Arrestation de Bah Diakhaté : Seydi Gassama exhorte le nouveau gouvernement à ne pas suivre les pas de Macky Sall

L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des investigations criminelles après avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette arrestation a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux et parmi les défenseurs des droits de l’homme. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal, a exprimé son point de vue sur la situation.

Seydi Gassama a reconnu la gravité et le caractère diffamatoire des propos de Bah Diakhaté. Cependant, en tant que défenseur des droits humains, il a insisté sur l’importance de respecter les principes du droit international et les décisions des juridictions régionales, notamment la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon ces décisions, les peines de prison pour des infractions telles que la diffamation et les injures publiques devraient être dépénalisées.

« Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du Premier ministre qui sont des propos graves et qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation de défense des droits humains par rapport à ces infractions n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, elle est fondée sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales, en l’occurrence la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui demandent que les peines de prison pour ces infractions qui portent notamment sur la diffamation, les injures publiques soient dépénalisées, » a déclaré Seydi Gassama sur RFM.

Il a ajouté que lorsqu’une personne se sent diffamée, elle devrait pouvoir engager des poursuites civiles pour obtenir réparation, mais ne devrait pas être emprisonnée pour ces délits. Gassama a exhorté les nouvelles autorités à éviter les erreurs du régime précédent de Macky Sall, qui emprisonnait systématiquement les personnes pour des délits liés à la liberté d’expression.

« Nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison simplement parce qu’il a commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas être répété dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays. Elles doivent éviter à tout prix de tomber dans le même piège que l’ancien régime, à savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent ces délits liés à la liberté d’expression. Ils doivent les limiter à tout prix parce que ce sont ces emprisonnements qui ont rendu impopulaire le régime précédent et qui ont presque causé sa chute, » a-t-il soutenu.

La position de Seydi Gassama met en lumière les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme et de liberté d’expression, soulignant la nécessité de réformes pour éviter la répétition des erreurs du passé.

Notto Diobass : Un foyer de mal gouvernance et d’injustices sociales, selon des habitants

Les habitants de la commune de Notto Diobass, située dans le département de Thiès, ont exprimé leur frustration ce week-end, dénonçant la mal gouvernance et les injustices sociales persistantes dans leur localité. Selon eux, la commune ne doit pas être négligée dans le cadre de la nouvelle politique de redressement menée par le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Ousmane Sonko et le gouvernement, intitulée « JUB-JUBAL-JUBANTI ».

Bara Thiamandela, porte-parole des habitants, a vigoureusement critiqué le maire Alioune Sarr, le tenant pour principal responsable des problèmes de la commune. Il a rappelé que les habitants de Diobass ont soutenu Alioune Sarr de manière conséquente, l’élisant comme Président du Conseil Rural (PCR) en 2009 et maire en 2014 et 2022. Grâce à cette confiance, Sarr a également été ministre sous le régime du président sortant Macky Sall de 2013 à 2022, soit près de dix ans.

Cependant, malgré cette longue période de pouvoir, les habitants de Diobass continuent de souffrir de divers problèmes. Parmi les principaux griefs, Thiamandela a listé le manque d’eau potable, le bradage foncier, l’enclavement causé par l’autoroute à péage Ila Touba, les difficultés d’accès à l’état civil, l’absence de soins médicaux de qualité, le manque de formation et d’emploi pour les jeunes et les femmes, ainsi que l’absence de soutien pour les étudiants de la commune.

Thiamandela a également accusé Alioune Sarr de déserter la mairie et de ne plus s’intéresser aux affaires de la communauté de Diobass, affirmant qu’il a trahi les habitants de la commune.

Il a particulièrement souligné le problème du manque d’eau potable, qualifiant cette situation d’injustice sociale imputable aux régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Le programme Notto-Ndiosmone-Palmarin sous Wade et le projet KMS3 sous Macky Sall, avec la présence de l’entreprise Aquatech, n’ont pas réussi à résoudre cette crise, a-t-il affirmé.

De plus, Thiamandela a dénoncé l’impact de l’autoroute à péage Ila Touba, qui a coupé une partie de l’arrondissement de Notto Diobass, et les graves problèmes liés à l’accès à l’état civil. Il a également pointé du doigt l’accaparement illégal des terres de Diobass, une situation foncière chaotique qui crée des conflits entre parents, entre la mairie et la communauté, et entre les habitants et les promoteurs immobiliers.

Enfin, Thiamandela a critiqué la gestion des affaires publiques locales, appelant à une meilleure prise en charge des besoins de la communauté et à une gouvernance plus transparente et efficace.

Les habitants de Notto Diobass espèrent que la nouvelle équipe dirigeante du pays prendra en considération leurs préoccupations et mettra en œuvre des solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et apporter un développement durable à leur commune.

Escroquerie au Foncier : Une Société Perdue de Plus de 100 Millions F CFA, Un Prisonnier Impliqué

Le promoteur immobilier N. Sarr, directeur de « Azs Engeneering », se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire de fraude foncière alors qu’il est déjà détenu à la Maison de correction de Sébikotane. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Sarr a été extrait de sa cellule le 16 mai dernier pour être interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Djibril Sakho, Directeur général de la société « Galaxie Group SA », devant le procureur de la République.

La plainte de Djibril Sakho accuse N. Sarr d’escroquerie au foncier portant sur 180 terrains. Selon Sakho, Sarr aurait perçu 114 millions de francs CFA sans réaliser les travaux de terrassement du site « Malika 2 ». Cette accusation est soutenue par des attestations et des actes de cession signés par le prévenu, qui ont été utilisés comme preuves lors de l’enquête.

Au cours de l’enquête, N. Sarr a avoué avoir mandaté M. Samb, le directeur de la société « Samb Consulting », pour la commercialisation du site. M. Samb, qui est actuellement en fuite, est activement recherché par les autorités. Les deux hommes sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs et escroquerie au foncier.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des transactions foncières au Sénégal et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les investisseurs et promoteurs immobiliers. Les autorités continuent de mener des investigations pour retrouver M. Samb et apporter une conclusion à cette affaire.

La communauté des affaires et les investisseurs attendent avec impatience les résultats de l’enquête, espérant que justice sera rendue et que de telles escroqueries seront éradiquées pour protéger les intérêts des entreprises et des particuliers engagés dans le secteur immobilier.

Mouvement d’humeur : L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales décrète 96 heures de grève

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a entamé un mouvement de grève de 96 heures, qui a débuté le 21 mai et se prolongera jusqu’au 24 mai. Ce mouvement vise à exprimer le mécontentement des travailleurs face aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du dernier conseil interministériel.

Lors du conseil interministériel, Ousmane Sonko a affirmé que le système de rémunération dans la fonction publique ne devrait pas se spécifier pour les agents des collectivités territoriales. Il a qualifié ce système de « démagogique » et a accusé les gestions passées depuis les années 2000 d’avoir déstructuré la rémunération par une approche sectorielle.

Les propos du Premier ministre ont suscité une vive réaction de la part des travailleurs des collectivités territoriales. Ils estiment que leurs revendications légitimes concernant la revalorisation de leurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail sont ignorées. Ils dénoncent également l’absence de dialogue constructif avec le gouvernement et le manque de mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes.

La grève de 96 heures a déjà commencé à perturber plusieurs services publics locaux, affectant ainsi la vie quotidienne des citoyens. Les conséquences de cette grève se font sentir dans divers domaines, montrant l’importance des travailleurs des collectivités territoriales dans le fonctionnement des services publics.

L’Intersyndicale appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager des négociations sérieuses pour répondre aux attentes des travailleurs. Ils insistent sur le besoin urgent d’un dialogue constructif et de solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et revaloriser leurs salaires.

Ce mouvement de grève s’inscrit dans un contexte plus large de mécontentement au sein de la fonction publique. De nombreux agents réclament une révision globale du système de rémunération et des conditions de travail. Les syndicalistes avertissent que sans réponse adéquate du gouvernement, d’autres actions de protestation pourraient suivre dans les semaines à venir.

La grève de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales illustre le profond mécontentement des agents face aux positions du gouvernement. Alors que les services publics locaux sont perturbés, l’appel à des négociations sérieuses résonne avec insistance. Les prochaines actions du gouvernement seront déterminantes pour apaiser les tensions et trouver une solution durable aux revendications des travailleurs.

Outrage au Premier Ministre Ousmane Sonko : L’Imam Cheikh Tidiane Ndao Arrêté par la Division des Investigations Criminelles

Le climat politique et social au Sénégal se tend davantage avec l’arrestation récente de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, une figure religieuse bien connue. Ce dernier a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) ce matin à son domicile situé à Castors, Dakar.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao a eu lieu à l’aube, précisément à 6 h 15, par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Dic. Selon des sources de Seneweb, l’imam est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Dic où il est soumis à un interrogatoire formalisé par procès-verbal.

L’imam Ndao est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko, particulièrement sur la délicate question de l’homosexualité. Cette arrestation survient après celle de l’activiste Bah Diakhaté, signalant une intensification des mesures prises contre les discours jugés offensants envers les hautes autorités du pays.

Selon les informations disponibles, l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao découle d’une autosaisine du procureur de la République. Cette démarche vise à répondre de manière proactive aux infractions présumées, sans attendre une plainte formelle.

L’arrestation de l’imam Ndao suscite déjà de vives réactions au sein de la communauté religieuse et parmi les militants des droits civiques. Beaucoup voient dans cette mesure une tentative de museler les voix dissidentes et de restreindre la liberté d’expression, notamment sur des sujets aussi sensibles que l’homosexualité. La communauté attend avec impatience les développements de cette affaire et espère que la justice se montrera équitable.

Cette série d’arrestations intervient dans un contexte où les débats sur les droits et les libertés individuelles sont particulièrement vifs au Sénégal. La question de la criminalisation de l’homosexualité reste un sujet de division profonde, tant au niveau politique que social. Ousmane Sonko, qui a récemment réaffirmé sa position sur cette question lors d’une conférence avec Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que ce thème pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao par la Dic ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Tandis que les autorités poursuivent leurs efforts pour contrôler les discours publics, la société civile et les défenseurs des droits de l’homme continuent de surveiller de près les actions gouvernementales. Le sort de l’imam Ndao et l’issue de cette affaire resteront des indicateurs clés de l’état des libertés au Sénégal.

Le Journaliste Ayoba Faye de Walfadjiri Victime d’une Agression à Cambérène

Un incident choquant a frappé la communauté journalistique sénégalaise. Ayoba Faye, journaliste émérite du groupe Walfadjiri, a été victime d’une violente agression hier, lundi, à Cambérène. L’information a été relayée par son collègue Malang Sané.

Selon les premiers témoignages, Ayoba Faye a été pris pour cible par des agresseurs non identifiés alors qu’il se trouvait à Cambérène. Ces derniers ont non seulement agressé physiquement le journaliste, mais ont également emporté tous ses bagages. Parmi les objets volés, se trouvait son passeport, un document essentiel pour tout professionnel, particulièrement dans le milieu du journalisme où les déplacements sont fréquents.

La nouvelle de cette agression a rapidement fait le tour des rédactions et des réseaux sociaux, suscitant une vague d’indignation et de solidarité envers Ayoba Faye. Ses collègues de Walfadjiri, ainsi que d’autres professionnels des médias, ont exprimé leur soutien et leur inquiétude face à cette montée de l’insécurité qui cible de plus en plus souvent les journalistes.

Cet incident met en lumière une préoccupation croissante concernant la sécurité des journalistes au Sénégal. La profession, déjà sous pression en raison de la nature souvent sensible des informations traitées, fait face à des risques accrus sur le terrain. Les agressions et les vols ne sont malheureusement pas des incidents isolés, et des mesures plus strictes sont demandées pour protéger les professionnels des médias.

En réponse à cette agression, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler les autorités sénégalaises à renforcer la sécurité dans les zones à risque et à garantir une meilleure protection pour les journalistes. Il est crucial que des enquêtes soient menées de manière diligente et que les auteurs de ces actes soient traduits en justice.

La communauté journalistique attend avec impatience des nouvelles sur l’état de santé de Ayoba Faye et espère que ses agresseurs seront rapidement appréhendés. Cet incident rappelle tristement les dangers auxquels sont exposés ceux qui, au quotidien, s’efforcent de rapporter des informations cruciales au public. En attendant, le soutien à Ayoba Faye ne faiblit pas, et des initiatives pour renforcer la sécurité des journalistes sont plus que jamais nécessaires.

Paris Accueille une Conférence Internationale sur l’Islam Soufi et les Défis de la Mondialisation

À partir de ce jeudi, Paris devient le centre d’une importante conférence internationale sur l’Islam soufi, organisée par le Dahira Sop Naby de France et la Cellule Zawiya Tijaniyya du Sénégal. Cette rencontre de trois jours, inscrite dans le cadre des « Journées culturelles Serigne Babacar Sy », a pour thème principal « Islam soufi et défis de la mondialisation ». L’objectif est de « contribuer à la co-construction de solutions universelles recherchées pour bâtir un monde de paix et de dialogue ».

Dans un contexte mondial marqué par une crise des valeurs et des identités, cette conférence vise à fournir une plateforme de réflexion et d’échange. Elle se concentre sur la façon dont une réponse sénégalaise et africaine pourrait adresser les crises actuelles du monde musulman. La conférence s’inscrit également dans un effort plus large pour promouvoir un Islam ouvert, intégratif, et engagé dans le dialogue des cultures.

Des spécialistes, chercheurs érudits, et citoyens engagés participeront à cette rencontre. Les débats seront structurés autour de deux thèmes principaux. Le premier panel, intitulé « Islam ouvert, intégration et dialogue des cultures », sera animé par le Professeur Bakary Sambe, enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions du Sénégal.

Le deuxième panel abordera la thématique « Vivre en France et être musulman : Entre spiritualité et citoyenneté agissante », et sera animé par Mohamed Bajrafil, théologien, essayiste, et Ambassadeur des Comores à l’UNESCO.

En outre, le Professeur Mbaye Thiam, archiviste et historien sénégalais, discutera de « la vision universaliste dans la pensée et l’action de Cheikh El Hadj Malick Sy et l’École de Tivaouane ». Il sera accompagné de Gregory Vandame, islamologue et chercheur en soufisme classique, qui abordera la notion de la « communauté du juste milieu » dans le Coran, considérée comme un fondement de l’Islam soufi.

Le Professeur Abdoul Aziz Kébé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), spécialiste en droit et civilisations islamiques, prendra également part aux travaux, apportant son expertise sur le sujet.

Cette conférence est une occasion unique de réunir des voix diverses et érudites pour discuter des défis contemporains auxquels fait face l’Islam soufi dans un monde globalisé. En favorisant le dialogue interculturel et la réflexion commune, cet événement aspire à jeter les bases d’une cohabitation pacifique et harmonieuse, répondant ainsi aux besoins pressants de notre époque.

Les portables de Khalifa Sall volés lors de la levée du corps de Gaston Mbengue

Lors de la levée du corps de Gaston Mbengue, l’ancien promoteur de lutte décédé le 1er mai, Khalifa Sall a été victime d’un grand préjudice. Selon Les Échos, un ou des voleurs ont dérobé les portables du leader de Taxawu Sénégal. Cette situation a rendu impossible tout contact avec Khalifa Sall, coupé du monde par le voleur. Les proches ont dû passer par la famille pour avoir des nouvelles de l’homme politique.

Un don de livres d’une valeur de 6 millions de FCFA au Lycée de Kidira

L’Association des ressortissants de l’arrondissement de Kidira et environs en France (Arakef) a effectué un geste louable en remettant un don de livres et d’œuvres d’une valeur estimée à six millions de FCFA au lycée de Kidira.

Ce don consiste en 1.049 livres, représentant une somme considérable en ressources éducatives, financé entièrement par l’Arakef, une association composée de ressortissants de 15 villages de la commune de Kidira, basée en France. Cette initiative vise à soutenir l’éducation et l’accès à la culture dans la région, offrant ainsi aux étudiants et aux enseignants des ressources supplémentaires pour enrichir leur apprentissage et leur enseignement.

Lors de la cérémonie de remise du don, qui s’est tenue en présence du sous-préfet de Bélé, des autorités locales et des chefs d’établissements, le Secrétaire général de l’association, Mamoudou Ka, a souligné l’engagement continu de l’Arakef envers le développement de l’éducation à Kidira. Il a rappelé que l’association avait déjà contribué à la construction du lycée en 2018, pour un montant de plus de 219 millions de FCFA, et à son extension en 2021, avec un investissement de 115 millions de FCFA.

Cette action de solidarité et d’investissement dans l’éducation démontre l’importance de la collaboration entre la diaspora sénégalaise et les communautés locales pour améliorer les infrastructures éducatives et favoriser l’épanouissement des jeunes. Elle témoigne également de l’attachement des ressortissants de Kidira à leur terre d’origine et à l’éducation de ses habitants, en dépit de la distance qui les sépare.

Migration Irrégulière : Une Persistance Alarmante du Phénomène

Malgré les efforts déployés pour lutter contre la migration irrégulière, celle-ci continue de hanter les côtes sénégalaises, alerte le président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (UNAPAS), Makka Dieye. Pour lui, l’accalmie apparente n’est qu’une illusion, car de nombreuses familles sont toujours dans l’angoisse, cherchant désespérément leurs proches disparus en mer.

Entre avril et mai seulement, quatre pirogues ont quitté le pays, avec des conséquences tragiques. Deux pirogues parties de Joal le 21 avril restent introuvables, emportant avec elles un nombre indéterminé de passagers. Une autre pirogue, partie d’Abéné, a dérivé pendant 14 jours en mer avant de s’échouer à Nouadhibou, avec huit morts à bord. Une troisième, partie de Yenne, a également disparu en mer, avec des mineurs à son bord. Plus récemment, le 18 mai, une autre pirogue a quitté Joal, ajoutant à la liste des disparitions.

Makka Dieye exprime des craintes légitimes quant au sort des migrants, surtout en cette période où les conditions météorologiques en mer sont particulièrement difficiles, avec des vents forts. Il appelle ainsi le président Bassirou Diomaye à prendre des mesures urgentes pour endiguer ce fléau, soulignant que malgré les dangers évidents, les jeunes continuent de risquer leur vie dans l’espoir d’une vie meilleure ailleurs. Il déplore également le silence qui entoure ce phénomène persistant, appelant à une action concertée pour y faire face.

La persistance de la migration irrégulière représente un défi majeur pour les autorités sénégalaises et la communauté internationale dans son ensemble. Il est impératif de renforcer la sensibilisation, de mettre en place des mesures de prévention et d’offrir des alternatives viables à ceux qui envisagent de migrer de manière irrégulière. En attendant, les drames en mer continuent de se dérouler, laissant derrière eux des familles brisées et des vies perdues.

