Manœuvres des députés de Bby/Pds : Les propos de Cheikh Oumar Sy sur la situation politique

Dans un contexte politique sénégalais en ébullition, les déclarations de Cheikh Oumar Sy, coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », ont récemment fait écho sur les ondes de RFM. Son intervention s’inscrit dans un paysage politique marqué par des tensions au sein de la coalition Bby/Wallu et une série de controverses entourant la candidature du Premier ministre Amadou Ba.

Alors que certains députés de la coalition semblent questionner la trajectoire politique actuelle, Cheikh Oumar Sy a pris position en faveur de la candidature d’Amadou Ba, soulignant son alignement avec le Président de la République. Cette prise de position révèle des divergences au sein de la coalition et suggère une volonté de consolider l’unité au sein du groupe au pouvoir.

Cependant, le coordinateur n’a pas hésité à exprimer son mécontentement concernant la suspension du processus électoral, qu’il estime être une source de difficultés pour le pays. Sa critique se porte également sur l’inefficacité de la Commission d’enquête parlementaire, qu’il qualifie de « mort-née » en raison de son manque de résultats tangibles.

Sur le front des accusations de corruption visant des juges du Conseil constitutionnel et Amadou Ba, Cheikh Oumar Sy souligne le manque de preuves présentées par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Il rejette également la proposition de dissoudre le Conseil constitutionnel, mettant en garde contre ce qu’il considère comme des manœuvres politiques inutiles.

Pour lui, la priorité absolue réside dans la tenue des élections. Il appelle ainsi à un dialogue restreint, impliquant les candidats, le Président Macky Sall et le Conseil constitutionnel, afin de fixer une date électorale et d’assurer la stabilité politique du pays. Il suggère de reporter les autres problèmes à traiter après les élections, insistant sur le fait que le dialogue rapide ne résoudra pas les questions en suspens depuis longtemps.

En somme, les propos de Cheikh Oumar Sy mettent en lumière l’importance cruciale de l’organisation des élections pour le futur politique du Sénégal. Sa critique des manœuvres politiques et son appel à la concentration sur cet objectif central reflètent une volonté de recentrage sur les enjeux essentiels pour l’avenir démocratique du pays.

Lettre controversée de l’Assemblée nationale : Cheikh Oumar Sy interpelle sur le respect des institutions

Cheikh Oumar Sy, ancien député et coordinateur de la coalition « Avec Liguey Kat Yi », a pris la parole sur RFM Matin pour commenter la lettre controversée de l’Assemblée nationale défiant le Conseil constitutionnel, dans le contexte de la candidature soutenue du Premier ministre Amadou Ba.

Selon M. Sy, le contenu de cette lettre ébranle les Sénégalais attachés à la justice. Il rappelle que la décision du Conseil constitutionnel annulant le report des élections présidentielles au 15 décembre a été adressée au Président de la République. Suite à l’adoption du report par l’Assemblée nationale, celui-ci l’a transmis au Conseil constitutionnel pour avis sur sa conformité à la Constitution.

Pour Cheikh Oumar Sy, l’Assemblée nationale n’a pas compétence dans cette affaire. Il interprète la lettre de l’Assemblée nationale comme un défi ouvert envers le Conseil constitutionnel, se questionnant sur son origine, si elle émane du Président de l’Assemblée nationale ou de la conférence des leaders de la majorité présidentielle.

Il souligne également que la lettre n’est pas signée par le Président ni par les députés, exhortant ces derniers à assumer leurs responsabilités en s’adressant directement au Conseil constitutionnel s’ils désapprouvent ses décisions.

En conclusion, Cheikh Oumar Sy estime que la décision du Conseil constitutionnel reflète la volonté du peuple de tenir les élections avant le 2 avril, et il appelle le Président Macky Sall à respecter cette volonté en procédant à la passation de service. Cette intervention met en lumière les tensions politiques autour du processus électoral et souligne l’importance du respect des institutions démocratiques pour la stabilité du pays.

Pas d’indemnisation pour les détenus libérés cette semaine : l’explication d’un avocat

Cette semaine, plusieurs détenus politiques ont été libérés dans le cadre de la décrispation de l’espace politique. Cependant, malgré l’espoir de certains de ces anciens détenus d’obtenir une indemnisation pour le préjudice subi pendant leur incarcération, l’avocat droit-de-l’hommiste Me Amadou Diallo clarifie la situation.

Pour espérer obtenir une réparation, Me Diallo conseille aux détenus politiques de donner la priorité à leur jugement. S’ils sont relaxés ou acquittés, ils peuvent ensuite saisir la Cour suprême pour demander une indemnisation. Cependant, en l’absence de jugement, il est peu probable qu’ils puissent valablement saisir la Cour suprême pour obtenir une indemnisation.

Le PDS et Karim2024 s’affirment après la décision du Conseil Constitutionnel: Un appel à la Justice et à l’inclusivité Politique

Dans un paysage politique secoué par des remous intenses, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim2024 ont réagi de manière significative à la décision du Conseil constitutionnel invalidant le décret présidentiel portant sur la tenue de l’élection présidentielle. Lors d’une conférence de presse mémorable, les représentants de cette coalition ont exposé leur vision du paysage politique actuel et leurs aspirations pour l’avenir de la nation sénégalaise.

Mamadou Lamine Thiam, porte-parole de la coalition et président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, a souligné l’importance de la décision du Conseil constitutionnel, la qualifiant de validation éclatante des arguments avancés par le PDS et Karim2024 quant à l’impossibilité pratique de tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue. Cette décision, selon lui, représente une victoire pour le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, mettant en lumière les failles et les erreurs qui ont entravé le processus électoral.

La coalition maintient fermement sa position selon laquelle Karim Meïssa Wade a été injustement exclu de la course à la présidence, alors que d’autres candidats peu éligibles ont été autorisés à concourir. Ils dénoncent également les multiples irrégularités ayant affecté le processus électoral, depuis les étapes des parrainages jusqu’à la publication de la liste finale des candidats.

Face à cette situation, le PDS et Karim2024 réaffirment leur engagement envers un dialogue national, annoncé précédemment par le président Macky Sall. Ils voient en cette initiative une opportunité cruciale de garantir la tenue d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive. Les conclusions de ce dialogue devront, selon eux, refléter la volonté collective du peuple sénégalais et assurer un processus électoral démocratique.

Parallèlement, le PDS réclame la mise en place d’une cour constitutionnelle indépendante, dont les décisions pourraient faire l’objet de recours. Une telle institution serait essentielle pour éviter les injustices et les impasses auxquelles le pays a été confronté lors de cette élection présidentielle.

Dans l’ensemble, le PDS et la coalition Karim2024 continuent de défendre avec ardeur les principes de démocratie, de justice et de transparence. Ils appellent à un dialogue national rapide et inclusif pour surmonter les défis politiques actuels et ouvrir la voie à un avenir plus prometteur et plus stable pour le Sénégal et ses citoyens.

Rose Wardini renonce à sa Candidature Présidentielle : Un acte de responsabilité pour la Paix Nationale

Dans un geste sans précédent de sacrifice et de dévouement envers la nation, Rose Wardini a pris la décision courageuse de retirer sa candidature à l’élection présidentielle, lançant ainsi un appel fort à l’unité et à la stabilité du Sénégal.

Cette décision, fruit d’une profonde réflexion et de consultations approfondies avec ses proches et ses collaborateurs au sein du mouvement Sénégal Nouveau, incarne un engagement sincère envers la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale. Consciente des enjeux cruciaux qui traversent le pays en cette période électorale, Wardini a placé l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle, démontrant ainsi sa loyauté envers les valeurs fondamentales de la République.

Dans une déclaration émouvante, la candidate a souligné son profond attachement aux principes républicains et à la cohésion nationale, affirmant que la paix et la stabilité constituent les piliers essentiels de la démocratie sénégalaise. Son acte de retrait de la course présidentielle témoigne d’un sens aigu de la responsabilité et de l’altruisme, mettant en lumière sa conviction que l’unité et la solidarité sont indispensables pour assurer un avenir prospère à tous les citoyens.

Face aux défis juridiques auxquels elle était confrontée en raison de sa double nationalité, Wardini a fait preuve d’un leadership exemplaire en acceptant de se retirer de la compétition électorale. Son choix délibéré de respecter les lois et les règlements en vigueur illustre son engagement indéfectible envers l’état de droit et la bonne gouvernance.

En renonçant à sa candidature présidentielle, Rose Wardini envoie un message puissant de réconciliation et d’harmonie à travers le pays, exhortant ses concitoyens à transcender les clivages politiques et à œuvrer ensemble pour le bien-être commun. Son geste courageux incarne l’esprit de sacrifice et de détermination qui anime les véritables leaders, et il restera gravé dans l’histoire de la démocratie sénégalaise comme un symbole de grandeur et de noblesse d’âme.

Le retrait de Rose Wardini de la course présidentielle marque un tournant décisif dans la vie politique du Sénégal, offrant une lueur d’espoir pour un avenir de paix, de prospérité et d’unité nationale. Son exemple inspirant rappelle à chacun la valeur du compromis et de la coopération dans la construction d’une société plus juste et plus solidaire pour tous.

Guy Marius Sagna dévoile les coulisses du décès de l’épouse du gendarme disparu Didier Badji

Le militant politique et député Guy Marius Sagna a récemment rendu hommage à Daba Diouf Badji, l’épouse de Didier Badji, un gendarme dont la disparition mystérieuse a secoué le pays depuis novembre 2022. Dans un émouvant message, Sagna a partagé des détails poignants sur la vie et le décès de Daba Diouf Badji, survenu en France où elle travaillait, le jour même de son 45e anniversaire.

Dans ses paroles chargées d’émotion, Guy Marius Sagna décrit Daba comme une femme remarquable, brillante étudiante devenue médecin à Mbour avant de s’établir en France. Il souligne également le courage dont elle a fait preuve face à un cancer, luttant jusqu’à la victoire contre la maladie. Cependant, son décès laisse derrière elle une douleur profonde, notamment pour ses enfants qui ont continué à questionner sur le sort de leur père, Didier Badji, disparu depuis plus d’un an.

Le député exprime également sa colère face à ce qu’il considère comme un manque de soutien de la part de l’État sénégalais envers la famille Badji, privée non seulement de la présence de leur père, mais aussi de toute assistance financière ou psychosociale. Il critique sévèrement l’absence de réponse de l’État face à la situation difficile dans laquelle se trouve la famille Badji, notamment les enfants qui continuent à réclamer leur père et à vivre dans l’incertitude.

Sagna souligne ainsi le besoin urgent d’une réponse de l’État sénégalais pour soutenir la famille Badji dans cette période difficile et pour faire toute la lumière sur la disparition de Didier Badji. Son message témoigne également de la solidarité et du respect envers Daba Diouf Badji, une femme courageuse et admirable qui mérite le soutien et la compassion de tous.

En concluant son hommage, Guy Marius Sagna adresse ses condoléances à la famille de Daba et affirme son engagement à continuer à lutter pour la justice et la transparence dans cette affaire, en hommage à la mémoire de sa sœur de cœur, Daba Diouf Badji.

Aissata Tall Sall se prononce sur les récentes libérations de détenus lors d’une conférence de presse

Dans un contexte marqué par une série de libérations de détenus au Sénégal au cours de la semaine dernière, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, prendra la parole lors d’une conférence de presse prévue pour ce mardi 20 février 2024 à 16 heures, à l’hôtel King Fahd Palace.

Cette annonce intervient alors que le pays observe un mouvement de libération de détenus, notamment des personnalités politiques et des membres de la société civile. Cette initiative a été largement saluée par la population et a suscité un vif intérêt quant aux motivations et aux implications de ces libérations.

La conférence de presse d’Aissata Tall Sall offre une occasion importante de clarifier la position du gouvernement sur ces libérations et de fournir des éclaircissements sur les critères et les processus qui ont guidé ces décisions. Les journalistes présents auront ainsi l’opportunité de poser des questions et d’obtenir des informations cruciales sur les perspectives de la politique pénale du gouvernement.

En tant que Ministre de la Justice, Aissata Tall Sall joue un rôle central dans la mise en œuvre de la politique judiciaire du pays. Sa prise de parole lors de cette conférence de presse revêt donc une importance capitale pour éclairer l’opinion publique sur les orientations futures en matière de justice et de droits de l’homme au Sénégal.

La population sénégalaise attend avec impatience les déclarations de la Ministre de la Justice, dans l’espoir d’obtenir des réponses claires sur les enjeux liés aux récentes libérations de détenus et sur les mesures envisagées pour garantir le respect de l’état de droit et des libertés individuelles dans le pays.

Cette conférence de presse représente ainsi un moment crucial dans le dialogue entre le gouvernement et la société civile, offrant une opportunité de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires judiciaires du pays.

Libération des détenus : Un vent de joie souffle à Reubeuss, réactions des concernés captées en direct

Depuis le jeudi 15 février, un processus de libération a été enclenché, permettant la sortie d’au moins 300 membres de l’opposition et de la société civile détenus à la maison d’arrêt de Rebeuss. Ce jeudi, un véritable vent de joie souffle autour de l’établissement carcéral, où plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour accueillir les libérés. Suivez en direct les réactions des détenus fraîchement libérés depuis Reubeuss.

Urgent🛑En direct de Reubeuss pour la libération des détenus.

Après des jours, voire des semaines, de détention, les détenus politiques et membres de la société civile retrouvent enfin la liberté. Leur libération a été accueillie avec une exaltation palpable par leurs proches, leurs partisans et les défenseurs des droits de l’homme présents aux abords de la prison de Reubeuss.

Dans ce moment historique, les sourires éclatent sur les visages des libérés, tandis que des accolades chaleureuses et des étreintes émouvantes marquent leurs retrouvailles avec leurs proches. Certains brandissent des pancartes et des banderoles revendicatives, témoignant de leur détermination à poursuivre leur combat pour la justice et la démocratie.

Des chants de victoire résonnent dans l’air, accompagnés du son des tambours et des youyous, traduisant la liesse qui anime la foule réunie à l’extérieur de la prison. Les discours d’encouragement et de solidarité se succèdent, exprimant la gratitude envers ceux qui ont œuvré pour la libération des détenus et appelant à poursuivre la lutte pour un Sénégal plus juste et plus libre.

Cette libération massive des détenus politiques et des membres de la société civile marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, offrant un nouvel espoir pour un dialogue inclusif et une réconciliation nationale. Cependant, elle souligne également la nécessité de poursuivre les efforts pour garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le pays.

Alors que les libérés retrouvent peu à peu leur liberté, l’attention se tourne vers l’avenir et les défis à relever pour construire un Sénégal plus juste et plus démocratique pour tous ses citoyens.

Les Coulisses du report de l’élection Présidentielle : Macky Sall aurait promis d’accepter la candidature de Karim Wade, révèle Abdou Bara Doli

Dans une interview exclusive accordée à Senego TV, Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli a apporté des éclaircissements saisissants sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle au Sénégal. Le député a révélé que le Président Macky Sall aurait pris un engagement crucial devant Serigne Mountakha Mbacké, une figure religieuse de premier plan, concernant la candidature de Karim Wade.

Emission confrontation  : Cheikh Abdou Bara Doly apporte des éclaircissements "dagnouma complot.."

Les révélations de Cheikh Abdou Mbacké offrent un nouvel éclairage sur les motifs sous-jacents au report du scrutin présidentiel, un événement qui a alimenté de nombreuses spéculations et interrogations dans le pays.

D’après le député, l’engagement de Macky Sall envers Serigne Mountakha aurait joué un rôle déterminant dans la décision de reporter la date du scrutin présidentiel. L’acceptation présumée de la candidature de Karim Wade aurait exigé une réorganisation du calendrier électoral pour garantir la participation de tous les candidats potentiels.

Au-delà de cette révélation, Cheikh Abdou Mbacké a fourni d’autres clarifications lors de son entretien avec le journaliste Khalil Camara, bien qu’il n’ait pas donné de détails spécifiques sur l’accord conclu entre Macky Sall et Serigne Mountakha.

Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur les implications politiques et religieuses de cet engagement présumé, ainsi que sur son impact potentiel sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

L’interview de Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli met en lumière les interactions complexes entre le pouvoir politique et les autorités religieuses au Sénégal, ainsi que les jeux d’influence qui peuvent influencer les grandes décisions politiques.

Alors que le pays se prépare à une élection présidentielle cruciale, ces révélations continueront de susciter un vif intérêt parmi les acteurs politiques et la société civile, mettant en lumière les dynamiques complexes qui façonnent la scène politique sénégalaise

Le PDS à la croisée des chemins : Quel avenir politique après la décision des 7 « Sages » ?

La récente décision du Conseil constitutionnel, confirmant l’écartement de Karim Wade de la course présidentielle, a placé le Parti démocratique sénégalais (PDS) face à un dilemme politique majeur. Avec son candidat exclu du processus électoral, le PDS se retrouve à reconsidérer ses stratégies et alliances en vue de l’élection présidentielle à venir.

L’annonce de cette exclusion a provoqué une onde de choc au sein du PDS, contraignant les membres du parti à réévaluer leur position et leurs objectifs politiques. Face à cette nouvelle réalité, la question de l’avenir du PDS à la présidentielle mérite une attention particulière, comme le souligne le journal « Le Quotidien ».

Dans cette période de transition politique, l’attention se porte désormais sur les prochaines actions du PDS et sur la direction que pourrait prendre le parti. Wade-fils, désormais contraint de tracer une ligne claire, devra faire un choix déterminant qui pourrait façonner le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Une option qui semble se profiler est une alliance avec la coalition au pouvoir, Benno bokk yaakaar (BBY). Cette alliance offrirait au PDS une opportunité de jouer un rôle significatif dans l’issue de l’élection présidentielle et de consolider sa position politique dans le pays.

Cependant, cette décision ne serait pas sans conséquences. Le PDS pourrait être confronté à des divisions internes et à des tensions au sein du parti, notamment après les récentes accusations de corruption portées par certains de ses membres à l’encontre de juges constitutionnels.

Le défi pour le PDS est donc de trouver un équilibre entre ses ambitions politiques et la réalité politique du pays. Alors que le parti était autrefois un prétendant sérieux à la présidence, il se retrouve désormais dans une position de « faiseur de roi », avec une influence potentielle sur le résultat électoral mais sans candidat en lice.

Dans cette situation délicate, le PDS devra naviguer avec précaution pour éviter une dislocation interne tout en cherchant à maximiser son influence politique. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer la trajectoire politique du PDS et son impact sur le paysage politique sénégalais dans un contexte électoral en pleine évolution.

Rose Wardini renonce à sa candidature présidentielle suite à la révélation de sa double nationalité

Dans un revirement politique inattendu, Rose Wardini, candidate à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a annoncé son retrait de la course à la présidence lors d’une conférence de presse tenue ce lundi. Cette décision fait suite à la découverte de sa double nationalité, révélée après la publication de la liste officielle des candidats.

L’annonce de ce retrait de candidature intervient dans un contexte politique déjà tendu, où les enjeux de démocratie et de gouvernance sont au centre des débats. Elle souligne également l’importance du respect des lois électorales et des principes démocratiques fondamentaux pour assurer l’intégrité des élections et la crédibilité du processus démocratique.

En attendant de plus amples informations et réactions, le pays retient son souffle, observant avec attention les développements à venir dans cette élection présidentielle qui s’annonce désormais encore plus imprévisible.

Altercation entre Soul Bang’s et la police à l’AIBD : Le ministre guinéen des Affaires étrangères hausse le ton

Le musicien guinéen Soul Bang’s et son épouse Manamba ont eu une altercation avec la police sénégalaise à leur arrivée à l’AIBD. L’artiste a dénoncé des bavures policières et a lancé un live devenu viral sur les réseaux sociaux.

