Catégorie : Education
Interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD : Le CUD dénonce une atteinte à la liberté d’expression
Le Collectif des Universitaires pour la Démocratie (CUD) a exprimé sa profonde indignation suite à la décision du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) d’interdire la tenue des rencontres citoyennes prévues du 11 au 15 novembre sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Ces rencontres, organisées par l’Observatoire État de droit du CUD en collaboration avec la Direction générale des élections (DGE), avaient pour objectif d’informer et de sensibiliser les étudiants aux enjeux de la citoyenneté électorale à l’approche des élections législatives.
Selon la direction du COUD, cette interdiction se fonde sur des préoccupations de sécurité. Toutefois, le CUD considère cette explication comme « fallacieuse » et l’associe à une « rhétorique de censure » visant à restreindre la liberté d’expression dans le milieu universitaire. Le collectif déplore que cet argument soit utilisé pour limiter l’accès à l’information citoyenne, qualifiant cette interdiction de véritable obstacle à la démocratie sur le campus.
Les rencontres prévues visaient à promouvoir la participation des étudiants au processus électoral et à encourager une réflexion citoyenne sur des sujets cruciaux, comme les différents modes de scrutin, la faible représentativité des étudiants dans le fichier électoral et les droits électoraux des jeunes. Le programme incluait la distribution de documents informatifs, y compris des exemplaires du code électoral, et des débats sur des thématiques clés pour renforcer l’engagement des étudiants.
Pour le CUD, cette interdiction constitue une atteinte grave à la liberté d’expression et au droit d’accès à l’information, droits fondamentaux garantis dans un espace universitaire qui devrait être un lieu d’ouverture et de débat. Le collectif dénonce cette décision comme un obstacle au développement d’une conscience citoyenne chez les étudiants, particulièrement importante en période électorale. Il souligne que la participation active des jeunes au processus démocratique est cruciale pour un avenir politique plus inclusif et engagé.
Le CUD exhorte les autorités universitaires et les responsables nationaux à promouvoir un climat de tolérance et de transparence dans les établissements publics. Le collectif appelle les dirigeants à éviter toute mesure susceptible d’« aggraver le traumatisme » de la population étudiante, rappelant que le respect des droits et libertés est au cœur d’une démocratie saine et stable. Il réaffirme que les campus universitaires doivent demeurer des espaces de dialogue où les jeunes peuvent exercer pleinement leurs droits démocratiques.
En conclusion, cette interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD soulève des questions sur la place de la liberté d’expression et du débat démocratique au sein des établissements d’enseignement supérieur. Le CUD plaide pour un retour au dialogue et à la transparence, afin de permettre aux étudiants de s’informer et de participer activement à la vie citoyenne, contribuant ainsi à un Sénégal démocratique et respectueux des droits fondamentaux.
AFFRONTEMENTS VIOLENTS À L’UCAD ENTRE FDS ET ÉTUDIANTS : Des blessés dans le désarroi
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est en proie à une montée de tension extrême ce matin, avec des affrontements violents entre étudiants et forces de l’ordre. La situation a dégénéré lorsque des grenades lacrymogènes ont été lancées, plongeant le campus dans un climat de chaos et laissant plusieurs étudiants blessés sans accès immédiat à des soins adéquats.
Face à une situation de plus en plus alarmante, le Collectif des amicales de l’UCAD a formulé des demandes pressantes. Leur première exigence porte sur l’ouverture de tous les restaurants universitaires, un service crucial pour garantir des repas aux milliers d’étudiants résidents. En effet, la fermeture de certains points de restauration rend difficile l’accès à une alimentation suffisante pour les jeunes, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.
La question de la santé des étudiants est également au cœur des revendications. Le manque de médicaments d’urgence dans le service médical universitaire est dénoncé comme une carence grave, surtout dans le contexte actuel d’affrontements où les risques de blessures augmentent. Le collectif exige des mesures immédiates pour doter les services de santé d’équipements et de médicaments essentiels.
Les infrastructures sportives de l’université sont un autre point de crispation. Les étudiants réclament la réhabilitation du terrain de football, un espace central pour leurs activités sportives et de détente. À leurs yeux, la dégradation de ce terrain est symptomatique d’un désintérêt des autorités pour leur bien-être.
Par ailleurs, les étudiants de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM), située à une certaine distance, réclament la mise à disposition de bus pour faciliter leurs déplacements quotidiens. Ce problème de transport, qui persiste depuis des mois, aggrave la précarité des conditions de vie des étudiants résidant loin de l’UCAD.
Ces revendications non satisfaites ont créé un profond malaise au sein de l’UCAD. Les étudiants, se sentant ignorés, voient dans ces affrontements l’expression d’une frustration accumulée, alimentée par des années de blocage et de promesses non tenues. La situation menace de s’aggraver si les autorités ne répondent pas rapidement et concrètement aux besoins exprimés.
Kaolack : Le nouvel Inspecteur d’Académie, Samba Diakhaté, présente son plan d’action après son installation
« Nous sommes très heureux d’être accueillis à Kaolack, une Académie centrale qui occupe une place importante sur la carte éducative du pays. C’est l’occasion de remercier d’abord les autorités, en commençant par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de l’Éducation nationale, ainsi que l’ensemble du gouvernement pour la confiance renouvelée. Nous avons constaté qu’il y a déjà beaucoup de bonnes initiatives en place. Avant de définir nos priorités, nous procéderons à un diagnostic complet et engagerons le dialogue avec les différents acteurs », a expliqué Samba Diakhaté, nouvel inspecteur d’académie de Kaolack. Il s’est exprimé ce mercredi lors de la cérémonie de passation de service.
Il a également indiqué qu’il comptait s’appuyer sur le cadre offert par la nouvelle vision du ministre de l’Éducation nationale pour concrétiser cette vision avec tous les acteurs concernés, afin de définir les priorités qui guideront ses actions au sein de l’Académie de Kaolack. « Nous allons consolider toutes les actions entreprises en partenariat avec les acteurs dans une démarche inclusive, pour renforcer cette Académie et mieux assurer la réussite des enfants de Kaolack », a conclu l’inspecteur d’académie entrant, Samba Diakhaté.
CÉRÉMONIE DE GRADUATION DES ÉTUDIANTS DU MBA INTERNATIONAL : BEM Dakar célèbre ses diplômés à la Sorbonne
Dans le prestigieux amphithéâtre de La Sorbonne, Madické Diop, Président Directeur Général de BEM (Business and Economics Management), a pris part à la cérémonie de graduation des étudiants du MBA International de son institution. Cette occasion solennelle, marquée par la présence des présidents des universités de Paris-Dauphine et de Paris-Sorbonne, a clôturé l’achèvement d’un parcours exigeant pour les diplômés, appelés à devenir des leaders dans le monde des affaires.
Dans son allocution, M. Diop a salué la résilience et la détermination des étudiants, précisant le rôle clé de BEM dans la formation de cadres compétents et socialement responsables. Il a également mis en avant l’importance de la coopération entre BEM et ces institutions prestigieuses, qui contribue à renforcer la qualité des programmes et à enrichir l’expérience internationale des étudiants.
La présence de figures éminentes de l’enseignement supérieur français à cette cérémonie témoigne de la reconnaissance de BEM sur la scène académique internationale. Ce moment symbolique marque un pas supplémentaire vers l’intégration de BEM dans un réseau mondial d’institutions de premier plan, avec un objectif clair : préparer ses étudiants aux défis de demain et leur donner les outils pour impacter positivement leurs communautés et le monde des affaires.
Le Dakarois
Kaolack / Éducation : Cérémonie de passation de service. L’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, passe le témoin à Samba Diakhaté et évoque ses réalisations
L’Inspection d’Académie de Kaolack a organisé, ce mercredi, la cérémonie de passation de service entre l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby, nouvellement affecté à Louga, et le nouvel inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté.
« Dieu merci, grâce au décret signé par le président de la République et contresigné par le Premier ministre, j’ai pu bénéficier de la confiance renouvelée de Son Excellence le président de la République, qui m’a affecté, par décret daté du 9 octobre 2024, à l’Académie de Louga. Ce matin, j’ai passé le témoin à mon frère Samba Diakhaté, ancien inspecteur d’académie de Kolda, qui est désormais le nouvel IA de Kaolack. Je lui souhaite plein succès dans ses fonctions, » a déclaré l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.
En ce qui concerne nos réalisations, il s’agit d’abord de la consolidation de nos acquis. Kaolack a toujours été une académie pionnière en matière de consolidation et de réalisation des objectifs phares. Nous avons également initié le projet des pépinières de talents, en collaboration avec les maires de la région, les partenaires et les chefs d’établissements, pour promouvoir l’enseignement des mathématiques et des sciences. Ce projet vise à accroître le nombre d’élèves inscrits dans les filières scientifique et mathématique. Nous avons aussi renforcé le dispositif du sport scolaire avec la création de la Ligue Académique du Sport Scolaire, et nous organisons chaque année des événements dans le cadre de cette initiative, » a rappelé M. Goudiaby.
« À Kaolack, nous avons toujours été au rendez-vous pour l’organisation du sport scolaire. La santé scolaire a également été considérablement renforcée et améliorée. Nous avons implanté des antennes déconcentrées de l’inspection médicale des écoles pour rapprocher les services de santé des élèves. En plus, nous avons introduit l’arboriculture dans presque toutes les écoles et établissements de Kaolack. Enfin, les résultats scolaires se sont améliorés, que ce soit au CFEE, au Baccalauréat ou au BFEM, grâce à un pilotage rénové et performant, » a conclu l’inspecteur d’académie sortant, Siaka Goudiaby.
Kaolack/ Éducation : Passation de service à l’inspection d’académie
L’inspecteur d’académie sortant de Kaolack, Siaka Goudiaby, affecté à Louga, a passé le témoin à son collègue Samba Diakhaté, désormais inspecteur d’académie de Kaolack. La cérémonie de passation de service s’est déroulée le mercredi 30 octobre 2024 dans la salle de conférence de l’Inspection d’Académie (IA). Lors de cette cérémonie, l’inspecteur sortant a remis des diplômes de satisfaction à ses collaborateurs qui l’ont accompagné durant son séjour à Kaolack.
En signe de reconnaissance, Siaka Goudiaby a également reçu des cadeaux offerts par ses anciens collaborateurs. L’inspecteur Diakhaté, prenant officiellement ses fonctions, a affirmé qu’il s’appuiera sur ses collaborateurs pour poursuivre le travail de son prédécesseur, qui a accompli un travail remarquable avec des résultats positifs sur tous les plans.
Université du Sine Saloum : les enseignants dénoncent des conditions d’apprentissage précaires et un avenir incertain
La reprise des cours en octobre 2024 à l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) est gravement menacée par une situation d’infrastructures vétustes et inadéquates. À travers un communiqué incisif, la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de l’Ussein alerte sur les conditions désastreuses dans lesquelles se déroulent les activités pédagogiques sur les campus de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ces trois campus souffrent de problèmes persistants : bâtiments délabrés à Fatick, locaux inondés et envahis de mauvaises herbes à Kaolack, et installations publiques réquisitionnées par l’administration à Kaffrine.
Depuis février 2019, l’Ussein fonctionne dans des locaux prêtés, composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires. Mais avec le nombre d’étudiants passant de 1 500 à 7 000 en six ans, ces espaces sont devenus inadaptés. La coordination du Saes-Ussein décrit un cadre qui compromet non seulement l’apprentissage mais également la sécurité des étudiants et du personnel. « La résilience des enseignants pour maintenir les cours dans ces conditions précaires semble endormir les autorités », peut-on lire dans le communiqué, où il est rappelé que le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en mai 2024 que les nouvelles infrastructures seraient prêtes pour octobre. Or, six mois après, les travaux semblent toujours au point mort.
Cette inaction des autorités laisse entrevoir un avenir académique incertain. « Au démarrage de chaque année académique, le personnel se bat dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements dans des locaux éparpillés dans les villes, certains menaçant même de s’effondrer », déplore le syndicat, qui exhorte le gouvernement à intervenir d’urgence pour répondre à leurs doléances. Selon le Saes-Ussein, des visites de diagnostic effectuées par des services assermentés de l’État ont confirmé l’état critique des infrastructures d’emprunt de l’Ussein.
Alors que la rentrée approche, le personnel enseignant craint un retard ou même une suspension des cours si rien n’est fait pour améliorer les conditions actuelles. La coordination Saes-Ussein rappelle que l’éducation de milliers de jeunes Sénégalais est en jeu et appelle les autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la pérennité de l’université.
Université de Bambey : Les étudiants décrètent une grève de 72 heures pour dénoncer la mauvaise qualité des repas
Les tensions montent dans les universités du Sénégal. Après la récente protestation des étudiants de l’UCAD concernant le paiement de leurs bourses, c’est au tour des étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey d’entrer en grève.
Selon la Rfm, les étudiants ont décrété une grève de 72 heures à partir de ce mercredi. Leur principale revendication porte sur la mauvaise qualité des repas servis au restaurant universitaire. Les grévistes exigent ainsi la rupture du contrat avec le prestataire actuel, qu’ils jugent incapable de répondre à leurs attentes alimentaires.
Cette nouvelle grève met en lumière les difficultés persistantes dans les universités sénégalaises, où la qualité de vie des étudiants devient un enjeu récurrent.
Kaolack / Sport Handball : Le président du Centre de formation Sine Saloum Académie Club souhaite réformer le handball
Le Centre de Formation Sine Saloum Académie Handball Club, qui se concentre sur les petites catégories, est une étape clé dans la carrière de nos futurs professionnels et représente une véritable pépinière de talents pour la région de Kaolack.
« Nous avons souhaité construire notre projet sportif autour de la formation, mais aussi permettre à la région de retrouver son lustre d’antan en ayant une équipe régionale de handball », a expliqué Mamadou Ba, président du club.
Selon lui, à travers la formation de jeunes joueurs professionnels, l’objectif est de permettre à ces jeunes talents d’accéder au plus haut niveau et ainsi de renouveler l’équipe professionnelle régionale de Kaolack, qui aujourd’hui ne compte plus de bonnes équipes de handball évoluant en première et deuxième division. Il l’a rappelé lors d’une conférence de presse ce mercredi.
« Notre philosophie est d’offrir aux jeunes talents et aux joueurs locaux l’accès à une structure de formation vers le haut niveau, et de participer au renouvellement des élites du handball national. Nous visons à intégrer un maximum de joueurs issus du centre de formation au sein des grands clubs de handball du pays », a conclu Mamadou Ba.
MATAM / DIAMEL DANS LA DÉTRESSE À CAUSE DES CRUES DU FLEUVE SÉNÉGAL : Les élèves bravent les eaux à pied pour aller en cours
La situation est plus qu’alarmante à Matam, dans le nord du Sénégal, où la cote d’alerte a bondi de 4,09 m en 2023, à la même période, à 8,90 m, ce 22 octobre 2024. Ce niveau d’eau exceptionnel a des conséquences catastrophiques pour le village de Diamel, situé dans la commune de Matam, au cœur du Dandé Mayo. Les habitants de cette localité se battent désespérément contre les inondations provoquées par les crues du fleuve Sénégal. Mais, ces efforts restent vains.
Le 21 octobre 2024, les habitants de Diamel ont été témoins d’une nuit tragique où une nouvelle crue, plus rapide et plus violente que la précédente, a submergé leur village. Les tentatives d’ériger des barricades de sacs en terre n’ont pas suffi face à la force implacable des eaux. Au matin, le constat des dégâts était alarmant : habitations, routes, poste de santé, écoles, marché et divers commerces étaient envahis par les eaux. Cette calamité a particulièrement touché les pêcheurs de la région, dont les enfants ne peuvent plus se rendre à l’école, rendant l’accès aux soins médicaux extrêmement difficile.
Face à ce sinistre, les élèves de Diamel doivent maintenant traverser à pied des eaux profondes pour atteindre le lycée de Matam. Un parcours risqué qui expose leur santé à de graves dangers. Les images de ces jeunes, les pieds dans l’eau, portant leurs cartables et pataugeant dans des eaux leur arrivant à la taille, sont poignantes.
D’autres habitants, plus chanceux, utilisent des pirogues, devenues le seul moyen de transport viable. À l’heure actuelle, seules deux pirogues effectuent la liaison entre Matam et Diamel.
Par ailleurs, le pont qui reliait autrefois Diamel au reste de la région est désormais inutilisable, ayant cédé sous la pression des eaux montantes. La route menant au village est totalement engloutie, isolant ainsi les habitants qui doivent faire face à cette situation d’urgence humanitaire. Les répercussions de la montée des eaux du fleuve Sénégal sur la vie quotidienne des habitants de Diamel sont dévastatrices. D’où l’urgence de mettre en œuvre des mesures pour faire face à ces difficultés qui meublent le quotidien de ces Matamois.
Paiement des bourses des étudiants : un processus progressif selon le ministre Abdourahmane Diouf
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé ce lundi que l’intégralité des bourses des étudiants sera progressivement payée dans les deux à trois semaines à venir. Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un atelier dédié à l’évaluation du système LMD (licence, master, doctorat).
Selon le ministre, une première vague de paiements a déjà été effectuée la semaine dernière, et la deuxième suivra cette semaine. « Nous avons commencé à payer la première vague la semaine dernière et la deuxième vague sera payée cette semaine. (…) L’intégralité du paiement se fera progressivement d’ici deux ou trois semaines », a-t-il affirmé, ajoutant que son ministère collabore étroitement avec la banque chargée d’assurer les paiements afin de garantir qu’il n’y ait pas de rupture dans ce processus.
Abdourahmane Diouf a également évoqué les difficultés rencontrées, notamment l’augmentation significative des sommes à verser aux étudiants. « En fin septembre, début octobre, là où nous payions en moyenne pour les bourses 6 à 8 milliards, nous payons maintenant 15 milliards en un mois », a-t-il expliqué, justifiant ainsi les retards dans le versement des bourses.
Le ministre a précisé que l’insuffisance des fonds disponibles a contraint son département à prendre une décision stratégique. « La somme de 15 milliards n’étant pas disponible pour payer d’un coup toutes les bourses, nous avions deux options : soit attendre la totalité de l’argent, soit démarrer avec le montant disponible et payer progressivement les bourses », a détaillé le ministre, soulignant que la deuxième option avait été retenue.
Orientation des nouveaux bacheliers : un processus en cours
Abdourahmane Diouf a également fait le point sur l’orientation des nouveaux bacheliers, précisant qu’à la date du 19 septembre, 86% d’entre eux avaient déjà été orientés vers des établissements universitaires. Pour ceux qui n’ont pas encore été orientés, il a fixé le délai du 15 octobre pour finaliser cette tâche, en précisant que son équipe travaillait à résoudre les problèmes rencontrés, notamment ceux liés aux frais d’inscription non payés à temps.
Ainsi, les étudiants peuvent s’attendre à recevoir leurs bourses progressivement au cours des prochaines semaines, tandis que les efforts se poursuivent pour assurer une orientation complète et rapide des nouveaux bacheliers dans les délais annoncés.
Kaolack / Éducation : Un CDD sur le partage du modèle du projet PAAME comme prétexte aux préparatifs des foras communaux
Les autorités administratives et éducatives, les élus territoriaux ainsi que les parents d’élèves de la commune et du département de Kaolack ont organisé ce lundi un Comité Départemental de Développement (CDD) dans le cadre des préparatifs des foras communaux, prévus du 27 au 30 novembre 2024 dans les communes de Kaolack, Kahone, et celles du département. Ces foras communaux auront pour thème : « Quelles actions entreprendre pour appuyer la consolidation et le maintien des performances des élèves en mathématiques, en collaboration avec la communauté ? ». L’État du Sénégal, en partenariat avec la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) à travers le programme PAAME 2, soutient cette initiative.
Le PAAME 2 est un projet qui vise à améliorer l’enseignement des mathématiques à l’école élémentaire depuis maintenant deux ans. « Il faut comprendre que l’enseignement des mathématiques à l’élémentaire englobe l’activité numérique, la géométrie et la résolution de problèmes », a expliqué l’inspecteur Thiendella Fall, point focal du projet PAAME 2 à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de la commune de Kaolack, en marge du CDD.
Ce comité départemental de développement s’inscrit dans les préparatifs des foras communaux en impliquant la communauté. « On ne cesse de le dire : l’école appartient à la communauté », a rappelé M. Fall. Selon lui, l’implication de la communauté contribuerait grandement à l’amélioration des performances en mathématiques au niveau élémentaire.
