Place de l’Indépendance : Interdiction d’un sit-in en soutien à Bah Diakhaté et au général Kandé

La manifestation prévue demain vendredi 7 juin par le mouvement Sauvons la République/Dogu samm sunum reew en soutien à l’activiste Bah Diakhaté et au général Souleymane Kandé ne se tiendra finalement pas. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a déclaré irrecevable la demande d’organisation de cet événement, déposée par le mouvement dirigé par Maître Diaraf Sow, le MCSS /Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé et l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita.

Dans sa réponse, l’autorité préfectorale a invoqué l’article 10 de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, selon lequel la déclaration doit être faite à l’autorité responsable de l’ordre public au moins trois jours francs avant la date de la manifestation.

Par conséquent, la demande de déclaration pour l’organisation du sit-in à la place de l’Indépendance a été jugée irrecevable en raison du non-respect des délais légaux.

Initialement prévu pour exprimer une opposition à l’homosexualité, montrer un soutien au général Kandé et exiger la libération de Bah Diakhaté et de l’imam Ndao, ce sit-in est maintenant compromis en raison de l’interdiction préfectorale. Cette décision soulève des interrogations sur les limites de la liberté d’expression et de réunion au Sénégal, mettant en lumière les tensions entre les autorités et certains groupes activistes.

Juan Branco annonce sa conférence au CICES après une polémique avec l’UCAD

Juan Branco, avocat franco-espagnol et écrivain engagé, a suscité la controverse après l’annonce de sa conférence à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Initialement prévue à l’UCAD, la conférence se tiendra finalement au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICES), dans la salle du 4 Avril, ce jeudi 6 juin.

La polémique a éclaté lorsque les étudiants en droit de l’UCAD, initialement annoncés comme les organisateurs de l’événement, ainsi que l’administration de l’université, ont démenti avoir invité Juan Branco. Pourtant, selon l’avocat, une demande d’autorisation avait bien été envoyée à l’UCAD par Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, deux étudiants qui ont été identifiés comme des « martyrs » par Branco.

Dans un communiqué, Juan Branco a accusé le recteur de l’UCAD d’avoir empêché sa venue en apprenant les noms des étudiants organisateurs. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD », a-t-il déclaré. Malgré ce contretemps, Branco a affirmé sa détermination à tenir sa conférence et à s’adresser aux étudiants ainsi qu’à tous ceux qui contribuent à l’honneur du Sénégal.

« Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal », a déclaré Juan Branco.

La conférence de Juan Branco au CICES promet donc d’être un rendez-vous important pour tous ceux intéressés par les questions de justice, de dignité et d’engagement citoyen.

Juan Branco à l’UCAD : Yoro Dia critique la position de Pastef

Juan Branco, l’avocat de Ousmane Sonko, est annoncé pour une conférence à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ce jeudi 6 juin. Cette conférence, qui serait organisée par des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, a suscité diverses réactions.

L’UCAD a officiellement démenti la tenue d’une telle conférence dans ses locaux, mais l’annonce de la venue de Branco à Dakar continue de faire des vagues. Yoro Dia, ancien conseiller de Macky Sall, a particulièrement critiqué Pastef, le parti de Sonko, en les accusant de faire preuve d’un complexe d’infériorité envers les blancs. Il a également mis en lumière une récente intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’université de Dakar.

« Après Mélenchon, Branco, un autre sorcier blanc en manque de crédibilité à Saint-Germain-des-Prés, vient se recycler à l’UCAD. Le souverain complexe d’infériorité du blanc a encore de beaux jours à Pastef, dont le souverainisme cache à peine le refoulement du désir de reconnaissance de la France. Sonko a eu d’excellents avocats sénégalais que Branco a transformés en supplétifs judiciaires. Il est de l’honneur de la presse d’interpeller Branco sur la suite que la CPI a réservée à sa fanfaronnade de poursuite de l’État du Sénégal, » a écrit Dia sur sa page X.

Cette déclaration reflète la tension et les divergences d’opinion autour de la présence et de l’influence des personnalités étrangères dans les affaires politiques et judiciaires sénégalaises. La critique de Dia soulève des questions sur la perception de l’influence étrangère au sein de la politique locale et sur le choix des alliés de Pastef dans leurs stratégies judiciaires et politiques.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall, libéré après avoir payé 105 millions F CFA

Adama Faye, le frère de la première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, a été libéré moins de 24 heures après avoir été placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations de Seneweb, son frère Ibou Faye aurait payé la somme de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie.

Cette libération intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Adama Faye aurait été impliqué dans une transaction immobilière où il aurait encaissé de l’argent d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, mais aurait ensuite refusé de finaliser la transaction.

Cette affaire soulève des questions sur l’éthique et la transparence dans les transactions immobilières impliquant des personnalités politiques. Les circonstances entourant la libération rapide d’Adama Faye suscitent également des interrogations sur l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.

Les autorités judiciaires devraient poursuivre leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire et garantir que toutes les personnes impliquées, indépendamment de leur statut social ou politique, soient traitées équitablement devant la loi.

Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine souligne l’importance cruciale de la paix, de la sécurité et de la tranquillité publique dans le PROJET national

Dans un discours devant le nouveau directeur de la Police nationale, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a mis en lumière les défis persistants liés aux agressions, aux attaques à main armée, à l’encombrement des voies publiques et à l’insécurité routière qui menacent la quiétude des populations.

« Nous devons réfléchir ensemble aux problématiques majeures telles que les agressions, les attaques à main armée, l’encombrement des voies publiques et l’insécurité routière qui perturbent notre bon vivre ensemble », a déclaré le ministre, soulignant la nécessité d’engager des discussions approfondies avec tous les acteurs concernés pour endiguer ces fléaux.

Jean Baptiste Tine a rappelé que la paix, la sécurité et la tranquillité publique sont des nécessités nationales, soulignant leur importance dans le cadre du PROJET national impulsé et exécuté par le gouvernement. Il a souligné l’engagement du président de la République à faire de ces éléments des piliers fondamentaux du projet, avec une implication accrue de la communauté dans la protection des personnes et des biens.

Face aux enjeux nationaux de développement et de sécurité, le ministre a souligné que les attentes légitimes des populations deviennent de plus en plus importantes, nécessitant une action concertée pour garantir un cadre de vie paisible et sécurisé pour tous.

Madiambal Diagne appelle à une aide de l’État pour soulager la presse sénégalaise

Dans un contexte où les comptes bancaires de son groupe de presse sont saisis, le journaliste Madiambal Diagne lance un appel pressant à l’État pour venir en aide au secteur de la presse au Sénégal. Dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines, Diagne propose des solutions concrètes pour soulager les entreprises de presse.

« La fiscalité actuelle est non seulement inapplicable mais également nuisible au fonctionnement des entreprises de presse », déclare-t-il. Il souligne l’importance de payer les dettes des travailleurs à l’Ipres pour assurer leur sécurité sociale à la retraite, tout en plaidant pour une réduction significative des taxes pesant sur le secteur.

Diagne insiste sur les différences de rentabilité entre les entreprises de presse et d’autres secteurs économiques, soulignant la nécessité d’une fiscalité adaptée à la réalité du métier journalistique. Il révèle également que la dette fiscale accumulée par les entreprises de presse est écrasante, avec la majorité des montants dus par des institutions publiques telles que la RTS, le Soleil et l’APS.

Appelant à une action concrète de la part de l’État, Diagne propose une réduction significative des taxes et une aide directe à la presse, à l’instar de ce qui a été fait pour d’autres secteurs économiques tels que le tourisme. Il estime que cette mesure est non seulement faisable mais également nécessaire pour assurer la viabilité du secteur de la presse au Sénégal.

Khaby Lame porte plainte contre Expresso pour utilisation frauduleuse de son image

Khaby Lame Srl a confirmé aujourd’hui avoir porté plainte contre Expresso, accusant l’opérateur de téléphonie de violer les lois sénégalaises et internationales en utilisant frauduleusement son image à des fins commerciales. Cette plainte fait suite à la révélation par le journal Libération selon laquelle Khaby Lame réclamerait 10 milliards de francs CFA à Expresso.

Le célèbre tiktokeur et Expresso étaient liés par un contrat d’un an signé le 17 janvier 2022. Cependant, même après la fin de ce contrat, l’opérateur continue d’utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui constitue une violation flagrante des termes du contrat et de la loi.

Dans un communiqué, Khaby Lame Srl a souligné que cette affaire est pendante depuis des mois devant les juridictions sénégalaises et est conduite par le cabinet de Me Bamba Cissé. L’entreprise exprime sa surprise et ses regrets quant à cette situation, et affirme que l’utilisation de son image par Expresso se fait sans aucun contrat en vigueur, ce qui est illégal.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales, et souligne l’importance du respect des droits de propriété intellectuelle et des contrats signés entre les parties concernées.

Adama Faye impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière pour 275 millions de francs CFA

Adama Faye, frère de l’ancienne première dame Marieme Faye Sall, se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière, faisant trembler les fondements de sa réputation. L’ancien candidat, bien loin d’une participation à l’élection présidentielle de 2024, voit son nom associé à une sombre affaire de détournement.

Hier, Adama Faye a été convoqué par la Section de recherches (Sr) pour répondre de ces accusations. Administrateur de société et résidant à Ouest-Foire, il a été placé en garde à vue pour escroquerie foncière, impliquant la vente de terrains d’une valeur estimée à 275 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Libération.

L’histoire se dessine avec une certaine ironie : des terrains vendus à des particuliers se révèlent être de qualité inférieure, et les acheteurs peinent à honorer les paiements convenus. Cette triste saga connaîtra son épilogue ce jeudi, lorsque Adama Faye sera déféré au parquet. Malgré les efforts de ses proches pour résoudre l’affaire à l’amiable, la justice suit son cours implacable.

Cette affaire jette une ombre sur la famille Faye, déjà ébranlée par les tumultes politiques. Pour Adama Faye, elle représente un revers personnel douloureux, compromettant sa réputation et laissant entrevoir des conséquences juridiques sévères.

« Réunion Cruciale de la CONACOC : Détermination de la Date de la Tabaski 2024 »

La Commission Nationale de Concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) tiendra sa réunion ce vendredi 7 juin 2024, dans les locaux de la RTS. Cette rencontre revêt une importance particulière, car elle déterminera le début du mois de DIGGI, le mois lunaire de la Tabaski (Dhul Hidja).

Tous les membres de la communauté musulmane sont conviés à participer à cette observation cruciale du croissant lunaire et sont encouragés à communiquer les résultats à la commission par téléphone.

La CONACOC joue ainsi un rôle central dans la coordination et la détermination des dates religieuses majeures, offrant une base commune pour les célébrations et les observances à travers le pays.

Jumelage CEM Rufisque Ouest/Niani Senior secondary (Gambie):la Sénégambie,une fraternité à magnifiée

Le jumelage entre le CEM Rufisque Ouest du Sénégal et le Niani Senior Secondary de Gambie illustre parfaitement la fraternité entre les deux nations de la Sénégambie. Cet événement, riche en symbolisme, renforce les liens culturels et éducatifs qui unissent ces deux pays voisins partageant une histoire et des valeurs communes.

L’initiative de ce jumelage vise à promouvoir la coopération éducative, culturelle et sociale entre les établissements. Elle permet aux élèves et aux enseignants de ces deux écoles de partager leurs expériences et leurs savoirs, tout en découvrant les richesses culturelles de leurs voisins.

Jumelage CEM Rufisque Ouest/Niani Senior secondary (Gambie):la Sénégambie,une fraternité à magnifiée

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » : Un engagement pour la préservation de l’environnement

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Moussa Bala Fofona, a pris part ce mardi au lancement de « Plastic Odyssey Factories », une unité de production de matériaux plastiques recyclés initiée par le projet « Sunu Plastic Odyssey » de l’association Plastic Odyssey.

Cette nouvelle initiative, « PLASTIC ODYSSEY FACTORIES », s’inscrit dans la lignée des efforts déployés au Sénégal pour lutter efficacement contre la pollution plastique. Avec pour ambition la création de 200 emplois, la formation de 1000 jeunes et la valorisation de 3000 tonnes de déchets plastiques d’ici 2026, ce projet se positionne comme un acteur majeur dans la préservation de notre environnement.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Madame Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, soulignant ainsi l’importance et la pertinence de cette initiative dans la coopération franco-sénégalaise pour la protection de l’environnement.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » incarne un engagement fort en faveur du développement durable et de la lutte contre la pollution plastique, et témoigne de la volonté commune de construire un avenir plus propre et plus respectueux de notre planète.

La colère des chauffeurs sénégalais : Contestation de la légalisation des applications de transport Yango, Heetch et Yassir par le gouvernement

La scène du transport au Sénégal est actuellement le théâtre d’une vive controverse, alimentée par les déclarations récentes du ministre des Transports, El Malick Ndiaye. En effet, lors d’une réunion de prise de contact, le ministre a annoncé son intention de légaliser les nouveaux modes de transport, notamment les applications Yango, Heetch et Yassir. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation parmi les chauffeurs sénégalais, qui dénoncent une concurrence déloyale et menacent de paralyser le secteur du transport en signe de protestation.

Le mouvement « Dolel transport », représentant une grande partie des chauffeurs du pays, a exprimé son mécontentement face à cette décision du gouvernement. Selon El Malick Diop, chargé de communication du mouvement, cette initiative est perçue comme une trahison envers ceux qui ont soutenu le président Bassirou Diomaye Faye lors de son élection. Les chauffeurs estiment que la légalisation de ces applications favorisera une concurrence injuste et aura des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance déjà précaires.

La situation est d’autant plus tendue que les chauffeurs ne se contentent pas de manifester leur désapprobation ; ils menacent également d’actions plus directes. En effet, le mouvement « Dolel transport » a évoqué la possibilité de paralyser complètement le secteur du transport dans les jours à venir. Cette menace pèse lourdement sur un pays où le transport est un élément vital de l’économie et de la vie quotidienne.

Au cœur du débat se trouve le décret 847, qui régit les activités des applications de transport au Sénégal. Les chauffeurs demandent son abrogation, arguant qu’il favorise une concurrence injuste et nuit à leurs moyens de subsistance. Ils exhortent également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour protéger les intérêts des chauffeurs locaux et garantir l’équité dans le secteur du transport.

Face à cette montée de tension, les autorités sénégalaises sont confrontées à un dilemme complexe. D’une part, elles doivent répondre aux préoccupations légitimes des chauffeurs et veiller à ce que leurs droits soient protégés. D’autre part, elles doivent également prendre en compte les besoins émergents de la société en matière de transport et encourager l’innovation dans ce domaine.

Dans l’attente de décisions officielles, la situation reste tendue et l’avenir du secteur du transport au Sénégal reste incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités et les acteurs du secteur répondront à cette crise croissante et s’ils parviendront à trouver un terrain d’entente pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs du transport dans le pays.

Affaire des 15 millions FCFA détournés au Conseil départemental de Tivaouane : Des femmes prennent la défense de Seynabou Gaye Touré

Le Conseil départemental de Tivaouane est secoué par des accusations de détournement de fonds portées par le 1er vice-président, Alioune Fall, contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Cette affaire, qui implique un montant de 15 millions FCFA, a suscité une vive réaction de plusieurs membres du Conseil départemental, dont des vice-présidentes, des secrétaires élues et des présidentes de commissions.

Alioune Fall a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) pour dénoncer ce qu’il considère comme un détournement de fonds. Selon lui, une convention de financement pour les femmes avait été signée entre le Conseil départemental de Tivaouane et la structure SUNUCOM. Le Conseil aurait décaissé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois, au terme desquels la somme devait être restituée dans les caisses du Conseil. Cependant, aucun montant n’aurait été retourné.

En réponse, plusieurs membres féminines du Conseil ont défendu la présidente Seynabou Gaye Touré. Elles ont expliqué que cette somme faisait partie d’un financement destiné aux actrices de développement, signé durant la période de la Covid-19. Selon elles, la présidente n’a jamais eu accès à cet argent, car les transactions ont été effectuées directement entre la banque et le bailleur pour assurer une transparence totale.

Les femmes ont également souligné que les lenteurs dans la distribution des fonds étaient dues aux retards de remboursement par certaines bénéficiaires. Ardo Gningue, conseiller départemental et lanceur d’alerte, a corroboré ces déclarations, affirmant qu’après les éclaircissements de M. Sy, PCA de SUNUCOM, et les témoignages des bénéficiaires, il était évident qu’il n’y avait jamais eu de détournement.

Alioune Fall, de son côté, insiste sur le manque de transparence de la présidente et du Conseil départemental. Il déplore l’absence de réponse à ses demandes de documents officiels, tels que les exemplaires de la convention et les procès-verbaux d’attribution des prêts. Il a même adressé un recours au préfet du département, sans succès jusqu’à présent.

En outre, Alioune Fall a soulevé des préoccupations concernant des conflits d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts. Il accuse également le Conseil de fraude, citant des cas où des conseillers départementaux ont été attributaires de marchés publics, en violation des textes régissant les collectivités locales.