L’affaire a même été traitée par le ministre guinéen des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté. Ce dernier a annoncé que tout était rentré dans l’ordre après un règlement de l’affaire à l’amiable, mais n’a pas manqué de hausser le ton pour annoncer qu’il va tout faire pour mettre fin aux tracasseries policières des Guinéens au Sénégal. 
« Je garantis que votre gouvernement sera toujours à vos côtés pour défendre vos droits… Nous allons mettre fin à ces tracasseries policières au Sénégal vis-à-vis des Guinéens », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par « Guineematin ».
« Bien qu’il fût 3 h du matin à Addis-Abeba où je suis actuellement, j’ai tenu à prendre en main moi-même cette grave altercation entre des policiers sénégalais et le couple Soul-Manamba. Il s’agit de deux hautes personnalités de notre pays. Une forte équipe de notre ambassade à Dakar leur a porté assistance, et j’ai parlé avec de hautes autorités du Sénégal… Après les explications des deux parties, j’ai proposé au couple Soul-Manamba de choisir entre porter plainte avec l’assistance de notre ambassade ou régler à l’amiable, étant donné qu’il a aussi commis des erreurs, notamment les fameux refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Le couple a choisi le règlement à l’amiable. C’est ce qui vient de se faire », a ajouté le ministre guinéen.

Madiambal Diagne propose une solution légale pour la date de la présidentielle à Macky Sall

Le journaliste suggère d’utiliser l’article 52 de la Constitution pour fixer un nouveau cadre électoral

Dans sa chronique parue ce lundi dans Le Quotidien, Madiambal Diagne propose une solution légale au président sénégalais Macky Sall pour la fixation de la date de l’élection présidentielle, suite à l’annulation du décret reportant le scrutin au 15 décembre par le Conseil constitutionnel.

Le journaliste souligne que le président Sall n’a désormais que peu de marge de manœuvre et doit agir rapidement pour organiser les élections dans les meilleurs délais. Selon lui, la clé réside dans la collaboration étroite avec le Conseil constitutionnel.

Diagne insiste sur la nécessité d’inscrire tout nouveau processus électoral dans un cadre légal, étant donné que le président ne peut plus recourir à une procédure législative pour modifier certains délais électoraux. Il propose alors d’utiliser l’article 52 de la Constitution, qui accorde au président des « pouvoirs exceptionnels » en cas de menace grave et immédiate sur les institutions ou l’exécution des engagements internationaux.

En vertu de cet article, Macky Sall pourrait prendre des mesures législatives exceptionnelles pour réduire la durée de la campagne électorale ou modifier d’autres délais électoraux, tout en assurant la participation des candidats en lice dans le processus décisionnel. Cette approche, bien que pouvant sembler cavalière, reste légale et légitime, selon Diagne.

Nouvelle date de la Présidentielle : Macky Sall tranche après les concertations

Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le président Macky Sall entreprend aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, des concertations officielles afin d’établir un nouveau calendrier pour l’élection présidentielle. Cette démarche fait suite à la décision du Conseil constitutionnel de déclarer nul le décret annulant la convocation du corps électoral le 25 février, et de demander aux autorités compétentes d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais.

Le journal du groupe Avenir Communication précise que les différents acteurs seront reçus individuellement par le président Macky Sall, permettant ainsi des échanges sur les éléments nécessaires à la constitution du nouveau processus électoral. À l’issue de ces discussions, le président de la République fixera les nouvelles dates du processus électoral, y compris la durée du premier tour et, le cas échéant, celle du second tour.

Cette initiative vise à répondre aux exigences constitutionnelles tout en garantissant un processus électoral transparent et équitable. Les concertations avec les différents acteurs de la scène politique sénégalaise démontrent l’engagement du gouvernement à assurer la légitimité et la crédibilité des prochaines élections présidentielles.

Les Sénégalais attendent avec impatience les résultats de ces discussions et les nouvelles dates qui seront annoncées par le président Macky Sall, dans un contexte où la stabilité politique et la démocratie du pays demeurent des priorités essentielles.

Election Présidentielle : Les Candidats Spoliés Réclament une Reprise Intégrale du Processus

Le Front Démocratique pour des Élections Inclusives, regroupant les candidats recalés lors du récent processus électoral au Sénégal, a émis un communiqué de presse exprimant leur désaccord avec la décision du Conseil Constitutionnel annulant le décret présidentiel reportant l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les candidats spoliés reconnaissent la décision de la plus haute juridiction du pays, mais exigent une révision complète du processus électoral pour garantir transparence et inclusion.

Selon les membres du collectif des candidats spoliés, la reprise intégrale du processus implique l’annulation de toutes les décisions antérieures relatives à l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024. Ils soulignent que le Conseil constitutionnel n’a pas explicitement ordonné la tenue de l’élection avant le 2 avril, et donc, appellent à une réévaluation complète du calendrier électoral.

Le collectif demande également à l’Exécutif de se conformer à cet esprit de renouveau et de remplir ses responsabilités dans l’intérêt général, la préservation de l’ordre public, de la paix et de la stabilité institutionnelle. Ils rejettent toute forme de manifestation susceptible de déstabiliser le pays, soulignant l’importance de l’unité et de la cohésion nationale dans ce contexte délicat.

Proposant une voie vers une élection présidentielle apaisée et inclusive, les candidats spoliés enjoignent les autorités compétentes, en particulier le Président de la République, à agir rapidement pour rétablir la confiance dans le processus électoral et garantir la stabilité du pays.

Ce communiqué met en lumière les tensions persistantes entourant le processus électoral au Sénégal et souligne l’urgence d’une action concertée pour assurer des élections justes et démocratiques, qui reflètent véritablement la volonté du peuple sénégalais. La manière dont les autorités répondront à ces demandes aura des implications cruciales pour l’avenir politique du pays.

Malick Gackou, candidat à la présidentielle 2024, défie ses concurrents et propose un calendrier électoral rigoureux

Malick Gackou, président du Grand parti et candidat déclaré à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, a lancé un défi à ses concurrents politiques en les appelant à se conformer strictement aux dispositions constitutionnelles. Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 18 février au siège de son parti, Gackou a invité spécifiquement Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, à rendre public son quitus fiscal et à clarifier sa nationalité.

Face aux accusations portées contre lui concernant une supposée nationalité polonaise, Gackou a vigoureusement défendu sa position en affirmant posséder exclusivement la nationalité sénégalaise, conforme aux exigences de la Constitution. Cette déclaration vise à dissiper toute incertitude entourant sa candidature et à renforcer sa légitimité auprès des électeurs.

En plus de ce défi, Gackou a présenté un calendrier électoral détaillé pour l’élection présidentielle, proposant la date du 3 mars 2024 pour le scrutin, avec une proclamation provisoire des résultats le 8 mars. Il a également prévu une période de contentieux de 72 heures, jusqu’au 11 mars, suivie de l’examen des recours pendant cinq jours, pour aboutir à une proclamation des résultats officiels le 17 mars. Dans le cas où un second tour serait nécessaire, Gackou a suggéré la date du dimanche 31 mars.

De manière significative, le candidat a également appelé à une réduction drastique de la durée de la campagne électorale, passant de 21 à seulement 10 jours. Cette proposition vise à concentrer les efforts des candidats sur des messages clairs et concis, tout en limitant les perturbations pour la population.

En ce qui concerne la décrispation politique, Gackou a pris une position ferme en demandant la libération de tous les détenus politiques, y compris des personnalités notables telles que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette demande souligne l’engagement du candidat en faveur de la démocratie et de la justice, ainsi que sa volonté de garantir des élections libres et équitables.

Avec ces initiatives, Malick Gackou cherche à marquer sa différence dans la course à la présidence et à positionner son parti comme une force politique sérieuse, prête à relever les défis et à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. La réponse des autres candidats à ces défis et propositions pourrait façonner le paysage politique à l’approche des élections cruciales de 2024.

Présidentielle2024: (Discours intégrale) Malick GAKOU revient sur sa supposé nationalité Polonaise.

Manifestation à Stockholm (Suède) : Les Sénégalais dénoncent le report de l’élection présidentielle

La diaspora sénégalaise exprime sa solidarité et son attachement aux principes démocratiques

Des Sénégalais résidant à Stockholm (Suède) ont manifesté leur mécontentement face au report controversé de l’élection présidentielle prévue en février 2024 par le président Macky Sall. À travers cette action, la diaspora sénégalaise témoigne de sa solidarité et de son engagement en faveur du respect des principes démocratiques fondamentaux dans leur pays d’origine.

En dénonçant le report de l’élection présidentielle, les Sénégalais de Stockholm envoient un message fort aux autorités sénégalaises, affirmant que la démocratie ne peut être compromise et que la voix du peuple doit être respectée. Cette manifestation illustre également la volonté de la diaspora sénégalaise de jouer un rôle actif dans la promotion et la défense des droits démocratiques, tant au Sénégal qu’à l’étranger.

Appel au dialogue de Dr Oumar Sarr : une nécessité pour surmonter l’impasse électorale

Dans une déclaration récente, Dr Oumar Sarr, président du Parti de la Liberté et de la Démocratie/Alliance Nationale pour la Démocratie (PLD/AND SUQALI), a souligné l’importance cruciale du dialogue pour surmonter l’impasse électorale actuelle au Sénégal. En s’inspirant de grands hommes d’État tels que Nelson Mandela et Winston Churchill, Dr Sarr appelle à un rassemblement des acteurs politiques pour trouver des solutions aux défis nationaux.

Face à l’impasse électorale actuelle, Dr Oumar Sarr estime qu’il est impératif que les acteurs politiques se rassemblent pour simplifier la résolution des problèmes. Il appelle à une révision du processus électoral et à l’adoption d’un code électoral consensuel, s’inspirant de l’exemple de 1993 où un tel consensus a été atteint. L’objectif ultime est d’établir de nouvelles règles garantissant des élections présidentielles libres, inclusives et transparentes.

Dr Sarr souligne l’importance du dialogue en citant des exemples de pays comme la Côte d’Ivoire et le Tchad, où le dialogue a joué un rôle crucial dans la résolution des conflits politiques. Il exhorte le Sénégal à emprunter cette voie du dialogue pour assurer la paix nationale et le bien-être des générations futures.

En conclusion, l’appel au dialogue de Dr Oumar Sarr reflète la volonté du PLD/AND SUQALI de contribuer à la construction d’un Sénégal uni, stable et prospère, où le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines reste au cœur de la gouvernance politique.

Annulation du report de la présidentielle : Réaction de l’Assemblée nationale du Sénégal

L’Assemblée nationale du Sénégal a émis une déclaration suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février, reportée au 15 décembre par une loi votée le 5 février. Dans son communiqué, l’Assemblée nationale a affirmé prendre acte de cette décision tout en exprimant ses préoccupations quant à son impact sur la souveraineté parlementaire.

La loi votée pour reporter l’élection présidentielle a été jugée contraire à la Constitution par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit à son annulation. Cette décision a suscité des réactions au sein de l’Assemblée nationale, qui estime que cela remet en question la souveraineté du pouvoir législatif.

L’Assemblée nationale a expliqué que la proposition de loi visait à accorder plus de temps aux autorités compétentes pour résoudre les dysfonctionnements observés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel. Cette initiative émanait d’un groupe parlementaire de l’opposition et avait pour objectif de favoriser le dialogue pour remédier aux lacunes constatées.

Dans sa réaction, l’Assemblée nationale a réaffirmé son attachement aux valeurs de la démocratie et à la séparation des pouvoirs. Tout en respectant la décision du Conseil constitutionnel, elle a exprimé sa préoccupation quant à la préservation de la souveraineté parlementaire dans le processus législatif.

Cette situation soulève des questions importantes sur l’équilibre des pouvoirs et la gouvernance démocratique au Sénégal. Les prochains développements politiques et juridiques seront surveillés de près alors que le pays se prépare à poursuivre son processus électoral dans un climat de débat et de vigilance démocratique.

Alioune Tine : Macky Sall prêt à dialoguer avec Sonko, affirme le médiateur

Le fondateur d’Africa Jom Center œuvre pour la prévention de la division et de la haine au Sénégal.

Alioune Tine a également insisté sur l’importance d’un dialogue direct entre Macky Sall et Ousmane Sonko, soulignant qu’il est indispensable que les deux acteurs politiques se parlent. « Je pense que c’est indispensable que Sonko sorte. Que Diomaye sorte. C’est extrêmement important. Qu’ils parlent, qu’ils aillent au grand jour au palais parler à Macky Sall », a-t-il ajouté.

En tant que médiateur engagé dans la prévention de la division et de la haine au sein de la société sénégalaise, Alioune Tine continue de plaider en faveur d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties concernées, dans le but de garantir la stabilité et l’unité nationale.

Alioune Tine encourage le dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko pour restaurer la stabilité au Sénégal

Le médiateur souligne l’importance d’une communication directe entre les acteurs politiques pour apaiser les tensions.

Alioune Tine, médiateur entre le président Macky Sall et son principal opposant, Ousmane Sonko, a souligné l’importance du dialogue direct entre les deux leaders politiques pour restaurer la paix et la stabilité au Sénégal. Dans une récente intervention sur la Rfm, Tine a insisté sur la nécessité pour Macky Sall et Ousmane Sonko de se parler et de travailler ensemble à l’apaisement du climat politique actuel.

« Il est indispensable que Macky Sall et Ousmane Sonko se parlent. Ce sont des acteurs politiques et ils doivent tous travailler pour la stabilité du pays », a déclaré Alioune Tine. Il a rappelé ses efforts passés pour encourager le dialogue entre différents acteurs politiques et a souligné que la médiation actuelle n’est pas le fruit de l’improvisation, mais plutôt d’une longue expérience dans le domaine.

Tine a également révélé que Macky Sall était prêt à faire des concessions nécessaires, y compris dialoguer avec Sonko, afin de garantir la stabilité et la sécurité du pays. Il a plaidé en faveur d’une concertation permanente entre les acteurs politiques pour éviter que les tensions ne s’aggravent davantage.

« Nous devons éviter de laisser prospérer cette haine qui ne cesse de prendre des proportions inquiétantes », a souligné Alioune Tine. Sa position reflète la volonté de nombreux Sénégalais de voir les dirigeants politiques mettre de côté leurs différences pour travailler ensemble à l’intérêt supérieur de la nation.

Le sort de Rose Wardini entre incertitude et révision de liste : Analyse du Pr Ameth Ndiaye

Le Conseil constitutionnel appelé à clarifier la candidature controversée dans un contexte de double nationalité

La candidature de Rose Wardini continue de susciter des débats et des interrogations au sein de la classe politique sénégalaise. Dans une récente intervention lors de l’émission JDD sur IRadio, le Pr Ameth Ndiaye, spécialiste en droit public à l’Ucad, a abordé la question de l’admissibilité de Wardini en tant que candidate à la présidence, en soulignant l’importance de la compétence du Conseil constitutionnel dans ce dossier.

Selon le Pr Ndiaye, le Conseil constitutionnel dispose de la compétence et de la prérogative de revoir la liste des candidats si un empêchement définitif est constaté. En ce qui concerne l’affaire Wardini, qui a été initialement validée en tant que candidate avant que des questions sur sa double nationalité ne soient soulevées, le Pr Ndiaye estime que le Conseil constitutionnel devrait avoir la capacité de clarifier la situation.

« Le Conseil a les ressources pour mettre de l’ordre »

« Si le Conseil a constaté l’empêchement définitif, je pense sincèrement que si on avait le numéro de Rose Wardini et qu’on l’appelle là pour lui demander si elle est encore candidate, elle vous dirait non », a déclaré le Pr Ndiaye. Il souligne que si Wardini ne peut pas fournir des justificatifs suffisants pour témoigner de sa nationalité exclusive, le Conseil pourrait décider de l’écarter de la liste des candidats remaniée.

Le Pr Ndiaye a également remis en question la pertinence de l’article 28 de la Constitution, qui exige que les candidats à la présidence aient une nationalité exclusivement sénégalaise. Il a souligné que ces dispositions pourraient être considérées comme dépassées à la lumière des évolutions récentes en matière de nationalité dans d’autres pays, telles que l’Allemagne.

Dans l’attente d’une décision du Conseil constitutionnel, l’incertitude plane sur la candidature de Rose Wardini et sur la manière dont cette affaire sera résolue dans le contexte électoral actuel.

Thione Niang soutient l’effort de Macky Sall pour une politique d’apaisement

Le président de « Jeuf Jotna » évoque un échange constructif avec le chef de l’État dans un contexte politique tendu

Dans cette optique, Thione Niang a exprimé son soutien à l’effort du président Macky Sall pour maintenir une politique d’apaisement. Il a souligné que cette approche pourrait contribuer à trouver des solutions légales et politiques pour la libération des prisonniers politiques, notamment Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Thione Niang a également appelé à poursuivre les efforts de réconciliation et d’unité nationale, soulignant l’importance de détendre l’atmosphère politique et électorale.

Dans un contexte où le pays fait face à des défis majeurs, Thione Niang a plaidé en faveur de la solidarité et de l’action collective pour garantir la sécurité et le bien-être des générations futures. Il a appelé à dépasser les divisions et à travailler ensemble pour surmonter les obstacles, mettant ainsi en avant l’importance de l’unité dans cette période critique pour le Sénégal.

Incident à Thiaroye : Des grenades lacrymogènes lancées lors d’une distribution de tracts électoraux

Selon les témoignages recueillis sur place, la Coalition Diomaye Président tentait de distribuer des spécimens de tracts électoraux et de mener une campagne pacifique en faveur de la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024. Cependant, les forces de sécurité ont réagi avec fermeté, lançant des grenades lacrymogènes dans le marché de Thiaroye et dans les environs.

Guy Marius Sagna, porte-parole de la Coalition Diomaye Président, a vivement dénoncé cette répression violente sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, il a écrit : « Des grenades lacrymogènes nous ont été lancées aujourd’hui à Thiaroye Gare alors que nous ne faisions que distribuer les spécimens de DIOMAYE PRÉSIDENT et scander « élection par force! ». Ils ont lancé des grenades lacrymogènes jusque dans le marché de Thiaroye ».

Cet incident soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et de manifestation au Sénégal, en particulier dans le contexte tendu entourant la question de la date de l’élection présidentielle. La Coalition Diomaye Président continue de demander la tenue du scrutin à la date initialement prévue, malgré les obstacles rencontrés sur le terrain.

Pour l’instant, les autorités n’ont pas encore réagi à cet incident à Thiaroye, mais il met en lumière les tensions croissantes autour du processus électoral et la nécessité de garantir un environnement sûr et pacifique pour la participation politique des citoyens.

Pr Ameth Ndiaye critique la décision du Conseil constitutionnel sur le calendrier électoral

Le Maître de conférences souligne le manque de clarté dans l’appel à des élections « dans les meilleurs délais »

Le Pr Ameth Ndiaye, Maître de conférences en droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a exprimé ses réserves concernant la récente décision du Conseil constitutionnel du Sénégal sur le calendrier électoral. Invité de l’émission JDD sur IRadio ce dimanche 18 février 2024, le Pr Ndiaye a remis en question l’appel du Conseil à organiser les élections présidentielles « dans les meilleurs délais ».

Selon le Pr Ndiaye, cette formulation vague laisse place à l’interprétation et à l’incertitude quant à la date précise des élections. Il souligne que le Conseil constitutionnel aurait dû exercer son autorité en fixant un calendrier électoral clair et précis, plutôt que de déléguer cette responsabilité aux autorités compétentes.

« Quand le Conseil dit dans les meilleurs délais, cela veut dire quoi ? C’est là que commence la grimace. C’est là que le Conseil commence à rebrousser chemin et à ramer à contre-courant », a déclaré le Pr Ndiaye lors de l’émission. Il exprime ainsi son inquiétude quant à l’incertitude entourant la planification des élections présidentielles et les conséquences que cela pourrait avoir sur la stabilité politique du pays.

