
Élections législatives résultats Thies Ouest – École Malick Kairé Diaw (Sénégal) : bureau numéro 04

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a accompli son devoir civique ce 17 novembre 2024 à Ndiaganiao, au centre de vote de Ndiandiaye. Dans une déclaration marquée par un appel à la responsabilité et à la paix, le chef de l’État a adressé un message fort aux citoyens et aux acteurs politiques.
« Rendre grâce à Dieu de nous permettre d’être témoins et acteurs de ce grand jour d’expression démocratique », a commencé le président, soulignant l’importance de cette journée pour la démocratie sénégalaise. Il s’est réjoui de constater que les électeurs participent au scrutin dans le calme et la sérénité, fidèle à la tradition démocratique du Sénégal.
Il a salué la maturité démocratique du peuple sénégalais, tout en rappelant que celle-ci repose également sur la responsabilité des acteurs politiques. « La maturité démocratique, c’est aussi des acteurs responsables qui s’affrontent par les idées et les programmes, dans le respect mutuel », a-t-il déclaré.
Le président Faye a exhorté les candidats et leurs partisans à accepter les résultats des urnes, quelle qu’en soit l’issue. « Il y aura toujours des vainqueurs et des vaincus. En définitive, c’est le peuple sénégalais qui sera gagnant », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de préserver l’image positive du Sénégal sur la scène internationale.
Il a conclu en appelant à un comportement exemplaire tout au long de la journée électorale, que ce soit de la part des simples citoyens ou des candidats, en jouant la carte de la sérénité et de la paix.
Cette déclaration du président intervient dans un climat où les tensions et les défis du processus électoral nécessitent un leadership apaisant. Son message, adressé autant aux électeurs qu’aux candidats, vise à renforcer la confiance dans la démocratie sénégalaise et à perpétuer l’héritage d’élections transparentes et pacifiques.
A quelques heures de la clôture du scrutin pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, la Coalition Takku Wallu Sénégal dénonce avec la dernière énergie les innombrables irrégularités de nature à entacher la sincérité du vote au Sénégal et dans la diaspora.
La coalition Takku Wallu Sénégal exprime sa vive préoccupation par apport à la mascarade et au sabotage du scrutin a Touba et environs. Les bulletins de vote et les listes de ses représentants et mandataires de bureaux de votes ont fait l’objet de rétention de la part des autorités administratives.
A Mbour jusqu’à 13h 30 près de 2000 électeurs ne savaient pas où voter ! Des bourrages d’urnes sont signalés à ZIGUINCHOR ! A Kadam – Beinteigner – Toglou dans la commune de Diass, des irrégularités manifestes nous ont été signalées au bureau 2 et la qualité de l’encre indélébile pose problème !
A Paris des vidéos démontrent les travers constatés dans l’organisation du vote.
Par conséquent , la Coalition Takku Wallu Sénégal tient le Ministre de l’intérieur, le Général Jean Baptiste Tine pour responsable de cette mascarade indigne de notre grande démocratie, reconnue comme majeure de par le monde. Monsieur le Ministre de l’intérieur votre responsabilité qu’il vous faudrait bien mesurer est d’organiser un scrutin régulier et transparent et non de faire gagner votre camp. Le Sénégal a dépassé ce type de pratique d’un autre âge au regard de notre trajectoire démocratique.
La Coalition Takku Wallu Sénégal interpelle également la Cena chargée de la supervision des opérations électorales en plus de ses prérogatives propres. Son silence et son inaction devant une telle forfaiture et un tel sabotage pourraient être compris comme une complicité passive ou un choix délibérément partisan.
En tout état de cause, la Coalition Takku Wallu Sénégal prend à témoin, l’opinion nationale et internationale devant cette fraude massive organisée par le PASTEF avec la complicité active de l’administration
La coalition Takku Wallu Sénégal compte ainsi saisir ses conseillers juridiques pour l’annulation pure et simple du vote à Touba, où manifestement la sincérité du vote a été fortement entachée d’irrégularités
La Coalition Takku Wallu Sénégal appelle les démocrates et républicains à s’opposer avec détermination à toute stratégie de sabotage et de confiscation du suffrage des citoyens sénégalais.
Fait à Dakar, le 17 novembre 2024
Le leader de la coalition « Samm Sa Kaddu », Barthélémy Dias, a exercé son droit de vote ce dimanche 17 novembre 2024, au bureau numéro 1 du Centre Mass Massaer Niane, aux environs de 16 heures.
Contrairement à ses habitudes, la tête de liste de « Samm Sa Kaddu » a choisi de ne pas s’exprimer devant les nombreux journalistes présents. Un malentendu entre les membres de la presse a marqué ce moment, alors qu’ils tentaient de recueillir une déclaration de l’homme politique. Barthélémy Dias, visiblement agacé par cette situation, a préféré quitter les lieux directement après avoir voté, sans aucune réaction.
Cette attitude inhabituelle a surpris les observateurs, étant donné que Barthélémy Dias est connu pour ses interventions directes et souvent incisives. Toutefois, ce silence pourrait être interprété comme une volonté de rester concentré sur l’enjeu du scrutin.
Les résultats des élections législatives détermineront si sa coalition « Samm Sa Kaddu » parvient à marquer des points significatifs sur l’échiquier politique national.
Les Sénégalais établis à Koweït City ont également exercé leur devoir civique lors des législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :
Les Sénégalais résidant à Riyadh ont également pris part aux législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 02 :
Les Sénégalais de Djeddah ont également participé au scrutin législatif du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour les bureaux de vote numéro 02 et 03 :
Les Sénégalais résidant à Istanbul ont également pris part aux élections législatives du 17 novembre 2024. Voici les résultats provisoires pour le bureau de vote numéro 01 :
Les Sénégalais de l’étranger, notamment ceux de Dubaï, ont également participé activement aux élections législatives du 17 novembre 2024. Les résultats des bureaux de vote numéro 01 et numéro 02 ont été communiqués, mettant en lumière la mobilisation des expatriés sénégalais dans cet émirat.
Sénégal – Élections législatives du 17 novembre 2024 : suivez les dernières informations du déroulement des votes
Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR et candidat de la coalition Samm Sa Kaddu, a exprimé ses inquiétudes concernant la faible participation électorale lors des élections législatives de ce dimanche. Il s’est rendu au centre de vote HLM Grand Médine, situé aux Parcelles Assainies, où il a voté sans rencontrer les longues files d’attente habituelles, un signe, selon lui, d’une mobilisation insuffisante des électeurs.
Dans sa déclaration après avoir voté, Thierno Bocoum a fait part de son inquiétude : « C’est la première fois que je viens dans ce centre sans faire la queue. Je suis venu et j’ai voté tranquillement. Cela veut dire que les Sénégalais ne sont pas sortis pour le moment. » Cette observation soulève des questions sur le niveau de participation à ces élections pourtant cruciales pour le renouvellement de l’Assemblée nationale.
Conscient de l’importance de cette journée pour la démocratie sénégalaise, Thierno Bocoum a exhorté les électeurs à exercer leur devoir civique. « Ces élections sont importantes pour la démocratie, ils devront choisir leurs représentants. On appelle tout le monde à sortir massivement dans la paix et la sérénité pour accomplir leur devoir citoyen. Nous demandons à tout le monde de sortir et de choisir leurs députés », a-t-il déclaré avec insistance.
Le candidat n’a pas manqué d’évoquer les préoccupations concernant la transparence du scrutin, faisant allusion à des déclarations et rumeurs qui pourraient entacher le processus électoral. « Il y a un des candidats qui a dit qu’il peut donner des injonctions au ministre de la Justice. Il y a des rumeurs qui circulent sur des arrestations de certains candidats. Nous demandons à l’administration des élections libres et transparentes », a martelé Thierno Bocoum.
Ces élections législatives interviennent dans un contexte politique tendu, où la transparence et l’équité du processus sont au centre des préoccupations. Les appels à une mobilisation massive et pacifique des citoyens, comme celui de Thierno Bocoum, visent à renforcer la légitimité du vote et à éviter toute contestation ultérieure des résultats.
En attendant les premiers chiffres officiels de la participation, les acteurs politiques multiplient les appels à la mobilisation. La journée s’annonce décisive pour déterminer l’avenir de la représentation parlementaire au Sénégal.
Ousmane Sonko, Premier ministre et président du parti Pastef, a créé la surprise ce matin en se rendant dès l’ouverture des bureaux de vote pour accomplir son devoir citoyen lors des élections législatives au Sénégal. Ce geste symbolique, inhabituel pour un leader politique sénégalais, témoigne de son engagement à mobiliser les électeurs et à encourager une participation massive à ce scrutin souvent perçu comme moins important que l’élection présidentielle.
Entouré de partisans et face aux médias, Sonko a exhorté les Sénégalais à se rendre aux urnes en grand nombre, insistant sur l’importance cruciale de ce vote pour l’avenir du pays. « D’habitude, le taux de participation est beaucoup plus faible pour les élections législatives que pour la présidentielle. Mais aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial que chaque citoyen prenne part à ce processus », a-t-il déclaré. Pour Sonko, ces élections constituent une opportunité clé pour les citoyens de faire entendre leur voix et d’influencer la composition du futur parlement, élément essentiel de la vie politique et institutionnelle du Sénégal.
En choisissant de voter dès l’ouverture des bureaux, Sonko entend marquer l’importance de ce scrutin. « Ces élections sont tout aussi importantes que le scrutin présidentiel du 24 mars. Nous devons tous comprendre que notre avenir se joue ici, et c’est pour cela que j’ai voulu être parmi les premiers à venir voter », a-t-il expliqué.
Dans un contexte de tensions politiques exacerbées, notamment entre les partis de l’opposition et ceux du pouvoir, Ousmane Sonko a lancé un appel à la sérénité et à la paix. « Nous serions les seuls perdants si le vote ne se déroulait pas dans le calme », a-t-il averti, soulignant que la démocratie ne peut s’épanouir que dans un climat de stabilité et de respect mutuel. « Dans une démocratie, il n’y a pas de place pour la violence. La démocratie s’exprime dans la paix et la stabilité », a-t-il insisté.
Sonko a rappelé que le vote est l’occasion pour chaque citoyen de choisir librement son représentant, sans pression ni intimidation. « Chacun présente son programme durant la campagne, et c’est le peuple, le jour du scrutin, qui doit choisir librement. C’est ça la démocratie, et il n’y a pas de place pour la violence. »
Ces élections législatives revêtent une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal, car elles détermineront la composition de l’Assemblée nationale, laquelle jouera un rôle clé dans l’orientation politique du pays, notamment à l’approche de l’élection présidentielle prévue pour mars 2024. Sonko a insisté sur la nécessité de garantir l’intégrité du processus électoral. « Le rôle des observateurs et des autorités compétentes est crucial pour assurer que tout se passe dans la transparence et la sérénité », a-t-il affirmé.
Le leader du Pastef a conclu en réitérant son appel à une participation massive et à un scrutin pacifique, insistant sur l’importance du respect du choix des citoyens. « Chacun doit pouvoir voter librement et sereinement, sans pression, ni intimidation. Le choix des citoyens doit être respecté », a-t-il martelé.
Alors que la journée électorale se poursuit, les Sénégalais attendent avec attention les premiers résultats et espèrent que ce scrutin, marqué par des enjeux élevés et un climat de tensions, se déroulera dans le calme et la transparence, renforçant ainsi la démocratie sénégalaise.
À l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Karim Wade, figure politique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a adressé un message mobilisateur sur ses réseaux sociaux. Dans une publication largement partagée, il a exhorté les citoyens à accomplir leur devoir électoral en soutenant les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu dans les départements où elles sont représentées.
Karim Wade a souligné l’importance de ce jour décisif pour l’avenir du Sénégal, mettant en avant le rôle crucial des élections dans l’équilibre des institutions et la lutte contre l’injustice. « Voter, c’est choisir l’équilibre des institutions, le combat contre l’injustice pour un Sénégal meilleur », a-t-il déclaré, tout en encourageant les électeurs à ne pas se laisser influencer par des manipulations visant à détourner leur engagement citoyen.
Dans son message, il a insisté sur une mobilisation dans la paix et la dignité, rappelant que le vote est un moyen de défendre les valeurs et les aspirations des citoyens pour un avenir meilleur.
Les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu, soutenues par Karim Wade, figurent parmi les forces politiques engagées dans ces législatives, avec l’objectif de renforcer leur présence au sein de l’Assemblée nationale.
Ce message s’inscrit dans un contexte où plusieurs acteurs, aussi bien politiques que civils, appellent à des élections paisibles et transparentes. Le scrutin de ce 17 novembre est attendu comme un moment clé pour l’avenir politique du Sénégal.
Dimanche 17 novembre 2024 est un jour important pour l’avenir de notre pays. J’appelle toutes les militantes, tous les militants et tous nos sympathisants ainsi que l’ensemble des électeurs à aller voter massivement pour les Coalitions Takku Wallu Sénégal et Samma Sa Kaddu selon… pic.twitter.com/7qoTrxFe6J
— Karim Wade (@KarimWade_PR) November 16, 2024
À la veille des élections législatives du 17 novembre, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé un appel à tous les acteurs impliqués pour garantir un scrutin calme et serein. Lors d’une déclaration faite à Dakar, Pr Babacar Guèye, président du COSCE, a insisté sur l’importance d’une élection paisible, respectant les principes démocratiques.
Depuis le 1er octobre, la Mission d’observation électorale du COSCE (MOE-COSCE) est en action avec 46 observateurs de long terme couvrant tous les départements du pays. Pour le jour du scrutin, le collectif a mobilisé 1 100 observateurs de court terme, dont 500 fixes et 600 mobiles.
Ces observateurs, opérant selon des échantillons statistiques, suivront les opérations électorales et le dépouillement des votes. Pr Babacar Guèye a souligné que la mission du COSCE respecte strictement les principes d’indépendance, d’impartialité et d’objectivité, en conformité avec les standards internationaux et les lois sénégalaises.
Le COSCE a formulé plusieurs recommandations pour assurer la réussite des élections :
La déclaration du COSCE a réuni 17 organisations non gouvernementales de la société civile, ainsi que des partenaires communautaires et internationaux. Cet engagement collectif témoigne de l’importance accordée à la préservation de la paix sociale et au bon déroulement des élections.
À la veille des élections législatives, le guide religieux Thierno Madani Tall, serviteur de la Hadra omarienne de Dakar, a lancé un message solennel à l’endroit des Sénégalais. Il appelle à des élections pacifiques et au respect des valeurs citoyennes et démocratiques.
Lors d’un discours prononcé à la mosquée omarienne, Thierno Madani Tall a invité les électeurs à accomplir leur devoir citoyen dans la sérénité. « J’appelle les Sénégalais et les Sénégalaises à aller accomplir leur devoir citoyen dans la sérénité », a-t-il déclaré.
Le guide religieux a exhorté les citoyens à éviter tout comportement pouvant perturber le climat électoral. « Ne restez pas dans les lieux de vote, ne provoquez personne et ne répondez non plus à la provocation », a-t-il conseillé, soulignant qu’il est impossible de manipuler ou de voler les élections au Sénégal.
Il a également adressé un message à ceux qui pourraient rencontrer des difficultés liées à leur inscription sur les listes électorales. Il leur demande de s’en remettre à Dieu et de ne pas créer de tensions inutiles.
Thierno Madani Tall a également appelé les candidats et les partis politiques à respecter les résultats des élections. « Aux hommes politiques, j’exhorte à accepter les résultats qui sortiront des urnes », a-t-il déclaré, rappelant que les élus doivent se consacrer pleinement au service du peuple.
S’adressant aux futurs députés, il a insisté sur leur rôle de représentants de la Nation : « Soyez des députés de la Nation et rappelez-vous que votre seul patron est le peuple. »
Dans un climat pré-électoral marqué par des tensions, le message de Thierno Madani Tall résonne comme un appel à l’unité et à la foi dans le processus démocratique sénégalais. En rappelant les valeurs de paix et de responsabilité, le guide religieux cherche à apaiser les esprits et à encourager une participation citoyenne exemplaire.
Le vendredi 15 novembre 2024, à deux jours des élections législatives anticipées, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a effectué une tournée de supervision du dispositif électoral dans la région. Cette tournée, qui a débuté à la sous-préfecture de Niassya, a permis au gouverneur de faire un point sur l’état de préparation des élections, en s’assurant que toutes les mesures sont prises pour garantir un scrutin transparent, sécurisé et bien organisé.
Lors de son intervention, Mor Talla Tine a exprimé sa satisfaction quant à l’application des directives du ministre de l’Intérieur. Selon lui, les préfets et sous-préfets ont suivi scrupuleusement les instructions pour garantir des élections dans de bonnes conditions. Il a particulièrement salué le travail effectué sur le terrain par les autorités administratives locales.
« Ce que j’ai constaté sur le terrain me rassure et me donne entière satisfaction. Les autorités locales ont appliqué les instructions de manière rigoureuse, et nous veillons à ce que le processus se déroule correctement dans la région de Ziguinchor », a déclaré le gouverneur.
Un des principaux défis de cette élection résidait dans la gestion du matériel électoral, surtout avec la présence de 41 listes en compétition. Toutefois, Mor Talla Tine a confirmé que tout le matériel nécessaire est déjà arrivé dans les préfectures et sous-préfectures. Il a également salué l’implication de la direction générale des élections pour la livraison à temps de ce matériel, soulignant qu’aucune difficulté logistique n’est à prévoir.
« Le matériel électoral est déjà disponible dans les bureaux de vote, et nous avons pris des mesures minutieuses pour que chaque bulletin de vote soit correctement distribué. Le 17 novembre, les électeurs pourront voter en toute tranquillité », a-t-il ajouté.
En matière de sécurité, le gouverneur a précisé que des dispositifs de sécurité sont déjà en place, avec la mobilisation des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, la police et l’armée, pour assurer le bon déroulement du scrutin. Une réunion de sécurité tenue début novembre a permis de mettre en place un dispositif renforcé, garantissant une protection optimale des électeurs et des urnes pendant toute la durée du processus électoral.
Mor Talla Tine a également félicité les acteurs politiques de la région pour leur responsabilité pendant la campagne électorale. Selon lui, les tensions ont été limitées grâce à la collaboration entre les responsables politiques qui ont su éviter tout incident majeur.
« Les caravanes ont été bien gérées, et là où des risques de collision se sont posés, nous avons appelé les acteurs concernés à se concerter et à s’entendre sur les itinéraires. Nous sommes confiants que ces élections se dérouleront sans heurts », a-t-il conclu.
La région de Ziguinchor compte au total 697 bureaux de vote répartis entre ses trois départements :
Département de Ziguinchor : 278 bureaux pour 134.658 électeurs.
Département de Bignona : 340 bureaux pour 140.315 électeurs.
Département d’Oussouye : 79 bureaux pour 33.287 électeurs.
Au total, la région abrite 308.260 électeurs qui se rendront dans les bureaux de vote pour exprimer leur choix le 17 novembre.
Mor Talla Tine a assuré que l’administration régionale ne ménage aucun effort pour que le processus électoral se déroule dans un climat de paix et de sérénité. Il a également encouragé les électeurs à se rendre massivement dans les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique.
Alex SAGNA
Les Commissions de la CEDEAO et de l’Union Africaine ont annoncé l’arrivée au Sénégal de leur Mission conjointe d’Observation Électorale, composée de 104 observateurs de court terme issus de 20 États membres africains. Cette mission est déployée dans le cadre des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024.
La mission conjointe, arrivée les 12 et 13 novembre, a pour mandat d’observer les derniers jours de la campagne électorale, les opérations de vote le jour du scrutin, et les procédures de clôture et de dépouillement des voix. Ce travail s’effectuera de manière indépendante, objective et impartiale, conformément aux standards internationaux et au cadre légal sénégalais.
La délégation est conduite par des figures expérimentées : SEM Francis Alex Tsega, ancien ambassadeur du Ghana près le Royaume d’Espagne, pour la CEDEAO, et SEM Calixte Aristide Mbari, chef de la Division de la Démocratie, des Élections et du Constitutionnalisme de l’Union Africaine, pour l’UA.
Les observateurs incluent des représentants d’Organes de Gestion des Élections (OGE), des organisations de la société civile, des universitaires et des experts électoraux. Leur objectif est de garantir la transparence du scrutin et de formuler, si nécessaire, des recommandations pour renforcer le processus électoral sénégalais.
La mission prévoit de collaborer avec les acteurs locaux et internationaux du processus électoral pour collecter des informations et partager ses observations. Une déclaration préliminaire sur le déroulement des élections sera présentée le 19 novembre 2024, suivie d’un rapport final détaillé qui sera accessible aux parties prenantes sénégalaises.
