La Fondation Sonatel récompense les lauréats du Concours Général 2024 : Un engagement renouvelé pour l’excellence

Dans le cadre de son engagement à améliorer les conditions de vie sociale, culturelle et éducative des populations, en particulier de la jeunesse, la Fondation Sonatel a une nouvelle fois honoré les meilleurs élèves du Concours Général 2024. La cérémonie de remise des bourses d’études s’est tenue ce jeudi 8 août 2024, en présence de plusieurs autorités et parents d’élèves.

Cet événement, qui vient compléter la cérémonie solennelle de remise des distinctions au Grand Théâtre, présidée par le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, il y a un peu plus d’une semaine, a permis de récompenser les efforts et l’excellence de 60 lauréats. Parmi les personnalités présentes figuraient notamment le parrain du Concours Général 2024, Monsieur Mamadou Sangaré, le commandant du Prytanée militaire de Saint-Louis, Colonel Abdoulaye Mbengue, et le représentant du ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Pape Kandji.

La Fondation Sonatel, fidèle à sa mission de soutenir l’État du Sénégal dans ses efforts pour rehausser le niveau de l’éducation nationale, n’a pas lésiné sur les moyens pour cette édition. Une enveloppe globale de 30 millions de francs CFA a été débloquée, dont 10 millions pour l’organisation du concours et 20 millions pour récompenser les lauréats. Les bourses d’études, allant jusqu’à 1 000 000 de francs CFA, ont été attribuées aux élèves les plus méritants.

Lors de son discours, Pape Kandji, directeur de l’enseignement moyen, secondaire et général, a félicité les lauréats en ces termes : « Vous représentez l’espoir de toute une nation, vous êtes les meilleurs et quand on est meilleur, il faut l’assumer ». Il a également assuré que le gouvernement suivrait de près la carrière de ces jeunes talents, soulignant l’importance de la traçabilité des lauréats du Concours Général.

En effet, une nouvelle dynamique a été instaurée avec la publication d’un livre retraçant l’histoire du concours depuis 1961, ainsi que la mise en place d’une plateforme numérique dédiée. Cette initiative vise à suivre l’évolution des lauréats tout au long de leur parcours.

Soutenant la promotion de l’excellence depuis 22 ans, la Fondation Sonatel a réaffirmé sa satisfaction de pouvoir chaque année accueillir et récompenser ces jeunes talents. Ce partenariat solide avec l’État du Sénégal est une illustration concrète de l’engagement de la Fondation en faveur de l’éducation et de l’excellence.

Crise à l’UCAD : SUDES/ES dénonce une « prise d’otage institutionnelle » et appelle à la dissolution du Conseil d’Administration

Le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal (SUDES/ES) a levé la voix ce jeudi 8 août pour dénoncer ce qu’il considère comme une « prise d’otage institutionnelle » à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Lors d’un sit-in organisé sur le campus, les membres du syndicat ont exprimé leur mécontentement face au maintien de l’ancien recteur, Ahmadou Aly Mbaye, dont le mandat a officiellement expiré le 22 juillet 2024.

Selon le SUDES/ES, le Conseil d’Administration (CA) de l’université a délibérément choisi de prolonger la situation en refusant de lancer un appel à candidatures pour pourvoir ce poste clé. Une décision que le syndicat juge comme une « trahison des principes républicains ». Dr Ndiabou Séga Touré, porte-parole du syndicat, a clairement affirmé : « Nous ne reconnaissons plus Ahmadou Aly Mbaye comme recteur légitime depuis le 23 juillet 2024 ». Il a ajouté que tout acte pris par l’ancien recteur après cette date serait considéré comme nul et non avenu.

Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte plus large de lutte pour la transparence et l’équité dans la gestion des universités publiques au Sénégal. Le SUDES/ES réclame non seulement la dissolution immédiate du CA, mais également la nomination d’un recteur intérimaire. Le syndicat exhorte par ailleurs le ministre de l’Enseignement supérieur à « traduire en actes concrets son excellente lecture de la situation ».

Cependant, la contestation des enseignants n’a pas été sans heurts. Alors que le sit-in touchait à sa fin, un groupe d’étudiants de l’UCAD a organisé une contre-manifestation spontanée, dénonçant ce qu’ils appellent la « politisation de l’UCAD ». Les étudiants, visiblement exaspérés, ont accusé les enseignants de sacrifier leurs intérêts au profit de leurs propres revendications.

La tension est rapidement montée, d’abord entre les étudiants et les agents de sécurité, puis entre les étudiants et certains enseignants. Le climat est devenu encore plus tendu lorsqu’un groupe d’étudiants a failli en venir aux mains avec Thierno Ly, un enseignant de l’Institut de français pour les étudiants étrangers (IFE). Par ailleurs, un enseignant nommé Bassène a vu son téléphone portable confisqué par des étudiants, qui l’accusaient d’avoir pris des photos sans leur consentement. Le téléphone a finalement été restitué à son propriétaire grâce à l’intervention des agents de sécurité.

Cette situation souligne les divisions profondes au sein de l’UCAD, où la lutte pour le contrôle de l’institution prend des allures de conflit ouvert entre différentes parties prenantes. Les prochaines semaines seront décisives pour déterminer l’issue de cette crise qui menace de fragiliser encore davantage la stabilité de l’une des plus grandes universités d’Afrique de l’Ouest.

Le Président Bassirou Diomaye Faye écrit au Roi Salmane d’Arabie saoudite : Une correspondance sur fond de contrat annulé

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment envoyé une lettre officielle au roi Salmane d’Arabie saoudite. Ce geste diplomatique, rapporté par l’Agence de presse saoudienne (SPA) et relayé par Bés Bi, survient dans un contexte délicat pour les relations sénégalo-saoudiennes, suite à l’annulation d’un contrat important.

Selon les sources, Mary Teuw Niane, directeur de cabinet du président Faye, a été mandaté pour porter la correspondance à Riyad. Bien que le contenu précis de la lettre reste confidentiel, ce courrier pourrait bien être lié à une décision récente du gouvernement sénégalais d’annuler un contrat controversé, attribué au groupe saoudien ACWA Power.

Ce contrat, d’une valeur de 459 milliards de francs CFA, portait sur l’installation d’une usine de dessalement de l’eau de mer à Dakar. Il avait été signé sous la présidence de Macky Sall, à seulement quatre jours de la fin de son mandat, ce qui a soulevé des soupçons d’irrégularités et de précipitation. Les spéculations autour de cet accord se sont intensifiées après son annulation par le nouveau président Faye, qui semble vouloir instaurer une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques.

Durant son séjour en Arabie saoudite, Mary Teuw Niane a également rencontré le vice-ministre des Affaires étrangères saoudien. Les discussions auraient porté sur les liens entre les deux pays et les moyens de les renforcer. Cette rencontre pourrait être perçue comme une tentative de maintenir des relations bilatérales solides malgré les tensions possibles liées à l’annulation du contrat avec ACWA Power.

Il est à noter que cette correspondance survient après une rencontre entre le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, et le ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture. Cela suggère que les autorités sénégalaises souhaitent gérer de manière proactive et diplomatique les répercussions de leur décision d’annuler ce contrat majeur, tout en maintenant des relations cordiales avec Riyad.

L’envoi de cette lettre au roi Salmane par le Président Faye marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite. En dépit des tensions possibles dues à l’annulation de l’accord avec ACWA Power, il semble que les deux pays s’efforcent de continuer à travailler ensemble et de renforcer leurs liens dans divers domaines. Le contenu précis de la lettre reste cependant un point de spéculation, laissant les observateurs dans l’attente de plus d’informations sur les discussions entre Dakar et Riyad.

Controverse autour du port du voile dans les établissements catholiques : Cheikh Yérim Seck appelle au dialogue et à la fermeture du débat

Le journaliste et analyste politique Cheikh Yérim Seck s’est récemment exprimé sur la polémique entourant la déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques au Sénégal. Ce débat, qui a enflammé les discussions publiques, soulève des questions profondes sur la laïcité, le respect des croyances religieuses, et l’état de l’éducation dans le pays.

Lors de son passage dans l’émission de Maimouna Ndour Faye sur la 7Tv, Cheikh Yérim Seck a affirmé avec fermeté qu’il est « inadmissible, dans un pays comme le Sénégal, d’interdire à une élève de porter un voile », rappelant que « c’est un vêtement religieux ». Il a souligné l’importance du respect de toutes les croyances dans un État laïc comme le Sénégal, où musulmans et chrétiens cohabitent en harmonie.

Cheikh Yérim Seck a critiqué la manière dont le gouvernement a géré cette situation, en soulignant que le recours au dialogue aurait dû être privilégié dès le début. Il a cependant salué l’initiative du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, qui a pris l’initiative de rencontrer l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, pour apaiser les tensions et clarifier les positions.

Pour l’analyste, cette affaire devrait désormais être classée, car le Sénégal est un pays unique où les familles sont souvent composées à la fois de musulmans et de chrétiens. « Cette affaire doit être définitivement close car le Sénégal est un pays unique où l’on trouve des musulmans et des chrétiens dans presque toutes les familles », a-t-il ajouté.

Cheikh Yérim Seck a également dévié le débat sur un autre point qu’il considère plus crucial : la défaillance du système éducatif public. Il a exprimé son indignation face au fait que de nombreuses familles se tournent vers les écoles privées malgré les investissements massifs dans l’éducation publique. « Ce qui devrait véritablement indigner Ousmane Sonko, c’est que les gens se tournent vers les écoles privées alors que des milliards de F CFA sont investis dans l’école publique. C’est là que réside le véritable scandale », a-t-il conclu.

Dans un contexte où les tensions religieuses peuvent rapidement s’enflammer, les propos de Cheikh Yérim Seck invitent à la réflexion sur l’importance du dialogue, de la tolérance, et d’une éducation publique de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

Mame Mactar Guèye surprend par sa position modérée sur la polémique du port du voile dans les établissements catholiques

Dans un contexte où la question du port du voile dans les établissements catholiques continue de susciter des débats passionnés au Sénégal, Mame Mactar Guèye, le vice-président de l’ONG Jamra, a pris une position qui étonne bon nombre d’observateurs. Connu pour ses prises de position souvent en faveur d’un islam radical, Guèye a cette fois-ci opté pour la modération et le dialogue.

Dans des propos rapportés par le journal Les Échos, il a préconisé une table ronde réunissant « l’ensemble des parties prenantes » pour discuter de cette question sensible. « L’Église a ses arguments, l’État pareil », a-t-il souligné, insistant sur l’importance de la concertation et du respect mutuel pour parvenir à un consensus.

Cette approche mesurée contraste avec l’attitude généralement attendue de la part de Guèye. En effet, il n’a pas hésité à critiquer les religieux musulmans qui ont pris publiquement la défense du Premier ministre Ousmane Sonko, celui qui a en grande partie relancé la polémique autour du port du voile. « Après le discours du PM sur le voile, la polémique a refait surface. Et il y a eu une riposte énergique de l’Église à travers une lettre ouverte de l’abbé André Latyr Ndiaye. Ce que nous déplorons, c’est l’excès de zèle de la part de certains collectifs islamiques », a-t-il déclaré.

Guèye n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il considère comme une attitude incohérente de certains leaders musulmans, notamment en les interpellant sur leur silence face à d’autres sujets tout aussi sensibles. « Où étiez-vous quand Jean-Luc Mélenchon faisait sa conférence de presse et parlait de l’homosexualité ? Donc, vous avez peur de Mélenchon, mais vous osez quand même vous attaquer à abbé André Latyr Ndiaye », a-t-il lancé, exprimant ainsi une critique acerbe envers ceux qui, selon lui, font preuve de sélectivité dans leurs prises de position.

La sortie de Mame Mactar Guèye montre une volonté de promouvoir le dialogue et le respect mutuel entre les différentes communautés religieuses du pays, un message qui, bien qu’inattendu venant de lui, pourrait apaiser les tensions autour de cette question brûlante.

Rufisque : Le préfet Abdou Khadr Diop affecté à Diourbel

Dans un récent communiqué du conseil des ministres, Abdou Khadr Diop a été nommé Préfet du Département de Diourbel, succédant à Monsieur Maguette Diouck, appelé à d’autres fonctions. Précédemment en poste à Rufisque, M. Diop, administrateur civil de matricule 653 031/F, est reconnu pour sa rigueur et son efficacité dans l’exécution de ses fonctions.

Abdou Khadr Diop s’est fait remarquer lors des récentes opérations de déguerpissement menées à Rufisque, où il a démontré une gestion déterminée et respectée. Son approche rigoureuse et son art de convaincre les citoyens à se conformer aux décisions administratives lui ont valu une réputation de respect et d’admiration parmi les résidents.

Avec sa nomination à Diourbel, M. Diop commence un nouveau chapitre de sa carrière administrative. Sa gestion à Rufisque a été marquée par un engagement fort envers l’application des directives de l’autorité administrative, ce qui augure bien pour sa nouvelle mission. Les attentes sont élevées quant à sa capacité à s’attaquer aux défis spécifiques de Diourbel et à continuer de servir avec la même efficacité et détermination.

Le remplacement de Monsieur Maguette Diouck, qui se voit confier d’autres responsabilités, marque un tournant important dans la gestion administrative des départements sénégalais. Les autorités locales et les citoyens de Diourbel attendent avec impatience le début de cette nouvelle collaboration sous la direction d’Abdou Khadr Diop.

Magal de Touba 2024 : 119 agents mobilisés pour une grande opération de désinfection et de saupoudrage

À l’approche du Grand Magal de Touba, prévu pour le 23 août 2024, les autorités locales se préparent activement pour accueillir les millions de pèlerins attendus dans des conditions optimales de propreté et de sécurité. Le service d’hygiène de la région de Diourbel a déployé des ressources considérables pour garantir le bon déroulement de cette célébration religieuse d’envergure.

Pour assurer un environnement sain, 119 agents sont mobilisés pour les opérations de désinfection et de saupoudrage. Ces interventions concernent principalement les lieux de culte, les sites d’hébergement et les artères de la ville. Selon le Capitaine El Hadj Niass, chef de service de la brigade régionale de Diourbel, les équipes ont déjà traité 450 concessions et sites d’hébergement.

Les opérations ont débuté avec un accent particulier sur les lieux de culte et les zones résidentielles. Elles se poursuivront avec le saupoudrage des principales artères de Touba, après les opérations d’aspersion intra-domiciliaires. Le Capitaine Niass précise que les mesures visent à minimiser les risques sanitaires pour les visiteurs comme pour les résidents, afin d’assurer une célébration dans les meilleures conditions possibles.

Sous la supervision du chef de service national de l’hygiène, le Colonel Maodo Malick Diop, l’équipe dispose d’une logistique impressionnante : 19 pickups, 3 camions, un bus, ainsi que divers appareils motorisés et manuels. Cette logistique est essentielle pour mener à bien les opérations de nettoyage et de désinfection sur le terrain.

Le Capitaine Niass a souligné l’importance de ces mesures, en notant que la propreté et l’hygiène sont cruciales pour offrir un cadre sécurisé et agréable aux pèlerins. Les autorités mettent tout en œuvre pour que le Magal se déroule sans incidents sanitaires, en assurant un environnement propice à la célébration et au recueillement.

Le Magal de Touba est l’un des plus grands rassemblements religieux du Sénégal, commémorant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Serigne Touba. Chaque année, des millions de fidèles convergent vers Touba pour participer aux cérémonies et rendre hommage au Saint homme.

Cette année, la mobilisation des services d’hygiène souligne l’importance accordée à la sécurité sanitaire des participants. Les autorités locales s’engagent à offrir un accueil de qualité aux pèlerins, en veillant à ce que toutes les mesures nécessaires soient en place pour assurer leur bien-être tout au long de l’événement.

Les préparatifs se poursuivent avec détermination, dans l’objectif de garantir une célébration réussie et respectueuse des traditions religieuses, tout en préservant la santé publique.

Kaffrine : Un prestataire de la Senelec décède par électrocution à Keur Laye

À Kaffrine, un technicien de la Senelec, El Hadji Malick Badiane, a tragiquement perdu la vie suite à une électrocution survenue à Keur Laye.

Selon les informations fournies par Radio Sénégal, la victime, âgée d’une trentaine d’années, effectuait des travaux d’entretien dans la commune de Missirah, située dans le département de Koungheul.

Après l’accident, les agents de santé du poste de Missirah Wadene ont rapidement pris en charge le corps sans vie de El Hadji Malick Badiane. Celui-ci a été transféré au poste de santé de Missirah avant d’être conduit à la morgue du centre de santé de Koungheul.

La Mendicité et le travail des enfants : Un défi pour les acteurs de la protection de l’enfance

Lors de l’atelier de renforcement de capacités des acteurs du réseau des journalistes en protection de l’enfance, la question de la mendicité a été soulevée comme une préoccupation majeure. Les agents du ministère du Travail ont clairement indiqué que la mendicité est considérée comme l’une des pires formes de travail des enfants. Cependant, une ambiguïté législative persiste : l’article 245 du code pénal réprime la mendicité, mais fait exception pour celle pratiquée aux lieux de culte.

L’article 245 du code pénal est au cœur d’un paradoxe. D’une part, il vise à éradiquer la mendicité en la pénalisant, reconnaissant ainsi son caractère dégradant et nuisible, surtout pour les enfants. D’autre part, il tolère la mendicité dans les lieux de culte, créant une zone grise exploitée par certains pour justifier l’exploitation des enfants sous couvert de pratiques religieuses.

Un autre point crucial abordé lors de l’atelier concerne l’emploi des filles de moins de 18 ans comme domestiques. Cette pratique est strictement interdite par la loi, et ceux qui emploient des mineures pour des tâches domestiques enfreignent clairement les protections légales établies pour ces jeunes filles. Mame Coumba Thiaw, directrice de la cellule de lutte contre le travail des enfants, a souligné que leur rôle est avant tout de surveiller et de récupérer les enfants victimes de ces abus, laissant la prise en charge à d’autres structures compétentes.

La protection des enfants contre le travail forcé et la mendicité est une responsabilité collective. Les journalistes, en tant qu’acteurs de la société civile, ont un rôle crucial à jouer en sensibilisant le public et en mettant en lumière ces pratiques illégales et immorales. Les autorités doivent également clarifier les ambiguïtés législatives et renforcer l’application des lois existantes pour assurer que tous les enfants puissent jouir de leurs droits fondamentaux à l’éducation et à une enfance sécurisée.

En conclusion, l’atelier a permis de rappeler l’importance de la vigilance et de la responsabilité de chaque acteur dans la lutte contre le travail des enfants et la mendicité. La collaboration entre les autorités, les journalistes et les organisations de protection de l’enfance est essentielle pour créer un environnement où chaque enfant peut grandir en toute dignité et sécurité.

APIX et CDC signent une convention pour stimuler le développement territorial au sénégal

Le 7 août 2024, un jalon significatif a été posé dans la stratégie de territorialisation des investissements au Sénégal avec la signature d’une convention de partenariat entre l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX-SA) et la Caisse de Dépôt de Consignation (CDC). Cette alliance vise à renforcer la résilience économique du pays et à dynamiser les pôles économiques régionaux en favorisant des investissements ciblés et structurants.

Dans un contexte économique mondial complexe, APIX-SA a mis en avant l’importance de la territorialisation des investissements comme axe stratégique pour soutenir le développement économique du Sénégal. La signature de cette convention avec la CDC est un pas crucial vers la réalisation de cette vision. L’objectif est de développer des infrastructures stratégiques, d’aménager et de promouvoir des Zones Aménagées pour l’Investissement (ZAI), et de créer des villes industrielles qui génèrent de la valeur et des opportunités d’emploi pour les populations locales.

Les principaux axes de collaboration définis dans l’accord incluent :

Montage et structuration des infrastructures : Développement des infrastructures nécessaires pour soutenir les activités économiques.

Financement et développement territorial : Structuration et financement des zones d’activités économiques pour dynamiser les pôles économiques régionaux.

Programme de financement du secteur privé local : Mise en place de programmes visant à soutenir les entreprises locales.

Renforcement de l’attractivité du Sénégal : Développement de programmes pour attirer davantage d’investissements étrangers et intra-africains.

Projets Green et programmes souverains : Structuration, financement et développement de projets respectueux de l’environnement et d’initiatives stratégiques définies par l’État.

Depuis sa création il y a 24 ans, APIX-SA joue un rôle central dans la promotion des investissements au Sénégal en offrant un environnement d’affaires attractif, sécurisé et incitatif. La CDC, quant à elle, est un levier stratégique pour mobiliser des ressources en soutien aux politiques publiques et au développement économique. Ses missions comprennent le financement du logement social et de standing, des équipements collectifs, des PME, ainsi que des projets structurants.

La signature de cette convention marque le début d’une nouvelle phase dans la structuration de l’écosystème économique du Sénégal. En collaborant avec la CDC, APIX-SA s’engage à créer des conditions favorables pour les investissements privés et à générer des impacts positifs pour les territoires et les populations locales.

Cette alliance est donc une avancée majeure pour le développement économique du Sénégal, promettant de créer des opportunités et de renforcer la dynamique de croissance à l’échelle régionale et nationale.

Arrestation de Joris Dutel : Le Directeur Général de Premier Bet Sénégal Déféré au Parquet pour Fraude Fiscale et Détournement de Fonds Publics

Joris Dutel, directeur général de Premier Bet Sénégal, a été arrêté à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass et déféré au Parquet ce mardi. Selon les informations de Libération, Dutel a tenté de justifier sa tentative de fuite alors qu’il faisait l’objet d’une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte de la Direction des impôts et domaines (DGID).

« À la suite de mon interrogatoire, mon épouse a paniqué et a décidé de rentrer au pays avec les enfants, plus précisément à Lyon [en France]. J’ai donc décidé de les accompagner », a-t-il expliqué aux enquêteurs.

L’affaire remonte à 2021 lorsque la DGID a découvert des irrégularités fiscales chez Premier Bet Sénégal, une plateforme de paris en ligne contrôlée par le groupe Editec. Lors d’un contrôle, il a été révélé que la société n’avait pas mentionné la déclaration du bénéficiaire effectif, entraînant une amende de 10 millions de francs CFA. De plus, la société n’avait pas effectué sa déclaration de TVA pour le mois d’octobre 2021, s’élevant à 120 millions de francs CFA. Dutel a versé 21 millions, mais restait devoir 99 millions au Fisc, montant qui ferait l’objet d’une saisie de biens.

Une mission de vérification générale de comptabilité, réalisée tous les quatre ans, a mis en lumière des malversations financières au sein de la société, incluant des produits non déclarés et des acquisitions surfacturées, aboutissant à un redressement fiscal de 12 milliards de francs CFA.

Dutel se défend en affirmant qu’il a rejoint Premier Bet Sénégal en septembre 2022, en remplacement d’Eric Assoun, licencié en même temps que le directeur financier Bheesham Lobin, également poursuivi pour détournement. Il soutient que la société était déjà en difficulté financière à son arrivée.

Concernant la notification de défaut de déclaration de TVA de 120 millions, reçue en 2023, Dutel explique qu’il a adressé une correspondance à la Lonase, soulignant que le mois d’octobre 2021 correspondait au début de leur partenariat, et croyant que l’exonération de TVA applicable à la Lonase s’étendait également à ses cocontractants.

Dutel écarte également les accusations de surfacturation, affirmant que les prix appliqués sont communs à toutes les sociétés opérant dans le secteur des jeux de hasard. Toutefois, il admet que Premier Bet Sénégal n’a pas appliqué la TVA depuis 2021.

L’affaire reste en cours, et le préjudice provisoire est estimé à plus de 12 milliards de francs CFA.

Immigration irrégulière : encore 14 morts retrouvés au large des côtes dominicaines

Une nouvelle tragédie de l’immigration irrégulière vient de frapper. Une embarcation contenant plusieurs cadavres a été découverte au large des côtes de la République dominicaine. Selon les autorités, le bateau serait parti du Sénégal.

