Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois

Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.

Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.

Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.

Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.

Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.

L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.

Renforcement du Transport Urbain à Dakar : 400 Autobus Modernes à Gaz pour 400 000 Voyageurs

Le projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a franchi une étape majeure avec le lancement de sa première phase, couvrant la période 2023-2026. Sous l’égide du CETUD, cette initiative vise à moderniser l’offre de transport urbain, offrant ainsi une solution robuste et durable aux besoins croissants de déplacement dans la capitale sénégalaise.

L’une des pierres angulaires de cette phase consiste en l’acquisition de 380 autobus neufs, tous motorisés au gaz. Ces véhicules, qui s’ajouteront au parc existant, renforceront et moderniseront les moyens de transport disponibles sur 14 lignes clés de Dakar. De plus, deux ateliers-dépôts seront érigés pour assurer la maintenance et le remisage efficaces des autobus, garantissant ainsi leur bon fonctionnement et leur longévité.

Mais le projet ne se limite pas aux seuls moyens de transport. Il englobe également des travaux d’aménagement urbain sur 30 km de voiries, huit carrefours, ainsi que des améliorations au niveau des arrêts de bus et terminus. Un investissement global de 267 milliards de francs CFA, provenant de diverses sources telles que l’État du Sénégal, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, la Coopération allemande et l’Union européenne, finance cette ambitieuse entreprise.

Selon Cheikh Ahmadou Bamba Sy, Secrétaire général représentant le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres, ce projet revêt une importance capitale pour l’avenir de Dakar. Il souligne que ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de restructuration globale du réseau de transport urbain, englobant l’ensemble de la région dakaroise et toutes ses communes.

En outre, cette phase prévoit la création de milliers d’emplois et l’aménagement de kilomètres de routes, contribuant ainsi au développement économique et social de la région. Toutefois, M. Sy insiste sur l’objectif des autorités de développer des champions nationaux dans le domaine du transport, favorisant ainsi l’implication des opérateurs privés nationaux dans le projet.

Il est également souligné qu’aucune ligne de transport en commun ne sera supprimée, mais plutôt restructurée et optimisée pour s’articuler efficacement avec les réseaux de transport de masse tels que le BRT et le TER.

En somme, ce projet ambitieux marque une avancée significative dans l’amélioration des infrastructures de transport à Dakar, offrant aux citoyens une solution moderne, écologique et efficiente pour leurs déplacements quotidiens.

Convoqué par la Section de Recherches, le directeur de La Tribune répondra à l’appel

Le directeur de publication du prestigieux quotidien La Tribune, membre éminent du Groupe D-Media, a été convoqué par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cette convocation fait suite à la publication d’une information sensible concernant l’affectation du Général Kandé. Cette interpellation suscite des questions quant à la liberté de la presse et à la protection des sources journalistiques dans notre pays.

Le journalisme, en tant que quatrième pouvoir, joue un rôle fondamental dans la société en informant le public et en scrutant les actions des pouvoirs publics. La Tribune, depuis des décennies, s’est engagée à fournir une information fiable et équilibrée, dans le respect des normes éthiques et déontologiques de la profession.

Cependant, cette convocation soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et à la protection des journalistes. Il est impératif que les autorités respectent et protègent le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de représailles ou d’intimidations.

Dans l’attente de la réponse du directeur de La Tribune à cette convocation, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme restent vigilantes quant au respect des libertés fondamentales dans notre pays.

Le Journaliste Pape Moussa Traoré arrêté

Le Directeur de publication du journal Tribune vient d’être arrêter par les éléments de la gendarmerie.

Selon les informations, c’est ce matin que des gendarmes ont fait une descente a la Dmedia pour cueillir le journaliste Pape Moussa Traoré suite a la parution du journal La Tribune sur la révélation de l’affectation du Général Kandé en Inde.

Nous y reviendrons pour plus d’informations…

Tragédie au CEM de Bambilor : Un élève perd la vie après une bagarre

Une tragédie a frappé le CEM de Bambilor, où un élève de la classe de 4ème C a perdu la vie à la suite d’une bagarre survenue mardi dernier. Selon les informations disponibles, le jeune F. D, touché à la tête lors de l’altercation, est malheureusement décédé ce matin après avoir été plongé dans le coma depuis son évacuation à l’hôpital.

Cette terrible nouvelle a plongé l’établissement scolaire dans l’émoi et la consternation, menant à la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre par les autorités éducatives locales. Les élèves, les enseignants et les parents sont profondément bouleversés par cet événement tragique.

La gendarmerie a rapidement réagi en arrêtant l’auteur présumé de cet acte, afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de cette altercation fatale. Les autorités ont également appelé à la retenue et à la vigilance, soulignant l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté éducative.

Cette perte inimaginable rappelle l’urgence de promouvoir un climat de sécurité et de respect au sein des écoles, où les élèves devraient se sentir protégés et soutenus dans leur parcours d’apprentissage. En ces moments difficiles, la communauté éducative de Bambilor se serre les coudes pour soutenir la famille endeuillée et chercher des réponses à cette tragédie.

Travail décent au Sénégal : Une priorité nationale renforcée par des revalorisations salariales

Le Sénégal s’engage activement à promouvoir le travail décent et à améliorer les conditions de travail de ses citoyens. Lors de l’atelier de lancement du Programme pays de promotion du travail décent (PPTD) à Mbour, Karim Cissé, directeur général du travail et de la sécurité sociale, a mis en lumière les efforts significatifs déployés entre 2019 et 2023 pour revaloriser les salaires dans le secteur privé.

Des efforts importants ont été faits en termes de valorisation de salaire (Officiel)

Des Augmentations Salaires Significatives

Karim Cissé a souligné que plusieurs revalorisations salariales ont été réalisées au cours de cette période, marquant un progrès notable dans l’amélioration des conditions de travail. « Nous avons connu, du point de vue du travail décent, plusieurs revalorisations salariales dans le secteur privé, deux revalorisations du salaire minimum interprofessionnel et du salaire minimum interprofessionnel agricole, deux revalorisations en 2019 et en juillet 2023 », a-t-il précisé.

Renouvellement des Conventions Collectives

En matière de dialogue social et de négociation collective, le Sénégal a également réalisé des progrès significatifs. Un renouvellement collectif de plusieurs conventions collectives a été effectué, ainsi que la signature de nouvelles conventions sectorielles dans des domaines clés tels que la presse, le pétrole et le gaz, et la sécurité privée. Ces efforts visent à renforcer les droits des travailleurs et à assurer des conditions de travail justes et équitables.

Objectifs de l’Atelier de Réflexion

L’atelier de trois jours à Mbour réunit des spécialistes du Bureau international du travail, du ministère du Travail, des Nations unies, des partenaires sociaux et d’autres départements ministériels concernés. Dramane Haidara, directeur de l’équipe d’appui technique de l’OIT pour l’Afrique occidentale et le Bureau pays (ETD/BP-Dakar), a salué les résultats obtenus suite à la mise en œuvre des activités de promotion du travail décent au cours des dix dernières années. Il a souligné que ces résultats ont fortement influé sur la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.

Prochaines Étapes et Défis

Malgré les progrès réalisés, Karim Cissé reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs de travail décent. L’atelier a pour objectif de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, afin de répondre aux besoins réels des populations, notamment des travailleurs. « L’objectif poursuivi par cet atelier est de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, pour satisfaire les besoins réels des populations, notamment des travailleurs », a déclaré Dramane Haidara.

Le Sénégal continue de faire des pas significatifs vers la promotion du travail décent, avec des initiatives concrètes telles que les revalorisations salariales et le renouvellement des conventions collectives. Les efforts conjoints des autorités, des partenaires sociaux et des organisations internationales sont essentiels pour assurer des conditions de travail justes et équitables, et pour faire du travail décent une réalité pour tous les travailleurs sénégalais.

Appel de Seydi Gassama à Bassirou Diomaye Faye pour la Libération de Me Guy Hervé Kam au Burkina Faso

Alors que le Président Bassirou Diomaye Faye effectue une visite officielle au Burkina Faso, Seydi Gassama, éminent défenseur des droits humains, a lancé un appel urgent via Twitter pour plaider la libération de Me Guy Hervé Kam, avocat et défenseur des droits humains.

Un Appel Urgent pour les Droits Humains

Seydi Gassama, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a exhorté le Président Faye à utiliser son influence auprès des autorités burkinabé pour obtenir la libération de Me Guy Hervé Kam. « Au moment où le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite au Burkina Faso, nous l’exhortons à plaider, auprès des autorités burkinabé, la libération de l’avocat et défenseur des droits humains Me Guy Hervé Kam », a-t-il écrit sur Twitter.

Contexte de la Détention de Me Guy Hervé Kam

Me Guy Hervé Kam, avocat du leader du parti PASTEF, Ousmane Sonko, et défenseur des droits humains, est en détention depuis le 24 janvier 2024. Sa récente libération, survenue dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 mai 2024, a été de courte durée puisqu’il a été réarrêté presque immédiatement. La nature exacte des charges retenues contre lui reste floue, ce qui suscite des préoccupations quant à la légalité et la légitimité de sa détention.

L’Importance de l’État de Droit

Dans une série de tweets, Seydi Gassama a souligné l’importance de la libération de Me Kam pour la protection des droits humains et le respect de l’État de droit. « La détention de Me Kam constitue une atteinte grave aux principes fondamentaux de la justice et des droits humains. Sa libération est essentielle pour restaurer la confiance dans les institutions judiciaires et garantir le respect des droits de l’homme au Burkina Faso », a-t-il affirmé.

Un Appel à l’Action

Seydi Gassama appelle donc le Président Bassirou Diomaye Faye à intervenir activement pendant sa visite au Burkina Faso. Il espère que le président pourra convaincre les autorités burkinabé de la nécessité de libérer Me Guy Hervé Kam. Cette intervention serait non seulement un geste de solidarité avec un avocat en difficulté, mais aussi un engagement fort en faveur des droits humains et de la justice.

Implications pour les Relations Internationales

L’issue de cet appel pourrait avoir des implications significatives pour les relations entre le Sénégal et le Burkina Faso, en particulier dans le domaine des droits humains. Une intervention réussie du Président Faye pourrait renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays et démontrer l’engagement du Sénégal en faveur des principes universels de justice et de droits humains.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Burkina Faso pourrait devenir un moment crucial pour le sort de Me Guy Hervé Kam. La communauté internationale observe avec attention, espérant que cet appel à la justice et aux droits humains ne restera pas sans réponse.

Sénégal : La DGPU envisage de revenir à Diamniadio

La Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) envisage de relocaliser son siège à Diamniadio, renforçant ainsi sa mission de promotion de la nouvelle ville. Actuellement basée à Dakar, la direction de la DGPU estime qu’il est essentiel de se rapprocher du site pour une gestion plus efficace et une promotion accrue du projet.

Une Relocalisation Stratégique

Lors d’une récente visite au Pôle urbain de Diamniadio, le nouveau Délégué général, Bara Diouf, a exprimé ses réserves sur l’implantation actuelle du siège à Dakar. « Nous allons visiter l’espace dédié au siège de la DGPU, et nous voulons que la DGPU revienne à Diamniadio rapidement. On ne peut pas promouvoir une ville et être en dehors de cette ville », a-t-il déclaré mercredi. Cette déclaration marque un tournant dans la stratégie de la DGPU, visant à renforcer sa présence sur le terrain pour mieux coordonner les efforts de développement.

Contexte et Historique

Depuis l’apparition du Covid-19, la DGPU avait déménagé de ses bureaux à l’Iressef pour s’installer à Dakar. Cette décision était initialement motivée par des considérations sanitaires et logistiques. Cependant, avec l’évolution de la situation sanitaire et le besoin croissant de dynamiser le projet de Diamniadio, la direction de la DGPU voit la nécessité de revenir sur le site même.

Ambitions et Objectifs

Lors de cette première visite officielle depuis sa prise de poste le 16 mai, M. Diouf a annoncé son ambition d’accélérer le développement de la nouvelle ville. Il a souligné que la période 2024-2025 devrait marquer une accélération significative du projet, visant à surmonter les retards accumulés et à offrir toutes les ressources nécessaires aux développeurs. « Nous voulons que Diamniadio devienne rapidement un espace de vie accueillant une grande partie de la population », a-t-il ajouté.

M. Diouf a également insisté sur l’importance de répondre aux besoins urgents en matière de mobilité et d’accès pour les promoteurs présents sur le site. « Ça nous a permis de discuter avec les promoteurs pour prendre en compte leurs préoccupations et de nous imprégner de l’ampleur de la tâche qui nous attend », a-t-il indiqué, illustrant ainsi une approche participative et pragmatique.

Entretien et Perspectives

Le Délégué général s’est félicité du bon entretien des infrastructures existantes, saluant les équipes de la SOGIP pour leur travail. Cette reconnaissance des efforts en cours s’accompagne d’un appel à l’action pour stimuler les projets en attente et garantir un développement harmonieux et rapide de Diamniadio.

La relocalisation du siège de la DGPU à Diamniadio s’inscrit dans une vision stratégique de proximité et d’efficacité. Elle reflète une volonté de renforcer la dynamique de développement de la nouvelle ville, en collaboration étroite avec les promoteurs et les différents acteurs impliqués. Les prochaines années seront déterminantes pour concrétiser cette ambition et transformer Diamniadio en un pôle urbain exemplaire.

Fonction Publique : Des agents encaissaient deux salaires par mois

Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de personnel de l’État entre 2015 et 2018 révèle des irrégularités majeures dans le système de paiement des salaires des agents de l’Administration. Pour l’exercice de la dernière année de la période examinée, certains agents percevaient deux salaires mensuels.

Des Doubles Paiements Révélés par l’Audit

L’examen des fichiers de la masse salariale a mis en lumière que des agents disposaient de comptes bancaires dans lesquels les montants positionnés correspondaient à ceux figurant dans les états de paiement du billeteur pour les mêmes mois. Cette découverte a été mise en évidence par les auditeurs, rapportés par le journal Libération.

Un exemple frappant est celui d’un contrôleur du Trésor : « Il figure deux fois dans les fichiers de la masse salariale avec des montants différents pour les mois de mars, juin, septembre et décembre 2018. Pour ces mois, il est payé par billetage et des montants sont virés sur son compte bancaire. »

Tentatives de Justification par la Direction de la Solde

Le directeur de la Solde au moment des faits a tenté de justifier cette situation en affirmant que ces paiements concernaient des agents comptables particuliers exerçant dans les postes diplomatiques. Selon lui, ces agents seraient payés par billetage par le trésorier payeur pour l’étranger, mais leurs éléments variables de salaire seraient payés par virement local.

Réfutation des Arguments par les Auditeurs

Cependant, cette explication n’a pas convaincu les auditeurs. Ceux-ci ont contesté cette justification en soulignant que « les bénéficiaires des paiements concernés ont été payés par le billeteur de la Solde qui dépend du payeur général du Trésor et non du trésorier payeur pour l’étranger ». Cette contradiction met en évidence des dysfonctionnements dans le système de gestion des salaires de l’État.

Implications et Recommandations

Ces révélations soulèvent des questions sur l’efficacité et la transparence du système de paiement des salaires au sein de la fonction publique. Elles mettent en évidence la nécessité d’une réforme pour prévenir de telles irrégularités à l’avenir. Les recommandations des auditeurs pourraient inclure :

  1. Renforcement des contrôles internes : Améliorer les mécanismes de vérification et de validation des paiements pour éviter les doubles paiements.
  2. Mise en place de systèmes de suivi automatisés : Utiliser des technologies avancées pour suivre les paiements en temps réel et détecter rapidement les anomalies.
  3. Formation et sensibilisation des agents : Former les agents responsables de la gestion des salaires pour qu’ils comprennent mieux les procédures et l’importance de la transparence.

Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de personnel de l’État expose des irrégularités préoccupantes dans le système de paiement des salaires des agents de la fonction publique. Les doubles paiements découverts soulignent la nécessité d’une réforme structurelle pour assurer une gestion plus transparente et efficace des finances publiques. Les autorités doivent prendre des mesures immédiates pour corriger ces dysfonctionnements et rétablir la confiance dans le système de paiement des salaires des fonctionnaires.

Le Sénégal Optimise le Départ des Pèlerins pour la Mecque

Le Sénégal a marqué un progrès significatif dans l’organisation du pèlerinage annuel aux lieux saints de l’Islam avec des mesures optimisées pour garantir un départ sans encombre des pèlerins. Le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yacine Fall, et son collègue des Infrastructures des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, ont exprimé leur satisfaction après une inspection minutieuse de l’aérogare des pèlerins à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).

Visite de l’Aérogare des Pèlerins

Lors de leur visite, les deux ministres ont pu observer de près les installations et les dispositifs mis en place pour faciliter le départ des pèlerins. « Nous avons passé en revue tout le processus et sommes vraiment impressionnés par ce qui a été mis en place. Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu, » a déclaré Yacine Fall. Elle a salué les efforts conjoints de la Délégation générale au pèlerinage pour établir un système efficace et bien organisé.

Un Dispositif Bien Rodé

La Délégation générale au pèlerinage a mis en place une série de mesures pour assurer un voyage en toute sécurité et sans tracas pour les pèlerins. Ce dispositif comprend des services d’assistance dédiés, des contrôles de sécurité renforcés et une coordination minutieuse avec les compagnies aériennes pour gérer les départs et les retours des pèlerins de manière fluide.

Implications pour les Pèlerins

Les efforts de l’AIBD et des ministères concernés visent à offrir une expérience positive aux pèlerins sénégalais en route pour la Mecque. Grâce à ces préparations, les pèlerins peuvent s’attendre à un processus d’embarquement plus rapide et plus efficace, réduisant ainsi le stress et les désagréments potentiels liés au voyage.

Engagement des Autorités

Les ministres ont réaffirmé leur engagement à continuer de travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour améliorer davantage l’organisation du pèlerinage. Malick Ndiaye a ajouté : « Nous devons veiller à ce que tout se déroule sans accroc, non seulement pour l’aller, mais aussi pour le retour des pèlerins. Leur sécurité et leur confort sont notre priorité. »

Le Sénégal montre une fois de plus son dévouement à faciliter le pèlerinage pour ses citoyens. Les mesures optimisées à l’aéroport international Blaise Diagne illustrent l’engagement des autorités à assurer un départ harmonieux et bien organisé pour les pèlerins se rendant aux lieux saints de l’Islam. Cette initiative promet de renforcer la confiance des pèlerins et de garantir une expérience de voyage positive pour tous les participants.

Remaniement Sécuritaire au Sénégal : Une Nouvelle Vision pour un Nouvel Élan

Le Sénégal a récemment opéré un remaniement majeur au sein de ses institutions sécuritaires, marquant la fin d’une ère et le début d’une nouvelle. Ce remaniement a vu le départ de figures clés du régime précédent, telles que le général Kandé, le général Moussa Fall, et l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague. Ces changements traduisent la volonté des nouvelles autorités de redéfinir la sécurité nationale en fonction de leur vision et de leurs priorités.

Une Nouvelle Vision de la Sécurité

Les nouvelles autorités semblent déterminées à mettre en œuvre une stratégie de sécurité qui reflète leur propre vision. Cette vision pourrait inclure une approche plus moderne et adaptée aux réalités contemporaines, tout en prenant en compte les leçons apprises des défis sécuritaires passés. L’objectif est de créer un dispositif sécuritaire plus réactif et efficace pour faire face aux menaces actuelles.

Fidélité et Confiance

Le remplacement des hauts responsables de la sécurité par des individus en qui les nouvelles autorités ont confiance est crucial. Installer des personnes loyales à des postes clés assure que les politiques et directives de la nouvelle administration sont exécutées de manière fidèle et efficace. La confiance est un élément essentiel dans la gestion des forces de sécurité, car elle garantit une coordination harmonieuse et une exécution sans faille des stratégies mises en place.

Réformes et Modernisation

Ce remaniement pourrait également signaler une volonté de réformer et de moderniser les forces de sécurité. Face aux menaces de plus en plus sophistiquées, une mise à jour des structures et des méthodes est nécessaire. Les nouvelles autorités semblent prêtes à investir dans la formation, l’équipement et la réorganisation des forces de sécurité pour les rendre plus aptes à protéger la nation.

Les Implications de ces Changements

Les changements à la tête des institutions sécuritaires au Sénégal sont significatifs pour plusieurs raisons :

  • Adaptation aux Menaces Contemporaines : En remplaçant les anciens responsables, les nouvelles autorités montrent leur détermination à adapter les forces de sécurité aux nouvelles menaces, qu’elles soient internes ou externes.
  • Renforcement de la Sécurité Nationale : Avec des figures de confiance à des postes stratégiques, la nouvelle administration espère renforcer l’efficacité et la réactivité de ses forces de sécurité.
  • Modernisation des Structures : La volonté de réformer les forces de sécurité est également une indication de l’engagement à moderniser les structures et à intégrer des technologies avancées dans la gestion sécuritaire.

Le récent remaniement au sein des institutions sécuritaires sénégalaises reflète une volonté de changement et de modernisation. En installant de nouvelles figures à des postes clés, les autorités visent à instaurer une nouvelle vision de la sécurité, basée sur la confiance et l’efficacité. Ce tournant marque une étape importante dans l’histoire sécuritaire du Sénégal, avec l’espoir que ces changements conduiront à une meilleure protection de la nation et de ses citoyens.

Djeddah Thiaroye Kao : le peintre assume la grossesse de sa nièce de 16 ans, mais signale que…

Nelson G. a été déféré au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Ce peintre de 47 ans vivant à Djeddah Thiaroye Kao est poursuivi pour inceste et détournement de mineure suivi de grossesse.

Sa victime se nomme J. S. Mendy, 16 ans. L’adolescente est la nièce de Nelson G., la fille de son frère. Elle serait depuis des années la proie sexuelle de son oncle, d’après la plainte déposée au commissariat de Thiaroye. Les Échos, qui parle de cette affaire dans son édition de ce jeudi, souligne que les faits incriminés se déroulaient aussi bien chez lui qu’au domicile de son frère.

Le journal informe que les dernières relations sexuelles entre Nelson G. et J. S. Mendy ont eu lieu le 14 avril dernier chez le mis en cause. La victime était venue rendre visite à sa cousine (fille de son bourreau) dont elle est très proche. Pour accomplir son forfait, le peintre avait envoyé sa propre fille faire une course.

