Thierno Alassane Sall maintient sa campagne électorale malgré le report de l’élection présidentielle

Malgré la décision surprise du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral et de reporter l’élection présidentielle au Sénégal, Thierno Alassane Sall reste déterminé et annonce qu’il poursuivra sa campagne électorale dès ce dimanche.

« Battre Campagne avec Ceux qui Défendent la Constitution »

Sur son compte, le candidat à la présidentielle de 2024 a déclaré : « Je lance ma campagne électorale demain, à Dakar, avec les candidats qui ont choisi de défendre la Constitution. » Cette déclaration souligne sa volonté de maintenir le cap malgré les développements récents dans le pays.

« Rendez-vous au Pont Saint-Lazare »

Thierno Alassane Sall a donné rendez-vous à ses partisans et aux citoyens intéressés au Pont Saint-Lazare, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), à partir de 15 heures. Ce lieu devrait être le point de départ de sa campagne électorale, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique.

Réactions Anticipées et Diversité d’Opinions :

La décision de Thierno Alassane Sall de maintenir sa campagne électorale peut susciter diverses réactions au sein de la classe politique et de la population. Alors que certains pourraient saluer son engagement en faveur de la démocratie, d’autres pourraient exprimer des préoccupations quant à la stabilité et à la légitimité du processus électoral dans ce contexte particulier.

Incidence sur le Contexte Politique :

Le choix de Thierno Alassane Sall de continuer la campagne en dépit du report de l’élection présidentielle pourrait influencer la dynamique politique au Sénégal, mettant en évidence la diversité des opinions et des stratégies parmi les candidats et les partis politiques. Les réactions futures des autres acteurs politiques et de la population aideront à éclairer davantage l’impact de cette décision sur le paysage politique sénégalais.

Khalifa Sall opposé au report de l’élection Présidentielle : Appel à la défense de la démocratie

Khalifa Sall, candidat de Taxawu Senegal à l’élection présidentielle, maintient son opposition ferme à un report du scrutin. Dans une déclaration récente, il exprime sa conviction que les Sénégalais sont déterminés à défendre leur démocratie, malgré les défis et les sacrifices déjà consentis.

« Centaines de Morts et Détenus Politiques : Un Prix Lourd pour la Démocratie »

Khalifa Sall souligne le lourd tribut payé par le peuple sénégalais depuis 2021, avec des centaines de morts et plus de 1 000 détenus politiques dans la lutte contre un troisième mandat et pour des élections inclusives. Il rappelle que la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans cette lutte doit servir de motivation pour ne pas renoncer à la défense de la démocratie.

« Dépasser les Clivages et Unir les Forces pour Sauver la Démocratie »

L’ancien maire de Dakar appelle à dépasser les « clivages crypto personnels » et à s’unir pour sauver la démocratie. Il met en avant l’importance de l’unité face aux enjeux actuels et encourage tous les acteurs politiques à œuvrer ensemble pour préserver les principes démocratiques du pays.

Réactions Prévisibles et Impact sur le Débat Politique :

La position de Khalifa Sall contribue à la diversité des opinions sur la question du report de l’élection présidentielle. Son appel à la mobilisation en faveur de la démocratie pourrait influencer l’opinion publique et intensifier les débats politiques.

Report de l’Élection Présidentielle : Validation de la Proposition de Loi du PDS par le bureau de l’Assemblée Nationale

Le bureau de l’Assemblée Nationale du Sénégal vient de valider la proposition de loi présentée par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant à reporter l’élection présidentielle de 2024. Cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau, tenue ce samedi à 10 heures.

Le bureau de l’Assemblée Nationale a examiné la proposition de loi soumise par le PDS, demandant le report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Après délibération, la proposition a été validée, marquant une étape importante dans le processus de modification du calendrier électoral.

Suite à la validation de la proposition de loi, la conférence des présidents a été convoquée pour lundi 5 février. Cette instance jouera un rôle crucial dans la planification et l’organisation des étapes suivantes du processus de report de l’élection présidentielle.

Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le report annoncé par le Président Macky Sall, suscitant des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Le report de l’élection présidentielle a été justifié par des préoccupations liées au processus électoral et à la nécessité de créer un cadre propice à des élections transparentes et crédibles.

La validation de la proposition de loi par le bureau de l’Assemblée Nationale représente une étape cruciale dans le processus de gestion de la crise politique actuelle. Les délibérations et les décisions ultérieures de la conférence des présidents seront attentivement suivies, car elles façonneront le nouveau calendrier électoral et détermineront les étapes à venir dans le déroulement de l’élection présidentielle.

La CEDEAO exprime sa préoccupation et appelle à accélérer le processus pour fixer une nouvelle date d’Élection

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé sa préoccupation face au report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février 2024. Dans un communiqué, la CEDEAO prend note de la décision du Président Macky Sall et appelle les autorités compétentes à accélérer les processus en vue de fixer une nouvelle date pour les élections.

La commission régionale encourage l’ensemble de la classe politique sénégalaise à donner la priorité au dialogue et à la collaboration pour assurer la tenue d’élections transparentes, inclusives et crédibles. Alors que le pays fait face à des bouleversements politiques, la CEDEAO souligne l’importance de la coopération entre les différentes parties prenantes pour maintenir la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

La CEDEAO a également salué le Président Macky Sall pour avoir maintenu sa décision antérieure de ne pas briguer un autre mandat. Elle l’encourage à continuer de défendre et de protéger la longue tradition démocratique du Sénégal. Cette déclaration de soutien vise à reconnaître l’engagement du Président en faveur de la stabilité politique et de la transition pacifique du pouvoir.

La commission de la CEDEAO se dit attentive à la situation politique au Sénégal et reste impliquée dans le suivi des développements entourant le processus électoral. En exprimant sa préoccupation, elle souligne l’importance de maintenir les principes démocratiques et la stabilité dans la région ouest-africaine.

La réaction de la CEDEAO souligne l’importance de la stabilité politique et de la démocratie dans la région, tout en encourageant le Sénégal à accélérer le processus électoral pour fixer rapidement une nouvelle date d’élection présidentielle.

Y en a Marre Réagit au Report de la Présidentielle : « Le Président Macky Sall a Violé la Constitution »

Le mouvement citoyen sénégalais Y en a Marre a réagi vigoureusement au report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, qualifiant la décision du Président Macky Sall de violation flagrante de la Constitution. Dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), les membres du mouvement, dont Aliou Sané, expriment leur désapprobation face à cette décision.

Le communiqué de Y en a Marre soutient que le Président Macky Sall a une fois de plus foulé aux pieds la charte fondamentale du pays en abrogeant le décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024. Ils comparent cette violation à la controverse autour de la troisième candidature du Président, à laquelle le peuple sénégalais s’était opposé.

Le mouvement Y en a Marre appelle le Conseil constitutionnel à clarifier sa responsabilité dans ce report. Ils soulignent que le Président Macky Sall a indiqué avoir consulté le Président du Conseil constitutionnel avant de prendre cette décision. Ils interrogent si le Conseil a donné son accord à cette décision qu’ils considèrent comme illégale et illégitime. Y en a Marre estime que le Conseil constitutionnel doit refuser d’être instrumentalisé par les acteurs politiques et doit s’engager dans la voie de la démocratie.

Le mouvement considère que le Conseil constitutionnel a une responsabilité historique et doit refuser d’être soumis aux caprices du Président. Ils exhortent l’institution à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République, en soulignant l’importance de garantir l’État de droit.

Y en a Marre appelle également le Conseil constitutionnel à s’affranchir du pouvoir exécutif, à prendre ses responsabilités, et à faire respecter l’indépendance du processus électoral. Ils mettent en avant le rôle crucial de l’institution dans la préservation de la démocratie au Sénégal.

La réaction vigoureuse de Y en a Marre s’inscrit dans le contexte d’une situation politique tendue au Sénégal, marquée par des contestations et des débats autour du processus électoral et du respect de la Constitution.

Aly Ngouille Ndiaye Affirme : « J’irai au dialogue et je ne battrai pas campagne »

Le ministre de l’Intérieur et membre du gouvernement sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, fait une déclaration inattendue en annonçant qu’il participera au dialogue national et qu’il ne mènera pas de campagne électorale.

Aliou Mamadou Dia (PUR) appelle à la résistance : « Il faut rester debout et se battre pour faire face à Macky Sall »

Réagissant au contexte politique tendu après le report de l’élection présidentielle, Aliou Mamadou Dia, candidat du PUR, lance un appel à la résistance et exhorte ses partisans à rester debout pour faire face au président Macky Sall.

Déthié Fall Appelle au Début de la Campagne : « Demain, Nous Serons Sur le Terrain »

Dans une réaction rapide au contexte politique actuel suite au report de l’élection présidentielle, Déthié Fall, candidat à la magistrature suprême, annonce avec fermeté le début de sa campagne dès demain et invite tous les candidats à en faire de même.

Anta Babacar Répond à Macky Sall : « Il ne peut pas nous empêcher d’aller aux élections »

Dans une réaction ferme et déterminée au report de l’élection présidentielle annoncé par le président Macky Sall, Anta Babacar, figure éminente de l’opposition, affirme avec conviction que le chef de l’État ne peut pas empêcher le peuple sénégalais d’exprimer sa volonté à travers des élections.

Anta Babacar Répond à Macky Sall : "Il ne peut pas nous empêcher d'aller aux élections"

La réaction de Kéba Kanté : Une victoire démocratique pour le PDS et le Sénégal

La déclaration de Kéba Kanté suite au report de l’élection présidentielle au Sénégal est empreinte de satisfaction et de conviction envers la démocratie. Pour lui, la décision démontre que le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) reste un grand parti, profondément attaché aux principes démocratiques.

Kéba Kanté souligne que le PDS a utilisé les voies de la démocratie pour remporter une victoire significative sans recourir à la violence ni causer de préjudice à la population sénégalaise. Cette approche démocratique témoigne de la maturité politique du PDS et de son engagement envers les principes fondamentaux de la démocratie.

Il insiste sur le caractère historique de l’union entre l’opposition et le pouvoir, une première dans l’histoire du Sénégal. Cette collaboration vise à éclaircir des accusations graves portées contre les membres du Conseil constitutionnel. Selon Kéba Kanté, cette unité renforce la crédibilité des institutions et réaffirme l’importance de la transparence dans le processus électoral.

La déclaration exprime une profonde gratitude envers Dieu pour cette victoire démocratique. Kéba Kanté souligne que le combat ne fait que commencer, rappelant aux militants du PDS que leur objectif ultime est d’installer le Président Karim Wade au Palais.

Kéba Kanté conclut en soulignant que cette décision marque un tournant dans l’histoire politique du Sénégal. Il estime que le pays est en marche vers un avenir démocratique fortifié, où la collaboration entre les forces politiques contribuera à renforcer les fondements de la démocratie.

La déclaration de Kéba Kanté transmet un message d’espoir et de renouveau politique au Sénégal. Elle souligne l’importance de la démocratie, de l’unité nationale et de la transparence pour bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Les prochains développements seront suivis avec attention, alors que le pays continue son parcours vers des élections justes et équitables.

Khalifa Sall dénonce un « Coup d’État Constitutionnel » suite au Report de la Présidentielle

Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, a vivement réagi au report de l’élection présidentielle décidé par le Président Macky Sall. Selon Khalifa Sall, cette décision constitue un « coup d’État constitutionnel », dénonçant l’absence de base légale pour un tel acte unilatéral.

Dans une déclaration ferme, Khalifa Sall accuse le Président Macky Sall d’avoir porté un « coup violent » à la démocratie sénégalaise en abrogeant le décret convoquant le collège électoral. Il estime que cette action s’inscrit dans une tendance du président actuel à saper les fondements de la démocratie pour consolider son pouvoir.

Khalifa Sall rappelle que la République est une entité constitutionnelle dont les piliers résistent au temps et sont renforcés par les générations successives. Il souligne le désir du pouvoir actuel de favoriser des destinées individuelles au détriment du destin national.

Face à cette situation, Khalifa Sall appelle toutes les forces vives de la nation à s’unir contre ce qu’il qualifie de « forfaiture ». Il souligne la nécessité de dresser des barricades contre ce qu’il perçoit comme une tentative de « monarchisation » du pays.

Dans son appel, Khalifa Sall exhorte à une mobilisation collective pour mettre fin aux dérives du pouvoir et replacer le pays sur la trajectoire démocratique qu’il ne devrait jamais abandonner. Il met en garde contre toute tentative de dévier des principes républicains fondamentaux.

L’annonce du report de l’élection présidentielle a suscité des réactions variées, et la position de Khalifa Sall reflète l’inquiétude croissante quant à la direction politique du pays. La mobilisation des forces politiques et civiles sera cruciale dans les jours à venir pour définir le cours des événements au Sénégal.

Sénégal : Jubilation au PDS et chez les candidats «spoliés» suite au report de la présidentielle

La décision du Président sénégalais, Macky Sall, de reporter l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, a été accueillie par des scènes de jubilation à la permanence du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et parmi les candidats « spoliés », réunis pour célébrer cette annonce inattendue.

Les partisans du PDS se sont réunis en grand nombre à la permanence Mamadou Lamine Badji pour manifester leur soutien à la décision du Président Macky Sall. Des personnalités politiques de premier plan telles que Cheikh Tidiane Gadio et Mamadou Diop Decroix étaient présentes, partageant la satisfaction générale.

À l’entrée de la permanence, l’ambiance était festive, avec des sons de tam-tams et des chants de gloire dédiés à Karim Wade. Les partisans ont exprimé leur joie face à cette décision, considérée comme un moyen de restaurer la cohésion sociale dans le pays.

Les candidats « spoliés », notamment Cheikh Tidiane Gadio et Mamadou Diop Decroix, ont exprimé leur satisfaction lors de ce rassemblement. Mohamed Ben Diop, porte-parole du groupe, a salué la « victoire éclatante » et a rendu hommage aux millions de Sénégalais qui ont soutenu leur lutte pour l’inclusion.

Les responsables du PDS ont lancé un appel solennel à toutes les forces démocratiques pour renforcer l’unité. Ils ont souligné l’importance de garantir que le pays soit gouverné par des règles démocratiques indiscutables.

Mohamed Ben Diop a souligné l’injustice perçue dans l’éviction de Karim Wade du scrutin, déclarant que le Conseil constitutionnel ne pouvait pas organiser un scrutin sous des conditions ne respectant pas la démocratie sénégalaise. Il a appelé à des enquêtes sur la nationalité de tous les candidats.

Le PDS avait déposé une proposition de loi portant sur le report de la présidentielle à l’Assemblée nationale. Cette proposition vise à examiner les conditions d’exclusion de Karim Wade et les allégations de corruption contre certains juges du Conseil constitutionnel.

Alors que le Sénégal traverse cette période de changements politiques, l’unité, la démocratie et la justice restent au cœur des revendications des partisans du PDS et des candidats « spoliés ». L’avenir politique du pays demeure incertain, mais ces développements s’annoncent comme un chapitre clé dans l’histoire politique du Sénégal.

La Présidentielle Sénégalaise 2024 : Report, réactions et enjeux à venir

La décision inattendue du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle sénégalaise initialement prévue le 25 février 2024 a créé une onde de choc à travers le pays. Cette annonce, faite lors d’une allocution télévisée le samedi 3 février, a ouvert la voie à une série de réactions diverses et à des questions cruciales sur l’avenir politique du Sénégal.

Dans son discours, le chef de l’État a justifié le report en soulignant des préoccupations liées à la double nationalité de certains candidats, en particulier celle de Karim Wade. Le Conseil constitutionnel avait exclu ce dernier du scrutin en raison de cette question, déclenchant une série de contestations et de manifestations.

La classe politique sénégalaise a réagi de manière diverse à cette annonce. Si certains partis d’opposition ont salué la décision comme une opportunité de corriger des dysfonctionnements présumés dans le processus électoral, d’autres l’ont qualifiée de manœuvre politique visant à prolonger le mandat présidentiel de Macky Sall.

Des organisations de la société civile ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de ce report sur la stabilité politique du pays. Des appels à la vigilance et à la préservation de l’ordre démocratique ont émergé, et des manifestations citoyennes ont commencé à se former dans certaines régions.

La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, en réaction à l’éviction de Karim Wade, soulève des questions sur les implications juridiques et institutionnelles. Certains juristes estiment que cela pourrait créer un précédent dans l’histoire politique du Sénégal.

Une des principales inquiétudes réside dans le fait qu’aucune nouvelle date pour l’élection n’a été annoncée. Des voix s’élèvent pour demander une clarification rapide afin de restaurer la confiance dans le processus électoral et d’apaiser les tensions grandissantes.

Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la transmission d’informations objectives et équilibrées pendant cette période sensible. Les observateurs internationaux suivent de près les développements et appellent à un processus électoral transparent et inclusif.

