Aminata Touré déterminée à mettre Fin au régime de Macky Sall malgré son éviction Présidentielle

Aminata Touré, candidate de Mimi2024, réagit avec stoïcisme à son exclusion de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, qualifiant cette décision de « sans grande surprise ». Selon elle, le Conseil constitutionnel aurait simplement confirmé la volonté du président Macky Sall de l’écarter, alléguant qu’elle avait été « injustement évincée de l’élection présidentielle après avoir été illégalement expulsée de l’Assemblée nationale ».

« Face à cette nouvelle forfaiture, notre détermination à en finir définitivement avec son régime ne fait que s’intensifier. Nous nous engageons à contribuer à la défaite du candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, qui ne devrait pas accéder au second tour. Nous serons actifs dans l’élection à venir en soutenant le candidat capable d’incarner un changement véritable. Nous organiserons rapidement nos consultations internes pour choisir le candidat idéal. Je vous remercie tous pour votre soutien sans faille. Plus que jamais, restons engagés pour le Sénégal », soutient fermement Aminata Touré.

GRAND RASSEMBLEMENT POUR L’ELECTION DE AMADOU BA : Abdou Karim SALL à l’assaut du Maroc

(Casablanca) – Quelques jours seulement après sa dernière et on ne peut plus gigantesque mobilisation à Orkadiéré, son village natal, et dans la foulée de la puissante et inédite marée humaine au stade de Mbao, Abdou Karim SALL remet ça.

Cette fois-ci, c’est hors de nos frontières, et à nouveau de fort belle manière, quelque part dans un remarquable coin de l’Afrique du Nord, au Maroc précisément.

Et tout cela pour l’élection du Premier ministre Amadou BA comme Président de la République du Sénégal le 25 février prochain.

Par le biais de la branche marocaine de son mouvement « AKS Doolé Diaspora », le responsable de l’APR et Benno Bokk Yakaar (BBY) de Mbao que, d’ailleurs, certains surnomment affectueusement « l’homme aux trois bases politiques (Mbao, Orkadiéré et Diaspora) », a réussi la grande prouesse de réunir en cette après-midi du dimanche 21 janvier 2024, plusieurs centaines de ses inconditionnels à Casablanca.

Ce grand rassemblement politique qui avait pour cadre une des grandes salles de spectacle du mythique hôtel Hyatt Regency, sis au centre de la capitale économique du Royaume chérifien, a encore été un modèle de réussite en termes de mobilisation de militants de la mouvance présidentielle au niveau de la Diaspora sénégalaise.

Dans la salle en question, l’assistance était totalement acquise à la cause du Maire de Mbao dont la seule et unique préoccupation aujourd’hui est d’élire dès le premier tour de la présidentielle à venir le candidat du Président Macky SALL et de BBY. « Amadou BA, candidat de l’espoir, de la continuité et de la stabilité », dixit l’ancien Ministre de l’environnement et du développement durable du Sénégal et, non moins, Coordonnateur de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) du département de Pikine.

Salle comble, bien colorée et animée, brouillante et grouillante de monde, presque tous les représentants des différents groupes sociaux d’émigrés sénégalais au Maroc étaient là, scandant à tout-va le nom de leur candidat Amadou BA.

Ces passionnés de politique, qui n’ont d’yeux que pour AKS, sont venus des quartiers et villes du Maroc où l’on note une forte présence d’expatriés sénégalais.
Conscients et très optimistes du reste pour la suite des événements, ces derniers ne se font aucun doute quant à la la succession du Président Macky par son Premier ministre actuel.
« Amadou BA, 5ème président du Sénégal, ce sera juste une formalité », clame haut et fort un militant de l’APR du Maroc, venu de Fèz qui est, sans nul doute, l’un des quartiers qui accueille le plus de sénégalais au pays du Roi Mouhamed VI.

La même conviction se lisait sur le visage de ces nombreuses braves dames sénégalaises, infatigables travailleuses dans cette partie du Maghreb. Idem chez ces dizaines et dizaines de délégations en provenance des localités de Oulfa, Bouskoura, Settat, Mohammedia, El Jadida, Ain-Seba, Fès, Rabat, Meknés, Essaouira, Marrakech, Agadir et Tanger.
Celles de Laayoune et Dahla, deux villes situées à la frontière avec la Mauritanie voisine, ne sont pas non plus en reste.

Aujourd’hui, les militants de l’APR, et par extension de BBY au Maroc sont un et indivisible. Et c’est grace à l’entregent et aux actions salutaires, menées en coulisses, sans tambour ni trompette, par Abdou Karim SALL afin de recoller les morceaux, faire taire les querelles inutiles et insuffler du sang neuf dans les différentes coordinations politiques de la mouvance présidentielle au niveau du royaume chérifien.

« AKS a réussi là où plusieurs médiateurs et autres facilitateurs ont échoué », lance Elimane Faye, responsable politique de l’APR à Casablanca.
Pour lui, ce qui reste à faire est que tous descendent sur le terrain politique avec des visites de proximité quotidiennes auprès des sénégalais du Maroc pour les convaincre à voter Amadou BA le 25 février 2024.

« Nous sommes persuadés de pourvoir renverser la tendance au Maroc par rapport aux dernières joutes électorales, mais cela demande du boulot et beaucoup de sacrifices », fait remarquer un de nos interlocuteurs, expatrié sénégalais, domicilié à Casablanca depuis plus d’une décennie.
Et celui-ci de conseiller à ses camarades que « tout doit désormais se faire dans la transparence et l’unité, mais surtout dans la solidarité et un engagement politique sans faille ».

Ce que l’hôte de marque de la communauté politique de l’APR et BBY du Maroc semble confirmer. « Si on veut gagner haut la main la prochaine présidentielle, il faut d’ores et déjà taire toutes nos querelles et se concentrer sur l’essentiel », avertit Abdou Karim SALL.

Un message bien saisi par l’assistance, vraisemblablement déterminée à faire élire Amadou BA dès le premier tour de l’élection présidentielle qui se tiendra dans un peu plus d’un mois.

À la fin du grand rassemblement de Casablanca qui a été une réussite totale, Abdou Karim SALL a exprimé toute sa satisfaction avec mention spéciale aux organisateurs.
« Vous n’avez ménagé aucun effort pour réussir avec brio le pari, oh combien difficile, de la mobilisation pour cet événement politique d’envergure. Je vous en félicite très sincèrement. Je tire un grand coup de chapeau aux camarades venus des coins les plus reculés du Maroc pour assister à cette démonstration de force. Je vous en serai éternellement reconnaissant. Maintenant, le plus important est le rendez-vous historique du 25 février prochain. Préparez-vous à aller voter massivement pour notre candidat Amadou BA, 5ème Président du Sénégal », conclut en beauté Abdou Karim SALL sous les ovations d’une foule impressionnante et surexcitée.

Guy Marius Sagna exige la libération immédiate du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le député Guy Marius Sagna a lancé un appel pressant à la libération immédiate du candidat à l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye. Selon Sagna, maintenir le candidat en prison de manière illégale et arbitraire serait de la responsabilité directe du président Macky Sall.

Dans une déclaration, Guy Marius Sagna a averti que toute conséquence néfaste sur la santé ou la sécurité de Bassirou Diomaye Faye serait imputée au président Macky Sall. Le candidat est détenu depuis plusieurs mois, et Sagna estime que sa libération est impérative pour lui permettre de préparer et mener sa campagne électorale en vue du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024.

L’appel de Guy Marius Sagna intervient dans un contexte politique tendu au Sénégal, où plusieurs candidats font face à des obstacles divers dans le processus électoral. La situation de Bassirou Diomaye Faye soulève des préoccupations quant au respect des droits politiques et à la garantie d’une compétition électorale équitable.

Karim Wade, une ambition présidentielle au rythme des obstacles

Les espoirs des partisans de Karim Meïssa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, de le voir concourir à la présidentielle de février 2024 ont été anéantis après que le Conseil constitutionnel sénégalais a déclaré irrecevable sa candidature. Ce nouvel obstacle s’ajoute à la série de défis politiques rencontrés par le leader du Parti démocratique sénégalais (PDS).

Ce n’est pas la première fois que les ambitions présidentielles de Karim Wade sont contrariées. En 2019, sa candidature avait été rejetée en raison de la perte de ses droits civiques liée à une condamnation pour enrichissement illicite. Cette fois-ci, son rejet est attribué à un renoncement tardif à sa nationalité française, une condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême au Sénégal, selon la loi électorale.

À partir de 2004, Karim Wade a présidé l’Agence de l’Organisation de la Coopération Islamique (ANOCI), chargée de la préparation du sommet de l’OCI prévu au Sénégal en 2008. Malgré l’attention médiatique positive initiale, des critiques ont émergé quant à la gestion des fonds par l’ANOCI, avec des dépenses dépassant les estimations initiales.

Surnommé « Monsieur 15% » en raison des rumeurs de commissions présumées, Karim Wade a été critiqué par l’opposition et la société civile, tandis que des câbles diplomatiques divulgués par Wikileaks ont soulevé des inquiétudes quant à sa gestion.

Aux élections locales de 2009, où il envisageait de devenir maire de Dakar, Karim Wade a subi une défaite cuisante, conduisant à un remaniement ministériel en 2010, où il a été nommé ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures, de l’Énergie et de l’Aménagement du territoire.

Sous le surnom de « ministre du Ciel et de la Terre », Karim Wade a été responsable de projets d’envergure, mais sa gestion a été critiquée, et des accusations de népotisme ont circulé, alimentant les spéculations sur une succession dynastique.

Les ennuis judiciaires ont commencé en 2012 après la défaite électorale de son père, avec des accusations de corruption et d’enrichissement illicite. En 2015, il a été condamné à 6 ans de prison ferme. Cependant, en 2016, il a été gracié par le président Macky Sall et a quitté la prison, s’installant depuis au Qatar.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à la présidentielle Sénégalaise : Le conseil constitutionnel invoque une condamnation pour diffamation

Le Conseil Constitutionnel Sénégalais a annoncé samedi soir le rejet de la candidature d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle du 25 février prochain. Cette décision repose sur une condamnation préalable du leader de l’opposition à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

Dans sa déclaration, le Conseil Constitutionnel a souligné que cette condamnation rendait Ousmane Sonko inéligible pour une période de cinq ans, conformément à l’article L.30 du Code électoral sénégalais. Cette annonce a des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais, alors que Sonko était considéré comme l’un des prétendants sérieux au fauteuil présidentiel.

L’absence d’une attestation de versement de la caution, pointée du doigt dans le dossier de Sonko, a été attribuée par le Conseil à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Le Conseil a affirmé que la CDC avait reçu le chèque certifié d’Ousmane Sonko, émis une quittance le 30 novembre 2023, mais avait refusé de lui remettre une attestation.

Malgré ces points en faveur de Sonko, le Conseil Constitutionnel a maintenu son rejet en soulignant que l’absence de certaines pièces dans son dossier n’était pas imputable à sa volonté, mais à des circonstances indépendantes de son contrôle.

Présidentielle 2024 : « je ne suis le plan B de personne » Boubacar Camara

Suite à la publication par le conseil constitutionnel de la liste définitive à 20 candidats autorités à se présenter à l’élection présidentielle de février 2024, Boubacar Camara a fait face la presse nationale ce dimanche 21 janvier 2024, à l’immeuble arona Coumba ndoffene Diouf, pour remercier ses collaborateurs et décerne une mention spéciale à nos militants, sympathisants et proches.Une occasion pour président Boubacar Camara de déplorer du fait que d’autres candidats crédibles et engagés ont été écartés par le système inique du parrainage ou par des procédés manifestement excessifs, en nommant Ousmane sonko comme le principe leaders de l’opposition.

 » La situation est marquée par trois absences frappantes, celles du président sortant, du principal leader de l’opposition et du candidat du premier parti historique de l’opposition. Au-delà de cette caractéristique de scrutin des grandes absences », l’élection présidentielle prochaine se déroule dans un contexte de fragilité multiforme. Au plan international, le Sénégal apparaît comme un îlot de stabilité dans un océan sous régional dans lequel la paix est constamment menacée. Cette situation précaire est encore plus inquiétante au vu des sources internes de tension comme les atteintes répétées et flagrantes aux droits et libertés, un processus électoral dévoyé, la politisation de l’administration et la perception d’un déficit d’impartialité de la justice. Au plan national, la situation est marquée par une économie malmenée par un endettement public excessif et l’ancrage dans la pauvreté, la crise de l’éducation et de la santé, le chômage chronique et l’insécurité galopante.

Il ajoute que la crédible et l’alternatif des offres traditionnelles, certains candidats en plus d’un parcours digne de respect et d’un discours pertinent, symbolisent la rupture. Les axes essentiels de leurs préoccupations sont la promotion d’un capital humain épanoui à travers la prise en charge par l’État de l’éducation et de la santé, la souveraineté sous toutes ses formes. l’industrialisation, la sauvegarde des ressources naturelles et la lutte contre la mal gouvernance et la corruption. Dans ce groupe, je me reconnais et le programme économique et social TABAX constitue la traduction de notre vision qui consiste à bâtir un Sénégal prospère par un capital humain épanoui à partir de l’exploitation judicieuse des ressources naturelles Il faut garantir la victoire.

Sur ce reste à voir si les sénégalais sont optés pour la rupture ou bien préfèrent la continuité parce qu’il y a deux groupes de candidats: ceux qui symbolisent la continuité soit ouvertement soit implicitement .

D’autres part nous sommes en présence de ceux qui préconisent le changement auquel aspire le peuple sénégalais car disposant de programmes politiques,d’économiques et sociaux. Avant de lancer un appel à tous les candidats porteurs d’une offre de rupture et aux électeurs à se joindre à lui afin de garantir, par un vote utile, la troisième alternance qui doit permettre de :

Consolider ce qui a été bien fait ;

Refaire ce qui a été mal fait ;

Défaire ce qui a été mal fait;

Faire ce qui aurait dû être fait.

Monsieur Camara dit être prêt à gouverner harmonieusement le Sénégal en mettant en synergie toutes les forces vives de la nation, et dit de ne pas être le premier plan B de personnes il a travaillé pour en arriver là car en 2019 lorsqu’on m’avait éliminé en pariainage j’avais tous entendu mais ça m’a servi de leçon.

Il terminera par dénoncer les dispositifs du fichier électoral pour les élections présidentielles de 2024. Il éclairci que j’avais proposé un report pour les élections présidentielles, parce que j’avais pas et j’ai pas confiance au dispositif du fichier. Nous avons bien travaillé toute pour réussir le parrainage avec propre logiciel.  » Je ne suis pas plan B de personne, j’ai mon parti, j’ai mes ambitions donc ses paroles venant de certains personnes sont infondés. Être plan B d’un coalition ou parti politique d’un personne je suis pas ses genres d’homme politique… » a-t-il conclu, le président Boubacar Camara.

Présidentielle 2024: Karim Wade contestera sa non-admissibilité devant les juridictions internationales

Suite à la déclaration du Conseil constitutionnel rendant irrecevable sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février, Karim Wade, fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, annonce son intention de saisir les juridictions internationales pour défendre son droit à participer au scrutin.

Karim Wade, qui réside au Qatar depuis sa libération de prison en 2016, est le seul parmi les 21 candidats dont la candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel. Le rejet est basé sur un recours déposé par un autre candidat contestant la véracité de la déclaration sur l’honneur de Wade concernant sa double nationalité, française et sénégalaise.

Karim Wade dénonce la décision du Conseil constitutionnel comme étant « scandaleuse » et une « atteinte flagrante à la démocratie ». Il conteste le fondement de la décision, affirmant avoir depuis longtemps renoncé à sa nationalité française et considérant que la décision viole son droit fondamental de participer à l’élection présidentielle.

Face à ce qu’il qualifie de « complot judiciaire », Karim Wade annonce son intention de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour contester la décision du Conseil constitutionnel. Il considère que cette démarche est nécessaire pour défendre ses droits et rétablir sa candidature.

La décision du Conseil constitutionnel et la réaction de Karim Wade ajoutent une dimension controversée à un contexte électoral déjà tendu. Avec plusieurs candidats écartés pour diverses raisons, dont des condamnations définitives, l’élection présidentielle au Sénégal s’annonce comme un moment clé avec une vingtaine de candidats en lice.

La contestation de Karim Wade devant les juridictions internationales promet de maintenir la tension autour de l’élection présidentielle sénégalaise. L’issue de cette démarche pourrait avoir des implications significatives sur le déroulement du scrutin et susciter un débat plus large sur les processus électoraux et la participation politique au Sénégal.

Réactions suite à la décision du Conseil Constitutionnel : Entre reconnaissance et interrogations

Dans la foulée de la décision du Conseil Constitutionnel concernant la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, les réactions se multiplient. Alioune Tine, défenseur des droits de l’homme et acteur de la société civile, a partagé ses impressions dans une analyse approfondie.

M. Tine, tout en saluant la conformité de la décision du Conseil Constitutionnel avec le droit, souligne l’effort de cette institution pour relever le défi de l’état de droit. Il met en lumière la dénonciation de l’attitude de la Direction générale des élections (DGE) et de la Commission de contrôle des parrainages (CDC) qui, selon lui, ont fait délibérément obstruction à la candidature d’Ousmane Sonko. Cette reconnaissance des préoccupations soulevées par ceux qui ont perçu ces actes comme des prises de position partisanes en faveur du pouvoir actuel met en exergue la nécessité de garantir l’impartialité de l’administration dans le processus électoral.

Récapitulatif : 20 candidats retenus pour la présidentielle au Sénégal, Sonko et Wade écartés, deux femmes en lice

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié la liste définitive des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue le 25 février. Parmi les candidats écartés figurent Ousmane Sonko, actuellement en prison et Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade. La liste comprend des personnalités politiques telles que le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que deux femmes, Rose Wardini et Anta Babacar Ngom.

La décision du Conseil constitutionnel a été attendue avec impatience, et elle a confirmé l’élimination d’Ousmane Sonko en raison de sa condamnation récente et de l’inéligibilité qui en découle. Karim Wade a également été exclu en raison de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil.

Le Conseil constitutionnel a jugé que la déclaration sur l’honneur de Karim Wade, affirmant qu’il avait exclusivement la nationalité sénégalaise, était inexacte au moment de son dépôt, en raison de la non-rétroactivité des effets du décret consacrant sa renonciation à la nationalité française.

L’élection présidentielle de 2024 est historique, car elle marque la première fois que le Sénégal voit autant de candidats en lice, soit 20 au total. Cela contraste avec la présidentielle de 2019 qui avait retenu cinq candidats. Parmi les candidats retenus, deux femmes participeront à cette élection, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et Anta Babacar Ngom, entrepreneure et ex-directrice de la SEDIMA.

La situation politique reste tendue à moins d’un mois et demi du scrutin, avec une incertitude quant à l’issue de l’élection qui se déroulera sans la participation du président sortant, Macky Sall, qui a décidé de ne pas se représenter. Le Premier ministre Amadou Bâ est le candidat du pouvoir choisi par Macky Sall.

Ousmane Sonko semble choisir son candidat : Diomaye Faye

Suite à la publication de la liste des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef actuellement en prison, a semblé indiquer son choix en modifiant la photo de couverture de sa page Facebook officielle.

Il est à noter que Diomaye Faye avait bénéficié des parrainages de 13 députés de Pastef et avait promis de se retirer si la candidature d’Ousmane Sonko était validée. Le choix final de Sonko pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines.

Karim Wade annonce son intention de saisir les juridictions internationales après le rejet de sa candidature

Suite au rejet de sa candidature à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a annoncé qu’il comptait saisir les juridictions internationales pour contester cette décision.

Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité au moment de sa déclaration d’honneur datée du 22 décembre 2023. Karim Wade qualifie cette décision de « scandaleuse » et d' »atteinte flagrante à la démocratie ». Il estime que cette décision repose sur des « prétextes fallacieux » et constitue une violation de son « droit fondamental de participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

Sur les réseaux sociaux, Karim Wade a affirmé qu’il participera « d’une manière ou d’une autre » au scrutin du 25 février. Il a également annoncé son intention de saisir les juridictions internationales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, pour défendre son droit à la candidature.

Amadou Ba, Candidat de BBY : Prêt pour la campagne électorale

Le Conseil constitutionnel a validé la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, dont Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) au Sénégal. Suite à cette validation, Amadou Ba a exprimé sa satisfaction et s’est tourné vers la préparation de la campagne électorale.

Amadou Ba, également Premier ministre du Sénégal, a salué la décision du Conseil constitutionnel, qu’il considère comme un tournant décisif dans le processus électoral du pays. Il a souligné la vitalité de la démocratie sénégalaise sous le contrôle d’institutions républicaines fortes et impartiales.

Le candidat de la coalition BBY a déclaré : « À partir d’aujourd’hui, notre attention est portée sur la préparation de la campagne électorale qui nous donnera l’occasion de partager avec nos compatriotes notre offre programmatique pour un Sénégal prospère dans l’unité, la stabilité et la paix. »

Amadou Ba a lancé un appel à toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais pour qu’ils contribuent à faire de l’élection présidentielle un moment fort de consolidation de la démocratie et du renforcement des institutions de la République.

