Alioune Tine appelle à la libération du Président Bazoum et des détenus Politiques au Niger

Lundi dernier, Alioune Tine, fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, a lancé un appel pressant pour la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum ainsi que de tous les détenus politiques nigériens. Dans une déclaration passionnée, il a souligné que la détention du président Bazoum et d’autres figures politiques ne contribue en rien à la paix, à la stabilité ou à la sécurité du Niger.

« Président Thiani, qu’est-ce que le Niger gagne en terme de paix, de stabilité, de sécurité? Absolument rien, » a déclaré Alioune Tine. « Il faut libérer immédiatement et sans condition le Président Bazoum, libérer tous les détenus politiques nigériens, autoriser le retour de tous les Nigériens exilés de force, pour apaiser, réconcilier et rassembler ton peuple contre les défis sécuritaires, politiques, démocratiques et économiques auxquels le Niger est confronté. »

Alioune Tine a également plaidé en faveur de la construction d’une unité nationale par le dialogue et le consensus afin de restaurer l’ordre constitutionnel. Selon lui, c’est la seule voie pour sortir de l’impasse politique, sécuritaire et diplomatique actuelle.

« Faire peuple, faire Nation, organiser par le dialogue et le consensus le retour à l’ordre constitutionnel. C’est la seule manière de sortir de l’impasse politique, sécuritaire et diplomatique, » a-t-il ajouté.

Cet appel intervient dans un contexte tendu au Niger, marqué par des défis multiples incluant des troubles politiques et sécuritaires. Alioune Tine, réputé pour son engagement en faveur des droits humains en Afrique, continue ainsi de plaider pour une résolution pacifique et inclusive des crises que traverse le pays.

Réplique et Réaction : Diomaye Faye Critique l’Ancien Régime

Lors de la célébration de ses 100 jours au pouvoir, le Président Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’administration précédente. Samedi dernier, lors d’une conférence de presse marquante, il a vivement critiqué l’ancien régime dirigé par Macky Sall, affirmant n’avoir trouvé aucune trace des fonds politiques destinés au chef de l’État à son arrivée au pouvoir.

Les propos du Président Faye ont rapidement suscité une réaction ferme de la part des soutiens de l’ancien président. Selon les informations rapportées par Les Échos, une conférence de presse est prévue cet après-midi, où les principaux responsables de l’ancien pouvoir prendront la parole pour répondre aux accusations lancées par leur successeur.

« Pour l’occasion, ce sont les grands responsables qui vont sortir de leur trou pour répondre », indique le journal, soulignant une réunion de coordination prévue dans la matinée à Dakar avant la conférence de presse.

Cette confrontation verbale marque une nouvelle étape dans la transition politique du pays, mettant en lumière les tensions persistantes entre l’ancienne et la nouvelle garde dirigeante. Alors que le Président Faye tente d’affirmer son autorité et de tracer une nouvelle voie pour le pays, ses critiques envers l’administration précédente risquent de prolonger les débats houleux autour de la gestion des affaires publiques et des finances gouvernementales.

L’issue de cette confrontation reste à voir, mais elle témoigne déjà de la vivacité du débat politique au Sénégal, où les enjeux de transparence, de responsabilité et de continuité demeurent au cœur des préoccupations nationales.

Akon City : Réduction drastique du projet initial suite à des défis financiers

Le projet grandiose d’Akon City, porté par le célèbre rappeur sénégalais Akon, subit actuellement des ajustements majeurs qui pourraient marquer un tournant significatif dans son développement. Selon les derniers rapports de Africa Intelligence, le gouvernement sénégalais prévoit de retirer à Akon 50 hectares de terres à Mbodiène à la fin du mois de juillet. Ces terres avaient été initialement octroyées en bail pour soutenir la construction d’une ville nouvelle ambitieuse, mais des difficultés financières ont freiné sa progression.

Initialement lancé en 2018 avec un soutien enthousiaste des autorités sénégalaises, le projet Akon City visait à créer un centre urbain moderne et durable, symbolisant une vision futuriste pour le Sénégal et l’Afrique. Cependant, les plans semblent avoir pris une tournure plus modeste. Actuellement, Akon ne conservera que 5 hectares de terrain qu’il a acquis en titre foncier, selon les informations fournies par la même source.

Les défis financiers sont au cœur des difficultés rencontrées par Akon pour concrétiser son ambition. Malgré le soutien initial et l’intérêt médiatique international, le rappeur n’a pas pu mobiliser les milliards de dollars nécessaires pour lancer pleinement Akon City. Au lieu d’une ville complète, le projet pourrait maintenant se réduire à une résidence avec des villas, suggérant un recadrage significatif de ses ambitions initiales.

Cette évolution marque un revirement notable depuis l’annonce initiale du projet, où Akon bénéficiait du soutien personnel du président sénégalais Macky Sall. En fin d’année 2023, le gouvernement avait déjà averti qu’il prendrait des mesures pour récupérer les terres si des progrès substantiels n’étaient pas réalisés. Cette décision de retrait des terres à la fin du bail reflète ainsi une réalité économique et logistique complexe pour le projet.

À présent, l’avenir d’Akon City semble être en réévaluation, alors que le rappeur et son équipe se concentrent sur une version plus restreinte du concept initial. Reste à voir comment ces ajustements influenceront non seulement le projet lui-même, mais aussi les perceptions autour de l’investissement étranger et du développement urbain au Sénégal.

Les populations de Sébikotane gare rejettent l’implantation de SETTIC dans leur localités

Les habitants de Sébikotane Gare s’opposent fermement à l’implantation de l’usine SETTIC

Les habitants de Sébikotane Gare se mobilisent fermement contre l’implantation de l’usine SETTIC, spécialisée dans le recyclage des déchets toxiques tels que le matériel électrique, les ordinateurs et les batteries. Cette opposition est motivée par les risques élevés de pollution et les conséquences sanitaires graves que pourrait entraîner cette installation.

Les résidents de cette localité craignent que l’usine SETTIC ne devienne une source majeure de pollution, exposant ainsi la population à des maladies graves. Les déchets toxiques et les procédés de recyclage associés sont susceptibles de libérer des substances nocives dans l’air, l’eau et le sol, menaçant directement la santé des habitants.

La zone concernée par l’implantation de l’usine est fortement peuplée et abrite plusieurs écoles fréquentées par de nombreux enfants. Les habitants soulignent que l’exposition à des polluants toxiques pose un risque direct pour la santé et le bien-être des enfants, mettant en péril leur développement et leur avenir.

Face à cette situation préoccupante, le collectif des habitants de Sébikotane Gare, représenté par leur porte-parole Serigne Mbacké Diop, a demandé l’arrêt immédiat du processus d’implantation de l’usine SETTIC. Ils exhortent les autorités locales et nationales à soutenir leur cause et à prendre des mesures pour protéger la communauté.

« Nous demandons l’arrêt immédiat de ce processus d’implantation et exhortons les autorités à être à nos côtés dans ce combat », a déclaré Serigne Mbacké Diop. Le collectif appelle à une action concertée pour prévenir les risques environnementaux et sanitaires et assurer un avenir sain et sûr pour les résidents de Sébikotane Gare.
Les habitants de Sébikotane Gare attendent maintenant une réaction des autorités compétentes et espèrent que leur mobilisation aboutira à l’annulation du projet. Ils restent déterminés à protéger leur communauté et à empêcher l’installation de toute industrie potentiellement dangereuse dans leur localité.

Les populations de Sébikotane gare rejettent l'implantation de SETTIC dans leur localités

Bassirou Diomaye Faye : Une vision pour l’emploi des jeunes au Sénégal

L’emploi des jeunes reste au cœur des préoccupations du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a récemment marqué ses 100 premiers jours au pouvoir en mettant en lumière ses ambitions lors d’une conférence de presse nationale.

Dans un discours adressé à la nation ce samedi, le chef de l’État a souligné la nécessité urgente d’identifier des secteurs économiques susceptibles d’absorber une grande partie de la main-d’œuvre disponible. « Il faut accompagner à la fois ceux qui ont été formés et ceux qui ne l’ont pas été », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la formation continue et de l’accessibilité aux opportunités économiques pour tous les jeunes sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye a également mis en avant l’engagement de son gouvernement à élaborer des stratégies inclusives visant à créer des emplois durables. Cette approche inclusive cherche à garantir que tous les segments de la société, y compris ceux historiquement marginalisés, puissent bénéficier des opportunités économiques et contribuer ainsi au développement national.

En effet, le président a souligné que le développement économique durable ne peut être atteint que par la création d’emplois stables et bien rémunérés, offrant ainsi une sécurité économique aux jeunes générations. Cette vision ambitieuse comprend également des mesures visant à renforcer l’entrepreneuriat local et à soutenir les petites et moyennes entreprises, considérées comme des moteurs essentiels de croissance économique et de création d’emplois.

À cet égard, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Il a affirmé que le dialogue continu avec toutes les parties prenantes serait essentiel pour développer des politiques efficaces et adaptées aux besoins réels du marché du travail sénégalais.

En conclusion, les déclarations du président sénégalais témoignent d’une détermination ferme à transformer les défis économiques en opportunités, en particulier pour les jeunes. En plaçant l’emploi au centre de son programme politique, Bassirou Diomaye Faye cherche à construire un avenir où chaque jeune sénégalais peut non seulement survivre mais aussi prospérer dans une économie en plein essor.

Révélation de scandale foncier à Mbour 4 : Neuf individus se partagent 1104 parcelles

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dénoncé lors d’une récente allocution un scandale foncier majeur sur le site de Mbour 4, révélant que neuf personnes seulement se sont approprié un total de 1104 parcelles. Cette annonce fracassante a été faite lors d’un face-à-face avec des journalistes, où le Chef de l’État a exprimé son indignation face à cette spoliation manifeste des ressources foncières.

Le Chef de l’État a souligné que son intérêt pour ce site a été éveillé lors de l’incarcération d’une personne, le conduisant à suspecter une grave irrégularité foncière à Mbour 4. Il a reçu le rapport détaillé sur cette affaire ce samedi 14 juillet et prévoit de recevoir le rapport sur la situation du littoral la semaine prochaine.

Cette révélation met en lumière une distribution de terres controversée qui nécessite une enquête approfondie et des mesures urgentes pour remédier à cette injustice.

Premier Entretien du Président Bassirou Diomaye Faye avec les Médias Nationaux : Retour sur les Cent Premiers Jours de Son Mandat

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, prévoit d’accorder ce samedi un entretien exclusif à six médias nationaux, marquant ainsi son premier exercice de ce type depuis son investiture. Cette rencontre sera l’occasion pour le Président de discuter de divers sujets d’importance nationale avec des représentants des médias suivants : APS et RTS (médias publics), Groupe futurs médias (GFM), Walfadjri, Sud FM et la web télé Sans Limites.

Bassirou Diomaye Faye a été investi en tant que président de la République le 2 avril dernier, et cette entrevue intervient après ses cent premiers jours à la tête de l’État. Ce sera donc une opportunité cruciale pour le chef de l’État de partager sa vision, ses réalisations initiales et ses perspectives pour l’avenir du pays avec le public sénégalais à travers ces plateformes médiatiques diversifiées.

L’entretien est attendu avec intérêt, non seulement pour son contenu informatif mais aussi pour marquer une étape importante dans la communication du nouveau président avec les citoyens et les acteurs nationaux.

Affaire de tricherie au Bac : Quatre nouveaux bacheliers arrêtés au CEM de Kanel

Le centre d’examen du Collège d’enseignement moyen (CEM) de Kanel est en émoi suite à un scandale de tricherie au baccalauréat. Quatre nouveaux bacheliers, parmi lesquels la première du centre avec mention bien, ont été arrêtés après la proclamation des résultats du premier tour. Selon les informations rapportées par L’Observateur, les mis en cause sont M. Dia, A. Aw, A. Touré, et M. Dièye.

Les accusations portées contre eux concernent la mise en place d’un groupe WhatsApp dans le but d’assister à distance leur camarade de classe, M. I. Ba, qui a été admis au second tour en série S2 du jury 1069. Le modus operandi aurait consisté à envoyer les épreuves de Physique-Chimie (PC) à M. Ba, qui avait secrètement introduit un téléphone portable dans la salle d’examen.

L’incident a été découvert lorsque le président du jury, l’Inspecteur Senghane Diom de l’IA de Louga, a effectué une ronde inopinée dans les salles d’examen. M. Ba a été pris en flagrant délit alors qu’il recevait les réponses déjà préparées par ses complices. Son téléphone a été confisqué et remis aux enquêteurs, révélant ainsi le fonctionnement du groupe de triche.

Les quatre bacheliers impliqués ont été déférés au Parquet de Matam, marquant un épisode troublant dans le processus d’examen au CEM de Kanel. Les autorités enquêtent actuellement sur l’étendue de la fraude et les sanctions potentielles qui pourraient être appliquées.

Scandale financier dans la prise en charge médicale des agents de l’État au Sénégal

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis à jour une gestion chaotique et opaque des dépenses liées à la prise en charge médicale des agents de l’État sénégalais entre 2014 et 2018. Les conclusions sont sans équivoque : une somme alarmante de 22 milliards de francs CFA reste hors du contrôle de la Direction de la Solde, révélant une gestion budgétaire désordonnée et peu transparente.

Selon le rapport, les inscriptions budgétaires concernant ces prises en charge se retrouvent dispersées dans plusieurs secteurs ministériels, dont la Santé, l’Éducation, les Affaires étrangères, la Justice, les Forces armées, et même la Présidence. Cette pratique fragmentée compromet sérieusement la traçabilité et la fiabilité des données, empêchant ainsi toute supervision efficace par la Direction de la Solde.

Les auditeurs ont également pointé du doigt la Clinique Rada pour des pratiques frauduleuses, incluant la facturation de soins non autorisés et des dépassements injustifiés sur la durée d’hospitalisation pour des accouchements, révélant ainsi des abus flagrants au détriment du contribuable.

En outre, la Cour des comptes a sévèrement critiqué les termes des accords liant l’État sénégalais à des institutions médicales telles que l’hôpital polyclinique de Rabat et l’hôpital Assistance publique de Paris. Ces conventions, selon le rapport, manquent cruellement de clauses de suivi et d’évaluation périodique, et aucun mécanisme efficace n’a été mis en place par le ministère de la Fonction publique pour en garantir une bonne exécution.

Cette révélation de la Cour des comptes soulève des questions cruciales sur la gouvernance financière et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques au Sénégal. Des mesures urgentes et transparentes sont nécessaires pour remédier à ces lacunes, afin d’assurer une gestion plus rigoureuse et éthique des fonds alloués à la santé des agents de l’État.

Cette affaire pourrait potentiellement avoir des implications importantes sur la confiance du public envers les institutions gouvernementales, exigeant une réponse rapide et efficace des autorités pour restaurer la crédibilité dans la gestion des finances publiques.

Kaolack : L’IIAA brille avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024

Les résultats du baccalauréat général 2024 pour la série L-AR de l’Institut « African American Islamic Institute Nasrul Elim » (IIAA) viennent de tomber, confirmant une fois de plus la tradition d’excellence de l’établissement au niveau de la région de Kaolack. Avec un taux de réussite impressionnant de 71,96%, l’IIAA surpasse largement les résultats de l’année précédente, qui étaient de 63,80%.
Sur les 132 candidats inscrits, 60 ont été admis d’office dès le premier tour, dont 31 avec mentions : 1 mention très bien, 9 mentions bien, et 22 mentions assez bien. De plus, 41 élèves ont été déclarés admissibles au second tour, dont 35 ont finalement réussi, portant le total des admis à 95.
Ces résultats exceptionnels sont le fruit d’un investissement constant et durable de l’équipe de l’IIAA. Depuis des années, le directeur général Cheikh Mahy Alioune Cissé et son équipe s’efforcent de créer un environnement propice à l’excellence académique. Leur engagement se traduit par des initiatives telles que des journées de synthèse avant le baccalauréat, destinées à mieux préparer les élèves aux épreuves.
Le succès de l’IIAA repose également sur l’engagement sans faille des équipes pédagogiques et du personnel administratif. Leur dévouement et leur abnégation sont des éléments clés de cette réussite. Les parents jouent également un rôle crucial en assurant un suivi rigoureux des apprentissages à domicile.
L’IIAA, fondé par feu Imam Assane Cissé (RTA), continue de faire honneur à la région de Kaolack par ses performances académiques remarquables. Ces résultats illustrent une communauté éducative unie et déterminée à offrir le meilleur à ses élèves.
Avec un taux de réussite de 71,96% au baccalauréat 2024, l’IIAA de Kaolack démontre une fois de plus son engagement envers l’excellence académique. Grâce à une équipe dévouée, des parents impliqués, et une stratégie éducative bien pensée, l’institut continue de briller et de faire la fierté de toute la région.

Mariama Massaly
Correspondate à Kaolack

Le Ministre Birame Soulèye Diop promeut la transparence et la redistribution des ressources minières au Sénégal

À l’issue d’une récente tournée dans les mines de Ngoundiane et Darou Khoudoss, le Ministre Birame Soulèye Diop a annoncé une série de mesures visant à garantir une exploitation équitable des ressources minières sénégalaises. Soulignant l’importance de maximiser les bénéfices pour le peuple sénégalais, le ministre a exprimé des préoccupations quant à l’insuffisance des compétences locales dans les secteurs clés des opérations minières.

« Nous constatons souvent une sous-représentation des compétences sénégalaises dans les entreprises minières, malgré le fait que ces ressources appartiennent au peuple sénégalais », a déclaré le ministre lors de son allocution. Il a souligné la nécessité pour le gouvernement de veiller à ce que les entreprises respectent rigoureusement les lois régissant l’emploi et la formation locales.

Le Ministre Diop a également insisté sur l’engagement du gouvernement en faveur d’une gouvernance transparente. « Le Sénégal doit devenir un mur de verre où toute activité peut être observée de l’extérieur », a-t-il déclaré. Cette transparence accrue, selon lui, est essentielle pour assurer que les décisions prises dans le passé, parfois contre les intérêts de l’État, soient revues et corrigées de manière à redistribuer équitablement les richesses générées par l’exploitation minière.

« Nous devons revoir nos pratiques pour garantir que l’État du Sénégal soit au cœur de toutes les opérations, en assurant une redistribution transparente et objective des bénéfices miniers », a martelé le ministre.

En conclusion, cette série d’annonces reflète une volonté déterminée du gouvernement sénégalais sous la direction du Ministre Birame Soulèye Diop de promouvoir une gestion plus juste et transparente des ressources minières nationales, tout en renforçant les capacités locales pour un développement durable à long terme.

SOS pour Kouthia : Alioune Tine interpelle les autorités pour soutenir l’icône de la comédie sénégalaise

La célèbre figure de la comédie sénégalaise, Samba Sine, plus connu sous le nom de Kouthia, traverse actuellement une période de santé critique, suscitant une vague d’inquiétude et de soutien parmi ses nombreux admirateurs et collègues artistiques. Alioune Tine, renommé défenseur des droits humains, a récemment lancé un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles interviennent et fournissent à cet artiste national les soins médicaux nécessaires.
Kouthia, connu pour son humour incisif et sa capacité à satiriser avec finesse les réalités sociales et politiques du Sénégal, a été confronté à des problèmes de santé graves, nécessitant une assistance médicale urgente. Alioune Tine a exprimé sa préoccupation via les réseaux sociaux, appelant spécifiquement la ministre de la Culture et le ministre de la Santé à agir rapidement pour aider « notre Charlot national », comme il l’a affectueusement surnommé.
Dans un tweet poignant, Alioune Tine a déclaré : « Il faut que les autorités de l’État aident le comédien Kouthia, Samba Sine, notre Charlot national à se soigner. La ministre de la Culture et le ministre de la Santé, merci d’aider Kouthia. »
Cette initiative survient alors que le Sénégal tout entier exprime sa solidarité envers Kouthia. De nombreux collègues artistiques et fans ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux et au travers de déclarations publiques, soulignant l’impact culturel et social significatif de Kouthia dans le paysage artistique du Sénégal.
Mbaye, une figure respectée du milieu artistique, a également pris la parole, soulignant l’urgence de la situation de Kouthia : « Meneulatoul dara bopam NDLR: Il est gravement malade et a besoin d’aide pour se faire soigner ». Ce témoignage renforce l’appel d’Alioune Tine pour une réponse immédiate des autorités.
L’appel d’Alioune Tine met en lumière la nécessité de soutenir les icônes culturelles du Sénégal, non seulement pour leur contribution artistique mais aussi pour leur rôle essentiel dans le tissu social et identitaire du pays. Alors que Kouthia lutte contre sa maladie, l’espoir demeure que l’État sénégalais répondra efficacement à cet appel pour assurer que Kouthia reçoive les soins appropriés et puisse continuer à enrichir la culture sénégalaise à travers son art unique et inimitable.

