Ousmane Sonko répond aux accusations de populisme : « Si c’est ça le populisme, alors nous serons les premiers populistes du Monde »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a fermement répondu aux accusations le qualifiant de « populiste » lors de son discours à Saint-Louis, où il participait à la deuxième journée de « Sétal Sunu Réew ». Accueilli chaleureusement par les populations locales, il a saisi cette occasion pour clarifier sa position face aux critiques.

S’exprimant devant une foule enthousiaste, Ousmane Sonko a déclaré : « J’entends des gens avancer que nous sommes dans le populisme. Nous avons décidé d’être proches de la population et pour cela, nous ne devons pas rester dans nos bureaux entre quatre murs pour prétendre résoudre les problèmes des Sénégalais. Si c’est ça le populisme alors nous serons les premiers populistes du monde ».

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un engagement direct avec les citoyens pour mieux comprendre et résoudre leurs problèmes. Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, a également choisi cette approche, préférant descendre sur le terrain et tendre l’oreille aux populations pour mieux répondre à leurs besoins.

En insistant sur la nécessité de rester connecté aux réalités quotidiennes des Sénégalais, Ousmane Sonko a renforcé son image de leader proche du peuple. Il a affirmé que cette proximité est essentielle pour un gouvernement qui se veut à l’écoute et réactif aux préoccupations des citoyens.

Cette déclaration du Premier ministre intervient après une visite à Colobane et répond directement aux critiques récentes. Ousmane Sonko a affirmé que rester dans des bureaux éloignés des réalités du terrain n’est pas une solution viable pour résoudre les défis auxquels le pays est confronté.

La prise de position du Premier ministre pourrait également renforcer son soutien populaire, en montrant qu’il est prêt à défier les conventions pour rester au service des Sénégalais. En soulignant l’importance de l’action de terrain et de l’écoute active, Ousmane Sonko se positionne comme un leader déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes du pays, malgré les critiques qu’il considère comme infondées.

Crise à l’Assemblée Nationale : Dialogue imminent entre l’exécutif et le législatif

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ibrahima Baba Sall, a révélé des discussions cruciales en cours pour résoudre la crise actuelle entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. Ce bras de fer, alimenté par des tensions autour de la déclaration de politique générale, pourrait bientôt trouver une issue grâce à une intervention directe du président de la République.

S’exprimant lors de l’émission en pulaar « Faandu » sur la chaîne YouTube de L’As Tv, Ibrahima Baba Sall, qui est également le maire de Bakel, a partagé des informations importantes. Selon lui, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a reçu un mandat formel du bureau de l’Assemblée lors de la clôture de la session unique samedi dernier. Ce mandat l’autorise à engager des discussions avec le président de la République pour surmonter cette crise institutionnelle.

Le député-maire a également reconnu un retard dans la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne les dispositions relatives au Premier ministre. Ce poste, restauré en 2021, devait être inclus dans le règlement intérieur. « Lors de notre réunion du samedi dernier, le président de l’Assemblée nationale a consulté les présidents de groupes pour réactualiser ce règlement », a-t-il déclaré.

Cette crise survient alors que l’Assemblée nationale, dominée par le groupe Benno Bokk Yaakaar, fait face à des défis institutionnels majeurs. Ibrahima Baba Sall, en tant que membre de ce groupe majoritaire, a souligné l’urgence de résoudre ces problèmes pour permettre au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale conformément à la constitution.

Le parlementaire a exprimé son optimisme quant à une résolution rapide de cette crise, affirmant que des efforts concertés étaient en cours pour rétablir le fonctionnement normal des institutions. La prochaine étape, selon lui, est d’assurer que le Premier ministre puisse s’adresser à l’Assemblée nationale et exposer sa vision pour le pays, ce qui est crucial pour la stabilité politique et le progrès du Sénégal.

Ce développement marque une avancée significative vers la fin des tensions actuelles et la restauration de la coopération entre l’exécutif et le législatif. Les prochains jours seront déterminants pour voir si ces discussions porteront leurs fruits et permettront de tourner la page de cette crise institutionnelle.

Naufrage de migrants au large de la Mauritanie : Le Premier Ministre Ousmane Sonko appelle les jeunes à rester en Afrique

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel poignant aux jeunes du pays, les exhortant à éviter les périlleuses traversées de l’Atlantique vers l’Europe. Cet appel intervient à la suite du naufrage tragique d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, ayant causé la mort de près de 90 personnes et laissant des dizaines de disparus.

Le drame s’est produit cette semaine, lorsqu’un navire transportant environ 170 migrants a chaviré. Ce bateau avait quitté la région frontalière entre la Gambie et le Sénégal. Les garde-côtes mauritaniens ont récupéré les corps de 89 victimes, mais les chiffres exacts des personnes disparues restent incertains.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, diffusé sur sa page Facebook, le Premier ministre Sonko a exprimé son désarroi face à cette tragédie. « C’est dommage, c’est déplorable. Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues », a-t-il déclaré devant des centaines de jeunes.

M. Sonko a souligné la dangerosité de la route de l’Atlantique, accentuée par les forts courants et les conditions précaires des embarcations souvent surchargées et mal équipées. Malgré ces risques, cette route est de plus en plus empruntée en raison du renforcement de la surveillance en Méditerranée.

Le Premier ministre a insisté sur le potentiel de l’Afrique pour offrir des opportunités de croissance et de développement. « L’avenir du monde est en Afrique, et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », a-t-il affirmé.

Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5 000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, ce qui représente 33 décès par jour, le taux le plus élevé depuis le début de la collecte des données en 2007. Cette situation met en lumière l’urgence de trouver des solutions locales et durables pour les jeunes Africains.

Le Premier ministre Sonko a conclu son discours en réitérant l’importance de saisir les opportunités sur le continent africain plutôt que de risquer leur vie en mer.

Appel urgent du Premier ministre sénégalais après un naufrage meurtrier de migrants

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays samedi dernier, les exhortant à éviter la dangereuse traversée de l’Atlantique vers l’Europe. Son discours intervient quelques jours après un tragique naufrage au large de la Mauritanie, où près de 90 migrants ont perdu la vie.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cet incident, déplorant la perte de nombreuses vies jeunes. Il a souligné que les solutions pour l’avenir des jeunes ne résidaient pas dans les pirogues risquées qui tentent la traversée périlleuse vers l’Europe.

Le naufrage en question s’est produit lorsque 170 personnes à bord d’un bateau de pêche traditionnel ont chaviré au large de la côte mauritanienne. Jusqu’à présent, 89 corps ont été récupérés, laissant 72 personnes toujours portées disparues. Les conditions difficiles de cette route maritime, avec des courants forts et des embarcations surchargées et parfois inadaptées à la navigation, rendent cette traversée extrêmement dangereuse.

M. Sonko a également mis en lumière les défis économiques et sociaux que rencontrent également les pays européens, soulignant que l’Afrique offre elle-même des opportunités de développement et de croissance. Il a encouragé les jeunes à envisager un avenir prometteur sur leur continent d’origine.

Les chiffres alarmants de décès en mer Méditerranée soulignent l’ampleur de la crise humanitaire en cours. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, soit en moyenne 33 décès par jour, le bilan le plus lourd depuis le début de leur collecte de données en 2007.

En conclusion, le discours poignant de M. Sonko reflète l’urgence d’une action collective pour dissuader les jeunes de risquer leur vie dans des voyages clandestins périlleux et pour promouvoir des alternatives sécurisées et viables au développement sur le continent africain.

Les Patriotes Riders : Des passionnés de moto au service de la communauté

C’est avec enthousiasme que les Patriotes Riders, un groupe dynamique de jeunes bénévoles, ingénieurs, docteurs, entrepreneurs et cadres, se sont réunis sous le pont des Maristes pour une grande opération de nettoyage et de sensibilisation à l’importance de maintenir un environnement propre.

Les Patriotes Riders partagent une passion commune pour la moto, mais leur engagement va bien au-delà de cette passion. Ils se consacrent également à des actions citoyennes visant à préserver et améliorer leur cadre de vie. Leur récente initiative sous le pont des Maristes en est une illustration éloquente.

L’une des missions principales de cette opération était de lutter contre l’affichage sauvage, une pratique illégale qui dégrade nos espaces publics. Les publicités, enseignes et préenseignes ne peuvent être placées n’importe où, sous peine de sanctions. Les Patriotes Riders se sont donc mobilisés pour enlever ces affichages non conformes et rappeler aux citoyens l’importance de respecter la réglementation en vigueur.

Le travail effectué par les Patriotes Riders sous le pont des Maristes a été salué par de nombreux habitants. Leur action ne se limite pas à la simple suppression d’affiches. Ils cherchent également à sensibiliser la population à la nécessité de préserver la propreté de nos espaces communs.

Les efforts des Patriotes Riders n’ont pas été vains. Ils ont reçu de nombreux messages de félicitations et de soutien de la part des résidents et des autorités locales. Leur dévouement et leur esprit communautaire sont des exemples inspirants pour tous.

L’action des Patriotes Riders sous le pont des Maristes montre que la passion et l’engagement citoyen peuvent aller de pair pour créer un impact positif sur la communauté. Leur exemple devrait inspirer d’autres groupes et individus à s’investir dans la préservation de notre environnement et à contribuer activement à l’amélioration de notre cadre de vie.

Affaire de diffamation : Aminata Touré affronte Mansour Faye en justice

Le 27 juillet 2024 marquera un face-à-face judiciaire très attendu entre l’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré, et l’ancien ministre Mansour Faye. Ce dernier a déposé plainte contre Touré pour diffamation, suite à des critiques portées sur sa gestion des fonds COVID-19, totalisant 1000 milliards de francs CFA.

Sur sa page Facebook, Aminata Touré a vivement réagi, se déclarant victime d’une vendetta orchestrée par la famille Faye, qui est la belle-famille de l’ancien président Macky Sall. Elle a dénoncé une série de persécutions politiques, accusant notamment la Première Dame pour avoir brisé des carrières et le frère de cette dernière, Adama Faye, pour avoir interféré dans des affaires municipales à Dakar.

Touré a également affirmé que Mansour Faye aurait influencé son renvoi de l’Assemblée Nationale après qu’elle ait proposé une loi sur les incompatibilités familiales. Elle a appelé à une transparence totale de la part de Faye et de sa famille, exigeant la déclaration de leur patrimoine tant au Sénégal qu’à l’étranger.

La saga judiciaire entre Aminata Touré et Mansour Faye intervient dans un contexte post-Macky Sall, après une mobilisation populaire ayant conduit au départ de ce dernier et de sa belle-famille du pouvoir. La confrontation devant le juge le 27 juillet s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire aux ramifications politiques et judiciaires importantes pour le Sénégal.

Restez connectés pour les développements de cette affaire qui continue d’attirer l’attention nationale et internationale.

SCANDALE AU SEIN DE LA FSKDA : Les effarantes révélations du Pdt de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar

Dans une lettre adressée aux karatékas et journalistes sénégalais, le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar est, à nouveau, monté au créneau. Dans le document, il pour indique avour adressé un courrier au Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de sa plainte déposée à l’OFNAC contre la FSKDA pour des « détournements avérés » de fonds publics entre autres.

« Chers karatékas et journalistes, de prime abord, je vous informe que j’ai officiellement déposé un courrier auprès du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture en date du 24 juin 2024 pour lui faire part de la plainte que j’ai adressée à l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) contre la FSKDA pour des détournements avérés de fonds publics, des conflits d’intérêts et des actes de corruption. Ensuite, je vous informe que j’ai également porté à la connaissance du Ministre les graves dérives actuellement en cours au sein de la FSKDA, se caractérisant par l’exclusion injustifiée de cinq membres du comité directeur pour les museler, car ils ont osé demander des comptes sur les détournements de deniers publics. Enfin, j’ai informé le Ministre des manœuvres orchestrées par les instances dirigeantes de la FSKDA pour déstabiliser la Ligue Régionale de Karaté de Dakar et en prendre le contrôle, menaçant ainsi non seulement l’intégrité de notre discipline, mais également la cohésion de la communauté des karatékas », lit-on dans cette note adressée à la presse et aux karatékas.

Dans le document, M. Bescaye Diop affirme aussi avoir informé leur Ministre de tutelle « qu’un membre du Bureau Fédéral, en collaboration avec ces mêmes fauteurs de trouble, a entrepris des actions pour déstabiliser et contrôler la Ligue de Karaté de Dakar ».

Selon lui, « le Ministre sait maintenant officiellement que les insultes d’un membre du Bureau Fédéral envers une autorité publique et les membres du Comité Directeur de la Ligue de Karaté de Dakar, y compris moi-même, m’ont contraint à porter plainte contre ledit membre fédéral auprès de la Division des Investigations Criminelles (DIC) le 10 juin 2024 ».

« Chers karatékas, en raison des enjeux financiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se tiendront au Sénégal, d’une part, et face aux actes irresponsables de la FSKDA qui portent un coup sévère à la réputation du karaté sénégalais et à l’esprit d’unité qui devrait prévaloir parmi les karatékas, d’autre part, il est impératif de trouver des solutions à la crise actuelle dans les meilleurs délais », a expliqué le président de la ligue de Dakar dans sa lettre. Il propose, ainsi, de proposer trois solutions: d’abord, la démission de tous les membres du Bureau Fédéral impliqués dans les malversations financières. Ensuite la dissolution immédiate de la FSKDA et son remplacement par un Comité National de Gestion Provisoire mis en place par le Ministère. Et enfin, il demande l’organisation immédiate d’une Assemblée Générale Extraordinaire élective sous la supervision du Ministère, « comme déjà réclamée par plus de deux tiers des clubs en règle affiliés à la FSKDA ».

Le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar qui appelle les karatékas à faire bloc « pour que seules des personnes intègres » conduisent le karaté sénégalais aux JOJ 2026, se dit « prêt à sacrifier toute ma vie pour obtenir gain de cause.

Pour rappel, M. Bescaye Diop, se considère comme un membre inactif du Comité Directeur de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA) depuis l’Assemblée Générale de la FSKDA tenue le 30 septembre 2023 « jusqu’à ce que justice soit rendue ».

Aly Saleh

Départ de Mamadou Mbengue de Free Sénégal : Nouveaux horizons en vue

Mamadou Mbengue, qui a occupé le poste de Directeur général de Free Sénégal, a récemment annoncé son départ pour explorer de nouvelles opportunités. Vendredi dernier, il a officiellement fait ses adieux à ses collègues, marquant ainsi la fin d’une ère notable dans le paysage des télécommunications sénégalaises.

Son successeur désigné, Kamal Okba, apporte avec lui une vaste expérience en tant que Directeur général de Tigo Tanzanie, une filiale du groupe AXIAN Telecom, également propriétaire de Free Sénégal. Cette nomination souligne l’engagement continu d’AXIAN à renforcer sa présence et son influence dans le secteur des télécommunications au Sénégal.

La transition intervient après une série de changements significatifs au sein de Free Sénégal. En juillet 2023, le fondateur français Xavier Niel a cédé ses 40 % de parts dans l’entreprise, connue sous Saga Africa Holding, à AXIAN Telecom. Cette transaction a permis à AXIAN de consolider sa position en tant que principal actionnaire avec 80 % de contrôle sur le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays.

Pour Free Sénégal, ces évolutions représentent une nouvelle phase de croissance et d’innovation sous la direction de Kamal Okba. Son leadership stratégique et son expertise devraient jouer un rôle crucial dans l’expansion continue des services télécoms offerts aux consommateurs sénégalais.

En conclusion, alors que Mamadou Mbengue tourne la page pour de nouvelles opportunités, l’avenir de Free Sénégal semble prometteur avec l’arrivée de Kamal Okba à la barre. Les prochains mois promettent d’être passionnants alors que l’entreprise continue de façonner l’avenir numérique du Sénégal.

Ousmane Sonko assure les pêcheurs sénégalais concernant l’exploitation des ressources naturelles

Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.

« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.

Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.

Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.

Ousmane Sonko assure les pêcheurs sénégalais concernant l’exploitation des ressources naturelles

Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.

« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.

Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.

Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.

Mort suspecte à Golf Sud : Deux personnes inculpées pour homicide volontaire

La commune de Golf Sud, située dans le département de Guédiawaye, est le théâtre d’un drame poignant qui a secoué la région ces derniers jours. L’affaire implique L. F. Mbodji, chanteur religieux respecté, et K. Baldé, amie de la défunte, Y. Ngom, toutes deux déférées pour homicide volontaire au Parquet de Guédiawaye-Pikine.

Le tragique incident a été découvert dans la nuit du 2 au 3 juillet, lorsque le corps sans vie de la commerçante Y. Ngom a été retrouvé dans la chambre de son amie K. Baldé, située à la Cité Fadia. Alertés, les officiers du poste de police de Golf Sud ont immédiatement investi les lieux, découvrant une scène troublante : des bouteilles d’alcool jonchaient le sol et une odeur de drogue planait dans l’air. Le lit était en désordre, ainsi que les meubles.

Simultanément, une équipe était dépêchée à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy des Parcelles assainies, où le corps avait été transporté. Le médecin de garde a confirmé que le corps avait été déposé tôt le matin, accompagné par L. F. Mbodji et d’autres individus.

Lors des interrogatoires, K. Baldé a expliqué qu’elle avait prêté sa chambre à Y. Ngom et à L. F. Mbodji. Elle a déclaré avoir été alertée par ce dernier vers 4 heures du matin, signalant que Y. Ngom avait subitement pris un malaise et qu’il avait tenté en vain de la réanimer. Arrivant sur les lieux, elle trouva son amie inerte sur le sol.

Lors de son interrogatoire, L. F. Mbodji a admis avoir consommé de la drogue et de l’alcool avec Y. Ngom avant que celle-ci ne succombe. Dans la panique, il a ventilé la chambre et tenté de rafraîchir la victime à l’eau, en vain. Il a ensuite alerté la logeuse avant de conduire Y. Ngom à l’hôpital avec l’aide d’amis.

Malgré l’autopsie initiale concluant à une mort naturelle, la police a émis une réquisition pour de nouveaux examens à l’hôpital Fann, notamment suite aux témoignages de voisins affirmant avoir entendu des bruits suspects cette nuit-là. Des enquêteurs de la police scientifique ont également relevé des traces de blessures et une joue tuméfiée sur le corps de la victime.

Y. Ngom, mère célibataire, résidait à la Cité Douanes selon ses proches.

L’affaire continue de susciter l’émoi dans la communauté de Golf Sud, tandis que les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a coûté la vie à Y. Ngom.

Mobilisation pour l’environnement : RTS à l’avant-garde lors de la journée nationale de nettoiement à Saint-Louis

Ce samedi, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a pris part activement à la deuxième journée nationale de nettoiement, communément appelée Sét-sétal, à Saint-Louis. Le Directeur Général, Pape Alé Niang, s’est rendu sur le terrain aux côtés des équipes de la télévision nationale pour soutenir cette initiative environnementale cruciale.

Au cours de cette journée dédiée au nettoyage et à la sensibilisation, Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent à pérenniser cette action. Il a particulièrement insisté sur l’importance de ne pas se limiter à une participation sporadique chaque premier samedi du mois, mais plutôt d’intégrer le nettoyage régulier dans les habitudes citoyennes.

Le président de la RTS, Bassirou Diomaye, qui avait initialement prévu de se joindre à cet événement à Saint-Louis, a malheureusement dû y renoncer en raison de ses obligations au sommet ordinaire de la CEDEAO à Abuja. Cependant, son soutien indéfectible à l’initiative de nettoiement a été souligné par Pape Alé Niang.

Cette journée a été l’occasion pour la RTS de démontrer son engagement envers la préservation de l’environnement et le bien-être des communautés locales. En participant activement à Sét-sétal, la RTS a montré l’exemple en tant qu’acteur clé dans la promotion des pratiques durables et de la responsabilité sociale envers l’environnement.

À l’avenir, la RTS continuera à jouer un rôle de premier plan dans la sensibilisation et la mobilisation pour des actions concrètes en faveur de la propreté et de la préservation des ressources naturelles au Sénégal.

Scandale Financier à la Caisse de Sécurité Sociale : Deux cadres arrêtés pour détournement de 1,8 Milliard

La Caisse de Sécurité Sociale du Sénégal est au cœur d’un scandale financier d’envergure. Un détournement de fonds estimé à 1,8 milliard de francs CFA a été mis au jour par la Section de Recherches (SR), suite à une plainte déposée par la direction de l’institution.

Selon les révélations du quotidien Libération, deux cadres travaillant aux agences de Plateau et de Wiltord ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête. Les suspects auraient admis leur implication lors des interrogatoires menés par les gendarmes-enquêteurs, qui ont découvert un vaste réseau de détournements de fonds actifs depuis plusieurs années.

Ce scandale met en lumière des failles importantes dans les systèmes de contrôle interne de la Caisse de Sécurité Sociale. L’enquête se poursuit pour identifier d’autres complices potentiels et déterminer l’ampleur exacte des sommes détournées. Cette affaire suscite des interrogations sur la gouvernance et la transparence au sein de cette institution vitale pour le système de protection sociale sénégalais.