L’affaire des 15 millions FCFA au Conseil départemental de Tivaouane continue de susciter des tensions et des débats. Tandis qu’Alioune Fall maintient ses accusations de détournement et réclame plus de transparence, Seynabou Gaye Touré et ses soutiens nient fermement toute malversation. L’issue de cette affaire dépendra probablement des enquêtes en cours et des réponses fournies par les autorités compétentes.

Les activités minières des ICS à l’arrêt : Une crise sans précédent

Les activités minières des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024, en raison d’un blocage des sites d’extraction et de traitement de l’acide phosphorique. Ce produit crucial, utilisé dans la fabrication des engrais, représente une part importante des exportations sénégalaises. Selon le service de communication de l’entreprise, ce blocage est imputable à un certain nombre de personnes, dont l’identité n’a pas été précisée.

Depuis le samedi 1er juin 2024, la situation s’est aggravée avec le blocage de la ligne de chemin de fer reliant les sites d’extraction aux installations de traitement. Ce blocage a empêché l’évacuation de l’acide phosphorique, entraînant un arrêt progressif de sa production.

« Une telle situation impacte directement les 5 000 emplois directs générés par la société et les communautés environnantes, dont les ICS constituent le principal moteur économique et social », a déclaré le service de communication des ICS.

L’arrêt des activités minières et de la production d’acide phosphorique menace gravement l’économie locale. En tant que l’un des principaux produits d’exportation du Sénégal, l’acide phosphorique est largement utilisé dans la production d’engrais. Son absence sur le marché pourrait avoir des répercussions sur l’agriculture nationale et internationale.

Le blocage en cours résulte de nouvelles revendications des personnes impactées par les activités des ICS. Ces demandes ont été présentées malgré des indemnisations antérieures, accordées pour compenser les dommages causés aux terres agricoles.

Les dirigeants des ICS ont engagé plusieurs discussions avec les parties concernées, sous l’égide des autorités administratives. À la suite d’un premier blocage survenu à la mi-mai, les ICS avaient accepté de dédommager les parties affectées, en couvrant deux saisons agricoles et un forfait par hectare pour les aider à niveler les sillons. Cela s’ajoutait aux compensations habituelles pour les trous de sondage et les dégâts aux cultures.

La situation reste préoccupante, avec une dégradation progressive des activités de l’entreprise. Les ICS appellent à une résolution rapide de ce conflit pour éviter une crise économique et sociale majeure. Le service de communication de l’entreprise a souligné la nécessité d’un dialogue constructif et d’un engagement commun pour trouver une solution durable à cette impasse.

La crise actuelle aux ICS met en lumière les défis persistants liés aux relations entre les entreprises industrielles et les communautés locales. Il est crucial que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour résoudre cette situation, en équilibrant les intérêts économiques, sociaux et environnementaux. Seule une approche collaborative et inclusive pourra garantir la stabilité et le développement durable des activités minières au Sénégal.

COUD : La masse salariale dépasse le milliard

Après les révélations concernant les dépenses à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), c’est au tour du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de faire l’objet d’un examen minutieux. Le quotidien « Source A » a récemment mis en lumière des préoccupations sérieuses concernant la gestion financière du COUD, en particulier sous l’angle de sa masse salariale.

Selon les informations recueillies, le Trésor public a effectué un virement impressionnant de 1 milliard 076 millions 999 mille 268 F CFA au COUD en avril dernier. Cette augmentation considérable de la masse salariale est attribuée à plusieurs facteurs.

L’un des principaux facteurs identifiés est une augmentation significative des recrutements. Le COUD a vu une prolifération de départements, chacun dirigé par un chef de département avec un rang de directeur. Cette structure a conduit à une multiplication des chefs de service et des contrôleurs.

En comparaison avec les années précédentes, où les restaurants universitaires comptaient quatre contrôleurs (deux pour le contrôle d’accès et deux pour la qualité, l’hygiène et l’environnement), la situation actuelle montre une inflation notable. Les restaurants de taille moyenne comme ceux de l’ESP, l’ENSETP et la FASTEF disposent désormais de dix contrôleurs chacun. Dans les grands restaurants tels que le Central, l’Argentin et le Self, ce nombre dépasse les vingt.

« Source A » met également en lumière des contrats particulièrement avantageux pour certains employés. Par exemple, un expert en sécurité nommé O. Diop bénéficie d’un contrat lui assurant un salaire de 800 000 F CFA par mois. En outre, plusieurs responsables syndicaux ont été nommés conseillers du Directeur du COUD, augmentant ainsi la charge salariale.

Le nouveau Directeur général, Pr Ndéné Mbodj, a la tâche ardue de redresser la situation. Il a initié un audit pour examiner de près les finances et la gestion du COUD. Cet audit, encore en cours, promet de révéler davantage de détails sur la gestion passée et les dépenses somptuaires du centre.

La situation au COUD est révélatrice des défis auxquels sont confrontées certaines institutions publiques en matière de gestion des ressources humaines et financières. L’audit en cours par la nouvelle équipe de direction sera crucial pour identifier les dysfonctionnements et proposer des solutions viables pour une gestion plus efficiente et transparente.

Gendarmerie : Le ministre des Forces armées passe en revue le dispositif

Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre des Forces armées, le général 2S Birame Diop, a effectué une visite de prise de contact à la gendarmerie nationale. La visite, qui s’est déroulée hier, a été marquée par une série d’activités et de présentations destinées à familiariser le ministre avec les opérations et les capacités de la gendarmerie.

La visite a débuté à 9h avec un piquet d’honneur en l’honneur du ministre. Le général Birame Diop a ensuite été accueilli par le général de division Martin Faye, haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire. Une présentation détaillée de l’institution a été faite, permettant au ministre de mieux comprendre les différentes composantes et missions de la gendarmerie nationale.

Une partie importante de la visite a consisté en la projection d’un film sur l’état du patrimoine bâti de la gendarmerie, suivi d’une visite des chantiers en cours. Cette visite a permis au ministre d’évaluer les infrastructures et de se rendre compte des besoins et des projets de développement de la gendarmerie.

Le ministre a également assisté à des démonstrations dynamiques du savoir-faire de la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), de la Section cynophile, et du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ces démonstrations ont mis en avant les compétences et la préparation des unités spécialisées de la gendarmerie pour répondre à diverses situations d’urgence et de sécurité.

La visite de travail du ministre des Forces armées s’est achevée à 13h30 avec la signature du livre d’or, un geste symbolique de reconnaissance et de respect pour le travail accompli par la gendarmerie. Une photo de souvenir a également été prise pour immortaliser cet événement.

Cette visite de prise de contact marque un début prometteur pour la collaboration entre le ministère des Forces armées et la gendarmerie nationale, avec des perspectives d’amélioration continue des capacités opérationnelles et des infrastructures de l’institution.

Éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi : Un forum à Kaolack pour sensibiliser et informer

Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).

L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.

Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.

L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.

En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

RÉCEPTION DE L’UNITÉ FLOTTANTE DE GTA : Le Sénégal et la Mauritanie attendent 2,3 millions de tonnes de GNL

La phase 1 du projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim) devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) par an, pendant plus de 20 ans, d’après un communiqué de BP Sénégal parcouru par le Dakarois. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo- mauritaniennes. Le FPSO devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de le transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes. Dans le navire FLNG, le gaz sera refroidi.

Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et d’une hauteur de 10 étages, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.

ARRIVÉE DU NAVIRE FPSO AU LARGE DE LA MAURITANIE ET DU SÉNÉGAL CE MARDI

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), un composant clé du développement du GNL de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivé à son emplacement définitif, au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal hier, mardi.

Le navire FPSO a été amarré dans la même journée à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH. Le projet permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.

Après l’achèvement de sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard (Chine), le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.

La Dakaroise

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

SYNATRACS et AIBD SA : Dialogue Constructif pour l’Amélioration du Cadre de Travail

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Aéronautique Civile du Sénégal (SYNATRACS) a récemment eu l’occasion de rencontrer le Directeur Général de AIBD SA, M. Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE. Cette rencontre, précédée par une longue discussion téléphonique entr le Secrétaire Général du SYNATRACS, Monsieur Mamadou DIOP, et le Directeur Général, s’est déroulée dans une ambiance de cordialité et de messages de bienvenue pour le nouvel arrivant à la tête de l’AIBD.

Lors de cette rencontre, le Secrétaire Général du SYNATRACS, M. Mamadou DIOP, a exprimé le souhait que les acquis des travailleurs soient préservés par le nouveau Directeur Général, dans le but d’améliorer leur cadre de travail et de contribuer au bien-être des employés.

En réponse, le Directeur Général Cheikh Bamba DIEYE a exprimé sa confiance dans le soutien et l’engagement des travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de l’AIBD et le succès de l’entreprise. Cependant, il a également souligné les défis financiers auxquels l’aéroport est confronté, notamment un budget de fonctionnement dépassant largement les capacités financières de l’entreprise. En conséquence, des mesures ont été prises pour restreindre certains privilèges et réduire les dépenses inutiles dans le but de redresser la situation financière de l’entreprise.

Malgré ces défis, le Directeur Général s’est engagé à trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail de tous les employés. Il a également exprimé son intention de poursuivre le dialogue avec le SYNATRACS et les autres parties prenantes, une fois son agenda moins chargé.

En conclusion, cette réunion entre le SYNATRACS et le Directeur Général de AIBD SA témoigne d’un dialogue constructif visant à trouver des solutions aux défis auxquels est confrontée l’entreprise, tout en préservant les intérêts des travailleurs.

ledakarois.sn

DON D’UN LABORATOIRE INFORMATIQUE DANS SON ANCIENNE ÉCOLE : Moustapha Guirassy le nomme après son enseignante au CM2

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a effectué ses premières visites officielles dans les établissements scolaires de l’académie de Dakar. Accompagné de 

l’ensemble des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’inspecteur d’académie (IA) de Dakar, cette série de visites marque le début d’un programme de déplacements à travers toutes les écoles du Sénégal, y compris les structures prenant en charge les enfants en situation de handicap.

Pour cette première étape, marquée du sceau du souvenir et de l’émotion, le ministre a choisi de se rendre dans son ancien établissement, l’école Mbaye Diagne Dégaye, anciennement 

appelée école Médina 3. Sur place, il a été accueilli par sa maîtresse de CM2, Safiétou Mbodj qu’il retrouve 40 ans après au sein de cet établissement qui a bercé sa tendre enfance. 

Le ministre, sous la caution de l’encadrement pédagogique de l’école Mbaye Diagne Degaye, a tenu à ériger son ancienne classe de CM2 en un laboratoire informatique qui sera entièrement équipé et portera le nom de Safiétou Mbodj. Une requête qui passera en délibération au conseil municipal. Cet acte de reconnaissance du ministre Moustapha Guirassy à l’endroit de l’enseignante a été une occasion de l’honorerpour les services rendus à la nation, mais aussi de montrerl’importance de l’enseignant dans la construction d’une nation.

S’agissant du laboratoire, l’objectif est de mettre les enfants au cœur des technologies de l’information et de la communication, conformément aux instructions du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Ce moment de retrouvaille a été l’occasion pour le ministre d’éveiller les souvenirs les plus marquants de son passage dans cet établissement. Des moments inoubliables qui ont jalonné les premiers pas de son parcours sur le long chemin, parsemé de rêves et d’espoirs. Après l’école Mbaye Diagne Dégaye, Guirassy s’est dirigé vers le Centre Verbo-Tonal de Dakar, un établissement spécialisé dans l’accueil des enfants sourds et malentendants. Il a profité de cette visite assurément symbolique à tous égards pour souligner et magnifier le travail remarquable de l’équipe enseignante et de la direction. En dépit des ressources limitées, ces professionnels accomplissent un travail exceptionnel en faveur des enfants en situation de handicap.

À cette occasion, Moustapha Guirassy a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les établissements scolaires, notamment le renforcement de la formation des enseignants, l’amélioration des équipements et du cadre de vie, et la diversification de l’offre éducative pour garantir une scolarisation universelle. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’éducation inclusive et l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du Sénégal, reflétant l’engagement de l’État envers un système éducatif équitable.

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Horreur à Tivaouane : Un homme tué puis calciné

Le village de Mbodiène, niché dans la commune de Chérif Lô, a été le théâtre d’une tragédie effroyable ce mardi. Un homme, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert mort, presque entièrement calciné, dans cette localité du département de Tivaouane. La macabre découverte a été faite vers 11 heures par deux femmes qui cherchaient du bois de chauffage dans les environs, rapportent des sources de seneweb.

Alertés par cette scène horrifiante, les éléments du commissariat urbain de Tivaouane, les sapeurs-pompiers et les membres du service d’hygiène se sont rapidement rendus sur les lieux pour mener des investigations.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé des traces de sang, la présence de vêtements, d’une brique et d’une visière de casque de moto sur les lieux du crime, indiquent des sources de Lekarois.sn.

Selon les informations disponibles, la victime, toujours non identifiée, aurait été assassinée avant d’être traînée sur plusieurs mètres puis brûlée. Les restes osseux de la victime ont été enterrés dans le cimetière du village de Mbodiène, sous la supervision du Procureur de la République.

Une enquête a été ouverte par le commissariat urbain de Tivaouane pour faire toute la lumière sur ce crime odieux. Les autorités locales et les forces de l’ordre s’efforcent de comprendre les circonstances exactes de cet acte abominable et de traduire les responsables en justice.

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Saisies répétées de Cocaïne au Sénégal : Un phénomène alarmant

Les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour contrer le trafic de drogue, interceptant plusieurs cargaisons de cocaïne et procédant à de multiples arrestations ces derniers jours. Ces saisies répétées soulignent la gravité de la situation et l’importance de renforcer les mesures de sécurité.

Lundi dernier, les autorités ont saisi 33 kg de cocaïne, d’une valeur de 2,7 milliards de francs CFA, cachés dans des compartiments spécialement aménagés d’un véhicule de type Mercedes immatriculé à l’étranger. L’opération a eu lieu dans un village du centre du pays, mettant en lumière la complexité des méthodes employées par les trafiquants.

Quelques jours auparavant, le 1er juin, une autre cargaison de 30 kg de cocaïne, estimée à 2,4 milliards de francs CFA, a été interceptée dans un village voisin de la Gambie. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière d’un véhicule en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal. Lors de cette opération, un chauffeur et son passager ont été arrêtés.

Ces récentes saisies s’ajoutent à une série d’interceptions de cocaïne au cours des derniers mois. En avril, les douanes avaient annoncé la saisie d’une tonne de cocaïne dans l’est du pays, près de la frontière avec le Mali. En 2022, 300 kg de cocaïne avaient été découverts dans un camion frigorifique en provenance du Mali. En novembre 2023, près de trois tonnes de cocaïne avaient été saisies sur un navire arraisonné dans les eaux internationales au large du Sénégal.

Le Sénégal, situé à proximité de la Guinée, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Mali, est entouré de pays connus comme des zones de transit pour les drogues en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Afrique de l’Ouest est devenue une région de forte consommation de drogues ces dernières années.

Ces saisies répétées de cocaïne mettent en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses efforts de lutte contre le trafic de drogue. La collaboration internationale et l’augmentation des ressources pour les forces de l’ordre seront cruciales pour faire face à ce défi croissant et pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

La Marine Nationale réceptionne le Patrouilleur Lance-Missiles OPV 58S « Cayor »

La Marine nationale sénégalaise accueillera ce mercredi 5 juin le patrouilleur lance-missiles OPV 58S « Cayor », marquant une étape importante dans le renforcement de ses capacités de défense maritime. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), ce navire est la troisième unité de la série de patrouilleurs commandés par l’État du Sénégal.

Le « Cayor », construit dans les chantiers navals de PIRIOU à Brest, en France, vient compléter la flotte déjà constituée par ses sisterships « Walo » et « Niani », mis en service respectivement en juin et décembre 2023. Ces navires modernes et bien équipés renforcent considérablement les capacités opérationnelles de la Marine nationale, permettant une meilleure surveillance et protection des eaux territoriales sénégalaises.

La cérémonie d’accueil du « Cayor » se tiendra à la Base navale Amiral Faye Gassama à 8 heures, sous la présidence du Contre-amiral Abdou Sène, Chef d’état-major de la Marine nationale. Cette réception s’inscrit dans la volonté de l’État sénégalais de moderniser et d’accroître les moyens de sa marine pour faire face aux défis sécuritaires maritimes, y compris la lutte contre la piraterie, la pêche illégale et d’autres activités illicites en mer.

L’acquisition de ces patrouilleurs haute mer témoigne de l’engagement du Sénégal à assurer la sécurité de ses frontières maritimes et à protéger ses ressources maritimes. Ces navires lance-missiles OPV 58S sont équipés de technologies avancées, offrant des capacités de surveillance et d’intervention accrues, essentielles pour la souveraineté et la sécurité maritime du pays.

Le projet GTA atteint un jalon crucial avec l’arrivée du FPSO à son site final entre la Mauritanie et le Sénégal

Le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de GTA a franchi une étape monumentale dans sa première phase avec l’arrivée réussie du navire FPSO à son site d’exploitation. L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement est désormais amarrée au cœur du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) GNL, en cours de préparation pour la livraison initiale de gaz en toute sécurité, selon un communiqué de BP Sénégal relayé par Dakaractu.