À l’intérieur de l’embarcation, les enquêteurs ont trouvé dix-huit téléphones portables et divers documents appartenant aux occupants. Quatorze corps sans vie ont été retrouvés à bord, laissant planer de nombreuses interrogations sur le silence du gouvernement sénégalais.

Cette découverte macabre souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels s’exposent les migrants en quête d’un avenir meilleur. Les autorités locales et internationales continuent d’examiner les circonstances entourant cette tragédie, alors que les familles des victimes et la communauté internationale attendent des réponses et des actions concrètes pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.

Des officiels du Tchad, reçus par le ministre Malick Ndiaye, disent vouloir s’inspirer du modèle de transport sénégalais

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye, a reçu ce mardi 6 août la ministre des Transports et de l’Aviation civile du Tchad, Madame Fatime Goukouni Weddeye.

Accompagnée d’une forte délégation, dont le Ministre des Affaires étrangères du Tchad, Monsieur Abderaman, et l’ancien ambassadeur, Adoum Younousmi, Madame Fatime Goukouni Weddeye, qui effectue actuellement une visite au Sénégal pour solliciter le soutien de Dakar à la candidature du Tchad au poste de directeur général de l’ASECNA, a déclaré qu’elle est venue pour “s’inspirer” de la politique nationale des transports du Sénégal.

Dans son discours, elle a salué les efforts du Sénégal dans la modernisation de ses infrastructures et de son système de transport.

“Nous voulons développer un partenariat d’échange et de partage d’expérience avec le Sénégal, qui a bâti un système de transport moderne à travers son aéroport international (AIBD), son TER, son BRT et sa compagnie aérienne Air Sénégal”, a expliqué Madame Fatime Goukouni Weddeye.

“Nous voulons nous inspirer des textes et des procédures du Sénégal. Nous voulons savoir ce qui se fait ici dans le domaine des transports”, a-t-elle conclu.

Prenant la parole, le Ministre Malick Ndiaye, dans un discours aux accents panafricanistes, a exprimé à sa collègue tchadienne sa satisfaction et ses remerciements pour l’intérêt que son pays porte au système de transport sénégalais.

“Le Tchad est un pays frère du Sénégal et peut compter sur l’expérience, l’expertise, la volonté et la générosité du Sénégal pour bâtir son système de transport”, a-t-il déclaré.

“Le Sénégal mettra à la disposition du Tchad ses différents experts dans le domaine du transport”, a-t-il ajouté. C’est dans ce sens qu’il a invité sa collègue à faire venir au Sénégal une mission d’experts pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière de transport.

“Les États africains doivent, entre eux, être en mesure de partager leurs expériences en matière de transport. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts”, a-t-il estimé.

“L’Afrique, malgré sa diversité culturelle, constitue un même peuple”, a-t-il affirmé.

Le ministre n’a pas manqué de souligner les projets de désenclavement du gouvernement du Sénégal. Pour lui, le désenclavement reste un grand défi pour les gouvernements africains.

Mais ce défi est réalisable, selon les deux jeunes ministres, qui estiment que grâce à leur jeunesse et leur dynamisme, ils réussiront à réaliser les projets de leurs gouvernements.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

Visite de courtoisie du ministre de l’éducation nationale à l’archevêque de Dakar : Un appel à la cohésion et au dialogue

Sur instruction du Premier ministre, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a récemment effectué une visite de courtoisie et d’amitié à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la cohabitation harmonieuse et salutaire entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Lors de cette rencontre, le ministre Guirassy a abordé le débat actuel autour du port du voile au Sénégal, soulignant que les diverses interprétations de ce sujet témoignent de la vitalité de la société sénégalaise. Il a mis en avant l’importance de ramener l’enfant et les règlements intérieurs des établissements scolaires au centre de la discussion.

« L’absence de débat est souvent un mauvais signe pour une nation en marche vers la prospérité. L’essentiel est donc d’avoir des dialogues calmes, francs et sincères entre toutes les parties concernées. Rendons grâce à Dieu. Le fait religieux à l’école est maîtrisé depuis longtemps. Notre nation n’a pas ce problème. Ne lui en créons pas », a déclaré le ministre.

Moustapha Mamba Guirassy a rappelé que ses visites auprès des autorités religieuses, sur instruction du chef du gouvernement, visent à consolider une cohabitation harmonieuse et respectueuse des diversités religieuses et culturelles du pays. Cette démarche reflète la volonté du gouvernement de maintenir un climat de paix et de compréhension mutuelle entre les différentes communautés religieuses du Sénégal.

Le ministre a souligné l’importance d’un dialogue sincère et apaisé entre toutes les parties concernées, afin de préserver la paix sociale et de promouvoir une meilleure compréhension des enjeux liés à la laïcité et à la liberté religieuse. Cette approche, selon lui, est essentielle pour éviter la création de problèmes artificiels et pour maintenir l’harmonie qui caractérise la société sénégalaise.

En conclusion, la visite de courtoisie du ministre de l’Éducation nationale à l’archevêque de Dakar s’inscrit dans une démarche de dialogue et de cohésion sociale. Elle réaffirme l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir une cohabitation harmonieuse et respectueuse des diversités religieuses, tout en mettant en avant l’importance de la discussion et de la compréhension mutuelle dans le traitement des questions sociétales.

PROGRAMME D’INTERCONNEXION DE LA BANQUE MONDIALE : Tambacounda : de l’obscurité à un pôle énergétique rayonnant de la sous-région

Le Projet d’extension du système électrique soutenu par la Banque Mondiale a transformé Tambacounda en un centre énergétique clé pour l’Afrique de l’Ouest. Depuis fin 2023, les coupures d’électricité ont disparu avec une fourniture stable de 600 mégawatts. Cette transformation a boosté l’économie locale et favorisé le développement de nouvelles entreprises. Le succès du projet est amplifié par la boucle de 225 kV de l’OMVG, qui renforce la résilience énergétique.

Tambacounda a connu une transformation remarquable grâce au Projet régional d’extension du système de transport électrique soutenu par la Banque Mondiale. Ce projet ambitieux a transformé une région historiquement mal desservie en un centre névralgique de l’énergie en Afrique de l’Ouest, fournissant désormais 600 mégawatts d’électricité au Sénégal, au Mali et à la Mauritanie.

Avant fin 2023, cette région de l’est du Sénégal souffrait de fréquentes coupures d’électricité qui affectaient gravement la vie quotidienne et les activités économiques. Les entreprises, comme la Sodefitex et la Menuiserie DABA, dépendaient largement de groupes électrogènes pour maintenir leurs opérations. Selon Sadio Sèye, directeur d’exploitation de la Sodefitex, qui se prononce à l’occasion de l’enquête de la Banque Mondiale, l’entreprise utilisait ses générateurs pendant 704 heures en 2018, entraînant des coûts significatifs. Cependant, en 2023, la situation s’est considérablement améliorée, les groupes électrogènes étant désormais inutilisés.

Impact Économique et Social

Le changement est également palpable dans le quotidien des habitants. Les nouvelles infrastructures électriques ont permis aux entreprises et aux foyers de bénéficier d’une alimentation électrique stable et fiable. Abdoul-Aziz Makhanera, propriétaire de la Menuiserie DABA, a pu étendre ses opérations et former de nouveaux employés grâce à la disponibilité constante de l’électricité, d’après la Banque Mondiale.

Le maire de Goudiry a noté une augmentation importante du nombre d’abonnés à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et une augmentation des recettes municipales. Cette amélioration a stimulé le développement économique local grâce à l’apparition de nouveaux commerces et une activité économique croissante.

Oumar Mamadou Baldé, gouverneur de la région de Tambacounda précise que l’amélioration de l’approvisionnement électrique a permis à l’économie locale de se développer et a positionné Tambacounda comme un hub énergétique majeur de la sous-région.

Le projet en question

Le succès de Tambacounda est directement lié au Projet régional d’extension du système de transport électrique financé par la Banque Mondiale. Soutenu par l’Association internationale de développement (IDA), il a impliqué la construction d’un réseau de transport de l’électricité de 225 kV reliant Kayes, au Mali, à Tambacounda, au Sénégal. Ce réseau de 285,3 kilomètres, dont les deux tiers se trouvent au Sénégal et un tiers au Mali, a permis de renforcer les échanges d’électricité entre ces trois pays.

Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a salué ce projet comme un succès régional majeur. Il a précisé l’importance de cette interconnexion pour le développement des énergies renouvelables, la réduction des coûts de production et la création d’emplois, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de la région.

La transformation de Tambacounda en un hub énergétique est le résultat d’un projet ambitieux soutenu par la Banque Mondiale, qui a non seulement résolu les problèmes d’approvisionnement en électricité mais a également catalysé le développement économique de la région. Cette réussite offre un modèle précieux pour d’autres régions d’Afrique de l’Ouest, illustrant l’impact positif que peuvent avoir des investissements dans les infrastructures énergétiques sur le développement régional.

En outre, avec le soutien de la Banque Mondiale, la promotion du commerce de l’électricité en Afrique de l’Ouest a franchi une nouvelle étape avec l’achèvement de la boucle de 225 kV de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Ce réseau de 1 667 kilomètres relie le Sénégal, la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, offrant à la Guinée-Bissau un accès à une électricité moins coûteuse et renforçant ainsi la résilience énergétique de la région.

Le Dakarois

Ousmane Sonko rencontre des ex-détenus politiques et des représentants du secteur informel

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment accueilli chez lui des ex-détenus politiques ainsi que des représentants du secteur informel. Selon le journal Source A, la réunion, tenue dimanche dernier, a abordé plusieurs sujets, notamment les crimes supposés commis sous le régime de l’ancien Président Macky Sall.

Lors de cette rencontre, Sonko a exprimé son choc en apprenant que deux victimes des violences électorales, l’une ayant reçu une balle dans la tête et l’autre brûlée au troisième degré, n’ont toujours pas reçu les soins nécessaires. Très affecté par cette révélation, il a immédiatement ordonné que des mesures soient prises pour leur évacuation médicale, y compris l’envoi de l’un des blessés en Chine.

Le leader du parti au pouvoir, Pastef, a également affirmé à ses invités que des poursuites seraient engagées contre les responsables de ces violences. Cependant, il a demandé à tous de faire preuve de patience, expliquant que des procédures légales devaient être respectées.

Ousmane Sonko, dont une photo des victimes des violences électorales de 2021 à 2024 est accrochée au mur de son domicile, a déclaré avec émotion : « C’est pour eux que je me tue à la tâche. Je ne veux point que leurs sacrifices soient vains. »

Thiès célèbre le 1er Safar avec une parade des jeunes mourides

En cette journée du 1er Safar, les grandes artères de Thiès ont été animées par une parade organisée par les jeunes mourides. Cette manifestation, empreinte de dévotion et de ferveur religieuse, a vu la participation de nombreux fidèles, tous vêtus de blanc en hommage à Cheikhoul Khadim.

La marche a débuté à Darou Salam, point de départ emblématique de cette procession. Les participants ont ensuite traversé le marché Moussanté, lieu incontournable de la ville, avant de conclure leur itinéraire à la place de France. Tout au long de leur parcours, les marcheurs ont scandé le nom de Cheikhoul Khadim, rappelant ainsi l’importance et la vénération portées au fondateur du mouridisme.

Les hommes et les femmes, unis dans cette expression de foi, ont arboré des pancartes à l’effigie de leur guide spirituel. Chants et louanges ont rythmé la procession, créant une ambiance de communion et de partage.

Cette parade, au-delà de son aspect religieux, renforce les liens communautaires et souligne l’importance des valeurs de solidarité et de dévotion au sein de la confrérie mouride. Les habitants de Thiès, témoins de cette manifestation, ont pu ressentir la profondeur de l’engagement des jeunes envers leur foi et leur guide.

Le 1er Safar est ainsi célébré avec éclat à Thiès, marquant une journée de réflexion, de prière et de fraternité parmi les fidèles mourides.

Décès du Maire Alioune Mar : Le Premier ministre Ousmane Sonko présente ses condoléances à Rufisque Ouest et aux Almadies 2

Cet après-midi, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Rufisque Ouest et aux Almadies 2 pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées suite au décès du Maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar, et de Mactar Dabo, commissaire scientifique de PASTEF.

À Rufisque Ouest, Ousmane Sonko a exprimé sa profonde tristesse et son soutien à la famille de Alioune Mar, un dirigeant local respecté dont le décès a laissé un grand vide dans la communauté. Sonko a salué l’engagement et le dévouement de Mar pour sa ville et ses habitants, et a promis de soutenir la famille dans cette épreuve difficile.

Aux Almadies 2, le Premier ministre a également présenté ses condoléances à la famille de Mactar Dabo, un membre influent de PASTEF dont la perte est vivement ressentie par ses proches et ses collègues. Sonko a évoqué l’impact significatif de Dabo dans le domaine scientifique et politique, et a réaffirmé son soutien aux proches du défunt.

Ces visites marquent un moment de solidarité et de respect envers les familles endeuillées, renforçant l’unité et la compassion au sein de la communauté.

Visite du Ministre des Pêches aux quais de Hann et Thiaroye : Lutte contre l’immigration irrégulière et perspectives de développement

Dr Fatou Diouf, Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, a effectué une visite significative aux quais de pêche de Hann et de Thiaroye. Au cœur de cette visite, une préoccupation majeure : l’immigration irrégulière. Ce phénomène, étroitement lié au secteur de la pêche, appelle des réponses concrètes et urgentes.

« L’immigration irrégulière a été affiliée à la pêche parce que les embarcations utilisées sont des pirogues. Dans le fond, on y voit des femmes, des enfants, des pêcheurs… C’est un problème assez global dont une part importante revient au secteur de la pêche », a déclaré Dr Fatou Diouf.

Le Ministre a mis en lumière les efforts de sensibilisation en cours pour dissuader les jeunes de partir. Un soutien financier, notamment par l’intermédiaire de la DER/FJ, est fourni pour permettre aux pêcheurs de disposer de pirogues en fibres. « Un message important leur a été délivré pour leur demander de rester au Sénégal parce qu’il n’y a pas plus important que de vivre auprès de ses proches. Je crois que c’est un manque de compréhension et il n’y a pas meilleur que de rester chez soi et d’y travailler », a-t-elle souligné.

Dr Fatou Diouf a également rappelé la volonté ferme de l’État de trouver des solutions durables face à ce phénomène. « Le président de la République, son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre, Ousmane Sonko ont demandé aux jeunes de rester et c’est ce qu’ils veulent pour travailler ensemble. Quand ils sont arrivés, ils ont trouvé beaucoup de difficultés. La première chose à faire dans ce cas, c’est apporter des solutions à ces difficultés avant de se propulser vers le développement. Ils sont dans cette logique », a-t-elle affirmé.

Lors de cette visite, le Ministre a annoncé l’inauguration prochaine du complexe frigorifique de Hann, dont les travaux sont achevés à presque 97%. Cette infrastructure, comportant trois chambres froides de 900 tonnes, deux unités de production de glace de 20 tonnes, une salle de traitement et de conservation, un parking et des commodités comme des toilettes, représente une avancée majeure pour le secteur.

Cette visite de Dr Fatou Diouf marque une étape clé dans la lutte contre l’immigration irrégulière et le développement des infrastructures maritimes au Sénégal. En s’attaquant aux racines du problème et en offrant des alternatives viables, le ministère espère apporter des solutions pérennes pour le bien-être des communautés locales.

Crise salariale et mécontentement à l’aéroport International Blaise Diagne de Dakar

La situation à l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD) atteint un point critique alors que les travailleurs restent sans salaires pour le mois de juillet. Selon les dernières informations, les salaires n’ont toujours pas été versés jusqu’à hier, lundi 5 août, suscitant une colère grandissante parmi le personnel.

Habituellement, les employés de l’AIBD reçoivent leurs salaires avant la fin du mois. Cependant, ce mois-ci marque une rupture avec cette habitude, plongeant les travailleurs dans une incertitude financière préoccupante. En plus des salaires impayés, les cartes de restauration, essentielles pour beaucoup d’employés, n’ont pas été rechargées ni pour le mois en cours ni pour le mois précédent, aggravant encore la situation.

Le climat de mécontentement est exacerbé par les rumeurs persistantes de possibles ruptures de contrat, alimentant les craintes d’un avenir professionnel incertain pour de nombreux employés. Face à cette situation inédite et catastrophique, une réunion cruciale est prévue aujourd’hui mardi entre la direction générale et les représentants des travailleurs. Les discussions porteront notamment sur la problématique de l’avancement des travailleurs et les mesures à prendre pour résoudre cette crise salariale.

La situation actuelle à l’AIBD met en lumière des dysfonctionnements internes majeurs et pose la question de la gestion des ressources humaines au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal. La communauté des travailleurs, soudée dans l’adversité, attend avec impatience les résultats de la réunion d’aujourd’hui et espère une résolution rapide et équitable de leurs revendications légitimes.

Alors que l’AIBD est un pivot essentiel pour le trafic aérien en Afrique de l’Ouest, la résolution de cette crise salariale est impérative pour garantir non seulement le bien-être des travailleurs mais aussi le bon fonctionnement de l’aéroport et la sécurité des opérations aériennes. La direction générale de l’AIBD est désormais face à une pression considérable pour apporter des réponses concrètes et immédiates à cette situation alarmante.

CROISSANCE DE 2,48 % DU NOMBRE DE VOYAGEURS À L’AIBD : Le Sénégal, une destination phare

L’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), porte d’entrée principale du Sénégal, affiche des résultats prometteurs pour le premier semestre 2024. Selon les dernières statistiques, le nombre de passagers a connu une hausse notable de 2,48 % par rapport à l’année précédente, atteignant 1 427 663 voyageurs. Ce développement met en évidence non seulement l’attractivité croissante du Sénégal en tant que destination touristique, mais aussi le dynamisme de l’aéroport dans le secteur aérien.

Cette augmentation des passagers s’accompagne d’une croissance parallèle des mouvements d’avions. Le premier semestre 2024 a vu le nombre de vols passer de 13 831 à 14 106, soit une hausse de 1,99 %. Cette croissance indique une intensification des activités aériennes et une diversification accrue des liaisons proposées par l’AIBD.

Le trafic cargo ne demeure pas en reste, avec une progression spectaculaire de 15,08 %. Le volume de fret transporté a atteint 22 651 106 kilogrammes au cours de cette période. Cette hausse reflète l’expansion des échanges commerciaux et la place stratégique de l’aéroport dans le transport de marchandises, confirmant son rôle central dans le commerce international.

Les autorités aéroportuaires attribuent ces résultats à la capacité de l’AIBD à s’adapter aux défis économiques et sanitaires actuels. Elles estiment que cette tendance positive pourrait renforcer la position de l’aéroport sur la scène internationale et soutenir son développement futur.

Ainsi, l’Aéroport International Blaise Diagne continue de jouer un rôle clé dans le rayonnement du Sénégal, affirmant son statut de hub aérien majeur et contribuant significativement à l’essor économique et touristique du pays.

Le Dakarois

Fermeture de l’usine Eticajou à Bouna Kane : Un coup dur pour les femmes et l’économie locale

La fermeture de l’usine de transformation de la noix de cajou « Eticajou », située à Bouna Kane, a entraîné le chômage de plus d’une centaine de femmes. Cette nouvelle, annoncée par Boubacar Konta, président de l’interprofession cajou au Sénégal, met en lumière les défis majeurs auxquels la filière est confrontée. Selon M. Konta, cette fermeture est principalement due à un déficit de production et à la concurrence féroce des exportateurs étrangers.

La fermeture d’Eticajou n’est pas un cas isolé. En effet, treize autres unités de transformation sont également menacées de faillite. Cette situation pourrait plonger de nombreuses familles dans des difficultés économiques graves, exacerbées par la crise actuelle. M. Konta souligne que ces unités de transformation sont cruciales pour l’emploi local, surtout pour les femmes qui représentent une grande part de la main-d’œuvre dans ce secteur.

Face à cette crise, Boubacar Konta plaide pour une intervention urgente de l’État. Il préconise la mise en place de subventions pour soutenir la filière cajou, une mesure qu’il considère comme la seule solution viable pour surmonter cette période difficile. Selon lui, un soutien gouvernemental pourrait aider à stabiliser la production et à réduire la dépendance aux exportations étrangères.

M. Konta et ses collaborateurs ont récemment rencontré le ministre de l’industrie, qui a exprimé son soutien et son engagement à aider la filière. Cette rencontre a apporté un certain soulagement et une lueur d’espoir aux travailleurs et aux entrepreneurs du secteur.

La situation à Bouna Kane n’est qu’une partie d’un problème plus vaste. À Kolda, la fermeture des unités de transformation de l’anacarde pourrait entraîner le chômage de milliers d’individus. La filière cajou joue un rôle vital dans l’économie locale, fournissant des emplois à travers toute la chaîne de production, de la collecte à la transformation.

La fermeture d’Eticajou et la menace qui pèse sur d’autres unités mettent en évidence l’importance d’une intervention stratégique et ciblée pour soutenir et revitaliser la filière cajou au Sénégal. Une action rapide et coordonnée est essentielle pour protéger les emplois et assurer la pérennité de cette industrie cruciale.

Le Grand Magal de Touba 2024 : Une Célébration de Foi et de Dévotion

Le vendredi 23 août 2024, correspondant au 18 Safar du calendrier islamique, marquera la célébration du Grand Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants du Sénégal. La confirmation de cette date est survenue ce lundi soir, suite à l’apparition du croissant lunaire.

Chaque année, le Magal de Touba réunit des millions de fidèles de la confrérie mouride dans la ville sainte de Touba. Cet événement commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie, un acte qui symbolise sa résistance pacifique contre la colonisation française et sa profonde dévotion à l’Islam.

Le Magal est bien plus qu’une simple commémoration; c’est une période de prière intense, de récitations du Coran, et de chants religieux. Les mourides profitent également de cette occasion pour renforcer les liens communautaires et partager des repas copieux, notamment le traditionnel « thiéboudienne » (riz au poisson).

La ville de Touba se prépare depuis des mois pour accueillir l’afflux massif de pèlerins. Des mesures spéciales sont mises en place pour assurer la sécurité, la santé et le bien-être des visiteurs. Les autorités locales et les volontaires travaillent sans relâche pour organiser l’événement et garantir que chaque aspect de la célébration se déroule sans encombre.

Le Magal de Touba est un moment de réflexion sur les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba, sa résilience face aux épreuves et son engagement indéfectible envers Allah. Les fidèles se rappellent de son exil de 1895, lorsqu’il fut déporté au Gabon par les autorités coloniales françaises, et de son retour triomphal, symbole de la victoire spirituelle.

Pour les mourides, le Magal de Touba est un rappel annuel de leur mission spirituelle et de leur engagement envers les principes de leur fondateur. C’est un temps pour renouveler leur foi, leur discipline et leur service envers la communauté.

Le Grand Magal de Touba 2024 promet d’être, comme toujours, un événement de grande ampleur, marquant la ferveur et la dévotion des fidèles mourides. Cette célébration, ancrée dans l’histoire et la spiritualité, continue d’inspirer des millions de personnes à travers le Sénégal et au-delà. Que cette journée soit un moment de paix, de réflexion et de renouveau spirituel pour tous ceux qui y participent.

Tensions politiques au Sénégal : Divergences entre le Premier ministre et le leader de Guem Sa Bopp Les Diambaars

Le paysage politique sénégalais est actuellement marqué par une relation complexe et tendue entre l’actuel Premier ministre et Ousmane Sonko, leader de Guem Sa Bopp Les Diambaars. Cette relation, oscillant entre critiques acerbes et déclarations conflictuelles, a été récemment mise en lumière lors de la journée nationale de l’arbre.

Ousmane Sonko a profité de cette occasion pour critiquer sévèrement l’état actuel du Sénégal. Lors de son interview, il a affirmé que son gouvernement avait hérité d’un pays en ruine, avec des difficultés majeures qui seraient bientôt exposées aux Sénégalais.

