Polémique autour de l’ouvrage « L’idée de la Casamance autonome » : la réaction virulente d’Ousmane Sonko

Ces derniers jours, le Sénégal a été le théâtre d’une vive polémique autour de la publication du livre de Séverine Awenengo Dalberto intitulé L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. L’œuvre, perçue par certains comme une remise en question potentielle de l’intégrité territoriale du pays, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique et des figures politiques, notamment Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors d’un rassemblement dans le sud du Sénégal, Ousmane Sonko a exprimé sans détour son opposition à la diffusion de cet ouvrage. Selon lui, l’initiative d’une réflexion française sur l’autonomie de la Casamance est une intrusion inacceptable dans les affaires internes du Sénégal. « Si la France veut écrire, elle n’a qu’à écrire sur la Corse ou sur la Nouvelle-Calédonie qui revendiquent leur indépendance, mais elle n’a pas à écrire sur le Sénégal », a déclaré Sonko, insistant sur la volonté du peuple sénégalais de défendre sa souveraineté sans ingérence étrangère.

Le leader de Pastef a également rappelé que la France avait pris position dans les années 1990, notamment à travers le témoignage de Jacques Charpy, confirmant le partenariat historique entre la Casamance et le reste du Sénégal. Pour Sonko, cette publication semble aller à l’encontre de ce consensus. « Nous ne sommes pas anti-français, mais pro-Sénégal », a-t-il affirmé, en pointant du doigt un éventuel projet de déstabilisation déguisé sous la forme de recherches académiques.

Sonko a insisté sur le fait que la priorité pour le Sénégal est l’unité nationale : « Nous sommes un État unitaire. Du nord au sud, d’est en ouest, les mêmes réalités s’appliqueront à chaque portion du territoire national. » Il a déclaré que l’ouvrage en question ne serait pas autorisé ni commercialisé au Sénégal, le qualifiant de tentative de division.

Le politicien a conclu son discours en interpellant la France sur sa responsabilité historique, réclamant l’ouverture des archives coloniales concernant les événements sombres, tels que le massacre de Thiaroye en 1944, plutôt que des spéculations sur une autonomie régionale.

Cette intervention d’Ousmane Sonko met en lumière la sensibilité de la question de la Casamance et la méfiance envers tout discours perçu comme un danger pour l’unité du Sénégal. Elle souligne également la complexité des relations postcoloniales entre le Sénégal et la France, imprégnées d’une histoire partagée, souvent douloureuse, qui continue de nourrir les débats contemporains sur la souveraineté et l’identité nationale.

Macky Sall et l’impossible troisième mandat : les révélations du président du Conseil constitutionnel

Badio Camara dévoile les coulisses de la décision qui a confirmé l’inconstitutionnalité d’une nouvelle candidature de Macky Sall, malgré la pression de ses partisans.

Le président du Conseil constitutionnel du Sénégal, Badio Camara, a levé un coin de voile sur un dossier sensible qui a agité la sphère politique sénégalaise : l’éventualité d’un troisième mandat pour le président Macky Sall. Lors d’une intervention publique en France dans le cadre de la « Nuit du droit », une initiative orchestrée par le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius, Badio Camara a révélé que Macky Sall avait sollicité un avis auprès du Conseil constitutionnel quant à la possibilité de briguer un troisième mandat.

Cette demande est intervenue malgré la clarté apparente de la Constitution sénégalaise, amendée en 2016, qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Camara a expliqué que le cadre constitutionnel était sans équivoque : « Il y a eu un premier mandat en 2012. Un deuxième ou second mandat en 2019. A priori, c’était terminé. » Toutefois, la perspective d’un troisième mandat a été évoquée par les partisans de Macky Sall, invoquant l’argument que le président était indispensable au pays et devait rester en fonction.

Malgré ces pressions, le Conseil constitutionnel, selon Camara, a rendu rapidement un avis défavorable, concluant que l’exercice d’un troisième mandat était inconstitutionnel. Cette décision s’appuyait sur l’interprétation limpide de la loi fondamentale et sur le fait que Macky Sall avait déjà exercé deux mandats consécutifs.

La position de Macky Sall sur cette question a également évolué publiquement. Quelques mois avant l’élection présidentielle de 2024, il a tranché le débat en annonçant officiellement à la Nation qu’il ne se représenterait pas, confirmant ainsi l’impossibilité de briguer un troisième mandat.

Cette révélation de Badio Camara éclaire davantage les coulisses de la décision politique et juridique autour de la candidature de Macky Sall, mettant en lumière la rigueur avec laquelle le Conseil constitutionnel a traité cette affaire. Ce témoignage inédit reflète non seulement l’attachement des institutions sénégalaises aux principes constitutionnels, mais aussi les enjeux politiques et les pressions qui les entourent.

Thierno Bocoum critique les transhumances politiques à Kolda et appelle à un vote pour Samm sa Kaddu

Le débat sur la transhumance politique continue de susciter de vives réactions au Sénégal, particulièrement à Kolda, où le phénomène a alimenté les discussions ces dernières semaines. Ce vendredi, Thierno Bocoum, membre éminent de Samm sa Kaddu, a pris la parole dans la capitale du Fouladou pour dénoncer l’attitude de certains leaders politiques locaux.

Lors d’une intervention en marge de la caravane organisée par la coalition, Thierno Bocoum a pointé du doigt ces responsables politiques qui, selon lui, ont délaissé les préoccupations des habitants pour rallier le parti au pouvoir, en quête d’intérêts personnels. « Certains leaders ont laissé les préoccupations de la population de Kolda pour transhumer. Mais ceux qui ont les mains propres continuent de se battre contre l’injustice. Mais ils partent seuls, aucun Koldois ne les a suivis », a-t-il déclaré avec fermeté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs figures du gouvernement sortant, autrefois opposées au Pastef, ont décidé de rallier le parti au pouvoir. Ces ralliements, souvent perçus comme des manœuvres opportunistes, ont suscité des critiques virulentes au sein de la classe politique et des citoyens.

Thierno Bocoum a également profité de cette tribune pour rappeler les difficultés socio-économiques auxquelles est confrontée la région de Kolda, l’une des plus pauvres du Sénégal malgré son potentiel considérable. « Aujourd’hui, l’Ansd classe Kolda parmi les quatre régions les plus pauvres du Sénégal alors qu’elle possède d’énormes potentialités », a-t-il souligné.

Face à ce constat, le président du mouvement Agir a exhorté la population à se mobiliser et à voter massivement lors des élections législatives prévues le 17 novembre prochain. « Nous demandons à la population de voter massivement, le 17 novembre, pour la coalition Samm sa Kaddu pour que vos préoccupations soient défendues à l’assemblée nationale », a-t-il conclu, appelant à un changement politique capable de défendre les intérêts des citoyens de Kolda et de valoriser les ressources locales.

L’appel de Thierno Bocoum marque un tournant dans la campagne électorale, mettant en avant la nécessité d’une représentativité authentique et d’une politique au service des citoyens, loin des pratiques de transhumance qui minent la confiance du public envers ses dirigeants.

Démonstration de Force de Me Babacar Ndiaye à Dagana : Appel au Vote pour Pastef

Dagana, Sénégal – Me Babacar Ndiaye, Directeur général de la Société nationale de recouvrement (Snr) et membre influent du parti Pastef, a organisé une caravane d’envergure dans le département de Dagana, mobilisant une foule impressionnante tout au long de son parcours. Accompagné de membres et d’alliés du parti, il a transformé cet événement en un moment clé de la campagne électorale, en vue des élections du 17 novembre 2024.

Lors de cette manifestation politique, Me Ndiaye a exhorté la population, et plus particulièrement la jeunesse, à soutenir massivement la liste de Pastef. Selon lui, cette mobilisation est cruciale pour garantir une victoire écrasante qui permettra au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko, de mettre en œuvre leur projet de réformes politiques et économiques.

Dans un discours empreint de critiques virulentes, Me Babacar Ndiaye a fustigé le maire de Dagana, Oumar Sarr, qu’il accuse de n’avoir rien apporté aux habitants malgré ses plus de 25 ans à la tête de la mairie. « Le 24 mars 2024, nous avions écrasé le Système. Ce qui nous reste maintenant, c’est de procéder à son enterrement. Cela doit se faire le 17 novembre 2024 », a-t-il déclaré avec détermination.

L’avocat a particulièrement insisté sur l’importance de la participation des jeunes, qu’il considère comme l’avenir du pays. « Si on parle de référentiel des politiques publiques Horizon 2050, ça concerne surtout la jeunesse », a-t-il ajouté, soulignant que ces réformes visent à leur offrir un futur meilleur.

Me Ndiaye a aussi lancé un appel pressant aux jeunes électeurs pour qu’ils récupèrent leurs cartes électorales, condition sine qua non pour participer aux élections et « enterrer définitivement le système ». Il a également reproché à Oumar Sarr d’avoir plongé la population de Dagana dans une situation de dépendance et de pauvreté, affirmant que « le maire a transformé tous les Daganois en mendiants ».

Ce rassemblement marque une étape importante dans la campagne de Pastef, qui ambitionne de changer le paysage politique du Sénégal et de redonner espoir à une population désireuse de renouveau et de prospérité.

MALGRÉ L’APPEL À LA RETENUE DU PRÉSIDENT DIOMAYE ET L’ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : Un militant de « Pastef » porte un pistolet et une arme blanche à Koungueul

La campagne électorale de 2024 au Sénégal, marquée par une intensité croissante des tensions politiques, est assombrie par des épisodes de violence qui jettent une ombre sur le processus démocratique du pays. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une campagne pacifique, le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef) semble ignorer ces directives, plongeant le pays dans une spirale de conflits et d’affrontements qui remettent en question la stabilité politique.

Le contexte politique sénégalais est déjà tendu, avec des divisions profondes entre les partis, notamment entre Pastef et le pouvoir en place. À l’approche de l’élection, le président Faye a fait un appel pressant à la responsabilité, exhortant tous les acteurs politiques à éviter les excès et à s’engager dans un dialogue constructif. Il a souligné l’importance d’une campagne respectueuse des normes démocratiques, soulignant que la paix sociale était essentielle pour le bien-être du pays.
Malheureusement, ces appels n’ont pas trouvé écho dans le discours et les actions de certains membres du Pastef. Au contraire, la campagne électorale a rapidement dégénéré, se traduisant par des violences inacceptables et des provocations qui menacent de perturber le processus électoral.
Le dimanche 27 octobre, les premières scènes de violence ont éclaté à Dakar, lorsque le convoi d’Abass Fall, tête de liste départementale du Pastef, a été attaqué. Cet incident n’est pas un fait isolé, mais plutôt le reflet d’un climat de tension croissant. En réponse à cette agression, Abass Fall a fait des déclarations qui ont suscité l’indignation, promettant vengeance et incitant ses partisans à se préparer à se défendre. Son discours, rempli de colère, appelait à la mobilisation des militants avec des armes, un message qui ne pouvait qu’exacerber les tensions.
« On n’est pas des poltrons. On va se venger par la force », a-t-il déclaré, incitant ses partisans à s’armer, en dépit des règles établies par le ministère de l’Intérieur interdisant le port d’armes. Ce type de rhétorique est particulièrement dangereux dans un climat électoral déjà volatile, où chaque acte de violence peut avoir des conséquences désastreuses pour la démocratie.
Suite à cet appel à la violence, la situation s’est aggravée. Des attaques ont été perpétrées contre des sièges de partis adverses, exacerbant les tensions entre les différents camps. Les partisans de Khalifa Sall, qui ont également été pris pour cible, ont accusé le Pastef d’être à l’origine de ces violences. Des voix se sont élevées pour appeler au calme, mais ces efforts ont été rapidement noyés dans le tumulte des affrontements.
Le 30 octobre, un nouveau coup dur a frappé la campagne lorsque le cortège de Sonko a été attaqué à Koungheul, nécessitant l’intervention des forces de gendarmerie pour rétablir l’ordre. Ces incidents mettent en lumière la fragilité du climat politique et les risques que la violence pose non seulement à l’intégrité des élections, mais aussi à la paix sociale au Sénégal.
Pour un parti qui aspire à gouverner, la manière dont le Pastef réagit à ces événements est cruciale. Les appels à la violence émanant de ses membres, en particulier ceux d’Abass Fall, soulèvent des questions sur la capacité du parti à assumer ses responsabilités. En tant qu’acteur politique majeur, Pastef doit comprendre que son rôle ne se limite pas à s’opposer au pouvoir en place, mais inclut également la promotion d’un discours constructif et inclusif.
L’histoire récente du Sénégal a démontré que chaque fois qu’un parti accède au pouvoir, ses militants peuvent se sentir intouchables, oubliant les règles de la vie en société. Cette dynamique a été observée sous le précédent régime de Macky Sall, où les actes de violence et d’intimidation ont été monnaie courante. Aujourd’hui, le Pastef doit veiller à ne pas tomber dans le même piège. La violence ne peut devenir une stratégie politique ; au contraire, elle doit être fermement condamnée et écartée.
Pour préserver le tissu social, il est impératif que Ousmane Sonko et ses camarades prennent conscience de la gravité de la situation. Ils doivent se distancier de tout discours incitant à la violence et promouvoir un message de paix et de réconciliation. L’avenir du Pastef dépendra de sa capacité à évoluer vers une approche plus responsable, en respectant les normes démocratiques et en s’engageant dans un dialogue constructif avec tous les acteurs politiques.
La campagne électorale de 2024 représente un moment charnière pour le Sénégal. Si les acteurs politiques, y compris le Pastef, ne parviennent pas à canaliser leurs énergies de manière constructive, le risque est grand que le pays sombre dans des conflits qui pourraient avoir des répercussions durables sur la stabilité et l’unité nationale. Le message est clair : il est temps pour tous les partis de s’engager dans un processus électoral pacifique, respectueux et constructif, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Affrontements à Koungheul : Fanta Sall de Takku Wallu dément les accusations de Pastef

À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, la tension est montée d’un cran entre les militants de différentes coalitions politiques au Sénégal. Après des incidents à Baobabs et une attaque sur le siège de Taxawu Sénégal, ce sont désormais les habitants de Koungheul qui ont été témoins de violences entre partis politiques. Ces heurts auraient impliqué des membres de la coalition présidentielle APR et ceux de l’opposition, notamment de la coalition Takku Wallu.
Fanta Sall, tête de liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Koungheul, accompagnée de plusieurs maires et alliés politiques, a organisé une caravane pour mobiliser ses militants. Cependant, cette initiative a vite dégénéré lorsque la caravane s’est retrouvée face à la permanence de l’APR, où des affrontements violents ont éclaté entre les partisans des deux camps. Selon Fanta Sall, les membres de l’APR auraient déployé des « nervis » pour intimider leurs adversaires politiques.
Dans une interview accordée à Dakaractu, Fanta Sall a tenu à clarifier la situation, affirmant que ce qui s’est passé est loin de ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux. « Nous avons trouvé les militants de l’APR rassemblés devant leur permanence, et nous avons choisi de laisser passer leur cortège pour éviter les incidents. Mais leurs gros bras ont voulu perturber notre mobilisation, causant plusieurs blessés », a-t-elle expliqué, regrettant la violence des échanges. Elle a également souligné que le Pastef semble mal à l’aise avec la mobilisation des partisans de Takku Wallu à Koungheul, ce qui aurait alimenté les tensions.
Les affrontements ont laissé des traces visibles : plusieurs véhicules et motos endommagés, téléphones volés, et des blessures parmi les militants. Fanta Sall a qualifié cet incident de « regrettable », en soulignant l’absence de réactions des responsables de Pastef face aux débordements de leurs militants. Elle a exhorté les leaders politiques à faire preuve de retenue et à éviter toute escalade de violence, alors que la campagne électorale débute officiellement.

Saraya, enclavée, éloignée et en manque de presque tout : L’implacable diagnostic d’Amadou Ba

Tel un médecin face à son patient, Amadou a été pointilleux dans le diagnostic. Il a mis le doigt sur le mal profond, plutôt les maux devraient on dire qui gangrènent et rongent le département de Saraya.

Un endroit où le chef de file de Jamm ak Njarin a tenu à poser le pied, ce vendredi 1er Novembre pour rappeler aux populations locales qu’elles font partie intégrante du Sénégal. «Saraya est très loin de Dakar. Saraya est même loin de Kédougou, la capitale régionale. Elle est presque coupée du reste du pays», précise le leader de la coalition de l’espoir, Amadou Ba. D’où la nécessité et l’urgence de désenclaver le département.

Il manque presque de tout. Routes, pistes de production, électricité, réseau téléphonique… Ce département, d’égale dignité avec tous les autres que compte le pays, doit pouvoir bénéficier des mêmes commodités, pour que l’équité territoriale soit, enfin, une réalité visible partout à travers le pays.

Jamm ak Njarin compte, une fois, au contrôle à l’hémicycle, corriger ce déséquilibre en portant les demandes et les doléances, somme toutes, légitimes au niveau de la représentation nationale. Mieux que de les porter, Amadou Ba, ses futurs collègues et alliés parlementaires, entendent trouver des solutions aux innombrables difficultés auxquelles Saraya est confrontée depuis l’indépendance. Il faudra au préalable que Jamm ak Njarin, s’adjuge le gain de la partie au soir du scrutin législatif du 17 Novembre 2024.

Dagana : l’inter-coalition Takku Wallu – Sam sa Kaddu mise sur le travail de terrain pour les législatives

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain, l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu” se concentre sur le travail de terrain et la proximité avec les électeurs dans le département de Dagana. Amadou Mame Diop, candidat de l’inter-coalition, a réaffirmé cet engagement lors d’un meeting organisé à Richard-Toll.

Lors de son discours, Amadou Mame Diop a appelé tous les membres de l’inter-coalition à rester mobilisés pour reconquérir le terrain électoral. Il a insisté sur l’importance des visites de proximité, soulignant que cette méthode est essentielle pour remporter les élections. “Nous devons tous rester plus que jamais debout et nous mobiliser pour reconquérir le terrain en multipliant les visites de proximité”, a-t-il déclaré.

Le candidat a également exprimé son mécontentement vis-à-vis des nouvelles autorités, accusant le gouvernement en place de ne faire que du populisme depuis sept mois. Selon lui, cette situation a plongé le pays dans des souffrances d’une gravité extrême, trahissant ainsi les attentes des jeunes. “Les jeunes ont été tous trahis”, a-t-il affirmé, exhortant cette frange de la population à agir.

Amadou Mame Diop a lancé un appel aux jeunes électeurs pour qu’ils rectifient les erreurs commises lors de la présidentielle du 24 mars dernier en votant massivement pour l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu”. Il a promis de relancer les programmes initiés par l’ancien régime, qui selon lui, avaient été bénéfiques pour le pays.

Le chaos
L’inter-coalition a aussi mis en garde le peuple sénégalais contre le risque de renouveler leur confiance au régime actuel. Amadou Mame Diop a souligné que ne pas voter pour l’inter-coalition équivaut à plonger de nouveau le pays dans des situations chaotiques. Cet avertissement vise à mobiliser les électeurs autour d’une alternative crédible pour éviter un retour à des conditions jugées défavorables.


À quelques jours des élections législatives, l’inter-coalition “Takku Wallu – Sam sa Kaddu” se positionne comme une force d’opposition dynamique, mise sur la proximité avec les électeurs pour contrer le gouvernement en place. La mobilisation des jeunes et un retour à des valeurs de proximité semblent être au cœur de leur stratégie, alors que le pays se prépare à un moment crucial de son histoire politique.

Amadou Ba en caravane à Kédougou

« Certes le pays est à l’arrêt, mais Jamm ak Njarin, peut remettre les pendules à l’heure si… »

Ce 1er Novembre, jour de la Toussaint, le candidat de la coalition Jamm ak Njarin, Amadou Ba a rendu visite à la difficile cité mais oh combien riche en potentialités économiques de Kedougou. Le cœur de cette capitale régionale, la plus éloignée et la plus à l’Est du Sénégal, à l’image des autres contrées sillonnées par la caravane de l’espoir bat également au rythme d’un Jamm porteur de Njarin.

Elle a ainsi mis les petits plats dans les grands, pour dire bienvenue à Amadou Ba et sa délégation. L’ancien Premier ministre a, dans ce sens, profité de sa présence sur la terre d’Amath Dansokho, un autre digne fils du pays, patriote, engagé et désintéressé, de son vivant, pour magnifier la solennité de ce jour (Toussaint) qui honore tous les saints connus et inconnus.

Il a réitéré son respect et sa considération à la communauté chrétienne qui vit en parfaite harmonie avec les autres religions. Un legs qui, selon Amadou Ba, doit être entretenu pour préserver cette paix durable qui cimente nos relations.

Pour se faire, il demeure impérial de lutter contre les démons de la division et contre toute forme de stigmatisation, renchérit le porte étendard de la Nouvelle Responsabilité. Lui qui a souhaité et prié pour une longue vie des autorités de l’église au Sénégal, n’a pas manqué de rappeler l’importance de la paix sociale, la concorde et l’unité qui constituent des conditions sine qua non, pour le développement.

Pour couper court à l’argumentaire du camp d’en face consistant à dépeindre l’opposition politique sous les traits de gens animés par la ferme volonté de bloquer l’Executif, si elle devient majoritaire au Parlement, l’ancien Premier ministre déclare «certes Rewmi doxatul (le pays est à l’arrêt », mais avec une Assemblée nationale contrôlée par Jamm ak Njarin, toutes les pendules seront remises à l’heure. Car nous sommes des personnes responsables, dont la seule volonté est de bien faire pour tirer le pays vers le haut».

La veille à Bakel, dans le Gadiaga, où lui et sa caravane ont été reçus vers les coup de 1h du matin, avec l’hospitalité légendaire qui caractérise les populations locales, Amadou Ba a dit à qui veut l’entendre qu’il ne souhaiterait jamais politiser la misère. Même s’il est quand même vrai que cette terre d’ouverture et de progrès qu’est Bakel, a été particulièrement éprouvée, il y a de cela quelques jours. La tête de pont de Jamm ak Njarin, souhaite plutôt contribuer à apporter les solutions et le réconfort aux habitants de cette partie du pays.

Ousmane Sonko Mobilise une Foule Historique à Sédhiou : Un Nouveau Chapitre dans la Campagne de Pastef

La campagne électorale sénégalaise atteint un point culminant, et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, s’impose comme une figure centrale grâce à des mobilisations populaires sans précédent. Après avoir suscité l’enthousiasme à Malem Hoddar, Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Koumpentoum, Sonko et ses alliés ont été accueillis avec un soutien massif à Sédhiou, confirmant l’élan et l’ampleur de leur campagne.

La ville de Sédhiou a vibré sous les acclamations d’une foule imposante, qui s’est rassemblée pour entendre le discours de celui qui incarne pour beaucoup l’espoir d’un changement profond au Sénégal. Cet événement, marqué par une participation record, témoigne de l’engagement croissant des électeurs dans la région et de la résonance des promesses portées par Sonko et Pastef.

Lors de cette rencontre historique, Ousmane Sonko a tenu à rappeler l’enjeu crucial des élections législatives à venir. Il a souligné que la victoire de Pastef permettrait au parti de conduire des réformes significatives et de mettre en œuvre des politiques au service des aspirations des citoyens, sans subir de blocages institutionnels. « Cette élection est une occasion unique de donner une voix forte au peuple sénégalais », a-t-il déclaré, galvanisant la foule et l’incitant à voter en masse pour assurer la réussite de cette vision.

Ce rassemblement impressionnant à Sédhiou vient confirmer la dynamique ascendante de la campagne de Sonko. En multipliant les démonstrations de force et en mobilisant des milliers de citoyens, il affirme son statut de candidat capable de fédérer et de porter haut les aspirations du Sénégal. Les prochains jours seront cruciaux pour consolider cet élan et transformer l’énergie des meetings en une victoire aux urnes.

