Malgré le rejet de son dossier de candidature à la présidentielle par le Conseil constitutionnel, Maître Moussa Diop, actuellement en détention, ne compte pas abandonner. Sa coalition a déposé un recours au greffe, contestant le rejet en raison de l’absence de l’attestation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).
L’avocat, incarcéré depuis le 15 décembre 2023 pour des déclarations liées à un contrat d’exploitation d’une mine de diamant, se base sur la jurisprudence Insa Sankharé et Cheikh Diop, secrétaire national chargé des affaires juridiques d’AG/Jotna, affirme que la candidature de Maître Moussa Diop doit être déclarée « recevable ».
En préparation de l’élection présidentielle de 2024, le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yakaar, a entrepris une tournée en Casamance. Pendant ce temps, à Dakar, son équipe politique met en place une logistique robuste en vue du scrutin présidentiel à venir.
Au niveau logistique, la coalition au pouvoir se mobilise avec l’acquisition de centaines de voitures fraîchement acquises pour faciliter les activités de campagne. Selon Les Échos, aucun véhicule administratif ne sera utilisé à cette fin, soulignant l’engagement de la coalition à mobiliser des ressources spécifiques pour la campagne électorale.
Les véhicules, de marques variées, sont décrits comme étant neufs et sont actuellement garés dans un lieu stratégique, à proximité de la présidence de la République. Cette initiative vise à renforcer la logistique en prévision de la campagne présidentielle à venir.
Du 14 au 17 janvier 2024, le Premier Ministre Amadou Ba a inauguré une tournée économique stratégique dans les régions de la Casamance, débutant son périple à l’aéroport de Tambacounda. Cette initiative vise à stimuler les perspectives économiques régionales et à renforcer les liens entre le gouvernement et les communautés locales.
La première étape de cette tournée a été marquée par une note de solennité, alors que le Premier Ministre s’est rendu au domicile du Ministre de l’Intérieur, Sidiki KABA, pour présenter ses condoléances au nom du Chef de l’État et du Gouvernement, suite au décès du frère de ce dernier. Cette visite de courtoisie souligne la solidarité gouvernementale envers l’un de ses membres touché par le deuil.
Par la suite, Amadou Ba, accompagné de sa délégation, s’est dirigé vers la région de Kolda, marquant ainsi le début d’un marathon économique visant à dynamiser les opportunités de croissance dans la Casamance. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers le développement régional et son désir de créer des synergies fructueuses avec les acteurs locaux.
La tournée revêt une importance cruciale, mettant en évidence la volonté du gouvernement de favoriser le progrès économique dans la région. L’objectif est de créer un dialogue ouvert et constructif avec les communautés locales, comprendre leurs préoccupations et identifier les opportunités d’investissement et de développement.
Au-delà de l’aspect économique, le Premier Ministre a également souligné l’importance de renforcer les liens sociaux et culturels dans la Casamance. La tournée vise à consolider la cohésion entre le gouvernement et la population, garantissant ainsi que les politiques et les initiatives en cours répondent efficacement aux besoins réels de la communauté.
cette tournée économique du Premier Ministre Amadou Ba en Casamance illustre une démarche proactive du gouvernement pour favoriser le développement inclusif et durable de la région. Elle offre également une occasion unique de construire des partenariats solides entre les autorités gouvernementales et les acteurs locaux, jetant ainsi les bases d’un avenir économique prometteur pour la Casamance.
Dans une déclaration récente, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, a affirmé que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace d’Ousmane Sonko, suite à la publication de la liste des 21 candidats à l’élection présidentielle.
Amadou Ba souligne un aspect crucial que les analystes n’ont pas suffisamment mis en avant : le Conseil constitutionnel, dans sa décision arrêtant et publiant la liste des candidats, a réintégré Ousmane Sonko dans le fichier électoral, lui reconnaissant ainsi l’intégralité de ses droits civiques.
Dans son post complet, Amadou Ba explique que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace de Sonko, soulignant que tout ce qui est reproché à sa candidature est le défaut de l’attestation de caution, que le directeur de la Caisse des dépôts aurait illégalement bloquée en estimant que Sonko ne figurait pas sur le fichier électoral.
Le Conseil constitutionnel, en excluant la radiation, la contumace et le pourvoi de l’État contre l’ordonnance du Président du Tribunal HCD, a selon Amadou Ba, considéré que la candidature de Sonko n’est viciée que par le défaut de caution.
Amadou Ba indique que le recours a été déposé avec les preuves de la prétendue forfaiture du directeur général de la CDC (Caisse des dépôts et consignations).
Cette décision du Conseil constitutionnel pourrait avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours, remettant en selle la candidature d’Ousmane Sonko. La réintégration de Sonko dans le processus électoral soulève des questions importantes sur la légitimité des actions qui ont pu entacher sa candidature, mettant en lumière le rôle crucial des institutions juridiques dans le processus démocratique du pays.
La scène politique sénégalaise est maintenant témoin d’un nouveau développement, avec des implications potentielles pour le paysage électoral et les dynamiques en jeu dans la course à la présidence.
La décision récente du Conseil constitutionnel du 13 janvier 2024 déclarant recevable la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du Sénégal a été saluée par la Coalition Karim 2024 dans un communiqué. Cependant, cette joie est entachée par les tentatives de certains adversaires de discréditer Karim Wade en remettant en question sa nationalité française, malgré sa renonciation.
La Coalition Karim 2024 a exprimé sa satisfaction suite à la décision du Conseil constitutionnel, qui a jugé recevable la candidature de Karim Wade après un examen minutieux du respect strict des conditions requises pour se porter candidat à la présidentielle. Cependant, la coalition déplore les attaques persistantes visant à semer le doute sur la nationalité de Karim Wade, qui a clairement renoncé à sa binationalité.
Dans son communiqué, la Coalition Karim 2024 dénonce ces questions fantaisistes comme une expression méprisable de discrimination et de xénophobie, ne reflétant pas l’honneur des candidats à l’origine de ces allégations.
La coalition affirme que le Conseil Constitutionnel a statué de manière incontestable après une étude approfondie, confirmant que Karim Wade a accompli toutes les formalités nécessaires pour renoncer à sa nationalité française, une décision également approuvée par les autorités françaises.
La Coalition Karim 2024 souligne que de telles manœuvres politiciennes portent atteinte à l’esprit démocratique et visent à détourner l’attention des citoyens des véritables enjeux de l’élection présidentielle du 25 février prochain.
Dans un ton ferme, la coalition appelle tous ses militants, sympathisants et alliés à rester vigilants face à ces tactiques de diversion et à se concentrer sur les véritables défis auxquels le pays est confronté. Elle met en garde ses adversaires contre toute tentative de salir la candidature de Karim Wade par des moyens médiocres et fallacieux.
Le communiqué conclut en réaffirmant la détermination de la Coalition Karim 2024 à œuvrer sans relâche pour un Sénégal prospère, uni et fier, servant le peuple sénégalais et construisant un avenir meilleur pour tous les citoyens.
La bataille politique se poursuit alors que la coalition reste concentrée sur ses objectifs, laissant derrière elle les attaques visant à détourner l’attention de l’essence même de la campagne électorale.
Le journaliste chevronné Samba Mangane s’apprête à dévoiler un ouvrage captivant intitulé « Gouvernements du Sénégal 1957-2023 : Les hommes et les femmes du pouvoir exécutif ». En cette publication exhaustive, l’auteur, également diplomate au consulat général du Sénégal à Lyon (France), explore les arcanes des différents gouvernements sénégalais, offrant une rétrospective fascinante de l’évolution politique du pays, de l’époque coloniale jusqu’à nos jours.
L’ouvrage plonge les lecteurs dans l’histoire politique du Sénégal en retraçant le parcours de 441 membres du pouvoir exécutif, parmi lesquels figurent 81 femmes. Cette exploration détaillée inclut les Présidents, Présidents du Conseil, Premiers ministres, et ministres ayant marqué de leur empreinte la scène politique sénégalaise. À travers plus de 200 pages richement illustrées, l’auteur offre un regard unique sur les hommes et les femmes qui ont façonné l’administration sénégalaise.
Considéré comme un document de référence incontournable pour l’administration, cet ouvrage promet d’apporter une contribution significative à la compréhension des dynamiques politiques du Sénégal. Les photos des différentes personnalités, habilement intégrées, ajoutent une dimension visuelle à cette chronique politique complète.
À travers cet ouvrage, Samba Mangane répond à une demande générale et aspire à permettre aux jeunes générations de découvrir les hommes et les femmes qui ont servi le pays au plus haut niveau de l’administration. En rendant hommage aux figures marquantes de l’histoire politique sénégalaise, l’auteur offre une opportunité précieuse pour une réflexion sur le passé et la vision du futur.
« Gouvernements du Sénégal 1957-2023 » de Samba Mangane s’annonce comme un témoignage essentiel de l’histoire politique du pays. En offrant une plongée dans les coulisses du pouvoir exécutif, l’auteur nous invite à comprendre les événements qui ont façonné le Sénégal contemporain. Cet ouvrage promet d’être une ressource précieuse pour les chercheurs, les étudiants, et tous ceux qui s’intéressent à la riche histoire politique de la nation sénégalaise.
L’avocat émérite Me Mame Adama Guèye a vivement critiqué la commission de contrôle des parrainages au Sénégal, soulignant ce qu’il qualifie de « dérive » dans le traitement des dossiers de candidature. Plus de 72 candidats ont été éliminés par la commission, suscitant des interrogations quant à la légitimité de cette décision. Me Mame Adama Guèye pointe du doigt une violation des compétences du Conseil Constitutionnel et propose une réorganisation de la procédure.
Une compétence réservée au Conseil Constitutionnel :
Selon Me Mame Adama Guèye, la commission de contrôle a outrepassé ses prérogatives en se prononçant sur la recevabilité des candidatures avant même que le Conseil Constitutionnel ne rende sa décision. Il insiste sur le fait que la seule juridiction habilitée à statuer sur ces questions est le Conseil Constitutionnel. Cette démarche, selon lui, crée un déséquilibre dans le processus de validation des candidatures.
Erreur procédurale soulignée :
L’avocat souligne une lacune dans l’ordonnancement procédural, estimant que la commission de contrôle aurait dû être saisie après que le Conseil Constitutionnel ait eu connaissance des dossiers et rencontré des difficultés techniques. Il propose une alternative où le Conseil Constitutionnel, après avoir examiné l’ensemble des dossiers, aurait rendu une décision provisoire basée sur un contrôle formel de recevabilité. Une commission technique aurait ensuite été sollicitée pour un contrôle plus approfondi, les résultats devant être soumis au Conseil Constitutionnel.
Rappel des principes juridictionnels :
Me Mame Adama Guèye rappelle les principes juridictionnels, soulignant que l’élimination d’un candidat doit découler de l’exercice du pouvoir juridictionnel du Conseil Constitutionnel, qui n’a pas encore statué dans ce cas précis. Il met en lumière le caractère prématuré des décisions de la commission de contrôle, exposant ainsi les candidats à des éliminations irrémédiables avant même que la juridiction compétente ne se prononce.
La critique de Me Mame Adama Guèye soulève des questions fondamentales sur la procédure de contrôle des parrainages au Sénégal. Les propositions de réorganisation suggérées par l’avocat mettent en lumière l’importance de respecter les principes juridictionnels et de garantir un processus transparent et équitable pour l’évaluation des candidatures. Reste à voir comment les autorités réagiront à ces observations, alors que le Conseil Constitutionnel a anticipé sa décision initialement prévue pour le 20 janvier.
Dans une déclaration remarquée, Mame Adama Guèye, figure emblématique de la société civile au Sénégal, a récemment préconisé la tenue d’assises de la justice dans le pays. Selon lui, l’état actuel du système judiciaire nécessite une réflexion approfondie et des réformes en profondeur. Cet appel intervient dans un contexte où de nombreux acteurs de la société civile expriment leurs préoccupations quant à l’efficacité et à l’indépendance de la justice sénégalaise.
État actuel de la justice au Sénégal : Mame Adama Guèye a souligné que, selon lui, « tout est à revoir » dans le fonctionnement de la justice au Sénégal. Il a pointé du doigt plusieurs problèmes persistants, notamment la lenteur des procédures, la corruption, et le manque de confiance du public dans le système judiciaire. Ces critiques interviennent dans un contexte où plusieurs affaires médiatisées ont suscité des interrogations sur l’impartialité et l’efficacité de la justice sénégalaise.
Réactions et perspectives : L’appel de Mame Adama Guèye a suscité diverses réactions au sein de la société sénégalaise. Certains saluent cette initiative comme une opportunité de repenser un système judiciaire perfectible, tandis que d’autres expriment des réserves quant à la mise en œuvre concrète de telles assises. Il reste à voir si les autorités sénégalaises seront réceptives à cette proposition et si elles engageront un dialogue constructif pour améliorer le système judiciaire.
Dans un tournant significatif du paysage politique, Ousmane Goudiaby, ancien Directeur de Cabinet du Ministre Aminata Assome Diatta et Responsable politique à Ziguinchor, a annoncé son ralliement à l’Union Centriste Sénégalaise (UCS).
C’est une décision qui ne passe pas inaperçue, marquant un chapitre important dans la trajectoire politique de Goudiaby. Son parcours professionnel et son expérience en tant que proche collaborateur du Ministre Aminata Assome Diatta apportent une valeur ajoutée à l’UCS.
Lors de l’annonce officielle, Goudiaby a souligné les raisons de ce choix, mettant en avant la vision centriste axée sur l’unité, le progrès et le service envers la population. Il a exprimé sa conviction que l’UCS représente le cadre idéal pour mettre en œuvre les idéaux qui lui tiennent à cœur.
Cette adhésion a été saluée au sein de l’UCS comme un enrichissement de leur diversité et un renforcement de leurs rangs. Le Président de l’UCS a accueilli chaleureusement Ousmane Goudiaby, soulignant l’importance des valeurs partagées et de la collaboration pour un Sénégal meilleur.
Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des membres de la communauté politique exprimant leurs félicitations et leur soutien à Goudiaby. Son passage à l’UCS suscite des discussions sur l’évolution du paysage politique local et les alliances qui pourraient émerger dans le futur.
L’arrivée d’Ousmane Goudiaby à l’UCS représente un moment significatif dans la dynamique politique actuelle. Sa décision de rejoindre ce mouvement centriste ouvre de nouvelles perspectives et souligne l’importance de la diversité d’idées pour le développement harmonieux du Sénégal.
Karim Wade, ancien ministre d’État sous la présidence de son père Abdoulaye Wade, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi son retour sur la scène politique après avoir purgé une peine de six ans de prison pour corruption. Cependant, la candidature de Wade est maintenant entachée par les allégations de Thierno Alassane Sall concernant une possible « double nationalité ».
Les déclarations de Thierno Alassane Sall ont suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Les partisans de Karim Wade rejettent catégoriquement les allégations, les qualifiant de tentatives visant à discréditer sa candidature. En revanche, d’autres acteurs politiques appellent à une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire et établir la vérité.
La remise en question de la nationalité de Karim Wade pourrait avoir des implications majeures sur sa candidature et la dynamique politique du pays. Si les allégations de Thierno Alassane Sall sont fondées, cela pourrait entraîner une disqualification de la candidature de Wade, créant ainsi un vide politique et des changements significatifs dans la course présidentielle.
Dans un meeting de remerciement et d’hommage au Président Macky Sall, Mme Fatoumata Niang Ba, membre de l’UDESR, a exprimé son souhait de voir Amadou Ba être élu au premier tour de l’élection présidentielle de 2024. La rencontre a également été l’occasion pour les responsables de Grand Yoff de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) d’investir Amadou Ba en tant que candidat.
Mme Fatoumata Niang Ba a salué le parcours du Président Macky Sall en tant qu’homme de la modernisation, soulignant les réalisations du chef de l’État en matière de santé, de social, et d’infrastructures au cours de ses 12 années au pouvoir. Elle a qualifié le Président Macky Sall d’homme social, axé sur les besoins des Sénégalais.
La militante a également abordé la question des élections à venir et critiqué l’opposition, qu’elle estime obsédée par la question du troisième mandat. Elle a salué la décision du Président Macky Sall de renoncer à un troisième mandat, qualifiant cet acte de courageux.
Le témoignage en faveur d’Amadou Ba a souligné les réformes apportées par ce dernier à l’administration sénégalaise. Mme Fatoumata Niang Ba a conclu en exprimant son soutien à un éventuel choix du Président Macky Sall en faveur d’Amadou Ba comme candidat, saluant les qualités de générosité, de consensus et de fédération de ce dernier.
L’article explore en détail les déclarations de Mme Fatoumata Niang Ba lors du meeting, mettant en lumière les arguments en faveur d’Amadou Ba et le contexte politique actuel à l’approche des élections présidentielles.
Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu publique la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, conformément aux dispositions constitutionnelles et du Code électoral. Ndiaga Sylla, expert juridique, partage son avis sur cette annonce, soulignant notamment les possibilités de réclamations offertes aux 93 candidats et appelant à une réforme du système de parrainage et des procédures liées au Conseil constitutionnel.
En vertu de l’article 30 de la Constitution et de l’article L.126 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 le 12 janvier 2024. Ndiaga Sylla rappelle qu’il avait formulé des conseils aux requérants deux jours avant cette décision, soulignant la nécessité de respecter les délais de dépôt et de traitement des réclamations.
Les 93 candidats ont le droit de formuler des réclamations contre la liste des candidats dans les 48 heures suivant la publication, soit les 15 et 16 janvier. Le Conseil constitutionnel disposera alors de trois jours pour statuer sur l’ensemble des recours. Les candidats recalés pour divers motifs, tels que l’absence de pièces obligatoires, un fichier inexploitable, des parrainages non conformes, ou encore l’inéligibilité, peuvent déposer leurs réclamations au Greffe du Conseil constitutionnel.
Ndiaga Sylla souligne l’importance de lire intégralement la décision du Conseil constitutionnel du 12 janvier 2024, qui traite de la recevabilité de chaque candidature après des vérifications approfondies des dossiers de candidature. Il reviendra au Conseil constitutionnel de statuer sur les réclamations, potentiellement modifier ou confirmer la liste des candidats à l’élection présidentielle.
La liste actuelle, validant 21 candidatures, est déjà considérée comme au-dessus de la moyenne en Afrique. Ndiaga Sylla réitère l’urgence d’une réforme du système de parrainage ainsi que des procédures et délais de saisine du Conseil constitutionnel. Cette recommandation s’inscrit dans une perspective d’amélioration continue du droit électoral, évoluant au fil du temps et s’enrichissant de la jurisprudence.
L’analyse juridique de Ndiaga Sylla met en lumière les étapes cruciales à venir, notamment les réclamations des candidats et la décision finale du Conseil constitutionnel. Cette publication souligne également la nécessité d’ajustements dans les procédures électorales pour renforcer la transparence et l’équité dans le processus électoral au Sénégal.
Le Conseil constitutionnel sénégalais a récemment dévoilé la liste provisoire des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, suscitant déjà des réactions. Parmi les 21 candidatures, on note l’absence attendue d’Ousmane Sonko, emprisonné et acteur d’un contentieux avec l’État. Cependant, la présence de Bassirou Diomaye Faye, considéré comme le plan B du parti dissous de Sonko, apporte une dimension surprenante à la compétition.
La liste révélée par le Conseil constitutionnel met en avant un éventail diversifié de candidats, parmi lesquels l’actuel Premier ministre Amadou Ba, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que les opposants notables Khalifa Sall et Karim Wade. La compétition s’annonce intense, avec des personnalités politiques chevronnées cherchant à remporter l’élection présidentielle.
L’absence d’Ousmane Sonko de la liste n’est guère une surprise, étant donné sa détention et son historique de tensions avec l’État. Sa popularité parmi les jeunes et son statut de favori supposé ne se traduiront pas par sa participation à cette présidentielle. En revanche, la présence de Bassirou Diomaye Faye, le plan B du parti dissous de Sonko, constitue une surprise. Bien que détenu, Faye n’a pas encore été jugé, suscitant des interrogations sur son rôle potentiel dans cette compétition présidentielle.