Appel au calme et à la justice : Birame Soulèye Diop face aux tensions aux ICS

Les récentes tensions entre les populations impactées par les activités des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) et l’entreprise elle-même ont nécessité une intervention apaisante du ministre Birame Soulèye Diop. En réponse aux manifestations des villageois, qui ont érigé des barricades pour bloquer l’accès au site, le ministre a délivré un message appelant au calme et à la justice.

Lors de son intervention, le ministre Diop a rappelé les obligations des ICS envers les populations locales. Il a exhorté ces dernières à éviter le recours à la force pour exprimer leurs revendications. « Nul n’a le droit de se faire justice soi-même… cela crée le désordre », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de maintenir l’ordre et de privilégier les moyens légaux pour résoudre les conflits.
Les populations impactées par les activités des ICS réclament plusieurs millions de francs CFA en guise d’indemnisations suite à des opérations de sondage sur leurs terres. Ces revendications ont conduit à des manifestations, illustrant le mécontentement des villageois face à ce qu’ils perçoivent comme une absence de compensation équitable.
Le ministre Birame Soulèye Diop a insisté sur la nécessité pour les ICS de respecter leurs engagements envers les communautés locales. Il a également appelé à un dialogue constructif entre les parties prenantes pour trouver des solutions justes et équitables. « Les ICS doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les populations affectées soient justement indemnisées », a-t-il déclaré.
La situation tendue entre les populations impactées et les ICS nécessite une approche équilibrée et pacifique. Le ministre Birame Soulèye Diop a souligné l’importance de la justice et du respect de l’ordre pour éviter le chaos et assurer une résolution équitable des conflits. En appelant les parties à la retenue et au dialogue, il espère instaurer un climat de confiance et de coopération pour le bien de toutes les parties impliquées.

Face-à-face tendu entre les populations locales et les industriels : Des doléances exprimées devant le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines

Lors d’une rencontre récente entre les représentants des populations locales, la direction des Industries Chimiques et Solvay (ICS), et le Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, une série de préoccupations criantes ont été mises en lumière.

Chômage des jeunes et emploi local insuffisant

Les habitants des 13 villages impactés par les activités des ICS ont vivement exprimé leur frustration concernant le manque d’opportunités d’emploi. Sur place, seuls 16 employés permanents proviennent des communautés locales, exacerbant ainsi les défis du chômage des jeunes.

Pénurie d’eau et préoccupations environnementales

Un autre point de discorde crucial concerne la question de l’eau. La région fait face à une pénurie croissante, exacerbée par les activités industrielles. De plus, la pollution générée par ces opérations a été soulevée, avec des inquiétudes palpables quant à ses impacts sur la santé des habitants et sur l’écosystème local.

Retards dans les indemnisations des populations

En outre, les habitants ont déploré le retard dans la mise à disposition des indemnisations promises après les multiples opérations de sondage effectuées dans les terres agricoles des paysans locaux. Cette situation a engendré un climat de méfiance et de frustration grandissante parmi les communautés affectées.

Appel à des mesures concrètes

Face à ces défis persistants, les populations locales appellent à une action immédiate et concrète de la part des autorités. Ils réclament non seulement des garanties pour la création d’emplois locaux et durables, mais aussi des mesures urgentes pour résoudre la crise de l’eau et pour mitiguer les effets néfastes de la pollution industrielle.

En conclusion, ce face-à-face a clairement mis en lumière les tensions et les préoccupations profondes des communautés locales face aux activités des Industries Chimiques et Solvay. La résolution de ces problèmes cruciaux nécessitera une collaboration constructive et une volonté politique forte pour assurer un avenir plus sûr et plus durable pour tous.

Différend entre Awa Baba Thiam et Sala Sow : Report de l’audience au 12 septembre 2024

Hier, devant le Tribunal correctionnel, le différend opposant Awa Baba Thiam et Sala Sow a été brièvement évoqué avant d’être renvoyé au 12 septembre 2024. Ce dossier, en suspens depuis plusieurs mois selon L’Observateur, implique des accusations croisées de diffamation, d’injures publiques, et de menaces de mort par voie technologique entre les deux parties.

Chacune des protagonistes est à la fois prévenue et partie civile dans cette affaire complexe. Awa Baba Thiam reproche spécifiquement à Sala Sow d’avoir collecté illicitement des données personnelles. Lors de l’audience d’hier, un élément crucial a manqué au dossier : les enregistrements audio dans lesquels Sala Sow aurait proféré des propos diffamatoires à l’égard d’Awa Baba Thiam, peu après le mariage de la fille de cette dernière, n’ont pas été présentés devant le tribunal.

Face à cette lacune, l’avocat d’Awa Baba Thiam a plaidé pour le renvoi de l’affaire afin de garantir que tous les éléments de la plainte de sa cliente soient pleinement examinés. En réponse à cette demande, le tribunal a décidé de reporter l’audience au 12 septembre 2024, donnant ainsi le temps nécessaire pour rassembler tous les éléments nécessaires au dossier.

Cette affaire soulève des questions importantes concernant la protection des données personnelles et l’usage des technologies de communication, des sujets de plus en plus critiques dans un contexte numérique en évolution constante. Les parties impliquées devront donc attendre encore quelques mois avant que leur différend ne soit entendu et résolu par la justice.

Tension entre Mansour Faye et Aliou Sall : Un Règlement de Comptes Public

La récente altercation entre Mansour Faye et Aliou Sall a atteint un nouveau sommet, exposant les tensions sous-jacentes entre les deux figures politiques sénégalaises. Lors d’une interview sur Rfm, Aliou Sall n’a pas mâché ses mots, déclarant ouvertement le fossé qui le sépare de Mansour Faye, frère de la Première Dame, Marième Faye Sall.

Les accusations d’Aliou Sall sont directes et cinglantes. Il a affirmé qu’il n’entretenait pratiquement aucune relation avec Mansour Faye, précisant qu’ils n’étaient pas amis et n’avaient jamais échangé de visites personnelles. Aliou Sall a également révélé que Mansour Faye lui avait demandé des faveurs professionnelles lorsqu’il était à la Caisse des Dépôts et Consignations, accusant ce dernier d’avoir tenté d’influencer des contrats de communication à travers l’envoi de jeunes femmes, qu’Aliou Sall aurait rejetées en raison de leur habillement jugé vulgaire.

Le ton d’Aliou Sall a reflété un mélange de mépris et de retenue. Il a déploré les attaques publiques de Mansour Faye à son égard, tout en insinuant qu’il pourrait révéler davantage de détails compromettants sur son adversaire politique. En effet, Aliou Sall a souligné que les fonctions occupées par Mansour Faye sous le gouvernement de son frère, le Président Macky Sall, auraient terni sa réputation en raison de son arrogance présumée et de sa gestion contestée des responsabilités publiques.

Cette escalade verbale entre deux personnalités influentes au Sénégal illustre les divisions internes au sein du régime de Macky Sall. Aliou Sall a conclu en affirmant qu’il avait exercé de la retenue dans ses commentaires, en tenant compte de ses liens familiaux avec le président, mais a averti que les critiques pourraient s’intensifier si les attaques de Mansour Faye continuaient.

Cette querelle publique entre les deux hommes soulève des questions sur l’unité et la cohésion au sein du pouvoir sénégalais, mettant en lumière les rivalités personnelles et politiques qui pourraient potentiellement influencer le paysage politique à l’approche des prochaines échéances électorales.

Aliou Sall révèle les coulisses de la politique Sénégalaise : Tensions familiales et divergences stratégiques

Dans une récente interview sur RFM Matin, Aliou Sall a livré une critique cinglante à l’encontre de Mansour Faye, détaillant des années de dissensions politiques et personnelles au sein du cercle proche de son frère, l’ancien président Macky Sall.

Aliou Sall a catégoriquement nié toute implication dans le cercle restreint de son frère Macky Sall, révélant n’avoir eu que trois rencontres privées en douze ans et avoir visité sa résidence seulement deux fois. Il a accusé Mansour Faye et sa famille d’avoir poussé Macky Sall vers l’idée d’un troisième mandat présidentiel, un projet auquel il s’opposait fermement.

Les tensions ont culminé lors des élections présidentielles de mars 2024, où Aliou Sall a soutenu Amadou Ba malgré les désaccords au sein de Benno Bokk Yaakaar. Il a justifié ce choix en affirmant que Ba était le meilleur candidat pour le parti et qu’une défaite risquait de favoriser l’opposition radicale.

Aliou Sall a critiqué les décisions prises par Macky Sall lors des élections, soulignant qu’il avait parfois pris ses distances en tant que démocrate face aux mesures jugées nécessaires pour maintenir la stabilité nationale.

Enfin, il a clarifié sa relation avec Marième Faye Sall en disant la considérer uniquement comme l’épouse de son frère, sans lien d’amitié. Il a également confirmé qu’aucun lien personnel ne le liait à Mansour Faye, malgré les rumeurs persistantes.

Aliou Sall, désormais en dehors de l’APR après avoir claqué la porte, a ainsi exposé les intrications de la politique sénégalaise, révélant des dissensions profondes au sein même de la famille présidentielle et du parti au pouvoir.

Incinération de produits impropres à la consommation à Tivaouane : Une mesure radicale pour assurer la sécurité alimentaire

Le Service Départemental du Commerce de Tivaouane a récemment orchestré une opération d’incinération d’environ 23 tonnes de produits alimentaires et cosmétiques jugés impropres à la consommation. Cette mesure drastique, estimant la valeur marchande des marchandises à près de 29 millions 605 mille Fcfa, a été entreprise pour garantir la sécurité des consommateurs de la région.

Les produits incinérés ont été saisis dans divers lieux de commerce à travers le département, incluant marchés traditionnels, grandes surfaces et quartiers résidentiels. Selon les responsables du service du commerce local, ces actions sont périodiquement menées pour prévenir la vente de produits non conformes aux normes sanitaires et réglementaires.

Lors de la cérémonie officielle, présidée par l’adjoint au préfet, Mamadou Thiam, celui-ci a salué le professionnalisme des agents impliqués dans ces opérations de contrôle. Il a souligné l’importance cruciale de telles initiatives pour maintenir la qualité des produits disponibles sur le marché et protéger la santé publique.

Cette incinération massive soulève des préoccupations sur la vigilance continue nécessaire dans la surveillance des pratiques commerciales, visant à prévenir la prolifération de produits dangereux ou périmés dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire et cosmétique de la région.

En conclusion, l’action du Service Départemental du Commerce de Tivaouane met en lumière l’engagement des autorités locales envers la sécurité alimentaire et la protection des consommateurs, tout en rappelant l’importance de la conformité aux normes réglementaires pour tous les acteurs du commerce dans la région.

Tensions entre Aliou Sall et Macky Sall : révélations et implications

Les relations entre Aliou Sall et son frère aîné, l’ancien président Macky Sall, semblent traverser une période de turbulences, selon des récentes déclarations rapportées par le journaliste Babacar Fall. Lors d’une interview où il s’est montré avare en détails, Aliou Sall a révélé avoir eu seulement trois tête-à-tête avec son frère pendant les douze années de sa présidence. Une rareté qui souligne une distance palpable entre les deux hommes, malgré les liens familiaux.

Ce fossé semble également se refléter dans les relations d’Aliou Sall avec l’entourage de Macky Sall. Bien que l’un de ses enfants porte le nom de l’ex-Première Dame, Marième Faye Sall, Aliou Sall a délibérément choisi de ne pas mentionner son nom lors de l’interview. Il a précisé qu’elle est uniquement une épouse, insinuant ainsi une distance ou une désapprobation vis-à-vis de cette branche de la famille présidentielle.

Ces révélations viennent mettre en lumière des dissensions potentielles au sein d’une famille politiquement influente au Sénégal. Elles soulèvent des questions sur les dynamiques de pouvoir et les relations personnelles au sommet du pouvoir, souvent entourées de mystère et de spéculation.

Les implications de ces tensions familiales pourraient avoir des répercussions significatives dans le paysage politique sénégalais. Elles pourraient potentiellement influencer les alliances politiques et redéfinir les lignes de pouvoir à l’approche des prochaines échéances électorales.

En attendant de nouvelles clarifications ou réponses de la part des intéressés, cette révélation marque un chapitre intrigant dans l’histoire politique du Sénégal, mettant en lumière les complexités des relations familiales au sein du pouvoir.

Le Bilan des 100 jours du Président Bassirou Diomaye Faye : Entre réalisations et critiques

Le Président Bassirou Diomaye Faye a récemment marqué ses 100 premiers jours à la tête du pays, une étape cruciale traditionnellement utilisée pour évaluer les premières réalisations et orientations d’un nouveau gouvernement. Ce moment symbolique a été largement couvert par les médias nationaux, chacun apportant son analyse et ses critiques.

Le journal Le Quotidien, dans son édition du vendredi 12 juillet, a choisi une approche critique en titrant « Projet sans rupture », soulignant que le président et son Premier ministre semblent toujours résider temporairement à l’hôtel. Ce choix éditorial n’a pas manqué de susciter des réactions vives.

Pape Alé Niang, directeur général de la RTS (Radiodiffusion télévision du Sénégal), a pris la parole pour rectifier certaines informations. « Le PM dort au petit palais depuis deux mois. Tout le monde le sait sauf celui qui a écrit ce titre », a-t-il déclaré, pointant du doigt une potentielle méconnaissance des faits par le journaliste responsable de l’article. Il a également rappelé une précédente controverse médiatique impliquant le même journal, illustrant ainsi une certaine prudence nécessaire dans l’interprétation des informations publiées.

Cette réaction soulève des questions sur la précision et la véracité des reportages, particulièrement en période de transition politique où les détails concernant la vie et les actions des dirigeants sont scrutés de près par le public et les observateurs politiques. Les médias jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, non seulement en informant mais aussi en influençant l’opinion publique et en tenant les gouvernants responsables de leurs actions.

Dans l’ensemble, alors que le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye continue de prendre forme, il est clair que les premiers 100 jours ont été marqués par un mélange de réalisations tangibles et de critiques légitimes. La gestion du logement des hauts fonctionnaires, par exemple, reste un sujet de débat qui mérite une clarification adéquate de la part des autorités compétentes.

À mesure que la nation avance dans cette nouvelle ère sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, il sera crucial de voir comment ces premiers défis seront abordés et quelles mesures concrètes seront prises pour répondre aux attentes des citoyens sénégalais en matière de gouvernance transparente et efficace.

Crise à la Caisse de Sécurité Sociale : Le SAT2S tire la sonnette d’alarme

Dans un point de presse poignant tenu ce jeudi 11 juillet 2024, le Syndicat Autonome des Travailleurs de la Sécurité Sociale (SAT2S), nouvellement affilié à la FGTS/B, a lancé un appel urgent à l’opinion publique concernant la crise qui secoue la Caisse de Sécurité Sociale (CSS). Dirigés par leur secrétaire général, Monsieur Omar Foutah Badiane, les membres du syndicat ont dénoncé une série de dysfonctionnements internes alarmants.

Au cœur des préoccupations figure l’inertie totale du nouveau système d’information introduit depuis 2014-2015, censé moderniser les opérations mais demeurant inexploité. Les travailleurs de la CSS ont également critiqué sévèrement la gestion des ressources humaines, déplorant l’absence de notation du personnel depuis 2008 et le défaut de mise à jour des fiches de poste, essentielles pour assurer la transparence et l’équité au sein de l’institution.

La situation du personnel de la Caisse et la gestion patrimoniale ont également été soulevées, avec mention spéciale à l’arrêt controversé du travail de sept agents, désormais en litige devant les tribunaux du travail. Plus alarmant encore, le SAT2S a mis en lumière une gestion intérimaire de la direction générale assurée conjointement par des cadres retraités, une pratique vivement critiquée comme étant une violation flagrante des normes de bonne gouvernance.

Face à cette conjoncture critique, le SAT2S a formulé un appel ferme pour que la lumière soit faite sur ces irrégularités, exigeant une gouvernance exemplaire à la CSS. Cette démarche vise à restaurer la confiance des travailleurs et à garantir la pérennité d’une institution centrale pour la sécurité sociale dans le pays.

La réaction des autorités compétentes est attendue avec impatience, alors que cette crise met en lumière les défis persistants dans la gestion des institutions publiques essentielles au bien-être social des citoyens.

La reine du Djoloff Band, Viviane Chidid, condamnée à payer 16 millions de FCFA à NSIA Assurances

Dans un jugement récent du Tribunal de grande instance de Dakar, la célèbre chanteuse sénégalaise Viviane Chidid a été déclarée responsable des dommages causés à l’immeuble Goéland situé sur le Boulevard Djily Mbaye à Dakar. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le tribunal a statué que Viviane Chidid devait indemniser NSIA Assurances à hauteur de 16 324 916 francs CFA pour réparer les préjudices causés.

L’affaire remonte à un incident ayant entraîné des dommages matériels significatifs à l’immeuble en question, pour lesquels NSIA Assurances avait couvert les coûts. Le tribunal a conclu que Viviane Chidid était responsable de ces dommages et a ordonné qu’elle indemnise la compagnie d’assurance pour compenser les pertes subies.

Bien que cette décision judiciaire représente une contrainte financière pour la chanteuse, le journal Les Échos a noté de manière sarcastique que cela ne devrait pas poser de problème majeur étant donné les ressources financières potentielles de Viviane Chidid, notamment après les récentes festivités entourant le mariage de sa fille Zeyna Ndour.

Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité civile en cas de dommages matériels et met en lumière l’importance pour les individus et les entreprises de souscrire à une assurance adéquate pour se prémunir contre de telles éventualités.

Pour Viviane Chidid, cela représente non seulement une obligation financière mais aussi une leçon sur l’importance de la vigilance et de la prudence dans ses actions pour éviter de futures réparations coûteuses.

En attendant d’éventuelles réactions de Viviane Chidid ou de ses représentants, cette affaire restera un exemple des implications juridiques qui peuvent découler d’incidents imprévus et de la nécessité pour chacun de protéger ses biens et responsabilités avec des mesures appropriées.

REFUS DE LIVRAISON DE 19 MINIBUS APRÈS SOLDE DE LA DETTE : Des transporteurs vilipendent MECTRANS

Des transporteurs accusent la MECTRANS de retenir illégalement la propriété de dix-neuf minibus après avoir remboursé intégralement leurs prêts en 2023. Ils demandent une intervention urgente pour résoudre cette situation et un audit de MECTRANS, en proie à des « magouilles », a appris Le Dakarois Quotidien par le biais de Dame Seck, le représentant du collectif des victimes.

La Mutuelle d’Épargne et de Crédit des transporteurs (MECTRANS), une institution de microfinance spécialisée dans le domaine du transport se retrouve au cœur d’un scandale financier. Un transporteur du nom de Dame Seck, à la tête du collectif des victimes de MECTRANS, défend que l’institution financière refuse d’effectuer un transfert de propriété sur dix-neuf (19) minibus en vert et blanc qui roulent dans la commune de Rufisque. Ce, après qu’ils ont totalement procédé au paiement de leur prêt depuis 2023.

En effet, Dame Seck, qui se confie au Dakarois Quotidien, précise que les minibus ont commencé à être livrés en 2019 aux premiers inscrits du projet sur les bases d’un accord tripartite entre les investisseurs, le GIE khar Yallah et MECTRANS. Le contrat liant les parties est d’un montant de sept millions six cents mille (7 600 000) de francs CFA payable sur une durée de 38 mois. La première étape est d’amener un apport de deux (2) millions de francs CFA. Le reste du montant est payé par tranche par le GIE Khar Yallah, s’occupant de l’exploitation et de l’entretien des véhicules jusqu’à échéance du contrat. C’est par la suite, après le paiement total de leur engagement, que les minibus reviennent totalement aux transporteurs ayant investi leurs fonds grâce à la récupération de leurs titres de propriété. « Dès que la dette est épongée, la recette journalière doit être versée directement à l’investisseur. Cela ne doit plus être versée au GIE qui paie, à son tour, MECTRANS. C’est ainsi qu’utilisant une des clauses du contrat qui permet un remboursement anticipé, nous avons décidé, il y a plus d’un an, de solder tout le montant. Chose que MECTRANS a acceptée puis nous a donné un délai d’une semaine pour nous livrer nos minibus. Mais, à notre plus grande surprise, la date échue, l’institution financière a catégoriquement refusé, gardant notre argent pour nous le restituer après une très longue attente », regrette M. Seck, qui voit en cette situation « un abus ».