Avec ce soutien massif, Pastef semble prêt à relever le défi des législatives et à imposer un changement de cap dans la vie politique du pays. Reste à savoir si cet élan se traduira par un succès électoral historique qui redéfinirait l’échiquier politique sénégalais.

Le maire de la commune de Keur Socé (département de Kaolack) a fait face à la presse à l’occasion d’un meeting organisé ce jeudi en prélude aux élections législatives anticipées de 2024.

« L’activité qui nous réunit aujourd’hui s’inscrit dans le cadre des élections législatives anticipées, dans lesquelles notre coalition Takku Wallu Sénégal est en lice, dirigée par le président Macky Sall. Notre coalition regroupe les frères libéraux, dont le PDS, le LSS de Samuel Sarr, Omar Sarr, Modou Diagne Fada, et l’APR, entre autres. Vous savez que nous étions une communauté rurale pendant 40 ans avant de devenir une commune en 2014. Notre engagement est de faire de Keur Socé une commune émergente et résiliente. La commune de Keur Socé compte 71 villages pour une population de 37 889 habitants sur une superficie de 197 km² », a souligné le maire Malick Ndiéguène.

En ce qui concerne les réalisations dans les domaines du sport, du maraîchage, de l’éducation et de la santé, le maire affirme que la commune fait partie des plus émergentes du département de Kaolack, grâce au travail de l’équipe municipale. « Nous avons trouvé seulement huit villages électrifiés, dont Keur Socé, Lamarane Badiane, Kamby, Mbouma, Ndiouffène, Fass Thiamène Taïb et Kouthié. Aujourd’hui, tous les villages sont électrifiés, à l’exception d’un seul, qui est en cours d’électrification. »

Pour le secteur de l’agriculture hors saison, notamment le maraîchage, la commune a mis en place 56 périmètres maraîchers, permettant à des femmes membres de 37 groupements formalisés et financés, grâce au soutien de partenaires, de devenir autonomes.

« Concernant la santé, nous avions trouvé seulement deux postes de santé fonctionnels; aujourd’hui, il y en a quatre, tous en activité. Le budget alloué à la santé est passé de 1 million à 4 millions de francs CFA, en plus d’une allocation pour le carburant », a précisé M. Ndiéguène.

« S’agissant de l’éducation, le budget initial de 3 millions est aujourd’hui porté à 10 millions. Les écoles, qui ne disposaient ni de robinets ni de murs de clôture, sont désormais clôturées et équipées de robinets. Nous avons construit 60 salles de classe, ainsi que des blocs sanitaires équipés, et remis à certaines écoles des photocopieuses », a détaillé le maire.

« Macky Sall a réalisé des progrès considérables que personne n’avait atteints avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf. Les infrastructures qu’il a bâties, comme les ponts, le Bus Rapid Transit et le Train Express Régional, en sont la preuve. Son bilan est plus que satisfaisant », a-t-il affirmé.

L’ancien membre du Conseil économique, social et environnemental a exhorté les habitants de sa commune à voter pour la coalition Takku Wallu Sénégal et à ne pas prêter attention aux commentaires non fondés. « Le régime en place sait bien que la population a faim, qu’elle a soif, et que le pouvoir d’achat est très limité. C’est vraiment difficile pour le Sénégal », a conclu le maire de Keur Socé.

Amadou Bâ propose des débats locaux pour un dialogue approfondi sur le développement du Sénégal

Le leader de la coalition Jamm Ak Jariñ, Amadou Bâ, a pris la parole ce jeudi lors de sa visite dans le département de Goudiry, pour évoquer l’un des sujets les plus discutés de la campagne électorale : un débat public avec Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. Dans un contexte politique tendu et marqué par de fortes attentes, Amadou Bâ s’est dit prêt à relever le défi tout en proposant d’aller plus loin dans la démarche.

« Je vois que Ousmane a hâte de faire face à moi », a déclaré Amadou Bâ avec confiance, avant d’ajouter : « Je lui propose un débat de proximité, département par département, devant les populations pour discuter des questions essentielles qui concernent le développement de notre pays. » Pour l’ancien Premier ministre, il est crucial de donner aux Sénégalais la possibilité d’assister à ces échanges de manière directe et de comprendre les propositions des différents leaders sur des thématiques précises.

Cette idée vise à engager la population de manière active et à s’assurer que les préoccupations locales soient abordées. Amadou Bâ a insisté sur l’importance d’un dialogue constructif pour la démocratie sénégalaise : « Dans chaque domaine, je lui proposerai ce qu’il faut et comment développer la localité », a-t-il souligné, souhaitant positionner ces débats comme des moments d’échanges clairs et enrichissants pour tous.

En appelant à la sérénité, Amadou Bâ a également exhorté l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité et de respect mutuel dans leurs discours et actions. Selon lui, ces débats de proximité seraient non seulement un exercice de transparence, mais aussi un moyen de ramener le calme et la confiance au sein d’un électorat souvent divisé.

La proposition d’Amadou Bâ pourrait marquer un tournant dans la manière dont les campagnes électorales sont menées au Sénégal, plaçant les préoccupations des citoyens au cœur du processus et soulignant l’importance de la proximité entre les candidats et leurs électeurs.

Abdou Karim Sall Dénonce l’Attaque du Convoi de la Coalition Pastef à Koungheul

Dans un contexte politique tendu à l’approche des législatives prévues le 17 novembre prochain, l’attaque perpétrée contre le convoi de la coalition Pastef à Koungheul a suscité de vives réactions. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Abdou Karim Sall, ancien directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a été particulièrement marquante. Dans un message publié sur Facebook, M. Sall a exprimé son indignation face à cet acte de violence qu’il qualifie de « comportement lâche » ne reflétant pas les valeurs de la démocratie sénégalaise.

« Ces comportements lâches qui n’honorent pas notre démocratie sont à éviter à tout prix », a affirmé Abdou Karim Sall, soulignant l’importance de protéger le processus électoral et de garantir la sécurité des acteurs politiques. M. Sall a également lancé un appel aux autorités compétentes, les exhortant à agir rapidement pour identifier et traduire en justice les responsables de cette attaque. « Les auteurs et les commanditaires doivent être sévèrement sanctionnés », a-t-il ajouté.

Cet incident a eu lieu mercredi dernier lorsque le convoi du Premier ministre Ousmane Sonko, qui parcourait la région dans le cadre de sa campagne électorale, a été pris pour cible par des individus non identifiés à Koungheul. Cet acte de violence a provoqué une onde de choc parmi les partisans de Sonko ainsi que dans le reste de la classe politique, soulevant des inquiétudes quant à la sécurité lors de cette période cruciale.

Le climat politique actuel, marqué par des tensions et des discours clivants, renforce l’urgence d’une réponse rapide et ferme de la part des autorités pour prévenir d’autres incidents similaires et garantir un processus électoral pacifique. La condamnation de l’attaque par Abdou Karim Sall s’ajoute à d’autres appels au calme et à la retenue, visant à préserver la stabilité démocratique du pays.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections législatives, ce genre d’événements vient rappeler l’importance de maintenir un environnement de débat sain et respectueux, loin de la violence et des intimidations.

Ousmane Sonko en visite à Nioro : Un message d’espoir et de détermination adressé à la jeunesse

Ce jeudi, dans le cadre d’une caravane politique dans le département de Nioro, la tête de liste du parti Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours fort en présence d’une foule de sympathisants et de militants engagés. Accompagné de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Kamara et Maïmouna Bousso, Sonko a profité de cette occasion pour réitérer son engagement indéfectible envers les aspirations des populations locales, en dépit de la conjoncture difficile qui prévaut.

Devant une jeunesse attentive et enthousiaste, Ousmane Sonko a exprimé sa gratitude pour le soutien et la mobilisation exemplaire dont fait preuve la région de Saloum. « Nous avons un pacte à respecter. Nous sommes heureux de constater que vous êtes toujours restés des militants déterminés pour la bonne cause », a-t-il déclaré avec émotion. Il a aussi tenu à rassurer ses partisans : « Nous savons que les périodes sont difficiles mais moi, tout comme le président Diomaye, serons toujours avec vous. »

Ce discours, empreint de sincérité et de promesses de soutien continu, a pour objectif de renforcer la cohésion et la détermination de sa base militante, tout en rappelant les valeurs d’engagement et de solidarité qui animent le parti Pastef.

La présence de ses collaborateurs, tels que Déthié Fall et Boubacar Kamara, ainsi que l’intervention de Maïmouna Bousso, a consolidé l’image d’un front uni et résilient face aux défis actuels. Cette étape de la caravane a ainsi marqué une démonstration de force et un moment de communion politique entre Ousmane Sonko et ses partisans à Nioro.

La visite s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la proximité entre le leadership de Pastef et les communautés locales, dans un contexte politique tendu et complexe. Par ce geste, Sonko et son équipe souhaitent incarner l’espoir et l’avenir du pays, en se positionnant comme des défenseurs intransigeants des préoccupations des populations sénégalaises.

Kaolack / Campagne électorale : La coalition Takku Wallu Sénégal en caravane dans la ville – « Kaolackois, corrigez l’erreur commise lors de la présidentielle de mars 2024 »

La commune de Kaolack, l’une des plus grandes en termes d’électorat, a été le théâtre d’une caravane de la coalition Takku Wallu Sénégal. Madame Aissatou Ndiaye et Ahmeth Youssouf Benzallou, candidats investis pour le département, ainsi que Samba Sadji du LSS de Samuel Sarr et divers responsables politiques, notamment ceux de l’ancienne mairesse Mariama Sarr et du PDS, ont exhorté les Kaolackois à « rectifier le tir » après le vote du 24 mars 2024.

« Il est temps de voter pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal« , a déclaré Madame Aissatou Ndiaye. Elle, aux côtés de Benzallou et des militants venus de tous horizons, a parcouru les rues et ruelles de la ville, notamment à Mbossé Coumba Djiguen, pour délivrer ce message : « Citoyens de Kaolack, il est temps de corriger l’erreur commise au mois de mars dernier. »

Les candidats ont critiqué l’approche de l’opposant Ousmane Sonko, affirmant qu’il « passe tout son temps à parler au lieu de s’atteler aux attentes des Sénégalais » et qu’il n’est « jamais en phase avec le président Bassirou Diomaye Faye, rejetant systématiquement ses décrets. »

« Nous appelons au changement et vous invitons à voter massivement pour la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal le 17 novembre 2024 pour obtenir une majorité écrasante à l’Hémicycle, » ont-ils ajouté.

La mairesse de Ndiaffate a également souligné les défis auxquels le pays est confronté, tels que le chômage des jeunes et la vie chère, en insistant sur le fait que « depuis sept mois, le pays est en recul et les Sénégalais sont fatigués. Ils doivent comprendre qu’il est temps de corriger l’erreur récente. »

Ces déclarations ont été faites ce jeudi lors d’une caravane à travers les quartiers de Kaolack.

Campagne électorale au Sénégal : un débat à distance entre Ousmane Sonko et Amadou Ba

À quelques mois des élections présidentielles, la campagne électorale au Sénégal s’intensifie, marquée par des échanges de propositions et de perspectives entre les candidats principaux. Dernièrement, un échange notable a eu lieu entre Ousmane Sonko, leader des Patriotes, et Amadou Ba, ancien Premier ministre sous Macky Sall et président de la coalition Jamm Ak Njariñ.

Face à l’appel au débat public lancé par Ousmane Sonko, Amadou Ba a répondu en proposant une approche novatrice et concrète : un débat de proximité. Sur sa page Facebook, il a déclaré : « En réponse à l’invitation au débat public lancée par le Premier Ministre Ousmane Sonko, je propose une approche plus concrète : des travaux pratiques de proximité dans chaque département, où nous pourrons aborder directement les défis locaux et les solutions à envisager. »

Amadou Ba a précisé que dans le département de Goudiry, par exemple, les discussions porteront sur des questions essentielles telles que l’accès à l’eau, la sécurité et le drame de l’émigration irrégulière. Ce fléau a récemment endeuillé la région, coûtant la vie à 85 jeunes. En exprimant ses condoléances aux familles des victimes, l’ancien Premier ministre a voulu témoigner de sa solidarité et de sa volonté d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qui touchent la population.

En outre, Amadou Ba a insisté sur l’importance de maintenir un climat pacifique et respectueux tout au long de la campagne. « Je rappelle enfin l’importance pour tous les responsables politiques de faire preuve de tenue et de retenue. La coalition Jamm Ak Njariñ condamne toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique », a-t-il ajouté, rappelant à tous les acteurs politiques l’importance de la responsabilité et de la modération dans le discours public.

Cette proposition de débat de proximité, axée sur des préoccupations locales, se distingue de l’approche plus générale de la confrontation verbale habituelle. Elle met en avant la nécessité pour les candidats de se rapprocher des citoyens et de montrer concrètement comment leurs politiques pourraient améliorer la vie quotidienne.

L’invitation au dialogue public entre Ousmane Sonko et Amadou Ba et cette nouvelle perspective soulignent un tournant dans la campagne électorale sénégalaise. Elle pourrait ouvrir la voie à une série de débats ancrés dans la réalité des citoyens et à un discours plus apaisé et axé sur les solutions.

Violence électorale : la coalition Bunt bi de Dr El Hadji Ibrahima MBOW dénonce et appelle à l’apaisement…

Dans un communiqué paru à notre rédaction, ce jeudi 31 octobre 2024, la liste Bunt bi, dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, dr mbow, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Mbow.

 » Je viens de lire dans la presse que tu as été sauvagement agressé dans le cadre de cette présente campagne électorale. Au nom de la liste citoyenne Bunt bi, je te souhaite un prompt rétablissement et une meilleure santé, mon très cher frère et ami Dr Malick Gackou ainsi que toutes les autres victimes et blessés de ces événements, de quelques bords politiques qu’ils soient, nous exprimons notre compassion et notre solidarité… » a déclaré Dr Mbow, mandataire nationale Bunt bi.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée.

Dr MBOW a terminé son propos par lancer un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Amadou Ba dénonce les violences politiques et appelle à la retenue

Le chef de l’opposition sénégalaise, Amadou Ba, a vivement réagi aux récents événements violents survenus le 30 octobre à Koungheul et à Dakar. Dans un message publié sur sa page X, l’ancien Premier ministre a exprimé sa profonde désapprobation et a exhorté les acteurs politiques à agir avec retenue et responsabilité.

« J’ai condamné fermement les récents actes de violence à Koungheul et à Dakar, et j’appelle tous les acteurs politiques à la retenue », a déclaré M. Ba, exprimant sa volonté de voir la fin de la violence dans le cadre des activités politiques au Sénégal. Il a souligné l’importance de maintenir un environnement pacifique, propice à l’expression des idées et des débats constructifs.

En tant que leader de la coalition Jamm Ak Njarign, Amadou Ba a réitéré son engagement envers une campagne axée sur le respect mutuel et le dialogue. « Avec la coalition Jamm Ak Njarign, nous prônons une campagne pacifique, centrée sur les idées et le respect », a-t-il ajouté. Par ces mots, il a insisté sur l’importance de prioriser la stabilité et la cohésion nationale au détriment des divisions.

Dans son message, l’ancien chef du gouvernement a aussi adressé un appel aux autres leaders politiques, les exhortant à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence. Il a plaidé pour des actions et des discours responsables, capables de garantir un climat électoral serein et respectueux. « Le Sénégal a besoin de paix et de prospérité partagée », a-t-il conclu, rappelant ainsi que la stabilité du pays passe par la coopération et l’engagement de tous à se conformer à des principes de non-violence.

Cette prise de position d’Amadou Ba s’inscrit dans un contexte tendu où la compétition politique s’intensifie, laissant parfois place à des comportements déplorables. Sa déclaration vise à encourager les discussions fondées sur des idées et non sur l’intimidation ou la force.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour savoir si l’appel d’Amadou Ba trouvera écho parmi les acteurs politiques et contribuera à ramener la sérénité dans le climat électoral sénégalais.

Elections législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur promet un scrutin transparent et bien organisé

À dix-sept jours des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a rassuré la population sur les dispositions prises pour assurer un scrutin libre, transparent et sans accrocs. Lors d’un atelier tenu ce jeudi 31 octobre, l’autorité a déclaré que toutes les mesures nécessaires sont en place pour garantir un déroulement optimal de ce rendez-vous électoral.

Le ministre Tine a insisté sur l’importance de ces élections législatives anticipées, soulignant le rôle essentiel de la transparence dans la consolidation de la démocratie. Il a également assuré que tous les acteurs du processus électoral sont mobilisés pour éviter toute perturbation et pour que les citoyens puissent exprimer leur choix en toute sérénité. « Les électeurs pourront voter en toute confiance, car les élections se dérouleront dans une parfaite transparence », a-t-il affirmé.

Parmi les dispositions prises pour assurer le bon déroulement des élections, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement d’une logistique renforcée dans les bureaux de vote, ainsi que des formations spécifiques pour les agents électoraux. Le ministère s’engage également à une coordination accrue avec les forces de sécurité pour assurer la paix et éviter les violences ou fraudes éventuelles.

Jean-Baptiste Tine a précisé que des observateurs nationaux et internationaux seront présents pour surveiller le déroulement des opérations de vote. Le but est de maintenir un climat de transparence et de crédibilité afin que les résultats soient acceptés par tous les partis en lice.

Ces élections anticipées, qui marquent une étape importante pour le pays, permettront de renouveler l’Assemblée nationale et de répondre aux défis actuels en matière de gouvernance. Dans un contexte parfois tendu, le ministre a exhorté les citoyens à voter massivement et de manière pacifique, rappelant que le droit de vote est un pilier de la démocratie.

Alors que les préparatifs avancent, la population attend de voir si le gouvernement saura tenir ses promesses de transparence et de bonne organisation.

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

VIOLENCES À KOUNGHEUL : ANTA BABACAR CONDAMNE FERMEMENT L’ATTAQUE CONTRE LE CONVOI DU PASTEF

Suite à l’attaque perpétrée contre le convoi du leader de la coalition PASTEF, Ousmane Sonko, dans la localité de Koungheul, la figure politique Anta Babacar a exprimé sa ferme condamnation de cet acte de violence, qu’elle qualifie d’inacceptable dans un climat déjà tendu à l’approche des élections.

À travers un message diffusé jeudi sur Twitter, Anta Babacar a manifesté sa solidarité envers les victimes et leurs proches, réitérant l’importance de maintenir un climat apaisé dans la sphère politique sénégalaise. Elle a exhorté « l’ensemble des acteurs politiques à la mesure et à la responsabilité », appelant chacun à privilégier le dialogue et la non-violence dans leurs activités de campagne.

Cet appel intervient dans un contexte où les tensions sont vives, notamment en raison des échéances électorales à venir, qui semblent exacerbées par des incidents violents. Quelques jours avant cette déclaration, Anta Babacar avait également dénoncé une attaque visant le siège de la coalition Taxawu Sénégal, soulignant la nécessité de respecter les lieux symboliques et de préserver la sérénité des débats.

Face à l’escalade de violence, Anta Babacar rappelle que la compétition politique ne doit pas compromettre la sécurité et l’intégrité des personnes. En condamnant toute forme de violence « d’où qu’elle vienne », elle encourage les leaders politiques à diffuser des messages de paix et de retenue, afin d’éviter que les divergences idéologiques ne se transforment en affrontements.

« Les Sénégalais méritent un processus démocratique basé sur le respect mutuel et l’inclusivité », a-t-elle ajouté, insistant sur l’importance d’un climat serein pour un débat constructif. Les actes de violence lors des campagnes électorales peuvent en effet déstabiliser le processus démocratique et miner la confiance des citoyens envers les institutions.

L’appel d’Anta Babacar met en lumière le besoin urgent de responsabilisation collective dans la gestion des campagnes électorales. Elle invite l’ensemble des partis et mouvements politiques à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité de leurs rassemblements et celle de leurs militants. Selon elle, « le Sénégal doit rester un modèle de stabilité et de démocratie en Afrique », un message qui résonne particulièrement dans le climat tendu actuel.

En appelant à une responsabilisation partagée des leaders politiques, Anta Babacar souligne l’importance de protéger la stabilité et la paix sociale, valeurs essentielles à la préservation d’un processus électoral serein et inclusif. Cet appel est d’autant plus crucial à l’approche des élections, où la multiplication des initiatives de paix et de modération pourrait prévenir les débordements et renforcer le processus démocratique au Sénégal.

Mimi Touré appelle à un débat public pour révolutionner la politique au Sénégal

Dans un contexte politique où les échanges et confrontations d’idées deviennent cruciaux pour les électeurs sénégalais, l’ancienne Première ministre et actuelle alliée du Pastef, Aminata Mimi Touré, affiche son soutien pour un débat public entre le Premier ministre Amadou Bâ et le leader des Patriotes, Ousmane Sonko. Ce débat, selon elle, permettrait aux citoyens de mieux comprendre les enjeux économiques du pays et d’avoir un regard plus éclairé sur les propositions des candidats. Mimi Touré en appelle au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour faciliter cette initiative qui, selon elle, pourrait transformer la manière de faire de la politique au Sénégal.

Mimi Touré considère qu’un débat entre Amadou Bâ et Ousmane Sonko serait un tournant pour le Sénégal, offrant ainsi aux citoyens l’opportunité de comparer directement les visions de chaque candidat. En encourageant cette confrontation, elle espère contribuer à une démocratie où le dialogue et la transparence jouent un rôle central.

« Il faudra que le débat entre Amadou Bâ et le PM Sonko ait lieu », a-t-elle affirmé, convaincue que cette initiative permettra aux Sénégalais d’accéder à une meilleure compréhension des questions économiques et sociales qui préoccupent le pays. Cet appel à une révolution dans les pratiques politiques pourrait bien répondre aux attentes d’une population jeune et de plus en plus informée.

Mimi Touré a également profité de cette prise de parole pour critiquer l’absence de Macky Sall dans la campagne électorale sénégalaise. Elle l’a interpellé, lui reprochant de se trouver à l’étranger alors qu’il serait attendu pour défendre son bilan et ses idées auprès des Sénégalais. Elle n’a pas hésité à adresser un message aux électeurs : « Ne votez pas pour quelqu’un que vous ne voyez pas. Vous êtes au Maroc, alors il ne faut pas nous importuner. Ce que vous devez faire, c’est de vous taire. Et de toute façon, les Sénégalais ne voteront pas pour vous. » Ce commentaire résume son mécontentement quant à l’absence du président dans le débat démocratique.

Face aux tensions politiques croissantes, Mimi Touré a aussi exhorté les militants et sympathisants politiques à éviter toute violence, notamment contre les convois des candidats. Elle les a appelés à une éthique de campagne, rappelant que les actes de sabotage et de violence ne contribuent en rien à la démocratie et ne font que ternir l’image de la politique au Sénégal. « Nagniou xamni la wonn-wonnina », a-t-elle souligné, alertant contre les comportements incivils qui minent la crédibilité du processus électoral.

En appelant à ce débat, Mimi Touré s’aligne sur une vision de la politique qui privilégie la transparence et l’échange d’idées. Dans une société où l’accès à l’information est crucial pour une décision éclairée, ce type de confrontation pourrait offrir une meilleure compréhension des propositions des différents candidats. En choisissant de s’engager en faveur de ce débat, Mimi Touré fait le pari d’une politique plus ouverte et accessible aux citoyens, promouvant ainsi une démocratie où l’opinion publique est mieux informée et où les idées se confrontent ouvertement.

Si ce débat public venait à voir le jour, il représenterait un jalon important dans l’évolution des pratiques politiques au Sénégal.

