First Satellite Day : le Sénégal entre dans l’ère spatiale avec le lancement de GAINDESAT

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son ambition spatiale ce vendredi 13 septembre 2024 avec la célébration du First Satellite Day à la Cité du Savoir de Diamniadio. Présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie a marqué un tournant historique dans le programme spatial du pays, couronné par le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT.

Au cœur de cet événement, le président Faye a réaffirmé l’importance stratégique du programme spatial SENSAT, conçu pour répondre aux besoins nationaux en matière de technologies et services spatiaux. « Ce projet spatial permettra au Sénégal de devenir un acteur de premier plan dans ce secteur d’avenir, un levier crucial pour notre développement économique et social », a-t-il souligné.

Le satellite GAINDESAT, lancé le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, est au centre de cette ambition. Il est destiné à collecter des données environnementales essentielles pour différents secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la prévention des risques climatiques. Ce projet renforce les capacités du Sénégal en matière d’observation spatiale, lui permettant de mieux gérer ses ressources et de prévenir les catastrophes naturelles.

La réussite de GAINDESAT ne constitue que la première étape d’un plan spatial ambitieux. Un centre spatial moderne a déjà été inauguré à Diamniadio, chargé de suivre les opérations du satellite et de traiter les données recueillies. Ce centre s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal un hub technologique africain dans le domaine spatial. « Nous nous engageons à doter notre pays d’un centre capable de concevoir, assembler, et exploiter des satellites, avec des équipements de pointe pour garantir notre autonomie dans ce domaine », a déclaré le président Faye.

Le développement de ce centre spatial n’est qu’une des nombreuses initiatives du Sénégal pour construire un écosystème spatial solide. Le gouvernement mise sur la formation de ressources humaines qualifiées, ainsi que sur la promotion de startups et d’entreprises spécialisées dans les technologies spatiales. Cette stratégie vise à créer une synergie entre innovation et entrepreneuriat, en stimulant l’émergence de nouvelles activités économiques liées à l’espace.

Avec l’appui de partenariats internationaux et un engagement national fort, le Sénégal entend poursuivre les investissements dans le secteur spatial, afin de consolider les acquis et de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Lors de cette journée historique, le président Faye a tenu à saluer le travail des ingénieurs sénégalais qui ont joué un rôle clé dans le lancement de GAINDESAT. Ces « soldats de la conquête spatiale » seront décorés lors d’une réception officielle au Palais de la République en reconnaissance de leur contribution remarquable à ce projet.

En conclusion, le président a appelé la jeunesse sénégalaise à embrasser le secteur spatial comme une voie d’avenir, soulignant l’importance de l’éducation et de la formation dans la réussite de ce programme. « Nous devons créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux talents, car ce sont eux qui bâtiront le futur de notre nation dans l’espace », a-t-il déclaré.

Le First Satellite Day marque ainsi une étape clé dans l’histoire du Sénégal, qui, grâce à des initiatives audacieuses comme GAINDESAT, s’impose désormais comme un acteur de premier plan sur la scène spatiale africaine et internationale.

Lancement historique du premier satellite sénégalais : GAINDESAT-1A

Le Sénégal a marqué une étape majeure dans son histoire technologique avec le lancement de GAINDESAT-1A, le premier satellite du pays. La cérémonie, présidée par Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, symbolise l’entrée du Sénégal dans le club restreint des nations dotées de capacités spatiales. Cet accomplissement témoigne du savoir-faire et de la détermination des ingénieurs et techniciens sénégalais, dont les efforts ont permis de concrétiser ce projet ambitieux.

GAINDESAT-1A, conçu pour collecter des données environnementales et fournir des images satellites, constitue un outil essentiel pour répondre aux défis de plusieurs secteurs clés. En effet, ses retombées seront bénéfiques dans des domaines tels que l’agriculture, où il permettra un suivi des cultures et une gestion optimisée des ressources; l’environnement, en facilitant la surveillance des zones à risque et la préservation des écosystèmes; la sécurité, avec un meilleur contrôle des frontières et des territoires; ainsi que l’aménagement du territoire, en soutenant une planification plus précise et efficace.

Lors de la cérémonie de lancement, le Président Faye a salué le travail acharné de tous ceux qui ont contribué à cette réussite, soulignant que cet événement n’est pas seulement une prouesse technique, mais aussi un symbole de souveraineté et d’innovation pour le Sénégal. « Aujourd’hui, nous traçons la voie vers un avenir technologique brillant pour notre nation. GAINDESAT-1A est le premier pas d’un Sénégal souverain et résolument tourné vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce premier satellite en orbite, le Sénégal se dote d’un outil stratégique pour mieux exploiter ses ressources naturelles et renforcer sa position sur l’échiquier technologique mondial. Le lancement de GAINDESAT-1A marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays, qui aspire désormais à jouer un rôle prépondérant dans le domaine spatial en Afrique.

Le futur s’annonce prometteur, et ce lancement historique représente un tremplin pour de nouveaux projets encore plus ambitieux. Le Sénégal, grâce à GAINDESAT-1A, confirme son engagement à embrasser pleinement les opportunités offertes par l’innovation technologique et à poser les bases d’un développement durable et prospère pour les générations futures.

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce l’émigration irrégulière lors de sa visite à Tivaouane

Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.

« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.

Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.

Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.

Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

Le Maire de Dakar Barthelemy Dias en visite chez Thierno Madani Tall à l’occasion du Gamou 2024

En prélude à la célébration du Gamou, prévue le dimanche 15 octobre 2024, Barthelemy Dias, maire de Dakar, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille Omarienne. Accompagné d’une délégation officielle, le maire s’est rendu à la Médina pour exprimer ses vœux et recueillir les bénédictions du Khalife, dans une atmosphère marquée par des échanges empreints de spiritualité.

Lors de cette rencontre, le maire de Dakar a profité de l’occasion pour présenter un projet majeur qui s’inscrit dans sa vision d’une ville moderne et respectueuse des valeurs religieuses : la solarisation de la Grande Mosquée Omarienne. Ce projet, dont le lancement est imminent, vise à équiper ce haut lieu de culte d’un système d’énergie solaire. « Ce projet incarne notre engagement à faire de Dakar une ville décarbonisée résolument tournée vers l’avenir, alliant modernité et respect de nos valeurs spirituelles », a déclaré Barthelemy Dias.

L’initiative de solarisation, en plus de son aspect écologique, reflète l’ambition de la ville de Dakar de s’inscrire dans une démarche de transition énergétique durable, tout en préservant les symboles culturels et religieux du pays. Ce projet est ainsi perçu comme une harmonie entre innovation technologique et préservation des traditions spirituelles, un modèle qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le pays.

La visite du maire chez Thierno Madani Tall s’inscrit dans une longue tradition de respect et de reconnaissance mutuelle entre les autorités civiles et religieuses du Sénégal. À l’approche du Gamou, cette rencontre souligne l’importance des liens entre la ville de Dakar et les grandes familles religieuses du pays, en particulier à un moment où la cohésion sociale et le développement durable sont au cœur des préoccupations.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Tragédie à Mbour : Le président Bassirou Diomaye Faye attendu sur les lieux après le chavirement mortel d’une pirogue

Ce mercredi 11 septembre, un drame terrible a frappé la ville côtière de Mbour, où le chavirement d’une pirogue a causé la mort de 38 personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie maritime, qui a bouleversé la nation, suscite une vive émotion et appelle à une réponse rapide des autorités.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement réagi et a annoncé sa volonté de se rendre sur les lieux du drame pour s’enquérir de la situation et exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. D’après une note parvenue à Seneweb, le chef de l’État est attendu dans la petite côte ce mercredi, à la suite de sa visite à Médina Baye, à Kaolack, où il effectue depuis ce matin une ziarra traditionnelle en prélude du Mawlid.

Cette visite présidentielle intervient dans un contexte de deuil et de questionnements sur les circonstances de cet accident tragique. Alors que les opérations de secours sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels survivants, le bilan pourrait malheureusement s’alourdir.

Le chavirement des pirogues, souvent surchargées et mal équipées, est un phénomène récurrent sur les côtes sénégalaises, causant régulièrement des pertes humaines importantes. La venue du chef de l’État à Mbour est donc très attendue, tant par les familles endeuillées que par la population locale, qui espère des mesures pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le président Faye, qui a également profité de sa visite à Médina Baye pour rencontrer les responsables religieux en vue du Mawlid, devrait, après son déplacement à Mbour, se prononcer sur les actions que son gouvernement compte prendre face à cette catastrophe maritime.

Ce déplacement démontre l’importance accordée par le chef de l’État à la prise en charge des situations de crise et au soutien des populations frappées par la tragédie.

Accident tragique sur l’autoroute Ila Touba : un mort et plusieurs blessés

Un accident dramatique a eu lieu ce mercredi 11 septembre 2024 sur l’autoroute Ila Touba, entraînant la mort d’une personne et plusieurs blessés. Selon les informations rapportées par Leral.net, un minicar s’est renversé pour des raisons encore inconnues, causant ce bilan humain lourd.

Cet incident survient quelques jours après l’accident tragique de Ndiama Fall, dans le département de Bambey, qui avait fait 16 morts et 36 blessés. Cette série d’accidents mortels sur les routes sénégalaises soulève de nouvelles inquiétudes quant à la sécurité routière.

Face à ces drames successifs, le ministre des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, avait récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer les contrôles sur les routes. Parmi ces mesures figurent l’intensification des contrôles routiers, l’accélération des projets de vidéo-verbalisation, et la modernisation des centres de contrôle technique pour prévenir de futurs accidents.

La communauté nationale appelle à une action rapide et concrète pour améliorer la sécurité sur les routes et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. En attendant, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident sur l’autoroute Ila Touba.

Visite à Médina Baye:  » Baye Niass est mon modèle pour son patriotisme et son panafricanisme « , dixit Bassirou Diomaye Faye. 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’est rendue ce mercredi 11 septembre à Médina Baye. En présence du Khalif et des dignitaires, il a réaffirmé son amour et sa considération pour tous les foyers religieux du Sénégal.

 » A deux reprises, nous avons programmé de venir en visite à Médina Baye mais le calendrier chargé du Khalif ne nous avez pas permis d’effectuer ce périple. Beaucoup de personnes voulaient que nous venions ici mais nous le voulions plus que quiconque car nous connaissons la portée spirituelle et temporelle de Baye Niass. Il est notre modèle à bien des égards  » a informé le Président Bassirou Diomaye Faye. 

Prenant ses connaissances en témoin, le Chef de l’État a affirmé l’amour incommensurable qu’il voue à Baye Niass et à sa famille.  » Nous l’aimons d’un amour sincère, et celà, depuis très longtemps. Nous l’aimons pour son patriotisme et son panafricanisme mais encore ses enseignements sur la Faydha qu’il a partagés au delà des frontières  » a ajouté le Président de la République.

Continuant son discours, le Président de la République a martelé la ferme conviction qu’il a de l’intérêt de la religion dans la construction d’un pays.  » Nous croyons fermement que les recommandations divines sont des voies sûres qui peuvent aider à avoir des citoyens modèles, capables de bâtir une nation. Nous assumons des relations solides entre l’Etat et les familles religieuses  » a-t-il dit. 

Pour M. Bassirou Diomaye Faye, la laïcité ne signifie pas la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion.  » Dans un pays où nous avons 90% de musulmans et 10% d’adeptes d’autres religions, nous pouvons dire que nous avons une population croyante à 100%. Ainsi la liberté de culte garantie par la Constitution à tous les citoyens doit être sauvegardée et facilitée par l’Etat  » a-t-il ajouté. 

Chavirement d’une pirogue à Mbour : 38 morts et des questions en suspens

Le drame qui s’est produit au large des côtes de Mbour continue de susciter une vive émotion et une grande indignation. Les équipes de secours, constituées des sapeurs-pompiers de Mbour et de la marine nationale, ont retrouvé 38 corps sans vie depuis le début des recherches. Ce bilan tragique pourrait encore s’alourdir, car les opérations se poursuivent.

Ce matin, les recherches ont repris avec une intensité redoublée, et les autorités se sont engagées à faire un point de situation chaque soir. Malgré la mobilisation des unités de secours, l’onde de choc provoquée par cet événement soulève de nombreuses questions.

Le chavirement de la pirogue, qui transportait un nombre encore indéterminé de passagers, met en lumière une problématique récurrente : celle des traversées maritimes clandestines. Les motivations profondes derrière ces départs risqués, souvent mortels, restent un sujet délicat. Fuite de la misère, recherche de meilleures conditions de vie ou quête désespérée d’espoir, ces voyages se multiplient, sans que des solutions concrètes ne soient mises en place.

L’indignation générale est palpable, notamment au sein des familles des victimes, qui réclament des réponses et des actions. Les autorités sénégalaises, sous pression, devront non seulement gérer l’urgence humanitaire mais également répondre à une demande croissante de prise en charge effective de cette crise migratoire.

Chaque jour de recherche apporte son lot de douleur et de tristesse, et pour l’heure, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise. Ce drame marque une nouvelle fois les esprits et rappelle l’urgence d’une action concertée pour prévenir ces tragédies maritimes à répétition.

Pape Sall, frère du maire de Mbour, impliqué dans un naufrage tragique : Un drame familial et une enquête en cours

Le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, ayant entraîné la mort de nombreux migrants, a révélé un lien familial poignant entre le capitaine de l’embarcation, Pape Sall, et le maire de la ville, Cheikh Issa Sall. Le maire a confirmé que Pape Sall, surnommé « Saf », est bien son grand-frère, partageant avec lui le même père.

Dans une déclaration empreinte de tristesse, Cheikh Issa Sall a précisé que son frère, âgé de 52 ans, est pêcheur depuis 1998. Ce dernier était non seulement le capitaine de la pirogue, mais avait également embarqué ses quatre enfants ainsi que douze de leurs neveux pour ce voyage tragique. « Notre famille est décimée », a déploré le maire, soulignant l’ampleur du drame qui a touché directement leur lignée.

Pape Sall, qui s’est rendu de lui-même aux autorités le mardi 10 septembre 2024, est actuellement en garde à vue à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Connu des services de police pour son implication dans des affaires de trafic de migrants, il a avoué aux enquêteurs avoir perçu la somme de 10,7 millions FCFA de la part des passagers. Ces aveux marquent un tournant dans l’enquête, mais la douleur des pertes humaines reste indélébile.