« Le Sénégal s’est engagé dans un processus d’émergence économique et sociale qui repose essentiellement sur un capital humain performant, fortement tributaire d’une éducation et d’une formation de qualité », a poursuivi l’inspecteur. Cet engagement national se manifeste dans diverses orientations politiques, notamment la décision présidentielle N°1 issue des Assises de l’Éducation et de la Formation de 2015, qui exige de « réorienter le système éducatif vers les sciences, les mathématiques, le numérique, entre autres ».
En conclusion, l’inspecteur Thiendella Fall a appelé la population à s’impliquer davantage dans l’enseignement des mathématiques, soulignant que cet effort collectif est essentiel pour assurer la réussite des élèves.
UCAD : Les étudiants en Master 1 en grève pour réclamer leurs bourses
Les étudiants en Master 1 de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar ont entamé, ce lundi, un mouvement de contestation pour exiger le paiement intégral de leurs bourses d’études pour l’année universitaire 2023-2024. Insatisfaits des actions du collectif des Amicales, ces étudiants refusent catégoriquement le paiement partiel proposé par les autorités et dénoncent une « négligence intolérable » qui dure depuis plus d’un an.
Dans un communiqué, ils expriment leur exaspération face à la mauvaise gestion de leurs bourses et demandent le versement intégral de leurs allocations pour une période de 12 mois. « Nous exigeons que le ministre de l’Enseignement supérieur intervienne immédiatement pour résoudre cette crise », précisent-ils. En cas d’inaction, ils menacent d’intensifier leur mouvement avec des actions plus radicales, incluant des manifestations dans les rues de Dakar.
Daouda Sarr, membre du collectif des étudiants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné leur détermination à bloquer les cours si aucune réponse satisfaisante n’est apportée. « Nous ne pouvons pas accepter que le ministre veuille nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent. Nous voulons un paiement intégral », a-t-il martelé, pointant du doigt le manque de transparence des autorités.
En plus du volet financier, les étudiants dénoncent les exclusions dues à des erreurs administratives ayant affecté plusieurs d’entre eux, les empêchant de s’inscrire à temps pour le Master. Ils fustigent également le manque de communication de l’université, qu’ils jugent responsable de cette situation chaotique.
Le collectif des Amicales, qui avait obtenu la promesse du Directeur des bourses d’un début de paiement progressif dès ce lundi, est sévèrement critiqué par les étudiants en Master 1. Ces derniers estiment que le collectif n’a pas pris en compte leurs revendications spécifiques et ont donc décidé de mener leur propre mouvement, en dehors des structures syndicales habituelles.
Les prochains jours seront décisifs pour l’évolution de la crise, alors que les tensions montent sur le campus de l’UCAD. Les étudiants sont déterminés à se faire entendre, et une intervention des autorités semble inévitable pour éviter une paralysie totale des activités académiques.
Kaolack/Éducation : L’association « TA3G1 » au chevet de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye
Comme de nombreuses associations impliquées dans des projets éducatifs locaux, l’association « TA3G1 », composée d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye, promotion 1996, s’engage concrètement pour lutter contre les problèmes ayant freiné le développement du pays, notamment l’accès à l’éducation.
« Il s’agit d’une association d’anciens élèves du lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack, dénommée TA3G1. Ce sont des membres de la génération de 1996, aujourd’hui devenus cadres et désireux de servir leur pays. Cette association intervient dans plusieurs domaines de développement. Aujourd’hui, ils ont pris l’initiative de rendre hommage à leur lycée et de redonner à ce temple du savoir ce qu’il leur a offert », a expliqué Assane Diallo, professeur de Lettres modernes, qui s’est exprimé au nom de Malick Thiam, Censeur au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack.
Le matériel offert comprend, entre autres, des rames de papier pour permettre à l’administration du lycée de fonctionner correctement, notamment dans le traitement des dossiers des élèves, ainsi que des produits détergents, dont tous les établissements scolaires du pays ont un besoin constant. L’administration du lycée a salué ce « geste de haute portée » et s’est engagée, devant les donateurs, à accompagner l’association TA3G1 dans toutes ses initiatives, en particulier celles visant à améliorer les conditions de travail de l’administration du lycée Valdiodio Ndiaye, a informé Assane Diallo.
Crise des bourses étudiantes au Sénégal : L’État face à une dette inédite
Au Sénégal, une crise inédite secoue actuellement le secteur de l’enseignement supérieur. Alors que la question de la dette intérieure semblait jusqu’ici se cantonner aux relations entre l’État et certaines entreprises nationales, une nouvelle dynamique s’installe. Cette fois, ce sont les étudiants qui se retrouvent au cœur du problème.
En effet, le ministère de l’Enseignement Supérieur a annoncé une restriction des bourses accordées aux étudiants. Sur une enveloppe budgétaire globale de 15 milliards de FCFA destinée à ces aides, seuls 7 milliards sont disponibles, laissant une dette de 8 milliards que l’État devra aux étudiants. Cette situation, rapportée par le ministre Dr Abdourahmane Diouf, plonge les universités dans une atmosphère de tension croissante.
C’est une situation sans précédent au Sénégal, où les étudiants, souvent désignés comme les « matières grises » du pays, n’ont jamais été confrontés à une telle incertitude quant à leurs bourses. Pour bon nombre d’entre eux, ces allocations représentent un soutien financier vital leur permettant de poursuivre leurs études dans des conditions décentes.
Selon certaines sources, cette crise financière pourrait avoir des répercussions importantes sur l’ambiance académique. Des manifestations étudiantes ne sont pas à exclure, à moins que des mesures d’urgence ne soient prises par le gouvernement pour régler cette dette et apaiser les inquiétudes croissantes.
Il est clair que l’État sénégalais, déjà confronté à de nombreuses difficultés économiques, devra trouver une solution rapidement pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation. La communauté universitaire et les parents d’étudiants attendent des réponses claires et des actions concrètes pour garantir que l’avenir des étudiants, et par extension celui du pays, ne soit pas compromis par cette crise.
Marche pacifique des étudiants de l’UVS et de l’UCAD pour réclamer leurs bourses
Ce matin, les étudiants de l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS) et de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux retards dans le versement de leurs bourses. Rassemblés à la Place de l’Indépendance, ils ont ensuite pris la direction des bureaux de la direction des bourses, réclamant des réponses concrètes et des actions immédiates.
La direction des bourses a tenté de calmer la situation en assurant que les paiements avaient débuté le 15 octobre et se feraient progressivement. « Soyez patients, il n’y a pas de problème », a déclaré une responsable en charge de l’accueil des manifestants. Mais cette déclaration n’a pas suffi à apaiser la frustration des étudiants, qui dénoncent un manque de transparence et craignent que leurs arriérés ne soient pas réglés à temps.
« Nous voulons que nos bourses soient versées rapidement, car nous avons des charges à assumer, et cela perturbe notre apprentissage », a affirmé le coordonnateur des étudiants, rappelant que leur situation financière a un impact direct sur leurs études. Ils insistent également sur le fait que, malgré les difficultés économiques que traverse le pays, le gouvernement doit donner la priorité à leur bien-être.
La mobilisation s’est poursuivie dans les rues de Dakar, les étudiants restant déterminés à faire entendre leur voix. Ils demandent des garanties fermes quant au versement régulier de leurs bourses, une revendication qu’ils jugent essentielle pour leur avenir académique. Le mouvement de protestation continue, en attendant une réponse plus satisfaisante des autorités.
Ces manifestations reflètent un malaise profond parmi les étudiants, pour qui les retards dans les bourses représentent un frein majeur à leur scolarité. Avec des charges financières qui s’accumulent, les étudiants redoutent que l’instabilité des versements ne compromette leur performance académique et leur bien-être.
La gestion des bourses étudiantes au Sénégal, sujet récurrent de tension, nécessite une solution durable afin de garantir aux étudiants les moyens de poursuivre leurs études dans des conditions adéquates.
Apaisement à Fatick : Les élèves voilées réintégrées au collège catholique du Sine après des excuses
La tension est retombée dans la ville de Fatick après une crise liée à l’exclusion d’élèves voilées du collège catholique du Sine. L’affaire, qui a suscité une vive polémique, a pris un tournant décisif suite aux excuses du principal de l’établissement, Patrice Mbengue.
L’incident avait éclaté lorsque plusieurs élèves voilées se sont vu refuser l’accès à leur collège en raison du port de ce signe religieux. Face à cette interdiction, plusieurs parents avaient commencé à retirer les dossiers de leurs filles, dans l’intention de les transférer vers d’autres établissements. L’affaire, relayée par Bès Bi et d’autres médias, a rapidement pris une ampleur nationale.
Cependant, après l’intervention de l’inspecteur d’académie de Fatick, la situation s’est apaisée. Patrice Mbengue, le principal du collège, a reconnu que l’établissement avait effectivement interdit l’accès aux élèves en raison du voile, mais il a présenté ses excuses publiques aux parents et aux élèves concernées.
« Nous reconnaissons que nous avons interdit l’accès à l’école à des élèves pour le port du voile. Nous présentons nos excuses aux parents d’élèves et aux élèves », a déclaré Mbengue, cité par le journal Bès Bi.
Le principal a également précisé que cette interdiction était mentionnée dans le règlement intérieur de l’établissement. Toutefois, face à la pression et en conformité avec l’arrêté ministériel qui interdit toute discrimination basée sur le port de signes religieux, le collège a décidé de lever cette interdiction.
Cette décision a permis de calmer les esprits, et les élèves voilées ont pu être réintégrées dans leur établissement sans crainte de nouvelles exclusions. Le respect des libertés religieuses, garanti par la loi sénégalaise, a une fois de plus été réaffirmé à travers ce règlement pacifique du différend.
L’inspecteur d’académie de Fatick, dont l’intervention a été décisive, a salué la résolution de la crise, tout en rappelant l’importance de respecter le cadre légal en matière d’éducation et de laïcité au Sénégal.
Crise des bourses à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) : les étudiants en colère contre le ministre de l’Enseignement supérieur
Le Collectif des listes syndicales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) s’insurge contre la récente décision du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui a, selon eux, réduit le montant des bourses étudiantes sans aucune concertation préalable. Les étudiants dénoncent une démarche arbitraire et expriment leur désolation face à cette mesure qu’ils jugent injuste et insupportable.
Les étudiants de la FSJP, particulièrement ceux de la faculté de droit, révèlent que certains de leurs camarades n’ont pas perçu de bourse depuis une année entière, une situation qu’ils qualifient d’inégalité flagrante. « Au moment où des étudiants sont privés de leurs bourses, les salaires des fonctionnaires et des responsables sont, eux, versés régulièrement », déplorent-ils, contestant ainsi l’argument du ministre, qui aurait justifié ces réductions par des difficultés financières du pays.
« Les retards de paiement étaient déjà inacceptables, mais la diminution des montants versés est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », s’indignent les étudiants. Ils appellent le ministre à revoir sa décision dans les plus brefs délais et rappellent l’importance de respecter la communauté estudiantine, laquelle fait face à des difficultés socio-économiques exacerbées par ces décisions.
Déterminés à se faire entendre, les étudiants annoncent qu’ils utiliseront tous les moyens de lutte légaux à leur disposition pour obtenir la satisfaction de leurs revendications. Le collectif des listes syndicales appelle ainsi à une mobilisation générale, tout en espérant que les autorités prendront la mesure de la gravité de la situation et reviendront sur leur décision. La crise des bourses, si elle n’est pas rapidement résolue, pourrait déboucher sur un mouvement de contestation d’envergure au sein des universités du pays.
UCAD : Les étudiants de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques dénoncent la réduction des bourses
Dakar, 15 octobre 2024 – Le collectif des listes syndicales de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) exprime son profond mécontentement face à la récente décision du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réduire, sans consultation préalable, le montant des bourses de plusieurs étudiants.
Dans un communiqué conjoint, les syndicats dénoncent une mesure qui frappe durement les étudiants, certains ayant même passé une année entière sans percevoir leur bourse. Ils qualifient cette décision d’« inédite dans l’histoire du pays », rappelant qu’à une période où les salaires des fonctionnaires, y compris ceux du ministère, sont versés, priver les étudiants de cette ressource essentielle relève d’une inégalité flagrante.
Cette situation intervient alors que les étudiants comptent sur leurs bourses pour subvenir à leurs besoins vitaux, notamment en matière d’hébergement, de restauration et de recherches académiques. Les retards récurrents dans les paiements, combinés à la diminution du montant, rendent la situation insoutenable.
Le collectif exhorte le ministre à revenir sur cette décision dans les plus brefs délais et prévient que tous les moyens de lutte seront envisagés pour défendre cette revendication. Ils rappellent également l’importance de respecter les droits des étudiants, pour qui la bourse représente un soutien indispensable.
Avec cette sortie vigoureuse, la communauté estudiantine réitère son engagement pour la justice sociale et le respect de leurs droits dans un contexte où la précarité étudiante devient de plus en plus alarmante.
Conflit à Fatick : des élèves interdits d’accès au collège catholique pour port de signes religieux
Le collège catholique du Sine, à Fatick, est au cœur d’une polémique après l’interdiction d’accès de plusieurs élèves à cause du port de signes religieux. Ce lundi, des élèves se sont vu refuser l’entrée de l’établissement, malgré un arrêté ministériel qui autorise ces pratiques vestimentaires. Cet incident suscite une vive réaction des parents d’élèves, qui pointent du doigt le principal de l’établissement, accusé de ne pas respecter la loi en vigueur.
Le ministère de l’Éducation nationale a récemment publié un arrêté en réponse à une demande du Premier ministre Ousmane Sonko. Cet arrêté impose à tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés, d’accepter le port de signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, tant qu’ils ne compromettent pas l’identification de l’élève. Cette mesure vise à garantir la liberté religieuse tout en respectant les exigences académiques.
Cependant, le collège catholique du Sine semble défier cette directive. Plusieurs élèves ont été empêchés de rejoindre leurs classes en raison de leur port de symboles religieux, notamment le voile, ce qui a déclenché une vague d’indignation chez les parents.
Les parents, soutenus par plusieurs associations, ont rapidement réagi en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante des droits de leurs enfants. « Le principal du collège agit comme s’il était au-dessus des lois. Il ne respecte pas l’arrêté qui a été clairement établi par le ministère. Nous ne tolérerons pas cette injustice », a déclaré un parent, repris par le média Bès Bi.
D’autres voix s’élèvent également au sein de la communauté pour demander des éclaircissements de la part de la direction du collège, arguant que l’école doit s’adapter aux nouvelles directives de l’État, quel que soit son statut religieux.
Cette situation met en lumière un débat plus large concernant la cohabitation entre laïcité et liberté religieuse dans les écoles confessionnelles au Sénégal. Bien que ces institutions privées soient libres de fixer certaines règles internes, elles sont également soumises aux lois nationales, surtout dans le cadre de l’éducation.
Le collège catholique du Sine pourrait se retrouver face à des sanctions si le ministère de l’Éducation décide de réagir fermement. En attendant, cette affaire continue d’alimenter les discussions dans tout le pays, notamment sur l’équilibre entre respect des croyances religieuses et le cadre strict des établissements privés.
Ce bras de fer entre les parents, les élèves, et l’administration du collège du Sine pourrait créer un précédent important pour les futures interactions entre les établissements scolaires privés et l’État sénégalais. Le débat sur les signes religieux dans les écoles, relancé par cette affaire, ne fait que commencer et promet d’être suivi de près dans les semaines à venir.
COSYDEP Salue une Rentrée Scolaire Réussie et Appelle au Dialogue sur la Question du Port du Voile
La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP) a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation exceptionnelle des acteurs et partenaires pour la réussite de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué transmis à Dakaractu, la COSYDEP a souligné l’importance de cette collaboration pour assurer un environnement éducatif serein et propice à l’apprentissage.
En marge de ce bilan positif, la coalition a également réagi à la récente polémique autour de l’arrêté ministériel concernant le port du voile dans les établissements scolaires. Le débat, qui a suscité de nombreuses discussions au sein de la société sénégalaise, a été abordé par la COSYDEP sous l’angle de la conciliation et du dialogue.
La COSYDEP recommande ainsi d’opter pour le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes sur les questions sensibles, notamment celles liées aux croyances religieuses et à la loi. L’organisation souligne la nécessité de soutenir les comités de gestion des écoles pour l’élaboration inclusive des règlements intérieurs, tout en respectant les principes directeurs encadrés par l’autorité académique.
Outre cet appel au dialogue, la COSYDEP met en avant plusieurs priorités pour cette année scolaire. Elle insiste sur la mobilisation des ressources pour assurer la normalisation des établissements scolaires, l’intégration des enfants encore hors du système éducatif, ainsi que le renforcement de l’encadrement et de la régulation de toutes les offres d’éducation. La coalition appelle également à une concertation autour des réformes annoncées, en prenant en compte les enjeux d’actualité.
Enfin, la COSYDEP rappelle que l’école doit jouer un rôle central dans la consolidation de la cohésion sociale au Sénégal. Loin d’être un lieu de divisions, l’école est attendue pour renforcer les valeurs d’humanisme, de solidarité et de respect de l’autre. Dans ce contexte, la question de la tenue vestimentaire doit être traitée avec sensibilité, en veillant à ne pas compromettre le rôle fondamental de l’école dans la construction d’une société unie.
L’organisation conclut son communiqué en soulignant que le système éducatif sénégalais doit répondre aux attentes des parents tout en garantissant un environnement d’apprentissage de qualité, basé sur la rigueur, la discipline et des performances élevées.
Singhère : Remise de dons à 5 élèves dans le cadre du programme « VAP »
Cinq élèves de la commune de Kaour, dans le département de Goudomp, ayant participé à la surveillance des champs des Vacances Agricoles Patriotiques (VAP), ont reçu leurs récompenses ce jeudi.
« À l’instar des 15 autres communes du département de Goudomp, la commune de Kaour a également mis en place un champ communal dans le cadre des Vacances Agricoles Patriotiques (VAP). Actuellement, le maïs et le niébé que nous avons cultivés sont à maturité. Après les travaux champêtres, nous avons recruté cinq jeunes pour surveiller ces champs contre les oiseaux et autres animaux sauvages qui auraient pu détruire les récoltes. Nous avons donc jugé nécessaire d’organiser une petite cérémonie ce dimanche pour récompenser ces cinq jeunes, qui sont tous des élèves, en leur offrant des fournitures scolaires et des enveloppes financières afin qu’ils puissent préparer leur rentrée scolaire 2024-2025 », a expliqué Ismaïla Biaye, responsable politique du parti PASTEF dans la commune de Kaour.
« Au Sénégal, les jeunes représentent plus de 50 % de la population. Contrairement aux pays développés, nous pensons que cette jeunesse doit massivement participer au développement du pays. Nous croyons que l’agriculture est la solution. C’est pourquoi nous invitons les jeunes de la commune de Kaour à revenir vers l’agriculture. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce programme de VAP, notamment M. Doudou Bosso Sadio, directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, et Olivier Boucal, grâce à qui chaque élève a reçu une somme d’argent qui lui permettra de payer ses frais d’inscription », a conclu Ismaïla Biaye.
Le Collectif des Amicales de l’UCAD réclame le paiement immédiat des bourses d’octobre
Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son mécontentement face au retard observé dans le paiement des bourses d’études du mois d’octobre. Dans un communiqué adressé à la rédaction de Seneweb, le Collectif souligne que, bien que la reprise des cours soit imminente, les allocations d’études ne sont toujours pas disponibles au 12 octobre.
Selon les étudiants, la direction des bourses avait pourtant promis un règlement avant la fin de cette semaine, promesse qui n’a pas été tenue. « Nous constatons que cela n’a pas été fait. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle se répète depuis quelques mois », ont dénoncé les rédacteurs du communiqué.
Le Collectif rappelle que les retards récurrents dans le versement des bourses mettent les étudiants dans des situations financières précaires, en particulier à l’approche de la rentrée. Ils appellent les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour garantir que ces retards ne se reproduisent plus, insistant sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse de la distribution des allocations.
Réitérant leur engagement à défendre les droits des étudiants, les Amicales de l’UCAD exhortent la direction à trouver une solution rapide à ce problème, tout en assurant leur détermination à veiller au respect des intérêts de la communauté estudiantine.
Crise budgétaire à l’UCAD : L’intersyndicale du COUD tire la sonnette d’alarme avant la rentrée universitaire 2024-2025
À l’approche de la rentrée universitaire, prévue pour le 19 octobre 2024, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) se retrouve au cœur d’une crise financière préoccupante. L’intersyndicale du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), qui regroupe 14 syndicats, a exprimé publiquement son inquiétude le 10 octobre 2024, face à l’état alarmant des préparatifs pour l’ouverture du campus.
