Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué

Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.

Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.

Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de

116 Universitaires dénoncent le report de l’élection présidentielle et appellent à restaurer la République

Dans une tribune publiée le 3 février 2024, un groupe de 116 universitaires sénégalais a vivement critiqué la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, prise « in extremis et illégalement », selon les signataires, aurait plongé le pays dans une « torpeur inédite » et aurait compromis la démocratie sénégalaise.

Les universitaires ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan de liquidation de la démocratie sénégalaise » mis en place par le régime en place depuis plusieurs années, culminant avec l’annulation du processus électoral en cours. Ils accusent le président Macky Sall d’avoir « corrompu durablement notre tradition démocratique » en interrompant brutalement le processus électoral.

Dans leur tribune, les signataires soulignent que la décision de reporter l’élection présidentielle viole plusieurs principes constitutionnels et les « principes élémentaires du Droit et de la Démocratie ». Ils rejettent les arguments avancés par le président Macky Sall, notamment celui d’une prétendue crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.

Les universitaires estiment que la décision du président Sall constitue une « défiance à la Constitution » et mettent en garde contre les conséquences graves de cette décision sur la stabilité institutionnelle et politique du pays. Ils appellent à restaurer le calendrier républicain et à rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, afin de sauvegarder les principes démocratiques et l’idéal de vie commune de la République sénégalaise.

Cette tribune, signée par des professeurs, des enseignants-chercheurs et des chercheurs de diverses disciplines, reflète une préoccupation croissante au sein de la société civile sénégalaise face aux événements politiques récents et à l’avenir de la démocratie dans le pays.

(Photos) – Expulsion des Étudiants de Ziguinchor : Conflit avec la Municipalité

Hier, les étudiants de Ziguinchor ont été brusquement expulsés de leur lieu d’accueil suite à la résiliation du contrat par la municipalité, qui refuse obstinément de le renouveler. Cette décision abrupte a jeté ces jeunes chercheurs dans une situation précaire, soulevant des inquiétudes quant à leur avenir académique.

L’immeuble, qui servait de résidence aux étudiants, a été le théâtre de tensions croissantes ces derniers jours. La municipalité, invoquant des motifs non spécifiés, a mis fin au contrat de location, plongeant les étudiants dans l’incertitude quant à leur hébergement.

Les étudiants ziguinchorois, affectés par cette décision, demandent des explications claires de la part des autorités municipales. Ils soulignent que cette expulsion soudaine perturbe leurs études et compromet leur stabilité pendant la période académique.

Du côté de la municipalité, aucun commentaire n’a été émis pour justifier cette résiliation de contrat. Les raisons derrière cette décision restent floues, alimentant ainsi la perplexité au sein de la communauté étudiante et de la population locale.

Des organisations étudiantes et des représentants de la société civile se mobilisent déjà pour soutenir les étudiants expulsés et plaident en faveur d’une résolution rapide de ce différend. La situation souligne également la nécessité d’un dialogue ouvert entre les autorités locales et les étudiants afin de trouver une solution équitable et de restaurer la stabilité nécessaire pour poursuivre les études dans des conditions optimales.

En attendant des développements futurs, la précarité des étudiants de Ziguinchor demeure une préoccupation urgente qui requiert l’attention des parties impliquées, ainsi que de la communauté éducative et de la société civile.

Usaid Sénégal renforce l’éducation avec la remise de 650 000 supports didactiques

Dans une cérémonie officielle organisée à l’école Amadou Diagne Woré, Mme Khady Diop Mbodji, Secrétaire générale du Ministère de l’Éducation Nationale, a reçu un lot de 650 000 supports didactiques offerts par Son Excellence M. Michael Raynor, Ambassadeur des États-Unis au Sénégal. La remise de ce matériel didactique a eu lieu dans le cadre du programme de Renforcement de la Lecture Initiale Pour Tous (RELIT), financé par l’USAID.

Le programme RELIT vise à améliorer de manière durable les performances scolaires en mettant l’accent sur un enseignement-apprentissage de haute qualité. Ce projet innovant est mis en œuvre en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale, ARED (Agence de Recherche et de Développement) et RTI (Research Triangle Institute). L’objectif central de RELIT est d’optimiser les résultats éducatifs en favorisant un enseignement basé sur l’utilisation des langues nationales en complément du français, langue seconde.

LES PRINCIPAUX AXES DU PROGRAMME RELIT :**

1. Amélioration des Performances Scolaires : RELIT vise à renforcer la lecture initiale pour tous les élèves, favorisant ainsi une meilleure compréhension et maîtrise des compétences de base en lecture.

2. Langues Nationales : Le programme encourage l’utilisation des langues nationales en plus du français, favorisant ainsi une approche plus inclusive et adaptée à la diversité linguistique du Sénégal.

3. Formation des Enseignants : RELIT investit dans la formation continue des enseignants pour améliorer leurs compétences pédagogiques et promouvoir des méthodes d’enseignement efficaces.