Lancement du Projet Parec-Cc : 15 Milliards pour la Grande Muraille Verte

Le projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique (Parec-Cc) a été officiellement lancé sur le tracé de la Grande Muraille Verte. Financé par le gouvernement canadien à hauteur de 25 millions de dollars, soit plus de 15 milliards de francs CFA, et soutenu techniquement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet vise à lutter contre la dégradation des terres et à promouvoir la résilience écologique dans certaines régions du Sénégal.

Le Parec-Cc intervient dans 18 communes des régions de Louga, Matam et Tambacounda. Ses principaux objectifs incluent :

Réduction de l’Insécurité Alimentaire : Comme l’a souligné le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, le projet vise à réduire de 5% la prévalence de l’insécurité alimentaire dans les zones d’intervention.

Augmentation des Revenus : Une hausse de 6% des revenus des communautés locales est attendue grâce aux initiatives agrosylvopastorales promues par le projet.

Augmentation du Stock de Carbone : Le projet a également pour but d’augmenter de 5% le stock de carbone dans les zones concernées, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Le Parec-Cc sera mis en œuvre par l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV). Le projet mettra l’accent sur la restauration des bases de production, la promotion des chaînes de valeur agrosylvopastorales, et l’utilisation de solutions basées sur la nature pour améliorer l’adaptation des communautés locales aux effets du changement climatique.

Couvrant une superficie de 20 395 km², le Parec-Cc devrait avoir un impact significatif sur environ 400 000 personnes. En améliorant les conditions écologiques et économiques des régions ciblées, le projet vise à créer des communautés plus résilientes face aux défis environnementaux actuels et futurs.

Le ministre Daouda Ngom a déclaré que ce nouveau programme est une preuve de l’engagement du gouvernement sénégalais à restaurer les terres dégradées et à créer des conditions de vie meilleures pour les populations locales. En associant des financements internationaux à une mise en œuvre locale efficace, le Parec-Cc représente un pas important vers une résilience écologique et économique durable.

Le lancement du Parec-Cc marque une étape cruciale dans la lutte contre la dégradation des terres et le changement climatique au Sénégal. Il démontre l’importance de la coopération internationale et de l’engagement local pour relever les défis environnementaux et améliorer les conditions de vie des communautés affectées.

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CONFLIT FONCIER TRIPARTITE : Le collectif And Defar Keur Moussa défend ses terres

And Defar Keur Moussa a récemment protesté contre le transfert contesté de 900 hectares de terres à Fili fili et à l’archidiocèse local. Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, précise que ce différend remonte à 1889.

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Le collectif And Defar Keur Moussa a organisé dimanche dernier une manifestation pour attirer l’attention sur un différend foncier persistant qui les oppose à Fili fili et à l’archidiocèse local. Selon les habitants, environ 900 hectares de terres, traditionnellement détenus par les sept villages de Keur Moussa et ses environs, auraient été cédés illégalement à ces entités par les autorités.

La racine du conflit remonte loin dans l’histoire locale. Selon Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, tout a commencé en 1889 lorsqu’un conseiller français de la Cour de Dakar, Léon Verdier, obtint 900 mètres carrés pour cultiver des fleurs destinées au marché Kermel. « C’est ainsi que 900 m2 lui ont été attribués de temps du Lamane Ndiagne Ciss, établi à Sébikotane. En 1937, un collègue du député Thiaw Ibra Abdoulaye, François Klimix, a réclamé 900 hectares au lieu des 900 mètres carrés déclarés. Après qu’il a été rectifié, son ami parlementaire l’a amené à Sébikotane pour lui montrer le terrain. C’est cet espace là que Fili Fili a élargi à 900 hectares. En 1956, Nadra Filfili a demandé un bail emphytéotique. Ce qui inclut qu’il ne détient pas totalement la propriété », explique le SG de And Defar Keur Moussa. Mamadou Diop poursuit : « La même année, le même François s’est allié à l’archidiocèse pour introduire une requête d’immatriculation qui fut rejetée (…). C’est l’histoire racontée par les moines de Keur Moussa alors que François est décédé depuis 1946 au Maroc. Comment est-ce possible qu’un défunt, dix ans après sa mort, introduise une telle demande ? C’est illogique ». Le représentant des populations de la localité ne s’arrête pas là. « Nous avons vu ensuite une copie collationnée où il est mentionné que Fili Fili détient 700 hectares au lieu des 900 énoncés. Quand ils ont été interrogés, ils ont affirmé que sur les 900 hectares, ils ont octroyé 200 hectares aux moines. Cependant, c’est  leur version, pas celle des moines, qui ne se sont pas encore prononcés sur la question », avance-t-il. D’après lui, ceci est à l’origine d’un conflit tripartite entre les populations, Fili Fili et les moines de Keur Moussa.

Pour rappel, selon lui, en 1989, il y a eu un précédent conflit entre les habitants de Keur Moussa et Fili Fili. L’État est intervenu et a nommé le juge Henry Grégoire Diop pour une intruction qui a duré trois ans. Une décision portant perdant Fili Fili a été prononcé, d’après le porte-parole des populations. Donc, à l’en croire, la logique est que si Fili Fili n’a rien dans la bourgade, il en sera de même pour l’abbaye qui ne s’est installée qu’en 1964.

Malgré les démarches auprès des autorités compétentes, incluant la saisine de la justice et le médiateur de la République, aucune résolution définitive n’a été obtenue. Cependant, les membres du collectif restent fermement déterminés à protéger leur héritage et sont prêts à sacrifier tout pour y parvenir. Mamadou Diop et ses camarades continueront, selon eux, de mener cette bataille jusqu’à ce que justice soit rendue, quel qu’en soit le coût.

Le Dakarois

Pénurie d’eau à Fass Barigo : La population manifeste contre Flex’Eau et interpelle Diomaye Faye

Les habitants de la commune de Fass Barigo, dans le département de Guinguineo, région de Kaolack, ont exprimé leur mécontentement en manifestant contre le manque d’eau et les factures élevées de Flex’Eau. La population appelle les autorités, notamment le Président Diomaye Faye, à intervenir de toute urgence pour résoudre cette crise.

Selon Ibra Samb, porte-parole des habitants de Fass Barigo, le forage qui alimentait plus de 21 villages est en panne depuis 2021. Ce problème persistant a exacerbé la situation des résidents, qui souffrent d’une pénurie d’eau sévère.

En plus du manque d’eau, les habitants dénoncent la cherté des factures émises par Flex’Eau. Ils estiment que l’entreprise n’a pas été en mesure de fournir un service adéquat et qu’il est injuste de leur demander de payer des montants élevés pour un service inexistant.

La population de Fass Barigo interpelle les autorités locales et nationales, en particulier le Président Diomaye Faye, pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de rétablir l’approvisionnement en eau et de réviser la politique tarifaire de Flex’Eau.

La situation à Fass Barigo met en lumière les défis liés à l’accès à l’eau potable dans certaines régions du Sénégal. Les habitants espèrent que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront prises pour améliorer leur quotidien. La résolution rapide de cette crise est essentielle pour garantir la santé et le bien-être des résidents de cette commune.

Pénurie d'eau à Fass Barigo : La population bat le macadam contre Flex'Eau et interpelle Diomaye

Session de remplacement du Baccalauréat 2024 : Inscriptions ouvertes du 8 au 10 juillet

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un communiqué important concernant le baccalauréat 2024. Ce communiqué informe que les inscriptions pour la session de remplacement de cet examen sont ouvertes de manière exceptionnelle, du 8 au 10 juillet 2024.

La session de remplacement du baccalauréat 2024, à l’exception des options T, 53, 54, 55, STIDD et F6 pour lesquelles cette session n’est pas prévue, débutera le mardi 1er octobre 2024. Cet examen se tiendra dans un centre unique à Dakar.

Pour être éligibles à cette session de remplacement, seuls les candidats remplissant les conditions spécifiées à l’article 12 du décret n°95-947 du 18 octobre 1995, portant sur l’organisation du baccalauréat et ses modifications ultérieures, seront autorisés à se présenter.

Le communiqué précise que la mise en œuvre de cet arrêté sera sous la responsabilité du directeur de l’Office du baccalauréat, et que toutes les informations nécessaires seront diffusées de manière appropriée.

Cette annonce est cruciale pour les étudiants concernés, leur permettant de se préparer adéquatement pour cette session de remplacement et de respecter les délais d’inscription établis.

Journée Setal Sunu Rew : Le Premier ministre Ousmane Sonko attendu à Saint-Louis

Demain, samedi, marque une journée spéciale pour la ville de Saint-Louis alors que le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à y faire une visite dans le cadre de la 2e édition de la Journée nationale Setal Sunu Rew. Cette initiative vise à promouvoir la propreté et l’environnement à travers le pays, avec Saint-Louis comme point central ce week-end.

Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a exprimé sa volonté d’accueillir chaleureusement le chef du gouvernement et a appelé tous les résidents de la ville à se joindre à cette célébration. Cependant, il a également saisi l’occasion pour soulever plusieurs préoccupations urgentes qui nécessitent l’attention des nouvelles autorités.

Parmi ces préoccupations figurent en tête de liste l’achèvement des travaux d’assainissement à Pikine, un quartier de Saint-Louis, ainsi que le démarrage des travaux de construction de l’hôpital Maitre Alioune Badara Cissé. Ces projets sont cruciaux pour améliorer les infrastructures locales et répondre aux besoins croissants de la population.

La visite du Premier ministre Sonko offre ainsi une opportunité importante pour discuter de ces enjeux et pour renforcer l’engagement envers le développement et le bien-être des habitants de Saint-Louis.

Baccalauréat 2024 : Une deuxième chance pour les candidats forclos en raison de problèmes d’État Civil

Les candidats forclos à la session de juillet du baccalauréat bénéficieront exceptionnellement d’une seconde chance lors de la session d’octobre. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf, a annoncé que les inscriptions se feront du 8 au 10 juillet.

« Il y a des catégories qui n’ont pas pu faire le bac en juillet, forclos parce qu’ils devaient déposer leur dossier depuis janvier pour des problèmes d’état civil. Exceptionnellement, le gouvernement, sur les instructions du Président de la République et du Premier ministre, a décidé de leur donner une seconde chance », a-t-il déclaré.

Cette annonce a été faite en marge de l’installation, vendredi à Diamniadio, de la commission d’orientation des bacheliers 2024. Un arrêté a été pris jeudi, chargeant l’Office du bac de l’exécution de cette directive.

« On ne parle pas de ceux qui avaient de fausses pièces d’état civil mais de ceux qui avaient de vrais problèmes d’état civil et qui les ont résolus entre temps », a-t-il précisé.

Les inscriptions se feront à l’Office du bac et dans les établissements ou centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (Caosp).

Dès la semaine prochaine, tous ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire en janvier pour la session de juillet seront habilités à participer à la session de rattrapage d’octobre.

Pour cette session prévue le lundi 1er octobre, le ministre a souligné qu’un seul centre sera ouvert à Dakar pour accueillir tous les candidats retenus pour cet examen de rattrapage.

En prenant cette mesure, le gouvernement montre son engagement à offrir des solutions justes et équitables aux élèves confrontés à des problèmes administratifs, afin qu’ils puissent avoir une chance de poursuivre leur parcours éducatif sans être pénalisés pour des raisons indépendantes de leur volonté.

Report du BFEM au 22 Juillet 2024 en raison de la Tamkharite

L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), initialement prévu à partir du jeudi 18 juillet 2024, est reporté au lundi 22 juillet 2024, selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale.

Ce report est dû à la coïncidence de la date initiale avec le lendemain de la fête de la « Tamkharite » (achoura), qui est un jour férié. Afin de respecter cette célébration, le ministère a décidé de décaler l’examen de quelques jours.

Le communiqué précise que le Directeur des Examens et Concours, les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation sont chargés de l’exécution de cette décision. Ils veilleront à ce que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour assurer le bon déroulement de l’examen à la nouvelle date prévue.

Ce report permet aux élèves et aux familles de célébrer la Tamkharite sans contrainte, tout en assurant une organisation optimale de l’examen du BFEM.

Décoration du Général Souleymane Kandé : FRAPP critique la France

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a exprimé son mécontentement suite à la décoration du général de brigade Souleymane Kandé par la France, qui l’a élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur. Dans une lettre adressée à l’ambassadeur de France au Sénégal, déposée ce vendredi 5 juillet, le FRAPP condamne fermement cet acte qu’il considère comme une tentative de perpétuer l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales.

Selon le FRAPP, cette décoration est perçue comme une manœuvre néocoloniale. Le mouvement panafricain exige des explications claires sur les motivations derrière cette distinction. « Cet acte illustre une tentative de perpétuation de l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales », peut-on lire dans la lettre.

Le mouvement, fondé par le député Guy Marius Sagna, a également demandé à la France de mettre fin immédiatement à toutes ses manœuvres néocoloniales en Afrique. Il estime que ces actions vont à l’encontre des principes de souveraineté et d’autodétermination des peuples africains. « Il est impératif que la France respecte pleinement l’indépendance et la dignité des nations africaines », a déclaré le FRAPP.

En outre, la lettre exige des explications sur des accusations portées contre la France concernant l’introduction de faux billets au Mali, un pays voisin. Le FRAPP qualifie cette action, si elle est avérée, d’acte criminel et de tentative de déstabilisation économique délibérée. Cette accusation ajoute une dimension supplémentaire aux tensions entre le mouvement panafricain et la France, renforçant leur appel à une cessation des activités perçues comme néocoloniales.

La lettre du FRAPP reflète un sentiment croissant de méfiance et de rejet de l’influence française en Afrique, appelant à une plus grande indépendance et autodétermination des nations africaines face à toute ingérence extérieure.

Session de remplacement du Baccalauréat 2024 : Inscriptions ouvertes du 8 au 10 juillet

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un arrêté concernant la session de remplacement du Baccalauréat 2024. Cette session exceptionnelle se déroulera du 1er octobre 2024 à Dakar, à l’exception des options T, S3, S4, S5, STIDD et F6 pour lesquelles elle n’est pas organisée.

Les inscriptions aux épreuves de remplacement seront ouvertes du 8 juillet 2024 au 10 juillet 2024. Conformément à l’article 12 du décret n° 95-947 du 18 octobre 1995, seuls les candidats remplissant les conditions requises seront autorisés à participer à cette session.

Les candidats intéressés sont invités à se préparer en conséquence et à soumettre leur dossier d’inscription dans les délais impartis. Le centre unique à Dakar accueillera l’examen, assurant ainsi des conditions équitables et sécurisées pour tous les participants.

Pour de plus amples informations, les intéressés sont priés de consulter les publications officielles du Ministère et de suivre les directives émises.

Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Réclamation de Justice : Les Frères d’armes de Fulbert Sambou appellent à la vérité

Dans une récente déclaration poignante tenue dans le jardin des HLM Patte d’Oie, les amis et frères d’armes de Fulbert Sambou, ainsi que de Didier Badji, ont exprimé leur indignation face aux déclarations de l’ancien ministre de la Justice. Celui-ci a affirmé que les décès de Fulbert Sambou et Didier Badji faisaient partie des faits amnistiés, provoquant une onde de choc parmi les proches des défunts et au sein de la société sénégalaise.

Les familles, soutenues par de nombreuses personnalités politiques et citoyens engagés, ont immédiatement réagi pour réclamer justice. Ils exigent que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant la mort tragique de ces hommes de tenue respectés. « Comment peuvent-ils prétendre que cette noyade est amnistiée ? » s’interroge Boubacar Sèye, l’un des frères de Fulbert Sambou, exprimant ainsi le désarroi et la frustration des proches des victimes.

Les témoignages des frères d’armes de Fulbert Sambou sont directs : ils pointent du doigt l’ancien régime, incluant le président Macky Sall, le Cemga de l’époque Cheikh Wade, le Général Moussa Fall, l’ancien ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, ainsi que l’ancien ministre de la justice Ismaïla Madior Fall. Leur appel est clair et urgent : que la vérité soit établie et que justice soit rendue pour leurs camarades disparus.

L’appel est également adressé au Pr Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour prendre des mesures immédiates afin d’élucider cette affaire qui continue de susciter l’émoi et l’incompréhension au sein de la société sénégalaise. La détermination des proches et des camarades de Fulbert Sambou et Didier Badji est palpable, leur quête de vérité et de justice étant une priorité absolue pour honorer la mémoire de ceux qui ne sont plus.

En attendant une réponse concrète des autorités, les familles et les soutiens continueront à faire pression pour que la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji ne soit pas laissée impunie, défendant ainsi les principes fondamentaux de justice et de transparence au Sénégal.

CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE A ST LOUIS : 30 corps retrouvés, enterrés en Mauritanie

Une embarcation en provenance de Niodior avec, à son bord, 167 passagers a chaviré au large de Ndiago. Trente corps sans vie ont été retrouvés puis enterrés dans ce village de la République islamique de Mauritanie, situé à moins de dix kilomètres de St Louis. L’information a été donnée par le président de l’union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal UNAPAS.

« La pirogue était remplie de migrants irréguliers. Elle a quitté Niodior d’après nos sources pour se rendre en Espagne. Mais malheureusement, l’embarcation s’est renversée depuis le 1er juillet. Au total, ils étaient 167 passagers à bord. Mercredi, 30 corps ont été retrouvés sur la plage. Je peux dire que sur les 167 personnes qui étaient à bord, seules 30 ont été retrouvées saines et sauves. C’est le moment de lancer un message aux autorités. Ousmane Sonko et son gouvernement doivent tout faire pour stopper ce fléau. C’est le moment d’appeler la jeuessse pour la conscientiser et les parents doivent aussi sensibiliser leurs enfants », indique Macka Diéye, président de l’UNAPAS.

Aly Saleh

MÉMORIAL : Rokhaya Eugènie Aw immortalisée à travers un recueil

Un hommage a été rendu à la regrettée ancienne Directrice du Cesti et ex-coordonnatrice du projet Yali à Warc, Rokhaya Eugènie Aw, décédée le 3 juillet 2022, dans un recueil de 68 pages. Plusieurs personnalités politiques et du monde de la presse ont témoigné leur gratitude envers l’une des pionnières du journalisme et militante de la cause féminine et de la démocratie au Sénégal.

« Je crois que quelque part s’il y avait un panthéon des sénégalais méritants qui devraient être des exemples pour les sénégalais, Madame Eugènie Aw serait là-bas.
Un peu partout dans le monde, particulièrement en Afrique, si vous posez son nom là, on vous parle de compétence, on vous parle d’humanité, on vous parle d’un cœur large comme la mer mais ce n’est pas surprenant. Parce qu’elle était d’une religiosité discrete mais profonde mais aussi son parcours a fait qu’elle était disposée à se mettre au service des humains sans rien demander », a expliqué Pr Ousmane Séne, directeur du Warc, initiateur de l’hommage rendu à Rokhaye Eugènie Aw.

Pour sa camarade de lutte Marie Angélique Sagna, la génération actuelle doit beaucoup s’inspirer de celle qui a été la première directrice du Cesti.

« Ce que la jeune génération doit retenir d’un tel personnage comme Eugènie Rokhaya Aw, c’est le sens de l’engagement et le sens du service. On s’engage, on a une parole parce qu’on prône quelque chose, on va jusqu’au bout. On ne calcule pas les retombées personnelles qu’on peut en avoir mais, on a une démarche collective. On croit en son pays, on pense qu’on peut développer son pays. Dans les témoignages qu’on a eu à recevoir ici par les jeunes, elle a eu à travailler pour former des jeunes », a témoigné Marie Angélique Sagna, camarade de lutte de l’ancienne directrice du Cesti.

À signaler que ce recueil de 68 pages, publié sous la direction de Mamadou Mignane Diouf et avec le soutien du groupe de presse ‘’Avenir communication’’, regroupe des témoignages de l’Eglise, de sa famille et de ses amis mais surtout de ses confrères journalistes, du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) dont elle a été la directrice, du Tribunal des pairs qu’elle a présidé, entre autres.

Aly Saleh

Passy : Le tout nouveau directeur général de l’agence de construction des Bâtiments et Édifices Publics, Baye Niasse s’engage à mettre l’agence sur la bonne voie et remercie le Président Diomaye Faye

Quelques heures après sa nomination en tant que directeur général à la direction de l’agence de construction des Bâtiments et Édifices Publics , Baye Niasse , maire de la commune de Passy région de Fatick s’exprime :  » c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination à la direction de construction des Bâtiments et Édifices Publics. Je ferai tout pour mettre l’agence sur la bonne voie. Je remercie le président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko pour la confiance placée à moi  » a souligné Baye Niasse. Pour cet ingénieur de formation, le jeune maire de la commune de Passy, fut un ancien responsable du syndicalisme estudiantin, ancien leader de la jeunesse politique, véritable acteur de développement, chef d’entreprise dans le BTP. Il a également rappelé le rôle de l’ agence.  » La création de l’Agence de Construction de Bâtiments et Édifices Publics répond à un besoin, pour l’Etat, de mettre en place une structure, chargée de l’exécution de ses programmes de construction et de permettre, à cet effet, une plus grande efficacité d’utilisation de ressources financières et d’absorption des crédits du budget entre autres. A ce sujet, nous engagerons à respecter toutes les directives du chef de l’État et de son premier ministre pour mener à bien cette direction » a indiqué le tout nouveau directeur général de l’ACBEP ,Baye Niasse.

