Commission d’enquête parlementaire : Les limites et étapes de la procédure

L’Assemblée nationale du Sénégal se prépare à examiner la proposition de résolution du Parti démocratique sénégalais (Pds) visant à créer une Commission d’enquête parlementaire sur la décision du Conseil constitutionnel invalidant la candidature de Karim Meissa Wade à la prochaine élection présidentielle.

La commission des lois a déjà adopté le projet de résolution et a proposé une liste de 11 députés qui devront siéger dans la commission d’enquête parlementaire. Cette proposition sera soumise à l’Assemblée nationale lors d’une séance plénière, où les députés décideront par un vote de la mise en place ou non de la commission d’enquête.

Selon les informations rapportées par Source A, les membres de la commission d’enquête seront choisis en fonction du nombre de membres par groupe parlementaire. Il est prévu que six membres proviennent de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), deux de Yewwi Askan Wi (Yaw, opposition), deux de Wallu (dirigé par le Pds) et un député non inscrit.

Si la proposition est adoptée en plénière, la commission d’enquête pourra commencer ses travaux dès le lendemain en convoquant les personnes impliquées, les témoins ou toute autre personne pouvant éclairer l’affaire. Cependant, il est souligné que l’audition des membres du Conseil constitutionnel visés dans la procédure nécessitera l’accord du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), conformément à l’article 83 de la Constitution.

Il est important de noter que, conformément à l’article 48, les rapports des commissions d’enquête sont exclusivement destinés à l’Assemblée nationale. La décision de publier ou non le rapport se prend à huis clos. Si l’Assemblée nationale décide de ne pas publier le rapport, tout député qui le fait est pénalement responsable. En cas de publication, seuls le procureur de la République peut s’autosaisir si le rapport présente des faits graves susceptibles de déclencher des poursuites judiciaires.

Diourbel, Sénégal : Plus de 3400 cartes d’électeurs en attente, le préfet appelle à leur retrait

Le département de Diourbel au Sénégal fait face à une situation où plus de 3400 cartes d’électeurs n’ont pas encore été retirées, selon les informations fournies par Maguette Diouck, le préfet de la région. Alors que 4037 cartes ont été distribuées sur un total de 7525, le reste des cartes demeure en souffrance, principalement concentré dans l’arrondissement de Ndoulo.

Maguette Diouck a souligné que dans la commune de Diourbel, 1128 cartes d’électeurs attendent d’être récupérées. Il a lancé un appel aux citoyens pour qu’ils se rendent rapidement aux centres de distribution afin de retirer leurs cartes, soulignant que le retrait des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille du scrutin présidentiel, jusqu’à minuit.

Concernant la logistique électorale, le préfet a informé que le département de Diourbel compte 152 lieux de vote et 294 bureaux de vote, prêts à accueillir les 124483 électeurs. Il a également rassuré sur la sécurité des établissements scolaires qui abriteront les bureaux de vote, assurant que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour garantir le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 février dans la région.

Alors que la date du scrutin approche, le préfet a souligné l’engagement de l’administration à assurer une élection sereine et a encouragé la participation citoyenne en exhortant les électeurs à retirer leurs cartes d’électeurs et à exercer leur devoir civique le jour du scrutin.

Sénégal : Position ferme de la société civile contre un report de la présidentielle malgré des « manquements »

La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) au Sénégal a pris une position tranchée en s’opposant catégoriquement à tout report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février prochain, même en dépit de certaines critiques formulées quant à la gestion du processus électoral.

Dans une déclaration publique émise à Dakar, la société civile a souligné des « manquements » dans la conduite du processus électoral, citant notamment « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises par ses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. »

Cependant, la SOS/Paix maintient son opposition à un éventuel report de l’élection présidentielle, faisant remarquer que jusqu’à présent, le calendrier électoral et les délais légaux ont été respectés. La déclaration précise que la Direction Générale des Élections (DGE) et l’administration n’ont pas signalé d’incapacité à organiser matériellement le scrutin.

La société civile s’est également inquiétée des actions entreprises par un parti politique dont le candidat a été exclu, accusant deux membres du Conseil constitutionnel de corruption et initié une enquête parlementaire. Ces agissements, selon la SOS/Paix, pourraient compromettre la crédibilité du Conseil constitutionnel et susciter des contestations post-électorales, mettant en danger la démocratie et l’État de droit.

En plus de leur opposition au report de l’élection, les 23 organisations regroupées au sein de la SOS/Paix ont formulé six recommandations pour une gestion améliorée du processus électoral. Ces recommandations incluent la publication publique de la carte électorale, la garantie de la sécurité des candidats, le respect des dispositions du Code électoral, la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics, et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.

À mesure que la date de l’élection présidentielle approche, la société civile continue de jouer un rôle actif en surveillant de près le processus électoral et en exprimant ses préoccupations pour la préservation de la démocratie au Sénégal.

L’APR ajuste sa position sur la Commission d’Enquête Parlementaire dans l’Affaire Karim Wade

Au cœur d’une affaire politiquement sensible, l’Alliance Pour la République (APR) a récemment révisé sa position initiale concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion controversée de Karim Wade de la présidentielle. Ce revirement de situation, clairement exprimé dans un communiqué récent de l’APR, met en évidence une évolution notable dans la perspective du parti au pouvoir.

Dans son communiqué, l’APR souligne son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions républicaines, marquant ainsi une nette distinction par rapport à sa position antérieure. Alors que, dans un premier temps, le parti avait encouragé le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar à examiner la question de la commission d’enquête, le dernier communiqué suggère une reconsidération de cette approche.

L’accent mis sur la stabilité politique et le respect du modèle républicain reflète un changement de ton significatif au sein de l’APR. La déclaration insiste sur l’importance de préserver les principes fondamentaux, tels que la séparation des pouvoirs, et réaffirme le soutien indéfectible de l’APR au président Macky Sall.

La prochaine séance plénière du Parlement, convoquée pour mercredi à 10 heures, devrait être le point focal de cette évolution de position. L’ordre du jour principal de cette séance sera la ratification de la commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire Karim Wade. Cette séance revêt une importance cruciale, car elle déterminera l’orientation future de l’enquête et clarifiera la position finale de l’APR sur cette question brûlante.

Ce réexamen de la position de l’APR peut être interprété comme une tentative de trouver un équilibre délicat entre la stabilité politique et la nécessité de mener une enquête approfondie. L’issue de cette séance parlementaire sera scrutée de près, car elle façonnera le cours de cette affaire controversée et suscitera des interrogations sur les motivations qui sous-tendent ce changement de cap au sein de l’APR.

Début imminent de la campagne électorale au Sénégal : Découvrez l’ordre de passage des 20 candidats à la RTS

Le coup d’envoi officiel de la campagne électorale pour la présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal sera donné le dimanche 4 février. Pendant 21 jours, du 4 février à 00 heure au 23 février à minuit, les 20 candidats en lice parcourront les 46 départements du pays pour rencontrer les Sénégalais et solliciter leurs suffrages. Un élément clé de leur campagne sera le temps d’antenne accordé à la télévision nationale, la RTS, pour présenter leurs idées et convaincre les électeurs.

Lors d’une réunion tenue ce lundi 29 janvier au siège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le temps quotidien alloué à chaque candidat a été déterminé, tout comme l’ordre de passage fixé par tirage au sort. Voici l’ordre de passage des 20 candidats pour l’enregistrement à la RTS :

Vendredi (Les 10 premiers candidats) :

1. Idrissa Seck

2. Amadou Ba

3. Habib Sy

4. Thierno Alassane Sall

5. El Hadji Malick Gakou

6. Daouda Ndiaye

7. Mamadou Lamine Diallo

8. El Hadji Mamadou Diao

9. Anta Babacar Ngom

10. Serigne Mboup

Samedi (Les 10 derniers candidats) :

11. Aly Ngouille Ndiaye

12. Bassirou Diomaye Faye

13. Cheikh Tidiane Dieye

14. Dethié Fall

15. Alioune Mamadou Dia

16. Rose Wardini

17. Pape Djibril Fall

18. Khalifa Ababacar Sall

19. Mohamed Boune Abdallah Dionne

20. Boubacar Camara

Cet ordre de passage vise à assurer une équité dans la diffusion des messages de campagne sur la chaîne nationale. Les électeurs auront ainsi l’opportunité d’entendre les propositions de chaque candidat au cours de cette période cruciale précédant les élections présidentielles. La démarche est orchestrée de manière à garantir un processus électoral transparent et équilibré au Sénégal.

Présidentielle 2024 : Bonne nouvelle pour les patriotes, Serigne Abdou Mbacké, marabout de Sonko de retour à Dakar….

Serigne Abdourahmane Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady (Paix à son âme) est de retour à Dakar après un long séjour en Europe.

Marabout et soutien de première heure du leader des patriotes, Ousmane Sonko, Serigne Abdou affiche une bonne mine et semble être prêt pour la présidentielle.

Pour rappel, des rumeurs circulaient sur son absence vu ses relations avec les responsables de l’ex-pastef dans leur implication sur les récents événements qui ont secoué le Sénégal.

D’après nos informations, l’homme et loin de toute implication dans tout ce qui peut déstabiliser ce pays. Son amour pour le Sénégal et son développement est la raison de ses relations avec Ousmane Sonko

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

Le cas particulier de Bassirou Diomaye Faye soulève des interrogations sur le temps d’antenne

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a souligné que les textes régissant le temps d’antenne des candidats à la télévision nationale ne prévoient pas le cas spécifique de Bassirou Diomaye Faye, autorisé à se présenter aux élections présidentielles tout en étant en détention. Le président du CNRA, Babacar Diagne, a indiqué que si le candidat n’est pas filmé en prison, il sera difficile de diffuser son temps d’antenne, ajoutant que c’est un problème qui trouvera une solution dans les prochains jours.

Le CNRA a effectué un tirage au sort pour déterminer le temps d’antenne de chaque candidat, et un consensus s’est dégagé autour de trois minutes par candidat. Babacar Diagne a souligné l’importance de la ponctualité des mandataires des candidats et a rappelé que les discours haineux ou appelant à la violence ne seront pas diffusés à la télévision.

Le CNCR sollicite les engagements des candidats à la présidentielle pour le monde rural

Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) au Sénégal cherche à rencontrer les 20 candidats à l’élection présidentielle de février 2024 pour recueillir leurs engagements sur les questions liées au monde rural. L’organisation paysanne souhaite partager les recommandations issues de trois ans de travail avec ses membres et plaider en faveur de leur mise en pratique auprès des autorités.

Parmi les principales recommandations figurent la mise en application de la Loi agrosylvopastorale pour la reconnaissance juridique des exploitations familiales, l’instauration d’une journée de concertation avec l’État pour résoudre les dysfonctionnements, le financement de l’agriculture, la protection sociale des paysans, l’augmentation des subventions aux producteurs, et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole.

Les producteurs de la zone des Niayes expriment leur inquiétude face à l’exploitation minière qui les prive de leurs terres. Ils appellent à la finalisation de la réforme foncière entamée en 2014. Le CNCR prévoit de remettre un mémorandum aux candidats rencontrés et évaluera leurs engagements en fonction de ce document.

Campagne Présidentielle 2024 : L’équipe d’Amadou Bâ se structure

Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour l’élection présidentielle de 2024, a mis en place son équipe de campagne, optant pour un modèle de directoire plutôt que de nommer un directeur de campagne.

Selon Les Échos, ce directoire est structuré en plusieurs pôles, chacun dirigé par un responsable. Le pôle communication sera pris en charge par El Hadji Kassé, avec des unités dédiées au numérique, aux relations médias, aux arguments et aux éléments de langage.

Le pôle juridique sera dirigé par l’ancien ministre de la Justice El Hadji Amadou Sall. Dr Cheikh Kanté aura pour mission de fédérer les mouvements de soutien, tandis que Ndèye Saly Diop et Bakhao Ndiongue mobiliseront les femmes.

Moussa Sow dirigera le pôle Jeunesse, tandis que Yéya Diallo s’occupera de la Jeunesse féminine. Le pôle Programme sera dirigé par Doudou Ka, Pape Sagna Mbaye et Serigne Mbaye Thiam.

Modou Diagne Fada et Oumar Bâ seront responsables des Relations avec les élus. Me Oumar Youm et Thérèse Faye auront en charge l’Organisation.

L’homme d’affaires Racine Sy assurera le lien entre Amadou Bâ et la Société civile. Les pôles Culture, Sport, Environnement et Élections seront respectivement dirigés par Aliou Sow, Seydou Diouf, Aly Haïdar et Benoît Sambou.

Un dernier pôle, supervisé par Moustapha Niasse, coordonnera la Stratégie et réunira les présidents d’institution tels qu’Amadou Mame Diop (Assemblée nationale), Abdoulaye Daouda Diallo (CESE), Aminata Mbengue Ndiaye (HCCT), avec la participation demandée du Président Macky Sall.

Bien que comptant sur un cabinet formé autour de lui, Amadou Bâ a l’intention de diriger personnellement sa campagne.

Alliance présidentielle : Pr. Cheikh Oumar Diagne et Dr. Cheikh Gueye désignent leur candidat !

Alors que l’élection présidentielle de 2024 approche, les candidats recalés, le Pr. Cheikh Oumar Diagne et le Dr. Cheikh Gueye, ont décidé de former une alliance avec la coalition « Diomaye Président ». Cette décision a été annoncée dans un communiqué commun envoyé à Senego.

Dans le communiqué, l’ancien maire, le Dr Cheikh Gueye, a informé qu’il a rencontré une délégation dirigée par Birame Souleye Diop, représentant le candidat Ousmane Sonko. Suite à cette rencontre et conformément aux conclusions de la commission « Stratégies d’alliance électorale » du comité ad-hoc, le Bureau Politique de son parti, le FEPP TAWFEKH, a approuvé à l’unanimité la décision de soutenir le candidat désigné par Ousmane Sonko.

Parallèlement, le Professeur Cheikh Oumar Diagne et son parti, le Rassemblement pour la Vérité, ont également annoncé leur adhésion à la coalition « Diomaye Président » dans un communiqué distinct. Ils soulignent la nécessité d’être responsables et de prendre en main le destin du Sénégal, appelant à un choix méticuleux pour élire un président qui incarne les notions de souveraineté, d’intégrisme et de patriotisme.

Il convient de noter que le Pr. Cheikh Oumar Diagne est actuellement en détention à la prison du Cap Manuel. Cette nouvelle alliance pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats à la RTS pour leur premier enregistrement vendredi et samedi

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a établi l’ordre de passage des candidats à l’élection présidentielle pour l’enregistrement de leurs messages de campagne à la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), la chaîne publique. Les premiers enregistrements auront lieu les 3 et 4 février 2024, marquant le début officiel de la campagne électorale.

Selon le calendrier établi, les candidats suivants effectueront leur enregistrement le vendredi :

  • Idrissa Seck
  • Amadou Ba
  • Habib Sy
  • Thierno Alassane Sall
  • El hadji Malick Gakou
  • Daouda Ndiaye
  • Mamadou Lamine Diallo
  • El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye
  • Anta Babacar Ngom
  • Serigne Mboup

Quant aux enregistrements du samedi, ils concerneront les candidats suivants :

  • Aly Ngouille Ndiaye
  • Bassirou Diomaye Faye
  • Cheikh Tidiane Dièye
  • Déthié Fall
  • Aliou Mamadou Dia
  • Rose Wardini
  • Papa Djibril Fall
  • Khalifa Ababacar Sall
  • Mahammed Boune Abdellah Dionne
  • Boubacar Camara

La campagne électorale officielle débutera le 4 février à 00 heures, précédant l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Le Conseil constitutionnel a récemment publié la liste définitive des 20 candidats autorisés à concourir pour la plus haute fonction du pays. Cet enregistrement à la RTS marque le coup d’envoi des activités de campagne médiatique pour les candidats, offrant une plateforme cruciale pour partager leurs visions et programmes avec le public sénégalais.

Tensions politiques lors de l’inauguration du stade de Mbacké : Acclamations pro-Sonko défient le Premier ministre Amadou BA

L’inauguration du stade municipal de Mbacké par le Premier ministre Amadou BA, également candidat de la coalition BBY aux élections présidentielles, a pris une tournure inattendue alors que des acclamations en l’honneur d’Ousmane SONKO ont éclaté, plongeant l’événement dans un climat de tensions politiques.

Initialement prévu pour célébrer la réalisation d’un important projet d’infrastructure, le nouveau système de transfert d’eau douce à Sadio, représentant un investissement de 23 milliards de FCFA et promettant une production quotidienne de 16000 m3 d’eau, l’événement a été éclipsé par des manifestations de soutien à SONKO, figure emblématique de l’opposition actuellement en détention.

Les chants pro-Sonko ont résonné dans le stade municipal, témoignant de la polarisation de l’opinion publique à l’approche des élections présidentielles du 25 février. Cette « sonkorisation » de l’événement souligne la présence d’une partie de la population qui exprime ouvertement son désaccord avec la politique menée par la majorité présidentielle.

Ce phénomène n’est pas nouveau pour le Premier ministre, qui avait déjà été confronté à des scènes similaires dans la région de Touba. Les manifestations pro-Sonko lors de l’inauguration du stade de Mbacké mettent en évidence la persistance de clivages politiques profonds dans certaines régions du Sénégal.

Alors que l’événement était censé être une occasion de célébration des progrès et du développement, les acclamations pro-Sonko ont créé une atmosphère tendue. La réaction du Premier ministre et de son entourage face à ces manifestations sera scrutée de près, car elle pourrait influencer le climat politique dans les semaines à venir.

À mesure que la campagne électorale gagne en intensité, il sera intéressant de voir comment les différents acteurs politiques réagiront à ces expressions de mécontentement. Les partisans de SONKO semblent déterminés à faire entendre leur voix, même lors d’événements officiels.

L’inauguration du stade de Mbacké souligne la complexité des dynamiques politiques au Sénégal à l’approche des élections. Les défis liés à la gestion des tensions politiques deviennent de plus en plus évidents, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue constructif pour apaiser les clivages et promouvoir l’unité nationale.

Les Lundis de Madiambal: « Je refuse de croire que Macky Sall voudrait garder le pouvoir »

Le Président Macky Sall indique que le calendrier électoral sera rigoureusement respecté et que le premier tour de l’élection présidentielle se déroulera normalement le 25 février 2024. Il l’avait confié en privé à des proches et à de hautes autorités religieuses, qui devenaient sceptiques quant à l’intention du pouvoir de respecter ledit calendrier. Il faut avouer que l’on n’avait pas manqué d’être choqué par la remarque narquoise d’un chef religieux, qui se demandait si on pouvait croire encore aux assurances données par le président de la République sur cette question. Mais Macky Sall a été amené à le redire en public, le 26 janvier 2024, à l’occasion de la Ziarra annuelle de la famille omarienne. On peut le croire sur parole, car sa posture et son statut ne devraient pas l’autoriser à agir autrement. Aussi, toute autre démarche de sa part équivaudrait à détruire de ses propres mains tout ce qu’il a construit durant son magistère et véritablement, il pâlirait devant l’œuvre de ses prédécesseurs. En effet, il a hérité d’un Sénégal avec des institutions démocratiques qui fonctionnent et une stabilité que lui envie toute l’Afrique. Le moins qu’on attendrait de lui est qu’il transmette le pouvoir à un successeur, dans les mêmes conditions de paix et de légalité républicaine et démocratique.

Karim Wade allume un feu qui ne le brûlera pas

La décision du Conseil constitutionnel rejetant la candidature de Karim Meïssa Wade à l’élection présidentielle a poussé le Parti démocratique sénégalais (Pds) et son leader charismatique et historique, Abdoulaye Wade, à rejouer la seule musique qu’ils savent jouer, c’est-à-dire celle des attaques, des accusations, des invectives et des menaces contre les institutions de la République et singulièrement les magistrats. Opposants, Abdoulaye Wade et ses camarades avaient acculé des membres du Conseil constitutionnel jusqu’à ce que son président, Kéba Mbaye, démissionne en plein processus électoral. Son vice-président, Babacar Sèye, a été victime des balles tueuses de la bande à Amadou Clédor Sène. Abdoulaye Wade, devenu président de la République, s’empressa de les libérer pour ensuite faire adopter une loi d’amnistie pour effacer leur crime. Cette même bande avait criblé de balles le domicile du juge Youssoupha Ndiaye, qui avait remplacé Kéba Mbaye.

Durant tout son magistère, le Président Abdoulaye Wade n’a eu de cesse de pourfendre le Conseil constitutionnel et ses membres, qu’il aura pourtant nommés, chaque fois qu’ils ont eu l’outrecuidance de s’éloigner de ses volontés. En cherchant à jeter l’opprobre sur le Conseil constitutionnel dont la dissolution est exigée par son parti, avec la conséquence qui sera fatalement un brutal coup d’arrêt au processus électoral, Karim Wade parle de corde dans la maison d’un pendu. Il a certes de qui tenir, mais force est de dire qu’il joue un rôle bien trop facile. En effet, il ne lui arrivera rien de fâcheux, si le feu prend au Sénégal du fait de son initiative. Des Sénégalais pourront en mourir, le pays pourra être à feu et à sang, mais le déluge ne le rattraperait pas jusqu’à son exil doré de Doha.