Le Pr Ameth Ndiaye a également souligné l’importance d’une organisation électorale efficace et transparente pour garantir la légitimité du processus démocratique. Il appelle à une action rapide et déterminée de la part des autorités compétentes pour clarifier le calendrier électoral et restaurer la confiance du public dans le processus démocratique.

En critiquant la décision du Conseil constitutionnel, le Pr Ameth Ndiaye met en lumière les défis et les enjeux auxquels est confronté le Sénégal dans la période pré-électorale, soulignant la nécessité d’une gouvernance institutionnelle solide et responsable pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays.

Affaire Adji Sarr, dossier Mame Mbaye Niang, inéligibilité, Jean-Luc Mélenchon prend la défense de Sonko

L’opposant français Jean-Luc Mélenchon a participé au rassemblement organisé, ce samedi 17 février 2504, par des sénégalais de la diaspora contre le report de la Présidentielle. Dans son discours, le leader du parti « La France insoumise » s’est fait l’avocat de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, actuellement en prison. Il est revenu sur l’affaire Adji Sarr, le dossier Mame Mbaye Niang mais aussi son inéligibilité.

« Il y a déjà quelques temps que je me fais un honneur de me tenir aux côtés d’Ousmane Sonko lorsqu’il a commencé la bataille qu’il a engagé mais ce que nous représentons ici, ce sont toutes les oppositions sénégalaises dans leurs diversités », a-t-il expliqué dans cette vidéo exploitée par Senego.

Regardez!

Sénégal : le peuple est le seul souverain !

Rassemblement de solidarité à Paris : Jean-Luc Mélenchon exprime son soutien à l’opposition sénégalaise

Le leader de la France insoumise dénonce les entraves à la démocratie au Sénégal et soutient Ousmane Sonko.

Pour Mélenchon, une opposition forte et active est essentielle pour garantir le fonctionnement démocratique d’un pays. Il a appelé au respect et à l’écoute des voix dissidentes dans le cadre du processus démocratique, soulignant que toute opposition qui ne s’oppose pas perd sa légitimité.

En exprimant sa solidarité avec l’opposition sénégalaise, Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé son engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme, tant en France qu’à l’échelle internationale.

Analyse : Les implications de la décision du Conseil constitutionnel sur l’élection présidentielle au Sénégal

Décryptage des recommandations de Moubarack Lô pour sortir de la crise institutionnelle

La décision numéro 1/c/2024 du Conseil constitutionnel a rejeté la loi numéro 4/2024 adoptée par l’Assemblée nationale, remettant en question la réduction ou l’allongement de la durée du mandat présidentiel selon les circonstances politiques. Selon Moubarack Lô, cette décision a été accueillie par les citoyens comme une grande victoire du droit, réaffirmant les principes de l’État républicain et de la séparation des pouvoirs.

L’expert souligne que le Conseil constitutionnel, en s’appuyant sur la Constitution et sa jurisprudence constante, a rappelé son rôle de régulateur du respect des dispositions constitutionnelles et de préservation de l’ordre public et de la stabilité institutionnelle.

Par ailleurs, Moubarack Lô met en évidence trois points clés à retenir pour la résolution de la crise institutionnelle :

  1. Fixation de la date de l’élection présidentielle : Le Conseil constitutionnel n’a pas fixé lui-même la nouvelle date, laissant cette responsabilité aux autorités compétentes conformément à l’article 30 de la Constitution.
  2. Date du scrutin : Conformément à l’article 31 de la Constitution, le scrutin doit obligatoirement se dérouler au plus tard le dimanche 3 mars 2024, compte tenu de l’impossibilité de respecter la date initiale du 25 février 2024.
  3. Convocation des électeurs : Pour respecter les dispositions de la Constitution et du Code électoral, il est nécessaire de raccourcir le délai de convocation des électeurs, permettant ainsi la tenue du scrutin le 3 mars 2024. Cette mesure nécessiterait une révision urgente de la loi électorale par l’Assemblée nationale.

En conclusion, Moubarack Lô souligne que le Conseil constitutionnel a offert une marge de manœuvre très limitée aux autorités compétentes pour organiser l’élection présidentielle, mettant en avant la primauté du droit dans la résolution de la crise institutionnelle au Sénégal.

Mamadou Lamine Diallo : Seul le Conseil constitutionnel peut proposer une date pour l’élection présidentielle

Le candidat à la présidentielle 2024 rappelle le rôle prépondérant de l’institution constitutionnelle dans le processus électoral

Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle de 2024 et président du Mouvement TEKKI, a exprimé sa position claire sur la question de la date de l’élection présidentielle. Selon lui, seul le Conseil constitutionnel est habilité à proposer une date pour le scrutin présidentiel ainsi que celle d’un éventuel second tour. Dans un post sur son compte X, consulté par Senego, il a répondu aux interrogations de nombreux citoyens et journalistes concernant cette question cruciale.

« Je voudrais rappeler que seul le Conseil constitutionnel, suite à sa décision historique du 15 février 2024, peut proposer une date et celle d’un second tour, qui auront force de loi et s’imposeraient à tous », a-t-il souligné.

Mamadou Lamine Diallo a également souligné que la fin du dernier mandat du président de la République est le 2 avril. Il estime donc nécessaire que le nouveau président élu soit connu avant cette date butoir.

Cette déclaration intervient après la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le décret présidentiel de Macky Sall abrogeant le décret convoquant le corps électoral. De plus, le Conseil constitutionnel a jugé inconstitutionnelle la loi adoptée par l’Assemblée nationale visant à reporter la date de l’élection présidentielle au 15 septembre 2024.

Dans ce contexte de crise politique et d’incertitude quant à la date de l’élection présidentielle, les déclarations de Mamadou Lamine Diallo mettent en lumière l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel pour assurer la légitimité et la transparence du processus électoral au Sénégal.

Adama Barrow appelle à une enquête conjointe avec le Sénégal après la mort d’un Gambien près de la Casamance

« Les autorités gambiennes exigent des réponses suite au décès tragique de Duwa Badjie, impliquant les forces sénégalaises »

Les autorités gambiennes ont lancé un appel pressant à une enquête conjointe avec le Sénégal à la suite du décès de Duwa Badjie, survenu dans des circonstances troubles près de la région de la Casamance. Cette demande intervient alors que la situation reste tendue dans la région, avec des accusations portées contre les forces de sécurité sénégalaises.

Lors des funérailles de Duwa Badjie, organisées le mercredi 14 février dans le village de Gilanfary, le ministre gambien de la défense, Serign Modou Njie, a exprimé la profonde tristesse ressentie par le pays suite à cet événement tragique. Il a souligné que la mort de Duwa Badjie était une perte inacceptable pour la Gambie et a assuré que le gouvernement gambien prenait cette affaire très au sérieux.

Suite à cette tragédie, le président gambien Adama Barrow a immédiatement convoqué une réunion d’urgence du Conseil national de sécurité. Lors de cette réunion, il a ordonné le lancement d’une enquête approfondie sur les circonstances entourant la mort de Duwa Badjie. De plus, le président Barrow a exprimé son intention de discuter de l’incident avec son homologue sénégalais, Macky Sall, dans le cadre de la recherche de réponses et de solutions.

Dans un souci de transparence et de coopération, Adama Barrow a également appelé à une enquête conjointe entre la Gambie et le Sénégal. Cette démarche vise à garantir que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et à éviter toute escalade des tensions entre les deux pays voisins.

Les dirigeants locaux de la région de Foni, d’où était originaire Duwa Badjie, ont exprimé leur reconnaissance envers le gouvernement pour sa réactivité dans cette affaire. Ils ont également souligné l’importance de prévenir de tels incidents à l’avenir, afin de garantir la sécurité et la stabilité de la région.

En réponse aux propos selon lesquels Foni serait considéré comme faisant partie de la Casamance, les représentants politiques de la Gambie ont rappelé que Foni est une partie intégrante de leur pays, et ont insisté sur l’importance de résoudre cet incident dans le cadre des relations bilatérales entre la Gambie et le Sénégal.

« Le Sénégal sous tension : Manifestations pour des élections rapides et libres »

« Des milliers de Sénégalais expriment leur désir de stabilité et de démocratie après l’invalidation du report de l’élection présidentielle. »

Dans un climat de tension politique, des milliers de citoyens sénégalais ont convergé pacifiquement dans les rues de Dakar pour exiger des élections rapides et libres. Cette manifestation, organisée par le collectif citoyen « Aar Sunu Election » (« Protégeons notre élection »), intervient après deux semaines de bouleversements suite à l’annulation par le Conseil constitutionnel du report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février.

Les manifestants, vêtus de T-shirts noirs arborant le nom du collectif et portant des pancartes avec des slogans tels que « Respect du calendrier électoral » et « Non au coup d’État constitutionnel », ont exprimé leur désir de voir les élections se dérouler dans les meilleurs délais, conformément aux principes démocratiques.

Alors que la présence des forces de l’ordre était notable, celles-ci ont adopté une approche moins répressive qu’auparavant, renonçant à leurs tenues anti-émeutes et permettant ainsi à la manifestation de se dérouler dans le calme. Cette atmosphère contraste avec les manifestations précédentes, qui avaient été marquées par des violences et des arrestations.

Malgré l’acceptation par le président Macky Sall de l’avis du Conseil constitutionnel demandant la tenue rapide des élections, certains manifestants expriment des doutes quant à sa volonté réelle de respecter ses engagements. Ils appellent à une transition pacifique du pouvoir le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel.

La manifestation a également été l’occasion de réclamer la libération des opposants détenus, dont Ousmane Sonko, figure de l’opposition populaire, et Bassirou Diomaye Faye, un candidat à la présidentielle actuellement en prison.

Alors que la communauté internationale observe de près la situation au Sénégal et appelle à des élections inclusives et transparentes, l’avenir politique du pays reste incertain. Les questions concernant la date exacte des élections et la participation des différents candidats demeurent en suspens, laissant planer un sentiment d’incertitude quant à l’évolution de la situation politique dans les semaines à venir.

Accusation de corruption contre le C.C : La commission d’enquête parlementaire officiellement enterrée

Après une gestation mouvementée et une naissance dans la controverse, la commission d’enquête parlementaire chargée de mettre au jour les allégations de corruption visant deux juges du Conseil Constitutionnel est désormais officiellement déclarée morte avant même d’avoir pu commencer ses travaux. L’Assemblée nationale a publié un communiqué signé par Abdou Mbow, président de ladite commission composée de parlementaires, annonçant cet acte de décès.

Cependant, suite à une lettre du ministre de la justice, qui a saisi « le président de l’Assemblée nationale de l’ouverture d’une information judiciaire », les travaux de la commission d’enquête parlementaire sont désormais officiellement suspendus à compter de ce jour, samedi 17 février 2024, selon les précisions fournies par le parlement.

La mise en place de cette commission d’enquête parlementaire a été un point d’achoppement majeur entre les différentes factions politiques du pays. Elle a également été utilisée comme un argument majeur par le président de la République, Macky Sall, pour justifier son décret reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Un décret présidentiel que le Conseil Constitutionnel a jugé illégal dans son arrêt rendu jeudi dernier, demandant au chef de l’État d’organiser les élections dans les meilleurs délais, avant la fin de son mandat le 2 avril prochain.

Présidentielle 2024 : Macky Sall finalement candidat à la place d’Amadou Ba ?

Alors que la décision du Conseil Constitutionnel a été rendue publique, le Président Macky Sall se retrouve au cœur des spéculations concernant sa participation à l’élection présidentielle de 2024. Malgré ses déclarations antérieures sur le respect de la Constitution et son engagement à ne pas briguer un troisième mandat, certains observateurs se demandent s’il ne pourrait pas finalement changer de cap.

Le média Jeune Afrique a soulevé cette question auprès de l’écrivain et philosophe sénégalais, Felwine Sarr. Selon lui, bien que le président Sall ait affirmé ne pas se représenter, ses propos laissent place à l’interprétation. Il a justifié son renoncement en invoquant la parole donnée plutôt que le respect strict de la Constitution, ce qui pourrait laisser penser qu’il se réserve la possibilité de se présenter dans des circonstances exceptionnelles, au nom de la stabilité du pays.

Par ailleurs, même si Macky Sall ne se présente pas, l’écrivain estime qu’il pourrait chercher à remplacer Amadou Ba, dont la candidature semble diviser au sein de son propre camp. Les récentes accusations de corruption du Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de ce dernier ont fragilisé sa position, poussant certains membres de la coalition présidentielle à envisager d’autres options pour maximiser leurs chances de succès électoral.

Dans ce contexte, l’incertitude persiste quant à la composition finale des candidats à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, tandis que les enjeux politiques et les jeux d’alliances continuent d’évoluer.

Felwine Sarr : « J’espère que Macky Sall nous laissera un pays gouvernable »

Pour Felwine Sarr, le véritable problème réside dans la politisation excessive de la nation sénégalaise, entraînant une fragilisation des institutions et mettant en péril la démocratie. Il exprime le souhait que le processus électoral reprenne son cours normal, avec les candidats retenus par la Cour constitutionnelle participant aux élections, et que Macky Sall quitte le pouvoir conformément à la Constitution, le 2 avril prochain. Il formule ainsi le vœu que le président sortant laisse derrière lui un pays gouvernable.

Néanmoins, l’écrivain reste optimiste quant à la capacité du Sénégal à tirer des leçons de cette crise politique pour avancer vers un avenir meilleur. Il souligne que les crises peuvent également présenter des opportunités de réflexion et de changement. Felwine Sarr est convaincu que tôt ou tard, le régime en place prendra fin, et il espère que son pays sortira de cette période tumultueuse avec le moins de dommages possible. Il insiste sur l’importance de reconstruire les institutions en tirant les leçons des failles du système politique et des pratiques gouvernementales.

Les propos de Felwine Sarr reflètent un appel à la responsabilité collective et à la maturité politique dans un contexte de crise, où la préservation de la stabilité et de la démocratie est primordiale pour l’avenir du Sénégal.

Arrêt du Conseil constitutionnel : Réunion secrète au Palais, la grande décision de Macky Sall

La décision du Conseil constitutionnel du Sénégal, rendue publique jeudi, a suscité une réaction très attendue de la part du Président Macky Sall. Dans un communiqué diffusé ce vendredi 16 février, le Chef de l’État sénégalais a pris acte de l’annulation du décret abrogeant la convocation du corps électoral le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, et a posé son veto pour la tenue du scrutin le 15 décembre prochain, date retenue par l’Assemblée nationale.

Selon les informations rapportées par Les Échos, cette question cruciale a fait l’objet d’une réunion secrète au Palais. Le Président Macky Sall a rassemblé ses proches, notamment des ministres et des conseillers, pour discuter de la situation.

Les discussions ont duré jusqu’à environ 1 heure du matin, indique la source. C’est à ce moment-là que Macky Sall aurait informé ses collaborateurs de sa décision de se conformer à l’injonction des 7 Sages du Conseil constitutionnel : celle de rendre le pouvoir le 2 avril, date coïncidant avec la fin de son mandat présidentiel.

Par ailleurs, rapporte Les Échos, le Président a également annoncé son intention de mener des consultations, après lesquelles il fixera la date du premier tour du scrutin présidentiel. « Mardi environ, tout le monde connaîtra la date de la Présidentielle », confient des sources proches du journal.

Cette réunion secrète au Palais témoigne de l’importance des enjeux politiques actuels au Sénégal, avec des décisions qui auront un impact majeur sur le processus électoral et sur l’avenir politique du pays.

Abdoul Mbaye réagit à la décision du Conseil constitutionnel et lance une pique à Karim Wade

Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) a exprimé sa déception face à cette exclusion, déclarant : « Nous avons été injustement écartés des candidats à l’élection présidentielle de 2024. Mais nous n’avons pas contesté la décision du Conseil constitutionnel au nom d’un principe qui nous fait limiter notre action face aux juges à des recours possibles. Il n’y en avait pas. » Cette réaction fait suite à des allusions aux accusations de corruption portées par le Parti démocratique sénégalais (PDS) à l’encontre de deux juges constitutionnels.

Cependant, Abdoul Mbaye a également critiqué la décision du Conseil constitutionnel, déclarant : « Le Conseil constitutionnel a pris hier 15 février une autre décision. Elle doit être respectée. Elle a été prise sur la base d’une incompétence à contrôler les parrainages et d’erreurs documentées sur l’appréciation de binationalités. Mais elle est prise sans recours possible. Espérons qu’elle puisse sortir le Sénégal de la crise institutionnelle. »

Cette réaction intervient alors qu’Abdoul Mbaye a été recalé à l’étape du parrainage électoral, mettant ainsi en lumière les tensions politiques qui entourent le processus électoral au Sénégal et les désaccords entre les différents acteurs politiques.

Décision sur le report de la Présidentielle : Bennoo Bokk Yaakaar adoube les juges du Conseil constitutionnel

C’est l’heure des sorties pour la mouvance présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret du Chef de l’État portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. « La Coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) salue la décision du Conseil Constitutionnel, régulateur et juge de l’élection présidentielle. Par leurs décisions, les juges du Conseil Constitutionnel nous font la démonstration de la robustesse et du fonctionnement régulier de nos Institutions. Dans le même temps, elles administrent la preuve de l’indépendance de la Justice, notamment celle du Conseil Constitutionnel, longtemps critiqué par une opposition radicale », ont reconnu les membres de ladite coalition.

Ils ont félicité le Président de la République, Macky Sall qui, d’après eux, non seulement a pris acte, avec grandeur, de la décision du Conseil Constitutionnel mais s’est engagé sans équivoque à en respecter les termes, traduisant ainsi sa stature constante d’homme d’État pleinement engagé dans la défense de la République, de l’État de droit et de la Démocratie.
« Macky Sall a géré cette situation de crise en faisant preuve de sérénité et d’ouverture »Dans un autre registre, BBY a apprécié l’évolution de la situation nationale, suite aux évènements qui ont marqué la vie politique de notre pays, survenus ces dernières semaines. « Elle s’est félicitée de la capacité renouvelée de notre Nation à faire face, avec responsabilité, aux différentes épreuves inhérentes aux vicissitudes de la démocratie. Il convient de souligner la hauteur avec laquelle le Chef de l’État, Macky Sall a géré cette situation, en faisant preuve de sérénité et d’ouverture », fait-elle souligner, dans leur communiqué de presse.La Coalition de renseigner qu’elle tient à saluer les interventions opportunes et fructueuses de hautes personnalités du pays, notamment les anciens Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, les dignitaires religieux et coutumiers ainsi que les représentants des principales organisations du Patronat, des travailleurs et certains membres de la Société civile. «Leurs appels lancés à l’apaisement ont rencontré des échos très favorables à l’intérieur comme à l’extérieur du pays », a-t-elle soutenu.

Décision du Conseil constitutionnel : La réaction de l’APR

Suite à la réponse du Président de la République, Macky Sall, à la décision rendue par le Conseil constitutionnel concernant le non-report de l’élection présidentielle, les membres de son parti, l’Alliance Pour la République (APR), ont également réagi.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son honneur face à la posture républicaine adoptée par le Président Macky Sall, qui a pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel et a décidé de la faire pleinement exécuter.

La décision du Conseil constitutionnel, rendue le 15 février 2024, a déclaré la loi n° 4 / 2024, portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, contraire à celle-ci, et a jugé que le décret pris sur le fondement de cette loi était dépourvu de base légale. En conséquence, le Conseil a invité les autorités compétentes à tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, étant donné l’impossibilité pratique de l’organiser à la date du 25 février, initialement prévue.

Le SEN de l’APR a engagé tous les responsables et militants du Parti à prendre également acte de cette décision, soulignant qu’elle s’appuie sur les mécanismes constitutionnels relatifs au fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit.

Dans la continuité, le SEN s’est réjoui de la volonté clairement exprimée par le Président Macky Sall d’entamer les consultations nécessaires pour tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, tout en favorisant le dialogue et la concorde nationale.