Sandiara : Tensions politiques après l’élection municipale

La commune de Sandiara est le théâtre de vives tensions politiques à la suite de l’élection municipale du 1er juillet 2024, marquée par des conflits entre l’ancienne et la nouvelle administration municipale.

Après la démission du Dr Serigne Gueye Diop, précédent maire devenu ministre de l’industrie et du commerce, son intérim a été assuré par Aliou Gning, son premier adjoint. Cependant, le transfert de pouvoir s’est avéré tumultueux, l’ancien maire refusant initialement de céder les clés de son bureau au nouvel élu, Aliou Gning, invoquant la nature intérimaire de sa gestion.

Nakhla Tine, conseiller municipal et président de la Commission urbanisme et habitat, a rapporté que cette situation a nécessité l’intervention d’un huissier pour débloquer la situation. Malgré cette intervention, le bureau de l’ancien maire reste fermé jusqu’à ce jour.

L’élection a vu la victoire sans appel d’Aliou Gning, qui a remporté 40 voix contre seulement 14 pour son adversaire direct, Mouhamed Faye, soutenu par Serigne Gueye Diop. Cette défaite marque un tournant significatif pour le ministre, connu pour sa longue carrière politique aux côtés du président Macky Sall.

En parallèle, des développements juridiques compliquent encore davantage la situation pour l’ancien maire et son camp. Des allégations de spéculation foncière ont conduit à une plainte devant le tribunal de grande instance de Mbour contre le candidat soutenu par Serigne Gueye Diop.

Cette séquence politique agitée laisse entrevoir des jours incertains pour Serigne Gueye Diop et ses partisans, alors que la commune de Sandiara attend les répercussions à venir de cette élection mouvementée.

Tragédie en mer près de Ndiago : Chavirement d’une pirogue de migrants fait une trentaine de victimes

Dans la nuit du lundi 1er juillet 2024, une terrible tragédie s’est déroulée au large de Ndiago, une commune située dans le département de Keur Macéne, région de Trarza en Mauritanie. Une pirogue en provenance de Mbour, transportant environ une centaine de migrants en quête d’une vie meilleure, a chaviré.

Selon des informations exclusives obtenues par Dakaractu, parmi les passagers se trouvaient des ressortissants guinéens et gambiens. Malheureusement, l’accident a entraîné la perte d’au moins une trentaine de vies humaines, selon des premières estimations. Une source hospitalière a confirmé à ce stade que 14 décès sont officiellement confirmés, incluant tragiquement 9 femmes parmi les victimes.

Les opérations de sauvetage et de secours sont en cours, mobilisant les autorités locales et les équipes de secours mauritaniennes. Cette tragédie met en lumière une fois de plus les risques extrêmes que prennent les migrants lors de leurs voyages périlleux à travers l’océan, souvent dans des embarcations surchargées et non sécurisées.

Les détails exacts sur les circonstances du chavirement et les conditions à bord de la pirogue restent à clarifier, mais il est évident que cette catastrophe aura des répercussions dévastatrices pour de nombreuses familles et communautés concernées. Les autorités locales et internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour prévenir de telles tragédies à l’avenir et à fournir un soutien adéquat aux survivants et aux familles endeuillées.

Nous continuerons de suivre de près cette situation et de fournir des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Polémique sur les déguerpissements : le ministre de l’Intérieur répond au maire de Colobane

Une vive controverse entoure la circulaire qui a conduit à une série de déguerpissements dans les marchés sénégalais. Le maire de Colobane, Abdoul Aziz Paye, a pointé du doigt le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine. Celui-ci a réagi en rejetant toute responsabilité, soulignant les distinctions entre les pouvoirs déconcentrés et décentralisés.

Le général Jean Baptiste Tine a répondu avec ironie aux accusations du maire de Colobane. « C’est la première fois que je vois un maire qui n’est pas destinataire d’une circulaire qui dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui m’a chargé de le faire », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Bes Bi. Il a insisté sur le fait que le ministère de l’Intérieur ne donne pas de directives aux maires, mais que les pouvoirs sont déconcentrés et décentralisés.

Le ministre a précisé que sa circulaire était destinée aux autorités administratives et non aux maires. Il a cité l’exemple de Rufisque, où les déguerpissements se sont déroulés sans problème majeur grâce à un bon encadrement. En revanche, il a pointé du doigt des problèmes spécifiques à Colobane, suggérant que les autorités locales ont peut-être mal géré la situation.

Jean Baptiste Tine a laissé entendre que les difficultés rencontrées à Colobane pourraient être dues à des problèmes de gestion locaux. « Je pense que vous avez d’autres problèmes à Colobane, et tout le monde s’est engouffré dedans. Et, ce n’est pas très bien », a-t-il ajouté, critiquant implicitement la gestion du maire Abdoul Aziz Paye.

Cette polémique met en lumière les tensions entre les autorités locales et centrales au Sénégal. Le ministre de l’Intérieur appelle à une meilleure gestion et coordination des actions pour éviter de tels conflits à l’avenir. Les déguerpissements dans les marchés restent un sujet délicat nécessitant une approche concertée et bien encadrée pour minimiser les impacts sur les populations concernées.

Délivrance de casier judiciaire à domicile : Les précisions du ministère de la Justice

Dakar, 30 juin 2024 – Depuis quelques jours, un site internet propose la délivrance de casier judiciaire à domicile en moins de 48 heures, moyennant le paiement d’une certaine somme. Face à ces informations, le ministère de la Justice a tenu à apporter des clarifications importantes à travers un communiqué officiel.

Le ministère de la Justice a fermement indiqué qu’il n’est nullement associé à cette initiative. Il a rappelé que la délivrance du casier judiciaire est un processus légalement encadré et que seules les structures officielles du ministère sont habilitées à intervenir dans cette procédure.

Le communiqué souligne que la délivrance du casier judiciaire est strictement réglementée. Aucune autre structure, en dehors des services du ministère de la Justice, n’a l’autorisation de délivrer ces documents à l’heure actuelle. Toute tentative de contournement de cette réglementation est considérée comme illégale.

Le service de communication du ministère de la Justice a également précisé qu’il se réserve le droit d’engager toute action appropriée contre ces agissements. Cela inclut des poursuites judiciaires contre les individus ou entités impliqués dans cette fraude. Le ministère veille à la protection des citoyens contre de telles pratiques et assure que des mesures seront prises pour mettre fin à ces initiatives illégales.

Le ministère de la Justice rappelle aux citoyens que la délivrance de casier judiciaire doit se faire uniquement à travers les canaux officiels. Toute autre offre de service, notamment celles proposant une délivrance à domicile contre rémunération, doit être considérée avec méfiance. Le ministère invite la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte liée à la délivrance de documents officiels.

Quatre prévenus placés sous mandat de dépôt suite aux manifestations à Ndane : Jugement prévu le 10 Juillet

A la suite des récents troubles survenus au village de Ndane, quatre individus ont été déférés au tribunal de Thiès et placés sous mandat de dépôt. Les accusés, identifiés comme Dame S., Talla D., Mamadou B. et Gora B., font face à des charges de participation à une manifestation non autorisée et de destruction de biens appartenant à autrui.

Les événements ont été déclenchés par un groupe de protestataires, qualifiés de frondeurs, qui ont endommagé les infrastructures d’une usine locale en exigeant sa délocalisation. Cette action a conduit à leur arrestation et à leur comparution devant les autorités judiciaires.

Selon des informations relayées par Dakaractu Thiès, les habitants prévoient de se réunir prochainement pour organiser la défense des accusés et envisager de nouvelles actions.

Le procès des quatre prévenus est programmé pour le 10 Juillet, où leur sort sera décidé par la justice suite aux accusations portées à leur encontre.

Sabodala Gold Opérations : Recommandations du Ministère des mines pour une coopération harmonieuse

Le directeur de cabinet du ministre des Mines a présidé la présentation du rapport annuel 2023 de Sabodala Gold Opérations, soulignant l’importance cruciale d’une collaboration efficace entre toutes les parties prenantes. Cette rencontre, qui a réuni l’administration de la société, la présidente du HCDS, ainsi que les autorités locales, a été marquée par des recommandations clés pour l’avenir de l’exploitation minière dans la région.

Dans son allocution, le directeur de cabinet a encouragé les entreprises minières à adopter une approche généreuse envers les populations locales. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’établir des relations positives avec les orpailleurs, mettant en garde contre l’instauration d’un climat conflictuel préjudiciable à une cohabitation harmonieuse.

Meïssa Diakhaté, quant à elle, a rappelé l’impératif de préserver l’environnement dans toutes les activités minières. Elle a également évoqué la mise en place de bourses d’excellence visant à préparer les futures générations de cadres.

Un point fort de la réunion fut l’appel du ministère des Mines pour une implication accrue de la société civile dans les prochains rapports annuels. Le directeur de cabinet a exprimé le souhait d’écouter attentivement les perspectives des populations locales et des élus pour enrichir les futures discussions.

Cette présentation du rapport annuel 2023 de Sabodala Gold Opérations marque ainsi une étape importante vers une gestion plus inclusive et durable des ressources minières, tout en renforçant les liens entre l’industrie minière, les communautés locales et les autorités régionales.

Ousmane Sonko rencontre les commerçants de Colobane : « Nous ne tolérerons plus l’anarchie »

48 heures après sa descente à Colobane, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu ce mardi les commerçants et riverains de cette zone pour discuter des récentes mesures de désencombrement et répondre à leurs préoccupations. Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions suite aux actions entreprises par le gouvernement pour rétablir l’ordre dans les espaces publics encombrés.

Lors de cette rencontre, Ousmane Sonko a commencé par rappeler les objectifs que le nouveau régime s’est fixés : « Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été élu par une écrasante majorité des Sénégalais. Il est venu avec un programme bien ficelé et axé sur le triptyque : « Jub Jubël Jubënti ». Il ne doit pas y avoir de discrimination dans ce que nous apportons pour nos mandants. » Il a souligné l’importance de mettre en œuvre les politiques promises aux citoyens de manière équitable et rigoureuse.
Les commerçants et riverains de Colobane ont profité de cette rencontre pour exprimer leurs frustrations et leurs craintes concernant les mesures de désencombrement qui ont perturbé leurs activités économiques. Beaucoup d’entre eux ont subi des pertes financières importantes en raison de ces actions. Sonko, conscient de ces impacts, a écouté attentivement les plaintes et a promis de prendre en compte les préoccupations des citoyens.
« On ne doit pas se faire justice soi-même. Cela ne favorise que l’anarchie. On ne pourra pas l’accepter. Il faut constater, alerter et laisser aux autorités compétentes le soin d’intervenir », a déclaré le Premier ministre, insistant sur la nécessité de respecter les procédures légales pour toute revendication. Il a averti que le gouvernement ne céderait pas aux pressions ou aux menaces, affirmant que : « Nous sommes un gouvernement qui ne subit ni pression, ni chantage. Nous sommes à la tête du pays, mais nous avons ce rôle qui consiste aussi à rappeler aux gens les respects des règles établies. Il le faut parfois et avec fermeté. Nous avons pendant longtemps assisté à ce rapport de chantage et de menaces. Ce que nous aurons à faire pour le pays, nous le ferons et avec rigueur pour avoir les résultats attendus. »
Le Premier ministre a également précisé que des instructions claires avaient été données pour assurer le bon déroulement des opérations de désencombrement. « Nous n’allons plus accepter que les routes goudronnées soient bloquées. Ce n’est pas toléré. Au niveau des écoles, des hôpitaux, il est inadmissible que des gens se mettent à les encombrer », a-t-il affirmé. Il a exhorté les riverains et commerçants à faire preuve de tolérance et à coopérer avec les autorités pour que les mesures mises en place soient bénéfiques pour tous.
En conclusion, Sonko a invité toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour permettre au gouvernement de mener à bien son programme de réformes. « Nous invitons toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour que le travail que nous avons entamé soit achevé au bénéfice de tous », a-t-il ajouté.
Cette rencontre importante a également vu la participation de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, ainsi que le ministre de la Microfinance. Leur présence souligne l’engagement du gouvernement à travailler de concert avec les différentes parties prenantes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les citoyens.
En résumé, cette rencontre entre le Premier ministre et les commerçants de Colobane marque un pas important dans le dialogue entre le gouvernement et les acteurs économiques locaux. Ousmane Sonko a réitéré l’engagement de son administration à mener des actions fermes et justes pour le bien-être de tous les Sénégalais, tout en appelant à la coopération et à la compréhension de tous pour surmonter les défis actuels.

Audience avec le Ministre des Pêches : Dr Fatou Diouf appelle à la fédération des Organisations Faitières

Le Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Dr. Fatou Diouf, a tenu une audience ce 2 juillet 2024 avec les acteurs de la pêche industrielle. Cette rencontre de prise de contact a été l’occasion pour ces acteurs de soulever les défis auxquels le secteur est confronté et de proposer des solutions.

Parmi les problématiques évoquées, le repos biologique a été un sujet central, avec des demandes pour réévaluer sa périodicité et sa durée d’observation. Les participants ont également soulevé des questions sur les arraisonnements, la fiabilité des statistiques, les infractions dans les zones de pêche, les difficultés spécifiques des rougettiers, la cherté du gasoil et de l’électricité, ainsi que les lenteurs administratives dans la délivrance des licences de pêche.

Dr. Fatou Diouf a insisté sur l’importance du Code de la marine marchande, actuellement en révision pour mieux définir les responsabilités du Sénégal en tant qu’État du pavillon. Elle a assuré les acteurs de la convocation régulière des commissions d’arraisonnement pour traiter plus rapidement les dossiers d’infraction. Concernant le repos biologique, elle a demandé à la Direction des Pêches Maritimes (DPM) de lui fournir des propositions basées sur l’avis scientifique du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).

Le Ministre a particulièrement souligné la nécessité pour les organisations faitières de se fédérer. Selon elle, cette fédération permettra à l’administration d’avoir un interlocuteur légitime et représentatif, facilitant ainsi une approche participative et inclusive pour le bien-être du secteur.

Enfin, Dr. Diouf a annoncé que des audiences seront prochainement organisées avec les différentes organisations et acteurs sans affiliation, afin de discuter de leurs préoccupations spécifiques.

Les acteurs présents ont exprimé leur volonté de collaborer et de concentrer leurs efforts sur les questions d’intérêt commun, tout en soutenant les objectifs du Ministère pour relancer le secteur des pêches.

Dahra djoloff : Tristesse après le décès d’une élève de 17 ans des suites d’une crise cardiaque

La communauté scolaire du département de Linguère est plongée dans le deuil suite au décès soudain de Kiné Diaw, une jeune fille de 17 ans. Élève en classe de seconde au lycée Docteur Daouda Sow de Dahra Djoloff, Kiné Diaw a tragiquement perdu la vie à la suite d’un arrêt cardiaque survenu lundi dernier.

Selon les témoignages recueillis, la victime a été prise de malaise vers 17 heures dans un jardin près de son domicile au quartier Ngueth. Malgré l’intervention rapide des secours et du médecin du centre de santé de Dahra, Kiné Diaw n’a malheureusement pas pu être sauvée.

La nouvelle de son décès a profondément attristé ses camarades de classe, ses enseignants ainsi que l’ensemble de la communauté éducative. Ce mardi matin, une cérémonie d’inhumation émotive s’est tenue à Dahra Djoloff en présence de nombreux proches et amis de la famille.

En cette période difficile, les pensées et les prières accompagnent la famille de Kiné Diaw ainsi que tous ceux qui ont eu le privilège de la connaître.

Réformes syndicales et Immigration au centre des préoccupations : Le Ministre du Travail met en garde les entreprises contre les pratiques illégales

Le Ministre du Travail et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé, a lancé une série de visites nationales dans les entreprises, débutant par l’hypermarché Exclusive à Dakar. Lors de cette inspection, plusieurs irrégularités ont été relevées, suscitant des actions immédiates de la part du ministère.

L’une des principales lacunes constatées était l’absence de représentation syndicale parmi le personnel. Le Ministre a ordonné à la direction d’organiser des élections pour la désignation de représentants syndicaux, fixées au 6 juillet prochain. Cette mesure vise à renforcer les droits des travailleurs et à garantir une représentation équitable au sein de l’entreprise.

Un autre point de préoccupation majeur a été le recrutement de travailleurs étrangers. Yankhoba Diémé a donné un ultimatum de 10 jours à la direction pour fournir les dossiers de près de quarante employés étrangers, afin de vérifier leur conformité aux régulations en vigueur. La direction s’est engagée à coopérer pleinement avec cette exigence.

En outre, le ministère a exigé la régularisation rapide d’autres employés, au-delà des cinquante déjà mis en règle depuis le début des inspections du travail. Un délai de six jours a été donné à cet effet, soulignant la détermination du gouvernement à faire respecter les normes du travail et à protéger les droits des travailleurs.

Cette initiative marque une étape significative dans les efforts du gouvernement pour assurer la conformité aux lois du travail et promouvoir des conditions de travail équitables à travers le pays. Le Ministre a clairement indiqué que les entreprises devront se conformer strictement à ces directives pour éviter des sanctions potentielles et contribuer à un environnement de travail plus juste et plus sûr pour tous.

Mouvement de protestation à la RTS : Conflit ouvert entre employés et direction

Aujourd’hui, une tension palpable règne au sein de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) alors que les employés expriment leur mécontentement face aux récentes décisions prises par le directeur général nouvellement nommé, Pape Alé Niang.

Ce mardi, des agents de la RTS ont fait entendre leur voix de manière symbolique en arborant des brassards rouges lors d’un sit-in à l’intérieur des locaux. Leur protestation vise principalement la suspension d’un décret offrant des avantages financiers, décision justifiée par le directeur général par l’absence de couverture budgétaire adéquate pour supporter ces coûts supplémentaires. Cette mesure, selon lui, est cruciale pour stabiliser les dépenses de l’entreprise.

Cependant, les employés contestent vigoureusement cette décision. Ils affirment que la suppression du fonds commun, la réduction des lignes téléphoniques et les ajustements salariaux ont un impact direct sur leur bien-être financier et professionnel. Le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (SYNPAP) a exprimé son soutien total aux travailleurs, promettant d’explorer toutes les voies légales pour contester les mesures de la direction.

Dans une lettre ouverte poignante adressée à Pape Alé Niang, les employés rejettent catégoriquement les justifications de la direction et remettent en question la validité des actions entreprises. Ils menacent même d’une grève imminente si aucun compromis n’est atteint dans les prochains jours.

En réponse, le directeur général a affirmé qu’il maintiendrait ses décisions jusqu’à ce que leur faisabilité financière soit assurée, soulignant sa volonté de prendre ses responsabilités pour le bien-être à long terme de l’entreprise.

Cette situation tendue à la RTS montre des signes d’escalade, avec des perspectives incertaines quant à une résolution rapide du conflit. Les prochains jours pourraient être déterminants pour l’avenir des relations entre la direction et les employés de cette institution médiatique nationale.

64 Candidats exclus du Bac à Kaolack pour avoir amené leur téléphone portable au centre d’examen

Ce mardi matin, une décision radicale a été prise au nouveau Lycée de Sing-Sing à Kaolack : 64 candidats ont été disqualifiés de l’examen du Baccalauréat pour avoir enfreint la règle stricte interdisant l’apport de téléphones portables au centre d’examen. Ces exclusions ont été confirmées par Amath Ndiaye, Enseignant chercheur à l’Université de Dakar et président du Jury 1506, supervisant 418 candidats dans ce centre.

Selon les dires de M. Ndiaye, plusieurs candidats ont été surpris avec des téléphones dans leurs sacs pendant la session d’examen. Conformément aux directives de l’Office du Bac et du ministère de l’Éducation, même la présence de téléphones portables éteints est strictement prohibée dans les centres d’examen. Cela a conduit à la confiscation de 77 téléphones au cours de cette première journée d’épreuves.

Les candidats concernés par cette mesure disciplinaire seront envoyés à l’Office du Bac pour traitement. Cette décision souligne l’importance des règles strictes régissant les examens nationaux, visant à garantir l’équité et l’intégrité du processus d’évaluation académique.

Les autorités ont rappelé que la violation de ces règles peut entraîner des conséquences sévères, affectant non seulement la participation des candidats, mais aussi la réputation et la validité des résultats du Baccalauréat.

Kaolack / Bac 2024 : L’Inspection d’Académie a enregistré 11 725 candidats, dont 6 414 filles.

Les autorités administratives, éducatives, syndicalistes et parents d’élèves ont effectué une visite des centres d’examen du Baccalauréat 2024 ce mardi. « À l’instar des autres académies du Sénégal, nous avons entamé ce matin la visite de plusieurs centres d’examen des épreuves du Baccalauréat général 2024. Cette tournée a été dirigée par le préfet du département sur ordre du gouverneur de région. Après cette visite, nous sommes très satisfaits. Nous sommes heureux de constater que toutes les mesures et instructions relatives à l’organisation du Bac ont été respectées », a souligné Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack.