4. Partenariat avec la Communauté Éducative : La collaboration avec les enseignants, les associations de parents d’élèves, les autorités municipales et d’autres acteurs de la communauté éducative est au cœur du programme.

La remise de ces 650 000 supports didactiques marque une étape significative dans la mise en œuvre de RELIT. Ces outils pédagogiques contribueront à enrichir l’environnement d’apprentissage des élèves et à renforcer les efforts visant à élever le niveau de l’éducation au Sénégal.

Le Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE) : Vers un enseignement de qualité au Sénégal

Le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, en partenariat avec la Banque mondiale, a récemment lancé le Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE) avec des ambitions claires pour renforcer la qualité et l’équité dans l’éducation de base. Après les réussites du Projet d’Amélioration de la Qualité et de l’Équité dans l’Éducation de Base (PAQEEB), le PAPSE vise à consolider ces acquis et à relever de nouveaux défis.

D’une enveloppe globale de 57 milliards de francs CFA pour une durée de cinq ans, le PAPSE se positionne comme un levier essentiel pour bâtir un système éducatif performant au Sénégal. Le coordonnateur du PAPSE, Serigne Saliou NGOM, a souligné les défis majeurs auxquels le projet compte s’attaquer, notamment la formation, l’assistance technique, et l’équipement des responsables de l’éducation tant au niveau central que déconcentré.

L’objectif du PAPSE est mesuré à travers divers indicateurs tels que la participation des enseignants à des programmes d’encadrement et le nombre d’élèves bénéficiant d’interventions directes visant à améliorer leur apprentissage. Serigne Saliou NGOM a exprimé la détermination du projet à contribuer significativement à l’amélioration de ces indicateurs cruciaux.

La Directrice de Cabinet, Mme Khadidiatou Diallo, qui a présidé les travaux du comité de pilotage, a salué les efforts déployés au cours de la première année d’exécution du PAPSE. Elle a encouragé tous les acteurs et partenaires du projet à privilégier le dialogue de gestion et la concertation pour maximiser les résultats des activités entreprises.

Mme Khadidiatou Diallo a également souligné que l’avènement du PAPSE s’inscrit dans la continuité de la politique de l’État du Sénégal en faveur du développement du secteur de l’éducation et de la formation. Le projet vise notamment à promouvoir les Daara, à soutenir le développement de l’enseignement des sciences, de la technologie, et du numérique éducatif.

Le PAPSE a déjà élaboré son plan de travail annuel pour l’année 2024, comprenant des actions concrètes visant l’amélioration des compétences des enseignants et l’accompagnement des élèves. Serigne Saliou NGOM a conclu en exprimant la volonté du projet à collaborer avec les différentes parties prenantes pour instaurer un enseignement de qualité au Sénégal.

Université Assane Seck de Ziguinchor : grève des enseignants associés pour le paiement des arriérés de salaires

Ziguinchor, le 16 janvier 2024 – Les Enseignants Associés de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont déclenché un mouvement de grève de 72 heures renouvelables pour protester contre le non-paiement des arriérés de salaires correspondant au premier semestre de l’année universitaire 2022-2023.

Le collectif, qui avait déposé un préavis de grève au rectorat le 16 décembre 2023, affirme avoir averti à l’avance de la situation précaire. Ayant observé une période de trente jours après le dépôt du préavis, les enseignants ont pris la décision de déclencher une grève de 72 heures, laquelle est susceptible d’être renouvelée si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Dans une correspondance adressée au recteur le 22 décembre 2023, les Enseignants Associés de l’UASZ ont mentionné avoir déposé les fiches de déclarations des heures de vacations effectuées par l’ensemble des vacataires il y a plus d’un mois. Selon eux, la grève s’accompagnera d’une rétention des notes d’examen, et celles-ci ne seront levées qu’après le paiement total et effectif des vacations.

Cette action vise à attirer l’attention des autorités universitaires sur les difficultés financières rencontrées par les enseignants associés, mettant en lumière la nécessité urgente de résoudre la question des arriérés de salaires pour assurer le bon déroulement des activités académiques au sein de l’université.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Stratégie Nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA) : Macky Sall trace la voie de l’innovation au Sénégal

Dans une séance académique solennelle de l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal, le Président Macky Sall a dévoilé les grandes lignes de la Stratégie Nationale sur l’Intelligence Artificielle (SNIA). Un engagement fort en faveur de l’innovation et du positionnement du Sénégal comme acteur clé dans la révolution scientifique et industrielle de l’Intelligence Artificielle (IA).

La SNIA repose sur la vision audacieuse d’une « IA éthique et de confiance au Sénégal, catalyseur de la créativité, notamment des jeunes », souligne M. Sall. Cette stratégie, articulée autour de six orientations stratégiques, vise à préparer le Sénégal à jouer un rôle de premier plan dans cette révolution technologique de dernière génération.