La publication de cette liste provisoire par le Conseil constitutionnel éclaire la scène politique en vue de la Présidentielle 2024 au Sénégal. Avec des personnalités politiques majeures en lice, l’exclusion d’Ousmane Sonko et la présence de Bassirou Diomaye Faye ajoutent des nuances imprévues à un scrutin déjà crucial. Les semaines à venir promettent des développements captivants, marquant le début d’une campagne présidentielle qui s’annonce pleine de rebondissements.
La plateforme politique dirigée par Khalifa Ababacar Sall se distingue par une approche ouverte et un investissement dans la formation de ses membres
Taxawu Sénégal, la coalition portant la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de 2024, fonctionne selon des principes d’ouverture et d’inclusivité, éloignant toute centralisation autour d’une personnalité unique. Selon un membre du pool de communication de la coalition, cette approche vise à prévenir les tensions internes et à favoriser la collaboration.
Contrairement à une structure monolithique, Taxawu Sénégal a mis en place une stratégie d’encadrement et de formation des militants. Sur le plan structurel, la plateforme se distingue du parti socialiste, avec une organisation plus flexible pour éviter les rivalités internes. Cependant, sur le plan pratique de la formation des militants, Taxawu Sénégal adopte des méthodes similaires à celles du parti socialiste à son apogée.
Une équipe dédiée au sein de la plateforme définit les orientations et la stratégie de formation, mettant en avant la valorisation des ressources humaines. Les membres sont formés à la responsabilité, à la performance et à la maîtrise de la vision, assurant ainsi une base solide pour la mise en œuvre des objectifs de la plateforme.
La stabilité et la force d’une formation politique sont intrinsèquement liées à son organisation interne. La plateforme Taxawu Sénégal semble comprendre cette nécessité, en veillant à la consultation de ses membres et à une bonne structuration à la base. Cela permet non seulement de renforcer la cohésion interne mais aussi de mieux communiquer les projets aux attentes des populations.
Même le protocole de la plateforme n’est pas négligé. Les membres du protocole de Taxawu Sénégal ont bénéficié de sessions de formation spécifiques, mettant l’accent sur l’importance du respect des codes et des règles dans les organisations politiques. La capacité d’anticipation de la plateforme lui confère une avance significative dans divers domaines.
En outre, la plateforme investit dans la formation des jeunes appelés à participer activement aux débats publics. Des sessions de formation ont été organisées pour perfectionner leurs compétences en prise de parole en public, les dotant d’outils pour adapter le vocabulaire, ajuster la gestuelle, et perfectionner la posture d’orateur.
Les membres de Taxawu Sénégal, mieux armés grâce à ces formations, pourront communiquer de manière plus efficace, participer activement aux débats publics, et renforcer la présence de la plateforme sur la scène politique sénégalaise. Ces initiatives reflètent la préparation minutieuse de Taxawu Sénégal en vue de l’élection présidentielle de 2024.
Le Conseil constitutionnel annonce la liste des candidats retenus et les 69 candidatures jugées irrecevables pour l’élection présidentielle
Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu public ses décisions concernant les candidatures à l’élection présidentielle lors de sa séance du 12 janvier 2023. En plus de dévoiler les noms des 21 candidats retenus, la juridiction a également publié la liste des 69 candidats dont les candidatures ont été déclarées irrecevables.
Les candidats concernés par cette décision ont la possibilité de faire des réclamations contre la liste des candidats retenus. Ils disposent d’un délai de 48 heures, soit jusqu’aux 15 et 16 janvier, pour déposer leurs réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ce dernier aura ensuite trois jours pour examiner l’ensemble des recours avant de rendre sa décision finale.
La publication de la liste des candidats irrecevables souligne l’importance des procédures de vérification des dossiers de candidature pour garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les prochains jours seront cruciaux alors que les candidats contestataires exerceront leur droit de réclamation, mettant ainsi en avant le rôle du Conseil constitutionnel dans l’assurance de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.
La liste complète des candidats retenus et des candidatures jugées irrecevables sera rendue publique à l’issue du délai imparti pour les réclamations et des délibérations du Conseil constitutionnel.
La première session ordinaire de l’année 2024 au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) s’est clôturée dans l’émotion, marquée par le décès du professeur Mouhamed Mawloud Diakhaté. Président de la Commission numéro 1 de l’institution, il a dirigé les travaux jusqu’à son décès, laissant un vide immense. La présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, a exprimé sa tristesse, soulignant que Mouhamed Mawloud Diakhaté était une « tête pensante » du HCCT et une perte immense pour le pays.
La session a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de rapport annuel de l’année 2023. La cérémonie de clôture a été marquée par des hommages appuyés à Mouhamed Mawloud Diakhaté, salué pour son intelligence, sa générosité et son engagement envers le HCCT. Les conseillers ont adopté à l’unanimité le projet de rapport annuel, comportant 100 recommandations et 8 avis, en signe de reconnaissance envers le regretté président de la Commission numéro 1. Le document sera transmis au chef de l’État. La tristesse et l’émotion ont marqué la session, et la présidente du HCCT n’a pu retenir ses larmes en évoquant la mémoire de Mouhamed Mawloud Diakhaté, décrivant un homme loyal et dévoué jusqu’à son dernier jour au service du HCCT. »
Dans son allocution, le chef du gouvernement a interpellé les journalistes sur leur responsabilité dans la construction d’une humanité en quête de justice et d’équité. Il a souligné l’importance du rôle des médias dans un contexte mondial marqué par des crises, des pertes de vies et de biens, ainsi que des situations de désolation.
Par ailleurs, le Premier ministre a appelé la presse à résister aux ennemis de la vérité, en particulier à l’ère de la digitalisation où la désinformation prolifère sur les réseaux sociaux. Concernant la menace terroriste, il a exhorté les journalistes à faire preuve d’une responsabilité aiguë pour éviter les manipulations et la désinformation massive, soulignant que « ce sont les médias qui construisent la paix ».
En conclusion, Amadou Ba a souligné l’importance du rôle des journalistes dans la préservation des valeurs humanistes et dans la construction d’un monde plus juste et équitable.
Le Conseil Constitutionnel vient de rendre publique la liste des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février « par décision n 1/E/2024 rendue le vendredi 12 janvier 2024 ». Comme déjà connu, ils sont au nombre de 21. La liste arrêtée est publiée au greffe.
A partir de ce vendredi, le Conseil Constitutionnel pourra recevoir les réclamations conformément aux dispositions de l’article L.127 du Code électoral. « Le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat dans les 48 heures suivant le jour de l’affichage » rappelle t-on. Dans un communiqué parvenu à le Dakarois, l’on précise que « le greffe du Conseil constitutionnel recevra les réclamations les lundi 15 et mardi 16 janvier 2024 de 8 heures à 17 heures ». Toutefois, « les réclamations déposées en dehors du délai fixé par l’article L.127 précité sont prématurées ou tardives et ne seront pas examinées »
Voici la liste des candidats ayant validé officiellement leur parrainage. 1) Boubacar CAMARA: 2) Cheikh Tidiane DIEYE: 3) Déthié FALL 4) Daouda NDIAYE: 5) Karim Meïssa WADE: 6) Habib SY: 7) Khalifa Ababacar SALL: 8) Anta Babacar NGOM, 9) Amadou BA 10) Rose WARDINI: 11) Idrissa SECK: 12) Aliou Mamadou DIA 13) Serigne MBOUP, 14) Papa Djibril FALL.; 15) Mamadou Lamine DIALLO: 16) Mahammed Boun Abdallah DIONNE: 17) El Hadji Malick GAKOU, 18) Aly Ngouille NDIAYE; 19) El Hadji Mamadou DIAO: 20) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE: 21) Thierno Alassane SALL
Lors de la cérémonie de clôture de la 50e session des Assises de l’Union de la presse Francophone, le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY) à la prochaine élection présidentielle, Amadou Ba, a partagé sa vision sur la question cruciale de l’emploi des jeunes. Engagé à poursuivre l’œuvre de son mentor, le Président Macky Sall, Ba envisage d’aller encore plus loin sur ce point précis.
Face à une jeunesse nombreuse, Amadou Ba a déclaré : « Nous avons une équation, qui est très importante et qui est la jeunesse. Lorsque vous avez plus de la moitié de la population qui a 19 ans, 3/4 de la population qui a moins de 35 ans, la jeunesse n’est plus l’avenir, c’est le présent. » Il a affirmé son engagement à aborder frontalement la question de l’emploi des jeunes, qualifiant cette mission de « titanesque ».
Le Premier ministre a annoncé une promesse audacieuse en matière d’emploi, déclarant : « Nous recevons sur le marché du travail 250 à 300 000 jeunes par an. Ce n’est pas avec des programmes tels que nous les entendons de 15 000 à 20 000 emplois, quand bien même c’est significatif, qu’on va régler la question de l’emploi des jeunes. Il faut, dans notre pays, aller à une cadence de 200 000 emplois par an. »
En s’appuyant sur la solidité des fondamentaux économiques du pays, Amadou Ba estime que cette vision ambitieuse peut être concrétisée. Si élu pour un quinquennat, il prévoit ainsi la création de 1 million d’emplois, surpassant la promesse initiale de Macky Sall en 2012.
Cette annonce place la question de l’emploi au cœur de la campagne électorale de BBY, mettant en avant une approche proactive pour faire face aux défis de l’emploi des jeunes au Sénégal.
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur annonce la mise en place de commissions administratives dédiées au suivi du processus électoral dans les chefs de missions diplomatiques et consulaires, en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.
Chaque commission administrative, en charge notamment de la distribution des cartes électorales pour les Sénégalais de l’étranger, est composée de représentants du poste diplomatique ou consulaire, de la délégation de la Commission électorale nationale autonome (Decena), et des représentants des différents candidats à l’élection présidentielle.
Cette initiative vise à garantir un processus électoral transparent et équitable pour les citoyens sénégalais vivant à l’étranger, en favorisant la collaboration entre les missions diplomatiques, la Decena et les candidats en lice. La composition diversifiée de ces commissions reflète l’engagement à assurer une représentation équilibrée des intérêts de toutes les parties impliquées dans le processus électoral.
La démarche proactive du ministère des Affaires étrangères souligne l’importance accordée à l’organisation d’une élection présidentielle démocratique et crédible, même au-delà des frontières nationales. Elle contribue également à renforcer la confiance des citoyens sénégalais vivant à l’étranger dans le processus démocratique en cours.
En conclusion, la mise en place de ces commissions administratives dans les missions diplomatiques sénégalaises à l’étranger témoigne de la volonté du gouvernement de garantir un processus électoral transparent et équitable, et de permettre aux citoyens sénégalais résidant à l’étranger de participer activement à l’élection présidentielle de février 2024.
Parmi les principales actions prévues dans le cadre de cette opération figurent le démantèlement des installations illégales, le retrait des véhicules abandonnés sur la voie publique, et la sensibilisation de la population sur le respect des règles d’occupation de l’espace. Le Préfet insiste sur l’importance d’une participation active de la communauté afin de garantir le succès de cette initiative.
La congestion routière et l’encombrement de l’espace public sont des problématiques qui touchent de nombreuses zones urbaines en pleine croissance. Guédiawaye, en tant que centre névralgique, ne fait pas exception, et cette opération de désencombrement vise à offrir des solutions concrètes aux citoyens tout en créant un environnement plus ordonné et sécurisé.
La municipalité met également en place des dispositifs pour accompagner les personnes affectées par ces actions, avec des solutions envisagées pour reloger les commerçants ou occupants concernés par le désencombrement. Le document officiel souligne ainsi la volonté des autorités de concilier le développement urbain nécessaire avec le respect des droits des citoyens.
Le candidat Bougane Gueye Dany, écarté de la course à la présidentielle lors de la vérification des parrainages, a décidé de ne pas déposer de recours. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti Gueum Sa Bopp, il a affirmé qu’il mettait fin à toute contestation, soulignant les irrégularités persistantes liées aux parrainages qu’il dénonçait depuis 2019.
Cette décision de ne pas contester sa non-validation des parrainages met en lumière la frustration et la déception du candidat face à un système qu’il qualifie d’injuste et prévisible. Bougane Gueye Dany estime que les recours, déposés régulièrement depuis 2019, n’ont jamais eu de suite favorable et ne constituent qu’une démarche futile face à des décisions déjà prises en amont.
Cette renonciation aux recours peut également être interprétée comme un signal fort de désillusion envers le système politique en place. Bougane Gueye Dany affiche ainsi sa volonté de ne plus s’investir dans des démarches qu’il estime inutiles et contre-productives.
la décision de Bougane Gueye Dany de ne pas déposer de recours après son élimination des parrainages reflète son sentiment de désenchantement vis-à-vis du processus électoral. Cette posture souligne également les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats indépendants dans le contexte politique actuel.
La visite du Premier ministre revêt un caractère particulièrement stratégique, puisqu’elle intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition féroce entre les différents candidats. En se rendant dans le fief d’Ousmane Sonko, Amadou Ba affiche sa volonté de conquérir des bastions adverses et de renforcer la présence de la coalition au pouvoir dans toutes les régions du pays.
La présence du Premier ministre à Ziguinchor promet également d’être le catalyseur de débats animés entre les partisans de la coalition BBY et ceux de l’opposition. La confrontation des idées et des visions politiques contribuera à animer le débat démocratique dans la région, offrant aux citoyens une opportunité d’évaluer les propositions des différents candidats.
En conclusion, la visite d’Amadou Ba à Ziguinchor s’annonce comme un moment clé de la campagne électorale, symbolisant la détermination de la coalition BBY à élargir son influence. Cette étape constituera également un test important pour la capacité du Premier ministre à rallier les électeurs dans une région historiquement disputée sur le plan politique.
Le président Ablaye Mamadou Guisse a exprimé sa position en faveur du report des élections présidentielles prévues en février 2024, lors d’une rencontre avec la rédaction du journal Ledakarois TV. Il a souligné les enjeux liés aux récentes découvertes de ressources naturelles, telles que le gaz et le pétrole, estimant qu’il est crucial de garantir une élection présidentielle démocratique, inclusive et transparente.
Ablaye Mamadou Guisse a mis en avant les récentes découvertes de ressources naturelles, notamment le gaz et le pétrole, comme des éléments qui changent la donne pour le pays. Il estime que ces découvertes nécessitent une gestion méticuleuse par un président bien informé.
Le président a plaidé en faveur du report des élections présidentielles jusqu’en 2026. Il soutient que le Sénégal a besoin d’un président compétent, familiarisé avec les enjeux des nouvelles ressources, afin d’assurer une gestion optimale et de garantir la stabilité du pays.
Ablaye Mamadou Guisse a souligné l’importance de la stabilité pour le Sénégal, surtout dans le contexte des découvertes de ressources naturelles. Il a également insisté sur la nécessité d’une élection présidentielle inclusive, démocratique et transparente pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais.
La position du président Ablaye Mamadou Guisse en faveur du report des élections présidentielles de février 2024 met en lumière les préoccupations liées aux nouvelles découvertes de ressources naturelles. Le débat sur la pertinence d’une élection dans ce contexte souligne les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal est confronté, tant sur le plan économique que politique.
Le candidat Thierno Cissé, condamné à six mois de prison ferme pour fraude au parrainage et mission de chèque sur un compte clôturé, a choqué l’audience en déclarant qu’il agissait sous les instructions divines d’Allah Soubhana Watala.
L’affaire a éclaté lorsque la Banque Islamique du Sénégal a alerté le Conseil constitutionnel sur un chèque émis par Thierno Cissé, dont le compte avait été clôturé. Lors de l’audience, le candidat a admis les faits, mais a affirmé qu’il agissait de bonne foi et qu’il avait exécuté ses « passifs » jusqu’au bout.
Interrogé sur qui lui avait donné l’instruction de déposer un faux parrainage, Thierno Cissé a déclaré : « C’est une instruction divine. L’être supérieur, Allah Soubhana Watala. »
Le président de l’audience a souligné le caractère sérieux des faits, rappelant à Thierno Cissé qu’il avait cherché à devenir président en tant que faussaire. Le candidat n’a pas répondu et a baissé la tête.
Le procureur a qualifié les faits d’extrêmement graves et a requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme pour fraude au parrainage et six mois ferme pour mission de chèque sur un compte clôturé, accompagnée d’une amende ferme de 100 000 francs CFA.
Finalement, Thierno Cissé a été déclaré coupable et condamné à six mois de prison ferme, avec une amende ferme de 100 000 francs CFA.
Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui aux côtés de Bougane Guaye Dani, Dr Abdourahmane Diouf a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de sa propre candidature malgré la validation par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a également exprimé une préoccupation particulière pour Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu.
Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’importance d’une vérification minutieuse de sa candidature, notamment en raison de son statut de détenu. Il a appelé à une lutte collective, indépendamment de l’issue de sa candidature, contre le régime en place. S’adressant spécifiquement aux membres de Pastef, il a mentionné que Bassirou Diomaye Faye était en « très très grand danger » et a souligné les manipulations possibles de l’interprétation des lois.
La déclaration de Dr Diouf met en lumière les enjeux liés à la candidature de Bassirou Diomaye Faye et souligne la nécessité de vigilance et de mobilisation collective pour préserver les droits et la sécurité des acteurs politiques dans le contexte actuel.
Le 11 janvier 2023, lors d’une conférence de presse, Dr Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise prévue pour le 25 février 2024, a répondu aux rumeurs selon lesquelles sa candidature aurait été recalée par le Conseil constitutionnel.
Il a vivement critiqué le Conseil constitutionnel pour sa gestion des notifications aux candidats devant régulariser leur parrainage, affirmant que le traitement différencié des candidats a violé le principe d’égalité. Dr Diouf a insisté sur le fait que le document remis par le Conseil constitutionnel était un simple procès-verbal et non une décision de justice, précisant qu’il ne considère pas sa candidature comme recalée.
Il a souligné les principes du code électoral concernant la publication de la liste des candidats, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait annoncer cette liste au plus tard le 12 janvier. Dr Diouf a appelé à cesser de diffuser des informations erronées sur le rejet de sa candidature.
Évoquant les recours introduits, le candidat a indiqué qu’ils attendent que tous les recours soient considérés comme irrecevables, et que le Conseil constitutionnel annonce la liste définitive des candidats le 20 janvier. Il a affirmé que c’est à partir de cette mention de rejet par le Conseil constitutionnel qu’ils pourront contester la décision.
L’attente continue, et Dr Abdourahmane Diouf reste déterminé à défendre sa candidature et à contester toute décision contraire aux principes de l’équité et de la justice.
Pendant le processus de vérification des parrainages, plusieurs candidats ont déposé des recours contestant, pour la plupart, leur élimination de la course à la présidentielle. Un groupe de 27 candidats a également formulé une demande de reprise de la procédure de vérification des parrainages. Cependant, ces recours pourraient ne pas être examinés.
Le droit de réclamation est accordé à tout candidat à une élection, selon l’article L127 du code électoral, qui stipule que « les réclamations doivent parvenir au Conseil Constitutionnel avant l’expiration des quarante-huit heures qui suivent le jour de l’affichage de la liste des candidats ».
Le Conseil Constitutionnel publiera la liste provisoire des candidats ayant réussi le test du parrainage ce vendredi 12 janvier. Les candidats auront ensuite 48 heures pour déposer des réclamations. Les requêtes déposées avant cette date risquent d’être considérées comme « prématurées » par le Conseil Constitutionnel. En référence à une situation similaire en 2019, où le recours du candidat Thierno Alassane Sall, déposé avant la publication de la liste provisoire, avait été rejeté.
