Birame Soulèye Diop Convoque une Session du Conseil Municipal Malgré sa Démission Annoncée

Malgré l’annonce récente de sa démission, Birame Soulèye Diop reste fermement en place en tant que maire de la commune de Thiès-Nord, comme en témoigne sa récente convocation des conseillers municipaux à une session ordinaire prévue ce samedi 29 juin 2024. Cette initiative a semé la confusion parmi les résidents de Thiès, qui s’interrogent sur la légitimité de ses actions.

La session du Conseil municipal portera sur deux points clés : l’examen et l’adoption du compte administratif, ainsi que le virement de crédit. Ces sujets revêtent une importance significative pour la gestion financière et administrative de la commune, soulignant l’urgence de la situation malgré les circonstances entourant la position de M. Diop.

Les discussions dans la ville reflètent une surprise et une préoccupation croissantes quant à la validité des décisions prises sous la signature de Birame Soulèye Diop, étant donné l’annonce de sa démission imminente. Les résidents expriment leur incompréhension quant à la façon dont de telles actions peuvent être entreprises alors qu’une transition de pouvoir est supposée être en cours.

À Thiès-Nord, cette convocation soulève des questions sur la stabilité et la gouvernance locale, ainsi que sur les procédures formelles à suivre en cas de changement de leadership municipal. Les prochains jours pourraient apporter des clarifications cruciales sur la situation politique et administrative de la commune, alors que les regards restent tournés vers le déroulement de la session du Conseil municipal ce week-end.

Réconciliation à Médina Gounass : Alioune Tine propose l’implication de Tivaouane et Touba

Le président du think tank AfrikaJom Center, Alioune Tine, a récemment rencontré l’association Fraternité Fouladou Diaspora, dirigée par Ousmane Baldé, pour aborder la crise actuelle à Médina Gounass et les relations entre les différentes communautés locales.

Au cours de cette réunion, Alioune Tine et les membres de l’association ont exploré le contexte historique des relations entre les communautés de Médina Gounass. Ils ont noté que ces relations étaient autrefois excellentes, mais que des malentendus et des facteurs politiques ont souvent exacerbé les tensions au fil du temps.

Alioune Tine a exprimé sur le réseau social X, mercredi, l’importance de réconcilier les communautés de Médina Gounass. Il a suggéré que les autorités religieuses jouent un rôle central dans ce processus de réconciliation. En particulier, il a recommandé l’implication de la famille Thiam de Médina Thiam, de la famille Barro de Mbour, et des chefs religieux de Tivaouane et Touba. Ces figures religieuses respectées pourraient faciliter le dialogue et aider à apaiser les tensions.

Alioune Tine a également souligné la nécessité pour l’État de corriger les erreurs du passé en agissant de manière impartiale. Il a insisté sur le fait que les dirigeants politiques locaux doivent éviter d’exploiter la situation à des fins politiques, afin de ne pas aggraver les tensions existantes.

L’objectif principal de ces initiatives est de travailler rapidement à la paix et à la réconciliation entre les communautés de Gounass. Alioune Tine a insisté sur l’importance d’une action rapide et concertée pour résoudre les conflits et restaurer l’harmonie dans la région.

La proposition d’Alioune Tine d’impliquer les autorités religieuses de Tivaouane et Touba dans le processus de réconciliation à Médina Gounass souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans la médiation des conflits communautaires au Sénégal. En œuvrant ensemble, les communautés peuvent espérer rétablir des relations harmonieuses et durables.

Cette initiative met en lumière la nécessité d’une collaboration entre les autorités religieuses, l’État, et les leaders communautaires pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

PNDAS/Agropole Sud : 840 Tonnes d’Engrais Distribuées aux Organisations de Producteurs en Casamance

La région de Casamance a marqué le lancement officiel de la campagne agricole 2024 avec la distribution de 840 tonnes d’engrais aux organisations de producteurs. Cette initiative est orchestrée par le Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal (PNDAS), à travers l’Agropole Sud, et s’est déroulée dans le village de Firdawsi, commune de Kéréwane, département de Médina Yoro Foulah.

La cérémonie de distribution a réuni les autorités administratives et locales, l’équipe de l’Agropole Sud, les services techniques, le Cadre régional de concertation des ruraux de Kolda, et les Organisations de Producteurs partenaires de la région. Cet événement marque un pas important vers l’amélioration de la production agricole, particulièrement la culture du maïs, une filière prioritaire du projet.

Le PNDAS a acquis 1340 tonnes d’engrais, dont 500 tonnes ont été distribuées lors de la campagne agricole 2023. Pour cette année, la région de Kolda a été choisie pour démarrer la distribution, étant donné qu’elle représente 70% des 5000 hectares de semences certifiées de maïs prévues cette année. En outre, 43% de la production de la campagne précédente provenait du département de Médina Yoro Foulah.

Ousseynou Konaté, Coordonnateur régional du Projet Agropole Sud du PNDAS, a souligné l’importance de cet appui, rendu possible grâce à l’État et à ses partenaires, notamment la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Islamique de Développement (BID). Les intrants agricoles sont subventionnés à hauteur de 70%, permettant à chaque producteur de recevoir un package par hectare comprenant 4 sacs de NPK, 3 sacs d’urée, 1 sac de 20 kg de semences, et un litre de produit phytosanitaire. Le coût total de ce package est de 200 000 francs CFA, dont seuls 60 000 francs CFA sont à la charge du producteur.

Un entrepôt de stockage d’une capacité de 1000 tonnes sera mis à disposition des producteurs de Firdawsi pour résoudre les problèmes de stockage. El Hadj Mouhamed Diop, Président des Organisations de producteurs partenaires, a remercié l’État du Sénégal et sensibilisé ses pairs sur l’utilisation recommandée des engrais pour maximiser les rendements et améliorer la qualité des récoltes.

Le Directeur régional du Développement rural a rassuré sur la transparence de la distribution, en soulignant que des mesures ont été prises pour garantir que les intrants arrivent directement aux bénéficiaires légitimes.

L’accès à des semences certifiées est essentiel pour améliorer la production et la productivité agricoles, augmenter les revenus des producteurs, et répondre à la demande des agro-industriels en matières premières pour la transformation. Le PNDAS, en collaboration avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) et les services techniques, a développé un programme visant à emblaver 3125,5 hectares de maïs certifiés, dont 1685,5 hectares de semences de niveau base et R1.

Ce programme de distribution se poursuivra et s’étendra à 36 coopératives de producteurs de maïs dans les régions de Ziguinchor, Kolda, et Sédhiou. Une campagne agricole fructueuse s’annonce dans la région, renforçant ainsi l’agro-industrie sénégalaise et contribuant à la lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Sénégal : Une quantité impressionnante de drogue incinérée à Rufisque

Une cérémonie d’incinération de stupéfiants d’une ampleur inédite a eu lieu ce matin à la Sococim de Rufisque. Le commissaire de police divisionnaire et directeur de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (Orctis), Ndiara Sène, a dévoilé des statistiques détaillées concernant les drogues détruites, saisies entre 2022 et 2023.

Selon les autorités, la valeur totale des drogues incinérées est estimée entre 400 et 700 milliards de FCFA. Parmi les stupéfiants, 7552,326 kg de cocaïne, une quantité saisie au cours des deux dernières années, représente la plus grande partie. En plus de la cocaïne, d’autres types de drogues ont été détruits, illustrant l’ampleur du trafic illicite au Sénégal.

  • Chanvre indien : 3329,972 kg
  • Sus punk (variété de chanvre indien) : 2,190 kg
  • Cocaïne : 7552,326 kg
  • Haschich : 56,105 kg
  • Pilules d’extradiez : 7251 unités
  • Méthamphétamine : 900 g
  • Crack : 391 g
  • Kétamine : 4500 kg
  • Substances psychotropes (Rivotril, diazépam, temesta) : 2640 comprimés
  • Précurseurs chimiques : 450 kg (250 kg de chlorure de calcium, 250 kg d’hydroxyde de sodium)
  • Protoxyde d’azote : plus de 93 bonbonnes
  • Cartouches de cannabinoïdes électroniques : 97 cartouches contenant du THC

La cérémonie a été marquée par la présence du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui a salué les efforts des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue. Il a souligné l’engagement de l’État à intensifier les opérations de répression et de prévention pour réduire l’impact de la drogue sur la société sénégalaise.

Le commissaire Ndiara Sène a précisé que les opérations d’incinération se poursuivront tout au long de la journée, une mesure nécessaire pour éliminer ces substances dangereuses et protéger la population. Cette incinération massive reflète l’engagement continu des forces de sécurité à éradiquer le trafic de drogue et à maintenir la sécurité publique.

Cette destruction de drogues à Rufisque constitue un pas important dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle démontre la détermination des autorités à renforcer les efforts pour sécuriser le pays et protéger ses citoyens contre les effets dévastateurs des drogues illicites.

« Malal Talla, Rappeur Renommé, Instauré Conseiller au CESE lors de la Session Extraordinaire »

Hier, lors de l’ouverture de la session extraordinaire du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), une nomination inhabituelle a captivé l’attention : Malal Talla, artiste et rappeur renommé, a été installé en tant que conseiller. Cette décision, prise par décret par l’ancien chef de l’État Macky Sall à la fin de son mandat, a marqué le début d’une nouvelle ère au CESE.

La première session extraordinaire de l’année 2024 du CESE a été officiellement inaugurée ce mardi 25 juin. Le décret 2024-1133, signé par le chef de l’État actuel, Bassirou Diomaye Faye, fixe la clôture de cette session à la fin de l’ordre du jour, et au plus tard le mardi 9 juillet 2024, comme précisé à l’article 2. De plus, l’article 3 du document stipule que ce décret sera publié dans le Journal officiel.

Cette nomination de Malal Talla suscite des réactions variées au sein de la sphère politique et artistique. Alors que certains saluent cette initiative comme une ouverture vers de nouvelles perspectives d’inclusion et de diversité au CESE, d’autres expriment des réserves quant aux qualifications spécifiques requises pour une telle fonction au sein d’une institution économique et sociale de cette envergure.

Malgré les débats entourant cette nomination, une chose est certaine : l’arrivée de Malal Talla au CESE marque un changement notable dans la composition et possiblement dans l’orientation des travaux de cet organe consultatif clé pour le développement socio-économique du pays.

Incident lors de la fête de la musique : Plainte contre la RTS et une rappeuse pour exhibitionnisme

Le collectif « And Samm Jikko Yi » a déposé une plainte auprès du procureur de la République suite à des événements jugés particulièrement choquants lors de la fête de la musique au terrain Acapes des Parcelles assainies. Les plaignantes, membres de la commission féminine du collectif, dénoncent ce qu’elles qualifient d’« exhibitionnisme digne d’un film pornographique » impliquant la rappeuse Audrey Diatta alias D. Freezy et la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS).

Ndèye Fatou Diop et ses collègues expriment leur indignation face à cet incident, déplorant une atteinte sévère aux mœurs et à la morale sénégalaise. Elles critiquent également la RTS pour son rôle dans cet événement, qu’elles estiment contraire aux valeurs de civisme et de retenue du pays.

L’affaire, largement relayée sur les réseaux sociaux, suscite des réactions vives et des préoccupations quant à son impact sur le public, en particulier sur les jeunes.

Le collectif appelle à des mesures sévères contre les responsables de ces actes, soulignant les menaces croissantes perçues par la population.

L’Armée Sénégalaise Démantèle un Grand Site d’Orpaillage Clandestin à Saraya : 26 Orpailleurs Arrêtés

Dans le cadre de l’opération Sentinelle Est, lancée par l’armée sénégalaise depuis le 11 février dernier, le commandement de la zone militaire n°04 a intensifié ses efforts pour sécuriser le Sud-est du pays et endiguer la montée de la violence et de la criminalité organisée dans le département de Saraya.

Le 34e Bataillon d’infanterie, basé à Kédougou, a mené une opération d’envergure pour démanteler un site d’orpaillage clandestin, connu comme un foyer du grand banditisme. Situé entre les villages de Bokhodi, ce site a été le théâtre d’une intervention décisive des forces armées sénégalaises.

Lors de l’opération, 26 individus de nationalité malienne et burkinabè ont été appréhendés et remis aux autorités de la brigade de gendarmerie de Saraya pour les procédures judiciaires nécessaires. En plus des arrestations, les militaires ont détruit sur place 32 machines concasseurs d’or, également appelées dragues, utilisées illégalement pour l’extraction de minerais.

Un important lot d’équipements a été saisi, comprenant 25 motos, 11 groupes électrogènes, 4 tricycles, 8 motopompes et 5 panneaux solaires, qui ont été confisqués et remis à la garde de la gendarmerie.

Ces opérations de sécurisation se poursuivront afin de nettoyer cette zone des activités illicites d’exploitation minière et de préserver l’intégrité du domaine forestier environnant.

Les autorités militaires ont exprimé leur détermination à maintenir la pression sur les activités criminelles dans la région, soulignant l’importance de telles opérations pour la protection des ressources naturelles et la sécurité des habitants.

Égypte : L’Ambassade du Sénégal exhorte à la régularisation de ses ressortissants avant le 30 Juin 2024

L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire lance un appel urgent à tous les ressortissants sénégalais résidant en Égypte sans titre de séjour valide. Ils sont invités à régulariser leur situation avant la date butoir du 30 juin 2024. Cette démarche fait suite à l’adoption par les autorités égyptiennes de nouvelles mesures concernant le séjour des étrangers sur leur territoire, mises en place depuis janvier 2024.

Les nouvelles mesures égyptiennes incluent une campagne globale de vérification sur le terrain, visant à renforcer le contrôle migratoire. Cette campagne pourrait entraîner des sanctions sévères pour les contrevenants, y compris le refoulement.

L’Ambassade exhorte donc les ressortissants sénégalais, détenteurs de cartes de séjour, d’études ou d’exemption de titre de séjour, à les avoir en leur possession lors de leurs déplacements à l’intérieur du pays. Il est impératif de pouvoir présenter ces documents lors des contrôles pour éviter toute sanction.

La régularisation de la situation des ressortissants sénégalais en Égypte est d’une importance capitale pour éviter les risques de refoulement et pour s’assurer d’un séjour sans encombre dans le pays. L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire reste disponible pour toute assistance et conseille vivement à ses ressortissants de prendre toutes les dispositions nécessaires avant l’échéance fixée.

Face à ces nouvelles mesures de contrôle migratoire en Égypte, il est crucial pour les Sénégalais vivant dans le pays de se conformer aux règlements en vigueur. L’Ambassade du Sénégal au Caire joue un rôle essentiel en informant et en soutenant ses ressortissants dans ce processus de régularisation.

Dakar : Le Préfet interdit la marche de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a lancé un mot d’ordre de grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, en commençant du lundi au vendredi. En outre, une marche était prévue pour le mercredi 26 juin, partant du Jet d’eau jusqu’au ministère des Collectivités territoriales à 10h. Cependant, selon des informations rapportées par PressAfrik, le Préfet de Dakar a interdit cette marche.

L’intersyndicale avait réitéré son appel à la grève et maintenu la marche nationale pour le 26 juin, malgré l’interdiction. La mobilisation vise à faire pression sur le gouvernement pour répondre à une série de revendications. Les principales revendications incluent l’augmentation des salaires selon la hiérarchie (A, B, C, D, E), la revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43, ainsi que l’augmentation des primes de santé pour les travailleurs des collectivités territoriales opérant dans les structures sanitaires.

Malgré l’interdiction, l’ISTCTS reste déterminée. Dans une déclaration, l’intersyndicale a exprimé sa satisfaction face à l’engagement des travailleurs dans la lutte pour leurs droits. Ils ont également souligné la discipline collective manifestée au cours des deux années de lutte continue. L’intersyndicale se dit ouverte à toute négociation visant à résoudre la crise, tout en respectant les lois et règlements de la république.

L’intersyndicale a également annoncé qu’elle déposerait un renouvellement du préavis de grève pour la période de juillet à décembre 2024, le jeudi 27 juin 2024. Cette décision souligne leur détermination à poursuivre la lutte jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

L’interdiction de la marche par le Préfet de Dakar pourrait intensifier les tensions entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales. La grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, est susceptible de perturber gravement les services publics, affectant potentiellement des millions de citoyens. La situation reste volatile, et la réponse du gouvernement aux revendications des travailleurs sera cruciale pour déterminer l’issue de cette crise.

La situation à Dakar reflète une dynamique de conflit entre les travailleurs des collectivités territoriales et le gouvernement sénégalais. L’interdiction de la marche et la détermination des travailleurs à poursuivre leur grève indiquent une impasse potentielle qui nécessitera une médiation efficace pour éviter une escalade. Les prochains jours seront cruciaux pour voir si une solution négociée peut être trouvée pour répondre aux préoccupations des travailleurs tout en maintenant la stabilité sociale.

Affaire Centre Talibou Dabo : Cinq agents en prison – Cheikh Seck et le collectif menacent de paralyser le secteur

Le collectif des travailleurs du Centre Talibou Dabo, en collaboration avec Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social (SDT-3S CNTS-FC), a organisé ce mardi 25 juin 2025, un point de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation préoccupante de leur lieu de travail. Les discussions ont notamment porté sur l’interpellation de cinq agents, désormais sous mandat de dépôt, ainsi que sur le retard de paiement des salaires.

Selon Dr Alouise Benoît Diouf, porte-parole des travailleurs, cinq agents ont été déférés au parquet le 24 juin et placés sous mandat de dépôt suite à une plainte du Directeur général du Centre Talibou Dabo. Dr Diouf a exprimé son regret face à cette situation, soulignant que la gestion des ressources humaines au centre est jugée nébuleuse et catastrophique. Il a critiqué les contrats de prestation de service sans base légale et le favoritisme envers les nouveaux venus proches du directeur, au détriment des agents plus compétents.

Depuis près de trois mois, les activités du centre sont à l’arrêt en raison du non-paiement des salaires et du déficit d’intrants. Dr Diouf a dénoncé les velléités d’intimidation du personnel par le MSAS, rappelant que le ministère avait publié un communiqué pour enfoncer les cinq agents en détention, ajoutant à leur détresse. Il a également évoqué une conférence de presse tenue par le directeur il y a deux mois, où de fausses accusations avaient été portées contre certains agents, les accusant de désacralisation du drapeau national.

Cheikh Seck a rassuré les travailleurs de Talibou Dabo de l’appui indéfectible du SDT-3S CNTS-FC. « Nous ne ménagerons aucun effort pour réussir cette bataille. Ces travailleurs ne sont pas fautifs et ne méritent pas la prison. Nous nous battons pour la libération de ces agents, parents de famille, et les autorités doivent savoir que nous sommes tous unis derrière eux », a-t-il déclaré.

Le Centre Talibou Dabo est une institution publique d’Éducation et de Réadaptation pour Enfants en Situation de Handicap (CERHP), dépendant du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal. La situation actuelle au centre soulève des préoccupations majeures quant à la gestion et au traitement des travailleurs, appelant à une intervention urgente des autorités pour résoudre ces conflits et assurer un environnement de travail sain et équitable pour tous les employés.

La Révolution Numérique dans les Examens et Concours au Sénégal

Dans une avancée significative vers la modernisation de l’éducation, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a lancé un ambitieux projet de digitalisation des examens et concours. Sous la direction de Papa Baba Diassé, directeur des examens et concours, cette initiative vise à transformer radicalement la gestion des examens nationaux, notamment le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM).

Accès Facilité et Transparence Accrue

Un des aspects clés de cette digitalisation est la création d’une base de données numérisée. Désormais, les responsables de l’éducation peuvent accéder en temps réel à toutes les informations pertinentes via une plateforme sécurisée. Cette avancée élimine les longues démarches administratives du passé et offre une visibilité complète sur les centres d’examen, les candidats, et les résultats, tout en assurant une transparence totale du processus.

Efficacité et Sécurité Renforcées

La digitalisation permet non seulement d’accélérer l’accès aux données mais aussi de sécuriser les documents essentiels tels que les diplômes. Chaque diplôme numérisé est désormais équipé d’un QR code pour garantir son authenticité, réduisant ainsi les risques de fraude. Cette mesure répond à un besoin critique d’intégrité dans la délivrance des diplômes, renforçant la confiance dans le système éducatif sénégalais.

Impact Positif sur l’Éducation

Pour M. Diassé, cette transition vers la gestion numérique des examens représente un progrès significatif pour l’éducation au Sénégal. En plus d’améliorer la rapidité et la précision des opérations administratives, la digitalisation promet de libérer des ressources précieuses actuellement consacrées à la gestion manuelle des documents. Cela ouvre la voie à une modernisation continue et à une adaptation aux standards internationaux en matière d’administration éducative.

Conclusion

En conclusion, la digitalisation des examens et concours au Sénégal marque une étape cruciale vers une éducation plus efficace, transparente et sécurisée. Cette initiative, soutenue par des technologies modernes, est non seulement essentielle pour répondre aux défis contemporains mais aussi pour préparer les jeunes générations aux exigences d’un monde de plus en plus numérique.

Kader Ndiaye, président de l’AFM-BTP : Engagement renforcé pour la formation aux métiers émergents du bâtiment

Lors de l’assemblée générale récente de l’Association pour la Formation aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (AFM-BTP), Kader Ndiaye a été élu président pour un mandat de trois ans, succédant au Dr Oumar Diokhané. Dans son discours inaugural, M. Ndiaye a exprimé son engagement à poursuivre les initiatives entreprises par son prédécesseur et à renforcer la formation des jeunes dans le secteur du bâtiment.

« Nous promettons de poursuivre les chantiers lancés par mon prédécesseur. Nous allons intensifier la formation des jeunes dans les écoles, car chaque jour voit l’émergence de nouveaux métiers. Nous observons depuis un moment l’avènement des bâtiments intelligents, et nous n’oublierons pas la formation duale. Le concept d’école entreprise est également à prendre en compte », a déclaré le président nouvellement élu.

L’AFM-BTP regroupe des entreprises membres de deux syndicats patronaux du secteur BTP de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) et du Conseil National du Patronat. Cette association joue un rôle crucial dans le développement et la promotion des compétences nécessaires à l’évolution rapide du secteur.

Le président sortant, le Dr Oumar Diokhané, a été salué pour ses réalisations au cours de son mandat, marqué par des efforts significatifs pour adapter la formation aux nouvelles exigences du marché. Sous sa direction, l’AFM-BTP a œuvré à la création de programmes éducatifs innovants et à la promotion d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptable.

En se tournant vers l’avenir, Kader Ndiaye s’est engagé à maintenir cette dynamique, soulignant l’importance de l’adaptabilité et de l’innovation dans un secteur en constante évolution. Son mandat, s’étendant jusqu’en 2027, promet de consolider les fondations posées et d’élargir les horizons professionnels des jeunes dans le domaine du bâtiment et des travaux publics.

Ainsi, sous la nouvelle direction de Kader Ndiaye, l’AFM-BTP continue de jouer un rôle crucial dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, contribuant ainsi au développement durable et à la compétitivité du secteur du BTP au Sénégal.