Violente Attaque à Koungheul : Le Leader du Grand Parti, Malick Gackou, Gravement Blessé

Une violence choquante a éclaté hier à Koungheul lors du passage de la caravane du leader du Pastef, Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs figures politiques, dont le président du Grand Parti, Malick Gackou. Ce dernier a été grièvement blessé à l’avant-bras gauche suite à une attaque qui a pris des proportions inattendues, malgré les appels au calme lancés par le ministre de l’Intérieur et d’autres autorités.

Les faits se sont déroulés dans une atmosphère tendue où des sympathisants et opposants se sont opposés lors de la caravane. Malick Gackou a été atteint par un projectile à l’avant-bras, provoquant une fracture ouverte. Cette blessure grave a nécessité une intervention médicale immédiate, et des informations suggèrent que Gackou pourrait devoir subir une intervention chirurgicale pour soigner les dommages causés.

Les autorités avaient pourtant multiplié les messages d’apaisement. Le ministre de l’Intérieur, avec d’autres hauts responsables, avait exhorté les militants et sympathisants des partis politiques à maintenir le calme dans le cadre de la tournée de campagne et à éviter toute violence. Cependant, ces appels semblent n’avoir eu que peu d’effet face à la montée des tensions.

Cette attaque soulève de nombreuses interrogations sur la sécurité des leaders politiques et sur l’efficacité des mesures de sécurité mises en place pour éviter de tels incidents. Des témoins sur place rapportent que des projectiles ont été lancés par des individus non identifiés, créant un chaos général et exposant les leaders politiques présents à de graves dangers.

La communauté politique, choquée par cette attaque, appelle à une enquête approfondie pour identifier les responsables et à une sécurisation plus stricte des rassemblements. Les partisans du Pastef et du Grand Parti redoutent une montée des violences à mesure que les campagnes politiques progressent, et plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une montée des hostilités et demander des sanctions pour les responsables.

Malick Gackou, après avoir reçu des soins médicaux, a réaffirmé sa détermination et son engagement politique, en dépit des risques. Quant à Ousmane Sonko, lui aussi affecté par cette attaque contre son compagnon de route, il a renouvelé son appel au calme et au respect de la paix sociale, mettant en garde contre les conséquences potentielles de la violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare à des échéances électorales cruciales, cet incident tragique souligne les défis que représentent la sécurité et la paix sociale dans un climat politique de plus en plus polarisé.

Amadou Bâ en campagne dans le Ndoucoumane : Un message de paix et de développement pour le monde rural

Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarin, a fait escale dans le Ndoucoumane, région historique et riche en culture, dans le cadre de sa tournée électorale. Avant de sillonner la région, l’ancien Premier Ministre a débuté sa journée à la cité religieuse de Diamal, où il a rencontré le khalife général, El Hadji Modou Mame Cissé. Auprès du guide religieux, il a sollicité des prières pour la réussite de sa mission et pour la paix dans le pays.

Après Diamal, le convoi a pris la route pour Boulel. Là-bas, Amadou Bâ a exprimé ses aspirations pour un Sénégal fondé sur la paix et l’unité nationale. Dans un discours empreint de valeurs morales, il a souligné que la politique ne devait jamais devenir un terrain propice aux manœuvres douteuses, à la calomnie ou aux contre-vérités. « La politique ne doit pas être un terreau fertile à la tortuosité, à la calomnie et au mensonge. Notre œuvre sera bâtie sur la vérité pour qu’au moment de rendre compte, nous puissions répondre de nos engagements et de nos promesses », a déclaré Amadou Bâ, rappelant ainsi l’importance d’une éthique politique irréprochable.

Le leader de Jam Ak Njarin s’est également adressé aux jeunes et aux femmes, deux segments importants de la population, souvent confrontés à des défis socio-économiques. Il a promis de mettre en place un cadre propice à leur épanouissement et à leur développement, si sa coalition accède à la majorité. « Nous allons offrir aux jeunes et aux femmes les moyens de leur épanouissement et de leur développement », a-t-il affirmé, renforçant son engagement envers un avenir meilleur pour ces catégories.

En traversant le monde rural, entre les localités de Gnibi et Mbacké, Amadou Bâ n’a pas manqué d’aborder les préoccupations des agriculteurs et des éleveurs. La campagne actuelle se déroule dans un contexte difficile, marqué par des prévisions de récoltes en baisse, conséquence des conditions climatiques et des défis agricoles. Le leader politique s’est inquiété de la crise agricole et de l’impact de la cherté des denrées alimentaires sur les populations. Il a également évoqué le fléau du vol de bétail, un problème qui affecte particulièrement les éleveurs et fragilise l’économie rurale.

Amadou Bâ a appelé les populations rurales à exprimer massivement leur soutien à la coalition Jam Ak Njarin lors des prochaines élections. « En votant pour notre liste, nous aurons les moyens de lutter efficacement contre le vol de bétail et d’alléger le coût des produits alimentaires », a-t-il affirmé.

Ce message de paix et de progrès social, partagé dans le Ndoucoumane et au-delà, révèle la volonté d’Amadou Bâ et de son équipe de répondre aux défis sociaux et économiques du Sénégal, tout en cultivant les valeurs de vérité et d’intégrité dans le débat politique.

Ousmane Sonko : Entre engagement citoyen et dispositif sécuritaire renforcé

Dans un contexte électoral tendu au Sénégal, Ousmane Sonko, Premier ministre et chef du parti Pastef, suscite à la fois intérêt et questionnements. Son engagement affirmé de ne recourir à aucune ressource publique pour sa campagne électorale contraste avec la présence d’un dispositif sécuritaire impressionnant mis en place pour sa protection, avec le concours du Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Cette situation interpelle sur l’équilibre entre l’utilisation des moyens publics pour des fonctions régaliennes et la gestion exemplaire des ressources qu’il promeut.

Le GIGN, force d’élite sénégalaise habituellement affectée à des missions de sécurité nationale, accompagne Ousmane Sonko dans ses déplacements, assurant sa sécurité rapprochée durant la campagne. Cette escorte particulière marque un contraste par rapport aux autres leaders politiques sénégalais, qui bénéficient rarement d’une telle protection de l’État en période de campagne. Sonko est suivi par cette unité d’élite depuis le départ de sa caravane de Dakar, un dispositif qui témoigne de l’importance accordée à la protection du deuxième personnage de l’État, mais qui ne manque pas d’interroger sur son impact dans le débat public.

Malgré ce dispositif, Sonko se veut garant de la transparence et de la gestion stricte des ressources publiques. Lors d’un direct sur sa page Facebook, il a d’ailleurs lancé un appel à ses sympathisants pour financer la campagne de Pastef par des contributions citoyennes, déclarant fermement : « Pas un seul franc de l’État dans notre campagne électorale ! ». Ce positionnement a pour objectif de montrer l’exemple, selon lui, pour améliorer la gestion des fonds publics par les acteurs politiques sénégalais. Cet appel est également un moyen pour Sonko de rester en phase avec sa base, qui le soutient pour son discours d’intégrité.

La question de la sécurité d’Ousmane Sonko n’est pas nouvelle. Lorsqu’il était dans l’opposition, il s’entourait d’une équipe de sécurité personnelle, qui, bien que souvent critiquée pour son interventionnisme, le protégeait lors de ses déplacements. Cet entourage a fait face à des épreuves judiciaires, notamment avec l’affaire de Tchicky en 2022, lorsque des membres de sa sécurité avaient été jugés pour des violences présumées. Depuis, même après l’accession de Pastef au pouvoir, ces anciens membres n’ont pas été laissés pour compte, ce qui souligne la loyauté de Sonko envers ses équipes. Cependant, aujourd’hui, c’est le GIGN qui assure la protection de l’homme politique dans le cadre de sa campagne, illustrant une adaptation de sa sécurité à son nouveau statut de Premier ministre.

Pour des figures de l’opposition, tel le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, cette situation pose question. Il n’a pas hésité à commenter la position apparemment privilégiée de Sonko, déclarant que ce dernier « obtient tout ce qu’il demande. Comme un prophète. Il a même changé sa démarche ». Ces propos traduisent une pointe de jalousie, mais aussi une critique implicite du dispositif de sécurité mis en place autour de Sonko, perçu par certains comme un privilège.

Le cas d’Ousmane Sonko soulève des interrogations sur les ressources déployées pour assurer la sécurité des personnalités publiques en campagne, mais aussi sur la manière dont celles-ci peuvent respecter leurs engagements de transparence et de gestion rigoureuse des finances publiques. Alors que la campagne pour les Législatives de novembre avance, Sonko se positionne comme un leader politique prônant l’intégrité et l’exemplarité. Il reste cependant à voir si ce message sera pleinement compatible avec les moyens de protection mis à sa disposition par l’État, ou s’il ouvrira un débat sur les ressources publiques allouées aux leaders politiques, entre prérogatives de sécurité et exemplarité de gouvernance.

Ousmane Sonko promet des mesures fortes pour soutenir le bassin arachidier et les producteurs de Kaolack

Dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives, le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a tenu un discours mobilisateur à Kaolack, abordant plusieurs points essentiels liés au secteur agricole, notamment le bassin arachidier. Ce dernier est au cœur de l’économie régionale, et les cultivateurs expriment depuis longtemps leurs inquiétudes face aux difficultés économiques, qui se sont accentuées ces dernières années.

Dans un premier temps, Ousmane Sonko a présenté le bilan des six derniers mois du nouveau régime dans le domaine agricole. Il a mis en avant l’épurement de l’entièreté de la dette des opérateurs économiques, une mesure qui vise à relancer le secteur en allégeant les charges des acteurs du domaine. Cette action est d’autant plus importante pour le bassin arachidier, où la majorité des familles vivent directement ou indirectement de la culture de l’arachide.

Face aux revendications récurrentes des paysans, Sonko a annoncé une augmentation du prix du kilogramme d’arachide. Cette mesure pourrait alléger les tensions pour de nombreux producteurs qui, chaque année, dénoncent la faiblesse des prix d’achat et l’impact de cette situation sur leurs revenus. L’augmentation du prix de l’arachide représente un espoir pour les cultivateurs et pourrait contribuer à redonner vie à une filière en difficulté.

Dans la continuité de ses annonces, Sonko a fait savoir que la Société Nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (Sonacos) serait bientôt relancée. Cette société est un acteur historique du secteur arachidier, mais elle a été affectée par des difficultés de gestion ces dernières années, limitant sa capacité à acheter les récoltes locales. En redémarrant ses activités, la Sonacos pourrait devenir un acteur central de la campagne de commercialisation, assurant aux producteurs un débouché sûr et stable.

Sonko a également révélé un projet de levée de fonds estimé à 120 milliards de francs CFA pour soutenir la campagne de commercialisation de cette année. Cette initiative, suggérée par le directeur général de la Sonacos, vise à permettre à l’État d’acheter la totalité des récoltes d’arachide. Une telle démarche, si elle se concrétise, pourrait sécuriser les revenus des agriculteurs et stabiliser le marché de l’arachide au Sénégal, atténuant ainsi les fluctuations de prix.

Outre les mesures économiques, Sonko n’a pas manqué de critiquer ses adversaires politiques, en particulier ceux du régime actuel. Les accusations de corruption et de mauvaise gouvernance, déjà au centre du discours de Pastef, ont été réitérées. Le leader de Pastef a ainsi lancé un avertissement : les jours à venir seront décisifs pour la confrontation politique, et il affirme que ses adversaires pourraient bientôt être contraints de rendre des comptes au peuple sénégalais.

Les annonces faites par Ousmane Sonko à Kaolack mettent en lumière les défis auxquels est confronté le secteur arachidier et les solutions envisagées pour redynamiser cette filière clé. Cependant, le climat politique tendu autour des législatives et les confrontations entre les camps politiques laissent présager des débats houleux dans les mois à venir.

Boucane Gueye Dany, leader de Geum Sa Bopp : « Prêt à rester en prison pour la victoire de l’opposition »

Boucane Gueye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a livré ses premières impressions à sa sortie de prison, affirmant avoir été victime d’une injustice. Interrogé par la Radio Futurs Médias (RFM), il a exprimé sa détermination à continuer son combat pour le Sénégal et sa volonté de soutenir l’opposition dans les jours à venir.

L’opposant a précisé que s’il devait rester dix jours de plus en prison pour garantir la victoire de l’opposition lors de l’échéance du 17 novembre, il le ferait sans hésitation. « Ce qui est important aujourd’hui, c’est la victoire. Si je devais rester encore en prison les dix prochains jours afin que l’opposition obtienne une victoire le 17 novembre, je le ferai. Je me bats pour le Sénégal », a-t-il déclaré.

Boucane Gueye Dany a également souligné le soutien massif qu’il a reçu de la population sénégalaise, indignés par son arrestation, qu’il qualifie d’injuste. « Tout le Sénégal s’est offusqué de mon arrestation. Ils m’ont soutenu car c’est injuste. J’ai subi une injustice », a-t-il insisté.

Enfin, revenant sur les moments passés au tribunal, Boucane Gueye Dany a mentionné que les gendarmes l’ont disculpé, au grand désarroi du procureur. « C’est parce que nous sommes convaincus d’être sur le droit chemin et nous sommes prêts à tout pour le Sénégal », a-t-il conclu, réaffirmant sa détermination à se battre pour la justice et le bien-être du pays.

Ce discours marque un tournant dans l’engagement de Boucane Gueye Dany, qui continue de gagner le soutien populaire en tant que figure de l’opposition, décidée à défendre ses convictions.

La réplique salée de Me Abdy Nar Ndiaye à Barthélémy Dias : « Je ne réponds pas à un cadavre politique… »

Droit dans ses bottes,la tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu,Barthélémy Dias s’est prononcé sur l’affaire dite Abass Fall. Rappelant ainsi que ce dernier aurait appelé à la violence et refusé par deux fois de déferrer à la convocation des gendarmes de la Section de recherche.


Interpellé sur la plainte de Me Abdy Nar Ndiaye à son encontre, Barthélémy Dias a prestement éclipsé ce nom et ajouté qu’il n’a point besoin de connaitre quelqu’un qui ne signifie rien dans ce pays.


Mais il n’en fallait pas plus pour que Me Abdy Nar Ndiaye sonne la riposte. Il défie à son tour Barthélémy Dias de lui sortir un seul diplôme qu’il aurait eu ou d’avoir réussi à un concours digne de ce nom.


Pire encore,il fait savoir à Barthélémy Dias qu’il n’est pas un criminel de la République à son image. Qu’il ne répond point à un cadavre politique et à un criminel de la République. Et pour boucler la boucle, il le fait savoir que toute promotion dont il se targue d’avoir aujourd’hui relève tout simplement de la politique.

4 ème jour de campagne/ A Touba : la population dit Oui à la liste Bunt bi, dirigée par Dr El Hadji Ibrahima Mbow

La liste Bunt-Bi, dirigée par Dr El Hadji Ibrahima Mbow, tête de liste nationale de BUNT-BI, accompagnée de Mme Dia Awa Cheikh Mbengue, ainsi que de Serigne Bara Mbacké, petit-fils de Sérigne Modou Bousso Dieng et tête de liste départementale de Mbacké, s’est rendue à Touba et Mbacké avec une forte délégation.

La caravane a débuté par une halte chez Serigne Abo Mbacké, où les membres de la délégation ont sollicité des prières auprès de ce saint homme. Par la suite, ils se sont rendus au domicile de Sérigne Mourtada Sérigne Fallou Mbacké, qui a formulé des prières en faveur de la victoire de la liste citoyenne Bunt-Bi et pour une campagne sereine.

La journée s’est conclue par une rencontre avec la population de Mbacké. Lors de cet échange, Serigne Bara Mbacké et Mme Dia Awa Cheikh Mbengue ont abordé les préoccupations locales, notamment la problématique de l’émigration clandestine.

Le professeur El Hadji Ibrahima Mbow a exprimé sa gratitude envers tous les militants et responsables pour leur mobilisation exceptionnelle, assurant que cette campagne se déroulera dans un esprit de paix et de fraternité.

En définitif, Les prières et le soutien manifestés tout au long de cette journée témoignent de l’engagement fort des habitants envers la liste Bunt-Bi, dans l’espoir d’une victoire citoyenne éclatante le 17 novembre 2024.

À Kaolack, rassuré par la forte mobilisation, Badou Ndour promet une large victoire aux candidats de la coalition Takku Wallu Sénégal.

Dans la commune de Kaolack, les populations semblent avoir compris que la coalition Takku Wallu Sénégal est la meilleure liste pour laquelle voter le 17 novembre prochain, notamment grâce à la mobilisation du secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, Badou Ndour. « La vérité finit toujours par triompher. Les Sénégalais ont compris que la liste Takku Wallu Sénégal est la meilleure, et ils voteront massivement pour elle afin de poursuivre ce que nous avons commencé depuis longtemps », a souligné M. Ndour.

Par ailleurs, Badou Ndour se félicite du choix porté sur Ahmeth Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye. « C’est l’occasion de féliciter le Président de la République, Macky Sall, et Karim Meissa Wade, qui ont choisi une tête de liste unique, différente de toutes les autres. Une tête de liste qui sait parler aux gens, notamment aux chefs religieux », s’est réjoui le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack.

Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale et promet un avenir prospère à Mbirkilane

Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, continue son périple à travers le Sénégal, rencontrant ses partisans et recueillant les attentes des populations. Sa récente visite à Mbirkilane, ce mercredi, a rassemblé de nombreux militants et sympathisants, venus manifester leur soutien enthousiaste.

Dès son arrivée vers 14 heures, Sonko a été accueilli par une foule chaleureuse, prête à partager avec lui les défis auxquels elle fait face. Au cœur de la discussion, les doléances relayées par l’honorable député Samba Dang, qui a exposé les problématiques spécifiques de la commune. Sensible aux préoccupations de Mbirkilane, Sonko a promis de prendre en compte ces questions cruciales dans ses priorités.

Lors de son intervention, le leader de Pastef a détaillé un programme qu’il qualifie de « riche et centré sur des pôles de développement », affirmant que le progrès ne pourrait advenir en isolant chaque commune. Il a plaidé pour un regroupement des communes partageant des réalités communes, qu’elles soient sociologiques, géographiques ou culturelles, pour créer une dynamique collective propice au développement.

« On ne peut pas construire un département à partir de petites communes. L’union fait la force », a déclaré Sonko, s’appuyant sur l’histoire de la région du Sine Saloum pour illustrer son propos. Il a partagé sa vision à long terme pour 2050, axée sur des infrastructures robustes, la modernisation des écoles et des hôpitaux, et une politique proactive de création d’emplois.

Sonko a également appelé les électeurs à soutenir son parti pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale, estimant qu’une base parlementaire solide est nécessaire pour donner vie à son projet. Il a promis d’apporter des solutions concrètes aux problèmes de Mbirkilane et d’œuvrer pour un futur meilleur dans la région.

Portée par une vision ambitieuse et une écoute des besoins locaux, la campagne de Sonko en direction de Mbirkilane illustre son engagement à faire progresser le Sénégal en valorisant la force des collectivités unies.

Attaque contre le convoi d’Ousmane Sonko près de Koungheul : une escalade de la tension à l’approche des législatives de 2024

Le convoi du Premier ministre sénégalais et candidat Ousmane Sonko a été attaqué ce matin près de la localité de Koungheul, alors qu’il poursuivait sa campagne pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cet incident, survenu dans un climat politique déjà tendu, vient rappeler la fragilité sécuritaire et l’intensité des enjeux entourant ces élections.

Selon les premières informations disponibles, le convoi de Sonko a été pris pour cible aux abords de Koungheul par un groupe d’individus armés, circulant à bord d’un pickup. Ces derniers ont attaqué le véhicule principal du convoi, lançant des projectiles et endommageant les pneus du véhicule. Grâce à l’intervention rapide des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), la situation a pu être maîtrisée, évitant des conséquences plus graves.

Les assaillants ont pris la fuite après leur attaque. Des témoins affirment avoir vu le pickup quitter les lieux à grande vitesse, alors que les membres de la sécurité tentaient de stabiliser la situation et de sécuriser le convoi du Premier ministre.

Cette attaque survient alors que le pays est en pleine effervescence politique à l’approche des législatives de novembre 2024. Le Premier ministre Ousmane Sonko, leader charismatique et souvent controversé, est connu pour ses prises de position fermes et son opposition aux politiques en place. Sa campagne, marquée par des déplacements à travers le pays pour mobiliser ses partisans, s’inscrit dans un contexte de tensions accrues où chaque incident, comme celui-ci, peut exacerber les divisions et alimenter la méfiance entre les camps politiques.

À la suite de cet incident, le ministère de l’Intérieur a annoncé un renforcement des dispositifs de sécurité autour des personnalités politiques en campagne. Des patrouilles supplémentaires devraient être déployées dans les zones jugées à risque pour prévenir de nouveaux incidents. La Gendarmerie nationale a également lancé une enquête pour identifier et appréhender les assaillants.

Dans une déclaration faite à la presse peu après l’incident, Ousmane Sonko a fermement condamné cette attaque, y voyant une tentative d’intimidation à l’encontre de sa campagne. « Nous ne céderons pas à la peur, et nous poursuivrons notre engagement auprès des Sénégalais pour construire un avenir plus juste et sécurisé », a-t-il affirmé.

Cet incident pourrait marquer un tournant dans la campagne pour les législatives de 2024, poussant les autorités à redoubler de vigilance. Le Sénégal, généralement considéré comme une nation stable en Afrique de l’Ouest, fait face à des défis sécuritaires grandissants à mesure que les tensions politiques s’intensifient. La communauté internationale et les observateurs locaux craignent une escalade des violences à l’approche du scrutin, et cet événement met en exergue la nécessité d’un processus électoral pacifique et sécurisé.

Les Déclarations de Pastef sur les 1000 Milliards : Une Polémique Politique sur la Scène Sénégalaise

Lors du lancement de la campagne pour les législatives à Thiès, Ousmane Sonko, tête de liste nationale de la coalition Pastef, a secoué l’opinion publique en affirmant qu’un montant de plus de 1000 milliards de francs CFA avait été découvert dans un seul compte bancaire. Cette révélation, confirmée par El Malick Ndiaye, tête de liste de Pastef dans le département de Linguère, suscite de vifs débats et suscite des réactions diverses parmi les acteurs politiques sénégalais.

Cette déclaration n’a pas laissé indifférent Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre. Dans un tweet publié le 3 octobre, il a interpellé les nouvelles autorités, les exhortant à prendre des mesures pour récupérer ces fonds. « Allez chercher maintenant ces 1000 milliards car le pouvoir de le faire est déjà entre leurs mains depuis 7 mois », a-t-il écrit, mettant en avant une attente de résultats concrets après les accusations de détournement.

El Malick Ndiaye, également ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, n’a pas tardé à répondre aux propos de l’ancien Premier ministre via une publication sur Facebook. Il y rappelle la nécessité d’une juridiction compétente pour la récupération de fonds présumés détournés, dénonçant une supposée ignorance ou mauvaise foi de la part d’Abdoul Mbaye. « Comment peut-il ignorer qu’il faut une juridiction compétente pour récupérer l’argent détourné ? » écrit-il, soulignant la complexité juridique de la question.

Cette controverse éclate dans un contexte de campagne législative intense, où les accusations de corruption et de mauvaise gestion deviennent des armes politiques. Pour la coalition Pastef, la dénonciation des fonds non récupérés peut renforcer son discours anti-corruption, tandis que les réactions des autres acteurs traduisent les tensions entre les autorités actuelles et les opposants.

Les prochains jours seront décisifs pour voir si cette question des 1000 milliards de francs CFA fera l’objet d’enquêtes approfondies ou si elle restera une simple polémique de campagne.