S’inscrivant dans la stratégie de British Petroleum (BP) axée sur la fourniture d’hydrocarbures résilients et ciblés, le FPSO, élément clé du développement du GNL de la phase 1 du GTA, a atteint son emplacement définitif au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal. Ce navire crucial est en train d’être amarré à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 mètres, et sera opéré par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH.

Le projet GTA permettra la production de gaz à partir de réservoirs en eau profonde situés à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin sophistiqué. Après sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard en Chine, le FPSO a parcouru plus de 12 000 milles nautiques pour rejoindre le site du GTA, selon le communiqué.

Dave Campbell, Vice-Président Senior de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, a souligné l’importance de cet investissement, affirmant que la phase 1 du GTA représente l’engagement concret de BP envers le système énergétique actuel et futur. Cette étape marque un progrès significatif pour le projet, ouvrant la voie à l’exploitation des ressources gazières des deux pays.

La phase 1 du projet GTA devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an pendant plus de 20 ans, marquant ainsi le premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo-mauritaniennes. Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2 850 mètres, cette phase dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique, et a reçu le statut de Projet national d’importance stratégique des présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO, qui accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal, est une véritable prouesse d’ingénierie, avec ses 81 000 tonnes d’acier, 37 000 mètres de bobines de tuyaux et 1,52 million de mètres de câbles. Il est également équipé pour traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, et jouera un rôle crucial dans le traitement et le transfert du gaz vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes.

Cette avancée marque un tournant dans l’exploitation des ressources gazières de la région et témoigne de l’engagement continu des partenaires du projet à relever les défis techniques et environnementaux pour assurer un approvisionnement énergétique durable pour les années à venir.

Cérémonie de Graduation à l’UCAO : Thierno Alassane Sall Honore les Diplômés

L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO/ISG Saint-Michel) a récemment célébré une cérémonie de graduation emblématique au Dakar Arena, marquant un jalon significatif pour ses étudiants diplômés. L’événement, qui s’est tenu sous le haut patronage de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, et avec comme parrain l’honorable Député Thierno Alassane Sall, a été un moment mémorable pour tous ceux présents.

Dans son discours inspirant, Thierno Alassane Sall a adressé ses félicitations aux diplômés pour leur détermination et leur dévouement, soulignant l’importance cruciale de l’éducation tant au niveau individuel que national. Il a également mis en lumière le rôle essentiel de l’enseignement privé catholique dans la promotion de valeurs telles que l’excellence et le respect mutuel, des valeurs qui contribuent à renforcer l’unité de l’Afrique.

S’adressant spécifiquement aux jeunes diplômés, Thierno Alassane Sall les a encouragés à embrasser la créativité et l’innovation, insistant sur le fait que nous sommes à l’ère de la quatrième révolution industrielle et des technologies numériques. Il a souligné que ces avancées technologiques offrent des opportunités sans précédent pour le continent africain, et il a appelé les diplômés à être des acteurs clés dans ce processus de transformation.

« Nous, Africains et Sénégalais, ne pouvons pas nous permettre de rater cette opportunité », a déclaré Thierno Alassane Sall. « C’est une époque qui demande un esprit créatif, une capacité à innover et un intérêt prononcé pour les nouvelles technologies telles que le numérique et l’intelligence artificielle. »

La cérémonie de graduation à l’UCAO/ISG Saint-Michel a été bien plus qu’une simple remise de diplômes ; elle a été un moment de célébration, d’inspiration et de reconnaissance du potentiel illimité des jeunes talents africains.

« La politique de tolérance zéro sur la sécurité routière génère plus de 90 millions de francs CFA en un mois »

Après deux mois de mise en œuvre, la politique de tolérance zéro sur la sécurité routière, portée par le président Diomaye, commence à montrer des résultats concrets. Sous le slogan « Jubanti », cette initiative vise à instaurer un climat de sécurité sur les routes et à mettre fin aux pratiques dangereuses.

Les premiers résultats sont encourageants : une réactivité accrue des autorités face aux anomalies sur les infrastructures, des sanctions immédiates pour les comportements irresponsables, et une augmentation significative des contraventions. En effet, rien que pour le mois de Mai 2024, les contrôles effectués par la Police nationale et la Gendarmerie ont permis de générer plus de 90 millions de francs CFA en amendes forfaitaires.

Cette forte hausse des contraventions témoigne de la détermination des nouvelles autorités à réprimer avec rigueur toute forme d’indiscipline et d’infractions routières. Des mesures telles que le retrait temporaire des permis de conduire et l’opposition temporaire sur les cartes grises des véhicules impliqués dans des accidents contribuent à renforcer la sécurité sur les routes.

En somme, cette politique de tolérance zéro s’inscrit dans une volonté ferme de protéger les usagers de la route et de promouvoir une culture de la responsabilité et du respect des règles de circulation.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Affaire CMS : Deux nouvelles arrestations et enquêtes sur les bénéficiaires

Deux nouvelles arrestations ont eu lieu aujourd’hui dans le cadre de l’affaire CMS au Sénégal, marquant une escalade dans les enquêtes sur les scandales financiers présumés. Un ex-directeur du réseau, ayant démissionné en avril dernier, et le directeur régional de banlieue Rufisque, anciennement en poste à Saint Louis et Ziguinchor, récemment licencié, ont été appréhendés ce lundi.

Ces arrestations font suite à trois autres la semaine dernière, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du crédit mutuel sénégalais. Mais ce qui suscite désormais l’attention, c’est le début des enquêtes sur les bénéficiaires des fonds alloués par le CMS.

Une question clé se pose : comment certaines agences du CMS ont-elles reçu des listes de bénéficiaires inconnues du Fongip, l’organisme de financement public ? Qui a constitué ces listes et comment ont-elles été utilisées pour accorder des financements ? S’agit-il d’une collusion entre des agents du CMS et du Fongip, ou les deux parties sont-elles impliquées de manière individuelle ?

Dans le cadre de la convention, était-il prévu de mener des évaluations régulières, comme cela se fait dans tous les contrats ? Cette affaire présumée de fraudes, impliquant des lettres de garanties entre hauts cadres du CMS et du Fongip, semble prendre une ampleur croissante, avec des enquêtes qui pourraient révéler d’autres développements dans les prochaines heures.

Saisie historique de cocaïne à Fatick : 33 kg d’une valeur de 2,7 milliards FCFA saisis par les Douanes

Dans une opération d’interception sans précédent, la Brigade mobile des Douanes de Fatick, dans la Région douanière du Centre, a réussi à saisir une quantité impressionnante de cocaïne. Le lundi 3 juin 2024, vers 11 heures du matin, les agents douaniers ont mis fin à un trafic de drogue bien orchestré, non loin de Gandiaye, à Ngouloul.

La drogue, totalisant trente-trois kilogrammes, était minutieusement dissimulée dans les compartiments secrets d’un véhicule de type Mercedes, portant une immatriculation étrangère. L’opération a également abouti à l’arrestation de trois individus impliqués dans ce trafic illicite.

Cette saisie record représente une valeur estimée à deux milliards sept cent millions de francs CFA, soulignant l’ampleur du réseau de trafic de drogue et la détermination des autorités douanières à lutter contre ce fléau. Cette réussite témoigne de l’efficacité des efforts déployés par les forces de sécurité pour protéger nos frontières et préserver la sécurité des citoyens.

Les Douanes restent engagées dans leur mission de prévention et de lutte contre les activités criminelles, et cette opération témoigne de leur détermination à démanteler les réseaux de trafic de drogue opérant dans la région.

Ziguinchor : L’Association des Femmes Magistrates engage la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles

L’Association des Femmes Magistrates du Sénégal (AFMS), présidée par Marie Odile Thiakane Ndiaye, a lancé une initiative ambitieuse pour lutter contre la déperdition scolaire des jeunes filles à Ziguinchor. En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’association a tenu une journée de sensibilisation axée sur l’égalité des droits pour le maintien des jeunes filles à l’école et la promotion des professions juridiques auprès de ces dernières.

Marie Odile Thiakane Ndiaye a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « L’un des objectifs de notre association, c’est d’intéresser les filles aux métiers du droit… Et pour nous, il paraît important de sillonner le Sénégal. Nous avons commencé par Ziguinchor pour parler aux jeunes filles, leur montrer des modèles. J’espère qu’au sortir de cette journée, nous aurons beaucoup de femmes magistrates, c’est tout ce que nous souhaitons. »

Le PNUD soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie d’égalité des sexes pour la période 2022-2025, qui vise à réduire les inégalités entre hommes et femmes, notamment en matière de gouvernance. Cette stratégie inclusive a pour ambition d’accroître la participation des femmes aux instances de gouvernance et de décision à tous les niveaux, aussi bien au Sénégal que dans le reste du monde.

Cheikh Faye, inspecteur d’académie de Ziguinchor, a rappelé que la question de l’égalité et de l’équité est une préoccupation partagée au sein du ministère de l’Éducation nationale. « La problématique de l’éducation des filles, et en particulier celle de l’égalité et de l’équité entre garçons et filles, est une préoccupation majeure. Pour le cas spécifique de Ziguinchor, nous avons réalisé des progrès réels et des acquis notables en termes d’accès. Du préscolaire au secondaire, l’indice de parité est en faveur des filles. »

Cependant, il a également souligné une problématique persistante : « Si nous examinons les taux d’achèvement, ceux-ci baissent de l’élémentaire au secondaire, ce qui signifie qu’il y a une forte déperdition scolaire, plus marquée chez les garçons, mais néanmoins préoccupante chez les filles. »

Cheikh Faye a identifié les principales raisons du décrochage scolaire chez les filles, notamment les questions d’équité liées à leur situation de vulnérabilité et les problèmes de droits. « Pour les filles, le décrochage est surtout lié à des questions d’équité en lien avec leur situation de vulnérabilité, mais également des questions de droit. »

L’initiative de l’AFMS à Ziguinchor, soutenue par le PNUD, représente un pas significatif vers la réduction de la déperdition scolaire des jeunes filles et la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation et des professions juridiques. En sensibilisant les jeunes filles et en leur offrant des modèles inspirants, cette initiative espère encourager davantage de femmes à poursuivre des carrières dans le domaine du droit, contribuant ainsi à un avenir plus équitable et inclusif.

 AS – Le Dakarois Ziguinchor

INFRACTIONS ROUTIÈRES : LES SANCTIONS PÉCUNIAIRES GÉNÈRENT 91 MILLIONS F CFA EN MAI 2024

Sous la houlette d’El Malick Ndiaye, nouveau ministre des transports, l’équipe en charge ne semble pas ralentir dans sa lutte contre l’insécurité routière, comme en témoignent les résultats du mois de Mai 2024. En renforçant les sanctions pécuniaires, les autorités ont déjà pu constater des retombées positives dans les coffres de l’État, avec des amendes pour indiscipline et infractions routières ayant engendré plus de 90 millions de F CFA. Cette initiative, marquée par une réactivité accrue des autorités dans la correction des anomalies au niveau des infrastructures, s’accompagne également de sanctions financières rigoureuses.

Ce montant impressionnant découle d’une forte augmentation des contraventions. Selon les données officielles, la Police nationale et la Gendarmerie ont émis 17 815 contraventions durant cette période, générant une recette de 91 887 000 F CFA. Cette rigueur reflète la détermination des nouvelles autorités à réprimer sévèrement tout comportement mettant en danger les usagers de la route.

Pendant ce temps, deux chauffeurs et leurs apprentis, surpris en train de jouer à un dangereux jeu de passe-passe sur l’autoroute, ont été arrêtés et leurs permis de conduire immédiatement retirés.

Récemment, la commission de retrait a statué en un temps record sur le cas des deux chauffeurs responsables d’un accident survenu à hauteur de Diamniadio. Leurs permis ont été temporairement retirés et une opposition temporaire a été placée sur les cartes grises des véhicules impliqués selon Actusen. Cette mesure interdit la remise en circulation de ces véhicules pour une période déterminée, renforçant ainsi la dissuasion et la prévention des récidives.

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

Redressement Fiscal : Blocage des Comptes du Groupe Avenir Communication de Madiambal Diagne

Deux mois après l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye-Sonko, la presse sénégalaise traverse une période difficile marquée par des actions fiscales rigoureuses. Après les récentes convocations de journalistes et le passage des agents du fisc au groupe D-médias de Bougane Gueye, c’est désormais le groupe de presse Avenir Communication, dirigé par Madiambal Diagne, qui fait face à des mesures sévères.

Le groupe Avenir Communication, connu pour son journal Le Quotidien, a vu ses comptes bloqués par les autorités fiscales. Madiambal Diagne a expliqué que cette action découle d’une taxation d’office concernant les impôts des années 2020 et 2021, s’élevant à 91 millions de francs CFA. « Cette mesure a des conséquences néfastes pour la boîte et le personnel », a souligné Madiambal Diagne.

Ce blocage intervient dans un climat de tension accrue entre la presse et le gouvernement. Les actions récentes des autorités fiscales sont perçues par certains comme une tentative de répression à l’encontre des médias critiques envers le nouveau régime. Les journalistes et les groupes de presse expriment de plus en plus leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme des atteintes à la liberté de la presse et une menace pour leur indépendance.

La situation du groupe Avenir Communication illustre les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans ce nouveau contexte politique. Alors que le fisc intensifie ses actions, les entreprises de presse doivent naviguer entre la pression financière et la nécessité de continuer à fournir une information indépendante et critique. Cette période de turbulences soulève des questions sur l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal et le rôle que les autorités entendent jouer dans la régulation et le contrôle des médias.

Madiambal Diagne, en tant que figure de proue du journalisme sénégalais, appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de préserver l’indépendance des médias. Il insiste sur le fait que les mesures fiscales, bien qu’importantes pour la régulation économique, ne doivent pas être utilisées comme des outils de pression politique contre la presse. « La viabilité de nos entreprises de presse et la liberté d’informer sont en jeu », a-t-il conclu.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Accident sur l’autoroute : Le Ministère des Transports prône le retrait des permis des chauffeurs de « Ndiaga Ndiaye »

Face à l’indiscipline croissante sur les routes sénégalaises, le ministère des Transports terrestres envisage de durcir les sanctions. Suite à un grave accident survenu sur l’autoroute à hauteur de Diamniadio ce week-end, impliquant deux chauffeurs de cars « Ndiaga Ndiaye », des mesures exemplaires sont réclamées.

Les deux chauffeurs, qui faisaient une course avec des passagers et des bagages à bord, ont provoqué un accident qui a fait 11 blessés, dont 3 dans un état grave. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital. Les chauffeurs ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l’incident.

Pour prévenir de tels comportements irresponsables, le ministère des Transports terrestres propose des sanctions sévères. Il recommande notamment le retrait temporaire ou définitif des permis de conduire des deux chauffeurs impliqués. Ces mesures sont destinées à servir d’exemple et à dissuader d’autres chauffeurs de se livrer à des comportements dangereux sur les routes.

Le sort des deux chauffeurs sera déterminé par la commission de retrait, qui se prononcera sur les recommandations du ministère. Ce durcissement des mesures vise à améliorer la sécurité routière et à réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises.

Cette initiative du ministère des Transports terrestres souligne l’importance de la sécurité routière et la nécessité de mettre en place des sanctions dissuasives pour prévenir les accidents. En prenant des mesures strictes contre les chauffeurs imprudents, les autorités espèrent instaurer une discipline plus rigoureuse sur les routes et protéger les usagers.

Visite du Président : Cheikh Bamba Dièye inspecte l’Aéroport de Cap Skirring

Le 31 mai 2024, le Directeur Général de l’AIBD, Cheikh Bamba Dièye, a profité de la visite du Président à Cap Skirring pour inspecter l’aéroport local. Cette inspection a permis à M. Dièye de mesurer les enjeux et le potentiel du développement de cette infrastructure aéroportuaire.

Cheikh Bamba Dièye a souligné l’importance de moderniser et d’améliorer l’aéroport de Cap Skirring pour en faire une vitrine de l’AIBD SA. Il a déclaré que le développement de cette infrastructure est crucial pour stimuler le tourisme et les affaires dans la région, contribuant ainsi à la croissance économique du Sénégal.

L’inspection a permis de faire le point sur les besoins et les opportunités de l’aéroport de Cap Skirring. Cheikh Bamba Dièye a insisté sur la nécessité d’investir dans des infrastructures modernes et efficaces pour répondre aux attentes des usagers et des partenaires économiques.

Cheikh Bamba Dièye a réaffirmé son engagement à transformer l’aéroport de Cap Skirring en une installation de premier plan, intégrée dans le réseau aéroportuaire national géré par l’AIBD SA. Les plans de développement incluent l’amélioration des services, l’augmentation de la capacité d’accueil et la mise en place de technologies avancées pour assurer la sécurité et l’efficacité des opérations.