Ce déploiement massif d’observateurs témoigne de l’intérêt de la CEDEAO et de l’Union Africaine pour la stabilité et la crédibilité des élections au Sénégal. Alors que le pays s’apprête à vivre un moment clé de son histoire politique, cette mission conjointe apporte une garantie supplémentaire d’un processus démocratique respectueux des règles.
Ce samedi, Habib Mboup, un collaborateur proche de Barthélemy Dias, a été arrêté par les agents de la Division des Investigations Criminelles (DIC) aux environs de 16h. L’information, confirmée par une source autorisée, indique que Mboup a été relâché quelques heures plus tard après avoir été entendu par les enquêteurs.
Selon des informations préliminaires, Habib Mboup était suspecté d’une implication dans les violences électorales survenues à Saint-Louis, un foyer de tensions dans le cadre des élections législatives prévues le 17 novembre. Ces violences ont suscité des préoccupations sur l’escalade des confrontations dans ce contexte électoral.
Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite sur les éléments de l’enquête ni sur les raisons exactes ayant conduit à sa libération. L’arrestation de Mboup intervient dans un climat politique tendu, où les acteurs et les forces de l’ordre sont mobilisés pour prévenir d’éventuels troubles liés aux élections.
Cet épisode souligne l’importance de la vigilance et de l’apaisement dans un processus démocratique marqué par des enjeux élevés. La libération rapide de Habib Mboup pourrait apaiser les craintes de ses partisans, mais le spectre des violences électorales reste une préoccupation majeure à l’approche du scrutin.
À quelques heures des élections législatives du 17 novembre 2024, le Forum du Justiciable, sous la direction de Babacar Ba, a publié un communiqué appelant à un scrutin transparent, inclusif et pacifique.
Dans son message, le Forum exhorte tous les partis politiques, coalitions et candidats indépendants à adopter un comportement exemplaire, évitant tout acte ou discours susceptible de générer des violences le jour du scrutin. L’organisation insiste également sur la nécessité de s’abstenir de proclamer prématurément des résultats non officiels, afin d’éviter tout malentendu ou désordre.
Le Forum rappelle que seule la proclamation des résultats consolidés et validés par les institutions compétentes garantit une transparence et une légitimité électorale.
Le Forum du Justiciable invite les autorités en charge de l’organisation des élections à s’assurer que tous les centres de vote soient correctement équipés en matériel avant le début des opérations. Il demande également à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) de veiller strictement au respect des procédures pour garantir des élections régulières et conformes aux lois en vigueur.
Aux citoyens, l’organisation adresse un appel à se mobiliser massivement pour exercer leur droit de vote tout en respectant les lois de la République, contribuant ainsi à un climat de paix et de sérénité.
Le Forum du Justiciable conclut son communiqué en souhaitant une journée de scrutin pacifique et sécurisée à tous les Sénégalais, espérant que ces élections renforcent la démocratie sénégalaise et reflètent la volonté populaire dans le calme et le respect.
Dans un contexte politique marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal, le Président d’honneur de la Coalition Takku Wallu Sénégal, Abdoulaye Wade, a adressé un message fort à l’ensemble des Sénégalais, des militants du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), et des membres de la coalition. Ce message, empreint d’espoir et de mobilisation, vient à un moment décisif à l’approche des élections du 17 novembre 2024.
Lors d’une rencontre de courtoisie avec une délégation de la Coalition Takku Wallu, Abdoulaye Wade a exprimé sa satisfaction quant aux échanges fructueux qui ont eu lieu. « Ces moments d’échange me touchent profondément et réaffirment notre détermination à préserver et à défendre ensemble les valeurs et les acquis qui font la fierté de notre pays », a-t-il déclaré. Ce rendez-vous a permis de renforcer les liens au sein de la coalition et de confirmer l’engagement collectif en faveur de l’avenir du Sénégal.
La coalition, par sa diversité et sa force, incarne un véritable esprit d’unité nationale et un engagement sincère pour l’intérêt général. Abdoulaye Wade a salué les efforts des membres pour réconcilier les Sénégalais autour de valeurs partagées telles que l’espoir, la justice et la stabilité. « Vous êtes la voix de l’espoir, de la justice et de la stabilité. Votre engagement est essentiel pour maintenir notre cohésion sociale et préserver la paix », a-t-il affirmé.
Dans son allocution, Abdoulaye Wade a tenu à souligner l’importance de la jeunesse dans le processus politique et le développement du pays. « Je suis particulièrement fier de la place que vous accordez à la jeunesse, cette jeunesse qui est notre force et notre avenir », a-t-il insisté. En s’adressant aux étudiants, aux jeunes entrepreneurs et à l’ensemble des jeunes citoyens, il a lancé un appel vibrant : « Croyez en vos capacités, prenez part à l’action politique, car le Sénégal a besoin de vous, de votre énergie, de vos idées et de votre engagement ».
Fidèle à son engagement pour un Sénégal stable et démocratique, Abdoulaye Wade a mis en garde contre les dérives susceptibles de menacer la démocratie du pays. Il a exhorté tous les citoyens, militants et sympathisants à se mobiliser pour soutenir la Coalition Takku Wallu lors des élections à venir. « Le Sénégal ne doit jamais sombrer dans des dérives qui mettraient en péril notre démocratie et notre stabilité. J’invite tous les Sénégalais à soutenir notre coalition pour garantir un avenir prospère », a-t-il lancé.
À quelques jours des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, ce message du Président Abdoulaye Wade sonne comme un appel à la mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance d’assurer un équilibre des pouvoirs, nécessaire pour un développement harmonieux et durable du Sénégal.
Le message du Président Abdoulaye Wade s’est conclu par une prière pour le Sénégal, invoquant la bénédiction divine pour guider le pays sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès. « Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide sur la voie de la paix, de l’unité et du progrès », a-t-il souhaité avec ferveur.
Avec ce discours inspirant, Abdoulaye Wade réaffirme sa vision pour un Sénégal uni et prospère, et appelle tous les citoyens à prendre part activement à la construction de l’avenir du pays. La Coalition Takku Wallu Sénégal, par son engagement et sa diversité, se présente comme un acteur clé pour les échéances à venir.
En attendant les élections du 17 novembre 2024, le Sénégal est à un tournant. Cette période électorale s’annonce cruciale pour l’avenir du pays, et chaque citoyen est invité à faire entendre sa voix pour bâtir un Sénégal plus juste et plus fort.
Ce vendredi marque la fin de la campagne électorale pour les législatives anticipées de ce dimanche 17 novembre. Plus de 7 millions d’électeurs sont attendus aux urnes pour élire les 165 députés de la 15e législature de l’Assemblée nationale. À la veille de ce scrutin historique, le Directeur général des élections (DGE), Biram Sène, se montre confiant quant à la logistique mise en place et assure que toutes les dispositions ont été prises pour un déroulement fluide des opérations électorales.
Dans un entretien accordé au quotidien Le Soleil, Biram Sène a affirmé que le matériel électoral, incluant les bulletins de vote et autres documents nécessaires, a été entièrement acheminé vers les autorités administratives des différentes régions du pays, ainsi que dans les représentations diplomatiques à l’étranger. « Nous sommes fin prêts sur le plan de la logistique. Tout le matériel électoral est mis à la disposition des autorités administratives », a-t-il déclaré.
Cette préparation s’inscrit dans une approche proactive adoptée par la DGE, basée sur l’anticipation. Dès la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre dernier par le Président Bassirou Diomaye Faye, la DGE a établi un chronogramme précis pour s’assurer du bon déroulement des opérations. Selon Sène, « notre style de management, c’est l’anticipation pour chaque élection ».
Consciente des défis posés par les récentes crues du fleuve Sénégal, la DGE a prévu des mesures spécifiques pour garantir le droit de vote des électeurs déplacés. « Des pirogues ainsi que des véhicules seront mobilisés toute la journée pour assurer la navette entre les lieux de recasement et les lieux de vote », assure le Directeur général. Cette initiative vise à minimiser l’impact des inondations et à permettre à chaque citoyen de participer au scrutin.
Une des grandes nouveautés de ce scrutin est l’introduction de la consultation en ligne du fichier électoral et de la carte électorale. Cette innovation vise à faciliter l’accès à l’information pour les électeurs et à renforcer la transparence du processus. « Nous devons permettre aux citoyens de disposer d’informations fiables sur les activités de la DGE, particulièrement sur le déroulement des différentes étapes du processus électoral », souligne Biram Sène.
Le magistrat, qui a précédemment occupé le poste de directeur de la formation et de la communication à la DGE, dévoile également une vision ambitieuse pour l’avenir, avec la digitalisation complète des opérations électorales. Parmi les perspectives envisagées figurent la révision des listes électorales, le parrainage, le dépôt des dossiers de candidature et la gestion des résultats via des plateformes numériques.
Ces élections législatives, organisées de manière anticipée suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un défi important pour la DGE. Toutefois, Biram Sène se montre confiant quant à la capacité des autorités à garantir un processus électoral inclusif, transparent et sécurisé. Le succès de cette élection pourrait marquer une étape décisive dans la modernisation du système électoral sénégalais, en s’appuyant sur une logistique maîtrisée et une digitalisation progressive.
Les électeurs sont désormais appelés à se rendre massivement aux urnes ce dimanche pour choisir leurs représentants, dans un climat espéré calme et serein. Le Sénégal, souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, est à nouveau à l’épreuve de sa capacité à organiser des élections libres et transparentes, dans un contexte politique marqué par des tensions croissantes.
L’avenir de la 15e législature se joue ce 17 novembre, et tous les regards seront tournés vers le déroulement de ce scrutin crucial pour la stabilité politique du pays.
À l’approche des élections législatives du 17 novembre, les analyses politiques se multiplient pour tenter de déceler les dynamiques qui pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais. Le journaliste et chroniqueur Cheikh Yérim Seck, connu pour ses interventions incisives, a partagé son analyse sur le plateau de la 7TV, soulignant les conséquences potentiellement lourdes pour Barthélémy Dias et la coalition Sam sa Kaddu, notamment dans le département clé de Dakar.
« Il joue gros », a martelé Cheikh Yérim Seck en évoquant Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam sa Kaddu. Selon lui, une défaite à Dakar serait plus qu’un simple revers électoral. Ce serait un coup dur pour la carrière politique de Dias, mais aussi pour l’équilibre des forces dans la capitale sénégalaise, qui a une importance stratégique particulière. En effet, une perte de ce département pourrait ouvrir la voie à une reprise par le parti Pastef d’Ousmane Sonko, récemment interdit mais toujours très influent sur la scène politique.
Selon Seck, la perte de Dakar signifierait que « Pastef va récupérer la mairie ». En d’autres termes, Barthélémy Dias risquerait de perdre son emprise sur la capitale au profit de la mouvance politique de Sonko, qui pourrait proposer une délégation spéciale pour remplacer le maire en exercice. Cette éventualité est particulièrement significative dans le contexte actuel de tensions politiques accrues, où l’opposition menée par Sonko continue de mobiliser ses partisans malgré les obstacles juridiques et politiques.
Toutefois, Cheikh Yérim Seck a également tempéré ses propos en mentionnant que l’avenir de Barthélémy Dias pourrait être influencé par une décision du président de la République. « Le chef de l’État peut ne pas signer », a-t-il souligné, laissant entendre que Macky Sall pourrait refuser de valider une proposition de remplacement de Dias par une délégation spéciale. Cette décision serait cruciale, car elle pourrait à la fois sauvegarder la position de Dias et créer une nouvelle source de tension entre l’exécutif et l’opposition.
En résumé, Cheikh Yérim Seck met en lumière des enjeux qui vont bien au-delà d’une simple bataille électorale. Le scrutin législatif du 17 novembre est perçu comme un tournant potentiellement décisif pour plusieurs figures politiques clés, notamment Barthélémy Dias, dont l’avenir politique pourrait être bouleversé par les résultats dans le département de Dakar. Pour l’opposition, notamment le mouvement Pastef, c’est une occasion de regagner du terrain et de renforcer sa présence sur l’échiquier politique sénégalais.
Le jeu des alliances, les décisions présidentielles et la mobilisation des électeurs feront de cette élection un véritable baromètre pour mesurer l’évolution des rapports de force au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si la prédiction de Cheikh Yérim Seck se réalisera, ou si Barthélémy Dias parviendra à conserver sa position dans une capitale où la lutte politique s’annonce acharnée.
Alors que les législatives anticipées se tiennent ce dimanche 17 novembre 2024, plusieurs facteurs risquent de compromettre une forte participation. Des inondations au nord et à l’est, un faible retrait des cartes d’électeurs, et une situation économique difficile pourrait constituer autant de freins pour de nombreux citoyens.
Sur les 278 736 cartes d’électeurs disponibles, seules 16 660 ont été retirées au 8 novembre, soit un maigre taux de 5,98 %. Cela signifie que 94,02 % des cartes restent encore en attente de distribution, soit 262 076 électeurs potentiels non équipés pour voter.
Dans certaines régions, les taux de retrait sont particulièrement inquiétants. Kaffrine enregistre le pourcentage le plus élevé avec 9,33 %, suivi de Dakar à 8,89 %, tandis que Kolda affiche un taux alarmant de 0,04 %. À Médina Yoro Foula, aucune carte n’a encore été récupérée. Même dans la capitale, où le taux de retrait atteint 31,37 % pour le département de Dakar, les efforts de sensibilisation des autorités semblent insuffisants pour inverser la tendance.
L’IMPACT DES INONDATIONS
Les inondations qui ont frappé les régions du Nord et de l’Est pourraient également favoriser l’abstentions aux législatives. À Saint-Louis, Podor, Dagana ou Bakel, des milliers de familles vivent toujours dans des conditions extrêmement précaires. Selon les estimations, la région de Saint-Louis compte plus de 8 000 sinistrés, dont beaucoup n’ont toujours pas d’abri stable.
Dans des zones comme Séroum, Ouro Hamady Bagga et les villages alentours, des familles dorment à la belle étoile, sans protection contre les moustiques ou les intempéries. Ces conditions difficiles, combinées à l’absence de solutions d’hébergement, laissent penser que ces populations sinistrées auront d’autres préoccupations que le vote ce dimanche.
UNE ÉCONOMIE EN CRISE, UN CHÔMAGE EN HAUSSE
À ces difficultés s’ajoute la crise économique qui affecte lourdement les ménages. Selon l’Enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (ENES), le taux de chômage (élargi) a grimpé à 21,6 % au deuxième trimestre 2024, contre 18,6 % un an plus tôt. La hausse du coût de la vie, couplée à cette montée du chômage, dissuade de nombreux électeurs, notamment ceux vivant loin des centres de vote, qui n’ont pas les moyens de se déplacer.
Malgré ces défis, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a assuré que les écoles utilisées comme refuges pour les sinistrés ont été libérées et rendues disponibles pour servir de lieux de vote dans le Nord. Il reste à savoir si ces mesures suffiront à atténuer les effets des multiples crises qui pèsent sur les populations.
Lors de la dernière élection présidentielle, le taux de participation était estimé à 61,30 %. Cette année, le contexte économique et social laisse craindre une baisse significative. Le Sénégal devra peut-être composer avec une abstention élevée, reflet d’une population partagée entre les contraintes du quotidien et l’exercice de son devoir citoyen.
La Dakaroise
La campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 tire à sa fin. C’est l’occasion saisie par le lanceur d’alerte sur les questions de migration pour saluer l’accalmie, la paix et l’esprit de dépassement qui règnent ces dernières quarante-huit heures dans la circonscription du département de Dakar. Il appelle les Sénégalais de tous bords politiques à la sérénité et à aller voter dans le calme. Ce vendredi 15 novembre, face à la presse nationale et internationale, Souleymane Allou Diallo a dénoncé les propos de Tahirou Sarr, qu’il considère comme des déclarations à caractère racial.
Monsieur le Président de l’ONG Otra Africa a saisi cette occasion pour condamner les propos raciaux et haineux tenus par notre compatriote à l’égard des pays voisins. Ces déclarations, selon lui, n’ont pas leur place dans l’espace de liberté d’expression au Sénégal. Il s’insurge contre la diabolisation des frères africains, perçus comme des « envahisseurs » privant les jeunes Sénégalais d’opportunités d’emploi. Il a demandé l’arrêt des propos diffamatoires tenus par l’animateur de la ligne extrême droite, pointant du doigt les incohérences dans le programme du nationaliste, et a souligné l’arrogance dont il fait preuve. Le défenseur des migrants se demande comment un responsable du ministère de l’Intérieur peut ignorer l’existence d’une division des visas à la Direction de la Surveillance Territoriale (DST) pour la délivrance des visas à l’entrée du Sénégal. Il a également précisé que c’est au niveau de la Direction de la Police des Étrangers à Dieuppeul que les étrangers et les ressortissants non-CEDEAO régularisent leurs cartes de séjour au Sénégal.
Monsieur Souleymane Allou Diallo, très en verve, est revenu sur le débat entre le Président Ousmane Sonko et le leader des nationalistes, demandé par ce dernier, qu’il juge sans intérêt et sans valeur ajoutée pour notre démocratie. Il conseille à l’extrémiste de revoir son discours populiste et incohérent, tant dans la forme que dans le fond. Il rappelle que certains propos de l’activiste montrent une ignorance totale des lois et règlements du pays ainsi que de la conduite des relations internationales.
L’analyste consultant a salué la sortie rassurante du Président de la coalition PASTEF, qui a brisé le silence sur les attaques xénophobes et discriminatoires dont sont victimes de nombreux étrangers vivant parmi nous, notamment les Peuls de Guinée et les Libano-Syriens.
M. Diallo, le patron de l’ONG Otra Africa, a conclu son discours en lançant un appel aux responsables politiques, aux leaders d’opinion et aux chefs religieux, les invitant à se mobiliser pour condamner de tels propos qui, selon lui, ternissent l’image du Sénégal, pays d’accueil et de la Teranga.
À la veille des élections législatives anticipées au Sénégal, Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), a adressé un message important aux Sénégalais. Dans un communiqué publié par l’UNOWAS, il les invite à accomplir leur devoir civique dans un esprit de paix et de responsabilité.
M. Santos Simão a appelé l’ensemble des acteurs nationaux, notamment les responsables politiques, les candidats et leurs partisans, à éviter tout acte ou discours pouvant attiser des tensions. Il a insisté sur la nécessité de maintenir un climat serein, avant, pendant et après le scrutin du dimanche 17 novembre.
À la veille des élections législatives, le Représentant spécial Simão encourage les Sénégalais 🇸🇳 à aller voter pacifiquement. Lire le communiqué 👇 #kebetu https://t.co/e270GbTPa6
— UNOWAS (@UN_UNOWAS) November 15, 2024
« Nous exhortons tous les acteurs à s’abstenir de toute action ou rhétorique pouvant alimenter la violence ou semer la division. Les discours de haine n’ont pas leur place dans ce processus électoral. »
Le Chef de l’UNOWAS a également réaffirmé le soutien indéfectible des Nations Unies au Sénégal. Il a exprimé son souhait de voir des élections pacifiques et inclusives, en soulignant l’importance de ce scrutin pour renforcer les institutions démocratiques du pays.
Ce message intervient dans un contexte où les appels au calme et à la responsabilité sont cruciaux pour garantir des élections libres, transparentes et sans violences. En réitérant l’engagement des Nations Unies, M. Santos Simão a mis l’accent sur l’importance d’un processus démocratique exemplaire, fidèle à la réputation du Sénégal comme modèle de stabilité en Afrique de l’Ouest.
Alors que les électeurs se préparent à se rendre aux urnes, l’accent est mis sur la nécessité d’un comportement responsable de tous les acteurs, afin de préserver l’unité nationale et de faire des législatives de 2024 une réussite démocratique.
Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Jean Baptiste Tîne, a présidé ce matin une importante réunion avec des représentants des médias. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour les élections prévues le 17 novembre 2024, mettant en lumière les enjeux de sécurité, d’organisation et de gestion des défis liés aux récentes inondations dans certaines régions.
Dans son discours, le ministre a insisté sur la priorité absolue de la sécurité à l’approche des élections. Il a rappelé les mesures préventives mises en place pour assurer un climat de paix et de sérénité pendant la période électorale. Parmi celles-ci, un arrêté interdisant la détention d’armes a été pris, avec des poursuites déjà engagées contre des contrevenants. De plus, une nouvelle plateforme a été déployée pour renforcer l’interaction entre la population et les forces de défense et de sécurité. Ces efforts, selon le ministre, visent à prévenir tout incident et à garantir un scrutin libre et transparent.
L’organisation des élections a également été au centre des discussions. Jean Baptiste Tîne a annoncé plusieurs innovations, notamment la possibilité pour les électeurs de choisir jusqu’à cinq listes lors du vote. Par ailleurs, les détenteurs d’ordres de mission pourront exercer leur droit de vote dans le cadre de leur mission, à condition qu’elle se déroule dans le département où ils sont inscrits. Ces ajustements visent à simplifier le processus électoral tout en respectant les contraintes pratiques des citoyens.