Il a également exhorté les militants et sympathisants de la coalition BBY à une forte mobilisation et à un engagement sans faille pour assurer une victoire éclatante dès le premier tour, le soir du 25 février 2024.

Amadou Ba, en tant que candidat de la coalition BBY, se tourne vers la prochaine étape du processus électoral, prêt à partager son programme avec les électeurs et appelant à une mobilisation active en vue de remporter l’élection présidentielle.

Réaction de Mamadou Lamine Diallo suite au rejet de la Candidature de Karim Wade

Suite au rejet de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024 par le Conseil constitutionnel, Mamadou Lamine Diallo, candidat à cette élection, a exprimé son mécontentement dans un tweet. Il a critiqué l’acharnement, selon lui, de Macky Sall, Amadou Ba et BBY (Benno Bokk Yakaar) contre Maître Abdoulaye Wade et sa famille.

Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la décision du Conseil constitutionnel et a déclaré sur Twitter : « Franchement, il m’est difficile de comprendre l’acharnement de Macky Sall, de Amadou Ba et de BBY contre Maître Abdoulaye Wade et sa famille ». Il a souligné que Karim Wade a fait preuve de courage patriotique en renonçant à sa nationalité française, acquise de manière involontaire à sa naissance.

Mamadou Lamine Diallo a conclu son tweet en indiquant que « la lutte pour le renforcement de l’État de droit se poursuit ».

Le Conseil constitutionnel a rejeté la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision a suscité des réactions et des critiques de la part de certains acteurs politiques, dont Mamadou Lamine Diallo.

La réaction de Mamadou Lamine Diallo n’a pas été unanimement bien accueillie sur les réseaux sociaux, certains internautes exprimant leur désaccord avec sa position. La question de la candidature de Karim Wade et les divergences politiques continuent de susciter des débats passionnés au Sénégal.

Rejet de la candidature d’Ousmane Sonko par le Conseil Constitutionnel pour des raisons légales

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a annoncé le rejet de la requête de l’opposant Ousmane Sonko pour participer à l’élection présidentielle de 2024, citant des motifs juridiques. Cette décision découle de la condamnation de Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis dans une affaire de diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Kan Niang.

Les sept membres du Conseil constitutionnel ont précisé que, conformément à l’article L.125 du Code électoral, ils effectuent toutes les vérifications nécessaires pour s’assurer de la validité des candidatures. La condamnation d’Ousmane Sonko dans une affaire de diffamation le rend inéligible pendant 5 ans, en vertu de l’article L.30 du Code électoral. Ainsi, la requête d’Ousmane Sonko a été rejetée.

Le Conseil constitutionnel a également abordé l’absence de l’attestation confirmant le versement de la caution, un élément qui a conduit à l’irrecevabilité de la candidature de Sonko. Ils ont déclaré que cette absence était imputable à des défaillances de la Caisse des Dépôts et Consignations (Cdc), qui avait reçu le chèque certifié de Sonko mais avait refusé de lui remettre une attestation.

Le Conseil constitutionnel a souligné que, bien que le contrôle des parrainages soit une condition nécessaire pour la recevabilité des candidatures, il n’est pas suffisant en soi. Ils ont noté que le dossier de Sonko ne contenait pas toutes les pièces exigées par la loi, mais que cette lacune ne pouvait pas lui être reprochée, car elle était indépendante de sa volonté.

Ousmane Sonko avait introduit une requête après avoir été écarté de la course à la présidentielle au stade du parrainage. Cette décision du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections présidentielles prévues le 25 février 2024.

Liste définitive des Candidats à la Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko et Karim Wade écartés par le Conseil Constitutionnel

Le Conseil constitutionnel du Sénégal a publié sa liste définitive des candidats en vue de l’élection présidentielle prévue en 2024. L’annonce confirme la participation de Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye, malgré des recours déposés à leur encontre. En revanche, les candidatures d’Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef, et de Karim Wade, président de la coalition K24, ont été rejetées.

Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel, a présenté les résultats après que lui et son équipe ont quitté les locaux du Conseil, mettant ainsi fin à une période d’incertitude entourant ces candidatures controversées. La décision de déclarer le dossier de Karim Wade irrecevable et de ne pas retenir la candidature d’Ousmane Sonko pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Parmi les 18 autres candidats dont les dossiers ont été retenus, on retrouve des personnalités bien connues telles que Boubacar Camara, Déthié Fall, Khalifa Ababacar Sall, Idrissa Seck, et d’autres. Cette liste diversifiée reflète la pluralité des acteurs politiques engagés dans la course à la présidence.

La non-inclusion d’Ousmane Sonko, figure majeure de l’opposition, et de Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, pourrait intensifier les débats politiques dans les semaines à venir. Les partisans de ces deux leaders pourraient exprimer leur mécontentement, tandis que les autres candidats se préparent à une campagne électorale marquée par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal.

Parmi les candidats retenus, des personnalités émergent comme des prétendants sérieux à la magistrature suprême. Les électeurs auront désormais l’opportunité de considérer un large éventail d’options lors du scrutin, chacune représentant des visions et des programmes différents pour le futur du pays.

La scène politique sénégalaise est désormais fixée, ouvrant la voie à une campagne présidentielle pleine de dynamisme, d’anticipations et d’enjeux pour la nation ouest-africaine. Les yeux seront rivés sur les candidats confirmés alors qu’ils cherchent à convaincre les électeurs et à façonner le destin politique du Sénégal pour les années à venir.

Journée de Réflexion : l’Amicale des Administrateurs Civils du Sénégal approfondit la décentralisation et la territorialisation des Politiques Publiques

La Journée de réflexion de l’Amicale des Administrateurs civils du Sénégal s’est tenue récemment sous la présidence d’Alioune Badara Diop, Secrétaire Général adjoint du gouvernement et représentant du Premier Ministre. La thématique centrale de cet événement était « La territorialisation des politiques publiques : quels leviers pour la mise en œuvre ? ». Diverses personnalités, dont le gouverneur de la région de Dakar et le président de l’association des anciens gouverneurs du Sénégal, ont participé à cette journée. Le président de l’Amicale, El Hadji Habib Kandji, a souligné l’importance de la territorialisation dans le contexte de l’Acte III de la décentralisation.

El Hadji Habib Kandji a exprimé la volonté de l’Amicale des Administrateurs civils de demeurer un lieu de réflexion sur les problématiques contemporaines liées à l’État et à l’Administration. Il a rappelé que la territorialisation des politiques publiques a été consacrée par l’État, en particulier au cours de la dernière décennie. L’Acte III de la décentralisation, en 2014, a approfondi ce processus en l’ancrant davantage dans la réalité des territoires, afin de favoriser leur développement endogène.

El Hadji Habib Kandji a souligné le rôle central des administrateurs civils dans la conception, la mise en œuvre, le contrôle, le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Il a rappelé que la territorialisation consiste à adapter l’action de l’État aux spécificités de chaque territoire, en prenant en compte ses ressources et potentialités.

Alioune Badara Diop, représentant du Premier Ministre, a indiqué que depuis 2012, le gouvernement sénégalais a modifié sa démarche et son paradigme en matière de politique publique. La déconcentration et l’Acte III de la décentralisation ont été initiés pour mettre en œuvre la territorialisation des politiques publiques, rapprochant ainsi les services publics de la population. Il a souligné l’importance cruciale des administrateurs civils dans le bon fonctionnement de l’État, notant qu’ils occupent une place significative au sein de l’administration sénégalaise.

El Hadji Habib Kandji a conclu en soulignant l’importance des échanges entre les différents acteurs territoriaux, y compris les associations d’élus locaux, les corps de contrôle, la société civile et le secteur privé. Il a exprimé sa conviction que les réflexions issues de cette journée contribueront à la mise en œuvre de politiques publiques territorialisées, générant des impacts positifs pour les citoyens. Ces conclusions seront soumises au gouvernement pour favoriser une mise en œuvre plus efficace des politiques publiques au niveau territorial.

Coalition MLD 2024 : Mamadou Lamine Diallo désigne l’honorable Théodore Cherif Monteil Directeur de campagne

À quelques heures de la publication officielle de la liste des candidats pour les élections présidentielles de 2024 au Sénégal, le président de la coalition MLD (Mouvement pour la Libération de la Démocratie), Mamadou Lamine Diallo, a tenu une conférence de presse pour remercier les Sénégalais de leur soutien dans le processus de parrainage. L’occasion a également été saisie pour annoncer la nomination de l’honorable Théodore Cherif Monteil en tant que directeur de campagne de la coalition MLD tekki 2024.

Mamadou Lamine Diallo a exprimé sa confiance dans le fait que la coalition MLD sera inévitablement présente sur la liste définitive des candidats, saluant le soutien des citoyens, de la diaspora, des partenaires, et des multiples alliés qui ont permis de franchir les obstacles du parrainage. Il a ensuite annoncé la nomination de l’honorable Théodore Cherif Monteil au poste de directeur de campagne pour les élections présidentielles de 2024.

Dans son discours, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’acceptation de cette responsabilité par Théodore Cherif Monteil avec modestie, humilité, et un esprit de sacrifice, mettant en avant la compréhension de l’enjeu patriotique et citoyen de l’alternative qu’ils représentent.

Le président de la coalition MLD tekki 2024 a évoqué quelques-uns des engagements de son programme, notamment la réconciliation des Sénégalais avec les institutions, des réformes profondes dans l’éducation, la santé, l’alimentation, la sécurité, et la création d’emplois.

Théodore Cherif Monteil a également pris la parole pour exprimer son honneur face à sa nomination en tant que directeur de campagne. Il a souligné la responsabilité qui accompagne cette fonction, consistant à coordonner l’ensemble des équipes au sein de la coalition pour assurer la victoire éclatante de Mamadou Lamine Diallo lors du scrutin.

Les deux leaders ont évoqué des mesures urgentes qui seront prises dès avril 2024 pour résoudre les problèmes immédiats des citoyens. Ils ont exprimé leur vision d’un Sénégal économiquement prospère d’ici 2040-2045, mettant en avant le potentiel de la jeunesse talentueuse du pays.

En conclusion, Mamadou Lamine Diallo a renouvelé ses remerciements au peuple sénégalais et a exprimé sa confiance en une victoire collective pour construire un avenir meilleur.

Menace de boycott de la présidentielle : Les agents de l’administration sénégalaise dénoncent le refus d’appliquer une décision présidentielle

Le collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise a exprimé son mécontentement suite au refus du préfet de Dakar d’autoriser leur marche pacifique prévue pour ce samedi 20 janvier 2024. La marche, qui avait pour itinéraire la porte du millénaire jusqu’au rond-point de la RTS, a été interdite par le préfet en raison d’un risque de perturbation de la circulation et du BRT.

Dans un communiqué, le collectif a qualifié cette décision de « regrettable » et a dénoncé un « abus de pouvoir du préfet ». C’est la deuxième fois que le préfet rejette leur demande de marche, et le collectif considère cette décision comme une « forfaiture ».

Face à ce refus, les agents de l’administration sénégalaise envisagent de discuter avec leurs avocats pour saisir la Cour suprême et réclamer leur droit à la marche. De plus, la semaine prochaine, ils prévoient de se rendre en masse à la primature pour demander au Premier ministre d’appliquer la décision présidentielle concernant leurs revendications, notamment la généralisation de l’indemnité de logement, le paiement de la prime de prudence des chauffeurs, le statut des contractuels, leur reversement dans la Fonction publique, le statut des décisionnaires, et les conditions précaires dans les sphères ministérielles de Diamniadio.

Si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte, le collectif menace de paralyser le secteur de l’administration sénégalaise avec une grève générale prévue au cours du mois de février. Cette menace de grève pourrait avoir des conséquences importantes sur le plan économique et perturber l’organisation de l’élection présidentielle. Le collectif appelle tous les chauffeurs de l’administration à se joindre au mouvement, mettant ainsi en péril l’acheminement du matériel électoral.

Le collectif exhorte le Premier ministre à les recevoir afin de résoudre définitivement leurs revendications qui ont été clairement formulées dans un document déposé sur la table du chef du gouvernement.

Des partisans de Karim Wade devant le Conseil constitutionnel en réaction aux rumeurs de rejet de sa candidature

Des partisans de Karim Wade se sont rassemblés devant les locaux du Conseil constitutionnel ce samedi matin, en réaction aux rumeurs persistantes concernant le possible rejet de la candidature de leur leader à l’élection présidentielle du 25 février. Des informations non confirmées font état d’une décision imminente du Conseil constitutionnel, qui aurait rejeté tous les recours déposés après la publication de la liste provisoire des candidats.

Selon des sources relayées par le journal L’EnQuêtePlus, le Conseil constitutionnel aurait déjà pris sa décision, notamment en ce qui concerne le recours déposé par Thierno Alassane Sall concernant la double nationalité de Karim Wade.

Un groupe de partisans, principalement des femmes, arborant des t-shirts, casquettes et foulards à l’effigie de Karim Wade, s’est rendu devant le Conseil constitutionnel. Après plusieurs heures d’attente, la police a sommé les manifestants de quitter les environs du Conseil constitutionnel.

La situation reste tendue, avec une attente palpable parmi les partisans de Karim Wade. La publication de la liste définitive des candidats retenus est prévue au plus tard à minuit ce 20 janvier 2024. Les partisans de Karim Wade restent vigilants et espèrent une décision favorable de la plus haute juridiction du pays.

Le Président Macky SALL inaugure une nouvelle Agence de la BCEAO à Saint-Louis: Un pas de plus vers l’inclusion financière et le développement économique

Le Président Macky SALL a été chaleureusement accueilli lors de son arrivée à Saint-Louis, l’ancienne capitale du Sénégal, marquant une étape significative dans le développement économique de la région. Le point culminant de sa visite a été l’inauguration de la nouvelle agence de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur la route de Khor.

Cette nouvelle agence, la quatrième du genre après celles de Dakar, Kaolack dans les années 60, et Ziguinchor en 1981, témoigne du dynamisme économique de la région et de l’engagement en faveur du développement socio-économique. Dans son discours, le Président SALL a souligné l’importance de cette infrastructure dans l’accompagnement des politiques publiques du Sénégal.

L’initiative s’inscrit dans la politique d’équité territoriale et la stratégie nationale d’inclusion financière visant à faciliter l’accès aux services financiers à tous les segments de la population sénégalaise. La BCEAO, en ouvrant cette agence à Saint-Louis, contribue également à réduire les risques liés à l’acheminement de grosses sommes d’argent détenues par les banques commerciales dispersées dans la zone nord du pays.

Le Président a souligné l’importance du financement des économies locales, mettant en lumière les opportunités dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’hydraulique, l’assainissement et le tourisme. Cette nouvelle agence de la BCEAO s’érige ainsi comme un levier crucial pour stimuler le développement économique régional.

Cette inauguration marque un pas de plus vers l’inclusion financière et le renforcement du secteur bancaire dans la région, contribuant ainsi à l’essor socio-économique de Saint-Louis et de ses environs.

Peut être une image de 1 personne, estrade et texte qui dit ’INAUGURATION DEL'AGE L'AGENCE AUXILIAIRE DELA BCEAOA SAINT LOUIS’

Appel à une gestion transparente de l’information dans le contexte électoral au Sénégal

Dans un contexte électoral marqué par une rupture de confiance entre les acteurs politiques, le Collectif des organisations de la société civile (COSCE) au Sénégal a souligné l’importance d’une gestion transparente et équidistante de l’information. Cet appel a été lancé lors d’un atelier portant sur les « enjeux et défis de la gestion de l’information pour une élection présidentielle crédible, transparente et apaisée ».
Le professeur Babacar Gaye, membre du COSCE, a insisté sur la nécessité d’une information transparente dans un contexte politique tendu. Il a souligné l’importance du rôle des médias et des journalistes dans la préservation de la stabilité et de la paix sociale. Selon lui, une mauvaise ou fausse information pourrait entraîner des troubles et des violences.


Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), Migui Marame Ndiaye, a rappelé l’importance de la vérification des faits et a souligné que les journalistes doivent rester aux aguets pour assurer la crédibilité de l’information. Il a mis en avant la nécessité de sauvegarder les fondamentaux du métier, dont la vérification des faits.
Alain Ayadokoun, directeur résident de la National Democratic Institute (NDI), a abordé les défis auxquels les médias sont confrontés, notamment la nécessité de fournir des informations vérifiées tout en préservant leur indépendance.
Dans un appel à la responsabilité, le COSCE a encouragé les acteurs de la presse à faire preuve de transparence, de responsabilité et d’équidistance dans le traitement de l’information pendant la période électorale. Cette démarche vise à contribuer à des élections crédibles, transparentes et apaisées.

Appel de la DGE aux candidats retenus pour la Présidentielle : Désignation d’un plénipotentiaire auprès des autorités administratives

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 25 février, la Direction générale des élections (DGE) du Sénégal émet un rappel aux candidats retenus, conformément à l’article L.68 du code électoral. Selon cet article, chaque candidat est tenu de désigner un plénipotentiaire auprès de chaque autorité administrative compétente, et cette désignation doit être notifiée au préfet et/ou sous-préfet 33 jours avant la date du scrutin.

La date butoir pour la désignation du plénipotentiaire est fixée au lundi 22 janvier 2024. Il est impératif que chaque candidat respecte ce délai pour assurer une coordination efficace avec les autorités administratives compétentes et garantir le bon déroulement du processus électoral.

La DGE appelle ainsi tous les candidats retenus à prendre les mesures nécessaires pour s’acquitter de cette obligation dans les délais impartis. Cette mesure vise à renforcer la transparence, la coordination et l’efficacité dans la gestion du processus électoral.

Contentieux électoral : Amadou Ba conteste la candidature de Diomaye Faye devant le Conseil constitutionnel

Le document souligne que l’article 821 du COCC concerne principalement les associations d’éducation et culturelles, mais que l’article 2 de la loi N 68-08 du 26 mars 1968, modifiant le COCC, étend cette restriction aux dirigeants de partis politiques dissous. Ces derniers sont limités à réaliser des actes nécessaires pour la liquidation du parti ou pour contester les décisions administratives ou judiciaires relatives à la dissolution.

Il est argumenté dans le document d’Amadou Ba que les dirigeants de partis dissous ne peuvent réaliser aucun acte en dehors de ces contextes spécifiques. Le document souligne également la gravité des faits ayant conduit à la dissolution de PASTEF, estimant qu’ils menacent l’ordre public, la démocratie et les fondements des institutions républicaines. Il est évoqué que de telles infractions devraient entraîner des conséquences selon l’article 81-2ème du Code Pénal, qui définit le complot en cas de résolution d’agir concertée entre deux ou plusieurs personnes.

Amadou Ba demande, sur la base de ces arguments et dispositions légales, l’invalidation de la candidature de Diomaye Faye à l’élection présidentielle. L’affaire sera désormais examinée par le Conseil constitutionnel dans le cadre du contentieux électoral en cours.

Amadou Ba salue la richesse culturelle de la Casamance : Le Bois Sacré, un trésor ancestral à préserver

Le Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a exprimé sa reconnaissance envers la richesse culturelle de la Casamance lors de sa visite à Oussouye. Il a particulièrement souligné l’importance du Bois Sacré, un élément emblématique des traditions et des rites ancestraux de la région.

La Casamance, réputée pour son patrimoine culturel unique, est également connue pour ses traditions riches et variées. Le Bois Sacré, gardien de coutumes ancestrales, incarne l’héritage culturel profondément enraciné de la région. Le Ministre Amadou Ba a tenu à exprimer sa gratitude envers le Roi Sibiloumbaye Diédhiou et les gardiens dévoués de ces traditions, qui jouent un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel de la Casamance.

La visite du Ministre à Oussouye a été marquée par l’enthousiasme et l’accueil chaleureux des habitants. Cette manifestation d’engagement envers la préservation des traditions et la valorisation du patrimoine culturel contribue à renforcer le lien entre les autorités gouvernementales et les communautés locales.

La Casamance, en plus de ses attraits naturels, se distingue par sa diversité culturelle, représentant un atout majeur pour le tourisme et le développement régional. La reconnaissance du Bois Sacré et des coutumes locales par le Ministre Amadou Ba souligne l’importance de préserver ces éléments uniques qui contribuent à l’identité culturelle de la Casamance.

Les remerciements exprimés par le Ministre témoignent de l’importance accordée par le gouvernement à la préservation et à la promotion du patrimoine culturel du Sénégal, en particulier dans des régions telles que la Casamance, qui jouent un rôle clé dans l’enrichissement de la diversité culturelle nationale.

Mobilisation citoyenne à Matam : Formation de relais pour encourager le retrait des cartes d’électeur

Dans le cadre du programme « Nietti Elections » financé par le National Democratic Institute (NDI), quinze (15) relais citoyens ont été formés à Matam pour jouer un rôle crucial dans la sensibilisation sur le retrait des cartes d’électeur en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette initiative vise à assurer une participation active des citoyens et à encourager une présence massive aux urnes.