Le « Wass » : Une Boisson qui Cartonne pour la Journée Internationale du Thé

À l’occasion de la Journée Internationale du Thé célébrée le 21 mai, Seneweb met en lumière le succès du « Wass », une variété de thé qui a conquis le cœur des Sénégalais. Cette boisson est vendue à chaque coin de rue aux côtés du café, du célèbre café Touba et d’autres boissons chaudes. Le « Wass » est une infusion composée de thé vert, de menthe, de gingembre, de citron, de pastilles et de clou de girofle, bouillis ensemble. Du sucre est ajouté à l’infusion avant d’être servi dans une tasse, généralement vendue à 100 ou 150 F CFA. Les jeunes en sont particulièrement friands.

Le « Wass » est disponible partout, notamment à Pikine, où Cheikh Diagne a établi son petit commerce depuis huit mois. Vêtu d’un jean bleu et d’un t-shirt noir, il parcourt les rues sous le soleil chaud, proposant son infusion à ses clients habituels. Il prépare son « Wass » chaque matin chez lui et se rend chez ses clients pour répondre à la demande croissante.

« Je ne regrette pas d’avoir porté mon choix sur ce boulot. Je réalise des économies. Je subviens à mes besoins et à ceux de ma famille », déclare-t-il, soulignant ainsi les avantages financiers de cette activité.

Au marché Thiaroye, Ahmed Diop, surnommé Momo, est également actif dans ce secteur. Avec son sourire chaleureux, il accueille les clients tout en faisant la promotion de son produit. La musique de l’artiste Wally Seck crée une atmosphère détendue tandis que les tasses se vident rapidement.

Les clients, comme Marième Fall, vantent les nombreuses vertus du « Wass ». Cette infusion, selon eux, favorise la digestion et offre une alternative saine au café. Cependant, il est important de noter que tous les diététiciens ne recommandent pas le « Wass » pour tout le monde. Par exemple, les diabétiques doivent faire attention à sa consommation en raison des risques de fluctuations de la glycémie.

Ciré Mady Fall, diététicien nutritionniste à l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye, souligne les bienfaits du « Wass ». « Compte tenu des différentes composantes du Wass, c’est une boisson chaude qui est favorable à la santé si toutefois c’est bien élaboré », explique-t-il.

Cependant, il insiste sur le mode de préparation, recommandant une infusion plutôt qu’une décoction pour préserver les vitamines sensibles à la chaleur. Malgré cela, de nombreux jeunes ont investi dans la vente du « Wass » et certains en ont tiré profit, contribuant ainsi à son succès croissant.

Affaire de viol collectif à Orkadiéré : Quatre chauffeurs arrêtés pour agression sexuelle

La tranquillité de Doundé, un village de la commune d’Orkadiéré, a été troublée par un crime odieux. Quatre chauffeurs sont actuellement poursuivis pour viol collectif, selon les informations rapportées par L’Observateur.

Les événements se sont déroulés la semaine dernière, relate le quotidien : « De retour d’une soirée dansante, D. Ba et son compagnon ont été attaqués en chemin par quatre individus. » Malheureusement, le petit ami a réussi à s’enfuir, laissant sa compagne, une jeune femme de 22 ans, aux mains des agresseurs. Ils l’ont ensuite entraînée de force dans une maison abandonnée où ils l’ont déshabillée, ligotée, et contrainte à subir des actes sexuels répétés.

Les cris de la victime ont alerté un vigile du marché local, qui est intervenu rapidement. Armé d’une lampe de poche, il a surpris les quatre hommes en train de se relayer sur la jeune fille, qui était complètement nue.

L’un des agresseurs a été reconnu comme étant le voisin du vigile. Face à cette découverte, la bande a pris la fuite, laissant la victime sur place.

Secourue par le vigile, la jeune femme a été conduite à l’établissement de santé local, puis a déposé plainte contre ses agresseurs, tous identifiés comme étant des clients de la tante de la victime, une restauratrice à Doundé. Les suspects, nommés I. Ndiaye, A. Fall, M. Ndiaye et A. Mbaye, ont été interpellés par la Brigade de gendarmerie de Semme. Ils ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été déférés au Parquet de Matam, à la suite de leur garde à vue.

Les prévenus, bien que deux d’entre eux soient mariés et pères de famille, ont nié partiellement les accusations portées contre eux, affirmant n’avoir que déshabillé la jeune fille avant d’être interrompus par l’intervention du vigile. Une enquête approfondie est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire de viol collectif et traduire les coupables en justice.

Tensions à la Direction générale du Budget : violente altercation entre deux contrôleurs

La Direction générale du Budget a été le théâtre d’une altercation virulente entre le Directeur du contrôle interne, Younoussa Ba, et son adjoint, Thierno Diop, lors d’une réunion récente. Selon le quotidien « Source A », les échanges ont failli dégénérer en confrontation physique, laissant l’assistance médusée.

La dispute aurait éclaté lorsque Thierno Diop a exprimé de manière véhémente son mécontentement concernant la dotation d’un nouvel ordinateur. L’adjoint a souligné que son équipement actuel était obsolète, nécessitant une mise à jour urgente. Mais les tensions se sont intensifiées lorsqu’il a accusé son supérieur de s’opposer à Ousmane Sonko, leader politique en vue au Sénégal.

Selon des témoins, Diop n’a pas hésité à lancer des propos acerbes à Ba, allant jusqu’à mettre en doute sa probité. Il aurait traité le Directeur de tous les noms d’oiseaux, aggravant ainsi la situation. La réunion s’est transformée en une joute verbale, suscitant l’étonnement et la réprobation des autres participants.

Interrogé par « Source A », Thierno Diop a confirmé l’accrochage, allant même plus loin en accusant Younoussa Ba de tenter de l’impliquer dans des dépenses non éligibles. Des accusations graves qui jettent une ombre sur la gestion interne de la Direction générale du Budget.

Pour sa part, Younoussa Ba a choisi de ne pas commenter l’incident en détail. Il a simplement indiqué que « s’il y a eu des insanités qui ont été débités, ce n’était pas de (sa) part », se défendant ainsi des accusations portées par son adjoint.

Cet épisode met en lumière des tensions internes au sein de la Direction générale du Budget, révélant des fissures dans la collaboration entre certains de ses membres. La situation exige une intervention rapide des autorités compétentes pour apaiser les esprits et restaurer un climat de travail serein et professionnel.

Les accusations de malversations et de conflits internes sont particulièrement préoccupantes dans une institution clé pour la gestion financière du pays. Une enquête pourrait être nécessaire pour faire toute la lumière sur ces allégations et assurer la transparence et l’intégrité au sein de la Direction générale du Budget.

Gassane : Le village de Baf Ngoyé ravagé par un violent incendie

Un violent incendie a dévasté le village de Baf Ngoyé, situé à 10 kilomètres de la commune de Gassane, dans le département de Linguère, le dimanche 19 mai aux environs de 13 heures. Ce sinistre a causé d’importants dégâts matériels, bien que, heureusement, aucune perte en vie humaine ne soit à déplorer.

Selon les premières informations, l’incendie a été provoqué par des enfants jouant avec le feu. En quelques heures, les flammes ont ravagé une trentaine de cases, réduisant en cendres quatre moutons, de la volaille, des vêtements, des vivres, des lits, des appareils électroménagers et des semences. Les habitants du village, choqués, ont vu tous leurs biens partir en fumée.

Alertés rapidement, les agents des Eaux et Forêts du Ranch de Dolly se sont rendus sur place pour lutter contre les flammes et prévenir leur propagation. Malgré leurs efforts, l’incendie a laissé de nombreux habitants dans le dénuement total, obligés de dormir à la belle étoile depuis dimanche.

Les sinistrés de Baf Ngoyé se retrouvent désormais sans abri et en situation de grande détresse. Ils appellent à l’aide et à la solidarité des autorités locales et des organisations humanitaires pour obtenir une assistance d’urgence. Les besoins sont nombreux et urgents : abris temporaires, nourriture, vêtements, et soutien psychologique.

Cet incendie met en lumière les vulnérabilités des zones rurales face aux risques de feu, souvent exacerbés par des pratiques dangereuses et l’absence de moyens de lutte contre les incendies. Les autorités locales, en collaboration avec les services de protection civile, sont appelées à renforcer les campagnes de sensibilisation sur les dangers du feu et à mettre en place des mesures préventives pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

En attendant, la communauté de Baf Ngoyé tente de se reconstruire et de trouver des solutions immédiates pour abriter et soutenir les familles affectées par cette tragédie. La solidarité nationale et internationale sera essentielle pour permettre à ces sinistrés de retrouver une vie normale et de se remettre de cette épreuve dévastatrice.

Zone industrielle et agricole de Sandiara : Les travailleurs dénoncent leurs conditions de vie

Les jeunes de Sandiara, une commune du département de Mbour, se sont regroupés au sein d’une association pour dénoncer les conditions de vie des travailleurs dans la zone industrielle et agricole de leur collectivité. Inspiré par le Plan Sénégal Emergent (PSE), l’ancien maire de Sandiara, Dr. Serigne Gueye Diop, aujourd’hui ministre de l’Industrie et du Commerce, avait initié le Plan Sandiara Emergent pour attirer des investisseurs et créer des emplois locaux. Cependant, les travailleurs se sentent aujourd’hui trahis par leurs conditions de travail.

Omar Sarr, un des responsables de l’association, a souligné que, malgré l’arrivée de plusieurs usines et la création d’emplois, les conditions des travailleurs sont loin d’être satisfaisantes. « Après plusieurs années d’activités, nous avons constaté une stagnation de la situation des employés qui travaillent toujours sans contrat ni bulletin de salaire, » a déclaré Sarr. Il a ajouté que des enquêtes menées suite aux plaintes des employés révèlent des conditions de travail proches de l’exploitation : absence de contrats, de bulletins de salaire, de soins médicaux, et de prises en charge en cas d’accidents de travail. De plus, les licenciements arbitraires sont fréquents.

Face à ces injustices, les jeunes de Sandiara se sont constitués en un mouvement pour réclamer justice et défendre les intérêts des travailleurs. Ils demandent l’intervention urgente des autorités, notamment du président de la République, du Premier ministre et du ministre de l’Industrie et du Commerce. Ils espèrent que ces interventions permettront de trouver des solutions pour les victimes de ces abus et d’améliorer les conditions de travail des employés actuels.

Ce mouvement, qui regroupe différentes franges de la population de Sandiara, vise à mettre fin à l’exploitation des travailleurs et à garantir leurs droits fondamentaux. Les jeunes de Sandiara sont déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir des améliorations concrètes pour tous les travailleurs de la zone industrielle et agricole de leur commune.

Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko

Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.

Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.


Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.


Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.


Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Scandale foncier à Kahone : Les victimes réclament justice et réparation

Le collectif des victimes d’injustice de Kahone 1 Extension a donné une conférence de presse ce dimanche pour dénoncer une situation qui perdure depuis des années. Ces habitants ont été contraints de voir leurs maisons démolies en raison de l’élargissement de l’aérodrome de Kanda, mais peinent encore à obtenir réparation.

Le président du collectif, Boubacar Bocoum, a rappelé les circonstances de ce « drame social ». Les habitations, pourtant légalement acquises avec des documents délivrés par la municipalité, ont été détruites en 2020 pour céder la place à l’expansion de l’aérodrome. Suite à cela, le collectif a sollicité des dédommagements de l’État, obtenus en partie grâce à l’intervention du président Macky Sall.


Cependant, la réalité est loin des promesses. Sur les 135 personnes censées bénéficier de terrains depuis octobre 2021, aucune n’a encore vu son terrain attribué. De plus, vingt-trois personnes attendent toujours leurs dédommagements, plongeant ces familles dans une situation précaire et injuste.


Parmi les victimes, Adjaratou Fary Mboup, veuve et mère de famille, a partagé son calvaire. Ayant investi toutes ses économies dans la construction de sa maison, elle se retrouve aujourd’hui sans toit, sans explication ni assistance des autorités. Depuis 2020, elle lutte pour obtenir justice et réparation, appelant à l’intervention des nouvelles autorités pour faire valoir leurs droits légitimes.


Ce scandale foncier à Kahone met en lumière les lacunes du système de réparation des injustices, où les victimes se retrouvent abandonnées à leur sort malgré les promesses faites par les gouvernements successifs. Face à cette situation, le collectif des victimes espère que leurs voix seront enfin entendues et que des mesures concrètes seront prises pour leur rendre justice et leur permettre de reconstruire leur vie.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

    Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

    Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
    En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


    De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


    Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


    Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : la DIC recherche un Imam après des propos controversés

    La Division des investigations criminelles (DIC) du Sénégal est au cœur d’une nouvelle controverse. L’interpellation de Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclenché une série d’événements qui secouent le paysage politique et religieux du pays. Bah Diakhaté a été placé en garde à vue ce lundi, accusé d’avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Selon le quotidien Les Échos, les enquêteurs de la DIC ont intensifié leurs investigations en effectuant une descente dans les locaux d’une chaîne YouTube située dans la zone de captage. L’objectif de cette opération était de mettre la main sur un animateur-présentateur d’une émission religieuse diffusée sur cette plateforme.

    D’après les informations disponibles, cet animateur n’est autre que l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Il est suspecté d’avoir « rebondi sur les propos jugés outrageants contre Sonko de Bah Diakhaté ». Les autorités semblent déterminées à retrouver l’Imam, mais il demeure introuvable, ce qui a lancé une véritable chasse à l’homme.

    Cette situation complexe soulève plusieurs questions sur la liberté d’expression et la dynamique entre les pouvoirs religieux et politiques au Sénégal. Les critiques à l’encontre du Premier ministre Sonko, connu pour ses prises de position fermes et souvent controversées, semblent avoir pris une tournure inattendue et préoccupante pour les défenseurs des droits de l’homme.

    La mise en garde à vue de Bah Diakhaté, combinée à la traque de l’Imam Ndao, met en lumière les tensions croissantes autour des discours politiques et religieux dans le pays. Le Sénégal, reconnu pour sa stabilité relative et son respect des libertés individuelles, traverse actuellement une période de turbulences qui pourrait avoir des répercussions significatives sur son tissu social et politique.

    Alors que la chasse à l’Imam Ndao se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions des autorités en vue de préserver l’ordre public et le respect des institutions, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire et une atteinte à la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont suivies de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui attendent de voir comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour la démocratie sénégalaise.

    Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni : Pour le Respect et l’Unité au Sénégal

    Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar ce samedi à l’hôtel Fleurs de Lys, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké et ses collègues ont annoncé le renouvellement de leur bureau et le lancement de leur expansion dans les 46 départements du Sénégal ainsi qu’à la diaspora. Cette occasion a également été marquée par le lancement des cartes de la convergence.

    Le nouveau président de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni a rappelé la mission principale de leur mouvement : préserver l’héritage de nos chefs religieux qui ont toujours œuvré pour la paix dans le pays. Il a souligné l’importance de ces leaders religieux dans la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal.
    « Nous avons constaté des propos irrespectueux à leur encontre et nous devons réagir… Nous envisageons même d’ériger des statues en leur honneur pour saluer leur contribution à la paix et à la stabilité du pays… Le débat sur les confréries et les ethnies est une menace pour la paix et la religion. Il est urgent d’y faire face et de mettre en place cette convergence pour lutter contre ce phénomène », a déclaré Serigne Modou Mbacké Bara Dolly.


    Il a également souligné que la Convergence participera activement à toutes les instances de décision du pays pour défendre les intérêts de la population.


    Le secrétaire général, Amadou Moustapha Gaye, a ajouté que le pays se trouve à un carrefour et que la mobilisation de tous est nécessaire pour préserver l’héritage de nos ancêtres religieux. « Nous devons défendre cet héritage menacé de toutes parts. Aujourd’hui, nous constatons des attaques contre nos chefs religieux. Il est essentiel de parer à toute déviation qui pourrait égarer la jeunesse sénégalaise », a-t-il affirmé.


    Enfin, Serigne Mbacké Bara Dolly a appelé le président de la République et son gouvernement à respecter et à collaborer avec les chefs religieux. Il a souligné que ces derniers jouent un rôle central dans la société sénégalaise et que tout régime politique doit travailler en harmonie avec eux pour assurer la stabilité et le bien-être du pays.


    Cette mobilisation de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni met en lumière l’importance du respect, de la considération et de l’unité pour garantir un Sénégal de paix et de prospérité.


    M. COLY

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

    Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

    Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

    La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

    En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

    Disparition tragique de sept jeunes de Thiaroye-sur-Mer en mer !

    Sept jeunes du quartier Daour Niang à Thiaroye-sur-Mer sont portés disparus depuis plus de quinze jours, après avoir embarqué clandestinement pour l’Espagne à bord d’une pirogue le 6 mai dernier. Les familles des disparus vivent dans l’angoisse et l’incertitude, ne sachant rien du sort de leurs proches.

    « Nous sommes dans l’incertitude totale. Nos enfants sont partis en quête d’une vie meilleure et nous n’avons aucune information sur leur sort », confie un parent désespéré.

    Face à cette situation déchirante, les familles lancent un appel urgent aux autorités sénégalaises pour qu’elles intensifient les recherches afin de retrouver ces jeunes disparus en mer.

    Le Sénégal au 10e Forum Mondial de l’Eau à Bali : Le Ministre Cheikh Tidiane Dièye plaide pour une garantie du droit à l’Eau et à l’Assainissement pour tous

    Le Sénégal a eu l’honneur de participer au 10e Forum mondial de l’eau, tenu à Bali, sous le thème « L’eau pour une prospérité partagée ». Cet événement majeur a réuni des experts, des décideurs politiques et des représentants de divers pays pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’eau, soulignant son rôle central dans la prospérité mondiale.

    Le Sénégal a été représenté par Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Le ministre a chaleureusement remercié le gouvernement et le peuple indonésien pour leur accueil et leur hospitalité.

    Lors de son intervention, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné que l’eau est bien plus qu’une simple ressource naturelle. « L’eau est un élément fondamental de notre existence, un pilier de notre santé, de notre sécurité alimentaire et de notre développement socioéconomique », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance de l’eau comme catalyseur de coopération capable de connecter, rassembler et unir les peuples.

    Le ministre a rappelé l’esprit du « Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement », adopté à Dakar en mars 2022. Il a insisté sur l’urgence d’agir pour mobiliser la communauté internationale autour des principaux objectifs de ce pacte. Ces objectifs incluent :

    • La garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous,
    • La disponibilité et la résilience de la ressource,
    • Des financements adéquats,
    • Une gouvernance inclusive de l’eau,
    • Le renforcement de la coopération dans l’esprit de l’hydrodiplomatie.