Concernant le dispositif de surveillance actuel du Baccalauréat, qui inclut la nomination de surveillants et de coordinateurs de surveillance, ils assurent l’interface entre les présidents de jury et le chef de centre. Il y a également trois surveillants par salle, avec un surveillant responsable par salle ajouté par M. Goudiaby. « Un autre point clé est d’insister auprès des candidats sur le respect des consignes données par les préfets lors des CDD et lors du CRD, notamment concernant l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen. Dans l’académie de Kaolack, nous avons 38 centres dont 10 sont des centres secondaires. Nous avons pu accueillir 11 725 candidats, dont 6 414 filles. En ce qui concerne les séries, la série L domine largement avec un total de 10 151 candidats, soit 86,76 % de l’effectif global. La série S2 compte 1 546 candidats, représentant 13,18 %, et la série S1 est minoritaire avec seulement 28 candidats », a rappelé Siaka Goudiaby.

Pour le Lycée Mixte Sénégalais de Banjul, qui accueille 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques, il existe également un centre secondaire où les épreuves ont été acheminées depuis le week-end dernier. Le corps enseignant est déjà sur place pour la correction qui se fera à Karang, dans l’IA de Fatick. Les résultats seront ensuite transmis à l’IA de Kaolack. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne organisation des examens du Baccalauréat », a conclu Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de Kaolack.

Objectif ambitieux pour le Baccalauréat 2024 au Sénégal : Entre 80,000 et 90,000 admis visés, selon le ministre de l’enseignement supérieur

Le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Abdourahmane Diouf, a exprimé aujourd’hui des ambitions élevées pour le Baccalauréat 2024. Lors de sa visite matinale dans divers centres d’examen à Dakar et sa banlieue, il a déclaré que le gouvernement espérait voir entre 80,000 et 90,000 candidats réussir l’examen cette année. Cette prévision représente un taux de réussite de plus de 52%, un objectif ambitieux mais réalisable selon le ministre.

« Nous espérons pouvoir faire mieux cette année », a déclaré le ministre Diouf, soulignant que la réussite des élèves ne devrait pas être un indicateur de la qualité de l’enseignement. Il a exprimé sa conviction que lorsque l’enseignement est bien dispensé par des enseignants éminents, les élèves moyens devraient être en mesure de réussir le Baccalauréat.

Le ministre a également critiqué l’idée que seulement 50% de réussite au Baccalauréat soit une performance satisfaisante. Selon lui, un tel résultat ne reflète pas nécessairement l’efficacité de l’enseignement. « L’échec n’est pas un bon indicateur de la qualité de l’éducation », a-t-il ajouté.

En conclusion, Abdourahmane Diouf a encouragé les établissements scolaires et les professeurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif ambitieux et à améliorer continuellement les standards éducatifs au Sénégal.

Vol lors d’une tontine à Touba : Une dame et son complice déférés devant le parquet

À Touba, un récent incident a secoué la communauté de Mbacké Barry à Ndindy, où une somme de 1,1 million de francs CFA destinée à une tontine pour le Magal a été dérobée. Les protagonistes principaux de cette affaire sont S. Ndiaye et son complice, accusés d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage de moyen de locomotion.

L’histoire remonte au moment où les femmes du quartier avaient organisé une tontine sous la gestion d’A. Ngom, qui conservait le coffre-fort chez elle depuis quatre ans. Profitant de l’absence de cette dernière, S. Ndiaye et ses complices ont exécuté leur plan, arrivant sur les lieux à moto.

Lors de l’incident, la mise en cause a trouvé la belle-mère d’A. Ngom à son domicile. Usant de ruses, elle a permis à ses complices, Abdou K. et un autre individu actuellement en fuite, de s’emparer du coffre-fort contenant la somme volée.

L’intervention rapide des gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy a conduit à l’arrestation de S. Ndiaye et d’un de ses complices. Lors de leur interrogatoire, ils ont avoué les faits, bien que l’argent ait déjà été partagé entre eux.

À ce stade, l’enquête se poursuit pour retrouver le troisième complice toujours en cavale. En attendant, S. Ndiaye et son acolyte ont été présentés devant le parquet de Diourbel pour répondre de leurs actes.

Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance et de la sécurité dans la gestion des fonds communautaires, surtout en période de célébrations religieuses où les économies collectives sont souvent mises en jeu.

OCCUPATION D’UN IMMEUBLE EN RUINE PAR LE COUPLE FRANÇAIS DERAMBURE : Les héritiers réclament à Dakar Interim Sénégal leur bien

Depuis le décès du sieur B. Faye en février 2014, ses héritiers, dont sa veuve et ses quinze (15) enfants, se battent pour récupérer un immeuble à Dakar, loué à l’entreprise DIS qui refuse de le restituer pour sa démolition du fait qu’il est délabré.

L’immeuble en question, un héritage familial, est actuellement loué par Dakar Interim Sénégal (DIS), une agence de sécurité dirigée par Éric et Catherine Derambure. Depuis 1997, ces derniers exploitent cet espace, malgré des plaintes répétées des propriétaires auprès de lasous-préfecture, de la préfecture et du ministère del’Urbanisme pour demander la démolition du bâtiment.

Les propriétaires tentent, en effet, depuis des années de lefaire, mais les Derambure refusent de quitter les lieux,probablement à cause du loyer dérisoire de 450 000 francsCFA par mois. Selon un des héritiers, c’est parce que le couple français est protégé par de hauts placés.

L’état de l’immeuble est alarmant, comme l’ont confirmé des rapports d’experts récents. Des fissures généralisées, une dégradation avancée des structures porteuses, et même des risques d’effondrement concernent plusieurs parties du bâtiment, notamment les façades, les planchers et la toiture. Malgré ces dangers évidents, les locatairesactuels se contentent de réparations temporaires pour masquer les défauts. 

Outre les défis structurels, le conflit est exacerbé par des problèmes financiers et juridiques. Les Derambure réclament une somme substantielle de 200 millions de francs CFA pour quitter les lieux.

Les autres déboires de la srtucture DIS

La situation des Derambure est aggravée par le fait que leur entreprise DIS est en redressement judiciaire depuis 2017, accumulant des dettes massives envers diverses institutions publiques. Ils doivent :

• 1,6 milliard de francs CFA à l’IPRES (Institution dePrévoyance Retraite du Sénégal)

• 2,025 milliards de francs CFA aux Impôts et Domaines

• 1,141 milliard de francs CFA à la Caisse de sécurité sociale.

En outre, d’après les témoignages recueillis sur certainsemployés qui ont préféré garder l’anonymat, les employés deDIS travaillent dans des conditions déplorables, sous lamenace constante de perdre leur emploi. Le directeur desopérations, est perçu comme un complice. Le bâtimentoccupé par DIS à Point E est vétuste, en ruine, et menace des’effondrer à tout moment, exposant les employés à undanger mortel. Or, le maintien des employés dans unbâtiment dangereux viole les normes de sécurité et de santéau travail. L’article L. 301 du Code du travail oblige lesemployeurs à garantir la sécurité et la santé des travailleurssur leur lieu de travail.

 

Face à cette impasse, les héritiers de B. Faye préparent une conférence de presse et ont lancé des appels pressants aux autorités sénégalaises. Ils demandent une intervention rapide pour évacuer DIS, garantir la sécurité des travailleurs et permettre la récupération de leur propriété. D’ailleurs, la justice s’occupe de l’affaire qui doit être mise en délibéré ce 8 juillet. 

Le Dakarois 

 

Bassirou Diomaye Faye encourage les candidats du Bac 2024 : « Le futur de notre nation repose entre vos mains »

Aujourd’hui marque le début des épreuves du baccalauréat au Sénégal, une étape cruciale pour près de 160 000 jeunes aspirant à ce diplôme emblématique. À cette occasion, le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message d’encouragement poignant aux candidats.

Sur le réseau social X, le président Faye a exprimé sa confiance en ces jeunes, écrivant : « À tous les élèves du Sénégal qui passent le baccalauréat aujourd’hui, je vous souhaite bonne chance ! Soyez confiants, persévérants et donnez le meilleur de vous-mêmes. Le futur de notre nation repose entre vos mains. »

Ce geste souligne l’importance que le gouvernement accorde à l’éducation et à l’avenir des jeunes générations. Avec 159 487 candidats répartis dans 499 jurys et 486 centres d’examen à travers le pays, cette édition du bac revêt une importance particulière pour l’accès à l’enseignement supérieur.

Le baccalauréat représente bien plus qu’un simple diplôme ; il incarne une étape cruciale dans la vie de chaque étudiant, ouvrant la voie à de nombreuses opportunités académiques et professionnelles. Les encouragements du président Faye visent à inspirer confiance et détermination chez les candidats face à ce défi académique.

Alors que les épreuves débutent aujourd’hui, le Sénégal tout entier se joint à Bassirou Diomaye Faye pour souhaiter bonne chance à tous les candidats. Que chacun puisse donner le meilleur de lui-même et faire honneur à ses efforts dans cette quête de réussite académique et personnelle.

Défaite pour le groupe Summa dans son conflit avec l’administration fiscale Sénégalaise

Le groupe Summa a subi un revers significatif dans sa bataille juridique contre l’administration fiscale du Sénégal. Selon les informations rapportées par le quotidien Libération ce mardi, les tentatives des filiales Summa Turizm et Summa Construction Sénégal Sarl d’obtenir des mesures provisoires en référé ont été infructueuses.

Les deux entités du groupe Summa avaient initié des procédures en référé pour suspendre les actions fiscales en cours. Cependant, le 28 juillet, le juge des référés a statué en faveur de la poursuite immédiate des poursuites fiscales contre Summa Turizm, sans la possibilité d’un nouveau référé. Quant à Summa Construction Sénégal Sarl, sa requête a été jugée irrecevable.

Le litige découle d’un contrôle fiscal effectué sur Summa Construction Sénégal Sarl, une société turque ayant dirigé plusieurs projets d’envergure au Sénégal, notamment la construction de l’AIBD, du CICAD, du stade Me Abdoulaye Wade, de Dakar Aréna et du parc d’exposition. À la suite de ce contrôle, l’administration fiscale a identifié plusieurs irrégularités fiscales et a procédé à un redressement fiscal de l’ordre de 4 milliards de FCFA.

Summa Construction Sénégal Sarl a affirmé que les infractions présumées concernaient en réalité Summa Turizm Sénégal, une autre entité au sein du groupe. Cependant, l’administration fiscale a rejeté cette défense, affirmant sa détermination à recouvrer les montants réclamés.

Cette décision marque un développement significatif dans le conflit en cours entre le groupe Summa et l’administration fiscale sénégalaise, mettant en lumière les enjeux complexes entourant la conformité fiscale des entreprises opérant dans le pays.

Succès et défis du pèlerinage à la Mecque 2024 : Un bilan complet

Le ministère des transports aériens, en collaboration avec le ministère des Affaires Étrangères, a récemment dressé un bilan positif du pèlerinage à la Mecque de cette année. Malgré quelques incidents, notamment des retards de vols à l’aller et au retour, l’événement a été globalement couronné de succès.

Sur les 10,617 pèlerins sénégalais ayant pris part au Hajj, le ministère a enregistré 11 décès, dont 5 n’étaient pas encadrés par la Délégation Générale au Pèlerinage (DGP). De plus, deux pèlerins ont été hospitalisés et une disparition a été signalée, soulignant les défis logistiques et sanitaires inhérents à cet événement majeur.

Malgré ces obstacles, le ministère des transports aériens a rapporté que 29 vols retour ont été opérés par Air Sénégal et Flynas, avec un taux de réalisation des vols à 100%. Toutefois, la compagnie Air Sénégal a fait face à un taux de retard de 6%, ce qui a affecté une partie des retours des pèlerins.

Une réduction significative de la durée de séjour des pèlerins en Arabie Saoudite, réduite de 5 jours par rapport aux années précédentes, a été observée. Cette mesure a permis aux pèlerins de gagner du temps et de minimiser leurs dépenses, contribuant ainsi à une meilleure gestion des ressources.

À la lumière de ces résultats, le ministère envisage d’appliquer un dispositif similaire en collaboration avec le CINPEC pour le pèlerinage catholique prévu du 24 août au 15 septembre 2024. Cette initiative vise à garantir une organisation efficace et sécurisée pour tous les participants.

En conclusion, malgré les défis rencontrés, le pèlerinage à la Mecque 2024 a été marqué par des efforts concertés pour assurer le bien-être et la sécurité des pèlerins sénégalais, tout en visant à améliorer continuellement les processus logistiques et sanitaires pour les futures éditions.

Baccalauréat 2024 : 159.487 Candidats en lice

Les candidats au baccalauréat 2024 au Sénégal débuteront leurs épreuves ce mardi 2 juillet 2024. En tout, 159.487 élèves sont inscrits pour passer cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Cet examen représente un jalon important dans la vie des étudiants, marquant la fin de l’enseignement secondaire et ouvrant les portes de l’enseignement supérieur.

Pour encadrer cet important événement, un vaste dispositif a été mis en place. Environ 696 jurys, 10.008 examinateurs et 11.392 surveillants seront mobilisés à travers 486 centres d’examen répartis sur l’ensemble du territoire. Ce déploiement logistique témoigne de l’importance du baccalauréat dans le système éducatif sénégalais.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, effectuera une visite dans plusieurs centres d’examen à Dakar dès la matinée du premier jour des épreuves. Cette visite a pour but de superviser le bon déroulement des examens et d’apporter son soutien aux candidats ainsi qu’au personnel encadrant. « Nous tenons à nous assurer que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour nos élèves, » a déclaré le ministre.

L’organisation de cet examen mobilise des ressources humaines et matérielles considérables. Les centres d’examen ont été préparés pour accueillir les candidats dans des conditions optimales, respectant les normes de sécurité et de confidentialité requises. Les surveillants et examinateurs ont été formés pour garantir l’équité et la transparence des épreuves.

Le baccalauréat reste une étape décisive pour les étudiants sénégalais. Il s’agit non seulement d’un rite de passage, mais aussi d’une qualification essentielle pour accéder à l’enseignement supérieur et au marché du travail. Les résultats de ces examens détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des candidats.

De nombreux candidats expriment à la fois stress et espoir à l’approche de ces épreuves. Fatou Ndiaye, élève en terminale S, confie : « C’est une période très stressante, mais je me suis bien préparée. J’espère réussir pour pouvoir poursuivre mes études en médecine. » De son côté, Mamadou Diop, élève en terminale L, déclare : « Le bac est une étape cruciale. Je veux réussir pour réaliser mon rêve de devenir avocat. »

Le baccalauréat 2024 est donc non seulement une étape cruciale pour les étudiants, mais aussi un moment de grande importance pour l’ensemble du système éducatif sénégalais. La mobilisation des autorités, des enseignants, des parents et des étudiants montre l’engagement de toute la nation dans la réussite de cet examen.

Les résultats du baccalauréat détermineront les futures orientations académiques et professionnelles des jeunes Sénégalais, influençant ainsi le développement socio-économique du pays. En attendant les résultats, tous les regards sont tournés vers les centres d’examen où des milliers de candidats s’apprêtent à écrire une nouvelle page de leur vie.

Situation précaire des assistants infirmiers : l’ANAIDES interpelle la tutelle.

Lors de son assemblée générale ordinaire ce samedi à Kaolack, l’Association des Assistants Infirmiers Diplômés d’État du Sénégal (ANAIDES) a élu un nouveau bureau et en a profité pour appeler le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko à accorder davantage d’attention à leur situation.

« De 1998 à 2000, l’État du Sénégal avait mis en place un programme appelé le Programme Intégré de Développement de la Santé, visant à combler le déficit en personnel infirmier dans les structures sanitaires du pays », a rappelé M. Ousseynou Kama, nouveau président de l’ANAIDES.

Selon M. Kama, à cette époque, seule l’École Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) ainsi que quelques écoles privées formaient le personnel infirmier. « Le programme prévoyait la création de 230 nouveaux postes de santé, mais il a été constaté que 70 d’entre eux étaient déjà fermés faute d’infirmiers. C’est à cette période que l’État a cherché une solution pour combler ce déficit », a-t-il poursuivi.

« Mais le personnel infirmier formé en urgence dans les Centres Régionaux de Formation en Santé (CRFS) ne suivait pas le même cursus que celui de l’ENDSS. Ces derniers, appelés Assistants Infirmiers, suivaient une formation de deux ans contrairement aux trois ans des Infirmiers d’État », a précisé M. Ousseynou Kama, président de l’ANAIDES.

L’association dénonce le blocage du concours professionnel qui permettrait aux assistants infirmiers de rejoindre le corps des infirmiers d’État après 4 ans de travail dans la fonction publique. « Le recrutement n’est pas régulier, et concerne seulement 10 personnes au niveau national parmi des milliers de candidats. Seulement 5 postes sont alloués aux sages-femmes et 5 autres aux infirmiers d’État, avec une formation de 3 ans au lieu des 2 ans initialement prévus », a dénoncé M. Kama.

Pour résoudre définitivement le problème des assistants infirmiers diplômés d’État, l’association nationale a esquissé des pistes de solution. « La seule alternative est de suspendre le recrutement des assistants infirmiers afin de réduire les effectifs existants par une formation diplômante et une intégration dans la fonction publique. En effet, beaucoup de nos collègues sont au chômage ou sont exploités comme des esclaves dans les établissements hospitaliers publics et privés », a conclu Ousseynou Kama.

Rappelons que cette assemblée générale ordinaire de l’ANAIDES était la deuxième du genre. Fondée en avril 2018, l’association a tenu sa première assemblée la même année.

La paralysie du parlement sénégalais : « Le Benno Bokk Yakaar est victime de son passé », selon Cheikh Ibrahima Diallo.

L’Assemblée nationale du Sénégal a annulé le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) du gouvernement, dirigée par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Le Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et ses collègues ont justifié cet acte comme une réponse à la déclaration du Premier ministre. Pour un ancien membre du Benno Bokk Yaakar, Cheikh Ibrahima Diallo, les élus se sont eux-mêmes piégés.

« L’histoire retiendra que parmi les 12 présidents que l’Assemblée nationale du Sénégal a connus, c’est sous le magistère d’Amadou Mame Diop que la dignité de notre chambre législative a été la plus ébranlée. En deux ans de présidence, l’actuel président de l’Assemblée nationale a battu tous les records : falsification du règlement intérieur en 2022, complot contre des juges constitutionnels, tentative de report de l’élection présidentielle, et maquillage des crimes contre des citoyens sénégalais par l’adoption d’une loi d’amnistie concernant des faits non enquêtés », a énuméré le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD).

Selon le chef des « Justiciers », sous la direction d’Amadou Mame Diop, le bureau de l’Assemblée nationale s’est illustré de la pire des manières en annulant le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) sur la base d’un prétexte fallacieux des menaces émanant du Premier ministre. « Les souverainistes de la classe politique sénégalaise, paralysée par leur passé, veulent dicter au Premier ministre Ousmane Sonko la marche à suivre. Leur méthode de fonctionnement du parlement et de ses lois est obsolète alors que le chef du gouvernement aspire à un parlement qui répond aux aspirations du peuple », a conclu M. Diallo.

Proposition de Modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Une Initiative Cruciale pour l’Adaptation aux Nouvelles Réalités Politiques

Une récente proposition de modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale du Sénégal, initiée par l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké, marque un pas significatif vers l’adaptation nécessaire face aux récentes évolutions constitutionnelles. Cette initiative, déposée le 1er juillet, répond à l’urgence d’intégrer les implications de la restauration du poste de Premier ministre dans le cadre législatif.

Depuis la réforme constitutionnelle de décembre 2021, qui a rétabli le rôle prépondérant du Premier ministre, l’Assemblée Nationale se trouve confrontée à de nouveaux défis institutionnels. Pour pallier ces lacunes, la proposition de loi de M. Mbacké introduit des amendements stratégiques visant à renforcer la supervision parlementaire et à restaurer la crédibilité démocratique de l’Assemblée.

L’un des points saillants de cette initiative est l’instauration d’un mécanisme permettant au Premier ministre de présenter une déclaration de politique générale devant l’Assemblée Nationale, suivi d’un débat pouvant aboutir à un vote de confiance. De plus, des dispositifs tels que la question de confiance et la motion de censure sont renforcés pour assurer une gouvernance robuste et transparente.

Bara Dolli, fervent défenseur de cette modernisation parlementaire, souligne l’importance cruciale de cette initiative pour combler les failles historiques et assurer une gouvernance alignée sur les normes démocratiques contemporaines. Selon lui, cette proposition est essentielle pour consolider le rôle de l’Assemblée Nationale en tant que garante des procédures législatives et du contrôle parlementaire.

En réponse aux préoccupations exprimées lors de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, la proposition de M. Mbacké offre un cadre amélioré pour la gouvernance parlementaire, visant à renforcer la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

Enfin, cette démarche ambitieuse, bien que nécessitant un large soutien parlementaire et potentiellement celui du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, représente un jalon crucial vers une adaptation nécessaire des pratiques parlementaires aux réalités contemporaines du Sénégal.

En conclusion, la proposition de modification du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale par M. Mbacké est perçue comme une étape essentielle pour moderniser et renforcer le fonctionnement démocratique de l’institution parlementaire sénégalaise.

AVENIR DU DUO DIOMAYE-SONKO : LES SALTIGUÉS PRÉDISENT UNE FIN TRAGIQUE

Ce dimanche à Sandiara, les Saltigués du Djeguem ont une fois de plus convoqué leurs pouvoirs divinatoires lors de la cérémonie annuelle de « Xoy ». Parmi les révélations notables de cette année, les devins sérères ont prédit un avenir semé de défis et de précautions pour le Sénégal.