Les responsables de l’APR ont exhorté tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité dans cette dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes et sincères.

Enfin, le SEN a appelé tous les militants et sympathisants à poursuivre le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti, afin d’assurer une victoire éclatante dès le premier tour à leur candidat, le Premier ministre Amadou Ba, à la prochaine élection présidentielle.

Rencontre avec Macky Sall : Thione Niang plaide pour la réconciliation et l’unité nationale

Après avoir été recalé à l’étape du parrainage, Thione Niang, entrepreneur social et leader de la coalition Jeuf ak Thione Niang, a été reçu au Palais présidentiel par le Chef de l’État, ce vendredi. À l’issue de cette rencontre, il a partagé les points clés de leur discussion, mettant en avant l’importance de la réconciliation et de l’unité nationale pour le futur du pays.

Thione Niang a souligné que le Président Macky Sall a accueilli positivement la décision du Conseil Constitutionnel, marquant ainsi un pas vers l’instauration d’un climat de confiance propice à des élections sereines. Il a également exprimé son soutien à l’effort du président pour maintenir une politique d’apaisement, notamment en ce qui concerne la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, appelant à trouver des solutions légales et politiques pour leur libération.

Dans un contexte politique et électoral tendu, Thione Niang a appelé à l’action pragmatique de chacun et à assumer ses responsabilités pour clore positivement le processus en cours. Il a souligné l’importance de la réconciliation et de l’unité nationale, encourageant tout le monde à œuvrer pour détendre l’atmosphère politique et électorale.

Le leader de la coalition Jeuf ak Thione Niang a exprimé sa gratitude envers le président pour l’avoir reçu et écouté, soulignant l’importance de la solidarité et de l’action collective dans cette période critique. Il a appelé à surmonter les défis actuels grâce à l’unité, et à avancer ensemble vers un avenir prospère et harmonieux pour les générations futures.

Décision du Conseil constitutionnel : Aar Sunu Élection reste vigilant et appelle à la mobilisation

Le mouvement citoyen Aar Sunu Élection (Protégeons notre élection) a salué la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal. Lors d’une conférence de presse ce vendredi 16 février, ce regroupement de diverses composantes de la société civile s’est dit fier de cette « première victoire » et a réaffirmé son engagement à accompagner cette décision forte du Conseil constitutionnel.

« Nous restons debout pour que rendez-vous soit pris avec le peuple sénégalais pour que cette souveraineté qu’on a tenté de lui usurper lui revienne de droit. Et ceci ne sera effectif que le jour du scrutin », a déclaré avec fermeté Elimane Habi Kane, porte-parole du jour.

« Tant qu’on ne nous aura pas dit que l’élection présidentielle se tiendra le 3 ou le 10 mars, nous n’avons pas encore atteint notre objectif », a ajouté le président de Legs Africa, soulignant la nécessité de rester mobilisé jusqu’à ce que la date du scrutin soit officiellement fixée.

Parlant de la marche prévue pour le samedi 17 février à 11h, de Sipres au rond-point Liberté 6, Aar Sunu Élection a affirmé avoir convenu de l’itinéraire avec les autorités. Malgré l’attente d’une confirmation officielle, le mouvement se dit confiant quant à l’autorisation de cette manifestation pacifique.

« Il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers en pensant que tout est réglé », a prévenu Moundiaye Cissé, représentant des organisations de la société civile présentes à la conférence de presse, mettant en garde contre tout relâchement prématuré de la vigilance.

Bien que le président Macky Sall ait pris acte de la décision du Conseil constitutionnel selon un communiqué de la présidence de la République, M. Cissé a évoqué un « piège » potentiel dans les concertations annoncées. « Si on s’engage à des concertations non encadrées, on dépasserait la date du 2 avril », a-t-il mis en garde.

Aar Sunu Élection a proposé les dates du 3 ou 10 mars pour permettre aux candidats à la Présidentielle de rattraper les jours de campagne perdus, tout en soulignant que sur le plan technique et matériel, le Sénégal est prêt à organiser l’élection dès le 25 février.

Cette prise de position ferme et engagée de la part d’Aar Sunu Élection reflète la détermination de la société civile sénégalaise à défendre la démocratie et à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.

Libération de pro-Sonko : Khalifa Sall s’interroge sur la contrepartie

La récente libération de plusieurs partisans de Ousmane Sonko par le président Macky Sall n’est pas passée inaperçue pour Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une conférence de presse ce vendredi au siège de la coalition Khalifa Président, le candidat à la présidence de 2024 a exprimé sa satisfaction tout en soulevant des interrogations sur les motifs sous-jacents à cette vague de libérations.

« Je me réjouis de la libération des détenus, parce que je fais partie de ceux qui ont dénoncé l’arrestation de ces otages, de ces prisonniers politiques. C’est la première fois, dans ce pays, qu’on se retrouve avec presque 1 000 détenus politiques », a-t-il déclaré.

Cependant, Khalifa Sall veut comprendre les tenants et aboutissants de cette décision. « Est-ce que c’est pour des raisons politiques qu’ils ont été arrêtés ? Pas tous, parce que ceux qui ont posé des actes criminels, on ne peut pas les défendre. Mais que les acteurs politiques qui ont été arrêtés, incarcérés pour des délits d’opinion ou autres, qu’on les libère n’est que justice. Et nous nous en réjouissons. Ma seule interrogation, c’est la contrepartie. À quoi et de quoi ? C’est ça la question que je pose à tout le monde et qu’on se pose nous tous. Qu’est-ce qui s’est dit, qu’est-ce qui a été fait, qu’est-ce qui s’est passé pour qu’on en arrive-là ? Les citoyens sénégalais veulent savoir », a-t-il ajouté.

Cette réflexion de Khalifa Sall soulève des interrogations légitimes quant aux motivations réelles derrière ces libérations et met en lumière la nécessité de transparence dans les actions politiques.

La libération de ces détenus, considérés par certains comme des prisonniers politiques, intervient dans un contexte tendu marqué par la crise politique au Sénégal. Depuis l’annulation de l’élection présidentielle initialement prévue fin février et son report au 15 décembre 2024, le pays traverse une période de turbulences politiques sans précédent.

Khalifa Sall, en exprimant ses préoccupations quant à d’éventuelles contreparties à ces libérations, met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. Dans un climat politique déjà marqué par la suspicion et la méfiance, il est essentiel que les décisions des autorités soient clairement motivées et expliquées pour éviter toute confusion et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques.

En tant que candidat à la présidence, Khalifa Sall incarne une voix critique et vigilante dans le paysage politique sénégalais, appelant à la responsabilité et à la redevabilité des acteurs politiques. Sa démarche témoigne de son engagement en faveur de la démocratie et de la justice sociale, valeurs fondamentales pour l’avenir du Sénégal.

Alors que le pays s’engage dans une période de transition politique cruciale, marquée par l’organisation prochaine de l’élection présidentielle, les interrogations de Khalifa Sall rappellent l’importance de la transparence et de l’intégrité dans la construction d’un avenir politique stable et démocratique.

Invalidation du report de la présidentielle : La France appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

La France a émis vendredi un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent la décision prise par le Conseil constitutionnel du pays, annulant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall.

Dans un communiqué, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré que la France « prend acte de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février » et « appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à la respecter (…) dans son entièreté, et à organiser les élections dans les meilleurs délais ».

La France a également encouragé toutes les parties sénégalaises à travailler à l’apaisement du climat politique, soulignant la longue tradition démocratique du Sénégal.

Cette déclaration intervient après l’appel similaire de l’Union européenne à toutes les parties prenantes au Sénégal pour qu’elles respectent la décision du Conseil constitutionnel.

Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d’État et les troubles politiques, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire post-indépendance, marquée par l’annulation surprise de l’élection présidentielle prévue le 25 février et le report ultérieur de celle-ci au 15 décembre par le Parlement.

Cependant, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé ce report et annulé le décret présidentiel modifiant le calendrier électoral, à seulement trois semaines de l’échéance initiale.

Suite à cette décision historique des « Sages », le pays attend désormais la réaction du président Macky Sall et espère obtenir des clarifications sur la nouvelle date et les modalités du scrutin présidentiel.

Khalifa Sall salue la décision du Conseil constitutionnel et exhorte au dialogue pour fixer la date de l’élection présidentielle

La coalition Khalifa Président 2024 a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision prise par le Conseil constitutionnel d’annuler le décret reportant l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 16 février, Khalifa Ababacar Sall, candidat de cette coalition, a salué cette décision qu’il qualifie d’historique, soulignant qu’elle réaffirme la place du Sénégal en tant que modèle démocratique.

Khalifa Sall a déclaré que cette décision replaçait le Sénégal sur la voie de la démocratie et remplissait de fierté tous les citoyens épris de liberté et de justice. Il a félicité le Conseil constitutionnel pour avoir répondu aux attentes du peuple sénégalais, affirmant que malgré les défis rencontrés, le Sénégal avait les moyens et la capacité de se relever.

Concernant la fixation de la nouvelle date de l’élection présidentielle, Khalifa Sall a souligné l’importance du dialogue entre tous les acteurs politiques pour parvenir à un consensus. Il a insisté sur le fait que le processus électoral devrait être poursuivi dans les meilleurs délais, avec la participation active des 20 candidats retenus. Khalifa Sall a appelé à un dépassement de soi et à une responsabilité collective pour garantir que le Sénégal maintienne son statut de vitrine de la démocratie africaine.

Par ailleurs, Khalifa Sall a invité les partenaires politiques, notamment les camarades socialistes et de la gauche, à rejoindre sa coalition pour travailler ensemble à la victoire lors de l’élection présidentielle de 2024. Il a souligné l’importance de l’unité et de la cohésion pour mener à bien les changements nécessaires pour le développement du pays.

En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé l’engagement de sa coalition à œuvrer pour l’organisation d’une élection présidentielle dans le respect des délais constitutionnels, tout en mettant en avant l’importance du dialogue et de l’unité nationale pour garantir le succès de ce processus démocratique.

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret de report de l’élection présidentielle a été accueillie favorablement par diverses parties prenantes de la société sénégalaise. Les médias nationaux ont relayé les réactions de plusieurs personnalités politiques, de la société civile et d’autres acteurs clés.

Le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a souligné l’importance du dialogue dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle. Il a affirmé que cette décision du Conseil constitutionnel devrait inciter tous les acteurs politiques à s’engager dans des discussions constructives pour parvenir à un consensus sur la date du scrutin.

D’autre part, le mouvement « Y en a marre », représenté par Aliou Sané, a salué l’annulation du décret de report de l’élection présidentielle. Sané a exprimé sa satisfaction quant à la libération de plus de 130 détenus politiques, tout en insistant sur la nécessité de garantir la justice pour les actes répréhensibles commis depuis mars 2021.

De son côté, la coalition Action Républicaine a appelé à la paix et au dialogue pour surmonter la crise politique actuelle. Son coordonnateur, El Hadji Almareme Faye, a mis en garde contre les tentatives de déstabilisation du pays et a exhorté toutes les parties à respecter les décisions des institutions constitutionnelles.

L’Union européenne a également réagi à la situation politique au Sénégal, appelant toutes les parties à respecter la décision du Conseil constitutionnel et à œuvrer pour l’organisation des élections présidentielles dans les meilleurs délais. Elle a exprimé sa préoccupation concernant les troubles sociaux et les violences lors des manifestations, appelant à des enquêtes transparentes sur les décès et les violations des droits de l’homme.

Enfin, la société civile sénégalaise continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la démocratie et de la justice. Plusieurs organisations ont appelé à la transparence et à l’intégrité dans le processus électoral, soulignant l’importance de la participation citoyenne et de la responsabilité des autorités dans la gestion de la crise politique.

Tenue de la présidentielle : Propositions de dates par des organisations de la société civile

À la suite de la décision du Conseil constitutionnel rejetant le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024, la Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS PAIX) s’est exprimée lors d’une conférence de presse pour proposer une nouvelle date pour le scrutin présidentiel.

Conformément au respect du calendrier républicain, SOS PAIX préconise que l’élection présidentielle soit fixée soit le 3 mars, soit le 10 mars 2024. Cette proposition vise à demeurer dans le cadre de la limite temporelle de l’expiration du mandat du président de la République, tout en respectant strictement tous les délais de mise en œuvre, selon les déclarations de Djibril Gningue Pacte, porte-parole de l’organisation.

Par ailleurs, SOS PAIX s’est félicitée de la décision prise par le Conseil constitutionnel, la jugeant importante. L’organisation en appelle à tous les acteurs politiques, notamment au président de la République, pour qu’ils se montrent à la hauteur des enjeux actuels. Elle espère également que l’élection présidentielle se tiendra dans les délais impartis par la limite du mandat du président, qui correspond à la date du 2 avril 2024, comme le requiert la Constitution.

Cheikh Abdou Bara Dolly : Appel à la négociation pour la libération de Sonko et Diomaye

Lors d’une conférence de presse à Dakar, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, député et leader de la coalition « Nékal fi Askan Wi », a annoncé que la libération d’Ousmane Sonko était imminente et prévue dans les jours à venir. Il a souligné que cette décision de libération était le fruit de négociations en cours.

« Si Macky Sall a accepté de libérer les détenus après des accusations très graves, cela signifie que Macky Sall a également accepté la proposition des hommes de volonté qui ont commencé à faire la médiation. Il y aura d’autres libérations ce vendredi et demain (samedi) », a déclaré Cheikh Abdou Bara Doly.

Le député s’est montré confiant quant à la libération prochaine du leader du Parti ex-Pastef, ainsi que de Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, Ousmane Sonko avait demandé la libération de tous les détenus politiques, avec sa libération en dernier. Il a souligné que la confrontation ne mènerait pas à la libération de Sonko ou Diomaye, mais que seule la négociation pouvait le faire.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Bara Dolly met en lumière l’importance du dialogue et de la diplomatie pour résoudre les conflits politiques et garantir la libération des détenus politiques.

Guy Marius Sagna : Appel à exiger le fichier électoral et sécuriser l’élection présidentielle

Guy Marius Sagna, député engagé, ne compte pas baisser les bras malgré la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de la présidentielle 2024 décrété par le président Macky Sall. Pour lui, la lutte doit se poursuivre pour garantir la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril, dernier jour du mandat de Macky Sall.

Dans un post sur sa page Facebook consultée par Senego, Guy Marius Sagna a affirmé : « Nous devons imposer à Macky Sall le respect de la décision du conseil constitutionnel et de la constitution du Sénégal. Nous devrons gagner d’autres batailles. Parmi celles-ci la sécurisation de l’élection présidentielle ».

Il souligne également l’importance d’exiger la publication du fichier électoral, déplorant les disparités dans les chiffres d’inscriptions dans différentes régions du pays. Pour lui, il est crucial que le peuple sénégalais se mobilise pour obtenir une victoire dès le premier tour du candidat de Ousmane SONKO, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Guy Marius Sagna met en garde contre toute tentative de coup d’État ou de hold-up électoral, appelant à une mobilisation générale pour garantir la transparence et la légitimité du processus électoral.

Initiative citoyenne Jog Ngir Senegaal : recommandations à Macky et au conseil constitutionnel

L’Initiative Citoyenne Jog Ngir Senegaal (ICJNS) a publié un communiqué saluant la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal le 15 février 2024. Cette décision, selon l’ICJNS, est en parfaite conformité avec une décision antérieure de 2016 qui s’opposait à la volonté du Président Macky Sall de réduire la durée de son premier mandat. Elle est perçue comme une démonstration de la capacité du peuple sénégalais à maintenir la démocratie et les droits de l’homme.

Dans ce communiqué, l’ICJNS adresse un message au Président Macky Sall, l’enjoignant de se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. L’ICJNS exhorte le président à agir en homme d’honneur et de patriote.

Des recommandations sont également formulées, notamment au Conseil constitutionnel, pour qu’il modifie sa décision afin de prendre en compte le cas d’un candidat dont la binationalité a été prouvée.

À l’attention du Président de la République, l’ICJNS recommande d’instruire la Commission électorale nationale autonome (CENA) de réunir immédiatement les parties concernées afin de proposer un calendrier consensuel des opérations électorales restantes. Cela inclut notamment l’audit du fichier électoral, dans le but de garantir que la prestation de serment du futur Président intervienne le 2 avril 2024.

Les recommandations de l’ICJNS comprennent également un appel à l’unité nationale, à la réconciliation et à la prise de mesures pour guérir les fractures entre les élites politiques et renforcer la nation.

Il convient de noter que l’initiative « JOG Ngir Sénégal » avait organisé une rencontre citoyenne autour du processus électoral le mercredi 17 janvier à Dakar. Cette rencontre avait rassemblé des candidats recalés à la candidature à l’élection Présidentielle, parmi lesquels figuraient Aminata Touré, Dr Abdourahmane Diouf, Alpha Thiam, Me Amadou Aly KANE, Aïda Mbodji et Cheikh Tidiane Gadio.

Crise Politique au Sénégal : L’histoire donne raison à Boubacar Camara

Depuis des mois, Boubacar Camara, leader du parti Jengu Tabax, alertait sur les risques de crise politique au Sénégal et proposait des solutions pour y remédier. Aujourd’hui, avec la situation actuelle du pays, ses avertissements semblent avoir été prophétiques.

Gouverner, c’est prévoir, dit-on souvent. Cette fois-ci, Boubacar Camara avait anticipé les événements bien avant les dirigeants en place. Il avait mis en garde contre la crise de confiance croissante et avait proposé des solutions pour une élection présidentielle inclusive et transparente.

Malgré les attaques qu’il a essuyées, Boubacar Camara a maintenu ses positions. Aujourd’hui, alors que le pays traverse une crise politique sans précédent, ses avertissements résonnent avec une clarté étonnante.

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle décrété par le président de la République a jeté le pays dans une situation de chaos politique. Entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, c’est un véritable bras de fer institutionnel qui menace la stabilité du pays.

Pendant ce temps, la classe politique se déchire, avec une opposition farouchement opposée au président en place et une mouvance présidentielle fragilisée. Cette crise politique a des répercussions néfastes sur la population sénégalaise, qui subit les conséquences de ces luttes de pouvoir.

Boubacar Camara, en proposant un report consensuel de l’élection pour garantir des conditions optimales, avait été mal compris par certains. Mais aujourd’hui, cette proposition semble être la seule issue viable. Le Conseil constitutionnel lui-même a appelé à des discussions entre les acteurs politiques pour trouver une solution à cette crise et permettre la tenue de l’élection présidentielle dans un climat apaisé.

En somme, l’histoire semble donner raison à Boubacar Camara, qui avait anticipé cette crise et proposé des solutions pour y remédier. Il est temps que les acteurs politiques mettent de côté leurs différences et travaillent ensemble pour sortir le pays de cette impasse politique.

Anta Babacar se réjouit du « pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique »

Suite à la décision du Conseil constitutionnel invalidant la loi numéro 4/2024 et fixant les recommandations pour la tenue des élections présidentielles au Sénégal, Anta Babacar, candidate à la Présidentielle de 2024, a exprimé sa satisfaction et son soutien à cette décision.

Dans ses déclarations, Anta Babacar a souligné l’importance de respecter les dispositions fondamentales de la Constitution sénégalaise. Elle considère que l’invalidation de la loi numéro 4/2024, qui aurait dérogé à ces dispositions, représente un pas significatif vers le renforcement de l’ordre constitutionnel et démocratique du pays.

Anta Babacar a également salué les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la tenue des élections présidentielles. Tout en reconnaissant les défis logistiques et temporels liés à l’organisation du scrutin dans les délais impartis, elle a appelé à une action diligente de la part des autorités compétentes pour garantir que le processus électoral se déroule de manière transparente et équitable avant la date butoir du 2 avril 2024.

