Visa Schengen pour les Sénégalais : un parcours semé d’obstacles et de corruption

L’obtention d’un visa pour se rendre dans l’espace Schengen est devenue un véritable défi pour de nombreux Sénégalais. Cette procédure, censée être une formalité administrative, est aujourd’hui gangrenée par des pratiques de corruption qui découragent les candidats au voyage. Les plaintes s’accumulent contre VFS Global, l’entreprise responsable de la gestion des demandes de visa, accusée de vendre illégalement des rendez-vous à des prix exorbitants.

Les témoignages abondent sur les difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous via le site de VFS Global. De nombreux candidats se heurtent à un manque de disponibilité des créneaux. Cette pénurie apparente de rendez-vous a créé un marché parallèle, où des intermédiaires, souvent en collaboration avec des employés corrompus, proposent des rendez-vous à des tarifs pouvant aller de 100 000 à 500 000 F CFA. Cette situation a poussé le député sénégalais Guy Marius Sagna à monter au créneau.

Face à cette situation alarmante, Guy Marius Sagna, député et activiste connu pour son engagement en faveur des droits des citoyens, a dénoncé ce qu’il considère comme une « corruption flagrante ». Dans une note adressée à la presse, il souligne l’injustice que subissent les citoyens sénégalais, tout en rappelant que les députés, dotés de passeports diplomatiques, sont épargnés de ces démarches ardues. Il estime que leur rôle est de défendre les intérêts du peuple sénégalais, qui souffre aujourd’hui de cette corruption endémique.

« Les demandes de rendez-vous sont achetées jusqu’à près d’un million de francs CFA », a déclaré Sagna. Il décrit un système bien rodé où ceux qui cherchent un visa se retrouvent à payer pour obtenir un rendez-vous, souvent immédiatement après le paiement. Cette situation laisse penser que certains employés de VFS Global pourraient être complices de ce commerce illégal.

Pour mettre fin à ces pratiques, Guy Marius Sagna a interpellé le gouvernement par le biais d’une question écrite, exigeant des explications sur cette corruption qui gangrène le processus d’obtention de visas. Il demande des mesures pour assurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des demandes de visa.

Par ailleurs, le député a profité de l’occasion pour soulever d’autres questions importantes concernant les conditions de travail des employés dans divers secteurs, notamment les centres d’appels et Sécuriport Sénégal, ainsi que les problèmes rencontrés par les étudiants en médecine de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, sans bourse depuis plusieurs mois, et les titulaires de Master en attente de recrutement.

L’intervention de Guy Marius Sagna met en lumière une réalité préoccupante : l’accès aux visas Schengen pour les Sénégalais est devenu une source de stress et d’injustice, exacerbée par la corruption. En attendant une réponse du gouvernement, de nombreux Sénégalais espèrent voir des changements significatifs dans la gestion des demandes de visa, afin de rétablir un processus équitable et transparent.

Kaolack/ Nomination de Aminata Touré: Maodo Diallo loue Mimi et remercie vivement le Président Diomaye Faye

Suite à la nomination de Madame Aminata Touré comme Haut Représentant du président de la République Son Excellence  Bassirou Diomaye Faye , Elhadji Maodo Diallo, Coordonnateur Régional du Mouvement pour l’Intégrité le Mérite et l’Indépendance (M.I.M.I) de Kaolack face à la presse ce jeudi, a vivement remercié le Président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre, Ousmane Sonko pour cette nomination méritée de leur leader.

Selon lui, cette nomination est le signe de la confiance que le Président Diomaye Faye place en Madame Aminata Touré.  » Je tenais à féliciter Madame Aminata Touré pour cette nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Cette nomination est donc une source de fierté pour nous responsables, militants et sympathisants de Mimi. Que cette nouvelle mission soit une réussite totale. Je profite également de l’occasion pour remercier le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko pour cette nomination amplement méritée  » , a déclaré Mr Diallo.

Cette nomination marque une étape importante dans la réorganisation de l’administration présidentielle. Aminata Touré est l’une des membre  influentes de la coalition « Diomaye Président », qui a soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye à la présidence, apportera son expertise et son expérience à ce nouveau rôle. Sa nomination reflète la continuité et la confiance dans son engagement politique et son savoir-faire au service de l’État a t-il conclu.

Nouveau drame à Gia : Un jeune homme de 20 ans tue son ami lors d’une dispute

Alors que l’affaire « Aziz Dabala » de Pikine Technopole fait encore couler beaucoup d’encre, un autre drame secoue la région du Nord. Un meurtre sordide s’est produit à Gia, un petit village situé à environ 7 kilomètres de Podor.

D’après les informations recueillies par Seneweb, une dispute entre deux jeunes hommes a viré au drame. L’un des protagonistes, âgé de seulement 20 ans, a poignardé son ami au cours de l’altercation. Le coup de couteau, porté avec une violence inouïe, a été fatal : la victime a succombé sur le coup, laissant ses proches sous le choc et le village dans la consternation.

L’auteur présumé du meurtre n’a pas tardé à être interpellé par la Gendarmerie. Les forces de l’ordre, rapidement dépêchées sur les lieux, ont procédé à son arrestation sans incident. Il est actuellement placé en garde à vue, et une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.

Cet incident relance le débat sur la montée de la violence au sein de la jeunesse sénégalaise, un sujet qui inquiète de plus en plus les autorités et les observateurs de la société. La communauté de Gia, d’ordinaire paisible, est sous le choc, et les familles des deux jeunes hommes sont dévastées par ce tragique événement.

Les habitants de la région espèrent que la justice sera rendue rapidement pour apaiser les tensions et éviter que de tels actes ne se reproduisent à l’avenir. En attendant, l’émotion reste vive, et le village de Gia pleure la perte d’un de ses fils.

Accident à Gandon : Un véhicule de la Gendarmerie heurté par un minicar, 22 blessés dont 10 en état grave

Un grave accident s’est produit dans la soirée du mercredi 28 août aux environs de 23 heures dans le village de Gandon, situé à l’entrée de la région de Saint-Louis. Un véhicule de la gendarmerie, en patrouille, a été violemment percuté par un minicar, causant d’importants dégâts et un bilan humain lourd.

L’accident, survenu sur la route menant à Saint-Louis, a fait un total de 22 blessés, dont 10 sont actuellement dans un état grave. Les victimes ont immédiatement été prises en charge par les secours et évacuées vers l’hôpital régional de Saint-Louis pour recevoir les soins nécessaires.

Selon les premières informations, le choc aurait été particulièrement violent, témoignant de la brutalité de la collision entre les deux véhicules. Le véhicule de la gendarmerie, en mission de patrouille, n’a pas pu éviter l’impact avec le minicar qui se dirigeait à grande vitesse vers Saint-Louis.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Les autorités locales rappellent l’importance du respect des règles de circulation, notamment sur les routes nationales souvent théâtre de tragédies.

Cet événement relance une fois de plus le débat sur la sécurité routière dans la région, où les accidents impliquant des véhicules en mission ou des transports en commun sont fréquents. Les habitants de la région espèrent que des mesures seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Verdict de la Cour d’Appel : Oumar Ampoye Bodian acquitté, René Capain Bassène condamné à la réclusion criminelle à perpétuité

Le tribunal s’est prononcé sur le sort des présumés auteurs de la tuerie de Boffa Bayotte, un massacre qui avait choqué la nation sénégalaise en janvier 2018. Deux hommes, le journaliste René Capain Bassène et le postier Oumar Ampoye Bodian, étaient au cœur de ce procès en appel qui a suscité de vives attentes parmi leurs familles et proches.

La Cour d’appel a rendu son verdict : Oumar Ampoye Bodian a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui, offrant un soulagement palpable à sa famille et à ses soutiens. En revanche, René Capain Bassène a vu sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité confirmée. Ce dernier avait déjà été reconnu coupable en première instance, et malgré les efforts de sa défense, composée des avocats Me Ciré Clédor Ly, Me Gaby Sow, Me Maubert Diatta et Me Kaoussou Kaba Bodian, la Cour a maintenu la sentence.

Les deux hommes étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation. Lors du procès, ils ont fermement nié toute implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, où 14 bûcherons avaient été froidement abattus le 6 janvier 2018 dans la forêt des Bayottes, un événement qui avait provoqué une onde de choc à travers le pays.

Malgré la condamnation de René Capain Bassène, celui-ci conserve le droit de faire appel dans un délai de 15 jours. Ses avocats, qui ont plaidé son innocence avec acharnement, pourraient donc choisir de contester ce verdict devant une juridiction supérieure.

L’acquittement d’Oumar Ampoye Bodian marque une demi-victoire pour la défense, tandis que la confirmation de la condamnation de René Capain Bassène constitue une nouvelle déception pour ceux qui espéraient son acquittement. Cette affaire, emblématique des tensions qui entourent la région de la Casamance, continue de diviser et d’alimenter les débats sur la justice et la sécurité dans cette zone.

Les regards sont maintenant tournés vers René Capain Bassène et ses avocats, qui devront décider dans les jours à venir de la suite de leur combat judiciaire. Le cas de Boffa Bayotte demeure un épisode sombre de l’histoire récente du Sénégal, et la quête de vérité et de justice pour les victimes et les accusés se poursuit.

La tragédie de Pikine Icotaf : Comment un conflit personnel a conduit à une tragédie mortelle

Dans une affaire qui secoue la communauté artistique et bouleverse les esprits, la mort tragique de l’artiste et de son protégé lors d’une altercation à Pikine Icotaf a révélé un enchevêtrement complexe de relations tendues et de rancunes personnelles. Selon le rapport de la Division des investigations criminelles (DIC), Nabou Lèye, une figure centrale dans ce drame, est pointée du doigt comme l’instigatrice des événements ayant conduit à cette tragédie.

L’enquête préliminaire dévoile que Nabou Lèye nourrissait une animosité persistante envers Waly, le jeune protégé de l’artiste Aziz. Ce dernier, malgré les pressions, avait refusé d’expulser Waly de l’appartement, exacerbant ainsi les tensions. Nabou Lèye, dont les relations avec Waly étaient notoirement froides, aurait explicitement demandé à Aziz de le mettre dehors. Ce refus aurait alimenté la rancœur, menant finalement à la nuit fatidique.

Les détails des événements de cette nuit terrible montrent une escalade de violence qui aurait pu être évitée. Nabou Lèye a déposé Aziz à Pikine Icotaf après une soirée religieuse, où il a été pris en charge par El Hadji Mamadou Diao. Ce dernier l’a conduit à la Cité Technopole, lieu du drame. Là, une bande de malfaiteurs les attendait.

L’intention initiale, selon les conclusions de l’enquête, n’était pas de tuer, mais d’intimider Aziz pour qu’il se conforme aux exigences de Nabou Lèye. Cependant, la situation a rapidement dégénéré. Waly, en tentant de défendre son ami Aziz face aux assaillants, a été violemment attaqué, recevant 11 coups de couteau mortels. Aziz, quant à lui, a survécu malgré plus de 15 coups de couteau et de multiples blessures.

Les réquisitions de la Sonatel ont révélé un autre élément troublant : Nabou Lèye aurait communiqué avec les assaillants jusqu’à 4 heures du matin, la nuit du crime. Sa présence sur les lieux lors du début de la bagarre vers 22h50 laisse peu de doute quant à son implication dans cette tragédie.

Aujourd’hui, tous les acteurs impliqués dans cette tragédie sont placés sous mandat de dépôt, en attendant leur jugement devant la Chambre criminelle. Ce drame met en lumière les dangers des conflits non résolus et des influences toxiques dans les relations personnelles, rappelant tragiquement que la violence n’apporte que la destruction.

La communauté, sous le choc, attend désormais que la justice fasse son travail, espérant que la lumière soit faite sur cette affaire et que les coupables soient punis à la hauteur de leurs actes.

Décès de Sokhna Waalo Mbacké : Une figure spirituelle s’éteint à Touba

Touba est en deuil suite au décès de Sokhna Waalo Mbacké, la fille aînée du cinquième khalife de la ville sainte. Connue pour sa grande piété et son profond attachement aux enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et de son père, Serigne Saliou Mbacké, Sokhna Waalo Mbacké a marqué de son empreinte la communauté mouride.

Sokhna Waalo Mbacké, dont la vie était un modèle de dévotion et de foi, était admirée pour son engagement spirituel et son rôle de guide au sein de sa famille et de la communauté. Elle incarnait les valeurs et les principes inculqués par son père et par Cheikh Ahmadou Bamba, dont elle portait fièrement l’héritage. Sa vie entière a été dédiée à la pratique religieuse, au service des autres et à la transmission des enseignements mourides.

Récemment, elle s’était distinguée par un geste de grande générosité envers Serigne Mountakha Mbacké, l’actuel khalife général des mourides. En effet, elle avait remis à ce dernier une somme de 16 millions de francs en guise d’aadiya, un don traditionnel, pour contribuer à la construction de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim. Ce geste, qui témoigne de son attachement profond à la cause mouride, restera gravé dans les mémoires.

Sa disparition laisse un vide immense au sein de la communauté mouride et au-delà. Elle était une figure respectée et aimée, non seulement pour sa noblesse de cœur, mais aussi pour son engagement constant à suivre et à promouvoir les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba.

En ces moments de recueillement, la communauté mouride, ainsi que tous ceux qui l’ont connue, rendent hommage à une femme d’une foi inébranlable, une mère, une guide spirituelle qui a consacré sa vie à Dieu et à la cause de l’islam. Son héritage spirituel continuera d’inspirer les générations futures.

Puisse Dieu l’accueillir dans Son paradis éternel et accorder patience et réconfort à sa famille et à toute la communauté.

Tentative de Fuite avortée : Un Vigile arrêté alors qu’il cherchait à échapper à la justice sénégalaise

Matam, Sénégal – L’intervention rapide et efficace des gendarmes de la brigade territoriale de Waoundé a permis de mettre fin à la cavale de B. G. Niang, un vigile accusé de détournement de fonds. Selon des informations recueillies par Seneweb, Niang a abusé de la confiance de son employeur pour subtiliser une somme de deux millions de francs CFA.

Après avoir accompli son méfait, Niang a quitté Dakar avec l’intention de fuir le pays. La plainte déposée contre lui à la brigade de Thionk a déclenché une chasse à l’homme, aboutissant à la diffusion d’un avis de recherche. Convaincu qu’il pouvait échapper à la justice en se réfugiant en Mauritanie, il s’est dirigé vers le nord du Sénégal, pensant pouvoir franchir la frontière sans être inquiété.

Cependant, les autorités étaient déjà sur ses traces. Sa tentative de fuite a été stoppée net dans le village de Diella, situé dans la commune d’arrondissement d’Orkadiéré, dans la région de Matam. Là, les gendarmes l’ont interpellé alors qu’il s’apprêtait à passer en Mauritanie.

Après son arrestation, B. G. Niang a été immédiatement transféré à Dakar, où il sera confronté aux conséquences de ses actes. Ce coup de filet illustre la vigilance des forces de l’ordre sénégalaises et leur détermination à maintenir l’ordre et la justice sur l’ensemble du territoire national.

Double Meurtre à Pikine : Sept suspects placés sous mandat de dépôt

Le juge du 1er cabinet du tribunal de Pikine Guédiawaye a ordonné le placement sous mandat de dépôt de sept individus, dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu à Pikine. Après avoir entendu les différents suspects, à savoir Nabou Lèye, Mamadou Lamine Diaw, Serigne Sarr, Oumar Guèye, Assane Diaw, Ousseynou Diaw et Fallou Diop, le juge a pris cette décision, suite à leur retour de parquet hier.

Pour rappel, les corps sans vie de Abdoul Aziz Ba, également connu sous le nom d’Aziz Dabala, et du jeune Waly, avaient été découverts dans un appartement situé dans la cité Technopole de Pikine. Cet événement tragique avait suscité une vive émotion au sein de la communauté, déclenchant une enquête immédiate.

Le parquet avait requis l’ouverture d’une information judiciaire ainsi qu’un mandat de dépôt pour les suspects, une demande qui a été suivie par le tribunal. Les sept personnes interpellées devront donc répondre de ces accusations dans le cadre de la procédure en cours. Le développement de cette affaire est suivi de près, tant par les autorités judiciaires que par l’opinion publique, en raison de la gravité des faits reprochés.

L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes entourant ce double homicide, et d’établir les responsabilités de chacun des mis en cause dans cette affaire qui secoue Pikine.

Clarification sur l’incident à l’aéroport impliquant Lat Diop : Pas d’interdiction de sortie du territoire

Un incident survenu ce matin à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass a attiré l’attention des médias, impliquant Lat Diop, ancien ministre des Sports et ex-Directeur général de la LONASE. Contrairement aux rumeurs qui ont circulé, Lat Diop n’a pas été arrêté, ni placé en garde à vue, ni interdit de quitter le territoire national.

Selon une source autorisée de Seneweb, Lat Diop s’était rendu à l’aéroport pour prendre un vol lorsqu’il a été constaté qu’il était en possession d’un passeport diplomatique mentionnant qu’il occupait encore le poste de ministre des Sports. Or, ce document était périmé puisqu’il n’occupe plus cette fonction. C’est cette irrégularité qui a conduit la police à confisquer le passeport diplomatique de l’ancien ministre.

Lat Diop a par la suite raté son vol, mais il a été relâché après le contrôle. La source précise que cet incident ne signifie en aucun cas qu’une interdiction de sortie du territoire national a été émise contre lui. « Lat Diop a été empêché de voyager parce que son passeport diplomatique faisait défaut. Mais il n’est pas sous le coup d’une opposition de sortie du territoire national. Il peut se déplacer partout où il veut », a précisé la source.

Cet incident, bien que mineur, a rapidement pris une ampleur médiatique, soulignant la vigilance autour des mouvements des personnalités publiques. Toutefois, il est important de noter que Lat Diop reste libre de ses mouvements et qu’aucune mesure restrictive ne pèse sur lui.

En somme, cette situation démontre l’importance pour les anciens responsables publics de régulariser leur statut administratif pour éviter ce genre d’incidents qui peuvent facilement prêter à confusion.

Interdiction de sortie du territoire : L’ancien ministre des sports Lat Diop bloqué à l’Aéroport

L’ancien ministre des Sports du Sénégal, Lat Diop, a été confronté à une situation inattendue ce matin à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol Air France prévu pour 7 heures du matin, M. Diop a été interpellé par la police des frontières, qui lui a signifié qu’il ne pouvait pas quitter le territoire.

Lors des formalités de police, les agents ont demandé à l’ancien directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (Lonase) de les suivre pour des vérifications supplémentaires. Lat Diop, surpris par cette demande, a demandé le motif de son interpellation, affirmant qu’il n’avait jamais été informé d’une interdiction de sortie du territoire.

Les policiers ont alors indiqué que M. Diop avait quitté récemment le Sénégal et qu’il devait préciser les circonstances de son retour au pays, en particulier le point de passage par lequel il était revenu. En réponse, Lat Diop a expliqué qu’il était bien passé par l’aéroport, soulignant que son passeport avait été tamponné à cet effet.

Après vérification, les agents ont constaté la présence du cachet de retour sur son passeport. Toutefois, ils ont maintenu leur décision et lui ont signifié qu’il ne pouvait pas quitter le territoire. Lat Diop, respectant la décision des autorités, a alors pris la route du retour, contraint de rentrer chez lui.

Cette situation soulève de nombreuses questions sur les raisons de cette interdiction soudaine, surtout en l’absence d’une notification préalable. Pour le moment, ni les autorités sénégalaises ni Lat Diop n’ont fourni de commentaires supplémentaires sur cet incident, laissant planer le mystère sur les motifs de cette interdiction.

Le dossier pourrait bien être l’objet de nouvelles révélations dans les jours à venir, tant l’ancien ministre est une figure publique importante du Sénégal, et toute décision à son encontre suscite généralement un vif intérêt. Affaire à suivre.

Drame à Bargny : le père de Maman Aicha réclame justice après la découverte du corps de sa fille

Un drame secoue la communauté de Bargny alors que le corps sans vie de Maman Aicha, une jeune fille prometteuse, a été retrouvé dans une mare du quartier Missirah, après 48 heures de recherches intenses. Le père de la victime, Monsieur Ndong, professeur d’anglais et également enseignant de sa fille, s’est exprimé avec douleur et indignation au micro de Bargny Toujours Visible (BTV), réclamant justice pour sa fille.

Tout a commencé par une disparition mystérieuse qui a plongé la famille Ndong dans une angoisse insoutenable. Maman Aicha, une élève studieuse et toujours parmi les meilleures de sa classe, avait quitté la maison le matin du dimanche 25 août pour une course, mais n’est jamais revenue. Son père, encore sous le choc, a raconté les circonstances tragiques de la découverte du corps de sa fille le mardi 27 août vers 13h.

« C’est après 48 heures de recherches que la police scientifique, accompagnée d’une ambulance et de la dernière personne à avoir vu ma fille, a extrait son corps sans vie d’une mare à Missirah », a déclaré Monsieur Ndong, la voix brisée par l’émotion.

L’affaire prend une tournure encore plus sombre avec l’arrestation de M.N., la « copine » de Maman Aicha, qui serait la dernière personne à l’avoir vue vivante. Selon les propos du père, M.N. aurait d’abord nié être en compagnie de la défunte avant d’admettre qu’elle était partie faire un dépôt Wave pendant que Maman Aicha achetait du lait caillé. Face aux suspicions croissantes de certains membres de la famille et à la pression de la police, M.N. a finalement accompagné les forces de l’ordre pour une reconstitution des faits qui a conduit à la découverte du corps.

« Ils l’ont tuée, à quelle fin? On ne sait pas… », a martelé le père de la jeune fille, réclamant que toute la lumière soit faite sur cette tragédie. Pour ce père meurtri, la perte de sa fille est d’autant plus difficile à supporter qu’elle était une élève brillante, qui avait un avenir prometteur.

L’affaire Maman Aicha est désormais entre les mains de la justice, mais pour la famille Ndong, le chemin vers la vérité et la paix sera long et douloureux. La communauté de Bargny est en deuil, unie dans la peine et l’espoir que justice sera rendue pour cette jeune vie fauchée trop tôt.

Un Projet d’Électrification Rurale Ambitieux pour Transformer le Pays

Le Sénégal franchit une étape cruciale dans son développement rural avec la signature d’un protocole d’accord pour un projet national d’électrification. Ce projet, qui vise à apporter l’électricité à 1 740 villages à travers le pays, dépasse largement l’objectif initial de 1 500 localités. Financé à hauteur de 91,8 milliards de francs CFA (environ 140 millions d’euros) et réalisé en partenariat avec AEE Power EPC, ce projet d’envergure concerne 12 régions du Sénégal, y compris des zones reculées comme l’île de Carabane en Casamance.

L’accès à l’électricité représente une véritable révolution pour les communautés rurales sénégalaises. Au-delà de l’amélioration évidente de la qualité de vie, cette initiative transformera les infrastructures communautaires clés, telles que les écoles, les centres de santé, les mosquées et les églises. L’électrification permettra non seulement d’améliorer les conditions de vie, mais aussi de créer un environnement plus propice à l’éducation, à la santé et à la cohésion sociale.

Ce projet ne se limite pas à l’installation de réseaux électriques ; il s’inscrit dans une vision plus large de réduction des disparités régionales. En garantissant un accès équitable à l’électricité pour tous les Sénégalais, même dans des régions souvent marginalisées comme Diourbel ou Ziguinchor, le projet contribue à un développement plus équilibré et à une meilleure intégration nationale.

En fournissant une source d’énergie fiable et durable, ce programme soutiendra également les activités économiques locales. L’accès à l’électricité est un facteur clé pour dynamiser l’agriculture, l’artisanat et d’autres secteurs vitaux pour les populations rurales, contribuant ainsi à la création de revenus et à la lutte contre la pauvreté.

Un autre aspect essentiel du projet est son programme de formation en alternance destiné aux jeunes Sénégalais. Ce programme vise à développer des compétences techniques et d’ingénierie spécifiques à l’électrification, préparant ainsi une nouvelle génération de professionnels sénégalais à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. Cette initiative de formation contribue non seulement à l’autosuffisance technique du Sénégal, mais aussi à la création d’opportunités d’emploi pour les jeunes.

Le projet met également un accent particulier sur l’implication des entreprises sénégalaises. Avec 50 % du contenu réalisé par des acteurs locaux, cette stratégie vise à stimuler l’emploi et à soutenir l’économie nationale. En intégrant les entreprises locales dans la réalisation du projet, le Sénégal s’assure que les bénéfices économiques de l’électrification rurale profitent directement aux communautés locales.

Ce projet d’électrification rurale représente bien plus qu’une simple amélioration des infrastructures. Il s’agit d’un véritable investissement dans l’avenir du Sénégal, illustrant l’engagement du pays en faveur d’un développement inclusif et durable. En offrant aux zones rurales les moyens de prospérer, le Sénégal pose les bases d’une croissance économique plus équitable et d’un avenir plus prometteur pour l’ensemble de sa population.

Avec cette initiative, le Sénégal montre la voie vers un modèle de développement où l’accessibilité, l’inclusion et la durabilité sont au cœur des priorités nationales. Le projet d’électrification rurale témoigne de l’ambition du Sénégal de transformer ses zones rurales en pôles de développement dynamiques et intégrés, ouvrant la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Un Nouvel Homicide à Grand-Yoff : Hamidou Diallo abattu en portant secours à une victime d’agression

Un nouveau drame a frappé la ville de Dakar. Hier soir, un homme a été abattu par balle dans le quartier de Grand-Yoff. La victime, Hamidou Diallo, a succombé à ses blessures après avoir été admis à l’hôpital Général Idrissa Pouye.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que Hamidou Diallo aurait été pris pour cible alors qu’il tentait de secourir une personne en pleine agression. Un témoin du quartier a rapporté : « Hamidou Diallo a reçu une balle au moment où il allait à la rescousse d’une personne victime d’une agression. » Cet acte héroïque lui a malheureusement coûté la vie.

Les policiers du commissariat de Grand-Yoff se sont immédiatement mobilisés pour élucider les circonstances exactes de ce crime. L’enquête, encore en cours, cherche à identifier les responsables de ce drame et à comprendre les motivations derrière cette violence brutale.

Ce nouvel incident soulève une fois de plus des questions sur la sécurité des habitants de Dakar, alors que la criminalité semble prendre de l’ampleur dans certains quartiers. Les autorités appellent à la vigilance et renforcent les patrouilles pour tenter de contenir la situation.

Les proches de la victime, ainsi que toute la communauté de Grand-Yoff, sont sous le choc et attendent des réponses. La mort de Hamidou Diallo, un homme décrit comme bienveillant et courageux, laisse un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu.

Les autorités locales et les forces de l’ordre sont plus que jamais interpellées pour apporter des solutions durables à ces actes de violence qui endeuillent de nombreuses familles sénégalaises.

Crise chez Eiffage Sénégal : Plus de 1300 emplois supprimés suite à des dettes impayées par l’État

La situation est alarmante chez Eiffage Sénégal. Selon des sources internes, ce sont pas moins de 1300 personnes qui se retrouvent sans emploi à cause d’une crise financière qui secoue l’entreprise. La raison en est simple : l’accumulation des dettes que l’État sénégalais doit à cette société de construction.