Une veuve ayant investi l’héritage de ses enfants parmi les victimes

L’attitude de MECTRANS ne va pourtant pas décourager Dame Seck et ses camarades. Ils ont, dès lors, engagé des négociations. « Au début, MECTRANS nous a proposé d’attendre de recouvrer la totalité des dettes d’autres investisseurs venus après nous afin de nous donner nos véhicules et cela peut prendre deux ans, voire plus. Maintenant, elle refuse même de répondre à nos sollicitations par arrogance, mépris et excès de zèle », peste Dame Seck.

En outre, M. Seck déclare qu’ils ne reçoivent pratiquement que mille (1000) francs CFA de versement journalier pour des véhicules qui, chacun, est capable d’avoir une recette journalière avoisinant les cinquante (50 000) francs CFA.

Aussi, alerte-t-il toute personne qui voudrait investir chez MECTRANS pour « éviter d’autres victimes » car il y a cent (100) autres véhicules qui n’ont pas encore de propriétaires, selon lui. 

Ayant foi au JUB, JUBAL, JUBANTI lancé par les nouvelles autorités, il les appelle à régler ce contentieux qui a trop duré. À l’en croire, dans leur collectif, beaucoup sont dans le désarroi car ont investi quasiment tous leurs avoirs dans ce projet. Parmi eux, une veuve dénommée A.R.G. qui a investi l’argent de son héritage et celui de ses enfants. « Après le décès de mon époux, je me suis retrouvée avec des orphelins dont je ne voulais pas dilapider l’héritage. Voilà pourquoi j’ai fait partie des investisseurs. Là, je suis très déçue. Parfois, on nous appelle pour nous verser une part des retombées de notre investissement. Toutefois, nous pouvons rester des mois sans qu’on ne nous donne un centime », explique-t-elle.

En définitive, Dame Seck affirme que leur collectif a loué les services d’un avocat. D’autre part, il propose qu’un audit de MECTRANS soit effectuée car il soupçonne des membres de l’institution financière de se servir de prête-noms pour jouir des mêmes droits que les transporteurs. Ce qui, selon lui, est un « conflit d’intérêts ». Il révèle également des « magouilles », avançant que des véhicules hors service depuis 2 à 3 ans continuent à payer l’assurance.

Le Dakarois

Le ministre Amadou Moustapha Ndieck Sarré plaide pour une solution durable pour les marchands ambulants déguerpis de Sandaga

Le ministre de la Formation professionnelle du Sénégal, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a exprimé sa préoccupation face à la situation des marchands ambulants récemment délogés du marché de Sandaga à Dakar. Lors d’un panel sur l’énergie, il a souligné l’importance cruciale de trouver des solutions pérennes pour cette jeunesse dynamique qui cherche à subsister dans un environnement souvent hostile.

M. Sarré a insisté sur la nécessité de respecter la dignité des jeunes travailleurs en discutant avec eux et en trouvant des solutions qui correspondent à un cadre de vie moderne. Il a fait écho aux directives claires du chef de l’État, qui a chargé le gouvernement de résoudre ce problème de manière concertée et humaine. Selon lui, cela implique non seulement des discussions approfondies avec les jeunes concernés, mais aussi la création d’emplois décents grâce à la formation et à l’industrialisation.

« Il ne s’agit pas de les déguerpir de force, il faut d’abord discuter avec les jeunes, parler avec eux, trouver ensemble des solutions », a déclaré le ministre, soulignant l’importance de préserver l’image esthétique de Dakar tout en répondant aux besoins économiques des habitants.

En reconnaissant les défis liés à l’occupation anarchique des espaces publics, M. Sarré a affirmé que le gouvernement collabore activement avec les autorités locales pour identifier des solutions appropriées. Il a salué l’engagement du Premier ministre dans cette démarche, tout en clarifiant que l’application des récentes directives gouvernementales avait suscité des critiques.

« Le Premier ministre coordonne l’action du gouvernement, mais quand une circulaire sort, il y a la façon dont cette circulaire est appliquée qui est aussi importante », a expliqué le ministre, soulignant la nécessité d’une mise en œuvre respectueuse des directives présidentielles.

En conclusion, M. Sarré a appelé à une approche concertée et respectueuse pour résoudre durablement la question des marchands ambulants, tout en poursuivant l’objectif de modernisation et d’embellissement de Dakar.

Le ministre de la fonction publique :Engagements renforcés pour le CAFRAD

Le Ministre sénégalais de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a récemment pris part à la 59ème session du conseil d’administration du Centre Africain pour la Formation et la Recherche Administratives pour le Développement (CAFRAD), tenue à Rabat, au Maroc. Cette rencontre stratégique a été marquée par des discussions approfondies sur les réalisations du Centre pour la période 2023-2024, ainsi que par l’élection d’un nouveau Directeur général.

Les délibérations ont mis en lumière le rapport exhaustif des activités du CAFRAD, mettant en avant la mise en œuvre effective des actions programmées et l’état financier du Centre. Un moment clé de cette session a été l’élection du Dr. Coffi Dieudonné Assouvi du Bénin au poste de Directeur général pour un mandat initial de quatre ans, renouvelable une fois. Dans son discours inaugural, le Dr. Assouvi s’est engagé à revitaliser le Centre à travers une amélioration de sa gouvernance, le renforcement des capacités des fonctionnaires publics, la promotion de la recherche, ainsi que la création de valeurs ajoutées concrètes pour les Etats membres.

Ministre Boucal a souligné l’urgence d’intensifier la visibilité des activités du CAFRAD au sein des Etats membres, de diversifier ses sources de financement, et de restructurer son organisation administrative. Ces efforts incluront la création d’un service de recouvrement pour garantir le paiement régulier des cotisations des Etats membres et récupérer les créances dues au Centre. De plus, une gestion financière rigoureuse sera mise en place afin de maintenir un équilibre durable entre les charges et les ressources du CAFRAD.

Créé en 1964 sous l’égide de l’UNESCO, le CAFRAD joue un rôle crucial en soutenant les gouvernements africains dans la modernisation et la formation de leurs administrations publiques. Avec l’élection d’un nouveau leadership et l’engagement renouvelé des Etats membres, le Centre est bien positionné pour atteindre de nouveaux sommets dans sa mission de développement administratif en Afrique.

En conclusion, l’avenir du CAFRAD s’annonce prometteur sous la direction du Dr. Assouvi, avec le soutien déterminé de Ministre Boucal et des Etats membres pour faire du Centre un pilier essentiel de la gouvernance efficace en Afrique.

L’ANSD lance une enquête nationale sur le secteur informel

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) entreprend une initiative majeure en lançant une enquête nationale sur le secteur informel, prévue du 1er au 31 juillet 2024. Cette enquête, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national, vise à recueillir des données économiques essentielles pour une meilleure compréhension et évaluation de ce secteur clé.

Dr Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, a souligné l’importance de cette enquête lors d’une réunion de sensibilisation avec les acteurs du secteur informel. « Nous nous sommes réunis aujourd’hui avec les acteurs du secteur informel pour partager les objectifs de l’enquête nationale. Cette opération s’inscrit dans le cadre des activités de changement de l’année de base des coûts nationaux du Sénégal », a-t-il déclaré.

L’objectif principal de cette enquête est de recueillir des données économiques détaillées sur le secteur informel afin de mieux comprendre sa contribution à la création de richesse du pays. Ces informations permettront une planification plus efficace des programmes de développement. En établissant une situation de référence, l’ANSD espère obtenir une compréhension approfondie des acteurs du secteur informel, de leurs productions, charges, difficultés, ainsi que des caractéristiques de leur production.

Dr Diouf a souligné que ces données sont cruciales pour intégrer adéquatement le secteur informel dans le changement de l’année de base. Il a rappelé qu’en 2022, 40 % de la valeur ajoutée nationale provenait du secteur informel, démontrant son rôle central dans l’économie nationale. Environ trois millions cinq cent mille personnes étaient actives dans ce secteur en 2022, illustrant son importance dans la production économique du pays.

Khadim Sylla, président de l’association des commerçants et industriels du Sénégal, a salué cette initiative et appelé les acteurs du secteur informel à se montrer accueillants et disponibles pour faciliter le travail des enquêteurs. Selon M. Sylla, les résultats de cette enquête permettront non seulement à l’État d’identifier les acteurs du secteur informel et de comprendre leurs conditions de travail, mais également aux acteurs eux-mêmes de mesurer leur contribution exacte au PIB national.

Préparée depuis le début de l’année 2024, cette enquête sera menée par plus de 200 agents à travers tout le territoire national. Les agents de l’ANSD sont chargés de collecter des données précises et exhaustives auprès des acteurs du secteur informel, garantissant ainsi la fiabilité et l’exactitude des informations recueillies.

L’ANSD encourage tous les acteurs du secteur informel à participer activement à cette enquête, car leurs contributions sont essentielles pour obtenir une image complète et fidèle de la réalité économique du pays. La collaboration de tous est cruciale pour le succès de cette initiative, qui vise à améliorer la compréhension et la gestion du secteur informel, un pilier de l’économie sénégalaise.

En conclusion, l’enquête nationale sur le secteur informel menée par l’ANSD représente une étape cruciale dans la compréhension et l’intégration de ce secteur vital dans les politiques de développement du Sénégal. Les données recueillies permettront de mieux cerner les défis et les opportunités du secteur informel, facilitant ainsi l’élaboration de stratégies adaptées pour soutenir sa croissance et maximiser sa contribution à l’économie nationale.

Bignona : Les populations de Niamone dénoncent l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée

Les habitants de Niamone ont exprimé aujourd’hui leur mécontentement en organisant une marche pacifique pour dénoncer l’occupation anarchique et illégale de la forêt classée de Bignona. Cette forêt, une ressource naturelle précieuse, est située entre les communes de Bignona, Coubalan, Tenghory, et Niamone, avec la majeure partie des terres localisée dans la commune de Niamone, comme l’a indiqué le porte-parole du jour, Cheikh Joachim Davilla Bessane.

La marche pacifique fait suite à un point de presse organisé en juin dernier au carrefour de Djirina, où les habitants avaient déjà exprimé leurs préoccupations. Malgré plusieurs tentatives pour attirer l’attention des autorités et des services concernés, notamment les eaux et forêts, ces derniers sont restés silencieux, selon les manifestants.

À l’issue de la marche, les populations ont déposé leurs doléances sous forme de mémorandum auprès des autorités administratives de Bignona. Parmi leurs revendications, les manifestants demandent :

La destruction de toutes les constructions illégales : Ils insistent sur la nécessité de démolir les bâtiments et installations qui ont été érigés sans autorisation dans la forêt classée.

La déclassification de la forêt classée : Ils souhaitent que cette forêt soit reclassée afin de permettre une meilleure gestion et protection des terres.

La restitution des terres à Niamone : Les habitants de Niamone demandent que les terres qui leur appartiennent de droit soient restituées pour éviter tout conflit futur et assurer une utilisation équitable et durable des ressources foncières.

Les manifestants ont souligné que malgré les nombreux courriers envoyés pour interpeller les autorités et les services concernés, notamment les eaux et forêts, aucune action concrète n’a été prise pour résoudre cette situation. Ils espèrent que les nouvelles autorités prêteront une oreille attentive à leurs revendications et agiront rapidement pour mettre fin à cette occupation illégale.

Cheikh Joachim Davilla Bessane, porte-parole des manifestants, a déclaré : « Nous avons tenté à plusieurs reprises d’alerter les autorités sur cette situation sans obtenir de réponse. Aujourd’hui, nous marchons pacifiquement pour montrer notre détermination et notre unité face à cette injustice. Nous espérons que cette fois-ci, nos revendications seront prises en compte et que des mesures concrètes seront prises pour protéger notre forêt. »

Les populations de Niamone comptent sur les nouvelles autorités pour mettre à nu les responsables de cette occupation illégale et anarchique de la forêt classée de Bignona. Elles exigent une enquête approfondie pour identifier les auteurs de ces actes et les tenir responsables de leurs actions. En outre, elles demandent que des mesures soient mises en place pour prévenir de telles situations à l’avenir et garantir la protection des ressources naturelles de la région.

La mobilisation des habitants de Niamone témoigne de leur engagement à protéger leur environnement et à défendre leurs droits fonciers. Cette marche pacifique est un appel à l’action pour les autorités afin qu’elles prennent des mesures immédiates pour résoudre cette situation préoccupante et assurer une gestion durable et équitable des ressources naturelles de la région.

Déguerpissement des ambulants à Sandaga : Le maire Alioune Ndoye reste ferme

À l’heure actuelle, la tension est palpable au marché Sandaga à Dakar. Les affrontements entre les marchands ambulants et les agents municipaux de la mairie de Dakar-Plateau continuent, illustrant une situation conflictuelle qui semble loin de s’apaiser.

Malgré la pression croissante, le maire Alioune Ndoye ne semble pas fléchir. Dans une conférence de presse, l’ancien ministre de la Pêche a condamné les attaques « inacceptables » dirigées contre les agents municipaux. Il a réaffirmé son engagement à poursuivre les opérations de déguerpissement tant qu’il bénéficiera du soutien des autorités étatiques.

« Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable. Je rappelle aussi que nous allons assumer nos responsabilités. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques qui nous avaient instruit de procéder à ces opérations nous demandent d’arrêter », a-t-il déclaré sur la RFM. Alioune Ndoye a également ajouté : « Ma décision est prise. Nous allons continuer de déguerpir sauf si l’État nous notifie de façon officielle et pour des raisons propres d’arrêter ces opérations ».

Les affrontements actuels à Sandaga sont symptomatiques de tensions de longue date entre les autorités municipales et les marchands ambulants. Ces derniers occupent une place centrale dans l’économie informelle de Dakar, mais leur présence pose également des défis en matière de gestion de l’espace public et de sécurité.

Alioune Ndoye, connu pour sa rigueur et sa détermination, a entrepris ces opérations de déguerpissement dans le but de réorganiser l’espace public et de restaurer l’ordre dans une zone souvent perçue comme chaotique. Toutefois, ces mesures sont loin de faire l’unanimité parmi les populations locales.

Les réactions à cette initiative sont partagées. Certains habitants de Dakar soutiennent les efforts du maire, arguant que les mesures de déguerpissement sont nécessaires pour améliorer la sécurité et la propreté de la ville. D’autres, notamment les marchands ambulants et leurs soutiens, dénoncent ce qu’ils considèrent comme une répression injuste qui menace leurs moyens de subsistance.

Un marchand ambulant, sous couvert d’anonymat, a exprimé son désarroi : « Nous n’avons nulle part où aller. Nos familles dépendent de ce que nous vendons ici. Nous demandons juste à être traités avec dignité et à avoir un endroit où nous pouvons travailler légalement ».

Le futur des opérations de déguerpissement reste incertain. La poursuite de ces mesures dépendra en grande partie des directives à venir de l’État. Toutefois, Alioune Ndoye a clairement indiqué qu’il n’entendait pas reculer face à la pression, insistant sur la nécessité de ces actions pour la gestion urbaine de Dakar.

En attendant, la situation à Sandaga reste tendue, et il est à prévoir que les affrontements se poursuivront tant que les revendications des marchands ambulants et des autorités municipales ne trouveront pas un terrain d’entente. La résolution de ce conflit nécessitera sans doute des négociations approfondies et une réflexion sur des solutions durables pour l’organisation du commerce ambulant dans la capitale sénégalaise.

Tensions au marché sandaga à Dakar : Affrontements persistants entre marchands ambulants et autorités municipales

Actuellement, une vive tension règne au marché Sandaga à Dakar, où des affrontements récurrents opposent les marchands ambulants aux agents municipaux de la mairie de Dakar-Plateau.

Malgré les troubles, le maire Alioune Ndoye reste déterminé et ne recule pas face à la situation. L’ancien ministre de la Pêche a vivement condamné les attaques qu’ont subies les agents municipaux, qualifiant ces incidents d' »inacceptables ». Devant la presse, il a clairement affirmé son intention de poursuivre les opérations de déguerpissement, affirmant agir avec l’aval des autorités étatiques.

« Ce qui s’est passé au marché Sandaga est totalement inacceptable », a déclaré le maire sur la RFM. « Je rappelle aussi que nous allons assumer. Nous allons continuer ces opérations de déguerpissement jusqu’à ce que les autorités étatiques qui nous avaient instruits de procéder à ces opérations nous demandent d’arrêter. » Alioune Ndoye a également souligné que sa décision était prise et que les déguerpissements se poursuivraient, sauf notification officielle de l’État pour des raisons spécifiques d’arrêt des opérations.

Cette escalade de tensions au marché Sandaga met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les efforts municipaux pour maintenir l’ordre public et la régularité dans les espaces commerciaux de Dakar. Les prochains développements seront suivis de près, alors que les autorités municipales et étatiques tentent de trouver une résolution à cette situation complexe.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly interroge le gouvernement sur la tour RTS : un dossier à clarifier

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, président du mouvement Nekal Fi Askan Wi et député de Touba, a récemment rencontré le Directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, pour discuter de questions cruciales liées à la gestion de la chaîne publique sénégalaise.

Lors de cette rencontre, Bara Dolly a exprimé ses félicitations et son soutien à Pape Alé Niang pour ses initiatives et son engagement en faveur de l’intérêt national. Ils ont notamment abordé les récents mouvements sociaux à la RTS ainsi que la controverse entourant la tour R+10, dont l’inauguration par l’ancien Président Macky Sall reste inachevée malgré un investissement initial considérable.

Selon Bara Dolly, Macky Sall avait alloué 33 milliards de FCFA pour la construction de cette tour emblématique. Cependant, après son inauguration partielle, une demande d’avenant de 9 milliards FCFA a été formulée par l’entreprise en charge du projet, suscitant des interrogations sur la gestion des fonds publics.

« Je vais adresser, demain vendredi, au gouvernement une question écrite pour demander des éclaircissements sur l’affaire de la tour RTS », a déclaré Bara Dolly. Il a également accusé Macky Sall d’avoir tenté de déstabiliser Pape Alé Niang en proposant des augmentations de salaires illégales aux employés de la RTS, soulignant ainsi son soutien indéfectible au nouveau directeur de la chaîne.

La situation autour de la tour RTS symbolise un exemple significatif de gestion controversée des fonds publics au Sénégal. Bara Dolly et son mouvement continueront de surveiller de près cette affaire, affirmant leur engagement à garantir la transparence et la responsabilité dans l’administration publique.

En conclusion, cette initiative de Bara Dolly souligne l’importance de la reddition de comptes dans la gestion des projets financés par l’État, et pourrait marquer le début d’une enquête parlementaire sur cette affaire brûlante.

Tensions à Dakar-Plateau : Affrontements entre marchands ambulants et agents municipaux

Ce jeudi 11 juillet 2024, la commune de Dakar-Plateau a été le théâtre de violents affrontements entre des marchands ambulants et les agents de la municipalité chargés du désencombrement des artères. Cette situation tendue a abouti à de graves blessures pour deux agents municipaux, accusés d’avoir été attaqués à l’arme blanche par les marchands.

Les événements ont débuté lors d’une opération de désencombrement à Sandaga, où les marchands ambulants ont résisté aux efforts des autorités locales pour libérer les voies publiques. Selon les rapports, des affrontements physiques ont éclaté, exacerbant les tensions déjà palpables dans la région.

Les marchands ambulants, de leur côté, pointent du doigt le sous-préfet Djiby Diallo et les forces de sécurité, les accusant de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour prévenir ces violences. Ils affirment également que leurs actions étaient légitimes en réponse aux tentatives perçues de démantèlement de leurs moyens de subsistance.

Cependant, le maire Alioune Ndoye a exprimé une opinion divergente, en soutenant que les auteurs des violences ne sont pas nécessairement les ambulants eux-mêmes, mais des individus extérieurs profitant de la situation pour semer le chaos.

Cette escalade de tensions soulève des questions sur la gestion des espaces publics et la cohabitation entre les vendeurs informels et les autorités municipales à Dakar-Plateau. Les résidents et observateurs locaux expriment leur inquiétude face à la récurrence de tels incidents et appellent à un dialogue constructif pour résoudre ces conflits de manière durable.

Les autorités locales ont promis d’enquêter sur les incidents survenus ce jour-là, dans l’espoir de restaurer la paix et la sécurité dans la région.

Tensions à Sandaga : Dakar Dem Dikk adapte ses lignes de bus pour assurer la sécurité

La société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD) a annoncé des déviations temporaires sur plusieurs lignes de bus suite aux récents affrontements à Sandaga, à Dakar. Ces mesures visent à garantir la sécurité des passagers et du personnel dans un contexte de tensions croissantes entre marchands ambulants et agents municipaux.