Promouvoir 100.000 talents en IA d’ici 2028 : Le Sénégal ambitionne de devenir un centre d’excellence en matière de formation en IA. L’objectif est de former 100 000 experts en Intelligence Artificielle d’ici 2028, investissant dans l’éducation pour favoriser l’émergence de talents locaux.

Bâtir un écosystème IA dynamique : La SNIA prévoit un programme de soutien intégral, de la recherche en laboratoire jusqu’à la commercialisation des produits IA. Un écosystème dynamique qui encourage l’innovation et soutient le développement des technologies IA.

Constituer un cluster national IA : La création d’une équipe nationale dédiée à l’IA vise à concentrer les compétences et à favoriser la collaboration entre les experts locaux, les entreprises et les institutions académiques.

Renforcer les Alliances régionales et internationales : Une approche solidaire pour assurer une coopération étroite avec d’autres nations, favorisant les échanges d’expertise et le partage des meilleures pratiques en matière d’IA.

Faire de l’IA l’affaire de tous les Sénégalais : Un programme national de sensibilisation est prévu pour impliquer la société dans le processus d’adoption et de compréhension de l’IA, faisant de cette technologie une opportunité accessible à tous.

Mettre en place une Gouvernance pour une IA éthique et de confiance : La SNIA préconise la mise en place d’un cadre juridique robuste, d’une structure de pilotage et de régulations pour garantir une IA éthique et de confiance.

Le Président Sall souligne que la mise en œuvre de la feuille de route IA nécessitera des investissements estimés à 7 milliards de FCFA au cours des deux prochaines années. Il met également en avant les initiatives de l’État pour créer un environnement propice à l’innovation, notamment des programmes éducatifs destinés à sensibiliser et former les étudiants et professionnels aux concepts de l’IA.

Dans cette perspective, des centres de recherche innovants seront mis en place, et un soutien particulier sera accordé aux startups technologiques œuvrant dans des secteurs clés tels que la santé, l’agriculture, l’éducation et la gestion des ressources naturelles. Ces actions visent à encourager la recherche, l’innovation et l’application de technologies basées sur l’Intelligence Artificielle, reflétant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle de premier plan dans la révolution technologique en cours. La SNIA s’impose ainsi comme un catalyseur pour stimuler la créativité et l’excellence dans le domaine de l’IA au Sénégal.

Crise dans l’Enseignement Supérieur Privé : L’Université Hollywood « SunTech3 Education » menace de fermer ses portes

L’Université Hollywood « SunTech3 Education » fait face à une crise financière majeure, menaçant de fermer ses portes à la fin du mois de janvier 2024. L’établissement réclame une dette de plus de 130 millions de Francs CFA de la part de l’État du Sénégal, liée au programme d’orientation des étudiants dans le privé.

Dans un point de presse, le chargé de la communication de l’Université, Ibrahima Khalil Dieng, a souligné que cette dette remonte à 2020, concernant les bacheliers d’État de la cohorte 2018 en BTS de la formation professionnelle. L’établissement a signé un contrat avec l’État pour orienter ces étudiants, mais le non-paiement de la dette menace maintenant le bon fonctionnement de l’université.

La coordinatrice de l’université, Mme Néné Ndao, a insisté sur l’importance de l’enseignement supérieur technique, en particulier dans la formation professionnelle, où l’Université Hollywood « SunTech3 Education » est leader. Elle a rappelé que l’établissement est le seul privé agréé par l’État et habilité par l’ANAQ-SUP à délivrer une Licence Audiovisuelle et en Graphisme, ainsi que le seul à avoir validé trois BTS d’État.

Face à cette situation, l’Université a solennellement appelé le président Macky Sall à intervenir pour résoudre ce différend financier. Les représentants de l’établissement ont averti qu’en l’absence d’une résolution rapide, ils seraient contraints de fermer leurs portes d’ici la fin du mois de janvier.

L’Université Hollywood « SunTech3 Education » a souligné son engagement envers l’enseignement supérieur au Sénégal, ayant délivré plus de 239 attestations à des jeunes africains. Les représentants ont également invité le président Macky Sall à visiter l’établissement et à procéder à son inauguration officielle.

M. Coly/ Ledakarois

Université Cheikh Anta Diop de Dakar : Pas d’année blanche, assure le recteur

Le Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), le Pr Ahmadou Aly Mbaye, a dissipé les inquiétudes concernant la possibilité d’une année blanche ou invalide pour les étudiants. L’université avait été contrainte de fermer ses portes en juin dernier, suscitant des préoccupations quant à la continuité des cours.

Lors de l’émission « Le Grand Jury » de la Rfm, le Recteur a formellement exclu la possibilité d’une année blanche ou invalide dans la situation actuelle. Il a souligné que sur les 38 établissements de l’université, 34 ont déjà conclu l’année académique, et certains ont même entamé la nouvelle année scolaire (2023-2024). Il a remis en question la pertinence de parler d’invalidation dans ces circonstances.