Cependant, ces déclarations ont été vivement contestées par Bougane Gueye Dany, qui n’a pas hésité à remettre en question les propos de Sonko. Dany a souligné plusieurs indicateurs économiques positifs, réfutant ainsi l’idée d’un Sénégal en crise. Il a rappelé que le FMI avait récemment mentionné un surfinancement du pays, une inflation maîtrisée à 3,1 %, et une projection de croissance économique de 7,1 % pour l’année 2024. De plus, il a mis en avant le fait que le Sénégal faisait partie des dix pays ayant attiré le plus d’investissements directs étrangers (IDE) en 2023.

Face à ces contradictions, Bougane Gueye Dany appelle le Premier ministre à « tenir un langage de vérité aux Sénégalais ». Il estime que des déclarations alarmistes et non fondées ne servent qu’à déstabiliser le pays et à créer une atmosphère de méfiance parmi la population.

Les échanges tendus entre Sonko et le gouvernement mettent en évidence les fractures au sein de la classe politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des échéances électorales importantes, il est crucial que les leaders politiques privilégient la transparence et la vérité pour garantir un débat démocratique sain et constructif.

L’avenir dira si ces tensions se résorberont ou si elles continueront à influencer le climat politique au Sénégal. En attendant, les Sénégalais restent attentifs aux discours de leurs dirigeants, espérant des solutions concrètes aux défis socio-économiques auxquels le pays est confronté.

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires au Sénégal : Un sujet de société sensible

Depuis quelques jours, le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires a été ravivé au Sénégal suite aux propos du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette question, qui touche à la fois à la laïcité et aux libertés individuelles, suscite une vive polémique et mobilise les voix de plusieurs figures religieuses du pays.

Parmi les personnalités ayant pris la parole, l’Abbé André Latyr Ndiaye, membre de l’église catholique, et Oustaz Alioune Sall, prêcheur musulman, se sont exprimés avec prudence et retenue, témoignant de la complexité du sujet. Leurs déclarations, empreintes de respect mutuel, montrent une volonté de maintenir un dialogue ouvert et constructif.

Monseigneur André Gueye, évêque de Thiès, a également apporté sa réflexion sur ce sujet lors d’un discours prononcé ce dimanche. Dans son intervention, il a rappelé l’importance du respect des convictions religieuses des parents en matière d’éducation : « N’oublions pas que chaque parent a le droit de choisir pour son enfant l’éducation qui correspond à ses croyances. Un État ne peut en aucune manière intervenir dans ce choix. »

Monseigneur Gueye a aussi souligné que choisir une école catholique implique d’accepter les règles spécifiques de cet établissement. Cela met en lumière la nécessité pour les parents de bien comprendre les attentes et les régulations des écoles qu’ils choisissent pour leurs enfants. En même temps, l’évêque a insisté sur la nécessité de préserver la laïcité, un principe fondamental de la République du Sénégal.

Ces prises de position illustrent une volonté commune de prévenir une escalade des tensions autour de ce sujet sensible. Le respect des différences et la préservation de la laïcité semblent être les piliers autour desquels s’articule le débat. Les autorités religieuses, par leurs discours mesurés, appellent à un dialogue respectueux et à une compréhension mutuelle entre les différentes communautés du pays.

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires au Sénégal est loin d’être résolu, mais les récentes interventions des figures religieuses montrent une direction encourageante : celle d’un dialogue inclusif qui respecte les droits et les convictions de chacun.

Aliou Sall appelle à la tolérance et à la paix suite à la polémique sur le port du voile dans les établissements privés au Sénégal

Dans un contexte marqué par une vive controverse sur le port du voile dans certains établissements privés au Sénégal, Aliou Sall, ancien directeur général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) et ex-maire de Guédiawaye, a adressé un message de solidarité à la communauté catholique sénégalaise.

Aliou Sall a exprimé sa solidarité envers la communauté catholique, expliquant que cette démarche est dictée par son statut de musulman et par les enseignements de l’Islam en matière de bon voisinage. « Chers compatriotes, comme beaucoup de Sénégalais musulmans, je me sens obligé, dans ce contexte de frustration et d’ostracisme, d’exprimer ma solidarité à la communauté catholique. Les raisons de ma solidarité sont multiples. C’est d’abord mon statut de musulman qui m’y oblige, fidèle aux recommandations de notre Prophète SAW en matière de bon voisinage. C’est aussi ma fidélité à l’esprit d’ouverture et de tolérance qui caractérise le Sénégalais qui m’y encourage. C’est enfin le produit de l’école catholique que je suis qui forge ma loyauté à celle-ci », a déclaré Aliou Sall.

Aliou Sall a souligné la nécessité d’apaiser les tensions et de préserver le patrimoine de paix et de tolérance qui caractérise le Sénégal. Il a appelé à s’inspirer des relations exemplaires entre des figures historiques telles que Thierno Seydou Nourou Tall et Léopold Sédar Senghor, ou encore entre Léopold Sédar Senghor et Serigne Falou Mbacké. « Le devoir, selon l’ancien maire de Guédiawaye, c’est d’apaiser les esprits et de s’inspirer des relations entre Thierno Seydou Nourou Tall et Léopold Sédar Senghor ! Ou du même Léopold Sédar Senghor avec Serigne Falou Mbacké. Soyons juste prudents ! Ne mettons pas notre patrimoine de paix et de tolérance en péril. Alleluia ! Qu’Allah soit loué ! » ajoute-t-il en tant que promoteur éducatif.

En ces temps de tensions religieuses et sociales, l’appel d’Aliou Sall résonne comme un rappel de l’importance de la coexistence pacifique et du respect mutuel entre les différentes communautés au Sénégal.

Souveraineté alimentaire : la Ligue des Maîtres coraniques de Médina Baye reçoit 50 tonnes de semences

La Coopérative de la Ligue des Maîtres coraniques de Médina Baye a reçu ce 29 juillet une dotation de 50 tonnes d’arachide du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire à travers le Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire ». Cet acte de l’État du Sénégal pour 150 daaras de la cité sainte de Baye Niass vise à assurer la sécurité alimentaire de ces institutions d’éducation et à booster leur participation à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

« Nous remercions d’abord M. Cheikh Ibrahima Niass du Groupe Tool Baye Agro-alimentaire qui nous a montré la voie et qui nous a également aidés à monter notre coopérative. Nous voulons aujourd’hui affirmer notre ferme engagement à participer activement à ce noble programme de quête de la souveraineté alimentaire initié par le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko à travers le ministère de l’Agriculture. Nous demandons au Dr Mabouba Diagne de ne pas nous oublier pour la dotation en engrais et en semences comme le maïs et le niébé, car l’implication des daaras peut aider à atteindre les objectifs et à éradiquer définitivement la mendicité, » a expliqué M. Babacar Niass.

M. Cheikh Ibrahima Niass du Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire » a rappelé les prouesses accomplies par le guide religieux Baye Niass en matière de production agricole tout en exhortant les gouvernants à impliquer les daaras dans le processus de la quête de la souveraineté alimentaire. « Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté Alimentaire est sur la bonne voie. Aujourd’hui, cette dotation va garantir la sécurité alimentaire à plus de 10 500 apprenants des daaras, et les épargner de la mendicité pour longtemps. Nous sommes conscients que si ce modèle est pérennisé, tout le monde sera à l’abri, » a-t-il argumenté.

Rappelons que le Groupe « Tool Baye Agro-alimentaire » est une société qui intervient dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Il est spécialisé dans l’agro-alimentaire et se consacre à la production de semences et à la collecte d’arachides.

Le Gouvernement détermine à réduire les accidents de la circulation : vers une réforme du permis de conduire

Lors d’une visite récente dans le département de Linguère, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a affirmé que « quatre-vingts pour cent des accidents de la circulation relèvent du comportement humain et le gouvernement prendra toutes les dispositions pour y mettre un terme ». Cette déclaration reflète la volonté ferme du gouvernement de s’attaquer à ce fléau qui cause de nombreuses pertes en vies humaines chaque année.

El Malick Ndiaye, intervenant sur la RFM, a réitéré cette détermination en évoquant les conditions inadmissibles dans les véhicules de transport en commun. « Mais je peux vous assurer que ça va cesser. Ils ont beau chercher à nous intimider, mais c’est peine perdue. Que les transporteurs sachent que les choses ont changé. Dans les voitures de transport en commun, les sièges appelés ‘versailles’ qu’on avait supprimé sont aujourd’hui remplacés par des chaises en plastique. Ce qui est inadmissible. Ce que je préconise, c’est qu’on stabilise ces véhicules ».

Le ministre a souligné que les mesures prises ne visent pas seulement à améliorer le confort des passagers mais surtout à garantir leur sécurité. La pratique de remplacer les sièges homologués par des chaises en plastique non sécurisées doit cesser immédiatement.

Face à l’augmentation alarmante des accidents de la route, le ministre a déclaré que l’introduction du permis à points est inéluctable, malgré les réticences de certains. « Les permis à points restent la seule alternative pour venir à bout de ces accidents. Les permis à points sont irréversibles. Je pense que quelqu’un qui n’a rien à se reprocher ne doit pas s’y opposer », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le gouvernement dispose de dispositifs adéquats pour mettre en place cette réforme et est prêt à tout entreprendre pour réduire le nombre d’accidents. « Tout ce qui pourra contribuer à réduire les accidents, on sera preneur parce qu’il y a trop de morts sur nos routes. Même dans les centres hospitaliers régionaux, certaines salles de soins sont appelées ‘salles Jakarta' », s’est-il désolé.

Cette série de mesures s’inscrit dans un effort plus large du gouvernement pour assurer la sécurité des usagers de la route et réduire le nombre d’accidents mortels. La mise en œuvre du permis à points et la régulation stricte des conditions des véhicules de transport en commun témoignent de l’engagement des autorités à mettre fin à ce fléau. Il est désormais attendu que toutes les parties prenantes coopèrent pleinement pour que ces réformes portent leurs fruits et sauvent des vies.

Idrissa Seck S’exprime sur l’Interdiction du Voile dans les Établissements Privés Catholiques

L’ancien Premier Ministre et ex-candidat à la présidentielle de mars 2024, Idrissa Seck, a pris position dans le débat sur l’interdiction du port du voile dans les établissements privés catholiques. Dans une déclaration adressée à la presse, Seck a rappelé l’importance de l’unité nationale au sein de la diversité qui caractérise le peuple sénégalais.

« Je voudrais inviter tout le monde, les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et l’ensemble des citoyens à garder à l’esprit que, le peuple sénégalais, c’est un peuple pluriel, mais uni. Pluriel dans ses confréries, dans ses ethnies, dans ses esprits politiques, » a-t-il souligné. Selon lui, le Sénégal doit s’appuyer sur cette diversité pour renforcer son unité nationale.

L’ancien Maire de Thiès et ancien Premier Ministre sous le régime de Wade a insisté sur le rôle primordial de l’État dans la promotion de cette unité. « Le premier devoir de l’État est d’organiser l’unité de la Nation et le rassemblement autour d’une seule préoccupation : abréger les souffrances des populations et abandonner les défenses des intérêts personnels pour se mettre résolument au service du peuple, » a-t-il déclaré.

Ces propos interviennent dans un contexte de débat intense sur la question de l’interdiction du port du voile dans certains établissements privés catholiques du pays. Les opinions sont partagées, certains soutenant la liberté religieuse tandis que d’autres plaident pour le respect des règlements internes des institutions éducatives.

Idrissa Seck appelle ainsi à une réflexion collective et apaisée, mettant en avant la nécessité de privilégier l’intérêt général et l’unité nationale face à des enjeux potentiellement divisifs. Par cette intervention, il souhaite rappeler aux Sénégalais l’importance de la cohésion sociale dans un pays riche de sa diversité culturelle et religieuse.

Drame à Pikine : Une Altercation entre Deux Mineures Tourne au Tragique

Le quartier « Deuxième Robinet » de Pikine a été le théâtre d’un drame tragique. Une altercation entre deux jeunes filles mineures, dont les identités n’ont pas été divulguées, a abouti à la mort de l’une d’entre elles. La victime a succombé à ses blessures après son évacuation vers une structure de santé, ayant été poignardée avec une pique à cheveux.

Selon les informations fournies par Les Échos dans son édition du lundi 5 août, la victime était la fille d’un commissaire de police, ayant servi dans la banlieue, et d’une juge du tribunal de grande instance de Pikine. Elle passait ses vacances scolaires dans le quartier et revenait, avec sa présumée meurtrière, d’un cours d’enseignement du Coran au moment des faits.

Le quartier est sous le choc alors que les résidents tentent de comprendre comment une simple altercation a pu dégénérer en une telle tragédie. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame et établir les responsabilités.

Cet incident rappelle l’importance de la sensibilisation à la gestion des conflits et à la violence chez les jeunes, soulignant la nécessité d’un encadrement approprié et d’un dialogue constant pour prévenir de tels événements à l’avenir.

Les habitants de Pikine expriment leur profonde tristesse et leur solidarité envers la famille de la victime, espérant que justice sera rendue et que des mesures seront prises pour éviter de futurs drames similaires.

Incendie tragique dans un Darra à Tivaoune : Un enfant perd la vie, le maître coranique arrêté

Un incendie dévastateur s’est déclaré dans un Darra de Tivaoune dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 août 2024, entraînant la perte tragique d’un enfant. Les flammes ont ravagé deux des trois huttes en paille où dormaient les talibés, causant une immense douleur dans la communauté.

Les autorités locales ont rapidement réagi à la tragédie. Les agents du commissariat urbain de Tivaoune ont arrêté le maître coranique Abdou Khoudoss Cissé, désormais en garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire. Cette arrestation soulève des questions sur les conditions de sécurité dans les écoles coraniques et la responsabilité des encadrants.

Selon des témoins oculaires, l’incendie aurait été provoqué par une bougie allumée, une pratique courante dans ces établissements souvent dépourvus d’électricité. L’école coranique en question avait été initialement établie dans une zone inondable avant d’être relocalisée sur le site où le drame s’est produit.

Le ministre de l’Éducation nationale s’est rendu cet après-midi à Tivaoune, plus précisément à Keur Malamine, pour exprimer son soutien et offrir ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir.

Ce tragique événement met en lumière les conditions précaires dans lesquelles vivent et étudient de nombreux talibés à travers le pays. La question de la sécurité dans les écoles coraniques reste un sujet de préoccupation majeur pour les autorités et les organisations de défense des droits de l’enfant.

La communauté de Tivaoune est en deuil et appelle à une action urgente pour améliorer les conditions de vie des enfants dans les Daraas, afin d’assurer leur sécurité et leur bien-être.

Tension croissante entre Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD et son Personnel

La situation demeure tendue au sein de la société minière Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD, marquée par une série de différends entre les employés et l’employeur. Le collège des délégués du personnel a lancé une campagne d’explication et sollicite l’arbitrage de l’État ainsi que l’implication de tous les acteurs concernés pour résoudre ces conflits.

Dans un communiqué, le collège des délégués du personnel exhorte les autorités et les acteurs du monde du travail à intervenir. Ils demandent à leur employeur de se conformer à la législation sénégalaise afin d’éviter une situation irréversible. « Au regard de tout ce qui précède, nous demandons aux autorités et autres acteurs du monde du travail et de la société civile, d’inviter notre employeur à se conformer à la législation sénégalaise avant que l’irréparable ne se produise. En ce qui nous concerne, nous restons déterminés et convaincus que les droits des mandants seront respectés », déclarent-ils.

Les employés accusent la société de ne pas respecter l’accord conclu en 2016 ainsi que les lois sénégalaises en vigueur. Cette situation a conduit le collège des délégués à prendre des mesures, y compris un déplacement à Dakar pour tenter de résoudre le conflit, sans succès jusqu’à présent.

Face à l’absence de solution, le collège des délégués annonce une grève imminente, en conformité avec les dispositions constitutionnelles et légales du droit de grève, spécifiquement les articles L.271 et suivants du Code du Travail. « Nous avons décidé d’exercer notre droit de grève à l’expiration du préavis de 30 jours », indique le collège du personnel.

Les délégués du personnel reprochent à la société minière des actions illégales, telles que l’expulsion des travailleurs grévistes de leurs logements, considérés comme lieu de travail par l’employeur. De plus, la société est accusée de ne pas respecter les avantages en nature dus aux employés.

Dans ce contexte conflictuel, l’entreprise menace de remplacer les travailleurs grévistes par des travailleurs temporaires. Cependant, le collège des délégués rappelle que, selon l’article 12 du décret 2009-1412 du 23 décembre 2009, il est formellement interdit de recourir à des travailleurs temporaires pour remplacer des grévistes.

La tension entre Endeavour Mining/SGO SABODALA GOLD et son personnel continue de s’intensifier, et l’intervention des autorités semble de plus en plus indispensable pour trouver une solution pacifique et conforme à la législation.

Débat sur le port du voile dans les établissements catholiques : Réaction du Conseil national du Laïcat sénégalais

Dr Philippe Abraham Birane Tine et le Conseil national du Laïcat appellent au respect des règlements intérieurs et à la promotion du vivre ensemble

1-Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent 
plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté : « Gare à 
ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
2-Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait 
été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point 
« contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité 
des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre 
des établissements privés catholiques.
5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent
hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont 
entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation. 
6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de 
croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés 
comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ». 

Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit 
à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais. 

9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Église catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie. 
10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels 
d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du CI à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession 
catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré 
des valeurs évangéliques.
12- Au demeurant, le règlement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et 
s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité 
de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion ; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi 
ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements 
d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause. 
18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement 
dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction
de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous–secteurs.
19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement 
économique et social inclusif. Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays. 
 Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !

Pour le Conseil national du Laïcat du Sénégal
 Dr Philippe Abraham Birane TINE

Déclarations du PM sur le voile : Le Conseil National du Laïcat réagit et demande le respect des régulations des établissements privés catholiques

Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires défraie la chronique. Après les sorties de certains religieux de l’Eglise et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy sur la question, c’est au tour du Conseil National du Laïcat du Sénégal de livrer sa position sur ce débat qui a été relancé par le premier ministre, Ousmane Sonko. Dans son communiqué intitulé « L’école privée catholique au Sénégal : Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble », le conseil exprime son indignation et évoque des propos jugés maladroits du PM. Voici le texte de la déclaration signée par Dr Philippe Abraham Birane TINE.

1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté: « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».

2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.

3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.

4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.

5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.

6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».

7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.

8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.

9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Eglise catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.

10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.

11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du Cl à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.

12- Au demeurant, le réglement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.

13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.

14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).

15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».

16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.

17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.

18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.

19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif, Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.

20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.

Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !

Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques
Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques
Déclarations du PM sur le port du voile: le Conseil National du Laïcat s’indigne et invite au respect du règlement intérieur des établissements privés catholiques

Vol de bijoux chez la mère de Marième Faye Sall : Un cambrioleur toujours en fuite

Il y a quelques semaines, un vol de bijoux a été signalé dans un appartement situé sur la Corniche, où logeait la mère de Marième Faye Sall. Les bijoux volés appartenaient à la mère de la Première Dame et étaient des objets de valeur souvent détenus à domicile par de nombreuses femmes sénégalaises.

Le cambriolage a eu lieu alors que la victime, une personne d’âge avancé, était absente pour se rendre à La Mecque. Le cambrioleur a profité de son absence pour pénétrer dans l’appartement et s’emparer des bijoux précieux. Selon les informations disponibles, aucun autre objet n’a été volé et l’appartement n’a été touché que par le vol de ces bijoux spécifiques.

À ce jour, le cambrioleur reste introuvable et les enquêteurs continuent de rechercher des pistes pour retrouver le suspect. La police est activement engagée dans l’enquête pour résoudre ce vol et retrouver les objets dérobés.

Mara Niass éconduit par le protocole présidentiel à Touba

Ce dimanche à Touba, Mara Niass, voyant réputé pour son soutien affiché au régime en place, a vécu une expérience inattendue en se heurtant à la rigueur du protocole présidentiel lors de la visite du président Bassirou Diomaye Faye.

Bien que n’étant pas membre de la délégation officielle, Mara Niass a tenté de s’infiltrer parmi les officiels présents pour se rapprocher des personnalités accompagnant le président. Cependant, les agents de la garde présidentielle, suivant des consignes de sécurité strictes, ont rapidement intercepté cette tentative.

En dépit de l’intervention de Cheikh Bara Ndiaye, figure influente, la garde présidentielle a maintenu sa position et a éconduit Mara Niass manu militari. Cet incident souligne la stricte application des protocoles de sécurité lors des déplacements du président, garantissant ainsi la protection et le bon déroulement des événements officiels.

La situation, bien que brève, a suscité l’attention des médias et des observateurs présents. Mara Niass, bien que déçu, a quitté les lieux sans résistance, acceptant la décision des agents de sécurité. Cet incident rappelle l’importance de respecter les protocoles établis lors des événements de haut niveau, même pour les personnalités connues et influentes.

Le Président de la République rend hommage au Khalife Général des Mourides lors de la journée de l’arbre à Touba

Lors de la Journée de l’Arbre, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite significative à Touba. Après avoir symboliquement planté un manguier à l’Héliport en présence de Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, le président s’est rendu à Darou Miname pour rencontrer le Khalife Général des Mourides.

À cette occasion, le président Faye a tenu à rendre un vibrant hommage au Khalife Général pour son soutien indéfectible, qui a grandement contribué au succès de cette journée. « C’est grâce à vous que des disciples Mourides ont massivement contribué à la réussite de la journée en nous octroyant des plants. Cette journée ne fait aucune distinction entre tarikha, chapelles politiques ou coalitions diverses. Tout le monde est impliqué. Mais c’est grâce à vous que nous avons une structure comme Touba Ca Kanam, capable de reboiser une bonne partie de la commune. On gagnerait à avoir des structures du type Touba Ca Kanam dans toutes les communes du Sénégal, » a déclaré le président.

En outre, Bassirou Diomaye Faye a profité de cette rencontre pour partager son ambition de révolutionner le Sénégal, sollicitant le soutien du Khalife et de tous les chefs religieux. « Nous prenons l’engagement de vous informer, vous et tous les chefs religieux, de tout ce que nous entreprendrons. Nous avons aussi démarré des échanges pour préparer le Grand Magal sous la conduite du Premier ministre pour que les décisions qui s’imposent pour la réussite de l’événement soient prises, » a-t-il affirmé. Cependant, il a exprimé ses regrets concernant le temps limité dont dispose son gouvernement pour satisfaire les nombreuses exigences associées à cet événement. « Les délais ont été trop courts mais c’est un sacerdoce pour nous de tout mettre en œuvre pour faciliter aux pèlerins leur venue ici à Touba, » a-t-il ajouté.

En réponse, Cheikh Bassirou Mbacké, au nom du Khalife Général des Mourides, a salué le choix de Touba pour abriter cette journée et a félicité le président pour l’importance accordée à la religion dans sa gouvernance. Cette rencontre symbolise un moment de coopération et de respect mutuel entre le pouvoir politique et religieux, illustrant l’importance de l’engagement communautaire pour le développement durable du Sénégal.

Controverse sur le Port du voile en milieu scolaire : L’Imam Kanté et l’Abbé Ndiaye en désaccord

Dans le contexte actuel du débat sur le port du voile en milieu scolaire, l’Imam Kanté a récemment exprimé son mécontentement face à l’intervention de l’abbé André Latyr Ndiaye. Selon l’Imam, l’abbé n’a pas répondu à la question essentielle soulevée par le Premier ministre, qui portait spécifiquement sur l’interdiction du voile dans les établissements scolaires.

