Une vive controverse secoue actuellement l’Assemblée nationale du Sénégal concernant la gestion des propositions de commissions d’enquête parlementaire. Un dénonciateur, exprimant son indignation, accuse ouvertement le président de l’Assemblée nationale et les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) de mettre en place un fonctionnement antidémocratique.
Selon cette voix critique, la commission d’enquête parlementaire proposée par le groupe parlementaire Wallu semble être sur le point d’être traitée prioritairement, reléguant ainsi huit autres propositions de résolutions similaires déposées antérieurement. L’appel est directement adressé au groupe parlementaire Wallu, les interpellant sur la possibilité de cautionner cette hiérarchisation qui pourrait, selon le plaignant, engendrer une injustice en ignorant les préoccupations immédiates d’autres groupes socio-professionnels.
La dénonciation souligne également les enjeux cruciaux qui risquent d’être négligés si cette priorité est maintenue. Des questions vitales telles que la distribution des subventions agricoles, les retards de salaires et primes des agents de sécurité publique (ASP), de la police et du Fonds d’Equipement des Ressources Autonomes (FERA), ainsi que d’autres problématiques socio-économiques, pourraient être reléguées au second plan.
Un appel est ainsi lancé au peuple sénégalais pour sensibiliser à cette situation et demander une équité dans l’examen des propositions. La proposition est faite de considérer toutes les propositions simultanément ou de les examiner dans l’ordre chronologique de leur dépôt.
Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans les procédures parlementaires, soulignant la nécessité d’une représentation juste des préoccupations de tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations politiques ou de leur statut.
Boubacar Camara, figure emblématique et engagée, a récemment exprimé ses sincères remerciements à plusieurs localités au Sénégal, dont Pikine, Diamaguène, Guediawaye, Dinaniou and Tabax. Son message reflète son attachement profond à ces communautés et son optimisme pour l’avenir.
Boubacar Camara a salué ces quartiers et localités, symbolisant ainsi son appréciation pour la diversité culturelle et la richesse sociale du Sénégal. Son message, empreint de gratitude, exprime une connexion profonde avec ces communautés qui jouent un rôle vital dans la tapisserie culturelle du pays.
L’engagement de Boubacar Camara envers le développement et le bien-être de ces régions est évident, et son message souligne l’importance de l’unité et de la solidarité entre les différentes localités du Sénégal. Ces remerciements viennent renforcer les liens entre Boubacar Camara et ces communautés, montrant ainsi sa volonté de contribuer positivement à leur croissance et à leur épanouissement.
Senegal, ëlëg Incha’ALLAH! Ce message vibrant de Boubacar Camara résonne comme un appel à l’unité et à la prospérité, soulignant que l’avenir du Sénégal repose sur la collaboration harmonieuse entre ses différentes régions et communautés.
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, Amadou Ba, a exprimé son opposition au débat sur le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Dans une déclaration, Amadou Ba a souligné que le Sénégal n’est pas actuellement dans une situation qui justifie un report électoral, affirmant que le respect du calendrier républicain est crucial.
« Je ne pense pas à un report de l’élection ! Nous voyons certes que des acteurs politiques peuvent se prononcer sur une décision de justice donnée. Mais la charte fondamentale du pays doit être respectée dans toute son essence. Un possible report est agité ces derniers jours, mais même le chef de l’État a été catégorique sur le respect du calendrier républicain », a déclaré Amadou Ba.
Le candidat de la majorité a souligné que le président de la République et le gouvernement soutiennent également le respect du calendrier électoral. Cependant, Amadou Ba a suggéré qu’après l’élection, des révisions de certaines dispositions pourraient être envisagées. « On ne peut qu’après l’élection, revoir certaines dispositions. Mais nous devons nous mettre d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, il n’y a aucune raison de ne pas aller à l’élection », a-t-il ajouté.
Seneweb continuera de suivre les développements autour de cette question cruciale du calendrier électoral au Sénégal.
Le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a publié un communiqué intitulé « La République des Dealers » dans lequel il critique vivement la démarche de la majorité présidentielle, qualifiant la situation actuelle de « République des dealers ». Il s’exprime particulièrement sur la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à confondre deux magistrats et dénonce ce qu’il considère comme une manœuvre politique pour s’emparer de l’électorat du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Thierno Alassane Sall souligne que plutôt que de condamner l’attitude de Karim Wade, qui a déposé une déclaration sur l’honneur inexacte au greffe du Conseil constitutionnel, certains politiciens cherchent à récupérer son électorat. Il accuse également le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS de vouloir décrédibiliser les institutions en mettant en place cette commission d’enquête parlementaire pour des motifs politiques bassement calculés.
Le député s’interroge sur les priorités du Parlement, soulignant qu’aucune enquête n’a été initiée sur des questions graves telles que les fonds Covid, les rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de la Cour des comptes, ou le contrat PetroTim. Il critique le détournement de procédure et le ciblage de la commission parlementaire, soulignant qu’il existe des mécanismes plus appropriés.
Thierno Alassane Sall conclut en soulignant l’incapacité de la classe politique actuelle à changer le pays avec de telles pratiques politiques et appelle les citoyens à tirer des enseignements de cet épisode.
Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette situation politique et les réponses qu’elle suscite au sein de la classe politique sénégalaise.
Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.
Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.
Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.
Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, exprime fermement son opposition au système de parrainage en vigueur au Sénégal, qu’il qualifie de fléau destructeur de la démocratie.
Abdoul Mbaye rappelle avoir déjà émis des réserves avant la modification de la Constitution qui a instauré le parrainage, le décrivant comme « la signature d’un électeur ». Il avait averti que ce système serait impossible à mettre en œuvre, soulignant l’impossibilité pour le Conseil constitutionnel de contrôler des millions de signatures d’électeurs en quelques jours. Malgré ces réserves, le système a été adopté par l’Assemblée, suscitant des critiques quant à son applicabilité et sa légitimité.
La Cour de Justice de la CEDEAO a par la suite déclaré illégal le système de parrainage institué par le régime de Macky Sall. Toutefois, ce dernier a choisi de maintenir le système, confirmant ainsi, selon Abdoul Mbaye, que le Sénégal avait cessé d’être un État de droit. Il souligne l’incapacité du Conseil constitutionnel à vérifier les signatures des parrains, notant que le processus de vérification s’effectue sur des fichiers Excel avec une application défectueuse et potentiellement trafiquée.
Pour Abdoul Mbaye, le système de parrainage a détruit la démocratie sénégalaise. Il rappelle que l’opposition avait averti de ce désastre avant son adoption et que la Cour de Justice indépendante de la CEDEAO avait exigé sa suppression.
La scène politique sénégalaise continue de s’animer en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Après la visite du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, à Thiès, c’est au tour de Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de se rendre dans cette ville importante du pays pour rencontrer Dr Babacar Diop.
La stratégie d’alliance de Déthié Fall s’inscrit dans une démarche visant à rassembler un maximum de soutiens parmi les candidats recalés par le Conseil constitutionnel. Ayant pour objectif la formation d’une vaste coalition, le président du PRP sollicite le soutien de Dr Babacar Diop, président des FDS/Les Guelwaars.
Au cours de la rencontre, Déthié Fall a présenté sa vision et ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, mettant en avant l’importance de l’unité et de la collaboration entre les différentes forces politiques du pays. Il a exprimé son souhait de construire une coalition forte, capable de représenter une alternative significative lors du scrutin de 2024.
Dr Babacar Diop, maire de Thiès, a écouté attentivement les propositions de son invité et a réservé sa réponse quant au choix du candidat à soutenir. Il a indiqué qu’il préférait consulter ses partisans avant de prendre une décision finale, démontrant ainsi sa volonté de prendre en compte l’avis de la base militante dans ce processus décisionnel.
Cette démarche de Déthié Fall illustre la complexité du paysage politique sénégalais et l’importance des alliances dans la course à la présidence. La période qui précède l’élection de 2024 semble être marquée par des efforts concertés des différents acteurs politiques pour créer des coalitions solides et élargir leur base électorale. Les prochaines semaines pourraient voir se dessiner des alliances cruciales qui façonneront le paysage politique en vue de la présidentielle à venir.
Dans le contexte électoral animé du Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits humains, soulève des questions cruciales sur le rôle de la justice pour garantir la paix, la concorde nationale, et le respect des droits humains. Appelant à une réflexion sur les opportunités à saisir pour une sortie grandiose et royale, Alioune Tine interroge le rôle que la justice sénégalaise devrait jouer dans ce contexte.
Après la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, M. Tine estime que la question du rôle de la justice dans le débat sur la justice, les droits humains, et les élections est cruciale. Selon lui, les élections sont une célébration des droits humains, et les juges sénégalais peuvent jouer un rôle positif déterminant en contribuant au respect des droits humains et à l’apaisement national.
Alioune Tine propose une démarche audacieuse : accorder la liberté conditionnelle à tous les détenus militants politiques et de droits humains. Il souligne que cette action serait conforme à la norme de la primauté de la liberté et de l’exception de la détention. Il appelle les juges sénégalais à assumer pleinement leur rôle de protecteur des droits humains et des libertés fondamentales.
Évoquant la présence du président Macky Sall à la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme à Genève, Alioune Tine estime que le moment est propice pour anticiper et accélérer un processus de consensus pour une sortie dans la concorde nationale, l’apaisement, et la réconciliation. Il propose d’accorder la liberté conditionnelle à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’aux détenus d’opinion, fondée sur le respect des droits humains et des libertés.
Selon Alioune Tine, chaque candidat à la présidence est d’accord sur une chose : libérer Sonko et les détenus dès qu’il arrive au pouvoir. Il considère cela comme un consensus et estime que faire cela maintenant donnerait une véritable allure de fête à la campagne présidentielle qui s’ouvre. Il souligne que cette action constituerait un grand soulagement pour une société sénégalaise fortement traumatisée par une agitation politique toxique.
En conclusion, Alioune Tine appelle à une action courageuse de la part des autorités sénégalaises pour apaiser le climat politique, restaurer la confiance et favoriser la concorde nationale dans cette période cruciale précédant les élections.
Aujourd’hui, au palais de la République, se tient la conférence des leaders de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar. Cette réunion a été convoquée par le Président Macky Sall, selon les informations de Bes Bi.
Bien que l’ordre du jour n’ait pas été officiellement dévoilé, il est largement anticipé que la campagne électorale sera au cœur des discussions. La nécessité de « préparer les moyens et la stratégie » pour la période électorale est un aspect clé de cette rencontre, visant à renforcer la dynamique de la coalition en vue des échéances à venir.
La source mentionne également l’objectif de « secouer davantage » les alliés de la coalition. Une « meilleure implication » est attendue de la part de ces partenaires politiques, particulièrement dans la pré-campagne du candidat désigné, Amadou Ba.
Il semble que certains responsables au sein de la coalition soient critiqués pour ne pas avoir encore suffisamment contribué à la préparation de la campagne. La nécessité de « mouiller le maillot » est ainsi évoquée, suggérant un appel à une participation plus active de tous les membres de la coalition pour assurer le succès du candidat choisi.
Bien que les détails spécifiques de la réunion demeurent confidentiels, il est clair que la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar revêt une importance stratégique pour galvaniser les troupes et garantir une coordination efficace en vue des élections à venir. Les enjeux de cette rencontre pourraient influencer significativement le cours de la campagne électorale et renforcer l’unité de la coalition au pouvoir.
Karim Wade a été éliminé de la course par le Conseil constitutionnel. Le motif évoqué par les 7 sages résulte du recours déposé par Thierno Alassane Sall sur la double nationalité de Wade-fils. Un coup dur pour ses militants, dont Aliou Guèye. Lors d’un entretien avec Senego, le député de la Diaspora et Président de la fédération Pds d’Italie est revenu sur ce rejet. Il a aussi fait part de la démarche à suivre, maintenant qu’ils n’ont plus de candidat.
Karim Wade hors course…
« Si vous me le permettez, je voudrais d’abord exprimer notre solidarité et notre soutien à notre candidat Karim Meïssa Wade qui, depuis 2012 continue de subir la répression du régime en place« , a-t-il d’emblé soutenu.
Aliou Guèye pense que « ce qui s’est passé au Conseil constitutionnel n’est rien d’autre qu’un complot orchestré au plus haut niveau, pour écarter Karim Maïssa Wade. Comment peut-on comprendre que le Conseil revienne sur sa décision du 12 janvier pour éliminer un candidat sur la base d’un simple document tiré dans un site en ligne sans aucune authentification? Au moment où ce dernier, en l’occurrence Karim Maïssa Wade a produit une attestation de demande de renonciation de sa nationalité et un décret du gouvernement français lui acceptant cette requête« .
Victime d’un complot…
Il poursuit : « Le Conseil évoque un retard, mais la loi n’a pas précisé à quel moment cette preuve doit être apportée par le candidat. Il a simplement stipulé que le candidat doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise. J’insiste sur la notion ‘Candidat’, car la loi n’a pas dit candidat à la candidature. Donc, tous les 93, puis les 21 étaient encore des candidats à la candidature jusqu’au 20 janvier 2024, date à laquelle le Conseil a examiné les réclamations et publié la liste définitive; à ce jour le candidat Karim Meissa Wade était exclusivement de nationalité Sénégalaise. D’autre part, il a été éliminé un candidat sur la base d’un arrêté de la Cour suprême transmis le 4 janvier 2024. Dans ce cas précis, le Conseil n’a pas évoqué la date de dépôt, à savoir le 21 décembre 2023 comme il l’a fait avec Karim Maïssa Wade. Vous conviendrez avec moi que sur la base de tous ces éléments, notre Candidat Karim Meissa est victime d’un complot de haut niveau orchestré par un régime agonisant qui tire sur tout ce qui bouge. Avant de conclure sur ce point, je voudrais rappeler que Karim Meissa Wade est un binational et il n’a pas choisi la nationalité française pour bénéficier de quelconque privilège« .
Karim Wade fautif ?
Il est reproché au candidat du Pds de se terrer à l’étranger, menant son combat à distance, au lieu de venir mouiller le maillot sur le terrain. Interpellé sur la question, le Président de la fédération Pds d’Italie soutient que Karim Wade « est loin d’être fautif. Il a fait tout ce qu’il devait faire avec une équipe compétente sous la direction et le contrôle de son mandataire national. Dans un pays avec une démocratie normale, personne ne doit se battre pour jouir de ses droits. Il faudrait tout simplement respecter des procédures telles que Karim Meissa Wade l’a fait. Ce qui est arrivé est loin d’être une chute, c’est plutôt une relance par rapport à notre notre endurance face à un régime qui a relégué notre pays au second plan en matière de respect des droits« .
Le Pds sans candidat ?
Maintenant que Karim Wade n’est plus en lice, notre interlocuteur estime qu’il est « prématuré » de dire qu’ils n’ont plus de candidat. Car, renchérit-il, les membres du Pds et toute la coalition useront de tous les moyens possibles pour rétablir Karim Wade. « En tant que député, notre groupe a demandé une commission d’enquête parlementaire pour élucider des soupçons de corruption quelque part, et de faire la lumière sur les circonstances et le processus qui ont mené à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Conscient aussi de la gravité de la situation, tous les militants de l’intérieur et de la Diaspora sont prêts pour mener le combat et accompagner notre candidat sur le terrain« , conclut-il sur Senego.
L’Assemblée nationale est actuellement le théâtre de tensions politiques intenses après l’élimination de Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), de la course présidentielle du 25 février prochain. Le groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changements » a réagi vigoureusement en saisissant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
Le bureau de l’Assemblée nationale, réuni en mode fast track, a rapidement validé à l’unanimité la demande des libéraux. La commission d’enquête aura pour mission d’examiner les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade, mettant en lumière des accusations de corruption et de conflits d’intérêts visant deux membres du Conseil constitutionnel, les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.
Cependant, la scène politique s’est divisée lors de ces développements. Le groupe parlementaire de la majorité, Benno, s’est illustré par une forte présence de ses députés membres du bureau, tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a montré une faible représentation, avec seul le député Bara Gaye présent lors de la rencontre.
Notablement, les députés de l’ex-parti Pastef ont brillé par leur absence, avec seulement Mamadou Lamine Thiam et Moustapha Diop représentant Wallu. La commission des lois devrait suivre demain samedi, anticipant la convocation de la séance plénière pour l’installation des membres de la commission parlementaire en début de semaine prochaine, selon Les Échos.
Cette situation politique tendue souligne les enjeux cruciaux entourant les élections présidentielles au Sénégal et suscite des interrogations quant à la transparence du processus électoral. Les prochains développements seront suivis de près alors que la commission d’enquête parlementaire s’apprête à jeter la lumière sur les événements ayant conduit à l’éviction de Karim Wade de la course présidentielle.
Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, originaire de la région de Tambacounda, a participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau patrouilleur « NIANI », présidée par le Chef de l’État Macky Sall à l’occasion du 49e anniversaire de la Marine nationale. La cérémonie a marqué un moment significatif pour la région, soulignant l’importance du programme d’équipement dans les forces armées pour le Président Macky Sall.
Le patrouilleur « NIANI » prend place dans le cadre d’un programme d’équipement crucial pour renforcer les capacités de la marine sénégalaise. Le Chef de l’État a souligné que chaque équipement majeur, associé à un terroir ou à un personnage historique du Sénégal, contribue à revitaliser le lien entre l’Armée et la nation.
« Le nom de NIANI que nous avons donné au deuxième OPV 58S nous incite à nous remémorer la glorieuse contribution des peuples des terroirs de Ndoungoussine, Koungheul-Socé, à l’édification de la nation et à la construction de son récit national », a déclaré le Président Macky Sall.
Le choix du nom « NIANI » est un hommage à l’héritage historique du royaume NIANI, symbolisant la bravoure et la contribution significative des populations locales à la construction de la nation sénégalaise. Cette décision vise à ancrer davantage le patrimoine culturel dans la modernité et à rappeler l’importance de la bravoure, comme exprimé par l’expression familière « NIANI Bagn Naa ».
Le Président Macky Sall a rendu hommage aux autorités politiques, coutumières et aux représentants des populations de la région de Tambacounda et du département de Koumpentoum présents à la cérémonie d’inauguration. Il a souligné l’engagement continu du gouvernement envers le renforcement des capacités de la marine et la valorisation des contributions historiques des différentes régions du Sénégal.
Cette inauguration marque un pas important vers la modernisation et la consolidation des forces maritimes sénégalaises, tout en célébrant les racines culturelles et historiques qui ont contribué à façonner le pays. Le patrouilleur « NIANI » devient ainsi un symbole tangible de la fierté nationale et de l’héritage collectif du Sénégal.
Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a récemment effectué une visite à Touba, une ville sainte qui se révèle être également un véritable pôle économique. Au cours de cette visite, le ministre a rencontré les acteurs et les autorités locales sur le terrain, établissant un dialogue direct visant à évaluer les infrastructures routières, éducatives et de santé de la ville, tout en explorant de nouvelles opportunités de développement.
« Touba, en plus de son statut de ville sainte, est un moteur économique essentiel pour le Sénégal. Notre objectif est de nous assurer que son potentiel économique est pleinement exploité pour le bénéfice de ses habitants et de la nation dans son ensemble », a déclaré Amadou Ba.
Au cœur de cette visite était la volonté de comprendre de manière approfondie les besoins spécifiques de Touba et d’identifier les domaines où des actions concrètes peuvent être entreprises. Le dialogue direct avec les acteurs locaux a permis d’établir un état des lieux précis des infrastructures existantes et d’explorer des moyens d’amélioration et d’expansion.
« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des actions cohérentes avec les besoins réels de Touba. Cela comprend le renforcement des infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les centres de santé, mais aussi la recherche de nouvelles opportunités économiques pour stimuler la croissance de la ville », a souligné Amadou Ba.