Ce qui accuse Macky Sall

Un groupe de candidats recalés avait demandé le report de l’élection présidentielle et s’était fendu d’une missive hérétique adressée au chef de l’Etat pour lui demander d’intervenir dans le processus électoral. Contre toute attente, le Président Sall les recevra en audience, pouvant donner l’impression de son intrusion illégale dans les attributions du Conseil constitutionnel. L’audience tourna court et dans un communiqué, la présidence de la République a tenu à réaffirmer le respect du calendrier électoral et a restauré le rôle et les attributions souveraines du Conseil constitutionnel. Les apparences sont sauves. Abdoulaye Wade, qui place toujours son fils Karim au-dessus de tout et de tout le monde, avait demandé la dissolution du Conseil constitutionnel qui a osé refuser la candidature de son héritier. Cet appel était inaudible. Mais le Pds a surenchéri en saisissant le 24 janvier 2024, l’Assemblée nationale d’une demande de mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire sur de supposés faits de corruption au Conseil constitutionnel. Le Pds ne dit pas encore qui a corrompu qui et comment, mais fait savoir partout qu’il détiendrait des preuves accablantes. Dans une procédure d’une rapidité vertigineuse, l’Assemblée nationale pose chaque jour un acte avec une cadence inouïe.

Le Bureau de l’institution a été réuni instamment le jeudi 25 janvier 2024 pour donner une suite à la demande de mise en place de la Commission d’enquête. La Conférence des présidents se réunit le 26 janvier 2024 pour jouer sa partition et fait inscrire à l’agenda de la Commission des lois, cette demande en l’invitant à se réunir le premier jour ouvrable suivant, à savoir le lundi 29 janvier 2024. Des députés croient savoir que l’affaire sera inscrite à l’ordre du jour de la séance plénière prévue pour le mardi 30 janvier 2024 pour son adoption. Le Bureau de l’Assemblée nationale, encore moins la Conférence des présidents, n’a encore vu les fameuses preuves. Quelques journalistes triés sur le volet ont été appelés à écouter quelques extraits sonores de conversations ou à lire des bouts de courriels échangés. Assez léger me direz-vous, encore que la propension qui a cours au Sénégal, ces dernières années, de violer publiquement l’intimité et la vie privée des personnes sur les réseaux sociaux, n’est pas encore de mise dans le cas d’espèce. On peut bien présumer que si des preuves irréfutables existaient, elles seraient déjà sur la place publique pour alimenter les discussions dans les chaumières. La classe politique ne nous a pas habitués à autant de retenue et de pudeur !

De quoi le Conseil constitutionnel serait-il coupable ? D’avoir strictement dit le Droit dans le cas Karim Wade. C’est-à-dire de refuser à un candidat qui a fait une fausse déclaration dans son dossier, de pouvoir revenir pour régulariser sa candidature avec une pièce justifiant postérieurement un état ou une situation. Le Conseil constitutionnel aurait d’ailleurs pu demander au Parquet d’ouvrir des poursuites pénales comme il a eu à le faire avec un autre candidat qui avait présenté une fausse liste de députés dans son dossier de parrainage.

Le parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr), a sorti un communiqué pour s’associer à l’initiative du Pds. Le crime est signé. Seulement, aucun calcul politicien ne devrait autoriser un tel acte. Pour la première fois, la majorité parlementaire du camp de Macky Sall s’allie officiellement avec le Pds, et à quelle fin ? Une action, sorte de collusion, destinée à jeter le discrédit sur le Conseil constitutionnel, une institution de la République, et entacher l’honorabilité de ses membres qui ont tous été nommés par Macky Sall lui-même. Sacrilège ! Il apparaît surréaliste que le régime politique qui avait fait condamner Karim Wade pour prévarication de ressources publiques et l’a accablé jusqu’à le pousser à l’exil, se réveille un beau matin, sans la moindre explication ou repentir ni contrition, pour l’absoudre de tout et chercher à pactiser avec lui. Peut-on s’imaginer que les magistrats ne feront pas bloc autour de leurs collègues ? Il aura sur les bras un lourd contentieux qu’aucun chef d’Etat n’a jamais eu avec la Magistrature de son pays.

Oseront-ils franchir le Rubicon pour recourir à l’article 52 de la Constitution et donner des pouvoirs exceptionnels au président de la République ?

Tout cela procèderait-il d’un plan ourdi pour maintenir Macky Sall au pouvoir ? Le cas échéant, rester au pouvoir sans aucune base légale, à la fin de son mandat constitutionnel, équivaudrait à un coup d’Etat institutionnel. Je ne vois pas Macky Sall s’engager dans une voie aussi dangereuse pour lui-même et pour la Nation. Il créerait les conditions favorisant de graves troubles politiques. On sait qu’il est si fier et a une haute estime de soi pour finir comme certains de ses pairs africains. Aussi avait-il expliqué tenir tant à sa parole donnée, jusqu’à renoncer à une candidature pourtant parfaitement légale pour la Présidentielle de 2024. Franchement, il ne peut pas renoncer à une possibilité légale pour se risquer à emprunter des chemins de traverse et se voir accusé d’être un vulgaire putschiste. Macky Sall sait aussi que ses courtisans qui l’enjoignent, au vu et au su de tout le monde, à garder le pouvoir, ne l’aiment pas tant pour l’avoir déjà insulté publiquement quand ils étaient en disgrâce ou en désaccord avec lui. Dans un tel schéma, Macky Sall sera l’unique perdant et compromettra toute son aura et le bel avenir qui s’ouvre devant lui à son départ du pouvoir. Il est assez intelligent pour ne pas se laisser embarquer dans une telle folie.

Au demeurant, l’accusation contre des juges du Conseil constitutionnel pourrait les pousser à démissionner, mais le cas échéant, l’institution ne continuerait pas moins de délibérer valablement, encore que le président de la République aurait la latitude de nommer, dans la minute qui suivra, des juges pour les remplacer. Pour ma part, je supplie ces juges de rester stoïques et de demeurer à leurs postes pour ne pas faire le jeu de leurs pourfendeurs. Aussi devraient-ils refuser de répondre aux éventuelles convocations de cette Commission d’enquête parlementaire. Les conjurés ne pourront ainsi rien attendre de cette Commission d’enquête autrement que de jeter en pâture des magistrats. Qu’ils sont bien bavards ces conjurés ! C’est ainsi qu’on sait qu’ils entendent créer, par ce moyen, un conflit artificiel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Mais on oublie qu’il appartient au Conseil constitutionnel de juger des conflits entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. En d’autres termes, le Conseil constitutionnel ne peut être en conflit avec aucun autre pouvoir. L’institution continuerait d’ignorer royalement la Commission d’enquête parlementaire qui violerait le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs. Il ne faudra pas non plus aller vite en besogne, car on ne saurait préjuger du vote final. Qui pourrait être assuré que la totalité des députés de Benno bokk yaaakar (Bby) vont voter aveuglément avec le Pds ? Quelle sera l’attitude des députés de l’opposition comme ceux de l’ex-Pastef, du Pur, de Taxawu Senegaal ou des députés non inscrits ? Et le plus absurde est que la demande du Pds est portée par des membres de l’Apr, qui sont assez connus pour manifester une hostilité ouverte à l’endroit du Premier ministre Amadou Ba, candidat désigné par Macky Sall. On sait aussi qu’ils se feront un plaisir à mieux lui savonner la planche, en cherchant à l’humilier et l’accuser d’avoir corrompu les magistrats. Le Premier ministre sera le premier client à être entendu par la Commission d’enquête. A sa place, je ne répondrais pas à leur convocation, car l’Assemblée nationale n’a pas compétence pour enquêter sur des faits délictuels relevant exclusivement de la compétence du judiciaire. En sa qualité de Premier ministre, il ne doit pas participer à saper les fondements de l’Etat de Droit et de la séparation des pouvoirs.

Les candidats Khalifa Sall, Idrissa Seck, Mohammed Dionne et autres, gardent-ils le silence parce que l’opération pourrait affaiblir Amadou Ba ?

La mise en place de la Commission d’enquête ne pourra certainement pas être un acte suffisant pour invoquer le blocage des institutions ou une situation devant autoriser le recours à l’article 52 de la Constitution, pour donner les pleins pouvoirs au président de la République. Dans le texte de la Constitution du Sénégal, on lit : «Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut, après en avoir informé la Nation par un message, prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions, et à assurer la sauvegarde de la Nation (…).» Les «pleins pouvoirs» autoriseront-ils à reporter l’élection présidentielle ou à dissoudre le Conseil constitutionnel et créer une situation d’exception sur une année par exemple, comme l’a déjà précisément indiqué le Pds ? On a connu la spirale du report des élections en Côte d’Ivoire où, à force de reports répétés, d’une année à une autre, le Président Gbagbo avait obtenu «un mandat cadeau». Seulement, on sait comment l’histoire s’était tristement terminée.

On ne soulignera jamais assez le jeu d’apprentis-sorciers assis sur des barils de poudre et s’amusant avec du feu. Jusqu’où tout cela pourra-t-il mener ? A l’autodafé du Conseil constitutionnel comme cela avait été le cas avec le Reichstag en Allemagne ? Il est de la responsabilité du Président Macky Sall de mettre un terme à ces graves périls qui guettent la Nation. Il en a les moyens, il lui suffira simplement de tenir un langage clair, sans ambiguïté aucune, à son camp, pour dire qu’il ne saurait cautionner des pratiques aux antipodes de la légalité. Abdoulaye Wade n’avait pas pu le réussir en 2012 pour garder le pouvoir par le truchement de l’offre d’un rabiot de deux ans préconisé par l’ancien Président nigérian Olesegun Obassanjo et le «droit-de-l’hommiste» Alioune Tine. Justement, cela n’avait pas pu se faire parce que Macky Sall s’y était farouchement opposé. (Voir notre chronique du 22 janvier 2024).

Macky Sall peut-il préférer Karim Wade à Amadou Ba ?

La question reste entière : Macky Sall sera-t-il à la hauteur de son rôle constitutionnel, celui de garant des institutions ? Il s’est engagé à préserver la paix civile et l’ordre républicain, et à rendre le pouvoir à l’issue d’une élection démocratique et transparente. S’il s’est exclu lui-même, de son plein gré, de la compétition électorale, contre l’avis de nombre de ses proches, on ne peut pas le croire possédé par un quelconque démon pour chercher à tordre le cou à la légalité et risquer ainsi de s’éclabousser pour chercher à donner le pouvoir à un autre.

Encore une fois, je ne le crois pas si décevant, en se montrant capable d’une telle forfaiture. Je sais également qu’il ne peut pas préférer Karim Wade à Amadou Ba.

Alors, je reste à Abidjan pour encourager l’Equipe nationale de football, engagée dans la Coupe d’Afrique des nations, et encore avoir des raisons d’être toujours fier de mon beau pays, le Sénégal.
Senego

Débat sur la séparation des pouvoirs au Sénégal : Birahim Seck « Corrige » l’Union des Magistrats Sénégalais

Une déclaration récente de Birahim Seck, une figure éminente de la société civile sénégalaise, a enflammé un débat intense en remettant en question le principe de base de la séparation des pouvoirs. Au cœur de cette controverse se trouve la proposition de l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) de convoquer des membres du Conseil Constitutionnel devant une Commission d’Enquête Parlementaire.

Cette prise de position soulève des questions cruciales sur la nature de la démocratie sénégalaise et le fonctionnement de ses institutions. Alors que la séparation des pouvoirs a longtemps été considérée comme un pilier fondamental de toute démocratie, visant à garantir un équilibre des pouvoirs et à prévenir les abus, la proposition de Seck suggère que des interprétations rigides pourraient entraver la responsabilité et la transparence.

Dr Babacar Diop et les FDS/Les Gelwaars : Vers une alliance pour un changement démocratique

La Conférence nationale des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Gelwaars, réunissant les délégués départementaux, s’est tenue à Thiès le dimanche 28 janvier 2024. L’objectif de cette rencontre était d’examiner les propositions d’alliance émanant de plusieurs candidats en vue de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

Pour les FDS/Les Gelwaars, l’élection de février 2024 représente une opportunité historique de mettre fin à des décennies de gouvernance marquées par la corruption, le détournement des ressources publiques et les dérives autoritaires. Les délégués ont souligné l’urgence de restaurer l’État de droit et la démocratie, menacés par la volonté présumée de Macky Sall de faire de l’appareil d’État un instrument de répression politique.

Un regard critique a été porté sur le système de parrainage, qualifié de farce électronique, qui aurait été utilisé pour éliminer certains candidats, dont le Dr Babacar Diop, de la course présidentielle. Les FDS/Les Gelwaars ont exprimé leur préoccupation quant à la nécessité de réformer ce système afin d’assurer davantage de transparence, d’équité et de démocratie dans son application.

La Conférence nationale a également examiné les offres d’alliance soumises par divers candidats à Dr Babacar Diop et à ses camarades. Ils ont exprimé leur volonté de contribuer activement à la présidentielle de 2024 en s’alliant à un candidat crédible, ancré dans l’opposition, et partageant une vision programmatique en harmonie avec les valeurs et convictions du parti.

Dr Babacar Diop et ses collègues ont appelé à l’unité et à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation pour contrer les dérives autoritaires de Macky Sall et garantir la transparence des élections. Ils ont confié à leur leader, Dr Babacar Diop, le mandat de poursuivre les discussions en cours afin de choisir un candidat de l’opposition capable d’assurer une gouvernance démocratique et de garantir la souveraineté politique, économique et sanitaire du pays.

En conclusion, les FDS/Les Gelwaars se positionnent contre tout report du scrutin prévu pour le 25 février 2024, mettant en avant leur engagement à contribuer activement à l’avènement d’une nouvelle ère politique au Sénégal. Les prochains développements révéleront les contours de cette alliance et son impact sur le paysage politique sénégalais.

Présidentielle 2024 sans Karim Wade : Les femmes du PDS d’Italie exigent le report des élections

Réunies en Assemblée générale ce dimanche 28 janvier 2024, les femmes de la Fédération du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) en Italie ont exprimé leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade de la course à la présidentielle de 2024. Elles ont fermement exprimé leurs exigences et ont demandé le report des élections afin de permettre la participation de leur leader, Karim Wade.

Les femmes du PDS d’Italie dénoncent ce qu’elles considèrent comme une injustice de la part du Conseil constitutionnel qui a décidé d’écarter Karim Meïssa Wade de la liste des candidats autorisés à concourir. Elles évoquent un supposé complot du régime en place, en complicité avec certains membres de l’opposition, visant à priver leur candidat de la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

Mary Tew Niane apporte un soutien fort à Bassirou Diomaye Faye pour la présidentielle

Malgré son écartement en tant que candidat, le professeur Mary Tew Niane, une figure éminente de l’éducation supérieure au Sénégal, a pris une position publique en annonçant son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle. Le Président Ousmane Sonko a désigné Bassirou Diomaye Faye comme leur candidat, et le professeur Niane a exprimé sa loyauté et sa confiance envers ce choix lors d’une déclaration publique.

Ancien recteur de l’Université Gaston Berger (UGB) et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Tew Niane appelle maintenant l’électorat à se rallier derrière Bassirou Diomaye Faye, qu’il décrit comme un jeune intègre, compétent, et porteur d’une grande vision. « Les jeunes, Bassirou Diomaye Faye est votre candidat », a-t-il déclaré, soulignant ainsi la pertinence de cette nouvelle figure politique au sein de la jeunesse sénégalaise.

S’adressant également aux adultes et aux sages, Mary Tew Niane les encourage à soutenir ce choix en portant Bassirou Diomaye Faye au sommet de l’État dès le premier tour. Il insiste sur l’importance de ce soutien pour orienter le pays vers la voie de la paix, de la justice, de la liberté, de la souveraineté et de la prospérité. Cette déclaration marque un tournant significatif dans le paysage politique, illustrant une étape cruciale de la campagne électorale.

Le soutien de Mary Tew Niane à Bassirou Diomaye Faye pourrait influencer le cours des événements dans la course à la présidence, consolidant davantage la position de ce dernier au sein de l’opinion publique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce ralliement sur la dynamique électorale et les choix des électeurs sénégalais.

Présidentielle à Koungheul : Le responsable BBY, Mamadou Djigo se démarque de l’installation du nouveau comité électoral…

Les préparatifs de la présidentielle à Koungheul ont démarré dans un froid polaire ce dimanche 28 janvier 2024.

L’installation du comité électoral de Koungheul a été faite loin de tout esprit inclusif dans la démarche selon Mamadou Djigo, responsable politique APR, membre de la majorité présidentielle et par ailleurs directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du Territoire (Anat).

Selon ce leader politique qui incarne l’espoir et le renouveau politique dans ce fief conservé par le régime, l’heure est à l’unité et à la mobilisation sans complaisance pour élire Amadou Bâ au soir du 24 février. Cependant, il dénonce avec vigueur les méthodes déloyales dans l’installation qui s’est faite sans son aval.

Les détails en images

Koungheul -Elections présidentielles : Mamadou DJIGO  se démarque du comité électoral et interpelle

Mimi Touré se justifie sur son soutien au candidat de l’ex-Pastef après le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel

Dans un post sur X, Aminata Touré s’est justifiée sur sa décision de soutenir le candidat de l’ex-Pastef, après que le Conseil constitutionnel a rejeté sa candidature.

Mimi Touré informe avoir reçu, le 22 janvier 2024, une délégation de l’ex-Pastef et de Lacos composée d’Habib Sy, des députés Birame Soulèye Diop, Abass Fall, Ayib Daffé, de Yassine Fall et d’El Malick Ndiaye. Elle souligne qu’à cet effet, des échanges riches et approfondis ont porté sur la situation nationale et les urgences nationales en direction de l’élection présidentielle, notamment « les agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie sénégalaise et les droits humains matérialisées par l’élimination honteuse par voie judiciaire et par la manipulation frauduleuse des parrainages des candidats de l’opposition ».


Au sortir des larges concertations, l’ex-Première ministre a décidé de soutenir le candidat de l’ex-Pastef pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, afin de réformer les institutions, de mettre fin à l’hyperprésidentialisme et au népotisme d’État, afin d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les Sénégalais y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs et les concitoyens de la diaspora, lit-on dans le post.
Aminata Touré invite tous les responsables, militants et sympathisants de son mouvement Mimi2024 à rejoindre le candidat de l’ex-Pastef pour une large victoire au soir du 25 février 2024.

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

Aïda Mbodj, recalée par le parrainage, annonce son soutien à Bassirou Diomaye Faye pour la Présidentielle 2024 et règle ses comptes

Dans une décision politique surprenante, Aïda Mbodj, la présidente du parti And-Saxa Liggeey, a déclaré ce dimanche son plein soutien à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce choix inattendu survient suite au rejet de sa propre candidature par le Conseil constitutionnel, une décision motivée par le non-respect des critères de parrainage.

 » Aïda moy Sonko, Sonko moy Diomaye « 

C’est avec cette déclaration symbolique que Aïda Mbodj a annoncé publiquement son engagement en faveur de Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi son alignement idéologique avec le candidat tout en mettant en lumière sa proximité avec Ousmane Sonko.

L’annonce de ce ralliement a été faite lors d’une assemblée générale de son parti à Bambey, où Aïda Mbodj a exprimé son mécontentement face au rejet de sa candidature. Elle a attribué cette décision au fait qu’elle n’avait pas participé au dialogue national, déclarant avec détermination :  » Le Conseil constitutionnel a rejeté ma candidature à cause de ma proximité avec Ousmane Sonko. Mais Dieu va nous départager. On a bloqué mon dossier parce que je n’ai pas participé au dialogue (national). Mais je ne vais jamais dialoguer avec Macky Sall « .

Cette déclaration laisse entrevoir des tensions politiques croissantes à l’approche des élections présidentielles, avec des dissensions notables au sein même des partis politiques. Le soutien d’Aïda Mbodj à la candidature de Bassirou Diomaye Faye pourrait potentiellement influencer le paysage politique sénégalais et les dynamiques électorales.

Un règlement de comptes politique

Le choix de Aïda Mbodj de soutenir Bassirou Diomaye Faye peut également être interprété comme un moyen de régler des comptes politiques. La présidente du parti And-Saxa Liggeey a clairement exprimé sa désapprobation envers le Conseil constitutionnel et le gouvernement de Macky Sall, soulignant qu’elle ne dialoguerait jamais avec le président en exercice.

Cette alliance politique inattendue pourrait avoir des répercussions significatives sur la campagne électorale, avec Bassirou Diomaye Faye bénéficiant désormais du soutien d’une figure politique influente dans le pays.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de cette nouvelle alliance sur le scrutin présidentiel et observer comment ces développements façonnent le paysage politique du Sénégal. La décision d’Aïda Mbodj pourrait marquer un tournant dans la course à la présidence et influencer les choix des électeurs à l’approche de l’élection présidentielle de 2024.