Depuis plusieurs mois, Eiffage Sénégal, malgré ses efforts pour maintenir son activité, a été contrainte de mettre un terme à plusieurs chantiers. Une décision lourde de conséquences pour les employés, mais également pour l’économie locale. L’entreprise, habituée à sous-traiter une grande partie de ses travaux, prenait en charge les paiements de ses prestataires avec ses propres fonds, en attendant que l’État honore ses engagements.

Cependant, ces efforts n’ont pas suffi. Les multiples rencontres entre les dirigeants d’Eiffage et certaines hautes autorités n’ont pas produit les résultats espérés. Faute de recouvrement de ces dettes, l’entreprise française a dû se résoudre à licencier massivement.

Mais Eiffage n’est pas la seule entreprise du secteur en difficulté. D’autres sociétés de construction, telles que CSE et CDE, sont confrontées à des problèmes similaires. Elles subissent elles aussi les conséquences d’un environnement économique difficile, marqué par des retards de paiement qui paralysent leur activité.

Cette situation inquiète non seulement les employés et les sous-traitants, mais également l’ensemble des acteurs économiques du pays. La cessation des activités sur plusieurs chantiers pourrait avoir des répercussions à long terme, tant sur l’emploi que sur les infrastructures essentielles au développement du Sénégal.

Il est désormais impératif que des solutions soient trouvées pour apurer ces dettes et permettre aux entreprises de reprendre leur activité. Faute de quoi, la crise pourrait s’étendre à d’autres secteurs et aggraver encore la situation économique du pays.

Drame à Touba : Un Agent de Maintenance de la Senelec Meurt Électrocuté lors d’une Intervention

Un incident tragique a frappé le quartier « Sam Serigne Bara Khourédia » à Touba, où un agent de maintenance de la Senelec a perdu la vie dans des conditions particulièrement atroces. L’accident, survenu hier peu avant le coucher du soleil, a choqué les habitants de la zone.

Le technicien, originaire de Kaolack, effectuait une intervention sur un poteau électrique lorsque l’accident fatal s’est produit. Découvert mort, suspendu à un fil électrique, le corps sans vie du prestataire a dû être détaché par les sapeurs-pompiers avec l’aide d’experts en électricité. Les circonstances exactes de l’électrocution demeurent floues, mais il semblerait qu’un contact direct avec une ligne à haute tension soit à l’origine du drame.

Les témoins de la scène ont décrit des moments bouleversants : le technicien, immobilisé en haut du poteau, est resté suspendu, sans mouvement, après l’électrocution. Cet événement tragique souligne les risques auxquels sont exposés les agents de maintenance électrique lors de leurs interventions.

Les autorités locales et la Senelec n’ont pas encore divulgué l’identité de la victime, et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident mortel. Le quartier « Sam Serigne Bara Khourédia » reste sous le choc après ce drame qui rappelle la dangerosité du métier de technicien en électricité, surtout lorsqu’il s’agit de manipuler des installations à haute tension.

Ce triste événement relance le débat sur les conditions de travail des agents de maintenance, en particulier sur les mesures de sécurité mises en place pour prévenir de tels accidents. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté se recueille en mémoire de cet agent qui a tragiquement perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions.

La DIC interpelle un septième suspect dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole

La Division des investigations criminelles (DIC) a procédé à une nouvelle arrestation dans le cadre de l’enquête en cours sur le double meurtre tragique survenu à Pikine Technopole. Cette arrestation marque un tournant important dans cette affaire qui a secoué la communauté locale.

Le suspect, identifié comme étant Fallou Diop, était en cavale depuis l’ouverture de l’enquête. Selon des sources proches du dossier, c’est grâce à la coopération de son père que les forces de l’ordre ont pu mettre la main sur lui. Ce dernier aurait fourni des informations cruciales permettant de localiser son fils, facilitant ainsi son interpellation par la DIC.

L’arrestation de Fallou Diop porte à sept le nombre total de suspects appréhendés dans cette affaire. Les enquêteurs poursuivent leur travail méticuleux pour reconstituer les événements ayant conduit à ce double homicide, afin d’apporter toutes les réponses nécessaires à la famille des victimes et à la justice.

Le dossier, qui reste en cours d’instruction, suscite un grand intérêt au sein de l’opinion publique, et de nombreux citoyens espèrent que cette nouvelle arrestation permettra de faire la lumière sur les circonstances entourant ce drame. La DIC continue d’explorer toutes les pistes pour s’assurer que toutes les personnes impliquées soient traduites devant la justice.

Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les détails de la participation présumée de Fallou Diop dans cette affaire, mais son arrestation représente une étape clé dans l’enquête. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancée de ce dossier, alors que les interrogatoires des suspects se poursuivent.

Affaire du double meurtre au Technopole : Les suspects déférés au Tribunal

Ce matin, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a conduit au tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye les suspects arrêtés dans l’affaire du double meurtre survenu dans un appartement au Technopole. Les victimes, Aziz Dabala et son neveu Boubacar Gano, ont été tuées dans des circonstances encore floues.

Parmi les suspects se trouve la danseuse Nabou Lèye, accusée d’implication dans ce drame. Les personnes arrêtées ont été amenées au tribunal vers 10h50 et ont été placées en garde à vue en attendant d’être présentées au procureur. Le parquet prévoit d’ouvrir une information judiciaire après les interrogatoires des suspects.

Cette affaire continue de susciter une grande attention et des questions demeurent quant aux motivations et aux circonstances exactes de ce double meurtre. La suite de l’enquête devrait permettre d’éclaircir ces éléments et de déterminer les responsabilités de chacun dans ce tragique événement.

La Falémé en danger : l’exploitation minière clandestine menace l’environnement et les populations

La Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal et frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali, est en proie à une crise environnementale d’une gravité sans précédent. En 2024, plus de 800 sites d’orpaillage clandestins ont été recensés le long de la rivière, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Ce chiffre, en nette augmentation par rapport aux 600 sites identifiés en 2021, révèle l’ampleur de l’exploitation illégale de l’or, menée principalement par des groupes de Chinois et des orpailleurs traditionnels.

Ces activités minières illégales, caractérisées par l’utilisation de pelles mécaniques et de véhicules tout-terrain, se déroulent de part et d’autre de la frontière sénégalo-malienne. Selon Adama Ndiaye, président de l’association « Wassaton » pour la sauvegarde de la Falémé, les méthodes employées par les orpailleurs clandestins sont dévastatrices pour l’écosystème local. L’utilisation de produits chimiques toxiques, tels que le mercure et le cyanure, a gravement pollué la Falémé, rendant l’eau impropre à la consommation et menaçant la faune et la flore de la région.

Les conséquences de cette exploitation incontrôlée se font sentir bien au-delà de l’environnement. Moussa Danfakha, président du conseil départemental de Saraya, a exprimé sa profonde inquiétude quant aux répercussions sur les populations locales. La pollution de la Falémé a compromis les activités agricoles et maraîchères des communautés riveraines, privant ainsi des milliers de personnes de leurs moyens de subsistance. L’eau de la rivière, autrefois source de vie, est désormais inutilisable pour les cultures et l’élevage.

Conscientes de l’urgence de la situation, les autorités sénégalaises ont pris des mesures pour tenter de freiner la destruction de la Falémé. Le 18 juillet 2024, le Conseil des ministres a adopté un décret interdisant toutes les activités minières dans la zone de la Falémé pour une durée de trois ans. Cette interdiction vise à permettre une évaluation complète des dégâts environnementaux et à mettre en place des dispositifs de protection.

En complément, un cadre de concertation et de dialogue pour la dépollution de la Falémé a été créé à Kidira, dans la région de Tambacounda, le 7 août 2024. Ce cadre réunit les autorités locales, des représentants des communautés riveraines, et des membres du collectif « Sauvons la Falémé », tous engagés dans la protection de ce cours d’eau vital pour des milliers de personnes.

Cependant, la réussite de ces initiatives dépend fortement d’une collaboration étroite entre le Sénégal et le Mali. Le député-maire de Bembou, Mady Danfakha, a souligné l’importance d’une action concertée entre les deux pays pour lutter efficacement contre la pollution de la Falémé. Sans une coopération transfrontalière, la situation pourrait continuer de se détériorer, mettant en péril l’ensemble du bassin du fleuve Sénégal.

Drame à Thioubalel Nabadji : cinq disparus après le chavirement d’une pirogue

Un drame s’est produit lundi à Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol, dans la région de Matam. Cinq personnes sont portées disparues après le chavirement d’une pirogue sur un bras du fleuve Sénégal, selon les informations rapportées par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), citant une source sécuritaire.

L’accident a eu lieu alors que la pirogue transportait plusieurs personnes sur le fleuve Sénégal. Parmi les passagers, deux ont réussi à rejoindre la rive après le chavirement, échappant ainsi à une issue fatale. Cependant, les autres passagers, tous originaires de la commune de Nabadji Civol, n’ont pas eu la même chance. Le choc de l’embarcation contre une poutre d’un pont en construction serait à l’origine de cet incident tragique.

Suite à l’accident, un détachement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, assisté par des pêcheurs locaux, s’est immédiatement mobilisé pour lancer des opérations de recherche. Ces efforts visent à retrouver les cinq jeunes portés disparus, dans l’espoir de les secourir ou de récupérer leurs corps. Les autorités locales et les proches des victimes suivent de près les opérations, tandis que la communauté reste sous le choc de cette tragédie.

Selon les témoignages des survivants, la pirogue aurait heurté une poutre du pont en construction, un ouvrage crucial pour relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji. Ce projet d’infrastructure, bien que vital pour la région, est désormais au cœur de questions concernant la sécurité des voies navigables locales et la prévention des accidents de ce type.

Cet accident met en lumière les risques associés à la navigation sur les fleuves, notamment lorsque des travaux d’infrastructure sont en cours. Les autorités locales pourraient être amenées à prendre des mesures pour assurer une meilleure sécurité autour des zones de construction, afin d’éviter de tels drames à l’avenir.

En attendant, les habitants de Nabadji Civol et des environs prient pour le retour des disparus et espèrent que les opérations de recherche aboutiront rapidement. Le chavirement de cette pirogue est un rappel tragique de la fragilité de la vie et de l’importance de la vigilance sur les cours d’eau, particulièrement dans des contextes où les infrastructures locales sont en développement.

Une nouvelle drogue synthétique envahit les plages : « pète ton crâne » et « buddha blue » inquiètent les autorités

Alors que les grandes vacances battent leur plein, les plages et les lieux de loisirs deviennent des espaces de prédilection pour les jeunes. Mais cette période estivale s’accompagne d’une préoccupation croissante : la consommation alarmante de drogues, en particulier de nouvelles substances synthétiques dangereuses, dont « Pète ton crâne » (PTC) et « Buddha Blue ». La Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab) tire la sonnette d’alarme et appelle à une intervention rapide des autorités pour contrer cette menace.

Selon un communiqué de la Listab, ces drogues sont de plus en plus présentes sur les plages et dans les restaurants, lieux où les jeunes se rassemblent pour se détendre et profiter de leurs vacances. Les produits du tabac, tels que la chicha et les cigarettes électroniques, servent de véhicules pour la consommation de ces substances nocives. Ces dispositifs, initialement conçus pour inhaler de la nicotine, sont désormais utilisés pour consommer des drogues plus puissantes, comme le chanvre indien en format liquide, la cocaïne, et des drogues de synthèse telles que « Pète ton crâne » et « Buddha Blue ».

Le « Buddha Blue » ou PTC, surnommé « Pète ton crâne », est une drogue de synthèse qui connaît une popularité inquiétante parmi les jeunes. Vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques, cette substance provoque des effets rapides et souvent violents, qui varient d’une personne à l’autre. Le risque d’overdose est bien réel, et les conséquences peuvent être fatales. La Listab souligne que cette drogue est responsable d’une augmentation significative de la violence chez les jeunes de moins de 30 ans, entraînant des agressions et même des meurtres presque quotidiens.

La situation est d’autant plus préoccupante que l’industrie du tabac et des drogues cible délibérément les jeunes, cherchant à créer une nouvelle génération de personnes dépendantes. Cette stratégie de marché, combinée à l’accessibilité croissante de ces substances, pose un grave danger pour la santé publique.

La Listab exprime également son inquiétude face à la lenteur de la mise en œuvre du nouveau projet de loi visant à interdire la consommation de ces produits nocifs. Bien que ce projet de loi ait été adopté en décembre dernier par le Secrétariat général du gouvernement, il n’a toujours pas été présenté en Conseil des ministres. Ce retard risque d’aggraver la situation et de compliquer les efforts pour freiner la consommation croissante de ces substances dangereuses.

L’organisation appelle les nouvelles autorités à faire de la lutte contre le tabagisme et la consommation de drogues une priorité absolue. Une action rapide et décisive est nécessaire pour protéger la jeunesse et endiguer la propagation de ces substances toxiques. Alors que les plages continuent d’attirer des foules de jeunes en quête de détente, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir leur sécurité et leur bien-être.

Falsification de la signature de Sonko : Trois individus arrêtés par la DIC

Trois individus sont actuellement détenus au tribunal de Dakar, suite à leur arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC) pour “faux et usage de faux sur un document administratif“, “usurpation de fonction“, et “escroquerie“. Les suspects, Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo, et Aly Bamanka, auraient fabriqué un cachet de la Primature et imité la signature de l’opposant politique Ousmane Sonko pour obtenir des audiences auprès d’autorités étrangères.

Selon les sources, ces individus ont réussi à obtenir une audience avec le Premier ministre de Libye en utilisant ces faux documents. Alertés par le Premier ministre libyen, les services sénégalais ont rapidement agi, ce qui a conduit à l’arrestation des suspects alors qu’ils se préparaient à se rendre dans un autre pays africain.

Après avoir été entendus par les services du commissaire Adramé Sarr, les suspects ont été déférés au parquet ce lundi et attendent leur passage devant le procureur de la République.

Le Chanteur Sidy Diop condamné pour conduite sans Permis et Assurance

Le chanteur sénégalais Sidy Diop a récemment comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar suite à une affaire de conduite sans permis et sans assurance. L’artiste, très populaire dans la scène musicale sénégalaise, a été relaxé pour les accusations de « faux et usage de faux », mais a été reconnu coupable des délits de « défaut d’assurance et de permis ».

Selon les informations rapportées par Le Soleil, le tribunal a infligé une amende de 150 000 FCFA à Sidy Diop. Cette condamnation vient clore une affaire qui a suscité beaucoup d’attention, aussi bien dans les médias que parmi les fans du chanteur.

Au cours du procès, Sidy Diop a exprimé ses regrets, déclarant qu’il ignorait que son assurance était falsifiée. Bien que cette défense ait convaincu le tribunal de l’innocenter des faits de faux et usage de faux, le chanteur n’a pas échappé aux sanctions pour défaut de permis et d’assurance.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées certaines personnalités publiques dans leur gestion des documents administratifs. La décision du tribunal rappelle également l’importance du respect des règles de conduite sur les routes sénégalaises, même pour les célébrités.

Sidy Diop, qui continue de jouir d’une immense popularité grâce à ses succès musicaux, devra désormais s’acquitter de cette amende, tournant ainsi une page sur cet épisode judiciaire. Ses fans, tout en restant solidaires, espèrent que cette affaire servira de leçon et renforceront leur soutien à l’artiste dans la poursuite de sa carrière.

Bilan de la sécurisation du grand magal de Touba : 428 Individus interpellés par la police nationale

À l’issue de la mission de sécurisation menée durant le Grand Magal de Touba, la Police nationale a dressé un bilan complet de ses interventions. En tout, 428 personnes ont été interpellées pour diverses infractions, parmi lesquelles 111 ont été présentées au parquet. Les infractions les plus courantes incluent le vol et le vol aggravé, pour lesquels 32 personnes ont été déférées. Les forces de l’ordre ont également arrêté un individu pour meurtre, un autre pour tentative de viol, ainsi qu’une personne pour coups et blessures volontaires, détention, et trafic de chanvre indien.

Parmi les autres infractions enregistrées, 37 personnes ont été appréhendées pour détention et usage de chanvre indien, tandis que six individus ont été arrêtés pour offre et cession de ce produit illicite. L’opération a également permis de mettre la main sur deux personnes impliquées dans des cas d’abus de confiance et d’association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billets de banque.

Les saisies réalisées par la police comprennent 3,450 kilogrammes de chanvre indien, 282 cornets de la même substance, 19 pilules d’ecstasy, un sachet de skunk, une pierre et un joint de haschich. Parmi les individus interpellés, certains ont également été trouvés en possession d’armes blanches ou d’armes à feu artisanales.

Ces résultats mettent en lumière l’efficacité des forces de l’ordre dans le maintien de la sécurité publique durant cet événement majeur. Toutefois, ils révèlent également la persistance de divers trafics et infractions graves dans la région, malgré les mesures de sécurisation renforcées.

Affaire ONAS : Mobilisation citoyenne et appel à la transparence

L’affaire concernant l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et son ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, continue de susciter un vif débat au sein de la société sénégalaise. Ce dossier, qui prend de plus en plus les allures d’un scandale, soulève des questions cruciales sur la gouvernance et la gestion des deniers publics. Alors que les Sénégalais attendent des éclaircissements, les initiatives citoyennes se multiplient pour exiger la transparence et la justice.

Parmi les voix qui se sont élevées, celles des parlementaires Thierno Alassane Sall et Moussa Diakhaté se distinguent. Ils ont entrepris des démarches pour que lumière soit faite sur cette affaire. Cependant, face à l’opacité persistante et au manque de réponses claires, la pression populaire ne cesse de croître. C’est dans ce contexte qu’est née une pétition lancée par le comité d’initiative de la coalition Na Lér.

Lancée le 21 août 2024, cette pétition avait pour objectif initial de recueillir 50 000 signatures. En seulement trois jours, cet objectif a été largement dépassé avec 73 780 signatures enregistrées, témoignant de l’ampleur du soutien populaire. La pétition, qui s’est clôturée le 24 août, incarne la volonté des citoyens de voir la lumière être faite sur cette affaire, et de s’assurer que la gestion des ressources naturelles du Sénégal se fasse dans le respect des principes de bonne gouvernance.

Babacar Mbaye Ngaraf, coordonnateur de la Synergie des acteurs pour l’assainissement de la banlieue (Saaba), a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation massive autour de cette pétition. « Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population », a-t-il déclaré. Selon lui, cette mobilisation reflète la maturité du peuple sénégalais et sa détermination à protéger les ressources publiques.

M. Ngaraf a également souligné que la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire est désormais indispensable pour faire la lumière sur les allégations de mauvaise gestion qui pèsent sur les responsables concernés. Il a également appelé à la démission du ministre Cheikh Tidiane Dièye, estimant que son départ faciliterait le travail de l’Assemblée nationale et éviterait d’entraver les enquêtes nécessaires.

En conclusion, cette affaire met en lumière un éveil citoyen sans précédent, marqué par une exigence de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Le Sénégal, à l’aube de l’exploitation de nouvelles ressources naturelles, se trouve à un tournant décisif. Les citoyens semblent plus que jamais déterminés à s’assurer que cette richesse soit gérée de manière à garantir le développement et la prospérité du pays, tout en protégeant les générations futures des dérives passées. La balle est désormais dans le camp des autorités, qui devront répondre à cette demande pressante de transparence et de justice.

Sidy Diop devant le tribunal pour défaut de permis et d’assurance : vers une relaxe partielle ?

Le chanteur Sidy Diop a comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre aux accusations de défaut de permis de conduire et de détention de faux documents d’assurance. Arrêté lors d’un contrôle de routine par les gendarmes de la Brigade territoriale de Hann, l’artiste avait été placé sous mandat de dépôt le jour même de son arrestation.

Devant le juge, Sidy Diop a reconnu avoir conduit sans permis de conduire, plaidant l’erreur involontaire. « Je n’ai pas fait exprès et ceci ne se reproduira pas », a-t-il déclaré, exprimant son regret. Quant à l’accusation de possession de faux documents d’assurance, l’artiste s’est défendu en affirmant son ignorance : « Je ne savais pas que l’assurance était fausse. C’est celui qui m’a vendu la voiture qui me l’a donnée. »

Son avocat, Me Aboubacry Barro, a souligné la bonne foi de son client et sa coopération avec les autorités. Il a expliqué que Sidy Diop avait fourni tous les documents nécessaires à la circulation de son véhicule, mais que l’assurance s’était avérée fausse, sans que l’artiste en soit conscient. « L’enquête qui va se poursuivre déterminera la personne responsable de cette fausse police d’assurance », a ajouté Me Barro, espérant une issue favorable pour son client.

Le parquet a, de son côté, requis la relaxe au bénéfice du doute pour le délit de faux, tout en demandant que Sidy Diop soit déclaré coupable des délits de défaut de permis de conduire et d’assurance. La représentante du ministère public a cependant laissé le soin au juge de déterminer la peine appropriée.

Le délibéré de cette affaire est attendu dans les prochaines heures. L’issue du procès déterminera si Sidy Diop pourra repartir libre ou s’il devra encore répondre de ses actes devant la justice. Une affaire qui rappelle à tous les citoyens l’importance de la conformité aux lois sur la circulation routière.

Double Homicide de Pikine Technopole : Les Premières Conclusions de l’Enquête Révèlent un Acte Prémédité

L’enquête autour du double homicide d’Aziz Dabala, danseur et acteur bien connu, et du jeune Waly, âgé de 17 ans, survenu à Pikine Technopole, prend un tournant décisif. La Division des Investigations Criminelles (DIC) a rapidement réuni les premiers éléments de cette affaire, laissant peu de doute sur le caractère prémédité du crime.

Les enquêteurs de la DIC ont été alertés par des retraits suspects effectués via le service de transfert d’argent Wave sur le compte d’Aziz Dabala, bien après l’heure présumée de son décès. Ces retraits ont mené à l’interpellation de Serigne Sarr, Oumar Guèye, et Assane Diaw, tous soupçonnés d’avoir été impliqués dans les faits. Si les trois hommes se sont accusés mutuellement lorsqu’il s’est agi d’expliquer comment ils avaient obtenu le code d’accès au compte d’Aziz, les investigations techniques ont révélé leur présence simultanée dans l’appartement au moment du drame.

En plus de ces suspects, deux autres personnes, Mamadou Lamine Diaw et un parent d’Ousseynou Diaw, ont été arrêtées à Touba. Les preuves techniques montrent également leur présence sur les lieux au moment du crime.

Mamadou Lamine Diaw, connu sous le nom de Modou Lô, a changé de version à plusieurs reprises. D’abord, il a prétendu avoir agi seul, justifiant son acte par une altercation avec Aziz Dabala au sujet d’une demande d’argent. Il a ensuite avoué la préméditation du crime, déclarant être venu dans l’appartement armé d’un couteau, remis par Ousseynou Diaw. Il a également accusé les deux victimes d’être un couple homosexuel, ce qui aurait déclenché son acte de violence.

L’arrestation de la danseuse Nabou Lèye, amie proche d’Aziz Dabala, a suscité l’étonnement. Initialement interrogée en tant que témoin, elle a prétendu avoir déposé Aziz chez lui avant de rentrer directement chez elle. Cependant, l’analyse des données de son téléphone portable a révélé que celui-ci bornait à l’intérieur de l’appartement d’Aziz au moment des faits, contredisant ainsi sa version. Les enquêteurs estiment que Nabou Lèye se trouvait sur les lieux pendant ou après le double meurtre.

Les éléments recueillis par la DIC tendent à démontrer qu’Aziz Dabala était la cible principale de ce qui semble être une exécution planifiée, tandis que le jeune Waly pourrait être une victime collatérale. Tous les suspects arrêtés ont été en contact régulier le jour des faits, et ils ont été localisés sur les lieux du crime pendant ou après l’homicide.

L’enquête se poursuit, et la lumière commence à se faire sur les zones d’ombre qui entourent ce drame macabre. Les révélations à venir permettront, espérons-le, de comprendre les motivations précises derrière cet acte de violence extrême.

Mort de Boubacar Gano alias «Waly», neveu d’Aziz Dabala : Le rapport d’autopsie révèle une scène de carnage

La tragédie qui a frappé la famille de Boubacar Gano, plus connu sous le pseudonyme de « Waly », et son oncle, le danseur Aziz Dabala, a laissé une communauté sous le choc. Le rapport d’autopsie, consulté par le journal L’Observateur, révèle des détails macabres sur les circonstances de leur mort, décrivant une véritable boucherie.

Selon les conclusions du médecin légiste, Boubacar Gano a subi une attaque d’une extrême brutalité. Le rapport d’autopsie mentionne une trentaine de plaies infligées par une arme blanche, tranchante et pointue, sur la partie supérieure de son corps, tant à l’avant qu’à l’arrière. La violence des coups a laissé des traces profondes et mortelles, en particulier une blessure qui s’est enfoncée jusqu’à 7 cm, tranchant le tronc vasculaire et la partie initiale de la trachée.

En plus de cette blessure fatale, le corps de Waly portait les marques de onze autres plaies graves, s’étendant de la nuque à la partie haute du dos. Le rapport fait également état d’une éventration abdominale, avec des viscères sortis du corps, ainsi que d’autres blessures profondes sur les épaules et les membres supérieurs. Ces détails terrifiants laissent entrevoir l’horreur vécue par la victime avant de succomber à ses blessures.

Alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances exactes de ce double meurtre, la communauté reste bouleversée par l’ampleur de la violence décrite dans le rapport d’autopsie. Les autorités sont sous pression pour trouver les responsables de cette tragédie qui a plongé les proches des victimes dans une douleur indicible.

La mort de Boubacar Gano alias « Waly » et d’Aziz Dabala est un rappel cruel des actes de violence qui continuent de secouer certaines parties de la société. Les familles endeuillées et les habitants attendent des réponses et, surtout, que justice soit rendue.

Tragédie à Thiaroye Kao : Un jeune talibé meurt écrasé par un camion à ordures

Un accident tragique révèle la précarité des conditions de vie des enfants talibés au Sénégal

La nuit du vendredi dernier a été marquée par un drame insoutenable à Thiaroye Kao, où un jeune talibé de 10 ans a tragiquement perdu la vie dans des circonstances bouleversantes. Selon le journal Les Échos, l’enfant, qui cherchait refuge sous un camion à ordures en stationnement, a été écrasé par le véhicule lorsque le conducteur a démarré sans se rendre compte de la présence du garçon.

Les faits se sont déroulés aux environs de 22 heures. Le jeune garçon, épuisé, s’était installé pour dormir sous le camion, probablement pour se protéger du froid et des dangers de la rue. Ignorant sa présence, le chauffeur a mis le véhicule en marche. Quelques instants plus tard, le poids lourd a écrabouillé l’enfant sous ses pneus, causant sa mort instantanée. Ce n’est qu’après avoir parcouru plusieurs mètres que le conducteur a été alerté par des témoins de la scène qui ont assisté impuissants à cette scène d’horreur.