Amadou Bâ accuse Ousmane Sonko de privilégier le discours aux actions concrètes lors d’un meeting à Ngoundiane

La campagne électorale sénégalaise a pris une tournure intense ce weekend, alors que la coalition Jam Ak Njariñe, dirigée par Amadou Bâ, a organisé un grand rassemblement dans la commune de Ngoundiane. Sous la direction de Mbaye Dione, le candidat local, ce méga meeting a rassemblé des sympathisants et des militants venus écouter les propos de la tête de liste nationale.

Amadou Bâ n’a pas manqué de lancer des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition. Dans son discours, Amadou Bâ a accusé Sonko de trop parler, sans pour autant se concentrer sur les attentes des Sénégalais. « Fougnela séén yagui wax rek » (Traduction approximative : « Ils ne font que parler »), a-t-il lancé, en référence à Sonko et à son équipe.

Pour Amadou Bâ, les Sénégalais attendent de leurs leaders qu’ils agissent et apportent des solutions concrètes à leurs préoccupations. Il a fait valoir que Sonko dispose de tous les moyens nécessaires pour travailler efficacement et répondre aux aspirations des citoyens, mais qu’il préfère multiplier les discours plutôt que de se concentrer sur des actions significatives.

Ce meeting s’inscrit dans une campagne où les tensions sont vives, avec des candidats cherchant à mobiliser leur base et convaincre les électeurs encore indécis. Amadou Bâ espère ainsi solidifier son soutien et rallier davantage de Sénégalais autour de son projet pour le pays. En ciblant Sonko, il cherche à marquer une différence, affirmant que son approche est celle de l’action et non des discours.

Les prochains jours de campagne promettent d’être tout aussi animés, les enjeux de cette élection étant cruciaux pour le Sénégal.

Abdou Mbow dénonce une dérive autoritaire à Tambacounda : « La démocratie sénégalaise est en danger »

L’ancien député et responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, s’est exprimé ce matin devant les journalistes après s’être rendu au Tribunal de Tambacounda pour apporter son soutien à son camarade Bougane Gueye Dany. Bougane, fondateur de la chaîne de télévision D-Média et figure de l’opposition sénégalaise, est actuellement en détention, une situation que Mbow qualifie d’« otage politique ».

Sur place, Abdou Mbow, membre de la coalition Takku Wallu, a décrit une ambiance tendue, évoquant un « état de siège » autour du tribunal. « Le constat est amer. On dirait qu’on est à Tambacounda en état de siège. Personne ne peut accéder au tribunal avec ce dispositif impressionnant », a-t-il déclaré, en référence au déploiement massif de forces de sécurité.

Mbow n’a pas hésité à critiquer sévèrement les autorités en place, accusant le gouvernement d’user de moyens de pression démesurés pour entraver la liberté d’expression et l’opposition politique. « Ceux qui sont au pouvoir sont des dictateurs, des apprentis dictateurs qui sont en train de vouloir entacher la démocratie sénégalaise », a-t-il martelé, affirmant que ces méthodes mettent en péril l’intégrité du système démocratique du Sénégal.

La détention de Bougane Gueye Dany, figure montante de l’opposition et fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp, a suscité un vif débat au Sénégal, les critiques se multipliant quant aux restrictions de plus en plus sévères imposées aux opposants politiques. Cette affaire, perçue par plusieurs comme une tentative de museler l’opposition à l’approche des élections, alimente un climat d’inquiétude sur l’avenir de la démocratie sénégalaise.

Les alliés politiques de Bougane appellent à sa libération immédiate et à une plus grande transparence dans la gestion des affaires politiques. Le soutien d’Abdou Mbow, bien qu’ancien membre de l’APR au pouvoir, illustre la division croissante au sein même des élites politiques quant à la gestion de l’opposition et de la liberté politique au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour des échéances électorales majeures, les tensions autour de cette affaire mettent en évidence les défis auxquels fait face la démocratie sénégalaise. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de Bougane Gueye Dany est un test pour l’État de droit au Sénégal, un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Crise au sein du Mouvement pour la Transformation Nationale (MTN) : Des dissidents dénoncent la « patrimonialisation » du parti

Le Mouvement pour la Transformation Nationale (MTN), dirigé par le professeur Marie Teuw Niane, connaît un profond malaise avec le départ de 39 responsables départementaux qui ont choisi de quitter le parti. Ces dissidents, reprochant au leader de négligences et de favoritisme, ont annoncé la création d’une nouvelle entité, l’Action pour le Développement et la Souveraineté (ADS). Ce départ massif reflète une fracture croissante au sein de la formation politique, autrefois unie autour de la vision de Marie Teuw Niane.

Parmi les griefs exprimés par les dissidents, la nomination du fils de Marie Teuw Niane au poste de trésorier général occupe une place centrale. Selon les ex-membres, cette décision prise le 8 octobre contrevient aux principes de transparence et de neutralité qui devraient régir les associations politiques, en particulier celles dont l’objectif n’est pas commercial. Abdou Wakhab Kâ, ancien secrétaire général du MTN, exprime son indignation : « Le choix de nommer son fils rappelle des tendances dynastiques déjà observées sous Abdoulaye Wade, puis Macky Sall. Ce type de gestion confine à une forme de patrimonialisation du parti. »

Les dissidents rappellent également que même l’acronyme « MTN » évoque directement les initiales de Marie Teuw Niane, un choix initialement controversé au sein du mouvement. Pour eux, cette nomination et la personnalisation du parti marquent une dérive anti-démocratique et une tentative de monopolisation de l’appareil politique.

Les anciens responsables du MTN dénoncent également un éloignement de leur leader, devenu, selon eux, injoignable depuis sa nomination dans les hautes sphères de l’État sous le président Macky Sall. « Durant cinq mois, aucun membre du MTN ne pouvait entrer en contact avec lui », confie le porte-parole des dissidents, soulignant le malaise profond ressenti par les cadres du parti. Les efforts pour rétablir le dialogue, y compris une réunion du comité exécutif, n’ont pas suffi à apaiser les tensions.

L’exclusion des membres du MTN des listes de la mouvance présidentielle pour les récentes élections législatives a également été perçue comme un signe de mépris. Aucun cadre du parti n’a été désigné comme candidat ou suppléant. Ce manque de reconnaissance a été interprété par les dissidents comme un échec de Marie Teuw Niane à défendre les intérêts du MTN auprès de la coalition au pouvoir, renforçant la déception et l’amertume parmi les responsables régionaux.

En réponse à ces frustrations, les 39 responsables dissidents ont décidé de créer l’Action pour le Développement et la Souveraineté (ADS), un nouveau mouvement politique qu’ils espèrent plus démocratique et transparent. Cette scission affaiblit considérablement le MTN et met en lumière des critiques de plus en plus récurrentes dans la sphère politique sénégalaise concernant les dérives dynastiques et le manque de transparence au sein des partis.

Le professeur Marie Teuw Niane, jadis respecté pour sa vision de transformation nationale, se retrouve face à une crise majeure qui pourrait redéfinir l’avenir de son parti. Tandis que l’ADS émerge, le MTN semble sur le point de perdre son unité et peut-être son influence.

Amadou Bâ revient sur sa défaite à la présidentielle de 2024 et critique l’implication de Macky Sall

Pour la première fois depuis l’élection présidentielle de mars 2024, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, tête de liste de Jamm ak Njarin, a brisé le silence concernant les raisons de sa défaite. Invité sur les ondes de la Radio Fulfuldé de RFI, il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il perçoit comme des manœuvres orchestrées en coulisses par l’ancien président Macky Sall, qui aurait contribué à sa défaite.

Désigné candidat de la majorité pour l’élection, Amadou Bâ est clair : selon lui, Macky Sall porte une grande part de responsabilité dans l’échec de sa campagne. Malgré l’appui supposé de la majorité, Bâ estime que certains éléments proches du pouvoir ont œuvré en sa défaveur. L’ancien Premier ministre, visiblement frustré par cette situation, a affirmé que l’ingérence de l’ancien chef de l’État a été un obstacle déterminant pour sa candidature. Cette prise de position publique pourrait bien refléter des tensions internes au sein de la majorité, divisée et fragilisée par les dynamiques de pouvoir et les rivalités internes.

Amadou Bâ a également fait des révélations sur des manœuvres supposées de ses détracteurs au sein de son propre camp, qui auraient insinué qu’il serait en connivence avec le leader de l’opposition, Ousmane Sonko. « Comment peut-on être un ministre de la République et être de connivence avec l’opposant Ousmane Sonko ? » a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM, visiblement agacé par ces accusations. En suggérant que certains membres de la majorité ont insinué qu’il entretenait des liens avec Sonko, Amadou Bâ semble dénoncer des tentatives pour miner sa crédibilité auprès de l’électorat pro-gouvernemental.

Le discours d’Amadou Bâ marque un tournant dans la scène politique sénégalaise. En critiquant ouvertement Macky Sall et son camp, il pose un jalon clair pour un retour politique qui pourrait prendre des allures d’affrontement direct avec ceux qui l’ont écarté du pouvoir. Dans une période où le Sénégal connaît des mouvements de transformation sociale et politique, les propos de l’ancien Premier ministre risquent de raviver les débats et polariser encore davantage le paysage politique.

En conclusion, cette intervention médiatique d’Amadou Bâ montre la complexité des alliances et des tensions au sein du pouvoir. Alors que le pays se remet de cette élection présidentielle, il reste à voir si cette prise de parole contribuera à renforcer son image de leader ou s’il y perdra des soutiens essentiels pour l’avenir de son parcours politique.

Ousmane Sonko en tournée dans le Sine : un appel à la jeunesse pour développer l’économie locale de Fatick

Dans le cadre de sa tournée nationale, la caravane du parti Pastef, conduite par son président Ousmane Sonko, a fait escale ce mardi dans la région du Sine, plus précisément à Fatick. Sonko a profité de cette occasion pour s’adresser directement à la jeunesse, appelant celle-ci à jouer un rôle central dans le développement économique de la région et, par extension, dans celui du Sénégal.

Pour Ousmane Sonko, Fatick détient le potentiel pour devenir une métropole régionale. Située dans le Sine-Saloum, une région riche en ressources naturelles et culturelles, cette ville peut, selon lui, contribuer de manière significative à l’économie sénégalaise si les infrastructures et les filières économiques locales sont développées.

« Fatick doit jouer son rôle dans le développement économique du Sénégal », a-t-il martelé devant un public de jeunes enthousiastes et engagés. Sonko a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles de la région pour atteindre cet objectif ambitieux.

Dans sa vision de développement pour Fatick, Sonko accorde une attention particulière à la filière du sel, une ressource abondante dans la région grâce aux marais salants du Sine-Saloum. Il estime que cette industrie, encore peu exploitée, pourrait générer des emplois pour la jeunesse et renforcer l’économie locale.

L’idée serait de structurer et de moderniser cette filière, en investissant dans les techniques de production, de transformation et de commercialisation. Cela permettrait de diversifier l’économie locale, tout en offrant des opportunités d’emplois stables pour les jeunes de Fatick. Il a également évoqué la possibilité d’un soutien gouvernemental pour les projets liés à cette filière, ce qui pourrait créer un véritable écosystème économique autour de l’exploitation du sel.

Dans son discours, Sonko a insisté sur le rôle central de la jeunesse dans ce processus de transformation. Pour lui, les jeunes de Fatick ne doivent plus être contraints de quitter leur région pour chercher du travail dans les grandes villes. Au contraire, ils peuvent devenir des acteurs clés du développement local, en s’impliquant activement dans les projets économiques de leur région.

Sonko a ainsi encouragé les jeunes à développer des compétences techniques et entrepreneuriales, nécessaires pour tirer parti des potentialités de Fatick. Il a également souligné l’importance d’une éducation adaptée aux réalités économiques locales, qui inclurait la formation aux métiers du sel, de l’agriculture et des technologies modernes.

La vision de Sonko pour Fatick repose sur une approche intégrée du développement économique, où chaque ressource naturelle de la région est optimisée pour créer de la valeur ajoutée. En faisant de Fatick un pôle économique à part entière, le leader de Pastef espère contribuer à réduire les inégalités régionales et à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes Sénégalais.

Cet appel vibrant à la jeunesse a suscité l’enthousiasme de nombreux jeunes de Fatick, prêts à relever le défi.

Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

Kaolack : Appui aux apprenants du PF2E en équipements de protection individuelle

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a réceptionné ce mardi un important lot d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux apprenants du Programme de formation école-entreprise (PF2E) de la région.

Selon Babacar Diouf, inspecteur de spécialité en sciences économiques à l’académie de Kaolack, « l’apprenant doit se protéger pour effectuer la formation pratique, afin d’éviter les risques liés aux maladies, brûlures et blessures. Nous souhaitons que l’apprenant, dès sa formation, prenne conscience de tous ces risques », a-t-il souligné.

En effet, trois métiers ont été ciblés : la transformation de produits agroalimentaires, la menuiserie et la cuisine, chacun comportant des risques pouvant entraîner des dommages importants. Ainsi, des sacs contenant des gants, des casques, des lunettes, des chaussures de sécurité, des masques et des blouses ont été distribués afin de permettre à ces apprenants d’exercer leurs métiers dans de bonnes conditions. Ces jeunes passent 80 % de leur temps en entreprise pour la formation pratique et 20 % à l’école de formation pour la théorie.

« Ces équipements permettront aux apprenants d’être en sécurité car ils évoluent dans un environnement de formation pratique relativement risqué. Nous les soutenons afin qu’ils puissent évoluer en toute sécurité grâce à un suivi pédagogique », a déclaré Mahmoud Konté, chef d’antenne du PF2E, au nom de Madame Diéguane Wane Ly, la coordinatrice nationale du programme, qui a pris l’initiative d’accompagner ces apprenants et de les sensibiliser pour qu’ils puissent suivre leur formation dans de bonnes conditions.

Attaque du siège de Taxawu Sénégal : la police de Dieuppeul mène l’enquête après une attaque audacieuse

Dans un climat de tensions électorales grandissantes, le siège de la coalition Taxawu Sénégal, situé à Sacré-Cœur-2, a été la cible d’une attaque nocturne orchestrée par une dizaine de jeunes armés de cocktails Molotov. L’incident s’est produit le lundi 28 octobre, plongeant la permanence dans le chaos.

Les assaillants, capturés par les caméras de surveillance, ont fait irruption soudainement. Après avoir causé d’importants dégâts aux véhicules stationnés devant le siège, ils ont allumé un incendie. Sur place, le vigile principal et quatre gardes rapprochés dormaient et n’ont pu que constater l’ampleur des dommages après le raid. Les policiers de Dieuppeul, alertés peu après 5h du matin, se sont rendus rapidement sur les lieux aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à contenir les flammes menaçant le premier étage du bâtiment.

Les premières constatations montrent des dégâts importants, notamment dans deux bureaux où des t-shirts de la coalition « Samm sa kaddu » et des flyers ont été retrouvés. Selon des témoignages recueillis auprès des vigiles, les assaillants auraient utilisé des cocktails Molotov avant de prendre la fuite à pied, laissant derrière eux un véhicule endommagé par des projectiles.

Cet incident survient dans un contexte tendu, quelques heures seulement après des affrontements entre partisans de différentes coalitions autour du siège de Taxawu Sénégal, nécessitant une intervention policière pour disperser les groupes.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre factions politiques devient préoccupante. La police de Dieuppeul a intensifié ses efforts pour identifier les assaillants et faire la lumière sur cette attaque. En plus d’évaluer l’impact de cette escalade de violence sur le processus électoral, les autorités de sécurité souhaitent prendre des mesures afin de garantir un climat apaisé pour le reste de la campagne.

Campagne législative à Mbour : Ousmane Sonko plaide pour une renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne

Lors du deuxième jour de campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, a choisi Mbour, un haut lieu de la pêche sénégalaise, pour aborder la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. Devant une foule majoritairement composée de jeunes pêcheurs, Sonko a partagé la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et membre de Pastef, pour une gestion stratégique et durable de ce secteur essentiel à l’économie sénégalaise.

Ousmane Sonko a mis en lumière les failles des accords actuels avec l’Union européenne, qui, selon lui, ne servent pas les intérêts des pêcheurs sénégalais et de l’économie locale. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, rappelant que le président Faye, dès le début de son mandat, avait pris les devants en rencontrant le représentant de l’Union européenne à Dakar pour poser les bases d’une renégociation nécessaire des termes de coopération. À quelques semaines de l’expiration des accords actuels, Sonko a souligné que le gouvernement entendait œuvrer pour des conditions plus justes, visant à privilégier le Sénégal dans l’exploitation de ses ressources maritimes.

Le responsable de Pastef a insisté sur l’importance de sécuriser un nouvel accord garantissant au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, estimant que les ressources halieutiques du pays doivent bénéficier aux Sénégalais en priorité. En ce sens, il a salué les premières initiatives de transparence de l’administration en place, qui a publié pour la première fois en six mois une liste exhaustive des navires, sénégalais et étrangers, exploitant les eaux nationales. Cet effort vise à mieux encadrer les activités de pêche et à préserver les stocks de poissons pour les générations futures.

Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko a évoqué la nécessité de renforcer la souveraineté économique dans le secteur de la pêche, en garantissant des débouchés durables et en créant de meilleures conditions de travail pour les travailleurs locaux. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté, en appelant les jeunes à voir leur avenir dans leur pays, fort d’une nouvelle politique maritime centrée sur leurs besoins et leur avenir.

Dans un contexte où la campagne législative s’intensifie, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne s’inscrit dans la volonté de Pastef de promouvoir les intérêts nationaux dans les négociations internationales. La démarche reflète l’ambition du parti de prioriser la souveraineté économique et de faire de la pêche un pilier du développement local, au bénéfice des communautés sénégalaises qui en dépendent.

Kaolack : Les personnes en situation de handicap veulent participer au développement du pays et invitent les Sénégalais à voter pour la liste « Defar Sa Gokh »

« Il est important que toutes les couches de cette population, notamment celles en situation de handicap, à travers la fédération des personnes en situation de handicap, puissent contribuer au développement du pays. Nous voulons renforcer le plaidoyer, le lobbying et l’implication de toutes les personnes en situation de handicap dans la dynamique de développement. Tout le monde parle d’inclusion sociale dans les programmes politiques, de développement économique et social. Il est donc essentiel de traduire ces discours en actions concrètes, en acceptant et en soutenant les personnes en situation de handicap », a expliqué Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » de Adama Faye, lors de son intervention face à la presse ce mardi.

« Bien que des progrès aient été réalisés dans les domaines social et économique, il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial que, dans ce contexte, les populations accompagnent ces personnes qui souhaitent s’épanouir et participer à l’effort de développement. Depuis douze ans, les politiques du Sénégal intègrent des discours sur l’inclusion sociale et le potentiel humain. Aujourd’hui, avec la nouvelle alternance, le développement du potentiel humain est placé au cœur de l’agenda vers l’horizon 2050 », a rappelé M. Mbaye.

Ce potentiel humain englobe les 18 millions de Sénégalais, y compris les personnes en situation de handicap. Il est donc important que la société adopte un regard inclusif et accepte de vivre dans la diversité, en accompagnant cette partie de la population dans sa participation au développement économique et social. Pour toutes ces raisons, nous invitons les Kaolackois, ainsi que tous les Sénégalais, à voter pour la liste « Defar Sa Gokh » le 17 novembre 2024″, a conclu Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » à Kaolack.

LEGISLATIVES 2024 A LOUGA

Un réel danger pése sur le Pastef avec le duo Fatoumata Binetou Rassoul Diallo et Pape Oumar Sarr

À Louga, une troisième voie qui se veut exemplaire entre la coalition FARLOU du maire de Louga Moustapha Diop et la Coalition Pastef que dirige Abdou Lahad Ndiaye se positionne.
On aurait pensé que la dualité allait être de mise dans la capitale du Ndiambour. Que Nenni ! En effet, une troisième voie s’est vite positionnée comme une alternative à cette dualité. Dirigée par la dame Fatoumata Binetou Rassoul Diallo et le technicien aménagiste Pape Oumar Sarr, cette troisième voie a fini de s’imposer. Le duo fonde sa légitimité sous la tutelle de la Coalition “Kiraay ak Natangué” de l’ancien Ministre Birima Mangara. Mais ce qui fait la particularité de ce duo, c’est qu’il est animé par deux responsables politiques lougatois connus pour avoir participé à plusieurs joutes électorales. Fatoumata Binetou Rassoul Diallo a été la principale dirigeante des femmes du Mouvement Dolly de Mamour Diallo. Depuis qu’elle a quitté le Mouvement, elle s’est engagée dans des actions sociales, alliant du coup aides et formations des femmes. Cela lui a valu un capital sympathie qui pourrait lui être utile le 17 Novembre prochain. Son Mouvement Missal engrange de jour en jour des ralliements venant surtout des clans de Mamour Diallo et de Moustapha Diop, le Maire de Louga. C’est dire qu’elle peut être un réel danger pour le Pastef dont on pense qu’il est favori. Si Mme Diallo constitue un challenge pour les législatives dans la commune de Louga, son co-listier Pape Oumar Sarr pourrait également se prévaloir de ses relations professionnelles dans le département pour gagner des points. Professeur, universitaire, Pape Oumar Sarr, membre fondateur de PERA Yessal Taxawaay, avait participé aux dernières locales et compte aujourd’hui des conseillers municipaux et départementaux alors qu’il venait juste de s’installer dans le landernau politique lougatois. Entre temps, il a pu agrandir son champ d’actions par un maillage intelligent qui lui donne un poids politique certain entre Keur Momar Sarr, Léona et Sakal.
De leurs discours politiques, on peut retenir pour l’essentiel que le tandem met l’accent sur l’entrepreunariat, l’équité et la justice : “Nous prônons des propositions en faveur de la prise en compte du Lac de Guièrs dans la loi sur le contenu local mais également des mesures juridiques de respect de l’environnement , du cadre de vie et des mesures fortes de coercition contre ces abus qui torpillent les décisions de l’autorité” précise le duo. Autant d’idées qui pourraient balancer les électeurs lougatois en leur faveur.
A.S

Abass Fall dément les rumeurs de convocation par la Section de Recherches

L’ancien député Abass Fall, également tête de liste de Pastef dans le département de Dakar, a récemment fait l’objet de rumeurs quant à une supposée convocation par la Section de Recherches. Ces spéculations circulaient depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux, suscitant interrogations et inquiétudes parmi ses partisans.

En réponse, Abass Fall a tenu à clarifier la situation en publiant un message sur ses plateformes sociales, démentant formellement avoir reçu une quelconque convocation. « Contrairement à une information qui circule dans la presse et sur les réseaux sociaux, je n’ai reçu, à ce jour, aucune convocation », a-t-il affirmé avec assurance.

Loin d’être perturbé par ces rumeurs, Abass Fall a assuré ses sympathisants de son engagement et de sa détermination à poursuivre la campagne électorale « dans la sérénité et en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises ». Ce démenti a également été l’occasion pour lui de rappeler à ses militants et sympathisants l’importance de maintenir le cap dans le calme et le patriotisme, des valeurs qu’il considère comme étant au cœur de leur mouvement politique.

En appelant à la mobilisation pacifique et à l’unité, Abass Fall semble vouloir apaiser les tensions qui pourraient résulter de cette situation. Son message a résonné parmi ses soutiens, nombreux à afficher leur solidarité sur les réseaux sociaux.

Retour incertain de Macky Sall : que cache sa décision de rester à l’étranger ?

Alors que son retour au Sénégal était attendu pour jeudi prochain, Macky Sall vient d’annoncer qu’il n’est pas encore prêt à rentrer au pays. Dans une interview accordée à RFI Fulbe, l’ancien président sénégalais a expliqué que “le retour au Sénégal n’est pas à l’ordre du jour pour le moment”, un message qui risque de décevoir ses nombreux partisans impatients de le revoir sur le terrain.