Urgent-Bataille rangée au montage du comité électoral de Yoff : Mamadou Guèye du MRV dément Diouf Sarr, sa responsable des femmes blessée…

Un incident malheureux s’est produit cet après-midi à Yoff lors de l’installation du comité électoral de ladite commune.

Selon Mamadou Guèye, leader du MRV ce sont le partisans de Abdoulaye Diouf qui sont à l’origine du rififi qui a occasionné des dégâts dont une voiture caillassée et coups et blessures volontaires sur la responsable des femmes du mouvement

les détailles en images :

Boubacar Camara : Un appel au changement de cap pour le Sénégal !

Dans une déclaration remarquée, Boubacar Camara a lancé un appel vibrant en faveur d’un changement de cap pour le Sénégal, soulignant la nécessité pressante de réorienter la trajectoire nationale. Sous le slogan évocateur « Ngir Tabax Senegaalu ëlëg » (Choisir un nouveau cap pour le Sénégal), Camara plaide en faveur d’une transformation audacieuse pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais.

Camara met en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté, qu’ils soient d’ordre économique, social ou politique. Il souligne la nécessité de repenser les stratégies et les politiques nationales pour mieux répondre aux besoins de la population et relever les défis émergents. Pour lui, le moment est venu d’envisager un nouveau cap qui incarne le progrès, l’équité et le bien-être collectif.

L’appel de Camara intervient dans un contexte où de nombreux citoyens expriment des préoccupations croissantes concernant divers aspects de la vie nationale. Les enjeux économiques, l’équité sociale et la gouvernance sont autant de domaines où un changement de cap est considéré comme essentiel pour stimuler le progrès et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

Le slogan « Ngir Tabax Senegaalu ëlëg » devient le cri de ralliement de ceux qui aspirent à un changement significatif dans la gouvernance et la direction du Sénégal. Il symbolise la quête collective d’une vision renouvelée qui prend en compte les besoins et les aspirations diversifiés de la population sénégalaise.

Boubacar Camara encourage les citoyens à s’engager dans un dialogue ouvert et constructif sur les questions cruciales qui définissent l’avenir du pays. Son message est un appel à l’action, à la réflexion et à l’unité, soulignant que le choix du changement de cap est aussi le choix de l’avenir du Sénégal.

En lançant cet appel puissant, Boubacar Camara contribue à poser les bases d’un débat national sur la direction que le Sénégal devrait prendre dans les années à venir. Son plaidoyer résonne comme une invitation à l’émergence d’une vision nouvelle et audacieuse qui place le bien-être et les aspirations du peuple sénégalais au cœur de son développement.

Aliou Mamadou Dia du PUR soutient les candidats recalés et critique le système de parrainage

Dans une récente intervention sur l’émission « Grand Jury », Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a exprimé son soutien aux candidats recalés lors de l’élection présidentielle au Sénégal et a vivement critiqué le système de parrainage en place.

La rencontre entre le président Macky Sall et les candidats recalés a été source de polémique, suscitant des réactions contrastées. Cependant, pour Aliou Mamadou Dia, il est légitime que ces candidats rencontrent qui bon leur semble pour faire entendre leurs voix. Il a déclaré : « Ils sont partis voir les ambassades, l’Union européenne. Je pense aussi que s’ils peuvent s’asseoir avec le président Macky Sall et lui faire comprendre qu’ils ont été lésés, il faut absolument le faire. Il faut qu’il les entende. Je pense que c’est une démarche courageuse de leur part. »

L’homme politique, qui se dit solidaire du groupe des 44 candidats recalés, a remis en question le système de parrainage actuellement en vigueur. Selon lui, ce système expose les candidats à un logiciel dont ils ne comprennent pas le modus operandi, créant ainsi un doute dès le début du processus électoral. Il a plaidé en faveur d’une plus grande transparence dans ce processus, soulignant que la démocratie ne peut pas reposer sur un système de tirage au sort.

Aliou Mamadou Dia a également critiqué la qualité de la sélection des candidats via le parrainage. Il estime que l’objectif du parrainage devrait être de garantir une sélection basée sur la compétence des candidats, afin de doter le pays de dirigeants qualifiés. Cependant, selon Dia, cet objectif n’est pas atteint dans la réalité actuelle.

Malgré ces critiques acerbes, le candidat du PUR a réitéré son appel à l’opposition pour un regroupement en vue de l’élection présidentielle. Il considère qu’il est impératif de faire partir le gouvernement actuel, accusé d’avoir plongé le pays dans un état de chaos. La déclaration d’Aliou Mamadou Dia souligne ainsi l’importance de l’unité au sein de l’opposition pour atteindre un objectif commun : le changement politique.

Aliou Mamadou Dia, candidat du PUR, affirme son opposition catégorique à tout report de la Présidentielle sénégalaise

Dans une déclaration récente, Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a fermement exprimé son opposition à tout report de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain au Sénégal. Le candidat du parti de Serigne Moustapha Sy a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral, mettant en avant la nécessité d’un retour au travail dans le pays, qui selon lui, n’a pas été effectif depuis 2019.

Lors d’une intervention sur le « Grand Jury », Aliou Mamadou Dia a appelé le chef de l’État à garantir la tenue d’une élection libre et démocratique. Il a souligné l’engagement de son parti à veiller à ce que les résultats reflètent le choix des Sénégalais, en déployant des mandataires et des représentants dans tous les bureaux de vote.

« En ce qui nous concerne, nous allons tout faire afin que les résultats qui seront proclamés soient des résultats qui reflètent le choix des Sénégalais. Nous aurons nos mandataires, nos représentants dans tous les bureaux de vote », a-t-il assuré.

Par ailleurs, Aliou Mamadou Dia a salué le rôle crucial de la presse dans la transparence et l’organisation des élections. Il a souligné que la presse doit continuer à jouer un rôle important dans la proclamation des résultats, insistant sur l’importance de la transparence et de la démocratie dans le processus électoral.

Alors que la date de l’élection présidentielle approche, les déclarations d’Aliou Mamadou Dia reflètent la détermination du PUR à assurer un scrutin juste et transparent, tout en encourageant la participation citoyenne dans un climat de paix et de sérénité.

Le Président Macky Sall s’envole pour le Sommet Italie-Afrique à Rome: Perspectives sur des enjeux cruciaux pour le continent

Aujourd’hui, le Président sénégalais, Macky Sall, a quitté Dakar en direction de Rome pour participer au Sommet Italie-Afrique prévu le 29 janvier. Ce sommet de grande envergure abordera diverses thématiques cruciales pour le continent africain, allant de l’énergie à la sécurité alimentaire, de l’éducation à la culture, en passant par la lutte contre le terrorisme et les questions migratoires.

Le Sommet Italie-Afrique s’annonce comme une plateforme de discussion stratégique visant à renforcer les liens entre l’Italie et les pays africains. Les thèmes prévus au programme démontrent la diversité des enjeux auxquels l’Afrique est confrontée, reflétant la volonté d’aborder des questions aussi variées que cruciales.

La question de l’énergie prendra une place centrale dans les discussions. Face à la nécessité de répondre aux besoins croissants des populations africaines, il est attendu que des initiatives et des partenariats en matière d’énergie durable soient discutés, visant à promouvoir le développement économique tout en limitant l’impact sur l’environnement.

La sécurité alimentaire, un enjeu fondamental pour de nombreux pays africains, sera également au cœur des débats. Des discussions sur des programmes visant à renforcer les capacités agricoles, à encourager l’innovation dans le secteur alimentaire et à assurer une distribution équitable des ressources sont anticipées.

Le secteur de l’éducation et de la culture sera abordé pour discuter des moyens de renforcer les systèmes éducatifs et de promouvoir la richesse culturelle du continent africain. Des initiatives visant à favoriser l’échange académique et culturel entre l’Italie et l’Afrique pourraient être envisagées.

La sécurité régionale, en particulier la lutte contre le terrorisme, occupera une place importante à l’ordre du jour. Les leaders africains et italiens pourraient explorer des stratégies de coopération renforcée pour faire face aux menaces sécuritaires transfrontalières.

La question migratoire, souvent délicate, sera également au centre des discussions. Les dirigeants examineront des approches collaboratives visant à gérer les flux migratoires de manière plus humaine et efficace, tout en abordant les causes sous-jacentes des mouvements migratoires.

Le départ du Président Macky Sall pour le Sommet Italie-Afrique à Rome souligne l’importance de la coopération internationale dans la résolution des défis complexes auxquels l’Afrique est confrontée. Les résultats de ces discussions auront probablement un impact significatif sur les relations entre l’Italie et les nations africaines, tout en ouvrant des perspectives nouvelles pour l’avenir du continent.

Débat sur l’évocation de l’article 52 – Entre sauvegarde de la démocratie et risques Constitutionnels

L’évocation possible de l’article 52 de la Loi constitutionnelle n° 2019-10 au Sénégal a engendré un débat vibrant, mettant en balance la stabilité institutionnelle et la préservation des fondements démocratiques du pays. D’un côté, des voix soutiennent le recours à ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République comme une nécessité pour rétablir l’ordre face à des menaces potentielles sur les institutions engendrées par des conflits politiques.

Cependant, cette perspective n’est pas sans controverses. Certains considèrent cette démarche comme une mesure potentiellement excessive, remettant en question les principes démocratiques et les droits civiques des citoyens. L’idée de recourir à des pouvoirs exceptionnels soulève des préoccupations quant à l’équilibre des pouvoirs et à la préservation des garanties démocratiques.

Au cœur du débat se trouve également la question de savoir si les problèmes au sein des institutions devraient être résolus par des moyens constitutionnels ordinaires, sans avoir recours à des mesures extraordinaires qui pourraient avoir des conséquences durables sur le tissu démocratique du pays.

Parallèlement, des voix s’élèvent pour plaider en faveur d’une réforme institutionnelle plus large. Elles soutiennent que renforcer la transparence, l’indépendance et la responsabilité des institutions est essentiel pour prévenir de telles crises à l’avenir. Cette crise actuelle, amplifiée par l’évocation de l’article 52, met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

L’article 52 suscite des interrogations profondes sur la démocratie sénégalaise, incitant à une réflexion critique sur la manière de concilier la sauvegarde des institutions avec le respect des valeurs démocratiques fondamentales.

Élection Présidentielle 2024 : Le CNRA renforce les Journalistes de l’APS en vue d’une couverture responsable

Le Conseil National de Régulation de l’audiovisuel (CNRA) a pris l’initiative d’organiser une formation de deux jours à l’intention des journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en prévision de l’élection présidentielle de février 2024. Cette initiative, menée en collaboration avec le Directeur Général de l’APS, vise à préparer les journalistes à couvrir cet événement majeur dans le respect des normes éthiques et réglementaires.

Le Directeur du CNRA, Babacar Diagne, a souligné le contexte particulier de cette élection présidentielle, marqué par la non-participation du Président sortant, la situation politique sous-régionale, et le nombre significatif de candidats (une vingtaine). Face à ces enjeux, les médias, en particulier les journalistes de l’APS, sont au cœur du processus électoral.

Babacar Diagne a insisté sur le rôle crucial de l’APS en tant que structure de presse capable de relever les défis de la numérisation et de la rapidité de l’information. La formation a pour objectif de préparer les journalistes à jouer un rôle central pendant la campagne électorale, avec une couverture médiatique normale et responsable.

L’objectif est de mobiliser les journalistes de l’APS à sillonner toutes les régions du pays, des quartiers aux villages, afin d’assurer une présence efficace et d’informer le public de manière transparente. La formation vise à renforcer la maîtrise de la réglementation applicable aux médias en période électorale.

Les participants seront informés des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires qui s’appliquent aux médias pendant la période électorale. Le rôle du CNRA dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle, les missions des journalistes, ainsi que les principes applicables seront abordés.

Babacar Diagne a également plaidé en faveur de la préparation de l’APS aux évolutions numériques, y compris la diffusion responsable d’informations en ligne pour contrer les risques de fake news. Un kit juridique spécifique sera mis à la disposition des participants pour une référence ultérieure.

Cette initiative du CNRA démontre l’importance accordée à la responsabilité médiatique dans le contexte électoral et vise à garantir une couverture transparente et éthique de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal.

Macky Sall appelle à un soutien ferme envers Amadou Ba dans Benno Bokk Yakaar

Lors de la 44e édition du Ziara annuel dédié à Seydou Nourou Tall, le Président Macky Sall a insisté sur la nécessité d’un soutien massif en faveur du Premier Ministre, Amadou Ba, candidat à la présidentielle. Après la prière du vendredi à la mosquée Omarienne, le Chef de l’État a exprimé son espoir que les paroles se transforment en actions concrètes pour assurer la victoire d’Amadou Ba le 25 février.

Macky Sall a appelé à un engagement ferme de la part de tous les acteurs de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Il a souligné l’importance de passer de la parole aux actes, exhortant chacun à contribuer activement à la campagne.

Le Chef de l’État souhaite que le soutien envers Amadou Ba ne soit pas seulement verbal, mais qu’il se traduise par des actions concrètes. Cet appel intervient dans le contexte des débats et des divergences au sein de la coalition BBY, mettant en lumière l’importance de renforcer l’unité et la solidarité pour assurer le succès du candidat choisi.

Anta Babacar Ngom Diack lance la plateforme « Le cercle de l’Arc » en hommage aux femmes actives

Anta Babacar Ngom Diack exprime sa gratitude envers toutes les sœurs, sympathisantes et compatriotes qui ont répondu présentes au lancement de la plateforme « Le Cercle de l’Arc ». Cette initiative vise à rendre hommage aux femmes qui œuvrent à tous les niveaux de la société.

La fondatrice invite chaleureusement toutes les femmes à rejoindre massivement cette plateforme, soulignant qu’elle appartient à chacune d’entre elles. « Le Cercle de l’Arc » aspire à créer un renouveau citoyen où la voix de toutes compte. Un appel à l’unité et à l’engagement pour un avenir où les femmes occupent une place centrale à tous les égards.

Anta Babacar Ngom Diack, à travers cette plateforme, souhaite créer un espace inclusif où les préoccupations et les contributions de chaque femme sont valorisées. Un appel à la solidarité et à l’action collective pour promouvoir un changement positif dans la société.

BBY Thiès : Augustin Tine élu coordonnateur départemental du comité électoral

Ce matin, une assemblée générale a rassemblé de nombreux participants pour mettre en place le comité électoral du département de Thiès. Tous les responsables du département ont répondu à l’appel, marquant ainsi une forte mobilisation.

Parmi les personnalités présentes figuraient le ministre Pape Amadou Ndiaye, le président Abdou Mbow, le président du conseil départemental Siré Dia, la députée Maimouna Sene, le directeur général de l’AIBD Abdoulaye Dièye, les maires du département, les représentants des mouvements de soutien tels que Monsieur Ngingue, le conseiller économique et social et environnemental Madabo Wade, la présidente Seynabou Ndieguene, ainsi que tous les responsables des différentes communes.

Après avoir partagé les informations nécessaires pour la mise en place des comités électoraux communaux, qui devraient être opérationnels dans tout le département d’ici dimanche au plus tard, le ministre d’État Augustin Tine, maire de Fandène, a été élu à la tête du comité électoral départemental par acclamation.

Augustin Tine sera épaulé dans ses fonctions par les coordinateurs des comités électoraux communaux et d’autres responsables, travaillant ensemble pour assurer le succès du candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette nomination stratégique souligne l’importance de la coordination et de la mobilisation dans le cadre de la campagne électorale.

Présidentielle 2024 : Dr Babacar Diop annonce son choix ce dimanche

Le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, s’apprête à révéler le candidat qu’il et ses partisans soutiendront pour l’élection présidentielle de 2024. L’annonce officielle sera faite lors de la Conférence nationale des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)/Les Gelwaars, qui se tiendra ce dimanche 28 janvier 2024, au « Casino » de Thiès.

Cette réunion revêt une importance capitale, car elle déterminera le positionnement politique du maire de Thiès et de son groupe dans le paysage électoral en vue de l’élection présidentielle prévue dans un proche avenir. Dr Babacar Diop a maintenu le suspense quant à son choix, créant ainsi une attente palpable au sein de la sphère politique sénégalaise.

Les membres des FDS/Les Gelwaars se réuniront pour discuter et prendre une décision collective sur le candidat qu’ils estiment être le mieux placé pour représenter leurs intérêts et répondre aux aspirations de la population. Cette annonce pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre politique et les dynamiques de la présidentielle à venir.

Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko vise 75 % au premier tour, Selon Me Ngagne Demba Touré

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024, Me Ngagne Demba Touré, représentant d’Ousmane Sonko, affirme que l’objectif électoral fixé par le leader politique est de remporter 75 % des voix dès le premier tour. Une ambition audacieuse qui nécessite une mobilisation sans précédent.

Commission d’enquête sur les sages : Les ombres de 93 planent, risques de paralysie institutionnelle

La configuration de cette commission d’enquête suit les procédures parlementaires habituelles, mais la complexité de l’affaire réside dans les implications juridiques liées aux membres du Conseil Constitutionnel. Selon l’article 93 de la Constitution, toute poursuite à leur encontre nécessite l’autorisation du Conseil et est soumise à des conditions spécifiques, ajoutant une couche de complexité aux travaux de la commission.

Même si la commission parvient à des conclusions éclairantes, son impact direct sur les membres du Conseil Constitutionnel reste incertain. L’article 23 de la loi organique offre une perspective sur la continuité du fonctionnement du Conseil, même en cas de démission de certains de ses membres. Cependant, cette situation soulève des questions cruciales quant à la légitimité du Conseil Constitutionnel.

Les événements de 1993, marqués par l’assassinat de Maitre Babacar Sèye, vice-président du Conseil Constitutionnel, ressurgissent dans la mémoire collective, rappelant les conséquences potentiellement déstabilisatrices de crises institutionnelles. La nécessité de traiter ces questions avec prudence et de respecter les principes de justice et d’équité est cruciale pour éviter toute déstabilisation majeure.

L’accusation de corruption contre le magistrat Cheikh Tidiane Coulibaly, qui avait joué un rôle dans la procédure judiciaire liée à l’assassinat de Maitre Babacar Sèye en 1993, suscite des interrogations sur l’intégrité du magistrat. Des témoignages, dont celui du colonel Abdou Aziz Ndao, mettent en lumière l’intégrité du magistrat, soulignant l’injustice de l’accusation actuelle.

Alors que la commission d’enquête entreprend ses travaux dans les semaines à venir, l’importance de maintenir la stabilité politique tout en préservant l’intégrité des institutions devient une priorité cruciale. L’équilibre entre la quête de vérité et le respect des principes juridiques essentiels sera essentiel pour éviter une crise institutionnelle majeure.

Serigne Mboup, candidat présidentiel, envisage une réforme majeure : Suppression du ministère de la justice au profit d’une haute autorité indépendante

Dans le cadre de sa campagne présidentielle pour les élections du 25 février 2024, Serigne Mboup, candidat de la coalition « And/Nawle And/Liguey », a récemment dévoilé une proposition audacieuse visant à remodeler le paysage judiciaire sénégalais. La proposition phare du candidat consiste à supprimer le ministère de la Justice pour le remplacer par une Haute Autorité indépendante, selon ses déclarations lors de l’émission « Perspective 2024 » sur Walf Tv.

Selon Serigne Mboup, cette réforme vise à renforcer l’indépendance du système judiciaire en remplaçant le ministère de la Justice par une entité autonome. La Haute Autorité envisagée serait composée de membres élus par un collège électoral représenté par des magistrats et des auxiliaires de Justice. L’objectif principal de cette transition serait d’assurer une totale indépendance aux magistrats et aux auxiliaires de Justice dans l’exercice de leurs fonctions.

L’annonce du candidat de la coalition « And/Nawle And/Liguey » a souligné que cette Haute Autorité fonctionnerait de manière indépendante, avec une autonomie totale par rapport au président de la République. Cette mesure vise à prévenir toute interférence du pouvoir exécutif dans le travail judiciaire et à garantir une justice impartiale.

Une déclaration forte du candidat a également marqué son engagement à se retirer de sa fonction de président du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) s’il venait à être élu président. Cette décision stratégique a pour but de renforcer la séparation des pouvoirs et d’éviter tout conflit d’intérêts potentiel entre l’exécutif et le judiciaire.

Le Président du CNRA soutient la transformation de l’agence de presse Sénégalaise en prévision de l’élection présidentielle

Le samedi dernier, lors de l’ouverture d’un atelier de formation pour les journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Babacar Diagne, le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appelé les autorités publiques à accompagner les changements en cours au sein de l’APS. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024.

Le président du CNRA a salué la dynamique positive qui règne actuellement au sein de l’APS, soulignant les multiples transformations que connaît l’agence publique d’information. Ces mutations visent à relever les défis liés à la numérisation et à la rapidité de diffusion de l’information. Babacar Diagne a souligné l’importance d’accompagner cette politique de mutations, appelant l’État à soutenir activement l’APS pour qu’elle puisse se hisser au niveau des grandes agences mondiales telles que l’Agence France Presse, Associated Press (USA), ou encore Reuters (Grande-Bretagne).

