Emigration clandestine : La Marine Nationale Sénégalaise arraisonne une pirogue avec 111 personnes au large de Dakar

Le 29 juillet 2024, la Marine nationale sénégalaise a réussi une opération importante dans sa lutte contre l’émigration clandestine. Selon une publication sur le compte Facebook de la Marine nationale, une pirogue transportant 111 personnes a été arraisonnée au large de Dakar.

L’intervention a eu lieu à environ 140 kilomètres de la côte dakaroise, lorsqu’une unité de la Marine, le PHM NIANI, a intercepté la pirogue en question. Les passagers étaient répartis comme suit : 62 Sénégalais, 22 Gambians et 20 Guinéens.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités sénégalaises pour contrôler les flux migratoires illégaux et garantir la sécurité en mer. La marine a souligné l’importance de telles actions pour contrer les dangers associés aux traversées périlleuses souvent entreprises par des migrants en quête d’une vie meilleure.
Les autorités ont également rappelé que ces interventions visent non seulement à prévenir les risques auxquels sont confrontés les migrants, mais aussi à lutter contre les réseaux de passeurs qui exploitent la détresse des personnes cherchant à fuir des conditions de vie difficiles.
La Marine nationale a exprimé sa détermination à poursuivre ses efforts pour assurer la sécurité maritime et soutenir les initiatives nationales et internationales visant à gérer les migrations de manière humaine et efficace. Cette interception s’ajoute à une série d’actions visant à renforcer le contrôle des frontières et à protéger les vies humaines en mer.

Ziguinchor : Sensibilisation à l’accès des personnes malvoyantes et non-voyantes aux opportunités du numérique

« Nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes, dont 100 filles à Nyassia, à l’utilisation de l’outil informatique. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes… »

Dixit Sidi Ameth Kouka, point focal de ST-Foundation Microelectronics à Ziguinchor. Il l’a fait savoir hier, lundi 29 juillet 2024, à la salle de réunion du conseil départemental de Ziguinchor, lors de ladite journée. C’était en présence du directeur de l’action sociale Seydou Nourou Thiam, d’Aliou Sakho, représentant la mairie de Ziguinchor, de la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes, d’ISMEA et des partenaires d’INEFJA. Ceux-ci ont permis d’installer quatre centres à Ziguinchor : un à l’école Badara Diallo, qui prend en charge les malvoyants, un au niveau de l’association DECLIC pour les personnes qui travaillent dans la société civile, un autre à Niassya pour les filles des zones isolées, et récemment, un autre centre a été implanté au niveau de la mairie de Boutoupa-Camaracounda.

« Aujourd’hui, nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique. À Nyassia, nous avons déjà formé 100 jeunes filles qui savent utiliser l’outil informatique, la cybercriminalité et le codage. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique. Notre cible principale est les jeunes, surtout des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap. Même les professionnels sont concernés, car pour le codage et la cybercriminalité, des centres sont ouverts pour accompagner notamment les journalistes et les professionnels. Cette journée de sensibilisation et d’interpellation des autorités vise à promouvoir l’accès au numérique pour les personnes malvoyantes et non-voyantes », a déclaré Sidi Ameth Kouka.

Cela permettra, selon lui, à ces personnes de participer au développement de leurs localités. « Nous sommes à 50% de nos objectifs, car comme je l’ai dit, notre objectif est de former 50 000 jeunes dans la région de Casamance. Nous avons récemment signé une convention avec les navétanes. Durant cette période hivernale, avec la ligue de foot de Ziguinchor et l’ONG Right To Play, nous voulons former 5000 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et au codage », a-t-il rassuré.

Seydou Nourou Thiam, directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, s’est réjoui de ce projet. « Nous venons de lancer la cérémonie d’un projet numérique avec la Fondation ST-Microelectronics, qui vient renforcer les dispositifs de l’État sénégalais en matière d’éducation inclusive. Aujourd’hui, ce projet renforce les dispositifs existants et nous sommes très contents des résultats obtenus. Cette année, nous avons eu deux candidats au BFEM qui ont tous réussi. Au baccalauréat, trois ont été au second tour et une seule a été admise. Donc, Ziguinchor se réjouit de ce projet », a-t-il indiqué.

Il estime maintenant qu’il faut sensibiliser les parents, les autorités étatiques et territoriales, les maires, les conseils départementaux et tous les acteurs, comme les inspecteurs d’académie et de l’éducation, ainsi que la société civile. « L’éducation est une compétence transférée, mais les parents doivent aussi être sensibilisés au fait que le handicap ne doit plus être un frein. Au contraire, il doit être un pilier permettant aux enfants de bénéficier d’une éducation comme leurs pairs et de réussir pour participer au développement de ce pays. Nous sommes vraiment satisfaits de la venue de ce projet de la Fondation ST-Microelectronics, qui renforce le dispositif dans la région de Ziguinchor ».

Pour Michel Nassarline Ndéckine, élève déficient visuel au CEMT Amilcar Cabral, ce projet est d’une grande importance. « Aujourd’hui, on parle d’inclusion dans tous les domaines, surtout le numérique. Nous, les déficients visuels, si nous avons la possibilité de manipuler les outils informatiques, ce sera un véritable avantage. Au 21e siècle, les analphabètes sont ceux qui ne savent pas manipuler l’ordinateur. Nous refusons d’être ces analphabètes. Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas manipuler l’ordinateur, mais parce que nous n’avons pas la possibilité. Si cette possibilité se présente, nous allons la saisir avec beaucoup d’intérêt », s’est-il réjoui.

Souleymane Guèye, coordonnateur régional de Sensorial-Handicap-Corporation (SHC-INEFJA), un projet qui s’occupe des enfants malvoyants et non-voyants en partenariat avec STM pour la formation en TIC à Ziguinchor, a déclaré : « Il s’agit de permettre aux enfants handicapés visuels d’utiliser les TIC. Nous sommes dans un monde de digitalisation. Ces enfants, une fois qu’ils décrochent le baccalauréat, perdent souvent une année en Europe car ils ne savaient pas utiliser l’outil informatique. Cette formation leur permet de continuer leurs études en France sans problème. Cette année, une fille a décroché son baccalauréat et cette formation l’aidera à poursuivre directement ses études en Europe. Nous avons aussi deux jeunes qui ont réussi d’office au BFEM. Ils fréquentaient souvent la salle informatique et les recherches qu’ils y faisaient leur ont permis d’avoir un bon niveau et de réussir au premier tour au BFEM. Ce projet est à saluer ».

Pour l’état des lieux, il a déclaré : « Actuellement, nous avons 45 enfants déficients visuels répartis au lycée Djignabo, au CEMT Amilcar Cabral, à l’école Ataba Tabar et à l’école Badara Diallo. Tous ces enfants fréquentent régulièrement la salle informatique installée à l’INEFJA de Ziguinchor, selon le programme du formateur. Aujourd’hui, sans l’accès à l’informatique, ils seraient presque des analphabètes. Moi-même, j’ai été formé en informatique par une personne non-voyante. Les enfants qui ont le bac et qui vont en France sont encadrés par un de leurs amis aveugles sur Campus France jusqu’à l’obtention de la préinscription et l’indication de l’université où ils doivent continuer leurs études. Donc, ce n’est plus un mystère ni un secret : les enfants déficients visuels utilisent l’informatique et sont en avance par rapport aux autres ».

Aliou Sakho, adjoint au maire de Ziguinchor, a félicité les organisateurs. « Nous sommes à l’heure de l’inclusion. Initier les malvoyants et non-voyants à l’informatique, c’est aller au-delà de l’éducation inclusive. L’inclusion va donc vers le numérique et c’est à saluer. Cela signifie que nous avons fait des pas de géants. Nous ne pouvons que nous en féliciter ».

Selon Sada Kane, technicien ingénieur informaticien, le choix de Ziguinchor s’explique par le fait que cette région a une population élevée de non-voyants par rapport aux autres régions, selon les données officielles de l’ANSD.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Lutte contre la traite des enfants et des femmes/Sénégal : Mody Ndiaye et son équipe mènent une guerre sans état d’âme dans la sous-région pour éradiquer ce fléau…

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains célébrée ce mardi 30 juillet 2024 à l’hôtel Radisson, le secrétaire permanent de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP), Mody Ndiaye, a déclaré mener une guerre sans état d’âme contre la traite des enfants au Sénégal et dans la sous-région. « Plusieurs facteurs essentiels caractérisent et amplifient le phénomène de la traite des enfants au Sénégal. C’est pourquoi il est urgent de mener une guerre sans état d’âme contre ces pratiques… » a-t-il déclaré.

Cette manifestation a été célébrée sur le thème : « Ne laissons aucun enfant de côté dans la lutte contre la traite des personnes », en présence d’un représentant du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que des ambassadeurs du Nigéria et de la Suisse au Sénégal. Selon lui, la lutte contre la traite des enfants, phénomène qu’il qualifie de désastre, justifie une mobilisation générale et coordonnée des services publics et nationaux comme la police, la justice et les forces vives de la nation en général.

Il ajoute que la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes a mis en place plusieurs plans d’action s’articulant autour de quatre priorités, dont la prévention, l’information, la sensibilisation des utilisateurs, la protection des victimes et la poursuite avec le renforcement des capacités. « La traite des personnes est considérée comme la troisième activité illégale dans plusieurs pays en termes de profits. L’efficacité de la lutte contre la traite nécessite, au regard de sa compétitivité, la maîtrise de ses différentes dimensions juridiques, judiciaires, économiques et psychosociales… » a précisé le secrétaire permanent de la cellule, Mody Ndiaye.

Selon le représentant régional de l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDUC), Amado De Andrés, au cours de cette même période, plus de 217 victimes, dont 27 mineures, ont été retirées d’une situation de traite. « On a vu, au cours des 18 derniers mois, au niveau du Sénégal surtout, 15 condamnations de personnes soupçonnées de traite… », a-t-il révélé, en ajoutant que plus de 474 acteurs de la justice pénale ont été formés dans ce cadre.

Il termine en disant que 19 comités de vigilance communautaires ont été formés pour identifier et orienter les victimes de la traite des personnes. « Une mission est en cours visant à évaluer les liens et l’impact du travail de l’ONUDUC sur les pays de la région en ce qui concerne la lutte contre la traite… » a-t-il conclu.

Célébration de la journée de l’excellence au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose

La journée de l’excellence a été célébrée en grande pompe au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en présence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre. Cet événement a été l’occasion de récompenser les lauréats pour leurs efforts remarquables dans le domaine de l’éducation.

Dans son discours, le Président Faye a réaffirmé son engagement à diversifier les formations afin de rendre l’éducation plus inclusive et de qualité. Il a souligné que l’éducation des enfants et des jeunes en situation de handicap est une priorité nationale. « Il est de notre devoir de construire de nouveaux instituts spécialisés et de renforcer le système des assistants de vie scolaire, tout en mettant aux normes toutes les infrastructures », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a également exprimé sa volonté d’intégrer les langues nationales dans le système éducatif. « Mettre l’école au service de la souveraineté nationale, c’est aussi poursuivre l’intégration des langues nationales dans notre système éducatif. Les expérimentations en cours dans le cadre du modèle harmonisé de l’éducation bilingue au Sénégal seront capitalisées en vue de mettre ces langues au cœur du dispositif d’enseignement », a-t-il annoncé.

En outre, le Président Faye a souligné l’importance d’évaluer le système éducatif pour aligner les programmes avec les réalités actuelles, les enjeux et les besoins de l’économie nationale. Il a indiqué avoir instruit de renforcer le rôle et la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Éducation et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences et de l’Éducation, de la Formation et du Sport, ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, pour une amélioration continue de la qualité des enseignants.

Parrainée par le professeur Mamadou Sangaré, la cérémonie a été marquée par un appel du Président aux lauréats à s’inspirer de son parcours exemplaire. « Vous devez, comme lui, persévérer dans le culte de l’effort et de l’excellence pour être respecté parmi les meilleurs. Vous vous êtes distingués parmi tous les élèves du Sénégal et je tiens à vous féliciter chaleureusement. Vous faites ma fierté personnelle », a-t-il souligné.

Enfin, le Président Faye a exhorté les lauréats à cultiver l’esprit patriotique, rappelant que la nation place beaucoup d’espoir en eux pour continuer à rayonner. « Le flambeau est entre vos mains et nous sommes conscients que votre éducation n’a pas de prix. Car, seule une éducation de notre jeunesse nous garantit un Sénégal souverain, juste et prospère dans une Afrique en progrès. Ensemble, continuons d’investir et de nous investir dans l’éducation pour un Sénégal meilleur. Vive le Sénégal, vive l’Afrique », a-t-il conclu.

La Journée de l’Excellence 2024 a ainsi été un moment fort de reconnaissance et de célébration des talents et des efforts déployés dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Ahmadou Bachir Touré : Un parcours d’excellence au concours général 2024

Ahmadou Bachir Touré, élève de 18 ans, a marqué l’édition 2024 du Concours Général en remportant le premier prix en Histoire et le premier prix en Géographie. Ces distinctions lui ont valu d’être reconnu comme le meilleur lauréat de Terminale de cette année.

Ahmadou, élève en Série S1 au prestigieux Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis, a démontré une régularité et une excellence académiques impressionnantes tout au long de son parcours scolaire. Il a reçu ses prix des mains du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, en plus de nombreux lots offerts par les partenaires du Concours général.