La prospérité économique de Touba, selon le ministre, repose sur le dynamisme de ses habitants. L’engagement à leurs côtés est clair, et le gouvernement est déterminé à soutenir les initiatives qui contribuent à l’épanouissement de la ville sainte sur les plans spirituel et économique.
« Nous avons confiance que Touba continuera à prospérer grâce à l’énergie et à la détermination de ses habitants. Notre engagement est solide, et nous travaillerons main dans la main pour réaliser un avenir où Touba joue un rôle encore plus central dans le développement économique du Sénégal », a conclu Amadou Ba.
Cette visite souligne l’importance d’une approche intégrée du développement, où le dialogue direct avec les communautés locales permet d’orienter les actions gouvernementales vers des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque région.
Le député Cheikh Oumar Sy, acteur politique sénégalais, se trouve au centre de controverses suite à une publication énigmatique sur Facebook, rapidement supprimée après quelques minutes de mise en ligne. La publication, initialement titrée « Après l’acte 1 raté du report par les ‘Recalés’, L’Acte 2 du report à travers un scandale présumé de corruption au niveau du Conseil Constitutionnel », a soulevé des questions sur les intentions et les préoccupations du député.
Le message, bien que fugace, a suscité l’attention de nombreux internautes et a conduit à des spéculations sur les possibles révélations ou anticipations de Cheikh Oumar Sy concernant des événements politiques à venir. Dans la publication, des allégations de manœuvres cousues de fil blanc à l’Assemblée nationale sont évoquées, avec une mise en garde contre des conclusions déjà préparées pour une commission d’enquête parlementaire.
La question centrale qui se pose est la raison pour laquelle le député a choisi de supprimer rapidement cette publication. Les raisons derrière cette action demeurent inconnues, mais cela a conduit à une augmentation des interrogations et des spéculations parmi le public.
Les allégations de manœuvres politiques à l’Assemblée nationale suggèrent une situation tendue au sein du paysage politique sénégalais. Les déclarations selon lesquelles des conclusions de la commission d’enquête parlementaire sont déjà ficelées soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus en cours.
Il est important de noter que ces informations sont basées sur une publication éphémère sur les réseaux sociaux et nécessitent une vérification auprès de sources officielles et de médias locaux pour obtenir une image plus précise et complète de la situation.
Dans ce climat politique incertain, il est crucial de suivre de près les développements ultérieurs, en gardant à l’esprit la nécessité d’une information fiable et vérifiée pour comprendre pleinement les enjeux et les implications de ces événements
Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef et figure majeure de l’opposition sénégalaise, a récemment dévoilé une stratégie politique audacieuse en prévision des élections présidentielles de 2024. Cette stratégie, centrée sur la pluralité de candidatures au service d’un projet politique commun, a suscité un débat animé quant à ses implications sur le paysage politique sénégalais.
Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, le système de parrainage demeure un élément clé du processus électoral. Chaque candidat doit recueillir un nombre spécifique de parrainages pour valider sa candidature, ajoutant une dimension stratégique à la compétition politique.
Sonko a choisi d’aborder le défi du parrainage de manière novatrice. Dans une vidéo récemment publiée, il a expliqué sa stratégie consistant à encourager une pluralité de candidatures au sein de son mouvement politique. Si des obstacles l’empêchent de se présenter, une équipe de militants et d’alliés serait sélectionnée pour représenter son projet politique.
La sélection des candidats ne serait pas arbitraire, mais basée sur la capacité des individus à défendre les idées et les valeurs du mouvement de Sonko. Cette approche vise à assurer la continuité de son projet politique, même en l’absence de sa propre candidature.
La vidéo expose trois scénarios post-parrainage. Le premier impliquerait un retrait collectif des candidats, laissant un seul candidat en lice. La deuxième option consisterait à ce que tous les candidats participent à l’élection tout en collaborant pour faire gagner celui qui serait désigné pour « porter le projet ». La troisième option serait le maintien de la compétition entre tous les candidats sélectionnés.
Une part importante de la déclaration de Sonko a été consacrée à l’appel à une collaboration étroite avec toutes les franges de l’opposition. Il a souligné la nécessité de surmonter les divergences au sein de l’opposition pour renverser le régime en place.
Bien que la stratégie ait été exposée en détail, Sonko n’a pas encore annoncé le nom du candidat qui « portera le projet ». Il a promis que cette révélation se ferait au « moment opportun ». L’engagement sans faille de tous les militants et alliés est souligné comme étant essentiel à la réussite de cette stratégie.
La stratégie de Sonko a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains l’ont saluée comme une approche innovante pour renforcer son influence, tandis que d’autres ont exprimé des réserves quant à la complexité et aux risques associés à une telle pluralité de candidatures.
Alors que les élections approchent, l’évolution de cette stratégie et ses implications sur le résultat final seront suivies de près. Ousmane Sonko émerge comme un acteur central dans le paysage politique sénégalais, apportant une dynamique nouvelle et suscitant un intérêt considérable.
Le chef de l’État a invoqué l’impossibilité pour lui de faire réexaminer par le Conseil constitutionnel les dossiers de candidature à l’élection présidentielle déjà rejetés par cette institution, dont les décisions « ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a-t-on appris, jeudi, de la présidence de la République.
« La Constitution […] dispose que les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a répondu Macky Sall aux membres d’un collectif de candidats contestant le rejet de leur candidature.
Les décisions du Conseil constitutionnel « s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles », leur a rappelé le chef de l’État, selon un communiqué de Yoro Dia, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République.
« Le chef de l’État a salué la démarche républicaine des […] représentants du collectif » et « a recueilli [leurs] préoccupations », affirme la même source.
Macky Sall a tenu à leur rappeler que « le Conseil constitutionnel […] a déjà proclamé la liste définitive des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».
Le chef de l’État a dit toutefois être « ouvert au dialogue sur toutes les questions qui rythment la vie nationale » et a rappelé aux membres du collectif et aux « autres acteurs politiques l’importance du déroulement de la campagne électorale et du scrutin présidentiel du 25 février 2024 dans la paix et la sérénité », ajoute Yoro Dia.
Plusieurs personnalités, dont les anciens ministres Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio et Alioune Sarr, faisaient partie des personnes reçues en audience par Macky Sall, mercredi, au nom du collectif de candidats contestant le rejet de leur dossier par le Conseil constitutionnel.
Après avoir dénoncé des « manquements graves » notés dans le contrôle des parrainages, ces candidats ont demandé l’« arbitrage » du chef de l’État, afin que le dossier de candidature de chacun d’entre eux soit réexaminé, selon Le Soleil.
« Le parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye Faye, si ses avocats en font la demande », rapporte le quotidien Tribune en citant Alioune Sarr, le porte-parole du collectif.
Selon le même journal, M. Sarr a dit tenir cette promesse du président de la République lorsqu’ils ont évoqué avec lui l’emprisonnement depuis neuf mois de M. Faye, dont la candidature à l’élection présidentielle a été déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.
« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État »
Bassirou Diomaye Faye, fonctionnaire des impôts et des domaines, militant de Pastef, un parti politique dissous par le chef de l’État, est placé en détention préventive pour diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué.
Le communiqué du porte-parole de la présidence de la République ne fait pas mention d’une discussion entre les deux parties sur sa libération.
Le Conseil constitutionnel a publié, samedi dernier, une liste de 20 candidats autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais.
La plupart des dossiers rejetés l’ont été en raison d’un nombre de parrains insuffisants, selon cette institution. Elle a invalidé la candidature de l’ancien ministre Karim Wade à cause de sa double nationalité.
Quatre-vingt-treize dossiers de candidature avaient été déposés au greffe du Conseil constitutionnel.
Les représentants du collectif de candidats reçus en audience par Macky Sall n’ont pas discuté avec lui d’un report de l’élection présidentielle, selon leur porte-parole.
« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État », a écrit le quotidien Libération en citant Alioune Sarr.
Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) et candidat à la Présidentielle de 2024, s’est rendu à Thiès pour rencontrer Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) et maire de la ville. Déthié Fall, faisant partie des 20 candidats retenus après le processus de parrainage, a initié une stratégie d’alliance pour rassembler le maximum de soutiens parmi les candidats recalés.
L’objectif de cette rencontre était de solliciter le soutien de Babacar Diop pour bâtir une coalition plus large en vue de la Présidentielle de 2024. Déthié Fall a salué l’engagement du Dr. Diop, malgré son rejet par le parrainage, et a partagé quelques points de son programme présidentiel. Babacar Diop a exprimé son honneur de retrouver un compagnon de lutte au sein de Yewwi Askan Wi, mais a réservé sa réponse, indiquant qu’elle sera communiquée aux militants prochainement.
En politique le hasard n’existe point ! Les détracteurs de Amadou Ba au sein de l’Apr pourraient avoir ce dernier à l’usure, si les nouveaux pourparlers entre le pouvoir et une partie de l’opposition débouchent sur un report de la présidentielle.
Il faut être né de la dernière pluie en politique pour croire que le chef de l’Etat va recevoir une partie de son opposition en ce moment crucial sans que, pour sauver sa face, la rencontre soit reliée à des d’obscurs calculs politiques.
Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, les apparences pourraient ne pas être trompeuses. Il y a un faisceau d’indices qui devraient amener l’observateur averti à admettre que Macky Sall gagnerait beaucoup à faire reporter la présidentielle, pour se donner le temps d’opter pour un autre format de transition qui écarterait Amadou Ba de la course.
Depuis quelque temps, on ne voit pas le président Sall s’afficher avec son candidat, au moins depuis qu’une image, largement partagée à travers les réseaux sociaux, montre le président de la République semblant snober son Premier ministre qui lui tendait la main pour le saluer avec la déférence due à son rang.
Plusieurs fois, le président Macky Sall a présidé des cérémonies auxquelles le Premier ministre n’a pas été associé.
Autre ombre au tableau : il laisse le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, multiplier les attaques contre le chef du gouvernement, comme si cela rencontrait son adhésion. Mame Mbaye a même poussé l’affront, à travers sa dernière sortie, jusqu’à révéler que des gens à l’Alliance pour la république, conseillent au président de le chasser du gouvernement à cause de ses assauts répétitifs.
En d’autres circonstances, Macky, qui n’est pas du genre à laisser ses ministres remettre en cause ses choix, l’aurait limogé depuis longtemps, comme il l’a fait avec tous ceux qui ramaient à contre-courant, au sujet de la question du « 3e mandat » de Me Moussa Diop à Sorry Kaba, en passant par Moustapha Diakhaté.
Ainsi, avec cette phase 2 du dialogue à laquelle souscrit le Parti démocratique sénégalais, Amadou Ba doit craindre pour son sort.
De plus, même les « spoliés » des parrainages, qui n’ont pas répondu à l’invitation du président Macky Sall hier, mercredi, ne devraient pas cracher sur un dialogue.
Au fond, c’est de l’huile au coude des légitimistes au sein de l’Apr, qui ne vont pas s’en servir avec une maladresse d’ours pour avoir Amadou Ba à l’usure. Aminata Touré, qui s’illustre par un jeu d’ombre, ne devrait pas cracher sur ce dialogue, quand bien même elle fait semblant d’être toujours rancunière envers le chef de l’Etat.
Itou pour Pastef, qui pourrait en profiter pour obtenir des faveurs en faveur de Ousmane Sonko. Ce dernier pourrait revenir dans le jeu, si la présidentielle est reportée.
Finalement dans cette opération, le plus grand perdant risque d’être Amadou Ba.
Lors de l’audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux à la Cour suprême, qui s’est déroulée ce 25 janvier, Barou Diop, conseiller délégué, a abordé le thème crucial de la protection de la vie privée. Dans son discours devant le président du Conseil suprême de la Magistrature, également Chef de l’État, Barou Diop a mis en lumière l’importance fondamentale d’avoir une vie privée distincte de la vie publique.
Le conseiller délégué a profité de l’occasion pour exposer le dispositif normatif en place garantissant la protection de la vie privée. Il a rappelé plusieurs textes et règles qui témoignent du droit au respect de la vie privée de chaque individu. Au cours de son intervention, Barou Diop a mentionné que plus de 200 affaires liées à la vie privée ont été enregistrées au cours de l’année judiciaire précédente, soulignant ainsi l’ampleur de la problématique.
Barou Diop n’a pas éludé la question de la presse dans son discours. Il a critiqué le rôle de certains médias dans la multiplication des cas de diffamation. Le conseiller délégué a souligné que la diffamation est souvent associée à une atteinte à la vie privée et que la liberté d’information ne peut en aucun cas justifier une telle atteinte. Il a insisté sur l’obligation de la presse de respecter la vie privée, soulignant que le législateur sénégalais rappelle constamment cette obligation dans le code.
La protection des données personnelles est devenue un enjeu majeur à l’ère numérique, où les informations circulent rapidement. La réflexion autour de la vie privée et de la protection des données devient cruciale pour préserver les droits individuels dans un contexte de société de l’information.
Cette intervention de Barou Diop à la Cour suprême met en lumière l’importance de trouver un équilibre entre la liberté d’information et le respect de la vie privée, soulignant le rôle essentiel du système judiciaire dans la préservation de ces droits fondamentaux.
Vous suivez en direct une alliance stratégique d’envergure portée par le Directeur général de l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (Anat), Mamadou Djigo et la présidente de Greentech Afrique de l’Ouest et fondatrice de Africa Mith, Hapsatou Sy pour promouvoir l’industrialisation et créer des opportunités économiques au Sénégal
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PAVART : (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales), un ambitieux projet visant à promouvoir l’industrialisation du Sénégal, la création d’emplois et à mettre en lumière les opportunités d’investissements dans le pays
Le président Macky Sall a souligné, jeudi, la nécessité d’adapter le cadre juridique encadrant la protection de la vie privée en tenant compte des avancées technologiques.
‘’Il s’agit d’adapter notre cadre juridique en corrigeant ses imperfections et en anticipant les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle’’, a déclaré le chef de l’Etat lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des cours et tribunaux. Le thème de cette nouvelle rentrée porte sur la protection de la vie privée.
»Des lois et institutions dédiées à cette protection ne manquent pas, mais il y a certainement lieu d’interroger leur adéquation avec les réalités évolutives de notre temps’’, a fait valoir le chef de l’Etat.
Il n’a pas manqué de signaler que dans un monde marqué par l’explosion des technologies de l’information et de la communication et la frénésie des réseaux sociaux, la vie privée, fondement de l’intégrité physique et morale était, plus que jamais, exposée et menacée dans son existence.
»Nul n’est épargné, à telle enseigne qu’on peut légitimement se demander ce qui reste de la vie privée, surtout lorsque tel ou tel aspect qui en relève est utilisé dans une volonté manifeste de nuire’’, a déploré Macky Sall en indiquant que la problématique de la protection de la vie privée interpellait tout le monde, au plus haut point, pouvoirs publics, secteur privé et citoyens et citoyennes.
Cette problématique met en lumière l’importance d’assurer un équilibre entre le principe de liberté et l’impératif de protéger ce qui relève de la sphère privée, y compris les données personnelles, a expliqué le président de la République en insistant sur le fait que la protection de la vie privée n’incombait pas seulement à l’Etat.
‘’Elle s’impose aussi au milieu socio-professionnel privé pour préserver l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, et établir une relation de confiance et de respect mutuels entre l’employeur et l’employé’’, a t-il expliqué.
»S’approprier nos propres valeurs »
Le président de la République a estimé que ‘’la même exigence s’applique aux procédures judiciaires, de l’enquête jusqu’au jugement’’. Cela permettra, selon lui de ‘’de protéger l’intimité et la dignité des personnes poursuivies et des témoins, s’agissant notamment des informations qui touchent à la vie privée’’.
Il a fait noter que la protection de la vie privée ‘’n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles, à des fins d’intérêt général, notamment pour assurer la sécurité des personnes et des biens, ou réprimer certaines formes de criminalité’’.
Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’la loi 2016-29 du 08 novembre 2016 qui aménage des restrictions à la protection de la vie privée dans des circonstances spécifiques où la sécurité publique est en jeu’’.
Pour lui, ‘’tout manquement à cette mission exclusive lui est naturellement imputé’’. D’où la nécessité, a-t-il fait observer ‘’d’aménager des dispositions légales et réglementaires lui donnant les moyens d’agir pour assurer cette prérogative d’intérêt général’’.
Pour le président Sall, ‘’la vie privée et l’intérêt général sont mieux protégés lorsque chacun a pleinement conscience de ses propres responsabilités vis-à-vis du contrat social’’.
Pour ce faire, il a appelé à ‘’l’appropriation de nos propres valeurs de culture et de civilisation qui nous enseignent les vertus et lois de la vie en société’’. Il s’agit de ‘’jom (fierté), jaanu biir (discrétion), ngor (dignité), kersa ak teggin (discipline)’’.
‘’Ce sont là des valeurs ancestrales connues de toutes les composantes socioculturelles de la nation sénégalaise, et qui constituent autant de barrières morales à ne pas franchir par respect pour la dignité humaine’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a ainsi invité chaque citoyen et chaque citoyenne à pratiquer ces valeurs que ‘’nous revitalisons les fondements de notre vivre ensemble’’.
Lors de la rencontre entre le collectif des candidats spoliés au parrainage et le président de la République, Macky Sall, une lueur d’espoir s’est manifestée pour les détenus politiques. Les candidats recalés au parrainage ont soulevé la question du sort des détenus politiques dans le contexte de la Présidentielle de 2024.
Bien que le président Macky Sall ait prétendument méconnu cette affaire de détenus politiques, il a demandé au collectif de l’éclairer en fournissant des noms spécifiques. Après avoir été informé sur le cas d’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre, et celui de Bassirou Diomaye Faye, le Président Sall a évoqué la séparation des pouvoirs et a suggéré que les avocats engagent la procédure de demande de liberté provisoire.
Cette déclaration du président laisse entrevoir une possible issue favorable pour les détenus politiques, et elle offre une lueur d’espoir quant à la situation de ces personnes incarcérées dans le contexte politique actuel. La séparation des pouvoirs est soulignée comme un principe clé dans cette démarche.
Le Comité Ad hoc de Facilitation, réuni ce mercredi 24 janvier 2024, exprime sa préoccupation face à la situation préélectorale tendue à la veille de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Les membres du Comité ont analysé le processus électoral et se montrent attentifs à tout ce qui peut contribuer à la sauvegarde de la paix et de la stabilité politique dans le pays.
Mettre immédiatement à la disposition des candidats et parties prenantes le fichier électoral ainsi que la carte électorale.
Prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’égalité d’accès à la presse officielle et à la mobilité pour tous les candidats en lice, conformément à l’article L.30 du code électoral.
Assurer
Le Comité Ad hoc de Facilitation encourage ainsi une concertation entre toutes les parties prenantes pour restaurer la confiance et assurer une élection transparente et apaisée.
Au cours de la rencontre, Mouhamed Ben Diop, l’un des candidats recalés, a indiqué que le président Macky Sall s’est engagé à donner des instructions pour que le ministère public n’oppose pas certaines demandes de liberté provisoire. Cette déclaration suscite l’espoir quant à une possible libération provisoire, en particulier pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, actuellement détenu au Cap Manuel.
La réunion entre le président Macky Sall et les candidats recalés fait partie de la stratégie du Collectif des candidats spoliés, visant à rencontrer les différentes parties prenantes pour défendre leurs droits. Mouhamed Ben Diop souligne que le président Macky Sall a été saisi le 15 janvier, mais qu’il a attendu la publication de la liste définitive pour réagir.
Le Ministre Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye: “Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis !”
Madame le ministre n’est ni réalité politique ni enjeu électoral!