La principale préoccupation des syndicats réside dans une réduction drastique de la subvention allouée par l’État au COUD. En 2023, cette subvention s’élevait à 30 573 milliards de francs CFA, mais pour l’année 2024, elle a été réduite de 10 milliards, ne représentant plus que 20 573 milliards de francs CFA. Une diminution qui suscite de vives inquiétudes, d’autant plus que le nombre d’étudiants ne cesse de croître. En 2024, l’UCAD attend 90 000 étudiants, contre 82 000 l’année précédente, sans compter les 24 000 nouveaux bacheliers qui rejoindront les bancs de l’université.
Face à cette situation, l’intersyndicale met en avant les multiples défis que ce déficit financier va engendrer, notamment une surpopulation qui met à mal les infrastructures et les services essentiels offerts aux étudiants. Les agents du COUD, responsables de la gestion des résidences universitaires, des restaurants et des services de santé, sont déjà confrontés à une dette importante vis-à-vis des prestataires. « Les repreneurs menacent d’arrêter leurs prestations en raison des arriérés de paiement, et certains hôpitaux refusent de traiter les agents du COUD à cause des créances impayées », ont alerté les syndicats.
L’intersyndicale a appelé à des actions immédiates de la part du Directeur du COUD, Dr Ndéné Mbodji, ainsi que du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Dr Abdourahmane Diouf. Ils exigent également une intervention urgente des plus hautes autorités de l’État, notamment du Premier Ministre Ousmane Sonko et du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour éviter une dégradation des conditions d’accueil et d’études.
« Sans une réponse rapide et adéquate, l’UCAD risque de connaître de graves interruptions dans la fourniture de services essentiels, mettant ainsi en péril la sécurité et le bien-être des étudiants », ont averti les représentants syndicaux. Alors que la rentrée approche à grands pas, l’incertitude plane sur le bon déroulement de l’année universitaire 2024-2025, avec des risques de mouvements sociaux et de perturbations dans la gestion du campus.
La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront trouver une solution pour désamorcer cette crise budgétaire et éviter que l’UCAD ne sombre dans une situation encore plus critique.
Règlement intérieur des écoles : le voile et la croix désormais autorisés selon un arrêté ministériel
Un nouvel arrêté du ministère de l’Éducation nationale, dont Ledakarois.sn a obtenu une copie, stipule que les règlements intérieurs des établissements publics et privés au Sénégal doivent désormais respecter les croyances religieuses des élèves, en incluant l’acceptation du port de signes religieux tels que le voile, la croix et les perles sacrées.
Cet arrêté fixe les principes directeurs auxquels doivent se conformer les règlements intérieurs des établissements d’éducation et de formation, qu’ils soient publics ou privés. L’objectif est de garantir le respect des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution sénégalaise, notamment en matière de liberté religieuse. L’arrêté souligne également que le contrôle et l’approbation de ces règlements intérieurs relèvent des autorités académiques compétentes. Ainsi, tout règlement intérieur doit être soumis à l’approbation de l’inspection d’Académie, qui dispose d’un délai de 60 jours pour valider ou non les propositions soumises. En l’absence de cette approbation, les règlements intérieurs ne seront pas applicables.
Le texte précise que le port des signes religieux ne doit pas entraver l’identification nette des élèves au sein des établissements, notamment dans les salles de classe et lors des activités pédagogiques. Ce respect de la diversité religieuse ne dispense pas les élèves de leur participation aux activités pédagogiques et sportives obligatoires, sauf en cas de justifications objectivement fondées.
Cette décision marque un tournant dans les débats concernant le port de signes religieux dans les écoles, en particulier le voile, qui a souvent suscité des controverses dans certains établissements, notamment confessionnels. Cet arrêté vise à instaurer une coexistence pacifique des croyances religieuses et à garantir la liberté de chaque élève de porter des symboles religieux, tout en maintenant un cadre éducatif harmonieux.
Le respect de la diversité religieuse, tel qu’énoncé dans ce texte, reflète l’engagement du ministère de l’Éducation nationale à promouvoir une école inclusive, ouverte à tous les élèves quelles que soient leurs convictions, dans le respect des lois et règlements en vigueur au Sénégal.
Port du voile à Sainte Bernadette : La directrice de l’école s’exprime sur l’incident
Un récent incident impliquant une élève musulmane voilée à l’école Sainte Bernadette a suscité de vifs débats. Selon plusieurs informations relayées sur les réseaux sociaux, la jeune fille aurait été renvoyée de la classe pour avoir porté un voile, ce qui a alimenté la polémique sur le respect des pratiques religieuses dans les écoles confessionnelles.
Face à ces allégations, la directrice de l’établissement, Sœur Thérèse Marie Philipe Diouf, a tenu à réagir publiquement pour donner sa version des faits. Dans un communiqué, elle a clarifié la situation et tenté de dissiper tout malentendu.
« À la suite du message qui a circulé dans les réseaux sociaux mardi dernier, concernant une élève en classe de 4ème de notre établissement, il est important de rétablir les faits », a-t-elle affirmé. Selon elle, il ne s’agissait pas d’une exclusion de l’élève pour des motifs religieux, mais plutôt d’une infraction au règlement intérieur de l’école, notamment en ce qui concerne la tenue vestimentaire.
La directrice a précisé que cette élève avait été interpellée pour ne pas avoir respecté l’article du règlement qui stipule un code vestimentaire spécifique pour les élèves. « Elle était la seule à ne pas se conformer à la tenue réglementaire », a expliqué Sœur Thérèse Marie. Cependant, elle a souligné que l’élève n’a pas été renvoyée de la classe comme cela a été prétendu, mais simplement interpellée et reçue par un responsable de l’école, avant de se conformer aux règles en vigueur. « Elle a finalement fini son cours comme ses camarades, sans aucune exclusion », a-t-elle ajouté.
Selon la directrice, l’élève est inscrite dans l’établissement depuis la classe de sixième et a toujours respecté le règlement intérieur jusque-là. « Cela nous laisse penser qu’il y a ici une volonté délibérée de provocation », a avancé Sœur Thérèse Marie, tout en se demandant à quelles fins cette situation a été orchestrée.
Ce n’est pas la première fois que la question du port du voile suscite des débats dans les écoles confessionnelles du Sénégal. Plusieurs incidents similaires avaient déjà provoqué des discussions sur l’équilibre entre le respect des croyances religieuses des élèves et l’application des règlements internes des établissements.
Dans son intervention, la directrice a également rappelé l’importance du respect des règles pour maintenir l’harmonie dans l’établissement. Elle a invité à éviter toute forme de provocation ou d’escalade inutile qui pourrait compromettre la cohésion sociale au sein de l’école. « Nous voulons maintenir un environnement où règne la paix et le respect mutuel, au-delà des différences religieuses ou culturelles », a-t-elle conclu.
Cette clarification de la part de la direction de l’école vise à calmer les tensions et à rappeler que la question du port du voile dans l’établissement relève avant tout du respect du règlement intérieur et non d’une discrimination religieuse. Cependant, l’incident pourrait relancer les discussions autour de la place des signes religieux dans les écoles confessionnelles, où la question de l’équilibre entre la laïcité et les croyances des élèves reste un sujet sensible.
Nouvel arrêté du ministère de l’Éducation nationale : Encadrement des règlements intérieurs dans les établissements scolaires du Sénégal
Le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a récemment pris un arrêté, dont Dakaractu a obtenu une copie, précisant les principes directeurs auxquels doivent se conformer les règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation. Cet arrêté vise à harmoniser les règlements intérieurs avec les dispositions fondamentales de la Constitution de la République du Sénégal.
L’arrêté souligne l’importance d’un contrôle d’approbation des règlements intérieurs par les autorités compétentes. Désormais, tous les établissements scolaires relevant de l’Éducation nationale doivent soumettre leurs règlements intérieurs à l’inspection d’Académie. Celle-ci disposera d’un délai de 60 jours pour valider ou refuser le document. En l’absence d’une approbation officielle, le règlement intérieur est considéré comme non applicable, précisent les directives du ministre.
Parmi les points clés de cet arrêté, le respect des croyances religieuses des élèves est mis en avant. Ce principe inclut l’acceptation du port de signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, à condition que ces éléments ne compromettent pas l’identification claire des élèves à l’intérieur de l’établissement, en classe ou lors des activités pédagogiques. L’arrêté rappelle également que cette tolérance religieuse n’exonère pas les élèves de participer aux activités obligatoires, qu’elles soient pédagogiques ou sportives, sauf dispense justifiée.
Cette nouvelle mesure vise à promouvoir un environnement scolaire inclusif tout en maintenant des standards académiques rigoureux dans tous les établissements du Sénégal.
Incident sur le port du voile : une élève exclue des Cours Sainte Bernadette
Le port du voile dans les écoles catholiques du Sénégal continue d’alimenter les débats. Ce mardi 8 octobre 2024, une nouvelle polémique a éclaté aux Cours Sainte Bernadette, à Dakar, où une élève a été interdite de suivre ses cours en raison de son voile. L’affaire a rapidement pris de l’ampleur, ravivant les discussions sur la compatibilité entre les convictions religieuses des élèves et les règlements des établissements confessionnels.
La mère de l’élève, qui s’est exprimée sur PressAfrik, a déclaré que sa fille a été empêchée d’entrer en classe parce qu’elle portait un voile. « On vient de m’informer que ma fille a été empêchée de suivre ses cours à l’école Cours Sainte Bernadette. La surveillante lui a demandé de retirer son voile, et comme elle a refusé, elle n’a pas pu assister aux cours », a expliqué la mère de l’élève.
Interrogées sur l’incident, les autorités de l’école ont justifié leur décision en se basant sur les règlements internes de l’établissement. Elles ont précisé que le port du voile est strictement interdit dans leur école. Selon le proviseur, si l’école avait été informée que l’élève comptait porter le voile, elle n’aurait pas été acceptée lors de son inscription.
La mère de l’élève a expliqué que sa fille avait pris la décision de se voiler durant les vacances scolaires. Cette nouvelle situation semble avoir pris de court l’administration de l’école.
Cet incident intervient alors que le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, avait récemment lancé un appel au respect des sensibilités religieuses, notamment dans les écoles confessionnelles, afin de préserver la cohésion sociale. Il avait souligné l’importance pour chaque établissement de trouver un équilibre entre ses principes éducatifs et le respect des croyances des élèves.
Le cas de cette élève relance ainsi le débat sur le port du voile dans les écoles catholiques au Sénégal, une question sensible qui continue de susciter des tensions entre les établissements et les familles concernées. Pour l’heure, aucune solution définitive n’a été trouvée, mais l’affaire attire l’attention sur la nécessité de trouver des solutions inclusives qui respectent à la fois les règles internes des écoles et les choix religieux des élèves.
Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires
La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).
« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.
Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.
Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.
Moustapha Mamba Guirassy : « Très satisfait » de la rentrée des classes 2024-2025
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, s’est déclaré « très satisfait » de la rentrée scolaire 2024-2025 après avoir visité plusieurs établissements de l’académie de Dakar ce lundi. Il a salué la mobilisation des enseignants, élèves, et communautés, qui ont contribué au bon démarrage des cours.
Selon le ministre, les écoles étaient prêtes à accueillir les élèves, et la plupart des enseignants ont répondu présent, permettant la mise en œuvre du concept « oubi tay, jang tay » (rentrée immédiate des classes et début des cours). Il a souligné que l’innovation de cette année réside dans le déploiement massif du personnel administratif et des inspecteurs d’académie à travers le pays pour s’assurer de la réussite de cette rentrée.
Cependant, Guirassy a reconnu certains défis, notamment les départs massifs d’enseignants dans certaines régions, avec des pertes allant de 200 à 300 enseignants. Mais il a rassuré que le ministère a anticipé ces mouvements en mettant en place une approche efficace pour assurer le remplacement des enseignants affectés à d’autres localités.
Le ministre a également salué l’engagement des communautés locales, des associations sportives et culturelles, ainsi que des « bajenu gox » (marraines de quartier), qui ont répondu à l’appel du président de la République en participant à la journée de nettoiement dédiée aux écoles. Cette initiative a permis de rendre les établissements plus propres et prêts à accueillir les élèves.
Toutefois, il a noté que certaines écoles dans certaines régions sont encore touchées par des inondations, mais il a assuré que le ministère travaille activement sur cette question pour y apporter des solutions rapides.
Lors de sa visite au Collège Cathédrale, Moustapha Mamba Guirassy a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner le système éducatif dans son ensemble, en soulignant l’importance de préserver la diversité culturelle du pays. « Il s’agit d’une seule école, l’école sénégalaise, et tout sera fait pour que cette cohésion soit renforcée », a-t-il affirmé.
Le ministre a insisté sur la nécessité de ne laisser aucun enfant de côté, quel que soit son lieu d’origine ou sa culture. « Chaque enfant, peu importe la région d’où il vient, peu importe sa religion ou sa culture, l’école doit l’accompagner pour développer ses talents et compétences afin de participer au développement de notre nation », a-t-il conclu.
Grâce à cette mobilisation générale et aux mesures prises, la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce prometteuse, avec une volonté claire de l’État de faire de l’éducation un levier du développement national.
Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps
Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.
« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.
S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.
« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.
À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.
« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.
Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.
Rentrée École Mbaye NDIR: les anciens élèves à la rescousse de leur établissement
Rentrée 2024/2025: « tout est fin prêt pour accueillir les étudiants dans les meilleurs conditions »
Bassirou Diomaye Faye lance la 5e édition de « Setal Suñu Réew » à Mbour
Le président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 5e édition de la journée « Setal Suñu Réew » au lycée Demba Diop de Mbour, une initiative dédiée à la propreté et à l’embellissement des écoles. Lors de cet événement, Faye a visité l’Espace Numérique Ouvert de Mbour avant de planter un arbre symbolique. Ce retour a une valeur particulière pour lui, ayant été élève dans ce même lycée de 1997 à 2000, avant de poursuivre ses études à l’Université Cheikh Anta Diop.
ANNONCE DE GUIRASSY SUR UNE RÉCENTE RÉDUCTION DES FRAIS DE SCOLARITÉ : Une volonté d’appropriation d’une réalisation de l’ancien régime ?
« Les frais d’inscription des lycées sont désormais fixés à 5 000 francs CFA au lieu de 10 000 francs CFA », a affirmé Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale. Cependant, cette annonce est contredite par un arrêté pris sous l’administration de Macky Sall. En effet, cette règlementation n’est pas le fruit des nouvelles autorités ; elle date de 2023, suite aux concertations nationales sur la lutte contre la vie chère, au cours desquelles des mesures de régulation des tarifs applicables à tous les niveaux de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique ont été prises, conformément aux dispositions scolaires et universitaires.
Les autorités du défunt régime avaient décidé, « conformément aux dispositions des articles premier 3 et 6.2 du décret no 2022-89 du 17 janvier 2022 relatif aux régimes de prix et aux procédures de dénouement du contentieux économique », de fixer les frais d’inscription et d’études dans les établissements d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, ainsi que dans les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle et technique. L’article 2 de cet arrêté stipule que « les frais d’inscription sont gratuits dans tous les établissements de l’enseignement public préscolaire et élémentaire ». De plus, le même article fixe les frais d’inscription « à 3 000 F CFA dans les établissements de l’enseignement public moyen et secondaire général », avec la possibilité d’une augmentation à 5 000 F CFA sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.
Concernant les établissements de formation professionnelle et technique, l’arrêté précise les frais d’inscription comme suit : Certificat d’aptitude professionnelle : 15 000 F CFA par apprenant ; Brevet d’étude professionnelle : 20 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien : 25 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien supérieur : 35 000 F CFA par apprenant.
Quant à l’enseignement privé, les pouvoirs publics ont décidé, dans l’article 3 de cet arrêté, de réduire les frais de scolarité de tous les établissements privés d’enseignement préscolaire, élémentaire et moyen secondaire général de 10 % par rapport aux tarifs appliqués durant l’année académique 2021-2022. Cependant, cela a été fait « sous réserve de l’application d’un montant minimal déterminé ci-après : 2 500 F pour l’enseignement préscolaire, 3 000 F pour l’enseignement élémentaire, 4 000 F pour l’enseignement moyen, 5 000 F pour l’enseignement secondaire ». Par ailleurs, il avait été précisé que « nonobstant les dispositions de l’alinéa premier du présent article, les frais de scolarité sont payés mensuellement suivant un système arrimé à l’année scolaire ».
Pour ce qui est des frais de scolarité des établissements privés de l’enseignement supérieur, l’article 4 indique qu’ils « sont baissés pour les apprenants de nationalité sénégalaise ou originaires de l’Uemoa » de 10 % dans la région de Dakar, de 5 % dans les autres régions du pays et de 5 % dans les établissements privés de l’enseignement supérieur du secteur de la santé sur tout le territoire national.
Dans un souci de régulation, les pouvoirs publics ont également interdit, dans l’article 5 de l’arrêté, « à tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen, secondaire général, supérieur ou de formation professionnelle et technique de subordonner la fourniture de ses services au paiement de frais de scolarité par l’apprenant ». De plus, l’article 6 impose à « tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, supérieur ou de formation de publier les tarifs fixés par le présent arrêté de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage et l’affichage ».
Les autorités précédentes avaient également prévu des sanctions en cas de non-respect des dispositions fixées.
Ainsi, l’article 7 stipule que « les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la législation en vigueur ». Enfin, il est mentionné que le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, ceux du préscolaire, de l’élémentaire, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et technique, ainsi que le directeur du Commerce intérieur, « sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’application du présent arrêté ».
La Dakaroise
Kaolack : Le Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal, section Kaolack, salue les initiatives pour un bon démarrage des cours
« Nous nous félicitons des innovations pilotées par l’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, concernant la rentrée scolaire 2024-2025. Nous faisons face à une nouvelle rentrée qui coïncide avec la prise de fonction des nouvelles autorités. L’inspecteur d’académie a déjà alerté le gouverneur, qui a ensuite invité tous les services impliqués à rendre les écoles propres. À ce sujet, les sapeurs-pompiers ont installé des motopompes dans plusieurs écoles pour évacuer les eaux. Nous pensons que dès le 7 octobre, certains établissements pourront commencer l’enseignement de manière effective », a révélé Tamsir Ousmane Thiam, membre du Syndicat des Enseignants Libres du Sénégal (SELS), section Kaolack, face à la presse ce vendredi.
« Hier, avec la rentrée du personnel, nous avons reçu des informations en provenance de certains établissements où nos représentants sont présents. L’atmosphère qui y règne témoigne qu’ils peuvent accueillir les élèves, grâce aux engagements de l’autorité éducative au niveau régional. Il faut souligner que l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, n’a ménagé aucun effort pour solliciter, auprès du gouverneur, l’appui des services de l’État, afin d’aider la communauté éducative à préparer des écoles sans problème », a rappelé M. Thiam.
« Cette année, la rentrée scolaire est spéciale, car le 5 octobre a été décrété une journée spéciale dédiée à l’éducation. C’est donc le moment d’inviter les partenaires, ainsi que les autres acteurs, tels que les ASC, à rendre les écoles propres. L’inspecteur d’académie a partagé toutes ces informations avec l’ensemble des acteurs du système éducatif. En ce qui nous concerne, nous, membres du SELS, section Kaolack, remercions l’inspecteur d’académie pour cette initiative, et nous sommes prêts à l’accompagner de toutes les manières possibles afin que le système éducatif s’améliore à Kaolack », a conclu Tamsir Ousmane Thiam.
Kaolack : l’UNAPES mobilise les parents d’élèves pour rendre effectif le concept « Ubi tey jang tey »
Le constat est unanime au niveau de la circonscription de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de la commune et du département de Kaolack à quelques jours de la rentrée scolaire : l’inaccessibilité de certaines écoles, le manque de points d’eau et d’électricité, entre autres difficultés. Ces problèmes constituent des freins au bon démarrage des enseignements et des apprentissages à temps. Face à cette situation, l’Union Nationale des Associations des Parents d’Élèves et d’Étudiants du Sénégal (UNAPES), section de Kaolack, a proposé quelques pistes de solutions.
Bara Guèye, coordonnateur départemental de l’UNAPES et point focal régional, a pris part aux Comités Régional et Départemental de Développement (CRD et CDD), où les problèmes du système éducatif ont été passés en revue afin de garantir l’application du concept « Ubi tey jang tey » dès le jour de la rentrée, prévue le 7 octobre.
« L’UNAPES a toujours joué un rôle important dans le système éducatif. Cependant, nous invitons chaque parent d’élève à veiller à ce que les écoles soient accessibles aux enfants. Nous appelons également les associations de jeunes, les ‘Badienu Gox’ et les relais communautaires à participer massivement à la journée de « Set Setal » dédiée aux écoles », a-t-il recommandé.
