Bien-être et diabète : équilibrer la consommation de fruits et de riz

Les fruits et le riz, des éléments clés de l’alimentation quotidienne, nécessitent une approche équilibrée pour les personnes atteintes de diabète. Le docteur Ngoné Diaba Diack, diabétologue nutritionniste et professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, partage des conseils essentiels pour une alimentation saine en marge du pré-congrès de la Société sénégalaise d’endocrinologie diabétologie et nutrition (SOSEDIAN).

Les fruits, recommandés pour leur rôle dans la prévention des maladies, sont également encouragés pour les personnes diabétiques. Cependant, le docteur Diack souligne l’importance de ne pas en abuser. Bien que cinq portions de fruits par jour soient autorisées, il est crucial de faire des choix judicieux. Certains fruits étant plus sucrés que d’autres, il est primordial de respecter les recommandations pour éviter de déséquilibrer la glycémie.

La variété des fruits autorisés comprend la pomme verte, les clémentines, les oranges et la poire, moins sucrés que d’autres options telles que la mangue, la pastèque, la papaye, le melon et les raisins. La demi-mangue par jour est recommandée, mais si le choix se porte sur une mangue entière, il est essentiel de limiter la consommation d’autres fruits sucrés. Un équilibre entre le plaisir de manger des fruits et la gestion du diabète est fondamental.

Au Sénégal, où la consommation de riz est élevée, le diabétique doit aborder cet aliment avec modération. Le riz frais, non parfumé et complet est recommandé pour éviter des pics de glycémie. Il est conseillé de le consommer en association avec des légumes, du poisson ou du poulet. Ces ajouts non seulement améliorent le goût du repas mais ralentissent également l’absorption des glucides, contribuant ainsi à maintenir une glycémie stable.

La docteure Diack souligne l’importance de l’éducation des personnes diabétiques sur les choix alimentaires. Pendant la période des mangues, il est crucial de sensibiliser sur les quantités consommées pour éviter des impacts négatifs sur la gestion du diabète. Une approche éclairée de la nutrition peut considérablement contribuer à maintenir un équilibre dans la vie des personnes atteintes de diabète. Ainsi, en faisant des choix alimentaires réfléchis, les personnes diabétiques peuvent profiter des bienfaits des fruits et du riz tout en maintenant un contrôle efficace de leur glycémie.

Crise Sanitaire Imminente : Vers une Grève Générale dans l’Ensemble des Structures de Santé du Pays

Le secteur de la santé au Sénégal est confronté à une escalade de tensions alors que les travailleurs de la santé envisagent sérieusement une grève générale dans toutes les structures du pays. Cette menace, qui plane sur le système de santé, met en évidence les préoccupations et les revendications urgentes des professionnels de la santé, confrontés à des défis croissants au sein du système de soins.

Les travailleurs de la santé du pays ont exprimé leur mécontentement face à une série de préoccupations, allant des conditions de travail difficiles aux problèmes de sécurité, en passant par des questions salariales non résolues. Les représentants syndicaux ont souligné que les négociations avec les autorités compétentes n’ont pas abouti à des solutions concrètes, forçant ainsi les professionnels de la santé à envisager une action collective pour faire entendre leurs revendications.

Les professionnels de la santé déplorent des conditions de travail de plus en plus précaires, notamment en termes de surcharge de travail, de manque d’équipements médicaux adéquats et de déficits dans la gestion de la sécurité des travailleurs. La sécurité des personnels médicaux a été particulièrement mise en avant, avec des incidents croissants d’agressions physiques dans le cadre de leurs fonctions.

Les questions salariales demeurent un point central des revendications. Les travailleurs de la santé exigent des augmentations salariales substantielles pour refléter l’importance de leur rôle, en particulier en cette période de pandémie mondiale. Ils soulignent également la nécessité d’une reconnaissance accrue de leur contribution essentielle à la société.

Face à l’impasse des négociations, les syndicats de la santé ont pris la décision difficile d’appeler à une grève générale dans toutes les structures du pays. Cette décision soulève des inquiétudes quant à son impact sur la prestation des soins de santé, en particulier dans le contexte actuel où les services médicaux sont déjà sous pression en raison de la pandémie mondiale.

Les autorités du pays ont réagi en exprimant leur volonté de poursuivre les pourparlers avec les représentants syndicaux afin de trouver des solutions aux revendications des travailleurs de la santé. Cependant, la situation reste tendue, avec des appels à une résolution rapide pour éviter des perturbations majeures dans le secteur de la santé.

En conclusion, le secteur de la santé du Sénégal se trouve à la croisée des chemins alors que les travailleurs envisagent sérieusement une grève générale. La résolution de cette crise dépendra de la capacité des parties prenantes à trouver un terrain d’entente, reconnaissant l’importance critique du secteur de la santé dans la vie de la nation.

Diamniadio : Amadou Ba inaugure le Centre Régional des Urgences de l’OMS

Le Premier ministre a officiellement inauguré le Centre régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Dakar, situé à Diamniadio. Amadou Ba a exprimé sa satisfaction quant au choix du Sénégal, et plus particulièrement de Diamniadio, comme mise en place de ce hub des urgences par les autorités de la région Afrique de l’OMS.

Ce centre, selon le Premier ministre, « améliorera la gestion des urgences sanitaires en Afrique, tant en termes de qualité que de rapidité des réponses aux épidémies ». Le hub est équipé de diverses composantes, notamment le prépositionnement stratégique des fournitures d’urgence. Il permettra au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique d’apporter un soutien plus rapide et mieux structuré aux États membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires.