Un autre sujet majeur abordé lors de la rencontre concerne les conséquences des récentes inondations dans les zones situées autour du fleuve Sénégal. Bien que ces crues n’aient causé aucune perte de vie, elles ont perturbé l’organisation dans certaines localités. Le ministre a précisé que tous les centres de vote touchés ont été réinstallés dans des lieux accessibles, permettant ainsi à tous les citoyens de voter sans entrave. En outre, le gouvernement a mobilisé des ressources pour fournir une assistance humanitaire aux populations affectées, incluant des tentes, des vivres et des soins médicaux.
Jean Baptiste Tîne a clôturé la réunion par un appel à la paix et à la responsabilité collective. Il a exhorté tous les acteurs, y compris les médias, à éviter tout discours ou action susceptible de générer des tensions. Il a également mis en garde contre l’impact des fake news sur le climat électoral, appelant à une vigilance accrue de la part des citoyens et des journalistes.
Cette rencontre témoigne de l’engagement du gouvernement à garantir un processus électoral sécurisé, transparent et inclusif, tout en répondant efficacement aux défis imprévus. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé la mobilisation totale des forces de sécurité et des services publics pour faire des élections du 17 novembre un véritable succès démocratique.
Face aux défis imposés par le contexte politique sénégalais, Zahra Iyane Thiam, figure centrale de la coalition Jàmm ak Njariñ, a salué la formation d’une intercoalition historique entre son mouvement et deux autres coalitions de l’opposition, Takku Wallu Sénégal et Sàmm Sa Kaddu. Ce rapprochement stratégique a pour objectif de maximiser les chances de l’opposition dans les élections législatives anticipées, en évitant la fragmentation des voix.
Lors d’une déclaration, Zahra Iyane Thiam a qualifié cette initiative de « décision historique et responsable », soulignant qu’elle représente une véritable alternative pour le peuple sénégalais face au régime actuel. Selon elle, cette alliance s’inscrit dans une logique de complémentarité et de convergence des forces :
« Cette alliance stratégique, loin d’être un rapprochement contre nature, s’inscrit dans une dynamique de complémentarité et de convergence autour de l’objectif commun : garantir une victoire claire et nette de l’opposition, pour le bénéfice exclusif du peuple sénégalais. »
Zahra Iyane Thiam a également insisté sur l’importance d’éviter l’éparpillement des voix, un risque majeur dans le système de scrutin majoritaire départemental. Ce mode de scrutin favorise les coalitions les mieux structurées et unies, rendant nécessaire une stratégie coordonnée pour l’opposition.
« Notre union, fruit de la réflexion et du courage politique, permet de maximiser nos chances tout en donnant au peuple sénégalais une réelle opportunité de changement, dans l’unité et la cohérence. »
La mise en place de cette intercoalition n’a pas été un long fleuve tranquille. Dans un contexte marqué par l’urgence des élections anticipées, les négociations entre les leaders des trois coalitions ont été complexes. Toutefois, grâce à une détermination commune et un sens élevé des responsabilités, les obstacles ont été surmontés.
Bien que l’intercoalition repose sur des accords clairs dans plusieurs départements stratégiques, elle n’est pas généralisée. Dans certaines circonscriptions, chaque coalition conservera sa liste, laissant aux électeurs la liberté de choisir en fonction de leurs convictions. Cette flexibilité reflète une volonté de pragmatisme et d’écoute des attentes populaires.
« Nous avons entendu le cri du peuple sénégalais, qui aspire à un changement profond et durable. Cette alliance est une réponse à cet appel, un témoignage de notre capacité à dépasser les clivages pour le bien de notre pays. »
En mettant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des considérations partisanes, cette intercoalition se présente comme un espoir pour le Sénégal. Elle marque une nouvelle ère de coopération au sein de l’opposition et vise à offrir aux citoyens un choix clair et uni pour un avenir meilleur.
« Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » dénonce avec la dernière énergie, par la voix de son président, le Professeur
Elhadj Malick Kane, les actes de violence perpétrés depuis le début de la campagne législative,
« notamment le lundi 11 novembre dernier à Saint-Louis, par les hommes de main de Barthélémy Dias
contre les militants du Pastef ». « Les intimidations physiques ou verbales sont à proscrire du débat
politique dans un Etat démocratique mûr comme le nôtre. Nous devons montrer au monde que notre
pays fait désormais partie du club privilégié des démocraties responsables », lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi, ajoutant que: « ces attaques ignobles révèlent la vacuité du programme de la clique réunie autour de Dias, une alliance
de bric et de broc, dont les membres ne partagent rien, ni valeur, ni projet ». Pr Malick Kane et ses camarades d’ajouter que: « contrairement à cette
alliance opportuniste mue par le seul désir d’occuper le pouvoir, le PASTEF défend un PROJET de
société porteur d’espoir pour nos jeunes, nos femmes, nos entrepreneurs, nos agriculteurs et nos
compatriotes en général, et qui propose les bases d’un nouveau Sénégal plus dynamique, plus
compétitif et plus juste ».
Dans la même foulée, le Professeur Elhadj Malick Kane, président «Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » »Farlu Jotna « invite le PASTEF ainsi que le Président de le République
Bassirou Diomaye Diahar Faye et le premier ministre Ousmane Sonko à ne pas se laisser détourner
l’attention par des actes malveillants mais, au contraire, à demeurer unis pour être en capacité
d’appliquer leur programme dès le lendemain des élections nationales. Les Sénégalais ont hâte de voir
dérouler le PROJET de transformation systémique du Sénégal », termine le document.
A.Saleh
Alors que la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 touche à sa fin, Souleymane Allou Diallo, président de l’ONG FONG Otra Africa, a pris la parole pour dénoncer la montée d’un discours qu’il qualifie de racial et discriminatoire. Face à la presse nationale et internationale ce vendredi 15 novembre, il a condamné fermement les propos de Tahirou Sarr, leader de la mouvance nationaliste, tout en appelant à la sérénité et au calme lors des prochaines élections.
Souleymane Diallo a reproché à Tahirou Sarr d’avoir tenu des propos stigmatisants à l’égard des étrangers, notamment ceux issus des pays voisins. Selon lui, ces déclarations, qui décrivent les migrants africains comme des « envahisseurs » privant les Sénégalais de leurs opportunités, sont non seulement infondées mais également dangereuses.Diallo a dénoncé cette diabolisation, rappelant que le Sénégal est un pays d’accueil, riche de sa tradition de Téranga. Il a également mis en lumière l’arrogance de Sarr, tout en soulignant son manque de maîtrise des lois et règlements relatifs à la gestion des migrations.
« Comment peut-on ignorer l’existence d’une division des visas au sein de la Direction de la Surveillance Territoriale (DST) ou encore le rôle de la police des étrangers à Dieuppeul dans la régularisation des titres de séjour ? » s’est interrogé M. Diallo.
Dans la foulée, Diallo a estimé que le débat réclamé par Tahirou Sarr à Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, était dénué d’intérêt. Il a qualifié ce dialogue de « populiste » et de « sans valeur ajoutée » pour la démocratie sénégalaise. Diallo a également souligné les contradictions dans les discours de Sarr, affirmant que ses propositions, loin d’être cohérentes, révèlent une méconnaissance des réalités socio-politiques du pays.
Souleymane Diallo a salué la prise de position d’Ousmane Sonko, qui a récemment condamné les attaques xénophobes visant notamment les communautés peules de Guinée et les Libano-Syriens établis au Sénégal. Pour Diallo, cette intervention démontre une volonté de préserver les valeurs d’hospitalité et d’ouverture qui caractérisent le Sénégal.
Le président de FONG Otra Africa a clôturé son intervention en appelant les leaders politiques, religieux et les figures d’opinion à condamner les discours haineux. Selon lui, ces déclarations ternissent l’image du Sénégal à l’international.
« Le Sénégal est un exemple de cohabitation et de solidarité en Afrique. Nous ne pouvons laisser des propos irresponsables entacher cette réputation et briser notre cohésion sociale », a-t-il conclu.
À quelques jours des élections législatives cruciales prévues ce dimanche, la tension monte dans les rangs des partis politiques sénégalais. Ousmane Sonko, leader de la coalition Pastef/Les Patriotes, a galvanisé ses partisans lors d’un rassemblement à Grand Yoff, annonçant une véritable démonstration de force lors du scrutin. Devant une foule dense composée de militants et de nombreux jeunes, il a mis en garde l’opposition, affirmant que ce rendez-vous électoral pourrait marquer un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais.
« Nous nous acheminons vers un rendez-vous décisif dans le déroulement de notre programme gouvernemental », a déclaré Ousmane Sonko. Il a rappelé que, si l’élection présidentielle passée a permis à son camp de remporter une victoire significative, elle n’est qu’une étape dans la mise en œuvre de son agenda politique à long terme. « L’élection présidentielle dernière était importante, mais elle ne suffit pas. Il faut que ces élections législatives soient respectées car, elles nous permettront de poursuivre le travail vers 2050 », a ajouté le leader de Pastef, soulignant l’importance stratégique des législatives pour asseoir sa vision de développement pour le pays.
Ousmane Sonko a également insisté sur l’implication de la jeunesse dans le processus électoral. Dans un contexte où de nombreux jeunes hésitent à participer aux élections, le leader de Pastef a lancé un appel pressant : « Jeunes, allez récupérer vos cartes d’électeurs. Votre voix est cruciale pour faire avancer le changement que nous avons amorcé. » Cet appel témoigne de l’importance accordée par Sonko à la mobilisation des jeunes, un segment de la population souvent perçu comme le fer de lance de son mouvement.
Mais Ousmane Sonko ne s’est pas contenté de viser une majorité simple à l’Assemblée nationale. Il a exprimé clairement son ambition de réduire l’opposition à « sa plus simple expression », se montrant particulièrement offensif à l’égard de ses adversaires politiques. « Nous savons qu’après les élections, beaucoup d’entre eux vont raser les murs. Ils n’auront plus droit au chapitre », a lancé le leader, anticipant une débâcle de l’opposition au lendemain des législatives.
Le discours d’Ousmane Sonko montre une détermination sans faille à obtenir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale. Avec une telle majorité, la coalition Pastef pourrait avancer ses réformes sans obstacle majeur, consolidant ainsi le pouvoir du parti et facilitant la mise en œuvre de son programme de gouvernance. Pour Sonko, ce scrutin représente bien plus qu’une simple élection : c’est une étape clé dans la construction de sa vision pour le Sénégal à horizon 2050.
À quelques jours du scrutin, l’intensité de la campagne électorale ne cesse de croître. Le message d’Ousmane Sonko est clair : il veut non seulement remporter ces élections, mais aussi affaiblir durablement ses opposants. Reste à voir si cet appel trouvera écho auprès des électeurs, en particulier les jeunes, qui pourraient jouer un rôle déterminant dans l’issue de cette bataille politique.
Les prochaines heures seront décisives pour la coalition Pastef/Les Patriotes, tandis que l’opposition se prépare à un affrontement électoral qui pourrait redéfinir l’avenir politique du Sénégal.
Après un atelier interrégional réunissant les régions de Kaolack, Ziguinchor, Dakar, Saint-Louis et Thiès dans le cadre du programme Nietti Élections, financé par le National Democratic Institute (NDI), une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées a été mise en œuvre par l’Association Handicap FormÉduc. Dans ce cadre, six forums sont organisés dans la région de Kaolack, avec pour objectif de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
« Nous avons organisé des forums dans les trois départements de la région de Kaolack : Paoskoto, Keur Baka, Koutal, Nganick, ainsi que dans la commune de Kaolack. À chaque étape, nous avons constaté une forte participation, incluant les personnes handicapées », a expliqué Mamadou Kébé, chargé de projet à Handicap FormÉduc, lors du forum tenu ce jeudi dans la commune de Kaolack.
Le projet Nietti Élections vise à sensibiliser les personnes handicapées sur l’éducation civique et électorale en amont des élections législatives anticipées. « Les bilans sont satisfaisants, car dans chaque commune visitée, les associations de personnes handicapées et la population ont salué l’initiative. Les participants ont bien compris les explications données sur le processus électoral, notamment en ce qui concerne l’inscription des personnes handicapées sur les listes électorales et leurs droits lors du vote, conformément au Code électoral de 2021 », a ajouté M. Kébé.
L’article L-38 permet aux personnes handicapées de signaler leur handicap lors de l’inscription sur les listes électorales, et l’article L-39 leur garantit une priorité le jour du scrutin, leur permettant d’éviter la file d’attente. « Un autre avantage est prévu par l’article L-80, qui permet aux personnes handicapées d’être assistées dans les bureaux de vote, soit par le président du bureau de vote, un membre du bureau, ou une personne de leur choix, » a précisé M. Kébé.
« Nous espérons que les autorités respecteront les droits des personnes handicapées le jour du scrutin, et qu’elles éviteront toute forme de violence susceptible de mettre en danger cette population vulnérable, » a conclu Mamadou Kébé, chargé de projet à l’association FormÉduc.
Dans un contexte électoral tendu, le passage du cortège de Ousmane Sonko à Agnam, fief historique de Farba Ngom, a suscité une réaction marquée de ce dernier. Le député, ancien allié et lieutenant du président Macky Sall, est enfin sorti de sa réserve face aux attaques de la tête de liste de Pastef.
Farba Ngom a débuté sa prise de parole en dénonçant les propos de Sonko. « Vous êtes venus jusqu’ici à Agnam pour dire du mal de moi, en affirmant que ce sera ma dernière élection. Ce n’est pas vrai », a-t-il déclaré avec assurance, répondant ainsi aux rumeurs propagées par l’opposant. En continuant sur sa lancée, le député a rappelé à son adversaire que « passer deux jours à Matam ne suffit pas à renverser la tendance ».
Fidèle à son style provocateur, Farba Ngom n’a pas manqué de rappeler son ancrage politique dans la région de Matam. « Ici, c’est le fief de Macky Sall », a-t-il martelé. Selon lui, aucun des responsables présents dans la région ne peut être influencé ou acheté par les adversaires politiques. « Il ne reste que 72 heures pour vous montrer que le département est solidement acquis à Macky Sall », a-t-il affirmé, avec la conviction que Sonko sera battu à Matam et sur l’ensemble du territoire national.
Farba Ngom a également évoqué l’avenir politique du pays, prédisant une défaite pour Ousmane Sonko et envisageant la formation d’un gouvernement d’union nationale. « Dimanche, vous serez battu à Matam, au Sénégal, et il y aura un gouvernement d’union nationale. En ce moment, on va vous renvoyer de la Primature », a-t-il lancé avec défiance, faisant allusion à la probable perte de pouvoir de Sonko.
Conscient des différences de parcours entre lui et Ousmane Sonko, Farba Ngom a conclu en reconnaissant la supériorité académique de son adversaire tout en se posant en mentor politique. « Vous avez certes beaucoup plus de diplômes que moi, mais je peux dire qu’en politique, je suis votre maître », a-t-il ironisé, affirmant sa longue expérience et son expertise sur le terrain.
Cette sortie de Farba Ngom intervient dans un climat de campagne où les échanges verbaux entre les différents candidats se multiplient. La région de Matam, perçue comme un bastion de la coalition de l’ancien président Macky Sall, pourrait bien être le théâtre d’un affrontement décisif dans le cadre de ces élections.
L’attente est palpable à quelques jours du scrutin, et la confrontation entre Ousmane Sonko et Farba Ngom s’annonce comme un des moments forts de cette élection. La population de Matam reste divisée, tandis que les déclarations des deux camps continuent d’alimenter les débats.
A l’occasion de son grand meeting de clôture organisé ce jeudi à Agnam, son fief politique, Farba Ngom n’a pas mâché ses mots. Le candidat investi sur la liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal a profité de cet événement pour répondre avec force et fierté aux remarques faites par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Sans détour, Farba Ngom a revendiqué ses racines culturelles. « Toi, Ousmane Sonko, tu as pris la parole pour dire que je suis griot. Moi, le griot que je suis, j’en suis très fier », a lancé Farba Ngom devant une foule acquise à sa cause. « Je suis griot de père et de mère, et mes épouses sont aussi des griottes. Toutes mes filles se marieront également avec des griots », a-t-il poursuivi, exprimant avec assurance son attachement à la tradition et à son héritage familial.
L’homme politique n’a pas manqué de rappeler que c’est « Dieu qui dispose et qui décide ». « Aujourd’hui, Dieu a décidé que c’est Farba Ngom qui est là, et je sais que j’ai réussi. Parce que tu parles de moi dans tes meetings et rencontres politiques », a-t-il déclaré, voyant dans l’évocation de son nom une reconnaissance de son importance sur la scène politique nationale.
En réaffirmant son identité de griot, Farba Ngom renverse ainsi ce qui aurait pu être une critique en un hommage à ses origines. Ce discours résonne comme un rappel de la place centrale des griots dans la société sénégalaise, en tant que gardiens de la tradition orale et figures d’autorité respectées.
Cette sortie intervient dans un contexte de campagne électorale tendue, où les discours se radicalisent à mesure que les élections approchent. Farba Ngom, qui s’est toujours montré proche de la base et fier de ses origines, a une fois de plus démontré sa capacité à mobiliser et galvaniser ses partisans. En choisissant de célébrer son héritage griotique plutôt que de s’en distancer, il envoie un message fort à ses adversaires : sa légitimité politique ne dépend pas seulement de son statut, mais aussi de sa connexion profonde avec ses racines et sa communauté.
Le meeting d’Agnam marque ainsi une étape clé de cette campagne, où Farba Ngom a su imposer sa voix et sa présence, rappelant qu’au-delà des étiquettes et des stéréotypes, il reste un acteur incontournable de la politique sénégalaise.
Dans une conférence de presse tenue hier, Tahirou Sarr, candidat de la coalition Diomaye Président, n’a pas hésité à exprimer sa frustration face aux critiques d’Ousmane Sonko et de son parti, le Pastef. Se présentant comme le défenseur des intérêts nationaux, Sarr a livré des propos virulents contre l’ancien maire de Ziguinchor, qu’il accuse de mensonges et de manipulation.
Tahirou Sarr a réaffirmé son engagement en faveur d’un discours nationaliste, assurant qu’il ne reculera devant aucune pression. « Je ne suis intéressé que par la vérité. Mon discours n’a pas changé et ne changera jamais », a-t-il martelé devant la presse. Pour lui, la nécessité de défendre les Sénégalais face à une supposée menace étrangère est une priorité absolue.
Il a par ailleurs renouvelé sa proposition controversée d’instaurer une carte de séjour pour les étrangers, qu’il juge essentielle pour contrôler l’immigration au Sénégal. Répondant aux accusations d’Ousmane Sonko, qui aurait critiqué cette mesure, Sarr a rétorqué : « Ceux qui prétendent que Pastef propose la carte de séjour mentent. Qu’ils montrent des preuves. Ils mentent tous, y compris Ousmane Sonko ! »
Tahirou Sarr n’a pas mâché ses mots, accusant le Pastef de plagiat : « Ils ont copié mon programme. C’est de la lâcheté ! », a-t-il affirmé avec véhémence. Selon lui, Ousmane Sonko et son parti tentent de s’approprier des idées qu’il a formulées bien avant. Il estime également que ces tentatives de copier son programme visent à le discréditer auprès des Sénégalais : « Ils essaient de me mettre en mal avec le peuple, mais je ne céderai pas ! »
À l’approche des élections législatives, Sarr a profité de sa prise de parole pour dénoncer des manœuvres visant à nuire à sa candidature. Il accuse Sonko d’avoir tenté de l’intimider pour l’empêcher de déposer sa liste : « Avant les élections, il m’a appelé pour exiger que je lui parle avant de déposer ma liste. Il voulait me prendre en photo pour me décrédibiliser. »
Malgré ces tensions, Tahirou Sarr affirme rester fidèle à la coalition Diomaye Président et préfère, selon ses mots, « se battre de l’intérieur ». Il se dit convaincu que le Pastef ressent une pression intense face à une probable défaite aux législatives, ce qui expliquerait ces attaques répétées.
Les déclarations de Tahirou Sarr risquent de susciter des réactions contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Alors que certains pourraient saluer sa posture nationaliste et son discours direct, d’autres pourraient y voir une escalade de la xénophobie et une rhétorique populiste destinée à attirer l’électorat le plus conservateur.
En tout état de cause, Tahirou Sarr semble déterminé à maintenir le cap et à défendre sa vision sans compromis. La campagne électorale s’annonce donc houleuse, avec des affrontements verbaux qui ne manqueront pas d’alimenter le débat public dans les semaines à venir.
« Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal » dénonce avec la plus grande fermeté, par la voix de son président, le Professeur Elhadj Malick Kane, les actes de violence perpétrés depuis le début de la campagne législative, « notamment le lundi 11 novembre dernier à Saint-Louis, par les hommes de main de Barthélémy Dias contre les militants du PASTEF ».
« Les intimidations physiques ou verbales sont à proscrire du débat politique dans un État démocratique mûr comme le nôtre. Nous devons montrer au monde que notre pays fait désormais partie du club privilégié des démocraties responsables », lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi. Le texte ajoute : « ces attaques ignobles révèlent la vacuité du programme de la clique réunie autour de Dias, une alliance de bric et de broc, dont les membres ne partagent ni valeurs, ni projet ».
Le Professeur Malick Kane et ses camarades ajoutent : « Contrairement à cette alliance opportuniste mue par le seul désir d’occuper le pouvoir, le PASTEF défend un projet de société porteur d’espoir pour nos jeunes, nos femmes, nos entrepreneurs, nos agriculteurs et nos compatriotes en général, et propose les bases d’un nouveau Sénégal plus dynamique, plus compétitif et plus juste ».
Dans la même lancée, le Professeur Elhadj Malick Kane, président de « Farlu Jotna – Forces vives du Sénégal », invite le PASTEF ainsi que le Président de la République, Bassirou Diomaye Diahar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, à ne pas se laisser détourner l’attention par des actes malveillants. Au contraire, il les exhorte à demeurer unis pour être en capacité d’appliquer leur programme dès le lendemain des élections nationales. « Les Sénégalais ont hâte de voir se déployer le projet de transformation systémique du Sénégal », conclut le document.
A. Saleh
Le chargé de communication de PASTEF à Kaour, Ismaïla Biaye, s’est exprimé devant des milliers de militants lors d’un meeting organisé ce week-end à Singhère, dans le département de Goudomp. La commune de Kaour occupe une place centrale dans les programmes de développement du nouveau régime.
Ismaïla Biaye, qui est également chargé de communication de la JPS départementale, a profité de l’occasion pour appeler tous les habitants de la commune à s’unir autour du ministre Olivier Boucal, afin de collaborer main dans la main pour propulser le département de Goudomp sur la voie du développement sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.
« Nous nous engageons à remporter ces élections législatives du 17 novembre 2024 pour donner une majorité écrasante au PASTEF, afin de gouverner le pays de manière démocratique et inclusive. Nous sensibilisons les populations de la commune de Kaour à ne pas prêter attention à ceux qui disent que « le Sénégal est en difficulté, que la jeunesse est déçue, que la vie est chère, etc. » Notre stratégie est d’aller directement à la rencontre des populations, plutôt que de mobiliser les militants avec de l’argent.
Ne faites pas l’erreur de ne pas voter pour la liste de PASTEF si vous souhaitez un véritable changement », a-t-il souligné.
Le responsable politique de PASTEF Singhère, également directeur de campagne au niveau communal, a conclu en invitant la population à faire confiance au parti PASTEF pour instaurer une Assemblée nationale de rupture.
Hier à Guédiawaye, Ousmane Sonko, le président du parti Pastef, a une nouvelle fois capté l’attention de la foule lors de son meeting. Cependant, un élément inhabituel a marqué cette apparition publique : contrairement à son habitude de s’adresser debout à ses partisans, c’est assis qu’il a choisi de s’exprimer. Cette posture a peut-être symbolisé une volonté d’apaisement, tandis qu’il abordait des sujets sensibles, notamment la question du nationalisme, largement défendue par certains candidats, dont Tahirou Sarr.
Le débat sur le nationalisme s’est intensifié à l’approche des élections, certains candidats adoptant un discours prônant la protection identitaire, voire la méfiance à l’égard des étrangers. Sonko a saisi l’occasion pour clarifier sa position. Selon lui, il est primordial de distinguer le patriotisme, qui consiste à aimer son pays et à vouloir son développement, du nationalisme, qu’il qualifie de réducteur et dangereux car souvent utilisé pour dresser une partie de la population contre une autre.
« Le patriotisme, c’est défendre les intérêts de la nation en incluant tous ses fils et filles, qu’ils soient nés ici ou ailleurs. Le nationalisme, au contraire, devient vite une arme de division », a-t-il déclaré.
Dans un effort pour contrer la désinformation, Sonko a cité les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Selon ces données, le Sénégal compte environ 207 000 étrangers, soit seulement 1,1 % de la population totale. Il a également dénoncé les rumeurs affirmant que le pays compterait 3 millions de personnes d’origine peule, une affirmation qu’il a qualifiée de fausse et manipulatrice.
Ces chiffres visent à apaiser les tensions et à déconstruire un discours de peur face à l’étranger. Pour Sonko, l’usage de données vérifiées est crucial pour rétablir la vérité et éviter la stigmatisation de certaines communautés.
Sonko a rappelé que le peuple sénégalais a toujours été un peuple de voyageurs et d’émigrés. Selon ses estimations, entre 750 000 et 900 000 Sénégalais vivent actuellement à l’étranger. Il a souligné l’incohérence de rejeter les étrangers vivant au Sénégal, alors même que de nombreux Sénégalais bénéficient de l’hospitalité d’autres nations.
« Comment pouvons-nous critiquer la présence d’étrangers sur notre sol alors que nous sommes nous-mêmes des invités dans tant de pays ? » a-t-il interrogé. Cette réflexion a été accueillie par des applaudissements nourris, marquant un soutien appuyé de la foule à cette vision d’ouverture.
Ousmane Sonko a ainsi choisi de faire passer un message d’unité nationale, rappelant que le Sénégal a toujours été une terre d’accueil et de tolérance. Il a exhorté les Sénégalais à ne pas tomber dans le piège des discours identitaires et xénophobes, qui, selon lui, ne profitent qu’à ceux qui cherchent à diviser pour mieux régner.
En fin de discours, il a conclu : « Notre force réside dans notre diversité et notre capacité à vivre ensemble, quelles que soient nos différences. Refusons le discours de haine, restons unis et construisons un Sénégal inclusif pour tous. »
Avec ce meeting à Guédiawaye, Ousmane Sonko continue de s’affirmer comme un défenseur d’un Sénégal ouvert et solidaire, se posant en contrepoids face à une montée des discours nationalistes dans le paysage politique actuel.
En pleine campagne électorale, alors que la tension monte à l’approche des élections, Amadou Bâ, tête de liste de Jamm ak Njarin, n’a pas manqué l’occasion de recadrer son principal adversaire, Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef.
Lors d’un récent meeting, Amadou Bâ a tenu à rappeler l’importance de la hiérarchie dans la gestion des ministères de souveraineté. Selon lui, ces ministères, qui incluent les portefeuilles clés comme la Défense, l’Intérieur, et la Justice, n’obéissent qu’aux ordres du Chef de l’État en priorité. « C’est le Président qui nomme et les ministres ont l’obligation de lui rendre compte avant d’exécuter une instruction, quelle qu’elle soit et d’où qu’elle vienne », a affirmé Amadou Bâ avec fermeté.
Dans une pique subtile mais directe, Amadou Bâ a mis en garde Ousmane Sonko contre une éventuelle confusion des rôles s’il venait à occuper le poste de Premier ministre tout en restant le leader charismatique du Pastef. « Il faut qu’Ousmane Sonko, Premier ministre, ne soit pas en conflit avec Ousmane Sonko, président de Pastef », a-t-il lancé, faisant allusion aux potentiels conflits d’intérêts qui pourraient survenir si Sonko devait jongler entre ses responsabilités gouvernementales et ses engagements partisans.
Cette déclaration d’Amadou Bâ intervient dans un contexte où la campagne électorale est marquée par une polarisation accrue entre les différentes coalitions. Les propos du leader de Jamm ak Njarin témoignent de la volonté de recentrer le débat sur le respect des institutions et des processus établis, face à un Ousmane Sonko qui ne cesse de revendiquer un changement radical dans la gouvernance du pays.
Les prochains jours s’annoncent décisifs pour les deux camps, et il reste à voir comment Ousmane Sonko répondra à cette mise en garde de son adversaire.
Lors d’un meeting organisé par le parti Pastef à Guédiawaye, Ousmane Sonko a une nouvelle fois pris la parole pour critiquer vigoureusement ce qu’il appelle le « système » qu’il s’engage à combattre. Le leader des Patriotes n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à une classe politique qu’il qualifie de corrompue, mais également à une partie de la presse et de la société civile sénégalaise.
Face à une foule de partisans, Sonko a rappelé aux militants de son parti que le « système » qu’ils combattent n’est pas encore mort. « Ce que je veux rappeler aux Patriotes, c’est que nous faisons face à un système qui n’est pas encore mort », a-t-il déclaré, dénonçant ainsi l’élite politique qui, selon lui, continue de perpétuer des pratiques qu’il juge répréhensibles. Sonko estime que cette classe politique s’appuie sur une partie de la presse et de la société civile, qu’il accuse d’être corrompues et manipulatrices.
Le leader de Pastef n’a pas épargné une frange de la société civile, qu’il décrit comme étant active seulement pendant les périodes électorales. Il accuse ces acteurs de profiter de la situation pour obtenir des financements étrangers, tout en manipulant l’opinion publique. « Les partenaires de la société civile qui sont à l’étranger profitent de la période électorale pour se frotter les mains », a-t-il affirmé. Selon Sonko, certains membres de la société civile n’hésitent pas à se rendre au Palais de la République pour remplir leurs poches, une pratique qu’il promet de faire cesser.
Dans son discours, Ousmane Sonko a également dénoncé ce qu’il appelle la dilapidation des fonds publics par les élites politiques et leurs alliés dans la société civile. Il a averti que sous sa direction, de telles pratiques ne seraient plus tolérées. « Nous n’allons plus permettre que l’argent du contribuable soit gaspillé », a-t-il martelé devant ses partisans, appelant à une gestion plus transparente et responsable des ressources de l’État.
Le meeting de Guédiawaye a rassemblé une foule importante de militants de Pastef, venus écouter les déclarations du leader du parti. Ce rassemblement montre que malgré les difficultés rencontrées par Ousmane Sonko, notamment ses démêlés judiciaires et les interdictions de manifester, il conserve une base militante solide et mobilisée. Pour ses partisans, Sonko incarne l’espoir d’un changement profond dans le paysage politique sénégalais.
Ce discours s’inscrit dans une stratégie de campagne offensive, où Sonko tente de galvaniser ses militants en pointant du doigt des pratiques qu’il dénonce depuis longtemps. En s’attaquant à la classe politique traditionnelle, aux médias qu’il juge complaisants, et à une société civile qu’il accuse de connivence, Ousmane Sonko se positionne une fois de plus comme le principal opposant au pouvoir en place et au « système » qu’il promet de démanteler.
L’avenir dira si cette rhétorique suffira à maintenir l’engouement de ses partisans et à convaincre une frange plus large de l’électorat sénégalais. Pour l’heure, il semble résolu à continuer son combat contre ce qu’il considère être une oligarchie ancrée dans le paysage politique du Sénégal.
Lors de la campagne électorale pour les élections législatives, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a tenu un discours à Keur Massar, un quartier populaire de la banlieue de Dakar. S’adressant à une foule majoritairement composée de jeunes marchands ambulants, il a mis en avant un discours empreint de calme et d’empathie, prônant une meilleure gestion des activités informelles, souvent dominées par les jeunes en quête de revenus.
Dans son intervention, Ousmane Sonko a plaidé pour une approche plus humaine de la gestion des marchands ambulants, demandant aux autorités locales de faire preuve de tolérance. « Il faut soutenir ces jeunes qui cherchent à gagner dignement leur vie en vendant dans la rue. Il ne faut pas les chasser, mais plutôt chercher à les encadrer en attendant de trouver une solution à leur situation », a déclaré le leader de Pastef. Cette déclaration a été bien accueillie par les jeunes commerçants, souvent confrontés aux opérations de déguerpissement des autorités municipales.
Sonko a également présenté une solution concrète pour mieux encadrer le commerce informel : l’aménagement d’un centre commercial dédié. Il propose de raser une partie de la Foire de Dakar afin de construire une infrastructure capable d’accueillir un grand nombre de marchands ambulants. Ce projet vise à offrir un espace sécurisé et adapté aux jeunes vendeurs, leur permettant ainsi de mener leurs activités dans des conditions plus dignes et respectueuses des normes en vigueur.
« Nous devons penser à des solutions durables pour ces jeunes qui n’ont souvent pas d’autre choix que de vendre dans la rue pour subvenir à leurs besoins. Ce centre commercial permettra de réguler le commerce informel tout en assurant un cadre de travail sécurisé », a expliqué Sonko.
Cependant, le leader de Pastef a tenu à marquer son désaccord avec certaines pratiques liées à l’installation anarchique de points de vente, notamment aux abords des établissements scolaires et des hôpitaux. « Désormais, nous n’accepterons plus que des points de vente soient installés devant ou aux alentours des écoles et des hôpitaux. Ces pratiques vont à l’encontre des normes de sécurité et d’un cadre de vie sain », a-t-il affirmé fermement.
Cette position illustre la volonté d’Ousmane Sonko de trouver un équilibre entre le soutien aux jeunes entrepreneurs du secteur informel et la nécessité de maintenir l’ordre et la sécurité publique. Il propose ainsi une gestion plus rigoureuse, tout en évitant une répression systématique des activités informelles, souvent source de tensions sociales.
En se positionnant comme le défenseur des jeunes marchands ambulants, Sonko cherche à attirer un électorat sensible aux problématiques socio-économiques de la banlieue dakaroise. Son discours à Keur Massar s’inscrit dans une stratégie plus large visant à mobiliser les jeunes, un groupe démographique clé dans la dynamique électorale sénégalaise.
Alors que la campagne pour les législatives bat son plein, Ousmane Sonko semble miser sur une approche pragmatique et inclusive, promettant des solutions concrètes et immédiates aux préoccupations des citoyens. Les réactions à ses propositions ne se sont pas fait attendre, et il reste à voir si ces engagements sauront convaincre les électeurs le jour du scrutin.
À quelques jours de la fin de la campagne électorale, le responsable politique de l’Alliance pour le Sénégal, Babacar Gueye, montre sa force à Médina, apportant un soutien significatif à la tête de liste du Pastef, Ousmane Sonko. En présence de son leader de parti, le ministre Alioune Sarr, M. Gueye affirme que, pour la stabilité du pays, le président Bassirou Diomaye Faye doit obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Selon le ministre Alioune Sarr, président du parti Alliance pour le Sénégal, cette majorité doit être absolue afin que le président Bassirou Diomaye Faye puisse mettre en œuvre ses engagements, notamment les réformes agricoles et industrielles alignées sur la vision Sénégal 2050.
« Nous appelons la population à accorder une large majorité au Président de la République, car nous considérons que le Sénégal est à un tournant historique. Depuis 1960, aucun chef d’État n’a jamais eu de minorité à l’Assemblée nationale. Une majorité confortable doit donc être accordée au président Bassirou Diomaye Faye pour garantir la stabilité du pays », a déclaré Babacar Gueye.
Selon le ministre Alioune Sarr, l’Alliance pour le Sénégal est présente dans les 45 départements du Sénégal ainsi que dans la diaspora. Il est essentiel de préparer les militants pour cette élection législative ainsi que pour les élections locales à venir, dans l’objectif de conquérir le pouvoir local. Il en va de l’intérêt du pays, qui a besoin de stabilité et de cohérence, afin que le président élu le 24 mars puisse dresser un bilan positif à l’issue des cinq ans de son mandat. Une majorité confortable est indispensable pour permettre au Président de la République de mener à bien des réformes agricoles et industrielles, en accord avec la vision Sénégal 2050.
« L’Alliance pour le Sénégal est fermement convaincue que la violence n’a pas sa place dans un processus démocratique. Nous lançons un appel à la responsabilité et à la retenue. La mise en péril de la stabilité et de la paix sociale ne bénéficie à personne. Ceux qui sont à l’origine des violences doivent comprendre que cette situation pourrait également les affecter », a précisé le ministre.
« La jeunesse doit savoir que ses véritables soutiens sont ses parents, pas les réseaux sociaux. Dans le monde, les plus riches sont ceux qui innovent, créant des plateformes comme Facebook, Twitter et WhatsApp. Ici au Sénégal, certains se distinguent par des performances d’insultes en ligne. C’est pourquoi j’appelle les jeunes à respecter les valeurs et la culture de notre pays. Nos mères sont nos références. Si vous, jeunes, respectez vos mères, les chefs religieux et les dignitaires, et que vous développez vos compétences, vous deviendrez d’excellents citoyens », a ajouté le ministre.
Babacar Gueye, responsable de l’Alliance pour le Sénégal à Médina, a conclu en réaffirmant son engagement et sa détermination à servir sa localité : « Je suis un digne fils de Médina. Avec mon expérience aux côtés du président Alioune Sarr pendant des années, je me suis battu et je continuerai à me battre pour diriger la commune de Médina. Les dirigeants actuels ne sont pas plus compétents que nous, et Médina a besoin de changement », a-t-il affirmé.
Vision Socialiste, structure des cadres du Parti Socialiste, dirigée par sa coordonnatrice Mme Aissatou Diagne, dément formellement cette allégation. Le Parti Socialiste est engagé dans la coalition JAMM AK NJARIGN pour les législatives. Les cadres du parti ne sauraient déroger à cette ligne, respectent la directive officielle et réaffirment leur ancrage dans le PS. Nous défendons des valeurs et des principes qui sous-tendent nos actions.
Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Mme Dia Awa Cheikh Mbengue, investie en deuxième position sur la liste Citoyenne Bunt-Bi, a effectué une série de visites dans 13 villages de la commune d’arrondissement de Méouane.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à sensibiliser la population sur les enjeux de l’émigration irrégulière et à proposer des solutions concrètes, telles que l’émigration circulaire.
Les échanges ont été enrichissants, permettant aux habitants d’exprimer leurs préoccupations et leurs attentes. La journée s’est conclue par un grand rassemblement à Tivaouane, quartier Kogne Diagua, qui a réuni une foule nombreuse, témoignant ainsi de l’engagement et de l’adhésion des populations locales en faveur de la liste Citoyenne Bunt-Bi.
Plusieurs individus ont été interpellés et du matériel ainsi que des armes ont été saisis à la suite des opérations de la Police nationale, consécutives aux violences survenues lundi à Saint-Louis dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre prochain.
En moins de 24 heures après les violences survenues à Saint-Louis dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre, la Police nationale annonce, dans un communiqué rendu public ce mardi, l’arrestation de quatre (04) individus pour coups et blessures volontaires. Ils sont placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.
Poursuivant les investigations, aux environs de 1h30 minutes du matin, à hauteur de Km50, un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a procédé à l’interception et à la fouille de la caravane d’une coalition de partis politiques, informe la note.
Selon cette dernière, cette opération de fouille a permis de découvrir à bord des véhicules de ladite caravane, « une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance-pierres entre autres ».
Par ailleurs, renseigne le document, 77 individus, essentiellement « des gardes du corps, trouvés à bord de ces véhicules » ont été interpellés. Sept véhicules à bord desquels ces armes ont été trouvées, ont été également saisis, affirme la Police, ajoutant que les recherches se poursuivent aux fins d’appréhender toute autre personne impliquée dans ces violences.
Selon la note, la Police nationale continuera à assurer, conformément à la réglementation en vigueur, sa mission de protection des personnes et des biens en général et de sécurisation du processus électoral en particulier.
A.Saleh
Ce mardi après-midi, la coalition « Samm Sa Kaddu » a tenu une conférence de presse, en parallèle à une déclaration du parti Pastef. Cheikh Tidiane Youm, Pape Djibril Fall, Bougane Guèye et Barthélémy Dias, figures de la coalition, ont vivement critiqué Ousmane Sonko, le leader de Pastef, ainsi que ses partisans, les accusant de recourir à des provocations et de semer des violences. Selon eux, ces actions se déroulent sous le regard permissif du ministre de l’Intérieur, dont l’inaction est perçue comme une complicité tacite.
Répondant aux accusations selon lesquelles il serait en possession d’un arsenal d’armes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi avec force. Il a catégoriquement démenti ces allégations, affirmant : « Aucun service de renseignement ne peut sortir des preuves qui attestent que j’ai des armes ». Dias a ainsi dénoncé ce qu’il qualifie de diffamation visant à ternir son image et à créer de la confusion dans l’opinion publique.
Barthélémy Dias n’a pas hésité à faire quelques confidences sur Ousmane Sonko, évoquant une période où ce dernier faisait face à des pressions politiques sous l’ancien régime. Dias a révélé qu’à cette époque, Sonko était venu le solliciter, « les larmes aux yeux », affirmant que sa vie et celle de sa famille étaient en danger. Barthélémy Dias a déclaré avoir accueilli Sonko chez lui, lui fournissant un soutien logistique et une protection rapprochée. Il a même affirmé lui avoir appris à manipuler une arme et avoir mis à sa disposition des gardes pour assurer sa sécurité pendant neuf jours.