Les devins ont évoqué des tensions potentielles entre le tandem politique constitué de Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Ousmane Sonko. Ils recommandent des offrandes spécifiques pour apaiser les énergies et favoriser la stabilité politique du pays. Notamment, ils ont prescrit le sacrifice de deux bœufs blancs en l’honneur de Mama Ngedj, une divinité locale.

En ce qui concerne la sécurité routière, les Saltigués ont mis en garde les conducteurs de motos et de taxis sur le tronçon Sandiara-Ndiaganiao, prédisant une augmentation des accidents. Ils ont également prédit un hivernage particulièrement abondant, conseillant aux agriculteurs de récolter rapidement avant l’arrivée des pluies intenses.

Dans un geste de solidarité communautaire, les devins ont appelé chaque père de famille à donner un kilogramme de sucre en aumône pendant l’hivernage. Cette pratique vise à renforcer les liens sociaux et à promouvoir l’entraide au sein de la société sénégalaise.

Malgré les défis prévus, les Saltigués ont assuré que le Sénégal connaîtra une période de paix et de calme dans les années à venir. Leur optimisme reflète leur confiance dans la capacité du pays à surmonter les obstacles grâce à la vigilance et à la prévoyance.

En conclusion, la cérémonie de divination « Xoy » des Saltigués du Djeguem a une fois de plus captivé l’attention, offrant des insights précieux sur l’avenir du Sénégal et appelant à la préparation et à la résilience face aux défis à venir.

Le Magal de Touba 2024 : Une célébration de paix et d’unité au Sénégal

Lors du CRD du Grand Magal de Touba 2024, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife Général des Mourides, a souligné l’importance cruciale de cet événement religieux pour la stabilité et l’harmonie au Sénégal. Il a affirmé que le Magal joue un rôle essentiel dans la promotion d’une paix durable dans le pays.

Le Magal de Touba, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, est non seulement une manifestation de dévotion religieuse mais aussi un rassemblement national. Selon Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, cette célébration unit toutes les composantes de la société sénégalaise dans un même élan de ferveur et de fraternité. Il a souligné que même des non-disciples de Cheikh Ahmadou Bamba et des non-musulmans participent à cet événement spirituel majeur, témoignant de son caractère inclusif et de son impact transcendant les frontières religieuses.

Le CRD du Grand Magal s’est déroulé sous la supervision du gouverneur de la région de Diourbel, en présence de nombreux membres du comité d’organisation du 18 Safar. Cette rencontre a permis de mettre en lumière l’organisation impeccable de l’événement et son importance sociale et religieuse pour le Sénégal.

Le Magal de Touba ne se limite pas à une simple célébration religieuse, mais il est aussi un moment de réflexion collective sur les valeurs d’unité, de tolérance et de coexistence pacifique. En tant que symbole de la spiritualité et de la diversité sénégalaise, il continue de jouer un rôle central dans le maintien de la paix et de la solidarité nationale.

En conclusion, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a appelé à reconnaître pleinement l’impact positif du Magal sur la société sénégalaise, affirmant que son influence va bien au-delà des frontières religieuses pour englober tous les citoyens dans une quête commune de paix et de prospérité.

Cette déclaration souligne une fois de plus que le Magal de Touba reste une force unificatrice et un pilier de la paix au Sénégal, unissant les cœurs et les esprits dans un esprit de communion et de respect mutuel.

Deux jeunes perdent la vie dans une tragique course de motos à Tivaouane

La ville de Tivaouane est endeuillée après un terrible accident qui a coûté la vie à deux jeunes âgés entre 16 et 18 ans, survenu dans la nuit du samedi au dimanche dernier.

Les victimes ont trouvé la mort lors d’une course de motos tragique à l’entrée de Tivaouane. Selon un témoin oculaire, le premier jeune est tombé de sa moto, provoquant ainsi une chaîne d’événements fatals. Le second, roulant à grande vitesse, a perdu le contrôle et heurté violemment la moto du premier, aggravant encore la situation.

Les corps des victimes ont été transportés à la morgue de l’hôpital de Tivaouane, avant d’être remis à leurs familles pour les funérailles.

Il est à rappeler que l’entrée de Tivaouane est un endroit particulièrement dangereux pour les courses de motos, notamment celles impliquant des motos Jakarta. Les jeunes de la région ont l’habitude de converger vers ces zones tard le soir les week-ends pour des activités de ce genre, malgré les risques encourus.

Cet accident tragique soulève une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité routière dans cette région et de sensibiliser la jeunesse aux dangers des courses de motos non réglementées.

Scandale Foncier à Mbour 4 : Révélations Choc de Ousmane Sonko

Lors d’une visite officielle à Anse Bernard, le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a mis au jour un réseau de corruption foncière d’une ampleur ahurissante à Mbour 4. Il a déclaré que plus de 70 000 parcelles ont été illégalement récupérées des mains de fonctionnaires de l’État et de politiciens influents.

Ce scandale, selon M. Sonko, dépasse l’entendement avec des pratiques de « dispatching illégal foncier » qui ont proliféré dans la région. Les parcelles récupérées sont le résultat de lotissements clandestins orchestrés sans respect pour les procédures légales et administratives en vigueur.

Le Premier Ministre a souligné que des directives strictes émanant du chef de l’État ont été immédiatement mises en œuvre pour mettre un terme à ces pratiques illégales. Aucune négociation ne sera tolérée dans cette affaire, a-t-il affirmé.

Ce développement soulève de sérieuses préoccupations quant à la gestion transparente des ressources foncières au Sénégal et met en lumière l’ampleur de la corruption qui gangrène certains secteurs du gouvernement et de la politique locale.

Les autorités s’engagent à enquêter rigoureusement sur ces allégations et à prendre des mesures fermes contre tous ceux impliqués dans ces opérations frauduleuses. La lutte contre la corruption foncière reste une priorité essentielle pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion équitable et responsable des ressources nationales.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des terres au Sénégal, un aspect fondamental pour le développement durable et l’équité sociale à long terme.

Insécurité et Cadre de Vie au Cœur d’un “Jury Populaire” avec le Maire de Thiès Est

Les questions brûlantes de la gestion du cadre de vie, de l’insécurité et de l’éclairage public ont été au centre des débats lors d’un “jury populaire”. Cette initiative du Mouvement « Y en a marre » a permis des échanges directs entre les habitants et leur maire, Ousmane Diagne.

La gestion du cadre de vie, particulièrement en lien avec les opérations de désencombrement, a occupé une place centrale dans les discussions. Le maire Ousmane Diagne a été interpellé sur plusieurs sujets, notamment la délocalisation du Foirail municipal, qui reste suspendue à la disponibilité d’un site à Mbour 4, sollicité dans le cadre d’un projet de restructuration en cours. « Dès qu’il sera disponible, le ‘daral’ sera délocalisé, » a-t-il promis.

Ousmane Diagne a souligné que sa commune partageait la volonté de désencombrer l’espace public, mais qu’elle souhaitait le faire de manière progressive. Des sommations avaient été envoyées bien avant la Tabaski à toutes les personnes occupant de manière anarchique la voie publique, les prévenant qu’une semaine après la fête, ces installations seraient détruites.

Les zones particulièrement concernées par ces mesures à Thiès Est incluent Tally Kheulga, l’avenue Abdoulaye Yakhine, l’avenue Elhadji Omar, la route de Tassette, Moussanté, et la Rocade sud, notamment la devanture du Camp Tropical où plusieurs ateliers de menuiserie occupent la voie publique.

Le maire a appelé les populations à comprendre que ces actions ne sont pas prises par plaisir, mais par devoir de servir ceux qui les ont élus. « C’est des travailleurs qui essayent de gagner honnêtement leur vie, mais ce n’est pas en occupant la voie publique qu’ils doivent le faire, » a-t-il insisté.

En plus des discussions sur le cadre de vie, les questions d’insécurité et d’éclairage public ont également été abordées lors de ce jury populaire. Ces échanges ont permis aux habitants de Thiès Est d’exprimer leurs préoccupations directement à leur maire, tout en obtenant des réponses et des engagements sur les actions futures.

L’initiative du Mouvement « Y en a marre » met en évidence l’importance d’un dialogue ouvert entre les citoyens et leurs élus pour améliorer la gouvernance locale et répondre efficacement aux besoins de la communauté. Les résidents de Thiès Est ont ainsi eu l’opportunité de participer activement à la gestion de leur cadre de vie et de contribuer à la recherche de solutions aux problèmes rencontrés dans leur commune.

APIX Lance un Projet de 2,2 Milliards d’Euros pour Faciliter le Retour Économique des Sénégalais de l’Étranger

L’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux de l’État (APIX) a récemment annoncé le lancement imminent de plusieurs initiatives ambitieuses destinées aux Sénégalais de l’étranger. Parmi celles-ci, le concept innovant des « coopératives agricoles de la diaspora » a été mis en avant, avec pour objectif de faciliter leur retour économique au Sénégal.

Dans un communiqué, APIX a précisé : « Bientôt, nous lancerons plusieurs outils à destination de la diaspora sénégalaise, qui est le premier investisseur au Sénégal avec des transferts de fonds atteignant 2,2 milliards d’euros en 2023, représentant environ 10 % du PIB national. L’APIX s’engage à faciliter leur retour économique. »

Ces initiatives ont été discutées suite à une visite récente du directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily, au Maroc. Lors de son séjour, M. Bathily a rencontré diverses associations de la communauté sénégalaise basée dans le royaume, ainsi que des représentants de la CBAO, filiale du groupe financier marocain Attijariwafa, et le président de la commission Afrique de la Confédération générale des entreprises du Maroc.

Le concept des « coopératives agricoles de la diaspora », élaboré en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et le Secrétariat d’État aux Sénégalais de l’extérieur, vise à augmenter les investissements dans le secteur agricole. Les projections indiquent que cette initiative pourrait créer plus de 10 000 emplois directs et indirects et accroître la production agricole de 15 % d’ici 2025.

Ce projet de 2,2 milliards d’euros est une opportunité majeure pour les Sénégalais de la diaspora de contribuer au développement économique de leur pays d’origine. En facilitant leur retour et en investissant dans des secteurs clés tels que l’agriculture, APIX espère renforcer l’économie nationale et améliorer les conditions de vie des communautés locales.

Les coopératives agricoles de la diaspora représentent une initiative prometteuse pour dynamiser le secteur agricole et créer des opportunités d’emploi, tout en capitalisant sur l’engagement et les ressources de la diaspora sénégalaise. Les prochaines étapes incluront la mise en œuvre concrète de ces projets et le suivi des impacts économiques et sociaux qu’ils généreront.

Incendie Dévastateur au Marché Central de Fatick : Plus de Dix Cantines Ravagées

Le marché central de Fatick a été le théâtre d’un incendie dévastateur le mardi 25 juin 2024, ravageant plus de dix cantines et causant des dégâts considérables. Cet incident tragique a laissé les commerçants et les habitants sous le choc, tandis que l’origine exacte du sinistre reste encore inconnue. Certains témoignages évoquent toutefois la possibilité d’un court-circuit.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus, ce qui a permis de limiter la propagation des flammes et de protéger d’autres zones du marché. Leur action rapide et efficace a été saluée par les commerçants et les habitants, qui ont exprimé leur soulagement et leur gratitude.

Malgré les efforts des pompiers, l’incendie a causé des destructions visibles, réduisant plusieurs cantines en cendres et entraînant des pertes matérielles importantes pour les commerçants affectés. Les autorités locales sont actuellement sur place pour évaluer l’étendue des dommages et apporter un soutien aux personnes touchées.

Cet incident rappelle douloureusement la vulnérabilité des marchés et des espaces commerciaux face aux risques d’incendie. Il souligne l’importance des mesures de prévention et de sécurité nécessaires pour protéger ces lieux essentiels à la vie économique et sociale des communautés locales. Les autorités et les commerçants sont désormais confrontés à la tâche ardue de reconstruire et de renforcer la résilience du marché central de Fatick afin de prévenir de futurs incidents similaires.

Réforme en profondeur à la RTS : Pape Alé Niang dévoile des pratiques controversées

Dans le cadre d’une récente inspection à la RTS, Pape Alé Niang, le nouveau directeur général, a révélé plusieurs anomalies financières et administratives qui secouent la chaîne publique. Selon un rapport exclusif du journal Libération, chaque 30 juin, les employés se partagent une enveloppe annuelle de 200 millions de francs CFA, désignée sous le nom de « fonds communs ». Cette pratique, similaire à celle des régies financières, fait l’objet d’un examen minutieux dans le contexte de la nouvelle gouvernance post-électorale.

En plus de ces révélations, Pape Alé Niang a déjà pris des mesures drastiques, incluant le blocage d’un accord salarial controversé signé juste avant le changement de régime, qui aurait augmenté les salaires des travailleurs de près de 80 %. Cette décision a été prise en attente des directives du Président Bassirou Diomaye Faye concernant un décret signé par l’ancien président Macky Sall, portant sur un nouveau mode de financement de la RTS, mais qui n’avait pas encore été mis en œuvre légalement.

Par ailleurs, une mission de l’Inspection Générale d’État est prévue à la RTS pour examiner de près les pratiques et les finances de la chaîne. Actuellement, un audit est également en cours par un cabinet externe pour évaluer la situation financière et administrative dans son ensemble.

Enfin, Pape Alé Niang a entrepris des actions pour rectifier d’autres irrégularités notables, telles que la suspension de plus de 200 lignes téléphoniques attribuées de manière inappropriée, notamment à des retraités, ainsi que la récupération de véhicules affectés « de manière illégale ».

Cette série de réformes et d’investigations vise à restaurer la transparence et l’efficacité au sein de la RTS, alignant ainsi la chaîne publique sur les standards de bonne gouvernance promus par le nouveau régime.

Bradage foncier à Anse Bernard : Ousmane Sonko dénonce un morcellement opéré par l’ancien régime

Comme annoncé hier, le premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Anse Bernard pour dénoncer ce qu’il qualifie de « fait grave » concernant le domaine public maritime (DPM). Sur place, il a révélé un morcellement du DPM réalisé par l’ancien régime en novembre 2023.


Le premier ministre a décrit la situation en montrant un tableau illustrant la répartition des terres : « Vous voyez ce tableau, c’est tout un domaine qui a été octroyé à travers un morcellement bien défini : certains ont bénéficié de 5000 m², d’autres 3000, 2000, etc. ». Il a insisté sur le fait que ce morcellement est particulièrement préoccupant pour le peuple sénégalais et sa jeunesse, qui a besoin de disposer d’une plage pour se détendre. Le domaine public maritime est, selon lui, intouchable.


Ousmane Sonko a également rappelé que les procédures pour déclassifier un domaine public maritime sont complexes, ce qui rend encore plus inadmissible l’octroi de ces terres à des privés, notamment des hôteliers, au détriment du peuple. Cette action, menée par l’ancien régime en novembre 2023, a eu lieu alors qu’il ne restait à Macky Sall, l’ancien président de la République, que quelques mois de mandat.


Cette nouvelle dénonciation par Ousmane Sonko s’ajoute à une liste de cas déjà enregistrés par la commission de contrôle mise en place par la primature. Cette commission a pour mission de faire la lumière sur les cas de bradage foncier. Ousmane Sonko a informé que les conclusions de la commission seront dévoilées dans les prochains jours, promettant ainsi de faire toute la lumière sur ces pratiques douteuses.


Le déplacement du premier ministre à Anse Bernard met en lumière un nouvel épisode du scandale foncier qui secoue le pays. Les révélations d’Ousmane Sonko et les futures conclusions de la commission de contrôle seront attentivement suivies par les citoyens, qui attendent des réponses et des mesures concrètes pour protéger le domaine public maritime et assurer la transparence dans la gestion des terres.

Déguerpissements : La Circulaire du Ministère de l’Intérieur Contredit Ousmane Sonko

Le samedi 29 juin, le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé sur les réseaux sociaux avoir « constaté » avec son gouvernement « une vague subite de déguerpissements et de désencombrements entrepris par les collectivités territoriales ». Cette déclaration a laissé entendre que ces opérations n’étaient pas directement orchestrées par le gouvernement central. Cependant, une circulaire datée du 7 mai 2024, signée par le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, révèle que le gouvernement a bien demandé de telles initiatives, contredisant ainsi les propos du Premier ministre.

La circulaire en question, adressée aux autorités décentralisées, stipule clairement qu’elles doivent « initier des actions de désencombrement de la voie publique occupée du fait de ces activités ». En outre, elle demande de « mettre en place un cadre de suivi des actions de désencombrement entreprises » et de « veiller à la non-réoccupation des espaces libérés ». Cette directive vise à libérer les voies publiques pour améliorer la circulation des personnes et des biens, considérée comme essentielle pour l’ordre public.

Selon la circulaire, les opérations de déguerpissement sont justifiées par le constat de « phénomènes de débordement des marchés hors de leurs limites et l’occupation des ronds-points par des marchands », situation qui rendrait difficile la circulation et poserait des problèmes de sécurité et de congestion dans plusieurs zones urbaines.

La déclaration de Ousmane Sonko suggère que les opérations de déguerpissement sont des initiatives locales non commanditées par le gouvernement central. Cependant, la circulaire du ministère de l’Intérieur montre que ces actions ont été planifiées et encouragées par le gouvernement. Cette contradiction soulève des questions sur la communication et la coordination entre les différentes branches du gouvernement et les autorités locales.

Les déguerpissements ont des conséquences significatives pour les populations locales, notamment les petits commerçants et les marchands ambulants. Les autorités locales doivent donc naviguer entre la nécessité de maintenir l’ordre public et les impératifs économiques et sociaux des communautés affectées. La clarification de la responsabilité du gouvernement dans ces opérations est essentielle pour assurer une mise en œuvre équitable et efficace des politiques publiques.

La divergence entre les déclarations publiques de Ousmane Sonko et la circulaire du ministère de l’Intérieur met en lumière les défis de la coordination gouvernementale. Cette situation appelle à une meilleure communication entre le gouvernement central et les autorités locales pour garantir des actions cohérentes et transparentes dans l’intérêt de la population.

Crise à Colobane : Ousmane Sonko critique l’absence de mesures d’accompagnement et prône une meilleure communication

Lors d’une intervention à Colobane, le Premier Ministre Ousmane Sonko a exprimé des préoccupations concernant les récentes opérations de déguerpissement. Il a souligné que l’État, les collectivités locales et les citoyens partagent la responsabilité de l’occupation anarchique des marchés. Cependant, il a critiqué l’absence de mesures d’accompagnement après les déguerpissements, appelant à davantage de soutien pour les personnes affectées.

Accompagné du ministre de l’urbanisme Moussa Balla Fofana et du préfet local, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité d’une communication accrue avec les commerçants, soulignant que ces derniers doivent être intégrés dans le processus de relocalisation. Il a également appelé les marchands ambulants à coopérer en acceptant les sites alternatifs proposés, en attendant des solutions durables pour leurs activités commerciales.

La situation à Colobane continue de susciter des inquiétudes, avec des appels pour une approche plus équilibrée entre régulation urbaine et soutien social aux populations touchées.

Violences basées sur le genre : J-Gen Sénégal invite l’Etat à dédier une ligne budgétaire pour chiffrer les VBG

Après une année d’activités dans le cadre de la campagne « Compterpourtoutes » qui avait pour but d’amplifier la voix des jeunes féministes, afin d’influencer les pouvoirs publics nationaux pour l’obtention d’une ligne budgétaire disponible dédiée à la production de d’éléments probants sur les violences basées sur le genre (VBG) au Sénégal, l’Ong J-Gen Sénégal a expliqué le déroulement de l’opération qui vient d’être bouclée.

« Cette campagne se positionne comme une mobilisation d’acteurs à tous les niveaux afin de plaider auprès de l’Etat pour que l’on puisse dédier une ligne budgétaire aux violences basées sur le genre au niveau de la loi sur le finance national. Mais je pense qu’il faut préciser que la question de la disponibilité des données sur les violences basées sur le genre est une réelle problématique au Sénégal. Puisque tous les acteurs qui travaillent dans ce processus peuvent prouver cette réalité et l’Etat même sait qu’il est important d’investir dans ce domaine là. Vous le savez, lorsque vous n’avez pas de données suffisantes par rapport à une thématique, c’est difficile de pouvoir l’aborder comme il le faut et de pouvoir prétendre aux résultats escomptés. Donc, nous savons qu’il existe effectivement quelques données de référence avec l’ANSD qui fournit des informations essentielles sur les VBG dans le cadre général et il y’a aussi des études qui sont menées par des instituts de recherche universitaires et indépendants mais au-delà de cela aussi par des Ong. Donc vous comprenez que nous ne sommes pas à un niveau où nous pouvons tout simplement avoir un guichet unique de collecte ou de recueil même de données sur les violences basées sur le genre », a indiqué face à la presse, Maimouna Astou Yade, directrice executive de J-Gen Sénégal et cocoordonnatrice de la campagne « Compterpourtoute » au Sénégal, soutenue techniquement et financièrement par Equipop.
Cette rencontre avec les journalistes a permis à Mme Yade de préciser que cette campagne qui vise à amener les décideurs à accorder une plus grande importance aux données sur les violences basées sur le genre (VBG) et les violences sexuelles et sexistes (VSS) se tient également dans 7 autres pays ouest africains.

