Le président Bassirou Diomaye Faye a clôturé son séjour en Arabie Saoudite par l’accomplissement du petit pèlerinage, communément appelé la Oumrah, à La Mecque. Dans un message posté sur sa page X, il a partagé son émotion et son engagement spirituel : « J’ai eu l’immense privilège d’accomplir la Omra à la Mecque, un moment de recueillement et de prière pour la paix, la prospérité et l’unité de notre nation. Que Dieu bénisse le Sénégal et guide nos pas vers un avenir de solidarité, de fraternité et de succès pour tous. »
Cette étape spirituelle marque la fin d’une visite chargée pour le chef de l’État. Avant la Oumrah, Bassirou Diomaye Faye a pris part au Forum Future Investissement Initiative (FII) à Riyad, le 28 octobre 2024. Lors de ce panel sur le développement de l’Afrique, il a abordé les enjeux économiques et les pistes de coopération pour soutenir la croissance du continent. Par ailleurs, le président Faye a été reçu en audience par le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, avec qui il a discuté du Projet Vision Sénégal 2050.
Le projet Vision Sénégal 2050, exposé par le président Faye, vise à transformer l’économie sénégalaise et à favoriser un développement inclusif et durable pour les prochaines décennies. Cette rencontre a permis de renforcer les liens diplomatiques entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, en envisageant des partenariats stratégiques pour soutenir les ambitions de chaque nation.
La visite officielle de Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite et l’accomplissement de la Oumrah témoignent d’un engagement à la fois pour le développement du Sénégal et pour la préservation de ses valeurs spirituelles.
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) a exprimé sa satisfaction et ses félicitations suite à la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la nouvelle « Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe ». Cette décision, prise par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a été accueillie avec enthousiasme au sein des milieux religieux, qui y voient une démarche importante pour renforcer les liens entre l’État et les communautés religieuses, mais aussi pour mieux répondre aux défis liés à la gestion des affaires religieuses au Sénégal.
La création de cette direction, qui vise à encadrer et dynamiser les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses, est perçue comme une avancée majeure. Le Dr Djim Ousmane Dramé, une figure respectée et influente au sein du CUDIS, a été choisi pour diriger cette institution, et le CUDIS a réaffirmé son soutien total à son action future. Il sera chargé de plusieurs missions essentielles, telles que la gestion des interactions entre l’État et les confréries religieuses, la rationalisation des politiques religieuses, et l’insertion des diplômés en langue arabe, un enjeu crucial pour l’avenir du pays.
Pour le CUDIS, cette nomination reflète l’engagement constant du Président Faye à promouvoir la paix, la tolérance et le vivre ensemble au Sénégal. Dans un contexte mondial où les tensions religieuses et les extrémismes gagnent du terrain, le modèle sénégalais de tolérance et de cohabitation pacifique reste une référence. Ce modèle, ancré dans des siècles d’histoire commune et de respect mutuel, a toujours mis en avant les valeurs de dialogue, de solidarité et de partage, des piliers essentiels qui unissent les différentes composantes religieuses et ethniques du pays.
Le Président Faye, en créant cette nouvelle direction, envoie un message fort : celui de la valorisation du rôle des acteurs religieux dans la stabilité du Sénégal. Le CUDIS, qui regroupe une multitude de confréries et d’associations islamiques comme la Mouridiya, la Tijaniya, et la Khadriya, ainsi que des entités comme la Jamâtou Ibâdou Rahman et le Rassemblement Islamique du Sénégal (RIS), entend jouer pleinement son rôle aux côtés des autorités pour préserver cet équilibre.
Les membres du CUDIS voient également dans cette nomination une opportunité de relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance religieuse. Le renforcement des relations entre les pouvoirs publics et les leaders religieux permettra de mieux encadrer les pratiques religieuses, de lutter contre les dérives sectaires, et d’anticiper les menaces liées à l’extrémisme. Cette collaboration, que le CUDIS espère fructueuse, doit également permettre de maintenir la cohésion sociale et d’ancrer encore plus solidement le vivre ensemble, qui fait la particularité et la force du Sénégal.
En outre, le CUDIS met en avant l’importance des initiatives du gouvernement pour intégrer pleinement les jeunes diplômés en langue arabe dans la société sénégalaise. Cette question est souvent au centre des débats, car ces jeunes se retrouvent souvent marginalisés, faute de débouchés professionnels. La nouvelle direction, sous la conduite de Dr Djim Ousmane Dramé, aura également pour mission de créer des passerelles vers l’emploi pour cette frange de la population, afin de contribuer à la stabilité sociale et économique du pays.
Le CUDIS a également insisté sur l’importance de continuer à promouvoir le dialogue interreligieux au Sénégal. L’organisation, qui collabore régulièrement avec des représentants des autres confessions religieuses, en particulier la communauté chrétienne, entend poursuivre cette coopération dans un esprit de respect mutuel et de tolérance. Le Sénégal a toujours su éviter les conflits religieux grâce à une approche inclusive et respectueuse des différences, et le CUDIS se dit déterminé à travailler dans ce sens.
En conclusion, la nomination de Dr Djim Ousmane Dramé à la tête de la Direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe est une étape importante dans la gouvernance religieuse au Sénégal. Le CUDIS salue cette initiative et réaffirme son engagement à travailler aux côtés des autorités pour renforcer la paix et la cohésion sociale. Le modèle sénégalais de vivre ensemble, fruit d’une longue tradition de tolérance et de respect, reste un exemple à suivre, et la nouvelle direction est appelée à jouer un rôle clé dans la préservation de cet héritage.
Ce jeudi 19 septembre, lors de sa traditionnelle visite en prélude au Mawlid Al Naby, prévu pour le 22 septembre, à Ndiassane, la capitale spirituelle de la Qadiriyya, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé une réforme importante : l’élévation prochaine de la Direction des Affaires religieuses en Délégation. Cette annonce a été faite au Khalife général de Ndiassane, Shérif Cheikh Bouh Sidy Moctar Kounta.
Le chef de l’État a souligné l’importance de formaliser les relations entre l’État et les foyers religieux du Sénégal, rappelant leur rôle essentiel dans la société sénégalaise. Le Président a également mentionné la future tournée de Dr Djim Dramé, nouveau directeur des Affaires religieuses, au sein des foyers religieux, avec l’objectif d’établir un dialogue et un accompagnement renforcés.
Lors de sa visite, le Président était accompagné de plusieurs hauts responsables, dont son Directeur de Cabinet, Mary Teuw Niane, et les ministres de l’Intérieur et de la Famille. Après une entrevue avec le Khalife général, Diomaye Faye a abordé plusieurs questions cruciales pour le développement de Ndiassane, notamment l’assainissement, l’agriculture et l’éducation.
Il a également appelé à une vigilance accrue sur la sécurité routière à l’approche du Gamou, exhortant les chauffeurs à redoubler d’attention pour éviter les accidents.
Le Khalife de Ndiassane a, quant à lui, exprimé plusieurs préoccupations, notamment le manque d’infrastructures dans la ville, soulignant que Ndiassane mérite un meilleur soutien en termes d’équipements, notamment pour son centre de santé.
La scène politique sénégalaise connaît de nouvelles tensions au sein de la coalition Yewwi Askan Wi. À l’occasion de la célébration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), Serigne Moustapha Sy Al Makhtoum, guide spirituel du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a ouvertement remis en question la paternité de la force de cette coalition, traditionnellement attribuée à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.
Lors de son discours, Serigne Moustapha Sy n’a pas mâché ses mots, affirmant que c’est grâce à son intervention que Yewwi Askan Wi a réussi à battre le Président Macky Sall lors des élections. « S’ils sont honnêtes, ils diront que c’est grâce à moi que Yewwi Askan Wi en est arrivée là. Je les ai aidés à ma manière », a déclaré le guide religieux. Pour lui, Ousmane Sonko n’incarne pas la locomotive de la coalition, bien que ce dernier soit souvent perçu comme la figure de proue de Yewwi Askan Wi dans l’opinion publique.
Le guide religieux a également réaffirmé sa conviction quant au départ de Macky Sall du pouvoir, déclarant : « J’avais la certitude que Macky Sall allait quitter et il reste la suite. » Ce commentaire laisse entendre que le rôle de Serigne Moustapha Sy dans le succès de la coalition est plus déterminant qu’il n’a été reconnu jusqu’à présent.
Cette sortie publique reflète un malaise latent au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, qui rassemble plusieurs forces politiques et religieuses avec des visions parfois divergentes. Si le leadership d’Ousmane Sonko a été salué par beaucoup, cette intervention du guide spirituel du PUR remet en cause la perception de l’unité au sein de Yewwi Askan Wi et soulève des interrogations sur la dynamique future de la coalition.
La question reste maintenant de savoir comment Ousmane Sonko et les autres dirigeants de Yewwi Askan Wi vont réagir à ces propos, et si cette fracture interne pourrait affecter la stabilité et l’efficacité de la coalition dans les prochains défis politiques.
La cité de Mame Baye Niasse a procédé, ce samedi 14 septembre 2024, à l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Naby. L’événement s’est tenu cet après-midi en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, accompagné d’une forte délégation gouvernementale. Le ministre s’est adressé au Khalife général de Médina Baye :
« Je viens aujourd’hui au nom de Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, vous dire combien le gouvernement est attaché à la divulgation du message empreint de piété, de fraternité et d’humanisme que véhicule chaque année le Maouloud. Ce message, jalousement entretenu depuis des décennies par Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye, et ses khalifes successifs, a contribué à consolider le socle du vivre-ensemble si cher à notre nation », a soutenu l’autorité.
Dans son discours, le ministre Jean Baptiste Tine a également magnifié la démarche de Médina Baye, par le biais de son khalife Cheikh Mouhamadou Mahy Ibrahima Niass, pour raffermir les rapports diplomatiques entre les États.
« Cher Khalife général, vous nous démontrez depuis le début de votre magistère que les magnifiques leçons de Gamou peuvent être mises en pratique au profit de la diplomatie. En effet, imitant en cela votre vénéré père, vous n’avez eu de cesse de mettre à profit votre entregent pour améliorer les relations entre les peuples et les États », a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Dans un contexte marqué par une série de départs massifs de jeunes ayant conduit à un drame récemment enregistré à Mbour, le ministre a ainsi invité à davantage sensibiliser contre l’immigration irrégulière. Jean Baptiste Tine a terminé son discours en sollicitant des prières en faveur du gouvernement pour la réussite de sa mission, mais aussi pour la paix et la concorde dans le pays.
Estimée à près d’un milliard 500 millions FCFA, la grande esplanade Mawlidou Naby de la grande mosquée de Médina Baye, dans la commune de Kaolack, est désormais fin prête pour accueillir les pèlerins le jour du Gamou international de Médina Baye. Elle a été construite en 18 mois.
Ce dimanche aux environs de 11h, à l’occasion de la célébration du Gamou, le guide des Moustarchidines wal Moustarchidaty, Serigne Moustapha Sy, est apparu sur le balcon de sa résidence à Médinatoul Moustapha pour saluer ses fidèles talibés. Accompagné de son fils, surnommé Capitaine, le guide religieux a reçu un accueil des plus chaleureux de la part de ses disciples, venus nombreux pour honorer cet événement religieux de grande importance.
Comme chaque année, les fidèles ont exprimé leur dévotion à travers des chants religieux qui ont profondément touché Serigne Moustapha Sy. Sous les cris vibrants et les acclamations exaltantes de ses talibés, scandant « Sy Malick Dieuredieuf, Contane naniou Dieuredieuf », le fils de Serigne Cheikh Al Makhtoum n’a pas pu contenir son émotion. Des larmes de joie ont coulé, témoignage d’un moment fort de communion spirituelle entre le guide et ses disciples.
Le Gamou des Moustarchidines est un moment de rassemblement pour célébrer la naissance du Prophète Muhammad (PSL), une occasion où les valeurs de fraternité, de foi et de reconnaissance sont mises en avant. Cette cérémonie est marquée par des récitations de poèmes religieux, des prières et des sermons visant à renforcer la foi et l’unité au sein de la communauté.
La cérémonie officielle du Gamou des Moustarchidines se tiendra au lendemain du Gamou au champ de course de Tivaouane, lieu emblématique où des milliers de fidèles se réuniront pour un moment solennel de prière et de célébration. Cet événement annuel, qui attire des Moustarchidines de tout horizon, est un temps fort de la confrérie, perpétuant la tradition et le message de paix et de dévotion transmis par leurs prédécesseurs.
Serigne Moustapha Sy, en homme de foi et de vision, continue ainsi de guider ses talibés sur le chemin tracé par son père, Serigne Cheikh Al Makhtoum, dans la lignée de Cheikh Al Maktoum.
Face au drame de l’immigration clandestine, qui a récemment coûté la vie à 39 personnes lors du chavirement d’une pirogue à Sally (Mbour), Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, a exprimé sa vive inquiétude. Le phénomène « Barça wala Barzak » (Barcelone ou le tombeau) continue de prendre de l’ampleur, avec de nombreux jeunes Sénégalais tentant la traversée périlleuse de l’océan pour rejoindre l’Espagne.
Lors de la cérémonie officielle de la 122e édition du Mawlid, célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a relayé un message du président Bassirou Diomaye Faye. Il a demandé au Khalife de prier pour le pays et pour sa jeunesse, considérée comme une force essentielle dans le développement du Sénégal.
Serigne Pape Mokhtar Kébé, dans son message au nom du Khalife, a souligné l’importance pour les autorités de faire de la jeunesse une priorité, face à sa désorientation croissante. Le Khalife a également appelé les autres chefs religieux, les autorités coutumières, les parents et les imams à se réunir pour trouver des solutions à cette crise qui touche la jeunesse.
Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté les jeunes Sénégalais à la patience et à ne pas succomber au rêve illusoire de l’Eldorado européen. Il les encourage à rester et à contribuer à la construction d’un Sénégal prospère, rappelant que « Rome ne s’est pas faite en un jour ».
Le samedi 14 septembre 2024 restera une date mémorable pour la communauté tidjane et l’ensemble du Sénégal. La Grande Mosquée de Tivaouane, après quatre ans de travaux, a été officiellement remise au Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, lors d’une cérémonie en grande pompe. Cet événement intervient à la veille du Gamou, la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL), attirant des milliers de fidèles.
Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent en tant qu’invité d’honneur, a salué la gestion des ressources par la communauté religieuse de Tivaouane, exhortant les acteurs de l’État à cet exemple pour la gestion des projets publics à suivre. Il a exprimé son admiration pour cet édifice, symbole de foi, d’unité véritable et de dévotion.
La mosquée, désormais étendue sur 24 000 m², peut accueillir jusqu’à 39 000 fidèles. L’esplanade, d’une superficie de 12 830 m², offre 10 000 m² pour la prière. De plus, des infrastructures modernes, telles que des blocs sanitaires, ont été ajoutées, reflétant la volonté de moderniser tout en préservant l’héritage spirituel de cet espace sacré.
L’histoire de la Grande Mosquée de Tivaouane remonte à 1904, année de sa construction par El Hadji Malick Sy. Son fils, Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, avait déjà entrepris une première grande extension en 1979. En 2019, Serigne Babacar Sy Mansour avait annoncé la relance des travaux pour agrandir davantage la mosquée, un projet confié à l’Association Jama-Atoun Nour Assouniya. .
Cet édifice représente bien plus qu’un simple lieu de culte. Il incarne l’histoire de la communauté tidjane, un symbole de transmission spirituelle et de solidarité. Grâce à cette modernisation, la Grande Mosquée de Tivaouane est désormais prête à accueillir les générations futures, perpétuant la tradition de foi qui unit cette communauté.
La célébration du Gamou International à Médina Baye a pris une dimension particulière en 2024 avec l’organisation d’une journée de solidarité en faveur du peuple palestinien, ce samedi 14 septembre. Sur l’esplanade de la grande mosquée, un impressionnant rassemblement de fidèles, de représentants religieux et de délégations lieux du monde entier s’est tenu pour manifester leur soutien à la Palestine.
L’événement a été rehaussé par la présence de l’ambassadeur de Palestine au Sénégal, Dr Nasser Jadallah, accompagné de neuf délégations étrangères. Cette rencontre symbolique a permis de rappeler les liens profonds qui unissent la communauté de Médina Baye et le peuple palestinien, fondé sur des valeurs spirituelles et historiques.
Cheikh Mahi Ibrahim Niass, Khalife de Médina Baye, a réaffirmé l’engagement indéfectible de la communauté à soutenir la Palestine dans sa lutte pour la liberté et la justice. Il a rappelé que l’islam prône la fraternité et la solidarité entre les peuples, et que Médina Baye a toujours été à l’avant-garde du soutien aux causes islamiques, notamment la cause palestinienne.
Les délégations étrangères présentes ont exprimé leur gratitude pour le soutien de la communauté sénégalaise à la Palestine. Des prières ont été formulées pour la paix mondiale et pour une solution juste et durable en Palestine, symbolisant un lien spirituel fort entre les deux peuples.
Cet événement, inscrit dans le cadre du Gamou International de Médina Baye, a permis de combiner la commémoration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL) avec un engagement humanitaire en faveur des opprimés. Cette journée de solidarité a montré que les valeurs de l’islam sont indissociables de la défense des justices sociales et des peuples marginalisés.
Le 14 septembre 1997, le Sénégal perdait une figure emblématique de l’islam, un régulateur social hors pair, le vénéré Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh. Vingt-sept ans après sa disparition, l’aura et les enseignements de celui que l’on surnommait « Dabakh » continuent de résonner au cœur des Sénégalais, et bien au-delà.
Né en 1904 à Tivaouane, dans une famille profondément ancrée dans la tradition soufie de la Tidjaniya, Mame Abdou Aziz Sy était le fils du grand érudit El Hadj Malick Sy et de Sokhna Safiyatou Niang. Ce dernier fut un pionnier de la diffusion de la confrérie tidiane au Sénégal. Formé aux sciences islamiques, Mame Abdou acquit une maîtrise impressionnante des différentes disciplines telles que le Coran et son exégèse, le droit islamique malikite, la langue arabe, la théologie ash’arite et le soufisme. Il alliait à sa science religieuse une profonde compréhension des relations humaines, un atout qui fera de lui un guide spirituel incontournable et un modèle de paix et de sagesse.
Ce grand érudit, dont la générosité légendaire lui valut le surnom de « Dabakh », n’a cessé de prêcher la tolérance, l’unité et la solidarité. À travers ses innombrables discours et enseignements, il s’imposait comme une figure unificatrice, prônant toujours la primauté de l’intérêt général sur les querelles partisanes. Serigne Abdou Aziz Sy, par son leadership spirituel, s’attelait à renforcer la cohésion sociale au sein des différentes confréries musulmanes du pays, œuvrant inlassablement pour l’harmonie et la paix au Sénégal.
Son héritage spirituel reste vivant dans les esprits. À travers ses chants religieux et ses poésies islamiques, qu’il récitait souvent lors des cérémonies du Mawlid, Mame Abdou Aziz Sy célébrait avec ferveur la naissance du prophète Mahomet, renforçant ainsi l’unité des croyants. Sa voix distincte, et ses chants profonds marquèrent plusieurs générations. Il était aussi un fervent promoteur de la solidarité sociale, inspirant par ses actions et ses propos à toujours œuvrer pour le bien commun, un message encore pertinent dans le Sénégal d’aujourd’hui.
Mais son engagement ne s’arrêtait pas là. En plus de son érudition religieuse, Mame Abdou Aziz Sy était également un agriculteur reconnu. En 1965, il fut distingué pour ses activités agricoles, une reconnaissance qui illustre son attachement à la terre et à l’autosuffisance alimentaire. En parallèle, il était un grand commerçant, voyageant à travers le monde, notamment au Maroc, en Arabie Saoudite, aux États-Unis, en France et en Mauritanie. Ces voyages, souvent à l’occasion de congrès islamiques, renforçaient son rayonnement international et témoignaient de son influence au-delà des frontières sénégalaises.
Parmi ses prises de parole marquantes, son discours lors du congrès islamique à la Mecque en 1965 reste dans les mémoires. Ce fut un moment clé où il impressionna ses pairs par sa parfaite maîtrise de la langue arabe et la profondeur de son message, laissant une empreinte durable sur le tijanisme en Afrique et dans le monde musulman.
Aujourd’hui encore, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh reste une source d’inspiration pour les nouvelles générations. Ses enseignements et son exemple continuent d’éclairer ceux qui cherchent à bâtir une société plus juste, plus unie et plus fraternelle. Sa vision de l’unité nationale et de la paix sociale est plus que jamais nécessaire pour préserver la stabilité du Sénégal. Sa mémoire perdure non seulement à travers les cœurs de ceux qui l’ont connu, mais aussi à travers ses idées et son engagement qui, 27 ans après sa disparition, restent vivants et actuels.
Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh, une figure intemporelle du soufisme sénégalais, restera à jamais dans les mémoires.
Comme a l’accoutumée le Maoulid se prépare partout,pour autant l’achat de beaufs reste un fardeau pour certains. C’est ce qui a motivé cette action de distribution de beaufs pour touts les foyers religieux de Koungheul et une partie de tivaouane.
Cette année beaucoup d’efforts ont été fait pour que même les autres cités religieuses qui sont dans la région de Kaffrine puisse en bénéficier on peut en cité le département de Malem Hodar.
En outre un appel a été lancé a la jeunesse pour cesser l’immigration clandestine car ces actions posées sont en droite ligne de redonner l’espoir aux jeunes.