Cette visite et l’inspection de l’aéroport de Cap Skirring illustrent l’engagement de Cheikh Bamba Dièye et de l’AIBD SA à développer des infrastructures aéroportuaires modernes et performantes, contribuant ainsi à l’essor économique et touristique du Sénégal.

Expansion excessive du personnel et des privilèges à l’AIBD sous Macky Sall

Selon des informations révélées par Source A, l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a connu une expansion considérable et controversée du personnel et des privilèges depuis son inauguration en 2017.

En 2017, lors du lancement des activités de l’AIBD, l’aéroport comptait 86 agents. Sous la direction de Doudou Ka, ce chiffre a grimpé à 380. Cependant, l’augmentation la plus spectaculaire a eu lieu sous la direction d’Abdoulaye Dièye, avec un effectif atteignant désormais 1050 agents.

Le nombre de directeurs exécutifs a également augmenté de manière significative. Sous Doudou Ka, ils étaient vingt. Aujourd’hui, ils sont plus de trente avec Abdoulaye Dièye. Cette augmentation du personnel de direction s’accompagne de nombreux avantages.

Les directeurs exécutifs bénéficient de véhicules dont les prix varient entre 17 et 30 millions de francs CFA, avec 70% du coût couvert par l’AIBD. En termes d’allocation de carburant, chaque directeur exécutif reçoit plusieurs centaines de litres par mois, tandis que les chefs de service bénéficient de 150 litres mensuels.

Face à cette situation, Cheikh Bamba Dièye a pris des mesures pour réduire ces allocations de carburant, diminuant de 100 litres l’allocation mensuelle de chaque responsable. Cette décision vise à rationaliser les dépenses et à répondre aux critiques concernant la gestion des ressources à l’AIBD.

Tabaski 2024 : Le Ministre de l’Agriculture visite Médina Diatbe pour évaluer l’approvisionnement en moutons

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr. Mabouba Diagne, s’est rendu à Médina Diatbe, accompagné d’une délégation comprenant le secrétaire général du ministère, le directeur de l’élevage et Arona Gallo Ba, directeur de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS).

À moins de deux semaines de la célébration religieuse, les autorités ont constaté que le Sénégal a déjà comblé plus de 50% du déficit en moutons, une amélioration de 4,8% par rapport à la même période en 2023. Médina Diatbe, une zone stratégique pour le débarquement et le transit des moutons, a joué un rôle clé dans cette progression.

Les éleveurs rencontrés à Médina Diatbe ont rassuré la population sénégalaise sur l’avancée des préparatifs et ont affirmé que l’approvisionnement sera suffisant pour répondre à la demande. Ils ont toutefois exhorté les Sénégalais à acheter leurs moutons tôt pour éviter les derniers jours de rush.

Dès aujourd’hui, les moutons commenceront à quitter Médina Diatbe pour être acheminés vers la capitale et les autres régions du pays. Les autorités et les éleveurs appellent à une mobilisation précoce des acheteurs pour faciliter une distribution ordonnée et efficace, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour la célébration à venir.

Touba : La dépouille d’un présumé homosexuel expulsée du périmètre de la ville

Une affaire délicate a récemment secoué Touba, la capitale du mouridisme. Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille d’un présumé homosexuel a été expulsée vendredi dernier du périmètre du titre foncier de la ville.

La vigilance des membres du dahira Moukhadimatoul Khidma, chargé de la gestion des lieux de culte et des cimetières, a été déterminante. Ces derniers ont empêché l’inhumation de ce tailleur de 38 ans au cimetière de Bakhiya. Informés du statut du défunt avant l’arrivée de la dépouille, les membres du dahira ont opposé un refus catégorique au cortège funèbre.

Face à cette situation, les proches du tailleur décédé ont finalement admis qu’il était homosexuel, selon un membre du dahira contacté par Seneweb. Cet aveu a confirmé les informations qui avaient précédé l’arrivée de la dépouille, justifiant ainsi l’expulsion du corps hors des limites de la ville.

Cette expulsion met en lumière les tensions et les défis liés aux questions de sexualité et de religion dans certaines communautés du Sénégal.

Malika : Arrestation du fils d’un Jaraf avec de la cocaïne

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit à Malika. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les éléments du commissariat de Malika ont mené une vaste opération de sécurisation dans leur secteur, aboutissant à l’arrestation d’A. Diop, fils d’un Jaraf de Ouakam, en possession de crack (cristaux de cocaïne).

Informée de la présence d’un suspect venant d’Ouakam pour écouler de la drogue dure à Malika, la police locale a mis en place une surveillance discrète. Les agents, dirigés par le commissaire Adja Coumba Ndiaye, ont intercepté une moto transportant deux individus à Malika-Plage. Lors de la fouille, le conducteur a réussi à s’enfuir, laissant derrière lui A. Diop, qui a été trouvé en possession de crack.

Lors de son interrogatoire, A. Diop a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il a également révélé l’identité de son fournisseur. Le suspect a été placé en garde à vue tandis que la drogue a été envoyée à la Direction de la police technique et scientifique (DPTS) pour analyse. Le conducteur en fuite, un conducteur de thiak-thiak, a été déclaré non impliqué dans le trafic par A. Diop.

En parallèle, la police de Malika a également arrêté un autre individu, B. Mendy, un maçon, en possession de 33 cornets de chanvre indien. Ces arrestations illustrent l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.

Ces efforts constants visent à assainir le secteur et à dissuader les activités criminelles, contribuant ainsi à la sécurité et à la tranquillité des habitants de Malika et de ses environs.

Kaolack / Autosuffisance alimentaire : Cheikh Tall du FNOPST appelle au remboursement de la dette et donne ses orientations

Cheikh Tall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs-transporteurs (FNOPST) de la zone centre, a récemment partagé ses perspectives sur l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a également plaidé pour le remboursement du reliquat de la dette 2023-2024, estimée à 100 milliards de FCFA, que l’État doit aux opérateurs.

La préparation pour une distribution efficace des semences et engrais a déjà commencé dans la zone centre, englobant les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, ainsi que dans d’autres régions du pays. Cela démontre, selon Cheikh Tall, l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye et du ministre de l’Agriculture pour garantir le succès de la campagne agricole 2024.

Cheikh Tall a souligné l’importance d’allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire. Il a rappelé qu’un conseil ministériel a été tenu récemment, aboutissant à des décisions cruciales, dont l’apurement des dettes des années 2021, 2022 et 2023, totalisant 20 milliards de FCFA, pour stimuler le développement du secteur agricole.

Le ministre de l’Agriculture a également entamé des discussions avec de grandes institutions financières pour encourager un soutien accru aux agriculteurs. Selon Cheikh Tall, l’agriculture est le moteur de l’économie sénégalaise. « On ne peut pas se développer sans atteindre l’autosuffisance alimentaire », a-t-il affirmé, en soulignant que les autorités ont rapidement compris cette nécessité.

Le budget de l’agriculture a été augmenté de 40 milliards de FCFA, passant à 140 milliards. Cette augmentation a permis de réduire le prix des intrants et d’accroître les quantités de certaines cultures comme l’arachide et les céréales. Cheikh Tall a insisté sur l’importance d’une chaîne complète pour assurer une bonne campagne agricole, appelant à un soutien accru de l’État aux institutions du secteur.

Il a spécifiquement mentionné les instituts de recherche comme l’ISRA et la Disem, qui nécessitent davantage de ressources pour mener à bien leurs recherches et fournir des semences de meilleure qualité. En outre, il a souligné la nécessité de maîtriser l’eau pour permettre aux agriculteurs de mener à bien les campagnes saisonnières et les contre-saisons, notant que le Sénégal dépend trop des pluies malgré la présence de lacs et de fleuves.

Cheikh Tall a conclu en appelant à la combinaison de plusieurs facteurs, notamment une maîtrise efficiente de l’eau, des semences de qualité, un phosphatage des sols adéquat, une volonté politique forte et un foncier bien géré, pour réussir le défi de l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il a plaidé pour le remboursement rapide de la dette de 2023-2024 que l’État doit aux opérateurs afin de soutenir l’ensemble de la chaîne agricole et assurer le bon déroulement des activités pendant la saison des pluies 2024.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté et Imam Ndao devant la justice : Attente du verdict final

Aujourd’hui, Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Ndao se tiennent devant le tribunal, attendant le délibéré suite à leurs récentes auditions le 27 mai dernier. Les charges portées contre eux incluent la diffusion de fausses nouvelles et des offenses envers une personne occupant des fonctions proches de celles du chef de l’État. Lors de leur dernière comparution devant le juge, les deux accusés ont vigoureusement nié les accusations pesant contre eux. Restez à l’écoute pour les développements de cette affaire.

PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux

Ce samedi 1er juin dernier, dans plusieurs localités du pays, s’est tenue la journée de la citoyenneté dans le domaine de l’assainissement intitulée « Setal Suñu Réew ». Une initiative lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, malgré cet appel à l’action, l’engagement citoyen espéré n’a pas été pleinement atteint. Massamba Thiam – non d’emprunt -, marchand ambulant à  Keur Massar, a exprimé ouvertement son désaccord avec cette initiative. Pour lui, les préoccupations quotidiennes, comme la cherté de la vie, prennent le dessus sur le balayage des rues. Il a également critiqué les actions gouvernementales, notamment le déguerpissement des marchands ambulants, qu’il perçoit comme une menace pour leur subsistance et un manquement aux promesses électorales. « Je ne suis pas muni d’un balai et je demande aux Sénégalais d’en faire autant. Je veux que les autorités sachent que le fait de déguerpir les marchands ambulants a été une mauvaise idée. Elles risquent de transformer d’honnêtes gens en délinquants ou agresseurs. Que l’État nous laisse travailler. Nous sommes pauvres et nous avons mieux à faire que de balayer la rue. Même à Paris, sous la Tour Eiffel, il y a des marchands ambulants », peste-t-il,

En revanche, Fatou Sène, une étudiante de l’UCAD, a soutenu fermement l’initiative, soulignant son importance pour maintenir un environnement propre, surtout avant la saison des pluies. Elle a appelé à la pérennisation de cette action citoyenne, insistant sur son impact positif à long terme.

Toutefois, le constat général qui a été effectué est que la mobilisation citoyenne n’a pas été à la hauteur des attentes. Beaucoup de  rues sont restées jonchées de déchets même après cette journée symbolique. À Colobane, par exemple, il n’y avait pas d’ailleurs de nombreux civils qui ont répondu présents à l’appel du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans cette localité, ce sont plutôt les gendarmes qui ont massivement participé au « set setal ». Ceci est peut-être dû à une priorité différente accordée par les Sénégalais aux enjeux socio-économiques immédiats, tels que l’inflation quasi généralisée des prix des produits de première nécessité, surtout à l’approche de la Tabaski.

La Dakaroise

Plus de 150 migrants sénégalais refoulés dans le désert du Niger

Plus de 150 migrants sénégalais ont été récemment refoulés dans le désert, selon des informations relayées par Rfm. Ces migrants affirment avoir été victimes d’actes de torture et de maltraitance lors de leur traversée entre l’Algérie et le Niger.

Des témoignages font état de conditions inhumaines et de traitements cruels infligés à ces migrants, certains se trouvant dans un état critique. Ils appellent les autorités à intervenir rapidement pour leur rapatriement.

Cette situation met en lumière les dangers et les risques auxquels sont confrontés les migrants lors de leur périple à travers le désert, ainsi que le besoin urgent de mesures pour assurer leur sécurité et leur protection.

L’histoire de ces migrants souligne également l’importance de la coopération internationale pour faire face à la crise migratoire et pour garantir le respect des droits fondamentaux des personnes en déplacement.

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Les chauffeurs de taxis expriment leur colère dans les rues contre les applications de transport

Dans une manifestation impressionnante ce dimanche, des centaines de chauffeurs de taxis ont convergé dans les rues pour exprimer leur colère contre les applications de transport en commun et les motos taxis. Regroupés autour d’un syndicat, ils ont demandé l’implication des autorités pour répondre à leurs revendications.

La grogne dans le secteur du transport s’est intensifiée alors que les chauffeurs de taxis se sentent de plus en plus menacés par l’émergence des applications de transport en ligne et des services de motos taxis. Sentant leur gagne-pain en péril, ils ont décidé de descendre dans les rues pour faire entendre leur voix.

Arborant des pancartes et scandant des slogans, les chauffeurs de taxis ont dénoncé la concurrence déloyale et les conditions de travail précaires auxquelles ils sont confrontés. Ils ont souligné la nécessité pour les autorités de réguler le secteur et de protéger leurs emplois.

La manifestation, organisée par un syndicat de chauffeurs de taxis, a attiré l’attention des médias et du public sur les défis auxquels la profession est confrontée. Les participants ont exprimé leur détermination à continuer à lutter jusqu’à ce que leurs préoccupations soient prises en compte.

Face à cette mobilisation sans précédent, les autorités sont appelées à écouter les revendications des chauffeurs de taxis et à prendre des mesures concrètes pour assurer leur protection et leur bien-être.

Fallou Kébé contribue à l’effort national de propreté en offrant des bacs à ordures à Kaolack

Dans le cadre des 72 heures du Sine Saloum, une initiative visant à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région, Fallou Kébé, président de l’ASC Saloum, a apporté une contribution significative en offrant un lot de 150 bacs à ordures à l’inspection académique de Kaolack. De plus, il a généreusement offert 50 autres bacs à ordures à l’école de police de la région.

Cette action louable s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à améliorer l’environnement et à sensibiliser les citoyens à l’importance de la propreté. En effet, Fallou Kébé a profité de la journée de nettoyage national initiée par le Chef de l’État pour faire ce geste généreux, illustrant ainsi son engagement envers la communauté et son souci de préserver l’environnement.

Accompagné de dignitaires régionaux et de responsables gouvernementaux, Fallou Kébé a souligné l’importance des journées de nettoyage dans un contexte mondial où la préservation de l’environnement est devenue une priorité. Il a également salué l’appel du Président de la République à agir en faveur de la propreté et de l’hygiène, soulignant que l’environnement appartient à tous et que chacun doit contribuer à sa préservation.

Dans son allocution, Fallou Kébé a exprimé sa fierté d’agir en tant que citoyen engagé et fils du terroir, tout en répondant à l’appel du Président. Il a appelé d’autres personnes de bonne volonté à emboîter le pas et à soutenir les efforts visant à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région.

En conclusion, cette initiative de Fallou Kébé illustre la force du partenariat entre les acteurs locaux et le gouvernement dans la lutte contre la saleté et la préservation de l’environnement. Elle démontre également l’importance de l’engagement citoyen dans la construction d’un avenir plus propre et plus durable pour tous.

« Interception majeure : 105 candidats à l’émigration irrégulière appréhendés à Foundiougne »

La brigade territoriale de Foundiougne a mené une opération cruciale le 28 mai 2024, aboutissant à l’arrestation de 105 individus cherchant à émigrer clandestinement. Parmi eux, 49 Sénégalais, 27 Bissau-guinéens, 2 Gambiens, 2 Maliens et 26 Guinéens de Conakry ont été appréhendés sur les îles de Boro, dans la commune de Djilor. Les autorités ont également saisi 149 bidons de carburant hors bord, soupçonnés d’être destinés à la traversée clandestine. Cette action témoigne des efforts accrus des autorités locales pour prévenir ces tentatives risquées d’émigration, soulignant l’importance de la collaboration avec les forces de protection des aires marines protégées.

Ousmane Sonko Appelle à la Fin de la Violence Verbale en Politique : Hypocrisie ou Réel Engagement?

Dans une déclaration remarquée à l’occasion de la journée du « Set setal », Ousmane Sonko a surpris en appelant à l’abandon des attaques personnelles et des discours toxiques au sein de la sphère politique sénégalaise. Cette prise de position, bien que louable en surface, soulève des questions sur la crédibilité du leader de Pastef, notamment compte tenu de son propre historique et celui de son parti.

Sonko, qui a lui-même été accusé de promouvoir une forme de dictature de la pensée unique avec son parti, semble maintenant vouloir se positionner comme un défenseur de la démocratie et du débat d’idées. Cependant, ses détracteurs soulignent ironiquement que c’est lui-même qui a contribué à créer un climat politique hostile, où les insultes et les attaques personnelles étaient monnaie courante.

L’article met également en lumière le paradoxe entre les valeurs démocratiques revendiquées par le Sénégal et la réalité politique où le débat est souvent étouffé par des discours agressifs et des attaques ad hominem. Il souligne que la démocratie implique la confrontation d’opinions diverses et le respect du droit de s’opposer, ce qui semble avoir été négligé dans le comportement de certains acteurs politiques, y compris Sonko et son parti.

Enfin, l’article appelle à un véritable engagement en faveur du respect mutuel et du débat constructif au sein de la classe politique sénégalaise, soulignant que la responsabilité de mettre fin à la violence verbale ne peut reposer uniquement sur les épaules de Sonko ou de tout autre individu, mais doit être l’affaire de tous ceux qui aspirent à une démocratie véritablement inclusive et respectueuse.

Retards de vols d’Air Sénégal pour le Hajj : Les précisions du ministre Malick Ndiaye

Suite aux retards survenus dans le cadre du Hajj, le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a tenu une réunion d’urgence pour clarifier la situation.