Ce drame met en lumière les dangers des traversées clandestines en mer, ainsi que les lourdes conséquences qui peuvent frapper non seulement les migrants, mais aussi leurs proches. La ville de Mbour est aujourd’hui en deuil, secouée par cette tragédie qui dépasse les frontières familiales et interpelle toute la nation sénégalaise.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

Bougane Guèye Dany dénonce l’inaction du gouvernement face aux tragédies nationales

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, a vivement critiqué le silence des autorités sénégalaises face aux récentes tragédies ayant coûté la vie à 105 compatriotes en seulement 24 heures. Dans un communiqué publié ce matin, il a fustigé l’absence de réaction du gouvernement et son incapacité à décréter un deuil national, malgré l’ampleur des drames qui secouent le pays.

Deux événements ont particulièrement choqué la population : un accident mortel à Ndangalma ayant causé la mort de 16 personnes, et le chavirement tragique d’une pirogue au large de Mbour, qui a entraîné la disparition de 89 migrants. Selon Bougane Guèye, le silence des dirigeants, autrefois prompts à s’exprimer, traduit aujourd’hui un « aveu d’incompétence ».

Des priorités oubliées au profit des querelles politiques

Dans son communiqué, Bougane Guèye souligne que la gestion politique actuelle éclipse les véritables priorités du pays. « Les fondamentaux de notre nation sont bafoués, la stabilité du pays est menacée », affirme-t-il, dénonçant le manque de réaction adéquate face aux crises sociales. Selon lui, les querelles politiques internes ont pris le pas sur les préoccupations urgentes de la population, notamment la protection des vies humaines et la stabilité sociale.

Un appel à l’action des forces vives

Bougane Guèye a lancé un appel aux forces vives de la nation, invitant les citoyens à se mobiliser pour sauver la République. Ce message fort vise à encourager une prise de conscience collective face aux défis actuels du pays, tout en exhortant les Sénégalais à ne pas laisser l’inaction gouvernementale compromettre l’avenir de la nation.

Le dirigeant de Gueum Sa Bopp, à travers ce communiqué, réitère son engagement pour un Sénégal où la vie de chaque citoyen est respectée et où les priorités de la nation sont prises en charge avec sérieux et dévouement.

Ibrahima Sy, Ministre de la Santé : « La compétence prime sur les affiliations politiques »

Dans une récente controverse née d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a dû clarifier ses propos. Dans cet extrait, il semblait affirmer que les membres de son parti, PASTEF, étaient privilégiés lors des recrutements au sein de son ministère. Cependant, le ministre a rapidement réagi, dénonçant une manipulation de ses propos et réaffirmant son engagement envers les principes de compétence et de méritocratie dans la gestion publique.

La vidéo en question, filmée lors d’une tournée politique à Kanel, a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. L’extrait laissait entendre que M. Sy accordait une attention particulière aux membres de son parti lors des nominations. Cependant, selon le ministre, cette vidéo a été intentionnellement tronquée pour déformer ses propos.

Dans une publication récente, Ibrahima Sy a dénoncé une volonté manifeste de « nuire et de dévoyer le fond de [sa] pensée ». Il a souligné que sa discussion à Kanel se tenait dans un cadre politique et que ses remarques visaient à encourager les militants de son parti, sans remettre en question son engagement pour la transparence et la compétence dans les nominations publiques.

Ibrahima Sy a tenu à rappeler son parcours d’universitaire et de cadre sénégalais, soulignant que ses valeurs transcendent les considérations politiques. Il affirme fermement que son accession au poste de ministre n’a pas modifié son approche : « Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive, les résultats priment sur toutes les autres considérations. »

Le ministre a également insisté sur le fait qu’au sein de son cabinet, aucun profil politique n’a été favorisé et que toutes les nominations au ministère de la Santé et de l’Action sociale sont faites sur la base du mérite.

Reconnaissant les compétences au sein de son parti, M. Sy a déclaré que cela ne devrait pas être considéré comme un délit de promouvoir un membre de PASTEF, si celui-ci présente les qualifications requises. « À compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que des cadres non affiliés à PASTEF ont largement bénéficié des opportunités de nomination au ministère.

Le ministre a conclu sa déclaration en rappelant que son objectif, comme celui de son équipe, reste l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a réaffirmé son attachement aux directives du Président de la République et du Premier ministre Ousmane Sonko, insistant sur le fait que les changements attendus pour le pays passent par une gestion rigoureuse et fondée sur le mérite.

En somme, Ibrahima Sy a voulu clarifier sa position : la politique, bien que présente dans son parcours, ne prend jamais le pas sur l’exigence de compétence. Il appelle à une gestion publique juste, au service du développement du Sénégal, loin des manipulations politiciennes.

Interdiction de sortie du territoire : La société civile déplore la démarche des nouvelles autorités

Dans un communiqué, la société civile, attachée aux valeurs de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, exprime ses inquiétudes face à certaines pratiques récentes des nouvelles autorités. Bien qu’elle salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité des institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques, elle soulève des réserves quant à l’application des mesures restrictives de libertés, comme l’interdiction de voyager.

Ces organisations, au nombre d’une quinzaine, estiment que la reddition des comptes, essentielle à la démocratie et à la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases juridiques claires et transparentes. Elles constatent que certaines interdictions de sortie du territoire sont imposées sans notification préalable, ni décision administrative ou judiciaire, empêchant ainsi les personnes concernées d’exercer un recours légal.

Alioune Tine et ses collègues rappellent que, bien que ces mesures puissent être motivées par des raisons de sécurité publique ou de préservation des intérêts nationaux, elles risquent de saper la confiance dans les institutions et d’affecter les droits fondamentaux des citoyens.

La société civile appelle donc les autorités à veiller à ce que la reddition des comptes se fasse dans le respect strict du cadre légal, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et les droits des personnes concernées. Elle encourage également l’État à adopter une approche prudente, respectueuse de l’État de droit, afin de préserver la cohésion sociale et d’éviter un climat de méfiance ou de suspicion.

« Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la Santé, Ibrahima Sy

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, se trouve au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle il tient des propos jugés discriminatoires.

Dans cette vidéo, le ministre, s’exprimant en Pular, explique qu’il privilégie les candidats membres du parti Pastef lorsqu’il reçoit des CV. Il déclare : « Vous savez, personne ne peut forcer quelqu’un en politique. Le secret, c’est d’avoir une stratégie politique avec une approche qui peut convaincre les gens de nous suivre et de partager notre vision. Mais il ne s’agit pas de placer n’importe qui en avant. J’accorde une importance capitale à cela dans mon ministère. À chaque fois que je reçois un CV, la première chose que je fais, c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou non, car ma priorité va aux membres de Pastef. »

Cette déclaration a suscité une vague de critiques, plusieurs voix dénonçant des pratiques discriminatoires et contraires aux principes de neutralité et de mérite dans le service public.

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Tragique accident sur la RN3 : 16 morts et 36 blessés, dont 24 dans un état grave

Un accident mortel s’est produit le lundi 9 septembre aux environs de 5h30 sur la Route Nationale 3 (RN3) au niveau du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma, département de Bambey. Une collision violente a eu lieu entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières informations, le bus, qui transportait à la fois des passagers et des bonbonnes de gaz, aurait tenté un dépassement à vive allure, conduisant à cette tragédie.

Le bilan humain est particulièrement lourd : 16 personnes ont perdu la vie et 36 autres sont blessées, dont 24 dans un état grave. Les blessés ont été rapidement pris en charge dans les structures sanitaires locales, notamment le district de Khombole et l’hôpital régional de Thiès.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’est rendu sur les lieux du drame, accompagné d’une délégation comprenant le directeur général des Transports terrestres, le directeur général de l’ANASER, ainsi que les autorités régionales. Ils ont exprimé leur solidarité aux victimes et leurs familles, tout en apportant un soutien moral et matériel aux blessés hospitalisés.

Au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement, le ministre a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et établir les responsabilités.

À l’approche du Gamou, le ministre a tenu à rappeler à tous les usagers de la route l’importance de respecter scrupuleusement le Code de la route. Il a insisté sur le fait que la vigilance et la prudence sont essentielles pour éviter de telles tragédies à l’avenir, et a promis que des sanctions seront prises contre les responsables.

Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la sécurité routière au Sénégal, notamment en période de forte affluence sur les routes nationales.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.

La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.

« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.

Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.

Kaolack : Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, remobilise les troupes et annonce la participation du parti au Gamou de Médina Baye

« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.

« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.

En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

206 migrants débarquent aux Îles Canaries en 48 heures

Au cours des 48 dernières heures, quatre pirogues transportant un total de 206 migrants sont arrivées aux Îles Canaries. Les passagers, principalement d’origine subsaharienne, se composent de femmes, d’hommes et de mineurs, avec des informations préliminaires indiquant que leur état de santé est globalement bon.

La première embarcation a accosté à Lanzarote samedi dernier, transportant 58 personnes. Les trois autres pirogues ont débarqué dimanche : la deuxième à Fuerteventura avec 83 migrants, la troisième à Gran Canaria avec 53 personnes, et la quatrième à La Gomera avec 12 occupants.

Le Salvamento Marítimo, service de sauvetage maritime, a précisé que le premier navire a été secouru par le Salvamar Urania et a été transféré au port d’Arrecife à Lanzarote. Le deuxième bateau a été secouru par le Salvamar Izar et est arrivé à Gran Tarajal à Fuerteventura. Le troisième a été débarqué à Arguineguín, Gran Canaria, tandis que la quatrième pirogue est arrivée par ses propres moyens au quai de San Sebastián de La Gomera.

Cette arrivée massive souligne la persistance des migrations maritimes vers les îles Canaries et le rôle crucial des opérations de sauvetage pour assurer la sécurité des migrants.

Tragique accident à Ndiama, commune de Ndangalma : 16 morts et plusieurs blessés graves

ce matin à ndangalma impliquant un bus et un camion.selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires , 16 décès ont été enregistrés et plusieurs blessés graves .la violence de la collision aurait occasionné l’incendie du bus . Les sapeurs pompiers , rapidement intervenus sur les lieux s’affairent à évacuer les blessés vers les structures hospitalières.

Affaire à suivre

Kaolack / « Sétal Sunu Réew » : un reboisement d’arbres dédié aux martyrs du projet.

Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.

Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »

 » Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.

En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.

Drame au large de Mbour : Une pirogue de migrants chavire, les secours à la recherche de survivants

Un tragique incident s’est produit ce soir au large de Mbour, à environ 3 kilomètres des côtes, où une embarcation transportant plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière a chaviré. Les secours, appuyés par des moyens aériens et maritimes, sont actuellement mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.

Le drame s’est produit alors qu’une pirogue de fortune, ayant quitté Téfess plus tôt dans l’après-midi, transportait ces migrants en quête d’une vie meilleure. Malheureusement, la traversée a tourné au cauchemar en pleine mer. À 21h30 GMT, un avion espagnol de type Casa CN 235 M, appartenant à la Guardia Civil, a été aperçu survolant la zone entre Nianing et Saly, probablement engagé dans les opérations de recherche.

Selon les premières informations, quatre corps ont déjà été repêchés : trois hommes et une femme. Quatre autres personnes, retrouvées vivantes, ont été immédiatement évacuées et hospitalisées à l’hôpital Grand Mbour. Leur état de santé est pour l’heure inconnu, mais les autorités se montrent prudentes quant aux chances de retrouver d’autres survivants.

La côte sénégalaise, et en particulier la région de Mbour, est depuis plusieurs années un point de départ majeur pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en empruntant des embarcations de fortune. Ces tragédies rappellent les dangers auxquels s’exposent ces hommes, femmes et enfants qui, désespérés par leur situation, risquent tout pour fuir la précarité.

Les équipes de secours, composées de marins-pompiers, pêcheurs locaux et d’autres volontaires, continuent les recherches malgré des conditions difficiles. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan définitif ni les détails sur les circonstances exactes de cet accident. Une enquête sera sans doute ouverte pour déterminer les causes de ce chavirement.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence des tentatives d’émigration irrégulière depuis les côtes ouest-africaines, alors que la pression migratoire ne cesse de croître, notamment en raison des crises économiques et sociales qui affectent de nombreux pays de la région.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles, alors que les recherches se poursuivent.

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

ASSURANCE : Encourager les femmes entrepreneures à se formaliser

« La plateforme Activ’Elles vient de relancer une série de séminaires qui se tiendront tous les samedis, avec des master-classes accessibles au prix de dix mille francs pour y participer. Ces sessions ont pour objectif de former les participantes sur des thématiques spécifiques, leur permettant d’acquérir des connaissances pratiques en entrepreneuriat et de renforcer continuellement leurs compétences afin de faire face aux évolutions technologiques et économiques auxquelles les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement », explique Maimouna Dieng, Directrice générale et fondatrice des Séminaires et de la plateforme.

La formation de ce samedi 7 septembre 2024 porte sur le thème : « Sécuriser votre avenir : l’importance de souscrire à une police d’assurance pour une protection durable ». Cette rencontre a été honorée par la présence de la marraine, Madame Raqui Wane, Présidente de la commission Genre, Mixité professionnelle, Économie Sociale et Solidaire du Conseil National du Patronat, et Administratrice générale de Horizons Assurances S.A. Elle a souligné que l’assurance est un levier essentiel du développement. Une fois assurée, une entrepreneure peut se permettre d’investir sur de nouveaux marchés avec plus de confiance, sachant qu’en cas de sinistre, elle est protégée par une institution prête à intervenir pour lui venir en aide.

La présidente de Horizons Assurances S.A. appelle ainsi toutes les femmes entrepreneures à formaliser leurs activités et à souscrire à des assurances qui couvrent les risques auxquels elles sont exposées.

Lancée le 23 décembre 2023, la plateforme Activ’Elles continue aujourd’hui d’offrir aux femmes entrepreneures la possibilité de se former à des tarifs abordables.

Un des membres du mouvement réformateur and yessal victime d’une agression après leur point de presse.

Hier soir le mouvement réformateur and yessal avait tenu une conférence de presse pour interpeller le maire de Rufisque Nord Assane KASSE sur la nécessité de tirer un bilan a mi-mandat.
Saisissant cette occasion, le chargé de communication ameth Diouf a lister les carences autour de la gestion de ce dernier.
C’est après ce point presse que leur camarade Maguette Séne a été attaqué par des individus non encore identifiés.
affaire a suivre…

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Baaba Maal appelle la diaspora sénégalaise à soutenir le développement des régions

Lors du lancement officiel de la 4e édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » à Ourossogui, le chanteur sénégalais Baaba Maal a lancé un appel vibrant à la diaspora sénégalaise, exhortant ses membres à s’impliquer activement dans le développement des régions du pays. En marge des activités de nettoiement initiées par le gouvernement, l’artiste a souligné l’importance cruciale de l’engagement de la diaspora dans des projets locaux, notamment dans le secteur agricole.