Conduit immédiatement à la police de Thiaroye, le chauffeur a été placé en garde à vue. Il est désormais poursuivi pour « homicide involontaire par accident de la circulation routière » et sera présenté devant le parquet.

Cet événement tragique met en lumière la situation alarmante des talibés, ces enfants souvent livrés à eux-mêmes dans les rues, contraints de mendier et de survivre dans des conditions d’extrême précarité. Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la protection de ces enfants vulnérables, pour qui la rue devient souvent un piège mortel.

Les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’enfant sont de plus en plus interpellées par ces drames récurrents, qui témoignent de l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité et le bien-être des talibés. La mort de ce jeune garçon doit servir d’électrochoc pour renforcer les initiatives visant à protéger ces enfants des dangers quotidiens auxquels ils sont exposés.

MISE EN SERVICE DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : Samuel Sarr et ses partenaires réalisent une prouesse !

La centrale à gaz du Cap des Biches, initiée par West African Energy (WAE), va commencer ses opérations en septembre 2024. À ce propos, un test d’allumage a été réalisé le 22 août dernier. Ce projet, d’une capacité totale de 366 MW et d’un coût de 283 milliards de FCFA, vise à satisfaire la demande croissante en électricité du Sénégal en utilisant des technologies avancées.

La mise en service du cycle simple de la centrale électrique du Cap des Biches, initiée par West African Energy (WAE), est programmée pour septembre 2024. Cette étape marque le début d’un important processus impliquant la synchronisation avec le réseau de Senelec et le démarrage effectif de la production d’électricité. Le jeudi 22 août, Samuel Sarr et ses partenaires ont effectué un premier test d’allumage de la centrale, symbolisant le démarrage de la première turbine à gaz de 120 MW.

La centrale du Cap des Biches, située à Rufisque, possède une capacité totale de 366 MW pour un coût de 283 milliards de FCFA. Ce projet ambitieux vise à répondre à la demande croissante en électricité du Sénégal en augmentant l’offre énergétique. Équipée de technologies de pointe, la centrale se distingue par une consommation de combustibles réduite et une faible émission de gaz à effet de serre, la positionnant comme la plus performante de la région.

Le chantier a été achevé en 3 ans et 6 mois, un exploit remarquable pour Samuel Ameth Sarr, Directeur général de West African Energy. En marge de la visite du Directeur général de Senelec, Papa Toby Gaye, Samuel Sarr a souligné cette réalisation exceptionnelle. Selon lui, une telle centrale aurait normalement nécessité 6 ans de construction en Afrique. Mais, le projet a été réalisé plus rapidement grâce à l’engagement de l’équipe et à la collaboration avec Senelec.

UNE COLLABORATION AVEC LA SENELEC, ÇALIK ENERJI, GE ET DES PROMOTEURS SÉNÉGALAIS

Le projet est le fruit d’une collaboration entre West African Energy et la SENELEC, soutenues par divers investisseurs sénégalais tels qu’Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia et Khadim Ba. Ces actionnaires ont investi de manière significative, permettant la mobilisation des 283 milliards de FCFA nécessaires. Samuel Sarr a exprimé sa gratitude envers ses partenaires, précisant que sans leur soutien, le projet n’aurait pas pu se concrétiser.

La centrale du Cap des Biches représente 25 % de la puissance installée du Sénégal et pourrait fournir de l’électricité à environ 500 000 foyers sénégalais. À long terme, elle pourrait également alimenter d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Réalisée en mode « fast track » par Calik Enerji en partenariat avec General Electric (GE) et d’autres associés, la centrale s’inscrit dans la stratégie « Gas to Power » du gouvernement sénégalais, visant à utiliser le gaz naturel comme source d’énergie primaire. Ce projet contribue également à la réduction des coûts de production pour Senelec et à l’abaissement du coût de l’électricité pour les consommateurs.

La construction de la plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest marque un tournant dans le secteur énergétique de la région. Réalisée par des promoteurs sénégalais et en collaboration avec Senelec, cette infrastructure illustre la mise en application de la loi sur le contenu local et renforce l’expertise nationale en matière de nouvelles technologies énergétiques. À l’horizon 2025, le Sénégal aspire à un accès universel à l’électricité à des coûts réduits, tout en consolidant ses capacités locales dans le secteur de l’énergie.

La Dakaroise

Affaire Aziz Dabala : les aveux glaçants de Mamadou Lamine Diao, le présumé meurtrier de Pikine technopole

L’enquête sur le double meurtre qui a secoué le quartier de Pikine Technopole continue de révéler des détails troublants. Mamadou Lamine Diao, alias « Modou Lo », arrêté lors du Grand Magal à Touba, a avoué être l’auteur des meurtres d’Aziz Dabala, un danseur bien connu, et de son neveu, Boubacar Gano, surnommé « Waly ». Ses confessions, faites devant les enquêteurs, sont à glacer le sang.

Selon ses propres aveux, Mamadou Lamine Diao, un maçon résidant à Guinaw Rails, aurait été invité à plusieurs reprises par Aziz Dabala pour des « séances d’intimité ». Bien qu’il ait refusé à plusieurs reprises, il a finalement cédé à cause de difficultés financières. « Ma mère avait une ordonnance de 50 000 F CFA à payer. Aziz m’a proposé de l’argent en échange de relations, et je me suis rendu chez lui pour ça, mais sans l’intention de le tuer, » a déclaré Mamadou Lamine Diao lors de son interrogatoire.

Cependant, une fois dans l’appartement d’Aziz, les événements ont pris une tournure macabre. Mamadou Lamine Diao aurait menacé Aziz avec un couteau, exigeant de l’argent sous la menace de révéler son orientation sexuelle. Finalement, il l’a tué avant de se diriger vers la chambre de Boubacar Gano. « J’ai surpris Boubacar avec un casque sur les oreilles. Je lui ai dit qu’il était un homosexuel avant de le tuer, » a-t-il ajouté.

Ce qui choque davantage, c’est l’absence totale de remords de la part du présumé meurtrier. Devant les gendarmes, Mamadou Lamine Diao a affirmé qu’il n’éprouve aucun regret pour avoir tué deux homosexuels. Il a également déclaré avoir jeté le téléphone d’Aziz dans un canal et vendu celui de Boubacar pour 75 000 F CFA au marché « Ocass » de Pikine.

Les policiers, alertés par le drame, se sont immédiatement rendus sur les lieux pour effectuer un constat. Ils ont trouvé le corps d’Aziz Dabala recouvert d’un drap, et les portes des chambres ainsi que de la cuisine fermées à clé, orientant rapidement l’enquête vers les proches du danseur. D’autres indices, tels que des lubrifiants et des résidus de chanvre indien, ont également été découverts dans l’appartement.

Les réquisitions téléphoniques ont permis de confirmer que Mamadou Lamine Diao était en contact régulier avec Aziz Dabala. Cependant, l’erreur fatale du meurtrier a été d’insérer sa puce dans le téléphone de Boubacar, permettant ainsi aux autorités de le localiser et de l’appréhender.

Accompagné de son oncle paternel, Ousseynou Diao, Mamadou Lamine Diao s’est rendu au Grand Magal de Touba. Selon une source proche de l’enquête, il aurait confié son secret à son oncle, qui, craignant pour sa propre sécurité, a finalement décidé de dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba.

Les deux hommes ont été arrêtés et transférés à Dakar. Mamadou Lamine Diao, déjà connu des services de police pour des faits antérieurs, a été déféré par la police de Guinaw Rails.

Les détails de cette affaire ont profondément choqué l’opinion publique. Les aveux de Mamadou Lamine Diao soulèvent des questions sur les motivations profondes derrière ces actes violents, tandis que la communauté reste sous le choc de ces révélations. L’enquête se poursuit, et la justice devra maintenant déterminer la suite à donner à ce dossier pour faire toute la lumière sur ces crimes atroces.

Tragédie à Ndioum : Un professeur perd la vie dans un accident en allant récupérer le corps de sa fille

La commune de Ndioum, située dans le département de Podor, est en proie à une profonde tristesse depuis ce samedi, suite à un drame bouleversant. Aly Barry, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Guédé Village, a perdu la vie dans un accident tragique alors qu’il se rendait à la morgue pour récupérer le corps de sa fille décédée le même jour.

Les événements tragiques ont commencé lorsqu’Aly Barry, accablé par la douleur de la perte de sa fille, a pris la route pour l’hôpital de Ndioum afin de récupérer sa dépouille. Accompagné d’un autre passager, il circulait à bord d’une moto-Jakarta. Selon des témoins, la moto a violemment percuté un bus de la compagnie de transport Dakar Dem Dikk.

Le choc a été d’une telle violence que les deux passagers de la moto ont été grièvement blessés. Rapidement pris en charge, ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital, situé non loin du lieu de l’accident. Malgré les efforts des médecins pour le sauver, M. Barry a succombé à ses blessures dans la soirée, laissant sa famille et la communauté locale dans une douleur immense.

Ce double deuil frappe durement la commune de Ndioum, où la famille Barry est bien connue et respectée. Les circonstances de cet accident tragique ajoutent à la douleur déjà incommensurable de la perte d’un enfant, plongeant la communauté dans une grande consternation.

Cet événement tragique rappelle une fois de plus la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes, où la vie peut basculer en un instant. Les autorités locales et les proches du défunt s’organisent actuellement pour les obsèques, alors que toute la commune se mobilise pour soutenir la famille Barry dans cette épreuve.

La disparition d’Aly Barry, enseignant dévoué, est une perte immense pour ses élèves, ses collègues, et pour toute la communauté de Ndioum, qui se souviendra longtemps de son engagement et de son dévouement au service de l’éducation.

Montée des eaux du fleuve Sénégal : Bakel et Matam sous haute surveillance, baisse observée à Kidira

Les dernières mesures des niveaux du fleuve Sénégal et de la Falémé révèlent une montée continue des eaux à Bakel et Matam, tandis qu’une baisse est enregistrée à Kidira, selon une note de la situation hydraulique rendue publique aujourd’hui.

À Bakel, sur le fleuve Sénégal, la situation est particulièrement préoccupante. Le niveau des eaux a atteint 1018 cm, dépassant ainsi la cote d’alerte fixée à 1000 cm. L’écart par rapport à cette cote critique est désormais de 18 cm, signalant un risque d’inondation accru dans la région.

À Matam, la situation est également surveillée de près. La cote actuelle du fleuve se situe à 790 cm, à seulement 10 cm de la cote d’alerte fixée à 800 cm. Cette proximité avec la cote critique laisse craindre une possible atteinte de la limite d’alerte dans la journée, ce qui pourrait entraîner des débordements et des inondations dans les zones riveraines.

En revanche, à Kidira, une tendance à la baisse est observée, avec un niveau d’eau actuel de 958 cm. Ce chiffre reste en deçà de la cote d’alerte fixée à 1000 cm, avec un écart de 42 cm. Bien que la situation soit moins critique à Kidira, la vigilance reste de mise.

Les autorités locales et les populations riveraines sont invitées à suivre de près l’évolution de la situation et à se préparer à d’éventuelles mesures d’évacuation si les niveaux d’eau continuent d’augmenter. La montée des eaux à Bakel et Matam, combinée à des conditions météorologiques imprévisibles, pourrait provoquer des inondations dans ces régions, menaçant les habitations et les infrastructures.

Le fleuve Sénégal, qui traverse plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, joue un rôle crucial dans l’économie et la vie quotidienne des populations riveraines. Les fluctuations de son niveau d’eau sont donc suivies avec une attention particulière, surtout en cette saison des pluies.

Les autorités continuent de surveiller de près la situation, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que les relevés hydrauliques évolueront.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

La commune de Kidira, située dans l’est du Sénégal, est confrontée à une situation critique après le débordement de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal. Ce samedi, les eaux ont envahi plusieurs quartiers et champs, causant des dégâts considérables et perturbant la vie des habitants.

Inondations à Kidira : les quartiers et champs envahis par les eaux de la Falémé

Selon Mamadou Fadé, secrétaire municipal de Kidira, les quartiers de Pont, Allahina et Diboli sont particulièrement touchés, avec des maisons complètement submergées par les eaux. La circulation des véhicules a été bloquée sur une partie de la route nationale reliant Tambacounda à Kidira, aggravant les difficultés pour les résidents.

Les champs situés le long des berges de la Falémé n’ont pas été épargnés. Les cultures de maïs et de piment ont été détruites, emportées par les flots. Les commerçants des quartiers impactés ont rapidement entrepris des opérations de pompage pour sauver leurs marchandises stockées dans des magasins.

Le plan d’eau du fleuve Sénégal a atteint, ce samedi à 11 h 30, la cote d’alerte de 10 mètres à la station hydrologique de Bakel, entraînant des risques élevés d’inondation dans cette partie de la vallée du fleuve. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a émis un avertissement, appelant les populations riveraines à la vigilance maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se protéger des éventuels dégâts.

En parallèle, le ministère assure un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées pour surveiller les niveaux d’eau et prévenir les inondations.

La situation reste préoccupante à Kidira, où les habitants attendent des mesures d’urgence pour faire face à cette catastrophe naturelle et protéger leurs biens et leurs vies.

Grand Magal : 16 décès, dont 13 causés par des accidents de la route

Au lendemain du Grand Magal de Touba, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a dressé un bilan tragique des événements. Selon les chiffres officiels, 16 personnes ont perdu la vie, dont 13 dans des accidents de la circulation.

Les sapeurs-pompiers ont été fortement sollicités tout au long de cette période. Au total, le détachement de la BNSP a effectué 465 interventions de toute nature, touchant 840 victimes, dont 16 n’ont pas survécu. Parmi ces interventions, 225 étaient liées à des accidents de la route, responsables de 600 victimes et 13 décès.

Ces chiffres soulignent une fois de plus les défis liés à la gestion des déplacements massifs lors de cet événement religieux majeur. La sécurité routière reste un enjeu crucial, notamment pendant les périodes de forte affluence comme celle du Magal. Les autorités appellent à une vigilance accrue pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Nouvelle arrestation dans l’affaire du double meurtre à Pikine : Nabou Léye placée en garde à vue par la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre survenu dans la nuit de dimanche à Pikine Technopole, la Division des investigations criminelles (DIC) continue de déployer des efforts pour élucider ce crime. Ce lundi, les agents de cette unité d’élite ont procédé à l’arrestation de la danseuse Nabou Léye, désormais placée en garde à vue.

Selon des sources proches de l’enquête relayées par Seneweb, cette nouvelle arrestation s’ajoute à celle de l’oncle paternel du principal suspect, Mamadou Lamine Diao. Ce dernier, maçon de profession, est accusé d’avoir commis le double meurtre avant de se confier à son oncle. Ensemble, ils auraient quitté la scène du crime pour se rendre à Touba en vue d’assister au Grand Magal.

Sentant la pression des enquêteurs se resserrer, l’oncle de Mamadou Lamine Diao a fini par dénoncer son neveu aux gendarmes de la brigade spéciale de Touba. Cette confession a permis aux autorités de faire avancer l’enquête.

À ce jour, un total de cinq personnes sont en détention dans le cadre de cette affaire. L’enquête, menée par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, se poursuit avec détermination pour faire toute la lumière sur ce drame qui a secoué la communauté de Pikine.

La garde à vue de Nabou Léye, en particulier, suscite une grande attention, étant donné son statut de figure publique en tant que danseuse. Les enquêteurs cherchent à établir les liens entre les différentes personnes interpellées et à comprendre les circonstances exactes de ce double meurtre.

Les prochains jours seront cruciaux pour l’avancement de l’enquête, alors que la DIC continue de travailler pour démêler les fils de cette affaire complexe.

Meurtre d’Aziz Davala : Trois personnes placées en garde à vue à la DIC

L’enquête sur le double meurtre d’Aziz Davala et de son neveu Waly progresse rapidement. Depuis que la Division des Investigations Criminelles (DIC) a pris en charge le dossier, plusieurs individus ont été interpellés et placés en garde à vue. Selon des sources proches du dossier, trois personnes sont actuellement détenues par la DIC, tandis que les auditions se poursuivent.

Malgré l’arrestation du principal suspect, Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, les enquêteurs continuent de creuser pour identifier et appréhender tous les complices potentiels. Des arrestations supplémentaires pourraient intervenir prochainement.

L’affaire reste en cours, et les autorités semblent déterminées à faire toute la lumière sur ce crime odieux qui a choqué la communauté. Nous continuerons de suivre de près les développements de cette enquête.

Contours d’une polémique : La lettre de Serigne Cheikhouna, le refus de Cheikh Omar Diagne, et la frustration des Mourides

Le Grand Magal de Touba 2024, événement phare du calendrier religieux sénégalais, a été marqué cette année par une controverse inattendue. La polémique est née du refus de Cheikh Omar Diagne, Directeur des Moyens Généraux de l’État, de prendre en charge l’hébergement des délégations étrangères en partance pour Touba au King Fahd Palace. Ce refus, largement médiatisé après la publication de la lettre de réponse de Cheikh Omar Diagne, a suscité une vague de frustration au sein de la communauté mouride.

Tout commence par la publication en ligne d’une lettre-réponse de Cheikh Omar Diagne, dans laquelle il refuse d’accorder la prise en charge des délégations étrangères au King Fahd Palace. Ce document, qui aurait été partagé en premier par le journaliste Baba Aïdara avec son confrère Madiambal Diagne, a été adressé le 31 juillet 2024, soit 24 jours avant le Magal célébré ce 23 août 2024. Suite à ce refus, la commission chargée des relations extérieures a dû trouver des alternatives pour accueillir ses hôtes, évitant ainsi une escalade de la situation.

La publication de cette lettre a suscité une vive réaction parmi les disciples mourides, beaucoup se sentant frustrés par le refus, mais surtout par le motif évoqué. Cheikh Omar Diagne a invoqué la rationalisation des dépenses et la mise en œuvre d’une nouvelle doctrine de gestion des réceptifs hôteliers. Cette justification a été mal accueillie, certains soulignant que le Magal génère des bénéfices importants pour le Sénégal.

Face à l’indignation grandissante, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, a jugé nécessaire de clarifier la situation. Dans une déclaration publique, il a affirmé que la lettre à laquelle Cheikh Omar Diagne avait répondu n’émanait ni de lui, ni du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Serigne Bass a insisté sur le fait que toute demande provenant de lui ou du Khalife aurait probablement été traitée différemment par les autorités.

Se sentant désavoué par la sortie de Serigne Bass, Serigne Cheikhouna Mbacké Bara Falilou a revendiqué la paternité de la lettre-demande. Il a affirmé que cette pratique n’était ni nouvelle ni inhabituelle, étant en vigueur depuis 2009, et que la demande avait été faite dans le cadre de ses fonctions de président de la commission chargée des relations extérieures.

Cheikhouna Bara Falilou a également exprimé son regret que Cheikh Omar Diagne ait adressé sa réponse à Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, alors que la demande émanait de lui en tant que président de la commission. Il a suggéré que cette erreur pourrait avoir été intentionnelle, ajoutant une dimension supplémentaire à la controverse.

La frustration à Touba face à ce refus est palpable. Un leader politique, souhaitant rester anonyme pour le moment, a même proposé de lancer une initiative pour construire un hôtel aussi prestigieux que le King Fahd Palace à Touba, offrant gratuitement le terrain pour sa construction. Cette initiative pourrait être annoncée lors de la cérémonie officielle du Grand Magal, prévue ce samedi, dans l’espoir de tempérer les esprits et apaiser la communauté.

La situation reste néanmoins tendue, et de nouvelles déclarations sont attendues pour clarifier davantage les circonstances de cette polémique et offrir une solution qui satisfasse toutes les parties impliquées. Affaire à suivre !

Sécurisation du parc national Niokolo Koba : l’armée en première ligne

Depuis le 18 août, l’armée, la gendarmerie et les services des parcs nationaux ont lancé une opération de sécurisation au parc national Niokolo Koba, une des plus importantes réserves naturelles du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer la lutte contre le braconnage, la déforestation et l’orpaillage clandestin, qui menacent la biodiversité et l’intégrité de ce patrimoine naturel.

Les patrouilles mixtes mobilisées sur le terrain sont une réponse aux activités illégales qui prolifèrent dans la région, mettant en danger des espèces protégées et dégradant l’environnement. En collaborant étroitement, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les agents des parcs nationaux entendent dissuader les contrevenants et assurer une protection efficace de la faune et de la flore du parc.

L’opération, qui s’inscrit dans une stratégie de long terme, témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à préserver ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le parc national Niokolo Koba, couvrant une superficie de plus de 900 000 hectares, abrite une diversité exceptionnelle d’espèces animales et végétales, dont certaines sont en voie d’extinction.

Les efforts conjoints des forces armées et des gardes forestiers devraient permettre de réduire considérablement les activités illicites dans la région, tout en sensibilisant les populations locales à l’importance de la préservation de cet écosystème unique.

Opération « Djoko » : 453 migrants interpellés dans la lutte contre l’émigration clandestine

L’opération « Djoko », lancée par l’armée et la gendarmerie sénégalaises depuis le 15 août, se poursuit avec succès sur plusieurs sites du territoire national. Cette initiative vise à contrer l’émigration clandestine en menant des patrouilles mixtes sur les côtes du pays, connues pour être des points de départ pour de nombreux migrants.

À ce jour, l’opération a permis d’interpeller 453 individus, parmi lesquels des candidats à l’émigration clandestine et des membres de réseaux de passeurs. Parmi eux, 239 sont des citoyens sénégalais, tandis que les autres proviennent de divers pays de la sous-région, dont 145 Guinéens, 32 Gambiens, 17 Maliens, 7 Bissau-Guinéens, 6 Ivoiriens, 3 Nigériens, 2 Comoriens, 1 Mauritanien, et 1 Congolais.

Cette opération est un signe fort de l’engagement des autorités sénégalaises à lutter contre ce phénomène qui coûte chaque année la vie à de nombreux jeunes Africains tentant de rejoindre l’Europe par des voies illégales. Les forces de sécurité restent mobilisées pour prévenir les départs clandestins et démanteler les réseaux de passeurs qui mettent en danger la vie de ces migrants.

En parallèle, des actions de sensibilisation et d’information sont également menées pour dissuader les jeunes de s’engager dans ces voyages périlleux. Les autorités rappellent l’importance de la coopération régionale pour endiguer ce fléau et soulignent leur détermination à protéger les vies humaines tout en sécurisant les frontières du pays.

CONTRE LE SCANDALE A L’ONAS : La coalition « Na Lér » remercie les Sénégalais pour leur soutien massif à la pétition

Le comité d’initiative de la coalition Na Lér a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la pétition lancée le 21 août 2024. Cette pétition, qui visait initialement 50 000 signatures, a largement dépassé cet objectif en enregistrant 73 780 signatures en seulement trois jours, se clôturant le 24 août.

Cette mobilisation est un signe fort de la maturité et de la détermination du peuple sénégalais à protéger les ressources limitées du pays en exigeant une gestion transparente. Malgré le succès de la pétition, de nombreux compatriotes continuent de manifester leur désir de voir une deuxième liste ouverte, témoignant de l’engagement continu de la population.

La coalition Na Lér appelle à maintenir la vigilance et la mobilisation pour atteindre les objectifs fixés, à savoir :

  1. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les allégations de mauvaise gestion.
  2. La démission du ministre accusé, M. Cheikh Tidiane Dieye, afin qu’il ne gêne pas le Président de la République et facilite le travail de l’Assemblée nationale.

La coalition reste déterminée à poursuivre ses actions pour garantir la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal.

Signer la pétition : https://chng.it/THZZNnkqwH

[EXCLUSIF] Arrestation de l’assassin d’Aziz Dabala lors du Magal de Touba

La cavale de Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, présumé auteur du double meurtre survenu à Pikine Technopole, a pris fin lors du Magal de Touba. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, le suspect a été interpellé par la Brigade spéciale de Touba dans le quartier de Dianatou Mahwa dans la nuit du Magal.

Les forces de l’ordre avaient reçu un renseignement indiquant la présence du meurtrier à Touba. Après une descente surprise dans le quartier de Dianatou Mahwa, les gendarmes ont réussi à arrêter Mamadou Lamine Diao, qui a rapidement avoué son crime lors de son interrogatoire.

Selon les détails révélés par le suspect, il fréquentait souvent le défunt danseur Aziz Dabala. Ce jour fatidique, Mamadou Lamine Diao s’était rendu chez Aziz pour lui réclamer de l’argent. Devant le refus de ce dernier, Diao a sorti un couteau pour le menacer, avant de finalement le tuer. Après avoir commis son crime, il a également tué Boubacar Gano, alias Waly, le neveu d’Aziz, qui l’avait aperçu en train de pénétrer dans l’appartement. Le meurtrier a ensuite emporté les téléphones des deux victimes.

Bien que les comptes Wave des victimes aient été vidés peu après le crime, Mamadou Lamine Diao a nié toute implication dans cette opération, affirmant qu’il n’avait pris que les téléphones des victimes.

Après son crime, Diao avait confié son secret à un ami et tous deux s’étaient rendus à Touba pour assister au Magal. Cependant, leur présence n’est pas passée inaperçue, et les gendarmes de la Brigade spéciale de Touba ont finalement mis fin à sa cavale. Mamadou Lamine Diao est actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Touba, en attendant une éventuelle décision de transfert à Dakar pour la suite de l’enquête.

Arrestation de l’Auteur du Double Meurtre de Pikine Technopole : Retour sur les Faits

Le calme apparent du quartier Dianatou Mahwa à Touba a été brusquement perturbé par l’arrestation de Mamadou Lamine Diao, alias Modou Lo, dans la nuit du Magal. Ce jeune maçon de 25 ans est accusé d’avoir perpétré un double meurtre à Pikine Technopole, dans la banlieue de Dakar.

L’affaire avait secoué la région lorsque les corps sans vie du danseur Aziz Dabala et de son neveu Boubacar Gano, alias Waly, avaient été découverts dans leur appartement. Selon les informations obtenues par Seneweb, la Brigade spéciale de Touba a réussi à localiser et arrêter le présumé meurtrier après avoir reçu un renseignement crucial.

D’après les aveux recueillis par les gendarmes, Mamadou Lamine Diao avait l’habitude de fréquenter la victime principale, Aziz Dabala. Le soir du drame, il s’était rendu chez ce dernier pour lui demander de l’argent. Face au refus d’Aziz, la situation a dégénéré. Sous la menace d’un couteau, Diao a fini par poignarder le danseur avant de voler son téléphone portable.

Loin de s’arrêter là, Diao s’est ensuite introduit dans la chambre de Boubacar Gano, qui avait été témoin de son entrée dans l’appartement. Craignant que ce dernier ne le dénonce, il l’a également poignardé à mort, emportant son téléphone.

Après avoir commis ces actes, Diao a tenté de brouiller les pistes. Il a partagé son sombre secret avec un ami, et tous deux ont pris la route pour Touba afin d’assister au Grand Magal, espérant ainsi échapper à la justice. Cependant, les gendarmes de la Brigade spéciale de Touba étaient sur leur trace. Grâce à une descente effectuée à Dianatou Mahwa, ils ont pu interpeller Diao, qui a immédiatement avoué les faits.