Cependant, les sages du Conseil Constitutionnel sont tenus de se prononcer sur les recours déposés pendant les 48 heures suivant la publication de la liste provisoire et avant la publication de la liste définitive prévue pour le 20 janvier. L’issue de cette période déterminera la validité des recours déposés par les candidats dans le cadre du processus de parrainage pour la présidentielle.
Le Bureau Opérationnel de Suivi du PSE (Plan Sénégal Émergent) a dressé le bilan des dix années de mise en œuvre de cette stratégie d’émergence, initiée en 2014 avec pour objectif d’accélérer le développement du pays à l’horizon 2035. La rencontre du 9 janvier 2024 a été l’occasion de revenir sur les réalisations et les progrès accomplis dans le cadre de cette vision ambitieuse.
Le PSE s’articule autour de trois axes stratégiques majeurs : la transformation structurelle de l’économie pour une croissance forte, durable et inclusive ; l’accès aux services sociaux ; et la préservation des conditions d’un développement solidaire, inclusif et durable, avec une attention particulière portée à la bonne gouvernance.
Lors de cette réunion, rassemblant les acteurs du PSE, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement, le Directeur Général du BOS, El Ousseyni Kane, a souligné les réalisations exceptionnelles et les progrès significatifs du Sénégal au cours de cette décennie. Les avancées ont touché divers secteurs, reflétant l’engagement résolu vers un avenir prospère.
Les interventions ont mis en lumière des actions concrètes ayant eu des incidences positives directes sur la croissance économique et les exportations. En évaluant l’impact sur le Produit Intérieur Brut (PIB), celui-ci est estimé entre 8% et 11% par rapport à la période antérieure au PSE. Le PIB par tête du Sénégal a ainsi connu une progression notable, passant de 681 210 FCFA en 2014 à 845 4501 FCFA en 2023.
Le BOS a également souligné l’augmentation du PIB, la hausse de la valeur ajoutée des entreprises privées, les salaires versés aux travailleurs, et la croissance de la consommation des ménages. Ces résultats ont démontré l’efficacité des actions déployées dans le cadre du PSE.
Concernant les projets phares, Alpha Sow, coordonnateur des projets et réformes phares, a indiqué que 22 sur 27 ont été exécutés. Les réformes phares sont également en cours d’exécution, montrant une dynamique continue dans la réalisation des objectifs du PSE.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire privilégié de certains projets, a salué les excellents résultats obtenus et a souligné l’importance du suivi-évaluation dans le processus de développement. La Représentante résidente du PNUD a exprimé sa fierté de contribuer au développement économique, social, et environnemental du Sénégal.
Cette réunion a donc permis de mettre en lumière les avancées significatives du Sénégal au cours des dix dernières années grâce à la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent.
À quelques minutes du début de la conférence de presse tant attendue, organisée conjointement par les candidats recalés par le parrainage, Bougane Guèye Dany et le Docteur Abdourahmane Diouf, le siège de Guem Sa Bopp est plongé dans un désordre total. La salle prévue pour l’événement est dépassée par le nombre impressionnant de partisans et de journalistes présents, provoquant une grande confusion.
Les militants, venus en masse pour soutenir leurs leaders, ont engendré une situation de bousculade entre les journalistes et eux, certains manifestant même des signes d’étouffement. Face à cette situation, les organisateurs sont en train de chercher des solutions alternatives pour gérer la foule débordante.
En dépit du tumulte, Bougane Guèye Dany et le Docteur Abdourahmane Diouf, attendus par la presse, ne sont pas encore présents sur les lieux. La tension monte alors que l’impatience grandit parmi les participants.
Cette conférence de presse conjointe s’annonce mouvementée dès son commencement, soulignant l’engouement et la mobilisation importante autour de ces personnalités politiques recalées par le processus de parrainage. Reste à voir comment les organisateurs parviendront à rétablir l’ordre et à assurer le bon déroulement de l’événement malgré ces défis imprévus.
Un vent de colère souffle dans le paysage politique sénégalais alors qu’un ancien candidat à la candidature présidentielle du 25 février 2024, Abdoul Aziz Diop de Pacte Institutionnel (PI), exprime sa frustration face à une situation qui l’aurait laissé sur le bord du chemin électoral.
Abdoul Aziz Diop avait établi un partenariat avec l’organisation HORIZON 2024, dirigée par Abdou Aziz Kane et Thié Kouyaté, réputée pour son expertise dans la collecte de parrainages citoyens au Sénégal et à l’étranger. Un véhicule avait même été mis à leur disposition pour mener à bien cette mission cruciale.
Cependant, le candidat Diop affirme qu’après avoir perdu tout contact avec HORIZON 2024, il a été informé par son partenaire, Thié Kouyaté, qu’ils avaient décliné une offre de l’industriel Babacar Ngom, qui aurait souhaité que l’organisation assiste sa fille, Anta Babacar Ngom, dans la collecte de parrainages pour sa candidature présidentielle.
La surprise et l’amertume de Diop sont apparues lorsque le Conseil constitutionnel a validé les parrainages d’Anta Babacar Ngom, avec un total impressionnant de 45328 parrains dans 10 régions du Sénégal. Le candidat Diop, quant à lui, déclare n’avoir reçu aucun parrainage de la part de HORIZON 2024, malgré le partenariat et les moyens mis à disposition.
Abdoul Aziz Diop soulève des questions importantes, interrogeant les responsables d’HORIZON 2024 sur le bénéficiaire final des parrainages collectés grâce aux ressources fournies par lui-même, en tant que candidat déclaré à la présidentielle. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’équité et la transparence dans le processus de collecte des parrainages, mettant en lumière les enjeux et les défis qui peuvent survenir dans le contexte électoral complexe du Sénégal.
Depuis ce mercredi matin, le journaliste Babacar Fall de la Rfm reçoit des menaces de mort, des messages audio et écrit, des appels, injures de toute sorte. Ce, à la suite de sa chronique de 12 h.
Dans cette chronique, le journaliste qui a pris la défense de ses confrères a, d’emblée, souligné que : » le chef de l’état, Macky Sall dans sa gouvernance, n’a cessé de tirer sur les médias sénégalais ».
Pour rappel, le chef de l’État Macky Sall a pointé du doigt certains journalistes sur leur manière de faire la revue de presse. Et ce, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) qu’il présidait ce mardi 09 janvier.
A la une aujourd’hui, le Conseil constitutionnel dévoile les résultats du second tour de vérification des parrainages pour l’élection présidentielle. Sur les 23 candidats initialement admissibles, 12 ont réussi à valider leurs tickets, tandis que 8, dont des anciens Premiers ministres, ont été recalés. Trois candidats n’ont pas complété les formalités nécessaires.
Les candidats ayant validé leurs parrainages : Rose Wardini Idrissa Seck Aliou Mamadou Dia Malick Gackou Aly Ngouille Ndiaye Mamadou Lamine Diallo Serigne Mboup Pape Djibril Fall Bassirou Diomaye Diakhar Faye Mame Boye Diao Mouhamed Boun Abdalah Dione Thierno Allassane Sall Les candidats recalés : Maître El Hadj Diouf Serigne Gueye Diop Souleymane Ndene Ndiaye Abdoul Mbaye Aminata Touré Abdourahmane Diouf Amadou Ly Bougane Gueye Dany
Candidats n’ayant pas complété les formalités : Pape Momar Ngom Aliou Camara Amadou Seck Ces résultats marquent un tournant crucial dans la course présidentielle, avec des personnalités politiques éminentes se trouvant parmi les recalés.
Analyse des candidats retenus Parmi les candidats qui ont réussi à valider leurs parrainages, on retrouve des figures bien connues de la scène politique sénégalaise. Rose Wardini, Idrissa Seck, et Aliou Mamadou Dia font partie des favoris, chacun avec son propre soutien et programme politique.
Rappel des candidats déjà admis au premier tour Rappelons que neuf candidats avaient déjà passé avec succès le premier tour de validation des parrainages. Parmi eux, on retrouve des personnalités telles que Boubacar Camara, Khalifa Ababacar Sall, et Karim Meïssa Wade.
Les neuf pièces indispensables pour une déclaration de candidature Certificat de nationalité sénégalaise Carte d’identité nationale Cédéao (35-75 ans) Extrait de naissance récent (moins de 6 mois) Casier judiciaire vierge (moins de 3 mois) Attestation d’investiture (coalition ou candidat indépendant) Liste de parrainage avec l’option choisie (élue ou parrainage citoyen) Déclaration sur l’honneur (nationalité sénégalaise, capacité de lire et écrire) Déclaration sur l’honneur (conformité à la législation fiscale) Quittance avec attestation signée par le président de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) Le processus de candidature à une élection présidentielle au Sénégal requiert la présentation de neuf pièces essentielles, garantissant la légitimité et l’éligibilité des candidats. Ces pièces comprennent le certificat de nationalité sénégalaise, la carte d’identité nationale Cédéao, un extrait de naissance récent, un casier judiciaire vierge, une attestation d’investiture, une liste de parrainage, deux déclarations sur l’honneur, et une quittance avec attestation de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC).
Restez avec nous pour toutes les mises à jour sur l’évolution de la scène politique sénégalaise en cette période électorale cruciale.
Les propos du président sénégalais, Macky Sall, critiquant la théâtralisation des revues de presse au Sénégal lors des assises de la presse francophone à Diamanadio ont suscité une vive réaction du journaliste Babacar Fall. Ce dernier estime que le chef de l’État est mal placé pour émettre des critiques sur la qualité de la presse sénégalaise.
Macky Sall a déclaré mardi : « Au Sénégal, on a une catégorie, je ne sais même pas comment la qualifier, qui fait une sorte de revue de presse théâtrale. Alors rien que sa revue fait l’actualité… Et peut-être, les enseignants du CESTI doivent pouvoir théoriser ce nouvel apport. »
Le journaliste, qui est également directeur de la rédaction de Rfm, a rappelé le passé de Macky Sall, soulignant que le président actuel n’est pas en position de critiquer la qualité de la presse. Il a fait référence au journal « Il Est Midi », qui, selon Babacar Fall, passait son temps à insulter l’opposition d’Abdoulaye Wade et les médias critiquant le régime du PDS, dont Macky Sall faisait partie à l’époque.
Cette polémique souligne les tensions persistantes entre le pouvoir politique et la presse au Sénégal, mettant en lumière les divergences d’opinions sur la liberté de la presse et la responsabilité des dirigeants envers les médias.
La controverse entourant le contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel au Sénégal prend de l’ampleur, alimentée par les allégations de candidats écartés de la course, qui remettent en question la fiabilité du fichier utilisé par les 7 sages. Un expert en système électoral, Bakar Ndiaye, s’est exprimé sur cette affaire, soulignant une nébuleuse entourant le fichier en question.
Sur les ondes de RFM, Bakar Ndiaye a soulevé des interrogations sérieuses quant à la validité du fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages. Selon lui, les rapports émis par le Conseil constitutionnel, indiquant que des personnes détenant des pièces ne figurent pas dans le fichier électoral, sont dépourvus de logique.
« Le Conseil constitutionnel sort des rapports pour nous dire que des personnes détenant des pièces ne figurent pas au niveau du fichier électoral. Ça, aucune logique ne pourrait expliquer cette situation. C’est pourquoi je dis que le communiqué de la CENA confirme ce qui se passe, parce que si la CENA nous dit qu’elle ne dispose pas d’un fichier consolidé, c’est-à-dire qu’elle n’a à sa disposition que le fichier des législatives de 2022, cela veut dire qu’actuellement, au Sénégal, il n’existe pas un fichier consolidé pour la Présidentielle de 2024 et c’est ce même fichier qui devait servir pour le parrainage. C’est une véritable nébuleuse », a déclaré l’expert.
Bakar Ndiaye a continué en expliquant que les cas rapportés par le Conseil constitutionnel ne peuvent découler que d’une procédure spécifique, suggérant que le contrôle des parrainages s’est effectué sans le fichier électoral entre les parrains, ce qui soulève des incohérences troublantes.
Face à cette polémique, l’expert électoral préconise une concertation urgente sur la question du fichier électoral en vue d’atteindre un consensus. Il appelle le ministère de l’Intérieur à présenter les derniers fichiers consolidés à toutes les parties prenantes pour validation, soulignant que le fichier utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages ne devrait pas être considéré comme fiable.
Le contrôle des fiches de parrainages au Conseil constitutionnel a récemment pris fin, avec seulement 21 candidats validés en attendant la publication de la liste définitive, alimentant davantage les débats autour de la transparence du processus électoral.
Le paysage politique municipal au Sénégal connaît actuellement un vent de changement, alors que les Conseillers Municipaux se mobilisent contre ce qu’ils décrivent comme « l’égoïsme des maires ». Cette vague d’unité émane d’une volonté commune de promouvoir une gouvernance locale plus transparente, inclusive et solidaire, mettant ainsi en avant les intérêts collectifs au détriment des intérêts individuels.
Depuis un certain temps, plusieurs Conseillers Municipaux à travers le pays ont exprimé leur préoccupation face à ce qu’ils perçoivent comme une concentration excessive du pouvoir au sein des mairies. Certains maires seraient accusés de prendre des décisions unilatérales, négligeant ainsi la contribution et les idées des Conseillers Municipaux, élus pour représenter les diverses communautés au niveau local.
Cette tendance à l’égoïsme apparent des maires aurait des conséquences néfastes sur le développement local, limitant l’efficacité des politiques municipales et la mise en œuvre de projets bénéfiques pour l’ensemble de la population.
Face à cette réalité, les Conseillers Municipaux du Sénégal se mobilisent pour inverser cette tendance. À travers des rencontres régionales et nationales, ils échangent leurs expériences et cherchent des solutions pour renforcer leur rôle dans le processus décisionnel au niveau local. L’objectif ultime est de créer un front uni contre l’égoïsme perçu des maires et de rétablir un équilibre dans la prise de décision.
Les Conseillers Municipaux préconisent une gouvernance locale plus transparente et inclusive, où les décisions importantes seraient prises de manière collective, tenant compte des diversités au sein des municipalités. Ils réclament également un renforcement des mécanismes de reddition de comptes, afin d’assurer une gestion plus responsable des ressources publiques.
Du côté des maires, les réactions sont diverses. Certains reconnaissent la nécessité d’une collaboration plus étroite avec les Conseillers Municipaux, tandis que d’autres résistent à ce changement. L’issue de cette mobilisation des Conseillers Municipaux pourrait influencer l’avenir de la gouvernance locale au Sénégal, ouvrant la voie à une approche plus participative et démocratique.
L’unité grandissante des Conseillers Municipaux du Sénégal contre l’égoïsme présumé des maires souligne l’importance cruciale de promouvoir une gouvernance locale plus solidaire et transparente. Alors que le débat s’intensifie, l’issue de cette mobilisation pourrait bien redéfinir les dynamiques politiques au niveau municipal, avec des répercussions potentielles sur l’ensemble du pays.
Aliou Sow a annoncé cette initiative lors de l’ouverture du Salon national du Livre, qui se déroule à Fatick jusqu’à vendredi. Le thème du salon, « La culture sous le magistère du président Macky Sall », rend hommage à l’engagement du chef de l’État envers la culture et l’éducation.
L’école des garçons de Foundiougne, rebaptisée école Tafsir Aliou Mor Boye, a été le point de départ des études primaires de Macky Sall. Le ministre de la Culture a souligné l’importance de cette école en tant que berceau qui a donné au Sénégal un chef d’État brillant et dévoué. Il a déclaré : « Tout a commencé à Foundiougne. C’est une école qui a donné au Sénégal un brillant chef d’État et travailleur. »
En plus du classement historique, le ministre de la Culture a annoncé des plans pour la construction d’une bibliothèque au sein de l’établissement. Cette initiative vise à promouvoir davantage la lecture en milieu scolaire et à encourager les étudiants à s’engager dans le monde de la culture et du savoir.
Le populaire ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, est devenu mardi 9 janvier à 34 ans le plus jeune chef du gouvernement de l’histoire de la République française, à l’issue d’un remaniement ministériel censé donner un nouveau souffle à la présidence d’Emmanuel Macron.
Le président Emmanuel Macron a nommé, mardi 9 janvier à Matignon, Gabriel Attal, 34 ans, qui devient le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République.
Le jeune et populaire ministre de l’Éducation nationale va succéder à Elisabeth Borne, contrainte lundi 8 janvier à la démission après 20 mois passés à la tête du gouvernement.
Peu avant cette annonce, il parlait encore redoublement dans une réunion en visioconférence avec des chefs d’établissement. « L’école c’est l’arme la plus puissante que nous ayons pour changer la société » et « quelles que soient les évolutions à venir, cette conviction et cette cause ne cesseront jamais de m’habiter« , a-t-il dit en conclusion.
Le nouveau Premier ministre, était devenu la personnalité la plus populaire du gouvernement et de la majorité, convainquant un Français sur deux, alors que plus d’un tiers d’entre eux réclamaient sa nomination à Matignon dans une récente étude. Gabriel Attal aurait pour mission d’offrir au président Emmanuel Macron l’élan que son second quinquennat n’a jamais trouvé.
Sa première tâche sera de former un nouveau gouvernement sous le signe du « réarmement » vanté par le chef de l’État lors de ses voeux du Nouvel An : « réarmement industriel, économique, européen » mais aussi « civique« , autour notamment du vaste chantier de l’école que Gabriel Attal a porté depuis l’été en initiant de nombreuses réformes d’ampleur.
La nomination de Gabriel Attal offre des garanties aux tenants du « dépassement » du traditionnel clivage droite-gauche.
Son nom est remonté en haut de la liste lundi 8 janvier pour Matignon alors que deux favoris tenaient jusque-là la corde : le discret ministre des Armées, Sébastien Lecornu, 37 ans, venu de la droite, et l’ancien ministre de l’Agriculture, Parti dans le privé, Julien Denormandie, 43 ans.
À la tête du prestigieux portefeuille de l’Éducation nationale depuis juillet 2023, le jeune ministre, omniprésent sature l’espace médiatique et séduit les populations âgées qui constituent le cœur de l’électorat macroniste avec ses prises de position en faveur de l’uniforme ou l’interdiction de l’abaya à l’école.
Gabriel Attal est le quatrième Premier ministre nommé depuis 2017 sous la présidence Macron.
Il « incarne un élan, une dynamique, une audace dont on a sûrement besoin« , résume un cadre de la majorité.
Emmanuel Macron avait salué le 20 décembre sur France 5 chez son jeune ministre un responsable politique qui « partage (ses) combats depuis le début » et qui a « l’énergie, le courage » pour « porter les réformes » à venir, voire, tel un héritier, « continuer le combat« .
Dans une déclaration, Bougane Gueye Dany a déclaré : « Plus Macky Sall me fait subir l’injustice, plus cela est un carburant qui me motive, je suis debout plus que jamais pour me battre à vos côtés ». Il a ensuite ajouté : « Ensemble on va dégager ce système et les hommes qui dirigent ce système ».
Le processus de validation des candidatures implique la collecte d’un certain nombre de parrainages. Bougane Gueye Dany devait atteindre le seuil de 44 231 parrains. Cependant, lors de son second passage devant la commission de contrôle des parrainages au Conseil constitutionnel, il n’a réussi à valider que 28 276 parrains, ne parvenant pas à atteindre le minimum requis.
Lors de son premier passage, Bougane Gueye Dany avait réussi à valider ses parrainages dans six régions, mais il lui manquait encore une région pour satisfaire au critère de régions validées nécessaire pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024.
À la suite de la clôture du processus de collecte des parrainages pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, le Conseil constitutionnel entre maintenant dans la phase de vérification des dossiers de candidature. La première étape a été la vérification initiale des parrainages, qui a conduit à la validation provisoire de 21 candidatures.
Cependant, conformément à l’article 221 de la Loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral, le Conseil constitutionnel doit examiner, dans un délai de 10 jours à compter du 10 janvier, d’autres pièces requises pour la candidature de chaque postulant. Ces documents comprennent :
1. Certificat de nationalité : Une preuve de la nationalité sénégalaise du candidat.
2. Photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO : La carte d’identité biométrique qui sert également de carte d’électeur.