« Il est essentiel que la diaspora sénégalaise s’implique davantage dans les initiatives de développement des régions, en particulier dans le domaine agricole, afin de soutenir les nouvelles autorités dans leur quête d’une véritable souveraineté alimentaire », a déclaré Baaba Maal.

Le leader du groupe « Daande Leñol » a insisté sur le rôle clé que peut jouer la diaspora en améliorant les conditions de vie des populations locales et en créant des opportunités économiques pour les jeunes. Il a rappelé que la diaspora possède des compétences, des ressources financières et des réseaux internationaux, qui peuvent être utilisés pour renforcer les initiatives agricoles et d’autres projets structurants au Sénégal.

Baaba Maal a également salué le programme des Vacances Citoyennes, une initiative qui engage les jeunes dans des activités agricoles et communautaires. Il a souligné que ce programme représente une réponse efficace à l’émigration irrégulière en offrant aux jeunes des perspectives d’emploi et d’engagement dans leur propre pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent lors de la cérémonie, a également salué l’engagement de Baaba Maal. Il a affirmé que la participation d’artistes de renom, tels que Baaba Maal, contribue à sensibiliser les jeunes à l’importance du développement local et à mobiliser la population dans cette dynamique.

Émigration irrégulière : la gendarmerie intercepte 38 candidats à Joal

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la gendarmerie nationale a intensifié ses efforts sur instruction de son Haut Commandement. Grâce à un renforcement du dispositif de surveillance sur le littoral sénégalais, une nouvelle interception a eu lieu à Joal.

Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbour ont interpellé 38 candidats à l’émigration irrégulière, parmi lesquels trois convoyeurs. D’après des sources rapportées par Seneweb, ces individus sont originaires de plusieurs pays de la sous-région, incluant des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens, ainsi que sénégalais.

Les gendarmes ont surpris ces candidats à l’émigration dans une maison située à Joal, où ils attendaient le départ de leur pirogue prévu dans la nuit, vers 03h du matin. Cette intervention rapide s’inscrit dans la volonté des autorités de freiner le phénomène de l’émigration clandestine, qui continue de poser de nombreux défis sécuritaires et humanitaires.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

Khalifa Ababacar Sarr, acclamé par ses agents lors de la journée nationale Setal Sunu Rew à Matam

La journée nationale Setal Sunu Rew, dédiée au nettoiement et à la sensibilisation sur la gestion des déchets à travers le Sénégal, a pris une tournure particulièrement symbolique cette année à Matam. Le Directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a été chaleureusement acclamé par ses agents et collaborateurs en reconnaissance de son leadership et de son engagement sans faille dans la promotion de l’hygiène publique et de la gestion des déchets.

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Sous sa direction, la SONAGED a non seulement renforcé ses actions sur le terrain, mais a également multiplié les campagnes de sensibilisation pour une meilleure gestion des déchets à l’échelle nationale. Le succès de la journée Setal Sunu Rew à Matam en est le parfait exemple, illustrant l’efficacité des initiatives mises en œuvre sous la houlette de M. Sarr.

Au-delà de la satisfaction des agents, c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui bénéficie des impacts positifs des efforts déployés par la SONAGED. Lors de cette journée de mobilisation citoyenne, des milliers de volontaires, appuyés par des équipes professionnelles, ont pris part à des opérations de nettoyage dans plusieurs localités du pays, marquant ainsi une étape supplémentaire vers un Sénégal plus propre et plus respectueux de l’environnement.

L’acclamation des agents envers Khalifa Ababacar Sarr est le témoignage de la confiance placée en son leadership, mais également un encouragement pour poursuivre sur cette lancée. Les résultats concrets observés à travers les différentes initiatives de la SONAGED illustrent l’importance d’une gestion efficace des déchets dans la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur général a, de son côté, réaffirmé son engagement à continuer de renforcer les capacités de l’entreprise publique, tout en plaidant pour une participation active et durable de l’ensemble des acteurs, aussi bien institutionnels que citoyens, dans la gestion des déchets au Sénégal. « Nous sommes tous responsables de notre cadre de vie », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la contribution collective dans ce combat écologique.

Avec cette mobilisation exemplaire, la SONAGED, sous la conduite de Khalifa Ababacar Sarr, se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du développement durable liés à la gestion des déchets et à la préservation de l’environnement au Sénégal.

Saliou Camara, alias Zaldo, annonce la sortie de son premier album intitulé « Sénégal Pointure »

À quelques jours du lancement de son premier album intitulé Sénégal Pointure, l’artiste Saliou Camara, alias Zaldo, a animé une conférence de presse ce dimanche pour présenter au public le contenu de cet album, dans lequel il aborde des faits de société, entre autres thèmes. Ce natif de Dakar, né en 1985, est chanteur-compositeur. Il a effectué ses études secondaires à Simbandi Brassou, dans la région de Sédhiou, où il a entamé sa carrière musicale avec le groupe Pakatass, dont ses parents sont originaires.

« Je suis artiste-musicien et compositeur. Après plusieurs années dans la musique, je viens de sortir mon premier album, en date du 5 septembre 2024, intitulé Sénégal Pointure. Cet album est une production du label Kéléfa Music Group, dirigé par FAFADI », a expliqué l’artiste.

Zaldo a également évoqué le choix du titre Sénégal Pointure. Selon lui, les 14 régions du pays n’ont pas les mêmes politiques de développement. Il estime que ces 14 contrées doivent être sur un pied d’égalité en matière de gestion par les autorités. Il a souligné que tout est trop concentré dans la capitale, ce qu’il qualifie d’injustice.

Dans ses propos, Zaldo a également mentionné des références importantes dans son parcours musical, notamment l’UCAS Bande de Sédhiou, ainsi que les œuvres d’Ismaël Lô et de FAFADI, qui l’ont profondément influencé dans sa compréhension et son engagement envers la culture mandingue.

« Je suis membre fondateur du groupe CASAMIRO, une formation musicale de rappeurs originaires de Sédhiou, active sur la scène locale depuis le début des années 2000. Le répertoire de CASAMIRO est riche de chansons en mandingue, wolof et anglais. Notre style musical est ancré dans les traditions locales, alliant le diambadong et l’afrobeat. Nous sommes conscients des enjeux contemporains et nous consacrons à la sensibilisation sur divers sujets tels que la protection de l’environnement, l’apaisement du climat politique en période électorale, les accidents de la route, les grossesses précoces et le maintien des filles à l’école », a-t-il conclu.

Les Patriotes de Médina Baye nettoient la cité de Cheikh Al Islam et ses environs

Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.

« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.

« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.

Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.

La 4ème Édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew » : Un engagement citoyen pour un Sénégal durable

Ce samedi, la Baie de Hann a été le théâtre d’une mobilisation citoyenne d’envergure lors de la 4ème édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew ». Sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal nouveau », cet événement a réuni diverses autorités militaires et civiles ainsi que des centaines de citoyens venus participer à cette initiative de nettoyage et de reboisement.

La présence du Ministre des Forces Armées, le Général Biram Diop, accompagnée de la Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Madame Fatou Diop, ainsi que du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, et du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a donné à cette journée une portée nationale. Les autorités locales ont également contribué à encourager cet élan civique.

Les populations, massivement présentes, ont uni leurs forces aux côtés des militaires pour mener des activités de nettoyage intensif de la baie de Hann. Ce lieu, autrefois l’une des plus belles baies du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une pollution galopante due aux déchets plastiques et aux rejets industriels. Cet effort collectif s’inscrit dans un programme de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer la beauté naturelle de la baie et à protéger son écosystème fragile.

En plus du nettoyage, des arbres ont été plantés dans plusieurs zones environnantes, symbolisant un engagement durable envers la protection de l’environnement. La plantation d’arbres, action concrète de reboisement, vise non seulement à lutter contre la déforestation mais aussi à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’écologie dans le développement durable.

Cet événement, qui se veut une réponse citoyenne aux défis environnementaux et civiques du pays, met en lumière l’engagement de la jeunesse sénégalaise pour un avenir meilleur. À travers cette initiative, les organisateurs et les participants entendent encourager la responsabilité collective et l’implication des jeunes dans la préservation de leur patrimoine naturel et dans la construction d’un Sénégal plus propre et plus vert.

La Journée « Setal Sunu Reew » est désormais un rendez-vous annuel, synonyme d’unité, de solidarité et d’action collective pour un Sénégal en plein essor écologique et civique.

Le Déménagement du Tribunal de Pikine-Guédiawaye Retarde la Procédure dans l’Affaire du Double Meurtre de Pikine Technopole

Le procès de la danseuse Nabou Lèye et de ses coïnculpés dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole pourrait subir un retard significatif en raison du déménagement en cours du Tribunal de Pikine-Guédiawaye. Selon Les Échos, le tribunal se déplace actuellement vers de nouveaux locaux situés sur la VDN3. Ce déménagement entraîne la seule exception pour le Tribunal d’instance de Pikine, qui restera à son emplacement actuel.

Les avocats de la défense expriment des préoccupations quant à l’impact potentiel de ce déménagement sur la programmation des auditions. Aziz Dabala et Wally, les victimes, ont été retrouvés morts dans l’appartement de la danseuse à Pikine Technopole. Sept personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt depuis le 28 août dernier. Les accusations portées contre ces individus sont lourdes et variées.

Nabou Lèye, inculpée pour association de malfaiteurs et complicité d’assassinat avec barbarie, est l’une des principales accusées dans cette affaire. Les autres suspects, dont M.L.D alias Modou Lo et cinq autres personnes, sont poursuivis pour des charges similaires ainsi que pour vol.

Le juge d’instruction, actuellement occupé par l’installation dans ses nouveaux bureaux, pourrait mettre un certain temps avant de reprendre les auditions. Cette situation pourrait considérablement ralentir le processus judiciaire et prolonger l’attente pour les parties impliquées dans cette affaire complexe.

Ousmane Sonko Présente Ses Condoléances à la Famille Mbacké à Touba

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite ce vendredi à Touba pour présenter ses condoléances à la famille de Serigne Saliou Mbacké suite au décès de Sokhna Walo Mbacké. La rencontre s’est tenue en présence de Serigne Djily Mbacké.

Au cours de sa visite, Sonko a exprimé la compassion du Président de la République, qui l’a contacté par téléphone la veille pour lui transmettre ses condoléances. Le leader politique a rappelé un moment précieux avec la défunte, se souvenant d’une conversation téléphonique au cours de laquelle Serigne Abdou Mbacké de Darou Moukhty lui avait passé Sokhna Walo Mbacké. Il a partagé que, lors de cet échange, Sokhna Walo Mbacké avait formulé des prières pour lui et lui avait exprimé son affection. Sonko a souligné que ces prières avaient été exaucées, témoignant ainsi de l’impact profond de ses paroles et de son soutien.

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

face à la tempête médiatique : Cheikh Oumar Diagne réagit à la polémique

Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et directeur des Moyens généraux à la présidence, est au centre d’une polémique après des propos jugés offensants envers les communautés religieuses. Suite à ces déclarations, une plainte a été déposée contre lui, accompagnée d’une pétition demandant sa démission.

Dans un communiqué publié ce vendredi 6 septembre 2024, Cheikh Oumar Diagne a défendu le slogan du régime « jub jubal jubaanti », le qualifiant de « recommandation divine ». Il a insisté sur l’importance du courage et de l’abnégation que ce slogan impose, tout en évitant de revenir sur les accusations directes portées contre lui.

Par ailleurs, Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres personnalités religieuses ont déposé une demande pour organiser une marche de protestation, prévue ce vendredi après la prière. Les tensions restent vives, et la situation continue d’évoluer.

Affrontements à Ngor Plage : la police déjoue une opération de trafic de drogue, un agent blessé par balle

Un incident violent a éclaté à Ngor Plage lors de l’arrestation de deux trafiquants de drogue, Kane et Ba, par des éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Selon L’Observateur, la division dirigée par le commissaire Niane menait une opération d’infiltration pour surveiller les activités de Kane, un trafiquant influent opérant dans la région.

Les agents, en civil, observaient Kane depuis plusieurs semaines, l’accusant de fournir discrètement des substances illicites telles que du crack, de l’héroïne et de l’ecstasy, principalement sur la plage de Ngor et la Corniche Ouest. L’opération a été déclenchée après que Kane, âgé de 52 ans, a été licencié de son poste à l’hôtel Madrague pour des comportements inappropriés. Lorsque Kane a récupéré ses bagages pour quitter l’hôtel, les policiers l’ont encerclé et découvert dans son véhicule 8 pierres de crack ainsi qu’une sacoche remplie d’argent.

C’est au moment de l’arrestation que les choses ont dégénéré. Un groupe de jeunes, mené par Kherou Ngor, a tenté de s’opposer à l’embarquement des deux trafiquants. Face à cette agression, un policier a tiré deux coups de sommation. Mais loin de se disperser, les assaillants ont riposté violemment. Pendant l’affrontement, Kherou Ngor a réussi à s’emparer de l’arme de service d’un des policiers et a blessé un agent en tirant une balle dans sa jambe.

La situation est devenue critique lorsque d’autres jeunes se sont joints à l’affrontement, obligeant les policiers à se replier dans l’hôtel en attendant des renforts. La Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et le Groupement rapide d’intervention (GRI) sont rapidement intervenus, maîtrisant la situation et procédant à l’arrestation de quatre individus, dont Kherou Ngor.

Les agresseurs sont poursuivis pour diverses infractions, dont complicité de trafic de drogue, entrave à une mission de police et confiscation d’une arme de service. Quant aux trafiquants, Kane et Ba, ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention de stupéfiants et incitation à la violence. Cette intervention montre la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue, mais met également en lumière les tensions croissantes autour des activités illicites dans certaines zones sensibles de Dakar.

Kaolack: réouverture des unités industrielles, Cheikh Niass montre la voie au Gouvernement

Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.

« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.

Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.

« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.

Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.

Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.