Le Ministre a souligné son engagement à être présent sur le terrain et à communiquer de manière transparente avec les populations. Malgré les décisions déjà prises avant sa nomination, il a pris en main le dossier du Hajj 2024.

Des mesures préventives avaient été prises avec une réunion interministérielle, mais des défaillances ont été constatées du côté d’Air Sénégal, responsable de certains retards. Sur les 11 vols programmés, 9 ont décollé à l’heure, transportant plus de 3500 pèlerins.

Pour les vols en retard, des solutions alternatives ont été trouvées, notamment l’hébergement des passagers dans des hôtels locaux et la recherche d’autres moyens de transport. Le ministre assure un retour rapide à la normale, avec les derniers passagers devant partir dès le lendemain pour que la situation soit rétablie dès lundi.

Toutes les autorités concernées travaillent activement pour assurer le bon déroulement du pèlerinage de cette année.

Grogne des Pèlerins à l’AIBD : Cheikh Bamba Dièye s’engage à trouver une solution rapide

Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.

« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.

En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.

Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen

Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.

Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».

Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Première Journée de Set-setal : Moussa Balla Fofana réitère l’ambition de l’État de mettre en place des unités de recyclage des déchets

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a réitéré, samedi à Diourbel, l’ambition de l’État sénégalais de mettre en place des unités de recyclage des déchets pour éradiquer les dépotoirs sauvages dans les quartiers.

“Comme vous le savez, l’ambition des autorités, ce n’est pas d’avoir des dépotoirs sauvages dans nos quartiers, mais plutôt de traiter ces déchets. Il y aura par endroits des déchets provisoirement, mais l’objectif est de traiter tous ces déchets à partir d’unités de recyclage,” a-t-il déclaré.

Moussa Balla Fofana s’est entretenu avec des journalistes lors de la journée nationale de nettoiement, lancée dans la région de Diourbel, en présence des autorités administratives, des chefs de service, et des associations communautaires.

“Avec ces déchets, on peut faire du combustible solide, du pavage mais aussi du compostage pour les producteurs agricoles,” a-t-il ajouté, indiquant que “les travaux de ces unités de recyclage de millions de tonnes de déchets vont bientôt démarrer, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).”

Il a pris l’engagement de transformer le dépotoir de « Khourou Nganiane » situé au quartier Keur Goumag de Diourbel, pour en faire un endroit adapté aux besoins des populations.

“Cette journée a une importance capitale, et nous espérons que les Sénégalais vont continuer de se lever le premier samedi de chaque mois et s’occuper du cadre de vie afin que leur environnement reflète notre état d’esprit,” a-t-il souhaité.

Saluant la mobilisation des populations à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, il a invité ces dernières à s’approprier ce concept et à prendre soin de leur environnement.

Moussa Balla Fofana a appelé les collectivités territoriales à sensibiliser davantage les populations sur les comportements à adopter pour améliorer leur cadre de vie.

Kaolack / Journée nationale de Set Setal : Le geste salué par Bacary Sarr

Lors de la Journée Nationale de Set Setal, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bacary Sarr, a salué le geste du donateur Fallou Kébé, Président de l’ASC Saloum. Kébé a offert 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun, en soutien à la politique de développement initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Kaolack : Journée Nationale de Set Setal

Le Président de l’ASC Saloum, Fallou Kébé, a marqué la Journée Nationale de Set Setal en offrant 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun. Cette initiative, lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye, vise à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région. Écoutons Fallou Kébé.

Kahone / Set – Setal national suite à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye Mme le Maire s’engage à résoudre les problèmes d’assainissement des populations.

A l’image des autres villes du pays suite à l’appel solennel du Président Bassirou Diomaye Faye dans le cadre de la journée nationale de Set Setal organisée ce samedi, la commune de Kahone n’a pas été en reste pour l’organisation de cette journée d’assainissement. La mairesse madame Fatou Sène Diouf a été accompagné par les services en charge de nettoiement, les associations de jeunes, les conseillers municipaux etc qui ont tous répondu à l’unisson.
« Nous remercions d’abord le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement d’avoir initié cette importante activité qui est le Set Setal et le curage des canaux pour rendre propre le pays d’une part, d’autre part préparer la saison des pluies 2024 .Nous les élus territoriaux ,nous devons résolument s’ engagés à jouer pleinement notre rôle afin d’assurer l’assainissement universel à nos populations. Pour Kahone notre ambition c’est de la faire une ville propre et résiliente  » a dit madame le Maire Fatou Sène Diouf.
La mairesse madame Fatou Sène Diouf plaide pour une implication totale des populations dans la mise en œuvre de stratégie d’assainissement équitable . Elle a ajouté que l’appel du chef de l’État le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement leur a permis de participer aujourd’hui à cette importante rencontre qui est le » Set Setal » . Il faut reconnaitre que l’appel du Président Faye est un acte de haute facture .Le seul crédo seul crédo des autorités Étatiques c’est de doter les populations d’un meilleur cadre de vie qui devrait être précédée par une campagne de sensibilisation. Il est tout aussi important d’éduquer les populations aux bonnes pratiques en matière d’hygiène. Un défaut d’assainissement pourrait être à l’origine de nombreuses maladies.

Kaolack/ Éducation : L’inspection d’académie enregistre de faibles taux de grossesse en milieu scolaire à travers l’appui de l’ONG Marie Stores International/ Sénégal.

Pour réduire le taux de prévalence de grossesse en milieu scolaire ,le ministère de l’éducation nationale en partenariat avec l’ONG Marie Stores International/ Sénégal ont lancé un programme d’appui en offrant de services des infirmeries scolaires et inspections médicales des écoles ( IME) au niveau de ses zones d’interventions afin d’accompagner des activités de recherche, de formation des prestataires et des élèves leaders de fournir d’informations de qualité et de services adaptés aux besoins des jeunes. C’est pourquoi une activité de sensibilisation par la finale du concours » Génie en SRA » et de distribution des serviettes hygiéniques aux établissements scolaires de l’IA de kaolack hier vendredi. Occasion pour le représentant de l’inspection d’académie de revenir sur les résultats enregistrés à travers des stratégies initiées dans les écoles.

En marge de cette rencontre l’inspecteur de l’éducation, Moustapha Ndiaye en charge du cycle fondamental à l’IA de kaolack représentant de l’inspecteur d’académie , Siaka Goudiaby empêché . Ce dernier a d’abord remercié l’ ONG Marie Stores et la DCMS aussi pour le portage et se féliciter pour le choix porté pour la région de kaolack.

 » Quand on parle de zéro grossesse en milieu scolaire le seul objectif c’est encadrer les élèves à l’école et de les accompagner pour leur réussite. Par ce qu’on peut pas parler de grossesse et réussir. Donc s’il y a une ONG qui vient maintenant en aide aux parents d’élèves pour que leurs enfants réussissent à l’école on ne fait que leur remercier. Nous avons noté qu’il y a des impacts par ce que depuis des années nous avons constaté que le taux de grossesse en milieu scolaire est complètement réduit au niveau des écoles. Nos remerciements vont également à l’endroit des enseignants encadreurs qui n’ont ménagé aucun effort pour pouvoir encadrer les élèves et réussir dans ce programme. Alors cette activité là qui est le » Génie en SRA » contribue à renforcer la stratégie mise en place par l’ONG et les autorités éducatives  » a dit M. Ndiaye .

 » Nous travaillons dans la stratégie » Zéro grossesse en milieu scolaire  » depuis 4 ans maintenant, cette stratégie qui est mis dans 3 régions du Sénégal à savoir kaolack, Ziguinchor et Saint Louis.Depuis 2023 – 2024 , nous avons commencé en œuvre également la stratégie à Sédhiou et à kolda. Alors ce qui a motivé la stratégie ce que nous avons remarqué qu’aujourd’hui nous n’avons plus les défis de la scolarisation des filles. Par contre le défi qu’on a au niveau national c’est le maintien des filles à l’école. Et comme vous le savez, certainement ce qui fait que les élèves ne peuvent pas continuer leur scolarité ce que souvent aux grossesses précoces c’est pourquoi en synergie avec le ministère de l’éducation nous avons décidé de mettre en place cette stratégie qui est innovante » a expliqué Fatou Diop , sénior plaidoyer et stratégie à l’ONG Marie Stores lors de la journée de sensibilisation couplée à la finale du concours  » Génie en SRA organisée ce vendredi à lycée valdiodio Ndiaye de kaolack.

Alors ce qui l’a rend innovante, c’est parce qu’elle a plusieurs approches il y a d’abord ce volet plaidoyer qui permet de mobiliser toutes les autorités autour de la stratégie pour que ces derniers qui sont ( administratives ,du ministère de l’éducation, de la santé puissent travailler et collaborer ensemble pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire. L’autre stratégie c’est le volet sensibilisation avec les professeurs, l’association des parents d’élèves et les élèves car se sont eux les cibles mais également avec les leaders élèves toutes ces personnalités vont nous aider à toucher la communauté sur le phénomène  » grossesses en milieu scolaire » a Fatou Diop.

 » Nous faisons également d’enrôlement des élèves dans les mutuelles de santé , pour que si toutefois l’ONG Marie Stores se retire alors pour qu’ils puissent bénéficier des services dans les structures sanitaires publiques. Nous faisons également beaucoup de dons de serviettes hygiéniques aux établissements scolaires ciblés. Nous exprimons toutes nos satisfactions concernant les résultats obtenus. Vous l’avez entendu le représentant de l’inspection d’académie que ces stratégies initiées dans les écoles a pu permettre de réduire considérablement le taux de grossesse en milieu scolaire dans l’IA de kaolack  » a t-elle ajouté.

Sédhiou/ Journée de set – Sétal : Olivier Boucal a salué l’appoint remuant de la jeunesse pour la réussite de l’activité

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, Olivier Boucal, natif de la région de Sédhiou a salué samedi, ”la contribution active” de la jeunesse pour la réussite de la journée nationale de nettoiement, initiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
”Les jeunes contribuent activement dans cette opération de nettoyage et de curage des canalisations des quartiers et places publiques de la commune de Sédhiou . Il s’est prononcé ce samedi à l’occasion de la journée d’investissement organisée dans la commune de Sédhiou, dans le cadre de la première édition de la journée nationale de nettoiement (set-setal). ”Je suis venu vous prêter main forte. Je vous encourage à faire de cette journée une affaire de communautaire pour notre santé et notre bien-être”, a-t-il ajouté en  présence des autorités administratives et religieuses de la région. Il a souligné que l’engagement de la jeunesse est un pilier fondamental pour construire un Sénégal meilleur. ”Que ce soit à Sédhiou ou ailleurs, nous devons continuer à encourager et soutenir nos jeunes dans leurs actions citoyennes”, a-t-il dit. Les habitants de la commune de Sédhiou ont participé massivement à la journée   » setal sunu réew » dont le lancement officiel s’est tenu à la gouvernance de Sédhiou. Les autorités administratives, les chefs de services, associations de jeunes  et les agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), se sont mobilisés pour nettoyer les artères de la ville. Le ministre et sa délégation se sont rendus par la suite dans le département de Bounkiling, plus précisément à Médina Wandifa pour y lancer officiellement la journée nationale de nettoiement marquant le démarrage de la campagne de prévention et de lutte contre les inondations, dans cette commune.

mystère derrière le « balai » de Diomaye pendant la campagne électorale : révélations de Sonko

Après des semaines de spéculations, le Premier ministre a enfin levé le voile sur le mystère entourant le balai que le président de la République, candidat à l’époque, Bassirou Diomaye Faye, arborait lors de la campagne électorale. Ce geste, qui a intrigué de nombreux observateurs, avait une signification profonde et un passé peu connu, comme l’a révélé Ousmane Sonko, président du parti Pastef.

Selon Sonko, le balai avait été remis à Diomaye par un vieil homme après un meeting de campagne à Bignona, aux petites heures du matin. Ce vieil homme représentait les populations du village de Diégoune, qui avaient prié pour Diomaye et lui avaient remis le balai avec un message symbolique : celui de nettoyer le palais, le Sénégal et toute l’Afrique.

Mais le symbolisme ne s’arrête pas là. Sonko explique que ce balai représente également un appel à l’action dans le domaine de la gouvernance et de la justice. Il incite à utiliser le balai pour se débarrasser de tout ce qui entrave le développement du pays, symbolisant ainsi un engagement pour un changement radical et un renouveau politique.

Ce récit met en lumière l’importance des symboles dans la politique sénégalaise et souligne le désir de changement et de progrès exprimé par les électeurs lors des élections. Le « balai » de Diomaye devient ainsi bien plus qu’un simple objet, mais un symbole puissant de transformation et d’espoir pour l’avenir du pays.

Cérémonie de Passation de Service au Secrétariat Général du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale

Une cérémonie officielle de passation de service s’est tenue aujourd’hui entre le Secrétaire général sortant, Dr. Abibou Ndiaye, et le Secrétaire général entrant, M. Serigne MBAYE, administrateur civil de classe exceptionnelle. Cet événement marque une transition importante au sein du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, en présence de nombreux officiels, collègues, et partenaires du ministère.

Présence et Discours

La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, de plusieurs directeurs et responsables du ministère, ainsi que de représentants des organisations partenaires. Dans son discours d’ouverture, le Ministre a salué le travail accompli par Dr. Abibou Ndiaye, soulignant son engagement et ses réalisations notables au cours de son mandat. « Dr. Ndiaye a su faire preuve de leadership et de dévouement dans la mise en œuvre des politiques de santé publique et d’action sociale, notamment en cette période de défis sanitaires complexes », a-t-il déclaré.

Bilan et Témoignages

Dr. Abibou Ndiaye a ensuite pris la parole pour dresser un bilan de son mandat, remerciant ses collaborateurs pour leur soutien indéfectible. Il a évoqué les progrès réalisés, tels que l’amélioration de l’accès aux soins de santé primaire, les campagnes de vaccination, et les initiatives sociales pour les populations vulnérables. « C’est avec un sentiment de fierté et de gratitude que je quitte cette fonction, sachant que nous avons accompli des avancées significatives pour notre système de santé », a-t-il affirmé.

Accueil du Nouveau Secrétaire Général

M. Serigne MBAYE, nouvellement nommé Secrétaire général, a été chaleureusement accueilli par l’ensemble des participants. Administrateur civil de classe exceptionnelle, M. MBAYE apporte avec lui une riche expérience administrative et une vision stratégique pour le ministère. « Je suis honoré de prendre la relève et je m’engage à poursuivre les efforts de mon prédécesseur pour renforcer notre système de santé et nos actions sociales. Ensemble, nous continuerons à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens », a-t-il déclaré.

Perspectives et Engagements

Le Ministre de la Santé a clôturé la cérémonie en exprimant sa confiance en M. MBAYE pour mener à bien les missions du ministère. Il a réitéré l’importance de la continuité des actions et de l’innovation dans les politiques de santé publique et d’action sociale. « Le ministère est résolu à maintenir une dynamique de progrès et à répondre efficacement aux besoins de notre population. Je suis convaincu que sous la direction de M. MBAYE, nous atteindrons de nouveaux sommets », a conclu le Ministre.

Cette passation de service symbolise non seulement la continuité administrative, mais aussi un renouvellement d’engagement envers les objectifs de santé et de bien-être social du Sénégal. Les défis à venir seront abordés avec détermination et collaboration, sous la nouvelle direction de M. Serigne MBAYE.

Perturbations persistantes pour les pèlerins en attente de vol vers la Mecque

Le vol prévu cet après-midi à 16 heures pour les pèlerins en partance vers la Mecque reste une fois de plus perturbé, selon les informations obtenues par Rfm. Plus de 100 pèlerins se retrouvent toujours au hangar, rejoignant ainsi leurs camarades qui n’ont pas pu partir hier.

Un pèlerin témoigne : « Nous sommes au hangar des pèlerins depuis hier à 22 heures pour effectuer les formalités pour le vol. Nous avons terminé nos formalités et fait l’enregistrement et sommes en attente. Malheureusement, jusqu’à présent nous n’avons aucune information sur la situation du vol. »

Le vol prévu pour accueillir 180 pèlerins en attente est maintenant affecté aux pèlerins qui ont manqué leur vol hier, ce qui signifie qu’il y a plus de 180 personnes qui attendent désespérément leur embarquement. Certains d’entre eux n’ont même pas dormi de la nuit.

Les pèlerins ont reçu des informations des délégués et des autorités, mais celles-ci sont vagues et ne fournissent pas de clarté sur la situation. Il semble que les pèlerins risquent de passer toute la journée, voire la nuit, au hangar en attendant des mises à jour.

La frustration grandit parmi les pèlerins qui déplorent cette situation et appellent à davantage de communication et de transparence de la part des autorités responsables.