«Immersion dans sa localité», vous dites ! Immersion : définition simple et facile du dictionnaire : passage, séjour d’une personne dans un autre pays, une autre société, un environnement ou une culture étrangère afin de mieux les comprendre. Merci Thérèse Sammy Boissy. En voulant défendre l’indéfendable, vous avez fini d’admettre que vous n’êtes pas bien chez nous, à Niaguis, que vous « n’êtes Ziguinchoroise que de nom », tel votre néo politicienne aimait à le rappeler avec beaucoup de mépris envers les Casamançais, avant de se retrouver parachutée à Niaguis, faute d’avoir les reins solides pour la bataille de Ziguinchor. Paradoxalement, celle que vous traitez de « SDF », a son ancrage partout en Casamance. Elle a l’ancrage sociologique, l’ADN socioculturel, le sens élevé de la politique et le vécu qu’il faut pour prétendre parler et agir au nom des populations du Sud du Sénégal, contrairement à votre Apatride qui ne sait pas où mettre les pieds. Donc subitement, celle qui vient de découvrir la région sans en connaitre nullement les cultures, et comment puisque n’ayant jamais vécu à Ziguinchor, < est devenue une réalité palpable >. Pouff de rires!!! Le cas échéant, elle ne se serait pas fait laminer outrageusement par « une politicienne en perte de vitesse »dont la mobilisation à Niaguis qui semble être votre fief, a bloqué le cortège du Premier ministre à telle enseigne que ce dernier a interpellé Angélique, (nommons la puisque vous êtes assez lâches et peureuses pour ne pas le faire), pour lui demander ce qui se passe. La vidéo dans laquelle le Pm Amadou Ba félicite Angélique pour sa mobilisation exceptionnelle a fini de faire le tour de la toile. Dégustez-la et respirez! Grand bien vous fera. Laminée à Niaguis, malmenée à Fanda, vous avez essayé de prendre votre revanche à Enampor dans son Royaume. Là vous avez reçu la raclée de votre vie, car malgré les millions dépensés pour acheter ses responsables et ses « Calebasses », vous avez appris à vos dépens qu’à Enampor, qu’à Ziguinchor, il n’y a qu’une seule Reine et elle s’appelle Angélique. Et de grâce, cessez de raconter des mensonges! Les « Calebasses de la Solidarité » ont été introduites à Ziguinchor et à Sédhiou depuis 2017 par cette digne fille de la région en partenariat avec la Suisse. N’oubliez pas comment vous êtes venue à Ziguinchor, comment vous avez gagné Niaguis, comment vous avez été pernicieusement soutenue pour devenir maire! Et malgré tout, vous n’êtes passée que de justesse. Pas besoin de préciser la différence de voix! Vous savez. Nous savons. Et vous savez que nous savons. Je comprends votre quête de légitimité à tout prix dans le département. Qui n’aurait pas tenté de faire pareil puisque votre électorat ne représente même pas 1% de l’électorat du département. Mais dites moi Madame, quand vous achetez des militants déjà acquis à la cause du Parti, où est la plus-value que vous nous apportez? Quelle valeur ajoutée? Aucune ! Quand on veut justifier son inutilité, on finit cette fois-ci, oui, par créer la zizanie. Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis! Do toko defati dé! Votre réaction est symptomatique de la peur que vous avez suite à la grande mobilisation de cette dernière à Bignona, Ziguinchor, Enampor, Oussouye et Cap-Skirring. « Angélique SDF », c’est curieux. Elle dont les parents sont domiciliés à Ziguinchor alors qu’il y en a une qui a été obligée d’acheter un domicile des mains d’un expatrié, juste avant les locales passées, afin de justifier sa résidence dans la commune qu’elle dirige. Thérèse Sammy Boissy, s’il y a SDF, c’est donc bien votre patronne. Vous étiez où durant les difficiles moments de BBY à Ziguinchor? Vous vous glorifiez d’un bloc maraicher de moins d’un ha? Quel impact sur les centaines de femmes malgré tous les instruments dont vous disposez? Qu’avez-vous fait de concret à Niaguis ? Ce poste de santé inauguré par le Pm n’est-il pas un programme du PUMA bien antérieur à votre sélection à Niaguis? Le magasin de stockage n’est-il pas de la DER? N’êtes-vous pas présentement en train de vous débattre contre dans des problèmes liés au foncier ? Si ces mêmes populations vous adulent comme vous le prétendez, pourquoi importer des parents de Bissau, des personnes de Gambie, de Goudomp, de Bircama, de Simbandy pour vos mobilisations? Qui voulez-vous tromper avec vos folklores et fanfaronnades ? Si vous pensez que le tapis rouge vous sera déroulé à Ziguinchor pour faire votre défilé et déambuler comme bon vous semble, ma chère, c’est faire preuve de naïveté politique innommable ! Quand on pose des actes politiques, faut s’attendre à des réponses politiques. En attente des prochains et des prochaines. Quand vous voulez, où vous voulez. Comme vous voulez. Cela ne dépend que de vous. Pour cette fois, nous considérons que vous vous êtes trompée, ça peut arriver, c’est humain. Mais la prochaine fois, vous l’apprendrez à vos dépens. Déjà, retenez cette leçon, ça vous fera de l’expérience.
Mamadou Ba, Enseignant, Membre fondateur APR Ziguinchor, Chef de Cabinet de Mme le Ministre Angélique MANGA GUEYE.
Mercredi 24 janvier, une délégation composée de treize candidats recalés à l’élection présidentielle, ainsi que d’un représentant du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été reçue en audience au palais de la République par le président Macky Sall. Au cœur des discussions, les dysfonctionnements du processus électoral, avec un accent particulier sur les problèmes liés au parrainage.
Selon Alioune Sarr, porte-parole de la délégation, l’une des préoccupations majeures concerne les erreurs dans le système de parrainage. Les candidats ont souligné qu’en dehors de l’invalidité de la date de la carte nationale d’identité, qui sert de carte d’électeur, aucune autre raison ne devrait entraîner l’invalidation du parrainage. Ils ont insisté sur la nécessité d’apporter des corrections, affirmant que le Conseil constitutionnel n’est pas au-dessus de la loi.
Un autre point soulevé concerne le problème des candidats dont les parrainages n’ont pas été contrôlés en raison d’un fichier électronique inexploitable. Neuf candidats auraient été affectés par cette situation, entraînant la perte de parrains en raison de régions entières omises par le logiciel défaillant.
Par ailleurs, la délégation a alerté sur le risque que plus d’un million d’électeurs ne puissent pas voter en raison de leur absence sur le fichier électoral. Ils ont qualifié cette situation d’injustice et ont plaidé pour des mesures correctives rapides.
Les candidats recalés ont également évoqué la situation des jeunes compatriotes en prison. Ils ont exprimé le souhait de voir ces détenus libérés, soulignant que cela contribuerait à instaurer un climat électoral plus équilibré.
L’un des cas spécifiques mentionnés a été celui de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, dont la libération a été demandée pour lui permettre de mener une campagne équitable avec les autres candidats.
Le porte-parole a également abordé la question de Karim Wade, rappelant qu’il avait été rejeté en 2019 pour des raisons spécifiques, mais que cette situation mérite d’être discutée compte tenu du rôle important joué par son parti, le PDS, sur le plan démocratique.
Concernant la candidature de Ousmane Sonko, la délégation a fait part de son espoir de voir le leader de Pastef revenir dans la course présidentielle si des corrections étaient apportées au processus électoral.
Cependant, le porte-parole a précisé que la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle n’a pas été abordée lors de la rencontre avec le président Macky Sall. Les candidats restent optimistes quant à la possibilité de corriger les lacunes du processus sans compromettre la date prévue du scrutin, fixée au 25 février prochain. Une élection présidentielle plus juste et équilibrée demeure leur principal plaidoyer.
L’atelier, intitulé « Conversation citoyenne », vise à renforcer la participation citoyenne, en particulier celle des jeunes, à la vie politique du pays. Papa Assane Tine a appelé les jeunes à retirer leurs cartes d’électeur, soulignant que le COSCE mène une campagne de sensibilisation pour encourager cette démarche.
Par ailleurs, les personnes vivant avec un handicap ont plaidé lors de cet atelier pour la mise en place d’un dispositif facilitant l’accomplissement de leur devoir civique le jour du scrutin. L’atelier a donc constitué une plateforme pour aborder des enjeux cruciaux liés à la participation démocratique des jeunes et des personnes handicapées dans le contexte électoral sénégalais.
Le journaliste émérite Madiambal Diagne a exprimé son opposition ferme à toute tentative de report des élections présidentielles au Sénégal, prévues pour le 25 février 2024. Dans une déclaration forte, le Président du groupe Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a qualifié toute action en faveur d’un report d’un « coup d’État pur et simple ».
Madiambal Diagne insiste sur le caractère inclusif de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la participation de 20 candidats, soulignant qu’il n’y a aucun motif légal permettant un report. Selon lui, le Sénégal ne mérite pas de telles velléités qui pourraient compromettre le processus démocratique en place.
Il souligne également que le report de l’élection présidentielle serait une violation flagrante de la démocratie et pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité politique du pays. Sa déclaration reflète une préoccupation partagée par de nombreux observateurs et citoyens alors que le pays se dirige vers un moment crucial de son histoire politique.
La scène politique sénégalaise est secouée par des tensions croissantes, alors que des candidats recalés par le parrainage pour les élections présidentielles demandent un report du scrutin en remettant en question l’intégrité du fichier électoral. Cependant, le mouvement Action Républicaine s’oppose fermement à cette demande, affirmant que le processus électoral est transparent et que tout report pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité politique du pays.
El Hadji Almareme Faye, coordonnateur du mouvement Action Républicaine, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un report des élections, soulignant la fluidité et la rectitude du fichier électoral. Selon lui, le processus électoral, y compris la vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel, a été mené de manière transparente et inclusive.
Le mouvement condamne ce qu’il considère comme un « débat puéril, malsain, voire ridicule » initié par les candidats recalés et une partie de la mouvance présidentielle. Ils estiment que remettre en question le calendrier électoral pourrait entraîner des troubles et retarder la mise en œuvre de politiques publiques nécessaires au bon fonctionnement des institutions.
Almareme Faye a salué la maturité de la démocratie sénégalaise et le travail de la Direction générale des élections (DGE) ainsi que du Conseil constitutionnel dans la vérification des candidatures. Il a également rappelé le choix du président sortant, Macky Sall, de ne pas se représenter pour un troisième mandat, montrant ainsi sa volonté de préserver la stabilité du pays.
Le mouvement Action Républicaine appelle à l’union sacrée de toutes les forces politiques et invite à la victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour des élections. Ils considèrent que le profil d’Amadou Ba est nécessaire pour assurer la continuité vers l’émergence du pays, soulignant son expérience et son engagement envers le Plan Sénégal Émergent (PSE).
La situation politique reste tendue au Sénégal, avec des débats animés autour du processus électoral et des appels à la vigilance pour garantir des élections libres et équitables. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de maintenir la stabilité politique dans la région.
Les dernières heures ont été marquées par des manifestations et des tensions au Sénégal, alors que les jeunes libéraux expriment leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade des élections présidentielles prévues pour 2024. La situation a atteint un point critique avec des barrages routiers sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) à Dakar, perturbant la circulation et attirant l’attention nationale sur les enjeux politiques.
L’exclusion de Karim Wade, ancien ministre d’État et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a suscité un fort mécontentement parmi les jeunes libéraux, membres de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL). Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une manœuvre antidémocratique visant à écarter un candidat sérieux du processus électoral.
La principale raison invoquée pour l’exclusion de Karim Wade est la question de la double nationalité. Cependant, les partisans de Wade affirment qu’il a renoncé à sa nationalité française en 2018, fournissant des preuves telles qu’une déclaration de perte signée par le consul de l’ambassade de France au Qatar et un décret de renonciation publié par le gouvernement français. Malgré ces preuves, le Conseil constitutionnel aurait maintenu l’exclusion de Wade de la liste des candidats.
L’UJTL a émis une déclaration exigeant la réintégration immédiate de Karim Wade parmi les candidats à la présidentielle et appelant à la mobilisation des jeunes dans tout le pays. Ils invitent également la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition KARIM2024 à utiliser tous les moyens légaux pour rétablir les droits de Karim Wade.
Face à ces manifestations, les forces de défense et de sécurité, notamment la gendarmerie, ont été déployées pour rétablir l’ordre et dégager les barrages routiers. La situation reste tendue, soulignant les divisions politiques profondes et les enjeux émotionnels entourant le processus électoral au Sénégal.
La communauté internationale observe de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de garantir des élections libres, équitables et transparentes pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les acteurs politiques et les autorités sénégalaises répondront à cette montée de tensions.
Le paysage politique sénégalais s’est récemment trouvé plongé dans une énigme intrigante, alimentée par des rumeurs persistantes d’une rencontre secrète entre Mimi Touré et le président Macky Sall. Cette mystérieuse audience aurait été en réponse à la requête des collectifs des candidats spoliés, qui sollicitaient l’intervention du chef de l’État pour mettre un terme au processus de parrainage.
L’annonce de cette audience a provoqué des réactions divergentes parmi les candidats recalés, en particulier d’Aminata Touré, qui a catégoriquement refusé de rencontrer le Président. Cette décision soulève des interrogations sur les intentions de Mimi Touré dans ce contexte politique délicat.
Selon des sources dignes de confiance de ledakarois.sn, le Président Macky Sall aurait déjà reçu secrètement un leader des candidats recalés. Cette rencontre nocturne se serait déroulée à Mermoz, dans la nuit du dimanche au lundi, vers 1h30 du matin. La même source indique que le leader en question aurait pris l’engagement de se distancier publiquement dès l’annonce de l’audience présidentielle.
La question qui se pose maintenant est de savoir si Mimi Touré serait également reçue par Macky Sall dans des circonstances similaires? La démarche d’Aminata Touré, initiatrice de la lettre adressée au Président, de se démarquer soulève des interrogations quant aux motivations de ces acteurs politiques.
L’ensemble de ces événements semble indiquer que la rencontre secrète entre le leader des candidats recalés et le Président de la République pourrait être l’élément déclencheur de cette audience, créant ainsi un climat politique encore plus complexe et intrigant au Sénégal. Seule l’annonce officielle de ces acteurs politiques pourrait lever le voile sur cette énigme et apporter des éclaircissements sur les dynamiques en jeu.
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a prévu une rencontre décisive lundi pour déterminer l’ordre de passage et le temps quotidien à réserver à chaque candidat à l’élection présidentielle du 25 février. Cette réunion, qui se tiendra dans les locaux du CNRA, réunira les représentants des candidats, ou leurs mandataires, ainsi que des responsables de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise).
L’objectif principal de cette réunion est de mettre en œuvre les dispositions du Code électoral pour assurer une distribution équitable du temps d’antenne entre les candidats pendant la campagne électorale. Le CNRA procédera au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats lors des émissions consacrées à la campagne électorale, qui seront diffusées par les médias audiovisuels publics.
La campagne électorale débutera le 4 février et se poursuivra jusqu’au 22 février, trois jours avant le scrutin présidentiel. Le Conseil constitutionnel a récemment publié une liste définitive de 20 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle de 2024.
Cette réunion revêt une importance particulière pour garantir un traitement équitable et équilibré de tous les candidats par les médias publics, contribuant ainsi à la transparence et à l’équité du processus électoral au Sénégal.
Seydina Touré, alias Capitaine Touré, leader de l’USJ/Sénégal Gü Deggü, s’est prononcé fermement contre toute idée de report de l’élection présidentielle prévue pour février 2024 au Sénégal. Il a mis en lumière les violations des droits, de la dignité humaine et de la démocratie pendant les douze années du règne du Président Macky Sall.
Capitaine Touré appelle le peuple sénégalais à préserver le calendrier électoral et à se préparer à sécuriser le scrutin. Il encourage les militants et sympathisants à retirer massivement leurs cartes d’électeurs, à se mobiliser pour démarrer la campagne électorale et à mettre fin au pouvoir en place.
Le Mouvement ARC, dirigé par Anta Babacar Ngom, a pris position contre les rumeurs de report de l’élection présidentielle au Sénégal. Dans un communiqué, la présidente du mouvement a clairement exprimé son opposition à toute modification du calendrier électoral, dénonçant toute tentative de violer ce dernier.
Anta Babacar Ngom reconnaît les faiblesses et les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté. Cependant, elle propose une approche unifiée pour surmonter ces difficultés, appelant à la formation d’un front uni et sincère de l’opposition autour du respect des principes républicains.
La présidente du Mouvement ARC met en garde contre les distractions de la part des adversaires politiques et appelle à la concentration sur l’objectif principal : « Notre objectif doit être le même : vaincre sans équivoque le régime actuel et inaugurer une ère nouvelle pour le Sénégal. »
Le chef de parti marabout, Serigne Modou Guèye, exprime son mécontentement concernant la rencontre prévue entre le Président de la République, Macky Sall, et les candidats recalés du parrainage. Selon lui, une manœuvre politique est en cours pour reporter l’élection présidentielle, ce qu’il considère comme inacceptable.
Serigne Modou Guèye affirme que la volonté de ces candidats recalés est de décaler l’élection présidentielle, une perspective qu’il juge anormale. Il insiste sur le respect du calendrier républicain, soulignant que si le pouvoir actuel croit en son bilan, il devrait aller aux élections sans hésitation.
Le leader de l’Union Patriotique critique également le club de candidats éliminés, les qualifiant de « petits poucets » sans légitimité politique avérée, ayant acheté de faux parrainages. Il appelle au respect de l’administration et au maintien de la date prévue pour l’élection présidentielle en avril, soulignant que ce club ne représente pas le Sénégal et ne peut rien imposer au peuple.
Le Président Front pour la République du Sénégal et ex membre de Yewwi Askan, Djibril Diop a profité d’une tribune sur sa page Facebook pour recadrer une certaine opposition qui n’est intéressée que par ses propres intérêts.
» On ne doit pas confier ce pays à des gens qui n’ont pas d’expérience ni de carnet d’adresses que passer tout leur temps a parlé et manipulé les gens » a réagi le leader politique, homme fort de l’opposition dans la banlieue Dakaroise.
Face à la rumeur qui fait état d’une probable rencontre entre le président Macky Sall et les candidats « spoliés » et l report probable de la présidentielle, Djibril Diop est catégorique :
»Pas de report pour les élections présidentielles de 2024. Les recalés ! aller soutenir vos camarades candidats c’est plus cohérent. » , mieux »Opposant recalé! Écrire et accepter d’aller à la rencontre du Président Macky Sall veut dire que le Président Macky a raison sur toute la ligne » a t-il écrit sur ses réseaux
Des informations indiquent que le président sénégalais Macky Sall aurait répondu à la lettre envoyée par les 44 candidats recalés après la vérification des parrainages. Il aurait également accepté de les recevoir en audience, prévue demain mercredi à partir de 18h. Cette décision risque de créer des tensions et des divergences parmi les candidats recalés.
Réactions Divergentes
Aminata Touré, l’une des candidates recalées, s’est démarquée de cette initiative dans un post sur Facebook. Elle a expliqué ne pas être intéressée par une audience avec Macky Sall, qu’elle considère comme responsable de sa non-participation à la prochaine présidentielle. Cette réaction souligne les divergences au sein des candidats recalés quant à l’opportunité et à la pertinence d’une rencontre avec le président.
Contexte de la Lettre et des Recalés
Dans leur lettre adressée à Macky Sall, les 44 candidats recalés sollicitaient son intervention dans le processus électoral afin de leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 février. Certains candidats, dont Alpha Thiam, n’excluent pas d’accepter un éventuel report de l’élection.