Le président du CNRA a mis en avant le modèle économique des grandes agences de presse internationales. Il a rappelé que des agences comme Reuters ont évolué pour devenir des plateformes financières majeures, tout comme Bloomberg ou le Dow Jones. Aux États-Unis, Associated Press fonctionne en tant que coopérative regroupant près de 1 500 organes de presse. Babacar Diagne a insisté sur l’importance de comprendre et de s’adapter à ces modèles économiques pour garantir la pérennité de l’APS.

En tant qu’ancien directeur général de la Radiodiffusion télévision sénégalaise, Babacar Diagne a partagé son expérience en tant que client de l’APS, soulignant l’importance cruciale de l’agence publique d’information. Il a insisté sur la nécessité pour les autorités de soutenir activement les mutations en cours.

L’atelier, organisé en partenariat avec le CNRA, vise à former et sensibiliser les journalistes de l’APS en vue de l’élection présidentielle. Les thèmes abordés incluent la réglementation de la couverture médiatique de l’élection, les techniques d’écriture d’une dépêche d’agence, ainsi que le rappel des principes éthiques et déontologiques. Des journalistes expérimentés et des responsables de la rédaction centrale de l’APS prendront la parole pour introduire ces différentes thématiques.

Cet atelier, qui se clôture dimanche, représente une opportunité précieuse pour renforcer les compétences des journalistes de l’APS et pour assurer une couverture médiatique exhaustive et éthique de l’élection présidentielle à venir.

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à une élection présidentielle apaisée au Sénégal

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) appelle à la tenue d’une élection présidentielle  »transparente, apaisée, inclusive et démocratique ».

« Nous militons pour une élection présidentielle transparente, apaisée, inclusive et démocratique », a déclaré, vendredi, la présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndeye Marie Diedhiou.

Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme d’activités de la plateforme pour une élection présidentielle apaisée en Casamance en présence des organisations de la société civile, des personnes ressources, des leaders religieux et coutumiers.

Elle a invité tous les acteurs du processus électoral au  »sens de responsabilité, au civisme et à la citoyenneté ».

 »Notre pays, le Sénégal a connu un climat délétère en 2023 et la région de Ziguinchor fut l’une des plus touchées lors de ces événements », a t-elle rappelé, faisant allusion aux manifestations violentes consécutives à la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor Ousmane Sonko dans une affaire de  »viol ».

 »Ces situations récentes nous imposent de prendre les devants et de nous adresser à tous les acteurs politiques et aux populations qui sont la véritable force changeante sur laquelle repose l’intérêt national », a insisté Mme Thiam.

Sensibilisation des élèves primo-votants à Diourbel : Préparation citoyenne pour l’élection présidentielle de février

Dans le cadre de la deuxième phase du programme Éducation Civique Électorale Lycée Modèle de Citoyenneté et du Civisme (ECE-LM2C), les élèves primo-votants des lycées de la région de Diourbel ont bénéficié d’une activité de sensibilisation sur le processus électoral, en vue de leur participation à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Cette initiative, pilotée par la Coordination Régionale de Diourbel de la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP), vise à impliquer les jeunes dans le processus démocratique et à les sensibiliser sur l’importance de leur rôle en tant que citoyens actifs.

Le coordonnateur régional de la COSYDEP, Mamadou Sarr, a expliqué que le programme ECE-LM2C se concentre spécifiquement sur les élèves primo-votants, soulignant que ces derniers sont souvent témoins de scènes de violences électorales. L’objectif principal de cette activité est de les sensibiliser et de les préparer à exercer leur droit de vote de manière responsable.

Selon M. Sarr, durant la campagne électorale, des activités de sensibilisation supplémentaires seront organisées pour aider les élèves à adopter un comportement citoyen exemplaire. Des sessions de renforcement de capacités et des causeries sont également prévues dans le cadre de ce programme.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye tend la main au Dr Babacar Diop

L’un des candidats du mouvement de Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, a envoyé une délégation rencontrer le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, dans l’espoir d’obtenir son soutien pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. La délégation, composée d’Adama Diawara, d’Ousmane Barro et de l’honorable député Amadou Dang de l’ex-Pastef, a eu une rencontre de plus de deux heures au domicile du maire à Sampathé.

Les envoyés de Bassirou Diomaye Faye ont exprimé le désir du candidat d’obtenir le soutien du maire de Thiès, soulignant l’importance de l’unité et de la collaboration au sein de la coalition Yewwi Askan wi (YAW).

Dr Babacar Diop, honoré de la visite, a exprimé sa solidarité envers Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, soulignant les difficultés auxquelles ils ont été confrontés. Il a rappelé les moments d’incompréhension qui ont conduit à son exclusion de la coalition Yewwi Askan wi et a souligné l’importance de bâtir des relations basées sur la vérité, les principes et les valeurs.

Concernant l’invitation de Diomaye Faye, le maire de Thiès a indiqué qu’il prendrait le temps de réfléchir à cette proposition et réserverait sa réponse aux militants de sa formation politique. Une conférence nationale est prévue ce dimanche pour discuter des différentes offres politiques en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Réaménagements en profondeur chez YEESAL : Modou Diagne Fada renforce son équipe en vue de la présidentielle 2024

Modou Diagne Fada, président du parti des Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR) YEESAL, a lancé une série de réaménagements au sein de sa formation politique. Ces changements font suite au 1er congrès ordinaire du parti qui s’est tenu récemment à Dakar. Un Comité Directeur s’est tenu le jeudi 25 janvier 2024 à la permanence nationale du parti, entérinant plusieurs décisions importantes.

Parmi ces changements, notons la nomination de Saliou Diouf en tant que 5e Vice-président du parti. Ancien coordonnateur du Front pour une alternative démocratique (FADA) en 2015, il voit ainsi sa fidélité récompensée.

Doudou Keita, une autre figure politique issue de la fronde lancée par Fada en 2015, est nommé conseiller spécial du président du parti. Expert comptable et habitué à tracer les contours du budget de la vaste agglomération de Keur Massar, sa nomination renforce l’équipe dirigeante.

Madame Bineta Ndiogou, récemment démissionnaire de la tête de la Fédération des Femmes Réformatrices, est promue 4e Vice-présidente du parti, juste derrière Modou Diagne Fada. Elle retrouve cette station aux côtés de Ndeye Codou Dieng et Mouhamadou Faye.

Babacar Faye, nouvellement élu à la tête de la jeunesse nationale de YEESAL, a exprimé sa détermination à conduire les nouvelles orientations dévoilées lors du congrès ordinaire, qui incluent notamment des activités impliquant le Premier ministre Amadou Ba.

Ces réaménagements stratégiques soulignent la volonté de Modou Diagne Fada de renforcer son équipe en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Les changements visent à consolider les structures du parti et à mieux positionner YEESAL dans le paysage politique sénégalais.

Présidentielle 2024: Amadou Bâ mise sur le dialogue pour rallier Aly Ngouille, Boun Abdallah, et Mame Boye Diao?

Le candidat de Benno Bokk Yakkar appelle à l’unité et prône la discussion pour rassembler la majorité avant les élections

En vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, affiche sa volonté de rassembler les dissidents au sein de la majorité présidentielle. Qu’il s’agisse d’Aly Ngouille Ndiaye, de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ou de Mame Boye Diao, le Premier ministre ne ferme la porte à personne, préférant privilégier le dialogue pour résoudre les divergences internes.

« C’est vrai que c’est moi qui ai été désigné candidat de la majorité. Mais nous pensons que le dialogue peut régler toute sorte de conflit. Nous n’écartons personne dans nos discussions », a déclaré Amadou Bâ lors d’un entretien avec Dakaractu. Cette position dénote une volonté de réconciliation au sein de la majorité présidentielle, mettant en avant l’idée que le dialogue peut être le moyen le plus efficace pour surmonter les divergences et renforcer l’unité au sein de la coalition.

Malgré les attaques dont il peut parfois faire l’objet de la part de certains dissidents, le Premier ministre se dit prêt à engager des discussions avec tous les acteurs concernés. L’objectif est clair : sauvegarder l’héritage de la majorité présidentielle et créer une dynamique positive en vue des élections présidentielles.

Cette approche axée sur le dialogue et la recherche de solutions consensuelles reflète la volonté d’Amadou Bâ de parvenir à une unité renforcée au sein de la majorité présidentielle. Alors que la campagne électorale se profile à l’horizon, le Premier ministre souhaite ainsi présenter une image de cohésion et de solidarité au sein de Benno Bokk Yakkar, démontrant que malgré les divergences, le dialogue reste le moyen privilégié pour construire une plateforme commune en vue de la présidentielle de 2024.

Aminata Touré soutient le candidat de l’ex-PASTEF : Un tournant majeur dans la Présidentielle 2024

L’ancienne Première ministre s’engage à mettre fin aux agressions contre la démocratie et à lutter pour une vie décente pour tous les Sénégalais

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, la scène politique sénégalaise connaît un bouleversement significatif avec l’annonce du soutien d’Aminata Touré, présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance, au candidat de l’ex-parti PASTEF. Cette déclaration marque un tournant majeur dans la course à la présidence, mettant en lumière les enjeux cruciaux liés à la démocratie, aux droits humains, et à la lutte contre la pauvreté au Sénégal.

Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure influente dans la sphère politique sénégalaise, a expliqué son choix en soulignant son désir de mettre fin aux agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie et les droits humains. Dans un contexte où le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques, le soutien d’une personnalité de renom à un candidat spécifique peut avoir des implications significatives.

Dans une déclaration officielle, Mimi Touré a évoqué plusieurs motifs qui ont guidé sa décision. Parmi ceux-ci figurent la manipulation frauduleuse des parrainages de candidats de l’opposition, la lutte commune contre un troisième mandat, et la quête de justice pour les jeunes Sénégalais décédés dans l’exercice de leurs droits constitutionnels. Ces préoccupations témoignent de l’engagement d’Aminata Touré en faveur de la préservation des principes démocratiques et de la justice sociale.

L’ex-Première ministre a également souligné l’ambition partagée avec le candidat de l’ex-PASTEF d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les citoyens, y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs, et les membres de la diaspora. Ces objectifs, au cœur du projet politique de Mimi2024, se présentent comme des piliers essentiels pour l’avenir du pays.

Le candidat de l’ex-PASTEF, bénéficiaire de ce soutien de taille, se voit ainsi renforcé dans sa campagne électorale. Les partisans de cette alliance espèrent que cette décision contribuera à mobiliser un soutien accru en faveur du candidat soutenu par Aminata Touré. Dans cette dynamique, la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance appelle tous les responsables, militants et sympathisants de Mimi2024 à redoubler d’efforts pour assurer une large victoire du candidat de l’ex-PASTEF le soir du 25 février 2024.

L’annonce de ce soutien politique laisse présager des développements importants dans les jours à venir, marquant un moment clé dans la course à la Présidentielle 2024 et suscitant des réflexions approfondies sur les orientations politiques et les alliances en jeu.

Forum sur l’élection présidentielle sénégalaise : La diaspora sénégalaise en France mobilise son expertise pour le développement du pays

Le Collectif des cadres de la diaspora, composé de ressortissants sénégalais vivant en France, organise un forum à Trappes, en banlieue parisienne, ce samedi. L’objectif de cette rencontre est de discuter de « la mobilisation de l’expertise de la diaspora pour le développement du Sénégal », en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

Les organisateurs ont pour ambition de faire entendre la voix des Sénégalais de l’extérieur dans le cadre de la campagne électorale et de servir de plateforme stratégique en contribuant aux programmes des candidats en lice.

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, les Sénégalais résidant en France se mobilisent autour de ce « forum diaspora » pour exprimer leurs préoccupations, notamment dans un contexte sécuritaire sous-régional tendu, indique le communiqué.

Ce forum offre ainsi une opportunité aux membres de la diaspora de partager leurs expertises et expériences, tout en contribuant de manière significative au débat sur le développement du Sénégal. La mobilisation de la diaspora sénégalaise à l’étranger joue un rôle de plus en plus crucial dans la vie politique et économique du pays, et ce forum témoigne de son engagement actif dans le processus électoral et le progrès national.

Audience des candidats recalés au palais : Mimi Touré déballe toute la vérité et répond à Bougane (Vidéo)

L’ancienne Première ministre, Mimi Touré n’a pas encore dit son dernier mot. Récemment au coeur de tous les combats du collectif des recalés qui réclamaient justice, jusqu’à interpeller le président de la République, elle a fait face à nos confrères de Sans limites pour édifier la lanterne des sénégalais sur cette question.

Pour rappel, face à leurs protestations, Macky Sall a finalement décidé de les recevoir et de les écouter.

Regardez

Audience des candidats recalés, Mimi révèle toute la vérité & répond à Bougane "meussouniouko lathié

Controverse à l’Assemblée Nationale du Sénégal : Priorité contestée pour les commissions d’enquête parlementaire

Une vive controverse secoue actuellement l’Assemblée nationale du Sénégal concernant la gestion des propositions de commissions d’enquête parlementaire. Un dénonciateur, exprimant son indignation, accuse ouvertement le président de l’Assemblée nationale et les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) de mettre en place un fonctionnement antidémocratique.

Selon cette voix critique, la commission d’enquête parlementaire proposée par le groupe parlementaire Wallu semble être sur le point d’être traitée prioritairement, reléguant ainsi huit autres propositions de résolutions similaires déposées antérieurement. L’appel est directement adressé au groupe parlementaire Wallu, les interpellant sur la possibilité de cautionner cette hiérarchisation qui pourrait, selon le plaignant, engendrer une injustice en ignorant les préoccupations immédiates d’autres groupes socio-professionnels.

La dénonciation souligne également les enjeux cruciaux qui risquent d’être négligés si cette priorité est maintenue. Des questions vitales telles que la distribution des subventions agricoles, les retards de salaires et primes des agents de sécurité publique (ASP), de la police et du Fonds d’Equipement des Ressources Autonomes (FERA), ainsi que d’autres problématiques socio-économiques, pourraient être reléguées au second plan.

Un appel est ainsi lancé au peuple sénégalais pour sensibiliser à cette situation et demander une équité dans l’examen des propositions. La proposition est faite de considérer toutes les propositions simultanément ou de les examiner dans l’ordre chronologique de leur dépôt.

Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans les procédures parlementaires, soulignant la nécessité d’une représentation juste des préoccupations de tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations politiques ou de leur statut.

Boubacar Camara : Un hommage vibrant à Pikine, Diamaguène, Guediawaye,  »Dinaniou and Tabax »

Boubacar Camara, figure emblématique et engagée, a récemment exprimé ses sincères remerciements à plusieurs localités au Sénégal, dont Pikine, Diamaguène, Guediawaye, Dinaniou and Tabax. Son message reflète son attachement profond à ces communautés et son optimisme pour l’avenir.

Boubacar Camara a salué ces quartiers et localités, symbolisant ainsi son appréciation pour la diversité culturelle et la richesse sociale du Sénégal. Son message, empreint de gratitude, exprime une connexion profonde avec ces communautés qui jouent un rôle vital dans la tapisserie culturelle du pays.

L’engagement de Boubacar Camara envers le développement et le bien-être de ces régions est évident, et son message souligne l’importance de l’unité et de la solidarité entre les différentes localités du Sénégal. Ces remerciements viennent renforcer les liens entre Boubacar Camara et ces communautés, montrant ainsi sa volonté de contribuer positivement à leur croissance et à leur épanouissement.

Senegal, ëlëg Incha’ALLAH! Ce message vibrant de Boubacar Camara résonne comme un appel à l’unité et à la prospérité, soulignant que l’avenir du Sénégal repose sur la collaboration harmonieuse entre ses différentes régions et communautés.

Amadou Ba s’oppose au report de l’élection Présidentielle et appelle au respect du calendrier républicain

Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, Amadou Ba, a exprimé son opposition au débat sur le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Dans une déclaration, Amadou Ba a souligné que le Sénégal n’est pas actuellement dans une situation qui justifie un report électoral, affirmant que le respect du calendrier républicain est crucial.

« Je ne pense pas à un report de l’élection ! Nous voyons certes que des acteurs politiques peuvent se prononcer sur une décision de justice donnée. Mais la charte fondamentale du pays doit être respectée dans toute son essence. Un possible report est agité ces derniers jours, mais même le chef de l’État a été catégorique sur le respect du calendrier républicain », a déclaré Amadou Ba.

Le candidat de la majorité a souligné que le président de la République et le gouvernement soutiennent également le respect du calendrier électoral. Cependant, Amadou Ba a suggéré qu’après l’élection, des révisions de certaines dispositions pourraient être envisagées. « On ne peut qu’après l’élection, revoir certaines dispositions. Mais nous devons nous mettre d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, il n’y a aucune raison de ne pas aller à l’élection », a-t-il ajouté.

Seneweb continuera de suivre les développements autour de cette question cruciale du calendrier électoral au Sénégal.

République des dealers : Thierno Alassane Sall dénonce la commission d’enquête parlementaire

Le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, a publié un communiqué intitulé « La République des Dealers » dans lequel il critique vivement la démarche de la majorité présidentielle, qualifiant la situation actuelle de « République des dealers ». Il s’exprime particulièrement sur la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à confondre deux magistrats et dénonce ce qu’il considère comme une manœuvre politique pour s’emparer de l’électorat du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Thierno Alassane Sall souligne que plutôt que de condamner l’attitude de Karim Wade, qui a déposé une déclaration sur l’honneur inexacte au greffe du Conseil constitutionnel, certains politiciens cherchent à récupérer son électorat. Il accuse également le président Macky Sall, son candidat Amadou Ba et le PDS de vouloir décrédibiliser les institutions en mettant en place cette commission d’enquête parlementaire pour des motifs politiques bassement calculés.

Le député s’interroge sur les priorités du Parlement, soulignant qu’aucune enquête n’a été initiée sur des questions graves telles que les fonds Covid, les rapports de l’Inspection générale d’État (IGE) et de la Cour des comptes, ou le contrat PetroTim. Il critique le détournement de procédure et le ciblage de la commission parlementaire, soulignant qu’il existe des mécanismes plus appropriés.

Thierno Alassane Sall conclut en soulignant l’incapacité de la classe politique actuelle à changer le pays avec de telles pratiques politiques et appelle les citoyens à tirer des enseignements de cet épisode.

Seneweb continuera de suivre l’évolution de cette situation politique et les réponses qu’elle suscite au sein de la classe politique sénégalaise.

Révélations de Pape Alé Niang : Une commission d’enquête parlementaire pourrait influencer le report des élections en poussant des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner

Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.

Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.

Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Abdoul Mbaye dénonce le système de parrainage au Sénégal : Une atteinte à la démocratie

Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), Abdoul Mbaye, exprime fermement son opposition au système de parrainage en vigueur au Sénégal, qu’il qualifie de fléau destructeur de la démocratie.

Abdoul Mbaye rappelle avoir déjà émis des réserves avant la modification de la Constitution qui a instauré le parrainage, le décrivant comme « la signature d’un électeur ». Il avait averti que ce système serait impossible à mettre en œuvre, soulignant l’impossibilité pour le Conseil constitutionnel de contrôler des millions de signatures d’électeurs en quelques jours. Malgré ces réserves, le système a été adopté par l’Assemblée, suscitant des critiques quant à son applicabilité et sa légitimité.

La Cour de Justice de la CEDEAO a par la suite déclaré illégal le système de parrainage institué par le régime de Macky Sall. Toutefois, ce dernier a choisi de maintenir le système, confirmant ainsi, selon Abdoul Mbaye, que le Sénégal avait cessé d’être un État de droit. Il souligne l’incapacité du Conseil constitutionnel à vérifier les signatures des parrains, notant que le processus de vérification s’effectue sur des fichiers Excel avec une application défectueuse et potentiellement trafiquée.

Pour Abdoul Mbaye, le système de parrainage a détruit la démocratie sénégalaise. Il rappelle que l’opposition avait averti de ce désastre avant son adoption et que la Cour de Justice indépendante de la CEDEAO avait exigé sa suppression.

Déthié Fall en quête d’alliances pour la présidentielle 2024 : Rencontre stratégique avec Dr Babacar Diop à Thiès

La scène politique sénégalaise continue de s’animer en prévision de l’élection présidentielle de 2024. Après la visite du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, à Thiès, c’est au tour de Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de se rendre dans cette ville importante du pays pour rencontrer Dr Babacar Diop.

La stratégie d’alliance de Déthié Fall s’inscrit dans une démarche visant à rassembler un maximum de soutiens parmi les candidats recalés par le Conseil constitutionnel. Ayant pour objectif la formation d’une vaste coalition, le président du PRP sollicite le soutien de Dr Babacar Diop, président des FDS/Les Guelwaars.

Au cours de la rencontre, Déthié Fall a présenté sa vision et ses ambitions pour la prochaine élection présidentielle, mettant en avant l’importance de l’unité et de la collaboration entre les différentes forces politiques du pays. Il a exprimé son souhait de construire une coalition forte, capable de représenter une alternative significative lors du scrutin de 2024.

Dr Babacar Diop, maire de Thiès, a écouté attentivement les propositions de son invité et a réservé sa réponse quant au choix du candidat à soutenir. Il a indiqué qu’il préférait consulter ses partisans avant de prendre une décision finale, démontrant ainsi sa volonté de prendre en compte l’avis de la base militante dans ce processus décisionnel.