L’image du Sénégal en tant que bastion de la stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest est mise à l’épreuve. Les répercussions de cette crise politique pourraient s’étendre au-delà des frontières nationales et affecter la perception du pays sur la scène internationale.

La proposition du Président Macky Sall d’engager un dialogue national a suscité des réponses mitigées. Certains y voient une opportunité de résoudre les tensions politiques, tandis que d’autres considèrent cette initiative comme un moyen de consolider le pouvoir en place.

Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques incertaines, l’attente d’un nouveau chapitre dans son histoire démocratique demeure palpable. La manière dont les différents acteurs réagiront dans les jours et les semaines à venir façonnera l’avenir politique du pays.

Umaro Sissoco Embalo félicite Macky Sall pour la décision de reporter la Présidentielle

Le président Umaro Sissoco Embalo a exprimé ses félicitations à Macky Sall après la décision de ne pas tenir l’élection présidentielle à la date prévue du 25 février. À travers un message sur les réseaux sociaux, Embalo a salué cette « sage décision » prise le 3 février après des consultations.

Selon le président guinéen, cette décision ouvre la voie à des élections futures qui seront « plus inclusives, plus justes et plus crédibles ». Les félicitations d’Embalo soulignent l’importance de décisions réfléchies et concertées dans le processus électoral, visant à assurer l’équité et la crédibilité.

Cette réaction positive d’un dirigeant africain met en lumière l’importance accordée à des processus électoraux transparents et inclusifs dans la région. Les félicitations d’Umaro Sissoco Embalo s’inscrivent dans le contexte plus large de l’attention internationale portée aux développements politiques au Sénégal.

Affaire de la « Double Nationalité » des candidats à la Présidentielle : Un séisme politique ébranle le Processus Électoral Sénégalais

La scène politique au Sénégal est secouée par une affaire de « double nationalité » qui a jeté une ombre sur le processus électoral en cours. Depuis le rejet de la candidature de Karim Wade, le fils de l’ancien président, en raison de sa nationalité française, la question de la loyauté et de l’attachement à la nation a pris une place centrale dans le débat politique.

La décision du Conseil constitutionnel de mettre en garde à vue Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau » et candidate à la présidentielle, a ajouté une nouvelle dimension à cette affaire. Les accusations d’ « escroquerie au jugement », de « faux en écriture authentique et publique », et d’autres délits liés à la déclaration de sa nationalité française ont créé une onde de choc dans le pays.

L’affirmation de Rose Wardini selon laquelle elle aurait renoncé à sa nationalité française n’a pas empêché les enquêteurs de découvrir des éléments suggérant le contraire. Son nom continuant de figurer dans le fichier électoral français jusqu’au 2 février 2024 et son récent voyage avec un passeport français ont alimenté les suspicions.

Ces développements ont également provoqué des réactions en chaîne parmi les candidats et les acteurs politiques. Certains soutiennent la décision du Conseil constitutionnel, soulignant l’importance de respecter les critères de candidature, tandis que d’autres dénoncent un complot politico-judiciaire visant à influencer le processus électoral.

La mise en vente du groupe de presse Walfadjri par Cheikh Niasse, en colère contre le report de l’élection, a ajouté une dimension économique à cette crise politique. Sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise et de devenir apatride souligne l’ampleur de la frustration parmi certains acteurs.

Dans un discours télévisé, le Président Macky Sall a annoncé le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février, invoquant la nécessité d’un dialogue national. Cette décision a suscité des réactions mitigées, avec des critiques sévères de certains candidats, comme Thierno Bocoum, qui parlent de sabotage et d’ingérence.

Le leader du Forum civil, Birahim Seck, qualifie les arguments avancés par le Président Macky Sall de non solides et non recevables, accusant le Chef de l’État d’avoir pesé lourdement sur la Démocratie et l’État de droit.

Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, rejette l’idée d’un dialogue, déclarant qu’il ne voit pas son utilité et appelant les candidats à faire bloc contre cette « injustice ». Il critique également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant d’autres problèmes urgents qui, selon lui, mériteraient une telle attention.

La réaction de Cheikh Niasse, renonçant à sa nationalité sénégalaise et mettant en vente Walfadjri, souligne l’impact profond de ces développements sur plusieurs niveaux de la société sénégalaise.

La convocation du Bureau de l’Assemblée nationale, à quelques heures du début de la campagne électorale, suite à une proposition de loi pour le report de l’élection, indique la complexité croissante de la situation politique.

Alors que la situation évolue rapidement, la question de la « double nationalité » et ses implications sur le processus électoral demeurent au cœur des préoccupations. Les enquêtes en cours sur d’autres candidats promettent de nouvelles révélations et des rebondissements dans les jours à venir.

Le Sénégal, qui se préparait à une élection présidentielle cruciale, se trouve maintenant confronté à une crise politique majeure, avec des ramifications qui pourraient redéfinir le paysage politique et influencer l’avenir de la démocratie sénégalaise. Restez connectés pour les derniers développements et analyses approfondies sur cette situation en évolution rapide.

Abdou Latif Coulibaly démissionne de son poste de Secrétaire général du gouvernement

Abdou Latif Coulibaly a démissionné de son poste de Secrétaire général du gouvernement ce samedi 23 janvier. « Ayant constaté les faits qui se déroulent à l’Assemblée nationale et ayant également pris très bonne note de l’adresse au peuple sénégalais, j’ai décidé de partir. Après mûre réflexion, j’ai pris la décision de tirer toutes les conséquences de tout cela, pour quitter le Gouvernement. Je recouvre ainsi ma pleine et entière liberté, pour pouvoir défendre mes opinions et mes convictions politiques. Cette liberté m’est indispensable, en cette période », a-t-il déclaré dans un texte que nous publions in extenso.

« J’ai communiqué cette après-midi au Chef de l’Etat ma décision de quitter mes fonctions de Ministre Secrétaire général du gouvernement. Je lui indiquais qu’en ayant constaté les faits qui se déroulent à l’Assemblée nationale et ayant également pris très bonne note de l’adresse au peuple sénégalais, j’ai décidé de partir. Après mûre réflexion, j’ai pris la décision de tirer toutes les conséquences de tout cela, pour quitter le Gouvernement. Je recouvre ainsi ma pleine et entière liberté, pour pouvoir défendre mes opinions et mes convictions politiques. Cette liberté m’est indispensable, en cette période.

J’ai par ailleurs, expliqué au président de la République que j’’attendais enfin sa parole, pour procéder à l’envoi de ma lettre de démission. Je lui ai aussi expliqué que je tenais à partir, en réaffirmant que durant toute ma carrière de journaliste mon frère, Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, n’a jamais été mêlé, ni de près, ni de loin à mon travail, sinon que de lire, à chaque fois qu’il en avait envie. 

Vive la République. En elle nous croyons profondément. Et en elle nous continuerons toujours de croire. Car c’est elle, le seul rempart fiable, parce que solide comme un roc, face à toutes les aventures périlleuses vers lesquelles tentent de nous mener certains !

Réaction Ferme d’Ibrahima Hamidou Dème : qualification de « Coup d’État Institutionnel » après la décision de Macky Sall

La décision récente du Président Macky Sall d’abroger le décret n° 2024-106, annulant ainsi le décret n° 2023-2283 et reportant l’élection présidentielle de 2024, a suscité une réaction sans équivoque de la part d’Ibrahima Hamidou Dème, ancien juge et président du parti ETIC (Ensemble pour le travail, l’intégrité et la citoyenneté).

Dans une déclaration à Iradio, Dème a qualifié cette action de « coup d’État institutionnel », soulignant qu’une telle situation est sans précédent au Sénégal. Selon lui, le report des élections manque de fondement dans la Constitution ou dans la loi, et les allégations de corruption visant les membres du Conseil constitutionnel ou la double nationalité d’un candidat ne justifient en aucun cas cette décision.

« Une Action Illégale et Sans Justification Légale« 

Ibrahima Hamidou Dème a affirmé que cette décision est une action illégale, dépourvue de justification légale ou de fondement factuel. Il a souligné que les raisons avancées ne sont pas suffisantes pour justifier le report de l’élection présidentielle. Selon lui, cette situation constitue un coup d’État institutionnel, portant atteinte aux principes démocratiques et constitutionnels du pays.

« Maintien de l’Accusation de Coup d’État Institutionnel« 

L’ancien juge a maintenu fermement sa qualification de « coup d’État institutionnel » et a appelé à une mobilisation pour défendre les principes démocratiques du Sénégal. Sa réaction souligne l’importance des enjeux politiques actuels et l’impact de la décision présidentielle sur la stabilité institutionnelle du pays.

Réactions et Attentes Futures :

La réaction d’Ibrahima Hamidou Dème pourrait alimenter le débat politique en cours au Sénégal, mettant en lumière les divergences d’opinions sur la légitimité de la décision présidentielle. Les prochains jours seront cruciaux pour l’évolution de la situation politique et les réponses des différentes parties prenantes.

Réaction de Thierno Bocoum au Report de la Présidentielle : « C’est du Sabotage »

Thierno Bocoum, le leader de AGIR, a vivement réagi au report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Selon Bocoum, cette décision est qualifiée de sabotage, et il affirme que Macky Sall n’est pas le propriétaire du pays. Il exprime son mécontentement en déclarant que le président ne participe pas, mais trouve un moyen de s’immiscer dans le processus électoral.

« C’est du sabotage, Macky Sall n’est pas le propriétaire de ce pays. Il ne participe pas mais trouve un moyen de s’immiscer. Il n’y a aucun candidat qui a demandé un report, les Sénégalais ne voulaient pas de ce report. C’est inacceptable. Personne ne peut dire sur quoi repose ce report. Rien du tout. Il n’y a aucune crise, ils ont créé leur propre crise pour reporter ces présidentielles », a-t-il déclaré.

Cette réaction souligne les fortes tensions politiques et la polarisation croissante au Sénégal suite à la décision inattendue de reporter l’élection présidentielle. Restez informés pour suivre les développements de cette situation en évolution.

Cheikh Niasse en colère : annonce sa décision de renoncer à sa Nationalité Sénégalaise et met Walf en Vente

Frustré par la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle de février 2024, Cheikh Niasse, fils de Sidy Lamine Niasse et propriétaire du groupe de presse Walfadjri, a annoncé sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise. En direct sur Walf Tv, Cheikh Niasse a exprimé son mécontentement et son refus de reconnaître le pays suite à cette décision présidentielle.

« J’ai décidé de renoncer à ma nationalité sénégalaise. Dès lundi, le procureur va recevoir ma lettre de renonciation. Chacun doit prendre ses responsabilités et moi je prends les miennes. Je ne reconnais plus ce pays », a-t-il déclaré en brandissant sa carte nationale d’identité.

Cheikh Niasse a également annoncé son intention de mettre Walf en vente, expliquant qu’il ne peut pas être le propriétaire de Walf en n’ayant pas la nationalité sénégalaise. Il a souligné que pour les employés, la responsabilité reviendra à celui qui rachètera Walf.

Cette annonce marque un moment de forte tension et de contestation après le report de l’élection présidentielle, soulignant les frustrations et les réactions intenses au sein de la société sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements de cette situation.

Report de la présidentielle : Ch.Niass annonce la renonciation à sa nationalité et la vente de Walf

Réaction de Birahim Seck au report de l’Élection Présidentielle : « aucun artifice ne devrait être utilisé pour prolonger l’actuel mandat présidentiel »

Suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall, Birahim Seck du Forum civil a vivement réagi. Dans un discours prononcé ce samedi 3 février, le Chef de l’État a motivé sa décision, déclenchant une série de réactions de la part de divers acteurs politiques et de la société civile.

« Monsieur le Président Macky Sall, vos arguments ne sont ni solides ni recevables. Votre main a lourdement pesé sur le poignard qui a été utilisé contre la Démocratie et l’État de droit », a déclaré Birahim Seck, exprimant son désaccord et sa préoccupation face à la décision présidentielle.

Il a ajouté avec fermeté : « Aucun artifice ne devrait être utilisé pour prolonger l’actuel mandat présidentiel », soulignant la nécessité de respecter les principes démocratiques et l’État de droit.

La réaction de Birahim Seck reflète les inquiétudes et les tensions qui entourent la décision du Président Sall de reporter l’élection présidentielle. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation et les réactions ultérieures.

Réaction ferme de Pape Djibril Fall au Dialogue annoncé par Macky Sall

Suite à l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle, accompagnée de l’invitation à un dialogue entre les acteurs politiques, Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, a réagi avec force. Selon lui, ce dialogue n’a pas de raison d’être.

« Je ne vois pas l’utilité de ce dialogue. Je demande à tous les candidats de faire bloc, c’est une grosse injustice. Je prends l’exemple du match Côte d’Ivoire – Sénégal. L’arbitre s’était trompé et a été suspendu, mais est-ce qu’on va rejouer le match ? Non. Le processus doit suivre son cours. Ce qui se passe est extraordinaire », a déclaré le leader des Serviteurs, exprimant son mécontentement face à la situation.

Pape Djibril Fall dénonce également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant qu’il y a plusieurs problèmes cruciaux au Sénégal qui n’ont pas suscité de telles commissions. Il critique vivement la politique politicienne, exprimant sa déception et sa colère.

« C’est un jour triste pour la démocratie, un jour triste pour l’histoire du Sénégal et pour tout homme digne », a-t-il ajouté, soulignant le caractère exceptionnel et regrettable de la situation politique actuelle. La réaction de Pape Djibril Fall souligne les divisions et les tensions persistantes au sein de la scène politique sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements ultérieurs de cette situation complexe.

Enregistrement des Messages de Campagne : La RTS précise son rôle et souligne les Questions Juridiques

Dans un épisode tendu ce samedi, les mandataires de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, et Cheih Tidiane Diéye ont été empêchés d’entrer à la RTS pour enregistrer le message de leur candidat en vue de la campagne électorale. La chaîne nationale, anticipant apparemment de telles situations, a publié une clarification sur les réseaux sociaux la veille.

Sur un post diffusé vendredi soir, la RTS a expliqué qu’elle n’était responsable que de l’enregistrement et de la diffusion des déclarations des candidats et de leurs meetings. Elle a clairement indiqué que les questions politiques et juridiques relevaient du CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel) ou d’autres instances, et non de la RTS.

Cette déclaration vise à souligner le rôle spécifique de la RTS en tant qu’entité médiatique, distincte des questions juridiques et politiques qui pourraient entourer le processus électoral. Elle met en avant la nécessité de séparer les responsabilités médiatiques de la chaîne et les questions réglementaires, clarifiant ainsi la position de la RTS dans le contexte politique actuel.

Cet incident met en évidence les tensions et les enjeux qui entourent la préparation de la campagne électorale, mettant en lumière la délicate équilibre entre les médias et la régulation politique dans le contexte préélectoral du Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de cette situation complexe.

Abrogation du Décret de Convocation Électorale : Macky Sall marque un tournant dans le Processus Électoral

Dans une décision sans précédent, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a abrogé aujourd’hui le décret n°2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette annonce a été faite à travers le décret présidentiel n°2024-106 du 3 février, mettant ainsi fin à une période de spéculation et de contestation entourant le processus électoral.

La décision d’abroger le décret de convocation électorale survient à la suite de nombreuses controverses liées à l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité. Le Président Sall a souligné la nécessité de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres et équitables.

Cette annonce a été accueillie par des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains saluent cette décision comme un geste de réconciliation et de promotion de la transparence, tandis que d’autres expriment des préoccupations quant à son impact sur le calendrier électoral.

Cette abrogation ouvre la voie à de nouvelles discussions sur la manière de réorganiser le processus électoral. Le Président Sall a également annoncé la convocation prochaine d’un dialogue national inclusif pour discuter des réformes nécessaires afin de garantir des élections crédibles et transparentes.

Le Sénégal entre ainsi dans une période politique cruciale, où les acteurs politiques et la société civile seront appelés à participer activement à la redéfinition des règles du jeu électoral. L’avenir politique du pays semble se diriger vers une ère de débats et de réformes, avec des implications significatives pour la stabilité et la démocratie sénégalaises. Restez informés pour suivre le développement de cette situation politique en évolution.

La démission du Premier ministre Amadou Ba : impact sur la scène politique sénégalaise

Le Sénégal est actuellement en ébullition suite aux spéculations concernant la possible démission du Premier ministre, Amadou Ba. Cette annonce, si elle se confirme, pourrait avoir un impact significatif sur la scène politique sénégalaise à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février.

Contexte de la démission :

Amadou Ba, nommé Premier ministre il y a un an, aurait rencontré le président Macky Sall après son retour d’un voyage en Italie et à la Barbade. Des informations provenant de sources crédibles indiquent que les discussions entre les deux dirigeants étaient tendues, suscitant des interrogations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Contestations internes et tensions politiques :

La possible démission d’Amadou Ba intervient dans un contexte de contestations internes au sein de son parti, la coalition Benno Book Yaakar (BBY). Ces dissensions semblent s’être accentuées récemment, contribuant à l’atmosphère tendue qui règne au sein de la sphère politique sénégalaise.