Macky Sall a justifié sa décision en évoquant une forme de tradition dans la transition politique. Selon lui, “quand un président est méprisé au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs de bien dérouler”. Son choix de rester en retrait s’inscrit donc dans cette logique de respect pour le processus de succession politique.

Une pression de ses alliés pour revenir en politique

Si Macky Sall reste à distance, il n’ignore pas pour autant la situation politique au Sénégal. Ses alliés l’ont exhorté à revenir pour diriger la liste de la coalition Takku Wallu lors des prochaines élections. Dans son interview, il a exprimé une certaine inquiétude quant à la gestion du nouveau régime, qui, selon lui, n’aurait pas apporté de réels changements sept mois après son arrivée au pouvoir : “Nous avons peur que si rien n’est fait, cela devienne difficile pour les Sénégalais”, a-t-il affirmé, laissant entendre qu’il pourrait éventuellement reprendre un rôle actif pour aider à redresser la situation du pays.

Face à la transhumance politique, une réaction mesurée

Macky Sall a aussi abordé la transhumance de certains cadres de son parti, l’Alliance pour la République (APR), vers le Pastef d’Ousmane Sonko, un phénomène qui fait couler beaucoup d’encre au Sénégal. Sans se montrer alarmé, il a affirmé ne pas être surpris par ces défections, tout en minimisant leur impact : “Cela pourrait peut-être créer une situation de découragement, mais je ne pense pas que cela puisse affecter nos activités politiques”, a-t-il déclaré. En restant confiant, Macky Sall a insisté sur le fait que le choix final appartient aux électeurs sénégalais.

Une campagne à distance pour Macky Sall, contrairement à Ousmane Sonko

Bien que tête de liste de la coalition Takku Wallu, Macky Sall a opté pour une approche de campagne éloignée, en contraste avec celle d’Ousmane Sonko, qui parcourt activement les régions du Sénégal pour mobiliser les électeurs. Depuis le Maroc, où il est actuellement établi, Macky Sall privilégie les réseaux sociaux et les appels téléphoniques pour mener campagne.

Ce choix stratégique lui permet de garder une certaine distance tout en demeurant influent dans le débat politique sénégalais. Reste à voir si cette méthode, moins conventionnelle, réussira à mobiliser suffisamment de soutiens pour la coalition Takku Wallu et influencer les résultats de l’élection à venir.

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition « And Bessal Sénégal », défie Ousmane Sonko et critique Amadou Bâ

Abdoulaye Sylla, tête de liste de la coalition « And Bessal Sénégal » et candidat à la dernière élection présidentielle du 24 mars, a lancé un défi direct à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Sylla a proposé un débat public avec Sonko, affirmant que son expérience de businessman lui permettrait de démontrer une meilleure compréhension des mécanismes de création de richesse et de valeur ajoutée. Dans une déclaration audacieuse, il a déclaré : « Qu’il accepte de débattre avec moi, je vais lui montrer qu’il n’a rien compris. Le Businessman que je suis va lui montrer comment on crée de la richesse et de la valeur ajoutée. »

Ce défi intervient dans un contexte politique intense où plusieurs candidats cherchent à se positionner face à Sonko, une figure incontournable de l’opposition sénégalaise. La proposition de débat de Sylla pourrait attirer l’attention des électeurs, en mettant en avant son approche économique et sa vision pour la croissance du Sénégal. Sylla semble ainsi vouloir se démarquer par son pragmatisme économique, contrastant avec le discours de Sonko axé principalement sur la gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption.

En plus de son défi lancé à Sonko, Abdoulaye Sylla s’en est également pris à l’ancien Premier ministre Amadou Bâ. Selon lui, « le temps de Amadou Bâ est révolu », affirmant que ce dernier, ayant déjà bénéficié des ressources et opportunités que lui a offertes le Sénégal, devrait maintenant se retirer de la scène politique pour laisser place à une nouvelle génération de leaders.

Cette double attaque de Sylla, à la fois envers Sonko et Amadou Bâ, marque une volonté de repositionnement dans l’arène politique sénégalaise. Avec ces déclarations, Sylla semble vouloir incarner un leadership différent, fondé sur l’expérience économique et la promesse d’une meilleure gestion des ressources du pays. Reste à voir si Sonko répondra à cet appel au débat et si cette stratégie de Sylla saura convaincre les électeurs à quelques mois des prochaines échéances électorales.

En conclusion, les propos de Sylla pourraient agiter la scène politique et créer un débat sur les compétences et les orientations des différents candidats. Sa promesse de « montrer comment on crée de la richesse » fait écho aux aspirations de nombreux Sénégalais pour un avenir plus prospère.

Amadou Ba à Soumbédioune : Promesses de soutien aux travailleurs de la Médina

En campagne dans les rues animées de la Médina, Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarim, a profité d’une halte à Soumbédioune pour s’adresser directement aux habitants, notamment aux travailleurs des secteurs informel et de la pêche. L’ancien Premier ministre, accompagné du maire de la Médina, Bamba Fall, a promis un soutien financier aux marchands ambulants, aux conducteurs de Jakarta (motos-taxis) et aux pêcheurs, espérant mobiliser leur soutien en vue des prochaines élections législatives.

Face à un groupe attentif de marchands et de travailleurs informels, Amadou Ba a critiqué le gouvernement en place, qu’il accuse d’inertie et d’incompétence. Il a dépeint son programme comme une alternative plus dynamique, orientée vers des résultats concrets pour la population. « Ceux qui dirigent le pays sont lents et incompétents », a-t-il martelé, faisant écho aux frustrations ressenties par de nombreux Sénégalais.

L’ancien Premier ministre a annoncé des projets spécifiques pour faciliter l’accès aux financements des travailleurs de la Médina. Les marchands ambulants, qui constituent une part essentielle du tissu économique local, pourraient ainsi bénéficier de lignes de crédits dédiées, destinées à les aider à développer leurs activités. Ce soutien financier s’étendrait également aux conducteurs de Jakarta, qui jouent un rôle clé dans la mobilité urbaine de la Médina.

Amadou Ba a aussi tendu la main aux pêcheurs de Soumbédioune et aux mareyeuses, ces femmes chargées de la transformation et de la commercialisation des produits de la pêche. Il a promis de mettre en place des dispositifs pour renforcer leurs moyens de subsistance et améliorer leurs conditions de travail. Les mareyeuses, souvent confrontées à des difficultés d’accès aux équipements et à des conditions précaires, pourraient ainsi bénéficier de nouveaux outils pour développer leurs activités.

La caravane d’Amadou Ba à Soumbédioune a rassemblé un grand nombre d’habitants de la Médina, témoignant de l’engouement que suscite sa candidature. En promettant des réformes et un accompagnement financier, il ambitionne de faire de Jam Ak Njarim une voix de changement pour ceux qu’il estime oubliés par les politiques actuelles.

À l’approche des élections législatives, l’engagement d’Amadou Ba auprès des travailleurs informels et des pêcheurs pourrait s’avérer décisif pour mobiliser des électeurs aspirant à un changement tangible dans leur quotidien.

Ousmane Sonko intensifie son offensive contre Amadou Ba lors d’un meeting à Mbour

Lors d’un meeting tenu le lundi 28 octobre 2024 à Mbour, le candidat à la présidence Ousmane Sonko a lancé de nouvelles accusations à l’encontre de son principal adversaire, Amadou Ba, remettant en question son intégrité. Le leader du Pastef affirme que Ba, qui prône une transparence sans faille, serait impliqué dans des affaires troubles révélées par des rapports de l’inspection générale d’État (IGE) et par le dossier controversé des 94 milliards de francs CFA.

Pour Sonko, des preuves concrètes existent et seront bientôt mises à la disposition du public. Selon lui, ces rapports épinglent Amadou Ba pour des pratiques qu’il juge « compromettantes ». Le rapport de l’IGE et celui sur les 94 milliards contiendraient, d’après Sonko, des informations qui ternissent l’image de transparence et de probité que revendique Ba, actuel chef de file de la coalition Jam AK Ndierin.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte électoral marqué par des échanges tendus entre les deux figures politiques. L’enjeu pour Sonko est d’instiller le doute quant à la sincérité et à l’intégrité de son adversaire, alors que la question de la transparence devient un thème central de la campagne.

Outre les accusations de corruption, Ousmane Sonko a critiqué la réticence apparente d’Amadou Ba à débattre publiquement. Sonko déplore qu’en dépit de ses déclarations assurées, Ba refuse un véritable face-à-face. « Il feint d’en piaffer d’impatience », ironise Sonko, interprétant cette attitude comme un manque de courage de la part de l’ancien ministre des Finances.

Pour Sonko, ce refus de débat constitue une tentative d’éviter des questions délicates qui pourraient mettre à mal la réputation de Ba. Ce dernier, toutefois, se défend de tout acte répréhensible et continue de se présenter comme un candidat attaché à la transparence.

Ces accusations marquent un tournant dans la campagne, mettant en lumière les divergences de style et de stratégie entre Sonko et Ba. Alors que Sonko prône une campagne sans concession, basée sur la transparence et la redevabilité, Ba s’efforce de maintenir une image de sérénité face aux critiques. Reste à voir si ces nouvelles accusations influenceront les électeurs indécis ou si elles provoqueront une réponse de la part d’Amadou Ba dans les jours à venir.

En attendant, les regards se tournent vers la publication éventuelle des rapports mentionnés par Sonko, qui pourraient avoir des répercussions décisives sur la perception publique des deux candidats.

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

Kaolack / Élections législatives anticipées : La coalition Takku Wallu Sénégal dénonce le tâtonnement du pouvoir en place

« En ce moment vital pour notre démocratie, nous sommes reconnaissants d’être ici pour œuvrer ensemble pour l’avenir de notre cher département et de notre nation. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous les membres de la coalition Takku Wallu Sénégal, en particulier aux leaders qui ont fait le choix courageux et éclairé de s’unir pour trouver des solutions aux problématiques auxquelles notre cher pays est confronté », a expliqué Ahmeth Youssouf Benzallou, tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, lors d’un point de presse organisé ce lundi. « Cette décision d’union est un acte fort, révélant une vision partagée pour un avenir meilleur, et elle incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité qui nous anime tous. J’encourage chaque responsable politique et militant à poursuivre cet élan unitaire avec détermination, car ensemble, nous serons plus forts », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs lancé un appel à tous les jeunes de Kaolack pour voter pour la liste Takku Wallu Sénégal. « Notre engagement est clair : faire face sans relâche pour apporter des solutions urgentes aux maux de la région de Kaolack. C’est avec courage et détermination que nous œuvrerons pour le développement et la prospérité de notre chère Kaolack. »

Prenant la parole, Madame Aissatou Ndiaye a souligné : « Macky Sall a réalisé d’énormes progrès qu’aucun président avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf, n’a pu accomplir. Les infrastructures qu’il a construites en témoignent. Les ponts, le Bus Rapid Transit, le Train Express Régional sont autant de réalisations qui montrent que son bilan est plus que satisfaisant », a déclaré la mairesse de Ndiaffate, également candidate aux élections législatives anticipées dans le département pour la coalition Takku Wallu Sénégal.

Devant les militants, elle a indiqué que « la population souffre de la faim, de la soif, et du faible pouvoir d’achat. C’est une situation très difficile pour le Sénégal. » Elle a également évoqué le non-respect de la constitution par le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Selon elle, les jeunes, qui attendaient beaucoup des projets annoncés en leur faveur, n’ont plus d’espoir envers le pouvoir en place, en raison notamment de la hausse du taux de l’immigration clandestine.

Le Ministère de l’Intérieur appelle à la retenue et au respect des valeurs démocratiques pour les législatives de novembre 2024

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal a émis un communiqué, relayé par Dakaractu, incitant les responsables politiques à promouvoir un climat de calme et de responsabilité. Cet appel s’adresse aussi bien aux leaders de partis politiques qu’aux coalitions de partis engagés dans cette campagne électorale. Le ministère souligne l’importance du respect des valeurs démocratiques et de la cohésion sociale pour garantir une période électorale paisible et respectueuse des droits de tous.

Le ministère, en tant que garant de la sécurité publique, a réaffirmé son engagement à veiller à la sûreté de chaque citoyen tout au long de cette période sensible. « Des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vise à rassurer la population en garantissant que des mesures appropriées seront prises pour que chacun puisse exprimer ses choix politiques sans crainte, dans un environnement pacifique et sécurisé.

Dans le même élan, le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, en vue de favoriser une campagne digne et exemplaire. L’institution met l’accent sur la responsabilité collective envers la stabilité démocratique, soulignant que cet engagement est le fondement d’une démocratie stable et respectée au Sénégal.

Enfin, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré sa mobilisation en faveur d’une campagne électorale sécurisée pour l’ensemble de la population. À travers ce communiqué, l’objectif est de maintenir un climat de sérénité et d’encourager un processus électoral respectueux et pacifique, contribuant ainsi à renforcer la démocratie sénégalaise.

1000 milliards sur le compte d’un dignitaire de l’ancien régime : des experts bancaires dénoncent une « révélation » sans fondement

En pleine campagne électorale, les déclarations frappantes se succèdent pour attirer l’attention de l’électorat. C’est le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, qui a récemment affirmé lors d’un meeting à Thiès qu’un ancien dignitaire de l’ex-régime de Macky Sall détiendrait un compte bancaire rempli de 1000 milliards de francs CFA. Une déclaration qui a suscité l’émoi parmi les Sénégalais, mais qui, selon des spécialistes bancaires, serait irréaliste.

Dans un contexte où des règles strictes encadrent les opérations bancaires au Sénégal, plusieurs banquiers jugent cette affirmation fallacieuse. Pour justifier leurs doutes, ils rappellent qu’un dépôt de plus de cinq millions de francs CFA sur un compte doit obligatoirement être signalé et justifié. En cas de doute, la banque est tenue de transmettre ces informations à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Les professionnels du secteur bancaire expliquent également qu’il est impossible qu’un compte privé dépasse un seuil de 10 milliards de francs CFA, et que la somme avancée par Sonko serait tout simplement inconcevable dans un pays aux ressources limitées comme le Sénégal. « Aucune banque locale ne pourrait gérer un montant aussi colossal », soutient un cadre bancaire.

Les données de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) confirment cette perspective. En 2023, les banques de l’Union monétaire ouest-africaine ont totalisé un dépôt de 2 679 milliards de francs CFA, contre 3 867 milliards l’année précédente. Ce chiffre inclut les fonds de toutes les banques sénégalaises, soulignant l’invraisemblance d’un dépôt individuel de 1000 milliards.

Un économiste consulté par Dakaractu émet également des réserves sur la déclaration de Sonko : « C’est un discours de campagne ; les promesses et annonces en cette période sont souvent à prendre avec précaution », observe-t-il. La somme avancée, qui représenterait environ un cinquième du budget national, serait excessivement disproportionnée pour être détenue par une seule personne.

Ainsi, en période électorale, cette « révélation » semble relever davantage de la stratégie politique que de la réalité financière.

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La CNDH lance « Woté Ci Jam » pour des élections apaisées

Alors que la campagne électorale a débuté au Sénégal, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) exprime déjà son inquiétude face aux premières violences verbales constatées. Sous la direction de la professeure Amsatou Sow Sidibé, la CNDH a ainsi mis en place l’initiative « Woté Ci Jam » pour promouvoir des élections pacifiques et un climat de tolérance.

Cette campagne repose sur plusieurs mesures, notamment un programme de suivi des médias pour observer les discours diffusés tout au long de cette période électorale. Jakob Sêq Ngom, chargé de programme à la CNDH, a présenté ce projet lors de la matinale Salam Sénégal, soulignant que ce monitoring vise à surveiller les propos tenus dans les médias afin d’encourager un discours respectueux et constructif.

Grâce à cette démarche, la CNDH souhaite prévenir les débordements et garantir que le débat électoral reste centré sur les idées plutôt que sur les tensions, permettant ainsi aux citoyens de voter en toute sérénité.

Attaque du siège de son parti : Khalifa Ababacar Sall annonce une plainte

Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu », a fermement dénoncé l’attaque violente perpétrée contre le siège de son parti politique. Face à la presse ce lundi, l’ancien maire de Dakar a qualifié cet acte de « dangereux, grave, lâche, criminel et horrible » en constatant les dégâts par lui-même.

Visiblement affecté, Khalifa Sall a exprimé son incompréhension : « Qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles », a-t-il déclaré avec un ton dur. Selon ses explications, l’attaque a été particulièrement choquante car, au moment des faits, des personnes dormaient dans le bâtiment. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus d’électricité, et la voiture d’un voisin a été endommagée », a-t-il précisé.

Les caméras de surveillance ont capté l’incident, révélant la présence d’une trentaine d’assaillants. Fort de ces informations, Khalifa Sall a annoncé son intention de porter plainte, assurant qu’il ne laissera pas cette affaire sans suite. Il a également interpellé les autorités étatiques, estimant que ces dernières doivent « prendre leurs responsabilités et garantir la sécurité de tous ». Pour lui, la campagne électorale devrait rester un espace de débat d’idées, sans place pour la violence.

Il a conclu en appelant à la retenue de toutes les parties impliquées, rappelant que la confrontation des idées doit primer sur les affrontements physiques, et a exhorté ses partisans à ne pas répondre à cette agression par des actes de violence.

1er jour campagne électorale : Mouhamadou Madana Kane, de la coalition Dundu, appelle les Sénégalais à une « Assemblée nationale de rupture »

À l’occasion du lancement de sa campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Mouhamadou Madana Kane, tête de liste nationale de la coalition Dundu, a exprimé des préoccupations profondes quant à l’état actuel du Sénégal. Dans un discours passionné, il a plaidé pour une transformation radicale du système politique, soulignant que le pays est à un tournant décisif qui nécessite l’engagement des citoyens pour une gouvernance responsable et équitable.

Kane a dressé un constat alarmant de la situation socio-économique du pays, affirmant que les Sénégalais continuent de vivre dans des conditions difficiles malgré les promesses d’un changement radical suite aux dernières élections présidentielles. « Le Sénégal est à la croisée des chemins, et tous les pans de la société montrent des signes de déliquescence. Sept mois après l’arrivée d’un nouveau gouvernement, nous devons reconnaître que les conditions de vie des Sénégalais n’ont pas réellement changé, » a-t-il déclaré.
Les défis demeurent nombreux : des inondations récurrentes aux hausses des prix des biens de première nécessité, en passant par l’accès limité aux soins de santé et au financement. Kane a particulièrement insisté sur le sort des jeunes, qui continuent de prendre des risques insensés pour fuir le pays dans l’espoir d’une vie meilleure. « Les jeunes prennent encore les pirogues pour fuir les difficultés, les femmes peinent à accéder aux financements, et les personnes âgées rencontrent des problèmes pour se soigner, » a-t-il déploré.
Pour Kane, il est impératif de rompre avec les anciennes pratiques qui ont conduit à la situation actuelle. Il a dénoncé les alliances contre nature au sein des coalitions politiques, où des adversaires d’hier se retrouvent à défendre des intérêts communs au détriment des préoccupations des Sénégalais. « Nous devons être conscients que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui étaient dans l’opposition hier et ont promis beaucoup de choses. Mais où sont ces promesses? » s’est-il interrogé.
En tant que leader de la coalition Dundu, Kane se présente comme un acteur du changement et appelle à la vigilance des électeurs. « Il est urgent que les Sénégalais prennent conscience de leur pouvoir et de leur responsabilité dans le choix de leurs représentants, » a-t-il souligné. Il appelle à une Assemblée nationale qui ne soit pas simplement une extension du pouvoir exécutif, mais un véritable contre-pouvoir capable de défendre les intérêts du peuple.
L’idée centrale de Kane est celle d’une « Assemblée nationale de rupture ». Selon lui, une telle assemblée doit être composée de représentants qui comprennent les réalités du pays et qui sont prêts à travailler pour le bien-être des Sénégalais. « Nous avons besoin de députés intègres, compétents et engagés à défendre les intérêts de leurs concitoyens. Notre mission sera de voter des lois qui répondent aux besoins des Sénégalais et non aux intérêts personnels de certains, » a-t-il affirmé.
Kane a insisté sur le fait que l’avenir du pays dépend d’un renouvellement des visages et des idées à l’Assemblée nationale. « Ceux qui étaient au pouvoir pendant les douze dernières années ne peuvent pas être les mêmes personnes à qui nous confions l’avenir du pays. Nous devons voter pour des personnes qui ont fait leurs preuves et qui sont prêtes à relever les défis actuels, » a-t-il ajouté.
À l’approche des élections, Kane lance un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent pleinement dans ce processus électoral. « Les élections législatives ne doivent pas être vues comme un simple exercice démocratique, mais comme une opportunité historique de changer notre trajectoire, » a-t-il déclaré. Il exhorte chaque citoyen à réfléchir à l’importance de son vote et à l’impact qu’il peut avoir sur le destin du pays.
« Nous avons la chance de créer une belle surprise le 17 novembre, en élisant une Assemblée nationale qui sera réellement à l’écoute des préoccupations des Sénégalais. Je vous demande de nous soutenir, de croire en nous et de faire entendre votre voix, » a-t-il conclu.
En somme, le discours de Mouhamadou Madana Kane est un appel à la mobilisation et à la prise de conscience collective. Il rappelle que le changement ne viendra pas de la seule volonté des politiciens, mais de l’engagement actif des citoyens à choisir des représentants qui auront à cœur de défendre leurs intérêts. À l’aube des élections, les Sénégalais sont invités à se poser la question : quel avenir souhaitent-ils pour leur pays ? Le choix qu’ils feront le 17 novembre pourrait bien être déterminant pour la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.


M. Coly DIAGNE

Attaque au Siège de Taxawu Sénégal : Khalifa Sall Appelle à la Sérénité et Dénonce une Violence « Meurtrière »

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, s’est rendu ce lundi soir au siège de son parti pour constater les dégâts suite à une attaque perpétrée dans la nuit. Marqué par les violences subies, le leader de Taxawu et ses responsables ont exprimé leurs regrets et dénoncé ce qu’ils qualifient de « tentative meurtrière ». Face à la presse, Khalifa Sall a fermement condamné cette attaque qu’il juge inacceptable et criminelle.

Selon lui, les auteurs de cet acte sont déjà identifiés : « Nous avons toutes les images et savons ceux qui sont à l’origine de cet acte. Ce qu’ils veulent nous imposer est inique et criminel. Il aurait pu y avoir des morts aujourd’hui. » Khalifa Sall, visiblement déterminé, a annoncé le dépôt d’une plainte, assurant que « cet acte ne restera pas impuni ». Interpellant l’État, il a exigé une réaction des autorités face à cette escalade de violence dans le climat politique actuel. « L’État doit prendre ses responsabilités », a-t-il déclaré, ajoutant avec insistance que « les responsables répondront de leur acte ».

Un Appel à la Retenue malgré la Tension

Dans le même sillage, la coalition Sàm Sa Kàddu, alliée de Taxawu Sénégal, semble également avoir identifié les instigateurs de cette attaque. « Nous savons ce qui se passe. Nul besoin de chercher qui sont les auteurs. Nous avons vu et entendu », a dénoncé un de ses porte-paroles, en réitérant l’appel aux autorités pour une réaction rapide.

Malgré la gravité des événements, Khalifa Sall a tenu à rappeler ses militants à la retenue. En appelant au calme, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de sérénité et de responsabilité : « Il faut plus de responsabilité et de sérénité, car la violence n’a pas sa place dans ce champ politique. » Un message clair en faveur d’un débat apaisé dans un contexte politique déjà tendu.

Cette attaque, qui survient à quelques mois des échéances électorales, ajoute une pression supplémentaire sur le climat politique au Sénégal. Les appels de Khalifa Sall et de ses alliés à une réaction de l’État mettent en lumière les tensions croissantes dans le pays, où la sécurité des partis politiques devient une préoccupation de premier plan.