« Je précise que c’est une campagne qui se fait de la même manière dans 8 pays d’Afrique de l’ouest dont le Sénégal. On est en train de s’activer pour que nos décideurs puissent accorder une plus grande importance aux données sur les VBG et les violences sexuelles et sexistes (VSS) pour en faire une action régionale », a-t-elle souligné, avant d’inviter l’Etat à accorder une ligne budgétaire pour chiffrer les VBG: « nous voudrions que l’Etat du Sénégal puisse positionner un ministère de tutelle quelconque, peut-être particulièrement au ministère de la santé et de l’action sociale ou au ministère de la famille et de solidarité, une ligne budgétaire qui permettra de financer ces études là. Et on voudrait que cela puisse apparaître dans la loi de finance, que cela soit vraiment réglementaire et l’on sache que effectivement on peut dire que l’Etat du Sénégal a dégagé un certain budget pour l’accessibilité des données ».

Aly Saleh

Les habitants de Keur Moussa manifestent contre la spoliation de leurs terres

En dépit d’une chaleur accablante, les habitants de Keur Moussa sont descendus massivement dans les rues ce dimanche 30 juin 2024 pour exprimer leur mécontentement et leur colère contre les tentatives de spoliation de leurs terres par l’archidiocèse de Dakar et la famille Filfily. Ils ont réaffirmé leur détermination à défendre leurs droits coûte que coûte.

Foncier à keur moussa/Fili Fili;Archidiocèse: le collectif and defar keur moussa appel à l'exécution


Le conflit entre la famille Filfily et les résidents de Keur Moussa remonte à la fin des années 1980 et au début des années 1990. À cette époque, la population de Keur Moussa avait réussi à faire front commun pour empêcher toute occupation de leurs terres. Plus de trois décennies plus tard, leur mobilisation reste intacte et ils se disent aujourd’hui plus déterminés que jamais.


Le mardi 25 juin 2024, des agents du cadastre, accompagnés de moines, ont tenté de mener des opérations de lotissement. Cette intervention a été perçue comme une provocation par les habitants de Keur Moussa, qui ont immédiatement réagi en dénonçant cette initiative comme une tentative de déposséder les populations de leurs terres ancestrales.


Une question fondamentale se pose : comment peut-on immatriculer des terres sur lesquelles les populations vivent depuis des siècles ? Les habitants de Keur Moussa soulignent que leurs terres font partie intégrante de leur histoire et de leur identité, et ne peuvent être considérées comme des terrains vacants prêts à être exploités par d’autres.


En 2021, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Monsieur Aly Ngouille Ndiaye, avait ordonné la suspension de toutes les opérations foncières à Keur Moussa. Cette suspension reste en vigueur, et les habitants demandent que le gouvernement actuel respecte cette décision. Ils dénoncent les tentatives de l’archidiocèse de Dakar de contourner cette suspension pour mener à bien des opérations de lotissement.


Les citoyens de Keur Moussa, Mbiridiam, Ndoyene Rail, Ndoyane 2, Ndoyene Dior, Souloul et une partie de Sébikhotane appellent le gouvernement à prendre des mesures fermes pour protéger leurs terres. Ils dénoncent les pratiques douteuses qui visent les populations les plus vulnérables et demandent que le président Macky Sall et son gouvernement interviennent pour mettre fin à ces abus.


Les habitants de Keur Moussa et des villages environnants sont déterminés à défendre leurs terres contre toute tentative de spoliation. Ils demandent justice et équité, soulignant que la terre est non seulement une ressource économique, mais aussi un élément central de leur culture et de leur identité.

Révélation Gouvernementale : Ousmane Sonko enquête sur les activités littorales à Dakar

Ce dimanche après-midi, le Premier Ministre Ousmane Sonko effectuera une série de visites stratégiques à Dakar, non pas pour une simple promenade, mais pour superviser de près les opérations du Jub Jubël Jubënti. « Depuis quelques jours, les collectivités territoriales ont lancé une série de déguerpissements et de désencombrements », a déclaré le gouvernement. À 15h30, à Colobane, Sonko transmettra un message urgent du président Bassirou Diomaye Faye. Ensuite, il se rendra à la plage Hanse Bernard pour révéler des découvertes troublantes dans le cadre des enquêtes sur le littoral.

Ousmane Sonko lance une initiative de transparence : Les ministres sommés de fournir les contrats signés

Dans une démarche audacieuse visant à renforcer la transparence et à rationaliser les dépenses publiques, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a émis une circulaire urgente à l’attention de tous les membres de son gouvernement. Cette directive, marquée comme URGENT, demande à chaque ministre de soumettre avant le 1er juillet 2024 un inventaire détaillé de tous les contrats signés au cours des trois dernières années.

Cette requête exhaustive couvre divers domaines stratégiques de l’administration publique, notamment :

  1. Contrats avec des cabinets d’expertise : Tous les accords conclus avec des cabinets fournissant des services juridiques, comptables et autres doivent être répertoriés.
  2. Recrutements de personnel : Un compte rendu des recrutements effectués durant les années 2022, 2023 et 2024, qu’il s’agisse de contrats à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD), est également requis.
  3. Contrats de prestation publicitaires : Toutes les conventions liées à des services publicitaires doivent être documentées et soumises.

En outre, le Premier ministre a ordonné la suspension immédiate de toute nouvelle convention jusqu’à nouvel ordre, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette mesure pour assurer une gestion prudente des ressources de l’État.

Les documents requis doivent être transmis de manière numérique à l’adresse spécifiée : virginie.sarr@primature.sn. Ousmane Sonko a insisté sur l’exactitude et la diligence requises dans la compilation et la présentation de ces informations, soulignant que cette initiative fait partie d’une politique plus large visant à promouvoir la bonne gouvernance et à maximiser l’efficacité des dépenses publiques.

Cette démarche s’inscrit résolument dans l’engagement du gouvernement à renforcer la transparence et la responsabilité, essentielles pour le développement durable et l’optimisation des ressources nationales.

Accident Mortel sur l’Axe Ziguinchor-Bignona : Un Conducteur de Taxi Péri

Ce samedi 29 juin 2024, un tragique accident a secoué la tranquillité du village de Teubi, situé le long de l’axe Ziguinchor-Bignona. Vers midi, une collision violente entre une voiture de marque Peugeot 406 et un 4×4 a coûté la vie à Aliou Diedhiou, conducteur de taxi résidant au quartier Tenghory transgambienne 1 de Bignona.

L’accident s’est produit à une intersection critique, provoquant la mort instantanée de M. Diedhiou et laissant deux autres individus grièvement blessés. Les blessés, dont l’état nécessite des soins intensifs, ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional de Ziguinchor. Le corps de M. Diedhiou a également été conduit à la morgue de cet établissement hospitalier pour les procédures nécessaires.

Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais cet événement tragique rappelle la nécessité d’une vigilance constante et du respect strict du code de la route sur nos axes routiers. Les autorités locales et les forces de l’ordre sont mobilisées pour enquêter sur cet accident et assurer la sécurité des usagers de la route dans la région.

En cette période de deuil, nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, ainsi qu’à la communauté affectée par cette perte tragique.

Crise à l’Assemblée Nationale : Annulation de la Séance d’Orientation Budgétaire

Une tension palpable a marqué aujourd’hui l’Assemblée Nationale du Sénégal alors que la séance d’orientation budgétaire (DOB) a été annulée suite à une décision controversée du gouvernement. Le ministre des finances, Cheikh Diba, et ses collaborateurs ont quitté les lieux après que les députés eurent voté en majorité pour l’annulation de cette importante séance.

La séance, qui aurait dû permettre au gouvernement de présenter ses orientations budgétaires pour la période à venir, a été abandonnée après que le premier ministre ait refusé de se conformer à l’exigence de déclaration de politique générale. Cette décision a été fortement critiquée par le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, soulignant un manque de respect envers l’institution parlementaire.

La scène à l’Assemblée Nationale a été marquée par des débats houleux et des échanges passionnés alors que les députés ont dû procéder à la clôture de la session ordinaire unique 2023-2024 sans la présence du ministre des finances. Le ministre du travail s’est retrouvé seul avec les parlementaires pour terminer la session.

Cette situation soulève des questions sur les relations entre le gouvernement et le parlement, ainsi que sur le respect des procédures démocratiques et des responsabilités institutionnelles. L’avenir des discussions budgétaires et des engagements gouvernementaux reste incertain alors que cette impasse politique se poursuit.

Nous continuerons à suivre de près l’évolution de cette crise à l’Assemblée Nationale et ses implications pour la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

Vaste Programme de Contrôle après l’AIBD : Diomaye Faye Ordonne des Audits à Grande Échelle

Suite à l’initiative de contrôle à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a étendu les missions d’audit à plusieurs entités publiques clés, selon une annonce parue dans Libération. Cette démarche vise à renforcer la transparence et à assurer une gestion efficace des ressources publiques à travers divers secteurs stratégiques.

Inspection Générale d’État (IGE) mobilisée

L’Inspection Générale d’État a été dépêchée pour mener des vérifications rigoureuses à :

  • La Poste
  • La Société Africaine de Raffinage (SAR)
  • La Société d’Exploitation du Train Express Régional (SENTER)
  • Le Fonds de Soutien de l’Énergie (FSE)
  • La Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase)

Ces institutions clés seront scrutées dans le cadre d’une approche proactive visant à identifier d’éventuelles irrégularités et à garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Un Focus sur la Gestion Antérieure

En parallèle, les vérificateurs basés à la Présidence enquêteront sur la gestion antérieure des entités telles que :

  • L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)
  • L’Office des Lacs et Cours d’Eau (OLAC)
  • Le Conseil Exécutif des Transports Urbains Durables (CETUD)
  • Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA)
  • L’Agence Autonome des Travaux et Gestion des Routes (Ageroute)

Cette démarche exhaustive reflète l’engagement du gouvernement à instaurer une gouvernance transparente et responsable, en assurant une reddition de comptes stricte dans la gestion des ressources publiques.

Perspectives et Objectifs

À travers cette série d’audits, le président Faye cherche non seulement à identifier d’éventuelles lacunes dans la gestion passée, mais aussi à mettre en place des mesures correctives robustes pour améliorer la performance et l’efficacité opérationnelle des institutions visées.

En conclusion, cette initiative ambitieuse marque une étape significative vers une administration publique plus responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre efficacement aux attentes des citoyens sénégalais en matière de transparence et de bonne gouvernance.

Contrat de Pêche : La tutelle prolonge de 15 Jours les licences des navires battant pavillon sénégal

Le ministère des Pêches, des Infrastructures portuaires et Maritimes a annoncé une prolongation de la validité des licences de pêche pour les navires sénégalais. Dans un communiqué officiel, il a été précisé que la date de fin de validité des licences pour le premier semestre de l’année 2024, initialement fixée au 30 juin 2024, est désormais prorogée jusqu’au 14 juillet 2024. Cette décision vise à offrir un délai supplémentaire aux armateurs et consignataires pour régulariser leurs situations administratives et garantir la continuité de leurs activités.

Le ministère a souligné que cette mesure vise à assurer une gestion efficace et durable des ressources halieutiques du Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des engagements du pays en matière de conservation et de gestion des pêches. La prolongation de 15 jours est donc perçue comme une réponse à la nécessité de réguler les activités de pêche tout en offrant aux acteurs du secteur le temps nécessaire pour se conformer aux exigences légales.
À partir du 15 juillet 2024, tout navire qui ne disposera pas d’une licence en cours de validité ne pourra plus opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Cette décision stricte reflète la volonté des autorités de renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche afin de prévenir la pêche illégale et non réglementée. Les armateurs et consignataires sont ainsi invités à prendre les dispositions nécessaires pour se conformer à cette nouvelle échéance.
Les réactions à cette annonce ont été variées. Certains armateurs se sont félicités de la prolongation, y voyant une preuve de la compréhension et du soutien du ministère face aux défis administratifs auxquels ils sont confrontés. « Cette décision montre que les autorités sont à l’écoute de nos réalités et de nos besoins. Nous allons utiliser ce délai supplémentaire pour finaliser toutes les démarches nécessaires, » a déclaré M. Sène, un armateur basé à Dakar.
D’autres, cependant, ont exprimé des inquiétudes quant à la capacité du ministère à traiter toutes les demandes de renouvellement de licence dans ce délai prolongé. « Nous espérons que le ministère a mis en place les ressources nécessaires pour traiter rapidement toutes les demandes. Une interruption de nos activités aurait des conséquences désastreuses pour nos entreprises et pour les communautés qui dépendent de la pêche, » a commenté Mme. Diop, directrice d’une société de pêche.
La prolongation de la validité des licences de pêche intervient dans un contexte où le secteur de la pêche est confronté à des défis majeurs. Le Sénégal, comme de nombreux autres pays côtiers, doit gérer de manière équilibrée l’exploitation de ses ressources halieutiques pour éviter la surpêche et assurer la durabilité de ces ressources pour les générations futures. La régulation stricte des licences de pêche est un outil crucial dans cette stratégie.
Les autorités sénégalaises sont engagées dans plusieurs initiatives visant à renforcer la surveillance des eaux territoriales et à lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN). La coopération avec les partenaires internationaux et les organisations de pêche régionales est également renforcée pour mieux contrôler et gérer les activités de pêche.
La prorogation de la validité des licences de pêche jusqu’au 14 juillet 2024 est donc une mesure importante pour assurer une transition en douceur vers une nouvelle période de régulation. Elle souligne également l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur de la pêche tout en renforçant les mécanismes de contrôle et de gestion durable des ressources marines.
Les armateurs et consignataires doivent maintenant se préparer activement à se conformer aux nouvelles échéances pour éviter toute interruption de leurs activités. Le ministère des Pêches, des Infrastructures portuaires et Maritimes continuera de suivre de près la situation et d’apporter l’assistance nécessaire pour faciliter ce processus de régularisation.
Cette décision de prolongation reflète une approche équilibrée entre la nécessité de réguler efficacement les activités de pêche et la prise en compte des réalités et des besoins des acteurs du secteur. Elle est une étape supplémentaire vers la consolidation d’une pêche durable et bien gérée au Sénégal.

Kaolack / Économie : Le Service Régional du Commerce avertit les commerçants sur le respect des prix fixés par l’État

Le conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour annoncer les nouveaux prix de certains produits alimentaires. Cette réunion s’est tenue sous la présidence du gouverneur de région, Ousmane Kane.

« Nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, entre autres. Il s’agit de l’application de nouvelles mesures de baisse concernant le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain, et également le ciment, » a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.


Les travaux préparatoires ont été menés avec divers acteurs, notamment des associations de consommateurs et des associations de commerçants, pour structurer les prix en tenant compte des différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack. Les prix annoncés sont les suivants :


Huile raffinée : 19 140 FCFA pour le bidon et 1 000 FCFA par litre au détail.
Riz brisé ordinaire : 19 600 FCFA pour le sac de 50 kg et 420 FCFA par kg.
Sucre cristallisé : 29 200 FCFA pour le sac et 610 FCFA par kg.
Farine type 55 : 15 530 FCFA pour le sac.
Farine améliorée : 16 030 FCFA pour le sac.
Pain : La baguette de 180 g sera vendue à 150 FCFA (contre 190 g à 150 FCFA à Dakar).


Adama Mouhamed Mbaye a précisé que des campagnes de distribution et d’affichage de ces prix seront menées durant le week-end. « Dès lundi, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack, » a-t-il annoncé. L’administration du commerce agit sur deux leviers : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression d’autre part.

« Certains commerçants ne respectent pas les interdictions et persistent dans le non-respect des prix fixés. Face à cette situation, nous avons l’obligation d’appliquer la réglementation économique en vigueur, » a-t-il souligné. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la population, seront mobilisés pour accompagner les efforts de répression et veiller au respect des prix fixés.

Le commissaire Mbaye a également invité la population à signaler toute infraction. « Nous les invitons à la dénonciation, » a-t-il conclu lors de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.


Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

Sokhna Dieng Mbacké célèbre la vie et l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké dans son nouvel ouvrage

Dans un hommage poignant et passionné, Sokhna Dieng Mbacké, épouse du guide spirituel Mouride Cheikh Modou Kara Mbacké, présente un récit captivant de leur vie commune à travers son dernier livre. Intitulé « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », cet ouvrage est bien plus qu’une simple biographie. Il témoigne des multiples décennies partagées avec celui qu’elle considère non seulement comme un époux, mais aussi comme un guide spirituel et un leader politique.

Selon les premières informations relayées par Dakarposte, le livre de Sokhna Dieng Mbacké s’annonce comme un best-seller, captivant ses lecteurs par son originalité et sa profondeur émotionnelle. Chaque page est imprégnée d’une passion dévorante et d’un profond respect pour la vie et l’œuvre de Cheikh Modou Kara Mbacké, président du Parti de la Vérité et du Développement (PVD).

La cérémonie de lancement de cet ouvrage très attendu est prévue pour le samedi 6 Juillet prochain au Musée des Civilisations Noires, situé à proximité du Grand Théâtre national Doudou N’diaye Coumba Rose de Dakar. Cet événement promet d’être un moment solennel où Sokhna Dieng Mbacké partagera avec le public les motivations et les inspirations qui l’ont poussée à écrire ce livre poignant.

À travers « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », Sokhna Dieng Mbacké offre non seulement un témoignage personnel mais aussi un éclairage précieux sur la vie intime et publique d’un leader spirituel et politique majeur au Sénégal. Ce livre est destiné à devenir une référence incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire contemporaine et à la spiritualité mouride.

En attendant sa sortie officielle, les attentes sont grandes autour de ce livre qui promet de toucher le cœur et l’âme de ses lecteurs, captivant par son récit vibrant et son regard unique sur l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké.

« Bougane Gueye Dani et Mimi Touré : Deux Destins Politiques Contrasts au Sénégal »

Bougane Gueye Dani, une figure majeure du second tour, suscite des préoccupations sérieuses pour le Sénégal. Ses récentes attaques, caractéristiques de cet homme aux multiples facettes et de ses ambitions présidentielles, révèlent un politicien loin d’incarner les valeurs morales en politique.

Il est notoire que Bougane Gueye Dani est souvent critiqué pour ses mensonges, notamment lorsqu’il aborde des sujets économiques et politiques. Ses détracteurs soulignent ses propos souvent dénués de vérité et ses déclarations fallacieuses, remettant en question sa crédibilité et sa compétence.

Par ailleurs, ses relations passées avec Macky Sall, notamment les accusations de deals non démenties, ont jeté une ombre sur sa réputation. Cela soulève des interrogations sur sa capacité à diriger de manière intègre et transparente.

En comparaison, Mimi Touré se distingue comme une figure politique d’une autre envergure. Contrairement à Bougane Gueye Dani, elle est louée pour son intégrité, sa compétence et son honnêteté. Sa résilience et son engagement envers la démocratie sénégalaise sont largement reconnus et appréciés.

Les partisans de Mimi Touré appellent à ce qu’elle continue son excellent travail pour renforcer la démocratie au Sénégal. Ils critiquent fermement les tactiques de Bougane Gueye Dani et prédisent que ses méthodes politiques ne trouveront pas de succès dans le contexte d’une nouvelle gouvernance.

En conclusion, Bougane Gueye Dani semble confronté à des défis importants, tandis que Mimi Touré continue de se profiler comme une force inébranlable dans le paysage politique sénégalais, défendant l’intégrité et l’indépendance avec détermination.

Le service régional du commerce de Kaolack a averti les commerçants qui ne respecteraient pas les prix fixés par l’État.

Le conseil régional de la consommation de la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour dévoiler les prix de certains produits alimentaires en présence du gouverneur de région, Ousmane Kane. « Nous nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, notamment le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain et le ciment. Nous avons mené des travaux préparatoires avec les différents acteurs, notamment les associations de consommateurs et les associations de commerçants, pour structurer les prix en intégrant les différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack », a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.

« Cette rencontre avec les acteurs nous a permis de fixer les prix que nous avons présentés aujourd’hui. Ainsi, l’huile raffinée en bidon sera vendue à 19 140 FCFA et à 1000 FCFA le litre au détail. Pour le riz brisé ordinaire, le sac de 50 kg sera vendu à 19 600 FCFA et à 420 FCFA le kilogramme. Concernant le sucre, le sac sera vendu à 29 200 FCFA et à 610 FCFA le kilogramme. Pour la farine de type 55, le sac sera vendu à 15 530 FCFA et pour la farine améliorée à 16 030 FCFA. Pour le pain, nous avons ajusté la baguette de 190 g qui était vendue à 175 FCFA en l’augmentant à 180 g pour 150 FCFA », a-t-il détaillé. « Il est à noter qu’à Dakar, la baguette de 190 g est vendue à 150 FCFA tandis qu’à Kaolack, celle de 180 g est fixée au même prix. Concernant le ciment, nous avons retiré une taxe de 2000 FCFA pour fixer les prix applicables dans les régions. Nous mettons l’accent sur le département de Kaolack et Guinguinéo. Pour le département de Nioro du Rip, une légère majoration sera appliquée en raison de la distance, incluant les coûts de transport supplémentaires », a rappelé M. Mbaye.