Conséquences sur l’élection présidentielle :

À deux jours du début officiel de la campagne présidentielle, l’annonce de la démission d’Amadou Ba pourrait influencer l’équilibre politique au Sénégal. La question de la candidature de Ba pour l’élection présidentielle se pose également, et il reste à voir si sa démission du poste de Premier ministre affectera ses ambitions présidentielles.

Réactions et attentes :

Les observateurs politiques et la population sénégalaise attendent avec impatience la confirmation de cette démission et analysent les éventuelles répercussions sur le paysage politique. La stabilité politique et la gestion de la transition seront des éléments cruciaux dans les jours à venir.

La démission annoncée d’Amadou Ba marque un tournant dans la politique sénégalaise, et les développements ultérieurs auront un impact sur la dynamique électorale et la configuration du pouvoir dans le pays. Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour le Sénégal, avec des enjeux politiques majeurs à l’horizon.

Le Président Macky Sall annonce trois Décisions Majeures : Abrogation de la Loi sur la convocation du Corps Électoral, Dialogue National, et maintien de sa décision de Non-Présentation

Dans une allocution télévisée historique ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a pris trois décisions majeures qui vont certainement redéfinir le paysage politique sénégalais en cette période électorale cruciale.

La première décision annoncée par le Chef de l’État est l’abrogation immédiate de la loi portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette décision intervient après les controverses et les contestations entourant le processus électoral, notamment l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité.

La deuxième mesure est la convocation d’un dialogue national inclusif. Le Président Macky Sall a souligné la nécessité de créer un espace de concertation pour discuter des réformes nécessaires pour garantir un processus électoral transparent, juste et crédible. Ce dialogue devrait rassembler l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile et d’autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus sur les changements nécessaires.

Enfin, le Président a confirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Une annonce qui a pris de court de nombreux observateurs politiques, mais qui semble refléter la volonté du Chef de l’État de contribuer à apaiser les tensions et de favoriser un processus politique plus ouvert et inclusif.

Ces trois décisions marquent un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle au Sénégal et ouvrent la voie à des discussions approfondies sur les réformes électorales et la gouvernance politique dans le pays. L’avenir politique du Sénégal semble être en train de se redéfinir, et les prochains jours seront cruciaux pour observer l’évolution de la situation politique dans le pays. Restez informés pour des mises à jour sur ces développements majeurs.

Affaire de la « Double Nationalité » : Rose Wardini accusée d’escroquerie et de faux en écriture

La présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », Rose Wardini, actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), fait face à des charges sérieuses à la suite de son interrogatoire. Les enquêteurs ont retenu contre elle plusieurs chefs d’accusation, notamment « escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité et inscription tendant à dissimuler une incapacité (L91 du Code électoral) et souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste (L102 du Code électoral) ».

Rose Wardini a affirmé devant les enquêteurs avoir renoncé à sa nationalité française. Cependant, la DIC a confirmé que jusqu’au 2 février 2024, le nom de Soham Wardini, la candidate, figurait toujours sur le fichier électoral français. Une information révélatrice, puisque la candidate aurait obtenu la nationalité française par le biais de son ex-époux, un ressortissant français.

Le dossier s’est encore compliqué avec la découverte que Rose Wardini a récemment effectué un voyage en utilisant son passeport français. Ces développements pourraient avoir des implications significatives sur sa candidature et soulèvent des questions sur la légitimité de sa participation à l’élection présidentielle.

L’affaire de la « double nationalité » de Rose Wardini prend une tournure judiciaire complexe, mettant en lumière les enjeux entourant la transparence des candidatures et la crédibilité du processus électoral au Sénégal. Restez informés pour les développements à venir dans cette affaire.

Sénégal : Cinquante intellectuels et universitaires appellent au respect du calendrier électoral

Dans un communiqué parvenu à Seneweb ce samedi 03 février, les intellectuels, universitaires et la société civile exigent le respect de la présidentielle prévue le 25 février 2024.  Sur une petition signée par 52 individus, les universitaires et la société civile disent non à toute tentative de report de l’élection. Seneweb vous propose l’intégralité du communiqué.

« Au nom de l’idéal républicain et démocratique, le Sénégal doit aller à l’élection »

Dans une République démocratique, l’élection présidentielle est une échéance cruciale car le gardien de la Constitution, clef de voûte des Institutions et chef suprême des armées tire toute sa légitimité du suffrage de ses concitoyens. C’est pourquoi, les délais d’organisation de l’élection sont gravés dans le marbre de la Constitution. Et c’est pourquoi, nous intellectuels, universitaires et membres de la société civile, profondément attachés à la préservation des acquis démocratiques du Sénégal, nous opposons à toute idée de report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 et par là-même à tout décalage de la campagne électorale du premier tour qui doit débuter le 4 février 2024. Nous exigeons de monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal jusqu’au 3 avril 2024, de placer « la patrie avant le parti », de « veiller au respect scrupuleux du calendrier républicain en rejetant catégoriquement, tout projet ou tentative de report de l’élection présidentielle » et enfin de prémunir notre pays du chemin de « l’anarchie et du chaos ». La confiscation du droit de suffrage des Sénégalais pourrait faire peser des périls irréversibles sur les institutions de la République, garantes de notre contrat social, mais aussi sur la concorde nationale et la paix civile. Nous exhortons par conséquent l’Administration électorale, la Justice et les Forces de défense et de sécurité à faire passer l’intérêt supérieur du Sénégal avant toute autre considération. Il leur revient de garantir sans faiblesse la loyauté, la régularité et la sincérité du scrutin sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans toutes les représentations diplomatiques et autres lieux où votera la diaspora. Nous convions tous nos compatriotes à s’ériger contre une haute trahison qui achèverait, in fine, un coup d’état contre la République et la démocratie.

1. Prof. Souleymane Gomis, FLSH, UCAD

2. Prof. Mbissane Ngom, USF SJP, UGB

3. Prof. Abdou Aziz Diouf, FSJP, UCAD

4. Prof. Diouma Kobor, UFR ST, UASZ

5. Prof. Amadou Fall, FASTEF, UCAD

6. Prof. Babou Diène, UGB,

7. Prof. Massamba Diouf, FMPO, UCAD

8. Prof. Cheikh Thiam, Amherst college, USA

9. Prof. El Hadji Samba Ndiaye, FSJP, UCAD

10. Prof. Sidy Alpha Ndiaye, FSJP, UCAD

11. Prof. Daouda Ngom, FST, UCAD

12. Prof. Aliou Thiongane, FMPO, UCAD

13. Prof. Abdoulaye Keita, IFAN, UCAD

14. Prof. Mouhamed Abdallah Ly, IFAN, UCAD

15. Prof. Cheikh Omar Thiam, FLSH, UCAD

16. Prof. Mbaye Diagne Mbaye, UASZ

17. Prof. El Hadji Alioune Fall, FST, UCAD

18. Prof. El Hadji Babacar Ly, UFR SAT, UGB

19. Prof. Bakary Manga, FST, UCAD

20. Prof. Mouhamadou Thiam, EPT, UCAD

21. Dr. Ndèye Astou Ndiaye, FSJP, UCAD

22. Dr. El Hadji Malick Sy Camara, FLSH, UCAD

23. Dr. Salif Baldé, ESEA, UCAD

24. Dr. Abdoulaye Mbaye, EPT, UCAD

25. Dr. Jean Domingo, FST, UCAD

26. Dr. Mamadou Seydou Ba, UFR ST, UASZ

27. Dr. Arfang Ousmane Kémo Goudiaby, UFR ST, UASZ

28. Dr. Lamine Badji, UNCHK

29. Dr. Aliou Sène, FASTEF, UCAD

30. Dr. Lamine Diamé, FST, UCAD

31. Dr. Mohamed Badji, FASEG, ucad

32. Dr. Mamecor Faye, FST, UCAD

33. Dr. Boubacar Camara, UFR ST, UASZ

34. Dr. Seydi Mansour Sy Seck, FST, UCAD

35. Dr. Ndéné Mbodji, FLSH, UCAD

36. Dr. Ibrahima Niang, FLSH, UCAD

37. Dr. Mouhamed Lat Diop, EBAD, UCAD

38. Dr. Moda Dieng, Enseignant-chercheur, Montréal

39. Dr. Cheikh Tidiane Hanne, Géographe, Genève

40. Dr. Bocar Kane, Biologiste, Paris

41. Dr. Pape Chérif Bertrand Bassène, Akandijack, FLSH, UCAD

42. Dr. Mamadou Kabirou Gano, FASTEF, UCAD

43. Dr. Oumar Dia, FLSH, UCAD

44. Dr. Thierno Ly, IFE, UCAD

45. Dr. Mouhamadou Boye, UFR SJP, UGB

46. Dr. Gorgui Diouf, FST, UCAD

47. Dr. Joseph Sambasene Diatta, UFR ST, UASZ

48. Mme Oumy Diakhaté, DEMSG/IA de Rufisque

49. M. Youssouf Mansal, Ingénieur Génie civil

50. M. Souleymane Diop, Journaliste et consultant en communication

51. Dr. Ndiamé Diop, inspecteur d’éducation à la retraite

52. Dr. Mamadou Thior Maître de conférences assimilé FLSH/UCAD

Présidentielle 2024 : Mission d’observation de l’UE déploie 32 observateurs à travers le Sénégal

À quelques semaines du scrutin présidentiel au Sénégal, la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (Moe-Ue 2024) a annoncé le déploiement d’un premier groupe d’observateurs dans les 14 régions du pays. Au nombre de 32, ces observateurs surveilleront de près la campagne électorale, le déroulement du scrutin, la compilation des résultats au niveau local, ainsi que la phase post-électorale.

Cette mission, présente au Sénégal depuis le 13 janvier à l’invitation du gouvernement sénégalais, est dirigée par Malin Björk, accompagnée d’une équipe de 10 experts en matière électorale et 28 observateurs de longue durée. Leur déploiement sur le terrain est un élément clé pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral.

D’ici le jour du scrutin, la Moe-Ue prévoit de renforcer son équipe avec 64 observateurs de courte durée qui rejoindront les 32 déjà déployés. Le jour de l’élection, la mission sera composée de 130 observateurs, issus des 27 États membres de l’Union européenne, de la Suisse, de la Norvège, et du Canada.

La présence de cette mission d’observation de l’UE témoigne de l’importance accordée à la crédibilité et à la légitimité du processus électoral sénégalais, contribuant ainsi à renforcer la confiance dans le système démocratique du pays.

Macky Sall s’exprimera à 14 heures : Éclaircissements attendus sur la Présidentielle 2024

Initialement prévue à midi, l’allocution du Président sénégalais, Macky Sall, est reportée à 14 heures. Les Sénégalais attendent avec impatience les clarifications du chef de l’État sur divers sujets cruciaux, notamment le début de la campagne électorale et la question épineuse d’un éventuel report de l’élection présidentielle de 2024.

La campagne électorale, qui s’annonce déjà comme un moment crucial pour la vie politique sénégalaise, suscite de nombreuses interrogations. Le Président Macky Sall devrait apporter des éclaircissements sur les enjeux et les attentes de cette période, à quelques jours du lancement officiel.

La question la plus préoccupante reste celle d’un éventuel report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Les rumeurs et spéculations se multiplient, et les Sénégalais espèrent obtenir des réponses claires du chef de l’État.

Cette allocution, déplacée à 14 heures, promet de fournir des informations cruciales pour l’ensemble de la population sénégalaise. Les yeux sont tournés vers le Président Macky Sall pour des orientations et des annonces qui auront des répercussions majeures sur le pays.

Présidentielle : « Sire Sy n’a jamais été nommé Directeur de campagne » (Serigne Mboup)

Dans un communiqué officiel, le candidat à l’élection présidentielle sénégalaise, Serigne Mboup, a catégoriquement démenti les informations relayées concernant la prétendue nomination de Siré Sy en tant que Directeur de campagne au sein de l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGUEEY.

Le communiqué du Président Serigne Mboup précise que M. Siré Sy ne détient pas le titre officiel de Directeur de campagne, démentant ainsi toute désignation officielle pour ce rôle. Le candidat souligne que M. Siré Sy s’était autoproclamé Directeur de campagne dans les médias, agissant de sa propre initiative sans l’aval du candidat.

« Le Président Serigne MBOUP, Candidat à l’élection présidentielle, souhaite informer tant l’opinion nationale qu’internationale que M. Siré SY n’a jamais été désigné Directeur de campagne au sein de l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGUEEY », a précisé le communiqué.

Serigne Mboup a également souligné que le titre de Directeur de campagne ne pouvait être attribué sans une lettre de nomination officielle et un communiqué adéquat. Le communiqué a également écarté le prétendu communiqué de démission de M. Siré SY, affirmant qu’il s’agissait plutôt d’une manœuvre médiatique visant à consolider sa présence politique.

La fonction de M. Siré SY a été clarifiée comme étant celle d’un conseiller rémunéré du candidat, et le Président Serigne Mboup a officiellement désigné Mme Ndiaya MBOW en tant que Directrice de campagne pour l’entité indépendante AND/NAWLE AND/LIGEEY.

Le candidat a exprimé sa conviction envers cette nomination et a remercié l’opinion publique pour sa compréhension face à ces déclarations contradictoires. La campagne présidentielle au Sénégal continue d’être marquée par des débats et des clarifications entourant les rôles et les nominations au sein des différentes entités politiques.

Présidentielle : Thierno Alassane Sall dément avoir enclenché un recours contre Rose Wardini

Thierno Alassane Sall, candidat à la présidentielle au Sénégal, a catégoriquement démenti les rumeurs circulant selon lesquelles il aurait initié un recours contre la candidature de Rose Wardini, alléguant une possible non-conformité avec l’exigence de nationalité exclusive sénégalaise. Dans un communiqué officiel, Thierno Alassane Sall a réfuté ces allégations et a clarifié sa position.

« Nous tenons à clarifier qu’il n’y a aucune vérité dans ces allégations. Avec la publication de la liste définitive des candidats, la période de dépôt de toute réclamation est révolue, conformément aux dispositions constitutionnelles », a déclaré Thierno Alassane Sall.

Il a souligné qu’il restait attentif et vigilant, respectant le processus électoral en cours. Thierno Alassane Sall a exprimé son rejet de toute idée de report des élections, soulignant qu’une telle proposition ne reposait sur aucune base juridique. Il a critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS) pour son engagement dans ce qu’il a qualifié de « forcing infondé et insensé » visant à réintroduire Karim Wade dans la course présidentielle.

Le candidat a rappelé que, conformément à la Constitution, l’élection présidentielle était prévue pour le 25 février 2024, et il a souligné que tout arrangement en coulisses ou toute forfaiture contre l’intérêt du peuple ne serait pas toléré.

La scène politique au Sénégal reste tendue, alimentée par des débats intenses autour de la validité des candidatures et des appels à un possible report du scrutin. Les jours à venir s’annoncent cruciaux pour la stabilité politique du pays.

Assemblée nationale : Le bureau valide la proposition de loi sur un report de la présidentielle

Le bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal a donné son aval à la proposition de loi du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant à reporter l’élection présidentielle de 2024. Cette décision intervient au lendemain du dépôt de la proposition par le groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement affilié à la coalition Wallu.

La réunion d’examen de la proposition a eu lieu ce samedi 11 février, et le processus avance avec la validation par le bureau de l’Assemblée nationale. La prochaine étape serait la réunion de la conférence des présidents, suivie d’une réunion en commission. Si la proposition continue de progresser à travers ces étapes, une séance plénière sera convoquée pour prendre une décision formelle.

Cette avancée vers un possible report de l’élection présidentielle intervient dans un contexte politique tendu, avec des appels de plusieurs acteurs politiques, y compris au sein de la majorité présidentielle, en faveur d’une révision du calendrier électoral. La décision du bureau de l’Assemblée nationale ouvre la voie à des débats plus approfondis sur cette question sensible.

Il est à noter que cette évolution survient à quelques minutes de l’annonce prévue par le président Macky Sall, qui doit s’adresser à la Nation à midi. La situation politique au Sénégal reste donc en mouvement, et l’attention nationale et internationale est focalisée sur les développements à venir.

Palais : Macky Sall consulte en vue d’une adresse à la Nation

Le Palais présidentiel sénégalais a été le théâtre de consultations politiques stratégiques alors que le président Macky Sall s’apprête à adresser la Nation ce samedi à 12 heures. Ces réunions suscitent des spéculations quant à des annonces potentielles sur des changements majeurs au sein du gouvernement et du Conseil constitutionnel, alimentant les rumeurs d’un possible report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

En cette journée de vendredi, le chef de l’État a tenu des rencontres importantes avec le Premier ministre, Amadou Ba, ainsi qu’avec les sept membres du Conseil constitutionnel. Ces échanges interviennent à un moment où des voix au sein de la classe politique suggèrent la nécessité d’un report du scrutin présidentiel en raison de préoccupations relatives au processus électoral.