Préparation des Jeux Olympiques : Collaboration entre le Maire de Médina et le Sous-Préfet de Plateau pour le Désencombrement

Dans une initiative conjointe, le Maire de Médina, Bamba Fall, et le Sous-Préfet de Dakar Plateau, Docteur Djiby Diallo, ont lancé une journée de désencombrement et de nettoyage en préparation des Jeux Olympiques imminents. L’objectif principal est de rendre la Médina, ainsi que d’autres quartiers comme Plateau et Colobane, propres, sûrs et attrayants pour accueillir les activités olympiques et les visiteurs internationaux.

Le Maire Bamba Fall a souligné l’importance cruciale de la propreté, de la salubrité et de la sécurité pour le succès de cet événement mondial. Avec une grande affluence prévue d’étrangers dans la Médina, il a insisté sur la nécessité de préparer adéquatement le quartier pour offrir une expérience positive à tous les participants et spectateurs.

De son côté, le Sous-Préfet Djiby Diallo a rappelé l’engagement des autorités et des citoyens à travailler ensemble pour améliorer le cadre de vie urbain. Il a souligné la nécessité d’un changement de comportement durable, impliquant la participation active de tous les résidents, des jeunes aux étudiants, pour maintenir un environnement propre et sûr.

Ensemble, le Maire de Médina et le Sous-Préfet de Plateau se sont engagés à maintenir ces efforts de désencombrement et d’embellissement, afin de relever les défis de la propriété, de la citoyenneté et du changement de comportement. Leur objectif ultime est de bâtir un avenir meilleur et plus harmonieux pour tous les habitants de la région.

Saisie de 27 kg de Chanvre Indien par la Brigade de Kafountine

Une importante saisie de chanvre indien a été effectuée par la brigade de gendarmerie de Kafountine, dirigée par l’Adjudant Ngom. L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du 31 mai au 1er juin, a permis de mettre la main sur 27 kg de cette substance illicite.

Les Détails de l’Opération

Les gendarmes ont intercepté un homme transportant le chanvre indien à bord d’une moto. Ce dernier, sentant le piège se refermer sur lui, a réussi à s’enfuir, abandonnant sa cargaison. Le produit prohibé était habilement dissimulé dans quatre sacs.

Fuite du Suspect

Malgré une tentative de contrôle, l’individu a pu échapper aux forces de l’ordre, laissant derrière lui les sacs contenant le chanvre. La brigade de gendarmerie de Kafountine est actuellement en quête d’informations pour retrouver et appréhender le fugitif.

Renforcement des Efforts de Lutte Contre le Trafic de Drogues

Cette saisie s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la gendarmerie nationale pour combattre le trafic de stupéfiants dans la région. La vigilance et la réactivité des hommes de l’Adjudant Ngom illustrent l’engagement des forces de sécurité à maintenir la loi et l’ordre.

Appel à la Collaboration de la Population

La brigade de gendarmerie de Kafountine sollicite la collaboration de la population pour fournir toute information pouvant mener à l’arrestation du suspect en fuite. La sécurité collective dépend de la participation active de chaque citoyen à la lutte contre le trafic de drogues.

Cette saisie de 27 kg de chanvre indien marque un coup dur pour les trafiquants dans la région de Kafountine. Les forces de l’ordre restent déterminées à poursuivre leur mission de protection de la société contre les fléaux que représentent les drogues. La population est invitée à rester vigilante et à soutenir les autorités dans cette lutte incessante.

El Hadji Ndiaye Dévoile la Vérité sur la dette Fiscale de la Presse : « Il n’y a Jamais Eu d’Amnistie Fiscale »

Lors d’un entretien spécial avec le groupe E-Media, El Hadji Ndiaye, patron de la chaîne 2Stv et PDG de Origines SA, a fait des révélations fracassantes sur la dette fiscale des entreprises de presse au Sénégal. Selon lui, malgré les initiatives prises, aucune amnistie fiscale n’a été accordée à ce secteur.

Une Dette Colossale

La dette fiscale cumulée des entreprises de presse au Sénégal s’élève à 40 milliards de francs CFA, dont 5,5 milliards sont imputables à la seule Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS). Cette situation financière précaire met en lumière la crise profonde que traverse le secteur médiatique.

L’Initiative Manquée de Macky Sall

El Hadji Ndiaye a détaillé la tentative d’amnistie fiscale initiée par l’ancien Président Macky Sall, une démarche qui n’a malheureusement pas abouti.

« C’est moi qui ai pris l’initiative pour une audience avec le Président« , a-t-il expliqué. « Parce que des patrons de presse étaient pressés par le fisc. Le lundi 18 mars, Macky Sall nous a reçus, le mercredi, en Conseil des ministres, la question a été discutée et le vendredi, le courrier est parti au ministère des Finances. Et le dimanche était le jour du scrutin. La vérité, c’est qu’on est allés trop tard voir le Président. »

Un Appel au Nouveau Régime

Avec l’avènement du nouveau régime sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Ndiaye appelle à une nouvelle démarche. « Nous devons aller voir le Président Diomaye Faye qui est le président de tous les Sénégalais » pour trouver une solution favorable à cette crise.

Besoin Urgent de Soutien

Cette révélation met en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace du gouvernement pour soutenir les entreprises de presse, cruciales pour la démocratie et l’information au Sénégal. Une amnistie fiscale ou des mesures d’allègement pourraient être indispensables pour assurer la survie et la prospérité de ce secteur vital.

Les propos d’El Hadji Ndiaye soulignent l’urgence d’une action gouvernementale pour résoudre la crise financière des médias sénégalais. Une intervention rapide et réfléchie pourrait non seulement sauver ces entreprises, mais aussi renforcer le paysage médiatique sénégalais, garant de la liberté d’expression et de la démocratie.

Frédérick Zanklan, Directeur Général de GCO : « 105 Milliards FCFA de Contribution en 2023, Plus de 2000 Emplois »

Frédérick Zanklan, Directeur Général de la Grande Côte Opérations (GCO), a effectué sa première sortie publique en tant que leader de cette entreprise minière, lors d’une rencontre à l’Ecole polytechnique de Thiès. L’occasion était dédiée à l’accompagnement des femmes entrepreneures, une cause chère à GCO.

Engagement pour la Diversification Économique et l’Autonomisation des Femmes

Dans son discours, Zanklan a souligné le rôle crucial que jouent les femmes dans la société, ce qui justifie l’accent mis sur la diversification économique comme l’un des quatre piliers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de GCO. Les autres piliers incluent l’éducation, l’environnement et la santé. Ces axes ont été déterminés en concertation avec les communautés locales.

« Nous croyons fermement que l’accompagnement des femmes entrepreneures est essentiel pour libérer leur plein potentiel et ainsi contribuer au développement économique de notre région d’implantation« , a-t-il déclaré.

Contributions Économiques et Sociales Significatives

Frédérick Zanklan a mis en lumière le programme contributif robuste mis en place par GCO pour soutenir le développement régional. En 2023, GCO a apporté une contribution financière de 105 milliards de FCFA. Sur le plan de l’emploi, l’entreprise a créé plus de 2000 emplois, avec une politique favorisant l’embauche locale. Depuis le début de la production en 2014, 57% des recrues proviennent de la région de Thiès, dont 40% de femmes.

« Nous sommes fiers de notre politique d’embauche locale qui favorise le développement régional et de notre engagement envers l’inclusion des femmes dans le secteur minier« , a souligné Zanklan.

Contribution au Budget de l’État et Projets Futurs

Au niveau national, GCO a progressé de la sixième à la quatrième place des contributeurs miniers au budget de l’État, selon le rapport ITIE de l’année dernière. Cette contribution est appelée à augmenter avec la fin des exemptions fiscales et les investissements massifs de plus de 70 milliards de FCFA dans les capacités de production entre 2022 et 2025.

« Notre ambition est de grandir tout en respectant les standards internationaux les plus élevés et de faire en sorte que les bénéfices de notre croissance profitent au plus grand nombre« , a affirmé Zanklan.

Programme Eramet Beyond et Engagement Global

En complément des initiatives locales de GCO, Zanklan a mentionné le programme global « Eramet Beyond », soulignant l’engagement de l’entreprise mère, Eramet, envers le programme PeopleFirst. Ce programme vise à renforcer l’impact positif des activités d’Eramet à travers le monde, en mettant l’accent sur le développement humain et la responsabilité sociale.

« Notre engagement ne se limite pas à nos réalisations locales, mais s’étend à l’échelle mondiale avec le programme Eramet Beyond, qui reflète notre vision de développement durable et inclusif« , a conclu Frédérick Zanklan.

Cette première sortie publique de Frédérick Zanklan en tant que Directeur Général de GCO a été marquée par des annonces prometteuses pour l’avenir économique et social de la région de Thiès et du Sénégal en général.

Thiaroye Gare : Lancement de la Première Journée Nationale de Nettoiement par Bassirou Diomaye Faye

Ce samedi matin, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a inauguré la première édition de la journée nationale de nettoiement (set-setal) à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar. Cet événement marque le début d’une initiative majeure dans le cadre de la gestion et de la lutte contre les inondations de l’hivernage 2024.

Une Mobilisation Massive

Peu après 10 heures, Bassirou Diomaye Faye est arrivé sur le site, situé à proximité de l’hôpital de Pikine et du camp militaire de Thiaroye, où la cérémonie officielle de lancement se déroule. Armés de pelles, râteaux et brouettes, de nombreux agents de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), des membres d’associations communautaires de base, des jeunes, des femmes, ainsi que des élus territoriaux et représentants de l’administration territoriale, se sont mobilisés dès les premières heures pour répondre à l’appel du chef de l’État.

Présence des Structures Publiques

La journée a également vu la participation active de plusieurs structures publiques telles que le Service national de l’hygiène, l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), le Cadre de vie et de l’hygiène publique, entre autres. Ces équipes sont venues prêter main-forte aux efforts de nettoyage et de sensibilisation de la communauté locale.

Objectifs et Importance de l’Initiative

Cette première édition de la journée nationale de nettoiement est centrée sur la question des inondations, un problème récurrent durant la saison des pluies au Sénégal. L’initiative vise à encourager la communauté à s’approprier cette journée et à participer activement, aux côtés des structures de l’État, à la gestion et à la prévention des inondations.

« Nous devons travailler ensemble pour faire en sorte que notre environnement soit propre et sûr, surtout à l’approche de la saison des pluies », a déclaré Bassirou Diomaye Faye. « Cette journée nationale de nettoiement est une occasion pour chacun de nous de contribuer à un avenir plus sain et plus résilient pour notre pays ».

Vers une Appropriation Communautaire

En lançant cette initiative, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions sanitaires et environnementales, mais aussi renforcer la cohésion sociale en encourageant les citoyens à s’impliquer activement dans la gestion des défis environnementaux. La participation des différentes couches de la société, des jeunes aux personnes âgées, en passant par les élus et les professionnels, montre l’importance accordée à cette journée d’investissement humain.

Le lancement de la première journée nationale de nettoiement à Thiaroye Gare par le Président Bassirou Diomaye Faye marque un tournant dans les efforts du Sénégal pour lutter contre les inondations et améliorer les conditions de vie de ses citoyens. Cette initiative, axée sur la participation communautaire et la coopération entre les structures de l’État et les citoyens, est un pas important vers une gestion plus efficace et durable des problèmes environnementaux.

Ensemble, les Sénégalais montrent qu’ils sont prêts à prendre en main l’avenir de leur pays, un acte à la fois.

Hommage aux SOLDATS de Leral. net : Trois Ans Déjà

Le 31 mai 2021, la tragédie frappait de plein fouet la communauté journalistique sénégalaise. En mission pour couvrir la tournée économique du Président Macky Sall, trois journalistes de Leral.net ont péri dans un accident de la route. À hauteur du parc Niokolokoba, leur véhicule a fait une embardée en tentant d’éviter un camion malien. Ce jour-là, Abou Mamadou Sy, Yoro Mamadou Dia, et Ousmane N’diaye ont perdu la vie, laissant derrière eux un vide incommensurable.

Abou Mamadou Sy : Un journaliste passionné et
rigoureux

Abou Mamadou Sy était un journaliste chevronné, respecté et admiré par ses pairs.

Âgé de seulement 35 ans, il incarnait la promesse d’un avenir brillant dans le journalisme sénégalais. Abou était connu pour sa jovialité et son attachement aux valeurs morales, inculquées par ses parents dès son plus jeune âge. Très pratiquant, il ne manquait jamais une prière, même en plein travail, n’hésitant pas à interrompre ses activités professionnelles pour accomplir ses devoirs religieux.


Abou était également un fervent défenseur de la déontologie et de l’éthique journalistique.

À la rédaction de Leral.net, il était réputé pour sa rigueur et son professionnalisme. Ses collègues se souviennent de lui comme d’un mentor, toujours prêt à partager ses connaissances et à guider les jeunes journalistes sur le chemin de l’excellence.

Son décès a laissé un vide immense, non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.

Yoro Mamadou Diallo : Un technicien d’exception

Yoro Mamadou Diallo, technicien de son état, était un véritable passionné de son métier. À 32 ans, il était déjà une référence dans le domaine technique, reconnu pour son professionnalisme et son dévouement. Yoro aimait repousser ses limites, cherchant toujours à se surpasser pour offrir le meilleur de lui-même. Ses collègues louaient son courage et son engagement, qualités qui faisaient de lui un partenaire de terrain très apprécié.


En dehors de sa carrière, Yoro nourrissait des projets personnels, dont celui de se marier à la fin de sa mission. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Sa disparition a été un choc pour ses proches, qui se souviennent de lui comme d’un homme dévoué, plein de vie et toujours prêt à aider les autres. Son professionnalisme et sa passion pour son métier resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le connaître.

Ousmane N’diaye : Le chauffeur prudent et dévoué

Ousmane N’diaye, âgé de 40 ans, était le chauffeur du véhicule accidenté. Il était connu pour sa prudence exemplaire au volant et son sens aigu des responsabilités. Ousmane aimait rappeler à ses collègues les dangers de la route et l’importance de la prudence. Sa vigilance était telle qu’il ne roulait jamais à vive allure, préférant la sécurité à la rapidité.


Ses collègues se souviennent de lui comme d’un homme pétri de talent, dévoué à son travail et à sa famille. Ousmane était toujours soucieux de la sécurité de ses passagers, faisant tout pour éviter les accidents. Sa disparition a été une perte immense pour sa famille, ses amis et ses collègues, qui pleurent encore aujourd’hui son absence.

Un héritage inoubliable

Abou, Yoro et Ousmane partageaient des qualités communes : le professionnalisme, la sociabilité, la bravoure et l’amour de leur métier.

Leur disparition a laissé un vide immense dans leurs familles, leurs cercles d’amis et la communauté journalistique sénégalaise. Depuis ce tragique accident, leurs proches continuent de pleurer leur absence, tandis que leurs collègues cherchent à perpétuer leur héritage.


En mémoire de ces trois vaillants soldats de l’information, Leral.net et la communauté journalistique du Sénégal ont redoublé d’efforts pour promouvoir la sécurité routière et le professionnalisme dans le métier. Des initiatives de sensibilisation sont régulièrement organisées pour rappeler les dangers de la route et l’importance de la prudence, tant pour les journalistes que pour tous les usagers de la route.


De plus, des programmes de formation continue en déontologie et éthique journalistique ont été mis en place, inspirés par l’exemple d’Abou Mamadou Sy. Ces initiatives visent à honorer la mémoire de ces trois hommes en poursuivant leur travail avec le même engagement et la même passion.

Reposez en Paix, Chers Soldats
LEDAKAROIS

Programme des 100 000 Logements : Le Gouvernement réoriente sa stratégie

Lancé en 2019, le projet des 100 000 logements visait à diversifier et à accélérer l’offre de logements pour les ménages à faibles revenus. Cependant, cinq ans après son lancement, le bilan reste mitigé, incitant le gouvernement à revoir sa stratégie pour atteindre les objectifs fixés.

Contexte et Objectifs Initiaux

Le projet des 100 000 logements a été conçu pour fournir des logements abordables à toutes les catégories sociales, en particulier les ménages à revenus faibles et/ou irréguliers. Selon le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Balla Fofana, l’initiative devait mobiliser des mesures institutionnelles et juridiques, telles que la loi d’orientation de l’habitat social, la création de la Société d’Aménagement Foncier de Rénovation Urbaine (SAFRU) et du Fonds pour l’Habitat Social (FHS), ainsi que l’établissement d’un guichet unique pour accélérer les procédures administratives.

Bilan et Problèmes Rencontrés

Le Ministre Fofana a reconnu que les résultats escomptés n’ont pas été atteints. Plusieurs facteurs ont contribué à cette contreperformance :

  1. Gouvernance Inadaptée : Une multiplicité des acteurs souvent rattachés à différents ministères a posé des problèmes de coordination et de clarification des responsabilités.
  2. Indisponibilité du Foncier de l’État : Aucune assiette de l’État n’a été mobilisée pour le projet, les logements démarrés étant réalisés sur des terrains de promoteurs publics et privés à travers des conventions de partenariat.
  3. Financement Inadéquat : Le financement du projet n’a pas été aligné avec ses ambitions sociales. Les ressources du FHS se sont révélées insuffisantes et les promoteurs comme les acquéreurs ont rencontré des difficultés pour obtenir des financements auprès des banques commerciales.
  4. Non-application de l’Arrêté Relatif aux Exonérations Fiscales : L’arrêté n°1905 du 14 juin 2021, censé offrir des avantages fiscaux et douaniers, n’a été appliqué qu’à un seul promoteur.