4eme édition du genre, l’initiateur Babou Khady DIENG Coordenateur mouvement pour l’émergence du département de koungheul MEDK en même temps président UC-FIATE SENEGAL a affirmé qu’il compte pérenniser ces actions de solidarité et d’entraide qui scelle les bases du développement comme prôner par son Excellence le président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
Lors de son déplacement ce jeudi dans la cité religieuse de Tivaouane, à l’occasion des préparatifs du Gamou, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une nouvelle importante. S’exprimant devant le Khalife Général des Tidianes, le chef de l’État a révélé la prochaine nomination d’un Directeur des Affaires Religieuses, une position stratégique qui aura pour mission de coordonner les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses du Sénégal.
Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de ce choix délicat en insistant sur les critères qu’il a lui-même définis pour sélectionner la personne qui occupera cette fonction. « Depuis l’annonce de la direction des affaires religieuses, je faisais le casting pour trouver quelqu’un qui est apolitique », a déclaré le président. Le futur directeur devra se distinguer non seulement par ses compétences et sa connaissance approfondie des pratiques religieuses au Sénégal, mais aussi par sa capacité à collaborer avec l’ensemble des chefs religieux, indépendamment de leur obédience.
Cette annonce fait écho à l’attention particulière que porte l’État sénégalais aux foyers religieux, dans un pays où la foi et la spiritualité jouent un rôle central dans la vie publique et privée. En confiant cette mission à une personne qualifiée, Bassirou Diomaye Faye espère renforcer le dialogue entre l’État et les diverses communautés religieuses, tout en préservant l’harmonie sociale.
Le Président a conclu son discours en exprimant son optimisme quant à cette nomination prochaine, soulignant que le nouvel interlocuteur des autorités religieuses serait à même de fédérer l’ensemble des acteurs du paysage religieux sénégalais. Il a ajouté que cette collaboration accrue permettra de renforcer les liens de confiance entre l’État et les différents foyers religieux du pays.
Cette initiative témoigne d’une volonté de mieux encadrer les questions religieuses au Sénégal, tout en respectant la diversité des croyances et des pratiques spirituelles qui caractérisent le pays.
Gamou international de Médina Baye : le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques réitère ses actions à forte portée sociale.
« Notre organisation a toujours respecté la tradition. Elle a pour ambition de soutenir la bonne organisation du Gamou international de Médina Baye, en collaboration avec la commission en charge de l’assainissement dirigée par Cheikh Abdourahmane Ibrahima Niasse », a déclaré Yoro Diouf, président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques.
Yoro Diouf a également exprimé l’attachement de leur structure à la famille de Cheikh Al Islam et à la Umma islamique.
« Depuis plusieurs années, le regroupement contribue de manière significative en vidant les fosses septiques de certaines maisons hébergeant les fidèles venus des quatre coins du monde. Médina Baye a une portée internationale. C’est pourquoi, chaque année, nous déployons des moyens conséquents pour apporter notre contribution tout en sollicitant des prières. »
« Cette année, nous avons mobilisé plus de 5 citernes de vidange de fosses septiques, 2 pelles mécaniques et d’autres camions pour le transport des déchets ménagers », a-t-il précisé ce mardi lors d’une conférence de presse locale.
L’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a tenu une conférence de presse ce lundi pour faire le bilan des investissements réalisés pour l’Esplanade du Mawlid International de Médina Baye. En marge de cette rencontre, M. Baye Ibrahima Ciss, Directeur général de la structure, a révélé la date de la remise des clés au Khalife de la Faydha Tidianya.
« L’infrastructure est estimée à 1,5 milliard de francs CFA, en attendant l’évaluation précise des experts certifiés, qui sont déjà venus recueillir les informations et ne tarderont pas à les communiquer, pour plus de transparence envers le Khalife, l’Imam et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce bijou », a expliqué M. Baye Ibrahima Ciss.
Interrogé sur les capacités d’accueil de l’Esplanade, qui portera le nom du Prophète Seydina Mouhammad (PSL), il a déclaré qu’en position assise, le lieu peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, mais avec l’installation de chaises individuelles, la capacité sera d’environ 6 000 personnes.
« Après la visite du Président de la République le 12 septembre, les clés seront remises au Khalife de la Faydha Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahy Niass, le 14 septembre, jour de l’inauguration. En ce qui concerne la gestion et l’entretien, le Khalife a déjà désigné une équipe qui se chargera de ces tâches de manière adéquate », a précisé le Directeur général de l’AGTFT.
Pour rappel, l’Esplanade Seydina Mouhammad (PSL) est une œuvre d’ingénierie sans précédent dans l’histoire de la Faydha Tidianya. Elle couvre une superficie de plus de 3000 m², soutenue par six supports. Au premier étage, il est prévu dix suites, une salle de banquet, et un ascenseur.
Le Président des » 72h du Saloum », El Hadji Fallou Kébé, a participé à la journée nationale de nettoiement organisée ce 7 septembre à l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye. Pour préparer la cité sainte à accueillir sereinement les pèlerins, il n’a pas lésiné sur les moyens.
» Comme nous le faisons, à chaque premier samedi du mois, nous sommes venus répondre à l’appel du Président de la République et de son Premier Ministre pour le » Sétal Sunu Réew « . En tant que fils de Kaolack et musulman, nous avons voulu mettre la main à la pâte pour participer à l’organisation du Gamou International de Médina » a expliqué El Hadji Fallou Kébé.
Au nom de l’association sportive et culturelle Saloum et au nom des » 72h du Saloum », il a octroyé 40 brouettes, 50 balais, 50 râteaux, 50 balais nylon, 60 bacs à ordures au comité d’organisation du Gamou International de Médina. » Pour soulager le centre de santé de l’affluence monstre qu’il reçoit à chaque événement, nous leur avons aussi donné 300 milles francs CFA et 15 bacs à ordures » a ajouté M. Kébé.
Rappelons que la cérémonie de remise des dons et la journée » Setal Sunu Réew » a vu la présence du Secrétaire d’Etat au Développement des PME-PMI, du nouveau Gouverneur de la Région de Kaolack, de la Mairie, des responsables de la SONAGED, de l’Urbanisme, de l’Agence des grands travaux de la Faydha et du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Faydha ( COMAF).
À l’approche du Gamou de Tivaouane, prévu dans la nuit du 15 au 16 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean Baptiste Tine, a réitéré l’engagement du gouvernement à garantir une organisation optimale de cet important rassemblement religieux. Lors d’une rencontre avec les principaux acteurs impliqués, le ministre a détaillé les mesures mises en place pour répondre aux divers défis logistiques et sécuritaires.
Présidée par le Général Tine, cette réunion a rassemblé des figures religieuses influentes, notamment Serigne Mansour Sy Diamil et Serigne Habib Sy, ainsi que le gouverneur de Thiès et des représentants des services nationaux concernés. Les discussions ont porté sur des sujets essentiels tels que l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation des eaux pluviales et usées, la sécurité des fidèles, et la gestion du transport.
Le ministre a particulièrement insisté sur les mesures de sécurité renforcées que la Police et la Gendarmerie mettront en œuvre pour assurer un déroulement sans encombre du Gamou. Il a également garanti que des dispositifs seront déployés pour prévenir tout incident sur les routes, assurant ainsi un déplacement sécurisé des fidèles.
L’approvisionnement en eau potable et la gestion des infrastructures, deux aspects cruciaux pour cet événement de grande envergure, ont également été abordés. Le Général Tine a assuré que des engagements fermes avaient été pris pour garantir une logistique fluide et efficace.
Le ministre de l’Intérieur a exprimé sa gratitude à Serigne Mansour Sy Diamil, Serigne Habib Sy, ainsi qu’à l’ensemble de la délégation présente, pour leur coopération et leur engagement dans l’organisation de cet événement majeur du calendrier religieux sénalgalais. Il a réaffirmé la détermination de l’État à soutenir activement la réussite du Gamou de Tivaouane, en assurant la sécurité et le bien-être des fidèles.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a fermement invité, ce lundi, l’ensemble des services de l’État impliqués dans l’organisation du Gamou de Tivaouane à respecter les engagements pris en amont de cet événement religieux majeur. Lors de la réunion nationale dédiée aux préparatifs du Gamou, le ministre a souligné l’importance de la coordination et du suivi des actions afin d’assurer le bon déroulement de cette commémoration annuelle de la naissance du prophète Mahomet (PSL).
Jean Baptiste Tine a insisté sur le rôle crucial des différents services publics, notamment ceux en charge de la sécurité, de la santé et de l’assainissement, dans la réussite de cet événement. Il a exhorté les représentants de ces structures à veiller scrupuleusement à la mise en œuvre des mesures décidées.
Dans ce cadre, le ministre a instruit le gouverneur de la région de Thiès de superviser le suivi des décisions prises lors de cette réunion nationale. Il a également chargé le directeur général de l’administration territoriale d’assurer un suivi quotidien de l’exécution des mesures, en soulignant la nécessité de remonter régulièrement les informations, en particulier les difficultés rencontrées, jusqu’à la fin du Gamou.
Le Gamou, ou Mawlid, qui marque l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, sera célébré dans la nuit du 15 au 16 septembre. Cet événement revêt une importance particulière pour la communauté musulmane, et son organisation mobilise chaque année de nombreux services publics pour garantir son bon déroulement.
La Grande Mosquée de Tivaouane, un des lieux les plus emblématiques de la ville sainte, est sur le point de connaître une nouvelle vie après des travaux de rénovation majeurs. Le 14 septembre prochain, les clefs de la mosquée seront officiellement remises à Serigne Babacar Sy Mansour, khalife général de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy. Cette information a été annoncée lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche par la Cellule Zawiyah Tidiane à Tivaouane.
La rénovation de ce lieu de culte, un symbole de l’islam soufi au Sénégal, a été assurée par l’association « Jama’atu Nuur As’souniyu ». Sous la coordination de l’ancien ministre Mouhamadou Makhtar Cissé, les travaux ont visé à restaurer l’éclat et la grandeur de la mosquée tout en préservant son caractère historique et spirituel.
Malgré l’achèvement des travaux, les conférenciers de la famille Sy ont précisé que la mosquée n’est pas encore ouverte au public. La réouverture officielle reste à être annoncée, alors que la communauté attend avec impatience de pouvoir à nouveau prier dans ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité.
La Grande Mosquée de Tivaouane, connue pour son importance dans la communauté tidiane, accueillera bientôt à nouveau les fidèles, réaffirmant ainsi son rôle central dans la vie religieuse et culturelle de la ville.
Au lendemain du Grand Magal de Touba, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a dressé un bilan tragique des événements. Selon les chiffres officiels, 16 personnes ont perdu la vie, dont 13 dans des accidents de la circulation.
Les sapeurs-pompiers ont été fortement sollicités tout au long de cette période. Au total, le détachement de la BNSP a effectué 465 interventions de toute nature, touchant 840 victimes, dont 16 n’ont pas survécu. Parmi ces interventions, 225 étaient liées à des accidents de la route, responsables de 600 victimes et 13 décès.
Ces chiffres soulignent une fois de plus les défis liés à la gestion des déplacements massifs lors de cet événement religieux majeur. La sécurité routière reste un enjeu crucial, notamment pendant les périodes de forte affluence comme celle du Magal. Les autorités appellent à une vigilance accrue pour prévenir de tels drames à l’avenir.
Le Grand Magal de Touba 2024, événement phare du calendrier religieux sénégalais, a été marqué cette année par une controverse inattendue. La polémique est née du refus de Cheikh Omar Diagne, Directeur des Moyens Généraux de l’État, de prendre en charge l’hébergement des délégations étrangères en partance pour Touba au King Fahd Palace. Ce refus, largement médiatisé après la publication de la lettre de réponse de Cheikh Omar Diagne, a suscité une vague de frustration au sein de la communauté mouride.
Tout commence par la publication en ligne d’une lettre-réponse de Cheikh Omar Diagne, dans laquelle il refuse d’accorder la prise en charge des délégations étrangères au King Fahd Palace. Ce document, qui aurait été partagé en premier par le journaliste Baba Aïdara avec son confrère Madiambal Diagne, a été adressé le 31 juillet 2024, soit 24 jours avant le Magal célébré ce 23 août 2024. Suite à ce refus, la commission chargée des relations extérieures a dû trouver des alternatives pour accueillir ses hôtes, évitant ainsi une escalade de la situation.
La publication de cette lettre a suscité une vive réaction parmi les disciples mourides, beaucoup se sentant frustrés par le refus, mais surtout par le motif évoqué. Cheikh Omar Diagne a invoqué la rationalisation des dépenses et la mise en œuvre d’une nouvelle doctrine de gestion des réceptifs hôteliers. Cette justification a été mal accueillie, certains soulignant que le Magal génère des bénéfices importants pour le Sénégal.
Face à l’indignation grandissante, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, a jugé nécessaire de clarifier la situation. Dans une déclaration publique, il a affirmé que la lettre à laquelle Cheikh Omar Diagne avait répondu n’émanait ni de lui, ni du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Serigne Bass a insisté sur le fait que toute demande provenant de lui ou du Khalife aurait probablement été traitée différemment par les autorités.
Se sentant désavoué par la sortie de Serigne Bass, Serigne Cheikhouna Mbacké Bara Falilou a revendiqué la paternité de la lettre-demande. Il a affirmé que cette pratique n’était ni nouvelle ni inhabituelle, étant en vigueur depuis 2009, et que la demande avait été faite dans le cadre de ses fonctions de président de la commission chargée des relations extérieures.
Cheikhouna Bara Falilou a également exprimé son regret que Cheikh Omar Diagne ait adressé sa réponse à Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, alors que la demande émanait de lui en tant que président de la commission. Il a suggéré que cette erreur pourrait avoir été intentionnelle, ajoutant une dimension supplémentaire à la controverse.
La frustration à Touba face à ce refus est palpable. Un leader politique, souhaitant rester anonyme pour le moment, a même proposé de lancer une initiative pour construire un hôtel aussi prestigieux que le King Fahd Palace à Touba, offrant gratuitement le terrain pour sa construction. Cette initiative pourrait être annoncée lors de la cérémonie officielle du Grand Magal, prévue ce samedi, dans l’espoir de tempérer les esprits et apaiser la communauté.
La situation reste néanmoins tendue, et de nouvelles déclarations sont attendues pour clarifier davantage les circonstances de cette polémique et offrir une solution qui satisfasse toutes les parties impliquées. Affaire à suivre !
La 130e édition du Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants au Sénégal, a été marquée par un discours significatif de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Lors de la cérémonie officielle, Serigne Bassirou Abdou Khadre a salué les efforts du gouvernement pour assurer une organisation efficace et harmonieuse de ce grand rassemblement.
Dans son allocution, Serigne Bassirou a rappelé l’importance historique et spirituelle du Magal, qu’il a qualifié de « symbole de victoire » pour l’homme noir et pour le Sénégal. Il a souligné que cette commémoration annuelle est non seulement un hommage à la résilience et à la foi inébranlable de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme, mais aussi une occasion de renforcer l’unité, la solidarité, et la spiritualité au sein de la communauté mouride.
Le porte-parole a également rappelé les bienfaits et les bénédictions accordés à Cheikh Ahmadou Bamba après ses sept années d’exil au Gabon, un épisode clé dans l’histoire du Mouridisme. Il a exhorté les disciples à s’inspirer des enseignements et de l’exemple de Cheikh Ahmadou Bamba dans leur vie quotidienne, soulignant l’importance de la piété, de la persévérance, et du service à la communauté.
Serigne Bassirou Abdou Khadre n’a pas manqué de mentionner les efforts considérables déployés par le gouvernement sénégalais pour garantir la réussite de cette 130e édition du Magal. Il a exprimé la reconnaissance du Khalife général des Mourides envers les autorités pour les mesures prises, notamment en matière de sécurité, de transport, et de santé, qui ont contribué à un déroulement serein de l’événement.
Ce Magal, célébré sous le signe de la dévotion et du recueillement, a une nouvelle fois réuni des millions de fidèles venus de toutes les régions du Sénégal et de la diaspora pour honorer la mémoire de Cheikh Ahmadou Bamba et renouveler leur engagement spirituel. L’organisation sans faille de cette édition renforce ainsi la portée de cet événement, qui demeure un pilier de la foi et de la culture sénégalaises.
À l’occasion du Magal de Touba 2024, le transport ferroviaire s’est imposé comme une option privilégiée pour de nombreux fidèles. Chaque jour, trois rames de train, chacune d’une capacité de 240 places, ont été mises à disposition des voyageurs partant de Diamniadio et Thiès, offrant une alternative sécurisée et confortable aux routes encombrées.
À la gare de Thiès, l’excitation est palpable. Les pèlerins, impatients de rejoindre la ville sainte de Touba, se pressent pour embarquer. Cette année, le train a su attirer un grand nombre de fidèles, séduits par le confort et la convivialité qu’il propose.
Bineta Niang, une fidèle habituée du Magal, explique : « L’année dernière, j’ai voyagé en train pour Touba et cette année, je fais de même. Je préfère le train à la voiture pour sa sécurité et son confort. » Pour Ndéné Hann, l’expérience du voyage en train est avant tout familiale. « Nous sommes des mourides fervents, et nous aimons voyager en famille pour aller à Touba. Le train nous permet de le faire dans de bonnes conditions et dans une ambiance agréable », partage-t-il.
Le chef de gare de Touba, Abdoulaye Sène, a annoncé que 4 728 passagers avaient été transportés en seulement 48 heures, un chiffre qui témoigne de l’affluence record sur la ligne ferroviaire Diamniadio-Thiès-Diourbel. Face à cette forte demande, des trains supplémentaires ont été ajoutés, portant le nombre de trajets à 20 aller-retours en une journée.
Ce renforcement du dispositif vise à désengorger les routes habituellement saturées pendant le Magal, tout en offrant aux pèlerins une alternative fiable et confortable. Le succès de cette initiative montre l’efficacité de la coordination entre les différentes parties prenantes, et l’engagement des autorités à faciliter le déplacement des fidèles vers Touba.
Le train, alliant tradition et modernité, s’impose de nouveau comme le moyen de transport privilégié des pèlerins en route vers la ville sainte, un voyage empreint de spiritualité et de convivialité.
Les membres de l’association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal sont mobilisés à l’occasion du grand Magal de Touba. Un évènement qui draine plusieurs millions de pélerins qui viennent d’un peu partout du monde Face à la presse ce jeudi, Ils ont révélé la partition qu’ils veulent jouer pour un évènement sans accident de la route.
» Nous invitons l’ensemble des conducteurs à observer les règles éditées par le Code de la route » a appelé Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Pour lui, ces règles s’articulent sur quelques points importants à savoir » Ie port du casque, l’utilisation de la ceinture de sécurité et l’observation d’un repos en cas de sommeil ou de fatigue et entre autres recommandations. »
» Le repos est véritablement un levier important dans le cadre de la sécurité et dans le cadre du transport en commun. Notamment de ne pas pratiquer des comportements qui n’honorent pas le métier d’un chauffeur. C’est à dire vouloir faire 3 à 4 voyages par jour » a jouté M. Sarr.
» Nous demandons aux chauffeurs de procéder aux visites techniques des véhicules. Parce que le constat que nous avons fait, et que à chaque événement religieu, certains conducteurs utilisent des voitures hors d’usage et désuètes depuis des années » a dénoncé le Président de l’Association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal
En ce qui concerne les conducteurs de vélos taxi, il les à sensibiliser à éviter la consommation de drogues. » A chaque Magal un nombre important de décès est enregistré chez ces conducteurs de vélos taxi, et celà est dû parfois à l’utilisation de l’alcool ou d’autres drogues » a fustigé Cheikh Tidiane Sarr.
Pour conclure, les Cavaliers de la Sécurité Routière ont appelé les forces de l’ordre à sévir sévèrement contre tous les contrevenants. » Les contrôles doivent être systématiques, aucune surcharge ne doit être tolérée. Nous pensons que si ces règles sont respectées, on aura moins d’accidents pendant le Magal », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal face à la presse ce jeudi.
La communauté musulmane du Sénégal en particulier mouride, commémore ce vendredi 23 août 2024, le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmad Bamba vers l’île gabonaise de Mayombé en 1895. Une occasion pour votre serviteur de revenir sur le sens, la portée et les recommandations de l’événement religieux, 130éme du genre pour cette année.
Le Grand Magal de Touba est cet événement majeur qui constitue l’un des repères les plus significatifs du calendrier de la Mouridiya. L’on peut, sans risque de se tromper, le considérer comme l’événement le plus important dans le Mouridisme. Cette importance se vérifie d’abord par le fait qu’il s’agit d’une commémoration dont la célébration a été expressément demandée par Khadim Rassoul lui-même. Ensuite, le Magal est, avec le Mawlid Nabi, pratiquement la seule commémoration pendant laquelle le Khalife général des mourides fait chaque année une adresse à l’endroit de toute la communauté mouride. Sa dimension se vérifie aussi par le volume des déplacements de personnes tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Il y a aussi les dimensions impressionnantes des moyens matériels, financiers et humains qui sont mobilisés pour l’occasion.
En effet, célébré le 18ème jour du mois lunaire de Safar chaque année, cet événement commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba le 10 août 1895 (18 Safar 1313.H), après de multiples péripéties dans la confrontation avec les autorités coloniales françaises qui le soupçonnaient de préparer une insurrection armée contre elles. Si l’on se réfère à la place de cet exil dans l’hagiographie du Cheikh, on comprend aisément l’importance du jour à travers lequel DIEU exauça pour lui tout ce à quoi il aspirait.