3. Extrait d’acte de naissance : Un document récent datant de moins de six mois.
4. Bulletin n°3 du casier judiciaire : Un document récent datant de moins de trois mois.
5. Attestation d’investiture : Délivrée par un parti politique, une coalition de partis politiques ou une entité regroupant des personnes indépendantes, attestant de l’investiture du candidat.
6. Liste des électeurs parrains : Présentée sur fichier électronique et en support papier, avec des exigences spécifiques en termes de représentation régionale et de pourcentage par rapport au fichier général.
7. Déclaration sur l’honneur de conformité constitutionnelle et de nationalité exclusive :** Une attestation de la conformité de la candidature avec les articles 4 et 28 de la Constitution, et de la possession exclusive de la nationalité sénégalaise.
8. Déclaration sur l’honneur de conformité fiscale : Attestation de régularité vis-à-vis de la législation fiscale sénégalaise.
9. Quittance de dépôt du cautionnement : Confirmation du dépôt du cautionnement, accompagnée d’une attestation du Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
Il est essentiel de noter que tout dossier incomplet à l’expiration des délais fixés entraînera l’irrecevabilité de la candidature. En cas d’irrecevabilité, le cautionnement déposé par le candidat sera remboursé quinze jours après la publication définitive de la liste des candidats.
Le Conseil constitutionnel a l’intention d’annoncer officiellement les candidats retenus pour l’élection présidentielle au plus tard le 20 janvier. Cela marquera une étape cruciale dans le processus électoral au Sénégal.
Dans le cadre de la course à la présidentielle de 2024 au Sénégal, 21 candidats ont franchi avec succès l’étape cruciale du parrainage, démontrant ainsi un soutien significatif et étendu à travers le pays. Ces candidats, représentant une diversité d’opinions et de mouvements politiques, ont respecté les critères requis pour concourir à la plus haute fonction de l’État.
La liste complète des candidats ayant validé leur parrainage est la suivante :
1. Boubacar Camara
2. Dethié Fall 3.
Cheikh Tidiane Dièye
4. Daouda Ndiaye
5. Karim Wade
6. Habib Sy
7. Khalifa Ababacar Sall
8. Anta Babacar Ngom
9. Amadou Bâ
10. Rose WARDINI
11. Idrissa SECK
12. Aliou Mamadou DIA
13. Serigne MBOUP
14. Papa Djibril FALL
15. Mamadou Lamine DIALLO
16. Mahammed Boun Abdallah DIONNE
17. El Hadji Malick GAKOU
18. Aly Ngouille NDIAYE
19. Elhadj Mamadou Diao
20. Bassirou Diomaye Faye
21. Thierno Alassane Sall
Cette liste diversifiée illustre la richesse du paysage politique sénégalais et annonce une compétition électorale dynamique en perspective. Les électeurs sénégalais auront le choix parmi une variété de candidats, chacun apportant sa vision et ses propositions pour le développement futur du pays.
Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, se voit confronté à un obstacle majeur dans sa quête présidentielle au Sénégal, avec son échec au parrainage. Malgré sa progression au second tour, ses 28 476 parrains obtenus sur 22 629 déposés ne répondent pas au seuil requis de 18 996, entraînant son inéligibilité.
Mamadou Guèye, le mandataire de Bougane Guèye Dany, avance l’idée d’une politique visant à évincer des candidats sérieux, soulignant les tensions entourant le processus de parrainage au Sénégal. Cette situation pourrait redéfinir la dynamique politique, excluant Bougane Guèye Dany de la course présidentielle malgré son statut de candidat indépendant.
Alors que la compétition présidentielle se poursuit, les candidats et les électeurs observent attentivement, conscients des répercussions potentielles sur l’avenir politique du pays. La réaction de Bougane Guèye Dany face à ce revers ajoute une dimension cruciale à cette étape du processus électoral.
Malick Gackou, représentant de la « Coalition Gackou 2024 », reste fermement en lice pour la présidentielle de 2024 au Sénégal après avoir franchi avec succès l’étape cruciale du parrainage. Lors de sa présentation devant la Commission du Conseil constitutionnel, il a réussi à valider 54 520 parrains, dépassant ainsi largement le seuil requis par le Code électoral.
Le processus de collecte et de validation des parrainages est une étape déterminante pour chaque candidat à la présidence, et Malick Gackou a su démontrer un large soutien à travers les différentes régions du pays. Selon les dispositions légales sénégalaises, chaque candidat doit recueillir au moins 44 231 parrainages, répartis dans un minimum de 7 régions, avec au moins 2 000 parrains par région.
Le leader de la « Coalition Gackou 2024 » se positionne désormais comme un prétendant sérieux à la présidence, et son succès dans le contrôle des parrainages renforce sa crédibilité dans la compétition électorale à venir. La campagne présidentielle au Sénégal promet d’être dynamique, avec une diversité de candidats apportant leurs visions et propositions pour le futur de la nation.
Au premier tour, Aly Ngouille Ndiaye avait validé 43 137 parrains avec 15 759 doublons externes. Pour atteindre le minimum requis fixé par le Code électoral, il ne lui restait qu’à régulariser 1 094 parrains. Sa capacité à surmonter cette étape délicate témoigne de son engagement politique et de sa base de soutien solide.
Il est à noter qu’Aly Ngouille Ndiaye était parmi les signataires d’une requête déposée récemment, demandant une reprise du processus de contrôle du parrainage. Son succès dans cette étape cruciale renforce sa position parmi les candidats éligibles à la présidentielle, et il continuera probablement à jouer un rôle actif dans le paysage politique sénégalais au cours de la campagne électorale à venir.
Bonne nouvelle pour Thierno Alassane Sall dans sa course à la présidence en 2024, car le leader de la République des Valeurs (RV) a réussi à franchir avec succès l’étape cruciale du contrôle des parrainages devant le Conseil constitutionnel.
Lors de cette étape déterminante, Thierno Alassane Sall a pu valider son parrainage avec un total de 49 821 parrains-électeurs, une réalisation qui le qualifie pour participer à l’élection présidentielle à venir.
Cet accomplissement représente un soulagement pour le candidat et son équipe, soulignant l’importance du processus de collecte de parrainages dans le contexte politique sénégalais. Les candidats doivent répondre aux exigences strictes du Code électoral, qui stipule le nombre minimum de parrainages nécessaires pour se qualifier.
Alors que Thierno Alassane Sall poursuit sa campagne présidentielle, cette réussite renforce sa position parmi les candidats éligibles et contribue à façonner le paysage politique en vue des élections présidentielles de 2024. Les électeurs sénégalais, de leur côté, continueront à suivre de près les développements pour prendre des décisions éclairées lors du scrutin à venir.
La candidature d’Amadou Ly, plus connu sous le nom « Akilee », pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, a été invalidée suite au contrôle du parrainage effectué par le Conseil Constitutionnel. Cette décision met fin à la participation d’Amadou Ly à la course présidentielle, le Conseil Constitutionnel estimant que le nombre de parrainages recueillis ne respectait pas les critères requis.
Le processus de contrôle du parrainage est une étape cruciale dans la préparation des candidats à l’élection présidentielle au Sénégal. Les règles stipulent que chaque candidat doit obtenir un nombre minimum de parrainages provenant d’électeurs répartis dans un certain nombre de régions du pays.
L’invalidation de la candidature d’Amadou Ly « Akilee » souligne les défis auxquels les candidats sont confrontés pour satisfaire aux exigences strictes du Code électoral sénégalais. Cette décision aura des implications importantes sur la dynamique politique en cours et sur la configuration finale des candidats éligibles pour l’élection présidentielle de 2024.
Alors que la compétition présidentielle se poursuit, les regards seront tournés vers d’autres candidats en lice, et les électeurs sénégalais observeront de près les développements ultérieurs qui façonneront le paysage politique du Sénégal dans les semaines à venir.
Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a rencontré un revers majeur dans sa tentative de validation des parrainages nécessaires pour participer à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal. Malgré son passage au second tour, il n’a pu obtenir que quelque 3 000 parrains supplémentaires, loin du nombre requis.
Au terme du premier tour, Bougane Guèye Dany avait besoin de 18 996 parrains pour atteindre le minimum requis fixé par le Code électoral sénégalais. Malheureusement, il n’a réussi à en obtenir que 28 476 sur les 22 629 parrains déposés, ce qui s’est avéré insuffisant pour passer cette étape cruciale du processus électoral.
Le mandataire de Bougane Guèye Dany, Mamadou Guèye, a exprimé sa conviction que cette situation résulte d’une politique du régime en place visant à écarter des candidats sérieux de la compétition présidentielle. Ces allégations soulignent les tensions et les controverses entourant le processus de parrainage, un aspect crucial du système électoral sénégalais.
Cette nouvelle a des implications significatives pour la dynamique politique en cours, car Bougane Guèye Dany, qui avait suscité l’attention en tant que candidat indépendant, se retrouve désormais exclu de la liste des candidats éligibles à la présidence.
Alors que la compétition présidentielle au Sénégal continue de se dérouler, les candidats et les électeurs observent de près chaque développement, conscient de l’impact que ces événements auront sur l’avenir politique du pays.
La candidature de Dr El Hadji Abdourahmane Diouf pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal vient de subir un revers majeur. Dans le cadre du contrôle de parrainage, le Conseil Constitutionnel a pris la décision d’invalidation, déclarant que le nombre de parrainages recueillis par le candidat ne répondait pas au seuil minimum requis par les dispositions légales.
Cette décision place Dr El Hadji Abdourahmane Diouf en dehors de la liste des candidats éligibles à l’élection présidentielle, représentant un coup dur pour sa campagne et ses partisans. Le processus de collecte de parrainages, une étape cruciale pour tout candidat présidentiel au Sénégal, a été un obstacle insurmontable dans ce cas particulier.
Le Conseil Constitutionnel, en tant qu’organe chargé de vérifier la conformité des candidatures aux exigences électorales, a déterminé que Dr El Hadji Abdourahmane Diouf n’a pas atteint le seuil de parrainages requis par le Code électoral sénégalais.
Cette invalidation souligne l’importance des parrainages dans le processus électoral du Sénégal, visant à garantir une représentation populaire significative et à établir des critères stricts pour les candidats à la présidence. Alors que la compétition présidentielle se poursuit, cette décision aura des implications sur la dynamique politique et les choix des électeurs sénégalais dans les semaines à venir.
Dans la course présidentielle sénégalaise de 2024, Bassirou Diomaye Faye, le plan B de l’ex-parti Pastef, a franchi avec succès l’étape cruciale du parrainage, se qualifiant ainsi pour participer à l’élection présidentielle du 25 février. Cette nouvelle apporte un soulagement aux partisans du candidat, en particulier après l’élimination d’Ousmane Sonko en raison d’un dossier incomplet.
Au départ, Bassirou Diomaye Faye devait régulariser 4 219 parrains sur 6 609 doublons externes. Cependant, il a finalement obtenu 45 729 parrains, dépassant largement le nombre requis. Cette réussite est perçue comme une bouffée d’oxygène pour les partisans qui ont vu leur candidat initial, Ousmane Sonko, éliminé en raison de problèmes de documentation.
La réussite de Bassirou Diomaye Faye dans le processus de parrainage ajoute un nouveau dynamisme à la compétition présidentielle. Alors que certains candidats ont fait face à des obstacles lors du contrôle des parrainages, d’autres, comme Bassirou Diomaye Faye, ont réussi à répondre aux exigences strictes du Code électoral sénégalais.
Cette nouvelle souligne l’importance des parrainages dans le processus électoral sénégalais et montre la détermination des candidats à surmonter les obstacles pour participer à la compétition présidentielle. Les semaines à venir promettent d’être intenses, avec les candidats ajustant leurs stratégies et les électeurs sénégalais observant de près chaque développement dans cette course cruciale pour la présidence.
Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue, a révélé lors d’une visite de travail ce lundi 8 janvier 2024, que les aéroports de Ziguinchor et Cap-Skirring seront bientôt exposés et pourraient être exploités prochainement.
Au cours de sa visite, M. Mbengue a inspecté les chantiers de l’aéroport international du Cap-Skirring et de l’aéroport international de Ziguinchor. Il a exprimé sa satisfaction quant à l’état d’avancement des travaux à Ziguinchor, soulignant que bien que le gouvernement souhaite voir les projets se concrétiser immédiatement après leur commande, des difficultés exogènes peuvent parfois entraîner des retards.
« Le chantier est en marche », a déclaré M. Mbengue, faisant référence à l’aéroport de Ziguinchor. « La construction des bâtiments est très avancée, la réalisation de la piste sera poursuivie avec l’entreprise qui est en charge des travaux. Nous pourrons exploiter ces aéroports dans le plus grand bénéfice du Sénégal, même si, pour le moment, nous ne pouvons pas nous exprimer sur le degré de réalisation des travaux. »
Le ministre a souligné que les difficultés rencontrées sur les chantiers, comme celles dues aux inondations à Cap-Skirring, sont normales. Il a expliqué que ces obstacles exogènes sont inévitables mais que les autorités travaillent activement pour minimiser les retards.
M. Mbengue a indiqué qu’une note détaillée, faisant office de rapport d’inspection, lui serait transmise dans les meilleurs délais pour fournir davantage d’informations complémentaires sur l’avancement des travaux. La concrétisation prochaine de ces projets promet d’apporter des avantages significatifs au Sénégal, renforçant ainsi le secteur des transports aériens dans la région.
Le 7 janvier 2024, dans le cadre de l’initiative « Chemin de la Libération », Guy Marius Sagna et d’autres activistes se sont rendus dans le département de Kër Massar pour exprimer leur soutien aux familles de personnes détenues pour des raisons politiques. Cependant, la mission a été marquée par des arrestations controversées de membres du parti PASTEF, survenues le jour du baptême de leurs enfants.
Guy Marius Sagna, un militant bien connu, a exprimé sa consternation face à ces arrestations, soulignant que des membres de PASTEF ont été appréhendés le jour même où ils célébraient le baptême de leurs enfants, en compagnie de leurs invités. Il a également rapporté que certains membres du parti ont été arrêtés dans leur propre lit, arrachés de chez eux par les forces de défense et de sécurité.
Ces arrestations ont suscité une vive réaction de la part de Guy Marius Sagna, qui a déclaré que de telles actions ne font que renforcer leur détermination à s’opposer au régime de Macky Sall. Selon lui, ces incidents ne font que confirmer la conviction que le système en place n’est pas amendable et qu’un changement radical est nécessaire.
Les familles de détenus politiques dans le département de Kër Massar ont été visitées au cours de cette initiative. Certains des détenus mentionnés dans le message de Guy Marius Sagna comprennent Mouhamed Fall, Abdou Lahad Diop (Coordinateur PASTEF à Jaxaay), Faly Sanè, Mouhamed Ndiaye, Fallou Lô, Yaya Coulibaly, Cheikh Mbaye, Aly Diattara, Awa Diop, Cheikh Oumar Biteye, Amath Biteye, Amadou Fofana, Sora (Mansour), Bamba Cissé, Gora Hann, Sidy Gaye, Mamadou Lamine Diallo (Coordinateur départemental JPS à Keur Massar), et Dr Seydou Diallo (Coordinateur départemental PASTEF à Keur Massar).
Ces événements soulignent les tensions croissantes au sein de la sphère politique au Sénégal, alors que les élections présidentielles de février 2024 se profilent à l’horizon. Les arrestations de membres de l’opposition suscitent des préoccupations concernant la liberté politique et les droits civils dans le pays.
La commission mise en place par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 poursuit son travail, évaluant la validité des soutiens soumis par les candidats. Certains candidats ont dû compléter leurs dossiers de parrainage après une première évaluation, et parmi eux, El Hadji Mamadou Diao, plus connu sous le nom de Mame Boye Diao, a réussi avec succès cette étape cruciale le mardi 09 janvier.
Candidat de la « Coalition Diao 2024 », Mame Boye Diao a franchi cette étape avec brio, validant un total impressionnant de 53 022 parrains. Cette réalisation témoigne de sa capacité à mobiliser un soutien significatif à travers le pays, répondant ainsi aux exigences légales en matière de parrainages fixées par le Code électoral sénégalais.
Selon les dispositions du Code électoral, chaque candidat à l’élection présidentielle doit recueillir un minimum de 55 185 parrainages, provenant d’au moins 2 000 électeurs répartis dans un minimum de 7 régions différentes du pays. Cette exigence vise à assurer une représentation équitable sur l’ensemble du territoire national.
La réussite de Mame Boye Diao à cette étape renforce sa position en tant que candidat crédible dans la compétition présidentielle. Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette étape cruciale est un témoignage de son soutien populaire et de sa capacité à rassembler des partisans à travers le pays.
Le paysage politique sénégalais continue d’évoluer à mesure que les candidats progressent dans le processus électoral, et Mame Boye Diao est désormais solidement positionné pour participer activement à la compétition présidentielle de 2024. Les prochaines semaines seront décisives, avec les électeurs sénégalais attentifs à chaque développement dans cette course présidentielle cruciale.
Le Conseil constitutionnel a annoncé l’invalidation définitive de la candidature d’Aminata Touré à la présidentielle, une décision qui a déclenché une réaction passionnée de l’ancienne Première ministre. Accusant directement le président Macky Sall d’être derrière ce rejet, Aminata Touré a exprimé sa colère et son engagement continu dans la sphère politique sénégalaise.
Cette réaction enflammée souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux politiques sont élevés, et les débats sur la démocratie et la gouvernance continuent de façonner le paysage politique sénégalais. Les semaines à venir promettent d’être animées, avec les candidats et les électeurs sénégalais naviguant à travers un terrain politique complexe et dynamique.
Le Chef de l’État a saisi l’occasion pour taquiner le footballeur en disant : « Tu as maintenant du travail en dehors du terrain. » Cette remarque légère a suscité des sourires parmi l’assistance, soulignant l’humour et la camaraderie entre le président et l’icône du football sénégalais.
Sadio Mané, qui n’a pas participé au match amical contre le Niger lundi, a été le sujet de l’attention nationale après son mariage récent. Bien que son absence sur le terrain ait été notée, les Lions ont réussi à s’imposer par un score de un but à zéro.
Cette interaction décontractée entre le président Macky Sall et Sadio Mané illustre la relation chaleureuse entre le monde du sport et la sphère politique au Sénégal. Les succès sportifs, tels que la performance attendue des Lions à la CAN 2023, sont souvent célébrés avec enthousiasme par les dirigeants politiques, renforçant ainsi le lien entre le sport et la fierté nationale.
Alors que le Sénégal se prépare pour la compétition continentale, cette légère plaisanterie du président Macky Sall ajoute une touche d’allégresse à l’atmosphère et renforce le soutien du pays à ses Lions, qui cherchent à remporter le prestigieux trophée de la CAN.
La course présidentielle sénégalaise de 2024 subit un bouleversement majeur avec le rejet de la candidature d’Abdoul Mbaye par le Conseil constitutionnel. La commission en charge du contrôle de parrainage a cité un nombre insuffisant de soutiens, ne parvenant pas à atteindre les 44 231 parrainages requis. Le processus de collecte de parrainages, une étape cruciale pour tout candidat présidentiel, s’est avéré être un obstacle insurmontable pour Abdoul Mbaye.
Malgré ses efforts et son engagement, le nombre de soutiens obtenus par Abdoul Mbaye n’a pas réussi à franchir le seuil fixé par les autorités électorales, conduisant ainsi au rejet de sa candidature. Cette décision du Conseil constitutionnel souligne l’importance des contrôles de parrainage dans le processus électoral, garantissant que les candidats démontrent un soutien significatif et diversifié avant de pouvoir concourir à la présidence.