Les lignes de bus affectées par ces déviations incluent les lignes 11, 5, 23, 6, 9, 2, 7, 4, 1, 12 et 8. Dakar Dem Dikk a précisé que ces ajustements sont temporaires et qu’un retour à la normale sera envisagé dès que la situation le permettra.

Les incidents récents à Sandaga, marché central de la capitale sénégalaise, ont été le théâtre de confrontations entre marchands ambulants et les forces municipales de Dakar-Plateau. Cette situation a conduit à la prise de ces mesures préventives par la société de transport afin d’assurer la sécurité publique.

En attendant, Dakar Dem Dikk recommande aux usagers de se tenir informés des mises à jour concernant le trafic et les itinéraires des bus. Cette précaution vise à minimiser les désagréments pour les voyageurs tout en assurant leur sécurité dans leurs déplacements quotidiens.

La société de transport s’engage à communiquer régulièrement sur l’évolution de la situation et sur les éventuels changements à venir. Les usagers sont donc encouragés à suivre les canaux d’information officiels de Dakar Dem Dikk pour les dernières informations sur les lignes et les horaires de bus affectés.

En conclusion, bien que ces déviations représentent un ajustement nécessaire dans les circonstances actuelles, Dakar Dem Dikk s’efforce de rétablir les services normaux dès que possible, tout en mettant la sécurité de ses usagers au premier plan.

Cette situation souligne l’importance d’une communication proactive et transparente entre les autorités de transport et le public face aux défis sécuritaires dans les zones urbaines sensibles comme Sandaga à Dakar.

Retour Imminent de Macky Sall pour le mariage de son fils à Dakar

Sauf changement de dernière minute, l’ancien président de la République, Macky Sall, devrait bientôt revenir au Sénégal pour assister au mariage de son fils, Ibrahima. D’après les informations rapportées par la revue quotidienne « ConfidentielDakar », Macky Sall prévoit de débarquer à Dakar dans les prochains jours. La date exacte de son retour reste confidentielle, gardée secrète par son entourage.

Depuis le 2 avril, date à laquelle il a transmis le pouvoir à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, Macky Sall réside principalement au Maroc. Ce déplacement imminent vers Dakar marquerait un retour significatif dans son pays natal, où il a l’intention de se rendre en jet privé.

L’objectif principal de ce retour serait également empreint de tradition : Macky Sall prévoit de demander la main d’une femme sénégalaise pour son fils, qui partage son temps entre les États-Unis et le Maroc. Cette démarche symbolique souligne l’attachement familial et culturel profond de l’ancien président envers le Sénégal.

Pour l’heure, Dakar s’apprête à accueillir Macky Sall pour cet événement familial particulièrement attendu. Reste à savoir la date exacte de son arrivée et les détails entourant ce retour remarqué dans la scène publique sénégalaise.

Tolérance et Rigueur : Le Débat autour de l’nterdiction des téléphones aux examens au Sénégal

Le récent tollé causé par l’exclusion de candidats au baccalauréat pour possession de téléphones portables dans les centres d’examen a ravivé le débat sur la rigueur de la loi et la compassion envers les élèves.

Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est exprimé clairement sur la politique d’interdiction des téléphones, affirmant que même un téléphone éteint ne devrait pas être présent lors des examens. Cependant, malgré cette directive stricte, il a également exprimé de la compréhension envers les candidats exclus à Kaolack et à Hampaté Ba, Dakar.

Abdourahmane Diouf, ministre de tutelle, a souligné qu’il soutient la décision des présidents de jury d’appliquer la loi, tout en reconnaissant la complexité de la situation. Il a mis en lumière le dilemme entre le respect strict de la loi et la dimension humaine des étudiants, soulignant que certains pourraient avoir agi par « du je-m’en-foutisme » en apportant des téléphones même après les exclusions initiales.

Face à cette dualité entre règlementation et compassion, le ministre a évoqué la possibilité d’une « solution heureuse » pour les candidats concernés, suggérant que la commission de discipline pourrait se réunir plus tôt que prévu pour examiner les cas individuels. Il a insisté sur le fait que la décision finale ne relève pas de son autorité directe, mais qu’il plaide en faveur d’une approche équilibrée prenant en compte les circonstances individuelles.

En conclusion, bien que le ministre ne souhaite pas influencer la commission de discipline dans sa décision finale, il a clairement indiqué son soutien à une considération plus humaine et pédagogique dans l’application des sanctions. Cette affaire soulève ainsi des questions essentielles sur la gestion des examens nationaux et la balance nécessaire entre l’application stricte des règles et la reconnaissance des réalités sociales et individuelles des étudiants sénégalais.

BACCALAURÉAT AU LYCÉE IIAA DE KAOLACK : Amadou Fall obtient une mention Très Bien

À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.

Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.

Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Koumpentoum : Saisie de 365 kg de cocaïne par la Douane

Une nouvelle saisie majeure de drogue a eu lieu au Sénégal, cette fois orchestrée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum. Ce mercredi, les agents douaniers ont intercepté un camion lors d’une opération de routine, permettant de découvrir 365,04 kg de cocaïne soigneusement dissimulée à bord.

Selon des informations de Seneweb, les soldats de l’économie ont procédé à l’immobilisation du véhicule pour un contrôle approfondi. L’opération douanière a révélé 338 plaquettes de cocaïne dissimulées dans des cavités spécialement aménagées sur un plateau provenant de l’étranger.

La quantité de drogue saisie est impressionnante, avec une contrevaleur estimée à 29 203 200 000 FCFA (vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cents mille). Cette saisie démontre une fois de plus l’engagement et l’efficacité des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Cette saisie fait suite à plusieurs autres opérations réussies par les forces de sécurité sénégalaises, soulignant l’importance de la vigilance et de la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a une fois de plus prouvé son efficacité et son engagement à protéger le pays contre les menaces liées au trafic de stupéfiants.

La saisie de 365 kg de cocaïne à Koumpentoum par la douane sénégalaise représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Cette opération met en lumière le rôle crucial des forces de l’ordre dans la sécurisation du pays et la protection de ses citoyens contre les dangers des stupéfiants.

Résultats globaux du baccalauréat général 2024 : 23,40% admis au premier tour

Les résultats du premier tour du Baccalauréat général 2024 montrent une légère amélioration par rapport à l’année précédente. Selon le Directeur de l’Office du Baccalauréat, Pr. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, le taux de réussite cette année est de 23,40%, avec 35.492 candidats admis d’emblée, contre 22,13% en 2023 et 24,05% en 2022.

Candidats admis au premier tour: 35.492 (23,40%)
Candidats autorisés à subir les épreuves du second groupe: 49.025 (32,33%)
Comparaison avec 2023: 33,81%
Comparaison avec 2022: 33,58%

Pr. Gueye a également précisé que 8.784 candidats ont été admis avec mention. La répartition des mentions est la suivante :

Mention « Très bien »: 156 (contre 126 en 2023)
Mention « Bien »: 1.483 (contre 1.132 en 2023)
Mention « Assez bien »: 7.145 (contre 5.217 en 2023)

Les épreuves du second groupe ont démarré ce matin, donnant une chance supplémentaire aux candidats autorisés à participer.

Déclaration de Patrimoine : Un engagement crucial pour la transparence

Trois mois après leur entrée en fonction, le Président de la République ainsi que tous les membres du gouvernement ont accompli leur devoir de transparence en soumettant leur déclaration de patrimoine. Cette étape, essentielle pour garantir la probité et la responsabilité des hauts responsables de l’État, a été saluée lors du dernier Conseil des ministres.

Dans un communiqué officiel, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement rapide et diligent de cette obligation légale par le Président de la République et l’ensemble de ses ministres. Les déclarations ont été formellement déposées auprès du Conseil constitutionnel et de l’Ofnac dans les délais impartis, conformément aux dispositions en vigueur.

En effet, cette démarche vise à renforcer la transparence et à prévenir tout conflit d’intérêts potentiel au sein du gouvernement. Elle constitue également un pilier fondamental de la gouvernance démocratique, offrant à la population la garantie que les dirigeants élus agissent dans l’intérêt général et non pour des intérêts personnels.

Par ailleurs, le député Ousmane Sonko a appelé les ministres à exercer une vigilance accrue pour assurer que tous les responsables placés sous leur autorité respectent scrupuleusement cette exigence de déclaration de patrimoine. Cette mesure, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance des citoyens dans les institutions publiques et pour préserver l’intégrité du service public.

En conclusion, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, des principes essentiels pour consolider la démocratie et assurer une gestion équitable des ressources publiques.

557 Commerçants interpellés à Dakar pour non-application des nouveaux prix des denrées alimentaires

La direction du commerce intérieur (DCI) a annoncé l’interpellation de 557 commerçants dans la région de Dakar pour violation de l’arrêté ministériel fixant les nouveaux prix des denrées de consommation courante. En outre, des amendes totalisant 13.210.000 francs CFA ont été encaissées auprès des contrevenants.

Selon Ahmadou Bamba Ndao, directeur du commerce intérieur, les commerçants ont été interpellés lors d’un contrôle effectué du mercredi 26 juin au samedi 6 juillet par les agents de la DCI sur 2.838 lieux de vente dans la région de Dakar. « Cinq cent cinquante-sept commerçants ont été convoqués pour infraction à la législation économique », a déclaré Ndao.

Certains contrevenants ont payé des amendes d’un montant global de 13.200.000 francs CFA. Ndao a précisé que la direction du commerce intérieur va demander aux juridictions de mener des poursuites judiciaires contre d’autres commerçants. « À défaut d’un règlement administratif entre la DCI et les contrevenants, une action pénale sera menée », a-t-il ajouté.

Ahmadou Bamba Ndao espère que les commerçants appliqueront davantage les nouveaux prix des denrées alimentaires de consommation courante et du ciment. « On peut s’attendre à d’autres réductions de prix », a-t-il affirmé, rappelant qu’une campagne d’information a été menée par la DCI.

Un arrêté publié lundi 24 juillet par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment dans la région de Dakar.

  • Le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 18.750 francs CFA en gros, 19.000 francs CFA en demi-gros, et 1.000 francs CFA le litre au détail.
  • La tonne de riz brisé ordinaire coûte 375.000 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 379.000 en gros, 385.000 en demi-gros, et 410 francs CFA le kilo au détail.
  • La tonne de sucre cristallisé coûte 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll, 566.000 francs CFA à l’importation, 571.000 en gros, 577.000 en demi-gros, et 600 francs CFA le kilo au détail.
  • Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte 15.200 francs CFA, 15.700 francs CFA pour la farine boulangère améliorée.
  • La baguette de pain de 60 grammes coûte 50 francs CFA, celle de 115 grammes 100 francs CFA, celle de 190 grammes 150 francs CFA, et celle de 230 grammes 200 francs CFA.
  • La tonne de ciment à l’usine coûte 65.000 francs CFA, 71.000 francs CFA chez les distributeurs, et le sac de 50 kilos coûte 3.550 francs CFA au détail.

En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.

Les commerçants doivent publier les prix de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage. Les infractions à ces dispositions sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur, a prévenu Serigne Guèye Diop.

Le Sénégal intensifie ses efforts contre les inondations : Nouvelles directives présidentielles

Lors du conseil des ministres du 10 juillet, le Président Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’urgence de gérer efficacement l’assainissement pour contrer les inondations croissantes. Suite aux récentes pluies diluviennes ayant frappé Dakar, Kaolack et Diourbel, il a souligné que l’urbanisation rapide et les défis d’aménagement aggravent ce phénomène.

Pour répondre à cette crise, le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre et le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de renforcer le déploiement des mesures préventives et de gestion des inondations, en collaboration avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et d’autres services de l’Etat mobilisés. Il a également appelé à une mobilisation rapide des mécanismes de solidarité nationale pour soutenir les populations affectées.

En vue d’une solution durable, le gouvernement a été mandaté pour évaluer les initiatives de lutte contre les inondations des dernières décennies. Cette évaluation vise à réorienter la stratégie nationale d’assainissement, en harmonie avec les nouvelles politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Le Président Faye a insisté sur l’actualisation et la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) ainsi que sur la proposition d’un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a salué le succès de la récente Journée de mobilisation nationale « Setal Sunu Réew », dédiée à l’engagement citoyen et à l’assainissement. Il a encouragé le gouvernement à assurer une préparation optimale pour la prochaine édition, axée sur la thématique de la reforestation, prévue pour les 3 et 4 août 2024.

Cette série de mesures souligne l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis environnementaux et à mobiliser tous les acteurs, publics et privés, pour une gestion proactive des crises telles que les inondations.

VISITES D’OUSMANE SONKO AUX KHALIFES : Pourquoi le Premier ministre enlève-t-il son couvre-chef à Touba et non à Tivaouane ?

Ce mardi, Ousmane Sonko, Premier ministre, a entrepris une série de visites auprès des Khalifes généraux de Touba et de Tivaouane. Ces audiences revêtent une grande importance, étant donné le rôle important des guides religieux dans la vie spirituelle et sociale du pays. Cependant, un détail a suscité de l’intérêt. Lors de sa rencontre avec le Khalif des Mourides à Touba, Serigne Mountakha Mbacké, Ousmane Sonko a retiré son couvre-chef, un geste qui est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise comme un signe de respect envers une figure religieuse de haut rang. Cependant, dans la ville sainte de Tivaouane, Sonko a maintenu son bonnet en présence du Khalif Serigne Babacar Sy Mansour. Cette décision, aux antipodes de nos pratiques culturelles et religieuses, a immédiatement attiré l’attention des plus regardants.

En effet, au Sénégal, il est coutumier de retirer son couvre-chef devant une figure religieuse. Ceci est considéré comme un geste de respect et d’humilité envers les valeurs spirituelles prêchées par cette dernière. Un tel geste est perçu comme un hommage à la dignité et à l’autorité spirituelle du Khalif, illustrant une conformité aux normes sociales et religieuses.

Pour beaucoup de Sénégalais, le port du bonnet devant un guide religieux peut être interprété comme un manque de respect ou de désaccord tacite avec les enseignements religieux.

La société sénégalaise est profondément marquée par ses traditions religieuses. D’où le respect solennel envers les Khalifes et guides religieux et / ou spirituels. Les gestes de courtoisie et de respect envers ces personnalités religieuses sont donc des éléments clés de la vie sociale et culturelle. Ainsi, leur observance est largement attendue, particulièrement de la part des personnalités publiques.

Le protocole entourant les visites officielles du Premier ministre doit à l’avenir être plus prévenant afin d’éviter toute maladresse. Le respect des traditions religieuses et culturelles revêt une grande importance pour le leadership et la représentation publique. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une attention particulière pendant les apparitions en public.

La Dakaroise

Tragédie à Keur Ibra Niane : Un camion de béton écrase une jeune fille dans son sommeil

Ce matin, vers 6 heures, une communauté a été secouée par un accident dévastateur au village de Keur Ibra Niane, situé dans la commune de Thiénaba. Un camion chargé de béton a dérapé de manière incontrôlable, terminant sa course tragiquement sur une maison résidentielle.

Au moment de l’impact fatal, le camion a percuté violemment une chambre où dormait Astou Seck, une jeune fille innocente. Malheureusement, elle a été écrasée sous les débris, perdant tragiquement sa vie. D’autres personnes ont également été blessées dans cet incident choquant.

Le chauffeur du camion impliqué, dont l’identité n’a pas été divulguée, a rapidement pris la responsabilité de ses actions en se livrant aux autorités locales. Actuellement, il est en détention, attendant que la justice enquête sur les circonstances exactes de cet accident dévastateur.

Les habitants de Keur Ibra Niane et de Thiénaba sont profondément choqués par cette perte terrible et les blessures causées. Des mesures d’urgence sont en cours pour soutenir les familles affectées et pour sécuriser la zone de l’accident.

Les autorités locales, y compris les gendarmes, travaillent activement pour faire la lumière sur cet événement tragique et assurer que justice soit rendue aux victimes.

Attribution des bourses socio-pédagogiques : Vers une gestion améliorée pour les étudiants sénégalais à l’étranger

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a récemment annoncé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) que la commission chargée de l’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira prochainement pour dévoiler la liste des bénéficiaires.

Le Dr Abdourahmane Diouf a souligné que cette commission sera mise en place sous peu. Il a appelé les étudiants à la patience, tout en assurant que des dispositifs sont en cours de déploiement pour garantir des délais de paiement plus raisonnables et une gestion plus fluide du processus. Le ministre a expliqué : « Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs qui nous permettront, au-delà du simple paiement des bourses, de le faire dans des délais extrêmement raisonnables, avec un système plus organisé et un peu plus fluide ».

En outre, Dr Diouf a indiqué que la Commission avait l’habitude de se réunir au plus tard au mois de mai, mais qu’un déficit budgétaire d’un milliard en avril a impacté le calendrier cette année.

Cette annonce intervient dans un contexte où les étudiants sénégalais à l’étranger attendent avec impatience la confirmation de l’attribution des bourses socio-pédagogiques, essentielles pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.

En conclusion, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se mobilise pour améliorer la gestion des bourses et s’engage à fournir des informations détaillées dans les plus brefs délais, afin de rassurer les bénéficiaires potentiels quant à la stabilité et à la continuité du soutien financier crucial pour leur parcours académique à l’étranger.

Arrestation d’un présumé serial violeur à Kafountine : soulagement dans la communauté

Dans la localité de Kafountine, un profond soulagement a envahi la population suite à l’arrestation récente de D. Diallo, un individu de nationalité guinéenne accusé du meurtre brutal de la dame Awa Cissé, enceinte au moment des faits. L’homme, également suspecté de multiples agressions sexuelles, a été appréhendé par les éléments de la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Ziguinchor.

Selon les informations rapportées par l’Observateur, D. Diallo a été localisé grâce à son téléphone portable, ce qui a permis de remonter jusqu’à lui. Lors de la reconstitution des événements sur le lieu du crime, l’accusé a confessé sa culpabilité, avouant être l’auteur des actes abominables qui lui sont reprochés.

« Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je suis l’auteur de tous ces actes barbares et plus particulièrement la dame Awa Cissé que j’ai tuée sous les yeux de ses enfants à coups de machette », a-t-il déclaré face aux enquêteurs de la gendarmerie.

Les victimes, telles que F. B. Diallo, L. Azoura, une prostituée sierra-léonaise, ainsi que D. Sambou, A. Badji, A. Cissé, A. Mané, F. Demba, S. et D. Mané, ont également signalé avoir été victimes d’agressions et de violences sexuelles lors de l’enquête en cours.

L’arrestation de D. Diallo a été accueillie avec un grand soulagement par la communauté locale, qui espère que justice sera rendue pour les victimes et que de telles atrocités ne se reproduiront plus.

Inspection Générale d’Etat (IGE) au Sénégal : Une chasse aux fraudes et aux malversations

L’Inspection Générale d’Etat (IGE) du Sénégal se trouve actuellement engagée dans une série d’audits d’envergure visant plusieurs entités nationales clés. Parmi celles-ci, on compte la Société d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Énergie (Fse), et la Commission d’attribution des licences de pêche, entre autres. Cette campagne exhaustive a pour objectif de déceler d’éventuelles irrégularités financières telles que les erreurs, fraudes, vols, surfacturations, détournements et autres malversations de fonds publics.

Sous la direction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, plus de 30 inspecteurs généraux d’État ont été mobilisés, appuyés par des experts financiers, bancaires et fiscalistes expérimentés. Ces équipes, comparables à des cabinets d’instruction, travaillent méticuleusement pour examiner chaque structure mentionnée, avec pour but ultime d’identifier les responsables de potentiels abus financiers.

Dans les couloirs de ces audits, d’anciens ministres, directeurs généraux et autres fonctionnaires de haut rang sont soumis à une vigilance accrue, invités à coopérer pleinement avec l’IGE. Cette initiative marque un effort significatif pour restaurer la transparence et la responsabilité au sein des institutions gouvernementales sénégalaises, essentielles pour promouvoir une gestion publique efficace et éthique.

Cette campagne d’inspection s’annonce comme un tournant dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des finances publiques au Sénégal, illustrant l’engagement ferme du gouvernement à assurer une administration publique responsable et au service du bien-être de ses citoyens.

Un drame secoue Kaffrine : Suicide d’un agent de police

Ce mardi, la ville de Kaffrine a été le théâtre d’une tragédie avec le décès de Paul Alphonse Tine, brigadier-chef au commissariat central, qui s’est ôté la vie en utilisant son arme de service. Son corps a été découvert dans sa salle de bain, selon les informations obtenues.