Recommandations
La recommandation donnée par Serigne Touba le 18ème jour du mois de Safar à sa résidence de Mbacké Barry alors qu’il était sur le point de partir pour l’exil en présence de Serigne Mouhammadou Moustapha Mbacké et Cheikh Mouhammadou Fadel Mbacké, à tous les disciples, était de s’associer à lui dans la célébration de l’anniversaire de ce jour en y offrant des jouissances, en lisant le Saint Coran et les panégyriques. « Mon SEIGNEUR m’a exaucé et j’ai obtenu tout ce à quoi j’aspirais en ce jour », a-dit Serigne Touba auparavant.
Au départ, la communauté mouride ne se réunissait pas pour célébrer le Magal, mais chacun le faisait chez lui en immolant un mouton pour certains, en préparant des repas spéciaux… C’est Cheikh Mouhamadou Fadilou Mbacké, le deuxième khalife de Serigne Touba qui a initié la célébration du Grand Magal de Touba telle que nous la faisons aujourd’hui, en demandant aux talibés de se rendre à Touba, tous ensemble le jour du 18 Safar.
Dans le Saint Coran, ALLAH spécifie à chaque communauté humaine, une occasion d’action de grâce, occasion légitime de fête et de réjouissances. « A chaque peuple de la communauté musulmane, nous avons donné une occasion de fête pour témoigner leur gratitude, afin qu’ils mentionnent le nom de DIEU dans leur holocauste sur ce que le SEIGNEUR leur a disposé en bétail. ALLAH est une seule et suprême Divinité à ELLE soumettez-vous… » (Sourate 22 Verset 34).
Le cheikh
Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, de son vrai nom Muhammad Ibn Muhammad Ibn Habiballah, est né en 1855 (1272 de l’Hégire) à Mbacké, dans le Baol. Fin lettré, Cheikh Ahmadou Bamba a composé de très nombreux ouvrages dans les domaines de la jurisprudence, de la théologie, du soufisme, de la bonne éducation… Martyrisé pour ses convictions religieuses par les colons français et privé de liberté pendant une majeure partie de son existence (32 ans d’exil au Gabon puis en Mauritanie, de mise en résidence surveillée et de persécutions), il a fondé la Mouridiya (le mouridisme) qui peut se définir comme une aspiration à ALLAH (Mouridoullahi) de manière conforme à l’esprit et au message prophétique et comme une philosophie du travail et de l’effort. Et le grand Magal de Touba est cet événement religieux remarquable, qui fait corps avec une grande figure de l’islam, un Grand Homme de DIEU qui a sacrifié toute sa vie pour le bonheur de la communauté de Muhammad Rassoulallah (PSL).
Donc l’on peut aisément comprendre que plus qu’une simple jouissance, le Grand Magal de Touba, célébré le 18 Safar, est pour les musulmans et en particulier les mourides, un creuset de valeurs et un moment fort de méditation sur notre raison d’être. Puis qu’il commémore le départ en exil du serviteur privilégié du Sceau Prophète Muhammad (PSL). C’est aussi pour la communauté mouride, l’occasion de revisiter un patrimoine très riche et très diversifié : La soumission à ALLAH Soub hanahou Watala et à sa loi en dehors de toute autorité, notamment la Grandeur d’un Homme qui a préféré le sacrifice de sa propre vie, le dévouement, l’engagement inébranlable à demeurer le Serviteur du Prophète Muhammad (PSL) pour la seule face de CREATEUR. D’où la Patience et l’action de grâce à rendre à ALLAH dans l’adversité, les épreuves…
Pour la route, nos Prières accompagnent le Khalif Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bachir, « Yalla nafi yague té and ak wergou yaram », puisse ALLAH par sa Grâce et la baraka de son envoyé auprès des hommes, Moustapha (Psl), lui accorder une longue vie et la force de relever tous les défis pour un rayonnement fulgurant de la voie tracée par le Cheikh, Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rsssoul.
Bon Magal à Toutes et à tous.
SERIGNE TOUBA !
Aly Saleh Journaliste / Consultant en Communication
Le Mouridisme, fondé par Cheikh Ahmadou Bamba, est une confrérie islamique sénégalaise qui a marqué l’histoire religieuse du pays. Ce mouvement spirituel repose non seulement sur les enseignements et la guidance de Serigne Touba, mais également sur le dévouement et l’engagement de ses disciples les plus proches, connus sous le nom de « Compagnons de Serigne Touba. » Ces hommes, à la fois érudits et dévots, ont joué un rôle crucial dans la propagation des valeurs mourides. Voici un portrait détaillé de six de ces figures emblématiques.
Cheikh Mouhamadou Gaye Diamoye, le Véridique Né vers 1856, Serigne Mouhamadou Gaye Diamoye est issu d’une lignée de grands érudits. Son père, Serigne Mor Gallo Gaye, descendait de Serigne Diamoye Bara Anta, une figure influente dans la région de Mbacké. Dès son plus jeune âge, Serigne Mouhamadou Gaye s’engage dans une quête incessante de savoir, parcourant diverses localités à la recherche de connaissances spirituelles et intellectuelles. Sa vie prend un tournant décisif lorsqu’il apprend l’existence de Serigne Touba, un guide religieux établi à Mbacké Kadior. Curieux et avide de découvrir de nouvelles voies spirituelles, il se rend auprès de ce dernier. La rencontre avec Cheikh Ahmadou Bamba marque le début de son engagement dans le Mouridisme. Rapidement, il rejoint le cercle restreint des disciples de Serigne Touba, où il se lie d’amitié avec Serigne Ndame Abdourahmane Lô, un autre compagnon fidèle. L’histoire rapporte que la veille de l’importante mission divine confiée par le Prophète (PSL) à Serigne Touba, Serigne Mouhamadou Gaye Diamoye et Serigne Ndame Abdourahmane Lô étaient en service hors de Mbacké Kadior. Ce détail illustre non seulement leur dévouement, mais aussi leur rôle crucial dans la vie quotidienne du Cheikh, toujours prêts à servir et à soutenir leur maître.
Cheikh Issa Diène : Le Guerrier du Mouridisme Né vers 1865 à Tagar, dans le Cayor, Cheikh Issa Diène est surnommé « Jambar Dji » (le guerrier) par Serigne Touba, un surnom qui témoigne de son courage et de sa détermination. Issu d’une famille d’érudits, son père, Serigne Ibrahima Diène, était un Khadre reconnu, tandis que sa mère, Sokhna Arame Ndiaye Diop, appartenait à une lignée pieuse. Dès sa naissance, son père reçut l’ordre de le nommer Seydina Issa Diène, un prénom qui allait résonner dans les annales du Mouridisme. Sous la tutelle de son père, Cheikh Issa Diène commence très tôt l’apprentissage du Coran. Son parcours éducatif se poursuit auprès de grands maîtres coraniques, où il approfondit ses connaissances en sciences religieuses, incluant le fiqh (jurisprudence), la théologie, et le tafsir (exégèse coranique). Une fois ses études achevées, il retourne à Tagar pour rejoindre son père, mais son destin est ailleurs. La rencontre avec Cheikh Ahmadou Bamba bouleverse sa vie. Dès lors, il consacre son existence au service de Serigne Touba. Connu pour son courage et son hospitalité, il s’engage corps et âme dans la mission mouride. Jusqu’à sa mort à l’âge de 82 ans, Serigne Cheikh Issa Diène reste un modèle de dévouement et de loyauté.
Serigne Abdourahmane Ndame Lô : Le Pilier de l’Éducation Mouride Serigne Abdourahmane Ndame Lô fait partie de cette génération de disciples qui ont eu le privilège de recevoir une formation directe de Cheikh Ahmadou Bamba. Dès son jeune âge, il est confié à Serigne Massata Diakhaté, où il mémorise le Saint Coran. Il poursuit ensuite ses études à l’université de Pire, une institution réputée pour l’enseignement des sciences islamiques. À la mort de Mame Mor Anta Sally, père de Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba prend en charge l’école fondée par son père. Lorsqu’il décide de partir en tournée au Sénégal et en Mauritanie, il confie la gestion de l’école à Serigne Ndame Lô, une preuve de la grande confiance qu’il avait en lui. Serigne Ndame devient ainsi un pilier de l’éducation au sein du Mouridisme, assurant la transmission des connaissances et des valeurs mourides aux générations futures. Quelques mois après la prise en charge de l’école, Cheikh Ahmadou Bamba annonce à ses disciples qu’une mission divine lui a été confiée : vivifier et restaurer la Sunna du Prophète (PSL) et réformer la communauté musulmane. Serigne Ndame Lô, fidèle à son engagement, se soumet aux ordres et orientations du Cheikh, contribuant ainsi à l’expansion du Mouridisme.
Serigne Massamba Mbacké : Le Maçon de la Grande Mosquée de Touba Lorsque Serigne Touba décide de construire la Grande Mosquée de Touba, il confie à Serigne Massamba Mbacké la tâche cruciale de superviser l’extraction des pierres nécessaires à la construction. Il lui ordonne de rester en permanence à la carrière, assurant ainsi une présence continue pour diriger les travaux. Serigne Massamba, avec une dévotion sans faille, s’installe sur place, creusant, extrayant, et taillant des pierres, jour après jour. En 1912, lorsque Cheikh Ahmadou Bamba est assigné à résidence surveillée à Diourbel, il fait appel à Serigne Massamba pour une nouvelle mission : la copie et l’enluminure des Qaçidas, les poèmes spirituels composés par le Cheikh. Ce travail, auparavant assuré par Serigne Amsatou Diakhaté au Djolof, devient la responsabilité de Serigne Massamba. Il s’installe à Touba et, avec une grande minutie, s’applique à cette tâche, contribuant ainsi à la préservation des enseignements de Serigne Touba pour les générations futures. Après quelques années de service à Touba, Serigne Massamba est rappelé à Diourbel par le Cheikh pour continuer son travail. Cette proximité avec Serigne Touba jusqu’à la fin de sa vie illustre la confiance et l’estime que le Cheikh avait pour lui.
Serigne Mbaye Diakhaté : Le Dévot et Mystique Mouride Serigne Mbaye Diakhaté est un exemple vivant de dévotion et de spiritualité. Ses écrits, imprégnés de sa foi inébranlable, témoignent de son engagement profond envers Cheikh Ahmadou Bamba. Dans l’un de ses poèmes, il prie pour que son cœur soit purifié et que son corps obéisse aux prescriptions religieuses, illustrant ainsi son désir de se conformer entièrement à la volonté divine. La relation entre Serigne Mbaye Diakhaté et Cheikh Ahmadou Bamba dépasse celle d’un simple disciple à son maître. Il considère le Cheikh non seulement comme son guide spirituel, mais aussi comme un protecteur et un directeur spirituel. Cette relation se reflète dans la manière dont il confie sa destinée, ainsi que celle de ses proches, entre les mains du Cheikh. À travers ses prières et ses écrits, Serigne Mbaye Diakhaté a contribué à renforcer la foi et la spiritualité au sein du Mouridisme. Son engagement profond et son respect des prescriptions religieuses continuent d’inspirer les générations de mourides qui lui ont succédé.
Serigne Aliou Diouf Lambaye est une figure éminente du Mouridisme, l’une des confréries islamiques les plus influentes au Sénégal. Né en 1849 à Ndiengue, dans la région de Diourbel, il a consacré sa vie à la propagation de la foi islamique et aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme. Ce qui suit est un aperçu détaillé de sa vie, de son parcours spirituel et de son influence durable.
Serigne Aliou Diouf Lambaye est né sous le nom d’Aly Diouf, dans une famille profondément religieuse. Son père, Birima Ndione Diouf, et sa mère, Coumba Nar Ndiaye, étaient des personnes pieuses, mais leur vie fut marquée par une série de tragédies familiales : plusieurs de leurs enfants sont morts en bas âge. Désespérée, sa mère se tourna vers un savant hal pulaar du nom de Aly, qui lui conseilla de nommer son prochain fils Aly, promettant que cela le protégerait de la mort prématurée. Ainsi, Aly Diouf survécut, mais son destin le conduirait à devenir Serigne Aliou Diouf, un guide spirituel influent. Dès son plus jeune âge, Aliou Diouf montra une soif insatiable d’apprendre et un intérêt profond pour la spiritualité. Son chemin croisa celui de Serigne Mandiaye, un disciple de Serigne Mor Mané Mbaye, un autre éminent érudit de l’époque. Poussé par sa curiosité et son désir d’acquérir des connaissances, il décida de rejoindre Serigne Mandiaye. Cependant, il se heurta à l’opposition des parents de ce dernier, qui craignaient que leur fils ne soit influencé par Aliou Diouf. Ne se laissant pas décourager, Aliou Diouf rejoignit finalement Serigne Mor Mané Mbaye, où il reçut une formation rigoureuse en théologie islamique et en spiritualité. C’est au cours de cette période qu’il entendit parler de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme. En 1906, à l’âge de 36 ans, il décida de rejoindre ce grand guide spirituel. Leur première rencontre fut marquante. Lorsqu’Aliou Diouf se présenta sous ce nom, Cheikh Ahmadou Bamba lui donna le nom de Serigne Aliou Diouf, symbolisant ainsi son nouveau statut en tant que disciple dévoué et héritier spirituel du Mouridisme. Après sa rencontre avec Serigne Ahmadou Bamba, Serigne Aliou Diouf se lança dans une série de missions pour répandre les enseignements du Mouridisme. Envoyé à Lambaye, il y trouva un terrain fertile pour développer ses activités religieuses. Malgré les défis, notamment la forte présence du christianisme dans la région, il persévéra, créant des écoles coraniques (daras) et initiant de nombreux jeunes à l’Islam et aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. Son engagement à Lambaye ne se limita pas à l’enseignement. Il entreprit également des travaux communautaires, construisant des infrastructures religieuses et sociales. Parmi les lieux emblématiques qu’il contribua à ériger figurent Keur Serigne Touba, un complexe religieux, et d’autres centres à Keur Daour, Baakk, Mbadane, Soya, Boukibargua, Tasrona, et jusqu’à Gnibi Lambaye. Ces réalisations firent de Lambaye un centre important du Mouridisme, attirant des disciples de tout le Sénégal. L’expansion des activités religieuses de Serigne Aliou Diouf ne fut pas sans opposition. Le Teigne, une figure royale locale et neveu de Serigne Aliou Diouf, se convertit à l’Islam sous l’influence de son oncle, prenant le nom d’Ibrahima Diouf. Cette conversion provoqua des tensions familiales, notamment avec la mère d’Ibrahima, qui s’opposa farouchement à cette transformation. Ces tensions se traduisirent par des conflits ouverts avec les autorités locales, qui tentèrent de freiner l’expansion du Mouridisme dans la région. Malgré ces obstacles, Serigne Aliou Diouf refusa de céder. Il continua ses activités religieuses et ses rassemblements, renforçant ses liens avec la famille du khalife de Touba. Ces liens furent particulièrement forts avec Mame Thierno Ibra Faty, un autre dignitaire mouride, qui lui confia de nombreuses responsabilités au sein de la communauté. Tout au long de sa vie, Serigne Aliou Diouf effectua de nombreux voyages spirituels, renforçant ses liens avec d’autres figures importantes du Mouridisme. Parmi ses voyages les plus mémorables figure celui en Mauritanie, accompagné de Serigne Mokhtar Mbaye Kéré, Serigne Babacar Ndiaye Tiargane, et Serigne Arfate Cissé, pour rejoindre Cheikh Ahmadou Bamba à Sarsara. Ce voyage renforça ses convictions et sa détermination à propager les enseignements du Mouridisme. Au cours de ces voyages, Serigne Aliou Diouf tissa des liens solides avec d’autres érudits mourides, tels que Serigne Massamba Fall et Serigne Sada Tall. Ces relations lui permirent de bénéficier de leur soutien et de leurs bénédictions, ce qui fut crucial pour l’expansion de ses activités à Lambaye et ailleurs. Après ses voyages, Serigne Aliou Diouf retourna à Lambaye, où il continua son œuvre. Son retour marqua une nouvelle phase de son engagement religieux, avec un accent particulier sur l’éducation et la formation spirituelle. Il renforça ses activités dans les daras qu’il avait fondés, attirant de nombreux disciples qui vinrent chercher des enseignements auprès de lui. Dans ses dernières années, Serigne Aliou Diouf continua à recevoir des visiteurs et à enseigner, malgré son âge avancé. Sa maison à Lambaye devint un lieu de pèlerinage pour les disciples du Mouridisme, et son influence s’étendit bien au-delà de la région de Diourbel. Serigne Aliou Diouf Lambaye s’éteignit le 14 juin 1951, à l’âge de 101 ans, laissant derrière lui un héritage spirituel profond et durable. Sa contribution à la propagation du Mouridisme et à l’éducation islamique est inestimable. À Lambaye, son nom continue d’être vénéré, et ses enseignements sont transmis de génération en génération. Son héritage est également visible dans les nombreuses écoles coraniques et infrastructures religieuses qu’il a créées, qui continuent de jouer un rôle central dans la vie spirituelle de la communauté mouride. Sa dévotion, sa persévérance face aux défis, et son engagement indéfectible envers les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba en font une figure incontournable de l’histoire religieuse du Sénégal. Serigne Aliou Diouf Lambaye a marqué de son empreinte l’histoire du Mouridisme par son engagement sans faille et sa profonde spiritualité. Son parcours, de Ndiengue à Lambaye en passant par Touba et Saint-Louis, est celui d’un homme de foi, dédié à la cause de l’Islam et du Mouridisme. Aujourd’hui, son nom résonne encore, et son héritage continue d’inspirer de nombreux disciples à travers le Sénégal et au-delà.
Né vers 1890 à Ndiki, près de Mbacké Baol, Serigne Moussa Ka est largement reconnu comme l’un des plus grands poètes wolof et l’un des écrivains les plus influents du mouridisme, un mouvement soufi fondé par Cheikh Ahmadou Bamba au Sénégal. Sa vie, marquée par une profonde piété et un engagement intellectuel inébranlable, a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire littéraire et religieuse du Sénégal. Sa production poétique, comptant plus de 13 644 vers, demeure une source inépuisable d’inspiration pour les fidèles mourides et les chercheurs du monde entier.
Serigne Moussa Ka est le fils de Serigne Ousmane Ka, un éminent érudit également connu sous le nom de Modou Ngagne Awa, et de Sokhna Absatou Seck. Il est issu d’une lignée noble, étant un descendant de Mame Maharam Mbacké, un ancêtre de Cheikh Ahmadou Bamba. Ces liens familiaux ont sans doute renforcé son attachement au mouridisme et son dévouement envers son guide, Khadimou Rassoul. Sous la tutelle de son père, Serigne Moussa Ka a reçu une éducation religieuse et intellectuelle rigoureuse. Serigne Ousmane Ka, en plus d’être un père dévoué, était un enseignant de renom qui a formé plusieurs figures religieuses influentes de l’époque, parmi lesquelles El Hadji Malick Sy, El Hadji Abdou Cissé de Diamal, et El Hadji Dramé de Ndramé. Ces personnalités témoignent de la qualité de l’enseignement qu’il a reçu dès son plus jeune âge. À la mort de son père, Serigne Moussa Ka a rejoint Cheikh Ahmadou Bamba, qui était alors en résidence surveillée à Thiéyene Djilof. Il y fit son acte d’allégeance et s’engagea dans une quête spirituelle intense sous la direction de Khadimou Rassoul. Cette proximité avec le Cheikh a profondément marqué sa vie et a influencé de manière décisive son œuvre littéraire. Serigne Moussa Ka est surtout connu pour sa contribution inestimable à la littérature mouride. Ses écrits couvrent une large gamme de sujets, allant de l’hagiographie du Prophète Muhammad (PSL) à l’histoire du mouridisme, en passant par les épreuves spirituelles et historiques de Cheikh Ahmadou Bamba. Ses poèmes, rédigés principalement en wolof avec des insertions en arabe, sont des chefs-d’œuvre de la littérature religieuse et ont joué un rôle crucial dans la diffusion des enseignements mourides. Parmi ses œuvres les plus notables, on trouve des descriptions détaillées des exils de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon (1895-1902) et en Mauritanie (1903-1907). Il a également écrit sur les épreuves qu’ont subies les prophètes et les saints, en les présentant comme des exemples à suivre pour les croyants. Ses écrits incluent des éloges dédiés à la famille de Cheikh Ahmadou Bamba, notamment à sa mère, Mariama Bousso (Sokhna Diarra), ainsi que des exhortations aux femmes musulmanes et aux aspirants mourides. La richesse et la diversité des sujets abordés par Serigne Moussa Ka témoignent de sa maîtrise non seulement de la littérature religieuse, mais aussi de l’histoire du Sénégal et de la généalogie des grandes familles du pays. Son œuvre est un témoignage vivant de son engagement envers le mouridisme et de son profond respect pour Cheikh Ahmadou Bamba. Au-delà de ses écrits, Serigne Moussa Ka était un homme connu pour sa grande piété, sa générosité et son souci constant de l’unité et de la réconciliation. Ceux qui l’ont côtoyé témoignent de sa capacité à rassembler les gens et à résoudre les conflits, un don qui lui a valu le respect et l’admiration de tous. Il était également un chercheur infatigable, toujours à la recherche de nouvelles connaissances et de vérités spirituelles. Sa maison était un lieu de rencontre pour les érudits et les intellectuels, et même après sa mort, son œuvre continue d’attirer des chercheurs du monde entier. En tant que calligraphe accompli, Serigne Moussa Ka a réécrit plusieurs de ses poèmes, connus sous le nom de « khassaides », avec une grande dextérité. Ses talents littéraires et artistiques lui ont valu les surnoms de « Khadimou Khadim » (le serviteur du serviteur, Cheikh Ahmadou Bamba), « Guewalou Bamba » (le griot de Cheikh Ahmadou Bamba), et « Njamme », un autre nom pour Moussa. L’héritage de Serigne Moussa Ka est vaste et profondément enraciné dans la tradition mouride. Ses poèmes continuent d’influencer la spiritualité et la culture des mourides, offrant des enseignements précieux sur la foi, la morale, et la dévotion. Ses écrits sur la vie et les œuvres de Cheikh Ahmadou Bamba, ainsi que sur les premiers disciples du mouridisme, sont considérés comme des trésors littéraires et spirituels. Il a également abordé des thèmes sociaux et économiques contemporains, comme la crise économique de 1929, démontrant ainsi sa capacité à lier les enseignements religieux aux réalités de son temps. Ses écrits sur la politique, la morale, et la spiritualité continuent d’être étudiés et admirés par les intellectuels et les fidèles du monde entier. L’impact de Serigne Moussa Ka sur la littérature mouride est souvent comparé à celui de grands auteurs occidentaux tels que Victor Hugo, en raison de la profondeur et de la portée de ses œuvres. Il est considéré comme le chantre de la littérature mouride, et ses poèmes sont une source inépuisable d’inspiration pour ceux qui cherchent à comprendre et à vivre les enseignements du mouridisme. Pour ceux qui l’ont connu, Serigne Moussa Ka était un « phénomène de Dieu », un homme doté d’une sagesse et d’une spiritualité exceptionnelles. Son dévouement envers Cheikh Ahmadou Bamba et son engagement envers le mouridisme étaient sans faille. Il a passé sa vie à servir son guide et à diffuser les enseignements de Khadimou Rassoul à travers ses écrits et ses actions. Son décès en 1966, la même année que celui de Serigne Bassirou, un autre éminent disciple de Cheikh Ahmadou Bamba, a marqué la fin d’une époque dans l’histoire du mouridisme. Cependant, son héritage littéraire et spirituel continue de vivre à travers ses œuvres, qui sont encore étudiées, récitées, et admirées par les générations actuelles et futures. Serigne Moussa Ka reste une figure emblématique du mouridisme et un pilier de la littérature wolof. Son œuvre, riche et diversifiée, constitue un témoignage vibrant de la spiritualité et de la profondeur intellectuelle du mouridisme. En tant que poète, érudit et serviteur dévoué de Cheikh Ahmadou Bamba, il a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Sénégal et du monde musulman. Son héritage continue d’inspirer et de guider ceux qui cherchent à comprendre et à vivre les enseignements de Khadimou Rassoul, faisant de lui l’un des plus grands écrivains et penseurs de l’histoire du Sénégal.