Ahmadou Bachir a rejoint le Prytanée Militaire en 2017 après avoir brillamment réussi le concours d’entrée très sélectif. Inspiré par l’exemple d’un de ses cousins, il a été encouragé à poursuivre cet objectif dès la classe de CM2 qu’il a effectuée au collège Notre Dame du Liban de Castor, où il a complété tout son cycle élémentaire. Son adaptation à la vie militaire a été facilitée par la présence de ce cousin durant ses deux premières années.

Du collège jusqu’à la terminale, Ahmadou a maintenu des moyennes semestrielles remarquables, variant entre 16 et 17 sur 20. Ses matières favorites, les mathématiques et l’histoire, ont été au cœur de ses succès académiques. En classe de seconde, ses excellentes notes en histoire, géographie et mathématiques ont rendu son orientation difficile, mais le conseil de classe a finalement opté pour la série S1.

Le parcours d’Ahmadou Bachir Touré est un modèle d’engagement et de persévérance. Son succès au Concours Général 2024 illustre non seulement ses capacités intellectuelles exceptionnelles mais aussi la qualité de l’enseignement dispensé au Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de Saint Louis. Ses réussites futures sont à surveiller de près, car il représente une véritable promesse pour l’avenir académique et professionnel du Sénégal.

Cérémonie de Remise des Prix du Concours Général 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose a accueilli aujourd’hui la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024, présidée par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Dans son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats pour leur excellence et a remercié les partenaires pour leur soutien indéfectible.

Le Président Diomaye a également saisi cette occasion pour annoncer une nouvelle de taille qui réjouira les acteurs du secteur éducatif : un programme de recrutement spécial d’enseignants prévu à l’horizon 2030. Cette initiative vise à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades, problématiques récurrentes du système éducatif sénégalais.

Le thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », a été qualifié de particulièrement pertinent par le Président. Selon lui, ce thème ouvre la voie à une réflexion profonde sur le système éducatif sénégalais, notamment à travers le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles.

Cette cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de l’éducation, des lauréats et de leurs familles, ainsi que de nombreux partenaires de l’éducation nationale. La mise en avant de l’excellence académique et les perspectives de réformes annoncées par le Président Diomaye témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif pour le rendre plus inclusif et en phase avec les réalités nationales.

La perspective de ce programme de recrutement d’enseignants est accueillie avec enthousiasme, car il répond à un besoin crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. En renforçant le corps enseignant, le gouvernement espère offrir une éducation de qualité à tous les élèves, dans des conditions d’apprentissage optimales.

Le développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, évoqués par le Président, sont perçus comme des leviers importants pour moderniser et rendre plus accessible le système éducatif. Ces mesures devraient permettre aux élèves de mieux s’approprier les contenus pédagogiques et de favoriser une éducation en adéquation avec les enjeux contemporains et culturels du pays.

Ainsi, la cérémonie de remise des prix du Concours général 2024 s’est conclue sur une note d’optimisme et d’espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal, avec des réformes ambitieuses en vue pour bâtir une école véritablement au service de la souveraineté nationale.

Ameth Suzanne Camara présenté au procureur pour offense au chef de l’état

Ameth Suzanne Camara, responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté pour « offense au chef de l’État » et « actes de nature à jeter le discrédit sur une institution ». Sa comparution devant le procureur de la République, accompagnée de son avocat Me Fadel Diack, a mené à une première décision de retour de parquet. Toutefois, le procureur a choisi de criminaliser l’affaire en lançant une information judiciaire, et a demandé l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre de M. Camara.

L’arrestation de M. Camara découle d’un mandat émis par le procureur de la République suite à des propos où il qualifiait le président de la République et son Premier ministre de « fenkat » (menteur). Lors de son audition, M. Camara n’a exprimé aucun regret et a affirmé ses propos sans présenter d’excuses, ce qui pourrait compliquer son dossier selon son avocat, Me Fadel Diack.

Après un premier retour de parquet, M. Camara a subi un second retour en attendant la désignation d’un juge d’instruction, prévue pour ce mardi. Le chef du parquet de Dakar, dans son réquisitoire introductif, a requis un mandat de dépôt et a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. Kéwoulo rapporte que le procureur a également déposé un réquisitoire supplétif pour renforcer son action.

Ce mardi, M. Camara doit être présenté pour connaître l’identité du juge chargé de l’instruction et pour décider de son éventuelle incarcération. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle met en lumière les tensions politiques et les enjeux de la liberté d’expression au Sénégal.

Amadou Ba poursuit ses visites de courtoisie dans les foyers religieux

L’ancien Premier ministre Amadou Ba continue sa série de visites de courtoisie auprès des foyers religieux sénégalais. Après avoir été accueilli à Touba par Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, M. Ba se trouve actuellement à Tivaouane. Il y est reçu par Serigne Babacar Sy Mansour, le khalife général des tidianes.

Ces visites interviennent dans un contexte politique marqué par les récentes élections, où Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), n’a pas remporté la présidence. Malgré sa défaite, il maintient un dialogue actif avec les leaders religieux du pays, soulignant son engagement envers les valeurs et les traditions sénégalaises.

Ces rencontres témoignent de l’importance accordée par M. Ba aux relations avec les guides religieux, des acteurs influents dans le paysage politique et social du Sénégal.

Concours Général 2024 : Le Président annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose. Lors de son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats et remercié les partenaires, avant de dévoiler une initiative significative pour le secteur de l’éducation.

En effet, le président Faye a annoncé un programme spécial de recrutement d’enseignants, prévu d’ici 2030, visant à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades. Cette initiative répond à une demande croissante pour une meilleure qualité d’éducation et à la nécessité d’offrir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves.

Le président Diomaye Faye a souligné la pertinence du thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », qui incite à repenser en profondeur le système éducatif sénégalais. Il a notamment évoqué l’importance du développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, afin de mieux adapter l’éducation aux réalités locales et de renforcer la souveraineté nationale.

Ce programme de recrutement et les réformes annoncées témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif et à préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis de demain.

Dahra Djolof : Décès tragique d’un enfant de 3 ans dans un véhicule immobilisé

Un drame s’est produit hier à Dahra Djolof, dans le quartier Loumbeul, où Ibrahima Ndiaye, un enfant de trois ans, a été retrouvé mort dans un véhicule immobilisé, rapporte Dakaractu.

Selon les informations recueillies, le jeune Ibrahima avait quitté son domicile pour jouer. Vers 13h, il a ouvert la portière d’un véhicule stationné et y est entré. Malheureusement, le véhicule s’est verrouillé, bloquant toute ventilation. Enfermé pendant plusieurs heures sans oxygène, le garçon a succombé à une asphyxie.

Inquiets de sa disparition, les membres de sa famille ont entrepris de nombreuses recherches avant de découvrir son corps sans vie dans le véhicule. Alertée, la gendarmerie locale s’est rendue sur place pour constater les faits. Le corps d’Ibrahima Ndiaye a été transporté à l’hôpital de Dahra Djolof, où un certificat de genre de mort a été délivré à ses parents. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique incident.

Ce drame a plongé les habitants du quartier Loumbeul dans une profonde consternation.

Mamadou Sangharé : Parrain du Concours Général 2024

Le Concours Général 2024 a l’honneur de choisir comme parrain le Professeur Mamadou Sangharé, une figure emblématique de l’éducation et des sciences au Sénégal. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses contributions exceptionnelles à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et de son rôle en tant que modèle pour les meilleurs élèves des classes de Première et de Terminale.

Professeur Titulaire de Classe Exceptionnelle, Mamadou Sangharé a dédié sa carrière à l’avancement des sciences et de l’éducation. Il a occupé des postes prestigieux tels que Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et Directeur de l’école doctorale de mathématiques et d’informatique de la même université. Son engagement pour l’excellence académique et sa vision stratégique ont contribué à façonner l’avenir de nombreux étudiants et chercheurs.

Mamadou Sangharé est un membre fondateur de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS), une institution pionnière dans la promotion de l’éducation scientifique sur le continent africain. En tant que Directeur de AIMS-SENEGAL pendant quatre ans, il a joué un rôle clé dans la formation de jeunes scientifiques et dans l’établissement de partenariats internationaux pour renforcer les capacités scientifiques en Afrique.

Entre 2014 et 2016, le Professeur Sangharé a été Directeur Général de l’Enseignement Supérieur au Sénégal. À ce titre, il a servi de point focal national pour le projet des Centres d’Excellence, une initiative visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à promouvoir la recherche innovante. Son leadership a été crucial dans l’élaboration de politiques éducatives et dans la mise en œuvre de programmes visant à élever les standards académiques au niveau national.

Les contributions exceptionnelles de Mamadou Sangharé à l’éducation et aux sciences ont été reconnues par de nombreuses distinctions. Il est commandeur de l’Ordre National du Mérite et Inspecteur Général de l’Éducation, des honneurs qui témoignent de son dévouement et de son impact durable sur le système éducatif sénégalais.

En tant que parrain du Concours Général 2024, le Professeur Mamadou Sangharé incarne les valeurs de rigueur, d’excellence et de dévouement. Son parcours inspirant et ses réalisations remarquables servent de modèle aux jeunes élèves, les encourageant à poursuivre des études scientifiques et à viser l’excellence académique.

Son implication en tant que parrain est un symbole fort pour les étudiants, rappelant l’importance de l’éducation et de la recherche scientifique dans le développement personnel et national. En honorant le Professeur Sangharé, le Concours Général 2024 rend hommage à une carrière exceptionnelle et encourage les jeunes générations à suivre ses traces, contribuant ainsi à un avenir prometteur pour le Sénégal et l’Afrique.

Concours Général du Sénégal 2024 : Une Célébration de l’Excellence Éducative

L’édition 2024 du Concours Général du Sénégal a mis en lumière 32 disciplines académiques, dont 17 pour les élèves de Première et 15 pour ceux de Terminale. Parmi les matières de Première, on retrouve des langues comme l’Allemand, l’Anglais, et l’Arabe, ainsi que des sciences telles que les Mathématiques, les Sciences de la Vie et de la Terre, et les Sciences physiques. Pour la Terminale, les disciplines incluent l’Électronique, la Dissertation philosophique, et les Techniques comptables, entre autres.

Cette année, le concours a enregistré une participation accrue avec 3 203 candidats, soit 149 de plus qu’en 2023. Les filles représentent 58,22% des inscrits, confirmant une participation féminine significative.

Le concours a décerné 112 distinctions : 64 prix et 48 accessits. En Première, 63 distinctions ont été attribuées, et 49 en Terminale. Les établissements publics ont dominé avec 95 distinctions contre 17 pour le privé. Les filles ont obtenu 50,98% des distinctions totales, démontrant leur performance académique remarquable.

Les lauréats de cette année, au nombre de 100, se répartissent presque équitablement entre filles (53%) et garçons (47%). En Première, 36 filles et 19 garçons ont été récompensés, tandis qu’en Terminale, 28 garçons et 17 filles ont brillé.

Les élèves des séries scientifiques ont, une fois de plus, dominé avec 69% des distinctions. Les séries techniques et littéraires ont respectivement obtenu 15% et 16% des distinctions.

La cérémonie de remise des prix, tenue le 30 juillet, a également été marquée par la présentation du premier tome du livre « La grande marche vers une société d’Excellence / Concours Général du Sénégal : 1966 – 2024 ». Cet ouvrage retrace l’histoire du concours depuis sa création en 1961 et constitue une précieuse contribution au patrimoine éducatif et culturel du Sénégal.

Cette édition du Concours Général du Sénégal réaffirme l’engagement du pays envers l’excellence académique et l’importance de célébrer les réalisations des jeunes talents.

Tragique accident entre Méckhé et Kébémer : Le SYNAES appelle à une application stricte du Code de la Route

Hier, un accident tragique survenu entre les communes de Méckhé et Kébémer a fait état de 12 morts et de plusieurs blessés. Le Syndicat national des auto-écoles du Sénégal (SYNAES) a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Dans une déclaration, le SYNAES a rappelé l’importance de l’auto-école dans le système de transport, soulignant que celle-ci constitue le premier maillon de la chaîne par la formation dispensée aux candidats à l’obtention du permis de conduire. Le syndicat a attiré l’attention du Ministère de tutelle sur la nécessité d’appliquer de manière urgente et sans délai la loi n.2022-04 du 15 avril 2022, portant Code de la Route. L’article L.17 de cette loi stipule que les candidats doivent suivre une formation didactique et pratique en conduite automobile dans une auto-école pour être aptes à conduire en toute sécurité.

Papa Malick Barry, président du bureau national du SYNAES, et ses camarades ont constaté que la plupart des candidats à l’obtention du permis dans les catégories professionnelles C, D et E, déposent directement leur dossier de candidature sans suivre une formation théorico-pratique auprès d’une auto-école agréée. Cette pratique pose un grave problème de sécurité routière, selon le syndicat.

Le SYNAES s’est dit disposé à rencontrer le Ministre de tutelle pour établir un dialogue et contribuer aux réformes prévues par le nouveau Code de la Route. Le syndicat insiste sur le fait que l’application stricte de cette loi est essentielle pour garantir la sécurité routière et éviter de tels drames à l’avenir.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

Affaire de corruption au commissariat de Zac Mbao : 12 personnes déférées au parquet

Le commissariat de Zac Mbao est au cœur d’une affaire de corruption impliquant plusieurs membres de la brigade de recherches et des ressortissants maliens. Selon une enquête de la Division des investigations criminelles (DIC), douze personnes ont été mises à la disposition du parquet de Pikine-Guédiawaye.