Tensions autour des propos de Cheikh Oumar Diagne : Touba et la communauté mouride réagissent avec force

Les propos tenus par Cheikh Oumar Diagne, Directeur des moyens généraux de la présidence, ont suscité une vague de colère au sein de la communauté mouride, en particulier à Touba. En effet, le collectif de défense des intérêts de cette confrérie religieuse s’est insurgé contre ce qu’il considère comme des propos désobligeants et offensants à l’encontre des écrits sacrés de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

Selon les informations relayées par iRadio, le collectif demande expressément le limogeage de Cheikh Oumar Diagne, estimant que de telles paroles ne sauraient rester impunies. Ce cadre reproche à Diagne d’avoir attaqué l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba, ce qui est perçu comme une insulte grave par les fidèles mourides, profondément attachés aux enseignements de leur guide spirituel.

La tension a atteint un niveau tel que Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres membres influents de la communauté ont déposé une plainte officielle contre Cheikh Oumar Diagne auprès du procureur de Dakar. Cette action en justice montre la détermination des dignitaires mourides à ne pas laisser cet incident passer sous silence.

En plus de la plainte, une demande d’autorisation a été soumise à la préfecture de Dakar pour organiser une marche de protestation. Cette manifestation est prévue pour ce vendredi, après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de rassemblement pour la communauté mouride à Dakar.

Il est à noter que cette affaire survient dans un contexte où la religion et les questions de respect envers les figures religieuses sont prises très au sérieux au Sénégal, pays où la cohabitation pacifique des confréries religieuses joue un rôle central dans la stabilité sociale. Il reste à voir comment la situation évoluera, mais les appels à l’apaisement sont nombreux afin d’éviter tout débordement.

Discours imminent du Président Bassirou Diomaye Faye : Quelle annonce face à la crise parlementaire ?

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, successeur de Macky Sall, s’apprête à s’adresser à la nation dès son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. L’annonce de ce discours, relayée par la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et reprise par le journal Enquête, attise déjà l’attention, même si le contenu précis reste encore flou. Cependant, selon les spéculations, une chose semble certaine : le président ne pourra ignorer l’actualité brûlante qui secoue le Sénégal, notamment la crise parlementaire.

Le Sénégal traverse actuellement une période délicate, marquée par des tensions au sein de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs semaines, des affrontements politiques et des désaccords au sujet de réformes institutionnelles alimentent les débats. Plusieurs sessions parlementaires ont été perturbées par des altercations entre députés, témoignant de la gravité de la situation. De plus, l’opinion publique s’inquiète de l’incapacité apparente de l’Assemblée à mener à bien ses travaux législatifs dans un climat apaisé.

Cette crise parlementaire a pris de l’ampleur, au point de susciter des craintes quant à la stabilité des institutions démocratiques du pays. Il est donc fort probable que l’allocution de Bassirou Diomaye Faye vise à rassurer les citoyens tout en proposant une feuille de route pour sortir de cette impasse.

Les attentes de la population sont élevées, tant sur le plan économique que politique. Le récent sommet Chine-Afrique a permis à Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations entre Dakar et Pékin, ouvrant des perspectives de coopération économique pour les prochaines années. Le discours du président pourrait donc également aborder les retombées de ce sommet, notamment en matière d’investissements, de développement des infrastructures et de partenariats stratégiques.

Toutefois, c’est la crise parlementaire qui retient surtout l’attention. Les Sénégalais s’interrogent sur les mesures que le chef de l’État compte prendre pour restaurer l’ordre au sein de l’hémicycle et garantir le bon fonctionnement des institutions. Des réformes constitutionnelles, la réorganisation du travail parlementaire ou encore des appels au dialogue entre les différents groupes politiques pourraient figurer parmi les sujets abordés.

Dans une période marquée par des incertitudes politiques et sociales, Bassirou Diomaye Faye pourrait se poser en rassembleur, prônant l’unité nationale. Si l’histoire récente du Sénégal a montré que le pays a souvent su surmonter des crises politiques, il incombe désormais à son président de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et permettre à la démocratie sénégalaise de continuer à prospérer.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye sera scruté de près, non seulement par la classe politique, mais aussi par la population sénégalaise dans son ensemble. Face à la crise parlementaire et aux nombreux défis qui se posent au Sénégal, il sera attendu sur des mesures concrètes pour apaiser les tensions et tracer une voie vers une stabilité institutionnelle renouvelée. L’annonce prochaine de son allocution est donc perçue comme un moment crucial pour l’avenir politique du pays.

VISITE EN PRÉLUDE AU MAOULOUD : Les assurances du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.

Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.

Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.

Plainte contre Cheikh Oumar Diagne : Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses compagnons réagissent fermement

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, accompagné de plusieurs autres figures influentes, a déposé une plainte auprès du procureur de Dakar contre Cheikh Oumar Diagne, suite à des déclarations jugées offensantes envers les foyers religieux du Sénégal. Ces propos, qui ont créé une vive polémique, sont considérés comme une atteinte au respect dû aux grandes confréries religieuses du pays.

Pour manifester leur mécontentement, les plaignants ont également introduit une demande d’autorisation auprès de la préfecture de Dakar pour organiser une marche pacifique. Prévue ce vendredi après la prière, la manifestation débutera à partir de la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de la spiritualité mouride à Dakar. Selon les confidences de Serigne Modou Mbacké Bara Dolly à Seneweb, cette mobilisation vise à exiger des actions concrètes contre Cheikh Oumar Diagne.

Par ailleurs, une pétition en ligne, exigeant le limogeage de Cheikh Oumar Diagne de son poste stratégique au sein de la présidence, a déjà recueilli 987 signatures. Ce dernier occupe la fonction de Ministre conseiller, Directeur des moyens généraux de la présidence de la République. Ses détracteurs, dont Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, estiment que ses prises de position répétées, perçues comme irrespectueuses envers les tarikhas, sont incompatibles avec une fonction aussi sensible.

Le dernier incident en date concerne son refus de faciliter l’accueil des hôtes étrangers à l’occasion du Grand Magal, un événement religieux de grande envergure pour la communauté mouride. Ce comportement a accentué les tensions, et son maintien à ce poste, selon les plaignants, risque de compromettre les relations harmonieuses entre les foyers religieux du Sénégal et l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, également Président du mouvement Convergence Taxawu Ndonoy Magg Ni, se dit déterminé à poursuivre cette action jusqu’à l’obtention de la destitution de Cheikh Oumar Diagne, estimant que les foyers religieux méritent un respect sans faille.

Tivaouane : Unité et réponse face aux propos polémiques de Cheikh Omar Diagne lors du Burd 2024

À l’occasion du Burd 2024, une tension s’est invitée dans les discours religieux. Serigne Moustapha Sy Al Amine, figure influente de la communauté tidjane, a exprimé son désaccord suite à des propos tenus par Cheikh Omar Diagne à l’encontre de Mame El Hadj Malick Sy, fondateur de la confrérie. S’adressant à Bassirou Diomaye Faye, président du parti PASTEF, Serigne Moustapha Sy a souligné l’hospitalité constante de Tivaouane à l’égard de ses hôtes et a appelé à préserver la cordialité.

Dans la même lignée, Serigne Mansour Sy Djamil, une autre figure éminente de la tidjaniya, a réaffirmé la place primordiale de Mame El Hadj Malick Sy dans le cœur des talibés. Selon lui, la meilleure réponse à ces propos controversés réside dans l’organisation réussie du prochain Gamou, un événement central de la communauté musulmane. Il a encouragé la jeunesse tidjane à se mobiliser pour montrer, par leur présence et leur engagement, l’honneur et le respect que mérite Mame El Hadj Malick Sy.

Ces interventions mettent en lumière l’importance de l’unité et du respect dans la gestion des désaccords au sein de la communauté religieuse. Le message est clair : malgré les divergences, la confrérie tidjane se concentre sur la réussite de ses événements majeurs, tels que le Gamou, pour consolider son héritage spirituel et renforcer la cohésion entre ses membres.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Bombardier tire sa révérence : Une légende de la lutte sénégalaise prend sa retraite

Le monde de la lutte sénégalaise est en émoi après l’annonce de la retraite sportive de Bombardier, de son vrai nom Serigne Ousmane Dia, à l’âge de 47 ans. Cette nouvelle, relayée par Wiwsport, marque la fin d’une époque pour un des plus grands noms de l’arène sénégalaise.

Né à Mbour, Bombardier a débuté sa carrière dans les années 90, gravissant rapidement les échelons grâce à une combinaison redoutable de puissance brute et de technique raffinée. Dès ses débuts, il s’est démarqué par sa stature imposante et son style unique, qui lui ont permis de s’imposer face à de nombreux adversaires redoutés.

Le couronnement de sa carrière a été marqué par l’obtention du titre de Roi des arènes, la distinction suprême dans la lutte sénégalaise, qu’il a détenue à plusieurs reprises. Ce titre, réservé aux plus grands champions, a solidifié la place de Bombardier dans l’histoire de ce sport emblématique du Sénégal. Ses combats mémorables, jalonnés de victoires éclatantes, ont contribué à forger sa légende.

Ces dernières années, malgré le poids des années, Bombardier a continué à se battre avec la même détermination, prouvant qu’il restait un adversaire redoutable. Cependant, après une période de réflexion, il a décidé qu’il était temps pour lui de raccrocher son nguimb, mettant ainsi fin à une carrière exceptionnelle.

Avec cette retraite, Bombardier laisse derrière lui un héritage inégalé. Son parcours est un modèle pour les générations futures de lutteurs sénégalais et son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Alors que l’arène perd l’une de ses figures les plus emblématiques, les fans se souviendront de Bombardier non seulement comme un champion, mais aussi comme un symbole de persévérance et d’excellence.

Bilan à mi-mandat de la ville de Dakar sous Barthélémy Dias : Réalisations et perspectives pour l’avenir

Du 5 au 7 septembre 2024, la mairie de Dakar, dirigée par Barthélémy Dias, organise un événement marquant à l’hôtel de ville pour présenter le bilan à mi-mandat couvrant la période de février 2022 à juillet 2024. Cet événement se veut une plateforme d’échange et de transparence, mettant en lumière les réalisations majeures de la municipalité dans différents secteurs stratégiques et partageant les perspectives pour la suite du mandat.

Depuis son élection, le maire Barthélémy Dias a placé les citoyens dakarois au cœur de son action. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 14.223 personnes ont bénéficié de bourses et d’allocations, et 50.000 citoyens ont reçu des secours pour les fêtes de Tabaski et de Pâques. Ces aides montrent l’engagement de la municipalité à soutenir les plus vulnérables, notamment dans un contexte économique difficile.

La santé des Dakarois est une priorité pour la mairie. L’un des actes les plus significatifs est l’acquisition de 40 générateurs pour le centre de dialyse de Liberté 6, permettant ainsi de prendre en charge 240 patients par semaine. En parallèle, la prise en charge médicale a été renforcée avec l’enrôlement de 10.500 bénéficiaires pour un montant de 2 milliards de francs CFA. De plus, 26 évacuations médicales à l’étranger ont été financées à hauteur de 88 millions de francs CFA, prouvant ainsi la volonté d’assurer un accès équitable aux soins de santé.

Sous la direction de Barthélémy Dias, la ville de Dakar a investi massivement dans l’amélioration de ses infrastructures routières. Avec un montant de plus de 7 milliards de francs CFA, plus de 157 km de routes ont été réhabilités, dont 11 km de nouvelles routes. Ces travaux incluent également l’installation de 60.000 points lumineux à travers la ville, soit 700 par km2, pour améliorer la sécurité des citoyens. En outre, des projets d’aménagements sportifs ont été menés à bien avec la réception de trois gazons synthétiques à Castors, Grand Yoff et Sicap Liberté, et un quatrième en cours à Cambérène.

Ces réalisations ne sont qu’une partie des efforts déployés par la municipalité de Dakar pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. L’événement de septembre 2024 sera l’occasion pour Barthélémy Dias de partager les perspectives pour la suite de son mandat, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’environnement, et de l’innovation urbaine.

Ce bilan à mi-mandat reflète l’engagement constant de la mairie envers le développement de la ville de Dakar, tout en renforçant la confiance des citoyens dans leurs institutions locales. Les Dakarois peuvent s’attendre à d’autres initiatives audacieuses et structurantes dans les mois à venir.

Appel à la Sérénité dans l’Espace Politique : Un Cri d’Alerte de Zahra Iyane Thiam

Dans un contexte politique de plus en plus tendu, Zahra Iyane Thiam, ancienne directrice générale de l’Asepex, lance un appel pressant à la sérénité. Pour elle, il est urgent de « mettre balle à terre » et de restaurer la paix dans l’espace politique. Le climat conflictuel qui règne actuellement, selon elle, est non seulement insoutenable mais également dangereux pour le bien-être collectif.

Zahra Iyane Thiam souligne que ce climat de tension se fait ressentir à tous les niveaux de la vie active. Les familles, déjà confrontées à des défis multiples, peinent à faire face à l’ensemble des difficultés qui s’accumulent. Avec la rentrée des classes imminente, les inquiétudes se multiplient, notamment face à une réduction du coût de la vie qui, malgré les engagements et les mesures prises, tarde à se concrétiser.

Les préoccupations de Zahra Iyane Thiam ne s’arrêtent pas là. Elle met également en lumière la recrudescence des accidents de la route, les tragédies en mer, ainsi que la précarité de l’emploi qui atteint des sommets. L’insécurité grandissante et une diplomatie de plus en plus « rugueuse » et dépourvue de finesse viennent encore alourdir un tableau déjà sombre. « Nos partenaires internationaux s’inquiètent également de cette situation, » affirme-t-elle, appelant à un changement immédiat dans la manière de conduire les affaires publiques.

Face à cette situation critique, Zahra Iyane Thiam adresse un appel spécifique au président Bassirou Diomaye Faye. Elle l’invite à revoir sa position et à entamer des discussions avec la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette démarche, selon elle, permettrait de différer la dissolution de l’Assemblée nationale jusqu’après le vote du budget, de présenter la Déclaration de Politique Générale (DPG) de Ousmane Sonko, et de retirer la motion de censure introduite par Abdou Mbow.

En adoptant cette approche, elle estime que la sérénité et l’ordre institutionnel pourront être rétablis, au moins pour la période cruciale qui s’annonce pour les finances publiques. « Les hommes passent, mais les institutions demeurent, » rappelle-t-elle, insistant sur l’importance de préserver les fondements de la République. Pour Zahra Iyane Thiam, il est clair que l’heure est venue de mettre de côté les manœuvres politiciennes et de se concentrer sur l’essentiel : l’avenir du Sénégal.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

Rebondissement dans l’affaire « Aziz Dabala » : un seul tueur présumé, enquête sous critique

L’affaire « Aziz Dabala » connaît un tournant inattendu, selon les dernières révélations du journal L’AS dans son édition de ce mardi 3 septembre. Ce dossier complexe, qui a tenu en haleine l’opinion publique, pourrait voir son dénouement bouleversé par de nouvelles informations surprenantes.