« À l’issue de cette réunion, nous lancerons une campagne d’affichage de ces prix ce week-end. Dès lundi, si Dieu le veut, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack », a annoncé le chef du service régional du commerce de Kaolack. « L’administration du commerce agit sur deux fronts : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression contre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés d’autre part. Face à cette situation, nous sommes tenus d’appliquer la réglementation économique en vigueur. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation soutiennent naturellement notre service, en coordination avec les forces de défense et de sécurité qui sont à nos côtés sur demande, ainsi que les populations qui sont les premiers consommateurs. Nous les encourageons donc à signaler tout non-respect des prix fixés », a invité Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, à l’issue de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.

Zeyna Ndour Fiancée : Un Mariage Royal en Préparation à Dakar

Zeyna Ndour, la fille aînée de la célèbre Viviane Chidid, figure emblématique de la musique africaine, s’apprête à unir sa destinée avec celle d’Adama Bèye, PDG d’une agence de communication et ancien manager de Wally Balago Seck. L’annonce de leurs fiançailles lors d’une cérémonie remarquable hier soir a captivé l’attention de nombreux proches et admirateurs de la famille Chidid.

Le mariage religieux est programmé pour le 7 juillet à Dakar, un événement attendu avec impatience par ceux qui suivent de près la carrière et la vie privée de Zeyna Ndour. Ayant grandi dans l’ombre de sa mère, connue pour son flair inégalé en matière d’événements marquants, Zeyna est sur le point de célébrer son amour dans une cérémonie qui promet d’être aussi somptueuse que mémorable.

En prévision de cette union sacrée, une dot significative de 10 millions de FCFA ainsi que des parures en or ont été présentées à la future belle-mère de Zeyna Ndour, symbole traditionnel d’accueil et de respect au sein de nombreuses cultures sénégalaises.

Ce mariage ne se limite pas à l’alliance de deux individus, mais représente aussi un moment de fête et d’unité pour la communauté artistique sénégalaise. L’attente est palpable pour un événement qui s’annonce comme un point culminant de l’année sociale et culturelle à Dakar.

Restez à l’écoute pour plus de détails sur cette célébration exceptionnelle, qui promet d’être un hommage à l’amour, à la tradition et à la musique qui unit les cœurs.

Mission d’audit à l’AIBD : Scrutin sur la gestion financière et les recrutements

Une mission d’audit a été déclenchée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE) selon les informations rapportées par la Source A. Cette initiative intervient alors que l’AIBD traverse des difficultés financières notables.

Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission principale d’examiner minutieusement la gestion des ressources financières de l’aéroport. En particulier, ils se pencheront sur les opérations et les décisions de gestion sous les mandats des anciens directeurs généraux, Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, pendant la période de 2017 à 2024. Un aspect crucial de l’audit sera également d’analyser de près les processus de recrutement sur cette même période.

Le quotidien précise que les inspecteurs ont déjà entamé des rencontres avec la direction actuelle de la société aéroportuaire, placée sous la direction de Cheikh Bamba Dièye depuis l’arrivée du nouveau régime. Ces échanges visent à recueillir des informations clés et à mieux comprendre le fonctionnement actuel de l’AIBD.

Le rapport issu de cette mission d’audit est destiné directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance stratégique de ses conclusions potentielles pour les décisions futures concernant l’aéroport.

Cette initiative reflète une volonté claire d’assainir la gestion financière et opérationnelle de l’AIBD, tout en évaluant les pratiques passées et en s’assurant de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.

Une Assemblée Nationale modernisée : Rénovation et digitalisation complètes

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale dans sa modernisation avec l’achèvement récent de son projet de rénovation. Lancée officiellement le 17 mai 2023, cette transformation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de modernisation soutenu par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).

La phase opérationnelle du projet a été amorcée le 2 février 2023, suite à la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Gouvernement du Sénégal et la KOICA. Ce partenariat a permis de réimaginer l’architecture intérieure de l’hémicycle, optimisant la distribution de l’espace et introduisant des technologies de pointe.

Une Assemblée Nationale Modernisée : Rénovation et Digitalisation Complètes

Les travaux, réalisés par une entreprise coréenne et deux entreprises sénégalaises, ont inclus l’installation d’équipements audio et vidéo modernes. Ces dispositifs facilitent la digitalisation des procédures de prise de parole, de vote et de comptage des voix. De nouvelles cabines d’interprétation et des plateformes digitales ont également été mises en place, améliorant ainsi l’efficacité et la transparence des délibérations parlementaires.

Selon la direction de la communication de l’Assemblée nationale, ces améliorations répondent à la vision du Président Amadou Mame Diop. Dès son installation, il a manifesté sa volonté de moderniser le cadre de travail des députés et de rendre les travaux parlementaires plus accessibles au public.

Une Assemblée Nationale Modernisée : Rénovation et Digitalisation Complètes

Cette rénovation marque un tournant significatif pour l’Assemblée nationale du Sénégal, qui se dote désormais d’outils à la pointe de la technologie pour une meilleure gouvernance. Cette modernisation est une étape majeure dans l’amélioration de l’efficacité et de la transparence parlementaire, renforçant le lien entre l’institution et les citoyens.

Le Défi de Faire Appliquer la Baisse des Prix : Un Test pour Diomaye Faye et Sonko

Répondre à l’annonce du gouvernement concernant les nouveaux prix des denrées essentielles comme le riz, le sucre et l’huile n’est que la première étape d’un défi bien plus ardu pour les nouvelles autorités sénégalaises, Diomaye Faye et Sonko. Fixer les prix depuis leurs bureaux est une chose, mais s’assurer que ces prix soient effectivement respectés par les grossistes, demi-grossistes et détaillants en est une autre, bien plus complexe.

Les tentatives antérieures de réguler les prix sous le régime de Macky Sall n’ont pas été couronnées de succès. Malgré l’affichage obligatoire des prix homologués, les détaillants ont souvent ignoré ces mesures, vendant parfois bien au-dessus des tarifs fixés. Même l’existence d’un numéro vert pour signaler les abus n’a pas suffi, confrontant les consommateurs à des lignes saturées et à une efficacité limitée.

La résistance des détaillants est particulièrement redoutable. Contrairement aux industriels, moins nombreux et plus centralisés, les détaillants sont nombreux et dispersés, rendant le contrôle complexe et exigeant une surveillance minutieuse.

Le gouvernement actuel a déjà décidé que les prix doivent être affichés de manière visible dans les boutiques. Cependant, cela rappelle les échecs précédents : afficher les prix réglementés ne garantit pas leur application réelle. Les défis sont multiples, allant de l’insuffisance des contrôleurs des prix à la corruption potentielle des agents chargés de faire respecter les règles.

De plus, il ne suffit pas de contrôler uniquement les prix ; la quantité des produits doit également être surveillée. Certains commerçants pourraient respecter les prix imposés mais diminuer la quantité vendue, contournant ainsi les règles pour maximiser leurs profits.

Le succès de Diomaye Faye et Sonko dans cette entreprise délicate déterminera en grande partie leur crédibilité et leur popularité. Les attentes des Sénégalais en matière de pouvoir d’achat reposent largement sur cette baisse des prix des produits essentiels. Un échec pourrait sérieusement compromettre leur image et leur capacité à gouverner efficacement jusqu’à la fin de leur mandat.

En conclusion, l’application effective de la régulation des prix des denrées essentielles représente un défi crucial pour les nouvelles autorités. La tâche nécessite non seulement de la fermeté et de la rigueur, mais aussi une approche stratégique pour surmonter les obstacles pratiques et institutionnels rencontrés dans le passé.

Keur Massar : Le Ministre Cheikh Tidiane Dieye et l’ONAS au chevet des populations

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à une mobilisation massive des citoyens pour la deuxième journée nationale d’investissement humain, prévue le 6 juillet 2024. Cet appel a été relayé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, lors d’une visite à Keur Massar avec les services de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Cette initiative souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la transformation durable du pays.

Le ministre a rappelé la forte participation observée lors de la première journée d’investissement et a exprimé le souhait du Président Faye de voir une mobilisation encore plus significative pour cette deuxième édition. Il a encouragé les citoyens, des plus jeunes aux plus âgés, à se munir de pelles, de râteaux et de brouettes pour participer activement au curage et au nettoyage des caniveaux. Cette initiative, soutenue par les nouvelles autorités étatiques, vise à impliquer durablement les citoyens dans l’amélioration de leur cadre de vie.

Pour cette deuxième journée, le président Faye insiste sur une meilleure organisation et une efficacité accrue dans la collecte des déchets et le curage des caniveaux, selon le ministre. Il appelle à une mobilisation communautaire dans toutes les communes du Sénégal. M. Dièye a précisé que cette initiative inclut la participation de tous les ministères, de l’administration territoriale, des structures de lutte contre les inondations et des collectivités territoriales, assurant ainsi une coordination optimale.

La tenue de la déclaration de presse à Jaxaay n’est pas un hasard. Cette zone, fortement touchée par des problèmes d’assainissement, a été choisie pour attirer l’attention sur les défis spécifiques de cette région. Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que la présence de la nappe phréatique affleurante justifie une attention particulière à Jaxaay. Il a annoncé la réalisation de canalisations pour traverser l’hivernage, promettant des ouvrages structurants après cette période pour améliorer l’assainissement local.

Avant cette journée nationale, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a visité Jaxaay pour évaluer la situation. Ce fut également l’occasion de relayer l’appel du président Faye aux Sénégalais à participer massivement à cette journée citoyenne. Les autorités réitèrent leur engagement à améliorer les conditions de vie des populations et appellent à une participation active de tous.

En somme, cette deuxième journée d’investissement humain est un appel à l’action pour renforcer la mobilisation citoyenne en faveur du nettoyage et de l’assainissement des espaces publics. Cette démarche s’inscrit dans un projet plus vaste de transformation durable du Sénégal, impliquant directement les citoyens dans l’amélioration de leur environnement quotidien.

Accusation de collusion avec le MFDC : Trois soldats devant le Tribunal Militaire

Ce vendredi, trois soldats seront jugés par le Tribunal militaire, selon des informations du journal Le Témoin. Les accusés sont l’adjudant I. Sagna, le sergent-chef P. Badji, et le soldat de première classe S. Coly.

Ces militaires sont accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC). Les charges retenues contre eux par le Doyen des juges d’instruction comprennent « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État ».

Les faits reprochés aux soldats se sont déroulés lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. Les rebelles, avec l’aide présumée des accusés, auraient réussi à « intercepter des conversations et obtenir des numéros téléphoniques donnant la position des militaires » en opération en Casamance.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le sergent-chef P. Badji aurait tenté de piéger sa section composée d’une trentaine d’hommes en les conduisant dans une embuscade. Il aurait indiqué un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione, où des éléments du MFDC étaient prépositionnés.

Les deux autres soldats, l’adjudant I. Sagna et le soldat de première classe S. Coly, sont accusés de faits similaires. Les charges contre eux incluent également la mise en danger de leurs camarades et la compromission de la sécurité de l’État.

TDS SA : Licenciements en série sous la nouvelle Direction

Depuis la prise de fonction de la docteure Aminata Sarr à la direction générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS) le 21 mai dernier, le personnel dénonce une vague de licenciements qui suscite de vives tensions au sein de l’entreprise.

Aminata Sarr, membre du parti Pastef, a remplacé la journaliste Nafissatou Diouf à la tête de TDS. Selon le quotidien Bes Bi, la nouvelle directrice a procédé à plusieurs licenciements, une action que le personnel interprète comme une tentative de caser ses proches. « Elle dit que TDS ne peut pas supporter des gens que Nafissatou Diouf avait recrutés alors qu’elle procède à de nouveaux recrutements depuis quelques jours. Ce sont des actes d’acharnement », a déclaré un membre du personnel, repris par la source.

L’interlocuteur du journal a également exprimé son indignation face au licenciement de plusieurs agents sous Contrat à Durée Déterminée (CDD), accusant la directrice de vouloir placer ses compagnons à leur place.

Contactée par Bes Bi, Aminata Sarr a rejeté ces accusations, évoquant des « raisons économiques » pour justifier les licenciements. Elle a expliqué : « Nous avons trouvé un recrutement qui n’a pas respecté l’avis du Conseil d’administration, et d’autres qui n’ont pas non plus respecté la procédure. Il y a également des agents plus ou moins inactifs. C’est pourquoi nous sommes en train de prendre des mesures de compression face à l’importante masse salariale ».

Les mesures de compression et les explications de la nouvelle directrice n’ont pas apaisé la colère du personnel, qui continue de dénoncer ce qu’il perçoit comme des décisions injustes et arbitraires.

AIBD : Mission d’audit lancée pour examiner la gestion

Une mission d’audit a été lancée pour examiner la gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, actuellement confronté à des problèmes financiers. Cette initiative a été confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE), selon des informations rapportées par le quotidien Source A.

Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission de « fouiller » la gestion des ressources financières de l’AIBD et de « scruter de près les recrutements durant la période 2017-2024 ». Cette enquête se concentre sur les mandats des anciens directeurs généraux Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, sous l’ancien régime.

Dans le cadre de cette mission, les inspecteurs du corps de contrôle ont déjà rencontré le top management de la société aéroportuaire, actuellement dirigée par Cheikh Bamba Dièye depuis l’avènement du nouveau régime.

Le rapport de cette mission d’audit sera remis directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ce document vise à apporter une transparence accrue sur la gestion de l’AIBD et à identifier les éventuelles irrégularités ou inefficacités dans l’administration de l’aéroport.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la gouvernance et de l’efficacité des institutions publiques sénégalaises.

Ngoné Ndour annonce sa candidature pour un second mandat à la présidence de la SODAV

Lors de l’assemblée générale ordinaire de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) qui s’est tenue aujourd’hui à la Sorano, Ngoné Ndour a confirmé son intention de se représenter comme candidate au poste de Présidente du Conseil d’Administration. Après trois ans à la tête de la SODAV, elle a exprimé sa détermination à poursuivre sa mission au service de la communauté culturelle, malgré les appels pour limiter les mandats présidentiels.

Ngoné Ndour a souligné que la question des mandats ne relève pas des statuts actuels de la SODAV, indiquant que toute modification serait du ressort d’une assemblée générale extraordinaire. Elle a également rendu hommage à ses collègues pour leur soutien au cours de son mandat, affirmant sa confiance dans la capacité du conseil d’administration renouvelé à accomplir les objectifs de la société.

L’annonce de sa candidature à sa propre succession marque un nouveau chapitre potentiellement décisif pour la SODAV, alors que l’organisation continue de jouer un rôle crucial dans la protection et la promotion des droits d’auteur au Sénégal.

PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE NATIONALE : Le madd de la Casamance fait la fierté du Sénégal à l’international

Le madd de la Casamance devient la première Indication Géographique du Sénégal par le biais d’un certificat décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, caractérisé par son goût unique et cultivé dans les forêts de Casamance, bénéficie désormais d’un label de qualité qui renforce son identité régionale et stimule le développement économique local.

LeSénégal célèbre un événement historique avec l’enregistrement du madd de la Casamance comme première Indication Géographique (IG) du pays par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, issu de la saba senegalensis et cultivé dans les forêts luxuriantes du sud du Sénégal, est désormais reconnu pour ses qualités distinctives à l’échelle nationale et internationale grâce à cette IG.

L’obtention de cette IG témoigne de l’engagement collectif des acteurs de la chaîne de production du madd de la Casamance, incluant les cueilleurs, les transformateurs et les membres de l’Association pour la Protection et la Promotion de l’Indication Géographique Madd de Casamance (APPIGMAC). Avec plus de 900 membres, cette association joue un rôle crucial dans la préservation des méthodes traditionnelles et dans le maintien des standards de qualité élevés définis par le cahier des charges strict de l’IG.

Au-delà de son impact économique en stimulant le développement local et en créant des opportunités pour les producteurs, l’IG du madd de la Casamance renforce également l’identité culturelle de la région. Elle démontre la richesse du patrimoine naturel sénégalais et la capacité de notre pays à promouvoir des produits de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.

Les indications géographiques, telles que celle du madd de la Casamance, jouent un rôle capital dans la préservation de la diversité des produits locaux et exotiques. Elles garantissent aux consommateurs que les produits labellisés respectent des normes spécifiques et proviennent d’une région géographique précise, favorisant ainsi le développement durable et équitable.

Avec plus de 9 200 produits bénéficiant d’une IG à travers le monde, le madd de la Casamance se joint à une communauté mondiale de produits de qualité, protégés par leur origine géographique. Ce succès ouvre la voie à d’autres initiatives similaires au Sénégal, stimulant l’innovation, la durabilité et la fierté nationale dans le secteur agricole et artisanal.

L’enregistrement du madd de la Casamance en tant qu’Indication Géographique représente un pas décisif pour le Sénégal, affirmant son engagement à valoriser et à protéger ses ressources naturelles.

La Dakaroise

Communiqué de presse : Autoroute Mbour Fatick Kaolack : La sortie à Médina Dokh, Khondiogne tant clamé par les populations connait un début de Solutions…

Le collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a, depuis près de deux mois, été au coeur de ces revendications. C’est-à-dire obtenir une sortie et une entrée de l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne dans la commune de Tattaguine.Vu le poids démographique (6 Communes en terres fermes et 3 communes en haute mer, les îles du Saloum);Vu le tourisme dans la zone avec les complexes hôteliers,Vu le poids économique avec l’exploitation des produits de mer, les fruits et légumes et l’horticulture,Vu l’exploitation du gaz et du pétrole de Sangomar, sans tenir compte du désencombrement sur tous les plans de cette partie, poumon économique de la région de Fatick, il serait impensable de ne pas avoir accès sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne,Tattaguine. C’est pourquoi, les fils de la zone, à travers ce collectif, ont engagé la lutte pour une rectification des erreurs commises par le régime sortant par rapport aux travaux de ces infrastructures d’envergures.

Sur ce, après avoir tenu un point de presse, une visite de terrain avec les responsables de l’ageroute et le sous-préfet de l’arrondissement de Tattaguine, un sit in et une correspondance adressée au ministre. Les responsables du collectif viennent de voir le bout du tunnel.

En effet, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens El Malick Ndiaye a effectué une descente dans la zone, le mardi 25 Juin 2024 à Khondiogne pour s’enquérir de la situation et comment y remédier.

Face aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére et après écouter avec intérêts les explications de Birama NDIAYE, président du dit collectif, le ministre des infrastructures les a proposé un début de solutions à leurs préoccupations.

Il s’agit de maintenir la bretelle allongée qui quitte Thiadiaye jusqu’à Médina Dokh. En ce qui concerne l’accès à l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh, Khondiogne, le ministre El Malick Ndiaye annonce que les doléances du collectif sont prises en compte mais la réalisation sera à long terme. Selon lui, à l’étape actuelle des travaux, la priorité c’est d’amener l’autoroute à péage jusqu’à Tambacounda et après ils se pencheront sur ce qu’il y a lieu à parfaire.

Sur la réalisation de la sortie et l’entrée sur l’autoroute, les techniciens de l’ageroute ont déjà fait l’évaluation du coup du rond-point demandé par le collectif. Il est estimé à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. De son côté, le ministre a dit que c’est faisable mais pas à l’immédiat. Par contre, il va accorder une audience aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére pour rentrer sur les détails.

A la fin de cette discussion avec les responsables président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a hauteur de Médina Dokh, Khondiogne dans la commune de Tattaguine, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens a continué son périple à Fatick, point de chute de sa visite sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack.

Signé Birama NDIAYE, initiateur et président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére.

Lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes : Lancement de la Phase 2 du Programme Conjoint Sénégal-UE

Le Sénégal et l’Union européenne ont récemment inauguré la Phase 2 du Programme Opérationnel Conjoint (POC2), marquant une étape cruciale dans leur partenariat visant à renforcer la sécurité nationale et à combattre les crimes transnationaux.

Doté d’un financement substantiel de 3,5 milliards de francs CFA, le POC2 concentre ses efforts sur la lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes. Ce programme s’attache particulièrement au renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense sénégalaises pour la surveillance efficace des frontières. Une formation approfondie sera dispensée aux forces de sécurité et de défense, visant à améliorer leurs compétences en matière d’investigation policière et judiciaire.

Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a souligné l’importance stratégique du POC2 dans la réponse aux défis complexes de sécurité auxquels le Sénégal est confronté. Ce programme ne se limite pas au trafic de migrants, mais s’étend également à la lutte contre le trafic de drogue, au blanchiment d’argent et à d’autres formes de criminalité transnationale organisée.

Pour consolider les succès de la première phase du programme, cette nouvelle étape représente une réorientation stratégique majeure. Le gouvernement sénégalais affiche un engagement ferme envers le POC2, promettant un soutien total aux forces de défense et de sécurité qui en bénéficieront directement.

De son côté, l’Union européenne considère ce programme comme un pilier essentiel de sa politique migratoire globale. Jean-Marc Pussani, ambassadeur de l’UE, met en avant une approche intégrée impliquant les ministères clés de l’Intérieur, des Forces armées, de la Justice et des Finances.