    Cheikh Tidiane Dièye a également salué l’engagement international à faire de l’eau une priorité de l’agenda mondial. Il a souligné la nécessité de promouvoir « une gestion intégrée et concertée de la ressource », ce qui exige un leadership fort, une volonté politique et une collaboration internationale.

    Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance de l’eau inclusive et résiliente. Il a appelé à un engagement mondial pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, un objectif crucial pour le développement durable. « La coopération internationale est essentielle pour surmonter les défis liés à l’eau et pour assurer un accès équitable et durable à cette ressource vitale », a-t-il affirmé.

    Le discours du ministre Cheikh Tidiane Dièye a résonné comme un appel à l’action, visant à galvaniser les efforts globaux pour assurer un avenir où l’eau est accessible à tous et utilisée de manière durable pour le bien-être de l’humanité. Sa participation au forum a non seulement renforcé la position du Sénégal sur la scène internationale, mais a également mis en lumière l’importance de l’eau comme facteur de développement et de cohésion sociale.

    Guédiawaye : Un Jakartaman percuté par un taxi clando

    Un accident de la route s’est produit cet après-midi à Guédiawaye, plus précisément à Wakhinan Nimzatt, près du rond-point Serigne Assane. Un conducteur de taxi clando a violemment percuté un Jakartaman qui traversait la route.

    La victime, un jeune homme d’une trentaine d’années, a été gravement blessée. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux et ont transporté le blessé à l’hôpital pour des soins urgents.

    Les accidents de la route sont devenus fréquents sur cet axe. L’augmentation du nombre de véhicules et le non-respect des règles de circulation sont souvent cités comme les principales causes de ces incidents. La sécurité routière reste une préoccupation majeure pour les habitants de la région.

    Cet énième accident rappelle l’importance de la prudence sur les routes. Les conducteurs de motos et de voitures sont appelés à respecter les règles de circulation pour éviter de tels drames. Il est essentiel de renforcer la sensibilisation et les mesures de sécurité pour réduire le nombre d’accidents dans cette zone.

    La situation de la victime est actuellement sous observation à l’hôpital. Les autorités locales sont encouragées à prendre des mesures pour améliorer la sécurité routière et protéger les usagers de la route à Guédiawaye.

    Titre: Indignation à Tivaouane suite au décès de Abdou Aziz Kane Guèye : Appels à l’amélioration des conditions hospitalières

    Des centaines de citoyens ont marché pacifiquement dans les rues de Tivaouane pour exprimer leur indignation et leur solidarité suite au décès tragique de Abdou Aziz Kane Guèye. Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a reçu les marcheurs devant la préfecture, où un mémorandum lui a été remis, exprimant les préoccupations de la population.

    M. Guèye a exprimé ses condoléances à la famille du défunt et a salué le caractère pacifique et patriotique de la marche, autorisée même un jour férié. Il a souligné le respect des consignes données par les organisateurs, notamment en ce qui concerne l’itinéraire et les horaires de la marche.

    Revenant sur la vie de Abdou Aziz Kane Guèye, le préfet l’a décrit comme un symbole de la jeunesse travailleuse de Tivaouane, un artisan menuisier qui était apprécié de tous pour sa jovialité et sa solidarité.

    Les marcheurs ont également demandé une amélioration des conditions hospitalières à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. Le préfet a assuré avoir eu une réunion avec la directrice de l’hôpital et s’est engagé à diligenter le traitement du mémorandum auprès des autorités compétentes.

    Il a souligné les liens de solidarité et d’amitié tissés entre le défunt et le personnel médical, allant jusqu’à mentionner que certains membres du personnel n’ont pas mangé le jour du décès en signe de deuil. Cette déclaration illustre l’ampleur de la perte ressentie par la communauté.

    En conclusion, le préfet a promis une action rapide pour répondre aux doléances de la population et améliorer les conditions de l’hôpital, témoignant ainsi de l’engagement des autorités locales à répondre aux besoins de la communauté.

    [EXCLUSIF] Plus de 310 kg de Cocaïne Saisis : Trois Français arrêtés par la Gendarmerie de Popenguine

    Un important coup de filet a été réalisé par la brigade territoriale de Popenguine, avec la saisie de plus de 310 kg de cocaïne. Cette opération a conduit à l’arrestation de trois individus de nationalité étrangère, dont une femme.

    La saisie a eu lieu dans une résidence située à Ndayane, au cours de la nuit du dimanche au lundi. Cette intervention décisive a été rendue possible grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement obtenu par les forces de l’ordre.

    Les trois personnes arrêtées possèdent toutes une double nationalité, dont la nationalité française. Ce trio, appréhendé dans la nuit, a été immédiatement transféré à la Section de recherches de Thiès pour les besoins de l’enquête en cours.

    La Section de recherches de Thiès est désormais en charge de l’affaire. Les autorités travaillent activement pour élucider les circonstances entourant cette saisie et déterminer l’étendue des activités illicites des suspects.

    Cette saisie impressionnante de drogue dure marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle souligne également l’efficacité et la vigilance des forces de sécurité, particulièrement la gendarmerie de Popenguine.

    Cette opération met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la sécurité publique. Les autorités restent déterminées à poursuivre leurs actions pour démanteler les réseaux de trafiquants et maintenir l’ordre dans le pays.

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

    Un gendarme blessé lors d’une tentative de vol au marché de Dahra

    Un gendarme en service à la brigade de Dahra a été victime d’une attaque violente hier dimanche lors du marché hebdomadaire de la localité. Alors qu’il tentait d’arrêter un voleur qui s’attaquait à un éleveur, le gendarme a été poignardé par l’individu en état d’ébriété.

    L’incident s’est déroulé lorsque le voleur, visiblement sous l’influence de l’alcool, a violemment agressé le gendarme qui intervenait pour empêcher le vol. Le coup de couteau a été porté alors que le gendarme essayait de maîtriser le délinquant afin de le conduire à l’unité.

    Heureusement, les autres gendarmes, qui étaient en train de sécuriser les environs du marché, sont intervenus rapidement pour neutraliser l’agresseur et évacuer leur collègue blessé à l’hôpital Magatte Lo de Linguere.

    Cet incident souligne une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, et met en lumière la nécessité d’une vigilance constante lors des opérations de maintien de l’ordre.

    [VIDEO] Acte d’indiscipline d’un camionneur : Dégâts importants au niveau du BRT

    Une nouvelle démonstration d’indiscipline routière a causé des dégâts considérables au niveau du Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Un camionneur, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a commis une infraction grave en endommageant l’infrastructure dédiée au BRT.

    Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

    Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

    Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

    Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

    Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

    Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

    Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

    Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

    Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

    Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

    Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

    L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

    L’hébergement des étudiants à l’UIDT : Transformation des salles de télé en dortoirs pour pallier la surpopulation

    La récente visite du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Abdourahmane DIOUF, à l’Université Iba DER Thiam de Thiès (UIDT) a mis en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les étudiants en matière d’hébergement. L’UIDT, avec une capacité d’accueil largement dépassée, doit faire face à une population estudiantine estimée à près de 4 000, alors qu’elle dispose seulement de 212 lits sur son plus grand campus, la VCN.

    Pour répondre à cette problématique pressante, les étudiants, représentés par les présidents des amicales des étudiants des différentes facultés, ont initié une démarche auprès du Crous de l’UIDT. Il y a trois ans, une demande a été formellement introduite pour la transformation des salles de télé, notamment la chambre-54 dans le pavillon des garçons et une chambre similaire dans le quartier des filles, en dortoirs. Cette initiative, conduite par Serigne Abdou Karim Ndong et Adama Sow Kébé, a été soutenue par des négociations avec les autorités compétentes.

    Suite à ces démarches, les salles de télé ont été équipées en matelas et ont été mises à la disposition des étudiants qui étaient auparavant contraints de dormir dans les couloirs faute de logements. Cette mesure a permis de soulager la situation précaire de nombreux étudiants en offrant un abri temporaire à ceux dans le besoin.

    Cependant, cette solution reste insuffisante face à l’ampleur du problème. L’UIDT s’efforce de trouver des alternatives pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Des projets sont en cours, notamment la construction d’un nouveau pavillon pouvant accueillir jusqu’à 1 000 lits supplémentaires. De plus, un nouveau restaurant sera mis en service pour fournir jusqu’à 4 000 repas par jour aux étudiants.

    Cette visite du ministre a donc été l’occasion de prendre la mesure de ces défis et d’annoncer des mesures concrètes à venir pour résoudre une partie des problèmes auxquels sont confrontés les étudiants de l’UIDT. La mobilisation des étudiants et l’appui des autorités sont essentiels pour garantir des conditions de vie et d’étude dignes au sein de l’université.

    Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

    Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

    « La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

    Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

    15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

    20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

    20% des semences d’arachides.

    20% des semences de riz.

    15% des tracteurs.

    20% du matériel de culture attelée.

    40% du financement destiné au secteur agricole.

    « Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.

    Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

    Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.

    Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.

    L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

    Déguerpissement de la Zone Rufisque Ouest : Les Explications du Technicien

    Le déguerpissement de la zone de Rufisque Ouest suscite de nombreuses réactions et interrogations parmi les résidents et les observateurs. Pour éclairer cette situation complexe, les explications détaillées sur les raisons et les objectifs de cette opération.

    Interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière au large de Gorée

    Une opération aéromaritime coordonnée par l’Armée de l’air et la Marine nationale a conduit à l’interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière. L’embarcation, localisée au sud de l’île de Gorée, transportait notamment 11 femmes et 18 mineurs parmi les passagers.

    L’opération, menée avec précision par les forces de sécurité, a permis de prévenir une tentative périlleuse de traversée maritime. La pirogue, qui semblait être en route vers les côtes européennes, a été repérée grâce à une étroite collaboration entre les unités aériennes et navales. La coopération entre les différentes branches des forces armées a été déterminante pour l’issue positive de cette mission.

    Les 164 individus à bord, comprenant des femmes et des mineurs, ont été pris en charge par les autorités compétentes. Ils recevront une assistance médicale et psychologique, ainsi que des repas et des vêtements. Des démarches seront entreprises pour déterminer leur provenance exacte et les raisons qui les ont poussés à entreprendre ce voyage dangereux.

    Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’émigration clandestine, soulignant les dangers encourus par les migrants qui tentent de traverser la mer dans des conditions précaires. Elles appellent à une coopération internationale renforcée pour s’attaquer aux causes profondes de l’émigration, notamment la pauvreté et le manque d’opportunités économiques dans les pays d’origine.

    Le gouvernement sénégalais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, continue de travailler sur des initiatives visant à offrir des alternatives viables à ses citoyens, afin de dissuader les tentatives d’émigration irrégulière.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

    Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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    « La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations, » a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

    Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

    « Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire, » a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

    Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

    Le Général TINE en ronde nocturne pour renforcer la sécurité à Dakar

    Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la capitale, le ministre de l’Intérieur, le Général TINE, a mené une ronde nocturne ce jeudi soir. De 22h45 à minuit, il a visité plusieurs zones sensibles et commissariats stratégiques de Dakar et de sa banlieue.

    La visite a débuté au commissariat de Grand-Yoff, où le Général TINE a échangé avec les officiers de police sur les défis sécuritaires actuels et les mesures en place pour y faire face. Ensuite, il s’est rendu sur les deux voies de Liberté VI, un secteur souvent marqué par des incidents de sécurité.

    Poursuivant son parcours, le ministre de l’Intérieur a pris la direction de la banlieue de Guédiawaye en empruntant la VDN 3. Les zones de Gaddaye, le rond-point Malibu et le rond-point Canada ont également été inspectées pour évaluer la situation sécuritaire et l’efficacité des dispositifs de surveillance.

    La ronde s’est conclue par une visite au commissariat central de Guédiawaye, où le Général TINE a rencontré les forces de l’ordre locales. Cette tournée nocturne vise à rassurer la population sur la présence et l’engagement des autorités à assurer leur sécurité, ainsi qu’à identifier les besoins opérationnels des unités sur le terrain.

    Le Général TINE a souligné l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour maintenir la paix et la sécurité. Il a également réaffirmé la détermination du ministère de l’Intérieur à améliorer continuellement les infrastructures et les ressources dédiées à la sécurité publique.

    Cette initiative s’inscrit dans un ensemble de mesures stratégiques destinées à renforcer la sécurité dans les zones urbaines et périurbaines, en réponse aux préoccupations croissantes des citoyens concernant la criminalité et la sécurité.

    Soutenance des Mémoires, BAC, BFEM… : Les dates officielles pour la session 2024 au Sénégal

    La session 2024 dans le domaine de l’éducation au Sénégal s’annonce particulièrement chargée avec plusieurs événements clés pour les étudiants à différents niveaux académiques. Voici un aperçu des dates importantes à retenir :

    13 mai 2024 : Début des soutenances des mémoires de projets pour la série STEG.

    15 mai 2024 : Début des épreuves facultatives du Baccalauréat général.

    25 et 26 juin 2024 : Examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et entrée en 6e.

    28 mai 2024 : Début des épreuves du Baccalauréat en Éducation Physique et Sportive (EPS).

    20 juin 2024 : Début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) en Éducation Physique et Sportive.

    2 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du Baccalauréat général.

    18 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du BFEM.

    1er octobre 2024 : Début de la session de remplacement du Baccalauréat général.

    8 et 9 octobre 2024 : Début de la session de remplacement du CFEE et entrée en 6e.

    10 octobre 2024 : Début de la session de remplacement des épreuves écrites du BFEM.

      Ces dates marquent des étapes cruciales dans le parcours académique des étudiants sénégalais, de l’enseignement élémentaire à l’enseignement supérieur. Les autorités éducatives et les établissements scolaires travaillent d’arrache-pied pour assurer le bon déroulement de ces examens et soutenir les élèves dans leur préparation.

      Les étudiants et leurs familles sont encouragés à prendre note de ces dates et à se préparer en conséquence pour garantir une performance optimale lors de ces épreuves déterminantes.

      Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

      Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

      Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

      Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

      La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

      Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

      Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

      Trafic de cocaïne : le fils d’Idrissa Seck nie toute implication

      Pape Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a récemment été placé en garde à vue par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il est entendu dans le cadre de l’affaire Sylvain Bathiapara Mendy, un présumé trafiquant de drogue arrêté à Keur Ayib avec 18 kilos de cocaïne.

      Lors de son interrogatoire, Pape Abdoulaye Seck a fermement nié toute implication dans ce trafic de drogue. Il a admis connaître Sylvain Bathiapara Mendy depuis Paris, mais a précisé que leur relation était strictement commerciale. Seck a expliqué aux enquêteurs qu’il avait vendu un quad à Mendy pour la somme de 3 millions de francs CFA. C’est pour finaliser cette transaction, notamment en remettant la carte grise du véhicule, qu’il s’était rendu chez Mendy.

      L’arrestation de Pape Abdoulaye Seck a eu lieu dans des circonstances particulières. Il a été interpellé à la clinique où son épouse venait d’accoucher. Ce contexte familial difficile a ajouté une dimension humaine à cette affaire, puisque le baptême du nouveau-né a dû se dérouler en l’absence de son père.

      L’enquête se poursuit

      L’affaire, qui suscite beaucoup d’attention en raison du profil des personnes impliquées, est encore en cours d’investigation. Les autorités continuent de rassembler des preuves et de vérifier les déclarations faites par les différents suspects. La presse suit de près les développements, et le public attend des éclaircissements sur cette affaire complexe.

      En attendant, la famille Seck fait face à une période difficile, marquée par des allégations graves et un examen public intense. L’évolution de l’enquête déterminera les suites judiciaires pour Pape Abdoulaye Seck et les autres personnes impliquées.

      La BNDE Consolide ses Fondamentaux Financiers et Affiche une Performance Record en 2023

      La Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE) du Sénégal a franchi une étape majeure en consolidant ses fondamentaux financiers après une augmentation de capital social historique de 41 milliards FCFA, passant de 11 à 52 milliards FCFA. À la clôture de l’exercice 2023, la BNDE a enregistré un résultat net record de 8,5 milliards FCFA, marquant une décennie de croissance soutenue depuis sa création en 2014.

      Lors de l’Assemblée Générale des actionnaires tenue le 15 mai 2024, les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2023 ont été approuvés, révélant une performance financière exceptionnelle. Le total bilan a atteint 555 milliards FCFA, soit une augmentation de 39% par rapport à l’exercice précédent. Le Produit Net Bancaire (PNB) a également connu une croissance significative de 47%, s’élevant à 25,8 milliards FCFA. De plus, les fonds propres de la banque se sont solidifiés à 69,9 milliards FCFA, assurant ainsi une conformité renforcée aux normes prudentielles.

      Les commissaires aux comptes ont certifié les comptes sans réserve, confirmant la solidité financière et prudentielle de la BNDE. Cette réussite positionne désormais la banque parmi le top 10 des institutions bancaires du Sénégal. Le Conseil d’administration, lors de sa session du 29 avril 2024, a également validé ces résultats et félicité le Directeur Général sortant, Dr Abdoulaye NIANE, ainsi que ses collaborateurs pour leur contribution significative à la consolidation de la banque.

      Avec la nomination de M. Mamadou FAYE comme nouveau Directeur Général, la BNDE aborde l’exercice 2024 sous de meilleurs auspices, avec des perspectives de consolidation et d’expansion de ses activités. La banque exprime sa gratitude envers ses clients et partenaires pour leur confiance et leur soutien constants. Dans un contexte économique en évolution, la BNDE réaffirme son engagement envers le développement économique, social et environnemental du Sénégal.

      Depuis son lancement en janvier 2014, la BNDE s’est positionnée comme une banque universelle innovante et accessible, dédiée à faciliter l’accès au financement pour les PME-PMI et à fournir des solutions financières globales répondant à leurs besoins. Avec cette nouvelle étape franchie, la BNDE est prête à continuer de jouer un rôle clé dans le soutien et le développement de l’économie sénégalaise.

      Interception de 164 Migrants au Sud de Gorée : Une Nouvelle Intervention de la Marine Nationale

      Dakar, 18 mai 2024 — La Marine nationale sénégalaise a annoncé l’interception d’une pirogue transportant 164 migrants au sud de l’île de Gorée, vendredi dernier. Cette opération, réalisée en collaboration avec l’armée de l’air dans le cadre d’une mission aéro-maritime, souligne l’engagement continu des forces sénégalaises pour lutter contre l’émigration irrégulière.