Tensions et Incertitudes
Cette situation accentue les tensions et les incertitudes au sein de la scène politique sénégalaise. Les réactions divergentes des candidats recalés et l’éventuelle audience avec le président soulèvent des questions quant à la manière dont cette affaire sera gérée et à son impact sur le processus électoral en cours.
La suite des événements dépendra largement des décisions individuelles des candidats recalés, de la réaction de l’opinion publique et des développements politiques qui en découleront. La situation reste donc volatile et susceptible d’évoluer rapidement.
L’entrepreneur et candidat recalé à l’élection présidentielle sénégalaise de février, Bougane Gueye Dany, a exprimé ses réserves quant à sa participation éventuelle à une rencontre avec le président Macky Sall. Il a également lancé des critiques cinglantes envers Aminata Touré, une autre candidate recalée.
Position sur la Rencontre avec le Président
Bougane Gueye Dany a révélé avoir découvert la lettre adressée au président dans la salle où les candidats recalés étaient réunis. Il a exprimé des doutes quant à la sincérité de l’invitation présidentielle et a déclaré : « Si le président avait vraiment voulu résoudre le problème des parrainages, il l’aurait fait avant même que le Conseil constitutionnel ne publie la liste définitive des candidats. Mais il ne l’a pas fait. » Il a souligné qu’il n’avait pas encore pris de décision quant à sa participation à la rencontre, précisant que la décision devrait être prise collectivement.
Critiques envers Aminata Touré
Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a critiqué Aminata Touré, l’accusant de mettre en avant ses intérêts personnels plutôt que l’intérêt général. Il a déclaré que la candidate recalée se préoccupait davantage de ses affaires personnelles que de la résolution du problème des parrainages. Il a également reproché à Aminata Touré de ne pas avoir évoqué l’intérêt général dans ses déclarations publiques sur le sujet. Ses critiques ont également visé ceux qui, selon lui, cherchent à se mettre en avant en refusant de participer à la rencontre avec le président ou en prenant la parole publiquement.
La position de Bougane Gueye Dany illustre le climat politique tendu et les divergences au sein des candidats recalés quant à la manière de réagir face aux irrégularités signalées dans le processus de parrainage. La scène politique sénégalaise reste ainsi marquée par des débats passionnés et des prises de position divergentes.
La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par l’ombre persistante du Parti démocratique sénégalais (Pds) et les incertitudes qui entourent ses véritables intentions politiques. La récente invalidation de la candidature de Karim Wade à la présidentielle de février 2024 par le Conseil constitutionnel a ravivé les interrogations sur le rôle et l’engagement réel du Pds dans le paysage politique.
L’Énigme Karim Wade : Absence et Controverses
Karim Wade, désigné comme le candidat du Pds, a été notablement absent des activités politiques pendant la période préélectorale. Alors que d’autres candidats sillonnaient le pays pour mobiliser et récolter des parrainages, Wade fils était principalement invisible, ne communiquant que par le biais de déclarations et d’une vidéo controversée. Certains doutent même de l’authenticité de cette vidéo, alimentant le mystère entourant sa participation active à la course présidentielle.
Double Nationalité, Double Loyauté ?
Une autre source de perplexité réside dans la double nationalité de Karim Wade, ayant la nationalité française en plus de la sénégalaise. Cette dualité soulève des questions sur la loyauté d’un candidat qui aspire à diriger un pays tout en maintenant des liens étroits avec un autre. Les critiques se demandent si un tel arrangement est compatible avec les responsabilités d’un dirigeant politique.
Paradoxe Pds : Entre Absence et Actions Discutables
Le comportement du Pds après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en 2019 a été paradoxal. Plutôt que de soutenir activement un autre candidat de l’opposition, le Pds a choisi de ne pas participer de manière significative au scrutin, ouvrant ainsi la voie à la réélection de Macky Sall. En 2022, le Pds a agi de manière à affaiblir l’opposition en écartant Mimi Touré de l’Assemblée nationale, suscitant des interrogations sur ses véritables motivations.
Des Législatives Cruciales : Éclaircissements Attendus
À l’approche des prochaines élections législatives, le Pds se retrouve à un carrefour politique. Les décisions prises par le parti lors de ces élections pourraient apporter des éclaircissements sur ses véritables intentions et alliances politiques. Tant que persiste le mystère entourant le Pds, les observateurs de la scène politique sénégalaise restent dans l’attente de réponses claires sur la direction que prendra ce parti emblématique dans le paysage politique du Sénégal. La politique sénégalaise demeure ainsi marquée par une énigme persistante autour du Pds et de ses choix stratégiques.
Dans un contexte électoral, où la circulation d’informations précises et vérifiées revêt une importance capitale, le gouverneur a souligné le rôle crucial des médias dans la transmission d’une information fiable. Il a encouragé les journalistes à établir des liens avec les autorités compétentes, notamment les services de l’administration territoriale, pour obtenir des informations officielles et précises concernant le déroulement de l’élection présidentielle.
L’appel du gouverneur met en lumière l’importance de la collaboration entre les médias et les autorités pour garantir une couverture électorale transparente et équilibrée. En se rapprochant des services compétents, les journalistes peuvent contribuer à la diffusion d’une information de qualité et à la lutte contre la désinformation, un enjeu majeur dans le contexte médiatique actuel.
Suite à la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive de 20 candidats autorisés à briguer la présidence, le Forum du justiciable a émis un communiqué exhortant les candidats à faire de cette élection un moment de compétition axé sur les programmes politiques. L’organisation souhaite ainsi voir émerger un débat constructif qui consolide les acquis démocratiques et l’État de droit au Sénégal.
Le Conseil constitutionnel a dévoilé la liste finale des 20 candidats autorisés à solliciter le suffrage des Sénégalais lors de la prochaine présidentielle. Dans cette perspective, le Forum du justiciable a également appelé à la participation active des citoyens, particulièrement des jeunes, tout en soulignant l’importance de respecter les lois et règlements du pays, tout en rejetant toutes formes de violences.
« Le Forum du justiciable invite tous les acteurs et particulièrement les jeunes à participer massivement à cette élection, mais dans le respect des lois et des règlements du pays et en bannissant toutes les formes de violences, » précise le communiqué.
Une rumeur persistante évoque une possible rencontre entre le président Macky Sall et les candidats recalés lors du processus électoral. Cette audience, si elle se concrétise, ferait suite à une lettre envoyée par les candidats évincés. Cependant, Aminata Touré a pris l’initiative de se distancer de cette démarche.
Dans une déclaration sur Facebook, l’ancienne Première ministre a clairement indiqué qu’elle n’était « en aucune manière intéressée par une rencontre avec Macky Sall », soulignant qu’il l’avait « illégalement renvoyée de l’Assemblée et fait annuler (ses) dizaines de milliers de parrains pour (l)’éliminer de l’élection présidentielle ».
Aminata Touré a plutôt invité le Chef de l’État à « faire respecter la date officielle de l’élection présidentielle du 25 février, d’organiser des élections libres et transparentes et de libérer les milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons ».
Elle a également souligné l’importance de l’unité au sein de l’opposition, affirmant que celle-ci « devra s’unir pour battre son candidat Amadou Ba dès le 1er tour et engager notre pays sur le chemin du changement véritable ».
Cette déclaration de Mimi Touré met en lumière les divisions au sein des candidats recalés quant à la perspective d’une rencontre avec le président Sall, soulignant des divergences d’opinions et d’approches face à la situation électorale.
À l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024, l’atmosphère au Sénégal est chargée d’attentes et d’espoirs pour un changement significatif. Le sentiment général parmi la population est celui d’une demande pressante de finir avec les pratiques qui ont marqué le gouvernement en place.
Les attentes des citoyens sénégalais sont claires : mettre fin aux violations de l’État de droit, éradiquer la confusion entre les institutions, éliminer les pratiques néfastes qui ont entaché la gouvernance, et restaurer la dignité nationale. L’appel est lancé pour un renouveau, symbolisé par la nécessité d’une rupture avec les inégalités sociales, le bradage des intérêts nationaux, et le retour à la confiance en soi et l’estime de soi.
Le langage utilisé dans cet appel est fort, évoquant le « terminus » comme point de rupture, un moment où tout doit changer. Les symboles du quotidien, tels que les bus, les car rapides, et les Ndiaga Ndiaye, sont utilisés pour illustrer la nécessité de remplacer l’ancien par du neuf, avec des conducteurs compétents, attentionnés, et dignes de confiance.
Le 25 février 2024 est présenté comme la date cruciale où le nettoyage des pratiques corrompues doit avoir lieu. L’appel est clair : retirer sa carte d’électeur, le billet pour embarquer dans le nouveau véhicule du Sénégal, débarrassé de ses maux.
Le texte insiste sur l’importance d’un vote utile et appelle à viser la victoire dès le premier tour, arguant que chaque minute supplémentaire donnée au régime actuel signifierait davantage de souffrances pour le peuple sénégalais.
Le message est puissant et déterminé, martelant la nécessité d’un changement profond et annonçant la fin inéluctable du pouvoir en place et de ses pratiques. Le peuple sénégalais est invité à se dresser contre l’injustice, à voter avec conviction, et à œuvrer pour la renaissance du Sénégal.
Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et la Coalition K24 ont vivement critiqué la décision du Conseil Constitutionnel d’exclure Karim Wade de la course présidentielle pour des raisons liées à sa nationalité. Cette exclusion, qualifiée de coup d’État pré-électoral, suscite un tollé général parmi les partisans du Pds et de la Coalition K24, qui voient en cette manœuvre une tentative de favoriser l’ascension du premier ministre Amadou Bâ.
Selon les déclarations officielles, le Conseil Constitutionnel a remis en cause la nationalité sénégalaise de Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, en vue de son inéligibilité à la présidentielle de 2024. Une décision contestée avec fermeté par Alioune Tine, président de l’Afrikajom Center, qui exprime sa frustration face à cette situation.
Les partisans du Pds et de la Coalition K24 estiment que cette exclusion vise à éliminer délibérément Karim Wade de la compétition, ouvrant ainsi la voie à une ascension politique d’Amadou Bâ, qui est décrit comme un premier ministre très impopulaire.
La situation actuelle agite la scène politique sénégalaise, alimentant les tensions pré-électorales. Les partisans de Karim Wade, déterminés à faire valoir ses droits, dénoncent cette décision comme une entrave à la démocratie et à la participation équitable de tous les candidats.
Dans un geste significatif vers une convergence d’objectifs pour l’avenir du Sénégal, Aliou KEBE, ancien député-maire de Keur Madiabel et Président du mouvement ANDe Dekkal Yaakaar, a rejoint la Coalition DéthiéFALL2024. Cette annonce marque un pas important dans la consolidation des forces pour un Sénégal meilleur. Déthié FALL, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, accueille chaleureusement Aliou KEBE au sein de la coalition.
Un Nouveau Membre Clé :
La décision d’Aliou KEBE de rejoindre la Coalition DéthiéFALL2024 est saluée comme un ajout stratégique et significatif. Ancien député-maire et leader du mouvement ANDe Dekkal Yaakaar, Aliou KEBE apporte une riche expérience politique et une vision constructive pour le développement du pays.
Message d’Unité et de Collaboration :
Dans un message adressé à ses compatriotes, Déthié FALL, candidat à la présidentielle, a exprimé sa gratitude en accueillant Aliou KEBE au sein de la coalition. Il a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration dans la poursuite d’un Sénégal « bon à vivre et beau à voir ». Cette alliance vise à unir les forces pour aborder les défis nationaux et à travailler ensemble pour un avenir prospère.
La Vision Commune :
La Coalition DéthiéFALL2024 se positionne comme une force unie, rassemblant des individus partageant la même vision pour le Sénégal. La vision commune est centrée sur la création d’un pays où la qualité de vie s’améliore et où la beauté du pays se reflète dans son développement durable.
Objectifs de la Coalition :
La coalition aspire à travailler sur divers aspects, y compris le développement économique, l’éducation, la santé, et la promotion des valeurs démocratiques. Elle se fixe pour mission de répondre aux aspirations des citoyens sénégalais en plaçant leurs préoccupations au cœur de son programme.
Un Appel à l’Engagement Citoyen :
Déthié FALL a également lancé un appel à l’engagement citoyen, invitant les Sénégalais à se joindre à la Coalition DéthiéFALL2024 et à contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur pour le pays.
L’adhésion d’Aliou KEBE à la Coalition DéthiéFALL2024 représente un pas significatif vers une politique de collaboration et d’unité en vue des élections présidentielles. Avec des leaders engagés et une vision commune, la coalition aspire à jouer un rôle majeur dans le façonnement de l’avenir du Sénégal, offrant une perspective de progrès et de prospérité.
La coalition Karim24, représentant le candidat Karim Wade, a tenu un point de presse ce lundi pour réagir à l’invalidation de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle. Ils ont qualifié cette décision du Conseil constitutionnel de « coup d’État » visant à propulser un autre candidat, en l’occurrence Amadou Bâ, qu’ils estiment impopulaire.
Magatte Sy, mandataire de la coalition K24, a déclaré que c’est une « injustice flagrante » et que le PDS ainsi que toute la coalition K2024 exigent la réintégration immédiate de Karim Wade. Il a annoncé que toutes les voies de recours seront empruntées pour obtenir la réintégration du candidat.
Le Parti démocratique Sénégalais (PDS) estime que Karim Wade fait face à des injustices politico-judiciaires depuis près d’une décennie. Contestant la crédibilité du Conseil constitutionnel, le parti affirme que « l’élection ne se tiendra pas sans la participation de notre candidat ». Ils appellent toutes les sections, fédérations et structures du parti à se réunir pour faire face à cette situation et préparent la résistance.
En réaction à cette décision, le PDS exige également la dissolution du Conseil constitutionnel. Les militants sont appelés à se mobiliser en préparation du retour imminent de Karim Wade. La situation politique au Sénégal reste tendue à l’approche de l’élection présidentielle.
Samedi dernier, sous la présidence du ministre de l’Éducation nationale et Maire de Ndioum, Dr Cheikh Oumar Anne, un grand meeting de soutien a été organisé à Paris par le « Comité d’Initiative de la Diaspora du Département de Podor » (CIDDEPO). L’événement a rassemblé la communauté podoroise établie à Paris pour afficher un soutien massif au candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, en vue des élections présidentielles du 24 février 2024.
Le ministre de l’Éducation nationale, également Maire de Ndioum, Cheikh Oumar Anne, a présidé le meeting avec une présence engageante. Son soutien affirmé à la candidature d’Amadou Ba a renforcé le lien entre la diaspora podoroise et les aspirations politiques du candidat.
Le « Comité d’Initiative de la Diaspora du Département de Podor » (CIDDEPO) a été le fer de lance de l’organisation de cet événement d’envergure. La diaspora podoroise à Paris a répondu présent pour manifester son adhésion au projet politique d’Amadou Ba et son engagement envers le développement de leur département d’origine.
Le meeting a été l’occasion pour la diaspora du département de Podor à Paris de déclarer son soutien inconditionnel au candidat Amadou Ba. Ce geste fort réaffirme la confiance et l’espérance placées dans le programme du candidat de Benno Bokk Yakaar pour les prochaines élections présidentielles.
À l’approche des élections présidentielles du 24 février 2024, la diaspora podoroise à Paris affiche une mobilisation active et un engagement politique palpable. Le meeting, organisé par le CIDDEPO, a servi de tribune pour discuter des enjeux politiques, des attentes de la diaspora, et des aspirations pour le développement de la région de Podor.
Le rassemblement à Paris autour du candidat Amadou Ba est plus qu’une simple manifestation politique. Il représente un message fort de cohésion et de soutien de la diaspora podoroise envers un candidat qu’ils estiment être le mieux placé pour représenter leurs intérêts et contribuer au développement de leur région d’origine.
Le grand meeting de soutien à Cheikh Oumar Anne, organisé par le CIDDEPO à Paris, souligne la mobilisation active de la diaspora du département de Podor en faveur du candidat Amadou Ba. À travers cet événement, la diaspora exprime sa volonté de jouer un rôle significatif dans le processus politique du Sénégal et de contribuer à l’avenir de leur département. La cohésion affichée lors de ce rassemblement promet une participation dynamique de la diaspora podoroise aux élections présidentielles à venir.
Khalifa Ababacar Sall, homme politique émérite et figure influente au Sénégal, poursuit sa tournée à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais, affirmant sa volonté de construire ensemble un programme de société inclusif. Actuellement, sa tournée le conduit à Dox Mbokk, dans les départements de Podor et Dagana, une démarche qui illustre son engagement continu envers la base de la société. Jusqu’au 28 janvier, cette entreprise démocratique vise à écouter, comprendre et co-construire un avenir prometteur avec la population.
Une Tournée d’Écoute et d’Échange : La tournée de Khalifa Ababacar Sall n’est pas une simple démonstration politique, mais plutôt un exercice d’écoute et d’échange. L’ancien maire de Dakar se rend dans les coins les plus reculés, dans les Départements de Podor et Dagana, pour entendre les préoccupations, les aspirations et les défis auxquels les communautés locales sont confrontées au quotidien. Cette approche participative vise à construire un programme politique qui résonne avec les véritables besoins de la population.
DoX Mbokk : Un Appel à l’Unité et à l’Inclusion : Le slogan « Dox Mbokk » qui accompagne la tournée de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité et à l’inclusion. En Wolof, « Dox Mbokk » signifie « Pour tous ». C’est une déclaration claire de l’intention de Sall de créer un programme politique qui ne laisse personne derrière. Sa vision est celle d’un Sénégal où chaque citoyen, quelle que soit sa situation géographique ou sa condition sociale, a une place et une voix dans la construction de l’avenir.
Participation Citoyenne et Construction Collective : La démarche de Khalifa Ababacar Sall met l’accent sur la participation citoyenne et la construction collective d’un programme de société. Au lieu de dicter un agenda préétabli, Sall cherche à impliquer activement les Sénégalais dans la conception de politiques qui répondent à leurs besoins. Cette approche démocratique renforce le lien entre le leadership politique et la base, créant ainsi une plateforme où les citoyens peuvent contribuer de manière significative à la définition de leur propre destin.
Un Avenir Prometteur pour le Sénégal : À travers sa tournée et son engagement envers la participation citoyenne, Khalifa Ababacar Sall aspire à construire un avenir prometteur pour le Sénégal. En plaçant les besoins des citoyens au cœur de son programme politique, il espère créer une société plus équitable, prospère et inclusive. Cette initiative reflète l’esprit démocratique et la vision d’un leadership politique qui se tourne vers la base pour façonner un Sénégal où chacun peut se sentir représenté et entendu.
La tournée de Khalifa Ababacar Sall à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais symbolise un engagement authentique envers la démocratie participative et l’inclusion. Dox Mbokk devient ainsi un cri de ralliement pour une société où l’unité et la construction collective tracent la voie vers un avenir commun, porteur d’espoir et de progrès pour le peuple sénégalais. La suite de cette tournée promet d’apporter de nouvelles perspectives et de renforcer le lien entre les aspirations populaires et les politiques à venir.
Dans un rapport récent publié le 22 janvier, l’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a accusé les autorités sénégalaises de mener une répression sévère à l’encontre de l’opposition, des médias et de la société civile dans le contexte des élections générales prévues pour le 25 février 2024. Le rapport, basé sur des témoignages recueillis entre novembre 2023 et janvier 2024, jette une lumière crue sur la situation politique tendue dans le pays.
Human Rights Watch, entre 2021 et 2023, peint un tableau sombre du Sénégal, affirmant que les autorités sénégalaises ont utilisé des tactiques répressives à l’encontre de l’opposition depuis le début des procédures judiciaires impliquant le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, et face aux préoccupations liées à une possible prolongation du mandat présidentiel de Macky Sall.