Cette mobilisation vise à s’assurer que les établissements scolaires soient prêts à accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès le premier jour.
Tambacounda : L’Inspection d’académie alerte sur un déficit critique de 45 355 table-bancs
Lors d’un Conseil Régional de Développement (CRD) organisé à Tambacounda, l’inspecteur d’académie, Babacar Diack, a révélé un déficit alarmant de 45 355 table-bancs dans les écoles de la région. Ce manque touche les quatre départements de Tambacounda, affectant gravement la qualité de l’enseignement à l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025.
Le rapport présenté lors de la réunion, présidée par le gouverneur Guedj Diouf, montre que ce sont les écoles primaires qui sont les plus touchées avec un besoin de 24 273 table-bancs. Le niveau moyen nécessite 10 068 unités supplémentaires, tandis que le secondaire en requiert 10 014.
Cette situation s’explique par l’augmentation des abris provisoires, la détérioration du mobilier scolaire existant et le retard dans l’équipement des nouvelles salles de classe. Babacar Diack a insisté sur l’urgence d’agir pour éviter que les élèves ne soient privés de conditions d’apprentissage adéquates. « Ce déficit en table-bancs a un impact direct sur la qualité de l’enseignement et les résultats scolaires. Il est impératif que des solutions rapides soient trouvées », a-t-il déclaré.
Le gouverneur Guedj Diouf a salué les efforts du Programme de Remplacement des Abris Provisoires (PRORAP) pour réduire le nombre de structures temporaires, mais a reconnu que le manque de mobilier reste un obstacle majeur à l’amélioration des conditions d’apprentissage. Il a promis de collaborer avec les collectivités territoriales et les services de l’État pour récupérer et réparer un maximum de table-bancs endommagés. « Nous devons agir rapidement pour garantir que chaque élève ait accès à un environnement d’apprentissage approprié », a-t-il souligné.
Cette situation critique appelle une mobilisation urgente des autorités et des partenaires pour répondre aux besoins des établissements scolaires de Tambacounda et assurer une rentrée dans de bonnes conditions.
Kaolack / Éducation : Appel à une mobilisation des citoyens pour une bonne rentrée scolaire 2024-2025
Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a appelé, ce lundi, à une mobilisation communautaire en faveur de l’école pour assurer une bonne rentrée des classes 2024-2025.
Il a lancé cet appel lors d’une réunion du Comité régional de développement (CRD) préparatoire à la rentrée scolaire 2024-2025, prévue la semaine prochaine. Des autorités académiques et scolaires, des services techniques déconcentrés de l’État, des partenaires sociaux, ainsi que d’autres acteurs du système éducatif régional ont pris part à cette rencontre.
La cinquième édition de la journée nationale de nettoiement »Setal sunu reew », prévue pour samedi prochain, sera axée sur la réhabilitation, le nettoyage et l’embellissement des structures éducatives du pays.
»Pour cette édition, l’accent sera mis sur les établissements scolaires. À ce propos, nous allons mobiliser l’ensemble des structures de l’État qui œuvrent dans le cadre de l’assainissement et du nettoiement, ainsi que les éléments du programme Xeyu ndaw ñi. Nous insisterons surtout sur la mobilisation communautaire, car l’école est une affaire de la communauté », a déclaré le chef de l’exécutif régional.
Dans son rapport introductif au CRD, l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby, a souligné les difficultés et contraintes pouvant entraver une bonne rentrée des classes. Les différentes parties prenantes ont convenu de la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures pour assurer le bon déroulement de l’année scolaire.
»Du point de vue des aspects pédagogiques, nous devons nous impliquer pour rendre réel le slogan Oubi tey, diang tey », a souligné le gouverneur.
À ce propos, il estime qu’il faut agir sur plusieurs leviers, notamment veiller à l’effectivité de la rentrée dès le 3 octobre pour les personnels enseignants et administratifs, et trouver une solution à la question du déficit d’enseignants.
Dans la région, le déficit en enseignants est estimé à 109 maîtres pour l’élémentaire, dont 75 pour l’enseignement du français et 34 pour l’arabe.
»Comparativement à d’autres régions du pays, la situation à Kaolack n’est pas aussi tendue. Certes, le déficit est réel et persistant, malgré les nouvelles affectations dont la région a bénéficié. Cependant, les autorités académiques et scolaires sont bien équipées pour corriger rapidement cette situation en déployant des stratégies pour la prise en charge des classes », a estimé M. Watt.
Concernant l’amélioration de l’environnement et des conditions d’enseignement-apprentissage, le gouverneur a particulièrement insisté sur la remise en état des écoles.
»Au sortir de l’hivernage, nous avons constaté que 24 établissements sont touchés par des inondations. Heureusement, les sapeurs-pompiers, qui sont déjà à pied d’œuvre, nous ont assuré que tous ces établissements seront libérés des eaux d’ici le 3 octobre, à moins de pluies importantes », a-t-il déclaré.
En dehors de ces cas, le chef de l’exécutif régional a chargé la brigade régionale d’hygiène, en collaboration avec les collectivités territoriales, de mettre en œuvre les diligences nécessaires pour désinfecter et désinsectiser les établissements scolaires. Il a également évoqué l’embellissement des écoles, notamment par le reboisement des cours, qui contribue, selon lui, à l’amélioration de l’environnement.
Introduction de l’anglais au primaire : un tournant décisif pour l’éducation au Sénégal
À partir de la rentrée scolaire 2024-2025, l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le niveau élémentaire, spécifiquement au CM1 et au CM2, sera mise en œuvre dans le cadre d’une phase expérimentale. Cette annonce, faite par le Secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, marque une étape importante dans les réformes éducatives du Sénégal. Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large de modernisation du système éducatif, portée par le Premier ministre Ousmane Sonko, avec l’objectif de préparer les jeunes apprenants aux exigences du monde professionnel.
Le gouvernement entend mener cette réforme avec précaution et pragmatisme. Le Premier ministre a ainsi demandé au ministre de l’Éducation nationale d’élaborer une feuille de route claire et réaliste, garantissant un accès équitable à cet enseignement pour tous les apprenants. Cette démarche s’accompagnera d’une refonte en profondeur des curricula de l’Éducation et de la Formation, afin de les aligner sur la vision du gouvernement : renforcer la souveraineté nationale, promouvoir les valeurs citoyennes, l’histoire authentique, les langues nationales, ainsi que les sciences et le numérique.
La refonte des programmes ne s’arrêtera pas à l’introduction de l’anglais. Le Conseil interministériel a également recommandé de réviser le système d’évaluation des certificats, notamment le CFEE, le BFEM et le BAC. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une volonté de moderniser en profondeur le système éducatif sénégalais, en le rendant plus adapté aux réalités du marché du travail et aux évolutions technologiques.
Dans le cadre de la Stratégie numérique pour l’Éducation, des filières spécifiques seront créées dès la prochaine rentrée, avec une expérimentation qui commencera dans les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) et certains lycées d’excellence. Cette orientation vers le numérique témoigne de la volonté du gouvernement de doter les jeunes Sénégalais des compétences nécessaires pour évoluer dans un monde de plus en plus connecté.
Outre l’introduction de l’anglais et la modernisation du système éducatif, le gouvernement souhaite évaluer les initiatives en cours concernant les langues nationales et les soumettre à un bilan approfondi. Le ministre de l’Éducation est également invité à mettre en œuvre la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l’Éducation (NITHÉ), dans le but de promouvoir une éducation inclusive, axée sur les valeurs humaines et la diversité culturelle.
Ainsi, l’introduction de l’anglais au primaire s’inscrit dans un projet global de transformation de l’éducation au Sénégal. Ce tournant marque la volonté du pays de s’adapter aux exigences contemporaines, tout en ancrant son système éducatif dans des valeurs fortes de souveraineté et de citoyenneté.
Le Gouvernement du Sénégal Prend des Mesures Décisives pour une Rentrée Scolaire 2024-2025 Réussie
Ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé une réunion interministérielle cruciale pour préparer la rentrée scolaire et académique 2024-2025. À l’issue de cette rencontre, le gouvernement sénégalais a annoncé trente mesures pour assurer une rentrée harmonieuse et améliorer les conditions d’apprentissage dans tout le pays.
L’une des priorités du gouvernement est de répondre aux conséquences des pluies abondantes qui ont gravement endommagé plusieurs établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec plusieurs autres ministères, a lancé un programme de réhabilitation urgente des infrastructures touchées. Ahmadou Al Aminou Lo, secrétaire général du gouvernement, a assuré que « tous les établissements impactés par les intempéries seront remis en état dans les meilleurs délais », garantissant ainsi un environnement sûr et fonctionnel pour la rentrée.
Parmi les nouvelles initiatives, l’instauration d’une journée mensuelle de mobilisation citoyenne dédiée à la propreté des établissements scolaires a été annoncée. Cette mesure vise à impliquer les communautés locales, les parents et les élèves dans l’entretien et la préservation des écoles, créant ainsi un cadre propice à l’apprentissage. Le ministre de l’Assainissement a souligné que cette mobilisation renforcera « l’hygiène et un environnement favorable à l’éducation ».
L’un des grands défis mis en lumière durant la réunion est l’accès à l’eau potable et à l’électricité, particulièrement dans les zones rurales. Le gouvernement, en partenariat avec la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et la Société nationale d’électricité (SENELEC), a prévu des mesures pour garantir des infrastructures adéquates dans toutes les écoles. Ahmadou Al Aminou Lo a réaffirmé cet engagement en déclarant : « Aucun élève ne doit être privé de son droit à une éducation de qualité à cause d’un manque d’eau ou d’électricité ».
Pour renforcer la sécurité autour des établissements scolaires, des mesures supplémentaires ont été annoncées, avec l’appui des forces de sécurité. En parallèle, un programme de vaccination pour les élèves et le personnel éducatif sera mis en place pour garantir la santé et la sécurité de tous.
Face à la pénurie d’enseignants dans certaines régions, le gouvernement a décidé de recruter 5 000 enseignants supplémentaires. Ce recrutement vise à améliorer le ratio enseignant-élèves et à assurer une couverture équitable du système éducatif.
Le gouvernement a également annoncé la distribution de kits scolaires aux élèves issus de familles vulnérables, facilitant ainsi leur accès à l’éducation. De plus, un plan de réhabilitation des internats, avec une attention particulière à l’hygiène et à la sécurité des résidents, a été lancé.
En parallèle, le Sénégal se tourne vers une modernisation progressive des salles de classe à travers la digitalisation des programmes scolaires, avec l’introduction d’outils technologiques pour enrichir l’apprentissage.
Avec ces trente mesures, le gouvernement sénégalais s’engage fermement à relever les défis du secteur éducatif, tout en construisant les bases d’une éducation plus inclusive et moderne. L’objectif est non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi de préparer l’avenir du système éducatif sénégalais, en intégrant les nouvelles technologies et en réduisant les inégalités.
La rentrée 2024-2025 s’annonce donc sous le signe du renouveau, avec une volonté claire d’améliorer les conditions d’apprentissage et d’offrir à tous les élèves sénégalais les mêmes chances de réussite.
Rentrée des classes 2024-2025 : le 3 octobre pour les enseignants et le 7 pour les élèves
La rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 au Sénégal est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant, et au 7 octobre pour les élèves, selon une annonce officielle faite ce jeudi.
Lors d’une réunion préparatoire présidée par le Premier ministre Ousmane Sonko, le conseiller technique au ministère de l’Éducation nationale, Médoune Thiam, a précisé que cette rentrée concernera 4 120 409 élèves et 106 689 enseignants. Parmi ces apprenants, 2 340 219 sont inscrits au niveau primaire, 852 269 au moyen secondaire, et 377 197 au secondaire général.
Les effectifs sont répartis dans 21 448 établissements scolaires à travers le pays, a-t-il ajouté. La réunion a également vu la participation des ministres en charge de l’Éducation, des Collectivités territoriales, de l’Assainissement, de la Formation professionnelle, ainsi que de la Jeunesse et des Sports.
30 mesures clés prises pour assurer une bonne rentrée scolaire et académique
Lors d’une réunion interministérielle présidée ce jeudi par le Premier ministre Ousmane Sonko, trente mesures ont été adoptées pour garantir une rentrée scolaire réussie et un bon déroulement de l’année académique 2024-2025.
Le ministre de l’Éducation nationale, en collaboration avec d’autres ministères, a été chargé de réhabiliter les infrastructures éducatives affectées par l’hivernage. Une journée mensuelle de mobilisation citoyenne pour la propreté des écoles a également été instaurée.
En ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’électricité, des efforts sont déployés pour assurer que toutes les écoles, notamment les centres de formation professionnelle (CFP) de plusieurs localités comme Koki et Touba, soient connectées à l’électricité avant la rentrée.
Un programme innovant en partenariat public-privé sera lancé pour remplacer progressivement les abris provisoires. Le ministère de la Formation professionnelle est également chargé de présenter un plan d’action avant mars 2025 pour accélérer la construction de centres de formation.
Le gouvernement a prévu une dotation budgétaire pour réhabiliter 100 000 tables-bancs et acquérir 70 275 nouvelles unités. La directive présidentielle concernant le port obligatoire de l’uniforme scolaire sera appliquée à la rentrée 2024-2025, avec une attention particulière sur la disponibilité des uniformes.
Pour assurer une éducation inclusive, un arrêté sera pris d’ici le 27 septembre 2024, demandant aux établissements scolaires d’adapter leurs règlements intérieurs aux dispositions de la Constitution, garantissant l’accès à l’école pour tous les enfants sans distinction.
Ces mesures visent à améliorer les conditions d’apprentissage et à assurer une année académique harmonieuse.
Éducation et formation: Le ministre Moustapha Guirassy chamboule les inspections
Le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy a procédé à un vaste chamboulement dans les rangs des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation ( IEF) du Sénégal. Seneweb vous livre la liste des nominations.
» Article premier. Papa Amadou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511390/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, appelé à d’autres fonctions.
Article 2. Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514136/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, en remplacement de Monsieur Serigre Bamba SECK, appelé à d’autres fonctions.
Article 3. Monsieur Cheikhou SIDIBE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513207/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bounkiling, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Département, poste vacant,
Article 4. Monsieur Malick SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 510491/H, précédemment Inspecte de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack Département, poste vacant.
Article 5. Monsieur Issa NDIOR, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515959/D, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, en remplacement de Monsieur Amadou DIA, appelé a d’autres fonctions.
Article 6. Monsieur Made FAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 512047/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Foundiougne, poste vacant.
Article 7. Monsieur Doudou FOFANA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511503/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, poste vacant.
Article 8. Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600077/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, poste vacant.
Article 9. Madame Ndèye Amelie Mbor SECK, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515890/3, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, est nommée Inspecteu, de l’Education et de la Formation des Almadies, en remplacement de Madame Oumy Marie BEYE, appelée à d’autres fonctions.
Article 10. Monsieur Abdoulaye Oumar KANE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601013/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Gossas, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Mbacké, en remplacement de Monsieur Ndiaga BA, appelé à d’autres fonctions.
Article 11. Monsieur Thierno Haby BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515784/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dakar Plateau, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Keur Massar, en remplacement de Madame Dioule Ka Ndiaye SY, appelée à d’autres fonctions.
Article 12. Monsieur Jean Jacques CIADHIOU, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514061/M, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 2, en remplacement de Monsieur Made FAYE, appelé à d’autres fonctions.
Article 13. Monsieur Déthioukh SAMBA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515773/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Velingara, est nomme Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, en remplacement de Monsieur Bathie GAYE, appelé à d’autres fonctions.
Article 14. Monsieur Ndiaga BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513076/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la ormation de Mbacké, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kébémer, en remplacement de Madame Ndèye Amélie Mbor SECK, appelée à d’autres fonctions.
Article 15. Monsieur Serigne Bamba SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 603944/Z, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diofior, en remplacement de Monsieur Jean Jacques DIADHIOU, appelé à d’autres fonctions.
Article 16. Monsieur Amadou DIA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517502/D, précedemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tivaouane, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation Kaolack Commune, en remplacement de Monsieur Souleymane DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Article 17. Monsieur Souleymane DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515826/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kaolack commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Sangalkam, en remplacement de Madame Fatoumata DIALLO, appelée à d’autres fonctions.
Article 18. Monsieur Mamada SOW, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 514341/H, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, en remplacement de Monsieur Yaya COLY, appelé à d’autres fonctions.
Article 19. Madame Fatoumata DIALLO, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515724/Z, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Sangalkam, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Dakar-Plateau, en remplacement de Thierno Haby BA, appelé à d’autres fonctions.
Article 20. Madame Diouley Ndiaye SY, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513147/C, précédemment Inspectrice de l’Education et de la Formation de Keur Massar, est nommée Inspectrice de l’Education et de la Formation de Rufisque Commune, poste vacant.
Article 21. Monsieur Yaya COLY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 508255/K, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Guédiawaye, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation des Parcelles Assainies, poste vacant.
Article 22. Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517930/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, en remplacement de Monsieur Mamadou BARRY, appelé à d’autres fonctions.
Article 23. Monsieur Mamadou BARRY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 607535/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Linguère en remplacement de Monsieur Mamadou Alioune DIALLO, appelé à d’autres fonctions.
Article 24. Monsieur Mor GUEYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518832/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de MATAM, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Pikine, poste vacant.
Article 25. Monsieur Mamour CISSE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 515795/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Nioro, en remplacement de Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions.
Article 26. Madam Sophie MAR, Inspectrice de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 516027/E, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, est nommée Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bambey, en remplacement de Amadou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions.
Article 27. Monsieur Bathie GAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 600102/C, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiaroye, est nommé Inspecteur de Education et de la Formation de Kaffrine, en remplacement de Monsieur Doudou FOFANA, appelé à d’autres fonctions.
Article 28. – Monsieur Mikaila DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518688/F, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, en remplacement de Monsieur Yancouba MASSALY, appelé à d’autres fonctions.
Article 29. Monsieur Yancouba MASSALY, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517526/B, précédemment Inspecteur de l’Education et de la Formation de Diourbel, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Bignona 1, en remplacement de Monsieur Issa NDIOR, appelé à d’autres fonctions.
Article 30. Monsieur Magatte DIOP, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 518812/C, en service « spection de l’Education et de la Formation de Pikine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Vélingara, en remplacement de Monsieur Déthioukh SAMBA appelé à d’autres fonctions.
Article 31. Monsieur Fallou SENE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513200/E, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Mbour 2, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Dagana, en remplacement de Madame Sophie MAR, appelée à d’autres fonctions.
Article 32. Monsieur Gora Faye NDIAYE, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 513097/I, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Thiès Ville, est nommé Inspecteur l’Education et de la Formation de Bounkiling, en remplacement de Monsieur Cheikhou SIDIBE, appelé à d’autres fonctions.
Article 33. Monsieur Alioune Kane SECK, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 517775/F, précédemment Directeur du Centre régional de Formation des Personnels de l’Education de Kaffrine, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Tambacounda, en remplacemer de Monsieur Mikaila DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Article 34. Monsieur Bakary CISSOKHO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 620627/G, précédemment Secrétaire général de l’Inspection d’Académie de Kédougou, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Saraya, en remplacement de Monsieur Mouhamadou Bamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions.
Article 35. Monsieur El Hadji Abcoul Aziz FALL, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 511776/A, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Guinguinéo, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Koumpentoum, en remplacement de Monsieur Malick SOW, appelé à d’autres fonctions
Article 36. Monsieur Idrissa BA, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 519036/3, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Louga, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Podor, en remplacement de Monsieur Mamour CISSE, appelé à d’autres fonctions.
Article 37. Monsieur Hamath DIALLO, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, matricule de solde 601170/M, en service à l’Inspection de l’Education et de la Formation de Saint-Louis commune, est nommé Inspecteur de l’Education et de la Formation de Goudiry, en remplacement de Monsieur Bira Gaye Diongue DIAGNE, appelé à d’autres fonctions.
Article 38. Le présent arrêté sera enregistré, communiqué et publié partout où besoin sera » lit-on dans une note dont Seneweb détient une copie.
Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique : Le Collectif des sortants de la FASTEF dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants
Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) a exprimé, à travers une lettre ouverte, son mécontentement face au silence des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.
LETTRE OUVERTE Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)
Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces syndicats ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.
Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.
Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des sessions de 2020 et 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui concerne les sortants de la FASTEF, ex-École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.
Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation similaire, luttant pour la même cause.
C’est pourquoi, après mûre réflexion et face au manque d’engagement des syndicats qui nous représentent pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko. Après le dépôt de cette lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception face à votre silence absolu.