Migration irrégulière : Interception de 150 migrants au large de Saint-Louis par le patrouilleur NIANI

Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, une opération de sauvetage cruciale a été menée par le Patrouilleur de haute mer NIANI, à environ 135 km au large de Saint-Louis. Selon une annonce de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers a été interceptée par les forces navales sénégalaises.

Le Patrouilleur NIANI a découvert une pirogue surchargée avec à son bord 150 personnes, dont 3 femmes et 3 enfants. L’opération s’est déroulée dans des conditions maritimes difficiles, mais grâce à la compétence et à la vigilance des forces navales, tous les passagers ont été secourus sains et saufs.

Après l’interception, les migrants ont été rapatriés à Dakar. L’opération de rapatriement s’est achevée ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six individus malades ont été identifiés et immédiatement pris en charge par les services médicaux, selon les informations fournies par la DIRPA.

Cette interception intervient dans un contexte de migration irrégulière croissante, où de nombreuses personnes tentent de traverser les mers dans des conditions périlleuses à la recherche de meilleures opportunités. Les efforts des forces navales sénégalaises pour sauver ces vies humaines et les ramener en sécurité témoignent de leur engagement indéfectible à protéger les migrants et à lutter contre la migration irrégulière.

Les autorités compétentes travailleront maintenant à fournir l’assistance nécessaire aux migrants secourus. Cette prise en charge comprend des soins médicaux, un soutien psychologique et une assistance pour le retour dans leurs pays d’origine ou leur réinsertion dans la société.

L’opération menée par le Patrouilleur NIANI souligne l’importance des efforts conjoints pour aborder la crise de la migration irrégulière. En secourant ces 150 migrants en détresse, les forces navales sénégalaises ont non seulement sauvé des vies, mais ont également envoyé un message fort sur la nécessité d’une action coordonnée et humanitaire face aux défis migratoires actuels.

Miss Maths/Miss Sciences : l’Inspection d’académie de Diourbel rafle la mise

La région de Diourbel a brillé de tout son éclat lors de la cérémonie de remise des prix nationaux Miss Mathématiques et Miss Sciences, qui s’est tenue le lundi 24 juin 2024. Deux élèves exceptionnelles de l’Inspection d’académie de Diourbel ont décroché les honneurs suprêmes : Khady Sène, en 4ème, et Ramatoulaye Kane, en 2nd, ont été couronnées premières de cette compétition prestigieuse.

Cet événement, sous le thème « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques, techniques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », a été l’occasion de célébrer l’excellence académique et l’engagement des jeunes filles dans les domaines scientifiques et technologiques. La cérémonie a été marquée par la présence et les encouragements du Ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy, ainsi que par la participation de nombreux anciens lauréats.

Dans son discours inspirant, le Ministre a souligné l’importance cruciale de former des citoyens éclairés capables de relever les défis du 21? siècle tels que le développement durable et l’intelligence artificielle. Il a également exposé la vision stratégique du gouvernement en matière d’éducation, axée sur l’excellence, l’équité et l’inclusion sociale.

La 13? édition de Miss Maths/Miss Sciences a été parrainée avec distinction par le Médecin-Général Fatou Fall, Directrice de l’Hôpital Principal de Dakar, elle-même une figure éminente dans son domaine. Dans un message émouvant aux lauréates, elle les a encouragées à persévérer dans la poursuite de leurs rêves, malgré les obstacles, soulignant l’importance du soutien familial et communautaire dans leur réussite.

En récompense de leurs accomplissements exceptionnels, les lauréates ont reçu des cadeaux symboliques des mains des autorités éducatives et des partenaires, clôturant ainsi une journée dédiée à l’inspiration et à la célébration de l’excellence féminine dans les sciences et les mathématiques au Sénégal.

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé par le ministère de l’Éducation nationale, s’inscrit dans une démarche visant à encourager davantage de jeunes filles à embrasser les filières scientifiques et technologiques, contribuant ainsi à l’avancement de la société sénégalaise vers un avenir prospère et durable.

Première production de pétrole à Sangomar : Le Président Diomaye visite la plateforme

Le Président de la République du Sénégal a effectué une visite ce matin sur la plateforme #Sangomar, marquant le début de la production des premiers barils de pétrole du pays. Cette visite a été l’occasion de célébrer un moment historique pour le Sénégal et de saluer les efforts déployés pour la découverte et l’exploitation de cette ressource précieuse.

Lors de sa visite, le Président a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont cru en la présence de pétrole au fond des océans sénégalais. Il a souligné l’importance de leur persévérance et de leur promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, qui a permis d’atteindre cette étape cruciale. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, » a-t-il déclaré.

Le Président a également exprimé sa fierté après avoir constaté le savoir-faire des jeunes Sénégalais-es travaillant sur la plateforme. « J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi la compétence et l’engagement des ressources humaines locales dans ce projet ambitieux.

Réitérant son engagement pour une gestion responsable des ressources naturelles, le Président a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir une gestion transparente et équitable des ressources pétrolières au bénéfice de toute la population sénégalaise. « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais, » a-t-il affirmé.

Cette visite marque un tournant décisif dans l’histoire énergétique du Sénégal, avec le début de la production de pétrole sur la plateforme Sangomar. Elle symbolise l’aboutissement de nombreux efforts et le début d’une nouvelle ère de développement économique pour le pays. Le gouvernement s’engage à veiller à ce que les bénéfices de cette ressource naturelle soient partagés de manière juste et transparente, pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Soutien de l’État sénégalais aux entreprises de presse : Engagement pour la conformité et le développement

À l’occasion de la Journée de réflexion des médias, organisée sous l’égide du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, le gouvernement du Sénégal a réaffirmé son soutien aux entreprises de presse en mettant l’accent sur la conformité fiscale et la gouvernance financière saine.

Lors de cette rencontre cruciale pour le secteur, le ministre a souligné l’importance pour les médias de respecter les lois en vigueur, notamment en matière de paiement des impôts. Il a rappelé que les entreprises de presse doivent se conformer strictement aux règlements pour garantir des conditions de travail optimales pour leurs employés, tout en contribuant au développement économique du pays.

Alioune Sall a également abordé la question du « fonds d’appui et de développement de la presse », exprimant sa volonté de répondre aux préoccupations de gouvernance soulevées par les acteurs du secteur. Il a assuré que l’État continuera d’accompagner les entreprises sérieuses qui démontrent une gouvernance financière transparente et responsable.

En conclusion, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à écouter et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires de la presse pour concrétiser la vision du chef de l’État en matière de développement médiatique.

Cette journée de réflexion a ainsi permis de renforcer le dialogue entre l’État et les acteurs de la presse, soulignant l’importance cruciale de la liberté de presse, de la sécurité des journalistes et du soutien financier adéquat pour un journalisme indépendant et florissant au Sénégal.

Seydina Oumar Touré, nouveau directeur général de l’ASP, rencontre le Ministre de l’Intérieur pour discuter des priorités en matière de sécurité

Seydina Oumar Touré a récemment pris ses fonctions en tant que directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour cette institution sous sa direction. Ancien capitaine, il a été nommé à ce poste par Bassirou Diomaye Faye, et dès ses premiers jours en fonction, il s’est rendu au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour rencontrer le Général Jean-Baptiste Tine, ministre en charge.

Lors de cette rencontre cruciale, Seydina Oumar Touré a abordé avec le ministre et le secrétaire général les orientations stratégiques futures de l’ASP, ainsi que les priorités immédiates en matière de sécurité de proximité. Les discussions ont été centrées sur la coordination efficace entre l’agence et le ministère, afin de renforcer la sécurité dans les communautés à travers le pays.

« Après mon installation à la Direction Générale de l’ASP, j’ai eu l’honneur de rencontrer ce matin le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ainsi que le secrétaire général. Nous avons eu des échanges fructueux sur les défis sécuritaires actuels et sur la manière dont l’ASP peut contribuer efficacement à y répondre », a déclaré Seydina Oumar Touré à l’issue de la réunion.

La nomination de Seydina Oumar Touré intervient à un moment critique, où la sécurité de proximité est une préoccupation majeure pour les autorités. Son expérience militaire et son engagement à améliorer les conditions de sécurité font de lui un choix prometteur pour diriger l’ASP dans cette nouvelle phase de développement.

Dans les semaines à venir, Seydina Oumar Touré prévoit de mettre en œuvre les premières mesures discutées lors de cette rencontre, visant à renforcer la coopération entre l’ASP et les forces de sécurité nationales, ainsi qu’à intensifier les initiatives de sécurité communautaire à travers le pays.

Tension au Centre Talibou Dabo : Cinq Travailleurs en Prison, Syndicaliste Accuse

Ce matin, une vive tension règne au Centre d’Éducation et Réadaptation Talibou Dabo, où cinq travailleurs ont été envoyés en prison par le directeur, Lassana Sidibé. Les travailleurs, représentés par le syndicaliste Cheikh Seck, ont exprimé leur indignation lors d’une conférence de presse. Ils dénoncent fermement l’arrestation de leurs collègues, qualifiée d’illégale et motivée par des accusations douteuses.

Cheikh Seck, porte-parole des travailleurs, a vivement critiqué les raisons invoquées pour justifier ces arrestations. Il s’est interrogé sur la possibilité que des employés sans accès aux clés des bureaux puissent être responsables des supposés saccages mentionnés. Selon lui, les travailleurs incriminés sont plutôt à considérer comme des lanceurs d’alerte, révélant une gestion déficiente qui nuit au bon fonctionnement du Centre Talibou Dabo.

En outre, Cheikh Seck a exprimé son mécontentement à l’égard du ministre de la Santé nouvellement nommé, Ibrahima Sy, l’accusant de ne pas défendre les droits des travailleurs comme il se doit. Il a souligné que les cinq employés détenus seront informés de leur sort après 48 heures de garde à vue, une période de mandat de dépôt qui prend fin demain, mercredi.

La situation reste tendue au Centre Talibou Dabo, avec les travailleurs et leur syndicat déterminés à obtenir justice pour leurs collègues incarcérés et à dénoncer les pratiques qu’ils estiment injustes de la part de la direction et des autorités ministérielles.

Assainissement de la presse au Sénégal : Vers une reconnaissance officielle des médias

Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, a récemment présidé une journée de réflexion sur la liberté de la presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes. Lors de cet événement, il a souligné l’engagement du gouvernement sénégalais à assainir le secteur de la presse, qui occupe une place centrale dans les débats publics récents.

Dans un effort visant à accroître la transparence et à garantir une gouvernance plus rigoureuse du secteur médiatique, le ministre a annoncé la publication imminente d’une liste officielle des médias reconnus par l’État. Cette mesure vise à clarifier le paysage médiatique en identifiant les entités journalistiques qui opèrent conformément aux normes et aux régulations nationales.

L’initiative est soutenue par le Haut-Commissariat sur les Droits Humains et le Centre d’Information des Nations Unies, soulignant ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la protection des droits fondamentaux et à la promotion d’un environnement médiatique sûr et transparent.

Cette démarche marque une étape significative dans les efforts pour renforcer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes au Sénégal, tout en consolidant les relations de collaboration entre le gouvernement et ses partenaires médiatiques. La communauté internationale ainsi que les acteurs nationaux seront attentifs aux développements futurs de cette initiative, cruciale pour le paysage médiatique sénégalais.

Incivisme : Alarme à Pikine suite au démontage d’écrous sur l’autopont Lobat Fall

Réseaux sociaux et vidéos récentes ont mis en lumière un acte dangereux compromettant la sécurité publique à Pikine : le démontage d’écrous cruciaux sous l’autopont Lobat Fall. Cette structure essentielle, inaugurée en 2021 après six mois de construction intensive, est désormais menacée par des individus malveillants qui ont délibérément retiré plusieurs écrous de soutien.

Cette pratique irresponsable et illégale expose non seulement les automobilistes et les passagers qui empruntent l’autopont à un danger mortel, mais elle met également en péril l’intégrité même de l’infrastructure. Les écrous en question sont essentiels pour assurer la stabilité et la sécurité de l’autopont, et leur démontage constitue un acte répréhensible pouvant entraîner des conséquences juridiques sévères pour les coupables.

En effet, le démontage d’écrous sur une infrastructure publique est considéré comme un détournement de biens publics et est passible de sanctions pénales sévères, incluant des peines d’emprisonnement. Il est impératif que les autorités locales agissent rapidement pour identifier les responsables de cet acte criminel et prévenir toute propagation de cette pratique destructrice.

En conclusion, il est crucial de sensibiliser et d’éduquer le public sur les conséquences graves de l’incivisme et du vandalisme sur les infrastructures publiques. La sécurité de tous les usagers de l’autopont Lobat Fall et la préservation de cette infrastructure essentielle doivent être une priorité absolue pour assurer un environnement sûr et fonctionnel pour la communauté.

Insalubrité et Insécurité à Ouest Foire : Les Charretiers Pointés du Doigt

Les habitants du quartier Ouest Foire vivent dans une situation d’insalubrité et d’insécurité croissantes, principalement attribuées aux charretiers qui collectent les ordures ménagères dans les zones inaccessibles aux camions de ramassage. Situé près du mur de l’aéroport de Yoff, ce quartier subit les conséquences de la présence prolongée de ces travailleurs informels.

Les charretiers, bien que jouant un rôle essentiel dans l’élimination des déchets, sont accusés de détériorer le cadre de vie local. Leur installation informelle et la gestion souvent rudimentaire des déchets contribuent à une accumulation d’ordures et à la dégradation visuelle du quartier. « Ces maux sont devenus le mal qui gangrène le bien-être des populations riveraines », déplore un habitant.

En plus de l’insalubrité, les charretiers sont également pointés du doigt pour des comportements qui affectent la sécurité publique. L’utilisation présumée de substances illicites est mentionnée comme facteur aggravant, entraînant des comportements imprévisibles et parfois violents. Les habitants font état de scènes d’agressions et de violences, mettant en danger la quiétude du quartier.

Face à ces défis persistants, les habitants interpellent la mairie pour des solutions durables. Bien que des opérations de déguerpissement aient été préconisées par le passé, leur efficacité à long terme est remise en question en raison d’un suivi insuffisant. Cette situation engendre des cycles d’évacuation suivis de réinstallations des charretiers, sans résoudre le problème de fond.

« Nous avons besoin d’une action concrète de la part des autorités municipales », insiste un résident. « Il est crucial d’établir des stratégies qui non seulement nettoient notre quartier mais aussi préservent sa sécurité », ajoute-t-il.

Pour améliorer la situation, des approches intégrées incluant la sensibilisation des charretiers, l’amélioration des infrastructures de gestion des déchets, et le renforcement des mesures de sécurité sont proposées. Ces initiatives visent à promouvoir un environnement propre et sécurisé pour tous les résidents de Ouest Foire, en réponse aux préoccupations légitimes soulevées par la communauté.

La résolution de ces défis exigera une collaboration étroite entre les autorités locales, les résidents, et les acteurs sociaux pour garantir des solutions durables et un bien-être accru dans ce quartier dynamique de Dakar.

CFEE et Concours d’Entrée en 6ème Session 2024 : M. M. GUIRASSY Satisfait du Déroulement de l’Examen

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba GUIRASSY, s’est déclaré satisfait du bon déroulement des examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du concours d’entrée en 6ème pour la session de juin 2024. Ces examens, auxquels environ 301.830 candidats ont participé, constituent une étape cruciale pour les jeunes élèves en quête de leur premier diplôme scolaire.

À la tête d’une forte délégation, M. GUIRASSY a supervisé plusieurs centres d’examen à Dakar, notamment l’école élémentaire Liberté 1 et le Collège Sacré-Cœur. Lors de cette visite, le ministre a constaté avec satisfaction que les examens se déroulaient sans encombre non seulement dans la capitale, mais aussi sur l’ensemble du territoire national.

M. GUIRASSY a également mis en avant une innovation majeure introduite cette année : la digitalisation d’une grande partie des documents administratifs utilisés dans le processus des épreuves. « Cette initiative vise à améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion des examens », a-t-il expliqué. La dématérialisation des documents marque un pas important vers la modernisation du système éducatif sénégalais.

Dans son discours, le Ministre de l’Éducation nationale a tenu à exprimer sa gratitude et ses félicitations aux enseignants pour leur dévouement et le travail accompli. « Les enseignants jouent un rôle fondamental dans la formation et la réussite de nos élèves. Leur engagement est inestimable », a déclaré M. GUIRASSY. Il a également remercié les parents d’élèves pour leur soutien continu pendant cette période cruciale.

La session de juin 2024 du CFEE et du concours d’entrée en 6ème représente un moment de grande importance pour les élèves et leurs familles. Pour beaucoup, c’est la première étape officielle de leur parcours éducatif. Le bon déroulement des examens est donc essentiel pour assurer un avenir prometteur aux jeunes générations du Sénégal.

Le succès de cette session d’examen reflète les efforts constants du ministère pour améliorer la qualité de l’éducation et l’administration des examens au Sénégal. M. GUIRASSY a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer d’investir dans l’éducation et de promouvoir des initiatives innovantes pour soutenir la réussite des élèves.

Le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba GUIRASSY, a souligné l’importance de la collaboration entre les enseignants, les parents et les autorités éducatives pour garantir le succès des élèves. Il a exprimé son optimisme quant à l’avenir de l’éducation au Sénégal, fondé sur des bases solides de modernisation et d’engagement communautaire.

Alioune Sall: « La liste des médias officiellement reconnus par nos services et leurs propriétaires sera publiée… »

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a mis en lumière des enjeux cruciaux pour le secteur médiatique sénégalais lors de la Journée de réflexion avec les acteurs des médias sur l’intégrité de l’information face à la désinformation et aux discours de haine, ce mardi à Dakar. Sall a insisté sur l’importance pour les entreprises de presse de se conformer aux lois fiscales et de transparence.

Alioune Sall a fermement rappelé que les entreprises de presse doivent payer leurs impôts et se conformer aux régulations en vigueur. « Les entreprises de presse demeurent des entreprises régies par les règlements en vigueur et doivent aussi se conformer aux lois en payant leurs impôts, surtout si ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs », a-t-il déclaré. Cette exigence s’inscrit dans un cadre plus large de gouvernance financière saine et de transparence accrue dans le secteur des médias.

Dans un effort pour renforcer la transparence, le ministre a annoncé la publication prochaine de la liste des médias officiellement reconnus par les services gouvernementaux, ainsi que les noms de leurs propriétaires. « Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des nations unies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias », a souligné Alioune Sall.

Cette initiative vise à prévenir l’utilisation des médias comme des outils d’influence ou de lobbying, en garantissant que la propriété des entreprises de presse soit connue de tous. « Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore de connaitre les vrais propriétaires de ces entreprises de presse afin que nul n’en ignore et que les médias ne soient pas considérés comme des outils d’influence ou de lobbying », a-t-il ajouté.

Alioune Sall a également réaffirmé l’engagement de l’État du Sénégal à soutenir les entreprises médiatiques sérieuses qui respectent les normes de gouvernance financière. « Le premier responsable pour la garantie de conditions optimales de travail du professionnel des médias, demeure son employeur. L’État du Sénégal en ce qui le concerne ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises sérieuses, qui font preuve d’une gouvernance financière saine dans leur développement », a-t-il affirmé.

La journée de réflexion a également été l’occasion de discuter des défis posés par la désinformation et les discours de haine. Le ministre a réitéré l’importance de l’intégrité de l’information et du rôle des médias dans la lutte contre ces phénomènes. Cette rencontre avec les acteurs des médias, les associations et les partenaires techniques et de la société civile, démontre la volonté du gouvernement de collaborer étroitement pour améliorer le paysage médiatique sénégalais.

En conclusion, Alioune Sall a lancé un message clair et sans ambiguïté : la transparence et la conformité aux lois sont indispensables pour le développement et la crédibilité des entreprises de presse au Sénégal. En publiant la liste des médias reconnus et leurs propriétaires, et en insistant sur le paiement des impôts, le gouvernement espère instaurer une gouvernance plus transparente et efficace dans le secteur des médias. Cette démarche est essentielle pour garantir une information de qualité et préserver l’intégrité du paysage médiatique sénégalais.

La CJRS presse le gouvernement pour une loi sur l’accès à l’information

Migui Marame Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), a lancé un appel pressant au nouveau ministre de la Communication lors d’une journée de réflexion consacrée à l’accès à l’information et à la protection des lanceurs d’alerte. Il a exprimé ses préoccupations concernant la lenteur dans l’adoption de la loi sur l’accès à l’information, soulignant l’importance cruciale de cette législation pour la démocratie sénégalaise.

« Voilà plusieurs mois que la CJRS mène le plaidoyer pour que le Sénégal, à l’instar de plusieurs autres pays de la sous-région, puisse se doter d’une loi d’accès à l’information. Malgré la vaste campagne que nous avons menée avec nos différents partenaires, notre pays, souvent donné en exemple en matière de démocratie, est toujours à la traîne. Monsieur le Ministre, nous pensons que le Sénégal mérite bien mieux. Le peuple sénégalais a le droit de savoir, d’avoir accès à toutes les informations d’intérêt général, sous réserve des exceptions raisonnables liées notamment aux impératifs de sécurité et des données personnelles des individus », a déclaré Migui Marame Ndiaye.

Le président de la CJRS a insisté sur l’importance de la redevabilité des autorités envers les citoyens pour garantir une information plurielle, comme le stipulent la Constitution et les textes fondateurs des droits humains. Cette redevabilité est indispensable pour assurer une démocratie saine et transparente.

Malgré les retards, Migui Marame Ndiaye s’est montré optimiste, rappelant la volonté affichée par les nouvelles autorités, y compris le chef de l’État, pour l’adoption de cette loi. « Nous sommes d’autant plus optimistes que le président de la République s’est montré bien plus ambitieux, en donnant des instructions fermes pour l’élaboration d’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Ce dispositif va certes profiter à tous les citoyens, mais encore plus aux professionnels des médias que nous sommes », a-t-il ajouté.

Le président de la CJRS a également rappelé que le processus pour l’accès à l’information a été entamé il y a plus d’une décennie. Il a appelé à finaliser les derniers ajustements en impliquant tous les acteurs concernés. « Nous vous prions également, Monsieur le Ministre, d’être notre porte-parole auprès du président de la République et du gouvernement, pour que le projet de texte sur les lanceurs d’alerte soit partagé, en temps opportun, avec les acteurs pertinents de la société civile », a-t-il indiqué.

Cet appel à l’action vise à renforcer la transparence et à lutter contre la désinformation, un engagement de longue date de la CJRS. En assurant un accès libre et équitable à l’information, le Sénégal pourra consolider sa démocratie et répondre aux attentes légitimes de ses citoyens en matière de transparence et de responsabilité.