Ousmane Ba, observateur à long terme (OLT) du programme dans la région de Matam, a souligné l’importance de cette formation des relais citoyens issus des trois départements de Matam, Kanel, et Ranérou. Ces relais auront pour mission principale de sensibiliser la population sur l’importance du retrait des cartes d’électeur en vue de l’élection présidentielle.

La campagne de sensibilisation débutera le 25 janvier et se poursuivra jusqu’à la veille de l’élection présidentielle, le 24 février. Les relais citoyens auront également pour responsabilité de cibler les primo-votants, les jeunes et les femmes, les encourageant à retirer leurs cartes pour garantir une participation massive.

Cette mobilisation citoyenne est cruciale dans le contexte des élections présidentielles, et elle démontre l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans le renforcement de la démocratie au Sénégal. Alors que la date du scrutin approche, cette initiative contribuera à créer une conscience collective sur l’importance du processus électoral et à encourager la pleine participation des citoyens dans le choix de leur leader.

Mobilisation citoyenne à Diourbel : Des relais formés pour faciliter le retrait des cartes d’électeur

Dans une initiative visant à renforcer la participation citoyenne et à faciliter le processus électoral, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a récemment organisé une formation à Diourbel. Quinze « relais citoyens » ont été formés pour aider les électeurs de la région à retirer leurs cartes d’électeur en prévision des prochaines élections présidentielles prévues le 25 février 2024.

Le programme « Nietti Élections » du COSCE, qui s’étend sur trois ans, vise à contribuer à la consolidation de la gouvernance politique et démocratique au Sénégal. Cela inclut le renforcement du dialogue politique, le soutien à l’administration électorale et l’éducation civique des citoyens. La formation des relais citoyens à Diourbel s’inscrit dans le cadre de ce programme, avec pour objectif de garantir la transparence du processus électoral.

Ces relais citoyens, originaires des trois départements de la région de Diourbel, joueront un rôle crucial en incitant les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur auprès des autorités administratives. Cette mobilisation vise à assurer la participation active des citoyens dans le processus démocratique.

Ibrahima Ngom, représentant du COSCE à Bambey, a souligné l’importance de cette initiative, expliquant que les relais citoyens seront sur le terrain du 25 janvier au 24 février 2024. Leur mission consistera à sensibiliser les électeurs sur l’importance du retrait de leur carte d’électeur, un élément essentiel pour exercer leur droit de vote lors des élections à venir.

À l’approche des élections présidentielles, cette mobilisation citoyenne revêt une signification particulière, d’autant plus que le président sortant ne se présente pas pour un nouveau mandat. La transparence du processus électoral et la participation active des citoyens sont des éléments clés pour renforcer la démocratie au Sénégal.

Alors que la commission de contrôle du Conseil constitutionnel prépare la publication de la liste des candidatures recevables le 20 janvier, cette mobilisation à Diourbel constitue un exemple concret de l’engagement de la société civile à jouer un rôle actif dans la promotion d’élections justes et transparentes.

Exclusif : Absent du Sénégal, le marabout de Sonko, Serigne Abdourahmane Mbacké réapparait avec des révélations inédites

Absent du territoire sénégalais depuis des mois, le guide religieux et par ailleurs marabout de Ousmane Sonko en tournée européenne est réapparu dans un entretien sur la télévision des patriotes, Jotna TV, à moins d’un mois de la présidentielle.

Sa famille religieuse, son parcours, ses relations avec les hommes politiques mais surtout ce qui le lie avec le leader des patriotes, Ousmane Sonko, qui selon lui incarne l’espoir de tout un pays ont été au menu de échanges.

Regardez

Grand Entretien reçoit Serigne Abdou Mbacké

Coline Fay Libérée et Expulsée : Un acte controversé sans information préalable aux avocats

Dans une tournure inattendue, Coline Fay, militante arrêtée aux côtés d’autres membres de Pastef le 17 novembre dernier, a été libérée et expulsée du Sénégal. Ce rebondissement a été effectué sans la moindre notification à ses avocats, soulevant des préoccupations quant à la transparence du processus.

Selon les informations relayées par Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, la libération et l’expulsion de la militante ont été effectuées de manière discrète, à la « cloche de bois », sans que ses défenseurs ne soient informés au préalable. Cette absence de communication avec les avocats soulève des interrogations sur la légalité et la transparence de la décision.

Coline Fay avait été arrêtée aux côtés d’autres militants de Pastef devant la Cour suprême, lors du recours portant sur la radiation des listes électorales d’Ousmane Sonko. Cette arrestation initiale avait suscité des inquiétudes quant aux droits des militants politiques et à la liberté d’expression dans le pays.

Me Khoureïchy Ba, avocat de Coline Fay, a dénoncé l’expulsion de sa cliente sans préavis, soulignant le caractère secret de cette démarche. Il s’interroge sur les motivations derrière cette expulsion précipitée et sur la manière dont elle a été exécutée.

Cette récente évolution soulève des préoccupations quant au respect des procédures légales et des droits des individus. Les observateurs appellent à la transparence et à la clarification des circonstances entourant la libération et l’expulsion de Coline Fay.

L’affaire de Coline Fay prend une tournure controversée avec sa libération et son expulsion sans notification préalable à ses avocats. La nécessité d’une communication transparente et du respect des droits fondamentaux demeure au centre des débats, mettant en lumière les enjeux liés aux droits civils et politiques au Sénégal.

Abdou Karim Fofana appelle au renforcement du système de Parrainage pour préserver la qualité de la démocratie Sénégalaise

Lors de son passage sur le plateau de « Soir d’infos » sur la Tfm, Abdou Karim Fofana, Ministre Porte-parole du Gouvernement, a souligné la nécessité de renforcer le dispositif du système de parrainage dans le cadre du processus électoral sénégalais. Il a rappelé que le Sénégal, en tant que grande démocratie, a récemment franchi l’étape des parrainages avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Fofana a noté que de nombreux sceptiques ont finalement décidé de franchir le cap des parrainages, affirmant que le nombre de candidats ayant réussi cette étape démontre que les critiques à l’égard du processus sont un faux débat.

Cependant, Abdou Karim Fofana a plaidé en faveur d’un renforcement du système de parrainage, arguant que cela permettrait de filtrer les candidats qui ne pourraient pas obtenir 1% du suffrage, les excluant ainsi du scrutin. Bien que le parrainage ait été assoupli, il a souligné la nécessité de verrouiller davantage le système pour préserver la qualité de la démocratie sénégalaise.

Le Ministre a également abordé les recours introduits par la Coalition Benno Bokk Yakaar au Conseil constitutionnel, visant à invalider les candidatures de Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye, membres d’un parti politique dissous par la loi. Il a expliqué que cette décision était motivée par la volonté d’assurer des élections inclusives, transparentes et ouvertes, tout en affirmant que la coalition n’acceptera pas des candidats ne remplissant pas tous les critères requis par le code électoral et considérés comme des fossoyeurs de la République. Abdou Karim Fofana a conclu en soulignant que la coalition n’hésitera jamais à utiliser toutes les voies de recours juridiques disponibles pour faire valoir ses positions.

La Complexité de la question de la nationalité au Sénégal : Un enjeu crucial dans la campagne Présidentielle

La question de la nationalité est devenue un point central des débats houleux au Sénégal, notamment en raison des allégations de double nationalité visant le candidat à l’élection présidentielle, Karim Wade. Les contestations, soulevées par son adversaire Thierno Alassane Sall, mettent en lumière l’importance de la conformité à la Constitution, qui exige que tout candidat à la présidence soit exclusivement de nationalité sénégalaise. Pour comprendre l’évolution de cette problématique, il est nécessaire d’examiner l’évolution de la législation sénégalaise sur la nationalité.

Évolution de la Législation Sénégalaise sur la Nationalité

Depuis son adoption en 1961, la législation sénégalaise sur la nationalité a subi plusieurs modifications. Initialement basée sur le droit du sol, la législation a été ajustée en 1972 pour résoudre des problèmes liés aux coutumes des communautés libanaises. La réforme la plus récente, en 2013, a éliminé les discriminations liées au genre et a ajusté les critères d’attribution. Aujourd’hui, la nationalité sénégalaise peut être attribuée à des personnes nées au Sénégal de parents sénégalais, à celles dont l’un des parents est sénégalais, ainsi qu’aux personnes mineures non mariées dont le parent a acquis la nationalité sénégalaise par naturalisation.

Acquisition de la Nationalité Sénégalaise

Outre l’attribution automatique par le droit du sol, la législation sénégalaise prévoit deux moyens d’acquérir la nationalité : la naturalisation par décision administrative et l’acquisition par mariage. Les étrangers résidant au Sénégal pendant au moins 10 ans peuvent demander la naturalisation, ajoutant ainsi une dimension temporelle à ce processus.

Perte et Déchéance de la Nationalité Sénégalaise

Législation Française sur la Perte de la Nationalité

La question de la nationalité au Sénégal est complexe et suscite des débats passionnés, surtout en période électorale. Les dispositions légales visent à garantir une attribution équitable de la nationalité et à traiter les cas de double nationalité de manière appropriée. Alors que la campagne électorale se poursuit, une compréhension approfondie de ces aspects légaux est cruciale pour une évaluation juste des candidatures et pour assurer la transparence et la légitimité du processus démocratique.

Présidentielle 2024 : Khalifa Sall choisit Barthélemy Dias comme directeur de campagne

Le candidat de la coalition Taxawu Senegaal, Khalifa Ababacar Sall, a annoncé la nomination de Barthélemy Dias, actuel maire de Dakar, en tant que directeur de campagne pour l’élection présidentielle de 2024. Cette décision reflète la confiance de Khalifa Sall dans l’expérience et le leadership de Barthélemy Dias pour mener une campagne présidentielle efficace.

Barthélemy Dias, une figure politique respectée et expérimentée, occupera un rôle clé dans l’organisation et la coordination des activités de campagne de Khalifa Sall. En tant que maire de Dakar, il apporte une connaissance approfondie des enjeux locaux et une compréhension des préoccupations de la population, renforçant ainsi la portée de la campagne de Khalifa Sall.

La nomination de Barthélemy Dias en tant que directeur de campagne souligne l’importance stratégique accordée par Khalifa Sall à la constitution d’une équipe solide et compétente pour atteindre ses objectifs lors de cette élection présidentielle. Les observateurs politiques s’attendent à ce que cette collaboration renforce la dynamique de la campagne de Khalifa Sall et consolide son positionnement sur l’échiquier politique sénégalais. La campagne électorale promet d’être intense et cette nomination marque le début d’une mobilisation active en vue de l’élection présidentielle de 2024.

Supposé double nationalité de Karim: Renonciation ou Immixtion Française ?

Le Dakarois Quotidien N°071 – du 03/01/24

Le Dakarois Quotidien a récemment titré sur une controverse entourant l’identité de Karim Wade, un sujet qui a été ravivé par l’intervention de Thierno Alassane Sall. Cette controverse trouve ses racines dans un article publié par Libération le 24 avril 2014, et elle a pris un nouvel élan au cours de la semaine dernière.

Thierno Alassane Sall, une figure politique influente, a déposé un recours au Conseil Constitutionnel, invoquant l’article 28 de la constitution sénégalaise. Ce recours vise à clarifier la situation concernant la nationalité française de Karim Wade. La polémique s’est intensifiée avec les récentes déclarations de ce dernier.
Dans une déclaration publique, Karim Wade a répondu aux accusations en dénonçant la polémique comme étant « stérile et dangereuse ». Il a qualifié les allégations de Thierno Alassane Sall de manœuvres visant à gagner en visibilité, suggérant également que ce dernier agit au nom du Premier ministre Amadou Ba, qu’il accuse de manœuvres déloyales.
Karim Wade a présenté le décret du Ministre de l’Intérieur français, actant sa renonciation à la nationalité française, comme une preuve de sa constance. Il a également accusé la France d’ingérence dans les affaires sénégalaises. Ses déclarations soulèvent des questions sur la politique et les relations internationales entre les deux pays.
Dans un ton incisif, Karim Wade a critiqué Amadou Ba, qualifiant son manque de témérité face à la confrontation de « désormais évident ». Il a appelé à la fin de ces « manœuvres déloyales » et a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de déposer de recours devant le Conseil Constitutionnel, estimant que la décision devrait revenir au peuple sénégalais dans le cadre d’une élection présidentielle ouverte et inclusive.
Cette polémique soulève des questions importantes sur la transparence et l’éthique en politique, ainsi que sur les relations diplomatiques entre le Sénégal et la France. Alors que les déclarations publiques se multiplient, l’opinion publique attend avec impatience des clarifications et des éclaircissements sur cette affaire complexe.

Présidentielle au Sénégal: Fatick, fief imprenable de la majorité?

Le 25 février prochain, le Sénégal ira aux urnes pour choisir un nouveau président de la République. D’ici là, RFI sillonne le pays pour voir comment cette élection se joue sur le terrain. Première étape : la ville de Fatick, sur les terres du président sortant Macky Sall, qui ne se représente pas. Dans ce fief de la majorité présidentielle, d’autres candidats espèrent pouvoir percer, qu’ils soient dissidents ou d’opposition.

C’est ici que l’actuel chef de l’État est né et qu’il a grandi. Fatick a été le point de départ de sa carrière politique. Fatick est son fief. L’hôtel de ville que Macky Sall a occupé en tant que maire de 2009 à 2012 trône au bout d’une longue avenue. Cette région de plus de 900 000 habitants a voté pour lui à 80% lors de la dernière élection présidentielle de 2019.

La région de Fatick est une région rurale qui vit principalement de la culture du mil, du niébé et de l’arachide, mais aussi de l’élevage. Du côté du département de Foundiougne et du delta du Sine Saloum, il y a aussi la pêche et le tourisme. Mais le taux de chômage reste très élevé – près de 30 %, face à l’absence d’usines.

Alors les habitants essaient de se débrouiller pour assurer la dépense quotidienne. Par exemple, Ahmed, un jeune de 22 ans rencontré à la gare routière, explique qu’il essaie de passer son permis pour devenir chauffeur. Mais cela coûte trop cher, beaucoup de jeunes préfèrent conduire une mototaxi.

Inauguration historique du BRT à Dakar : Aissata Tall Sall salue la vision transformative du Président Macky Sall

Lors de la cérémonie inaugurale du Bus Rapid Transit (BRT) qui s’est tenue dimanche à la Place de la Nation, Aissata Tall Sall a exprimé sa joie et sa fierté en tant que témoin de cet événement historique. La députée a salué l’engagement et la clairvoyance du Président Macky Sall, soulignant que le BRT représente une première en Afrique.

Aissata Tall Sall a souligné l’impact significatif que le BRT aura sur la mobilité des populations dakaroises, offrant une solution de transport plus rapide et fiable. Elle a félicité le Chef de l’État pour sa vision audacieuse visant à créer un Sénégal meilleur et plus prospère.

Le BRT, en tant que système de transport en commun rapide par bus, est conçu pour améliorer l’efficacité des déplacements urbains en réduisant les temps de trajet et en offrant une alternative accessible et efficace. Son inauguration marque une étape majeure dans le développement des infrastructures de transport au Sénégal.

Aissata Tall Sall a conclu en réaffirmant son soutien à l’initiative du BRT et son engagement envers la transformation positive du pays sous la direction du Président Macky Sall.

Inauguration du mémorial du bateau Le Joola : Un héritage mémorable et éducatif

Sous l’égide de Son Excellence le Président Macky SALL, le Mémorial du Bateau Le Joola a été récemment inauguré, marquant ainsi un moment solennel et mémorable dans l’histoire du Sénégal. Ce musée, dédié à la mémoire des victimes du tragique naufrage du Joola, est bien plus qu’une simple commémoration ; c’est un lieu de recueillement, d’éducation et de sensibilisation citoyenne.

L’inauguration de ce mémorial revêt une signification profonde, rappelant la tragédie humaine qui a eu lieu le 26 septembre 2002. Le Joola, ferry surchargé, a sombré au large des côtes sénégalaises, entraînant la perte de milliers de vies. Ce mémorial sert non seulement de lieu de mémoire, mais aussi de rappel poignant des conséquences dévastatrices de cette catastrophe.

Le musée vise à sensibiliser les générations actuelles et futures sur les enjeux liés à la sécurité maritime, à l’importance des normes de transport, et à l’impact des tragédies sur les communautés. En tant que témoin historique, le Mémorial du Bateau Le Joola offre une perspective éducative, encourageant la réflexion sur la prévention des accidents maritimes et la protection des vies humaines.

Son Excellence le Président Macky SALL a exprimé à travers cette initiative son engagement envers la préservation de la mémoire collective et la promotion de la sécurité maritime. Le musée, intégré au patrimoine culturel sénégalais, incarne également un lieu de recueillement, où les familles des victimes et le public peuvent se recueillir et se souvenir.

Au-delà de la tragédie, le Mémorial du Bateau Le Joola symbolise l’importance de tirer des leçons des événements passés pour construire un avenir plus sûr. En faisant de ce lieu un point d’ancrage éducatif, le Sénégal s’efforce de transformer une tragédie en un héritage édifiant, rappelant que la sécurité maritime et le respect des normes sont des impératifs pour préserver la vie humaine.

Hélène Tine, Députée Respectée, Rejoint la Coalition « Khalifa Président »

Sur son compte Facebook officiel, Moussa Tine a partagé une déclaration importante annonçant que l’Honorable Hélène Tine, une députée respectée, a rejoint la coalition « Khalifa Président ». Cette nouvelle a suscité une grande réaction sur les médias sociaux, reflétant l’importance de cette adhésion dans le paysage politique sénégalais.

Dans sa publication, Moussa Tine a exprimé sa gratitude envers Hélène Tine pour son engagement en faveur d’une politique centrée sur le peuple et sa décision de soutenir Khalifa Sall dans sa quête présidentielle. Il a souligné l’importance de rassembler des leaders engagés pour apporter des changements positifs au Sénégal.

La déclaration sur Facebook a également mis en lumière les valeurs communes partagées par la coalition « Khalifa Président », notamment l’accent mis sur l’inclusion, la justice sociale et le progrès. Moussa Tine a appelé les citoyens sénégalais à se rallier autour de cette coalition pour construire un avenir meilleur.

Cette annonce sur les médias sociaux marque un moment significatif dans la préparation des élections présidentielles de cette année, démontrant l’importance croissante de la coalition « Khalifa Président » en attirant des personnalités politiques influentes et respectées comme Hélène Tine.

SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

Amadou Thimbo, nouvellement nommé Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Sénégal, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, remplaçant Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022.

Auparavant Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour la confiance témoignée, soulignant l’engagement de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire.

Lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans une salle du Parlement sénégalais, Amadou Thimbo a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant les services rendus par Baye Niass Cissé et exprimant sa reconnaissance envers feu Marie Joséphine Diallo.

Le nouveau Secrétaire général a souligné son attachement à l’Assemblée nationale et a appelé les fonctionnaires de l’institution à faire preuve de disponibilité, neutralité et surtout de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.

Agé de 43 ans, Amadou Thimbo compte seize années de service ininterrompu au sein de l’administration de l’Assemblée nationale, où il a occupé divers postes, démontrant ainsi qu’une carrière fructueuse est possible au sein de cette institution parlementaire.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale joue un rôle central dans le paysage politique du Sénégal, en tant qu’institution clé du système parlementaire.

Karim Wade affirme sa renonciation à la Nationalité Française : Fin de la polémique sur sa Candidature

Dans une récente déclaration, Karim Wade, candidat potentiel à la présidentielle sénégalaise, a répondu aux allégations entourant sa nationalité. Il a souligné que le décret émis par le Ministre de l’Intérieur français actant sa renonciation à la nationalité française est une preuve tangible de sa constance.

Wade a qualifié la polémique de stérile et dangereuse, accusant Thierno Alassane Sall d’alimenter cette controverse pour gagner en visibilité et agir au nom du Premier ministre Amadou Ba. Il a critiqué les manœuvres déloyales d’Amadou Ba et souligné son manque de témérité face à la confrontation.

Malgré des informations suggérant que d’autres candidats pourraient avoir acquis d’autres nationalités, Karim Wade a annoncé qu’il ne déposerait aucun recours devant le Conseil Constitutionnel. Il a fermement exprimé sa conviction selon laquelle seule la décision du peuple sénégalais devrait prévaloir dans une élection présidentielle ouverte et inclusive.

Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, mettant en lumière les enjeux entourant la citoyenneté des candidats. L’annonce de la renonciation de Wade à sa nationalité française vise à apaiser les préoccupations concernant son éligibilité et à mettre un terme à la controverse.

Double nationalité de Karim Wade : Thierno Alassane Sall dénonce “l’immixtion de la France

Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a vivement critiqué ce qu’il qualifie d' »immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral » pour soutenir la candidature de Karim Wade. Ce dernier est contesté en raison de sa double nationalité franco-sénégalaise. Emmanuel Macron a signé un décret « libérant » Karim Wade de son allégeance à la France. Thierno Alassane Sall estime que cela traduit une solidarité entre les partisans de la Françafrique et du néocolonialisme.