Violence électorale au Sénégal : le siège de Taxawu Sénégal incendié en pleine campagne

La campagne électorale pour les législatives au Sénégal, qui vient à peine de démarrer, est déjà marquée par des actes de violence préoccupants. Ce lundi 28 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été la cible d’une attaque incendiaire. Vers 4 heures du matin, une vingtaine de personnes armées auraient tenté de s’introduire dans les bureaux du siège de la coalition Taxawu Sénégal avant d’y mettre le feu. Bien que les pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels restent à évaluer.

Cet acte survient dans un contexte tendu, marqué par une altercation violente entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu. Dimanche, Abass Fall avait promis une riposte déterminée face aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, déclarant que ses partisans seraient prêts à se défendre par tous les moyens nécessaires. Cette montée de tension fait craindre une escalade de la violence tout au long de la campagne.

L’attaque contre le siège de Taxawu Sénégal et les déclarations de certains leaders politiques signalent une phase critique pour le déroulement pacifique de ces élections. Les autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur, sont interpellées sur la nécessité de renforcer la sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence et garantir un processus électoral sécurisé. Les appels à la responsabilité et à la retenue se multiplient, la population craignant une détérioration de la situation.

Alors que la campagne ne fait que commencer, cet incident révèle un climat de défiance et de rivalités exacerbées entre les partis en lice. La vigilance des forces de l’ordre et une condamnation ferme de ces actes violents sont essentielles pour maintenir la stabilité et éviter que la violence n’entache davantage cette période électorale. La société civile et les observateurs nationaux et internationaux appellent tous les candidats et leurs partisans à faire preuve de responsabilité afin de préserver la paix sociale et de favoriser un climat de compétition saine et respectueuse.

Tensions en campagne électorale : Abass Fall appelle ses partisans à la riposte armée face aux militants de Barthélémy Dias

La campagne électorale sénégalaise prend une tournure inquiétante alors qu’Abass Fall, candidat et membre actif de l’opposition, a exhorté ses partisans à venir armés après une altercation avec les militants de Barthélémy Dias. Cette déclaration, faite ce dimanche 27 octobre, suscite des inquiétudes quant à l’escalade de la violence politique dans le pays.

Suite à une altercation avec des partisans de Barthélémy Dias, Abass Fall, visiblement en colère, a demandé à ses proches de se munir de toutes sortes d’armes, y compris des couteaux, machettes, et autres outils de défense, pour assurer leur sécurité. « Ne laissez derrière vous aucune arme, venez avec toutes vos armes », a-t-il lancé. Il justifie cet appel en affirmant que ses militants auraient été victimes de violence et de vols de la part de ceux du camp opposé. Ce climat de confrontation survient en pleine campagne électorale, où les tensions entre factions rivales s’intensifient.

Abass Fall n’a pas hésité à interpeller le ministre de l’Intérieur, le tenant pour responsable de la sécurité des acteurs politiques. Il accuse les autorités de passivité, ce qui, selon lui, encourage les attaques contre son camp. « Je mets le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités », a-t-il insisté, dénonçant une situation où « l’immunité électorale » serait utilisée pour justifier des actes de violence.

Cet appel de Fall à une riposte armée est d’autant plus préoccupant qu’il vient alimenter une atmosphère déjà tendue, où chaque camp se prépare à défendre ses intérêts par tous les moyens. Bien que la sécurité des candidats et de leurs militants en campagne soit une question légitime, de telles déclarations risquent de favoriser une escalade de la violence.

Face à ce climat, des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au respect des lois électorales afin de préserver la stabilité et la paix sociale au Sénégal. La Commission électorale, ainsi que les forces de l’ordre, pourraient être sollicitées pour renforcer la sécurité durant les événements de campagne et éviter tout débordement susceptible de dégénérer en conflit ouvert.

Ousmane Sonko lance sa campagne électorale à Thiès avec des promesses de transparence et de réformes

Dans un climat politique en pleine ébullition, le Premier ministre Ousmane Sonko a donné le coup d’envoi de la campagne nationale du parti Pastef depuis la région de Thiès, au Sénégal. C’est devant une foule nombreuse qu’il a révélé publiquement le montant de son salaire mensuel, soit 4 300 000 francs CFA. Un acte de transparence qui a suscité l’intérêt du public, rappelant la démarche similaire du président Diomaye Faye, qui avait révélé ses revenus de 4 800 000 francs CFA dans une déclaration de patrimoine.

Ce geste de transparence s’inscrit dans une stratégie de communication visant à asseoir la crédibilité et la proximité d’Ousmane Sonko avec les Sénégalais. Pendant cette caravane électorale, qui s’est déplacée de Keur Ndiaye Lo à Mékhé, en passant par Sangalkam, Tivaouane, et Darou Khoudoss, Sonko a multiplié les rencontres directes avec les populations locales pour écouter leurs préoccupations et réaffirmer ses engagements.

À Darou Khoudoss, l’une des étapes majeures de sa tournée, Sonko a abordé des enjeux cruciaux pour cette région minière, comme l’accès à l’eau et le développement de la production horticole. La question des contrats miniers, particulièrement ceux relatifs au secteur du phosphate, a été un point fort de son discours. Il a annoncé la mise en place d’une « Commission de relecture et de renégociation des contrats » chargée de réviser les accords existants et d’assurer une exploitation plus équitable des ressources naturelles du pays. « Nous avons des solutions concrètes pour cette région », a-t-il déclaré en réponse aux préoccupations des habitants sur ces questions fondamentales.

L’étape de Thiès a également été marquée par des attaques contre l’opposition, que Sonko accuse de privilégier les insultes et la diffamation au lieu du débat d’idées. « Certains ont choisi de faire de la politique par l’invective et la violence verbale, pensant que cela leur gagnera les cœurs des Sénégalais », a-t-il lancé, appelant ses adversaires à éviter la violence et à privilégier le calme dans les échanges politiques. Sonko a affiché une vision à long terme pour son parti, assurant que « Pastef est là pour plus de 50 ans », signifiant ainsi une ambition de stabilité durable pour son mouvement et son équipe.

Le Premier ministre a également évoqué son programme ambitieux, « Sénégal 2050 ». Distinct du Plan Sénégal Émergent (PSE) initié par ses prédécesseurs, ce programme est, selon Sonko, conçu pour anticiper les défis futurs du pays avec des réformes concrètes et de long terme. « Notre programme n’est pas une copie de ce qui a été fait auparavant ; il s’agit d’une vision stratégique pour le Sénégal de demain », a-t-il affirmé, promettant un développement axé sur des solutions pérennes, loin des approches à court terme.

Avec cette campagne, Sonko entend consolider sa place dans le paysage politique sénégalais en offrant une alternative politique axée sur la transparence, la réforme et la gestion responsable des ressources. Les prochaines étapes de la campagne donneront certainement plus de détails sur ses engagements spécifiques et sur la manière dont il compte redessiner l’avenir du Sénégal d’ici 2050.

Abdoulaye Sylla, la figure montante de Touba-Mbacké, mobilise les foules et critique sévèrement le régime en place

Abdoulaye Sylla, figure influente de la coalition And Bessal Sénégal, a fait une entrée remarquée à Mbacké, où un accueil chaleureux et une forte mobilisation l’attendaient. À l’initiative de personnalités locales telles que Serigne Fallou Mbacké, Serigne Saliou Sylla, Sokhna Amy Tine et Abdou Aziz Ndiaye, l’événement a rassemblé une foule importante, attirée par un programme riche en animations. Des artistes populaires tels que Bass Thiounck et Jah Man ont rythmé ce meeting, qui s’est vite transformé en un espace de revendication politique.

Dans son discours, Abdoulaye Sylla n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’actuel gouvernement, dénonçant l’absence d’initiatives concrètes pour l’amélioration des conditions de vie dans la région de Mbacké. Il a notamment déploré le manque de services de base tels que l’assainissement et l’éclairage public, tout en fustigeant ce qu’il appelle des « tintamarres » de promesses non tenues. « L’État n’a rien fait dans cette agglomération. Il n’y a ni assainissement, ni éclairage, et l’on nous assomme avec des promesses vides. Cela fait à peine sept mois qu’ils sont en place, et la population est déjà exaspérée », a-t-il affirmé avec ferveur.

Sylla a également souligné son engagement à redonner toute leur dignité aux chefs religieux de la région, qui, selon lui, sont souvent victimes de propos irrespectueux. « Notre première priorité sera de redorer le blason de nos chefs religieux et mettre un terme aux attaques verbales dont ils sont victimes », a-t-il promis.

Fier de ses racines, Abdoulaye Sylla a rappelé aux habitants de Touba-Mbacké qu’il est un « fils du terroir » sans autre ambition que de servir sa communauté et d’apporter des solutions concrètes aux problèmes actuels. Directeur de la société Ecotra, il a été chaleureusement reçu dans la journée, renforçant ainsi sa position et son influence en vue des prochaines échéances électorales.

Ce rassemblement à Mbacké marque un tournant pour la campagne d’Abdoulaye Sylla, qui cherche à s’imposer comme une alternative crédible face à un régime qu’il juge inefficace et déconnecté des réalités locales.

Ousmane Sonko Appelle à une Gouvernance Transparente : Pas de Tolérance pour la Corruption

Lors de son discours à Thiès, Ousmane Sonko a dressé un tableau clair de sa vision pour une gestion vertueuse et rigoureuse des affaires publiques. Le président, qui a récemment pris les rênes du pouvoir, a lancé un avertissement ferme à ses ministres et directeurs généraux, soulignant que la transparence et l’intégrité doivent guider toutes les actions de son gouvernement. « Nul ne sera protégé après avoir dérobé l’argent du contribuable », a-t-il déclaré, soulignant que toute tentative de s’enrichir illicitement au détriment de la population serait sanctionnée.

En s’adressant aux responsables de l’ancien régime, Sonko a également dénoncé ceux qui cherchent à se réfugier derrière l’immunité parlementaire pour échapper aux poursuites judiciaires. Avec les élections législatives à venir, certains anciens dignitaires espèrent, selon lui, bénéficier de cette protection pour échapper à la justice. Cependant, Sonko a averti que cela ne serait pas toléré, ajoutant : « Il suffit d’un seul jour pour lever cette immunité ». Cette déclaration met en évidence la volonté du président de faire face aux anciennes pratiques et de restaurer une certaine équité dans la gestion des fonds publics.

Le discours de Sonko a également révélé l’ampleur des détournements présumés sous l’ancien régime. Selon le président, un dignitaire de l’ex-régime aurait accumulé jusqu’à 1 000 milliards de francs CFA sur un compte bancaire personnel, une somme qui a choqué l’opinion publique. Il a insisté sur le fait que ces fonds doivent être restitués au peuple sénégalais, en rappelant l’importance d’une gouvernance éthique pour le développement économique du pays.

Ce message de fermeté résonne comme un engagement à transformer les pratiques administratives au Sénégal. Pour Sonko, la lutte contre la corruption est non seulement une priorité, mais aussi une nécessité pour assurer la justice sociale et le progrès du pays. En engageant ses ministres et directeurs généraux dans cette voie, il pose les bases d’un mandat sous le signe de la transparence et de la responsabilité, un pas crucial pour répondre aux attentes de la population sénégalaise.

Kaolack / Élections législatives anticipées 2024 : La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une élection sans violence

« Comme vous le savez, nous venons de démarrer la campagne électorale des élections législatives anticipées de 2024 par une visite de courtoisie aux chefs religieux de la ville de Kaolack. Ce fut l’occasion pour nous de leur demander de prier pour notre coalition Takku Wallu Sénégal ainsi que pour des élections législatives qui se dérouleraient dans la sérénité, la paix et sans violence. Cela répond à une demande sociale. »

La visite de courtoisie de la coalition Takku Wallu Sénégal s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale qui se place aux côtés des guides religieux, sollicités par une grande partie de la société sénégalaise, a ajouté M. Benzallou. « En tant que tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ma collègue Aissatou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, accompagnés des responsables politiques Ahmeth Samuel Sarr, Modou Diagne Fada, Idrissa Seck et Omar Sarr, nous avons échangé avec les chefs religieux visités. Ceux-ci ont tous exprimé leur soutien et promis de formuler des prières intenses pour la victoire de la coalition Takku Wallu Sénégal. Nous nous engageons solennellement devant cette auguste assemblée à être des députés au service du peuple », a conclu Ahmeth Youssouf Benzallou.

Thierno Bocoum ignore Dethié Fall et se concentre sur la coalition Samm Sa Kaddu

Dans un contexte politique marqué par les alliances et repositionnements en vue des élections sénégalaises, Thierno Bocoum, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, a pris une position claire concernant le départ de Dethié Fall de la coalition. Interrogé sur iRadio lors de l’émission « Le Jury du Dimanche », Bocoum a écarté toute considération pour son ancien camarade de parti, choisissant de se concentrer uniquement sur son propre engagement politique et celui de sa coalition.

Après la démission de Dethié Fall de la liste Samm Sa Kaddu, survenue suite à une audience avec le Premier ministre et tête de liste de Pastef, Bocoum a affiché une posture de détachement. À la question du présentateur sur l’éventuel « mépris » envers Fall, Bocoum a répondu, presque avec ironie, qu’il adopterait un « système de mépris ». Il a ensuite réaffirmé que le départ de Fall n’altérait en rien l’objectif de Samm Sa Kaddu : « Nous continuons à nous concentrer sur notre coalition. Aujourd’hui, le plus important, d’abord, c’est qu’il faut comprendre que nous sommes dans l’urgence », a-t-il précisé, soulignant les défis de la coalition dans le contexte actuel.

Bocoum a également tenu à rappeler qu’aucun différend personnel ne l’avait opposé à Dethié Fall lors de leur parcours commun au sein du parti Rewmi d’Idrissa Seck. « Nous étions dans le même parti ; nous n’avons jamais eu de problème », a-t-il déclaré. Selon lui, les divergences politiques relèvent du droit de chaque leader à exprimer ses choix, sans juger ceux des autres. Il en a profité pour réitérer son approche axée sur l’autonomie de pensée et la responsabilité politique collective.

Répondant sur la question de la « transhumance » politique – phénomène courant sur la scène sénégalaise – Bocoum a affirmé qu’il s’agissait d’une « responsabilité individuelle », en contraste avec la « responsabilité collective » qu’il souhaite voir émerger pour l’intérêt des populations. Il laisse entendre que les nombreux changements de camp sont le signe d’un manque de conviction.

Dans un paysage politique en constante évolution, marqué par des alliances de circonstances et des ambitions personnelles, la posture de Thierno Bocoum témoigne d’une volonté de recentrer son action sur les priorités de sa coalition, laissant les choix de ses anciens camarades dans le passé. La stratégie est claire : concentrer les énergies et les réflexions sur la construction d’une alternative politique pour les Sénégalais, plutôt que sur les va-et-vient internes au microcosme politique.

Pastef lance sa campagne pour les élections législatives de novembre : Sonko en tête avec une grande mobilisation à Thiès

Le parti Pastef-Les Patriotes, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, a lancé ce dimanche 27 octobre 2024 sa campagne électorale en vue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Cette élection est cruciale pour l’avenir du Sénégal, car elle pourrait renforcer la position de Pastef sur la scène politique nationale.

C’est à travers une caravane colorée et animée que le parti Pastef a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale, marquant le début d’une série d’activités destinées à rallier les électeurs. Cette caravane a sillonné plusieurs quartiers de Thiès, attirant des centaines de sympathisants, avant de se clôturer par un grand meeting prévu à 17h00 dans la même ville.

Ousmane Sonko, qui figure en tête de liste nationale de Pastef, prend la responsabilité de défendre le programme du parti. Premier ministre depuis les dernières élections, Sonko reste l’une des figures les plus influentes et polarisantes de la politique sénégalaise. Avec cette nouvelle candidature, il affirme vouloir proposer une alternative pour un Sénégal où les valeurs de travail, d’éthique et de fraternité sont au cœur de la gouvernance.

En choisissant Thiès pour lancer sa campagne, Pastef semble vouloir renforcer ses soutiens dans cette région clé. Ce choix est stratégique : Thiès, troisième ville la plus peuplée du Sénégal, est un centre économique et politique crucial. La ville a souvent été considérée comme un baromètre des élections nationales, et elle représente un enjeu important pour Pastef, qui vise à obtenir une majorité parlementaire.

Pastef a axé sa campagne sur plusieurs thèmes majeurs tels que la bonne gouvernance, la transparence, l’amélioration des conditions de vie et la réforme du système de santé et d’éducation. Ousmane Sonko et ses partisans promettent de s’attaquer à la corruption, aux inégalités sociales et à l’emploi des jeunes, autant de problématiques qui préoccupent de nombreux Sénégalais.

Alors que la campagne se poursuit, d’autres partis ont également mobilisé leurs forces et organisé des événements similaires pour séduire l’électorat sénégalais. L’opposition et les partis traditionnels espèrent contrer l’élan de Pastef en proposant des programmes alternatifs et en multipliant les meetings à travers le pays.

Ces élections législatives constituent une étape décisive pour Pastef et Ousmane Sonko. La formation d’une majorité parlementaire pourrait non seulement renforcer le pouvoir de Sonko en tant que Premier ministre, mais aussi marquer un tournant pour la vision politique du Sénégal. Les semaines à venir seront déterminantes pour mesurer l’impact de cette campagne et la réponse de la population sénégalaise.

En attendant les résultats, l’engouement autour de ce lancement de campagne montre un intérêt croissant de la part des citoyens pour les élections législatives à venir.

L’ancien Président Macky Sall raillé pour sa campagne à distance, à quelques heures des législatives

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le Sénégal assiste à des échanges tendus entre acteurs politiques. L’ancien président Macky Sall, à la tête de la liste de la coalition Takku Xallu Sénégal, se retrouve au centre d’une controverse après les propos acerbes du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité de proximité (ANSP), Seydina Oumar Touré. À quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale, M. Touré a fustigé la stratégie à distance de Macky Sall, toujours hors du Sénégal.

Dans une publication sur Facebook, Seydina Oumar Touré, ancien officier de la gendarmerie nationale et aujourd’hui en charge de l’ANSP, a critiqué l’approche de Macky Sall en utilisant une rhétorique marquée par l’ironie : « L’ex-président, Monsieur Macky Sall, a battu tous les records. En effet, après s’être illustré dans la dictature en enregistrant le plus grand nombre d’arrestations, d’emprisonnements, de radiations et de morts, entre autres incommodités, il sera la première tête de liste de l’histoire du Sénégal à battre campagne sur WhatsApp et TikTok. »

Cette sortie critique s’ajoute aux tensions déjà palpables autour des élections. Pour Seydina Oumar Touré, l’ancien président sénégalais, en menant une campagne principalement numérique, s’éloigne d’une pratique politique traditionnelle de proximité, laissant les réseaux sociaux comme principal canal d’interaction avec les électeurs.

Macky Sall, en s’appuyant sur des plateformes comme WhatsApp et TikTok pour véhiculer son programme, semble innover en adoptant des outils de campagne modernes, une première dans le contexte politique sénégalais. Cependant, cette décision soulève des questions : s’agit-il d’une stratégie délibérée pour se démarquer et toucher un électorat jeune, ou d’une nécessité en raison de sa présence hors du pays ?

Cette stratégie d’une campagne à distance rappelle la montée en puissance des réseaux sociaux comme instruments de communication politique. L’approche a le potentiel de mobiliser une audience plus jeune et connectée, mais certains observateurs craignent qu’elle renforce aussi la distance entre Macky Sall et une partie de la population sénégalaise, habituée aux meetings de proximité.

En dépit des critiques, Macky Sall demeure une figure influente de la scène politique sénégalaise. Après dix ans de pouvoir marqués par des réformes controversées, mais aussi par des projets économiques ambitieux, l’ancien président garde une base électorale fidèle. Il est à voir si sa campagne numérique suffira à convaincre un électorat plus diversifié pour les législatives de novembre.

Avec les législatives qui s’annoncent, les acteurs politiques multiplient les échanges tendus. La campagne à distance de Macky Sall, qui suscite une réaction vigoureuse chez certains responsables comme Seydina Oumar Touré, reflète les enjeux politiques et les divisions au sein de la société sénégalaise.

Les prochains jours seront déterminants pour l’avenir de la coalition Takku Xallu Sénégal, mais aussi pour l’ancien président lui-même, qui, malgré la distance, reste un acteur majeur de la vie politique du pays.

Les révélations de Madiambal Diagne sur l’accord de libération d’Ousmane Sonko : un protocole controversé ?

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a jeté un pavé dans la mare politique en révélant, lors de l’émission Grand Jury sur RFM, des détails sensibles concernant la libération de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, des négociations secrètes se seraient déroulées entre Sonko et l’ancien président Macky Sall, donnant lieu à un « protocole du Cap Manuel ». Ce prétendu accord aurait permis au leader politique de retrouver sa liberté à une semaine de l’élection présidentielle, et serait accompagné d’un soutien matériel et financier de Macky Sall, ainsi que de l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur.

Madiambal Diagne, candidat aux élections législatives du 17 novembre 2024 sous la bannière de Jam Ak Jariñ, affirme détenir des informations précises sur ces discussions « nocturnes ». « Nous savons qui a négocié quoi, qui a signé quoi, quand et comment, et quels étaient les programmes », a-t-il déclaré. Pour lui, une enquête publique devrait être ouverte afin de faire toute la lumière sur ce dossier, et il se dit prêt à témoigner en faveur de la transparence.

Il ajoute qu’Ousmane Sonko n’a jamais évoqué publiquement ce protocole, ce qui alimente les suspicions du journaliste. Selon lui, « il est facile d’accuser les gens alors qu’on est trempé jusqu’au cou », suggérant que Sonko aurait bénéficié de cet accord tout en omettant de le mentionner devant les Sénégalais.

Outre le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne s’est également exprimé sur la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko. Le journaliste estime que Sonko devrait publier ses biens pour prouver sa transparence. Selon lui, cette initiative permettrait aux Sénégalais de juger si la déclaration est « sincère et exhaustive ».

Cette intervention de Madiambal Diagne vient raviver des débats houleux autour de la personnalité et de la trajectoire politique d’Ousmane Sonko, un acteur qui a souvent suscité des controverses dans le paysage politique sénégalais. Bien qu’aucune déclaration de Sonko n’ait encore été faite en réponse à ces accusations, le public attend désormais de voir si le Premier ministre prendra l’initiative de publier son patrimoine, comme l’a suggéré le journaliste.

Avec ces révélations, Madiambal Diagne entend bousculer le débat autour de l’intégrité et de la transparence des dirigeants politiques sénégalais. À l’approche des législatives de novembre, ces propos pourraient influencer les électeurs et accentuer les tensions déjà vives autour de la figure de Sonko.

Le Sénégal lance officiellement sa campagne électorale pour les législatives anticipées : enjeux et espoirs d’un tournant démocratique

Le Sénégal entre dans une phase décisive avec le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées. Ces trois semaines de campagne permettront aux partis, coalitions et candidats indépendants de se disputer les sièges de la future Assemblée nationale, un enjeu crucial pour l’avenir politique du pays. Ce scrutin suscite une grande attente parmi les citoyens, qui aspirent à une Assemblée plus représentative et apte à relever les défis sociaux, économiques et politiques de la nation.

Dans un contexte où les tensions peuvent facilement monter, le président Bassirou Diomaye a lancé un appel à la retenue et à la responsabilité. Lors d’un face-à-face avec la presse au Palais de la République, il a souligné l’importance de mener une campagne pacifique, dépourvue de discours clivants et de comportements susceptibles de créer des violences. Il a invité les leaders politiques, les médias et les citoyens à faire preuve de civisme pour démontrer la maturité démocratique du Sénégal.