Pour l’Imam Kanté, l’abbé Ndiaye a dépassé les limites de la discussion en abordant des aspects de la vie privée du Premier ministre, ce qui, selon lui, constitue un manque de respect. « L’abbé Ndiaye n’aurait jamais dû entrer dans la sphère privée du Premier ministre », a déclaré l’Imam. Cette divergence de point de vue entre les deux figures religieuses met en lumière les tensions et les sensibilités autour de la question du port du voile dans le système éducatif.

L’Imam Makhtar, quant à lui, a suggéré que la référence à Ousmane Sonko par l’abbé Ndiaye n’était qu’un subterfuge pour aborder d’autres problématiques sous-jacentes. « En réalité, Sonko n’a été qu’un prétexte pour l’abbé Ndiaye afin de régler d’autres questions », a-t-il affirmé. Cette déclaration laisse entendre que des enjeux plus vastes et plus complexes pourraient être en jeu dans ce débat.

Le débat sur le port du voile en milieu scolaire n’est pas nouveau et continue de diviser l’opinion publique. Pour certains, il s’agit d’une question de laïcité et de neutralité religieuse dans les institutions publiques. Pour d’autres, c’est une question de liberté individuelle et de respect des convictions religieuses.

La controverse actuelle entre l’Imam Kanté et l’abbé André Latyr Ndiaye illustre bien la complexité et la sensibilité de cette question. Alors que les discussions se poursuivent, il est clair que des efforts supplémentaires seront nécessaires pour trouver un consensus qui respecte à la fois les principes de laïcité et les droits individuels.

En attendant, le débat reste ouvert et suscite des réactions passionnées de part et d’autre.

Lancement de la journée de l’arbre à Touba : Une cérémonie marquée par la présence du Président de la République

C’est sous de fines gouttelettes de pluie que Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre a accueilli le Président de la République venu présider la cérémonie solennelle marquant le lancement de la Journée de l’Arbre à Touba. Cet événement, d’une grande importance symbolique, s’est déroulé en présence de Serigne Habibou Mbacké, personne morale de l’Association « Touba Ca Kanam », ainsi que de nombreuses autorités religieuses et politiques.

Lors de son discours, le porte-parole du Khalife général des Mourides a exprimé sa gratitude pour le choix de la ville sainte de Touba comme lieu de cette célébration nationale. « Vous avez une responsabilité extrêmement lourde. Quiconque l’a sur ses épaules ne peut dormir. Nous avons compris que vous accordiez beaucoup d’importance à la religion », a-t-il déclaré, soulignant ainsi le poids des responsabilités présidentielles et la reconnaissance des efforts du Chef de l’État en matière de respect des valeurs religieuses.

Cheikh Bassirou Mbacké a poursuivi en rappelant l’importance historique et religieuse de l’arbre dans la culture mouride. « C’est la raison pour laquelle, pour cette Journée de l’Arbre, vous avez choisi Touba. Nous prions pour vous. Le Prophète a énormément sensibilisé autour de l’importance de l’arbre. De son vivant, Serigne Touba a, de sa propre main, semé un khaya et demandé à ce que les disciples le suivent dans cet exemple. Serigne Saliou, après avoir constaté la déforestation de Khelcom, a immédiatement exigé qu’une opération de reboisement soit organisée par les Mourides. Cela montre combien les chefs religieux de Touba, d’hier et d’aujourd’hui, ont toujours accordé de l’importance à l’arbre », a-t-il expliqué.

L’évocation de la Journée de l’Insalubrité, couplée à celle de l’Arbre, a également été au centre du discours du porte-parole. « Serigne Mouhamadou Moustapha a toujours préparé les Magal par une opération d’investissement humain », a-t-il ajouté, rappelant ainsi les initiatives environnementales et communautaires prises par les chefs religieux pour préparer les grands événements de la communauté mouride.

Cette journée a été marquée par un fort engagement en faveur de l’environnement, illustrant ainsi la symbiose entre les valeurs religieuses et la préservation de la nature. La présence du Président de la République à cet événement témoigne de l’importance accordée par l’État à la sensibilisation et à la mobilisation citoyenne pour la protection de l’environnement, en collaboration avec les autorités religieuses.

En conclusion, cette Journée de l’Arbre à Touba s’est avérée être une célébration riche en symboles et en engagements, renforçant les liens entre le respect de la nature et les valeurs spirituelles.

Journée de l’Arbre : Le Président de la République met l’accent sur le reboisement pour la souveraineté alimentaire et le développement économique

Comme annoncé, le Président de la République a présidé ce dimanche la Journée de l’Arbre, placée cette année sous le thème : « Le rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ». Le manguier a été choisi comme arbre parrain de cette édition. À son arrivée, il a été accueilli par le porte-parole du Khalife, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, accompagné de Serigne Habibou Mbacké Falilou, représentant de l’association « Touba Ca Kanam ».

Dans son discours, S. E Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa satisfaction quant au travail remarquable réalisé par l’association « Touba Ca Kanam » en matière de reboisement. Selon lui, l’association dispose d’une pépinière de 28 000 plants, une information qui lui a été communiquée par le ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique. « Touba Ca Kanam a fait un travail exceptionnel dans ce domaine. L’État s’engage à les accompagner à travers son ministère de l’Environnement », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également profité de cette occasion pour sensibiliser les Sénégalais à l’importance de planter des arbres et d’en assurer le suivi. « Planter des arbres doit être une activité quotidienne. C’est l’occasion d’encourager l’association et de la donner en exemple à toutes les populations de ce pays. Il s’agit de planter des arbres toute l’année mais aussi de veiller à leur entretien au-delà de l’hivernage », a-t-il souligné.

Cette Journée de l’Arbre témoigne de l’engagement du gouvernement à promouvoir des pratiques écologiques pour assurer la souveraineté alimentaire et favoriser le développement économique du pays. Les efforts de reboisement, exemplifiés par « Touba Ca Kanam », montrent la voie à suivre pour un Sénégal plus vert et durable.

Journée nationale de l’arbre : « Cadeau Vert », Cheikh Baye Mbaye Niass compte planter 3013 arbres

L’entrepreneur agricole Baye Mbaye Niass Al Kaolakhi a lancé le concept « Cadeau vert » pour participer à la célébration de la Journée nationale de l’arbre de ce dimanche 4 août 2024. L’action, qui consiste à distribuer des plants aux citoyens et à leur fournir les explications nécessaires pour réussir un bon reboisement, a été amorcée ce samedi 3 août. L’initiative a suscité un intérêt particulier auprès des populations qui se sont déplacées en masse pour venir à Médina Baye et recevoir leur « cadeau vert ».

Ainsi, plus de 313 arbres provenant de la pépinière de l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye, mise sur pied par M. Baye Mbaye Niass et les pensionnaires de cet établissement scolaire, ont été distribués. Ces dotations sont composées essentiellement de manguier, de corossolier, de grenadier, de badamier, de flamboyant et d’albizia. « Avec Mme Aida Ndiaye, présidente du Mojip, et les jeunes de la JPS dirigée par El Hadji Bitèye et Abdoulaye Thiam, les ‘Bajanu Gox’, les imams, les maîtres d’écoles coraniques, les taximen ainsi que les jakartamen, nous avons ratissé large dans la distribution des plants, » a révélé M. Niass.

Ne se limitant pas à donner des plants aux populations, l’entrepreneur agricole est revenu en détail sur les actes à poser pour réussir un bon reboisement. « En premier lieu, il s’agit de creuser des trous de 50 cm ou 40 cm de profondeur et de largeur, de mettre une couche de coque d’arachide de 20 cm d’épaisseur au fond du trou avant de mettre du fumier décomposé. Ensuite, on doit arroser avant de revenir le lendemain pour bien mélanger le contenu du trou. L’arrosage doit être renouvelé durant trois jours avant de planter un arbre fruitier. Sans ce procédé, il est difficile pour les arbres fruitiers de résister dans une zone comme la commune de Kaolack, connue pour la salinité de ses sols. La meilleure heure pour le reboisement est le matin ou le soir, en l’absence des rayons du soleil, » a détaillé Baye Mbaye Niass.

Cependant, l’entrepreneur agricole et concepteur de « Cadeau Vert » a aussi apporté des éclaircissements sur les autres arbres comme le badamier, le flamboyant, l’albizia ou le prosopis africana, qui ne nécessitent pas tout ce procédé car ils sont plus résistants au sel. M. Niass et ses équipes comptent continuer l’activité « Cadeau Vert » ce dimanche en distribuant des plants dans différents endroits publics de Kaolack, notamment les daraas et les écoles de la place. L’objectif de la campagne est de planter 3013 arbres durant ce mois d’août.

Inauguration du poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar : Un pas décisif vers une sécurité de proximité

Ce vendredi 2 août 2024, j’ai eu l’honneur d’inaugurer le Poste intégré d’incendie et de secours (PIIS) de Keur Massar, en compagnie du Gouverneur de Dakar et des membres de mon cabinet.

J’ai chaleureusement félicité le Général de brigade Mamadou Ndoye, Commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), pour le concept innovant de PIIS. Ce poste illustre parfaitement la sécurité de proximité. Le concept de PIIS devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité. Nous prévoyons d’implanter des unités similaires sur tout le territoire national, pour la police et la gendarmerie, afin de raccourcir les délais d’intervention et de mitiger les conséquences des sinistres.

Fonctionnel depuis le 8 juillet 2024, le PIIS est bâti sur 5 850 mètres carrés et a coûté 268 millions de francs CFA. En peu de temps, il a déjà exécuté 138 interventions. Cette initiative démontre notre engagement à améliorer la sécurité et les services d’urgence pour tous les citoyens.

Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’intérieur 

3e Édition « Setal Sunu Réew » à Kaolack : Le Promoteur des « 72h du Saloum » au chevet des marchés et de la gare routière

El Hadj Fallou Kébé, promoteur des « 72h du Saloum, » s’est associé aux autorités administratives de la région de Kaolack pour participer à la troisième édition de l’initiative d’assainissement « Setal Sunu Réew, » lancée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Lors de cette journée, à la gare routière, Kébé a appelé les Kaolackois à unir leurs efforts pour le développement de leur ville.

Le Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a salué la forte mobilisation des acteurs du transport, y compris les chauffeurs, leurs apprentis, les équipes de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), les équipes du Cadre de vie, les forces de défense et de sécurité, ainsi que la municipalité. Il a également reconnu la contribution des mécènes comme le Président de l’Asc Saloum.

« La forte mobilisation démontre l’importance de l’appel du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et rappelle le rôle que chaque entité doit jouer dans la préservation de notre environnement. Les gares routières, accueillant quotidiennement des centaines de personnes, doivent être maintenues propres, sûres et accueillantes, » a déclaré M. Ousmane Kane.

Le Gouverneur a également souligné le problème du suivi des initiatives de nettoyage, annonçant la mise en place d’un comité pour évaluer et ajuster les efforts d’assainissement. « Nous avons constaté des activités de nettoyage organisées partout, mais il y a souvent un manque de suivi. Un comité sera mis en place pour faire l’état des lieux et déterminer les ajustements nécessaires, » a-t-il révélé.

En outre, M. Ousmane Kane a apprécié le geste de M. Fallou Kébé, qui a offert 30 bacs à ordures à la gare routière de Dakar. « Au-delà du ‘Setal Sunu Réew,’ c’est aussi une journée de solidarité. M. Fallou Kébé a apporté sa contribution en accompagnant l’État dans cette initiative de nettoyage, » a-t-il ajouté.

M. Fallou Kébé a rappelé que le développement de Kaolack repose avant tout sur ses habitants. « Nous saluons l’engagement des acteurs du transport de la région. Avant l’intervention de tiers, c’est aux Kaolackois de changer le visage de cette ville qui nous a tout donné, » a-t-il déclaré.

Il a souligné que Kaolack n’a pas connu de progrès significatif depuis 40 ans et manque d’infrastructures pour booster son émergence. Cependant, il a exprimé l’espoir que l’initiative du Président Bassirou Diomaye Faye facilitera de nombreuses réalisations dans la ville. « Au-delà de cette journée d’investissement humain, nous comptons organiser d’autres activités pour le bien-être de la population, » a assuré M. Fallou Kébé.

En outre, les marchés Ocass de Ndorong et de Médina Baye ont également bénéficié d’un important lot de matériels de nettoiement, comprenant des bacs à ordures, des brouettes, des pelles, des râteaux et des fourches.

Kaolack : mobilisation du réseau national des éco-citoyens du Sénégal pour la journée nationale de reboisement

Le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal s’est mobilisé à travers tout le pays pour célébrer la Journée Nationale de l’Arbre, marquant ainsi le début de la campagne nationale de reboisement 2024. Cette année, le manguier a été choisi comme arbre parrain, et le thème retenu est : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

Hamath Kama, coordonnateur national du Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, a déclaré : « À travers cet arbre parrain, le manguier, et ce thème révélateur, les autorités souhaitent mettre en avant l’importance du reboisement, en particulier l’arbreculture. Planter des arbres fruitiers dans les champs et partout où c’est possible peut aider les familles et les populations à lutter contre la faim et à asseoir la souveraineté alimentaire. »

M. Kama a souligné trois axes importants : les fonctions écologiques, économiques et sociales des arbres. Sur le plan économique, il a expliqué que les arbres améliorent le sol par une fertilisation naturelle, augmentant ainsi la biocapacité des écosystèmes agricoles. « Cela permet aux agriculteurs d’obtenir de meilleurs rendements, favorisant ainsi la sécurité alimentaire. De plus, les arbres peuvent attirer la pluie, » a-t-il ajouté.

Le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal a mis en place un programme diversifié dans la région de Kaolack, avec des activités prévues dans plusieurs localités telles que Gandiaye, Thiomby, Ndiaffat, et Keur Madiabel. À Touba, où se déroulera la cérémonie nationale, l’équipe locale se mobilisera en partenariat avec celles de Diourbel et de Bambey.

« Le Réseau jouera sa partition du côté de Touba Ca Kanam. Pendant une semaine, nos équipes seront à pied d’œuvre pour assurer le succès total de cette journée nationale de reboisement, » a conclu Hamath Kama lors de la conférence de presse tenue ce samedi.

Cette mobilisation nationale souligne l’engagement des citoyens et des autorités pour un avenir plus vert et plus durable pour le Sénégal.

Grève à Sabodala : les tensions montent entre travailleurs et direction

Depuis quelques jours, une grave tension règne à Sabodala où les travailleurs de Sabodala Gold Operations (SGO) ont décidé de se mettre en grève. Une décision qui a provoqué une réaction ferme de la part de la direction. Endeavour Mining, la société mère, a annoncé via un communiqué la suspension des contrats de travail des mineurs grévistes et leur expulsion des installations de Sabodala Massawa.

Cette situation de crise a suscité l’indignation de Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, qui a dénoncé ce qu’il considère comme une « conduite incorrecte de Endeavour Mining ». En tant que défenseur des droits de l’homme, Seck appelle les autorités sénégalaises à intervenir pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation injuste envers les travailleurs de SGO.

La grève des employés de SGO, qui exploitent l’un des plus grands sites aurifères du Sénégal, est née d’un mécontentement croissant au sein du personnel. Les revendications des travailleurs incluent de meilleures conditions de travail, des augmentations salariales, et une plus grande sécurité sur le site minier. Selon des sources proches des grévistes, les négociations avec la direction n’ont pas abouti, poussant les employés à prendre des mesures radicales.

En réponse à la grève, Endeavour Mining a adopté une position de fermeté. Dans son communiqué, l’entreprise a justifié la suspension des contrats et l’expulsion des grévistes comme une mesure nécessaire pour maintenir l’ordre et la sécurité sur le site. Cette décision a été critiquée non seulement par les travailleurs mais aussi par plusieurs organisations de défense des droits humains.

Birahim Seck, figure de proue du Forum Civil, a publiquement condamné les actions de Endeavour Mining. Selon lui, la réaction de l’entreprise est disproportionnée et viole les droits fondamentaux des travailleurs. « Il est impératif que les autorités sénégalaises interviennent pour protéger les droits des travailleurs et assurer une résolution pacifique de ce conflit, » a-t-il déclaré.

La situation à Sabodala reste tendue, avec des travailleurs déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte. De leur côté, les dirigeants de Endeavour Mining semblent peu enclins à céder sous la pression. L’intervention des autorités sénégalaises pourrait être déterminante pour éviter une escalade de la situation et trouver une solution acceptable pour les deux parties.

Alors que les regards se tournent vers les autorités sénégalaises, il reste à voir si une médiation efficace pourra mettre fin à cette impasse et restaurer un climat de travail serein à Sabodala.

Incendie tragique au Daara de Keur Malamine à Tivaouane : Une enquête ouverte

Un incendie dévastateur s’est déclaré dans la nuit de vendredi à samedi au daara de Keur Malamine, à Tivaouane, provoquant une onde de choc dans la communauté locale. Le bilan est lourd : quatre jeunes talibés ont tragiquement perdu la vie et deux autres ont été blessés et admis à l’hôpital.

Le préfet du département, Mamadou Gueye, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame, accompagné par la Police, les sapeurs-pompiers, et d’autres services de l’État pour évaluer la situation et apporter le soutien nécessaire. Lors de sa visite, le préfet a exprimé ses condoléances les plus sincères au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son gouvernement.

« Nous sommes profondément attristés par cette tragédie qui frappe notre communauté. Nos pensées et nos prières vont aux familles des victimes et aux blessés, » a déclaré le préfet Mamadou Gueye.

L’enquête pour déterminer les causes de cet incendie a été immédiatement ouverte. Les autorités locales travaillent d’arrache-pied pour comprendre les circonstances de cette tragédie et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

La solidarité s’organise également au sein de la population de Tivaouane, avec de nombreux résidents offrant leur aide et leur soutien aux familles touchées par cet événement.

Alors que les autorités continuent de travailler sur l’enquête, la communauté reste unie dans la douleur, espérant des réponses et des mesures pour sécuriser les daaras à l’avenir.

Le premier ministre dévoile les réalités du régime actuel et avertit sur les risques imminents

Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement de la Journée Nationale de l’Arbre, le Premier ministre a pris la parole avec une franchise inhabituelle, dévoilant ses préoccupations sur l’état actuel du Sénégal. Ousmane Sonko a saisi cette occasion pour exprimer sa vision sur la relation de confiance entre le régime actuel et la jeunesse sénégalaise.

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un travail méthodique pour restaurer la confiance du peuple sénégalais. « Nous avons trouvé un Sénégal en ruine », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de montrer aux citoyens les véritables conditions laissées par les précédentes administrations. Selon lui, cette transparence est cruciale pour regagner la confiance de la population, particulièrement des jeunes, qui sont l’avenir du pays.

Sonko n’a pas mâché ses mots en révélant qu’il a découvert des pratiques au sein de l’État qui pourraient mener le Sénégal vers la catastrophe. Sans entrer dans les détails, il a évoqué des dysfonctionnements et des abus qui menacent la stabilité et la prospérité du pays. Ces révélations ajoutent un poids considérable aux défis que le gouvernement doit relever pour éviter une crise majeure.

En dépit des difficultés, le Premier ministre a exprimé son optimisme quant à la capacité du régime actuel à surmonter ces obstacles. Il a réitéré son engagement à travailler sans relâche pour restaurer un Sénégal prospère et stable, où chaque citoyen peut avoir confiance en ses dirigeants. Cet engagement, selon Sonko, passe par des réformes profondes et une lutte acharnée contre les pratiques corrompues et inefficaces qui sapent les fondations de l’État.

Le discours du Premier ministre Ousmane Sonko lors de la Journée Nationale de l’Arbre a été marqué par une franchise rare et une détermination claire à redresser le pays. En appelant à une prise de conscience collective et en promettant des actions concrètes, Sonko s’affirme comme un leader prêt à affronter les défis de front. Reste à voir si ces promesses se traduiront en actions tangibles pour le bien-être du Sénégal et de sa jeunesse.

PORT DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES : Abbé André Latyr NDIAYE Membre du Clergé Catholique Écrit à Ousmane Sonko

LETTRE OUVERTE ET CONSEILS Á UN JEUNE POLITICIEN NOUVELLEMENT PROMU Á UN HAUT POSTE DE RESPONSABILITÉ

Mon cher jeune politicien nouvellement promu ,

Les latins disaient :  » qui bene amat , bene castigat  » : qui aime bien , châtie bien ! »

 » La politesse est l´apanage , le langage des rois et des princes . Elle est une clef en or qui ouvre toutes les portes  » ( proverbe tunisien )

 » Soyez polis , écrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )
Satan ne me fait pas peur . Pourquoi aurai-je peur d´un voile !

L´école privée catholique éduque au respect de l´autre , à
`l´amour , á la paix , à l´ouverture d´esprit . Pourquoi et comment aurait-elle peur d´un voile ?

Mon cher jeune politicien , tout nouvellement promu ,

Je viens tremper ma plume dans l´encre de ma citoyenneté sénégalaise , dans l´encre de l´éthique du  » Jub , Jubal , Jubanti  » , dans l´encre de mon éducation familiale et surtout dans l´encre épaisse et non diluée de ma foi inébranlable en Jésus Christ mort et ressuscité , le Souverain des rois de la terre , pour apporter mon point de vue et surtout pour des conseils si toutefois vous daignez bien les accepter !

 » ON N´ACCEPTERA PLUS L´ INTERDICTION DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ! « 

Dans la salle du Grand Théatre de Dakar où l´excellence était fêtée avec gravité , solennité et magnanimité , ces paroles ont résonné au dehors , dans l´espace public comme des grondements de tonnerre . A l´évidence nous n´avons pas besoin d´être des  » salitigués  » pour savoir et décoder qu un orage se prépare à l´horizon , dans le ciel de la rentrée scolaire prochaine 2024-2025 .

Ces propos sont-ils des menaces ou une déclaration de guerre ?Je ne saurai répondre . Seul vous qui êtes l´auteur de ses propos pouvez répondre .

J´ose seulement espérer pour ma part que ce n´est pas là , le résumé ou la synthèse du Projet ou de la Déclaration de Politique Générale que tout le monde attend comme le retour de Godot !

La politesse est la grâce de l´esprit  » ( Henri Bergson ) .Quand on s´adresse à une institution ou à une minorité fut-elle négligeable insignifiante , dérisoir pour certains religieux pharisiens , la politesse et le respect doivent être de mise .

Un langage contient non seulement une forme d´éducation , de culture , mais aussi des éléments constitutifs d´une société : gestion des émotions et code de politesse .

 » La politesse coûte peu et achète tout selon Michel Montaigne
 » Soyez polis . Ecrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse  » ( Otto von Bismarck )

L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE EST POLIE : ELLE FORME ET PRODUIT POUR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE ET POUR LE MONDE ENTIER DES CADRES , DES ÉLITES TRÈS POLIES ET TRÉS CULTIVÉES ! VOUS EN AVEZ LA PREUVE AU QUOTIDIEN : VOTRE BINÔME ET CERTAINS DE VOS MINISTRES OU DIRECTEURS GÉNÉREAUX !

L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE COMME TOUTES LES AUTRES ÉCOLES PRIVÉES EST UNE INSTITUTION . ON NE TANCE PAS UNE INSTITUTION EN PUBLIC ; ON NE PARLE PARLE PAS Á UNE INSTITUTION SUR LE TON DE LA MENACE ! ALLEZ APPRENDRE CE QUE SIGNIFIE DIALOGUER AVEC LES INSTITUTIONS !

Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
Un jour et un lieu de célébration de l´Excellence et du Savoir tel que le Concours général , ne devraient pas servir de prétexte pour faire une pareille déclaration , comme si on voulait déverser une bile longtemps accumulée dans son ventre .

Il y a un temps et un lieu pour tout dit Quohelet dans la Bible : une temps pour rire , un temps pour pleurer , un temps pour chanter , pour fêstoyer , un temps pour fulminer , un temps pour faire des déclarations intempestives etc…

L´ortographe , la grammaire et la conjugaison sont aussi une sorte de politesse .
Notre Maître au CM2 nous avait demandé d´utiliser rarement  » On  » : pronom personnel indéfini ,( qui qualifie celui qui l´emploi) . Pourquoi n´avoir pas dit  » je  » , vous dont le courage est légendaire ? Pourquoi subitement se cacher derrière  » on « ?