Cette réaction de Anta Babacar témoigne non seulement de son attachement aux principes démocratiques, mais aussi de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie de la stabilité politique et de la bonne gouvernance. Son engagement en faveur de l’ordre constitutionnel et démocratique renforce la confiance dans le processus électoral en cours et illustre son rôle en tant qu’actrice engagée dans la vie politique du pays.

Le Conseil constitutionnel suscite des réactions divergentes quant à la fixation de la date du scrutin présidentiel

La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant la convocation du corps électoral pour le 25 février, date initialement fixée pour la présidentielle, a suscité diverses réactions parmi les experts en droit constitutionnel au Sénégal.

Le professeur de Droit constitutionnel, Ahmet Ndiaye, a souligné dans une interview accordée au quotidien « L’Observateur » que, selon la Constitution, le Conseil constitutionnel a le pouvoir de reporter un scrutin dans certaines circonstances, telles que le décès, l’empêchement ou le retrait d’un candidat. Il estime ainsi que dans les cas prévus par la loi, c’est au Conseil constitutionnel de réaménager le calendrier électoral. Toutefois, il regrette que le Conseil n’ait pas pris l’initiative de fixer lui-même une nouvelle date pour la présidentielle.

De son côté, le Pr Abdoulaye Dièye considère que le Conseil constitutionnel a opté pour une approche diplomatique en ne fixant pas directement la date du scrutin. Cependant, il souligne que les délais raisonnables pour la tenue de l’élection présidentielle sont implicitement contenus dans la décision du Conseil, ce qui permettrait une passation du pouvoir entre le président sortant et son successeur avant le 2 avril.

Ces déclarations mettent en lumière les différentes interprétations de la décision du Conseil constitutionnel et les attentes quant à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle. Alors que certains experts regrettent que le Conseil n’ait pas pris une décision plus proactive, d’autres estiment que la décision actuelle offre un cadre temporel suffisant pour garantir un processus électoral transparent et démocratique.

Anta Babacar Ngom appelle à la tenue des élections avant le 2 avril

Suite à la décision du Conseil Constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom Diack a réagi sur sa page Facebook. Saluant la décision des sages, elle a également profité de l’occasion pour exiger la tenue des élections avant le 2 avril.

Dans son message, Anta Babacar Ngom Diack a déclaré : « Nous saluons la décision du Conseil Constitutionnel que nous accueillons avec beaucoup de lucidité. Nous réaffirmons notre attachement aux principes démocratiques et continuons à exiger la tenue des élections avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant ».

Cette déclaration met en évidence la volonté de Anta Babacar Ngom Diack de voir le processus électoral se dérouler dans les délais constitutionnels. En tant que citoyenne engagée, elle insiste sur l’importance du respect des principes démocratiques et du calendrier électoral pour assurer la stabilité politique et institutionnelle du pays.

Cette réaction intervient dans un contexte où la question de la date des élections présidentielles est au cœur des débats politiques au Sénégal, suite à l’invalidation du report de l’élection par le Conseil Constitutionnel. La position de Anta Babacar Ngom Diack reflète ainsi les attentes et les aspirations d’une partie de la population sénégalaise en faveur d’un processus électoral transparent et démocratique.

Aly Ngouille Ndiaye prône le dialogue pour fixer la date de l’élection présidentielle de 2024

Suite à la décision du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Agriculture et candidat à cette élection, a souligné l’importance du dialogue comme moyen de déterminer la date du scrutin.

Dans une récente interview accordée à nos confrères de la Rfm, Aly Ngouille Ndiaye a affirmé que « c’est par le dialogue qu’on peut fixer la date de l’élection ». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des discussions et des débats intenses autour de la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024.

Pour Ngouille Ndiaye, le dialogue représente la voie la plus appropriée pour résoudre les divergences et parvenir à un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Il insiste sur la nécessité d’une participation active de toutes les parties concernées afin de garantir un processus décisionnel inclusif et transparent.

L’appel au dialogue lancé par Aly Ngouille Ndiaye met en lumière l’importance de rechercher des solutions concertées dans un climat de respect mutuel et de compréhension des différents points de vue. Il s’agit d’une invitation à transcender les tensions politiques et à privilégier le dialogue constructif pour préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques, les propos de Ngouille Ndiaye reflètent une volonté de trouver des solutions pacifiques et consensuelles pour surmonter les défis actuels et garantir la tenue d’élections libres et équitables dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Dans cette optique, le dialogue devient un instrument essentiel pour restaurer la confiance entre les différentes parties prenantes et renforcer les institutions démocratiques du pays. En encourageant un processus de dialogue ouvert et transparent, Aly Ngouille Ndiaye contribue ainsi à promouvoir la stabilité politique et sociale au Sénégal.

L’Union européenne appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel pressant, le 16 février dernier, enjoignant toutes les parties prenantes au Sénégal à se conformer à l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel. Cette décision a invalidé la précédente mesure de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février, la repoussant au 15 décembre 2024.

Dans une déclaration officielle, Nabila Massrali, porte-parole du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a souligné l’impératif du respect de cette décision par toutes les parties concernées. Elle a également insisté sur la nécessité d’organiser rapidement les élections conformément à la décision du Conseil constitutionnel, afin de garantir le bon déroulement du processus électoral.

Outre cet appel au respect de la décision juridique, l’UE a également exprimé sa préoccupation face à l’usage jugé « inutile et disproportionné » de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions imposées à l’espace civique dans le pays. Cette prise de position souligne l’engagement de l’Union européenne en faveur de la démocratie et de la stabilité au Sénégal, tout en appelant à une résolution pacifique et respectueuse des principes démocratiques.

Cette déclaration de l’UE intervient dans un contexte tendu au Sénégal, marqué par des contestations politiques et des tensions sociales liées à la gestion du processus électoral. Elle témoigne de l’importance de la communauté internationale dans la préservation de la démocratie et de l’ordre public dans le pays, tout en appelant à un dialogue constructif entre toutes les parties pour trouver des solutions pacifiques aux différends politiques en cours.

Mouhamad Boun Abdallah Dionne exprime ses réserves quant à la validité des élections présidentielles

Mouhamad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre du Sénégal, a exprimé ses préoccupations concernant la validité des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. Ses commentaires interviennent après la décision controversée du Conseil constitutionnel d’annuler le décret abrogeant le décret convoquant le corps électoral.

Dans une interview accordée à la Tfm le jeudi 15 février, Mouhamad Boun Abdallah Dionne a d’abord salué la décision du Conseil constitutionnel, soulignant qu’il s’agissait d’une « véritable révolution jurisprudentielle et juridique » que le Conseil ait décidé de se déclarer compétent pour annuler une loi constitutionnelle.

Cependant, il a exprimé ses réserves quant à la pertinence de tenir des élections alors que des accusations de corruption pèsent sur le juge électoral. « Peut-on aller en élection si le juge électoral est accusé de corruption ? Dans quel pays sommes-nous ? » a-t-il questionné.

Il a souligné l’importance de tirer les conséquences de ces accusations, que ce soit en confirmant leur véracité ou en les réfutant. Pour Mouhamad Boun Abdallah Dionne, il est essentiel de ne pas ignorer ces préoccupations et de prendre des mesures appropriées.

Il a appelé les 20 candidats en lice à considérer sérieusement la situation et à ne pas participer à des élections tenues dans de telles conditions. « Je demanderai aux 20 candidats de créer une crise dans la crise et de ne pas aller à l’élection sous ces conditions », a-t-il déclaré.

Les commentaires de Mouhamad Boun Abdallah Dionne soulignent les tensions et les incertitudes qui entourent le processus électoral au Sénégal. Ils mettent en lumière la nécessité d’assurer l’intégrité et la transparence des élections pour préserver la démocratie et la confiance du public dans le système électoral

Aliou Sané rejette l’amnistie : « La loi ne sera pas en mon nom »

Après l’annonce de la libération de plus de 130 détenus, dont certains politiques, dans le cadre d’une tentative de détente politique, Aliou Sané, coordonnateur du mouvement « Y en a marre », a vivement réagi. Connu pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale, Sané a exprimé son refus catégorique de bénéficier d’une amnistie au nom de l’effacement des crimes et exactions commis au Sénégal depuis mars 2021.

Arrêté en octobre près du domicile de Ousmane Sonko lors d’un épisode de tension politique, Aliou Sané a été incarcéré sous l’accusation d’actes compromettant la sécurité publique et entraînant des troubles politiques graves. Sa détention arbitraire a suscité une vague d’indignation et de soutien tant au niveau national qu’international.

Dans une déclaration relayée par Libération, Sané a souligné qu’il ne consentira jamais à être libéré au prix de l’oubli des injustices et des atteintes aux droits humains perpétrées au Sénégal. Il rejette ainsi toute idée d’amnistie qui pourrait conduire à l’impunité pour les auteurs de ces actes répréhensibles.

Malgré son placement sous contrôle judiciaire à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire sur son affaire, le parquet a fait appel pour réclamer son placement sous mandat de dépôt, une demande finalement acceptée par la Chambre d’accusation.

La position ferme d’Aliou Sané réaffirme son engagement envers la justice et la vérité, ainsi que son refus de toute solution politique qui compromettrait la responsabilité des auteurs de violences et d’abus. Son refus d’être associé à une amnistie témoigne de sa détermination à poursuivre le combat pour la démocratie et les droits fondamentaux au Sénégal.

L’UE exhorte au respect de l’invalidation du report de la présidentielle au Sénégal

L’Union européenne a émis un appel ce vendredi à toutes les parties prenantes au Sénégal afin de respecter la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall. Cette déclaration intervient après que le Conseil constitutionnel ait annulé la veille la décision du chef de l’État de repousser l’élection présidentielle prévue à la fin du mois de février.

Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a déclaré que l’UE « appelle toutes les parties à respecter cette décision et à mettre en œuvre tous les moyens pour organiser les élections selon les directives du Conseil, c’est-à-dire dans les meilleurs délais ».

Elle a souligné que l’annonce du report du scrutin au 15 décembre 2024 avait eu un impact significatif sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. L’UE a également exprimé ses inquiétudes concernant les manifestations qui ont eu lieu à travers plusieurs villes du Sénégal, entraînant la mort d’au moins trois personnes, ainsi que de nombreux blessés et arrestations.

L’Union européenne, tout comme les Nations unies, a appelé à la mise en place d’enquêtes sur ces événements et a condamné l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions de l’espace civique. Elle a insisté sur la nécessité d’établir la vérité sur les circonstances des décès et a appelé les autorités à garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de manifestation pacifique.

Cette déclaration de l’UE reflète son engagement en faveur de la démocratie, de l’état de droit et du respect des droits de l’homme au Sénégal, et appelle à un retour rapide à un processus électoral transparent et inclusif dans le pays.

« Les meilleurs délais », le terme superfétatoire et inopérant du Conseil constitutionnel (Par Thierno Bocoum)

Cependant, Thierno Bocoum soulève une question cruciale : l’expression « dans les meilleurs délais » est-elle en adéquation avec les dispositions constitutionnelles et légales régissant la tenue des élections présidentielles au Sénégal ? Selon lui, cette formulation laisse place à l’interprétation et ne tient pas compte des délais stricts établis par la Constitution et le code électoral.

En effet, l’article 31 alinéa 1 de la Constitution précise que le scrutin pour l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours. De même, l’article L63 alinéa 2 du code électoral stipule que le scrutin ne dure qu’un seul jour et doit avoir lieu un dimanche.

Par conséquent, Thierno Bocoum insiste sur le fait que la nouvelle date de l’élection présidentielle doit être fixée en stricte conformité avec ces délais constitutionnels et légaux. Le terme « dans les meilleurs délais » ne peut pas être interprété comme un report indéfini de l’élection, mais plutôt comme une indication de l’urgence de respecter les délais déjà établis.

La CEDEAO appelle à la fixation d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle au Sénégal

La Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi à la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal concernant le report de l’élection présidentielle, appelant à une action rapide pour la fixation d’une nouvelle date pour le scrutin.

Dans un communiqué officiel, la CEDEAO a pris acte de la décision du Conseil constitutionnel sénégalais datée du 15 février 2024. Elle a souligné l’importance du respect de cette décision par toutes les parties prenantes impliquées dans le processus électoral.

La Commission de la CEDEAO a spécifiquement exhorté les autorités compétentes au Sénégal à fixer la nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle, conformément à la décision rendue par le Conseil constitutionnel. Cette demande reflète l’engagement de la CEDEAO à soutenir le processus démocratique au Sénégal et à garantir le respect des normes et des procédures constitutionnelles.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de la stabilité politique et de la légitimité des processus électoraux dans la région ouest-africaine. Elle souligne également l’impératif de respecter les institutions démocratiques et les décisions judiciaires pour assurer un environnement politique juste et transparent.

Aminata Touré : Pour un retour de la dignité parlementaire

Dans une récente déclaration à la Tfm, Aminata Touré a exprimé son point de vue sur la décision du Conseil constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Ancienne candidate recalée lors du processus de parrainage, elle a souligné l’importance de cette décision pour le pays et appelé à des réformes essentielles pour restaurer l’intégrité du système politique sénégalais.

Aminata Touré a salué la décision du Conseil constitutionnel, affirmant qu’elle rétablissait le Sénégal sur la voie qu’il n’aurait jamais dû quitter. Elle a critiqué la manière dont la campagne électorale avait été interrompue juste avant son commencement, ainsi que l’extension du mandat présidentiel, des actions qu’elle considère comme sans précédent et contraires à la Constitution.

Elle a également pointé du doigt l’hyper présidentialisme et le manque de limites aux pouvoirs du président de la République, ainsi que la complicité du Parlement dans ces actions. Aminata Touré a appelé à des réformes visant à restaurer l’indépendance du système judiciaire, à limiter les pouvoirs présidentiels excessifs et à redonner au Parlement sa dignité perdue.

Cette déclaration met en lumière les défis auxquels le prochain Chef de l’État devra faire face et souligne l’importance de réformes structurelles pour renforcer la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Ndiaga Sylla : Un expert électoral confirme la date de l’élection présidentielle

Dans une décision cruciale rendue ce jeudi, le Conseil constitutionnel a pris position sur le report de l’élection présidentielle, confirmant ainsi la position exprimée par l’expert électoral Ndiaga Sylla.

Ndiaga Sylla a réagi à cette décision en déclarant : « Le Conseil constitutionnel vient de confirmer ma position : l’élection doit se tenir le dimanche 10 mars 2024 pour respecter la durée de campagne électorale ! ». Cette affirmation met en lumière l’importance de respecter le calendrier électoral établi pour garantir des élections justes et équitables.

La décision du Conseil constitutionnel a invalidé la loi qui repoussait la présidentielle au 15 décembre, la jugeant non conforme à la Constitution. De même, le décret émis par le président Macky Sall, annulant la convocation du corps électoral pour le 25 février, a été annulé par le Conseil.

Cette décision est considérée comme une étape importante dans le processus électoral sénégalais, car elle établit clairement la date de l’élection présidentielle et réaffirme l’importance du respect des délais légaux pour la campagne électorale.

Elle permet également aux candidats et aux partis politiques de planifier et de mener leurs campagnes de manière adéquate, tout en assurant une participation éclairée des électeurs.

En conclusion, la confirmation de la date de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel offre une stabilité et une clarté indispensables au processus démocratique au Sénégal.

Réaction de Zahra Iyane Thiam suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Attente de la position du Chef de l’État

Zahra Iyane Thiam a pris la parole pour réagir à la décision du Conseil Constitutionnel concernant l’élection présidentielle de 2024. Dans ses déclarations, elle a salué la décision du Conseil Constitutionnel, soulignant que cela démontrait la solidité des institutions sénégalaises. Elle a également appelé à attendre la position du Chef de l’État, Macky Sall, affirmant son respect et son engagement envers lui.

Selon Zahra Iyane Thiam, alors que diverses idées circulent, il est important de se référer aux textes juridiques, en particulier le code électoral, qui encadre les élections. Elle a noté que le Conseil Constitutionnel aurait pu fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle, mais qu’il a plutôt laissé cette décision entre les mains du Chef de l’État.

La Directrice générale de l’ASEPEX a insisté sur l’importance de faire confiance au Chef de l’État pour prendre des décisions éclairées basées sur des éléments factuels. Elle a exprimé la préparation de la coalition BBY (Benno Bokk Yaakaar) à soutenir pleinement le Président Macky Sall et le candidat Amadou BA dans la nouvelle phase de la campagne électorale, affirmant qu’ils étaient prêts à conquérir le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Zahra Iyane Thiam met en lumière l’attente de la décision du Chef de l’État et l’engagement de la coalition BBY à le soutenir dans les prochaines étapes de la campagne électorale.

Libération de Djamil Sané : Un renouveau pour les Parcelles-Assainies

Après des mois d’attente et d’incertitude, Djamil Sané, maire emblématique des Parcelles-Assainies, a enfin retrouvé la liberté ce jeudi. Cette libération tant attendue a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’espoir par les habitants de cette commune populeuse de la région dakaroise.

L’annonce de la libération de Djamil Sané a été suivie de près par ses partisans et les résidents des Parcelles-Assainies, qui ont exprimé leur joie et leur gratitude envers ceux qui ont contribué à cette issue favorable. Pour beaucoup, la libération de leur maire est perçue comme un signe positif de changement et de renouveau pour leur communauté.

Dans ses premiers mots après sa libération, Djamil Sané a exprimé un profond sentiment de soulagement. Il a déclaré : « J’ai été arrêté en restant fidèle à mes convictions, et je n’ai pas à me justifier. » Ces paroles reflètent la détermination et la résilience du maire face à l’adversité qu’il a affrontée pendant sa période d’emprisonnement.

La libération de Djamil Sané ouvre une nouvelle ère pour les Parcelles-Assainies. Les habitants espèrent que cette étape marquera le début d’un processus de réconciliation et de progrès pour leur communauté. Ils attendent avec impatience les initiatives futures de leur maire pour améliorer les conditions de vie dans la région et promouvoir le développement local.

En résumé, la libération de Djamil Sané est perçue comme une lueur d’espoir pour les Parcelles-Assainies, symbolisant un nouveau départ et une opportunité de bâtir un avenir meilleur sous sa direction éclairée.

Les images de la libération de Djamil SANE...

Mamadou Lamine Diallo s’engage pour une pêche durable au Sénégal : Signature de la Charte des pêcheurs

Le candidat à l’élection présidentielle de 2024, Mamadou Lamine Diallo, président de la Coalition MLDTEKKI2024, a pris un engagement significatif en signant la Charte pour une pêche durable. Cet événement, qui s’est déroulé ce jeudi 15 février 2024 à la maison des pêcheurs de Ouakam, marque un pas important vers une gestion plus responsable des ressources maritimes du Sénégal.

La Charte, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable, présente 13 points cruciaux pour assurer la pérennité de l’activité de pêche dans le pays. En apposant sa signature, Mamadou Lamine Diallo affirme son engagement à mettre en œuvre des réformes profondes dans le secteur de la pêche, en collaboration avec toutes les parties prenantes.

Dans ses déclarations lors de la cérémonie, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance de la sécurité des citoyens, notamment des jeunes, en appelant à la mise en place de programmes d’apprentissage de la natation dans les écoles et les daaras. Il a également insisté sur la nécessité de revoir la gouvernance du secteur de la pêche, en encadrant davantage les pouvoirs du président de la République et en favorisant une gestion collective et transparente.

Abdoulaye Ndiaye, porte-parole de la Coalition pour une pêche durable, a expliqué que la Charte vise à instaurer des pratiques durables dans le domaine de la pêche. Parmi les mesures phares, il a mentionné l’arrêt de la délivrance de licences de pêche dans les zones déjà pleinement exploitées, ainsi que la réalisation d’un audit sur l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, en vigueur depuis 12 ans.