Les discussions ont également été élargies aux alliés politiques du président, avec des réunions spécifiques avec les représentants de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et du Parti socialiste (PS). Ces consultations plus larges semblent indiquer une volonté de prendre en compte diverses perspectives dans la prise de décision présidentielle.

Le contenu de l’adresse à la Nation prévue pour demain reste encore inconnu, mais il est clair que les résultats de ces réunions auront des implications majeures sur la direction politique du pays. Les observateurs politiques restent en alerte pour comprendre les décisions potentielles du président Macky Sall et leur impact sur le processus électoral en cours. La situation actuelle nécessite une surveillance constante pour saisir les développements politiques à venir.

Scandale politique: Le Premier Ministre Amadou Ba Éclaboussé

Le rapport explosif révélé par le Tambour Quotidien, en date du 3 mars 2021, expose le Premier Ministre dans une tourmente politique inattendue. Cette révélation, provenant de sources au sein des Renseignements Généraux, identifie Amadou Ba comme le principal bailleur de l’ancien parti d’opposition, Pastef. Ces conclusions catégoriques, issues d’une enquête sur les deux dernières années, laissent entrevoir des motifs troubles de vengeance dirigés contre le Président Macky Sall.

Amadou Ba, actuellement en fonction à la Primature, se retrouve au cœur d’une crise politique majeure. Les détails révélés suggèrent que ses liens financiers avec l’ex-Pastef pourraient avoir été motivés par une volonté de nuire à la présidence de Macky Sall.

L’entretien tendu entre Amadou Ba et le Président Macky Sall, rapporté par des sources, prend une toute nouvelle signification à la lumière de ces révélations.

Les informations cruciales qui secouent la scène politique sénégalaise proviennent du Tambour Quotidien. Ce média a apporté une contribution significative en exposant les détails du rapport des Renseignements Généraux, éclairant ainsi le public sur des événements majeurs en cours.

Ces révélations laissent présager des répercussions majeures sur le paysage politique sénégalais. Si la démission d’Amadou Ba se concrétise, cela pourrait déclencher des changements significatifs au sein du gouvernement, affectant potentiellement l’équilibre politique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment critique, avec des révélations explosives qui pourraient redéfinir la trajectoire politique du pays. Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer l’ampleur des changements à venir. Restez informés pour les derniers développements dans cette affaire qui ébranle les fondements de la politique sénégalaise.

Réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale avant le début de la Campagne Électorale

À l’approche du coup d’envoi de la campagne électorale présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, une réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée. Cette rencontre, présidée par Amadou Mame Diop, se tiendra le samedi 3 février 2024 à 10 heures dans la salle de conférence de la Présidence (niveau 4), selon une note dont ledakarois;sn a obtenu une copie.

Le contexte politique actuel est marqué par des développements majeurs, dont la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Démocratie, Liberté et Changement. Cette proposition vise explicitement à reporter l’élection présidentielle, suscitant des réactions et des soutiens, notamment de la part de Karim Wade, qui a été écarté de la course présidentielle.

La situation politique est également tendue en raison du projet de résolution concernant la création d’une Commission d’Enquête parlementaire. Cette commission aurait pour mission d’éclaircir les conditions de l’élimination de certains candidats de la liste présidentielle, une décision qui a alimenté les débats à l’Assemblée nationale.

Karim Wade, exprimant son soutien à la proposition de loi, a souligné que cette initiative cherche à corriger les graves défaillances du système électoral et à réparer le préjudice subi par plus de 40 candidats écartés de l’élection présidentielle.

La réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale revêt une importance cruciale dans ce contexte politique complexe. Les enjeux électoraux, les débats sur le report de l’élection, et les tensions autour de la Commission d’Enquête parlementaire font de cette réunion un moment décisif pour l’orientation politique du pays. Les membres du Bureau auront la lourde tâche de discuter des différentes propositions et de prendre des décisions qui auront un impact significatif sur le processus électoral en cours. Restez informés pour suivre les développements de cette situation politique en évolution.

Non-fiabilité du fichier du Conseil constitutionnel : Le collectif des candidats spoliés ne lâche pas l’affaire

Le collectif des candidats spoliés persiste dans sa dénonciation de la non-fiabilité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour éliminer certains candidats à l’élection présidentielle. Dans un communiqué récemment diffusé, le collectif affirme son engagement à poursuivre ses efforts en vue de l’établissement d’un dispositif politique et consensuel visant à rétablir la justice dans leur affaire.

Le communiqué souligne que les membres du collectif continuent de revendiquer des réparations après ce qu’ils considèrent comme de graves violations de leurs droits de citoyens en règle avec toutes les dispositions nécessaires pour être candidats à l’élection présidentielle. Rejetant les affirmations selon lesquelles « le droit a été dit » et qu’aucune manipulation n’a eu lieu, le collectif insiste sur la fiabilité de ses preuves et se tient prêt à les présenter pour démontrer la validité de ses revendications.

Face aux dysfonctionnements avérés du système électoral, le collectif appelle à des actions collectives et concertées, mobilisant et sensibilisant en faveur de la suppression du système de parrainage citoyen dans le processus électoral sénégalais. Le communiqué met en avant la nécessité d’un système électoral crédible, transparent, participatif et démocratique.

Les candidats spoliés réaffirment leur détermination à rester engagés aux côtés du peuple sénégalais pour défendre le modèle démocratique du pays. Ils expriment leur volonté d’utiliser tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité et la fiabilité du processus électoral, soulignant que des élections basées sur un processus truqué et des résultats biaisés ne peuvent émaner d’une institution crédible.

Le collectif reste debout, prêt à défendre les principes démocratiques du Sénégal, et promet de persévérer dans ses efforts pour obtenir justice et équité dans le processus électoral en cours.

Présidentielle 2024 : Macky Sall S’Adresse à la Nation en Pleine Période Électorale

Dans le contexte tendu de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il s’adressera à la nation ce samedi à midi. Cette intervention tombe à un moment crucial, marqué par des incertitudes et des tensions politiques croissantes.

La nature exacte du message présidentiel reste à déterminer, mais beaucoup s’attendent à ce qu’il aborde des questions cruciales liées à l’élection imminente. L’annonce survient alors que plusieurs candidats ont exprimé leurs préoccupations concernant le processus électoral, y compris des allégations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires.

L’élection présidentielle de 2024 est déjà caractérisée comme un « scrutin des incertitudes » par de nombreux observateurs, soulignant les défis et les controverses entourant le processus électoral. Les Sénégalais attendent avec intérêt le discours présidentiel, espérant des éclaircissements sur la situation actuelle et des garanties quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Il sera intéressant de voir dans quelle mesure le président Macky Sall abordera les préoccupations spécifiques des citoyens et des candidats, et s’il annoncera des mesures concrètes pour assurer la crédibilité du processus électoral. Restez informés pour des mises à jour sur le contenu du discours présidentiel et ses implications sur le paysage politique sénégalais.

URGENT – Rose Wardini en Garde à Vue : Nouveau Rebondissement dans le Processus Électoral

La candidate à la présidentielle du 25 février 2024, Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a été convoquée à la Division des Investigations Criminelles (DIC), ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de sa supposée double nationalité.

La convocation intervient dans un contexte où la question de la nationalité des candidats à la présidentielle est devenue un sujet brûlant, suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel en raison de sa nationalité française.

Selon des informations provenant du site service-Public.fr et relayées par Dakaractu, le numéro national d’électeur de Rose Wardini est inscrit sur la liste consulaire de Dakar. Cette révélation soulève des interrogations sur sa nationalité et alimente les spéculations sur la conformité de sa candidature aux critères énoncés par le Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, la garde à vue de Rose Wardini, révélée par ledakarois.sn, ajoute une dimension complexe à cette affaire. Les circonstances exactes de sa mise en garde à vue demeurent encore à préciser, mais cet épisode pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique à l’approche des élections présidentielles.

Cette situation souligne une fois de plus l’importance des questions liées à la nationalité dans le processus électoral sénégalais et met en exergue la nécessité de transparence pour maintenir la confiance du public. Les développements ultérieurs autour de la garde à vue de Rose Wardini seront scrutés de près, car ils pourraient avoir des implications importantes sur le paysage politique du Sénégal. Restez informés pour des mises à jour sur cette affaire en évolution.

Affirmation de Nationalité Américaine : Le Pr Daouda Ndiaye dément et annonce des poursuites judiciaires

Le Professeur Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal, a catégoriquement démenti les allégations circulant sur les réseaux sociaux qui lui attribuent une nationalité américaine. Dans un communiqué diffusé sur ses plateformes digitales, le candidat a qualifié ces informations de « fausses » et a annoncé son intention d’engager des poursuites judiciaires contre les responsables de ces déclarations diffamatoires.

« Une fausse information attribuant une nationalité américaine au Professeur Daouda Ndiaye est en train de faire le tour des réseaux sociaux. Ces allégations, dénuées de tout fondement, visent manifestement à nuire à son identité de Sénégalais à part entière », a affirmé le candidat dans son communiqué, réaffirmant qu’il possède « une seule et unique nationalité, celle SÉNÉGALAISE ».

Le directoire de campagne du Pr Daouda Ndiaye a indiqué que des avocats étaient déjà mobilisés pour intenter des actions judiciaires à l’encontre des individus responsables de la propagation de ces informations erronées. « Toutefois, nos conseils (avocats) sont à pied d’œuvre pour faire le nécessaire et présenter devant les juridictions toutes ces personnes qui auront publié ces niaiseries sur le candidat à la présidentielle du 25 février 2024 », a-t-il déclaré.

Le Pr Daouda Ndiaye a ajouté : « Nous nous réservons donc le droit de saisir les tribunaux compétents afin que ces personnes répondent de leurs fabulations ». Malgré ces allégations infondées, le directoire de campagne a souligné que ses priorités restaient axées sur les enjeux politiques et les défis nationaux, et qu’il ne se laisserait pas détourner par des informations « véhiculées par des malappris en manque d’inspiration dans le but de perturber ».

Cette réaction du Pr Daouda Ndiaye met en lumière les efforts déployés par les candidats pour défendre leur intégrité et leur identité nationale dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle. Les poursuites judiciaires annoncées soulignent la volonté du candidat de protéger sa réputation et de faire face aux informations diffamatoires circulant sur les réseaux sociaux.

Le CORED appelle à l’équilibre et à la véracité dans la couverture médiatique de la campagne électorale au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février, le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) au Sénégal a publié un communiqué appelant les journalistes et techniciens des médias à maintenir l’équilibre et la véracité dans la couverture de la campagne électorale.

Dans son communiqué, le CORED a insisté sur l’importance de l’objectivité et de l’équilibre entre les différents candidats en lice, soulignant que le pluralisme est un fondement majeur de la démocratie. Alors que la campagne électorale s’intensifie, le CORED encourage les médias à jouer un rôle responsable en fournissant une couverture équilibrée, évitant tout favoritisme envers un candidat particulier.

Le conseil rappelle aux journalistes l’Article 19 du Code de la presse qui stipule que « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion. » Il souligne ainsi l’importance de maintenir une indépendance professionnelle totale pour garantir une couverture impartiale de la campagne électorale.

Dans un contexte où la diversité des candidats et des opinions politiques est manifeste, le CORED souligne que tous les candidats sont d’une égale dignité. Il encourage les médias à éviter que les moyens financiers ne dictent la manière dont les activités liées à la campagne électorale sont couvertes, soulignant l’importance de la diversité journalistique pour refléter fidèlement les différentes perspectives.

Outre son appel à la responsabilité des médias, le CORED invite également les acteurs politiques et leurs partisans à maintenir une atmosphère sereine. En rappelant que le rôle des journalistes est d’informer les citoyens sur les coalitions, les candidats et leurs programmes respectifs, le CORED vise à contribuer à la formation d’une opinion éclairée parmi l’électorat sénégalais.

Le communiqué du CORED intervient dans un climat politique tendu alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle. L’appel à l’équilibre et à la véracité dans la couverture médiatique joue un rôle crucial pour maintenir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Malaise à BBY : Zahra Iyane Thiam enfonce le clou et critique les appels au report de la présidentielle

Le malaise persiste au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), et Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, en rajoute une couche. Après son premier post critiquant les députés de la majorité qui ont voté pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel, elle a décidé de s’exprimer à nouveau, cette fois-ci en taclant certains de ses camarades de coalition qui plaident pour le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

« À tous ceux qui interpellent le président Macky Sall à reporter l’élection du 25 février, je demeure persuadée qu’il aura la même posture, lorsqu’on le poussait dans le gouffre du 3e mandat. Salir le candidat la nuit et demander à le nettoyer le matin, de qui se moque-t-on ? », s’est interrogée Zahra Iyane Thiam dans un post sur les réseaux sociaux.

Cette déclaration intervient dans un contexte où certains membres de la coalition BBY expriment des préoccupations quant à la validité des candidatures et réclament le report de l’élection présidentielle. Des débats houleux ont émergé au sein de la coalition, révélant des divergences d’opinions au sein de la majorité présidentielle.

La première sortie de Zahra Iyane Thiam avait déjà suscité des réponses fermes de la part de certaines de ses collègues de Benno Bokk Yakaar, notamment Thérèse Faye Diouf et Adji Mbergane Kanouté. Le malaise au sein de la coalition pourrait avoir des implications significatives à l’approche des élections présidentielles, mettant en lumière les tensions internes et les divergences de points de vue au sein de BBY.

Il reste à voir comment ces déclarations influenceront la dynamique politique au sein de la coalition, et si des efforts seront déployés pour surmonter les divergences et maintenir l’unité avant le scrutin présidentiel.

Appel au report de la Présidentielle : Thérèse Faye Diouf propose un délai de 6 mois et la reprise du processus électoral

Suite à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel et la contestation croissante, Thérèse Faye Diouf, membre de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), a appelé au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Après le Parti démocratique sénégalais (PDS), c’est une voix influente de la majorité présidentielle qui plaide pour un report et une refonte du processus électoral.

« Si on doit organiser des élections et qu’on se rend compte qu’il y a des personnes qui pensent qu’elles doivent participer à la Présidentielle et qu’elles ont été exclues de manière injuste, on doit la reporter. On devrait même recommencer le processus et réorganiser l’élection dans six mois », a déclaré Thérèse Faye Diouf lors d’une intervention sur la TFM.

La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale a précisé que ses propos reflétaient sa position personnelle en tant que femme politique et non pas en tant que ministre. Elle a critiqué la manière dont le Conseil constitutionnel a géré les candidatures, soulignant l’exposition publique de la double nationalité de Rose Wardini comme exemple.

« Jusqu’à hier, vous ne saviez pas qu’on allait exposer la double nationalité de Rose Wardini dans l’espace public. Est-ce que vous le saviez ? Non, vous ne le saviez pas. Et vous allez voir qu’il y aura d’autres informations qui vont sortir d’ici très peu de temps. Dans ces cas-là, est-ce que vous pensez que le Conseil constitutionnel avait bien fait son travail pour vérifier si les candidats avaient des doubles nationalités ou non ? », a ajouté Thérèse Faye Diouf.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tension croissante autour du processus électoral, avec des appels à une révision en profondeur avant la tenue de l’élection présidentielle. Il reste à voir comment cette proposition de report et de reprise du processus électoral sera accueillie par les autres acteurs politiques et par la population sénégalaise dans son ensemble.

Habib Sy demande une rallonge du temps de parole des candidats à la présidentielle sur la RTS

Habib Sy, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a exprimé vendredi sa demande d’une augmentation du temps de parole alloué aux candidats sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Lors d’un entretien avec un journaliste de l’Agence de presse sénégalaise, en marge du début des enregistrements des premiers messages des candidats, Habib Sy a plaidé en faveur d’une extension du temps alloué aux postulants à la magistrature suprême.

L’échange s’est déroulé dans le cadre de la préparation de l’émission « Journal de la campagne », qui sera diffusée quotidiennement à partir du dimanche, marquant le début officiel de la campagne électorale. La campagne est prévue pour durer 21 jours, sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

« Trois minutes, c’est quand même peu pour des candidats qui veulent exposer, expliquer, décliner leurs programmes », a déclaré Habib Sy, soulignant les défis de communication auxquels sont confrontés les candidats dans ce court laps de temps. Il a appelé le CNRA à faire preuve de compréhension et a plaidé pour une augmentation du temps de parole de 3 à 5 minutes pour chaque candidat.

La demande de Habib Sy intervient alors que les enregistrements des premiers messages des candidats ont commencé, marquant le début officiel des activités médiatiques de la campagne électorale. La RTS, en tant que chaîne publique, joue un rôle crucial dans la diffusion des messages des candidats et dans l’information des citoyens sur les programmes et les positions des différents postulants à la présidence.