Nouvelles Directives et Réorientation

Après son élection, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exhorté son gouvernement à se concentrer sur la satisfaction des besoins de la population. Le Ministre Fofana a donc réuni tous les acteurs concernés pour réorienter le projet des 100 000 logements. L’objectif est de surmonter les obstacles identifiés et de définir une nouvelle feuille de route, conforme aux attentes des citoyens.

« Il est impératif d’accélérer la réalisation intensive et cohérente des actions phares du projet dans les secteurs du logement, de l’urbanisme et de l’aménagement », a déclaré le Ministre Fofana. Il a invité les acteurs clés à proposer une feuille de route opérationnelle sur cinq ans, avec des objectifs précis à l’horizon 2026.

Le programme des 100 000 logements, bien que confronté à des défis majeurs, demeure une priorité pour le gouvernement. En réorientant ses efforts et en mettant en place une nouvelle stratégie plus cohérente et inclusive, le gouvernement espère atteindre les objectifs initiaux et améliorer les conditions de vie des ménages sénégalais. Les prochaines étapes impliqueront une coordination renforcée entre les différents acteurs et un suivi rigoureux des progrès réalisés.

SET-SETAL NATIONAL : LANCEMENT À THIAROYE PAR LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE

La journée nationale de Set-Setal a été lancée ce samedi 1er juin à Thiaroye sous l’égide du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette initiative vise à mobiliser les citoyens pour une journée dédiée à l’assainissement, au nettoyage et à la prévention des inondations.

Le Chef de l’État a proclamé le 1er juin comme journée Set-Setal, appelant les citoyens à participer activement à cette campagne nationale. Cette journée d’action collective a pour objectif de renforcer l’implication des populations locales, des communes, des forces de défense et des services de l’État dans la lutte contre les déchets et les inondations, en prévision de la saison des pluies.

Dans le cadre de cette initiative, le Président Faye a annoncé sa participation, aux côtés de l’ensemble du gouvernement, à des activités visant à investir dans le capital humain pour améliorer l’assainissement. Cette démarche vise à sensibiliser et à mobiliser tous les acteurs concernés afin de garantir un environnement sain et résilient face aux défis climatiques.

L’événement de lancement à Thiaroye marque le début d’une série d’actions à travers le pays, démontrant l’engagement du gouvernement envers la promotion de la propreté et de la santé publique. Cette journée nationale de Set-Setal est une occasion de rappeler l’importance de la collaboration communautaire et de l’action collective pour construire un avenir durable pour tous.

Les retards et les annulations de vols avec la compagnie Air Sénégal perturbent les pèlerins du Hajj 2024

Les pèlerins se préparant pour le Hajj 2024 ont été confrontés à des désagréments majeurs alors que la compagnie aérienne Air Sénégal lutte pour convoyer les voyageurs vers les lieux saints de l’islam. Malgré les efforts de coordination, les vols officiels de la compagnie ont été marqués par des retards et des reports, laissant les passagers dans l’incertitude et la frustration.

Lors du premier vol, prévu hier au départ de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, les pèlerins ont été confrontés à un report de dernière minute, suscitant l’indignation parmi les voyageurs en direction de la capitale française. Le deuxième vol, initialement prévu pour aujourd’hui à 10 heures 50, a été retardé en raison de l’indisponibilité d’un avion, contraignant la compagnie à louer un vol supplémentaire pour acheminer les pèlerins dans la nuit.

La situation précaire de la compagnie Air Sénégal a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à assurer efficacement le transport des pèlerins, en contraste avec les vols privés opérés par la compagnie Flynas, qui ont été plus réguliers et mieux coordonnés. Cette disparité a engendré une panique parmi les pèlerins, qui craignent pour la fiabilité de leur voyage sacré.

Les raisons exactes derrière les problèmes rencontrés par Air Sénégal demeurent floues, mais il est clair que des mesures doivent être prises pour garantir une meilleure organisation et une communication transparente avec les passagers. Alors que le troisième vol est prévu pour ce soir, la question demeure : la compagnie sera-t-elle en mesure de trouver des solutions viables pour éviter de nouveaux retards et désagréments pour les pèlerins en quête de spiritualité et de dévotion?

Nouvelle interdiction de manifestation sous le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye

Sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, les restrictions sur les manifestations se multiplient, rappelant les mesures controversées prises sous l’administration précédente de Macky Sall. Cette semaine, le rassemblement prévu du collectif « Aar Sunu Gaal » a été interdit par le Préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.

L’interdiction fait suite à celle du rassemblement des chauffeurs de taxi sur la Vdn, qui a eu lieu il y a quelques jours. Dans son arrêté, le Préfet a invoqué des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier sa décision.

Cette série d’interdictions soulève des inquiétudes quant à la liberté de rassemblement et d’expression sous l’administration en place. Les observateurs craignent que ces restrictions ne limitent la capacité des citoyens à exprimer leurs opinions et à exercer leurs droits démocratiques fondamentaux.

La réaction du public et des organisations de défense des droits de l’homme est attendue, alors que le débat sur les limites de l’autorité étatique et le respect des libertés civiles continue de faire rage dans le pays.

Le Président de la République se joint à la Prière du Vendredi à Bignona

Le Président de la République a participé à la prière du vendredi dans la ville de Bignona, démontrant ainsi son engagement envers la communauté religieuse et sa volonté de se connecter avec les citoyens à travers le pays.

Accompagné de membres de son gouvernement, le Président a été chaleureusement accueilli par les fidèles alors qu’il se joignait à eux dans ce moment de dévotion et de recueillement. Sa présence témoigne de son respect pour la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le Sénégal.

Cet événement souligne également l’importance de la cohésion sociale et de l’unité nationale, alors que le Président renforce les liens avec les communautés locales à travers le pays. Sa participation à la prière du vendredi à Bignona est un exemple de son engagement à écouter et à être présent pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence ou leurs croyances religieuses.

Le Nigeria rétablit son ancien hymne national : un retour aux racines ou une décision controversée ?

Le président Bola Tinubu a promulgué un projet de loi rétablissant l’hymne national original du Nigeria, intitulé « Nigeria, We Hail Thee », en remplacement de « Arise O Compatriots ». Cette décision, présentée comme une priorité par Tinubu, suscite des réactions mitigées au sein de la population.

Initialement introduit en 1960 lors de l’indépendance du pays, l’hymne restauré a été écrit par Lillian Jean Williams, une expatriée britannique résidant au Nigeria à l’époque. Pour Tinubu, ce changement symbolise la diversité du Nigeria et rappelle ses racines historiques.

Cependant, certains Nigérians expriment leur désaccord, remettant en question l’opportunité de remplacer l’hymne actuel par un chant vieux de plus de 60 ans, écrit par un Britannique. Cette controverse soulève des questions sur l’identité nationale et l’importance de la représentation culturelle dans les symboles nationaux.

Alors que le Nigeria entre dans une nouvelle ère sous la direction de Tinubu, le débat sur son hymne national reflète les défis auxquels le pays est confronté en matière d’unité et d’expression culturelle.

SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.

Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.

Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.

Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.

Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.

Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.

Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs

Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.

Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.

Découverte : Sine Madamel, un Village à mille maux de la Commune de Mabo( Kaffrine)

Sine Madamel est un village à problématique situé dans la commune de Mabo (région de kaffrine). Il est distant de 10 km de son chef-lieu de la commune et 56 km de kaffrine. Malgré la réhabilitation du tronçon Nioro du Rip/Mbirkilane, Sine Madamel manque de tout. Depuis l’indépendance à nos jours ce village n’a jamais bénéficié du courant continu.  »Il est alimenté par des panneaux solaires avec lesquels les populations ont des difficultés pendant la saison des pluies » informé le porte-parole des populations, El Hadji Seth Cissé, un des responsables des jeunes.
Sine Madamel ne dispose même pas de structure sanitaire encore moins d’infrastructures adéquates qui peuvent booster le développement du village. Les fils électriques de la Senelec sont pourtant passés dans un village distant de moins de 200 mètres a t-il ajouté . Aujourd’hui, les populations de cette localité se battent pour que Sine Madamel change de visage et aille vers le développement à l’image des autres localités de la commune de Mabo. Elles ont élevé la voix ce jeudi pour dire aux autorités le besoin d’électricité. Nos autorités territoriales ont reçu nos lettres de doléances mais en vain  se désole le représentant des jeunes. A ces désagréments s’ajoutent le manque d’eau, l’absence de moulins à mil et le manque de financement qui empêche les femmes de faire des activités génératrices de revenus.  »Cependant nous appelons les nouvelles autorités du pays avec à sa tête le Président Bassirou Diomaye Faye, son premier ministre et son ministre de l’eau pour qu’une solution adéquate soit trouvée » a plaidé El Hadj Seth Cissé à l’occasion d’une visite que la rédaction a effectué ce jeudi.

Kaolack/ Journée nationale de Set Sétal : L’appel du président Bassirou Diomaye Faye ,le mouvement FONK se mobilise

Une journée nationale de Set Sétal annoncée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le samedi 1er Juin 2024 sur toute l’étendue du territoire le mouvement FONK a dit Elhadji Ibrahima Niasse Dème coordonnateur du mouvement FONK. derrière le directeur du COUD Dr Ndéné Mbodji va participer de cette mobilisation humaine sous les directives de son excellence le président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko , le mouvement FONK va rendre propre les différents quartiers, les places publiques et les lieux de culte de la commune de kaolack.  » La propreté est fondamentalement, un enjeu sanitaire, une exigence socioculturelle, et également économique, de haute portée pour l’image et le rayonnement international du Sénégal. C’est dire que  » Le Sénégal Propre  » doit interpeller nos consciences et impulser un sursaut collectif exceptionnel pour lutter contre l’insalubrité. C’est ce qu’a compris le président Bassirou Diomaye Faye que l’Etat doit jouer pleinement   son rôle, en tant que garant de l’hygiène publique.
Mais pour arriver au Sénégal propre que nous réveillons , chacun doit balayer devant sa propre porte », a souligné Elhadji Ibrahima Niasse Dème, coordonnateur du mouvement FONK à Kaolack. Nous appelons à tous les jeunes de la commune de prendre part à cette journée importante pour la vie de l’homme. Nous devons se mobiliser et retourner sur le terrain, armés de râteau, de balais ou autres matériels pour assainir leur quartier ,curer tous les canaux et caniveaux pour préparer l’hivernage qui a déjà démarré dans certaines localités du pays, afin d’éviter les inondations. A travers cette action citoyenne  » Sétal Sunu Reew  » nous pensons que notre pays être propre a t-il soutenu.

Madiambal Diagne Prévient sur l’État de Santé de Mohamed Gueye, Convoqué à la Gendarmerie

Ce vendredi, Mohamed Gueye, directeur de publication du journal Le Quotidien, a été convoqué à la gendarmerie, une situation qui suscite des préoccupations, notamment sur son état de santé. Selon Madiambal Diagne, propriétaire de Le Quotidien, Mohamed Gueye vient de sortir d’une grave hospitalisation.

Une Convalescence Récente

Madiambal Diagne a exprimé son inquiétude via une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « Mohamed Guèye répondra ce matin devant les gendarmes. Pour que nul n’en ignore, le Dirpub du Quotidien vient de sortir d’une grave hospitalisation. Il aura son dossier médical en main, si tant que cela servirait à quelque chose contre une farouche volonté de règlements de comptes. »

Les Raisons de la Convocation

La convocation de Mohamed Gueye fait suite à la publication d’un article sur les conditions d’affectation en Inde de l’ex chef d’État-major de l’armée de terre, le Général Souleymane Kandé. Cet article semble avoir attiré l’attention des autorités, entraînant cette convocation à la gendarmerie.

Une Situation de Tension

La situation est perçue par certains comme une tentative de règlement de comptes, une accusation que Madiambal Diagne n’hésite pas à suggérer. Il est à noter que cette convocation intervient dans un contexte de tension entre les autorités et certains médias, ajoutant une dimension politique à l’affaire.

Implications pour la Liberté de la Presse

La convocation de Mohamed Gueye soulève des questions plus larges sur la liberté de la presse au Sénégal. La santé fragile du directeur de publication pourrait compliquer sa comparution et le déroulement de l’interrogatoire, accentuant les préoccupations quant aux motivations derrière cette convocation.

L’état de santé de Mohamed Gueye et sa récente hospitalisation ajoutent une couche de complexité à sa convocation à la gendarmerie. Tandis que les détails de l’affaire restent à clarifier, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal et soulève des questions sur les limites de la liberté de la presse dans le pays. Les développements à venir seront cruciaux pour comprendre les véritables motivations derrière cette convocation et les implications pour le paysage médiatique sénégalais.

Scandale des Visas : Le Lutte Lac De Guiers 2 Filmé en Pleine Négociation

Une vidéo compromettante montrant le lutteur Lac De Guiers 2, de son vrai nom Pape Ansou Cissé, en train de négocier des visas a fuité, créant un tollé dans l’univers de la lutte sénégalaise. La diffusion de cette vidéo intervient quelques jours après son emprisonnement pour association de malfaiteurs et escroquerie.

Des Images Accablantes

Dans la vidéo, Lac 2 est filmé en possession de plusieurs passeports et de billets de banque, en pleine discussion avec son complice, Abdou Salam Diagne. Les images, capturées par un téléphone portable, montrent le lutteur donnant des garanties à des clients désireux de voyager à l’étranger. Cette scène de négociation a été enregistrée clandestinement, ajoutant une couche supplémentaire de preuve contre lui.

Une Arrestation et des Répercussions

Lac 2 a été inculpé et placé sous mandat de dépôt depuis le 17 mai dernier. Il est actuellement détenu à la prison de Rebeuss. Les accusations portées contre lui incluent l’association de malfaiteurs et l’escroquerie. Selon les autorités, 17 plaignants ont été identifiés et le préjudice financier provisoire est estimé à une cinquantaine de millions de francs CFA.

Mandat d’Arrêt pour Abdou Salam Diagne

Le procureur a également émis un mandat d’arrêt contre Abdou Salam Diagne, le complice visible dans la vidéo. Les autorités sont activement à la recherche de ce dernier pour l’interroger et éventuellement le traduire en justice.

Une Carrière Entachée

Cette affaire jette une ombre sur la carrière de Lac De Guiers 2, un lutteur autrefois respecté dans l’arène sénégalaise. Les fans et les observateurs de la lutte expriment leur déception et leur consternation face à ces révélations. Les implications de ce scandale sur sa carrière sportive et sur l’image de la lutte sénégalaise restent à déterminer.

La fuite de cette vidéo a mis en lumière des pratiques illégales impliquant une figure de proue de la lutte sénégalaise. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à démanteler ce réseau d’escroquerie et à traduire en justice tous les responsables impliqués. L’affaire Lac De Guiers 2 est un rappel brutal des conséquences que peuvent avoir les activités criminelles, même pour les personnalités publiques.

Kaolack : Les vidangeurs réclament un site de déversement des boues

Jeudi dernier, une délégation composée de la police de l’assainissement, des agents de la brigade du service d’hygiène de Kaolack, des agents des Eaux et Forêts, de l’adjointe au maire en charge de l’assainissement, et du président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques a visité le site de déversement des boues de fosses septiques de la commune de Kaolack. Cette visite visait à évaluer les pratiques de déversement de ces produits toxiques et leurs impacts potentiels sur l’environnement.

Sur place, les agents de la police d’assainissement ont critiqué les méthodes employées par les vidangeurs, soulignant les dangers environnementaux liés à ces pratiques. Le président du regroupement des vidangeurs, Yoro Diouf, a exprimé les difficultés rencontrées par les travailleurs. « Nous déversons de manière anormale les boues de fosses septiques à Sing-Sing, non loin du centre-ville. L’an dernier, pendant l’hivernage, nous avons eu des problèmes avec les populations qui nous interdisaient de les verser dans leur quartier, » a-t-il déclaré.

Diouf a rappelé qu’à la suite de ces problèmes, le maire de Kaolack, Sérigne Mboup, avait promis l’aménagement d’un site de déversement avec un raccordement au fleuve. Cependant, aucune mesure concrète n’a été prise depuis. « Nous avons toujours demandé aux autorités un site digne de ce nom, mais jusqu’à présent, aucune solution n’a été trouvée, » a déploré Diouf.

Face aux dangers du péril fécal, notamment avec l’approche de la saison des pluies, Diouf a exhorté le nouveau ministre de l’Assainissement à intervenir rapidement pour trouver une solution adéquate. « Nous sommes convaincus des dangers que cela représente pour la population. Si cette situation perdure, elle pourrait entraîner d’autres conséquences graves, » a-t-il averti.

La situation à Kaolack souligne l’urgence d’une action coordonnée pour garantir des pratiques de déversement sûres et respectueuses de l’environnement. Les autorités locales et nationales sont appelées à agir rapidement pour aménager un site de déversement approprié, répondant aux besoins des vidangeurs tout en protégeant la santé publique et l’environnement.