L’enquête, révélée par Libération, a mis en lumière une affaire de corruption après l’arrestation de deux ressortissants maliens en possession de 650 millions de FCFA. Ces derniers ont accusé les policiers d’avoir détourné 200 millions de FCFA. Les agents mis en cause nient les accusations, mais les preuves semblent s’accumuler contre eux.

Deux vidéos de surveillance ont joué un rôle crucial dans cette enquête. Elles montrent clairement un indicateur des policiers quittant les lieux au moment de l’interpellation des Maliens. Cet indicateur, interrogé par les enquêteurs, a fourni des explications jugées incohérentes par les autorités, malgré les preuves vidéos versées au dossier.

Les deux ressortissants maliens arrêtés ont affirmé être impliqués dans le commerce de l’or. Cependant, ils n’ont pas été en mesure de fournir des preuves concrètes de leurs activités commerciales. Cette absence de preuves a renforcé les suspicions à leur égard et a complexifié davantage l’affaire.

Les policiers impliqués dans cette affaire nient fermement les accusations portées contre eux. Néanmoins, les preuves vidéos et les incohérences dans les explications de leur indicateur ont semé le doute sur leur version des faits. La DIC continue de mener une enquête approfondie pour déterminer la véracité des allégations.

Cette affaire met en lumière des dysfonctionnements graves au sein du commissariat de Zac Mbao et soulève des questions sur l’intégrité de certains membres des forces de l’ordre. Le parquet de Pikine-Guédiawaye est désormais en charge du dossier, et la justice devra faire la lumière sur cette affaire complexe. La population attend avec impatience les résultats de l’enquête et les éventuelles sanctions qui en découleront

L’enquête se poursuit, et de nouvelles révélations pourraient faire surface, modifiant potentiellement le cours de l’affaire.

DÉCLARATIONS DE PATRIMOINE AU PREMIER MANDAT : La fortune de Macky plus colossale que celle de Diomaye

Depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2001 au Sénégal, les déclarations de patrimoine des présidents de la République sont devenues une obligation légale, visant à garantir la transparence dans la gestion des biens publics. Cette pratique a été suivie scrupuleusement par les présidents en exercice, dont Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, une comparaison entre leurs patrimoines révèle des différences notables.

En mai 2012, Macky Sall, alors président nouvellement élu, a publié sa déclaration de patrimoine. Ce document faisait état d’une fortune estimée à plus de 1,3 milliard de FCFA, comprenant des villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston, des parts dans des sociétés immobilières, et divers véhicules. Cette estimation était pourtant sujette à débat ; certains affirmant que sa richesse réelle avoisinait les 8 milliards de FCFA. Une assertion que Macky Sall a toujours rejetée.

En revanche, la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, rendue publique le 29 juillet 2024, présente un tableau bien différent. Le 5e président  de la République affiche un patrimoine moins important. Ses biens incluent principalement trois comptes bancaires, dont deux à la BICIS et un à UBA, pour un total d’à peu près 21 millions F CFA. En termes de biens matériels, il possède un véhicule Ford Explorer Platinum acquis en 2022 (19 000 000) F CFA, ainsi que plusieurs propriétés immobilières dont une maison à Mermoz (plus de 250 000 000 F CFA) et des terrains à Ndiaganiao, Sandiara, et Keur Moussa.

Le total estimé de ses biens immobiliers et autres avoirs s’élève à plus de  80 millions de FCFA. L’actuel chef de l’État a également mentionné des dettes, notamment un prêt de 8 millions de FCFA à la BICIS et un autre de 30 millions de FCFA à UBA, dont une partie reste à rembourser.

Le Dakarois

Sen’Eau : Les tensions entre la direction et les travailleurs s’intensifient

Les relations entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs sont de plus en plus tendues depuis le licenciement de Oumar Ba, secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES). Cette situation a engendré une crise interne, alimentée par des accusations de musèlement et de sabotage de la part de la direction générale.

Ndiaya Diop, directeur communication et relations publiques de Sen’Eau, a tenté de clarifier la position de l’entreprise dans un entretien avec Dakaractu. Selon lui, il n’y a pas de crise interne, les troubles étant limités à des rumeurs externes. Il affirme que le travail continue normalement, avec les salaires versés à temps, les primes distribuées sans retard, les véhicules correctement approvisionnés en carburant, et les soins médicaux des employés assurés par l’IPM.

Cependant, Diop a également exprimé des critiques envers Oumar Ba, indiquant que les actions et propos de ce dernier ne correspondent pas à l’image de l’entreprise. Il souligne que les déclarations du syndicaliste sont en décalage avec la réalité au sein de Sen’Eau.

Face aux menaces de grève, Diop se montre rassurant, affirmant que le service continuera malgré tout. Il rappelle qu’une tentative de grève similaire en 2021 n’avait pas abouti.

Quant au licenciement d’Oumar Ba, Diop précise qu’aucune notification formelle n’a encore été émise. Toutefois, une demande d’explication lui a été adressée après que la commission de discipline a relevé des actes et propos jugés contraires au règlement intérieur de l’entreprise. Une demande d’autorisation de licenciement a été soumise à l’inspection générale, en attente de validation.

Cette situation délicate entre la direction de Sen’Eau et ses travailleurs illustre les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de gestion des relations internes et de communication. Le futur de ces relations dépendra en grande partie des décisions prises par les autorités compétentes et de la capacité des deux parties à trouver un terrain d’entente.

Émigration irrégulière : 189 candidats interpellés par la Base navale nord

La Base navale nord a mené une opération de grande envergure ce dimanche, au niveau de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, aboutissant à l’interpellation de 189 candidats à l’émigration irrégulière. Cette intervention, effectuée par les forces armées sénégalaises, s’inscrit dans le cadre de la lutte continue contre le phénomène de l’émigration clandestine qui met en péril des milliers de vies chaque année.

Selon le communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’opération a eu lieu entre 22 heures dimanche soir et 6 heures lundi matin. Cette intervention nocturne a permis d’appréhender les candidats avant qu’ils ne puissent embarquer, empêchant ainsi une potentielle tragédie en mer.

Les candidats à l’émigration irrégulière interpellés étaient majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne. L’attrait de l’émigration vers l’Europe reste fort malgré les dangers connus. Les conditions de voyage sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en péril les vies de ceux qui cherchent une meilleure vie au-delà des frontières africaines.

En parallèle de cette opération terrestre, la Marine nationale a également mené une opération en haute mer. Une pirogue partie de Bargny, transportant 213 candidats à l’émigration irrégulière, a été arraisonnée à plus de 200 km au large de Saint-Louis. Les passagers comprenaient 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens. Cette interception a permis de prévenir une possible catastrophe maritime et de ramener les candidats en sécurité.

Les raisons de cette émigration sont multiples et complexes. Elles incluent la recherche de meilleures opportunités économiques, l’évasion de conditions de vie difficiles, et parfois la fuite de conflits ou de persécutions. Pour beaucoup, les promesses d’une vie meilleure en Europe sont suffisamment convaincantes pour risquer leur vie en traversant la mer sur des embarcations non sécurisées.

Les autorités sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour prévenir l’émigration clandestine. Ces efforts incluent non seulement des opérations de sécurité pour intercepter les candidats avant qu’ils n’embarquent, mais aussi des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine et des programmes pour améliorer les conditions de vie et offrir des opportunités économiques au sein du pays.

Ces récentes opérations démontrent l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que le gouvernement continuerait à renforcer les mesures de sécurité tout en collaborant avec les pays voisins pour mettre fin à ce fléau. Il a également souligné l’importance de développer des programmes socio-économiques pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en cherchant à émigrer de manière illégale.

La lutte contre l’émigration irrégulière reste une priorité pour le Sénégal. Les récents succès des opérations de la Base navale nord et de la Marine nationale sont des étapes importantes dans cette bataille continue. Les efforts conjugués de prévention, d’intervention et de sensibilisation sont essentiels pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables à ceux qui cherchent à quitter leur pays.

El Malick Ndiaye évalue les installations du Train Express Régional

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a effectué ce lundi une visite des installations du Train Express Régional (TER). Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la tournée de prise de contact qu’il a entreprise depuis sa nomination, visait à évaluer le fonctionnement du TER et à appréhender les réalités sur le terrain.

La visite a débuté à la gare principale de Dakar, où le ministre a eu droit à une présentation détaillée de la gare, de ses fonctionnalités, ainsi que du système de billetterie. Ensuite, à bord du TER, El Malick Ndiaye s’est rendu à la gare de Colobane, considérée comme le poumon technique du TER. Sur place, il a visité le Poste de Commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des Opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR).

Au PCC, le ministre a échangé avec les collaborateurs de Senter et de Seter, portant essentiellement sur le réseau technique du TER. « Je suis agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER », a-t-il déclaré, saluant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Cependant, il n’a pas manqué de souligner son inquiétude concernant l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant.

Lors de la visite du SMR, El Malick Ndiaye a demandé aux directeurs généraux de la SENTER et de la SETER de peindre rapidement les trains aux couleurs nationales, rappelant que cette initiative est déjà en cours pour les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. « Il s’agit de ‘républicaniser’ notre TER », a-t-il ajouté. Cette requête avait déjà été adressée au directeur général de la société Dakar Dem Dikk.

Malheureusement, la visite prévue aux gares de Rufisque et de Diamniadio a été interrompue par un tragique accident survenu le même jour sur l’axe Ndande-Ngaye, causant 11 morts et 8 blessés graves. Informé de cet accident, El Malick Ndiaye s’est immédiatement rendu à Louga et à l’hôpital de Kébémer pour apporter son soutien aux blessés.

Cette tournée de prise de contact permet au ministre de mieux comprendre les défis et les opportunités liés aux infrastructures et aux transports, en vue d’améliorer les services offerts aux citoyens.

Salaire et déclaration de patrimoine du Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rendu publique sa déclaration de patrimoine dans le Journal Officiel. Selon cette déclaration, M. Faye perçoit un salaire mensuel de 4 859 302 F CFA.

Cette transparence fait suite à son élection triomphale au premier tour, qui a eu lieu le 24 mars dernier. Cette victoire marque un moment significatif dans l’histoire politique du Sénégal, illustrant le choix des citoyens pour un leadership renouvelé et une gouvernance transparente.

M. Faye, depuis son entrée en fonction, a mis un point d’honneur à la transparence et à l’intégrité, valeurs qu’il avait fortement prônées durant sa campagne électorale. La publication de son patrimoine s’inscrit dans cette démarche de transparence, visant à renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

La somme de 4 859 302 F CFA perçue chaque mois par le Président reflète les responsabilités et les exigences de la plus haute fonction de l’État. Elle est également en ligne avec les pratiques internationales en matière de rémunération des dirigeants.

Cette initiative de publication du patrimoine pourrait également encourager d’autres hauts fonctionnaires et politiciens à suivre son exemple, contribuant ainsi à une culture de transparence et de responsabilité au sein des institutions publiques du Sénégal.

En conclusion, le Président Bassirou Diomaye Faye, par son élection et ses actions, s’efforce de mettre en place une gouvernance basée sur la transparence, l’intégrité et la responsabilité, des valeurs essentielles pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Validation de l’audit genre au ministère de la Fonction publique : vers une parité dans la hiérarchie A

Ce lundi 29 juillet 2024, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public, Olivier Boucal, a validé politiquement l’atelier consacré à l’audit genre de son ministère. Cette initiative marque une étape importante dans la quête de l’égalité hommes-femmes au sein de la fonction publique, en particulier dans les postes décisionnels.

Lors de son allocution, le ministre Boucal a souligné l’objectif central de cet audit : identifier et corriger les déséquilibres de genre présents dans les structures publiques. « Cet audit est lancé pour trouver des mesures pour corriger le déséquilibre entre les hommes et les femmes dans la fonction publique et surtout dans les sphères de décision », a-t-il affirmé.

Le ministre a également mis en avant la nécessité de former les femmes pour leur permettre d’accéder à des fonctions de responsabilité. « Elles doivent être formées pour qu’elles accèdent aux fonctions de responsabilité, car elles sont très peu à accéder à la hiérarchie A », a-t-il précisé.

Pour concrétiser cette vision, Olivier Boucal a annoncé l’ouverture prochaine d’une académie dédiée à la formation des femmes aux postes de responsabilité. Prévue pour octobre prochain, cette académie accueillera une première cohorte de 20 femmes. Lors de la seconde phase, la formation sera élargie aux femmes des autres ministères.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de promouvoir une réelle parité au sein de la fonction publique et de garantir une représentation équitable des femmes dans les sphères de décision. Le ministre Boucal espère ainsi instaurer des bases solides pour un environnement de travail plus inclusif et équitable, contribuant à une meilleure gouvernance publique.

En conclusion, la validation de cet audit genre par le ministre Olivier Boucal constitue une avancée significative vers l’égalité des sexes dans la fonction publique. Elle promet des changements concrets et durables, renforçant le rôle des femmes dans la prise de décision et l’administration publique.

Déclaration de Patrimoine du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye

Le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document officiel, daté du 25 juillet 2024, fait état des actifs et des engagements financiers du président nouvellement élu.