      Détails de l’Opération

      Parmi les passagers de l’embarcation interceptée figuraient onze femmes et dix-huit mineurs, tous candidats à l’émigration irrégulière. Les autorités ont indiqué que les migrants interceptés étaient majoritairement des Sénégalais, mais comprenaient également des ressortissants étrangers.

      Cette interception est la seconde en un peu plus de 48 heures, marquant une série d’opérations intensifiées par la Marine nationale. Jeudi, une autre pirogue transportant 116 migrants avait déjà été arraisonnée à 100 kilomètres au large de Dakar. Cette embarcation comptait également des migrants originaires du Sénégal et de la sous-région ouest-africaine.

      Réponse des Autorités

      La Marine nationale a partagé les détails de l’opération via un message sur le réseau social X, réitérant leur détermination à empêcher les départs clandestins qui mettent en danger la vie de nombreux individus cherchant à atteindre les côtes européennes. Les autorités sénégalaises continuent de renforcer leur dispositif de surveillance et de contrôle des côtes afin de lutter contre ce phénomène.

      Contexte et Enjeux

      L’émigration irrégulière reste un défi majeur pour le Sénégal et les pays de la région. Les candidats à l’émigration clandestine prennent souvent des risques considérables, embarquant sur des pirogues surchargées et peu sûres dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités en Europe. Ces traversées périlleuses sont souvent organisées par des réseaux de trafiquants exploitant la vulnérabilité des migrants.

      Le gouvernement sénégalais, avec l’appui de ses partenaires internationaux, s’efforce de mettre en œuvre des mesures préventives et de sensibilisation pour dissuader ces départs dangereux. Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement menées pour informer les populations sur les risques encourus et les alternatives disponibles sur place.

      Perspectives d’Avenir

      Face à la recrudescence des tentatives d’émigration clandestine, les autorités sénégalaises poursuivent leurs efforts pour renforcer la sécurité maritime et aérienne. La coopération régionale et internationale est également essentielle pour lutter efficacement contre ce fléau. Le Sénégal continue de plaider pour une approche intégrée, combinant surveillance, répression des réseaux de trafiquants, et initiatives de développement pour offrir des perspectives économiques aux jeunes susceptibles d’être tentés par l’émigration irrégulière.

      L’interception de ces deux pirogues en l’espace de 48 heures illustre l’importance des opérations de surveillance et de contrôle menées par la Marine nationale sénégalaise. Il est crucial de continuer à sensibiliser les populations sur les dangers de l’émigration clandestine tout en renforçant les mesures de sécurité et de soutien au développement local pour offrir des alternatives viables aux candidats à l’émigration.

      Gamou Saint-Louis 2024 : La SENELEC soutient l’organisation avec un don de matériel

      À l’approche de la 70e édition du Gamou annuel Serigne Babacar Sy, la Société nationale d’électricité (SENELEC) de la région nord de Saint-Louis a démontré son engagement envers cet important événement religieux en remettant un lot de matériel au comité d’organisation. Cette contribution comprend des packs d’eau, des bouilloires et des nattes de prière, et a été remise ce vendredi, marquant une participation active de la SENELEC au bon déroulement de la célébration prévue pour ce samedi.

      Un soutien matériel significatif

      Ibrahima Bakhoum, chef de service distribution de la Délégation régionale nord (DRN) de la SENELEC, a expliqué que cette année revêtait une importance particulière, justifiant ainsi le soutien matériel exceptionnel accordé. « L’édition de cette année a un cachet particulier c’est pourquoi on a décidé, au-delà de nos actions habituelles, de remettre ces gadgets au comité d’organisation en guise de participation », a-t-il déclaré. Ce geste s’inscrit dans une série de mesures prises par la SENELEC pour assurer une bonne couverture de l’événement religieux.

      Des dispositions techniques pour un événement réussi

      En plus du don de matériel, la SENELEC a déployé des ressources techniques pour garantir l’alimentation électrique continue durant le Gamou. Parmi les équipements mis à disposition figurent un groupe électrogène de 400 kVA, 100 lanternes, 400 ampoules, 200 réglettes et 3 groupes projecteurs. Ces dispositifs visent à prévenir toute interruption de l’éclairage et à assurer le confort des participants, contribuant ainsi à la réussite de la célébration.

      Une reconnaissance de la part du comité d’organisation

      Khalifa Niang, s’exprimant au nom du Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (COSKAS), a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste généreux. Ce soutien est perçu comme un renforcement des efforts collectifs pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et faciliter la participation des milliers de disciples de la confrérie Tidiane qui convergeront vers Saint-Louis pour cette occasion.

      Une célébration mémorable en perspective

      Le Gamou de Saint-Louis, également connu sous le nom de Gamou Ndar, célèbre la vie et l’héritage de Serigne Babacar Sy, premier khalife d’El Hadji Malick Sy (1922-1957). Ce rassemblement annuel attire des milliers de fidèles venus honorer les enseignements et les contributions de cette figure emblématique de la confrérie Tidiane. Cette 70e édition, marquée par le soutien matériel et logistique de la SENELEC, promet d’être une célébration mémorable, renforçant les liens communautaires et spirituels des participants.

      La contribution de la SENELEC au Gamou de Saint-Louis 2024 illustre un partenariat fructueux entre les institutions nationales et les organisations religieuses. Ce soutien matériel et technique est un gage de succès pour cette édition spéciale, assurant une célébration dans des conditions optimales et honorant dignement la mémoire de Serigne Babacar Sy.

      Tabaski 2024 : Le Sénégal s’engage vers l’autosuffisance en moutons

      En vue de la célébration de la Tabaski 2024, le Sénégal intensifie ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en moutons, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour cette fête cruciale. Dans cette optique, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Dr. Mabouba Diagne, a récemment effectué une visite en République islamique de Mauritanie. Cette visite visait à renforcer la coopération avec son homologue mauritanien et à rencontrer les éleveurs locaux, dans le but d’établir un partenariat solide et bénéfique pour les deux pays.

      Un partenariat stratégique

      La visite de Dr. Mabouba Diagne en Mauritanie a abouti à la mise en place d’un partenariat stratégique entre les deux nations. Ce partenariat comprend des garanties significatives, notamment la gratuité des taxes à la frontière pour les moutons importés de Mauritanie vers le Sénégal. Cette mesure vise à faciliter un approvisionnement fluide et suffisant du marché sénégalais, crucial pour la période de la Tabaski où la demande en moutons atteint son apogée.

      Renforcement des liens historiques

      Au-delà des aspects économiques et logistiques, cette initiative est également une occasion de raffermir les liens séculaires entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays partagent une longue histoire de coopération et de solidarité, et cette démarche renforce encore davantage ces relations. Le partenariat ne se limite pas à l’approvisionnement en moutons, mais englobe également des échanges de savoir-faire et de bonnes pratiques en matière d’élevage et de gestion agricole.

      Objectif : autosuffisance

      L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons s’inscrit dans une stratégie plus large de souveraineté alimentaire. En développant des partenariats régionaux solides et en investissant dans l’amélioration de la production locale, le pays aspire à réduire sa dépendance aux importations et à garantir une sécurité alimentaire durable pour sa population. La collaboration avec la Mauritanie est un pas important dans cette direction, offrant une solution pratique et immédiate aux défis posés par la forte demande de moutons pendant la Tabaski.

      Perspectives d’avenir

      Le succès de ce partenariat dépendra de sa mise en œuvre effective et de la capacité des deux pays à maintenir une coopération harmonieuse. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont exprimé leur détermination à faire de cette collaboration un modèle de réussite pour d’autres initiatives similaires dans la région. À long terme, cette démarche pourrait inspirer d’autres partenariats entre pays voisins, renforçant ainsi la résilience et l’autonomie alimentaire de toute la région ouest-africaine.

      L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons à travers ce partenariat avec la Mauritanie marque un tournant significatif dans la préparation de la Tabaski 2024. Il reflète une volonté politique forte de garantir non seulement l’approvisionnement pour une fête traditionnelle majeure, mais aussi de promouvoir une souveraineté alimentaire durable pour le pays.

      Tragédie à Marsassoum : Un ancien professeur d’EPS tué par un véhicule 4×4 conduit par un talibé sans permis

      Ce vendredi après-midi, un accident tragique s’est produit dans la commune de Marsassoum, faisant un mort. La victime, Daouda Diamé, était un ancien professeur d’éducation physique et sportive (EPS) au collège privé catholique de la localité.

      Le Parcours de Daouda Diamé
      Daouda Diamé avait quitté les salles de classe et les terrains sportifs pour tenter sa chance à l’étranger. Installé au Maroc, il s’était marié, mais le mariage n’a pas été heureux. Revenu cette année à Marsassoum avec l’espoir de retrouver son poste au collège, il a malheureusement découvert que l’administration avait déjà trouvé un remplaçant. Ne se laissant pas abattre, il s’était remis à ses activités sportives.


      C’est en revenant de ses activités sportives que Daouda Diamé a été mortellement fauché par un véhicule 4×4. Le conducteur du véhicule était un talibé, un élève d’une école coranique, du guide religieux du village de Tania, situé à l’entrée de Marsassoum en provenance de Sédhiou. Le jeune talibé, qui n’avait pas de permis de conduire, a perdu le contrôle du véhicule, causant la mort instantanée de Daouda Diamé.


      Le corps sans vie de Daouda Diamé a été transporté au centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. Les autorités locales, y compris les éléments du poste de gendarmerie en faction dans la commune, ont immédiatement arrêté le chauffeur.


      L’accident a suscité une vive émotion au sein de la communauté de Marsassoum, où Daouda Diamé était bien connu et respecté pour son engagement dans l’éducation et le sport. Les circonstances entourant l’accident ont également soulevé des questions sur la responsabilité et la supervision des jeunes talibés dans des situations impliquant des véhicules motorisés.


      Cet incident tragique met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et de veiller à ce que seules les personnes qualifiées et autorisées puissent conduire des véhicules. La mort de Daouda Diamé est une perte énorme pour la communauté de Marsassoum et appelle à une réflexion sérieuse sur la formation et la surveillance des jeunes dans des rôles à haute responsabilité.


      Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour établir les responsabilités. Le talibé, conducteur du véhicule, fait face à de graves accusations, notamment la conduite sans permis et l’homicide involontaire.


      La communauté de Marsassoum est en deuil, et l’onde de choc de cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et l’importance de la vigilance et de la prudence sur les routes. Les autorités locales ont promis de prendre des mesures pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir.

      Débat sur l’Homosexualité : Thierno Bocoum rappelle à Sonko son engagement de criminalisation devant « And Sam Jikko Yi »

      Le débat sur l’homosexualité refait surface au Sénégal, suscitée par une discussion entre Ousmane Sonko, président de Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La position de Sonko, souvent perçu comme un politicien antisystème, a été jugée moins ferme que celle du président Macky Sall sur cette question sensible.

      Lors de leur rencontre à l’UCAD 2, Sonko a exprimé une position nuancée : « La question du genre n’est pas nouvelle dans nos sociétés qui les gèrent à leur façon et selon nos réalités socioculturelles. Elles ne peuvent être l’apanage des pays étrangers. On ne peut pas nous imposer la propagande de l’homosexualité. » Cette déclaration a été perçue par certains comme une position modérée, voire ambiguë, sur un sujet qui divise profondément la société sénégalaise.


      Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a saisi l’occasion pour rappeler à Ousmane Sonko son engagement antérieur concernant la criminalisation de l’homosexualité. En évoquant le soutien de Sonko au mouvement religieux And Sam Jikko Yi, Bocoum a souligné : « Ils avaient opté pour la criminalisation. Ils l’avaient déclaré publiquement et l’avaient aussi signé à travers le mémorandum des législatives 2022 de AND SAMM JIKKO YI (ASJ) » ASSOCIATION POUR LA PRESERVATION DES VALEURS (APV). »


      Pour Bocoum, la position actuelle de Sonko ne va pas assez loin. Il estime que se limiter à une déclaration de principe sur les valeurs socioculturelles n’est pas suffisant. « Se limiter à dire que cela ne fait pas partie de nos valeurs, ce n’est pas faire plus que le régime précédent qu’ils avaient accusé d’en faire la promotion », a-t-il argumenté. Bocoum invite Sonko et le gouvernement à passer des paroles aux actes en criminalisant l’homosexualité, conformément à l’engagement pris devant And Sam Jikko Yi.


      Le débat sur l’homosexualité au Sénégal est souvent marqué par des tensions entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures. Le pays, majoritairement musulman, voit souvent cette question comme un test de la résistance de ses valeurs face à la mondialisation et aux pressions internationales pour les droits des LGBTQ+.


      Le rappel de Bocoum met en lumière les contradictions potentielles dans les positions des politiciens sur des sujets sensibles et pose la question de la cohérence et de l’engagement. Alors que Sonko se positionne souvent comme un critique des politiques de Macky Sall, son engagement antérieur avec And Sam Jikko Yi le pousse à clarifier sa position actuelle.


      La demande de Thierno Bocoum pour une action concrète en matière de criminalisation de l’homosexualité place Sonko face à un choix délicat : rester fidèle à ses engagements antérieurs ou adapter sa position à un discours plus modéré et potentiellement plus inclusif. Ce débat promet de continuer à diviser l’opinion publique et à influencer le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

      ledakarois.sn

      Gamou 2024 à Kaour : Les doléances de la population de Goudomp à l’État

      Le village de Kaour, situé dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, a célébré ce jeudi 16 mai l’édition 2024 de son gamou annuel sous le thème « Le Voisinage ». Cet événement religieux a été marqué par des récitals du Coran et des chants en l’honneur du prophète Mohamed (PSL), attirant de nombreux fidèles et dignitaires.

      Le gamou s’est tenu sous la direction de plusieurs figures importantes de la communauté, dont Elhadji Badiaby Gassama, imam de la grande mosquée de Kaour, Vieux Saloum Djighaly, chef du village de Kaour, et Sékhou Ndiaye, maire de la commune. Une délégation du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, natif du village, était également présente, conduite par Doudou Bosco Sadio. Ce dernier a transmis le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et celui du ministre.
      Dans son discours, Doudou Bosco Sadio a exprimé la satisfaction du ministre de la Fonction publique envers sa communauté et son engagement pour le développement du département de Goudomp. Il a promis de transmettre toutes les doléances des habitants au ministre, soulignant l’importance de ces préoccupations pour le gouvernement.


      Le chef du village, Arfang Vieux Saliou Djighaly, a formulé plusieurs demandes au gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans la commune de Kaour. Les habitants ont prié pour que le président Bassirou Diomaye Faye ait la sagesse et la faveur de gérer le pays dans la paix et la prospérité. Parmi les doléances, le chef du village a insisté sur le besoin de développement infrastructurel pour permettre à Kaour d’atteindre un niveau de développement comparable à celui des autres communes du pays.
      Kaour fait face à un sérieux manque d’infrastructures de base. Le chef du village a plaidé pour des investissements en infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. « Nous voulons que les autorités étatiques prennent en compte ce qu’il faut pour l’émergence de la commune de Kaour à l’image des autres du pays », a-t-il déclaré.


      Un autre problème majeur soulevé est la salinisation des terres, qui affecte gravement les rizières et, par conséquent, l’économie locale. « Nous voulons que les autorités trouvent des solutions idoines concernant la salinisation des rizières du village de Kaour et environs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, dans la plupart des zones rurales, le taux de pauvreté s’accentue chaque année », a expliqué Arfang Vieux Saliou Djighaly. Il a appelé à la mise en place d’un programme de lutte contre la salinisation des terres dans le sud du Sénégal.


      Les habitants de Kaour ont exprimé leur espoir que ces doléances soient prises en compte par le gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et de promouvoir un développement durable. Le soutien du ministre de la Fonction publique et les promesses faites par les représentants de l’État lors de cette célébration religieuse marquent un pas vers la prise en charge des besoins urgents de la population de Kaour.


      La commémoration du gamou a ainsi servi de plateforme non seulement pour la célébration religieuse, mais aussi pour la voix des préoccupations locales, soulignant l’importance d’une action gouvernementale concrète pour répondre aux défis de la communauté.

      Mariama Massaly
      Correspondante à kaolack.

      Promotion des Résultats de la Recherche : L’ANRSA Mise sur la Synergie Entre Acteurs

      L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) renforce son engagement en faveur d’une meilleure synergie entre les différents acteurs pour optimiser l’utilisation des résultats de la recherche scientifique au Sénégal. Moussa Sidibé, l’un des responsables de l’ANRSA, a souligné l’importance de cette collaboration lors d’un atelier à Ziguinchor, visant à partager et consolider les résultats de l’étude “Cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Sénégal”.

      Objectifs et Enjeux

      Le programme WaRRIWA (Valorisation des résultats de la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest), coordonné par Moussa Sidibé pour l’ANRSA, se concentre sur la création d’un environnement favorable à la valorisation de la recherche, au transfert de technologies, et à l’innovation durable dans quatre pays ouest-africains : le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo. Ce projet est soutenu financièrement par le Fonds ACP de l’UE et l’Union européenne, visant à renforcer la recherche et l’innovation en Afrique subsaharienne.

      Synergie et Partenariats

      L’atelier de Ziguinchor a réuni des professeurs d’université, des élus locaux, des représentants d’entreprises, des organisations de producteurs, et des membres de la société civile. Selon Moussa Sidibé, l’objectif est de mieux informer les acteurs locaux sur l’état de la recherche au Sénégal, les opportunités disponibles, et les besoins prioritaires des bénéficiaires. Stimuler les interactions et le réseautage autour de la recherche est également un objectif clé de cet atelier.

      Défis et Perspectives

      Les participants ont souligné plusieurs obstacles empêchant la recherche au Sénégal de jouer pleinement son rôle, notamment les problèmes de financement, l’insuffisance des infrastructures techniques de recherche, et les commissions scientifiques limitées. « La recherche se fait de façon très active dans les universités, mais la vulgarisation de cette recherche reste à être retravaillée, » a affirmé le professeur Diène Ngom, vice-recteur chargé de la recherche à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Il a également noté que les résultats de la recherche sont souvent inaccessibles au grand public, soulignant l’importance d’initiatives comme cet atelier pour améliorer l’accès à l’information.

      L’ANRSA, à travers le projet WaRRIWA, aspire à une meilleure synergie entre les secteurs de la recherche et les entreprises bénéficiaires, espérant ainsi maximiser l’impact des résultats de la recherche scientifique au Sénégal et dans la région ouest-africaine. La cartographie des acteurs et des résultats en recherche-innovation est un premier pas vers une appropriation et une valorisation efficace de la recherche, pour le développement durable et l’innovation dans la sous-région.

