé conseiller spécial du président du parti. Expert comptable et habitué à tracer les contours du budget de la vaste agglomération de Keur Massar, sa nomination renforce l’équipe dirigeante.

Madame Bineta Ndiogou, récemment démissionnaire de la tête de la Fédération des Femmes Réformatrices, est promue 4e Vice-présidente du parti, juste derrière Modou Diagne Fada. Elle retrouve cette station aux côtés de Ndeye Codou Dieng et Mouhamadou Faye.

Babacar Faye, nouvellement élu à la tête de la jeunesse nationale de YEESAL, a exprimé sa détermination à conduire les nouvelles orientations dévoilées lors du congrès ordinaire, qui incluent notamment des activités impliquant le Premier ministre Amadou Ba.

Ces réaménagements stratégiques soulignent la volonté de Modou Diagne Fada de renforcer son équipe en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Les changements visent à consolider les structures du parti et à mieux positionner YEESAL dans le paysage politique sénégalais.

Présidentielle 2024: Amadou Bâ mise sur le dialogue pour rallier Aly Ngouille, Boun Abdallah, et Mame Boye Diao?

Le candidat de Benno Bokk Yakkar appelle à l’unité et prône la discussion pour rassembler la majorité avant les élections

En vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, affiche sa volonté de rassembler les dissidents au sein de la majorité présidentielle. Qu’il s’agisse d’Aly Ngouille Ndiaye, de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ou de Mame Boye Diao, le Premier ministre ne ferme la porte à personne, préférant privilégier le dialogue pour résoudre les divergences internes.

« C’est vrai que c’est moi qui ai été désigné candidat de la majorité. Mais nous pensons que le dialogue peut régler toute sorte de conflit. Nous n’écartons personne dans nos discussions », a déclaré Amadou Bâ lors d’un entretien avec Dakaractu. Cette position dénote une volonté de réconciliation au sein de la majorité présidentielle, mettant en avant l’idée que le dialogue peut être le moyen le plus efficace pour surmonter les divergences et renforcer l’unité au sein de la coalition.

Malgré les attaques dont il peut parfois faire l’objet de la part de certains dissidents, le Premier ministre se dit prêt à engager des discussions avec tous les acteurs concernés. L’objectif est clair : sauvegarder l’héritage de la majorité présidentielle et créer une dynamique positive en vue des élections présidentielles.

Cette approche axée sur le dialogue et la recherche de solutions consensuelles reflète la volonté d’Amadou Bâ de parvenir à une unité renforcée au sein de la majorité présidentielle. Alors que la campagne électorale se profile à l’horizon, le Premier ministre souhaite ainsi présenter une image de cohésion et de solidarité au sein de Benno Bokk Yakkar, démontrant que malgré les divergences, le dialogue reste le moyen privilégié pour construire une plateforme commune en vue de la présidentielle de 2024.

Aminata Touré soutient le candidat de l’ex-PASTEF : Un tournant majeur dans la Présidentielle 2024

L’ancienne Première ministre s’engage à mettre fin aux agressions contre la démocratie et à lutter pour une vie décente pour tous les Sénégalais

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, la scène politique sénégalaise connaît un bouleversement significatif avec l’annonce du soutien d’Aminata Touré, présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance, au candidat de l’ex-parti PASTEF. Cette déclaration marque un tournant majeur dans la course à la présidence, mettant en lumière les enjeux cruciaux liés à la démocratie, aux droits humains, et à la lutte contre la pauvreté au Sénégal.

Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure influente dans la sphère politique sénégalaise, a expliqué son choix en soulignant son désir de mettre fin aux agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie et les droits humains. Dans un contexte où le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques, le soutien d’une personnalité de renom à un candidat spécifique peut avoir des implications significatives.

Dans une déclaration officielle, Mimi Touré a évoqué plusieurs motifs qui ont guidé sa décision. Parmi ceux-ci figurent la manipulation frauduleuse des parrainages de candidats de l’opposition, la lutte commune contre un troisième mandat, et la quête de justice pour les jeunes Sénégalais décédés dans l’exercice de leurs droits constitutionnels. Ces préoccupations témoignent de l’engagement d’Aminata Touré en faveur de la préservation des principes démocratiques et de la justice sociale.

L’ex-Première ministre a également souligné l’ambition partagée avec le candidat de l’ex-PASTEF d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les citoyens, y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs, et les membres de la diaspora. Ces objectifs, au cœur du projet politique de Mimi2024, se présentent comme des piliers essentiels pour l’avenir du pays.

Le candidat de l’ex-PASTEF, bénéficiaire de ce soutien de taille, se voit ainsi renforcé dans sa campagne électorale. Les partisans de cette alliance espèrent que cette décision contribuera à mobiliser un soutien accru en faveur du candidat soutenu par Aminata Touré. Dans cette dynamique, la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance appelle tous les responsables, militants et sympathisants de Mimi2024 à redoubler d’efforts pour assurer une large victoire du candidat de l’ex-PASTEF le soir du 25 février 2024.

L’annonce de ce soutien politique laisse présager des développements importants dans les jours à venir, marquant un moment clé dans la course à la Présidentielle 2024 et suscitant des réflexions approfondies sur les orientations politiques et les alliances en jeu.

Forum sur l’élection présidentielle sénégalaise : La diaspora sénégalaise en France mobilise son expertise pour le développement du pays

Le Collectif des cadres de la diaspora, composé de ressortissants sénégalais vivant en France, organise un forum à Trappes, en banlieue parisienne, ce samedi. L’objectif de cette rencontre est de discuter de « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Les organisateurs ont pour ambition de faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la campagne électorale et de servir de plateforme stratégique en contribuant aux programmes des candidats en lice.

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais résidant en France se mobilisent autour de ce « forum diaspora » pour exprimer leurs préoccupations, notamment dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu, indique le communiqué.

Ce forum offre ainsi une opportunité aux membres de la diaspora de partager leurs expertises et expériences, tout en contribuant de manière significative au débat sur le développement du Sénégal. La mobilisation de la diaspora sénégalaise à l’étranger joue un rôle de plus en plus crucial dans la vie politique et économique du pays, et ce forum témoigne de son engagement actif dans le processus électoral et le progrès national.

Audience des candidats recalés au palais : Mimi Touré déballe toute la vérité et répond à Bougane (Vidéo)

L’ancienne Première ministre, Mimi Touré n’a pas encore dit son dernier mot. Récemment au coeur de tous les combats du collectif des recalés qui réclamaient justice, jusqu’à interpeller le président de la République, elle a fait face à nos confrères de Sans limites pour édifier la lanterne des sénégalais sur cette question.

Pour rappel, face à leurs protestations, Macky Sall a finalement décidé de les recevoir et de les écouter.

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Audience des candidats recalés, Mimi révèle toute la vérité & répond à Bougane "meussouniouko lathié
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