Il reste à voir comment le CNRA réagira à cette demande, et si une modification du temps de parole sera envisagée pour offrir aux candidats une plateforme plus étendue pour présenter leurs visions et programmes aux électeurs sénégalais.

Formation à Diourbel sur le traitement de l’information en période électorale : Journalistes et influenceurs prêts pour la présidentielle de février

Une vingtaine de journalistes et influenceurs de la région de Diourbel, au centre du Sénégal, ont récemment bénéficié d’une formation sur le traitement de l’information en période électorale. L’initiative, organisée par le Projet d’appui à un processus électoral apaisé et inclusif (PAPE), a pour objectif de garantir une couverture médiatique juste et équilibrée de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Le programme, baptisé « wajal élection », a été déployé par le projet PAPE pour sensibiliser les professionnels des médias sur les règles fondamentales à respecter lors du traitement de l’information, en mettant l’accent sur l’importance de maintenir un climat social apaisé. Abdou Salam Thiam, responsable du plaidoyer et des campagnes à l’ONG Oxfam Sénégal, a souligné l’importance cruciale du rôle des journalistes dans la pacification de l’espace politique tout au long du processus électoral.

« La formation vise à outiller les reporters et les créateurs de contenus pour une couverture médiatique de qualité de l’élection présidentielle à venir », a expliqué M. Thiam. Il a insisté sur le rôle essentiel de pacification que les médias doivent jouer en évitant la manipulation et la désinformation. Il a encouragé les journalistes à produire des contenus informatifs sur le processus électoral afin de fournir aux citoyens des informations précises et ainsi éviter la propagation de la désinformation.

La formation, qui s’est déroulée du jeudi au vendredi, a abordé divers aspects du traitement de l’information en période électorale, mettant l’accent sur l’éthique journalistique, la neutralité, et l’importance de fournir une information équilibrée. Les participants ont été incités à jouer un rôle actif dans la promotion d’une élection présidentielle apaisée, prévue pour février 2024.

Cette initiative du projet PAPE reflète l’engagement en faveur d’un processus électoral transparent et inclusif, mettant en lumière le pouvoir des médias dans la consolidation de la démocratie et dans la création d’une société bien informée. Les journalistes formés sont maintenant prêts à relever le défi de la couverture médiatique de l’élection présidentielle, contribuant ainsi à la préservation de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Accusations de corruption : «Le PDS ne doit pas oublier que le juge Coulibaly avait libéré Abdoulaye Wade»

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés de la coalition Wallu accusent Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, respectivement président et membre du Conseil constitutionnel, de corruption dans leur décision concernant les candidats recalés pour la prochaine présidentielle, notamment Karim Wade. Une commission d’enquête parlementaire a été initiée à cet effet et adoptée par l’Assemblée nationale.

Dans une réaction, Mamour Bâ, ancien député du Parti Socialiste (PS) et membre fondateur de l’Alliance Pour la République (APR), rappelle que le PDS semble avoir une mémoire courte. Il souligne que Cheikh Tidiane Coulibaly avait jugé Abdoulaye Wade à la mort de Me Sèye, et malgré les pressions du régime socialiste, le juge avait pris une décision conforme au droit en libérant Abdoulaye Wade.

Mamour Bâ insiste sur le fait que le juge Coulibaly est incorruptible et rappelle une occasion antérieure où des offres de corruption lui avaient été présentées pour condamner Me Wade, mais le juge avait résisté à ces tentatives, décidant de libérer Abdoulaye Wade après avoir constaté que le dossier était vide. Il conclut en affirmant que le PDS ne devrait pas oublier ces faits.

Présidentielle 2024 : « Aucun report n’est ni possible ni envisageable », affirme El Malick Ndiaye de PASTEF

El Malick Ndiaye, Secrétaire National à la communication du parti PASTEF, exprime sa conviction que le président Macky SALL ne tolérera aucun report de l’élection présidentielle de 2024.

Selon El Malick Ndiaye, un report de l’élection présidentielle n’est ni possible ni envisageable. Il souligne que le président Macky SALL ne prolongera pas son mandat, car cela pourrait conduire le pays vers le chaos, comme l’a déclaré le président lui-même. Ndiaye insiste sur le fait que Macky SALL ne souhaite pas partir avec un tel passif.

Il appelle également le camp du président à avoir le courage d’affronter le candidat d’Ousmane Sonko, représentant du peuple, dans cette élection présidentielle. Ces déclarations de El Malick Ndiaye reflètent la ferme position de PASTEF face à la perspective de l’élection de 2024 et mettent en avant la détermination du président sortant à respecter les échéances électorales.

Guy Marius Sagna : « Même sans la RTS, ce sera 75% pour Diomaye au soir du 25 février 2024 »

Guy Marius Sagna, militant engagé, annonce une initiative marquante en prévision de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. À partir du 4 février 2024, jour du lancement de la campagne électorale, Sagna a l’intention de publier quotidiennement des vidéos de trois minutes. L’objectif est d’expliquer aux Sénégalais les raisons pour lesquelles ils devraient soutenir Bassirou Diomaye Diakhar Faye, candidat à la présidence.

« Je ferai une vidéo de trois minutes chaque jour à partir du 04 février 2024, jour de démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour expliquer à mes compatriotes sénégalais.e.s pourquoi elles/ils doivent voter pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye », annonce Guy Marius Sagna.

Sagna exprime sa détermination à mener la campagne en faveur de Diomaye, même sans l’accès à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise). Il prévoit un fort soutien, affirmant que « même sans la RTS, ce sera 75% pour Diomaye au soir du 25 février 2024 ». Cette démarche souligne l’importance des stratégies alternatives dans un paysage politique où l’accès aux médias traditionnels peut être limité.

Polémique sur la Double Nationalité de Rose Wardini au Sénégal

La scène politique sénégalaise est secouée par une nouvelle controverse impliquant Rose Wardini, une figure influente du mouvement Sénégal Nouveau. La polémique tourne autour de la prétendue détention de la double nationalité par Wardini, qui aurait la nationalité française en plus de la nationalité sénégalaise.

Cette situation est perçue comme une violation de l’article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige que les candidats aux élections possèdent exclusivement la nationalité sénégalaise. Thierno Alassane Sall, leader de la République des Valeurs, a réagi en annonçant son intention de déposer une plainte contre Rose Wardini. Il souligne le maintien de l’inscription de Wardini sur le registre électoral en France, ce qui soulève des questions sur sa conformité avec la législation électorale sénégalaise.

La polémique rappelle d’autres situations similaires dans le passé, notamment celle de Karim Wade, qui avait été exclu de certaines élections en raison de questions de nationalité. Les débats sur la double nationalité continuent d’influencer le paysage politique sénégalais, soulignant l’importance des questions de citoyenneté dans le processus électoral.

Refus de liberté provisoire à Bassirou Diomaye Faye : Amnesty international dénonce un acte politique

Le refus de liberté provisoire au candidat Bassirou Diomaye Faye, détenu dans le cadre d’une répression présumée contre le parti PASTEF, a suscité l’indignation de Seydi Gassama, le Directeur exécutif d’Amnesty International-Sénégal.

Gassama affirme que le refus d’accorder la liberté provisoire à Faye, malgré les garanties de représentation qu’il aurait présentées, dénote la volonté du régime du Président Macky Sall d’entraver l’un des candidats les plus crédibles de mener une campagne et de s’adresser aux électeurs. Selon lui, cela compromet la possibilité d’une élection libre, démocratique et transparente.

L’arrestation de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans ce que certains considèrent comme une entreprise de démantèlement du parti PASTEF et de persécution de ses membres. Seydi Gassama appelle à la libération de Faye et de toutes les personnes détenues dans ce contexte.

La situation politique au Sénégal continue d’attirer l’attention des défenseurs des droits de l’homme, mettant en lumière les enjeux entourant les droits politiques et les libertés individuelles dans le contexte des élections à venir.

Report élection présidentielle : « C’est impossible, ceux qui pensent comme ça doivent cesser », déclare Macky Sall…

En 2012, avant son élection à la présidence du Sénégal, le président Macky Sall avait catégoriquement exclu la possibilité de reporter une élection présidentielle, affirmant que cela était impossible et pourrait entraîner le chaos dans le pays. Ses déclarations d’alors prennent une nouvelle pertinence à la lumière des discussions actuelles sur la question du report de l’élection présidentielle de 2024.

Le président Macky Sall avait clairement indiqué que bien que les élections locales et législatives puissent être repoussées, il en va autrement pour l’élection présidentielle. Selon lui, prolonger le mandat présidentiel, même d’une journée, pourrait conduire à un rejet massif de l’autorité du président en exercice, créant ainsi un climat de chaos et d’instabilité.

Il avait averti que si le président n’est plus reconnu par la population, chaque individu agirait de manière arbitraire, mettant ainsi en péril la stabilité et l’ordre dans le pays. Pour Macky Sall, l’idée même du report d’une élection présidentielle était une fiction, et il appelait ceux qui pensaient le contraire à cesser de rêver.

Ces déclarations antérieures du président Sall prennent une signification particulière alors que le Sénégal se trouve à l’aube de l’élection présidentielle de 2024, et que des discussions et des spéculations circulent sur la possibilité d’un report. Les propos du président Sall de 2012 servent de rappel de son point de vue antérieur sur cette question cruciale de la démocratie sénégalaise.

Diplomatie : Les temps forts de la discussion entre Macky Sall et Sandra Mason, Présidente de la Barbade

Le mardi 30 janvier, le Président sénégalais Macky Sall a entamé une visite officielle à Bridgetown, la capitale de la Barbade. Cette visite a été marquée par des rencontres fructueuses avec Sandra Mason, Présidente de la Barbade, et Mia Mottley, Premier Ministre de ce pays des Caraïbes.

Les discussions entre le Chef de l’État sénégalais et la Présidente de la Barbade ont débuté par un entretien en tête-à-tête, suivi d’une séance de travail réunissant les délégations sénégalaises et barbadiennes. Lors de cette séance, plusieurs sujets d’intérêt commun ont été abordés, et des accords ont été signés dans des secteurs clés, renforçant ainsi les relations bilatérales.

Le Président Macky Sall a souligné le sens profond de sa visite, inscrite dans le cadre du renforcement des liens avec la diaspora caribéenne. Cette démarche vise à établir des ponts entre l’Afrique, sa diaspora, et les deux rives de l’Atlantique, favorisant ainsi des retrouvailles fraternelles après une séparation douloureuse liée à l’histoire de l’esclavage.

L’occasion a également été propice à la participation du Président Macky Sall à une cérémonie de plantation d’arbres, symbolisant l’amitié entre le Sénégal et la Barbade.

La Présidente de la Barbade, Sandra Mason, a accueilli chaleureusement cette première visite d’un chef d’État africain dans son pays. Elle a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour cette marque d’affection, saluant son leadership. Cette rencontre diplomatique entre le Sénégal et la Barbade témoigne de l’importance accordée au renforcement des relations entre les nations et à la promotion des échanges fructueux.

L’argument de droit contre le report de la présidentielle : Pr Meïssa Diakhaté

Le débat autour du possible report de l’élection présidentielle au Sénégal, prévue pour le 25 février 2024, a suscité des inquiétudes parmi les citoyens. Meïssa Diakhaté, Professeur agrégé de droit public et Chevalier de l’ordre national du Lion, intervient dans ce débat en présentant des arguments de droit qui remettent en question la légitimité d’un tel report.

Dans sa contribution, Meïssa Diakhaté souligne tout d’abord que la durée du mandat présidentiel, fixée à cinq ans par la Constitution sénégalaise, est impérative et ne peut faire l’objet d’une révision constitutionnelle. De plus, la durée du mandat présidentiel est considérée comme une clause intangible, interdite de révision, selon l’article 103 de la Constitution.

Un autre argument soulevé par l’auteur concerne les pouvoirs exceptionnels du Président de la République, qui, en vertu de l’article 52 de la Constitution, ne lui permettent pas de procéder à une révision constitutionnelle ni de dissoudre l’Assemblée nationale pendant l’exercice de ces pouvoirs.

En ce qui concerne la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel, Meïssa Diakhaté soulève des questions sur la compétence de l’Assemblée nationale à contrôler cette institution. Il souligne que la souveraineté nationale, exercée traditionnellement par les parlementaires, ne peut être interprétée de manière restrictive, et que le contrôle parlementaire est avant tout politique, limité à l’évaluation des politiques publiques et à la responsabilité du Gouvernement.

L’auteur évoque également des aspects disciplinaires, mettant en doute la possibilité de sanctionner un membre du Conseil constitutionnel, notamment après sa mise à la retraite, et soulignant que le Conseil supérieur de la Magistrature pourrait ne pas avoir compétence dans ce cas.

En conclusion, Meïssa Diakhaté met en avant la nécessité d’une compréhension approfondie du droit constitutionnel pour aborder ces questions délicates. Il souligne que le respect des principes constitutionnels est essentiel pour préserver la démocratie sénégalaise et que toute initiative de révision constitutionnelle dans ce contexte semble improbable.

À suivre, l’auteur s’interroge sur la révocabilité d’un membre du Conseil constitutionnel, laissant ainsi la réflexion ouverte sur d’autres aspects de ce débat complexe.

Éclairage sur les Décisions du Conseil Constitutionnel : Comprendre les raisons derrière le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini

La récente décision du Conseil constitutionnel de recalé Karim Wade en raison de sa nationalité française a jeté une lumière crue sur le processus de validation des candidatures présidentielles. Cependant, l’approbation simultanée de la candidature de Rose Wardini, également française, suscite des interrogations légitimes sur la cohérence et la transparence de ce processus.

La question fondamentale qui se pose est de savoir comment Karim Wade, dont la nationalité française a été établie comme cause de rejet, diffère de Rose Wardini, qui partage cette même nationalité. Pour comprendre cette dissonance apparente, il est crucial d’examiner de près les critères spécifiques pris en compte par le Conseil constitutionnel lors de l’évaluation des candidatures.

L’un des éléments clés pourrait être la nature précise des liens que chaque candidat entretient avec la France. Les nuances dans les statuts de double nationalité, les résidences, et les engagements formels envers la France pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise de décision. Le Conseil constitutionnel pourrait évaluer la profondeur et la nature de l’attachement de chaque candidat à la France, cherchant à déterminer si cela pourrait influencer leurs actions potentielles en tant que président.

Un autre aspect à considérer est la manière dont chaque candidat a géré publiquement sa nationalité et son rapport avec la France. Les déclarations passées, les engagements envers la France, et la clarté dans la communication pourraient avoir un impact significatif sur la perception du Conseil constitutionnel quant à la loyauté et à l’engagement de chaque candidat envers la nation.

Il est également essentiel de reconnaître que le processus de validation des candidatures présidentielles peut être complexe et dépendre de multiples facteurs. Les critères juridiques, bien que définis, peuvent être interprétés différemment, laissant place à des interprétations subjectives.

La différence de traitement entre Karim Wade et Rose Wardini pourrait également soulever des questions sur la transparence du processus. Les citoyens ont le droit de comprendre pleinement les critères utilisés pour évaluer les candidatures et de s’assurer qu’ils sont appliqués de manière équitable et cohérente.

La dissonance entre le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini soulève des questions cruciales quant à la manière dont le Conseil constitutionnel évalue les candidatures présidentielles, en particulier en ce qui concerne la nationalité française. Une analyse approfondie des critères, des déclarations passées, et de la transparence du processus est nécessaire pour apporter une compréhension complète de cette situation délicate.

Pétition pour exiger une carte de séjour aux Guinéens au Sénégal suite à des attaques verbales

Suite à une série d’attaques verbales de la part de ressortissants guinéens envers les Sénégalais, des internautes sénégalais ont lancé une pétition demandant l’adoption d’une loi rendant obligatoire la détention d’une carte de séjour pour les Guinéens souhaitant entrer ou résider au Sénégal.

Les tensions ont émergé pendant la Coupe d’Afrique des Nations, où des provocations initialement perçues comme des taquineries sportives ont évolué vers des déclarations considérées comme discourtoises, violentes et racistes envers le peuple sénégalais.

Certains médias guinéens ont été pointés du doigt pour avoir tenu des propos jugés offensants à l’égard du Sénégal. Face à cette situation, les internautes sénégalais ont exprimé leur préoccupation et ont appelé les autorités à intervenir. La pétition vise à instaurer l’obligation d’une carte de séjour pour les ressortissants guinéens résidant au Sénégal. Les initiateurs demandent également aux autorités sénégalaises de prendre les mesures nécessaires pour identifier et expulser toute personne ayant tenu des propos menaçants pour la stabilité et la cohésion nationale.

Cette initiative reflète les préoccupations croissantes liées aux relations intercommunautaires et à la nécessité de promouvoir un environnement pacifique et respectueux entre les différentes populations présentes au Sénégal.