Cette démarche de Déthié Fall illustre la complexité du paysage politique sénégalais et l’importance des alliances dans la course à la présidence. La période qui précède l’élection de 2024 semble être marquée par des efforts concertés des différents acteurs politiques pour créer des coalitions solides et élargir leur base électorale. Les prochaines semaines pourraient voir se dessiner des alliances cruciales qui façonneront le paysage politique en vue de la présidentielle à venir.

Alioune Tine plaide pour la liberté conditionnelle de Sonko et Diomaye Faye : Une sortie grandiose pour la paix et la concorde nationale

Dans le contexte électoral animé du Sénégal, Alioune Tine, défenseur des droits humains, soulève des questions cruciales sur le rôle de la justice pour garantir la paix, la concorde nationale, et le respect des droits humains. Appelant à une réflexion sur les opportunités à saisir pour une sortie grandiose et royale, Alioune Tine interroge le rôle que la justice sénégalaise devrait jouer dans ce contexte.

Après la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, M. Tine estime que la question du rôle de la justice dans le débat sur la justice, les droits humains, et les élections est cruciale. Selon lui, les élections sont une célébration des droits humains, et les juges sénégalais peuvent jouer un rôle positif déterminant en contribuant au respect des droits humains et à l’apaisement national.

Alioune Tine propose une démarche audacieuse : accorder la liberté conditionnelle à tous les détenus militants politiques et de droits humains. Il souligne que cette action serait conforme à la norme de la primauté de la liberté et de l’exception de la détention. Il appelle les juges sénégalais à assumer pleinement leur rôle de protecteur des droits humains et des libertés fondamentales.

Évoquant la présence du président Macky Sall à la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme à Genève, Alioune Tine estime que le moment est propice pour anticiper et accélérer un processus de consensus pour une sortie dans la concorde nationale, l’apaisement, et la réconciliation. Il propose d’accorder la liberté conditionnelle à Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’aux détenus d’opinion, fondée sur le respect des droits humains et des libertés.

Selon Alioune Tine, chaque candidat à la présidence est d’accord sur une chose : libérer Sonko et les détenus dès qu’il arrive au pouvoir. Il considère cela comme un consensus et estime que faire cela maintenant donnerait une véritable allure de fête à la campagne présidentielle qui s’ouvre. Il souligne que cette action constituerait un grand soulagement pour une société sénégalaise fortement traumatisée par une agitation politique toxique.

En conclusion, Alioune Tine appelle à une action courageuse de la part des autorités sénégalaises pour apaiser le climat politique, restaurer la confiance et favoriser la concorde nationale dans cette période cruciale précédant les élections.

Réunion de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar : Macky Sall convoque la conférence des leaders

Aujourd’hui, au palais de la République, se tient la conférence des leaders de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar. Cette réunion a été convoquée par le Président Macky Sall, selon les informations de Bes Bi.

Bien que l’ordre du jour n’ait pas été officiellement dévoilé, il est largement anticipé que la campagne électorale sera au cœur des discussions. La nécessité de « préparer les moyens et la stratégie » pour la période électorale est un aspect clé de cette rencontre, visant à renforcer la dynamique de la coalition en vue des échéances à venir.

La source mentionne également l’objectif de « secouer davantage » les alliés de la coalition. Une « meilleure implication » est attendue de la part de ces partenaires politiques, particulièrement dans la pré-campagne du candidat désigné, Amadou Ba.

Il semble que certains responsables au sein de la coalition soient critiqués pour ne pas avoir encore suffisamment contribué à la préparation de la campagne. La nécessité de « mouiller le maillot » est ainsi évoquée, suggérant un appel à une participation plus active de tous les membres de la coalition pour assurer le succès du candidat choisi.

Bien que les détails spécifiques de la réunion demeurent confidentiels, il est clair que la conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar revêt une importance stratégique pour galvaniser les troupes et garantir une coordination efficace en vue des élections à venir. Les enjeux de cette rencontre pourraient influencer significativement le cours de la campagne électorale et renforcer l’unité de la coalition au pouvoir.

Aliou Guèye (Député Diaspora) : « Karim Wade est victime d’un complot de haut niveau orchestré par… »

Karim Wade a été éliminé de la course par le Conseil constitutionnel. Le motif évoqué par les 7 sages résulte du recours déposé par Thierno Alassane Sall sur la double nationalité de Wade-fils. Un coup dur pour ses militants, dont Aliou Guèye. Lors d’un entretien avec Senego, le député de la Diaspora et Président de la fédération Pds d’Italie est revenu sur ce rejet. Il a aussi fait part de la démarche à suivre, maintenant qu’ils n’ont plus de candidat.

Karim Wade hors course…

« Si vous me le permettez, je voudrais d’abord exprimer notre solidarité et notre soutien à notre candidat Karim Meïssa Wade qui, depuis 2012 continue de subir la répression du régime en place« , a-t-il d’emblé soutenu.

Aliou Guèye pense que « ce qui s’est passé au Conseil constitutionnel n’est rien d’autre qu’un complot orchestré au plus haut niveau, pour écarter Karim Maïssa Wade. Comment peut-on comprendre que le Conseil revienne sur sa décision du 12 janvier pour éliminer un candidat sur la base d’un simple document tiré dans un site en ligne sans aucune authentification? Au moment où ce dernier, en l’occurrence Karim Maïssa Wade a produit une attestation de demande de renonciation de sa nationalité et un décret du gouvernement français lui acceptant cette requête« .

Victime d’un complot…

Il poursuit : « Le Conseil évoque un retard, mais la loi n’a pas précisé à quel moment cette preuve doit être apportée par le candidat. Il a simplement stipulé que le candidat doit être exclusivement de nationalité Sénégalaise. J’insiste sur la notion ‘Candidat’, car la loi n’a pas dit candidat à la candidature. Donc, tous les 93, puis les 21 étaient encore des candidats à la candidature jusqu’au 20 janvier 2024, date à laquelle le Conseil a examiné les réclamations et publié la liste définitive; à ce jour le candidat Karim Meissa Wade était exclusivement de nationalité Sénégalaise. D’autre part, il a été éliminé un candidat sur la base d’un arrêté de la Cour suprême transmis le 4 janvier 2024. Dans ce cas précis, le Conseil n’a pas évoqué la date de dépôt, à savoir le 21 décembre 2023 comme il l’a fait avec Karim Maïssa Wade. Vous conviendrez avec moi que sur la base de tous ces éléments, notre Candidat Karim Meissa est victime d’un complot de haut niveau orchestré par un régime agonisant qui tire sur tout ce qui bouge. Avant de conclure sur ce point, je voudrais rappeler que Karim Meissa Wade est un binational et il n’a pas choisi la nationalité française pour bénéficier de quelconque privilège« .

Karim Wade fautif ?

Il est reproché au candidat du Pds de se terrer à l’étranger, menant son combat à distance, au lieu de venir mouiller le maillot sur le terrain. Interpellé sur la question, le Président de la fédération Pds d’Italie soutient que Karim Wade « est loin d’être fautif. Il a fait tout ce qu’il devait faire avec une équipe compétente sous la direction et le contrôle de son mandataire national. Dans un pays avec une démocratie normale, personne ne doit se battre pour jouir de ses droits. Il faudrait tout simplement respecter des procédures telles que Karim Meissa Wade l’a fait. Ce qui est arrivé est loin d’être une chute, c’est plutôt une relance par rapport à notre notre endurance face à un régime qui a relégué notre pays au second plan en matière de respect des droits« .

Le Pds sans candidat ?

Maintenant que Karim Wade n’est plus en lice, notre interlocuteur estime qu’il est « prématuré » de dire qu’ils n’ont plus de candidat. Car, renchérit-il, les membres du Pds et toute la coalition useront de tous les moyens possibles pour rétablir Karim Wade. « En tant que député, notre groupe a demandé une commission d’enquête parlementaire pour élucider des soupçons de corruption quelque part, et de faire la lumière sur les circonstances et le processus qui ont mené à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Conscient aussi de la gravité de la situation, tous les militants de l’intérieur et de la Diaspora sont prêts pour mener le combat et accompagner notre candidat sur le terrain« , conclut-il sur Senego.

Assemblée nationale: Une commission d’enquête parlementaire sur l’élimination de Karim Wade

L’Assemblée nationale est actuellement le théâtre de tensions politiques intenses après l’élimination de Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), de la course présidentielle du 25 février prochain. Le groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changements » a réagi vigoureusement en saisissant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Le bureau de l’Assemblée nationale, réuni en mode fast track, a rapidement validé à l’unanimité la demande des libéraux. La commission d’enquête aura pour mission d’examiner les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade, mettant en lumière des accusations de corruption et de conflits d’intérêts visant deux membres du Conseil constitutionnel, les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la scène politique s’est divisée lors de ces développements. Le groupe parlementaire de la majorité, Benno, s’est illustré par une forte présence de ses députés membres du bureau, tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a montré une faible représentation, avec seul le député Bara Gaye présent lors de la rencontre.

Notablement, les députés de l’ex-parti Pastef ont brillé par leur absence, avec seulement Mamadou Lamine Thiam et Moustapha Diop représentant Wallu. La commission des lois devrait suivre demain samedi, anticipant la convocation de la séance plénière pour l’installation des membres de la commission parlementaire en début de semaine prochaine, selon Les Échos.

Cette situation politique tendue souligne les enjeux cruciaux entourant les élections présidentielles au Sénégal et suscite des interrogations quant à la transparence du processus électoral. Les prochains développements seront suivis de près alors que la commission d’enquête parlementaire s’apprête à jeter la lumière sur les événements ayant conduit à l’éviction de Karim Wade de la course présidentielle.

Le Patrouilleur « NIANI » inauguré par le Président Macky Sall : Un Hommage à l’Héritage Historique de la Région de Tambacounda

Le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, originaire de la région de Tambacounda, a participé à la cérémonie d’inauguration du nouveau patrouilleur « NIANI », présidée par le Chef de l’État Macky Sall à l’occasion du 49e anniversaire de la Marine nationale. La cérémonie a marqué un moment significatif pour la région, soulignant l’importance du programme d’équipement dans les forces armées pour le Président Macky Sall.

Le patrouilleur « NIANI » prend place dans le cadre d’un programme d’équipement crucial pour renforcer les capacités de la marine sénégalaise. Le Chef de l’État a souligné que chaque équipement majeur, associé à un terroir ou à un personnage historique du Sénégal, contribue à revitaliser le lien entre l’Armée et la nation.

« Le nom de NIANI que nous avons donné au deuxième OPV 58S nous incite à nous remémorer la glorieuse contribution des peuples des terroirs de Ndoungoussine, Koungheul-Socé, à l’édification de la nation et à la construction de son récit national », a déclaré le Président Macky Sall.

Le choix du nom « NIANI » est un hommage à l’héritage historique du royaume NIANI, symbolisant la bravoure et la contribution significative des populations locales à la construction de la nation sénégalaise. Cette décision vise à ancrer davantage le patrimoine culturel dans la modernité et à rappeler l’importance de la bravoure, comme exprimé par l’expression familière « NIANI Bagn Naa ».

Le Président Macky Sall a rendu hommage aux autorités politiques, coutumières et aux représentants des populations de la région de Tambacounda et du département de Koumpentoum présents à la cérémonie d’inauguration. Il a souligné l’engagement continu du gouvernement envers le renforcement des capacités de la marine et la valorisation des contributions historiques des différentes régions du Sénégal.

Cette inauguration marque un pas important vers la modernisation et la consolidation des forces maritimes sénégalaises, tout en célébrant les racines culturelles et historiques qui ont contribué à façonner le pays. Le patrouilleur « NIANI » devient ainsi un symbole tangible de la fierté nationale et de l’héritage collectif du Sénégal.

Amadou Ba s’engage pour le développement intégré de Touba : Un dialogue direct pour l’avenir prospère de la ville sainte

Le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a récemment effectué une visite à Touba, une ville sainte qui se révèle être également un véritable pôle économique. Au cours de cette visite, le ministre a rencontré les acteurs et les autorités locales sur le terrain, établissant un dialogue direct visant à évaluer les infrastructures routières, éducatives et de santé de la ville, tout en explorant de nouvelles opportunités de développement.

« Touba, en plus de son statut de ville sainte, est un moteur économique essentiel pour le Sénégal. Notre objectif est de nous assurer que son potentiel économique est pleinement exploité pour le bénéfice de ses habitants et de la nation dans son ensemble », a déclaré Amadou Ba.

Au cœur de cette visite était la volonté de comprendre de manière approfondie les besoins spécifiques de Touba et d’identifier les domaines où des actions concrètes peuvent être entreprises. Le dialogue direct avec les acteurs locaux a permis d’établir un état des lieux précis des infrastructures existantes et d’explorer des moyens d’amélioration et d’expansion.

« Nous sommes déterminés à mettre en œuvre des actions cohérentes avec les besoins réels de Touba. Cela comprend le renforcement des infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles et les centres de santé, mais aussi la recherche de nouvelles opportunités économiques pour stimuler la croissance de la ville », a souligné Amadou Ba.

La prospérité économique de Touba, selon le ministre, repose sur le dynamisme de ses habitants. L’engagement à leurs côtés est clair, et le gouvernement est déterminé à soutenir les initiatives qui contribuent à l’épanouissement de la ville sainte sur les plans spirituel et économique.

« Nous avons confiance que Touba continuera à prospérer grâce à l’énergie et à la détermination de ses habitants. Notre engagement est solide, et nous travaillerons main dans la main pour réaliser un avenir où Touba joue un rôle encore plus central dans le développement économique du Sénégal », a conclu Amadou Ba.

Cette visite souligne l’importance d’une approche intégrée du développement, où le dialogue direct avec les communautés locales permet d’orienter les actions gouvernementales vers des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque région.

Suppression énigmatique d’un post par le député Cheikh Oumar Sy: révélations ou anticipations, Que nous cache -t-il?

Le député Cheikh Oumar Sy, acteur politique sénégalais, se trouve au centre de controverses suite à une publication énigmatique sur Facebook, rapidement supprimée après quelques minutes de mise en ligne. La publication, initialement titrée « Après l’acte 1 raté du report par les ‘Recalés’, L’Acte 2 du report à travers un scandale présumé de corruption au niveau du Conseil Constitutionnel », a soulevé des questions sur les intentions et les préoccupations du député.


Le message, bien que fugace, a suscité l’attention de nombreux internautes et a conduit à des spéculations sur les possibles révélations ou anticipations de Cheikh Oumar Sy concernant des événements politiques à venir. Dans la publication, des allégations de manœuvres cousues de fil blanc à l’Assemblée nationale sont évoquées, avec une mise en garde contre des conclusions déjà préparées pour une commission d’enquête parlementaire.


La question centrale qui se pose est la raison pour laquelle le député a choisi de supprimer rapidement cette publication. Les raisons derrière cette action demeurent inconnues, mais cela a conduit à une augmentation des interrogations et des spéculations parmi le public.


Les allégations de manœuvres politiques à l’Assemblée nationale suggèrent une situation tendue au sein du paysage politique sénégalais. Les déclarations selon lesquelles des conclusions de la commission d’enquête parlementaire sont déjà ficelées soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus en cours.


Il est important de noter que ces informations sont basées sur une publication éphémère sur les réseaux sociaux et nécessitent une vérification auprès de sources officielles et de médias locaux pour obtenir une image plus précise et complète de la situation.


Dans ce climat politique incertain, il est crucial de suivre de près les développements ultérieurs, en gardant à l’esprit la nécessité d’une information fiable et vérifiée pour comprendre pleinement les enjeux et les implications de ces événements

Stratégie Politique d’Ousmane Sonko : Une Pluralité de Candidatures pour un Projet Commun

Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef et figure majeure de l’opposition sénégalaise, a récemment dévoilé une stratégie politique audacieuse en prévision des élections présidentielles de 2024. Cette stratégie, centrée sur la pluralité de candidatures au service d’un projet politique commun, a suscité un débat animé quant à ses implications sur le paysage politique sénégalais.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, le système de parrainage demeure un élément clé du processus électoral. Chaque candidat doit recueillir un nombre spécifique de parrainages pour valider sa candidature, ajoutant une dimension stratégique à la compétition politique.

Sonko a choisi d’aborder le défi du parrainage de manière novatrice. Dans une vidéo récemment publiée, il a expliqué sa stratégie consistant à encourager une pluralité de candidatures au sein de son mouvement politique. Si des obstacles l’empêchent de se présenter, une équipe de militants et d’alliés serait sélectionnée pour représenter son projet politique.

La sélection des candidats ne serait pas arbitraire, mais basée sur la capacité des individus à défendre les idées et les valeurs du mouvement de Sonko. Cette approche vise à assurer la continuité de son projet politique, même en l’absence de sa propre candidature.

La vidéo expose trois scénarios post-parrainage. Le premier impliquerait un retrait collectif des candidats, laissant un seul candidat en lice. La deuxième option consisterait à ce que tous les candidats participent à l’élection tout en collaborant pour faire gagner celui qui serait désigné pour « porter le projet ». La troisième option serait le maintien de la compétition entre tous les candidats sélectionnés.

Une part importante de la déclaration de Sonko a été consacrée à l’appel à une collaboration étroite avec toutes les franges de l’opposition. Il a souligné la nécessité de surmonter les divergences au sein de l’opposition pour renverser le régime en place.

Bien que la stratégie ait été exposée en détail, Sonko n’a pas encore annoncé le nom du candidat qui « portera le projet ». Il a promis que cette révélation se ferait au « moment opportun ». L’engagement sans faille de tous les militants et alliés est souligné comme étant essentiel à la réussite de cette stratégie.

La stratégie de Sonko a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains l’ont saluée comme une approche innovante pour renforcer son influence, tandis que d’autres ont exprimé des réserves quant à la complexité et aux risques associés à une telle pluralité de candidatures.

Alors que les élections approchent, l’évolution de cette stratégie et ses implications sur le résultat final seront suivies de près. Ousmane Sonko émerge comme un acteur central dans le paysage politique sénégalais, apportant une dynamique nouvelle et suscitant un intérêt considérable.

Macky Sall rappelle aux candidats éliminés l’impossibilité de remettre en cause les décisions du Conseil constitutionnel

Le chef de l’État a invoqué l’impossibilité pour lui de faire réexaminer par le Conseil constitutionnel les dossiers de candidature à l’élection présidentielle déjà rejetés par cette institution, dont les décisions « ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a-t-on appris, jeudi, de la présidence de la République.

« La Constitution […] dispose que les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours », a répondu Macky Sall aux membres d’un collectif de candidats contestant le rejet de leur candidature.

Les décisions du Conseil constitutionnel « s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles », leur a rappelé le chef de l’État, selon un communiqué de Yoro Dia, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République.

« Le chef de l’État a salué la démarche républicaine des […] représentants du collectif » et « a recueilli [leurs] préoccupations », affirme la même source.

Macky Sall a tenu à leur rappeler que « le Conseil constitutionnel […] a déjà proclamé la liste définitive des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

Le chef de l’État a dit toutefois être « ouvert au dialogue sur toutes les questions qui rythment la vie nationale » et a rappelé aux membres du collectif et aux « autres acteurs politiques l’importance du déroulement de la campagne électorale et du scrutin présidentiel du 25 février 2024 dans la paix et la sérénité », ajoute Yoro Dia.

Plusieurs personnalités, dont les anciens ministres Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio et Alioune Sarr, faisaient partie des personnes reçues en audience par Macky Sall, mercredi, au nom du collectif de candidats contestant le rejet de leur dossier par le Conseil constitutionnel.

Après avoir dénoncé des « manquements graves » notés dans le contrôle des parrainages, ces candidats ont demandé l’« arbitrage » du chef de l’État, afin que le dossier de candidature de chacun d’entre eux soit réexaminé, selon Le Soleil.

« Le parquet ne s’opposera pas à la demande de mise en liberté provisoire de Bassirou Diomaye Faye, si ses avocats en font la demande », rapporte le quotidien Tribune en citant Alioune Sarr, le porte-parole du collectif.

Selon le même journal, M. Sarr a dit tenir cette promesse du président de la République lorsqu’ils ont évoqué avec lui l’emprisonnement depuis neuf mois de M. Faye, dont la candidature à l’élection présidentielle a été déclarée recevable par le Conseil constitutionnel.

« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État »

Bassirou Diomaye Faye, fonctionnaire des impôts et des domaines, militant de Pastef, un parti politique dissous par le chef de l’État, est placé en détention préventive pour diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué.

Le communiqué du porte-parole de la présidence de la République ne fait pas mention d’une discussion entre les deux parties sur sa libération.

Le Conseil constitutionnel a publié, samedi dernier, une liste de 20 candidats autorisés à briguer les suffrages des Sénégalais.

La plupart des dossiers rejetés l’ont été en raison d’un nombre de parrains insuffisants, selon cette institution. Elle a invalidé la candidature de l’ancien ministre Karim Wade à cause de sa double nationalité.

Quatre-vingt-treize dossiers de candidature avaient été déposés au greffe du Conseil constitutionnel.