À ce moment-là, l’adolescente était déjà enceinte. Ayant remarqué qu’elle avait accusé deux mois de retard de menstrues, la grande sœur de J. S. Mendy presse la victime de questions. N’ayant rien tiré des entretiens, elle alerte ses parents.

Ces derniers ne tarderont pas à être fixés. Un tour chez le gynécologue révèle que leur fille était enceinte depuis cinq mois. Interpellée sur l’identité de l’auteur de la grossesse, la fille désigne son oncle paternel et affirme avoir été victime d’abus sexuels.

Munis d’un certificat médical, les parents de l’adolescente déposent plainte. Le mis en cause est arrêté et placé en garde à vue, dimanche dernier. Les Échos informe qu’il a reconnu avoir entretenu à plusieurs reprises des relations sexuelles avec sa nièce et être l’auteur de sa grossesse. Mais, ajoute le journal, il a souligné que la fille n’était pas vierge au moment de leurs rapports intimes.

Le Sénégal Renforce son Registre Social pour une Meilleure Inclusion

Le Registre national unique (Rnu) se révèle être un élément crucial pour la politique sociale du Sénégal, agissant à la fois comme un outil essentiel pour l’inclusion sociale et une source précieuse pour les décisions stratégiques. Lors d’un atelier de partage des expériences des utilisateurs du Rnu et de révision de la fiche unifiée d’enquête, le Secrétaire général du ministère de la Famille et des solidarités, El Hadji Ndiogou Diouf, a souligné l’importance de cet instrument.

Selon M. Diouf, le Rnu, institué par décret en août 2021, est un instrument de ciblage des bénéficiaires des programmes sociaux du gouvernement destinés aux populations pauvres et vulnérables. Il a rappelé que sa création répond à la volonté gouvernementale de disposer d’une base de données dynamique sur les ménages pauvres et vulnérables, permettant d’harmoniser les interventions sociales qui leur sont destinées.

Un Outil Clé face à la Pandémie

La pandémie de Covid-19 a révélé l’importance cruciale du registre dans les interventions d’urgence, permettant un déploiement rapide et efficace de l’assistance aux ménages affectés. Dans ce contexte, le Rnu évolue dans un cadre juridique visant à améliorer la coordination de la protection sociale et à réduire la fragmentation des interventions.

La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale a entrepris d’élargir le champ d’action du Rnu à un million de ménages pour répondre aux besoins des projets et programmes à vocation sociale. L’objectif est d’atteindre non seulement les ménages pauvres mais également les ménages vulnérables, afin de faire du Rnu un outil fiable de coordination et de suivi pour une meilleure exécution des actions de protection sociale.

Perspectives d’Amélioration

L’atelier de partage des retours d’expérience vise à passer en revue les acquis et les insuffisances du Rnu. Les participants chercheront des pistes d’amélioration concernant la fiabilité du registre, la formation des acteurs, la sécurité et la protection des données, ainsi que l’interconnexion des systèmes d’information.

En somme, le renforcement du Registre national unique représente une étape importante dans les efforts du Sénégal pour promouvoir l’inclusion sociale et améliorer la coordination des actions de protection sociale, témoignant ainsi de son engagement envers le bien-être de ses citoyens les plus vulnérables.

Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.

En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.

Effacement de la Dette Fiscale des Entreprises de Presse : Un Défi pour la Nouvelle Administration

Le décret annonçant l’effacement des dettes fiscales des entreprises de presse sénégalaises, promis par l’ancien Président Macky Sall, n’a pas été signé avant la fin de son mandat. Cette situation a conduit plusieurs entreprises de presse à recevoir des sommations de paiement de la part de l’administration fiscale, exacerbant leurs difficultés économiques. Face à cette situation, Mamadou Ibra Kane, Président de la Coordination des Associations de Presse (CAP), a sollicité les nouvelles autorités, notamment le Président Bassirou Diomaye Faye, pour prendre des mesures en faveur de l’effacement de cette dette fiscale.

Dialogue entre la CAP et le Président Faye

Mamadou Ibra Kane a confirmé l’absence du décret promis par l’ancien Président Macky Sall, soulignant que cette promesse n’était que verbale. Il a exhorté le Président Faye à reconsidérer sa position, mettant en avant les difficultés économiques auxquelles font face les entreprises de presse. Cependant, le Président Faye a exprimé son désaccord avec l’idée d’un cadeau fiscal pour les patrons de presse, affirmant que l’aide à la presse ne résout pas les véritables problèmes.

Enjeux pour le Secteur de la Presse

Sans un soutien approprié, de nombreuses entreprises de presse risquent de fermer, ce qui pourrait compromettre la diversité et la liberté de la presse au Sénégal. Cette situation pourrait également entraîner des difficultés financières accrues pour les entreprises de presse, limitant leur capacité à fonctionner efficacement. Il est donc crucial que les nouvelles autorités engagent un dialogue avec les associations de presse pour trouver des solutions équitables et durables qui soutiennent le secteur médiatique tout en respectant les obligations fiscales.

Solutions Durables

Plutôt que de simplement effacer les dettes, des réformes structurelles pourraient être envisagées pour soutenir de manière durable le secteur de la presse. Cela pourrait inclure des mesures incitatives, des subventions conditionnelles, ou des programmes de renforcement des capacités. Un dialogue ouvert et constructif entre le gouvernement et les acteurs de la presse est essentiel pour trouver des solutions qui renforcent à la fois la viabilité économique des médias et la responsabilité fiscale.

La question de l’ardoise fiscale des entreprises de presse au Sénégal pose un défi complexe qui nécessite une approche équilibrée. Un soutien adéquat est essentiel pour garantir la vitalité et la diversité du paysage médiatique sénégalais tout en respectant les obligations fiscales. Le dialogue et la coopération entre le gouvernement et les acteurs de la presse sont essentiels pour trouver des solutions durables qui bénéficient à l’ensemble de la société.

Sénégal rend hommage à Lamine Diack avec deux journées de commémoration

Le président Lamine Diack, figure politique et sportive éminente du Sénégal, sera honoré à travers deux journées de commémoration les 7 et 8 juin prochains. Cette initiative vise à rendre hommage à sa mémoire et à son héritage, après son décès le 3 décembre 2021 à Dakar.

La cérémonie débutera le vendredi 7 juin 2024 à 17 heures à son domicile à Mermoz avec un récital du Coran suivi d’une session de « wazifa ». Le lendemain, samedi 8 juin à 16 heures, un match de Gala de Football aura lieu au stade Dakar Sacré Coeur pour célébrer la vie et les accomplissements de Lamine Diack.

Pour le comité d’organisation « Jalloré Lamine Diack », cet hommage est l’occasion de mettre en lumière la stature de cet « homme de foi et d’action », souvent comparé à Nelson Mandela, et de souligner son importance dans le panthéon des figures africaines marquantes.

Lamine Diack a laissé une empreinte indélébile sur le paysage politique et sportif du Sénégal. En tant qu’Inspecteur des Impôts et Domaines, il a occupé divers postes ministériels, démontrant sa polyvalence et son engagement envers son pays.

Sa passion pour le sport était indéniable. Il a excellé dans plusieurs disciplines sportives internationales, notamment le football et l’athlétisme, et a occupé des postes clés dans les organisations sportives nationales et internationales.

Lamine Diack a également été un acteur politique engagé, ayant occupé des postes de maire de Dakar et de député au Parlement sénégalais. Son dévouement envers son pays et son continent a été reconnu à maintes reprises tout au long de sa carrière.

Les deux journées de commémoration en l’honneur de Lamine Diack sont une occasion pour le Sénégal de se souvenir et de célébrer un homme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider les générations futures. Son parcours remarquable et son dévouement envers son pays resteront à jamais gravés dans les mémoires.

Célébration de la Journée de l’enfant Africain et de l’excellence éducative à Djirnda et Dionewar

e Conseil des Animateurs pour le Développement de Djirnda (CADD), en partenariat avec ActionAid Sénégal et les CODEC de Djirnda et Dionewar, annonce la célébration de la journée de l’enfant africain sous le thème « L’éducation pour tous les enfants en Afrique: l’heure est venue », suivie de la journée de l’excellence. Cette double célébration sera marquée par une cérémonie de remise de prix aux meilleurs élèves de la commune de Djirnda et de Dionewar.

Date et Lieu

L’événement se tiendra à Rofangué le 2 juin 2024.

Importance de l’Événement

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan d’action annuel de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Foundiougne, conformément à la nouvelle stratégie et aux orientations de l’inspection. Elle vise à mettre en lumière l’importance de l’éducation pour tous les enfants en Afrique et à reconnaître et récompenser l’excellence académique des élèves de Djirnda et de Dionewar.

Mobilisation pour le Développement Éducatif

L’événement nécessite une mobilisation de tous les acteurs de l’éducation afin de garantir le succès de cette journée dédiée à la jeunesse et à l’excellence éducative. La présence et la contribution de chacun sont essentielles pour promouvoir un développement harmonieux du secteur éducatif dans la région.

Avancée significative des travaux au Stade Demba Diop

Me Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), a récemment effectué une visite d’inspection sur le chantier du stade Demba Diop. Fermé en 2017 suite à une tragédie ayant coûté la vie à huit supporters, ce stade emblématique est en cours de rénovation depuis plus d’une année.

Satisfaction et Appel à l’Accélération

Lors de sa visite, Me Senghor s’est déclaré satisfait des progrès réalisés tout en soulignant l’importance d’accélérer la cadence des travaux. Les tribunes nord et sud, ainsi que les vomitoires, escaliers et coursives sur deux niveaux, sont en voie de finalisation. Les installations administratives, techniques et sportives prennent également forme.

Mise en Valeur de l’Expertise Locale

Me Senghor a profité de l’occasion pour saluer l’expertise locale sénégalaise engagée dans ce projet de rénovation. Il a souligné que ce chantier était un véritable laboratoire permettant à l’expertise locale de démontrer ses capacités et de relever les défis des grands chantiers, tant dans le domaine des travaux publics que dans celui des équipements sportifs.

Prochaines Étapes et Visite Anticipée

Le président de la FSF a annoncé une nouvelle visite dans un mois, accompagné du ministre des Sports et de représentants de la FIFA. Cette visite vise à constater l’avancement des travaux et à s’assurer que tous les engagements pris sont respectés. Me Senghor a également souligné l’importance de rouvrir le stade Demba Diop d’ici la fin de la saison prochaine.

Collaboration avec la FIFA

Me Senghor a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement global des travaux mais a également insisté sur la nécessité d’augmenter le rythme pour respecter les délais prévus. Il a annoncé que la deuxième phase des travaux bénéficiera de l’accompagnement de la FIFA.

La rénovation du stade Demba Diop constitue un projet majeur pour le sport et la société sénégalaise. La visite de Me Augustin Senghor et l’annonce des prochaines étapes témoignent de l’engagement des autorités sportives à fournir aux supporters un stade moderne et sécurisé. La collaboration avec la FIFA renforce la dimension internationale de ce projet et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement du football au Sénégal.

Mame Seydou Ndour : un nouveau chapitre s’ouvre pour la Police Nationale

Le conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une nomination d’importance : Mame Seydou Ndour est désormais le nouveau Directeur Général de la Police Nationale (DGPN). Bien que cette responsabilité soit nouvelle, Ndour n’est pas un étranger aux défis complexes de la sécurité nationale.

Son parcours débute à l’école Bassang Goumba de Grand Dakar, puis à l’école Prytanée militaire de Saint-Louis, où il obtient son baccalauréat en 1989. Initialement enclin à suivre les traces de son père médecin, il prend une voie différente en poursuivant des études de droit à l’UCAD. En 1993, il décroche sa maîtrise en droit privé, option droit des affaires, ouvrant ainsi la voie à sa carrière dans la police.

Sa première étape formative arrive en 1994 lorsqu’il réussit le concours direct des officiers de police, suivi en 1996 par celui de commissaire de police. Il commence alors sa carrière au commissariat d’arrondissement de Thiaroye, puis gravit les échelons en travaillant dans plusieurs commissariats à travers le pays, tout en participant à des missions internationales sous l’égide de l’ONU.

La spécialisation de Ndour dans la lutte contre le trafic de drogue devient évidente après l’obtention d’un diplôme à Paris, axé sur la répression illicite des stupéfiants. Son expertise lui vaut des affectations à Mbour et le titre de contrôleur général de la Police en 2022. Toutefois, c’est à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) qu’il se distingue le plus, accumulant des réalisations significatives dans la lutte contre ce fléau.

En reconnaissance de son dévouement, Ndour a été élu personnalité de l’année en 2014 par des organisations non gouvernementales telles que « Jamra » et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles. Cette nomination à la tête de la Police Nationale marque un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme dont l’engagement pour la sécurité et la justice reste indéniable.

Université Alioune Diop : Atelier Crucial pour la Paix Sociale

L’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey se positionne en avant-garde de la promotion du dialogue social et de la consolidation de la paix au sein de son institution. Du mercredi 29 au vendredi 31 mai 2024, elle accueille un atelier de renforcement des capacités axé sur le dialogue social, rassemblant les dirigeants, les syndicats et les délégués du personnel.

Objectif et Contenu de l’Atelier

L’objectif principal de cet atelier est de former les participants sur la gestion, le leadership et le dialogue social, dans le but de garantir une paix sociale durable au sein de l’université. La première journée met l’accent sur la formation des dirigeants sur la gestion et le leadership, tandis que les deuxième et troisième journées se concentrent sur la formation des partenaires sociaux, notamment les syndicats, sur la négociation collective et le dialogue.

Participation et Implication des Acteurs

Seydina Ababacar Mbengue, secrétaire général de l’UAD, souligne la participation active des hauts responsables de l’université, y compris le Recteur, les Vice-Recteurs, les Directeurs centraux, les Directeurs d’UFR et les Chefs de Services administratifs. Les partenaires sociaux, représentés par tous les syndicats, sont également fortement impliqués dans cet atelier.

Objectifs de la Formation

Djibril Diallo, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, insiste sur l’importance de garantir la paix sociale au sein de l’université pour assurer les performances globales et atteindre les objectifs fixés. Il met également en avant la nécessité de renforcer les capacités des partenaires sociaux pour mieux négocier avec la direction, afin de surmonter les crises et conflits ponctuels.

Éclairage sur le Leadership

Coly Senghor, coach et formateur certifié, a apporté un éclairage sur la différence entre le management et le leadership, soulignant que le leadership repose sur l’influence alors que le management englobe les techniques d’organisation. Il met en avant le rôle crucial du leadership dans le fonctionnement efficace des organisations, soulignant que le management nécessite des compétences en leadership pour être réellement efficace.

Cet atelier à l’Université Alioune Diop constitue une initiative louable dans la promotion d’un dialogue social constructif et dans le renforcement des capacités des acteurs clés pour assurer la paix sociale et le bon fonctionnement de l’institution. Espérons que les connaissances acquises lors de cet atelier seront mises en pratique pour favoriser un environnement de travail harmonieux et productif au sein de l’université.

Avion de transair : Les enquêteurs Sénégalais, les boîtes noires et les experts Américains

L’enquête sur la sortie de piste de l’avion de Transair, survenue le jeudi 9 mai à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), connaît un tournant décisif. Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA) du Sénégal, qui a immédiatement pris les mesures nécessaires pour éclaircir les circonstances de l’accident, a reçu l’appui d’experts américains, comme le rapporte L’Observateur dans son édition de ce jeudi.

Les experts américains sont arrivés à Dakar la semaine dernière. Après une rencontre avec leurs homologues sénégalais, ils ont procédé à la collecte de plusieurs éléments de l’avion sur le site de l’incident. Cette collaboration témoigne de l’importance de l’enquête et de la volonté des autorités sénégalaises d’assurer une transparence totale dans le processus d’investigation.

Parmi les éléments cruciaux récupérés, les boîtes noires de l’appareil ont été remises aux experts américains par le BEA sénégalais. Ces dispositifs, qui enregistrent les données de vol et les conversations dans le cockpit, sont essentiels pour comprendre les circonstances précises de l’accident. Selon L’Observateur, ces « pièces maîtresses » seront examinées à l’étranger dans les prochains mois, permettant ainsi de déterminer les causes exactes de la sortie de piste.

L’appareil de Transair, affrété par Air Sénégal, transportait 79 passagers à destination de Bamako lors de l’incident. La sortie de piste a malheureusement causé quatre blessés, dont le co-pilote. Les premières analyses sur place ont permis de rassembler des indices, mais l’expertise des boîtes noires sera déterminante pour fournir une explication complète de l’accident.

Cette enquête est suivie de près non seulement par les autorités sénégalaises mais aussi par la communauté internationale, en raison des implications en matière de sécurité aérienne. La collaboration avec des experts étrangers montre la détermination du Sénégal à tirer des leçons de cet incident pour améliorer ses protocoles de sécurité.

En somme, l’implication des experts américains et l’analyse des boîtes noires à l’étranger constituent des étapes clés dans l’enquête sur l’accident de l’avion de Transair. Les conclusions attendues devraient non seulement éclaircir les causes de l’incident mais aussi contribuer à renforcer la sécurité aérienne au Sénégal et au-delà.

Cette démarche proactive et ouverte est essentielle pour rétablir la confiance des passagers et des compagnies aériennes, tout en garantissant que des mesures appropriées soient prises pour éviter de futurs incidents similaires.

Sénégal : Un programme ambitieux pour booster l’élevage

Le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de l’Élevage du Sénégal a récemment lancé un vaste programme national dédié au développement de l’élevage. Financé à hauteur de 51 milliards de FCFA, ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), et l’État du Sénégal. Ce programme vise à créer 3 500 entreprises et 18 000 emplois dans les chaînes de valeur animales et fourragères d’ici 2028.

Objectifs et Déploiement du Programme

Le programme, qui sera déployé dans les 14 régions du pays, prévoit de bénéficier à 32 000 acteurs des chaînes de valeur animales, dont 16 000 femmes. Les objectifs principaux incluent :

  • Augmentation Durable de la Productivité : La première phase du projet mettra l’accent sur une augmentation durable de la productivité et des productions animales. Cela inclut l’amélioration des techniques d’élevage, de la gestion des pâturages et de l’alimentation animale.
  • Transformation et Commercialisation : Une partie importante du programme sera dédiée à l’amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits animaux. Cela permettra non seulement d’augmenter la valeur ajoutée des produits, mais aussi de créer des emplois dans les secteurs de la transformation et de la distribution.
  • Professionnalisation des Acteurs : Le projet vise à professionnaliser les acteurs des chaînes de valeur de l’élevage. Cela se fera par le biais de formations, d’ateliers et de soutien technique, permettant ainsi aux éleveurs de mieux gérer leurs entreprises et d’améliorer leur productivité.

Soutien à la Souveraineté Alimentaire

Ce programme s’inscrit dans la stratégie du Sénégal visant à atteindre la souveraineté alimentaire. Le développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage est essentiel pour réduire la dépendance aux importations alimentaires et assurer une alimentation suffisante pour la population.

Mesures d’Accompagnement

En complément de ce programme ambitieux, le gouvernement sénégalais a également pris plusieurs mesures pour soutenir les éleveurs et les agriculteurs :

  • Subvention des Aliments pour Bétail : Pour la Tabaski, le prix de l’aliment pour bétail subventionné a été fixé à 5 000 FCFA. Cette mesure vise à rendre les moutons plus accessibles aux Sénégalais, facilitant ainsi les préparatifs de cette fête religieuse importante.
  • Soutien à la Campagne Agricole 2024-2025 : Pour la campagne agricole en cours, l’État a alloué 120 milliards de FCFA. Cette somme inclut une subvention des engrais à hauteur de 22% et une distribution gratuite de phosphate, ce qui permettra d’améliorer les rendements agricoles et de soutenir les agriculteurs.

Ce programme ambitieux pour le développement de l’élevage montre l’engagement du Sénégal à renforcer son secteur agricole et à atteindre la souveraineté alimentaire. En créant des emplois, en soutenant les éleveurs et en améliorant la productivité, le Sénégal se positionne pour un avenir plus prospère et autosuffisant.

Ce projet est une étape importante vers un développement durable et inclusif, bénéficiant à des milliers de Sénégalais et contribuant à l’essor économique du pays. Les partenariats avec la BAD et la BID renforcent également la coopération internationale, ouvrant des perspectives de développement et de progrès pour le secteur de l’élevage sénégalais.

Maroc : Un Sénégalais trouve la mort suite à une embuscade

Cheikhouna Sarr, un citoyen sénégalais originaire de Kaolack, a tragiquement perdu la vie à Rabat, dans le quartier J5, après une violente altercation avec un groupe de Marocains. Cet incident survenu le lundi 27 mai a été rapporté par nos confrères de Senego.

Les Circonstances de l’Incident

Cheikhouna Sarr, commerçant de profession, a été victime d’une embuscade fatale. Les détails exacts de l’altercation restent encore flous, mais il est établi que le groupe de Marocains impliqué a infligé des blessures graves à Sarr, lesquelles ont malheureusement conduit à son décès. La nature et les motifs de cette altercation sont encore sous enquête, les autorités locales cherchant à clarifier les circonstances de ce drame.

Réactions et Enquête

La communauté sénégalaise au Maroc, ainsi que les proches de la victime, sont profondément choqués et attristés par cette tragédie. Des appels à la justice et à la sécurité pour les ressortissants étrangers au Maroc se sont multipliés. Les autorités marocaines ont ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités et apporter toute la lumière sur cet incident. Les suspects impliqués dans cette altercation sont activement recherchés par la police.

Appels à la Solidarité

La mort de Cheikhouna Sarr a suscité une vague de solidarité et de soutien parmi les Sénégalais vivant au Maroc et ceux restés au pays. Des messages de condoléances et de soutien à la famille de la victime ont afflué, témoignant de la douleur partagée par toute la communauté sénégalaise. Les autorités sénégalaises à Rabat ont également été saisies pour assurer que les démarches nécessaires soient entreprises afin d’obtenir justice pour Cheikhouna Sarr.

La Sécurité des Étrangers

Cet incident tragique met en lumière la question de la sécurité des étrangers résidant au Maroc. Les associations de défense des droits des immigrés appellent à une meilleure protection et à des mesures plus strictes pour prévenir de tels actes de violence. Ils insistent sur l’importance de garantir un environnement sûr pour tous les résidents, quel que soit leur pays d’origine.