Actuellement, Mamadou Lamine Diao est détenu à la gendarmerie de Touba, où il attend son transfert à Dakar. L’enquête se poursuit pour déterminer les détails de ce crime atroce et pour vérifier les allégations du suspect, notamment son démenti concernant le vol du compte Wave de la victime.

Cette arrestation met un terme à la cavale de Diao, mais ouvre une nouvelle phase judiciaire qui devra faire la lumière sur les circonstances exactes de ce double homicide.

Magal de Touba 2024 : le transport ferroviaire plébiscité par les pèlerins

À l’occasion du Magal de Touba 2024, le transport ferroviaire s’est imposé comme une option privilégiée pour de nombreux fidèles. Chaque jour, trois rames de train, chacune d’une capacité de 240 places, ont été mises à disposition des voyageurs partant de Diamniadio et Thiès, offrant une alternative sécurisée et confortable aux routes encombrées.

À la gare de Thiès, l’excitation est palpable. Les pèlerins, impatients de rejoindre la ville sainte de Touba, se pressent pour embarquer. Cette année, le train a su attirer un grand nombre de fidèles, séduits par le confort et la convivialité qu’il propose.

Bineta Niang, une fidèle habituée du Magal, explique : « L’année dernière, j’ai voyagé en train pour Touba et cette année, je fais de même. Je préfère le train à la voiture pour sa sécurité et son confort. » Pour Ndéné Hann, l’expérience du voyage en train est avant tout familiale. « Nous sommes des mourides fervents, et nous aimons voyager en famille pour aller à Touba. Le train nous permet de le faire dans de bonnes conditions et dans une ambiance agréable », partage-t-il.

Le chef de gare de Touba, Abdoulaye Sène, a annoncé que 4 728 passagers avaient été transportés en seulement 48 heures, un chiffre qui témoigne de l’affluence record sur la ligne ferroviaire Diamniadio-Thiès-Diourbel. Face à cette forte demande, des trains supplémentaires ont été ajoutés, portant le nombre de trajets à 20 aller-retours en une journée.

Ce renforcement du dispositif vise à désengorger les routes habituellement saturées pendant le Magal, tout en offrant aux pèlerins une alternative fiable et confortable. Le succès de cette initiative montre l’efficacité de la coordination entre les différentes parties prenantes, et l’engagement des autorités à faciliter le déplacement des fidèles vers Touba.

Le train, alliant tradition et modernité, s’impose de nouveau comme le moyen de transport privilégié des pèlerins en route vers la ville sainte, un voyage empreint de spiritualité et de convivialité.

Accident de Khourou Mbacké : Le bilan d’alourdit avec un dixième décès

Le bilan du tragique accident survenu la semaine dernière sur la route de Ndoulo, précisément à Khourou Mbacké, continue de s’alourdir. Alors que la communauté mouride célèbre le Grand Magal de Touba ce vendredi, une des victimes de cet accident a succombé à ses blessures après huit jours de lutte acharnée pour sa survie.

Aïda Thiam, âgée de 82 ans, est décédée dans l’après-midi à l’hôpital régional Heinrich Lubke de Diourbel, où elle était hospitalisée depuis l’accident. Ce décès porte à dix le nombre total de victimes ayant perdu la vie à la suite de ce drame.

Pour rappel, Aïda Thiam avait également perdu sa belle-sœur, Koty Thiam, lors de ce même accident tragique. Ce double deuil enfonce davantage la douleur des familles touchées, en ce jour pourtant censé être marqué par la ferveur religieuse.

Touba accueille une quarantaine de personnalités internationales pour la 130e édition du Grand Magal

La ville sainte de Touba s’apprête à accueillir une quarantaine de personnalités internationales ce samedi, dans le cadre de la cérémonie officielle de la 130e édition du Grand Magal. Cet événement majeur de la communauté mouride verra la participation de représentants de seize pays, reflétant l’importance mondiale croissante de cette célébration religieuse.

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission culture et communication du Grand Magal, a annoncé la présence de ces invités de marque dans un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Parmi eux figurent des imams, des guides de communautés religieuses, des sommités scientifiques, d’anciens ministres, des hommes d’affaires, ainsi que des occidentaux convertis à l’islam par le biais du mouridisme.

La cérémonie officielle, qui se déroulera à partir de 10 heures à la résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la grande mosquée de Touba, sera marquée par la présence d’une délégation gouvernementale sénégalaise. Ce rassemblement témoigne de l’importance du Grand Magal, non seulement comme un événement spirituel, mais aussi comme un symbole de l’unité et de la fraternité entre les différentes communautés du monde entier.

Le Grand Magal de Touba, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme, attire chaque année des millions de pèlerins, venus célébrer cet héritage spirituel et renouveler leur engagement envers les valeurs prônées par le Cheikh. Cette 130e édition promet d’être un moment fort de recueillement et de partage pour tous les participants, qu’ils soient Sénégalais ou venus d’horizons divers.

En rassemblant des figures influentes de divers secteurs et de différentes nationalités, le Grand Magal continue de s’affirmer comme une plateforme de dialogue interculturel et interreligieux, renforçant ainsi son rayonnement au-delà des frontières sénégalaises.

Kaolack/ Magal de Touba : pour pallier aux accidents, les Cavaliers de la sécurité routière du Sénégal se mobilisent.

Les membres de l’association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal sont mobilisés à l’occasion du grand Magal de Touba. Un évènement qui draine plusieurs millions de pélerins qui viennent d’un peu partout du monde Face à la presse ce jeudi, Ils ont révélé la partition qu’ils veulent jouer pour un évènement sans accident de la route.

 » Nous invitons l’ensemble des conducteurs à observer les règles éditées par le Code de la route » a appelé Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Pour lui, ces règles s’articulent sur quelques points importants à savoir  » Ie port du casque, l’utilisation de la ceinture de sécurité et l’observation d’un repos en cas de sommeil ou de fatigue et entre autres recommandations. »

 » Le repos est véritablement un levier important dans le cadre de la sécurité et dans le cadre du transport en commun. Notamment de ne pas pratiquer des comportements qui n’honorent pas le métier d’un chauffeur. C’est à dire vouloir faire 3 à 4 voyages par jour  » a jouté M. Sarr.

 » Nous demandons aux chauffeurs de procéder aux visites techniques des véhicules. Parce que le constat que nous avons fait, et que à chaque événement religieu, certains conducteurs utilisent des voitures hors d’usage et désuètes depuis des années  » a dénoncé le Président de l’Association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal

En ce qui concerne les conducteurs de vélos taxi, il les à sensibiliser à éviter la consommation de drogues.  » A chaque Magal un nombre important de décès est enregistré chez ces conducteurs de vélos taxi, et celà est dû parfois à l’utilisation de l’alcool ou d’autres drogues  » a fustigé Cheikh Tidiane Sarr.

Pour conclure, les Cavaliers de la Sécurité Routière ont appelé les forces de l’ordre à sévir sévèrement contre tous les contrevenants.  » Les contrôles doivent être systématiques, aucune surcharge ne doit être tolérée. Nous pensons que si ces règles sont respectées, on aura moins d’accidents pendant le Magal », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal face à la presse ce jeudi.

Décès tragique du lutteur Brise de Mer : Le monde de la lutte sénégalaise en deuil

Le monde de la lutte sénégalaise est plongé dans une profonde tristesse suite à l’annonce du décès tragique du lutteur Brise de Mer, de son vrai nom El Hadji Diene. Ce jeune espoir de la lutte, membre de l’écurie Door Waar de Grand Médine, a perdu la vie ce matin dans un accident de moto sur la route reliant Touba à Sébikotane.

L’annonce de cette terrible nouvelle a été faite par le chroniqueur de lutte Iba Kane, qui a partagé l’information sur sa page Facebook. Selon lui, Brise de Mer était en route pour Sébikotane lorsqu’il a tragiquement trouvé la mort.

Brise de Mer était bien connu dans le milieu de la lutte sénégalaise pour son talent et sa détermination. Ancien pensionnaire de l’école de lutte Ndakaru, il a évolué aux côtés de lutteurs de renom tels que Yékini, Yékini Jr, et Malick Niang. Au cours de sa carrière, il a affronté et vaincu plusieurs adversaires redoutables, parmi lesquels Fifty Cent et Narou Sogas, faisant de lui un lutteur respecté sur les arènes.

La disparition prématurée de ce jeune lutteur est une perte immense pour le monde de la lutte sénégalaise, qui perd non seulement un athlète talentueux, mais aussi un exemple de courage et de persévérance pour les générations futures.

En ces moments douloureux, Dakaractu présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté de la lutte sénégalaise. Que son âme repose en paix.

Kaolack/ Magal de Touba : pour pallier aux accidents, les Cavaliers de la sécurité routière du Sénégal se mobilisent.

Les membres de l’association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal sont mobilisés à l’occasion du grand Magal de Touba. Un évènement qui draine plusieurs millions de pélerins qui viennent d’un peu partout du monde Face à la presse ce jeudi, Ils ont révélé la partition qu’ils veulent jouer pour un évènement sans accident de la route.

 » Nous invitons l’ensemble des conducteurs à observer les règles éditées par le Code de la route » a appelé Cheikh Tidiane Sarr, président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal. Pour lui, ces règles s’articulent sur quelques points importants à savoir  » Ie port du casque, l’utilisation de la ceinture de sécurité et l’observation d’un repos en cas de sommeil ou de fatigue et entre autres recommandations. »

 » Le repos est véritablement un levier important dans le cadre de la sécurité et dans le cadre du transport en commun. Notamment de ne pas pratiquer des comportements qui n’honorent pas le métier d’un chauffeur. C’est à dire vouloir faire 3 à 4 voyages par jour  » a jouté M. Sarr.

 » Nous demandons aux chauffeurs de procéder aux visites techniques des véhicules. Parce que le constat que nous avons fait, et que à chaque événement religieu, certains conducteurs utilisent des voitures hors d’usage et désuètes depuis des années  » a dénoncé le Président de l’Association les Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal

En ce qui concerne les conducteurs de vélos taxi, il les à sensibiliser à éviter la consommation de drogues.  » A chaque Magal un nombre important de décès est enregistré chez ces conducteurs de vélos taxi, et celà est dû parfois à l’utilisation de l’alcool ou d’autres drogues  » a fustigé Cheikh Tidiane Sarr.

Pour conclure, les Cavaliers de la Sécurité Routière ont appelé les forces de l’ordre à sévir sévèrement contre tous les contrevenants.  » Les contrôles doivent être systématiques, aucune surcharge ne doit être tolérée. Nous pensons que si ces règles sont respectées, on aura moins d’accidents pendant le Magal », a plaidé Cheikh Tidiane Sarr président de l’Association des Cavaliers de la Sécurité Routière du Sénégal face à la presse ce jeudi.

Inauguration imminente de la centrale électrique WAE : Samuel Sarr salue l’expertise sénégalaise

La mise en service du cycle simple de la centrale électrique de West African Energy (WAE) est prévue pour septembre 2024, marquant une étape cruciale dans le processus de synchronisation avec le réseau de la Senelec et le début des opérations de production d’électricité.

Samuel Sarr et son équipe livrent la centrale qui va réduire le coût de l'électricité

Un projet accompli en un temps record

Réalisée en seulement 42 mois, la centrale électrique de WAE représente une véritable prouesse technique pour le Sénégal. Samuel Ameth Sarr, Directeur général de West African Energy, n’a pas manqué de souligner cette performance lors de la visite du Directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, sur le site du projet le 22 août 2024. « Une centrale électrique de ce genre prend généralement six ans à être construite en Afrique. Ici, nous l’avons accomplie en trois ans et demi, grâce à l’engagement de notre équipe et des ingénieurs de la Senelec », a déclaré Sarr, ancien ministre de l’Énergie.

Une collaboration fructueuse entre Senelec et WAE

Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre Senelec et West African Energy, impliquant plusieurs investisseurs sénégalais de renom, tels que Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, et Khadim Bâ. Ensemble, ils ont mobilisé 283 milliards de francs CFA pour concrétiser cette vision. « Sans l’engagement de ces partenaires et de Senelec, ce projet n’aurait jamais vu le jour », a affirmé Samuel Sarr.

Un modèle pour le développement énergétique africain

Samuel Sarr a également mis en avant l’importance du projet pour le Sénégal, non seulement en termes de réduction des coûts de production pour Senelec, mais aussi pour la diminution du prix de l’électricité pour les consommateurs. Ce projet, le premier du genre entièrement monté par des Sénégalais, est une illustration concrète de la loi sur le contenu local. Il démontre la capacité des promoteurs locaux à réaliser des infrastructures majeures de A à Z, dans une synergie technique et financière.

Vers un avenir énergétique durable

À l’horizon 2025, le Sénégal aspire à garantir un accès universel à une énergie de qualité à un coût abordable, tout en respectant les normes sociales et environnementales. La centrale WAE, qui se veut être la plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest, incarne cette ambition. Les travaux de construction ont été lancés le 31 mars 2021 par la ministre du Pétrole et des Énergies, Mme Sophie Gladima, et la centrale est sur le point de devenir un pilier de l’approvisionnement énergétique du pays.

Ce projet exemplaire souligne l’expertise sénégalaise et la capacité du pays à mener à bien des projets d’envergure, tout en contribuant au développement économique et social du Sénégal.

MAGAL TOUBA / COUACS DANS LE TRANSPORT DES PÈLERINS : Une hausse inquiétante des prix du transport à Kaolack

Alors que des millions de pèlerins se préparent à célébrer le Magal de Touba 2024, marquant l’anniversaire du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, une flambée des prix du transport à Kaolack suscite la colère et l’inquiétude des fidèles. Prévue pour ce vendredi 23 août 2024, cette édition du Magal voit les tarifs de transport entre Kaolack et Touba s’envoler, laissant les voyageurs désemparés.

À quelques heures de la célébration, les transporteurs de Kaolack semblent avoir profité de l’afflux massif de pèlerins pour augmenter considérablement les tarifs. Dans des lieux de départs comme « Pencum Serigne Bassirou », les prix ont subi une hausse spectaculaire. Les billets de bus, qui coûtaient auparavant 3 000 FCFA, sont désormais vendus à 5 000 FCFA. Pour les véhicules de type 7 places, les tarifs sont passés de 4 000 FCFA à 7 000 FCFA, tandis que les cars et mini-cars ont vu leurs prix grimper de 2 000 FCFA à 5 000 FCFA.
Cette situation a provoqué une vague de mécontentement parmi les pèlerins, qui dénoncent ce qu’ils considèrent comme une exploitation injuste. Ousmane Seck, un fidèle en partance pour Touba, exprime sa frustration : « Le constat est le même chaque veille de Magal. Les chauffeurs doivent revoir leur manière de faire et arrêter de profiter de telles occasions, car ce n’est pas normal. »
Fatou Diop, également bloquée à Kaolack, partage le même sentiment. « Je suis ici depuis ce matin, mais je n’arrive pas à rallier Touba à cause de la hausse des prix. Cette mauvaise attitude des chauffeurs envers les passagers m’étonne vraiment. Ils ont augmenté les prix et refusent catégoriquement les négociations », regrette-t-elle, appelant l’État à intervenir.
Les pèlerins, en particulier ceux venant de régions éloignées, sont confrontés à une situation de plus en plus intenable à chaque grand événement religieux. Ils en appellent aux autorités pour mettre fin à ces pratiques qu’ils jugent abusives. « Il faut que l’État agisse, car les voyageurs qui sont dans les régions sont fatigués de vivre de telles situations à chaque grand événement », conclut Fatou Diop.
Face à cette grogne grandissante, les regards se tournent désormais vers les autorités, qui sont pressées de réguler les prix du transport en période de Magal, afin de permettre à tous les fidèles de se rendre à Touba dans des conditions acceptables.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

MAGAL TOUBA / COUACS DANS LE TRANSPORT DES PÈLERINS : Tensions à la gare ferroviaire de Diourbel

À l’approche du grand Magal de Touba, la gare ferroviaire de Diourbel, habituellement paisible, est envahie par une foule de pèlerins déterminés à rejoindre la ville sainte de Touba par le train. Cependant, une situation préoccupante a déclenché une vague de frustration parmi les voyageurs. Malgré l’achat préalable de leurs tickets, de nombreux pèlerins peinent à accéder au train, créant une atmosphère de grogne et de mécontentement.

Il est 15 heures en cette journée ensoleillée de mercredi, et la gare, débordante de monde, voit la colère monter parmi ceux qui attendent désespérément un train pour Touba. Cheikh Thiam, un trentenaire venu du quartier Mame Cheikh Ibrahima Fall, à proximité de la gare, exprime sa frustration : « Je suis ici depuis ce matin, car j’avais acheté mon ticket la veille. On m’avait informé que le train partirait à 14h45, mais jusqu’à présent, rien ne se passe. Pire encore, on m’informe que le train est déjà plein, et il n’y a aucune explication de la part des responsables de la gare. »
Ce sentiment de désarroi est partagé par une autre pèlerine, une femme qui a préféré garder l’anonymat. Exaspérée, elle déclare : « Il se passe des choses anormales ici au Sénégal, surtout à Diourbel. À cause de la recrudescence des accidents de la route, j’ai opté pour le train avec mes deux filles et j’avais acheté nos tickets lundi dernier. Je suis venue deux heures plus tôt, mais on me dit maintenant que le train est plein. Comment est-ce possible ? C’est eux qui avaient fixé notre heure de départ, et pourtant, le train censé partir à 14h45 est toujours là. »
Assis à l’ombre d’un margousier, un autre pèlerin explique que la situation est difficile à résoudre, car il semblerait qu’un seul train assure la liaison entre Diourbel et Touba. Pour une grande ville comme Diourbel, cela est perçu comme une grave insuffisance, surtout à l’occasion du Magal, un événement où le train est particulièrement prisé depuis la relance du transport ferroviaire.
Les responsables de la gare ferroviaire de Diourbel, bien que sous pression, tentent de gérer la situation. Un responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat, affirme que les pèlerins eux-mêmes contribuent au problème, car beaucoup arrivent avec des bagages volumineux. « Il n’y a pas de compartiment pour les grandes valises, et ainsi, ils ne peuvent pas accéder au train faute de place », explique-t-il.
Malgré la situation chaotique, les guichets de la gare continuent de vendre des tickets, exacerbant davantage la frustration des pèlerins.
Pour rappel, le Sénégal avait relancé son transport ferroviaire en juin 2023, avec la reprise des activités dans plusieurs gares, dont celle de Diourbel. À l’époque, le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, avait présidé le voyage inaugural de la liaison Dakar-Tambacounda, traversant plusieurs villes de l’intérieur du pays. Cependant, la gare ferroviaire de Diourbel semble encore avoir du mal à se remettre pleinement sur les rails, comme en témoigne cette situation troublante à l’approche du Magal.


Ndeye Yacine MBAYE
Correspondante à Diourbel

Ziguinchor : Plus de 73% de la population accède à une eau améliorée, selon la directrice nationale de l’hydraulique

Un atelier régional de concertation multi-acteurs sur l’hydraulique et l’assainissement s’est tenu ce mercredi 21 août 2024 à Ziguinchor, sous la direction de Sidi Guissé Diongue, adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives. Cette rencontre a rassemblé divers acteurs régionaux afin de discuter des défis et solutions liés à l’accès à l’eau et aux services d’assainissement dans la région.

Dès l’ouverture de l’atelier, la Directrice nationale de l’hydraulique, Ndeye Abibatou Lo, a présenté des statistiques significatives pour la région de Ziguinchor. Selon les données de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) de 2023, 73,4 % de la population de Ziguinchor a accès à une eau améliorée, tandis que 69,90 % bénéficient de services d’assainissement adéquats. Cependant, elle a également souligné que 4,90 % des habitants pratiquent encore la défécation à l’air libre, un chiffre préoccupant dans une région principalement urbaine.
Madame Lo a mis en lumière les inégalités persistantes entre les zones urbaines et rurales de la région. Elle a exprimé son inquiétude quant au fait qu’un nombre important de ménages dans les zones urbaines dépendent encore de sources d’eau non améliorées, une situation qui doit être corrigée pour atteindre l’accès universel à l’eau potable.
Elle a appelé à renforcer les efforts pour améliorer l’accès à l’eau et aux services d’assainissement, en ciblant particulièrement les ménages les plus vulnérables. « Nous devons continuer à travailler ensemble pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement. C’est une condition essentielle pour assurer le bien-être et la santé de tous les habitants de Ziguinchor, » a-t-elle déclaré.
Sidi Guissé Diongue, qui a présidé l’atelier, a remercié les participants pour leur engagement et a souligné l’importance de ces concertations régionales en préparation de la rencontre nationale sur l’hydraulique et l’assainissement. Il a précisé que cet atelier a permis d’identifier les principaux défis auxquels la région de Ziguinchor est confrontée, notamment l’insuffisance de forages dans de nombreuses localités, le manque de coordination entre les acteurs du secteur, et la nécessité d’augmenter les infrastructures liées à l’eau et à l’assainissement.
Il a également rappelé que les questions d’hydraulique, d’assainissement, de lutte contre les inondations, et de gestion des eaux usées et des déchets constituent des préoccupations majeures pour la région de Ziguinchor. Des solutions concrètes ont été proposées pour améliorer l’application des politiques publiques au niveau régional, avec l’objectif de répondre plus efficacement aux besoins de la population.
Cet atelier marque une étape importante dans la quête d’un accès universel à l’eau et à des services d’assainissement de qualité pour tous les habitants de Ziguinchor, un objectif essentiel pour le développement durable de la région.


AS – Le Dakarois 
Ziguinchor

Conflit ouvert entre Madiambal Diagne et Pierre Goudiaby Atépa autour d’un projet immobilier à Ouakam-Mamelles

Un nouvel épisode de tensions a éclaté entre le journaliste Madiambal Diagne et l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, deux figures influentes du paysage sénégalais. Le conflit, centré sur un projet immobilier situé à Ouakam-Mamelles, met en lumière des divergences profondes et des accusations graves.

Tout a commencé par une déclaration cinglante de Madiambal Diagne, Président du Groupe Avenir Communication, qui accuse Atépa de vouloir détruire son immeuble en construction. Selon Diagne, lors d’une rencontre entre l’architecte et Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc partenaire du projet, Atépa aurait exprimé son désir de « casser cet immeuble », une remarque qui a suscité la stupeur de Nsamoglu.

Les répercussions de cette déclaration ne se sont pas fait attendre. Le 19 août 2024, une équipe de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (DSCOS) a fait une descente sur le chantier, exigeant une série de documents, notamment le titre de propriété et les autorisations de construction. Diagne affirme avoir immédiatement fourni tous les documents demandés et précise que cette visite n’était pas la première, car depuis 2018, le chantier a fait l’objet de multiples contrôles, tous soldés par la conformité du projet.

De son côté, Pierre Goudiaby Atépa ne s’est pas laissé faire. En réponse à ces accusations, il a publié une vidéo devant le siège de l’UNESCO, où il annonce le lancement d’une initiative baptisée AMOR (Les Amis du Monument de la Renaissance). Selon l’architecte, cette initiative vise à préserver l’environnement, un bien précieux qu’il estime menacé par des projets immobiliers qu’il considère comme douteux. Sans mentionner nommément Madiambal Diagne, Atépa a dénoncé ceux qui, selon lui, pensent pouvoir imposer leur volonté grâce à des moyens financiers dont la provenance serait, selon ses dires, suspecte.

Ce conflit, bien loin d’être résolu, illustre les tensions croissantes autour du développement urbain à Dakar, où les enjeux fonciers et environnementaux suscitent de plus en plus de débats. Les semaines à venir seront sans doute décisives pour l’avenir de ce projet immobilier et les relations entre ces deux personnalités influentes du Sénégal.

Libération de Bah Diakhaté : Un retour marqué par la gratitude et la conviction

C’est avec des mots empreints de reconnaissance que Bah Diakhaté, coordonnateur national des activistes républicains, a exprimé sa gratitude après avoir purgé sa peine de prison. « Alhamdoulilah, Alhamdoulilah, Alhamdoulilah ! », s’exclame-t-il en premier lieu, avant de remercier chaleureusement le président Macky Sall, qu’il décrit comme son mentor et leader. Bah Diakhaté a également tenu à exprimer sa profonde reconnaissance à tous les Sénégalais, en particulier aux Activistes Républicains, pour leur solidarité exceptionnelle tout au long de son incarcération.

Dans ses remerciements, il n’a pas oublié les membres de l’Alliance Pour la République, ainsi que l’ensemble des Républicains du Sénégal et de la diaspora. Son discours s’est également tourné vers ses avocats, qu’il a salués pour leur dévouement inébranlable, ainsi que vers la justice sénégalaise. Dans un geste rare, Bah Diakhaté a remercié le procureur de la République et les juges ayant prononcé sa condamnation, affirmant qu’il est convaincu qu’ils ont agi en toute conscience. « Mais leur conviction conforte ma conviction : Alaysal Lahou bi Ahkamil Hakimina », a-t-il souligné, citant une expression qui témoigne de sa foi en la justice divine.

Le militant a aussi eu une pensée émue pour tous les détenus de la Maison d’Arrêt de Rebeuss, particulièrement ceux des chambres 2, 7, 9, 10 et 14. Il n’a pas oublié les agents de la DIC, de la Sûreté Urbaine, ainsi que l’ensemble de l’administration pénitentiaire, montrant ainsi sa reconnaissance envers tous ceux qui ont croisé sa route durant cette période difficile.

Pour conclure, Bah Diakhaté a adressé un message à ses camarades, en leur promettant de se revoir bientôt, s’en remettant à la volonté divine. Il a invité chacun à méditer sur les paroles de son vénéré guide Cheikhoul Khadim RA dans le Nahdjiu Qadaa’il Haaj : « Le règne de l’erreur est d’un instant, celui de la Vérité perdurera jusqu’à l’Heure (AlQiyama). »

Cet acte de foi et de conviction, exprimé à travers ses mots, témoigne de la force d’esprit de Bah Diakhaté et de sa détermination à poursuivre son engagement aux côtés du président Macky Sall et des Républicains.

Le Premier ministre en visite à Touba : Un engagement ferme pour résoudre les défis de la cité religieuse

Quelques jours après la visite du Chef de l’État, le Premier ministre s’est rendu à Touba pour rencontrer le Khalife Général des Mourides. Accompagné de cinq ministres, il a été chaleureusement accueilli et reçu par le patriarche à Darou Miname. Cette visite marque l’importance accordée par le gouvernement au Magal de Touba, un événement religieux majeur au Sénégal.

Le Premier ministre a souligné que trois conseils des ministres ont été consacrés à cet événement pour en assurer la réussite. La présence de ministres clés, tels que ceux de l’Intérieur, de l’Assainissement et de la Santé, témoigne de l’engagement du gouvernement à éviter les écueils des éditions précédentes.