D’après L’AS, citant des sources anonymes, il semblerait qu’il n’y ait qu’un seul tueur dans cette affaire. Ce dernier aurait avoué les faits, expliquant avoir agi sous l’emprise du chanvre indien. Les complices présumés, arrêtés et placés sous mandat de dépôt, semblent désormais hors de cause. Le journal rapporte que ces derniers, après avoir accompagné le tueur au Magal de Touba, auraient alerté les autorités ou se seraient confiés à leurs proches, dissociant ainsi leur implication directe dans les meurtres.

Le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu Wally, retrouvés morts dans l’appartement du premier à Pikine Technopole, avait conduit à l’arrestation de sept personnes, dont Nabou Lèye. Cependant, L’AS suggère que la jeune femme aurait été citée à tort dans cette affaire. La question de sa présence dans le dossier reste floue, ce qui soulève des doutes quant à la rigueur de l’enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Les critiques fusent quant à la manière dont l’enquête a été conduite. L’article évoque une enquête « bâclée », laissant de nombreuses zones d’ombre non élucidées. Le juge d’instruction, qui dispose de six mois pour faire la lumière sur cette affaire, aura la lourde tâche de démêler le vrai du faux et d’identifier les véritables coupables.

Le tueur présumé aurait fourni un récit troublant des événements. Selon lui, il se serait rendu chez Aziz Dabala pour de l’argent, tout en étant conscient de l’orientation sexuelle de la victime, qui l’aurait tenté de le séduire. Ce qui aurait commencé comme une rencontre apparemment anodine, se serait terminé de manière tragique par un coup de poignard fatal et une bagarre. Le tueur, blessé durant l’altercation, reste néanmoins la seule personne impliquée directement dans l’acte meurtrier, selon les dernières informations disponibles.

Alors que l’enquête se poursuit, cette nouvelle tournure des événements remet en question les premières conclusions de l’affaire « Aziz Dabala ». Le travail des enquêteurs est désormais scruté de près, et il appartient à la justice de faire éclater la vérité dans un dossier qui, pour l’heure, continue de susciter de nombreuses interrogations.

Démantèlement du Réseau de Trafic de Drogue à Niary Tally : Malick Thiandoum et ses Complices Déférés

Le mardi matin, le commissariat de Grand-Dakar, sous la direction du commissaire Adama Wele, a présenté Malick Thiandoum, chef d’un vaste réseau de trafic de drogue, et huit de ses complices devant le procureur de la République. Cette opération survient deux jours après la démantèlement de ce réseau, qui opérait à Niary Tally, un quartier de Dakar.

Malick Thiandoum, âgé de 59 ans, est considéré comme le cerveau de cette organisation criminelle. Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice : il a été déféré pour la sixième fois, une récidive qui démontre l’étendue de ses activités criminelles. Expert en dissimulation, Thiandoum a souvent usé de fausses identités pour échapper aux forces de l’ordre. Toutefois, grâce à la perspicacité des agents de police et à l’utilisation des techniques modernes d’identification, il a été démasqué.

Son casier judiciaire, désormais bien connu des services de police, révèle une carrière criminelle marquée par de multiples infractions sous différentes identités :

  • Mame Ass Thiandoum, 27 ans, condamné le 5 mai 2008 pour détention et usage de chanvre indien.
  • Idy Thiandoum, né en 1977 à Dakar, déféré pour agression, détention d’arme blanche, et coups et blessures volontaires le 12 novembre 1998.
  • Idy Thiandoum, né en 1974 à Dakar, alias Mame Ass Thiandoum, signalé pour association de malfaiteurs, vol avec agression, et détention de chanvre indien le 9 décembre 1999.
  • Mame Ass Thiandoum, né en 1974 à Dakar, impliqué dans des affaires de détention et trafic de chanvre indien.
  • Mame Ass Malick Thiandoum, impliqué dans des affaires de coups et blessures volontaires et d’injures publiques.

Malick Thiandoum avait transformé son domicile à Niary Tally en un véritable centre névralgique du trafic de drogue. Son modus operandi consistait à forcer ses clients à consommer sur place pour minimiser les risques de se faire repérer par la police. Une stratégie qui, finalement, n’a pas empêché son arrestation.

Avec cette énième arrestation, les autorités espèrent enfin mettre un terme aux activités criminelles de Malick Thiandoum, qui a causé tant de tort à la communauté de Niary Tally et au-delà. Le dénouement de cette affaire reste attendu avec l’audience à venir, où le sort de ce récidiviste sera décidé.

Diourbel. Installation du nouveau préfet :  » l’impulsion du développement sera ma priorité « 

Abdou khadre Diop, nouveau préfet du département de Diourbel a officielle ment pris fonction après une passation de service service tenue ce week-end à la salle des fêtes de la mairie de la commune. Il succède Ainsi à Maguette Diouk qui n’a fait que 6 mois à Diourbel.
Abdou Khadre Diop qui a quitté le département de Rufisque pour Diourbel n’a pas manqué s’exprimer sa vision pour Diourbel:  » l’impulsion du développement sera ma priorité  » à t- il souligné.

Le préfet a aussi manifesté son ambition de travailler en parfaite collaboration avec tous les acteurs locaux pour faire du département de Diourbel un pôle attractif et affirme  » nous participerons activent au développement du département et de la région et nous veillerons aussi au suivi des projets de l’Etat « .
Le préfet a également évoqué les questions sécuritaires, environementales et sécuritaires sans oublier la problématique de l’assainissement et du cadre de vie qui demeurent selon lui les priorités dans le département de Diourbel.
Abdou khadre Diop a également affirmer son intention d’accompagner les porteurs de projets et la jeunesse et souligne qu’il est l’écoute de la population Diourbelloise et sans distinction.

Le nouveau préfet du département de Diourbel connu pour son engagement et son sens du travail aura la lourde tâche de revaloriser le département de Diourbel qui demeure toujours à la traine sur beaucoup de domaines .

Air Sénégal : Le nouveau DG ferme 06 lignes déficitaires pour réduire les coûts

Air Sénégal se prépare à fermer six de ses vingt et une lignes à partir du 20 septembre, une décision stratégique prise par le nouveau directeur général, Tidiane Ndiaye, pour redresser la compagnie en difficulté. Les lignes concernées par cette fermeture sont New York (États-Unis), Barcelone (Espagne), Marseille (France), Lisbonne (Portugal), Douala (Cameroun) et Libreville (Gabon).

Selon le quotidien L’Observateur, ces six lignes étaient lourdement déficitaires, ce qui a motivé la décision de les fermer. En réduisant ces destinations, Air Sénégal espère réaliser des économies significatives, estimées à 3,4 milliards de francs CFA de charges mensuelles. En détail, New York représentait une charge de 1,45 milliard, Douala 331 millions, Libreville 391 millions, Marseille 377 millions, et Barcelone 311 millions. En prenant en compte les coûts d’assistance au sol et les dépenses liées au personnel navigant dans les pays de destination, ces économies mensuelles pourraient atteindre 3,6 milliards de francs CFA.

Bien que la fermeture de ces lignes entraînera une baisse de 21% du chiffre d’affaires de la compagnie, L’Observateur souligne que cette perte sera compensée par une réduction des charges mensuelles et une augmentation des revenus de 15% grâce au lancement de nouvelles lignes : Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan et Abidjan-Cotonou.

Avec cette restructuration, Air Sénégal se recentrera sur 15 lignes, dont douze sous-régionales, deux domestiques et une intercontinentale vers Paris. Ce recentrage permettra à la compagnie de mieux se concentrer sur des routes plus rentables et d’optimiser ses opérations, tout en posant les bases d’une croissance future plus durable.

Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures que Tidiane Ndiaye semble déterminé à mettre en œuvre pour sortir Air Sénégal de la crise. En réduisant les coûts et en se concentrant sur des lignes plus stratégiques, la compagnie espère retrouver une stabilité financière et mieux répondre aux attentes de ses clients. Le pari est risqué, mais nécessaire pour la survie à long terme de la compagnie nationale sénégalaise.

La querelle entre Serigne Modou Bousso et Cheikh Omar Diagne : une affaire d’honneur et de religion

Un climat tendu règne actuellement au sein de la communauté religieuse de Touba, suite à une plainte déposée par Cheikh Omar Diagne, directeur des moyens généraux de la Présidence, contre Serigne Modou Bousso. La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSC) a convoqué le marabout pour s’expliquer sur des propos jugés calomnieux à l’encontre de Cheikh Omar Diagne. L’affaire a pris une nouvelle tournure après l’audition de Serigne Modou Bousso, qui a non seulement réitéré ses accusations, mais les a également justifiées.

Serigne Modou Bousso a répondu sans hésitation à la convocation de la police. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le marabout a confirmé les accusations portées contre lui, tout en précisant que ses paroles étaient une réaction à une attaque initiale de Cheikh Omar Diagne contre Serigne Touba. « Cheikh Omar avait insinué qu’un supposé deal impliquant certains guides religieux de Touba, avec une commission de 10% sur certaines transactions, avait lieu. C’est une offense grave que je ne pouvais pas laisser passer », a-t-il déclaré fermement.

Le jeune marabout, se réclamant de son lignage spirituel, a tenu à marquer sa position : « Je suis Serigne et fils de Serigne. Je ne laisserai jamais passer une telle offense sans réponse. S’il [Cheikh Omar Diagne] répète ce qu’il a dit, je répliquerai avec les mêmes mots. »

L’affaire prend une dimension politique lorsque Serigne Modou Bousso interpelle le président Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un fils spirituel de Serigne Mountakha, l’actuel khalife général des Mourides. « Le Président vient à Touba comme un fils de Serigne Mountakha, et comme un talibé respecté parmi nous. Il ne doit pas laisser à ses côtés quelqu’un qui insulte Serigne Touba », a-t-il insisté.

La référence à Ahmed Suzanne Camara, emprisonné pour avoir insulté le président de la République, met en lumière ce que certains considèrent comme une inégalité de traitement. Serigne Modou Bousso conclut en lançant un ultimatum au président Bassirou Diomaye Faye : « J’assume, [Diomaye Faye] doit choisir entre Cheikh Omar Diagne et Touba. »

Cette affaire risque de raviver les tensions entre l’État et la communauté religieuse de Touba, un pilier de la société sénégalaise. L’évolution de cette querelle pourrait avoir des répercussions profondes sur les relations entre le pouvoir politique et les autorités religieuses du pays.

Affaire ONAS : Lueur d’espoir selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne

Une nouvelle lueur d’espoir semble poindre à l’horizon dans l’affaire des marchés de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Alors que les débats s’intensifient autour des pratiques de gestion de l’institution, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé lundi devant l’Assemblée nationale des perspectives positives quant à l’issue de ce dossier controversé.

Cette affaire, qui a suscité un intérêt marqué des milieux politiques et syndicaux, concerne notamment l’attribution de marchés de gré à gré. Les accusations initiales, portées par l’ancien directeur général de l’ONAS, ont été fermement réfutées par le nouveau directeur général et son équipe, lesquels bénéficient du soutien affiché du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

Le dossier a connu une évolution dramatique avec le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, une décision qui a intensifié les critiques envers le ministre Cheikh Tidiane Dièye, soupçonné de manquements dans la gestion des marchés publics. Face à l’inquiétude croissante et aux questions pressantes des députés, Ousmane Diagne a tenu à rassurer : « Je peux vous assurer qu’une enquête a été ordonnée. Je vous donne ma parole que tous les faits incriminés seront examinés ».

Le ministre a également souligné que l’enquête en cours se poursuit de manière rigoureuse et que des développements significatifs sont attendus sous peu. Cette annonce vise à apaiser les tensions et à répondre aux préoccupations légitimes des parlementaires et de l’opinion publique.

Toutefois, malgré ces assurances, la situation reste tendue, et l’évolution de l’enquête sera suivie de près par tous les acteurs concernés. L’issue de ce dossier pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur la gestion de l’ONAS mais également sur le paysage politique sénégalais dans son ensemble.

En attendant, le ministre de la Justice semble déterminé à faire toute la lumière sur cette affaire, afin de rétablir la confiance dans la gestion des institutions publiques du pays.

Triste Découverte : Le Corps de Ndiouga Sow retrouvé à la morgue de l’hôpital de Touba

Le drame qui a secoué la communauté de Touba et bien au-delà a trouvé une issue tragique. Disparu depuis le 20 août 2024, Ndiouga Sow, un jeune garçon dont la recherche désespérée avait mobilisé la communauté et les réseaux sociaux, a finalement été retrouvé. Malheureusement, ce n’est pas la nouvelle que ses proches espéraient recevoir. Son corps sans vie a été découvert à la morgue de l’hôpital de Touba, où il avait été déposé après un accident de la route.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que Ndiouga aurait été victime d’un accident de la circulation, percuté par un véhicule. Le conducteur, qui aurait dû porter assistance, a choisi de fuir la scène, laissant derrière lui l’enfant grièvement blessé. Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont pris en charge le corps, mais sans aucun moyen d’identifier la victime sur place, ils n’ont pas pu prévenir immédiatement la famille.

L’ironie tragique de cette situation réside dans le fait que la mère de Ndiouga travaille au sein de l’hôpital où son fils a été déposé, ignorant que l’enfant qu’elle cherchait désespérément se trouvait là, si proche, mais hors de portée.

La nouvelle de la découverte du corps de Ndiouga a été un choc pour toute la communauté, qui espérait un dénouement heureux après tant de jours d’angoisse. Ce drame soulève de nombreuses questions sur les circonstances de l’accident et la fuite du conducteur responsable. L’enquête se poursuit pour éclaircir les détails de cette tragédie et, espérons-le, pour rendre justice à ce jeune garçon et à sa famille.

En attendant, c’est tout un village qui pleure la perte d’un enfant parti bien trop tôt, dans des conditions aussi cruelles qu’injustes.

Lancement des Lycées Nation-Armée pour la qualité et l’équité (LYNAQE) : Une révolution éducative au Sénégal

Le gouvernement sénégalais, par l’entremise du ministère de l’Éducation nationale et du ministère des Forces armées, a récemment dévoilé une initiative ambitieuse destinée à transformer radicalement le système éducatif du pays. La création des Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE) marque un tournant dans la refonte de l’éducation au Sénégal, répondant aux défis actuels en matière de civisme, de discipline, et d’excellence académique.