Détails de la Déclaration

  • Nom et Prénom: Bassirou Diomaye Diakhar Faye
  • Date et lieu de naissance: 25 mars 1980 à Ndiandiaye
  • Adresse: Présidence de la République, Avenue Léopold Sédar Senghor
  • Fonction actuelle: Président de la République
  • Date de prise de fonction: 2 avril 2024
  • Profession antérieure: Inspecteur des Impôts et Domaines
  • Établissement antérieur: Ministère de l’Économie et des Finances
  • Situation matrimoniale: Marié, régime de séparation de biens
  • Salaire mensuel: 4,850,302 FCFA

Comptes Bancaires

  • BICIS (Compte courant): 14,776,405 FCFA
  • BICIS (Épargne): 7,650 FCFA
  • UBA (Compte courant): 1,457,850 FCFA

Prêts Bancaires

  • BICIS: Montant initial de 20,000,000 FCFA, reste à payer de 15,879,456 FCFA
  • UBA: Montant initial de 30,000,000 FCFA, reste à payer de 27,379,216 FCFA

Véhicules

  • Ford Explorer Platinum: Acquise d’occasion en 2022 pour 18,000,000 FCFA

Propriétés Immobilières

  • Maison bâtie à Mermoz, Dakar: Valeur de 274,976,000 FCFA
  • Terrain à Ndiaganiao: 3,000,000 FCFA
  • Terrain agricole à Sandiara: 15,050,000 FCFA avec investissement de 29,000,000 FCFA
  • Terrain nu à Keur Moussa: 1,700,000 FCFA

Cette déclaration, rendue publique conformément à l’article 37 de la Constitution, vise à assurer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêts.

Pour consulter le document complet, veuillez vous référer au Journal Officiel de la République du Sénégal du 25 juillet 2024(JO Patrimoine).

Accident de la circulationa d’une rare Violence sur l’Axe Ngaye Mékhé – Kebemer : 11 Morts et plusieurs blessés

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce matin sur l’axe Ngaye Mékhé – Kebemer, faisant 11 morts et plusieurs blessés. La collision, d’une rare violence, a impliqué un camion et un minibus, selon des sources concordantes.

Les premiers témoignages rapportent que le camion et le minibus se sont percutés de plein fouet, causant des dégâts considérables et des pertes humaines importantes. Les secours sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone de l’accident.

Les autorités locales ont déployé des équipes médicales et des forces de l’ordre pour gérer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins appropriés.

Les causes exactes de l’accident restent pour le moment indéterminées. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Des experts en accidentologie sont attendus sur place pour analyser les éléments matériels et recueillir les témoignages des survivants.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes, en particulier sur les axes très fréquentés. Les autorités appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance et à respecter les consignes de sécurité pour éviter de telles catastrophes.

Nos pensées vont aux familles des victimes en cette période de deuil et de souffrance.

Plus d’informations à venir.

Accident Mortel à Ngaye Méckhé : 11 Morts et 9 Blessés dans une Collision entre un Minicar et un Camion

Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi à Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane. Une collision entre un minicar et un camion a entraîné la mort de 11 personnes et fait 9 blessés.

L’accident, survenu sur la route nationale, a provoqué un lourd bilan humain. Les secours ont confirmé que 11 personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que 9 autres ont été blessées, certaines grièvement.

Les premières investigations indiquent qu’une collision entre un minicar, transportant des passagers, et un camion est à l’origine de cette tragédie. Les circonstances précises de l’accident restent encore à déterminer, mais il est certain que l’impact a été particulièrement violent.

Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés au centre de santé de Kébémer, où ils reçoivent les soins nécessaires. Les autorités locales et les services de secours se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.

Les autorités locales, ainsi que les services de sécurité routière, ont exprimé leur profonde tristesse face à cet événement tragique. Des mesures supplémentaires de sécurité et des enquêtes approfondies seront menées pour comprendre les causes de cet accident et prévenir de futurs incidents similaires.

En réaction à ce drame, les autorités rappellent l’importance de la prudence sur les routes et encouragent tous les usagers à respecter les règles de sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour renforcer la prévention des accidents de la route dans la région.

Ce tragique accident à Ngaye Méckhé met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et d’une meilleure infrastructure pour assurer la sécurité des usagers. Les pensées et les prières de toute la communauté accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles.

La Ligue Démocratique renforce son opposition face au régime Diomaye-Sonko

La Ligue Démocratique (LD), fermement ancrée dans l’opposition, a réitéré sa détermination à renforcer sa mobilisation et à préparer les défis futurs lors de sa récente rencontre. Le parti a exprimé sa volonté de jouer un rôle prépondérant sur la scène politique nationale, en mettant l’accent sur une opposition forte et significative. À cet effet, la LD a annoncé la création du mouvement des enseignants de la LD, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à son organisation.

Face au régime actuel incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la LD a appelé à une mobilisation massive de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) et à une relance dynamique de la Confédération de la Gauche Plurielle. Le parti plaide pour la constitution d’un large front républicain capable de s’opposer fermement au pouvoir en place. Selon la LD, cette union est essentielle pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales et pour garantir une opposition démocratique robuste.

Alors que le nouveau régime a franchi le cap des cent premiers jours depuis le 12 juillet 2024, la LD a saisi cette occasion pour évaluer les premières orientations du gouvernement et la mise en œuvre de ses engagements. Le parti exprime une vive préoccupation face à ce qu’il perçoit comme un éloignement des promesses électorales. La LD dénonce des dérives inquiétantes dans plusieurs domaines ainsi que des reniements sur des questions sociétales sensibles. Selon le parti, ces développements témoignent d’une déviation notable des principes de méritocratie, de transparence et d’équité.

En conclusion, la Ligue Démocratique semble déterminée à renforcer son opposition et à se préparer activement aux défis futurs, en appelant à une union large et dynamique des forces démocratiques et socialistes pour contrer le régime actuel.

Reconnaissance des Tirailleurs Africains Tués en 1944 : Un geste mémoire contesté

En juillet 2024, la France a reconnu officiellement comme « morts pour la France » six tirailleurs africains tués au Sénégal en 1944. Ces soldats faisaient partie d’un groupe exécuté sur ordre d’officiers de l’armée française à Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale française. Cette décision survient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et à l’approche du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.

Cependant, cette initiative mémorielle suscite des réactions mitigées. Ousmane Sonko, président du parti sénégalais Pastef Les Patriotes, a exprimé sa désapprobation sur sa page Facebook. « Les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » a-t-il déclaré.

Sonko critique le fait que la France semble vouloir dicter unilatéralement les termes de la reconnaissance de ce tragique événement. « Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

Pour Sonko et d’autres voix au Sénégal, l’histoire de Thiaroye 44 ne peut plus être contée et commémorée uniquement par la France. Ils appellent à une réappropriation de ce récit par les Africains eux-mêmes, en insistant sur le fait que ce souvenir doit être remémoré autrement, avec une perspective et une reconnaissance authentiquement africaines.

Cette tension autour de la mémoire collective souligne les complexités et les sensibilités entourant les actes de reconnaissance et de réconciliation post-coloniale. La démarche française, bien que symbolique, doit s’accompagner d’un dialogue ouvert et inclusif pour véritablement honorer la mémoire des victimes de Thiaroye et d’autres évènements similaires.

AVIATION : L’Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis rejoint l’ASECNA après une décennie de tentatives

L’aéroport international Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis a rejoint l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), après une décennie de tentatives infructueuses. Le ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé cette avancée significative.

« Après une décennie de tentatives infructueuses, le ministre El Malick Ndiaye et ses équipes ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les impairs et échanger intensément avec les autorités pendant trois mois, réussissant ainsi à intégrer l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA », rapporte un communiqué officiel.

La décision a été officialisée lors de la 73ème session du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou, avec la participation de quinze ministres. L’intégration de l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA a été un point clé de l’ordre du jour. Le ministre sénégalais a convaincu ses pairs grâce au niveau satisfaisant de la mise aux normes de l’OACI de l’aéroport, condition indispensable pour son admission aux activités communautaires de l’ASECNA.

Le comité des ministres a adopté une résolution pour inscrire l’aéroport de Saint-Louis au titre des activités communautaires de l’ASECNA à partir du 1er janvier 2025. Cette décision majeure permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA, couvrant les charges de personnel, la maintenance et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie.

« À partir du 1er janvier 2025, l’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne, tandis que AIBD SA continuera à s’occuper de la gestion commerciale de l’aérogare de Saint-Louis, en se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes pour la réalisation des aéropoles », rapporte la source.

Le ministre a également donné son accord de principe pour l’intégration prochaine de la Gambie, une fois les conditions remplies. L’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959, compte aujourd’hui 19 États membres.

La cérémonie d’ouverture de cette session s’est tenue en présence du Premier Ministre du Burkina Faso. Monsieur Anûuyirtole Roland Somba, ministre burkinabé chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais. Avant le début des travaux, les ministres ont été reçus par le Président burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Faso, et se sont recueillis au mémorial Thomas Sankara.

L’examen et l’approbation des rapports du comité des experts, réunis le 25 juillet 2024 en prélude à la session, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général, ont permis des discussions approfondies sur des questions cruciales telles que la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet de ciel unique pour l’Afrique.

Hôpital militaire de Ouakam : Quatrième transplantation rénale réussie

L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) a réalisé une avancée significative dans le domaine médical avec la réussite de sa quatrième transplantation rénale, effectuée le samedi 27 juillet 2024. Cette intervention, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, souligne les progrès notables du Sénégal en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.

L’équipe médicale, composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire, a travaillé en synergie pour assurer le succès de cette opération complexe. Selon les informations partagées par la direction des relations publiques des armées sur leur compte X, l’intervention s’est déroulée sans complications, et le couple donneur-receveur se porte bien.

Cette réussite illustre non seulement l’expertise croissante des professionnels de la santé au Sénégal, mais aussi l’importance des collaborations locales dans l’amélioration des soins spécialisés. La transplantation rénale, une procédure délicate nécessitant des compétences techniques avancées et une coordination rigoureuse, a été accomplie grâce à l’engagement et au dévouement de l’équipe médicale sénégalaise.

La direction de l’Hôpital Militaire de Ouakam a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’opération et aux perspectives qu’elle ouvre pour le futur de la chirurgie rénale au Sénégal. Cette quatrième transplantation rénale réussie est une étape majeure vers l’autosuffisance médicale et la réduction de la dépendance aux interventions chirurgicales à l’étranger.

Les succès répétés dans ce domaine encouragent les autorités sanitaires et les institutions médicales à poursuivre leurs efforts pour développer les compétences locales et améliorer les infrastructures de santé. Avec de telles réalisations, le Sénégal continue de renforcer sa position en tant que leader régional en matière de soins médicaux spécialisés et de transplantation d’organes.

Ousmane Sonko critique la reconnaissance posthume des Tirailleurs africains par la France et exige des mesures concrètes

La récente décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France » a suscité une réaction immédiate de la part de Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes. Sonko a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour exprimer ses sentiments sur cette initiative, tout en exhortant le gouvernement français à « revoir ses méthodes » en affirmant que « les temps ont changé ».

« Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘reconnaissance’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘mort pour la France’ », a déclaré Sonko sur son compte X.

Il a poursuivi en questionnant le timing de cette reconnaissance : « Pourquoi cette subite ‘prise de conscience’, alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » Sonko a insisté sur le fait que la France ne peut plus, seule, contrôler la narration de cette partie tragique de l’histoire. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent ».

Cette reconnaissance intervient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et précède le 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Ces commémorations s’inscrivent dans la continuité des efforts mémoriels menés par le président Macron, qui a souvent exprimé la volonté de reconnaître les torts du passé colonial de la France.

Cependant, pour beaucoup, y compris Ousmane Sonko, ces gestes symboliques sont insuffisants. Ils réclament des actions plus concrètes et significatives, telles que des réparations matérielles et une reconnaissance officielle des injustices subies par les tirailleurs africains. Selon Sonko, les descendants de ces soldats méritent plus qu’une simple reconnaissance posthume ; ils méritent justice et réparation pour les sacrifices de leurs aïeux.

Il a ajouté : « Ce n’est pas seulement une question de mémoire, mais aussi de justice et de dignité pour ces hommes qui ont donné leur vie pour une nation qui les a ensuite trahis. La France doit aller au-delà des simples paroles et adopter des mesures concrètes pour réparer les torts causés à ces héros africains et à leurs familles ».

Sonko a également fait remarquer que ces gestes doivent s’inscrire dans une démarche plus large de réévaluation des relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les relations entre la France et l’Afrique doivent être fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance des erreurs du passé. Il est temps pour la France de faire face à son histoire et d’adopter une approche plus respectueuse et équitable envers les nations africaines », a-t-il conclu.

Alors que le Sénégal se prépare à commémorer le 80e anniversaire des événements de Thiaroye, l’appel de Sonko résonne fortement. Il rappelle que les sacrifices des tirailleurs africains ne doivent jamais être oubliés et que leur mémoire doit être honorée de manière juste et appropriée.

Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre renouvelle ses recommandations à la veille du Magal

Comme chaque année, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, en sa qualité de Président du comité d’organisation du Magal, a délivré sa traditionnelle déclaration de veille de l’événement. Il a profité de cette occasion pour rappeler aux fidèles Mourides les épreuves endurées par Serigne Touba durant sa persécution par les colonisateurs. Cheikh Bassirou a évoqué les souffrances incroyables qu’a subies le Soufi, jusqu’à ce que Dieu décide de l’honorer à jamais.