À l’approche du Magal de Touba, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré son engagement envers la modernisation de la ville lors d’une visite de courtoisie ce lundi. Cette déclaration intervient alors que Touba est actuellement inondée et fait face à une pénurie sévère d’eau potable.
Le Grand Magal de Touba, prévu pour le 23 août, approche dans un contexte difficile pour la ville sainte. En dépit des engagements du gouvernement sénégalais pour moderniser Touba, la ville est actuellement confrontée à de graves inondations dues aux récentes pluies. Les quartiers comme Nguiranene, Keur Niang, Ndamatou, et Darou Khoudoss sont particulièrement touchés, avec des habitants vivant dans des conditions précaires. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a tenté d’apporter un soutien, mais l’inquiétude persiste à l’approche de l’événement religieux majeur. C’est pourquoi, parmi les priorités évoquées par le Président Faye, ce lundi, la résolution des problèmes d’eau potable et d’assainissement à Touba occupe une place centrale. « Le premier projet auquel je tiens tant pour les cinq ans à venir sera de régler les problèmes liés à l’eau potable et à l’approvisionnement dans la ville sainte de Touba », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ces enjeux pour son mandat. Le Président a mentionné que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, avait déjà abordé ces questions lors de précédentes interventions, mais il a tenu à réitérer publiquement ces engagements pour assurer la transparence et montrer la détermination de son gouvernement à les réaliser. Il a également précisé que des travaux étaient déjà en cours pour concrétiser ce projet crucial. Le Président Faye a également évoqué un projet ambitieux de transfert d’eau visant à améliorer non seulement l’accès à l’eau à Touba, mais aussi dans d’autres localités telles que Thiès, Mbour et Dakar. Ce projet s’inscrit dans une vision globale de résolution des problèmes d’inondations et de pénurie d’eau qui affectent depuis plusieurs années les populations locales. Concernant l’organisation du Grand Magal, un événement religieux majeur qui commémore l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, Bassirou Diomaye Faye a assuré que le gouvernement avait respecté les engagements pris pour garantir une organisation optimale. « Le Magal, j’en fais une affaire personnelle. C’est pourquoi j’ai instruit tous les ministres à tout mettre en œuvre pour que tout se passe comme il se doit », a-t-il affirmé, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à cet événement pour la communauté mouride et pour l’ensemble du pays. Lors de cette visite, le Président de la République était accompagné de la Première Dame ainsi que de plusieurs personnalités de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et d’autres ministres et responsables locaux. Cette délégation de haut niveau témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la ville de Touba et à la célébration du Grand Magal.
À quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de cap, mettant le cap sur la ville sainte pour profiter de l’augmentation des opportunités commerciales. Cette pratique ancienne de la part de ces conducteurs de charrettes leur permet de capitaliser sur l’afflux massif de pèlerins qui commémorent le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.
Dans la commune de Diourbel, la charrette reste le moyen de transport le plus prisé par la population, mais en cette période de veille de Magal, il devient difficile d’en trouver. Une visite au marché Ndoume Diop à midi ce lundi révèle ce constat amer : l’endroit, habituellement rempli de charrettes et de cochers, est désormais quasi désert. Mbaye Ngom, cocher depuis six ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a presque plus de charrettes ici. Beaucoup sont déjà partis pour Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. » À ses côtés, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, s’occupe des navettes entre le marché et le quartier Keur Yelly. Il affirme que les affaires sont bonnes ces derniers jours au marché car ils ne sont plus nombreux, mais il ne veut pas manquer le Magal, où il espère gagner encore plus d’argent grâce aux nombreux déplacements des pèlerins. Du côté des clients, le désarroi est palpable. Ils se tournent vers les motos-taxis, communément appelés Jakarta, ou les bus Tata, qui peinent à absorber l’afflux de passagers. Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack » après avoir effectué ses achats, se montre inquiète de l’absence des charrettes. Elle exprime sa phobie des deux-roues et explique que prendre un bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules desservent plusieurs quartiers avant d’atteindre leur destination. N’ayant pas d’autre choix, elle s’assoit sous un arbre, attendant patiemment le retour de l’unique cocher qui assure la navette entre le marché Ndoume Diop et son quartier. Ce phénomène est généralisé dans toute la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage vers Touba, laissant les usagers locaux dans la difficulté. À Touba, ces charrettes sont essentielles pour le transport, mais leur présence massive occasionne parfois des accidents de la circulation, soulignant les défis logistiques liés à cet événement majeur.
À l’approche du Grand Magal de Touba 2024, événement religieux d’une importance capitale au Sénégal, la Police Nationale a intensifié ses préparatifs pour garantir la sécurité des millions de pèlerins attendus. Une délégation de la police, conduite par le commissaire divisionnaire de Janatu Mahwa, Diégane Sène, a effectué une visite chez Cheikh Bass Abdou Khadre Mbacké, Président du comité d’organisation et porte-parole du Khalife Général des Mourides. Cette rencontre a été l’occasion de présenter les mesures de sécurité qui seront mises en œuvre, débutant par une mission de reconnaissance.
Diégane Sène a dévoilé la feuille de route élaborée par la police, qui inclut diverses opérations de sécurisation en étroite collaboration avec la gendarmerie. Près de 5 000 agents seront déployés dans la ville de Touba pour assurer la sécurité et la fluidité du trafic durant cet événement. Ce dispositif a été salué par Cheikh Bass Abdou Khadre, qui a exprimé sa satisfaction quant aux efforts entrepris par les forces de l’ordre.
Le porte-parole du Khalife Général a souligné l’importance de la sécurité pour une ville comme Touba, qui voit sa population croître considérablement durant le Magal. Il a également rappelé les paroles de Serigne Saliou Mbacké, affirmant que malgré son statut spécial, Touba reste une partie intégrante du Sénégal et ne s’en isolera jamais.
Cette visite de la police nationale marque un engagement fort pour garantir le bon déroulement du Magal, en assurant la sécurité des pèlerins et la gestion efficace de la circulation dans la ville sainte. Le Grand Magal de Touba est non seulement un moment de recueillement spirituel, mais aussi un défi logistique et sécuritaire auquel les autorités se préparent minutieusement.
Ce jeudi, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole sur la question du port du voile, sujet de débat intense ces derniers jours. Sa déclaration est survenue à l’issue de sa visite chez l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye.
Dans un contexte marqué par des tensions autour de cette question, Amadou Bâ a choisi une approche apaisante. Le candidat arrivé en deuxième position lors de la dernière élection présidentielle a souligné l’importance de la liberté individuelle qui caractérise le Sénégal. Il a appelé à cultiver le dialogue et la discussion, affirmant que le pays, en tant qu’État laïc, est régi par des lois et règlements qui doivent guider les comportements et les pratiques dans la société.
Amadou Bâ a insisté sur le fait que le Sénégal est un pays où la liberté de conscience et d’expression est primordiale. Il a souligné que, malgré les divergences d’opinion sur des questions comme le port du voile, il est essentiel de favoriser un débat constructif et respectueux. « Nous devons discuter et débattre dans un esprit de compréhension mutuelle, tout en respectant les lois de notre pays », a-t-il déclaré.
Il a également mentionné que la laïcité du Sénégal permet une diversité d’expressions et de pratiques, tout en imposant un cadre légal pour garantir l’harmonie et le respect entre les différentes communautés. Selon lui, le respect des règlements et des lois est crucial pour maintenir l’ordre et la paix sociale dans un contexte de diversité religieuse et culturelle.
La déclaration d’Amadou Bâ intervient alors que le débat sur le port du voile continue de diviser l’opinion publique et politique. Sa prise de position vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance d’un dialogue ouvert pour résoudre les différends.
En appelant à une réflexion collective et à un respect mutuel des lois, Amadou Bâ espère contribuer à une meilleure compréhension des enjeux et à une gestion plus harmonieuse des questions sensibles au Sénégal.
L’intervention d’Amadou Bâ met en lumière la nécessité d’un débat équilibré et respectueux sur les questions de société. En affirmant son soutien à la liberté individuelle tout en respectant les lois en vigueur, l’ancien Premier ministre cherche à promouvoir une approche constructive pour aborder les enjeux de la laïcité et de la diversité religieuse au Sénégal. Sa déclaration rappelle l’importance d’une discussion ouverte et d’un engagement commun pour préserver la cohésion sociale dans un cadre respectueux des valeurs démocratiques et des règles établies.
Ce mercredi après-midi, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a effectué une visite de condoléances à Thiénaba, dans la région de Thiès, suite au décès de Serigne Ousmane Seck Borom Khass. Accompagné d’une délégation de haut niveau, dont les anciens ministres Cheikh Oumar Anne, Zahra Iyane Thiam, l’ex-maire de Guédiawaye Aliou Sall, le maire de Sakal Ousmane Dieng, et Mamadou Ibra Kane, Amadou Ba est venu exprimer sa sympathie et son soutien au Khalife de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, ainsi qu’à toute la communauté religieuse de la localité.
À son arrivée, la délégation a été accueillie par le maire de la cité religieuse, Talla Diagne, qui a souligné les liens forts entre la famille d’Amadou Ba et Thiénaba, remontant à l’époque où ce dernier était élève dans la région. Talla Diagne a décrit cette visite comme un acte de reconnaissance et de respect pour la communauté locale.
Lors de la cérémonie, Amadou Ba a pris la parole pour adresser ses salutations et ses condoléances au Khalife ainsi qu’à la famille de Serigne Souleymane Seck, dont la perte a touché profondément la communauté. Malgré la tristesse de l’événement, l’ancien Premier ministre a exprimé sa gratitude envers le Khalife pour ses prières et son soutien.
« J’avais prévu cette visite depuis longtemps. Même dans ce moment difficile, il était important pour moi de venir solliciter des prières et présenter mes condoléances, » a déclaré Amadou Ba. Il a également salué l’engagement du maire Talla Diagne en faveur de la communauté et a appelé à des prières pour un Sénégal en paix.
Le Khalife, touché par la visite, a remercié Amadou Ba pour sa présence et ses paroles réconfortantes. En signe de bénédiction, il a offert à son hôte un chapelet, en exprimant le souhait que toutes ses demandes soient exaucées.
« Je me réjouis de votre visite. Elle n’est pas d’ordre politique mais témoigne d’une profonde marque de reconnaissance et de respect, » a déclaré le Khalife, ajoutant une bénédiction pour que la démarche de l’ancien Premier ministre soit récompensée par Dieu.
Cette visite à Thiénaba, marquée par la solennité et la chaleur humaine, a été l’occasion pour Amadou Ba de réaffirmer ses liens avec la communauté religieuse et de rendre hommage à la mémoire du défunt tout en sollicitant des prières pour la paix et la prospérité du Sénégal.
Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires défraie la chronique. Après les sorties de certains religieux de l’Eglise et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy sur la question, c’est au tour du Conseil National du Laïcat du Sénégal de livrer sa position sur ce débat qui a été relancé par le premier ministre, Ousmane Sonko. Dans son communiqué intitulé « L’école privée catholique au Sénégal : Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble », le conseil exprime son indignation et évoque des propos jugés maladroits du PM. Voici le texte de la déclaration signée par Dr Philippe Abraham Birane TINE.
1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté: « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.
5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.
6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».
7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.
9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Eglise catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.
10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du Cl à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.
12- Au demeurant, le réglement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.
18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.
19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif, Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.
Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !
Après la Présidentielle du 24 mars 2024, l’ancien Premier Ministre Amadou BA a repris ses activités. Ainsi, il a effectué ce samedi 27 juillet 2024 une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ ainsi que chez les dignitaires religieux de la localité en l’occurrence le porte-parole du Khalife Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ. Accompagné par une forte délégation, le Chef de l’opposition sénégalaise a été chaleureusement accueilli par le Patriarche de Darou Miname qui a lui toujours réservé un accueil chaleureux. « Yaw sama woleuré nga té damako fonk téyéko, and bou rafet bou Matt seuk té ndiarigne la yemoul fène « ( Vous êtes un proche pour moi je continue de garder cette amitié), a indiqué le saint homme à l’endroit de Amadou BA. Dans une atmosphère de ferveur et de piété l’ancien Chef du Gouvernement a réitéré ses ziars au Khalife de Cheikh Ahmadou BAMBA . Ensuite, le ziar s’est terminé par les prières du Khalife qui a magnifié cette visite de l’ancien PM et a prié pour lui dans sa nouvelle mission. Le Khalife a également eu un long tête à tête avec l’ancien PM Amadou BA. Après cette visite au Khalife, l’ancien Premier Ministre et sa délégation ont fait cap vers le domicile de Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ, porte-parole du Khalife. Accueilli chaleureusement, Amadou BA a rappelé ses amitiés avec Serigne Bass qui durent depuis plus de 20 ans, du temps de Serigne Saliou MBACKÉ. « C’est le mouton que vous m’avez donné pour la Tabaski que j’ai égorgé », a confié Amadou BA à l’assistance. Prenant la parole, Serigne Bass a adressé des mots forts à l’endroit de Amadou BA. « Ngour douniou bolé ak nitt ….Serigne Touba diokhnaniou lepp » (C’est pas le pouvoir qui nous lie à quelqu’un …Serigne Touba nous a tout donné). Des paroles pleines de sens qui ont ému l’assistance. Après ce ziar chez Serigne Bass, Amadou BA et sa délégation ont été gâtés par le « Berndé » de Sokhna Baly Mountakha comme à l’accoutumée. Après ces visites ponctuées de ferveur, avec des Khassidas, l’ancien PM Amadou BA et sa délégation ont fait cap vers Dakar.
Plus de 100 chrétiens et païens se sont convertis à l’Islam au Cameroun sous la supervision du Khalife
Son Éminence Cheikh Mohammed Al-Mahi Ibrahim Niass, Khalife Général de la Fayda Tijaniyya et Président de l’Union Islamique Africaine, a supervisé cet après-midi au village de Rimbi, à la frontière camerouno-tchadienne, une cérémonie au cours de laquelle plus de cent chrétiens et païens se sont convertis à l’islam.
Le groupe, composé de personnes âgées de vingt à soixante-dix ans, appartient aux tribus Massa et Toubouri.
Ce groupe, qui est entré dans l’Islam aujourd’hui, a exprimé une grande joie de passer des ténèbres de l’incrédulité à la lumière de la foi.
C’est le deuxième groupe converti à l’Islam sous la supervision du Khalife, après le groupe qui s’est converti à Yaoundé le premier jour de l’arrivée du Khalife au Cameroun.
Accompagné d’une délégation, l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean Marc Pisani, a effectué un déplacement à Bambilor où il a rencontré le khalife de la localité qui dit être content de l’accueillir: « Je suis en train de chercher les mots pour vous les délivrer. Je suis comblé de bonheur comme l’est la population de Bambilor d’avoir eu l’honneur de vous recevoir ici. Je me joins à eux pour vous accueillir chez vous », s’est réjoui le khalife Thierno Amadou Ba qui ajoute: « ce qui me fais le plus plaisir c’est l’initiative du maire qui vient de me dire que, durant le Conseil, il va plaider pour vous élever au au rang de citoyen d’honneur de Bambilor. Ceci est un honneur inqualifiable pour moi surtout que l’initiative vient du maire », a-t-il fait savoir.
« Vous êtes venu dans un environnement plein d’énergie et ce qui nous intéresse ici c’est l’humanisme et les valeurs qui ont été prônées par nos ancêtres, nos grands parents, nos guides spirituels qui ont mis le jalon d’une stabilité qui a permis d’être un carrefour de la diplomatie religieuse. Ceci peut être démontré par les nombreuses crises qui ont été dépassées dernièrement avant les élections. Tout le monde craignait le pire mais, heureusement, les prières de nos guides religieux, ont permis de retrouver la stabilité. Votre présence est une occasion pour nous de remercier pour vos actions à Bambilor. Et la plupart d’entre nous l’ignoraient jusque là. Par exemple, la maison de justice de Bambilor a été financé, entièrement, par l’Union européenne et votre visite nous a permis de le découvrir ainsi que beaucoup d’autres actions », a fait savoir le khalife Thierno Amadou Ba.
Pour sa part, l’édile de la localité a magnifié la visite de l’ambassadeur de l’UE avant de souhaiter que le partenariat qui lie l’Ong Fawzi Wana Diati dirigée le Khalife et l’UE soit durable.
« Cette cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est comme vous l’avez si bien dit une cérémonie prestigieuse qui revêt un caractère important à plus d’un titre eu égard à son sens mais aussi à sa haute portée solennelle. Parce que c’est un cadre d’échange, de réflexion mais aussi de dialogue puisque les conclusions de ce dialogue seront bénéfiques pour vous l’Union européenne, pour l’Union Africaine et pourquoi pas pour les Nations unies. Thierno Amadou Ba qui a initié cette rencontre s’est toujours engagé à promouvoir la cohésion économique, la cohésion sociale, la cohésion territoriale mais surtout la solidarité. Et ce sont les principes et les valeurs de l’injonction européenne. C’est pourquoi je voudrais souhaiter un partenariat durable à vos deux structures, Ong Fawzi Wana Diaty et l’UE », a indiqué Ndiagne Diop, maire de Bambilor.
Prenant la parole, le secrétaire général de la communauté chrétienne de Bambilor, s’est dit heureux de revenir chez le khalife où il se sens toujours chez lui. « Nous sommes chez nous ici et nous nous sentons chez nous. Le khalife est docteur en diplomatie religieuse ce qui fait qu’aujourd’hui, beaucoup de chercheurs se penchent sur sa méthodologie en matière de diplomatie religieuse. Et nous l’en remercions et tout le monde sait que c’est à travers ses actions qu’il est entrain de rétablir certaines disparités. Nous sommes très content cher Khalife de revenir ici chez nous. Et à travers encore votre diplomatie religieuse, aujourd’hui vous avez affiché la commune de Bambilor telle une cité où il y’a beaucoup à faire. Ceux qui sont là ont déjà entrepris beaucoup de choses de ce que nous avons visité et nous encourageons tout le monde pour les efforts consentis pour réaliser tous ces projets et c’est extraordinaire. C’est pourquoi je voudrais féliciter aussi les femmes et les jeunes qui tiennent ces projets. Et nous disons à son excellence M. L’ambassadeur que la moisson est bonne et abondante malgré qu’il y’a encore du travail à faire. C’est pourquoi nous comptons à sur votre collaboration avec la commune pour que notre commune puisse rayonner », a dit Eugène Allela Badji, le représentant de la communauté chrétienne de la Bambilor.