Déthié Fall gagne un nouveau soutien de la part de Fadel Koné et ACCES pour la Présidentielle 2024

Dans une annonce officielle, le président d'(ACCES), Fadel Koné, candidat recalé à la présidentielle 2024, a déclaré son soutien à la coalition du candidat Déthié Fall. Koné et ses collaborateurs ont décidé de rejoindre la coalition, affirmant leur engagement envers les valeurs et les objectifs de Déthié Fall pour un changement significatif au Sénégal.

La coalition Dethié Fall rassemble diverses forces politiques et organisations de la société civile partageant une vision commune pour un avenir meilleur au Sénégal. Leur objectif commun est de promouvoir la démocratie, la transparence et l’équité pour relever les défis du pays.

Pour les acteurs du civisme et de la citoyenneté, cette adhésion renforce leur engagement envers le civisme et la citoyenneté, considérés comme des piliers fondamentaux de leur démarche pour le changement. Ils estiment que la participation citoyenne active est essentielle pour construire une société plus juste, inclusive et prospère.

Fadel Koné et ACCES appellent les Sénégalais partageant leur vision à rejoindre la coalition Dethié Fall 2024 pour soutenir leur candidat dans sa quête de transformation positive.

Couverture de la campagne Présidentielle au Sénégal : Appel à la vigilance des journalistes

Mamadou Thior, président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), a appelé les journalistes chargés de couvrir la campagne présidentielle sénégalaise du 25 février à rester « très vigilants » pour éviter toute manipulation de l’information. Intervenant lors d’un événement organisé par le CORED sur la couverture d’une campagne électorale, Thior a souligné l’importance de ne pas se contenter des éléments de langage fournis par les candidats, mettant en garde contre les tentatives de manipulation.

L’événement a été conçu comme un « cas d’école », revenant sur les expériences passées de campagnes électorales au Sénégal de 1993 à 2019. Thior a noté que l’ampleur inédite de cette année, avec 20 candidats, présente des défis importants pour les médias, surtout compte tenu de la taille limitée des rédactions.

Selon Mamadou Thior, les journalistes doivent surmonter les défis de manipulation pendant la campagne électorale en examinant de près les informations fournies par les candidats. Il a également souligné la nécessité d’une couverture équitable, bien que cela soit difficile avec un nombre record de candidats.

Diatou Cissé, ancienne présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), a souligné le rôle crucial de la presse privée dans la couverture électorale et a appelé l’État à soutenir ces médias pour assurer une campagne électorale équitable.

L’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye, a partagé son expérience, soulignant l’importance d’une relation de confiance entre les journalistes et les candidats. Il a plaidé pour une collaboration basée sur la compréhension mutuelle des limites, soulignant que maintenir une distance professionnelle tout en restant ouvert est crucial pour établir une relation harmonieuse entre la presse et les candidats.

Budget participatif au Sénégal : Appel à l’inclusion des couches vulnérables dans le processus de décision

Le directeur exécutif de l’ONG Enda Ecopop, Bachir Kanouté, a appelé les collectivités territoriales du Sénégal à accorder une attention particulière aux aspirations des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap dans le cadre du processus budgétaire. S’exprimant lors d’un atelier de sensibilisation à Saly (Mbour, Ouest), M. Kanouté a souligné que ces groupes sont parfois négligés dans l’élaboration des budgets et des programmes de développement local et national.

Selon lui, l’observation a révélé que les jeunes, les femmes et les personnes vivant avec un handicap ne sont pas suffisamment intégrés dans le processus budgétaire, ce qui les rend souvent exclus des programmes de développement. Il a attribué cette exclusion à l’oubli fréquent de ces groupes marginalisés dans les initiatives de planification.

L’intervention de Bachir Kanouté avait lieu dans le cadre d’un atelier de sensibilisation impliquant des services techniques déconcentrés, des membres de la société civile et des institutions engagées dans des initiatives de développement axées sur le budget participatif.

Il a souligné l’importance d’identifier et de prendre en compte les attentes spécifiques des jeunes, affirmant que l’enjeu n’est pas seulement de les reconnaître, mais aussi de les impliquer activement à toutes les étapes du processus décisionnel, depuis le diagnostic jusqu’au suivi évaluation.

Le budget participatif, selon Kanouté, a pour objectif de garantir l’implication de l’ensemble des acteurs territoriaux dans ces différentes étapes, favorisant ainsi une approche plus inclusive et équitable.

Arouna Sarr, directeur de la bonne gouvernance au ministère de la Justice, a promis le soutien de son service pour concrétiser cette initiative à travers toutes les régions du Sénégal, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à promouvoir la participation et l’inclusion de toutes les couches de la société dans le processus de décision budgétaire.

Conseil régional des délégués de quartier de Dakar : Appel à la paix avant les élections et revendications pour une présidentielle apaisée

Le Conseil régional des délégués de quartier de Dakar a récemment tenu son assemblée générale sous le thème « Cohésion sociale pour la paix avant et après les élections présidentielles ». Les 1 883 membres de cette instance ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’approche des élections présidentielles du 25 février, lançant un appel pressant à la paix adressé à l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Réunis à la mairie de Pikine, les délégués ont utilisé cette plateforme pour présenter leurs préoccupations et leurs attentes aux autorités compétentes. Soucieux d’anticiper d’éventuels incidents malheureux, les délégués ont souligné la nécessité d’une rencontre avec le président afin d’élaborer une feuille de route en vue de prévenir tout débordement.

Au-delà de cet appel à la paix, les délégués de quartier ont formulé des revendications significatives. Ils demandent une revalorisation de leurs indemnités à 200 000 F CFA, mettant en lumière le rôle essentiel qu’ils jouent au sein de l’Administration, notamment dans le contexte territorial. Ils réclament également la construction d’un siège pour le bureau de leur association, soulignant que leur rôle de médiateurs dans la résolution des conflits locaux mérite un plus grand respect au sein de la hiérarchie administrative.

Le porte-parole de l’assemblée, M. Diallo, a souligné l’importance cruciale du rôle des délégués dans le maintien de la paix et la gestion des conflits locaux. Selon lui, les délégués sont les acteurs clés pour garantir la stabilité dans leurs quartiers respectifs.

Des ateliers dédiés à la promotion de la paix ont été organisés au cours de cette assemblée générale, soulignant l’idée que la paix devrait être une préoccupation collective pour tous les Sénégalais. Les délégués régionaux de quartier ont appelé l’ensemble de la société à cultiver un climat de paix, non seulement en prévision des élections présidentielles, mais également pour préserver l’héritage solide que les générations précédentes ont légué au Sénégal. Ils ont souligné que la paix doit demeurer une priorité même après les élections du 25 février, et que la stabilité du pays dépend de l’engagement de chacun envers la préservation de cette valeur fondamentale.

Tensions au sein de BBY à Thiès : Des cadres dénoncent un prétendu coup d’État politique contre Amadou Ba

Des membres éminents de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaqkaar (BBY) ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils qualifient de « coup d’État politique » contre Amadou Ba à Thiès, dénonçant une démarche inélégante et suspecte de certains députés de leur camp.

Au cours d’un point de presse, Édouard Latouffe, responsable Apr dans la commune de Thiès-Ouest, et ses collègues ont critiqué vivement les actions entreprises par des députés de leur propre camp, les qualifiant d’ahurissantes, sidérantes, troublantes et révoltantes. Ils estiment que cette démarche prête à confusion et constitue le premier acte d’une tentative visant à discréditer Amadou Ba aux yeux de l’opinion publique.

Les proches du président Macky Sall à Thiès ont souligné qu’il n’est pas nécessaire d’avoir une formation à Sciences Po Paris pour comprendre cette manœuvre politique contre Amadou Ba. Ils s’interrogent sur la logique d’une alliance avec un camp qui accuse ouvertement leur candidat de corruption, soulignant le caractère suspect de cette collaboration.

Ousmane Sonko condamne l’enlèvement de l’avocat Guy Hervé Kam au Burkina Faso et appelle à l’action

Dans un message adressé au président de la transition du Burkina Faso, Ibrahima Traoré, Sonko a lancé un appel urgent. Il a rappelé un entretien téléphonique datant du mois de juin, au cours duquel il avait attiré l’attention du président sur les atteintes aux libertés croissantes, les menaces et les exactions contre les voix discordantes au Burkina Faso.

Le leader de l’ex-Pastef a souligné l’importance de maintenir un climat de sécurité et de solidarité nationale face à la menace terroriste, appelant à l’unité entre les Burkinabés. Il a conclu en réitérant son soutien et ses sentiments au président de la transition, tout en soulignant l’urgence d’une action immédiate pour faire face à cette situation critique.

Bougane Gueye, l’homme clé de la présidentielle 2024 : Les candidats sollicitent son soutien

La course à la présidentielle au Sénégal prend une tournure intéressante alors que les candidats rivalisent pour obtenir le soutien crucial de Bougane Gueye, leader du Mouvement Gueum Sa Bopp.

Suite à l’annonce du soutien de Diomaye de PASTEF, d’autres candidats ont également exprimé leur intérêt pour le soutien de Gueum Sa Bopp. Parmi eux, Aliou Mamadou Dia du PUR, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom ont fait la queue pour solliciter le soutien de Bougane Gueye.

Le leader de Gueum Sa Bopp est devenu un acteur majeur dans le paysage politique sénégalais, son mouvement cherchant à apporter des changements significatifs dans le pays. La décision de Bougane Gueye quant à son soutien pourrait avoir un impact considérable sur la dynamique électorale, faisant de lui l’homme clé de la présidentielle de 2024.

À mesure que les candidats courtisent l’influence de Bougane Gueye, l’équilibre politique continue de se redessiner, soulignant l’importance stratégique de Gueum Sa Bopp dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs et l’annonce potentielle du soutien de Bougane Gueye à l’un des candidats.

Thierno Bocoum dénonce la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison : appel à l’équité dans la campagne électorale

Le leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), Thierno Bocoum, a exprimé sa ferme condamnation à l’égard de la décision de maintenir Bassirou Diomaye Faye en prison, soulignant l’importance d’assurer l’équité dans le processus électoral.

Dans un post sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a déclaré : « Je condamne fermement la décision de maintenir Bassirou D Faye en Prison. Il doit pouvoir faire campagne et présenter son programme, comme tous les autres candidats. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où la détention de Bassirou Diomaye Faye, candidat à une élection, soulève des préoccupations quant à l’équité et à la justice dans le cadre du processus électoral. Thierno Bocoum plaide en faveur du droit de tous les candidats à participer à la campagne électorale de manière équitable, sans entraves injustifiées.

La position de Thierno Bocoum met en évidence les défis persistants liés aux droits des candidats dans le contexte politique actuel. L’appel à la libération de Bassirou Diomaye Faye est un aspect important du débat sur la justice et l’équité dans le paysage politique sénégalais. Affaire à suivre pour observer les développements ultérieurs de cette situation.

Violation constitutionnelle : Souleymane Ndéné Ndiaye contestataire de la commission d’enquête sur l’exclusion de Karim Wade

L’avocat, ancien Premier ministre et candidat recalé, Me Souleymane Ndené Ndiaye, a vivement critiqué la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle. Il soutient que cette commission a été établie en violation flagrante de la Constitution sénégalaise.

L’Assemblée nationale a adopté la création de cette commission dans le but d’examiner les circonstances entourant l’exclusion de Karim Wade par le Conseil constitutionnel. Cependant, Me Souleymane Ndené Ndiaye considère cette décision comme irrégulière et contraire à la Constitution.

« La Commission d’enquête parlementaire a été mise en place en violation flagrante de la constitution », a déclaré Me Ndiaye sur tfm, soulignant que la constitutionnalité de cette commission est douteuse.

Il argumente en expliquant qu’il est irrégulier de demander à une Assemblée nationale de mettre en place une commission d’enquête pour entendre des magistrats, même en cas d’irrégularités présumées dans le processus électoral. Selon lui, les magistrats, en tant que membres du Conseil constitutionnel, sont des justiciables particuliers régis par des lois spécifiques.

Me Ndiaye soutient que si Karim Wade avait des preuves à l’appui de sa requête, il aurait dû saisir directement le Conseil constitutionnel, conformément à la loi. Il estime que le recours à une Commission d’enquête parlementaire tente de créer une crise institutionnelle inexistante.

Le juriste souligne que le statut des magistrats du Conseil constitutionnel est régi par une loi organique différente, et que l’article 93 de la Constitution dispose des sanctions en cas de faute d’un magistrat de cette institution. Selon lui, la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur des magistrats du Conseil constitutionnel est impossible et contre la Constitution.

Me Souleymane Ndené Ndiaye va même plus loin en soutenant que s’ils sont convoqués, les magistrats concernés refuseront de comparaître devant cette commission, et il les soutiendra dans cette décision.

Mouhamadou Ngouda Mboup appelle à la libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : « Respect des principes constitutionnels d’égalité »

Le constitutionnaliste éminent Mouhamadou Ngouda Mboup a pris position en faveur de la libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, candidat actuellement détenu, en soulignant l’impératif de respecter les principes constitutionnels fondamentaux.

Dans un post récent, Mouhamadou Ngouda Mboup a mis en avant la nécessité de libérer Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, soulignant que cette action serait conforme aux principes inscrits dans la Constitution sénégalaise.

Le cas de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, détenu alors qu’il est candidat à une élection, suscite des préoccupations majeures en termes de respect des droits constitutionnels et de l’équité dans le processus électoral.

Le constitutionnaliste a insisté sur le principe fondamental d’égalité entre les candidats, soulignant que tous devraient jouir des mêmes droits et opportunités pour mener leur campagne électorale. La détention d’un candidat pendant une période électorale peut potentiellement compromettre le caractère libre et équitable du processus démocratique.

Cette déclaration de Mouhamadou Ngouda Mboup met en lumière les questions sensibles liées aux droits des candidats et à l’équité dans le processus électoral au Sénégal. La libération de Bassirou Diomaye Diakhar FAYE pourrait être un geste significatif en faveur du respect des principes démocratiques et constitutionnels dans le pays.

Abdoul Mbaye condamne l’agression de Thierno Alassane Sall à l’assemblée nationale : « Une grave erreur »

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), a réagi avec fermeté à l’agression dont a été victime son collègue député Thierno Alassane Sall lors d’une altercation récente au sein de l’Assemblée nationale.

Dans un post, Abdoul Mbaye a qualifié l’agression de Thierno Alassane Sall par d’autres députés de « grave erreur ». Il a appelé à une profonde réflexion sur les cibles à mettre en lumière dans cette affaire de grande importance.

« Les députés qui se sont permis d’agresser leur collègue Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur », a dénoncé Abdoul Mbaye.

Pour lui, dans une affaire de cette envergure, l’attention devrait se concentrer sur les personnes désignées comme responsables des faits reprochés plutôt que sur le simple fait de saisir les instances appropriées. Il a souligné que l’essentiel réside dans la décision qui sera prise et les arguments qui la soutiendront, appelant à ne pas égarer l’attention du peuple sur des aspects secondaires de l’affaire.

« L’important n’est pas dans la saisine. L’important est dans la décision et son argumentaire. N’égarons pas le Peuple », a ajouté Abdoul Mbaye.

Ces remarques interviennent dans un contexte où l’incident à l’Assemblée nationale a suscité de vives réactions et des préoccupations quant au respect des normes démocratiques et du comportement éthique au sein de l’institution législative sénégalaise. La condamnation d’Abdoul Mbaye souligne l’importance de la responsabilité et de l’intégrité dans le processus politique du pays.

Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…

L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée « Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir? » dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.

Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.

L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.

Présidentielle 2024 : La Coalition Diomaye Président rejette tout report, appel à la vigilance de la communauté internationale

Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, la coalition Diomaye Président a vivement réagi à l’approbation par l’Assemblée nationale de la création d’une commission d’enquête parlementaire, une initiative du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette commission aura pour mission d’enquêter sur des allégations de corruption impliquant des membres du Conseil constitutionnel, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une possible remise en question du calendrier électoral.

Dame Mbodj, porte-parole de la coalition, a qualifié cette démarche de subterfuge visant à retarder l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a exprimé son scepticisme quant à la nécessité de cette commission, arguant qu’il n’y avait pas de crise électorale majeure justifiant une telle enquête. Il a également souligné que l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir le pouvoir d’entendre des juges, surtout dans le contexte d’une affaire potentiellement qualifiée de pénale.

Cette réaction de la coalition intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale prévue pour le samedi 3 février 2024. La tension politique monte à mesure que des accusations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires font surface, créant un climat d’incertitude quant à la stabilité du processus électoral.

La coalition a également lancé un appel à la communauté internationale, sollicitant sa vigilance et son encadrement du processus électoral en cours. Dame Mbodj a insisté sur le fait que malgré les lacunes observées dans le processus, la coalition est déterminée à respecter le calendrier électoral établi, permettant ainsi aux citoyens sénégalais d’exercer leur droit démocratique et de participer à la vie politique du pays.