La CJRS continue de plaider vigoureusement pour l’adoption rapide de la loi sur l’accès à l’information, soulignant qu’il s’agit d’un pilier fondamental pour la démocratie et le développement du pays. Avec le soutien des nouvelles autorités et une volonté politique renouvelée, l’espoir est grand de voir cette loi enfin adoptée, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de transparence et de bonne gouvernance au Sénégal.

Sénégal : Un Havre d’investissements au milieu des défis économiques mondiaux

Le dernier rapport mondial sur les investissements de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) a placé le Sénégal parmi les pays africains les plus attractifs pour les investissements en 2024. Malgré une baisse globale de 2 % des investissements directs étrangers (IDE) à 1,3 billion de dollars en 2023, due au ralentissement économique et aux tensions géopolitiques, le Sénégal se distingue par ses initiatives visant à améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.

Le rapport souligne une diminution des financements de projets, en particulier dans les secteurs liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD) tels que l’agroalimentaire et l’eau. Cette réduction a entravé les efforts pour atteindre l’Agenda 2030. En Afrique, les flux d’IDE ont diminué de 3 %, atteignant 53 milliards de dollars en 2023. Les annonces de projets greenfield ont inclus des initiatives majeures comme un projet d’hydrogène vert en Mauritanie, mais la baisse des financements internationaux a réduit le nombre de transactions d’un quart et la valeur de moitié.

Le Sénégal en 8ème Position

Le Sénégal se classe 8ème parmi les pays africains en matière de facilitation des investissements et de gouvernance numérique. Le pays a pris des mesures significatives pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux, notamment par la mise en œuvre de projets numériques. Le développement des portails d’information a simplifié les démarches administratives pour les entreprises, créant ainsi un environnement plus favorable aux investissements. Ces efforts visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable.

  • Afrique du Nord : Les IDE ont diminué de 12 %, passant de 15 à 13 milliards de dollars.
  • Afrique de l’Ouest : Une légère baisse de 1 %, les IDE passant de 13 à 13 milliards de dollars.
  • Afrique centrale : Une diminution de 17 %, de 7 à 6 milliards de dollars.
  • Afrique de l’Est : Une baisse de 3 %, de 12 à 11 milliards de dollars.
  • Afrique australe : Une augmentation de 22 %, de 7 à 9 milliards de dollars.

Le rapport met en lumière la nécessité de promouvoir les investissements en créant un environnement transparent et simplifié grâce aux outils numériques. Depuis 2016, le nombre de fenêtres uniques en ligne dans les pays en développement est passé de 13 à 67, et les portails d’information pour l’enregistrement des entreprises ont augmenté de 82 à 124. Une approche « bottom-up » de la gouvernance numérique permettrait de capturer les économies d’échelle et d’étendre les avantages à toutes les entreprises.

Classement des Pays Africains en Matière de Facilitation des Investissements et de Gouvernance Numérique

  1. Afrique du Sud : Augmentation des IDE de 22 %, passant de 7 à 9 milliards de dollars.
  2. Kenya : Développement des portails d’information pour les affaires.
  3. Nigeria : Maintien des IDE stables à 13 milliards de dollars.
  4. Égypte : Réduction des IDE mais initiatives numériques en cours.
  5. Maroc : Mise en place de portails d’information et de services numériques pour les entreprises.
  6. Ghana : Développement des infrastructures numériques pour faciliter les investissements.
  7. Éthiopie : Maintien des IDE avec un accent sur les projets d’infrastructure et les services numériques.
  8. Sénégal : Mise en œuvre de projets numériques pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.
  9. Côte d’Ivoire : Développement des portails d’information pour faciliter les affaires.
  10. Tunisie : Réduction des IDE mais initiatives numériques pour améliorer l’environnement des affaires.

Malgré les défis économiques mondiaux, le Sénégal continue de renforcer ses infrastructures numériques pour attirer davantage d’IDE et promouvoir un climat des affaires plus attractif. Les efforts déployés visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable. Le classement du Sénégal parmi les pays les plus attractifs pour les investissements en Afrique est le reflet des initiatives efficaces entreprises pour améliorer la gouvernance numérique et la facilitation des affaires.

Sénégal : Khaby Lame réclame 10 milliards de Francs CFA à Expresso pour usage frauduleux de son image

Le célèbre influenceur sénégalais-italien, Serigne Khabane Lame, plus connu sous le nom de Khaby Lame, a intenté une action en justice contre l’opérateur de téléphonie Expresso pour utilisation frauduleuse de son image. Le contentieux, qui s’annonce retentissant, sera résolu le 1er juillet prochain.

Khaby Lame, représenté par la société Iron Corporation Srl, qui gère exclusivement sa diffusion et promotion à l’échelle mondiale, avait signé un contrat de partenariat avec Expresso le 17 janvier 2022. Ce contrat, d’une valeur de 90 000 euros (plus de 59 millions de francs CFA), était initialement valable pour une durée d’un an.

Cependant, après l’expiration de ce contrat et malgré l’absence de renouvellement, Expresso a continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires. Sa photo figure même encore sur la façade du siège de l’opérateur, ce qui constitue, selon Khaby Lame, une exploitation non autorisée de son image.

Face à cette situation, Khaby Lame réclame à Expresso une compensation de 10 milliards de francs CFA pour le préjudice subi. Cette somme astronomique reflète non seulement l’importance de la notoriété de l’influenceur, mais également le potentiel gain manqué et les dommages à sa réputation dus à l’utilisation non autorisée de son image.

Cette affaire met en lumière l’importance du respect des contrats de partenariat et des droits à l’image, surtout à l’ère des réseaux sociaux où les influenceurs jouent un rôle crucial dans la publicité et le marketing. Les entreprises doivent veiller à respecter les termes des contrats signés avec les célébrités et influenceurs pour éviter des litiges coûteux et dommageables pour leur image.

L’audience prévue le 1er juillet prochain sera déterminante. Le jugement pourrait établir un précédent significatif en matière de droits à l’image et de la protection des influenceurs contre l’exploitation commerciale non autorisée. Cette affaire est suivie de près par les acteurs du secteur publicitaire et par les influenceurs, qui voient en Khaby Lame un pionnier dans la défense de leurs droits.

En attendant le verdict, les discussions autour de cette affaire continuent d’alimenter les débats sur la régulation des contrats publicitaires et la protection des droits à l’image dans l’industrie numérique en plein essor.

Les Meuniers reprennent la production de Farine après médiation du CNP et du SPIS

Après une période de tension entre le gouvernement et les industriels, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé la reprise de la production de farine. Cette décision intervient suite à une médiation réussie menée par Baïdy Agne, Président du Conseil National du Patronat (CNP), et Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS).

Hier, le ministre du Commerce, Serigne Gueye Diop, avait fermement insisté sur l’importance de l’homologation des prix de la farine boulangère. L’AMIS a répondu positivement à cette déclaration, soulignant que leur arrêt temporaire de production visait à encourager le gouvernement à clarifier les mécanismes de subvention pour protéger l’activité des industriels.

Dans un communiqué, Claude Demba Diop, Président de l’AMIS, a réaffirmé l’engagement des Meuniers Industriels à améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais et à assurer leur accès aux denrées de première nécessité. Grâce à la médiation du CNP et du SPIS, les entreprises membres de l’AMIS sont désormais invitées à reprendre leurs activités de production, dans l’espoir que leurs préoccupations seront prises en compte.

Cette reprise marque un tournant dans la régulation des prix des denrées de première nécessité au Sénégal, avec l’espoir que les mécanismes de subvention seront clarifiés et que les intérêts des consommateurs et des producteurs seront équilibrés.

Visite du Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal aux centres d’examen : Un bilan positif pour le CFEE et l’entrée en 6ème

Le mardi 25 juin 2024, Monsieur Moustapha Mamba Guirassy, Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal, a effectué une visite dans les centres d’examen de Liberté 1 et du Collège Sacré-Cœur à l’occasion des épreuves du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et d’entrée en 6ème. Sa présence visait à évaluer le bon déroulement de ces examens cruciaux pour des centaines de candidats.

Lors de son discours, le ministre s’est exprimé positivement quant au déroulement des épreuves. Il a souligné la bonne organisation des centres visités, notant seulement deux absences sur un nombre total estimé entre 400 et 500 candidats. Les conditions d’examen ont été particulièrement appréciées, avec une attention et une concentration remarquables des élèves tout au long des épreuves.

Monsieur Guirassy a exprimé sa confiance quant à des résultats positifs, attribuant cela notamment aux innovations mises en place cette année. Parmi celles-ci, l’introduction de nouveaux matériels et un système amélioré de sécurisation et d’archivage des copies ont permis de réduire significativement les délais de correction et de publication des résultats.

Une autre note positive a été la participation des jeunes filles, représentant 56% des candidats. Le ministre a salué cette proportion, soulignant l’engagement continu du gouvernement sénégalais en faveur de la scolarisation des filles, une priorité nationale. Il a également noté une progression notable dans le secteur de l’éducation Franco-Arabe, avec une participation dépassant les 15 000 candidats cette année.

En conclusion, la visite du Ministre de l’Éducation Nationale a mis en lumière des conditions d’examen globalement excellentes malgré quelques défis climatiques dans les zones sud. Cette journée a non seulement confirmé la robustesse du système d’éducation sénégalais mais a également souligné les avancées significatives réalisées dans l’amélioration des conditions d’examen et de la participation éducative des jeunes filles.

Affaire Medina Gounass : 180 individus déférés au parquet

Ce lundi 24 juin 2024, un total de 180 individus, parmi lesquels 40 mineurs, ont été déférés au parquet à la suite des violents affrontements survenus à Medina Gounass, dans le département de Vélingara, région de Kolda, les 17 et 18 juin derniers. Sous une escorte rigoureuse de la gendarmerie, ils sont accusés de plusieurs chefs d’inculpation graves.

Les charges retenues contre eux incluent le trouble à l’ordre public, l’association de malfaiteurs, la violence et voies de fait, la détention d’arme sans autorisation administrative, ainsi que des accusations de meurtre et de coups et blessures volontaires réciproques. Ces événements ont exacerbé les tensions dans la région et ont nécessité une réponse sécuritaire rapide et efficace.

La situation à Medina Gounass reste tendue, avec des autorités locales et des forces de sécurité mobilisées pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité des résidents. Les autorités judiciaires s’attendent à mener des procédures légales rigoureuses pour traiter cette affaire complexe et délicate, qui a déjà eu des répercussions significatives sur la communauté locale et suscité une vigilance accrue dans la région.

Record d’inscription au concours d’entrée en Sixième : Plus de 300 000 candidats à travers le pays

Ce week-end marque un moment crucial pour plus de 300 000 jeunes aspirants à travers le pays, alors qu’ils se préparent à passer le certificat de fin d’Études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en Sixième. Avec un nombre total impressionnant de 301 820 candidats inscrits, cette session 2024 voit une participation majoritairement féminine, avec 56,41% de filles parmi les inscrits.

Les candidats sont dispersés dans pas moins de 1978 centres d’examen à travers le territoire national, illustrant l’ampleur de cet événement éducatif majeur. Parmi les participants, 113 candidats méritent une mention particulière pour leur détermination, car ils affrontent l’examen malgré divers handicaps. Parmi eux, 61 sont non-voyants et 52 sont malvoyants, mettant en lumière leur courage et leur volonté de réussir malgré les défis.

L’importance de cet examen pour l’éducation nationale ne passe pas inaperçue. Le ministre de l’éducation a lui-même visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement envers l’éducation et le développement des jeunes générations.

Les épreuves se déroulent actuellement dans tous les centres désignés, sous l’œil vigilant des examinateurs et des autorités éducatives, dans l’espoir de voir émerger une nouvelle vague de jeunes talents prêts à franchir le seuil crucial de l’éducation élémentaire.

Cette session du CFEE et du concours d’entrée en Sixième non seulement établit de nouveaux records d’inscription, mais incarne également l’avenir prometteur de la jeunesse sénégalaise dans le paysage éducatif national.

JUSTIFICATIONS DES MEUNIERS SUR L’ARRÊT DE PRODUCTION DE FARINE : Le Gouvernement y voit des « pratiques douteuses » et reste ferme

Le bras de fer continue entre les meuniers et l’État suite à la décision gouvernementale de baisser le prix de la farine pour stabiliser celui du pain. L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) conteste cette mesure en suspendant leur production. À son tour, l’État les accuse de manipuler les coûts de production pour refuser les nouveaux prix homologués.

Le Sénégal est en proie à une vive controverse économique suite à la décision de l’État d’arrêter le prix de la farine boulangère à 15 200 F CFA le sac de 50 kilogrammes au lieu de 19 200 F CFA,  visant à stabiliser le coût du pain à 150 F CFA la baguette. Cette mesure a déclenché une réaction virulente de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), accusée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, de falsifier les coûts de production et de s’engager dans des pratiques commerciales douteuses. « Il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu’il existe des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation. Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse, ce lundi.

C’est dans cette dynamique que M. Diop a fermement condamné l’AMIS pour avoir suspendu la production de farine, une action perçue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain. Il a révélé que les services de l’État avaient découvert des écarts significatifs entre les coûts d’approvisionnement réels en blé et ceux déclarés par les meuniers. Ces différences, selon lui, pourraient indiquer une manipulation des coûts pour justifier des prix de vente plus élevés. « Nous avons identifié des anomalies dans les coûts CAF du blé, variant de 241 à 300 euros la tonne, soulevant ainsi des préoccupations sérieuses quant à la transparence financière des entreprises de meunerie », a fustigé le ministre Serigne Gueye Diop.

Il a également admis que les états financiers des sociétés de meunerie avaient montré des bénéfices substantiels au cours des années précédentes, rendant difficile à justifier toute opposition aux nouveaux prix de la farine. « Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac. Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », précise-t-il.

Malgré les préoccupations exprimées par l’AMIS concernant l’augmentation des coûts mondiaux du blé, le gouvernement maintient que sa décision tarifaire est fondée sur des analyses techniques rigoureuses et des données financières vérifiables. Serigne Gueye Diop a exprimé sa volonté de dialoguer avec les meuniers sur des questions telles que la gestion des stocks et les compensations financières, dans le but de maintenir la stabilité économique et de protéger l’accès des citoyens à des denrées alimentaires essentielles. Dans le cas contraire, il assure que le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.

Le Dakarois

Suspension de la production de Farine : Le Gouvernement met en garde les Meuniers

Une décision radicale des meuniers sénégalais de suspendre la production et la vente de farine boulangère a suscité une réaction ferme du gouvernement, qui a immédiatement réagi par un avertissement sévère. Cette action, vue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain pour les ménages, a été condamnée avec vigueur par la Primature, qui a publié un communiqué exprimant sa position.

Le communiqué officiel émis par la Primature ce jour met en demeure les meuniers de reprendre immédiatement leurs activités conformément aux nouveaux prix plafond fixés pour la farine de blé. « Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur », a-t-il été précisé, soulignant ainsi la fermeté de l’État face à toute forme de désobéissance.

Cette décision fait suite à une série de concertations entre le gouvernement, les meuniers et d’autres acteurs du secteur, visant à réduire les prix des produits de grande consommation tels que le riz, le sucre, l’huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les services de télécommunication. Malgré ces efforts, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a publiquement contesté les mesures prises spécifiquement sur la farine, créant ainsi un nouveau point de tension.

Le gouvernement a justifié ses décisions en se basant sur des analyses techniques détaillées, démontrant des écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers. Ces écarts ont été attribués à des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations de charges ou des manipulations des coûts de production. Des exemples concrets ont été donnés, notamment concernant les différences de coûts d’achat de blé entre différentes minoteries, malgré des fournisseurs communs.

En termes économiques, les études financières des sociétés de meunerie pour les années 2022 et 2023 ont révélé des profits considérables, variant de 2 à 14 milliards de FCFA. Cette rentabilité a été contrastée avec les allégations de pertes financières potentielles minimales dues aux nouvelles régulations des prix, remettant en question les motivations réelles derrière la décision de suspension de la production de farine.

À la lumière de ces révélations, le gouvernement a indiqué son intention de mener des vérifications approfondies au sein des minoteries pour garantir la transparence et la conformité aux régulations en vigueur. Des mesures coercitives pourraient être prises à l’encontre des contrevenants, afin de préserver l’approvisionnement régulier du marché en produits essentiels.

En conclusion, la situation reste tendue entre les meuniers et le gouvernement, avec des enjeux économiques importants et des implications directes sur la vie quotidienne des Sénégalais. Le suivi attentif de cette affaire par le public et les acteurs concernés reste crucial pour l’avenir de la politique économique et commerciale du pays.

Nouveaux prix plafond : Sanctions en cas d’infraction à l’arrêté Ministériel

Depuis le lundi 24 juin à 00 heure, un arrêté ministériel fixant les nouveaux prix plafond de produits essentiels tels que l’huile, le riz, le sucre, la farine, le pain et le ciment est entré en vigueur, émis par le ministère de l’Industrie et du Commerce. Cet arrêté vise à réguler les prix de ces denrées afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs sénégalais.

L’article 3 de cet arrêté stipule clairement que tous les commerçants sont tenus de publier de manière visible et lisible les prix fixés pour ces produits. Cela peut se faire par divers moyens tels que le marquage direct sur les produits, l’étiquetage clair sur les emballages et l’affichage adéquat dans les lieux de vente.

Face aux réticences observées, notamment de la part des meuniers, qui ne se conformeraient pas à ces nouveaux prix, le ministre Serigne Guèye Diop a mis en garde contre toute infraction à cet arrêté. Il est précisé que les contrevenants seront passibles de sanctions sévères conformément à la législation en vigueur.

Les autorités compétentes sont désormais chargées de surveiller de près l’application de cet arrêté à travers des inspections régulières dans les points de vente. L’objectif est d’assurer une stricte conformité aux prix plafond fixés, garantissant ainsi que les consommateurs bénéficient des avantages de cette mesure gouvernementale.

Cette initiative vise non seulement à stabiliser les prix des denrées de première nécessité, mais aussi à renforcer la transparence et la régulation du marché. Elle s’inscrit dans un cadre plus large de protection économique des ménages et de soutien à un accès équitable aux produits alimentaires de base.

En conclusion, l’arrêté ministériel marque une étape importante dans la politique économique du Sénégal, visant à atténuer les pressions inflationnistes et à promouvoir une distribution plus juste des produits essentiels sur le marché.

Amsatoy Sow Sidibé prend les rênes du Comité sénégalais des droits de l’homme avec détermination

Le lundi 24 juin 2024 marque un tournant au sein du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), avec l’investiture de Amsatoy Sow Sidibé à sa présidence. Succédant à l’éminent avocat Pape Sène, Mme Sidibé a pris la parole pour exposer son programme ambitieux, marqué par un engagement ferme envers la défense et la préservation des droits humains.

En prenant la parole, elle a souligné la lourde responsabilité qui l’attend, consciente des défis significatifs à relever pour placer le CSDH au plus haut rang des institutions nationales et internationales œuvrant pour les droits humains en Afrique et au-delà.

« Je mesure pleinement la responsabilité et la gravité de la charge de conduire le Comité sénégalais des droits de l’homme au plus haut rang des institutions pour la défense et la préservation des droits humains, tant sur le plan africain qu’international », a-t-elle déclaré.

Madame Sidibé, une femme de droit réputée pour sa vigilance et son exigence en matière de droits humains, a rassuré les organisations de la société civile quant à son engagement à faire respecter les grands principes des droits humains, considérés comme universels et indispensables dans un monde de plus en plus mondialisé.

Elle a réaffirmé l’engagement du CSDH à collaborer étroitement avec les institutions de la République, les organismes nationaux et internationaux, ainsi qu’avec les instances judiciaires et les mécanismes tels que l’EPU (examen périodique universel).

« Les défis à relever sont nombreux, mais pas insurmontables aux côtés d’une équipe qui, j’en suis sûre, sera engagée et déterminée à mes côtés », a-t-elle ajouté, soulignant ainsi sa confiance en une collaboration fructueuse avec son équipe.

Dès son entrée en fonction, elle a annoncé que le travail commencerait immédiatement, avec pour mot d’ordre la devise qui leur est chère : « jub jubal jubanti ».

Avec Amsatoy Sow Sidibé à sa tête, le Comité sénégalais des droits de l’homme semble prêt à relever les défis présents et futurs, confirmant ainsi son engagement ferme en faveur des droits humains à tous les niveaux de la société sénégalaise et au-delà.

Baïdy Agne, président du CNP: « Notre responsabilité est de payer l’impôt, mais l’Etat doit accompagner… »

Lors de la conférence de presse préparatoire aux assises des entreprises, programmées les 27 et 28 juin prochains, Baïdy Agne, président du Conseil National du Patronat (CNP), a abordé plusieurs questions d’actualité, notamment celle de la fiscalité. La récente déclaration du Premier Ministre Ousmane Sonko sur la nécessité pour les entreprises de presse de s’acquitter de leurs impôts a ravivé le débat sur la contribution fiscale des entreprises en général.

Baïdy Agne a rappelé que toutes les entreprises, sans exception, ont l’obligation morale et légale de contribuer fiscalement : « Nous disons toujours que c’est de la responsabilité des entreprises de payer l’impôt. Mais aussi, c’est la responsabilité de l’Etat de comprendre que ces entreprises peuvent rencontrer des difficultés », a-t-il souligné dans son discours liminaire devant les membres du patronat.

Le président du CNP a insisté sur la nécessité d’un soutien étatique adapté aux réalités économiques des entreprises, afin qu’elles puissent remplir leurs obligations fiscales sans compromettre leur viabilité : « Nous employons des gens, nous créons de la valeur… nous devons trouver des mécanismes pour élargir les mécanismes. Mais c’est également le rôle de l’Etat de mettre en place des mécanismes de soutien pour un environnement équilibré au bénéfice des entreprises et de tous les employés », a-t-il ajouté.

Les assises des entreprises, prévues prochainement, offriront une tribune aux entreprises pour exposer les défis auxquels elles font face et pour formuler des recommandations en vue d’un cadre fiscal et économique plus favorable.

En conclusion, Baïdy Agne et le CNP appellent à un dialogue constructif entre le secteur privé et l’Etat, afin de garantir un environnement fiscal et économique propice à la croissance des entreprises et à la création d’emplois.

Retour de la COVID-19 au Sénégal? Dr Abdoulaye Bousso appelle à éviter la panique

La récente annonce par les autorités sanitaires sénégalaises concernant un taux de positivité au coronavirus variant entre 20% et 60% chez les pèlerins de retour de la Mecque a suscité des réactions mitigées. Le Dr Abdoulaye Bousso, expert en santé publique, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux, appelant à la prudence et à éviter de créer une crise sanitaire non justifiée.

Charles Bernard Sagna, médecin-chef du service de contrôle sanitaire aux frontières aériennes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), a révélé ces chiffres alarmants. Selon lui, la situation varie en fonction des vols des pèlerins revenant du Hajj, créant une certaine inquiétude parmi la population.