En concluant ses propos, Mamadou Lamine Diallo a annoncé une nouvelle approche de gouvernance dans le secteur de la pêche, basée sur la consultation et la collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a également souligné l’importance de mettre fin à la pêche illicite et de garantir que les ressources maritimes profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

La signature de la Charte des pêcheurs par Mamadou Lamine Diallo représente un engagement fort en faveur d’une gestion responsable et durable des ressources marines du Sénégal. Cet acte témoigne de sa volonté de placer les intérêts du pays et de ses citoyens au cœur de son action politique, en vue de préserver l’avenir de la pêche et des communautés qui en dépendent.

Secteur pêche :Mamadou Lamine Diallo signe les 13 points de la charte des pêcheurs pour une pêche...

(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)

Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.

Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.

Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.

En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.

Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.

En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.

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Le Sénégal entame un processus de réconciliation nationale : Libération de détenus politiques

Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.

Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.

Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.

Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.

Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.

En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.

Libération de Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop : Une étape vers l’apaisement politique

La scène politique sénégalaise connaît un moment de décrispation avec la libération de deux détenus membres de l’Ex-Pastef, Fadilou Keïta et Cheikh Oumar Bamba Diop. Cette nouvelle, annoncée par Senego, marque un pas significatif vers l’apaisement des tensions qui ont marqué la période récente.

Quant à Cheikh Oumar Bamba Diop, membre du Mouvement Des Doomu Daara Patriotes (Moddap), il avait été interpellé le 25 juin 2023 à la cité Keur Gorgui. Son arrestation était survenue alors qu’il dénonçait le fait que le domicile d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition, soit barricadé.

La libération de Fadilou Keïta et de Cheikh Oumar Bamba Diop constitue un signe positif dans le processus visant à restaurer la confiance et à promouvoir la réconciliation nationale. Elle offre également un espoir pour une résolution pacifique des différends politiques et une avancée vers une démocratie plus inclusive et respectueuse des droits fondamentaux.

Cette décision de libération est accueillie avec soulagement par les proches et les partisans des détenus, tout en soulignant l’importance de préserver les principes de l’État de droit et de garantir la justice pour tous les citoyens.

Libération de Yarga Sy : Fin d’une longue détention

Après plusieurs mois d’incarcération, Yarga Sy, militant de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a finalement été libéré ce jeudi 15 février. Cette nouvelle a été confirmée par Me Moussa Sarr, l’avocat de Yarga Sy, selon les informations obtenues par Seneweb.

Âgé de 36 ans, Yarga Sy avait été arrêté en mars 2023 dans le cadre de l’enquête sur ce qui a été qualifié de « tentative d’assassinat » contre Ousmane Sonko, le leader de Pastef. Son arrestation faisait suite aux événements survenus le 16 mars, jour du procès en diffamation opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang à l’opposant politique Ousmane Sonko.

La libération de Yarga Sy s’inscrit dans le cadre d’une vague de détenus ayant obtenu une liberté provisoire. Cette décision met fin à une période difficile pour lui et sa famille, marquée par l’incertitude et l’angoisse liées à sa détention.

L’annonce de sa libération suscite des réactions mitigées au sein de la société sénégalaise, certains saluant cette décision comme un pas vers la justice, tandis que d’autres expriment des préoccupations concernant la situation des droits de l’homme et l’indépendance de la justice dans le pays.

Pour Yarga Sy, c’est le début d’une nouvelle étape après avoir retrouvé sa liberté. Ses proches et ses soutiens espèrent qu’il pourra maintenant reconstruire sa vie et participer activement à la vie politique de son pays dans le respect de la loi et des droits fondamentaux.

Report de la présidentielle : Réaction de l’ordre des avocats du Sénégal

Suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024, l’Ordre des avocats du Sénégal a exprimé sa réaction face aux tensions politiques qui en découlent. Dans un communiqué publié ce jeudi 15 février 2024, cet organe représentant les praticiens du droit a appelé au respect scrupuleux de la Constitution et rappelé l’exigence du respect du serment, adressant notamment ces recommandations au chef de l’État et aux acteurs de la justice.

L’Ordre des avocats a souligné son suivi attentif de la situation politique et institutionnelle qui prévaut dans le pays, marquée par l’abrogation du décret convoquant le collège électoral et l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle, désormais prévue pour le 15 décembre prochain.

Dans son communiqué, l’Ordre des avocats a condamné fermement toute forme de violence dans l’espace social, exprimant sa préoccupation face aux dégâts matériels et aux pertes en vies humaines, et présentant ses condoléances aux familles touchées. Appelant à la retenue et à l’apaisement, notamment auprès de la jeunesse sénégalaise dont les appels doivent être entendus et traités, l’Ordre des avocats a exigé que les responsabilités soient établies afin que les auteurs d’abus ou de forfaits soient sanctionnés et les victimes dédommagées.

Cette réaction de l’Ordre des avocats du Sénégal reflète l’importance de préserver l’ordre constitutionnel et de garantir la paix sociale dans le pays, dans un contexte marqué par des tensions politiques et institutionnelles.

Libération d’Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne après des mois de détention

Une lueur d’espoir brille pour Abdou Karim Gueye, plus connu sous le nom de Xrum Xax, et Cheikh Oumar Diagne, qui ont enfin recouvré leur liberté après près de 11 mois de détention dans les prisons sénégalaises.

Cheikh Oumar Diagne avait été appréhendé par la Division des investigations criminelles (DIC) le 19 mars dernier à la suite d’une conférence de presse. Lors de cette conférence, il avait reconnu être l’auteur des propos controversés diffusés dans une vidéo d’une minute. Il avait cependant expliqué qu’il n’appelait pas à l’insurrection, mais qu’en tant que citoyen et acteur politique, il voulait simplement adresser un message fort au Chef de l’État pour prévenir tout abus de pouvoir de sa part.

Quant à Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Xrum Xax, il avait été placé en détention provisoire depuis le 23 mars dernier pour des accusations liées à l’atteinte à la sûreté de l’État. Son arrestation avait été décidée après la diffusion d’une vidéo dans laquelle il exhortait les jeunes à se mobiliser.

La libération de ces deux individus marque la fin d’une période éprouvante pour eux et leurs proches. Leur détention prolongée avait suscité des inquiétudes et des appels à la justice de la part de diverses organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile.

Maintenant libres, Abdou Karim Gueye et Cheikh Oumar Diagne sont susceptibles de reprendre leur vie quotidienne, tout en réfléchissant à leur engagement politique et à leur contribution à la société sénégalaise. Cette libération souligne également l’importance du respect des libertés individuelles et des droits fondamentaux dans toute société démocratique.

Libération de Toussaint Manga : Un soulagement après 10 mois de détention

Après une longue période d’emprisonnement, Toussaint Manga, ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et responsable du parti ex-Pastef, a enfin retrouvé la liberté. Cette bonne nouvelle a été annoncée par son avocat, Me Moussa Sarr.

Toussaint Manga avait été arrêté pour avoir partagé sur sa page Facebook des images de manifestations consécutives à l’arrestation d’Ousmane Sonko. Sa libération, survenue ce jeudi 15 février 2024, intervient après 10 mois de détention.

L’ancien responsable de Pastef avait été inculpé par le juge Mamadou Seck pour des accusations graves, notamment « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. »

La libération de Toussaint Manga est perçue comme un soulagement pour lui-même, sa famille, ainsi que pour ses sympathisants et partisans. Elle met fin à une période difficile marquée par l’incertitude et le confinement, et ouvre un nouveau chapitre dans sa vie.

Cette décision de libération pourrait également refléter un changement dans le paysage politique et judiciaire du Sénégal, soulignant peut-être une volonté de réconciliation et de rétablissement de la confiance entre les autorités et l’opposition.

Il reste à voir comment Toussaint Manga envisage son avenir politique après cette expérience éprouvante, ainsi que les implications plus larges de sa libération sur la scène politique sénégalaise.

« Prolongement du mandat de Macky égale prolongement de la détention des détenus politiques » : Le Collectif des familles réagit

Une proposition d’amnistie des détenus politiques au Sénégal, évoquée au sein de la Présidence de la République, a déclenché une vive polémique au sein de la société sénégalaise. Le Collectif des familles des détenus politiques a rapidement exprimé son opposition à cette suggestion, la qualifiant de prolongement du mandat présidentiel de Macky Sall.

Selon les membres du collectif, toute tentative d’amnistie des détenus politiques serait interprétée comme un prolongement de la période de détention associée au mandat du président en exercice. Ils rejettent fermement l’idée que les détenus soient utilisés comme monnaie d’échange dans le contexte politique actuel. Au lieu de cela, ils insistent sur le droit à un procès équitable pour les détenus politiques, affirmant qu’ils n’ont rien fait pour mériter leur détention prolongée.

Le collectif souligne également la nécessité d’une indemnisation pour les individus qui ont été détenus pendant une période prolongée sans être jugés. Cette demande d’indemnisation reflète la reconnaissance du préjudice subi par les détenus politiques et de leurs familles en raison de leur détention prolongée.

Cette réaction du Collectif des familles des détenus politiques met en lumière les préoccupations et les revendications des personnes touchées par les arrestations politiques au Sénégal. Elle souligne l’importance de garantir les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris le droit à un procès équitable et à une détention légitime.

Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue

Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.

La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.

Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.

Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.

Aliou Sané (Y en a marre) : Détermination malgré la détention

Aliou Sané, Coordonnateur du mouvement Y en a marre et vice-coordonnateur de F24, maintient sa position ferme malgré plus de quatre mois de détention arbitraire à la maison d’arrêt de Reubeuss. Son emprisonnement a suscité un vaste soutien, tant au niveau national qu’international, avec des appels réclamant sa libération.

Dans un message sans équivoque, Aliou Sané exprime sa détermination inébranlable face aux récents développements concernant les détenus politiques au Sénégal. Il affirme catégoriquement que sa libération ne se fera jamais au prix de l’oubli des injustices et des exactions commises dans le pays depuis mars 2021.

« Cela fait plus de 4 mois que je suis arbitrairement détenu à la maison d’arrêt de Reubeuss. Ma libération a été réclamée par les sénégalais épris de justice, ainsi que par plus d’une centaine d’organisations nationales et internationales, de journalistes, personnalités dans une déclaration publiée le 9 janvier 2024, » déclare-t-il.

Pourtant, malgré les appels à sa libération, Aliou Sané reste catégorique : « L’amnistie ne se fera pas à mon nom ! Not in my name ! »

Cette déclaration souligne l’engagement indéfectible d’Aliou Sané envers la justice et la vérité, et son refus de compromis qui pourraient permettre une amnistie générale sans que les crimes commis ne soient reconnus et punis.

En tant que membre actif de la société civile sénégalaise et du Réseau Ouest Africain des Droits de l’Homme, Aliou Sané continue de défendre les droits fondamentaux et la démocratie au Sénégal, malgré les obstacles et les représailles auxquels il est confronté.

Sa détermination inspire non seulement ses partisans et sympathisants, mais également tous ceux qui luttent pour la justice et les droits de l’homme à travers le monde.

Pierre Goudiaby Atepa met en garde contre les conséquences d’une instabilité au Sénégal

Dans un entretien avec RFI, Pierre Goudiaby Atepa a souligné l’importance cruciale des décisions prises actuellement au sommet de l’État sénégalais, avertissant des conséquences désastreuses qu’une mauvaise décision pourrait engendrer dans ce contexte critique.

« Le temps est grave », a déclaré Pierre Goudiaby Atepa, mettant en garde contre les individus qui cherchent à tirer profit de l’instabilité actuelle au Sénégal pour leurs propres intérêts malveillants.

Interrogé sur l’identité de ces acteurs occultes, Atepa a choisi de ne pas les nommer directement, soulignant qu’ils se reconnaîtraient d’eux-mêmes. Il a cependant insisté sur le fait que les Sénégalais ne sont pas seuls dans cette période critique et que les décisions prises dans les jours à venir doivent être prises avec une extrême prudence.

« Le monde, il est ce qu’il est », a-t-il ajouté, soulignant ainsi que les enjeux actuels dépassent les frontières nationales et que les répercussions de ces décisions peuvent avoir des implications à l’échelle mondiale.

Les propos de Pierre Goudiaby Atepa mettent en lumière les enjeux cruciaux auxquels est confronté le Sénégal en cette période charnière de son histoire. Ils soulignent également la nécessité d’une approche réfléchie et mesurée dans la gestion de la crise actuelle afin d’éviter toute escalade dangereuse et de préserver la stabilité et l’unité nationale.

Amnistie pour Sonko et Cie : un projet avorté face aux réticences de la majorité

Le projet d’amnistie pour Ousmane Sonko et d’autres personnalités considérées comme des détenus politiques au Sénégal a été abandonné, révèle le journal Le Quotidien. Cette décision fait suite à des tensions au sein de la majorité présidentielle, mettant en lumière les divergences quant à l’approche à adopter pour apaiser le climat politique tendu dans le pays.

Initialement prévu pour être discuté lors du Conseil des ministres, le projet de loi d’amnistie n’a finalement pas été inscrit à l’ordre du jour. Les réticences exprimées, à la fois publiquement et en privé, par les membres de la majorité présidentielle ont pesé sur cette décision. Certains ont considéré que l’amnistie pour Sonko et ses alliés serait une erreur politique, ce qui a conduit à un retrait du projet.

Le journal Le Quotidien rapporte que lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, des membres influents du parti, dont Yakham Mbaye, Farba Ngom et Mansour Faye, ont exprimé leur opposition à une loi d’amnistie. Ces voix se sont fait entendre haut et fort, soulignant que libérer des individus impliqués dans des affaires criminelles au nom de la réconciliation nationale serait inacceptable.

Bien que d’autres médias comme L’Observateur et Les Échos indiquent que le débat sur l’amnistie reste ouvert au sein de la majorité présidentielle, Le Quotidien souligne que la résistance à cette proposition a été significative et a contraint le Président Macky Sall à abandonner l’idée.

Cette décision soulève des questions sur les prochaines étapes pour résoudre la crise politique au Sénégal. Alors que certains appellent à des mesures de réconciliation et de détente, les divisions au sein de la majorité présidentielle mettent en évidence les défis auxquels est confronté le gouvernement dans sa quête de solutions durables pour restaurer la stabilité et l’unité nationale.

Pierre Goudiaby Atepa : Convergence entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques

Dans le cadre de sa mission de facilitateur pour le retour de la paix au Sénégal, Pierre Goudiaby Atepa, mandaté par le Président Macky Sall, a rencontré Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Dans une interview accordée à RFI, il révèle une convergence d’opinion entre les deux protagonistes sur un aspect crucial : le sort des détenus politiques.

Selon les déclarations de Pierre Goudiaby Atepa, Ousmane Sonko ne met pas en avant sa propre libération, mais s’engage pour la libération des détenus politiques, considérant cette question comme prioritaire. Sur ce point, il souligne que le Président Macky Sall partage la même perspective que son principal opposant.

« L’intérêt de Sonko pour sa possible libération est-il élevé ? Non, ce n’est pas une préoccupation majeure pour lui. Sa principale inquiétude concerne les individus arrêtés de manière abusive, et je peux confirmer que le président est également en accord sur ce point. Il a pris la décision de libérer un maximum de personnes, et je pense qu’au cours des prochains jours, environ un millier – je le répète, un millier – de prisonniers seront relâchés », a déclaré l’architecte et président du club des investisseurs du Sénégal.

Cette convergence de vues entre Macky Sall et Ousmane Sonko sur la question des détenus politiques constitue un élément notable dans les efforts pour apaiser les tensions politiques au Sénégal. Cela souligne également une volonté commune de résoudre la crise actuelle par le dialogue et la réconciliation nationale.

Atépa : Macky Sall aurait proposé la libération de Sonko et de près d’un millier de prisonniers politiques

Lors d’une interview accordée à RFI, Pierre Goudiaby Atépa a révélé avoir été mandaté par le Président sénégalais Macky Sall pour œuvrer à une résolution de la crise politique qui secoue le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle. L’architecte a affirmé avoir rencontré Ousmane Sonko et lui avoir transmis le message présidentiel, invitant à un dialogue et à la consultation des partisans avant de prendre position.

Selon Atépa, la libération de Sonko serait sur la table, avec également la possibilité de libérer près d’un millier de prisonniers politiques dans les prochains jours, signe de la volonté de Macky Sall de désamorcer les tensions.

Concernant la date de la présidentielle, Atépa semble écarter à la fois le 15 décembre, proposé par l’Assemblée nationale mais rejeté par une grande partie de l’opposition et de la communauté internationale, ainsi que le 25 février, date initialement retenue. Il propose plutôt une date vers le mois de mai, qu’il estime plus raisonnable.

Atépa a appelé à la flexibilité de toutes les parties impliquées et à l’adoption d’une approche apaisée pour sortir de la crise actuelle. Il encourage ainsi à éviter les positions radicales et à œuvrer ensemble vers le compromis.

Dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall : Les conditions posées par l’ex-Pastef

L’éventualité d’un dialogue entre Ousmane Sonko et le président Macky Sall suscite l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Khoureychi Thiam, membre de l’ex-Pastef et proche d’Ousmane Sonko, a apporté des éclaircissements sur ce sujet lors de son passage dans l’émission Tolluwaay sur Seneweb le mercredi 14 février.

Selon M. Thiam, Ousmane Sonko n’est pas opposé au dialogue, mais sous certaines conditions. Il a souligné que Sonko est un homme de paix et de dialogue, mais qu’il exige des préalables pour toute discussion. « Ousmane Sonko est un homme de paix, de dialogue. Le président Sonko n’a jamais dit qu’il ne discuterait pas. Mais dans certaines conditions, il a promis de ne jamais discuter avec un pistolet sur la tempe. Il est important de discuter parce que tout tourne autour de la discussion, mais il y a des préalables », a-t-il affirmé.

Parmi les préalables évoqués par M. Thiam figurent la libération des détenus politiques, y compris Ousmane Sonko lui-même, et la reconstitution de l’appareil politique du parti Pastef, qui a été dissous. Il a également souligné l’importance pour Macky Sall de dialoguer avec Ousmane Sonko en tant qu’homme politique et non en tant que simple citoyen.

Ainsi, selon Khoureychi Thiam, la responsabilité de favoriser un climat propice au dialogue entre Sonko et Macky Sall repose davantage sur le président de la République. Si Macky Sall respecte les préalables énoncés, cela pourrait ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les deux parties.

Report de la présidentielle : Appel du khalife de Thiénaba à la sérénité et à la confiance envers les autorités civiles

Le khalife de Thiénaba a pris position sur le report de l’élection présidentielle de 2024, appelant à la retenue et à la confiance envers les autorités civiles. Dans un contexte de tensions politiques, le guide religieux a exhorté l’opposition à saisir la main tendue par le Chef de l’État et à rejeter toute tentative de violence.

« Ce pays est vivement secoué. Dans un contexte pareil, la meilleure attitude à adopter est de rester serein. Une autorité ne doit jamais réagir sous le coup de la colère. Brûler les biens d’autrui n’est une solution à rien », a déclaré le marabout lors d’une visite du marabout Serigne Modou Bousso Dieng, rapporte Dakaractu.

Baye Assane Seck a préconisé que le peuple laisse à l’actuel Chef de l’État le soin de réguler la situation et d’organiser une élection transparente, pour ensuite passer le relais au candidat victorieux. Pour lui, « la solution n’est pas de donner le pouvoir à l’armée ou de le précipiter entre des mains inexpertes ».

L’appel du khalife de Thiénaba à la modération et à la confiance envers les institutions civiles vise à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique. Alors que le pays traverse une période délicate, cette prise de position religieuse encourage la stabilité et le respect de l’ordre démocratique.

Guy Marius Sagna réfute les déclarations de Moussa Bocar Thiam sur les morts lors des manifestations

Suite aux déclarations du Ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations au moment où l’internet était coupé, Guy Marius Sagna réplique avec véhémence. Le député dénonce ce qu’il qualifie de désinformation de la part du ministre, contestant ainsi la justification de la suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État du Sénégal.