Le projet LYNAQE s’inscrit dans une dynamique de réinvention de l’école sénégalaise, mettant l’accent sur une éducation aux valeurs fondamentales telles que le civisme, la rigueur, et le patriotisme. Ces établissements, fruits d’une collaboration sans précédent entre les ministères de l’Éducation nationale et des Forces armées, visent à former une nouvelle génération de citoyens sénégalais, capables de contribuer activement à la croissance et au développement du pays.

L’initiative LYNAQE se distingue par son approche innovante qui allie les forces disciplinaires des Forces armées à l’expertise pédagogique du ministère de l’Éducation nationale. Ensemble, ces deux entités travailleront à instaurer un cadre éducatif rigoureux, promouvant l’excellence académique et le développement des compétences citoyennes. Cette synergie répond à la volonté de rebâtir une école sénégalaise inclusive, résolument tournée vers l’avenir, notamment à travers l’intégration des technologies numériques, de l’intelligence artificielle, et des principes du développement durable.

Les LYNAQE ne seront pas de simples établissements d’enseignement, mais des modèles d’infrastructures durables et autonomes. Conçus selon une approche bioclimatique, ces lycées seront bâtis avec des matériaux locaux comme la brique de terre crue, et seront équipés de panneaux solaires pour assurer une gestion énergétique optimale. Un château d’eau de 200 m3 garantira un approvisionnement efficace en eau, réduisant ainsi les coûts d’exploitation tout en offrant un cadre propice à l’apprentissage.

Les LYNAQE accueilleront 604 élèves, sélectionnés sur concours, de la 6e à la Terminale. Ce processus de sélection garantira que seuls les meilleurs profils, tant sur le plan académique que comportemental, intégreront ces établissements. Les premiers lycées seront inaugurés à Sédhiou et Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’éducation sénégalaise. Le gouvernement prévoit d’étendre ce modèle innovant à travers l’ensemble des 46 départements du pays.

La création des LYNAQE est une étape cruciale dans la modernisation du système éducatif sénégalais. Le gouvernement, à travers les ministères impliqués, appelle l’ensemble des acteurs de l’éducation, ainsi que la société sénégalaise dans son ensemble, à soutenir cette initiative novatrice. Ce projet, porteur de grandes ambitions pour les générations futures, représente un véritable espoir pour l’amélioration de la qualité de l’éducation au Sénégal, en faisant de chaque élève un acteur clé de la croissance et de la cohésion nationale.

Les Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité s’annoncent comme des institutions phares pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En combinant excellence académique, rigueur disciplinaire, et respect des valeurs citoyennes, ces établissements incarnent l’ambition d’un Sénégal résolument tourné vers l’avenir.

Recomposition politique :  » Ensemble C’est Possible  » mise sur les dynamiques proactives.

Dans une correspondance envoyée à la presse ce 01 août 2024, le Président du Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » a lancé un appel à l’unité à toutes les segments de la société sénégalaise pour relever les défis socio-économique présents et futurs. A la différence des entités déjà existantes, le Mouvement  » Ensemble C’est Possible  » mise sur la dynamique de la liberté d’opinion et des échanges proactives pour bâtir sa démarche. 

 » Dans un monde en perpétuelle mutation, où les défis se multiplient et les horizons se modifient, il est essentiel de redéfinir notre manière d’agir et de collaborer pour construire un avenir harmonieux. C’est dans cette optique que nous vous invitons à rejoindre le Mouvement Ensemble C’est Possible, une initiative qui s’engage à rassembler des esprits brillants et des cœurs généreux autour d’une vision commune  » a d’emblée expliqué M. Moustapha Junior Thiam. 

Le Président du Mouvement rappelle dans la note qu’  » Ensemble C’est Possible »,  repose sur un principe fondamental, l’unité. Ainsi, ses composantes croient fermement que c’est en unissant nos forces, nos idées et nos talents que nous pourrons relever les défis contemporains avec efficacité et audace. Le mouvement se veut être une plateforme d’échange et de coopération, où chaque voix compte et chaque idée a sa place.

 » Nous nous engageons à promouvoir des valeurs d’égalité, de solidarité et d’innovation. Notre ambition est de favoriser un environnement où chacun peut s’épanouir, où les initiatives locales sont valorisées, et où les solutions durables sont mises en avant. Nous sommes convaincus que chaque individu a un rôle crucial à jouer dans la construction d’une société plus juste et prospère  » a ajouté M. Thiam dans la note. 

 » En adhérant au Mouvement Ensemble C’est Possible, vous vous associez à une communauté dynamique et proactive, prête à transformer les défis en opportunités et à œuvrer pour le bien commun. Vous aurez l’occasion de participer à des projets enrichissants, de rencontrer des personnes partageant vos convictions, et de contribuer activement à des changements positifs  » a promis Moustapha Junior Thiam. 

Pour conclure, il invite les citoyens sénégalais à franchir le pas, en rejoignant cette aventure collective et à faire entendre leur voix au sein du Mouvement Ensemble C’est Possible.  » Ensemble, nous pouvons créer un avenir où l’unité et la coopération sont les piliers de notre réussite commune. Engageons-nous ensemble pour un futur où chaque geste compte et chaque action fait la différence. »

KAOLACK – LE CIMETIÈRE DE KEUR MALOUM DIAW SOUS LES EAUX : Les populations exigent sa délocalisation

À Kaolack, dans le quartier périphérique de Keur Maloum Diaw, la situation du cimetière local est devenue alarmante, voire critique, en raison des inondations récurrentes pendant la saison des pluies. Ce cimetière, qui devrait être un lieu de repos paisible pour les défunts, est devenu un véritable marécage où les eaux stagnantes envahissent les tombes, suscitant l’indignation et l’inquiétude des riverains.

La saison des pluies est toujours redoutée dans cette région du Sénégal, mais cette année, les pluies diluviennes ont exacerbé une situation déjà précaire. Les eaux de pluie, qui ruissellent entre les tombes, ont fini par éroder le sol, provoquant l’effondrement de certaines tombes et laissant des sépultures béantes. Cette situation est devenue insupportable pour les familles qui viennent se recueillir sur les tombes de leurs proches, obligées de patauger dans l’eau pour accéder aux sépultures.
Un tour dans ce cimetière après les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Kaolack ce dimanche révèle un spectacle désolant. Les tombes, pour la plupart immergées, témoignent de l’ampleur des dégâts causés par les inondations. Les riverains, résignés, décrivent une situation qui s’aggrave chaque année. « Ici, enterrer nos morts est devenu une tâche extrêmement difficile. L’eau a atteint un niveau sans précédent, et il est presque impossible de creuser une tombe sans que l’eau n’envahisse immédiatement le trou. Nous devons souvent nous battre contre l’eau pour pouvoir inhumer nos défunts. C’est une situation inacceptable », s’indigne un habitant de Keur Maloum Diaw, visiblement affecté par la situation.
Fatoumata Mané, une résidente du quartier dont la maison se situe à quelques mètres du cimetière, partage la même exaspération. « Depuis des années, nous vivons avec ce problème, et pourtant rien n’a été fait pour y remédier. Plusieurs maires se sont succédé à la tête de notre commune, mais le problème demeure. Nous pensons que la solution serait d’installer des canaux d’évacuation efficaces pour drainer ces eaux stagnantes et permettre aux familles d’enterrer leurs proches dans la dignité. Sinon, il faudra envisager sérieusement de délocaliser le cimetière vers un site plus approprié », propose-t-elle.
Face à cette situation critique, les habitants de Keur Maloum Diaw sont unanimes : le cimetière doit être délocalisé vers un site plus sec et mieux adapté. Ils interpellent les autorités locales, ainsi que les responsables de la mairie de Kaolack, pour qu’une solution durable soit trouvée. Selon eux, cette situation qui dure depuis trop longtemps nécessite une intervention urgente et des mesures concrètes.
La délocalisation du cimetière apparaît comme une option viable pour mettre fin à ces inondations récurrentes qui bafouent le respect dû aux défunts et plongent les familles dans une détresse psychologique profonde. Cependant, cela nécessite une volonté politique forte et des moyens financiers adéquats pour identifier un nouveau site, aménager les infrastructures nécessaires et transférer dignement les dépouilles vers ce nouveau lieu de repos.
En attendant une réponse des autorités, les habitants de Keur Maloum Diaw continuent de subir cette situation avec amertume, espérant qu’un jour, leurs appels à l’aide seront enfin entendus. La situation du cimetière de Keur Maloum Diaw n’est pas seulement un problème local, mais aussi un enjeu de santé publique et de respect des droits des citoyens à enterrer leurs morts dans des conditions dignes. Il est temps que des actions concrètes soient entreprises pour résoudre définitivement ce problème.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

OPÉRATION DE RATISSAGE : La Police nationale interpelle 424 malfaiteurs

Dans un contexte marqué par une montée inquiétante de la criminalité, la Direction de la Sécurité publique (DSP) de la Police nationale a mené une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national. Cette initiative, qui a mobilisé les forces de police dans les zones considérées comme criminogènes, visait à renforcer la sécurité et à réduire le sentiment d’insécurité qui gagne les populations.

L’opération, qui s’est déroulée dans la nuit du samedi au dimanche, a permis aux forces de l’ordre de procéder à l’interpellation de 424 individus pour divers délits. Parmi eux, 96 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, un comportement qui, en plus d’être illégal, constitue un facteur aggravant d’autres types de délits. Par ailleurs, 17 autres individus ont été interpellés pour nécessités d’enquête, suggérant leur implication potentielle dans des affaires en cours ou dans des activités suspectes.
La lutte contre la drogue a également été au cœur de cette opération, avec l’arrestation de huit personnes pour détention et usage de chanvre indien, tandis que deux autres individus ont été appréhendés pour offre et cession de cette même substance. Deux autres individus ont été arrêtés pour détention de haschich, renforçant ainsi la vigilance des autorités face à la circulation de drogues sur le territoire. En outre, quatre personnes ont été interpellées pour usage de produit cellulosique, un fléau qui commence à prendre de l’ampleur dans certaines régions.
La liste des interpellations ne s’arrête pas là. Un individu a été arrêté pour destruction de biens appartenant à autrui, un autre pour violence à ascendant, et trois personnes pour coups et blessures volontaires, des délits qui témoignent de la violence qui gangrène certains foyers et quartiers. Deux autres personnes ont été interpellées pour conduite en état d’ébriété, un comportement irresponsable qui met en danger la vie des usagers de la route. De plus, deux individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, une infraction qui révèle l’organisation croissante des réseaux criminels. Un autre individu a été appréhendé pour vol en réunion, un acte qui implique la complicité d’autres personnes, et un dernier pour vol avec violence.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
En parallèle à ces arrestations, les forces de l’ordre ont également sévi contre les infractions routières, mettant en fourrière 57 véhicules et 37 motos. Ces mises en fourrière ont été motivées par diverses infractions routières, allant de l’absence de documents réglementaires à des conduites dangereuses, en passant par des véhicules en mauvais état mécanique.
Cette opération de grande envergure témoigne de la détermination des forces de l’ordre à rétablir l’ordre et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire. Cependant, elle met également en lumière l’ampleur du défi que représentent les diverses formes de criminalité et de délinquance qui continuent de proliférer. La mobilisation des forces de police et l’intensification des opérations de sécurisation semblent être les seules réponses possibles face à cette recrudescence de la criminalité, en attendant des solutions plus durables sur le plan social et économique.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Conférence de Presse du Mawlid 2024

La Cellule Zawiya Tidiane, en charge de l’organisation du Mawlid 2024, est heureuse d’annoncer la mise en place d’un dispositif technique pour faciliter la couverture médiatique de cet événement majeur.

Afin de permettre à tous les médias, qu’ils soient audiovisuels ou de la presse écrite, de suivre en direct la conférence de presse, un lien neutre sera mis à leur disposition. Ce lien permettra aux médias, où qu’ils se trouvent, de prendre le direct et d’exploiter les contenus à leur convenance.

Lien pour accéder au direct :
https://viewer.millicast.com/?

Nous invitons tous les journalistes et organes de presse à profiter de cette opportunité pour assurer une couverture complète et en temps réel du Mawlid 2024.

Pour toute information complémentaire, merci de contacter :
Cellule Zawiya Tidiane
Email : contact@zawiya.sn
Téléphone : +221 77 874 62 62

Visite du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à Sambangalou : Un Barrage Hydro-électrique Crucial pour l’Avenir Énergétique de l’OMVG

Dr Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal, a effectué une visite à Sambangalou, un village situé à 25 km de Kédougou, pour évaluer l’avancement des travaux de construction d’un barrage hydro-électrique majeur. Ce projet, l’un des plus importants de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG), revêt une importance capitale pour l’approvisionnement en énergie propre et renouvelable des pays membres de l’organisation.

Accompagné par son homologue bissau-guinéen, le ministre Malam Sambu, qui préside actuellement le Conseil des Ministres de l’OMVG, Dr Dièye a pu constater les avancées du chantier, mais également les difficultés ayant contribué au ralentissement des travaux.

Le barrage de Sambangalou, une fois achevé, sera une structure imposante de 108,3 mètres de haut et 540 mètres de long, avec une capacité de production de 128 MW. Cette énergie sera répartie entre les quatre pays membres de l’OMVG, avec une répartition de 48% pour le Sénégal, 20% pour la République de Guinée, 18% pour la Gambie et 14% pour la Guinée-Bissau.

Outre la production d’énergie, le barrage sera doté d’un réservoir capable de stocker 3,7 milliards de m³ d’eau. Dans son volet hydro-agricole, ce réservoir permettra l’irrigation de 90 000 hectares de terres agricoles, dont 50 000 hectares en Gambie et 40 000 hectares au Sénégal, en plus d’assurer l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes.

Lors de sa visite, Dr Dièye a souligné l’importance de cet ouvrage pour le développement économique et social des pays de l’OMVG. Cependant, il a également mis en lumière les défis auxquels le projet est confronté, notamment les retards dans les travaux.

« Ma visite a permis de mieux cerner ces problèmes », a déclaré le ministre. Il a assuré que les autorités évaluent actuellement les travaux réalisés ainsi que tous les aspects du projet pour situer les responsabilités. « C’est après cette évaluation que le projet pourra être relancé sur de nouvelles bases », a-t-il ajouté.