Le rapport indique que des manifestations ont été violemment dispersées par les forces de sécurité, faisant usage de balles réelles et de gaz lacrymogène de manière inappropriée. Il mentionne également des actes de torture, documentant des cas de violences à l’encontre de manifestants, avec des photographies montrant des blessures et même une vidéo montrant des gendarmes torturant un manifestant en juin 2023.
Selon Human Rights Watch, les forces de sécurité ont particulièrement ciblé les dirigeants, membres et partisans du parti d’Ousmane Sonko, le Pastef. Des accusations variées, allant de l’incitation à l’insurrection à l’atteinte à la sûreté de l’État, ont été portées contre ces individus. La dissolution du Pastef, annoncée le 31 juillet 2023 par le ministre de l’Intérieur, a été justifiée par son implication présumée dans des manifestations violentes en juin 2023 et mars 2021.
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch, a souligné que cette répression va à l’encontre de la promesse du président Macky Sall d’organiser des élections libres et équitables. L’organisation appelle les autorités sénégalaises à enquêter de manière approfondie sur toutes les violences commises par les forces de sécurité, à libérer les personnes détenues arbitrairement, y compris pour des raisons politiques, et à garantir les droits fondamentaux tels que la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.
Alors que le Sénégal se prépare à des élections cruciales le 25 février 2024, les inquiétudes soulevées par Human Rights Watch mettent en lumière les défis qui pèsent sur le processus démocratique du pays. La communauté internationale surveillera attentivement le déroulement de ces élections, et les autorités sénégalaises sont exhortées à prendre des mesures immédiates pour garantir un processus électoral transparent, inclusif et respectueux des droits fondamentaux de tous les citoyens.
Il y’a juste 3 mois, le responsable politique, Kéba Kanté, fils de l’ancien Directeur Général du Port Autonome de Dakar (PAD), et ancien Ministre chargé du Plan Sénégal émergent (PSE ), Cheikh Kanté et initiateur du mouvement » la Grande offensive des républicains (GOR) » avait rallié le PDS.
Un ralliement politique de taille, qui annonça la fin de Benno dans le Ndiambour et qui apporta la joie dans les rangs des libéraux sous la houlette de Karim Wade pour la reconquête du pouvoir perdu en 2012 avec le règne de Macky.
Poisse ou malchance, l’espoir vient de s’estomper avec la décision du conseil constitutionnel. Karim Wade, fils et ministre de l’ancien président Abdoulaye Wade et premier adjoint du secrétaire général du parti démocratique sénégalais (PDS), a été définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février prochain. En effet, il ne figure pas sur la liste définitive des vingt candidats validés par le Conseil constitutionnel, publiée tardivement ce samedi 20 janvier après une longue journée d’attente. Motif : sa double nationalité qui fait débat depuis plusieurs jours dans le pays suite au recours déposé par le député Thierno Alassane Sall malgré un décret en attestant soit publié par le ministère français de l’intérieur.
Le fils de Cheikh Kanté avait promis de remporter la victoire contre la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Fatick, Louga et Dakar. « Je m’adresse au président Karim Meissa Wade. Au soir du 25 février 2024, je prends l’engagement devant tout le monde que je vais battre le Bby à Fatick, à Louga et à Dakar, » avait-t-il déclaré
Pour mémoire, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et Karim Wade ont publié une déclaration ce 21 janvier, portant de graves accusations à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye. Le PDS suspecte ces juges de corruption, sans toutefois fournir de détails précis.
Cette situation embarrassante ne pourrait-il pas, à terme, fortement réduire l’offre politique avec le risque d’un désistement de la base militante ?
Face à cette situation, le nouveau lion du PDS poursuivra t-il le combat du recours entre enquête parlementaire et saisie des juridictions internationales ?
Que va t-il faire de ses bases politiques éparpillées entre Fatick, Dakar, Louga et Mbacké ? Mieux, quel sera son discours lors de son meeting du 11 Février prochain qui suscite moult interrogations sur son avenir politique ?
En marge de l’inauguration du centre municipal d’hémodialyse Khalifa Ababacar Sall, le maire de la Ville de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé son engagement en faveur de la prévention des maladies non transmissibles, en particulier l’insuffisance rénale. Il a souligné l’importance d’adopter des programmes de sensibilisation contre les facteurs de risque de ces pathologies émergentes au Sénégal.
Barthélémy Dias a encouragé la population à prendre davantage soin de sa santé en améliorant son hygiène de vie. Il a mis en avant l’importance d’une alimentation équilibrée, de la pratique régulière du sport et de la gestion du stress dans la prévention des maladies.
De manière humoristique, le maire a partagé une décision personnelle significative pour sa propre santé. Il a annoncé avoir choisi de ne plus consommer de riz, soulignant que le riz est l’une des bases du diabète. À la place, il a décidé d’intégrer le fonio dans son régime alimentaire, mettant en avant les avantages nutritionnels de ce grain.
« Dépuis quelque temps, j’ai décidé de ne plus manger de riz parce que le riz est une des bases du diabète, à la place, j’ai décidé de manger du fonio. Il parait que c’est l’aliment des pauvres, mais les pauvres ils vivent longtemps », a-t-il déclaré de manière légère.
Il a conclu en soulignant que le fonio, malgré sa réputation d’aliment pour les moins fortunés, est une option plus abordable que le riz. Cette décision personnelle de Barthélémy Dias s’inscrit dans une tendance croissante de sensibilisation à l’importance des choix alimentaires et du mode de vie pour promouvoir la santé et prévenir les maladies.
El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, exprime une colère persistante face à la décision du Conseil constitutionnel d’écarter le leader Ousmane Sonko. Il critique vivement le choix du Conseil constitutionnel de se baser sur un « dossier de diffamation (imaginaire) » pour éliminer Sonko, dénonçant cette décision comme un rejet de la volonté du peuple sénégalais.
« Choisir un prétexte aussi insignifiant qu’une prétendue diffamation entre deux acteurs politiques pour éliminer le président Ousmane Sonko témoigne de votre ferme volonté de tourner le dos au vaillant peuple sénégalais. L’histoire vous jugera », fulmine El Malick Ndiaye.
Selon lui, l’histoire retiendra qu’en 2024, sept magistrats ont confisqué la volonté populaire en écartant le chef de l’opposition pour un simple lapsus : avoir utilisé « IGE » à la place de « IGF ». Il considère cette raison comme légère, soulignant qu’il s’agit d’une condamnation à six mois avec sursis pour un simple lapsus.
Par ailleurs, El Malick Ndiaye demande la libération immédiate de Diomaye Faye, candidat de l’opposition qu’il qualifie de « véritable et de la rupture ». Il clame : « Maintenant, pour l’égalité des chances entre candidats, le président Bassirou Diomaye Faye doit être immédiatement libéré. Diomaye mooy Sonko ! »
Aminata Touré, candidate de Mimi2024, réagit avec stoïcisme à son exclusion de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, qualifiant cette décision de « sans grande surprise ». Selon elle, le Conseil constitutionnel aurait simplement confirmé la volonté du président Macky Sall de l’écarter, alléguant qu’elle avait été « injustement évincée de l’élection présidentielle après avoir été illégalement expulsée de l’Assemblée nationale ».
« Face à cette nouvelle forfaiture, notre détermination à en finir définitivement avec son régime ne fait que s’intensifier. Nous nous engageons à contribuer à la défaite du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, qui ne devrait pas accéder au second tour. Nous serons actifs dans l’élection à venir en soutenant le candidat capable d’incarner un changement véritable. Nous organiserons rapidement nos consultations internes pour choisir le candidat idéal. Je vous remercie tous pour votre soutien sans faille. Plus que jamais, restons engagés pour le Sénégal », soutient fermement Aminata Touré.
(Casablanca) – Quelques jours seulement après sa dernière et on ne peut plus gigantesque mobilisation à Orkadiéré, son village natal, et dans la foulée de la puissante et inédite marée humaine au stade de Mbao, Abdou Karim SALL remet ça.
Cette fois-ci, c’est hors de nos frontières, et à nouveau de fort belle manière, quelque part dans un remarquable coin de l’Afrique du Nord, au Maroc précisément.
Et tout cela pour l’élection du Premier ministre Amadou BA comme Président de la République du Sénégal le 25 février prochain.
Par le biais de la branche marocaine de son mouvement « AKS Doolé Diaspora », le responsable de l’APR et Benno Bokk Yakaar (BBY) de Mbao que, d’ailleurs, certains surnomment affectueusement « l’homme aux trois bases politiques (Mbao, Orkadiéré et Diaspora) », a réussi la grande prouesse de réunir en cette après-midi du dimanche 21 janvier 2024, plusieurs centaines de ses inconditionnels à Casablanca.
Ce grand rassemblement politique qui avait pour cadre une des grandes salles de spectacle du mythique hôtel Hyatt Regency, sis au centre de la capitale économique du Royaume chérifien, a encore été un modèle de réussite en termes de mobilisation de militants de la mouvance présidentielle au niveau de la Diaspora sénégalaise.
Dans la salle en question, l’assistance était totalement acquise à la cause du Maire de Mbao dont la seule et unique préoccupation aujourd’hui est d’élire dès le premier tour de la présidentielle à venir le candidat du Président Macky SALL et de BBY. « Amadou BA, candidat de l’espoir, de la continuité et de la stabilité », dixit l’ancien Ministre de l’environnement et du développement durable du Sénégal et, non moins, Coordonnateur de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) du département de Pikine.
Salle comble, bien colorée et animée, brouillante et grouillante de monde, presque tous les représentants des différents groupes sociaux d’émigrés sénégalais au Maroc étaient là, scandant à tout-va le nom de leur candidat Amadou BA.
Ces passionnés de politique, qui n’ont d’yeux que pour AKS, sont venus des quartiers et villes du Maroc où l’on note une forte présence d’expatriés sénégalais. Conscients et très optimistes du reste pour la suite des événements, ces derniers ne se font aucun doute quant à la la succession du Président Macky par son Premier ministre actuel. « Amadou BA, 5ème président du Sénégal, ce sera juste une formalité », clame haut et fort un militant de l’APR du Maroc, venu de Fèz qui est, sans nul doute, l’un des quartiers qui accueille le plus de sénégalais au pays du Roi Mouhamed VI.
La même conviction se lisait sur le visage de ces nombreuses braves dames sénégalaises, infatigables travailleuses dans cette partie du Maghreb. Idem chez ces dizaines et dizaines de délégations en provenance des localités de Oulfa, Bouskoura, Settat, Mohammedia, El Jadida, Ain-Seba, Fès, Rabat, Meknés, Essaouira, Marrakech, Agadir et Tanger. Celles de Laayoune et Dahla, deux villes situées à la frontière avec la Mauritanie voisine, ne sont pas non plus en reste.
Aujourd’hui, les militants de l’APR, et par extension de BBY au Maroc sont un et indivisible. Et c’est grace à l’entregent et aux actions salutaires, menées en coulisses, sans tambour ni trompette, par Abdou Karim SALL afin de recoller les morceaux, faire taire les querelles inutiles et insuffler du sang neuf dans les différentes coordinations politiques de la mouvance présidentielle au niveau du royaume chérifien.
« AKS a réussi là où plusieurs médiateurs et autres facilitateurs ont échoué », lance Elimane Faye, responsable politique de l’APR à Casablanca. Pour lui, ce qui reste à faire est que tous descendent sur le terrain politique avec des visites de proximité quotidiennes auprès des sénégalais du Maroc pour les convaincre à voter Amadou BA le 25 février 2024.
« Nous sommes persuadés de pourvoir renverser la tendance au Maroc par rapport aux dernières joutes électorales, mais cela demande du boulot et beaucoup de sacrifices », fait remarquer un de nos interlocuteurs, expatrié sénégalais, domicilié à Casablanca depuis plus d’une décennie. Et celui-ci de conseiller à ses camarades que « tout doit désormais se faire dans la transparence et l’unité, mais surtout dans la solidarité et un engagement politique sans faille ».
Ce que l’hôte de marque de la communauté politique de l’APR et BBY du Maroc semble confirmer. « Si on veut gagner haut la main la prochaine présidentielle, il faut d’ores et déjà taire toutes nos querelles et se concentrer sur l’essentiel », avertit Abdou Karim SALL.
Un message bien saisi par l’assistance, vraisemblablement déterminée à faire élire Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle qui se tiendra dans un peu plus d’un mois.
À la fin du grand rassemblement de Casablanca qui a été une réussite totale, Abdou Karim SALL a exprimé toute sa satisfaction avec mention spéciale aux organisateurs. « Vous n’avez ménagé aucun effort pour réussir avec brio le pari, oh combien difficile, de la mobilisation pour cet événement politique d’envergure. Je vous en félicite très sincèrement. Je tire un grand coup de chapeau aux camarades venus des coins les plus reculés du Maroc pour assister à cette démonstration de force. Je vous en serai éternellement reconnaissant. Maintenant, le plus important est le rendez-vous historique du 25 février prochain. Préparez-vous à aller voter massivement pour notre candidat Amadou BA, 5ème Président du Sénégal », conclut en beauté Abdou Karim SALL sous les ovations d’une foule impressionnante et surexcitée.
Le député Guy Marius Sagna a lancé un appel pressant à la libération immédiate du candidat à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye. Selon Sagna, maintenir le candidat en prison de manière illégale et arbitraire serait de la responsabilité directe du président Macky Sall.
Dans une déclaration, Guy Marius Sagna a averti que toute conséquence néfaste sur la santé ou la sécurité de Bassirou Diomaye Faye serait imputée au président Macky Sall. Le candidat est détenu depuis plusieurs mois, et Sagna estime que sa libération est impérative pour lui permettre de préparer et mener sa campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024.
L’appel de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs candidats font face à des obstacles divers dans le processus électoral. La situation de Bassirou Diomaye Faye soulève des préoccupations quant au respect des droits politiques et à la garantie d’une compétition électorale équitable.
Les espoirs des partisans de Karim Meïssa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, de le voir concourir à la présidentielle de février 2024 ont été anéantis après que le Conseil constitutionnel sénégalais a déclaré irrecevable sa candidature. Ce nouvel obstacle s’ajoute à la série de défis politiques rencontrés par le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Ce n’est pas la première fois que les ambitions présidentielles de Karim Wade sont contrariées. En 2019, sa candidature avait été rejetée en raison de la perte de ses droits civiques liée à une condamnation pour enrichissement illicite. Cette fois-ci, son rejet est attribué à un renoncement tardif à sa nationalité française, une condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême au Sénégal, selon la loi électorale.
À partir de 2004, Karim Wade a présidé l’Agence de l’Organisation de la Coopération Islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet de l’OCI prévu au Sénégal en 2008. Malgré l’attention médiatique positive initiale, des critiques ont émergé quant à la gestion des fonds par l’ANOCI, avec des dépenses dépassant les estimations initiales.
Surnommé « Monsieur 15% » en raison des rumeurs de commissions présumées, Karim Wade a été critiqué par l’opposition et la société civile, tandis que des câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks ont soulevé des inquiétudes quant à sa gestion.
Aux élections locales de 2009, où il envisageait de devenir maire de Dakar, Karim Wade a subi une défaite cuisante, conduisant à un remaniement ministériel en 2010, où il a été nommé ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.
Sous le surnom de « ministre du Ciel et de la Terre », Karim Wade a été responsable de projets d’envergure, mais sa gestion a été critiquée, et des accusations de népotisme ont circulé, alimentant les spéculations sur une succession dynastique.
Les ennuis judiciaires ont commencé en 2012 après la défaite électorale de son père, avec des accusations de corruption et d’enrichissement illicite. En 2015, il a été condamné à 6 ans de prison ferme. Cependant, en 2016, il a été gracié par le président Macky Sall et a quitté la prison, s’installant depuis au Qatar.
Le Conseil Constitutionnel Sénégalais a annoncé samedi soir le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette décision repose sur une condamnation préalable du leader de l’opposition à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.
Dans sa déclaration, le Conseil Constitutionnel a souligné que cette condamnation rendait Ousmane Sonko inéligible pour une période de cinq ans, conformément à l’article L.30 du Code électoral sénégalais. Cette annonce a des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais, alors que Sonko était considéré comme l’un des prétendants sérieux au fauteuil présidentiel.
L’absence d’une attestation de versement de la caution, pointée du doigt dans le dossier de Sonko, a été attribuée par le Conseil à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Le Conseil a affirmé que la CDC avait reçu le chèque certifié d’Ousmane Sonko, émis une quittance le 30 novembre 2023, mais avait refusé de lui remettre une attestation.
Malgré ces points en faveur de Sonko, le Conseil Constitutionnel a maintenu son rejet en soulignant que l’absence de certaines pièces dans son dossier n’était pas imputable à sa volonté, mais à des circonstances indépendantes de son contrôle.
Suite à la publication par le conseil constitutionnel de la liste définitive à 20 candidats autorités à se présenter à l’élection présidentielle de février 2024, Boubacar Camara a fait face la presse nationale ce dimanche 21 janvier 2024, à l’immeuble arona Coumba ndoffene Diouf, pour remercier ses collaborateurs et décerne une mention spéciale à nos militants, sympathisants et proches.Une occasion pour président Boubacar Camara de déplorer du fait que d’autres candidats crédibles et engagés ont été écartés par le système inique du parrainage ou par des procédés manifestement excessifs, en nommant Ousmane sonko comme le principe leaders de l’opposition.
» La situation est marquée par trois absences frappantes, celles du président sortant, du principal leader de l’opposition et du candidat du premier parti historique de l’opposition. Au-delà de cette caractéristique de scrutin des grandes absences », l’élection présidentielle prochaine se déroule dans un contexte de fragilité multiforme. Au plan international, le Sénégal apparaît comme un îlot de stabilité dans un océan sous régional dans lequel la paix est constamment menacée. Cette situation précaire est encore plus inquiétante au vu des sources internes de tension comme les atteintes répétées et flagrantes aux droits et libertés, un processus électoral dévoyé, la politisation de l’administration et la perception d’un déficit d’impartialité de la justice. Au plan national, la situation est marquée par une économie malmenée par un endettement public excessif et l’ancrage dans la pauvreté, la crise de l’éducation et de la santé, le chômage chronique et l’insécurité galopante.
Il ajoute que la crédible et l’alternatif des offres traditionnelles, certains candidats en plus d’un parcours digne de respect et d’un discours pertinent, symbolisent la rupture. Les axes essentiels de leurs préoccupations sont la promotion d’un capital humain épanoui à travers la prise en charge par l’État de l’éducation et de la santé, la souveraineté sous toutes ses formes. l’industrialisation, la sauvegarde des ressources naturelles et la lutte contre la mal gouvernance et la corruption. Dans ce groupe, je me reconnais et le programme économique et social TABAX constitue la traduction de notre vision qui consiste à bâtir un Sénégal prospère par un capital humain épanoui à partir de l’exploitation judicieuse des ressources naturelles Il faut garantir la victoire.
Sur ce reste à voir si les sénégalais sont optés pour la rupture ou bien préfèrent la continuité parce qu’il y a deux groupes de candidats: ceux qui symbolisent la continuité soit ouvertement soit implicitement .
D’autres part nous sommes en présence de ceux qui préconisent le changement auquel aspire le peuple sénégalais car disposant de programmes politiques,d’économiques et sociaux. Avant de lancer un appel à tous les candidats porteurs d’une offre de rupture et aux électeurs à se joindre à lui afin de garantir, par un vote utile, la troisième alternance qui doit permettre de :
Consolider ce qui a été bien fait ;
Refaire ce qui a été mal fait ;
Défaire ce qui a été mal fait;
Faire ce qui aurait dû être fait.