La perte de Cheikhouna Sarr est une tragédie qui rappelle les dangers auxquels peuvent être confrontés les étrangers à l’étranger. Alors que l’enquête suit son cours, il est crucial que justice soit rendue et que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité de tous les résidents au Maroc. La communauté sénégalaise, unie dans le deuil, espère des actions concrètes pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Décès de Mansour Seck : Le Sénégal et Baba Maal en Deuil

Le Sénégal et le monde de la musique sont en deuil suite au décès de Mansour Seck, légendaire musicien du groupe Daande Lenol et ami intime de Baba Maal. La triste nouvelle de son décès, survenu dans la soirée du mercredi 29 mai, a provoqué une onde de choc et une immense vague de tristesse à travers le pays et au-delà.

Un Duo Inoubliable

Mansour Seck était souvent considéré comme le « jumeau » musical de Baba Maal. Leur collaboration étroite a marqué la scène musicale sénégalaise et a contribué à la renommée internationale de la musique traditionnelle du pays. Ensemble, ils ont créé des mélodies qui ont transcendé les frontières, faisant connaître la richesse de la culture sénégalaise à un public mondial.

Une Vague d’Hommages

À l’annonce de son décès, de nombreux fans, musiciens et personnalités du monde entier ont exprimé leur tristesse et leurs hommages. Baba Maal, profondément affecté par la perte de son ami et collaborateur de longue date, a souligné l’impact incommensurable de Mansour Seck sur sa vie et sa carrière musicale. « Mansour était plus qu’un partenaire musical, il était un frère », a déclaré Baba Maal. « Son talent, sa générosité et son esprit vivront à jamais dans notre musique. »

Un Héritage Durable

Mansour Seck a non seulement travaillé avec de nombreux artistes de renom, mais il a également participé à des tournées internationales, apportant la musique sénégalaise à un public global. À travers ses compositions et performances, il a joué un rôle crucial dans la promotion de la culture et des traditions musicales sénégalaises.

Son influence a été particulièrement marquante parmi les jeunes musiciens, qu’il a inspirés par son dévouement et son talent. Il a contribué à former la prochaine génération d’artistes sénégalais, assurant ainsi la pérennité de la riche tradition musicale du pays.

Un Adieu Ému

Le décès de Mansour Seck laisse un vide immense dans le monde de la musique. Cependant, son héritage musical perdurera à travers ses enregistrements, ses compositions et les innombrables artistes qu’il a inspirés. Sa mémoire continuera de vivre dans les cœurs de ceux qui ont été touchés par sa musique et son esprit généreux.

La rédaction de Senego présente ses condoléances les plus sincères à sa famille, à Baba Maal, et à tous ceux qui ont eu la chance de connaître et d’aimer Mansour Seck. Que son âme repose en paix.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Lance l’Opération « Setal Sunu Réew » le 1er Juin

Fidèle à sa promesse électorale de nettoyer le pays de ses ordures, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, annonce le lancement de la journée nationale « Set-Setal » ce samedi 1er juin. Sous le slogan « Setal Sunu Réew » (Nettoyons notre pays), cette initiative vise à mobiliser les citoyens sénégalais pour une opération de nettoyage à l’échelle nationale.

Un Engagement pour un Environnement Sain

Porté par son engagement pour l’environnement et la qualité de vie, le Président Faye avait promis, lors de sa campagne électorale, d’initier des actions concrètes pour débarrasser le pays de ses déchets. La journée « Set-Setal », qui se déroulera à partir de 9 heures sur tout le territoire national, est la matérialisation de cette promesse.

« Ensemble, faisons de « Setal Sunu Réew » un symbole de notre engagement collectif pour un environnement sain et une meilleure qualité de vie », a déclaré la présidence de la République sur son compte X (anciennement Twitter).

Mobilisation Nationale

L’opération « Setal Sunu Réew » invite tous les Sénégalais à participer activement à cette journée de nettoyage. Armés de balais traditionnels et d’autres outils de nettoyage, les citoyens, les autorités locales, les organisations non gouvernementales, les associations sportives et culturelles, ainsi que les militants des partis politiques, sont tous appelés à se joindre à cet effort collectif.

La présidence a également annoncé que l’armée, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG) et d’autres institutions joueront un rôle crucial dans cette initiative. Des sites spécifiques, tels que les marchés, les berges du fleuve, les abords des cimetières et les rues principales, ont été identifiés pour des actions de curage des caniveaux, de nettoiement des dépotoirs d’ordures et de drainage des eaux pluviales.

Une Initiative pour l’Unité et la Propreté

La journée « Setal Sunu Réew » est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle symbolise un effort collectif pour améliorer les conditions de vie dans le pays et promouvoir une culture de propreté et de responsabilité environnementale. En incitant les citoyens à participer activement, le Président Faye souhaite renforcer l’unité nationale et la solidarité autour d’une cause commune.

Appel à l’Action

Le Président Faye a personnellement invité tous les Sénégalais à participer à cette initiative, soulignant l’importance de l’engagement citoyen dans la construction d’un pays plus propre et plus sain. « À vos balais ! » a-t-il exhorté, encourageant chacun à contribuer à cette journée historique.

L’opération « Setal Sunu Réew » marque une étape significative dans l’engagement du gouvernement sénégalais pour un environnement sain et une meilleure qualité de vie. Le 1er juin, tous les regards seront tournés vers cette mobilisation nationale, unis dans l’effort de nettoyer et de protéger le Sénégal.

Matam-Ourossogui : Mobilisation citoyenne pour les opérations Pré-Hivernage

Une journée citoyenne de nettoiement et de curage des caniveaux sera organisée le samedi 1er juin à Matam et Ourossogui. Cette initiative vise à préparer la région pour la saison des pluies et à lutter contre les inondations. Le préfet Souleymane Ndiaye a annoncé que cette mobilisation massive impliquera au moins 500 personnes.

Une Mobilisation de Grande Envergure

Lors d’une réunion de préparation, le préfet Souleymane Ndiaye a souligné l’importance de cette journée d’investissement humain. Il a invité tous les acteurs territoriaux, capables de mobiliser des ressources humaines et matérielles, à participer à cette opération. Outre les collectivités territoriales, diverses associations sportives et culturelles (ASC) seront impliquées. La participation active de l’armée, de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers, de l’Unité de coordination de la gestion des déchets solides (UCG), de l’Agence d’assistance pour la sécurité de proximité (ASP), des ONG, des projets et programmes, ainsi que des entreprises locales est également attendue. Les militants des partis politiques et les éclaireurs se joindront à cette mobilisation collective.

Objectifs et Actions Prévus

Six sites ont été identifiés dans les communes de Matam et de Ourossogui pour mener à bien les opérations de nettoiement. Les activités prévues comprennent :

  1. Curage des Réseaux de Drainage des Eaux Pluviales : Les efforts seront concentrés sur le nettoyage et le dégagement des caniveaux pour assurer un écoulement efficace des eaux pluviales, réduisant ainsi les risques d’inondation.
  2. Nettoiement des Dépotoirs d’Ordures : Les berges du fleuve, les marchés et les abords des cimetières seront nettoyés pour éliminer les déchets accumulés et prévenir les obstructions des voies d’eau.
  3. Nettoiement des Rues : Les rues des communes seront également nettoyées pour améliorer l’hygiène publique et préparer la région pour la saison des pluies.

Importance de l’Engagement Communautaire

Cette journée de nettoiement est plus qu’une simple opération de nettoyage ; elle représente un effort collectif pour protéger la région de Matam et Ourossogui des impacts des intempéries. Le préfet Souleymane Ndiaye a insisté sur l’importance de la collaboration entre les différentes entités locales pour le succès de cette initiative.

L’engagement de la communauté et la participation active de diverses organisations démontrent un fort esprit de solidarité et de responsabilité citoyenne. Cette action collective vise à créer un environnement plus sûr et plus sain pour tous les habitants de la région.

La mobilisation prévue pour le 1er juin à Matam et Ourossogui est un exemple concret d’initiative communautaire pour faire face aux défis environnementaux. En réunissant des forces diverses et en engageant activement la population locale, cette opération aspire non seulement à prévenir les inondations mais aussi à renforcer la résilience communautaire face aux futures intempéries.

Ziguinchor : Le gouvernement invité à consolider l’accalmie en Casamance

L’association régionale des femmes pour la recherche de la paix en Casamance, connue sous le nom de « Kabonketoor » (qui signifie « se pardonner mutuellement » en français), a lancé un appel pressant au gouvernement pour renforcer l’accalmie observée dans la région Sud du pays à travers des initiatives économiques et sociales.

Appel à des Actions Concrètes pour la Paix

Lors d’un point de presse tenu mercredi, la coordonnatrice de « Kabonketoor », Ndèye Marie Sagna, a souligné l’importance de soutenir l’embryon de paix actuel par des actions concrètes. « Aujourd’hui, par rapport à la paix en Casamance, nous avons vu qu’il y a des avancées. Cet embryon de paix que nous vivons aujourd’hui doit être consolidé par des actes économiques, sociaux et de réconciliation, » a-t-elle déclaré.

Elle a également évoqué le retour des populations déplacées dans leurs villages d’origine, une situation qui nécessite une attention particulière. « Ces populations vivent parfois des situations difficiles. Kabonketoor, qui a l’habitude de travailler pour la paix et la sécurité, appelle les nouveaux gouvernants à assister ces populations de retour et améliorer leurs conditions de vie pour qu’ensemble nous puissions arriver à rétablir la paix de façon définitive en Casamance, » a insisté Mme Sagna.

Historique et Objectifs de Kabonketoor

Créée en 1999, « Kabonketoor » a pour mission principale de rechercher la paix et de proposer des solutions à la crise en Casamance. L’association vise également à favoriser le dialogue entre les populations et l’État du Sénégal pour parvenir à des négociations pacifiques. « Notre rôle c’est d’apaiser. Nous devons arriver à ce que nous puissions apaiser le climat social, » a ajouté Mme Sagna.

Initiatives et Perspectives Futures

Le nouveau bureau de l’association prévoit d’intervenir dans plusieurs domaines clés :

  • Paix et Sécurité : Continuer à promouvoir la réconciliation et la réinsertion des populations affectées par le conflit.
  • Lutte contre les Inégalités de Genre : Combattre les violences faites aux filles et aux femmes et promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes.
  • Leadership Féminin et Développement Durable : Encourager le leadership féminin et une gestion durable des ressources naturelles, tout en facilitant l’accès des femmes au foncier.

Mme Sagna a également souligné l’importance de moderniser l’agriculture et d’améliorer l’accès aux équipements agricoles. « Nous voulons que tout le monde se retrouve dans ce renouveau. Les jeunes se sont battus pour un changement. Il faut qu’ils se retrouvent dans ce changement, » a-t-elle ajouté.

Contexte du Conflit en Casamance

La Casamance a été le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, initié par des indépendantistes après la répression d’une marche en décembre 1982. Le conflit, qui a causé des milliers de victimes et dévasté l’économie locale, a progressivement perdu en intensité.

Il y a environ deux ans, l’armée sénégalaise a mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie et facilitant le retour des déplacés. En mai dernier, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes lors d’une cérémonie à Mongone, marquant un pas important vers la paix.

L’appel de « Kabonketoor » à renforcer la paix en Casamance à travers des initiatives économiques et sociales est une étape cruciale pour garantir un avenir stable et prospère dans la région. La consolidation de la paix passera par un engagement continu du gouvernement et de la société civile à soutenir les populations locales dans leur quête de stabilité et de développement.

Le choix énigmatique de Sonko : Son absence aux Assises de la justice intrigue

L’absence remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko à l’inauguration des Assises de la justice, qui s’est tenue mardi au CICAD, a suscité un flot d’interrogations. Selon des sources rapportées par L’AS, le leader du Pastef aurait délibérément choisi de ne pas être présent afin de ne pas éclipser le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le journal avance que Sonko prévoit de faire son entrée mercredi pour présider les travaux des commissions. Ce choix stratégique soulève des questions sur son intention et son rôle potentiel dans cet événement majeur pour le secteur de la justice.

Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans

Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).

Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.

En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.

À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

Trois militaires sénégalais honorés à titre posthume lors de la Journée internationale des Casques bleus

Dans le cadre de la Journée internationale des Casques bleus, célébrée chaque année le 30 mai par l’Organisation des Nations Unies (ONU), trois militaires sénégalais vont être honorés à titre posthume pour leur contribution et leur sacrifice au maintien de la paix. Le Sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, le Caporal Ousseynou Diallo et le Soldat de l’ère classe Pierre Tama Boubane, tous membres de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minu-sma), seront récompensés lors d’une cérémonie spéciale.

Ces braves hommes, qui ont perdu la vie lors des opérations de maintien de la paix sous la bannière de l’ONU, recevront la prestigieuse médaille Dag Hammarskjöld. Cette distinction est décernée aux militaires ayant fait le sacrifice ultime dans le cadre des missions de maintien de la paix de l’ONU.

Le Sénégal, en tant que 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, témoigne de son engagement envers la paix et la sécurité internationales. Actuellement, plus de 1 200 soldats et policiers sénégalais sont déployés dans les missions de l’ONU en République Centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, témoignant ainsi de la détermination du pays à contribuer à la résolution des conflits mondiaux.

Selon les informations divulguées par le journal Le Soleil, l’ONU a déployé 76 000 hommes et femmes dans 11 zones de conflit à travers le monde, soulignant l’importance et la nécessité du travail des Casques bleus pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.

Cette journée est également l’occasion de réaffirmer l’engagement de la communauté internationale envers la résolution des conflits et la construction d’un avenir pacifique et prospère pour tous. Le thème de cette année, « Prêts pour l’avenir, mieux construire ensemble », reflète cet engagement collectif à travailler ensemble pour prévenir les conflits, protéger les populations vulnérables et promouvoir la paix durable dans le monde entier.

Cadeau fiscal : Les patrons de presse bernés par Macky Sall ?

Les espoirs des patrons d’entreprises de presse ont été brusquement douchés suite à une révélation fracassante de Maimouna Ndour Faye, lors de son émission « l’invité de MNF » ce mardi 28 mai. La patronne de la télévision 7Tv a révélé avoir reçu une lettre de la direction des impôts remettant en cause l’effacement des dettes fiscales annoncé par Macky Sall en mars 2024.

En effet, le 18 mars 2024, alors encore en fonction, Macky Sall avait annoncé la remise des impôts et taxes dus par les entreprises de presse jusqu’en décembre 2023, représentant un montant conséquent de plus de 40 milliards de francs CFA. Cependant, cette déclaration semble aujourd’hui remise en question, laissant planer le doute sur l’existence même du décret censé acter cette mesure.

Cette révélation soulève des interrogations quant à la sincérité des intentions gouvernementales. Pour certains, comme le candidat Bassirou Diomaye Faye, cette initiative ne constitue qu’une « fausse solution à un vrai problème », accusant les autorités de favoriser la fraude fiscale plutôt que d’adresser les véritables enjeux du secteur de la presse.

Face à cette situation, Maimouna Ndour Faye a exprimé sa volonté de rencontrer le président actuel afin de clarifier la situation et de garantir la mise en œuvre effective de la promesse faite par Macky Sall. Reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles seront les réponses du gouvernement face à ces accusations de tromperie.

Le Groupe Dmedia dénonce un harcèlement de la part des autorités

Le Groupe Dmedia, dirigé par Bougane Guèye Dany, a publié une note interne dénonçant ce qu’il qualifie de harcèlement de la part des nouvelles autorités. Dans cette note, rendue publique de manière involontaire, le groupe de presse affirme être la cible d’une série de mesures coercitives, notamment un réexamen de son dossier fiscal et une inspection du travail.

Selon le communiqué, le groupe se voit contraint de faire face à une demande de paiement de plus de 2 milliards de francs CFA par les services fiscaux, sur la base d’une taxation d’office contestée devant la justice. Cette démarche intervient alors que le dossier fiscal est déjà en cours de traitement judiciaire.

De plus, une équipe de l’inspection du travail a récemment effectué une descente dans les locaux de l’entreprise, suscitant la frustration de la direction qui assure pourtant être en conformité avec les lois sociales en vigueur.

Le Groupe Dmedia affirme sa volonté de défendre ses droits par tous les moyens légaux disponibles et insiste sur sa contribution positive à l’économie et à la société sénégalaise. Cette situation soulève des questions quant à l’indépendance des médias et à la liberté d’expression dans le pays.

Sédhiou : Taslima lance un projet de promotion et de valorisation de la littérature traditionnelle

La cité religieuse de Taslima, située dans la région de Sédhiou (sud), a récemment lancé un projet ambitieux visant à promouvoir la littérature en langues locales. Sous l’égide de son khalife général, l’ancien ministre El Hadj Makhily Diaby Gassama, cette initiative vise à valoriser la créativité intellectuelle traditionnelle et à préserver la richesse culturelle des langues maternelles.

Objectifs et Actions du Projet

Intitulé “Génétique des textes, des productions du Mandé et d’ailleurs”, ce projet se déroulera en trois phases :

  1. Recensement des productions littéraires en langue mandingue : La première étape consistera à identifier et à recenser toutes les œuvres littéraires produites dans cette langue.
  2. Collecte et rassemblement des écrits : Une fois recensés, ces écrits seront collectés et regroupés en vue de leur valorisation ultérieure.
  3. Édition des œuvres sélectionnées : La dernière phase du projet consistera à éditer ces œuvres littéraires, qu’elles soient poétiques, satiriques, épistolaires ou morales, afin de les rendre accessibles au public et de préserver leur importance culturelle.

Importance de la Valorisation des Langues Locales

Makhily Diaby Gassama, fervent défenseur de la promotion des langues locales dans l’éducation, souligne l’importance de réformer les programmes éducatifs pour refléter les intérêts des populations. Il met en lumière l’extraordinaire production littéraire de poètes wolofs tels qu’Alioune Thioune, Mor Tâla Fall et Serigne Mbaye Diakhaté, soulignant ainsi la richesse culturelle des langues maternelles.

Ambition et Portée du Projet

Au-delà des frontières du Sénégal, ce projet ambitieux s’étendra en Gambie, en Guinée-Bissau et en Guinée-Conakry, s’inscrivant dans une idéologie panafricaine. Son objectif est de transcender les limites imposées par les Occidentaux et de préserver les valeurs culturelles et sociales de la région.

Appel à l’Engagement

Makhily Diaby Gassama invite le gouvernement et les passionnés de littérature locale à se joindre à cette initiative pour le bien-être de la nouvelle génération. Cette démarche représente un pas important vers la préservation et la célébration de la diversité linguistique et culturelle dans la sous-région, offrant ainsi une plateforme pour mettre en valeur le patrimoine littéraire traditionnel et promouvoir les langues locales.

Sinna Amadou Gaye, Nouvelle Directrice de l’ANPEJ : Une Enseignante et Militante Dévouée au Service de l’Emploi des Jeunes

Sinna Amadou Gaye, une enseignante et militante active du Parti des patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a été nommée directrice de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ). Cette décision souligne l’engagement du gouvernement sénégalais envers la jeunesse et l’emploi.

Parcours et Engagement

Originaire de Kaffrine, Sinna Amadou Gaye a fait ses études primaires, secondaires et universitaires dans sa ville natale. Après avoir obtenu un baccalauréat en 2008, elle a poursuivi des études de droit à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, avant de réussir le concours de recrutement d’instituteurs et de commencer sa carrière d’enseignante.

En parallèle, elle a poursuivi sa formation et a obtenu un certificat d’aptitude professionnelle à l’enseignement ainsi qu’un master en gestion de projet à l’université privée Nelson-Mandela de Dakar. Son dévouement à l’éducation et son désir de servir sa communauté l’ont amenée à s’impliquer activement dans la politique, notamment en rejoignant le Pastef.

Militantisme Actif et Réussite Professionnelle

Au sein du Pastef, Sinna Amadou Gaye s’est rapidement démarquée par son dynamisme, sa discrétion et sa disponibilité. Elle a occupé plusieurs postes au sein du parti et a dirigé la liste départementale à Kaffrine lors des élections législatives de 2022. Son engagement politique et son leadership ont été salués par ses pairs et ses proches.

Nouvelle Mission à l’ANPEJ

En tant que première femme à diriger l’ANPEJ, Sinna Amadou Gaye voit cette nomination comme un privilège et une opportunité de servir son pays, en particulier la jeunesse. Elle s’engage à mettre en œuvre des programmes visant à favoriser l’emploi des jeunes et à offrir des formations pour renforcer leurs compétences professionnelles.

Elle prévoit également d’établir des partenariats avec des entreprises nationales et étrangères pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail. Son objectif est de créer des opportunités pour les jeunes et de les encourager à développer une mentalité d’apprentissage continu et d’adaptation aux évolutions du monde du travail.

La nomination de Sinna Amadou Gaye à la tête de l’ANPEJ témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de faire face aux défis de l’emploi des jeunes. Son engagement, sa détermination et son expérience font d’elle une candidate idéale pour mener à bien cette mission cruciale et contribuer à l’épanouissement économique et social du Sénégal.

OMS : Les États Africains Réclament une Allocation Équitable des Ressources

Les 47 États membres de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait entendre leur voix lors de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève. Ils ont exigé une répartition équitable des ressources financières de l’OMS, mettant l’accent sur la nécessité de prioriser les plus vulnérables et de fournir les ressources nécessaires en temps opportun pour la mise en œuvre du 14e programme général de travail de l’organisation pour la période 2025-2028.

Un Appel pour l’Équité et la Rapidité

Babacar Guèye, directeur de la planification, de la recherche et des statistiques au ministère sénégalais de la Santé, s’est exprimé au nom des États de la région africaine. Il a souligné l’importance d’une allocation équitable des ressources de l’OMS, insistant sur le fait que celles-ci doivent prioritairement bénéficier aux populations les plus vulnérables.

« Nous recommandons à l’OMS de veiller à une allocation équitable des ressources qui doivent aller en priorité aux plus vulnérables et une mobilisation à temps de ces ressources », a déclaré M. Guèye.

Il a également insisté sur l’engagement du secrétariat de l’OMS à financer les hautes priorités identifiées par les États membres pour le budget-programme 2024-2025 et les futurs budgets-programmes, afin de garantir l’atteinte des objectifs de chaque pays membre.

Renforcement des Systèmes de Santé

M. Guèye a mis en avant la nécessité d’investir davantage dans la promotion de la santé et le renforcement des soins de santé primaires pour assurer des systèmes de santé équitables. Cet appel est particulièrement pertinent dans un contexte où les ressources sont de plus en plus rares.