Les représentants du collectif de candidats reçus en audience par Macky Sall n’ont pas discuté avec lui d’un report de l’élection présidentielle, selon leur porte-parole.

« Le report de l’élection n’a pas été évoqué, ni par nous ni par le chef de l’État », a écrit le quotidien Libération en citant Alioune Sarr.

Déthié Fall sollicite le soutien du maire Babacar Diop pour la Présidentielle 2024

Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) et candidat à la Présidentielle de 2024, s’est rendu à Thiès pour rencontrer Babacar Diop, président des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) et maire de la ville. Déthié Fall, faisant partie des 20 candidats retenus après le processus de parrainage, a initié une stratégie d’alliance pour rassembler le maximum de soutiens parmi les candidats recalés.

L’objectif de cette rencontre était de solliciter le soutien de Babacar Diop pour bâtir une coalition plus large en vue de la Présidentielle de 2024. Déthié Fall a salué l’engagement du Dr. Diop, malgré son rejet par le parrainage, et a partagé quelques points de son programme présidentiel. Babacar Diop a exprimé son honneur de retrouver un compagnon de lutte au sein de Yewwi Askan Wi, mais a réservé sa réponse, indiquant qu’elle sera communiquée aux militants prochainement.

Bruits de report : Macky dialogue et disloque son camp

En politique le hasard n’existe point ! Les détracteurs de Amadou Ba au sein de l’Apr pourraient avoir ce dernier à l’usure, si les nouveaux pourparlers entre le pouvoir et une partie de l’opposition débouchent sur un report de la présidentielle.

Il faut être né de la dernière pluie en politique pour croire que le chef de l’Etat va recevoir une partie de son opposition en ce moment crucial sans que, pour sauver sa face, la rencontre soit reliée à des d’obscurs calculs politiques.

Cette fois-ci, une fois n’est pas coutume, les apparences pourraient ne pas être trompeuses. Il y a un faisceau d’indices qui devraient amener l’observateur averti à admettre que Macky Sall gagnerait beaucoup à faire reporter la présidentielle, pour se donner le temps d’opter pour un autre format de transition qui écarterait Amadou Ba de la course.

Depuis quelque temps, on ne voit pas le président Sall s’afficher avec son candidat, au moins depuis qu’une image, largement partagée à travers les réseaux sociaux, montre le président de la République semblant snober son Premier ministre qui lui tendait la main pour le saluer avec la déférence due à son rang.

Plusieurs fois, le président Macky Sall a présidé des cérémonies auxquelles le Premier ministre n’a pas été associé.

Autre ombre au tableau : il laisse le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, multiplier les attaques contre le chef du gouvernement, comme si cela rencontrait son adhésion. Mame Mbaye a même poussé l’affront, à travers sa dernière sortie, jusqu’à révéler que des gens à l’Alliance pour la république, conseillent au président de le chasser du gouvernement à cause de ses assauts répétitifs.

En d’autres circonstances, Macky, qui n’est pas du genre à laisser ses ministres remettre en cause ses choix, l’aurait limogé depuis longtemps, comme il l’a fait avec tous ceux qui ramaient à contre-courant, au sujet de la question du « 3e  mandat » de Me Moussa Diop à Sorry Kaba, en passant par Moustapha Diakhaté.

Ainsi, avec cette phase 2 du dialogue à laquelle souscrit le Parti démocratique sénégalais, Amadou Ba doit craindre pour son sort.

De plus, même les « spoliés » des parrainages, qui n’ont pas répondu à l’invitation du président Macky Sall hier, mercredi, ne devraient pas cracher sur un dialogue.

Au fond, c’est de l’huile au coude des légitimistes au sein de l’Apr, qui ne vont pas s’en servir avec une maladresse d’ours pour avoir Amadou Ba à l’usure. Aminata Touré, qui s’illustre par un jeu d’ombre, ne devrait pas cracher sur ce dialogue, quand bien même elle fait semblant d’être toujours rancunière envers le chef de l’Etat.

Itou pour Pastef, qui pourrait en profiter pour obtenir des faveurs en faveur de Ousmane Sonko. Ce dernier pourrait revenir dans le jeu, si la présidentielle est reportée.

Finalement dans cette opération, le plus grand perdant risque d’être Amadou Ba.

Protection des données personnelles : Barou Diop, conseiller délégué, évoque les enjeux à la Cour suprême

Lors de l’audience solennelle de la rentrée des cours et tribunaux à la Cour suprême, qui s’est déroulée ce 25 janvier, Barou Diop, conseiller délégué, a abordé le thème crucial de la protection de la vie privée. Dans son discours devant le président du Conseil suprême de la Magistrature, également Chef de l’État, Barou Diop a mis en lumière l’importance fondamentale d’avoir une vie privée distincte de la vie publique.

Le conseiller délégué a profité de l’occasion pour exposer le dispositif normatif en place garantissant la protection de la vie privée. Il a rappelé plusieurs textes et règles qui témoignent du droit au respect de la vie privée de chaque individu. Au cours de son intervention, Barou Diop a mentionné que plus de 200 affaires liées à la vie privée ont été enregistrées au cours de l’année judiciaire précédente, soulignant ainsi l’ampleur de la problématique.

Barou Diop n’a pas éludé la question de la presse dans son discours. Il a critiqué le rôle de certains médias dans la multiplication des cas de diffamation. Le conseiller délégué a souligné que la diffamation est souvent associée à une atteinte à la vie privée et que la liberté d’information ne peut en aucun cas justifier une telle atteinte. Il a insisté sur l’obligation de la presse de respecter la vie privée, soulignant que le législateur sénégalais rappelle constamment cette obligation dans le code.

La protection des données personnelles est devenue un enjeu majeur à l’ère numérique, où les informations circulent rapidement. La réflexion autour de la vie privée et de la protection des données devient cruciale pour préserver les droits individuels dans un contexte de société de l’information.

Cette intervention de Barou Diop à la Cour suprême met en lumière l’importance de trouver un équilibre entre la liberté d’information et le respect de la vie privée, soulignant le rôle essentiel du système judiciaire dans la préservation de ces droits fondamentaux.

Mamadou Djigo de l’Anat et Hapsatou Sy du Greentech-Sénégal vous présentent le PAVART (Images + vidéos)

Vous suivez en direct une alliance stratégique d’envergure portée par le Directeur général de l’Agence Nationale d’Aménagement du Territoire (Anat), Mamadou Djigo et la présidente de Greentech Afrique de l’Ouest et fondatrice de Africa Mith, Hapsatou Sy pour promouvoir l’industrialisation et créer des opportunités économiques au Sénégal

Cliquez sur le lien

PAVART : (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales), un ambitieux projet visant à promouvoir l’industrialisation du Sénégal, la création d’emplois et à mettre en lumière les opportunités d’investissements dans le pays

Protection de la vie privée : Macky Sall préconise une adaptation des lois aux évolutions technologiques

Le président Macky Sall a souligné, jeudi, la nécessité d’adapter le cadre juridique encadrant la protection de la vie privée en tenant compte des avancées technologiques.

‘’Il s’agit d’adapter notre cadre juridique en corrigeant ses imperfections et en anticipant les besoins futurs, au moment où nous entrons de plain-pied dans l’ère de l’intelligence artificielle’’, a déclaré le chef de l’Etat lors de la cérémonie marquant la rentrée solennelle des cours et tribunaux. Le thème de cette nouvelle rentrée porte sur la protection de la vie privée.

 »Des lois et institutions dédiées à cette protection ne manquent pas, mais il y a certainement lieu d’interroger leur adéquation avec les réalités évolutives de notre temps’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

Il n’a pas manqué de signaler que dans un monde marqué par l’explosion des technologies de l’information et de la communication et la frénésie des réseaux sociaux, la vie privée, fondement de l’intégrité physique et morale était, plus que jamais, exposée et menacée dans son existence.

 »Nul n’est épargné, à telle enseigne qu’on peut légitimement se demander ce qui reste de la vie privée, surtout lorsque tel ou tel aspect qui en relève est utilisé dans une volonté manifeste de nuire’’, a déploré Macky Sall en indiquant que la problématique de la protection de la vie privée interpellait tout le monde, au plus haut point, pouvoirs publics, secteur privé et citoyens et citoyennes.

Cette problématique met en lumière l’importance d’assurer un équilibre entre le principe de liberté et l’impératif de protéger ce qui relève de la sphère privée, y compris les données personnelles, a expliqué le président de la République en insistant sur le fait que la protection de la vie privée n’incombait pas seulement à l’Etat.

‘’Elle s’impose aussi au milieu socio-professionnel privé pour préserver l’équilibre entre le travail et la vie personnelle, et établir une relation de confiance et de respect mutuels entre l’employeur et l’employé’’, a t-il expliqué.

 »S’approprier nos propres valeurs »

Le président de la République a estimé que ‘’la même exigence s’applique aux procédures judiciaires, de l’enquête jusqu’au jugement’’. Cela permettra, selon lui de ‘’de protéger l’intimité et la dignité des personnes poursuivies et des témoins, s’agissant notamment des informations qui touchent à la vie privée’’.

Il a fait noter que la protection de la vie privée ‘’n’exclut pas la possibilité pour l’Etat d’infléchir certaines règles, à des fins d’intérêt général, notamment pour assurer la sécurité des personnes et des biens, ou réprimer certaines formes de criminalité’’.

Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’la loi 2016-29 du 08 novembre 2016 qui aménage des restrictions à la protection de la vie privée dans des circonstances spécifiques où la sécurité publique est en jeu’’.

Pour lui, ‘’tout manquement à cette mission exclusive lui est naturellement imputé’’. D’où la nécessité, a-t-il fait observer ‘’d’aménager des dispositions légales et réglementaires lui donnant les moyens d’agir pour assurer cette prérogative d’intérêt général’’.

Pour le président Sall, ‘’la vie privée et l’intérêt général sont mieux protégés lorsque chacun a pleinement conscience de ses propres responsabilités vis-à-vis du contrat social’’.

Pour ce faire, il a appelé à ‘’l’appropriation de nos propres valeurs de culture et de civilisation qui nous enseignent les vertus et lois de la vie en société’’. Il s’agit de ‘’jom (fierté), jaanu biir (discrétion), ngor (dignité), kersa ak teggin (discipline)’’.

‘’Ce sont là des valeurs ancestrales connues de toutes les composantes socioculturelles de la nation sénégalaise, et qui constituent autant de barrières morales à ne pas franchir par respect pour la dignité humaine’’, a relevé le chef de l’Etat. Il a ainsi invité chaque citoyen et chaque citoyenne à pratiquer ces valeurs que ‘’nous revitalisons les fondements de notre vivre ensemble’’.

Détenus (politiques) : Macky éclairé sur le dossier, lueur d’espoir…

Lors de la rencontre entre le collectif des candidats spoliés au parrainage et le président de la République, Macky Sall, une lueur d’espoir s’est manifestée pour les détenus politiques. Les candidats recalés au parrainage ont soulevé la question du sort des détenus politiques dans le contexte de la Présidentielle de 2024.

Bien que le président Macky Sall ait prétendument méconnu cette affaire de détenus politiques, il a demandé au collectif de l’éclairer en fournissant des noms spécifiques. Après avoir été informé sur le cas d’Aliou Sané, coordonnateur du mouvement Y’en a marre, et celui de Bassirou Diomaye Faye, le Président Sall a évoqué la séparation des pouvoirs et a suggéré que les avocats engagent la procédure de demande de liberté provisoire.

Cette déclaration du président laisse entrevoir une possible issue favorable pour les détenus politiques, et elle offre une lueur d’espoir quant à la situation de ces personnes incarcérées dans le contexte politique actuel. La séparation des pouvoirs est soulignée comme un principe clé dans cette démarche.

Présidentielle 2024 : Le Comité Ad hoc de facilitation demande la remise immédiate du fichier électoral

Le Comité Ad hoc de Facilitation, réuni ce mercredi 24 janvier 2024, exprime sa préoccupation face à la situation préélectorale tendue à la veille de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal. Les membres du Comité ont analysé le processus électoral et se montrent attentifs à tout ce qui peut contribuer à la sauvegarde de la paix et de la stabilité politique dans le pays.

  1. Mettre immédiatement à la disposition des candidats et parties prenantes le fichier électoral ainsi que la carte électorale.
  2. Prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer l’égalité d’accès à la presse officielle et à la mobilité pour tous les candidats en lice, conformément à l’article L.30 du code électoral.
  3. Assurer

Le Comité Ad hoc de Facilitation encourage ainsi une concertation entre toutes les parties prenantes pour restaurer la confiance et assurer une élection transparente et apaisée.

Liberté provisoire pour certains détenus : Macky Sall s’engage envers les candidats recalés

Au cours de la rencontre, Mouhamed Ben Diop, l’un des candidats recalés, a indiqué que le président Macky Sall s’est engagé à donner des instructions pour que le ministère public n’oppose pas certaines demandes de liberté provisoire. Cette déclaration suscite l’espoir quant à une possible libération provisoire, en particulier pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, actuellement détenu au Cap Manuel.

La réunion entre le président Macky Sall et les candidats recalés fait partie de la stratégie du Collectif des candidats spoliés, visant à rencontrer les différentes parties prenantes pour défendre leurs droits. Mouhamed Ben Diop souligne que le président Macky Sall a été saisi le 15 janvier, mais qu’il a attendu la publication de la liste définitive pour réagir.

Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye : “De grâce, cessez de raconter des mensonges”.

Le Ministre Aminata Angélique Manga à Victorine Ndéye: “Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis !”

Madame le ministre n’est ni réalité politique ni enjeu électoral!

«Immersion dans sa localité», vous dites ! Immersion : définition simple et facile du dictionnaire : passage, séjour d’une personne dans un autre pays, une autre société, un environnement ou une culture étrangère afin de mieux les comprendre. Merci Thérèse Sammy Boissy.
En voulant défendre l’indéfendable, vous avez fini d’admettre que vous n’êtes pas bien chez nous, à Niaguis, que vous « n’êtes Ziguinchoroise que de nom », tel votre néo politicienne aimait à le rappeler avec beaucoup de mépris envers les Casamançais, avant de se retrouver parachutée à Niaguis, faute d’avoir les reins solides pour la bataille de Ziguinchor. Paradoxalement, celle que vous traitez de « SDF », a son ancrage partout en Casamance. Elle a l’ancrage sociologique, l’ADN socioculturel, le sens élevé de la politique et le vécu qu’il faut pour prétendre parler et agir au nom des populations du Sud du Sénégal, contrairement à votre Apatride qui ne sait pas où mettre les pieds.
Donc subitement, celle qui vient de découvrir la région sans en connaitre nullement les cultures, et comment puisque n’ayant jamais vécu à Ziguinchor, < est devenue une réalité palpable >. Pouff de rires!!! Le cas échéant, elle ne se serait pas fait laminer outrageusement par « une politicienne en perte de vitesse »dont la mobilisation à Niaguis qui semble être votre fief, a bloqué le cortège du Premier ministre à telle enseigne que ce dernier a interpellé Angélique, (nommons la puisque vous êtes assez lâches et peureuses pour ne pas le faire), pour lui demander ce qui se passe. La vidéo dans laquelle le Pm Amadou Ba félicite Angélique pour sa mobilisation exceptionnelle a fini de faire le tour de la toile. Dégustez-la et respirez! Grand bien vous fera. Laminée à Niaguis, malmenée à Fanda, vous avez essayé de prendre votre revanche à Enampor dans son Royaume. Là vous avez reçu la raclée de votre vie, car malgré les millions dépensés pour acheter ses responsables et ses « Calebasses », vous avez appris à vos dépens qu’à Enampor, qu’à Ziguinchor, il n’y a qu’une seule Reine et elle s’appelle Angélique. Et de grâce, cessez de raconter des mensonges! Les « Calebasses de la Solidarité » ont été introduites à Ziguinchor et à Sédhiou depuis 2017 par cette digne fille de la région en partenariat avec la Suisse.
N’oubliez pas comment vous êtes venue à Ziguinchor, comment vous avez gagné Niaguis, comment vous avez été pernicieusement soutenue pour devenir maire! Et malgré tout, vous n’êtes passée que de justesse. Pas besoin de préciser la différence de voix! Vous savez. Nous savons. Et vous savez que nous savons.
Je comprends votre quête de légitimité à tout prix dans le département. Qui n’aurait pas tenté de faire pareil puisque votre électorat ne représente même pas 1% de l’électorat du département.
Mais dites moi Madame, quand vous achetez des militants déjà acquis à la cause du Parti, où est la plus-value que vous nous apportez? Quelle valeur ajoutée? Aucune ! Quand on veut justifier son inutilité, on finit cette fois-ci, oui, par créer la zizanie. Quel culot de tenter d’interdire aux militants arborant T-shirts et pancartes à l’effigie de Angélique de mettre les pieds à Niaguis! Do toko defati dé!
Votre réaction est symptomatique de la peur que vous avez suite à la grande mobilisation de cette dernière à Bignona, Ziguinchor, Enampor, Oussouye et Cap-Skirring.
« Angélique SDF », c’est curieux. Elle dont les parents sont domiciliés à Ziguinchor alors qu’il y en a une qui a été obligée d’acheter un domicile des mains d’un expatrié, juste avant les locales passées, afin de justifier sa résidence dans la commune qu’elle dirige. Thérèse Sammy Boissy, s’il y a SDF, c’est donc bien votre patronne.
Vous étiez où durant les difficiles moments de BBY à Ziguinchor? Vous vous glorifiez d’un bloc maraicher de moins d’un ha? Quel impact sur les centaines de femmes malgré tous les instruments dont vous disposez? Qu’avez-vous fait de concret à Niaguis ? Ce poste de santé inauguré par le Pm n’est-il pas un programme du PUMA bien antérieur à votre sélection à Niaguis? Le magasin de stockage n’est-il pas de la DER? N’êtes-vous pas présentement en train de vous débattre contre dans des problèmes liés au foncier ? Si ces mêmes populations vous adulent comme vous le prétendez, pourquoi importer des parents de Bissau, des personnes de Gambie, de Goudomp, de Bircama, de Simbandy pour vos mobilisations? Qui voulez-vous tromper avec vos folklores et fanfaronnades ? Si vous pensez que le tapis rouge vous sera déroulé à Ziguinchor pour faire votre défilé et déambuler comme bon vous semble, ma chère, c’est faire preuve de naïveté politique innommable ! Quand on pose des actes politiques, faut s’attendre à des réponses politiques.
En attente des prochains et des prochaines. Quand vous voulez, où vous voulez. Comme vous voulez. Cela ne dépend que de vous.
Pour cette fois, nous considérons que vous vous êtes trompée, ça peut arriver, c’est humain. Mais la prochaine fois, vous l’apprendrez à vos dépens. Déjà, retenez cette leçon, ça vous fera de l’expérience.

Mamadou Ba, Enseignant, Membre fondateur APR Ziguinchor,
Chef de Cabinet de Mme le Ministre Angélique MANGA GUEYE.

Les recalés de la Présidentielle rencontrent Macky Sall : Un plaidoyer pour une élection plus juste

Mercredi 24 janvier, une délégation composée de treize candidats recalés à l’élection présidentielle, ainsi que d’un représentant du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été reçue en audience au palais de la République par le président Macky Sall. Au cœur des discussions, les dysfonctionnements du processus électoral, avec un accent particulier sur les problèmes liés au parrainage.

Parrainage, Diomaye Faye, Ousmane Sonko, Karim Wade: Ces points évoqués par les recalés devant …

Selon Alioune Sarr, porte-parole de la délégation, l’une des préoccupations majeures concerne les erreurs dans le système de parrainage. Les candidats ont souligné qu’en dehors de l’invalidité de la date de la carte nationale d’identité, qui sert de carte d’électeur, aucune autre raison ne devrait entraîner l’invalidation du parrainage. Ils ont insisté sur la nécessité d’apporter des corrections, affirmant que le Conseil constitutionnel n’est pas au-dessus de la loi.

Un autre point soulevé concerne le problème des candidats dont les parrainages n’ont pas été contrôlés en raison d’un fichier électronique inexploitable. Neuf candidats auraient été affectés par cette situation, entraînant la perte de parrains en raison de régions entières omises par le logiciel défaillant.

Par ailleurs, la délégation a alerté sur le risque que plus d’un million d’électeurs ne puissent pas voter en raison de leur absence sur le fichier électoral. Ils ont qualifié cette situation d’injustice et ont plaidé pour des mesures correctives rapides.

Les candidats recalés ont également évoqué la situation des jeunes compatriotes en prison. Ils ont exprimé le souhait de voir ces détenus libérés, soulignant que cela contribuerait à instaurer un climat électoral plus équilibré.

L’un des cas spécifiques mentionnés a été celui de Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, dont la libération a été demandée pour lui permettre de mener une campagne équitable avec les autres candidats.

Le porte-parole a également abordé la question de Karim Wade, rappelant qu’il avait été rejeté en 2019 pour des raisons spécifiques, mais que cette situation mérite d’être discutée compte tenu du rôle important joué par son parti, le PDS, sur le plan démocratique.

Concernant la candidature de Ousmane Sonko, la délégation a fait part de son espoir de voir le leader de Pastef revenir dans la course présidentielle si des corrections étaient apportées au processus électoral.