Initialement, l’UCAD avait envisagé de reprendre les cours au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES). Cependant, cette option a été abandonnée après que le directeur du CICES ait demandé un paiement avant d’ouvrir ses locaux aux étudiants. Le Pr Ahmadou Aly Mbaye a précisé que le CICES a été retiré de la liste des institutions accueillant les activités de l’université.

Les étudiants et les membres de la communauté universitaire peuvent ainsi se rassurer quant à la poursuite des activités académiques à l’UCAD, avec l’assurance du Recteur que des mesures appropriées sont prises pour garantir une continuité sans heurts.

Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.

L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.

Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.

Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.

L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Inauguration du musée Cheikh Anta Diop : Un sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel selon le premier ministre Amadou Ba

Le Musée Cheikh Anta Diop, dédié à la préservation et à la diffusion du savoir, a été inauguré lors d’une cérémonie exceptionnelle, marquant un jalon significatif dans l’histoire culturelle de notre nation. Le Premier ministre Amadou Ba, présent lors de l’inauguration, a souligné l’importance de ce musée en tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel.

Le musée rend hommage à Cheikh Anta Diop, un érudit émérite dont les contributions exceptionnelles à la recherche scientifique et à la promotion de la culture africaine ont laissé une empreinte indélébile. Le musée, conçu comme un lieu de convergence entre le passé et le présent, sert de plateforme pour la préservation de la mémoire collective et la transmission du savoir aux générations futures.

Le Premier ministre Amadou Ba a exprimé sa gratitude envers toutes les personnes impliquées dans la concrétisation de ce projet ambitieux. Il a souligné que le Musée Cheikh Anta Diop ne se limite pas à être une institution culturelle, mais qu’il incarne également un lieu de dialogue intergénérationnel, favorisant l’échange d’idées et la compréhension mutuelle entre les différentes générations.

« Ce musée n’est pas seulement une vitrine de notre histoire, mais aussi un lieu où les jeunes peuvent s’inspirer, apprendre et contribuer à façonner l’avenir de notre nation »,* a déclaré le Premier ministre. * »Il offre un espace propice au dialogue entre les anciennes et nouvelles générations, favorisant ainsi une transmission enrichissante du savoir et de l’expérience. »*

Le musée abrite une collection diversifiée d’artefacts, de documents historiques et d’œuvres d’art représentant la richesse et la diversité de la culture africaine. Des expositions interactives et des installations modernes ont été intégrées pour offrir aux visiteurs une expérience immersive, encourageant ainsi l’apprentissage actif et l’exploration.

Les responsables du musée ont également exprimé leur engagement envers l’éducation et la sensibilisation du public. Des programmes éducatifs, des conférences et des ateliers seront régulièrement organisés pour susciter l’intérêt des visiteurs, en particulier des jeunes, pour la science, la culture et l’histoire.

L’inauguration du Musée Cheikh Anta Diop marque un moment historique où le passé, le présent et l’avenir convergent pour célébrer l’héritage culturel exceptionnel de Cheikh Anta Diop. En tant que sanctuaire du savoir et du dialogue intergénérationnel, le musée s’érige comme un phare intellectuel, éclairant le chemin vers une compréhension plus profonde et une appréciation renouvelée de notre histoire et de notre identité.

Tension entre le CICES et l’UCAD : Les délégués du personnel refusent l’accès aux étudiants dans leurs locaux

Cheikh Baye Ndao, secrétaire général des délégués du personnel du CICES, a déclaré que le centre n’est pas approprié pour accueillir des étudiants en raison du manque de logistique nécessaire. Il a souligné que le CICES fonctionne grâce à ses recettes d’exploitation, et l’accueil des étudiants dans leurs locaux pendant la période annoncée (03 au 31 janvier) entraînerait des pertes financières importantes pour le centre. Ndao a mis en avant les engagements annuels avec une clientèle ayant déjà réservé et payé pour l’utilisation des locaux, ainsi que les foires et salons organisés en partenariat avec des promoteurs privés.

La décision de l’UCAD d’utiliser le CICES, l’Institut Islamique et le lycée Maurice De la Fosse pour accueillir les étudiants au cours du second semestre en présentiel, à partir du 3 janvier 2024, découle de la nécessité de trouver des alternatives aux amphithéâtres de la FLSH endommagés lors des événements de juin.

Cette tension entre les délégués du CICES et l’UCAD soulève des questions sur la collaboration interinstitutionnelle et met en lumière les défis auxquels les universités peuvent être confrontées lorsqu’il s’agit d’assurer un environnement propice à l’apprentissage, en particulier dans des circonstances exceptionnelles. Les étudiants attendent des clarifications sur la manière dont cette situation sera résolue, afin d’assurer une reprise des cours sans heurts.

Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

RFI

Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître

LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.

Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.

Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).

Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.

Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).

Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).

lepoint

La reprise des cours en présentiel à l’UCAD fixée du 3 au 31 janvier 2024 après une période de fermeture

Après une période de fermeture consécutive aux manifestations survenues le 20 juin 2023, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) annonce la reprise des enseignements en présentiel pour le second semestre de l’année universitaire 2022-2023. Une nouvelle accueillie positivement par la communauté estudiantine et les acteurs universitaires.