Le leader du parti République des Valeurs/Réewum Ngor a déposé un recours au Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade, soutenant que ce dernier ne remplit pas les conditions d’éligibilité en raison de sa nationalité française. Dans son communiqué, Thierno Alassane Sall souligne que le décret signé par Emmanuel Macron ne fait que confondre et enfoncer Karim Wade, dénonçant les actes de parjure du candidat.

Selon Thierno Alassane Sall, Karim Wade aurait sciemment menti sur sa nationalité lors du dépôt de sa candidature en 2019 et aurait récidivé en 2024. Il estime que la contestation de la liste provisoire est fondée et que Karim Wade doit être retiré de la liste définitive. Il souligne également que le décret du 16 janvier 2024 ne peut avoir d’effets rétroactifs et que Karim Wade aurait dû être exclu de la liste provisoire s’il avait révélé sa double nationalité.

Inauguration du Musée Mémorial le Joola : un hommage aux victimes et un Pas vers la Paix

La journée du mardi 16 janvier 2024 restera gravée dans l’histoire de la région de Ziguinchor, marquée par une série d’inaugurations d’infrastructures publiques à caractère économique et social. Au cœur de ces cérémonies, le musée mémorial Le Joola, érigé en hommage aux victimes de cette tragédie maritime.

Le musée mémorial Le Joola revêt une importance particulière, symbolisant la mémoire collective de la douleur, de la tristesse et du deuil qui ont marqué la région il y a deux décennies. Le bateau Le Joola a chaviré au large du fleuve Gambie, causant la perte de plus de deux mille vies, dont mille quatre cents dans la région de Ziguinchor. La commune de Ziguinchor a elle-même enregistré neuf cent soixante-quatorze victimes.

Le Premier ministre, lors de la cérémonie d’inauguration, a souligné la nécessité de rendre hommage à ce drame en érigeant ce mémorial. Il a déclaré : « Le mémorial en souvenir du drame et des victimes sera une célébration de la vie, manifestant notre engagement permanent à dire plus jamais ça. Ce mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peuples et encourage les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté. »

Le Premier ministre a également souligné que le musée mémorial Le Joola devrait être un pas vers la paix définitive dans la belle région de Casamance. Il a rappelé l’importance de tirer les bonnes leçons de cette tragédie et de mettre en pratique ces enseignements pour mobiliser la communauté dans l’effort et la rigueur.

Cette inauguration marque un moment significatif dans l’histoire de Ziguinchor, rendant hommage aux victimes du passé tout en jetant les bases d’un avenir imprégné de paix et de souvenirs durables.



AS Le Dakarois Ziguinchor

Ousmane Sonko dément toute implication dans la demande au Président Macky Sall Concernant le Parrainage

Dans un document relayé par plusieurs médias, des candidats recalés au parrainage auraient adressé une demande au Président Macky Sall, soulignant des « irrégularités » et sollicitant son intervention pour faciliter la reprise du contrôle du parrainage. Ousmane Sonko, actuellement détenu, aurait été mentionné comme l’un des signataires de cette lettre. Cependant, le parti politique Pastef, auquel Sonko est affilié, a publié un communiqué démentant toute implication de son leader dans cette démarche.

Selon le communiqué de Pastef, « le Président Ousmane Sonko tient à démentir toute implication dans cette initiative, dont il n’a jamais été informé ». Le parti souligne également que, à cette étape du processus, le président Macky Sall ne dispose d’aucune prérogative, car le Conseil constitutionnel est seul responsable du déroulement des opérations liées au parrainage.

Le communiqué conclut en invitant à ne pas associer le nom d’Ousmane Sonko à des initiatives auxquelles il n’a ni été consulté ni consenti. Cette clarification vise à dissiper toute confusion et à réaffirmer la position du leader de Pastef dans le processus électoral en cours.

Affaire Ousmane Sonko : Ngouda Mboup dénonce l’ingérence de la caisse des dépôts et consignations

Dans un contexte politique tendu au Sénégal, Ngouda Mboup, défenseur des droits démocratiques et des libertés, a vivement réagi à l’ingérence présumée de la Caisse des Dépôts et Consignations dans le processus électoral. Selon lui, cette institution, en tant qu’administration en charge de la gestion des cautions, n’a aucune compétence pour juger de la validité d’une candidature à l’élection présidentielle.

Dans une déclaration vigoureuse, Ngouda Mboup a souligné que le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations ne possède ni l’autorité ni la compétence pour interpréter le statut électoral d’un candidat. Il a qualifié cette intervention de la Caisse des Dépôts et Consignations d’empiètement injustifié sur les prérogatives de la juridiction constitutionnelle, pouvant être considéré comme une forfaiture en vertu de l’article 118 du Code pénal.

Ngouda Mboup a rappelé les exigences claires fixées par la Constitution sénégalaise et le Conseil constitutionnel pour garantir le respect de la liberté de candidature. Selon lui, en suivant la théorie de l’effet utile et en se basant sur la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel, Ousmane Sonko, en tant que leader de l’opposition, doit être rétabli dans ses droits et inclus dans la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

La déclaration conclut en affirmant la candidature légitime d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, soulignant que le respect du droit garantira sa participation au scrutin de février 2024.

Amadou Ba : L’Investissement dans les infrastructures routières au service du développement et de la mobilité

Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar, met en avant l’importance des infrastructures routières dans le développement économique et la mobilité des citoyens sénégalais. Selon lui, la construction de routes, de ponts et d’autres infrastructures de transport est cruciale pour le progrès du pays, facilitant les déplacements rapides et confortables, ouvrant de nouveaux marchés et renforçant les liens familiaux.

Le candidat a souligné spécifiquement les projets récents, tels que les ponts de Baïla et de Diouloulou, la boucle des Kalounayes, ainsi que la voirie de Coubanao, comme des initiatives majeures qui ouvrent la voie à une ère de mobilité améliorée, créent des opportunités d’investissement et favorisent le développement du secteur touristique en Casamance.

Amadou Ba affirme que ces projets ne sont que le début de son engagement envers le développement régional et le bien-être des citoyens. Il insiste sur la détermination de son équipe à continuer d’investir dans des infrastructures cruciales pour soutenir le rayonnement des régions et améliorer la qualité de vie des Sénégalais.

La vision d’Amadou Ba repose sur la conviction que des infrastructures solides sont un pilier essentiel pour la croissance économique, la connectivité sociale et le renforcement de l’économie locale. Ses projets routiers visent à stimuler l’activité économique, à créer des emplois et à favoriser un développement équilibré à travers tout le pays.

Réclamation d’Amadou Bâ contre la candidature de Bassirou Diomaye Faye : El Malick Ndiaye déclare, « C’est peine perdue »

Dans une réponse cinglante publiée sur X, El Malick Ndiaye qualifie Amadou Bâ de « tricheur » et suggère que sa réclamation vise davantage à éliminer ses concurrents qu’à participer loyalement à la compétition électorale. Il soutient que la candidature de Diomaye Faye est inattaquable et prédit que la candidature d’Ousmane Sonko, autre figure controversée, sera validée partout où la justice sera rendue.

La réclamation d’Amadou Bâ, adressée au Conseil constitutionnel, vise également la candidature de Cheikh Tidiane Dièye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg. Les allégations portent sur des infractions telles que l’appartenance à une entité politique dissoute, la présentation de faux documents devant le Conseil constitutionnel, la formation irrégulière de la coalition et le non-respect de l’appartenance au parti ou à la coalition qui les a investis.

La décision du Conseil constitutionnel sur ces réclamations sera rendue le samedi 20 janvier, et son impact sur le paysage politique sénégalais avant l’élection présidentielle est lourd de conséquences. La situation actuelle soulève des interrogations quant aux évolutions futures de la scène politique du pays.

Karim Wade fournit la preuve de la renonciation à sa nationalité française : Une fin à la polémique sur sa nationalité

Karim Wade, le candidat de la Coalition K24 à l’élection présidentielle au Sénégal, a mis fin à la polémique sur sa nationalité française en fournissant la preuve de sa renonciation. Maguette Sy, mandataire de la Coalition K24, a déposé auprès du Conseil Constitutionnel la copie attestant de la perte de nationalité française par renonciation.

Cette démarche vise à dissiper les doutes et les controverses entourant la nationalité de Karim Wade, et elle intervient dans le contexte du processus post-électoral, où les candidats peuvent faire face à des questions liées à leur éligibilité.

Dans son message, Karim Wade souligne que la prétendue polémique sur sa nationalité française est désormais définitivement réglée. Il appelle à se concentrer sur les véritables priorités et les attentes du peuple sénégalais, mettant en avant les nombreux défis auxquels la nation est confrontée.

Il exprime sa gratitude envers Thierno Alassane Sall pour l’avoir informé de son inscription sur les listes électorales en France, une situation qu’il affirme n’avoir jamais autorisée ni exploitée en votant dans ce pays.

Karim Wade conclut son message en affirmant son engagement envers le Sénégal, la République, l’Afrique, et encourage l’équipe nationale sénégalaise de football, les Lions.

Cette clarification de la situation de Karim Wade concernant sa nationalité vise à apaiser les inquiétudes et à établir une base solide pour la suite du processus électoral. Il appartient désormais au Conseil Constitutionnel de prendre acte de ces informations et de prendre les décisions appropriées conformément aux dispositions légales en vigueur.

Présidentielle au Sénégal : Amadou Bâ dépose des réclamations contre Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye

À la suite de l’élection présidentielle au Sénégal, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, a initié des procédures de contentieux en déposant des réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ces réclamations ciblent spécifiquement deux candidats, à savoir Bassirou Diomaye Faye, ancien membre de Pastef, et Cheikh Tidiane Dieye, président de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg.

Les motifs précis de ces réclamations n’ont pas encore été divulgués, mais Amadou Bâ a évoqué le non-respect par les candidats visés de certains principes régissant la conduite d’une campagne présidentielle en conformité avec les règles électorales en vigueur.

Le processus post-électoral au Sénégal autorise les candidats à déposer des réclamations auprès du Conseil constitutionnel pour contester divers aspects du déroulement du scrutin, assurant ainsi la transparence et l’équité du processus démocratique. Ces réclamations seront examinées par le Conseil constitutionnel, qui rendra ultérieurement des décisions conformément aux dispositions légales.

La période post-électorale est souvent marquée par des contestations et des recours, les candidats cherchant à faire valoir leurs droits et à garantir l’intégrité du processus électoral. La vigilance des institutions compétentes est cruciale pour assurer la légitimité des résultats et la crédibilité du système démocratique sénégalais.

Il est important de noter que les réclamations déposées par Amadou Bâ envers Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye ne sont pas encore assorties de décisions formelles du Conseil constitutionnel. L’évolution de cette situation sera suivie attentivement par les acteurs politiques et les observateurs dans les jours à venir.

Amadou Ba envisage un avenir prospère pour Sédhiou

Dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle, Amadou Ba, homme politique émérite, a récemment rencontré les acteurs économiques et les autorités de la région de Sédhiou. L’objectif de cette rencontre était de discuter des perspectives de développement économique et des programmes régionaux visant à stimuler la croissance et à créer des opportunités d’emploi.

Sédhiou, riche en potentiels économiques, est au cœur des préoccupations d’Amadou Ba, qui insiste sur l’importance des échanges francs et réalistes avec tous les acteurs locaux. La réussite des programmes régionaux, selon lui, dépend de la participation active et de la collaboration étroite avec la population locale.

La région de Sédhiou, à l’instar d’autres régions du Sénégal, est en train de bénéficier d’un programme accéléré de développement. Amadou Ba a souligné l’importance de doter rapidement la région en infrastructures essentielles telles que les routes, les écoles, les centres de santé, et de mettre en œuvre des projets économiques favorables à la création d’emplois.

Les secteurs économiques locaux sont au cœur des plans de développement, et Amadou Ba reconnaît le potentiel inexploité de la région. Des programmes sont en cours d’accélération pour exploiter pleinement ces secteurs, favorisant ainsi la croissance économique et la prospérité.

L’engagement envers le développement de Sédhiou reflète la vision d’Amadou Ba pour un Sénégal émergent et prospère. Il met en avant une approche inclusive et participative, où les aspirations et les besoins de la population locale sont pris en compte dans la formulation et la mise en œuvre des politiques et des programmes.

Amadou Ba a également évoqué la nécessité de renforcer les infrastructures éducatives et de santé, soulignant l’importance de l’accès à une éducation de qualité et à des services de santé adéquats pour le bien-être de la population.

La rencontre avec les acteurs économiques et les autorités de Sédhiou confirme l’engagement d’Amadou Ba envers le développement inclusif et durable du Sénégal. Sa candidature à l’élection présidentielle s’articule autour d’une vision ambitieuse visant à créer un avenir prospère pour toutes les régions du pays, en mettant l’accent sur la collaboration et la participation active de la population dans le processus de développement.

Inauguration du Mémorial Bateau Le Joola par le Premier ministre Amadou Ba : Un hommage aux victimes et un appel à la responsabilité collective

Le Premier ministre Amadou Ba a présidé ce mardi 16 décembre à Ziguinchor l’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola. Cet événement solennel, dédié à la mémoire des victimes de l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire du Sénégal, a été marqué par des discours poignants et un appel à la responsabilité collective.

Amadou Ba, portant les salutations du Président Macky Sall, a souligné l’importance de ce mémorial en tant que « veilleur aux aguets » pour garantir que de tels drames ne se reproduisent plus. Il a rappelé l’impact dévastateur du naufrage du Bateau Le Joola le 26 septembre 2002, une tragédie qui a laissé une cicatrice profonde dans l’histoire du Sénégal.

Le Premier ministre a exprimé sa reconnaissance envers les associations des familles des victimes et des rescapés, soulignant leur rôle crucial dans la concrétisation de ce projet mémoriel. Il a également salué la contribution des autorités gambiennes et des acteurs locaux pour la réussite de ce mémorial, érigé avec une pensée inclusive.

Le Mémorial Bateau Le Joola a été décrit comme un lieu de recueillement et d’enseignement, soulignant la nécessité de tirer des leçons de cette tragédie pour promouvoir des comportements responsables. Amadou Ba a souligné que la mémoire ne vit que dans la paix, et ce musée de mémoire devrait contribuer à la paix définitive dans la région de Casamance.

Le discours du Premier ministre a également abordé les enjeux du développement de la Casamance, mettant en avant les vastes potentialités de la région pour devenir un pôle de richesse et de croissance. Il a insisté sur la nécessité d’une prospérité partagée pour garantir une paix durable, soulignant que Ziguinchor est une région stratégique avec des atouts tels que deux aéroports, dont un international, et un port.

En conclusion, Amadou Ba a rendu hommage à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation de ce mémorial, affirmant qu’il sera « une école, un livre ouvert et un film d’anticipation, » servant de veilleur pour encourager des comportements toujours plus responsables.

L’inauguration du Mémorial Bateau Le Joola marque ainsi un moment significatif dans l’histoire du Sénégal, rappelant la nécessité de préserver la mémoire tout en promouvant des valeurs de solidarité, de cohésion et de responsabilité collective.

Urgent (Vidéo) : L’émission Balance de Pape Ndiaye Walf arrêtée après une violente dispute sur l’affaire Sonko

No comment ! L’émission Balance de Walf a été interrompue pour sa diffusion de ce mardi suite à des échanges houleux sur le plateau entre le responsable politique de la coalition BBY, Cheikh Gadiaga et les représentants des familles des détenus sur l’affaire Sonko.

Regardez!!

TOURNÉE ÉCONOMIQUE DU PREMIER MINISTRE- Ansoumana Sané, Maire de Sindian: Le nouvel homme fort de Bignona

La venue du Premier Ministre Amadou Ba dans le département de Bignona a été le catalyseur d’une compétition politique effervescente entre les leaders locaux. Cependant, il est indéniable que le jeune maire de Sindian, Ansoumana Sané, a captivé l’attention et remporté la palme de la mobilisation, éclipsant ainsi les autres responsables politiques de la région.

De Baila à Coubanao, en passant par Bignona, Ansoumana Sané a démontré sa capacité à fédérer des milliers de partisans, créant ainsi une ambiance chaleureuse pour accueillir dignement le Premier Ministre et candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour les élections présidentielles à venir en février.

Les cris enthousiastes des jeunes scandant « ANSOU OLOLI, » signifiant « ANSOU, C’EST NOTRE ANSOU, » ont résonné tout au long de l’événement, témoignant de l’engagement et du soutien massif dont bénéficie Ansoumana Sané parmi la jeunesse locale.

La mobilisation exceptionnelle orchestrée par le maire de Sindian a indéniablement placé ce dernier au centre des projecteurs politiques. Sa capacité à rallier une telle adhésion populaire reflète non seulement son charisme personnel, mais également sa connexion profonde avec la population locale.

Dans ce contexte électoral, Ansoumana Sané semble émerger comme un acteur politique influent, capable de mobiliser les citoyens au-delà des clivages traditionnels. Sa popularité croissante pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique local et potentiellement national.

La visite du Premier Ministre Amadou Ba a donc non seulement été l’occasion de discuter des enjeux politiques majeurs, mais elle a également mis en lumière l’émergence d’acteurs locaux dynamiques, à l’instar d’Ansoumana Sané, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans les prochaines échéances électorales. La scène politique locale semble ainsi être en pleine effervescence, promettant des développements intéressants à l’approche des élections présidentielles.

Sénégal : prône le dialogue pour une stabilité post-électorale

À l’approche de l’élection présidentielle au Sénégal, le fondateur d’Afrikajom Center, Alioune Tine, souligne l’importance du dialogue entre les acteurs politiques pour assurer une situation post-électorale stable. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu, marqué par des contestations et des préoccupations quant à la transparence du processus électoral.

Alioune Tine insiste sur la nécessité d’un dialogue entre les différentes parties prenantes de la scène politique sénégalaise. Selon lui, un tel dialogue contribuerait à préserver la stabilité post-électorale et permettrait au futur président élu de gouverner dans un climat serein. Cette démarche vise à éviter les tensions et à favoriser un environnement politique propice à la gouvernance.

Selon Alioune Tine, la société civile a un rôle crucial à jouer dans le processus électoral. Il souligne que la question des élections ne concerne pas uniquement les candidats et les organes de régulation, mais également la société civile et les citoyens. La transparence et la crédibilité des élections dépendent de la vigilance de la société civile et de l’engagement actif des citoyens.

Dans un climat politique où les préoccupations liées à la transparence électorale et à la stabilité post-électorale sont prégnantes, les appels au dialogue de personnalités telles qu’Alioune Tine mettent en lumière l’importance d’une approche concertée pour garantir la crédibilité du processus démocratique au Sénégal.

Candidats recalés sollicitent l’aide de Macky Sall : Appel à la reprise du contrôle des parrainages

Alors que des recours affluent au greffe du Conseil constitutionnel suite au rejet de nombreuses candidatures, un collectif regroupant les candidats recalés sollicite l’aide du président de la République, Macky Sall. Dans une lettre adressée à ce dernier, le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage » dénonce des « graves manquements » constatés lors du contrôle, pointant notamment du doigt le logiciel utilisé par la commission.

La lettre, rédigée dans un ton respectueux et solennel, souligne les préoccupations du collectif quant à l’équité du processus de contrôle des parrainages. Parmi les principaux points soulevés, on retrouve :

Non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 : Le collectif déplore l’absence du fichier consolidé, un élément crucial pour un contrôle transparent et équitable des parrainages.

Non-fiabilité du fichier des électeurs : Des anomalies sont signalées, notamment des rejets basés sur des critères contestables tels que le statut de « primo-votants ».

Disparition de parrains lors du contrôle : Certains candidats affirment que des parrains enregistrés ont mystérieusement disparu lors du processus de vérification.

Défaillances techniques du logiciel de contrôle : Les candidats dénoncent des problèmes techniques dans le logiciel utilisé, affectant le déversement et l’intégrité des données.

    La lettre conclut en appelant le président Macky Sall à utiliser ses prérogatives pour rétablir les candidats invalidés dans leurs droits. Les signataires estiment que cette démarche contribuera à la transparence et à la régularité du processus électoral, tout en renforçant le respect de l’opposition en tant que composante essentielle du système démocratique.

    Cette initiative souligne les enjeux cruciaux entourant le contrôle des parrainages et met en évidence les tensions présentes dans le processus électoral. La réponse du président Macky Sall à cette requête pourrait influencer la perception de l’équité et de la légitimité du scrutin à venir.

    LA LETTRE

    « Excellence, Monsieur le Président de la République,

    Le « Collectif des Candidats Invalidés au Parrainage », par la Commission 

    de Contrôle et de Validation ad hoc mise en place par le Conseil Constitutionnel dans le cadre de l’élection présidentielle du 25 février 2024, sollicite, auprès de votre haute bienveillance, votre concours pour le rétablissement des candidats invalidés lors dudit contrôle.

    En effet, la présente vous est adressée au regard de vos prérogatives es qualité de « Clé de Voûte » des Institutions et de « Président du Conseil Supérieure 

    de la Magistrature ».