      Tiarra Sarr nommée maire intérimaire de Mérina Dakhar en remplacement d’Aymérou Gningue

      La conseillère municipale Tiarra Sarr a été élue maire provisoire de la commune de Mérina Dakhar, suite à la démission d’Aymérou Gningue, selon les autorités administratives locales.

      La nomination de Tiarra Sarr fait suite à l’acceptation de la démission d’Aymérou Gningue, précédemment en poste en tant que maire de Mérina Dakhar. Conformément aux dispositions du Code général des collectivités locales, Tiarra Sarr a été désignée comme maire intérimaire de la commune.

      Dans un communiqué émis par le sous-préfet de l’arrondissement, il est indiqué que Tiarra Sarr assumera la fonction de maire provisoire de Mérina Dakhar. Cette nomination intervient suite à la décision de démission d’Aymérou Gningue, qui a quitté son poste pour des « convenances personnelles ».

      Aymérou Gningue, par ailleurs président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a choisi de démissionner de son mandat de maire, ouvrant ainsi la voie à une transition de leadership au sein de la municipalité.

      La nomination de Tiarra Sarr comme maire provisoire témoigne de la volonté des autorités locales de maintenir la continuité administrative et de garantir une gestion efficace des affaires municipales dans la commune de Mérina Dakhar.

      Visite de Mélenchon à Dakar : Mamoudou Ibra Kane critique les interventions françaises en Afrique

      La visite de Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise, à Dakar a suscité des réactions, notamment de la part du journaliste et homme politique sénégalais Mamoudou Ibrahim Kane. Ce dernier a exprimé ses opinions sur le discours de Mélenchon lors d’une intervention à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en marge de sa visite au Sénégal sur invitation du président du Pastef Ousmane Sonko.

      Dans un tweet, Kane a remis en question la pertinence de l’intervention française en Afrique, rappelant les précédentes visites de dirigeants français au Sénégal, notamment de Charles de Gaulle et François Hollande. Il s’interroge sur la réelle rupture dans la relation franco-sénégalaise, soulignant l’apparente continuité dans le discours et les attentes de la France à l’égard de l’Afrique.

      Kane a critiqué le discours de Mélenchon, affirmant que ce dernier n’était pas venu remettre en cause les propos controversés de Jacques Chirac sur « l’homme africain ». Au contraire, selon Kane, Mélenchon aurait plutôt mis en avant ses réalisations politiques en France, notamment en matière de législation sur le mariage homosexuel. Cette focalisation sur des sujets internes à la France aurait été mal accueillie par une partie de l’auditoire, comme en témoignent les huées envers le recteur de l’université.

      Le commentaire de Kane met en lumière les frustrations persistantes face aux interventions françaises en Afrique, perçues comme paternalistes et condescendantes. Il souligne également une volonté de la part des Africains de s’affirmer et de définir leur propre identité, sans l’ingérence de puissances étrangères.

      Enfin, Kane interpelle sur la nécessité pour les pays africains de se réapproprier leur propre narration et de ne pas se laisser dicter leur destin par des acteurs extérieurs.

      Le ministre de l’Urbanisme évalue les défis écologiques à la décharge de Mbeubeuss

      Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Balla Fofana, s’est rendu ce vendredi 17 mai 2024 à la décharge de Mbeubeuss, dans le département de Keur Massar, afin d’évaluer la situation sur le terrain et d’identifier les défis liés à la gestion des déchets dans cette zone cruciale.

      La visite a mis en lumière les conditions précaires dans lesquelles travaillent quotidiennement plus de 3000 récupérateurs dans cette décharge, qui reste une exploitation traditionnelle. Malgré les financements importants alloués par le projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED), soit 206 milliards de F CFA, seulement 12% des fonds ont été utilisés sur une période de trois ans, selon les constatations du ministre. Cette sous-utilisation soulève des interrogations sur l’urgence écologique de la situation.

      La décharge de Mbeubeuss constitue une menace écologique majeure, avec des conséquences environnementales et sanitaires graves pour les riverains. Le ministre Fofana a souligné l’impératif de mettre en place des solutions techniques et mécaniques pour traiter et valoriser les déchets de manière sécuritaire, afin de réduire l’impact sur l’environnement.

      Dans le cadre des mesures immédiates, le gouvernement a décidé d’interdire la présence des enfants sur le site de la décharge, une mesure visant à protéger leur santé et leur sécurité.

      Des discussions avec les partenaires techniques sont prévues pour poursuivre la collaboration malgré les défis actuels. Le ministre Fofana a également annoncé la mise en place de mesures strictes visant à améliorer les conditions de travail sur le site, en réponse aux doléances exprimées par les récupérateurs lors de sa visite.

      Cette initiative est perçue comme le début d’une nouvelle ère dans la gestion des déchets à Mbeubeuss, avec l’espoir que des actions concrètes seront rapidement mises en œuvre pour atténuer les effets néfastes de cette décharge sur l’environnement et la santé publique.

      Un mécanicien cambriole pour financer son voyage aux États-Unis, arrêté par la police de Diamaguène Sicap-Mbao

      Un mécanicien de 29 ans, identifié comme M. M., a été appréhendé par la police de Diamaguène Sicap-Mbao alors qu’il tentait de réaliser son rêve d’émigrer aux États-Unis en commettant des cambriolages pour financer son voyage. Accompagné de son complice N. D. et de trois receleurs, il a été arrêté pour une série de délits graves.

      L’arrestation fait suite à une plainte déposée concernant le cambriolage d’un magasin où une importante quantité de téléphones portables et d’airpods, d’une valeur de 1 300 000 F CFA, ont été dérobés. Les enquêteurs ont découvert que la porte d’entrée du magasin avait été forcée et ont constaté l’absence de caméras de surveillance fonctionnelles.

      Grâce à l’exploitation des données téléphoniques des appels effectués par les voleurs, la police a pu identifier cinq suspects, dont M. M., décrit comme le cerveau de l’opération. Lors de son arrestation, deux téléphones portables ont été retrouvés en sa possession, ainsi que sur l’un des receleurs.

      Lors des interrogatoires, M. M. a avoué être l’auteur du cambriolage. Il a expliqué avoir emporté un sac contenant des téléphones portables et des airpods, qu’il a ensuite vendus sur le marché avec l’aide de ses complices. Les recettes de la vente, soit 600 000 F CFA, auraient été confiées à un individu présenté comme un gendarme, sans plus de détails, pour financer son voyage aux États-Unis.

      M. M. et ses complices ont été déférés au parquet à la suite de l’enquête menée par les autorités. Cette affaire souligne les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre la criminalité et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à émigrer illégalement en recourant à des activités criminelles pour financer leur projet.

      Scandale financier dans le secteur des paris en ligne : Révélations sur des détournements présumés et des liens suspects avec la Russie

      Une affaire secoue le monde des paris en ligne au Sénégal alors qu’un homme d’affaires réclame 400 millions de francs CFA au directeur général de 1XBET pour des accusations de détournements de fonds et de connexions suspectes avec la Russie.

      Les détails de cette affaire, basés sur une série de documents confidentiels obtenus par Seneweb, révèlent un différend financier entre Abdoulaye Loum, directeur général de Creative Agency, et Mouhamad Dieng, directeur général de 1XBET Sénégal. Une plainte pour abus de confiance, déposée en juillet 2023 à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, accuse Dieng de diverses malversations financières.

      Selon les documents consultés, Creative Agency avait été mandatée par 1XBET pour installer 45 boutiques de paris à travers le Sénégal. Cependant, seulement dix-sept de ces boutiques ont été livrées dans les délais prévus. Le projet a ensuite connu des obstacles, notamment des problèmes de trésorerie que Loum attribue à des demandes de décaissements répétées de la part de Dieng, dont l’utilisation demeure obscure.

      Des montants considérables, totalisant 499 millions 750 mille francs CFA, ont été décaissés pour le compte de Dieng, distribués entre lui-même, son frère, son chauffeur et même le frère de Loum, sans que la destination de ces fonds soit clairement établie.

      La situation a abouti à la suspension officielle du projet par Loum, suite au refus de Dieng de décaisser des fonds supplémentaires pour le projet. Une escalade judiciaire s’en est suivie, avec l’arrestation de Loum à la suite d’une plainte déposée par Dieng.

      Cependant, cette affaire prend une tournure encore plus sombre avec des allégations d’enrichissement illicite, de connexions suspectes avec des hommes d’affaires russes et même de fraude fiscale, selon des sources proches du dossier.

      Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire met en lumière les risques de corruption et de malversations dans le secteur des jeux en ligne, tout en soulevant des questions sur la transparence et l’éthique des entreprises opérant dans ce domaine.

      Arrestation de deux suspects pour vol nocturne à Bel-Air

      Deux individus, un Ivoirien nommé D. Nkrumah et un Guinéen identifié comme M. A. Ba, ont été appréhendés par la police de Bel-Air pour leur implication présumée dans un vol commis la nuit, avec usage de moyens roulants, ainsi que pour association de malfaiteurs.

      Selon les informations obtenues auprès des autorités par Seneweb, les deux voleurs auraient pénétré dans les locaux d’une entreprise spécialisée dans le transport, la manutention et le stockage de conteneurs. Leur objectif était de dérober des batteries de camions, une activité criminelle qui aurait été interrompue par les vigiles alors qu’ils étaient en plein délit.

      Les suspects ont été appréhendés sur le lieu du crime et ont été remis aux autorités policières de Bel-Air pour être placés en garde à vue.

      Cet incident met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises en matière de sécurité, en particulier celles opérant dans des secteurs sensibles tels que le transport et la logistique. Il souligne également l’importance de la vigilance des équipes de sécurité et de la coopération avec les forces de l’ordre pour prévenir et combattre les activités criminelles.

      Les autorités locales ont salué l’action rapide des vigiles et de la police de Bel-Air dans cette affaire, démontrant ainsi leur engagement à maintenir la sécurité et l’ordre public dans la région. Les deux suspects devront répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi en vigueur.

      Accusations de complot dans l’affaire Abdoulaye Seck : Tensions politiques au Sénégal

      Des allégations de complot surgissent après l’arrestation de huit individus, y compris le fils de l’ancien Premier ministre Abdoulaye Seck, dans le cadre d’une enquête sur un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

      Aly Nguer Faye, membre du Secrétariat national de la jeunesse de Rewmi, la formation politique dirigée par Idrissa Seck, a publiquement exprimé des doutes quant à la véracité de l’enquête, accusant le gouvernement actuel de manipuler les faits pour nuire à Seck et à sa famille.

      Dans une déclaration relayée par Libération, Faye a dénoncé ce qu’il considère être une série de manipulations et de mensonges entourant l’affaire, affirmant qu’elle fait partie d’une stratégie orchestrée par le gouvernement pour discréditer l’opposition. Il a également fait référence à d’autres incidents, notamment le dossier foncier de Mbour 4, qu’il qualifie de manœuvres politiques visant à affaiblir Seck.

      Faye remet en question les circonstances de l’arrestation du fils de l’ancien Premier ministre, contestant le lieu et les conditions de son interpellation. Il souligne également le fait que le nom de Seck soit apparu dans les communications d’un autre suspect sans que ce dernier ne fasse l’objet d’une attention médiatique comparable, ce qu’il interprète comme une tentative délibérée de cibler la famille Seck.

      Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, où les accusations de complot et les conflits entre le gouvernement et l’opposition ne sont pas rares. L’affaire Abdoulaye Seck risque donc de raviver ces divisions déjà profondes au sein de la société sénégalaise.

      Alors que l’enquête suit son cours, il est clair que cette affaire soulève des questions cruciales sur l’indépendance de la justice, la transparence du processus judiciaire et la responsabilité politique au Sénégal.

      Attouchements sexuels sur une fillette de 6 ans : Les aveux de D. Koné

      La brigade des mœurs de la Sûreté urbaine de Dakar a déféré, hier jeudi, le Malien D. Koné pour attouchements sexuels et tentative de viol sur une fillette de 6 ans à Ouagou Niayes. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

      Un scandale sexuel suscite l’émoi et l’indignation à Ouagou Niayes où une fillette âgée de 6 ans a été victime d’attouchements sexuels. Et n’eût été l’intervention de son oncle, elle aurait sans doute été violée. Ce dernier a surpris dans son salon le garçon de ménage D. Koné, de nationalité malienne, sur sa nièce en train de caresser ses parties intimes. Le bonhomme, âgé de 19 ans, avait sa main sur la bouche de la fillette pour l’empêcher de crier.
      Le père de la fille M. S. B. a porté l’affaire devant la justice et a retracé sa version des faits aux enquêteurs de la brigade des mœurs qui ont arrêté le suspect.

      Les aveux de D. Koné sur PV
      Interrogé sur procès-verbal, D. Koné, recruté en qualité de garçon de ménage par la grand-mère de la victime, est passé à table. Mais il a eu toutes les peines du monde pour expliquer les raisons de son acte. « J’avais l’intention d’entretenir des rapports sexuels avec elle, n’eût été l’irruption de son oncle dans le salon. Mais je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête pour commettre un tel acte », selon des sources de Seneweb proches du parquet.
      Au terme de l’enquête, D. Koné a été déféré hier jeudi au parquet pour attouchements sexuels et tentative de viol commis sur une fille mineure âgée de 6 ans.

      Oncle de Birame Soulèye Diop égorgé à Thiès : Les meurtriers avouent et retracent le film du drame…

      Trois individus présumés responsables du meurtre brutal de l’oncle de Birame Soulèye Diop ont été appréhendés par les forces de l’ordre à Thiès. Les faits remontent à la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque le vigile Assane Diop a été roué de coups puis égorgé au marché Ngelaw de Thiès. L’enquête menée par les autorités a conduit à l’identification et à l’arrestation des trois suspects, nommément A. D., A. G. et O. N.

      Selon des sources rapportées par Seneweb, les suspects ont avoué leur crime lors d’interrogatoires menés par les enquêteurs. Leurs aveux ont permis de reconstituer les circonstances du drame. Le vigile Assane Diop aurait surpris les trois voleurs en train de cambrioler, déclenchant ainsi leur attaque. Les malfaiteurs ont avoué avoir torturé et égorgé la victime après l’avoir immobilisée.

      L’enquête a révélé que les trois suspects sont impliqués dans plusieurs autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie. Ils devraient être déférés devant le parquet dans les prochains jours.

      Ce jeudi, les autorités ont organisé une reconstitution des faits sur les lieux du crime en présence du commissaire Malick Kane, chef de la Sûreté urbaine de Thiès, ainsi que des enquêteurs et du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. La foule présente a exprimé son indignation en scandant des slogans demandant justice pour la victime.

      Les images de cette reconstitution seront versées au dossier judiciaire afin d’étayer l’accusation contre les suspects. Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence et le crime organisé dans la région de Thiès, et met en lumière les efforts des autorités pour traduire en justice les responsables de ces actes odieux.

      Ouverture de la quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » à Diourbel

      La quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » a débuté jeudi sur le thème « Le numérique, une solution pour éradiquer le chômage des jeunes au Sénégal ». Cet événement, qui se tient à Diourbel, vise à former les jeunes de la région aux métiers du numérique et à explorer les opportunités qu’offre le secteur pour l’emploi des jeunes.

      L’ingénieur du salon, Ismaila Fall, a expliqué que cette édition prévoit la formation de 500 jeunes pendant quatre jours aux métiers du marketing digital, de community manager et du multimédia. L’objectif principal est de permettre aux jeunes et aux entrepreneurs de la région de Diourbel de tirer profit du numérique pour développer leurs activités commerciales et exploiter le potentiel des médias sociaux.

      Pour M. Fall, le numérique représente une opportunité majeure pour absorber une partie du chômage des jeunes en offrant des perspectives d’emploi dans des secteurs en pleine croissance.

      La cérémonie d’ouverture du salon a été présidée par le directeur général de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Alassane Diallo. Ce dernier a salué l’initiative d’organiser un salon numérique dans la région de Diourbel, soulignant son importance pour permettre aux jeunes de bénéficier des avantages offerts par le numérique.

      Il a également souligné le rôle crucial de ce type de rencontre dans la sensibilisation des jeunes à une utilisation responsable des réseaux sociaux, tout en mettant en lumière les nombreuses opportunités offertes par le secteur numérique.

      En résumé, le « Baol digital show » s’impose comme un rendez-vous incontournable pour les jeunes de Diourbel, offrant des opportunités de formation et d’emploi dans un secteur en plein essor, tout en encourageant une utilisation responsable et productive des nouvelles technologies.

      Saint-Louis : des milliers de fidèles attendus au 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy

      Ce samedi, la ville de Saint-Louis s’apprête à accueillir des milliers de disciples de la confrérie tidiane pour célébrer le 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy. Cet événement religieux, instauré en 1954 par le parrain lui-même, est devenu un rendez-vous annuel majeur pour les fidèles de la région.

      À ses débuts, le Gamou était organisé chaque année dans la « vieille ville » de Saint-Louis, au Camp-Nord (Stade Abdoulaye Diagne), le jour de la Pentecôte. Les fidèles venaient en masse, principalement par train, sur recommandation du guide religieux qui considérait que c’était le moyen de transport le plus confortable pour un tel déplacement.

      Au fil des ans, cet événement est devenu un pilier de la fédération des dahiras de Saint-Louis, réunissant des fidèles de toutes les contrées du pays. Son organisation rigoureuse et méthodique, inspirée de Tivaouane, a permis à Serigne Babacar Sy de présider aux destinées de la fédération et de gérer efficacement ces activités religieuses.

      Depuis la migration de l’événement vers le lycée Charles de Gaulle il y a une dizaine d’années, le Gamou continue d’attirer des milliers de fidèles chaque année. Cette migration vers un espace plus vaste était nécessaire pour accommoder le nombre croissant de participants et éviter les difficultés de déplacement liées au Festival de jazz de Saint-Louis, qui se déroule au même moment sur l’île.

      L’organisation de cet événement mobilise une fédération des dahiras de Serigne Babacar Sy, qui apporte un soutien matériel et logistique aux dahiras participants. L’État apporte également son appui à travers des engagements financiers et logistiques, démontrant ainsi l’importance accordée au Gamou par les autorités étatiques.

      Outre son aspect religieux, le Gamou a également un impact économique significatif sur la région. Des milliers de fidèles affluent vers Saint-Louis, ce qui stimule l’activité économique locale, notamment dans le secteur de la restauration et de l’hébergement.

      Cette année encore, le Gamou promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles tidianes, venus de toutes les régions du Sénégal pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et célébrer leur foi avec dévotion et ferveur.