Ces développements soulignent les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux de transparence, de légitimité et de stabilité du processus démocratique sont au cœur des préoccupations, et la réaction de la coalition Diomaye Président met en lumière les tensions persistantes dans le pays. La suite des événements déterminera l’avenir politique du Sénégal et la crédibilité de ses institutions démocratiques.

Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement

La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.

La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.

Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.

La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.

Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.

L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.

Karim Wade salue l’adoption de la résolution pour la commission d’enquête : « Une victoire décisive contre le coup d’État Électoral

Suite à l’adoption de la résolution visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire sur les soupçons de corruption entourant deux membres du Conseil constitutionnel, Karim Wade, candidat éliminé du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a réagi en saluant cette décision comme une « victoire décisive contre le coup d’État électoral ».

La résolution, qui a été approuvée par 120 députés lors de la plénière de l’Assemblée nationale, représente une étape significative dans l’effort du PDS pour faire la lumière sur les allégations de corruption impliquant les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel.

Karim Wade, dans une déclaration, a exprimé son optimisme quant aux conclusions de cette commission d’enquête, qualifiant ce moment de « décisif pour notre démocratie ». Il a souligné l’importance de cette étape dans l’établissement d’une ère de « justice et d’équité » dans le système électoral sénégalais.

Le candidat éliminé considère cette avancée comme une première étape essentielle pour prévenir tout chaos et protéger les principes démocratiques au Sénégal. Il a également pointé du doigt l’élection présidentielle de 2024, la qualifiant de « simulacre » et insinuant la nécessité d’un report.

Cette réaction de Karim Wade souligne les enjeux importants liés à la transparence électorale et à la crédibilité des institutions. La mise en place de la commission d’enquête représente non seulement une réponse aux soupçons de corruption, mais aussi une avancée majeure dans le dialogue politique et la protection des valeurs démocratiques au Sénégal. Les prochains mois verront probablement un suivi attentif des développements, alors que la commission d’enquête entame son travail et que le débat sur l’élection présidentielle continue d’animer la scène politique sénégalaise.

Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.

Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un « coup d’état électoral en cours ».

Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats auront 3 minutes d’antenne sur la RTS, sauf pour Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a fixé la règle du jeu pour la campagne présidentielle au Sénégal. Lors d’une réunion avec les mandataires des 20 candidats en lice, le président du Cnra, Babacar Diagne, a annoncé que chaque candidat bénéficiera de 3 minutes d’antenne quotidienne sur la chaîne nationale RTS pour convaincre les électeurs.

Cependant, une exception a été notée pour le candidat Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention. En raison de sa situation, il ne pourra pas profiter du temps d’antenne réservé aux candidats.

L’annonce de cette règle a suscité des réactions de la part de plusieurs candidats, qui ont exprimé leur mécontentement face à la limitation de temps. Lors d’une réunion à la RTS pour discuter des modalités pratiques de l’enregistrement de l’émission, certains ont jugé les 3 minutes allouées comme insuffisantes pour transmettre leurs messages de campagne de manière adéquate.

Cette décision souligne les défis liés à l’équité des médias pendant la période électorale et les efforts déployés pour garantir un accès égal à tous les candidats malgré les contraintes logistiques et légales. La campagne présidentielle au Sénégal s’annonce ainsi sous le signe de la concision et de l’efficacité médiatique pour les candidats.

Adoption de la résolution à l’Assemblée Nationale : Mise en place d’une commission d’enquête sur les juges du conseil constitutionnel soupçonnés de corruption

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale en adoptant le projet de résolution visant à établir une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les allégations de corruption visant deux juges du Conseil constitutionnel.

La plénière, qui a débuté ce mercredi matin, a été marquée par des échanges animés et parfois tendus entre les députés. La résolution a finalement été adoptée après des heures de débats houleux, avec un total de 120 députés favorables à la mise en place de la commission.

L’initiative de cette enquête parlementaire découle des soupçons de corruption qui pèsent sur les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel. Ces accusations ont ajouté une dimension complexe au paysage politique sénégalais, en particulier après l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle en raison de sa double nationalité.

Les échanges lors de la plénière ont été si intenses que Thierno Alassane Sall, député à l’origine du recours contre Karim Wade, a été physiquement attaqué par des députés libéraux. Ce climat tendu souligne la sensibilité de l’enquête et l’importance des enjeux liés aux allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel.

La commission d’enquête, dont le mandat ne peut excéder six mois, sera chargée de faire la lumière sur ces allégations. Une fois l’enquête terminée, un rapport sera présenté à l’Assemblée nationale. La décision de rendre public ce rapport reviendra ensuite aux membres de l’Assemblée nationale.

Cette décision marque une étape significative dans la quête de transparence et de justice au Sénégal, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue en février 2024. L’issue de cette enquête pourrait avoir des répercussions importantes sur la confiance du public dans les institutions politiques et judiciaires du pays. La mise en place de cette commission d’enquête reflète la volonté des autorités de faire la lumière sur ces allégations sérieuses et de préserver l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

Course présidentielle au Sénégal : Le candidat du PUR sollicite le soutien de Bougane Guèye après le rejet du parrainage

Après avoir été recalé lors de l’étape du parrainage, Bougane Guèye, figure incontournable de la scène politique sénégalaise, est devenu un acteur clé convoité par plusieurs candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Suite à la démarche de Bassirou Diomaye Faye, c’est au tour du candidat Aliou Mamadou du parti PUR de solliciter le soutien de Bougane Guèye. Une délégation de ce candidat s’est rendue auprès du président du mouvement Gueum Sa Bopp pour lui exprimer ses ambitions présidentielles et solliciter son appui.

Cependant, Bougane Guèye a choisi de maintenir le suspense quant à son soutien. Il prévoit de dévoiler le nom du candidat qu’il va appuyer lors d’une assemblée générale prévue ce samedi. Cette annonce suscite l’attention de l’électorat et des observateurs politiques, ajoutant une dimension intrigante à la campagne présidentielle.

La compétition pour rallier le soutien de personnalités influentes comme Bougane Guèye souligne l’importance des alliances et des appuis politiques dans le paysage politique sénégalais, où chaque voix peut jouer un rôle décisif dans le résultat final de l’élection.

Khalifa Sall rejette catégoriquement un report de l’élection présidentielle à 31 jours du scrutin

À seulement 31 jours de l’élection présidentielle prévue en 2024, Khalifa Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a pris position de manière catégorique contre toute éventualité de report du scrutin, rejetant l’idée avancée par certaines voix politiques.

Dans une déclaration forte, Khalifa Sall a exprimé son désaccord ferme avec la possibilité d’un report de l’élection présidentielle. Il a souligné que cette position était personnelle, mais également basée sur une logique claire : « On ne reporte pas une élection à 31 jours. Ce serait sur quelle base ? Qu’est-ce qui conduirait, qu’est-ce qui justifierait, qu’est-ce qui expliquerait un report ? J’aimerais bien en avoir les raisons. Parce que c’est ça le vrai problème, qu’est-ce qui le justifierait ? », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Rfi.

Le leader politique a exprimé sa préoccupation quant à la justification d’un tel report si proche de la date prévue pour le scrutin présidentiel. Il appelle à une transparence et à des explications claires pour éviter toute confusion ou mécontentement au sein de la population sénégalaise.

Khalifa Sall a également exprimé sa solidarité envers Karim Meïssa Wade, qui a été éliminé de la course présidentielle en raison de sa double nationalité. Il a souligné que la participation de Karim Wade à l’élection était un droit fondamental et a affirmé son soutien aux combats menés par ses camarades pour la préservation de leurs droits.

« Nous sommes solidaires de tous les combats que nos amis, nos frères et nos camarades de lutte mènent pour préserver, protéger leurs droits. Karim doit participer, devait participer à cette élection. Qu’il puisse se battre aujourd’hui est normal et nécessaire et compréhensible », a déclaré Khalifa Sall.

Cette déclaration de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections, soulignant l’importance des garanties démocratiques et de la stabilité dans le processus électoral au Sénégal. Les prochains jours pourraient être cruciaux alors que le débat sur la légitimité et la transparence de l’élection continue à occuper le devant de la scène politique.

L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre

L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.

La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de « corruption » ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.

Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.

Appel de Serigne Mamoune Mbacké aux guides religieux : Pour une élection présidentielle transparente et respectueuse des résultats

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, Serigne Mamoune Mbacké, un éminent guide religieux, a lancé un appel aux leaders religieux musulmans et chrétiens, les invitant à jouer un rôle crucial dans la promotion de la transparence électorale et le respect des résultats des urnes.

Dans une note parvenue à Senego, Serigne Mamoune Mbacké a exprimé ses inquiétudes quant à la situation socio-politique tendue qui prévaut dans le pays, soulignant la nécessité de prévenir toute manœuvre susceptible d’aggraver les tensions apparues depuis mars 2021.

« J’invite les guides religieux à demander au Président Macky Sall et à son candidat Amadou Ba de respecter la vérité des urnes », a déclaré le guide religieux. Il a insisté sur l’importance cruciale de la transparence électorale pour maintenir la paix et la stabilité au Sénégal, appelant les guides religieux à élever leurs voix pour exiger cette transparence lors du scrutin présidentiel.

« Le respect de la vérité des urnes doit être une exigence pour tous, surtout nous les guides religieux. Car cette vérité dépend de la paix et de la stabilité du Sénégal que nous aimons tous », a souligné Serigne Mamoune Mbacké. Il a appelé à la vigilance collective, mettant en garde contre toute tentative de « hold-up électoral » qui serait inacceptable pour le peuple sénégalais.

L’appel du guide religieux insiste sur le caractère apolitique de la démarche, affirmant qu’il s’agit simplement de prévenir le chaos et de garantir un processus électoral juste et transparent. « Nous ne sommes d’aucun bord politique. Nous alertons juste pour éviter le chaos à notre cher Sénégal. Et ce chaos ne peut venir d’ailleurs que d’une tentative de vouloir voler le suffrage de la majorité du peuple », a-t-il conclu.

Cet appel souligne le rôle crucial que les leaders religieux peuvent jouer dans la préservation de la démocratie et de la stabilité politique, en appelant à des élections transparentes et à un respect absolu des résultats pour garantir la confiance et la paix dans la nation sénégalaise.

Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de gendarmerie, dénonce les violations des droits de l’homme sous la présidence de Macky Sall

L’ex-Capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré, ancien membre des forces de sécurité du Sénégal, a récemment annoncé son alliance avec la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle. Dans une déclaration franche sur 7 TV, le Capitaine Touré a partagé les motivations derrière son engagement politique et sa critique sévère à l’égard du président actuel, Macky Sall.

Seydina Oumar Touré, également à la tête d’un mouvement citoyen, a qualifié Macky Sall de « pire président que le Sénégal n’ait connu depuis l’indépendance ». Il a souligné que, selon lui, Macky Sall détient le triste record d’être le président ayant le plus violé les droits de l’homme dans l’histoire du pays.

L’ex-Capitaine de gendarmerie a décidé de joindre ses forces à la coalition Diomaye Président, motivé par un désir profond de lutter contre l’injustice. Dans son intervention, il a mis en avant le besoin de restaurer les droits fondamentaux des citoyens sénégalais, une cause qu’il estime cruciale dans le contexte politique actuel.

Seydina Oumar Touré, dont le passé dans les forces de sécurité lui confère une perspective unique sur les questions de sécurité et de droits de l’homme, a exprimé son engagement en faveur d’une gouvernance plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux.

L’alliance avec la coalition Diomaye Président marque un tournant significatif dans la vie politique de Seydina Oumar Touré, et son choix de s’associer à ce groupe politique suggère un alignement sur des valeurs communes centrées sur la justice et la protection des droits individuels.

L’élection présidentielle à venir prend une teinte particulière avec cette alliance, et la déclaration sans équivoque de l’ex-Capitaine de gendarmerie souligne l’importance de la question des droits de l’homme dans le débat politique au Sénégal. Les prochains mois verront probablement une intensification des discussions autour de ces enjeux cruciaux, alors que Seydina Oumar Touré et la coalition Diomaye Président s’efforcent de mobiliser le soutien en vue du scrutin. Une situation à suivre de près dans le pays où les préoccupations liées aux droits de l’homme prennent une place centrale dans le dialogue politique.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir « violemment » attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

Guy Marius Sagna prêt à former un gouvernement parallèle en cas de report de l’élection présidentielle au Sénégal

Lors de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’élimination de Karim Wade et d’autres candidats, le député Guy Marius Sagna a lancé un appel passionné à tous les démocrates pour s’opposer au possible report de l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal.

Guy Marius Sagna, fervent défenseur des droits et activiste politique, a exprimé son opposition catégorique à toute tentative de report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Il a exhorté les démocrates à faire barrage à cette volonté présumée du chef de l’État.

Lors de son intervention, Guy Marius Sagna a déclaré : « En 2012, Macky Sall avait dit à Abdoulaye Wade qu’il allait mettre en place un gouvernement parallèle s’il reportait l’élection. Nous, le 02 avril, on ne lui donnera pas une seconde. S’il reporte l’élection, le 03 avril, il ne sera plus notre président. Ce qu’il disait en 2012, on va le faire. On mettra en place un gouvernement parallèle. Non au report. »

Cette déclaration audacieuse fait référence aux événements de 2012, où Macky Sall, alors opposant, avait menacé de former un gouvernement parallèle si le président Abdoulaye Wade reportait l’élection. Guy Marius Sagna semble maintenant prêt à concrétiser cette menace en cas de report de l’élection présidentielle de février.

La position de Guy Marius Sagna reflète les inquiétudes croissantes au sein de l’opposition quant à d’éventuels retards dans le processus électoral. Le député appelle à une mobilisation massive des forces démocratiques pour faire pression contre toute tentative de report.

Il est à noter que le contexte politique au Sénégal reste tendu, notamment en raison des débats sur les conditions d’élimination de certains candidats, dont Karim Wade. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire vise à éclaircir ces circonstances et à garantir un processus électoral transparent et équitable.

L’annonce de Guy Marius Sagna quant à la formation d’un gouvernement parallèle en cas de report souligne la fermeté de l’opposition face à toute remise en question du calendrier électoral, tandis que le pays se prépare à un moment crucial de son processus démocratique.

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

Dans un rebondissement politique majeur, des députés sénégalais ont exprimé mercredi leur demande de report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces parlementaires ont évoqué des « irrégularités » dans le processus électoral, soulignant la nécessité d’arrêter le processus en cours.

Le député Cheikh Tidiane Gadio, dont la candidature a été rejetée en raison du manque de parrainages, a fait une déclaration solennelle appelant à l’arrêt du processus électoral et au report de l’élection présidentielle. Il a souligné la nécessité de rétablir tous les candidats spoliés dans leurs droits.

Cette demande intervient dans le cadre des discussions générales sur le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réclamé la création de cette commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité, une décision prise par le Conseil constitutionnel. Le PDS accuse certains membres du Conseil constitutionnel de corruption.

Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’injustice et les irrégularités entourant la liste publiée par le Conseil constitutionnel, soulignant que cela plonge le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent.

Plusieurs députés, dont Woré Sarr du PDS, ont demandé non seulement la mise en place de la commission d’enquête parlementaire mais également l’arrêt complet du processus électoral en cours, afin de permettre des élections transparentes et inclusives.

Cependant, certains députés, comme Bara Gaye de Yewwi Askan Wi (opposition), ont exprimé des réserves quant à la possibilité de reporter les élections à ce stade. Malgré cela, ils se sont dits favorables à la création de la commission d’enquête parlementaire.

Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi a souligné que le calendrier républicain doit être respecté pour permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président. Il a ajouté que, faute de respect du calendrier, ils formeraient un gouvernement parallèle le 2 avril prochain.

«Nous disons non au report des élections », Thierno Alassane Sall s’oppose au PDS et à l’APR

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sénégalaise, Thierno Alassane Sall a exprimé son opposition ferme au Parti démocratique sénégalais (PDS) et à l’Alliance pour la République (APR) qui appellent au report des élections prévues pour le 25 février 2024.

Thierno Alassane Sall, ayant déposé un recours contre la candidature de Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel, a critiqué vivement ces partis, les accusant de vouloir perturber l’ordre constitutionnel du pays en prônant le report des élections.

Il a rappelé que la loi confiant au Conseil constitutionnel le contrôle des parrainages a été adoptée suite à un dialogue national, et il s’est opposé fermement à tout report des élections. Selon lui, le peuple sénégalais ne permettra pas un coup d’État constitutionnel, et le processus électoral doit se dérouler conformément à la loi et dans les délais prévus.

Thierno Alassane Sall a souligné qu’il rejette toute tentative de détourner l’ordre constitutionnel du pays et insiste sur le respect des règles électorales établies.