    Le contrôle du parrainage nous a permis de relever, suite aux différentes preuves présentées par une quarantaine de candidats arbitrairement invalidés, des manquements graves notamment :

    La non-disposition du fichier général des électeurs consolidé de 2023 par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).

    La non-fiabilité voire la non-mise à jour du fichier général des électeurs, base de contrôle des parrainages des candidats, au regard du nombre excessif de rejets principalement constitués d’électeurs « primo-votants », détenteurs de leurs cartes d’électeurs délivrées en bonne et due forme par le ministère de l’Intérieur.

    Des parrains qui disparaissent, lors du contrôle pour certains candidats, alors qu’ils étaient, bel et bien, enregistrés lors de l’inventaire des pièces déposées et mentionnées dans le procès-verbal du Greffe du Conseil Constitutionnel.

    Le logiciel de contrôle des parrainages qui présente des défaillances techniques sur le déversement et l’intégrité des données.

    Excellence, Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, notre Collectif vous saurait gré de bien vouloir user de vos prérogatives afin de rétablir, absolument, les candidats invalidés dans leurs droits. 

    Le cas échéant, cela participera à la transparence et à la régularité du processus électoral dont l’objectif fondamental est de garantir l’expression du libre choix pour une meilleure acceptation du choix de la majorité. 

    Par ailleurs, cela consolidera le principe constitutionnel relatif au respect et à la reconnaissance de l’opposition comme un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique de notre cher pays.

    Veuillez croire, Excellence, Monsieur le Président de la République, à l’assurance de notre très haute considération.

    Les signataires :

    Mohamed Ben DIOP – Pass Pass

    Mamadou NDIAYE – PRDS

    Cheikh Abdou MBACKE – Coalition Nekal.Askan Wi

    Sheikh Alassane SENE – MPG Shasty 2024

    Alioune SARR – CAP 24

    Aminata TOURE – Mimi 2024

    Assome Aminata DIATTA – PSC Jappo

    Ibrahima GUEYE – MPG JR

    Aly Ngouille NDIAYE – Coalition Alyngouille2024

    Babacar GUEYE – Initiative Républicaine

    Bougane Dany GUEYE – Bougane 2024

    Birima MANGARA – Coal. UDP Kiraay

    Ibrahima CISSOKHO – Ibrahima Cissokho 2024

    Bassirou Diomaye FAYE – Diomaye Président

    Ousmane SONKO – Coalition Sonko Président

    Amadou Aly KANE – R 3 D

    Cheikh M. Abiboulaye Bamba DIEYE – FSD BJ

    Elhadji Mamadou DIAO – Coalition DIAO 2024

    Mouhamadou Fadel KONE – ACCES / Coalition KONE

    Alpha THIAM – FN – Dimbale sa Rew

    Sérigne MBOUP – And Nawle

    Abdou Khadre SALL – Mouvement Askanou SN

    Déthié FALL – Déthie 2024

    Babacar DIOP – FDS Leq Guelwwar

    Samba NDIAYE – UDD Liggey SN

    Aïssatou MBODJI – And Saxal Liggèy

    Mansour NDIAYE – UDR Dooley Yaakar

    Cheikh DIENG – Coalition Tawfekh 2024

    Amsatou Sow SIDIBE – Car Leneen 3ème Voie

    Mamadou Decroix DIOP – MDD 2024

    Malick GACKOU – Gakou 2024

    Thierno Alassane SALL – Coalition RV/Reewum Ngor

    Jean Baptiste DIOUF – Coalition JBD 2024

    Mbacké SARR – MAW Mvt Askaan wi

    Serigne Gueye DIOP – PRECEPT

    Habib SY – PEM / Yaakar U Rew Mi

    Mary Teuw NIANE – MTN 2024

    Cheikh Tidiane DIEYE – AVENIR

    Abdourahmane DIOUF

    Cheikh Tidiane GADIO – Mvt poli. Citoyen Luy Jot Jotna

    Mouhamadou Madana KANE – Coalition DOUND

    Lamine GUEYE – Mouvement Xaal Yoon

    Ousmane KANE – Mvt CitoyenUsacrée, Sopi Sénégal

    Moustapha NDIR – Booloo Ligueeyal Sunu Reew

      Karim Wade met fin à la polémique sur sa double nationalité : « Une question définitivement réglée

      Face à la montée de la polémique autour de sa double nationalité, Karim Wade a choisi de mettre un terme au débat en fournissant des preuves irréfutables de sa perte de nationalité française par renonciation. Dans un message publié sur sa page Facebook, le candidat de la coalition K24 a annoncé que le mandataire de sa coalition, Maguette Sy, avait déposé la copie de la preuve devant le Conseil constitutionnel.

      « La fausse polémique sur ma nationalité française est une question définitivement réglée », a déclaré Karim Wade, invitant la classe politique à se recentrer sur les véritables priorités et les attentes pressantes des Sénégalais et de la jeunesse du pays.

      Karim Wade a également exprimé sa gratitude envers Thierno Alassane Sall, qui l’avait informé de son inscription encore active sur les listes électorales en France, un pays où il n’a jamais exercé son droit de vote. Cette clarification vise à dissiper toute ambiguïté entourant sa nationalité et à rediriger l’attention vers les enjeux plus importants qui concernent la nation.

      Cette démarche de transparence de la part de Karim Wade est susceptible de calmer les eaux agitées de la polémique qui a alimenté la scène politique nationale ces derniers jours. En mettant fin à cette controverse, le candidat souhaite rétablir la confiance et permettre à la campagne électorale de se concentrer sur les véritables enjeux qui préoccupent les citoyens sénégalais. La ballon est désormais dans le camp des acteurs politiques, appelés à se consacrer aux attentes urgentes de la population plutôt qu’à des débats stériles sur des questions de nationalité.

      Macky Sall souligne l’importance de l’équité et de l’inclusion dans les politiques publiques

      Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a mis en avant l’importance de l’équité et de l’inclusion dans les politiques publiques lors de son intervention à l’ouverture de la Journée nationale de l’équité sociale et territoriale, qui s’est tenue à Diamniadio. Selon lui, ces principes ne se résument pas à une simple question de justice sociale, mais ils représentent également une source de confiance des populations dans les politiques publiques mises en œuvre sur le terrain.

      Macky Sall a souligné que l’équité ne doit pas seulement être déclarée, mais doit également être pratiquée avec un contenu concret, nécessitant une approche novatrice et sortant des sentiers battus de l’ordinaire. Dans ce contexte, le président a évoqué plusieurs initiatives phares de son action sociale.

      Le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) a été mis en avant, avec ses résultats significatifs, dont la construction de plus de 827 km de pistes de désenclavement, l’électrification de 974 villages et l’installation de 328 forages. Le PUDC, avec son modèle innovant, a même inspiré d’autres pays africains.

      Le Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) a eu un impact positif sur plus de 3 millions d’habitants avec la construction de 198 km de voiries et 3998 lampadaires. Macky Sall a également mentionné le Programme des bourses de sécurité familiale, qui a permis à 355 626 ménages de bénéficier d’une allocation initiale de 25 000 FCFA, portée à 35 000 FCFA en 2023.

      Concernant le Programme de couverture sanitaire universelle, le président s’est réjoui de l’augmentation du taux de couverture de 20% en 2012 à 53,2% en 2023. Il a également cité la DER/FJ (Dispositif d’Entreprenariat Rapide pour les Jeunes et les Femmes), dédiée à l’autonomisation des femmes et des jeunes, comptant plus de 250 000 bénéficiaires.

      En conclusion, Macky Sall a souligné que ces différentes initiatives, en plus des interventions du Fonds de Solidarité nationale et du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience, contribuent à renforcer l’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent.

      Contentieux électoral au Conseil Constitutionnel : Amadou Ba dépose des réclamations contre plusieurs candidatures

      À l’approche des élections, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba, a engagé des démarches juridiques en déposant des réclamations auprès du greffe du Conseil Constitutionnel. Me Amadou Sall, avocat représentant les intérêts d’Amadou Ba au sein de cette coalition, s’est présenté au siège du Conseil Constitutionnel pour officialiser cette procédure et assurer le respect de certains principes électoraux.

      Sans entrer dans les détails, Me Sall a expliqué que ces réclamations visaient à garantir le respect de principes fondamentaux du processus électoral. Cependant, il a choisi de laisser au Conseil Constitutionnel la responsabilité de divulguer les détails spécifiques des réclamations ainsi que les noms des candidats visés.

      Les informations obtenues indiquent que les réclamations d’Amadou Ba concernent les candidatures de Bassirou Diomaye Faye, d’Aly Ngouille Ndiaye et de Mahammed Boun Abdallah Dionne. Ces personnalités politiques, actives au sein de l’arène politique sénégalaise, se retrouvent ainsi au centre d’un contentieux qui promet d’ajouter une dimension supplémentaire à la campagne électorale en cours.

      Le Conseil Constitutionnel, en tant qu’organe chargé de statuer sur les contentieux électoraux, devrait examiner ces réclamations dans les prochains jours et rendre sa décision avant la date limite du 20 janvier. Ces procédures revêtent une importance cruciale, car elles pourraient influencer la configuration finale des candidatures admises pour les élections à venir.

      Ce contentieux électoral souligne l’importance du respect des règles électorales et du rôle crucial joué par le Conseil Constitutionnel dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les décisions à venir auront un impact significatif sur le paysage politique sénégalais, suscitant l’attention des citoyens et des observateurs à l’approche du scrutin. L’issue de ces réclamations déterminera également dans quelle mesure les élections se dérouleront dans un climat de transparence et de confiance.

      Candidature de Monsieur Ousmane Sonko : Enjeux juridiques et risques potentiels

      La recevabilité de la candidature de Monsieur Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, constitue un enjeu majeur dans le contexte préélectoral au Sénégal. Si le Conseil constitutionnel venait à rejeter cette candidature, cela soulèverait des questions cruciales quant à la prééminence de l’administration sur la justice.

      En effet, un rejet de la candidature de M. Sonko pourrait être interprété comme une décision accordant à l’administration un pouvoir décisionnel supérieur à celui de la justice. Cette situation créerait un précédent inquiétant, suggérant qu’un directeur de l’administration ou un maire aurait le pouvoir de bloquer un candidat à toute élection en refusant la délivrance de documents tels qu’un quitus, une attestation, des fiches de parrainage ou un extrait de naissance.

      Il est crucial de souligner que le Conseil Constitutionnel dispose de tous les éléments nécessaires pour évaluer la validité de cette candidature. En rejetant la candidature de M. Sonko, le Conseil Constitutionnel risquerait de contredire sa propre jurisprudence établie dans l’affaire Insa Sangaré, créant ainsi un précédent dangereux.

      La jurisprudence établie devrait être respectée, et le Conseil Constitutionnel est appelé à exercer son rôle de manière indépendante et impartiale. Les citoyens sénégalais suivent de près ces développements, et la décision finale du Conseil aura des répercussions importantes sur le processus électoral et sur la confiance du public dans les institutions.

      Dans l’attente de la décision du Conseil Constitutionnel, l’issue de cette affaire continuera de susciter des débats et des interrogations quant à l’équilibre entre l’administration et la justice dans le cadre des élections au Sénégal.

      Mary Teuw Niane dépose un recours au Conseil Constitutionnel et exclut la possibilité d’un report de l’élection

      La vague de dépôt de recours se poursuit au Conseil Constitutionnel, avec cette fois-ci la démarche de Mary Teuw Niane, candidat de la coalition MTN et professeur à l’université. Accompagné de son mandataire, il a déposé une requête renouvelant celle déposée en début janvier, contestant ainsi son élimination de la course présidentielle.

      Le professeur a souligné que suite à la vérification de son dossier, deux procès-verbaux lui ont été remis, l’un indiquant 51 267 parrains lors du dépôt du dossier, et l’autre mentionnant 51 254 parrains lors du contrôle des parrainages. Face à cet écart de 13 parrains, Mary Teuw Niane demande une révision de son dossier.

      Il a également noté le nombre important de recours déposés, justifié par « énormément d’irrégularités » et de constats insatisfaisants pour les candidats ou leurs mandataires. Selon lui, c’est la première fois dans l’histoire politique du Sénégal que l’on observe autant de requêtes et de recours.

      Malgré le temps court, Mary Teuw Niane a insisté sur le respect du droit de tous les candidats, qu’ils soient libres ou en détention, citant les cas d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Il a exprimé le besoin de prévenir les contentieux postélectoraux en répondant aux exigences de tous les candidats.

      Cependant, le candidat écarté a réaffirmé son opposition à tout report de l’élection présidentielle, soulignant la tradition de respect de cette élection au Sénégal et insistant sur le maintien de cette pratique.

      Les candidats recalés multiplient les recours au Conseil Constitutionnel : Alioune Sarr et Abdoulaye Mady Ndiaye dans la course

      Le dépôt des réclamations se poursuit au greffe du Conseil Constitutionnel, suite à la publication de la liste provisoire des candidats à l’élection présidentielle du 25 février. Parmi les personnalités politiques ayant déposé un recours figure l’ancien ministre Alioune Sarr, dont le mandataire, Mamadou Ndiaye, a déclaré que l’objectif est de demander aux sages du Conseil Constitutionnel de réétudier le dossier de parrainage de son candidat.

      Selon le mandataire, lors du contrôle des parrains, toute la région de Kaffrine aurait été éliminée, et dans le cas de la région de Louga, les parrainages obtenus auraient été attribués à la région de Ziguinchor. Une autre irrégularité soulevée concerne la non-identification de 32 920 parrains ayant participé aux dernières élections.

      Alioune Sarr conteste ainsi son rejet et demande la réintégration de ses milliers de parrains considérés comme non-identifiés dans le fichier électoral. Ces démarches font partie des efforts visant à garantir l’équité dans le traitement des dossiers de parrainage.

      Abdoulaye Mady Ndiaye, candidat déclaré, a également déposé une réclamation, exprimant son désir de voir le processus de parrainage repris. Son mandataire a souligné l’inégalité perçue dans les lois l57 et l127, appelant à des réformes pour assurer une plus grande égalité entre les différents candidats.

      Cette multiplication des recours souligne les enjeux importants liés à la validation des candidatures et la nécessité de réformes pour garantir un processus électoral plus équitable. Les prochains jours verront probablement d’autres candidats exprimer leurs préoccupations et déposer des réclamations pour faire valoir leurs droits

      Les recours des candidats recalés devant le Conseil Constitutionnel : Quelles chances d’aboutissement ?

      Suite à la publication de la liste des candidats ayant passé la vérification du parrainage, le greffe du Conseil constitutionnel est actuellement saisi de réclamations émanant des candidats recalés. Parmi eux, des personnalités politiques telles que Mouhamed Ben Diop de la coalition « Pass Pass » et Me Moussa Diop, qui ont déposé des recours pour demander un réexamen de leur dossier de parrainage.

      Cependant, les chances d’aboutissement de ces recours sont sujettes à débat. L’enseignant-chercheur en Droit public, Papa Moussa Saliou Guéye, souligne que bien que chaque candidat ait le droit de déposer un recours, cela ne garantit pas automatiquement son succès. Il insiste sur le fait que le demandeur doit fournir des preuves convaincantes pour étayer sa réclamation.

      Guéye souligne que le Conseil constitutionnel, en examinant les recours, doit pouvoir mener une analyse approfondie des preuves présentées. Si les preuves sont insuffisantes, les recours ont peu de chances d’aboutir. Le spécialiste en droit public exprime un certain pessimisme quant à l’issue positive de la plupart des recours, indiquant que, dans la réalité, la quasi-totalité des recours n’ont que peu de chances d’aboutir devant le Conseil constitutionnel.

      Il est donc crucial pour les candidats recalés de fournir des éléments probants et convaincants afin d’accroître leurs chances d’obtenir satisfaction devant l’instance juridique. Le processus en cours met en lumière la complexité et les enjeux entourant la validation des candidatures dans le contexte électoral.

      Mary Teuw Niane Dépose un Recours au Conseil Constitutionnel Après son Recalage au Parrainage

      Le processus électoral au Sénégal connaît des rebondissements alors que Mary Teuw Niane, tête de file de la coalition MTN, a déposé un recours au Conseil constitutionnel après avoir été recalé au parrainage pour la présidentielle.

      Accompagné de son mandataire, Niane a déposé une requête renouvelant une demande initiale déposée en début janvier. Le professeur à l’université a souligné une divergence de 13 parrains entre le procès-verbal de dépôt de dossier et celui du contrôle des parrainages, ce qui, selon lui, justifie la révision de son dossier.

      Dans un contexte où de nombreux candidats contestent leur élimination, Niane insiste sur le devoir du Conseil constitutionnel d’examiner toutes les requêtes, mettant en avant des irrégularités et des constats non satisfaisants.

      Malgré le nombre important de recours, l’opposition de Niane à tout report de l’élection demeure ferme. Il affirme que le Sénégal a une tradition de respect des élections présidentielles et souligne que c’est la seule élection avec très peu de reports dans l’histoire politique du pays.

      Niane, tout en exigeant le respect du droit de tous les candidats, qu’ils soient libres ou en détention, estime que cela permettrait d’éviter des contentieux postélectoraux. Le défi est lancé au Conseil constitutionnel, alors que le pays observe de près ces développements en période préélectorale.

      Accueil triomphal à Bambali pour le premier ministre Amadou Ba

      Dans le cadre de sa tournée économique dans les régions de la Casamance du 14 au 17 janvier 2024, le Premier ministre Amadou Ba a été accueilli de manière triomphale dans la commune de Bambali, fief de la star du football sénégalais, Sadio Mané.

      Accompagné d’une délégation ministérielle composée notamment d’Annette Seck, de Serigne Mbaye Thiam, de Mor Ngom et de Pape Malick Ndour, le chef du gouvernement a été accueilli par une foule enthousiaste. Les femmes locales ont exprimé leurs vœux et leurs bénédictions avec un rituel culturel imprégné de traditions séculaires.

      Ibrahima Touré, maire de la commune, s’est réjoui de l’honneur de recevoir Amadou Ba, soulignant que ce dernier est le premier Premier ministre à visiter Bambali. Il a exprimé la confiance de la population en une victoire éclatante lors des élections présidentielles du 25 février 2024.

      Amadou Ba a salué l’accueil grandiose qui lui a été réservé, soulignant la coïncidence heureuse de sa visite avec un jour de match. Il a félicité Sadio Mané et toute l’équipe pour leurs performances sportives exceptionnelles, soulignant les efforts déployés par Sadio Mané pour le développement de sa région natale.

      Quant aux préoccupations locales, le Premier ministre a pris l’engagement ferme que Bambali recevra 200 lampadaires, illustrant ainsi la détermination du gouvernement à répondre aux besoins de développement de cette communauté dynamique. Cette visite marque un moment fort de la tournée du Premier ministre dans la région de la Casamance, renforçant les liens entre le gouvernement et les citoyens.

      Tensions à Ziguinchor : Les jeunes de Benno Bokk Yaakaar dénoncent les rumeurs d’accueil agité

      La visite du Premier ministre Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux présidentielles de 2024, suscite des tensions au sein de la jeunesse locale. Deux tendances émergent au sein de la coalition, avec des désaccords sur la manière d’accueillir le candidat.

      Certains jeunes, affiliés à Cheikh Diop, prévoient d’accueillir Amadou Ba avec des brassards rouges en signe de protestation. En réponse, les jeunes se réclamant légitimes et mandatés par la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar dénoncent ces rumeurs et menacent de faire face à toute tentative de sabotage.

      Ousmane Ba, porte-parole des jeunes légitimes, a affirmé lors d’une conférence de presse que le candidat Amadou Ba sera accueilli les bras ouverts en grande pompe par la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar à Ziguinchor. Il a rejeté les informations sur un accueil agité avec des brassards rouges, qualifiant ces allégations de fausses.

      « Nous voulons faire comprendre à l’opinion nationale que le candidat Amadou Ba sera bel et bien accueilli les bras ouverts en grande pompe par la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar ici à Ziguinchor », a déclaré Ousmane Ba.

      “Amadou sera bien accueil par la jeunesse” O. BA - Resp des jeunes de BBY ZIGUINCHOR

      Il a également averti ceux qu’il considère comme des « tierces personnes » cherchant à semer la division au sein de la jeunesse de Benno Bokk Yaakaar, les appelant à l’unité en vue des défis à relever à Ziguinchor.

      « Nous lançons un avertissement à ces derniers qui veulent créer des agissements lors de la venue du candidat Amadou Ba. Nous ne les laisserons pas faire, nous ferons face à toute forme de menaces, à toute forme de perturbations », a ajouté Ousmane Ba.

      La tension persistante souligne les enjeux importants entourant la campagne électorale dans la région de Ziguinchor et l’importance cruciale de l’unité au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour remporter les élections présidentielles de 2024.

      AS Le Dakarois Ziguinchor

      Affaire de la double nationalité : Thierno Alassane Sall conteste la candidature de Karim Wade et saisit le Conseil constitutionnel

      L’affaire de la double nationalité continue de faire des vagues dans le paysage politique sénégalais à l’approche de l’élection présidentielle de février 2024. Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs, a décidé de ne pas rester en marge et de contester la candidature de Karim Wade.