Ancien Premier ministre du Sénégal, Abdoul Mbaye a joué un rôle majeur dans la scène politique sénégalaise. Cependant, cette invalidation de sa candidature représente un défi significatif pour ses ambitions présidentielles en 2024. Alors que la compétition présidentielle se poursuit avec d’autres candidats, cette décision du Conseil constitutionnel marque une étape cruciale dans le paysage politique.
Les électeurs sénégalais, attentifs à ces développements, verront la compétition évoluer au cours des prochaines semaines. Avec des enjeux importants pour l’avenir du pays, la démocratie sénégalaise s’affirme à travers ces processus électoraux rigoureux. Les candidats restants ajusteront probablement leurs stratégies à la lumière de ces évolutions, et les citoyens auront un rôle clé à jouer dans la détermination du futur leader de la nation.
La présidentielle sénégalaise de 2024 connaît un rebondissement majeur avec le rejet de la candidature de Souleymane Ndéné Ndiaye par le Conseil Constitutionnel. La commission en charge du contrôle de parrainage a invoqué un déficit de soutien, le nombre de parrainages obtenus par le candidat étant inférieur aux 44 231 requis.
Selon les dispositions légales en vigueur, chaque candidat à l’élection présidentielle doit rassembler un nombre minimum de parrainages pour être éligible. Pour l’élection de 2024, le seuil a été fixé à 44 231 parrainages. Malheureusement, la candidature de Souleymane Ndéné Ndiaye n’a pas réussi à atteindre ce nombre requis, entraînant son exclusion de la compétition présidentielle par le Conseil Constitutionnel.
Cette décision souligne l’importance des contrôles de parrainage dans le processus électoral sénégalais, visant à garantir que les candidats démontrent un soutien significatif et diversifié à travers le pays avant de pouvoir concourir pour la plus haute fonction du pays.
Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre du Sénégal, a été une figure influente de la politique sénégalaise, mais cette invalidation de sa candidature constitue un coup dur pour ses ambitions présidentielles en 2024. Alors que la compétition présidentielle se poursuit avec d’autres candidats, cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape importante dans le processus électoral.
Les électeurs sénégalais observent attentivement ces développements, alors que la scène politique continue d’évoluer en vue de l’élection cruciale de 2024. La concurrence politique s’intensifie, avec des enjeux importants pour l’avenir du pays. Les prochaines semaines promettent d’être riches en débats et en dynamiques politiques, offrant aux citoyens une variété de choix pour façonner le destin de leur nation.
La course à la présidentielle de 2024 au Sénégal enregistre une première élimination notable, alors que le candidat Serigne Gueye Diop est définitivement écarté de la compétition après le contrôle rigoureux des parrainages. Le maire de Sandiara n’a pas réussi à se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle, malgré ses efforts.
Serigne Gueye Diop a soumis un total de 40 128 parrains, une performance louable mais insuffisante pour répondre au minimum requis de 44 231 parrainages par le Code électoral sénégalais. La commission chargée du contrôle des parrainages a confirmé qu’il n’avait pas atteint le seuil nécessaire pour rester en lice dans la compétition présidentielle.
Ancien ministre-conseiller en agriculture et industrie sous la présidence de Macky Sall, Serigne Gueye Diop a cherché à faire valoir sa candidature en mobilisant un soutien significatif à travers le pays. Cependant, le processus de contrôle de parrainages vise à garantir que les candidats démontrent un niveau de soutien étendu et diversifié avant d’être éligibles à la plus haute fonction du pays.
Cette élimination constitue une étape importante dans le processus électoral, soulignant l’importance du respect des règles et des seuils fixés par le Code électoral. Alors que la compétition présidentielle se poursuit avec les candidats restants, la mise en œuvre de ces contrôles renforce la crédibilité et la transparence du processus démocratique au Sénégal.
Les électeurs sénégalais observent attentivement le déroulement de cette élection, qui s’annonce compétitive et chargée d’enjeux pour l’avenir du pays. Avec l’élimination de Serigne Gueye Diop, la scène politique continue d’évoluer, laissant place à des débats et à des choix cruciaux pour les citoyens dans les semaines à venir.
Dans la course à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Aly Ngouille Ndiaye, vient de marquer un jalon significatif en validant avec succès l’étape cruciale des parrainages. La commission du Conseil constitutionnel, responsable du contrôle des parrainages, a confirmé que Ndiaye a franchi le seuil nécessaire avec un impressionnant total de 55 185 parrains.
Après une première vérification minutieuse de tous les parrainages soumis par les candidats, la commission a reconnu qu’Aly Ngouille Ndiaye avait pleinement satisfait aux exigences légales en matière de parrainages pour pouvoir concourir à l’élection présidentielle. Cette étape est essentielle dans le processus électoral, illustrant le niveau de soutien populaire qu’un candidat peut mobiliser à travers le pays.
Leader de la coalition « AlyNgouille 2024 », Ndiaye a démontré sa capacité à rassembler un nombre significatif de parrainages, renforçant ainsi sa position en tant que candidat crédible dans la compétition présidentielle. L’ancien ministre de l’Intérieur a joué un rôle clé dans l’organisation de sa coalition, mobilisant des partisans et des sympathisants à travers le pays.
La réussite d’Aly Ngouille Ndiaye à franchir cette étape cruciale témoigne non seulement de son influence et de son envergure politique, mais aussi de la confiance que ses partisans ont placée en lui. Alors que la campagne électorale s’intensifie, Ndiaye peut désormais concentrer son énergie sur la communication de son programme politique et sur la mobilisation continue du soutien de ses partisans.
La confirmation de la validation des parrainages propulse Aly Ngouille Ndiaye dans une position solide dans la course à la présidence. Les semaines à venir promettent d’être animées, alors que les candidats continueront à affiner leurs stratégies et à s’adresser aux électeurs sénégalais. La démocratie sénégalaise s’épanouit avec cette compétition, offrant aux citoyens une variété de choix pour l’avenir de leur nation.
La scène politique sénégalaise connaît un nouveau développement majeur alors que la commission instaurée par le Conseil constitutionnel poursuit son examen des parrainages dans le cadre de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Après une première vérification des parrainages soumis par les candidats, la commission a dévoilé que certains d’entre eux devaient compléter leurs parrainages pour être éligibles. Cependant, trois candidats n’ont pas réussi à régulariser leur situation dans les délais impartis, les excluant ainsi de la course présidentielle.
Les candidats Aliou Camara (Docteur Aliou Camara 2024 Jappo Dekkal Yakkar), Papa Momar Ngom (Joyanti 2024) et Amadou Seck (Les AS de la nation / ASN) ont été éliminés d’office, leurs dossiers de régularisation n’ayant pas été déposés avant la date limite fixée par le Conseil constitutionnel, soit le lundi 8 janvier.
Cette échéance cruciale avait été établie comme un ultimatum pour les candidats afin de mettre à jour et compléter leurs parrainages. Cependant, l’absence de dépôt de dossiers de régularisation de la part des trois candidats signifie qu’ils sont désormais exclus de la liste des prétendants éligibles à l’élection présidentielle.
Le Conseil constitutionnel, en instaurant ce processus de vérification rigoureux, cherche à garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les règles strictes en matière de parrainages visent à s’assurer que les candidats démontrent un soutien significatif et diversifié à travers le pays avant de pouvoir concourir pour la plus haute fonction du pays.
Alors que les candidats restants poursuivent leur parcours électoral, cette élimination de trois prétendants souligne l’importance de la conformité avec les exigences du Conseil constitutionnel dans le cadre de la compétition présidentielle sénégalaise. Les électeurs pourront désormais concentrer leur attention sur les candidats éligibles, tandis que la campagne électorale continue de gagner en intensité en vue du scrutin crucial du 25 février 2024.
La commission établie par le Conseil constitutionnel poursuit son travail méticuleux de vérification des parrainages, un processus essentiel dans le cadre du Code électoral sénégalais. Après un premier contrôle, certains candidats ont dû compléter leurs listes de parrains pour répondre aux exigences légales. Malick Gakou, déterminé à participer activement à la course présidentielle, a présenté un impressionnant total de 54 520 parrains lors de sa soumission devant la commission.
Cette performance dépasse largement le seuil requis par le Code électoral, fixé à 44 231 parrainages. La règle exige également que ces soutiens proviennent d’au moins 7 régions différentes du pays, avec un minimum de 2 000 parrains par région. Cette exigence vise à garantir une représentation géographique équilibrée des candidats, reflétant ainsi la diversité et la pluralité du Sénégal.
Alors que la date de l’élection approche, la réussite de Malick Gakou dans la validation des parrainages promet une compétition animée. Les électeurs sénégalais auront ainsi un choix varié parmi les candidats déterminés à façonner l’avenir de la nation ouest-africaine. Les semaines à venir seront marquées par des débats stimulants et des dynamiques politiques captivantes, offrant aux citoyens l’opportunité de participer activement à la démocratie et de faire un choix éclairé pour leur leader futur.
La course à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal atteint une étape cruciale avec la vérification des parrainages, et c’est avec une excellente nouvelle que Mouhamed Boun Abdallah Dione, leader du mouvement « Dionne 2024 », s’est distingué.
Le mardi 09 janvier, lors de sa seconde présentation devant la commission, Boun Dionne a validé une impressionnante quantité de 47 778 parrains, dépassant ainsi largement le minimum exigé par la législation sénégalaise. Selon cette dernière, un candidat doit réunir au moins 44 231 parrainages, répartis sur un minimum de 7 régions du pays, avec au moins 2 000 parrains dans chacune de ces régions.
Cette avancée positive dans la vérification des parrainages positionne Mouhamed Boun Abdallah Dione en tant que candidat solide et crédible dans la course à la présidence. Les observateurs politiques anticipent avec intérêt la suite de la campagne électorale, alors que Boun Dionne continue à mobiliser le soutien de ses partisans et à présenter sa vision pour l’avenir du Sénégal.
La réussite de Boun Dionne à surmonter cette étape cruciale envoie un signal fort à ses concurrents et consolide sa position en tant que prétendant sérieux à la plus haute fonction du pays. La scène politique sénégalaise promet ainsi d’être animée dans les semaines à venir, alors que les candidats affineront leurs stratégies pour convaincre les électeurs de la pertinence de leur leadership.
Le triomphe de Mamadou Lamine Diallo devant la Commission :
Le 9 janvier, Mamadou Lamine Diallo s’est présenté devant la Commission du Conseil constitutionnel pour soumettre et valider ses parrainages. Avec détermination et succès, il a non seulement atteint mais surpassé le nombre requis en validant 48 961 parrains. Cette démonstration de soutien populaire étendu atteste de l’efficacité de la mobilisation de Mamadou Lamine Diallo à travers le pays, consolidant ainsi sa position en tant que candidat sérieux à la présidentielle.
La procédure de parrainage, réputée pour sa rigueur, a contraint plusieurs candidats à compléter leurs dossiers afin de répondre aux exigences strictes imposées par la législation sénégalaise.
Les détails du succès de Pape Djibril Fall : Lors de sa seconde présentation devant la commission du Conseil constitutionnel, Pape Djibril Fall a validé avec succès 53 553 parrainages, dépassant ainsi le seuil minimum requis de 44 231. Ce résultat témoigne de l’efficacité de sa mobilisation à travers le pays, recueillant le soutien nécessaire de divers électeurs dans au moins 7 régions distinctes.
La loi sénégalaise stipule que chaque candidat à la présidentielle doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages, provenant d’au moins 2 000 électeurs répartis sur un minimum de 7 régions. La réussite de Pape Djibril Fall souligne non seulement son engagement envers le processus démocratique, mais également sa capacité à susciter un large soutien populaire.
Les défis du processus de parrainage : Le processus de parrainage, bien que considéré comme rigoureux, vise à assurer que seuls les candidats jouissant d’un véritable soutien populaire puissent participer à la présidentielle. La collecte de parrainages dans différentes régions du pays représente un défi logistique et politique, nécessitant une mobilisation efficace et une adhésion significative.
Le processus de parrainage, considéré comme strict, a imposé à certains candidats de compléter leurs soutiens pour satisfaire aux critères d’éligibilité fixés par la législation sénégalaise.
Les détails du succès de Serigne Mboup : Lors de la deuxième étape de sa soumission devant la Commission, Serigne Mboup a confirmé la validité du nombre de parrainages nécessaires pour se qualifier en tant que candidat à l’élection présidentielle. Son engagement et son respect des exigences légales démontrent la détermination du maire de Kaolack à participer activement au processus démocratique.
Les défis du processus de parrainage : Le processus de parrainage, bien que jugé rigoureux, est une étape cruciale dans le processus électoral sénégalais visant à garantir que seuls les candidats bénéficiant d’un soutien significatif et diversifié de la population puissent se présenter à la présidentielle. Les candidats doivent naviguer à travers les régions du pays, mobiliser des parrains et démontrer leur acceptation populaire.
Un candidat prestigieux, une anomalie étonnante: Le Professeur Mary Teuw Niane, candidat à l’élection présidentielle de 2024, est choqué de découvrir qu’il fait partie des 28 887 non identifiés dans le fichier général des électeurs. Cette situation, bien que ne présentant aucune erreur dans les données fournies par le candidat, soulève des interrogations sérieuses quant à la fiabilité et à l’intégrité du Fichier électoral.
Les cas successifs de non-identification dans le Fichier électoral sénégalais, impliquant des personnalités telles que Mohamed Ben Diop et Mary Teuw Niane, soulèvent des inquiétudes sérieuses quant à la crédibilité du processus électoral. Alors que les investigations se poursuivent, l’attention nationale se tourne vers la nécessité de garantir la transparence et l’équité dans la gestion du fichier, essentielles pour maintenir la confiance des citoyens dans le processus démocratique.
Validation des parrains manquants: Face à des défis logistiques et administratifs, la campagne d’Aliou Mamadou Dia avait initialement fait état de 202 parrains manquants pour la validation de sa candidature. Cependant, grâce à des efforts soutenus et une coordination efficace, le candidat a réussi à surmonter ces obstacles et à réunir le nombre requis de signatures dans les délais impartis.
Réactions de la classe politique: Les réactions à cette réussite ne se sont pas fait attendre. Des membres du PUR, ainsi que des personnalités politiques extérieures au parti, saluent cette réalisation comme un signe de la force et de la cohésion au sein du mouvement. Certains analystes estiment que cette avancée pourrait changer la dynamique de la campagne présidentielle et attirer davantage l’attention des électeurs.
La commission chargée du contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, mise en place par le Conseil constitutionnel, poursuit son processus de vérification. Après une première évaluation de l’ensemble des parrainages soumis par les candidats, certains ont été invités à compléter leurs dossiers pour répondre aux critères d’éligibilité.
Cette avancée notable pour Rose Wardini la place dans une position solide pour la prochaine étape de la compétition présidentielle. Son succès dans la collecte des parrainages démontre une adhésion significative à sa candidature et ajoute une dynamique positive à sa campagne électorale. Les regards restent désormais tournés vers les prochains développements de la campagne et les défis qui attendent les candidats dans la course vers l’élection présidentielle de février 2024.
La commission du Conseil constitutionnel, chargée de la vérification des parrainages pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, a apporté une mauvaise nouvelle pour Me El Hadji Diouf. Cette commission, responsable de contrôler l’authenticité et la validité des parrainages soumis par les candidats, a déclaré que Me El Hadji Diouf n’a pas réussi à compléter le nombre requis de parrainages lors de la session de régularisation.
Lors de la première phase de vérification, plusieurs candidats, dont Me El Hadji Diouf, ont été invités à compléter leurs dossiers de parrainage pour satisfaire aux critères d’éligibilité. Dans ce contexte, le Conseil constitutionnel a organisé une session de rattrapage, utilisant le même ordre de passage que lors du premier contrôle.
Ce revers inattendu représente un tournant dans la trajectoire de la campagne présidentielle de Me El Hadji Diouf, ajoutant une dimension imprévue à la compétition électorale. L’élimination d’un candidat majeur de la course pourrait également influencer le paysage politique sénégalais, ouvrant la voie à de nouveaux scénarios et développements dans la perspective de l’élection présidentielle à venir.
Le processus de validation des parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 se poursuit au sein de la commission dédiée du Conseil constitutionnel. Ce mardi 9 janvier, Idrissa Seck, candidat de la « coalition Idy 2024 », a réussi à valider ses parrainages, franchissant ainsi une étape cruciale en vue de sa participation à la course présidentielle.
Le processus de parrainage, réputé exigeant, a été surmonté avec succès par le camp d’Idrissa Seck. Le nombre total de soutiens recueillis dépasse les 45 000, démontrant l’ampleur du soutien populaire en faveur de sa candidature.
Pour être éligible à l’élection présidentielle, la législation sénégalaise stipule que chaque candidat doit obtenir un minimum de 44 231 parrainages, dont au moins 2 000 parrains répartis sur au moins 7 régions du pays. Idrissa Seck a réussi à dépasser ces seuils, consolidant ainsi sa candidature.
La validation des parrainages est une étape cruciale pour tous les candidats, et la réussite de ce processus renforce la position d’Idrissa Seck en tant que concurrent sérieux dans la course présidentielle à venir.
Il est important de souligner que Idrissa Seck se présente également sous la bannière de la « coalition Idy 2024 », illustrant ainsi sa capacité à rassembler différents acteurs politiques autour de sa candidature. La confirmation de ses parrainages marque un jalon significatif dans la préparation de sa campagne électorale, mettant en lumière l’importance de la mobilisation et du soutien populaire dans le paysage politique sénégalais.
Le logiciel de parrainage utilisé par le Conseil constitutionnel du Sénégal pour la vérification des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024 suscite des critiques, notamment de la part de l’opposition. Au cœur de cette controverse se trouve Mamadou Touré, chef du service informatique du Conseil constitutionnel et responsable du logiciel en question.
Peu connu du grand public et du milieu politique, Mamadou Touré a marqué ses débuts académiques dans les années 1980 à l’Université de Dakar avant de poursuivre ses études à l’Université Paris Dauphine en France. C’est là qu’il a obtenu un DESS en Informatique de Gestion, démontrant une expertise approfondie dans l’application informatique aux processus de gestion.
En 2007, Mamadou Touré a pris un tournant significatif en contribuant au Programme sectoriel justice (CEDAF), où il a piloté des projets métiers et apporté son soutien à la mise en place d’un système d’informations judiciaire performant. Cette expérience a enrichi son expertise, en particulier dans le déploiement de solutions informatiques complexes au sein des institutions étatiques.
Cependant, malgré son expérience, le logiciel de parrainage supervisé par Mamadou Touré est critiqué pour son manque de transparence et sa fiabilité présumée. Des problèmes ont été signalés, notamment l’incapacité du logiciel à reconnaître certains électeurs, y compris des candidats confirmés comme Mohamed Ben Diop et l’ex-ministre Mary Teuw Niane. Ces problèmes soulèvent des interrogations sur la version du fichier électoral utilisé par le logiciel et suscitent des inquiétudes quant à la crédibilité du processus de vérification des parrainages pour l’élection présidentielle à venir.
À moins de deux mois des élections présidentielles au Sénégal, la clôture de l’examen des dossiers de régularisation des parrainages par le Conseil constitutionnel marque une étape cruciale dans la course présidentielle. Cette période est marquée par des tensions croissantes alors que les candidats cherchent à régulariser leurs parrainages jugés invalides, soulignant les enjeux et les défis auxquels est confronté le processus électoral sénégalais.
La Course aux Parrainages: Parmi les 93 candidats initiaux, seuls neuf ont réussi à passer le premier tour. La candidate Mimi Touré, porte-étendard de la coalition Mimi2024, dirige les efforts pour la régularisation de parrainages invalides. Cette lutte acharnée pour assurer la présence sur la liste finale des candidats révèle l’importance critique des parrainages dans le processus électoral. Les neuf candidats retenus, dont Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall et Pr Daouda Ndiaye, représentent une diversité d’aspirations politiques. Les 62 candidats recalés alimentent la contestation, suscitant des interrogations sur les critères de sélection et l’équité du processus.