Dans un message posté sur le réseau social X, Dr Abdoulaye Bousso a demandé de ne pas succomber à la panique. Voici le texte intégral de son message :

« Retour de la COVID-19 au Sénégal? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? Chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). Le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydration, alimentation et suivi médical au besoin. »

Dr Bousso rappelle que les rassemblements de grande envergure comme le Hajj sont propices à la propagation de syndromes respiratoires en raison de la promiscuité et des variations thermiques. Selon lui, il est essentiel de ne pas stigmatiser les pèlerins et de gérer la situation avec pragmatisme.

Il insiste sur la nécessité de sensibiliser les pèlerins et leurs familles aux mesures préventives telles que le repos, la réhydratation, une alimentation adéquate et un suivi médical si nécessaire. Le dépistage et l’identification du pathogène doivent être accompagnés d’une communication claire pour éviter la panique.

La réaction du Dr Bousso met en lumière l’importance de la gestion sereine et informée des situations sanitaires. La COVID-19 continue de circuler mondialement, et la vigilance est de mise. Toutefois, il est crucial de ne pas créer une crise artificielle et de traiter les informations avec discernement pour éviter la stigmatisation et l’inquiétude inutile.

En somme, il est impératif de renforcer les mesures de prévention tout en maintenant une communication apaisante et informative pour gérer au mieux la situation.

Enfant présumé kidnappé à kidnappé : 5 bergers, dont 4 kidnappé, lynchés

– Un incident choquant s’est déroulé dans la brousse d’un village de la commune de Taïba Moutoupha, dans l’arrondissement de Ndindy. Un garçon de 15 ans aurait été kidnappé par cinq bergers, dont quatre sont des ressortissants mauritaniens, selon des sources locales rapportées par Seneweb.

Les faits

Le jeune adolescent a été retrouvé ligoté par deux femmes du village, qui ont immédiatement alerté les habitants. En réponse, les villageois ont capturé les cinq présumés kidnappeurs et les ont violemment battus. L’un des bergers a subi une fracture au bras, tandis que les quatre autres ont été blessés dans l’assaut.

Intervention des forces de l’ordre

Les gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy, informés de la situation, se sont rendus rapidement sur les lieux. Les cinq bergers ont été interpellés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Les déclarations des bergers

Lors de leur interrogatoire, les bergers ont nié toute implication dans le kidnapping de l’enfant. Ils ont affirmé avoir rencontré l’adolescent alors qu’ils cherchaient leurs chameaux volés dans la brousse. Selon leurs propos, le garçon aurait pris la fuite à leur vue, ce qui a pu susciter des malentendus.

Réactions et investigations

L’incident a suscité une grande agitation au sein de la communauté locale. Les autorités ont intensifié leurs investigations pour déterminer les circonstances exactes de cet événement et vérifier les allégations des deux parties.

L’affaire soulève des questions importantes sur la sécurité dans les zones rurales et les tensions entre communautés locales et bergers nomades. Il est crucial de mener une enquête rigoureuse pour établir les faits et rendre justice.

Ce drame rappelle l’importance d’une intervention rapide et équitable des forces de l’ordre dans les situations de tension communautaire. Les autorités locales et nationales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité et à promouvoir le dialogue entre les différentes communautés pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Baisse des prix du pain : la position du représentant du collectif des boulangers.

Invité de la radio  » Al Quoran Fm » dans l’émission  » Sen Momel, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack M. Moustapha Mbodji a magnifié la baisse du prix du pain au niveau national avant d’inviter les autorités étatiques à un dialogue inclusif et constructif au bénéfice de tous les sénégalais, boulangers comme consommateurs. 

 » Nous admettons qu’il y’a eu une baisse du prix du sac de farine de l’ordre de 4000 Fcfa alors que nous prônions une baisse de 6900 Fcfa de la part de l’Etat. Ce qui constitue un manque à gagner de 2900 Fcfa à nos dépens  » a d’emblée expliqué sur les ondes de la station Fm, M. Moustapha Mbodji, représentant de collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack. 

Pour taire les rumeurs, M. Mbodji a rappelé que le miche de pain de 200 grammes a toujours couté 175 Fcfa dans toutes les boulangeries de Dakar et celles des régions de l’intérieur.  » Ceux qui le commercialisent à 200 Fcfa sont généralement les revendeurs ou les restaurateurs. Mais à notre niveau, nous l’avons toujours vendu à 175 Fcfa pour être dans les normes de la régulation  » a-t-il précisé. 

Pour ce qui de la fixation des prix au niveau de la région de Kaolack, le représentant du collectif des boulangers et ses pairs disent attendre la convocation du service du commerce pour un Conseil régional de la consommation. « Pour ce qui concerne les 13 autres régions de l’intérieur du pays, l’entrée en vigueur des mesures de baisse devra être actée sous peu. Les prix fixés seront majorés d’un différentiel de transport déterminé au niveau local  » a éclairci M. Moustapha Mbodji. 

Pour lui toujours, au delà de la farine, les autres intrants comme la levure, le gasoil et les produits qui concourent à la fabrication du pain doivent être diminués pour impacter sensiblement les prix.  » Dans les régions, toutes nos besoins sont acquis en échange d’une charge de transport donc pour une fixation gagant gagnant, les autorités doivent prochainement penser à les diminuer aussi  » réclame-t-il. 

Au delà du coût des intrants, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack a fait un plaidoyer pour une modernisation des unités de production de pain.  » Nos boulangeries utilisent du matériel archaïque ce qui induit des charges en énergie considérable, nous croyons que l’Etat avait un projet de modernisation du secteur avec des subventions pour renouveler nos machines. L’utilisation du solaire et des énergies vertes pourraient considérablement diminuer les charges, in fine, les prix  » a-t-il conclu. 

Abdourahmane Diouf : « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal…, celle de la souveraineté alimentaire… »

Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a effectué une visite d’imprégnation au campus universitaire de Kaolack de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein). Lors de cette visite, il a souligné l’importance de l’université et les défis financiers auxquels elle fait face.

Besoins Financiers Critiques

Le ministre a déclaré que l’Ussein nécessite de toute urgence 120 milliards de francs CFA pour résoudre ses problèmes immédiats. Cette somme est essentielle pour que l’université puisse fonctionner de manière optimale à partir de la rentrée universitaire d’octobre prochain. « L’université a besoin à court terme de 120 milliards de francs CFA pour régler ses problèmes », a-t-il affirmé, mettant en avant la nécessité de mobiliser ces fonds pour achever les chantiers en cours.

Avancées des Infrastructures

Abdourahmane Diouf a également exprimé l’espoir que les nouvelles infrastructures des différents campus de l’Ussein pourraient être opérationnelles dès octobre, sous réserve de la mobilisation des ressources nécessaires. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour l’avenir de l’éducation supérieure au Sénégal.

Une Université Thématique pour la Souveraineté Alimentaire

Le ministre a qualifié l’Ussein de « première université thématique du Sénégal » dédiée à la souveraineté alimentaire. Il a mis en lumière l’approche visionnaire de l’université, axée sur la projection et la prospection, en contraste avec une vision plus traditionnelle et immédiate des problèmes éducatifs. « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire… Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain », a-t-il déclaré.

Soutien du Gouvernement

Abdourahmane Diouf a exprimé sa confiance dans le soutien du gouvernement sénégalais à ce projet ambitieux. Il a appelé les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’Ussein à être assurés de l’accompagnement de l’Etat pour réaliser leur vision. « Je suis sûr que si le gouvernement du Sénégal soutient ce projet de l’Ussein, cette université sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », a-t-il ajouté.

En conclusion, Abdourahmane Diouf a réaffirmé l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à soutenir l’Ussein. Il a encouragé tous les acteurs de l’université à continuer à œuvrer avec dignité et compétence pour faire de cette institution un centre d’excellence et d’innovation, crucial pour l’avenir de la souveraineté alimentaire et des avancées technologiques au Sénégal.

Lutte contre l’Exploitation Irrégulière d’Or : L’Armée Sénégalaise Démantèle un Site d’Orpaillage Clandestin

Dans le cadre de l’Opération Sentinelle Est, les unités de la Zone militaire n°4 ont mené une intervention décisive contre l’exploitation illégale de ressources naturelles. Le 23 juin 2024, un site clandestin d’orpaillage a été démantelé dans le département de Saraya, selon un communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée Sénégalaise (DIRPA).

Saisie et Interpellations

L’opération a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue. En outre, une quantité significative de matériel utilisé pour l’orpaillage illégal a été saisi et remis à la gendarmerie. Parmi les équipements confisqués figurent :

  • 13 motopompes,
  • 2 groupes électrogènes,
  • 28 motos,
  • 38 concasseurs d’or,
  • 64 pelles,
  • 5 panneaux solaires.

Contexte de l’Opération « Sentinelle Est »

Lancée le 10 février 2024, l’Opération « Sentinelle Est » a pour objectif de sécuriser les régions de l’Est du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer le sentiment de sécurité parmi les populations locales et à prévenir la présence d’acteurs violents non étatiques.

Impacts Sociaux et Sécuritaires

Au-delà des aspects purement sécuritaires, l’opération Sentinelle Est a également une dimension civique et sociale. Des séances de levée des couleurs ont été organisées dans des écoles pour inculquer les valeurs de citoyenneté et de patriotisme aux jeunes. De plus, des dons de denrées alimentaires ont été distribués dans plusieurs villages, témoignant de l’engagement de l’armée à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Déclarations Officielles

Le porte-parole de l’armée sénégalaise a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, qui non seulement viole les lois du pays mais nuit aussi à l’environnement et au bien-être des communautés locales. « Ces interventions sont essentielles pour protéger nos ressources naturelles et assurer un développement durable pour les générations futures, » a-t-il déclaré.

L’intervention de l’armée sénégalaise dans le démantèlement du site d’orpaillage clandestin à Saraya représente une étape significative dans la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Par cette action, le gouvernement réaffirme son engagement à promouvoir la sécurité et le développement durable tout en renforçant la confiance des populations locales envers les forces de l’ordre.

L’Opération Sentinelle Est continue d’être un pilier crucial dans la stratégie de sécurisation et de développement du Sénégal, avec une approche intégrée mêlant sécurité, éducation et soutien aux communautés.

Khady Sene et Ramatoulaye Kane : Miss Mathématiques et Miss Sciences 2024, Un Triomphe du Potentiel Féminin en Sciences

Dans une célébration marquante de l’excellence féminine en sciences et mathématiques, Khady Sene de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont respectivement remporté les prestigieux titres de Miss Mathématiques Nationale et Miss Sciences Nationale pour l’édition 2024.

Promouvoir les Filles dans les Sciences

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé annuellement au Sénégal, vise à promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques. Pour cette édition, le thème retenu était « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques ». Ce thème met en lumière l’importance cruciale de l’éducation scientifique pour les filles, en les équipant pour contribuer de manière significative aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Cérémonie de Remise des Prix

La cérémonie de remise des prix a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy. La présence de la marraine de l’événement, Madame Fatou Fall, Médecin Général et Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, a ajouté un prestige particulier à la cérémonie. Madame Fall, figure emblématique de réussite dans le domaine de la santé, a inspiré les jeunes lauréates par son parcours exemplaire.

Lauréates Inspirantes

Khady Sene, lauréate du trophée Miss Mathématiques nationale, et Ramatoulaye Kane, lauréate du trophée Miss Sciences nationale, ont toutes deux démontré des compétences exceptionnelles dans leurs domaines respectifs. Leurs victoires illustrent le potentiel énorme des jeunes filles sénégalaises à exceller dans les disciplines scientifiques, traditionnellement dominées par les garçons.

Khady Sene s’est distinguée par ses performances remarquables en mathématiques. Son succès souligne l’importance d’encourager les filles dès le jeune âge à s’intéresser aux sciences exactes, brisant ainsi les stéréotypes de genre qui persistent dans ces domaines.

Ramatoulaye Kane, quant à elle, a impressionné par sa maîtrise des sciences, une discipline essentielle pour le développement technologique et la résolution des problèmes environnementaux. Son triomphe est un exemple éclatant de la capacité des filles à contribuer aux innovations scientifiques.

Un Message d’Encouragement

Lors de son discours, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives visant à promouvoir l’éducation des filles dans les filières scientifiques. Il a souligné que l’autonomisation des filles à travers l’éducation scientifique est essentielle pour un Sénégal souverain et résilient, capable de faire face aux défis globaux tels que les changements climatiques.

Madame Fatou Fall, marraine de l’événement, a partagé son expérience personnelle, soulignant l’importance de la persévérance et du travail acharné. Elle a encouragé les jeunes filles à poursuivre leurs rêves dans les domaines scientifiques, malgré les obstacles, affirmant que leur succès est crucial pour le développement du pays.

Les succès de Khady Sene et de Ramatoulaye Kane sont des témoignages éclatants du potentiel des filles sénégalaises dans les sciences et les mathématiques. Ces victoires ne sont pas seulement des triomphes individuels, mais aussi des avancées significatives vers une plus grande inclusion et égalité des sexes dans les filières scientifiques. En soutenant et en célébrant ces jeunes talents, le Sénégal fait un pas important vers un avenir où les filles jouent un rôle central dans le développement scientifique et technologique du pays.

Alioune Ndoye Critique la Gestion de la Baisse des Prix par le Gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais a récemment pris des mesures pour réduire les prix de plusieurs denrées de première nécessité, actées en Conseil des ministres. Toutefois, cette initiative a suscité des critiques de la part de l’ancien ministre de la Pêche puis de l’Environnement, Alioune Ndoye, qui a exprimé ses réserves lors de l’émission « Point de vue » sur la RTS.

Erreurs Stratégiques du Gouvernement

Alioune Ndoye, qui est également maire de Dakar-Plateau, a qualifié les récentes mesures de « mesurettes » et a pointé du doigt plusieurs erreurs commises par le gouvernement dans la gestion de la baisse des prix. Selon lui, l’approche adoptée par les autorités est incomplète et mal conçue, manquant de consultation et de coordination nécessaires.

1. Absence de Consultation avec la Commission Nationale de la Consommation

Ndoye a souligné que la première erreur du gouvernement a été de ne pas convoquer la Commission nationale de la consommation avant de fixer les nouveaux prix. « La première faille, c’est qu’il fallait convoquer la fameuse Commission nationale de la consommation avant d’annoncer les mesures de baisse, » a-t-il affirmé. Cette omission a conduit à des décisions qui n’ont pas pris en compte les réalités du marché, obligeant les commerçants à vendre à perte ou à fermer boutique. Ndoye a insisté sur l’importance d’échanger et de discuter avec les acteurs économiques pour maîtriser toute la chaîne de distribution.

2. Utilisation Inappropriée de l’Armée pour le Contrôle des Prix

La deuxième critique majeure de Ndoye porte sur l’utilisation de l’armée pour contrôler les prix. Il a déclaré que chaque corps a ses missions spécifiques, et que l’armée ne devrait pas être détournée de ses fonctions régaliennes pour devenir agriculteur ou contrôleur des prix. « Chaque corps a ses missions et les missions de l’armée, ce n’est pas de venir se transformer en agriculteur ou en contrôleur des prix, » a-t-il précisé. Il a proposé plutôt de renforcer et équiper les services du commerce, de recruter du personnel adéquat et de mettre à leur disposition les ressources nécessaires pour un contrôle efficace.

Appel à des Mesures Pérennes et Structurées

Alioune Ndoye a appelé à des solutions durables et bien planifiées pour éviter des réactions temporaires qui pourraient exacerber la situation économique. Selon lui, des mesures temporaires risquent de pousser les commerçants à fermer leurs boutiques en attendant des solutions plus stables.

L’ancien ministre a exhorté le gouvernement à adopter une approche plus inclusive et réfléchie, intégrant les réalités du marché et les perspectives des commerçants, afin de mettre en place des mesures pérennes pour le bénéfice de tous les citoyens. Cette critique souligne l’importance de la planification stratégique et de la consultation dans la mise en œuvre des politiques économiques.

Rappeur Sénégalais Dof Ndèye Capturé Après une Chasse à l’Homme à Nguékokh

Dans les premières heures du matin à Nguékokh, une opération menée par la gendarmerie a abouti à l’arrestation du rappeur sénégalais Dof Ndèye, qui était en fuite suite à un mandat d’arrêt émis à son encontre. Les autorités l’ont localisé dans une résidence et ont procédé à son interpellation vers 04h30, mettant ainsi fin à sa cavale.

Dof Ndèye avait été recherché après un incident survenu lors d’un concert à Ndoffane, où il avait accusé un individu d’avoir endommagé son véhicule. Armé d’un couteau, il avait attaqué la victime, causant des blessures graves et entraînant une plainte déposée auprès des autorités locales. La gendarmerie de la brigade territoriale de Kaolack, après avoir reçu la plainte, avait lancé une recherche intensive pour retrouver l’artiste.

Durant sa fuite, Dof Ndèye s’était réfugié à Nguékokh, éteignant son téléphone pour éviter la détection. Cependant, les efforts des enquêteurs ont permis de le localiser dans cette localité de la Petite-côte.

Les opérations ont été menées de manière coordonnée par la compagnie de Mbour et ses unités spéciales, qui ont réussi à appréhender le fugitif sans incident majeur. Dof Ndèye sera transféré à la brigade territoriale de Kaolack pour la suite de la procédure judiciaire.

Cette arrestation met fin à une traque qui a mobilisé les forces de sécurité locales et suscité une attention considérable dans la région. Les détails de l’affaire continuent d’émerger alors que l’enquête se poursuit.

Serigne Mountakha Mbacké Contribue 100 Millions FCFA pour le Centenaire de Khadim Rassoul

À l’approche du Centenaire de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, prévu du 13 au 27 juillet 2024, Serigne Mountakha Mbacké, khalif général des mourides, a fait un geste significatif en contribuant 100 millions FCFA pour soutenir cet événement religieux majeur. Cette contribution a été remise hier par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké, au khalif de Darou Khoudoss, Serigne Serigne Amadou Makhtar Mbacké.

L’événement, qui coïncide avec le Magal de Darou Khoudoss, sera marqué par des festivités grandioses à Dakar, Louga, Diourbel et Touba. La célébration vise à commémorer le centenaire du rappel à Dieu de Khadim Rassoul, une figure emblématique de la spiritualité au Sénégal et au-delà.

La remise du chèque a eu lieu en présence de plusieurs personnalités religieuses et civiles, notamment Serigne Moustahine, l’ancien ministre Khadim Diop, secrétaire de Serigne Mountakha, ainsi que des représentants du comité de pilotage de l’événement, parmi lesquels Serigne Cheikh Aziz Serigne Ousmane Gaïndé Fatma et Serigne Cheikh Abdoul Ahad Gaïndé Fatma.

Cet acte de générosité de Serigne Mountakha Mbacké souligne l’importance de l’événement et l’engagement des mourides à perpétuer l’héritage spirituel de Khadim Rassoul à travers cette commémoration historique.

Drame à Golf Sud : Mort tragique lors de la Tabaski

La célébration joyeuse de la Tabaski dans la commune de Golf Sud a été ensombrie par un événement tragique qui a coûté la vie à M. Mbengue, un carreleur de 23 ans. Alors que sa famille s’apprêtait à terminer les festivités religieuses, l’incident s’est déroulé sur la plage de Malibu, laissant la communauté locale sous le choc.

Le jour sacré avait commencé comme tant d’autres pour la famille Mbengue, avec le sacrifice rituel d’un bélier suivi de prières. Cependant, après avoir jeté les restes du mouton à la mer, M. Mbengue ne revint pas à temps, provoquant l’inquiétude croissante de ses proches. Une recherche désespérée a mené à la découverte tragique de son corps, enveloppé dans une toile en plastique sur la plage.

Les autorités locales, alertées promptement, ont constaté qu’aucune blessure apparente ne marquait le corps de la victime. Cela a conduit à l’ouverture d’une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances exactes de sa mort. Plusieurs théories ont été avancées, notamment une possible noyade accidentelle, une agression non déclarée, ou même un malaise soudain pendant l’élimination des déchets du mouton.

L’autopsie à venir devrait jouer un rôle crucial dans la recherche de réponses pour la famille endeuillée et la communauté bouleversée de Golf Sud. En attendant, le mystère persiste sur ce qui aurait pu causer la fin prématurée de M. Mbengue lors d’une journée traditionnellement empreinte de célébration et de recueillement.

Les Échos continuera de suivre de près l’évolution de cette affaire et fournira de nouveaux détails dès qu’ils seront disponibles.

Réunion de la Conférence des Présidents de l’Assemblée Nationale : Calendrier de Travail et Priorités en Discussion

Ce lundi, les membres de la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale sont convoqués à une réunion cruciale pour établir le calendrier de travail concernant l’examen des affaires en instance. La rencontre débutera à 13 heures dans la salle de conférence au 4e étage du siège de la représentation parlementaire.

Selon les informations des Échos, la réunion vise à structurer le travail législatif à venir, notamment suite au dépôt récent du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel 2025-2027 auprès du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

Cette convocation survient à un moment stratégique, alors que les parlementaires s’apprêtent à aborder des questions cruciales pour le pays. La Conférence des Présidents joue un rôle central dans la gestion de l’agenda parlementaire, déterminant les priorités législatives et organisant l’examen des dossiers en cours.

L’ordre du jour de la réunion mettra donc l’accent sur la planification minutieuse des travaux parlementaires à venir, en vue de garantir une gestion efficace et transparente des affaires publiques.

CONTRE LA BAISSE DU PRIX DE LA FARINE : Les meuniers menacent l’État d’arrêter indéfiniment la production

L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt temporaire de la production de farine boulangère à partir du 24 juin 2024 – un mot d’ordre renouvelable -, en réponse à la décision de l’État de réduire le prix de la baguette de pain, diminuant ainsi le prix de la farine.

Dans un communiqué officiel daté d’hier, dimanche 23 juin 2024, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt provisoire de la production de farine boulangère à partir de ce lundi 24 juin. Cette décision radicale fait suite à la récente annonce du gouvernement de réduire le prix de la baguette de pain, imposant ainsi une baisse significative du prix de la farine boulangère.

L’AMIS, qui représente sept membres clés de l’industrie meunière sénégalaise (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA), a exprimé son désaccord profond avec cette mesure. D’après la note, la baisse de prix imposée de 19 200 FCFA à 15 200 F CFA par sac de farine boulangère représente une réduction de 4000 F CFA par sac. Cette décision intervient dans un contexte où les coûts de production, notamment ceux du blé en constante augmentation dépassant les 300 euros par tonne, équivalent  à environ 196 787 F CFA, rendent impossible une adaptation économique viable pour les meuniers.

Les meuniers précisent également que les discussions techniques avec les représentants de l’État n’ont pas abouti à une solution satisfaisante pour compenser l’écart de coût résultant de cette mesure. En effet, malgré la proposition de renonciation aux droits de douane et à la TVA sur la farine, ce geste ne suffit pas à couvrir les 2645 FCFA restants par sac de farine, nécessaires pour respecter la loi interdisant la vente à perte.