      Drame lors d’une Soirée dansante : Un Jeune Poignardé à Mort

      Une soirée dansante a pris une tournure tragique dans les villages de Sinthiang Malafi et de Thiamène, situés dans la commune de Dinguiraye, département de Médina Yoro Foula. Alors que l’ambiance festive régnait, une bagarre a éclaté entre différents groupes de jeunes, conduisant à un drame irréparable. La victime, Boubacar Baldé, célibataire et sans enfant, originaire du village de Sinthiang Malafi, a été mortellement poignardée au niveau du thorax.

      L’événement a rapidement mobilisé les autorités locales, avec l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie de Médina Yoro Foula. Des arrestations ont été effectuées dans le but de retrouver l’auteur de cet acte criminel, tandis qu’une enquête approfondie est ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie.

      Le corps sans vie de Boubacar Baldé a été transporté au district sanitaire de Médina Yoro Foula pour les procédures légales avant son inhumation. Cette affaire suscite une profonde consternation dans la région, mettant en lumière les conséquences tragiques des conflits et des tensions au sein des communautés locales.

      Alors que la population locale pleure la perte de Boubacar Baldé, cette tragédie soulève également des questions sur la sécurité lors d’événements festifs et l’importance de prévenir les conflits et la violence au sein des communautés.

      Éducation des Enfants Après un Divorce : Le Combat des Mères Célibataires

      Être une mère célibataire peut être un défi de taille. Au fil du temps, alors que les enfants grandissent et atteignent l’adolescence, les soucis et les préoccupations se multiplient. Si certaines mères peuvent gérer les crises de leurs enfants, d’autres rencontrent des difficultés insurmontables.

      Awa Ndoye, 36 ans, est mère de cinq enfants. Divorcée depuis sept ans, elle a obtenu la garde de ses enfants avec qui elle partage la même chambre.

      Awa est femme de ménage et commerçante. Malgré ses deux emplois, elle peine à subvenir aux besoins de ses enfants. « Depuis mon divorce, mon ex-mari a totalement abandonné ses enfants. C’est moi qui les nourrit et les soigne quand ils sont malades », confie-t-elle.

      Awa est confrontée à un sérieux problème ces derniers temps. Son fils aîné, âgé de 17 ans, est devenu ingérable. « Il s’en prend à ses sœurs en les frappant, se bat et amène même des filles dans ma propre chambre », se désole Awa, se sentant impuissante face à cette situation.

      « J’ai même pensé à aller voir la police pour qu’on le corrige. Il y a quelques jours, il a retiré de l’argent de ma paie sur mon téléphone et a effacé toute trace de la transaction », raconte-t-elle, pensant avoir échoué en tant que mère. Elle en veut aussi énormément à son ex-mari et à sa famille pour leur manque de soutien.

      Absa Faye est confrontée à une situation similaire. Son fils de 21 ans ne lui adresse plus la parole depuis cinq ans. Ayant commencé à manquer de respect, voler et se droguer dès l’âge de 16 ans, elle a dû porter plainte à la police. Bien que son fils ait arrêté ses mauvaises habitudes, leurs relations se sont détériorées.

      Selon le psychologue Khalifa Diagne, l’absence d’un père peut être la cause de la révolte d’un jeune contre ses proches. Il est crucial d’adapter les solutions à chaque cas, en trouvant des personnes de confiance pour jouer le rôle de père aux côtés des mères célibataires.

      Dans une société où l’autorité parentale est souvent associée au père, son absence rend les mères célibataires plus vulnérables et complique l’éducation des enfants.

      Trouver des solutions adaptées et offrir un soutien adéquat aux mères célibataires est essentiel pour prévenir les comportements problématiques chez les jeunes et garantir un environnement familial stable et sain.

      Vol de 12 Millions F CFA : Une Employée Domestique Accusée par son Amant et Patron

      De retour d’un voyage à Dubaï, un homme d’affaires français découvre avec stupeur la disparition de 18 400 euros, soit l’équivalent de 12 millions de francs CFA, sur les 20 mille euros qu’il avait conservés dans son coffre-fort. Cette somme était destinée au paiement des taxes de sa société.

      Soupçonnant sa nouvelle employée domestique, F. Touré, l’employeur porte plainte. Lors des enquêtes, le plaignant déclare n’avoir jamais été victime de vol au cours des six derniers mois, pointant du doigt la domestique.

      Pourtant, selon Les Échos, F. Touré est innocentée par l’enquête. La surprise est totale lorsque l’identité du voleur est révélée : il s’agit de son ancienne domestique devenue sa compagne, A. Amar.

      Initialement accusée par F. Touré, A. Amar nie fermement les faits, mais est rapidement confondue par des preuves de transactions bancaires effectuées près de son domicile. Sous pression, elle avoue avoir distribué l’argent volé à des tiers, dont son amie D. Sow et son marabout.

      Lors de son procès, A. Amar tente de se justifier en déclarant avoir reçu la clé du coffre de son amant pour prendre de l’argent à chaque besoin. Elle avoue également avoir utilisé une partie de l’argent pour acheter un véhicule et effectué d’autres dépenses.

      Le Procureur requiert deux ans de prison, dont un ferme, soulignant le comportement répréhensible de l’accusée qui, engagée comme femme de ménage, a fini par vivre en concubinage avec son employeur. D. Sow, complice présumée, est épargnée de la prison pour avoir restitué l’argent.

      Le délibéré est prévu pour la semaine prochaine.

      Appel à un Soutien Financier pour le Festival de Jazz de Saint-Louis : Mansour Faye En Appelle aux Autorités Gouvernementales

      Lors de l’ouverture de la 32ème édition du festival international de jazz de Saint-Louis, le maire de la ville, Mansour Faye, a lancé un appel pressant aux autorités gouvernementales du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’un soutien financier continu pour garantir le succès de cet événement culturel majeur.

      Mansour Faye a souligné l’importance cruciale d’allouer un budget annuel d’au moins 100 millions de francs CFA pour couvrir les frais du festival. Il a exprimé l’espoir que cette initiative soit soutenue par le ministère de la Culture. Le maire a mis en avant la comparaison avec des festivals de renommée internationale tels que ceux de Rio et de Lausanne, mettant en lumière les 32 années d’existence du festival de jazz de Saint-Louis et son impact économique significatif sur la région.

      Il a insisté sur la nécessité pour l’État et les partenaires de continuer à soutenir cet événement afin de le perpétuer pour les générations futures. Le festival de jazz de Saint-Louis, avec son héritage culturel riche et sa contribution à la vitalité économique de la région, mérite un soutien financier solide pour continuer à prospérer et à rayonner sur la scène nationale et internationale.

      Cet appel de Mansour Faye souligne l’importance de la culture dans le développement socio-économique et identitaire d’une région et met en avant la nécessité pour les autorités gouvernementales de reconnaître et de soutenir les événements culturels locaux de grande envergure.

      Réforme du Calendrier Académique : Dr El Hadj Abdourahmane Diouf s’Attaque aux Problèmes de l’Université Sénégalaise

      Le système éducatif sénégalais, notamment dans le cadre universitaire, est confronté à d’importants défis. Dr El Hadj Abdourahmane Diouf, chargé des universités incluant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, met en lumière les sérieux problèmes de chevauchement des années académiques. Ces défis sont exacerbés par des contraintes budgétaires et une pénurie d’espaces qui ont un impact direct sur la qualité de l’éducation.

      Une réforme urgente s’impose, et selon Dr Diouf, une année bien planifiée pourrait suffire à normaliser le calendrier académique. Il insiste sur la nécessité d’un calendrier stable et prévisible, en contraste avec l’actuel, largement imprévisible, qui entrave même la planification des examens.

      Dans un effort de rénovation, un séminaire est programmé pour harmoniser les visions et stabiliser définitivement le calendrier académique. Ce sommet réunira tous les acteurs clés, des recteurs aux étudiants, pour forger un consensus lors d’une retraite intensive de trois jours.

      Cette initiative reflète la volonté de Dr El Hadj Abdourahmane Diouf et de son équipe de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes persistants de l’université sénégalaise. En impliquant toutes les parties prenantes dans le processus de réforme, ils cherchent à garantir une mise en œuvre efficace et durable des changements nécessaires pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Sénégal.

      Affaire de Trafic de Cocaïne : Abdoulaye Seck, Fils d’Idrissa Seck, Arrêté dans une Opération Anti-Drogue

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, dans le cadre d’une opération anti-drogue menée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), fait la une des médias. Les suspects sont placés en garde à vue pour des soupçons de trafic international de drogue et blanchiment de capitaux.

      Bien que le rôle précis d’Abdoulaye Seck dans cette affaire ne soit pas encore spécifié, des détails émanant de l’enquête publiée par le journal « Libération » indiquent qu’il aurait joué un rôle actif dans le réseau récemment démantelé. Ce réseau était impliqué dans l’importation de cocaïne en provenance de Gambie et de Guinée-Bissau, destinée à être exportée à Marseille via le Sénégal.

      Abdoulaye Seck aurait été appréhendé dans une clinique à Dakar, contrairement à ce qui avait été précédemment avancé. Selon les enquêteurs, il aurait été en contact régulier avec Sylvain Bathiapara Mendy, présumé cerveau de l’affaire. Ce dernier a été arrêté en possession de 18 kilogrammes de cocaïne à Karang, en tentant de franchir la frontière sénégalaise à bord d’un 4×4.

      Les investigations en cours devraient permettre d’éclaircir la nature des liens entre Abdoulaye Seck et le réseau dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy. L’enquête a déjà conduit à plusieurs arrestations et saisies dans différentes localités, mettant en lumière l’ampleur de ce trafic international de drogue.

      Cette affaire souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en évidence les défis persistants auxquels sont confrontés les autorités dans la région en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée.

      ADHA Appelle à la Rationalisation des Ressources et à l’Implication des Jeunes dans le Nouveau Régime

      L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) adresse des recommandations au nouveau régime sénégalais, appelant à une rationalisation des ressources et à une implication accrue des jeunes dans la gouvernance. Dans un communiqué adressé à Senego, l’ADHA salue l’implication des jeunes dans des postes de haute responsabilité, tout en encourageant le nouveau régime à maintenir cette dynamique de rupture et à veiller à l’adéquation entre les profils et les postes.

      Cependant, l’ADHA exprime sa déception concernant le maintien de certaines directions, notamment celles liées à la jeunesse, qui auraient pu être fusionnées pour une utilisation plus efficace des ressources financières, logistiques et humaines. L’ADHA souligne la nécessité de rationaliser ces structures, qui travaillent toutes sur des questions similaires telles que la jeunesse, la formation, l’employabilité et l’insertion professionnelle.

      Dans cette optique, l’ADHA recommande vivement le regroupement de toutes les directions travaillant sur ces questions pour plus d’efficacité dans les résultats et le suivi. De plus, elle demande un audit complet de la gestion du Conseil National de la Jeunesse et du Conseil National pour l’Insertion des Jeunes, ainsi que la création d’un organe neutre chargé de fédérer les regroupements de jeunes et de veiller à la mise en œuvre de leurs travaux.

      Parmi ses autres recommandations, l’ADHA demande l’abrogation de la loi d’amnistie relative aux infractions commises depuis 2021, un renforcement du contrôle et du suivi-évaluation des activités de pêche, et la suppression de structures budgétivores créées par l’ancien régime dans le but de recaser une clientèle politique.

      En conclusion, l’ADHA encourage la reddition des comptes et exhorte les autorités compétentes à mener à bien toutes les procédures initiées. Cette démarche témoigne de l’engagement de l’ADHA en faveur de la transparence, de la responsabilité et de l’efficacité dans la gestion des ressources et des politiques publiques au Sénégal.

      Scandale à Louga : Djiby Ndiaye acquitté après avoir admis avoir engrossé la femme de son ami

      Un verdict choquant a secoué la ville de Louga alors que Djiby Ndiaye, accusé de viol, a été acquitté par la Chambre criminelle du tribunal. L’affaire, qui a tenu en haleine la communauté depuis août 2022, a été marquée par des révélations troublantes sur fond de trahison et de scandale.

      L’accusatrice, M. Diop, avait initialement affirmé avoir été violée à deux reprises par Djiby Ndiaye dans la brousse entre leurs villages respectifs. Elle avait témoigné que l’accusé l’avait attirée en lui faisant croire qu’il devait lui remettre de l’argent de la part de son mari. Ces allégations ont conduit à la détention préventive de Djiby Ndiaye pendant près de deux ans.

      Cependant, lors du procès, une série de révélations a ébranlé le récit initial. Djiby Ndiaye a contesté les faits, affirmant que la plaignante avait consenti à leurs relations intimes. Il a admis avoir eu des relations sexuelles avec M. Diop, mais il a nié toute forme de coercition. De plus, il a révélé avoir engrossé la femme de son ami, ajoutant un élément de trahison à l’affaire.

      Cette admission brutale a étonné la salle d’audience, mais malgré cela, Djiby Ndiaye a été acquitté. La décision du tribunal a soulevé des questions sur la justice et la moralité, laissant beaucoup se demander comment un homme pouvait être libéré après avoir admis un acte aussi répréhensible.

      Le drame de Louga met en lumière les complexités des affaires judiciaires et soulève des préoccupations quant à la protection des victimes de violences sexuelles. La communauté locale est divisée, certains exprimant leur indignation face à l’acquittement, tandis que d’autres remettent en question la crédibilité du système judiciaire.

      En fin de compte, cette affaire tragique laisse derrière elle des cicatrices profondes et soulève des questions sur la responsabilité, la loyauté et la justice dans notre société.

      Les Jeunes de Kahi S’Engagent pour une Agriculture Durable : Révision de la Loi Agro-sylvo-pastorale

      Dans la commune dynamique de Kahi, située dans la région de Kaffrine, une nouvelle vague d’engagement rural se lève. Les jeunes membres des organisations communautaires ont récemment pris part à une initiative révélatrice, orchestrée par le Collège des Jeunes Ruraux du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR). L’événement a offert une opportunité unique : se familiariser avec les enjeux législatifs entourant l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche, notamment à travers la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique.

      Dirigée par Mamadou Diop, chargé du programme « Insertion et Installation des Jeunes dans les Différentes Chaînes de Valeur » au CNCR, cette formation a réuni des voix passionnées. Les discussions enflammées ont résonné dans la salle, appelant à un soutien accru de l’État envers les agriculteurs et, surtout, à l’accès des jeunes à la terre et aux semences.

      « Nous sommes réunis aujourd’hui pour échanger avec la jeunesse rurale sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique, qui célèbre ses vingt ans cette année, ayant été instaurée en 2004 », a déclaré Mamadou Diop. Il a souligné l’importance cruciale de cette loi dans le paysage agricole du pays, tout en appelant à une révision collaborative impliquant tous les acteurs, en particulier les jeunes ruraux.

      Sous le regard bienveillant du chef de village de Ndjigui, Amath Diaw, les jeunes ont été encouragés à exprimer leurs opinions, à faire des propositions et à contribuer aux décisions politiques concernant la révision de cette loi. Mamadou Diop a souligné l’urgence d’une telle révision, soulignant la nécessité de poursuivre l’objectif d’autosuffisance en riz et de garantir la sécurité alimentaire pour tous.

      Cette rencontre, alliant formation, sensibilisation et partage d’informations, a marqué le début d’un dialogue essentiel entre les jeunes ruraux et les décideurs. À Kahi, la jeunesse se lève pour façonner l’avenir de son agriculture, mettant en avant l’importance de la durabilité, de l’égalité d’accès aux ressources et de la participation citoyenne dans la formulation des politiques agricoles.

      Arrêté par la BR de Tamba, un charlatan accusé de viol sur sa fille adoptive de 12 ans

      La brigade de recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda a déféré un charlatan de 73 ans  soupçonné de viol sur sa fille adoptive. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

      Marié à deux femmes, le charlatan M. S.,  âgé de 73 ans, est accusé de viols répétés sur sa fille adoptive A. S. G., âgée de 12 ans, au moment des faits. Suite à la plainte déposée par la mère de la victime, il a été arrêté par la BR de Tambacounda. Il ressort du dossier qu’à son retour de La Mecque, M. S. a épousé la veuve D. S. Cette dernière a rejoint le domicile conjugal avec sa fille qu’elle avait eu de son premier mariage.
      Le mari a profité de l’absence de son épouse pour violer sa fille dans sa chambre de consultance. Désemparée, elle s’en est ouverte à une amie de sa mère qui informa cette dernière. 
      A cet effet, D. S. a porté plainte contre son mari pour viols répétés sur sa fille. Les gendarmes ont adressé une réquisition à un gynécologue pour examen. Le certificat médical transmis aux enquêteurs révèle des déchirures hymenales anciennes et multiples sur la fille.
      Convoqué et interrogé sur procès-verbal, le charlatan a nié les faits. Malgré tout, il a été déféré au parquet pour viol, pédophilie et détournement de mineure.
      Actuellement âgée de 16 ans, A. S .G est inscrite en classe de 4e dans un CEM de Tamba.

      Montée de la stigmatisation des « Peul Fouta » : Une association recadre Tahirou Sarr

      L’Initiative sénégalaise pour le dialogue interculturel Sanakuyaa a publié une note condamnant vivement les discours xénophobes et stigmatisants à l’encontre de la communauté « Peul Fouta », attribués au politicien Tahirou Sarr. Dans ce communiqué, l’association dénonce les propos jugés intempestifs de Sarr, qu’elle estime être relayés par certains médias et amplifiés sur les réseaux sociaux, mettant ainsi en péril la coexistence pacifique au Sénégal.

      L’association souligne que ces discours alimentent des préjugés infondés et des stéréotypes nocifs, menaçant la cohésion sociale et la paix dans le pays. Elle conteste également les chiffres avancés sur le nombre de membres de la communauté « Peul Fouta » vivant illégalement au Sénégal, ainsi que les allégations mensongères sur leur prétendue implication dans des activités criminelles, les qualifiant de sans fondement.

      Sanakuyaa déplore la complicité tacite de certains acteurs des médias sénégalais qui relaient ces discours xénophobes et stigmatisants. Elle rappelle que la diversité culturelle et ethnique est une richesse pour le pays et appelle à lutter contre la xénophobie en promouvant des messages d’inclusion, de tolérance et de respect mutuel.

      En conclusion, l’Initiative Sénégalaise pour le Dialogue Interculturel réaffirme son engagement en faveur de la promotion de la paix, de l’harmonie et du respect des droits humains pour tous les citoyens du Sénégal, et appelle à un rejet collectif de la haine et de la discrimination.