Cependant, le porte-parole a précisé que la question d’un éventuel report de l’élection présidentielle n’a pas été abordée lors de la rencontre avec le président Macky Sall. Les candidats restent optimistes quant à la possibilité de corriger les lacunes du processus sans compromettre la date prévue du scrutin, fixée au 25 février prochain. Une élection présidentielle plus juste et équilibrée demeure leur principal plaidoyer.

Atelier à Diourbel : Les défis de la jeunesse sénégalaise en vue de la présidentielle en débat

L’atelier, intitulé « Conversation citoyenne », vise à renforcer la participation citoyenne, en particulier celle des jeunes, à la vie politique du pays. Papa Assane Tine a appelé les jeunes à retirer leurs cartes d’électeur, soulignant que le COSCE mène une campagne de sensibilisation pour encourager cette démarche.

Par ailleurs, les personnes vivant avec un handicap ont plaidé lors de cet atelier pour la mise en place d’un dispositif facilitant l’accomplissement de leur devoir civique le jour du scrutin. L’atelier a donc constitué une plateforme pour aborder des enjeux cruciaux liés à la participation démocratique des jeunes et des personnes handicapées dans le contexte électoral sénégalais.

Madiambal Diagne rejette catégoriquement l’idée d’un report des Élections Présidentielles : « Ce serait un Coup d’État »

Le journaliste émérite Madiambal Diagne a exprimé son opposition ferme à toute tentative de report des élections présidentielles au Sénégal, prévues pour le 25 février 2024. Dans une déclaration forte, le Président du groupe Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, a qualifié toute action en faveur d’un report d’un « coup d’État pur et simple ».

Madiambal Diagne insiste sur le caractère inclusif de l’élection présidentielle sénégalaise, avec la participation de 20 candidats, soulignant qu’il n’y a aucun motif légal permettant un report. Selon lui, le Sénégal ne mérite pas de telles velléités qui pourraient compromettre le processus démocratique en place.

Il souligne également que le report de l’élection présidentielle serait une violation flagrante de la démocratie et pourrait entraîner des conséquences graves pour la stabilité politique du pays. Sa déclaration reflète une préoccupation partagée par de nombreux observateurs et citoyens alors que le pays se dirige vers un moment crucial de son histoire politique.

Tensions Politiques au Sénégal: Action républicaine rejette l’idée d’un report des élections Présidentielles de 2024″

La scène politique sénégalaise est secouée par des tensions croissantes, alors que des candidats recalés par le parrainage pour les élections présidentielles demandent un report du scrutin en remettant en question l’intégrité du fichier électoral. Cependant, le mouvement Action Républicaine s’oppose fermement à cette demande, affirmant que le processus électoral est transparent et que tout report pourrait avoir des conséquences graves sur la stabilité politique du pays.

El Hadji Almareme Faye, coordonnateur du mouvement Action Républicaine, a exprimé son désaccord avec l’idée d’un report des élections, soulignant la fluidité et la rectitude du fichier électoral. Selon lui, le processus électoral, y compris la vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel, a été mené de manière transparente et inclusive.

Le mouvement condamne ce qu’il considère comme un « débat puéril, malsain, voire ridicule » initié par les candidats recalés et une partie de la mouvance présidentielle. Ils estiment que remettre en question le calendrier électoral pourrait entraîner des troubles et retarder la mise en œuvre de politiques publiques nécessaires au bon fonctionnement des institutions.

Almareme Faye a salué la maturité de la démocratie sénégalaise et le travail de la Direction générale des élections (DGE) ainsi que du Conseil constitutionnel dans la vérification des candidatures. Il a également rappelé le choix du président sortant, Macky Sall, de ne pas se représenter pour un troisième mandat, montrant ainsi sa volonté de préserver la stabilité du pays.

Le mouvement Action Républicaine appelle à l’union sacrée de toutes les forces politiques et invite à la victoire éclatante d’Amadou Ba dès le premier tour des élections. Ils considèrent que le profil d’Amadou Ba est nécessaire pour assurer la continuité vers l’émergence du pays, soulignant son expérience et son engagement envers le Plan Sénégal Émergent (PSE).

La situation politique reste tendue au Sénégal, avec des débats animés autour du processus électoral et des appels à la vigilance pour garantir des élections libres et équitables. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de maintenir la stabilité politique dans la région.

Présidentielles 2024 : Les Jeunes Libéraux manifestent contre l’exclusion de Karim Wade

Les dernières heures ont été marquées par des manifestations et des tensions au Sénégal, alors que les jeunes libéraux expriment leur mécontentement face à l’exclusion de Karim Wade des élections présidentielles prévues pour 2024. La situation a atteint un point critique avec des barrages routiers sur la Voie de Dégagement Nord (VDN) à Dakar, perturbant la circulation et attirant l’attention nationale sur les enjeux politiques.

L’exclusion de Karim Wade, ancien ministre d’État et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a suscité un fort mécontentement parmi les jeunes libéraux, membres de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL). Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une manœuvre antidémocratique visant à écarter un candidat sérieux du processus électoral.

La principale raison invoquée pour l’exclusion de Karim Wade est la question de la double nationalité. Cependant, les partisans de Wade affirment qu’il a renoncé à sa nationalité française en 2018, fournissant des preuves telles qu’une déclaration de perte signée par le consul de l’ambassade de France au Qatar et un décret de renonciation publié par le gouvernement français. Malgré ces preuves, le Conseil constitutionnel aurait maintenu l’exclusion de Wade de la liste des candidats.

L’UJTL a émis une déclaration exigeant la réintégration immédiate de Karim Wade parmi les candidats à la présidentielle et appelant à la mobilisation des jeunes dans tout le pays. Ils invitent également la direction du Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition KARIM2024 à utiliser tous les moyens légaux pour rétablir les droits de Karim Wade.

Face à ces manifestations, les forces de défense et de sécurité, notamment la gendarmerie, ont été déployées pour rétablir l’ordre et dégager les barrages routiers. La situation reste tendue, soulignant les divisions politiques profondes et les enjeux émotionnels entourant le processus électoral au Sénégal.

La communauté internationale observe de près l’évolution de la situation, soulignant l’importance de garantir des élections libres, équitables et transparentes pour assurer la stabilité politique et la démocratie dans le pays. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les acteurs politiques et les autorités sénégalaises répondront à cette montée de tensions.

Énigme politique : Mimi Touré reçue nuitamment par Macky Sall

Le paysage politique sénégalais s’est récemment trouvé plongé dans une énigme intrigante, alimentée par des rumeurs persistantes d’une rencontre secrète entre Mimi Touré et le président Macky Sall. Cette mystérieuse audience aurait été en réponse à la requête des collectifs des candidats spoliés, qui sollicitaient l’intervention du chef de l’État pour mettre un terme au processus de parrainage.

L’annonce de cette audience a provoqué des réactions divergentes parmi les candidats recalés, en particulier d’Aminata Touré, qui a catégoriquement refusé de rencontrer le Président. Cette décision soulève des interrogations sur les intentions de Mimi Touré dans ce contexte politique délicat.

Selon des sources dignes de confiance de ledakarois.sn, le Président Macky Sall aurait déjà reçu secrètement un leader des candidats recalés. Cette rencontre nocturne se serait déroulée à Mermoz, dans la nuit du dimanche au lundi, vers 1h30 du matin. La même source indique que le leader en question aurait pris l’engagement de se distancier publiquement dès l’annonce de l’audience présidentielle.

La question qui se pose maintenant est de savoir si Mimi Touré serait également reçue par Macky Sall dans des circonstances similaires? La démarche d’Aminata Touré, initiatrice de la lettre adressée au Président, de se démarquer soulève des interrogations quant aux motivations de ces acteurs politiques.

L’ensemble de ces événements semble indiquer que la rencontre secrète entre le leader des candidats recalés et le Président de la République pourrait être l’élément déclencheur de cette audience, créant ainsi un climat politique encore plus complexe et intrigant au Sénégal. Seule l’annonce officielle de ces acteurs politiques pourrait lever le voile sur cette énigme et apporter des éclaircissements sur les dynamiques en jeu.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Rencontre décisive sur le temps de parole des candidats

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a prévu une rencontre décisive lundi pour déterminer l’ordre de passage et le temps quotidien à réserver à chaque candidat à l’élection présidentielle du 25 février. Cette réunion, qui se tiendra dans les locaux du CNRA, réunira les représentants des candidats, ou leurs mandataires, ainsi que des responsables de la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise).

L’objectif principal de cette réunion est de mettre en œuvre les dispositions du Code électoral pour assurer une distribution équitable du temps d’antenne entre les candidats pendant la campagne électorale. Le CNRA procédera au tirage au sort pour déterminer l’ordre de passage des candidats lors des émissions consacrées à la campagne électorale, qui seront diffusées par les médias audiovisuels publics.

La campagne électorale débutera le 4 février et se poursuivra jusqu’au 22 février, trois jours avant le scrutin présidentiel. Le Conseil constitutionnel a récemment publié une liste définitive de 20 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle de 2024.

Cette réunion revêt une importance particulière pour garantir un traitement équitable et équilibré de tous les candidats par les médias publics, contribuant ainsi à la transparence et à l’équité du processus électoral au Sénégal.

Capitaine Touré de l’USJ/Sénégal : « Non, respect du calendrier électoral

Seydina Touré, alias Capitaine Touré, leader de l’USJ/Sénégal Gü Deggü, s’est prononcé fermement contre toute idée de report de l’élection présidentielle prévue pour février 2024 au Sénégal. Il a mis en lumière les violations des droits, de la dignité humaine et de la démocratie pendant les douze années du règne du Président Macky Sall.

Capitaine Touré appelle le peuple sénégalais à préserver le calendrier électoral et à se préparer à sécuriser le scrutin. Il encourage les militants et sympathisants à retirer massivement leurs cartes d’électeurs, à se mobiliser pour démarrer la campagne électorale et à mettre fin au pouvoir en place.

Anta Babacar Ngom et le mouvement ARC : opposition ferme à un report électoral

Le Mouvement ARC, dirigé par Anta Babacar Ngom, a pris position contre les rumeurs de report de l’élection présidentielle au Sénégal. Dans un communiqué, la présidente du mouvement a clairement exprimé son opposition à toute modification du calendrier électoral, dénonçant toute tentative de violer ce dernier.

Anta Babacar Ngom reconnaît les faiblesses et les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté. Cependant, elle propose une approche unifiée pour surmonter ces difficultés, appelant à la formation d’un front uni et sincère de l’opposition autour du respect des principes républicains.

La présidente du Mouvement ARC met en garde contre les distractions de la part des adversaires politiques et appelle à la concentration sur l’objectif principal : « Notre objectif doit être le même : vaincre sans équivoque le régime actuel et inaugurer une ère nouvelle pour le Sénégal. »

Rencontre Macky/Récalés du parrainage : Serigne Modou Guèye dénonce un accord au détriment du peuple

Le chef de parti marabout, Serigne Modou Guèye, exprime son mécontentement concernant la rencontre prévue entre le Président de la République, Macky Sall, et les candidats recalés du parrainage. Selon lui, une manœuvre politique est en cours pour reporter l’élection présidentielle, ce qu’il considère comme inacceptable.

Serigne Modou Guèye affirme que la volonté de ces candidats recalés est de décaler l’élection présidentielle, une perspective qu’il juge anormale. Il insiste sur le respect du calendrier républicain, soulignant que si le pouvoir actuel croit en son bilan, il devrait aller aux élections sans hésitation.

Le leader de l’Union Patriotique critique également le club de candidats éliminés, les qualifiant de « petits poucets » sans légitimité politique avérée, ayant acheté de faux parrainages. Il appelle au respect de l’administration et au maintien de la date prévue pour l’élection présidentielle en avril, soulignant que ce club ne représente pas le Sénégal et ne peut rien imposer au peuple.

Report de la Présidentielle, audience annoncée des candidats recalés avec Macky Sall : Les vérités crues de Djibril Diop

Le Président Front pour la République du Sénégal et ex membre de Yewwi Askan, Djibril Diop a profité d’une tribune sur sa page Facebook pour recadrer une certaine opposition qui n’est intéressée que par ses propres intérêts.

 » On ne doit pas confier ce pays à des gens qui n’ont pas d’expérience ni de carnet d’adresses que passer tout leur temps a parlé et manipulé les gens » a réagi le leader politique, homme fort de l’opposition dans la banlieue Dakaroise.

Face à la rumeur qui fait état d’une probable rencontre entre le président Macky Sall et les candidats « spoliés » et l report probable de la présidentielle, Djibril Diop est catégorique :

 »Pas de report pour les élections présidentielles de 2024. Les recalés ! aller soutenir vos camarades candidats c’est plus cohérent. » , mieux  »Opposant recalé! Écrire et accepter d’aller à la rencontre du Président Macky Sall veut dire que le Président Macky a raison sur toute la ligne » a t-il écrit sur ses réseaux

Réponse de Macky Sall aux candidats « Spoliés » et possible audience : Tensions et Divergences en vue

Des informations indiquent que le président sénégalais Macky Sall aurait répondu à la lettre envoyée par les 44 candidats recalés après la vérification des parrainages. Il aurait également accepté de les recevoir en audience, prévue demain mercredi à partir de 18h. Cette décision risque de créer des tensions et des divergences parmi les candidats recalés.

Réactions Divergentes

Aminata Touré, l’une des candidates recalées, s’est démarquée de cette initiative dans un post sur Facebook. Elle a expliqué ne pas être intéressée par une audience avec Macky Sall, qu’elle considère comme responsable de sa non-participation à la prochaine présidentielle. Cette réaction souligne les divergences au sein des candidats recalés quant à l’opportunité et à la pertinence d’une rencontre avec le président.

Contexte de la Lettre et des Recalés

Dans leur lettre adressée à Macky Sall, les 44 candidats recalés sollicitaient son intervention dans le processus électoral afin de leur permettre de participer à l’élection présidentielle du 25 février. Certains candidats, dont Alpha Thiam, n’excluent pas d’accepter un éventuel report de l’élection.

Tensions et Incertitudes

Cette situation accentue les tensions et les incertitudes au sein de la scène politique sénégalaise. Les réactions divergentes des candidats recalés et l’éventuelle audience avec le président soulèvent des questions quant à la manière dont cette affaire sera gérée et à son impact sur le processus électoral en cours.

La suite des événements dépendra largement des décisions individuelles des candidats recalés, de la réaction de l’opinion publique et des développements politiques qui en découleront. La situation reste donc volatile et susceptible d’évoluer rapidement.

Bougane Gueye Dany sur la rencontre avec Macky Sall : Décision en suspens et critiques envers Aminata Touré

L’entrepreneur et candidat recalé à l’élection présidentielle sénégalaise de février, Bougane Gueye Dany, a exprimé ses réserves quant à sa participation éventuelle à une rencontre avec le président Macky Sall. Il a également lancé des critiques cinglantes envers Aminata Touré, une autre candidate recalée.

Position sur la Rencontre avec le Président

Bougane Gueye Dany a révélé avoir découvert la lettre adressée au président dans la salle où les candidats recalés étaient réunis. Il a exprimé des doutes quant à la sincérité de l’invitation présidentielle et a déclaré : « Si le président avait vraiment voulu résoudre le problème des parrainages, il l’aurait fait avant même que le Conseil constitutionnel ne publie la liste définitive des candidats. Mais il ne l’a pas fait. » Il a souligné qu’il n’avait pas encore pris de décision quant à sa participation à la rencontre, précisant que la décision devrait être prise collectivement.

Critiques envers Aminata Touré

Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a critiqué Aminata Touré, l’accusant de mettre en avant ses intérêts personnels plutôt que l’intérêt général. Il a déclaré que la candidate recalée se préoccupait davantage de ses affaires personnelles que de la résolution du problème des parrainages. Il a également reproché à Aminata Touré de ne pas avoir évoqué l’intérêt général dans ses déclarations publiques sur le sujet. Ses critiques ont également visé ceux qui, selon lui, cherchent à se mettre en avant en refusant de participer à la rencontre avec le président ou en prenant la parole publiquement.

La position de Bougane Gueye Dany illustre le climat politique tendu et les divergences au sein des candidats recalés quant à la manière de réagir face aux irrégularités signalées dans le processus de parrainage. La scène politique sénégalaise reste ainsi marquée par des débats passionnés et des prises de position divergentes.

Le Pds : Entre mystère et doute sur ses véritables intentions politiques

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par l’ombre persistante du Parti démocratique sénégalais (Pds) et les incertitudes qui entourent ses véritables intentions politiques. La récente invalidation de la candidature de Karim Wade à la présidentielle de février 2024 par le Conseil constitutionnel a ravivé les interrogations sur le rôle et l’engagement réel du Pds dans le paysage politique.

L’Énigme Karim Wade : Absence et Controverses

Karim Wade, désigné comme le candidat du Pds, a été notablement absent des activités politiques pendant la période préélectorale. Alors que d’autres candidats sillonnaient le pays pour mobiliser et récolter des parrainages, Wade fils était principalement invisible, ne communiquant que par le biais de déclarations et d’une vidéo controversée. Certains doutent même de l’authenticité de cette vidéo, alimentant le mystère entourant sa participation active à la course présidentielle.

Double Nationalité, Double Loyauté ?

Une autre source de perplexité réside dans la double nationalité de Karim Wade, ayant la nationalité française en plus de la sénégalaise. Cette dualité soulève des questions sur la loyauté d’un candidat qui aspire à diriger un pays tout en maintenant des liens étroits avec un autre. Les critiques se demandent si un tel arrangement est compatible avec les responsabilités d’un dirigeant politique.

Paradoxe Pds : Entre Absence et Actions Discutables

Le comportement du Pds après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en 2019 a été paradoxal. Plutôt que de soutenir activement un autre candidat de l’opposition, le Pds a choisi de ne pas participer de manière significative au scrutin, ouvrant ainsi la voie à la réélection de Macky Sall. En 2022, le Pds a agi de manière à affaiblir l’opposition en écartant Mimi Touré de l’Assemblée nationale, suscitant des interrogations sur ses véritables motivations.

Des Législatives Cruciales : Éclaircissements Attendus

À l’approche des prochaines élections législatives, le Pds se retrouve à un carrefour politique. Les décisions prises par le parti lors de ces élections pourraient apporter des éclaircissements sur ses véritables intentions et alliances politiques. Tant que persiste le mystère entourant le Pds, les observateurs de la scène politique sénégalaise restent dans l’attente de réponses claires sur la direction que prendra ce parti emblématique dans le paysage politique du Sénégal. La politique sénégalaise demeure ainsi marquée par une énigme persistante autour du Pds et de ses choix stratégiques.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Appel aux journalistes à collaborer avec les autorités pour prévenir la désinformation

Dans un contexte électoral, où la circulation d’informations précises et vérifiées revêt une importance capitale, le gouverneur a souligné le rôle crucial des médias dans la transmission d’une information fiable. Il a encouragé les journalistes à établir des liens avec les autorités compétentes, notamment les services de l’administration territoriale, pour obtenir des informations officielles et précises concernant le déroulement de l’élection présidentielle.

L’appel du gouverneur met en lumière l’importance de la collaboration entre les médias et les autorités pour garantir une couverture électorale transparente et équilibrée. En se rapprochant des services compétents, les journalistes peuvent contribuer à la diffusion d’une information de qualité et à la lutte contre la désinformation, un enjeu majeur dans le contexte médiatique actuel.

Sénégal – Présidentielle 2024 : Le forum du justiciable appelle à une compétition programmatique respectueuse

Suite à la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive de 20 candidats autorisés à briguer la présidence, le Forum du justiciable a émis un communiqué exhortant les candidats à faire de cette élection un moment de compétition axé sur les programmes politiques. L’organisation souhaite ainsi voir émerger un débat constructif qui consolide les acquis démocratiques et l’État de droit au Sénégal.

Le Conseil constitutionnel a dévoilé la liste finale des 20 candidats autorisés à solliciter le suffrage des Sénégalais lors de la prochaine présidentielle. Dans cette perspective, le Forum du justiciable a également appelé à la participation active des citoyens, particulièrement des jeunes, tout en soulignant l’importance de respecter les lois et règlements du pays, tout en rejetant toutes formes de violences.

« Le Forum du justiciable invite tous les acteurs et particulièrement les jeunes à participer massivement à cette élection, mais dans le respect des lois et des règlements du pays et en bannissant toutes les formes de violences, » précise le communiqué.

Audience annoncée des Candidats Recalés : Mimi Touré se désolidarise de l’initiative

Une rumeur persistante évoque une possible rencontre entre le président Macky Sall et les candidats recalés lors du processus électoral. Cette audience, si elle se concrétise, ferait suite à une lettre envoyée par les candidats évincés. Cependant, Aminata Touré a pris l’initiative de se distancer de cette démarche.

Dans une déclaration sur Facebook, l’ancienne Première ministre a clairement indiqué qu’elle n’était « en aucune manière intéressée par une rencontre avec Macky Sall », soulignant qu’il l’avait « illégalement renvoyée de l’Assemblée et fait annuler (ses) dizaines de milliers de parrains pour (l)’éliminer de l’élection présidentielle ».