      S’appuyant sur les dispositions constitutionnelles qui exigent une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall a annoncé qu’il déposerait un recours au Conseil constitutionnel demain mardi. Selon lui, cette exigence vise à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère.

      « Au nom de la Constitution et du peuple, fidèle aux valeurs que j’ai toujours défendues, je déposerai demain un recours au Conseil constitutionnel pour le respect des dispositions de notre charte fondamentale », a déclaré Thierno Alassane Sall.

      Cette contestation intervient après que Karim Wade ait évoqué la question de sa nationalité, citant ses « sources ». Cependant, ces affirmations ont été démenties par la formation de Me Abdoulaye Wade. Un article récent de Seneweb, appuyé par des documents, a révélé que le candidat du PDS est effectivement inscrit sur le fichier électoral français.

      L’évolution de cette affaire promet d’ajouter une dimension particulière à la campagne présidentielle et de susciter des débats sur la scène politique sénégalaise. Restez informés pour les développements ultérieurs de cette situation complexe.

      Ziguinchor: Mobilisation des jeunes de BBY en vue de l’accueil chaleureux du Premier ministre Amadou Ba

      Aujourd’hui, une importante réunion des jeunes de Benno Book Yakaar s’est tenue afin de clarifier les faits et de rassurer les militants et militantes quant à l’accueil prévu pour le candidat Amadou Ba. Le porte-parole, Ousmane Ba, accompagné d’Amadou Sane, a souligné l’engagement inébranlable de la jeunesse envers l’accueil chaleureux du Premier ministre Amadou Ba.

      Les jeune de BBY de Ziguichor se mobilise pour la visite de Amadou Ba Amadou SANE- SG DJ- BBY

      “Amadou sera bien accueil par la jeunesse” O. BA - Resp des jeunes de BBY ZIGUINCHOR

      Les jeunes de Benno Book Yakaar ont exprimé leur unité en vue de cette initiative, se présentant comme des boucliers prêts à contrer toute tentative de sabotage de la venue du Premier ministre. Ousmane Ba a pris la parole pour rassurer les militants et militantes, affirmant que toutes les préparations nécessaires seront mises en place pour garantir le succès de l’événement.

      « Nous sommes ici pour rétablir les faits et pour dire à tous les membres de Benno Book Yakaar que nous sommes unis en un seul homme, le Premier ministre Amadou Ba. Notre engagement envers son accueil est total, et nous ne permettrons à aucun obstacle de perturber cet événement important », a déclaré Ousmane Ba, porte-parole du groupe de jeunes.

      Les jeunes ont souligné leur détermination à faire de cet accueil un moment mémorable, témoignant de leur soutien indéfectible au Premier ministre. Amadou Sane a également ajouté que la jeunesse de Benno Book Yakaar agira comme un rempart contre toute forme de sabotage, démontrant ainsi leur engagement envers les idéaux du parti.

      Cette mobilisation témoigne de l’enthousiasme et de la loyauté des jeunes de Benno Book Yakaar envers leur candidat. Elle souligne également l’importance accordée à la préservation de la sérénité et du succès de l’événement à venir. La rencontre s’est conclue sur une note positive, renforçant la cohésion et la détermination des jeunes membres du parti.

      Présidentielle 2024 : La Diaspora valide Karim 2024

      Dans une note parvenue à la rédaction, les militants de la Coalition Karim 2024 de la diaspora sous la houlette de Abdou Khadre Diokhané, secrétaire national adjoint du PDS et responsable PDS-Italie sont montés au créneau pour bénir la candidature de leur leader.

      Face au débat soulevé par certains, qui posent des questions relatives à sa nationalité française, M. Diokhané dans son discours fait  »Focus » sur la présidentielle et tresse des lauriers à ses infatigables soldats qui ont exécuté un travail remarquable lors des parrainages.

       » Je tenais à vous féliciter de votre engagement et dévouement que vous avez démontré durant ce processus électoral qui est les parrainages dans vos pays respectifs. » fait-il savoir d’emblée

      FOCUS KARIM 2024

       »Cette belle collaboration familiale nous a permis de faire un travail au-dessus de nos attentes…. FOCUS KARIM 2024…. » poursuit -il avec optimisme avant de terminer son discours pour l’unité et espoir de gagner ces joutes électorales au soir du 24 février 2024.

       »L’espoir,que le peuple conscient surtout la Diaspora porte sur le candidat qui rassure Karim Meissa Wade, est un défi très prometteur pour le senegal.
      Conscient de cette Responsabilité,notre frère président Karim Meissa Wade sera le président de L’ASSURANCE. Avec le frère président Karim Meissa Wade,notre cher Sénégal sera un pays dans le concert des grandes Nations. Les secteurs moteurs d’un pays Développé, industrialisé mais surtout porteurs d’espoir de la jeunesse seront considérés piliers dans le Grand Programme d’un Sénégal Pour Tous.En tant que Suppléant Délégué Régional de la Diaspora,je vous remercie de la collaboration mais surtout de la confiance envers notre frère président candidat de la Coalition K24…Ensemble, vers un devenir MEILLEUR… » a-t-il conclu

      Recours de Mouhamed Ben Diop au conseil constitutionnel : Demande de réexamen de son dossier de parrainage

      Mouhamed Ben Diop, leader de la coalition « Pass Pass », a officiellement déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel suite au rejet de sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans ce recours, le candidat recalé sollicite un réexamen de son dossier de parrainage, remettant en question les circonstances du rejet de sa candidature.

      Le mandataire de Mouhamed Ben Diop, Ousmane Cass Ndao, a souligné un incident technique lors de l’analyse du parrainage de leur candidat. Selon lui, la machine chargée de l’analyse s’est arrêtée à 6%, forçant la commission à la redémarrer. Ces détails, jugés importants par l’équipe de Mouhamed Ben Diop, ne figurent pas dans le procès-verbal fourni par la commission de contrôle.

      Par ailleurs, l’équipe de Mouhamed Ben Diop continue de contester le grand nombre de parrains introuvables dans le fichier, y compris celui du candidat lui-même, considérant cette situation comme « aberrante ».

      Le Conseil Constitutionnel a ouvert ses portes les 15 et 16 janvier pour recevoir les recours des candidats contestant la liste provisoire publiée le 12 janvier, laquelle compte 21 candidats retenus. Les sept sages du Conseil devront se prononcer sur ces recours avant la date butoir du 20 janvier, moment prévu pour la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle de février 2024.

      Leçons de parrainages au Sénégal : Historique, polémique et couacs dans le filtre électoral

      Après deux semaines d’effervescence et de vérifications, le Conseil constitutionnel du Sénégal a dévoilé, le vendredi 12 janvier, la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette période de collecte et de contrôle des signatures, marquée par le système de parrainage, n’a pas été exempte de controverses et de difficultés, tant du côté de la commission dédiée que des prétendants. Seneweb revient sur ce filtre électoral, source de vives polémiques.

      Le système de parrainage, instauré par la loi constitutionnelle de mai 2018, vise à rationaliser les candidatures et à limiter les dépenses publiques pour assurer la fluidité des élections. Selon cette loi, pour valider une candidature, il est nécessaire d’obtenir 1% des inscrits sur le fichier électoral sous la forme de parrainages citoyens, dans au moins 7 régions du pays. Bien que ce système existât déjà pour les candidats indépendants depuis 1992, la réforme de 2018 l’a élargi à tous les prétendants à la présidence.

      Les élections législatives de 2017, avec la participation de 47 listes différentes aux couleurs parfois similaires, ont marqué le point de départ de cette réforme. Face à ce foisonnement, l’État a dépensé environ 18 milliards de francs CFA pour l’organisation du scrutin. Les élections locales suivantes ont vu la présence de 2747 listes en lice, renforçant la nécessité de trouver des mécanismes pour rationaliser le processus électoral.

      Malgré ces intentions louables, la loi sur le parrainage a suscité des critiques et des polémiques, notamment au sein de l’opposition. Les détracteurs de la réforme ont dénoncé un projet d’attentat au pluralisme politique, tandis que certains candidats ont considéré le parrainage comme un obstacle injuste à leur réélection.

      En réponse à ces critiques, le président Macky Sall a lancé un dialogue national en mai dernier, qui a conduit à une révision de la Constitution en juillet 2023. Cette réforme a introduit un parrainage optionnel, offrant aux candidats le choix entre le parrainage citoyen et celui des élus.

      Néanmoins, malgré ces ajustements, le parrainage continue de faire l’objet de controverses. Sur 93 candidats ayant déposé leur dossier, seuls 21 ont franchi cette étape. Certains dossiers ont été rejetés en raison de fichiers électroniques jugés inexploitables, suscitant des réclamations et des contestations de la part des candidats écartés.

      Une question majeure concerne la transparence du logiciel utilisé par le Conseil constitutionnel pour le contrôle des parrainages. Les candidats recalés remettent en question l’algorithme, la fiabilité et l’absence de tests à grande échelle de ce logiciel. Le manque de détails techniques, tels que le langage de programmation ou le cahier des charges, alimente également les critiques.

      La décision du Conseil constitutionnel de ne pas divulguer certains détails techniques du logiciel, combinée au nombre important de parrains non identifiés dans le fichier général des électeurs, soulève des interrogations sur la transparence du processus. Des candidats ont déposé des recours, et certains ont lancé l’opération « dogaali » (exterminer) contre le régime en place.

      En attendant que la situation se clarifie, ces controverses mettent en lumière les défis persistants liés au système de parrainage au Sénégal et soulignent la nécessité de garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral.

      Son dossier de candidature rejeté : Maître Moussa Diop ne lâche pas l’affaire

      Malgré le rejet de son dossier de candidature à la présidentielle par le Conseil constitutionnel, Maître Moussa Diop, actuellement en détention, ne compte pas abandonner. Sa coalition a déposé un recours au greffe, contestant le rejet en raison de l’absence de l’attestation de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

      L’avocat, incarcéré depuis le 15 décembre 2023 pour des déclarations liées à un contrat d’exploitation d’une mine de diamant, se base sur la jurisprudence Insa Sankharé et Cheikh Diop, secrétaire national chargé des affaires juridiques d’AG/Jotna, affirme que la candidature de Maître Moussa Diop doit être déclarée « recevable ».

      Présidentielle 2024 : Amadou Bâ renforce sa logistique avec l’acquisition de centaines de voitures

      En préparation de l’élection présidentielle de 2024, le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yakaar, a entrepris une tournée en Casamance. Pendant ce temps, à Dakar, son équipe politique met en place une logistique robuste en vue du scrutin présidentiel à venir.

      Au niveau logistique, la coalition au pouvoir se mobilise avec l’acquisition de centaines de voitures fraîchement acquises pour faciliter les activités de campagne. Selon Les Échos, aucun véhicule administratif ne sera utilisé à cette fin, soulignant l’engagement de la coalition à mobiliser des ressources spécifiques pour la campagne électorale.

      Les véhicules, de marques variées, sont décrits comme étant neufs et sont actuellement garés dans un lieu stratégique, à proximité de la présidence de la République. Cette initiative vise à renforcer la logistique en prévision de la campagne présidentielle à venir.

      Le Premier Ministre Amadou Ba dynamise le développement économique de la Casamance lors d’une tournée stratégique

      Du 14 au 17 janvier 2024, le Premier Ministre Amadou Ba a inauguré une tournée économique stratégique dans les régions de la Casamance, débutant son périple à l’aéroport de Tambacounda. Cette initiative vise à stimuler les perspectives économiques régionales et à renforcer les liens entre le gouvernement et les communautés locales.

      La première étape de cette tournée a été marquée par une note de solennité, alors que le Premier Ministre s’est rendu au domicile du Ministre de l’Intérieur, Sidiki KABA, pour présenter ses condoléances au nom du Chef de l’État et du Gouvernement, suite au décès du frère de ce dernier. Cette visite de courtoisie souligne la solidarité gouvernementale envers l’un de ses membres touché par le deuil.

      Par la suite, Amadou Ba, accompagné de sa délégation, s’est dirigé vers la région de Kolda, marquant ainsi le début d’un marathon économique visant à dynamiser les opportunités de croissance dans la Casamance. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers le développement régional et son désir de créer des synergies fructueuses avec les acteurs locaux.

      La tournée revêt une importance cruciale, mettant en évidence la volonté du gouvernement de favoriser le progrès économique dans la région. L’objectif est de créer un dialogue ouvert et constructif avec les communautés locales, comprendre leurs préoccupations et identifier les opportunités d’investissement et de développement.

      Au-delà de l’aspect économique, le Premier Ministre a également souligné l’importance de renforcer les liens sociaux et culturels dans la Casamance. La tournée vise à consolider la cohésion entre le gouvernement et la population, garantissant ainsi que les politiques et les initiatives en cours répondent efficacement aux besoins réels de la communauté.

      cette tournée économique du Premier Ministre Amadou Ba en Casamance illustre une démarche proactive du gouvernement pour favoriser le développement inclusif et durable de la région. Elle offre également une occasion unique de construire des partenariats solides entre les autorités gouvernementales et les acteurs locaux, jetant ainsi les bases d’un avenir économique prometteur pour la Casamance.

      Réintégration de Sonko dans la Présidentielle : Le Conseil constitutionnel annule la radiation pour contumace

      Dans une déclaration récente, Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, a affirmé que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace d’Ousmane Sonko, suite à la publication de la liste des 21 candidats à l’élection présidentielle.

      Amadou Ba souligne un aspect crucial que les analystes n’ont pas suffisamment mis en avant : le Conseil constitutionnel, dans sa décision arrêtant et publiant la liste des candidats, a réintégré Ousmane Sonko dans le fichier électoral, lui reconnaissant ainsi l’intégralité de ses droits civiques.

      Dans son post complet, Amadou Ba explique que le Conseil constitutionnel a annulé la radiation pour contumace de Sonko, soulignant que tout ce qui est reproché à sa candidature est le défaut de l’attestation de caution, que le directeur de la Caisse des dépôts aurait illégalement bloquée en estimant que Sonko ne figurait pas sur le fichier électoral.

      Le Conseil constitutionnel, en excluant la radiation, la contumace et le pourvoi de l’État contre l’ordonnance du Président du Tribunal HCD, a selon Amadou Ba, considéré que la candidature de Sonko n’est viciée que par le défaut de caution.

      Amadou Ba indique que le recours a été déposé avec les preuves de la prétendue forfaiture du directeur général de la CDC (Caisse des dépôts et consignations).

      Cette décision du Conseil constitutionnel pourrait avoir un impact significatif sur la campagne électorale en cours, remettant en selle la candidature d’Ousmane Sonko. La réintégration de Sonko dans le processus électoral soulève des questions importantes sur la légitimité des actions qui ont pu entacher sa candidature, mettant en lumière le rôle crucial des institutions juridiques dans le processus démocratique du pays.

      La scène politique sénégalaise est maintenant témoin d’un nouveau développement, avec des implications potentielles pour le paysage électoral et les dynamiques en jeu dans la course à la présidence.

      Senego

      La Coalition Karim 2024 dénonce les attaques sur la double nationalité de Karim Wade

      La décision récente du Conseil constitutionnel du 13 janvier 2024 déclarant recevable la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle du Sénégal a été saluée par la Coalition Karim 2024 dans un communiqué. Cependant, cette joie est entachée par les tentatives de certains adversaires de discréditer Karim Wade en remettant en question sa nationalité française, malgré sa renonciation.

      La Coalition Karim 2024 a exprimé sa satisfaction suite à la décision du Conseil constitutionnel, qui a jugé recevable la candidature de Karim Wade après un examen minutieux du respect strict des conditions requises pour se porter candidat à la présidentielle. Cependant, la coalition déplore les attaques persistantes visant à semer le doute sur la nationalité de Karim Wade, qui a clairement renoncé à sa binationalité.

      Dans son communiqué, la Coalition Karim 2024 dénonce ces questions fantaisistes comme une expression méprisable de discrimination et de xénophobie, ne reflétant pas l’honneur des candidats à l’origine de ces allégations.

      La coalition affirme que le Conseil Constitutionnel a statué de manière incontestable après une étude approfondie, confirmant que Karim Wade a accompli toutes les formalités nécessaires pour renoncer à sa nationalité française, une décision également approuvée par les autorités françaises.

      La Coalition Karim 2024 souligne que de telles manœuvres politiciennes portent atteinte à l’esprit démocratique et visent à détourner l’attention des citoyens des véritables enjeux de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

      Dans un ton ferme, la coalition appelle tous ses militants, sympathisants et alliés à rester vigilants face à ces tactiques de diversion et à se concentrer sur les véritables défis auxquels le pays est confronté. Elle met en garde ses adversaires contre toute tentative de salir la candidature de Karim Wade par des moyens médiocres et fallacieux.

      Le communiqué conclut en réaffirmant la détermination de la Coalition Karim 2024 à œuvrer sans relâche pour un Sénégal prospère, uni et fier, servant le peuple sénégalais et construisant un avenir meilleur pour tous les citoyens.

      La bataille politique se poursuit alors que la coalition reste concentrée sur ses objectifs, laissant derrière elle les attaques visant à détourner l’attention de l’essence même de la campagne électorale.

      Gouvernements du Sénégal 1957-2023″ : Samba Mangane dévoile les coulisses du pouvoir exécutif à travers un ouvrage inédit

      Le journaliste chevronné Samba Mangane s’apprête à dévoiler un ouvrage captivant intitulé « Gouvernements du Sénégal 1957-2023 : Les hommes et les femmes du pouvoir exécutif ». En cette publication exhaustive, l’auteur, également diplomate au consulat général du Sénégal à Lyon (France), explore les arcanes des différents gouvernements sénégalais, offrant une rétrospective fascinante de l’évolution politique du pays, de l’époque coloniale jusqu’à nos jours.

      L’ouvrage plonge les lecteurs dans l’histoire politique du Sénégal en retraçant le parcours de 441 membres du pouvoir exécutif, parmi lesquels figurent 81 femmes. Cette exploration détaillée inclut les Présidents, Présidents du Conseil, Premiers ministres, et ministres ayant marqué de leur empreinte la scène politique sénégalaise. À travers plus de 200 pages richement illustrées, l’auteur offre un regard unique sur les hommes et les femmes qui ont façonné l’administration sénégalaise.

      Considéré comme un document de référence incontournable pour l’administration, cet ouvrage promet d’apporter une contribution significative à la compréhension des dynamiques politiques du Sénégal. Les photos des différentes personnalités, habilement intégrées, ajoutent une dimension visuelle à cette chronique politique complète.

      À travers cet ouvrage, Samba Mangane répond à une demande générale et aspire à permettre aux jeunes générations de découvrir les hommes et les femmes qui ont servi le pays au plus haut niveau de l’administration. En rendant hommage aux figures marquantes de l’histoire politique sénégalaise, l’auteur offre une opportunité précieuse pour une réflexion sur le passé et la vision du futur.

      « Gouvernements du Sénégal 1957-2023 » de Samba Mangane s’annonce comme un témoignage essentiel de l’histoire politique du pays. En offrant une plongée dans les coulisses du pouvoir exécutif, l’auteur nous invite à comprendre les événements qui ont façonné le Sénégal contemporain. Cet ouvrage promet d’être une ressource précieuse pour les chercheurs, les étudiants, et tous ceux qui s’intéressent à la riche histoire politique de la nation sénégalaise.

      Me Mame Adama Guèye dénonce une « dérive » de la commission de contrôle des parrainages : Le Conseil Constitutionnel interpellé sur la procédure

      L’avocat émérite Me Mame Adama Guèye a vivement critiqué la commission de contrôle des parrainages au Sénégal, soulignant ce qu’il qualifie de « dérive » dans le traitement des dossiers de candidature. Plus de 72 candidats ont été éliminés par la commission, suscitant des interrogations quant à la légitimité de cette décision. Me Mame Adama Guèye pointe du doigt une violation des compétences du Conseil Constitutionnel et propose une réorganisation de la procédure.

      Une compétence réservée au Conseil Constitutionnel :

      Selon Me Mame Adama Guèye, la commission de contrôle a outrepassé ses prérogatives en se prononçant sur la recevabilité des candidatures avant même que le Conseil Constitutionnel ne rende sa décision. Il insiste sur le fait que la seule juridiction habilitée à statuer sur ces questions est le Conseil Constitutionnel. Cette démarche, selon lui, crée un déséquilibre dans le processus de validation des candidatures.

      Erreur procédurale soulignée :

      L’avocat souligne une lacune dans l’ordonnancement procédural, estimant que la commission de contrôle aurait dû être saisie après que le Conseil Constitutionnel ait eu connaissance des dossiers et rencontré des difficultés techniques. Il propose une alternative où le Conseil Constitutionnel, après avoir examiné l’ensemble des dossiers, aurait rendu une décision provisoire basée sur un contrôle formel de recevabilité. Une commission technique aurait ensuite été sollicitée pour un contrôle plus approfondi, les résultats devant être soumis au Conseil Constitutionnel.