Monsieur Camara dit être prêt à gouverner harmonieusement le Sénégal en mettant en synergie toutes les forces vives de la nation, et dit de ne pas être le premier plan B de personnes il a travaillé pour en arriver là car en 2019 lorsqu’on m’avait éliminé en pariainage j’avais tous entendu mais ça m’a servi de leçon.
Il terminera par dénoncer les dispositifs du fichier électoral pour les élections présidentielles de 2024. Il éclairci que j’avais proposé un report pour les élections présidentielles, parce que j’avais pas et j’ai pas confiance au dispositif du fichier. Nous avons bien travaillé toute pour réussir le parrainage avec propre logiciel. » Je ne suis pas plan B de personne, j’ai mon parti, j’ai mes ambitions donc ses paroles venant de certains personnes sont infondés. Être plan B d’un coalition ou parti politique d’un personne je suis pas ses genres d’homme politique… » a-t-il conclu, le président Boubacar Camara.
Suite à la déclaration du Conseil constitutionnel rendant irrecevable sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février, Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, annonce son intention de saisir les juridictions internationales pour défendre son droit à participer au scrutin.
Karim Wade, qui réside au Qatar depuis sa libération de prison en 2016, est le seul parmi les 21 candidats dont la candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel. Le rejet est basé sur un recours déposé par un autre candidat contestant la véracité de la déclaration sur l’honneur de Wade concernant sa double nationalité, française et sénégalaise.
Karim Wade dénonce la décision du Conseil constitutionnel comme étant « scandaleuse » et une « atteinte flagrante à la démocratie ». Il conteste le fondement de la décision, affirmant avoir depuis longtemps renoncé à sa nationalité française et considérant que la décision viole son droit fondamental de participer à l’élection présidentielle.
Face à ce qu’il qualifie de « complot judiciaire », Karim Wade annonce son intention de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour contester la décision du Conseil constitutionnel. Il considère que cette démarche est nécessaire pour défendre ses droits et rétablir sa candidature.
La décision du Conseil constitutionnel et la réaction de Karim Wade ajoutent une dimension controversée à un contexte électoral déjà tendu. Avec plusieurs candidats écartés pour diverses raisons, dont des condamnations définitives, l’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment clé avec une vingtaine de candidats en lice.
La contestation de Karim Wade devant les juridictions internationales promet de maintenir la tension autour de l’élection présidentielle sénégalaise. L’issue de cette démarche pourrait avoir des implications significatives sur le déroulement du scrutin et susciter un débat plus large sur les processus électoraux et la participation politique au Sénégal.
Dans la foulée de la décision du Conseil Constitutionnel concernant la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, les réactions se multiplient. Alioune Tine, défenseur des droits de l’homme et acteur de la société civile, a partagé ses impressions dans une analyse approfondie.
M. Tine, tout en saluant la conformité de la décision du Conseil Constitutionnel avec le droit, souligne l’effort de cette institution pour relever le défi de l’état de droit. Il met en lumière la dénonciation de l’attitude de la Direction générale des élections (DGE) et de la Commission de contrôle des parrainages (CDC) qui, selon lui, ont fait délibérément obstruction à la candidature d’Ousmane Sonko. Cette reconnaissance des préoccupations soulevées par ceux qui ont perçu ces actes comme des prises de position partisanes en faveur du pouvoir actuel met en exergue la nécessité de garantir l’impartialité de l’administration dans le processus électoral.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié la liste définitive des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue le 25 février. Parmi les candidats écartés figurent Ousmane Sonko, actuellement en prison et Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade. La liste comprend des personnalités politiques telles que le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que deux femmes, Rose Wardini et Anta Babacar Ngom.
La décision du Conseil constitutionnel a été attendue avec impatience, et elle a confirmé l’élimination d’Ousmane Sonko en raison de sa condamnation récente et de l’inéligibilité qui en découle. Karim Wade a également été exclu en raison de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil.
Le Conseil constitutionnel a jugé que la déclaration sur l’honneur de Karim Wade, affirmant qu’il avait exclusivement la nationalité sénégalaise, était inexacte au moment de son dépôt, en raison de la non-rétroactivité des effets du décret consacrant sa renonciation à la nationalité française.
L’élection présidentielle de 2024 est historique, car elle marque la première fois que le Sénégal voit autant de candidats en lice, soit 20 au total. Cela contraste avec la présidentielle de 2019 qui avait retenu cinq candidats. Parmi les candidats retenus, deux femmes participeront à cette élection, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et Anta Babacar Ngom, entrepreneure et ex-directrice de la SEDIMA.
La situation politique reste tendue à moins d’un mois et demi du scrutin, avec une incertitude quant à l’issue de l’élection qui se déroulera sans la participation du président sortant, Macky Sall, qui a décidé de ne pas se représenter. Le Premier ministre Amadou Bâ est le candidat du pouvoir choisi par Macky Sall.
Suite à la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef actuellement en prison, a semblé indiquer son choix en modifiant la photo de couverture de sa page Facebook officielle.
Il est à noter que Diomaye Faye avait bénéficié des parrainages de 13 députés de Pastef et avait promis de se retirer si la candidature d’Ousmane Sonko était validée. Le choix final de Sonko pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines.
Suite au rejet de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a annoncé qu’il comptait saisir les juridictions internationales pour contester cette décision.
Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité au moment de sa déclaration d’honneur datée du 22 décembre 2023. Karim Wade qualifie cette décision de « scandaleuse » et d' »atteinte flagrante à la démocratie ». Il estime que cette décision repose sur des « prétextes fallacieux » et constitue une violation de son « droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».
Sur les réseaux sociaux, Karim Wade a affirmé qu’il participera « d’une manière ou d’une autre » au scrutin du 25 février. Il a également annoncé son intention de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour défendre son droit à la candidature.
Le Conseil constitutionnel a validé la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, dont Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) au Sénégal. Suite à cette validation, Amadou Ba a exprimé sa satisfaction et s’est tourné vers la préparation de la campagne électorale.
Amadou Ba, également Premier ministre du Sénégal, a salué la décision du Conseil constitutionnel, qu’il considère comme un tournant décisif dans le processus électoral du pays. Il a souligné la vitalité de la démocratie sénégalaise sous le contrôle d’institutions républicaines fortes et impartiales.
Le candidat de la coalition BBY a déclaré : « À partir d’aujourd’hui, notre attention est portée sur la préparation de la campagne électorale qui nous donnera l’occasion de partager avec nos compatriotes notre offre programmatique pour un Sénégal prospère dans l’unité, la stabilité et la paix. »
Amadou Ba a lancé un appel à toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais pour qu’ils contribuent à faire de l’élection présidentielle un moment fort de consolidation de la démocratie et du renforcement des institutions de la République.
Il a également exhorté les militants et sympathisants de la coalition BBY à une forte mobilisation et à un engagement sans faille pour assurer une victoire éclatante dès le premier tour, le soir du 25 février 2024.
Amadou Ba, en tant que candidat de la coalition BBY, se tourne vers la prochaine étape du processus électoral, prêt à partager son programme avec les électeurs et appelant à une mobilisation active en vue de remporter l’élection présidentielle.
Suite au rejet de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024 par le Conseil constitutionnel, Mamadou Lamine Diallo, candidat à cette élection, a exprimé son mécontentement dans un tweet. Il a critiqué l’acharnement, selon lui, de Macky Sall, Amadou Ba et BBY (Benno Bokk Yakaar) contre Maître Abdoulaye Wade et sa famille.
Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la décision du Conseil constitutionnel et a déclaré sur Twitter : « Franchement, il m’est difficile de comprendre l’acharnement de Macky Sall, de Amadou Ba et de BBY contre Maître Abdoulaye Wade et sa famille ». Il a souligné que Karim Wade a fait preuve de courage patriotique en renonçant à sa nationalité française, acquise de manière involontaire à sa naissance.
Mamadou Lamine Diallo a conclu son tweet en indiquant que « la lutte pour le renforcement de l’État de droit se poursuit ».
Le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision a suscité des réactions et des critiques de la part de certains acteurs politiques, dont Mamadou Lamine Diallo.
La réaction de Mamadou Lamine Diallo n’a pas été unanimement bien accueillie sur les réseaux sociaux, certains internautes exprimant leur désaccord avec sa position. La question de la candidature de Karim Wade et les divergences politiques continuent de susciter des débats passionnés au Sénégal.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annoncé le rejet de la requête de l’opposant Ousmane Sonko pour participer à l’élection présidentielle de 2024, citant des motifs juridiques. Cette décision découle de la condamnation de Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Kan Niang.
Les sept membres du Conseil constitutionnel ont précisé que, conformément à l’article L.125 du Code électoral, ils effectuent toutes les vérifications nécessaires pour s’assurer de la validité des candidatures. La condamnation d’Ousmane Sonko dans une affaire de diffamation le rend inéligible pendant 5 ans, en vertu de l’article L.30 du Code électoral. Ainsi, la requête d’Ousmane Sonko a été rejetée.
Le Conseil constitutionnel a également abordé l’absence de l’attestation confirmant le versement de la caution, un élément qui a conduit à l’irrecevabilité de la candidature de Sonko. Ils ont déclaré que cette absence était imputable à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), qui avait reçu le chèque certifié de Sonko mais avait refusé de lui remettre une attestation.
Le Conseil constitutionnel a souligné que, bien que le contrôle des parrainages soit une condition nécessaire pour la recevabilité des candidatures, il n’est pas suffisant en soi. Ils ont noté que le dossier de Sonko ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, mais que cette lacune ne pouvait pas lui être reprochée, car elle était indépendante de sa volonté.
Ousmane Sonko avait introduit une requête après avoir été écarté de la course à la présidentielle au stade du parrainage. Cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié sa liste définitive des candidats en vue de l’élection présidentielle prévue en 2024. L’annonce confirme la participation de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye, malgré des recours déposés à leur encontre. En revanche, les candidatures d’Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef, et de Karim Wade, président de la coalition K24, ont été rejetées.
Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, a présenté les résultats après que lui et son équipe ont quitté les locaux du Conseil, mettant ainsi fin à une période d’incertitude entourant ces candidatures controversées. La décision de déclarer le dossier de Karim Wade irrecevable et de ne pas retenir la candidature d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.
Parmi les 18 autres candidats dont les dossiers ont été retenus, on retrouve des personnalités bien connues telles que Boubacar Camara, Déthié Fall, Khalifa Ababacar Sall, Idrissa Seck, et d’autres. Cette liste diversifiée reflète la pluralité des acteurs politiques engagés dans la course à la présidence.
La non-inclusion d’Ousmane Sonko, figure majeure de l’opposition, et de Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, pourrait intensifier les débats politiques dans les semaines à venir. Les partisans de ces deux leaders pourraient exprimer leur mécontentement, tandis que les autres candidats se préparent à une campagne électorale marquée par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal.
Parmi les candidats retenus, des personnalités émergent comme des prétendants sérieux à la magistrature suprême. Les électeurs auront désormais l’opportunité de considérer un large éventail d’options lors du scrutin, chacune représentant des visions et des programmes différents pour le futur du pays.
La scène politique sénégalaise est désormais fixée, ouvrant la voie à une campagne présidentielle pleine de dynamisme, d’anticipations et d’enjeux pour la nation ouest-africaine. Les yeux seront rivés sur les candidats confirmés alors qu’ils cherchent à convaincre les électeurs et à façonner le destin politique du Sénégal pour les années à venir.
La Journée de réflexion de l’Amicale des Administrateurs civils du Sénégal s’est tenue récemment sous la présidence d’Alioune Badara Diop, Secrétaire Général adjoint du gouvernement et représentant du Premier Ministre. La thématique centrale de cet événement était « La territorialisation des politiques publiques : quels leviers pour la mise en œuvre ? ». Diverses personnalités, dont le gouverneur de la région de Dakar et le président de l’association des anciens gouverneurs du Sénégal, ont participé à cette journée. Le président de l’Amicale, El Hadji Habib Kandji, a souligné l’importance de la territorialisation dans le contexte de l’Acte III de la décentralisation.
El Hadji Habib Kandji a exprimé la volonté de l’Amicale des Administrateurs civils de demeurer un lieu de réflexion sur les problématiques contemporaines liées à l’État et à l’Administration. Il a rappelé que la territorialisation des politiques publiques a été consacrée par l’État, en particulier au cours de la dernière décennie. L’Acte III de la décentralisation, en 2014, a approfondi ce processus en l’ancrant davantage dans la réalité des territoires, afin de favoriser leur développement endogène.
El Hadji Habib Kandji a souligné le rôle central des administrateurs civils dans la conception, la mise en œuvre, le contrôle, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Il a rappelé que la territorialisation consiste à adapter l’action de l’État aux spécificités de chaque territoire, en prenant en compte ses ressources et potentialités.
Alioune Badara Diop, représentant du Premier Ministre, a indiqué que depuis 2012, le gouvernement sénégalais a modifié sa démarche et son paradigme en matière de politique publique. La déconcentration et l’Acte III de la décentralisation ont été initiés pour mettre en œuvre la territorialisation des politiques publiques, rapprochant ainsi les services publics de la population. Il a souligné l’importance cruciale des administrateurs civils dans le bon fonctionnement de l’État, notant qu’ils occupent une place significative au sein de l’administration sénégalaise.
El Hadji Habib Kandji a conclu en soulignant l’importance des échanges entre les différents acteurs territoriaux, y compris les associations d’élus locaux, les corps de contrôle, la société civile et le secteur privé. Il a exprimé sa conviction que les réflexions issues de cette journée contribueront à la mise en œuvre de politiques publiques territorialisées, générant des impacts positifs pour les citoyens. Ces conclusions seront soumises au gouvernement pour favoriser une mise en œuvre plus efficace des politiques publiques au niveau territorial.
À quelques heures de la publication officielle de la liste des candidats pour les élections présidentielles de 2024 au Sénégal, le président de la coalition MLD (Mouvement pour la Libération de la Démocratie), Mamadou Lamine Diallo, a tenu une conférence de presse pour remercier les Sénégalais de leur soutien dans le processus de parrainage. L’occasion a également été saisie pour annoncer la nomination de l’honorable Théodore Cherif Monteil en tant que directeur de campagne de la coalition MLD tekki 2024.
Mamadou Lamine Diallo a exprimé sa confiance dans le fait que la coalition MLD sera inévitablement présente sur la liste définitive des candidats, saluant le soutien des citoyens, de la diaspora, des partenaires, et des multiples alliés qui ont permis de franchir les obstacles du parrainage. Il a ensuite annoncé la nomination de l’honorable Théodore Cherif Monteil au poste de directeur de campagne pour les élections présidentielles de 2024.
Dans son discours, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’acceptation de cette responsabilité par Théodore Cherif Monteil avec modestie, humilité, et un esprit de sacrifice, mettant en avant la compréhension de l’enjeu patriotique et citoyen de l’alternative qu’ils représentent.
Le président de la coalition MLD tekki 2024 a évoqué quelques-uns des engagements de son programme, notamment la réconciliation des Sénégalais avec les institutions, des réformes profondes dans l’éducation, la santé, l’alimentation, la sécurité, et la création d’emplois.
Théodore Cherif Monteil a également pris la parole pour exprimer son honneur face à sa nomination en tant que directeur de campagne. Il a souligné la responsabilité qui accompagne cette fonction, consistant à coordonner l’ensemble des équipes au sein de la coalition pour assurer la victoire éclatante de Mamadou Lamine Diallo lors du scrutin.
Les deux leaders ont évoqué des mesures urgentes qui seront prises dès avril 2024 pour résoudre les problèmes immédiats des citoyens. Ils ont exprimé leur vision d’un Sénégal économiquement prospère d’ici 2040-2045, mettant en avant le potentiel de la jeunesse talentueuse du pays.
En conclusion, Mamadou Lamine Diallo a renouvelé ses remerciements au peuple sénégalais et a exprimé sa confiance en une victoire collective pour construire un avenir meilleur.
Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise a exprimé son mécontentement suite au refus du préfet de Dakar d’autoriser leur marche pacifique prévue pour ce samedi 20 janvier 2024. La marche, qui avait pour itinéraire la porte du millénaire jusqu’au rond-point de la RTS, a été interdite par le préfet en raison d’un risque de perturbation de la circulation et du BRT.
Dans un communiqué, le collectif a qualifié cette décision de « regrettable » et a dénoncé un « abus de pouvoir du préfet ». C’est la deuxième fois que le préfet rejette leur demande de marche, et le collectif considère cette décision comme une « forfaiture ».
Face à ce refus, les agents de l’administration sénégalaise envisagent de discuter avec leurs avocats pour saisir la Cour suprême et réclamer leur droit à la marche. De plus, la semaine prochaine, ils prévoient de se rendre en masse à la primature pour demander au Premier ministre d’appliquer la décision présidentielle concernant leurs revendications, notamment la généralisation de l’indemnité de logement, le paiement de la prime de prudence des chauffeurs, le statut des contractuels, leur reversement dans la Fonction publique, le statut des décisionnaires, et les conditions précaires dans les sphères ministérielles de Diamniadio.
Si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte, le collectif menace de paralyser le secteur de l’administration sénégalaise avec une grève générale prévue au cours du mois de février. Cette menace de grève pourrait avoir des conséquences importantes sur le plan économique et perturber l’organisation de l’élection présidentielle. Le collectif appelle tous les chauffeurs de l’administration à se joindre au mouvement, mettant ainsi en péril l’acheminement du matériel électoral.
Le collectif exhorte le Premier ministre à les recevoir afin de résoudre définitivement leurs revendications qui ont été clairement formulées dans un document déposé sur la table du chef du gouvernement.
Des partisans de Karim Wade se sont rassemblés devant les locaux du Conseil constitutionnel ce samedi matin, en réaction aux rumeurs persistantes concernant le possible rejet de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle du 25 février. Des informations non confirmées font état d’une décision imminente du Conseil constitutionnel, qui aurait rejeté tous les recours déposés après la publication de la liste provisoire des candidats.
Selon des sources relayées par le journal L’EnQuêtePlus, le Conseil constitutionnel aurait déjà pris sa décision, notamment en ce qui concerne le recours déposé par Thierno Alassane Sall concernant la double nationalité de Karim Wade.
Un groupe de partisans, principalement des femmes, arborant des t-shirts, casquettes et foulards à l’effigie de Karim Wade, s’est rendu devant le Conseil constitutionnel. Après plusieurs heures d’attente, la police a sommé les manifestants de quitter les environs du Conseil constitutionnel.
La situation reste tendue, avec une attente palpable parmi les partisans de Karim Wade. La publication de la liste définitive des candidats retenus est prévue au plus tard à minuit ce 20 janvier 2024. Les partisans de Karim Wade restent vigilants et espèrent une décision favorable de la plus haute juridiction du pays.
Le Président Macky SALL a été chaleureusement accueilli lors de son arrivée à Saint-Louis, l’ancienne capitale du Sénégal, marquant une étape significative dans le développement économique de la région. Le point culminant de sa visite a été l’inauguration de la nouvelle agence de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur la route de Khor.
Cette nouvelle agence, la quatrième du genre après celles de Dakar, Kaolack dans les années 60, et Ziguinchor en 1981, témoigne du dynamisme économique de la région et de l’engagement en faveur du développement socio-économique. Dans son discours, le Président SALL a souligné l’importance de cette infrastructure dans l’accompagnement des politiques publiques du Sénégal.
L’initiative s’inscrit dans la politique d’équité territoriale et la stratégie nationale d’inclusion financière visant à faciliter l’accès aux services financiers à tous les segments de la population sénégalaise. La BCEAO, en ouvrant cette agence à Saint-Louis, contribue également à réduire les risques liés à l’acheminement de grosses sommes d’argent détenues par les banques commerciales dispersées dans la zone nord du pays.