Avec une enveloppe financière conséquente garantissant sa mise en œuvre sur une période de deux ans, cette initiative conjointe promet de renforcer durablement la sécurité et la stabilité régionales, tout en consolidant le partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union européenne dans la lutte contre la criminalité transnationale et la protection des droits humains.

Apaisement du climat social : Le Ministre Olivier Boucal rencontre des Syndicats de plusieurs secteurs

Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu une réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux des secteurs de l’Éducation, de la Formation, de la Justice et du Primaire. Cette rencontre s’est déroulée au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque, le jeudi 27 juin 2024.

Au cours de cette réunion, le Ministre Boucal et ses collaborateurs ont écouté les secrétaires généraux des syndicats présents. Ces derniers ont salué l’initiative tout en soulignant l’importance d’ouvrir des négociations dans les meilleurs délais, à travers des rencontres périodiques. Ils ont également demandé la mise en place d’un mécanisme de prévention des conflits, en réactivant le comité de suivi des accords et le monitoring.

En réponse, le Ministre Boucal a indiqué qu’un calendrier est en cours d’élaboration pour organiser des rencontres sectorielles afin de trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat social.

Ont pris part à la rencontre, côté éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / authentique (CUSEM/A).

L’intersyndicale du secteur primaire, regroupant pêche, agriculture et élevage, ainsi que le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) étaient également présents.

En marge de la rencontre, le Ministre Boucal a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.

Étudiant condamné après un accident sur la voie réservée du Brt à Dakar

Ahmat Mahhamat, un étudiant en troisième année à Dakar, a été condamné à trois mois de prison, dont un ferme, après avoir provoqué un accident sur la voie du Bus Rapide Transit (Brt). L’incident s’est déroulé près de l’arrêt Sacré-Cœur, quand Mahhamat, apparemment pressé, a contourné un embouteillage en empruntant la voie réservée au Brt. Malheureusement, il a été violemment heurté par un bus Brt arrivant au même moment, causant des blessures à deux passagers du bus.

Les autorités ont découvert que Mahhamat conduisait sans permis, sans assurance et sans carte grise lors de son arrestation le 19 juin. Présenté devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, il a exprimé des regrets, mais le procureur a jugé sa défense insuffisante. Malgré la requête de trois mois d’emprisonnement ferme, il a finalement été condamné à un mois de prison ferme.

Cet incident souligne les dangers de la conduite sans respect des règles et des exigences légales. Mahhamat devra purger sa peine tout en réfléchissant aux conséquences de ses actes sur la sécurité publique.

Moustapha Saré : « Le Développement du Sénégal Passe Nécessairement par l’Industrialisation et la Formation Professionnelle »

Le ministre de la Formation Professionnelle, Moustapha Saré, a réaffirmé l’importance cruciale de l’industrialisation et de la formation professionnelle pour le développement du Sénégal. Selon le ministre, ces deux piliers sont essentiels pour propulser le pays vers une croissance durable et inclusive. Saré a souligné que l’investissement dans la formation des jeunes et l’expansion du secteur industriel sont des priorités pour son ministère, visant à créer des emplois et à stimuler l’économie nationale.

ministre formation professionnelle :" le développement du Sénégal passe nécessairement par l'indust

Déguerpissement des marchands à Dakar : Tension croissante et appel à la résistance

Les récentes opérations de déguerpissement visant les marchands ambulants à Dakar suscitent une vague de contestations et de critiques véhémentes. Cheikh Wagane Wade, coordonnateur des Associations du secteur informel, exprime une opposition ferme à ces mesures, les qualifiant de contre-productives pour l’emploi des jeunes, une promesse centrale du nouveau régime.

Selon Wade, ces actions risquent de transformer des milliers de vendeurs de rue en chômeurs, alors que le secteur informel représente un pilier économique significatif, contribuant à plus de 50% du PIB et employant environ 6 millions de personnes, dont 3 millions sont des vendeurs de rue.

Malgré la reconnaissance des problèmes causés par l’occupation anarchique des artères, Wade critique la méthode du déguerpissement comme étant inefficace. Il attribue cette situation à l’échec des politiques de jeunesse et appelle les nouvelles autorités à engager des discussions avec les représentants du secteur informel pour trouver des solutions viables.

« Nous avons des solutions à proposer. Les autorités doivent s’asseoir avec nous pour organiser cela correctement. Sinon, nous reprendrons la rue, peu importent les conséquences. Ousmane Sonko nous a montré la voie de la résistance. Nous sommes prêts à résister », avertit Wade.

Cette déclaration souligne une tension croissante entre les autorités et le secteur informel, mettant en lumière des enjeux économiques et sociaux cruciaux pour l’avenir de nombreux travailleurs urbains à Dakar.

Rufisque : Grave accident d’une dame sur une moto Diakarta.

Au environ de 13h un accident s’est produit juste avant le tunnel du PNR (passage à niveau de Rufisque.
la moto Diakarta transportant la victime s’est fait écraser au sol.
la dame sous le choc et avec de graves blessures est acheminée a l’hôpital Youssou mbargane de Rufisque par les sapeurs pompiers accompagné du conducteur de la moto et de ses parents aussitôt rappeler sur les lieux…

Ouverture des Assises des Entreprises : Baïdy Agne Appelle à un Secteur Plus Fort et Plus Productif

Ce matin, sous la présidence du ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Abdourahmane Sarr, ont débuté les assises de l’entreprise édition 2024. L’événement a été marqué par la remise de Labels honorant les entreprises exemplaires dans divers domaines tels que la gouvernance, l’éthique, l’environnement, le développement durable et l’engagement communautaire. Le thème retenu cette année, « le partenariat public-privé et contenu local », a été au cœur des discours d’ouverture.

Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP), a souligné les défis auxquels sont confrontées les entreprises sénégalaises : investir, créer des emplois durables et renforcer la protection sociale. Il a salué l’élan patriotique et citoyen instauré par la récente élection présidentielle, affirmant que le Sénégal entre dans une nouvelle ère de justice sociale et de cohésion propice au développement des entreprises.

« Pour aimer le Sénégal, il faut investir au Sénégal », a déclaré Baïdy Agne, soulignant le rôle crucial des entreprises comme contributeurs fiscaux et moteurs de croissance économique. Il a plaidé pour un renforcement du partenariat entre le secteur privé et l’État, appelant à préserver les acquis tout en adaptant les entreprises aux exigences croissantes du marché local.

Les discussions lors de ces assises mettront en lumière les moyens de renforcer le secteur privé national tout en favorisant une coopération internationale bénéfique. Baïdy Agne a insisté sur l’équité et la nécessité d’un cadre réglementaire clair pour réduire les litiges et encourager un environnement d’affaires sain pour tous les acteurs.

En conclusion, Baïdy Agne a exhorté les entreprises à comprendre leurs responsabilités tout en appelant l’État à soutenir activement leur croissance. Ces assises promettent ainsi de catalyser de nouveaux paradigmes pour un secteur privé sénégalais plus fort et plus productif.

[Note : Cet article est une synthèse des propos de Baïdy Agne lors de la cérémonie d’ouverture des Assises des Entreprises édition 2024, centrée sur les thèmes du partenariat public-privé, du contenu local et du développement économique durable au Sénégal.]

Incinération de Drogue: 700 Milliards de Francs CFA Réduits en Cendres

Ce mercredi 26 juin 2026 restera gravé comme une journée décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en [nom du pays]. Dans une opération coordonnée par les Forces de Défense et de Sécurité, une quantité significative de stupéfiants, accumulée entre juin 2022 et juin 2024, a été soumise à l’incinération.

Les agences impliquées, comprenant les Douanes, la Gendarmerie, la Police, les Eaux et Forêts, ainsi que la Marine, ont uni leurs efforts pour éliminer ces substances illicites. L’estimation de la valeur de ces produits prohibés oscille entre 400 et 700 milliards de francs CFA, reflétant l’ampleur colossale du commerce clandestin combattu par les autorités.

Cette action déterminante souligne l’engagement ferme du gouvernement à éradiquer le trafic de drogue et à protéger la société contre les ravages de la criminalité organisée. La destruction par incinération a été effectuée dans le respect strict des procédures légales et environnementales, garantissant ainsi une fin appropriée à ces substances néfastes.

Le ministre de la Sécurité, [nom du ministre], a présidé cette cérémonie, exprimant la détermination continue du gouvernement à maintenir la sécurité et la stabilité dans le pays. Cette initiative marque non seulement une victoire dans la guerre contre la drogue, mais aussi un message clair aux criminels : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui menacent la sécurité nationale et le bien-être de nos citoyens.

À mesure que les Forces de Défense et de Sécurité intensifient leurs efforts, la population est encouragée à soutenir cette lutte cruciale en signalant toute activité suspecte. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus sûr et plus résilient pour tous.

Crise État-meuniers : Président de la République accepte le dialogue proposé par le patronat

Lors du dernier conseil des ministres, une décision cruciale a été prise par Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, concernant la maîtrise des prix des denrées de grande consommation. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face à l’augmentation des coûts alimentaires et des hydrocarbures essentiels.

La politique gouvernementale, désormais enclenchée, inclura l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements nationaux, une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer un approvisionnement régulier des produits essentiels à travers tout le pays. Cette étape représente un soutien significatif au secteur privé, en particulier aux meuniers et aux boutiquiers, principaux acteurs économiques concernés.

Dans un souci de transparence et de concertation, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions avec tous les partenaires économiques impliqués. L’objectif est d’assurer une application uniforme et rigoureuse des nouveaux prix homologués, garantissant ainsi une réduction effective du coût de la vie pour tous les citoyens.

Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement s’engage dans l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à renforcer la protection des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, tout en accordant au gouvernement un pouvoir de supervision accru sur les éventuelles modifications au sein de ces entreprises.

Cette initiative marque une étape décisive dans les efforts du gouvernement pour stabiliser l’économie nationale et protéger les intérêts des citoyens face aux défis économiques actuels.

MESURES PRÉVENTIVES CONTRE DE PROCHAINS CHANTAGE : Diomaye déclare la guerre aux industriels

Le président de la République a vigoureusement réagi aux menaces infructueuses des meuniers qui voulaient suspendre la production de farine. Alors que ceux-ci ne représentent qu’une partie de l’industrie, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, décide de prendre des mesures drastiques concernant tout le secteur secondaire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il a, entre autres, ordonné l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique pour protéger les domaines économiques stratégiques.

La tension monte entre l’État et le secteur industriel après la controverse impliquant l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), qui a menacé de cesser la production de farine suite à une nouvelle homologation des prix. Bien que l’AMIS ait finalement baissé les armes, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble déterminé à réaffirmer l’autorité de l’État sur les affaires économiques nationales.

Mesures radicales en Conseil des ministres

Lors du Conseil des ministres d’hier, mercredi, le président de la République a initié une série de directives visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal et à contrôler plus étroitement les secteurs stratégiques de l’économie, notamment celui de l’industrie. Il a chargé le Premier ministre, Ousmane Sonko, de superviser l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à protéger les entreprises des secteurs clés et à accorder au gouvernement un droit de regard accru sur les modifications du capital des entreprises.

Le chef de l’État également insisté sur la mise en place d’une politique rigoureuse pour maîtriser les prix des produits de grande consommation. À court terme, des appels d’offres seront utilisés pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels tels que le riz, l’huile, le sucre, ainsi que les hydrocarbures. Cette mesure vise à stabiliser les prix sur le marché intérieur et à réduire la dépendance vis-à-vis des importateurs qui font dans le chantage.

Dans un souci de transparence et de gouvernance efficace, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dresser un inventaire complet des entreprises industrielles au Sénégal, en incluant les emplois réels générés et les bilans sociaux. Cette démarche permettra à l’État de mieux cibler ses interventions pour soutenir un secteur privé national robuste et bien encadré.

Création et réhabilitation d’industries pour booster la concurrence

Un autre axe crucial de la nouvelle politique est la promotion de la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation. Le président de la République a relevé l’importance du consommer local et de la modernisation du commerce de proximité à travers des boutiques et magasins de référence.

Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au chef du Gouvernement  superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

À cet effet, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières sera préparée pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

La Dakaroise

Commémoration du massacre des Tirailleurs : L’État met en place un comité Ad Hoc

En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la décision du président de la République d’organiser la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais en 1944 au camp de Thiaroye.

« Un comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport dudit comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024 », a déclaré le chef du gouvernement.

Le massacre des Tirailleurs sénégalais est célébré chaque 1er décembre au Sénégal, marquant un moment solennel de réflexion et d’hommage aux victimes de cette tragédie historique.

Autopont de Lobatt Fall : Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens condamne les actes de vandalisme

Un acte d’incivisme intolérable a été signalé à l’autopont de Lobatt Fall. L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute) a condamné fermement les récents actes de vandalisme et de vol impliquant l’enlèvement des écrous de liaison des piles aux semelles de l’autopont.

Selon un communiqué publié ce mercredi 26 juin, ces actes d’incivisme et d’indiscipline ont été observés dans la quasi-totalité des ouvrages routiers du pays. L’Ageroute a souligné que ces actions irresponsables peuvent avoir des conséquences graves pour la sécurité des populations et des usagers, entraînant une dégradation prématurée des infrastructures.
L’enlèvement des écrous de liaison compromet sérieusement l’intégrité structurelle des ponts et peut causer des accidents potentiellement mortels. L’Ageroute a averti que les conséquences de tels actes pourraient être catastrophiques, non seulement en termes de sécurité publique, mais aussi en ce qui concerne les coûts de réparation et de maintenance.
Les autorités concernées ont été informées de ces actes répréhensibles. L’Ageroute a assuré que des mesures strictes seront prises pour appliquer la loi dans toute sa rigueur afin de punir les auteurs de ces actes de vandalisme. Des enquêtes sont en cours pour identifier et appréhender les responsables.
L’Ageroute a lancé un appel à la responsabilité civique de tous les citoyens, les exhortant à signaler tout acte de vandalisme ou de comportement suspect aux autorités. L’Agence a également insisté sur l’importance de la coopération de la communauté pour protéger les infrastructures publiques qui sont essentielles au bien-être et à la sécurité de tous.
Les actes de vandalisme à l’autopont de Lobatt Fall représentent une menace sérieuse pour la sécurité publique et la durabilité des infrastructures routières. Le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, ainsi que l’Ageroute, restent déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir et assurer la sécurité des usagers des routes.

Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal remis en question : Yewwi Askan Wi dénonce une « fraude à la loi »

Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a soulevé de sérieuses préoccupations quant à l’édition de juillet 2021 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal. Selon ses déclarations, ce document présenterait des lacunes substantielles, qualifiées de « fraude à la loi ».

M. Daffé a mis en lumière le fait que le règlement intérieur distribué aux parlementaires ne serait pas en conformité avec les textes législatifs actuellement en vigueur. Il a spécifiquement mentionné que des modifications cruciales apportées par la loi organique de 2019, incluant la suppression du poste de Premier ministre, ne sont pas reflétées dans ce document. Cette omission aurait, selon lui, engendré un vide juridique concernant des procédures essentielles telles que la Déclaration de politique générale, la motion de censure et la question de confiance.

En outre, le président du groupe Yewwi Askan Wi a souligné que le règlement intérieur actuel ne reconnaît pas la réintroduction du poste de Premier ministre opérée en 2021 par une révision constitutionnelle. Il a noté que des articles abrogés depuis 2019 sont encore mentionnés, rendant ainsi caduques certaines procédures parlementaires.

Face à cette situation, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité urgente de réviser le règlement intérieur afin qu’il soit en adéquation avec les changements constitutionnels récents et qu’il assure le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale. Il a appelé ses collègues parlementaires à assumer leurs responsabilités et à agir rapidement pour corriger ces anomalies, garantissant ainsi la légitimité et la transparence des actions parlementaires au Sénégal.

Cette initiative vise non seulement à éviter toute confusion future dans l’application des lois mais aussi à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions parlementaires du pays.

Saisie de 793 Comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib

Le 24 juin 2024, la Brigade commerciale de Keur Ayib a effectué une saisie majeure dans la lutte contre le trafic de drogue. Aux environs de 20 heures, les autorités ont intercepté un bus en provenance de Gambie et à destination de Dakar, transportant une cargaison illégale de 793 comprimés d’Ecstasy. Cette prise, totalisant un poids de 396,500 grammes, est estimée à une valeur de 15 860 000 francs CFA sur le marché illicite.

L’opération a été menée par les forces de l’ordre locales, qui ont agi sur des renseignements précis. La fouille du bus a révélé les comprimés dissimulés parmi les bagages des passagers. Le chauffeur du bus a été appréhendé sur place, ajoutant un coup significatif aux réseaux criminels opérant dans la région.

Cette intervention réussie est le fruit d’une coopération étroite entre les forces de l’ordre locales et les services de sécurité. Elle démontre l’engagement ferme des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. La Brigade commerciale de Keur Ayib, en particulier, a été saluée pour son efficacité et sa vigilance, jouant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières et la protection de la population contre les dangers des drogues illicites.

Le trafic de drogue reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, en particulier dans les zones frontalières. La proximité avec la Gambie, un point de transit pour les stupéfiants, rend la vigilance constante indispensable. Les récentes saisies, y compris celle de Keur Ayib, témoignent des efforts continus pour perturber les activités des trafiquants et assurer la sécurité des citoyens.

Le succès de cette opération envoie un message clair aux réseaux de trafic de drogue : les autorités sont déterminées et bien équipées pour lutter contre ce fléau. Les mesures de sécurité et de surveillance renforcées continueront d’être mises en œuvre pour prévenir de telles activités criminelles à l’avenir.

Cette saisie de 793 comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la coopération inter-agences et de la vigilance des forces de l’ordre.

Dakar : Incinération de Drogues d’une valeur estimée entre 400 et 700 milliards F CFA

Le Sénégal a franchi une étape significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce mercredi 26 juin, les forces de défense et de sécurité ont procédé à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La valeur estimée de cette marchandise se situe entre 400 et 700 milliards F CFA.

La destruction de cette importante quantité de stupéfiants a été réalisée sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque. L’événement a vu la présence de plusieurs hauts responsables, dont le secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi que des autorités administratives du département de Rufisque.

Quantités et Types de Drogues

Le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a précisé les types et quantités de drogues incinérées, couvrant une période de deux ans, de juin 2022 à juin 2024. Les substances détruites incluent :

  • Près de 4 tonnes de chanvre indien
  • Plus de 7 tonnes de cocaïne
  • 901 grammes d’héroïne
  • Un peu plus de 56 kilogrammes de haschich
  • 7 251 pilules d’ecstasy
  • 900 grammes de méthamphétamine
  • 91 grammes de crack
  • 4,5 tonnes de kétamine
  • 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques

Selon le commissaire Sène, la majorité de la cocaïne provient de l’Amérique du Sud, avec la plupart des saisies effectuées par voie maritime, bien que des prises aient également été réalisées sur la voie terrestre. En ce qui concerne le cannabis, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région. Les autres variétés de drogues proviennent aussi bien de la sous-région que de l’extérieur du continent.

Cette opération d’incinération marque une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, en éliminant une quantité massive de substances illicites du marché. Elle démontre également l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer le contrôle migratoire et à appliquer des sanctions strictes contre les contrevenants.

La lutte contre le trafic de stupéfiants reste une priorité pour les autorités sénégalaises, qui continuent de collaborer étroitement avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer la sécurité publique et protéger la population des effets dévastateurs des drogues.

Conflits à Médina Gounass : Plus de 100 individus dont 39 mineurs envoyés en prison

Les récents affrontements à Médina Gounass ont conduit à l’arrestation de 180 individus, parmi lesquels 39 mineurs. Ces interpellations ont eu lieu lors des violents incidents survenus le jour de la Tabaski, opposant deux communautés dirigées respectivement par le khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba et le khalife général du Fuladu, Thierno Mounirou Baldé.

Hier, mardi 25 juin, plus d’une dizaine de personnes impliquées ont été entendues par les juges d’instruction. Parmi eux, le présumé meurtrier du commerçant Djiby Khamdy Sy. Tous les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et attendent leur jugement en flagrant délit à la Chambre criminelle.

Les 39 mineurs arrêtés ont été renvoyés devant le tribunal compétent pour mineurs. Cette décision reflète la gravité de la situation et le souci de traiter les jeunes impliqués conformément aux lois sur la protection de l’enfance.

Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la tension reste palpable dans la Cité religieuse de Médina Gounass. La présence continue des gendarmes vise à prévenir de nouveaux affrontements et à rétablir la paix dans la région.

Les affrontements à Médina Gounass s’inscrivent dans un contexte de rivalité entre deux communautés religieuses influentes. Les conflits, souvent exacerbés par des questions de leadership et d’influence, ont pris une tournure violente, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels.

Les événements de Médina Gounass ont suscité de vives réactions de la part des autorités et des leaders communautaires. Des appels au calme et à la réconciliation ont été lancés pour éviter l’escalade de la violence. Les prochaines étapes incluront des efforts de médiation et de dialogue pour résoudre les différends entre les parties en conflit.

La situation à Médina Gounass reste critique, et les mesures prises par les autorités visent à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité des habitants. La justice devra maintenant déterminer les responsabilités et prononcer les sanctions appropriées pour les personnes impliquées dans les affrontements.

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