Le 18 Safar, date marquant le début des atrocités, a été institué par Serigne Touba comme un jour de commémoration annuelle pour rendre grâce au Seigneur. Cheikh Bassirou a rappelé la recommandation du Cheikh, insistant sur le fait que le « mbérndé » (repas collectif) est l’activité principale attendue de chaque disciple lors du Magal. « Les talibés de Serigne Touba n’attendent personne pour célébrer le Magal. Chacun d’entre nous sait se débrouiller pour s’organiser par rapport à l’événement. Et quand on n’a pas de quoi cuisiner, il est recommandé d’aller vers ceux qui organisent ces berndés et de bien se régaler », a-t-il affirmé.

Cheikh Bass Abdou Khadre a également souligné que toutes les prières de Serigne Touba ont été exaucées. Il a invité les Mourides à se consacrer davantage au travail et à l’adoration de Dieu, rappelant ainsi l’importance de la spiritualité et de l’effort personnel dans la vie de chaque disciple.

En somme, ce message réitère les valeurs de solidarité et de dévotion qui sont au cœur de la commémoration du Magal, tout en encourageant les fidèles à poursuivre le chemin tracé par Serigne Touba.

Aminata Touré renforce Son engagement en tant que militante des droits de l’homme

Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance, continue de démontrer son engagement inébranlable pour les droits de l’homme. Malgré son passage marquant aux Nations Unies, elle n’a pas perdu de vue sa mission de défendre les causes justes.

Récemment, Touré a reçu une délégation du Collectif des Victimes des Violences Politiques, conduite par Boubacar Seye, président de l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF). Cette rencontre a été l’occasion pour l’ex-garde des sceaux de réaffirmer son soutien sans réserve à la lutte contre l’impunité et pour le droit à la justice.

Lors de cette rencontre, Touré a exprimé sa volonté de soutenir activement le Collectif dans ses efforts pour obtenir justice pour les victimes de violences politiques. Elle a souligné l’importance de ne pas laisser les actes de violence impunis, et de veiller à ce que chaque victime ait accès à une justice équitable.

Le président de HSF, Boubacar Seye, a salué l’engagement de Touré, affirmant que son soutien est crucial dans la lutte contre l’impunité et pour la promotion des droits de l’homme. Il a également souligné que la collaboration avec des figures influentes comme Aminata Touré peut apporter une visibilité et un poids considérables à leur cause.

Cette rencontre marque une étape importante dans le combat pour les droits de l’homme au Sénégal. Aminata Touré, avec son expérience et sa détermination, reste une figure clé dans cette lutte, inspirant et mobilisant d’autres acteurs à s’engager pour une société plus juste et équitable.

Journée de l’Excellence au Lycée Moderne de Rufisque : L’École comme Solution à la Crise des Valeurs

Journée de l'excellence/lycée moderne de Rufisque: l'école une solution au crise des valeurs...

Lors de la Journée de l’Excellence organisée au Lycée Moderne de Rufisque, les intervenants ont souligné l’importance de l’éducation dans la résolution des crises de valeurs qui touchent la société sénégalaise. Cette célébration a mis en lumière les succès académiques et l’impact positif de l’éducation sur le développement personnel et collectif des élèves.

Amadou Ba rend visite au Khalife Général des Mourides à Touba

Ce samedi, Amadou Ba a effectué une visite de courtoisie chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, à Touba. Cet événement a été marqué par des témoignages poignants et des échanges chaleureux.

Lors de cette rencontre, Serigne Mountakha Mbacké a tenu à souligner la profondeur de sa relation avec l’ancien Premier ministre. « Que tout le monde sache qu’Amadou Ba est plus qu’un ami pour moi (sama wolëré leu, na sa xél dale), » a déclaré le patriarche de Darou Marname. Ce témoignage fort met en lumière une amitié sincère et durable entre les deux hommes.

Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte actuel, où les relations personnelles et spirituelles jouent un rôle clé dans la cohésion sociale. Amadou Ba, connu pour son dévouement et son engagement envers la communauté, a trouvé en Serigne Mountakha Mbacké un allié et un guide spirituel.

Au-delà des échanges cordiaux, cette rencontre a également été un moment de recueillement et de réflexion pour les deux hommes. Ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment les défis actuels du pays et les moyens de promouvoir la paix et la solidarité au sein de la communauté mouride et au-delà.

La visite d’Amadou Ba chez le Khalife Général des Mourides témoigne de l’importance des liens personnels et spirituels dans la vie publique sénégalaise. Elle rappelle également le rôle crucial des guides religieux dans le maintien de la cohésion sociale et dans l’accompagnement des leaders politiques. Cette rencontre restera sans doute gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de reconnaissance mutuelle.

L’Association des boutiquiers détailants condamne les intimidations des clients : « Ça risque de dégénérer »

Suite à la baisse des prix des denrées de première nécessité initiée par le gouvernement, la majorité des boutiquiers ont respecté les nouvelles mesures. Cependant, certains commerçants récalcitrants continuent de vendre à des prix plus élevés, ce qui a entraîné des actes d’intimidation de la part de certains clients. L’Association des Boutiquiers Détailants du Sénégal (ABDS) dénonce ces comportements et appelle à des actions pour prévenir des débordements.

Dans un communiqué, l’ABDS rappelle que plus de 90% des commerçants respectent les prix fixés grâce à une communication intensive et à l’implication de son bureau exécutif. Malgré cela, l’association exprime son inquiétude face aux comportements agressifs de certains clients envers les commerçants réfractaires.

« L’État du Sénégal a donné comme information que plus de 90% des commerçants respectent les prix des denrées de premières nécessités. Ces résultats sont obtenus grâce à une communication à outrance de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal envers ses membres qui travaillent dans des conditions très difficiles mais aussi grâce à une implication du bureau exécutif d’ABDS depuis l’entrée en vigueur des prix.

Cependant, nous constatons avec amertume qu’il y a des gens mal intentionnés qui filment et intimident des commerçants véreux, voire même les insultent. Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces actes qui risquent de dégénérer si rien n’est fait. Le numéro vert est à la portée de tout le monde, mais vouloir se faire justice soi-même devient autre chose. Et nous ne nous laisserons pas faire.

Nous interpellons donc le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Industrie et du Commerce d’agir le plus rapidement possible afin d’éviter d’éventuelles conséquences malheureuses.

Je profite encore de l’occasion pour rappeler à tous les commerçants de continuer à respecter les prix fixés par le gouvernement comme la plus grande majorité des boutiquiers sont en train de le faire. »

L’ABDS appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les commerçants contre les intimidations et garantir le respect des prix fixés. L’association insiste sur l’importance de signaler les infractions via le numéro vert mis en place par le gouvernement, plutôt que de recourir à des actions individuelles pouvant dégénérer en violences.

Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration entre le gouvernement, les commerçants et les consommateurs pour assurer le respect des mesures économiques tout en maintenant un climat de respect et de sécurité pour tous. L’ABDS réaffirme son engagement à travailler dans le cadre des directives gouvernementales et appelle à une intervention rapide des autorités pour prévenir toute escalade de violence.

Nouvelle régulation de la circulation à Dakar : Mise en place du plan d’influence du BRT à partir du 29 juillet 2024

À compter du lundi 29 juillet 2024, un nouveau plan de circulation sera mis en œuvre dans la zone d’influence du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar, selon une annonce du préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Ce changement vise à améliorer la fluidité de la circulation dans cette zone stratégique. Les détails du plan sont accessibles sur le site du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).

Modifications des Sens de Circulation

Les rues suivantes passeront en sens unique pour optimiser le flux de circulation :

  • Rue Escarfait
  • Rue Diaraf Mamadou Assane Faye (place 65)
  • Avenue Petersen
  • Rue du Liban
  • Rue Félix Éboué
  • Rue Place 127
  • Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
  • Rue Abdou Cogna Diop CO-39
  • Limamoulaye (ME-37)
  • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
  • Rue Kaolack (PE-23)
  • Avenue Birago Diop (PE-27)
  • Rue SC-01
  • Rue SC-105
  • Rue Gy-332

Restrictions de Stationnement

Pour assurer la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement sera strictement interdit en dehors des emplacements désignés. Il sera également prohibé sur les voies de circulation, les trottoirs et la piste cyclable.

Interdictions de Circulation

Des restrictions supplémentaires seront appliquées pour certaines catégories de véhicules et modes de transport :

  • Les véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) affectés au transport routier de marchandises ne pourront circuler sur le corridor et la zone d’influence du BRT entre 06h00 et 21h00.
  • Les véhicules à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) seront interdits de circulation sur l’ensemble du corridor et de la zone d’influence du BRT.

Respect des Signalisation et Panneaux

Les usagers de la route devront impérativement respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indication et les marquages au sol pour assurer une circulation fluide et sécurisée.

Surveillance et Application du Plan

Le commissariat central de Dakar, la compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents seront chargés de veiller au respect et à l’application de ce nouveau plan de circulation.

Ce nouveau dispositif s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la mobilité urbaine à Dakar, visant à fluidifier le trafic et à garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Les autorités invitent les populations et les usagers à se conformer aux nouvelles régulations pour une cohabitation harmonieuse sur les routes de la capitale.

Bamba Ndiaye: Un entrepreneur sous le feu des projecteurs

Bamba Ndiaye, entrepreneur sénégalais et dirigeant de la société Bamba Ndiaye SA, se trouve actuellement au cœur d’une polémique judiciaire et médiatique. La société de Bamba Ndiaye, chargée de la réfection du Building administratif Mamadou Dia, ravagé par un incendie au 10e étage, est accusée de rétention de documents importants relatifs au projet.

Bamba Ndiaye a été gardé à vue pendant 48 heures par la Section de Recherches suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal. La plainte concerne principalement la rétention de documents techniques cruciaux pour la finalisation du projet. Malgré sa libération pour raisons de santé, Bamba Ndiaye est toujours sous le coup d’une enquête et devra se présenter de nouveau à la Section de Recherches la semaine prochaine. L’État du Sénégal reproche également à la société Bamba Ndiaye SA un retard considérable dans la livraison des travaux.

Suite à l’incendie qui a endommagé le Building administratif Mamadou Dia, l’État avait confié les travaux de finition à l’Agetip, maître d’ouvrage délégué. Cependant, la société Bamba Ndiaye SA a refusé de remettre certains documents techniques et codes nécessaires pour la poursuite des travaux, aggravant ainsi les tensions entre les parties.

L’État, en réponse à cette situation, a porté plainte contre Bamba Ndiaye. Le procureur de la République, ayant reçu cette requête, a transmis l’affaire à la Section de Recherches de Colobane pour les besoins de l’enquête.

Un audit lancé par le nouveau régime pour examiner les coûts et le montage du marché n’a pas encore rendu ses conclusions publiques. Cet audit vise à clarifier les circonstances entourant les coûts jugés « faramineux » du projet et à déterminer les responsabilités éventuelles.

L’affaire Bamba Ndiaye met en lumière les défis et les tensions qui peuvent émerger dans la gestion de grands projets publics. En attendant les résultats de l’enquête et de l’audit, l’opinion publique suit de près l’évolution de cette affaire qui soulève des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics au Sénégal.

LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor

Alors qu’il était presque oublié par l’opinion publique, Farba Senghor, fait parler de lui mais d’une manière peu élogieuse. L’ancien ministre sous l’ère du président de la République, Me Abdoulaye Wade, est cité dans une affaire de spoliation foncière concernant trente (30) hectares à Beut Sénégal, une localité située à Rufisque. Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor et un certain Omar Sakho d’être les auteurs de tous leurs malheurs. « Farba Senghor et Omar Sakho se sont partagés équitablement nos terres. Omar Sakho m’a proposé de me remettre deux (2) hectares et j’ai rejeté l’offre. Je lui ai répondu que ces terres n’appartiennent pas à moi uniquement, elles ont aussi été octroyées aux anciens travailleurs de SEN-PRIM », explique le porte-parole du collectif des victimes, Serigne Mbacké Diouf. L’octogénaire ajoute que Farba Senghor faisait appel à la gendarmerie de Sangalkam pour qu’ils procèdent à son arrestation chaque fois qu’il osait mettre les pieds sur ce terrain. « Les gendarmes s’exécutaient alors que je n’ai volé ni menti à personne. D’ailleurs, c’est ce qu’ils continuent de faire jusqu’à présent. Ces terres nous ont été données à notre jeune âge et nous voilà désormais vieux avec des enfants et petits-enfants. Que Farba laisse nos terres ! Il fait du forcing avec nous alors que ces terrains nous ont été cédés par l’ancien ministre Robert Sagna avec des papiers en bonne et due forme », peste-t-il.

Par ailleurs, Serigne Mbacké Diouf fait savoir que ses camarades et lui utilisent ces terres pour l’agriculture. C’est ainsi qu’ils se sont associés à un opérateur économique qui, après avoir obtenu une récolte de quatre-vingt-quatre (84) tonnes, refuse de leur payer leur dû. C’est pourquoi, selon lui, ils ont une facture d’eau estimée à trois (3) millions F CFA qu’ils peinent à payer.

Ainsi, Serigne Mbacké Diouf sollicite l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour la restitution de la totalité de leurs terres.