La politique est une affaire aussi de politesse , de sagesse de courage , de prudence et d´audace , d´élégance et non d´arrongance ni d´inélegance , de précipitation . La politesse est comme le zéro , qui sans avoir de la valeur en soi , en ajoute ` toutes les autres .

L´EGLISE N´A PAS PEUR DU VOILE ! LE VOILE FAIT PARTIE DE SON PATRIMOINE , DE SA LITURGIE , DE SA PARAMENTIQUE ( de son habillement ) . ELLE A CONNU LE VOILE , IL Y A DE CELA PLUS DE 2000 ANS , BIEN AVANT BEAUCOUP DE RELIGIONS ( cf première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1Cor 11, 2-16)

Je fais partie des 2 milliards et quelques des diciples de Jésus Christ crucifié sur une croix , mort et ressuscité et non un disciple d´ un Jésus Christ qu´on aurait echangé avant la crucifixion avec un autre . Ce Jésus Christ n´est pas le mien . Je ne crois pas en un fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort .

Jésus Christ nous a vacciné contre la peur . Tous les jours de
l´année , 365 fois dans la Bible , il nous dit :  » N´ayez pas peur  » . Le Seigneur est ma lumière et mon salut , de qui aurai-je crainte .chante le psalmiste .
Satan ne nous fait pas peur , pourquoi aurions-nous peur d´un voile ?

Mon cher jeune politicien , nouvellement promu !

La politique c´est l´art de gouverner la cité , l´art de savoir parler aux gens  » ci njek ak Terranga  » .

Vous vous targuez bien d´être un panafricaniste ! Un vrai panafricaniste n´ignore pas et ne foule pas aux pieds l´art oratoire , les règles et les vertus du dialogue sous l´arbre á palabre . Les grands sujets et les sujets sensibles se traitent sous l´arbre á palabre entre autorités et sages du village et non sur la place publique .

Mon cher jeune politicien nouvellement promu !
Sortez de votre bulle d´opposant , sortez maintenant du  » Gatsa -Gatsa ,riez , détendez-vous , éclatez-vous , libérez-vous de votre scaphandre d´opposant . Marchez librement comme le jeune David et non en  » Dandy  » en guerrier comme Goliath suffocant et étouffant dans son armure de guerre en bronze ! La guerre est finie , une autre commence : la bataille contre la vie chère , contre le chômage , la pauvreté etc..

Mon cher jeune politicien nouvellemet promu

NE VOUS TROMPEZ PAS DE COMBAT ! LE COMBAT POLITIQUE N´EST PAS LE COMBAT DE DIEU NI LE COMBAT POUR DIEU !

Arrêtons de prendre Dieu comme un éternel mineur , qui compterait sur nos forces pour brandir partout son étendard et engager son combat et ses guerres sur tous les terrains du monde .

Le bras du Seigneur est puissant , qui redonne vie ! Dieu n´a pas besoin de notre force de fourmi ! Nos chants de rossignol et notre force de fourmi n´ajoutent rien à ce qu´il est !

Vous avez été élu pour le combat contre la vie chère , contre la pauvreté , contre le chômage des jeunes mais pas pour le combat pour Dieu , le combat pour un signe religieux !

Dieu est Dieu ! Et n´ importe qui ne peut pas s´improviser pou être son Général de guerre , constituer son État- Major , encore moins former ses troupes ou sa milice .

Dieu est Dieu ! Aucune des trois religions révélées et monothéistes ne peut le contenir , ni prétendre défendre sa cause .

Il faut une probité morale et une idonéité pour mener les combats religieux et moraux .
Certaine langues , certaines mains et certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu , les combats pour les symboles religieux .

Que d´autres mènent ce combat du voile et Dieu qui voit tout saura reconnaître les siens .
 » Ces hommes m´honorent des lèvres , mais leurs coeurs sont loin de moi  » dit Dieu à travers le prophète Isaie

Mon cher jeune politicien récemment promu !

 » Qui bene amat , bene castigat ! » :  » qui aime bien , châtie bien ! »
Cela fait partie du  » Jub, Jubal , Jubanti ! « 
 » Fabricando fit Faber ! C´est en forgeant qu´on devient forgeron ! »
Evitez la vitesse et la précipitation , les déclarations va-t-en guerre . C´est encore un conseil !
Changez votre réthorique de guerre sinon elle risque de vous perdre !
Le roi de Babylonne : Nabuchodonosore a vu en plein festin , un doigt géant écrire sur le mur :  » MÉNÉ TÉKÉ OU PHARSI ! « 
Allez comprendre ce que ces mots signifient .

Abbé André Latyr NDIAYE
Membre du Clergé Catholique

Éducation : Apaisement du climat social dans le système éducatif du pays

Le ministre de la Fonction publique, M. Olivier Boucal, a rencontré ce vendredi 2 août 2024 les syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation et de la formation (G7) dans la salle de conférence du ministère, dans le cadre de l’apaisement du climat social.

Les secrétaires généraux des syndicats d’enseignants ont tour à tour abordé les différentes plateformes revendicatives, notamment les questions des décisionnaires, des professeurs contractuels ayant plusieurs années d’expérience, les pesanteurs administratives, et l’acquittement des rappels, entre autres.

En prenant la parole, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, M. Olivier Boucal, a informé les syndicats des initiatives qu’il a prises avec ses collègues des ministères sectoriels, notamment ceux de l’Éducation nationale, des Finances, et du Budget, pour apporter des solutions aux différents points de revendications. Il a précisé que ces solutions seront partagées à l’occasion de la prochaine réunion du comité de suivi des accords, qui se tiendra dans les prochaines semaines.

Pour rappel, le G7 est composé des syndicats suivants :

  • Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS)
  • Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS)
  • Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS)
  • Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire/ Authentique (CUSEMS/A)
  • Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN)
  • Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC)
  • Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale (SIENS)

La rencontre de ce jour marque une étape importante dans la démarche du gouvernement visant à améliorer les conditions de travail des enseignants et à apaiser le climat social dans le secteur de l’éducation.

Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

« L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

« Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

Kaolack : L’Inspection d’Académie se fixe comme objectif de promouvoir des vacances citoyennes et la journée nationale de l’arbre

Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de l’arbre et dans le contexte des vacances citoyennes initiées par le gouvernement du Sénégal, conformément aux directives du ministère de l’Éducation nationale pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action dans chaque inspection d’académie, l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack s’engage à promouvoir ce plan d’action.

« L’Inspection d’Académie de Kaolack, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires, va organiser la journée de lancement des vacances citoyennes/journée nationale de l’arbre 2024 par une journée de reboisement le dimanche prochain. Nous allons reboiser le boulevard menant à l’IA, allant de la RN1 à l’école élémentaire Ibrahima Fall, sise au quartier Bongré dans la commune de Kaolack », a déclaré Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack, face à la presse ce vendredi.

Ce plan d’action s’inscrit dans les trois actions phares du ministère de l’Éducation nationale, à savoir la réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs, l’investissement humain « Setal Sunu Ekol », et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; une école, un jardin scolaire », a rappelé M. Goudiaby.

« Au niveau de la région, l’IA met en œuvre depuis 2010, en partenariat avec le Réseau National des Éco-Citoyens du Sénégal, un programme de promotion de l’école-citoyenneté et d’amélioration du cadre environnemental des établissements scolaires, dénommé ‘Programme Éco-École’, qui entend jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre des vacances citoyennes », a conclu Siaka Goudiaby.

Les Commerçants du marché petersen de Dakar dénoncent la confiscation illégale de leurs marchandises

Le collectif des commerçants du marché Petersen de Dakar a tenu un point de presse ce vendredi pour dénoncer la confiscation illégale de leurs marchandises par Massamba Mbaye, un ex-gérant du centre commercial. Depuis la fête de la Korité, les commerçants ont vu leurs biens, d’une valeur de plus de 5 millions de francs CFA, saisis et placés dans le dépôt personnel de Massamba Mbaye sans aucun droit légal.

Les commerçants, représentés par Cheikh Mbacké, ont exprimé leur indignation face à cette situation qu’ils qualifient d’injuste et inacceptable. « Nos moyens de subsistance ont été illégalement confisqués et nous sommes laissés sans recours », a déclaré Mbacké. Le collectif exige une intervention immédiate des autorités compétentes pour résoudre cette affaire et restituer les biens confisqués.

Massamba Mbaye, au cœur de cette polémique, avait été arrêté par la police et détenu pendant un mois et quelques jours. Cependant, à la surprise générale, il a été libéré sans que justice ne soit rendue aux commerçants affectés. Cette libération a provoqué une grande frustration parmi les commerçants qui estiment que leurs droits ont été bafoués.

Face à cette situation, le collectif interpelle les autorités pour qu’elles prennent des mesures urgentes afin de garantir la restitution de leurs biens et la justice pour tous les commerçants lésés. Ils soulignent que leur subsistance dépend de ces marchandises et que toute confiscation illégale représente une atteinte grave à leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

Le marché Petersen, connu pour être un centre névralgique du commerce à Dakar, est actuellement plongé dans une crise qui pourrait avoir des répercussions importantes sur l’activité économique locale. Les commerçants espèrent une résolution rapide de cette situation pour pouvoir reprendre leurs activités normales et continuer à contribuer au dynamisme économique de la région.

En attendant une réponse des autorités, le collectif reste mobilisé et prêt à utiliser tous les moyens légaux pour obtenir justice et la restitution de leurs marchandises.

Akon City : Le projet de 6 milliards de dollars au Sénégal menacé d’arrêt

En 2020, le rappeur sénégalo-américain Akon annonçait avec grand enthousiasme le lancement d’un projet ambitieux : Akon City. Dotée d’un budget colossal avoisinant les 6 milliards de dollars, cette ville futuriste devait devenir une vitrine de l’innovation et du développement en Afrique de l’Ouest. Cependant, près de quatre ans après son annonce, le projet est à l’arrêt.

Le directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et des zones touristiques du Sénégal (Sapco), Serigne Mboup, a récemment lancé un ultimatum à Akon, demandant le démarrage immédiat des travaux sous peine de perdre une grande partie des terres allouées au projet.

Sapco-Sénégal, l’entité publique chargée de développer les zones côtières et touristiques du pays, a officiellement mis en demeure Akon de commencer les travaux de construction de sa ville ou de voir le gouvernement reprendre 90% des terres accordées. Serigne Mboup a précisé dans un courriel que plusieurs paiements dus à Sapco n’ont pas été effectués par Akon, ce qui a mené à cette décision drastique.

Akon City avait été présenté comme un projet avant-gardiste, incluant des infrastructures modernes, des résidences écologiques, et des zones commerciales et de loisirs de pointe. Toutefois, depuis son annonce, le projet a été marqué par des retards et des incertitudes financières.

Deux sources proches du dossier ont confirmé qu’Akon avait reçu l’avis de mise en demeure après avoir manqué plusieurs paiements à Sapco. Un porte-parole d’Akon a refusé de commenter la situation, tandis qu’un membre de son personnel a déclaré n’être au courant d’aucun avis lorsqu’il a été contacté par téléphone.

Le sort d’Akon City reste incertain. Si le projet ne démarre pas rapidement, il risque de perdre les vastes étendues de terres qui lui avaient été attribuées. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les projets de développement ambitieux en Afrique, souvent entravés par des problèmes de financement et de gestion.

Pour Akon, dont la réputation est en jeu, il est crucial de trouver une solution rapide pour relancer ce projet emblématique. Les autorités sénégalaises, de leur côté, attendent avec impatience de voir si le rappeur pourra tenir ses promesses et concrétiser sa vision d’une ville futuriste en Afrique de l’Ouest.

Akon City, qui avait suscité beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, se trouve à un tournant critique. L’ultimatum de Sapco-Sénégal pourrait être le coup de grâce pour ce projet si les travaux ne débutent pas bientôt. Le monde entier regarde, dans l’attente de savoir si Akon pourra transformer son rêve en réalité ou si Akon City restera une promesse non tenue.

Ex-directrice de la promotion de l’économie sociale et solidaire convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar

Ce lundi, l’ex-Directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire (DPESS) au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire est convoquée à la brigade de recherches de Keur Massar. Le motif de cette convocation reste à ce jour inconnu.

Dans un message écrit à ce sujet, l’ex-Directrice a exprimé ses préoccupations et dénoncé ce qu’elle considère comme une campagne de discrédit orchestrée par un adversaire politique. « Suite à ma démission du poste de DPESS, une campagne tentant à jeter le discrédit sur ma personne a été engagée par l’adversaire politique. Perdu dans les procédures administratives qu’il semble royalement ignorer, le nain politique de Bambey m’a fait servir une convocation à la Brigade de recherche de Keur Massar pour le lundi 11h. Toute tentative d’intimidation restera vaine », a-t-elle écrit.

Cette responsable de l’Alliance pour la République (Apr) semble déterminée à faire face à cette situation, qualifiant les démarches de son adversaire de tentative d’intimidation.

Cette convocation intervient dans un contexte politique tendu, où les rivalités internes et les conflits de pouvoir semblent prendre le dessus. L’évolution de cette affaire est donc à suivre de près pour comprendre les dessous de cette convocation et les éventuelles répercussions sur le paysage politique local.

Intégration de 600 Daaras dans le Système Éducatif : L’académie de Kaolack au cœur de l’initiative du ministère de l’Éducation

Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.

La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.

Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.

Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.

Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.

Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.

Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.

Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.

En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé : Une mesure pour préserver l’écosystème

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a annoncé une interdiction stricte de toute activité minière dans une zone tampon de 500 mètres autour des berges de la Falémé. Cette décision vise à protéger l’un des affluents les plus importants du fleuve Sénégal et à préserver ses fonctions écosystémiques essentielles.

« Il est formellement interdit toute activité minière et l’octroi de permis d’exploitation pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé », a déclaré Daouda Ngom. Cette mesure, annoncée en Conseil des ministres, répond à des préoccupations croissantes concernant l’impact des activités minières sur la santé environnementale du fleuve, qui forme une frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.

Le ministre a souligné que cette décision fait partie d’un projet de décret visant à interdire les activités minières autour de la zone du fleuve Falémé. L’objectif est de restaurer et de maintenir les fonctions écologiques vitales de cet affluent.

Daouda Ngom a également exprimé son souhait de travailler en collaboration avec les autorités maliennes et l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Nous souhaitons que l’État malien prenne aussi des mesures interdisant l’exploitation de l’or à proximité des berges de laa Falémé », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la protection transfrontalière de cet écosystème crucial.

Outre la protection de la Falémé, Daouda Ngom a abordé la situation préoccupante du Lac Rose, menacé par l’urbanisation rapide et la pollution. Le ministre a indiqué que l’objectif est de classer le Lac Rose en Réserve naturelle urbaine, similaire à la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine et Dépendance, également connue sous le nom de technopôle.

« Nous avons démarré les concertations avec les acteurs concernés ainsi que les études nécessaires. À l’issue de ce processus, nous avancerons vers le classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine », a confié le ministre lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise.

Cette initiative vise à sauvegarder l’écosystème unique du Lac Rose tout en mettant en place des mesures de protection adaptées pour contrer les effets de l’urbanisation et de la pollution.

Les récentes décisions du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique représentent des étapes importantes pour la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé et la proposition de classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine sont des démarches significatives pour assurer la durabilité écologique et la protection des écosystèmes vitaux du pays.

Le Dakarois

UN PROCHE D’AÏDA MBODJ LIBÉRÉ DANS L’AFFAIRE FONGIP / CMS : Ndème Dieng bénéficie-t-il de la protection d’une main de l’ombre ?

Dans le cadre du scandale financier impliquant le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS), la récente libération de Ndème Dieng, porte-parole d’Aïda Mbodj, déléguée générale de la DER/FJ, suscite des interrogations.

Tandis qu’une information judiciaire a été confiée au doyen des juges du tribunal de Thiès, plusieurs arrestations ont été effectuées la semaine dernière, mais seul Ndème Dieng a été relâché parmi les cinq suspects appréhendés. Les quatre mis sous mandat de dépôt, sont des militants de l’Alliance pour la République (APR). Il s’agit de N. K., O.C.D., D.D., et P.F.N. En effet, seul Ndème Dieng, président des jeunes de l’Alliance Nationale pour la Démocratie (AND), n’appartient pas au camp de l’opposition.

Contacté par nos confrères de PressAfrik, Ndème Dieng a fermement nié toute implication dans des affaires financières illégales. Selon lui, il a été convoqué en tant que témoin et non comme suspect. Il a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il n’a jamais été impliqué dans des détournements de fonds et qu’il s’est simplement rendu à la gendarmerie pour répondre aux questions des enquêteurs avant de rentrer chez lui.
M. Dieng affirme également que son statut d’opposant sous Macky Sall lui aurait empêché de bénéficier des financements en question. D’après lui, les véritables bénéficiaires étaient des membres du régime sortant et il n’aurait eu aucune possibilité d’en bénéficier ou d’en faire bénéficier des tiers.

Dans la même affaire, El Hadj Dia, cadre de l’APR et ex-coordinateur départemental de Benno Bokk Yakaar à Diourbel, fait l’objet d’une convocation à la section de recherches de Thiès pour des besoins de l’enquête.

Pour le moment, les éléments de l’enquête révèlent que les fonds alloués par le Crédit Mutuel aux bénéficiaires auraient dépassé plusieurs millions de francs CFA alors que seulement 200 000 francs CFA étaient réellement remis aux destinataires.


Le Dakarois

Nouveau plan de circulation à Dakar : Restrictions et modifications pour améliorer la mobilité

Dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau plan de circulation entré en vigueur le 29 juillet 2024, des restrictions ont été imposées aux charrettes et détenteurs de pousse-pousse, leur interdisant de circuler sur le tracé du Bus Rapid Transit (BRT). Cette mesure, annoncée par le Préfet du département de Dakar, vise à améliorer la fluidité de la circulation et à assurer la sécurité des usagers de la route.

Le nouveau plan de circulation implique des modifications importantes des sens de circulation dans plusieurs rues de Dakar. Les rues suivantes sont désormais à sens unique :

  • Rue Escarfait
  • Rue Diaraf Mamadou Assane PAYE (place 65)
  • Avenue Petersen
  • Rue du Liban
  • Rue Félix Eboué
  • Rue Place 127
  • Avenue Pr Macky SALL ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
  • Rue Abdou Cogna DIOP CO-39
  • Limamoulaye (ME-37)
  • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
  • Rue Kaolack (PE-23)
  • Avenue Birago DIOP (PE-27)
  • Rue SC-0
  • Rue SC-105
  • Rue GY-332

Afin de garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement est désormais interdit en dehors des lieux spécifiés, sur les voies de circulation, les trottoirs et les pistes cyclables. De plus, la circulation est interdite aux véhicules de plus de 3,5 tonnes affectés au transport routier de marchandises de 6h00 à 21h00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT. Les modes de transport à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) sont également interdits dans ces zones.

Les populations et les usagers de la route sont invités à respecter strictement la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol. Le commissariat central de Dakar, la Compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents sont chargés de veiller à l’application et au respect de ce nouveau plan de circulation.

Ce nouveau plan de circulation, disponible sur le site du CETUD (www.cetud.sn), est une étape importante pour améliorer la mobilité urbaine à Dakar. Les autorités comptent sur la coopération de tous pour assurer une mise en œuvre réussie et améliorer la qualité de vie dans la capitale.

Visite du ministre de l’enseignement supérieur au complexe universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite de prospection au Complexe Universitaire Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK) de Touba. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de sa tournée des structures universitaires du Sénégal, a été marquée par des échanges enrichissants avec Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur de l’université.

Le ministre a été frappé par les nombreuses particularités du CCAK, qu’il considère comme un modèle unique dans le paysage éducatif sénégalais. Il a souligné que cette institution, qui va de la maternelle à l’enseignement supérieur, combine éducation nationale, formation professionnelle et enseignement supérieur. « Quand on vient de nos universités classiques et qu’on entre ici, on est frappé par un certain nombre d’originalités. C’est une université qui va de la maternelle à l’université. Il y est allié l’éducation nationale, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur », a-t-il déclaré.

Une autre originalité notée par le ministre est l’absence de cloisonnement linguistique au sein de l’université. Le français, l’arabe et le wolof y cohabitent harmonieusement, offrant ainsi une éducation multilingue. « Ici, on a pris le meilleur chez les blancs, le meilleur chez les arabes et on en a fait un mixte après y avoir ajouté le meilleur de chez nous », a-t-il ajouté.

Le CCAK se distingue également par son modèle de financement. L’université, bien que publique-privée, ne demande aucun frais de scolarité à ses pensionnaires. En plus des matières classiques, les étudiants y apprennent le Coran, les Khassaides, l’informatique, l’agronomie, la technologie et bien d’autres disciplines.

Interrogé sur l’objectif de sa mission à Touba, le ministre Abdourahmane Diouf a expliqué qu’il était venu pour explorer les moyens par lesquels l’État pourrait soutenir cette initiative privée du Khalife Général des Mourides. « D’ici la fin du mois d’août, on va mettre en place un comité technique entre l’université et le ministère. Et nous prendrons toutes leurs demandes et toutes leurs doléances en ayant conscience qu’ils peuvent prendre en charge toutes ces préoccupations par eux-mêmes », a-t-il affirmé.

Serigne Ahmadou Badaoui, le recteur du CCAK, s’est réjoui de cette visite ministérielle et a profité de l’occasion pour rappeler quelques-uns des objectifs de l’institution. Il a exprimé son souhait de voir l’université continuer à évoluer et à offrir une éducation de qualité, tout en restant fidèle à ses valeurs et à sa mission.

Cette visite et les échanges qui en ont découlé marquent une étape importante dans le renforcement des liens entre le CCAK et l’État, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles collaborations pour le développement de l’éducation au Sénégal.

Grave accident sur la route de Mbour : Trois morts et plusieurs blessés

Un grave accident de la route s’est produit ce vendredi 2 août sur la route de Mbour, à hauteur de Bandia. Le bilan est lourd : trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées. Cet accident implique quatre véhicules, dont deux camions.

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Jean Baptiste Tine, en tournée à Thiès, s’est immédiatement rendu sur les lieux du drame. Interpellé par nos confrères de l’Aps, le ministre a exprimé sa profonde tristesse face à ce nouvel incident tragique. Il a annoncé la mise en place de mesures drastiques pour lutter contre les véhicules en mauvais état.

Jean Baptiste Tine a exhorté les forces de sécurité, notamment la Police et la Gendarmerie, à intensifier les contrôles sur les routes afin de prévenir de tels accidents. Il a souligné l’importance de ces mesures pour assurer la sécurité des usagers de la route.

Le ministre a également abordé la question de la corruption, un fléau qui, selon lui, contribue à l’insécurité routière. Il a assuré que l’État mettra tout en œuvre pour éradiquer ce phénomène, en renforçant les contrôles et en sanctionnant sévèrement les contrevenants.

Les quatre blessés ont été rapidement évacués vers l’hôpital de Mbour pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sanitaires locales sont mobilisées pour assurer leur prise en charge.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité sur la route. Le ministre a appelé tous les conducteurs à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

La rédaction présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Touba à l’Honneur : Un weekend axé sur le développement durable et l’environnement

Ce weekend, la ville religieuse de Touba devient le centre d’activités majeures axées sur le développement durable et l’environnement. En plus d’accueillir la 3e journée nationale « Sétal sunu reew », initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, la cité religieuse sera également la ville hôte du lancement officiel de la campagne nationale de reboisement, demain, samedi 3 août.

La journée nationale « Sétal sunu reew », prévue ce samedi, met l’accent sur l’importance de la propreté et de la protection de l’environnement. Cette initiative présidentielle vise à mobiliser les citoyens pour des actions de nettoyage et d’embellissement à travers tout le pays, renforçant ainsi l’engagement communautaire envers un cadre de vie sain et agréable.