Paul Alphonse Tine, un membre respecté de la communauté policière, était issu de la 36ème promotion de l’Ecole nationale de Police. Connu pour son professionnalisme et sa modestie, il laisse derrière lui un héritage marqué par le respect et l’admiration de ses pairs.

Les circonstances exactes de ce geste tragique demeurent pour l’instant indéterminées. Les proches de Paul Alphonse Tine ont décrit un homme dévoué à son travail, mais les raisons qui l’ont conduit à mettre fin à ses jours demeurent floues.

Cette perte a profondément choqué la communauté locale, ainsi que ses collègues au commissariat central de Kaffrine. Une enquête est en cours pour comprendre les raisons ayant conduit à cette issue tragique.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses amis et à tous ceux touchés par cette perte immense.

Kafountine : Arrestation du présumé meurtrier d’Awa Cissé par la Gendarmerie de Ziguinchor

Le présumé meurtrier d’Awa Cissé, résidant à Kafountine, a été appréhendé mardi par les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Ziguinchor, selon des sources concordantes.

L’homme, de nationalité sénégalaise et habitant de Kafountine, est soupçonné d’avoir commis le meurtre de cette mère de trois enfants. La tragédie a eu lieu dans la nuit du 28 juin dernier, au quartier Nafacounda de Kafountine, où Awa Cissé a été retrouvée sans vie, victime d’un acte violent.

Une reconstitution des faits est prévue, au cours de laquelle le suspect devra répondre de ses actes devant les autorités judiciaires. L’affaire a suscité une vive émotion et une profonde indignation au sein de la communauté locale, où Awa Cissé était bien connue et appréciée.

Les enquêteurs cherchent également à déterminer si cet individu est responsable des onze autres agressions mortelles survenues à Kafountine. Cette série de violences a créé un climat de peur et d’incertitude dans la communauté.

Depuis plusieurs semaines, cette affaire tient en haleine l’opinion publique, poussant les organisations féminines et la société civile à hausser le ton. Elles exigent l’accélération de l’enquête et l’arrestation de l’auteur des agressions sur les femmes de Kafountine.

Saraya : La Gendarmerie démantèle deux sites d’orpaillage clandestin à Bantankoto et renforce la sécurité à Sékhoto

Les forces de défense et de sécurité intensifient leurs efforts pour lutter contre l’insécurité dans le département de Saraya. La brigade de gendarmerie de Saraya, soutenue par un détachement du GARSI2 et la section environnement, a mené des opérations de grande envergure le long de la Falémé, visant à nettoyer la zone de Sékhoto et à démanteler deux sites d’orpaillage clandestin au village de Bantankoto.

Opérations à Sékhoto

Lors d’une opération minutieuse dans le village de Sékhoto, les gendarmes ont contrôlé 92 individus et saisi un important lot de matériel, comprenant :

70 tiges d’explosifs,
09 mèches lentes,
138 comprimés de tramaking 225,
37 grosses de cigarettes de marque Sir,
800 g de chanvre indien,
23 bidons de 20 litres remplis d’essence,
05 machines à sous.

Démantèlement à Bantankoto

À Bantankoto, sous la direction de l’adjudant Ndao, les forces de l’ordre ont démantelé deux sites d’orpaillage clandestins situés dans la commune de Bembou. Lors de ces opérations, 18 individus ont été interpellés et le matériel suivant a été saisi :

150 kg de cyanure,
325 kg de charbon actif,
20 litres d’acide nitrique,
20 litres d’acide sulfurique,
38 groupes électrogènes,
98 motos pompes,
05 pompes à eau,
01 pompe à air,
04 panneaux solaires (PM),
09 marteaux piqueurs.

Les 18 individus interpellés à Bantankoto sont actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya et seront déférés au parquet pour exploitation illicite de substances minérales et altération du domaine forestier.

Ces opérations témoignent de l’engagement des forces de défense et de sécurité à maintenir l’ordre et à lutter contre l’orpaillage clandestin, un fléau qui menace l’environnement et la sécurité publique dans la région.

Spectre des inondations : POSCEA exige l’audit des 700 milliards alloués à la lutte

L’audit des 700 milliards alloués à la lutte contre les inondations, le déclenchement du Plan Orsec entre autres, sont les exigences du coordonnateur de la Plate-forme des Organisations de la Société Civile pour l’Eau et l’Assainissement (POSCEA). Abdoul Aziz Faye a, face à la presse, déploré les dégâts notés dès les premières pluies qui mettent à nu les faiblesses de la prise en compte de l’assainissement.

« Les premières pluies ont mis à nu la faiblesse de la prise en compte de la question de l’assainissement au niveau du Sénégal. On a remarqué qu’aujourd’hui partout les gens ont commencé à crier qu’ils sont dans les eaux de pluie. C’est vrai qu’aujourd’hui la situation est là et il faut la résoudre. C’est bon aujourd’hui de déclencher les Plan Orsec mais c’est extrêmement coûteux. Mais vous me direz que malgré les moyens qui seront mis en œuvre, il est bon aujourd’hui de les adapter aux sites où vivent les populations. Des rapports ont été produits, il faudrait savoir les éplucher. Et savoir surtout l’argent destiné aux inondations comment il était géré. Parce que cela est un impératif, c’est une demande sociale. Il faut que les gens nous éclairent si effectivement cette question là des fonds destinés aux inondations sont utilisés », a indiqué Abdoul Aziz Faye, le coordonnateur de la plateforme des organisations de la société civile pour l’eau et l’assainissement.

Aly Saleh

Le Sénégal vise un mix énergétique inclusif pour tous

Ce matin, lors de l’atelier de restitution sur le financement des solutions solaires pour les ménages au Sénégal, présidé par le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Mr Birame Soulèye Diop, la question cruciale de la transition énergétique durable a été abordée. Au cœur des débats, l’objectif ambitieux du Sénégal d’atteindre un mix énergétique diversifié et accessible à tous a été mis en avant.

Mr Birame Soulèye Diop a souligné l’importance stratégique pour le Sénégal, en tant que nouveau joueur dans l’exploitation du pétrole et du gaz, d’intégrer pleinement les énergies renouvelables dans son paysage énergétique. « Notre choix est de tirer profit de toutes les ressources disponibles, y compris les énergies renouvelables », a-t-il déclaré devant la presse, affirmant ainsi la volonté du gouvernement de promouvoir un développement énergétique durable et inclusif.

Actuellement, le Sénégal atteint déjà 30% dans son mix énergétique en Afrique, se positionnant comme l’un des pionniers dans la région. L’ambition affichée est d’augmenter cette part à 40% à moyen terme, avec une volonté de dépasser cet objectif si possible. Le ministre a également souligné l’importance de garantir un accès équitable à l’énergie pour tous les citoyens, que ce soit à Dakar ou dans les villages les plus reculés du pays.

Cette démarche vers un mix énergétique diversifié et inclusif témoigne de l’engagement du Sénégal à répondre aux défis énergétiques tout en assurant un développement équitable pour tous ses habitants.

Rapport de l’ANSD : Une réduction de la fécondité et une augmentation de l’espérance de vie au Sénégal

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié son dernier recensement général, mettant en lumière des évolutions significatives dans les domaines de la fécondité et de l’espérance de vie au Sénégal.

Le rapport indique une baisse notable du nombre moyen d’enfants par femme à la fin de sa vie procréative, passant de 5,3 enfants en 2002 à 4,2 enfants en 2023. Cependant, la région de Diourbel fait exception à cette tendance générale.

Les régions les plus urbanisées enregistrent les niveaux de fécondité les plus faibles :

Dakar : 2,8 enfants par femme
Ziguinchor : 4,0 enfants par femme
Thiès : 4,1 enfants par femme

En revanche, les régions moins urbanisées présentent des taux de fécondité plus élevés :

Sédhiou : 6,0 enfants par femme
Kaffrine : 5,8 enfants par femme

Le document révèle également une amélioration de l’espérance de vie à la naissance au niveau national, passant de 64,7 ans en 2013 à 68,9 ans en 2023. Cet indicateur varie selon le sexe et le milieu de vie :

Femmes : 70,0 ans
Hommes : 67,7 ans
Zone urbaine : 71,4 ans
Milieu rural : 67,7 ans

Les régions les plus urbanisées enregistrent les espérances de vie les plus élevées :

Dakar : 72 ans

Thiès : 71,3 ans
Diourbel : 70 ans

Ces données de l’ANSD montrent des tendances importantes en matière de fécondité et d’espérance de vie au Sénégal. La baisse de la fécondité, surtout dans les régions urbanisées, et l’augmentation de l’espérance de vie témoignent des changements socio-économiques et des améliorations dans les conditions de vie et de santé des Sénégalais.

Publication des résultats du RGPH-5 au Sénégal : Portrait démographique et socio-économique de la nation

Le 9 juillet 2024, l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a dévoilé les résultats détaillés du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) pour l’année 2023 au Sénégal. Sous la présidence du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et dirigé par le Dr Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, cet événement a mis en lumière plusieurs aspects clés de la composition et des conditions de vie de la population sénégalaise.


La population totale du Sénégal a été estimée à 18 126 390 personnes en 2023, avec une répartition de 50,6% d’hommes et 49,4% de femmes. Ce chiffre reflète une population jeune, où une personne sur deux a moins de 19 ans et 75% ont moins de 35 ans. La majorité de la population (54,7%) est concentrée dans des zones urbaines, avec Dakar, Thiès et Diourbel abritant à elles seules 45% de l’ensemble des habitants.


Le secteur agricole reste prédominant, employant 44,5% de la population active sénégalaise. L’augmentation de l’âge moyen au premier mariage, passant de 21 à 23 ans chez les femmes entre 2002 et 2023, est attribuée en grande partie à la hausse de la scolarisation des femmes.


L’indice synthétique de fécondité a également connu une diminution notable, passant de 5,3 enfants par femme en 2002 à 4,2 enfants en 2023. À Dakar, cette moyenne est encore plus basse, avec 2,8 enfants par femme, illustrant des tendances de fécondité variables selon les régions et les milieux de résidence.


Concernant le logement, une majorité de ménages sénégalais sont propriétaires de leur résidence. Toutefois, en milieu urbain, ce chiffre est légèrement inférieur, avec seulement 55% des ménages propriétaires de leur logement. À Dakar, ce pourcentage descend à 38,8%. L’accès à l’électricité s’améliore progressivement, touchant 77,7% des ménages à l’échelle nationale, avec des disparités régionales marquées.


Le ministre de l’Économie a souligné l’importance capitale de ces données pour orienter efficacement les politiques publiques, en répondant aux besoins spécifiques des différentes régions et catégories socio-économiques de la population sénégalaise. Le RGPH-5, mené tous les dix ans, constitue ainsi une ressource cruciale pour formuler des stratégies ciblées visant à améliorer les conditions de vie et promouvoir le développement inclusif à travers le pays.

la publication des résultats du RGPH-5 offre une vision détaillée et nuancée de la société sénégalaise contemporaine, fournissant un cadre robuste pour l’élaboration de politiques adaptées et éclairées par les réalités démographiques et socio-économiques du pays.

Incident sur l’autoroute de l’avenir : Embouteillage monstre après l’incendie d’un poids lourd

Ce matin, la circulation sur l’axe Rufisque-Dakar a été paralysée par un incident dramatique : un poids lourd a pris feu à hauteur de Zac Mbao, créant un embouteillage colossal. L’accident s’est produit aux premières heures de la journée, perturbant significativement le trafic dans la région.

Selon les informations fournies par le service de communication de l’autoroute de l’Avenir, l’incident a entraîné une interruption momentanée du flux de véhicules. Les équipes de secours et de gestion de la circulation ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour contenir la situation et assurer la sécurité des usagers.

À l’heure actuelle, les autorités travaillent activement pour rétablir la circulation dans les meilleurs délais. Les usagers sont invités à suivre les directives des autorités locales et à éviter la zone affectée si possible. Des mises à jour régulières seront communiquées afin d’informer les conducteurs du retour à la normale.

Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et de la vigilance lors de la conduite. Nous recommandons à tous les conducteurs de respecter les règles de sécurité et de coopérer avec les autorités en cas de situations d’urgence sur la route.

Nous continuerons de surveiller de près l’évolution de la situation et de fournir des informations actualisées dès qu’elles seront disponibles.

Visite du Premier Ministre Ousmane SONKO à Tivaouane : Rencontrez avec le Khalif Général des Tidianes

Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane SONKO a été chaleureusement accueilli à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une visite privée d’une importance significative. Cette rencontre revêtait un caractère exceptionnel, marquant ainsi un moment clé dans le paysage politique et religieux du Sénégal.

Les échanges entre le Premier Ministre et le Khalif ont principalement porté sur la vision ambitieuse du « PROJET », une initiative stratégique destinée à favoriser la prospérité et le développement durable du Sénégal. Cette initiative, dont les détails précis n’ont pas été dévoilés publiquement, semble être une réponse aux défis socio-économiques actuels du pays.

La présence d’Ousmane SONKO à Tivaouane souligne l’importance de la coopération entre le gouvernement et les autorités religieuses dans la formulation de politiques nationales. Cette rencontre privée a permis d’approfondir les discussions sur les moyens de renforcer la stabilité et la croissance économique du Sénégal, tout en respectant les valeurs culturelles et religieuses profondément enracinées dans la société sénégalaise.

Serigne Babacar Sy Mansour, en accueillant le Premier Ministre SONKO, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives offertes par le « PROJET », soulignant l’importance d’une approche inclusive pour répondre aux aspirations de tous les citoyens sénégalais.

Cette visite à Tivaouane intervient à un moment crucial pour le gouvernement et pour la nation sénégalaise, marquant ainsi une nouvelle étape dans la quête commune de progrès et de développement harmonieux.

Le Premier ministre Ousmane Sonko en visite à Tivaouane : Discussions avec le Khalif Général des Tidianes

Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane Sonko a été reçu à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une rencontre privée. Au cœur des discussions : la vision du « PROJET », visant à promouvoir la prospérité du Sénégal.

La visite de Ousmane Sonko à Tivaouane revêt une importance particulière, symbolisant le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux influents. La discussion avec Serigne Babacar Sy Mansour a porté sur les aspects stratégiques du « PROJET », une initiative dédiée à l’amélioration du développement économique et social du Sénégal.

Lors de cette rencontre, le Premier Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour réaliser les objectifs ambitieux du « PROJET ». Ce programme vise à renforcer l’économie nationale, à promouvoir la justice sociale et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

La présence de Ousmane Sonko à Tivaouane souligne également l’importance de la coopération entre le gouvernement et la communauté religieuse dans la formulation de politiques et de projets nationaux. Cette approche inclusive vise à garantir que les initiatives gouvernementales répondent aux besoins et aux aspirations de toutes les couches de la société sénégalaise.

En conclusion, la rencontre entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, témoigne d’une volonté commune de bâtir un avenir prospère et harmonieux pour le Sénégal. Cette collaboration stratégique marque un pas important vers la réalisation des aspirations collectives et vers la promotion d’un développement durable et inclusif à travers le « PROJET ».

Pour un « Meilleur Vivre Ensemble » dans la Société : Vers un Partenariat entre le CUDIS et le MEN

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) se dirigent vers un partenariat stratégique visant à revivifier les valeurs fondatrices de la société sénégalaise et à les intégrer dans le système éducatif. Cette initiative a été au cœur des débats lors d’un récent atelier présidé par le Ministre de l’Éducation nationale.

L’atelier a permis d’identifier des mécanismes concrets pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un meilleur vivre ensemble au Sénégal. Trois panels thématiques ont été organisés, réunissant des chercheurs et des acteurs sociaux de renom :

  1. Paix, Religion et Vivre Ensemble : Ce panel a exploré comment les valeurs religieuses peuvent contribuer à la paix et à la coexistence pacifique dans une société diverse comme celle du Sénégal.
  2. Contribution des Grandes Figures de l’Enseignement Religieux : Il a été discuté comment les enseignements des figures religieuses emblématiques peuvent être intégrés pour cultiver une culture de paix et de vivre ensemble.
  3. Élaboration d’un Cahier de Proposition pour la Cohésion Sociale : Les participants ont formulé des propositions concrètes visant à promouvoir la cohésion sociale à travers l’éducation et d’autres initiatives communautaires.

Moustapha Mamba Guirassy, soulignant l’engagement du CUDIS pour une société éducative, a affirmé que cette initiative cadre parfaitement avec la vision de Son Excellence BDF, mise en œuvre par le Ministère de l’Éducation nationale pour une école plus performante. Cette collaboration vise à intégrer des valeurs de tolérance, de respect mutuel et de compréhension interculturelle dans le curriculum éducatif, préparant ainsi les jeunes générations à contribuer positivement à la société sénégalaise.

Cette initiative conjointe entre le CUDIS et le MEN représente un pas significatif vers la construction d’une société plus harmonieuse et inclusive. En renforçant l’éducation sur les valeurs fondamentales et en favorisant le dialogue interreligieux, elle promeut un cadre où toutes les communautés peuvent coexister pacifiquement et prospérer ensemble.

Ce partenariat illustre l’importance de la collaboration entre les institutions religieuses et éducatives pour relever les défis sociaux contemporains et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Communiqué de Presse : Services de Radiothérapie Pleinement Opérationnels à Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a émis un communiqué pour clarifier la situation des services de radiothérapie dans les hôpitaux de Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim. Contrairement à certaines informations erronées circulant récemment, le ministère tient à assurer au public que ces services sont pleinement opérationnels et continuent de délivrer efficacement les soins nécessaires pour le traitement des cancers.

Selon le communiqué, les hôpitaux de Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim maintiennent un niveau élevé de qualité et de fiabilité dans la prestation des soins de radiothérapie. Cette technologie de pointe est cruciale pour les patients atteints de cancers, permettant des traitements ciblés et efficaces sous la supervision de professionnels qualifiés.

Le ministère réagit ainsi à des rumeurs récentes qui auraient semé le doute quant à la disponibilité et à l’efficacité des services de radiothérapie dans ces établissements de santé. Ces informations inexactes ont pu créer une confusion parmi les patients et leurs familles, d’où l’importance de ce communiqué pour rétablir la vérité et rassurer la population.

En affirmant la pleine fonctionnalité des services de radiothérapie à Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale réaffirme son engagement envers la santé publique. Il encourage également les patients nécessitant ces traitements à consulter leurs médecins et à suivre les recommandations médicales appropriées.

Ce communiqué vise non seulement à informer mais aussi à dissiper toute confusion potentielle concernant l’accès aux soins de radiothérapie pour les patients atteints de cancer. Le ministère assure que les équipes médicales et les équipements nécessaires sont en place pour assurer un traitement efficace et sûr à ceux qui en ont besoin, renforçant ainsi la confiance dans le système de santé du pays.

Tragédie d’El Hierro : 147 Survivants, 7 Corps Jetés en Mer, 2 Cadavres Trouvés dans le Bateau

La tragédie survenue à El Hierro continue de révéler des détails poignants sur le drame vécu par les migrants. Alors que les premières informations faisaient état d’un mort, les survivants ont déclaré que sept autres personnes avaient péri en mer, en plus des deux cadavres retrouvés à bord du bateau.

À l’arrivée de l’embarcation au quai de La Restinga, dans la municipalité d’El Pinar, aux premières heures du dimanche 7 juillet 2024, les services d’hygiène ont découvert un deuxième cadavre en nettoyant le bateau. Les survivants, au nombre de 147, ont rapporté qu’au moins sept personnes, dont un mineur, avaient perdu la vie pendant la traversée et avaient été jetées en mer pour alléger le poids de l’embarcation et dans un geste désespéré de survie.

Les deux migrants décédés retrouvés à bord ont été enterrés le lendemain. Ils ont été identifiés sous les noms d’Aïssatou Camara et Seckou Diallo. Un troisième corps, non identifié, a été désigné par le numéro Z-147. Ces enterrements ont eu lieu en présence de quelques autorités locales et de représentants des associations de défense des droits des migrants.

Les survivants, en état de choc, ont fourni des détails bouleversants aux équipes de santé, d’urgence et d’assistance du port de Herreño, puis au Centre d’accueil temporaire pour étrangers (CATE) de San Andrés. Selon leurs témoignages, la traversée depuis le port de Dakar au Sénégal a duré 12 jours, et les conditions de voyage ont été extrêmement éprouvantes.

L’embarcation transportait des personnes originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord, incluant le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigeria et l’Égypte. Cette diversité témoigne de l’ampleur et de la complexité du phénomène migratoire dans cette région, où des milliers de personnes risquent leur vie pour chercher une vie meilleure en Europe.