Dr Dièye a réaffirmé l’engagement du Sénégal et des autres pays membres de l’OMVG à terminer ce projet dans les meilleurs délais, tout en veillant à préserver les intérêts de toutes les parties prenantes. Ce barrage, une fois achevé, ne sera pas seulement une source d’énergie, mais aussi un pilier pour l’agriculture et l’accès à l’eau potable dans la région.

En somme, la visite du ministre à Sambangalou marque une étape cruciale dans la poursuite de ce projet ambitieux, essentiel pour l’avenir énergétique et agricole des pays riverains du fleuve Gambie.

Diourbel : accident de Ndoulo du 15 Août. Le bilan passe à 12 morts

L’émoi et la consternation sont les sentiments les plus partagés au quartier Keur cheikh Ibrahima Fall de Diourbel d’où sont originaire beaucoup de victimes de l’accident de Ndoulo du 15 Août dernier suite au décès de la dame Adama thiam qui était hospitalisée depuis le drame . Après Aida teugu THIAM décédée le jour du Magal et Seynabou Ndiaye qui a rendu l’âme lundi dernier, adama Thiam est finalement décédée ce samedi à l’hôpital où elle était internée depuis le jour du choc. La vielle dame avait déjà perdu sa belle fille( épousé de son fils) décédée sur le coup le jour de l’accident.
Un décès qui replonge le quartier keur cheikh dans la tristesse car ayant déjà perdu plusieurs personnes issues d’une même famille lors de ce tragique accident

Ousmane Sonko: « Unissons-nous pour soutenir la cause palestinienne »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a marqué sa présence lors d’un rassemblement pacifique en soutien au peuple palestinien, tenu samedi. Ce rassemblement, organisé pour exprimer la solidarité avec les Palestiniens en proie à des violences continues, a été l’occasion pour Sonko de dénoncer avec vigueur ce qu’il perçoit comme l’hypocrisie de la communauté internationale.

« Nous vivons dans un monde particulièrement hypocrite », a-t-il déclaré, critiquant le décalage entre les principes proclamés par certaines nations et leur mise en pratique sur la scène internationale. « Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient », a-t-il ajouté, pointant du doigt l’injustice à laquelle le peuple palestinien est confronté depuis des décennies.

Appelant les Sénégalais à transcender leurs divergences politiques internes, Ousmane Sonko a exhorté la population à se concentrer sur des enjeux globaux plus larges, tels que la cause palestinienne. Il a également exprimé, au nom du président de la République, la profonde douleur ressentie par le Sénégal face aux souffrances infligées aux Palestiniens.

Dans un discours poignant, il a invité la communauté musulmane, ainsi que toutes les nations éprises de justice, à adopter une approche plus résolue et politique pour mettre fin aux violences en Palestine. Il a souligné l’importance de l’unité et de l’action collective, en citant l’exemple de l’Afrique du Sud, qui, selon lui, a su montrer la voie en obtenant la condamnation du Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale (CPI).

« Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu avec force, appelant à une mobilisation accrue pour défendre les droits du peuple palestinien. Ce rassemblement a ainsi témoigné de l’engagement du Sénégal, sous l’impulsion d’Ousmane Sonko, à soutenir activement la lutte pour la justice et la paix en Palestine.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko Défend la Cause Palestinienne lors d’une Manifestation à Dakar

Sur instruction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris part à une manifestation organisée par l’Alliance pour la Défense des droits du peuple palestinien. Devant une foule acquise à la cause palestinienne, le chef du gouvernement a réaffirmé la position du Sénégal face au conflit israélo-palestinien.

Dans son discours, Ousmane Sonko a commencé par rappeler l’engagement constant du Sénégal en faveur de la Palestine, soulignant la continuité des actions entreprises par les régimes successifs. « Beaucoup d’initiatives ont été prises par les régimes qui se sont succédé sur cette question. Mais ce régime continue cette tradition. Nous avons décidé d’aller au-delà des déclarations et d’être aux côtés de nos frères palestiniens », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a ensuite évoqué la dimension religieuse de la solidarité avec la Palestine, tout en insistant sur le caractère global du problème. « Cet aspect religieux, sur cette question qui a duré des décennies, n’est pas à occulter. Le problème, selon le chef du gouvernement, n’est pas seulement religieux. Mais également humain. Il faut, dans cette stratégie, poser des actions concrètes », a-t-il précisé.

Ousmane Sonko a également critiqué l’hypocrisie de la communauté internationale face à la souffrance du peuple palestinien. « La dimension politique est extrêmement importante. Des milliers de personnes ont manifesté contre l’extermination du peuple palestinien. Cela interpelle notre conscience. Nous sommes dans un monde particulièrement hypocrite. Un monde où les principes qu’on nous vend n’engagent que ceux qui y croient. Personne ne mènera ce combat à notre place », a-t-il affirmé, exhortant à l’unité et à la transcendance des différences pour mieux exister sur la scène internationale.

En clôture de son discours, le chef du gouvernement a exprimé, au nom du président de la République, sa profonde tristesse face à la situation tragique que vivent les Palestiniens. « Il faut avoir une approche très politique au-delà du volet religieux. Si la CPI a pu condamner le Premier ministre israélien, c’est parce que l’Afrique du Sud a fait ce que nous, en tant que musulmans, devons faire. Il nous faut nous unir pour arrêter cette barbarie humaine », a-t-il conclu.

Cette manifestation marque un nouvel engagement du Sénégal dans le soutien au peuple palestinien, réaffirmant ainsi la position du pays sur la scène internationale en faveur de la paix et de la justice.

Situation des écoles coraniques à Médina Baye: l’appel de l’ANVESH aux autorités du pays.

L’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire (ANVESH), assistée par un bienfaiteur gambien établi en Allemagne, El Hadji Aboubacar Sadikh Bop, a réceptionné une école coranique ce 31 août à Médina Baye. Profitant de la tribune, le président Thierno Amadou Diallo a appelé autorités et bonnes volontés à se mobiliser davantage pour l’éducation surtout celle islamique. 

 » Donner ses moyens pour les écoles coraniques ou rechercher des partenaires qui assistent ces instituts, est un des meilleurs moyens de fructifier ses bienfaits mondains et dans l’au-delà. L’association ANVESH n’en est pas à sa première, depuis des années, elle a investi dans beaucoup d’écoles coraniques de Médina Baye et ses alentours  » a magnifié Serigne Bassirou Thiam. 

Très satisfait des réalisations de l’ANVESH et ses partenaires, le maître d’école coranique a rappelé que la cité sainte de Médina Baye est par essence une zone où l’apprentissage de l’Islam et des sciences religieuses demeure très important.  » Cet élan solide de quête du savoir, nous le devons largement au fondateur de la cité en l’occurrence Baye Niass  » a-t-il complété. 

Dans le même sillage, le président de l’Association Nouvelle Vision de l’Education, de la Santé et de l’Action Humanitaire ( ANVESH) est revenu sur les différentes actions réalisées par sa structure depuis des années.  » Nous avons eu à faire des dons de fauteuils roulants au centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, nous avons aussi bâti ou réfectionné des dizaines d’écoles coraniques  » a listé Thierno Amadou Diallo. 

 » Nous appelons les bonnes volontés en l’occurrence les organisations non gouvernementales et les mécènes ainsi que les institutions étatiques notamment les directions, les ministères à s’investir plus dans l’éducation des tout-petits. Les écoles coraniques sont dans le besoin car elles accueillent des milliers d’enfants de la République sans pour autant bénéficier de l’appui institutionnel  » a conclu le président de l’ANVESH.

Rationalisation des espaces de travail dans l’administration publique : Le Premier ministre annonce des mesures audacieuses

Dans une note circulaire adressée aux différents services de l’administration publique, le Premier ministre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, suivant les directives du président de la République, a exhorté les responsables de l’État à adopter des mesures strictes pour rationaliser et optimiser l’utilisation des espaces de travail mis à leur disposition. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcer l’efficience de l’administration sénégalaise en la conformant aux standards internationaux les plus élevés.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de changer de comportement au sein de l’administration, en cultivant une éthique de gestion rigoureuse et un sens accru de la responsabilité. « Il est impératif d’allier le confort des agents dans l’exercice quotidien de leurs missions avec les exigences de rationalisation et d’économie, afin de faire en sorte que notre Administration s’aligne aux meilleurs standards », a déclaré le chef du gouvernement.

Parmi les mesures annoncées, l’accent a été mis sur l’aménagement d’espaces dédiés à l’installation d’imprimantes en réseau, remplaçant ainsi les imprimantes individuelles dans chaque bureau. Cette initiative vise principalement les pools de secrétariat, où la mutualisation des ressources permettra de réduire les coûts tout en optimisant l’utilisation des équipements.

De plus, le Premier ministre a préconisé l’aménagement de parties communes pouvant héberger des commodités telles que des réfrigérateurs, des machines à café et des micro-ondes, à la place des dotations individuelles. Cette mesure est conditionnée par le respect des normes de sécurité et de préservation des réseaux électriques.

Une autre directive notable concerne l’interdiction des appareils de télévision dans les bureaux, à l’exception des espaces communs comme les salles de réunion ou de restauration, ainsi que des bureaux des Directeurs généraux et des directeurs. La dotation d’appareils de télévision et d’abonnements à des chaînes payantes sera désormais soumise à des restrictions strictes.

Le Premier ministre a également souligné l’importance de l’harmonisation et du respect des normes d’ameublement des bureaux, en fonction du niveau de responsabilité des agents. L’accent sera mis sur l’utilisation du mobilier national, une mesure qui s’inscrit dans une logique de promotion des productions locales et de rationalisation des coûts.

Enfin, le rappel des dispositions du décret n°2018-842 du 09 mai 2018 relatif à la comptabilité des matières a été réitéré, ainsi que l’encouragement à organiser autant que possible des réunions à distance (visioconférence), particulièrement pour les dossiers ne revêtant pas un caractère sensible. Cette pratique vise à réduire les déplacements inutiles et à renforcer l’efficacité de la gestion administrative.

Ces mesures, si elles sont rigoureusement appliquées, devraient permettre à l’administration publique sénégalaise de faire un pas décisif vers une gestion plus rationnelle et optimisée des ressources, tout en améliorant les conditions de travail des agents.

L’Assemblée nationale examine la dissolution du CESE et du HCCT

L’examen du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) est lancé. Selon l’édition de ce samedi du journal Les Échos, les membres de la commission des lois de l’Assemblée nationale se pencheront sur ce texte gouvernemental ce samedi. À l’issue de leurs travaux, le projet sera soumis à la plénière prévue pour lundi prochain. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, sera en charge de défendre ce projet de loi.

Double Drame au Parc Lambaye : Deux jeunes percutés par des bus Tata en course folle

Un tragique incident s’est produit au Parc Lambaye, impliquant deux bus Tata engagés dans une course effrénée. D’après les informations recueillies par Source A, l’un des véhicules a violemment percuté deux jeunes hommes, Matar Thiane et Ousmane Seck, alors qu’ils circulaient à moto. Les victimes, toutes deux employées à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (Sogas, ex-Seras), revenaient de leur lieu de travail au moment du drame.

Le comportement des chauffeurs des bus impliqués a exacerbé la gravité de l’accident. Plutôt que de porter secours aux jeunes hommes blessés, les deux conducteurs ont pris la fuite, laissant les victimes sans assistance.

L’un des chauffeurs a même abandonné son véhicule sur les lieux. Ce bus a depuis été immobilisé et se trouve actuellement à la LGI de Mbao, selon la même source. Cette fuite inhumaine suscite l’indignation, alors que les autorités s’efforcent d’identifier et de retrouver les chauffeurs en fuite.

L’incident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et du comportement irresponsable de certains conducteurs de transport en commun, mettant en danger la vie des usagers de la route et des piétons.

FERMETURE DES PONTS DE DIAMEL ET DE NDOULOUMADJI : Le Daande Maayo Nord enclavé

Le pont de Diamel, crucial pour relier Daande Maayo Nord à Matam, a été fermé en raison d’un risque imminent d’affaissement, laissant la région coupée du reste du pays. Cette fermeture s’ajoute à celle du pont de Ndouloumadji, entraînant une dépendance accrue aux moyens de déplacement de fortune : les pirogues.

Le dimanche 25 août dernier, le pont de Diamel, reliant le Daande Maayo Nord à Matam, a été fermé en raison d’un risque imminent d’effondrement. Cette décision a eu pour effet d’isoler complètement cette partie de la région du reste du pays, aggravant la situation pour les milliers de foyers qui y résident. Cette fermeture est d’autant plus problématique que le pont de Ndouloumadji, situé à proximité, est également hors service depuis la fin de la saison des pluies.L’isolement de cette région a des répercussions économiques et sociales sévères. L’absence de ponts fonctionnels a contraint les habitants à utiliser des pirogues pour toutes les activités essentielles, y compris les évacuations sanitaires et le transport de marchandises. Cette situation a conduit à un tragique accident le lundi précédent à Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol. Une pirogue, transportant plusieurs personnes, a percuté un pylône non balisé au milieu du fleuve, entraînant la mort de cinq personnes.

Dans ce contexte, Thierno Alassane Sall, leader du parti République des Valeurs, a dénoncé la gestion des fonds publics. « L’argent mal acquis des régimes passés aurait dû être investi à sortir les Sénégalais de ces situations nombreuses du Nord au Sud du pays », peste le leader de la République des Valeurs.

Il ajoute : « Tant qu’il restera un Sénégalais abandonné dans la souffrance, la soif ou l’obscurité, je continuerai à dénoncer ceux qui, aujourd’hui comme hier, se nourrissent des larmes et de la sueur des plus pauvres ».

EXPERTISE DU POLYTECHNICIEN MAMADOU DIAGNE

À première vue, d’après l’ingénieur polytechnicien Mamadou Diagne qui s’est rendu sur place mardi dernier, c’est le bout de l’ouvrage, à la sortie vers le village de Diamel, qui a été endommagé par la crue du fleuve.

En fait, c’est le fleuve qui est sorti de ses lits mineurs et moyens pour dépasser les limites du pont en béton. La pression de l’eau a donc emporté une partie du bout de l’ouvrage en endiguement latéritique. Pour le moment, le tablier en béton du pont n’est pas endommagé.

Le natif de Matam trouve ainsi que le pont est fermé à juste raison à la circulation, sauf pour les piétons et les engins à deux roues.

Toutefois, avec la fermeture de ce pont de Diamel après celui de Ndouloumadji, constate-t-il, il y a quelques mois, c’est tout le Daande Maayo Nord de la région de Matam, une presqu’île de plus de 70 km de long qui est redevenu enclavé.