Fiabilité du Fichier Électoral: Les déclarations divergentes sur la fiabilité du fichier électoral alimentent les inquiétudes. Théodore Chérif Monteuil affirme que le fichier est fiable, citant un audit en 2021. Cependant, les préoccupations d’Aly Ngouille Ndiaye quant aux anomalies détectées soulignent la nécessité d’une correction rapide pour préserver l’intégrité du processus électoral. L’audit effectué en 2021 doit être évalué à la lumière des développements actuels, et la question de la mise à jour régulière du fichier électoral est cruciale pour garantir des élections transparentes et démocratiques. Les appels à la transparence dans la gestion du fichier électoral se multiplient à mesure que les candidats expriment leurs inquiétudes.
Contestations et Recours: Les contestations, telles que celle d’Aminata Touré dénonçant le manque de mise à jour du fichier, et le recours d’Alioune Sarr après l’invalidation de sa candidature, ajoutent une complexité supplémentaire. Les candidats recalés cherchent à faire valoir leurs droits, mettant en lumière l’importance cruciale des institutions dans la résolution de ces contentieux. Les recours au Conseil constitutionnel, tels que celui d’Alioune Sarr, soulèvent des questions sur la cohérence des critères d’acceptation des parrainages. L’expertise en systèmes informatiques de M. Sarr souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des processus de validation des parrainages pour éviter des contestations futures.
Enjeux de Candidatures Rejetées: La candidature de Ousmane Sonko, rejetée par le Conseil constitutionnel, suscite des tensions majeures. Moustapha Sarré de l’ex-Pastef insiste sur l’éligibilité de Sonko, illustrant les controverses entourant les critères de sélection des candidats et la nécessité de clarifications. La controverse autour de la candidature de Sonko met en lumière les défis liés à la participation équitable des candidats, en particulier ceux qui sont en détention. Les implications politiques et sociales de telles décisions suscitent des débats animés au sein de la société sénégalaise.
Éclairage sur les Dernières Déclarations:
Moustapha Sarré de l’Ex-Pastef : La contestation de la candidature de Ousmane Sonko met en lumière les tensions et les contestations entourant le processus électoral, soulignant l’importance de garantir une participation équitable.
Aly Ngouille Ndiaye : Les inquiétudes d’Aly Ngouille Ndiaye concernant le fichier électoral soulignent les défis actuels et l’importance de résoudre rapidement les anomalies pour maintenir la crédibilité du processus.
Alioune Sarr : Sa contestation de l’invalidation met en avant les défis liés à la validation des parrainages et souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des critères de sélection.
Aminata Touré : La dénonciation du manque de mise à jour du fichier électoral met en évidence les inquiétudes persistantes quant à la transparence et la sincérité du scrutin.
Le Sénégal se trouve à un moment critique de son processus électoral, avec des enjeux élevés en termes de légitimité et de confiance démocratique. Les prochaines semaines seront cruciales pour résoudre les défis liés aux parrainages, à la fiabilité du fichier électoral et aux contestations, afin d’assurer des élections justes, transparentes et acceptées par tous. Le monde observe avec attention, conscient de l’impact que ces élections auront sur la stabilité démocratique du pays. La consolidation de la confiance dans le processus électoral demeure un défi central à surmonter pour garantir la légitimité des résultats et la stabilité post-électorale.
Dans un contexte électoral animé, l’Alliance des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI) fait entendre sa voix pour dénoncer ce qu’elle considère comme des lacunes et un manque de transparence dans le processus de contrôle des parrainages pour les élections à venir au Sénégal. Composée de sept candidats recalés lors de la première étape du contrôle, l’ACFI vise à rétablir ses membres dans leurs droits à être contrôlés, contestant vigoureusement les raisons avancées pour le rejet de leurs fichiers.
Les membres de l’ACFI, dont Malick Gueye, Mouhamadou Lamine Gueye, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, Thione Niang, Mouhamadou Fadel Kone, et Oumar Sylla, rejettent fermement la qualification de leurs fichiers de parrainage comme « inexploitables ». Ils estiment que cette évaluation unilatérale par la commission de contrôle des parrainages est entachée de biais et contestent la légitimité de cette décision.
Face à cette situation, l’ACFI a élaboré un plan d’action visant à rétablir la légitimité de ses membres. Ce plan inclut le dépôt d’un recours collectif auprès du conseil constitutionnel, mettant ainsi en lumière la détermination de l’alliance à défendre ses droits. D’autres actions de protestation sont également envisagées et seront dévoilées en fonction de la réaction de la commission de contrôle.
Au cours d’une conférence de presse tenue récemment, certains membres de l’ACFI, dont Mouhamadou Lamine Gueye et Oumar Sylla, ont exprimé leur frustration face à la méthode de contrôle utilisée par l’informaticien de la DGE. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une menace à la démocratie sénégalaise et appellent le président du conseil constitutionnel à intervenir.
La contestation de l’ACFI met en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité dans le processus électoral sénégalais. Les candidats recalés sont déterminés à faire valoir leurs droits et à poursuivre leur combat jusqu’à ce que leur demande de réexamen des fichiers soit prise en considération. La suite des événements reste incertaine, mais l’ACFI demeure résolue à défendre les principes démocratiques au cœur de ce processus électoral. Suivez notre site ledakarois.sn pour rester informé des développements de cette affaire et d’autres actualités politiques importantes au Sénégal.
L’ancien député Théodore Chérif Monteuil a récemment pris la parole sur ce délicat sujet, affirmant que le fichier électoral sénégalais est fiable. Il a souligné qu’un audit a été effectué en 2021, dont les conclusions étaient claires quant à l’intégrité du fichier. Monteuil a également rappelé que la Commission électorale nationale autonome (CENA) a pour responsabilité de fournir le fichier aux candidats, et qu’il est déjà en possession de plusieurs compétiteurs.
Malgré ces préoccupations, l’idée d’un report des élections ne trouve que peu de soutien, en raison de l’importance accordée à la date fixée par la constitution sénégalaise. La question de savoir qui bénéficierait d’un report reste en suspens.
Le contrôle des parrainages, débutant aujourd’hui avec les 22 candidats déclarés admis au second tour devant le Conseil constitutionnel, pourrait offrir des éléments supplémentaires pour éclaircir cette situation complexe. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer la voie à suivre et pour s’assurer que les élections présidentielles se déroulent dans un climat de confiance et d’équité. Les yeux restent rivés sur le processus électoral sénégalais, en quête de réponses et de solutions pour apaiser les tensions politiques actuelles.
Véritable opposant au régime de Macky Sall, Ousmane Sonko actuellement en prison continue de mobiliser ses partisans. Sur ses plateformes médiatiques, le leader de l’ex pastef a donné quatre recommandations à ses troupes (voir ci-dessous).
La journée a marqué la fin de la période cruciale pour les candidats en lice pour le « deuxième tour » de l’élection présidentielle au Sénégal. Les représentants des candidats initialement écartés ont déposé ce matin les pièces manquantes nécessaires pour régulariser les parrainages jugés invalides.
Sous la direction de Mimi Touré, candidate de la coalition Mimi2024, les candidats recalés ont exhorté le Conseil constitutionnel à favoriser la régularisation de tous les parrainages précédemment rejetés. La pression monte à mesure que la date fatidique du 20 février approche, jour où la liste finale des candidats à l’élection présidentielle de 2024 sera officiellement dévoilée.
Sur les 93 dossiers de candidature initiaux, seulement neuf candidats ont réussi à passer au premier tour. Parmi eux figurent Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall, et Pr Daouda Ndiaye. Soixante-deux candidats ont été recalés au cours de cette étape du processus électoral.
Moustapha Sarré, secrétaire national à la formation et directeur de Daraay Cheikh Anta Diop de l’ex-Pastef, a exprimé son point de vue lors de son passage dans l’émission JDD sur iRadio le 8 janvier 2024. Selon lui, « rien ne doit empêcher la candidature de Ousmane Sonko » à l’élection présidentielle de 2024, affirmant que leur leader est toujours dans la course.
Sarré a souligné que l’emprisonnement récurrent des opposants les plus en vue avant chaque élection présidentielle est un problème majeur dans la République. Il a déclaré que Sonko a déposé un dossier complet au Conseil constitutionnel, est toujours électeur et éligible, et que personne ne peut expliquer son empêchement de participer à l’élection.
Le rejet de la candidature de Sonko par le Conseil constitutionnel a surpris Sarré, qui a affirmé que toutes les pièces nécessaires avaient été fournies. Il a accusé le Conseil constitutionnel de violer sa propre jurisprudence, soulignant que Sonko est toujours candidat, éligible et électeur, et qu’aucune condamnation définitive ne justifie son exclusion.
Sarré a annoncé qu’un rabat d’arrêt sera déposé dès la notification de l’arrêt de la Cour suprême, insistant sur la poursuite de la candidature de Sonko. Cette déclaration met en lumière les tensions et les contestations entourant le processus électoral au Sénégal.
En pleine période de complétion des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel, l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye a soulevé des inquiétudes concernant le fichier électoral lors de son passage. Il a déclaré publiquement : « Nous avons fait tout ce qu’il fallait. Nous attendons désormais la réaction des 7 Sages. »
Aly Ngouille Ndiaye a attiré l’attention sur des anomalies détectées dans le fichier électoral, mettant en lumière des cas où des individus n’apparaissent plus sur le fichier alors qu’ils avaient voté l’année précédente. Il a spécifiquement mentionné le cas du Pr Ben Diop et d’autres personnes exclues du fichier malgré leur présence en 2022, soulignant la nécessité d’une correction.
Le leader de la coalition « Aly Ngouille 2024 » a exprimé son attente d’une réponse rapide aux préoccupations soulevées, indiquant que les autorités compétentes ont jusqu’au 20 janvier pour fournir une liste corrigée. Il a rappelé avoir obtenu la validation de 43 137 parrains lors de sa candidature.
Cette déclaration d’Aly Ngouille Ndiaye souligne les défis actuels liés au fichier électoral et met en évidence l’importance accordée à la correction des anomalies pour garantir l’intégrité du processus électoral à venir.
Dans un récent exposé, Idrissa Fall Cissé a partagé ses points de vue sur la présidentielle de 2024 au Sénégal, abordant des questions clés telles que le fichier électoral, le parrainage, et la dynamique entre l’opposition et le pouvoir en place.
Fichier Électoral : Idrissa Fall Cissé souligne le manque de mise à disposition du fichier électoral aux candidats, un sujet de préoccupation récurrent dans le contexte électoral sénégalais. Il reconnaît que malgré ce défi, les résultats des élections précédentes ont été connus malgré des situations similaires, et il appelle à la vigilance pour garantir la transparence du scrutin.
Inégalité des Moyens : Il met en avant le déséquilibre des moyens entre l’opposition et le pouvoir en place, affirmant que ce n’est pas la faiblesse de l’opposition mais plutôt la capacité du pouvoir à utiliser les ressources de l’État qui crée cette perception de faiblesse. Idrissa Fall Cissé insiste sur la créativité et l’ingéniosité dont ont fait preuve les oppositions sénégalaises par le passé malgré des moyens limités.
Parrainage : Concernant le parrainage, il clarifie que le vérificateur du Conseil constitutionnel n’a pas affirmé que les parrains ne figuraient pas sur le fichier électoral, mais plutôt que les données saisies ne permettaient pas une identification claire. Il partage des extraits de rapports détaillés sur les erreurs de saisie et les doublons, soulignant la nécessité d’une compréhension précise de ces problèmes.
Perspectives pour l’Opposition : Idrissa Fall Cissé encourage l’opposition à rester vigilante et à s’organiser pour être présente dans tous les centres et bureaux de vote. Il souligne l’importance d’éviter les lacunes observées dans certaines zones lors d’élections précédentes et appelle à une mobilisation accrue.
Prévision sur le Résultat : L’auteur partage son avis personnel selon lequel le parti au pouvoir ne serait pas majoritaire et ne remporterait pas la prochaine présidentielle. Il exprime sa conviction que le prochain président émergera de l’opposition, appelant celle-ci à se préparer pour la compétition électorale.
L’exposé d’Idrissa Fall Cissé reflète les enjeux et les perceptions entourant la présidentielle de 2024 au Sénégal, mettant en lumière les préoccupations et les espoirs de divers acteurs politiques.
La polémique autour du processus électoral au Sénégal s’intensifie alors que de nombreux candidats à l’élection présidentielle de 2024 sont recalés ou invalidés en raison de parrainages jugés non conformes à la loi. Aminata Touré, une des candidates, exprime son indignation face à l’annonce de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) selon laquelle la dernière version du fichier électoral n’est pas encore disponible, à moins de deux mois de l’élection présidentielle.
Réaction d’Aminata Touré : Sur le réseau social X, Aminata Touré a qualifié la situation de « véritable scandale » que la CENA annonce ne pas avoir la dernière version du fichier électoral à jour pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Elle a souligné l’importance du fichier électoral à jour pour garantir la transparence du processus électoral.
Questions Soulevées : Aminata Touré a posé des questions pertinentes sur le fichier dont dispose le Conseil Constitutionnel pour vérifier les parrainages des candidats, en l’absence d’une version à jour du fichier électoral par la CENA. Elle a exprimé sa préoccupation quant à la nébulosité entourant l’organisation de l’élection présidentielle, soulignant que cela compromet sérieusement la transparence et la sincérité du scrutin.
Appel à la Mobilisation Citoyenne : L’ancienne Première ministre a appelé les démocrates et les citoyens sénégalais à se mobiliser massivement pour garantir une élection inclusive et transparente. Sa déclaration reflète les préoccupations croissantes quant à la crédibilité du processus électoral et à la nécessité d’assurer une participation équitable de tous les candidats.
Cette dénonciation d’Aminata Touré met en lumière les défis actuels auxquels est confronté le processus électoral au Sénégal et souligne l’importance de la transparence pour maintenir la confiance du public dans le système démocratique.
Alioune Sarr, dont la candidature à l’élection présidentielle a été invalidée la semaine dernière, a déposé un recours au Conseil constitutionnel contestant la décision qui a rejeté 32 920 de ses parrains au motif qu’ils ne figuraient pas sur le fichier électoral. Dans une interview avec L’Obs, Alioune Sarr a exprimé sa confiance dans les institutions et a déclaré qu’il n’envisageait aucun retour à l’Afp (Alliance des Forces de Progrès), son ancien parti, ni de soutien à un autre candidat.
Contestation de l’Invalidation : Alioune Sarr a contesté la décision d’invalidation de sa candidature en soulignant que sur les 32 920 parrains rejetés, beaucoup sont introuvables. Il a également comparé le nombre de parrains rejetés à celui d’autres candidats qui ont obtenu l’approbation avec un nombre inférieur de parrains, qualifiant cette situation d’anormale.
Confiance dans les Institutions : Le candidat de la coalition Cap2024 a exprimé sa confiance dans les institutions sénégalaises, en particulier le Conseil constitutionnel, pour rétablir ses droits après avoir examiné son recours.
Refus de Soutenir un Autre Candidat : Alioune Sarr a catégoriquement déclaré qu’il n’envisageait pas de soutenir un autre candidat à la présidentielle. Il a affirmé qu’il ne prendrait pas position en faveur d’un candidat particulier.
Expertise en Systèmes Informatiques : M. Sarr a souligné son expertise en systèmes informatiques, affirmant qu’il avait travaillé sur l’audit du fichier électoral pendant 15 ans et qu’il connaissait bien la structure de la base de données Oracle utilisée. Il a déclaré que la base de données Oracle était structurée avec les clés correspondant à la carte d’électeur et à la carte d’identité nationale, critiquant ainsi le processus de vérification des parrains.
Cette déclaration d’Alioune Sarr souligne sa détermination à contester l’invalidation de sa candidature tout en affirmant son indépendance vis-à-vis des autres candidats en lice.
Nul besoin de ressasser, ici, les persécutions et les péripéties -mais aussi les belles conquêtes- qui ont jalonné son parcours de «militant», comme il aime à se faire appeler. Khalifa Ababacar Sall, capable de grandeur quand tout l’autorisait à être porté à la rancune, fait bonne impression et offre le meilleur profil de serviteur de la République dans le contexte de la multitude de candidats qui se bousculent actuellement. Servir la République, ce n’est ni ce révolutionnarisme à la mode, ni les harangues pompeuses et impétueuses, encore moins ce manichéisme effréné et délirant. Servir la République, c’est une posture, une certaine élévation d’esprit sans toutefois verser dans un mysticisme patriotique. Khalifa Ababacar Sall l’a encore démontré lors de son dernier exercice oratoire du mercredi 3 janvier 2024 à la chaîne de télévision, 2STV. Servir la République, c’est s’évertuer à donner vie aux nobles aspirations du peuple. On y confère de la noblesse à l’action politique. Il ne s’agit, en effet, que de cela malgré, les rancœurs et les flots de diatribes ou d’éloges au gré du vent en ces temps tumultueux, en ces moments qui commandent la lucidité. Jusqu’ici, dans sa posture et dans sa formulation du discours, Khalifa Ababacar Sall, reste fidèle à ses convictions ; il est le seul homme politique de sa stature dont le nom figure dans deux registres. Primo, il n’a jamais cédé aux sirènes des deux derniers régimes malgré les offres et les brimades. Vingt-quatre ans de constance ! Vingt-quatre ans à conformer son action politique à ses principes et convictions ! Vingt-quatre ans de fidélité à son serment depuis la perte du pouvoir par le régime socialiste en 2000. Secundo, Khalifa Sall n’est pas en proie à cette excitation populiste tendant à l’anarchisme très en vogue ici et ailleurs. Au sein de la classe politique nationale, c’est comme si la tempérance était devenue un délit. Un leader politique ne doit pas avoir la phobie de la clameur quand l’intérêt commun est en jeu. Khalifa Sall reste guidé par la claire conscience de sa responsabilité face aux défis et enjeux qui interpellent le pays, sur le plan national et international. S’engouffrer dans la brèche de la surexcitation est devenu le chemin le moins rocailleux pour exploiter la crédulité de certains esprits et nourrir sa boulimie de puissance. Le temps du verbiage embrouillé n’a jamais été une option pour le leader de la plateforme Taxawu Sénégal. Et face aux périls de l’heure et à la détresse des populations laissées à elles-mêmes, l’égotisme obsédant d’une certaine classe politique est d’une abjection dégoûtante. La politique n’est pas le champ d’expérimentation des turpitudes. Elle est la sphère de l’honneur. Le prochain président de la République du Sénégal, quel qu’il soit, devra surtout amoindrir les clivages, réconcilier les Sénégalais fortement marqués par les troubles politiques de ces trois dernières années. Qui d’autre peut mieux provoquer ce sursaut que celui qui a été capable de pardonner après avoir été injustement privé de liberté, opprimé et éliminé des compétitions électorales ? Le régime actuel a montré ses limites. Les contrecoups des crises exogènes mal appréhendés, le profond désarroi des populations et la déliquescence des institutions en témoignent largement. Notre pays a plus besoin de retrouver les fondamentaux que de s’embarquer dans une périlleuse aventure que n’autorise plus ce monde plongé dans des incertitudes. Le Sénégal a besoin d’un homme d’Etat aux compétences et vertus éprouvées et dont la trajectoire et la posture ne laissent aucune place au doute sur sa capacité à fédérer les esprits, à mener les réformes utiles, à consolider notre vivre-ensemble, à préserver notre pays de l’érosion démocratique en Afrique de l’Ouest, à bâtir de grandes espérances, à arrêter ce cycle de représailles au plus haut sommet de l’Etat, à établir une ligne de démarcation entre le tolérable et l’indéfendable… Khalifa Sall a montré, tout au long de son parcours politique, qu’il saura être un président de la République réconciliateur, un rassembleur capable de restaurer la respectabilité de nos institutions, piliers de notre vivre-ensemble. L’exigence de nos compatriotes pour une pratique politique saine et leur impatience grandissante de se situer au premier rang des préoccupations de la classe politique suscitent un écho chez lui. La République doit être une allée des possibles, un accotoir d’espoir pour tous ses fils. Sans distinction. C’est ce que traduisent le parcours, la posture et le discours de Khalifa Ababacar Sall. La jeunesse, omniprésente dans son discours et sa pratique politique, doit être prise en charge dans ses légitimes aspirations. Car, elle est un atout. Les jeunes, en recréant le lien social se projettent dans un monde passionnant qui leur dévoile d’autres horizons auxquels nous ne devons pas être insensibles. Le monde a changé. Leurs plaintes qu’ils font entendre dans les réseaux sociaux sont un appel au secours qu’il faut écouter pour envisager l’avenir avec sérénité ; cette sérénité dont ne s’est jamais départi Khalifa Sall et sans laquelle toute gouvernance est vouée à l’insuccès et à la désillusion. 2024 est un temps de lucidité.