Les électeurs, de leur côté, attendent des candidats qu’ils présentent des solutions concrètes aux défis auxquels fait face le Sénégal. L’emploi, le développement économique, la sécurité, et l’éducation font partie des sujets prioritaires qui dominent les discussions. Cette élection est également l’occasion pour les citoyens de s’assurer que leurs voix seront représentées par des députés à l’écoute et capables d’agir efficacement en faveur du bien-être collectif.

De nombreux observateurs espèrent que la future Assemblée sera plus inclusive et proactive, en promouvant un dialogue ouvert et des prises de décision participatives. Les candidats sont encouragés à proposer des programmes qui mettent l’accent sur l’inclusion et l’innovation, afin de bâtir une gouvernance en phase avec les aspirations du peuple.

Les semaines à venir s’annoncent intenses et déterminantes pour l’avenir politique du Sénégal. Ce rendez-vous électoral offre aux citoyens l’opportunité de faire entendre leur voix et d’exprimer leur volonté de voir émerger une gouvernance plus juste et plus équitable. Le

PASTEF KOLDA: Abdourahmane Baldé déclaré nersona non grata

Le PASTEF a clairement affirmé sa position concernant Abdourahmane Baldé, connu sous le nom de Doura, en le déclarant persona non grata dans le parti. Dans un communiqué publié le 26 octobre 2024, le président Ousmane Sonko a précisé que le PASTEF reste ouvert à tous ceux qui soutiennent son projet, mais se montre ferme envers ceux impliqués dans des pratiques douteuses ou hostiles envers le parti.

Le communiqué souligne les antécédents de Baldé, notamment son rôle en tant qu’argentier de la campagne présidentielle d’Amadou Bâ et les accusations de gestion scandaleuse à son encontre, avec un audit en cours. Son comportement, jugé opportuniste et destructeur pour le PASTEF, a été fortement critiqué.

Les responsables du PASTEF rappellent les attaques passées de Baldé contre Ousmane Sonko et ses tentatives de discréditer les militants du parti. Selon le communiqué, il a non seulement renié son affiliation au PASTEF, mais a également collaboré avec des membres de l’APR pour tenter de nuire à l’image du parti.

Les cadres du PASTEF à Kolda affirment leur détermination à mener campagne sans Baldé, en se félicitant de leurs succès passés et de leur engagement envers une politique éthique et digne. Ils remercient Baldé pour sa déclaration de soutien, qu’ils rejettent, et réaffirment leur confiance dans leur capacité à obtenir une victoire aux élections du 17 novembre 2024 sans son implication.

Législatives : Me Malick Sall annonce son soutien à Ousmane Sonko

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, a annoncé son soutien à la liste du PASTEF pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Dans un communiqué publié à Dakar le 27 octobre, il explique les raisons de sa décision après deux rencontres avec la coordination du PASTEF, la première ayant eu lieu le 16 octobre à Matam, et la seconde le 23 octobre au siège du PASTEF sur la VDN.

Me Sall a souligné un attachement commun à la stabilité, à la sécurité et au développement inclusif du Sénégal, ainsi qu’une volonté de unir les forces pour le bien des populations. « L’intérêt supérieur de la Nation passe avant celle des groupes et des individus », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son choix.

Il appelle ses militants et sympathisants, tant au Sénégal qu’à l’étranger, à voter pour le PASTEF, insistant sur l’importance de ce choix pour la stabilité du pays, la cohésion nationale et l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

Rencontre Inter-Coalition à Thiès : Macky Sall justifie sa participation aux législatives

Lors de la rencontre de l’inter-coalition Sàmm Sa Kàddu Takku Wallu Sénégal à Thiès, Macky Sall a exposé les raisons de son engagement en tant que candidat. S’adressant aux responsables et militants présents, il a affirmé qu’il avait décidé de diriger une coalition non pas dans le but de se faire élire, mais pour l’intérêt du Sénégal.

Macky Sall a souligné l’importance de consolider la démocratie et de préserver les acquis économiques du pays. Il a rappelé que Thiès, ville du refus, a marqué l’histoire avec des événements comme la grève des cheminots, qui souligne son rôle stratégique dans la dynamique politique. « Le combat réside dans la proximité avec les populations », a-t-il ajouté, mettant en avant l’importance d’être à l’écoute des citoyens.

Il a également remercié les alliés de l’inter-coalition et a salué le soutien des leaders locaux, notamment Augustin Tine, Abdou Mbow et Abdoulaye Dièye. En évoquant Dièye, il a qualifié son soutien d’acte de générosité et de courage.

Macky Sall a conclu en réitérant que chaque action menée doit viser le bien du Sénégal, appelant ainsi à une mobilisation collective autour des enjeux cruciaux pour le pays.

Nomination de Samba Ndiaye : Le ministre Balla Moussa Fofana se défend et appelle à l’unité

La nomination de Samba Ndiaye continue de susciter des vagues au sein des cercles politiques, mettant sous les feux des projecteurs le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana. Accusé d’avoir proposé cette nomination controversée au président Diomaye, le ministre a finalement décidé de sortir de son silence pour clarifier la situation.

Le ministre Fofana a fait face à des accusations lourdes, le présentant comme celui qui aurait influencé le Président Diomaye dans cette décision. Cependant, le débat a pris un nouveau tournant lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko, par une déclaration remarquée, a affirmé que la proposition de nomination de Ndiaye provenait d’alliés politiques. Cette précision a eu pour effet d’atténuer les critiques adressées au ministre de l’Urbanisme, tout en soulevant des questions quant à l’origine exacte de cette initiative.

Dans une déclaration apaisante, Balla Moussa Fofana a souligné la transparence de sa démarche : « Après la révélation de l’origine véritable de la proposition de nomination par mes supérieurs, beaucoup m’appellent pour me présenter des excuses. Mes chers, je tenais à vous dire que j’accorde mon pardon à ceux qui m’ont accusé à tort. »

Avec ces mots, le ministre semble vouloir tourner la page des accusations pour appeler à une unité retrouvée. « Vous étiez dans votre rôle salutaire de sentinelle, Pastef est une famille que personne ne peut diviser », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de rester solidaires malgré les tensions internes.

Dans le contexte actuel, cette affaire met en lumière les défis liés à la cohésion des alliances politiques et les risques de division. Le ministre de l’Urbanisme a, pour sa part, choisi de répondre par la réconciliation, dans l’espoir que cette polémique ne ternisse pas l’unité du mouvement.

Polémique Samba Ndiaye – la réaction de Diomaye « Gueumouma lolou »

Lors de son adresse à la Nation suivie d’une conférence de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur la nomination controversée de Samba Ndiaye, ancien membre de l’Alliance pour la République (APR), au poste de président du conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ce choix a suscité des critiques en raison des propos passés de Ndiaye à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du parti Pastef.

Pour le chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de dépassement des différends. « Je l’ai déjà dit, nous venons de loin, après des heurts qui ont marqué notre pays. Nous avons souffert et celui qui a subi le plus, Ousmane Sonko, a annoncé avoir pardonné. Nous devons faire preuve de dépassement », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de bâtir une société inclusive malgré les divergences politiques.

Le président Faye a également souligné que le processus de sélection pour les postes de responsabilité repose sur un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais, y compris ceux qui, par le passé, avaient critiqué son camp. « Nous ne nous bornons pas seulement aux gens qui font partie de nous. Ceux qui, par le passé, nous ont injuriés, y font également partie. Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre projet, et ce projet inclut tous les Sénégalais », a-t-il affirmé.

Cet appel au dépassement lancé par Bassirou Diomaye Faye marque une volonté d’apaisement et de rassemblement, alors que le pays se prépare à des élections législatives anticipées. Pour le président, les choix effectués visent à renforcer l’unité nationale en intégrant toutes les composantes de la société, indépendamment des positions politiques antérieures.

Bassirou Diomaye Faye : « Je suis le président de tous les Sénégalais, sans distinction »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est adressé à la nation dans un discours marquant, rappelant son engagement envers chaque citoyen sénégalais, indépendamment de ses opinions politiques. Faisant écho aux valeurs de cohésion nationale, il a insisté sur sa volonté de se placer au-dessus des intérêts partisans pour incarner une présidence de rassemblement.

« J’ai pris l’engagement de servir solennellement chaque Sénégalais sans distinction que vous ayez voté pour moi ou non, je suis votre président », a déclaré le chef de l’État. Dans une démonstration de cette volonté d’unité, Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa décision de renoncer à ses fonctions de secrétaire général du Parti Pastef Les Patriotes, montrant ainsi son désir de se détacher de tout lien partisan.

Cette décision, perçue comme une preuve de maturité politique, vise à garantir que son mandat s’articule autour des intérêts de la nation dans son ensemble et non d’une partie. « Afin de me placer au-dessus des querelles partisanes, consacrant toute mon énergie au service exclusif de ma nation », a-t-il affirmé avec conviction.

Conscient des nombreux défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels le pays fait face, le président Faye a invité les Sénégalais à faire preuve d’unité et de solidarité, dénonçant les divisions et manipulations qui pourraient affaiblir le tissu social national. « Face aux nombreux défis qui se dressent devant nous, j’exhorte chaque Sénégalais à résister aux tentatives de la division et aux manipulations. C’est dans l’unité que nous trouverons la force nécessaire pour relever ces défis. Ensemble, dans la solidarité et le respect, nous serons plus forts. »

Ce message fort de Bassirou Diomaye Faye résonne comme un appel à dépasser les clivages pour construire ensemble un Sénégal plus fort, plus juste, et plus solidaire. En rappelant son rôle de président de tous les Sénégalais, il souhaite insuffler une nouvelle dynamique fondée sur le respect mutuel et la coopération nationale.

En plaçant son mandat sous le signe du rassemblement et de l’inclusivité, Bassirou Diomaye Faye affirme sa vision d’un Sénégal uni, où chaque citoyen, quelle que soit son appartenance politique, se sent représenté et respecté.

Tensions politiques au Sénégal : Bassirou Diomaye Faye réagit à l’arrestation de Bougane Gueye Dany

Les tensions autour de la récente arrestation de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Guem Sa Bopp » et candidat aux prochaines élections législatives, ont suscité une réaction officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye. Ce dernier a tenu à rappeler son attachement à la présomption d’innocence, précisant que « la justice doit trancher » et réaffirmant son engagement à respecter l’autorité judiciaire dans cette affaire qui divise l’opinion publique.

L’incident remonte à la visite de Bougane Gueye Dany à Bakel, malgré une interdiction temporaire de la gendarmerie, qui assurait la sécurité de la région en raison de la présence du président Faye. Cette arrestation a rapidement alimenté le débat public, où les partisans de Bougane dénoncent ce qu’ils considèrent comme une pression politique visant à entraver les activités d’un opposant influent. Pour sa part, Bougane Gueye Dany a exprimé sa frustration, affirmant que sa détermination à défendre ses idées l’expose fréquemment à des interventions sécuritaires.

Dans une déclaration officielle, Bassirou Diomaye Faye a encouragé les responsables politiques à faire preuve de retenue, surtout en période électorale. « Les responsables politiques sont invités à faire preuve de responsabilité. Lors de mes déplacements, une sécurité appropriée est assurée. Quant à la loi, elle suit son cours, et je peux jurer que jamais je n’interférerai avec elle », a déclaré le président Faye, insistant sur l’importance du calme et de la stabilité dans un contexte où la population sénégalaise est de plus en plus polarisée.

En réponse aux critiques quant aux mesures de sécurité entourant ses déplacements, le président Faye a précisé que ces mesures sont essentielles pour éviter des confrontations et garantir la sécurité des citoyens. « Ma sécurité n’est pas de mon ressort ; elle incombe aux services compétents. Chaque jour, je me déplace dans Dakar sans provoquer de heurts, grâce à la responsabilité que les forces de l’ordre exercent autour de moi. La demande qu’ils formulent est donc légitime », a-t-il affirmé.

En conclusion, le président a tenu à souligner l’importance de la présomption d’innocence, déclarant : « En attendant, la présomption d’innocence demeure, et la justice se prononcera. Je lui souhaite de pouvoir rejoindre sa famille. » Cette déclaration vise à rappeler à tous les Sénégalais que la justice doit suivre son cours sans ingérence politique, une position que le président dit défendre avec fermeté.

Alors que le pays s’approche d’échéances électorales importantes, cette affaire souligne les tensions croissantes autour des questions de sécurité et de liberté politique au Sénégal. Le dénouement judiciaire de cette arrestation est désormais attendu, tandis que l’appel au calme et à la responsabilité des acteurs politiques résonne comme un rappel crucial pour préserver la stabilité dans le pays.

Barthélemy Dias critique sévèrement Ousmane Sonko : « La maladie imaginaire de Sonko a coûté 83 vies au Sénégal »

Lors d’une conférence de presse ce vendredi pour présenter la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin, et Takku Wallu à Dakar, Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est lancé dans une critique acerbe du Premier ministre Ousmane Sonko. En utilisant le sobriquet « MIMI », acronyme pour « Menteur, Incompétent dans la Manipulation et Incapacité », Dias a visé le chef de file du parti Pastef en l’accusant d’avoir mis en péril la stabilité du pays.

Pour appuyer ses critiques, Barthélemy Dias a ajouté un nouveau terme : « Mi » pour « Maladie imaginaire ». « La maladie imaginaire de Sonko nous a malheureusement conduits à 83 morts. Je ne rigole pas, ce que je dis est extrêmement sérieux. Ceux qui ont perdu un enfant, un ami, ou un voisin sur la base de ces mensonges n’ont pas le cœur à rire. Voilà pourquoi nous devons faire en sorte que, si Dieu nous donne la victoire aux prochaines élections, l’Assemblée nationale soit entre des mains responsables », a déclaré le maire.

Dias a également élargi sa critique à ce qu’il qualifie de promesses non tenues du Premier ministre, notamment sur des sujets cruciaux pour les Sénégalais tels que l’emploi des jeunes, la cherté de la vie, et la réduction du train de vie de l’État. « Je suis désolé de le dire, mais ni le Coran ni la Bible n’encouragent le mensonge. Pourquoi la société sénégalaise devrait-elle l’accepter ? Nous sommes une société construite sur la base des religions révélées. Il est inacceptable que les engagements pris envers le peuple soient sans cesse bafoués », a-t-il martelé.

Pour Barthélemy Dias, cette élection représente une chance pour le Sénégal de rejeter les fausses promesses et de rediriger l’avenir du pays vers plus de transparence et d’intégrité.

Barthélemy Dias critique la transhumance et le recrutement politique : « Un régime solide n’a pas besoin de prises d’otages »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement dénoncé les méthodes politiques du régime en place, qu’il accuse d’encourager la transhumance pour renforcer son assise. Lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la rencontre de l’intercoalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin et Takku Wallu, Dias a qualifié le pouvoir actuel de « désespéré », s’appuyant sur le récent départ de Déthié Fall, ancien membre de leur coalition, qui a rejoint les rangs du parti Pastef d’Ousmane Sonko.

« Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de recruter des candidats en changeant leur allégeance, ni de recourir à la transhumance. Ceux qui hier dénonçaient ce phénomène l’utilisent aujourd’hui sans scrupules », a-t-il déclaré en visant indirectement le départ de Déthié Fall sans toutefois le nommer. Pour Dias, cette pratique montre le manque de confiance du pouvoir dans son soutien populaire et l’absence d’une vision politique cohérente.

Il a également abordé la question de l’intégration de proches du président au sein de hautes fonctions de l’État, ce qu’il qualifie de « recyclage » de personnalités pour sécuriser les postes-clés de l’administration. « Les personnalités les plus influentes, hormis le président et le Premier ministre, proviennent toutes de la transhumance », a-t-il déclaré, citant en exemple le directeur de cabinet du président et le secrétaire général de la présidence, qui ont récemment rejoint le camp présidentiel après avoir évolué dans d’autres formations politiques.

Pour Barthélemy Dias, ces pratiques montrent que le régime mise davantage sur des stratégies de fidélisation par ralliement que sur un véritable ancrage auprès de la population. Le maire de Dakar invite ainsi les électeurs à se mobiliser pour les prochaines législatives, estimant que cette élection est une opportunité de réaffirmer le besoin de changements structurels pour une véritable démocratie en adéquation avec les intérêts du peuple.

Affaire Samba Ndiaye : Thierno Alassane Sall critique Ousmane Sonko pour avoir publiquement corrigé Bassirou Diomaye Faye

La récente prise de parole d’Ousmane Sonko, visant à rectifier la nomination de Samba Ndiaye par le Président Bassirou Diomaye Faye, a provoqué une réaction de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall (TAS). Celui-ci a dénoncé ce qu’il considère comme une « humiliation publique » infligée au président par son Premier ministre.

Dans une déclaration cinglante, TAS reproche à certains membres de la coalition d’avoir ignoré d’autres nominations « plus controversées ». Il critique ce qu’il décrit comme une indignation sélective des « pastefiens », qui auraient fermé les yeux sur des nominations de personnes accusées de malversations ou ayant des liens douteux. « Ces indignés de dernière minute étaient absents lors des nominations de personnalités présumées impliquées dans des scandales de visas ou visées par des rapports d’audit », a-t-il souligné.

Selon Thierno Alassane Sall, Bassirou Diomaye Faye a montré des signes d’autonomie en prenant cette décision sans consulter Sonko, mais il est désormais confronté à ce qu’il décrit comme un rappel à l’ordre public de la part de son mentor. « Diomaye, en agissant comme un président autonome, s’est attiré une réprimande publique. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier », conclut-il dans sa déclaration.

Avec cette critique, TAS remet en question la cohésion au sein de la coalition, soulevant des interrogations sur le fonctionnement et l’indépendance réelle des dirigeants de la coalition Diomaye Président.

Législatives 2024 : Madiambal Diagne craint une suspension du scrutin dans certains départements

Alors que les élections législatives se profilent dans trois semaines, le journaliste Madiambal Diagne, réputé proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, exprime son inquiétude quant à une possible suspension partielle du scrutin. Diagne a mis en garde sur les réseaux sociaux, affirmant que le président Bassirou Diomaye Faye pourrait envisager de restreindre le vote dans des départements où son camp est moins populaire, notamment Matam, Bakel, et Kédougou.

Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Madiambal Diagne a écrit : « Alerte ! Que le président Bassirou Diomaye Faye n’annonce pas des élections partielles, pour suspendre le scrutin dans les départements de Matam, Bakel et Kédougou où son camp semble faible ! Ces électeurs doivent participer à l’élection des députés sur les listes nationales. »

Cette déclaration intervient peu avant une adresse à la Nation du président Faye, qui pourrait clarifier ou écarter ces soupçons. Les législatives de 2024 s’annoncent cruciales pour l’équilibre politique national, et toute modification de leur déroulement pourrait susciter des réactions tant au niveau local qu’international.

Les militants de Pastef s’opposent fermement à la nomination de Samba Ndiaye à la SN-HLM

La récente nomination de Samba Ndiaye en tant que Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité un vif tollé parmi les militants et sympathisants du parti Pastef Les Patriotes. Ces derniers s’opposent avec fermeté à ce choix, qualifiant cette nomination de « transhumance politique » inacceptable, et appellent de manière catégorique à son limogeage.

Un mouvement de contestation s’est rapidement organisé, et une pétition intitulée « Non à la transhumance et oui au limogeage de Samba Ndiaye » a été lancée. En moins de 48 heures, elle a recueilli plus de 25 123 signatures de partisans de Pastef, exprimant leur mécontentement et leur rejet de la décision. Le communiqué de la section Pastef de Grand Dakar reflète cette indignation collective, soulignant que l’arrivée de Samba Ndiaye à la tête de la SN-HLM est perçue comme une trahison des valeurs du parti.

La nomination de Samba Ndiaye est perçue par de nombreux partisans comme un acte de transhumance politique, une pratique que le Pastef a toujours dénoncée dans son discours. Ce terme de transhumance désigne, au Sénégal, les changements fréquents d’allégeance politique en fonction des opportunités, un phénomène critiqué pour sa déloyauté envers les idéaux partisans. Pour les partisans de Pastef, ce recrutement est une concession aux pratiques politiques qu’ils ont combattu, et qui va à l’encontre de l’image d’intégrité défendue par le parti.

La réaction des militants illustre le malaise profond qui semble diviser certains cadres du parti et la base militante. Pour de nombreux sympathisants, Pastef doit maintenir sa ligne politique intransigeante face aux pratiques classiques du champ politique sénégalais. C’est pourquoi cette nomination, perçue comme un reniement, est particulièrement mal acceptée.

Pour Ousmane Sonko, le leader du Pastef, cette affaire s’annonce complexe. Devra-t-il céder face à la pression de sa base militante ou défendre cette nomination ? Le leader de l’opposition, toujours très suivi, est aujourd’hui placé devant un dilemme : entendre l’appel de ses militants, qui réclament une pureté idéologique, ou adopter une approche plus pragmatique de la politique. Face aux accusations de transhumance, Ousmane Sonko est contraint de jongler entre les valeurs du parti et les nécessités politiques.

En tout état de cause, la mobilisation des militants semble démontrer que cette question ne peut pas être ignorée. Si Ousmane Sonko souhaite maintenir l’unité et l’engagement de ses sympathisants, il lui faudra sans doute prendre une décision rapide. Le choix de maintenir ou de révoquer Samba Ndiaye pourrait constituer un tournant dans l’orientation future du Pastef et dans la manière dont il est perçu par ses propres partisans.

Alors que les partisans du Pastef attendent une réponse, le parti fait face à une épreuve de cohésion interne. Cette mobilisation autour de la pétition démontre l’importance de la transparence et de la fidélité aux valeurs prônées. En fin de compte, le traitement de cette situation par Ousmane Sonko et les instances dirigeantes de Pastef pourrait bien déterminer la suite des événements.

Anta Babacar Ngom minimise le départ de Déthié Fall et affirme la solidité de la coalition Samm Sa Kaddu

Après le départ de Déthié Fall, ancien président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef, Anta Babacar Ngom, présidente du parti Alternative pour la relève citoyenne (Arc), réagit avec assurance. Investie en deuxième position sur la liste de la coalition, elle affirme dans un entretien avec L’Observateur que ce départ n’affaiblira en rien la dynamique de leur campagne. Ngom se dit résolue à maintenir le cap sur les objectifs fondamentaux de la coalition.

Selon elle, chaque leader politique est libre de faire ses choix, et Samm Sa Kaddu repose sur des principes et des valeurs solides, bien plus que la simple alliance de personnalités. « Notre coalition incarne une mission collective : répondre aux aspirations des Sénégalais et servir leurs intérêts », affirme-t-elle, soulignant l’importance des valeurs de transparence, d’intégrité et de justice sociale dans leur programme politique.

La présidente du groupe Sedima révèle que le départ de Déthié Fall ne l’a pas surprise. Elle mentionne des « signes de distanciation » de sa part au cours des dernières semaines, illustrés par son absence répétée lors de réunions stratégiques et un désengagement progressif dans les activités de la coalition. Elle considère cette rupture comme regrettable, mais anticipée, et assure que des mesures avaient été prises pour que la campagne reste structurée et fluide.

Anta Babacar Ngom a également commenté l’arrestation de Bougane Guèye Dani, un autre leader de l’opposition, dénonçant « une tentative d’instrumentalisation de la justice pour faire taire l’opposition ». Cette prise de position reflète la détermination de la coalition Samm Sa Kaddu à se maintenir comme une force politique cohérente et engagée malgré les turbulences internes et les tensions avec les autorités.

Face aux défis actuels, Ngom conclut en affirmant que la coalition est concentrée sur « l’essentiel », soit la défense des intérêts du peuple sénégalais, et que le départ d’un membre ne remettra pas en cause leur mission collective ni leur détermination.