      Rappel des principes juridictionnels :

      Me Mame Adama Guèye rappelle les principes juridictionnels, soulignant que l’élimination d’un candidat doit découler de l’exercice du pouvoir juridictionnel du Conseil Constitutionnel, qui n’a pas encore statué dans ce cas précis. Il met en lumière le caractère prématuré des décisions de la commission de contrôle, exposant ainsi les candidats à des éliminations irrémédiables avant même que la juridiction compétente ne se prononce.

      La critique de Me Mame Adama Guèye soulève des questions fondamentales sur la procédure de contrôle des parrainages au Sénégal. Les propositions de réorganisation suggérées par l’avocat mettent en lumière l’importance de respecter les principes juridictionnels et de garantir un processus transparent et équitable pour l’évaluation des candidatures. Reste à voir comment les autorités réagiront à ces observations, alors que le Conseil Constitutionnel a anticipé sa décision initialement prévue pour le 20 janvier.

      Mame Adama Guèye préconise des assises de la justice au Sénégal : « Tout est à revoir »

      Dans une déclaration remarquée, Mame Adama Guèye, figure emblématique de la société civile au Sénégal, a récemment préconisé la tenue d’assises de la justice dans le pays. Selon lui, l’état actuel du système judiciaire nécessite une réflexion approfondie et des réformes en profondeur. Cet appel intervient dans un contexte où de nombreux acteurs de la société civile expriment leurs préoccupations quant à l’efficacité et à l’indépendance de la justice sénégalaise.

      État actuel de la justice au Sénégal : Mame Adama Guèye a souligné que, selon lui, « tout est à revoir » dans le fonctionnement de la justice au Sénégal. Il a pointé du doigt plusieurs problèmes persistants, notamment la lenteur des procédures, la corruption, et le manque de confiance du public dans le système judiciaire. Ces critiques interviennent dans un contexte où plusieurs affaires médiatisées ont suscité des interrogations sur l’impartialité et l’efficacité de la justice sénégalaise.

      Réactions et perspectives : L’appel de Mame Adama Guèye a suscité diverses réactions au sein de la société sénégalaise. Certains saluent cette initiative comme une opportunité de repenser un système judiciaire perfectible, tandis que d’autres expriment des réserves quant à la mise en œuvre concrète de telles assises. Il reste à voir si les autorités sénégalaises seront réceptives à cette proposition et si elles engageront un dialogue constructif pour améliorer le système judiciaire.

      Ousmane Goudiaby rejoint l’UCS : Un nouveau chapitre dans le paysage politique

      Dans un tournant significatif du paysage politique, Ousmane Goudiaby, ancien Directeur de Cabinet du Ministre Aminata Assome Diatta et Responsable politique à Ziguinchor, a annoncé son ralliement à l’Union Centriste Sénégalaise (UCS).

      C’est une décision qui ne passe pas inaperçue, marquant un chapitre important dans la trajectoire politique de Goudiaby. Son parcours professionnel et son expérience en tant que proche collaborateur du Ministre Aminata Assome Diatta apportent une valeur ajoutée à l’UCS.

      Lors de l’annonce officielle, Goudiaby a souligné les raisons de ce choix, mettant en avant la vision centriste axée sur l’unité, le progrès et le service envers la population. Il a exprimé sa conviction que l’UCS représente le cadre idéal pour mettre en œuvre les idéaux qui lui tiennent à cœur.

      Cette adhésion a été saluée au sein de l’UCS comme un enrichissement de leur diversité et un renforcement de leurs rangs. Le Président de l’UCS a accueilli chaleureusement Ousmane Goudiaby, soulignant l’importance des valeurs partagées et de la collaboration pour un Sénégal meilleur.

      Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des membres de la communauté politique exprimant leurs félicitations et leur soutien à Goudiaby. Son passage à l’UCS suscite des discussions sur l’évolution du paysage politique local et les alliances qui pourraient émerger dans le futur.

      L’arrivée d’Ousmane Goudiaby à l’UCS représente un moment significatif dans la dynamique politique actuelle. Sa décision de rejoindre ce mouvement centriste ouvre de nouvelles perspectives et souligne l’importance de la diversité d’idées pour le développement harmonieux du Sénégal.

      Thierno Alassane Sall dénonce la « double nationalité » présumée de Karim Wade dans la course présidentielle de 2024

      Karim Wade, ancien ministre d’État sous la présidence de son père Abdoulaye Wade, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, marquant ainsi son retour sur la scène politique après avoir purgé une peine de six ans de prison pour corruption. Cependant, la candidature de Wade est maintenant entachée par les allégations de Thierno Alassane Sall concernant une possible « double nationalité ».

      Les déclarations de Thierno Alassane Sall ont suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Les partisans de Karim Wade rejettent catégoriquement les allégations, les qualifiant de tentatives visant à discréditer sa candidature. En revanche, d’autres acteurs politiques appellent à une enquête impartiale pour faire toute la lumière sur cette affaire et établir la vérité.

      La remise en question de la nationalité de Karim Wade pourrait avoir des implications majeures sur sa candidature et la dynamique politique du pays. Si les allégations de Thierno Alassane Sall sont fondées, cela pourrait entraîner une disqualification de la candidature de Wade, créant ainsi un vide politique et des changements significatifs dans la course présidentielle.

      Présidentielle 2024 : Plaidoyer en faveur d’Amadou Ba lors d’un meeting de remerciement à Macky Sall

      Dans un meeting de remerciement et d’hommage au Président Macky Sall, Mme Fatoumata Niang Ba, membre de l’UDESR, a exprimé son souhait de voir Amadou Ba être élu au premier tour de l’élection présidentielle de 2024. La rencontre a également été l’occasion pour les responsables de Grand Yoff de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) d’investir Amadou Ba en tant que candidat.

      Mme Fatoumata Niang Ba a salué le parcours du Président Macky Sall en tant qu’homme de la modernisation, soulignant les réalisations du chef de l’État en matière de santé, de social, et d’infrastructures au cours de ses 12 années au pouvoir. Elle a qualifié le Président Macky Sall d’homme social, axé sur les besoins des Sénégalais.

      La militante a également abordé la question des élections à venir et critiqué l’opposition, qu’elle estime obsédée par la question du troisième mandat. Elle a salué la décision du Président Macky Sall de renoncer à un troisième mandat, qualifiant cet acte de courageux.

      Le témoignage en faveur d’Amadou Ba a souligné les réformes apportées par ce dernier à l’administration sénégalaise. Mme Fatoumata Niang Ba a conclu en exprimant son soutien à un éventuel choix du Président Macky Sall en faveur d’Amadou Ba comme candidat, saluant les qualités de générosité, de consensus et de fédération de ce dernier.

      L’article explore en détail les déclarations de Mme Fatoumata Niang Ba lors du meeting, mettant en lumière les arguments en faveur d’Amadou Ba et le contexte politique actuel à l’approche des élections présidentielles.

      Publication de la liste des candidats : Ndiaga Sylla offre son éclairage juridique

      Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu publique la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, conformément aux dispositions constitutionnelles et du Code électoral. Ndiaga Sylla, expert juridique, partage son avis sur cette annonce, soulignant notamment les possibilités de réclamations offertes aux 93 candidats et appelant à une réforme du système de parrainage et des procédures liées au Conseil constitutionnel.

      En vertu de l’article 30 de la Constitution et de l’article L.126 du Code électoral, le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 le 12 janvier 2024. Ndiaga Sylla rappelle qu’il avait formulé des conseils aux requérants deux jours avant cette décision, soulignant la nécessité de respecter les délais de dépôt et de traitement des réclamations.

      Les 93 candidats ont le droit de formuler des réclamations contre la liste des candidats dans les 48 heures suivant la publication, soit les 15 et 16 janvier. Le Conseil constitutionnel disposera alors de trois jours pour statuer sur l’ensemble des recours. Les candidats recalés pour divers motifs, tels que l’absence de pièces obligatoires, un fichier inexploitable, des parrainages non conformes, ou encore l’inéligibilité, peuvent déposer leurs réclamations au Greffe du Conseil constitutionnel.

      Ndiaga Sylla souligne l’importance de lire intégralement la décision du Conseil constitutionnel du 12 janvier 2024, qui traite de la recevabilité de chaque candidature après des vérifications approfondies des dossiers de candidature. Il reviendra au Conseil constitutionnel de statuer sur les réclamations, potentiellement modifier ou confirmer la liste des candidats à l’élection présidentielle.

      La liste actuelle, validant 21 candidatures, est déjà considérée comme au-dessus de la moyenne en Afrique. Ndiaga Sylla réitère l’urgence d’une réforme du système de parrainage ainsi que des procédures et délais de saisine du Conseil constitutionnel. Cette recommandation s’inscrit dans une perspective d’amélioration continue du droit électoral, évoluant au fil du temps et s’enrichissant de la jurisprudence.

      L’analyse juridique de Ndiaga Sylla met en lumière les étapes cruciales à venir, notamment les réclamations des candidats et la décision finale du Conseil constitutionnel. Cette publication souligne également la nécessité d’ajustements dans les procédures électorales pour renforcer la transparence et l’équité dans le processus électoral au Sénégal.

      [Exclusif – Document] Liste provisoire pour la Présidentielle 2024 : Sonko écarté

      Le Conseil constitutionnel sénégalais a récemment dévoilé la liste provisoire des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, suscitant déjà des réactions. Parmi les 21 candidatures, on note l’absence attendue d’Ousmane Sonko, emprisonné et acteur d’un contentieux avec l’État. Cependant, la présence de Bassirou Diomaye Faye, considéré comme le plan B du parti dissous de Sonko, apporte une dimension surprenante à la compétition.

      La liste révélée par le Conseil constitutionnel met en avant un éventail diversifié de candidats, parmi lesquels l’actuel Premier ministre Amadou Ba, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que les opposants notables Khalifa Sall et Karim Wade. La compétition s’annonce intense, avec des personnalités politiques chevronnées cherchant à remporter l’élection présidentielle.

      L’absence d’Ousmane Sonko de la liste n’est guère une surprise, étant donné sa détention et son historique de tensions avec l’État. Sa popularité parmi les jeunes et son statut de favori supposé ne se traduiront pas par sa participation à cette présidentielle. En revanche, la présence de Bassirou Diomaye Faye, le plan B du parti dissous de Sonko, constitue une surprise. Bien que détenu, Faye n’a pas encore été jugé, suscitant des interrogations sur son rôle potentiel dans cette compétition présidentielle.

      La publication de cette liste provisoire par le Conseil constitutionnel éclaire la scène politique en vue de la Présidentielle 2024 au Sénégal. Avec des personnalités politiques majeures en lice, l’exclusion d’Ousmane Sonko et la présence de Bassirou Diomaye Faye ajoutent des nuances imprévues à un scrutin déjà crucial. Les semaines à venir promettent des développements captivants, marquant le début d’une campagne présidentielle qui s’annonce pleine de rebondissements.

      Les coulisses de Taxawu Sénégal : Une organisation axée sur l’inclusion et la formation pour l’élection Présidentielle de 2024

      La plateforme politique dirigée par Khalifa Ababacar Sall se distingue par une approche ouverte et un investissement dans la formation de ses membres

      Taxawu Sénégal, la coalition portant la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de 2024, fonctionne selon des principes d’ouverture et d’inclusivité, éloignant toute centralisation autour d’une personnalité unique. Selon un membre du pool de communication de la coalition, cette approche vise à prévenir les tensions internes et à favoriser la collaboration.

      Contrairement à une structure monolithique, Taxawu Sénégal a mis en place une stratégie d’encadrement et de formation des militants. Sur le plan structurel, la plateforme se distingue du parti socialiste, avec une organisation plus flexible pour éviter les rivalités internes. Cependant, sur le plan pratique de la formation des militants, Taxawu Sénégal adopte des méthodes similaires à celles du parti socialiste à son apogée.

      Une équipe dédiée au sein de la plateforme définit les orientations et la stratégie de formation, mettant en avant la valorisation des ressources humaines. Les membres sont formés à la responsabilité, à la performance et à la maîtrise de la vision, assurant ainsi une base solide pour la mise en œuvre des objectifs de la plateforme.

      La stabilité et la force d’une formation politique sont intrinsèquement liées à son organisation interne. La plateforme Taxawu Sénégal semble comprendre cette nécessité, en veillant à la consultation de ses membres et à une bonne structuration à la base. Cela permet non seulement de renforcer la cohésion interne mais aussi de mieux communiquer les projets aux attentes des populations.

      Même le protocole de la plateforme n’est pas négligé. Les membres du protocole de Taxawu Sénégal ont bénéficié de sessions de formation spécifiques, mettant l’accent sur l’importance du respect des codes et des règles dans les organisations politiques. La capacité d’anticipation de la plateforme lui confère une avance significative dans divers domaines.

      En outre, la plateforme investit dans la formation des jeunes appelés à participer activement aux débats publics. Des sessions de formation ont été organisées pour perfectionner leurs compétences en prise de parole en public, les dotant d’outils pour adapter le vocabulaire, ajuster la gestuelle, et perfectionner la posture d’orateur.

      Les membres de Taxawu Sénégal, mieux armés grâce à ces formations, pourront communiquer de manière plus efficace, participer activement aux débats publics, et renforcer la présence de la plateforme sur la scène politique sénégalaise. Ces initiatives reflètent la préparation minutieuse de Taxawu Sénégal en vue de l’élection présidentielle de 2024.

      Décisions du Conseil Constitutionnel Sénégalais sur les candidatures Présidentielles : 69 déclarées irrecevables, droit de réclamation accordé

      Le Conseil constitutionnel annonce la liste des candidats retenus et les 69 candidatures jugées irrecevables pour l’élection présidentielle

      Le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu public ses décisions concernant les candidatures à l’élection présidentielle lors de sa séance du 12 janvier 2023. En plus de dévoiler les noms des 21 candidats retenus, la juridiction a également publié la liste des 69 candidats dont les candidatures ont été déclarées irrecevables.

      Les candidats concernés par cette décision ont la possibilité de faire des réclamations contre la liste des candidats retenus. Ils disposent d’un délai de 48 heures, soit jusqu’aux 15 et 16 janvier, pour déposer leurs réclamations auprès du Conseil constitutionnel. Ce dernier aura ensuite trois jours pour examiner l’ensemble des recours avant de rendre sa décision finale.

      La publication de la liste des candidats irrecevables souligne l’importance des procédures de vérification des dossiers de candidature pour garantir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Les prochains jours seront cruciaux alors que les candidats contestataires exerceront leur droit de réclamation, mettant ainsi en avant le rôle du Conseil constitutionnel dans l’assurance de l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

      La liste complète des candidats retenus et des candidatures jugées irrecevables sera rendue publique à l’issue du délai imparti pour les réclamations et des délibérations du Conseil constitutionnel.

      Voici la liste

      Mouhamed Mawloud Diakhaté : Hommage au Président de la Commission numéro 1 du HCCT lors de la clôture de la première session ordinaire de 2024

      La première session ordinaire de l’année 2024 au Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) s’est clôturée dans l’émotion, marquée par le décès du professeur Mouhamed Mawloud Diakhaté. Président de la Commission numéro 1 de l’institution, il a dirigé les travaux jusqu’à son décès, laissant un vide immense. La présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, a exprimé sa tristesse, soulignant que Mouhamed Mawloud Diakhaté était une « tête pensante » du HCCT et une perte immense pour le pays.

      La session a été consacrée à l’examen et à l’adoption du projet de rapport annuel de l’année 2023. La cérémonie de clôture a été marquée par des hommages appuyés à Mouhamed Mawloud Diakhaté, salué pour son intelligence, sa générosité et son engagement envers le HCCT. Les conseillers ont adopté à l’unanimité le projet de rapport annuel, comportant 100 recommandations et 8 avis, en signe de reconnaissance envers le regretté président de la Commission numéro 1. Le document sera transmis au chef de l’État. La tristesse et l’émotion ont marqué la session, et la présidente du HCCT n’a pu retenir ses larmes en évoquant la mémoire de Mouhamed Mawloud Diakhaté, décrivant un homme loyal et dévoué jusqu’à son dernier jour au service du HCCT. »

      50è Assises de la Presse Francophone : Amadou Ba appelle les journalistes à résister aux ennemis de la vérité

      Dans son allocution, le chef du gouvernement a interpellé les journalistes sur leur responsabilité dans la construction d’une humanité en quête de justice et d’équité. Il a souligné l’importance du rôle des médias dans un contexte mondial marqué par des crises, des pertes de vies et de biens, ainsi que des situations de désolation.

      Par ailleurs, le Premier ministre a appelé la presse à résister aux ennemis de la vérité, en particulier à l’ère de la digitalisation où la désinformation prolifère sur les réseaux sociaux. Concernant la menace terroriste, il a exhorté les journalistes à faire preuve d’une responsabilité aiguë pour éviter les manipulations et la désinformation massive, soulignant que « ce sont les médias qui construisent la paix ».

      En conclusion, Amadou Ba a souligné l’importance du rôle des journalistes dans la préservation des valeurs humanistes et dans la construction d’un monde plus juste et équitable.

      Conseil Constitutionnel : voici la liste arrêtée des candidats

      Le Conseil Constitutionnel vient de rendre publique la liste des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février « par décision n 1/E/2024 rendue le vendredi 12 janvier 2024 ». Comme déjà connu, ils sont au nombre de 21. La liste arrêtée est publiée au greffe. 

      A partir de ce vendredi, le Conseil Constitutionnel pourra recevoir les réclamations conformément aux dispositions de l’article L.127 du Code électoral. « Le droit de réclamation contre la liste des candidats est ouvert à tout candidat dans les 48 heures suivant le jour de l’affichage » rappelle t-on. 
      Dans un communiqué parvenu à le Dakarois, l’on précise que « le greffe du Conseil constitutionnel recevra les réclamations les lundi 15 et mardi 16 janvier 2024 de 8 heures à 17 heures ».
      Toutefois, « les réclamations déposées en dehors du délai fixé par l’article L.127 précité sont prématurées ou tardives et ne seront pas examinées »


      Voici la liste des candidats ayant validé officiellement leur parrainage. 
      1) Boubacar CAMARA:
      2) Cheikh Tidiane DIEYE:
      3) Déthié FALL
      4) Daouda NDIAYE:
      5) Karim Meïssa WADE:
      6) Habib SY:
      7) Khalifa Ababacar SALL:
      8) Anta Babacar NGOM,
      9) Amadou BA
      10) Rose WARDINI:
      11) Idrissa SECK:
      12) Aliou Mamadou DIA
      13) Serigne MBOUP,
      14) Papa Djibril FALL.;
      15) Mamadou Lamine DIALLO:
      16) Mahammed Boun Abdallah DIONNE:
      17) El Hadji Malick GAKOU,
      18) Aly Ngouille NDIAYE;
      19) El Hadji Mamadou DIAO:
      20) Bassirou Diomaye Diakhar FAYE:
      21) Thierno Alassane SALL

      Amadou Ba, Candidat de BBY, Promet 200 000 Emplois par An : Une Vision Ambitieuse pour la Jeunesse

      Lors de la cérémonie de clôture de la 50e session des Assises de l’Union de la presse Francophone, le Premier ministre et candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY) à la prochaine élection présidentielle, Amadou Ba, a partagé sa vision sur la question cruciale de l’emploi des jeunes. Engagé à poursuivre l’œuvre de son mentor, le Président Macky Sall, Ba envisage d’aller encore plus loin sur ce point précis.

      Face à une jeunesse nombreuse, Amadou Ba a déclaré : « Nous avons une équation, qui est très importante et qui est la jeunesse. Lorsque vous avez plus de la moitié de la population qui a 19 ans, 3/4 de la population qui a moins de 35 ans, la jeunesse n’est plus l’avenir, c’est le présent. » Il a affirmé son engagement à aborder frontalement la question de l’emploi des jeunes, qualifiant cette mission de « titanesque ».

      Le Premier ministre a annoncé une promesse audacieuse en matière d’emploi, déclarant : « Nous recevons sur le marché du travail 250 à 300 000 jeunes par an. Ce n’est pas avec des programmes tels que nous les entendons de 15 000 à 20 000 emplois, quand bien même c’est significatif, qu’on va régler la question de l’emploi des jeunes. Il faut, dans notre pays, aller à une cadence de 200 000 emplois par an. »

      En s’appuyant sur la solidité des fondamentaux économiques du pays, Amadou Ba estime que cette vision ambitieuse peut être concrétisée. Si élu pour un quinquennat, il prévoit ainsi la création de 1 million d’emplois, surpassant la promesse initiale de Macky Sall en 2012.

      Cette annonce place la question de l’emploi au cœur de la campagne électorale de BBY, mettant en avant une approche proactive pour faire face aux défis de l’emploi des jeunes au Sénégal.

      Mise en place de commissions administratives à l’étranger : Préparation active dans les missions diplomatiques pour la présidentielle au Sénégal

      Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur annonce la mise en place de commissions administratives dédiées au suivi du processus électoral dans les chefs de missions diplomatiques et consulaires, en préparation de l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

      Chaque commission administrative, en charge notamment de la distribution des cartes électorales pour les Sénégalais de l’étranger, est composée de représentants du poste diplomatique ou consulaire, de la délégation de la Commission électorale nationale autonome (Decena), et des représentants des différents candidats à l’élection présidentielle.