« Il faudra investir davantage dans la promotion de la santé […] et le renforcement des soins de santé primaires, pour des systèmes de santé équitables. »

Félicitations et Recommandations

Les États africains ont salué les efforts du secrétariat de l’OMS pour l’élaboration du 14e programme général de travail, en reconnaissant la démarche participative et inclusive de l’organisation. Ils ont apprécié la qualité du document proposé, qui inclut six objectifs stratégiques visant à renforcer la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et le bien-être des citoyens.

« La région Afrique encourage par ailleurs le secrétariat et invite l’assemblée mondiale de la santé à approuver le 14e programme général de travail », a ajouté M. Guèye.

Adoption du Programme Général de Travail

Enfin, M. Guèye a exhorté les États membres de l’OMS à adopter le projet de résolution relatif au 14e programme général de travail. Ce programme, qui sera mis en œuvre pour la période 2025-2028, est crucial pour le renforcement des systèmes de santé en Afrique et au-delà.

L’appel des États africains à l’OMS pour une allocation équitable et rapide des ressources met en lumière les défis critiques auxquels la région est confrontée. L’engagement de l’OMS à répondre à ces besoins est essentiel pour garantir la santé et le bien-être des populations les plus vulnérables. Les décisions prises lors de cette Assemblée mondiale de la santé auront des répercussions significatives sur les systèmes de santé de la région africaine pour les années à venir.

Pénurie d’Eau à Mako : La Colère Gronde dans le Village Aurifère

Le village aurifère de Mako, situé dans la région de Kédougou, est en proie à une sévère pénurie d’eau depuis quatre jours, suite à une panne du moteur du groupe électrogène alimentant le seul forage de la localité. Cette installation, cruciale pour l’approvisionnement en eau de Mako et des villages environnants tels que Niéméniké et Badian 2, produit habituellement 300 mètres cubes d’eau par jour.

Une Situation Difficile pour les Habitants

Privés de leur principale source d’eau potable, les habitants de Mako sont contraints de puiser de l’eau dans le fleuve et les puits, souvent sans se soucier de la potabilité de cette eau. Cette situation est particulièrement préoccupante en raison des risques sanitaires liés à la consommation d’eau non traitée, surtout en période de forte chaleur.

La Réaction des Élèves et des Habitants

Face à cette crise, les élèves du lycée de Mako ont organisé une marche pacifique jusqu’au domicile du maire pour demander des explications et des solutions. Escortés par des éléments de la gendarmerie, les élèves ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude pour l’avenir. « Nous ne pouvons pas continuer à vivre sans eau. Nos familles et nous-mêmes souffrons de cette situation. Il faut trouver une solution rapidement », a déclaré un des manifestants.

Les Espoirs d’un Retour à la Normale

Les autorités locales, bien conscientes de la gravité de la situation, travaillent activement à la réparation du moteur du groupe électrogène. Cependant, l’angoisse des habitants grandit à mesure que les jours passent sans amélioration tangible. « Nous espérons que l’eau reviendra bientôt. Nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi », a confié un habitant de Mako.

Menaces de Durcissement des Protestations

Si aucune solution rapide n’est trouvée, les habitants de Mako menacent de durcir leur mouvement de protestation. Des actions plus radicales pourraient être envisagées pour attirer l’attention des autorités régionales et nationales sur leur détresse. « Nous sommes prêts à aller plus loin si nécessaire. Il en va de notre survie et de celle de nos enfants », a averti un leader communautaire.

Appel à l’Action

Il est impératif que des mesures urgentes soient prises pour réparer le forage et rétablir l’approvisionnement en eau potable à Mako et ses environs. Les autorités locales et régionales doivent coordonner leurs efforts pour résoudre cette crise et éviter une détérioration de la situation. La santé et le bien-être des habitants de Mako en dépendent.

La pénurie d’eau à Mako met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière d’infrastructure et de services essentiels. Une réponse rapide et efficace est nécessaire pour restaurer la confiance des habitants et garantir leur accès à l’eau potable, un droit fondamental pour tous. Pour plus d’actualités sur la situation à Mako, restez connectés sur notre site et nos réseaux sociaux.

Réception d’Edmond Sanka par le CEMGA : Le Champion de Paracanoë Représentera le Sénégal aux Jeux Olympiques de Paris

Edmond Sanka, ancien soldat et champion d’Afrique de Canoë-Kayak, a été chaleureusement reçu par le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), le Général Mbaye Cissé. Cette rencontre, organisée par la direction des relations publiques des armées (Dirpa), a été annoncée sur le compte X (anciennement Twitter) de la Dirpa.

Un Héros Olympique

Edmond Sanka, qui a su se démarquer par ses performances exceptionnelles dans le Canoë-Kayak, se prépare à représenter le Sénégal aux prochains Jeux olympiques de Paris en 2024. Sa participation se fera en Paracanoë, une discipline handisport adaptée aux personnes avec un handicap physique. Cette représentation est non seulement un honneur pour Sanka, mais également une grande fierté pour le Sénégal.

Soutien Inconditionnel des Armées

Lors de cette rencontre, le Général Mbaye Cissé a réitéré son soutien indéfectible à Edmond Sanka. « Nous sommes fiers de vos réalisations et nous croyons en votre capacité à porter haut les couleurs du Sénégal aux Jeux olympiques. Vous avez tout notre soutien », a affirmé le Général Cissé.

Cette déclaration de soutien souligne l’engagement des Forces Armées sénégalaises à promouvoir et soutenir leurs anciens membres dans leurs nouvelles entreprises, en particulier dans le domaine du sport où la discipline et la détermination sont essentielles.

Une Rencontre Symbolique

La réception d’Edmond Sanka par le CEMGA revêt une grande symbolique. Elle marque la reconnaissance des efforts et des sacrifices de Sanka, tout en mettant en avant l’importance du sport et de l’inclusion. C’est également une célébration des valeurs de résilience et de persévérance, des qualités que Sanka incarne parfaitement.

Vers les Jeux Olympiques de Paris 2024

Alors que les préparatifs pour les Jeux olympiques battent leur plein, Edmond Sanka continue de s’entraîner avec dévouement et passion. Sa participation aux Jeux olympiques de Paris en Paracanoë est une première pour le Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une plus grande visibilité du handisport dans le pays.

La nation toute entière se tient derrière Edmond Sanka, espérant qu’il revienne victorieux et qu’il inspire une nouvelle génération d’athlètes à surmonter les défis et à exceller dans leurs disciplines respectives.

Pour suivre les préparatifs d’Edmond Sanka et soutenir son parcours vers les Jeux olympiques, rendez-vous sur le compte X de la Dirpa et restez connectés pour plus de mises à jour.

Rencontre avec les Transporteurs : Des Initiatives pour Répondre aux Besoins Croissants de la Population

Ce mardi 28 mai 2024, une réunion déterminante s’est tenue entre le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, et les membres de l’Association de financement des transports urbains (AFTU), ainsi que les responsables de MECTRANS, CAPTRANS et TRANSVIE. Cette rencontre visait à discuter des initiatives clés pour moderniser et développer les transports routiers au Sénégal afin de répondre aux besoins croissants de la population.

Vision et Politique de l’État

El Malick Ndiaye a exposé la vision et la politique de l’État en matière de transports routiers, mettant en avant l’objectif de créer un système de transport plus efficace, sûr et durable. « L’objectif est de créer un système de transport plus efficace, sûr et durable pour répondre aux besoins croissants de la population », a-t-il déclaré. Cette ambition se décline en plusieurs axes prioritaires :

  1. Textes Légaux et Réglementaires et leur Application Rigoureuse
    • Il est crucial de renforcer les lois et règlements existants et d’assurer leur application stricte pour améliorer la sécurité et la fiabilité des transports routiers.
  2. Infrastructure
    • L’amélioration des infrastructures routières est essentielle pour faciliter la mobilité et réduire les temps de trajet.
  3. Matériel Roulant
    • Le renouvellement du parc de véhicules urbains et interurbains est nécessaire pour garantir des transports sûrs et confortables.
  4. Conducteurs
    • La santé et la formation des conducteurs sont des éléments cruciaux. Il est impératif de garantir que les conducteurs soient en bonne santé et correctement formés pour assurer la sécurité des passagers.

Initiatives et Propositions

Le ministre des Transports a souligné l’importance de plusieurs initiatives majeures, notamment :

  • Accélération du Renouvellement du Parc Urbain et Interurbain
    • L’État s’engage à accélérer le processus de renouvellement des véhicules pour moderniser la flotte existante, rendant les transports plus sûrs et plus fiables.
  • Mise en Place du Conseil National des Transports Terrestres (CNTT)
    • Conformément aux dispositions de la Loi d’orientation des transports terrestres, le CNTT sera un cadre légal d’échanges et d’intermédiation avec les autorités. Cette instance permettra une meilleure coordination et une prise de décision plus efficace pour le secteur.

Collaboration et Prochaines Étapes

Les membres de l’AFTU ont exprimé leur gratitude pour l’engagement du gouvernement et ont réitéré leurs fortes attentes pour la modernisation du secteur des transports publics de voyageurs. Ils ont également convenu de se retrouver lors des États généraux des transports terrestres, prévus en juillet 2024, pour continuer à discuter et affiner les propositions.

Cette réunion marque un pas important vers la modernisation du secteur des transports au Sénégal, visant à améliorer la mobilité et la qualité de vie des citoyens. Les initiatives annoncées montrent une volonté claire du gouvernement de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Bignona : Les premières pluies causent des dégâts matériels et une victime collatérale

Les premières pluies de la saison ont frappé Bignona mardi soir, accompagnées de vents forts, causant d’importants dégâts matériels et une victime collatérale. Les installations mises en place pour le Gamou de El Hadj Ifaansou Bodian, prévu ce vendredi, ont particulièrement souffert des intempéries.

Les bâches et tentes dressées pour accueillir les participants à cet événement religieux ont été sévèrement endommagées par les conditions météorologiques. Pratiquement toutes les installations sont devenues inutilisables, forçant les organisateurs à lancer un appel urgent à la mobilisation citoyenne. Leur objectif est de réparer les dégâts à temps pour que le Gamou puisse se dérouler comme prévu.

Les pluies enregistrées à Bignona ont varié entre 8 et 95,1 mm, selon les rapports météorologiques locaux. Ces précipitations, bien que bénéfiques pour l’agriculture, ont démontré une fois de plus la vulnérabilité des infrastructures temporaires face aux caprices de la météo.

Les habitants et les autorités locales se sont rapidement mobilisés pour apporter leur aide. Les volontaires sont appelés à contribuer à la remise en état des installations, démontrant ainsi l’esprit de solidarité et de communauté qui caractérise Bignona.

En dépit des dommages matériels, l’incident a souligné la résilience et l’unité des citoyens de Bignona. Les organisateurs du Gamou restent déterminés à surmonter ces défis pour garantir le succès de l’événement religieux. Ils espèrent que leur appel à l’aide sera entendu et que les réparations nécessaires pourront être effectuées à temps.

Cet épisode rappelle également l’importance de prendre en compte les conditions météorologiques lors de la planification d’événements de grande envergure, et la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux résister aux intempéries futures.

Nouvelle plainte : Bah Diakhaté invoque l’amnistie devant la DIC

L’activiste Bah Diakhaté, déjà en détention en attendant le verdict de son procès pour diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant les prérogatives du président de la République, a été extrait de sa cellule ce mardi 28 mai pour être entendu par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette fois, Diakhaté doit faire face à une nouvelle plainte pour diffamation, déposée par Ababacar Mboup, ancien coordonnateur du mouvement And Samm Jikko Yi.

Lors de son interrogatoire, Diakhaté a présenté une défense surprenante mais potentiellement efficace. Selon le journal Les Échos, il a argumenté que les faits incriminés datent de 2022. Il a ainsi invoqué la loi d’amnistie adoptée avant l’élection présidentielle du 24 mars dernier, affirmant que les chefs d’accusation sont couverts par cette amnistie.

Diakhaté a également mentionné la prescription des délits de presse, qui selon lui, sont prescriptibles au bout de six mois. Cette double ligne de défense pourrait s’avérer cruciale pour échapper aux nouvelles poursuites.

Cette affaire soulève plusieurs questions quant à la réaction des enquêteurs et le traitement que le procureur réservera à cette nouvelle plainte. L’argument de la prescription des délits de presse, bien que juridiquement fondé, devra être évalué par les autorités compétentes.

Selon Les Échos, la réponse des enquêteurs et la décision du procureur devraient être connues aujourd’hui. En attendant, l’activiste reste en détention, dans l’attente du verdict de son procès initial fixé au 3 juin prochain.

Ce nouvel épisode judiciaire autour de Bah Diakhaté ajoute une dimension supplémentaire à une situation déjà complexe, marquée par des tensions entre activistes et autorités. La manière dont cette affaire sera traitée pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique et social au Sénégal.

Ziguinchor : Un camion rempli de marchandises se renverse

Ce matin tôt, un accident spectaculaire a eu lieu à Ziguinchor. Un camion chargé de bagages et de divers sachets s’est renversé sur le Boulevard 54, à proximité du cimetière Belfort. Heureusement, cet incident n’a causé ni pertes humaines ni blessés.

Le chauffeur du véhicule, visiblement secoué mais indemne, a attribué l’accident à une défaillance technique. « Le camion a soudainement perdu son équilibre et s’est renversé dans un caniveau, » a-t-il expliqué aux autorités locales et aux témoins présents sur les lieux.

Bien que les vies humaines aient été épargnées, les pertes matérielles sont considérables. Le chauffeur a estimé que la valeur de la marchandise perdue s’élève à plusieurs millions de francs CFA. Les articles transportés, notamment les bagages et les sachets divers, ont été endommagés ou dispersés lors de l’accident, ce qui représente un coup dur pour le conducteur et potentiellement pour les propriétaires des biens transportés.

Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux pour sécuriser la zone et commencer l’enquête sur les causes exactes de l’accident. Des efforts sont également en cours pour dégager le camion renversé et rétablir la circulation sur cette voie importante de Ziguinchor.

Cet incident rappelle l’importance de la maintenance régulière des véhicules de transport et de la vigilance constante sur les routes pour éviter de telles situations. Les autorités ont également encouragé les conducteurs à signaler immédiatement toute anomalie technique pour prévenir d’éventuels accidents.

Les commerçants et les résidents locaux, bien que soulagés par l’absence de blessés, espèrent que des mesures seront prises pour améliorer la sécurité routière dans la région, afin de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir.

Meurtre du « Lébou Blanc » : Deux suspects arrêtés

Le meurtre de Gilles Marchand, surnommé affectueusement le « Lébou Blanc » dans le quartier traditionnel de pêcheurs de Yoff, a choqué la communauté locale et au-delà. Ce franco-sénégalais, membre du comité directeur de la Fédération sénégalaise de Rugby (FSR), a été retrouvé mort dans des circonstances tragiques chez lui. Ligoté et égorgé, son corps a été découvert dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024.

L’enquête, confiée à un pool composé de la Cellule nationale d’identification criminelle (CNIC) et de la Brigade de recherches (BR) de Dakar, a rapidement avancé, menant à un développement majeur. Selon le journal Libération, deux suspects ont été arrêtés : K. Top et E. D. Sarr, âgés respectivement de 29 et 25 ans. Tous deux résident à Yoff Apecsy, le même quartier que la victime.

Malgré leurs dénégations initiales face aux enquêteurs, le bornage de leurs téléphones a joué un rôle crucial dans l’élucidation de cette affaire. Les données de géolocalisation ont placé Top et Sarr sur les lieux du crime, contredisant leurs déclarations et établissant leur présence lors du meurtre de Gilles Marchand. Ces preuves accablantes ont conduit à leur déferrement devant les autorités compétentes, malgré leur tentative de nier toute implication.

La communauté de Yoff, choquée par cet acte de violence, espère que justice sera rendue pour Gilles Marchand, dont le dévouement au rugby et à la communauté locale était bien connu. Sa mort brutale rappelle tragiquement les défis de la sécurité et de la criminalité dans les quartiers de Dakar.

Les autorités poursuivent leur enquête pour établir tous les détails de ce crime odieux et s’assurer que les responsables soient tenus pour responsables. La mémoire de Gilles Marchand, le « Lébou Blanc », continue de résonner dans les cœurs de ceux qui l’ont connu et aimé, et la communauté espère que justice sera faite pour honorer sa vie et son engagement envers le rugby et la communauté sénégalaise.

Affaire Doro Gaye : les derniers développements de l’enquête

L’homme d’affaires Doro Gaye, proche de l’ancien régime, est au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière portant sur 1,2 milliard de francs CFA. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il pourrait être fixé sur son sort ce mercredi. Les sources de Libération indiquent que Doro Gaye sera déféré ce jour.

L’affaire remonte à une transaction controversée impliquant 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS). Doro Gaye aurait proposé au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, de payer une avance de 500 millions de francs CFA et de régler le reste sous forme de moratoire. Cette offre a été refusée par la partie adverse, qui réclame le paiement intégral de la somme en cause.

Depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye a tenté de régler la situation en émettant trois chèques au plaignant. Cependant, ces chèques sont revenus sans provision, ce qui a contribué à l’impasse dans les négociations de médiation pénale.

L’enquête a révélé des irrégularités supplémentaires, notamment la découverte de faux plans cadastraux supposés représenter les terrains en question. Cette découverte aggrave la position de Doro Gaye, ajoutant un élément de fraude documentaire à l’accusation d’escroquerie foncière.

Les développements de cette affaire suscitent un grand intérêt, tant en raison de l’ampleur des sommes en jeu que des implications pour les relations entre les milieux d’affaires et les structures étatiques. La décision attendue ce mercredi pourrait marquer un tournant significatif dans ce dossier complexe et hautement médiatisé.

En attendant le verdict, cette affaire souligne la nécessité d’une vigilance accrue et de réformes rigoureuses dans le secteur foncier, afin de prévenir de telles fraudes et de protéger les investisseurs. Les révélations sur les faux documents cadastraux mettent également en lumière des failles dans le système de gestion des terres, appelant à une modernisation et à une transparence renforcées.

Le sort de Doro Gaye, actuellement entre les mains de la justice, sera scruté de près, car il pourrait avoir des répercussions majeures sur les pratiques foncières et la confiance des investisseurs dans le pays.

Méfiance autour du Général Kandé : un vent de suspicions

Depuis sa montée en puissance au sein de l’armée sénégalaise, le général Souleymane Kandé est devenu une figure incontournable, notamment après le succès de l’opération spéciale en Casamance. Cependant, son ascension fulgurante a également attiré l’attention, et récemment, des suspicions ont commencé à planer autour de sa personne.

L’ancien président Macky Sall a contribué à raviver ces doutes lors d’une récente interview, mettant en garde contre des forces organisées en attente. Ces déclarations ont mis en lumière les forces spéciales, notamment à la lumière des récents coups d’État dans la région, impliquant des commandants de ces unités d’élite.

Cette méfiance accrue a conduit à un examen minutieux des activités des forces spéciales et, par extension, de leur chef, le général Kandé. Sa récente affectation en tant qu’attaché de défense et de sécurité à New Delhi en Inde peut être interprétée comme une mesure visant à réduire les risques potentiels, mais elle soulève également des questions sur la confiance des nouvelles autorités envers cet officier.

Cette décision de le placer à l’étranger pourrait être interprétée comme une tentative de minimiser les risques de troubles internes, mais elle souligne également les préoccupations persistantes concernant la loyauté et la stabilité au sein des forces armées.

L’avenir dira si ces suspicions étaient fondées ou exagérées, mais pour l’instant, le général Kandé reste sous les projecteurs, au centre d’un débat sur la sécurité et la confiance au sein de l’armée sénégalaise.

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

Tragédie à Sébikotane : Deux jeunes perdent la vie dans un accident de moto

La commune de Sébikotane est plongée dans le deuil suite à un terrible accident de la route survenu le dimanche 26 mai 2024, vers 22 heures, à Sebi Ponty. Les habitants du quartier de Sebi Thiokho sont en état de choc après avoir perdu deux de leurs jeunes membres, Dieylani Ciss et son ami Assane Diop.

Les circonstances de l’accident sont particulièrement tragiques : les deux amis circulaient à moto lorsqu’ils ont été violemment percutés par une voiture roulant à grande vitesse. Malheureusement, Dieylani Ciss a perdu la vie sur le coup, tandis qu’Assane Diop, grièvement blessé, a succombé à ses blessures peu après l’accident.

Selon des sources familiales, l’impact de la collision a été si violent que les chances de survie des jeunes hommes étaient minces. Cette tragédie a profondément ébranlé la communauté locale, qui pleure la perte de ces deux vies jeunes et pleines d’espoir.

Les autorités locales ont lancé une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour garantir que justice soit rendue. En attendant, Sébikotane se recueille dans la douleur et l’unité, rendant hommage à ces deux jeunes partis trop tôt.

Hausse significative du prix du riz parfumé indien sur le marché sénégalais

Le marché du riz au Sénégal est en ébullition alors que le prix du riz parfumé indien, un aliment de base essentiel dans de nombreux foyers, connaît une augmentation notable. Une hausse de plus de 50 francs CFA par kilogramme a été observée, suscitant des préoccupations parmi les consommateurs et les opérateurs économiques.

Cette augmentation, qui ne semble pas être une tendance isolée mais plutôt une tendance haussière généralisée, risque d’avoir un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Selon des opérateurs interrogés, plusieurs catégories de riz ont connu une augmentation, mais le riz parfumé indien est particulièrement touché.

Le directeur exécutif de Unacois Yessal, Alla Dieng, souligne que cette hausse est attribuée en partie à un défaut de subvention, malgré l’absence de taxe sur le riz. Il met en garde contre le caractère non viable des solutions conjoncturelles telles que la subvention et appelle à des mesures structurelles pour stabiliser les prix des denrées de première nécessité.

Cette augmentation soulève des préoccupations quant à l’accessibilité des aliments de base pour les ménages sénégalais et souligne l’importance d’une action gouvernementale rapide et efficace pour atténuer l’impact sur les populations les plus vulnérables.

Clédor Sène défend son invitation aux Assises de la Justice et réplique à ses détracteurs

L’invitation de Clédor Sène aux Assises de la Justice, qui se sont déroulées au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CIDAD), a suscité des débats animés. Certains ont exprimé publiquement leur désaccord quant à sa participation à cet événement crucial pour le système judiciaire sénégalais.

Interrogé par Seneweb lors de sa présence au CIDAD, Clédor Sène a saisi l’opportunité pour répondre à ses détracteurs et défendre sa présence aux Assises de la Justice. Sans détour, il a adressé des répliques acerbes à ceux qui remettaient en question son droit à être présent.