Jusqu’à présent, de nombreux collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos dossiers, nous notons plusieurs contradictions chaque fois que nous nous renseignons auprès des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.
Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont toujours pas publiés, sauf quelques exceptions.
Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total.
L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.
La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.
« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.
Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.
Lancement des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) : Une révolution éducative au Sénégal
Le gouvernement sénégalais, par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale et du ministère des Forces armées, a récemment dévoilé une initiative ambitieuse destinée à transformer radicalement le système éducatif du pays. La création des Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) marque un tournant dans la refonte de l’éducation au Sénégal, répondant aux défis actuels en matière de civisme, de discipline, et d’excellence académique.
Le projet LYNAQE s’inscrit dans une dynamique de réinvention de l’école sénégalaise, mettant l’accent sur une éducation aux valeurs fondamentales telles que le civisme, la rigueur, et le patriotisme. Ces établissements, fruits d’une collaboration sans précédent entre les ministères de l’Éducation nationale et des Forces armées, visent à former une nouvelle génération de citoyens sénégalais, capables de contribuer activement à la croissance et au développement du pays.
L’initiative LYNAQE se distingue par son approche innovante qui allie les forces disciplinaires des Forces armées à l’expertise pédagogique du ministère de l’Éducation nationale. Ensemble, ces deux entités travailleront à instaurer un cadre éducatif rigoureux, promouvant l’excellence académique et le développement des compétences citoyennes. Cette synergie répond à la volonté de rebâtir une école sénégalaise inclusive, résolument tournée vers l’avenir, notamment à travers l’intégration des technologies numériques, de l’intelligence artificielle, et des principes du développement durable.
Les LYNAQE ne seront pas de simples établissements d’enseignement, mais des modèles d’infrastructures durables et autonomes. Conçus selon une approche bioclimatique, ces lycées seront bâtis avec des matériaux locaux comme la brique de terre crue, et seront équipés de panneaux solaires pour assurer une gestion énergétique optimale. Un château d’eau de 200 m3 garantira un approvisionnement efficace en eau, réduisant ainsi les coûts d’exploitation tout en offrant un cadre propice à l’apprentissage.
Les LYNAQE accueilleront 604 élèves, sélectionnés sur concours, de la 6e à la Terminale. Ce processus de sélection garantira que seuls les meilleurs profils, tant sur le plan académique que comportemental, intégreront ces établissements. Les premiers lycées seront inaugurés à Sédhiou et Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’éducation sénégalaise. Le gouvernement prévoit d’étendre ce modèle innovant à travers l’ensemble des 46 départements du pays.
La création des LYNAQE est une étape cruciale dans la modernisation du système éducatif sénégalais. Le gouvernement, à travers les ministères impliqués, appelle l’ensemble des acteurs de l’éducation, ainsi que la société sénégalaise dans son ensemble, à soutenir cette initiative novatrice. Ce projet, porteur de grandes ambitions pour les générations futures, représente un véritable espoir pour l’amélioration de la qualité de l’éducation au Sénégal, en faisant de chaque élève un acteur clé de la croissance et de la cohésion nationale.
Les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité s’annoncent comme des institutions phares pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En combinant excellence académique, rigueur disciplinaire, et respect des valeurs citoyennes, ces établissements incarnent l’ambition d’un Sénégal résolument tourné vers l’avenir.
UCAD : Le Collectif des Amicales exige un report de la fermeture du campus social
Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) a récemment publié un communiqué en réponse à une décision controversée émanant du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) concernant la fermeture imminente du campus social. Cette fermeture, prévue pour le jeudi 22 août 2024 à 18 heures, a suscité une vive réaction de la part des représentants des étudiants, qui dénoncent une mesure qu’ils jugent unilatérale, précipitée et non concertée.
Selon le Collectif des Amicales, la décision de fermer le campus social intervient à un moment particulièrement inapproprié. Actuellement, une grande partie des étudiants de l’UCAD a quitté le campus pour se rendre à Touba dans le cadre de la célébration du Grand Magal. Cet événement religieux mobilise chaque année un nombre considérable d’étudiants, en particulier ceux originaires des régions environnantes. Par ailleurs, certaines facultés, telles que la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) et la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), n’ont pas encore achevé leurs cours, ce qui rend la fermeture du campus d’autant plus problématique.
Le Collectif critique sévèrement la manière dont la décision a été prise, la qualifiant d’irréfléchie et d’amateurisme de la part du COUD. Le manque de concertation avec les parties prenantes, notamment les représentants des étudiants, est vivement dénoncé. Pour le Collectif, une telle décision, prise sans tenir compte du contexte actuel et sans consulter les principaux intéressés, ne peut être perçue que comme un acte unilatéral qui ignore les réalités du terrain.
Face à cette situation, le Collectif des Amicales appelle les autorités universitaires à revenir sur leur décision et à reporter la fermeture du campus social. Cette mesure permettrait aux étudiants partis pour le Magal de revenir à Dakar, de récupérer leurs affaires, et aux étudiants encore en pleine période académique de terminer sereinement leur année universitaire. Le Collectif insiste sur la nécessité d’agir dans l’intérêt des étudiants, afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.
Malgré la gravité de la situation, le Collectif des Amicales de l’UCAD appelle au calme et à la sérénité parmi les étudiants. Il les rassure que des décisions de cette nature ne peuvent être appliquées sans consultation préalable et sans une prise en compte des conditions particulières des étudiants.
En conclusion, le Collectif réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux de tous les étudiants de l’UCAD, sans distinction. Il attend désormais une réponse favorable des autorités universitaires, afin que les étudiants puissent aborder la fin de leur année académique dans des conditions optimales.
Rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye : Les recommandations de la COSYDEP
À l’approche de la première rentrée scolaire sous l’administration de Bassirou Diomaye Faye, le Bureau du Conseil d’Administration (BCA) de la COSYDEP (Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique) s’est réuni pour évaluer les enjeux et proposer des orientations stratégiques. Dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et éducatifs, la COSYDEP a exprimé des préoccupations majeures tout en formulant des recommandations destinées à renforcer le système éducatif sénégalais.
Le BCA a salué les efforts accomplis pour assurer la fin de l’année scolaire malgré les difficultés rencontrées. Toutefois, il a noté une légère baisse des taux de réussite au baccalauréat, passé de 51,54 % en 2023 à 50,50 % cette année, et au BFEM, avec une diminution de 76,30 % en 2023 à 73,94 % en 2024. Ces résultats, bien qu’inquiétants, doivent être analysés dans un contexte global qui inclut les perturbations causées par les grèves, la pandémie, et les difficultés structurelles du système éducatif sénégalais.
En ce sens, la COSYDEP a identifié plusieurs défis persistants, notamment le sous-financement chronique de l’éducation, le manque d’infrastructures adaptées, la précarité des conditions de travail des enseignants, et une gestion des ressources humaines qui reste perfectible.
L’une des principales recommandations de la COSYDEP est l’attribution d’un fonds spécial dédié au capital humain, qui est érigé en priorité nationale. Le BCA estime que l’éducation doit bénéficier d’un financement spécifique pour traiter des défis récurrents identifiés par les acteurs du secteur. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le budget alloué à l’éducation, mais de garantir que ces fonds soient utilisés de manière ciblée pour répondre aux besoins les plus urgents, tels que la formation des enseignants, l’amélioration des infrastructures scolaires, et l’acquisition de matériels pédagogiques modernes.
Le BCA a également mis l’accent sur la nécessité d’une gouvernance concertée, basée sur l’échange et la participation active des partenaires éducatifs avant la mise en œuvre de décisions sensibles. Il s’agit notamment d’inclure les jeunes dans le processus de décision pour assurer que leurs voix soient entendues et que les politiques éducatives répondent véritablement à leurs besoins.
Dans cette optique, la COSYDEP appelle à une réelle concertation avec les syndicats, les associations de parents d’élèves, et les communautés locales pour garantir une gestion participative et transparente du secteur éducatif. Cette approche est essentielle pour éviter les conflits et les malentendus qui ont souvent perturbé le bon déroulement de l’année scolaire par le passé.
L’un des engagements majeurs du nouveau régime est la digitalisation complète du secteur éducatif. La COSYDEP soutient cette réforme, qu’elle considère comme cruciale pour moderniser l’éducation au Sénégal. Cependant, elle insiste sur le fait que la digitalisation doit aller au-delà de la simple utilisation des technologies. Il s’agit de repenser la gestion administrative, de faciliter l’accès aux services pour les enseignants et les élèves, et de garantir la qualité de l’enseignement grâce à des outils numériques adaptés.
Le BCA recommande que cette digitalisation soit accompagnée de la formation adéquate des enseignants, de l’équipement des écoles en matériel informatique, et de l’élaboration de supports didactiques adaptés aux nouveaux outils. Par ailleurs, la gestion de l’état civil, souvent source de nombreux retards et problèmes administratifs, devrait être modernisée pour faciliter l’obtention des documents nécessaires aux élèves et à leurs familles.
La COSYDEP considère que l’éducation doit être au cœur du projet souverainiste du nouveau régime. En effet, pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, et un financement endogène des demandes en éducation, il est impératif que l’éducation soit perçue comme un levier de développement national.
Le BCA préconise donc une éducation qui valorise les savoirs locaux, les langues nationales, et qui intègre les réalités socio-économiques du pays. Cela passe par la promotion de l’agriculture, de la santé, et de l’artisanat au sein des curricula scolaires, afin de former des citoyens capables de contribuer au développement durable du Sénégal.
Adopté comme principe directeur par le régime actuel, le triptyque « Jub, Jubbal, Jubanti » (droiture, redressement, renouvellement) doit, selon la COSYDEP, guider les réformes éducatives. Il s’agit de corriger les injustices liées aux conditions de travail des enseignants, à l’inclusion des élèves issus de milieux défavorisés, et à la sécurité dans les établissements scolaires.
La COSYDEP appelle à un renforcement des services publics, notamment l’éducation publique, la santé publique, et les infrastructures scolaires, afin de garantir à tous les élèves un environnement d’apprentissage sûr, salubre, et propice à leur développement.
Un autre point crucial soulevé par le BCA est la nécessité de clarifier la commande politique pour la transformation du système éducatif. Le nouveau régime opte-t-il pour une refondation du système, une réforme curriculaire, ou une simple révision des programmes ?
La refondation implique une reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles, tandis que la réforme cible un aspect spécifique du système, et la révision des programmes concerne la modification de certaines dispositions. La réponse à cette question déterminera les choix stratégiques à mettre en œuvre pour transformer l’éducation au Sénégal.
La COSYDEP prône une approche holistique et prospective pour traiter les problématiques éducatives. Il est essentiel de considérer les interactions et les interrelations entre les différents aspects du système éducatif pour mieux cibler les défis à relever. Cette vision globale permettrait de planifier de manière plus efficace la prise en charge des problèmes, tout en veillant à maintenir un équilibre entre les différentes priorités.
Par exemple, les débats en cours sur des questions telles que l’introduction de l’anglais à l’école élémentaire, l’enseignement dans les langues nationales, ou encore l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation doivent être inscrits dans un cadre de concertation inclusive, impliquant toutes les parties prenantes.
La COSYDEP recommande d’utiliser les vacances scolaires pour lancer le processus de transformation du système éducatif. Cela inclut la finalisation des projets de réforme, la mobilisation communautaire pour améliorer l’environnement des apprentissages, et la préparation des infrastructures scolaires pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès la rentrée.
Le BCA insiste sur l’urgence de réaliser un état des lieux exhaustif des programmes et réformes en cours, afin de cerner les contraintes, défis, et opportunités pour bâtir un plan de développement du secteur éducatif qui transcende les régimes politiques. Cet exercice devra s’appuyer sur les conclusions des Assises Nationales de l’Éducation et de la Formation (ANEF), les recommandations des partenaires, et les priorités définies par le nouveau régime.
Enfin, la COSYDEP rappelle l’importance de garantir les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire. Cela inclut la résorption des déficits en personnel enseignant, la planification des besoins en infrastructures et équipements, et l’affectation à temps des élèves en 6ème et en seconde, ainsi que des élèves-maîtres et professeurs sortants des écoles de formation.
La COSYDEP appelle à une mobilisation générale pour assurer que tous les élèves puissent commencer l’année scolaire dans de bonnes conditions, et pour éviter les perturbations qui ont trop souvent marqué les rentrées scolaires passées.
La première rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye représente un moment crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. Les recommandations de la COSYDEP mettent en lumière les défis et les opportunités qui se présentent, tout en offrant une feuille de route pour renforcer le système éducatif. La réussite de cette rentrée dépendra de la capacité des autorités à prendre en compte ces recommandations et à travailler en concertation avec tous les acteurs du secteur éducatif. Le futur de l’éducation au Sénégal est en jeu, et il est impératif de saisir cette opportunité pour opérer les transformations nécessaires.
Fatoumata BA
Le Ministre de l’Intérieur du Sénégal, Général Jean-Baptiste Tine, soutient sa thèse de doctorat à l’UCAD
Le Général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur du Sénégal, a franchi une étape importante dans sa carrière académique en soutenant sa thèse de doctorat. La soutenance s’est déroulée à l’Amphi Kocc Barma Faal de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).
Sous la direction du Professeur Ibou Sane, affilié à l’Université pour la Paix (UPEACE), une institution rattachée à l’école doctorale ETHOS de l’UCAD, le ministre a consacré son travail de recherche à un sujet d’importance capitale. Bien que le thème précis de la thèse n’ait pas été divulgué, les attentes autour de sa soutenance étaient élevées, compte tenu du parcours professionnel et académique du Général Tine.
Le jury de la soutenance, présidé par l’ancien recteur de l’UCAD, le Professeur Saliou Ndiaye, comprenait des universitaires de renom, dont les expertises variées ont permis d’évaluer la pertinence et la rigueur du travail présenté par le ministre. Le Pr Saliou Ndiaye, connu pour son parcours académique exceptionnel, a encadré la session avec son expérience et sa vision.
Cette soutenance marque un moment clé pour le Général Jean-Baptiste Tine, illustrant la fusion entre engagement public et excellence académique. Elle témoigne également de la forte tradition intellectuelle du Sénégal, où les plus hauts responsables politiques et militaires continuent de valoriser la recherche et l’enseignement supérieur.
Le succès de cette soutenance pourrait avoir des répercussions positives non seulement sur la carrière du Général Tine, mais également sur la perception de la recherche académique au sein des institutions publiques sénégalaises.
UCAD : Journée de commémoration en mémoire de l’étudiant Bassirou Faye
Le 14 août 2024, le collectif des amicales des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a organisé une journée de prière et de récital du Coran au pavillon A, en mémoire de Bassirou Faye. Décédé lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants en 2014, Bassirou Faye est toujours présent dans les pensées de ses camarades.
Cette commémoration annuelle a été l’occasion pour les étudiants de réfléchir sur deux axes majeurs : le souvenir de leur camarade disparu et la situation de l’association universitaire Socio-pédagogique de l’UCAD. Alla Kane, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné l’importance de cet événement pour maintenir vivante la mémoire de Bassirou Faye tout en plaidant pour des améliorations au sein de l’université.
En plus des prières et des récitals, les étudiants ont profité de cette journée pour exprimer leurs préoccupations concernant la prise en charge médicale des étudiants. Ils ont demandé aux autorités universitaires de mettre en place des mesures pour améliorer l’accès aux soins et pour fournir des infrastructures adéquates, notamment des amphithéâtres et des salles de cours bien équipées.
Les étudiants ont également adressé un appel au nouveau gouvernement sénégalais pour réviser la loi 93 relative aux franchises universitaires, estimant que cette révision est nécessaire pour mieux répondre aux besoins des apprenants et garantir un environnement d’étude propice à la réussite académique.
Fatoumata BA
Kaolack/Éducation : Les maîtres contractuels en sit-in hier devant les locaux de la perception pour réclamer leurs allocations familiales.
Les enseignants maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack ont organisé un sit-in hier, lundi 12 août 2024, pour dénoncer les retards dans la perception des allocations familiales et demander au gouvernement du Sénégal de mettre fin à cette situation.
« À chaque trimestre, c’est toujours la même chose. On devait recevoir les allocations depuis le mois de juin, mais jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu », a dénoncé Alboury Thiam, enseignant à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) du département de Kaolack, selon nos confrères de Kaolackinfos.
Selon lui, la justification apportée par la Caisse de Sécurité Sociale n’est pas valable. « Il s’agit de l’enrôlement des bénéficiaires des allocations familiales au niveau digital. Cela ne devrait pas prendre plus d’une semaine pour régler ce problème. S’il y a des problèmes techniques, cela devait se résoudre en une semaine au moins, mais à chaque fois, ils nous fournissent des explications qui ne sont pas valables. Parfois, on nous dit que l’État n’a pas versé la somme qu’il doit ou qu’il ne l’a pas versée entièrement, donc on va payer telle IEF en priorité. Il reste deux IEF à payer, ce n’est pas normal », a poursuivi M. Thiam.
Face à cette situation qui dure depuis presque quatre ans, les enseignants décisionnaires et maîtres contractuels de Kaolack interpellent les nouvelles autorités. « Nous demandons à son Excellence, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre en charge les allocations pour les intégrer dans les bulletins de salaire des décisionnaires, car nous souffrons du retard dans le paiement des allocations. Ils ne paient pas à temps. Nous avons entrepris de nombreuses démarches au niveau local auprès des autorités administratives, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons également au Premier ministre de dire au Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale de presser la caisse de Kaolack pour vérifier ce qui cause ces retards de paiement », a conclu Alboury Thiam.
Rappelons que le département de Kaolack compte près de 300 enseignants décisionnaires et maîtres contractuels.
Baccalauréat 2024 au Sénégal : Un taux de réussite de 50,50 % avec des résultats contrastés selon les régions et les établissements
Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal a annoncé ce lundi 12 août les résultats du baccalauréat 2024. Avec un taux de réussite de 50,50 %, le nombre de bacheliers a atteint un record en valeur absolue, s’élevant à 78 246. Cependant, cette performance s’inscrit dans une tendance légèrement baissière sur les trois dernières années.
La meilleure moyenne au niveau national a été obtenue par un élève du lycée d’excellence de Diourbel, avec un score impressionnant de 17,85/20. Par ailleurs, le lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye se distingue en ayant produit le plus grand nombre de bacheliers en 2024.
Les établissements publics ont affiché un taux de réussite de 60,52 %, dépassant largement les établissements privés qui ont enregistré un taux de 45,22 %. Les disparités régionales sont également marquantes. La région de Matam s’est illustrée avec le meilleur taux de réussite du pays, à savoir 59,08 %, suivie de Dakar (57,33 %) et de Diourbel (53,39 %).
Malgré ces résultats encourageants, le nombre de bacheliers au Sénégal demeure faible par rapport aux standards internationaux. Avec seulement 1 587 étudiants pour 100 000 habitants, le pays est encore loin de la norme de l’UNESCO qui recommande 2 000 étudiants pour 100 000 habitants.
Ces chiffres mettent en lumière les défis persistants du système éducatif sénégalais, malgré les progrès réalisés. Le gouvernement est donc appelé à intensifier ses efforts pour améliorer davantage la qualité de l’enseignement et accroître l’accès à l’éducation supérieure dans tout le pays.
Kaolack : Hommage aux chefs d’établissements en retraite lors de la 6ème édition
Kaolack
Le samedi 10 août 2024, Kaolack a été le théâtre d’une célébration marquante, la 6ème édition de la Fête des Chefs d’Établissements de l’académie de Kaolack. Cette année, l’événement a pris une dimension particulière avec l’honneur rendu à 16 principaux et proviseurs qui prennent leur retraite. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités, dont le président du collectif des chefs d’établissements, Jaques Diouf, et divers partenaires et soutiens du système éducatif local.
Le président du collectif, Jaques Diouf, a exprimé l’importance de cette cérémonie dédiée aux anciens responsables d’établissements. « Nous nous battons pour améliorer le cadre de travail de nos collègues. Chaque fois qu’un chef d’établissement ayant servi pendant 35 ans prend sa retraite, nous organisons cette fête pour qu’ils ne partent pas dans l’anonymat », a-t-il déclaré. Pour cette édition, le collectif a honoré 16 récipiendaires, dont trois étaient malheureusement décédés au cours de l’année. La cérémonie a ainsi aussi servi de tribune pour rendre hommage à ces figures du système éducatif.
Le parrain de l’événement, Diarra Alassane Ndao, Maire de la commune de Khelcom Biran, a souligné l’importance de la reconnaissance des services rendus par ces enseignants. Il a exprimé son honneur d’avoir été associé à cette célébration et a remercié le président du collectif pour son engagement. « Nous croyons en l’école sénégalaise, car nous sommes nous-mêmes des produits de ces temples du savoir », a-t-il ajouté.