Sur le plan technique, le centre jouera un rôle clé dans un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires et l’évaluation des risques. Ce programme reposera sur quatre piliers majeurs, à savoir le renforcement des capacités de renseignements en santé publique, l’amélioration de la surveillance épidémiologique et la riposte intégrée aux maladies, le soutien aux activités de diagnostic et de surveillance génomique, et enfin, la modernisation des systèmes de gestion de l’information et d’analyse des données pour une meilleure surveillance des maladies.

Le Premier ministre a également appelé les différents départements sectoriels à continuer leur accompagnement pour concrétiser la vocation de soutien logistique du hub de l’OMS. Il a souligné l’importance de la collaboration continue entre l’OMS et le ministère de la Santé et de l’Action sociale, notamment dans le contexte du déploiement des efforts pour la couverture maladie universelle au Sénégal.

Le Dr Moeti Matshidiso, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a souligné que l’inauguration de ce centre régional des urgences est une étape importante dans les efforts déployés pour renforcer la réponse aux crises sanitaires en Afrique. Elle a rappelé les leçons tirées de la pandémie de Covid-19 et l’importance d’avoir des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence pour assurer une réponse efficace aux crises sanitaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une mission plus vaste visant à établir trois centres d’urgence dans la région, avec le centre régional de l’OMS à Dakar, inauguré aujourd’hui, étant le deuxième de ce type après celui-ci. de Nairobi au Kenya. Un troisième centre est prévu à Pretoria en 2024.

Tensions dans le Secteur de la Formation en Santé: Le Collectif des Chefs d’établissements privés revendique sa légitimité

Le Collectif des Chefs d’établissements privés de formation en santé a tenu une conférence de presse le 8 décembre pour répondre aux chefs d’établissement d’écoles privées en santé rattachées à l’ANAQ SUP, rejetant la délibération de diplômes de licence professionnelle par ces écoles.

Selon Mamadou Lamine DIAKHATE, rapporteur de la commission et Directeur d’école de santé, certaines écoles, se prévalant de leur rattachement à une habilitation institutionnelle de l’ANAQ SUP, cherchent à discréditer d’autres écoles de formation en santé depuis plus d’un an.

Le président de la commission communication, Souleymane Aliou Diallo, a souligné que le collectif n’agit pas dans l’illégalité. Il a déclaré que plusieurs écoles de formation en santé sont en procédure administrative auprès de l’ANAQ SUP, en attente de la visite des experts évaluateurs, et qu’elles respectent la réglementation en vigueur.

Le collectif a également abordé la question des examens d’État que le Ministère de la Santé envisage d’arrêter d’organiser. Ils ont appelé le MSAS à prendre ses responsabilités pour éviter tout impact négatif sur le système sanitaire du pays, soulignant que l’absence de cet examen pourrait conduire chaque école à délivrer ses propres diplômes, ce qu’ils condamnent.

En conclusion, le collectif a appelé les autorités étatiques, en particulier le ministère de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, à organiser un congrès avec les acteurs du secteur pour assurer le bon déroulement du secteur de la formation en santé, mettant en avant l’importance de la qualité dans le domaine de la santé.

Polémique autour d’un marché de 71 milliards francs : l’Association des fournisseurs de matériels médicaux dénonce une attribution injuste

L’Association des fournisseurs de matériels médicaux exprime son mécontentement face à l’attribution d’un marché d’une valeur de plus de 71 milliards de francs à un unique fournisseur sénégalais. C’est ce qu’a révélé un communiqué de l’association qui dénonce fermement le lot d’imagerie médicale inclus dans ce marché. Celui-ci contient plusieurs lots, notamment la construction d’un hôpital, la construction d’un centre de diagnostic et d’imagerie médicale, l’acquisition d’ambulances et d’équipements en imagerie médicale.

Le document précise que le lot d’équipement en imagerie médicale, évalué à environ 40 milliards de francs, comprend plusieurs scanners, des IRM, des appareils de radiologie et de reprographie. Il générera annuellement entre 15 et 20 milliards de francs. Actuellement, le marché d’imagerie est ouvert et géré par plusieurs fournisseurs sénégalais pour la maintenance et la fourniture de consommables. Cependant, l’association avertit que l’attribution de ce lot à une seule société mènera inévitablement toutes les autres structures du secteur à la faillite.

Le bureau de l’Association des fournisseurs de matériels médicaux se dit convaincu que le chef de l’Etat n’est pas au courant de ces manœuvres et des graves dangers encourus sur les plans social, économique et sanitaire. L’association a donc demandé au président de la République d’annuler ce marché ou, au moins, d’exclure le lot relatif à l’imagerie médicale, pour préserver le système sanitaire et maintenir une gouvernance vertueuse.

Sanslimites

Hôpital Roi Baudouin Guédiawaye : Le Sames décrète une grève de 24h renouvelable lundi 4 décembre

Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), section hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye va observer  ce lundi 4 décembre une grève de  24 heures renouvelables. Le syndicat dénonce une absence de transparence dans la gestion du budget de 2022 et 2023.L’organisations syndicale s’insurge également contre les agressions et acharnements contre les praticiens  (médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes). 
Le Semes pose comme préalable aux négociations le changement du mode de gestion et l’humanisation des relations entre les agents de santé et la direction.

Quitter la version mobile