Ces déclarations, qui semblent être une tentative de rappeler la fragilité passée de Sonko, jettent une lumière crue sur les tensions entre les deux figures politiques. Dias a conclu en promettant de dévoiler prochainement d’autres informations lors d’une rencontre imminente avec Sonko.
Ces nouvelles accusations surviennent dans un contexte de crispation politique et de méfiance croissante entre les principaux leaders de l’opposition sénégalaise. La rivalité entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias, autrefois alliés, semble désormais s’intensifier, avec des échanges de plus en plus virulents sur la scène publique. La situation risque de polariser davantage l’opinion et d’alimenter les spéculations quant aux stratégies politiques en vue des élections à venir.
En attendant la suite de cette escalade verbale, les regards restent tournés vers le ministre de l’Intérieur, dont la réaction ou l’inaction pourrait jouer un rôle clé dans le dénouement de cette crise politique qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Après des jours de tensions et une riposte annoncée contre Barthélémy Dias et la coalition Samm Sa Kaddù, Ousmane Sonko a finalement choisi de temporiser. Revenant de Touba, où il s’était rendu pour présenter ses condoléances à la famille du défunt Modou Tall, le leader de Pastef a déclaré avoir renoncé à toute riposte, estimant que l’arrestation de plus de 80 individus impliqués dans les violences de Saint-Louis répondait à ses attentes en matière de sécurité et de justice.
« On n’a aucun intérêt dans la violence. J’avais dit que si l’État ne faisait pas ce qu’il devait faire dans les 24 heures, nous prendrions nos responsabilités. Nos attentes ayant été satisfaites, je demande à tous de retourner sereinement dans la campagne », a-t-il affirmé, invitant ses partisans à poursuivre leur mission dans la paix.
Cependant, Sonko n’a pas manqué de lancer un avertissement aux détracteurs qui tenteraient de museler ses partisans : « Il ne reste que quatre jours, et tout le monde s’est rendu compte qu’il n’y a qu’une coalition dans ce pays. Qui ne veut pas entendre un Sénégalais prononcer le nom de Sonko, devra aller, non pas en Europe, en Amérique ou en Asie, mais en Papouasie Nouvelle Guinée, peut-être… ».
En dépit de ses appels au calme, les propos de Sonko montrent sa détermination à préserver sa liberté d’expression et à mobiliser ses partisans jusqu’à la fin de cette campagne électorale tendue.
La coalition Samm Sa Kaddu, représentée par Cheikh Tidiane Youm, Pape Djibril Fall, Bougane Guèye et Barthélémy Dias, a tenu une conférence de presse ce mardi après-midi, à un moment où Ousmane Sonko, leader de Pastef, s’adressait également aux médias. Les leaders de Samm Sa Kaddu ont accusé Sonko et ses partisans de multiplier les provocations, alimentant ainsi les tensions et la violence, sous le regard passif du ministre de l’Intérieur.
En réponse aux allégations selon lesquelles il serait en possession d’armes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a vivement nié ces accusations : « Aucun service de renseignement ne peut sortir des preuves qui attestent que j’ai des armes », a-t-il affirmé.
Dias dévoile des anecdotes sur Sonko et leur passé commun
Lors de cette déclaration, Barthélémy Dias a également révélé certains détails de son passé avec Ousmane Sonko, rappelant une période difficile pour ce dernier. Selon Dias, Sonko s’était confié à lui dans un moment de détresse, affirmant qu’il craignait pour sa vie sous le régime précédent. « Ce monsieur est venu chez moi les larmes aux yeux pour me dire que des gens voulaient le tuer et brûler sa maison. Il a souhaité que je lui vienne en aide », a expliqué Dias.
Dias affirme avoir répondu à cet appel en offrant son soutien à Sonko, en lui fournissant une protection et en veillant à sa sécurité ainsi qu’à celle de sa famille. « Pendant neuf jours, je l’ai nourri et escorté », ajoute-t-il, soulignant qu’il lui aurait même montré des méthodes d’autodéfense.
Ces révélations ajoutent une nouvelle dimension aux relations complexes entre les deux hommes, autrefois alliés, aujourd’hui divisés. Cette confrontation publique démontre la montée des tensions au sein de l’opposition sénégalaise à l’approche des élections législatives.
Amadou Ba, chef de l’opposition et leader de la coalition Jamm ak Njarin, a lancé un appel pour la paix et la stabilité à travers une déclaration marquante à Matam ce mardi 12 novembre 2024. Conscient de la tension actuelle à l’approche des législatives, il s’est dit interpellé en tant qu’homme politique et citoyen soucieux du devenir du Sénégal. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de sa campagne pour un « Sénégal juste, un Sénégal de progrès, un Sénégal d’unité et de prospérité partagée. »
Amadou Ba a souligné l’importance des élections comme « temps fort de débat d’idées et de solutions pacifiques » et condamné les récents actes de violence verbale et physique, qu’il juge contraires aux valeurs d’unité et de cohésion nationales. Selon lui, « ce n’est ni la voie de l’unité ni celle du progrès, encore moins celle de la paix et de la cohésion », déclarant que ces incidents n’augurent rien de bon pour le Sénégal.
Ayant lui-même vécu les violences qui ont secoué le pays entre 2021 et 2024, Amadou Ba a rappelé les conséquences désastreuses de ces tensions pour le pays. Il a déclaré : « Notre pays a été suffisamment traumatisé… Nous ne devons en aucun cas laisser ce cycle infernal se répéter. » Pour lui, la préservation de la paix et de la stabilité est une priorité absolue, non seulement pour cette campagne, mais pour l’avenir du Sénégal. Il a exhorté les autorités, en particulier le Président de la République, à prendre des mesures pour assurer la sécurité de tous les citoyens et de leurs biens.
Amadou Ba a appelé les acteurs politiques à la responsabilité et à la retenue. Il a insisté sur le respect mutuel et la défense des idées sans violence, soulignant que les Sénégalais attendent des solutions concrètes à leurs problèmes économiques actuels plutôt que des discours belliqueux. « Les Sénégalais traversent des moments difficiles… Ils attendent plus de solutions concrètes que des discours va-t’en-guerre. »
En conclusion, le leader de Jamm ak Njarin a souhaité que la campagne se termine « dans la paix, la sérénité et le respect mutuel » afin que chaque citoyen puisse participer librement et en toute sécurité au processus démocratique. Sa Déclaration de Matam pour la Paix se veut donc un appel solennel au calme et à la retenue, dans l’espoir de voir le Sénégal traverser cette période électorale sans violence et dans un esprit de fraternité.
Dans un communiqué, Bougane Guèye Dany est revenu sur l’arrestation de ses éléments chargés de la sécurité et la sortie de la tête liste nationale du Pastef. Pour le leader de Gueum Sa Bopp, Ousmane Sonko cherche à verser le sang de la jeunesse. Il a aussi adressé un message aux forces de défense et de sécurité.
« Plus de 40 éléments de sécurité de Barth et de moi-même ont été alpagués par la police tard dans la nuit d’hier sur ordre du ministre Jean Batiste Tîne.
O. SONKO a également donné l’ordre à sa milice de s’attaquer à notre coalition Saam Sa Kaddu. Cela montre encore son degré d’irresponsabilité.
C’est l’expression publique d’une peur de perdre le scrutin de dimanche prochain. Il est en train de chercher un prétexte pour annuler l’élection qu’il a déjà perdue.
Toujours peu courageux, il fait des enfants d’autrui des boucliers humains. C’est dommage de remarquer que SONKO cherche encore à verser le sang de notre jeunesse.
Pastef veut installer le chaos à Dakar durant ces derniers jours de campagne.
Face au refus du ministre de l’Intérieur de prendre ses responsabilités suite à l’attaque du siège de SAAM Sa KADDU et à l’appel lancé par Abass Fall aux militants de Pastef à s’armer, voilà Ousmane Sonko dans un post, demander à ses militants d’attaquer les leaders de la coalition Samm Sa Kaddu.
Nous lançons un appel aux FDS à rester républicaines face aux ordres illégaux du candidat Ousmane Sonko et de son ministre de l’intérieur. Nous invitons la communauté internationale à réagir pour le respect des droits constitutionnels de tous les Sénégalais électeurs et candidats aux législatives anticipées du 17 novembre prochain ».
Bougane Guéye Dany
Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »
Membre de Saam Sa Kaddu
Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.
La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.
Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.
En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.
Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.
La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.
Fait à Dakar, le 12 novembre 2024
Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale
Alioune Tine plaide pour une rencontre des candidats afin d’apaiser le climat politique à Dakar et appelle à une campagne législative marquée par la sagesse et non par la violence.
Appel à la modération et à la sagesse
Les propos tenus à ce moment précis de la campagne électorale des législatives par Ousmane Sonko et Barthélemy Dias sont très graves et très préoccupants et dénotent d’un caractère élevé des enjeux politiques des législatives et des tensions exacerbées de la bataille de la Capitale.
Le ministère de l’intérieur ne doit plus se contenter de faire des communiqués de presse, il doit organiser une rencontre entre les protagonistes et anticiper les mesures appropriées pour apaiser et sécuriser la fin de cette campagne. La surenchère verbale a atteint un seuil critique, car on a l’impression d’aller en guerre.
Les élections c’est la fête de la démocratie, il faut entrer à Dakar en musique pas avec des armes. Les adversaires politiques sont dans une rivalité saine, ce ne sont pas des ennemis en guerre. De la modération et de la sagesse, s’il vous plaît.
— Alioune Tine (@aliounetine16) Novembre 12, 2024
Les forces de l’ordre sénégalaises ont récemment procédé à une saisie controversée d’armes blanches lors de la fouille du convoi de Barthélémy Dias, maire de Dakar. Parmi les objets saisis, figuraient des coupe-coupe, des matraques, des pompes à gaz, des couteaux et des machettes. Cette découverte a immédiatement suscité une vive réaction de la part du public et des observateurs politiques, soulevant des inquiétudes quant à une possible escalade de la violence dans un contexte politique déjà tendu.
L’intervention de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) s’est déroulée à proximité de Thiès, où un contrôle de routine a conduit à la fouille du convoi de Barthélémy Dias. Les autorités ont procédé à l’arrestation de sept agents de sécurité de l’homme politique, arguant de la présence d’armes blanches en violation d’un arrêté en vigueur interdisant la possession d’objets dangereux pouvant représenter une menace pour autrui. Cette opération intervient alors que la tension ne cesse de monter entre les partisans de différents camps politiques, notamment entre Barthélémy Dias et Ousmane Sonko.
La découverte d’un tel arsenal a choqué de nombreux internautes, qui ont pris d’assaut les réseaux sociaux pour exprimer leur indignation. Sur la page Facebook de Barthélémy Dias, des voix se sont élevées pour dénoncer une situation qu’ils qualifient de « légitime défense transformée en violence armée ». Certains accusent le maire de Dakar d’encourager des méthodes d’intimidation et de créer un climat de peur parmi ses adversaires politiques.
Toutefois, certains sympathisants de Dias soutiennent que ces armes étaient destinées à la défense personnelle, dans un contexte de menace réelle pour sa sécurité et celle de ses proches collaborateurs. Pour eux, l’arrestation de ses gardes du corps relève davantage d’une manœuvre politique visant à affaiblir le camp de Barthélémy Dias à l’approche des élections.
Les tensions politiques au Sénégal se sont intensifiées ces derniers mois, en particulier entre Barthélémy Dias et Ousmane Sonko. Ce dernier a accusé Dias d’actes de violences, exacerbant un climat déjà électrique. Les appels à la retenue et au respect de la loi se multiplient, mais la situation semble s’envenimer, alimentée par des discours virulents et des affrontements verbaux.
Dans un contexte où les violences politiques risquent de dégénérer en affrontements physiques, l’utilisation d’armes blanches par des agents de sécurité soulève des questions sur la ligne rouge entre protection et intimidation. Les autorités sénégalaises sont désormais confrontées à un défi de taille : rétablir l’ordre et assurer un processus électoral pacifique, tout en maintenant l’équité et le respect des lois.
Suite à ces événements, des voix s’élèvent pour appeler à l’apaisement et au respect strict des lois en vigueur. Plusieurs organisations de la société civile et des acteurs politiques exhortent le gouvernement à mener une enquête approfondie et transparente sur l’incident. La situation pourrait avoir des répercussions importantes sur l’opinion publique et la confiance des électeurs à l’approche des échéances électorales.
En attendant l’issue de l’enquête, le débat reste ouvert. Est-ce une question de légitime défense face à des menaces réelles, ou une dérive dangereuse vers la violence armée dans le champ politique sénégalais ? Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de cet incident sur le paysage politique national.
Dans le cadre de la campagne électorale en cours, Amadou Bâ, tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin, s’est exprimé vigoureusement contre la Vision 2050 proposée par le tandem Ousmane Sonko – Déthié Diomaye. Selon lui, le Sénégal n’a pas besoin d’un projet à si long terme, mais plutôt d’un programme immédiat, concret et applicable à court terme, qu’il nomme « Joni Joni ».
Lors d’un meeting, Amadou Bâ a invité les Sénégalais à soutenir sa coalition, affirmant que la coalition Jamm ak Njarindispose de l’expertise et de l’expérience nécessaires pour relever les défis actuels du pays. « Nous avons déjà commencé la mise en œuvre d’une politique efficace, mais ce processus a été interrompu par le changement de régime », a-t-il déclaré, faisant référence aux avancées qu’il estime avoir été freinées après l’alternance politique récente.
Amadou Bâ a également abordé plusieurs problématiques essentielles, notamment le chômage chronique des jeunes et les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes. Selon lui, seule une équipe expérimentée, composée d’hommes et de femmes rigoureux et vertueux, sera en mesure d’apporter des solutions durables à ces problèmes. « Nous avons une équipe de travailleurs aguerris, des professionnels qui connaissent les réalités du terrain et qui peuvent agir rapidement pour améliorer le quotidien des Sénégalais », a-t-il ajouté.
Le leader de la coalition Jamm ak Njarin a insisté sur l’urgence d’agir face à la cherté de la vie, un problème qui affecte de nombreux foyers sénégalais. Pour Amadou Bâ, il est impératif de mettre en place des mesures immédiates afin de réduire le coût des produits de première nécessité et d’augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.
Contrairement à la Vision 2050, qui propose une stratégie à long terme pour le développement du Sénégal, le programme « Joni Joni » se concentre sur des actions directes et palpables, visant des résultats rapides. « Le Sénégal n’a pas besoin d’une vision qui s’étend sur plusieurs décennies. Nous devons agir dès maintenant avec un programme adapté aux besoins actuels des Sénégalais », a-t-il martelé.
En s’attaquant à la proposition de Vision 2050, Amadou Bâ s’oppose directement aux ambitions de ses principaux rivaux, Ousmane Sonko et Déthié Diomaye. La Vision 2050, élaborée par le tandem, se veut un plan ambitieux pour transformer le Sénégal à long terme, en misant sur des réformes économiques, sociales et politiques profondes. Cependant, pour Amadou Bâ, ces propositions manquent de pragmatisme et n’apportent pas de solutions concrètes aux préoccupations immédiates des citoyens.
« Nous ne pouvons pas attendre 2050 pour résoudre les problèmes actuels du Sénégal. Ce dont le pays a besoin, c’est d’un programme pragmatique qui apporte des réponses claires et immédiates aux préoccupations de la population », a conclu Amadou Bâ, en exhortant les électeurs à faire le choix d’une équipe expérimentée et capable de transformer le quotidien des Sénégalais dès l’issue des élections.
En misant sur un discours de proximité et une approche directe des problématiques socio-économiques, Amadou Bâ espère ainsi convaincre les électeurs de se tourner vers la coalition Jamm ak Njarin, qu’il présente comme l’alternative la plus solide et la plus crédible pour relever les défis actuels du Sénégal.
Les tensions politiques au Sénégal ont franchi un nouveau seuil avec les récents incidents violents survenus au marché Sor de Saint-Louis. Des commerçants ont été violemment pris pour cible par des individus armés. Selon les images de vidéosurveillance, un gérant de boutique a été grièvement blessé.
Suite à ces attaques, le leader de « Pastef » Ousmane Sonko, a rapidement réagi en accusant la coalition « Samm Sa Kaddu », dirigée par Barthélemy Dias. Dans un message incendiaire publié sur les réseaux sociaux, Sonko a exhorté ses militants à riposter. « À tous les patriotes du pays, Barthélemy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, Koungheul, Saint-Louis, Louga, et Mbacké… Que chacune des agressions subies par PASTEF de leur part, depuis le début de la campagne, soit proportionnellement vengée », a écrit Sonko, accompagnant son message de la photo du gérant de la boutique blessé, laissant ainsi entendre que celui-ci serait un militant de « Pastef ».
Cependant, cette interprétation n’est apparemment pas corroborée par propriétaire de la boutique attaquée. Celui-ci a affirmé que ni lui ni ses employés ne sont affiliés à aucune formation politique. « Ils ont volé toutes nos recettes. Nous ne faisons pas de politique. Ces assaillants sont manifestement des agresseurs », a-t-il expliqué en présence de Yacine Sambe, militante de « Pastef » venue apporter son soutien.
La riposte de Barthélemy Dias et de la coalition « Samm Sa Kaddu »
Face aux accusations d’Ousmane Sonko, Barthélemy Dias, maire de Dakar, et figure de la coalition « Samm Sa Kaddu », a répondu fermement. À travers des propos relayés par Ngoné Diop, 10e sur la liste nationale de la coalition, Dias a déclaré : « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur. »
La coalition « Samm Sa Kaddu » a également publié une déclaration officielle, signée par la Conférence des Présidents, accusant Ousmane Sonko de créer un climat de violence et de tension. « La coalition Samm Sa Kaddu considère Ousmane Sonko responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses membres, ses militants, ses sympathisants et ses électeurs », peut-on lire sur la note.
Ces échanges tendus entre Sonko et Dias viennent s’ajouter à une série d’incidents violents qui ont marqué la campagne pour les élections législatives. Avec des affrontements de plus en plus fréquents, les appels à la vengeance et les accusations mutuelles pourraient rendre la situation encore plus instable.
Le cabinet d’audit « Grant Thornton » a publié un rapport accablant sur la gestion des marchés publics de la commune de Diamniadio pour l’année 2021, révélant de sérieuses irrégularités dans les procédures et le respect des règles de passation de marchés. Commandité par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), ce rapport pointe un dysfonctionnement institutionnel marqué par des défauts d’organisation, un manque de transparence et des conflits d’intérêts au sein de l’équipe municipale dirigée par le maire Mamadou Moulaye Gueye.
Les principales anomalies relevées incluent l’absence d’un organigramme précis pour la commune, un archivage inadapté des dossiers de marchés, et un cumul de fonctions susceptibles de créer des conflits d’intérêts : le maire lui-même préside la Commission des marchés tandis que la coordonnatrice de la Cellule de Passation des Marchés (CPM) est également responsable des finances et participe aux évaluations, ce qui la place en position de juge et partie.
Le rapport signale également des retards non justifiés dans la transmission des rapports de la CPM à l’ARMP et à la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP), des incohérences dans les dates de réception des offres et de convocation des membres de la Commission des marchés, ainsi qu’un défaut d’application des pénalités en cas de dépassement des délais contractuels. Ces défaillances mettent en exergue un non-respect fréquent des règles établies par le Code des Marchés Publics, compromettant la transparence et l’équité des processus de passation de marchés à Diamniadio.
La décision du maire de Diamniadio, Mamadou Moulaye Gueye, de rejoindre « Pastef » après la publication de ce rapport suscite de vives interrogations. Cette transhumance politique apparaît dans un contexte de pressions accrues et pourrait être perçue comme une tentative d’anticiper ou de contourner de probables sanctions administratives. À la lumière de ces révélations, il est légitime de se demander si ce ralliement est motivé par des convictions politiques ou par des considérations stratégiques. Ce phénomène, largement observé parmi des élus en pleine campagne électorale, interroge sur les raisons réelles de leur changement d’allégeance.
La campagne électorale sénégalaise continue d’être secouée par des épisodes de violence et de répression. Suite aux accusations d’Ousmane Sonko, leader de Pastef, dénonçant des attaques ciblées contre ses militants dans la région de Saint-Louis, le convoi de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam Sa Kaddu, a été stoppé à l’entrée de Thiès, précisément dans la zone de « Alou Kagne ».