Le point culminant du weekend sera sans doute la Journée nationale de l’arbre, célébrée le dimanche 4 août. Le président de la République présidera la cérémonie officielle de cette journée, qui se déroulera sous le thème : « Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique ».

Cette journée marque également le lancement de la campagne nationale de reboisement, une initiative cruciale pour combattre la désertification et promouvoir la biodiversité au Sénégal. Le chef de l’État a souligné l’importance de cette journée, appelant les Sénégalais à « participer activement à cette journée importante, partout sur le territoire national, pour un Sénégal plus vert et prospère ».

Les activités de ce weekend à Touba s’inscrivent dans une vision plus large de développement durable et de souveraineté alimentaire pour le Sénégal. Le reboisement est reconnu non seulement comme une mesure écologique, mais aussi comme un levier économique vital. En enrichissant les sols et en prévenant l’érosion, les arbres jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et la résilience des communautés locales.

En conclusion, ce weekend à Touba est une opportunité pour les citoyens de s’unir autour de valeurs communes de propreté, de respect de l’environnement et de développement durable. Ces initiatives présidentielles soulignent l’engagement du Sénégal à bâtir un avenir plus vert et plus prospère pour ses générations futures.

Inauguration de la piscine olympique de l’école nationale des sapeurs-pompiers à Thiès par le ministre de l’intérieur

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le général Jean Baptiste Tine, a inauguré ce vendredi la nouvelle Piscine Olympique de l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers. Cette infrastructure de pointe, qui a coûté 500 millions de francs CFA à l’État du Sénégal, représente une avancée significative pour la formation des sapeurs-pompiers et le développement des infrastructures sportives du pays.

Lors de son discours, le général Tine a exprimé sa satisfaction face à cette réalisation : « Un sentiment de satisfaction d’avoir visité l’École Nationale des Sapeurs-Pompiers qui une nouveauté qui accompagne la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers dans sa montée en puissance… Une satisfaction aussi d’avoir inauguré la Piscine Olympique qui marque une avancée majeure. »

La piscine olympique n’est pas seulement destinée aux sapeurs-pompiers. Elle servira également à la formation des personnels militaires et à l’apprentissage de la natation par la population, dans le cadre du concept armée-nation. « Cela permet de former les personnels militaires de l’école, de la Brigade dans les conditions de sécurité optimales mais aussi les conditions les plus réalistes possibles. Ce qui met à la disposition de nos populations dans le cadre du concept armée-nation, une infrastructure pouvant leur permettre d’apprendre la natation dans les conditions de sécurité idoines. Et enfin, cela met à la disposition du monde sportif sénégalais une infrastructure de classe mondiale capable d’accueillir les compétitions internationales dans les excellentes conditions, » a précisé le ministre.

En cette période de forte chaleur et de grandes vacances, le ministre a également lancé un appel à une surveillance accrue des plages. « L’occasion pour moi de demander à toutes les parties, les sapeurs-pompiers et les municipalités d’accentuer la sensibilisation sur les cas de noyade, sur la fréquentation de nos plages en cette période de canicule. Le Ministère de l’Intérieur à travers ses organes, a déployé suffisamment de moyens aussi bien dans les plages autorisées que paradoxalement dans les plages non autorisées pour prévenir les cas de noyade, en tout cas limiter les dégâts au cas où cela devrait arriver, » a-t-il ajouté.

Cette inauguration marque une étape importante pour la sécurité publique et le développement sportif au Sénégal, renforçant ainsi les capacités de la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et offrant une infrastructure de qualité à la population et aux sportifs du pays.

Le Ministre de l’intérieur déplore l’hécatombe routière : « Les services de contrôle et les forces de sécurité peuvent faire mieux »

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a exprimé son indignation face à l’accident tragique survenu à Bandia, sur la route de Mbour, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé quatre autres. En visite dans la région de Thiès, le ministre a pris le temps de se rendre sur les lieux de l’accident et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé que les blessés ont été évacués à l’hôpital de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires, avec l’espoir que le bilan ne s’aggrave pas.

L’accident, un carambolage impliquant quatre véhicules, a mis en lumière la gravité de la situation routière au Sénégal. Le ministre Tine a déploré l’ampleur des accidents sur les routes du pays et a critiqué le manque d’efficacité des services de contrôle routier. « Il est malheureux de constater que c’est l’hécatombe sur nos routes, » a-t-il déclaré, soulignant que les conducteurs et les usagers ne respectent pas toujours les règles de conduite, mais que les services techniques, y compris la police et la gendarmerie, ne font pas suffisamment bien leur travail.

Pour remédier à cette situation, un conseil interministériel sur les transports est prévu pour très prochainement. Le ministre a révélé qu’il travaille avec son collègue des Transports pour introduire des équipements techniques de dernière génération destinés à détecter les comportements illicites en temps réel. Par ailleurs, il a évoqué la création d’un fonds commun avec le ministre des Finances pour encourager les agents de contrôle à être plus rigoureux et à lutter contre la corruption.

Cette visite à Thiès ne se limitait pas à l’accident. Le ministre a également inauguré le cantonnement des sapeurs-pompiers et la piscine olympique de l’École nationale des sapeurs-pompiers, des infrastructures importantes pour améliorer les capacités de réponse aux urgences et renforcer la sécurité civile du pays.

Tragédie routière à Bandia : Trois morts et quatre blessés dans un carambolage

Un grave accident de la route s’est produit ce matin à Bandia, sur la route de Mbour, entraînant un lourd bilan humain. Trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, dont deux se trouvent dans un état critique.

L’accident, impliquant deux camions et un véhicule particulier, a provoqué un carambolage spectaculaire qui a immédiatement mobilisé les services de secours. Les sapeurs-pompiers de Saly sont rapidement intervenus sur les lieux pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone.

Les causes exactes de la collision restent encore à déterminer, mais les autorités ont déjà lancé une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Des témoins oculaires ont rapporté que la visibilité réduite et une vitesse excessive pourraient être en cause, bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées par les enquêteurs.

Cet accident rappelle tragiquement les dangers permanents sur les routes et souligne l’importance de la prudence et du respect des règles de conduite. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance, surtout dans des conditions de circulation difficiles.

Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus proche, où ils reçoivent actuellement des soins intensifs. Les familles des victimes décédées ont été informées, et un soutien psychologique leur est proposé pour les aider à traverser cette épreuve difficile.

Cette nouvelle tragédie routière relance le débat sur la sécurité des routes au Sénégal, et il est à espérer que des mesures concrètes seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.

Keur Massar : Inauguration de la nouvelle caserne des Sapeurs-Pompiers par le Ministre de l’Intérieur

Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, ce vendredi 2 août 2024, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Keur Massar, marquant une avancée majeure pour la sécurité civile dans le 45e département du Sénégal. Cette nouvelle infrastructure, présentée comme un poste intégré d’incendie et de secours, incarne un progrès significatif en matière de gestion des urgences.

Le général Jean-Baptiste Tine a exprimé ses félicitations au général et à son équipe pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet innovant. Ce dernier a souligné l’importance de cette initiative, espérant qu’elle serve de modèle pour l’ensemble des forces de sécurité du pays. « C’est un concept innovant cette mise en place d’un poste intégré d’incendie et de secours. C’est le lieu pour moi d’adresser mes plus chaleureuses félicitations au général et à l’ensemble de son équipe pour la mise en œuvre de ce concept. C’est un concept qui devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité dans ce pays, » a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intérieur.

La nouvelle caserne vise à rapprocher les services de secours des populations locales, réduisant ainsi les délais d’intervention en cas d’urgence. Le ministre a mis en avant l’importance de la rapidité d’intervention pour sauver des vies, affirmant que chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de répondre à des situations de crise. Cette approche proactive est cruciale pour atténuer les conséquences des sinistres et améliorer la sécurité publique.

Le général Jean-Baptiste Tine a également exprimé son ambition de voir ce type d’infrastructure se multiplier à travers le territoire national. Il a évoqué la possibilité d’implanter des unités similaires non seulement pour les sapeurs-pompiers, mais aussi pour la police et la gendarmerie. Cette vision témoigne d’une volonté de moderniser et de renforcer les capacités de sécurité civile du pays. « Je suis persuadé que des unités de ce type seront implantées sur l’ensemble du territoire national, aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. »

À la fin de la cérémonie, le ministre a effectué une visite guidée des installations de la nouvelle caserne. Il a salué les efforts et le dévouement des équipes chargées de ce projet ambitieux, reconnaissant leur contribution essentielle à la réalisation de cette infrastructure vitale pour le département de Keur Massar.

Sabodala Gold Operations : La réaction surprenante de la direction face à la grève des employés

La Direction de Sabodala Gold Operations (SGO) a réagi de manière inattendue à la décision des employés de faire grève. «Malgré la qualité du dialogue social et les efforts de toutes les parties pour trouver une issue favorable au préavis de grève transmis par vos délégués du personnel le 30 juin, la direction de Sabodala Gold Opérations prend acte avec regret de la décision des employés d’exercer leur droit de grève en ce jour 1er août 2024», a déclaré d’emblée Lawrence Manjengwa, vice-président et chef des opérations Sénégal.

Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de la mine, peu de temps après la mise en service de l’usine BIOX, indispensable pour l’avenir et la performance de l’outil de travail. Une grève compromettrait gravement la production du deuxième trimestre 2024, pourtant essentielle pour atteindre les objectifs annuels.

En réaction à ce mouvement décrété hier vers 20 heures, des mesures ont été prises contre les travailleurs grévistes. «En ma qualité de vice-président chef des opérations, je vous rappelle la sensibilité de la nouvelle usine BIOX qui requiert une attention particulière et une surveillance constante. Même si cette grève était de courte durée, tout arrêt de notre usine affecterait les équipements mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or, et il nous faudra des mois avant d’espérer un retour à l’activité normale. Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabodala et Massawa», a déclaré Lawrence Manjengwa dans un document.

Il précise également que l’exercice du droit de grève ne peut s’accompagner d’une occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats. «Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève, ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail. Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad.»

Le vice-président chargé des opérations au Sénégal soutient également que «les prochains jours seront décisifs pour envisager une reprise rapide des activités». «Je crois fermement en notre capacité collective à trouver des solutions pérennes et satisfaisantes pour tous en poursuivant notre dialogue social. Je vous tiendrai informés de l’évolution de la situation et vous rappelle que ma porte reste toujours ouverte», a-t-il déclaré à l’endroit des grévistes.

La FAO Alerte : La Lucilie Bouchère menace les animaux et les humains au Sénégal

Les agriculteurs et les vétérinaires du Sénégal n’avaient jamais rien vu de tel. La lucilie bouchère a infesté le pays, provoquant une myiase, une invasion parasitaire des plaies par des larves. Tous les mammifères, y compris les humains, peuvent être touchés. Il n’est donc pas surprenant que la soudaineté et la gravité de l’infestation causée par la lucilie bouchère aient déclenché un signal d’alarme.

« Le caractère inédit et violent des cas a été l’élément déclencheur » qui a poussé le pays à demander une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’après Frédéric Poudevigne, vétérinaire principal à la FAO et membre de l’équipe du Centre de gestion des urgences chargée de la mission.

La lucilie bouchère dépose ses œufs sur les plaies d’animaux ou d’êtres humains vivants. Au Sénégal, des milliers d’animaux ont été infestés durant la saison des pluies, entre juillet et décembre 2023. Certains ont été traités avec des larvicides ou des remèdes plus artisanaux, tandis que d’autres ont été si gravement atteints qu’ils n’ont pas survécu. Le temps passé à inspecter les bêtes et le coût des consultations et des produits vétérinaires ont accru l’impact de l’infestation sur les moyens de subsistance des agriculteurs.

Dans le cadre de leur mission commune, la FAO, le Centre mixte FAO/Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autorités sénégalaises ont visité sept des quatorze départements du pays, recueillant près de 2 000 signalements de cas auprès d’agriculteurs et de vétérinaires. Seuls 16 cas avaient été portés à la connaissance des autorités chargées de la santé animale jusqu’alors. Bien que la lucilie bouchère puisse infecter les êtres humains, aucun cas confirmé n’a été détecté au Sénégal.

En plus d’aider le pays à planifier sa réponse, l’une des tâches principales des experts consistait à déterminer le type de lucilie responsable de l’épidémie, puisque cela aurait des répercussions majeures sur la riposte et la façon d’aborder les futures épidémies.

Un diagnostic préliminaire de deux échantillons envoyés au laboratoire vétérinaire national de Dakar incriminait la lucilie bouchère du Nouveau Monde (Cochlyomyia hominivorax). Il se serait agi du premier cas d’introduction d’une espèce invasive et hautement agressive d’Amérique en Afrique subsaharienne.

Au début des années 1990, une grave épidémie de lucilie bouchère du Nouveau Monde a été stoppée en Lybie en moins de trois ans, grâce à un programme d’urgence piloté par la FAO et l’AIEA. La réponse s’appuyait principalement sur la technique de l’insecte stérile (TIS), qui a montré son efficacité. La TIS consiste à élever des insectes en captivité et à les exposer à un rayonnement gamma lorsqu’ils sont à l’état de pupe afin de les stériliser. Les mouches stériles sont ensuite dispersées. Leur accouplement avec des mouches sauvages fertiles ne produisant pas de nymphes, cela concourt à réduire et, in fine, à éradiquer la population parasitaire.

Confirmant les tests ADN excluant la présence de la lucilie bouchère du Nouveau Monde, la mission du Sénégal a analysé les échantillons disponibles, avec le concours d’un expert principal de l’AIEA, et mis en évidence la responsabilité de la lucilie bouchère de l’Ancien Monde (Chrysomya bezziana).

La lucilie bouchère de l’Ancien Monde est endémique dans une grande partie du continent africain, ce qui signifie que son impact écologique est bien inférieur à celui d’une espèce invasive. Malheureusement, il n’est pas possible d’utiliser la TIS pour éradiquer la lucilie bouchère de l’Ancien Monde. Les autorités doivent donc recourir à des mesures préventives, comme l’utilisation d’insecticides et de larvicides.

L’apparition soudaine de la lucilie bouchère au Sénégal reste un mystère, étant donné qu’aucun cas n’avait été signalé dans le pays depuis plus de 60 ans. De plus, aussi mystérieusement qu’elle était apparue, la vague de myiases imputable à la lucilie bouchère a reflué au Sénégal en janvier 2024, à la fin de la saison des pluies. Cependant, on ne peut exclure la possibilité d’une recrudescence de cas à l’arrivée de la prochaine saison des pluies. L’humidité pourrait faire réapparaître les mouches enfouies dans le sol, une fois leur cycle de développement achevé et après être restées en état de dormance au stade de pupe.

Consciente de ce risque et en l’absence de données probantes sur l’évolution de l’infestation, l’équipe « Une seule santé » de la FAO s’est longuement entretenue avec des agriculteurs, des vétérinaires et des membres du personnel hospitalier. À la lumière de ces évaluations de terrain, ainsi que des analyses de laboratoire et des données recueillies, les experts ont formulé une série de recommandations visant à atténuer l’impact d’une éventuelle récurrence.

Ces recommandations prévoient notamment des mesures au niveau national visant à renforcer la surveillance des importations de cheptel en provenance de pays où la lucilie bouchère est endémique, à mettre le meilleur traitement à la disposition de tous et à constituer des stocks, si nécessaire, à sensibiliser les populations, y compris les agriculteurs, les vétérinaires et les agents de santé publique à la nécessité d’un diagnostic et, le cas échéant, d’un traitement systématiques de la lucilie bouchère chez les animaux et les humains.

Heureusement, les professionnels de terrain, les vétérinaires et les agriculteurs disposent d’un réseau national de messagerie efficace qui permet de surveiller et de signaler de manière précoce les cas d’épidémie. La plateforme officielle « Une seule santé » du Sénégal, sous supervision présidentielle, permet aux divers acteurs concernés de rester en contact et de coordonner les échanges entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique.

Le Sénégal fait partie des pays où le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières de la FAO aide depuis longtemps à la gestion des situations d’urgence en matière de santé animale, et serait en mesure d’apporter son concours à la gestion des échantillons provenant d’animaux touchés, si nécessaire.

Comme le résume Frédéric Poudevigne, « ce n’est pas aussi dramatique qu’une maladie infectieuse, mais en l’absence de TIS, tout est question de prévention et de communication ».

La mission FAO/AIEA a montré qu’il était extrêmement important d’intervenir rapidement et de faire en sorte que les échantillons soient envoyés immédiatement aux laboratoires aux fins de leur analyse. De telles mesures permettront au Sénégal de mieux faire face à une future infestation de lucilie bouchère et seront certainement porteuses d’enseignements pour les autres pays susceptibles d’être confrontés à une situation similaire.

Nouvelle tournure dans l’affaire Emedia : Plainte pour abus de biens sociaux

L’affaire au sein du groupe Emedia prend une nouvelle dimension suite à la plainte d’Abdoulaye Sylla, l’un des actionnaires du groupe, contre ses associés pour « abus de biens sociaux ». Cette plainte a été confiée à la Sûreté urbaine (SU) de Dakar, comme le révèle le journal Libération dans son édition du vendredi 2 août.

Abdoulaye Sylla, patron de la société Easy Holding SA, accuse les dirigeants du groupe de presse Emedia, Mamoudou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop, d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses pour s’enrichir personnellement. Parmi les accusations, Sylla dénonce des « opérations nébuleuses » qui auraient conduit à la création d’un compte courant de plus de 800 millions de FCFA au profit d’E-Media Rédacteurs, une société dont Kane et Diop seraient propriétaires aux côtés de Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

Selon Sylla, cette situation a été rendue possible grâce à la complicité et la négligence du commissaire aux comptes, le cabinet Garego. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir rempli ses obligations légales en informant les actionnaires et en convoquant une Assemblée générale pour discuter de cette situation.

En réponse à ces accusations, Mamoudou Ibra Kane a vivement réagi, accusant Abdoulaye Sylla et ses nouveaux alliés de vouloir liquider le groupe Emedia. « Abus de confiance, dites-vous ? Archi-faux !!! », a répliqué Kane, ajoutant que le projet de Sylla ne passerait pas.

L’affaire promet de continuer à faire des vagues au sein du groupe Emedia, avec des accusations graves de part et d’autre. La suite des investigations par la Sûreté urbaine de Dakar sera déterminante pour faire la lumière sur ces accusations et leurs implications pour l’avenir du groupe de presse.

El Hadj Tidiane Ndiaye, nouveau directeur général d’AIR SÉNÉGAL, promet de nouveaux horizons

La compagnie nationale d’AIR SÉNÉGAL amorce une nouvelle ère avec la nomination d’El Hadj Tidiane Ndiaye au poste de Directeur Général, succédant à Alioune Badara Fall. Cette décision a été officialisée lors de la réunion du conseil d’administration tenue hier. El Hadj Tidiane Ndiaye, promoteur du Groupe IRIS GSA SENEGAL, a exprimé sa gratitude et sa détermination face aux défis à venir.

« Nous tenons d’abord à remercier le président de la République, son Premier ministre et le ministre des transports aériens pour la confiance. Nous savons que rien n’est impossible. L’Union fait la force, par conséquent, avec le soutien de tout le monde, nous parviendrons à redonner à la compagnie cette allure attendue par le peuple sénégalais », a déclaré le nouveau directeur à Dakaractu lors de ses premiers mots en fonction.

Avec une expérience avérée dans le secteur, El Hadj Tidiane Ndiaye est conscient du travail colossal qui l’attend. Il appelle à un dialogue juste et inclusif entre tous les acteurs pour atteindre les objectifs fixés. « Nous sommes la compagnie nationale. Nos nouvelles autorités ont une vision claire pour la compagnie et nous nous tâcherons de la matérialiser sous leurs instructions au bénéfice de tous les usagers. Mais je tiens également à rappeler que nous serons ouverts pour une communication plus large et une collaboration inclusive qui est la base de toute réussite », a-t-il ajouté.

Cette nouvelle nomination marque un tournant pour AIR SÉNÉGAL, qui aspire à renforcer sa position sur le marché et à répondre aux attentes des usagers sénégalais. Avec la promesse d’une direction inclusive et transparente, El Hadj Tidiane Ndiaye se montre déterminé à propulser la compagnie vers de nouveaux horizons.

Bras de fer juridique : la Société Générale remporte une manche contre Moustapha Tall

Le conflit juridique entre la Société Générale (ex-SGBS) et l’importateur de riz Moustapha Tall connaît un nouveau rebondissement. La banque a remporté une victoire significative devant le tribunal de commerce. Selon les informations rapportées par Les Échos, le tribunal a statué en faveur de la Société Générale, condamnant Moustapha Tall et sa société à payer une indemnité colossale.

Le tribunal de commerce, siégeant en audience publique de la première chambre, a rendu un verdict qui impose à Moustapha Tall et à la société Moustapha Tall SA de verser la somme de 1.080.022.632 francs CFA. Cette indemnité couvre une période de 104 mois, avec un montant mensuel de 10.384.833 francs CFA.

Cette décision marque une étape importante dans le différend qui oppose la banque à l’importateur de riz. Les motifs précis de cette condamnation n’ont pas été détaillés dans les rapports, mais il semble que le conflit soit lié à des obligations contractuelles non respectées par Moustapha Tall et sa société.

Ce jugement est une manche gagnée par la Société Générale dans une bataille juridique qui s’annonce encore longue et complexe. Moustapha Tall et sa société ont la possibilité de faire appel de cette décision, ce qui pourrait prolonger le contentieux.

Les enjeux financiers sont considérables pour les deux parties. Pour la Société Générale, cette victoire est une reconnaissance de la validité de ses revendications. Pour Moustapha Tall, le montant de l’indemnité représente une charge financière très lourde, susceptible d’affecter sérieusement ses activités commerciales.

Cette affaire retient l’attention des milieux économiques et juridiques en raison des montants en jeu et de la notoriété des protagonistes. La suite du litige pourrait avoir des répercussions importantes sur le secteur bancaire et commercial au Sénégal.

En attendant, la décision du tribunal de commerce renforce la position de la Société Générale dans ce bras de fer juridique et met une pression accrue sur Moustapha Tall et sa société. La réponse de ces derniers, et éventuellement le recours à des voies d’appel, seront déterminants pour l’issue finale de ce conflit.

1 386,9 MILLIARDS F CFA DE DETTES DANS LE PARAPUBLIC : Les entreprises sénégalaises endettées jusqu’au cou

En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).

La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.

Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.

Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.

Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.

En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.

Le Dakarois

SUSPENSION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES POUR TROIS MOIS : Le duo Diomaye-Sonko cible onze sites

Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.

Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.

Les zones concernées par cette suspension sont :

  • Lotissement BOA
  • Lotissement Hangar Pèlerins
  • Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
  • Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
  • Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  • Site de Batterie à Yoff
  • Site de Terme Sud Ouakam
  • Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  • Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  • Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  • Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis

Le Dakarois

COMMUNE DE TIVAOUANE PEULH : Ibrahima Cissokho dénonce une gestion chaotique de la mairie

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » crache du venin sur la gestion du maire de Tivaouane Peulh à qui il reproche d’une gestion calamiteuse de LA mairie. En outre, le Président de ce mouvement se dit en phase avec les nouvelles autorités dans leurs nouvelles politiques publiques. Il se dit prêt à travailler avec elles au cas où les deux parties auraient la même vision des choses.