Lors d’une interview, Moussa Bocar Thiam avait tenté de justifier les coupures d’internet en affirmant qu’il n’y avait eu aucun décès lors des manifestations. Cependant, Guy Marius Sagna conteste cette affirmation et accuse le ministre de désinformer délibérément la population sur les événements qui se sont déroulés pendant les manifestations.

Cette réplique de Guy Marius Sagna intervient en réponse à un appel des syndicats des opérateurs de télécommunications, qui ont tenu une conférence de presse pour dénoncer la récente suspension de la connexion internet des données mobiles par l’État sénégalais. Cette suspension a suscité de vives critiques de la part de la population et de la société civile, qui y voient une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’accès à l’information.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la société civile concernant les restrictions de l’accès à internet et la répression des manifestations. Elle souligne également l’importance de la transparence et de la vérité dans la communication gouvernementale, ainsi que la nécessité de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris le droit à l’information et à la liberté d’expression.

Le projet de loi d’amnistie au Sénégal : Entre attentes et déceptions

L’annonce, en début de semaine, d’un possible projet de loi d’amnistie en faveur d’Ousmane Sonko et des détenus politiques au Sénégal a soulevé de vives attentes au sein de la population. Cependant, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, cette question n’était curieusement pas à l’ordre du jour, jetant ainsi un voile d’incertitude sur cette initiative largement discutée.

Le projet de loi d’amnistie était perçu comme une opportunité de réconciliation nationale et de promotion du dialogue politique dans un contexte marqué par des tensions persistantes. En libérant des détenus politiques et en offrant une chance de participer au dialogue national, cette mesure aurait pu apaiser les divisions et favoriser une transition pacifique vers les prochaines échéances électorales, initialement prévues pour le 15 décembre.

Toutefois, l’absence de ce projet à l’ordre du jour a suscité des déceptions et des interrogations au sein de la société sénégalaise. Des rumeurs et des spéculations ont circulé quant aux motivations derrière cette annonce avortée, jetant un doute sur la transparence et la cohérence des actions gouvernementales.

Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression, ainsi que la nécessité de trouver des solutions inclusives et durables pour surmonter les divisions politiques. Alors que le pays se prépare pour des élections futures, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et respectueux afin de garantir la stabilité et la démocratie à long terme.

En attendant d’éventuels développements ultérieurs, la population sénégalaise demeure dans l’attente de signes concrets de progrès vers une solution durable et équitable pour tous.

Le Président et l’héritage de la désillusion : Un regard sur l’opinion publique

Dans une tribune poignante, Ousmane Ndiaye exprime une profonde désillusion envers le Président et son mandat. À travers des mots empreints d’amertume et de regret, il souligne les attentes déçues et les promesses trahies qui ont marqué le règne présidentiel.

Dès le début, l’auteur confie avoir eu des doutes sur les capacités de leadership du Président, soulignant qu’il avait voté pour lui principalement par rejet de l’alternative plutôt que par conviction. Les espoirs de voir un véritable leader émerger ont vite été balayés par les actions du Président, notamment lorsqu’il a refusé de réduire son mandat comme promis.

L’auteur exprime également sa consternation face aux déclarations du Président concernant la détention de dossiers compromettants sur des personnalités influentes, ce qui a suscité des craintes quant à l’utilisation abusive du pouvoir.

Cependant, ce qui a finalement conduit à une profonde désillusion, c’est la décision du Président de reporter l’élection présidentielle, franchissant ainsi une ligne rouge et mettant le pays sous les feux de la rampe internationale pour de mauvaises raisons. Cet acte, qualifié de tentative de coup d’État constitutionnel, est perçu comme une trahison des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays.

L’auteur reconnaît que malgré les réalisations matérielles sous le règne du Président, celles-ci seront ternies par cet épisode sombre de son héritage. Le Président restera dans les mémoires non pas pour ses réalisations, mais pour avoir tenté de s’accrocher au pouvoir au mépris de la volonté du peuple et des normes démocratiques.

En fin de compte, cette tribune résonne comme un appel à la responsabilité et à la conscience du Président, l’exhortant à respecter la volonté du peuple et à renoncer à tout acte qui pourrait compromettre la stabilité et la démocratie du pays. Elle rappelle également l’importance de la vigilance citoyenne et de la lutte constante pour la préservation des droits et des libertés fondamentaux.

Suspension de l’internet : Les syndicats et les opérateurs télécoms critiquent l’État

Les syndicats des opérateurs de télécommunications Sonatel, Free et Expresso ont exprimé leur mécontentement face aux récentes coupures d’internet sur les données mobiles décidées par l’État. Lors d’une conférence de presse mercredi, ils ont dénoncé les préjudices subis et ont appelé le gouvernement à rétablir la connexion et à cesser ces interruptions intempestives.

« Nous appelons l’État à rétablir la connexion via les données mobiles, et à mettre fin aux coupures intempestives de ce service », ont souligné les syndicats des opérateurs télécoms Sonatel, Free et Expresso.

Ces coupures d’internet, survenues notamment les 01 juin et 31 juillet 2023, ainsi que le 05 février 2024, ont été déclenchées en réaction à des événements politico-judiciaires, notamment le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Les syndicalistes ont exposé les conséquences désastreuses de ces interruptions sur l’économie et sur la population, décidant ainsi de lancer des actions de protestation pacifiques, telles que le port de brassards et des journées de débrayage.

Ils ont également dénoncé les coupures d’internet comme une violation des droits de l’homme, de la liberté d’expression, du droit à l’information et des droits économiques. De plus, ils ont vivement critiqué le ministre de la Communication, l’accusant de ne pas prendre au sérieux les conséquences de ces interruptions et de considérer l’internet comme un simple divertissement.

« Jamais les TIC n’ont été l’arme de privation de ce qu’elles sont censées faciliter : la liberté d’expression. Le fallacieux prétexte de diffusion de messages haineux et subversifs constitue le seul argument d’un régime aux abois, tristement entré dans l’histoire des pourfendeurs jamais égalée des libertés et de la démocratie », ont-ils ajouté.

Cette déclaration des syndicats et des opérateurs télécoms met en lumière les préoccupations croissantes concernant les restrictions de l’accès à internet et souligne l’importance de protéger les droits fondamentaux des citoyens, y compris la liberté d’expression et l’accès à l’information, dans un contexte politique tendu.

Danger public : Plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly

La tension politique au Sénégal prend une nouvelle dimension avec l’annonce de la plateforme des forces vives de F24-Thiès d’initier une plainte populaire et citoyenne contre Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’Union pour la Nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP). Les accusations portées contre lui font écho à des événements survenus le vendredi 9 février 2024, où il aurait été impliqué dans plusieurs délits graves.

Parmi les accusations, on retrouve notamment une tentative de meurtre sur des jeunes manifestants, la détention illégale d’une arme à feu, la mise en danger de la vie d’autrui, des actes de violences et voies de fait, ainsi que le trouble à l’ordre public. Ces accusations font état de comportements extrêmement préoccupants et dangereux, qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de la communauté.

Saliou Soulèye Ndiaye, coordinateur départemental de la plateforme des forces vives de F24-Thiès et leader du mouvement « Y en a marre » à Thiès, a souligné l’importance de cette démarche citoyenne en déclarant : « C’est un ensemble de plaintes populaires et citoyennes que nous allons mettre à disposition des populations Thiessoises. Chaque citoyen et citoyenne aura l’opportunité de remplir et de déposer sa plainte, de manière personnelle et volontaire, ce jeudi 15 février 2024, auprès du Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Thiès, contre cet acteur politique ».

Cette initiative vise à mobiliser la population locale et à exprimer son rejet des comportements répréhensibles de Mouhamadou Lamine Massaly. Elle souligne également la volonté de la société civile de prendre ses responsabilités et de demander des comptes aux acteurs politiques dont les actions menacent la paix sociale et la sécurité des citoyens.

En rappelant que Mouhamadou Lamine Massaly est un récidiviste, la plateforme des forces vives de F24-Thiès appelle les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités et à prendre des mesures fermes pour mettre fin à de tels comportements dangereux. Cette plainte citoyenne constitue un appel à l’action et à la justice pour garantir la protection des droits fondamentaux et la sécurité de tous les citoyens sénégalais.

Crise politique au Sénégal : Rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Aminata Touré

Dans le contexte de la crise politique actuelle au Sénégal, l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi a tenu une rencontre cruciale le 13 février avec Mme Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure importante de la scène politique sénégalaise. L’objectif de cette rencontre était de discuter de la situation politique tendue dans le pays et du rôle crucial que le Sénégal joue en tant que modèle démocratique pour la région.

Au cours de cette rencontre, l’ambassadeur Raynor a souligné l’engagement continu des États-Unis en faveur de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal. Il a réaffirmé l’appel des États-Unis au gouvernement sénégalais pour qu’il organise une élection présidentielle libre et équitable dans les meilleurs délais, conformément à la constitution du pays.

Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes au Sénégal, marqué par des manifestations de masse et des affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants. Les États-Unis continuent de suivre de près la situation et de travailler en étroite collaboration avec les acteurs politiques et la société civile sénégalaise pour promouvoir la paix, la stabilité et la démocratie dans le pays.

Le Sénégal, souvent salué pour son histoire démocratique et son engagement en faveur des droits de l’homme, est actuellement confronté à des défis politiques majeurs. Dans ce contexte, le soutien international, y compris celui des États-Unis, revêt une importance capitale pour aider le pays à surmonter ses défis et à consolider ses institutions démocratiques.

La rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis et Mme Aminata Touré illustre l’importance des efforts diplomatiques pour résoudre la crise politique au Sénégal et pour soutenir les aspirations du peuple sénégalais à la démocratie, à la liberté et à la justice.

HRW dénonce la répression sanglante au Sénégal: Au moins 37 personnes tuées lors des affrontements

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a publié une note alarmante dénonçant la répression violente exercée par les Forces de défense et de sécurité (Fds) au Sénégal depuis mars 2021. Selon HRW, au moins 37 personnes ont été tuées lors d’affrontements, marqués par l’utilisation de tirs à balles réelles et d’un usage abusif de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de l’organisation, a déclaré que HRW avait documenté ces incidents en s’appuyant sur des entretiens avec 29 personnes, dont des manifestants, des activistes de la société civile, des membres de l’opposition, des journalistes, des avocats, ainsi que des proches de personnes blessées ou tuées. En outre, HRW a examiné les dossiers médicaux des victimes, des images des manifestations, ainsi que des rapports des médias nationaux et internationaux.

Les conclusions de HRW révèlent un tableau alarmant de la situation des droits de l’homme au Sénégal, avec une répression sanglante des manifestations pacifiques. Les Forces de défense et de sécurité ont été accusées de recourir à une force excessive, entraînant la mort de dizaines de personnes sans que personne ne soit tenu responsable.

Cette répression brutale soulève de graves préoccupations quant au respect des droits fondamentaux des citoyens sénégalais et à l’obligation pour l’État de garantir la sécurité et la protection de ses citoyens. Les appels à la responsabilité et à la justice se multiplient, avec des demandes pressantes pour que les auteurs de ces actes de violence soient tenus de rendre compte de leurs actions devant la justice.

Face à ces révélations troublantes, HRW exhorte les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la répression violente des manifestations, à garantir la liberté d’expression et de réunion pacifique, ainsi qu’à traduire en justice les responsables de ces violations des droits de l’homme.

Cette déclaration de HRW met en lumière l’importance cruciale de la protection des droits de l’homme et de la justice pour tous, et souligne la nécessité d’une action urgente pour mettre un terme à la violence et à l’impunité au Sénégal.

Report de la présidentielle : « Tous les démocrates doivent se mobiliser pour l’en empêcher » (Thierno Bocoum)

Thierne Bocoum ne décolère toujours pas contre le report de la présidentielle du 25 février 2024. Selon le président du mouvement Agir, Macky Sall, a volontairement installé le Sénégal dans une impasse.

Voici en intégralité son post :

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, nous serons face à des difficultés.

Coup d’Etat institutionnel : Comment Macky Sall a volontairement installé le Sénégal dans une impasse

Le président Macky Sall n’a pas appelé à la concertation et au dialogue avant de prendre son décret d’abrogation du décret portant convocation du corps électoral. Au contraire, il a répondu à quelques membres de l’opposition dont certains venaient fraîchement  de le quitter que la décision du conseil constitutionnel était définitive et qu’elle ne pouvait en aucune manière être susceptible de voie de recours. Il venait ainsi leur opposer les dispositions de l’article 92 de la constitution. Cette décision ferme a été par la suite exposée au public à travers un communiqué signé par son ministre- porte-parole. 
Les recalés et le peuple sénégalais étaient ainsi informés de la prééminence de la décision du conseil constitutionnel. 

À la surprise générale, le Président Macky Sall à travers un discours à la nation a décidé d’interrompre le processus électoral en violant les dispositions décisives qu’il avait lui-même opposées aux recalés en en informant le peuple sénégalais.

Dans ce discours, le Président Macky Sall avait mis l’accent sur la nécessité d’aller vers un dialogue. Cependant, au moment où il fallait choisir une autre date à travers une loi constitutionnelle, sa majorité parlementaire n’a ouvert aucun débat et a préféré faire un forcing et imposer le vote sans débat.

Une cohorte d’éléments de la gendarmerie a sorti manu militari des députés de l’opposition de la salle de vote. Ils ont été poussés vers la sortie, sans discernement. 

À la suite de ces forfaitures, une campagne devant couvrir la loi constitutionnelle d’un drap d’injusticiabilité a été enclenchée pour qu’aucun recours ne puisse arrêter la machine du coup d’Etat. Le conseil constitutionnel serait ainsi incompétent pour se prononcer sur la constitutionnalité d’une loi constitutionnelle.

Un argument qui a été longuement développé dans le camp du pouvoir en faisant référence à une jurisprudence constante de cette juridiction. 

Cependant, il reste évident que l’objet est légèrement différent lorsqu’il s’agit d’une loi couverte d’une clause d’intangibilité. 

Dans une contribution en réponse au ministre des affaire étrangères, le professeur Ismaila Madior Fall, nous avions mis l’accent sur cet aspect en précisant que le conseil constitutionnel pouvait effectivement se prononcer sur la constitutionnalité d’une telle loi, en l’occurrence celle portant sur la durée du mandat présidentiel dont le cadre temporel est fixé par l’article 31 de constitution. 

Une tribune d’éminents professeurs de droit, des sommités universitaires, est venue confirmer cette réalité en révélant une décision du conseil constitutionnel n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006. 
Cette décision considère que le pouvoir constituant qui est souverain peut abroger, modifier ou compléter des dispositions de valeur constitutionnelle dans la forme qu’il estime appropriée, « sous réserve, d’une part, des limitations qui résultent des articles 39, 40 et 52 du texte constitutionnel touchant aux périodes au cours desquelles une révision de la Constitution ne peut être engagée ou poursuivie et, d’autre part, du respect des prescriptions de l’alinéa 7 de l’article 103 en vertu desquelles la forme républicaine de l’État ne peut faire l’objet d’une révision »

Il est donc explicitement confirmée que la durée du mandat ayant été introduite en 2016 à l’alinéa 7 de l’article 103, comme ne pouvant pas faire l’objet d’une révision, le conseil constitutionnel serait en droit de rejeter et de déclarer inconstitutionnelle une loi touchant à la durée du mandat présidentiel qui constitue une clause intangible. 

J’ajouterai à cette réflexion que cette jurisprudence a été aussi celle du Conseil constitutionnel français depuis 1992. 
En effet la décision n° 92-312 DC du 2 septembre 1992 consacre les limites temporelles et les limites matérielles du pouvoir constituant comme c’est aussi le cas dans la décision n° 3/C/2005 du 18 janvier 2006 du Conseil constitutionnel sénégalais. Ainsi concernant la limite matérielle, elle interdit de revenir sur une clause intangible qui concerne la forme républicaine du Gouvernement (dernier alinéa de l’article 89 de la Constitution française qui est le corolaire de l’article 103 al 7 de la Constitution sénégalaise.)

Le conseil constitutionnel a cependant, malgré cette jurisprudence constante la possibilité de déclarer inconstitutionnelle ou pas cette loi portant modification de l’article 31 compte tenu du fait qu’il peut confirmer la jurisprudence tout comme il peut opérer un revirement jurisprudentiel. 

Tous les deux scénarios nous révèlent l’impasse où nous a mis le Président Macky Sall.

Si le Conseil constitutionnel déclare la loi inconstitutionnelle. Cela signifierait que les élections doivent se tenir à date échue. 

Or, le Président Macky Sall a, déjà, d’une manière unilatérale bloqué le processus électoral sans aucune base légale. Cela signifie qu’au moment où nous rédigeons ces lignes les délais sont éteints et la campagne électorale bloquée. Il est évidemment peu probable que l’élection se tienne à date échue si les candidats ne jouissent pas du droit de faire campagne en conformité avec les dates fixées par le code électoral et lorsque le Président Macky Sall dont l’illégal décret d’abrogation n’a pas encore été annulé, a la latitude de demeurer dans son illégalité en décidant de ne pas prendre un autre décret de convocation du corps électoral ou en le faisant tardivement ? 

Des observateurs et acteurs de la vie politique pensent qu’un dialogue pourrait permettre de décanter la situation en repoussant le délai de quelques jours pour permettre aux candidats de rattraper le temps perdu tout en maintenant la date de départ du Président Macky Sall ou l’allonger de juste quelques jours. 

Le délai ne peut évidemment pas   être rallongé même d’une journée sans le vote d’une loi. Or en cas de vote d’une loi, dans son rôle de contrôle a priori, le conseil constitutionnel saisi, ne permettra pas une rallonge de la date au nom de la même règle qui l’avait poussé à déclarer la loi inconstitutionnelle pour cause de violation d’une clause intangible relative à la durée. 

Si le Conseil constitutionnel se déclare incompétent en laissant appliquer la volonté souveraine du pouvoir constituant, cela signifierait que la date du scrutin sera reportée au 15 décembre 2024. Précisons que c’est le scrutin qui a été reporté dans les dispositions de la nouvelle loi. L’élection n’a pas été annulée.

Or, par rapport au scrutin qui a été reporté, le conseil constitutionnel a déjà donné une décision définitive concernant la liste des candidats retenus. Cette décision n’est pas susceptible de recours. 
Ce qui signifie que le Conseil constitutionnel ne pourra pas revenir sur une telle décision au moment où le souhait du Président Macky Sall est d’ouvrir la liste et y inclure d’autres candidats et peut-être en sortir d’autres en tenant compte des revendications et appréhensions. 

Si par contre un nouveau processus devrait être enclenché pour pouvoir organiser l’élection du 15 décembre dans des conditions inclusives et transparentes. Il faudra faire table rase de tout ce qui a été fait jusqu’ici en retournant à l’Assemblée nationale et voter de nouvelles lois qui entre autres, rendront inopérantes les décisions définitives du conseil constitutionnel. 
Tout en précisant que ce même Conseil pourra être saisi pour un contrôle a priori sur une loi touchant ses prérogatives et ses décisions avant qu’elle n’entre en vigueur à travers sa promulgation. Sera-t-elle capable de se faire hara-kiri ? Irons-nous vers l’invocation des pouvoirs exceptionnels du Président de la République en cas de crise qu’un revirement de jurisprudence du Conseil pourrait engendrer sur la limitation des prérogatives du pouvoir constituant dérivé ?

En dehors de ces aspects liés au processus électoral, le dialogue qui sera ouvert ne pourra en aucune manière contenter tout le monde. 

Les 44 recalés n’ont pas les mêmes objectifs que les 20 candidats retenus. Ces derniers n’accepteront évidemment pas de voir leur passage aux différents filtres être remis en question. Les recalés non plus n’auront pas fait toutes ces réclamations motivées au point d’être désignés par le pouvoir en place comme étant une des raisons du report, pour ne pas être pris en compte. 
Sans compter toutes les velléités de discussions souterraines et bilatérales devant conduire à des conditionnalités qui seront entérinées en dehors du dialogue global. 