Déclaration de presse du Président Bassirou Diomaye Faye ce vendredi à 21h00

Ce vendredi 25 octobre à 21h00, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera à la presse pour aborder divers sujets de grande importance.

Fadilou Keita s’engage à restaurer la transparence dans les nominations contestées au sein de Pastef

En réponse aux tensions récentes au sein de son parti, Fadilou Keita, conseiller influent du Pastef et proche collaborateur d’Ousmane Sonko, a pris la parole ce vendredi pour apaiser les inquiétudes. La nomination de Samba Ndiaye, ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS), au poste de Président du Conseil d’administration de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité de vives critiques parmi les militants de Pastef, certains d’entre eux dénonçant un processus de sélection opaque et sans concertation.

Cette décision, officialisée mercredi en Conseil des ministres, a rapidement provoqué un tollé, certains cadres et militants estimant que les valeurs de transparence, au cœur du programme de Pastef, n’ont pas été respectées. En réaction, Fadilou Keita a cherché à rassurer les membres du parti, affirmant que la nomination de Samba Ndiaye serait réévaluée. Selon Keita, cette nomination aurait été proposée sans un examen complet des informations nécessaires, et il a promis une révision du processus pour éviter de telles incompréhensions à l’avenir.

Pour restaurer la sérénité au sein de Pastef, Fadilou Keita a également souligné que les personnes ayant recommandé la nomination de Samba Ndiaye devront expliquer leurs choix et clarifier les objectifs de leurs décisions. Dans ses déclarations, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de confiance et de cohérence, rappelant que Pastef prône des valeurs de transparence et de sérieux dans la gestion publique.

« Cette nomination sera revue. Ceux qui ont fait ces recommandations devront justifier leurs motivations pour démontrer la conformité de leurs choix avec nos valeurs et nos principes, » a-t-il déclaré.

Keita a conclu en réaffirmant son engagement pour un processus de nomination plus rigoureux, mettant l’accent sur la transparence. Il a assuré que le parti s’efforcera de corriger les décisions qui pourraient paraître contraires aux idéaux de Pastef, en vue de maintenir la confiance de sa base militante.

Avec cette prise de parole, Fadilou Keita espère désamorcer les tensions et rétablir un climat d’harmonie, en promettant des ajustements concrets.

Kaolack / Politique : La jeunesse de Kaolack recadre les jeunes du parti PASTEF qui s’opposent à la nomination de Samba Ndiaye

Suite à sa nomination comme président du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Samba Ndiaye, ancien maire de la commune de Ndoffane (Kaolack), fait face à des critiques de la part des militants du PASTEF.

« Il est temps de mettre fin aux accusations infondées et aux attitudes d’ingratitude à l’égard de Samba Ndiaye. Monsieur Ndiaye est un digne fils du Saloum qui a servi notre pays avec loyauté et dévouement pendant plus de 20 ans, sous les régimes de Me Abdoulaye Wade et du président Macky Sall. Il est important de reconnaître que M. Ndiaye a consacré toute sa carrière à l’amélioration des infrastructures et au développement de notre nation », a souligné Cheikh Tidiane Diaw, membre de Mankoo Yessal Kaolack.

Ses compétences et son engagement envers l’État ne sont plus à prouver. Si le président Bassirou Diomaye Faye souhaite instaurer une dynamique de développement harmonieux et en synergie, la nomination de Samba Ndiaye est un choix judicieux et mérité, a rappelé M. Diaw.

« Le développement de notre pays ne se fera pas dans la division ou la haine. Je vous invite à mettre de côté les querelles inutiles et à nous concentrer sur l’essentiel », a plaidé Cheikh Tidiane Diaw

Zahra Iyane Thiam réplique fermement aux critiques d’Ousmane Sonko contre Amadou Ba

Après les propos incisifs d’Ousmane Sonko à l’encontre du Premier ministre Amadou Ba, Zahra Iyane Thiam, ancienne Directrice générale de l’ASEPEX et soutien de Ba, n’a pas tardé à réagir. Elle critique vivement les déclarations de Sonko, affirmant son désaccord avec ses positions et défendant le bilan du chef du gouvernement.

« Vous avez été grandement surpris par l’acceptation de votre invitation à un débat public par le candidat de la coalition JÀMM AK NJARIÑ. Votre publication est la mise à nu ultime de ce que vous avez vous-même avoué au monde entier et au peuple sénégalais, lors de votre prestation à l’Arena. Tel un gladiateur sans glaive, vous manipulez et fabulez pour avancer. Monsieur le PM,  donnez les éléments et avançons, sans dérobade ni raillerie. Le Sénégal vous observe et se désole chaque jour un peu plus. J’espère ardemment que vous ne ferez pas subir à ce débat, auquel vous avez appelé Amadou Ba, le même sort que celui de la DPG. Amadou Ba est Maître de son agenda », a-t-elle écrit sur X.

Nomination de Mame Samba Ndiaye à la SN/HLM : polémique au sein du Pastef

La nomination de Mame Samba Ndiaye, ancien maire de Ndoffane, comme Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN/HLM) par le Président Bassirou Diomaye Faye, a suscité une vive controverse au sein du parti Pastef. Ce choix est particulièrement décrié par plusieurs membres influents du parti, notamment en raison du passé politique de Ndiaye, marqué par son opposition virulente à Ousmane Sonko, leader de Pastef.

En effet, Mame Samba Ndiaye était membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar et s’était illustré par des attaques virulentes contre Sonko. Lors d’un meeting, il avait même publiquement accusé le président de Pastef d’homosexualité, une déclaration qui avait provoqué de vives réactions à l’époque.

Cette nomination, perçue comme un affront par les militants de Pastef, a été immédiatement dénoncée. Galissa Boully, secrétaire général de Pastef West Coast (États-Unis), a été l’une des premières voix à s’élever contre cette décision. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a qualifié cette nomination de « sabotage », exigeant une révision rapide de cette décision. « Je ne sais pas qui a inséré le nom de cet énergumène dans la liste. Mais il faut corriger ça le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.

L’indignation de Galissa Boully ne s’est pas arrêtée là. Dans une nouvelle publication accompagnée d’une vidéo montrant les propos insultants de Samba Ndiaye à l’encontre d’Ousmane Sonko, il a lancé un ultimatum de 72 heures pour exprimer leur désaccord et exiger le retrait de cette nomination. « Nous décrétons 72 heures pour exprimer notre désaccord suite à la nomination de Samba Ndiaye. Il doit sauter et les responsabilités doivent être situées. Respectez notre conscience un peu waay. Patriote un jour, patriote pour toujours », a-t-il martelé.

En parallèle, la section Pastef/Grand Dakar a également publié un communiqué exprimant son indignation. Le texte qualifie la nomination de Mame Samba Ndiaye d’« affront » envers le parti et ses militants, et appelle à une rectification immédiate de cette décision.

Cette affaire met en lumière des tensions internes au sein de Pastef, déjà fragilisé par les récentes turbulences politiques au Sénégal. Le choix de Mame Samba Ndiaye, figure autrefois alliée de la majorité présidentielle, semble raviver les divisions et suscite un sentiment de trahison parmi les patriotes les plus fidèles à Sonko.

Reste à voir si les protestations du Pastef et de ses partisans suffiront à provoquer un revirement dans cette nomination ou si cette décision marquera un nouveau tournant dans les relations internes du parti.

Débat public : Ousmane Sonko dénonce les exigences de son opposant Amadou Bâ

Alors que le débat public attendu entre l’ancien Premier ministre Amadou Bâ et le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à se concrétiser, Sonko est revenu sur sa page Facebook pour clarifier sa position. Selon lui, son camp n’a posé aucune condition pour la tenue de ce face-à-face, contrairement à son adversaire. Une nouvelle sortie qui relance les tensions autour de cet échange crucial pour la scène politique sénégalaise.

Voici son post.

Je me réjouis de l’acceptation annoncée par M. Amadou BA du débat auquel je l’ai convié.
Je suis étonné qu’il ait attendu des rumeurs d’interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée, et enrobée de conditionnalités et dérobades, comme à son habitude.

Les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes quant à l’organisation des débats à l’occasion des élections au Sénégal, ne sauraient constituer un obstacle dirimant à sa tenue. Nous n’avons posé aucune condition à M. Amadou Ba, qu’il en fasse de même.

Chacun présentera ses arguments au peuple sénégalais le jour J, et je puis vous promettre, que les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre seront aussi criards que les rayures d’un zèbre.

Tout est référencé, sourcé et renseigné à partir de documents officiels irréfutables (y compris des rapports qui l’ont mis en cause) et sera mis à la disposition du peuple sénégalais.

Samba Ndiaye nommé Président du Conseil d’Administration de la SN-HLM

Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Samba Ndiaye, ingénieur en génie civil, à la tête du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ancien maire de Ndoffane (Kaolack), il succède à Moustapha Fall dans cette fonction stratégique.

Amadou Bâ accepte le défi d’Ousmane Sonko pour un débat public : vers une confrontation d’idées

L’ancien Premier ministre Amadou Bâ a officiellement accepté l’invitation de l’opposant Ousmane Sonko à un débat public, marquant ainsi un tournant significatif dans la scène politique sénégalaise. Cette réponse intervient après que Sonko lui a lancé le défi lors d’une déclaration publique, exprimant son souhait de débattre sur des sujets essentiels pour le pays.

Dans sa réponse, Amadou Bâ a manifesté son intérêt pour ce face-à-face, tout en faisant une allusion subtile à ce qu’il décrit comme une « nostalgie légitime » de Sonko à vouloir se mesurer à lui. « J’accepte volontiers son invitation à un débat public et contradictoire », a déclaré Amadou Bâ, ajoutant que leurs équipes respectives se rencontreront pour déterminer les modalités pratiques du débat.

Le débat annoncé ne se contentera pas de répondre aux sujets définis par Ousmane Sonko. Amadou Bâ a demandé à ce dernier de fournir les rapports mentionnés dans ses récentes interventions, afin que la discussion puisse être éclairée et fondée sur des faits tangibles. « J’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations », a-t-il affirmé.

Amadou Bâ propose d’élargir le champ de la discussion, au-delà des thèmes économiques et des ressources naturelles évoqués par Sonko. Il souhaite aborder des questions touchant l’ensemble des aspects de la vie nationale : l’économie, les finances publiques, l’emploi, les libertés publiques, les institutions, la justice, la sécurité, et même les défis liés aux inondations. Pour lui, ce débat doit permettre de confronter les idées afin de proposer des solutions concrètes aux problèmes auxquels fait face le Sénégal.

Cette invitation à un échange approfondi reflète la volonté de l’ancien Premier ministre de replacer le débat politique sur le terrain des idées et des propositions, loin des polémiques stériles. Ce face-à-face s’annonce donc comme un moment clé, offrant aux citoyens sénégalais une opportunité unique d’évaluer les visions des deux leaders sur l’avenir du pays.

En acceptant ce défi, Amadou Bâ semble prêt à défendre son bilan et ses propositions face à un adversaire déterminé. Le débat, dont les détails pratiques restent à définir, pourrait devenir un moment charnière dans la course politique au Sénégal, en particulier à l’approche des prochaines échéances électorales.

L’affaire Déthié Fall : Barthélémy Dias dénonce une stratégie de déstabilisation électorale

Dans un entretien accordé au Quotidien, Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu pour les élections législatives du 17 novembre, s’est exprimé avec fermeté sur ce qu’il appelle « l’affaire Déthié Fall ». Selon lui, le retrait de Déthié Fall de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle du Pastef est le fruit d’une manœuvre politique orchestrée par le pouvoir en place.

L’édile dakarois impute cette situation au tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, figures emblématiques de la coalition Pastef. Il estime que cet épisode n’est pas anodin et constitue, selon ses termes, « une opération visant à saborder [leurs] bases électorales ».

Barthélémy Dias s’indigne du fait que pour la première fois, un Premier ministre ait publiquement reçu un membre d’une liste concurrente, une action qu’il qualifie de « coup de communication ». Pour lui, ce geste traduit l’état d’inquiétude du gouvernement actuel, qui craint de perdre du terrain lors des prochaines législatives. « L’affaire Déthié Fall est un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir », déclare-t-il.

Dias dénonce également les tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux par le pouvoir en place, une stratégie qu’il juge inefficace. « Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie », martèle le maire de Dakar, confiant dans les chances de son camp aux prochaines élections.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette affaire vient jeter une lumière crue sur les tensions entre les différentes coalitions en lice et sur les stratégies employées pour séduire les électeurs.

Le mouvement Gueum Sa Bopp mobilisé pour la libération de Bougane Guèye Dany

Le mouvement Gueum Sa Bopp a réaffirmé son engagement dans la défense des libertés politiques en soutenant fermement son leader, Bougane Guèye Dany, arrêté récemment à Bakel lors d’une mission humanitaire. Dans un communiqué rendu public, le mouvement a informé de l’envoi d’une délégation au siège du Forum du Justiciable pour appeler à la libération de son président, candidat à la prochaine élection présidentielle.

Au cours de cette rencontre, Babacar Bâ, président du Forum du Justiciable, a dénoncé l’arrestation de Bougane Guèye Dany, qu’il juge incompatible avec les principes d’un processus électoral libre et équitable. « Nous avons interpellé le gouvernement lors de l’arrestation de Bougane Guèye Dany. Il est essentiel de protéger un candidat à l’élection », a-t-il déclaré. Babacar Bâ a également rapporté les propos de Ndiaga Sylla, expert électoral, qui a critiqué la décision de maintenir en détention un leader politique pour des motifs qu’il qualifie de « banals », alors que les autorités avaient affirmé leur engagement pour une liberté de candidature.

De son côté, Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International, a exprimé sa préoccupation face à cette arrestation, soulignant que Bougane Guèye Dany doit pouvoir participer pleinement à la campagne électorale, au même titre que les autres candidats. Il a appelé à la libération immédiate du leader de Gueum Sa Bopp.

Le mouvement s’est également réjoui du soutien exprimé par le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), qui a dénoncé la détention de Bougane Guèye Dany. Gueum Sa Bopp a appelé à une mobilisation générale pour exiger la libération immédiate de son président et pour garantir un environnement politique libre et équitable, essentiel au bon déroulement de la campagne électorale.

Cette arrestation soulève des interrogations sur l’espace accordé aux candidats de l’opposition dans la course à la présidentielle et sur la volonté des autorités de respecter les règles démocratiques. Pour Gueum Sa Bopp, il est urgent de rétablir Bougane Guèye Dany dans ses droits afin qu’il puisse participer pleinement à l’élection, et par extension, garantir la transparence et l’équité du scrutin.

LIVRE SUR « L’IDÉE DE LA CASAMANCE AUTONOME » : Karthala annule la séance de dédicace

La séance de dédicace du livre « L’Idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », de Séverine Awenengo Dalberto, historienne et chercheuse au CNRS, a été reportée à une date ultérieure. L’événement, initialement prévu ce samedi 24 octobre à la librairie Aux 4 Vents à Dakar – Mermoz, a été suspendu sine die par les éditions Karthala en raison des réactions vives qu’il a suscitées.

Dans un communiqué, Karthala a précisé que le report vise à prévenir tout risque de perturbation. Ce livre, qui explore la question de l’autonomie de la Casamance à travers une analyse historique et des dettes morales liées à la période coloniale, semble avoir ravivé des tensions dans un contexte politique sénégalais particulièrement sensible.
Les éditions Karthala, tout en regrettant le report de cet événement littéraire, ont réaffirmé que la publication de l’ouvrage, prévue de longue date, est indépendante de la conjoncture politique actuelle. Elles encouragent le public à lire l’ouvrage pour se forger une opinion réfléchie sur cette thématique complexe et historiquement chargée.
Ce report intervient alors que le débat autour de l’autonomie de la Casamance reste un sujet sensible au Sénégal, bien que le livre se penche avant tout sur des perspectives historiques plutôt que sur des revendications contemporaines. Le report de la dédicace montre à quel point ce sujet continue de susciter des réactions passionnées, au-delà des cercles académiques.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Seydi Gassama soutient la décision du CNRA sur le débat Ousmane Sonko-Amadou Ba : « Le CNRA a pris la bonne décision »

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel sénégalais (CNRA) a tranché en interdisant le débat qui devait opposer Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, à Amadou Ba, son prédécesseur. Cette décision a été saluée par Seydi Gassama, défenseur des droits humains et acteur influent du débat public au Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Seydi Gassama a exprimé son accord avec la décision du CNRA, expliquant qu’un tel débat aurait été inéquitable pour les autres candidats aux Législatives du 17 novembre 2024. « Le CNRA a pris une bonne décision. Il aurait été injuste d’organiser un débat entre seulement deux têtes de liste parmi les 40 engagées dans cette compétition électorale », a-t-il déclaré.

Ousmane Sonko avait initialement lancé cette invitation à Amadou Ba dans le but de débattre des chiffres financiers du Sénégal, y compris les questions liées à la dette publique, au déficit et à la croissance. Des proches de l’ancien Premier ministre, tels que Zahra Iyane Thiam et Madiambal Diagne, avaient confirmé la disponibilité d’Amadou Ba pour ce face-à-face.

Toutefois, la décision du CNRA semble mettre fin à cette confrontation tant attendue, au grand soulagement de certains, qui estiment qu’elle aurait désavantagé les autres listes présentes dans cette course électorale cruciale.

Débat Sonko-Amadou Ba : Le Premier ministre propose deux dates pour la confrontation

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est dit disponible pour un débat avec son prédécesseur, Amadou Ba, ancien Premier ministre. Selon les déclarations d’Amadou Ba, le débat pourrait avoir lieu soit le lundi 28, soit le mardi 29 octobre 2024.

Amadou Ba, aujourd’hui figure de Pastef, a mis en avant l’importance de cette rencontre, soulignant que « la question de la sincérité des données budgétaires relatives à la dette, au déficit et à la croissance est cruciale pour la crédibilité du Sénégal, tant auprès de ses citoyens que de ses partenaires techniques et financiers. »

Pour lui, ce débat revêt une dimension démocratique majeure. « La démocratie va se draper de ses habits les plus nobles avec des débats techniques sur les questions d’intérêt national, équilibrés et apaisés », a-t-il déclaré, appelant à un échange transparent et constructif sur les grandes questions économiques du pays.

Cette confrontation d’idées entre les deux hommes politiques promet d’être un moment fort de l’actualité sénégalaise, dans un contexte où la gestion économique du pays est au cœur des préoccupations.

Déthié Fall rejoint Pastef : Thierno Alassane Sall dénonce une « trahison »

La décision de Déthié Fall, cinquième sur la liste de la coalition Samm sa Kaddu pour les élections législatives, de se retirer de cette alliance pour rejoindre le Pastef, après une rencontre avec le Premier ministre Ousmane Sonko, a provoqué une vague de réactions, notamment celle de Thierno Alassane Sall (TAS). Ce dernier n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une « traîtrise » flagrante.

Sur son compte X (anciennement Twitter), Thierno Alassane Sall a exprimé sa profonde désapprobation face à cette décision, qu’il a comparée à un acte de trahison similaire à celui de Judas. Il a souligné l’incohérence entre les principes affichés par le Pastef et ses récentes manœuvres politiques. Selon TAS, ceux qui affirmaient vouloir remettre la morale au centre du jeu politique ont fini par céder à des pratiques qu’ils dénonçaient autrefois.

« Ils se piquaient de réglementer les voiles des écolières, détestaient les combines politiques au point de refuser toute coalition, et voilà qu’ils s’associent à celui qu’ils considèrent comme leur Judas, non pas pour le bien qu’il peut apporter, mais pour le mal qu’il inflige à sa coalition d’origine, à la morale et à la démocratie », a fustigé TAS.

Thierno Alassane Sall a également dénoncé ce qu’il considère comme un usage cynique et opportuniste des alliances politiques. Il est allé jusqu’à comparer les récents mouvements du Pastef, à commencer par la gestion de la dissolution de l’Assemblée nationale et la déclaration de politique générale de Diomaye, à une stratégie machiavélique qui, selon lui, n’est pas différente des pratiques qu’ils critiquaient dans le passé.

Cette sortie de TAS illustre les tensions grandissantes au sein de la classe politique sénégalaise, alors que les alliances et les ruptures se multiplient à l’approche des prochaines échéances électorales.

Le Débat Ba-Sonko Suscite la Réaction de Mamoudou Ibra Kane

Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a réagi avec fermeté à la décision du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) de s’opposer à un débat public entre le Premier ministre Amadou Bâ et l’opposant Ousmane Sonko. Dans une déclaration publiée sur le réseau social X, il a exprimé son avis sur cette interdiction, tout en émettant des critiques acerbes à l’encontre des deux protagonistes.

D’après Mamoudou Ibra Kane, la décision du CNRA, rapportée par le journal L’Observateur, ne devrait pas être un obstacle pour un débat entre les deux figures politiques. Il a même suggéré qu’Amadou Bâ pourrait se faire assister s’il éprouvait des difficultés à affronter Sonko : « Si le Premier ministre a peur, il peut se faire assister par le président Bassirou Faye », a-t-il ironisé, soulignant le climat tendu autour de cette confrontation qui n’aura finalement pas lieu.

En se tournant vers Sonko, Kane a insisté sur ce qu’il perçoit comme une faiblesse dans sa capacité à affronter des échanges contradictoires. « Il sait qu’il n’est pas à l’aise dans un débat contradictoire. Face au maître, l’élève connaît sa place. Fin ! », a-t-il conclu, martelant l’idée que Sonko ne saurait se mesurer à Amadou Bâ dans un véritable débat d’idées.

Cette déclaration vient ajouter une couche supplémentaire à la polémique entourant le refus du CNRA d’autoriser un débat télévisé, ce qui divise l’opinion publique sénégalaise. Tandis que certains estiment que le débat aurait permis un échange d’idées crucial à l’approche des élections, d’autres, comme Mamoudou Ibra Kane, questionnent les capacités des deux candidats à mener un débat fructueux.

Le débat, s’il avait eu lieu, aurait été l’un des événements les plus médiatisés de la scène politique sénégalaise, mettant en lumière les visions diamétralement opposées d’Amadou Bâ et d’Ousmane Sonko sur l’avenir du pays. Toutefois, avec l’intervention du CNRA et les déclarations de figures influentes telles que Mamoudou Ibra Kane, il semble que cette opportunité n’ait pas encore trouvé sa place dans le paysage politique national.

Le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) dément sa sortie de la coalition Samm Sa Kaddu et réaffirme son soutien à Bougane

Dans un communiqué transmis à la presse, le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) a démenti les rumeurs circulant concernant son éventuelle sortie de la coalition politique Samm Sa Kaddu. Le parti a déclaré avoir « constaté avec regrets des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition », qualifiant ces allégations d’infondées. Le PUR a tenu à rappeler qu’il demeure un membre fondateur et un acteur essentiel de cette coalition, réaffirmant ainsi son engagement aux côtés de Samm Sa Kaddu.

Le parti, dans un souci de clarification, a insisté sur son ancrage au sein de la coalition et a exhorté ses militants à rester mobilisés pour une campagne électorale réussie en vue des échéances politiques à venir. « Nous invitons nos militants et sympathisants à faire bloc et rester engagés », peut-on lire dans la note.

En soutien au leader de la coalition, Bougane Gueye Dany, actuellement en détention, le PUR a demandé sa libération immédiate, appelant également à une élection « transparente et apaisée » pour garantir la stabilité et l’intérêt supérieur de la nation. Ce message est un écho à l’appel à l’apaisement du climat politique que le parti juge nécessaire pour éviter toute tension électorale.

Ce communiqué vise non seulement à démentir les rumeurs de dissensions au sein de la coalition, mais aussi à montrer que le PUR reste fermement aligné sur ses objectifs de campagne et ses alliances, tout en œuvrant pour des élections démocratiques et pacifiques.

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