Les autorités universitaires ont officialisé la date de reprise des cours, fixée du 3 janvier 2024 au 31 janvier 2024. Cette décision intervient après des mois d’interruption causée par des manifestations violentes qui avaient contraint l’UCAD à fermer temporairement ses portes. Cette fermeture avait suscité des préoccupations quant à l’impact sur le déroulement normal de l’année académique.

La période de fermeture a permis aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être de la communauté universitaire. La décision de rouvrir l’université pour le second semestre témoigne des efforts déployés pour rétablir un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche.

Les étudiants et le corps professoral se préparent désormais à retrouver les salles de classe et les campus pour poursuivre les enseignements dans des conditions plus sereines. Cette annonce vient également souligner l’importance accordée à la continuité pédagogique et à la reprise des activités académiques normales.

Il est à noter que la période de fermeture a été l’occasion pour l’UCAD de travailler sur des dispositifs alternatifs d’enseignement à distance, permettant ainsi aux étudiants de maintenir une certaine continuité dans leurs études malgré les circonstances difficiles. La reprise en présentiel marque donc une étape significative vers un retour à la normalité académique.

Les autorités encouragent les étudiants à se tenir informés des détails spécifiques concernant la reprise des cours, tels que les horaires, les modalités d’évaluation, et toute autre information pertinente. Cette communication proactive vise à garantir une transition fluide vers la reprise des activités académiques.

La communauté universitaire de l’UCAD se réjouit de cette annonce et espère que cette nouvelle période sera marquée par la stabilité, la concentration académique, et le succès pour tous les acteurs impliqués dans le processus éducatif. La reprise des cours en présentiel représente un pas important vers la normalisation de la vie universitaire à l’UCAD.

Document

Cérémonie de Graduation 2023 : L’Institut Santé Service délivre plus de 150 diplômes lors d’une conférence pédagogique prestigieuse

En célébration des réalisations académiques de ses étudiants, l’Institut Santé Service (ISS) a organisé une cérémonie de graduation d’envergure le Jeudi 21 Décembre 2023 à l’hôtel King Fahd Palace. L’événement a été marqué par la remise de plus de 150 diplômes à des étudiants issus de cinq promotions différentes. Pour souligner cette occasion significative, une conférence pédagogique intitulée « Universalisation des Licences en Sciences Infirmières et Obstétricales (LSIO) : Enjeux et perspectives » a été tenue, rassemblant des personnalités éminentes du monde académique et scientifique de la santé.

L’Institut Santé Service, établi en 1987 par le Dr Daouda SOW, ancien Président de l’Assemblée Nationale du Sénégal, s’est distingué par son engagement indéfectible dans les domaines de l’éducation et de la santé. Avec la réforme du système LMD en cours au niveau national, caractérisée par une professionnalisation accrue des enseignements, l’ISS joue un rôle central en tant qu’acteur majeur dans le paysage de la formation en santé, en licences et masters.

La question actuelle de la passerelle du diplôme d’infirmier d’État et de Sage-femme d’État vers la Licence des Sciences Infirmières et Obstétricales LSIO est au cœur des débats dans le secteur de la santé. Cette discussion reflète la volonté de l’ISS de rester à la pointe des évolutions du secteur et d’adapter ses programmes de formation en conséquence.

La Directrice Générale, Mme BADIANE Kowry SOW, a saisi cette occasion solennelle pour rendre un vibrant hommage aux pères fondateurs de l’établissement, notamment feu le Président Dr Daouda SOW et Mr Assane NDIAYE, ancien cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle a exprimé sa gratitude envers le personnel et le corps professoral de l’Institut Santé Services, soulignant leur contribution précieuse à la mission de l’institution.

Félicitant chaleureusement les récipiendaires, Mme BADIANE Kowry SOW leur a souhaité une bonne insertion dans leur vie professionnelle, soulignant l’importance de leur rôle futur dans le secteur de la santé. Elle a affirmé que « l’Institut Santé Service, par son engagement continu, demeure un acteur prépondérant dans la formation de professionnels de la santé, contribuant activement aux discussions cruciales sur l’évolution des normes académiques, cherchant toujours à élever les standards dans le secteur de la santé. »

En conclusion, cette cérémonie de graduation et la conférence pédagogique qui l’accompagne symbolisent le dévouement de l’Institut Santé Service envers l’excellence académique et la progression constante du secteur de la santé. Les diplômés, désormais armés de connaissances et d’expériences, sont prêts à jouer un rôle vital dans la promotion de la santé et du bien-être de la société.

EDUCATION : Semaine russe des mathématiques,de la physique et de l’informatique au Sénégal

Durant la semaine du 20 au 25 novembre 2023, des cours de mathématiques, de
physique et d’informatique destinés aux lycéens sénégalais étudiant le russe se sont déroulés
dans les principaux lycées de Dakar, Thiès et Bambey. Le programme de formation a été dispensé par des enseignants de l’Université électrotechnique d’État de Saint-Pétersbourg
(LETI).