Face à cette impasse, l’AMIS se voit contrainte de prendre des mesures drastiques pour protéger ses membres et l’ensemble de la filière. L’arrêt temporaire de la production vise à limiter les pertes financières croissantes que subissent les entreprises meunières chaque jour où elles doivent vendre la farine en dessous de leur prix de revient réel.

L’association insiste sur la nécessité d’une clarification immédiate de plusieurs points cruciaux, notamment la nature de la compensation financière, les modalités de renonciation aux taxes et droits de douane, ainsi que la gestion des stocks déjà taxés en attente. Ces préoccupations sont essentielles pour assurer la survie économique des meuniers et éviter une crise profonde au sein de l’industrie.

Pour terminer, l’AMIS appelle au dialogue urgent avec les autorités compétentes afin de  trouver une solution durable et équilibrée qui préserve à la fois les intérêts des consommateurs et ceux des acteurs économiques locaux.

À en croire l’association, l’arrêt de production de farine a vocation à être reconduite tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.

La Dakaroise

Covid-19 : Près de 60 % des Pèlerins Sénégalais testés positifs à leur retour d’Arabie Saoudite

Le dispositif sanitaire strict mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a révélé des chiffres préoccupants concernant l’état de santé des pèlerins sénégalais revenant du Hajj en Arabie Saoudite. Selon les derniers rapports, un nombre alarmant de pèlerins ont été testés positifs au coronavirus, avec des taux variant entre 20 % et 60 % selon les vols.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, accompagné de son équipe, s’est rendu personnellement à l’AIBD pour évaluer la situation et superviser les opérations de dépistage. Ce déplacement témoigne de l’importance accordée par les autorités à la gestion de cette situation critique.

Un dispositif sanitaire rigoureux a été déployé pour assurer le dépistage systématique de tous les pèlerins revenant d’Arabie Saoudite. Les équipes médicales sont mobilisées pour effectuer les tests de manière efficace et rapide, afin d’identifier et de prendre en charge les cas positifs dès leur arrivée.

Les pèlerins testés positifs sont pris en charge immédiatement par les services de santé, conformément aux protocoles établis. Des mesures strictes de quarantaine et de suivi médical sont mises en place pour limiter la propagation du virus au sein de la population et assurer le traitement adéquat des personnes infectées.

Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant à la gestion des risques sanitaires liés aux déplacements internationaux, en particulier lors d’événements de grande envergure comme le Hajj. Les autorités sénégalaises continuent de surveiller étroitement la situation et de renforcer les mesures préventives pour protéger la santé publique.

Face à cette augmentation des cas de Covid-19 parmi les pèlerins, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de la population. Il est essentiel que tous respectent les mesures sanitaires recommandées, telles que le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale, pour freiner la propagation du virus.

La surveillance continue des pèlerins revenant de l’étranger et la gestion efficace des cas positifs restent une priorité absolue pour le gouvernement sénégalais. Des efforts concertés sont déployés pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique dans tout le pays.

En conclusion, la situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et rapide pour faire face à ce défi sanitaire sans précédent, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.

Tragédie dans le monde du cinéma sénégalais : Dame Ndiaye, acteur de Marodi, perd la vie dans un accident de moto

Le paysage cinématographique du Sénégal est endeuillé par la perte prématurée de l’acteur Dame Ndiaye, survenue tragiquement dans un accident de moto aux environs de 17 heures près du croisement de Camberène. Connu pour ses performances marquantes dans les séries « Cash » et « Emprise », Dame Ndiaye était une figure montante dont le talent avait captivé de nombreux spectateurs.

Sa présence dans la série populaire produite par Marodi, où il incarnait avec brio le rôle d’un des malfaiteurs aux côtés de Diango, avait solidifié sa réputation au sein de l’industrie cinématographique sénégalaise. Sa disparition laisse un vide immense parmi ses collègues et ses fans, qui reconnaissent en lui un talent prometteur et un acteur passionné.

L’accident, survenu lorsqu’il était à bord de sa moto, a mis fin brusquement à une carrière en pleine expansion et à une vie pleine de potentiel. Les détails exacts de l’accident sont encore en cours de clarification, mais l’impact émotionnel de cette perte est déjà profondément ressenti par toute la communauté cinématographique et au-delà.

Dame Ndiaye restera dans les mémoires comme un artiste talentueux dont la passion pour son métier et son engagement envers son art ont marqué ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Ses collègues, amis et fans lui rendent hommage en se remémorant ses performances mémorables qui ont enrichi le paysage audiovisuel du Sénégal.

Crise dans l’Industrie Meunière Sénégalaise : L’AMIS annonce un arrêt provisoire de production 

Fondée en décembre 2015, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) regroupe les sept principales industries meunières du pays : GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, et BASMALA. Depuis sa création, l’AMIS s’engage activement dans l’accompagnement, la défense des intérêts, et la promotion des actions de l’industrie meunière ainsi que des acteurs de la filière farine au Sénégal.

L’industrie meunière sénégalaise est un pilier de l’économie nationale, avec une capacité de production impressionnante de 3 500 tonnes de blé écrasé par jour. Cette production répond au besoin national en farine, estimé à 1 800 tonnes par jour, permettant la fabrication de plus de 20 millions de baguettes quotidiennement.

En termes d’emploi, l’AMIS génère directement 1 400 emplois et près de 15 000 emplois dérivés, soulignant son importance socio-économique. Le chiffre d’affaires global de l’industrie s’élève à 278 milliards FCFA, contribuant de manière significative à l’économie locale, tandis que les recettes fiscales atteignent environ 43 milliards FCFA. La masse salariale globale est de 11 milliards FCFA, renforçant le pouvoir d’achat des employés, et les charges sociales patronales représentent 1,1 milliard FCFA.

Récemment, le Conseil National de la Consommation a décidé, le 21 juin 2024, de réduire le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA, soit une baisse de 4 000 FCFA. Cette décision intervient alors que le coût moyen du blé dépasse les 300 euros, rendant difficile la viabilité économique pour les meuniers.

Les discussions techniques avec les services de l’État ont révélé que la renonciation aux droits de douane et à la TVA ne couvre que 1 355 FCFA sur le prix du sac, laissant un écart de 2 645 FCFA sans financement clair. En conséquence, l’AMIS a annoncé un arrêt provisoire de la production à compter du 24 juin 2024, pour éviter une vente à perte, interdite par la loi N°94-63 du 22 août 1994.

L’AMIS demande des clarifications urgentes sur plusieurs points critiques : le régime de compensation de la baisse, la prise en compte des stocks de blé déjà taxés, la compensation des volumes en vente chez les distributeurs, et le régime de prix applicable tenant compte des coûts de transport.

Les meuniers rappellent leur engagement en tant qu’entrepreneurs consciencieux et acteurs économiques responsables. Ils appellent à une révision des mesures pour éviter une crise majeure dans l’industrie. Les autorités gouvernementales sont exhortées à stabiliser le marché et à relancer un dialogue nécessaire pour trouver des solutions viables.

En tant que moteur économique majeur, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal reste convaincue qu’une industrie forte et dynamique est essentielle pour le développement, l’emploi, et les recettes fiscales du Sénégal. Les meuniers expriment leur gratitude envers leurs partenaires économiques et sociaux pour leur soutien continu et appellent à des actions concertées pour préserver l’avenir de cette filière vitale.

Les mesures annoncées par l’AMIS visent à ralentir les pertes financières et à prévenir une crise de l’emploi, tout en maintenant un dialogue ouvert avec les autorités pour une solution durable.

Dans le cadre de la réalisation des travaux d’extension à 2×3 voies entre Thiaroye et Rufisque, la SECAA SA vous informe de la fermeture de la bretelle de sortie de Keur Massar dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin entre 23h00 et 05h00.En cas de nécessité, nous vous invitons à prendre la sortie 07 de Poste Thiaroye ou la sortie 09 de Zac Mbao.

Nous vous invitons à redoubler de vigilance. Une signalétique adaptée sera mise en place par nos équipes afin que vous puissiez poursuivre votre voyage sur l’Autoroute de l’Avenir.

Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension.

La FGTS-B critique la baisse des prix de denrées alimentaires : « Le gouvernement n’a pas encore d’emprise sur les réalités »

La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B) a exprimé sa déception face à l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Selon la FGTS-B, cette mesure reflète une méconnaissance des réalités socioéconomiques du Sénégal de la part du gouvernement.

La FGTS-B n’est pas surprise par la réaction négative des populations et des consommateurs. « À l’aune des engagements mirobolants de ceux qui n’auraient encore d’emprise sur les réalités socioéconomiques du Sénégal, notre conviction est qu’au-delà des projections sur l’autosuffisance voire la souveraineté alimentaire à très long terme, la contradiction principale demeure le changement de paradigme dans nos habitudes alimentaires », a déclaré la fédération.

La fédération regrette que cette baisse de prix soit imposée « aux forceps » sur des commerçants et des boulangers innocents et impuissants, qui risquent de fermer leurs commerces ou de licencier du personnel. La FGTS-B souligne que ces travailleurs sont déjà éprouvés par un contexte de morosité économique.

La FGTS-B rappelle que la baisse du coût de la vie doit également inclure des produits essentiels tels que le lait, indispensable à la croissance des enfants, les légumes, les œufs, la viande, ainsi que des aspects cruciaux comme l’énergie, le loyer, les médicaments et les soins. La fédération appelle à une vision globale et cohérente pour véritablement améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

En conclusion, la FGTS-B insiste sur la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain et d’adopter des politiques qui soutiennent véritablement les populations et les acteurs économiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures à court terme qui peuvent avoir des effets néfastes.

Insécurité croissante à Thiès : Vol à l’arraché fatal et appel à renforcer la sécurité

La ville de Thiès, surnommée la « cité du rail », est confrontée à une escalade alarmante de l’insécurité ces derniers jours, avec une série de vols à l’arraché visant principalement les téléphones portables.

Le dernier incident tragique a coûté la vie à un jeune conducteur de Jakarta nommé Khadim. Après avoir arraché le téléphone d’une dame depuis sa moto, une course poursuite s’est engagée avec un véhicule L200 près de l’hôpital Dalal Xel. Malheureusement, Khadim a perdu le contrôle de sa moto et a violemment chuté sur la route. Malgré une prise en charge rapide à l’hôpital régional, il succomba à ses graves blessures.

Dans un autre incident, un adjudant de police en service à Thiès est devenu victime d’un vol à l’arraché alors qu’il utilisait son téléphone au bord de la route. Deux individus à moto ont rapidement pris la fuite après lui avoir dérobé son appareil. Heureusement, grâce à l’intervention rapide de ses collègues, les voleurs ont été appréhendés avant de pouvoir s’échapper complètement.

Face à cette montée de la délinquance, les habitants de Thiès expriment leur profonde inquiétude et appellent à un renforcement urgent des mesures de sécurité. Ils demandent notamment des rondes policières plus fréquentes pour dissuader les criminels et assurer la sécurité publique.

La municipalité et les autorités locales sont interpellées pour intensifier leurs efforts afin de préserver la tranquillité des citoyens et de restaurer un climat de sécurité dans la cité du rail.

Réforme de la Microfinance au Sénégal : Alioune Dionne annonce un changement radical dans l’allocation des financements

Lors d’une récente visite à Bambey, Alioune Dionne, ministre de la Microfinance et de l’Économie Solidaire, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour mettre fin aux défauts de paiement des financements accordés par l’État sénégalais. Face à un public attentif, il a critiqué les pratiques passées qui consistaient à distribuer des fonds sans un ciblage adéquat des bénéficiaires.

« Pour que les financements soient payés, il faut arrêter de les distribuer et désormais… cibler les bénéficiaires », a déclaré le ministre, soulignant l’importance cruciale de la planification dans ce processus. Selon lui, cette approche permettra à la microfinance de devenir un levier essentiel pour l’économie sociale et solidaire, favorisant ainsi la création d’emplois à travers le pays.

La nouvelle politique vise à éliminer les distributions politiquement motivées au profit d’une sélection rigoureuse basée sur des critères transparents et uniformes pour tous les postulants. Les groupements déjà bénéficiaires sous l’ancien régime ainsi que ceux incapables de démontrer leur capacité à utiliser efficacement les fonds alloués seront exclus des nouveaux financements.

La première phase de cette réforme a été lancée à Bambey, fief du ministre, avec l’attribution initiale d’un milliard de francs CFA. Ce montant sera progressivement distribué entre les différentes régions du Sénégal, marquant ainsi le début d’une ère où la microfinance devrait jouer un rôle décisif dans la promotion de l’économie sociale et solidaire à travers le pays.

Cette initiative ambitieuse de la part du ministre Dionne est perçue comme une tentative de rompre avec les pratiques du passé et de transformer la microfinance en un outil efficace pour stimuler le développement économique local, tout en assurant une utilisation responsable et durable des ressources financières publiques.

En conclusion, cette réforme pourrait représenter un tournant majeur dans le paysage de la microfinance au Sénégal, offrant des perspectives nouvelles pour une croissance économique plus inclusive et durable à l’échelle nationale.

Tragédie à Dahra-Touba : Un enfant de 09 ans fauché mortellement par un minicar

Ce samedi matin, un drame s’est déroulé sur la route Dahra-Touba, au cœur du village de Sagatta-Djolof, provoquant la mort tragique d’un jeune garçon. Mor Sine, âgé seulement de neuf ans, a été mortellement heurté par un minicar en provenance de Ourossogui, en route pour Dakar.

L’accident s’est produit aux environs de huit heures du matin, près du marché local. Selon les témoins oculaires, le garçon traversait la chaussée pour se rendre dans une boutique de l’autre côté de la route afin d’acheter du pain, lorsque le véhicule l’a violemment percuté.

Les secours, alertés rapidement, sont intervenus sur place, notamment les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Dahra, pour les constats d’usage. Malheureusement, malgré les efforts déployés, Mor Sine a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident.

La dépouille de la victime a été transportée à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires.

En attendant les résultats de l’enquête en cours, le chauffeur du minicar impliqué a été appréhendé par les autorités compétentes. La gendarmerie de Dahra Djolof mène actuellement les investigations pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique événement.

La communauté locale de Dahra-Touba est plongée dans la tristesse et la consternation suite à la perte prématurée de Mor Sine, un jeune enfant plein de vie.

Contrôle des prix renforcé par un déploiement massif de volontaires et de forces de l’ordre

À partir du lundi 24 juin 2024, le gouvernement mettra en œuvre des mesures visant à stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le pays. Cette initiative ambitieuse a été annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, lors du journal de 20h de la RTS ce samedi.

Pour garantir l’application efficace de ces nouvelles régulations, un dispositif robuste sera déployé sur le terrain. Pas moins de 1000 volontaires, ainsi que des Forces de l’ordre, seront mobilisés pour assurer le contrôle des prix dans les commerces. Cette décision s’inscrit dans une volonté gouvernementale affirmée de créer un environnement économique plus stable et prévisible pour les consommateurs et les acteurs économiques.

Le ministre Diop a également souligné qu’une série de mesures supplémentaires seront mises en place, notamment l’obligation de publicité et d’affichage clair des prix dans toutes les boutiques. Ces initiatives visent non seulement à contenir la hausse des prix mais aussi à garantir la transparence et à renforcer la confiance des consommateurs.

En conclusion, ce déploiement massif reflète l’engagement du gouvernement à prendre des mesures concrètes pour contrôler les prix et à promouvoir une économie plus équilibrée et accessible à tous.

Tentative de cambriolage à Kaolack : Un mort et un Policier blessé

Une nuit qui aurait dû être calme dans la cité Médina Baye de Kaolack a été troublée par une tentative de cambriolage tragique. Dans les premières heures du dimanche, un groupe d’individus à bord d’un véhicule volé au bureau de la Senelec de Ngane Saër a ciblé un dépôt de Wave, un point névralgique de la communauté.

Selon les informations recueillies, des jeunes du quartier, ainsi que des forces de l’ordre en patrouille, ont vigoureusement réagi contre les assaillants. Les échanges ont été intenses, laissant un policier blessé et deux des cambrioleurs capturés par les autorités locales.

Tristement, l’un des assaillants blessés durant l’incident a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Kaolack. Pendant ce temps, le second individu est détenu par les enquêteurs du commissariat central, dans l’attente des développements judiciaires.

Les membres restants du groupe sont activement recherchés par les forces de sécurité locales, afin de répondre de leurs actes présumés.

Cet incident souligne une fois de plus les défis persistants auxquels les communautés locales et les autorités font face en matière de sécurité. Les habitants de la cité Médina Baye restent sous le choc après cette violente tentative de cambriolage qui a laissé une empreinte indélébile dans leur quartier.

Les autorités continuent de surveiller la situation de près, promettant une réponse robuste contre toute forme de criminalité qui menace la paix et la sécurité dans la région de Kaolack.

Affaire Médina Gounass : Le Général Jean-Baptiste Tine chez Thierno Madani Tall pour la paix

Le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille omarienne, à Dakar. Cette visite intervient dans un contexte tendu suite aux récents événements survenus à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, et visait à promouvoir la paix dans cette région troublée.

Accueilli avec chaleur et respect, le ministre a exprimé son attachement en tant que « fils et disciple » de la confrérie omarienne. Thierno Madani Tall, de son côté, a souligné l’importance de la paix au Sénégal et a prié pour la réussite du ministre dans ses fonctions, rappelant les bonnes relations historiques entre Thierno Seydou Nourou Tall et Mgr Yacinthe Thiandoum.

Jean-Baptiste Tine a évoqué les troubles survenus à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Il a indiqué que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts de médiation sont en cours pour apaiser les tensions. Le ministre a sollicité le soutien du khalife pour consolider la paix et prévenir de futurs conflits.

Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement paisible de la prière de la Jumua à Médina Gounass et ont affirmé leur engagement pour un retour définitif de la paix dans la région. Cette rencontre renforce l’espoir d’une résolution durable des tensions grâce à l’implication des leaders religieux.

Le ministre de l’Intérieur s’était rendu à Médina Gounass mardi dernier, au lendemain des affrontements entre deux communautés religieuses de la ville. Ces violences ont éclaté à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples. La procession a été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents.

Le bilan des affrontements est lourd : un mort, plusieurs blessés, des commerces vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées. La personne décédée revenait d’un champ et a été agressée par un groupe d’individus.

La gendarmerie est rapidement intervenue, procédant à des arrestations et renforçant le dispositif de sécurité à Médina Gounass. Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara se sont également rendus sur place pour superviser la situation et assurer le maintien de l’ordre.

Cette série d’événements souligne la nécessité d’une médiation efficace et de l’implication des autorités religieuses et administratives pour restaurer et maintenir la paix dans cette région. Le soutien de figures influentes comme Thierno Madani Tall est crucial pour apaiser les tensions et prévenir de nouvelles violences.

Contrôle des prix renforcé au Sénégal : 1000 volontaires et forces de l’ordre mobilisés

À compter du lundi 24 juin 2024, le Sénégal met en œuvre des mesures drastiques pour stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le territoire. Pour garantir l’application effective de ces nouvelles régulations tarifaires, le gouvernement a annoncé le déploiement massif de ressources sur le terrain.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, a déclaré lors du journal de 20h de la RTS ce samedi que pas moins de 1000 volontaires ainsi que des Forces de l’ordre seront mobilisés. Ce dispositif vise à assurer un contrôle rigoureux des prix dans les commerces et à garantir leur conformité aux nouvelles directives gouvernementales.

Ces décisions interviennent dans le cadre d’une politique délibérée visant à instaurer un environnement économique plus stable et prévisible, bénéfique tant pour les consommateurs que pour les acteurs économiques du pays. Le ministre a également souligné l’importance de la transparence des prix, précisant que toutes les boutiques seront tenues de publiciser et d’afficher clairement les prix des produits proposés.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux préoccupations économiques des citoyens et à promouvoir une économie plus juste et équitable pour tous.

En conclusion, le déploiement de 1000 volontaires et des forces de l’ordre marque une étape significative dans la mise en œuvre de ces mesures de contrôle des prix, visant à stabiliser l’économie nationale et à renforcer la confiance des consommateurs.

Digitalisation: Des communes du département de Fatick connectées au Registre national de l’état civil

Les communes de Fatick comme Diouroup, Diarrére, Diaoulé, Mbalakadio, Niakhar, Patar Sine …ont été récemment connectées au Registre national de l’état civil. Ce qui leur permet désormais de pouvoir accéder à la base de données nationale de l’état civil.

Aussi, avec l’application de gestion des faits de l’état civil les agents et officiers d’etat civil pourront enregistrer et délivrer des actes de manière sécurisée et éviter aux populations les nombreux va et vient.

Ces différentes communes ont également reçu du matériel informatique à l’instar des autres communes du Sénégal.

L’ANEC poursuit les opérations sur le terrain pour la digitalisation intégrale du système. Cette activité entre dans le cadre du Programme Nekkal de l’ANEC du Ministère en charge des Collectivités territoriales.

Mobilisation à Ziguinchor : Les travailleurs des collectivités locales prêts pour une marche pacifique

Dans la ville de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une mobilisation sans précédent se prépare parmi les travailleurs des collectivités locales. Réunis en assemblée générale ce samedi 22 juin 2024, ces hommes et femmes ont fait le point sur leurs revendications et tracé les contours d’une marche nationale prévue pour le mercredi 26 juin 2024.

Yakhya Mansaly, secrétaire général de la FGTB/B (Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal) pour la commune de Ziguinchor, exprime avec détermination l’importance de cet événement. Pour lui, cette marche est bien plus qu’une simple démonstration : c’est un appel vibrant à la justice sociale et à l’égalité salariale. « Nous avons organisé aujourd’hui une assemblée générale de sensibilisation pour préparer la marche du mercredi 26 juin, qui est une marche nationale. C’est une occasion pour tous les travailleurs de sortir et de faire entendre leur voix, de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les injustices que nous subissons depuis plus de deux ans », déclare-t-il.

Au cœur des revendications : l’application de l’article 29, qui garantit que toute augmentation salariale accordée aux agents de l’État soit également octroyée aux travailleurs des collectivités territoriales. Yakhya Mansaly dénonce une inégalité flagrante : « Je ne peux pas comprendre qu’un agent municipal puisse être payé trois fois moins qu’un autre pour un travail équivalent. C’est cette injustice que nous voulons bannir au Sénégal. »

Les travailleurs sont unis dans leur détermination à obtenir justice. Abib Goundiam, secrétaire général du syndicat national des travailleurs des collectivités locales section Ziguinchor, critique vivement l’attitude du gouvernement : « Nous avons fait tout ce qui était demandé, nous avons fourni les données nécessaires, mais c’est l’État qui tergiverse et retarde le règlement de nos revendications légitimes. Nous sommes fatigués des promesses non tenues. »

La marche du 26 juin est perçue comme une opportunité cruciale pour faire entendre leurs voix de manière pacifique et déterminée. Abib Goundiam souligne que les travailleurs ne cherchent pas le conflit, mais la reconnaissance de leurs droits fondamentaux : « Nous marcherons pacifiquement pour exposer nos difficultés. Nous voulons simplement que nos autorités comprennent que nous souffrons et que nos familles souffrent aussi. »

Les revendications des travailleurs trouvent un écho croissant parmi les populations locales, qui commencent à comprendre l’ampleur de l’injustice salariale qui persiste. « Nous ne sommes pas contre nos concitoyens, mais nous réclamons simplement l’égalité de traitement et le respect de nos droits, comme cela est accordé à d’autres secteurs dans ce même pays », explique Abib Goundiam.