Le Président Macky Sall a mis ce pays dans une impasse incroyable au moment où les candidats étaient prêts à faire campagne et les électeurs prêts à voter à l’issue d’une campagne électorale encadrée par des offres programmatiques.

Il a ignoré le débat entre candidats et ce rendez-vous avec le peuple pour tout ramener à lui et essayer d’être le maître du jeu dans une série de forcing habillée par une demande constante à aller vers le dialogue. 

Pour l’instant c’est son « je » qui a décidé de mettre notre pays dans une situation d’instabilité et d’insécurité juridique sans précédent. 

Il n’a pas à chercher à tirer son épingle du jeu en promettant monts et merveilles. Il doit partir conformément aux pertinentes dispositions de notre constitution revêtues d’une clause intangible.

La durée du mandat du Président de la République est de cinq ans (art 27 de la constitution de la République sénégalaise). L’article 103 précise que cette durée ne peut être révisée. 

Par conséquent, le Président Macky Sall n’a pas le droit de faire 5 ans et un autre jour. Il veut en faire au moins 300 de plus. 

Inacceptable !

Tous les démocrates de ce pays doivent se mobiliser pour l’en empêcher. 

Touba : Les Baye Fall annoncent leur opposition aux manifestations politiques

À Touba, les membres de la confrérie des Baye Fall ont déclaré leur ferme opposition à toute manifestation politique, en réponse à l’appel du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha, qui a exprimé son opposition à toute activité politique dans la ville sainte et ses environs.

Dans une intervention récente, les Baye Fall ont organisé une patrouille dans les rues de Touba, armés de machettes, de bâtons et d’autres armes blanches, afin de dissuader tout manifestant potentiel. Ils assurent ainsi la surveillance stricte du « Ndiguel » (consigne) du Khalife général des Mourides, qui proscrit toute manifestation politique dans la région.

Cette déclaration des Baye Fall intervient dans un contexte où les tensions politiques sont vives au Sénégal, notamment en raison du report de l’élection présidentielle. Les autorités religieuses jouent un rôle important dans la gestion de ces tensions, appelant souvent à la paix et à la non-ingérence politique dans les zones religieuses telles que Touba.

L’opposition des Baye Fall aux manifestations politiques soulève des questions sur les limites de l’expression politique dans la région et met en lumière le rôle des autorités religieuses dans la régulation des activités politiques.

Révélations Explosives: Boubacar Camara dénonce les manœuvres politiques

Dans une interview exclusive accordée à Maimouna Ndour Faye, diffusée le mardi 13 février 2024, le Président du Parti Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax, Boubacar Camara, a levé le voile sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Ses déclarations ont éclairé d’une lumière crue les coulisses de la politique sénégalaise, révélant un tableau troublant de manœuvres politiques et de calculs de pouvoir.

M. Camara a d’abord souligné que lorsqu’il évoquait la possibilité d’un report, il le faisait dans un esprit de prévoyance et de consensus avec tous les acteurs concernés. Cependant, il a fermement condamné le report unilatéral orchestré par le Président Macky Sall, affirmant que cela violait la Constitution et ôtait toute légitimité au chef de l’État à partir du 2 avril.
Le candidat à la présidentielle a ensuite révélé l’existence d’un complot ourdi par des politiciens influents, visant à reporter l’élection pour écarter les candidats qui n’avaient pas participé aux dialogues politiques antérieurs. Cette manoeuvre, selon M. Camara, témoigne d’une volonté de maintenir le pouvoir entre un cercle restreint de politiciens, aux dépens d’une réelle alternance démocratique.
L’évocation des « Mastodons » politiques, tels que le PS, l’AFP, le PDS et l’APR, a soulevé une autre révélation de M. Camara : aucun de ces partis n’avait de candidat parmi les 20 en lice. Cette absence de représentation souligne, selon lui, la peur de ces partis face à une reconfiguration politique qui pourrait les exclure du pouvoir.
Enfin, M. Camara a déclaré qu’il ne participerait qu’au dialogue organisé par le conseil constitutionnel après avoir rejeté la décision de reporter les élections. Cette position démontre son engagement envers la démocratie et son refus de cautionner des manoeuvres politiques jugées anti-démocratiques.
Les révélations de Boubacar Camara s’ajoutent à un ensemble de critiques et de doutes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral au Sénégal. Elles soulignent l’importance cruciale de la vigilance démocratique et de la transparence dans le fonctionnement des institutions politiques pour garantir l’intégrité du processus électoral et le respect des principes démocratiques fondamentaux.

M. Coly

Abdou Diouf : Un appel à la préservation de la Démocratie Sénégalaise

Depuis son départ du pouvoir le 1er avril 2000, Abdou Diouf, l’ancien président du Sénégal, a maintenu une réserve prudente vis-à-vis de la vie politique de son pays, se conformant ainsi à la tradition républicaine initiée par son prédécesseur, le président Léopold Sédar Senghor. Toutefois, face à la crise institutionnelle actuelle qui secoue le Sénégal, Abdou Diouf a jugé nécessaire de sortir de sa réserve.

Dans une déclaration récente, Abdou Diouf exprime son profond regret de devoir rompre son serment de rester en retrait de la politique sénégalaise. Il affirme que la lettre commune publiée avec l’ancien président Abdoulaye Wade a été mal interprétée, précisant que le Conseil constitutionnel, dont il a lui-même contribué à la création en 1992, demeure le gardien incontournable de la démocratie et des institutions du pays.

Il enjoint ainsi le peuple sénégalais, la classe politique et les dirigeants à faire preuve de retenue et d’intégrité en respectant scrupuleusement les dispositions de la Constitution, tout en préservant les libertés publiques chèrement acquises dans la construction de la démocratie sénégalaise.

Abdou Diouf renouvelle également son affection et sa reconnaissance envers le peuple sénégalais, soulignant l’importance de la confiance placée en lui pendant ses longues années de service à la nation.

Cette prise de parole de l’ancien président intervient dans un contexte de crise politique et institutionnelle au Sénégal, marquée par des tensions croissantes liées au calendrier électoral et à la durée du mandat présidentiel. Son intervention vise à apaiser les esprits et à rappeler l’importance cruciale du respect des institutions démocratiques pour la stabilité et le progrès du pays.

Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, les paroles d’Abdou Diouf résonnent comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. En appelant au respect des institutions et à la retenue de tous les acteurs politiques, l’ancien président rappelle que la démocratie est un héritage précieux qui doit être protégé à tout prix.

Il reste à voir dans quelle mesure cette intervention influencera le cours des événements au Sénégal. Mais une chose est certaine : Abdou Diouf a une fois de plus démontré qu’il demeure un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même après avoir quitté le pouvoir il y a plus de deux décennies.

Mission de Diplomatie Parlementaire de la CEDEAO sur la Situation Préélectorale au Sénégal: Appel au Dialogue et à la Stabilité

Une délégation du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a mené une mission de diplomatie parlementaire au Sénégal les 12 et 13 février 2024, dans un contexte de tensions politiques croissantes suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

La délégation, dirigée par le Président du Parlement de la CEDEAO, le Très Honorable Dr. Sidie Mohamed Tunis, a rencontré diverses parties prenantes, y compris des représentants gouvernementaux, des groupes parlementaires, des acteurs de la société civile et des candidats à l’élection présidentielle. L’objectif principal de la mission était d’apporter une contribution à la préservation de la stabilité et du processus démocratique au Sénégal.

Après des consultations approfondies, la délégation a formulé des recommandations clés :

Appel à la Non-violence : La délégation a appelé à la retenue et à la non-violence de toutes les parties prenantes, soulignant l’importance de résoudre les différends de manière pacifique et constructive.

Priorité à l’Intérêt National : Il a été souligné que l’intérêt supérieur du Sénégal doit être placé au-dessus de toute considération partisane, avec un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect de la Constitution.

Dialogue Politique Inclusif : La délégation a encouragé toutes les parties à engager un dialogue politique national inclusif, impliquant tous les acteurs politiques et sociaux pertinents, afin de parvenir à des solutions consensuelles et de créer un environnement propice à des élections libres et équitables.

Soutien de la CEDEAO : La délégation a recommandé que la Commission de la CEDEAO envoie une mission conjointe avec le Parlement de la CEDEAO pour faciliter le dialogue politique national et soutenir le processus électoral au Sénégal.

Le Parlement de la CEDEAO réaffirme son engagement envers la stabilité et la démocratie au Sénégal, soulignant l’importance de préserver ces valeurs fondamentales pour la région Ouest-Africaine dans son ensemble. La mission de diplomatie parlementaire a été un pas important vers la résolution des tensions politiques au Sénégal et vers la promotion d’un processus électoral transparent et inclusif.

    Report de la présidentielle : Aar Sunu Election appelle à la mobilisation pour le respect du calendrier électoral

    Le collectif Aar Sunu Élection a annoncé le report de sa marche silencieuse prévue initialement ce mardi à 15 heures. Cette décision fait suite à l’interdiction de la manifestation par le préfet de Dakar, craignant des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens. Face à cette situation, la Plateforme, regroupant des organisations de la société civile, s’est réunie pour déterminer un nouveau calendrier après des discussions étroites avec le préfet.

    Ainsi, lors d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place, les membres d’Aar Sunu Election ont informé que la marche aura lieu le samedi 17 février 2024 à partir de 11 heures, avec comme itinéraire SIPRES rond-point Liberté 6.

    À cette occasion, Aar Sunu Election lance un appel à la mobilisation des Sénégalais de l’intérieur du pays et de la diaspora pour exprimer leur opposition à la réforme constitutionnelle prolongeant le mandat de Macky Sall.

    La décision de reporter la marche témoigne de la volonté du collectif de respecter les décisions des autorités tout en continuant à défendre ses revendications de manière pacifique et démocratique. Cette mobilisation vise à maintenir la pression sur les autorités et à rappeler l’importance du respect du calendrier électoral pour garantir des élections libres, justes et transparentes.

    Aar Sunu Election affirme ainsi son engagement en faveur de la démocratie et de l’État de droit, et invite tous les citoyens soucieux de l’avenir du pays à se joindre à cette mobilisation pacifique le samedi 17 février pour faire entendre leur voix et défendre leurs droits démocratiques.

    Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester

    Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.

    Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.

    Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.

    L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.

    La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.

    Madiambal Diagne clarifie les audios circulant sur les réseaux sociaux: « Tant pis si certains idiots… »

    Ces derniers jours, des enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux, attribués à Madiambal Diagne. Cependant, l’intéressé a tenu à mettre les choses au clair ce mardi, en démentant formellement être l’auteur de ces enregistrements.

    Dans une déclaration publique, Madiambal Diagne a déclaré : « Des audios circulent depuis quelques jours à travers les réseaux sociaux. Les personnes qui me connaissent savent bien que ce n’est pas ma voix. Aussi, on peut quand-même mesurer que j’ai un meilleur niveau intellectuel que la personne qui y parle. Tant pis si certains idiots voudraient croire que c’est la voix de Madiambal Diagne. Ils doivent au moins admettre que j’ai le courage de mes idées. »

    Cette réaction vient dissiper toute confusion quant à l’implication de Madiambal Diagne dans ces enregistrements et met en lumière son engagement envers l’intégrité intellectuelle et la clarté dans ses positions. Il souligne également son refus de se laisser entraîner dans des manipulations médiatiques.

    Il est essentiel de rester vigilant face à la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et de toujours chercher des sources fiables pour confirmer la véracité des informations.

    Thierno Alassane Sall critique Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et appelle à la vérité pour la paix

    Thierno Alassane Sall, ancien ministre sénégalais et figure politique éminente, a vivement critiqué les anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pour leurs positions sur le dialogue et l’amnistie. Dans une déclaration poignante, il a souligné l’assassinat impuni de Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel, qualifiant ce crime d’odieuse tache dans l’histoire politique du Sénégal.

    Sall a accusé les précédents dialogues et lois d’amnistie d’avoir permis à leurs commanditaires de piller l’État et la République. Il a déploré que ces initiatives n’aient pas favorisé un véritable progrès, mais aient plutôt conduit au pillage à grande échelle du pays.

    Il a également critiqué le manque de compassion envers les migrants qui risquent leur vie en mer, soulignant que les anciens dirigeants n’ont pas entendu leurs cris de détresse.

    Sall a pointé du doigt une « démocratie de l’impunité » où les mêmes acteurs politiques, d’hier et d’aujourd’hui, cherchent à maintenir un système injuste. Il a également accusé Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, ainsi que Macky Sall, de collaborer dans leurs ambitions personnelles et claniques, au détriment de la Constitution et de la justice équitable.

    Pour Sall, le véritable dialogue et la paix ne peuvent être atteints que par la vérité et le respect de la Constitution. Il a souligné que le 3 avril 2024 aurait dû être un nouveau départ, marqué par la libération des prisonniers injustement détenus et la restauration de la justice équitable. Cependant, il a exprimé sa crainte que les accords en cours n’aboutissent à une impunité généralisée.

    En conclusion, Sall a réaffirmé que les conditions d’un dialogue sincère et inclusif exigent le respect de la Constitution et le départ de Macky Sall. Il a mis en garde contre une paix illusoire qui ne repose pas sur la vérité, soulignant que la véritable paix doit être fondée sur la justice et la transparence.

    Une foule immense accompagne les leaders de la coalition « Diomaye Président » lors d’une campagne électorale dynamique à HLM

    La vidéo de l’événement montre une foule enthousiaste et dynamique, manifestant son soutien aux leaders de la coalition « Diomaye Président » et exprimant son désir de changement et de progrès.

    La distribution de spécimens aux résidents des HLM au nom de la coalition « Diomaye Président » témoigne de l’engagement des leaders à toucher directement les électeurs et à gagner leur confiance pour les prochaines élections.

    Cette campagne électorale intense reflète l’importance cruciale des HLM en tant que bastion politique et démontre la détermination des leaders de la coalition « Diomaye Président » à mobiliser un large soutien populaire.

    Plainte contre l’État du Sénégal devant la cour de justice de la CEDEAO pour coupure d’internet

    Cette plainte, déposée le 31 janvier 2024, vise à obtenir des mesures provisoires pour protéger le public sénégalais contre de nouvelles coupures d’internet lors de la prochaine élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. Les coupures d’internet pendant cette période électorale compromettraient la capacité des électeurs à accéder à des informations cruciales sur les candidats et le déroulement du scrutin, mettant ainsi en péril la transparence et l’intégrité du processus électoral.

    Dans le cadre de cette action juridique, les requérants sont représentés par un groupe d’avocats, dont Djibril Welle, Padraig Hughes, Sabah A, Amrit Singh et Mojirayo Ogunlana Oluwatoyin. Ils demandent à la Cour de justice de la CEDEAO de condamner l’État du Sénégal pour avoir violé le droit à la liberté d’expression et d’ordonner des mesures provisoires pour garantir qu’aucune coupure d’internet ne sera imposée avant et pendant la prochaine élection présidentielle.

    Crises politiques au Sénégal : Les députés de la CEDEAO discutent avec le président de l’Assemblée nationale

    Le report de l’élection présidentielle au Sénégal a suscité des préoccupations au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), poussant des députés de l’organisation régionale à engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop.

    Cette rencontre, qui a eu lieu hier lundi, a été l’occasion pour les députés de la CEDEAO, sous la direction de Mohamed Tunis Sidie, président du parlement communautaire, d’explorer les raisons des récentes tensions politiques survenues au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle et aux événements qui ont suivi.

    Selon des sources de l’Agence de presse sénégalaise (APS) citées par Senego, cette mission s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 40 de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO, concernant les relations extérieures et la diplomatie parlementaire.

    L’objectif de la mission est de recueillir des informations pertinentes sur la situation politique actuelle au Sénégal afin de formuler des recommandations aux autorités de la CEDEAO, aux autorités sénégalaises et à toutes les parties prenantes. Ces recommandations visent à promouvoir le maintien de la stabilité politique et de la cohésion sociale dans le pays.

    Il est crucial pour la CEDEAO de suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal, un pays considéré comme un acteur clé dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. Les efforts visant à résoudre les tensions et à favoriser le dialogue entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour éviter une escalade de la crise et préserver la démocratie dans la région.

    Cette mission de la CEDEAO témoigne de l’importance accordée par l’organisation régionale à la résolution des crises politiques et à la promotion de la bonne gouvernance dans ses États membres. Espérons que les recommandations formulées contribueront à apaiser les tensions et à restaurer la confiance dans le processus démocratique au Sénégal.

    Réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall : Une médiation réussie

    Selon des informations rapportées par L’Obs, l’architecte renommé Pierre Goudiaby Atépa aurait entamé un processus de réconciliation avec le Président Macky Sall, marquant ainsi un tournant dans leurs relations tumultueuses. Cette démarche aurait été initiée au cours du mois de janvier, avec l’intervention de l’avocat Robert Bourgi en tant que médiateur.

    Atépa aurait choisi Robert Bourgi pour transmettre un message de réconciliation au Président, malgré les tensions antérieures qui les ont opposés, notamment lorsque Macky Sall l’a qualifié d’escroc lors d’un Conseil présidentiel en novembre 2023.

    Grâce à cette médiation réussie, Atépa aurait même surnommé Bourgi « Kissinger », en référence à Henry Kissinger, célèbre diplomate et lauréat du Prix Nobel de la paix en 1973. Il est rapporté que ce surnom aurait également été utilisé par Macky Sall pour évoquer son « ami » Robert.

    Les efforts de médiation entre Atépa et Macky Sall ont permis d’ouvrir la voie à des discussions entre le Président et l’opposant Ousmane Sonko, dans le cadre de la crise politique actuelle qui secoue le pays.

    Cependant, malgré le succès de la médiation, des tensions semblent subsister entre Atépa et Bourgi. En effet, selon la même source, Bourgi aurait été mécontent du fait qu’Atépa ait partagé les détails de son audience avec Macky Sall sans reconnaître pleinement son rôle dans le processus de réconciliation.

    Cette tentative de réconciliation entre Pierre Goudiaby Atépa et Macky Sall marque un pas important vers l’apaisement des tensions politiques au Sénégal. Cependant, elle soulève également des questions sur les dynamiques complexes et parfois contradictoires qui sous-tendent les relations entre les acteurs politiques et leurs médiateurs dans le pays.

    Karim Wade : « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall »

    Dans une déclaration récente, Karim Wade, ancien ministre sénégalais et potentiel candidat à la prochaine élection présidentielle, a exprimé son soutien à Ousmane Sonko, actuellement détenu, et a appelé à sa libération rapide.

    Voici en intégralité le post de Karim Wade :

    « Je viens d’apprendre qu’Ousmane Sonko est en négociation avec le Président Macky Sall en vue de sa prochaine libération et de celle des personnes emprisonnées avec lui.

    Je félicite toutes les personnes, qui depuis maintenant 8 mois qu’il est en prison, officient sans relâche et dans la plus grande discrétion pour sa libération: Pierre Goudiaby Atepa, Alioune Tine, Seydi Gassama, Boubacar Camara et d’autres.

    Je suis impatient que nous puissions nous affronter dans la sérénité lors de l’élection présidentielle du 15 décembre prochain dans un scrutin démocratique, ouvert, inclusif et transparent afin que les Sénégalais puissent choisir le meilleur d’entre nous pour présider aux destinées du Sénégal. »

    Cette déclaration de Karim Wade intervient dans un contexte où les spéculations sur une possible négociation entre Ousmane Sonko et le Président Macky Sall pourraient influencer le paysage politique sénégalais. La libération de Sonko est largement soutenue par certains acteurs politiques et défenseurs des droits de l’homme, tandis que d’autres expriment leur scepticisme quant à l’impact de telles négociations sur la stabilité politique du pays.

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