En rappelant une anecdote personnelle, Ousmane Sonko a évoqué sa propre expérience lors du dernier Magal, qu’il a suivi depuis un lit d’hôpital. Il a exprimé sa reconnaissance envers le Khalife, qui lui avait envoyé un paquet de dattes et exhorté à interrompre sa grève de la faim. « Ce geste reste encore gravé dans ma mémoire », a-t-il confié, soulignant l’évolution des situations et l’impermanence des choses.

Sonko a fait référence à l’exil du Cheikh, affirmant que malgré les épreuves, seul le succès couronne les efforts. Cet esprit de persévérance et de détermination anime le Premier ministre, qui s’engage à relever les défis majeurs auxquels Touba fait face, notamment le manque d’eau et les inondations.

« Nul ne peut ignorer Touba si construire le Sénégal est son objectif », a-t-il déclaré, réaffirmant le contrat moral entre le gouvernement et la ville sainte, un contrat forgé par le soutien des populations de Touba dans le combat politique du gouvernement. Le Premier ministre a promis que les prochains mois seraient révélateurs des ambitions nourries pour la cité religieuse. Il a assuré que des actions concrètes seraient entreprises pour que Touba ne soit plus jamais confrontée aux inondations causées par les eaux pluviales.

Le discours du Premier ministre s’est conclu par une sollicitation de prières pour que les objectifs fixés soient atteints. En réponse, le Khalife Général des Mourides a exprimé sa satisfaction quant à cette visite et a réitéré sa confiance envers le Premier ministre et son équipe.

Cette visite du Premier ministre à Touba réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir la ville sainte et à résoudre les problèmes qui entravent la quiétude de ses habitants. Elle symbolise également la solidité des liens entre les autorités étatiques et la confrérie mouride, un partenariat essentiel pour le développement du Sénégal.

La Presse Sénégalaise Face à une Crise : Un Appel à l’Amnistie Fiscale Ignoré

La patronne de la chaîne 7TV et membre influente du patronat, Maimouna Ndour Faye, a exprimé ce matin lors d’une conférence de presse une profonde frustration vis-à-vis de la situation fiscale du secteur de la presse au Sénégal. Elle rappelle qu’une amnistie fiscale avait été promise pour soulager les médias, mais que cette promesse semble désormais hors de portée, en raison de l’inertie de l’État.

Le patronat de la presse, par la voix de Maimouna Ndour Faye, a tenu à clarifier les malentendus entourant les dettes fiscales du secteur. « Nos comptes sont bloqués, malgré ce que nous pensions être un accord avec l’administration fiscale. Nous n’avons que 13 milliards de francs CFA à payer, et non 40 milliards comme cela est propagé sur les réseaux sociaux », a-t-elle précisé, dénonçant un « mauvais procès » fait à la presse.

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre l’État et les entreprises de presse. Le patronat déplore l’attitude de l’État qui, selon eux, se permet de rompre les contrats sans respecter les normes en vigueur. « Quand l’État refuse de rencontrer les acteurs de la presse, il est normal que nous envisagions des actions telles qu’une journée sans presse », a déclaré Faye, soulignant la nécessité de faire entendre leurs revendications.

L’inquiétude monte également du fait que d’autres secteurs de l’économie semblent bénéficier d’un traitement de faveur de la part des autorités fiscales. « Pourquoi s’acharner sur le secteur de la presse alors qu’une entreprise minière doit au moins 200 milliards à l’État ? » s’interroge-t-elle, soulignant une certaine iniquité dans le traitement des dettes fiscales entre les différentes industries.

Le patronat de la presse sénégalaise appelle ainsi l’administration fiscale à un dialogue constructif pour trouver une solution équitable à cette crise. Une rencontre avec les autorités serait un pas crucial pour éviter l’escalade des tensions et permettre au secteur de continuer à jouer son rôle essentiel dans la démocratie sénégalaise.

Accident sur l’axe Thiès-Khombole : Un «Car Ndiaga-Ndiaye» en route pour le Magal se renverse, plusieurs blessés

Ce mercredi matin du 21 août 2024, un grave accident de la route s’est produit sur l’axe Thiès-Khombole, impliquant un véhicule de transport en commun, plus connu sous le nom de «Car Ndiaga-Ndiaye». Le véhicule, en route pour Touba-Mbacké dans le cadre des préparatifs du Grand Magal, s’est renversé, causant plusieurs blessés parmi les passagers.

Selon les premières informations recueillies sur place, l’accident serait dû à une surcharge de passagers. Le «Car Ndiaga-Ndiaye», un moyen de transport prisé durant cette période de grande affluence, aurait montré des signes de défaillances techniques au niveau d’un des pneus. Cette défaillance aurait entraîné une perte de contrôle du véhicule, qui a ensuite dérapé avant de se renverser sur le bas-côté de la route.

Les secours sont rapidement intervenus pour prendre en charge les blessés, dont le nombre exact n’a pas encore été confirmé. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Cet incident met en lumière les risques liés à la surcharge des véhicules de transport en commun, un problème récurrent en période de grande affluence comme celle du Magal, où des milliers de fidèles se rendent à Touba pour participer aux festivités religieuses. La sécurité routière demeure une préoccupation majeure, et cet accident tragique rappelle la nécessité de renforcer les contrôles et les mesures de prévention pour éviter de tels drames.

Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en visite de courtoisie auprès du Khalife général des Mourides

Le Président de l’Assemblée nationale, M. Amadou Mame Diop, a honoré le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, d’une visite de courtoisie à l’approche du Grand Magal de Touba. Accompagné de membres du Bureau de l’Assemblée nationale et de ses collaborateurs, le Président Diop s’est acquitté de ce devoir en soulignant l’importance de cette démarche, qui s’inscrit dans la lignée des «honorables devoirs» qu’il estime primordiaux.

Au cours de cette rencontre, Amadou Mame Diop a réaffirmé l’engagement de l’Assemblée nationale à remplir ses missions conformément aux idéaux de paix et de concorde nationale. Il a également salué le rôle prépondérant du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, en lui transmettant «les salutations respectueuses et chaleureuses de l’Assemblée nationale ainsi qu’à l’ensemble de la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul».

Profitant de cette occasion marquée par la célébration prochaine du Magal, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé toute sa gratitude pour l’œuvre spirituelle de Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique de l’islam au Sénégal, et a souligné l’importance de cette journée de commémoration, le 18 Safar, jour de Grâce, de miséricorde et d’élévation.

Amadou Mame Diop a également sollicité les prières du Khalife général pour un Sénégal de paix et de prospérité, renforçant ainsi l’importance de la solidarité et de l’unité au sein de la nation sénégalaise. La délégation a également été reçue par Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, pour un échange empreint de spiritualité et de respect.

Cette visite réaffirme les liens étroits entre les institutions de la République et les autorités religieuses, incarnant l’esprit de dialogue et de compréhension mutuelle dans un contexte de préparation pour l’un des événements religieux les plus significatifs du pays.

DÉNONCIATIONS D’ABUS ET DE FRAUDE DE LA PART DE ÇALIK ENERJI : La société d’intérim, ADC, réfute ces allégations

Des travailleurs de la Centrale à gaz du Cap des Biches étaient montés au créneau pour dénoncer des conditions de travail déplorables. Après leur sortie, l’entreprise qui les a recrutés pour le compte de Çalik Enerji, ADC CAPITAL HUMAIN SAS, a émis un communiqué, ce mardi, pour apporter des précisions.
D’après la note, ces agents sont des « journaliers mensualisés en contrat d’intérim avec la société d’interim ADC Capital Humain pour la construction de la Centrale électrique Combined Cycle Fuel-Gaz de 300 MW à Rufisque, Cap des Biches dont le maître d’ouvrage est West African Energy SA ».
À cet effet, le président de ADC CAPITAL HUMAIN SAS, Adama Cissé, a tenu à présenter leur poltique des sources humaines et pratiques courantes en matière de gestion du personnel.
Il explique que contrats proposés ont d’abord fait l’objet de revue par l’inspection du travail avant même d’être présentés aux agents, contrairement aux allégations du personnel qui avait fait face à la presse (lire la parution du Dakarois Quotidien de ce lundi 19 août 2024). « Après signature, un lot important de contrats a fait l’objet de visa par l’inspection du travail dont un exemplaire présenté en annexe de ce communiqué en format anonyme. Ces contrats sont identiques et comportent exactement les mêmes clauses. En raison du grand volume des contrats au moment du pic du projet où nous avons dépassé plus de 700 contractuels, il était matériellement impossible de les faire viser tous dans un délai de 2 à 6 mois que duraient la plupart des contrats. Toutefois, toutes les clauses du contrat sont strictement respectées et conformes à la législation du travail sénégalaise », assure ADC.
S’agissant des fraudes sur l’IPM (Institution de Prévoyance Maladie) fustigés par les travailleurs qui se confiaient au Dakarois Quotidien, le communiqué démonte de telles accusations. « Dès le démarrage des travaux, nous avons mis à disposition sur le site une infirmerie complète, comprenant une ambulance médicalisée en service continu et du personnel soignant (infirmier et médecin) assurant une permanence 24/24. Nous avons également offert une couverture complémentaire santé avec notre assureur (IPM Santé Plus) couvrant l’agent et sa famille à 60%. Conscient des difficultés que cela pose aux patients de préfinancer les 40% de frais médicaux à leurs charges, IPM Santé Plus a bien voulu leur donner des cartes de tiers payant à 100% pour pouvoir se faire soigner sans bourse délier puis rembourser sur leur salaire leur tiers payant. Ceci est une facilité en place depuis 4 ans sur ce chantier et tous les employés en sont informés et en bénéficient avec joie. Le cas échéant, l’agent ou sa famille serait dans l’obligation de payer avant même d’avoir accès aux soins ou aux médicaments », révèlent Adama Cissé et ses services.
Par ailleurs, la même note souligne que compte tenu de l’importance et de la complexité du projet, la phase de construction exige un recours important d’heures supplémentaires qui sont entièrement payées jusqu’à la dernière minute conformément à la législation du travail sénégalaise, comme le témoignent les bulletins de salaires qu’ils ont eux-mêmes brandis dans leur vidéo.
En outre, de façon générale, les employés sont tous déclarés à la CSS et à l’IPRES. Nous tenons dans nos dossiers tous les justificatifs de déclarations et de cotisations. Nos employés ont des profils allant du personnel d’exécution aux ingénieurs. Une quote-part importante du recrutement se fait de concert avec la Municipalité de Rufisque pour privilégier les emplois locaux et durables.
Enfin, tous les employés, soutient ADC CAPITAL HUMAIN SAS, bénéficient d’une prime de panier qui leur assure le déjeûner sur le site pendant la pause.

Communiqué de presse de ADC_0002Télécharger


Le Dakarois

Sidy Diop en détention : Le chanteur confronté à la justice pour défaut de permis et d’assurance

Le célèbre artiste-chanteur sénégalais Sidy Diop se retrouve dans une situation délicate après avoir été placé sous mandat de dépôt suite à son face-à-face avec le Procureur. Il sera jugé lundi prochain devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour conduite sans permis et absence d’assurance.

L’incident remonte à la nuit du 19 août 2024, aux alentours de 1 h 30 du matin, lorsqu’une patrouille de la gendarmerie a intercepté le véhicule de marque Benz, immatriculé en Gambie, conduit par Sidy Diop. Le contrôle a révélé que l’artiste ne détenait pas de permis de conduire, et que l’assurance du véhicule ainsi que le passavant étaient expirés. Face aux enquêteurs, Sidy Diop a reconnu les faits en expliquant qu’il s’était rendu à une station-service pour s’acheter à manger, et qu’il conduisait le véhicule sans les documents requis.

Cependant, une série de questions restent en suspens. Le chanteur a déclaré qu’il ne possédait pas de permis de conduire national mais qu’il détenait un permis international, qu’il affirme avoir obtenu lors de ses tournées européennes. Cependant, il n’a pas pu présenter ce permis aux autorités, arguant qu’il avait été volé dans son véhicule. Pourtant, aucune déclaration de vol ou plainte n’avait été déposée, ce qui a suscité des doutes parmi les gendarmes.

Interrogé sur la manière dont il aurait obtenu un permis international sans permis national, Sidy Diop a affirmé que celui-ci lui avait été délivré en Gambie. Cependant, les autorités ont rapidement souligné que même en Gambie, il est obligatoire d’avoir un permis national avant de pouvoir obtenir un permis international, comme c’est le cas au Sénégal. Le chanteur est resté ferme sur sa position, sans pour autant pouvoir fournir de preuve ou de référence pour le permis en question.

Sidy Diop a également mentionné qu’il allait contacter « le gars » qui lui aurait vendu le véhicule pour fournir les documents nécessaires, ajoutant qu’il avait toujours utilisé un chauffeur et qu’il n’avait jamais été confronté à un tel incident auparavant.

La comparution de Sidy Diop devant le tribunal ce lundi s’annonce cruciale pour déterminer la suite de cette affaire, qui risque de ternir l’image du chanteur dans le paysage musical sénégalais. Les fans attendent avec impatience le verdict de la justice.

DOUBLE MEURTRE À PIKINE TECHNOPOLE : Aziz Dabala et son colocataire tués

Le danseur Abdoul Aziz Ba alias « Aziz Dabala » et son colocataire que certaines sources présentes comme son « frère » seraient égorgés dans leur appartement sis à Pikine, Technopole.
Celles-ci affirment qu’un ami de l’artiste, resté sans nouvelle, aurait appelé un menuisier qui a défoncé la porte. Même si les corps ont été découverts ce mardi, le crime aurait été commis depuis dimanche dernier, d’après la même piste.
La police et les éléments des sapeurs pompiers sont sur lieux au moment où ces lignes sont écrites.

UCAD : Le Collectif des Amicales exige un report de la fermeture du campus social

Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) a récemment publié un communiqué en réponse à une décision controversée émanant du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) concernant la fermeture imminente du campus social. Cette fermeture, prévue pour le jeudi 22 août 2024 à 18 heures, a suscité une vive réaction de la part des représentants des étudiants, qui dénoncent une mesure qu’ils jugent unilatérale, précipitée et non concertée.

Selon le Collectif des Amicales, la décision de fermer le campus social intervient à un moment particulièrement inapproprié. Actuellement, une grande partie des étudiants de l’UCAD a quitté le campus pour se rendre à Touba dans le cadre de la célébration du Grand Magal. Cet événement religieux mobilise chaque année un nombre considérable d’étudiants, en particulier ceux originaires des régions environnantes. Par ailleurs, certaines facultés, telles que la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) et la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), n’ont pas encore achevé leurs cours, ce qui rend la fermeture du campus d’autant plus problématique.

Le Collectif critique sévèrement la manière dont la décision a été prise, la qualifiant d’irréfléchie et d’amateurisme de la part du COUD. Le manque de concertation avec les parties prenantes, notamment les représentants des étudiants, est vivement dénoncé. Pour le Collectif, une telle décision, prise sans tenir compte du contexte actuel et sans consulter les principaux intéressés, ne peut être perçue que comme un acte unilatéral qui ignore les réalités du terrain.

Face à cette situation, le Collectif des Amicales appelle les autorités universitaires à revenir sur leur décision et à reporter la fermeture du campus social. Cette mesure permettrait aux étudiants partis pour le Magal de revenir à Dakar, de récupérer leurs affaires, et aux étudiants encore en pleine période académique de terminer sereinement leur année universitaire. Le Collectif insiste sur la nécessité d’agir dans l’intérêt des étudiants, afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.

Malgré la gravité de la situation, le Collectif des Amicales de l’UCAD appelle au calme et à la sérénité parmi les étudiants. Il les rassure que des décisions de cette nature ne peuvent être appliquées sans consultation préalable et sans une prise en compte des conditions particulières des étudiants.

En conclusion, le Collectif réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux de tous les étudiants de l’UCAD, sans distinction. Il attend désormais une réponse favorable des autorités universitaires, afin que les étudiants puissent aborder la fin de leur année académique dans des conditions optimales.

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall dépose une plainte pour éclaircir le scandale

Le député Thierno Alassane Sall a annoncé ce mardi 20 août sur sa page X qu’il compte déposer une plainte auprès du procureur de la République ce mercredi pour faire la lumière sur l’affaire qui secoue l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS). Cette décision intervient après le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, et les accusations croisées entre ce dernier et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

« Je prendrai mes responsabilités, dès demain, en déposant officiellement une plainte contre X auprès du procureur de la République, afin qu’il édifie le peuple sénégalais », a écrit Thierno Alassane Sall. Selon lui, les échanges d’accusations entre Cheikh Dieng et le ministre Dièye ne feront qu’aggraver la situation.

TAS a également exprimé son indignation face à la gestion de cette crise, soulignant que pendant que le pays souffre des conséquences de la mauvaise gestion de l’assainissement, les autorités se lancent des accusations de corruption à travers les médias. Pour lui, il est crucial que la justice intervienne pour révéler la vérité : « Dans cette affaire d’eaux troubles, une chose est certaine : l’un des deux, le Ministre ou le DG, ne dit pas la vérité. Seule la justice peut faire la lumière sur cette affaire », a-t-il conclu.

La plainte déposée par Thierno Alassane Sall marque une étape importante dans la quête de vérité et pourrait potentiellement déclencher une enquête approfondie pour démêler les responsabilités dans cette affaire qui fait grand bruit au Sénégal.

Macky Sall envoie une délégation à Touba pour transmettre un message de paix au khalife général des mourides

À l’approche de la commémoration du grand Magal de Touba, l’ancien président sénégalais Macky Sall a dépêché une importante délégation de l’Alliance pour la République (Apr) à la résidence du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette initiative intervient à peine un jour après la visite du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au patriarche de Darou Minam.

La délégation, arrivée peu après 16 heures, a été conduite par l’ancien ministre des Forces armées, Oumar Youm, et comprenait plusieurs figures politiques notoires, dont Mansour Faye, beau-frère de Macky Sall, l’ancienne ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, et Seydou Guèye, ancien secrétaire général du gouvernement, parmi d’autres personnalités.

Lors d’une audience brève mais significative, Oumar Youm a transmis au khalife général des mourides le message de Macky Sall, un message axé sur la paix, l’amour et l’amitié. « Le président Macky Sall nous a envoyés délivrer son message à son père, ami et guide, le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, à la veille de la commémoration de l’édition 2024 du grand Magal de Touba », a déclaré Oumar Youm à la presse à la sortie de l’audience.

Il a également souligné la gratitude et la reconnaissance exprimées par Macky Sall envers le khalife pour son soutien durant ses années au pouvoir. De son côté, Serigne Mountakha Mbacké a rappelé les liens forts qui l’unissent à Macky Sall, soulignant l’importance de cette relation pour le bien-être spirituel et social du pays.

Cette visite marque un moment de grande symbolique, alors que la communauté mouride s’apprête à célébrer l’un des événements les plus importants de son calendrier religieux. La présence de cette délégation à Touba témoigne de l’importance que Macky Sall continue d’accorder aux relations entre l’État et les chefs religieux du pays, même après son départ de la présidence.

ONAS : le directeur de l’assainissement répond aux accusations de Cheikh Dieng sur l’attribution des marchés de curage

Suite aux accusations de Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), contre le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, le ministère a tenu une conférence de presse ce mardi 20 août pour apporter des éclaircissements. Cheikh Dieng avait dénoncé des « deals » concernant la signature de contrats avec les entreprises Delta et Vigas, insinuant des pratiques douteuses dans l’attribution des marchés de curage.

Omar Sène, directeur de l’assainissement, a rejeté ces accusations, expliquant que le processus d’attribution des marchés de curage complémentaire était transparent. Il a précisé que face aux retards constatés dans l’exécution des travaux par les entreprises initialement retenues (TAWFEKH TAYSIR pour Dakar et DELGAS pour les autres régions), le ministre Dièye avait demandé au directeur sortant de l’ONAS, Cheikh Dieng, de trouver une solution urgente. Cependant, en l’absence d’action concrète de ce dernier, le ministre a pris les mesures nécessaires pour garantir l’achèvement des travaux.

Pour Dakar, il a été décidé d’arrêter la contractualisation avec TAWFEKH, jugée incapable de mener à bien les travaux, et de relancer le marché via une procédure d’entente directe avec des entreprises qualifiées. Pour les régions, une résiliation partielle du marché a été recommandée, permettant à DELGAS de poursuivre les travaux dans les zones où ils avaient déjà commencé, tandis qu’une nouvelle procédure d’attribution était initiée pour les autres zones.

Omar Sène a également souligné que des écarts de prix avaient été constatés par rapport aux coûts moyens en cours, ce qui avait poussé le ministre Dièye à suspendre la procédure avec les deux entreprises concernées. Grâce à la proposition du groupe de travail, l’État du Sénégal pourrait réaliser une économie d’environ 800 millions de francs CFA en 2024.

Le point de presse s’est tenu en l’absence du ministre Dièye, mais en présence du nouveau Directeur général de l’ONAS, Séni Diène, qui a réaffirmé l’engagement du ministère à assurer une gestion transparente et efficace des projets d’assainissement.

Conseil interministériel : le gouvernement accélère la finalisation des ports de Ndayane et Bargny Sendou

Lors d’un conseil interministériel dédié aux infrastructures maritimes et portuaires du Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté sur l’urgence de finaliser les projets de construction du port de Ndayane et du port minéralier et vraquier de Bargny Sendou. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités portuaires du pays pour soutenir son développement économique.

Ousmane Sonko a mis en avant l’importance du port de Ndayane, en demandant aux ministères concernés de préparer un plan d’action détaillé pour garantir l’achèvement des travaux dans les délais contractuels. Ce port multifonction, qui constitue un projet stratégique pour le Sénégal, doit voir son terminal à conteneurs finalisé rapidement. Le Premier ministre a également souligné la nécessité de structurer les financements pour les autres composantes du projet, en veillant à ce que le port soit relié par voie ferrée et routière aux corridors et réseaux structurants du pays.

Un des points clés de la réunion a été l’évaluation du contrat de concession pour le port de Ndayane. Le Premier ministre a demandé une révision du contrat pour s’assurer qu’il reflète les ambitions actuelles du Sénégal. Il a également souligné l’importance de mobiliser les ressources nécessaires pour le remboursement des infrastructures maritimes communes et pour la libération complète du site du projet.

Concernant le port minéralier et vraquier de Bargny Sendou, Ousmane Sonko a exigé que les travaux de construction et d’équipement soient finalisés dans les plus brefs délais, avec pour objectif que le port soit opérationnel avant la fin de l’année 2024. Cette rapidité est essentielle pour respecter les engagements du concessionnaire et pour permettre au Sénégal de mieux répondre aux besoins croissants de l’industrie minière et vraquière.

Pour garantir l’efficacité de ces infrastructures, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de connecter le port de Bargny Sendou aux corridors ferroviaires et routiers existants. Il a également demandé l’engagement de discussions concernant l’exclusivité des activités portuaires, afin de maximiser l’impact économique de ces projets pour le pays.

Ces décisions marquent une étape cruciale dans la stratégie portuaire du Sénégal, visant à positionner le pays comme un hub logistique régional en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, semble déterminé à accélérer le développement de ces infrastructures clés, essentielles pour soutenir la croissance économique et attirer de nouveaux investissements.

Sonko annonce une réforme ambitieuse pour le Port de Dakar et les infrastructures maritimes

Lors du conseil interministériel consacré aux infrastructures maritimes et portuaires, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé un plan ambitieux de restructuration et de reconfiguration du Port autonome de Dakar. Ce projet, qui s’inscrit dans une vision globale de modernisation des infrastructures portuaires du Sénégal, vise à renforcer la compétitivité du pays sur le marché international tout en répondant aux besoins croissants du commerce maritime national.

Dans son allocution, Ousmane Sonko a souligné la nécessité d’améliorer les infrastructures existantes du Port de Dakar, en insistant sur l’importance de renforcer les capacités de stockage, d’optimiser les espaces disponibles, et de réhabiliter la voie ferrée pour faciliter la connexion entre les différents terminaux portuaires. Il a également appelé à une meilleure intégration des ports de Bargny Sendou et de Ndayane dans la stratégie nationale, pour assurer une complémentarité optimale entre ces différents pôles.

Le Premier ministre a mis en avant l’importance de transformer le Port de Dakar en un hub maritime de référence en Afrique de l’Ouest. « Le Port de Dakar doit devenir un modèle en termes de logistique et de gestion portuaire, capable de rivaliser avec les plus grands ports du continent », a-t-il affirmé.

En plus du Port de Dakar, le plan de restructuration inclut une revalorisation des ports secondaires du pays. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de transformer ces ports en pôles portuaires dynamiques, capables de soutenir l’économie locale et d’alléger la pression sur le port de la capitale. Il a également demandé que des financements adéquats soient trouvés pour ces projets, avec une collaboration étroite entre les chambres de commerce et d’industrie pour faciliter la transition de la gestion portuaire à la Société nationale des ports du Sénégal (SONAPAD).

Le secteur de la pêche artisanale, qui représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, n’a pas été oublié dans cette réforme. Le Premier ministre a annoncé un projet de développement pour 23 ports de pêche moderne, dont quatre seront associés à des zones industrielles dédiées à la transformation des produits de la mer. Cette initiative vise à moderniser les infrastructures existantes tout en créant de nouvelles opportunités économiques pour les communautés locales.

Ousmane Sonko a également insisté sur l’urgence d’accélérer la réalisation des ports de pêche à Cap-Skiring et Fass-Boye, ainsi que la réhabilitation du quai de pêche de Ouakam. Ces projets, soutenus par des partenaires internationaux tels que la Banque Mondiale, visent à renforcer la chaîne de valeur de la pêche sénégalaise, tout en améliorant les conditions de travail des pêcheurs.

Le Premier ministre a souligné l’importance de l’implication des collectivités locales dans la gestion des quais de pêche, afin de garantir une gouvernance plus transparente et adaptée aux réalités du terrain. « Les collectivités locales doivent jouer un rôle central dans la gestion de ces infrastructures, car elles sont les mieux placées pour comprendre les besoins et les défis des communautés locales », a-t-il déclaré.

Le plan de restructuration du gouvernement inclut également le développement des ports de plaisance, avec un accent particulier sur leur structuration et leur financement. Ces ports seront associés à des zones touristiques, dans le but de dynamiser l’industrie du tourisme maritime au Sénégal.

Pour renforcer les capacités logistiques du pays, Ousmane Sonko a demandé des améliorations des chenaux de navigation du fleuve Casamance et du bras de mer du Saloum, ainsi que des mesures pour stabiliser la brèche de Saint-Louis. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de trouver un financement durable pour l’entretien de ces voies navigables, afin de garantir leur fonctionnalité à long terme.

Enfin, Ousmane Sonko a annoncé la création d’un programme national dédié au développement de l’industrie navale sénégalaise. Ce programme visera à diversifier les services de construction, de réparation, et de démantèlement des navires, avec pour objectif de positionner le Sénégal comme un acteur clé dans ce secteur en pleine croissance.

La question de la gestion foncière des sites dédiés aux infrastructures maritimes a également été abordée. Le Premier ministre a appelé à une sécurisation de ces sites, en les intégrant dans le Plan national d’aménagement du territoire. Il a également souligné l’importance de créer une meilleure harmonie entre les villes et les ports, en développant des programmes spécifiques pour les intégrer dans le tissu urbain.