L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siaka Goudiaby, a également pris la parole pour féliciter les retraités et saluer le travail du collectif. Il a souligné que cette cérémonie, surnommée « journée Sargal des retraités », est un moment de reconnaissance des contributions importantes des anciens chefs d’établissement. « Cette fête est une cérémonie d’hommage aux individus qui ont consacré des décennies à l’éducation de notre pays », a-t-il déclaré.
La cérémonie a été l’occasion de rappeler les récentes initiatives mises en place pour améliorer le système éducatif dans la région. Le collectif a reçu des soutiens notables dans le cadre du programme « FORCE-N » (Formations Ouvertes pour le Renforcement des Compétences d’Entrepreneuriat articulées au Numérique), qui a permis d’octroyer 136 ordinateurs portables aux élèves des filières scientifiques. De plus, un projet intitulé « L’outil mathématique pour lutter contre la désertion des filières scientifiques » a été lancé pour soutenir les élèves en mathématiques dans six établissements scolaires de l’académie.
Jaques Diouf a également évoqué les nombreux projets mis en œuvre par l’inspection d’académie pour renforcer l’enseignement des sciences et améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.
La 6ème édition de la Fête des Chefs d’Établissements de Kaolack a été un moment fort de reconnaissance et de célébration des contributions des anciens responsables éducatifs. L’événement a non seulement honoré les retraités, mais a aussi mis en lumière les efforts continus pour moderniser et améliorer l’éducation dans la région. Le soutien des partenaires et des autorités locales démontre un engagement commun pour le développement du système éducatif sénégalais.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
La Fondation Sonatel récompense les lauréats du Concours Général 2024 : Un engagement renouvelé pour l’excellence
Dans le cadre de son engagement à améliorer les conditions de vie sociale, culturelle et éducative des populations, en particulier de la jeunesse, la Fondation Sonatel a une nouvelle fois honoré les meilleurs élèves du Concours Général 2024. La cérémonie de remise des bourses d’études s’est tenue ce jeudi 8 août 2024, en présence de plusieurs autorités et parents d’élèves.
Cet événement, qui vient compléter la cérémonie solennelle de remise des distinctions au Grand Théâtre, présidée par le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, il y a un peu plus d’une semaine, a permis de récompenser les efforts et l’excellence de 60 lauréats. Parmi les personnalités présentes figuraient notamment le parrain du Concours Général 2024, Monsieur Mamadou Sangaré, le commandant du Prytanée militaire de Saint-Louis, Colonel Abdoulaye Mbengue, et le représentant du ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Pape Kandji.
La Fondation Sonatel, fidèle à sa mission de soutenir l’État du Sénégal dans ses efforts pour rehausser le niveau de l’éducation nationale, n’a pas lésiné sur les moyens pour cette édition. Une enveloppe globale de 30 millions de francs CFA a été débloquée, dont 10 millions pour l’organisation du concours et 20 millions pour récompenser les lauréats. Les bourses d’études, allant jusqu’à 1 000 000 de francs CFA, ont été attribuées aux élèves les plus méritants.
Lors de son discours, Pape Kandji, directeur de l’enseignement moyen, secondaire et général, a félicité les lauréats en ces termes : « Vous représentez l’espoir de toute une nation, vous êtes les meilleurs et quand on est meilleur, il faut l’assumer ». Il a également assuré que le gouvernement suivrait de près la carrière de ces jeunes talents, soulignant l’importance de la traçabilité des lauréats du Concours Général.
En effet, une nouvelle dynamique a été instaurée avec la publication d’un livre retraçant l’histoire du concours depuis 1961, ainsi que la mise en place d’une plateforme numérique dédiée. Cette initiative vise à suivre l’évolution des lauréats tout au long de leur parcours.
Soutenant la promotion de l’excellence depuis 22 ans, la Fondation Sonatel a réaffirmé sa satisfaction de pouvoir chaque année accueillir et récompenser ces jeunes talents. Ce partenariat solide avec l’État du Sénégal est une illustration concrète de l’engagement de la Fondation en faveur de l’éducation et de l’excellence.
Déclarations du PM sur le voile : Le Conseil National du Laïcat réagit et demande le respect des régulations des établissements privés catholiques
Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires défraie la chronique. Après les sorties de certains religieux de l’Eglise et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy sur la question, c’est au tour du Conseil National du Laïcat du Sénégal de livrer sa position sur ce débat qui a été relancé par le premier ministre, Ousmane Sonko. Dans son communiqué intitulé « L’école privée catholique au Sénégal : Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble », le conseil exprime son indignation et évoque des propos jugés maladroits du PM. Voici le texte de la déclaration signée par Dr Philippe Abraham Birane TINE.
1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté: « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.
5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.
6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».
7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.
9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Eglise catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.
10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du Cl à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.
12- Au demeurant, le réglement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.
18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.
19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif, Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.
Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !
Éducation : Apaisement du climat social dans le système éducatif du pays
Le ministre de la Fonction publique, M. Olivier Boucal, a rencontré ce vendredi 2 août 2024 les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation et de la formation (G7) dans la salle de conférence du ministère, dans le cadre de l’apaisement du climat social.
Les secrétaires généraux des syndicats d’enseignants ont tour à tour abordé les différentes plateformes revendicatives, notamment les questions des décisionnaires, des professeurs contractuels ayant plusieurs années d’expérience, les pesanteurs administratives, et l’acquittement des rappels, entre autres.
En prenant la parole, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, M. Olivier Boucal, a informé les syndicats des initiatives qu’il a prises avec ses collègues des ministères sectoriels, notamment ceux de l’Éducation nationale, des Finances, et du Budget, pour apporter des solutions aux différents points de revendications. Il a précisé que ces solutions seront partagées à l’occasion de la prochaine réunion du comité de suivi des accords, qui se tiendra dans les prochaines semaines.
Pour rappel, le G7 est composé des syndicats suivants :
- Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS)
- Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS)
- Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS)
- Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire/ Authentique (CUSEMS/A)
- Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN)
- Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC)
- Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale (SIENS)
La rencontre de ce jour marque une étape importante dans la démarche du gouvernement visant à améliorer les conditions de travail des enseignants et à apaiser le climat social dans le secteur de l’éducation.
Intégration de 600 Daaras dans le Système Éducatif : L’académie de Kaolack au cœur de l’initiative du ministère de l’Éducation
Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.
La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.
Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.
Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.
Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.
Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.
Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.
Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.
En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Visite du ministre de l’enseignement supérieur au complexe universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite de prospection au Complexe Universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée des structures universitaires du Sénégal, a été marquée par des échanges enrichissants avec Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur de l’université.
Le ministre a été frappé par les nombreuses particularités du CCAK, qu’il considère comme un modèle unique dans le paysage éducatif sénégalais. Il a souligné que cette institution, qui va de la maternelle à l’enseignement supérieur, combine éducation nationale, formation professionnelle et enseignement supérieur. « Quand on vient de nos universités classiques et qu’on entre ici, on est frappé par un certain nombre d’originalités. C’est une université qui va de la maternelle à l’université. Il y est allié l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.
Une autre originalité notée par le ministre est l’absence de cloisonnement linguistique au sein de l’université. Le français, l’arabe et le wolof y cohabitent harmonieusement, offrant ainsi une éducation multilingue. « Ici, on a pris le meilleur chez les blancs, le meilleur chez les arabes et on en a fait un mixte après y avoir ajouté le meilleur de chez nous », a-t-il ajouté.
Le CCAK se distingue également par son modèle de financement. L’université, bien que publique-privée, ne demande aucun frais de scolarité à ses pensionnaires. En plus des matières classiques, les étudiants y apprennent le Coran, les Khassaides, l’informatique, l’agronomie, la technologie et bien d’autres disciplines.
Interrogé sur l’objectif de sa mission à Touba, le ministre Abdourahmane Diouf a expliqué qu’il était venu pour explorer les moyens par lesquels l’État pourrait soutenir cette initiative privée du Khalife Général des Mourides. « D’ici la fin du mois d’août, on va mettre en place un comité technique entre l’université et le ministère. Et nous prendrons toutes leurs demandes et toutes leurs doléances en ayant conscience qu’ils peuvent prendre en charge toutes ces préoccupations par eux-mêmes », a-t-il affirmé.
Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur du CCAK, s’est réjoui de cette visite ministérielle et a profité de l’occasion pour rappeler quelques-uns des objectifs de l’institution. Il a exprimé son souhait de voir l’université continuer à évoluer et à offrir une éducation de qualité, tout en restant fidèle à ses valeurs et à sa mission.
Cette visite et les échanges qui en ont découlé marquent une étape importante dans le renforcement des liens entre le CCAK et l’État, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles collaborations pour le développement de l’éducation au Sénégal.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires
Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».
Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.
Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.
Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.
Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.
Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.
Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté
En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.
Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »
Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.
En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.
Célébration de la journée de l’excellence au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose
La journée de l’excellence a été célébrée en grande pompe au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre. Cet événement a été l’occasion de récompenser les lauréats pour leurs efforts remarquables dans le domaine de l’éducation.
Dans son discours, le Président Faye a réaffirmé son engagement à diversifier les formations afin de rendre l’éducation plus inclusive et de qualité. Il a souligné que l’éducation des enfants et des jeunes en situation de handicap est une priorité nationale. « Il est de notre devoir de construire de nouveaux instituts spécialisés et de renforcer le système des assistants de vie scolaire, tout en mettant aux normes toutes les infrastructures », a-t-il déclaré.
Le Chef de l’État a également exprimé sa volonté d’intégrer les langues nationales dans le système éducatif. « Mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif. Les expérimentations en cours dans le cadre du modèle harmonisé de l’éducation bilingue au Sénégal seront capitalisées en vue de mettre ces langues au cœur du dispositif d’enseignement », a-t-il annoncé.
En outre, le Président Faye a souligné l’importance d’évaluer le système éducatif pour aligner les programmes avec les réalités actuelles, les enjeux et les besoins de l’économie nationale. Il a indiqué avoir instruit de renforcer le rôle et la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences et de l’Éducation, de la Formation et du Sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, pour une amélioration continue de la qualité des enseignants.
Parrainée par le professeur Mamadou Sangaré, la cérémonie a été marquée par un appel du Président aux lauréats à s’inspirer de son parcours exemplaire. « Vous devez, comme lui, persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour être respecté parmi les meilleurs. Vous vous êtes distingués parmi tous les élèves du Sénégal et je tiens à vous féliciter chaleureusement. Vous faites ma fierté personnelle », a-t-il souligné.
Enfin, le Président Faye a exhorté les lauréats à cultiver l’esprit patriotique, rappelant que la nation place beaucoup d’espoir en eux pour continuer à rayonner. « Le flambeau est entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix. Car, seule une éducation de notre jeunesse nous garantit un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès. Ensemble, continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur. Vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.
La Journée de l’Excellence 2024 a ainsi été un moment fort de reconnaissance et de célébration des talents et des efforts déployés dans le domaine de l’éducation au Sénégal.
Ahmadou Bachir Touré : Un parcours d’excellence au concours général 2024
Ahmadou Bachir Touré, élève de 18 ans, a marqué l’édition 2024 du Concours Général en remportant le premier prix en Histoire et le premier prix en Géographie. Ces distinctions lui ont valu d’être reconnu comme le meilleur lauréat de Terminale de cette année.
Ahmadou, élève en Série S1 au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis, a démontré une régularité et une excellence académiques impressionnantes tout au long de son parcours scolaire. Il a reçu ses prix des mains du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en plus de nombreux lots offerts par les partenaires du Concours général.
Ahmadou Bachir a rejoint le Prytanée Militaire en 2017 après avoir brillamment réussi le concours d’entrée très sélectif. Inspiré par l’exemple d’un de ses cousins, il a été encouragé à poursuivre cet objectif dès la classe de CM2 qu’il a effectuée au collège Notre Dame du Liban de Castor, où il a complété tout son cycle élémentaire. Son adaptation à la vie militaire a été facilitée par la présence de ce cousin durant ses deux premières années.
Du collège jusqu’à la terminale, Ahmadou a maintenu des moyennes semestrielles remarquables, variant entre 16 et 17 sur 20. Ses matières favorites, les mathématiques et l’histoire, ont été au cœur de ses succès académiques. En classe de seconde, ses excellentes notes en histoire, géographie et mathématiques ont rendu son orientation difficile, mais le conseil de classe a finalement opté pour la série S1.
Le parcours d’Ahmadou Bachir Touré est un modèle d’engagement et de persévérance. Son succès au Concours Général 2024 illustre non seulement ses capacités intellectuelles exceptionnelles mais aussi la qualité de l’enseignement dispensé au Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis. Ses réussites futures sont à surveiller de près, car il représente une véritable promesse pour l’avenir académique et professionnel du Sénégal.
Concours Général 2024 : Le Président annonce un programme de recrutement d’enseignants
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose. Lors de son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats et remercié les partenaires, avant de dévoiler une initiative significative pour le secteur de l’éducation.
En effet, le président Faye a annoncé un programme spécial de recrutement d’enseignants, prévu d’ici 2030, visant à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades. Cette initiative répond à une demande croissante pour une meilleure qualité d’éducation et à la nécessité d’offrir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves.
Le président Diomaye Faye a souligné la pertinence du thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », qui incite à repenser en profondeur le système éducatif sénégalais. Il a notamment évoqué l’importance du développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, afin de mieux adapter l’éducation aux réalités locales et de renforcer la souveraineté nationale.
Ce programme de recrutement et les réformes annoncées témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif et à préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis de demain.
Mamadou Sangharé : Parrain du Concours Général 2024
Le Concours Général 2024 a l’honneur de choisir comme parrain le Professeur Mamadou Sangharé, une figure emblématique de l’éducation et des sciences au Sénégal. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et de son rôle en tant que modèle pour les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale.
Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle, Mamadou Sangharé a dédié sa carrière à l’avancement des sciences et de l’éducation. Il a occupé des postes prestigieux tels que Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur de l’école doctorale de mathématiques et d’informatique de la même université. Son engagement pour l’excellence académique et sa vision stratégique ont contribué à façonner l’avenir de nombreux étudiants et chercheurs.
Mamadou Sangharé est un membre fondateur de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS), une institution pionnière dans la promotion de l’éducation scientifique sur le continent africain. En tant que Directeur de AIMS-SENEGAL pendant quatre ans, il a joué un rôle clé dans la formation de jeunes scientifiques et dans l’établissement de partenariats internationaux pour renforcer les capacités scientifiques en Afrique.
Entre 2014 et 2016, le Professeur Sangharé a été Directeur Général de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. À ce titre, il a servi de point focal national pour le projet des Centres d’Excellence, une initiative visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à promouvoir la recherche innovante. Son leadership a été crucial dans l’élaboration de politiques éducatives et dans la mise en œuvre de programmes visant à élever les standards académiques au niveau national.
Les contributions exceptionnelles de Mamadou Sangharé à l’éducation et aux sciences ont été reconnues par de nombreuses distinctions. Il est commandeur de l’Ordre National du Mérite et Inspecteur Général de l’Éducation, des honneurs qui témoignent de son dévouement et de son impact durable sur le système éducatif sénégalais.
En tant que parrain du Concours Général 2024, le Professeur Mamadou Sangharé incarne les valeurs de rigueur, d’excellence et de dévouement. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables servent de modèle aux jeunes élèves, les encourageant à poursuivre des études scientifiques et à viser l’excellence académique.
Son implication en tant que parrain est un symbole fort pour les étudiants, rappelant l’importance de l’éducation et de la recherche scientifique dans le développement personnel et national. En honorant le Professeur Sangharé, le Concours Général 2024 rend hommage à une carrière exceptionnelle et encourage les jeunes générations à suivre ses traces, contribuant ainsi à un avenir prometteur pour le Sénégal et l’Afrique.
Concours Général du Sénégal 2024 : Une Célébration de l’Excellence Éducative
L’édition 2024 du Concours Général du Sénégal a mis en lumière 32 disciplines académiques, dont 17 pour les élèves de Première et 15 pour ceux de Terminale. Parmi les matières de Première, on retrouve des langues comme l’Allemand, l’Anglais, et l’Arabe, ainsi que des sciences telles que les Mathématiques, les Sciences de la Vie et de la Terre, et les Sciences physiques. Pour la Terminale, les disciplines incluent l’Électronique, la Dissertation philosophique, et les Techniques comptables, entre autres.
Cette année, le concours a enregistré une participation accrue avec 3 203 candidats, soit 149 de plus qu’en 2023. Les filles représentent 58,22% des inscrits, confirmant une participation féminine significative.
Le concours a décerné 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. En Première, 63 distinctions ont été attribuées, et 49 en Terminale. Les établissements publics ont dominé avec 95 distinctions contre 17 pour le privé. Les filles ont obtenu 50,98% des distinctions totales, démontrant leur performance académique remarquable.
Les lauréats de cette année, au nombre de 100, se répartissent presque équitablement entre filles (53%) et garçons (47%). En Première, 36 filles et 19 garçons ont été récompensés, tandis qu’en Terminale, 28 garçons et 17 filles ont brillé.
Les élèves des séries scientifiques ont, une fois de plus, dominé avec 69% des distinctions. Les séries techniques et littéraires ont respectivement obtenu 15% et 16% des distinctions.
La cérémonie de remise des prix, tenue le 30 juillet, a également été marquée par la présentation du premier tome du livre « La grande marche vers une société d’Excellence / Concours Général du Sénégal : 1966 – 2024 ». Cet ouvrage retrace l’histoire du concours depuis sa création en 1961 et constitue une précieuse contribution au patrimoine éducatif et culturel du Sénégal.
Cette édition du Concours Général du Sénégal réaffirme l’engagement du pays envers l’excellence académique et l’importance de célébrer les réalisations des jeunes talents.
Journée de l’Excellence au Lycée Moderne de Rufisque : L’École comme Solution à la Crise des Valeurs
Lors de la Journée de l’Excellence organisée au Lycée Moderne de Rufisque, les intervenants ont souligné l’importance de l’éducation dans la résolution des crises de valeurs qui touchent la société sénégalaise. Cette célébration a mis en lumière les succès académiques et l’impact positif de l’éducation sur le développement personnel et collectif des élèves.
Lancement de l’examen du BFEM avec 1695 candidats
Depuis lundi, 1695 élèves de la classe de 3ème se sont lancés dans l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) à Kaffrine. La traditionnelle tournée du préfet dans les centres d’examen a révélé un taux de présence élevé de 97%, malgré les 35 absents enregistrés, selon l’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaffrine.
L’IEF a précisé que les 1695 candidats inscrits sont répartis dans 12 centres situés dans la commune de Kaffrine, ainsi que dans les arrondissements de Katakel et de Gniby. Ces chiffres témoignent de l’importance et de l’ampleur de cet examen pour la région.
Le préfet, accompagné de diverses autorités locales, a visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves et encourager les élèves et le personnel encadrant. Il a salué l’engagement des enseignants et des surveillants, tout en soulignant l’importance de maintenir des conditions optimales pour que les candidats puissent passer leurs examens dans la sérénité.
Cette année, les autorités éducatives de Kaffrine ont mis un point d’honneur à garantir la sécurité et la régularité des examens, avec des mesures strictes pour prévenir toute forme de tricherie. Les élèves, quant à eux, se sont préparés avec assiduité tout au long de l’année scolaire, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19 et les conditions d’apprentissage souvent difficiles.
L’examen du BFEM constitue une étape cruciale dans le parcours scolaire des élèves, ouvrant la voie à l’enseignement secondaire supérieur et aux opportunités futures. Les résultats, attendus avec impatience, détermineront la prochaine étape de leur éducation et de leur avenir professionnel.
La communauté éducative de Kaffrine espère que les efforts déployés par les élèves, les enseignants, et les autorités seront récompensés par des résultats positifs, reflétant le travail acharné et la résilience de tous les acteurs impliqués.
Kaolack : L’IEF de kaolack département de celui de la commune se disent satisfaits de bon déroulement des épreuves du BFEM session 2024.
Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji. » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024 » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.
Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack
Examen BFEM 2024 : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy se félicite du bon déroulement des épreuves
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a visité ce matin deux centres d’examen pour le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) : le Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké, situé dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Guédiawaye, et l’École Notre Dame du Cap-Vert à Pikine.
Accompagné des autorités territoriales et du personnel de son ministère, il a pu constater le bon déroulement des épreuves.
Les épreuves du BFEM ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire national, avec 191 362 candidats en lice. Bien que quelques absences aient été notées, le ministre s’est montré satisfait du déroulement global des examens.