Les cours, menés avec la participation active des professeurs de russe sénégalais,
comprenaient non seulement des conférences, des exercices, des recherches scientifiques et des
textes, mais aussi une communication active avec les écoliers.
Au total, plus de 40 cours ont été dispensés pendant six jours, auxquels ont participé 365
lycéens.
Les enseignants universitaires expérimentés du LETI avaient pour mission de susciter
l’intérêt des adolescents sénégalais pour des disciplines qui constituent la base de professions
aussi prometteuses que celles de concepteur de systèmes techniques complexes, d’ingénieur
électricien ou de concepteur-programmeur. Ces professions seront sans aucun doute nécessaires
à la nouvelle économie sénégalaise et ces spécialités peuvent être obtenues dans les universités
techniques de Russie.
Le principal obstacle à la formation supérieure des ingénieurs en Russie est la langue,
même pour les lycéens sénégalais qui étudient le russe. La langue scientifique et technologique
russe n’est pas encore enseignée dans les lycées sénégalais, et les écoliers participant au
programme de la Semaine ont fait la première expérience d’apprentissage actif de matériel
scientifique en russe.
La transmission magistrale de connaissances scientifiques et techniques à des
adolescents, qu’ils soient sénégalais ou russes, ne peut être efficace. C’est pourquoi, dans les
classes, toutes les explications théoriques étaient nécessairement accompagnées d’expériences
communes, de quêtes et de résolutions collectives de problèmes.
En cours de mathématiques, les élèves ont créé de manière autonome des figures
topologiques complexes. L’étape suivante est la création d’objets virtuels.
Les cours d’informatique ont éveillé l’intérêt pour le travail dans l’espace virtuel. Pendant
ces cours, les enfants ont également dû se mesurer à l’intelligence artificielle pour résoudre des
problèmes. Les écoliers ont gagné !
Pavel Baranov, professeur associé au département de télévision et d’ingénierie vidéo de
l’université électrotechnique d’État LETI de Saint-Pétersbourg, enseignant en informatique dans
le cadre du programme : « Les écoliers sont formidables ! Il est très inhabituel d’être applaudi
pendant les cours. Le Sénégal est un pays chaleureux, non seulement en termes de climat,
mais les gens ici sont très chaleureux et ouverts »
La physique est un vaste champ de connaissances théoriques, mais les élèves sénégalais
ont réussi à appliquer des forces électromagnétiques invisibles pour créer une boussole. Les lois
de la thermodynamique, testées dans des expériences avec des objets simples, ont montré que
l’expérience ancienne des personnes vivant dans des climats difficiles peut inspirer les futurs
ingénieurs sénégalais pour créer les maisons et les villes de l’avenir.
Daniil Safronov, professeur associé au département de mesure laser et de systèmes de
navigation du LETI SPbGETU, enseignant de physique dans le cadre du programme : « Pendant
les cours sur l’électricité et le magnétisme, les écoliers ont été très attentifs et ont manifesté un
grand intérêt. La barrière de la langue a été atténuée par les professeurs sénégalo-russes qui
nous accompagnaient. Je leur en suis très reconnaissant ! Seuls de tels projets peuvent
renforcer les liens internationaux. Une chose est l’enseignement en ligne avec des cours
magistraux sans la participation en direct des gens, une autre est le contact direct avec les
étudiants, où, en plus des cours, nous communiquons, ils nous posent des questions sur notre
culture, et nous nous intéressons à leur vie. Ce type d’interaction permet de mieux
appréhender les possibilités, y compris celle de suivre un enseignement non seulement dans
un autre pays, mais aussi sur un autre continent ».
Anastasia Minina, vice-rectrice chargée des activités internationales de l’institut LETI
SPbGETU. « La Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique
organisée par le LETI, en collaboration avec l’agence russe Rossotrudnichestvo, est devenue