Parmi ses déclarations, Clédor Sène a notamment pris pour cible Bougane et Moustapha Diakhaté, des figures publiques qui ont exprimé leur désapprobation quant à son invitation. Il a défendu sa légitimité à participer à ces assises en soulignant son engagement envers la justice et son droit à exprimer ses opinions.

Cette sortie médiatique de Clédor Sène marque une étape importante dans le débat entourant sa participation aux Assises de la Justice. Elle souligne également les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise concernant les questions de justice et de liberté d’expression.

Alors que les Assises de la Justice continuent de susciter des discussions, les propos de Clédor Sène ajoutent une dimension controversée à un événement déjà chargé en enjeux politiques et sociaux pour le Sénégal.

Accident près du pont de Foundiougne : Le véhicule de Massaly heurte une vache noire

Un événement tragique a eu lieu ce matin près du pont de Foundiougne, dans la région de Fatick. Le véhicule 4×4 transportant Mouhamed Lamine Massaly, leader du parti Union pour Nouvelle République (UNR), et sa famille, a été impliqué dans un accident à environ 300 mètres du pont.

L’accident s’est produit aux environs de 7 heures du matin lorsque le véhicule a tenté d’éviter une vache noire traversant la route. Malheureusement, malgré les efforts pour éviter la collision, le véhicule a heurté l’animal, entraînant des dommages importants.

Fort heureusement, l’épouse de Massaly ainsi que sa sœur, qui étaient également présentes dans le véhicule, n’ont subi que des égratignures. Massaly lui-même et sa fille sont indemnes, ce qui est un soulagement dans cette situation délicate.

Cet accident rappelle l’importance de rester vigilant sur les routes, en particulier lorsqu’il s’agit de la présence d’animaux sauvages. Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous ceux qui ont été impliqués dans cet incident.

‘’Construction d’une mosquée au Palais’’ : Cheikh Oumar Diagne essuie de vives critiques

Cheikh Oumar Diagne, récemment nommé Directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, fait l’objet de vives critiques suite à ses premières déclarations publiques. Diagne, connu pour ses théories du complot, a proposé la construction d’une mosquée au Palais présidentiel, affirmant que cet édifice servira à « sermonner le Président Bassirou Diomaye Faye tous les vendredis pour lui rappeler ses obligations ».

Cette annonce a déclenché une tempête sur les réseaux sociaux, où de nombreux Sénégalais ont exprimé leur indignation. Les critiques fusent de toutes parts, dénonçant cette initiative comme une nouvelle dérive de Diagne, surnommé COD. Son projet est perçu comme une tentative d’islamiser un symbole de la République, une démarche jugée inappropriée et dangereuse.

Parmi les réactions les plus virulentes, le journaliste Mohamed Rassoul Guèye a ironisé sur sa page Facebook : « Je propose une mosquée pour les musulmans, une église pour les chrétiens, une synagogue pour les juifs, des xambë pour les lébous yiy danou rab, bois sacré pour les diolas… et un cimetière pour les enterrements. Ça paraît farfelu, mais c’est original. »

Ce commentaire souligne le caractère absurde de la proposition de Cheikh Oumar Diagne et appelle à une réflexion plus inclusive et respectueuse de la diversité religieuse du Sénégal. Les critiques mettent également en lumière les dangers d’un discours qui cherche à transformer des institutions républicaines en lieux de culte spécifique, ce qui pourrait menacer la laïcité de l’État sénégalais.

La nomination de Diagne, déjà controversée en raison de ses positions extrêmes et de ses accusations antérieures de franc-maçonnerie au Palais, semble de plus en plus contestée. Cette nouvelle sortie médiatique risque de fragiliser davantage sa crédibilité et d’alimenter le débat sur la séparation des pouvoirs religieux et étatiques.

En réponse à cette situation, il est crucial que les autorités sénégalaises réaffirment leur engagement en faveur de la laïcité et de la diversité religieuse, valeurs fondamentales pour la cohésion sociale et la stabilité du pays. Les réactions à cette proposition montrent clairement que les Sénégalais attendent de leurs dirigeants qu’ils respectent et protègent ces principes, évitant toute instrumentalisation religieuse des institutions publiques.

Pêche illicite : l’UE adresse un avertissement formel au Sénégal

La Commission européenne a émis un « carton jaune », constituant un premier avertissement, à l’encontre du Sénégal en raison de ses pratiques de pêche jugées illicites. Cela intervient alors qu’un accord de pêche entre le Sénégal et l’UE arrive à expiration en novembre.

Selon l’exécutif européen, le Sénégal est désigné comme un « pays non coopératif » dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en raison de plusieurs années de lacunes et de manque de coopération. La Commission affiche une position de « tolérance zéro » à cet égard.

En cas de persistance de cette non-conformité, le Sénégal pourrait se voir attribuer un « carton rouge », entraînant des sanctions telles que l’interdiction d’exporter ses produits de la mer vers l’UE. Pour l’instant, Bruxelles va entamer un « dialogue formel » avec Dakar pour lui permettre de réagir et de remédier à la situation dans un délai raisonnable.

La Commission déplore de « graves lacunes » dans les mesures prises par le Sénégal pour se conformer à ses obligations internationales, notamment des défaillances dans les dispositifs de suivi, de contrôle et de surveillance des navires sénégalais et étrangers opérant dans ses eaux territoriales.

Par ailleurs, des exportations illégales de produits de pêche du Sénégal vers l’UE ont été détectées, compromettant la fiabilité du système de traçabilité sur lequel repose la certification des produits de pêche. La Commission regrette également une volonté insuffisante de coopération de la part de Dakar.

Néanmoins, Bruxelles reconnaît l’engagement du nouveau gouvernement sénégalais à remédier à ces lacunes. Le président Bassirou Diomaye Faye a déjà demandé un audit du pavillon sénégalais, ainsi qu’une évaluation des accords de pêche conclus avec des États tiers.

Cette situation met en lumière l’importance politique de la pêche au Sénégal. Le gouvernement s’engage à prendre des mesures correctives, notamment en vue de l’évaluation de l’accord de pêche en vigueur avec l’UE.

L’UE, en tant que premier importateur mondial de produits de la mer, applique une réglementation stricte contre la pêche illicite depuis 2010. Depuis lors, plusieurs pays tiers ont été avertis ou sanctionnés pour des pratiques similaires.

Grand-Dakar : Un chauffeur arrêté avec 3 kg de « yamba »

Ce mardi matin, le commissariat de Grand-Dakar a procédé à l’arrestation du chauffeur L. Ngom pour détention et trafic de chanvre indien. L’homme a été appréhendé en possession de 3 kg de « yamba » par les forces de police dirigées par le commissaire Adama Wele.

L’arrestation fait suite à l’exploitation d’un renseignement indiquant une possible livraison d’une importante quantité de drogue. Dans la nuit du dimanche au lundi, les éléments du commissariat de Grand-Dakar ont mis en place un dispositif de surveillance près de la mairie.

Vers 3 heures du matin, les policiers ont repéré le suspect qui, en les voyant, a abandonné subitement le sac qu’il portait avant de tenter de prendre la fuite. Il a été rapidement appréhendé par les forces de l’ordre. Une fouille du sac a révélé la présence de trois kilos de chanvre indien, dissimulés dans du papier, selon des sources de Seneweb.

Lors de son interrogatoire, le chauffeur L. Ngom a admis avoir transporté la marchandise illicite de Fatick à Dakar pour le compte d’un individu identifié comme L.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue dans la région de Dakar. La collaboration entre les forces de police et les services de renseignement reste essentielle pour démanteler les réseaux de trafiquants et garantir la sécurité des citoyens.

Réforme foncière : le nouveau régime convoque un Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale

Alpha Bâ, Secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, a récemment annoncé la tenue d’un Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale. Prévue « dans les prochains mois », cette initiative s’inscrit dans le cadre des stratégies du nouveau régime pour faire face aux nombreux conflits liés à la gestion du foncier, comme l’a rapporté WalfQuotidien.

Le Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est une revendication ancienne des organisations paysannes et de la société civile au Sénégal. « Depuis la promulgation de la loi en 2020-2022, il était prévu que ce conseil soit tenu », explique Alpha Bâ. La mise en place de ce Conseil est perçue comme une étape cruciale pour répondre aux préoccupations des acteurs ruraux et améliorer la gouvernance foncière.

Le principal objectif du Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est de fournir une plateforme d’échange entre le gouvernement, représenté par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye, et les acteurs du secteur rural, notamment les paysans, les éleveurs et les pêcheurs. Alpha Bâ souligne que ce Conseil « constitue le cadre normatif de base de tout ce qui doit se faire dans le milieu rural ». Il s’agit de réviser la loi agro sylvo-pastorale en collaboration avec toutes les organisations de la société civile pour créer un environnement juridique et administratif plus adapté aux besoins du secteur rural.

En convoquant ce Conseil, le nouveau régime montre sa volonté de résoudre les conflits fonciers de manière inclusive et participative. Les échanges entre les différents acteurs permettront de mieux comprendre les problèmes spécifiques rencontrés sur le terrain et d’élaborer des solutions adaptées. Cette démarche s’inscrit dans une vision de réforme foncière transparente et durable, en ligne avec les aspirations des populations rurales.

Un enjeu crucial pour la stabilité et le développement rural

La gestion foncière est un enjeu crucial au Sénégal, souvent source de conflits entre éleveurs, agriculteurs, investisseurs privés et pouvoirs publics. Selon la Direction de la Justice de proximité et de la promotion de l’accès au droit, 2725 cas de conflits fonciers ont été enregistrés en 2020. La tenue de ce Conseil d’orientation agro sylvo-pastorale est donc une étape importante pour apaiser les tensions et favoriser une meilleure gouvernance foncière.

En somme, le nouveau régime s’engage à répondre aux défis fonciers par une approche inclusive, garantissant ainsi une meilleure gestion des terres et contribuant à la stabilité et au développement du milieu rural. Le succès de cette initiative dépendra de la capacité des autorités à écouter et à intégrer les préoccupations des différents acteurs ruraux dans le processus de réforme.

Corruption présumée de policiers : l’arrestation et la libération controversée de la fille de Mansour Faye

L’affaire qui concerne la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, risque de faire grand bruit au Sénégal. Après l’incarcération du fils d’Idrissa Seck pour trafic de cocaïne présumé, c’est maintenant au tour d’Aïssatou Faye, fille de l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, d’être impliquée dans une controverse majeure. Cependant, contrairement à Abdoulaye Seck, qui a été placé sous mandat de dépôt, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée après son arrestation.

L’incident remonte à environ quatre semaines. Lors d’une opération de fouille routinière de son véhicule, Aïssatou Faye, déjà connue pour son reportage en 2022 sur BBC Afrique concernant sa ferme de 50 vaches, a été arrêtée par deux policiers de la circulation. Lors de la fouille, les agents ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, la somme pourrait s’élever à 25 millions de francs CFA, voire plus.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait proposé une forte somme d’argent aux deux policiers en échange de leur silence et de sa libération. Les deux agents auraient accepté l’offre, permettant ainsi à la fille de Mansour Faye de se tirer d’affaire. Prise de panique, elle a immédiatement informé son père de la situation.

Mansour Faye, conscient de l’ampleur de la situation, a signalé l’incident aux autorités policières. Suite à cette révélation, les deux agents impliqués ont été suspendus et risquent la radiation. Cependant, malgré son implication évidente dans cette tentative de corruption, Aïssatou Faye ne fait l’objet d’aucune enquête, ce qui suscite des interrogations et des critiques quant à un possible traitement de faveur.

Cette affaire met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, en particulier lorsqu’elle implique des personnalités influentes. Le traitement différencié entre les fils de figures politiques pourrait alimenter le sentiment d’injustice et d’impunité parmi la population.

L’absence d’enquête sur Aïssatou Faye, malgré des preuves apparentes de corruption, pose des questions sur l’intégrité et l’équité du système judiciaire. Les autorités policières et judiciaires sont désormais sous pression pour clarifier leur position et assurer une application égale de la loi, indépendamment des connexions politiques des individus impliqués.

Cette affaire, encore en développement, pourrait avoir des répercussions importantes sur la perception publique de la justice et de la lutte contre la corruption au Sénégal. La transparence et l’impartialité dans la gestion de cette situation seront cruciales pour maintenir la confiance du public dans les institutions étatiques et judiciaires.

Keur Massar : Un policier ouvre le feu sur des ouvriers, un blessé

Samedi dernier, un incident violent a secoué la commune de Keur Massar, impliquant un policier en service au ministère de l’Intérieur. Selon les informations rapportées par le journal Libération, l’agent, nommé A. Diop et âgé de 40 ans, a ouvert le feu avec son arme de service sur des ouvriers travaillant sur une canalisation dans le cadre des efforts de lutte contre les inondations.

L’incident s’est produit alors que les ouvriers étaient en plein travail sur une infrastructure critique pour la gestion des eaux pluviales. Pour des raisons qui restent à éclaircir, le policier A. Diop a tiré sur le groupe, blessant l’un des ouvriers. Le journal ne précise pas les circonstances exactes ou les motivations derrière cet acte.

La violence de l’acte a immédiatement provoqué la colère des habitants de Keur Massar. Les résidents, indignés par cette agression, ont réagi en tentant de lyncher le policier. Ils ont également caillassé son véhicule, exprimant leur frustration et leur désir de justice.

La situation aurait pu dégénérer davantage sans l’intervention rapide de la gendarmerie. Les forces de l’ordre ont réussi à extraire le policier de la foule en furie et l’ont conduit dans les locaux de la Brigade de Keur Massar pour interrogatoire.

A. Diop est actuellement en détention, soumis à un interrogatoire pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et les raisons qui l’ont poussé à ouvrir le feu. Les autorités cherchent à comprendre ce qui a conduit à cet acte de violence inexplicable, particulièrement dans un contexte où les ouvriers s’efforçaient d’améliorer les conditions de vie locales en travaillant sur la canalisation.

Cet incident tragique met en lumière la tension qui peut exister entre les forces de l’ordre et la population, particulièrement dans des zones sensibles comme Keur Massar. Les autorités locales ont appelé au calme, soulignant l’importance de laisser la justice suivre son cours pour déterminer les responsabilités et éviter toute escalade de la violence.

Le blessé, dont l’état de santé n’a pas été précisé, a reçu les premiers soins et a été pris en charge par les services médicaux. Cet événement souligne une fois de plus la nécessité d’un dialogue constructif et d’une confiance mutuelle entre la population et les forces de l’ordre, essentielles pour le maintien de la paix et de la sécurité dans les communautés.

Père Jean-François Diagne raconte son agression sur l’autoroute à péage

Le père Jean-François Diagne, missionnaire sénégalais en poste à la Maison provinciale en Espagne, a été victime d’une violente agression à l’entrée de l’autoroute à péage de Dakar. De passage au Sénégal, il a été sauvagement attaqué par un agresseur armé d’une machette. Dans une interview accordée par téléphone à L’Observateur, il relate les circonstances de cette attaque brutale qui lui a causé de graves blessures.

« L’agression s’est passée juste après ma sortie du Service des Mines, où j’étais allé chercher une nouvelle carte grise pour une voiture qui venait d’être mutée », explique le prêtre. « Je voulais ensuite rendre visite à ma grande sœur à Dalifort, alors j’ai pris la sortie de Pikine par l’autoroute à péage pour éviter les embouteillages sur la Nationale n°1. Dès que je suis entré sur l’autoroute, ma voiture a commencé à perdre de la vitesse et s’est finalement éteinte. J’ai alors garé sur le côté pour tenter de redémarrer. »

Quelques minutes plus tard, un individu armé d’une machette s’est dirigé vers lui. « L’agresseur a forcé la portière qui était entrouverte et a tenté de m’obliger à rester dans la voiture. J’ai refusé, et il a alors essayé de m’attaquer avec la machette. En me défendant, il m’a gravement blessé aux mains. »

« L’agresseur était seul », poursuit le père Diagne. « Après m’avoir blessé, il a pris ma pochette contenant des documents importants et de l’argent. J’ai essayé de me défendre en allant chercher une clé à roue sous le capot de la voiture, mais il a rapidement fui en traversant le muret séparant les deux voies de l’autoroute. »

Gravement blessé, le père Diagne s’est rendu à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO), où il a été opéré. « Mon tendon du doigt était coupé, ma main gauche gravement touchée et le majeur de ma main droite ouvert. Les médecins m’ont prescrit des médicaments et ma main est plâtrée pour 21 jours. »

La pochette volée par l’agresseur contenait sa carte de résidence d’Espagne, sa carte d’identité, la carte grise de la voiture, 200 euros (130 000 F CFA) et 180 000 francs CFA. Malgré cette perte et ses blessures, le père Diagne reste reconnaissant. « Je rends grâce à Dieu. Les douleurs commencent à diminuer. J’attends maintenant de voir comment les choses évolueront après la période de plâtre. »

Cette agression met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les usagers de la route et souligne la nécessité de renforcer la sécurité sur les axes routiers. Les autorités locales sont appelées à redoubler d’efforts pour protéger les citoyens et prévenir de tels actes de violence.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

Arrestation de Doro Gueye : Le chèque d’un milliard 200 millions et la plainte de Zakiloulahi Sow

Hier soir, au Casino de l’hôtel Terrou-Bi, l’homme d’affaires Doro Gueye, PDG de la société Cim-Translog Suarl, a été interpellé par la section de recherche de la Gendarmerie. Cette arrestation fait suite à une affaire d’escroquerie foncière, avec un préjudice financier estimé à 1 milliard 200 millions de francs CFA, selon le plaignant, Zakiloulahi Sow.

Dakaractu a pu obtenir une copie d’un chèque émis par Doro Gueye à l’ordre de SIRAJ, tiré de la FBNBank le 22 mars 2024. Cependant, ce chèque est revenu impayé, ce qui aurait conduit à la convocation et à l’arrestation de l’homme d’affaires. Les accusations portées à son encontre concernent la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

La plainte à l’origine de cette arrestation a été déposée par Zakiloulahi Sow, également Directeur général de la société Siraj Financial Holding. Cette affaire suscite l’attention et soulève des questions quant à d’éventuelles autres implications. Les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

La 77ème assemblée mondiale de la santé s’ouvre à Genève sous le thème « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde »

La 77ème Assemblée Mondiale de la Santé a débuté ce lundi au Palais des Nations à Genève, réunissant des délégués de presque toutes les nations pour discuter des enjeux de santé globale sous le thème : « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde ». Cette importante rencontre se déroule en présence de Mouhamed El Gazaouini, Président de la République Islamique de Mauritanie et Président de l’Union Africaine, invité d’honneur de l’événement.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a rappelé l’essence et la mission de l’Assemblée Mondiale de la Santé. « Nous ne devons pas perdre de vue ce que représente l’Assemblée Mondiale de la Santé. Presque chaque nation est représentée », a-t-il souligné. Il a également interrogé l’audience : « Pourquoi sommes-nous ici ? », avant de répondre : « C’est pour travailler à notre objectif commun qui a conduit à la création de l’OMS, la santé pour tous ».

Dr Tedros a insisté sur la vision avant-gardiste de la constitution de l’OMS, affirmant qu’elle était « le premier instrument de droit international à affirmer que le niveau de santé le plus élevé possible est un droit pour tous ». Il a noté que bien que 140 pays reconnaissent le droit à la santé dans leur constitution, ce droit reste non réalisé ou menacé dans de nombreuses régions du monde.

Selon Dr Tedros, la création de l’OMS était également visionnaire car, dans un monde moins connecté qu’aujourd’hui, elle reconnaissait que la promotion de la santé dans un pays profitait à tous. Il a exhorté les nations à rester engagées dans la réalisation de cet objectif global.

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Dr Ibrahima Sy, accompagné d’une forte délégation, participe à cette rencontre mondiale de haut niveau. Leur présence témoigne de l’engagement du Sénégal à collaborer avec la communauté internationale pour améliorer la santé publique et garantir le droit à la santé pour tous ses citoyens.

L’Assemblée Mondiale de la Santé, qui se déroulera tout au long de la semaine, sera l’occasion pour les délégués de discuter de divers sujets cruciaux, notamment les stratégies pour renforcer les systèmes de santé, la réponse aux pandémies, la couverture sanitaire universelle et les efforts pour atteindre les Objectifs de développement durable liés à la santé.

Cette édition de l’Assemblée Mondiale de la Santé promet d’être une plateforme déterminante pour les échanges et la coopération internationale visant à renforcer la santé mondiale et à promouvoir l’équité en matière de santé pour tous.

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

VDN3 : Démantèlement d’un Trafic de Drogue dans une Dibiterie par la Police de l’Unité 15

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a réalisé un coup de filet important en démantelant un réseau de trafic de drogue opéré à partir d’une dibiterie. Le propriétaire de l’établissement, I. S., ainsi que ses trois employés, ont été arrêtés et déférés ce lundi matin pour trafic de drogue.

La dibiterie Darou Salam, située sur la VDN3, était utilisée comme façade pour des activités illicites. À la suite d’une dénonciation, les forces de l’ordre, sous la direction du commissaire M. Khouma, ont mis en place un dispositif de surveillance pour suivre les mouvements et les gestes du suspect, I. S.

Le 22 mai, vers 22h, une descente surprise a été effectuée dans la dibiterie. Les policiers ont découvert un sachet contenant sept paquets de chanvre indien. Le propriétaire et ses employés, K. S., S. T., et H. D., ont été immédiatement arrêtés et conduits au commissariat.

Lors de son interrogatoire, I. S. a avoué qu’il reconditionnait la drogue qu’il achetait et opérait avec la complicité de son personnel. « K. S. et S. T. étaient chargés de la vente de la drogue, et H. D. assurait la livraison avec sa moto, » a-t-il confessé. Cependant, ses trois employés ont nié toute implication dans le trafic.

Malgré leurs dénégations, tous les suspects ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de chanvre indien, ainsi que complicité. En outre, la police a procédé à la fermeture de la dibiterie Darou Salam.

Cette opération souligne la vigilance et la détermination des forces de l’ordre de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies à lutter contre le trafic de drogue dans la région, en employant des moyens de surveillance et des actions rapides pour démanteler les réseaux de malfaiteurs.

« Les bourses étudiantes du public : le paiement des retards enfin lancé »

Le paiement des retards des bourses des étudiants des universités publiques a débuté ce lundi 27 mai 2024, selon un communiqué de la Direction des Bourses. Les étudiants concernés sont ceux dont les allocations n’ont pas été versées pour les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars de l’année académique 2023-2024.