« Nous sommes heureux de constater que les examens se déroulent dans de très bonnes conditions. C’est un moment crucial pour nos élèves, et nous tenons à saluer leur détermination et leur sérieux. Nos encouragements vont également à l’ensemble des enseignants et du personnel encadrant qui travaillent sans relâche pour assurer le bon déroulement de ces épreuves », a déclaré le ministre Moustapha Mamba Guirassy.
Le ministre a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves et a réitéré l’engagement de son ministère à garantir un environnement d’examen serein et propice à la réussite.
Début des épreuves du BFEM 2024 : Un déroulement sans encombre
Ce lundi 22 juillet 2024 marque le début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) au Sénégal. Après le Cfee et le Baccalauréat, les élèves de troisième se retrouvent dans les centres d’examen pour cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Pour s’assurer du bon déroulement de ces épreuves, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbamba Guirassy, a effectué une série de visites dans plusieurs centres d’examen de la banlieue dakaroise.
Le ministre, accompagné d’une délégation composée de responsables de différents services du département, s’est rendu au Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké de l’IEF Guédiawaye et au centre de Notre Dame du Cap Vert à Pikine. Après sa tournée matinale, il a affirmé que les épreuves se déroulent normalement sur l’ensemble du territoire national : « Nous avons reçu des informations globalement sur toute l’étendue du territoire et aucun incident et aucune difficulté n’est à signaler. Tout se déroule bien pour le moment. Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le déroulement de tout le processus ».
Moustapha Mbamba Guirassy s’est félicité des innovations mises en place cette année, notamment la digitalisation de l’inscription des candidats et la proclamation des résultats. Il a précisé que les inspections d’académie sont désormais en mesure de suivre tout le processus de manière plus efficace grâce à ces avancées technologiques.
Le ministre a également souligné l’importance de l’implication des parents d’élèves dans le processus, les encourageant à tenir un discours motivant pour leurs enfants. Lors de ses échanges avec quelques élèves ayant terminé leur première épreuve de rédaction, il a constaté que ces derniers étaient confiants : « J’ai échangé avec quelques élèves mais ils ne semblent ni déroutés ni dépaysés. Ils gardent leur confiance et ceci est rassurant », a-t-il déclaré.
Des dispositions spécifiques ont été prises pour les élèves en situation de handicap afin de leur permettre de passer les épreuves dans les meilleures conditions. Le ministre a rassuré que les épreuves pour les non-voyants ont été traduites et des mesures adéquates ont été mises en place pour les mal-voyants. Il a également apprécié la vigilance et la surveillance dans les centres visités, garantissant ainsi une équité et une transparence pour tous les candidats.
Ainsi, cette première journée du BFEM 2024 s’est déroulée sans incidents majeurs, sous le signe de l’innovation et de l’organisation rigoureuse, augurant une session d’examens réussie pour tous les élèves.
Démarrage du BFEM : 191 362 candidats en lice
Ce lundi marque le début de l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) sur l’ensemble du territoire national sénégalais. Initialement prévu pour le 18 juillet 2024, l’examen avait été reporté au 22 juillet par le Ministère de l’Éducation nationale.
Pour cette session, 191 362 candidats sont inscrits et vont concourir pour obtenir leur diplôme. Afin d’assurer le bon déroulement des épreuves, le ministère a mis en place plusieurs mesures strictes. Parmi celles-ci, l’interdiction formelle d’introduire des téléphones portables dans les salles d’examen, une décision prise pour éviter les désagréments et incidents observés lors des examens du BAC.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a déclaré que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement de l’examen. Il a également rassuré les élèves, les parents et les enseignants de la rigueur et de l’organisation mises en place pour cette session du BFEM.
Le lancement de l’examen ce jour symbolise un moment crucial pour des milliers d’élèves sénégalais, marquant la fin de leur cycle d’études moyennes et ouvrant la porte à de nouvelles opportunités académiques et professionnelles.
Orientation des nouveaux bacheliers : Mesures et défis
Lors du dernier conseil des ministres, tenu ce jeudi, le Premier ministre a abordé la délicate question de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sénégalaises. Face à l’afflux croissant des étudiants, il a souligné l’importance d’harmoniser les décisions d’orientation avec les profils et les choix des bacheliers. Cette démarche vise à garantir une adéquation optimale entre les aspirations des étudiants et les filières disponibles.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures et les campus sociaux dans les régions. Cette mesure s’avère cruciale pour alléger la pression exercée sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), actuellement saturée. En développant des pôles universitaires régionaux bien équipés, le gouvernement espère offrir des conditions d’études décentes et attractives à travers tout le pays.
Ousmane Sonko, de son côté, a mis en lumière l’importance d’une transparence totale dans l’allocation des bourses d’études et des logements étudiants au sein des campus sociaux. Pour lui, il est impératif de disposer d’une méthodologie rigoureuse garantissant l’équité et la justice dans la distribution de ces ressources essentielles. Une telle transparence est indispensable pour prévenir les abus et les discriminations, assurant ainsi que chaque étudiant méritant puisse bénéficier du soutien nécessaire pour réussir ses études.
Le défi majeur reste donc la mise en place effective de ces mesures, dans un contexte où les infrastructures existantes sont souvent vétustes et insuffisantes. Le renforcement des capacités d’accueil dans les universités régionales pourrait non seulement décongestionner l’UCAD, mais également dynamiser l’enseignement supérieur en régions, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes bacheliers.
Les initiatives discutées lors de ce conseil des ministres témoignent de la volonté des autorités de répondre aux besoins croissants des étudiants sénégalais. La réussite de ces mesures dépendra cependant de leur mise en œuvre rigoureuse et de l’engagement de tous les acteurs concernés.
Les étudiants du pavillon A de l’UCAD organisent un concert de casseroles pour dénoncer leurs conditions de Vie
Les étudiants du Pavillon A de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont manifesté hier après-midi leur mécontentement à travers un concert de casseroles. Cette manifestation bruyante et symbolique visait à attirer l’attention sur les difficultés persistantes qu’ils rencontrent quotidiennement sur le campus.
Dans un communiqué, le collectif des étudiants du Pavillon A a exprimé sa frustration face à plusieurs problèmes récurrents :
- Le manque répétitif d’eau : Une pénurie d’eau qui affecte non seulement les conditions d’hygiène mais également la vie quotidienne des étudiants.
- L’absence de Wifi : Dans une ère où la connectivité est essentielle pour les études et les recherches, l’absence d’accès à Internet constitue un obstacle majeur à la réussite académique.
- Le manque d’éclairage : L’insuffisance de l’éclairage sur le campus pose des problèmes de sécurité et rend difficiles les études nocturnes.
Le collectif a rappelé que sa vocation première est la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants. Ils appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour améliorer leurs conditions de vie sur le campus.
Ce concert de casseroles est le premier de son genre à l’Université Cheikh Anta Diop sous le régime du Président Bassirou Diomaye Faye et l’administration du Directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), Ndéné Mbodji. Cette manifestation est donc non seulement une plainte contre les conditions de vie actuelles, mais aussi un message direct aux nouveaux dirigeants, les incitant à prendre des actions concrètes pour remédier à ces problèmes.
Le collectif des étudiants du Pavillon A espère que ce concert de casseroles sera un catalyseur pour le changement et incitera les autorités universitaires et gouvernementales à prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes. Ils soulignent que ces conditions de vie inadéquates compromettent sérieusement leur bien-être et leur succès académique.
La mobilisation des étudiants de l’UCAD, illustrée par ce concert de casseroles, est un rappel poignant que l’amélioration des conditions de vie et d’étude est essentielle pour garantir une éducation de qualité et un environnement propice au développement académique et personnel.
Baccalauréat 2024 au Sénégal : Taux de réussite de 48,71% et statistiques détaillées
Les résultats provisoires du Baccalauréat 2024 ont été annoncés par l’Office du Baccalauréat, mettant en lumière un taux de réussite national de 48,71%. Sur les 159.499 candidats inscrits, 75.462 ont obtenu leur diplôme après les épreuves écrites de la session de juillet. Ces résultats reflètent une variété de performances et de succès à travers toutes les régions du pays.
Répartition des candidats et des réussites par académie
À travers le pays, les académies ont enregistré des réussites significatives, contribuant à ce taux de réussite global. Voici quelques points saillants :
Dakar : Sur 15.704 inscrits, 9.052 candidats ont réussi, avec 1.948 mentions. Les séries S et T ont compté 4.365 admis, tandis que les littéraires étaient au nombre de 10.367.
Kolda : 2019 admis, dont 111 mentions, soulignant une performance notable dans cette région.
Diourbel : Taux de réussite de 50,84% avec 832 mentions parmi les 7.721 candidats inscrits en séries S et T, série tertiaire et littéraire.
Fatick : 4.337 admis sur 10.062 inscrits, avec 334 mentions, représentant un taux de réussite de 44,12%.
Kaffrine : 1.433 nouveaux bacheliers avec 112 mentions parmi les 3.708 inscrits.
Kédougou : 512 admis, dont 21 mentions, sur 1.413 inscrits.
Kaolack : 4.745 admis avec 628 mentions parmi les 11.982 candidats.
Répartition par série et mentions
Au niveau national, parmi les 75.462 diplômés, 9.450 ont obtenu une mention, dont 169 mentions « Très bien », 1.584 « Bien », et 7.697 « Assez-bien ». Ces distinctions reflètent la diversité des performances des candidats à travers les différentes disciplines académiques.
Les résultats du Baccalauréat 2024 démontrent non seulement les succès individuels des candidats mais aussi l’engagement continu du système éducatif sénégalais à fournir des opportunités équitables pour tous. Les efforts des enseignants, des administrateurs et des étudiants eux-mêmes ont contribué à cette réussite collective, soulignant l’importance continue de l’éducation pour le développement national.
Ces résultats provisoires seront confirmés après les épreuves du second tour, illustrant l’impact positif de l’enseignement et de l’apprentissage dans la société sénégalaise contemporaine.
Le ministre de l’Éducation nationale annonce un audit et rassure les animateurs polyvalents et décisionnaires
Diamniadio, mardi – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a annoncé l’ouverture d’un audit concernant l’effectif des animateurs polyvalents dans les cases de tout-petits. Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie de présentation des arrêtés et décisions de nomination.
M. Guirassy a expliqué que cette initiative fait suite à des interpellations concernant les animateurs polyvalents. « Nous avons eu des réunions avec la direction de la formation et de la communication, ainsi que des discussions avec la direction des ressources humaines. Il s’agira de faire un petit audit car nous avons une liste assez importante, » a-t-il déclaré. Le ministre a évoqué des suspicions de personnels fictifs parmi les animateurs. « En une semaine à une dizaine de jours, nous serons fixés. Une fois les résultats obtenus, nous réglerons naturellement le cas de ces animateurs polyvalents. »
Moustapha Guirassy a également tenu à rassurer les décisionnaires. « Ce problème n’est pas spécifique au ministère de l’Éducation nationale. Il s’étend à la fonction publique en général, y compris au ministère de la Santé, » a-t-il souligné. Le ministre a indiqué qu’une collaboration étroite est en cours avec le ministre de la Fonction publique, sous l’instruction du Premier ministre, pour trouver une solution rapide à cette situation.
Cette initiative vise à assainir la gestion des ressources humaines et à garantir la transparence au sein des ministères concernés. Les résultats de l’audit seront attendus avec impatience par les parties prenantes pour éclaircir et résoudre les problèmes actuels.
rencontre du MEN/G7: « l’engagement du 30 mai a été respecté mais de la fort belle manière « G7
rencontre MEN/G7: » nous avions promis de régler un passif, nos engagements on été fait ».MEN
Kaolack : L’IIAA brille avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024
Les résultats du baccalauréat général 2024 pour la série L-AR de l’Institut « African American Islamic Institute Nasrul Elim » (IIAA) viennent de tomber, confirmant une fois de plus la tradition d’excellence de l’établissement au niveau de la région de Kaolack. Avec un taux de réussite impressionnant de 71,96%, l’IIAA surpasse largement les résultats de l’année précédente, qui étaient de 63,80%.
Sur les 132 candidats inscrits, 60 ont été admis d’office dès le premier tour, dont 31 avec mentions : 1 mention très bien, 9 mentions bien, et 22 mentions assez bien. De plus, 41 élèves ont été déclarés admissibles au second tour, dont 35 ont finalement réussi, portant le total des admis à 95.
Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’un investissement constant et durable de l’équipe de l’IIAA. Depuis des années, le directeur général Cheikh Mahy Alioune Cissé et son équipe s’efforcent de créer un environnement propice à l’excellence académique. Leur engagement se traduit par des initiatives telles que des journées de synthèse avant le baccalauréat, destinées à mieux préparer les élèves aux épreuves.
Le succès de l’IIAA repose également sur l’engagement sans faille des équipes pédagogiques et du personnel administratif. Leur dévouement et leur abnégation sont des éléments clés de cette réussite. Les parents jouent également un rôle crucial en assurant un suivi rigoureux des apprentissages à domicile.
L’IIAA, fondé par feu Imam Assane Cissé (RTA), continue de faire honneur à la région de Kaolack par ses performances académiques remarquables. Ces résultats illustrent une communauté éducative unie et déterminée à offrir le meilleur à ses élèves.
Avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024, l’IIAA de Kaolack démontre une fois de plus son engagement envers l’excellence académique. Grâce à une équipe dévouée, des parents impliqués, et une stratégie éducative bien pensée, l’institut continue de briller et de faire la fierté de toute la région.
Mariama Massaly
Correspondate à Kaolack
Tolérance et Rigueur : Le Débat autour de l’nterdiction des téléphones aux examens au Sénégal
Le récent tollé causé par l’exclusion de candidats au baccalauréat pour possession de téléphones portables dans les centres d’examen a ravivé le débat sur la rigueur de la loi et la compassion envers les élèves.
Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé clairement sur la politique d’interdiction des téléphones, affirmant que même un téléphone éteint ne devrait pas être présent lors des examens. Cependant, malgré cette directive stricte, il a également exprimé de la compréhension envers les candidats exclus à Kaolack et à Hampaté Ba, Dakar.
Abdourahmane Diouf, ministre de tutelle, a souligné qu’il soutient la décision des présidents de jury d’appliquer la loi, tout en reconnaissant la complexité de la situation. Il a mis en lumière le dilemme entre le respect strict de la loi et la dimension humaine des étudiants, soulignant que certains pourraient avoir agi par « du je-m’en-foutisme » en apportant des téléphones même après les exclusions initiales.
Face à cette dualité entre règlementation et compassion, le ministre a évoqué la possibilité d’une « solution heureuse » pour les candidats concernés, suggérant que la commission de discipline pourrait se réunir plus tôt que prévu pour examiner les cas individuels. Il a insisté sur le fait que la décision finale ne relève pas de son autorité directe, mais qu’il plaide en faveur d’une approche équilibrée prenant en compte les circonstances individuelles.
En conclusion, bien que le ministre ne souhaite pas influencer la commission de discipline dans sa décision finale, il a clairement indiqué son soutien à une considération plus humaine et pédagogique dans l’application des sanctions. Cette affaire soulève ainsi des questions essentielles sur la gestion des examens nationaux et la balance nécessaire entre l’application stricte des règles et la reconnaissance des réalités sociales et individuelles des étudiants sénégalais.
BACCALAURÉAT AU LYCÉE IIAA DE KAOLACK : Amadou Fall obtient une mention Très Bien
À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.
Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.
Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.
Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack
Résultats globaux du baccalauréat général 2024 : 23,40% admis au premier tour
Les résultats du premier tour du Baccalauréat général 2024 montrent une légère amélioration par rapport à l’année précédente. Selon le Directeur de l’Office du Baccalauréat, Pr. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, le taux de réussite cette année est de 23,40%, avec 35.492 candidats admis d’emblée, contre 22,13% en 2023 et 24,05% en 2022.
Candidats admis au premier tour: 35.492 (23,40%)
Candidats autorisés à subir les épreuves du second groupe: 49.025 (32,33%)
Comparaison avec 2023: 33,81%
Comparaison avec 2022: 33,58%
Pr. Gueye a également précisé que 8.784 candidats ont été admis avec mention. La répartition des mentions est la suivante :
Mention « Très bien »: 156 (contre 126 en 2023)
Mention « Bien »: 1.483 (contre 1.132 en 2023)
Mention « Assez bien »: 7.145 (contre 5.217 en 2023)
Les épreuves du second groupe ont démarré ce matin, donnant une chance supplémentaire aux candidats autorisés à participer.
Attribution des bourses socio-pédagogiques : Vers une gestion améliorée pour les étudiants sénégalais à l’étranger
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a récemment annoncé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) que la commission chargée de l’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira prochainement pour dévoiler la liste des bénéficiaires.
Le Dr Abdourahmane Diouf a souligné que cette commission sera mise en place sous peu. Il a appelé les étudiants à la patience, tout en assurant que des dispositifs sont en cours de déploiement pour garantir des délais de paiement plus raisonnables et une gestion plus fluide du processus. Le ministre a expliqué : « Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs qui nous permettront, au-delà du simple paiement des bourses, de le faire dans des délais extrêmement raisonnables, avec un système plus organisé et un peu plus fluide ».
En outre, Dr Diouf a indiqué que la Commission avait l’habitude de se réunir au plus tard au mois de mai, mais qu’un déficit budgétaire d’un milliard en avril a impacté le calendrier cette année.
Cette annonce intervient dans un contexte où les étudiants sénégalais à l’étranger attendent avec impatience la confirmation de l’attribution des bourses socio-pédagogiques, essentielles pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.
En conclusion, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se mobilise pour améliorer la gestion des bourses et s’engage à fournir des informations détaillées dans les plus brefs délais, afin de rassurer les bénéficiaires potentiels quant à la stabilité et à la continuité du soutien financier crucial pour leur parcours académique à l’étranger.
Pour un « Meilleur Vivre Ensemble » dans la Société : Vers un Partenariat entre le CUDIS et le MEN
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) se dirigent vers un partenariat stratégique visant à revivifier les valeurs fondatrices de la société sénégalaise et à les intégrer dans le système éducatif. Cette initiative a été au cœur des débats lors d’un récent atelier présidé par le Ministre de l’Éducation nationale.
L’atelier a permis d’identifier des mécanismes concrets pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un meilleur vivre ensemble au Sénégal. Trois panels thématiques ont été organisés, réunissant des chercheurs et des acteurs sociaux de renom :
- Paix, Religion et Vivre Ensemble : Ce panel a exploré comment les valeurs religieuses peuvent contribuer à la paix et à la coexistence pacifique dans une société diverse comme celle du Sénégal.
- Contribution des Grandes Figures de l’Enseignement Religieux : Il a été discuté comment les enseignements des figures religieuses emblématiques peuvent être intégrés pour cultiver une culture de paix et de vivre ensemble.
- Élaboration d’un Cahier de Proposition pour la Cohésion Sociale : Les participants ont formulé des propositions concrètes visant à promouvoir la cohésion sociale à travers l’éducation et d’autres initiatives communautaires.
Moustapha Mamba Guirassy, soulignant l’engagement du CUDIS pour une société éducative, a affirmé que cette initiative cadre parfaitement avec la vision de Son Excellence BDF, mise en œuvre par le Ministère de l’Éducation nationale pour une école plus performante. Cette collaboration vise à intégrer des valeurs de tolérance, de respect mutuel et de compréhension interculturelle dans le curriculum éducatif, préparant ainsi les jeunes générations à contribuer positivement à la société sénégalaise.
Cette initiative conjointe entre le CUDIS et le MEN représente un pas significatif vers la construction d’une société plus harmonieuse et inclusive. En renforçant l’éducation sur les valeurs fondamentales et en favorisant le dialogue interreligieux, elle promeut un cadre où toutes les communautés peuvent coexister pacifiquement et prospérer ensemble.
Ce partenariat illustre l’importance de la collaboration entre les institutions religieuses et éducatives pour relever les défis sociaux contemporains et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Début des épreuves du second groupe du baccalauréat général le 10 juillet 2024
Dans un communiqué officiel publié ce mardi, la direction de l’Office du Baccalauréat a annoncé le début des épreuves du second groupe du baccalauréat secondaire général pour le Mercredi 10 juillet 2024. Les candidats autorisés à participer à ces épreuves sont conviés à se présenter à partir de 7h30.
L’Office du Baccalauréat a également adressé ses félicitations chaleureuses aux candidats admis d’office. Pour ceux qui n’ont pas réussi lors du premier tour, l’Office les encourage à persévérer et à donner le meilleur d’eux-mêmes dans cette seconde chance qu’ils ont l’opportunité de saisir. Enfin, l’Office du Baccalauréat souhaite bonne chance à tous les candidats qui vont affronter les épreuves du second tour.