      Cette initiative vise à garantir un processus électoral transparent et équitable pour les citoyens sénégalais vivant à l’étranger, en favorisant la collaboration entre les missions diplomatiques, la Decena et les candidats en lice. La composition diversifiée de ces commissions reflète l’engagement à assurer une représentation équilibrée des intérêts de toutes les parties impliquées dans le processus électoral.

      La démarche proactive du ministère des Affaires étrangères souligne l’importance accordée à l’organisation d’une élection présidentielle démocratique et crédible, même au-delà des frontières nationales. Elle contribue également à renforcer la confiance des citoyens sénégalais vivant à l’étranger dans le processus démocratique en cours.

      En conclusion, la mise en place de ces commissions administratives dans les missions diplomatiques sénégalaises à l’étranger témoigne de la volonté du gouvernement de garantir un processus électoral transparent et équitable, et de permettre aux citoyens sénégalais résidant à l’étranger de participer activement à l’élection présidentielle de février 2024.

      Le Préfet de Guédiawaye annonce une opération de désencombrement pour améliorer la fluidité urbaine

      Parmi les principales actions prévues dans le cadre de cette opération figurent le démantèlement des installations illégales, le retrait des véhicules abandonnés sur la voie publique, et la sensibilisation de la population sur le respect des règles d’occupation de l’espace. Le Préfet insiste sur l’importance d’une participation active de la communauté afin de garantir le succès de cette initiative.

      La congestion routière et l’encombrement de l’espace public sont des problématiques qui touchent de nombreuses zones urbaines en pleine croissance. Guédiawaye, en tant que centre névralgique, ne fait pas exception, et cette opération de désencombrement vise à offrir des solutions concrètes aux citoyens tout en créant un environnement plus ordonné et sécurisé.

      La municipalité met également en place des dispositifs pour accompagner les personnes affectées par ces actions, avec des solutions envisagées pour reloger les commerçants ou occupants concernés par le désencombrement. Le document officiel souligne ainsi la volonté des autorités de concilier le développement urbain nécessaire avec le respect des droits des citoyens.

      Bougane Gueye renonce aux recours après son élimination des parrainages présidentiels

      Le candidat Bougane Gueye Dany, écarté de la course à la présidentielle lors de la vérification des parrainages, a décidé de ne pas déposer de recours. Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti Gueum Sa Bopp, il a affirmé qu’il mettait fin à toute contestation, soulignant les irrégularités persistantes liées aux parrainages qu’il dénonçait depuis 2019.

      Cette décision de ne pas contester sa non-validation des parrainages met en lumière la frustration et la déception du candidat face à un système qu’il qualifie d’injuste et prévisible. Bougane Gueye Dany estime que les recours, déposés régulièrement depuis 2019, n’ont jamais eu de suite favorable et ne constituent qu’une démarche futile face à des décisions déjà prises en amont.

      Cette renonciation aux recours peut également être interprétée comme un signal fort de désillusion envers le système politique en place. Bougane Gueye Dany affiche ainsi sa volonté de ne plus s’investir dans des démarches qu’il estime inutiles et contre-productives.

      la décision de Bougane Gueye Dany de ne pas déposer de recours après son élimination des parrainages reflète son sentiment de désenchantement vis-à-vis du processus électoral. Cette posture souligne également les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats indépendants dans le contexte politique actuel.

      Amadou Ba s’apprête à conquérir Ziguinchor lors d’une visite stratégique

      La visite du Premier ministre revêt un caractère particulièrement stratégique, puisqu’elle intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une compétition féroce entre les différents candidats. En se rendant dans le fief d’Ousmane Sonko, Amadou Ba affiche sa volonté de conquérir des bastions adverses et de renforcer la présence de la coalition au pouvoir dans toutes les régions du pays.

      La présence du Premier ministre à Ziguinchor promet également d’être le catalyseur de débats animés entre les partisans de la coalition BBY et ceux de l’opposition. La confrontation des idées et des visions politiques contribuera à animer le débat démocratique dans la région, offrant aux citoyens une opportunité d’évaluer les propositions des différents candidats.

      En conclusion, la visite d’Amadou Ba à Ziguinchor s’annonce comme un moment clé de la campagne électorale, symbolisant la détermination de la coalition BBY à élargir son influence. Cette étape constituera également un test important pour la capacité du Premier ministre à rallier les électeurs dans une région historiquement disputée sur le plan politique.

      Le Président Ablaye Mamadou Guisse plaide pour le report des Élections Présidentielles 2024

      Le président Ablaye Mamadou Guisse a exprimé sa position en faveur du report des élections présidentielles prévues en février 2024, lors d’une rencontre avec la rédaction du journal Ledakarois TV. Il a souligné les enjeux liés aux récentes découvertes de ressources naturelles, telles que le gaz et le pétrole, estimant qu’il est crucial de garantir une élection présidentielle démocratique, inclusive et transparente.

      Le Président Ablaye Mamadou Guisse plaide pour le report des Élections Présidentielles 2024

      Ablaye Mamadou Guisse a mis en avant les récentes découvertes de ressources naturelles, notamment le gaz et le pétrole, comme des éléments qui changent la donne pour le pays. Il estime que ces découvertes nécessitent une gestion méticuleuse par un président bien informé.

      Le président a plaidé en faveur du report des élections présidentielles jusqu’en 2026. Il soutient que le Sénégal a besoin d’un président compétent, familiarisé avec les enjeux des nouvelles ressources, afin d’assurer une gestion optimale et de garantir la stabilité du pays.

      Ablaye Mamadou Guisse a souligné l’importance de la stabilité pour le Sénégal, surtout dans le contexte des découvertes de ressources naturelles. Il a également insisté sur la nécessité d’une élection présidentielle inclusive, démocratique et transparente pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

        La position du président Ablaye Mamadou Guisse en faveur du report des élections présidentielles de février 2024 met en lumière les préoccupations liées aux nouvelles découvertes de ressources naturelles. Le débat sur la pertinence d’une élection dans ce contexte souligne les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal est confronté, tant sur le plan économique que politique.

        Candidat faussaire condamné à 6 mois ferme : Thierno Cissé déclare qu’il exécutait des instructions d’Allah Soubhana Watala

        Le candidat Thierno Cissé, condamné à six mois de prison ferme pour fraude au parrainage et mission de chèque sur un compte clôturé, a choqué l’audience en déclarant qu’il agissait sous les instructions divines d’Allah Soubhana Watala.

        L’affaire a éclaté lorsque la Banque Islamique du Sénégal a alerté le Conseil constitutionnel sur un chèque émis par Thierno Cissé, dont le compte avait été clôturé. Lors de l’audience, le candidat a admis les faits, mais a affirmé qu’il agissait de bonne foi et qu’il avait exécuté ses « passifs » jusqu’au bout.

        Interrogé sur qui lui avait donné l’instruction de déposer un faux parrainage, Thierno Cissé a déclaré : « C’est une instruction divine. L’être supérieur, Allah Soubhana Watala. »

        Le président de l’audience a souligné le caractère sérieux des faits, rappelant à Thierno Cissé qu’il avait cherché à devenir président en tant que faussaire. Le candidat n’a pas répondu et a baissé la tête.

        Le procureur a qualifié les faits d’extrêmement graves et a requis une peine d’emprisonnement d’un an ferme pour fraude au parrainage et six mois ferme pour mission de chèque sur un compte clôturé, accompagnée d’une amende ferme de 100 000 francs CFA.

        Finalement, Thierno Cissé a été déclaré coupable et condamné à six mois de prison ferme, avec une amende ferme de 100 000 francs CFA.

        Dr Abdourahmane Diouf : La candidature de « Bassirou Diomaye Faye est en très grand danger »

        Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui aux côtés de Bougane Guaye Dani, Dr Abdourahmane Diouf a soulevé des inquiétudes quant à l’avenir de sa propre candidature malgré la validation par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a également exprimé une préoccupation particulière pour Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu.

        Dr Abdourahmane Diouf a souligné l’importance d’une vérification minutieuse de sa candidature, notamment en raison de son statut de détenu. Il a appelé à une lutte collective, indépendamment de l’issue de sa candidature, contre le régime en place. S’adressant spécifiquement aux membres de Pastef, il a mentionné que Bassirou Diomaye Faye était en « très très grand danger » et a souligné les manipulations possibles de l’interprétation des lois.

        La déclaration de Dr Diouf met en lumière les enjeux liés à la candidature de Bassirou Diomaye Faye et souligne la nécessité de vigilance et de mobilisation collective pour préserver les droits et la sécurité des acteurs politiques dans le contexte actuel.

        Dr Abdourahmane Diouf : « Arrêtez de dire que ma candidature a été recalée »

        Le 11 janvier 2023, lors d’une conférence de presse, Dr Abdourahmane Diouf, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise prévue pour le 25 février 2024, a répondu aux rumeurs selon lesquelles sa candidature aurait été recalée par le Conseil constitutionnel.

        Il a vivement critiqué le Conseil constitutionnel pour sa gestion des notifications aux candidats devant régulariser leur parrainage, affirmant que le traitement différencié des candidats a violé le principe d’égalité. Dr Diouf a insisté sur le fait que le document remis par le Conseil constitutionnel était un simple procès-verbal et non une décision de justice, précisant qu’il ne considère pas sa candidature comme recalée.

        Il a souligné les principes du code électoral concernant la publication de la liste des candidats, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait annoncer cette liste au plus tard le 12 janvier. Dr Diouf a appelé à cesser de diffuser des informations erronées sur le rejet de sa candidature.

        Évoquant les recours introduits, le candidat a indiqué qu’ils attendent que tous les recours soient considérés comme irrecevables, et que le Conseil constitutionnel annonce la liste définitive des candidats le 20 janvier. Il a affirmé que c’est à partir de cette mention de rejet par le Conseil constitutionnel qu’ils pourront contester la décision.

        L’attente continue, et Dr Abdourahmane Diouf reste déterminé à défendre sa candidature et à contester toute décision contraire aux principes de l’équité et de la justice.

        Parrainage : Les recours déposés avant le 12 Janvier risquent d’être rejetés

        Pendant le processus de vérification des parrainages, plusieurs candidats ont déposé des recours contestant, pour la plupart, leur élimination de la course à la présidentielle. Un groupe de 27 candidats a également formulé une demande de reprise de la procédure de vérification des parrainages. Cependant, ces recours pourraient ne pas être examinés.

        Le droit de réclamation est accordé à tout candidat à une élection, selon l’article L127 du code électoral, qui stipule que « les réclamations doivent parvenir au Conseil Constitutionnel avant l’expiration des quarante-huit heures qui suivent le jour de l’affichage de la liste des candidats ».

        Le Conseil Constitutionnel publiera la liste provisoire des candidats ayant réussi le test du parrainage ce vendredi 12 janvier. Les candidats auront ensuite 48 heures pour déposer des réclamations. Les requêtes déposées avant cette date risquent d’être considérées comme « prématurées » par le Conseil Constitutionnel. En référence à une situation similaire en 2019, où le recours du candidat Thierno Alassane Sall, déposé avant la publication de la liste provisoire, avait été rejeté.

        Cependant, les sages du Conseil Constitutionnel sont tenus de se prononcer sur les recours déposés pendant les 48 heures suivant la publication de la liste provisoire et avant la publication de la liste définitive prévue pour le 20 janvier. L’issue de cette période déterminera la validité des recours déposés par les candidats dans le cadre du processus de parrainage pour la présidentielle.

        10 ans du PSE : Le Bureau opérationnel de suivi expose les preuves du progrès vers un avenir meilleur

        Le Bureau Opérationnel de Suivi du PSE (Plan Sénégal Émergent) a dressé le bilan des dix années de mise en œuvre de cette stratégie d’émergence, initiée en 2014 avec pour objectif d’accélérer le développement du pays à l’horizon 2035. La rencontre du 9 janvier 2024 a été l’occasion de revenir sur les réalisations et les progrès accomplis dans le cadre de cette vision ambitieuse.

        Le PSE s’articule autour de trois axes stratégiques majeurs : la transformation structurelle de l’économie pour une croissance forte, durable et inclusive ; l’accès aux services sociaux ; et la préservation des conditions d’un développement solidaire, inclusif et durable, avec une attention particulière portée à la bonne gouvernance.

        Lors de cette réunion, rassemblant les acteurs du PSE, le secteur privé, la société civile et les partenaires au développement, le Directeur Général du BOS, El Ousseyni Kane, a souligné les réalisations exceptionnelles et les progrès significatifs du Sénégal au cours de cette décennie. Les avancées ont touché divers secteurs, reflétant l’engagement résolu vers un avenir prospère.

        Les interventions ont mis en lumière des actions concrètes ayant eu des incidences positives directes sur la croissance économique et les exportations. En évaluant l’impact sur le Produit Intérieur Brut (PIB), celui-ci est estimé entre 8% et 11% par rapport à la période antérieure au PSE. Le PIB par tête du Sénégal a ainsi connu une progression notable, passant de 681 210 FCFA en 2014 à 845 4501 FCFA en 2023.

        Le BOS a également souligné l’augmentation du PIB, la hausse de la valeur ajoutée des entreprises privées, les salaires versés aux travailleurs, et la croissance de la consommation des ménages. Ces résultats ont démontré l’efficacité des actions déployées dans le cadre du PSE.

        Concernant les projets phares, Alpha Sow, coordonnateur des projets et réformes phares, a indiqué que 22 sur 27 ont été exécutés. Les réformes phares sont également en cours d’exécution, montrant une dynamique continue dans la réalisation des objectifs du PSE.

        Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire privilégié de certains projets, a salué les excellents résultats obtenus et a souligné l’importance du suivi-évaluation dans le processus de développement. La Représentante résidente du PNUD a exprimé sa fierté de contribuer au développement économique, social, et environnemental du Sénégal.

        Cette réunion a donc permis de mettre en lumière les avancées significatives du Sénégal au cours des dix dernières années grâce à la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent.

        Conférence de presse mouvementée de Bougane Guèye Dany et Abdourahmane Diouf : Désordre total avant le démarrage

        À quelques minutes du début de la conférence de presse tant attendue, organisée conjointement par les candidats recalés par le parrainage, Bougane Guèye Dany et le Docteur Abdourahmane Diouf, le siège de Guem Sa Bopp est plongé dans un désordre total. La salle prévue pour l’événement est dépassée par le nombre impressionnant de partisans et de journalistes présents, provoquant une grande confusion.

        Les militants, venus en masse pour soutenir leurs leaders, ont engendré une situation de bousculade entre les journalistes et eux, certains manifestant même des signes d’étouffement. Face à cette situation, les organisateurs sont en train de chercher des solutions alternatives pour gérer la foule débordante.

        En dépit du tumulte, Bougane Guèye Dany et le Docteur Abdourahmane Diouf, attendus par la presse, ne sont pas encore présents sur les lieux. La tension monte alors que l’impatience grandit parmi les participants.

        Cette conférence de presse conjointe s’annonce mouvementée dès son commencement, soulignant l’engouement et la mobilisation importante autour de ces personnalités politiques recalées par le processus de parrainage. Reste à voir comment les organisateurs parviendront à rétablir l’ordre et à assurer le bon déroulement de l’événement malgré ces défis imprévus.

        Parrainages présidentiels au Sénégal : Un ex-candidat, ancien conseiller de Macky, criant à l’injustice

        Un vent de colère souffle dans le paysage politique sénégalais alors qu’un ancien candidat à la candidature présidentielle du 25 février 2024, Abdoul Aziz Diop de Pacte Institutionnel (PI), exprime sa frustration face à une situation qui l’aurait laissé sur le bord du chemin électoral.

        Abdoul Aziz Diop avait établi un partenariat avec l’organisation HORIZON 2024, dirigée par Abdou Aziz Kane et Thié Kouyaté, réputée pour son expertise dans la collecte de parrainages citoyens au Sénégal et à l’étranger. Un véhicule avait même été mis à leur disposition pour mener à bien cette mission cruciale.

        Cependant, le candidat Diop affirme qu’après avoir perdu tout contact avec HORIZON 2024, il a été informé par son partenaire, Thié Kouyaté, qu’ils avaient décliné une offre de l’industriel Babacar Ngom, qui aurait souhaité que l’organisation assiste sa fille, Anta Babacar Ngom, dans la collecte de parrainages pour sa candidature présidentielle.

        La surprise et l’amertume de Diop sont apparues lorsque le Conseil constitutionnel a validé les parrainages d’Anta Babacar Ngom, avec un total impressionnant de 45328 parrains dans 10 régions du Sénégal. Le candidat Diop, quant à lui, déclare n’avoir reçu aucun parrainage de la part de HORIZON 2024, malgré le partenariat et les moyens mis à disposition.

        Abdoul Aziz Diop soulève des questions importantes, interrogeant les responsables d’HORIZON 2024 sur le bénéficiaire final des parrainages collectés grâce aux ressources fournies par lui-même, en tant que candidat déclaré à la présidentielle. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’équité et la transparence dans le processus de collecte des parrainages, mettant en lumière les enjeux et les défis qui peuvent survenir dans le contexte électoral complexe du Sénégal.

        Babacar Fall de Rfm victime de menaces de mort et d’injures après sa chronique salée sur Macky Sall

        Depuis ce mercredi matin, le journaliste Babacar Fall de la Rfm reçoit des menaces de mort, des messages audio et écrit, des appels, injures de toute sorte. Ce, à la suite de sa chronique de 12 h.

        Dans cette chronique, le journaliste qui a pris la défense de ses confrères a, d’emblée, souligné que :  » le chef de l’état, Macky Sall dans sa gouvernance, n’a cessé de tirer sur les médias sénégalais  ». 

        Pour rappel, le chef de l’État Macky Sall a pointé du doigt certains journalistes sur leur manière de faire la revue de presse. Et ce, en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la 50e édition des assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) qu’il présidait ce mardi 09 janvier.

        Second tour de vérification des parrainages: Anciens Premiers ministres recalés

        A la une aujourd’hui, le Conseil constitutionnel dévoile les résultats du second tour de vérification des parrainages pour l’élection présidentielle. Sur les 23 candidats initialement admissibles, 12 ont réussi à valider leurs tickets, tandis que 8, dont des anciens Premiers ministres, ont été recalés. Trois candidats n’ont pas complété les formalités nécessaires.

        Les candidats ayant validé leurs parrainages :
        Rose Wardini
        Idrissa Seck
        Aliou Mamadou Dia
        Malick Gackou
        Aly Ngouille Ndiaye
        Mamadou Lamine Diallo
        Serigne Mboup
        Pape Djibril Fall
        Bassirou Diomaye Diakhar Faye
        Mame Boye Diao
        Mouhamed Boun Abdalah Dione
        Thierno Allassane Sall
        Les candidats recalés :
        Maître El Hadj Diouf
        Serigne Gueye Diop
        Souleymane Ndene Ndiaye
        Abdoul Mbaye
        Aminata Touré
        Abdourahmane Diouf
        Amadou Ly
        Bougane Gueye Dany

        Candidats n’ayant pas complété les formalités :
        Pape Momar Ngom
        Aliou Camara
        Amadou Seck
        Ces résultats marquent un tournant crucial dans la course présidentielle, avec des personnalités politiques éminentes se trouvant parmi les recalés.

        Analyse des candidats retenus
        Parmi les candidats qui ont réussi à valider leurs parrainages, on retrouve des figures bien connues de la scène politique sénégalaise. Rose Wardini, Idrissa Seck, et Aliou Mamadou Dia font partie des favoris, chacun avec son propre soutien et programme politique.

        Rappel des candidats déjà admis au premier tour
        Rappelons que neuf candidats avaient déjà passé avec succès le premier tour de validation des parrainages. Parmi eux, on retrouve des personnalités telles que Boubacar Camara, Khalifa Ababacar Sall, et Karim Meïssa Wade.

        Les neuf pièces indispensables pour une déclaration de candidature
        Certificat de nationalité sénégalaise
        Carte d’identité nationale Cédéao (35-75 ans)
        Extrait de naissance récent (moins de 6 mois)
        Casier judiciaire vierge (moins de 3 mois)
        Attestation d’investiture (coalition ou candidat indépendant)
        Liste de parrainage avec l’option choisie (élue ou parrainage citoyen)
        Déclaration sur l’honneur (nationalité sénégalaise, capacité de lire et écrire)
        Déclaration sur l’honneur (conformité à la législation fiscale)
        Quittance avec attestation signée par le président de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC)
        Le processus de candidature à une élection présidentielle au Sénégal requiert la présentation de neuf pièces essentielles, garantissant la légitimité et l’éligibilité des candidats. Ces pièces comprennent le certificat de nationalité sénégalaise, la carte d’identité nationale Cédéao, un extrait de naissance récent, un casier judiciaire vierge, une attestation d’investiture, une liste de parrainage, deux déclarations sur l’honneur, et une quittance avec attestation de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC).

        Restez avec nous pour toutes les mises à jour sur l’évolution de la scène politique sénégalaise en cette période électorale cruciale.

        *Cheikh Kane

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