Le Président a souligné l’importance du financement des économies locales, mettant en lumière les opportunités dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’hydraulique, l’assainissement et le tourisme. Cette nouvelle agence de la BCEAO s’érige ainsi comme un levier crucial pour stimuler le développement économique régional.
Cette inauguration marque un pas de plus vers l’inclusion financière et le renforcement du secteur bancaire dans la région, contribuant ainsi à l’essor socio-économique de Saint-Louis et de ses environs.
Dans un contexte électoral marqué par une rupture de confiance entre les acteurs politiques, le Collectif des organisations de la société civile (COSCE) au Sénégal a souligné l’importance d’une gestion transparente et équidistante de l’information. Cet appel a été lancé lors d’un atelier portant sur les « enjeux et défis de la gestion de l’information pour une élection présidentielle crédible, transparente et apaisée ». Le professeur Babacar Gaye, membre du COSCE, a insisté sur la nécessité d’une information transparente dans un contexte politique tendu. Il a souligné l’importance du rôle des médias et des journalistes dans la préservation de la stabilité et de la paix sociale. Selon lui, une mauvaise ou fausse information pourrait entraîner des troubles et des violences.
Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), Migui Marame Ndiaye, a rappelé l’importance de la vérification des faits et a souligné que les journalistes doivent rester aux aguets pour assurer la crédibilité de l’information. Il a mis en avant la nécessité de sauvegarder les fondamentaux du métier, dont la vérification des faits. Alain Ayadokoun, directeur résident de la National Democratic Institute (NDI), a abordé les défis auxquels les médias sont confrontés, notamment la nécessité de fournir des informations vérifiées tout en préservant leur indépendance. Dans un appel à la responsabilité, le COSCE a encouragé les acteurs de la presse à faire preuve de transparence, de responsabilité et d’équidistance dans le traitement de l’information pendant la période électorale. Cette démarche vise à contribuer à des élections crédibles, transparentes et apaisées.
À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février, la Direction générale des élections (DGE) du Sénégal émet un rappel aux candidats retenus, conformément à l’article L.68 du code électoral. Selon cet article, chaque candidat est tenu de désigner un plénipotentiaire auprès de chaque autorité administrative compétente, et cette désignation doit être notifiée au préfet et/ou sous-préfet 33 jours avant la date du scrutin.
La date butoir pour la désignation du plénipotentiaire est fixée au lundi 22 janvier 2024. Il est impératif que chaque candidat respecte ce délai pour assurer une coordination efficace avec les autorités administratives compétentes et garantir le bon déroulement du processus électoral.
La DGE appelle ainsi tous les candidats retenus à prendre les mesures nécessaires pour s’acquitter de cette obligation dans les délais impartis. Cette mesure vise à renforcer la transparence, la coordination et l’efficacité dans la gestion du processus électoral.
Le document souligne que l’article 821 du COCC concerne principalement les associations d’éducation et culturelles, mais que l’article 2 de la loi N 68-08 du 26 mars 1968, modifiant le COCC, étend cette restriction aux dirigeants de partis politiques dissous. Ces derniers sont limités à réaliser des actes nécessaires pour la liquidation du parti ou pour contester les décisions administratives ou judiciaires relatives à la dissolution.
Il est argumenté dans le document d’Amadou Ba que les dirigeants de partis dissous ne peuvent réaliser aucun acte en dehors de ces contextes spécifiques. Le document souligne également la gravité des faits ayant conduit à la dissolution de PASTEF, estimant qu’ils menacent l’ordre public, la démocratie et les fondements des institutions républicaines. Il est évoqué que de telles infractions devraient entraîner des conséquences selon l’article 81-2ème du Code Pénal, qui définit le complot en cas de résolution d’agir concertée entre deux ou plusieurs personnes.
Amadou Ba demande, sur la base de ces arguments et dispositions légales, l’invalidation de la candidature de Diomaye Faye à l’élection présidentielle. L’affaire sera désormais examinée par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral en cours.
Le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a exprimé sa reconnaissance envers la richesse culturelle de la Casamance lors de sa visite à Oussouye. Il a particulièrement souligné l’importance du Bois Sacré, un élément emblématique des traditions et des rites ancestraux de la région.
La Casamance, réputée pour son patrimoine culturel unique, est également connue pour ses traditions riches et variées. Le Bois Sacré, gardien de coutumes ancestrales, incarne l’héritage culturel profondément enraciné de la région. Le Ministre Amadou Ba a tenu à exprimer sa gratitude envers le Roi Sibiloumbaye Diédhiou et les gardiens dévoués de ces traditions, qui jouent un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel de la Casamance.
La visite du Ministre à Oussouye a été marquée par l’enthousiasme et l’accueil chaleureux des habitants. Cette manifestation d’engagement envers la préservation des traditions et la valorisation du patrimoine culturel contribue à renforcer le lien entre les autorités gouvernementales et les communautés locales.
La Casamance, en plus de ses attraits naturels, se distingue par sa diversité culturelle, représentant un atout majeur pour le tourisme et le développement régional. La reconnaissance du Bois Sacré et des coutumes locales par le Ministre Amadou Ba souligne l’importance de préserver ces éléments uniques qui contribuent à l’identité culturelle de la Casamance.
Les remerciements exprimés par le Ministre témoignent de l’importance accordée par le gouvernement à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel du Sénégal, en particulier dans des régions telles que la Casamance, qui jouent un rôle clé dans l’enrichissement de la diversité culturelle nationale.
Dans le cadre du programme « Nietti Elections » financé par le National Democratic Institute (NDI), quinze (15) relais citoyens ont été formés à Matam pour jouer un rôle crucial dans la sensibilisation sur le retrait des cartes d’électeur en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette initiative vise à assurer une participation active des citoyens et à encourager une présence massive aux urnes.
Ousmane Ba, observateur à long terme (OLT) du programme dans la région de Matam, a souligné l’importance de cette formation des relais citoyens issus des trois départements de Matam, Kanel, et Ranérou. Ces relais auront pour mission principale de sensibiliser la population sur l’importance du retrait des cartes d’électeur en vue de l’élection présidentielle.
La campagne de sensibilisation débutera le 25 janvier et se poursuivra jusqu’à la veille de l’élection présidentielle, le 24 février. Les relais citoyens auront également pour responsabilité de cibler les primo-votants, les jeunes et les femmes, les encourageant à retirer leurs cartes pour garantir une participation massive.
Cette mobilisation citoyenne est cruciale dans le contexte des élections présidentielles, et elle démontre l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans le renforcement de la démocratie au Sénégal. Alors que la date du scrutin approche, cette initiative contribuera à créer une conscience collective sur l’importance du processus électoral et à encourager la pleine participation des citoyens dans le choix de leur leader.
Dans une initiative visant à renforcer la participation citoyenne et à faciliter le processus électoral, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a récemment organisé une formation à Diourbel. Quinze « relais citoyens » ont été formés pour aider les électeurs de la région à retirer leurs cartes d’électeur en prévision des prochaines élections présidentielles prévues le 25 février 2024.
Le programme « Nietti Élections » du COSCE, qui s’étend sur trois ans, vise à contribuer à la consolidation de la gouvernance politique et démocratique au Sénégal. Cela inclut le renforcement du dialogue politique, le soutien à l’administration électorale et l’éducation civique des citoyens. La formation des relais citoyens à Diourbel s’inscrit dans le cadre de ce programme, avec pour objectif de garantir la transparence du processus électoral.
Ces relais citoyens, originaires des trois départements de la région de Diourbel, joueront un rôle crucial en incitant les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur auprès des autorités administratives. Cette mobilisation vise à assurer la participation active des citoyens dans le processus démocratique.
Ibrahima Ngom, représentant du COSCE à Bambey, a souligné l’importance de cette initiative, expliquant que les relais citoyens seront sur le terrain du 25 janvier au 24 février 2024. Leur mission consistera à sensibiliser les électeurs sur l’importance du retrait de leur carte d’électeur, un élément essentiel pour exercer leur droit de vote lors des élections à venir.
À l’approche des élections présidentielles, cette mobilisation citoyenne revêt une signification particulière, d’autant plus que le président sortant ne se présente pas pour un nouveau mandat. La transparence du processus électoral et la participation active des citoyens sont des éléments clés pour renforcer la démocratie au Sénégal.
Alors que la commission de contrôle du Conseil constitutionnel prépare la publication de la liste des candidatures recevables le 20 janvier, cette mobilisation à Diourbel constitue un exemple concret de l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans la promotion d’élections justes et transparentes.
Absent du territoire sénégalais depuis des mois, le guide religieux et par ailleurs marabout de Ousmane Sonko en tournée européenne est réapparu dans un entretien sur la télévision des patriotes, Jotna TV, à moins d’un mois de la présidentielle.
Sa famille religieuse, son parcours, ses relations avec les hommes politiques mais surtout ce qui le lie avec le leader des patriotes, Ousmane Sonko, qui selon lui incarne l’espoir de tout un pays ont été au menu de échanges.
Dans une tournure inattendue, Coline Fay, militante arrêtée aux côtés d’autres membres de Pastef le 17 novembre dernier, a été libérée et expulsée du Sénégal. Ce rebondissement a été effectué sans la moindre notification à ses avocats, soulevant des préoccupations quant à la transparence du processus.
Selon les informations relayées par Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, la libération et l’expulsion de la militante ont été effectuées de manière discrète, à la « cloche de bois », sans que ses défenseurs ne soient informés au préalable. Cette absence de communication avec les avocats soulève des interrogations sur la légalité et la transparence de la décision.
Coline Fay avait été arrêtée aux côtés d’autres militants de Pastef devant la Cour suprême, lors du recours portant sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Cette arrestation initiale avait suscité des inquiétudes quant aux droits des militants politiques et à la liberté d’expression dans le pays.
Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, a dénoncé l’expulsion de sa cliente sans préavis, soulignant le caractère secret de cette démarche. Il s’interroge sur les motivations derrière cette expulsion précipitée et sur la manière dont elle a été exécutée.
Cette récente évolution soulève des préoccupations quant au respect des procédures légales et des droits des individus. Les observateurs appellent à la transparence et à la clarification des circonstances entourant la libération et l’expulsion de Coline Fay.
L’affaire de Coline Fay prend une tournure controversée avec sa libération et son expulsion sans notification préalable à ses avocats. La nécessité d’une communication transparente et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats, mettant en lumière les enjeux liés aux droits civils et politiques au Sénégal.
Lors de son passage sur le plateau de « Soir d’infos » sur la Tfm, Abdou Karim Fofana, Ministre Porte-parole du Gouvernement, a souligné la nécessité de renforcer le dispositif du système de parrainage dans le cadre du processus électoral sénégalais. Il a rappelé que le Sénégal, en tant que grande démocratie, a récemment franchi l’étape des parrainages avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil constitutionnel.
Fofana a noté que de nombreux sceptiques ont finalement décidé de franchir le cap des parrainages, affirmant que le nombre de candidats ayant réussi cette étape démontre que les critiques à l’égard du processus sont un faux débat.
Cependant, Abdou Karim Fofana a plaidé en faveur d’un renforcement du système de parrainage, arguant que cela permettrait de filtrer les candidats qui ne pourraient pas obtenir 1% du suffrage, les excluant ainsi du scrutin. Bien que le parrainage ait été assoupli, il a souligné la nécessité de verrouiller davantage le système pour préserver la qualité de la démocratie sénégalaise.
Le Ministre a également abordé les recours introduits par la Coalition Benno Bokk Yakaar au Conseil constitutionnel, visant à invalider les candidatures de Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye, membres d’un parti politique dissous par la loi. Il a expliqué que cette décision était motivée par la volonté d’assurer des élections inclusives, transparentes et ouvertes, tout en affirmant que la coalition n’acceptera pas des candidats ne remplissant pas tous les critères requis par le code électoral et considérés comme des fossoyeurs de la République. Abdou Karim Fofana a conclu en soulignant que la coalition n’hésitera jamais à utiliser toutes les voies de recours juridiques disponibles pour faire valoir ses positions.
La question de la nationalité est devenue un point central des débats houleux au Sénégal, notamment en raison des allégations de double nationalité visant le candidat à l’élection présidentielle, Karim Wade. Les contestations, soulevées par son adversaire Thierno Alassane Sall, mettent en lumière l’importance de la conformité à la Constitution, qui exige que tout candidat à la présidence soit exclusivement de nationalité sénégalaise. Pour comprendre l’évolution de cette problématique, il est nécessaire d’examiner l’évolution de la législation sénégalaise sur la nationalité.
Évolution de la Législation Sénégalaise sur la Nationalité
Depuis son adoption en 1961, la législation sénégalaise sur la nationalité a subi plusieurs modifications. Initialement basée sur le droit du sol, la législation a été ajustée en 1972 pour résoudre des problèmes liés aux coutumes des communautés libanaises. La réforme la plus récente, en 2013, a éliminé les discriminations liées au genre et a ajusté les critères d’attribution. Aujourd’hui, la nationalité sénégalaise peut être attribuée à des personnes nées au Sénégal de parents sénégalais, à celles dont l’un des parents est sénégalais, ainsi qu’aux personnes mineures non mariées dont le parent a acquis la nationalité sénégalaise par naturalisation.
Acquisition de la Nationalité Sénégalaise
Outre l’attribution automatique par le droit du sol, la législation sénégalaise prévoit deux moyens d’acquérir la nationalité : la naturalisation par décision administrative et l’acquisition par mariage. Les étrangers résidant au Sénégal pendant au moins 10 ans peuvent demander la naturalisation, ajoutant ainsi une dimension temporelle à ce processus.
Perte et Déchéance de la Nationalité Sénégalaise
Législation Française sur la Perte de la Nationalité
La question de la nationalité au Sénégal est complexe et suscite des débats passionnés, surtout en période électorale. Les dispositions légales visent à garantir une attribution équitable de la nationalité et à traiter les cas de double nationalité de manière appropriée. Alors que la campagne électorale se poursuit, une compréhension approfondie de ces aspects légaux est cruciale pour une évaluation juste des candidatures et pour assurer la transparence et la légitimité du processus démocratique.
Le candidat de la coalition Taxawu Senegaal, Khalifa Ababacar Sall, a annoncé la nomination de Barthélemy Dias, actuel maire de Dakar, en tant que directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 2024. Cette décision reflète la confiance de Khalifa Sall dans l’expérience et le leadership de Barthélemy Dias pour mener une campagne présidentielle efficace.
Barthélemy Dias, une figure politique respectée et expérimentée, occupera un rôle clé dans l’organisation et la coordination des activités de campagne de Khalifa Sall. En tant que maire de Dakar, il apporte une connaissance approfondie des enjeux locaux et une compréhension des préoccupations de la population, renforçant ainsi la portée de la campagne de Khalifa Sall.
La nomination de Barthélemy Dias en tant que directeur de campagne souligne l’importance stratégique accordée par Khalifa Sall à la constitution d’une équipe solide et compétente pour atteindre ses objectifs lors de cette élection présidentielle. Les observateurs politiques s’attendent à ce que cette collaboration renforce la dynamique de la campagne de Khalifa Sall et consolide son positionnement sur l’échiquier politique sénégalais. La campagne électorale promet d’être intense et cette nomination marque le début d’une mobilisation active en vue de l’élection présidentielle de 2024.
Le Dakarois Quotidien a récemment titré sur une controverse entourant l’identité de Karim Wade, un sujet qui a été ravivé par l’intervention de Thierno Alassane Sall. Cette controverse trouve ses racines dans un article publié par Libération le 24 avril 2014, et elle a pris un nouvel élan au cours de la semaine dernière.
Thierno Alassane Sall, une figure politique influente, a déposé un recours au Conseil Constitutionnel, invoquant l’article 28 de la constitution sénégalaise. Ce recours vise à clarifier la situation concernant la nationalité française de Karim Wade. La polémique s’est intensifiée avec les récentes déclarations de ce dernier. Dans une déclaration publique, Karim Wade a répondu aux accusations en dénonçant la polémique comme étant « stérile et dangereuse ». Il a qualifié les allégations de Thierno Alassane Sall de manœuvres visant à gagner en visibilité, suggérant également que ce dernier agit au nom du Premier ministre Amadou Ba, qu’il accuse de manœuvres déloyales. Karim Wade a présenté le décret du Ministre de l’Intérieur français, actant sa renonciation à la nationalité française, comme une preuve de sa constance. Il a également accusé la France d’ingérence dans les affaires sénégalaises. Ses déclarations soulèvent des questions sur la politique et les relations internationales entre les deux pays. Dans un ton incisif, Karim Wade a critiqué Amadou Ba, qualifiant son manque de témérité face à la confrontation de « désormais évident ». Il a appelé à la fin de ces « manœuvres déloyales » et a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de déposer de recours devant le Conseil Constitutionnel, estimant que la décision devrait revenir au peuple sénégalais dans le cadre d’une élection présidentielle ouverte et inclusive. Cette polémique soulève des questions importantes sur la transparence et l’éthique en politique, ainsi que sur les relations diplomatiques entre le Sénégal et la France. Alors que les déclarations publiques se multiplient, l’opinion publique attend avec impatience des clarifications et des éclaircissements sur cette affaire complexe.
Le 25 février prochain, le Sénégal ira aux urnes pour choisir un nouveau président de la République. D’ici là, RFI sillonne le pays pour voir comment cette élection se joue sur le terrain. Première étape : la ville de Fatick, sur les terres du président sortant Macky Sall, qui ne se représente pas. Dans ce fief de la majorité présidentielle, d’autres candidats espèrent pouvoir percer, qu’ils soient dissidents ou d’opposition.
C’est ici que l’actuel chef de l’État est né et qu’il a grandi. Fatick a été le point de départ de sa carrière politique. Fatick est son fief. L’hôtel de ville que Macky Sall a occupé en tant que maire de 2009 à 2012 trône au bout d’une longue avenue. Cette région de plus de 900 000 habitants a voté pour lui à 80% lors de la dernière élection présidentielle de 2019.
La région de Fatick est une région rurale qui vit principalement de la culture du mil, du niébé et de l’arachide, mais aussi de l’élevage. Du côté du département de Foundiougne et du delta du Sine Saloum, il y a aussi la pêche et le tourisme. Mais le taux de chômage reste très élevé – près de 30 %, face à l’absence d’usines.
Alors les habitants essaient de se débrouiller pour assurer la dépense quotidienne. Par exemple, Ahmed, un jeune de 22 ans rencontré à la gare routière, explique qu’il essaie de passer son permis pour devenir chauffeur. Mais cela coûte trop cher, beaucoup de jeunes préfèrent conduire une mototaxi.
Lors de la cérémonie inaugurale du Bus Rapid Transit (BRT) qui s’est tenue dimanche à la Place de la Nation, Aissata Tall Sall a exprimé sa joie et sa fierté en tant que témoin de cet événement historique. La députée a salué l’engagement et la clairvoyance du Président Macky Sall, soulignant que le BRT représente une première en Afrique.
Aissata Tall Sall a souligné l’impact significatif que le BRT aura sur la mobilité des populations dakaroises, offrant une solution de transport plus rapide et fiable. Elle a félicité le Chef de l’État pour sa vision audacieuse visant à créer un Sénégal meilleur et plus prospère.
Le BRT, en tant que système de transport en commun rapide par bus, est conçu pour améliorer l’efficacité des déplacements urbains en réduisant les temps de trajet et en offrant une alternative accessible et efficace. Son inauguration marque une étape majeure dans le développement des infrastructures de transport au Sénégal.
Aissata Tall Sall a conclu en réaffirmant son soutien à l’initiative du BRT et son engagement envers la transformation positive du pays sous la direction du Président Macky Sall.