A signaler que la délégation a visité le Poste de santé de Bambilor, les deux centres de transformation de fruits et légumes, la maison des jeunes de Bambilor, la maison de justice de Bambilor et le marché de Bambilor.
Touba, Sénégal – A quelques heures d’intervalle après la visite du Premier Ministre au Khalife Général des Mourides, le Ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a également foulé le sol sacré de Touba. Sa venue était motivée par sa participation au Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké, un événement d’une importance capitale pour la communauté mouride.
La délégation de Jean Baptiste Tine a atterri à Guédé, où il a prononcé un discours empreint de solennité et de respect pour l’occasion. Il a conclu ses paroles par des prières ferventes pour un hivernage fructueux, exprimant ainsi sa compassion et son soutien aux habitants de la région.
Après l’allocution de l’hôte de marque, Serigne Mouhamadan Mbacké a pris la parole, exprimant sa reconnaissance pour les premières actions entreprises par le nouveau gouvernement. Il a également partagé son espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Sénégalais, laissant entrevoir de potentielles bonnes surprises dans le futur.
Cheikh Bass Abdou Khadre, suivant les pas du fils de Baye Lahad, a réitéré ces sentiments d’optimisme et d’engagement envers l’avenir de la nation sénégalaise.
La présence de Jean Baptiste Tine à Touba pour célébrer le Magal de Serigne Abdou Khadre Mbacké a donc marqué une nouvelle étape dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et de la solidarité dans l’avancement du pays.
Cette visite historique restera gravée dans les mémoires comme un symbole d’unité et de respect mutuel entre les institutions gouvernementales et religieuses, renforçant ainsi les liens sacrés qui unissent Touba au reste du Sénégal.
Lors de la cérémonie officielle du Magal dédié à son père, Serigne Abdou Khadre Mbacké, à Touba ce mardi, Sérigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides, a pris la parole pour aborder la situation politique du pays. Dans ses propos, il a clairement dédouané les nouvelles autorités de la République, en exprimant que trois mois ne suffisent pas pour entreprendre des actions significatives.
Serigne Bass Abdou Khadre, héritier spirituel de Khadim Rassoul et de Sokhna Aminata Bousso, a consacré sa vie au service religieux, suivant l’exemple de son père. Son discours lors du Magal a souligné l’importance de la patience et de la compréhension dans l’exercice du pouvoir. Il a également rappelé le parcours de Serigne Abdou Khadre Mbacké, qui fut imam ratib de la grande mosquée de Touba pendant 22 ans, jusqu’à son décès en 1990 après un court califat de 11 mois.
Cette intervention de Sérigne Bass Abdou Khadre reflète non seulement son engagement envers la spiritualité et l’unité mais aussi sa capacité à apporter un éclairage sage sur les questions politiques actuelles, mettant en avant la nécessité d’une approche patiente et réfléchie dans la gestion des affaires publiques.
La ville de Touba est actuellement en effervescence alors qu’elle se souvient de Serigne Abdou Khadre Mbacké. Le Magal célèbre non seulement sa vie, mais aussi les circonstances extraordinaires entourant sa naissance. Né une nuit de vendredi en 1914 à Daroul Alim à Ndame, il a rapidement commencé à être perçu comme un bienfaiteur pour ses contemporains, sous la tutelle de Cheikh Ahmadou Bamba.
Dès sa naissance, il a été destiné à un destin exceptionnel, comme en témoigne la parole de Cheikh Ahmadou Bamba à son frère et confident, Mame Thierno Ibra Faty. Ce dernier a été chargé de veiller sur le nouveau-né et a reçu la bénédiction spéciale de Cheikh Ahmadou Bamba, assurant ainsi la protection contre les flammes de l’enfer pour tous ceux qu’il rencontrerait lors de son voyage.
Durant ses 75 ans sur terre, Serigne Abdou Khadre Mbacké a incarné la piété et la dévotion. Pendant 21 ans, il a officié en tant qu’Imam à la Grande Mosquée de Touba, prenant la relève après la disparition de Cheikh Mouhamadou Fallilou Mbacké en 1968. Sa présence était constante, sauf lors de ses déplacements pour le pèlerinage en terre saoudienne.
Son rôle d’Imam était plus qu’une simple fonction religieuse : c’était une manifestation vivante de sa profonde humanité et de son engagement envers le soulagement et le bonheur des musulmans. Il était connu pour ses prières ferventes et son enthousiasme palpable à l’approche des heures sacrées. Sa dévotion à la prière était telle qu’il se préparait avec minutie, considérant chaque prière comme une comparution devant le Trône Suprême.
Mais Serigne Abdou Khadre Mbacké était aussi un guérisseur spirituel et physique pour ceux qui le sollicitaient. Sa générosité se manifestait non seulement par ses prières, mais aussi par des gestes concrets comme le paiement des frais médicaux des malades nécessiteux.
À l’image de son père, il était aimé et respecté de tous à Touba, où il était considéré comme un guide spirituel et un exemple de piété. Sa vie et son héritage continuent d’inspirer et de guider les fidèles, rappelant que la foi véritable s’exprime à travers l’action positive et l’amour pour son prochain.
Que le souvenir de Serigne Abdou Khadre Mbacké perdure comme une source d’inspiration et de bénédiction pour tous ceux qui le vénèrent à Touba et au-delà.
Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) a annoncé, via un communiqué, que 147 cas positifs de Covid-19 ont été détectés parmi les pèlerins de retour des Lieux Saints de l’Islam. Ces cas ont été enregistrés durant la période du 21 au 27 juin 2024, lors de tests effectués à leur arrivée à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).
Sur les 590 pèlerins testés à leur arrivée, 147 se sont révélés positifs au Covid-19. Des examens de confirmation ont identifié que ces cas sont dus à différentes souches du variant Omicron, variant déjà connu et en circulation au Sénégal depuis plusieurs mois. La majorité de ces souches sont répertoriées dans la base de données du laboratoire national de référence de la grippe et des virus respiratoires, qui assure une surveillance génomique régulière du Covid-19.
Le communiqué du MSAS souligne que les variants Omicron identifiés jusqu’à présent n’ont pas montré de sévérité clinique particulière. En effet, les infections causées par ces variants entraînent souvent des symptômes bénins.
Pour prévenir tout risque d’épidémie, le MSAS a demandé à ses services techniques de renforcer la surveillance épidémiologique, non seulement pour la Covid-19, mais aussi pour toutes les infections respiratoires. Le ministère appelle également la population à faire preuve de vigilance et de sérénité.
Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale insiste sur l’importance de rester vigilant et serein. Les autorités sanitaires continueront de suivre de près l’évolution de la situation et de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé publique.
La détection de ces cas positifs parmi les pèlerins revient à souligner l’importance des mesures de contrôle et de prévention en vigueur pour contenir la propagation du virus, en particulier lors de grands rassemblements religieux ou sociaux.
Le dispositif sanitaire strict mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a révélé des chiffres préoccupants concernant l’état de santé des pèlerins sénégalais revenant du Hajj en Arabie Saoudite. Selon les derniers rapports, un nombre alarmant de pèlerins ont été testés positifs au coronavirus, avec des taux variant entre 20 % et 60 % selon les vols.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, accompagné de son équipe, s’est rendu personnellement à l’AIBD pour évaluer la situation et superviser les opérations de dépistage. Ce déplacement témoigne de l’importance accordée par les autorités à la gestion de cette situation critique.
Un dispositif sanitaire rigoureux a été déployé pour assurer le dépistage systématique de tous les pèlerins revenant d’Arabie Saoudite. Les équipes médicales sont mobilisées pour effectuer les tests de manière efficace et rapide, afin d’identifier et de prendre en charge les cas positifs dès leur arrivée.
Les pèlerins testés positifs sont pris en charge immédiatement par les services de santé, conformément aux protocoles établis. Des mesures strictes de quarantaine et de suivi médical sont mises en place pour limiter la propagation du virus au sein de la population et assurer le traitement adéquat des personnes infectées.
Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant à la gestion des risques sanitaires liés aux déplacements internationaux, en particulier lors d’événements de grande envergure comme le Hajj. Les autorités sénégalaises continuent de surveiller étroitement la situation et de renforcer les mesures préventives pour protéger la santé publique.
Face à cette augmentation des cas de Covid-19 parmi les pèlerins, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de la population. Il est essentiel que tous respectent les mesures sanitaires recommandées, telles que le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale, pour freiner la propagation du virus.
La surveillance continue des pèlerins revenant de l’étranger et la gestion efficace des cas positifs restent une priorité absolue pour le gouvernement sénégalais. Des efforts concertés sont déployés pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique dans tout le pays.
En conclusion, la situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et rapide pour faire face à ce défi sanitaire sans précédent, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.
L’Arabie saoudite a annoncé dimanche un bilan tragique de 1.301 morts lors du récent grand pèlerinage musulman, le hajj, qui s’est tenu sous des chaleurs caniculaires. Parmi les victimes, une écrasante majorité de 83% n’étaient pas munies des autorisations nécessaires pour participer à ce rassemblement annuel.
Selon l’agence de presse officielle saoudienne, ces pèlerins non autorisés avaient parcouru de longues distances sous un soleil accablant, souvent sans abri adéquat ni confort. Les conditions climatiques extrêmes ont exacerbé les difficultés pour ces individus, qui se sont retrouvés exposés à des risques mortels en raison de l’absence de préparation et d’infrastructures appropriées.
Le ministère de l’Intérieur saoudien a réitéré l’importance des mesures de contrôle et de régulation mises en place pour assurer la sécurité et le bien-être des pèlerins. Chaque année, des millions de musulmans affluent vers les sites sacrés de La Mecque et Médine pour accomplir le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam. Les autorités saoudiennes insistent sur le respect des procédures d’autorisation pour gérer efficacement les flux de personnes et prévenir les incidents tragiques.
Les efforts de régulation comprennent la délivrance de permis de hajj, la mise en place de zones d’accueil climatisées, et l’organisation de services médicaux d’urgence. Cependant, malgré ces mesures, le phénomène des pèlerins non autorisés demeure un défi majeur.
Les responsables saoudiens ont exprimé leur profonde tristesse face à cette tragédie et ont souligné la nécessité de sensibiliser davantage les futurs pèlerins sur l’importance de suivre les directives officielles pour leur sécurité. Ils ont également promis d’intensifier les efforts de surveillance et de soutien logistique pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
En conclusion, la perte de 1.301 vies pendant le hajj de 2024 met en lumière les défis persistants liés à la gestion de cet immense rassemblement religieux. Elle appelle à une coopération accrue entre les autorités, les agences de voyage et les pèlerins eux-mêmes pour garantir un hajj sûr et respectueux des règles établies.
La tension reste palpable à Médina Gounass après les violents affrontements qui ont opposé les disciples de Thierno Amadou Tidiane Ba (Foutanké) et ceux de Thierno Mounirou Baldé (Ngabounké) le jour de la Tabaski. Ces événements tragiques ont causé la mort d’une personne et entraîné d’importants dégâts matériels.
Face à cette situation explosive, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, s’est mobilisé rapidement pour tenter de calmer les esprits. Après avoir rencontré les deux camps impliqués dans les affrontements, il a sollicité l’aide du Khalife général de la famille ombrienne, Thierno Madani Tall, reconnu pour son autorité et son influence pacificatrice.
Jean-Baptiste Tine a rendu visite à Thierno Madani Tall ce vendredi, une démarche rapportée par le journal L’AS. Lors de cette rencontre, le ministre a exprimé son souhait de voir le Khalife jouer un rôle clé dans la médiation entre les factions rivales. « Des médiations seront entreprises entre les différentes parties, et comme vous êtes incontournable dans cette recherche de la paix, je suis venu vous voir afin que vous apportiez votre pierre à l’édifice », a déclaré le ministre, selon la source.
En réponse à cette sollicitation, Thierno Madani Tall a accepté de se joindre aux efforts de médiation. Il a également prié pour le succès de Jean-Baptiste Tine à la tête du ministère de l’Intérieur, un poste qu’il a décrit comme « le cœur de l’État ».
Cette initiative du ministre de l’Intérieur, en collaboration avec le Khalife général, vise à désamorcer la crise et restaurer la paix à Médina Gounass. Les prochains jours seront déterminants pour voir si cette médiation portera ses fruits et si les relations entre les disciples des deux leaders religieux pourront être apaisées.
Dimanche dernier, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a annoncé le décès de trois pèlerins sénégalais à La Mecque, alors qu’ils étaient accompagnés par des voyagistes privés pour le Hajj 2024. Cette nouvelle a profondément attristé la communauté sénégalaise, ainsi que leurs proches et familles à travers le pays.
Suite à cet événement tragique, le Consul général du Sénégal à Djeddah a été rapidement mobilisé. En collaboration étroite avec la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam et les autorités saoudiennes compétentes, il a été chargé de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’inhumation des défunts sur place, en accord avec les rites musulmans. Cette action rapide vise à assurer que les défunts soient honorés selon les préceptes religieux et traditionnels. Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a également donné des instructions pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises afin de faciliter cette inhumation dans les meilleures conditions possibles. Cette démarche est essentielle pour garantir le respect et la dignité dus aux pèlerins sénégalais décédés lors de leur voyage sacré à La Mecque. En cette période de deuil, le gouvernement sénégalais exprime sa solidarité et son soutien aux familles des pèlerins décédés. Leur perte est ressentie non seulement par leurs proches, mais aussi par l’ensemble de la communauté sénégalaise, qui partage leur douleur et leur chagrin. Des prières et des pensées de réconfort sont dirigées vers les familles endeuillées, afin qu’elles trouvent la force nécessaire pour surmonter cette épreuve difficile. Cet incident tragique rappelle les risques et les défis auxquels sont confrontés les pèlerins lors de leur voyage à La Mecque, un des cinq piliers de l’Islam. Malgré les précautions prises, des incidents comme celui-ci montrent la vulnérabilité humaine face aux conditions parfois rigoureuses du Hajj. Le gouvernement sénégalais reste engagé à soutenir et à protéger ses citoyens lors de leur pèlerinage, en collaboration avec les autorités saoudiennes et les organismes responsables. En ces moments de tristesse, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage aux pèlerins décédés et pour exprimer ses condoléances les plus sincères à leurs familles et à leurs proches.
Des échauffourées ont éclaté ce lundi dans la ville sainte de Médina Gounass, résultant en un mort, plusieurs blessés, et de nombreux dégâts matériels. Le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a publié un communiqué détaillant ces événements tragiques.
Le jour sacré de Tabaski, censé être marqué par la grâce et le pardon, a été terni par un acte de violence indescriptible. Selon le communiqué, un groupe appartenant à la communauté Ngabou a attaqué le cortège du khalife général Thierno Ahmadou Tidiane Ba (Rta). Après avoir accompli la prière de l’Aid-El-Kébir, le cortège du khalife a été arrêté par la gendarmerie pour des raisons de sécurité au croisement « Amadou Tidiane Gollo ». Après environ 15 minutes, le cortège a pu reprendre sa route.
Cependant, à proximité de la mosquée des « Ngabounké », une foule immense a intercepté le cortège avec des jets de pierres. Cet assaut a entraîné la mort d’une personne, blessé plusieurs autres, endommagé des véhicules, et provoqué des incendies dans des maisons. La gendarmerie est intervenue pour rétablir le calme et la sérénité.
Le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a dénoncé fermement cet acte inhumain et lâche. Ils ont interpellé le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en sa qualité de chef suprême des armées, pour mettre un terme à ces atrocités récurrentes orchestrées par la communauté des Ngabounké.
Le communiqué rappelle que Médina Gounass, créée en 1936 par Thierno Mouhamadou Saïdou BA (Rta), est une ville sainte. Depuis sa fondation, diverses familles ont migré vers cette ville avec le serment de rester sous l’autorité de Thierno et de l’assister dans sa mission de propagation de l’islam, de la sunna, et de la tidianiyya. Aujourd’hui, la ville compte une population estimée à plus de 100 000 habitants.
En conclusion, le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a réitéré que de tels comportements ne sauraient être tolérés dans cette ville sainte. Ils ont exprimé leurs pensées et prières pour les familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Ce lundi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la prière de l’Aïd-el-Kébir à la grande mosquée de Dakar. Après le khoutba prononcé par l’Imam Moussa Samb, le président a pris la parole pour adresser un message important à la communauté musulmane et à la nation sénégalaise.
Aux côtés du grand Serigne de Dakar et du maire de la commune de Dakar Plateau, Bassirou Diomaye Faye a félicité la Oummah Islamique pour l’esprit de solidarité qui a marqué cette fête du sacrifice. Il a insisté sur l’importance de se référer à la loi et aux règlements en plus du pardon et de la soumission à la recommandation divine, qui sont au cœur de cette célébration.
Le président a exprimé sa gratitude à Dieu et a demandé pardon à toute la communauté, soulignant le climat de paix, de sérénité et de concorde qui règne au Sénégal. Il a rappelé les engagements de l’État à transformer le pays, malgré les défis économiques actuels.
« Nous savons que la conjoncture est à son paroxysme, mais nous avons espoir que les Sénégalais seront agréablement surpris, car nous sommes pleinement engagés à transformer le pays », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. Il a également mis l’accent sur la justice, qualifiée de premier pilier à revoir dans le cadre des réformes engagées par son gouvernement. Le président a assuré que l’objectif est de redresser le pays dans son ensemble, après les profondes affectations qu’il a subies.
Bassirou Diomaye Faye a réitéré son engagement à mener des réformes globales pour le redressement du Sénégal, en mettant particulièrement l’accent sur la justice. Il a souligné que son administration est déterminée à transformer le pays, en dépit des difficultés économiques.
La prière de l’Aïd-el-Kébir à la grande mosquée de Dakar a été marquée par le discours du président Bassirou Diomaye Faye, qui a appelé à la solidarité, à la justice et à la transformation du Sénégal. Son message, prononcé dans un contexte de recueillement et de célébration religieuse, a résonné comme un appel à l’unité et à l’espoir pour un avenir meilleur.
Cette année, la célébration de l’Aïd-el-Kébir à Touba a pris une tournure inattendue. Le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a décidé de ne pas prononcer de déclaration officielle, une première pour cette grande fête religieuse. Présent lors de la prière, contrairement à l’Aïd-el-Fitr, il a préféré laisser l’Imam Serigne Fallou Mbacké Ibn Serigne Abdou Khadre s’exprimer en son nom.
La présence de Serigne Mountakha Mbacké à la prière de l’Aïd-el-Kébir a été hautement symbolique. Elle a marqué son engagement et son soutien à la communauté, même sans prendre la parole. Cette présence silencieuse a été interprétée comme un geste de modestie et de respect pour le rôle de l’Imam et la tradition religieuse.
Le sermon de Serigne Fallou Mbacké a pris une importance particulière en l’absence de déclaration du Khalife. Il a rappelé les enseignements essentiels de l’Aïd-el-Kébir, en racontant l’histoire du prophète Ibrahim, de son fils Ismaël et de Hadjara, et en soulignant leur dévotion et obéissance à la volonté divine.
L’Imam a également détaillé les critères pour choisir le mouton du sacrifice, un aspect pratique crucial pour les fidèles. Il a exhorté la communauté à adorer Dieu avec dévotion, à respecter ses commandements et à cultiver l’entraide et la solidarité.
Le choix de Serigne Mountakha Mbacké de rester discret peut être vu comme une manière de recentrer l’attention sur les messages spirituels et moraux de la fête, plutôt que sur les déclarations personnelles. Cette décision a permis de renforcer le rôle de l’Imam et de mettre en lumière l’importance du sermon religieux dans la vie des fidèles.
Les fidèles ont accueilli cette décision avec un mélange de surprise et de respect. Beaucoup ont interprété ce geste comme une volonté de Serigne Mountakha Mbacké de mettre en avant les enseignements religieux plutôt que les discours, favorisant ainsi une réflexion plus profonde sur les valeurs de l’Aïd-el-Kébir.
L’Aïd-el-Kébir 2024 à Touba restera dans les mémoires comme une célébration marquée par la discrétion du Khalife Général des Mourides et l’importance accordée au sermon de l’Imam. Cette approche a permis de renforcer l’accent sur les aspects spirituels et communautaires de la fête, en rappelant les fidèles à leurs devoirs religieux et à l’entraide sociale. Une leçon de modestie et de foi en ces temps de célébration.
Ce dimanche, à la Grande Mosquée de Dakar, l’Imam Oumar Sall a profité de la prière de Tabaski pour saluer les efforts du nouveau régime sénégalais en matière de justice et pour appeler à la responsabilité citoyenne.
L’Imam Oumar Sall a mis en avant l’esprit de dialogue instauré par le nouveau gouvernement, soulignant que ce Dialogue National est une initiative louable et prometteuse pour l’avancement du pays. Il a rappelé que le changement politique survenu au Sénégal l’année dernière était le résultat d’une aspiration profonde des populations pour une nouvelle gouvernance. « Les gens espèrent un changement. Nous espérons que ceux qui sont au pouvoir ne vont pas décevoir les Sénégalais qui les ont élus », a-t-il déclaré.
Reconnaissant les débuts prometteurs du nouveau gouvernement, l’Imam a exprimé son espoir de voir ces efforts se poursuivre. Il a insisté sur le rôle essentiel des citoyens dans une démocratie, affirmant que les citoyens doivent surveiller l’action du gouvernement pour s’assurer que les promesses faites soient tenues.