En conclusion, la mobilisation des travailleurs des collectivités locales à Ziguinchor reflète une quête légitime pour l’équité et la dignité au travail. Leur marche du 26 juin 2024 symbolise leur détermination à faire valoir leurs droits, non seulement devant leurs autorités nationales, mais aussi devant la communauté internationale.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

En prévision des vacances citoyennes, cette année transformées en campagne agricole, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ont signé vendredi une convention ambitieuse. Cette initiative vise à répondre aux besoins des jeunes en matière de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique.

Mme Khady Diène Gaye a souligné que l’objectif principal est de créer des entrepreneurs agricoles pendant les grandes vacances. Ces entrepreneurs exploiteront des fermes agricoles modernes, destinées à promouvoir l’entrepreneuriat dans le secteur agricole. Cette initiative vise à lutter contre la hausse du coût de la vie et à renforcer le pouvoir d’achat des ménages.

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes
Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

Pour cette première année de mise en œuvre, le programme s’appuiera sur les ressources existantes et sur les jeunes désireux de s’investir dans l’agriculture. Quelques fermes modernes seront établies pour servir de cadre à cette initiative.

Mme Gaye a souligné que la jeunesse est le moteur du développement socio-économique du pays. Elle a appelé à l’engagement actif des jeunes pour un Sénégal prospère et souverain, insistant sur l’importance de leur contribution pour le développement de l’Afrique.

Mabouba Diagne a précisé que cette convention engage les deux ministères à unir leurs efforts pour promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes. Plusieurs axes d’intervention ont été définis :

  1. Facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour les jeunes.
  2. Organisation des vacances citoyennes patriotiques.
  3. Digitalisation du secteur agricole.
  4. Création de Services agricoles (CSAs) et de Coopératives Agricoles.
  5. Mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire « Une ASC, une Ferme ».
  6. Lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols.
  7. Gestion et valorisation des déchets municipaux par la création de centrales de compostage.
  8. Promotion du développement durable et de l’économie circulaire.
  9. Campagne annuelle de reboisement « Un citoyen, un arbre ».

Cette convention représente une approche intégrée et concertée pour relever les défis communs aux deux départements. Mabouba Diagne a déclaré que cette convention symbolise l’engagement des ministères à travailler ensemble, à mutualiser leurs ressources et à développer des synergies pour maximiser l’impact des actions au bénéfice de la jeunesse sénégalaise.

En conclusion, cette initiative conjointe vise à transformer les jeunes en acteurs clés de l’agriculture, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au développement socio-économique du Sénégal.

Des nouveaux campus pour l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass prévus pour octobre

Samedi dernier, lors d’une déclaration officielle, Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé que les nouveaux locaux des différents campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) devraient être opérationnels dès le mois d’octobre prochain.

Actuellement en phase de construction, la plupart de ces infrastructures sont destinées à répondre aux besoins croissants de l’établissement. Cette expansion représente une étape significative dans le développement de l’université, visant à améliorer les conditions d’apprentissage et de recherche pour les étudiants et les chercheurs.

L’USSEIN, établie dans la région de Kaolack au Sénégal, joue un rôle crucial dans l’éducation supérieure et la recherche scientifique dans le pays. Les nouvelles installations sont conçues pour offrir des espaces modernes et fonctionnels, propices à l’innovation et à l’excellence académique.

Ce projet d’envergure reflète l’engagement continu du gouvernement sénégalais à renforcer le secteur de l’éducation supérieure, en dotant les universités des infrastructures nécessaires à leur développement et à leur compétitivité internationale.

À mesure que la date prévue d’achèvement approche, l’anticipation monte parmi les membres de la communauté universitaire et les parties prenantes, qui attendent avec impatience l’inauguration des nouveaux campus de l’USSEIN en octobre.

Me Babacar Ndiaye prend ses fonctions de Directeur Général à la SNR

Ce samedi 22 juin 2024, Me Babacar Ndiaye a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général de la Société Nationale de Recouvrement (SNR). La cérémonie d’installation s’est tenue avec solennité et a réuni un auditoire distingué composé de hauts fonctionnaires, de membres du conseil d’administration et de partenaires stratégiques de la SNR.

Me Babacar Ndiaye, avocat de formation et doté d’une expérience solide dans le domaine juridique et financier, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour la confiance placée en lui. Dans son discours inaugural, il a souligné l’importance de l’intégrité, de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des affaires de la SNR. Il a également formulé son engagement à renforcer la mission de l’entreprise, qui consiste à assurer un recouvrement juste et équitable des créances tout en maintenant de bonnes relations avec les clients.

La SNR, sous la direction de Me Babacar Ndiaye, envisage d’adopter des stratégies innovantes pour optimiser ses opérations et répondre aux défis croissants du secteur du recouvrement. Son leadership est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à l’organisation et pour consolider sa position en tant qu’acteur clé dans le paysage économique national.

La nomination de Me Babacar Ndiaye à la tête de la SNR marque le début d’une nouvelle ère pour l’entreprise, marquée par des ambitions renouvelées et un engagement accru envers l’excellence opérationnelle et le service client.

Réclamation à Grand-Dakar : Bopp exige la restitution de ses sites historiques

Aujourd’hui, le quartier de Bopp a vibré au son des revendications alors que ses résidents sont descendus dans les rues pour exiger la restitution de sites clés autrefois rattachés à la commune de Biscuterie. Parmi les lieux en question figurent le centre Bopp, les écoles Imam Abdou Ndiaye 1, 2 et 3, ainsi que le site artisanal, tous maintenant sous l’administration de Grand-Dakar suite à un découpage administratif en 1996.

Depuis des décennies, cette décision a suscité un profond mécontentement parmi les habitants de Bopp, unis sous la bannière du collectif « Bopp Debout ». Ils dénoncent un découpage jugé injuste qui persiste à travers plusieurs régimes politiques successifs, malgré des demandes répétées adressées à l’État depuis 1998 pour une correction de cette décision.

Le collectif déplore le manque de réponse des autorités à leurs requêtes légitimes, nourrissant désormais l’espoir que le nouveau régime du président Bassirou Diomaye Faye entendra leur appel à rétablir ce qu’ils considèrent comme une injustice contre la commune de Biscuterie.

La mobilisation d’aujourd’hui reflète une détermination sans faille de la part des résidents de Bopp à voir leur patrimoine historique et éducatif restauré dans leur propre juridiction. Ils continuent de lutter pour rétablir une véritable reconnaissance de leur identité communautaire et de leurs droits administratifs.

En attendant une réponse de l’État, Bopp reste résolu dans sa quête pour une réparation de ce qui est perçu comme une erreur administrative aux conséquences profondes pour sa communauté.

LINGUÈRE : Un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin à Sagatta, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Dahra Djolof. Un minicar roulant à une vitesse excessive a heurté mortellement un enfant d’une dizaine d’années, qui accompagnait sa mère au marché local.

Selon Bocar Coulibaly, le sous-préfet de l’arrondissement de Sagatta, l’accident s’est produit aux environs de 8 heures du matin. Le véhicule, en provenance de Matam et en route pour Dakar, roulait à une vitesse excessive lorsqu’il a percuté l’enfant sur la route. Des témoins oculaires ont confirmé que le minicar roulait trop vite, ce qui a conduit à ce drame.

Sous le choc et en colère, les habitants de Sagatta ont rapidement manifesté en bloquant temporairement la route à l’endroit de l’accident. Ils réclament l’installation de ralentisseurs sur ce tronçon routier pour prévenir de futurs accidents. Cette réaction démontre le mécontentement et l’inquiétude croissants des résidents face aux dangers posés par la circulation rapide des véhicules dans la région.

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête ouverte. Cette action vise à déterminer les circonstances exactes de l’accident et à établir les responsabilités.

Le corps de la jeune victime a été transporté à la morgue du centre de santé de Dahra Djolof par les sapeurs-pompiers. Cette perte tragique laisse une famille en deuil et une communauté secouée, réitérant l’urgence de mesures de sécurité routière adéquates pour protéger les piétons, en particulier les enfants.

Cet accident tragique à Sagatta met en lumière les dangers des excès de vitesse et l’importance de la mise en place de mesures de sécurité routière efficaces. Les autorités locales et les forces de l’ordre devront collaborer pour répondre aux demandes des habitants et renforcer la sécurité sur les routes de cette région, afin de prévenir de futurs incidents tragiques.

Paix à Médina Gounass : Visite du Ministre de l’Intérieur chez le Khalife Thierno Madani Tall

Vendredi dernier, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a effectué une visite chez le Khalife Thierno Madani Tall à Dakar, marquant ainsi un engagement fort pour restaurer la paix à Médina Gounass. Cette rencontre intervient après les récents troubles ayant secoué la communauté, avec des affrontements tragiques entre disciples rivaux lors de la Tabaski, ayant causé la perte d’une vie et blessé plus d’une trentaine de personnes.

Accompagné de hauts responsables de la sécurité, le ministre a sollicité le soutien du Khalife dans la préservation du calme et de l’harmonie au sein de cette communauté emblématique. La rencontre a été l’occasion de discuter des mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents et pour promouvoir un dialogue constructif entre les différents groupes.

Les autorités locales et le Khalife ont exprimé leur volonté commune de préserver l’unité et la fraternité qui caractérisent Médina Gounass, tout en renforçant la sécurité pour tous les résidents. Cette visite souligne l’importance de la coopération entre l’État et les autorités religieuses dans la résolution des conflits et la promotion de la paix sociale.

En conclusion, cette démarche marque un pas significatif vers la réconciliation et la stabilité à Médina Gounass, rappelant que la collaboration entre toutes les parties concernées est essentielle pour préserver l’unité nationale et garantir la sécurité de tous les citoyens.

Tragédie à Kaolack : Mort d’un peintre lors d’une altercation avec un ingénieur en génie civil

La quiétude de Koutal, une paisible localité de Kaolack, a été brutalement ébranlée par un événement tragique qui a plongé ses habitants dans la consternation. Le peintre I. Sangharé a été grièvement blessé lors d’une altercation avec l’ingénieur en génie civil, M. Faye, une dispute qui a malheureusement conduit à la perte de vie de Sangharé.

L’incident, survenu récemment, a rapidement pris une tournure tragique lorsque les tensions entre les deux hommes ont escaladé, entraînant des blessures fatales pour I. Sangharé. Malgré les efforts déployés par les médecins de l’hôpital local pour le sauver, Sangharé a succombé à ses blessures, plongeant la communauté locale dans un profond deuil.

Suite à cette tragédie, M. Faye a été placé en garde à vue par les autorités locales, accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cette affaire pourrait avoir des conséquences juridiques sérieuses pour l’ingénieur en génie civil.

Les circonstances précises de l’altercation demeurent encore floues, et une enquête approfondie est en cours pour éclaircir les événements ayant conduit à cette issue tragique. Les autorités locales et les proches de la victime appellent à la justice et à la vérité dans cette affaire poignante qui a bouleversé la petite communauté de Koutal.

Alioune Tine Appelle à un Dialogue Inclusif entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les Candidats Aspirants à la Présidence

Dans un récent post sur sa page X, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et défenseur des droits de l’homme, a souligné l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et constructif entre le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et les candidats aspirants à la présidence qui ne font pas partie de la coalition Diomaye président.

M. Tine a affirmé que le Président Faye devrait étendre ses rencontres pour inclure tous les candidats potentiels à la présidence, indépendamment de leur affiliation politique. Il a mis en avant l’idée que ce dialogue contribuerait à renforcer la démocratie en favorisant un échange d’idées diversifié et en promouvant l’unité nationale face aux défis contemporains.

« Dialogue et échange en temps de paix sont essentiels pour établir une démocratie vibrante où chacun peut défendre ses positions tout en travaillant à rassembler tous les segments de la société face aux menaces communes », a déclaré M. Tine, soulignant ainsi l’importance de la cohésion nationale dans un contexte de bouleversements géopolitiques significatifs en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Cette initiative de M. Tine reflète son engagement en faveur de la consolidation des institutions démocratiques et de la promotion du dialogue inclusif comme vecteur de stabilité et de progrès dans la région.

Coopération Renforcée : Visite du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale aux Protecteurs de l’Environnement

Le Général Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, a récemment effectué une série de visites auprès des Directeurs des Parcs nationaux, des Eaux et Forêts, des Chasses ainsi que des Aires marines communautaires protégées. Cette initiative, qui s’est déroulée le jeudi 20 juin 2024, marque un pas significatif dans le renforcement de la coopération entre les Forces de Défense et de sécurité et les acteurs de la préservation environnementale.

L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des stratégies opérationnelles conjointes, notamment en ce qui concerne la lutte contre le trafic illicite de sable marin, la coupe illégale du bois, ainsi que la protection générale de l’environnement. Ces échanges ont également permis d’aborder les besoins en formation et en renforcement des capacités des personnels engagés sur le terrain.

Le Général Faye a eu l’occasion de rencontrer individuellement le Colonel Bocar Thiam, Directeur des Parcs nationaux, le Colonel Major Babacar DIONE, Directeur des Eaux et Forêts, ainsi que le Colonel Mamadou SIDIBE, Directeur des Aires marines protégées. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies et la traditionnelle cérémonie de remise symbolique de cadeaux, symbolisant ainsi l’esprit de collaboration et de respect mutuel entre les différentes entités.

Cette visite témoigne de l’engagement des autorités militaires envers la protection de l’environnement et souligne l’importance d’une approche coordonnée pour faire face aux défis environnementaux cruciaux auxquels le pays est confronté. En renforçant ces liens interinstitutionnels, le Général Martin Faye et ses homologues ont affirmé leur détermination à œuvrer ensemble pour préserver les richesses naturelles du pays et assurer un avenir durable pour les générations à venir.

Enseignement supérieur : la tutelle en visite de terrain à l’Ussein.

Le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation Abdourahmane Diouf a effectué une visite à KAOLACK. Il a été à l’Universite Sine Saloum El hadji Ibrahima Niasse (Ussen). Il a été accueilli par le préfet du département de KAOLACK Latyr Ndiaye, les adjoints au Maire Docteur Mbaye Gueye, Yaye Astou Sarr, le recteur Le recteur de l’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, Ndeye Coumba Toure etc. Cette dernière a exprimé sa satisfaction à accueillir le ministre de l’ Enseignement Supérieur Abdou Rahmane Diouf. Elle annonce dans son discours la création l’université qui a été faite sur demande gouvernementale. Bâtie en 2013, elle veut assurer la souveraineté alimentaire, répondre à l’élargissement de la carte universitaire, la création de richesse dans les terroirs et développer l’agriculture, l’agro business. Elle met le focus sur l’entreprenariat agricole. Des filières sont mises en place, pour répondre aux défis. Parmi lessuels, il y a la formation dont six sont labellisées. Selon Madae le recteur l’université qui a ouvert ses portes en 2019 va assurer la sécurité alimentaire du Sénégal dont plus de 7000 étudiants y frequentent. L’engagement, l’expérience et l’excellence sont prônes. Elle mise sur le partenariat local qui qui concoure au rayonnement Institutionnel. Pour l’année 2024, le budget s’élève à 2 milliards cinq cent. Les souhaits, dit-elle, sont d’installer des fermes agricoles, des centrales solaires, un campus vert, sachant qu’elle a une vocation régionale, d’impact où les étudiants seront des catalyseurs de changements.
Les professeurs ont exprimé le souhait de voir leur budget à la hausse, d’aménager des infrastructures et de recruter d’autres professeurs. Les étudiants exposent les enjeux pédagogiques et sociaux comme l’identification des goulots d’étranglements que sont l’achèvement des chantiers, le manque d’infrastructures, l’absence d’une bibliothèque, de stage et des masters qui selon eux doivent être augmentés et l’insuffisance du personnel, etc. Le ministre de l’enseignement supérieur Abdou Rahmane Diouf annonce l’aménagement très prochainement des nouveaux locaux. Au plus tard à la rentrée scolaire au moins au mois d’octobre. Il fait part qu’il a trouvé des choses interessantes, c’est pour cela qu’il souhaite qu’Ussein continue sa montée en puissance et qu’elle soit la première université thématique de la souveraineté alimentaire. Il voit qu’une ambition de souveraineté alimentaire a été déterminante chez les étudiants, car l’université dispose de filières. Il porte une assurance quant à l’accompagnement de l’Etat. Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche et de l’Innovation AbdouRahmane Diouf voit un bijou qui connait une saturation. Il note que l’Etat a besoin de 120 milliards FCFA et demande à la communauté universitaire de faire des propositions de solutions. Il veut un pacte pour des sacrifices nécessaires pour un enseignement supérieur stable. Il annonce qu’un nombre de 1500 enseignants chercheurs sont prévus, pour régler le problème de recrutement.
Lors de la visite, Madame le recteur Ndeye Coumba Toure a expliqué au ministre que les étudiants font des Incubations, un accompagnement des belges a permis d’avoir deux fois 20 millions FCFA, afin de pouvoir financer des Start up. Selon elle, l’université veut être une université d’impact. Les étudiants sont formés et les meilleurs vont être suivis. Elle lance un message fort et croit que di l’Etat veut atteindre la souveraineté alimentaire, c’est la voie à suivre.

Le rappeur sénégalais Akbess arrêté pour trafic international de drogue

Akbess, célèbre rappeur sénégalais connu sous le nom de Bass Al Khadim Rassoul, a été appréhendé chez lui à Ouakam alors qu’il se préparait pour une performance musicale. Son arrestation fait suite à une enquête menée par l’antenne de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, concernant un cas de trafic international de haschich.

Les charges qui pèsent contre Akbess sont liées à une saisie récente de 700 g de haschich à la frontière gambienne, associée à deux individus sénégalais. Selon les informations recueillies lors des interrogatoires, ces individus ont déclaré que la drogue appartenait au rappeur. Ils ont prétendu que celui-ci avait laissé ses valises en Gambie après un concert et leur avait demandé de les lui ramener, contenant une quantité de drogue. Les autorités ont intervenu lorsqu’ils ont tenté de franchir la frontière.

Après plusieurs mois de recherche alors qu’il était à l’étranger, Akbess a été localisé et arrêté à son retour. Des traces de haschich ont été découvertes lors de son arrestation à son domicile. Confronté aux enquêteurs, Akbess a nié toute implication dans le trafic de drogue, affirmant n’avoir jamais demandé aux individus de transporter de la drogue pour son compte. Cependant, l’enquête préliminaire a révélé que l’un des suspects était un ami d’enfance du rappeur.

Hier, Akbess a été présenté devant le procureur près du tribunal de grande instance de Fatick. Après un bref interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs, des charges sérieuses qui pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires.

L’affaire souligne une fois de plus les défis auxquels font face les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier à travers les frontières internationales, et met en lumière le rôle potentiellement influent des personnalités publiques dans de telles activités illicites.

Jeune poignardé à Ndoffane Laghem : Dof Ndeye sous mandat d’arrêt

Dans un incident tragique à Ndoffane Laghem, Boucar Faye, un jeune élève et chauffeur de taxi saisonnier, a été poignardé à plusieurs reprises par le rappeur Dof Ndeye. Le crime aurait eu lieu après un concert, lorsque Faye attendait des clients. Dof Ndeye l’a accusé d’avoir endommagé sa voiture et l’a attaqué violemment, causant à Faye de graves blessures et une perte importante de sang.

Heureusement, Faye a réussi à s’échapper et a été admis à l’hôpital, d’où il est maintenant sorti et se rétablit. Armé d’un certificat médical, il a déposé plainte contre Dof Ndeye, pour lequel un mandat d’arrêt a été émis par la gendarmerie de Kaolack.

Cette affaire a suscité une vive émotion dans la communauté locale, mettant en lumière la violence et l’insécurité croissantes, ainsi que la nécessité d’une réponse judiciaire efficace pour assurer la sécurité des citoyens.

Diourbel : une soirée dansante vire au drame à ndindy. Un homme poignardé à mort

Hier soir, le paisible village de Ndindy, niché dans le département de Diourbel, a été secoué par un événement tragique lors d’une soirée dansante organisée par les jeunes du village. Ce qui aurait dû être une nuit de divertissement s’est rapidement transformé en cauchemar lorsque deux hommes, Ibrahima Faye, 20 ans, et Tapha Sene, 35 ans, ont été impliqués dans une altercation violente.

Selon les témoins, une dispute aurait éclaté entre les deux individus aux environs de 2 heures du matin. L’incident aurait pris une tournure fatale lorsque Ibrahima Faye aurait sorti un couteau et poignardé Tapha Sene, provoquant des blessures mortelles. Malgré les efforts des villageois pour intervenir et maîtriser la situation, Tapha Sene a succombé à ses blessures sur place, plongeant Ndindy dans le deuil et la consternation.

Les autorités locales ont rapidement réagi en arrêtant Ibrahima Faye sur les lieux, avant de le remettre aux mains de la brigade de gendarmerie de Ndindy. Une enquête approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et clarifier les motivations derrière cette tragédie qui a ébranlé la tranquillité habituelle de ce village paisible.

Pour le moment, les détails précis et les motifs du différend restent flous, laissant la communauté de Ndindy sous le choc et à la recherche de réponses. Les prochains jours seront cruciaux alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet événement tragique qui a laissé une marque indélébile sur cette petite communauté rurale.

Un suspect parmi les graciés : Le ministère de la Justice brouille les pistes

Le récent meurtre d’un jeune homme dans la banlieue de Dakar a suscité une controverse, centrée sur l’identité d’un individu bénéficiaire d’une grâce présidentielle peu avant la célébration de la Tabaski. Le ministère de la Justice a catégoriquement nié que le nom du suspect dans cette affaire, identifié comme M. Thiaw par les médias, figure sur la liste des détenus graciés. Selon leurs déclarations officielles, aucune personne répondant au nom du suspect n’a été incluse dans le décret de grâce concerné.

Pourtant, des rapports de presse ont affirmé que M. Thiaw aurait été libéré grâce à une décision présidentielle spécifique à l’occasion de la Tabaski. Cette apparente contradiction soulève des questions sur la transparence du processus de grâce présidentielle et sur les critères utilisés pour accorder cette mesure. Le ministère de la Justice a rappelé que toute personne condamnée peut théoriquement bénéficier d’une grâce présidentielle, sous réserve de démontrer un sérieux engagement envers la réhabilitation sociale et la réinsertion.