Le mouvement « Mon pays, mon avenir » a dénoncé la gestion chaotique du maire Papis Diop de la commune de Tivaouane Peulh. Son Président Ibrahima Cissokho en veut pour preuve, le manque d’infrastructures de base, de plateaux médicaux de qualité et d’absence de la maison de la femme. Par ailleurs, il se dit en phase avec la vision de la coalition Diomaye Président. En tant que membre de la conférence des leaders de « Jub Jubbel Jubbenti », Ibrahima Cissokho a tenu à expliquer que le pouvoir est sur la bonne voie du respect de ses promesses électorales. En guise d’exemple, il a évoqué la diminution des prix des denrées de première consommation, la régulation du domaine foncier, la révision de certains contrats pétroliers etc. Mr Cissokho est d’avis que cent (100) jours ne suffisent pas pour apporter les solutions attendues des sénégalais face à l’ampleur des dégâts que le régime a trouvés sur place. A l’en croire, la bonne intention est certes là, mais y remédier efficacement nécessite la prise en compte de certains paramètres. A ses yeux, il est impératif de reconnaître les dures réalités du pouvoir pour mieux décliner une vraie ambition par rapport à l’emploi des jeunes.Par ailleurs, Ibrahima Cissokho considère que la rupture dans la démarche politique ne signifie pas rompre avec les partenaires bilatéraux traditionnels du Sénégal. Car, d’après lui, les nouvelles autorités doivent se rendre partout où il est possible de défendre les intérêts supérieurs de la nation. « La position du mouvement « Mon pays, mon avenir » est que le Sénégal doit rompre avec toute politique de compromis héritée dès le lendemain des indépendances. Notre politique doit aller dans le sens de la libération définitive des masses populaires » a indiqué Ibrahima Cissokho. Il a rappelé que son ambition politique est de construire un Sénégal nouveau avec comme objectif, développer le pays de la Téranga. « Oui, nous sommes prêts à travailler avec les nouvelles autorités au cas où nos aspirations seraient les mêmes » a-t-il avancé. Ibrahima Cissokho a enfin invité les jeunes à être de vrais patriotes. « Être patriote, c’est d’abord payer le prix du sacrifice, en reconnaissant que le développement c’est d’abord à l’échelle locale et au niveau national. Cette prise de conscience doit être inculquée dans les écoles et même à l’université. C’est une nouvelle structuration du tissu de la jeunesse qu’il faut engager. Ce qui suppose une qualification de la jeunesse dans tous les corps de métier. La preuve, la majeure partie des candidats à l’émigration est constituée de jeunes en manque de qualification professionnelle.


Ibrahima FALL

CAMPAGNE AGRICOLE À ZIGUINCHOR : Le DG de la SONACOS dénonce la présence des opérateurs chinois

Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.

El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. »
Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. »
El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. »
Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. »
El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté.
L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor.
En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Sénégal se lance dans la conquête spatiale avec le lancement imminent de son premier satellite

Le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’étude spatiale (ASES), Maram Kaïré, a annoncé ce mercredi le lancement imminent du premier satellite fabriqué au Sénégal. Cette déclaration a été faite lors d’un exposé organisé par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) sur le thème « La conquête de l’espace : enjeux, défis et perspectives au Sénégal ».

Ce projet ambitieux, dont le coût est estimé à 650 millions de francs CFA, est piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Nous pensions que les satellites coûtaient très cher et qu’ils n’étaient pas accessibles aux pays africains, mais grâce à la miniaturisation, on arrive à faire des satellites à des coûts beaucoup plus réduits », a expliqué Maram Kaïré.

Créée le 29 mars 2023, l’ASES vise à faire du Sénégal une nation dotée d’une industrie spatiale développée, avec des ressources humaines et des infrastructures de qualité. Parmi les missions de l’agence figure le développement des ressources humaines et le renforcement des compétences dans le secteur spatial. « Nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires, notamment des universités internationales, qui nous proposent aujourd’hui une série de formations, des Masters en sciences et technologies spatiales, et nous n’avons pas hésité à les mettre en contact avec les écoles polytechniques et les universités sénégalaises », a-t-il indiqué.

Le renforcement du dispositif spatial existant, qui a beaucoup évolué au Sénégal, est également une priorité. « Nous voulons que ces établissements, en discussion avec les partenaires, puissent initialiser dès la prochaine rentrée la mise en place de ces Masters », a ajouté Maram Kaïré.

Un élément fondamental dans le domaine de la technologie spatiale est la mise en place d’infrastructures au sol. À cet égard, Maram Kaïré a annoncé des plans pour la construction d’un centre d’assemblage, d’intégration et de test de micro-satellites en collaboration avec des partenaires. « Ce centre permettra aux jeunes de travailler dans le développement d’une industrie spatiale sénégalaise, avec pour objectif la fabrication locale de pièces pour concevoir des micro-satellites, des cartes électroniques, des pièces de rechange, entre autres », a-t-il précisé.

Si ce défi est relevé, le Sénégal pourrait devenir un leader dans le domaine spatial en Afrique de l’Ouest dans les cinq prochaines années. Les satellites, qui offrent une vue d’ensemble de la planète, sont utilisés dans divers domaines tels que les télécommunications, le positionnement GPS, l’observation météorologique et les applications militaires.

Le Sénégal se prépare ainsi à franchir une nouvelle étape dans la conquête de l’espace, ouvrant des perspectives inédites pour son développement scientifique et technologique.

Kaolack : Tamsir Ousmane Thiam et compagnons mettent en garde contre un collectif qui veut diaboliser la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE)

Les membres de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE) ont pris la parole ce mercredi pour dénoncer et clarifier les accusations portées par un collectif qu’ils considèrent comme malintentionné. Tamsir Ousmane Thiam, membre du Conseil d’Administration de la section de Kaolack, accompagné de ses camarades, a apporté des précisions importantes et s’est inscrit en faux contre les allégations avancées par ce collectif.

« Très chers mutualistes, des déclarations absurdes et fausses sont en train d’être élaborées pour porter à l’attention du public des pratiques malsaines au niveau de la MSAE. En effet, nous venons d’apprendre la naissance d’un collectif imaginaire dirigé par des manipulateurs, des fraudeurs et des personnes au passé douteux, dont l’objectif est de nuire, » a dénoncé Tamsir Ousmane Thiam.

Il a ajouté que, au lieu de soutenir la politique expansive de la MSAE, qui inclut les agences du Sine Saloum, du Baol Sud, et des guichets, ce collectif cherche à manipuler l’opinion nationale et internationale. Thiam a mis en avant les récentes avancées de la MSAE, telles que la mise à disposition d’un siège national à Dakar et l’élaboration d’un plan stratégique de développement, visant à assurer l’essor de la structure.

« Malheureusement, des malintentionnés occupent certaines tribunes pour essayer de nous dénigrer, simplement parce que leurs fraudes ont été mises au jour, et que le bureau exécutif applique légalement et légitimement la politique définie par les administrateurs, » a-t-il poursuivi. Il a également souligné les améliorations apportées au système de gestion de la MSAE, notamment la modernisation via une plateforme destinée à assurer un suivi rigoureux des consommations et à lutter contre toute forme de fraude.

Tous ces efforts, selon Thiam, sont mis en place par le bureau exécutif pour garantir que les bénéficiaires soient dans des conditions optimales. Il a appelé les détracteurs à garder le silence, précisant que certains d’entre eux avaient perdu leur statut de membre, tandis que d’autres étaient provisoirement suspendus pour des manquements graves.

Leur seule alternative, selon lui, consiste à tenter de déstabiliser la MSAE dans le but d’empêcher ses membres d’atteindre leurs objectifs et d’obtenir les résultats escomptés.

Président Diomaye Faye mobilise l’inspection générale d’État pour un audit de grande envergure

Le Président Diomaye Faye a récemment lancé une initiative de grande envergure en mobilisant l’Inspection générale d’État (IGE) pour auditer plus de 70 directions, agences et fonds publics. Cette opération a pour objectif de traquer d’éventuelles irrégularités de gestion et d’identifier leurs auteurs.

Selon l’édition de ce jeudi du journal Le Témoin, les missions d’audit devraient être bouclées dans les prochains jours. Les rapports de l’IGE viendront s’ajouter à ceux de la Cour des comptes et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC).

Une fois complétés, tous ces rapports seront transmis au procureur de la République. Toutefois, ce ne sera pas l’actuel chef du parquet, Abdou Karim Diop, qui en sera le destinataire, mais son successeur. Le journal précise que les autorités attendent la prochaine réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour nommer de nouveaux chefs de juridiction et de parquet, moment où les rapports des corps de contrôle seront transmis à la justice.

Le Témoin va plus loin en annonçant l’imminence de convocations et d’arrestations de dignitaires de l’ancien régime. Il affirme que certains dossiers renferment des crimes financiers flagrants, si bien que le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire.

Dans cette perspective, le ministère de la Justice a prévu un budget pour la rénovation de certaines cellules des prisons de Rebeuss et du Cap Manuel, afin de les préparer à accueillir de nouveaux détenus. Cette mesure semble logique, étant donné que l’Administration pénitentiaire s’attend à devoir gérer des détenus d’un statut particulier.

Cette initiative marque une étape significative dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion publique, signalant une volonté ferme de la part du Président Faye de rétablir l’intégrité et la transparence au sein des institutions publiques du pays.

Suspension des opérations foncières à Dakar : mesures gouvernementales en vigueur

Le gouvernement sénégalais a récemment pris une décision importante concernant la gestion des terres dans plusieurs zones de Dakar. À partir du 29 juillet 2024, toutes les opérations foncières, à l’exception des projets initiés par l’État, sont suspendues pour une période de trois mois. Cette décision a été annoncée par la direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol.

Le communiqué officiel précise que cette suspension concerne les zones suivantes :

  1. Lotissement BOA
  2. Lotissement Hangar Pélerins
  3. Lotissement Recasement 2 – Aéroport Dakar
  4. Lotissement EGBOS sur la VDN & Dakar
  5. Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
  6. Site de Batterie à Yoff
  7. Site de Terme Sud Ouakam
  8. Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
  9. Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
  10. Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
  11. Lotissement de Ndiobêne Gandiol sur le TF138 à Saint-Louis

Cette mesure vise à réguler et à surveiller de manière plus stricte l’utilisation des terres dans ces zones stratégiques, en réponse à divers enjeux fonciers. Les projets de construction en cours qui ne sont pas initiés par l’État devront être temporairement arrêtés.

Le gouvernement sénégalais réaffirme son engagement à assurer une gestion efficace et transparente des ressources foncières. Cette suspension permet également de réaliser des évaluations approfondies des projets existants et de s’assurer qu’ils sont conformes aux normes et réglementations en vigueur.

Les autorités locales sont appelées à veiller à la mise en œuvre de cette décision et à informer les acteurs concernés des implications de cette suspension. Les parties prenantes et les citoyens sont invités à respecter ces mesures pour contribuer à une gestion harmonieuse et durable des terres au Sénégal.

En conclusion, cette suspension temporaire des opérations foncières est une étape cruciale pour renforcer la gouvernance foncière et garantir un développement urbain cohérent à Dakar et dans ses environs. Les mois à venir seront déterminants pour observer l’impact de cette décision sur les dynamiques foncières de la région.

Commandant Mame Rokhaya Lo : Une pionnière de la gendarmerie Sénégalaise

Le lundi 29 juillet 2024 marque une étape importante pour la Gendarmerie sénégalaise et pour toutes les femmes sénégalaises et africaines. Le Commandant Mame Rokhaya Lo a été promue Commandant de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens. Cette nomination, qui coïncide avec la Journée Internationale de la Femme Africaine célébrée la veille, est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son leadership inspirant.

En 2021, le Commandant Lo avait dirigé la 2e Force de l’unité de la police (FPU) composée de 135 militaires, dont 21 femmes, déployée en République Démocratique du Congo (RDC). À cette époque, elle fut désignée commandant de cette unité pour servir la MONUSCO, une première historique pour les forces armées sénégalaises depuis 1960. Sous sa direction, la FPU a joué un rôle crucial dans la protection des civils, la promotion des droits humains et la consolidation de la paix dans un contexte de conflit armé.

Commandant Mame Rokhaya Lo est une figure emblématique de la gendarmerie sénégalaise. Elle possède un Master 2 en Genre et consolidation de la paix, ainsi qu’un Master 2 en Administration et gestion des affaires. Sa passion pour l’intégration du genre dans les politiques de sécurité l’a amenée à être chargée de la planification des actions pour une prise en compte du genre au sein de la Gendarmerie sénégalaise, en tant que chef de la division Genre.

Elle est également formée comme pilote d’avion ULM, officier de police judiciaire et formateur pour la petite enfance. Ses multiples compétences et son dévouement lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix Général Lamine Cissé pour les femmes, la paix et la sécurité. Elle figure également dans le palmarès des 50 jeunes qui font bouger le Sénégal.

Commandant Mame Rokhaya Lo a marqué l’histoire en devenant la première femme pilote des forces armées sénégalaises et chef de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Sa promotion à la tête de la Légion de Gendarmerie de l’Air et des Transports aériens est une reconnaissance de son parcours exceptionnel et de son engagement pour la cause des femmes et de la paix.

Nous lui souhaitons plein succès dans cette nouvelle mission et espérons qu’elle continuera à inspirer de nombreuses générations de femmes à poursuivre leurs rêves et à s’impliquer dans des rôles de leadership au sein des forces armées et au-delà.

Limogeage de Cheikh Dieng : Trois mois à la tête de l’ONAS et une gestion controversée

Nommé en avril dernier, Cheikh Dieng n’aura passé que trois mois à la direction de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) avant d’être relevé de ses fonctions. Il est remplacé par Séni Diène, ingénieur hydrogéologue. L’annonce du Conseil des ministres, présidé par Diomaye Faye, a surpris ce mercredi 31 juillet et a déclenché des spéculations sur les raisons de ce limogeage soudain.

Selon le journal L’AS, la raison principale du départ de Cheikh Dieng serait sa gestion qualifiée de « clanique » de l’ONAS. Il est reproché à Dieng d’avoir recruté des proches, des militants, et des habitants de son quartier, Djiddah Thiaroye Kao, au sein de l’office, certains sans compétences nécessaires pour les postes occupés. De plus, sa relation tendue avec le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, aurait aggravé sa situation.

Le quotidien révèle également que Cheikh Dieng avait initialement refusé le poste de directeur général de l’ONAS, préoccupé par l’état « désastreux » laissé par son prédécesseur, Mamour Diallo. Il a finalement accepté, ordonnant un audit pour évaluer la situation de l’office. Les résultats de cet audit n’ont pas encore été publiés au moment de son limogeage.

Par ailleurs, le journal Source A rapporte que Dieng était sur le terrain à Touba pour ouvrir une antenne régionale de l’ONAS et effectuer des inspections lorsque la décision de son limogeage a été rendue publique. Ses proches confirment qu’il était encore actif et engagé dans ses fonctions jusqu’au dernier moment.

Ce limogeage rapide et inattendu soulève des questions sur les dynamiques internes et les défis de gestion au sein de l’ONAS. Le nouvel occupant du poste, Séni Diène, hérite désormais de ces défis et devra naviguer dans un contexte marqué par des tensions et des attentes élevées.

Arrestations en Italie : deux sénégalais interpellés pour trafic de drogue

La police italienne a procédé à l’arrestation de deux ressortissants sénégalais dans le cadre de deux opérations distinctes liées au trafic de drogues.

Avant-hier, un Sénégalais de 45 ans a été arrêté à la suite d’une perquisition effectuée à son domicile, motivée par une dénonciation. Lors de cette perquisition, la police a saisi plus de 30 comprimés de MDMA (Ecstasy) et du haschisch. Les comprimés de MDMA, identifiés comme des Blue Punisher par leur forme et leur logo distinctifs, sont reconnus comme étant parmi les drogues de synthèse les plus puissantes au monde. Le suspect, désormais assigné à résidence, est à la disposition du parquet et doit comparaître en audience aujourd’hui.

Dans une autre opération, un compatriote sénégalais a été appréhendé en possession d’environ un kilo d’héroïne à son domicile. La police locale, après une surveillance de sa maison, a observé le suspect vendre des doses à deux hommes, eux-mêmes arrêtés peu après. Le présumé dealer a été interpellé sur la Piazza Santa Fede et conduit au siège de la police routière. Lors de la fouille, les agents ont trouvé 36 doses de cocaïne et 520 euros en espèces sur lui. Une perquisition de son domicile a permis de découvrir plus d’un kilo d’héroïne, 46,34 grammes de cocaïne, ainsi que plus de 7000 euros en espèces, dont 5000 cachés dans une chaussette, et du matériel d’emballage de drogues.

Ces arrestations soulignent l’efficacité des forces de l’ordre italiennes dans la lutte contre le trafic de drogues et l’implication des autorités locales dans le démantèlement des réseaux de distribution de substances illicites. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’étendue de ces activités criminelles et les éventuels complices impliqués.

Licenciement de Oumar Bâ : La CSTS se Mobilise pour la Défense des Droits Syndicaux

Le climat social au sein de la SEN’EAU est actuellement marqué par une vive tension suite au licenciement de Oumar Bâ, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Eau du Sénégal (SATES). Cette décision, prise par le conseil de discipline de l’entreprise lors de sa séance du 23 juillet 2024, a déclenché une réaction immédiate et vigoureuse de la Convergence Syndicale des Travailleurs de Senelec (CSTS), composée des syndicats SUTELEC, SUDETEN, SYNTES et SYCAS.

Dans une note de soutien publiée récemment, les syndicats de la CSTS exigent l’arrêt immédiat de ce qu’ils qualifient d’acharnement contre leur camarade Oumar Bâ. Ils dénoncent fermement la démarche de la direction de SEN’EAU qui, selon eux, cherche à obtenir de l’inspection du travail l’autorisation de licenciement du Secrétaire Général du SATES sur la base de motifs fallacieux.

Les syndicalistes considèrent cette action comme une tentative flagrante de museler les représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice des droits syndicaux. « La CSTS dénonce cet abus qu’elle assimile à une tentative de musellement des représentants du personnel légalement élus et une entrave à l’exercice du droit syndical. Elle affirme toute sa solidarité au Camarade SG du SATES et aux travailleurs de SEN’EAU qui, au regard de l’article 10, alinéa 3 de la Convention Collective Nationale Inter Professionnelle (CCNI), condamnent cette violation flagrante des libertés syndicales, par leur direction générale », peut-on lire dans la note.

Les travailleurs de la SEN’EAU, soutenus par la CSTS, demandent également un audit de la gestion de leur direction générale, mettant en lumière une perte cumulée de quinze (15) milliards de FCFA sur trois ans. Ils estiment que cette transparence est essentielle pour rétablir la confiance au sein de l’entreprise et répondre aux inquiétudes légitimes des employés.

Cette mobilisation syndicale souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs et de leurs représentants dans le maintien d’un climat social serein et équitable. La CSTS reste déterminée à poursuivre son combat pour la justice et la défense des libertés syndicales, réaffirmant ainsi son engagement envers tous les travailleurs de SEN’EAU.

Ziguinchor : Les membres du Collectif des Mécontents de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État dénoncent une gestion nébuluse

Face à la presse ce mercredi 31 juillet 2024, le collectif des agents de l’État de Ziguinchor, mécontents de la mutuelle de santé, a dénoncé avec détermination ce qu’ils appellent un « crime financier ». Ils se disent déterminés à mener le combat pour obtenir gain de cause.

Adama Diouf, fonctionnaire de l’État et membre du collectif, a expliqué que le rapport d’audit réalisé entre 2016 et 2020 contient des preuves accablantes de mauvaise gestion. « Le rapport que j’ai ici est un rapport d’audit qui a été fait de 2016 à 2020, et des plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République depuis 2020. Nous avons des personnes très averties dans la mutuelle qui ont de bonnes informations et qui ont tenté d’alerter les autorités, notamment l’ancien ministre Samba Diobène Ka, qui avait promis de régler le problème, mais qui n’a finalement rien fait. »
Le rapport révèle des dépenses non justifiées pour des montants colossaux : 135 362 500 FCFA en 2018, 395 206 913 FCFA en 2019, et 249 682 000 FCFA en 2020, soit un total de 780 261 413 FCFA de dépenses non justifiées sur cette période. Adama Diouf accuse les responsables de la mutuelle de « grands bandits financiers » et exprime son indignation face à l’inaction des autorités.
Le collectif critique également les récentes déclarations des dirigeants de la mutuelle, qui ont admis des difficultés de paiement et une activité limitée à seulement 16 des 45 départements. Selon Diouf, les dirigeants tentent de faire croire à l’opinion publique que les problèmes sont dus à des fraudes locales, alors qu’ils seraient eux-mêmes responsables de la situation. « Le MSAE compte 50 000 adhérents fonctionnaires, avec une cotisation mensuelle de 4 000 FCFA par membre, soit 200 millions par mois et 2,4 milliards par an. Pourtant, les membres ne peuvent pas se soigner ni obtenir des médicaments. »
Diouf cite également des cas d’intelligence, comme l’achat de trois hectares à Djibélor pour 300 millions FCFA sans constatation d’huissier en 2017, et la construction d’un bâtiment à deux étages à Liberté Extension pour près de 500 millions FCFA.
Félicien Ndiaye, un autre membre du collectif, évoque les souffrances quotidiennes des agents de l’État et de leurs familles. « Nous n’allons pas quitter cette mutuelle parce qu’elle est mal gérée. Nous allons nous battre pour obtenir justice. Nous envisageons des marches départementales et régionales, et nous irons jusqu’à Dakar si nécessaire. Nous comptons rencontrer les syndicats et les centrales syndicales pour faire de cette affaire une cause nationale. »
Oulimata Sané, agent de l’État et membre du collectif, déplore la situation qui perdure depuis trop longtemps. « Le président de la mutuelle, Babacar Ngom, est un magistrat, mais il n’applique pas la loi. Il a pris le contrôle de la mutuelle avec son groupe, au détriment des membres. Nous payons nos cotisations, mais nous ne bénéficions plus des prestations. »
Le collectif souligne que des points de presse similaires se tiennent simultanément dans différentes localités du pays, montrant l’ampleur du mécontentement.

AS – Le Dakarois, Ziguinchor

TRAVAUX DE L’ESPLANADE À MÉDINA BAYE : Contentieux sur 800 millions F CFA entre l’Agence des grands travaux de la Faydatidianiya et Ansaroud-Dîne

Les « Jeunes Espoirs de Médina Baye », dirigés par Cheikh Macky Seck, petit-fils de Baye Niass, ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion et la communication autour du projet de construction de l’esplanade de la grande mosquée. Selon eux, l’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a manqué de transparence et d’efficacité, ce qui suscite de vives critiques.

Cheikh Macky Seck a dénoncé la manière dont l’AGTFT a critiqué publiquement la Jamhiyatu Ansaarud Dîne, l’entité reconnue par le fondateur de la ville sainte Baye Niass. Lors d’une émission diffusée sur la radio Al Fayda, l’AGTFT a affirmé que cette structure n’était pas compétente pour gérer des événements comme le Mawlid, ce qui a provoqué l’indignation des « Jeunes Espoirs de Médina Baye ».
De plus, Macky Seck a remis en question les déclarations financières de l’AGTFT, contestant notamment les 800 millions de francs CFA déclarés investis dans le chantier. Il a précisé que l’agence avait affirmé que les fondations seules avaient coûté plus de 500 millions de francs CFA, ce qu’il conteste fermement. « Nous les avons entendus dire à la radio que les fondations seulement ont coûté plus de 500 millions de francs CFA. Cette somme, nous la contestons car elle est loin de refléter la vérité des investissements effectués dans ce chantier », a-t-il expliqué.
Selon Cheikh Macky Seck, l’AGTFT a montré son incompétence et son manque de transparence dans la gestion de ce projet. Il a souligné que l’agence avait assuré devant le président Macky Sall qu’elle pourrait terminer les travaux avec 300 millions de francs CFA. Malgré la remise de cette somme et les contributions supplémentaires des disciples de Baye Niass, les travaux ne sont toujours pas achevés. « Cette agence a montré son incompétence et son opacité dans ce chantier. Il est impensable de lui redonner la gestion de la grande mosquée de Médina Baye », a-t-il déclaré.
Cheikh Macky Seck a rappelé les projets réussis par d’autres promoteurs, tels que le poste de santé de Médina Baye et le mausolée de Mame El Hadj Abdoulaye Niass de Léona, qui ont été achevés et livrés dans les délais. Ces exemples illustrent, selon lui, la différence de gestion et d’efficacité entre ces promoteurs et l’AGTFT. « Ceux qui ont prolongé un chantier de 8 mois en 2 ans et transformé un budget initial de 300 millions de francs CFA en gouffre de milliards ne pourront pas assurer de futurs travaux d’envergure », a-t-il mis en garde.
Cheikh Macky Seck a conseillé aux guides religieux de la cité sainte de ne pas confier la grande mosquée à l’AGTFT. Il a également appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à lancer un nouveau programme de modernisation pour Médina Baye, notamment en vue du Maouloud et des problèmes récurrents d’eau dans la cité. « Le Maouloud va bientôt arriver, et nous connaissons tous les problèmes d’eau de la cité. Nous les appelons à plus de considération pour la ville de Baye Niass car toute sa jeunesse s’était mobilisée pour leur donner une large victoire lors de la présidentielle », a conclu Cheikh Macky Seck.
En somme, les « Jeunes Espoirs de Médina Baye » demandent une gestion plus transparente et compétente des projets de construction dans leur ville sainte, tout en appelant les autorités à intervenir pour assurer le bon déroulement des travaux et répondre aux besoins urgents de la communauté.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

DIZAINE DE NOMINATIONS : Chamboulement dans les rangs de la Police nationale

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :

Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;

Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;

Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;

Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.