Toutefois, l’Imam a également mis l’accent sur la responsabilité dans les critiques adressées aux dirigeants. « En démocratie, les citoyens peuvent critiquer ceux qui les dirigent mais tout doit se faire dans le respect et en toute responsabilité sans invective », a-t-il rappelé.
Pendant son sermon, l’Imam a évoqué l’importance de l’Eid El Kabir, l’une des fêtes les plus sacrées de l’islam, soulignant son rôle spirituel et communautaire. Il a appelé à une relance du code de la famille, initialement rédigé par des religieux, afin de l’adapter et de le moderniser pour mieux répondre aux besoins actuels de la société sénégalaise.
Ce dimanche, une partie de la communauté musulmane a célébré la prière de l’Eid El Kabir, tandis que l’autre partie la célébrera ce lundi. Les appels de l’Imam Oumar Sall à la responsabilité et à la vigilance citoyenne résonnent comme un message de paix et de cohésion sociale en cette période de fête et de réflexion.
Le Hajj, l’un des plus grands rassemblements religieux mondiaux et l’un des cinq piliers de l’islam, a débuté le vendredi 14 juin en Arabie saoudite, attirant plus d’un million et demi de pèlerins depuis mardi dernier. La station de Mont Arafat est au cœur des rituels du pèlerinage à La Mecque.
Pour les croyants, la station à Arafat représente une opportunité de salut et de renouveau spirituel, étant le lieu où le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon, appelant à l’unité et à l’égalité des musulmans. Il est recommandé de jeûner ce jour-là, ce qui permet d’expiation des péchés de l’année précédente et de l’année à venir.
Le pèlerinage à La Mecque cette année se déroule sous une chaleur intense en Arabie saoudite. La journée suivante, appelée jour d’Aïd El Kébir ou de la Fête du Sacrifice, est marquée par le rituel du sacrifice du mouton en Arabie saoudite ainsi que dans de nombreux pays à travers le monde. Au Sénégal, la fête de l’Aïd El Kébir, aussi connue sous le nom de Tabaski, coïncide cette année avec le lundi 17 juin 2024, le 9ème jour du mois.
Le Hajj continue de rassembler des musulmans du monde entier dans un acte de foi communautaire et de dévotion intense, malgré les défis logistiques et météorologiques rencontrés chaque année.
Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, l’avocat Me Bamba Cissé a exprimé son point de vue sur la question de la présence du chef de l’État au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), un sujet qui a récemment suscité de vives discussions lors des assises pour la réforme et la modernisation de la justice.
Selon Me Bamba Cissé, en compagnie de son confrère du barreau de Paris, Juan Branco, il est essentiel de respecter les principes fondamentaux concernant la présence du chef de l’État au CSM. Il souligne que cette présence est établie dans l’organigramme et s’inscrit dans la normalité institutionnelle.
Pour Me Bamba Cissé, il est crucial de ne pas laisser les interprétations erronées des textes prévaloir. Il estime que la présence du chef de l’État au CSM n’a pas de caractère politique et vise également à éviter un éventuel « gouvernement des juges ».
L’avocat affirme que ce serait une grave erreur de retirer le président du conseil supérieur de la magistrature. Il exprime sa confiance en la personne du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un technocrate, loin de toute politisation du CSM.
« Connaissant le président de la République, je suis convaincu qu’il ne va pas politiser le CSM », déclare Me Bamba Cissé. « Il est dans les rails, c’est un technocrate. Et je le connais bien », ajoute-t-il.
Cette intervention de Me Bamba Cissé apporte un éclairage important sur un débat crucial concernant la gouvernance judiciaire et soulève des questions importantes sur l’indépendance de la magistrature.
Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.
En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.
Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.
Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.
Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.
« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.
En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.
À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.
Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.
« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.
Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.
L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.
« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.
Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.
À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.
Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.
Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.
Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.
Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.
El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.
Le président Bassirou Diomaye Faye a marqué une première historique en visitant Bignona pour assister au Gamou de l’imam Fansou Bodian. Arrivé aux alentours de 14 heures, le chef de l’État a rejoint l’imam pour la prière du vendredi, une première pour un président sénégalais à ce rendez-vous religieux initié depuis 1990 par l’imam ratib de Bignona.
Après la prière à la grande mosquée de Bignona, le président Faye s’est rendu au domicile de l’imam Fansou Bodian pour un entretien en tête-à-tête. Ce moment privilégié a été suivi d’une conférence publique animée par les deux hommes, en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de nombreux fidèles. À l’issue de cette rencontre, le président Faye a quitté Bignona, laissant la cérémonie officielle du Gamou entre les mains du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankoba Diémé, ancien président du Conseil départemental de Bignona.
Le Gamou de Fansou Bodian est un événement religieux majeur, attirant des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région. La présence du président Faye souligne l’importance de ce rassemblement et son engagement envers les traditions religieuses du pays.
El Hadj Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune dans l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona, est une figure respectée de la communauté. En tant qu’imam ratib de la grande mosquée de Bignona, il joue un rôle central dans la vie spirituelle de la région.
La visite du président Faye à Bignona pour ce Gamou réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir et honorer les traditions religieuses du Sénégal, tout en renforçant les liens avec les communautés locales.
Le khalife général des Niassènes de Médina Baye, Baye Cheikh Mahi Niass, a exprimé son soutien aux activistes Bah Diakhaté et à l’imam Cheikh Tidiane Ndao, récemment placés sous mandat de dépôt. Dans un geste de solidarité, le khalife a formulé des prières pour leur libération. Cette démonstration de soutien renforce la mobilisation autour de ces figures, soulignant l’importance de la solidarité dans les moments difficiles.
À l’approche des départs pour le pèlerinage à la Mecque, les voyagistes privés se sont réunis ce dimanche 19 mai 2024 pour une dernière formation et un moment de communion avec les pèlerins. Cette réunion a été l’occasion de mettre en place des interrogatoires et des répétitions afin de s’assurer que les pèlerins maîtrisent parfaitement les enseignements religieux qu’ils ont reçus pendant leur formation.
« Les pèlerins peuvent être stressés ou inquiets à l’approche du pèlerinage, mais nous veillons à ce qu’ils soient décontractés et bien préparés pour leur voyage. Nous nous assurons également qu’ils possèdent une connaissance approfondie des aspects religieux de leur séjour », a déclaré Houreye Thiam Preira, porte-parole des voyagistes.
Cette formation vise à préparer les pèlerins sur les plans psychologique, spirituel, mental et social, afin qu’ils puissent vivre leur séjour en harmonie avec le groupe. « Nous souhaitons que les Sénégalais soient considérés comme des pèlerins modèles en Arabie saoudite. Nous avons lancé une application pour la digitalisation de l’inscription au pèlerinage, facilitant ainsi le processus pour les pèlerins », a ajouté M. Preira.
Cette application permet aux pèlerins de réserver leur voyage et de verser des paiements échelonnés sur deux ou trois ans, facilitant ainsi l’accès au pèlerinage pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un paiement unique. Les fonds versés sont sécurisés dans une cagnotte, permettant aux pèlerins de constituer progressivement le montant nécessaire pour leur voyage.
En outre, les voyagistes privés ont insisté sur le respect des horaires de départ, tout en exprimant leur espoir que le gouvernement soutienne davantage leur secteur. « Certains voyagistes ont un quota limité de pèlerins, mais nous espérons que le président de la République révisera cette politique pour assurer un accompagnement transparent et équitable », a conclu M. Preira.
Cette mobilisation des voyagistes privés témoigne de leur engagement à garantir un pèlerinage fluide et sécurisé pour les Sénégalais, tout en plaidant pour une meilleure reconnaissance de leur rôle par les autorités.
Des milliers de fidèles ont convergé vers la 136e édition du Pèlerinage Marial de Popenguine, répondant ainsi à l’appel de la foi et de la communion. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a saisi cette occasion pour adresser un message empreint de prières et d’encouragements, notamment envers les gouvernants du Sénégal.
Dans son discours, Monseigneur Ndiaye a exprimé ses prières ferventes pour son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal, saluant son élection à la magistrature suprême. Soulignant l’importance de l’unité nationale, il a appelé à la prière pour le bien-être du président et de son gouvernement, afin de garantir une vie paisible et digne pour tous les citoyens.
Rappelant le thème de cette édition, « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », Monseigneur Ndiaye a souligné l’urgence de promouvoir la justice sociale et la paix dans le pays. Face aux défis de la pauvreté et de la cherté de la vie, il a salué les efforts du gouvernement pour alléger le fardeau des populations, tout en exhortant à une action plus soutenue dans ce sens.
Particulièrement préoccupé par la jeunesse désorientée, Monseigneur Ndiaye a appelé les dirigeants à redoubler d’efforts pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes, les maintenant ainsi au pays grâce à des politiques de développement inclusives et des programmes d’insertion sociale.
Par ailleurs, conscient des défis environnementaux, Monseigneur Ndiaye a plaidé pour une gestion responsable des ressources naturelles, insistant sur la nécessité d’un reboisement organisé et d’une protection accrue de l’environnement.
En conclusion, Monseigneur Ndiaye a confié à Dieu les saisons à venir, priant pour des récoltes abondantes et la protection contre les calamités naturelles, tout en encourageant les autorités à œuvrer pour la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.
Le message de Monseigneur Benjamin Ndiaye résonne comme un appel à l’action concertée, invitant les gouvernants et les citoyens à travailler ensemble pour un Sénégal prospère, juste et paisible, sous le regard bienveillant de Marie, mère de l’humanité.
Des milliers de pèlerins ont convergé vers Popenguine pour répondre à l’appel du 136e pèlerinage marial, une tradition qui rassemble les fidèles pour une expérience spirituelle profonde. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a profité de cette occasion pour adresser un message puissant aux gouvernants et aux citoyens du Sénégal.
Monseigneur Ndiaye a d’abord félicité Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour son élection à la magistrature suprême. « Puisque notre foi nous recommande de porter dans la prière tous les dépositaires de l’autorité, nous voulons assurer Monsieur le Président de la République de nos prières ferventes pour lui-même et pour son gouvernement, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité », a déclaré l’archevêque, soulignant l’importance de prier pour les dirigeants afin de guider leurs actions vers le bien commun.
Monseigneur Ndiaye a salué la résilience et la maturité démocratique démontrées par les citoyens sénégalais lors des récentes élections. « Nous rendons grâce à Dieu pour cette conscience citoyenne qui doit nous inspirer à rechercher, avant tout, l’intérêt de la nation, en lieu et place de tout intérêt partisan ou sectaire. Que Dieu nous enracine encore plus dans cette conscience, en vue du bien commun », a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité de maintenir les efforts pour préserver et renforcer la cohésion sociale, qualifiée de socle d’un développement durable, harmonieux et solidaire.
Le thème de cette édition, « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », s’inscrit dans cet appel à la responsabilité collective. Face à la pauvreté et à la cherté de la vie, Mgr Ndiaye a encouragé les initiatives du gouvernement pour alléger les souffrances des populations. Il a cité le pape François pour dénoncer la misère qui « tue », qualifiée de « fille de l’injustice, de l’exploitation, de la violence et de l’injuste répartition des ressources ».
L’archevêque a exhorté les dirigeants à redonner espoir à la jeunesse désorientée, souvent tentée par l’émigration en quête d’un avenir meilleur ailleurs. Il a plaidé pour des politiques inclusives de développement et d’insertion sociale, comme préconisé par les évêques du Sénégal dans leur Lettre pastorale sur les migrants et les réfugiés. « Tout effort pouvant libérer l’humain de cette pauvreté contribuera à l’instauration d’un monde plus juste, plus viable et plus fraternel », a-t-il insisté.
Mgr Ndiaye a abordé les défis environnementaux, en particulier le changement climatique et ses impacts sur les ressources naturelles. Il a salué les initiatives visant à un retour organisé à la terre et à la réappropriation du patrimoine national pour une justice sociale plus effective. Il a appelé à un reboisement organisé et persévérant, tout en dénonçant la déforestation, le pillage des ressources naturelles et le gaspillage. « Puisque le changement climatique est un problème social global lié à la dignité de la vie humaine, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la protection de toute vie humaine », a-t-il rappelé.
En conclusion, Monseigneur Ndiaye a confié l’hivernage 2024 à Dieu, priant pour des récoltes abondantes et la bénédiction du travail des paysans, éleveurs et pêcheurs. Il a demandé à Dieu d’épargner le Sénégal des calamités comme les inondations et les dangers de la mer, tout en encourageant les pouvoirs publics à trouver des solutions durables à ces défis.
Monseigneur Ndiaye a souligné la nécessité d’un changement de comportements et de mentalités pour atteindre les objectifs de justice et de paix. « Justice et paix ne sont pas des slogans ni des idéaux irréalisables, mais doivent être incarnés dans nos attitudes, nos comportements et nos manières de faire », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la promotion de la paix et l’importance de tourner le dos à la haine et à la violence, y compris sur les réseaux sociaux.
Ce pèlerinage marial de Popenguine, au-delà de sa dimension spirituelle, a été un moment d’introspection et d’appel à l’action pour les dirigeants et les citoyens sénégalais. Monseigneur Benjamin Ndiaye a adressé un message clair : il est impératif de travailler ensemble pour un Sénégal de justice et de paix, en redonnant espoir à la jeunesse, en protégeant l’environnement et en cultivant la cohésion sociale.
La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine a rassemblé des milliers de fidèles venus des quatre coins du Sénégal et d’ailleurs, en quête de renouveau spirituel et de guidance divine. Cet événement annuel, marqué par une ferveur religieuse intense, a été présidé par Mgr André Guèye, évêque de Thiès, et s’est déroulé sous le thème : « Avec Marie, notre Mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix ».
La messe solennelle de cette édition a été un moment de communion et de réflexion profonde. Mgr André Guèye, dans son homélie, a rappelé aux fidèles qu’ils se trouvaient « aux pieds de Marie », non seulement pour chercher ses conseils mais aussi pour puiser l’énergie spirituelle nécessaire pour affronter les défis contemporains. « Nous sommes ici pour recueillir ses conseils et puiser de l’énergie spirituelle dans l’exemple de sa vie et grâce à sa prière, afin de dynamiser notre marche, ensemble, pour un Sénégal de justice et de paix », a-t-il déclaré.
L’évêque a invité les fidèles à invoquer la Miséricorde de Dieu, demandant pardon pour toutes les actions contraires à la justice et à la paix. Il a insisté sur l’importance de se détacher de l’orgueil et de l’égoïsme, deux maux qui, selon lui, mènent invariablement au péché et à la désobéissance divine. « Orgueil et égoïsme ne cessent de guetter chacun et chacune d’entre nous », a-t-il averti, avant d’exhorter les participants à semer la justice et la paix dans leurs paroles et leurs actes quotidiens.
Mgr Guèye a également abordé les concepts de justice et de paix, en soulignant leur interdépendance. Il a posé des questions essentielles pour susciter la réflexion : « Qu’est-ce la justice ? Qu’est-ce la paix ? Quel lien y a-t-il entre la justice et la paix ? À quoi ressemblent-elles dans notre pays ? ». Selon lui, la véritable justice doit se fonder sur la vérité et produire la paix, l’amour, le pardon et la réconciliation, plutôt que la violence, la haine, la rancune et le désir de vengeance.
L’évêque de Thiès a insisté sur l’importance de l’éducation, en particulier celle des enfants et des jeunes, comme moyen de cultiver la paix et la justice. « Éduquer notre cœur ou notre conscience, siège de nos intentions et mère de nos comportements, est primordial », a-t-il souligné. Il a invité les parents et les éducateurs à inculquer ces valeurs dès le plus jeune âge.
Un point central de l’homélie de Mgr Guèye était l’appel à la conversion personnelle et collective. Il a souligné que l’acceptation de changer nos comportements et nos mentalités est cruciale pour la promotion de la justice et de la paix. « Ce changement, que nous appelons conversion, doit être soutenu par la grâce de Dieu, que nous puisons abondamment dans les sacrements », a-t-il expliqué.
Mgr Guèye a encouragé les fidèles à repartir de Popenguine avec des résolutions concrètes, petites mais réalistes, visant à promouvoir plus de paix et de justice dans leurs communautés. Il a averti contre les dangers des réseaux sociaux, soulignant qu’un simple partage innocent peut causer des dégâts considérables. « Un partage ou un transfert innocent et naïf d’une information, encore plus si elle est fausse, peut malheureusement faire éclater une bombe », a-t-il mis en garde.
L’évêque a insisté sur le fait que la justice et la paix ne doivent pas être des slogans ou des idéaux abstraits, mais des réalités incarnées dans nos attitudes, comportements et manières d’agir. « Promouvoir la justice et la paix est une œuvre sans fin, de longue haleine, nécessitant patience, humilité et courage », a-t-il déclaré. Il a appelé à une acceptation mutuelle dans nos différences et à une détermination commune à avancer dans la même direction.
Les fidèles, nombreux et fervents, ont écouté avec attention les paroles de Mgr Guèye et des autres intervenants. Ce pèlerinage marial de Popenguine est non seulement une tradition religieuse, mais aussi un moment de renouveau spirituel et de réflexion collective sur les défis sociaux et moraux du Sénégal. Les participants ont exprimé leur gratitude pour les enseignements reçus et leur détermination à appliquer ces valeurs dans leur vie quotidienne.
En conclusion, le 136ème pèlerinage marial de Popenguine a été une célébration de la foi, de la communauté et de la quête de justice et de paix. Mgr André Guèye a réussi à inspirer les fidèles avec son appel à la miséricorde, à l’humilité et à la conversion. Les enseignements tirés de cet événement renforceront certainement la détermination des Sénégalais à œuvrer pour un avenir meilleur, en s’appuyant sur les valeurs spirituelles et morales inculquées par l’Église.
Lors de la célébration nationale du pèlerinage marial de Popenguine, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a exprimé sa gratitude envers les foyers religieux pour leur rôle essentiel dans la pacification et la consolidation de l’état de droit au Sénégal. Soulignant particulièrement l’apport de l’Église, le général Tine a affirmé que celle-ci méritait toute la reconnaissance de la République et de la nation pour sa contribution à la paix et à la stabilité du pays.
Il a également mis en lumière la relation fraternelle entre les différentes communautés religieuses au Sénégal, soulignant le dialogue islamo-chrétien comme un exemple de cohabitation pacifique, contrastant avec l’intolérance et l’extrémisme observés ailleurs dans le monde. Cette coexistence harmonieuse entre les religions, selon le ministre, est une caractéristique distinctive du Sénégal qui mérite d’être célébrée et préservée.
En saluant les autorités religieuses de toutes obédiences, le ministre a souligné l’importance du partenariat entre l’État et les institutions religieuses pour promouvoir la paix sociale et la cohésion nationale. Cette reconnaissance officielle de l’engagement de l’Église et des autres communautés religieuses dans la construction d’une société paisible et inclusive souligne l’importance de la collaboration entre les différents acteurs de la société sénégalaise pour faire face aux défis actuels et futurs.
À la veille de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a visité Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette visite, marquée par un profond respect et une reconnaissance envers la communauté catholique, a permis au Président de souligner l’importance du vivre ensemble et de la diversité spirituelle au Sénégal.
S’exprimant en prélude à cet événement religieux majeur, le Président Faye a déclaré : « Je viens ici en ma qualité de Président pour voir les conditions dans lesquelles se trouve la forte communauté qui se déplace ici pour accomplir le pèlerinage marial. Je viens aussi pour constater et apprendre avec vous tout ce qui doit être fait et tout ce qui reste à être fait pour qu’ensemble nous puissions identifier les priorités du moment et surtout voir les meilleurs délais de réalisation de ce formidable édifice. »
Il a également souligné l’importance de la fête de la Pentecôte, une période de forte spiritualité pour les chrétiens du monde entier, marquée par des célébrations allant du Carême à la Pentecôte.
Le Président Faye a mis en lumière la dimension interreligieuse du pèlerinage : « Le pèlerinage marial de Popenguine est un moment de célébration de la Vierge Marie, notre Dame de la Délivrance. Un moment où chrétiens comme musulmans montrent et démontrent au monde entier que la diversité spirituelle est une force. » Il a salué l’engagement de l’État aux côtés de la communauté chrétienne et des autres communautés pour renforcer cette diversité et bâtir un Sénégal uni.
En conclusion, le Président a sollicité des prières pour un Sénégal de justice, de paix et de prospérité : « Notre Dame de la Délivrance nous offre un merveilleux exemple par les valeurs universelles qu’elle incarne dans un modèle de vertu, d’amour, de compassion et de pardon. Toutes les choses dont nous avons aujourd’hui besoin au Sénégal pour refonder notre vivre ensemble. »
Le pèlerinage marial de Popenguine reste un moment fort de spiritualité et de solidarité, illustrant l’engagement de toute une nation à promouvoir la paix et l’unité à travers la diversité religieuse et culturelle.
Le village de Kaour, situé dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, a célébré ce jeudi 16 mai l’édition 2024 de son gamou annuel sous le thème « Le Voisinage ». Cet événement religieux a été marqué par des récitals du Coran et des chants en l’honneur du prophète Mohamed (PSL), attirant de nombreux fidèles et dignitaires.