Le Dakarois

L’aéroport de Saint-Louis rejoint l’ASECNA : Un bond en avant pour la navigation aérienne au Sénégal

Après une décennie de démarches infructueuses, l’aéroport de Saint-Louis au Sénégal a officiellement intégré l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette décision a été adoptée lors de la 73ème session du Comité des Ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou. Le ministre sénégalais El Malick NDIAYE, accompagné de ses équipes, a su convaincre ses homologues grâce aux mises aux normes satisfaisantes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) de l’aéroport de Saint-Louis.

Après trois mois de discussions intensives et de corrections des anomalies, le Ministre NDIAYE et son équipe ont réussi à obtenir l’aval des autorités de l’ASECNA. L’examen de la demande du Sénégal figurait parmi les points principaux de l’ordre du jour de cette session. Grâce à la résolution adoptée par le Comité des Ministres, l’aéroport de Saint-Louis sera intégré aux activités communautaires de l’ASECNA dès le 1er janvier 2025.

Cette intégration apportera une meilleure sécurité de la navigation aérienne et permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA. Ces économies couvriront les charges de personnel, la maintenance, et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie. L’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne à partir de janvier 2025, tandis que AIBD SA continuera à gérer les aspects commerciaux de l’aérogare de Saint-Louis, se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes.

Le ministre NDIAYE a également exprimé son accord de principe pour l’intégration future de la Gambie à l’ASECNA, sous réserve de la satisfaction des conditions nécessaires.

La cérémonie d’ouverture de la session a été honorée par la présence du Premier Ministre du Burkina Faso. À cette occasion, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMBA, Ministre burkinabè chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais.

Les ministres présents ont été reçus par le Président burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Chef de l’État du Faso, et ont rendu hommage au mémorial Thomas SANKARA.

L’examen et l’approbation des rapports des comités d’experts, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général de l’ASECNA, ont permis des discussions approfondies sur des sujets cruciaux, incluant la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet ambitieux de ciel unique pour l’Afrique.

Avec cette intégration, l’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959 et comptant aujourd’hui 19 États membres, renforce sa mission de sécurisation de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

L’AFTU manifeste son indignation contre le directeur général du CETUD

L’Association des Transporteurs de Bus TATA (AFTU) a exprimé une vive colère contre le directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) lors d’une conférence de presse tenue à leur siège situé dans la zone de captage. Les transporteurs ont déclaré leur stupéfaction et leur déception face à la récente décision du directeur du CETUD d’éliminer les bus TATA du corridor du Bus Rapide Transit (BRT).

L’AFTU, reconnue comme leader du transport interurbain à Dakar et dans les régions, revendique plus de 1,4 million de personnes transportées par mois. Selon l’association, cette décision met en péril leur position dominante et menace la viabilité de leurs opérations. Les membres de l’AFTU perçoivent cette mesure comme une tentative délibérée de « liquider l’AFTU » au profit d’entreprises étrangères.

Dans un discours teinté d’indignation, les représentants de l’AFTU ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à cette initiative qu’ils considèrent comme injustifiée et préjudiciable. Ils ont dénoncé l’attitude du directeur du CETUD et ont exigé sa démission immédiate. En outre, l’AFTU a appelé les autorités compétentes, en particulier leur ministre de tutelle, à intervenir et à réagir promptement pour résoudre cette crise.

L’exclusion des bus TATA du corridor BRT pourrait avoir des répercussions significatives sur le transport urbain à Dakar. Les bus TATA jouent un rôle crucial dans la mobilité quotidienne des habitants, et leur absence pourrait entraîner des perturbations importantes. Les membres de l’AFTU craignent que cette décision n’affecte non seulement leur activité économique, mais aussi le confort et la commodité des usagers.

Face à ce qu’ils considèrent comme une situation intolérable, les transporteurs de l’AFTU ont appelé à une mobilisation générale pour défendre leurs intérêts et garantir la continuité de leurs services. Ils ont également annoncé leur intention de prendre des mesures supplémentaires si leurs revendications ne sont pas entendues.

Cette conférence de presse marque le début d’une série d’actions que l’AFTU envisage pour faire entendre sa voix et obtenir justice. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir du transport urbain à Dakar, alors que les parties prenantes cherchent une solution à cette impasse.

L’AFTU a clairement exprimé son désarroi et sa détermination à lutter contre la décision du directeur du CETUD. Leur appel à la démission du directeur et à l’intervention des autorités montre l’ampleur de la crise actuelle. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les mesures prises pour répondre aux préoccupations des transporteurs et des usagers du service de bus TATA.

Découverte Macabre à Keur Katim Diama : Un corps en putréfaction avancée repêché d’un puits

Ce vendredi, un corps en état de putréfaction avancée a été repêché dans un puits à Keur Katim Diama, situé dans la commune de Médina Sabakh. La découverte macabre a été faite par les habitants du village, mettant fin à la recherche de plusieurs jours pour retrouver un cultivateur porté disparu depuis mercredi dernier.

Selon des sources locales, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, était connue pour souffrir de troubles psychiques depuis quelque temps. La disparition du cultivateur avait suscité l’inquiétude parmi les résidents, qui avaient lancé des recherches intensives pour le retrouver. Ce n’est que vendredi que son corps a été retrouvé flottant dans le puits, en état de décomposition avancée.

Alertés par les villageois, les pandores de la Brigade de Nioro se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Les sapeurs-pompiers ont ensuite été appelés pour procéder au repêchage du corps.

Les circonstances exactes de la mort demeurent encore floues, et une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire la lumière sur cet incident tragique. Les habitants de Keur Katim Diama restent sous le choc face à cette découverte tragique, qui vient troubler la quiétude de cette paisible communauté rurale.

Nous vous tiendrons informés des développements de cette affaire dès que nous aurons plus d’informations.

Serigne Bassirou Abdou Khadr à la presse : Préparatifs du grand magal de Touba 2024

Le dimanche 28 juillet 2024, à partir de 16h, Serigne Bassirou Abdou Khadr, président du Comité d’Organisation du Grand Magal de Touba et porte-parole du Mouridisme, tiendra une conférence de presse à la Résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la Grande Mosquée de Touba. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’édition 2024 du Grand Magal de Touba, événement phare de la communauté mouride.

La note accompagnant l’annonce souligne l’importance de cette conférence de presse, qui vise à informer et à mobiliser les fidèles et les partenaires autour des dispositions prises pour assurer le bon déroulement de cette manifestation religieuse. Le Grand Magal de Touba commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et rassemble chaque année des millions de fidèles venus du monde entier.

Serigne Bassirou Abdou Khadr abordera les différents aspects logistiques, sécuritaires et sanitaires liés à l’organisation de l’événement. Il évoquera également les initiatives prises pour faciliter l’accueil et le séjour des pèlerins à Touba, ainsi que les mesures de coordination avec les autorités locales et nationales.

Les attentes sont grandes, car le Grand Magal de Touba représente non seulement un moment de dévotion et de communion pour les mourides, mais aussi un défi organisationnel d’envergure pour les organisateurs. La conférence de presse de ce dimanche permettra de faire le point sur les avancées et les défis restant à relever à moins de trois mois de l’événement.

La communauté mouride et les médias sont invités à suivre cette intervention de Serigne Bassirou Abdou Khadr pour s’informer des dernières nouvelles concernant l’édition 2024 du Grand Magal de Touba.

Visite au commissariat central et dénonciation des pratiques gouvernementales

Dans un contexte politique tendu, la nouvelle opposition sénégalaise ne manque pas de faire entendre sa voix. Récemment, l’une des figures emblématiques de cette opposition a rendu visite à Amath Suzanne Camara, un militant politique emprisonné, au Commissariat central de Dakar. Lors de cette visite, elle a décrit Camara comme un homme « digne, serein et convaincu de ses idées et de son combat envers ce régime d’apprentis dictateurs ».

Abdou Mbow, une autre figure de proue de l’opposition, a vivement critiqué le gouvernement, représenté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Mbow, ce gouvernement cherche à réduire au silence les opposants et à détourner l’attention publique de leurs échecs. « Je voudrais dénoncer la volonté manifeste de ce régime de reniement à vouloir casser de l’opposition. Amath Suzanne Camara est un otage politique et nous exigeons sa libération immédiate sans condition », a-t-il déclaré avec fermeté.

Mbow a poursuivi en affirmant que si une autorité souhaite se protéger, elle doit agir avec droiture et honnêteté. « Maintenant si des autorités passent leur temps au reniement et à ne pas respecter les promesses tenues, les citoyens sont dans l’obligation de les dénoncer. C’est tout simplement ce que Amath Suzanne a fait », a-t-il ajouté.

Le député a également souligné les crises que traverse le Sénégal, notamment les décès tragiques de jeunes dans l’océan et les inondations inquiétantes dès le début de la saison des pluies. « Au moment où nos enfants continuent de mourir dans l’océan et que les inondations prennent des proportions inquiétantes, ces autorités veulent détourner l’attention des Sénégalais en se permettant de vouloir créer d’autres otages politiques. Chères nouvelles autorités, tenez vos promesses et réglez le plus rapidement possible les difficultés auxquelles les populations sont confrontées », a-t-il conclu.

Les critiques de Mbow mettent en lumière les frustrations croissantes au sein de la population sénégalaise face à un gouvernement perçu comme déconnecté de la réalité des citoyens. La libération d’Amath Suzanne Camara est devenue un cri de ralliement pour l’opposition, symbolisant la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.

Rapport 2023 de l’ONLPL : Augmentation de la population carcérale au Sénégal

L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a publié son rapport annuel pour 2023, révélant une hausse significative de la population carcérale au Sénégal. Selon ce rapport, le nombre de détenus dans les citadelles des 14 régions du pays a atteint 12.910 personnes, marquant une augmentation de 360 détenus par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation de la population carcérale est principalement attribuée à deux facteurs majeurs :

Le rapport mentionne que 965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, et atteinte à la sûreté de l’État. Ces arrestations sont en grande partie le résultat des tensions politiques et des oppositions au régime de l’actuel président, Macky Sall.

Par ailleurs, 3339 individus ont été incarcérés pour des infractions liées à la traite de personnes et au trafic de migrants. Ces arrestations reflètent les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la migration irrégulière, un problème croissant dans le pays et la région.

Le rapport de l’ONLPL souligne la nécessité de réformes urgentes dans le système judiciaire et pénitentiaire sénégalais pour faire face à cette augmentation de la population carcérale. Il appelle également à une meilleure gestion des tensions politiques pour éviter que des manifestations pacifiques ne conduisent à des incarcérations massives.

En outre, la lutte contre la traite de personnes et le trafic de migrants doit être intensifiée avec une approche plus humaine et préventive, visant à protéger les droits des individus tout en s’attaquant aux réseaux criminels responsables de ces infractions.

La hausse de la population carcérale au Sénégal, telle que documentée par l’ONLPL, reflète des défis sociaux et politiques complexes. Elle met en lumière la nécessité de politiques plus équilibrées et de réformes pour garantir la sécurité tout en respectant les droits humains. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme suivront de près l’évolution de cette situation pour s’assurer que les actions prises par les autorités sénégalaises respectent les normes internationales en matière de justice et de droits de l’homme.

La tragédie infinie de l’immigration irrégulière : Nouvelles interceptions et découvertes macabres

L’immigration irrégulière demeure un drame poignant, marqué par des pertes humaines incessantes et des départs désespérés. Ce vendredi matin, la Marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis, selon un communiqué de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées). Leur arrivée à Dakar est prévue aux environs de 13 heures, offrant un rare moment de répit dans une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

Cette interception survient au lendemain d’une découverte macabre au large des côtes mauritaniennes où 25 corps de migrants ont été repêchés. Ce drame rappelle cruellement la réalité de l’immigration irrégulière, un phénomène qui endeuille quotidiennement les familles et les communautés.

Les chiffres des cinq premiers mois de 2024 sont édifiants et effrayants : plus de 5000 migrants ont péri en tentant de traverser les océans, soit une moyenne de 33 décès par jour. Ces statistiques ne font que souligner l’ampleur de la tragédie et l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces pertes humaines inacceptables.

Face à cette situation, il est impératif pour les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles de renforcer leurs efforts pour prévenir ces drames. Des solutions à long terme doivent être élaborées, incluant des politiques d’immigration plus humaines, une coopération internationale accrue, et des initiatives pour améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine des migrants.

Les témoignages des rescapés sont souvent poignants, reflétant la détresse et le désespoir qui les poussent à entreprendre de tels voyages périlleux. Les réactions des autorités locales et internationales sont également variées, oscillant entre la compassion, l’indignation, et l’appel à des mesures concrètes pour faire face à cette crise.

La tragédie de l’immigration irrégulière est un rappel constant des défis mondiaux en matière de droits humains et de justice sociale. Chaque interception, chaque découverte de corps rappelle l’urgence d’agir pour sauver des vies et offrir des alternatives viables à ces âmes désespérées. Il est crucial de transformer cette douleur en actions concrètes pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de mort.

Rocambolesque affaire de trafic de drogue : Neuf Policiers en garde à vue pour vol et extorsion

Dans la nuit de samedi à dimanche, un signalement pour trafic de drogue a pris une tournure inattendue au commissariat de Zac Mbao, révélant des allégations de vol et d’extorsion impliquant des policiers. Une information avait été reçue concernant le passage imminent de deux ressortissants maliens, supposés trafiquants de drogue, dans le secteur.