Les bénéficiaires sont invités à se rapprocher de Sesapay ou à contacter le centre d’appel de la Direction des Bourses pour vérifier le statut de leur paiement. Cette initiative vise à soulager les étudiants qui ont rencontré des difficultés financières en raison des retards de paiement.

Cette annonce intervient dans un contexte où le financement des études supérieures reste un défi pour de nombreux étudiants, et où les retards de paiement des bourses peuvent avoir un impact significatif sur leur bien-être financier et leur réussite académique.

Un ministre raconte son entretien d’embauche avec Ousmane Sonko

La non-application immédiate de l’appel à candidatures pour les postes gouvernementaux par le Président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des débats. Toutefois, plusieurs membres du nouveau régime défendent fermement cette approche, expliquant que les premières nominations, bien que non précédées d’appels à candidatures formels, respectent l’esprit du principe promis.

Dr. Alioune Dione, ministre de l’Économie sociale et solidaire, a partagé son expérience personnelle lors d’un entretien accordé à Source A TV. Il a décrit le processus de sélection auquel il a été soumis, soulignant la transparence et la rigueur qui ont marqué son recrutement. « Quand le Premier ministre m’a consulté, il m’a dit : ‘tu es avec trois autres CV, certes’. Et quand je quittais, il m’a dit : ‘sachez que consultation ne signifie pas nomination’. Vous pensez que cela n’est pas un appel à candidatures ? », a-t-il expliqué.

Le ministre a également évoqué la nécessité de se conformer aux textes en vigueur tout en travaillant à leur réadaptation pour permettre des nominations par appel à candidatures à l’avenir. « Quand vous travaillez, c’est sur la base des textes que vous avez trouvés sur place. Doit-on attendre qu’on réadapte les textes pour procéder à des nominations par appel à candidatures et faire attendre l’administration ? Absolument, non ! », a-t-il insisté.

Dr. Dione a défendu la position du Président Diomaye Faye, affirmant que ce dernier n’avait pas fixé de délai précis pour la mise en œuvre rigoureuse de cette nouvelle politique de recrutement. « Encore que le Président ‘Diomaye’ n’avait pas donné de délai quant à l’application rigoureuse de cette volonté. Donc, il faut faire avec la réglementation en vigueur, en attendant qu’on puisse avoir tout le dispositif et la préparation qui siéent », a-t-il ajouté.

Cette approche pragmatique vise à assurer la continuité et l’efficacité de l’administration tout en travaillant à la mise en place des mécanismes nécessaires pour un recrutement par appel à candidatures, conformément aux engagements pris par le nouveau président.

Les propos du ministre de l’Économie sociale et solidaire illustrent la complexité de la mise en œuvre de nouvelles politiques dans un cadre institutionnel existant. Ils mettent également en lumière la volonté du gouvernement de respecter les promesses électorales tout en gérant les défis pratiques inhérents à la transition administrative.

L’État sénégalais s’engage pour la sécurité foncière des paysans

Le Forum National du CRAFS sur le foncier, présidé par le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Ba, a réuni 200 décideurs, universitaires, acteurs du secteur privé et de la société civile pour discuter de la gouvernance foncière et de la souveraineté alimentaire du Sénégal.

Alpha Ba souligne l’importance cruciale de sécuriser le foncier pour les paysans, compte tenu du rôle central des exploitations familiales qui représentent 90% de la production agricole du pays. Le gouvernement s’engage à travailler en collaboration avec les organisations pour actualiser le document de politique foncière et œuvrer vers une réforme foncière transparente et durable.

De plus, un conseil d’orientation agro-pastoral entre le président et les organisations paysannes, éleveurs et pêcheurs est prévu, dans le but d’examiner les orientations de l’État et de répondre aux doléances des acteurs du secteur.

Mme Ndiouck de l’Alliance Nationale Femmes et Foncier du Sénégal a plaidé pour un accès sécurisé des femmes à la terre, soulignant leur rôle crucial dans le développement agricole. Malgré les droits restreints et provisoires des femmes sur le foncier, des organisations non gouvernementales cherchent à apporter des solutions pour renforcer leur accès à la terre et soutenir leurs activités agricoles et rurales.

Tambacounda : Acquittement surprise pour des accusés de drogue, prostitution et proxénétisme

Dans un rebondissement inattendu, le tribunal de grande instance de Tambacounda a acquitté cinq individus accusés de détention de drogue, proxénétisme et autres délits. Les accusés, S. D., une femme mariée et mère de deux enfants, A. D. alias Aicha, A. T., chauffeur d’un officier des douanes, T. D., et F. M., agent de la Senelec, ont été libérés suite à une brillante plaidoirie de leur avocat, Me Sayba Danfakha.

Les individus ont été arrêtés par les forces de l’ordre du commissariat central de Tambacounda, dirigées par le commissaire Dieng. Les policiers avaient été alertés par des va-et-vient suspects dans un appartement loué par F. M. et A. T. À l’intérieur, ils ont découvert des mégots de yamba (cannabis) et des cannettes de bière, entraînant l’arrestation immédiate des suspects. Le parquet avait requis une peine de six mois de prison ferme pour tous les prévenus.

Au cours du procès, les accusés ont nié les faits qui leur étaient reprochés. F. M. a affirmé avoir simplement loué l’appartement à A. T., qui aurait ensuite appelé S. D. et Aicha. A. T., quant à lui, a nié avoir eu des rapports sexuels avec Aicha, bien qu’il ait avoué ce fait lors de l’enquête préliminaire. T. D. a expliqué que S. D. faisait des allers-retours entre les chambres, mais n’a pas fourni de détails supplémentaires.

Me Sayba Danfakha, l’avocat de la défense, a brillamment plaidé en faveur de ses clients, mettant en doute la véracité des accusations portées contre eux. Il a demandé la relaxe de ses clients au bénéfice du doute, argumentant que les preuves présentées étaient insuffisantes pour justifier une condamnation.

À la grande surprise de l’assistance, le juge a finalement renvoyé tous les prévenus des fins de la poursuite, suscitant des applaudissements dans la salle d’audience. Le substitut du procureur avait pourtant insisté sur la nécessité de punir les prévenus pour donner un exemple et dissuader d’autres actes similaires.

Cet acquittement a provoqué des réactions mitigées. D’un côté, les familles et amis des accusés ont exprimé leur soulagement et leur joie. De l’autre, certaines voix s’élèvent pour critiquer une décision perçue comme trop clémente face à des accusations graves.

Le commissaire Dieng et ses agents, qui ont mené les arrestations, se retrouvent désormais sous le feu des critiques pour leurs méthodes et l’issue du procès. La vigilance reste de mise à Tambacounda, où les forces de l’ordre sont déterminées à poursuivre leur lutte contre les activités illicites.

Ce procès met en lumière les défis complexes que représentent la lutte contre la drogue et le proxénétisme. Si l’acquittement des accusés apporte un soulagement temporaire à leurs proches, il pose également des questions sur l’efficacité des procédures judiciaires et la capacité des forces de l’ordre à obtenir des condamnations dans des affaires délictuelles. Les autorités locales devront tirer des leçons de cette affaire pour améliorer leurs méthodes et renforcer la confiance du public dans le système judiciaire.

La commission Européenne avertit le Sénégal sur la pêche illicite

La Commission européenne a émis un avertissement formel au Sénégal, soulignant l’urgence d’intensifier ses efforts contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Ce « carton jaune », comme l’a qualifié la Commission, vise à souligner la nécessité d’une action renforcée et d’une coopération accrue de la part du Sénégal pour lutter efficacement contre cette pratique destructrice.

Selon le communiqué publié sur le site de l’institution européenne, cette décision découle des insuffisances persistantes et du manque de coopération observés ces dernières années. Les principales préoccupations concernent les systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance des navires battant pavillon sénégalais, particulièrement ceux opérant en dehors des eaux sous juridiction sénégalaise. En outre, des contrôles insuffisants sur les navires de pêche étrangers au port de Dakar ont été signalés.

La Commission européenne a également identifié des exportations illégales de produits de la pêche en provenance du Sénégal vers le marché de l’Union européenne. Ces violations remettent en question la fiabilité du système de traçabilité utilisé par le Sénégal pour certifier la légalité des produits de la pêche exportés. Cette situation compromet la confiance des partenaires commerciaux européens et met en danger l’intégrité des marchés de l’UE.

L’UE adopte une politique de tolérance zéro envers la pêche INN, considérée comme l’une des menaces les plus graves pour la durabilité des ressources aquatiques vivantes. La pêche illicite nuit gravement aux efforts mondiaux pour une meilleure gouvernance des océans et va à l’encontre de la politique commune de la pêche de l’UE. Elle représente également un risque majeur pour l’environnement marin, la stabilité des stocks de poissons et la biodiversité marine.

La Commission européenne exhorte le Sénégal à prendre des mesures immédiates et efficaces pour remédier aux lacunes identifiées. Des actions concrètes sont attendues pour améliorer les systèmes de surveillance, renforcer les contrôles des navires de pêche et garantir la traçabilité des produits de la pêche. En l’absence de progrès significatifs, le Sénégal pourrait être classé comme pays non-coopérant dans la lutte contre la pêche INN, entraînant des conséquences économiques et commerciales sévères.

Ce « carton jaune » sert de rappel crucial que la lutte contre la pêche illicite est une priorité mondiale. La Commission européenne reste déterminée à collaborer avec le Sénégal pour améliorer la gouvernance des océans et assurer la durabilité des ressources marines. La protection des écosystèmes marins et la garantie de pratiques de pêche durables sont essentielles pour préserver les moyens de subsistance des communautés côtières et la biodiversité marine pour les générations futures.

Cette mise en garde de la Commission européenne représente une opportunité pour le Sénégal de renforcer son engagement envers une gestion durable de ses ressources marines. Une action rapide et décisive est nécessaire pour répondre aux préoccupations soulevées et pour aligner les pratiques de pêche du pays avec les normes internationales.

Forage de Miname-Keur Malé : Les Populations de Taïba-Ndiaye S’opposent à la Gestion par Aquatech

Les populations des huit villages constituant la commune de Taïba-Ndiaye, dans le département de Tivaouane, ont organisé un rassemblement public pacifique pour exprimer leur mécontentement face aux tentatives de la société Aquatech de prendre en charge la gestion du forage de Miname-Keur Malé. Cette infrastructure hydraulique, essentielle pour la région, dessert 14 villages.

Hamdy Wade, conseiller municipal à la mairie de Taïba-Ndiaye, a été le porte-parole des manifestants. « Nous nous mobilisons pour dire non à Aquatech. Depuis l’année dernière, cette société multiplie les démarches pour récupérer notre forage. Ce forage est actuellement géré par un groupe de jeunes dynamiques et intègres, qui évitent les pratiques de surfacturation, » a déclaré M. Wade. Il a également critiqué Aquatech, affirmant que la société a une réputation de mauvaise gestion et de création de problèmes dans les villages où elle opère.

Les critiques ne se limitent pas à Aquatech. Les manifestants ont également exprimé leur déception envers le maire de Taïba-Ndiaye, Assane Ndiaye. « Notre maire a tourné le dos à sa population pour se ranger derrière Aquatech. Cette société a une réputation douteuse et ne résout pas les problèmes qu’elle crée, » ont-ils dénoncé.

Les populations accusent Aquatech de surfacturation et de négligence. « En plus de la surfacturation, Aquatech laisse en panne de nombreux forages sans les réparer, » ont-ils déclaré. Cette situation est particulièrement préoccupante dans une région où l’accès à l’eau potable est crucial.

Face à cette situation, les manifestants ont lancé un appel urgent aux autorités compétentes, notamment au ministre de l’Eau, Dr Cheikh Tidiane Dièye, pour qu’il intervienne. « Nous demandons au ministre de l’Eau de nous venir en aide. Nous ne permettrons pas aux agents d’Aquatech de venir chez nous pour nous facturer, » ont-ils averti.

Cette mobilisation reflète la détermination des habitants de Taïba-Ndiaye à défendre leurs droits et à garantir une gestion transparente et efficace de leurs ressources hydrauliques. Ils affirment leur engagement à poursuivre leur lutte contre ce qu’ils considèrent comme une « forfaiture » de la part d’Aquatech et à rester vigilants face aux décisions de leurs représentants locaux.

La situation à Taïba-Ndiaye met en lumière les défis liés à la gestion des ressources hydrauliques dans les régions rurales du Sénégal. Elle appelle à une réflexion approfondie sur la gouvernance locale et l’implication des populations dans les décisions qui affectent directement leur quotidien.

Urgent : Le Parquet Requiert une Sentence Ferme pour Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le procureur du tribunal de grande instance de Dakar a requis aujourd’hui une sentence ferme pour Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao. Lors de l’audience des flagrants délits, le procureur a demandé une peine de six mois de prison ferme pour les deux prévenus.

Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao sont accusés de diffamation publique et d’incitation à la haine contre le Premier ministre Ousmane Sonko. Les faits remontent à plusieurs semaines, lorsque des déclarations incendiaires avaient été faites à l’encontre du Premier ministre, suscitant une large polémique.

Le procureur a souligné la gravité des propos tenus par les prévenus, qui, selon lui, constituent une atteinte sérieuse à l’ordre public et à la dignité du Premier ministre. « Ces déclarations ne peuvent rester impunies. Elles ont pour but de semer la division et la haine dans notre société », a-t-il affirmé.

En plus de la peine de prison, le procureur a requis des dommages et intérêts pour la partie civile, en l’occurrence le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a demandé que chaque prévenu verse une somme de 100 000 FCFA à titre de compensation pour le préjudice subi.

La défense de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao a plaidé pour la clémence, arguant que leurs clients n’avaient pas l’intention de causer du tort et qu’ils regrettent profondément leurs déclarations. « Il s’agit de propos mal interprétés et amplifiés par les médias », a déclaré l’avocat de la défense.

De son côté, Ousmane Sonko, par l’intermédiaire de ses avocats, a exprimé sa satisfaction quant à la réquisition du procureur, estimant que « la justice doit être ferme face à de tels comportements pour préserver la paix sociale et la cohésion nationale ».

Le juge des flagrants délits rendra son verdict dans les prochains jours. L’affaire continue de susciter un vif intérêt au sein de l’opinion publique, qui attend avec impatience la décision du tribunal.

En attendant, la situation reste tendue, et les appels à la modération et au respect des institutions se multiplient. Le procès de Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao est perçu comme un test pour la justice sénégalaise dans sa capacité à gérer des affaires sensibles impliquant des personnalités publiques et religieuses.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités judiciaires et politiques du Sénégal dans un contexte de polarisation croissante. La décision du tribunal sera scrutée de près et pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique et sociale du pays.

SAMU National : Le SAMES et le SUTSAS Annoncent une Grève de 72 Heures

Le personnel du SAMU national, membre du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a annoncé une grève de 72 heures pour protester contre l’absence de réponses concrètes à leurs revendications. Cette grève se déroulera du mardi 28 au jeudi 30 mai 2024 et concernera toutes les antennes du SAMU national, notamment à Dakar, Diourbel, Kaolack et Saint-Louis.

Dans un communiqué, les sections syndicales dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres, » indique le communiqué.

Les syndicats reprochent aux autorités de n’avoir pris aucune mesure concrète pour répondre à leurs revendications, malgré des échanges réguliers. « Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », ajoutent-ils.

Durant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront maintenus. Cela signifie que les activités secondaires telles que la recherche de places (références/contre-références), les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales ainsi que les activités à l’aéroport international Blaise Diagne seront suspendues.

Le SAMES et le SUTSAS mettent en garde les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, contre une possible escalade des actions si aucune solution n’est apportée rapidement à leurs revendications. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », ont-ils averti.

Malgré cette situation tendue, les syndicats réaffirment leur ouverture au dialogue et à la négociation dans l’espoir de trouver des solutions rapides et durables à cette crise. « Nous continuerons à défendre nos droits avec la plus grande détermination, » conclut le communiqué.

Cette grève de 72 heures des travailleurs du SAMU national souligne les tensions persistantes entre les syndicats et les autorités sanitaires. L’impact sur les services de santé essentiels sera significatif, mettant en lumière l’urgence de trouver une solution pour éviter une escalade de la crise. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si les autorités répondront aux appels des syndicats et mettront en place des mesures concrètes pour répondre à leurs revendications.

La Poste : Les Travailleurs Contractuels Entament une Grève de la Faim devant la Primature

Ce matin, les travailleurs contractuels de La Poste ont pris une décision radicale pour faire entendre leur voix. Ils se sont installés devant les locaux de la primature, entamant une grève de la faim en signe de protestation. Cette action survient après des mois de revendications infructueuses concernant leur réintégration au sein de l’entreprise.

Alioune Badara Bassène, porte-parole des grévistes, a déclaré sur les ondes de RFM : « Nous sommes là pour faire la grève de la faim. Ce que nous visons, c’est qu’on nous remette dans nos droits. Nous ne bougerons pas d’ici sans gain de cause. Nous avons décidé d’opter pour la grève de la faim pour cinq jours renouvelables. »

Les travailleurs contractuels de La Poste ont longtemps lutté pour obtenir justice et réintégrer leurs postes. Leur situation s’est dégradée au fil des mois, sans qu’aucune solution ne soit trouvée. La frustration et le désespoir ont conduit à cette décision extrême de recourir à une grève de la faim devant les bureaux du Premier ministre.

Les revendications des contractuels sont claires : ils exigent leur réintégration immédiate et la reconnaissance de leurs droits en tant que travailleurs de La Poste. Jusqu’à présent, leurs appels sont restés sans réponse, malgré de nombreuses tentatives de négociation et de médiation.

La grève de la faim des contractuels de La Poste a attiré l’attention des médias et de l’opinion publique. Elle met en lumière non seulement leur situation désespérée, mais aussi les problèmes plus larges de gestion et de respect des droits des travailleurs dans l’entreprise publique.

Cette action risque de paralyser une partie des services de La Poste, ajoutant une pression supplémentaire sur les autorités pour trouver une solution rapide et équitable. Les grévistes ont clairement indiqué qu’ils étaient prêts à renouveler leur mouvement si leurs demandes ne sont pas satisfaites dans les cinq jours initialement prévus.

Le gouvernement, et en particulier le Premier ministre, est désormais face à une situation urgente qui nécessite une réponse immédiate. Les travailleurs contractuels de La Poste ont choisi un moyen de protestation pacifique mais potentiellement dangereux pour leur santé, soulignant ainsi l’importance et la gravité de leurs revendications.

Il est crucial que les autorités engagent un dialogue constructif avec les représentants des contractuels pour éviter une crise humanitaire et rétablir un climat de confiance. La réintégration des travailleurs contractuels et la reconnaissance de leurs droits apparaissent comme des étapes indispensables pour résoudre ce conflit et assurer la continuité des services publics.

La grève de la faim des travailleurs contractuels de La Poste devant la primature marque un tournant dans leur lutte pour la justice. Leur détermination à obtenir gain de cause est palpable, et l’issue de cette action pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion des ressources humaines au sein de La Poste et au-delà. Le gouvernement est maintenant sous pression pour apporter des réponses concrètes et mettre fin à cette crise sociale.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Tragédie à Sébikotane : Deux jeunes périssent dans un accident de la circulation

La commune de Sébikotane est plongée dans le deuil après un tragique accident de la circulation survenu dimanche soir, le 26 mai 2024, aux alentours de 22 heures, dans le quartier de Sebi Ponty. Cet incident a coûté la vie à deux jeunes habitants du quartier de Sebi Thiokho : Dieylani Ciss et son compagnon Assane Diop.

Les deux amis circulaient à bord d’une moto lorsqu’ils ont été violemment heurtés par une voiture roulant à vive allure. Dieylani Ciss est décédé sur le coup, tandis que Assane Diop, grièvement blessé, a succombé à ses blessures peu après. Selon une source familiale, la collision a été d’une telle violence que les jeunes n’ont eu aucune chance de survie.

La nouvelle de l’accident a profondément bouleversé la communauté de Sébikotane. Les habitants de Sebi Thiokho pleurent la perte de deux jeunes prometteurs, dont les vies ont été tragiquement écourtées. Dieylani et Assane étaient bien connus et appréciés dans leur quartier, et leur disparition laisse un vide immense au sein de la communauté.

Les proches des victimes et les témoins de l’accident sont encore sous le choc. Une source familiale a décrit la scène comme « horrible » et a exprimé sa profonde tristesse face à la perte de ces jeunes vies. « C’est une tragédie indescriptible. Nous sommes tous bouleversés. Dieylani et Assane étaient comme des frères pour nous tous ici », a déclaré un voisin ému.

Cet accident tragique met en lumière une fois de plus les dangers de la route et l’importance de la prudence en matière de conduite. Les autorités locales et les organisations de sécurité routière ont renouvelé leurs appels à la vigilance et au respect des règles de circulation. La communauté de Sébikotane espère que ce drame servira de rappel aux conducteurs pour qu’ils adoptent une conduite responsable afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Des témoins sont interrogés et des relevés de la scène de l’accident sont effectués pour établir les responsabilités. Les familles des victimes espèrent que l’enquête permettra de faire toute la lumière sur cet événement tragique et d’apporter une forme de justice pour Dieylani et Assane.

Les préparatifs des funérailles sont en cours, et la communauté s’organise pour soutenir les familles des victimes dans cette épreuve difficile. Des collectes de fonds et des cérémonies de commémoration sont prévues pour rendre hommage à Dieylani Ciss et Assane Diop, dont la mémoire restera gravée dans le cœur des habitants de Sébikotane.

Montée de l’insécurité à Kafountine : Un havre de paix en quête de quiétude

Située en Basse Casamance, dans le département de Bignona, Kafountine est une localité aux paysages enchanteurs et à l’atmosphère autrefois paisible. Cependant, cette région, à plus de deux heures de route de Ziguinchor, est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante de l’insécurité, ternissant son image et affectant gravement la vie quotidienne de ses habitants.

Une Érosion Côtière et une Insécurité Galopante

Kafountine, célèbre pour ses magnifiques côtes balnéaires propices au tourisme, doit faire face non seulement à l’érosion côtière, mais aussi à une recrudescence de la criminalité. Vols, agressions physiques, viols et autres crimes sont devenus monnaie courante, plongeant la population dans une constante inquiétude.