Made Codé Ndiaye
Coordonnateur de la cellule des cadres de Taxawu Sénégal
Suite à la décision de la Cour suprême confirmant l’arrêt de la Cour d’appel dans l’affaire opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, Moustapha Sarré, secrétaire national à la formation de l’ex-Pastef, a réaffirmé que « le plan reste et demeure Ousmane Sonko ». Il a été interrogé sur la possibilité que Habib Sy soit envisagé comme un plan B pour Sonko, et M. Sarré a souligné le rôle important de Habib Sy en tant qu’allié du Pastef.
Habib Sy, un allié fidèle : M. Sarré a salué Habib Sy en tant que grand allié du Pastef, soulignant son soutien constant, surtout pendant les moments difficiles. Il a insisté sur le fait que Habib Sy ne peut pas être considéré comme faisant partie du système, soulignant son intégrité et son absence d’implication dans des affaires de corruption ou de langage agressif contre les adversaires politiques.
Soutien aux députés de PASTEF : M. Sarré a exprimé son point de vue selon lequel Habib Sy, en tant qu’ancien coordinateur de Yewwi Askan Wi, mérite le soutien des députés du Pastef. Il a souligné que Habib Sy a occupé des postes de responsabilité dans le PDS (Parti démocratique sénégalais) mais qu’il ne devrait pas être critiqué pour des actes de détournement de fonds ou des comportements inappropriés.
Plan demeure Ousmane Sonko : Même avec les spéculations sur Habib Sy, M. Sarré a réitéré que le plan principal du Pastef reste Ousmane Sonko. Il a indiqué que le parti prévoit de faire un recours, affirmant que le Conseil constitutionnel a violé sa propre jurisprudence en rejetant certaines pièces du dossier de Sonko. M. Sarré a souligné que jusqu’à présent, ils ne savent pas exactement ce qui est reproché à Sonko et qu’ils attendent la notification.
Bassirou Diomaye Faye maintenu dans la course : M. Sarré a également commenté la situation de Bassirou Diomaye Faye, affirmant que ce dernier reste dans la course. Il a regretté ce qui s’est passé avec Bassirou Diomaye Faye en termes de parrainage, le qualifiant d’inacceptable.
Cette déclaration de Moustapha Sarré met en lumière la position ferme du Pastef envers Ousmane Sonko malgré les défis juridiques, et elle souligne l’importance de Habib Sy en tant qu’allié du parti.
Dans une récente interview, Mamadou Thiam, Président national des entrepreneurs du Sénégal (Rnes), a lancé un appel pressant au prochain président pour sauver l’administration sénégalaise et créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse. Il a souligné l’importance de s’attaquer aux problèmes de migration irrégulière et de chômage des jeunes, en mettant l’accent sur la nécessité de former la jeunesse et de promouvoir l’entrepreneuriat local.
Migration irrégulière et Manque d’Emploi : Un Cri d’Alarme
Mamadou Thiam a exprimé sa préoccupation quant à la situation désespérée de nombreux jeunes au Sénégal, soulignant que le manque d’emploi conduisait à une migration irrégulière. Il a proposé que l’État se concentre sur la formation des jeunes, soulignant que la création d’emplois nécessitait des individus qualifiés. Il a également appelé à la promotion de la production locale pour réduire la dépendance aux importations.
Soutien aux Petites et Moyennes Entreprises (PME)
Le président des entrepreneurs a critiqué le manque de soutien aux PME locales, soulignant que les privilèges étaient souvent accordés aux étrangers plutôt qu’aux entrepreneurs sénégalais. Il a souligné l’importance de soutenir les PME pour stimuler le développement économique du pays.
Élections Présidentielles 2024 et Préoccupations Économiques
En abordant les élections présidentielles à venir, Mamadou Thiam a exprimé son inquiétude quant à la possibilité de violences liées à l’élection. Il a appelé à des discussions avec la nouvelle génération pour promouvoir des moyens pacifiques de faire part de leurs désaccords. Il a également encouragé les candidats à présenter des programmes axés sur l’entrepreneuriat.
Attentes envers le Prochain Président
Les attentes de Mamadou Thiam envers le prochain président incluent un engagement en faveur du dialogue, de la paix et un soutien accru aux jeunes. Il a insisté sur la nécessité de trouver des solutions pour l’emploi des jeunes afin de les dissuader de migrer irrégulièrement. Il a également plaidé en faveur d’une réforme de l’administration sénégalaise pour éliminer les pratiques de népotisme.
Appel à la Vérité sur la Migration et Investissement dans l’Entrepreneuriat
Mamadou Thiam a appelé les Sénégalais de la diaspora à informer les jeunes de la réalité de la vie à l’étranger. Il a souligné que le succès à l’étranger dépendait du développement du Sénégal. En conclusion, il a proposé le pavage des quartiers comme une alternative à la création d’emplois massifs pour les jeunes, soulignant les ressources locales disponibles.
L’appel de Mamadou Thiam met en lumière les défis économiques et sociaux auxquels le Sénégal est confronté, mettant en avant la nécessité de solutions concertées et d’un engagement envers le développement durable.
Le processus de collecte des parrainages pour les élections présidentielles au Sénégal a connu son dénouement avec la publication de la liste des 22 candidats « admis au second tour » par le Conseil constitutionnel. Chaque candidat avait la responsabilité de rassembler un nombre déterminé de parrainages valides pour être éligible à la prochaine phase du scrutin. Voici un récapitulatif de la situation de chaque candidat en termes de parrainages :
Aliou Mamadou Dia
Parrains validés : 47,383
Doublons : 3,538
À compléter : 202 (Diourbel)
Aly Ngouille Ndiaye
Parrains validés : 43,137
Doublons : 15,759
À compléter : 1,094
El Hadji Malick Gakou
Parrains validés : 40,782
Doublons : 18,180
À compléter : 3,449
Bassirou Diomaye Faye
Parrains validés : 40,012
Doublons : 6,609
À compléter : 4,219
Mamadou Lamine Diallo
Parrains validés : 39,032
Doublons : 5,199
À compléter : 5,199
Me El Hadji Diouf
Parrains validés : 40,440
Doublons : 8,538
À compléter : 3,791
Idrissa Seck
Parrains validés : 38,497
Doublons : 8,613
À compléter : 5,734
Mahammed Boun Abdallah Dionne
Parrains validés : 36,414
Doublons : 22,523
À compléter : 7,817
Mame Boye Diao
Parrains validés : 32,278
Doublons : 26,331
À compléter : 11,953
Serigne Mboup
Parrains validés : 31,752
Doublons : 27,107
À compléter : 12,479
Serigne Guèye Diop
Parrains validés : 31,003
Doublons : 27,734
À compléter : 13,228
Thierno Alassane Sall
Parrains validés : 30,766
Doublons : 28,001
À compléter : 13,465
Papa Djibril Fall
Parrains validés : 30,558
Doublons : 22,055
À compléter : 13,673
Abdoul Mbaye
Parrains validés : 30,460
Doublons : 17,254
À compléter : 13,771
El Hadji Abdourahmane Diouf
Parrains validés : 30,439
Doublons : 18,401
À compléter : 13,779
Souleymane Ndéné Ndiaye
Parrains validés : 25,562
Doublons : 27,734
À compléter : 18,969
Aminata Touré
Parrains validés : 25,251
Doublons : 19,800
À compléter : 2,000 (dans 4 régions au moins)
Bougane Guèye Dani
Parrains validés : 25,235
Doublons : 29,622
À compléter : 18,996
Amadou Ly
Parrains validés : 20,553
Doublons : 33,350
À compléter : 23,678
Aliou Camara
Parrains validés : 20,747
Doublons : 37,091
À compléter : 23,484
Rose Wardini
Parrains validés : 19,223
Doublons : 31,562
À compléter : 25,008
Amadou Seck
Parrains validés : 10,029
Doublons : 48,783
À compléter : 34,202
Cette étape cruciale du processus électoral laisse maintenant place à la période de complétion des dossiers pour les candidats concernés, qui devront rassembler les parrainages manquants dans les délais impartis par le Conseil constitutionnel. La compétition électorale au Sénégal reste ainsi pleine de suspense à l’approche du second tour.
Reporter l’élection présidentielle comme le voulait le candidat Boubacar Camara, est l’avis du guide religieux, Serigne Modou Kara Mbacké.
Dans une conversation téléphonique avec le journaliste-chroniqueur, Yamoussa Camara, ce dimanche soir, le général de Bamba propose le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal.
» Le gouverneur général d »’Al Xadiimiya », Serigne Modou Kara m’a appelé vers 22h. Au menu des échanges, il m’a fait savoir qu’il porte à l’attention des Sénégalais, de la presse nationale et internationale qu’il propose le report de la présidentielle pour le bien tous les citoyens. » Fait-il savoir d’emblée.
Ambassadeur international de la paix, Serigne Modou Kara Mbacké pense que le pays ne mérite pas de renouer avec les tensions politiques et appelle à une reprise du scrutin sous un nouveau format.
»Je suis un visionnaire, on doit reporter ces élections et les reprendre sous format d’élection générale et inclusive avec la participation de tous ceux qui doivent y figurer. Je le propose sur inspiration divine. Je sais de quoi je parle. Non seulement elle doit être reportée mais elle doit être reprise et très bien préparée sur des bases claires. Mieux vaut prévenir que guérir pour épargner le Sénégal d’une crise post-électorale majeure. » a-t-il expliqué au journaliste et promet que si rien n’est fait, une sortie médiatique sera prévue pour plus de détails.
L’héritage du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba attire les convoitises dans le monde. Un intérêt indéfectible que Macky Sall, présidant la cérémonie de clôture de la Semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (du 2 au 6 janvier), a dévoilé par son attachement au patrimoine du serviteur privilégié du prophète Muhammad Psl, » en tant que Sénégalais, en tant que musulman, en tant que Noir ».
Serigne Touba et les valeurs
Mieux, Macky Sall est déterminé à “protéger l’héritage de Serigne Touba contre les maux de notre époque” car » Aujourd’hui, notre humanité est blessée par les contre-valeurs de notre temps : l’ignorance, l’obscurantisme, les extrémismes de tout bord et l’égo surdimensionné. (…) Le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba combattait [les contre-valeurs] par son mode de vie et sa plume célébrant Dieu et son prophète Mohamed (PSL) », a rappelé Macky Sall devant la famille du fondateur du mouridisme sous la houlette du porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.
Pour réussir une telle entreprise, le président Sall a appelé à l’unité et à combattre farouchement, » des courants de pensée et des forces déterminés à remettre en cause notre pratique de l’islam en s’attaquant à nos confréries. C’est une tendance qu’il faut prendre très au sérieux, et qu’il faut combattre fermement, en lui opposant une détermination supérieure pour protéger notre héritage spirituel. (…) Tous ensemble, nous devons défendre haut et fort notre patrimoine spirituel historique et le transmettre à nos enfants ”.. a-t-il ajouté, ce samedi 6 janvier à la cérémonie de clôture du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké
La première phase du contrôle des dossiers de parrainages pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal a atteint son terme ce vendredi, marquant une étape cruciale dans le processus électoral du pays. Actuellement, 23 candidats se retrouvent en position délicate, devant se rendre successivement dans les locaux du Conseil Constitutionnel pour rectifier ou compléter leurs parrainages.
Parmi ces candidats, des figures politiques majeures du pays se retrouvent dans une situation délicate. Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel), Aly Ngouille Ndiaye (1009), Malick Gakou (3.449), Me El Hadji Diouf (près de 4.000), Bassirou Diomaye Faye (4.219), Mamadou Lamine Diallo (5.199), Idrissa Seck (5.800), Mouhamed Boun Dione (7.817), Elhadj Mamadou Diao (11.953), Serigne Mboup (13.000), Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions), Serigne G. Diop (13.228 et 02 régions à compléter), Abdoul Mbaye (13.771), Elhadj Abdourahmane Diouf (13.792), Thierno Alassane Sall (près de 14.000), Souleymane Ndené Ndiaye (18.669), Aminata Touré (18.980 et 04 régions), Bougane Gueye (18.996), Amadou Ly (près de 24.000), Rose Wardini (31.000), Amadou Seck, et Aliou Camara.
Ces candidats ont l’opportunité de corriger d’éventuels manquements dans leurs dossiers de parrainages afin de garantir leur éligibilité à la course présidentielle. La validation des parrainages revêt une importance cruciale pour s’assurer que chaque candidat satisfait aux critères stricts stipulés par la loi électorale.
L’enjeu est de taille, car cette phase déterminera quels candidats auront le feu vert pour poursuivre la compétition présidentielle, tandis que d’autres pourraient faire face à des obstacles majeurs, compromettant leur participation à la course pour la magistrature suprême. Les prochains jours seront donc décisifs pour ces 23 prétendants, et l’attention se porte désormais sur la suite du processus électoral au Sénégal.
Lors d’un débat télévisé sur la chaîne 2STV, Khalifa Ababacar Sall, candidat de la coalition Khalifa Président, a démontré son leadership et sa maîtrise des enjeux politiques du Sénégal. Face à des journalistes et des acteurs de la société civile, il a offert une performance remarquable, rompant avec les débats politiciens traditionnels.
Calme, rassurant, et pointu, Khalifa Sall a répondu avec pédagogie aux questions diversifiées portant sur des sujets cruciaux tels que le secteur producteur, l’État de droit, le vivre ensemble, et la question de l’endettement du pays. Sa compréhension approfondie et sa vision claire ont établi sa crédibilité en tant que leader compétent.
Le candidat a mis en avant des plans concrets pour stimuler le secteur producteur, renforcer l’État de droit, promouvoir le vivre ensemble, et résoudre la question de l’endettement. Ses propositions pragmatiques ont été saluées pour leur alignement sur les besoins réels de la population.
Khalifa Sall a souligné l’importance de politiques économiques favorables à la croissance, mettant l’accent sur la création d’emplois et le soutien aux petites entreprises. Sa vision articulée autour de l’humain, de l’eau, et de la terre a suscité l’adhésion.
Sur la question de l’État de droit, Khalifa Sall a plaidé pour le renforcement des institutions, l’indépendance du pouvoir judiciaire, et la garantie de l’égalité devant la loi. Il a démontré son engagement envers la consolidation démocratique.
Le candidat s’est positionné comme un rassembleur, abordant avec sensibilité la question du vivre ensemble dans un pays diversifié. Ses propositions pour promouvoir l’inclusion sociale et renforcer le tissu social ont été applaudies.
Enfin, Khalifa Sall a traité la question de l’endettement avec pragmatisme, présentant des stratégies pour réduire la dette tout en préservant les investissements essentiels. Sa sortie a été un moment charnière, élevant les attentes pour les prochaines étapes de la campagne électorale.
Cette Masterclass politique de Khalifa Sall a séduit de nombreux Sénégalais, renforçant sa position en tant que candidat capable de conduire le pays vers un avenir prospère.
Elhadji Ndiaye
Coordonnateur de la cellule de communication de Khalifa Ababacar Sall
Lors d’une mobilisation impressionnante, Amadou Lamine Dieng, Maire de Wack Ngouna et DG de l’IPRES, a exprimé son soutien inconditionnel à Amadou Ba, considérant qu’il est la meilleure chance pour le Sénégal après le désistement du Président Macky Sall. Il a souligné que la victoire d’Amadou Ba dans sa localité refléterait son succès à l’échelle nationale.
Le Maire de Wack Ngouna a également salué le bilan extrêmement positif du Président Macky Sall, soulignant les réalisations significatives telles que les bourses familiales, le désenclavement, et l’accès universel à l’eau potable dans la région du Saloum. Il a rappelé le progrès dans l’électrification des villages, passant de seulement 2 à 57 sur 65 sous le leadership de Macky Sall.
Amadou Lamine Dieng a exprimé sa fierté d’avoir abandonné sa carrière de magistrat pour soutenir le Président Macky Sall, qualifié de bâtisseur. Il a également salué l’action du ministre des finances, Moustapha Ba, considéré comme un « digne fils » du terroir.
La mobilisation exceptionnelle des populations de Wack Ngouna a été remerciée, et le Premier ministre, Amadou Ba, a lancé les travaux du tronçon Ndiayene Mamath-Wack Ngouna-Mbayene-Keur Samba Ka-Keur Seydou-Velingara. Ce projet, long de 19 km et d’un coût de 968 millions de francs CFA, contribuera au désenclavement de la région. Le délai d’exécution est fixé à 8 mois, avec le PUMA comme maître d’ouvrage.
Le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba, a officiellement lancé les travaux de la piste de production reliant Wack Ngouna à Vélingara lors de sa visite des réalisations du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) dans le département de Nioro. Ce projet, d’une longueur de 19 km et d’un coût global de 968.364.938 francs CFA, couvrira les localités de Niassène Walo, Ndiobène Bangandi, Keur War, et Mambi Wolof.
Les travaux de construction de cette piste sont prévus pour durer 8 mois, contribuant ainsi à l’amélioration de la mobilité des personnes et des biens dans la région. Le PUMA, programme de développement d’urgence, s’engage à désenclaver et moderniser les axes frontaliers pour favoriser le développement économique et social des régions concernées.
Lors de sa visite, le Premier ministre a également inauguré le collège d’enseignement moyen (CEM) de Ndiayene Poste, soulignant l’importance des investissements publics dans le cadre du PUMA pour améliorer les infrastructures et les conditions de vie des populations locales. Après cette étape à Nioro, Amadou Ba se rendra en Gambie dans le cadre de ses activités officielles.
Khalifa Sall, candidat de la coalition « Khalifa 2024 » à l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, se prépare activement pour la campagne électorale après avoir réussi l’étape du parrainage. Pour financer sa campagne, le maire honoraire de Dakar lance une levée de fonds qui débutera ce dimanche.
Sur la page officielle de sa campagne, « Khalifa2024.org », le candidat appelle les Sénégalais à contribuer financièrement, soulignant que chaque franc compte dans la réalisation de son programme. Il met en avant l’importance de chaque geste pour renforcer la capacité à créer un changement plaçant l’humain, l’eau et la terre au cœur de l’action politique.
Khalifa Sall invite chaque citoyen à devenir un « architecte du changement » et à soutenir une campagne qui valorise la diversité, respecte chaque voix et vise à construire une société inclusive. La levée de fonds vise à mobiliser des ressources pour une campagne dynamique et participative en vue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Un nouveau cadre, le Cercle de Réflexion et d’Orientation des Cadres (CROC), a été créé au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) au Sénégal en vue de dynamiser la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2024. La mise en place du CROC fait suite à des rencontres impliquant des cadres de l’APR (Alliance Pour la République) et d’autres mouvements citoyens.
Les réunions ont permis de constater une léthargie et un manque d’implication des cadres dans les activités d’Amadou Bâ, le candidat de la coalition BBY. Afin de remédier à cette situation et de mobiliser davantage de ressources autour du candidat, le CERC a été créé pour proposer des idées et des stratégies visant à assurer la victoire au camp présidentiel dès le premier tour de l’élection.