Les deux Maliens ont été interpellés dans la soirée au niveau du rond-point « Sédima ». Cependant, ils n’ont été conduits au commissariat que le matin suivant. Contrairement aux attentes, ce ne sont pas des substances illicites mais deux sacs contenant 650 millions de Fcfa qui ont été trouvés dans leur véhicule.

L’un des suspects a affirmé au commissaire de police que 200 millions de Fcfa auraient été pris par les policiers lors de l’interpellation. Cette révélation a immédiatement conduit le commissaire à informer sa hiérarchie.

L’affaire a été confiée au commissariat de Guédiawaye, et les agents impliqués ont été consignés. Cependant, pour garantir une enquête impartiale, le dossier a été transféré à la Division des investigations criminelles (Dic). Neuf policiers, dont le chef de la brigade de recherches, ont été placés en garde à vue pour vol, séquestration et extorsion de fonds. Leur indicateur a également été arrêté.

Les deux Maliens, quant à eux, sont retenus pour blanchiment de capitaux, prétendant que l’argent proviendrait du commerce de l’or. Un élément crucial de cette affaire réside dans une série de vidéos compromettantes, montrant les policiers en très mauvaise posture, appuyant les déclarations des suspects.

Cette affaire rocambolesque met en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre et soulève des questions sur la probité des agents impliqués. L’enquête, désormais sous la responsabilité de la Division des investigations criminelles, devra faire toute la lumière sur ces événements pour rétablir la confiance du public envers les institutions policières.

Tragédie nocturne à Mbour 3 : Deux frères périssent dans une fosse septique

Une nuit tragique a bouleversé la commune de Thiès Ouest, particulièrement à Mbour 3, où deux jeunes frères ont trouvé la mort dans une fosse septique à ciel ouvert, remplie d’eau de pluie. Ce drame s’est produit dans la soirée d’hier, dans une construction inachevée, souvent fréquentée par les enfants du quartier pour leurs jeux.

Les deux garçons, dont l’identité n’a pas été révélée, jouaient dans cette zone lorsque l’accident mortel s’est produit. La fosse, dissimulée par les eaux de pluie, s’est transformée en piège mortel pour les deux frères. Incapables de s’en sortir, ils ont malheureusement perdu la vie avant l’arrivée des secours.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès se sont rendus sur les lieux pour récupérer les corps des victimes. Ces derniers ont été transportés à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Les familles et les voisins sont sous le choc, incapables de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire.

Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique. Des interrogations subsistent sur les raisons pour lesquelles cette fosse septique, située dans une construction non achevée, n’avait pas été sécurisée pour éviter de tels accidents.

La communauté de Mbour 3 est en deuil, alors que les parents des deux garçons se préparent à faire face à une perte inimaginable. Ce drame met en lumière l’urgence de sécuriser les sites de construction inachevés et d’améliorer les mesures de prévention pour protéger les enfants des dangers invisibles dans leur environnement.

La municipalité de Thiès Ouest a promis de prendre des mesures pour prévenir de futurs incidents de ce genre, notamment en sécurisant les fosses septiques et les constructions inachevées. En attendant, les habitants de Mbour 3 restent unis dans la douleur, partageant leur tristesse et leur soutien envers les familles des victimes.

Aly Fall élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal

Me Aly Fall est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, il a été élu ce jeudi avec une majorité significative, obtenant 175 voix contre 78 pour son concurrent, Me Papa Samba Bitèye.

Me Fall succède à Me Mamadou Seck à la tête de l’Ordre. Le processus électoral n’a pas été sans controverse. En effet, la sélection des candidats avait fait l’objet d’une plainte déposée par Me Mbaye Guèye, un candidat écarté de la course. Me Guèye avait dénoncé ce qu’il considérait comme un complot, après que seules les candidatures de Mes Samba Bitèye et Aly Fall ont été retenues par l’Ordre.

L’ancien Bâtonnier, Me Guèye, avait alors saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel, espérant renverser la décision. Cependant, sa plainte n’a pas été couronnée de succès, sa demande ayant été rejetée par la Cour.

Cette élection marque un nouveau chapitre pour l’Ordre des avocats du Sénégal, avec Me Aly Fall désormais à sa tête, prêt à poursuivre les missions et les défis de la profession juridique dans le pays.

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

Drame à Potou : Un talibé poignarde son maître coranique

Lundi dernier, un incident tragique a eu lieu dans une école coranique de Potou, impliquant le maître coranique Oumar Bâ et son talibé de 17 ans, Ch. S. B. Selon les informations rapportées par L’OBS, la journée a commencé comme n’importe quelle autre, avec Oumar Bâ enseignant la leçon du jour à ses nombreux élèves. Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque certains élèves, dont Ch. S. B., ont montré des signes de distraction.

Mécontent de leur manque de concentration, Oumar Bâ a averti les élèves qu’ils ne pourraient quitter les lieux sans avoir récité correctement leur leçon. Ch. S. B., manifestant son mécontentement à voix basse, a attiré l’attention de son maître. En réponse, Oumar Bâ, pris d’une colère noire, a sévèrement battu l’élève.

Humilié et en colère après cette correction publique, Ch. S. B. a décidé de se venger. Cachant un couteau dans son boubou, il a guetté l’arrivée de son maître dans la cour de l’école. Saisissant l’occasion, il l’a attaqué en lui infligeant un coup de couteau au flanc. Grièvement blessé, Oumar Bâ s’est effondré, se vidant de son sang.

Dans un acte de panique et cherchant à éviter la vindicte populaire, Ch. S. B. s’est réfugié dans les locaux de la gendarmerie où il a avoué son acte. « Mon maître coranique ne me pardonne rien. Pour un rien, il s’acharne sur moi et m’humilie en public. Ne pouvant plus supporter ce manque de respect, j’ai décidé de me venger afin qu’il me laisse tranquille. Je précise que je n’ai pas attenté à sa vie… », a-t-il déclaré aux gendarmes.

Après avoir récupéré, Oumar Bâ a choisi de ne pas porter plainte contre son élève, tentant même de le défendre. Malgré cela, Ch. S. B. a été placé en garde à vue et déféré mercredi dernier au parquet de Louga.

Cet incident soulève des questions importantes sur les méthodes disciplinaires dans certaines écoles coraniques et les conséquences psychologiques de l’humiliation et de la violence physique sur les élèves.

NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS AU LARGE DE LA MAURITANIE : Des corps en état de putréfaction atterrissent sur les plages de Nouakchott

Le lundi 22 juillet 2024, un naufrage a endeuillé la sous-région lorsqu’une pirogue transportant près de trois cents ( 300) migrants  a coulé à proximité de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Après avoir passé sept jours en mer, la pirogue, partie de la Gambie, a chaviré, entraînant la mort d’au moins vingt-cinq (25) personnes et la disparition d’environ cent quatre-vingt-dix (190) passagers.

Selon les propos du Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba, rapportés par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), le bilan des victimes décédées comme rescapées inclut soixante-cinq (65) Sénégalais, dont six (6) femmes et trois (3) enfants, ainsi que cinquante-deux (52) Gambiens, dont trois (3) femmes et trois (3) enfants. Un Ivoirien figure également parmi les personnes décédées. Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver certains survivants, mais le nombre de victimes reste élevé et l’évaluation continue. Selon la même source, les garde-côtes mauritaniens ont secouru cent trois (103) migrants clandestins et récupéré vingt-cinq (25) corps après la catastrophe.

Depuis l’accident, les corps des victimes sont régulièrement rejetés par les courants marins. Une vidéo parevenue Dakarois Quotidien révèle la gravité de la situation : entre mercredi et jeudi, quarante-cinq (45) corps, dont certains dans un état de putréfaction avancé, ont échoué sur les plages de Nouakchott.

Cet incident souligne les dangers graves liés aux migrations maritimes clandestines et les défis complexes rencontrés par les équipes de secours.

Le Dakarois

Sénégal : Les autorités renforcent la transparence et la lutte contre la pêche illicite

La transparence, tant clamée par les nouvelles autorités sénégalaises dans le secteur de la pêche, commence à se matérialiser concrètement. Le Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, à travers la direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), a récemment intensifié ses efforts pour combattre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et pour préserver les précieuses ressources halieutiques du pays.

Dans un communiqué publié par Dakaractu, le ministre a annoncé des avancées significatives dans cette lutte. « 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, et non-détention de licence de pêche à bord, » a-t-il précisé. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015, qui régit le Code de la Pêche Maritime au Sénégal.

Les sanctions financières sont substantielles. Les amendes pour ces infractions varient entre 400 000 000 et 599 000 000francs CFA, selon les termes de la loi. En 2023, un montant de 103 000 000 de francs CFA a été versé dans les caisses du Trésor, un chiffre notable mais encore inférieur aux amendes imposées cette année.

Le ministère a assuré que des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises contre les contrevenants pour garantir la durabilité des ressources halieutiques. Cette initiative marque une étape importante vers une gestion plus transparente et responsable des ressources maritimes du Sénégal.

Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de renforcer la surveillance et la protection des eaux sénégalaises, en s’assurant que les activités de pêche respectent les lois et régulations en place. Cette politique de transparence et de rigueur vise à préserver l’écosystème marin pour les générations futures tout en contribuant au développement économique durable du secteur de la pêche.

En conclusion, les actions entreprises par le Ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires démontrent un engagement ferme à lutter contre la pêche illicite et à promouvoir une exploitation responsable des ressources halieutiques. La transparence accrue et l’application rigoureuse des lois sont des pas essentiels vers un avenir où les ressources marines du Sénégal seront protégées et gérées de manière durable.

Tragédie des Migrants : Bougane Gueye Dany dénonce l’indifférence du gouvernement

Dans un communiqué acerbe intitulé « Indifférence et Mépris », Bougane Gueye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp et PDG du groupe D-média, exprime son profond désarroi face à la situation actuelle au Sénégal. Le journaliste et homme politique n’a pas hésité à critiquer sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des crises nationales.
Bougane Gueye Dany dénonce le fait que, selon lui, le président Diomaye Faye ait parcouru plus de 35.000 km en seulement trois mois, alors que les jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en traversant l’Atlantique. Il souligne que ce voyage présidentiel semble inapproprié face à l’urgence de la situation des migrants sénégalais.
Le communiqué met en lumière les tragédies récentes en mer, notamment le naufrage près de Nouakchott ayant causé la mort de 45 personnes, avec 185 disparus, 103 sauvés et 25 repêchés. Bougane Gueye Dany accuse le président et son gouvernement de snober les victimes et de ne pas exprimer suffisamment d’indignation face à ces drames.
Le président du Mouvement Gueum Sa Bopp critique également les politiques publiques en place, qu’il qualifie de « projet mort-né ». Il exprime son désarroi face à ce qu’il considère comme l’incapacité du gouvernement à satisfaire les doléances des jeunes Sénégalais. Il fait référence à la décision de la seconde épouse du président de s’afficher avec un sac à main de luxe, en contradiction avec la souffrance des familles de migrants et des populations touchées par les inondations.
Bougane Gueye Dany accuse les nouvelles autorités d’avoir perdu toute crédibilité et ne pas être en mesure de restaurer la confiance des jeunes Sénégalais. Il évoque le contraste entre la richesse affichée par le président, avec un avion présidentiel acquis à plus de 60 milliards de FCFA, et les difficultés rencontrées par les migrants et les populations vulnérables.
Le communiqué se termine par un appel fort à la fin de ce qu’il décrit comme une « folie meurtrière ». Bougane Gueye Dany suggère que la vente de l’avion présidentiel pourrait contribuer à résoudre les difficultés des migrants naufragés et demande un deuil national en hommage aux victimes.
En conclusion, Bougane Gueye Dany appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour répondre aux crises humanitaires actuelles et rétablir la confiance dans les institutions nationales.

Vacances Agricoles : Driss Junior Diallo investit les champs de Sedhiou

Dans un contexte où l’agriculture se retrouve au cœur des préoccupations économiques et de souveraineté des autorités Sénégalaises, Driss Junior Diallo, Directeur Général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE), se distingue par son engagement passionné. À la tête de son Groupement d’Intérêt Économique, le GROUPE AINDIA BUSINESS (GAB), il incarne l’esprit entrepreneurial et l’innovation nécessaires pour transformer le paysage agricole de la région de Sedhiou.

Dans un entretien exclusif, M. Diallo nous a ouvert les portes de son expérience et de sa philosophie. « Nous avons démarré cette aventure en 2014 sur un hectare avec seulement deux personnes », confie-t-il, une lueur de fierté dans les yeux. « Aujourd’hui, après neuf années d’efforts inlassables, nous avons étendu notre exploitation à 14,5 hectares et employons directement 17 jeunes », ajoute-t-il, soulignant ainsi l’impact socio-économique de son initiative.

Driss ne se contente pas de cultiver des terres ; il s’engage également à promouvoir l’agriculture dans la région. Son engagement envers l’agriculture durable se manifeste à travers une attention particulière à l’environnement et une volonté de former la jeunesse. « L’agriculture n’est pas seulement une question de production, c’est aussi une école de vie. Nous devons transmettre notre savoir aux générations futures », déclare-t-il avec conviction.

Sous sa direction, le GAB a su tirer parti des nouvelles technologies pour optimiser ses rendements. « L’intégration des outils numériques dans nos pratiques agricoles nous permet de suivre de près nos cultures et d’anticiper les défis », explique-t-il. Cette approche novatrice a non seulement amélioré la productivité, mais a également renforcé la résilience du GIE face aux aléas climatiques.