En mars dernier, le Réseau des femmes de Kafountine a dénoncé les nombreuses violences dont les femmes sont victimes. Maïmouna Sow, secrétaire du Réseau des femmes actives de Kafountine, a souligné que « plusieurs femmes ont été violées et menacées physiquement et sexuellement. Certaines de ces femmes sont actuellement à l’hôpital de Ziguinchor, tandis qu’une autre victime se trouve à Dakar pour des soins ». Les violences ne se limitent pas aux femmes, puisque de nombreux cas de coups et blessures ont été signalés, affectant aussi les jeunes filles.

Des Cas Tragiques et Répétés

Le mois d’avril a été particulièrement sombre avec la découverte du corps sans vie d’un jeune homme près du lycée de Kafountine à Diannah. Entre 2022 et 2023, le poste de santé de Kafountine a recensé au moins quatre jeunes filles victimes de traumatismes sexuels, sans oublier les centaines de victimes de coups et blessures.

Mamadou Seydou Diabang, agent municipal, a rapporté sept agressions récentes sur des femmes et plusieurs vols dans des lieux touristiques. Ces incidents violents en plein jour illustrent la gravité de la situation.

Causes Profondes de l’Insécurité

La montée de l’insécurité à Kafountine est attribuée à plusieurs facteurs. La drogue, notamment, est pointée du doigt. Un forum spécial sur l’insécurité a révélé que le trafic de drogue et la prostitution sont en hausse, exacerbant le problème. La présence de travailleurs migrants non identifiés et sans domicile fixe, souvent associés à l’économie du quai de pêche, aggrave également la situation.

David Diatta, maire de Kafountine, a déclaré que « l’attractivité économique de la commune attire des gens de partout, y compris de la sous-région, certains arrivant sans pièces d’identification ». Il a également souligné que la consommation massive de drogue entraîne des comportements criminels, y compris la prostitution.

Efforts des Autorités et de la Population

Face à cette crise, les autorités locales et les populations s’organisent pour rétablir la sécurité. Amadou Wagué, sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, a insisté sur la nécessité de la collaboration entre les habitants et les forces de défense et de sécurité. « Nous avons besoin de la vigilance des populations pour dénoncer les malfaiteurs et informer les forces de sécurité », a-t-il déclaré.

La récente création d’une brigade de proximité de gendarmerie à Kafountine est un pas en avant, bien que des défis subsistent, notamment l’absence d’un site pour accueillir les gendarmes. Les autorités locales, les forces de sécurité et la population sont déterminées à prendre toutes les mesures nécessaires pour que Kafountine retrouve sa quiétude et devienne une destination sûre pour les résidents et les touristes.

Baisse des Prix des Denrées : Un Défi pour Diomaye Faye et Sonko

La baisse des prix des denrées de première nécessité, une promesse phare du régime de Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, rencontre des obstacles majeurs. Depuis l’investiture du nouveau président, le gouvernement peine à trouver des solutions durables face à la flambée des prix des produits importés, exacerbée par des coûts de fret maritime en forte hausse.

Le Sénégal, largement dépendant des importations pour ses produits de première nécessité, subit de plein fouet les fluctuations des marchés internationaux. Cette dépendance réduit considérablement la marge de manœuvre du gouvernement pour ajuster les prix localement. Les nouvelles autorités doivent naviguer dans un contexte économique mondial complexe où les tarifs sont dictés par des dynamiques globales.

Les coûts du fret maritime vers l’Afrique ont récemment triplé, atteignant des niveaux proches de ceux observés durant la crise de la Covid-19. Cette augmentation des coûts de transport impacte directement les prix des denrées importées. « On est en train d’avoisiner les prix pratiqués lors de la Covid-19 », confie un opérateur économique à Les Échos. Cette flambée des coûts logistiques représente un défi supplémentaire pour les nouvelles autorités sénégalaises.

Pour répondre à ces défis, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko explorent diverses stratégies. L’une des pistes envisagées est de renforcer la production locale afin de réduire la dépendance aux importations. Cependant, cette solution nécessite du temps et des investissements conséquents dans l’agriculture et les infrastructures locales.

En parallèle, le gouvernement cherche à négocier des accords commerciaux plus avantageux et à diversifier ses sources d’approvisionnement pour atténuer l’impact des fluctuations des prix internationaux. Des discussions avec les partenaires internationaux et les organisations régionales sont également en cours pour trouver des mécanismes de soutien économique.

Les attentes de la population sont élevées. La promesse de baisse des prix des denrées de première nécessité a été un élément central de la campagne électorale de Diomaye Faye et Sonko. Les citoyens espèrent des mesures concrètes et rapides pour alléger le coût de la vie. Chaque hausse des prix est ressentie durement par les ménages sénégalais, particulièrement ceux aux revenus modestes.

La baisse des prix des denrées de première nécessité reste un défi de taille pour le régime de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. La dépendance aux importations et la hausse des coûts du fret maritime compliquent la tâche du gouvernement. Toutefois, des efforts sont en cours pour renforcer la production locale et négocier des conditions commerciales plus favorables. Le succès de ces initiatives sera crucial pour répondre aux attentes des citoyens et stabiliser le coût de la vie au Sénégal.

Le Ministre de l’Éducation Nationale clarifie ses propos sur les enseignants et la correction des examens

Suite aux réactions suscitées par ses déclarations concernant le processus de correction des épreuves d’examens, le Ministre de l’Éducation Nationale, Mamadou Moustapha Mamba Guirassy, a tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, notamment aux enseignants.

Dans une note adressée à l’opinion publique, le ministre a souligné que ses propos ne visaient en aucun cas à stigmatiser les enseignants, mais plutôt à sensibiliser sur les défis auxquels ils sont confrontés, en particulier en ce qui concerne la charge de correction des copies dans des délais très serrés.

M. Guirassy a cité le témoignage d’un enseignant qui avait partagé avec lui les difficultés rencontrées lors de la correction des copies, exprimant ses inquiétudes quant à sa capacité à assurer une correction juste et équitable dans de telles conditions. Le ministre a insisté sur le fait qu’il reconnaissait pleinement l’engagement et le professionnalisme de la grande majorité des enseignants, qui travaillent souvent dans des conditions difficiles.

Il a également souligné que son objectif était d’améliorer les conditions de travail des enseignants, notamment en augmentant leur nombre et celui des correcteurs aux examens, afin de garantir une correction juste et équitable. Selon lui, il est crucial d’aborder ouvertement les défis auxquels le système éducatif est confronté et d’œuvrer ensemble pour les surmonter.

En conclusion, le Ministre de l’Éducation Nationale a exprimé son soutien total aux enseignants, les qualifiant de moteurs de transformation de l’école. Il a appelé à un dialogue constructif et positif pour faire progresser le système éducatif dans l’intérêt de tous.

Cet article reflète les efforts du ministre pour clarifier sa position et renforcer le dialogue avec les enseignants dans le but d’améliorer l’éducation nationale.

Ziguinchor / Adéane : Un atelier pour combattre le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau

Ce samedi, dans la commune d’Adéane, région de Ziguinchor, s’est tenu un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cet événement, organisé par Afrique Enjeu dans le cadre du projet WANEP, a bénéficié du soutien financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement. L’atelier a été initié en réponse à l’ampleur inquiétante du phénomène de vol de bétail dans la région frontalière, comme l’a souligné le maire de la commune d’Adéane, Arona Sonko.

Le vol de bétail est devenu un problème majeur, prenant des proportions alarmantes avec des attaques armées souvent mortelles. Les vols de bétail sont fréquemment suivis d’abattages clandestins, affectant gravement l’économie locale. « Il s’agit en effet d’un atelier de sensibilisation des communautés sur le vol transfrontalier de bétail entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Grâce à l’appui de nos partenaires Afrique Enjeu à travers le projet WANEP avec le concours financier de la Coopération Autrichienne pour le Développement, nous espérons qu’ensemble, nous pouvons éradiquer ce fléau pour le bien-être des communautés, » a déclaré Arona Sonko.


Le rapport présenté lors de l’atelier identifie des opportunités de synergie entre le Sénégal et la Guinée-Bissau pour contenir et réduire le vol de bétail. « L’ampleur du vol de bétail aux allures de razzia sur toute la bande frontière avec la Guinée-Bissau est articulée à l’usage d’armes à feu avec souvent mort d’homme, » a ajouté le maire. Cette collaboration transfrontalière est essentielle pour développer des stratégies efficaces et protéger les moyens de subsistance des communautés locales.


Le maire Arona Sonko a souligné l’importance de la coopération entre tous les acteurs concernés, y compris les forces de défense et de sécurité, ainsi que les services techniques. « Nous allons chercher ensemble des solutions de concert avec l’ensemble des acteurs communautaires, les forces de défense et de sécurité qui sont déjà sur le terrain quotidiennement, et les services techniques. Nous allons faire tout pour que les cadres de dialogue entre le Sénégal et la Guinée-Bissau soient redynamisés davantage, » a-t-il conclu.


Cette initiative marque une étape cruciale dans la lutte contre le vol transfrontalier de bétail, un fléau qui menace la stabilité économique et sociale des régions frontalières. Les efforts conjoints des communautés, des autorités locales et des partenaires internationaux sont essentiels pour restaurer la sécurité et la prospérité dans ces zones touchées par les vols de bétail.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Ponts Dangereux sur l’Axe Mbour-Joal: Un Carnage Routier Récurrent

La voie départementale reliant Mbour à Joal-Fadiouth continue d’être le théâtre de nombreux accidents routiers, avec une attention particulière sur les ponts de Mbour et Warang. Ces infrastructures dangereuses ont causé de multiples tragédies, soulevant des inquiétudes persistantes parmi les usagers de la route et les experts en transports.

Le pont de Mbour est particulièrement notable pour son danger. Ce pont, qui surplombe un plan d’eau dont le niveau varie selon la marée et les pluies, a été le site de nombreux accidents fatals. Le dernier en date impliquait un camion-citerne qui a heurté mortellement un taxi-brousse, ajoutant aux dizaines de vies perdues au fil des années.

Les transporteurs et les usagers de la route dénoncent l’absence de signalisation horizontale et verticale adéquate. Ce manque de signalisation est exacerbé par l’absence de balises et de barrières de sécurité, rendant le pont extrêmement dangereux, surtout la nuit. Un résident local, familier de la zone, témoigne que malgré la rapidité des secours, la configuration du pont de Mballing (situé au sud-ouest de la commune de Mbour) provoque souvent des accidents mortels avant même l’arrivée des secours.

Le pont à la sortie de Warang, en direction de Joal, présente des problèmes similaires. Ce pont souffre également d’une défaillance notable en matière de protection, augmentant les risques pour les automobilistes. Ces défaillances structurelles et de signalisation soulignent la nécessité urgente de réformes et de réparations.

Les appels à l’action des usagers de la route et des experts en transports se multiplient, mais les mesures correctives tardent à être mises en place. En plus des problèmes tangibles de signalisation et de sécurité, certains habitants évoquent des considérations mystiques. Ils parlent de réactions des esprits surnaturels, notamment le génie tutélaire de la ville de Mbour, ajoutant une dimension culturelle aux discussions sur la sécurité du pont.

L’état déplorable des ponts sur l’axe Mbour-Joal met en lumière l’urgence d’interventions pour améliorer la sécurité des infrastructures routières. Il est impératif que les autorités prennent des mesures rapides et efficaces pour installer une signalisation adéquate et des barrières de sécurité. Des inspections régulières et des réparations opportunes sont essentielles pour prévenir de nouvelles tragédies.

Le carnage routier récurrent sur l’axe Mbour-Joal nécessite une réponse immédiate et soutenue des autorités. Les ponts de Mbour et Warang, en particulier, doivent être sécurisés pour protéger les vies des usagers de la route. En outre, il est crucial de prendre en compte les préoccupations locales, qu’elles soient d’ordre pratique ou culturel, pour assurer une solution globale et durable à ce problème persistant.

Correction Bac : Moustapha Guirassy clarifie ses propos sur les enseignants

Face aux critiques suscitées par ses récents commentaires, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a tenu à clarifier ses intentions. Accusé de stigmatiser les enseignants, Guirassy a souligné que son intervention visait en réalité à défendre les agents de l’ombre, souvent méconnus et sous pression.

Une intervention mal interprétée

« L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que relayer, par empathie, un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté », a expliqué Guirassy, repris par Seneweb.

Le ministre faisait référence à un témoignage poignant d’un enseignant décrivant la charge excessive de correction des copies dans des délais extrêmement courts. Sous une telle pression, l’enseignant avait exprimé ses doutes quant à sa capacité à maintenir « la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité » nécessaires à sa tâche, craignant d’avoir involontairement pénalisé certains élèves.

Plaidoyer pour de meilleures conditions de travail

Moustapha Guirassy a réaffirmé sa confiance en la « conscience élevée des enseignants dans l’exercice de leur métier, dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous ». Il a souligné que les enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent de leurs obligations professionnelles avec dévouement.

« Il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants », a-t-il déclaré. Pour lui, le véritable enjeu réside dans l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens afin de répartir plus équitablement la charge de travail et garantir la justice et l’équité dans le processus de correction.

Un appel à la discussion et à l’action

Le ministre a appelé à une discussion ouverte et constructive sur les enjeux de l’éducation. « Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser », a-t-il exhorté.

Guirassy a insisté sur l’importance de travailler ensemble pour transformer le système éducatif. « Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble », a-t-il conclu, réitérant son engagement à améliorer les conditions de travail des enseignants et à soutenir leur mission essentielle dans la société.

Une réponse aux critiques

Les déclarations de Moustapha Guirassy interviennent après une série de critiques de la part des syndicats d’enseignants et d’autres acteurs du secteur éducatif. Ces derniers avaient perçu ses remarques comme une remise en question de leur professionnalisme. En clarifiant ses intentions, le ministre espère apaiser les tensions et engager un dialogue constructif pour améliorer le système éducatif sénégalais.

La question des conditions de travail des enseignants reste un sujet brûlant, et cette clarification pourrait ouvrir la voie à des réformes significatives, visant à alléger la charge des correcteurs et à garantir une évaluation plus juste et équitable des élèves.

Trafic de cocaïne : les surprenantes déclarations du fils d’Idrissa Seck

Placé sous mandat de dépôt avec cinq autres individus dans le cadre d’une enquête sur une saisie de plus de 22 kilos de cocaïne, Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a fait des déclarations inattendues aux agents de l’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS).

Selon le journal Libération, Abdoulaye Seck a vigoureusement nié toute implication dans le réseau de trafic de cocaïne présumé être dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, surnommé « Scarface ». Lors de son interrogatoire, il a affirmé avoir tenté à plusieurs reprises de faire tomber Mendy en collaboration avec des policiers et des gendarmes, mais sans succès.

Un réseau international de trafic de drogue

Sylvain Bathiapara Mendy est décrit comme le chef d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre la Guinée-Bissau et la France, via la Gambie, le Sénégal et le Maroc. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne, trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux et détention d’arme à feu sans autorisation.

Abdoulaye Seck, Pathé Guèye, Ousmane Camara, Alain Diatta, Amadou Diam Ndoye et Sylvain Bathiapara Mendy ont tous été arrêtés et placés sous mandat de dépôt. Tous sont actuellement détenus en attendant leur procès.

Déclarations de défense d’Abdoulaye Seck

Abdoulaye Seck, lors de son audition, a exprimé sa surprise d’être associé à cette affaire. « En vérité, je ne sais pas pour quelle raison je suis mêlé à cette affaire. Je ne suis dans aucune activité illégale. Ma place n’est pas ici. […] Je ne consomme ni ne vends de la drogue. Je ne bois même pas d’alcool », a-t-il déclaré, selon Libération.

Il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais participé au trafic de Sylvain Bathiapara Mendy. Il a même ajouté avoir prévenu Mendy qu’il finirait par tomber. Selon Seck, Mendy lui aurait répondu qu’en cas d’arrestation, il choisirait entre la corruption et le suicide, mais qu’il n’irait jamais en prison.

Seck a également révélé une proposition faite par Mendy il y a moins de deux mois. Mendy lui aurait suggéré d’utiliser son passeport diplomatique pour louer un jet privé chargé de cocaïne à destination de Paris, proposition qu’il a catégoriquement refusée, soulignant que ce type de passeport n’exclut pas le contrôle douanier.

Une affaire complexe et médiatisée

L’affaire prend une tournure médiatique importante, notamment en raison de l’implication du fils d’une figure politique de premier plan. Les déclarations d’Abdoulaye Seck soulèvent des questions sur les véritables responsables et complices de ce réseau de trafic de drogue. L’issue de ce procès sera suivie de près, tant pour son impact sur la lutte contre le trafic de stupéfiants que pour ses répercussions politiques.

La prochaine étape judiciaire consistera en une série d’audiences pour examiner les preuves et les témoignages, afin de déterminer les responsabilités de chacun des prévenus. En attendant, Abdoulaye Seck et ses coaccusés restent en détention, attendant le verdict de la justice sénégalaise.

Redressement fiscal : le Fisc réclame 4 milliards F CFA à Summa Construction Sénégal

La Direction générale des impôts et domaines (DGID) du Sénégal est actuellement en contentieux avec Summa Construction Sénégal, une entreprise turque renommée pour ses contributions majeures aux infrastructures du pays, notamment l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), le stade Abdoulaye-Wade, le Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) et Dakar Arena.

Récemment, Summa a fait l’objet d’un redressement fiscal substantiel de 4 milliards de francs CFA. Selon le journal Libération, la DGID a identifié plusieurs irrégularités fiscales dans les comptes de l’entreprise. En réponse, Summa Construction a contesté cette mesure, affirmant que les faits reprochés concernent en réalité Summa Turizm Sénégal, une autre entité liée.

Pour défendre sa position, Summa Construction a déposé, le 16 mai 2024, une assignation en contestation de saisie-vente suite à une procédure de recouvrement forcé initiée par les services fiscaux. Cette contestation vise à annuler la saisie-vente ordonnée par la DGID, que l’entreprise considère injustifiée.

L’affaire a été examinée discrètement par la Cour d’appel de Dakar le jeudi 23 mai, mais a été reportée au 7 juin pour permettre à la DGID de présenter ses observations. Ce report donne à la société turque un délai supplémentaire pour préparer sa défense et tenter de clarifier les allégations de la DGID.

Un impact potentiel sur les projets futurs

Ce différend fiscal pourrait avoir des répercussions importantes sur les futurs projets de construction de Summa au Sénégal, ainsi que sur les relations entre le gouvernement sénégalais et les entreprises turques opérant dans le pays. L’issue de cette affaire sera suivie de près par les acteurs économiques et financiers, compte tenu des investissements significatifs réalisés par Summa dans le développement des infrastructures sénégalaises.

Antécédents de Summa au Sénégal

Summa Construction est bien connue au Sénégal pour son rôle dans la réalisation de plusieurs projets d’envergure :

  • Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) : Achevé en 2017, cet aéroport moderne a remplacé l’ancien Aéroport Léopold Sédar Senghor.
  • Stade Abdoulaye-Wade : Ce stade de dernière génération est devenu un symbole du sport au Sénégal.
  • Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD) : Un lieu clé pour les conférences internationales et les événements diplomatiques.
  • Dakar Arena : Une arène polyvalente utilisée pour des événements sportifs et culturels.

Ces réalisations ont renforcé la réputation de Summa en tant qu’acteur clé dans le développement des infrastructures sénégalaises.

Le différend fiscal entre la DGID et Summa Construction Sénégal soulève des questions sur la gestion des finances des grandes entreprises étrangères au Sénégal. Le résultat de ce contentieux pourrait non seulement affecter Summa, mais aussi influencer la manière dont les autorités sénégalaises gèrent les relations fiscales avec les entreprises étrangères. La prochaine audience prévue le 7 juin sera déterminante pour la suite de cette affaire.

« Parcours d’un combattant » : Dix choses à savoir sur Bah Diakhaté

Avec l’imam Cheikh Tidiane Ndao, l’activiste Bah Diakhaté sera jugé ce lundi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Placé sous mandat de dépôt jeudi dernier, il est poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République ». Le journal L’Observateur a retracé sa vie, révélant un parcours riche en événements et en rebondissements. Voici dix choses à savoir sur Bah Diakhaté.

1. Origines et Enfance à Pikine-Ouest

Né il y a 48 ans à Pikine-Ouest, une commune de Dakar, Bah Diakhaté s’est distingué dès son jeune âge dans le milieu scolaire et associatif. Malgré de bons résultats scolaires, il n’a pas brillé en tant que gardien de buts de l’ASC Thiossane. Rapidement, il abandonne le football pour se concentrer sur ses études.

2. Formation Militaire

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, Bah Diakhaté surprend son entourage en intégrant le Centre d’instruction militaire de Dakar-Bango. Il choisit cette voie pour soutenir financièrement sa famille, démontrant ainsi son sens du sacrifice.

3. Service en Casamance

Devenu soldat d’infanterie, Bah Diakhaté est envoyé en Casamance où il se confronte aux éléments armés du MFDC. Il y acquiert une connaissance approfondie de la région, marquant le début de son engagement militaire.

4. Mission de l’ONU et Démission

Déployé ensuite en République démocratique du Congo dans le cadre d’une mission de l’ONU, il apprend le décès de sa mère, un événement qui précipite sa démission de l’Armée. Bien que les raisons exactes restent floues, il semble que des tensions avec un supérieur aient influencé sa décision.

5. Engagement Religieux

Après sa démission, Bah Diakhaté se tourne vers la religion, dirigeant les prières à la mosquée Ibadou Rahman de Pikine. Il se rend en Mauritanie pour approfondir ses connaissances en jurisprudence islamique.

6. Directeur de Cabinet

Il devient ensuite directeur de cabinet de Pape Gorgui Ndong, maire de Pikine-Ouest. Durant la pandémie de Covid-19, il se distingue en refusant que sa famille bénéficie de l’aide alimentaire publique, mettant en avant son intégrité.

7. Nouvelle démission

Après la défaite de Benno Bokk Yakaar aux élections locales de 2022, Bah Diakhaté a démissionné de son poste à la mairie de Pikine-Ouest, refusant de travailler sous un maire d’un autre camp politique.

8. Création de « Baatu Deug » TV

En 2020, il a lancé la plateforme « Baatu Deug » TV pour sensibiliser les populations sur divers sujets. Rapidement, la chaîne a gagné en popularité grâce à ses émissions incendiaires, notamment contre Ousmane Sonko, leader de Pastef.

9. Préparation à l’arrestation

Conscient des risques, Bah Diakhaté avait préparé sa famille à son arrestation imminente. Il leur avait confié qu’il était probable qu’il soit arrêté, anticipant les actions des autorités.