Selon les informations recueillies, la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) a procédé à l’arrestation de plusieurs agents de sécurité accompagnant la caravane de Barthélémy Dias. Ces agents ont été immobilisés et menottés au sol par les éléments de la BIP, tandis que Barthélémy Dias lui-même reste introuvable. La BIP a également effectué une fouille minutieuse des véhicules et des passagers du convoi, en conformité avec les instructions « fermes » du ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine.
L’intervention de la BIP intervient dans un contexte marqué par des tensions politiques intenses et une série d’attaques présumées entre les camps adverses. Les accusations d’Ousmane Sonko ont mis en lumière un climat de méfiance croissante, chaque camp dénonçant des agressions orchestrées par l’opposant.
Les incidents survenus à Thiès soulignent les tensions et risques croissants pour la sécurité autour des rassemblements de campagne. Cette escalade des actions policières contre les caravanes politiques suscite de vives inquiétudes, alors que l’on attend des réponses officielles sur les suites de l’intervention.
Dans un contexte de tensions politiques croissantes, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a réagi fermement aux accusations portées contre lui par Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF. Ce dernier l’a accusé d’être responsable des attaques violentes contre ses partisans, notamment dans plusieurs villes comme Saint-Louis, où des incidents ont perturbé le déroulement de la campagne électorale.
Barthélémy Dias, par l’intermédiaire de Ngoné Diop, candidate de la coalition Sàmm Sa Kàddu, a exprimé sa détermination à poursuivre sans relâche sa campagne. « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté », a-t-il déclaré.
Le maire de Dakar a ainsi rejeté les accusations de Sonko, qui considère que ces violences ont pour but de museler sa coalition et de perturber le déroulement normal de la campagne électorale. Dias, quant à lui, met en avant son engagement envers les valeurs de la démocratie et l’inclusivité, insistant sur le fait qu’aucune tentative d’intimidation ou d’attaque ne pourra faire obstacle à sa volonté de représenter ses électeurs.
Cette déclaration intervient dans un climat politique particulièrement tendu, où les violences et les accusations de sabotage de campagne deviennent de plus en plus fréquentes à l’approche des élections. Le face-à-face entre les différentes coalitions s’intensifie, chaque camp cherchant à affirmer sa position et à mobiliser ses partisans dans une bataille de plus en plus polarisée.
La coalition Sàmm Sa Kàddu a vivement réagi aux multiples attaques dont son convoi a été victime lors de ses déplacements à travers le pays. Dans un communiqué publié le 11 novembre 2024, la coalition a pointé du doigt Ousmane Sonko, tête de liste du PASTEF, l’accusant d’avoir appelé ses militants à empêcher sa campagne, qualifiant ces déclarations d’un « appel au meurtre » destiné à perturber la campagne électorale en cours.
Selon Sàmm Sa Kàddu, les récentes violences sont en grande partie alimentées par les propos de Sonko, qui aurait incité à des actes violents pour stopper la coalition. Le communiqué dénonce une tentative de « museler la démocratie » et d’instaurer un climat de terreur, accusant Sonko, par sa peur de la défaite, d’encourager des actions qui compromettent la paix et la sécurité de la campagne.
La coalition a exprimé sa profonde inquiétude et a tenu Ousmane Sonko responsable de tout incident pouvant survenir à l’encontre de ses membres, militants, sympathisants ou électeurs. Sàmm Sa Kàddu a également lancé un appel au Président de la République, l’exhortant à prendre des mesures pour protéger le bon déroulement de la campagne et à faire en sorte que la violence ne devienne pas un outil politique.
Dans le communiqué, la coalition a également appelé la communauté internationale à se pencher sur cette grave déclaration de Sonko, soulignant que la stabilité du processus électoral sénégalais est en jeu. Le message se termine par un engagement ferme à poursuivre la campagne de manière pacifique et conformément à la loi.
Ce développement intervient dans un contexte électoral tendu où les rivalités politiques s’intensifient, et où la violence semble de plus en plus présente, menaçant d’affecter la confiance des citoyens dans le processus démocratique du pays.
À quelques jours des élections législatives, le climat politique sénégalais devient de plus en plus tendu, marqué par des violences croissantes qui ont particulièrement affecté la coalition Sàmm Sa Kàddu. Ousmane Sonko, leader de la coalition PASTEF, a vivement réagi aux attaques répétées qui ont ciblé ses militants à travers plusieurs villes, notamment à Saint-Louis. Dans une déclaration percutante, Sonko a mis en cause Barthélémy Diaz, qu’il accuse d’être l’instigateur de ces violences et de chercher à perturber la campagne de PASTEF.
Le leader de PASTEF a déploré l’inaction des autorités face à la série d’agressions contre ses partisans et a révélé qu’il avait directement interpellé le président de la République et le ministre de l’Intérieur. Sonko a demandé aux autorités de prendre des mesures pour garantir la sécurité de ses militants et de mettre un terme à cette spirale de violence.
Lors de sa déclaration, Sonko a également menacé que son camp ne resterait pas inactif face aux attaques, insinuant qu’une réponse violente, symbolisée par le terme « gatsa-gatsa », pourrait être envisagée pour riposter. Ce climat de violence et de rétorsion a poussé le leader de PASTEF à annoncer que la campagne de Barthélémy Diaz et de ses partisans ne devrait plus être autorisée à se poursuivre dans le pays.
Cette escalade des tensions illustre la radicalisation du discours politique et la polarisation grandissante du débat public au Sénégal, à l’approche du jour du scrutin. Alors que la campagne prend un tournant de plus en plus conflictuel, les appels à une gestion pacifique des élections se multiplient, tout en soulignant les risques de dérive violente. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de protéger la démocratie et de faire en sorte que les élections se déroulent dans un climat de paix et de sécurité.
Le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dans un communiqué diffusé le 11 novembre 2024, a exprimé son inquiétude face à des informations faisant état de projets violents visant à perturber la campagne électorale en cours. Malgré les mesures de sécurité déjà mises en place pour garantir un climat apaisé durant cette période électorale, des menaces de sabotage contre les caravanes et les activités de certaines listes concurrentes circulent. Le Ministère a donc réagi en prenant des mesures strictes pour assurer la sécurité des opérations et prévenir toute forme de violence.
Le communiqué rappelle l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024, qui interdit formellement le port d’armes de toutes catégories ainsi que de matières explosives entre le 17 octobre et le 17 décembre 2024. Cette interdiction vise à limiter tout risque de violence et à maintenir un environnement pacifique pendant les élections. Le Ministre a souligné que des instructions strictes ont été données aux forces de sécurité pour effectuer des contrôles rigoureux des cortèges et des individus considérés comme suspects. Toute personne en possession d’armes ou d’autres matériaux dangereux verra des sanctions sévères appliquées conformément à la loi.
Dans le but de mieux organiser la sécurité des cortèges électoraux et des déplacements des partis politiques et des candidats, le Ministère de l’Intérieur a exigé que tous les partis, coalitions politiques et entités de candidats indépendants transmettent aux autorités administratives les itinéraires et horaires de leurs déplacements, au plus tard la veille de chaque déplacement. Cette mesure vise à anticiper les risques et à permettre aux forces de sécurité d’assurer un suivi et une protection adéquats.
Le Ministère en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs politiques, les incitant à poursuivre la campagne électorale dans un cadre de paix et de sérénité. Il est essentiel que chaque acteur prenne la mesure de l’importance de la stabilité du processus électoral, qui doit se dérouler dans un climat de confiance et de respect mutuel.
Ce samedi, la ville de Diourbel a été le théâtre d’un événement inédit, marqué par une ferveur populaire et une mobilisation exceptionnelle en faveur du président du PASTEF, Ousmane Sonko. Sous l’impulsion de Moussa Bala Fofana, Ministre de l’Urbanisme et figure emblématique de la région, les habitants ont offert un accueil triomphal à celui qu’ils considèrent comme le porteur d’un projet ambitieux pour un Sénégal renouvelé.
Dès les premières heures de la journée, des milliers de citoyens se sont rassemblés dans les rues de Diourbel, arborant des banderoles et entonnant des chants de soutien. L’atmosphère était celle des grands jours : festive, animée par la foi et l’enthousiasme de voir un changement à l’horizon. Moussa Bala Fofana, enfant de Diourbel et acteur politique influent, a accueilli Sonko avec des mots forts, le qualifiant de « visionnaire » et de « chef de file du changement pour le Sénégal ».
« Diourbel est fière de se tenir aux côtés de notre Premier ministre en signe de soutien et de confiance, » a déclaré Fofana, s’adressant à la foule. « Ensemble, nous construisons le Sénégal de demain. » Ses paroles ont résonné dans toute la ville, reflétant l’espoir d’un avenir meilleur et plus équitable pour tous.
L’affluence de ce rassemblement est perçue comme un tournant décisif dans la campagne électorale en cours, confirmant l’engouement populaire autour du projet politique incarné par Ousmane Sonko. La présence massive des Diourbelois témoigne de leur volonté de voir se concrétiser une vision nouvelle, axée sur l’égalité des chances, le développement inclusif et l’engagement citoyen.
Le ministre Moussa Bala Fofana a joué un rôle central dans cette mobilisation, galvanisant la population par son discours et son leadership. Pour beaucoup, cet accueil vibrant est aussi un hommage à son attachement indéfectible à sa région natale, où il est reconnu comme une figure de proue du développement local.
Le soutien affiché à Ousmane Sonko dépasse largement les frontières de Diourbel : il symbolise une dynamique nationale, une aspiration collective à un renouveau politique et social. Les discours prononcés ont mis en avant des valeurs de solidarité, de justice sociale et de progrès, des principes fondateurs du projet de Sonko pour le Sénégal.
« Le peuple est prêt pour le changement, » a affirmé Moussa Bala Fofana avec conviction. « Nous envoyons aujourd’hui un signal fort : Diourbel s’est levée, et c’est toute la nation qui suivra. »
Ce rassemblement marque une étape clé de la campagne et souligne l’élan populaire dont bénéficie Ousmane Sonko. En se mobilisant ainsi, les habitants de Diourbel ont exprimé leur foi en un avenir meilleur, guidé par des leaders visionnaires et profondément enracinés dans leur terre natale. Pour eux, l’accueil réservé à Sonko est bien plus qu’une démonstration de soutien : c’est une déclaration d’engagement pour un projet de transformation nationale, axé sur le développement équitable et la souveraineté.
À l’approche des élections législatives, Diourbel s’affirme comme un bastion du changement, résolue à jouer un rôle central dans l’écriture de cette nouvelle page de l’histoire du Sénégal. Le vent de renouveau qui souffle sur la ville semble prêt à s’étendre à tout le pays, porté par une volonté populaire claire : celle de construire ensemble un avenir de progrès et de justice.
Engagé pleinement dans la campagne électorale des législatives du 17 novembre 2024, le Mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK » entend lutter farouchement contre la transhumance, l’achat de conscience et la politique politicienne pratiquée depuis longtemps à Kaolack. Pour le guide religieux et président dudit mouvement, M. Cheikh Tidiane Niass, les valeurs qui ont conduit leur parti au pouvoir, malgré la dureté de la répression sous Macky Sall, doivent être préservées à tout prix.
« Nous avons mis sur pied ce mouvement pour contrer les velléités de division et de blocage, qui constituent aujourd’hui les seuls programmes proposés par l’opposition. Des personnes ayant bénéficié pendant 12 ans de tous les privilèges de l’État sans rien réaliser pour Kaolack osent encore demander le vote des populations pour accéder à l’Assemblée nationale. Leur seule préoccupation, disent-ils, est de bloquer le pays. Comment des gens qui se disent leaders peuvent-ils avoir une vision aussi inique de la politique ? », s’est interrogé le président du mouvement « Patriote TËY AK ËLLËK ».
Pour lui, il est temps de mobiliser les forces vives, les intellectuels ainsi que la jeunesse autour des questions de développement, afin de soutenir le gouvernement dans la concrétisation de sa vision déclinée dans l’Agenda National de Transformation « Sénégal 2050 ». « Avec le pôle centre, qui va englober les régions de Kaolack, Diourbel, Fatick et Kaffrine, l’agro-industrie va renaître dans le Sine-Saloum. Ainsi, des entreprises comme la Sonacos vont renaître, au grand bonheur de la jeunesse. Le dragage du port, promis par Macky Sall, sera effectif avec le nouveau régime », a-t-il énuméré.
Pour tous ces projets futurs et cette vision, le président de « Patriote TËY AK ËLLËK » appelle les Kaolackois à accorder une majorité écrasante au Pastef le soir du 17 novembre. « Même un seul député suffit à cette opposition, car elle ne souhaite pas aller à l’Assemblée nationale pour contribuer à la réflexion et travailler pour l’épanouissement des populations. Elle veut y aller uniquement pour saboter l’espoir de tous les citoyens, et cela, aucun patriote ne doit l’accepter », a averti Cheikh Tidiane Niass.
Le guide religieux et leader politique, natif de Léona Niassène, a mis en garde les populations contre la corruption et l’achat de conscience. « Les politiques kaolackois ont utilisé ces pratiques pendant des décennies, plongeant notre ville dans un état de délabrement complet et de manque de perspectives. Nous mettons en garde tout le monde contre la corruption, car cela se fait généralement avec l’argent du contribuable. L’argent qui devrait servir à construire des hôpitaux, des écoles pour nos enfants ou des routes finit dans la poche des politiciens, qui ne vous donnent que des miettes », a conclu le président de « Patriote TËY AK ËLLËK ».
Dans une ambiance survoltée ce samedi à la Médina, Barthélemy Dias, leader de la coalition Samm Sa Kaddu, a galvanisé ses partisans en critiquant sévèrement son ancien allié, Ousmane Sonko. L’événement, largement relayé par la presse sénégalaise, marque une nouvelle étape dans la campagne législative qui s’intensifie à mesure que la date des élections, prévue pour le 17 novembre, approche.
Fidèle à son style provocateur, Barthélemy Dias n’a pas mâché ses mots en s’adressant aux militants venus nombreux l’écouter. Au cœur de son discours, l’accusation directe de mensonge contre Ousmane Sonko. En référence à une récente polémique concernant des pastilles évoquée par le leader du parti Pastef, Dias s’est moqué en lançant des paquets de bonbons au public : « Vous voulez vous rafraîchir ? Prenez ces pastilles », a-t-il lancé ironiquement, sous les rires et applaudissements de la foule. Il a poursuivi en qualifiant Sonko de « menteur invétéré », évoquant notamment des accusations que ce dernier aurait portées sans preuve.
« Sa facilité à dire des contrevérités m’intrigue », a déclaré Dias. « L’affaire des mille milliards qu’il prétend avoir découverts sur un compte bancaire en est la preuve. Il pourrait même un jour affirmer que je l’ai accompagné à Sweet Beauté, alors que c’est totalement faux », a-t-il ironisé, faisant référence à une affaire qui a défrayé la chronique.
Barthélemy Dias n’a pas seulement attaqué Ousmane Sonko sur sa sincérité, mais également sur ses positions politiques, qu’il accuse de changer selon les circonstances. « Il ne fera rien contre les homosexuels », a déclaré Dias, fustigeant ce qu’il considère comme un revirement opportuniste de Sonko sur la question de la criminalisation de l’homosexualité. Selon lui, ce changement de position est révélateur et devrait mettre en garde les électeurs : « Si nous obtenons la majorité le 17 novembre, nous commencerons par criminaliser le mensonge. Pourquoi confier notre avenir à des menteurs ? », a-t-il martelé.
Dans une séquence surprenante de son discours, Barthélemy Dias a reconnu ses erreurs passées en s’excusant publiquement pour son soutien antérieur à Ousmane Sonko. « Je demande pardon pour l’avoir appuyé quand nous étions ensemble. Avec le recul, je réalise qu’il n’a jamais apporté de preuves à ses accusations », a-t-il admis, exprimant ses regrets devant ses militants.
Alors que la campagne pour les législatives entre dans sa dernière ligne droite, la tension ne cesse de monter entre les principaux acteurs politiques. Ce meeting de la Médina marque un tournant dans la stratégie de Barthélemy Dias, qui semble avoir opté pour une confrontation directe avec Ousmane Sonko. Les attaques verbales et les accusations lancées lors de ce rassemblement témoignent de l’intensité des enjeux et des clivages profonds qui traversent l’électorat sénégalais.
Les prochains jours s’annoncent décisifs pour la coalition Samm Sa Kaddu, qui compte mobiliser ses partisans dans les derniers instants de la campagne. En attendant le verdict des urnes, il est clair que Barthélemy Dias ne compte pas baisser le ton et continuera de multiplier les sorties médiatiques pour marquer les esprits.
Le climat politique sénégalais connaît une nouvelle montée de tensions suite à des affrontements lors du passage de la caravane de Samm sa Kaddu à Diourbel la semaine dernière. Ces violences ont opposé des partisans de la coalition dirigée par Barthélémy Dias et ceux du Pastef, le parti d’Ousmane Sonko. Ces altercations ont entraîné des dégâts matériels ainsi que des blessures, conduisant le Pastef à déposer une plainte contre Anta Babacar Ngom, présidente de la coalition ARC, pour destruction de biens, coups et blessures volontaires, et violences.
Ce dimanche, lors de la caravane de sa coalition dans le département de Pikine, Anta Babacar Ngom a tenu à répondre à ces accusations. « J’ai entendu qu’on m’a porté plainte. Mais je voudrais calmer tout le monde. Que les gens sachent que nous n’avons pas été éduqués dans la violence », a-t-elle déclaré, affichant une posture ferme mais pacifique.
La leader de l’ARC a par ailleurs affirmé que ces tensions découlent de la popularité croissante de sa coalition : « Le seul problème, c’est que notre coalition fait peur. Je fais savoir à tout le monde que moi, Anta Babacar Ngom, je prends toutes mes responsabilités », a-t-elle martelé, soulignant sa détermination face aux accusations portées contre elle.
Anta Babacar Ngom a conclu son discours en donnant rendez-vous aux auteurs de la plainte à l’Assemblée nationale, laissant entendre qu’elle est prête à se défendre et à clarifier cette affaire sur le terrain judiciaire. Cette déclaration marque un tournant dans les hostilités entre les différentes factions politiques, laissant présager une intensification des échanges à l’approche des échéances électorales.
Les incidents survenus à Diourbel témoignent de l’escalade des tensions entre les partis politiques, à l’heure où la compétition électorale s’intensifie. La plainte déposée contre Anta Babacar Ngom par le Pastef pourrait bien être le prélude à une série de confrontations juridiques et politiques, révélant l’atmosphère de polarisation qui caractérise actuellement la scène politique sénégalaise.
L’évolution de cette affaire sera suivie de près par les observateurs, alors que les acteurs politiques continuent de préparer le terrain pour les prochaines élections.
Le dimanche soir, Mbacké a été le théâtre d’un véritable bain de foule en l’honneur d’Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef. L’événement, qui a duré jusque tard dans la nuit, a permis au leader politique de galvaniser ses partisans tout en rendant hommage à Modou Tall, un jeune militant décédé récemment dans un accident lors d’une caravane électorale sur la route de Darou Nahim.
Entouré de figures politiques notables telles que Déthié Fall, Boubacar Camara et Aïda Mbodj, Sonko a tenu à saluer la mémoire de Modou Tall, rappelant l’engagement et le sacrifice de ce dernier pour la cause du parti. Dans une atmosphère émotive, il a adressé ses condoléances à la famille du défunt, tout en exprimant sa solidarité avec les militants présents, visiblement affectés par cette perte.
Lors de son discours, Ousmane Sonko a également abordé un sujet délicat : celui de la transhumance politique, une pratique souvent décriée dans le paysage politique sénégalais. Le leader de Pastef a souhaité mettre fin aux rumeurs en précisant qu’il n’a jamais interdit la venue de nouveaux membres, y compris d’anciens adversaires politiques. Toutefois, il a posé des conditions strictes : « La première condition, c’est que ceux qui nous rejoignent doivent avoir les mains propres. Ensuite, ils ne doivent jamais avoir tenu des propos offensants ou souhaité notre échec, que ce soit par la mort ou la prison », a-t-il martelé.
Sonko a insisté sur le fait qu’il n’a jamais sollicité la venue d’anciens leaders politiques, mais il se dit ouvert à accueillir ceux qui respectent les principes du parti : « Je ne suis allé vers personne pour lui demander de nous rejoindre. Personne ! Mais je crois en un système basé sur des règles, pas sur des individus. C’est pourquoi nous pouvons accepter ceux qui le souhaitent, sans pour autant les privilégier par rapport à ceux qui sont déjà là », a-t-il expliqué.