Sous l’égide de Son Excellence le Président Macky SALL, le Mémorial du Bateau Le Joola a été récemment inauguré, marquant ainsi un moment solennel et mémorable dans l’histoire du Sénégal. Ce musée, dédié à la mémoire des victimes du tragique naufrage du Joola, est bien plus qu’une simple commémoration ; c’est un lieu de recueillement, d’éducation et de sensibilisation citoyenne.
L’inauguration de ce mémorial revêt une signification profonde, rappelant la tragédie humaine qui a eu lieu le 26 septembre 2002. Le Joola, ferry surchargé, a sombré au large des côtes sénégalaises, entraînant la perte de milliers de vies. Ce mémorial sert non seulement de lieu de mémoire, mais aussi de rappel poignant des conséquences dévastatrices de cette catastrophe.
Le musée vise à sensibiliser les générations actuelles et futures sur les enjeux liés à la sécurité maritime, à l’importance des normes de transport, et à l’impact des tragédies sur les communautés. En tant que témoin historique, le Mémorial du Bateau Le Joola offre une perspective éducative, encourageant la réflexion sur la prévention des accidents maritimes et la protection des vies humaines.
Son Excellence le Président Macky SALL a exprimé à travers cette initiative son engagement envers la préservation de la mémoire collective et la promotion de la sécurité maritime. Le musée, intégré au patrimoine culturel sénégalais, incarne également un lieu de recueillement, où les familles des victimes et le public peuvent se recueillir et se souvenir.
Au-delà de la tragédie, le Mémorial du Bateau Le Joola symbolise l’importance de tirer des leçons des événements passés pour construire un avenir plus sûr. En faisant de ce lieu un point d’ancrage éducatif, le Sénégal s’efforce de transformer une tragédie en un héritage édifiant, rappelant que la sécurité maritime et le respect des normes sont des impératifs pour préserver la vie humaine.
Sur son compte Facebook officiel, Moussa Tine a partagé une déclaration importante annonçant que l’Honorable Hélène Tine, une députée respectée, a rejoint la coalition « Khalifa Président ». Cette nouvelle a suscité une grande réaction sur les médias sociaux, reflétant l’importance de cette adhésion dans le paysage politique sénégalais.
Dans sa publication, Moussa Tine a exprimé sa gratitude envers Hélène Tine pour son engagement en faveur d’une politique centrée sur le peuple et sa décision de soutenir Khalifa Sall dans sa quête présidentielle. Il a souligné l’importance de rassembler des leaders engagés pour apporter des changements positifs au Sénégal.
La déclaration sur Facebook a également mis en lumière les valeurs communes partagées par la coalition « Khalifa Président », notamment l’accent mis sur l’inclusion, la justice sociale et le progrès. Moussa Tine a appelé les citoyens sénégalais à se rallier autour de cette coalition pour construire un avenir meilleur.
Cette annonce sur les médias sociaux marque un moment significatif dans la préparation des élections présidentielles de cette année, démontrant l’importance croissante de la coalition « Khalifa Président » en attirant des personnalités politiques influentes et respectées comme Hélène Tine.
Amadou Thimbo, nouvellement nommé Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Sénégal, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, remplaçant Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022.
Auparavant Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour la confiance témoignée, soulignant l’engagement de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire.
Lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans une salle du Parlement sénégalais, Amadou Thimbo a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant les services rendus par Baye Niass Cissé et exprimant sa reconnaissance envers feu Marie Joséphine Diallo.
Le nouveau Secrétaire général a souligné son attachement à l’Assemblée nationale et a appelé les fonctionnaires de l’institution à faire preuve de disponibilité, neutralité et surtout de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.
Agé de 43 ans, Amadou Thimbo compte seize années de service ininterrompu au sein de l’administration de l’Assemblée nationale, où il a occupé divers postes, démontrant ainsi qu’une carrière fructueuse est possible au sein de cette institution parlementaire.
Sa nomination intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale joue un rôle central dans le paysage politique du Sénégal, en tant qu’institution clé du système parlementaire.
Dans une récente déclaration, Karim Wade, candidat potentiel à la présidentielle sénégalaise, a répondu aux allégations entourant sa nationalité. Il a souligné que le décret émis par le Ministre de l’Intérieur français actant sa renonciation à la nationalité française est une preuve tangible de sa constance.
Wade a qualifié la polémique de stérile et dangereuse, accusant Thierno Alassane Sall d’alimenter cette controverse pour gagner en visibilité et agir au nom du Premier ministre Amadou Ba. Il a critiqué les manœuvres déloyales d’Amadou Ba et souligné son manque de témérité face à la confrontation.
Malgré des informations suggérant que d’autres candidats pourraient avoir acquis d’autres nationalités, Karim Wade a annoncé qu’il ne déposerait aucun recours devant le Conseil Constitutionnel. Il a fermement exprimé sa conviction selon laquelle seule la décision du peuple sénégalais devrait prévaloir dans une élection présidentielle ouverte et inclusive.
Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, mettant en lumière les enjeux entourant la citoyenneté des candidats. L’annonce de la renonciation de Wade à sa nationalité française vise à apaiser les préoccupations concernant son éligibilité et à mettre un terme à la controverse.
Le décret du Ministre de l'Intérieur français actant ma renonciation à la nationalité française est une preuve supplémentaire de ma constance. Cette polémique stérile et dangereuse alimentée par Thierno Alassane Sall pour gagner en visibilité et agissant pour le compte du très… pic.twitter.com/DLahPvXCNt
Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a vivement critiqué ce qu’il qualifie d' »immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral » pour soutenir la candidature de Karim Wade. Ce dernier est contesté en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise. Emmanuel Macron a signé un décret « libérant » Karim Wade de son allégeance à la France. Thierno Alassane Sall estime que cela traduit une solidarité entre les partisans de la Françafrique et du néocolonialisme.
Le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor a déposé un recours au Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade, soutenant que ce dernier ne remplit pas les conditions d’éligibilité en raison de sa nationalité française. Dans son communiqué, Thierno Alassane Sall souligne que le décret signé par Emmanuel Macron ne fait que confondre et enfoncer Karim Wade, dénonçant les actes de parjure du candidat.
Selon Thierno Alassane Sall, Karim Wade aurait sciemment menti sur sa nationalité lors du dépôt de sa candidature en 2019 et aurait récidivé en 2024. Il estime que la contestation de la liste provisoire est fondée et que Karim Wade doit être retiré de la liste définitive. Il souligne également que le décret du 16 janvier 2024 ne peut avoir d’effets rétroactifs et que Karim Wade aurait dû être exclu de la liste provisoire s’il avait révélé sa double nationalité.
La journée du mardi 16 janvier 2024 restera gravée dans l’histoire de la région de Ziguinchor, marquée par une série d’inaugurations d’infrastructures publiques à caractère économique et social. Au cœur de ces cérémonies, le musée mémorial Le Joola, érigé en hommage aux victimes de cette tragédie maritime.
Le musée mémorial Le Joola revêt une importance particulière, symbolisant la mémoire collective de la douleur, de la tristesse et du deuil qui ont marqué la région il y a deux décennies. Le bateau Le Joola a chaviré au large du fleuve Gambie, causant la perte de plus de deux mille vies, dont mille quatre cents dans la région de Ziguinchor. La commune de Ziguinchor a elle-même enregistré neuf cent soixante-quatorze victimes.
Le Premier ministre, lors de la cérémonie d’inauguration, a souligné la nécessité de rendre hommage à ce drame en érigeant ce mémorial. Il a déclaré : « Le mémorial en souvenir du drame et des victimes sera une célébration de la vie, manifestant notre engagement permanent à dire plus jamais ça. Ce mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peuples et encourage les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté. »
Le Premier ministre a également souligné que le musée mémorial Le Joola devrait être un pas vers la paix définitive dans la belle région de Casamance. Il a rappelé l’importance de tirer les bonnes leçons de cette tragédie et de mettre en pratique ces enseignements pour mobiliser la communauté dans l’effort et la rigueur.
Cette inauguration marque un moment significatif dans l’histoire de Ziguinchor, rendant hommage aux victimes du passé tout en jetant les bases d’un avenir imprégné de paix et de souvenirs durables.
Dans un document relayé par plusieurs médias, des candidats recalés au parrainage auraient adressé une demande au Président Macky Sall, soulignant des « irrégularités » et sollicitant son intervention pour faciliter la reprise du contrôle du parrainage. Ousmane Sonko, actuellement détenu, aurait été mentionné comme l’un des signataires de cette lettre. Cependant, le parti politique Pastef, auquel Sonko est affilié, a publié un communiqué démentant toute implication de son leader dans cette démarche.
Selon le communiqué de Pastef, « le Président Ousmane Sonko tient à démentir toute implication dans cette initiative, dont il n’a jamais été informé ». Le parti souligne également que, à cette étape du processus, le président Macky Sall ne dispose d’aucune prérogative, car le Conseil constitutionnel est seul responsable du déroulement des opérations liées au parrainage.
Le communiqué conclut en invitant à ne pas associer le nom d’Ousmane Sonko à des initiatives auxquelles il n’a ni été consulté ni consenti. Cette clarification vise à dissiper toute confusion et à réaffirmer la position du leader de Pastef dans le processus électoral en cours.
Dans un contexte politique tendu au Sénégal, Ngouda Mboup, défenseur des droits démocratiques et des libertés, a vivement réagi à l’ingérence présumée de la Caisse des Dépôts et Consignations dans le processus électoral. Selon lui, cette institution, en tant qu’administration en charge de la gestion des cautions, n’a aucune compétence pour juger de la validité d’une candidature à l’élection présidentielle.
Dans une déclaration vigoureuse, Ngouda Mboup a souligné que le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations ne possède ni l’autorité ni la compétence pour interpréter le statut électoral d’un candidat. Il a qualifié cette intervention de la Caisse des Dépôts et Consignations d’empiètement injustifié sur les prérogatives de la juridiction constitutionnelle, pouvant être considéré comme une forfaiture en vertu de l’article 118 du Code pénal.
Ngouda Mboup a rappelé les exigences claires fixées par la Constitution sénégalaise et le Conseil constitutionnel pour garantir le respect de la liberté de candidature. Selon lui, en suivant la théorie de l’effet utile et en se basant sur la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko, en tant que leader de l’opposition, doit être rétabli dans ses droits et inclus dans la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
La déclaration conclut en affirmant la candidature légitime d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, soulignant que le respect du droit garantira sa participation au scrutin de février 2024.
Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, met en avant l’importance des infrastructures routières dans le développement économique et la mobilité des citoyens sénégalais. Selon lui, la construction de routes, de ponts et d’autres infrastructures de transport est cruciale pour le progrès du pays, facilitant les déplacements rapides et confortables, ouvrant de nouveaux marchés et renforçant les liens familiaux.
Le candidat a souligné spécifiquement les projets récents, tels que les ponts de Baïla et de Diouloulou, la boucle des Kalounayes, ainsi que la voirie de Coubanao, comme des initiatives majeures qui ouvrent la voie à une ère de mobilité améliorée, créent des opportunités d’investissement et favorisent le développement du secteur touristique en Casamance.
Amadou Ba affirme que ces projets ne sont que le début de son engagement envers le développement régional et le bien-être des citoyens. Il insiste sur la détermination de son équipe à continuer d’investir dans des infrastructures cruciales pour soutenir le rayonnement des régions et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.
La vision d’Amadou Ba repose sur la conviction que des infrastructures solides sont un pilier essentiel pour la croissance économique, la connectivité sociale et le renforcement de l’économie locale. Ses projets routiers visent à stimuler l’activité économique, à créer des emplois et à favoriser un développement équilibré à travers tout le pays.
Dans une réponse cinglante publiée sur X, El Malick Ndiaye qualifie Amadou Bâ de « tricheur » et suggère que sa réclamation vise davantage à éliminer ses concurrents qu’à participer loyalement à la compétition électorale. Il soutient que la candidature de Diomaye Faye est inattaquable et prédit que la candidature d’Ousmane Sonko, autre figure controversée, sera validée partout où la justice sera rendue.
La réclamation d’Amadou Bâ, adressée au Conseil constitutionnel, vise également la candidature de Cheikh Tidiane Dièye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg. Les allégations portent sur des infractions telles que l’appartenance à une entité politique dissoute, la présentation de faux documents devant le Conseil constitutionnel, la formation irrégulière de la coalition et le non-respect de l’appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.
La décision du Conseil constitutionnel sur ces réclamations sera rendue le samedi 20 janvier, et son impact sur le paysage politique sénégalais avant l’élection présidentielle est lourd de conséquences. La situation actuelle soulève des interrogations quant aux évolutions futures de la scène politique du pays.
Karim Wade, le candidat de la Coalition K24 à l’élection présidentielle au Sénégal, a mis fin à la polémique sur sa nationalité française en fournissant la preuve de sa renonciation. Maguette Sy, mandataire de la Coalition K24, a déposé auprès du Conseil Constitutionnel la copie attestant de la perte de nationalité française par renonciation.
Cette démarche vise à dissiper les doutes et les controverses entourant la nationalité de Karim Wade, et elle intervient dans le contexte du processus post-électoral, où les candidats peuvent faire face à des questions liées à leur éligibilité.
Dans son message, Karim Wade souligne que la prétendue polémique sur sa nationalité française est désormais définitivement réglée. Il appelle à se concentrer sur les véritables priorités et les attentes du peuple sénégalais, mettant en avant les nombreux défis auxquels la nation est confrontée.
Il exprime sa gratitude envers Thierno Alassane Sall pour l’avoir informé de son inscription sur les listes électorales en France, une situation qu’il affirme n’avoir jamais autorisée ni exploitée en votant dans ce pays.
Karim Wade conclut son message en affirmant son engagement envers le Sénégal, la République, l’Afrique, et encourage l’équipe nationale sénégalaise de football, les Lions.
Cette clarification de la situation de Karim Wade concernant sa nationalité vise à apaiser les inquiétudes et à établir une base solide pour la suite du processus électoral. Il appartient désormais au Conseil Constitutionnel de prendre acte de ces informations et de prendre les décisions appropriées conformément aux dispositions légales en vigueur.
Le mandataire de la Coalition K24, Maguette Sy vient de déposer à l’instant auprès du Conseil Constitutionnel la copie de la preuve attestant de ma perte de nationalité française par renonciation. La fausse polémique sur ma nationalité française est une question définitivement… pic.twitter.com/mR1enzU0sK
À la suite de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, a initié des procédures de contentieux en déposant des réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ces réclamations ciblent spécifiquement deux candidats, à savoir Bassirou Diomaye Faye, ancien membre de Pastef, et Cheikh Tidiane Dieye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg.
Les motifs précis de ces réclamations n’ont pas encore été divulgués, mais Amadou Bâ a évoqué le non-respect par les candidats visés de certains principes régissant la conduite d’une campagne présidentielle en conformité avec les règles électorales en vigueur.
Le processus post-électoral au Sénégal autorise les candidats à déposer des réclamations auprès du Conseil constitutionnel pour contester divers aspects du déroulement du scrutin, assurant ainsi la transparence et l’équité du processus démocratique. Ces réclamations seront examinées par le Conseil constitutionnel, qui rendra ultérieurement des décisions conformément aux dispositions légales.
La période post-électorale est souvent marquée par des contestations et des recours, les candidats cherchant à faire valoir leurs droits et à garantir l’intégrité du processus électoral. La vigilance des institutions compétentes est cruciale pour assurer la légitimité des résultats et la crédibilité du système démocratique sénégalais.
Il est important de noter que les réclamations déposées par Amadou Bâ envers Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye ne sont pas encore assorties de décisions formelles du Conseil constitutionnel. L’évolution de cette situation sera suivie attentivement par les acteurs politiques et les observateurs dans les jours à venir.
Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Amadou Ba, homme politique émérite, a récemment rencontré les acteurs économiques et les autorités de la région de Sédhiou. L’objectif de cette rencontre était de discuter des perspectives de développement économique et des programmes régionaux visant à stimuler la croissance et à créer des opportunités d’emploi.
Sédhiou, riche en potentiels économiques, est au cœur des préoccupations d’Amadou Ba, qui insiste sur l’importance des échanges francs et réalistes avec tous les acteurs locaux. La réussite des programmes régionaux, selon lui, dépend de la participation active et de la collaboration étroite avec la population locale.
La région de Sédhiou, à l’instar d’autres régions du Sénégal, est en train de bénéficier d’un programme accéléré de développement. Amadou Ba a souligné l’importance de doter rapidement la région en infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles, les centres de santé, et de mettre en œuvre des projets économiques favorables à la création d’emplois.
Les secteurs économiques locaux sont au cœur des plans de développement, et Amadou Ba reconnaît le potentiel inexploité de la région. Des programmes sont en cours d’accélération pour exploiter pleinement ces secteurs, favorisant ainsi la croissance économique et la prospérité.
L’engagement envers le développement de Sédhiou reflète la vision d’Amadou Ba pour un Sénégal émergent et prospère. Il met en avant une approche inclusive et participative, où les aspirations et les besoins de la population locale sont pris en compte dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et des programmes.
Amadou Ba a également évoqué la nécessité de renforcer les infrastructures éducatives et de santé, soulignant l’importance de l’accès à une éducation de qualité et à des services de santé adéquats pour le bien-être de la population.
La rencontre avec les acteurs économiques et les autorités de Sédhiou confirme l’engagement d’Amadou Ba envers le développement inclusif et durable du Sénégal. Sa candidature à l’élection présidentielle s’articule autour d’une vision ambitieuse visant à créer un avenir prospère pour toutes les régions du pays, en mettant l’accent sur la collaboration et la participation active de la population dans le processus de développement.
Le Premier ministre Amadou Ba a présidé ce mardi 16 décembre à Ziguinchor l’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola. Cet événement solennel, dédié à la mémoire des victimes de l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire du Sénégal, a été marqué par des discours poignants et un appel à la responsabilité collective.
Amadou Ba, portant les salutations du Président Macky Sall, a souligné l’importance de ce mémorial en tant que « veilleur aux aguets » pour garantir que de tels drames ne se reproduisent plus. Il a rappelé l’impact dévastateur du naufrage du Bateau Le Joola le 26 septembre 2002, une tragédie qui a laissé une cicatrice profonde dans l’histoire du Sénégal.
Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les associations des familles des victimes et des rescapés, soulignant leur rôle crucial dans la concrétisation de ce projet mémoriel. Il a également salué la contribution des autorités gambiennes et des acteurs locaux pour la réussite de ce mémorial, érigé avec une pensée inclusive.
Le Mémorial Bateau Le Joola a été décrit comme un lieu de recueillement et d’enseignement, soulignant la nécessité de tirer des leçons de cette tragédie pour promouvoir des comportements responsables. Amadou Ba a souligné que la mémoire ne vit que dans la paix, et ce musée de mémoire devrait contribuer à la paix définitive dans la région de Casamance.
Le discours du Premier ministre a également abordé les enjeux du développement de la Casamance, mettant en avant les vastes potentialités de la région pour devenir un pôle de richesse et de croissance. Il a insisté sur la nécessité d’une prospérité partagée pour garantir une paix durable, soulignant que Ziguinchor est une région stratégique avec des atouts tels que deux aéroports, dont un international, et un port.
En conclusion, Amadou Ba a rendu hommage à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de ce mémorial, affirmant qu’il sera « une école, un livre ouvert et un film d’anticipation, » servant de veilleur pour encourager des comportements toujours plus responsables.
L’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola marque ainsi un moment significatif dans l’histoire du Sénégal, rappelant la nécessité de préserver la mémoire tout en promouvant des valeurs de solidarité, de cohésion et de responsabilité collective.