Aminata Touré a plutôt invité le Chef de l’État à « faire respecter la date officielle de l’élection présidentielle du 25 février, d’organiser des élections libres et transparentes et de libérer les milliers de prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons ».

Elle a également souligné l’importance de l’unité au sein de l’opposition, affirmant que celle-ci « devra s’unir pour battre son candidat Amadou Ba dès le 1er tour et engager notre pays sur le chemin du changement véritable ».

Cette déclaration de Mimi Touré met en lumière les divisions au sein des candidats recalés quant à la perspective d’une rencontre avec le président Sall, soulignant des divergences d’opinions et d’approches face à la situation électorale.

Élections au Sénégal : Changement de cap, le peuple réclame la fin de l’injustice

À l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024, l’atmosphère au Sénégal est chargée d’attentes et d’espoirs pour un changement significatif. Le sentiment général parmi la population est celui d’une demande pressante de finir avec les pratiques qui ont marqué le gouvernement en place.

Les attentes des citoyens sénégalais sont claires : mettre fin aux violations de l’État de droit, éradiquer la confusion entre les institutions, éliminer les pratiques néfastes qui ont entaché la gouvernance, et restaurer la dignité nationale. L’appel est lancé pour un renouveau, symbolisé par la nécessité d’une rupture avec les inégalités sociales, le bradage des intérêts nationaux, et le retour à la confiance en soi et l’estime de soi.

Le langage utilisé dans cet appel est fort, évoquant le « terminus » comme point de rupture, un moment où tout doit changer. Les symboles du quotidien, tels que les bus, les car rapides, et les Ndiaga Ndiaye, sont utilisés pour illustrer la nécessité de remplacer l’ancien par du neuf, avec des conducteurs compétents, attentionnés, et dignes de confiance.

Le 25 février 2024 est présenté comme la date cruciale où le nettoyage des pratiques corrompues doit avoir lieu. L’appel est clair : retirer sa carte d’électeur, le billet pour embarquer dans le nouveau véhicule du Sénégal, débarrassé de ses maux.

Le texte insiste sur l’importance d’un vote utile et appelle à viser la victoire dès le premier tour, arguant que chaque minute supplémentaire donnée au régime actuel signifierait davantage de souffrances pour le peuple sénégalais.

Le message est puissant et déterminé, martelant la nécessité d’un changement profond et annonçant la fin inéluctable du pouvoir en place et de ses pratiques. Le peuple sénégalais est invité à se dresser contre l’injustice, à voter avec conviction, et à œuvrer pour la renaissance du Sénégal.

Karim Wade exclu de la présidentielle sénégalaise : Un tollé général face à la contestation de sa nationalité

Le Parti Démocratique Sénégalais (Pds) et la Coalition K24 ont vivement critiqué la décision du Conseil Constitutionnel d’exclure Karim Wade de la course présidentielle pour des raisons liées à sa nationalité. Cette exclusion, qualifiée de coup d’État pré-électoral, suscite un tollé général parmi les partisans du Pds et de la Coalition K24, qui voient en cette manœuvre une tentative de favoriser l’ascension du premier ministre Amadou Bâ.

Selon les déclarations officielles, le Conseil Constitutionnel a remis en cause la nationalité sénégalaise de Karim Wade, fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, en vue de son inéligibilité à la présidentielle de 2024. Une décision contestée avec fermeté par Alioune Tine, président de l’Afrikajom Center, qui exprime sa frustration face à cette situation.

Les partisans du Pds et de la Coalition K24 estiment que cette exclusion vise à éliminer délibérément Karim Wade de la compétition, ouvrant ainsi la voie à une ascension politique d’Amadou Bâ, qui est décrit comme un premier ministre très impopulaire.

La situation actuelle agite la scène politique sénégalaise, alimentant les tensions pré-électorales. Les partisans de Karim Wade, déterminés à faire valoir ses droits, dénoncent cette décision comme une entrave à la démocratie et à la participation équitable de tous les candidats.

Aliou KEBE rejoint la coalition Déthié FALL 2024 pour une vision commune

Dans un geste significatif vers une convergence d’objectifs pour l’avenir du Sénégal, Aliou KEBE, ancien député-maire de Keur Madiabel et Président du mouvement ANDe Dekkal Yaakaar, a rejoint la Coalition DéthiéFALL2024. Cette annonce marque un pas important dans la consolidation des forces pour un Sénégal meilleur. Déthié FALL, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, accueille chaleureusement Aliou KEBE au sein de la coalition.

Un Nouveau Membre Clé :

La décision d’Aliou KEBE de rejoindre la Coalition DéthiéFALL2024 est saluée comme un ajout stratégique et significatif. Ancien député-maire et leader du mouvement ANDe Dekkal Yaakaar, Aliou KEBE apporte une riche expérience politique et une vision constructive pour le développement du pays.

Message d’Unité et de Collaboration :

Dans un message adressé à ses compatriotes, Déthié FALL, candidat à la présidentielle, a exprimé sa gratitude en accueillant Aliou KEBE au sein de la coalition. Il a souligné l’importance de l’unité et de la collaboration dans la poursuite d’un Sénégal « bon à vivre et beau à voir ». Cette alliance vise à unir les forces pour aborder les défis nationaux et à travailler ensemble pour un avenir prospère.

La Vision Commune :

La Coalition DéthiéFALL2024 se positionne comme une force unie, rassemblant des individus partageant la même vision pour le Sénégal. La vision commune est centrée sur la création d’un pays où la qualité de vie s’améliore et où la beauté du pays se reflète dans son développement durable.

Objectifs de la Coalition :

La coalition aspire à travailler sur divers aspects, y compris le développement économique, l’éducation, la santé, et la promotion des valeurs démocratiques. Elle se fixe pour mission de répondre aux aspirations des citoyens sénégalais en plaçant leurs préoccupations au cœur de son programme.

Un Appel à l’Engagement Citoyen :

Déthié FALL a également lancé un appel à l’engagement citoyen, invitant les Sénégalais à se joindre à la Coalition DéthiéFALL2024 et à contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

L’adhésion d’Aliou KEBE à la Coalition DéthiéFALL2024 représente un pas significatif vers une politique de collaboration et d’unité en vue des élections présidentielles. Avec des leaders engagés et une vision commune, la coalition aspire à jouer un rôle majeur dans le façonnement de l’avenir du Sénégal, offrant une perspective de progrès et de prospérité.

Élimination de Karim Wade de la présidentielle : Le PDS dénonce un « coup d’État du Conseil constitutionnel » et prépare la résistance

La coalition Karim24, représentant le candidat Karim Wade, a tenu un point de presse ce lundi pour réagir à l’invalidation de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle. Ils ont qualifié cette décision du Conseil constitutionnel de « coup d’État » visant à propulser un autre candidat, en l’occurrence Amadou Bâ, qu’ils estiment impopulaire.

Magatte Sy, mandataire de la coalition K24, a déclaré que c’est une « injustice flagrante » et que le PDS ainsi que toute la coalition K2024 exigent la réintégration immédiate de Karim Wade. Il a annoncé que toutes les voies de recours seront empruntées pour obtenir la réintégration du candidat.

Le Parti démocratique Sénégalais (PDS) estime que Karim Wade fait face à des injustices politico-judiciaires depuis près d’une décennie. Contestant la crédibilité du Conseil constitutionnel, le parti affirme que « l’élection ne se tiendra pas sans la participation de notre candidat ». Ils appellent toutes les sections, fédérations et structures du parti à se réunir pour faire face à cette situation et préparent la résistance.

En réaction à cette décision, le PDS exige également la dissolution du Conseil constitutionnel. Les militants sont appelés à se mobiliser en préparation du retour imminent de Karim Wade. La situation politique au Sénégal reste tendue à l’approche de l’élection présidentielle.

Soutien massif à Cheikh Oumar Anne : Un grand meeting à Paris affirme le choix de la diaspora podoroise pour Amadou Ba

Samedi dernier, sous la présidence du ministre de l’Éducation nationale et Maire de Ndioum, Dr Cheikh Oumar Anne, un grand meeting de soutien a été organisé à Paris par le « Comité d’Initiative de la Diaspora du Département de Podor » (CIDDEPO). L’événement a rassemblé la communauté podoroise établie à Paris pour afficher un soutien massif au candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, en vue des élections présidentielles du 24 février 2024.

Le ministre de l’Éducation nationale, également Maire de Ndioum, Cheikh Oumar Anne, a présidé le meeting avec une présence engageante. Son soutien affirmé à la candidature d’Amadou Ba a renforcé le lien entre la diaspora podoroise et les aspirations politiques du candidat.

Le « Comité d’Initiative de la Diaspora du Département de Podor » (CIDDEPO) a été le fer de lance de l’organisation de cet événement d’envergure. La diaspora podoroise à Paris a répondu présent pour manifester son adhésion au projet politique d’Amadou Ba et son engagement envers le développement de leur département d’origine.

Le meeting a été l’occasion pour la diaspora du département de Podor à Paris de déclarer son soutien inconditionnel au candidat Amadou Ba. Ce geste fort réaffirme la confiance et l’espérance placées dans le programme du candidat de Benno Bokk Yakaar pour les prochaines élections présidentielles.

À l’approche des élections présidentielles du 24 février 2024, la diaspora podoroise à Paris affiche une mobilisation active et un engagement politique palpable. Le meeting, organisé par le CIDDEPO, a servi de tribune pour discuter des enjeux politiques, des attentes de la diaspora, et des aspirations pour le développement de la région de Podor.

Le rassemblement à Paris autour du candidat Amadou Ba est plus qu’une simple manifestation politique. Il représente un message fort de cohésion et de soutien de la diaspora podoroise envers un candidat qu’ils estiment être le mieux placé pour représenter leurs intérêts et contribuer au développement de leur région d’origine.

Le grand meeting de soutien à Cheikh Oumar Anne, organisé par le CIDDEPO à Paris, souligne la mobilisation active de la diaspora du département de Podor en faveur du candidat Amadou Ba. À travers cet événement, la diaspora exprime sa volonté de jouer un rôle significatif dans le processus politique du Sénégal et de contribuer à l’avenir de leur département. La cohésion affichée lors de ce rassemblement promet une participation dynamique de la diaspora podoroise aux élections présidentielles à venir.

Khalifa Ababacar Sall à la rencontre des Sénégalais : Un pèlerinage inclusif vers un avenir commun

Khalifa Ababacar Sall, homme politique émérite et figure influente au Sénégal, poursuit sa tournée à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais, affirmant sa volonté de construire ensemble un programme de société inclusif. Actuellement, sa tournée le conduit à Dox Mbokk, dans les départements de Podor et Dagana, une démarche qui illustre son engagement continu envers la base de la société. Jusqu’au 28 janvier, cette entreprise démocratique vise à écouter, comprendre et co-construire un avenir prometteur avec la population.

Une Tournée d’Écoute et d’Échange : La tournée de Khalifa Ababacar Sall n’est pas une simple démonstration politique, mais plutôt un exercice d’écoute et d’échange. L’ancien maire de Dakar se rend dans les coins les plus reculés, dans les Départements de Podor et Dagana, pour entendre les préoccupations, les aspirations et les défis auxquels les communautés locales sont confrontées au quotidien. Cette approche participative vise à construire un programme politique qui résonne avec les véritables besoins de la population.

DoX Mbokk : Un Appel à l’Unité et à l’Inclusion : Le slogan « Dox Mbokk » qui accompagne la tournée de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité et à l’inclusion. En Wolof, « Dox Mbokk » signifie « Pour tous ». C’est une déclaration claire de l’intention de Sall de créer un programme politique qui ne laisse personne derrière. Sa vision est celle d’un Sénégal où chaque citoyen, quelle que soit sa situation géographique ou sa condition sociale, a une place et une voix dans la construction de l’avenir.

Participation Citoyenne et Construction Collective : La démarche de Khalifa Ababacar Sall met l’accent sur la participation citoyenne et la construction collective d’un programme de société. Au lieu de dicter un agenda préétabli, Sall cherche à impliquer activement les Sénégalais dans la conception de politiques qui répondent à leurs besoins. Cette approche démocratique renforce le lien entre le leadership politique et la base, créant ainsi une plateforme où les citoyens peuvent contribuer de manière significative à la définition de leur propre destin.

Un Avenir Prometteur pour le Sénégal : À travers sa tournée et son engagement envers la participation citoyenne, Khalifa Ababacar Sall aspire à construire un avenir prometteur pour le Sénégal. En plaçant les besoins des citoyens au cœur de son programme politique, il espère créer une société plus équitable, prospère et inclusive. Cette initiative reflète l’esprit démocratique et la vision d’un leadership politique qui se tourne vers la base pour façonner un Sénégal où chacun peut se sentir représenté et entendu.

La tournée de Khalifa Ababacar Sall à la rencontre des Sénégalaises et des Sénégalais symbolise un engagement authentique envers la démocratie participative et l’inclusion. Dox Mbokk devient ainsi un cri de ralliement pour une société où l’unité et la construction collective tracent la voie vers un avenir commun, porteur d’espoir et de progrès pour le peuple sénégalais. La suite de cette tournée promet d’apporter de nouvelles perspectives et de renforcer le lien entre les aspirations populaires et les politiques à venir.

Répression préélectorale au Sénégal : Human Rights Watch soulève des inquiétudes à l’approche des élections de février 2024

Dans un rapport récent publié le 22 janvier, l’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a accusé les autorités sénégalaises de mener une répression sévère à l’encontre de l’opposition, des médias et de la société civile dans le contexte des élections générales prévues pour le 25 février 2024. Le rapport, basé sur des témoignages recueillis entre novembre 2023 et janvier 2024, jette une lumière crue sur la situation politique tendue dans le pays.

Human Rights Watch, entre 2021 et 2023, peint un tableau sombre du Sénégal, affirmant que les autorités sénégalaises ont utilisé des tactiques répressives à l’encontre de l’opposition depuis le début des procédures judiciaires impliquant le leader de l’opposition, Ousmane Sonko, et face aux préoccupations liées à une possible prolongation du mandat présidentiel de Macky Sall.

Le rapport indique que des manifestations ont été violemment dispersées par les forces de sécurité, faisant usage de balles réelles et de gaz lacrymogène de manière inappropriée. Il mentionne également des actes de torture, documentant des cas de violences à l’encontre de manifestants, avec des photographies montrant des blessures et même une vidéo montrant des gendarmes torturant un manifestant en juin 2023.

Selon Human Rights Watch, les forces de sécurité ont particulièrement ciblé les dirigeants, membres et partisans du parti d’Ousmane Sonko, le Pastef. Des accusations variées, allant de l’incitation à l’insurrection à l’atteinte à la sûreté de l’État, ont été portées contre ces individus. La dissolution du Pastef, annoncée le 31 juillet 2023 par le ministre de l’Intérieur, a été justifiée par son implication présumée dans des manifestations violentes en juin 2023 et mars 2021.

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch, a souligné que cette répression va à l’encontre de la promesse du président Macky Sall d’organiser des élections libres et équitables. L’organisation appelle les autorités sénégalaises à enquêter de manière approfondie sur toutes les violences commises par les forces de sécurité, à libérer les personnes détenues arbitrairement, y compris pour des raisons politiques, et à garantir les droits fondamentaux tels que la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

Alors que le Sénégal se prépare à des élections cruciales le 25 février 2024, les inquiétudes soulevées par Human Rights Watch mettent en lumière les défis qui pèsent sur le processus démocratique du pays. La communauté internationale surveillera attentivement le déroulement de ces élections, et les autorités sénégalaises sont exhortées à prendre des mesures immédiates pour garantir un processus électoral transparent, inclusif et respectueux des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Présidentielle 2024 : Après l’exclusion de Karim Wade, l’avenir politique de Kéba Kanté est-il en jeu ?

Il y’a juste 3 mois, le responsable politique, Kéba Kanté, fils de l’ancien Directeur Général du Port Autonome de Dakar (PAD), et ancien Ministre chargé du Plan Sénégal émergent (PSE ), Cheikh Kanté et initiateur du mouvement  » la Grande offensive des républicains (GOR)  » avait rallié le PDS.

Un ralliement politique de taille, qui annonça la fin de Benno dans le Ndiambour et qui apporta la joie dans les rangs des libéraux sous la houlette de Karim Wade pour la reconquête du pouvoir perdu en 2012 avec le règne de Macky. 

Poisse ou malchance, l’espoir vient de s’estomper avec la décision du conseil constitutionnel. Karim Wade, fils et ministre de l’ancien président Abdoulaye Wade et premier adjoint du secrétaire général du parti démocratique sénégalais (PDS), a été définitivement écarté de la course présidentielle du 25 février prochain. En effet, il  ne figure pas sur la liste définitive des vingt candidats validés par le Conseil constitutionnel, publiée tardivement ce samedi 20 janvier  après une longue journée d’attente. Motif : sa double nationalité qui fait débat depuis plusieurs jours dans le pays suite au recours déposé par le député Thierno Alassane Sall malgré un décret en attestant soit publié par le ministère français de l’intérieur.

Le fils de Cheikh Kanté avait promis de remporter la victoire contre la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à Fatick, Louga et Dakar. « Je m’adresse au président Karim Meissa Wade. Au soir du 25 février 2024, je prends l’engagement devant tout le monde que je vais battre le Bby à Fatick, à Louga et à Dakar, » avait-t-il déclaré

Pour mémoire, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et Karim Wade ont publié une déclaration ce 21 janvier, portant de graves accusations à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye. Le PDS suspecte ces juges de corruption, sans toutefois fournir de détails précis.

Cette situation embarrassante ne pourrait-il pas, à terme, fortement réduire l’offre politique avec le risque d’un désistement de la base militante ?

Face à cette situation, le nouveau lion du PDS poursuivra t-il le combat du recours entre enquête parlementaire et saisie des juridictions internationales ?

Que va t-il faire de ses bases politiques éparpillées entre Fatick, Dakar, Louga et Mbacké ? Mieux, quel sera son discours lors de son meeting du 11 Février prochain qui suscite moult interrogations sur son avenir politique ?

Barthélémy Dias prend le virage du bien-être : Une nouvelle diète pour un mode de vie plus sain

En marge de l’inauguration du centre municipal d’hémodialyse Khalifa Ababacar Sall, le maire de la Ville de Dakar, Barthélémy Dias, a exprimé son engagement en faveur de la prévention des maladies non transmissibles, en particulier l’insuffisance rénale. Il a souligné l’importance d’adopter des programmes de sensibilisation contre les facteurs de risque de ces pathologies émergentes au Sénégal.

Barthélémy Dias a encouragé la population à prendre davantage soin de sa santé en améliorant son hygiène de vie. Il a mis en avant l’importance d’une alimentation équilibrée, de la pratique régulière du sport et de la gestion du stress dans la prévention des maladies.

De manière humoristique, le maire a partagé une décision personnelle significative pour sa propre santé. Il a annoncé avoir choisi de ne plus consommer de riz, soulignant que le riz est l’une des bases du diabète. À la place, il a décidé d’intégrer le fonio dans son régime alimentaire, mettant en avant les avantages nutritionnels de ce grain.

« Dépuis quelque temps, j’ai décidé de ne plus manger de riz parce que le riz est une des bases du diabète, à la place, j’ai décidé de manger du fonio. Il parait que c’est l’aliment des pauvres, mais les pauvres ils vivent longtemps », a-t-il déclaré de manière légère.

Il a conclu en soulignant que le fonio, malgré sa réputation d’aliment pour les moins fortunés, est une option plus abordable que le riz. Cette décision personnelle de Barthélémy Dias s’inscrit dans une tendance croissante de sensibilisation à l’importance des choix alimentaires et du mode de vie pour promouvoir la santé et prévenir les maladies.

El Malick Ndiaye dénonce les six Sages du Conseil Constitutionnel et exige la libération de Diomaye Faye

El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication de l’ex-Pastef, exprime une colère persistante face à la décision du Conseil constitutionnel d’écarter le leader Ousmane Sonko. Il critique vivement le choix du Conseil constitutionnel de se baser sur un « dossier de diffamation (imaginaire) » pour éliminer Sonko, dénonçant cette décision comme un rejet de la volonté du peuple sénégalais.

« Choisir un prétexte aussi insignifiant qu’une prétendue diffamation entre deux acteurs politiques pour éliminer le président Ousmane Sonko témoigne de votre ferme volonté de tourner le dos au vaillant peuple sénégalais. L’histoire vous jugera », fulmine El Malick Ndiaye.

Selon lui, l’histoire retiendra qu’en 2024, sept magistrats ont confisqué la volonté populaire en écartant le chef de l’opposition pour un simple lapsus : avoir utilisé « IGE » à la place de « IGF ». Il considère cette raison comme légère, soulignant qu’il s’agit d’une condamnation à six mois avec sursis pour un simple lapsus.

Par ailleurs, El Malick Ndiaye demande la libération immédiate de Diomaye Faye, candidat de l’opposition qu’il qualifie de « véritable et de la rupture ». Il clame : « Maintenant, pour l’égalité des chances entre candidats, le président Bassirou Diomaye Faye doit être immédiatement libéré. Diomaye mooy Sonko ! »

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