Le gamou s’est tenu sous la direction de plusieurs figures importantes de la communauté, dont Elhadji Badiaby Gassama, imam de la grande mosquée de Kaour, Vieux Saloum Djighaly, chef du village de Kaour, et Sékhou Ndiaye, maire de la commune. Une délégation du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, natif du village, était également présente, conduite par Doudou Bosco Sadio. Ce dernier a transmis le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et celui du ministre. Dans son discours, Doudou Bosco Sadio a exprimé la satisfaction du ministre de la Fonction publique envers sa communauté et son engagement pour le développement du département de Goudomp. Il a promis de transmettre toutes les doléances des habitants au ministre, soulignant l’importance de ces préoccupations pour le gouvernement.
Le chef du village, Arfang Vieux Saliou Djighaly, a formulé plusieurs demandes au gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans la commune de Kaour. Les habitants ont prié pour que le président Bassirou Diomaye Faye ait la sagesse et la faveur de gérer le pays dans la paix et la prospérité. Parmi les doléances, le chef du village a insisté sur le besoin de développement infrastructurel pour permettre à Kaour d’atteindre un niveau de développement comparable à celui des autres communes du pays. Kaour fait face à un sérieux manque d’infrastructures de base. Le chef du village a plaidé pour des investissements en infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. « Nous voulons que les autorités étatiques prennent en compte ce qu’il faut pour l’émergence de la commune de Kaour à l’image des autres du pays », a-t-il déclaré.
Un autre problème majeur soulevé est la salinisation des terres, qui affecte gravement les rizières et, par conséquent, l’économie locale. « Nous voulons que les autorités trouvent des solutions idoines concernant la salinisation des rizières du village de Kaour et environs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, dans la plupart des zones rurales, le taux de pauvreté s’accentue chaque année », a expliqué Arfang Vieux Saliou Djighaly. Il a appelé à la mise en place d’un programme de lutte contre la salinisation des terres dans le sud du Sénégal.
Les habitants de Kaour ont exprimé leur espoir que ces doléances soient prises en compte par le gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et de promouvoir un développement durable. Le soutien du ministre de la Fonction publique et les promesses faites par les représentants de l’État lors de cette célébration religieuse marquent un pas vers la prise en charge des besoins urgents de la population de Kaour.
La commémoration du gamou a ainsi servi de plateforme non seulement pour la célébration religieuse, mais aussi pour la voix des préoccupations locales, soulignant l’importance d’une action gouvernementale concrète pour répondre aux défis de la communauté.
Le Gamou annuel du foyer chérifien de Darou Salam, plus connu sous le nom de Sibicouroto Chérifcounda, a été célébré le 10 mai dernier. À cette occasion, le Khalife, Chérif Moulaye Aboubacar Aïdara, a adressé un appel pressant aux autorités pour la réalisation d’infrastructures sociales de base et le désenclavement de la zone.
Dans son discours, Chérif Bachir Aïdara, porte-parole de la famille, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des autres foyers religieux de la Casamance. L’absence de services sociaux de base, tels que l’eau potable et l’électricité, ainsi que le mauvais état des routes, sont des préoccupations majeures pour ces communautés.
« Dans notre village de Darou Salam (Sibicouroto Chérifcounda), nous manquons de tout. C’est une injustice totale envers les cités religieuses de la Casamance. Nous lançons un appel urgent aux nouvelles autorités du pays pour qu’elles accordent davantage d’attention à ces régions négligées », a déclaré Chérif Bachir Aïdara. Il a particulièrement souligné les difficultés rencontrées pendant le Gamou annuel, où l’accès à l’eau potable est un défi majeur.
Le manque d’eau potable est un problème urgent qui nécessite une solution immédiate. « Le forage dont nous disposons actuellement est insuffisant et souvent en panne. Nous appelons à la construction d’un nouveau forage pour résoudre définitivement ce problème », a-t-il ajouté.
Chérif Bachir Aïdara a également évoqué le besoin urgent en électricité et l’état précaire des routes dans la région. Il a exhorté les autorités à prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des localités environnantes.
En conclusion, le Khalife de Darou Salam Sibicouroto Chérifcounda a formulé des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité, tout en espérant que les autorités répondront favorablement à leurs appels pour le développement de leur communauté.
Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment présidé une réunion interministérielle axée sur les préparatifs du prochain pèlerinage en Arabie Saoudite. L’objectif : s’assurer que les milliers de fidèles sénégalais qui entreprennent ce voyage puissent bénéficier de conditions d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale optimales.
Dans cette optique, M. Sonko a adressé des recommandations précises aux services publics concernés, notamment au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Il leur a enjoint de veiller à garantir aux pèlerins des conditions d’hébergement de qualité, aussi bien à La Mecque qu’à Mina, et à éviter les problèmes d’hébergement rencontrés lors de précédentes éditions du pèlerinage. La restauration des pèlerins a également été mise en avant, avec l’accent mis sur la qualité des repas et la collaboration avec des prestataires sénégalais. Par ailleurs, une surveillance médicale adéquate, en partenariat avec les autorités saoudiennes, a été jugée essentielle pour assurer la santé et le bien-être des fidèles durant leur séjour. En parallèle, le Premier ministre a demandé à être informé des mesures prises par les voyagistes privés pour garantir le respect de leurs obligations envers les pèlerins. Un délai a été fixé pour recevoir ces informations, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans l’organisation du pèlerinage. Sur le plan logistique, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été chargé de s’assurer que les compagnies aériennes, notamment Air Sénégal et Flynas, prennent les mesures nécessaires pour assurer le transport des pèlerins dans le respect du calendrier des vols. Enfin, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam devra présenter un plan visant à réduire de manière significative le coût financier pour les pèlerins lors du prochain pèlerinage à La Mecque, dans un délai de quatre mois. Cette démarche vise à rendre le pèlerinage plus accessible et à permettre à un plus grand nombre de fidèles de réaliser ce rite religieux majeur. ledakarois.sn
Touba se prépare activement pour la célébration du Magal 2024, un événement religieux majeur prévu pour la fin août, période coïncidant avec l’hivernage. Dans le cadre des préparatifs, un Comité Régional de Développement (CRD) est prévu le 13 mai, sous la présidence du Sous-Préfet de Ndame. Cette réunion cruciale verra la participation d’une délégation envoyée par Cheikh Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides et président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba (COGMT).
L’objectif de ce CRD est de passer en revue tous les aspects essentiels à la bonne organisation de l’événement. Parmi les points à l’ordre du jour, figurent les enjeux liés à l’hydraulique, à l’assainissement, à l’électricité, ainsi qu’à la sécurité publique et routière. Ce focus sur les infrastructures et la logistique est indispensable pour accueillir les millions de pèlerins attendus, tout en garantissant leur confort et leur sécurité.
Le communiqué de la commission culture et communication du COGMT souligne l’importance de cette rencontre qui doit rassembler tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Magal. La présence d’une forte délégation dirigée par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre témoigne de l’engagement des autorités religieuses à assurer une préparation minutieuse et coordonnée de cet événement d’envergure.
Avec des préparatifs aussi avancés, Touba se prépare à vivre un Magal 2024 qui ne sera pas seulement un temps de dévotion spirituelle intense, mais aussi une manifestation de l’excellence organisationnelle au service de la communauté mouride et de ses visiteurs.
Le jeudi 9 mai est marqué par la célébration de l’Ascension, une fête chrétienne commémorant l’élévation du Christ au ciel, quarante jours après Pâques. À cette occasion, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux à la communauté chrétienne à travers un message chaleureux publié sur la plateforme de réseaux sociaux X.
« En ce jour de célébration de l’Ascension du Christ, je souhaite une joyeuse fête à toute la communauté chrétienne. Que cette journée de l’Ascension vous apporte paix, joie et spiritualité », a partagé le chef de l’État, soulignant l’importance de cette journée qui symbolise la dernière apparition de Jésus à ses disciples après sa résurrection, et sa montée au ciel.
L’Ascension est une date significative dans le calendrier liturgique chrétien, représentant un moment de réflexion et de célébration pour les croyants. Le message du président Faye illustre l’engagement du gouvernement à reconnaître et respecter les diverses croyances religieuses présentes au Sénégal, renforçant ainsi l’unité et la cohésion nationale à travers le respect des traditions spirituelles de chacun.
En début d’après-midi hier, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Tambacounda, marquant le début d’une visite significative qui l’a conduit à Médina Gounass, dans le département de Vélingara. Là, il a été chaleureusement accueilli par le khalife général, Thierno Amadou Tidiane Ba, dans un geste de fraternité et de respect mutuel.
La visite, qui s’inscrit dans une démarche de courtoisie, a également été l’occasion pour le chef de l’État de réaffirmer son engagement envers les valeurs spirituelles et culturelles qui sont le socle de la nation sénégalaise. Le président a souligné l’importance cruciale de Daaka, un rassemblement spirituel annuel, dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale, et du vivre-ensemble, des piliers essentiels pour le développement harmonieux du pays.
Après un entretien privé avec le khalife, un moment de communion spirituelle à suivi. Le président Faye a participé à la prière du vendredi, aux côtés de Thierno Amadou Tidiane Ba, renforçant ainsi les liens entre l’État et la communauté religieuse. Cette démarche illustre l’importance que le gouvernement accorde aux dirigeants spirituels dans la préservation de la paix sociale et le renforcement de l’unité nationale.
La journée s’est poursuivie avec la participation du président à la cérémonie officielle du Daaka, où il a été reçu avec tous les honneurs dus à son rang. L’événement a été marqué par des prières et des bénédictions pour la nation, réitérant le rôle de la spiritualité comme guide pour la justice, la prospérité et la paix au Sénégal.
La visite du président à Médina Gounass est un rappel puissant que, dans un monde en mutation rapide, le Sénégal reste ancré dans ses traditions tout en embrassant l’avenir. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir et à valoriser les institutions religieuses qui jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, tout en œuvrant pour le progrès et le bien-être de tous ses citoyens.
Dans le cadre de sa politique ambitieuse de décarbonisation des bâtiments publics municipaux, la Ville de Dakar entreprend une transformation majeure vers l’énergie solaire photovoltaïque. Cette initiative vise à renforcer l’approvisionnement et la sécurité énergétique tout en réduisant les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre.
Répondant à l’appel de cette vision écologique et économique, le Maire de Dakar M.Barthelemy DIAS a visité le chantier en cours de l’installation du système photovoltaïque de la cathédrale de Dakar. Ce projet marque le début d’une série de transformations prévues pour les édifices publics emblématiques de la ville, incluant les établissements scolaires, les infrastructures sportives telles que la piscine olympique, les hôpitaux, les centres socioculturels et les édifices religieux.
L’initiative a déjà pris son envol avec le traitement des mosquées Parcelles Unité 13 et Dieuppeul, l’église de la grande Cathédrale et le bâtiment communal. Bientôt, d’autres monuments emblématiques rejoindront ce mouvement, notamment la grande mosquée de Dakar, la grande mosquée de Massalikul Jinane, la Mosquée omarienne et le Mausolée de Cambérène.
Cette transition vers l’énergie solaire marque un tournant significatif dans la lutte contre le changement climatique et témoigne de l’engagement de la Ville de Dakar envers un avenir durable et économe en énergie. En adoptant cette approche novatrice, Dakar se positionne comme un leader régional dans la transition vers les énergies renouvelables, inspirant d’autres villes à suivre cet exemple audacieux pour un monde plus vert et plus propre.
Triste nouvelle qui plonge l’islam en deuil au Sénégal.
Ce dimanche 28 avril, le Professeur Cheikh Tahirou Doucouré, Khalifa général de la famille Doucouré de Malicounda Bambara, s’est éteint.
Il laisse derrière lui un héritage remarquable en tant que l’un des plus éminents théoriciens du hamallisme, un mouvement religieux dont l’un des sanctuaires majeurs se trouve à Malicounda, commune située dans le département de Mbour, région de Thiès.
Hamalisme :
Le hamallisme, hamalliyya ou hamawiyya, surnommé « onze grains », est une branche de la tariqa (confrérie soufie) Tidjaniyya fondée par le cheikh Hamallah.
La cité religieuse de Médina Baye célèbre ce samedi 27 avril 2024 , la ziarra annuelle dédiée à Sérigne Aliou Cissé, premier Khalife de Baye Niass. Une initiative des talibés qui l’organisent chaque année pour rendre un hommage au fidèle compagnon de Cheikh Ibrahima Niass Baye qui disait que » Seydi Aliou Cissé est le guide de mes fils et de mes talibés «
Qui est Sérigne Aliou Cissé (1906-1982) ? Premier khalife désigné de Cheikh Al Islam de 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé est né à Diossong ( département de Foundiougne) en 1906 . Village à l’époque, Diossong fut fondé par son grand-père maternel Samba Thiané Cissé. Cet homme aux qualités exceptionnelles d’éducateur et d’une piété irréprochable, fut un grand » Mouqadam » de la Tarikhath Tidiane. Il consacra toute sa vie à l’éducation et aux activités agricoles et pastorales de subsistance. Samba Thiané Cissé et El hadji Abdoulaye Niass étaient camarades de promotion, pour avoir fréquenté, durant une certaine période de leur cursus de formation, la même école (daara). C’est pourquoi, des relations amicales marquées par de régulières visites de courtoisie existaient entre les deux hommes de Dieu . Homme de confiance de Baye Niass , qui disait » Tant que vous voyez Sérigne Aliou Cissé, sachez que je suis toujours avec vous « . Certes, entre les deux, il existait des rapports de talibé à marabout, mais force est d’admettre que, la fidélité du disciple et l’inspiration du maître n’ont jamais aliéné leurs personnalités respectives. Baye Niass vouait un grand respect à Sérigne Aliou Cissé. De 1975 à 1982, Sérigne Aliou Cissé occupait deux fonctions : celles de Khalife de Baye Niass et imam de la grande mosquée de Médina Baye. Il fut remplacé par son fils, Imam Hassane Cissé fondateur de clinique chifa Al Askam, de l’institut islamique Africaine Américaine qui regroupe à son sein plus de 20 nationalités et la radio Alfayda fm (Imam de la Grande mosquée). Il est le père de l’actuel imam, Cheikh Tidiane Aliou Cissé, du porte parole, Cheikh Mahy Cissé etc . C’est ce Saint-homme que les talibés de Baye Niass se souviennent…
Le dimanche 21 avril 2024, la cité religieuse de Cheikh Al Seydi El Hadji Maodo Malick Sy, reconnue comme la capitale de la Tidianiyya, Tivaouane-La-Pieuse, s’est transformée en un véritable carrefour de dévotion et de spiritualité. Des milliers de fidèles du monde islamique se sont rassemblés dans cette ville sainte pour participer à la Ziarra générale de 2024, un événement religieux majeur célébrant la foi et la communauté.
Cette journée mémorable, empreinte de grâce et de solennité, a offert aux participants un sublime moment d’adoration d’Allah Tout-Puissant. La Ziarra générale est non seulement une occasion de renforcer la foi mais aussi un moment de retrouvailles pour les fidèles de la Tidianiyya venus des quatre coins du pays, de la sous-région, et d’ailleurs.
Les activités de la journée ont été rythmées par des prières et des louanges dédiées au Sceau des Prophètes, Muhammad (PSL). La manifestation a été marquée par la «Wazifa», la lecture continue du Saint Coran, et des séances de recueillement auprès des mausolées des vénérés cheikhs de la famille Sy. De plus, des causeries religieuses axées sur la vie et l’œuvre du Prophète Mohammad (PSL) ont enrichi spirituellement les participants.
Les différentes « Zawiya », ou temples d’Allah, qui font la fierté de Tivaouane, étaient des centres d’intense activité spirituelle. Les mosquées d’El Hadji Maodo Malick Sy et de son premier Khalife, Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy, en particulier, ont été le théâtre de grands moments de recueillement, attirant un grand nombre de fidèles immergés dans la prière et la méditation.
La Ziarra générale de Tivaouane est plus qu’une cérémonie religieuse ; c’est un pilier de la foi Tidianiyya et un moment clé pour la communauté qui renforce les liens sociaux et spirituels entre ses membres. Chaque année, cet événement renforce l’importance de la cité dans le paysage religieux et culturel du Sénégal et du monde islamique, soulignant son rôle en tant que centre de paix, de spiritualité, et d’unité.
Jeunes du pays, voulez-vous avoir une idée sur les potentialités et opportunités de l’industrie minière, pétrolière et gazière ? Rendez-vous demain samedi 20 avril 2024, à partir de 09 heures 30, à la salle des banquets de l’esplanade des Mosquées de Tivaouane.
La Cellule Zâwiya Tîjâne, structure chargée de la promotion et de la communication de la Hadra Malikia de Tivaoune, y organise en partenariat avec le COSKAS, chargé de l’organisation des évènements religieux et le Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local (ST-CNSCL), bras technique du ministère du Pétrole et des Energies, un forum sur le thème : “potentialités et opportunités des industries extractives au Sénégal”.
Vous y trouverez des experts de haut niveau qui animeront des panels portant sur plusieurs sujets dont le contenu local, ses retombées, son impact sur les communautés en termes de création d’emplois, les entreprises locales en termes de gain de marchés de fourniture de biens et services et l’Etat en termes de fiscalité notamment et la réglementation qui le régit.
Cette rencontre se tiendra en marge de la première Foire internationale des Dahiras du Sénégal (FIDAS).
Elle est en conformité avec les orientations du Khalif général des Tîjânes, Serigne Babacar Sy Mansour, en faveur de la jeunesse, notamment celle du département de Tivaouane.
Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé avec solennité la tenue du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté. Prévu du 24 août au 15 septembre, cet événement revêt une importance particulière dans un contexte marqué par des tensions et des préoccupations à la fois nationales et internationales.
Monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, président du CINPEC et évêque de Tambacounda, a souligné que cette édition sera dédiée à la paix, une valeur essentielle dans un monde en proie à divers conflits et convulsions politiques. Les pèlerins seront invités à exprimer leur solidarité avec les aspirations à la paix les plus profondes de l’humanité tout au long de leur périple spirituel.
Le pèlerinage débutera à Rome, berceau de la foi chrétienne, où les participants auront l’opportunité de se recueillir sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul. Une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi, viendra enrichir cette étape significative. Ensuite, si les conditions de sécurité le permettent, le voyage se poursuivra en Terre sainte d’Israël, où les pèlerins suivront les traces du Christ depuis sa naissance à Bethléem jusqu’à sa crucifixion à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth.
La visite à Lourdes, lieu de pèlerinage marial par excellence, sera une occasion pour les participants de se plonger dans la dévotion à Notre-Dame de Fatima au Portugal. Le pèlerinage inclura également une halte à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, offrant aux pèlerins une expérience de foi enrichissante et transformatrice.
Malgré les défis liés au contexte géopolitique actuel, le prélat a assuré que toutes les mesures de sécurité nécessaires seront prises pour garantir la sécurité et le confort des pèlerins. En collaboration avec le partenaire Vered Asharon, qui accompagne le pèlerinage depuis quinze ans, le CINPEC veillera à ce que chaque participant puisse vivre une expérience spirituelle profonde dans un environnement sûr et accueillant.
Le pèlerinage catholique est une pratique ancienne et profondément enracinée dans la tradition de l’Église. En offrant aux fidèles l’opportunité de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur foi au contact des lieux saints et des réalités historiques de la chrétienté, ce pèlerinage incarne les valeurs fondamentales de la spiritualité catholique.
Le pèlerinage catholique 2024 représente bien plus qu’un simple voyage. C’est une invitation à la communion spirituelle, à la prière et à la réflexion, à la rencontre avec Dieu et les saints qui ont marqué l’histoire de la foi chrétienne. Dans un monde en quête de sens et de stabilité, ce pèlerinage offre aux participants une occasion unique de se connecter avec les racines profondes de leur foi et de trouver inspiration et réconfort dans la présence de Dieu et de la communauté des croyants.
Découvrez les moments captivants de la célébration de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar, où le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a honoré de sa présence. Plongez dans l’atmosphère de cette journée mémorable à travers nos images exclusives.
Juste après la prière matinale marquant la célébration de la fête de Korité, Thierno Madani Tall, le Khalife de la famille omarienne, a adressé un vibrant hommage à tous les présidents ayant dirigé le Sénégal, saluant leurs efforts pour le développement du pays.
En particulier, le Khalife a souligné les réalisations importantes du président sortant, Macky Sall, tout en félicitant le déroulement pacifique du scrutin récent, témoignant ainsi de la grandeur du Sénégal. Pour Thierno Madani Tall, l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye marque une nouvelle ère où le nouveau président doit démontrer ses compétences et ses capacités.
Le Khalife a donc formulé des prières pour que les espoirs placés en Bassirou Diomaye se concrétisent et répondent aux attentes du peuple sénégalais, dans un climat de paix et de prospérité pour le pays.
La communauté musulmane de Médina Baye à Kaolack a célébré l’Aïd el Fitr dans la traditionnelle ferveur religieuse. L’imam Cheikh Mahi Cissé a guidé la prière, offrant un sermon empreint des enseignements de l’islam, soulignant l’importance des bonnes pratiques religieuses dans la vie quotidienne des fidèles.
Dans sa déclaration, le Khalif de Médina Baye, Serigne Mahi Niass, a invoqué des prières pour la paix et la prospérité du Sénégal. Il a souligné l’importance cruciale de l’entraide et de la fraternité entre les membres de la communauté, appelant à cultiver de bonnes relations et à respecter les uns les autres.
Serigne Mahi Niass a également exprimé ses préoccupations concernant les dérives observées dans les réseaux sociaux et le manque de respect mutuel. Il a exhorté les citoyens à jouer leur rôle dans la consolidation de la paix et de la stabilité, soulignant que chacun sera tenu responsable de ses actes dans l’au-delà.