Cette tragédie a suscité une onde de choc et de solidarité parmi les associations de défense des migrants et les organisations humanitaires. Elles appellent les autorités locales, nationales et internationales à renforcer les mesures de protection et de secours pour les migrants en détresse. Il est également demandé d’intensifier les efforts diplomatiques et de développement dans les pays d’origine pour traiter les causes profondes de ces migrations désespérées.

La tragédie d’El Hierro met en lumière les risques mortels que courent les migrants en quête de sécurité et de meilleures conditions de vie. Les témoignages des survivants rappellent l’urgence de trouver des solutions humaines et durables à cette crise migratoire. En attendant, les autorités et les organisations humanitaires doivent continuer à apporter soutien et assistance à ceux qui survivent à ces voyages périlleux.

Début des épreuves du second groupe du baccalauréat général le 10 juillet 2024

Dans un communiqué officiel publié ce mardi, la direction de l’Office du Baccalauréat a annoncé le début des épreuves du second groupe du baccalauréat secondaire général pour le Mercredi 10 juillet 2024. Les candidats autorisés à participer à ces épreuves sont conviés à se présenter à partir de 7h30.

L’Office du Baccalauréat a également adressé ses félicitations chaleureuses aux candidats admis d’office. Pour ceux qui n’ont pas réussi lors du premier tour, l’Office les encourage à persévérer et à donner le meilleur d’eux-mêmes dans cette seconde chance qu’ils ont l’opportunité de saisir. Enfin, l’Office du Baccalauréat souhaite bonne chance à tous les candidats qui vont affronter les épreuves du second tour.

Les épreuves du second groupe du baccalauréat revêtent une importance cruciale pour de nombreux candidats, leur offrant une dernière possibilité de valider leurs compétences et d’obtenir le précieux sésame vers l’enseignement supérieur ou le marché du travail. La rigueur et la préparation sont essentielles pour ces épreuves, et l’Office du Baccalauréat encourage tous les candidats à aborder cette étape avec sérieux et détermination.

En conclusion, la date du Mercredi 10 juillet 2024 marque le début d’une nouvelle phase pour les candidats du baccalauréat secondaire général, une étape décisive qui déterminera leur avenir académique.

12 Femmes Agressées à Kafountine : La Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance Invite l’État à Sévir

Une série d’agressions nocturnes a semé la terreur à Kafountine, particulièrement chez les femmes. Douze femmes ont été gravement blessées et une femme enceinte, Awa Cissé, a été assassinée dans la nuit du 28 juin 2024. Ces agressions d’une violence inouïe ont poussé les organisations féminines de Ziguinchor à réagir avec force.

Dans une déclaration commune, les organisations féminines ont annoncé l’organisation d’une marche de protestation à Kafountine le samedi 13 juillet. Lors d’une conférence de presse, Ndèye Marie Diédhiou, présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, a rappelé que depuis le début de l’année 2024, douze cas de violences physiques et sexuelles ciblant uniquement des femmes ont été signalés dans cette commune balnéaire.

Elle a souligné que les sévices infligés étaient si graves que les survivantes ont dû être évacuées à Ziguinchor ou à Dakar pour recevoir des soins médicaux.

Les malfaiteurs, agissant en pleine nuit, s’introduisent dans les chambres des femmes pour les mutiler et les vider de leur sang. Ce modus operandi cruel et calculé a soulevé l’indignation et la peur au sein de la communauté. Les organisations féminines de Ziguinchor ont dénoncé ces violences et ont interpellé les autorités locales et nationales pour une réaction rapide et efficace.

Le dernier incident, qui a coûté la vie à Awa Cissé, une mère de trois enfants et enceinte, a eu lieu dans le quartier de Nafacounda. Cette attaque brutale a choqué la communauté et a renforcé la détermination des organisations de la société civile à demander justice.

Ndèye Marie Diédhiou a exhorté la population à rester vigilante et à faire preuve de civisme pour assurer la protection de tous. Elle attend une réponse ferme du gouvernement et des autorités judiciaires « à la hauteur des menaces ». La présidente a insisté sur le fait que les auteurs de ces actes ignobles doivent être traqués, arrêtés et traduits en justice pour que les enfants d’Awa Cissé puissent obtenir justice et réparation.

Ces actes de barbarie ont mobilisé la société civile et renforcé la détermination des organisations féminines à lutter contre les violences faites aux femmes. La marche prévue à Kafountine sera un moment crucial pour montrer la solidarité et la résistance face à cette vague de violence inacceptable.

La situation à Kafountine appelle à une réaction immédiate et décisive des autorités pour garantir la sécurité des femmes et instaurer un climat de paix et de justice dans la région.

Tragédie à Tambacounda : Un Garçon de 8 Ans Emporté par les Eaux de la Vallée du Mamacounda

Un drame déchirant s’est produit hier, lundi 8 juillet, dans le quartier Camp Navétane de Tambacounda. Un jeune garçon de 8 ans, surnommé « Biaye », a été emporté par les eaux tumultueuses de la vallée morte du Mamacounda aux alentours de 17 heures.

Selon des témoins, Biaye jouait avec un camarade près du champ de son père. Profitant d’un moment d’inattention des adultes, les deux enfants se sont approchés de la vallée. En tentant de la traverser, Biaye a perdu l’équilibre et est tombé dans l’eau. Le courant fort l’a rapidement emporté, laissant son camarade sous le choc et impuissant.

Les habitants du quartier ont immédiatement réagi en organisant des recherches pour retrouver l’enfant. Avec l’aide des sapeurs-pompiers, les recherches se sont intensifiées jusqu’à 20 heures, moment où l’obscurité a forcé la suspension des opérations jusqu’au lendemain.

Ce drame survient après 48 heures de pluies intenses dans la région, qui ont fait gonfler la vallée du Mamacounda, provoquant des inondations dangereuses. Les précipitations importantes ont transformé les cours d’eau en torrents puissants et imprévisibles, augmentant les risques pour les habitants, en particulier les enfants.

Cette tragédie met en lumière l’importance de la vigilance et de la sécurité, surtout en période de fortes pluies. Les autorités locales rappellent aux parents de surveiller de près leurs enfants et de les éloigner des zones à risque.

La communauté de Tambacounda est profondément affectée par la perte tragique de ce jeune garçon. Les prières et pensées vont à sa famille en cette période de deuil.

Ousmane Sonko Reçu par Serigne Mountakha ce Mardi

Le premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite discrète ce mardi matin à Touba. Il a été reçu à huis clos par Serigne Mountakha Mbacké, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké. La rencontre a eu lieu dans la résidence de Serigne Mountakha, située dans le quartier Darou Tanzil de Touba, selon les informations exclusives de Seneweb.

Ousmane Sonko et Serigne Mountakha Mbacké ont eu de longs échanges durant cette rencontre. Le chef du gouvernement a eu l’honneur de prendre son petit-déjeuner chez le guide des mourides. À cette occasion, Serigne Mountakha a offert à Sonko un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums en guise de cadeaux symboliques.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a pris des engagements importants devant le khalife général des mourides. Il a promis de prendre en charge les préoccupations prioritaires de la ville de Touba. Après avoir recueilli les prières et bénédictions de Serigne Mountakha, le premier ministre a quitté la résidence de Darou Tanzil, accompagné de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur local de Pastef.

Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et du respect mutuel entre les leaders politiques et religieux du pays.

Visite discrète du Premier Ministre à Touba: Échanges fraternels avec Serigne Mountakha Mbacké

Ce mardi matin, le Premier Ministre a effectué une visite matinale discrète à Touba, où il a été chaleureusement accueilli par Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké.

La rencontre, qui s’est déroulée à huis-clos dans la résidence de Serigne Mountakha Mbacké au quartier Darou Tanzil, a été marquée par des échanges prolongés et cordiaux entre les deux leaders. Selon les informations rapportées par Seneweb, Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, a partagé un petit-déjeuner avec le guide religieux, renforçant ainsi les liens traditionnels et respectueux entre l’État et la communauté mouride.

À cette occasion, Serigne Mountakha Mbacké a généreusement offert à son visiteur des symboles importants de la foi mouride, notamment un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums, en signe d’estime et de bienveillance.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la relation entre l’État sénégalais et la confrérie mouride, soulignant l’importance du dialogue et de la coopération mutuelle pour le développement harmonieux du pays.

La communauté mouride, qui joue un rôle central dans la vie économique, sociale et religieuse du Sénégal, continue de représenter un pilier essentiel dans la construction de la nation sénégalaise, en prônant des valeurs de paix, de solidarité et de progrès.

Cette rencontre entre le Premier Ministre et Serigne Mountakha Mbacké témoigne de l’engagement de l’État à maintenir des relations ouvertes et constructives avec toutes les composantes de la société sénégalaise, dans le respect des traditions et des croyances qui forgent l’identité nationale.

En conclusion, cette visite à Touba marque un moment de communion et de respect réciproque, consolidant ainsi les liens de confiance entre les autorités et la confrérie mouride, pour le bénéfice de tous les citoyens sénégalais.

Changements à la section de recherches de Colobane : Le commandant Alexandre Diouf prend les rênes

La Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane se prépare à accueillir un nouveau leader. Le Commandant Alexandre Diouf, précédemment à la tête de la compagnie de gendarmerie de Ziguinchor, a été nommé pour diriger cette unité stratégique, selon les informations rapportées par Seneweb.

Cette nomination marque un tournant pour la SR de Colobane, où le Lieutenant-Colonel Arona Sarr, l’ancien chef respecté, prendra dorénavant les fonctions de commandant de la légion de gendarmerie de Thiès. Ces changements interviennent dans le cadre des ajustements réguliers au sein des forces de sécurité, visant à renforcer l’efficacité opérationnelle et à dynamiser les performances dans diverses régions du pays.

Le Commandant Alexandre Diouf apporte avec lui une expérience notable dans la gestion des affaires sécuritaires, ayant fait ses preuves à Ziguinchor. Sa nomination est perçue comme une réponse stratégique aux défis croissants en matière de sécurité dans la région de Colobane, connue pour son rôle clé dans les enquêtes criminelles et la lutte contre la criminalité organisée.

Les attentes sont élevées pour le nouveau commandant, qui devra poursuivre le travail accompli par son prédécesseur et maintenir la réputation de la SR de Colobane en tant que pilier essentiel de la sécurité nationale.

En conclusion, cette transition marque non seulement un changement de leadership à la SR de Colobane, mais aussi un engagement renouvelé envers l’excellence opérationnelle et la sécurité publique dans la région.

Appréhension du présumé meurtrier d’Awa Cissé : Un soulagement pour la population de Kafountine

Les habitants de Kafountine respirent enfin un air de soulagement avec l’arrestation du présumé meurtrier d’Awa Cissé, victime tragique d’une série d’agressions dans la région. La nouvelle a été confirmée par les autorités, indiquant que l’homme en question a été appréhendé par la gendarmerie locale.

Selon les informations recueillies, l’individu a été arrêté par la section de recherches de Ziguinchor et a été interrogé ce lundi après-midi. Face aux enquêteurs, il aurait avoué sa culpabilité dans le meurtre d’Awa Cissé, une mère de trois enfants, survenu la nuit du 28 juin dernier à Kafountine, quartier Nafacounda.

La tragédie avait suscité une vague d’indignation parmi les habitants, confrontés à une série d’agressions nocturnes perpétrées par le même individu, avec un total de onze plaintes enregistrées par les autorités locales. La brigade de Diouloulou avait pris en charge ces plaintes, avant que la section de recherches de Ziguinchor ne prenne le relais pour identifier et capturer le suspect.

Actuellement en garde à vue à Ziguinchor, le présumé coupable sera bientôt présenté devant le parquet pour répondre de ses actes. Cette arrestation marque un pas décisif vers la justice pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’un signe d’espoir pour la communauté de Kafountine, désormais tournée vers la résolution de cette série d’agressions.

Les autorités continuent leur travail pour assurer que toutes les victimes obtiennent justice, dans un climat où la sécurité et la tranquillité sont essentielles pour tous.

Dahra Djoloff : Huit candidats déférés au parquet de Louga pour fraude au baccalauréat

Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.

L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.

Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.

Affaire Famara Ibrahima Cissé : Nouveau rebondissement judiciaire

Demain, mardi, une nouvelle étape cruciale se profile pour Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Convoqué au tribunal de grande instance de Dakar, M. Cissé fait face à des accusations persistantes d’abus de confiance. Cette affaire découle d’allégations portées par Pathé Mboup, directeur de la société « Mboubène Transport logistics », concernant une somme de deux millions de francs CFA.

Malgré une précédente libération sous caution après le versement de deux millions FCFA par sa famille au plaignant, le parquet a choisi de continuer la procédure judiciaire en invitant M. Cissé à se présenter devant le tribunal des flagrants délits.

L’Association des clients et sociétaires des institutions financières, dirigée par M. Cissé, est reconnue pour son rôle dans la défense des droits des consommateurs et des épargnants. Cette affaire, cependant, jette une ombre sur sa réputation et soulève des questions sur les accusations portées contre lui.

À suivre demain pour les développements de cette affaire qui suscite déjà beaucoup d’attention et d’interrogations dans les milieux judiciaires et au sein de l’opinion publique sénégalaise.

Dr. Youssou Ndour , nouveau Docteur Honoris Causa de l’Université Berklee Valencia

Aujourd’hui, le 08 juillet 2024, marque une nouvelle étape significative dans la carrière déjà illustre de Youssou Ndour, avec la prestigieuse reconnaissance de l’Université Berklee Valencia en Espagne. L’institution a décerné à [Votre Nom] le titre honorifique de Docteur Honoris Causa, rejoignant ainsi une liste impressionnante de distinctions telles que le Praemium Imperiale, qui célèbrent son influence musicale mondiale.

En acceptant cette distinction, Youssou Ndour a souligné l’importance de cette reconnaissance comme un rappel constant de persévérer dans son engagement envers la préservation de l’identité culturelle africaine et la promotion de la compréhension mondiale à travers la musique et les actions quotidiennes.

« Pour moi, chaque récompense est une incitation à continuer de plaider pour ces causes essentielles, » a déclaré Youssou Ndour, reflétant son dévouement à utiliser sa musique comme un moyen de connecter les cultures et d’inspirer un dialogue interculturel profond.

Au cours de sa carrière, [Votre Nom] a non seulement redéfini les frontières de la musique, mais a également été un défenseur passionné de la diversité culturelle et de l’inclusion. Cette dernière distinction de l’Université Berklee Valencia vient renforcer son impact durable sur la scène musicale mondiale et son engagement envers un monde plus harmonieux et inclusif.

Effondrement tragique à Médina Baye : Un jeune travailleur perd la vie

Ce lundi matin, aux alentours de 10 heures, un incident dramatique a frappé Médina Baye. La dalle d’un bâtiment en cours de démolition s’est effondrée, coûtant la vie à un travailleur. La victime, un ressortissant Haoussa de moins de 30 ans, était activement engagée sur le chantier lors du drame.

Le corps sans vie a été rapidement transporté au centre hospitalier de Kaolack, tandis que les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident dévastateur. Les premières informations indiquent que l’effondrement soudain de la dalle a été à l’origine de ce tragique décès.

Les habitants de Médina Baye ainsi que la communauté environnante sont profondément attristés par cette perte regrettable. Des mesures de sécurité renforcées sont attendues dans la zone concernée, alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour assurer la justice et la sécurité des travailleurs dans de tels environnements à risque.

Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

Grave accident près de Ngaye : Deux morts et plusieurs blessés

Hier soir, une tragédie a frappé la route entre Ngaye et Tivaouane lorsqu’un bus en direction de Keur Momar Sarr Wallo a été impliqué dans un accident grave. Le drame a débuté par une collision avec un 4×4, qui a entraîné la perte d’un pneu du bus, le projetant violemment contre un arbre.

Les conséquences ont été dévastatrices : deux personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que plusieurs autres passagers ont été grièvement blessés. L’évacuation des victimes vers l’hôpital de Tivaouane a été marquée par un nouvel incident lorsque l’ambulance transportant les blessés a été impliquée dans un choc secondaire. Ce tragique enchaînement d’événements a malheureusement conduit à des blessures supplémentaires, dont deux fractures pour un brancardier.

Les autorités locales et les équipes de secours ont immédiatement réagi sur les lieux, déployant des efforts intenses pour prendre en charge les victimes et coordonner les opérations de sauvetage. Les détails exacts de l’accident et les causes précises sont actuellement en cours d’enquête, alors que la communauté locale exprime sa profonde tristesse face à cette terrible perte de vies et aux blessures infligées.

Cette tragédie rappelle l’importance de la sécurité routière et de la vigilance constante au volant. Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés qui luttent actuellement pour leur rétablissement à l’hôpital.

Révision du code pénal et du code de la famille : les propositions des assises confrontées à l’opposition des acteurs religieux

Les conclusions des Assises nationales récemment transmises au chef de l’État ont suscité un débat animé autour de la réforme du Code pénal et du Code de la famille au Sénégal. Parmi les principales recommandations, les participants ont exigé une révision significative de plusieurs articles jugés obsolètes ou non conformes aux normes internationales.

Un des points de friction concerne l’article 305 du Code pénal, qui traite de l’avortement. Les propositions visent à aligner cette disposition sur les standards du Protocole de Maputo, permettant ainsi l’avortement médicalisé dans les cas de viol ou d’inceste suivis de grossesse. Cette initiative vise à répondre aux normes internationales, bien que des résistances soient observées de la part de certains groupes religieux.

Un autre sujet sensible est l’article 300 du Code pénal, qui concerne les relations sexuelles impliquant des mineurs de moins de 13 ans dans le cadre du mariage coutumier. Les débats ont porté sur l’ajustement de cet article pour refléter l’âge de la majorité sexuelle à 18 ans, conforme aux conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Cette proposition n’a cependant pas trouvé de consensus favorable auprès des représentants religieux.

En parallèle, les Assises ont également recommandé des modifications au Code de la famille, notamment pour faciliter la procédure de divorce en l’absence de certificat de mariage, en acceptant des attestations de mosquée ou des actes de l’Église comme preuves valables. Cette mesure cherche à simplifier l’accès à la justice dans les affaires familiales, mais elle est également sujette à des désaccords.

En conclusion, bien que les propositions des Assises visent à moderniser le cadre juridique sénégalais et à le rendre conforme aux normes internationales, les divergences persistantes avec les acteurs religieux posent un défi significatif à leur adoption. L’issue de ces débats influencera directement la direction future des réformes législatives dans le pays.

La Loterie Nationale Sénégalaise clarifie la fin de contrats de prestation : Aucun licenciement selon la direction

La Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) a récemment fait face à des allégations de licenciement massif par certains médias, qu’elle tient à rectifier fermement. Dans un communiqué adressé à Seneweb, la direction générale a spécifié que les départs en question ne sont pas des licenciements, mais plutôt la conclusion naturelle de contrats de prestation.

Selon le communiqué, 173 prestataires arrivant à la fin de leurs contrats verront ceux-ci non renouvelés à la fin de juillet. Cette décision, conforme aux dispositions légales et aux conventions collectives en vigueur, s’inscrit dans une stratégie de rationalisation des effectifs et de gestion efficiente des ressources humaines, comme l’a souligné Toussaint Manga, directeur général de la LONASE. Il a insisté sur le respect scrupuleux des procédures légales tout au long du processus, assurant qu’aucun droit n’a été enfreint.

Reconnaissant les défis que cette décision peut engendrer pour les personnes concernées, la LONASE a exprimé sa volonté de répondre aux exigences du contexte actuel, affirmant son engagement continu envers le développement national à travers des initiatives sociétales, notamment dans le domaine du sport.

Cette clarification vise à dissiper toute confusion entourant la récente annonce, réaffirmant la transparence de la LONASE dans sa gestion des ressources humaines et son respect des lois en vigueur.

Accident tragique à Allou Kagne : Un car « Ndiaga-Ndiaye » impliqué, bilan dévastateur

Hier soir, une tragédie a frappé la localité d’Allou Kagne lorsqu’un car « Ndiaga-Ndiaye » a été impliqué dans un accident dévastateur. Selon les derniers rapports officiels, l’incident a causé la perte tragique d’une vie humaine, avec 25 victimes au total. Parmi celles-ci, 8 personnes sont grièvement blessées et 16 autres ont subi des blessures légères.

L’accident s’est produit après que l’une des lames arrières du véhicule se soit brusquement détachée alors qu’il circulait sur la route principale. Cette perte soudaine d’équilibre a entraîné le car dans une dérive incontrôlable, culminant avec sa chute spectaculaire dans un ravin voisin.