10. Autres poursuites judiciaires

En plus des accusations actuelles, Bah Diakhaté fait face à deux autres plaintes : l’une de l’ancien coordonnateur de And Samm Jikko Yi pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, et l’autre de la famille de l’adjudant-chef Didier Badji pour « atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles ».

Ce parcours complexe et tumultueux de Bah Diakhaté met en lumière les multiples facettes de sa personnalité et les défis qu’il a affrontés tout au long de sa vie. Son procès est attendu avec intérêt par le public, qui suit de près cette affaire.

Fuite sur la conduite principale de l’ALG1 : Perturbations dans la fourniture de l’eau à Dakar et ses environs

La SEN’EAU a annoncé des perturbations dans la fourniture de l’eau dans plusieurs quartiers de Dakar et ses environs en raison d’une fuite survenue sur la conduite principale de l’ALG1. Cette information a été rendue publique par un communiqué de la société concessionnaire ce dimanche.

Selon le communiqué, la fuite a été enregistrée à hauteur du village de Yamane à Louga, entraînant des interruptions dans la distribution de l’eau dans plusieurs localités, dont Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et sa banlieue.

Les équipes d’intervention de la SEN’EAU sont actuellement mobilisées sur le terrain pour procéder aux réparations nécessaires. Les responsables de la société ont indiqué que la situation devrait revenir progressivement à la normale dès la fin des travaux, prévue au courant de la soirée.

En attendant, un dispositif de camions-citernes sera mis en place pour soulager les zones les plus impactées par ces perturbations. La SEN’EAU a également présenté ses excuses à ses usagers pour les désagréments causés.

Les résidents des zones affectées sont invités à faire preuve de patience et à prendre les mesures nécessaires pour gérer cette situation temporaire. La SEN’EAU assure qu’elle met tout en œuvre pour rétablir la distribution de l’eau dans les plus brefs délais.

Pour plus d’informations, les clients peuvent contacter le service clientèle de la SEN’EAU ou consulter les mises à jour sur le site web de la société.

Tivaouane Peulh: Tensions autour d’un litige foncier à la quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague

La quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague à Tivaouane Peulh est le théâtre d’un conflit foncier bouillant opposant les fidèles catholiques à un promoteur revendiquant une partie du site. Acquis en 1999 par l’Archidiocèse de Dakar, le terrain a été objet de délibération de la communauté rurale de Sangalkam dès 2001.

Dimanche dernier, après la messe, des centaines de fidèles, arborant brassards et foulards rouges, ont investi le site pour exprimer leur indignation et exiger une décision de justice définitive sur la propriété du terrain. Maurice Diouf, porte-parole des plaignants, a rappelé un premier conflit avec la famille Maguette NIASSE depuis 2017, toujours en suspens malgré les tentatives de médiation.

Un deuxième conflit a éclaté 15 ans plus tard, impliquant des promoteurs immobiliers comme Modou Makhfousse SYLLA et Mamadou NDIAYE, perturbant régulièrement les offices du Dimanche. Les fidèles ont résisté à la tentation de répondre par la force, mais dénoncent désormais des agressions répétées.

En exprimant leur préoccupation pour la paix sociale, les fidèles ont remercié l’État du Sénégal pour la reprise des travaux de l’église d’APIX tout en attirant son attention sur le terrain contigu devant abriter le presbytère, revendiqué par un promoteur immobilier pour y ériger un centre commercial.

Les plaignants ont également sollicité un terrain pour les lieux de culte du secteur des Saints Innocents de Niaga, où les offices se tiennent dans une maison prêtée par un fidèle. Malgré des démarches auprès des autorités locales depuis plus de cinq ans, aucune action concrète n’a été entreprise jusqu’à présent, laissant les fidèles dans l’expectative.

Perturbations dans la distribution d’eau à Dakar et sa banlieue : Réparation en cours »

Des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été annoncées à Dakar et sa banlieue, ainsi que dans d’autres localités, en raison d’une fuite sur la conduite principale de l’ALG1, située à hauteur du village de Yamane à Louga. La Sen’eau a confirmé ces informations via un communiqué, précisant que les régions affectées comprennent Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et ses environs.

Des équipes d’intervention de La Sen’eau sont actuellement mobilisées sur le terrain pour réparer la fuite, et il est prévu que la situation revienne progressivement à la normale d’ici la fin des travaux, programmée pour ce soir. Pour soulager les zones les plus touchées, un dispositif de camions citernes sera mis en place.

Les habitants des zones concernées sont invités à faire preuve de patience pendant cette période et à prendre des mesures préventives pour gérer leurs besoins en eau. La Sen’eau s’engage à fournir des mises à jour régulières sur la situation et à travailler diligemment pour rétablir pleinement la distribution d’eau potable dans les zones touchées.

La 38ème édition du Mariage Collectif des Layennes : Une Tradition Respectueuse et Symbolique

Chaque année, à l’approche de la fête du mouton, la communauté Layène se prépare avec enthousiasme pour célébrer le Mariage Collectif, un événement empreint de tradition et de valeurs. Cette année, la 38ème édition de cette cérémonie aura lieu le samedi 08 juin 2024 à Malika, sous l’égide du Dahira Ansarou Lahi.

Contrairement à certaines idées préconçues, le Mariage Collectif n’est ni un mariage arrangé ni un mariage forcé. Au contraire, il repose sur le consentement mutuel des futurs époux, l’accord des parents et la présence des tuteurs, garantissant ainsi le respect des préceptes religieux et des valeurs communautaires.

Une des particularités de cet événement est la fixation d’une dot symbolique, établie cette année à 10 000 francs, permettant à un grand nombre de fidèles de concrétiser leur engagement dans le cadre de cette cérémonie collective. Cette somme symbolique souligne l’importance de l’union et de la solidarité au sein de la communauté Layène.

Le Mariage Collectif des Layennes représente bien plus qu’une simple cérémonie : il incarne la pérennité des traditions, le respect des valeurs religieuses et le renforcement des liens au sein de la communauté.

Appel à la Prudence dans l’Organisation des Assises de la Justice

Monsieur le Président Diomaye,

Je me permets de vous adresser cette lettre afin d’exprimer quelques préoccupations concernant les prochaines assises de la justice prévues pour le mardi 28 mai.

Tout d’abord, je souhaite souligner l’importance de gagner du temps en évitant de nous égarer dans des débats stériles et des distractions politiques. L’affaire récente impliquant Bah Diakhaté illustre bien le fait que ce sont les hommes politiques qui ont souvent des problèmes avec la justice, plutôt que l’inverse. Les réactions changeantes des acteurs politiques selon leur positionnement par rapport au pouvoir en sont une preuve flagrante.

En ce qui concerne le procès de Bah Diakhaté, il semble inapproprié de poursuivre quelqu’un pour un délit lorsque la personne supposée offensée n’a pas porté plainte. De telles actions risquent de miner la confiance du public dans le système judiciaire.

Quant aux assises de la justice, je vous encourage vivement à éviter de réinventer la roue en revisitant le rapport du Comité de Concertation sur la Modernisation de la Justice de 2018. Ce rapport, élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, regorge de recommandations précieuses qu’il serait judicieux d’appliquer pour une justice réconciliée avec les citoyens.

Enfin, je vous exhorte à ne pas transformer ces assises en une diversion politique visant à détourner l’attention des véritables problèmes et urgences auxquels notre pays est confronté. Il est crucial de rester concentré sur les véritables questions et de ne pas perdre de vue l’objectif principal : une justice équitable et accessible pour tous.

Je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

Détournement de fonds au Conseil départemental de Tivaouane : La Présidente Seynabou Gaye Touré accusée par le vice-président

Une plainte pour détournement de fonds secoue le Conseil départemental de Tivaouane. Le vice-président de l’institution, Alioune Fall, a saisi l’Office national de lutte contre la fraude (OFNAC) pour dénoncer sa présidente, Seynabou Gaye Touré, accusée de pratiques financières douteuses.

Alioune Fall accuse Mme Touré de « détournement de fonds et conflit d’intérêt », affirmant que la gestion des fonds du Conseil départemental par la présidente est marquée par des « activités très louches ». Selon lui, une convention de financement destinée aux femmes a été détournée.

Le Conseil départemental de Tivaouane aurait signé une convention de financement avec une structure nommée SUNUCOM. Pour la mise en œuvre de cette convention, le Conseil a déboursé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois. À l’issue de cette période, les fonds devaient être restitués aux caisses du Conseil. Or, selon Alioune Fall, à la fin de la convention, aucun franc n’a été retourné.

Malgré l’échéance de la convention, la présidente et le Conseil refusent de s’exprimer sur cette affaire. Alioune Fall affirme avoir demandé à voir les exemplaires de la convention, le procès-verbal d’attribution des prêts, et les marchés du Conseil départemental. Cependant, aucune réponse n’a été reçue, même après un recours adressé au préfet du département de Tivaouane.

Alioune Fall pointe également un conflit d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts, créant une situation de fraude. Il dénonce également le fait que des conseillers départementaux sont attributaires de marchés publics du Conseil départemental, ce qui constitue une violation des textes régissant le fonctionnement des collectivités locales.

Ces graves accusations ont conduit à une plainte officielle auprès de l’OFNAC, qui devrait ouvrir une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. La situation pourrait déboucher sur des sanctions sévères si les allégations de détournement de fonds et de conflit d’intérêt sont avérées.

L’affaire du Conseil départemental de Tivaouane révèle des dysfonctionnements potentiels graves dans la gestion des fonds publics. Elle met en lumière la nécessité d’une transparence accrue et d’un contrôle rigoureux des finances des collectivités locales pour éviter de tels scandales. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer les responsabilités et restaurer la confiance dans les institutions locales.

« Visite de la SOMISEN à Kédougou : Engagement Ministériel pour un Développement Intégré »

Le Directeur Général de la SOMISEN, accompagné d’une délégation ministérielle, a effectué une visite remarquée à Kédougou, explorant les sites de Falémé et Sansamba. Accompagné des Ministres des Mines, du Travail, de l’Environnement, de l’Éducation et des Forces Armées, cette initiative témoigne de l’importance accordée au développement socio-économique de la région. Cette visite souligne l’engagement collectif en faveur de la valorisation des ressources minières dans le respect des normes environnementales et du bien-être des travailleurs. Les discussions et les rencontres sur le terrain ont permis d’échanger sur les défis et les opportunités liés à ces projets, avec un accent particulier sur l’éducation et la sécurité des populations locales. Cette initiative marque une étape cruciale dans la consolidation des partenariats entre le gouvernement, les acteurs économiques et les communautés locales pour un développement durable et équitable.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Violente attaque armée au marché de Léfakho : 2 millions FCFA dérobés, des ministres attendus sur place

Hier soir, vers 21 heures, le village de Léfakho, situé dans la commune de Khossanto, arrondissement de Sabodala, département de Saraya, a été le théâtre d’une attaque armée d’une rare violence. Huit malfaiteurs, armés de kalachnikovs, ont pris d’assaut le marché local, semant la terreur parmi les habitants.

Selon des témoins contactés par Seneweb, les assaillants ont fait irruption dans le village et ont commencé à tirer en l’air pour intimider les habitants. L’objectif de cette démonstration de force était clair : semer la panique pour faciliter leur vol. En quelques minutes, ils se sont emparés de deux millions FCFA, une somme considérable pour les commerçants locaux.

Dans leur fuite, les malfaiteurs ne se sont pas contentés de voler de l’argent. Ils ont également agressé un jeune orpailleur, le frappant avec des objets contondants et lui infligeant des égratignures sur le bras gauche. Cette agression a ajouté à l’horreur de la scène, laissant la communauté sous le choc.

Alertés rapidement, les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Khossanto se sont rendus sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage et ouvrir une enquête. Leur présence a été cruciale pour sécuriser la zone et tenter de rassurer les habitants après cette attaque traumatisante.

La gravité de l’incident a poussé les autorités à réagir promptement. Six ministres, dont celui des Mines, sont attendus sur place pour évaluer la situation et apporter leur soutien aux victimes. Cette visite de haut niveau souligne l’importance de la sécurité dans les régions minières, souvent ciblées par des bandes armées en raison de la richesse générée par l’orpaillage.

En réponse à cette attaque, des mesures de sécurité renforcées sont mises en place dans la région. Les autorités locales et nationales s’engagent à prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations et leurs biens, et pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

L’attaque armée au marché de Léfakho est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels sont confrontées les régions éloignées du Sénégal. La promptitude de la réaction des forces de l’ordre et des autorités nationales montre une détermination à lutter contre ces actes de violence. En attendant, la communauté de Léfakho reste dans l’attente d’une justice rapide et de mesures concrètes pour assurer leur sécurité à long terme.

Dakar : Un prêtre sauvagement agressé à la machette

Le Père François Diagne, prêtre sénégalais en vacances dans son pays natal, a été victime d’une attaque brutale alors qu’il se préparait à assister au pèlerinage marial de Popenguine. L’agression s’est produite vendredi soir, aux alentours de 21 heures, sur l’autoroute à péage entre les quartiers Pompiers et Dalifort à Dakar.

Dans un audio bouleversant, le Père François Diagne raconte les événements terrifiants. « J’ai été agressé hier (vendredi) sur l’autoroute à péage vers 21h en plein Dakar entre Pompiers et Dalifort. Ma voiture a eu un problème au moment où je cherchais à redémarrer l’agresseur est arrivé avec la machette. Il a pris ma pochette et m’a demandé mon téléphone. Je ne savais même plus que mon téléphone se trouvait dans ma poche. Il a voulu m’attaquer et j’ai voulu attraper ses mains. Il a tiré la machette et m’a déchiré les deux mains. Merci et priez pour moi », explique-t-il, la voix empreinte de douleur.

Cette agression sauvage choque et indigne la communauté. Le Père François Diagne, venu d’Espagne où il réside, a été surpris par cet acte de violence en plein cœur de Dakar. Son témoignage met en lumière la vulnérabilité des citoyens face à la criminalité croissante dans certaines zones de la capitale.

Le Père Diagne a été rapidement pris en charge pour ses blessures. Les autorités religieuses et civiles ont appelé à prier pour sa guérison et à se montrer solidaires face à cette épreuve. La communauté chrétienne et les habitants de Dakar sont invités à unir leurs prières pour le prompt rétablissement du Père François.

Cet incident met en lumière la nécessité d’améliorer la sécurité sur les routes et dans les quartiers de Dakar. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes de violence et garantir la sécurité de tous les citoyens, qu’ils soient résidents ou visiteurs.

La violente agression du Père François Diagne est un rappel brutal des défis sécuritaires auxquels font face les habitants de Dakar. En cette période difficile, la communauté est appelée à la prière, à la solidarité, et à exiger des mesures efficaces pour garantir la sécurité de tous. Prions pour la guérison rapide du Père François Diagne et espérons que des actions concrètes seront entreprises pour prévenir de tels actes à l’avenir.

« Condamnation pour détournement de fonds : 5 ans de prison ferme pour l’ancien gestionnaire de Kolda »

Le verdict est tombé dans l’affaire de détournement de fonds impliquant l’ancien gestionnaire de la région médicale de Kolda, Mamadou Ba. Condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende d’un million de francs CFA, il a également été ordonné la confiscation de tous ses biens et la restitution de l’argent volé, soit un montant dépassant les 55 millions de francs CFA.

Mamadou Ba a été reconnu coupable d’escroquerie, de faux et usage de faux dans des documents administratifs, ainsi que de détournement de deniers publics. Cette sentence marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et la malversation des fonds publics, démontrant la volonté des autorités de punir sévèrement les actes de corruption.

Le nouveau directeur du Coud met en place de nouveaux horaires de travail à l’UCAD

Dr. Ndéné Mbodj, le récemment installé directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), a pris des mesures significatives concernant les horaires de travail au sein de l’institution. Dans une circulaire publique, il a annoncé que ces mesures sont en accord avec les directives présidentielles énoncées dans une lettre adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration le 08 avril 2024.

Conformément aux dispositions de l’article 3 du règlement intérieur du personnel, les nouveaux horaires seront en vigueur dès à présent. Du lundi au jeudi, les agents sont tenus de pointer à 08h et de travailler jusqu’à 16h30, avec une pause d’une heure entre 13h30 et 14h30. Le vendredi, la journée de travail se termine à 17h, avec une pause prolongée d’une heure et demie, de 13h00 à 14h30.

Le directeur général du Coud a également souligné l’importance de la ponctualité et de la rigueur dans le respect de ces horaires. Ainsi, une fiche journalière de pointage systématique sera mise en place dans chaque pôle de coordination et transmise au secrétariat du Chef des services administratifs pour analyse et suivi.

Cette décision vise à optimiser la productivité et l’efficacité des services du Coud, tout en garantissant une meilleure gestion du temps et des ressources humaines. Elle s’inscrit dans une démarche de modernisation et de professionnalisation de l’institution, visant à offrir un service de qualité à la communauté universitaire de Dakar.

Le Sénégalais et la nouvelle maladie du « selfitis »

La tendance du narcissisme en ligne, particulièrement visible à travers le phénomène du selfie, prend des proportions alarmantes. En Inde, depuis 2017, le selfie compulsif est classé parmi les troubles comportementaux graves, au même titre que la schizophrénie et les troubles bipolaires, selon le site des Inrocks. Au Sénégal, cette nouvelle pathologie continue de faire des victimes, révélant un mal-être profond dans notre société.

Récemment, un tragique accident sur l’autoroute a mis en lumière les conséquences dramatiques de cette obsession. Un proche d’une des victimes a dénoncé la passivité des témoins. « Tout le monde était occupé à filmer, personne n’est venu lui porter secours », a-t-il déploré. Ce cri de détresse reflète la gravité de la situation et les symptômes du « selfitis » qui se manifestent de manière inquiétante chez nous.

Aujourd’hui, il ne se passe plus un moment sans que quelqu’un n’appuie sur le déclencheur de son smartphone, obsédé par la recherche d’un « scoop ». Devenus des stars des réseaux sociaux, nous sommes prêts à tout pour satisfaire nos followers, peu importe la sensibilité des images. L’essentiel est de partager l’info, ou plutôt le « cas », le plus rapidement possible, souvent sans égard pour la qualité ou l’éthique. Cette frénésie nous transforme en voyeurs sadiques, mentalement atteints. TikTok, en particulier, exacerbe cette tendance.

Il est crucial de développer une véritable « philosophie du selfie » pour comprendre ce comportement compulsif à vouloir « immortaliser » chaque scène insolite ou dramatique dont nous sommes témoins. Ce besoin de capturer l’instant, souvent au détriment de la sécurité et de l’aide aux victimes, soulève des questions profondes sur notre humanité. Quelle mouche nous a donc piqués ?

Dans le monde des autoportraits, dit-on, l’important c’est l’arrière-plan. Ce dernier n’est pas toujours joyeux, souvent il est très grave, voire pathétique. Cette quête incessante de validation à travers les réseaux sociaux nous éloigne de notre humanité, transformant des situations tragiques en simples arrière-plans pour notre propre gloire.

Le phénomène du « selfitis » au Sénégal nécessite une prise de conscience collective. Nous devons réévaluer nos priorités et redécouvrir l’importance de l’empathie et de l’action désintéressée. Immortaliser des moments est une chose, mais préserver notre humanité en est une autre, bien plus précieuse.

« Bassirou Diomaye Faye félicite les peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique »

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses félicitations chaleureuses aux peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le chef d’État sénégalais a salué le courage et la détermination des peuples du continent dans leur marche vers le progrès.

M. Faye s’est particulièrement réjoui du thème de cette année, axé sur l’éducation, soulignant ainsi l’importance cruciale de l’éducation dans le développement et l’essor de l’Afrique. Il a réaffirmé son engagement à travailler en solidarité avec ses homologues africains pour la réalisation des objectifs panafricains, notamment en matière d’intégration, de souveraineté et de développement, dans le but ultime d’améliorer le bien-être des populations africaines.

Cette déclaration reflète l’engagement continu du Sénégal envers l’unité et le progrès de l’Afrique, ainsi que sa volonté de travailler en collaboration avec les autres nations du continent pour surmonter les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour tous les Africains

Bandits armés dévalisent une boutique à Lefakho, emportant deux millions de francs CFA

Une bande armée, composée de huit individus, a semé la terreur dans le village de Lefakho, situé dans la région de Kédougou, au Sénégal. Le samedi 25 mai 2024, aux environs de 20h45, les habitants ont été pris au dépourvu par des tirs de balles réelles, provenant des assaillants encagoulés et armés de Kalashnikovs et de mitrailleuses.

Ces criminels ont perpétré un cambriolage dans une boutique locale, emportant avec eux la somme de deux millions de francs CFA. Un résident du village a été violemment agressé lors de cette attaque, subissant des blessures légères.

La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre, avec l’arrivée immédiate de la gendarmerie nationale sur les lieux, accompagnée de la victime. Des patrouilles ont été lancées dans la zone pour tenter de retrouver les criminels, mais ces derniers ont réussi à s’échapper, laissant derrière eux une population traumatisée.

Cette énième attaque dans la région de Kédougou, en particulier dans les zones d’orpaillage, renforce la peur et l’insécurité parmi les habitants. Les tueries et les cambriolages répétés ont plongé la population dans un climat de psychose croissante, appelant à des mesures fermes pour mettre fin à cette vague de violence.

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

Ousmane Sonko visite la FIARA 2024 au CICES : Un engagement envers l’agriculture sénégalaise

Ousmane Sonko, premier ministre sénégalais, a récemment marqué sa présence à la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA) 2024, organisée au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) à Dakar. Sa visite a été l’occasion d’un échange fructueux avec les exposants, les agriculteurs et les éleveurs locaux.

Écoutant attentivement leurs préoccupations et leurs besoins, Sonko a exprimé son engagement envers le secteur agricole sénégalais. Cette foire, qui réunit chaque année des professionnels de l’agriculture, de l’élevage et des ressources halieutiques, revêt une importance capitale pour le développement économique et social du pays.

Sonko a souligné l’importance de soutenir et de promouvoir les initiatives locales, tout en appelant à des politiques publiques plus inclusives pour renforcer le secteur agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs et des éleveurs. Sa présence à la FIARA 2024 témoigne de son engagement envers une agriculture durable et prospère au Sénégal.

Cette visite de Sonko au CICES lors de la FIARA 2024 illustre sa volonté de comprendre les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur agricole et son désir de contribuer activement à leur résolution.

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