Enfin, le Khalif a adressé ses remerciements au préfet de Kaolack pour son soutien et a félicité le nouveau gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye. Il a formulé des prières pour le succès de leur mission au service du pays.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un appel solennel aux Sénégalais mercredi, les exhortant à renforcer la culture du vivre ensemble, considérée comme la clé d’un Sénégal prospère et uni.
Après avoir participé à la prière de l’Aïd el Fitr marquant la fin du Ramadan à la Grande Mosquée de Dakar, Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance cruciale de consolider le vivre ensemble pour garantir la paix, l’unité et la cohésion nationale. Il a qualifié cette valeur de « héritage sacré et précieux » que chaque individu et la nation dans son ensemble ont la responsabilité de préserver.
Accompagné de hauts fonctionnaires tels que son Directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, et le Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, ainsi que d’autres personnalités, le Chef de l’État a également rendu hommage aux maîtres coraniques, hommes de Dieu et Khalifes généraux pour leurs prières bénies, considérées comme le fondement de la résilience nationale face aux difficultés.
Dans son sermon, l’imam ratib de la Grande Mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a formulé des prières pour le nouveau gouvernement, mettant l’accent sur l’importance de l’éducation, de la solidarité, de l’inclusion sociale et du respect des traditions religieuses.
Le président Faye a également exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour avoir choisi un nouveau président dans la paix pendant le Ramadan, un mois de piété et de communion spirituelle.
L’imam Mamadou Lamine Séniane a dirigé la prière de la Korité à Keur Ndiaye Lo, une occasion où il a rappelé les principes fondamentaux de l’islam et a exhorté les fidèles à suivre ces préceptes dans leur vie quotidienne.
Ce mercredi matin, aux alentours de 11 heures, la Grande Mosquée a accueilli la prière de l’Aïd-El-Fitr, marquant ainsi la fin du mois de Ramadan. Traditionnellement, c’est à cette heure que le Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, franchit les portes de l’esplanade de la mosquée. Vêtu de blanc, le patriarche participe habituellement à la prière dirigée par Serigne Fallou Ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké. Cependant, pour l’édition 2024 de l’Aïd-El-Fitr, une absence remarquée a marqué cette célébration. En effet, le Khalif général des Mourides n’était pas présent, laissant son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et quelques dignitaires de la communauté tels que l’imam Serigne Modou Mamoune Bousso, sans la présence réconfortante du Saint homme.
Les raisons de cette absence n’ont pas été immédiatement divulguées, mais Dakaractu est sur le qui-vive pour obtenir des informations supplémentaires à ce sujet.
Néanmoins, la prière a été conduite avec sérieux et solennité, et le sermon prononcé par l’imam a abordé la question du « muurum koor ». Les principes sous-jacents et les bienfaits de cette pratique ont été soulignés avec éloquence.
Quant au discours traditionnellement prononcé par Serigne Mountakha, c’est l’imam Serigne Fallou Mbacké qui l’a délivré en son nom. Ce discours a mis l’accent sur l’importance pour les musulmans de suivre les enseignements de l’Islam et de pratiquer leur religion de manière authentique. Il a exhorté chacun à se détourner des gains injustes et à rechercher la paix pour le Sénégal.
En conclusion, le Khalif n’a pas manqué de rappeler l’importance du jeûne des six jours suivant la fête de la Korité pour ceux qui le peuvent, tout en priant pour un Sénégal prospère et en paix.
Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce mercredi à la prière de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar. Entouré de dignitaires et de personnalités éminentes telles que le maire de la commune de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, et le Grand Serigne de Dakar, ainsi que des représentants gouvernementaux tels que le gouverneur Al Hassane Sall, le directeur de cabinet du président de la République et le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le chef de l’État a exprimé sa gratitude envers Dieu à l’issue de la prière marquant la fin du mois de Ramadan.
Cette occasion a également permis au nouveau président de saluer l’esprit d’unité qui a caractérisé la célébration de la fête de la Korité. Dans un discours empreint de solennité, le président a souligné l’importance de maintenir la paix, l’unité et la cohésion sociale au Sénégal. Il a appelé à préserver cet héritage sacré du vivre-ensemble, un modèle reconnu par le monde entier. Ce message, adressé à la communauté musulmane, témoigne de l’engagement du président en faveur de l’harmonie et de la solidarité nationale.
La Korité, marquant la fin du mois sacré de Ramadan, est une période de prière, de partage et de solidarité pour la communauté musulmane. Cette année, la célébration de l’Aïd el-Fitr a été marquée par un geste remarquable du Président Bassirou D. Faye, président le plus jeune élu en Afrique depuis deux semaines.
Lors de la prière de l’Aïd el-Fitr à la grande mosquée, l’Imam, en raison de problèmes de santé, éprouvait des difficultés à se lever. Face à cette situation, le Président Faye, présent à la cérémonie, a spontanément offert son aide à l’Imam. Avec humilité et respect, il lui a tendu son bras pour l’aider à se mettre debout, démontrant ainsi son engagement envers les religieux de la nation.
Ce geste empreint d’humanité n’a pas manqué de susciter l’admiration et la reconnaissance de la communauté musulmane ainsi que de l’ensemble de la population sénégalaise. Il témoigne non seulement du respect profond du Président Faye envers les dignitaires religieux, mais également de sa compassion envers ceux qui sont dans le besoin, même dans les moments solennels de la célébration religieuse.
En agissant de la sorte, le Président Faye a envoyé un message puissant sur l’importance de la bienveillance, de la solidarité et du respect mutuel dans la société sénégalaise. Son exemple devrait inspirer chacun à faire preuve de compassion envers autrui, quel que soit son statut ou sa position sociale.
En cette période de célébration et de partage, le geste du Président Bassirou D. Faye rappelle que l’humanité et la générosité sont des valeurs fondamentales qui renforcent le tissu social et contribuent à construire un avenir meilleur pour tous.
Plongez au cœur de l’événement de la Korité 2024 à la Grande Mosquée de Dakar alors que le Président Diomay Faye fait son entrée, marquant ainsi cette journée sacrée de sa présence emblématique. Découvrez les moments solennels et les festivités qui célèbrent cette importante fête religieuse.
Pour sa première célébration de l’Aïd El-Fitr en tant que président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a décidé de perpétuer la tradition en effectuant la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar. Cette décision confirme l’attachement du nouveau chef de l’État aux valeurs républicaines et religieuses du pays.
Alors que les spéculations allaient bon train sur le lieu où le président Bassirou Diomaye Faye accomplirait sa prière de l’Aïd, la confirmation de sa présence à la grande Mosquée de Dakar apaise les interrogations et renforce le lien entre le chef de l’État et la communauté musulmane du Sénégal.
Traditionnellement, la grande Mosquée de Dakar est un lieu emblématique où les personnalités politiques et religieuses se rassemblent pour célébrer les grandes occasions religieuses telles que l’Aïd El-Fitr. La présence du président Faye à cet endroit symbolique témoigne de son engagement envers l’unité et la cohésion nationales, ainsi que son respect pour les traditions religieuses du pays.
En choisissant de participer à la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye envoie un message de solidarité et d’harmonie à tous les citoyens sénégalais, quelles que soient leurs origines ou leurs affiliations religieuses.
Cette décision marque le début d’un nouveau chapitre dans le mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye, et témoigne de sa volonté de gouverner avec sagesse, compassion et inclusivité.
À la Mecque, le ciel a parlé et les fidèles musulmans se préparent à célébrer l’Eid al-Fitr le mercredi 10 avril 2024. Après une observation attentive du Croissant lunaire, symbole de la fin du mois sacré de Ramadan, la décision a été prise d’honorer cette fête religieuse.
L’Eid al-Fitr, également connue sous le nom de fête de la rupture du jeûne, marque la fin d’un mois de jeûne, de prière et de réflexion pour les musulmans du monde entier. À la Mecque, lieu saint de l’Islam, cette célébration revêt une signification particulièrement profonde et spirituelle.
La nouvelle de la date de l’Eid al-Fitr à la Mecque est toujours accueillie avec anticipation et joie par les fidèles. C’est un moment de réjouissance, de gratitude et de fraternité, où les musulmans se rassemblent pour des prières spéciales dans les mosquées et les lieux de culte, puis partagent des repas festifs avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.
Cette année, la célébration de l’Eid al-Fitr à la Mecque sera marquée par un sentiment renouvelé de foi, d’unité et d’espoir, alors que les fidèles expriment leur reconnaissance pour les bénédictions du Ramadan et leur engagement envers les valeurs de l’Islam.
En cette période de fête, que l’esprit de l’Eid al-Fitr illumine nos cœurs et nos foyers, apportant paix, bonheur et prospérité à tous ceux qui observent cette joyeuse occasion dans le monde entier. Eid Mubarak!
Dans une ambiance empreinte de solennité et de jubilation, la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Bignona a célébré avec ferveur la résurrection du Christ lors de la messe pascale ce dimanche 31 mars. L’abbé Bernard Diadjia Manga, dans son homélie poignante, a rappelé aux fidèles la centralité de cet événement dans la foi chrétienne.
« Si le Christ n’était pas ressuscité, inutile est notre foi, » a proclamé l’abbé Diadjia, soulignant ainsi l’importance primordiale de la résurrection pour la croyance chrétienne. Pour les fidèles présents, ces paroles résonnaient comme un rappel puissant de la signification profonde de Pâques.
L’abbé Manga a également exhorté les croyants à voir dans la résurrection du Christ un symbole d’espoir et de renouveau. « Croire en Jésus ressuscité, c’est croire à la vie », a-t-il déclaré, encourageant ainsi chacun à œuvrer pour la promotion de la vie et de l’amour dans leurs communautés.
La célébration de la résurrection a débuté avec la veillée pascale, une cérémonie riche en symboles et en rituels, qui marque la fin du Triduum pascal. Ce temps liturgique intense, débuté avec la Sainte Scène du Jeudi Saint et le chemin de croix du Vendredi Saint, a abouti à cette célébration jubilatoire de la victoire du Christ sur la mort.
À travers cette célébration pascale, les fidèles de Bignona ont renouvelé leur engagement envers leur foi, en embrassant la lumière de la résurrection comme source d’espoir et de rédemption. Pour eux, la résurrection du Christ n’est pas seulement un événement du passé, mais une réalité vivante qui continue à illuminer leurs vies et à nourrir leur foi au quotidien.
Ainsi, dans la communion fraternelle et la prière, les fidèles de Bignona ont célébré Pâques avec une profonde gratitude pour le sacrifice du Christ et une ferme espérance en sa résurrection, qui donne sens et éclat à leur foi chrétienne.
À Bignona, le Vendredi Saint a revêtu une signification particulière pour les fidèles de la paroisse Notre-Dame de Lourdes, alors qu’ils ont suivi les pas de Jésus sur le chemin de croix, commémorant ainsi la passion et la crucifixion du Christ.
De la place publique du quartier Bassène à l’Église Notre-Dame de Lourdes, les fidèles ont parcouru les 14 stations du chemin de croix, méditant sur les moments clés de la condamnation et de la crucifixion de Jésus. Sous la direction de l’Abbé Xavier Ngandoul, directeur du séminaire Notre-Dame, cette marche de foi a été empreinte de réflexion et de dévotion.
« Aujourd’hui, malgré les 2000 ans écoulés, nous sommes témoins et participants renouvelés de la grâce de la croix, car cette grâce se renouvelle chaque jour », a déclaré l’Abbé Xavier Ngandoul, soulignant ainsi la vivacité de la foi chrétienne et l’espoir d’une résurrection joyeuse.
Après avoir suivi Jésus sur son chemin de souffrance, les fidèles ont ensuite vénéré la croix à l’intérieur de l’église Notre-Dame de Lourdes. L’Abbé Xavier a rappelé le sens du deuil de l’Église en ce jour, marquant la mort du Christ sur la croix.
Le Vendredi Saint marque également la fin du carême chrétien, tandis que les fidèles se préparent à vivre les derniers jours du Triduum Pascal, aboutissant à la célébration de Pâques, la résurrection du Christ.
La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) a annoncé officiellement l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du Sénégal. Cette observation marque le début du mois lunaire de Ramadan ou Koor. Ainsi, le premier jour du jeûne sera célébré le mardi 12 mars 2024.
La Conacoc, réunie ce lundi à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), a confirmé la visibilité du croissant lunaire dans diverses régions du pays. Cette annonce revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, marquant le début du mois sacré de Ramadan.
Le Ramadan, l’un des piliers fondamentaux de l’Islam, est un mois de jeûne, de prière, de méditation et d’introspection spirituelle. Les musulmans observent un jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, s’abstenant de manger, de boire et de pratiquer d’autres activités spécifiques.
L’observation du croissant lunaire revêt une importance cruciale pour déterminer le début du Ramadan, et la Conacoc joue un rôle central dans cette confirmation. La nouvelle a été accueillie avec joie par la communauté musulmane, qui se prépare maintenant à vivre ce mois béni avec dévotion et ferveur religieuse.
Le Ramadan est également une période de partage, de solidarité et de charité. Les musulmans sont encouragés à pratiquer la générosité envers les moins fortunés, à renforcer leurs liens familiaux et communautaires, ainsi qu’à approfondir leur connexion spirituelle avec Dieu.
Alors que le mois de Ramadan commence, la communauté musulmane du Sénégal et du monde entier s’engage dans cette période de piété et de renforcement spirituel, cherchant à se rapprocher de Dieu et à cultiver des valeurs de compassion, de tolérance et de gratitude.
La Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a confirmé que la lune a été aperçue à Keur Massar, Dakar, ainsi que dans d’autres régions, dont la Côte d’Ivoire, le Cameroun et l’Arabie saoudite. Cette observation marque le début du mois lunaire du Ramadan, le lundi 11 mars 2024.
Le président de la commission a diffusé un communiqué officiel, déclarant que le premier jour du mois lunaire « RAMADAN » (Koor) 1445 H sera observé demain. La confirmation de l’apparition de la lune revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, annonçant le début du mois saint du Ramadan.
Le Ramadan est un mois sacré au cours duquel les musulmans observent le jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, pratiquent la prière accrue et se consacrent à des actes de charité et de réflexion spirituelle. L’observation du croissant lunaire pour déterminer le début du Ramadan est une tradition importante dans l’islam, et les communautés musulmanes à travers le monde attendent avec anticipation cette annonce cruciale.
La Commission d’observation du croissant lunaire joue un rôle essentiel dans la détermination des dates clés du calendrier islamique, contribuant ainsi à l’unité de la communauté musulmane autour de célébrations religieuses communes. En ce début de Ramadan, les musulmans du Sénégal et d’autres parties du monde commenceront leurs observances dévouées, cherchant la proximité spirituelle et la miséricorde divine au cours de ce mois sacré. Que le Ramadan de cette année soit un temps de réflexion, de croissance spirituelle et de bénédictions pour tous les croyants.
En ce jour symbolique du Carême, marquant le commencement d’une période de jeûne et de réflexion pour la communauté chrétienne, le président Macky Sall a transmis un message empreint de paix et d’harmonie à tous les fidèles catholiques.
« En ce mercredi des cendres, je souhaite à tous les chrétiens un carême béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité. Que cette période de renouveau spirituel, de pénitence et de prière vous apporte force et réconfort. Ensemble, rappelons-nous que la paix est un objectif essentiel », a-t-il exprimé.
Ce message, empreint de valeurs universelles telles que la solidarité et la compassion, souligne l’importance de la paix intérieure et du respect mutuel dans la société sénégalaise. Le président Sall invite ainsi chacun à s’unir dans un esprit de tolérance et de compréhension, en mettant l’accent sur les vertus du partage et de la bienveillance.
Alors que les fidèles entament cette période de méditation et de purification, le président Sall encourage à faire preuve de générosité envers les plus démunis et à cultiver un sentiment de solidarité envers tous les membres de la communauté, quelles que soient leurs croyances ou leurs origines.
Ce message présidentiel témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur du vivre-ensemble et de la promotion des valeurs de tolérance et d’unité nationale. En cette période de Carême, il invite chacun à méditer sur ces principes fondamentaux et à œuvrer ensemble pour un Sénégal plus pacifique et solidaire.
En ce mercredi des cendres, je souhaite à tous les chrétiens un #carême béni, empli de paix, d'espoir et de fraternité.
Que cette période de renouveau spirituel, de pénitence et de prière vous apporte force et réconfort.
Le porte-parole du khalife des Layènes, Serigne Mouhamadou Lamine Laye, a lancé un appel aux membres de la confrérie, les incitant à ne pas se joindre aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle. S’adressant aux fidèles présents lors du pèlerinage annuel de la communauté, il a souligné que ces appels à la contestation étaient à l’origine des violences observées ces derniers temps.
La 144e édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye a débuté à Cambérène, à Dakar, sous le thème « L’unicité, socle de la stabilité sociale et politique ». Serigne Mouhamadou Lamine Laye a rappelé l’engagement de Seydina Limamou Laye en faveur de la paix, de la tolérance et du respect des autorités.
En appelant les autorités à agir avec responsabilité et compassion envers les Sénégalais, le guide des Layènes insiste sur l’importance pour l’État de garantir la protection de tous ses citoyens, conformément aux principes de la laïcité, de la démocratie et de l’égalité devant la loi énoncés dans la Constitution sénégalaise.
Seydina Issa Laye, président du comité d’organisation du pèlerinage, a également exhorté les citoyens à éviter les divisions basées sur des considérations religieuses ou confrériques, soulignant que la protection des Sénégalais relève de la responsabilité de l’État.
Le Khalife général de Médina Baye, accompagné d’une délégation importante, a récemment mis le cap sur Abuja pour prendre part au gamou dédié à Cheikh Al Islam Baye, programmé pour le 10 février 2024. L’arrivée remarquée du Khalife s’est effectuée à bord d’un jet privé, en compagnie du Ministre en charge des Grands Travaux, Baye Ciss. Comme chaque année, cet événement religieux majeur devrait rassembler des millions de fidèles au stade de la ville d’Abuja.
Le programme du Khalife comprend une série de visites au grand stade qui accueillera le gamou, ainsi que des rencontres prévues avec les chefs religieux Moukhadams de Baye Niass, le Président de la République et d’autres dignitaires nigérians. Parmi les points forts de cet agenda figure également le projet de modernisation de la cité de Mawlana Cheikh Al Islam Baye, plus connue sous le nom de Médina Baye, qui occupera une place centrale dans les discussions.
Cette célébration revêt une importance particulière pour la communauté religieuse et pour Médina Baye, qui continue de jouer un rôle essentiel dans la diffusion de l’Islam et dans la promotion des valeurs de paix et de fraternité au sein de la société. Le Gamou de Cheikh Al Islam Baye est donc l’occasion pour les fidèles de se rassembler, de célébrer leur foi et de renforcer les liens qui les unissent autour des enseignements de leur guide spirituel.
Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse majeure pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a prononcé des paroles marquantes, appelant à l’intégrité et à la vérité. Son discours, empreint de fermeté et de détermination, a captivé l’attention des fidèles présents à l’événement.
« Mangui dink nieup niou fonkeu diouli », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, soulignant ainsi l’importance de l’honnêteté et de l’authenticité dans la vie quotidienne. Cette phrase, chargée de sens, résonne comme un appel à la responsabilité et à la transparence, tant sur le plan individuel que collectif.
À travers ses paroles, Serigne Ousseynou Kane semble adresser un message implicite aux dirigeants politiques et à toute personne investie d’une responsabilité dans la société. Il rappelle l’importance de rester fidèle à ses principes et de ne pas dévier du chemin de la vérité, même face aux pressions ou aux tentations.
La déclaration de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions politiques et sociales au Sénégal, marqué par des manifestations et des contestations contre le gouvernement. Son appel à l’intégrité résonne comme une invitation à dépasser les divisions et les conflits, en favorisant des valeurs de justice, d’équité et de droiture.
En cette période de turbulences, les paroles de Serigne Ousseynou Kane résonnent comme un rappel salutaire de l’importance de l’intégrité et de la vertu dans la construction d’une société juste et équilibrée. Elles appellent chacun à se montrer exemplaire dans ses actions et à œuvrer pour le bien-être commun, dans le respect des valeurs morales et spirituelles qui fondent l’identité sénégalaise.
Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse importante pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a pris la parole pour exprimer ses critiques à l’égard du président Macky Sall. Dans une déclaration sans équivoque, le leader religieux a dénoncé la duplicité et le manque d’intégrité de certains dirigeants, sans nommer explicitement le président.
« Le plus mauvais dans cette vie est d’avoir un dirigeant qui vous ment et qui se sent à l’aise sur ses mensonges », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, suscitant des réactions vives parmi les fidèles présents à l’événement.
Cette sortie remarquée de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement sénégalais et une partie de la population, notamment en raison du récent report de l’élection présidentielle. Les critiques à l’égard de Macky Sall se sont multipliées ces derniers jours, avec des manifestations et des appels à la mobilisation populaire pour réclamer le respect de la démocratie et de l’État de droit.
À travers ses propos francs et directs, Serigne Ousseynou Kane reflète le mécontentement et la frustration ressentis par de nombreux Sénégalais face à la situation politique actuelle. Son intervention souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans le débat public et leur capacité à influencer l’opinion et les comportements dans la société sénégalaise.
Alors que la tension politique continue de s’intensifier au Sénégal, les déclarations de Serigne Ousseynou Kane mettent en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour rétablir la confiance et apaiser les tensions dans le pays.