Le plan de restructuration et de reconfiguration du Port de Dakar et des autres infrastructures maritimes du Sénégal, tel que présenté par Ousmane Sonko, marque une étape cruciale dans la modernisation du secteur maritime du pays. Cette initiative ambitieuse, qui englobe des réformes structurelles, des projets d’infrastructure, et des mesures pour renforcer la compétitivité du secteur, témoigne de la volonté du gouvernement de transformer le Sénégal en un leader régional en matière de commerce maritime.

Madiambal Diagne accuse Pierre Goudiaby Atépa de menacer son projet immobilier aux Mamelles

Madiambal Diagne, président du Groupe Avenir Communication, a publié un communiqué dans lequel il accuse l’architecte et homme d’affaires Pierre Goudiaby Atépa de vouloir détruire son immeuble situé à Ouakam-Mamelles. Diagne a relaté un incident survenu lors d’une rencontre entre Atépa et Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc partenaire du projet immobilier de Diagne.

Selon Diagne, Tufan aurait mentionné l’immeuble en cours de construction aux Mamelles comme une de ses réalisations notables, ce qui aurait déclenché une réaction virulente de la part d’Atépa. Ce dernier aurait déclaré en anglais : « I want to crash that building » (« Je veux casser cet immeuble »). Tufan, étonné par cette déclaration, en aurait informé Diagne.

Diagne s’est dit choqué par cette menace, mais a affirmé qu’il avait confiance en l’État de droit du Sénégal. Cependant, le lundi 19 août 2024, une équipe de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) a visité le chantier pour convoquer Diagne à leurs bureaux, demandant la présentation de documents tels que le titre de propriété, les autorisations de construction, et les plans visés. Diagne précise que cette demande a été entièrement satisfaite.

Il a également souligné que depuis l’achat de ce titre foncier en 2018, le chantier avait été inspecté à de multiples reprises par la Dscos, et à chaque fois, tous les documents requis avaient été fournis sans problème.

Madiambal Diagne a dénoncé ces actions qu’il considère comme des manœuvres visant à régler de petits comptes personnels. Il a aussi évoqué le cas de la chanteuse Aby Ndour, qui, selon lui, a dû faire face à des tentatives similaires de la part d’Atépa pour détruire son commerce sur la Corniche de Dakar, mais n’a pas bénéficié du soutien des autorités sénégalaises.

Enfin, Diagne a conclu en affirmant qu’il s’efforcera de faire preuve de la même détermination que la chanteuse dans ce qu’il perçoit comme une bataille pour protéger son droit de propriété.

« Autonomisation de l’Énergie : L’AEME lance un nouveau plan stratégique pour 2025-2029 »

L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) a entamé ce mardi 20 août à l’hôtel Axil à Dakar l’élaboration de son plan stratégique de développement (PSD) pour les cinq prochaines années. Selon Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, ce processus, qui couvrira la période 2024-2029, devrait permettre à l’AEME de s’entourer des meilleures dispositions pour bien exercer sa mission au profit de l’État, des consommateurs et des professionnels du secteur de l’énergie.

« Dans ce cadre, à travers sa mission, l’AEME se doit d’élaborer et de mettre en œuvre des plans d’action, et de contribuer également à la mise en place de stratégies cohérentes à long terme permettant de créer un environnement favorable à des économies d’énergie durables et à grande échelle au Sénégal. En effet, l’AEME, bras opérationnel du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines en matière de politique nationale de maîtrise de l’énergie, a pour mission principale de promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie sous toutes ses formes et pour tous les acteurs. » Elle ajoute que la dynamique imposée par une gestion axée sur les résultats a incité l’État du Sénégal à mettre en place un cadre de performance soutenu par des plans stratégiques de développement sectoriels. Ainsi, l’AEME avait mis en place son premier Plan Stratégique de Développement de la Maîtrise de l’Énergie (PSD) 2019-2023 pour répondre à un besoin interne de planification et de maîtrise de ses activités. Des actions pilotes menées, dont certaines ont été lancées précédemment, ont permis de générer des gains cumulatifs d’énergie de plus de 79 000 MWh, des économies financières de plus de 16,5 milliards de FCFA, et des émissions évitées de plus de 51 000 tonnes de CO2, » a expliqué Mme Ndiaye.

Mme la Directrice Mame Coumba Ndiaye a annoncé que l’AEME a lancé l’élaboration de son nouveau PSD 2025-2029, qui sera articulé à la nouvelle LPDSE. « Ce nouveau PSD sera, pour les cinq prochaines années, le document de référence en matière de maîtrise de l’énergie, en tenant compte des retours d’expérience de l’ancien PSD et des éléments d’enrichissement qui découleront du diagnostic et de l’analyse SWOT au cours de cet atelier. Il permettra de relever les nouveaux défis du secteur énergétique national tout en contribuant à la maîtrise de la demande et des coûts énergétiques et environnementaux associés. En effet, au Sénégal, la demande en énergie ne cesse de croître, que ce soit pour les besoins en électricité, en hydrocarbures ou en biomasse, notamment pour les combustibles de cuisson. En raison de la dépendance à l’importation des produits pétroliers, le secteur reste vulnérable, en attendant un mix énergétique optimal avec le gaz local dans le cadre du programme ‘Gas to Power’. Il faut également signaler la problématique des coûts de l’énergie, considérés comme élevés par les consommateurs, malgré tous les efforts déjà déployés par l’État, sans oublier la subvention pour le gel des tarifs, » a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, l’entrée du Sénégal dans la catégorie des pays producteurs de pétrole et de gaz ouvre de nouvelles perspectives quant au développement stratégique du secteur de l’énergie et aux axes de maîtrise de l’énergie. Cela s’explique par les nouvelles filières qui se développeront, mais aussi par les impacts qu’elles auront à terme sur le mix et la dépendance énergétique du pays, ainsi que sur les coûts des produits et services liés à l’électricité. Ainsi, au regard de ces constats et des questions de développement durable, avec les alternatives du côté de l’offre et de la demande énergétique grâce aux solutions offertes par la maîtrise de l’énergie, nous sommes convaincus que le nouveau PSD de l’AEME apportera une contribution majeure et déterminante dans le système énergétique national. N’oublions pas que le potentiel d’économie d’énergie du pays est très important, avec près de 30 % des consommations finales énergétiques mobilisables, contre des réalisations encore en deçà des 5 %.

Mme la DG Mame Coumba Ndiaye a conclu en rappelant que l’énergie figure parmi les principaux facteurs de croissance économique et de développement. « L’amélioration de son accessibilité et de sa disponibilité grâce aux actions de maîtrise de l’énergie constitue un moyen sûr de soulagement financier durable des populations et contribue à renforcer la compétitivité de l’économie nationale. Elle aura également des répercussions directes sur l’ambition de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal, de mettre à la disposition de l’ensemble des consommateurs un accès large et fiable à une énergie bon marché pour un Sénégal souverain, juste et prospère, » a-t-elle conclu.

Sidy Diop placé sous mandat de dépôt : Le chanteur déféré devant le procureur pour défaut de permis et d’assurance

Une onde de choc secoue les fans de Sidy Diop ! Le célèbre chanteur a été placé sous mandat de dépôt ce mardi après avoir été déféré devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar. Cette nouvelle inattendue fait suite à une arrestation survenue la veille lors d’un contrôle routier de routine.

Selon les informations disponibles, Sidy Diop, au volant de sa nouvelle voiture, a été intercepté par les forces de l’ordre qui ont rapidement découvert qu’il conduisait sans permis de conduire ni assurance. Ces infractions graves aux règles de la circulation ont conduit à son arrestation immédiate, et ce mardi, à son placement sous mandat de dépôt en attendant son jugement.

Le procès du chanteur est prévu pour lundi prochain devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette situation pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière de l’artiste, très apprécié pour sa musique et ses performances scéniques.

La nouvelle a provoqué une vague de réactions parmi ses fans, qui attendent avec anxiété l’issue du procès. Pour l’heure, l’équipe de Sidy Diop n’a pas encore fait de déclaration officielle concernant l’incident.

Reste à savoir quelles seront les décisions judiciaires qui seront prises à l’encontre de l’artiste, et si cette affaire marquera un tournant dans sa carrière. Le public sénégalais, tout comme les fans de Sidy Diop, suivra de près ce dossier.

Magal de touba: Ruée des charrettes vers la ville sainte de touba

À seulement quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de destination. Direction : Touba, la ville sainte, pour augmenter leur chiffre d’affaires. Une vieille pratique de ces conducteurs de charrettes qui veulent tous tirer profit de la commémoration du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dans la commune de Diourbel, la charrette demeure le moyen de transport le plus prisé par la population, mais il est difficile d’en trouver en cette veille de Magal. Un tour au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, à midi ce lundi, permet de faire ce constat amer. Le lieu, autrefois rempli de charrettes et de cochers, se vide de son monde. Mbaye Ngom, cocher depuis 6 ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a plus beaucoup de charrettes ici. Beaucoup ont déjà quitté pour rallier Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. » À côté de lui, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, de la communauté sérère, fait la navette entre le marché et le quartier Keur Yelly. Selon lui, les affaires marchent bien au marché ces derniers jours car ils ne sont plus nombreux, mais il est hors de question pour lui de rater le Magal. À Touba, il espère se faire encore plus d’argent car là-bas, les gens se déplacent beaucoup, surtout à l’occasion du Magal.

Du côté des clients, c’est le désarroi total. On se rue vers les moto-taxis, communément appelés « Jakarta », ou bien vers les bus Tata, qui peinent à réussir leur chargement, regrette Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack ». Après avoir effectué ses achats, cette jeune femme bien pourvue par la nature se dirige vers les cochers, le regard inquiet. Elle demande avec stupéfaction où se trouvent les charrettes. Selon elle, il est hors de question de prendre les Jakarta, car elle a une phobie des deux-roues, et prendre les bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules font le tour de nombreux quartiers avant d’arriver à destination. N’ayant pas le choix, Aminata s’assoit à l’ombre d’un arbre, attendant le retour de l’unique cocher qui fait la navette entre le marché Ndoumbé Diop et son quartier.

Le constat est général dans la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage depuis quelques jours pour la ville de Touba, au grand dam des usagers. Ils assurent le transport dans la ville sainte, occasionnant parfois des accidents de la circulation.

Sécurité Alimentaire au Magal de Touba : Un appel à la vigilance et à la responsabilité collective

À l’approche du grand Magal de Touba, la ville sainte se prépare à accueillir des millions de pèlerins venus de partout pour célébrer cet événement religieux majeur. Cependant, cette affluence massive engendre des défis considérables, en particulier sur le plan de la sécurité alimentaire. Ces préoccupations ont récemment été mises en lumière par M. Bakary Ndiaye, Chef de la Division Consommation et Sécurité des aliments, qui a tiré la sonnette d’alarme sur les risques liés à la consommation de produits alimentaires potentiellement dangereux.

Selon M. Ndiaye, malgré les efforts continus des autorités pour contrôler la qualité des denrées alimentaires, le volume impressionnant de marchandises entrant et sortant de Touba rend la tâche de surveillance difficile. En effet, il est pratiquement impossible de garantir un contrôle total et efficace de tous les produits circulant dans la ville durant cette période. Ce constat est d’autant plus préoccupant qu’il existe des individus malintentionnés qui profitent de l’affluence pour écouler des produits périmés ou non conformes aux normes de sécurité.

Face à cette situation, M. Ndiaye a appelé les pèlerins et les habitants de Touba à faire preuve de vigilance accrue. Il recommande aux consommateurs de bien vérifier la qualité des produits avant de les acheter et d’éviter les sources d’approvisionnement douteuses. Cette vigilance est cruciale pour prévenir les intoxications alimentaires et autres incidents de santé pouvant survenir à cause de la consommation de produits dangereux.

En écho à cet avertissement, Serigne Sidy Mbacké Ibn Serigne Modou Mactar, un descendant direct du fondateur du Mouridisme, Cheikhoul Khadim, a également pris la parole pour rappeler l’importance de la foi et de la responsabilité durant le Magal. Il a exhorté les jeunes, en particulier, à adopter un comportement responsable et à éviter tout acte pouvant nuire à la sécurité ou au bien-être des autres. Cet appel à la conscience collective vise à encourager chaque participant à contribuer à un environnement sain et sécurisé pendant cette période de recueillement et de dévotion.

Le Magal de Touba est un événement spirituel d’une grande importance, mais il doit aussi être un moment où la santé et la sécurité de chacun sont préservées. En renforçant les mesures de précaution et en adoptant des comportements responsables, les pèlerins peuvent s’assurer que cette célébration se déroule dans les meilleures conditions possibles, honorant ainsi l’esprit de solidarité et de respect qui caractérise cet événement.

La collaboration entre les autorités, les leaders religieux et les citoyens est essentielle pour surmonter les défis posés par cette grande affluence. En respectant les recommandations de sécurité alimentaire et en étant vigilant dans leurs achats, les participants au Magal de Touba peuvent contribuer à un pèlerinage sans incidents, où la santé et la sécurité de tous sont protégées.

Le Musée-Mémorial Le Joola de Ziguinchor prêt à ouvrir ses portes en septembre

Le Musée-Mémorial le Joola, situé sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor, sera officiellement inauguré en septembre prochain, marquant une étape clé dans la commémoration du naufrage tragique du bateau Le Joola. L’annonce a été faite ce lundi 19 août par Mme Khady Diène Gaye, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, lors de sa visite dans la région de Ziguinchor.

Au cours de cette visite, Mme le ministre a tenu un conclave avec les membres du comité scientifique en charge du projet, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de collecte des objets et documents historiques liés au drame. Ces échanges ont également permis de discuter du modèle de gouvernance et de gestion du musée. Un ensemble d’objets récupérés du bateau Le Joola a été présenté au ministre et à sa délégation. Ces objets constitueront une partie importante des expositions prévues au musée, situé dans le quartier Escale de Ziguinchor.

« Ce musée offrira aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population un lieu de recueillement et de mémoire », a déclaré Mme Khady Diène Gaye. Le lancement officiel des activités du musée coïncidera avec la 22ème commémoration du naufrage, marquant ainsi son entrée en service.

Pour rappel, les travaux de construction du musée ont débuté en décembre 2019 à Ziguinchor, répondant à une demande de longue date des familles des victimes et des rescapés du naufrage du bateau Le Joola. Ce tragique événement, qui a coûté la vie à plus de 1 800 personnes le 26 septembre 2002, reste gravé dans la mémoire collective du Sénégal. L’infrastructure, érigée à quelques mètres du port de Ziguinchor, représente un hommage solennel aux victimes du naufrage. Le coût de la construction du musée s’élève à trois milliards de francs CFA.

Avec l’ouverture prochaine de ce musée, le Sénégal fait un pas important dans la préservation de la mémoire de ce drame national, tout en offrant un espace dédié au recueillement et à l’éducation des générations futures.

Tensions entre le ministre des Transports terrestres et les transporteurs : les syndicats critiquent la fermeté d’El Malick Ndiaye

Le climat est tendu entre le ministre des Transports terrestres, El Malick Ndiaye, et les transporteurs routiers. Alors que le ministre a récemment annoncé une série de mesures strictes pour faire face aux accidents de la route, ces décisions ne font pas l’unanimité parmi les acteurs du secteur, en particulier au sein des syndicats.

Alassane Ndoye, syndicaliste et leader de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), est l’une des voix critiques qui s’est élevée contre les récentes déclarations du ministre. Lors d’une intervention sur RFM, Ndoye a exprimé son mécontentement face à ce qu’il considère comme un discours injuste et unilatéral.

« Le ministre a déclaré qu’en cas d’accident, des experts seront commis pour désigner le responsable, promettant de sanctionner le chauffeur ou le transporteur, s’il est fautif. Mais le ministre a oublié de prendre ses propres responsabilités, parce que l’État peut également être fautif dans certains accidents. Il veut tout mettre sur notre dos et ce n’est pas normal, » a-t-il reproché. Cette déclaration met en lumière une frustration croissante parmi les transporteurs, qui se sentent pointés du doigt sans considération pour les défaillances potentielles du gouvernement dans la gestion des infrastructures routières.

Ndoye a également réagi avec véhémence à une autre déclaration du ministre, où ce dernier affirmait que « personne ne peut l’empêcher de faire ce qu’il souhaite. » Pour le syndicaliste, cette attitude démontre une absence de dialogue et un manque de respect envers les partenaires sociaux. « Il ne sait pas que lui non plus ne peut nous empêcher de faire ce que nous voulons faire, » a-t-il ajouté, en soulignant une différence de style marquée entre El Malick Ndiaye et son prédécesseur, Bassirou Diomaye Faye, qu’il a qualifié de « très poli. »

Le malaise est accentué par l’absence de réponse du ministre aux multiples sollicitations de la CNTS pour des rencontres visant à résoudre des problèmes urgents. Cette situation alimente un ressentiment croissant au sein des transporteurs, qui appellent à une meilleure prise en compte de leurs préoccupations et à un dialogue ouvert avec les autorités.

Ces critiques mettent en lumière les défis auxquels est confronté El Malick Ndiaye dans l’exercice de ses fonctions, notamment la nécessité de concilier fermeté et dialogue pour instaurer une véritable coopération avec les acteurs du secteur des transports.

Arrestation de 12 militants du FRAPP lors d’une manifestation devant l’ambassade d’Ukraine

Douze militants du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (FRAPP) ont été arrêtés hier à Dakar alors qu’ils tentaient de déposer une lettre de protestation à l’ambassade d’Ukraine. Ces membres, qui appartiennent également au Front pour le retrait des bases militaires françaises (Gassi), exprimaient leur mécontentement face au soutien présumé de l’ambassadeur ukrainien, Yurii Pyvovarov, aux récentes attaques terroristes à Tinzawaten contre les Forces armées maliennes.

Les militants arrêtés sont actuellement détenus à la gendarmerie de Ouakam. Dans un communiqué, ils ont dénoncé cette arrestation qu’ils jugent injuste : « Nous sommes 12, tous arrêtés pour un simple dépôt de lettre à l’ambassade d’Ukraine. » Le FRAPP, par l’intermédiaire de son Secrétariat exécutif national (SEN), a immédiatement exigé la libération de ses membres, qualifiant leur interpellation d’acte répressif contre des militants pacifiques.

La manifestation visait à demander l’expulsion de l’ambassadeur ukrainien, accusé par les manifestants d’avoir soutenu des attaques terroristes au Mali. Le FRAPP, dans sa déclaration, a réitéré son engagement contre l’impérialisme sous toutes ses formes, tout en soulignant l’urgence de mettre fin à la présence militaire étrangère au Sénégal, en particulier celle de la France.

Le mouvement anti-impérialiste s’inscrit dans une dynamique plus large de contestation qui dénonce la persistance des symboles de la domination coloniale, tels que l’usage du franc CFA et la présence des bases militaires françaises. Cheikh Ousmane Diallo, coordonnateur du mouvement, a exprimé l’indignation de ses membres face à ce qu’ils perçoivent comme un déni de souveraineté de la part des autorités sénégalaises : « Après 64 ans d’indépendance, il est inconcevable que nous continuions avec des systèmes imposés par l’ancien colonisateur. »

Les militants du Front pour le retrait des bases militaires françaises rejettent toute forme de réduction progressive des troupes françaises et exigent leur retrait total du territoire sénégalais. Ils considèrent que toute autre mesure serait une trahison des aspirations du peuple à une véritable souveraineté.

Les événements récents ont montré une montée en puissance des mouvements anti-impérialistes au Sénégal, alors que le débat sur l’indépendance réelle du pays, après plus de six décennies, prend une nouvelle ampleur. Les arrestations de militants ne semblent pas décourager ces mouvements, qui continuent de mobiliser et de s’organiser pour atteindre leurs objectifs.

Sidy Diop en garde à vue : Le chanteur dans la tourmente judiciaire

Le célèbre chanteur Sidy Diop se retrouve au cœur d’une situation délicate. Arrêté par les forces de l’ordre, il a été placé en garde à vue à la Brigade de Hann Maristes. Selon les informations recueillies, l’artiste sera déféré ce mardi devant le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Dakar.

Sidy Diop est poursuivi pour deux infractions : défaut de permis de conduire et absence d’assurance. Lors d’un contrôle de routine, il n’a pas été en mesure de présenter les documents requis pour la conduite de son véhicule. Il s’agit d’une situation fâcheuse pour l’artiste, d’autant plus qu’il conduisait une nouvelle voiture.

Selon les sources, plusieurs tentatives d’intervention ont été faites auprès de la Brigade de gendarmerie pour obtenir sa libération. Cependant, ces démarches se sont avérées infructueuses. Les autorités semblent déterminées à suivre le cours légal des choses, malgré la notoriété de Sidy Diop.

Cette affaire risque d’avoir des répercussions sur la carrière du chanteur, alors que ses fans attendent de voir comment la situation évoluera. En attendant, Sidy Diop devra répondre de ses actes devant la justice.

Visite de courtoisie du Président de l’Assemblée nationale à Touba : En prélude au Grand Magal

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Monsieur Amadou Mame Diop, se rendra ce mardi 20 août 2024 à Touba, la ville sainte du Mouridisme, pour une visite de courtoisie auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Grand Magal de Touba, qui se tiendra ce vendredi 23 août 2024.

Selon un communiqué parvenu à Dakaractu, Monsieur Amadou Mame Diop sera accompagné par une délégation composée des membres du Bureau de l’Assemblée nationale. Cette visite témoigne de l’importance accordée par les autorités sénégalaises aux relations avec la confrérie mouride, qui joue un rôle central dans la vie spirituelle et sociale du pays.

Le Président de l’Assemblée nationale et sa délégation seront reçus par le Khalife général des Mourides dans l’après-midi. Cette rencontre sera l’occasion pour les deux leaders d’échanger sur divers sujets d’intérêt national, notamment en lien avec les préparatifs du Grand Magal, un événement religieux majeur qui attire chaque année des millions de fidèles à Touba.

Le Grand Magal de Touba, qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, est un moment de grande ferveur religieuse. Il représente également une opportunité pour les autorités de montrer leur soutien aux communautés religieuses et de renforcer les liens entre l’État et les confréries.

La visite du Président Amadou Mame Diop à Touba s’inscrit ainsi dans une tradition de respect et de reconnaissance envers le Khalife général des Mourides, garant de l’héritage spirituel du Cheikh Ahmadou Bamba.

Libération de Pape Abdoulaye Seck sous contrôle judiciaire : Un rebondissement dans l’affaire de trafic de drogue

Pape Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a été libéré sous contrôle judiciaire ce lundi, après avoir passé plusieurs mois en détention provisoire. Cette décision marque un tournant significatif dans une affaire de trafic de drogue qui avait secoué le pays en mai 2024.

Le jeune Seck avait été arrêté en mai dernier, en compagnie de plusieurs autres individus, dont Amadou Diam Ndoye, Sylvain Bathiapara Mendy, Pathé Gueye, Ousmane Camara, et Alain Diatta. Ces arrestations avaient fait grand bruit, les suspects étant accusés de crimes graves, notamment « association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne pour trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux, et détention d’arme à feu automatique sans autorisation. »

La libération sous contrôle judiciaire de Pape Abdoulaye Seck survient après que la Chambre d’accusation a confirmé la décision du juge du troisième cabinet de lui accorder la liberté provisoire. Cette décision a été un point de discorde, le parquet général ayant initialement fait appel, s’opposant ainsi à la remise en liberté du fils de l’ancien Premier ministre. Toutefois, le parquet n’a pas persisté dans son recours, renonçant à porter l’affaire devant la Cour suprême. Cela a permis la levée du mandat de dépôt visant Abdoulaye Seck, ouvrant ainsi la voie à sa libération.

La libération de Pape Abdoulaye Seck sous contrôle judiciaire pourrait avoir des répercussions au-delà de l’affaire judiciaire elle-même. En tant que fils d’une figure politique de premier plan, cette affaire est suivie de près par l’opinion publique et pourrait influencer les dynamiques politiques actuelles. De nombreuses voix s’interrogent sur les implications de cette libération dans un contexte où la lutte contre le trafic de drogue est devenue une priorité pour les autorités.

Bien que libéré, Pape Abdoulaye Seck reste sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’il devra répondre de ses actes devant la justice. La suite de l’affaire déterminera non seulement son sort, mais pourrait aussi révéler de nouveaux éléments dans cette enquête tentaculaire sur un réseau de trafic de drogue présumé.

En attendant, l’affaire reste suivie de près, et les regards sont tournés vers les prochaines étapes judiciaires qui détermineront l’issue de ce dossier complexe.

MAGAL 2024 – DIOMAYE CHEZ SERIGNE MOUNTAKHA : Une visite entachée par les inondations et coupures d’eau …

À l’approche du Magal de Touba, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré son engagement envers la modernisation de la ville lors d’une visite de courtoisie ce lundi. Cette déclaration intervient alors que Touba est actuellement inondée et fait face à une pénurie sévère d’eau potable.

Le Grand Magal de Touba, prévu pour le 23 août, approche dans un contexte difficile pour la ville sainte. En dépit des engagements du gouvernement sénégalais pour moderniser Touba, la ville est actuellement confrontée à de graves inondations dues aux récentes pluies. Les quartiers comme Nguiranene, Keur Niang, Ndamatou, et Darou Khoudoss sont particulièrement touchés, avec des habitants vivant dans des conditions précaires. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a tenté d’apporter un soutien, mais l’inquiétude persiste à l’approche de l’événement religieux majeur. C’est pourquoi, parmi les priorités évoquées par le Président Faye, ce lundi, la résolution des problèmes d’eau potable et d’assainissement à Touba occupe une place centrale.
« Le premier projet auquel je tiens tant pour les cinq ans à venir sera de régler les problèmes liés à l’eau potable et à l’approvisionnement dans la ville sainte de Touba », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ces enjeux pour son mandat.
Le Président a mentionné que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, avait déjà abordé ces questions lors de précédentes interventions, mais il a tenu à réitérer publiquement ces engagements pour assurer la transparence et montrer la détermination de son gouvernement à les réaliser. Il a également précisé que des travaux étaient déjà en cours pour concrétiser ce projet crucial.
Le Président Faye a également évoqué un projet ambitieux de transfert d’eau visant à améliorer non seulement l’accès à l’eau à Touba, mais aussi dans d’autres localités telles que Thiès, Mbour et Dakar. Ce projet s’inscrit dans une vision globale de résolution des problèmes d’inondations et de pénurie d’eau qui affectent depuis plusieurs années les populations locales.
Concernant l’organisation du Grand Magal, un événement religieux majeur qui commémore l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, Bassirou Diomaye Faye a assuré que le gouvernement avait respecté les engagements pris pour garantir une organisation optimale. « Le Magal, j’en fais une affaire personnelle. C’est pourquoi j’ai instruit tous les ministres à tout mettre en œuvre pour que tout se passe comme il se doit », a-t-il affirmé, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à cet événement pour la communauté mouride et pour l’ensemble du pays.
Lors de cette visite, le Président de la République était accompagné de la Première Dame ainsi que de plusieurs personnalités de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et d’autres ministres et responsables locaux. Cette délégation de haut niveau témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la ville de Touba et à la célébration du Grand Magal.