pour nous une nouvelle étape dans l’établissement de relations constructives entre la
Fédération de Russie et le Sénégal dans le domaine de l’enseignement des sciences et de la
technologie. Outre l’expérience acquise, les résultats du travail conjoint des spécialistes
russes et des enseignants sénégalais de langue russe sont devenus du matériel pédagogique et
méthodologique qui pourra être utilisé pour préparer les écoliers sénégalais à maîtriser la
langue russe de la science et de la technologie, ainsi que du matériel en physique, en
mathématiques et en informatique. Nous attendons les enfants sénégalais en Russie, j’espère
vraiment qu’ils choisiront nos universités pour la suite de leurs études !»
Fondée en 1886, la Première université électrotechnique a diplômé son premier étudiant
sénégalais en 1976. Aujourd’hui, dans le cadre du projet Engineering Training for Africa,
SPbGETU LETI propose des formations en ligne en mathématiques, physique et informatique,
ainsi que des cours de russe pour un public francophone. En 2023, pour la première fois, le LETI
a accepté un groupe de candidats sénégalais au département préparatoire à temps plein.
L’équipe du projet espère que l’un des résultats du programme sera un plus grand nombre
d’étudiants, de maîtres et de jeunes scientifiques sénégalais recevant une formation en Russie.
Toutes les conditions sont réunies pour cela : des contacts directs établis avec les écoles
sénégalaises, l’Association des professeurs de langue russe et l’Association des diplômés des
universités russes et, peut-être plus important encore, l’énorme potentiel créatif et intellectuel des
étudiants sénégalais, qui peut être exploité dans le cadre de futurs programmes et projets
éducatifs conjoints.
Le projet « Semaine russe des mathématiques, de la physique et de l’informatique » a été
mis en œuvre avec le soutien de l’agence d’État Rossotrudnichestvo de la Fédération de Russie et
du ministère sénégalais de l’éducation publique.
La mise en œuvre du programme éducatif a bénéficié de l’aide active:
L’Ambassade de Russie au Sénégal et personnellement le second consul Diana Klepatskaya
l’Association des professeurs de langue russe et personnellement Mr Ngor Sarr, Mr Amade Sega
Diop, Mr Ibrahima Sane,
l’Association des diplômés universitaires russes en République du Sénégal et personnellement
Mr Mamadou Diagne ,Mr Demba BA, Mr Ngor Sarr , Mr Mamadou Ibra Kane ainsi que les
proviseurs : Mme Fatimata Sow Sarr (Lycée Kennedy), Mr. Thomas D. Kamara (Lycée
Thiaroye), Mr. Daouda Fall (Lycée Malick Sy) et Mr Ibou Ngom (Lycée Bambey Serere).

Dakartimes

Vente de blouses et de cahiers d’exercices : Les mises en garde de l’IEF de Ziguinchor

Dans une note adressée aux directrices et directeurs des écoles élémentaires et structures préscolaires du public, l’inspecteur de l’éducation et de la formation, Ibrahima  Kalil Sakho, met en garde contre tout acte de vente des blouses et de certains cahiers d’exercices. 
Ibrahima Sakho rappelle que « les tenues scolaires mises à la disposition des élèves des structures préscolaires et écoles élémentaires  publiques doivent être distribuées gratuitement aux enfants. Il en est de même des cahiers  d’exercices du  PAAME qui ne doivent pas faire l’objet d’une transaction financière », lit-on sur la note. L’IEF Sakho avertit sur d’éventuelles sanctions en cas de non-respect de cette directive. « Tout  directeur ou directrice d’école reconnu auteur d’éventuelle vente de ces tenues scolaires ou cahiers d’exercices s’expose à des sanctions ».

Élections de représentativité des centrales syndicales : À Ziguinchor, des enseignants écartés du vote crient au sabotage

A l’heure où ces lignes sont écrites, les élections de représentativité des centrales syndicales se déroulent dans les 46 départements du Sénégal. Mais selon la Rfm, des difficultés ont été notées dans le déroulement du scrutin, à Ziguinchor précisément au centre Djignabo Bassène. En effet, nos confrères rapportent que près de 200 enseignants du lycée de cet établissement n’ont pas pu effectuer le vote. Pour cause, on leur a notifié que leurs noms ne figurent pas sur les listes électorales. une situation que déplorent les enseignants. Ils crient au sabotage.
« Les élections étaient sabotées à Djignabo. On ne peut pas comprendre que des agents venant d’ailleurs puissent venir ici à Djignabo pour voter et que nous enseignants de Djignabo ne pouvons pas le faire.  On ne retrouve pas nos noms sur les listes alors que nous figurons sur le fichier. Quand vous mettez votre matricule sur le fichier électronique, vous cherchez et vous retrouvez automatiquement  votre nom. Alors qu’au niveau du bureau de vote, on vous dit que vous n’êtes pas acceptés et vous ne pouvez pas voter. C’est déplorable. Tous les collègues sont rentrés. Le taux de participation risque d’être excessivement faible et ça c’est du sabotage.  C’est très clair, ils cherchent à écarter les syndicats d’ enseignants de ces élections. C’est tout ce qu’ils envisagent de faire »,fustige Amadou Guissé, Secrétaire départemental du CUSEMS sur Rfm.

Réouverture de l’UCAD : 168 Enseignants-chercheurs Contredisent le Ministre et Appellent à la Reprise des Cours en Présentiel

Plus de 168 professeurs, maîtres de conférence, et professeurs assimilés de toutes les facultés de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) contredisent les déclarations du ministre de l’Enseignement supérieur, qui prône un enseignement « bi-modal » plutôt que la réouverture immédiate de l’établissement. Dans une tribune publique rendue publique dimanche, les signataires mettent en avant quatre points essentiels pour la réouverture de l’université.

Ils appellent leurs collègues à reprendre leurs emplois du temps et à assurer les enseignements en présentiel aux heures et jours prévus. De plus, ils encouragent les étudiants à regagner l’UCAD et à participer aux cours en présentiel qui leur sont destinés.