« Nous n’avons pas besoin de transhumants »
En clôturant ce sujet, Ousmane Sonko a tenu à réaffirmer la position du parti face à la transhumance politique : « Nous n’avons pas besoin de ces transhumants pour atteindre nos objectifs », a-t-il déclaré fermement. Cependant, dans un effort pour atténuer la rudesse de ses propos, il a ajouté : « Ne considérez pas ces nouveaux arrivants comme des transhumants. Ici, chez nous, il n’y a rien à partager, car nous sommes avant tout unis par nos convictions, pas par des intérêts personnels. »
Le meeting de Mbacké s’est achevé sur une note de détermination et de cohésion. Les propos de Sonko ont été largement applaudis par la foule, démontrant une fois de plus le soutien populaire dont il bénéficie dans cette région. Alors que les échéances électorales approchent, le leader de Pastef semble vouloir consolider sa base tout en se montrant intransigeant sur les principes qui régissent son mouvement.
En conclusion, Ousmane Sonko a, une fois de plus, montré sa capacité à mobiliser et à inspirer, tout en envoyant un message clair : Pastef est ouvert aux alliances, mais jamais au détriment de ses valeurs fondamentales.
Le Forum civil a publié son troisième rapport d’observation à long terme (OLT) sur la campagne des élections législatives anticipées, couvrant la période du 27 octobre au 6 novembre. Le document met en avant les efforts remarquables déployés dans la gestion des préparatifs électoraux, sous la houlette de Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur. Selon le rapport, ces préparatifs sont d’une intégrité incontestable, avec des actions menées de manière transparente et rigoureuse.
Les observateurs déployés sur le terrain à l’échelle départementale ont constaté une grande fluidité dans la communication et la diffusion des informations électorales. L’Organisation Générale des Élections (OGE), en coordination avec les services du ministère de l’Intérieur, a veillé à une large diffusion du calendrier électoral et des informations essentielles pour chaque étape du processus. Cela a été facilité par la mise à disposition de liens utiles et l’accessibilité des informations via le site du ministère de l’Intérieur et de la Direction Générale des Élections (DGE).
Le rapport précise également que le principe fondamental de liberté de manifestation et de mobilisation des candidats a été scrupuleusement respecté.
En outre, les autorités ont assuré la sécurisation des événements électoraux, y compris les rencontres et caravanes des partis politiques, bien que le Forum civil recommande un renforcement du dispositif sécuritaire pour garantir un climat plus serein et sécurisé tout au long de la campagne.
Cependant, malgré ces avancées notables, le Forum civil relève un point crucial : la sensibilisation des populations sur le retrait des cartes d’électeurs et les techniques de vote reste insuffisante. Le rapport fait état d’une faible mobilisation des électeurs pour le retrait de leurs cartes, un facteur clé pour garantir une participation électorale massive. Même si les Commissions de distribution des cartes électorales fonctionnent sur l’ensemble du territoire national, le Forum civil appelle à renforcer les efforts de communication pour encourager un retrait plus large et une meilleure préparation des citoyens aux modalités de vote.
Alors que les préparatifs montrent un bilan positif, avec un processus géré de manière transparente et sécurisée, des efforts supplémentaires sont nécessaires afin de garantir que tous les électeurs soient bien informés et prêts à participer à ces élections décisifs pour l’avenir du Sénégal.
Ce samedi 09 novembre 2024, un élan de solidarité et de mobilisation s’est fait sentir à la Cité Fadia Guentaba 1, où le mouvement Benno Bokk Sénégal Synergies Patriotiques (M2BS), dirigé par M. Baba Diouf Lambaye, a inauguré son nouveau siège. Cet événement, marqué par une forte affluence, a également été l’occasion pour les militants et sympathisants de manifester leur soutien à la liste Pastef, portée par Ousmane Sonko, tête de liste des Patriotes pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
Lors de son allocution, le président du M2BS, M. Baba Diouf Lambaye, a affirmé son soutien sans réserve à la liste Pastef. Dans son discours, il a salué la vision politique et l’engagement des leaders, notamment Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, qu’il a qualifiés de travailleurs infatigables et de patriotes dévoués à l’avenir du Sénégal. Selon lui, leur projet politique est le seul capable d’apporter un changement réel et durable dans le pays.
« Nous avons un devoir de soutien envers cette liste qui incarne l’espoir et la justice pour notre peuple. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye sont les leaders du changement, et ensemble, nous allons faire triompher leurs idées pour un Sénégal plus juste, plus solidaire et plus prospère », a déclaré M. Baba Diouf Lambaye.
L’événement a également été l’occasion pour le président du M2BS de lancer un appel aux femmes et aux jeunes du pays. Il les a exhortés à se mobiliser en masse pour faire entendre leur voix et porter Pastef à la victoire. « Les femmes sont au cœur du développement de notre nation, et leur rôle dans cette élection sera déterminant. Il est temps que nous fassions entendre notre voix, celle du peuple, pour un Sénégal qui avance et qui gagne », a ajouté M. Diouf.
Dans un élan d’optimisme, M. Baba Diouf Lambaye a appelé à une mobilisation générale. Il a insisté sur l’importance de la participation citoyenne, exhortant les Sénégalais à voter massivement pour assurer une victoire éclatante de la liste Pastef au soir du 17 novembre. « C’est l’avenir de notre pays qui est en jeu. Ensemble, nous allons faire de ces élections une grande victoire pour le peuple sénégalais », a conclu le président du M2BS.
Dans une déclaration inattendue sur la SEN TV, Adama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a jeté un pavé dans la mare en révélant l’existence de négociations secrètes entre le président sortant Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko. Selon Adama Faye, Macky Sall chercherait à faciliter une transition en douceur, garantissant ainsi sa sortie de scène sans risque de poursuites judiciaires.
Adama Faye a affirmé que Macky Sall aurait proposé une somme colossale de 2 milliards de FCFA pour influencer l’élection présidentielle. Selon lui, cette somme serait destinée à faciliter un accord politique avec Ousmane Sonko, en vue d’assurer une transition pacifique. De plus, il a évoqué la possibilité que Bassirou Diomaye Faye, proche collaborateur de Sonko, soit envisagé comme le futur président de la République dans ce scénario.
« La personne qui m’a révélé ces échanges m’a aussi informé que Macky Sall leur a offert 2 milliards de FCFA pour la présidentielle », a déclaré Adama Faye. Il a également avancé que le président sortant travaillerait en coulisses pour affaiblir son propre camp, dans une stratégie visant à favoriser indirectement Ousmane Sonko.
Ces révélations ont immédiatement suscité des réactions dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. En effet, la gestion de la succession politique au Sénégal reste un sujet délicat, exacerbé par les tensions actuelles et l’incertitude entourant l’avenir politique du pays. L’idée que Macky Sall, après avoir dirigé le pays pendant plus d’une décennie, puisse chercher à négocier sa sortie avec son principal opposant, Ousmane Sonko, soulève de nombreuses interrogations.
Pour certains observateurs, si ces révélations s’avèrent vraies, cela pourrait marquer un tournant dans la transition politique au Sénégal, signalant un rapprochement stratégique entre des camps autrefois irréconciliables.
Toutefois, il est important de noter que ces affirmations ont été fermement démenties par les autorités en place. Le camp présidentiel a qualifié ces propos de « pure invention », visant à manipuler l’opinion publique. Les partisans de Macky Sall soulignent que le président sortant n’a jamais eu l’intention de céder à des pressions ou de négocier en coulisses avec l’opposition, en particulier avec Ousmane Sonko, qui a été l’un de ses plus fervents critiques.
De son côté, l’équipe de campagne de Ousmane Sonko a également rejeté ces accusations. Ils ont rappelé que leur candidat a toujours maintenu une position claire contre toute forme de négociation secrète avec le pouvoir en place. Selon eux, ces rumeurs ne sont qu’une tentative de déstabilisation visant à discréditer leur mouvement, qui prône un changement radical et une rupture totale avec les pratiques politiques traditionnelles.
Ces révélations surviennent dans un contexte particulièrement tendu, alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle de février 2024. Le climat politique est déjà marqué par des affrontements et des manifestations fréquentes, en partie dues à l’incertitude autour de la participation de certains candidats clés, dont Ousmane Sonko.
La sortie d’Adama Faye, bien qu’accueillie avec scepticisme par certains, relance néanmoins les spéculations sur la dynamique actuelle des négociations politiques en coulisses. Pour de nombreux analystes, cette déclaration met en lumière les tractations informelles et les alliances stratégiques qui pourraient bien façonner l’avenir politique du Sénégal.
Le pays retient désormais son souffle, dans l’attente de nouvelles révélations ou d’un démenti officiel des parties impliquées. L’opinion publique, quant à elle, reste divisée entre scepticisme et curiosité, face à ces nouvelles accusations qui viennent encore complexifier une situation déjà délicate.
Invité devant le Grand Jury de ce dimanche 10 novembre 2024, le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Secka livré une analyse éclairée sur les enjeux des législatives pour le parti Pastef, et plus spécifiquement sur l’avenir politique de Bassirou Diomaye Faye, un proche d’Ousmane Sonko. Selon Seck, une victoire de Pastef aux prochaines législatives pourrait restreindre l’espace politique de Faye, le reléguant au statut de simple figurant au sein de la sphère du pouvoir.
Cheikh Yérim Seck a été catégorique dans son analyse : « Si Pastef remporte les législatives, cela signifiera que c’est la ‘’Sonko sphère’’ qui occupe tout l’espace politique du pouvoir, et que Bassirou Diomaye ne sera qu’un pion lambda dans cette galaxie ». Pour lui, le contrôle du pouvoir par Ousmane Sonko et ses proches pourrait réduire l’influence et la marge de manœuvre de ses alliés, notamment celle de Diomaye Faye.
Cette déclaration de Seck intervient dans un contexte où les tensions internes au sein de Pastef semblent se cristalliser. Le choix de Sonko de participer aux législatives sous la bannière de Pastef, et non sous celle de « Diomaye Président », comme cela avait été le cas lors de la dernière présidentielle, est perçu par l’analyste comme un signal fort. Cela traduit, selon lui, une volonté d’affirmer la prépondérance d’Ousmane Sonko au sein du parti et de sa mouvance politique.
Cheikh Yérim Seck a également relevé l’attitude de neutralité apparente d’Ousmane Sonko dans cette campagne électorale. Pour le journaliste, cette posture peut être interprétée comme une stratégie politique destinée à ne pas s’impliquer directement tout en consolidant son emprise sur l’espace politique. « Le président de la République peut être au-dessus de la mêlée tout en soutenant son camp politique », a-t-il rappelé, avant d’ajouter que le choix de Sonko d’appeler ses alliés à rejoindre Pastef et de ne pas se présenter sous une autre bannière indique clairement une volonté de dominer tout l’espace politique au lendemain des législatives.
La question se pose donc : quel avenir politique pour Bassirou Diomaye Faye si Pastef sort victorieux de ces élections législatives ? Pour Cheikh Yérim Seck, la réponse est claire : « Bassirou Diomaye ne serait plus qu’un acteur de second plan, absorbé par la dynamique centralisatrice de Sonko ». Cette analyse semble trouver écho dans les récents choix stratégiques du parti, qui renforcent l’idée d’une concentration du pouvoir autour de la figure charismatique d’Ousmane Sonko, reléguant ainsi ses potentiels rivaux internes au second plan.
Ces législatives pourraient donc s’avérer cruciales pour la configuration future du paysage politique sénégalais. La stratégie adoptée par Ousmane Sonko et les résultats de ces élections détermineront non seulement l’équilibre des forces au sein de Pastef, mais aussi la dynamique de l’opposition dans son ensemble.
Pour Cheikh Yérim Seck, une chose est certaine : si la « Sonko sphère » parvient à dominer l’espace politique, cela scellera le sort de nombreux acteurs politiques internes au parti, dont Bassirou Diomaye Faye. Le jeu d’alliance et les rivalités internes qui se dessinent autour de cette échéance laissent entrevoir une recomposition possible du leadership au sein de Pastef, et plus largement de l’opposition sénégalaise.
En définitive, l’issue de ces législatives pourrait bien être le point de bascule pour Pastef, où s’opposeront centralisation du pouvoir autour de Sonko et aspirations de ses alliés. L’avenir politique de figures comme Bassirou Diomaye Faye reste, à ce stade, suspendu à la dynamique de cette « Sonko sphère » en pleine expansion.
Les révélations surprenantes faites par Adama Faye, beau-frère de l’ancien président de la République Macky Sall, continuent d’alimenter la controverse sur la scène politique sénégalaise. Lors d’une récente interview télévisée, Adama Faye a raconté une série d’événements impliquant un homme d’affaires étranger, une dette impayée, et une montre présidentielle remise en guise de règlement, avant de soulever des accusations graves contre l’ancien chef de l’État et son ancien Premier ministre, Amadou Ba.
Selon Adama Faye, il aurait été impliqué dans une affaire avec un homme d’affaires étranger qui avait été mandaté pour réaliser des travaux au Sénégal. Or, d’après lui, ces travaux n’ont jamais été effectués, laissant une dette impayée. Face à cette situation, Adama Faye raconte s’être rendu dans un hôtel de Dakar pour demander à cet homme d’affaires de rembourser la somme due. C’est alors que ce dernier lui aurait remis une montre appartenant à Macky Sall, affirmant qu’elle avait une grande valeur.
Dans son témoignage, Adama Faye affirme avoir ensuite informé l’ex-président Macky Sall de la situation et lui avoir restitué la montre. La réaction de Macky Sall, selon Faye, aurait été pour le moins inattendue : « Il m’a demandé de retourner voir cet homme et de lui demander combien il avait donné à Amadou Ba. Il devait me donner 10 milliards, et Amadou m’a déclaré seulement 1 milliard », aurait déclaré Macky Sall, selon les dires de Faye.
Ces déclarations, d’une gravité inédite, ont suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et actuelle haute représentante du chef de l’État, a pris la parole pour demander des éclaircissements immédiats sur cette affaire. « Les propos de Adama Faye rapportant publiquement des faits de corruption entre Macky Sall et son ancien Premier ministre Amadou Ba sont d’une extrême gravité ! », a-t-elle dénoncé, ajoutant que « les Sénégalais doivent être édifiés sans délai sur cette dénonciation publique jamais vue au Sénégal impliquant un ancien président et son Premier ministre ».
Les déclarations d’Adama Faye, proche de l’ancien président, ont jeté un pavé dans la mare et ravivé les soupçons de corruption qui ont souvent entaché les mandats de Macky Sall. Si ces accusations sont fondées, elles révèleraient des pratiques de corruption à très haut niveau, remettant en question l’intégrité des plus hautes sphères de l’État sénégalais.
Pour l’instant, ni Macky Sall ni Amadou Ba n’ont réagi publiquement aux allégations d’Adama Faye. Les observateurs politiques et la société civile exigent que la justice se saisisse de cette affaire pour faire toute la lumière sur ces accusations et, le cas échéant, engager des poursuites contre les responsables impliqués.
Alors que le Sénégal traverse une période de transition politique, ces accusations viennent compliquer la scène politique déjà marquée par des tensions entre les différents camps. Les appels à une enquête transparente se multiplient, tandis que les citoyens attendent avec impatience des réponses claires. Il reste à voir si cette affaire marquera un tournant vers une plus grande transparence et une lutte renforcée contre la corruption, ou si elle ne fera qu’aggraver une crise politique déjà profonde.
En attendant une réaction officielle, l’affaire Adama Faye-Macky Sall-Amadou Ba ne manquera pas de susciter débats et controverses dans les jours et semaines à venir.
Le parti Sénégal En Tête (S.E.T), dirigé par Moustapha Mamba Guirassy, a organisé une mobilisation massive ce samedi dans le quartier Keur Malou, dans la commune de Kaolack. L’initiative a été portée par la coordonnatrice de la cellule de ce quartier, Madame Coumba Ba.
« Nous avons organisé ce meeting dans le quartier Keur Malou pour échanger avec la population et leur expliquer les enjeux de ces élections législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024 », a déclaré Madame Ba. « Ce rendez-vous électoral sera un moment fort pour le choix citoyen, comme l’a été celui du 24 mars 2024, qui a porté le Président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, sous la direction de notre leader, M. Ousmane Sonko. »
Le parti S.E.T (Sénégal En Tête) réaffirme ainsi son engagement envers ses alliés de PASTEF et la majorité présidentielle, consolidant sa position dans la mouvance présidentielle. Madame Ba a invité militants, sympathisants, parents et amis à soutenir la liste de PASTEF pour concrétiser la vision de leur mentor, Moustapha Mamba Guirassy, axée sur la réussite du projet présidentiel.
« La 15e législature devra refléter le choix des Sénégalais, fondé sur la justice, la transparence et l’équité territoriale », a rappelé la coordonnatrice. Elle a également annoncé la poursuite de la massification du parti S.E.T en établissant de nouvelles cellules dans les autres communes du département de Kaolack.
Madame Coumba Ba a conclu en affirmant la détermination du parti à travailler pour renforcer sa base et assurer une victoire éclatante aux prochaines élections législatives.
« Nous sommes réunis aujourd’hui dans le cadre du programme Nietti Élections. Ce programme, financé par le National Democratic Institute (NDI), inclut une composante spécifique dédiée aux personnes handicapées. Sa mise en œuvre est assurée par l’Association Handicap FormEduc. C’est dans ce contexte que nous organisons cet atelier interrégional, regroupant les régions de Thiès, Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor et Kaolack. L’objectif de cet atelier est de renforcer la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024″, a expliqué Mamadou Kébé, assistant projet de l’Association Handicap FormEduc.
« Vous n’êtes pas sans savoir que les politiques de promotion et de protection sociale des personnes handicapées ont été, pour l’essentiel, guidées par des dispositions internationales, qui se sont révélées sans impact réel sur les cibles. Ce constat a poussé le gouvernement du Sénégal à voter, en 2010, la loi d’orientation sociale pour la prise en charge et l’intégration des personnes handicapées, servant de cadre de référence à toute politique publique en faveur de cette population particulièrement vulnérable. Cette loi, élaborée avec une grande implication des personnes handicapées et de leurs organisations, de manière participative avec tous les acteurs du secteur, répond donc aux demandes sociales de cette communauté, notamment en matière de promotion et de protection de leurs droits », a ajouté M. Kébé.
« Sur le plan électoral, les organisations de la société civile ont dû intervenir pour aligner le code électoral sur les textes juridiques internationaux, afin de consolider les conditions d’une participation politique et civique effective des personnes handicapées. Ainsi, le code électoral de 2021 a vu l’introduction de nouvelles dispositions dans les articles L.38, L.69 et L.80. Lors des dernières élections, des améliorations notables ont été constatées, telles que la priorité accordée à cette population vulnérable et, surtout, la possibilité de choisir le bureau de vote le plus accessible, même s’il est différent de celui d’origine », a rappelé Mamadou Kébé.
Toutefois, afin de renforcer les acquis antérieurs, l’Association Handicap FormEduc, avec l’appui technique et financier du NDI, prévoit de réaliser des activités de communication sociale dans plusieurs régions du Sénégal, en vue de promouvoir la participation politique et civique des personnes handicapées aux élections législatives anticipées de 2024, a-t-il conclu.
À quelques jours des élections législatives du 17 novembre, la scène politique sénégalaise s’anime d’attaques verbales et de stratégies électorales. Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure politique majeure, a profité de l’occasion pour exprimer son mépris des capacités politiques d’Amadou Ba, son ancien camarade de parti et adversaire déclaré.
Dans une déclaration sans équivoque, Aminata Touré a raillé l’ancien ministre des Finances, qualifiant Amadou Ba de « non politicien ». « Quelqu’un comme Amadou Ba, ce n’est pas un grand problème », a-t-elle affirmé. Pour Mme Touré, le candidat de la coalition Jamm Ak Njarin ne serait pas de taille pour affronter les défis politiques actuels, ni pour convaincre les électeurs. « Il va être battu dans son propre bureau de vote, dans sa commune et dans son département », a prédit l’ancienne Première ministre.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une campagne électorale où les accusations et critiques s’échangent librement. Mme Touré a rappelé qu’elle avait déjà annoncé, dès octobre 2023, qu’Amadou Ba n’atteindrait même pas le deuxième tour des élections présidentielles. Selon elle, cette prédiction s’appuyait sur deux éléments clés : le manque de compétences politiques d’Amadou Ba et son implication supposée dans les scandales du régime de Macky Sall.
Aminata Touré n’a pas seulement critiqué son ancien camarade de parti ; elle a également clairement indiqué son soutien à Bassirou Diomaye Faye, leader de Pastef, et à la liste de ce dernier pour les législatives. Mme Touré semble avoir trouvé en Faye un candidat qu’elle estime mieux aligné avec ses convictions et les aspirations du peuple sénégalais. Ce soutien s’inscrit dans une dynamique plus large d’alliance entre les forces de l’opposition, cherchant à contrer la coalition dirigée par Amadou Ba.