Cette affaire met en lumière les défis liés à la gestion des grâces présidentielles au Sénégal, où la confusion persiste quant à l’application et à la communication des décisions officielles. Les critiques reprochent au ministère de la Justice de compliquer la compréhension publique tout en relativisant l’importance des critères fondamentaux censés guider l’octroi de la grâce présidentielle.

En conclusion, cette situation souligne l’importance d’une transparence accrue et d’une communication claire concernant les décisions gouvernementales, particulièrement celles touchant à des questions sensibles telles que la justice et la sécurité publique.

Sonko redouterait une éventuelle motion de censure : Madiambal Diagne

Dans un récent tweet, Madiambal Diagne a soulevé une potentielle préoccupation au sujet du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon ses informations, Sonko pourrait craindre les répercussions d’une éventuelle motion de censure à son encontre.

Dans son tweet, Madiambal Diagne déclare : « On me fait remarquer que Sonko redouterait une éventuelle motion de censure. Qu’il ne s’inquiète pas le Président Diomaye le reconduirait à la minute suivante. Autrement on accuserait Macron et Abdou Diouf d’avoir séparé des siamois. » Ce commentaire suggère une certaine ironie quant à la situation politique actuelle.

De plus, Madiambal Diagne soulève la possibilité que Sonko puisse invoquer des raisons de santé pour éviter une séance qui pourrait être physiquement exigeante : « Et dire que Sonko (Ousmane) pourra toujours porter malade, surtout qu’une telle séance exige des heures de station debout. Ce qui pourrait être très éprouvant pour une personne qui traîne un mal de dos depuis sa tendre enfance. Sérieusement, c’est risqué pour lui avec ces VAR qui circulent. »

Ces commentaires mettent en lumière une analyse perspicace de la dynamique politique actuelle, soulignant à la fois les tensions potentielles autour de Sonko et les aspects personnels qui pourraient influencer ses décisions à venir.

Pour plus de détails sur cette affaire et d’autres développements politiques récents, restez connectés avec notre plateforme d’actualités.

Arrêt des chantiers de l’ENO de Bignona : Le Forum Civil exige des explications

Les travaux de construction de l’Espace Numérique Ouvert (ENO) de Bignona, lancés en 2016, sont toujours à l’arrêt, suscitant l’inquiétude et la frustration des étudiants et des acteurs locaux. Le Forum Civil, par la voix de son coordonnateur Abdoulaye Diallo, demande des explications sur cette situation qui persiste depuis plusieurs années.

Contexte et historique des chantiers

En 2016, le projet de l’ENO de Bignona avait été lancé avec l’objectif de fournir aux étudiants un cadre adéquat pour leurs études. Cependant, huit ans après, les bâtiments restent inachevés et les chantiers sont à l’arrêt. En 2022, les étudiants avaient déjà exprimé leur mécontentement à travers une grève perturbant les enseignements et les examens, dénonçant les lenteurs dans la construction de cet espace.

L’intervention du Forum Civil

Face à cette situation, le Forum Civil de Bignona s’est mobilisé pour demander des éclaircissements. « Nous ne comprenons vraiment pas pourquoi, jusque-là, le chantier qui a démarré en 2016 est arrêté sans aucune explication aux populations », a déclaré Abdoulaye Diallo, coordonnateur du Forum Civil de Bignona. Il a également mentionné un autre chantier lancé à proximité du Centre d’Expansion et de Développement Agricole (CEDA), qui est également à l’arrêt.

Problèmes sur les chantiers

Abdoulaye Diallo a décrit l’état de délabrement des matériaux sur le site à côté de la bibliothèque municipale, où les poutres sont attaquées par les termites et des tonnes de ciment se transforment en blocs de pierre inutilisables. Cette situation met en évidence non seulement un gaspillage de ressources, mais aussi un manque de suivi et de maintenance des infrastructures en construction.

Appel à l’action

Le coordonnateur du Forum Civil a interpellé le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, demandant des mesures urgentes pour relancer et achever les chantiers de l’ENO de Bignona. La finalisation de ce projet est essentielle pour offrir aux étudiants des conditions d’études appropriées. Actuellement, ces derniers sont contraints de suivre leurs cours dans plusieurs centres de formation répartis dans la ville, ce qui complique leur parcours académique.

Perspectives et attentes

La réalisation de l’ENO de Bignona permettrait de centraliser les activités académiques et de fournir aux étudiants un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche. Au début du mois de juin, lors d’une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le Ministre de l’Enseignement Supérieur avait souligné l’urgence de réengager et de terminer les chantiers de l’université dans les plus brefs délais. Cette déclaration laisse espérer une reprise rapide des travaux, mais les habitants de Bignona attendent des actions concrètes et des réponses précises.

Le Forum Civil continue de surveiller la situation de près et reste déterminé à obtenir des explications et des solutions pour le bénéfice des étudiants et de toute la communauté de Bignona.

Accident mortel sur l’axe Touba-Dahra : Un garçon de neuf ans fauché par un minicar

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin aux alentours de huit heures sur la route reliant Touba à Dahra, au cœur du village de Sagatta-Djoloff, à proximité du marché. Un minicar en provenance de Ourossogui (région de Matam) et en direction de Dakar a mortellement percuté un garçon de neuf ans, nommé Mor Sine.

Circonstances de l’accident

Selon les informations recueillies, le jeune Mor Sine tentait de traverser la chaussée pour acheter du pain dans une boutique située de l’autre côté de la route lorsque l’accident s’est produit. Le minicar, ne pouvant éviter la collision, a malheureusement fauché l’enfant.

Interventions d’urgence

Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Après le constat d’usage, la dépouille de la victime a été transportée à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra.

Suite de l’accident

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête. Cet incident rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière, surtout dans les zones proches des marchés et des habitations.

Réactions et mesures

La communauté de Sagatta-Djoloff est en deuil après cette tragédie. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels accidents à l’avenir. Des campagnes de sensibilisation pourraient être envisagées pour inciter à la prudence, tant de la part des piétons que des conducteurs.

Ce drame soulève également des questions sur la sécurité des enfants aux abords des routes et l’importance d’installations sécurisées pour traverser les chaussées, notamment près des écoles et des lieux de forte affluence.

Nos pensées vont à la famille du jeune Mor Sine en cette période difficile.

Météo : Découvrez où il risque de pleuvoir au cours des prochaines 24 heures…

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) prévoit un temps ensoleillé à passagèrement nuageux sur une grande partie du pays au cours des prochaines 24 heures.

Précipitations attendues

Cependant, des cellules pluvieuses pourraient apparaître à partir de la fin de la soirée et durant la nuit, touchant principalement la partie Sud-est du pays, notamment Kédougou et ses environs. Il existe également des possibilités d’extension de ces pluies vers Kolda et Ziguinchor.

Températures

Une hausse progressive des températures est prévue, apportant une sensation de chaleur intense sur l’ensemble du territoire. Les régions du Centre et du Nord seront particulièrement affectées, avec des températures oscillant entre 40 et 45°C. Le long du littoral, la chaleur sera moins marquée, les températures maximales ne dépassant pas 33°C.

Visibilité et vents

Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents, quant à eux, souffleront de secteur Ouest à Sud-ouest avec des intensités faibles à modérées sur l’ensemble du pays.

Prévisions détaillées

  • Zone Sud-est (Kédougou et environs) : Risques de pluies à partir de la fin de la soirée et pendant la nuit.
  • Extension potentielle vers Kolda et Ziguinchor : Possibilité d’extension des cellules pluvieuses.
  • Centre et Nord : Chaleur intense avec des températures entre 40 et 45°C.
  • Littoral : Températures maximales ne dépassant pas 33°C, chaleur moins marquée.
  • Vents : Secteur Ouest à Sud-ouest, faibles à modérés.
  • Visibilités : Généralement bonnes.

Ces prévisions météorologiques invitent les habitants des zones concernées à prendre les précautions nécessaires face à ces variations climatiques.

Retour des Pèlerins de la Mecque : Promesse de Rectifications pour les Prochaines Éditions

Le premier groupe de pèlerins sénégalais est revenu des Lieux Saints de la Mecque après avoir accompli le Hajj pour l’édition 2024, marquant ainsi un moment de réjouissance et de réflexion pour la communauté musulmane du Sénégal.

Le retour de 285 pèlerins à bord de l’Airbus A330-Neo d’Air Sénégal a été salué par un accueil chaleureux orchestré par plusieurs personnalités, parmi lesquelles le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, le directeur de l’aéroport, Cheikh Bamba Dieye, et le directeur général de la santé, Barnabé Ndiaye.

Le ministre El Malick Ndiaye a exprimé sa satisfaction quant aux conditions d’accueil réservées au premier groupe de pèlerins et a souligné l’engagement du gouvernement à améliorer les services pour les éditions futures du Hajj.

« Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour assurer que nos pèlerins accomplissent le Hajj dans les meilleures conditions possibles. Malgré les défis rencontrés, nous nous engageons à évaluer cette édition et à apporter les ajustements nécessaires pour les prochaines. Nous sommes ici pour accueillir nos pèlerins avec le soutien et les prières du président de la République. Nous exprimons également notre gratitude pour leur dévotion et leur engagement », a déclaré le ministre.

Il a également adressé ses condoléances aux familles des pèlerins décédés et a fait part de ses prières pour ceux qui sont encore à la Mecque, souhaitant leur retour en toute sécurité.

« Nous prions pour le repos des âmes de ceux qui nous ont quittés et pour le retour sûr de ceux qui continuent leur pèlerinage. Notre présence ici vise non seulement à accueillir nos pèlerins mais aussi à leur témoigner notre respect et notre reconnaissance pour leur dévotion », a-t-il ajouté.

Le retour des pèlerins sénégalais marque la fin d’une étape importante et souligne l’importance continue de soutenir et d’encourager les pèlerinages religieux dans des conditions optimales.

Événements de Médina Gounass : Jean-Baptiste Tine sollicite l’aide de Thierno Madani pour apaiser les tensions

La tension reste palpable à Médina Gounass après les violents affrontements qui ont opposé les disciples de Thierno Amadou Tidiane Ba (Foutanké) et ceux de Thierno Mounirou Baldé (Ngabounké) le jour de la Tabaski. Ces événements tragiques ont causé la mort d’une personne et entraîné d’importants dégâts matériels.

Face à cette situation explosive, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, s’est mobilisé rapidement pour tenter de calmer les esprits. Après avoir rencontré les deux camps impliqués dans les affrontements, il a sollicité l’aide du Khalife général de la famille ombrienne, Thierno Madani Tall, reconnu pour son autorité et son influence pacificatrice.

Jean-Baptiste Tine a rendu visite à Thierno Madani Tall ce vendredi, une démarche rapportée par le journal L’AS. Lors de cette rencontre, le ministre a exprimé son souhait de voir le Khalife jouer un rôle clé dans la médiation entre les factions rivales. « Des médiations seront entreprises entre les différentes parties, et comme vous êtes incontournable dans cette recherche de la paix, je suis venu vous voir afin que vous apportiez votre pierre à l’édifice », a déclaré le ministre, selon la source.

En réponse à cette sollicitation, Thierno Madani Tall a accepté de se joindre aux efforts de médiation. Il a également prié pour le succès de Jean-Baptiste Tine à la tête du ministère de l’Intérieur, un poste qu’il a décrit comme « le cœur de l’État ».

Cette initiative du ministre de l’Intérieur, en collaboration avec le Khalife général, vise à désamorcer la crise et restaurer la paix à Médina Gounass. Les prochains jours seront déterminants pour voir si cette médiation portera ses fruits et si les relations entre les disciples des deux leaders religieux pourront être apaisées.

Diamniadio : Un mystérieux incendie dans une auberge provoque la mort d’un client

Un mystérieux incendie a secoué le bar-auberge « Le Colombia » à Diamniadio, suscitant une vive émotion et de nombreuses questions. D’après les informations rapportées par Libération, tout a commencé avec un « curieux incendie » qui a précédé une découverte macabre.

Le drame a été découvert dans la matinée lorsque les femmes de ménage ont remarqué de la fumée s’échappant d’une des chambres de l’auberge. Alarmées, elles ont immédiatement alerté les autorités compétentes. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie. Une fois le feu éteint, ils ont découvert le corps sans vie d’un homme qui avait loué la chambre la veille.

Les circonstances entourant cet incendie sont particulièrement troublantes. Selon Libération, le feu n’a pas complètement consumé les vêtements de la victime. Seules ses jambes présentaient des brûlures, ce qui ajoute une dimension mystérieuse à l’incident. De plus, une armoire métallique bloquait la porte de l’intérieur, rendant la scène encore plus suspecte.

Face à ces éléments inhabituels, une enquête a été immédiatement ouverte pour élucider les causes et les circonstances de cet incendie. Les autorités cherchent à déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte criminel. La communauté locale attend avec impatience les résultats de cette enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette chambre du « Colombia ».

Cet incendie mystérieux à Diamniadio soulève de nombreuses questions et suscite une inquiétude légitime. Les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour percer le mystère de cette affaire, espérant apporter des réponses et faire la lumière sur les circonstances de ce drame.

Kaffrine : Abdourahmane Diouf présente des solutions pour l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a visité les différents sites du campus de Kaffrine de l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) ce vendredi 21 juin 2024. Lors de cette visite, il a demandé aux parties prenantes de faire preuve de patience, assurant que des solutions aux problèmes actuels de l’établissement sont en cours de mise en œuvre.

Accompagné des autorités administratives, des représentants universitaires, des étudiants, des syndicats et d’autres acteurs du secteur, le ministre a souligné que les universités, malgré leurs ambitions et capacités de résilience, continuent de fonctionner dans des conditions difficiles. Ces difficultés sont notamment d’ordre pédagogique, avec un manque de salles de classe et d’amphithéâtres adéquats.

« Je demande à toutes les parties de l’université : les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et technique, les syndicats avec lesquels nous discutons, d’être un peu patients, car nous sommes en train de mettre en branle les solutions qui vont arriver très bientôt,” a déclaré Abdourahmane Diouf.

Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour résoudre les problèmes liés aux chantiers de construction. La plupart de ces chantiers sont en phase de finition, y compris les pavillons universitaires dans les campus sociaux. « La plupart des chantiers que nous avons visités sont en phase de finition, il en est de même pour les campus sociaux où il y a des problèmes de pavillons universitaires qui doivent être réceptionnés, » a-t-il relevé.

Abdourahmane Diouf a annoncé que les services concernés travaillent activement pour résoudre tous ces problèmes d’ici la prochaine rentrée universitaire. « Les services concernés ont engagé un travail pour que d’ici la rentrée prochaine, tous ces problèmes soient résolus,” a-t-il assuré.

Le ministre a également mis en avant les contenus pédagogiques de l’USSEIN, soulignant leur originalité et leur orientation vers les besoins de la société. « Toutes les universités ont des contenus très intéressants, mais à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, en plus d’avoir des contenus intéressants, les enseignements sont originaux avec des formations très orientées vers les besoins de la société,” a-t-il affirmé.

La visite d’Abdourahmane Diouf à Kaffrine reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions des universités sénégalaises, en particulier l’USSEIN. En appelant à la patience et en présentant des solutions concrètes, le ministre a montré une détermination à surmonter les défis actuels et à garantir une meilleure expérience éducative pour tous les acteurs de l’université.

Ziguinchor : Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en visite pour préparer l’hivernage

Ce vendredi 21 juin 2024, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu à Ziguinchor pour une visite de terrain dans le cadre des opérations pré-hivernage. Accompagné d’une importante délégation, incluant le directeur général de l’ONAS, des équipes de la mairie, du conseil départemental, ainsi que des techniciens de divers ministères et structures impliquées, le ministre a inspecté l’état d’avancement des travaux visant à prévenir les inondations.

La visite a débuté à l’école primaire Jean Kandé, située dans une zone sujette aux inondations. Chaque année, cette école fait face à des problèmes de stagnation des eaux. Sur place, les sapeurs-pompiers avaient déjà installé un dispositif de pompage. « Nous avons décidé de mettre en place un drain pour évacuer rapidement les eaux stagnantes de l’école vers le grand canal à ciel ouvert de Ziguinchor », a expliqué le ministre. Les travaux commenceront dès lundi 24 juin, sous la coordination du gouverneur et du préfet, pour assurer une mise en œuvre rapide et efficace.

Quartiers Santhiaba et Belfort : Des Familles en Détresse

La délégation s’est ensuite rendue dans les quartiers de Santhiaba et Belfort, également touchés par les inondations annuelles. Le ministre a souligné l’urgence de renforcer les capacités de pompage et de trouver des solutions temporaires pour les familles vivant dans des conditions insoutenables. « Nous allons les reloger dans des conditions plus acceptables pour passer l’hivernage en attendant des solutions plus pérennes », a-t-il assuré.

Quartier Alwar : Un Canal Naturel Dangereux

À Alwar, un canal naturel creusé par les eaux pose un grave danger, notamment pour les enfants. « Nous allons stabiliser les ouvrages de passage et réaliser des travaux pour réduire la vitesse de circulation des eaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye. Les travaux d’urgence commenceront également lundi, suivis de projets structurels après l’hivernage pour améliorer durablement la situation.

Boudody : Station de Traitement des Eaux Usées en Construction

La visite s’est achevée à Boudody, où une station de traitement des eaux usées est en construction. Ce projet, mené par l’ONAS, vise à répondre aux besoins criants d’assainissement de Ziguinchor. La station, qui occupera une superficie de 17 hectares, aura une capacité initiale de 4300 m³ par jour, pouvant évoluer jusqu’à 7000 m³ par jour. « Ce projet est essentiel pour soulager considérablement la ville », a affirmé le ministre.

Cap-Skiring et Tenghory : Des Travaux de Sécurisation en Urgence

À Cap-Skiring, les premières pluies ont déjà causé des inondations dans les magasins et le centre commercial en raison des travaux de sécurisation de la piste. Le ministre a promis des mesures rapides pour gérer la vitesse de ruissellement des eaux. « Nous allons installer des grilles avaloires et d’autres ouvrages pour augmenter la capacité d’évacuation des eaux », a-t-il précisé.

À Tenghory, un canal naturel élargi par les pluies menace la sécurité des habitants. Cheikh Tidiane Dieye a donné des instructions pour mettre en place des solutions d’urgence, incluant des ouvrages de franchissement sécurisés, et de commencer des travaux pour un canal régulier.

La visite du ministre Cheikh Tidiane Dieye à Ziguinchor marque le début d’une série de mesures urgentes et à long terme pour gérer les inondations dans la région. Avec l’engagement des autorités locales et des structures impliquées, ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants et à préparer efficacement la saison des pluies.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

BAISSE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE CONSOMMATION COURANTE : L’État tord le bras aux acteurs

La récente annonce par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, concernant la baisse des prix des produits de grande consommation à partir de lundi prochain, a suscité des réactions divergentes parmi les acteurs économiques du pays dont les boulangers et les boutiquiers détaillants.

Les ajustements tarifaires touchent plusieurs produits essentiels tels que le sucre cristallisé, la baguette de pain, le sac de ciment et le kilogramme de riz brisé, visant à alléger le fardeau financier des ménages sénégalais, tel Le Dakarois l’avait annoncé.
Cependant, des figures clés comme Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), et Alioune Ba, président de l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal, ont exprimé des réserves significatives quant à l’ampleur de ces baisses, trouvant que l’État leur a imposé ses prix.
Amadou Gaye critique notamment le nouveau prix fixé pour la baguette de pain, estimant que la réduction du coût de la farine boulangère de blé devrait être plus substantielle pour véritablement impacter le prix de vente final et rendre le pain plus abordable pour les consommateurs. « Nous avons mesuré les efforts de l’État pour soutenir le secteur, mais nous attendions une réduction plus importante du prix de la farine pour garantir une baisse significative du prix du pain », a-t-il déclaré.

Révélations sur la controverse autour des nouveaux prix au Sénégal : Vers une impasse ?

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a présenté ce vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC), et en présence de nombreux opérateurs économiques et industriels, les prix fixés par le gouvernement pour les produits de grande consommation. Ces propositions, pourtant attendues pour apaiser les tensions économiques, ont suscité une vive controverse parmi les acteurs du secteur.

Alioune Ba, président de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal, a ouvertement exprimé son mécontentement face aux prix imposés par le gouvernement. Selon lui, la démarche du gouvernement manque de consultation adéquate avec les parties prenantes. « Ce n’est pas une réunion où tous les acteurs donnent leurs avis. On nous amène des prix, c’est comme si on nous imposait des prix qu’ils ont amenés », a-t-il déclaré.

L’insatisfaction d’Alioune Ba est palpable. Il estime que les propositions actuelles ne prennent pas en compte les charges des détaillants, contrairement aux mesures prévues pour l’importation. Il a particulièrement souligné l’impact négatif des nouvelles marges de vente sur les détaillants, affirmant que celles-ci pourraient les contraindre à vendre à perte. « Vouloir nous donner une marge qui pourrait manger déjà tous nos charges, c’est imposer aux détaillants de vendre à perte », a-t-il déploré.

Prenant l’exemple de l’huile de cuisson, Alioune Ba a précisé que les détaillants doivent vendre le bidon d’huile à 19 000 FCFA, sans que les coûts d’emballage et de transport soient pris en compte. Une situation qu’il juge intenable pour les petits commerçants.

Alioune Ba a conclu en avertissant que la situation pourrait conduire à une impasse. « La loi c’est la loi mais on va vers une impasse où soit il y aura une rupture soit les gens ne vont pas respecter ces prix », a-t-il affirmé. Il appelle ainsi les autorités à reconsidérer ces propositions avant leur validation finale, espérant qu’une solution équilibrée pourra être trouvée pour éviter des ruptures de stock ou un non-respect généralisé des nouveaux prix.

En somme, la présentation des nouveaux prix par le ministre du Commerce et de l’Industrie, bien qu’ambitieuse, révèle des tensions sous-jacentes et un risque d’impasse. La position des détaillants, représentée par Alioune Ba, met en lumière la nécessité d’un dialogue plus inclusif et d’une prise en compte des réalités économiques des petits commerçants. La balle est désormais dans le camp des autorités pour trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et garantisse la stabilité économique du pays.

Baisse des prix des produits de grande Consommation effective à partir de lundi

Après plus d’un mois de concertation avec les industriels, commerçants et importateurs, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé une baisse significative des prix des produits de grande consommation à partir de lundi sur l’ensemble du territoire. Les produits concernés incluent le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment.

Nouveaux Prix Officiels

Les nouveaux prix seront les suivants :

Sucre cristallisé : de 750 à 600 francs
Baguette de pain : de 165 à 150 francs
Sac de ciment : 3550 francs
Kilogramme de riz brisé : réduction de 420 à 370 francs

Le ministre a assuré que les nouveaux prix seront affichés dans toutes les boutiques et que des contrôles stricts seront effectués pour garantir leur application.

Serigne Guèye Diop a invité tous les acteurs à signaler les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette baisse des prix. Il a souligné qu’une réflexion continue sera menée en concertation avec le Haut Conseil de la Consommation, le Conseil National de la Consommation et l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer du bon déroulement de cette initiative.

Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre sa politique de souveraineté économique et alimentaire. Cela inclut la réorganisation et la modernisation de la distribution, ainsi que la mise en place de magasins de référence tels que les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place pour assurer la transparence et l’efficacité.

Pour faciliter la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, un dispositif spécial sera mis en place pour accélérer les déchargements et les dédouanements au port autonome de Dakar. Cette baisse des prix représente un coût de 53,7 milliards de francs pour le gouvernement, mais elle vise à alléger le coût de la vie pour les citoyens et à promouvoir une meilleure politique d’approvisionnement à l’échelle nationale.

Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre la vie chère et démontre l’engagement du gouvernement à soutenir les consommateurs sénégalais en cette période économique difficile.

Mouvement de grève de la faim à la prison du Camp pénal de Liberté 6

Une situation préoccupante se déroule actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6, où une partie des détenus a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un non-respect de leurs droits fondamentaux. L’information a été relayée par le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall.

Selon Ibrahima Sall, les détenus sont très mécontents en raison de la violence qu’ils auraient subie et qui serait demeurée impunie, malgré leur incapacité à se défendre. Il a qualifié cette situation de violation flagrante de leurs droits et a exprimé leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers leur condition.

En réponse à cette crise, l’Asred lance un appel à toutes les parties concernées, y compris les familles des détenus, les activistes et les membres de la société civile, pour exprimer leur solidarité et leur indignation. Ils sont invités à se rassembler à la place de la Nation et devant le ministère de la Justice afin de dénoncer publiquement la situation et exiger que les droits des détenus soient respectés.

Ibrahima Sall a également insisté sur la nécessité pour les autorités judiciaires de diligenter une enquête approfondie pour identifier les responsabilités concernant les violations alléguées des droits des détenus. Il a souligné que les prisonniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être protégés, et a critiqué le ministère de la Justice pour ne pas avoir suffisamment pris en compte leurs préoccupations.

La situation à la prison du Camp pénal de Liberté 6 reste tendue, avec un appel urgent à l’attention des autorités pour résoudre ces problèmes et garantir le respect des droits humains fondamentaux même dans les conditions carcérales.

CFEE et Entrée en 6ème 2024 : 6 442 candidats inscrits dans le département de Kaolack

Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) débutent ce mardi 25 juin 2024 à travers le Sénégal, pour se terminer le mercredi 26 juin 2024. Dans le département de Kaolack, situé dans la région éponyme, 6 442 candidats sont inscrits pour ces examens cruciaux qui déterminent leur passage en classe de 6ème.

Répartition des candidats par option et genre :

Total des candidats : 6 442

Option française : 5 930 candidats

Option franco-arabe : 512 candidats

Répartition par genre :

Garçons : 4 852

Filles : 2 790

Les candidats seront dispersés dans 38 centres d’examen à travers le département de Kaolack. Chaque centre sera équipé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la supervision adéquate des candidats.

Ces examens marquent une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves sénégalais, symbolisant leur transition vers l’enseignement secondaire.

Amadou Gaye de la FNBS : « Il n’y a pas de consensus sur le nouveau prix du pain, mais… »

Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), exprime des réserves quant au nouveau prix fixé pour la baguette de pain de 190 grammes, qui doit être vendue à 150 francs CFA à partir du lundi 24 juin.

Gaye réclame une réduction plus significative du prix du sac de farine boulangère de blé, demandant une baisse de 6500 FCFA au lieu des 4000 FCFA actuellement appliqués. Selon lui, cette réduction plus substantielle serait nécessaire pour garantir un prix de vente de la baguette de pain plus abordable pour les consommateurs.

« Nous leur avons dit : ‘’Si vous voulez une baisse de 25 FCFA, il faut au minimum que vous baissiez le prix de la farine de 6 500 FCFA. Mais la baisse s’est portée uniquement sur 4 000 FCFA. Donc, il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré tous les efforts que l’État est en train de faire pour une subvention minimum de 160 millions CFA par jour pour que la farine baisse de 4 000 FCFA’’, a déclaré Amadou Gaye lors d’une déclaration ce vendredi.

Il reconnaît néanmoins les efforts de l’État pour soutenir le secteur avec une subvention significative, même si ses attentes n’ont pas été entièrement satisfaites.

En plus de la baisse du prix de la farine, Amadou Gaye demande également la suppression de la taxe sur les produits boulangers ainsi qu’une réduction du coût de l’électricité fournie par la Senelec, la compagnie d’électricité nationale. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier des boulangers et à rendre le pain plus accessible aux consommateurs.

« La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devrait être suspendue sur tous les autres produits que nous payons. Et mieux encore, il y a une autre taxe par rapport à l’accompagnement de la douane au port, tout cela doit sauter pour que le pain soit aujourd’hui un produit social. Un produit social aussi veut dire une tarification moindre par rapport à la Senelec. D’ailleurs, en janvier, nous avons même voulu aller en grève à cause de cela », a-t-il souligné.

Le directeur du Commerce intérieur, Cheikh Ahmadou Bamba Ndao, a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver des solutions aux préoccupations des boulangers. Il appelle à une meilleure collaboration entre les parties pour réduire le coût du panier de la ménagère et trouver un terrain d’entente favorable à toutes les parties concernées.

En conclusion, bien que la FNBS exprime des réserves quant au nouveau prix du pain, elle reste ouverte au dialogue avec les autorités pour trouver des solutions qui répondent aux besoins des boulangers tout en garantissant l’accessibilité du pain pour tous les consommateurs sénégalais.

Examens : Une innovation majeure annoncée pour le CFEE et l’entrée en sixième

Le Directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a révélé une « innovation majeure » pour les examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième, qui se dérouleront les 25 et 26 juin prochains. Selon lui, tout le processus d’organisation de ces examens sera intégralement digitalisé.

« La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours. Depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE« , a déclaré Papa Baba Diassé, selon des propos rapportés par l’APS.

Cette innovation fait suite à une recommandation du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, a précisé le directeur des Examens et Concours.

Avantages de la Digitalisation

Papa Baba Diassé a souligné plusieurs avantages clés de cette transition vers la digitalisation :

Rapidité dans le traitement des données : La digitalisation permet un traitement plus rapide des informations des candidats.

Transparence des examens et de la proclamation des résultats : La technologie assure une plus grande transparence et réduit les risques de fraude.

Réduction des distances : La numérisation permet de contourner les obstacles géographiques, facilitant ainsi l’accès à l’information pour tous.

Gain de temps : Les processus automatisés réduisent considérablement le temps nécessaire pour chaque étape de l’organisation.

Archivage électronique : Les extraits de naissance, registres, relevés de notes et diplômes seront archivés électroniquement, sécurisant ainsi les documents et facilitant leur accès futur.

Réduction des erreurs dans la correction : L’utilisation de systèmes digitaux minimisera les erreurs humaines durant la correction des examens.

La mise en place de cette innovation repose sur la plateforme ANADOLE, qui gère tous les aspects du processus examinal. Cette initiative marque une étape significative dans la modernisation du système éducatif sénégalais, visant à améliorer l’efficacité et l’intégrité des examens nationaux.

Avec cette transformation, le ministère espère non seulement améliorer l’expérience des candidats mais aussi établir un standard élevé pour les futures réformes dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Goudomp : Un quadragénaire meurt par électrocution à Sambou

Le village de Sambou, situé dans la commune de Karantaba, département de Goudomp dans la région de Sédhiou, est en deuil après la tragique mort par électrocution d’un de ses habitants, ce vendredi en fin de matinée. La victime, un homme d’une quarantaine d’années, a perdu la vie en manipulant une rallonge électrique.

Selon les premiers témoignages, l’homme avait branché une rallonge depuis sa chambre alors qu’il se trouvait dans la cour de sa maison. C’est en manipulant le câble que l’accident fatal s’est produit, entraînant une électrocution immédiate.

Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue du centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou.

Cette tragédie a plongé la communauté de Sambou dans la tristesse, rappelant l’importance des précautions à prendre lors de la manipulation d’appareils et câbles électriques.

Examen CFEE et Concours d’entrée en 6ème 2024 : Dates et Chiffres

Ce vendredi 21 juin 2024, le directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a tenu une conférence de presse pour donner des détails sur les préparatifs et les chiffres clés de la session 2024 de l’examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du Concours d’entrée en classe de Sixième.

Inscriptions et Statistiques

À la date du 21 juin 2024, le nombre total d’inscrits pour ces examens s’élève à 301 820 élèves, dont 170 266 filles, représentant 56,41 % du total des candidats. Par rapport à 2023, où 300 268 élèves étaient inscrits, il y a une augmentation de 1 552 candidats, soit une hausse de 0,52 %.

Répartition des Centres et Candidats Handicapés

Les candidats sont répartis dans 1 978 centres d’examen à travers le pays. Parmi les inscrits, il y a des élèves porteurs de handicap, dont 113 déficients visuels (61 non-voyants et 52 malvoyants).

Mobilisation et Logistique

Pour assurer le bon déroulement des épreuves, plusieurs mesures ont été mises en place, incluant la mobilisation de nombreuses ressources humaines et matérielles :

  • Salles de Classe : En moyenne, 12 073 salles de classe seront utilisées.
  • Personnel Mobilisé :
    • 1 978 Chefs de centre
    • 1 978 Adjoints au chef de centre
    • 24 146 surveillants (à raison de 2 par salle)
    • 9 890 secrétaires (à raison de 5 par centre)

Déclarations du Directeur des Examens et Concours

Papa Baba Diassé a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer un bon déroulement des épreuves. Il a insisté sur l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la transparence des examens, tout en tenant compte des besoins spécifiques des élèves porteurs de handicap.

La session 2024 de l’examen du CFEE et du Concours d’entrée en classe de Sixième se prépare dans des conditions optimales, avec une légère augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année précédente. Les efforts déployés pour inclure tous les élèves, y compris ceux avec des besoins spéciaux, démontrent l’engagement du système éducatif sénégalais à offrir des opportunités égales à tous les enfants du pays.

Accident du 19 juin impliquant un Bus Rapid Transit et une moto Jakarta à Dakar

Le 19 juin, un accident s’est produit à Dakar impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) et une moto Jakarta, selon un communiqué de SunuBRT reçu par Senego. Cet incident, qui s’est déroulé au carrefour entre Grand Dakar et Sacré-Cœur, a causé une grande inquiétude parmi les passagers et les témoins sur place.

Détails de l’Accident

L’accident s’est produit lorsque la moto Jakarta, qui n’avait pas la priorité, a percuté l’avant du BRT. En réponse, le conducteur du BRT a effectué un freinage d’urgence, réussissant à éviter un accident plus grave.

Bilan des Blessures

Deux passagers du BRT ont subi des blessures légères suite à la collision. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et transportés à l’hôpital le plus proche. Heureusement, ils sont maintenant en meilleure condition, rassure SunuBRT.

Situation du Motocycliste

Le conducteur de la moto Jakarta, quant à lui, n’a pas été blessé. Cependant, il a été découvert que le motocycliste circulait sans permis de conduire, sans assurance, sans carte grise et sans plaque d’immatriculation. Ces infractions graves ont conduit à son placement en garde à vue par les autorités.

Enquête en Cours

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à établir les responsabilités et à comprendre les raisons pour lesquelles le motocycliste se trouvait dans une situation de non-conformité aux règles de circulation et de sécurité.

Appel à la Prudence

Cet incident rappelle l’importance du respect des règles de circulation et des mesures de sécurité. SunuBRT a profité de cette occasion pour sensibiliser le public à la prudence sur les routes, particulièrement aux intersections où la priorité doit être scrupuleusement respectée pour éviter de tels incidents.

Réactions et Mesures

Les réactions des usagers et des citoyens ne se sont pas fait attendre. Beaucoup appellent à une stricte application des règles de la route et à des contrôles réguliers pour garantir la sécurité de tous sur les routes de Dakar. Les autorités ont promis de renforcer les mesures de sécurité et de veiller à ce que des incidents similaires ne se reproduisent pas.

L’accident du 19 juin impliquant un BRT et une moto Jakarta à Dakar a mis en lumière les enjeux de sécurité routière dans la capitale sénégalaise. Grâce à l’intervention rapide des secours, les blessés ont été pris en charge et sont en voie de rétablissement. Cependant, cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et du respect des règle

Axe Ndangalma – Keur Samba Kane : Le Collectif des Habitants Exhorte le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko

Le bitumage de la route reliant Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane demeure une doléance persistante des habitants de ces quatre communes du département de Bambey. Hier jeudi, les membres du collectif des habitants se sont rassemblés à Lambaye pour rappeler cette exigence au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Ndangalma-Keur Samba Kane: Le bitumage de cet axe réclamé au tandem Sonko-Diomaye

Une Vieille Doléance

Lors de cette réunion, en présence du maire de Lambaye, Dr. Pape Assane Ndiaye, des édiles des communes avoisinantes, des élus et de diverses personnalités, Khadim Ndiaye, président du collectif, a pris la parole pour exprimer l’urgence de la situation.

« Nous invitons solennellement le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement à faire bitumer la route reliant Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane. Cette route joue un rôle important dans l’économie du pays », a déclaré Khadim Ndiaye.

Conséquences du Mauvais État de la Route

Le collectif a souligné plusieurs conséquences néfastes de l’état actuel de la route :

  • Évacuations sanitaires difficiles : L’accès difficile à l’arrondissement de Lambaye complique les évacuations sanitaires, transformant chaque déplacement en un véritable casse-tête.
  • Réduction des investissements : De nombreux investisseurs potentiels se montrent réticents à investir dans la région en raison de l’état déplorable des infrastructures routières.
  • Impact économique : La route est vitale pour l’économie locale, facilitant le transport des marchandises et l’accès aux marchés.

Appel aux Autorités

Le collectif exhorte les autorités à prioriser cette doléance en vue de faciliter la vie des habitants et de stimuler le développement économique de la région. « Nous croyons fermement que le bitumage de cette route ne bénéficiera pas seulement aux communes concernées mais contribuera également à l’économie nationale », a ajouté Khadim Ndiaye.

Un Appel à l’Action

Les habitants de Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane espèrent que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront entreprises dans les plus brefs délais. Le bitumage de cette route serait une réponse positive à une doléance qui date de plusieurs années et un geste fort de l’engagement des autorités envers le développement des infrastructures rurales.

Le collectif a également diffusé une vidéo détaillant les difficultés rencontrées et l’importance du projet de bitumage pour sensibiliser davantage l’opinion publique et les décideurs politiques.

Enquête Ouverte après l’Affaissement de la Toiture au Lycée Limamou Laye

Le Lycée Limamou Laye de Guédiawaye est sous le choc après l’affaissement de la toiture de son amphithéâtre récemment construit. Selon les informations rapportées par L’AS, cet incident a soulevé une vive inquiétude parmi les populations locales qui exigent l’ouverture d’une enquête approfondie. Le bâtiment concerné avait été réceptionné il y a moins de deux ans, ce qui suscite des interrogations sur la qualité des travaux réalisés.

Les Détails de l’Incident

L’incident s’est produit mardi dernier alors qu’il pleuvait abondamment. La proviseure de l’établissement, Diewo Sow, a découvert l’étendue des dégâts le lendemain matin. « Quand je suis arrivée au Lycée mercredi, vers 06h40, le vigile m’a informée que la toiture de l’amphithéâtre s’était affaissée », a-t-elle déclaré.

Le bâtiment en question abrite plusieurs installations essentielles, y compris une salle de cours de 648 places, le bureau de la proviseure, le bureau du directeur des études, des archives, un centre de calcul et la salle des professeurs. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé. La proviseure a rapidement alerté le Préfet de Guédiawaye, qui a ensuite saisi la police locale pour un constat d’usage.

Conséquences et Mesures Immediates

Malgré cet incident, les activités éducatives au Lycée Limamou Laye se poursuivent. Le centre abrite actuellement deux jurys, accueillant 448 candidats pour les épreuves du Bac technique. La proviseure a rassuré que les examens se déroulent normalement.

Réactions et Attentes

Les populations locales et les parents d’élèves sont profondément préoccupés par cet incident, d’autant plus que le bâtiment est relativement nouveau. L’appel à une enquête approfondie vise à identifier les causes de cet affaissement et à déterminer les responsabilités. Plusieurs questions se posent : y a-t-il eu des négligences dans la construction ? Les matériaux utilisés étaient-ils de qualité appropriée ? Les normes de sécurité ont-elles été respectées ?L’enquête en cours au Lycée Limamou Laye doit apporter des réponses claires et garantir que de tels incidents ne se reproduiront pas. Cet événement rappelle l’importance de la vigilance et de la rigueur dans les projets de construction publique, surtout ceux qui concernent les établissements éducatifs où la sécurité des élèves et du personnel est primordiale.La communauté de Guédiawaye attend avec impatience les conclusions de l’enquête, espérant que des mesures appropriées seront prises pour renforcer la sécurité et la qualité des infrastructures scolaires à l’avenir.

Mbadakhoune : Les populations de Palado 2 dans la rue pour réclamer de l’électricité

Les habitants de Palado 2, dans la commune de Mbadakhoune, région de Kaolack, sont descendus dans la rue pour exiger l’électrification de leur village. Cette marche pacifique reflète la frustration grandissante des résidents face à ce qu’ils considèrent comme une injustice persistante.

Située à seulement 5 km de Kahone, où se trouve une centrale électrique, la localité de Palado 2 se voit privée d’un accès crucial à l’électricité. Mame Birame Diouf, porte-parole des autochtones, exprime l’indignation des villageois : « Nous avons une population estimée à 1 087 habitants qui utilisent des bougies et des lampes à pétrole pour éclairer leurs maisons. Les élèves se débrouillent avec les moyens du bord, la plupart avec des lampes solaires », déclare-t-il avec amertume.

La situation est d’autant plus exaspérante pour les résidents, qui voient des ressources énergétiques à proximité sans pouvoir en bénéficier. Pour Mame Birame Diouf, cette situation résulte d’une négligence flagrante de la part des autorités locales, en particulier le maire, qu’il accuse de manque de considération pour les besoins essentiels de ses administrés.

« Nous vivons dans des conditions difficiles, alors que nous devrions bénéficier des mêmes services que les autres localités plus proches des infrastructures énergétiques », ajoute-t-il. Les manifestants espèrent que cette mobilisation attirera l’attention des autorités compétentes et entraînera une action rapide pour résoudre cette privation d’électricité qui affecte leur quotidien.

La marche de Palado 2 met en lumière les disparités persistantes dans l’accès aux services de base et l’importance de l’égalité des infrastructures pour tous les citoyens. Les habitants attendent désormais une réponse concrète de la part des responsables municipaux et des autorités régionales pour mettre fin à cette situation injuste.

Baisse des prix au Sénégal : Une bouffée d’air pour les consommateurs

En réponse aux directives présidentielles visant à soulager le coût de la vie des ménages, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures pour réduire les prix des denrées essentielles. Lors du Conseil National de la Consommation (CNC) tenu ce vendredi 21 juin 2024, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a dévoilé les nouveaux tarifs fixés pour plusieurs produits de première nécessité.

Désormais, le prix du pain est abaissé de 25 francs, passant ainsi à 150 francs la baguette. Cette mesure vise à rendre ce produit de base plus accessible à tous. Parallèlement, le kilogramme de riz brisé ordinaire est fixé à 410 francs, tandis que le sucre cristallisé est ajusté à 600 francs, réduisant ainsi les coûts comparés aux précédents niveaux.

En ce qui concerne l’approvisionnement en huile de palme, le gouvernement a établi des prix compétitifs pour encourager une distribution équitable à travers tout le pays. Le bidon de 20 litres d’huile raffinée sera disponible à 17,750 francs en gros, visant à stabiliser les coûts pour les détaillants et les consommateurs finaux.

De plus, les prix de gros et de détail pour la farine de blé et le ciment ont également été révisés à la baisse, dans le but de stimuler l’activité économique tout en maintenant la stabilité des prix sur le marché local.

Ces ajustements tarifaires sont le résultat d’une enveloppe budgétaire de 53,7 milliards de francs CFA débloquée par le gouvernement, illustrant ainsi son engagement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette initiative reflète une volonté politique forte de répondre aux préoccupations économiques et sociales du pays, tout en garantissant une distribution équitable des ressources alimentaires et matérielles essentielles.

En conclusion, cette série de mesures devrait avoir un impact positif sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais, en réduisant le fardeau financier associé aux produits de première nécessité et en favorisant une économie plus inclusive et durable pour tous.

Papa Dora Gaye : Demande de Liberté Provisoire à Venir

L’homme d’affaires sénégalais Papa Dora Gaye, accusé dans une affaire d’escroquerie foncière impliquant 1,2 milliards de francs CFA, a été récemment interrogé par le juge du troisième cabinet. Cette affaire fait suite à son arrestation par la Section de recherches (Sr) de Dakar et à son placement sous mandat de dépôt le 3 juin dernier.

Selon les informations rapportées par Libération, les avocats de Papa Dora Gaye prévoient de déposer une demande de mise en liberté provisoire après cette récente audition. Cette décision intervient alors que l’homme d’affaires est poursuivi par Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs investisseurs affectés par l’affaire.

L’issue de cette demande de liberté provisoire dépendra des délibérations judiciaires à venir, alors que l’affaire continue de susciter l’attention et l’intérêt dans les cercles économiques et juridiques du Sénégal.

Nouveau Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement : Daouda Ngom

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Me Daouda Sène, a annoncé la nomination de son nouveau Chef de Cabinet ce jeudi 20 juin 2024. Il s’agit de Me Daouda Ngom, un éminent spécialiste en biodiversité, écologie, agroforesterie et développement durable.

Doté d’un impressionnant parcours académique, Me Daouda Ngom est titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en biologie, d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS) en agroenvironnement, ainsi que de Doctorats en biologie végétale et en écologie et agroforesterie. Actuellement professeur titulaire au Département de Biologie Végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a également occupé des fonctions clés à l’Université Assane Seck de Ziguinchor et au ministère de la Recherche scientifique du Sénégal.

Me Daouda Ngom est reconnu comme un expert des réserves de biosphère, ayant collaboré avec l’UNESCO sur ces questions. En parallèle à sa carrière académique, il est également impliqué dans la sphère politique en tant que coordonnateur du mouvement national des cadres patriotiques et a récemment assumé un rôle de leadership au sein du parti Pastef-Les Patriotes.

Sa nomination en tant que Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement souligne l’engagement du gouvernement envers la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Son expertise combinée à sa passion pour les questions écologiques promet de renforcer les initiatives ministérielles dans ce domaine crucial pour l’avenir du pays.

Cette décision est accueillie favorablement tant dans les cercles académiques que parmi les défenseurs de l’environnement, qui voient en Me Daouda Ngom un leader capable de catalyser le progrès vers une gestion plus durable des ressources naturelles du Sénégal.

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