      Tentative d’assassinat : Un chauffeur attaque l’amant présumé de sa femme

      O. Dia, chauffeur de profession, comparaissait devant la Cour de la Chambre criminelle de Mbour pour tentative d’assassinat sur A. Mboup, un boutiquier accusé d’entretenir une relation adultérine avec sa femme. Les faits remontent au 28 octobre 2020, lorsque O. Dia aurait attaqué A. Mboup avec un gourdin, causant cinq blessures au crâne de ce dernier et lui infligeant une incapacité temporaire totale de 21 jours.

      Selon le récit d’O. Dia devant la cour, il aurait découvert un talisman dans sa chambre et aurait confronté sa femme à ce sujet, apprenant que le talisman appartenait à A. Mboup. Ce dernier aurait ensuite présenté des excuses à O. Dia, affirmant avoir perdu sa virilité après leur liaison. Plus tard, O. Dia aurait surpris A. Mboup et l’aurait violemment attaqué avec un gourdin.

      Les avocats de la défense ont plaidé pour des circonstances atténuantes, tandis que le procureur a soutenu la préméditation des actes d’O. Dia et a requis 10 ans de réclusion criminelle contre lui. La partie civile a également réclamé une indemnisation de 2 millions de francs CFA pour le préjudice subi.

      Cette affaire soulève des questions sur la violence conjugale et les répercussions des relations extraconjugales sur la vie des individus impliqués. La cour devra désormais rendre son verdict dans cette affaire délicate.

      Le lutteur Lac de Guiers entre les mains de la justice pour escroquerie

      Le lutteur Lac de Guiers 2 se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie, ayant été arrêté par les forces de l’ordre du commissariat central de Guédiawaye. Accusé d’avoir escroqué un montant de 21 millions de francs CFA à neuf plaignants, le chef de file de l’écurie Walo a été présenté ce matin au procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pikine-Guédiawaye.

      Cette affaire remonte à une prétendue escroquerie où Lac de Guiers 2, accompagné de son complice A. S. Diagne – actuellement en cavale et supposément localisé en Europe selon une source de Seneweb – aurait perçu de l’argent de candidats à l’émigration avant de disparaître.

      Face aux plaintes des victimes, le parquet de Pikine-Guédiawaye a ordonné une enquête policière pour faire toute la lumière sur cette affaire. Cependant, les deux suspects étaient en fuite jusqu’à ce que Lac de Guiers 2 soit appréhendé à son retour à Dakar.

      La situation actuelle laisse le sort du lutteur entre les mains de la justice sénégalaise, qui devra statuer sur cette affaire d’escroquerie présumée et décider des mesures à prendre à l’encontre des accusés.

      Diop SY appelle à l’implication des maires dans le processus du PGIIS

      Lors d’une intervention sur le Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), Diop SY a exprimé le besoin crucial d’associer les maires au processus. Ses propos soulignent l’importance de la participation des autorités locales pour une mise en œuvre efficace du PGIIS et une gestion proactive des inondations.

      Intervention d’Ousmane Sonko lors du Conseil interministériel sur l’inondation et le PGIIS

      Ousmane Sonko, leader politique et figure publique, a pris la parole lors du Conseil interministériel consacré à la gestion des inondations et au Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Sa prise de parole a été marquée par des propositions et des observations pertinentes visant à renforcer l’efficacité des mesures prises pour faire face à ce problème majeur.

      Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: Discours de Ousmane Sonko...

      Réunion interministérielle sur la gestion des inondations : Engagement et résolution pour un plan d’action efficace

      Les autorités gouvernementales se sont réunies lors d’un conseil interministériel pour discuter de la gestion des inondations et du Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Lors de cette réunion, des discours ont été prononcés mettant en avant l’engagement et la résolution à mettre en œuvre un plan d’action efficace pour faire face à ce défi majeur.

      Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: discours de la résolution...

      Abdourahmane Diouf s’engage à instaurer un calendrier académique intangible au Sénégal

      Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé son intention de mettre en place un calendrier académique intangible au Sénégal, lors d’une déclaration à Dakar jeudi dernier. Il a exprimé son engagement à travailler en collaboration avec les acteurs universitaires pour atteindre cet objectif.

      Selon M. Diouf, le rétablissement d’un calendrier académique stable pourrait résoudre de nombreuses difficultés financières rencontrées par le secteur de l’enseignement supérieur. Il a souligné l’importance d’une concertation avec les parties prenantes lors d’un séminaire prévu à la fin du mois de mai, afin d’aborder diverses questions liées au calendrier universitaire, telles que le recrutement des enseignants-chercheurs, le statut des vacataires, et les chantiers inachevés du ministère.

      Le ministre a souligné que depuis près d’une décennie, le Sénégal connaît des fluctuations constantes dans son calendrier académique, ce qui a des répercussions négatives sur le plan académique et financier. Par exemple, il a noté que de nombreuses licences sont délivrées sur une période de quatre années au lieu de trois, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour l’État et les étudiants.

      Abdourahmane Diouf a également abordé la question de l’orientation des bacheliers, soulignant que les retards dans ce processus ont été un problème persistant. Il s’est fixé comme objectif d’orienter les étudiants avant la fin du mois d’août, et a assuré que des efforts étaient déployés dans ce sens.

      En résumé, l’instauration d’un calendrier académique intangible représente un engagement majeur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en vue d’améliorer la qualité et la gestion de l’enseignement supérieur au Sénégal.

      Nouvelles saisies de billets noirs au Sud et à Thiès: pour une contrevaleur totale de plus de sept (07) milliards de francs CFA

      Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels se poursuivent sur l’étendue du territoire douanier. Des résultats fort appréciables sont notés dans la totalité des régions douanières. Les dernières saisies en date portant sur des billets noirs se présente comme suit :

      10 millions de dollars en billets noirs saisis par le GPR de Thiès
      Le samedi 11 mai 2024 aux environs de 11heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) a procédé à l’arrestation de deux (02) individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA. L’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement et à la filature des prévenus. Les criminels ont été arrêtés sur l’autoroute à péage à leur descente de véhicule, à hauteur du quartier Thiès-Sud, où ils avaient vraisemblablement un rendez-vous d’affaire. Ils sont déférés au Parquet. L’enquête suit son cours.

      Des billets noirs d’une contrevaleur de 01 milliard 300 millions saisis à Kolda
      La saisie est réalisée par la Brigade mobile des Douanes de Kolda, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud. L’opération est le résultat de l’exploitation d’un renseignement sur un groupe de malfaiteurs qui s’adonne à la cession et au lavage de billets. Les agents des Douanes ont ainsi localisé et procédé à l’interpellation, ce mercredi 15 mai 2024, vers 23heures, de deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel à Kolda ville. Les deux faussaires détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contrevaleur totale d’un milliard 300 millions de francs CFA. Les trafiquants ont été déférés au Parquet de Kolda.

      Des billets noirs d’une contrevaleur de 140 millions saisis à Ziguinchor
      Durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h 30mn, les agents de la Brigade mobile de Ziguinchor, Subdivision de Ziguinchor, ont effectué une saisie de billets noirs grâce à l’exploitation d’un renseignement concernant un réseau de trafic de billets à Ziguinchor. L’opération menée par les agents de ladite unité a permis de saisir un lot de billets noirs composé de coupures en francs CFA et d’autres en Euros pour une contrevaleur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.

        Les unités douanières restent mobilisées pour éradiquer le phénomène du faux monnayage qui prend de l’ampleur et qui constitue une menace sérieuse à l’économie nationale.

        La Division de la Communication et des Relations publiques

        Les meurtriers d’Assane Diop, Oncle de l’ancien Maire de Thiès-Nord, arrêtés après des mois de cavale

        La traque des meurtriers d’Assane Diop, vigile au marché Ngelaw de Thiès et oncle de l’ancien maire de Thiès-Nord, Birame Soulèye Diop, a finalement abouti à l’arrestation de trois suspects. Après des mois d’enquête intensive, les éléments du commissariat central de Thiès ont réussi à appréhender A. D., A. G. et O. N., qui ont tous avoué leur implication dans le crime lors de leur interrogatoire.

        Le tragique événement s’est déroulé dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque Assane Diop, âgé de 65 ans, a été violemment agressé et égorgé par trois individus au marché Ngelaw de Thiès. Son corps sans vie a été découvert tôt le matin, provoquant une onde de choc dans la communauté.

        L’enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre a permis d’identifier formellement les trois auteurs du crime, grâce à un renseignement crucial provenant du milieu interlope. Les suspects, déjà incarcérés pour une autre affaire d’agression, ont été immédiatement extraits de leur cellule pour être interrogés sur le meurtre d’Assane Diop. L’un des suspects a avoué le crime, conduisant ainsi à l’arrestation de ses complices.

        Selon les aveux des suspects, Assane Diop aurait surpris les voleurs en flagrant délit de cambriolage au marché Ngelaw. Il aurait alors été attaqué, torturé et finalement égorgé par les malfaiteurs. La reconstitution du crime, supervisée par le commissaire Malick Kane et son équipe, a eu lieu sur les lieux du drame en présence du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. Les détails macabres de l’assassinat ont été immortalisés par des prises de vue et seront utilisés comme éléments de preuve lors du procès.

        L’enquête a également révélé que les trois suspects sont impliqués dans d’autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Thiès pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie, en attendant leur comparution devant le parquet.

        Cette arrestation marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Assane Diop et sa famille. Elle témoigne également de l’engagement des forces de l’ordre à combattre la criminalité et à assurer la sécurité des citoyens dans la région de Thiès.

        Rapatriement de 131 migrants sénégalais du Maroc : Une opération humanitaire coordonnée

        À partir de mardi prochain, un total de 131 migrants sénégalais, séjournant dans les centres d’accueil de Bir-Gandouz et d’Argoub au Maroc, seront rapatriés vers le Sénégal. Cette initiative découle des efforts conjoints entre les autorités sénégalaises et marocaines pour assurer la sécurité et le bien-être de ces ressortissants.

        Selon une source diplomatique, ces migrants ont été secourus dans l’océan Atlantique par la marine royale marocaine les 26 avril et 1er mai 2024. Après avoir séjourné dans les centres d’accueil, ils seront désormais rapatriés vers leur pays d’origine.

        Le premier convoi, composé de ces 131 ressortissants sénégalais, quittera le poste frontière de Guerguerate le mardi 21 mai 2024 à 10 heures pour arriver à Saint-Louis le lendemain en début d’après-midi. Cette opération de rapatriement s’inscrit dans le cadre des efforts visant à faciliter le retour sécurisé des migrants vers leur terre natale.

        Par ailleurs, il est signalé qu’aucune embarcation n’est arrivée dans la région de Dakhla-Oued entre le 2 et le 18 mai 2024. Cette information a été confirmée par la représentation diplomatique du Sénégal à Dakhla, une région du sud marocain.

        Ce rapatriement témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises et marocaines à traiter de manière humanitaire la question des migrants en situation de vulnérabilité. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la protection des droits des migrants.

        Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Kédougou : Un Guinéen arrêté avec 2 kg de chanvre indien

        La brigade de proximité de la gendarmerie de Mako a récemment mis fin aux activités d’un réseau de trafic de drogue opérant dans la région de Kédougou. Dans une opération menée dans la nuit du mercredi au jeudi vers 2 heures du matin, les gendarmes ont agi sur la base d’informations concernant un trafic de drogue dirigé par un ressortissant guinéen.

        La descente des forces de l’ordre au village de Tenkotoding, situé dans la commune de Tomboronkoto à Kédougou, s’est soldée par un succès. Les gendarmes ont organisé une opération où ils ont simulé une commande de 2 kg de drogue auprès du suspect âgé de 58 ans. Ce dernier, sans se méfier, s’est rendu au rendez-vous avec son colis.

        Sur place, il a été appréhendé par les autorités et conduit dans les locaux de la brigade de Mako pour être interrogé. Après la période légale de garde à vue, le trafiquant sera déféré demain, vendredi, au parquet de Kédougou pour être jugé. Il est important de souligner que le trafiquant opérait principalement dans les sites d’orpaillage de la région.

        Cette opération réussie démontre l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à lutter contre le trafic de drogue et les activités criminelles dans la région de Kédougou. Elle contribue également à renforcer la sécurité et la tranquillité des citoyens dans cette partie du Sénégal.

        Lancement officiel des conseils de quartiers à Richard-Toll : Un pas vers une gouvernance locale inclusive

        L’Agence Régionale de Développement (ARD) de Saint-Louis a marqué le début du processus de mise en place des conseils de quartiers à Richard-Toll, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir une gouvernance locale participative et inclusive. La cérémonie de lancement s’est tenue mercredi dernier au quartier Campement Sileymane de Richard-Toll, en présence des autorités administratives, des partenaires techniques et financiers.

        Abdourahmane Guèye, responsable de la division planification et renforcement des capacités et bonne gouvernance à l’ARD de Saint-Louis, a souligné l’importance de cette initiative pour accompagner la commune de Richard-Toll dans sa politique de bonne gouvernance. Il a expliqué que la mise en place des conseils de quartiers est un élément clé de la gouvernance territoriale, favorisant la participation citoyenne et renforçant la gestion des affaires locales.

        Ces conseils de quartiers, en renforçant la coordination entre les acteurs locaux, contribueront à promouvoir le « droit à la ville » et à garantir une gouvernance locale inclusive et équitable dans la municipalité de Richard-Toll. Monsieur Guèye a également appelé à la collaboration de la commune et des délégués de quartier pour une mise en place rapide des conseils dans les douze quartiers, comprenant la formation des bureaux et la mise en place des collectifs pour démarrer rapidement les activités en partenariat avec les différents intervenants.

        Abou Ly, membre du conseil économique, social et environnemental et représentant du maire Amadou Mame Diop, a salué la maturité des candidats et a encouragé le quartier à soutenir le président élu pour mener à bien son travail.

        Le nouveau président du conseil de quartier, Thierno Mountaga Amadou Diallo, s’est engagé, aux côtés des autres membres, à travailler en étroite collaboration pour répondre aux attentes des populations et faire progresser le développement local.

        Ce lancement officiel des conseils de quartiers à Richard-Toll constitue ainsi une étape importante vers une gouvernance locale plus participative et transparente, permettant aux citoyens d’être davantage impliqués dans la prise de décision et la gestion de leurs quartiers.

        Mauvaise qualité des repas au campus de Diourbel de l’UAD : Protestations des étudiants et réponses des autorités

        Les étudiants du campus de Diourbel de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey ont exprimé leur mécontentement face à la mauvaise qualité des repas servis au restaurant universitaire. Jeudi dernier, les étudiants en médecine et en santé communautaire ont organisé une journée sans ticket et ont interrompu leurs activités pédagogiques pour dénoncer cette situation.

        La représentante des étudiants en médecine, Astou Guèye, a déclaré devant la presse que depuis dix jours, le restaurant du campus de Diourbel propose des plats à base de poulets avariés, entraînant même des cas d’intoxication chez certains étudiants. Cette situation alarmante a conduit les étudiants à prendre des mesures drastiques pour attirer l’attention des autorités sur ce problème persistant.

        Face à cette mobilisation des étudiants, le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS) de l’université Alioune Diop, Moustapha Guèye, a reconnu qu’il y avait eu des problèmes avec la restauration. Cependant, il a assuré que des mesures étaient prises pour améliorer la situation, notamment par l’acquisition de nouveau matériel et le renforcement de l’équipe de restauration.

        Malgré les efforts annoncés, les étudiants restent vigilants et appellent les autorités à prendre des mesures concrètes pour garantir une alimentation saine et de qualité sur le campus. Ils insistent sur le fait que leurs ventres ne doivent pas servir de décharge pour des repas de mauvaise qualité.

        Le campus de l’UAD à Diourbel, accueillant plus de quatre cents étudiants, dispose d’un seul restaurant universitaire, ce qui rend d’autant plus crucial d’assurer la qualité des repas servis pour la santé et le bien-être des étudiants.

        Lancement d’une réflexion sur le renforcement du secteur informel au Sénégal

        L’université numérique Cheikh Amidou Kane (UN-CHK) a ouvert le débat sur le renforcement du secteur informel lors d’un colloque visant à explorer les voies et moyens pour soutenir cette importante facette de l’économie sénégalaise. L’événement, qui se déroule sur deux jours, marque le début d’une réflexion approfondie en vue de la création future d’une licence, d’un master et ultérieurement d’un doctorat en sociologie économique axé sur le secteur informel.

        Le recteur de l’UN-CHK, le professeur Moussa Lô, a mis en avant l’objectif du colloque, qui vise à fournir un cadre scientifique pour une recherche-action interdisciplinaire visant à renforcer l’ancrage sociétal des groupes professionnels informels. Il a souligné l’engagement de l’université à identifier et à résoudre les principaux obstacles auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur informel, tels que l’accès limité aux marchés, aux financements et aux services de soutien.

        L’initiative de l’UN-CHK s’inscrit dans une perspective de développement économique et social durable pour la communauté sénégalaise. En effet, le secteur informel, bien que souvent marginalisé, joue un rôle crucial en tant que pourvoyeur d’emplois et de biens essentiels. Le colloque vise ainsi à élaborer des solutions durables pour promouvoir le secteur informel et renforcer l’économie nationale.

        Pour le professeur Aladji Mamadou Sané, directeur du pôle lettres, sciences humaines et de l’éducation, le secteur informel représente à la fois un défi et une opportunité pour le pays. Malgré sa contribution incontestable à l’économie, il reste confronté à des défis tels que le manque d’accès aux services financiers et la précarité de l’emploi. Il est donc impératif de réfléchir collectivement à des moyens de soutenir et de renforcer ce secteur vital.

        Dr Absa Gassama, enseignante-chercheure à l’UN-CHK et présidente du comité d’organisation incubateurs du secteur informel, a souligné l’importance d’accompagner les acteurs du secteur informel. Des programmes de formation seront mis en place pour aider ces travailleurs à développer leurs entreprises informelles et à accéder à des emplois décents.

        Cette initiative de l’UN-CHK s’inscrit dans une vision à long terme visant à renforcer l’économie sénégalaise et à promouvoir le développement durable à travers tout le pays.

        Mise en œuvre du marché carbone : les acteurs concernés appelés à s’impliquer fortement

        La mise en œuvre du marché carbone au Sénégal suscite un appel à l’action et à l’engagement de la part des acteurs de l’environnement. Lors d’un atelier de validation du Manuel opérationnel pour la mise en œuvre des marchés carbone au Sénégal, la cheffe de la division changement climatique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Madeleine Diouf Sarr, a souligné l’importance d’une forte implication de tous les acteurs concernés.