En apportant son soutien à Pastef, Aminata Touré espère mobiliser une partie de l’électorat déçu par les récentes politiques du gouvernement. Cette prise de position est d’autant plus marquante que Mme Touré, autrefois alliée fidèle du Président Macky Sall, semble désormais s’engager pleinement aux côtés de l’opposition.
La campagne électorale actuelle est marquée par une polarisation accrue entre les principaux candidats. Arrivé deuxième lors des dernières élections présidentielles, Amadou Ba incarne une force politique de poids et demeure l’un des challengers les plus sérieux du scrutin à venir. Cependant, ses adversaires, tels qu’Aminata Touré, ne manquent pas de souligner ses faiblesses, aussi bien sur le plan de la stratégie politique que sur son bilan au sein du régime de Macky Sall.
Les attaques d’Aminata Touré surviennent alors que la coalition Jamm Ak Njarin tente de capitaliser sur la base électorale acquise lors des précédentes élections. Cependant, ses détracteurs affirment que les controverses et accusations de corruption autour de Ba pourraient entacher sa campagne et influencer négativement les électeurs.
Le soutien de Touré à Bassirou Diomaye Faye renforce l’idée d’un possible duel entre Amadou Ba et les candidats de l’opposition, notamment ceux de Pastef. Le scrutin du 17 novembre promet d’être décisif pour l’avenir politique du Sénégal, avec une élection qui pourrait redessiner les équilibres de pouvoir au sein de l’Assemblée nationale.
En attendant, la population sénégalaise semble suivre avec attention cette montée des tensions, espérant des réponses concrètes aux défis économiques et sociaux plutôt que des attaques personnelles entre politiciens. Les résultats du scrutin s’annoncent incertains, mais une chose est claire : le paysage politique du Sénégal est en pleine mutation, et chaque déclaration compte dans cette bataille pour le pouvoir.
Les propos d’Aminata Touré s’inscrivent dans une stratégie politique claire visant à discréditer son ancien camarade de parti tout en affichant une préférence marquée pour Bassirou Diomaye Faye et la liste Pastef. La dynamique de la campagne électorale actuelle pourrait bien être influencée par cette prise de position, alors que le Sénégal se prépare à des élections législatives décisives pour son avenir.
Dans l’histoire du Sénégal, nos ancêtres et figures de référence, tels que Cheikh Ahmadou Bamba, Lat Dior Diop et d’autres grands noms de notre patrimoine, ont incarné des valeurs profondes d’honorabilité, de respect de la parole donnée et de fidélité à leurs engagements. Ces leaders, par leur sagesse et leur bravoure, ont montré l’importance de la constance et de la loyauté, non seulement envers la famille et la communauté, mais aussi envers la nation. Cheikh Ahmadou, par exemple, a toujours prôné le respect des engagements, une valeur intemporelle qui devrait être un modèle pour les hommes et femmes politiques actuels. Lat Dior, pour sa part, a sacrifié sa vie pour démontrer que l’on ne trahit pas son peuple, que l’on ne renie pas ses valeurs, et que l’on ne se laisse pas manipuler par la peur. Il a montré qu’un combat de principes mérite d’être mené jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix. Même son cheval, « Malaw », s’inscrivait dans cette lignée. Il n’a pas cédé face aux colons, refusant de voir le chemin de fer que combattait Lat Dior : « Malaw guisoul rail bi ».
Cependant, aujourd’hui, ces valeurs de « ngor, gore, jom, fit, soutoura », qui ont longtemps été les piliers de notre société, se font de plus en plus rares. Elles semblent disparaître peu à peu, non seulement dans la sphère sociale, mais aussi, et surtout, dans l’arène politique sénégalaise. Jadis, certains politiques choisissaient de quitter leurs partis après une défaite électorale pour rejoindre le camp opposé. Mais ces derniers jours, une nouvelle forme de transhumance a vu le jour, encore plus indécente et humiliante que celle à laquelle nous étions habitués. Ce phénomène, plus préoccupant encore, consiste à trahir une coalition qui vous a investi sur ses listes électorales pour, en pleine campagne, rejoindre le camp du pouvoir en place. Une telle pratique va à l’encontre de l’éthique morale et politique, car elle implique non seulement un changement d’allégeance dicté par des intérêts personnelsvoire par la peur, mais aussi un acte de duplicité envers ceux qui vous ont fait confiance, en vous inscrivant sur des listes déjà déposées à la Direction générale des élections et, par conséquent, non modifiables.
Cette dérive est symptomatique d’une vision de la politique de plus en plus mercantile, où les principes et idéaux sont relégués au second plan au profit d’ambitions égoïstes. En d’autres termes, au Sénégal, la politique s’est transformée en une quête effrénée du pouvoir à tout prix, où la loyauté et la constance n’ont plus leur place. La politique, qui devrait être un engagement noble au service de la justice, de l’éthique et de l’intérêt général, est désormais réduite à une lutte pour des positions et des privilèges personnels, où tous les coups sont permis.
Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial de revisiter les valeurs qui ont forgé notre identité collective. Ces valeurs, héritées de nos ancêtres, doivent guider nos actions politiques et nous rappeler que la politique n’est pas une fin en soi, mais un moyen de servir le pays. Elle ne doit pas être perçue comme une simple arène de pouvoir, mais comme un engagement sincère envers la justice sociale, la transparence et le respect des principes démocratiques. La cohésion nationale, qui devrait être l’alpha et l’oméga de tout engagement politique, est mise en péril par des calculs électoraux et des manœuvres opportunistes. Dans cette quête effrénée du pouvoir et des gains politiques, certains acteurs n’hésitent pas à ternir l’image de concitoyens honnêtes, et dévoués, qui ont même consacré l’essence de leur vie au service de la nation.
Moustapha Ba, repose en paix. Que la terre vous soit légère.
Nous avons observé, avec une attention particulière, chaque fois que vous passiez devant l’Assemblée nationale, où votre silhouette imposante devenait un symbole de stabilité. Vous étiez un repère pour ceux qui cherchaient à comprendre les enjeux de la gestion des finances publiques, et vos interventions étaient toujours attendues avec impatience. Vos analyses étaient percutantes, pertinentes, et vos propos sur l’économie, les finances et le développement de notre pays étaient empreints d’une vision claire et déterminée, sans jamais céder à la facilité. Vous naviguiez avec aisance dans les complexités économiques, impressionnant même les plus avertis, tout en restant fidèle aux principes d’équité, de transparence et de service à la nation. Vous compreniez que, derrière les chiffres, se cachaient des vies humaines, des projets et des espoirs.
N’oublions jamais que la mort est une réalité inévitable, un passage que chacun d’entre nous devra franchir un jour, quelle que soit notre position sociale, notre richesse, notre pouvoir ou nos accomplissements. A aucun moment de notre existence, nous ne sommes à l’abri de ce destin ultime.
Que nos hommes et femmes politiques sachent garder raison, prennent référence sur les leçons de nos ancêtres, ces géants de notre histoire, et mettent un terme à cette transhumance politique ainsi qu’à ces pratiques de dénigrement infondées. Ce n’est qu’en respectant l’honneur que nous pourrons garantir un avenir plus juste et prospère pour notre pays.
Ainsi, disons oui à l’appel de l’honneur, et non à la peur qui fait fuir. L’honneur doit guider notre politique et notre nation.
A bon entendeur !
Balla KHOUMA
Docteur en Sciences Economiques
Dans un communiqué transmis à la presse, la coalition Takku Wallu Sénégal a informé les militants, sympathisants, et populations du département de Guédiawaye qu’elle n’est associée à aucune autre coalition pour les élections législatives de novembre 2024. Elle insiste ainsi sur le fait qu’il n’existe aucune intercoalition avec une autre liste dans cette circonscription. La coalition a notamment appelé les électeurs à soutenir et voter pour sa liste nationale, dirigée par Macky Sall, en leur demandant de rester fidèles et mobilisés autour de cette orientation.
Cette clarification intervient en réaction à ce que Takku Wallu Sénégal décrit comme des tentatives de certains groupes politiques de « détourner les intentions de vote » des partisans de sa coalition. L’organisation exhorte donc ses membres et militants de Guédiawaye à faire preuve de vigilance et de rester mobilisés pour soutenir sa liste nationale lors des élections du 17 novembre 2024.
Ce message répond indirectement aux propos de Nene Fatoumata Tall, qui, dans une récente déclaration, a encouragé les alliés de l’inter-coalition à voter pour la liste Jam Ak Jariñ, dirigée par Amadou Bâ. Takku Wallu Sénégal se démarque donc clairement de cette intercoalition et maintient son appel au soutien exclusif de sa propre liste.
La caravane électorale de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition SAMM Sa Kàddu, a traversé les localités de Tivaouane, Mboro et Taïba Ndiaye, dans la région des Niayes, pour mobiliser les électeurs à l’approche des législatives de novembre. Accueillie avec enthousiasme par les populations locales, cette tournée a permis à la coalition de réaffirmer son engagement en faveur des préoccupations des habitants des Niayes, où l’accès à l’eau pour l’agriculture, la préservation des terres fertiles et le développement des infrastructures sont des priorités.
Au cœur de la campagne, Barthélémy Dias a pris le temps d’écouter les besoins de la population, consolidant l’image de SAMM Sa Kàddu comme une coalition proche des préoccupations locales. Cette tournée a également été marquée par une rencontre fortuite avec Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Jarign, qui menait lui aussi sa campagne dans la région. En dépit de leurs appartenances politiques différentes, Amadou Ba a exprimé son soutien à SAMM Sa Kàddu pour les élections dans la capitale, un geste qui témoigne de l’importance de la coalition de Dias dans le paysage politique dakarois.
Ce soutien inattendu d’Amadou Ba a été salué par Barthélémy Dias, qui y voit un exemple de collaboration positive au service des citoyens. Ce périple dans les Niayes renforce ainsi la dynamique de campagne de SAMM Sa Kàddu, qui gagne un nombre croissant de sympathisants déterminés à soutenir ses idéaux de progrès et de solidarité pour une représentation engagée au sein de l’Assemblée nationale
La caravane de la coalition Jamm ak Njariñe a marqué une étape importante hier dans la région du Cayor, avec une mobilisation de taille à Thiès menée par Ousmane Diop, président du mouvement. Déployé avec ses militants dans les quartiers emblématiques de Keur Cheikh, Takhikao et Médina Fall, Ousmane Diop a profité de cette rencontre pour renouveler son soutien indéfectible à Amadou Bâ, candidat de la coalition, dans un contexte politique tendu marqué par des épisodes de trahisons et de transhumance.
Lors de son allocution, Ousmane Diop a insisté sur l’importance de maintenir une base militante forte à Thiès pour garantir une victoire éclatante le 17 novembre 2024. En dépit de la vague de trahisons observée dans le paysage politique sénégalais, le président de Jamm ak Njariñe s’est montré rassurant : « Ay cartes góre moy fal Amadou Bâ fii ci Thiès », a-t-il lancé devant une foule conquise. Un message clair, destiné à dissiper les doutes sur l’engagement des militants de la coalition dans la région.
Il a ensuite souligné que l’équipe sur le terrain est constituée de « hommes de confiance », déterminés à mener la campagne avec rigueur et conviction jusqu’à la fin. Ce discours vise à redonner confiance aux militants et sympathisants dans un contexte où de nombreux leaders politiques changent de camp.
Dans son discours, Ousmane Diop a également lancé un vibrant appel à la population de Thiès, l’invitant à soutenir Amadou Bâ, qu’il a présenté comme le candidat capable de mener le Sénégal vers l’émergence. « Nous devons choisir Amadou Bâ pour sauver le Sénégal et garantir son avenir. Thiès a toujours été une ville stratégique, et nous devons, cette fois encore, faire le bon choix pour le bien de notre pays », a-t-il déclaré.
La tournée de la caravane à Thiès a été marquée par une grande ferveur populaire, témoignant de l’engagement des militants et de l’enthousiasme autour de la candidature d’Amadou Bâ. Les quartiers de Keur Cheikh, Takhikao et Médina Fall, où le président Ousmane Diop a tenu ses rencontres, ont vibré au rythme des chants de campagne et des slogans à la gloire de la coalition Jamm ak Njariñe.
Le contexte politique actuel au Sénégal, marqué par des mouvements de transhumance politique, constitue un défi majeur pour les leaders de la coalition. Ousmane Diop a ainsi profité de cette étape à Thiès pour rappeler l’importance de la loyauté et de la constance dans la lutte politique, soulignant que seules des bases militantes solides et engagées pourront mener Amadou Bâ à la victoire.
Avec une telle mobilisation et une stratégie de terrain efficace, la coalition Jamm ak Njariñe espère marquer des points dans la région de Thiès, considérée comme un bastion électoral clé pour les prochaines élections. Reste à voir si cette dynamique se poursuivra jusqu’au soir du scrutin et si la fidélité renouvelée des militants portera ses fruits pour Amadou Bâ.
Une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diourbel par le parti politique PASTEF-LES PATRIOTES, représenté par son délégué, Monsieur Dramane Sidibé. Cette action en justice vise Madame Anta Babacar Ngom et une personne non identifiée (X), accusées de plusieurs infractions graves, dont la destruction de biens appartenant à autrui, des coups et blessures volontaires, ainsi que des violences et voies de fait. La plainte allègue également des actes de complicité dans ces infractions.
Le document transmis au Parquet n’apporte pour l’instant pas de précisions détaillées sur les événements à l’origine de cette plainte. Toutefois, ces accusations surviennent dans un contexte de plus en plus tendu, marqué par une recrudescence des violences politiques. Le Parti PASTEF-LES PATRIOTES, dirigé par Ousmane Sonko, semble être visé par une série d’actes de violence et de sabotage dans différentes localités du pays, dont Diourbel.
Cette nouvelle plainte intervient à un moment critique de la campagne électorale. Le même jour, le convoi de Ousmane Sonko a été attaqué à l’entrée d’Agnam, dans le village de Thiodaye, situé dans le département de Matam. Selon les témoignages recueillis, des individus non identifiés auraient lancé des pierres sur les véhicules de la caravane, causant des blessures à plusieurs membres de la sécurité de Sonko ainsi qu’à des militants du PASTEF. Ces incidents illustrent l’escalade des tensions politiques à l’approche des élections, dans un climat marqué par une polarisation croissante et des affrontements violents entre partisans des différents camps.
Ces actes de violence répétée soulèvent des préoccupations quant à la sécurité des acteurs politiques et à l’intégrité du processus électoral. La plainte déposée par PASTEF-LES PATRIOTES pourrait marquer un tournant dans cette campagne houleuse, exacerbant les tensions déjà palpables dans plusieurs régions du Sénégal.
Alors que le pays se dirige vers une période électorale cruciale, la situation politique et sociale reste volatile, et de nouvelles escalades de violence ne sont pas à exclure. Les autorités judiciaires devront se prononcer rapidement sur cette affaire, afin de clarifier les responsabilités et de tenter de rétablir un climat de sécurité et de confiance pour les électeurs.
Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.
Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».
Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».
Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».
Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructive. J’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.
Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.
«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.
Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.
Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».
«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.
Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».
Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».
A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».
Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».
Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».
«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.
Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».
Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.
Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.
«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.
Le Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».
Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».
Le climat politique au Sénégal se tend à l’approche des élections législatives, alors que Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé une attaque virulente contre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Au cours d’une caravane dans le département de Tivaouane, Bougane Guèye Dany a remis sur la table la question controversée de la criminalisation de l’homosexualité, un sujet qui divise la société sénégalaise.
Lors de son discours, le président du groupe D-Média et candidat aux élections législatives, a ouvertement interpellé Ousmane Sonko. Selon Bougane Guèye Dany, Sonko resterait silencieux sur la question de la criminalisation de l’homosexualité, laissant planer des doutes sur ses véritables positions. « Ousmane Sonko n’ose plus se prononcer sur cette affaire car il serait de connivence avec le lobby homo », a-t-il affirmé devant une foule de militants, suscitant des réactions contrastées.
Pour Bougane, cette question est cruciale et mérite une réponse claire, surtout dans un pays où l’homosexualité reste un sujet tabou et controversé. Le leader de Gueum Sa Bopp a ainsi appelé Sonko à se prononcer explicitement sur le sujet, l’accusant de fuir le débat pour des raisons politiques. « Nous devons savoir où il se situe par rapport à nos valeurs traditionnelles et religieuses », a-t-il ajouté.
Le débat sur la criminalisation de l’homosexualité au Sénégal refait surface à chaque élection, alimenté par des discours populistes et conservateurs. Actuellement, l’homosexualité est pénalisée par l’article 319 du Code pénal, mais des voix s’élèvent régulièrement pour réclamer un durcissement des lois, notamment au sein des mouvements islamiques et conservateurs.
Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition, a souvent pris des positions nationalistes et conservatrices. Toutefois, son silence récent sur ce sujet pourrait s’expliquer par une volonté de ne pas aliéner une partie de son électorat plus progressiste, dans un contexte où les enjeux économiques et sociaux sont aussi pressants que les questions de mœurs.
Pour Bougane Guèye Dany, ce discours s’inscrit dans une stratégie de différenciation vis-à-vis des autres candidats de l’opposition. En mettant en avant des thèmes sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité, il espère mobiliser un électorat attaché aux valeurs traditionnelles et religieuses du pays. Sa coalition, Samm Sa Kaddu, qui prône un retour aux fondamentaux culturels et moraux du Sénégal, cherche ainsi à se positionner comme une alternative conservatrice crédible.
Les propos de Bougane Guèye Dany ont suscité des réactions variées. Certains militants saluent son courage pour avoir abordé un sujet que beaucoup préfèrent éviter. D’autres, en revanche, critiquent cette sortie comme étant une manœuvre populiste visant à détourner l’attention des vrais enjeux socio-économiques.
Jusqu’à présent, le camp de Sonko n’a pas officiellement réagi aux accusations. Cependant, il est probable que cette interpellation directe ne restera pas sans réponse, d’autant plus que les électeurs attendent des positions claires de la part de leurs leaders politiques à l’approche des élections.
Le défi lancé par Bougane Guèye Dany à Ousmane Sonko illustre les fractures profondes au sein de la classe politique sénégalaise sur des questions de société sensibles. Alors que les élections législatives approchent, ce débat pourrait bien être l’un des marqueurs de la campagne, testant la capacité des leaders politiques à équilibrer les revendications conservatrices avec un discours inclusif et progressiste.
Le Mouvement « JËF – Citoyens d’Action », après concertation de ses instances, a pris la décision de soutenir la liste du parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre 2024.
Pour le leader dudit Mouvement, M. Ousseynou DIALLO, donner la majorité à l’opposition créerait un précédent dangereux et irréparable qui génèrerait, sans nul doute, un important effet de blocage dans la gestion future du pays.
« Nous sommes soucieux de confier l’Hémicycle à une majorité qui répondra aux attentes légitimes de la jeunesse et de l’ensemble des citoyens. Pour cette raison, nous avons décidé d’unir nos forces et d’œuvrer ensemble pour le triomphe de la liste de Pastef », affirme M. Ousseynou DIALLO.
Comme en témoignent les propos de certains leaders de l’opposition, s’ils obtiennent la majorité des députés, le pays risque de connaître une paralysie totale dans des domaines névralgiques et de sombrer dans un arrêt voire même une régression de l’activité économique et commerciale.
D’ailleurs dans un passé récent, la majorité des députés, qui sont de l’opposition, ont voté contre la suppression voulue par le Président Bassirou Diomaye Faye d’institutions jugées budgétivores telles le Conseil économique social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Ces mêmes députés, qui avaient d’ailleurs annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le nouveau gouvernement, ont nettement démontré qu’ils étaient peu enclins à prendre en charge les véritables préoccupations des sénégalais qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
En soutenant le Pastef, le Mouvement JËF – Citoyens d’Action entend participer à la construction d’une nation souveraine, juste et prospère, à travers la mise en œuvre du nouveau plan « Sénégal 2050 » destiné à rompre avec le sous-développement, la dépendance et le surendettement du Sénégal.
Avec une base politique fortement ancrée à Hann Bel-Air, le Mouvement JËF – Citoyens s’articule autour d’une forte mobilisation de jeunes et de femmes déterminés à jouer un rôle crucial dans le choix de la prochaine législature.
JËF – Citoyens d’Action apporte des solutions aux problèmes liés à l’employabilité des jeunes dans le but de contrer l’émigration irrégulière et se distingue dans les actions sociales en se consacrant également à la prise en charge des besoins des femmes et des ménages en général.
JËF – Citoyens d’Action, qui se félicite de la main tendue d’Abass Fall, de Djamil Sané et de Justin Correa, invite tous ses membres et sympathisants, au Sénégal et dans la diaspora, à voter massivement la liste du parti Pastef pour une majorité écrasante le 17 novembre prochain.
La Cellule de communication
Mouvement JËF – Citoyens d’Action