APPUI DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE

Ce vendredi, les autorités administratives ont pris des mesures drastiques pour renforcer la sécurité des usagers du bras du fleuve Diamel, suite au tragique chavirement de la pirogue énoncé plus haut. Lors de cette visite sur le site de l’accident, le sous-préfet de l’arrondissement de Ogo, Birahim Fall, a annoncé la mise en place de mesures concrètes pour éviter de nouveaux drames. La direction régionale des infrastructures a ainsi fourni 20 gilets de sauvetage pour garantir la sécurité des personnes traversant le fleuve. Un bac, récemment installé sur place, facilite désormais la traversée en toute sécurité, avec un personnel qualifié pour gérer les opérations.

Le sous-préfet a insisté sur l’obligation du port du gilet de sauvetage pour tous les usagers du fleuve. Une équipe de surveillance sera déployée sur les lieux pour s’assurer du respect strict de cette mesure.

La Dakaroise

Le Premier ministre Ousmane Sonko veut réduire la facture d’électricité de l’État sénégalais

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, s’est insurgé contre les chiffres exorbitants de la facture d’électricité de l’État, qui s’élève à 71 milliards de francs CFA. Lors d’un conseil interministériel tenu ce vendredi, Sonko a exprimé sa profonde préoccupation face à cette dépense colossale, soulignant l’importance de prendre des mesures pour la réduire.

« 71 milliards de facture d’électricité pour l’État, c’est énorme. Imaginez qu’on puisse faire, ne serait-ce que 25 % de réduction de cette consommation. Cela représenterait une économie d’environ vingt milliards de francs CFA pour l’État », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre a également critiqué les habitudes des agents de l’État dans l’utilisation des ressources énergétiques au sein des édifices publics. Il a fait remarquer que les comportements au bureau diffèrent souvent de ceux adoptés à domicile, un manque de rigueur qui, selon lui, contribue à la flambée des coûts. « Pour ce qui est des édifices publics, les gens n’ont pas le même comportement que lorsqu’ils sont chez eux. Il faut beaucoup de fermeté sur ce point », a-t-il martelé.

Pour amorcer ce changement, Ousmane Sonko a annoncé la publication d’une circulaire visant à réglementer l’usage de certains équipements dans les bureaux. « Chaque bureau veut avoir son frigo bar, sa machine à café, son téléviseur ; ce n’est pas possible », a-t-il insisté.

Cette initiative marque le début d’une série de mesures destinées à rationaliser la consommation d’énergie au sein de l’administration publique, dans le but de réaliser des économies substantielles pour l’État sénégalais.

La Sécurité Publique Renforcée : La police nationale en première ligne face à la recrudescence de la criminalité

Face à l’augmentation préoccupante des actes criminels, la sécurité publique est devenue une priorité nationale. Dans cette optique, la police nationale a intensifié ses efforts pour assurer la protection des citoyens et de leurs biens. Une vaste opération de sécurisation, menée dans la nuit du jeudi au vendredi 30 août 2024, a permis l’arrestation de 402 individus à travers l’ensemble du territoire national.

Cette opération d’envergure, coordonnée par la Direction de la sécurité de la police, a conduit à des arrestations pour diverses infractions. Parmi les interpellations, 81 personnes ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste, 10 pour détention et usage de drogues, sept pour coups et blessures volontaires, et huit pour vagabondage. Cette mission a également abouti à la mise en fourrière de 39 véhicules et à l’immobilisation de 91 motos pour infractions routières, illustrant la détermination des autorités à restaurer l’ordre sur les routes.

En plus de ces mesures, une quantité significative de stupéfiants a été saisie, notamment du chanvre indien et huit képas de haschisch. Cette saisie confirme l’ampleur des efforts déployés pour lutter contre le trafic de drogue, une menace croissante pour la sécurité publique. L’opération s’inscrit dans une stratégie globale visant à réduire la délinquance et à répondre aux attentes des citoyens en matière de sécurité.

La réaction des citoyens face à cette mobilisation policière a été globalement positive, avec de nombreux témoignages saluant les efforts des forces de l’ordre pour renforcer la sécurité. Cependant, certains ont exprimé leur frustration, notamment en ce qui concerne l’immobilisation des motos, une mesure jugée par certains comme trop rigoureuse.

Les réseaux sociaux ont été le lieu d’expression de ces divers sentiments, allant de l’approbation aux critiques concernant l’application des lois. Néanmoins, il semble y avoir un consensus général sur la nécessité de telles opérations pour garantir un environnement plus sûr.

La police nationale prévoit de prolonger ces actions dans les semaines à venir, avec pour objectif de créer un climat de sécurité durable. Cette stratégie continue de s’inscrire dans une démarche proactive de lutte contre la délinquance, répondant ainsi aux exigences croissantes des citoyens pour une sécurité renforcée.

En conclusion, l’intensification des opérations de sécurité par la police nationale montre une volonté claire de répondre aux défis sécuritaires actuels. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer l’impact de ces actions sur le terrain et la perception des citoyens vis-à-vis de ces mesures.

Tentative de Vol à Main Armée : Amadou Oury Diallo, recouvreur de fonds, échappe de justesse à la mort

Amadou Oury Diallo, un recouvreur-convoyeur de fonds, a vécu une scène digne d’un film d’action ce jeudi matin à Grand-Yoff, Dakar. Vers 08h, un individu non identifié a fait irruption chez lui, armé et déterminé à s’emparer de la sacoche remplie d’argent que Diallo conservait.

Selon les informations rapportées par Les Échos, l’assaillant, arrivé à bord d’une moto, a pénétré dans la chambre où se trouvaient Diallo et son épouse. Sous la menace d’un pistolet, l’homme exige que le couple lui remette la sacoche. Pris de panique, la femme de Diallo bondit du lit et implore la clémence du malfaiteur, espérant éviter le pire.

Cependant, la situation a dégénéré rapidement. Frustré par la tournure des événements, l’assaillant tire sur Diallo, le blessant grièvement au thorax. Un second tir ricoche sur le flanc du ressortissant guinéen. Le bruit des coups de feu alerte les voisins, qui tentent d’intervenir, mais l’assaillant tire un coup de sommation avant de prendre la fuite.

Diallo a été immédiatement évacué à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, où les médecins ont réussi à extraire la balle. Heureusement, son pronostic vital n’est pas engagé.

Les premières investigations de la police laissent entendre que l’agresseur pourrait être un collègue ou un ami de la victime, une hypothèse renforcée par la précision avec laquelle l’individu a localisé la chambre du couple. Une caméra de surveillance a capturé des images de l’agresseur, qui portait un casque, une précaution inhabituelle qui intrigue les enquêteurs.

L’enquête se poursuit pour identifier et appréhender le malfaiteur, tandis que la communauté locale est secouée par cet acte de violence.

Une Nouvelle vie derrière les barreaux pour Nabou Lèye : La danseuse de la série « Emprise » incarcérée au Camp Pénal de Liberté 6

Placée sous mandat de dépôt il y a deux jours par le Doyen des juges du tribunal de Pikine-Guédiawaye, Nabou Lèye, la célèbre danseuse et actrice de la série « Emprise », a rejoint la maison d’arrêt du Camp Pénal de Liberté 6. Accusée de complicité d’assassinat et d’association de malfaiteurs dans l’affaire du double meurtre de « Aziz Dabala » et Waly, Nabou se retrouve désormais dans un environnement radicalement différent de la scène et des caméras.

Dès son arrivée, Nabou Lèye a été accueillie par les autres détenues de la chambre 5, une cellule qu’elle partage avec moins de dix femmes. Selon des sources proches, l’accueil a été marqué par une certaine curiosité de la part des autres détenues, qui voulaient découvrir de près celle qui fait tant parler d’elle au Sénégal. Toutefois, au-delà de la curiosité, les codétenues ont tenté de lui offrir un soutien moral, bien conscientes des difficultés psychologiques que représente un premier séjour en prison. Elles l’ont entourée et rassurée, l’aidant à comprendre que cette épreuve faisait désormais partie de sa vie, et qu’elle ne pouvait échapper à ce destin.

Mais malgré cet accueil relativement chaleureux, Nabou Lèye a vécu ses premières heures de détention dans un état de confusion et de profonde tristesse. Toute la nuit, elle est restée éveillée, perdue dans ses pensées, incapable de trouver le sommeil. Son arrivée en prison a marqué le début d’une nouvelle réalité à laquelle elle doit maintenant s’adapter, une réalité faite de privations et de règlements stricts.

Hier matin, lors de l’appel à 9h, Nabou a été conduite au service de l’assistance sociale où elle a été informée du règlement intérieur de la prison. On lui a également expliqué les nouvelles règles vestimentaires qu’elle devra respecter en tant que détenue. Ce fut un moment difficile pour l’actrice, visiblement désemparée. Une étape clé de cette nouvelle vie carcérale a été la séance au cours de laquelle les gardes pénitentiaires ont défait ses tresses, une procédure nécessaire pour des raisons de sécurité, afin de vérifier l’absence de tout objet dangereux dissimulé.

Vers 11h, Nabou Lèye a eu l’opportunité de passer un coup de fil à sa famille et à quelques connaissances, un moment empreint d’émotion. La voix tremblante, elle a informé ses proches de sa situation, leur précisant le numéro de sa chambre.

Désormais, une nouvelle vie commence pour Nabou Lèye, loin des projecteurs et de la scène, dans l’ombre des murs de la prison de Liberté 6. Une existence marquée par les épreuves, où elle devra trouver la force de faire face à ce nouveau chapitre de son histoire.

Contribution : qui pour arrêter Charlie hebdo ! ( Omar Diop)

Vous essayez de démontrer quoi en caricaturant la vierge Marie ?
Serait il trop vous demander de respecter la croyance des gens, la liberté d’expression ne vous donne pas le droit d’enfreindre la foi d’autrui : votre liberté s’arrête là où commence celle des autres !

Votre entreprise sera vaine, celle que vous essayez de salir à été décrite dans le saint Coran comme la meilleure des femmes. Elle est symbole de pureté, de bonté et de sagesse, Marie est un modèle de patience et de foi !

Sainte Marie, ton dévouement et ta patience ont traversé les âges, nous montrant la puissance de la volonté divine et la beauté de la foi sincère. En toi, la miséricorde d’Allah s’est manifestée, illuminant le chemin de la foi pour les générations futures.

Que ton exemple nous inspire à embrasser la piété avec autant de ferveur et de résilience. Ton nom sera à jamais honoré et respecté, comme un pilier de foi et de pureté dans la tradition islamique.
Sainte Marie, nous rendons hommage à ta vertu et à ton dévouement, célébrant ainsi ta place exaltée dans le cœur des croyants et devant Allah.

Dans les pages sacrées du Coran, Marie, lumière parmi les femmes, brille comme un symbole de pureté et de foi inébranlable. En elle, la grâce divine s’est incarnée, faisant d’elle une figure exaltée dans le grand dessein d’Allah.

Sergine Touba Cheikh Ahmadou Bamba disait à son propos : « Félicité à toi Marie, surabondance de bonnes œuvres, sainte patronne des femmes chastes et charitables,
Tu es au dessus de toutes les élues du SEIGNEUR SUBLIME et INSONDABLE.
Car, il est évident pour tout croyant que tu es la favorite des humbles obéissants [à DIEU],
Toi la mère du meilleur des généreux [Jésus], tu es affranchie de tout culte autre que celui adressé au SEIGNEUR.
Tu es l’héritière de la noble descendance prophétique et n’es point pécheresse.
Tu es le symbole de la circonspection et de la rectitude morale, sans exagération de ma part ».

Charlie ….votre entreprise est vaine, vous ne pouvez pas salir cette grande Dame !

Gros rebondissement dans l’affaire de fraude fiscale de Premier Bet : Joris Dutel sous bracelet électronique après un accord avec le fisc sénégalais

Le Directeur Général de Premier Bet Sénégal, Joris Dutel, au cœur d’une affaire retentissante de fraude fiscale et de détournement de deniers publics portant sur la somme colossale de 12 milliards de francs CFA, a récemment échappé à la détention provisoire grâce à une médiation pénale. Ce développement surprenant intervient alors que Dutel, initialement arrêté alors qu’il tentait de quitter le pays avec sa famille, a reconnu les faits et a trouvé un arrangement avec l’administration fiscale sénégalaise.

L’affaire a débuté en 2021, lorsque des contrôles fiscaux de routine ont révélé plusieurs irrégularités graves dans les comptes de Premier Bet, une société contrôlée par le groupe Editec. Lors d’un premier contrôle, il a été découvert que Premier Bet n’avait pas mentionné la déclaration bénéficiaire effectif, ce qui a entraîné une amende initiale de 10 millions de FCFA, rapidement payée par la société. Cependant, l’enquête ne s’est pas arrêtée là.

Les autorités fiscales ont ensuite découvert que Premier Bet n’avait pas effectué sa déclaration de TVA pour le mois d’octobre 2021, une omission estimée à 120 millions de FCFA. Une procédure de recouvrement a été engagée, et malgré un paiement partiel de 21 millions de FCFA, la société devait encore 99 millions de FCFA au fisc. En 2024, de nouvelles vérifications ont mis au jour des déclarations incomplètes, débouchant sur un redressement fiscal total de 12 milliards de FCFA.

Face à l’ampleur de la fraude, Joris Dutel a été arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass alors qu’il tentait de fuir le pays. Il a justifié cette tentative en affirmant que son épouse avait paniqué après son interrogatoire par les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC), et qu’il avait décidé de l’accompagner, ainsi que leurs enfants, à Lyon pour les rassurer.

Toutefois, après avoir reconnu les faits, Dutel a proposé un moratoire de paiement dont les détails restent confidentiels, menant à un accord avec les autorités sénégalaises. À la suite de cet arrangement, il a été discrètement placé sous bracelet électronique, une mesure qui lui permet d’éviter la détention provisoire tout en étant soumis à un contrôle strict.

Malgré cet accord, l’affaire est loin d’être close. Le dossier a été confié au troisième cabinet d’instruction, et il reste à voir comment cette situation évoluera. Cet épisode met en lumière les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la fraude fiscale et protéger les deniers publics, tout en offrant des alternatives de règlement des différends pour les entreprises prises en faute.

Alors que Joris Dutel échappe pour le moment à la détention, l’avenir de Premier Bet Sénégal et les conséquences de cette affaire restent incertains. L’évolution du dossier sera suivie de près par les observateurs, car elle pourrait bien marquer un tournant dans la gestion des affaires fiscales au Sénégal.

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