Les épreuves du second groupe du baccalauréat revêtent une importance cruciale pour de nombreux candidats, leur offrant une dernière possibilité de valider leurs compétences et d’obtenir le précieux sésame vers l’enseignement supérieur ou le marché du travail. La rigueur et la préparation sont essentielles pour ces épreuves, et l’Office du Baccalauréat encourage tous les candidats à aborder cette étape avec sérieux et détermination.
En conclusion, la date du Mercredi 10 juillet 2024 marque le début d’une nouvelle phase pour les candidats du baccalauréat secondaire général, une étape décisive qui déterminera leur avenir académique.
Dahra Djoloff : Huit candidats déférés au parquet de Louga pour fraude au baccalauréat
Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.
L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.
Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.
Session de remplacement du Baccalauréat 2024 : Inscriptions ouvertes du 8 au 10 juillet
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un communiqué important concernant le baccalauréat 2024. Ce communiqué informe que les inscriptions pour la session de remplacement de cet examen sont ouvertes de manière exceptionnelle, du 8 au 10 juillet 2024.
La session de remplacement du baccalauréat 2024, à l’exception des options T, 53, 54, 55, STIDD et F6 pour lesquelles cette session n’est pas prévue, débutera le mardi 1er octobre 2024. Cet examen se tiendra dans un centre unique à Dakar.
Pour être éligibles à cette session de remplacement, seuls les candidats remplissant les conditions spécifiées à l’article 12 du décret n°95-947 du 18 octobre 1995, portant sur l’organisation du baccalauréat et ses modifications ultérieures, seront autorisés à se présenter.
Le communiqué précise que la mise en œuvre de cet arrêté sera sous la responsabilité du directeur de l’Office du baccalauréat, et que toutes les informations nécessaires seront diffusées de manière appropriée.
Cette annonce est cruciale pour les étudiants concernés, leur permettant de se préparer adéquatement pour cette session de remplacement et de respecter les délais d’inscription établis.
Baccalauréat 2024 : Une deuxième chance pour les candidats forclos en raison de problèmes d’État Civil
Les candidats forclos à la session de juillet du baccalauréat bénéficieront exceptionnellement d’une seconde chance lors de la session d’octobre. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf, a annoncé que les inscriptions se feront du 8 au 10 juillet.
« Il y a des catégories qui n’ont pas pu faire le bac en juillet, forclos parce qu’ils devaient déposer leur dossier depuis janvier pour des problèmes d’état civil. Exceptionnellement, le gouvernement, sur les instructions du Président de la République et du Premier ministre, a décidé de leur donner une seconde chance », a-t-il déclaré.
Cette annonce a été faite en marge de l’installation, vendredi à Diamniadio, de la commission d’orientation des bacheliers 2024. Un arrêté a été pris jeudi, chargeant l’Office du bac de l’exécution de cette directive.
« On ne parle pas de ceux qui avaient de fausses pièces d’état civil mais de ceux qui avaient de vrais problèmes d’état civil et qui les ont résolus entre temps », a-t-il précisé.
Les inscriptions se feront à l’Office du bac et dans les établissements ou centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (Caosp).
Dès la semaine prochaine, tous ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire en janvier pour la session de juillet seront habilités à participer à la session de rattrapage d’octobre.
Pour cette session prévue le lundi 1er octobre, le ministre a souligné qu’un seul centre sera ouvert à Dakar pour accueillir tous les candidats retenus pour cet examen de rattrapage.
En prenant cette mesure, le gouvernement montre son engagement à offrir des solutions justes et équitables aux élèves confrontés à des problèmes administratifs, afin qu’ils puissent avoir une chance de poursuivre leur parcours éducatif sans être pénalisés pour des raisons indépendantes de leur volonté.
Report du BFEM au 22 Juillet 2024 en raison de la Tamkharite
L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), initialement prévu à partir du jeudi 18 juillet 2024, est reporté au lundi 22 juillet 2024, selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale.
Ce report est dû à la coïncidence de la date initiale avec le lendemain de la fête de la « Tamkharite » (achoura), qui est un jour férié. Afin de respecter cette célébration, le ministère a décidé de décaler l’examen de quelques jours.
Le communiqué précise que le Directeur des Examens et Concours, les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation sont chargés de l’exécution de cette décision. Ils veilleront à ce que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour assurer le bon déroulement de l’examen à la nouvelle date prévue.
Ce report permet aux élèves et aux familles de célébrer la Tamkharite sans contrainte, tout en assurant une organisation optimale de l’examen du BFEM.
Session de remplacement du Baccalauréat 2024 : Inscriptions ouvertes du 8 au 10 juillet
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un arrêté concernant la session de remplacement du Baccalauréat 2024. Cette session exceptionnelle se déroulera du 1er octobre 2024 à Dakar, à l’exception des options T, S3, S4, S5, STIDD et F6 pour lesquelles elle n’est pas organisée.
Les inscriptions aux épreuves de remplacement seront ouvertes du 8 juillet 2024 au 10 juillet 2024. Conformément à l’article 12 du décret n° 95-947 du 18 octobre 1995, seuls les candidats remplissant les conditions requises seront autorisés à participer à cette session.
Les candidats intéressés sont invités à se préparer en conséquence et à soumettre leur dossier d’inscription dans les délais impartis. Le centre unique à Dakar accueillera l’examen, assurant ainsi des conditions équitables et sécurisées pour tous les participants.
Pour de plus amples informations, les intéressés sont priés de consulter les publications officielles du Ministère et de suivre les directives émises.
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
64 Candidats exclus du Bac à Kaolack pour avoir amené leur téléphone portable au centre d’examen
Ce mardi matin, une décision radicale a été prise au nouveau Lycée de Sing-Sing à Kaolack : 64 candidats ont été disqualifiés de l’examen du Baccalauréat pour avoir enfreint la règle stricte interdisant l’apport de téléphones portables au centre d’examen. Ces exclusions ont été confirmées par Amath Ndiaye, Enseignant chercheur à l’Université de Dakar et président du Jury 1506, supervisant 418 candidats dans ce centre.
Selon les dires de M. Ndiaye, plusieurs candidats ont été surpris avec des téléphones dans leurs sacs pendant la session d’examen. Conformément aux directives de l’Office du Bac et du ministère de l’Éducation, même la présence de téléphones portables éteints est strictement prohibée dans les centres d’examen. Cela a conduit à la confiscation de 77 téléphones au cours de cette première journée d’épreuves.
Les candidats concernés par cette mesure disciplinaire seront envoyés à l’Office du Bac pour traitement. Cette décision souligne l’importance des règles strictes régissant les examens nationaux, visant à garantir l’équité et l’intégrité du processus d’évaluation académique.
Les autorités ont rappelé que la violation de ces règles peut entraîner des conséquences sévères, affectant non seulement la participation des candidats, mais aussi la réputation et la validité des résultats du Baccalauréat.
Kaolack / Bac 2024 : L’Inspection d’Académie a enregistré 11 725 candidats, dont 6 414 filles.
Les autorités administratives, éducatives, syndicalistes et parents d’élèves ont effectué une visite des centres d’examen du Baccalauréat 2024 ce mardi. « À l’instar des autres académies du Sénégal, nous avons entamé ce matin la visite de plusieurs centres d’examen des épreuves du Baccalauréat général 2024. Cette tournée a été dirigée par le préfet du département sur ordre du gouverneur de région. Après cette visite, nous sommes très satisfaits. Nous sommes heureux de constater que toutes les mesures et instructions relatives à l’organisation du Bac ont été respectées », a souligné Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack.
Concernant le dispositif de surveillance actuel du Baccalauréat, qui inclut la nomination de surveillants et de coordinateurs de surveillance, ils assurent l’interface entre les présidents de jury et le chef de centre. Il y a également trois surveillants par salle, avec un surveillant responsable par salle ajouté par M. Goudiaby. « Un autre point clé est d’insister auprès des candidats sur le respect des consignes données par les préfets lors des CDD et lors du CRD, notamment concernant l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen. Dans l’académie de Kaolack, nous avons 38 centres dont 10 sont des centres secondaires. Nous avons pu accueillir 11 725 candidats, dont 6 414 filles. En ce qui concerne les séries, la série L domine largement avec un total de 10 151 candidats, soit 86,76 % de l’effectif global. La série S2 compte 1 546 candidats, représentant 13,18 %, et la série S1 est minoritaire avec seulement 28 candidats », a rappelé Siaka Goudiaby.
Pour le Lycée Mixte Sénégalais de Banjul, qui accueille 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques, il existe également un centre secondaire où les épreuves ont été acheminées depuis le week-end dernier. Le corps enseignant est déjà sur place pour la correction qui se fera à Karang, dans l’IA de Fatick. Les résultats seront ensuite transmis à l’IA de Kaolack. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne organisation des examens du Baccalauréat », a conclu Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de Kaolack.
Objectif ambitieux pour le Baccalauréat 2024 au Sénégal : Entre 80,000 et 90,000 admis visés, selon le ministre de l’enseignement supérieur
Le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Abdourahmane Diouf, a exprimé aujourd’hui des ambitions élevées pour le Baccalauréat 2024. Lors de sa visite matinale dans divers centres d’examen à Dakar et sa banlieue, il a déclaré que le gouvernement espérait voir entre 80,000 et 90,000 candidats réussir l’examen cette année. Cette prévision représente un taux de réussite de plus de 52%, un objectif ambitieux mais réalisable selon le ministre.
« Nous espérons pouvoir faire mieux cette année », a déclaré le ministre Diouf, soulignant que la réussite des élèves ne devrait pas être un indicateur de la qualité de l’enseignement. Il a exprimé sa conviction que lorsque l’enseignement est bien dispensé par des enseignants éminents, les élèves moyens devraient être en mesure de réussir le Baccalauréat.
Le ministre a également critiqué l’idée que seulement 50% de réussite au Baccalauréat soit une performance satisfaisante. Selon lui, un tel résultat ne reflète pas nécessairement l’efficacité de l’enseignement. « L’échec n’est pas un bon indicateur de la qualité de l’éducation », a-t-il ajouté.
En conclusion, Abdourahmane Diouf a encouragé les établissements scolaires et les professeurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif ambitieux et à améliorer continuellement les standards éducatifs au Sénégal.
Bassirou Diomaye Faye encourage les candidats du Bac 2024 : « Le futur de notre nation repose entre vos mains »
Aujourd’hui marque le début des épreuves du baccalauréat au Sénégal, une étape cruciale pour près de 160 000 jeunes aspirant à ce diplôme emblématique. À cette occasion, le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message d’encouragement poignant aux candidats.
Sur le réseau social X, le président Faye a exprimé sa confiance en ces jeunes, écrivant : « À tous les élèves du Sénégal qui passent le baccalauréat aujourd’hui, je vous souhaite bonne chance ! Soyez confiants, persévérants et donnez le meilleur de vous-mêmes. Le futur de notre nation repose entre vos mains. »
Ce geste souligne l’importance que le gouvernement accorde à l’éducation et à l’avenir des jeunes générations. Avec 159 487 candidats répartis dans 499 jurys et 486 centres d’examen à travers le pays, cette édition du bac revêt une importance particulière pour l’accès à l’enseignement supérieur.
Le baccalauréat représente bien plus qu’un simple diplôme ; il incarne une étape cruciale dans la vie de chaque étudiant, ouvrant la voie à de nombreuses opportunités académiques et professionnelles. Les encouragements du président Faye visent à inspirer confiance et détermination chez les candidats face à ce défi académique.
Alors que les épreuves débutent aujourd’hui, le Sénégal tout entier se joint à Bassirou Diomaye Faye pour souhaiter bonne chance à tous les candidats. Que chacun puisse donner le meilleur de lui-même et faire honneur à ses efforts dans cette quête de réussite académique et personnelle.
Baccalauréat 2024 : 159.487 Candidats en lice
Les candidats au baccalauréat 2024 au Sénégal débuteront leurs épreuves ce mardi 2 juillet 2024. En tout, 159.487 élèves sont inscrits pour passer cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Cet examen représente un jalon important dans la vie des étudiants, marquant la fin de l’enseignement secondaire et ouvrant les portes de l’enseignement supérieur.
Pour encadrer cet important événement, un vaste dispositif a été mis en place. Environ 696 jurys, 10.008 examinateurs et 11.392 surveillants seront mobilisés à travers 486 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Ce déploiement logistique témoigne de l’importance du baccalauréat dans le système éducatif sénégalais.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, effectuera une visite dans plusieurs centres d’examen à Dakar dès la matinée du premier jour des épreuves. Cette visite a pour but de superviser le bon déroulement des examens et d’apporter son soutien aux candidats ainsi qu’au personnel encadrant. « Nous tenons à nous assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour nos élèves, » a déclaré le ministre.
L’organisation de cet examen mobilise des ressources humaines et matérielles considérables. Les centres d’examen ont été préparés pour accueillir les candidats dans des conditions optimales, respectant les normes de sécurité et de confidentialité requises. Les surveillants et examinateurs ont été formés pour garantir l’équité et la transparence des épreuves.
Le baccalauréat reste une étape décisive pour les étudiants sénégalais. Il s’agit non seulement d’un rite de passage, mais aussi d’une qualification essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et au marché du travail. Les résultats de ces examens détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des candidats.
De nombreux candidats expriment à la fois stress et espoir à l’approche de ces épreuves. Fatou Ndiaye, élève en terminale S, confie : « C’est une période très stressante, mais je me suis bien préparée. J’espère réussir pour pouvoir poursuivre mes études en médecine. » De son côté, Mamadou Diop, élève en terminale L, déclare : « Le bac est une étape cruciale. Je veux réussir pour réaliser mon rêve de devenir avocat. »
Le baccalauréat 2024 est donc non seulement une étape cruciale pour les étudiants, mais aussi un moment de grande importance pour l’ensemble du système éducatif sénégalais. La mobilisation des autorités, des enseignants, des parents et des étudiants montre l’engagement de toute la nation dans la réussite de cet examen.
Les résultats du baccalauréat détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des jeunes Sénégalais, influençant ainsi le développement socio-économique du pays. En attendant les résultats, tous les regards sont tournés vers les centres d’examen où des milliers de candidats s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur vie.
cérémonie du concours général: »cette année une série d’innovations sera au rendez-vous » Moustapha M. GUIRASSY
La Révolution Numérique dans les Examens et Concours au Sénégal
Dans une avancée significative vers la modernisation de l’éducation, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a lancé un ambitieux projet de digitalisation des examens et concours. Sous la direction de Papa Baba Diassé, directeur des examens et concours, cette initiative vise à transformer radicalement la gestion des examens nationaux, notamment le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM).
Accès Facilité et Transparence Accrue
Un des aspects clés de cette digitalisation est la création d’une base de données numérisée. Désormais, les responsables de l’éducation peuvent accéder en temps réel à toutes les informations pertinentes via une plateforme sécurisée. Cette avancée élimine les longues démarches administratives du passé et offre une visibilité complète sur les centres d’examen, les candidats, et les résultats, tout en assurant une transparence totale du processus.
Efficacité et Sécurité Renforcées
La digitalisation permet non seulement d’accélérer l’accès aux données mais aussi de sécuriser les documents essentiels tels que les diplômes. Chaque diplôme numérisé est désormais équipé d’un QR code pour garantir son authenticité, réduisant ainsi les risques de fraude. Cette mesure répond à un besoin critique d’intégrité dans la délivrance des diplômes, renforçant la confiance dans le système éducatif sénégalais.
Impact Positif sur l’Éducation
Pour M. Diassé, cette transition vers la gestion numérique des examens représente un progrès significatif pour l’éducation au Sénégal. En plus d’améliorer la rapidité et la précision des opérations administratives, la digitalisation promet de libérer des ressources précieuses actuellement consacrées à la gestion manuelle des documents. Cela ouvre la voie à une modernisation continue et à une adaptation aux standards internationaux en matière d’administration éducative.
Conclusion
En conclusion, la digitalisation des examens et concours au Sénégal marque une étape cruciale vers une éducation plus efficace, transparente et sécurisée. Cette initiative, soutenue par des technologies modernes, est non seulement essentielle pour répondre aux défis contemporains mais aussi pour préparer les jeunes générations aux exigences d’un monde de plus en plus numérique.
Miss Maths/Miss Sciences : l’Inspection d’académie de Diourbel rafle la mise
La région de Diourbel a brillé de tout son éclat lors de la cérémonie de remise des prix nationaux Miss Mathématiques et Miss Sciences, qui s’est tenue le lundi 24 juin 2024. Deux élèves exceptionnelles de l’Inspection d’académie de Diourbel ont décroché les honneurs suprêmes : Khady Sène, en 4ème, et Ramatoulaye Kane, en 2nd, ont été couronnées premières de cette compétition prestigieuse.
Cet événement, sous le thème « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques, techniques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », a été l’occasion de célébrer l’excellence académique et l’engagement des jeunes filles dans les domaines scientifiques et technologiques. La cérémonie a été marquée par la présence et les encouragements du Ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy, ainsi que par la participation de nombreux anciens lauréats.
Dans son discours inspirant, le Ministre a souligné l’importance cruciale de former des citoyens éclairés capables de relever les défis du 21? siècle tels que le développement durable et l’intelligence artificielle. Il a également exposé la vision stratégique du gouvernement en matière d’éducation, axée sur l’excellence, l’équité et l’inclusion sociale.
La 13? édition de Miss Maths/Miss Sciences a été parrainée avec distinction par le Médecin-Général Fatou Fall, Directrice de l’Hôpital Principal de Dakar, elle-même une figure éminente dans son domaine. Dans un message émouvant aux lauréates, elle les a encouragées à persévérer dans la poursuite de leurs rêves, malgré les obstacles, soulignant l’importance du soutien familial et communautaire dans leur réussite.
En récompense de leurs accomplissements exceptionnels, les lauréates ont reçu des cadeaux symboliques des mains des autorités éducatives et des partenaires, clôturant ainsi une journée dédiée à l’inspiration et à la célébration de l’excellence féminine dans les sciences et les mathématiques au Sénégal.
Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé par le ministère de l’Éducation nationale, s’inscrit dans une démarche visant à encourager davantage de jeunes filles à embrasser les filières scientifiques et technologiques, contribuant ainsi à l’avancement de la société sénégalaise vers un avenir prospère et durable.
CFEE et Concours d’Entrée en 6ème Session 2024 : M. M. GUIRASSY Satisfait du Déroulement de l’Examen
Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba GUIRASSY, s’est déclaré satisfait du bon déroulement des examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en 6ème pour la session de juin 2024. Ces examens, auxquels environ 301.830 candidats ont participé, constituent une étape cruciale pour les jeunes élèves en quête de leur premier diplôme scolaire.
À la tête d’une forte délégation, M. GUIRASSY a supervisé plusieurs centres d’examen à Dakar, notamment l’école élémentaire Liberté 1 et le Collège Sacré-Cœur. Lors de cette visite, le ministre a constaté avec satisfaction que les examens se déroulaient sans encombre non seulement dans la capitale, mais aussi sur l’ensemble du territoire national.
M. GUIRASSY a également mis en avant une innovation majeure introduite cette année : la digitalisation d’une grande partie des documents administratifs utilisés dans le processus des épreuves. « Cette initiative vise à améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion des examens », a-t-il expliqué. La dématérialisation des documents marque un pas important vers la modernisation du système éducatif sénégalais.
Dans son discours, le Ministre de l’Éducation nationale a tenu à exprimer sa gratitude et ses félicitations aux enseignants pour leur dévouement et le travail accompli. « Les enseignants jouent un rôle fondamental dans la formation et la réussite de nos élèves. Leur engagement est inestimable », a déclaré M. GUIRASSY. Il a également remercié les parents d’élèves pour leur soutien continu pendant cette période cruciale.
La session de juin 2024 du CFEE et du concours d’entrée en 6ème représente un moment de grande importance pour les élèves et leurs familles. Pour beaucoup, c’est la première étape officielle de leur parcours éducatif. Le bon déroulement des examens est donc essentiel pour assurer un avenir prometteur aux jeunes générations du Sénégal.
Le succès de cette session d’examen reflète les efforts constants du ministère pour améliorer la qualité de l’éducation et l’administration des examens au Sénégal. M. GUIRASSY a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer d’investir dans l’éducation et de promouvoir des initiatives innovantes pour soutenir la réussite des élèves.
Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba GUIRASSY, a souligné l’importance de la collaboration entre les enseignants, les parents et les autorités éducatives pour garantir le succès des élèves. Il a exprimé son optimisme quant à l’avenir de l’éducation au Sénégal, fondé sur des bases solides de modernisation et d’engagement communautaire.