Les enseignants appellent également les établissements autonomes à se rebeller contre l’autorité et sa majorité au Conseil académique, à recouvrer leurs prérogatives pédagogiques et scientifiques, et à décider souverainement de la reprise immédiate des cours en présentiel sur le campus de l’UCAD.

Enfin, ils incitent la communauté à constater toute entrave au travail des Personnels d’Enseignement et de Recherche (PER) et à envisager de porter plainte contre l’autorité et l’État du Sénégal en cas d’obstruction.

Rappelons que l’UCAD est fermée depuis six mois en raison des émeutes politiques de juin dernier, lorsque des manifestants l’avaient saccagée suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.

L’Université virtuelle sénégalaise remporte le prix de l’Iioe de l’Unesco pour l’innovation dans l’enseignement en ligne

L’Université virtuelle du Sénégal a été honorée lors du Sommet mondial des partenaires de l’Institut international de l’enseignement en ligne (Iioe) qui s’est tenu à Shenzhen, en Chine, le 7 décembre 2023. Le recteur de l’université, le Professeur Moussa Lo, a reçu le prix de l’Unesco, décerné par le Centre international pour l’innovation dans l’enseignement supérieur. La distinction vise à encourager et féliciter les établissements d’enseignement supérieur pour leur exploration active, leur innovation et leur pratique dans le domaine de la numérisation de l’enseignement supérieur. L’Université virtuelle du Sénégal a présenté une candidature axée sur le rôle de l’Espace numérique ouvert (Eno) dans le contexte de l’enseignement à distance au Sénégal et en Afrique subsaharienne.

La Conférence de Presse du RUBBY souligne la complexité de la situation universitaire au Sénégal

Lors d’une conférence de presse organisée par le Réseau des Universitaires de Bennoo Bokk Yaakaar (RUBBY), le 8 décembre 2023, la situation des universités sénégalaises, en particulier la reprise des cours en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), a été discutée. Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Moussa Baldé, a été critiqué pour sa gestion de la transition entre les enseignements en ligne et en présentiel.

Selon le ministre Moussa Baldé, les universités publiques, en particulier l’UCAD et l’UASZ, ont été victimes d’attaques violentes en juin 2023, entraînant des dégâts matériels importants et la suspension des cours en présentiel. Il a déclaré que les cours en ligne avaient été poursuivis à plus de 75%, mais à l’UCAD, le conseil académique a décidé de continuer les enseignements en ligne en attendant des conditions propices pour la reprise des cours en présentiel.

Le ministre a souligné que l’enseignement à distance, prouvé par l’expérience de l’Université Numérique du Sénégal (UN-CHK) et pendant la pandémie de COVID-19, est aussi performant que l’enseignement en présentiel. Il a noté une baisse significative du taux d’abandon à l’UN-CHK, tandis que les conditions difficiles en présentiel ont entraîné une augmentation à l’UCAD.

Moussa Baldé a annoncé l’accélération de la transformation digitale des universités et la dématérialisation des procédures, soulignant que l’enseignement en ligne devrait devenir une solution structurelle face à la croissance de la population étudiante. Un projet national d’enseignement numérique est envisagé en complément de l’enseignement en présentiel.

La conférence de presse a également été l’occasion pour Moussa Baldé de dresser un bilan positif des réalisations dans le secteur de l’enseignement supérieur sous la présidence de Macky Sall, malgré les défis actuels.

Enseignement Supérieur : Le Ministre Moussa Baldé Approuve la Poursuite des Cours en Ligne à l’UCAD et à Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Moussa Baldé, a confirmé aujourd’hui la décision prise par l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) et le Conseil Académique de continuer les enseignements en ligne. La décision intervient en réponse aux préoccupations soulevées par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep), exprimant des inquiétudes quant à la dégradation du climat scolaire.

Lors d’une conférence de presse convoquée dans un hôtel de la place en présence du recteur de l’université de Bambey, des cadres, et des militants de la mouvance présidentielle, le Ministre a souligné que l’UCAD et le Conseil Académique sont souverains dans leurs décisions. Il a déclaré : « Le Conseil Académique et l’UCAD ont décidé de poursuivre les enseignements en ligne en attendant de réunir les conditions nécessaires pour une réouverture sereine et paisible des enseignements en présentiel. »

Moussa Baldé a également souligné que les cours en ligne ont prouvé leur efficacité et peuvent être pérennisés, constituant une alternative structurelle pour faire face à la croissance de la population estudiantine. Il a évoqué la possibilité de mettre en place un dispositif d’enseignement bimodal, combinant l’enseignement numérique avec l’enseignement présentiel, pour répondre aux besoins variés des étudiants.

Cette annonce intervient après les appels de divers acteurs de l’enseignement pour une reprise des cours en présentiel, mais le ministre souligne que le gouvernement soutient les décisions prises par l’UCAD et le Conseil Académique.

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