Les membres du CROC appellent le candidat à élargir son équipe et expriment leur inquiétude quant à une possible non-implication de toutes les forces vives de la coalition dans la conception et la mise en œuvre des stratégies électorales. Ils alertent sur le risque d’une démobilisation qui pourrait nuire à la coalition et à son candidat. En réponse, ils lancent un appel pour une inclusion de toutes les intelligences afin d’assurer une victoire éclatante le 25 février.
Par ailleurs, les cadres du CROC saluent la démarche du Président Macky Sall, qui a renoncé à un deuxième quinquennat malgré la possibilité constitutionnelle de le faire. Ils soulignent les réalisations du président sortant en matière d’infrastructures, de mobilité, d’énergie et de mesures sociales en faveur des travailleurs et des couches défavorisées. Le CROC prévoit une journée de réflexion pour le lancement effectif de ses activités, dont la date et le lieu seront communiqués ultérieurement.
L’examen du dossier d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a été marqué par un incident impliquant Me Ciré Clédor Ly, le mandataire du leader de l’ex-Pastef. Selon les informations rapportées, Me Ciré Clédor Ly aurait été expulsé de la salle par le président du Conseil constitutionnel, Badio Camara.
Les faits se sont déroulés lors de la convocation de Me Ciré Clédor Ly pour la vérification du dossier d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel ce vendredi. À son arrivée, il aurait été informé par Badio Camara que leur dossier ne serait pas examiné en raison de son incomplétude.
Face à cette décision, Me Ciré Clédor Ly aurait demandé des explications sur les raisons de l’incomplétude du dossier. Cependant, le président Badio Camara aurait répondu que les raisons lui seraient communiquées ultérieurement. Face à l’insistance de Me Ciré Clédor Ly, Badio Camara aurait appelé les gendarmes pour le faire expulser de la salle.
Cette situation soulève des interrogations et suscite des réactions, notamment de la part de Me Masokhna Kane, qui annonce un recours contre la décision du Conseil constitutionnel. L’incident met en lumière les tensions et les controverses entourant le processus électoral au Sénégal.
Le directeur général de l’agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo s’est illustré à la grande cérémonie de remise des trophées »Ragnée » qui célèbre les personnalités remarquées et remarquables de l’année 2023 au Sénégal.
Placé sous le thème : Ressources extractives, un enjeu de génération, le plus grand prix »Ragnée » de l’excellence lui a été décerné.
Coïncidant avec le jour de son anniversaire, la tête initiatrice des grands projets de l’Anat pour le développement du Sénégal se dit très fier de la distinction.
»Je suis très ému de cette distinction, aussi c’est un sentiment de satisfaction. Beaucoup de sacrifices sont faits par les agents de l’agence nationale de l’aménagement du territoire. Notre pays est doté d’un excellent outil d’organisation spatial à savoir le plan national d’aménagement et de développement territorial du Sénégal sur plusieurs facettes qui permet d’ici 2025 d’avoir une parfaite maîtrise de son territoire, à la mise en place de certains équipements. Aussi le visa de localisation qui permet aux populations de ne pas habiter dans des zones à risque. Sans oublier le Pavart qui va permettre d’industrialiser le pays etc… » a-t-il expliqué
Pour rappel, l’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Ce fils de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites. Nous pouvons citer le PAVART (Programme national d’appui à la valorisation des ressources territoriales). Retour en détails sur le parcours d’un génie qui rythme l’émergence du Sénégal.
Sa longévité marque certainement sa compétence. Mamadou Djigo est Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). L’ingénieur aménageur et développeur de territoires est dans son domaine d’expertise. Le natif de Koungheul a redonné vie à cette agence grâce à une série d’innovations qu’il a introduites.
Il est dans son milieu à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire ( ANAT). Mamadou Djigo était décontracté dans son bureau sis à Hann. Ici, on le retrouve avec son ordinateur posé sur une table et un écran plasma suspendu au mur. De là, par un clic, on se retrouve dans un village de Ndoffane et on assiste à un éventaire des habitants, des arbres sur un rayon d’un kilomètre. Cerise sur le gâteau, on peut avoir une lecture sur les phénomènes naturels. Il dévoile, la révolution, en cours et qui a été entamée, à la vérité, depuis sa nomination en juillet 2012. L’ingénieur aménageur et développeur de territoire, âgé de 46 ans, a réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire. Ce travail est un outil d’aide à la prise de décisions politiques et de restauration de l’équité.
La répartition des infrastructures, des équipements, des activités dans l’espace de façon équilibrée et équitable et fiable ne peut que se faire sur la base solide qui s’appelle : le Plan d’Aménagement et de Développement Territorial ( PNADT). C’est sous sa direction que le nouveau PNADT a été élaboré car celui de 1977-1997 avait atteint ses limites. A la vérité, il n’a pas été mis en œuvre à cause de l’absence d’une loi. « Quand le Président de la République, Macky Sall est venu en 2012. Il nous a instruits d’élaborer un plan d’aménagement en prenant en compte le développement des territoires. Donc, nous venons d’avoir un Plan National d’Aménagement et de Développement Territorial. Son objectif, c’est de développer le Sénégal, à partir de ses territoires par une bonne structuration de l’espace et une valorisation durable de toutes ses ressources », raconte Monsieur Djigo. Il a une vision claire de sa mission. Il a compris qu’une bonne politique d’aménagement du territoire a toujours des répercussions sur les autres secteurs de la vie active et sur l’avenir du pays. À l’heure, des comptes, certains outils et juridiques ont été validés et promulgués comme la loi d’orientation pour l’aménagement durable des territoires ( Loadt) et le visa de localisation.
« Quand, on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques (inondations, technologiques, érosions côtières…) et toutes les autres zones que nous devons protéger pour des intérêts géopolitiques et géostratégiques. Si une personne veut aller s’installer dans une zone inondable non constructible, nous sommes en mesure de l’interdire. Nous avons la loi avec nous, le visa de localisation. Nous avons des outils de dernière génération qui nous permettent sur l’ensemble du territoire de dire aux gens qu’ils peuvent encourir des risques en s’installant dans telle ou telle zone », explique Monsieur Djigo. Ce plan allant jusqu’en 2035, prend en compte, les besoins en eau, d’électricité, d’écoles, de voirie, d’universités… Et, la population du Sénégal qui passera de 25 à 26 millions d’habitants d’ici à 10 ans. « Ce sont autant de raisons qui ont poussé l’ANAT à mettre en place une politique cohérente pour équilibrer les territoires », a signifié Mamadou Djigo. Ces réalisations ont valu au DG de l’ANAT d’être élevé au rang de chevalier de l’Ordre National du Mérite par le Président de la République en 2021.
Un passionné de l’aménagement
Cette trajectoire a une source. Il a vu le jour à Koungheul, dans la région de Kaffrine. C’est dans la capitale du Bambouck où il a commencé ses études avant de rejoindre la ville de Tamba pour les poursuivre. Mais c’est à Rio Fresco ( Rufisque) qu’il a fait sa première et sa terminale. Une fois le baccalauréat en poche, il s’inscrit à l’Université Joseph Fourier de Grenoble où il est sorti avec un diplôme ingénieur aménageur de territoire. Il fera une année complémentaire à l’Université Pierre Mendes de France pour une formation en économie des territoires. « Ma passion, c’est mon métier : l’aménagement du territoire, le développement territorial, comment faire pour créer des entreprises et des emplois ? On a appris à aimer cela et c’est devenu une passion », confia-t-il.
Le diplôme d’ingénieur décroché, il officie d’abord au Conseil général de l’Isère, ensuite dans des entreprises et travaille pour le compte des projets en France. Il renonce pour revenir servir son pays. Au Sénégal, il a enseigné aussi à L’IST (l’Institut Supérieur des Transports). Il a été aussi le consultant de l’Etat pour l’élaboration de la première maquette de l’Observatoire national des territoires. Mamadou Djigo fait partie des jeunes brillants diplômés qui ont été détectés par Macky Sall pour élaborer son projet. C’est ainsi qu’il a été porté à la tête de l’ANAT en 2012.
Bernard Pecqueur, Son maître à penser
Très proche de ce professeur émérite français qui est le concepteur par excellence du développement territorial. Nous parlant de son ami, Dg Djigo dit : Bernard Pecqueur est un économiste territorial qui a eu un impact sur ma façon de voir les territoires. J’ai beaucoup appris à ses côtés !
Militant par conviction
Il ne pouvait pas rester insensible à cette marque de confiance, du Président Macky Sall. Il décide alors de rejoindre l’Alliance pour la République. « La politique est très noble quand elle est bien faite. Malheureusement, ces derniers temps, on assiste à des débats de bas niveaux », regrette-t-il. L’amour de servir son pays l’a donc poussé à militer à l’APR.
« Quand on voit le déséquilibre qu’il y a entre l’Afrique et l’occident, quand on a la chance de faire le tour du monde et le privilège de savoir quelque chose, de pouvoir d’apporter quelque chose de positive, on se dit qu’on n’a pas le droit de ne pas participer’’, se justifie-t-il.
Aujourd’hui le Dg de l’ANAT milite à Koungheul et compte des militants, un peu partout. Lors des élections locales et des élections législatives, il ne sera pas investi sur les listes par son patron. Si certains avaient, dans d’autres localités, décidé de créer des listes parallèles, Mamadou Djigo lui, s’est soumis aux décisions du chef de leur parti Macky Sall. ‘’En tant que militant loyal et fidèle au Président de la République, j’avais décidé de suivre la décision du parti’’, soutient-il.
Daniel Amokachi d’abord, Roberto Baggio après
L’homme politique était aussi un bon joueur de football. Il a laissé ses marques dans les navétanes. À Koungheul, les défenseurs de l’Asc Gombé et Walidane se souviennent encore de ses frappes foudroyantes. C’est pour cela qu’il a été surnommé, Daniel Amokachi, ancien international du Nigéria. A Rufisque, il portera le nom d’un international italien, Roberto Baggio. ‘’J’étais attaquant et je marquais beaucoup de buts. Je n’aimais pas les surnoms, mais on m’appelait souvent Baggio et Amokachi’’, se souvient-il. Et en France, le jeune footballeur amorce sa reconversion dans le milieu en devenant arbitre. ‘’Beaucoup de gens pensaient que j’étais en France pour jouer au football. Je continuais à suivre le sport », rapporte-il. Après tout, il fallait que celui qui était devenu arbitre officiel de football choisisse entre l’arbitrage et les études. « Finalement, j’ai décidé de me focaliser sur les études parce que ce sont les raisons qui m’avaient amené en France », avait opté l’ingénieur. Aujourd’hui, il lit beaucoup les livres sur l’aménagement du territoire pour quitter le monde réel sans s’éloigner de la réalité du terrain partageait notre confrère Ousmane Dicko de Seneweb sur la vie et l’œuvre de Mamadou Djigo.
Le secrétaire national à la communication de l’ex-pastef, El Malick Ndiaye est monté au créneau dans la soirée de ce vendredi 05 janvier suite à la décision du conseil constitutionnel sur la candidature de Ousmane Sonko.
Face à ce rejet du dossier de candidature au motif que son dossier était incomplet, El Malick en compagnie des leaders alliés pour soutenir Sonko dénonce et appelle à la mobilisation pour »une victoire éclatante de leur leader ».
» Une décision non fondée qui participe au complot national pour écarter le chef de l’opposition sénégalaise, le candidat favori. » a-t-il lancé d’emblée
Le camp de Sonko garde espoir et avertit les »ennemis » parce que selon El Malick »il n’y a plus d’adversité mais de l’animosité. Donc nous appelons les militants à rester mobiliser. Le président Ousmane Sonko, seul a le dernier mot. Donc restez à son écoute et allez retirer vos cartes, c’est le plus important. (…) Restez debout pour barrer la route à ce régime mafieux » a t-il conclu
Pour rappel, Le président du Conseil constitutionnel leur a notifié que « les dossiers, les courriers qui les accompagnaient et les pièces annexées ont été reçus, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce et que le dossier de candidature était incomplet »
Le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba, a inauguré le début des travaux de la piste de production Wack Ngouna-Ndiayène Mamath-Mbayène-Keur Samba Kâ-Keur Seydou-Vélingara, d’une longueur de 19 km, dans le département de Nioro. Le projet, d’un coût global de 968 364 938 francs CFA, vise à améliorer l’infrastructure routière dans la région.
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence d’une délégation importante, comprenant notamment les ministres Amadou Moustapha Ba, Mansour Faye, et Thérèse Faye. Le projet, financé dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), devrait être achevé en 8 mois.
Le Premier ministre a souligné l’importance de cette nouvelle infrastructure pour la mobilité des personnes et des biens, ainsi que son impact positif sur les activités agricoles des femmes de la région. La visite des réalisations du PUMA à Nioro montre l’engagement continu du gouvernement en matière de développement des infrastructures et de désenclavement des régions frontalières.
Après cette étape à Nioro, Amadou Ba prévoit également une visite en Gambie, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de renforcer les liens et la coopération régionale.
Des disciples mourides et d’autres musulmans se sont pressés, jeudi, au musée des Civilisations noires, hôte de l’exposition organisée à Dakar, dans le cadre de la semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), se ruant sur les six photographies du guide spirituel des mourides qui se sont vendues comme des petits pains indique nos confrères de l’APS.
Ce rush est une manière pour eux de participer à la construction du musée Cheikhoul Khadim à Touba, à laquelle sont dédiés les fonds collectés.
Les clichés du fondateur du mouridisme, retrouvés dans une collection privée en France, ont été acquis le 8 mars 2023 par des disciples mourides lors d’une vente aux enchères à Lyon. Ils datent du 11 mars 1918, jour de la pose de la première pierre de la mosquée de Ndiarem, dans la commune de Diourbel (centre).
Mouhamed Ndiaye, ingénieur en génie civil, vient d’effectuer sa visite. Selon lui, il est ‘’impensable de rentrer à la maison sans acheter des photos du fondateur de la confrérie mouride, qui constituent un patrimoine pour tout fidèle’’.
“En achetant ces photos, certes, je participe à la construction du musée de Cheikhoul Khadim, mais cette acquisition constitue également un patrimoine inestimable pour moi’’, déclare-t-il, après avoir acquis un cliché à 5000 francs CFA.
Selon lui, “le fait d’acheter ces images et de les garder à la maison peut faire resurgir d’autres enseignements de Serigne Touba juste en les contemplant’’.
“La photo qui m’a le plus marqué, c’est celle où on voit Cheikh Ahmadou Bamba debout en train de prier. Cette image me parle énormément, car elle démontre le dévouement de l’homme envers Dieu’’, explique-t-il.
Pour Elias Diallo, ces photos viennent montrer une autre image de Serigne Touba avec des détails beaucoup plus clairs.
‘’Dire le sentiment qui m’anime après avoir acheté ces clichés me semble difficile, car jusqu’ici nous n’avions qu’une seule image de lui et aujourd’hui, d’autres images viennent s’y ajouter, avec des détails beaucoup plus clairs’’, se réjouit-il.
Il estime que ces photos viennent corroborer les écrits des témoins de l’époque, à l’image de Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, secrétaire du fondateur de la confrérie mouride.
‘’Quand je regarde les photos, j’ai l’impression d’être en face à face avec Cheikh Ahmadou Bamba. C’est impressionnant’’, lance-t-il.
Abdoul Khadre Diop, membre du comité finance de cette semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba, salue la détermination des fidèles à acheter massivement les photos du guide religieux en guise de participation à la construction du musée Cheikhoul Khadim.
Il assure que la vente des photos se passe très bien.
“Nous pouvons dire que depuis le début de l’événement, les clients ne cessent de venir afin d’obtenir des photos de Serigne Touba. Nous n’avons même pas de répit. Nous travaillons de 9 heures du matin à 20 heures’’, se félicite-t-il.
Il souligne qu’il y a d’autres points de vente à Dakar, avec la différence qu’‘’ici les prix sont plus abordables’’.
“En plus de cela, nous ne nous limitons pas uniquement à la vente, nous permettons également aux clients d’avoir des explications, s’ils le désirent, sur le contexte et la période où les photos ont été prises’’, a-t-il expliqué.
Plusieurs catégories de photos sont proposées aux visiteurs, avec des prix variant selon leurs dimensions.
“C’est entre 2500 et 5000 francs CFA. Mais en ce qui concerne la collection qui regroupe les six photos, son prix est fixé à un million FCFA’’, précise-t-il.
Il indique qu’il est difficile, à l’heure actuelle, d’évaluer la somme récoltée depuis le démarrage de l’exposition. “Il faut attendre la fin de l’évènement pour pouvoir communiquer sur cela’’, explique-t-il.
Il invite les fidèles à venir se procurer les images avant la fin de l’exposition.
La semaine du patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba sera clôturée samedi, par la tenue d’un colloque, à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, selon le comité d’organisation.
Suite à la confirmation de la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation et injures publiques par la Cour suprême de Dakar, des interrogations ont émergé quant à son éligibilité pour l’élection présidentielle de février 2024. Maître Bamba Cissé, l’un des avocats de Sonko, a pris la parole pour apporter des clarifications à ce sujet.
Selon l’avocat, pour que Sonko soit déclaré inéligible, le tribunal aurait dû prononcer spécifiquement une peine d’inéligibilité lors de la condamnation, ce qui n’a pas été le cas. Il a souligné que l’inéligibilité pourrait éventuellement être imposée si les autorités décidaient de radier Sonko de la liste électorale. Cependant, à ce jour, aucune mesure de ce type n’a été prise. Maître Cissé a également précisé que si une telle décision devait être prise, Sonko aurait le droit de faire appel.
L’avocat a différencié cette affaire de celle concernant Adji Raby Sarr, où Sonko avait été condamné par contumace. Il a rappelé que la contumace avait été annulée par le tribunal de Dakar il y a quelques semaines à la suite d’un procès.
Maître Bamba Cissé insiste sur le fait que, pour le moment, Ousmane Sonko demeure éligible à l’élection présidentielle de 2024, et toute décision contraire devra suivre des procédures légales et permettre des voies de recours.
La police du commissariat de Plateau a réussi à mettre fin aux agissements délictuels d’un individu se faisant passer pour un adjudant de l’administration pénitentiaire. Ancien détenu, M. Lô a été libéré le 30 décembre dernier, mais au lieu de réintégrer la société de manière positive, il a mis en place un stratagème visant à escroquer les familles des détenus.
L’escroc présumé a contacté les proches de ses anciens co-détenus de la prison de Rebeuss, leur promettant des grâces présidentielles moyennant des paiements en espèces. Usant de la crédulité de ses victimes, M. Lô leur a soutiré de l’argent en prétendant pouvoir influencer le président pour obtenir la libération de leurs proches.
La supercherie a été dévoilée lorsqu’une des victimes, lassée d’attendre les résultats promis, a déposé une plainte au commissariat de Plateau. Le faux adjudant avait convaincu ses victimes en affirmant pouvoir ajouter le nom de leurs proches à la liste des détenus graciés par le président.
Ce vendredi 5 janvier, la liste des candidats déclarés pour l’élection présidentielle de 2024 a connu une nouvelle modification avec l’élimination d’office de deux femmes, Amsatou Sow Sidibé et Aïda Mbodj.
Amsatou Sow Sidibé a été écartée en raison d’un dossier incomplet. Selon la commission de vérification des parrainages, l’attestation de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) était absente de son dossier, ce qui a conduit à son élimination.
Quant à Aïda Mbodj, elle n’a pas réussi à obtenir le nombre minimum de parrains requis. Sur les 20 865 parrains qu’elle a validés, 17 043 ont été identifiés comme des doublons externes, totalisant ainsi 37 908 parrains. Cette situation ne respecte pas les critères exigés pour la validation de la candidature.
Actuellement, seule Anta Babacar Ngom demeure dans la course présidentielle parmi les candidates féminines. Cependant, Rose Wardini pourrait rejoindre la compétition en régularisant 31 000 parrains, ouvrant ainsi la possibilité d’une présence significative de femmes dans cette élection.