Le Dakarois

KAOLACK – MÉDINA BAYE : 800 policiers déployés pour le Gamou

L’édition 2024 du Gamou international de Médina Baye, un événement religieux de grande envergure célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), verra un dispositif de sécurité renforcé avec le déploiement de 800 policiers pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane, lors d’un Comité régional de développement (CRD) dédié aux préparatifs de cet événement, qui se tiendra les 16 et 17 septembre prochains.

Le Gamou, qui se déroule chaque année dans la commune de Kaolack, constitue un moment fort de la vie religieuse au Sénégal, attirant des milliers de pèlerins venus de tout le pays et de l’étranger. En raison de l’ampleur de l’événement, la sécurité est un aspect crucial pour garantir le bon déroulement des célébrations. « Cette année, 800 agents seront déployés dans la ville, un effort de plus qui sera fait pour la sécurité des personnes et des biens », a déclaré Ousmane Kane, soulignant l’importance de ce renforcement sécuritaire.
Le gouverneur de Kaolack a mis en lumière trois éléments qui rendent le contexte de cette édition du Gamou particulièrement délicat. Premièrement, la saison des pluies (hivernage) bat son plein, et Kaolack est une ville souvent sujette aux inondations. Deuxièmement, le contexte épidémiologique est préoccupant, avec l’apparition récente de nouvelles épidémies qui nécessitent des mesures sanitaires rigoureuses. Enfin, l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Nabi, un nouveau site dédié aux célébrations, devrait attirer un grand nombre d’invités, augmentant ainsi la complexité de l’organisation de l’événement.
Lors de la réunion du CRD, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Maison des hôtes (Keur Gane) à Médina Baye, le Comité d’organisations des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) a présenté ses préoccupations et sollicitations pour une organisation réussie du Gamou. Les attentes du comité portent sur plusieurs secteurs clés : santé, assainissement, hygiène, sécurité, aménagement, ainsi que l’entretien des routes et de la voirie urbaine.
Cheikh Tidiane Gaye, vice-président du COMAF, a exprimé sa satisfaction quant aux engagements déjà pris par les chefs de services pour répondre aux besoins du Gamou. Il s’est félicité des mesures préventives mises en place pour prévenir d’éventuelles inondations et pour garantir une bonne organisation de l’événement. Toutefois, il a souligné l’importance d’améliorer la fluidité de la circulation, en appelant à la mise en place des mesures particulières annoncées pour la voirie urbaine.
Le comité d’organisation a également demandé une augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée par les autorités étatiques pour l’achat de médicaments, portant cette somme à un peu plus de 36 millions de francs CFA. De son côté, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass, président du COMAF, a exhorté les professionnels des transports terrestres à faire preuve de discipline et de prudence sur les routes afin de prévenir les accidents.
Aïssatou Barry Diouf, directrice régionale de la santé de Kaolack, a promis des « améliorations qualitatives » dans le secteur de la santé pour l’édition 2024 du Gamou de Médina Baye. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) s’est engagée à renforcer son dispositif en déployant cette année 150 éléments, contre 120 l’année précédente. Ce renforcement inclura la présence de plongeurs en zone maritime pour sécuriser les pèlerins venant des îles du Saloum, ainsi que l’utilisation de trois camions-citernes pour l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.
Les responsables régionaux de la Société nationale de l’électricité (SENELEC) ont également pris des engagements pour garantir un approvisionnement électrique stable tout au long de l’événement. Ils ont promis de déployer 216 agents et d’installer six postes électriques et quatre groupes électrogènes, dont un de 1000 KVA. En outre, SENELEC prévoit d’étendre le réseau électrique sur plus de cinquante kilomètres pour couvrir les besoins des pèlerins et des résidents de la région durant le Gamou.
Le Gamou de Médina Baye est non seulement un événement religieux d’envergure, mais aussi un défi logistique majeur pour les autorités de Kaolack. Avec le déploiement de 800 policiers et les engagements pris par les différents services de l’État, l’édition 2024 s’annonce sous de bons auspices, malgré un contexte marqué par des défis climatiques, sanitaires et organisationnels. La sécurité, la santé, et le bien-être des pèlerins seront au cœur des préoccupations, garantissant ainsi que cet événement se déroule dans les meilleures conditions possibles.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Magal de Touba : Ruée des charrettes vers la ville sainte

À quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de cap, mettant le cap sur la ville sainte pour profiter de l’augmentation des opportunités commerciales. Cette pratique ancienne de la part de ces conducteurs de charrettes leur permet de capitaliser sur l’afflux massif de pèlerins qui commémorent le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dans la commune de Diourbel, la charrette reste le moyen de transport le plus prisé par la population, mais en cette période de veille de Magal, il devient difficile d’en trouver. Une visite au marché Ndoume Diop à midi ce lundi révèle ce constat amer : l’endroit, habituellement rempli de charrettes et de cochers, est désormais quasi désert. Mbaye Ngom, cocher depuis six ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a presque plus de charrettes ici. Beaucoup sont déjà partis pour Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. »
À ses côtés, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, s’occupe des navettes entre le marché et le quartier Keur Yelly. Il affirme que les affaires sont bonnes ces derniers jours au marché car ils ne sont plus nombreux, mais il ne veut pas manquer le Magal, où il espère gagner encore plus d’argent grâce aux nombreux déplacements des pèlerins.
Du côté des clients, le désarroi est palpable. Ils se tournent vers les motos-taxis, communément appelés Jakarta, ou les bus Tata, qui peinent à absorber l’afflux de passagers. Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack » après avoir effectué ses achats, se montre inquiète de l’absence des charrettes. Elle exprime sa phobie des deux-roues et explique que prendre un bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules desservent plusieurs quartiers avant d’atteindre leur destination. N’ayant pas d’autre choix, elle s’assoit sous un arbre, attendant patiemment le retour de l’unique cocher qui assure la navette entre le marché Ndoume Diop et son quartier.
Ce phénomène est généralisé dans toute la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage vers Touba, laissant les usagers locaux dans la difficulté. À Touba, ces charrettes sont essentielles pour le transport, mais leur présence massive occasionne parfois des accidents de la circulation, soulignant les défis logistiques liés à cet événement majeur.

Ndèye Yacine Mbaye
Correspondante à Diourbel

Endeavour Mining : distribution de dividendes semestriels de 100 Millions de Dollars

Endeavour Mining, l’un des principaux exploitants aurifères en Afrique de l’Ouest, a annoncé une distribution semestrielle de dividendes à ses actionnaires, s’élevant à 100 millions de dollars, soit près de 60 milliards de francs CFA. Cette annonce, révélée par ConfidentialDakar, reflète les solides performances du groupe, qui exploite la plus grande mine d’or du Sénégal, le complexe Sabodala-Massawa, ainsi que d’autres sites au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Parmi les actionnaires bénéficiant de cette distribution, l’homme d’affaires français Jean Claude Mimran se distingue. À travers sa société Tablo Corp, il détient une participation de 6,3 % dans Endeavour Mining. Cette position stratégique souligne l’intérêt des investisseurs pour les ressources aurifères d’Afrique de l’Ouest, un secteur en pleine expansion.

Le complexe Sabodala-Massawa, situé au Sénégal, est le joyau de la couronne d’Endeavour Mining. Le 29 avril dernier, la société a annoncé la coulée du premier lingot d’or provenant de sa nouvelle usine de traitement, marquant ainsi l’aboutissement d’un projet ambitieux lancé en 2022. Ce projet vise à accroître la capacité de production de la mine de 1,2 million de tonnes par an, consolidant ainsi sa position de plus grande mine d’or du pays.

Cette augmentation de la capacité de production est cruciale pour le développement économique du Sénégal, où l’exploitation minière représente une part importante des exportations nationales. La mine de Sabodala-Massawa, avec son potentiel accru, devrait continuer à jouer un rôle clé dans la croissance du secteur minier sénégalais.

La distribution de dividendes annoncée reflète la bonne santé financière du groupe. En plus de ses activités au Sénégal, Endeavour Mining a su diversifier ses opérations au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, deux autres nations phares de l’industrie minière en Afrique de l’Ouest. Cette diversification géographique permet à l’entreprise de minimiser les risques et de maximiser les rendements pour ses actionnaires.

En conclusion, la distribution de 100 millions de dollars de dividendes par Endeavour Mining illustre non seulement la rentabilité des opérations aurifères du groupe, mais aussi l’importance croissante de l’Afrique de l’Ouest dans le secteur mondial de l’or. Avec des investisseurs de renom tels que Jean Claude Mimran à ses côtés, l’avenir d’Endeavour Mining semble prometteur, renforçant ainsi le rôle crucial de l’exploitation minière dans l’économie sénégalaise et ouest-africaine.

DÉPÔT LETTRE DE PROTESTATION À L’AMBASSADE DE L’UKRAINE : Douze membres du Front pour le retrait des bases militaires françaises / Gassi arrêtés puis libérés

Ce lundi après-midi, une action de protestation organisée par le Front pour le retrait des bases militaires françaises/Gassi a conduit à l’interpellation de douze de ses membres devant l’ambassade de l’Ukraine à Dakar. Les manifestants, brandissant le drapeau malien et scandant des slogans en faveur du Mali, avaient prévu de déposer une lettre de protestation en réaction à une récente attaque terroriste contre des militaires maliens.
Les personnes arrêtées sont Mouhamed Diallo, Cheikh Ousmane Diallo, Khadim Mbacké Sall, Abdou Karim Gueye, Sylvestine Mendy, Assane Dramé, Mamadou Lamine Cissé, Abdou Thiam, Kissama Moutombo, Thomas Faye, Mamadou Ndiaye et Fodé Sané. Elles ont été conduites à la gendarmerie de Ouakam pour interrogatoire.
Finalement, les membres du Front ont été libérés tard dans la nuit de lundi à mardi. Leur action et leur détention marquent un nouveau développement dans les relations diplomatiques entre le Sénégal, l’Ukraine et les groupes panafricains, mettant en lumière les tensions croissantes autour des affaires africaines et internationales.


Le Dakarois

Inauguration du Centre de Dialyse Khalifa Ababacar Sall à Dakar : Un nouveau souffle pour les patients atteints d’insuffisance rénale

Le Centre de Dialyse Khalifa Ababacar Sall, situé à Liberté 6, a officiellement ouvert ses portes, marquant un tournant crucial pour les patients souffrant d’insuffisance rénale à Dakar. Ce centre, résultat d’une coopération fructueuse entre le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et la mairie de Dakar, a été inauguré par Barthélémy Dias, le maire de la ville.

Doté de 40 générateurs de dialyse de dernière génération et de divers équipements médicaux, le centre est conçu pour répondre aux besoins croissants en soins de dialyse dans la région. Selon les prévisions, il pourra accueillir jusqu’à 240 patients, ce qui constitue une réponse significative aux défis auxquels sont confrontés les malades rénaux, souvent en quête de traitements accessibles dans un contexte où les infrastructures publiques sont saturées.

Cette ouverture arrive à un moment critique pour de nombreux patients qui peinent à accéder à des soins abordables. Le centre vise non seulement à fournir des soins de qualité mais aussi à garantir que les services de dialyse soient disponibles à tous, indépendamment de leur situation financière. La municipalité a réaffirmé son engagement à assurer un accompagnement technique optimal, soulignant l’importance d’une collaboration multisectorielle pour répondre efficacement aux besoins de santé.

Woré Diaw, adjointe au maire en charge de la Santé, a mis en avant la nécessité de renforcer la solidarité au sein de la communauté. « Ceux qui peuvent payer doivent aider », a-t-elle déclaré, en appelant à une redistribution des coûts pour permettre aux plus démunis de bénéficier de soins sans charge financière. La municipalité envisage également de mettre en place des critères d’éligibilité pour permettre aux populations les plus vulnérables d’accéder gratuitement aux soins de dialyse, avec l’ambition de rendre ce service entièrement gratuit au Sénégal à l’avenir.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de la mairie de Dakar, qui cherche à doter la ville d’un plateau technique complet pour la prise en charge de diverses pathologies. Le maire Barthélémy Dias, par cette action, réaffirme son engagement à améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies, exprimant son indignation face aux difficultés rencontrées par les Sénégalais pour accéder aux soins de dialyse.

Le Centre de Dialyse Khalifa Ababacar Sall représente ainsi un pas significatif vers une amélioration de l’accès aux soins pour les patients atteints d’insuffisance rénale à Dakar, et constitue un exemple de ce que peut accomplir une approche concertée entre les pouvoirs publics et les collectivités locales.

Ziguinchor : Mise en service du mémorial national « Le Joola » ce 26 septembre

À Ziguinchor, sur les rives du fleuve Casamance, un projet majeur touche à sa fin. Il s’agit du musée-mémorial national « Le Joola », une infrastructure dédiée à la mémoire des victimes du tragique naufrage du bateau « Le Joola ». Ce drame, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large des côtes de la Gambie, a fait 1 863 victimes, avec seulement 63 rescapés. La commémoration annuelle de cet événement revêt une importance capitale pour les familles des victimes et pour toute la nation sénégalaise. Cette année, la 22ème commémoration du naufrage revêtira une signification particulière avec l’inauguration officielle du musée-mémorial, prévue le 26 septembre 2024.

Lancé le 20 décembre 2019, le projet de construction du musée-mémorial national « Le Joola » vise à créer un lieu de recueillement, de mémoire et d’éducation pour les générations futures. Le coût des travaux, estimé à trois milliards de francs CFA, témoigne de l’ampleur et de l’importance accordées à ce projet. L’édifice a été érigé sur un site symbolique, les berges du fleuve Casamance, à proximité du port de Ziguinchor, d’où le bateau avait quitté le Sénégal avant de sombrer dans les eaux gambiennes.
Le musée-mémorial « Le Joola » ne se contentera pas de commémorer les victimes, mais servira également de centre de documentation sur la navigation maritime, la sécurité en mer, et les leçons tirées de ce tragique événement. Il abritera des expositions permanentes et temporaires, incluant des objets récupérés du navire, des témoignages des rescapés et des familles des victimes, ainsi que des documents historiques relatant les circonstances du naufrage et les actions entreprises par le gouvernement sénégalais et les autorités maritimes internationales.
Le 18 et 19 août 2024, Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, s’est rendue à Ziguinchor pour une série d’activités, dont une visite du musée-mémorial en construction. Accompagnée de l’adjoint au gouverneur de la région, Sidi Guissé Diongue, et de plusieurs dignitaires, la ministre a pu constater de visu l’avancement des travaux et discuter des derniers détails avant l’inauguration. « Nous comptons, à partir de la 22ème commémoration du naufrage du bateau ‘Le Joola’, procéder à la mise en service du musée mémorial national ‘Le Joola' », a-t-elle déclaré lors de sa visite.
Lors de sa visite, la ministre a également tenu une rencontre avec le comité scientifique du musée, chargé de la collecte des objets et de l’élaboration du discours muséographique. « Il s’agissait de prendre connaissance du travail de collecte d’objets à bord du navire qui a été effectué par le comité scientifique, de s’approprier et de s’enquérir du discours muséographique, et de partager sur le modèle de gouvernance et de gestion de cet ouvrage, » a expliqué Khady Diène Gaye. Le comité a présenté à la ministre un ensemble de matériels récupérés du navire, lesquels seront exposés dans le musée.
La gouvernance du musée-mémorial est un autre aspect crucial abordé lors de cette visite. La ministre a souligné que le modèle de gestion retenu devra être efficace et performant, afin d’assurer la pérennité de cette infrastructure. « Nous allons travailler pour permettre à la communauté nationale et internationale de venir se recueillir au niveau de cet édifice, qui sera un témoin et un symbole de notre histoire nationale, mais aussi de l’histoire de la navigation maritime internationale. Cet ouvrage, nous le conserverons et nous lui accorderons un rang à sa juste valeur par devoir de mémoire, » a-t-elle affirmé.
La ministre de la Culture a également profité de sa visite pour rencontrer l’association des familles des victimes du naufrage du « Joola ». Ces dernières ont exprimé leurs attentes quant à l’ouverture du musée-mémorial, espérant que ce lieu permettra de préserver la mémoire de leurs proches disparus tout en éduquant le public sur les dangers de la mer et les mesures de sécurité à prendre pour éviter de telles tragédies. Khady Diène Gaye a assuré que son ministère ne ménagerait aucun effort pour que cet objectif soit atteint. Elle a également rappelé l’importance du musée en tant que lieu de recueillement, où les familles pourront se retrouver chaque année pour honorer la mémoire de leurs proches.
L’inauguration du musée-mémorial national « Le Joola » le 26 septembre 2024 marquera un moment historique pour le Sénégal. Cet événement sera l’aboutissement de plusieurs années de travail et d’efforts pour conserver et transmettre la mémoire du naufrage, l’un des plus meurtriers de l’histoire maritime mondiale. En plus d’être un lieu de mémoire, le musée se veut un espace de réflexion sur les responsabilités et les leçons à tirer de cette tragédie.
Alors que la 22ème commémoration du naufrage approche, les yeux sont tournés vers Ziguinchor, où l’on s’apprête à inaugurer ce musée-mémorial tant attendu. Pour les familles des victimes, les rescapés, et tous ceux qui ont été touchés par ce drame, l’ouverture de ce musée sera un moment de grande émotion et de recueillement, un hommage permanent à ceux qui ont péri dans les eaux du fleuve Casamance il y a plus de deux décennies.
En conclusion, le musée-mémorial national « Le Joola » représente bien plus qu’un simple édifice. Il est le symbole d’une tragédie qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, un lieu de mémoire pour les victimes et leurs familles, et un rappel des dangers de la mer et de l’importance de la sécurité maritime. Sa mise en service le 26 septembre 2024 sera une étape clé dans la préservation de cette mémoire collective, et un hommage durable aux victimes du naufrage du « Joola ».


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Union nationale des mareyeurs du Sénégal : appel pour la mise en œuvre de la charte pour une pêche durable

L’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS) a lancé un appel pour améliorer l’accès au poisson à moindre coût et renforcer le soutien du gouvernement dans le secteur de la pêche. Lors d’un conclave à Kaolack, les membres de l’UNAMS ont exhorté le président Bassirou Diomaye Faye à mettre en œuvre la charte pour une pêche durable, élaborée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED).

Pape Ibrahima Diaw, président de l’UNAMS, a exprimé les attentes des mareyeurs : « Nous attendons beaucoup du nouveau régime, mais nous demandons au président de la République de mettre en œuvre les engagements de la charte que la coalition Diomaye Président avait signée à travers l’actuelle ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires. » Cette déclaration fait suite à une tournée nationale effectuée du 7 au 15 mai 2024 pour sensibiliser les mareyeurs aux mauvaises pratiques qui affectent leur sous-secteur.

M. Diaw a souligné plusieurs défis majeurs : « Nous rencontrons des problèmes avec nos outils de travail, notamment les caisses utilisées pour la commercialisation du poisson, qui ne répondent pas aux normes requises. Les intermédiaires entre les usines de transformation et les mareyeurs posent également problème. » Ces difficultés sont exacerbées par la fraude et les mauvaises pratiques qui étouffent le secteur.

Diégane Diop, mareyeur à Kafountine, a défendu le rôle crucial de leur sous-secteur : « Notre activité est la locomotive de la pêche artisanale, permettant aux populations d’avoir accès aux ressources halieutiques à travers le pays. »

Il a demandé un soutien accru des pouvoirs publics, notamment par des financements. Bien que la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) intervienne dans le secteur des pêches, M. Diop a déploré que l’UNAMS n’ait jamais bénéficié de son soutien.

Il a également exhorté les nouvelles autorités sénégalaises à « corriger les anciennes pratiques » de gestion des fonds destinés au secteur des pêches et à instaurer des pratiques plus équitables et transparentes. M. Diop a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme de la « concurrence déloyale » due à l’importation de produits halieutiques en provenance de pays comme le Maroc.

Selon lui, le Maroc, soutenu par le royaume chérifien, bénéficie d’une politique qui lui permet de conserver son poisson en cas d’abondance, pour ensuite l’exporter vers des marchés comme le Sénégal, qui ne dispose pas d’une telle politique.

Les initiateurs ont rédigé un document de douze engagements, appelant tous les candidats à l’élection présidentielle de mars 2024 à les signer. L’objectif est d’assurer que ces engagements soient intégrés dans leurs programmes pour promouvoir une pêche durable et préserver les ressources maritimes du Sénégal.

Ouverture du séminaire préparatoire des états généraux des transports publics : vers une réforme profonde du secteur

Le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, Malick Ndiaye, a lancé ce lundi à Diamniadio un séminaire préparatoire des états généraux des transports publics, réunissant des acteurs socioprofessionnels et diverses parties prenantes. Cette rencontre, la deuxième après celle de juillet 2024 dédiée aux services étatiques, marque une étape clé dans l’élaboration d’une stratégie nationale pour résoudre les nombreuses difficultés du secteur.

Pendant quatre jours, les participants échangeront pour harmoniser leurs positions et établir un cadre de travail commun. Ce séminaire vise à définir les termes de référence des états généraux prévus pour le mois prochain, conformément à la mission confiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au ministère. L’objectif est de transformer de manière rapide et complète le secteur des transports publics.

Lors de son allocution, le ministre Ndiaye a salué le choix du stade Me Abdoulaye Wade comme lieu de la rencontre, le qualifiant d’emblème de l’esprit collectif et d’équipe, valeurs essentielles pour la réussite des discussions en cours. « Ce stade représente un espace où se joue l’esprit collectif, un esprit qui cadre bien avec notre démarche », a-t-il déclaré.

Le ministre a dressé un tableau des défis auxquels le secteur des transports est confronté : problèmes d’organisation et de gouvernance, déficit de financement, faible densité du réseau routier, insécurité routière, manque de personnel qualifié et de digitalisation. Ces insuffisances, selon lui, ont des répercussions économiques considérables. « Une étude de 2022 a révélé que l’économie sénégalaise perd annuellement 900 milliards de francs CFA, soit environ 6% du PIB, en raison des dysfonctionnements du secteur », a-t-il précisé.

La question des accidents routiers, qualifiés de « carnage », a également été abordée. « Personne n’est épargné par cette tragédie », a déclaré Malick Ndiaye, lançant un appel solennel à toutes les parties prenantes, y compris AGEROUTE, les forces de défense et de sécurité, les services de délivrance des permis de conduire et des cartes grises, ainsi qu’à tous les automobilistes, pour unir leurs efforts afin de mettre fin à ce fléau. « Chacun, à son niveau, doit faire des efforts maximaux pour que nous mettions fin à ce carnage, un mot qui reste encore faible, qui coûte la vie à tant de nos concitoyens, je dirais même à nos familles, sur les routes », a-t-il insisté.

Enfin, le ministre a appelé à la construction d’un système de transport plus efficace, inclusif et respectueux de l’environnement. « Ensemble, nous avons le potentiel de construire un système de transport meilleur pour tous les citoyens », a-t-il affirmé.

TOUBA : Le khalife général des mourides exprime sa reconnaissance au chef de l’État et appelle à renforcer la cohésion nationale

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a effectué ce lundi une visite de courtoisie à Touba. L’événement a été marqué par un accueil chaleureux et des déclarations significatives de la part de Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

Lors de son discours, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a exprimé la reconnaissance du khalife pour les efforts continus du Président Faye en faveur du développement du pays, en particulier pour son engagement envers la ville sainte de Touba.

« Le khalife tient à vous informer qu’il est conscient de tous les efforts que vous déployez pour le pays, notamment de votre engagement à prendre en charge les préoccupations de Touba. Vous agissez en son nom, et le khalife vous encourage à poursuivre votre œuvre pour cette ville sacrée, recevant en retour les bénédictions de Serigne Touba », a-t-il affirmé.

Le porte-parole a également souligné l’importance de la cohésion sociale dans le contexte actuel de découvertes de nouvelles ressources au Sénégal. « Le khalife vous exhorte à travailler pour l’union des cœurs et la concorde entre tous les citoyens, y compris ceux d’autres confessions religieuses. C’est ce dont le Sénégal a besoin », a-t-il ajouté.

L’arrivée du Président Faye à Touba, en prévision de la 130e édition du Grand Magal prévue le 23 août, a été marquée par une forte mobilisation des autorités locales.

Le Président, accompagné de la Première Dame, est arrivé peu avant 18 heures à la résidence du khalife située à Darou Miname. Il a été accueilli par le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ainsi que par le préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, et le sous-préfet de Ndam, Abdoulaye Kharma. Les ministres des Transports, Malick Ndiaye, du Commerce, Serigne Gueye Diop, des Collectivités Territoriales, Moussa Balla Fofana, et de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, étaient également présents pour l’occasion.

Bassirou Diomaye Faye réaffirme les engagements de l’État pour moderniser Touba

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé les engagements de son gouvernement pour la modernisation de la ville sainte de Touba lors d’une visite de courtoisie, ce lundi. Cette rencontre, tenue en prélude à la 130e édition du Grand Magal prévue le 23 août, a permis au chef de l’État de s’entretenir avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour discuter des projets en cours et de ceux à venir.

Parmi les priorités évoquées par le Président Faye, la résolution des problèmes d’eau potable et d’assainissement à Touba occupe une place centrale. « Le premier projet auquel je tiens tant pour les cinq ans à venir sera de régler les problèmes liés à l’eau potable et à l’approvisionnement dans la ville sainte de Touba », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ces enjeux pour son mandat.

Le Président a mentionné que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, avait déjà abordé ces questions lors de précédentes interventions, mais il a tenu à réitérer publiquement ces engagements pour assurer la transparence et montrer la détermination de son gouvernement à les réaliser. Il a également précisé que des travaux étaient déjà en cours pour concrétiser ce projet crucial.

Le Président Faye a également évoqué un projet ambitieux de transfert d’eau visant à améliorer non seulement l’accès à l’eau à Touba, mais aussi dans d’autres localités telles que Thiès, Mbour et Dakar. Ce projet s’inscrit dans une vision globale de résolution des problèmes d’inondations et de pénurie d’eau qui affectent depuis plusieurs années les populations locales.

Concernant l’organisation du Grand Magal, un événement religieux majeur qui commémore l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, Bassirou Diomaye Faye a assuré que le gouvernement avait respecté les engagements pris pour garantir une organisation optimale. « Le Magal, j’en fais une affaire personnelle. C’est pourquoi j’ai instruit tous les ministres à tout mettre en œuvre pour que tout se passe comme il se doit », a-t-il affirmé, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à cet événement pour la communauté mouride et pour l’ensemble du pays.

Lors de cette visite, le Président de la République était accompagné de la Première Dame ainsi que de plusieurs personnalités de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et d’autres ministres et responsables locaux. Cette délégation de haut niveau témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la ville de Touba et à la célébration du Grand Magal.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba, marquée par des engagements clairs et fermes pour la modernisation de la ville sainte, souligne la volonté de l’État de répondre aux besoins essentiels des populations locales. Les projets de résolution des problèmes d’eau et d’assainissement, ainsi que les efforts pour une organisation réussie du Grand Magal, illustrent une détermination à améliorer les conditions de vie à Touba et à renforcer les infrastructures nécessaires à son développement. Le soutien du khalife général des mourides et l’engagement des autorités locales seront cruciaux pour la réussite de ces initiatives.