Keur Gaye Walo : Les habitants réclament de meilleurs auspices de vie

Keur Gaye Walo, un village d’environ 100 habitants situé dans la commune de Ndramé Escale, département de Kaolack, fait face à des conditions de vie extrêmement difficiles. Le manque d’électricité et l’absence de pistes de production sont des problèmes urgents qui affectent profondément la communauté.

Depuis l’indépendance, les habitants de Keur Gaye Walo vivent sans électricité, une situation qui les oblige à utiliser des lampes à pétrole dans leurs maisons. Ce manque de services de base a conduit les résidents à exprimer leur mécontentement lors d’un point de presse organisé mercredi.

« Nous manifestons notre courroux car nous avons un problème de courant. L’électrification n’est pas arrivée chez nous. Depuis l’indépendance à nos jours, nous vivons dans l’injustice. Les autres villages de la localité ont tous de l’électricité sauf nous », a déclaré Mouhamed Gaye, porte-parole des habitants de Keur Gaye Walo. Il a ajouté que malgré les nombreuses interpellations à la Senelec, la seule société de distribution d’électricité au Sénégal, aucune solution n’a été apportée.

Les résidents de Keur Gaye Walo appellent maintenant les nouvelles autorités, dirigées par le président Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes. « Nous alertons aujourd’hui, mais la prochaine fois que nous reviendrons ici, ce ne sera pas pour une manifestation de la sorte, mais pour lever le ton plus que ce que nous avons fait aujourd’hui », a martelé Mouhamed Gaye.

Outre le manque d’électricité, le village souffre également d’un manque d’infrastructure routière. La route menant à Ndramé Escale est particulièrement impraticable, surtout en période de l’hivernage, rendant les déplacements difficiles pour les habitants.

« Il faut que les autorités étatiques prennent leurs responsabilités pour le bien-être des populations de Keur Gaye Walo. Ce n’est pas normal dans un pays dit équilibré et émergent », a dénoncé Mouhamed Gaye.

Les conditions de vie à Keur Gaye Walo soulignent une situation inacceptable dans un pays en voie de développement. Les habitants espèrent que leurs cris de détresse seront entendus et que des mesures seront rapidement prises pour améliorer leur quotidien. L’accès à l’électricité et à des routes praticables est essentiel pour le développement économique et social de la communauté. Les habitants attendent avec impatience une réponse positive des autorités pour enfin sortir de l’ombre et se déplacer sans entrave.

Les Ministres Satisfaits du Dispositif pour le Voyage des Pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam

Le Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères, Yacine Fall, et son homologue Ministre des Infrastructures des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, ont exprimé leur satisfaction mercredi à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) à l’égard du dispositif organisationnel mis en place pour le voyage des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam.

Lors d’une visite à l’AIBD, les deux Ministres ont salué les efforts déployés pour garantir un voyage sûr et confortable aux pèlerins se rendant aux Lieux Saints, une démarche cruciale pour des milliers de fidèles chaque année.

Leur satisfaction témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’organisation efficace de ce pèlerinage, qui revêt une signification profonde pour de nombreux croyants à travers le monde.

Ce dispositif témoigne également de l’engagement des autorités à faciliter les déplacements des pèlerins dans le respect des normes de sécurité et de confort, garantissant ainsi une expérience spirituelle harmonieuse et mémorable.

En conclusion, la collaboration entre les Ministères de l’Intégration Africaine, des Affaires Étrangères et des Infrastructures des Transports Terrestres et Aériens reflète l’engagement continu du gouvernement à assurer le bien-être des pèlerins lors de leur voyage vers les Lieux Saints de l’Islam.

Le ministre sénégalais de l’hydraulique et de l’assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, rejette toute augmentation du prix de l’eau

Dans une déclaration faite jeudi dernier, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Cheikh Tidiane Diéye, a catégoriquement exclu toute possibilité d’augmentation du prix de l’eau. Selon lui, l’État a même été contraint d’abroger un avenant visant à augmenter les tarifs de l’eau.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la question de l’accessibilité à l’eau potable demeure cruciale pour de nombreuses populations, tant au niveau national qu’international. La garantie d’un accès à l’eau à un prix abordable est un enjeu majeur pour le bien-être et la santé des citoyens, ainsi que pour le développement économique et social du pays.

Par ailleurs, le ministre a également évoqué la question du contrat d’affermage de la société nationale des eaux du Sénégal, la Sen’Eau. Il a affirmé qu’un audit sera effectué afin d’évaluer la situation et de garantir la transparence et l’efficacité de ce partenariat.

Cette prise de position du ministre Diéye témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer l’accès à l’eau potable à un prix raisonnable pour tous, tout en veillant à la gestion transparente des ressources et des contrats dans le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement.

Rencontre avec les Syndicats d’Enseignants : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy répond à une vieille doléance en remettant plus de 5000 arrêtés et décisions de nominations

Le jeudi 30 mai 2024, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a marqué un tournant décisif pour les enseignants en répondant à une vieille doléance lors d’une rencontre avec les syndicats des enseignants, le G7. Lors de cette réunion, il a procédé à la remise symbolique de 5130 arrêtés et décisions de nominations, apurant ainsi les instances administratives en souffrance depuis des années.

Cette rencontre, axée sur la régularisation des dossiers administratifs des enseignants, a permis de distribuer 23 arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP à 4030 bénéficiaires, ainsi que 30 décisions de nominations à des postes de responsabilité pour 1000 enseignants. Ces postes incluent des proviseurs, censeurs, surveillants généraux, intendants, directeurs d’écoles, maîtres d’applications, etc. En outre, 3 actes de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire ont été délivrés à 100 chargés de cours.

Ces documents administratifs, longtemps réclamés par les enseignants, sont essentiels pour la progression de leurs carrières. Ils permettent non seulement leur intégration dans la fonction publique mais aussi l’obtention des indemnités liées à leurs responsabilités. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre des directives du Conseil interministériel concernant la préparation des examens et concours pour l’année 2023/2024, et elle concrétise un engagement pris par le ministre lors de sa réunion de prise de contact avec les syndicats à Diamniadio.

La remise de ces documents a été accueillie avec enthousiasme par les secrétaires généraux des syndicats. Ils ont chaleureusement salué cette avancée significative, la qualifiant de « bouffée d’oxygène » pour les acteurs du système éducatif. « Ensemble, nous bâtissons un système éducatif plus juste et plus transparent, où les attentes de chacun sont prises en compte », a déclaré le ministre Guirassy.

Le ministre a également proposé une approche inclusive et participative en suggérant d’institutionnaliser une rencontre bimensuelle entre le ministère et les syndicats. Il a proposé l’organisation d’un séminaire pour discuter des principales revendications syndicales, telles que la question des décisionnaires, la catégorisation des lycées, la formation initiale et continue des enseignants, le recrutement d’inspecteurs, et la mise en place d’un guichet unique en attendant la digitalisation complète des procédures.

Cette rencontre marque un nouveau départ pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants au Sénégal. Les initiatives du ministre Guirassy visent à bâtir un système éducatif plus équitable et transparent, en répondant efficacement aux besoins et attentes des enseignants. Les secrétaires généraux du G7 ont exprimé leur satisfaction face à ce pragmatisme qui, selon eux, « a fait voir le bout du tunnel à des milliers d’enseignants ».

Avec cette action, Moustapha Mamba Guirassy renforce son engagement envers l’éducation et ouvre la voie à une coopération plus étroite et productive entre le ministère et les syndicats pour le bien-être des enseignants et la qualité de l’éducation au Sénégal.

Interruption temporaire des achats de crédit woyafal : La Senelec communique

La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a annoncé aujourd’hui une interruption momentanée des achats de crédit woyafal, prévue ce vendredi 31 mai 2024, de 16h à 17h. Cette interruption est due à des travaux de réparation sur la fibre optique, nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des services.

Dans un communiqué de presse publié ce jeudi, la Senelec a précisé que malgré cette interruption, les caisses de l’entreprise resteront ouvertes pour toutes les autres opérations d’achat de crédit woyafal. Les clients sont donc invités à planifier leurs transactions en conséquence.

Cette annonce vise à informer et à minimiser les désagréments potentiels pour les utilisateurs de woyafal, en assurant une communication transparente sur les interruptions temporaires de service.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy satisfait 4030 enseignants avec la signature de 23 arrêtés

Les enseignants, fiers d’avoir reçu leurs arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ont annoncé un prochain séminaire avec le ministre de tutelle, Moustapha Guirassy.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy organise un séminaire pour la réconciliation avec les enseignants

Ce jeudi 30 mai 2024, Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, a dirigé une réunion avec les syndicats des enseignants, le G7, pour la cérémonie de remise symbolique des arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ainsi que des décisions de nomination aux postes de responsabilité.

MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités »: Guirassy

Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités », selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée « set-setal » sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.

URGENT – Après une longue absence sur les réseaux sociaux : Ousmane Sonko réapparaît avec un discours percutant

Ousmane Sonko, leader politique influent au Sénégal, a fait son grand retour sur les réseaux sociaux après une période de silence prolongée. Dans un discours percutant, il a abordé des sujets brûlants et livré ses perspectives sur l’actualité nationale.

Sonko, connu pour ses prises de position fortes, a touché à des thèmes variés, allant de la situation économique du pays aux récentes décisions gouvernementales. Cette réapparition suscite déjà de vives réactions parmi ses partisans et les observateurs politiques.

Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs et des retombées de cette intervention.

Dernière nouvelle : Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue après son audition.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.

Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal Tribune, a été arrêté ce matin par des éléments de la gendarmerie. Cette action fait suite à la parution de La Tribune, qui a révélé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde.

Selon les informations disponibles, les gendarmes ont effectué une descente dans les locaux de Dmedia pour appréhender le journaliste. Après son audition, Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue.

Contre la concurrence « déloyale » des « clando » : Les conducteurs de taxi en sit-in demain vendredi

Le Mouvement Dolel Transport, représentant l’ensemble des chauffeurs de taxi au Sénégal, se mobilise pour protester contre ce qu’il considère comme une concurrence injuste de la part des « clandos en ligne » et du « transport déloyal et irrégulier » encouragé par les plateformes de location de voitures. Au cœur de leur revendication se trouve l’abrogation du décret 847, qui légitime le système de VTC (Variable Timing Control) dans le pays. Pour exprimer leur mécontentement, le mouvement prévoit un sit-in ce vendredi 31 mai à la Place de la Nation (anciennement Place de l’Obélisque).

Malgré l’interdiction de leur précédente manifestation la semaine dernière, le Mouvement Dolel Transport, dirigé par Malick Diop, se montre déterminé à faire entendre sa voix. Ils ont déposé une déclaration de sit-in en respectant les délais requis et espèrent obtenir l’autorisation des autorités cette fois-ci.

Les chauffeurs de taxi du Mouvement Dolel Transport dénoncent une concurrence qu’ils estiment déloyale de la part des VTC, soulignant que ces derniers ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et standards que les taxis traditionnels. Ils appellent à une révision des politiques pour garantir une concurrence équitable et une régulation stricte de tous les acteurs du secteur.

La mobilisation de vendredi s’annonce cruciale pour les membres du Mouvement Dolel Transport, qui espèrent obtenir une écoute attentive des autorités et des changements significatifs dans les régulations en faveur d’une concurrence plus juste dans le secteur des transports.

Sénégal : La Fédération Mondiale de l’Hémophilie Renforce Son Soutien aux Patients

La délégation de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (FMH), dirigée par son président M. César Garrido, a été reçue par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, M. Serigne MBAYE. Cette rencontre, qui s’inscrit dans une décennie de collaboration, vise à renforcer le soutien aux patients hémophiles au Sénégal grâce à la fourniture continue de médicaments essentiels.

Une Maladie Rare mais Dévastatrice

L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire rare qui affecte environ une personne sur 10 000. Elle est due à un dysfonctionnement du processus de coagulation sanguine, ce qui rend les individus affectés susceptibles de saignements prolongés et difficiles à contrôler. Cette pathologie exige une prise en charge rigoureuse et des traitements coûteux, souvent inaccessibles sans une aide substantielle.

Situation au Sénégal

Au Sénégal, le nombre théorique de personnes atteintes d’hémophilie est estimé à 1 800. Cependant, seuls 400 patients sont actuellement dépistés et régulièrement suivis, selon le registre de consultation du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) à Dakar en avril 2024. Le suivi régulier des patients diagnostiqués est organisé principalement au CNTS de Dakar, où ils reçoivent les soins nécessaires pour gérer leur condition.

Stratégies de Prise en Charge

L’État du Sénégal, dans sa stratégie de lutte contre l’hémophilie, a mis à disposition des facteurs anti-hémophiliques au niveau de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). Cette mesure vise à garantir que les patients puissent accéder aux traitements vitaux de manière continue et fiable.

Contribution de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie

Depuis dix ans, la FMH soutient activement les malades hémophiles au Sénégal en fournissant des médicaments essentiels. Grâce aux dons généreux de la FMH, les 400 patients enregistrés ont bénéficié de traitements gratuits, allégeant ainsi le fardeau financier souvent associé à cette maladie coûteuse. La visite de M. César Garrido réaffirme l’engagement de la FMH à poursuivre et à renforcer cette collaboration pour améliorer la qualité de vie des patients.

Déclarations et Perspectives

Lors de la rencontre, M. Serigne MBAYE a exprimé sa gratitude envers la FMH pour son soutien inébranlable. Il a également souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face aux défis posés par l’hémophilie. « Grâce à notre partenariat avec la Fédération Mondiale de l’Hémophilie, nous avons pu assurer un suivi régulier et fournir des traitements gratuits à nos patients. Cette collaboration est essentielle pour continuer à améliorer la prise en charge de cette maladie rare et complexe », a-t-il déclaré.

De son côté, M. César Garrido a réitéré l’engagement de la FMH à continuer de soutenir les patients hémophiles au Sénégal. « Nous sommes déterminés à fournir les ressources nécessaires pour que chaque patient puisse vivre une vie meilleure, malgré les défis posés par l’hémophilie », a-t-il affirmé.

Cette rencontre marque une étape importante dans la lutte contre l’hémophilie au Sénégal. Grâce à l’engagement continu de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie et aux efforts du gouvernement sénégalais, les patients peuvent espérer un avenir où leur maladie est mieux gérée et leur qualité de vie améliorée. La collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux reste cruciale pour relever les défis sanitaires et offrir des soins de qualité aux personnes atteintes d’hémophilie.

Thiès : Un incendie ravage un centre de formation en menuiserie ébéniste

Un violent incendie a ravagé une grande partie d’un centre de formation en menuiserie ébéniste à Thiès, dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024. L’incident s’est produit au quartier Keur Issa, sur la route de Fandène, près du site dit Kamb-Yi, dans la commune de Thiès-Nord. Les dégâts sont considérables, avec des pertes estimées à des centaines de millions de francs CFA.

Les Dégâts

Le feu a dévasté une partie significative de la production de l’entreprise, notamment 8 000 tables-bancs destinées à un marché de sous-traitance qui visait une production totale de 13 000 pièces. En outre, toutes les machines utilisées pour la production de mobilier scolaire au profit de l’État ont été détruites.

Témoignages et Réactions

Lamine Diallo, ancien maire de Thiès-Nord, a exprimé sa profonde consternation face à cette tragédie. « C’est une catastrophe pour nous, les voisins du propriétaire de l’entreprise. Il s’agit d’un autodidacte qui a commencé à partir de rien pour bâtir sa fortune. Il est également un homme de développement, car il emploie des jeunes et des sourds-muets. Depuis plus de vingt ans, il est installé ici. Il a subi des pertes de centaines de millions, avec des machines et des tables-bancs détruits par le feu », a-t-il déclaré.

Impact Économique et Social

L’incendie représente une perte énorme non seulement pour le propriétaire de l’entreprise mais aussi pour la communauté locale. Le centre de formation joue un rôle crucial dans le développement économique et social de la région, en offrant des emplois à de nombreux jeunes, y compris des personnes en situation de handicap.

Enquête en Cours

Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’incendie. Les premières informations suggèrent que la structure du bâtiment, majoritairement en bois, a contribué à la rapidité avec laquelle le feu s’est propagé. Les services de secours et les pompiers ont travaillé d’arrache-pied pour maîtriser les flammes, mais les dégâts étaient déjà considérables.

Solidarité et Reconstruction

Face à cette catastrophe, un élan de solidarité commence à se manifester. Les voisins et les autorités locales envisagent de lancer des initiatives pour soutenir le propriétaire et les employés affectés par cette tragédie. Des appels aux dons et des campagnes de financement pourraient être organisés pour aider à la reconstruction du centre de formation et au remplacement des équipements perdus.

Cet incendie à Thiès est une tragédie qui met en lumière la vulnérabilité des petites entreprises locales face aux sinistres. La destruction du centre de formation en menuiserie ébéniste est une perte énorme pour la communauté, tant sur le plan économique que social. Il est crucial que des mesures soient prises pour soutenir la reconstruction et prévenir de tels incidents à l’avenir.

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