Le Dakarois

Séance Académique de l’ANSTS : L’Industrialisation au Sénégal avec une Projection de 26 Milliards de Dollars à l’Horizon 2029

Lors d’un atelier au Radisson, ce mercredi 31 juillet 2024, l’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a organisé une séance académique marquante dans le cadre de son programme d’activités pour l’année 2024. Cette rencontre a été l’occasion pour le Directeur Général de l’Agence Sénégalaise des Études Spatiales (ASES) et son équipe de présenter leur institution, ses visions et ses missions. Selon lui, l’installation d’un satellite est essentielle pour l’industrialisation du pays.

L’ANSTS continue d’être un pilier essentiel pour l’évolution scientifique du Sénégal, en conseillant le gouvernement et en contribuant à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques nationales en matière de science, technologie et innovation. Conçue comme une société savante sous le patronage du Président de la République, elle a pour mission de conseiller et d’assister les autorités nationales dans les domaines de la science et de l’enseignement supérieur. Elle œuvre également à la cohésion et à l’efficacité de l’écosystème scientifique national et sensibilise le public à l’importance de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développement et le bien-être social.

Le Directeur Général de l’ASES, M. Cairé, a déclaré : « ASES a pour mission d’aider les entreprises dans le domaine des ressources humaines et de développer nos compétences en matière de questions spatiales. Dès le démarrage de notre activité, nous avons commencé à étudier la question avec des partenaires et des universités internationales qui nous proposent aujourd’hui une série de formations en masters dans les sciences et technologies spatiales. Nous avons mis ces partenaires en contact avec les universités sénégalaises. Nous travaillons pour que ces établissements puissent initier la mise en place de ces masters dès les prochaines rentrées. Nous ne faisons pas de formation directement, mais nous renforçons les compétences existantes en les mettant en rapport avec les meilleures universités du monde. Déjà, l’Université du Sine Saloum a mis en place un Master en géométrie spatiale. Le développement spatial nécessite des ressources humaines compétentes ainsi que des infrastructures, et nous travaillons activement sur ces deux aspects urgents. »

Depuis sa création, l’ANSTS a été un acteur clé dans la promotion de la culture scientifique, l’innovation et la prise de décisions fondées sur des données probantes. Ses contributions notables incluent la résolution de problèmes liés aux inondations, à la menace acridienne, à la réhabilitation des sols salins, et à la promotion de l’enseignement des sciences et des technologies. L’Académie a également développé un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux, aidant plusieurs pays voisins à créer leurs propres académies nationales des sciences et des technologies.

Les objectifs stratégiques de l’ANSTS pour cette période incluent : la reconnaissance et la récompense de l’excellence scientifique au Sénégal ; le soutien aux jeunes scientifiques et aux groupes de recherche pour encourager la prochaine génération ; la contribution aux objectifs de développement nationaux et régionaux ; le renforcement des liens entre la science et la société ; la promotion de la coopération nationale, régionale et internationale en matière d’éducation et de recherche.

Selon M. Cairé, « Aujourd’hui, nous parlons d’industries spatiales et d’économie spatiale pour le continent africain, un domaine existant depuis longtemps avec des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria ayant leurs propres satellites depuis des années. Le Sénégal a commencé à mettre en place son espace spatial il y a tout juste un an. Il est encore tôt pour parler d’industries, mais notre feuille de route pour les dix prochaines années inclut la priorité de faire du Sénégal une nation spatiale avec une industrie au cœur de nos efforts. Nous travaillons à développer un écosystème de start-ups innovantes et à mettre en place les infrastructures nécessaires au sol. Nous avons entamé avec nos partenaires la construction d’un centre d’assemblage et de test de micro-satellites, ce qui permettra de fabriquer localement les composants nécessaires, comme les cartes électroniques et les pièces de rechange. En développant cette industrie, nous espérons contribuer significativement à l’économie du pays. Les projections en Afrique parlent de 26 milliards de dollars d’économie dans le secteur spatial. Si nous réalisons ce travail, le Sénégal pourrait, dans les cinq prochaines années, devenir un leader en Afrique de l’Ouest et développer rapidement son industrie spatiale. »

Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière : Le Gouvernement Passe à l’Action

Lors du dernier conseil des ministres, le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a annoncé la tenue, la semaine prochaine, d’un conseil interministériel dédié à la sécurité routière. Cette initiative vise à aborder sérieusement la problématique des accidents de la route et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour y remédier.

Cette réunion s’inscrit dans un contexte préoccupant où les accidents de la circulation continuent de faire de nombreuses victimes. Le récent accident survenu sur la route de Kébémer, qui a causé la mort de 12 personnes et fait plusieurs blessés, a particulièrement choqué l’opinion publique et souligné l’urgence d’une action gouvernementale renforcée.

Le Premier ministre a pris la parole pour souligner que les facteurs contribuant à ces accidents sont identifiables et contrôlables. Il a insisté sur le fait qu’une approche bien documentée et rigoureuse permettra de mieux comprendre et de maîtriser ces éléments. Le gouvernement entend donc travailler de manière coordonnée et proactive pour mettre fin à ce laxisme qui ne dit pas son nom et assurer une meilleure sécurité sur les routes.

Ce conseil interministériel sera l’occasion pour les différents ministères de collaborer et de proposer des solutions concrètes. Les discussions porteront notamment sur l’amélioration des infrastructures routières, le renforcement des contrôles de sécurité, la sensibilisation des usagers de la route, et l’application stricte des lois en vigueur.

En outre, le gouvernement prévoit de consulter des experts en sécurité routière et de s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour élaborer une stratégie globale et efficace.

En attendant cette réunion cruciale, les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de prudence et de responsabilité. La lutte contre l’insécurité routière est une priorité nationale qui nécessite l’engagement de tous.

Ce conseil interministériel sur la sécurité routière représente un pas important vers la réduction des accidents de la route et l’amélioration de la sécurité pour tous les citoyens. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, est déterminé à prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie de ses concitoyens et garantir des déplacements plus sûrs sur l’ensemble du territoire.

Cheikh Yérim Seck fait son retour littéraire avec une nouvelle œuvre

Après un long silence, Cheikh Yérim Seck, journaliste et écrivain bien connu, revient sur la scène médiatique avec un nouveau livre. Seck, qui était en France pour des charges professionnelles d’enseignement, a annoncé la sortie prochaine de son ouvrage sur un thème totalement inattendu. Cette nouvelle publication promet de défrayer la chronique, à l’instar de ses œuvres précédentes.

Seck sera l’invité exclusif de Pape Ngagne Ndiaye ce mercredi soir sur la Tfm, dans l’émission « Faram Facce ». Lors de cette interview, il dévoilera les contours de ce livre mystérieux, qui suscite déjà une grande curiosité. Ses admirateurs et les amateurs de littérature politique se souviennent encore du tollé provoqué par son livre « Macky Sall face à l’Histoire ». Ce brûlot avait non seulement fait couler beaucoup d’encre mais était aussi devenu le livre le plus vendu de l’histoire de la littérature politique au Sénégal.

La nouvelle publication de Seck, dont les détails restent encore confidentiels, est attendue avec impatience. La rencontre avec Pape Ngagne Ndiaye est l’occasion pour l’auteur de partager ses réflexions et les motivations derrière son œuvre, et pour le public de découvrir en avant-première les sujets brûlants abordés dans ce livre.

Avec son style incisif et son regard critique sur la scène politique sénégalaise, Cheikh Yérim Seck ne manquera pas de susciter des débats passionnés et de captiver l’attention de ses lecteurs. Restez à l’écoute de « Faram Facce » pour une soirée riche en révélations et en analyses percutantes.

Rapatriement des Jeunes Sénégalais de Dakhla : Un Retour Progressif

Le processus de rapatriement des jeunes Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière, qui séjournaient à Dakhla depuis le 14 juin 2024, a commencé hier, marquant une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour ramener ses citoyens en toute sécurité.

Un premier groupe de neuf Sénégalais, comprenant trois femmes, a quitté le Maroc à bord d’un vol régulier de la Royal Air Maroc. Arrivés à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) vers 1h du matin, ces rapatriés ont été accueillis par les autorités sénégalaises et les organisations humanitaires.

Ce premier retour marque le début d’une série de rapatriements planifiés pour les prochains jours. Selon le journal Libération, un deuxième groupe de 40 Sénégalais est prévu pour quitter le Maroc le 6 août 2024. Cependant, il reste encore environ une centaine de compatriotes à Dakhla, qui attendent de rentrer au Sénégal.

Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec les autorités marocaines et diverses organisations non gouvernementales, travaille sans relâche pour assurer le retour en toute sécurité de ces jeunes. Ces derniers avaient entrepris le périlleux voyage dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe, mais ont été interceptés et détenus dans des conditions précaires à Dakhla.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à soutenir ces jeunes à leur retour, en leur offrant un accompagnement psychologique et des opportunités de réintégration socio-économique. Divers programmes d’aide sont en place pour faciliter leur réintégration et les dissuader de tenter à nouveau l’émigration irrégulière.

Le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Notre priorité est de ramener tous nos citoyens en sécurité et de leur offrir les moyens de reconstruire leur vie ici, au Sénégal. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires internationaux pour garantir leur bien-être. »

Ce rapatriement est un rappel poignant des dangers de l’émigration irrégulière et de la nécessité de solutions durables pour offrir des opportunités aux jeunes Sénégalais dans leur propre pays. Les efforts continus pour sensibiliser la population sur les risques et pour améliorer les conditions de vie au Sénégal sont cruciaux pour prévenir de telles situations à l’avenir.

Crise au sein de E-Media Invest : Abdoulaye Sylla porte plainte contre Mamadou Ibra Kane et Alassane Samba Diop pour abus de biens sociaux

Le groupe de presse E-Media Invest traverse une période tumultueuse, marquée par des tensions accrues entre ses actionnaires. Selon le journal Source A, dans son édition du mercredi 31 juillet, Abdoulaye Sylla, l’un des associés, a déposé une plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar.

Le plaignant, Abdoulaye Sylla, dénonce plusieurs irrégularités dans la gestion du groupe, visant directement Mamadou Ibra Kane, ancien directeur général, et son successeur Alassane Samba Diop. Les accusations portent principalement sur des faits d’« abus de biens sociaux ». Sylla critique la poursuite des activités du groupe malgré une perte significative de plus de la moitié du capital social, une violation flagrante de l’article 111 de l’acte uniforme sur le droit comptable pour absence d’inventaire et de rapports financiers annuels, et des accusations de banqueroute conformément à l’article 228 alinéa 4, 213 alinéa 5 pour non-tenue de la comptabilité.

Interrogé par Source A, Alassane Samba Diop, actuel directeur général, a rejeté ces accusations en déclarant : « Que celui qui nous accuse prouve que nous avons abusé de biens sociaux. » Mamadou Ibra Kane n’a pas pu être contacté, souligne le journal.

Le patron de Ecotra, également repris par Source A, exprime son indignation face à la gestion du top management du groupe. Il critique notamment le fait que l’état de cessation de paiement de la société n’ait pas été déclaré dans le délai de trois mois prescrit. Au lieu de cela, les comptes n’ont pas été présentés à l’approbation de l’Assemblée générale des associés, dissimulant ainsi la véritable situation financière de la société. Cette dissimulation aurait conduit à une perte cumulée de près de 4 milliards de francs CFA, dont environ 2 milliards au détriment du requérant.

Les accusations vont plus loin. Abdoulaye Sylla reproche également aux dirigeants de presse d’avoir utilisé des stratagèmes pour s’enrichir personnellement. Il pointe du doigt des opérations financières opaques, notamment la création d’un compte courant de plus de 800 millions de francs CFA au profit de E-Media Rédacteurs, dont les bénéficiaires seraient Mamadou Ibra Kane, Alassane Samba Diop, Boubacar Diallo et Mamadou Ndiaye.

La situation semble s’aggraver, laissant présager de nouvelles révélations et tensions au sein du groupe de presse. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de E-Media Invest et la clarification des accusations portées.

Touba : Le Khalife général des mourides lance un appel urgent face à la montée de la nappe phréatique

Le nouveau régime est mis à l’épreuve par une problématique environnementale urgente à Touba. Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bass Abdou Khadre, a exprimé la préoccupation croissante concernant la montée de la nappe phréatique dans la ville. Lors de la réunion du Comité d’organisation, tenue ce mardi en préparation du Magal prévu le 24 août prochain, et en présence du ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, il a fermement demandé des solutions immédiates.

« La nappe continue de monter. Le Khalife général [Serigne Mountakha Mbacké] a décaissé près de 100 millions de francs CFA pour trouver une solution à la montée de la nappe qui envahit la place où se tient la cérémonie officielle », a déclaré Serigne Bass Abdou Khadre. Il a souligné que la situation actuelle constitue une véritable « bombe écologique », ajoutant que des études récentes ont révélé que le niveau de l’eau sous la grande mosquée de Touba est à seulement un mètre de profondeur.

Serigne Bass Abdou Khadre a également critiqué les précédents gouvernements pour leur manque d’investissement adéquat à Touba. « Les régimes successifs ont fait des progrès, mais c’est minime par rapport aux besoins de la ville. Par exemple, [l’ancien régime] a investi, en 12 ans, près de 2 000 milliards à Dakar, tandis qu’à Touba, l’investissement n’a pas dépassé 115 milliards », a-t-il déploré.

En réponse, le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a assuré que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que le Magal se déroule dans « les meilleures conditions ». Cet engagement gouvernemental est crucial pour rassurer les habitants de Touba et les pèlerins attendus lors de cet événement religieux majeur.

La montée de la nappe phréatique à Touba nécessite une intervention urgente et coordonnée pour éviter une catastrophe écologique et pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants et des visiteurs. Le Khalife général des mourides et son porte-parole ont clairement exprimé la gravité de la situation et l’urgence d’une action gouvernementale substantielle.

RECONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : Un processus qui ne garantit pas à lui-seul l’autosuffisance en énergie

Le Sénégal, avec ses nouvelles réserves de gaz, compte sur cette ressource pour résoudre ses problèmes énergétiques. Cependant, une étude met en avant plusieurs défis et devra faire déchanter tous ceux qui avaient cru que le gaz allait résoudre la totalité des problèmes liés à l’électricité. En effet, selon les experts, le gaz est juste un complément aux énergies renouvelables. De plus, sa reconversion en électricité est un lourd chantier extrêmement coûteux.

Après les importantes découvertes de gaz, de nombreux Sénégalais sont aujourd’hui convaincus que l’exploitation domestique du gaz permettra de résoudre les problèmes énergétiques du pays. Même si le gaz a un rôle important à jouer et contribuera directement à la hausse de la production d’électricité, l’envergure des projets de conversion du gaz en électricité et leur interaction avec les plans relatifs aux énergies renouvelables auront des conséquences déterminantes sur la capacité du Gouvernement à atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de développement durable.

A cet effet, le Sénégal a commandé une étude menée en collaboration avec l’USAID et le Natural Resource Governance Institute sur ses ambitions de conversion du gaz en électricité. À l’issue de cette expertise, six défis doivent être relevés par le Sénégal.

CHALLENGES

● La suffisance de l’approvisionnement domestique en gaz pour un large plan de conversion du gaz en électricité

Bien que le Sénégal puisse tirer profit de la production d’électricité à partir ses ressources gazières, les autorités devraient examiner attentivement l’envergure de ces ambitions et à leur compatibilité avec les plans d’énergie renouvelable du pays : il s’agit en effet d’un moment décisif pour les objectifs du gouvernement, tant en matière d’énergie que de développement durable.

● Le financement

 Les récents plans visant à développer une capacité de conversion du gaz en électricité de plus de 3 gigawatts (GW) d’ici 2050 pourraient rencontrer des obstacles. Le Sénégal pourrait ne pas être en mesure d’extraire suffisamment de gaz pour alimenter ses centrales électriques, et pourrait également avoir des difficultés à mobiliser les fonds nécessaires (au moins 2,2 milliards de dollars américains, environ 1341 milliards F CFA) pour construire les infrastructures indispensables.

● Le rôle des énergies renouvelables

Un mix énergétique plus équilibré, avec une plus grande part accordée aux énergies renouvelables en complément du gaz, offrirait au Sénégal une voie plus sûre, mais nécessiterait une stratégie cohérente à long terme, ainsi que le soutien international.

● Le partenariat de développement durable

Suite à sa participation à un Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), le Sénégal a revu ses objectifs d’énergie renouvelable à la hausse, envisageant une capacité d’environ 1 GW à moyen terme (d’ici 2030). Pour aider le pays à atteindre ces objectifs, ses partenaires de développement doivent fournir à temps le soutien financier et technique promis.

● Le mix énergétique

Si  le Sénégal s’en tient exclusivement aux plans déjà publiés, le gaz représentera 75 % de la capacité installée à long terme. En l’absence d’un plan à long terme pour les énergies renouvelables, le pays risque de s’enliser dans une production d’électricité principalement axée sur le gaz, compromettant non seulement l’effet catalyseur escompté du JETP, mais empêchant aussi le gouvernement d’exploiter pleinement le potentiel solaire et éolien du pays.

● Gestion transparente et inclusive

Une approche plus transparente et inclusive aidera le gouvernement sénégalais à affiner et à mettre en oeuvre ses plans énergétiques , à gérer les attentes des citoyens et à renforcer la confiance du public, mais aussi à accroître sa crédibilité auprès des investisseurs.

RECOMMANDATIONS

Il résulte de cette analyse que le Gouvernement risque de ne pas atteindre ses objectifs s’il poursuit une expansion aussi importante de la capacité de conversion du gaz en électricité tel qu’envisagée dans les plans récents, et sous-estime le rôle que pourraient jouer les énergies renouvelables dans le futur mix énergétique du pays. Selon les experts ayant mené l’étude, gaz devrait être considéré comme un complément aux énergies renouvelables et, si possible, n’être utilisé que pour répondre aux « pics » de demande. À cette fin, le Gouvernement devra non seulement faire des choix judicieux pour les technologies de ses centrales à gaz, mais aussi négocier adéquatement les prix du gaz et les contrats d’exploitation des centrales

Ce processus est très coûteux c’est pourquoi les partenaires internationaux du Sénégal doivent tenir leurs engagements à court terme, notamment en réduisant les coûts de financement encore trop élevés, et en acceptant d’investir dans des projets jugés risqués et difficiles à financer. En effet, d’après les estimations, les 346 MW de capacité supplémentaire en énergies renouvelables requis pour atteindre 999 MW en 2030 pourraient coûter jusqu’à 920 millions de dollars, c’est-à-dire pas moins de 560 milliards de francs CFA. Et encore, ce calcul exclut les améliorations du réseau, les systèmes de flexibilité et la capacité de stockage d’énergie.

Parallèlement, le duo Diomaye-Sonko doit créer un environnement plus favorable aux investissements dans la conversion du gaz en électricité et dans les énergies renouvelables.

Par ailleurs, pour des besoins d’efficacité et de transparence, le Gouvernement devrait aussi distribuer plus clairement les responsabilités entre les différentes institutions, et clarifier les processus et procédures à suivre pour prendre des décisions réglementaires clés.

En outre, accroître le consensus et la confiance du public renforcera la crédibilité de la planification à long terme, ainsi que la stabilité du cadre réglementaire. Étant donné les attentes élevées du public concernant l’impact transformateur des plans de conversion de gaz en électricité, une sensibilisation accrue du public aux différentes opportunités, risques et compromis pourrait modifier le discours dominant et les perceptions afin de permettre au niveau régime en place d’adapter la stratégie énergétique de manière appropriée.

Le Dakarois

Le Premier Ministre Ousmane Sonko défend le port du voile dans les établissements scolaires

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris une position ferme contre l’interdiction du port du voile dans les établissements scolaires. Lors de la cérémonie de remise des prix aux meilleurs élèves du Concours général 2024, Sonko a déclaré : « On n’acceptera plus l’interdiction du voile dans les établissements scolaires ».

Pour le Premier ministre, cette interdiction est « inacceptable, peu importe l’école concernée ». Il a insisté sur le fait que refuser l’accès à une personne en raison de son voile est une pratique injuste et discriminatoire. « La responsabilité de garantir l’égalité des chances revient à tous, en mettant chaque enfant sur un pied d’égalité », a-t-il ajouté, soulignant l’importance de l’inclusion et du respect des diversités religieuses et culturelles dans le système éducatif.

Cette déclaration intervient dans un contexte de débat intense sur la laïcité et la liberté religieuse dans les établissements scolaires du pays. Ousmane Sonko, connu pour ses positions tranchées et son engagement pour les droits civiques, a réitéré son soutien aux élèves portant le voile, affirmant que leur éducation ne devait pas être compromise par des restrictions vestimentaires.

Les propos du Premier ministre ont été accueillis avec des réactions mitigées. Certains voient en lui un défenseur des libertés individuelles et de l’égalité, tandis que d’autres estiment que la laïcité des établissements scolaires doit être préservée sans concessions.

Néanmoins, Sonko a clairement exprimé sa détermination à voir cette interdiction levée, promettant de travailler avec les autorités éducatives pour assurer un environnement scolaire inclusif et équitable pour tous les élèves, indépendamment de leurs croyances religieuses.

Il reste à voir comment cette prise de position influencera les politiques scolaires à l’avenir et quelles mesures seront mises en place pour garantir le respect des droits de chaque élève.

Interdiction du voile en milieu scolaire : Ousmane Sonko s’exprime avec fermeté

En septembre 2019, un débat intense avait secoué le Sénégal suite à la décision de l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc à Dakar d’interdire le port du voile islamique dans son établissement. Cette mesure avait conduit à l’exclusion de plusieurs lycéennes et avait suscité un vif tollé. Face à la controverse, l’établissement avait finalement révisé sa décision.

Lors de la cérémonie du concours général 2024 qui s’est tenue au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris position sur ce sujet sensible. Sonko a affirmé : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile. »

Le Premier ministre a exprimé sa détermination à garantir le respect des droits des élèves en milieu scolaire, en particulier pour les jeunes filles portant le voile. « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée », a-t-il averti.

En outre, Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’éducation religieuse au Sénégal et a affirmé que le gouvernement s’engageait à promouvoir cet enseignement. Il a également précisé que des mesures seront mises en place pour orienter professionnellement les élèves et les étudiants, assurant ainsi une éducation équilibrée et respectueuse des valeurs culturelles et religieuses du pays.

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