Commission d’enquête parlementaire : les obstacles potentiels à l’initiative du PDS

Les députés se sont réunis en plénière ce mercredi pour discuter de la proposition de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire initiée par le groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie). Cette commission vise à éclairer les allégations d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en prévision de l’élection présidentielle du 25 février prochain, impliquant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye pourrait compliquer cette initiative. En vertu de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est stipulé qu’« il ne peut être créé de commission d’enquête lorsque les faits ont donné lieu à des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours ».

Le texte ajoute : « Si une commission a déjà été créée, sa mission prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire relative aux faits qui ont motivé sa création. » La plainte déposée par le juge Cheikh Ndiaye, notamment pour outrage à magistrat, diffamation et discrédit sur une décision de justice, pourrait entraver l’initiative parlementaire du PDS. Le procureur de la République ne s’était pas encore saisi de l’affaire jusqu’à la rédaction de cet article.

Adji Mergane Kanouté défend l’examen du projet de résolution sur la commission d’enquête parlementaire

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a pris la défense de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Cette commission a pour objectif d’élucider les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la course présidentielle. Invitée sur « Rfm Matin » ce mercredi 31 janvier, elle a souligné que le Conseil constitutionnel a le droit d’assurer ses prérogatives, tout comme les députés ont le droit de créer une commission d’enquête parlementaire.

Adji Mergane Kanouté a affirmé que le pouvoir législatif ne doit pas être piétiné, et que la création d’une commission d’enquête parlementaire est légitime dans ce contexte. Elle a souligné que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a accusé leur candidat Amadou Ba, et pour éliminer tout soupçon avant les élections, ils veulent que la lumière soit faite sur ces accusations.

Actuellement, les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale pour finaliser la procédure de mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption et de conflits d’intérêts impliquant des juges du Conseil constitutionnel. Le PDS a initié cette procédure le 25 janvier, au lendemain de l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Tensions à l’Assemblée nationale sénégalaise autour d’une commission d’enquête

Les échanges tendus ont atteint leur apogée lorsque Mame Diarra Fam a vigoureusement empêché Thierno Alassane Sall de prendre la parole, allant même jusqu’à l’intercepter physiquement lors de sa marche vers le podium. Malgré l’intervention de Guy Marius Sagna pour apaiser la situation, d’autres parlementaires ont exprimé leur détermination à faire taire Thierno Alassane Sall. La députée a reçu le soutien d’autres parlementaires qui ont contribué à évacuer Thierno Alassane Sall de l’enceinte parlementaire avec l’assistance de Birame Souleye Diop et d’autres collègues.

Face à l’intensité du désordre, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a pris la décision de suspendre temporairement la séance. Cet incident témoigne des tensions grandissantes au sein du parlement sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

La députée Gueye du PDS provoque l’altercation à l’Assemblée nationale

Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise le 31 janvier 2024, une altercation violente a éclaté entre Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam du Parti démocratique sénégalais (PDS). L’incident a été déclenché par les propos de Mme le député Gueye lors de son discours, dans lequel elle a accusé Thierno Alassane Sall d’avoir invalidé la candidature de Karim Meissa Wade en introduisant un recours auprès du Conseil constitutionnel.

Les déclarations de Mme le député ont provoqué la colère de Thierno Alassane Sall, qui s’est approché du Président de l’Assemblée nationale pour exprimer son indignation. C’est à ce moment-là que Mame Diarra Fam et un autre député du PDS ont tenté de déloger Thierno Alassane Sall, entraînant une confrontation physique.

La députée Gueye a également remis en question l’impartialité du Conseil constitutionnel, soulignant l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade en 2023 sans vérification de sa nationalité en 2019. Elle a appelé au report des élections pour réintégrer Karim Meissa Wade dans le processus électoral.

Cet épisode met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante au sein de l’Assemblée nationale sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Les fédérations du PDS exigent la démission du Premier ministre et le report de la Présidentielle

Les fédérations urbaines et rurales du Parti démocratique sénégalais (PDS) dans le département de Mbour ont lancé un appel pressant au président de la République, exigeant la démission immédiate du Premier ministre Amadou Ba. En outre, ils demandent le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces revendications font suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Les libéraux de Mbour, exprimant leur mécontentement sur les ondes d’iRadio, qualifient la décision du Conseil constitutionnel de « forfaiture » et estiment qu’elle constitue une violation des libertés de leur leader.

Dans leur déclaration, ils appellent le président de la République à utiliser ses prérogatives pour mettre fin aux fonctions du Premier ministre, afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les candidats et d’éviter les conflits d’intérêts susceptibles de générer des manœuvres antidémocratiques.

Le secrétaire général de la fédération rurale PDS de Mbour, Abdoulaye Lo, souligne que compte tenu de ces « manquements graves », ils exigent la réintégration immédiate de Karim Meïssa Wade parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle. À défaut de cette réintégration sans condition, ils demandent le report du scrutin afin de corriger ce qu’ils considèrent comme une « énième forfaiture » contre leur candidat.

Cet appel met en lumière les tensions croissantes et les divergences politiques à l’approche des élections présidentielles, soulignant l’importance de trouver des solutions pacifiques pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale (vidéo)

La séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise a été marquée par des tensions et des violences physiques. Les débats portaient sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant à examiner les circonstances de l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sall, qui avait déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature de Wade, a tenté de s’exprimer à la tribune. Cela a provoqué une altercation verbale intense au sein de l’Assemblée. Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) se sont approchés du pupitre.

Une confrontation physique s’est ensuivie, impliquant Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam. La situation a dégénéré lorsque Fam a attaqué physiquement Sall. L’intervention de Guy Marius Sagna a été cruciale pour mettre fin à l’agression.

Cet incident souligne la polarisation et l’animosité entourant les discussions politiques au Sénégal, en particulier en cette période électorale.

Présidentielle au Sénégal : Amsatou Sow Sidibé exige la libération de Bassirou Diomaye Faye et appelle à une « 3e Voie »

Dans le contexte pré-électoral au Sénégal, Amsatou Sow Sidibé, présidente du mouvement Convergence des acteurs pour la défense des valeurs républicaines (CAR/Leneen), a émis une déclaration demandant la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus politiques, en particulier le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Dans un communiqué transmis à Seneweb le 31 janvier, Amsatou Sow Sidibé a souligné l’importance de préserver l’intégrité de la démocratie sénégalaise. Elle a appelé à la libération du candidat Bassirou Diomaye Faye, mettant en avant le respect des droits et des principes démocratiques.

Par ailleurs, la présidente de CAR/Leneen a avancé l’idée d’une « 3e voie » comme alternative pour éviter une polarisation politique excessive et favoriser la réconciliation de toutes les franges de la population sénégalaise. Cette proposition vise à assurer la souveraineté sécuritaire et économique du pays, offrant ainsi une option différente aux citoyens.

Amsatou Sow Sidibé a également exprimé des préoccupations quant aux « tares graves et inadmissibles » des procédures électorales au Sénégal, dénonçant notamment le manque de fiabilité du fichier électoral utilisé par le Conseil constitutionnel. Ces déclarations soulignent les enjeux et les défis qui entourent le processus électoral dans le pays, à l’approche de l’élection présidentielle.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Crise au sein de BBY: Les enjeux d’une alliance ébranlée à l’approche des élections

La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui a longtemps été le fer de lance de la mouvance présidentielle au Sénégal, traverse actuellement une crise interne d’une ampleur inédite. Cette situation découle principalement de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition pour les élections présidentielles à venir. Les conséquences de cette nomination se font déjà sentir, avec des départs notables et des tensions grandissantes au sein de la coalition.

Les tensions sont palpables au sein de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY, les deux piliers de la coalition présidentielle. La nomination d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie, a été accueillie avec un mécontentement croissant parmi les membres de ces formations politiques. Certains y voient une décision unilatérale qui ne tient pas compte des dynamiques internes de la coalition.


Les jeunes affiliés à l’APR et à BBY se sentent particulièrement exclus du processus décisionnel entourant la campagne d’Amadou Ba. Ils accusent les proches du candidat de les écarter des réunions stratégiques et des activités liées au parti et à la coalition. Cette exclusion perçue alimente un sentiment de frustration et de marginalisation parmi la base.


La crise s’accentue avec le constat de divisions manifestes au sein de la base militante. Des mouvements de soutien, dirigés par des proches d’Amadou Ba, opèrent de manière indépendante, menant leur propre campagne de communication. Cette autonomie apparente suscite la colère et la perplexité parmi les jeunes de l’APR et de BBY, qui estiment que ces mouvements cherchent à s’émanciper du contrôle de la coalition.


À Diourbel, des jeunes frustrés menacent de suspendre leurs activités politiques et de parrainages, mettant en lumière les dissensions grandissantes. L’exclusion de certaines rencontres stratégiques, dont ils se considèrent injustement écartés, aggrave les tensions et fragilise davantage l’unité de la coalition.


Un autre point de discorde réside dans la différence de couleur politique adoptée par les mouvements de soutien d’Amadou Ba. Les jeunes de l’APR et de BBY dénoncent le choix de couleurs distinctes, perçu comme une tentative délibérée de se distinguer de la coalition. Cette dissension symbolique reflète des désaccords plus profonds au sein de la mouvance présidentielle.


Le mécontentement s’exprime également par des actes concrets, tels que des boycotts d’événements clés. À Matam, des leaders de la coalition, pourtant affiliés à BBY, ont délibérément boycotté la cérémonie de lancement de la collecte de parrainages, créant des tensions au sein de la région.


Face à ces critiques et accusations, les partisans d’Amadou Ba cherchent à justifier leurs actions. Ils affirment que leur objectif est d’élargir la base de la coalition en ralliant des opposants potentiels et en attirant des déçus de BBY. Cependant, des observateurs soulignent que le soutien apparent à Amadou Ba pourrait être superficiel, avec des membres de BBY boycottant des événements majeurs.


Cette crise interne au sein de BBY risque de compromettre sérieusement l’unité et la cohésion nécessaires pour assurer le succès électoral de la coalition. À l’approche des élections présidentielles, cette instabilité politique pourrait fragiliser la position de BBY et porter préjudice à ses chances de maintenir sa suprématie politique.


L’impact de cette crise se fait sentir non seulement au sein de la coalition, mais également au niveau national, créant un climat d’incertitude politique à un moment crucial. Les divergences internes et les rivalités pourraient affaiblir la mouvance présidentielle, ouvrant ainsi des opportunités pour d’autres acteurs politiques.


Parallèlement à la crise au sein de BBY, la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles crée des remous. L’APR, parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.


Ce communiqué vise à apaiser les tensions nées de cette demande d’enquête parlementaire, soulignant l’importance des principes démocratiques dans le modèle républicain sénégalais. Cette réaffirmation intervient également dans le contexte de la confirmation par le Conseil Électoral National Autonome (CENA) d’irrégularités dans le processus de parrainage.


Le CENA a confirmé les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage. Des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, mettant en doute la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés, alimentant les préoccupations quant à la transparence du processus électoral.


Cette confirmation renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage. Les appels à des actions correctives immédiates se multiplient, mettant en avant l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique comme enjeux cruciaux.
À quelques mois des élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un tournant critique. La résolution de la crise au sein de BBY, combinée à la gestion transparent

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Sénégal : Dialogue communautaire à Ziguinchor pour prévenir la violence électorale

Le réseau WANEP Sénégal, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a orchestré une session de dialogue communautaire à Ziguinchor, dans le sud du Sénégal, visant à mobiliser les acteurs politiques et les populations pour développer des réponses concertées contre la violence en période électorale.

Cette session, qui s’est déroulée mardi, a réuni des acteurs politiques, des représentants de la société civile, des mouvements de jeunesse, des élus locaux, des leaders religieux et des délégués de quartier. L’objectif était de créer un cadre d’échanges propice à la facilitation du processus électoral, en particulier en prévision de l’élection présidentielle à venir.

La session intervient dans le contexte des événements de juin dernier, marqués par des manifestations et des troubles après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour « corruption de la jeunesse », entraînant des dégâts matériels et des pertes humaines.

Ndèye Marie Thiam Diédhiou a souligné la nécessité de créer un espace de dialogue pour empêcher la récurrence de tels incidents. Elle a affirmé la volonté d’assurer une élection présidentielle apaisée et a insisté sur l’importance de la responsabilité collective et de l’adoption d’un comportement pacifique par les communautés.

De nombreux intervenants ont pris l’engagement de sensibiliser les communautés, appelant à davantage de responsabilité et à l’adoption d’attitudes favorables à la paix. Cette initiative de dialogue communautaire cherche ainsi à favoriser un climat apaisé et inclusif en vue du processus électoral à venir au Sénégal.

Khalifa Ababacar Sall approuve et signe le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique »

La coalition Taxawu Sénégal a officiellement signé le « Pacte national de bonne gouvernance démocratique » ce mardi 30 janvier 2024. L’initiative, portée par la Coalition de la société civile, vise à mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales et les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI). Parmi les signataires de cette convention nationale figurent des personnalités telles que Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Mahammad Boun Abdallah Dionne, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall, Rose Wardini, et Boubacar Camara.

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, exprime sa satisfaction quant à cette avancée significative. Il s’est dit ravi de participer à la concrétisation de cet engagement pris depuis les années 2008-2009, soulignant l’importance de mettre en œuvre les accords conclus pour redonner au Sénégal sa place légitime sur la scène internationale.

Khalifa Ababacar Sall, candidat à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, a honoré de sa présence la signature du pacte et a affirmé son engagement à respecter l’ensemble des conclusions et engagements résultant des travaux des Assises nationales et de la CNRI. Il a souligné que cette démarche reflète sa constance à répondre à l’appel du peuple émanant des assises.

L’ancien maire de Dakar s’est également dit honoré par l’actualité et la pertinence des résultats des travaux des Assises nationales et des conclusions de la CNRI. Son engagement en faveur de la bonne gouvernance démocratique et du respect des accords préalablement établis demeure constant, selon ses déclarations.

Cette signature témoigne de la volonté collective de plusieurs acteurs politiques de mettre en pratique les recommandations des Assises nationales et de la CNRI, œuvrant ainsi pour une gouvernance démocratique et transparente au Sénégal. Elle pourrait également avoir des implications significatives dans le paysage politique en amont de l’élection présidentielle.

Polémique autour du Conseil Constitutionnel au Sénégal : Risque de remake des événements de 1993, alerte d’actions républicaines

Une vive polémique agite actuellement la scène politique sénégalaise, mettant en lumière des suspicions de corruption au sein du Conseil constitutionnel et suscitant des craintes de blocages institutionnels. La plateforme Actions Républicaines, soutenant le candidat Amadou Ba, a publié un communiqué dénonçant les manœuvres qui, selon elle, pourraient conduire à une situation similaire à celle de 1993.

La décision du Conseil constitutionnel d’écarter la candidature de Karim Meïssa Wade, membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a suscité des critiques de la part des soutiens de ce dernier. Des allégations de « corruption » visant certains membres du Conseil constitutionnel ont émergé, entraînant une réaction du bureau de l’Assemblée nationale, favorable à la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS.

Actions Républicaines exprime dans son communiqué des inquiétudes quant à une possible instrumentalisation de cette commission d’enquête à des fins politiques, cherchant à influencer l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. La plateforme souligne que la décision du Conseil constitutionnel est légale et motivée, répondant aux exigences de conformité légale et de sincérité des déclarations.

Le communiqué rappelle également les événements de 1993, lorsque feu Kéba Mbaye, président du Conseil constitutionnel, avait démissionné sous la pression du PDS. Actions Républicaines souligne qu’il est crucial d’éviter un scénario similaire, appelant à la préservation de la stabilité du pays et à la vigilance face aux considérations politiques potentiellement préjudiciables à la démocratie sénégalaise.

La plateforme insiste sur l’absence de justification pour le report de l’élection présidentielle, soulignant que l’Assemblée nationale n’a pas de compétence sur le Conseil constitutionnel. Elle appelle le Président de la République à ne pas affaiblir l’intégrité du Conseil constitutionnel et souligne que le respect scrupuleux du calendrier électoral est essentiel pour garantir la paix et la stabilité.

En conclusion, Actions Républicaines appelle à l’unité des voix en faveur de la démocratie et du respect de la République, face à ce qu’elle qualifie de « forfaiture d’une telle gravité », et encourage toutes les forces démocratiques à s’opposer aux manœuvres qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

L’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal, a réaffirmé son « attachement profond » aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions, considérés comme les fondements du modèle républicain du pays et essentiels à la stabilité nationale. Cette déclaration intervient dans un contexte de vives discussions après la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à établir une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février ont été déclarées irrecevables.

Dans un communiqué, l’APR a exprimé son engagement envers la préservation des principes républicains, soulignant que la séparation des pouvoirs et le respect des institutions sont cruciaux pour la stabilité et le vivre-ensemble au Sénégal. Cette déclaration fait suite à la réaction des membres du Conseil constitutionnel, qui ont émis un communiqué lundi exigeant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, soulignant qu’elle pourrait potentiellement déstabiliser les institutions et menacer la paix publique.

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