        Ce manuel opérationnel est conçu pour combler les lacunes dans l’architecture du marché carbone national. Son objectif est de clarifier les règles de fonctionnement du marché et de renforcer le portefeuille de projets environnementaux à l’échelle nationale. Selon Madeleine Sarr, cette initiative contribuera à promouvoir un développement sobre en carbone et résilient au climat, une priorité pour un pays comme le Sénégal, confronté aux effets néfastes du changement climatique.

        L’appel à l’implication concerne tous les acteurs, qu’ils soient du secteur public, privé, de la société civile ou des collectivités locales. Il s’agit de garantir le succès du manuel et d’assurer une mise en œuvre efficace des politiques environnementales dans le pays. Cet engagement est crucial pour répondre aux objectifs nationaux de lutte contre le changement climatique et pour réaliser la Contribution déterminée au niveau national (CDN).

        L’atelier de validation du manuel représente une étape importante dans le processus de mise en place de sources de financement appropriées pour la lutte contre le changement climatique. Il vise également à créer les conditions optimales pour une participation active au marché carbone par toutes les parties prenantes impliquées.

        Pour Libasse Ba, président du comité national sur les changements climatiques, la participation du Sénégal aux marchés internationaux du carbone offre une opportunité majeure pour valoriser les actions du pays en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette participation peut non seulement contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi stimuler le développement économique et social du Sénégal.

        La mise en œuvre du marché carbone au Sénégal représente un engagement majeur dans la lutte contre le changement climatique et offre des opportunités importantes pour le développement durable du pays.

        Opération de démantèlement : 18 personnes arrêtées pour orpaillage clandestin à Saraya

        Les efforts visant à mettre fin aux activités d’orpaillage clandestin se poursuivent dans la région de Saraya, avec une nouvelle opération menée par les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale. Après l’opération réussie à Bagué dans la commune de Missira Sirimana, l’adjudant Ndao et son équipe ont mis un terme à des activités illégales d’extraction de substances minérales à Sansamba.

        Lors d’une descente surprise, les forces de l’ordre ont appréhendé seize ressortissants burkinabé et deux Maliens en flagrant délit. En plus des arrestations, un important lot de matériel a été saisi, comprenant dix-sept motos, quatre motopompes, trois groupes électrogènes, deux pompes à eau, six poulies et 21 grammes d’or.

        Actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya, ces dix-huit individus seront présentés au parquet près du tribunal de grande instance de Kédougou pour répondre des accusations d’exploitation illégale de substances minérales et d’altération du domaine forestier.

        double accident sur l’Autoroute : Un mort et deux blessés

        Un tragique double accident s’est déroulé sur l’Autoroute, aux abords de l’école Mariama Niass, ce mercredi 15 mai, entraînant la perte d’une vie et causant des blessures à deux personnes. Tout a commencé lorsqu’un camion, circulant sur la voie d’arrêt d’urgence en direction du Centre de Dakar depuis la Patte d’Oie, a brusquement dévié vers la gauche. En effectuant cette manœuvre, il est entré en collision avec un autre poids lourd se trouvant au milieu de la chaussée. Pour éviter le pire, ce dernier s’est rabattu à gauche, provoquant la collision avec un bus Tata qui circulait sur la voie rapide.

        Les caméras de surveillance publique, scrutées par les enquêteurs de la section Accidents du commissariat central, ont enregistré toute la scène d’horreur à 4 heures 8 minutes, selon les informations relayées par L’Observateur.

        Les images capturées dépeignent une scène chaotique : deux jeunes à moto Jakarta sont témoins du drame. L’un d’eux, après avoir stationné sa moto sur la chaussée, traverse la route pour porter secours aux victimes. Malheureusement, un troisième camion, chargé de béton armé et roulant à vive allure, perd le contrôle de son véhicule en tentant d’éviter le carambolage. Il finit sa course dans les plantes, écrasant le motocycliste qui portait secours.

        La victime décédée, El. Kébé, a été retrouvée sous le camion qui l’a percutée, et son corps a été transporté à l’hôpital de Fann. Les deux blessés, M. Dia et M. Ndiaye, ont quant à eux été conduits dans une autre structure de santé.

        Selon les informations du Groupe futurs médias, le chauffeur d’un des camions impliqués, identifié comme K. Wade, a été placé en garde à vue pour homicide involontaire. Après avoir pris la fuite au moment du constat, il s’est rendu au commissariat central de Dakar vers 15 heures. Les autres chauffeurs ne sont pas encore inquiétés à ce stade de l’enquête.

        Ziguinchor : Découverte tragique d’un nouveau-né dans un canal d’eaux usées

        Une découverte macabre a bouleversé les habitants du quartier Grand-Yoff de Ziguinchor ce mercredi, vers 15 heures. Flottant dans un canal d’eaux usées, ils ont aperçu le corps sans vie d’un nouveau-né enveloppé dans un pagne.

        Selon les informations rapportées par L’Observateur, le bébé est une fille. Le corps présentait des lividités cadavériques sur tout le corps et une partie du cordon ombilical était encore attachée.

        La dépouille a été transportée à l’hôpital régional de Ziguinchor pour y subir une autopsie, tandis qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie.

        Ziguinchor, le gouverneur de région Mor Talla Tine, invite les autres factions du MFDC (Mouvement des  Forces Democratique de Casamance) a saisir la main tendue de l’état

        Un panel sous le thème « Diakaye un cas d’école », a réuni  hier lundi 13 mai 2024  les acteurs sous l’égide du gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine. Il  a permis  en plus de célébrer les un an de la signature des accords de paix et le dépôt des armes de faction Mouvement des Forces Démocratique de Casamance de Diakaye  et l’état du Sénégal à  Mongone dans le département de Bignona le 13 mai 2023 et de se projeter sur ce qui reste à faire.

        « Aucune personne, aucun groupe ne doit se sentir exclu du processus. Acceptons tous d’être des ambassadeurs, des acteurs de la paix, une paix dans les cœurs, une paix dans les esprits, conditions sine qua non pour répondre aux attentes multiples des populations. Nous voulons une paix durable et définitive avec une forte contribution de la jeunesse. » A  précisé  le chef de l’exécutif régional Mor Talla Tine en marge du panel

        Selon lui,  » toutes les conditions sont désormais réunies pour que la région de Ziguinchor et la Casamance naturelle tournent définitivement la page du conflit armé pour se tourner résolument vers une dynamique de paix durable et définitive qui est l’ingrédient indispensable pour tout progrès économique et social. Le 13 mai 2023, un pas décisif a été franchi. Bien évidemment, nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour réussir à faire accepter à toutes les autres factions qui sont encore réticentes d’emprunter la voie de la paix. Un processus de négociation est une œuvre de longue haleine avec des hauts et des bas. Mais, le plus important, c’est que les acteurs affichent leur volonté et leur engagement de dépasser leurs divergences et de privilégier l’intérêt supérieur des populations qui ont longtemps souffert de ce conflit. » Toutefois,  il rendu hommage aux acteurs impliqués, notamment  aux ex-combattants de Diakaye et aux acteurs de la société civile de la région regroupée au sein de la Coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (COSPAC), dirigé par Henry Ndecky

        « A ce jour, 180 ex-combattants ont bénéficié du programme d’accompagnement de l’USAID et plus de 50 000 personnes disposeront bientôt d’un extrait de naissance.
        Dix mille adultes des trois départements de la région de Ziguinchor ont déjà obtenu leur extrait de naissance entre 2019 et 2023. Le programme aliwili 2 est en train de financer les projets communautaires dans des villages de la Casamance. La contribution de l’USAID a permis de renforcer la paix et la stabilité dans la zone de Diakaye », a souligné Alyssa Leggoc directrice de l’USAID, promettant de continuer à être aux côtés des populations du Sénégal pour promouvoir la paix et le développement en Casamance. L’USAID a pour objectif d’aider le Sénégal à réaliser ses objectifs de développement inclusif et de recherche d’une paix durable en Casamance.

        Ce panel qui entre dans le cadre de la commémoration de l’an un de l’accord de paix de Mongone a été initié par la société civile de la région de Ziguinchor en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
        Il a enregistré, entre autres, la participation d’ex-combattants de Diakaye, d’élus, des autorités administratives, des acteurs de développement et des représentants de jeunes.
        Les accords de Mongone entre l’état du Sénégal et Mouvement des Forces Démocratique de Casamance signé le 13 mai 2024 a permis au moins à 250 combattants de déposer les armes à travers une cérémonie dédiée. Le panel tenu hier a servi  de faire la situation des accords, le rappel du processus qui a abouti aux accords, qu’elle démarche à suivre et enfin faire un plaidoyer…..

                                                       AS
                                   Le Dakarois Ziguinchor

        Nouveau Tournant dans l’Affaire des 94 Milliards : Victoire Judiciaire pour…

        Une étape décisive vient d’être franchie dans l’affaire des 94 milliards de francs CFA, qui secoue le pays depuis des années. Au cœur de cette saga juridique, le terrain immatriculé Tf 1451/R, d’une superficie de 200 hectares à Rufisque, est au centre d’un conflit opposant les héritiers de feu Ousmane Mbengue à la SN-HLM et à l’État sénégalais.

        Cette affaire a été marquée par des confrontations virulentes entre l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, alors inspecteur des Impôts et Domaines, et Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines. Mais aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre avec une décision judiciaire qui pourrait changer la donne.

        Le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a rendu un verdict favorable aux héritiers de feu Ousmane Mbengue en ordonnant la radiation de la prénotation inscrite sur le titre foncier au profit de la SN-HLM. Cette décision, prise à l’issue d’une audience publique ordinaire en mars dernier, constitue un véritable tournant dans ce litige complexe.

        L’équipe juridique des héritiers, dirigée par Me Assane Dioma Ndiaye, a remporté cette bataille judiciaire contre les représentants de la SN-HLM, mettant ainsi fin à des années de lutte acharnée pour défendre les droits de la famille sur ce précieux patrimoine.

        Cette victoire intervient après une série de démarches judiciaires qui ont abouti à une décision de la Cour d’Appel de Dakar ordonnant le retour du titre foncier à son état initial, sous peine d’astreinte financière.

        Demba Anta Dia, mandataire des héritiers, se réjouit de cette avancée significative et espère que cela permettra à la famille de jouir pleinement de ses droits sur ce bien immobilier, longtemps contesté.

        Cet épisode survient dans un contexte où l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a confirmé plusieurs accusations contre Mamour Diallo et d’autres, jetant ainsi une lumière crue sur les pratiques controversées entourant cette affaire.

        L’affaire des 94 milliards continue ainsi de captiver l’attention nationale et pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques majeures dans les mois à venir.

        Opérations de sauvetage en mer : Interception de deux pirogues avec des migrants

        La Marine nationale sénégalaise a annoncé aujourd’hui qu’une opération conjointe avec l’Armée de l’air a permis l’interception d’une pirogue transportant 116 migrants, originaires du Sénégal et de la sous-région. L’incident s’est produit à environ 100 km au large de Dakar.

        Cette interception survient à la suite d’une autre opération menée il y a deux jours, le 13 mai, où une pirogue partie de Bargny a été interceptée à 30 km au large de Dakar. Cette action a été coordonnée par le Patrouilleur de haute mer (PHM) NIANI.

        Au total, 252 personnes, comprenant les occupants des deux pirogues, ont été secourues et remises aux services compétents. Ces opérations de sauvetage en mer sont cruciales pour prévenir les tragédies et assurer la sécurité des migrants qui entreprennent souvent des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure.

        Arrestation du fils d’Idrissa Seck pour trafic de drogue : Un coup dur pour la famille et la politique sénégalaise

        L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’éminent homme politique sénégalais Idrissa Seck, pour trafic international de drogue, a secoué le pays et révélé les profondes ramifications de la criminalité dans la société sénégalaise. Cette affaire, qui a éclaté avec fracas, met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de drogue et d’autres activités criminelles.

        La nouvelle de l’arrestation d’Abdoulaye Seck a été accueillie avec stupéfaction et consternation par l’opinion publique sénégalaise. En tant que fils d’une figure politique influente, son implication présumée dans un réseau de trafic de drogue a ébranlé les fondements de la confiance du public dans les élites politiques et sociales du pays.

        Selon les informations rapportées par les médias locaux, Abdoulaye Seck aurait été appréhendé en possession de 18 kg de cocaïne lors d’une opération conjointe menée par l’Ocrtis et les forces de sécurité dans plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Kaolack et Mbour. Cette saisie spectaculaire a mis en lumière l’ampleur du trafic de drogue et la sophistication des réseaux criminels qui opèrent au Sénégal.

        L’arrestation d’Abdoulaye Seck risque de porter préjudice à la réputation politique d’Idrissa Seck et de son parti, Rewmi. En effet, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques dans la préservation de l’intégrité de leur famille et dans la lutte contre la criminalité. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la transparence des élites politiques dans la gestion des affaires publiques.

        Cette affaire rappelle l’urgence pour les autorités sénégalaises de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et autres formes de criminalité. Il est impératif de renforcer les capacités des forces de sécurité, d’améliorer la coordination entre les différentes agences chargées de l’application de la loi et de garantir un système judiciaire efficace et équitable pour tous les citoyens.

        L’arrestation d’Abdoulaye Seck pour trafic de drogue représente un moment de vérité pour la société sénégalaise. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre la criminalité et souligne l’importance de l’intégrité et de la responsabilité des élites politiques dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.

        Les étudiants sénégalais en France expriment leur préoccupation face aux retards de paiement des bourses

        L’Association des Étudiants Sénégalais en France (AESF) tire la sonnette d’alarme quant aux retards récurrents dans le versement des bourses, affectant gravement la vie quotidienne et les études des étudiants sénégalais. Dans un communiqué adressé aux autorités compétentes, l’AESF dénonce l’absence de préavis préalable pour ces retards de paiement, entraînant des difficultés financières significatives pour les étudiants.

        La situation décrite par l’AESF est alarmante. Les retards de paiement des bourses compromettent non seulement la capacité des étudiants à subvenir à leurs besoins essentiels tels que le loyer et les frais de subsistance, mais ils ont également un impact dévastateur sur leur bien-être psychologique et leurs performances académiques. Ces retards engendrent un niveau de stress accru, des frais bancaires supplémentaires et une instabilité financière qui perturbent sérieusement le parcours académique des étudiants.

        Face à cette situation préoccupante, l’AESF appelle les autorités compétentes à réagir en urgence et à mettre en place un système d’alertes préventives pour les retards de paiement. Ce mécanisme permettrait aux étudiants de mieux s’organiser et de minimiser l’impact négatif sur leur vie quotidienne et leurs études. L’AESF se propose également de collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables à cette problématique et garantir que les étudiants puissent poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles.

        Les témoignages poignants des étudiants boursiers soulignent l’urgence d’une action concrète. Aicha, Moussa, et Khady expriment unanimement l’impact dévastateur des retards de paiement des bourses sur leur vie quotidienne et leur avenir académique. Pour eux, il est crucial que le paiement des bourses soit honoré à temps afin de préserver leur dignité, leur stabilité financière et leur bien-être général.

        Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion plus efficace et transparente des aides financières destinées aux étudiants sénégalais à l’étranger. En garantissant le paiement ponctuel des bourses, les autorités pourraient contribuer significativement à soutenir la réussite académique et le bien-être des étudiants sénégalais en France.

        Opération de sécurisation : 582 interpellations pour assurer la sécurité des citoyens

        Dans le cadre des préparatifs de la fête de Tabaski, la police sénégalaise a intensifié ses actions pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Une nouvelle opération de sécurisation a ainsi été menée dans la nuit du mardi au mercredi, de 20 h à 6 h, à travers tout le pays.

        Plus de 700 policiers, en uniforme et en civil, ont été déployés dans les zones sensibles afin de traquer les délinquants et de prévenir la criminalité. Cette opération coup de poing a abouti à l’interpellation de 582 individus, dont les motifs varient.

        Parmi les personnes arrêtées, 378 ont été appréhendées pour vérification d’identité, 83 pour ivresse publique et manifeste, 28 pour nécessité d’enquête, un pour escroquerie, et 24 pour détention et trafic de chanvre indien. D’autres infractions ont également été constatées, telles que la destruction de biens appartenant à autrui, le défaut de permis de conduire, le tapage nocturne, le vagabondage, le vol, l’homicide involontaire par accident, les coups et blessures volontaires, et bien d’autres.

        Ces actions démontrent l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité publique et à lutter contre la criminalité, surtout en période de festivités où les risques d’infractions sont souvent accrus. Les autorités continuent ainsi à veiller sur la tranquillité des citoyens et à garantir un environnement sûr pour tous.

        Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

        Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

        Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

        Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

        La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

        Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

        Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

        Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

        Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

        À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

        1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
        2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
        3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
        4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
        5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
        6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
        7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
        8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
        9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
        10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
        11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
        12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
        13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
        14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
        15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

        Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

        Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

        Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

        Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

        Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

        Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

        Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

        Crise dans le secteur semencier : Les opérateurs menacent de boycotter la campagne agricole hivernale

        Une situation tendue règne dans le secteur semencier au Sénégal, alors que la campagne agricole hivernale approche à grands pas. Les opérateurs semenciers ont exprimé leur mécontentement lors d’un conclave tenu mardi, menaçant de boycotter les opérations si leurs dettes envers l’État ne sont pas réglées.

        Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), plusieurs décisions ont été prises pour préparer la campagne agricole à venir. Cependant, malgré l’annonce d’un budget record de 120 milliards FCFA et l’implication des forces de défense et de sécurité dans la distribution des semences, les problèmes persistent.

        Selon des informations rapportées par Source A, les opérateurs semenciers réclament toujours le paiement de leurs dettes par l’État, sans quoi ils menacent de ne pas fournir de semences pour la campagne agricole. Les dettes, estimées à 43 milliards de francs CFA, concernent notamment celles de l’année 2023-2024.

        Un des opérateurs semenciers, ayant pris part au conclave, a déclaré à la source que « il nous sera impossible de nous engager à fournir des semences à l’État, si nous ne nous faisons pas rembourser nos dettes ». Il reproche également au gouvernement de n’avoir libéré qu’une partie des fonds promis, soit 20 milliards sur le montant total dû.

        Malgré les virements effectués par le gouvernement, qui devraient être positionnés dans les comptes des opérateurs ce mercredi, les semenciers restent méfiants. De plus, ils contestent l’utilisation d’un audit comme argument pour retarder le paiement de leurs dettes, soulignant l’urgence de la situation et l’impact direct sur la préparation de la campagne agricole hivernale.

        Face à cette crise potentielle, il est crucial pour les autorités de trouver rapidement une solution afin d’assurer le bon déroulement de la campagne agricole et de préserver les intérêts des opérateurs semenciers, essentiels à la sécurité alimentaire du pays.

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