Démenti officiel : Aucun cas de variole du singe détecté à l’Aéroport Blaise Diagne de Dakar

Depuis l’annonce de l’épidémie de Mpox, communément appelée « variole du singe », par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’inquiétude monte parmi la population. Récemment, une information virale s’est propagée sur les réseaux sociaux, prétendant qu’un cas de variole du singe aurait été détecté à l’Aéroport International Blaise Diagne de Dakar (AIBD). Cette rumeur alléguait qu’un individu suspect, en provenance du Ghana pour assister au Magal de Touba, aurait été arrêté par les forces de l’ordre et mis en quarantaine.

Toutefois, cette information a été formellement démentie par les autorités compétentes. Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont confirmé qu’aucun cas de variole du singe n’a été détecté à l’AIBD. Le ministère appelle la population à ne pas se fier aux rumeurs non fondées qui circulent sur les réseaux sociaux, et rappelle que toute information officielle sur la situation sanitaire est communiquée par les canaux appropriés.

La variole du singe est une maladie virale, principalement transmise de l’animal à l’homme, bien que la transmission interhumaine soit possible, notamment par contact physique étroit avec une personne infectée. Les symptômes incluent une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques, ainsi qu’une fièvre. Bien que la plupart des personnes infectées se rétablissent complètement, certaines peuvent développer des formes graves de la maladie.

Le ministère de la Santé rappelle à la population de rester vigilante et de respecter les mesures de prévention. Il est recommandé d’éviter les contacts étroits avec des personnes présentant des symptômes similaires à ceux de la variole du singe et de consulter un professionnel de santé en cas d’apparition de symptômes suspects.

Le gouvernement et les autorités sanitaires continuent de surveiller étroitement la situation pour prévenir tout risque d’épidémie au Sénégal. Il est essentiel de se baser sur des informations fiables et d’éviter de relayer des rumeurs qui peuvent créer la panique.

La diffusion de fausses informations concernant la santé publique peut avoir des conséquences graves. Il est crucial de vérifier l’exactitude des faits avant de les partager. Les autorités sénégalaises assurent que toutes les mesures sont en place pour garantir la sécurité sanitaire de la population, et qu’aucun cas de variole du singe n’a été détecté à ce jour dans le pays.

Scandale à l’ONAS : Le limogeage du Dr Cheikh Dieng et les révélations du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Une lettre du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, adressée à Dr Cheikh Dieng, Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été rendue publique, déclenchant une onde de choc au sein de l’administration. Ce document met en lumière des accusations graves portées contre Dr Dieng, qui ont conduit à son limogeage immédiat.

Dans cette lettre, le ministre Dieye reproche à Dr Dieng plusieurs manquements graves aux principes de bonne gouvernance. Parmi les faits incriminés, l’acceptation par Dr Dieng d’un véhicule offert par une entreprise partenaire de l’ONAS a particulièrement retenu l’attention. Le ministre souligne que cette pratique va à l’encontre des règles édictées par les autorités, notamment celles établies par le décret du 6 janvier 2021, qui stipule que le Directeur général de l’ONAS doit bénéficier d’une indemnité forfaitaire globale, remplaçant ainsi la fourniture d’un véhicule.

En outre, la lettre révèle que Dr Dieng aurait créé une brigade spéciale et procédé à des recrutements sans suivre les procédures officielles et sans l’approbation nécessaire du conseil d’administration. Ces initiatives, jugées illégales par le ministre, ont été sévèrement condamnées, et ce dernier a ordonné la restitution immédiate du véhicule ainsi que la suspension des activités de la brigade concernée.

Face à ces accusations, Dr Cheikh Dieng a organisé une conférence de presse après son limogeage, pour se défendre et renvoyer les accusations contre le ministre Cheikh Tidiane Dieye. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une injustice et un règlement de comptes, tout en affirmant que les décisions prises l’ont été dans le respect de l’intérêt public.

Cette affaire a suscité de vifs débats au sein de l’opinion publique, mettant en exergue les enjeux de transparence et de gouvernance au sein des institutions publiques. Les observateurs s’interrogent sur les implications de ces révélations et les éventuelles conséquences pour les autres responsables de l’ONAS, ainsi que sur la manière dont le ministère gérera la suite de cette affaire.

La publication de cette lettre par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un tournant dans ce scandale, accentuant la pression sur Dr Dieng et soulevant des questions sur la gestion des ressources et des procédures au sein de l’ONAS. La suite des événements pourrait bien déterminer l’avenir de l’institution et la crédibilité de ses dirigeants.

Fermeture imminente du bureau de poste Dakar Étoile : une page de l’histoire se tourne

Le bureau de La Poste de Dakar Étoile, situé au centre-ville, est sur le point de fermer ses portes, marquant ainsi la fin de plus de 70 ans de service ininterrompu. Selon le journal Source A, cette fermeture interviendra après le 31 août, suite à une décision du propriétaire du bâtiment d’expulser les occupants en raison de loyers impayés sur plusieurs mois.

Ce bureau de poste, ouvert en 1950, a joué un rôle crucial dans l’acheminement des courriers au Sénégal, en particulier pour les plus hautes institutions du pays. En effet, Dakar Étoile s’occupait du traitement des courriers destinés à la présidence de la République, à la Primature, à l’Assemblée nationale, au Conseil économique, social et environnemental (CESE), ainsi qu’au ministère des Finances.

La fermeture de ce bureau pourrait entraîner des perturbations significatives dans la gestion du courrier de ces institutions. Selon Source A, plusieurs ambassades, notamment celles du Royaume-Uni, du Canada et de la Norvège, seront également affectées par cette situation.

Les employés du bureau Dakar Étoile ne cachent pas leur inquiétude face à cette décision. Ils déplorent en particulier le sort des 900 boîtes postales qui pourraient se retrouver sans service, laissant de nombreux usagers dans une situation délicate.

Alors que la fermeture semble inévitable, l’incertitude plane quant aux solutions alternatives pour les services rendus par ce bureau historique. Cette situation souligne une fois de plus les difficultés financières auxquelles La Poste est confrontée, avec des répercussions directes sur la qualité et la continuité de ses services.

Sidy Diop, étoile montante de la musique sénégalaise, en garde à vue pour conduite sans permis

Sidy Diop, l’un des artistes les plus prometteurs de la scène musicale sénégalaise, se retrouve aujourd’hui au centre d’une affaire judiciaire qui pourrait bien ternir son image publique. En effet, le jeune chanteur a été placé en garde à vue ce matin par la brigade territoriale de Hann, selon les informations rapportées par Seneweb.

Le célèbre chanteur, connu pour ses nombreux succès, a été intercepté lors d’un contrôle routier de routine. À la surprise des gendarmes, il s’est avéré que Sidy Diop conduisait sans être en possession d’un permis de conduire, ni d’une assurance valide pour son véhicule. Une situation qui ne laisse aucune place à la tolérance, les forces de l’ordre ayant immédiatement procédé à son interpellation.

Conduit dans les locaux de la brigade territoriale, Sidy Diop a été mis en garde à vue, une mesure nécessaire pour les besoins de l’enquête en cours. Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité des personnalités publiques et l’exemplarité qu’elles doivent montrer.

Les fans de Sidy Diop, habitués à l’entendre sur les ondes avec des titres qui font vibrer le pays, pourraient bien être surpris et déçus par cette nouvelle. Cependant, il faudra attendre la suite des investigations pour en savoir plus sur les conséquences que cette infraction pourrait avoir pour le chanteur.

Pour l’heure, ni l’artiste ni ses représentants n’ont fait de déclaration officielle concernant cet incident. La situation reste à suivre de près, alors que les autorités continuent de traiter l’affaire conformément à la loi.

Mamoudou Ibra Kane dénonce une tentative de liquidation du Groupe E-Media : un projet voué à l’échec selon lui

L’ancien directeur général du Groupe E-Media, Mamoudou Ibra Kane, a réagi fermement suite à sa convocation par la sûreté urbaine de Dakar, prévue ce lundi à 11h30. Dans un post publié sur son compte X (anciennement Twitter), il a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme une entreprise de « liquidation » du groupe de presse dans lequel il est actionnaire.

« Dans la sérénité et le respect des institutions, j’irai répondre ce lundi à 11h30 à la convocation de la SU, suite à la plainte de « l’homme des affaires » soutenu par ses maîtres. Ce projet de liquidation de Emedia et d’attentat à notre capital image est voué à l’échec », a-t-il déclaré, pointant du doigt des manœuvres qu’il juge orchestrées contre E-Media.

Mamoudou Ibra Kane, également président du mouvement « Demain C’est Maintenant », s’est montré déterminé à faire face à cette situation qu’il considère comme une atteinte non seulement à son intégrité, mais aussi à l’image et à l’avenir du Groupe E-Media. Sa sortie publique témoigne de la gravité de l’enjeu pour celui qui a dirigé le groupe pendant plusieurs années, avant de céder la place à Alassane Samba Diop, l’actuel directeur.

Cette affaire, qui mêle querelles internes et accusations d’ordre économique, semble cristalliser les tensions au sein du groupe de presse. Cependant, Mamoudou Ibra Kane demeure confiant quant à l’issue de cette confrontation, affirmant que les tentatives de déstabilisation échoueront.

L’évolution de cette situation reste à suivre, alors que le paysage médiatique sénégalais observe avec attention ce qui pourrait devenir une affaire emblématique des défis auxquels font face les entreprises de presse dans le pays.

Rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye : Les recommandations de la COSYDEP

À l’approche de la première rentrée scolaire sous l’administration de Bassirou Diomaye Faye, le Bureau du Conseil d’Administration (BCA) de la COSYDEP (Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique) s’est réuni pour évaluer les enjeux et proposer des orientations stratégiques. Dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et éducatifs, la COSYDEP a exprimé des préoccupations majeures tout en formulant des recommandations destinées à renforcer le système éducatif sénégalais.

Le BCA a salué les efforts accomplis pour assurer la fin de l’année scolaire malgré les difficultés rencontrées. Toutefois, il a noté une légère baisse des taux de réussite au baccalauréat, passé de 51,54 % en 2023 à 50,50 % cette année, et au BFEM, avec une diminution de 76,30 % en 2023 à 73,94 % en 2024. Ces résultats, bien qu’inquiétants, doivent être analysés dans un contexte global qui inclut les perturbations causées par les grèves, la pandémie, et les difficultés structurelles du système éducatif sénégalais.
En ce sens, la COSYDEP a identifié plusieurs défis persistants, notamment le sous-financement chronique de l’éducation, le manque d’infrastructures adaptées, la précarité des conditions de travail des enseignants, et une gestion des ressources humaines qui reste perfectible.
L’une des principales recommandations de la COSYDEP est l’attribution d’un fonds spécial dédié au capital humain, qui est érigé en priorité nationale. Le BCA estime que l’éducation doit bénéficier d’un financement spécifique pour traiter des défis récurrents identifiés par les acteurs du secteur. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le budget alloué à l’éducation, mais de garantir que ces fonds soient utilisés de manière ciblée pour répondre aux besoins les plus urgents, tels que la formation des enseignants, l’amélioration des infrastructures scolaires, et l’acquisition de matériels pédagogiques modernes.
Le BCA a également mis l’accent sur la nécessité d’une gouvernance concertée, basée sur l’échange et la participation active des partenaires éducatifs avant la mise en œuvre de décisions sensibles. Il s’agit notamment d’inclure les jeunes dans le processus de décision pour assurer que leurs voix soient entendues et que les politiques éducatives répondent véritablement à leurs besoins.
Dans cette optique, la COSYDEP appelle à une réelle concertation avec les syndicats, les associations de parents d’élèves, et les communautés locales pour garantir une gestion participative et transparente du secteur éducatif. Cette approche est essentielle pour éviter les conflits et les malentendus qui ont souvent perturbé le bon déroulement de l’année scolaire par le passé.
L’un des engagements majeurs du nouveau régime est la digitalisation complète du secteur éducatif. La COSYDEP soutient cette réforme, qu’elle considère comme cruciale pour moderniser l’éducation au Sénégal. Cependant, elle insiste sur le fait que la digitalisation doit aller au-delà de la simple utilisation des technologies. Il s’agit de repenser la gestion administrative, de faciliter l’accès aux services pour les enseignants et les élèves, et de garantir la qualité de l’enseignement grâce à des outils numériques adaptés.
Le BCA recommande que cette digitalisation soit accompagnée de la formation adéquate des enseignants, de l’équipement des écoles en matériel informatique, et de l’élaboration de supports didactiques adaptés aux nouveaux outils. Par ailleurs, la gestion de l’état civil, souvent source de nombreux retards et problèmes administratifs, devrait être modernisée pour faciliter l’obtention des documents nécessaires aux élèves et à leurs familles.
La COSYDEP considère que l’éducation doit être au cœur du projet souverainiste du nouveau régime. En effet, pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, et un financement endogène des demandes en éducation, il est impératif que l’éducation soit perçue comme un levier de développement national.
Le BCA préconise donc une éducation qui valorise les savoirs locaux, les langues nationales, et qui intègre les réalités socio-économiques du pays. Cela passe par la promotion de l’agriculture, de la santé, et de l’artisanat au sein des curricula scolaires, afin de former des citoyens capables de contribuer au développement durable du Sénégal.
Adopté comme principe directeur par le régime actuel, le triptyque « Jub, Jubbal, Jubanti » (droiture, redressement, renouvellement) doit, selon la COSYDEP, guider les réformes éducatives. Il s’agit de corriger les injustices liées aux conditions de travail des enseignants, à l’inclusion des élèves issus de milieux défavorisés, et à la sécurité dans les établissements scolaires.
La COSYDEP appelle à un renforcement des services publics, notamment l’éducation publique, la santé publique, et les infrastructures scolaires, afin de garantir à tous les élèves un environnement d’apprentissage sûr, salubre, et propice à leur développement.
Un autre point crucial soulevé par le BCA est la nécessité de clarifier la commande politique pour la transformation du système éducatif. Le nouveau régime opte-t-il pour une refondation du système, une réforme curriculaire, ou une simple révision des programmes ?
La refondation implique une reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles, tandis que la réforme cible un aspect spécifique du système, et la révision des programmes concerne la modification de certaines dispositions. La réponse à cette question déterminera les choix stratégiques à mettre en œuvre pour transformer l’éducation au Sénégal.
La COSYDEP prône une approche holistique et prospective pour traiter les problématiques éducatives. Il est essentiel de considérer les interactions et les interrelations entre les différents aspects du système éducatif pour mieux cibler les défis à relever. Cette vision globale permettrait de planifier de manière plus efficace la prise en charge des problèmes, tout en veillant à maintenir un équilibre entre les différentes priorités.
Par exemple, les débats en cours sur des questions telles que l’introduction de l’anglais à l’école élémentaire, l’enseignement dans les langues nationales, ou encore l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation doivent être inscrits dans un cadre de concertation inclusive, impliquant toutes les parties prenantes.
La COSYDEP recommande d’utiliser les vacances scolaires pour lancer le processus de transformation du système éducatif. Cela inclut la finalisation des projets de réforme, la mobilisation communautaire pour améliorer l’environnement des apprentissages, et la préparation des infrastructures scolaires pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès la rentrée.
Le BCA insiste sur l’urgence de réaliser un état des lieux exhaustif des programmes et réformes en cours, afin de cerner les contraintes, défis, et opportunités pour bâtir un plan de développement du secteur éducatif qui transcende les régimes politiques. Cet exercice devra s’appuyer sur les conclusions des Assises Nationales de l’Éducation et de la Formation (ANEF), les recommandations des partenaires, et les priorités définies par le nouveau régime.
Enfin, la COSYDEP rappelle l’importance de garantir les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire. Cela inclut la résorption des déficits en personnel enseignant, la planification des besoins en infrastructures et équipements, et l’affectation à temps des élèves en 6ème et en seconde, ainsi que des élèves-maîtres et professeurs sortants des écoles de formation.
La COSYDEP appelle à une mobilisation générale pour assurer que tous les élèves puissent commencer l’année scolaire dans de bonnes conditions, et pour éviter les perturbations qui ont trop souvent marqué les rentrées scolaires passées.
La première rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye représente un moment crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. Les recommandations de la COSYDEP mettent en lumière les défis et les opportunités qui se présentent, tout en offrant une feuille de route pour renforcer le système éducatif. La réussite de cette rentrée dépendra de la capacité des autorités à prendre en compte ces recommandations et à travailler en concertation avec tous les acteurs du secteur éducatif. Le futur de l’éducation au Sénégal est en jeu, et il est impératif de saisir cette opportunité pour opérer les transformations nécessaires.


Fatoumata BA

CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : Les agents de l’entreprise turque Çalik Enerji dénoncent les conditions dégradantes de travail

Les travailleurs de Çalik Enerji sur le chantier de la centrale à gaz du Cap des Biches signalent des journées de travail interminables, des contrats illégaux, des paiements tardifs et des fraudes sur l’Institution de Prévoyance Maladie (IPM). Ils appellent le Gouvernement à intervenir et protéger leurs droits.

Le chantier de la centrale à gaz du cap des Biches est sujet à beaucoup de polémiques. Après la bataille par presse interposée entre Akilee et West African Energy (WAE), les travailleurs de Çalik Enerji ont également fait parler d’eux. Ces agents de l’entreprise turque, qui intervient dans la construction de ce chef-d’œuvre producteur d’électricité, pointent du doigt les abus qu’ils subissent.

Ces derniers accusent la société étrangère d’être de connivence avec le sous-traitant ADC pour leur imposer des conditions de travail inhumaines. « Nous travaillons onze heures par jour, 7j/7. En effet, nous n’avons droit qu’à un jour de repos (le dimanche) sur quinze jours. Nous méritons des contrats en bonne et due forme. Mais, alors que nous sommes au total au moins mille (1 000) agents, aucun de nous ne jouit d’un contrat qui respecte le Code du travail. Les contrats sont dénués de la signature de l’Inspection du travail ; seule celles du sous-traitant ADC et des employés y figurent. Ce sont de faux contrats. Nos employeurs profitent de l’analphabétisme de la plupart d’entre nous », regrette Mouhamed Thiaw, porte-parole des travailleurs. Il ajoute : « Ils font croire à certains employés qu’ils ont un contrat de six (6) mois. Après cette date, ils les congédient sans arrêter le pointage afin de récupérer les salaires de ces agents. De plus, le pointage se termine le 21 de chaque mois et pourtant, nous ne percevons nos salaires qu’à partir du 08. En outre, la pause d’une heure de temps n’est pas rémunérée. C’est cette mafia que nous avons ici ».

Comble de tout, Çalik Enerji fait miroiter au personnel des heures supplémentaires « inexistantes », selon M. Thiaw, qui décrie également une fraude sur l’Institution de Prévoyance Maladie (IPM). « Un groupuscule profite de la crédulité des employés pour créer à leur insu des factures avec des sommes variant de 97 000 F à 100 000, allant même jusqu’à 200 000 F CFA pour se remplir les poches », révèle-t-il.

Allant plus loin, Mouhamed Thiaw fustige le laxisme de l’Inspection du travail. « Nous n’avons aucunement senti leur présence alors que c’est eux qui doivent veiller au respect de nos droits », peste Mouhamed Thiaw. À ce propos, il interpelle directement le Premier ministre. « Nous avons voté pour eux car Sonko nous a fait croire qu’une fois au pouvoir, il mettra fin à l’injustice et à l’asservissement. Je me demande si lui et son Gouvernement sont au courant de l’existence de cette centrale électrique qui emploie des centaines de jeunes », affirme le sieur Thiaw qui renouvelle, par ailleurs, sa confiance en la justice et sa foi au Premier ministre.

Le Dakarois

TENSIONS AU PORT AUTONOME DE DAKAR : L’intersyndicale ne démord pas !

Les relations entre la direction générale du Port Autonome de Dakar et l’intersyndicale des travailleurs se trouvent dans une situation de tension croissante. L’intersyndicale, regroupant plusieurs syndicats influents du port, a réagi de manière véhémente à une déclaration récente de la direction générale, qu’elle accuse de minimiser les graves irrégularités relevées dans la gestion du port.

Les syndicats du port, qui ont critiqué ouvertement le directeur général Waly Diouf Bodian, estiment que la gestion actuelle du port est entachée de pratiques douteuses, notamment dans le cadre du marché de prestation intellectuelle lié à l’audit du fichier du personnel. Selon eux, ce marché est marqué par un conflit d’intérêts flagrant et par une violation du code des marchés publics ainsi que de la charte de transparence et d’éthique. Ces manquements, jugés graves par l’intersyndicale, sont inacceptables et doivent être corrigés sans délai.
L’intersyndicale dénonce également le refus persistant de la direction de reconnaître ces irrégularités, ce qui, selon elle, démontre une volonté de mépriser les principes fondamentaux de la bonne gouvernance. « Nous ne permettrons à personne de bafouer ces principes fondamentaux, sous aucun prétexte », ont-ils affirmé dans un communiqué.
Le traitement réservé aux travailleurs du port constitue un autre point de discorde majeur entre l’intersyndicale et la direction. Selon les syndicats, la suspension des contrats de travail, maintenue malgré plusieurs mises en garde, constitue une violation flagrante des dispositions du code du travail sénégalais. Cette mesure, jugée discriminatoire, a exacerbé les tensions sociales au sein de l’entreprise, alimentant un climat de mécontentement et d’inquiétude parmi les travailleurs.
L’intersyndicale souligne que les travailleurs concernés par ces suspensions sont des éléments essentiels au bon fonctionnement du port. « Les travailleurs qu’il traite avec tant de mépris sont la colonne vertébrale de cette institution », rappellent-ils, en appelant la direction à faire preuve de responsabilité et à respecter les droits de ceux qui assurent le bon déroulement des activités portuaires.
Face à la persistance des tensions, l’intersyndicale appelle la direction générale à adopter une approche plus inclusive et transparente. Les syndicats se défendent de toute volonté de nuire à la bonne gouvernance du port, affirmant au contraire qu’ils sont les garants du respect des droits des travailleurs et des lois en vigueur. Ils estiment que le directeur général aurait tout à gagner en collaborant avec eux plutôt qu’en adoptant une posture d’arrogance et de mépris.
« La gestion des ressources humaines n’est pas une affaire privée, mais une question d’intérêt général qui mérite transparence, dialogue et respect des règles », ont-ils martelé, en appelant à un changement d’attitude de la part de la direction.
Restant fermement ancrée dans ses positions, l’intersyndicale réitère plusieurs revendications essentielles. Elle exige avant tout l’arrêt immédiat de l’audit des ressources humaines, qu’elle considère comme étant entaché d’irrégularités, et la relance d’un nouvel audit conforme aux lois et règlements en vigueur. Cet audit est, selon eux, une vieille doléance des syndicats, qui réclament depuis longtemps une évaluation transparente et objective des ressources humaines du port.
De plus, l’intersyndicale exige la levée immédiate de la suspension des contrats à durée déterminée et le rétablissement des droits de tous les travailleurs affectés par cette mesure. Les syndicats affirment qu’ils ne se laisseront pas intimider par des accusations infondées et qu’ils continueront de défendre avec fermeté les intérêts des travailleurs du port.
La situation au Port Autonome de Dakar reste tendue, avec des perspectives incertaines quant à la résolution des conflits en cours. Si la direction persiste dans son refus de reconnaître les irrégularités et de répondre aux revendications des travailleurs, les tensions pourraient s’aggraver, avec des conséquences potentiellement lourdes pour le fonctionnement de l’institution.
L’intersyndicale, de son côté, semble déterminée à ne pas céder et à maintenir la pression jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. Dans ce contexte, la balle est désormais dans le camp de la direction générale, qui devra décider si elle choisit la voie du dialogue et de la coopération ou si elle persiste dans une attitude qui, selon les syndicats, ne peut qu’aggraver la situation.

RÉPONSE DE L’ANCIEN DG DE L’ONAS : Selon Cheikh Dieng, le ministre Cheikh Tidiane Dièye fait dans la diversion

L’ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, a réagi aux récents développements concernant l’acquisition d’un véhicule de 80 millions de FCFA. Dans un communiqué signé par la cellule de communication du mouvement « Fepp TAWFEKH », Dr Dieng accuse le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de tenter de détourner l’attention des véritables enjeux à travers ce qu’il qualifie de « contre-feu » médiatique.

Selon le camp de Dr Dieng, la publication du communiqué de l’ONAS, signé par sa cellule de communication, a été orchestrée par le ministre Cheikh Tidiane Dieye dans une tentative désespérée de minimiser l’impact des révélations faites par l’ancien DG. « Le ministre, acculé par les révélations sur les marchés de gré à gré, a fait travailler la cellule de communication de l’ONAS même le dimanche pour rédiger un communiqué visant à détourner le débat des véritables questions de gouvernance et de transparence », affirme le communiqué de « Fepp TAWFEKH ».
Dr Dieng et son camp rappellent que les marchés de gré à gré sont souvent perçus comme des terrains fertiles pour la corruption et le favoritisme, des accusations qu’ils estiment être au cœur du débat actuel. Ils insistent sur le fait que ces pratiques doivent être examinées de près pour garantir une gestion transparente des ressources publiques.
En réponse au communiqué de l’ONAS, Cheikh Dieng réitère que la prise en charge complète du fonctionnement de l’Unité de Coordination du Projet (UCP), y compris l’acquisition de véhicules, est bel et bien prévue dans les lignes budgétaires du projet. Pour soutenir ses dires, le camp de l’ex-DG a transmis aux journalistes les pièces justificatives lors de sa conférence de presse, y compris les documents budgétaires et la liste des acquisitions de véhicules.
« La carte grise au nom de l’entreprise qui exécute le projet PPP est la preuve tangible que tout est conforme aux prévisions budgétaires et aux règles en vigueur », souligne le communiqué. Ainsi, Dr Dieng et son équipe rejettent les accusations de l’ONAS, les qualifiant de tentatives de manipulation de l’opinion publique.
Le communiqué de « Fepp TAWFEKH » pose également des questions directes au ministre Cheikh Tidiane Dieye concernant les marchés d’Entente Directe. Dr Dieng demande si le ministre a effectivement négocié deux contrats d’Entente Directe avec les entreprises DELTA et VICAS, et si ces contrats ont été envoyés à l’ONAS pour exécution. Il suggère que son limogeage serait lié à son refus de se conformer à ces injonctions, une question centrale à laquelle il estime que le ministre n’a pas encore répondu.
Dr Cheikh Dieng persiste dans ses accusations et demande des réponses claires sur la gestion des marchés d’Entente Directe par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il accuse ce dernier d’utiliser des manœuvres de diversion pour éviter de répondre aux véritables enjeux de gouvernance, tout en insistant sur la transparence de ses propres actions durant son mandat à l’ONAS. Cette affaire continue de susciter des réactions et pourrait entraîner des conséquences politiques significatives dans les semaines à venir.

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