Les autorités locales et les secouristes ont immédiatement répondu à l’urgence, mobilisant des efforts considérables pour évacuer et soigner les blessés. Les survivants ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des traitements appropriés.

À mesure que les détails émergent et que l’enquête progresse, des questions sur la sécurité et l’entretien des véhicules routiers sont susceptibles d’être soulevées. Les habitants d’Allou Kagne et des environs sont profondément choqués par cet événement tragique, qui rappelle la fragilité de la vie humaine face aux accidents routiers.

Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer les causes exactes de cet incident et pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.

Ousmane Sonko secours aux victimes d’accident à Kelle Guèye

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été témoin d’un accident tragique survenu samedi dernier à Kelle Guèye, alors qu’il revenait d’une visite à Saint-Louis. Un bus en provenance de Louga a dérapé et s’est renversé, causant des blessures à dix personnes, dont deux grièvement.

Selon le quotidien Les Échos, qui rapporte les détails dans son édition du lundi 8 juillet, Ousmane Sonko a immédiatement réagi en descendant de son véhicule pour apporter son aide. Il s’est rendu sur les lieux de l’accident, où il a pris des nouvelles des blessés et inspecté les dégâts à bord du bus. Le Premier ministre a également échangé avec le chauffeur impliqué dans l’incident.

Les blessés ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers et évacués vers l’hôpital Sakhir Diéguène de Louga pour recevoir les soins nécessaires. L’accident a suscité une mobilisation rapide des secours et une intervention immédiate des autorités locales et des services médicaux.

Cette réaction proactive d’Ousmane Sonko souligne l’importance de la gestion efficace des situations d’urgence et de l’engagement personnel envers le bien-être des citoyens.

Demba Diop alias Diop Sy condamné à payer plus d’un milliard de francs CFA

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Demba Diop, également connu sous le nom de Diop Sy, à « Abdou Samba Sy et consort ». Le député et maire de Tivaouane a été reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui, et condamné à verser la somme de 1 milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA, selon les informations divulguées par Libération dans son édition du lundi 8 juillet.

L’affaire, qui a pris place devant les tribunaux, a vu les demandeurs, « Abdou Samba Sy et consort », partiellement satisfaits de leur requête, ayant été déboutés du surplus de leur demande. Bien que les détails précis du différend n’aient pas été explicitement mentionnés par Libération, il est signalé que le tribunal a exonéré l’État du Sénégal et la commune de Sangalkam, qui étaient également parties poursuivies dans cette affaire.

Cette décision judiciaire marque une étape significative dans le litige opposant Demba Diop à ses accusateurs, avec des implications potentielles importantes pour toutes les parties concernées.

AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : Le duo Diomaye-Sonko déploie un PROJET à l’horizon 2027

Lors de la formation du nouveau gouvernement en avril, une décision significative a été prise de fusionner les ministères de l’Ariculture et de l’Élevage sous l’autorité d’un seul département, dirigé par le Dr Mabouba Diagne, ancien vice-président de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO). Cette réorganisation vise à optimiser les ressources et les actions à travers un plan ambitieux s’étendant jusqu’en 2027 entre ces secteurs de renforcer leur contribution à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire.

À cet effet, le Sénégal a clairement articulé ses ambitions à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), qui définit une feuille de route sur la période 2025-2027. Ce cadre stratégique met l’accent sur plusieurs axes clés visant à moderniser et à développer de manière durable les secteurs agricole et d’élevage.

Pour l’agriculture, les initiatives pivoteront autour de la transformation des exploitations familiales grâce à une modernisation accrue et une réforme foncière visant à sécuriser les droits de propriété. Des coopératives de producteurs seront également soutenues, équipées de plateaux techniques partagés pour optimiser les rendements et la gestion des ressources.

La gestion efficace des ressources en eau jouera un rôle crucial pour soutenir une production agricole tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience face aux défis climatiques. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour améliorer l’efficacité de l’irrigation et la gestion des bassins hydrographiques.

En ce qui concerne l’élevage, le gouvernement s’engage à développer une chaîne de valeur laitière nationale ainsi qu’un programme ambitieux pour le secteur avicole. Des investissements significatifs seront réalisés pour moderniser les infrastructures d’abattage, de stockage, de transformation et de commercialisation des produits d’élevage, garantissant dès lors  la qualité et la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

La protection contre les feux de brousse et la gestion durable des parcours et des pâturages seront également prioritaires, particulièrement dans les zones sylvopastorales où ces actions contribueront à préserver les écosystèmes tout en soutenant les communautés pastorales.

Un système de recensement et d’identification nationale du cheptel sera mis en place pour optimiser les interventions et les investissements publics dans le secteur de l’élevage, renforçant la sécurité et la gestion des ressources animales.

Le Dakarois

Vent de changement à la Gendarmerie nationale du Sénégal : Nouvelles têtes et mutations attendues

Selon des informations exclusives obtenues par Dakaractu, un remaniement significatif est prévu dans les prochains jours au sein de la Gendarmerie Nationale du Sénégal. Cette réorganisation fait suite à la nomination du nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la Justice Militaire, le Général Martin Faye.

Le changement de leadership à ce niveau stratégique signifie que de nouvelles figures occuperont des postes clés, de Dakar à Ziguinchor, en passant par Saint-Louis et Tamba, parmi d’autres régions. Cette initiative vise à insuffler un vent de renouveau et de dynamisme, aligné avec les directives du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour renforcer l’efficacité et la performance de l’institution.

Une source proche du dossier indique que le chef du commandement de la Gendarmerie à Dakar verra l’arrivée d’un nouveau patron, tandis que des mutations profondes sont également prévues dans les autres commandements de légion de l’État-Major. Ces ajustements sont destinés à optimiser les opérations et à répondre de manière proactive aux défis sécuritaires actuels et futurs du pays.

Ce remaniement représente un tournant stratégique pour la Gendarmerie Nationale du Sénégal, marquant un engagement fort envers l’amélioration continue et l’adaptation aux besoins évolutifs de sécurité nationale. Les détails spécifiques des nouvelles nominations et des mutations seront annoncés dans les jours à venir, reflétant ainsi un effort concerté pour consolider et moderniser l’institution gendarmique.

INONDATIONS À KAOLACK : Des défaillances au niveau du canal de Médina Mbaba pointées du doigt

Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.

Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.

À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.

Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.

Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Mélenchon appelle au changement après les élections législatives : rejette les négociations avec le parti présidentiel

À l’issue du second tour des élections législatives dimanche, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel vibrant en faveur du changement politique. Le leader de La France Insoumise a exhorté le Premier ministre Gabriel Attal à démissionner, affirmant que le président Emmanuel Macron porte désormais la responsabilité d’inviter un nouveau gouvernement de « Front populaire ».

« Notre peuple a clairement rejeté le pire des scénarios », a déclaré Mélenchon, soulignant qu’aucune forme de manœuvre ou de compromis ne serait acceptable. Il a catégoriquement refusé d’engager des négociations avec le parti au pouvoir, marquant une position ferme contre toute alliance potentielle.

Les résultats des élections législatives ont posé les bases d’une réorientation des dynamiques politiques en France, Mélenchon se positionnant en tête de l’opposition à l’administration actuelle. Alors que les appels au changement résonnent à travers le spectre politique, le chemin à suivre promet d’être tumultueux alors que des visions concurrentes de la gouvernance s’affrontent à la suite de ce moment électoral décisif.

Accident tragique à Allou Kagne : Un véhicule en provenance de Thiès se renverse, faisant un mort et plusieurs blessés graves

Dans un incident dévastateur survenu aujourd’hui à Allou Kagne, un véhicule de type « ndiaga-ndiaye » en provenance de Thiès a tragiquement fait une embardée, se précipitant dans un ravin après avoir mal négocié un virage. Les premiers rapports indiquent qu’au moins une personne a perdu la vie dans l’accident, tandis que plusieurs autres ont été grièvement blessées, parmi lesquelles des femmes.

Le bilan actuel reste provisoire, et les autorités locales ainsi que les services médicaux continuent de travailler sur place pour évaluer l’étendue des dommages et fournir une assistance médicale urgente aux blessés. Des informations supplémentaires sur les circonstances exactes de l’accident et sur l’identité des victimes seront communiquées dès qu’elles seront disponibles.

Nous suivons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Adama Bèye et Zeyna Ndour scellent leur union lors d’une belle cérémonie

Adama Bèye, PDG du Groupe AB Corporation, et Zeyna Ndour, fille de Bouba Ndour, directeur des programmes au Groupe Futurs Médias (GFM), ont échangé leurs vœux ce dimanche 7 juillet 2024 à la mosquée de Fann Résidence, près du Ministère de la Santé, à 16h30. La cérémonie sacrée scellant leur union s’est déroulée en présence de leurs proches.

Le couple était entouré de leur famille et de leurs amis alors qu’ils célébraient leur jour spécial dans un cadre empreint d’amour et de joie. À la suite de la cérémonie, les félicitations sont reçues au Boulevard de la République, angle Corniche, où une réception est organisée pour honorer les nouveaux mariés.

Adama Bèye, reconnu pour son leadership au sein du Groupe AB Corporation, et Zeyna Ndour, respectée pour ses contributions au GFM, ont entamé ce nouveau chapitre de leur vie ensemble, marquant le début d’un voyage prometteur en tant qu’époux et épouse.

Inondations à Kaolack : La population déplore l’incompétence de l’équipe municipale

Il a suffi des premières pluies pour révéler l’incompétence de l’équipe municipale de Kaolack. Ce matin, les habitants ont découvert leur ville submergée par les eaux, suscitant des questions sur la préparation de la mairie pour la saison des pluies.

Inondations à Kaolack : La population déplore l'incompétence de l'équipe municipale

Après les fortes pluies, les résidents se demandent si des opérations pré-hivernales ont été menées par la municipalité. Il semble que les caniveaux n’ont pas été curés, aggravant les problèmes d’inondation.

Face à cette situation critique, le mouvement Kaolack Bi Gueune a lancé un appel aux autorités centrales pour venir en aide aux populations de Kaolack. Des quartiers comme Thioffack, Bongré, Kassaville, Passoire, Kasnack, Médina Mbaba sont totalement inondés, mettant en danger les biens et la sécurité des habitants.

Le mouvement Kaolack Bi Gueune appelle également toutes les bonnes volontés et les fils de Kaolack à s’organiser en urgence pour fournir aux populations inondées des motopompes nécessaires à l’évacuation des eaux.

Les inondations à Kaolack ont mis en lumière les lacunes de l’équipe municipale en matière de gestion des eaux pluviales. La mobilisation des autorités centrales et des citoyens est urgente pour aider les populations touchées et éviter de nouvelles catastrophes. La situation appelle à une meilleure préparation et à des actions concrètes pour protéger la ville contre les futures intempéries.

Fortes pluies au Sénégal : Le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dieye, en mission à Kaolack

L’hivernage s’est fermement installé au Sénégal, marqué par des précipitations intenses qui ont récemment touché plusieurs régions du pays. La ville de Kaolack, dans la région du Saloum, a particulièrement souffert des effets de ces pluies torrentielles au cours des dernières 24 heures. Dr Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu en urgence sur place pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.

« J’étais ce matin en route vers le Lac de Guiers où je devais effectuer des visites avec les services techniques du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Après l’étape du barrage de Diama, j’ai décidé de changer de route pour me rendre à Kaolack. La forte pluie qui s’est abattue sur Kaolack a créé des difficultés dans plusieurs quartiers », a déclaré le ministre, soulignant l’ampleur des défis rencontrés par la population locale.

Le ministre Dieye a également annoncé son intention d’évaluer de près la situation sur le terrain et de renforcer les mesures d’assistance en collaboration étroite avec la mairie et les autorités administratives locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins urgents des communautés affectées et à prévenir de futures crises liées aux conditions météorologiques extrêmes.

Les pluies saisonnières, bien que cruciales pour l’agriculture et les réserves d’eau, peuvent entraîner des défis importants en matière d’infrastructures et de sécurité publique. Le gouvernement sénégalais, par le biais du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’engage à assurer une réponse efficace et rapide face aux situations d’urgence causées par les intempéries.

En cette période critique, la solidarité nationale et la coopération entre les différents niveaux de gouvernement sont essentielles pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles et protéger les communautés vulnérables.

Intempéries à Dakar : Les pluies perturbent les transports et la circulation

Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.

Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.

Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.

En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.

Inondations à Kaolack : Les effets dévastateurs de l’hivernage

Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kaolack ont engendré d’importants dégâts matériels et des situations de crise pour de nombreux résidents. Tôt ce dimanche matin, Mbossé Coumba Djiguèn et plusieurs quartiers environnants ont été durement touchés par des inondations, laissant les habitants dans une situation précaire.

De Parcelles Assainies à Sara Ndiougary, en passant par Ndar Gou Ndaw et les Abattoirs Ndangane, les effets des eaux de pluie se sont fait sentir à travers toute la commune. Des résidences ont été submergées, certaines jusqu’à ce que l’eau pénètre dans les chambres, créant des conditions difficiles et souvent dangereuses pour les habitants.

Une des principales raisons avancées pour ces inondations est l’incapacité du canal de Médina Mbaba à drainer efficacement les eaux pluviales. La combinaison des eaux de pluie avec les eaux usées a exacerbé la situation, créant un cocktail destructeur qui a affecté de nombreux quartiers de la ville.

Les habitants affectés, comme ceux de Koutal Malick Ndiaye dans la commune de Ndiaffat, appellent désespérément les autorités étatiques à intervenir rapidement. Ils réclament un programme de canalisation urgent afin de prévenir de futures catastrophes similaires. Pour eux, l’heure est à l’action pour protéger les vies et les biens des résidents de Kaolack.

En réponse à cette crise, les autorités locales devront travailler de concert avec les communautés affectées pour développer des solutions durables. Cela pourrait inclure des mesures d’infrastructure améliorées, telles que la rénovation et l’extension des systèmes de drainage, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser les résidents aux pratiques de gestion des eaux pluviales.

Alors que la saison des pluies continue de sévir, il est impératif que des mesures concrètes soient prises rapidement pour atténuer les effets des inondations à Kaolack. La coordination efficace entre les autorités locales, les résidents et les organisations civiles sera cruciale pour assurer la résilience de la ville face aux défis futurs posés par l’hivernage.

En conclusion, la situation actuelle à Kaolack souligne l’urgence d’une planification urbaine proactive et de l’investissement dans des infrastructures robustes pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

Appel du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko aux jeunes : « Votre avenir ne se trouve pas dans les pirogues »

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays, les exhortant à ne pas risquer leur vie en empruntant la périlleuse route de l’Atlantique vers l’Europe. Son appel survient après le récent naufrage tragique d’un bateau transportant des migrants au large de la Mauritanie, qui a coûté la vie à près de 90 personnes.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, diffusé sur sa page Facebook, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cette nouvelle tragédie et a souligné que « votre solution ne se trouve pas dans les pirogues ». Il a insisté sur le fait que les jeunes africains doivent trouver des opportunités en Afrique même, malgré les difficultés économiques.

Le Premier ministre a également critiqué les conditions précaires et les dangers inhérents à cette route migratoire, où les migrants voyagent souvent sur des bateaux surchargés et parfois non adaptés à la navigation en haute mer. « La route de l’Atlantique est particulièrement dangereuse en raison de ses forts courants et du manque d’eau potable à bord des embarcations », a-t-il expliqué.

M. Sonko a également mis en garde contre l’illusion d’une vie meilleure en Europe, soulignant que de nombreux pays européens font face à leurs propres défis économiques et sociaux. « Les pays que certains jeunes veulent rejoindre sont eux-mêmes en crise ou en début de crise », a-t-il affirmé.

Enfin, le Premier ministre a appelé la jeunesse africaine à croire en l’avenir de leur continent. « L’avenir du monde est en Afrique », a-t-il déclaré, insistant sur le potentiel de croissance et de développement que l’Afrique représente.

Cette intervention intervient dans un contexte où de plus en plus de jeunes africains tentent la traversée vers l’Europe, malgré les risques élevés de naufrage et les pertes humaines tragiques qui en découlent. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes sont décédées en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, marquant ainsi un sombre record.

En conclusion, le message fort de M. Sonko résonne comme un appel à la responsabilité et à la prise de conscience collective pour trouver des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les jeunes africains, tout en les encourageant à explorer les opportunités disponibles sur leur propre continent.

La Nouvelle Lune Marque le Début du Mois de Mouharam

Aujourd’hui, samedi, la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire s’est réunie pour observer attentivement le ciel. Réunissant des rapports de ses représentants à travers le pays et en concertation avec les leaders religieux, la Commission a conclu que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité nationale.

En conséquence, la Commission annonce que le lundi 08 juillet marquera le premier jour du mois lunaire de Mouharam. Cette déclaration est cruciale pour la communauté musulmane, car elle fixe également la date de la célébration de la Tamxarit, prévue pour la nuit du mardi 16 juillet 2024.

Le mois de Mouharam est un temps de réflexion et de respect dans la tradition musulmane, marqué par des pratiques de piété et de commémoration. La décision de la Commission est le résultat d’une évaluation méticuleuse et d’une coordination étroite avec les observateurs locaux et les autorités religieuses, visant à assurer l’exactitude du calendrier lunaire pour l’ensemble de la nation.

Les membres de la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont contribué aux observations et ont appelé à l’unité et à la fraternité parmi tous les fidèles pour ce début de nouveau cycle lunaire.

Serigne Modou Kara Mbacké promet des révélations imminentes : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! »

Hier, lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage « Phénoménal Général Kara », Serigne Modou Kara Mbacké a captivé l’audience avec une déclaration énigmatique : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! » Le président du Parti de la vérité et du développement (PVD) a suscité l’anticipation en promettant des révélations sur l’actualité nationale dans les jours à venir.

Accompagné de son épouse, auteure de l’ouvrage célébré, et entouré d’invités attentifs, Cheikh Modou Kara a déclaré que trente minutes ne suffisaient pas à aborder tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Ainsi, il a choisi de prendre date pour une conférence de presse prochaine où il prévoit de livrer ses perspectives sur les développements récents.

La communauté politique et médiatique est en effervescence suite à cette annonce. Connu pour ses prises de position marquantes et son influence dans les cercles politiques et religieux, Serigne Modou Kara Mbacké semble prêt à partager des analyses et des commentaires qui pourraient potentiellement redéfinir le débat public.

En attendant cette conférence de presse très attendue, les observateurs spéculent sur les sujets que le leader politique abordera et l’impact potentiel de ses déclarations sur la scène nationale. Restez à l’écoute pour plus de détails alors que Serigne Modou Kara Mbacké s’apprête à faire entendre sa voix de manière spectaculaire dans les jours à venir.

3 ème Camp de codage : L’ONU femmes sénégal forme 25 femmes aux métiers du numérique…

L’ONU Femmes, en collaboration avec le Groupe Polaris Asso et grâce au soutien crucial des ministères de la famille et de la solidarité, ministère de l’enseignement supérieur, et le ministère de la communication et du Numérique a organisé le troisième camp de codage de l’initiative African Girl Can Code, donc 25 seront formé pour une durée de 10 jours. Le camp, qui a rassemblé 25 de jeunes filles, et femmes s’est déroulé à Dakar et va permettre aux participantes d’acquérir des compétences en technologies de l’information.

Selon Mme Dieynaba Sow, l’Initiative AGCCI a été commandée par ONU Femmes, la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’objectif est de former et d’habiliter un minimum de 2000 filles âgées de 17 à 25 ans, à travers l’Afrique, à devenir des programmeuses, des créatrices et des conceptrices informatiques, les mettant sur la bonne voie pour entreprendre des études et poursuivre des carrières dans l’information, la communication et la technologie (TIC), les secteurs de l’éducation et du codage. L’initiative a deux stratégies clés, à savoir : les camps de codage et l’intégration des TIC, du codage et du genre dans les programmes scolaires nationaux. En outre, elle encourage la mise en œuvre de campagnes médiatiques nationales impliquant des modèles et utilise une plate-forme en ligne qui sera hébergée sur l’Académie de l’UIT avec des capacités et des fonctionnalités améliorées pour soutenir la mise en réseau entre les filles, les formateurs et parrains. L’initiative est déployée dans 11 pays prioritaires (Burundi, RDC, Kenya, Mali, Mozambique, Niger, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Ouganda et Tanzanie).

 » Nous en sommes à la troisième édition ; en mai 2023 à l’Espace Numérique Ouvert, de l’Université Cheikh Amidou Kane avec une cohorte de 50 filles, en décembre 2024 ici même avec encore 50 filles ; avec 25 pour la clôture de la phase 2 au Sénégal. Avec l’appui de Polaris Asso et l’accompagnement des ministères partenaires du projet (Ministère de de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ministère de la Famille et des solidarités) et de l’AUF. La culture digitale des jeunes filles de 100 jeunes fille a été améliorée afin de réduire les inégalités entre les garçons et les filles concernant l’accès aux technologies. Elles ont été considérablement renforcées sur la base de cours et d’exercices de groupe participatifs et se sont enrichies avec le partage d’expériences de brillantes personnes ressources qui évoluent dans la thématique pour partager leur vécu, leur montrer la voie et renforcer leur confiance en soi. Elles ont été aussi dotées d’ordinateurs portables. L’objectif est d’avoir les mêmes résultats que les deux premiers camps, et même d’optimiser les performances… » a déclaré Mme Dieynaba Sow, avant d’ajouter que la disparité entre les femmes et les hommes, et entre les filles et les garçons en ce qui concerne l’adoption du numérique et les possibilités d’accès, d’utilisation et de bénéfice de la technologie y relative restent un obstacle majeur à une participation égale dans la conception et la gouvernance de la technologie. Les femmes et les filles restent sous-représentées dans toute la création, l’utilisation et la réglementation de la technologie. Elles sont moins susceptibles d’utiliser les services numériques ou d’entamer des carrières liées à la technologie, et beaucoup plus susceptibles de faire face au harcèlement et à la violence en ligne. Cela limite non seulement leur propre autonomisation numérique, mais également le potentiel transformatif de la technologie et de l’innovation dans son ensemble. 

Mme Aissatou Ba, represente du ministère de l’enseignement supérieur et de l’innovation affirme que l’initiative d’ AGCCI s’aligne parfaitement avec la politique nationale, stimulant de nouveaux moteurs de développement.  » Vous avez été choisies parmi tant d’autres pour bénéficier de cette formation en TIC et codage, organisée sur une durée de dix jours avec des formateurs expérimentés. Je vous adresse toutes mes félicitations et vous souhaite un excellent camp. Le MESRI réitère sa collaboration avec ONU Femmes pour accompagner les filles dans l’acquisition de connaissances technologiques susceptibles de dynamiser des secteurs vitaux de l’économie. Le secteur de l’éducation ambitionne de contribuer à votre autonomisation pour faciliter votre insertion professionnelle.Ce programme de codage pour les filles revêt une importance particulière dans la promotion de l’égalité des sexes dans notre pays. Il stimule également le leadership et la confiance chez les jeunes filles sénégalaises, inspirant ainsi les décideurs politiques et les législateurs à intégrer les TIC, le genre et le codage dans les programmes nationaux pour un développement humain fondé sur la participation et l’égalité… » a-t-elle assuré.

Mme Dieynaba a terminé par faire savoir que l’innovation technologique peut permettre aux femmes d’acquérir des compétences, et d’avoir des opportunités pour prendre le contrôle de leur vie et de leur avenir.  » Cela inclut l’émancipation économique, l’accès à l’éducation et à la formation, la participation à la prise de décision politique et sociale, la reconnaissance de l’égalité des sexes… » A-t-elle conclu

Affaire de diffamation : Aminata Touré convoquée par le tribunal de Dakar

L’ancienne Première Ministre Aminata Touré a récemment annoncé sur sa page Facebook avoir reçu une convocation du tribunal de Dakar pour répondre à une plainte en diffamation déposée par Mansour Faye, ancien ministre du régime de Macky Sall. Cette action fait suite à des déclarations publiques de Mme Touré concernant la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19, dont Faye avait la charge.

La polémique a éclaté après la publication du rapport final de la Cour des Comptes sur la gestion de ces fonds pour les années 2020-2021. Ce rapport a suscité une vive réaction parmi les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, qui ont déposé une proposition de résolution visant à traduire en justice dix ministres, dont Mansour Faye, devant la Haute Cour de Justice. Ces parlementaires ont été soutenus par Aminata Touré, bien que celle-ci ne puisse plus siéger en raison de divergences avec le président Macky Sall.

Dans sa déclaration sur Facebook, Mme Touré a exprimé son étonnement face à la plainte de Mansour Faye, soulignant que de nombreux autres citoyens sénégalais avaient exprimé des préoccupations similaires quant à la gestion des fonds COVID. Elle a affirmé sa volonté de se défendre vigoureusement devant le tribunal.

Cette affaire promet de révéler davantage de détails sur la gestion controversée des fonds destinés à la riposte contre la Covid-19 au Sénégal. La confrontation prévue entre Aminata Touré et Mansour Faye le 27 juillet prochain attisera certainement l’intérêt public et médiatique.

Restez informés pour suivre l’évolution de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène politique sénégalaise.

Ousmane Sonko répond aux accusations de populisme : « Si c’est ça le populisme, alors nous serons les premiers populistes du Monde »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a fermement répondu aux accusations le qualifiant de « populiste » lors de son discours à Saint-Louis, où il participait à la deuxième journée de « Sétal Sunu Réew ». Accueilli chaleureusement par les populations locales, il a saisi cette occasion pour clarifier sa position face aux critiques.

S’exprimant devant une foule enthousiaste, Ousmane Sonko a déclaré : « J’entends des gens avancer que nous sommes dans le populisme. Nous avons décidé d’être proches de la population et pour cela, nous ne devons pas rester dans nos bureaux entre quatre murs pour prétendre résoudre les problèmes des Sénégalais. Si c’est ça le populisme alors nous serons les premiers populistes du monde ».

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un engagement direct avec les citoyens pour mieux comprendre et résoudre leurs problèmes. Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, a également choisi cette approche, préférant descendre sur le terrain et tendre l’oreille aux populations pour mieux répondre à leurs besoins.

En insistant sur la nécessité de rester connecté aux réalités quotidiennes des Sénégalais, Ousmane Sonko a renforcé son image de leader proche du peuple. Il a affirmé que cette proximité est essentielle pour un gouvernement qui se veut à l’écoute et réactif aux préoccupations des citoyens.

Cette déclaration du Premier ministre intervient après une visite à Colobane et répond directement aux critiques récentes. Ousmane Sonko a affirmé que rester dans des bureaux éloignés des réalités du terrain n’est pas une solution viable pour résoudre les défis auxquels le pays est confronté.

La prise de position du Premier ministre pourrait également renforcer son soutien populaire, en montrant qu’il est prêt à défier les conventions pour rester au service des Sénégalais. En soulignant l’importance de l’action de terrain et de l’écoute active, Ousmane Sonko se positionne comme un leader déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes du pays, malgré les critiques qu’il considère comme infondées.

Crise à l’Assemblée Nationale : Dialogue imminent entre l’exécutif et le législatif

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ibrahima Baba Sall, a révélé des discussions cruciales en cours pour résoudre la crise actuelle entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. Ce bras de fer, alimenté par des tensions autour de la déclaration de politique générale, pourrait bientôt trouver une issue grâce à une intervention directe du président de la République.

S’exprimant lors de l’émission en pulaar « Faandu » sur la chaîne YouTube de L’As Tv, Ibrahima Baba Sall, qui est également le maire de Bakel, a partagé des informations importantes. Selon lui, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a reçu un mandat formel du bureau de l’Assemblée lors de la clôture de la session unique samedi dernier. Ce mandat l’autorise à engager des discussions avec le président de la République pour surmonter cette crise institutionnelle.

Le député-maire a également reconnu un retard dans la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne les dispositions relatives au Premier ministre. Ce poste, restauré en 2021, devait être inclus dans le règlement intérieur. « Lors de notre réunion du samedi dernier, le président de l’Assemblée nationale a consulté les présidents de groupes pour réactualiser ce règlement », a-t-il déclaré.

Cette crise survient alors que l’Assemblée nationale, dominée par le groupe Benno Bokk Yaakaar, fait face à des défis institutionnels majeurs. Ibrahima Baba Sall, en tant que membre de ce groupe majoritaire, a souligné l’urgence de résoudre ces problèmes pour permettre au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale conformément à la constitution.

Le parlementaire a exprimé son optimisme quant à une résolution rapide de cette crise, affirmant que des efforts concertés étaient en cours pour rétablir le fonctionnement normal des institutions. La prochaine étape, selon lui, est d’assurer que le Premier ministre puisse s’adresser à l’Assemblée nationale et exposer sa vision pour le pays, ce qui est crucial pour la stabilité politique et le progrès du Sénégal.

Ce développement marque une avancée significative vers la fin des tensions actuelles et la restauration de la coopération entre l’exécutif et le législatif. Les prochains jours seront déterminants pour voir si ces discussions porteront leurs fruits et permettront de tourner la page de cette crise institutionnelle.

Naufrage de migrants au large de la Mauritanie : Le Premier Ministre Ousmane Sonko appelle les jeunes à rester en Afrique

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel poignant aux jeunes du pays, les exhortant à éviter les périlleuses traversées de l’Atlantique vers l’Europe. Cet appel intervient à la suite du naufrage tragique d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, ayant causé la mort de près de 90 personnes et laissant des dizaines de disparus.

Le drame s’est produit cette semaine, lorsqu’un navire transportant environ 170 migrants a chaviré. Ce bateau avait quitté la région frontalière entre la Gambie et le Sénégal. Les garde-côtes mauritaniens ont récupéré les corps de 89 victimes, mais les chiffres exacts des personnes disparues restent incertains.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, diffusé sur sa page Facebook, le Premier ministre Sonko a exprimé son désarroi face à cette tragédie. « C’est dommage, c’est déplorable. Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues », a-t-il déclaré devant des centaines de jeunes.

M. Sonko a souligné la dangerosité de la route de l’Atlantique, accentuée par les forts courants et les conditions précaires des embarcations souvent surchargées et mal équipées. Malgré ces risques, cette route est de plus en plus empruntée en raison du renforcement de la surveillance en Méditerranée.

Le Premier ministre a insisté sur le potentiel de l’Afrique pour offrir des opportunités de croissance et de développement. « L’avenir du monde est en Afrique, et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », a-t-il affirmé.

Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5 000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, ce qui représente 33 décès par jour, le taux le plus élevé depuis le début de la collecte des données en 2007. Cette situation met en lumière l’urgence de trouver des solutions locales et durables pour les jeunes Africains.

Le Premier ministre Sonko a conclu son discours en réitérant l’importance de saisir les opportunités sur le continent africain plutôt que de risquer leur vie en mer.

Appel urgent du Premier ministre sénégalais après un naufrage meurtrier de migrants

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays samedi dernier, les exhortant à éviter la dangereuse traversée de l’Atlantique vers l’Europe. Son discours intervient quelques jours après un tragique naufrage au large de la Mauritanie, où près de 90 migrants ont perdu la vie.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cet incident, déplorant la perte de nombreuses vies jeunes. Il a souligné que les solutions pour l’avenir des jeunes ne résidaient pas dans les pirogues risquées qui tentent la traversée périlleuse vers l’Europe.

Le naufrage en question s’est produit lorsque 170 personnes à bord d’un bateau de pêche traditionnel ont chaviré au large de la côte mauritanienne. Jusqu’à présent, 89 corps ont été récupérés, laissant 72 personnes toujours portées disparues. Les conditions difficiles de cette route maritime, avec des courants forts et des embarcations surchargées et parfois inadaptées à la navigation, rendent cette traversée extrêmement dangereuse.

M. Sonko a également mis en lumière les défis économiques et sociaux que rencontrent également les pays européens, soulignant que l’Afrique offre elle-même des opportunités de développement et de croissance. Il a encouragé les jeunes à envisager un avenir prometteur sur leur continent d’origine.

Les chiffres alarmants de décès en mer Méditerranée soulignent l’ampleur de la crise humanitaire en cours. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, soit en moyenne 33 décès par jour, le bilan le plus lourd depuis le début de leur collecte de données en 2007.

En conclusion, le discours poignant de M. Sonko reflète l’urgence d’une action collective pour dissuader les jeunes de risquer leur vie dans des voyages clandestins périlleux et pour promouvoir des alternatives sécurisées et viables au développement sur le continent africain.

Les Patriotes Riders : Des passionnés de moto au service de la communauté

C’est avec enthousiasme que les Patriotes Riders, un groupe dynamique de jeunes bénévoles, ingénieurs, docteurs, entrepreneurs et cadres, se sont réunis sous le pont des Maristes pour une grande opération de nettoyage et de sensibilisation à l’importance de maintenir un environnement propre.

Les Patriotes Riders partagent une passion commune pour la moto, mais leur engagement va bien au-delà de cette passion. Ils se consacrent également à des actions citoyennes visant à préserver et améliorer leur cadre de vie. Leur récente initiative sous le pont des Maristes en est une illustration éloquente.

L’une des missions principales de cette opération était de lutter contre l’affichage sauvage, une pratique illégale qui dégrade nos espaces publics. Les publicités, enseignes et préenseignes ne peuvent être placées n’importe où, sous peine de sanctions. Les Patriotes Riders se sont donc mobilisés pour enlever ces affichages non conformes et rappeler aux citoyens l’importance de respecter la réglementation en vigueur.

Le travail effectué par les Patriotes Riders sous le pont des Maristes a été salué par de nombreux habitants. Leur action ne se limite pas à la simple suppression d’affiches. Ils cherchent également à sensibiliser la population à la nécessité de préserver la propreté de nos espaces communs.

Les efforts des Patriotes Riders n’ont pas été vains. Ils ont reçu de nombreux messages de félicitations et de soutien de la part des résidents et des autorités locales. Leur dévouement et leur esprit communautaire sont des exemples inspirants pour tous.

L’action des Patriotes Riders sous le pont des Maristes montre que la passion et l’engagement citoyen peuvent aller de pair pour créer un impact positif sur la communauté. Leur exemple devrait inspirer d’autres groupes et individus à s’investir dans la préservation de notre environnement et à contribuer activement à l’amélioration de notre cadre de vie.

Affaire de diffamation : Aminata Touré affronte Mansour Faye en justice

Le 27 juillet 2024 marquera un face-à-face judiciaire très attendu entre l’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré, et l’ancien ministre Mansour Faye. Ce dernier a déposé plainte contre Touré pour diffamation, suite à des critiques portées sur sa gestion des fonds COVID-19, totalisant 1000 milliards de francs CFA.

Sur sa page Facebook, Aminata Touré a vivement réagi, se déclarant victime d’une vendetta orchestrée par la famille Faye, qui est la belle-famille de l’ancien président Macky Sall. Elle a dénoncé une série de persécutions politiques, accusant notamment la Première Dame pour avoir brisé des carrières et le frère de cette dernière, Adama Faye, pour avoir interféré dans des affaires municipales à Dakar.

Touré a également affirmé que Mansour Faye aurait influencé son renvoi de l’Assemblée Nationale après qu’elle ait proposé une loi sur les incompatibilités familiales. Elle a appelé à une transparence totale de la part de Faye et de sa famille, exigeant la déclaration de leur patrimoine tant au Sénégal qu’à l’étranger.

La saga judiciaire entre Aminata Touré et Mansour Faye intervient dans un contexte post-Macky Sall, après une mobilisation populaire ayant conduit au départ de ce dernier et de sa belle-famille du pouvoir. La confrontation devant le juge le 27 juillet s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire aux ramifications politiques et judiciaires importantes pour le Sénégal.

Restez connectés pour les développements de cette affaire qui continue d’attirer l’attention nationale et internationale.

SCANDALE AU SEIN DE LA FSKDA : Les effarantes révélations du Pdt de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar

Dans une lettre adressée aux karatékas et journalistes sénégalais, le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar est, à nouveau, monté au créneau. Dans le document, il pour indique avour adressé un courrier au Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de sa plainte déposée à l’OFNAC contre la FSKDA pour des « détournements avérés » de fonds publics entre autres.

« Chers karatékas et journalistes, de prime abord, je vous informe que j’ai officiellement déposé un courrier auprès du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture en date du 24 juin 2024 pour lui faire part de la plainte que j’ai adressée à l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) contre la FSKDA pour des détournements avérés de fonds publics, des conflits d’intérêts et des actes de corruption. Ensuite, je vous informe que j’ai également porté à la connaissance du Ministre les graves dérives actuellement en cours au sein de la FSKDA, se caractérisant par l’exclusion injustifiée de cinq membres du comité directeur pour les museler, car ils ont osé demander des comptes sur les détournements de deniers publics. Enfin, j’ai informé le Ministre des manœuvres orchestrées par les instances dirigeantes de la FSKDA pour déstabiliser la Ligue Régionale de Karaté de Dakar et en prendre le contrôle, menaçant ainsi non seulement l’intégrité de notre discipline, mais également la cohésion de la communauté des karatékas », lit-on dans cette note adressée à la presse et aux karatékas.

Dans le document, M. Bescaye Diop affirme aussi avoir informé leur Ministre de tutelle « qu’un membre du Bureau Fédéral, en collaboration avec ces mêmes fauteurs de trouble, a entrepris des actions pour déstabiliser et contrôler la Ligue de Karaté de Dakar ».

Selon lui, « le Ministre sait maintenant officiellement que les insultes d’un membre du Bureau Fédéral envers une autorité publique et les membres du Comité Directeur de la Ligue de Karaté de Dakar, y compris moi-même, m’ont contraint à porter plainte contre ledit membre fédéral auprès de la Division des Investigations Criminelles (DIC) le 10 juin 2024 ».

« Chers karatékas, en raison des enjeux financiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se tiendront au Sénégal, d’une part, et face aux actes irresponsables de la FSKDA qui portent un coup sévère à la réputation du karaté sénégalais et à l’esprit d’unité qui devrait prévaloir parmi les karatékas, d’autre part, il est impératif de trouver des solutions à la crise actuelle dans les meilleurs délais », a expliqué le président de la ligue de Dakar dans sa lettre. Il propose, ainsi, de proposer trois solutions: d’abord, la démission de tous les membres du Bureau Fédéral impliqués dans les malversations financières. Ensuite la dissolution immédiate de la FSKDA et son remplacement par un Comité National de Gestion Provisoire mis en place par le Ministère. Et enfin, il demande l’organisation immédiate d’une Assemblée Générale Extraordinaire élective sous la supervision du Ministère, « comme déjà réclamée par plus de deux tiers des clubs en règle affiliés à la FSKDA ».

Le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar qui appelle les karatékas à faire bloc « pour que seules des personnes intègres » conduisent le karaté sénégalais aux JOJ 2026, se dit « prêt à sacrifier toute ma vie pour obtenir gain de cause.

Pour rappel, M. Bescaye Diop, se considère comme un membre inactif du Comité Directeur de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA) depuis l’Assemblée Générale de la FSKDA tenue le 30 septembre 2023 « jusqu’à ce que justice soit rendue ».

Aly Saleh

Départ de Mamadou Mbengue de Free Sénégal : Nouveaux horizons en vue

Mamadou Mbengue, qui a occupé le poste de Directeur général de Free Sénégal, a récemment annoncé son départ pour explorer de nouvelles opportunités. Vendredi dernier, il a officiellement fait ses adieux à ses collègues, marquant ainsi la fin d’une ère notable dans le paysage des télécommunications sénégalaises.

Son successeur désigné, Kamal Okba, apporte avec lui une vaste expérience en tant que Directeur général de Tigo Tanzanie, une filiale du groupe AXIAN Telecom, également propriétaire de Free Sénégal. Cette nomination souligne l’engagement continu d’AXIAN à renforcer sa présence et son influence dans le secteur des télécommunications au Sénégal.

La transition intervient après une série de changements significatifs au sein de Free Sénégal. En juillet 2023, le fondateur français Xavier Niel a cédé ses 40 % de parts dans l’entreprise, connue sous Saga Africa Holding, à AXIAN Telecom. Cette transaction a permis à AXIAN de consolider sa position en tant que principal actionnaire avec 80 % de contrôle sur le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays.

Pour Free Sénégal, ces évolutions représentent une nouvelle phase de croissance et d’innovation sous la direction de Kamal Okba. Son leadership stratégique et son expertise devraient jouer un rôle crucial dans l’expansion continue des services télécoms offerts aux consommateurs sénégalais.

En conclusion, alors que Mamadou Mbengue tourne la page pour de nouvelles opportunités, l’avenir de Free Sénégal semble prometteur avec l’arrivée de Kamal Okba à la barre. Les prochains mois promettent d’être passionnants alors que l’entreprise continue de façonner l’avenir numérique du Sénégal.

Ousmane Sonko assure les pêcheurs sénégalais concernant l’exploitation des ressources naturelles

Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.

« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.

Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.

Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.

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