Par son dynamisme et sa détermination, Driss Junior prouve que l’agriculture peut être à la fois une source de souveraineté et un vecteur de développement social. Son parcours inspire et témoigne d’un avenir prometteur pour l’agriculture à Sedhiou.

‘’Oubbi Deuk’’ : Moussa Balla Fofana promet des mesures strictes contre l’occupation illégale des logements

Lors d’une visite de terrain sur le site de la forêt déclassée de filaos de Guédiawaye, où le Plan d’urbanisme de détails (PUD) suscite une vive polémique, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, a pris position sur le phénomène « Oubbi Deuk ».

Face aux élus et au collectif des impactés de Jaxaay, venus exprimer leurs plaintes, le ministre a promis des mesures strictes contre les familles occupant illégalement des logements au Lac Rose et à Jaxaay. Ces logements sont destinés à être livrés à leurs acquéreurs légitimes.

« Je profite de cette occasion pour lancer un message très clair. J’ai découvert le phénomène ‘Oubbi Deuk’. Dernièrement, nous avons eu à gérer ce phénomène. Je voudrais dire à ceux qui s’y adonnent qu’on est un État de droit. Des gens ne peuvent pas se lever et aller occuper illégalement des biens publics ou privés. Quand on lance un programme de logement, il y a des promoteurs privés qui investissent leurs fonds pour le compte de l’État et pour le compte de Sénégalais qui sont allés s’endetter au niveau des banques pour acquérir leurs maisons », a expliqué le ministre.

Le ministre a ajouté : « Alors un autre Sénégalais ne peut pas se lever et venir occuper des maisons qu’on doit livrer à leurs acquéreurs. Ce n’est plus du ‘Oubbi Deuk’, c’est du ‘Dadji Deuk’. Ça, on ne va pas l’accepter dans ce pays. Nous serons intransigeants. On ne va pas tolérer ces comportements. »

Le ministre Moussa Balla Fofana a clairement exprimé la position du gouvernement sur l’occupation illégale de logements, promettant des mesures fermes pour protéger les droits des acquéreurs légitimes et maintenir l’État de droit.

Ziguinchor : Découverte des corps sans vie de deux jeunes garçons dans des eaux de ruissellement

Les corps sans vie de deux jeunes garçons ont été retrouvés dans des eaux de ruissellement au quartier Goumel de Ziguinchor. Cette triste découverte a été rapportée par nos confrères du Groupe Médias Sud (GMS). Les deux garçons, âgés respectivement de 9 et 3 ans, avaient été portés disparus depuis mardi dernier, le 23 juillet.

Le premier corps, celui du garçon de 9 ans, a été retrouvé hier, selon les informations rapportées par GMS. Le second corps, celui de l’enfant de 3 ans, a été découvert aujourd’hui à 13 heures.

Les deux corps sans vie ont été transportés au Centre hospitalier régional de Ziguinchor (CHRZ) pour les examens nécessaires.

Cette découverte a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil. Les circonstances exactes de cette tragédie restent à élucider, et les autorités locales devraient probablement mener une enquête pour comprendre comment ces enfants ont pu se retrouver dans une telle situation.

Scandale au commissariat de Zak Mbao : Neuf Policiers accusés de vol de 200 millions de francs CFA

Neuf policiers du commissariat de Zak Mbao sont actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA lors d’une opération récente. L’affaire a éclaté après une saisie d’argent appartenant à deux ressortissants maliens, initialement soupçonnés de transporter de la drogue.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les deux Maliens ont été arrêtés par la brigade de Zak Mbao, et ce qui semblait être de la drogue s’est révélé être de l’argent liquide. Après leur arrestation, les suspects ont été conduits au commissariat de Zak Mbao pour enquête.

Lors du décompte de l’argent, les policiers ont initialement recensé 450 millions de francs CFA. Toutefois, l’un des Maliens a affirmé que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA, alléguant que 200 millions avaient été subtilisés par les policiers.

Alertée par ces accusations, la hiérarchie a ordonné une enquête, et les policiers ainsi que les deux Maliens ont été transférés à la DIC. Une perquisition effectuée au domicile de l’un des policiers suspects à Almadies 2 a permis de découvrir deux coffre-forts, dont l’un contenait plus de 60 millions de francs CFA, tandis que l’autre était vide.

Les deux ressortissants maliens sont poursuivis pour blanchiment d’argent et autres infractions, tandis que les policiers sont accusés de vol présumé. L’affaire continue d’évoluer, avec une enquête en cours pour éclaircir toutes les implications de cette affaire de corruption et de détournement.

Triste accident à Matam : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye exprime sa compassion

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exprimé sa profonde tristesse après le tragique accident survenu ce jeudi dans la région de Matam. En visite à Paris pour les Jeux olympiques, le chef de l’État a réagi sur le réseau social X pour faire part de ses condoléances et de son soutien aux victimes et à leurs familles.

Dans son message, le président a déclaré : « Je viens d’être informé du tragique accident entre Ndouloumadji et Ourossogui, faisant six morts et 14 blessés, dont sept blessés graves. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles à qui je présente mes condoléances les plus attristées. »

Il a également annoncé avoir donné des instructions pour une prise en charge rapide des blessés et a assuré qu’il continuera de suivre la situation de très près. L’accident s’est produit lorsqu’un minicar de 20 places, en provenance du village de Gaol et se dirigeant vers Ourossogui, est entré en collision avec un camion.

Cette tragédie a profondément affecté la communauté locale, plongeant de nombreuses familles dans le deuil. Le président a réitéré son engagement à veiller sur les blessés et à fournir tout le soutien nécessaire en ces moments difficiles.

Tragique accident à Hayré Sédo : Bilan de six morts et quatorze blessés

Un tragique accident s’est produit ce jeudi 25 juillet aux abords du village de Hayré Sédo, dans la région de Matam, entraînant la mort de six personnes et blessant quatorze autres, dont sept grièvement. C’est le bilan dressé par la brigade des sapeurs-pompiers.

Selon le lieutenant Ignace François Ndiaye, interrogé par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), « l’accident a eu lieu aux environs de 10 heures dans le village de Hayré Sédo. Un camion a heurté un minibus à la sortie d’un croisement ». Les victimes ont été rapidement transportées à l’hôpital régional de Ourossogui pour y recevoir les soins nécessaires.

Le chef de l’État, BDF, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes dans un message publié sur X (anciennement Twitter). « J’ai donné instruction pour une prise en charge rapide des blessés et je continue de suivre la situation de près », a-t-il déclaré.

Les sapeurs-pompiers se sont rapidement mobilisés pour secourir les victimes et dégager la route. Le lieutenant Ndiaye a souligné l’importance de la vigilance sur les routes, particulièrement aux abords des villages où les croisements peuvent être particulièrement dangereux.

Les blessés, dont sept dans un état grave, sont pris en charge à l’hôpital régional de Ourossogui. Le personnel médical est mobilisé pour fournir les soins nécessaires et stabiliser les patients dans les plus brefs délais.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus la nécessité de respecter les règles de sécurité routière et d’adopter une conduite prudente, surtout dans les zones à risque. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

La région de Matam est en deuil suite à ce terrible événement, et les pensées de la nation entière accompagnent les familles des victimes et les blessés en cette période difficile.

Crise des otages sénégalais en Tunisie : L’indifférence des autorités déplorée

Le journaliste Adama Gaye a vivement réagi à la situation dramatique qui se déroule actuellement au Sénégal. Tandis que 70 de nos compatriotes sont retenus en otage par des bandes armées en Tunisie, le journaliste s’étonne de voir le Président Diomaye Faye s’adonner au tourisme sportif à Paris.

Cette révélation provient de l’ONG Horizon sans Frontière (HSF), dirigée par Boubacar SEYE. Pour HSF, cette situation est un véritable aveu d’échec pour un gouvernement dont la mission première devrait être de secourir les Sénégalais en détresse. Hélas, les autorités sénégalaises semblent totalement indifférentes à cette nouvelle alarmante.

Le 23 juillet 2024, lors d’une audience au siège de l’ONG, le maire de Thiaroye sur Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar SEYE ont rencontré le collectif des familles des victimes de cette prise d’otages. Au cours de leurs échanges, il a été révélé que plus de 70 Sénégalais, âgés de 18 à 35 ans et originaires de Thiaroye sur Mer, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw Rail, sont détenus en Tunisie à Gafsa depuis près de trois mois dans des conditions qui mettent leur vie en danger.

Malgré les nombreuses interpellations des autorités sénégalaises depuis des lustres, aucun acte concret n’a été posé en réponse à cette crise. Pour Adama Gaye, ces Sénégalais souffrent dans l’indifférence totale des autorités, tandis que le Président de la République se trouve en tourisme sportif à Paris, selon le journal Tribune.

Face à cette situation critique, il est urgent que le gouvernement sénégalais prenne des mesures immédiates pour venir en aide à ses citoyens en détresse et mettre fin à cette prise d’otages inacceptable.

Le Port de Dakar résilie ses partenariats médiatiques : Quel avenir pour la Presse Sénégalaise ?

Dans un mouvement qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans les relations entre les entreprises publiques et les médias sénégalais, le nouveau directeur général du Port de Dakar, Waly Diouf Bodian, a récemment annoncé la résiliation des contrats de partenariat avec plusieurs organes de presse. Cette décision, relayée par le journal Les Échos dans son édition de ce jeudi, soulève des questions sur les motivations et les conséquences potentielles d’une telle action.

Dans sa correspondance, Waly Diouf Bodian a informé les médias concernés de la fin des partenariats les liant au Port de Dakar. Bien que les raisons précises de cette décision n’aient pas été détaillées dans le communiqué, Les Échos n’a pas manqué de souligner les implications potentiellement préoccupantes de cette initiative. Le journal s’interroge sur la possibilité que cette résiliation vise à « asphyxier la presse », rappelant qu’une mesure similaire avait été prise récemment par la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).

La décision du Port de Dakar n’est pas un cas isolé. En effet, la Lonase avait, il y a peu, également mis fin à ses contrats de partenariat avec plusieurs médias. Ces décisions successives de grandes entreprises publiques de couper les ponts avec les organes de presse interpellent sur une possible tendance visant à restreindre la liberté de la presse à travers des moyens financiers. La question qui se pose est donc de savoir si ces actions sont simplement des décisions de gestion interne ou s’il s’agit d’une tentative plus large de contrôle de l’information.

Face à ces résiliations en série, les médias sénégalais se trouvent dans une position délicate. La dépendance financière vis-à-vis de ces partenariats est réelle, et leur suppression pourrait mettre en péril l’équilibre économique de plusieurs organes de presse. La liberté de la presse, déjà fragile, pourrait en sortir encore plus affaiblie si ces entreprises publiques décident de continuer sur cette voie.

Il est crucial que les observateurs, les journalistes et les citoyens restent vigilants face à ces évolutions. La santé d’une démocratie repose en grande partie sur la liberté de la presse et la diversité des voix dans l’espace public. Si des entreprises publiques de premier plan comme le Port de Dakar et la Lonase prennent des mesures qui pourraient étouffer la presse, il en va de la responsabilité de tous de s’interroger et de veiller à ce que la pluralité de l’information soit préservée.

La résiliation des contrats de partenariat par le Port de Dakar et la Lonase est un signal d’alarme pour la presse sénégalaise. Les motivations exactes derrière ces décisions restent floues, mais les implications potentielles pour la liberté de la presse sont claires. Il est impératif que la société sénégalaise reste attentive et proactive pour garantir que ces actions ne mènent pas à une érosion de la diversité médiatique et de la liberté d’expression.

Ouverture du procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

L’affaire de diffamation opposant le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à l’ancien Premier ministre Aminata Touré, a débuté ce matin au palais de justice, dans une ambiance particulièrement tendue. À la salle 3, pleine à craquer malgré une chaleur écrasante, le procès a été appelé à la barre avant d’être temporairement suspendu pour permettre l’évacuation d’autres dossiers en cours.

Aminata Touré, vêtue de blanc, a fait une apparition remarquée. Éventail à la main pour lutter contre la chaleur, elle s’est installée au premier siège de la deuxième rangée, située à droite de la salle. En revanche, Mansour Faye a choisi de se faire représenter par son équipe d’avocats, s’abstenant d’assister en personne à l’audience.

L’atmosphère dans la salle était électrique, les spectateurs étant venus nombreux pour assister à ce procès qui attire l’attention médiatique depuis plusieurs semaines. Les tensions entre les deux personnalités politiques ont atteint leur paroxysme après une série de déclarations controversées, conduisant à cette confrontation judiciaire.

Le juge en charge du dossier a rapidement décidé de mettre l’affaire en suspens après l’appel initial, soulignant la nécessité de traiter les autres affaires en instance avant de se concentrer sur ce procès très médiatisé. Les observateurs s’attendent à ce que les débats soient âpres et que chaque partie présente des arguments solides pour défendre sa position.

La présence de nombreux journalistes et de citoyens curieux témoigne de l’intérêt public que suscite ce procès. La prochaine audience devrait permettre de dévoiler les premiers éléments de l’accusation et de la défense, dans un contexte où chaque détail pourrait peser lourd dans la balance.

L’affaire promet d’être longue et complexe, avec des implications potentielles pour les carrières des deux protagonistes et pour l’équilibre politique local. La suite des événements sera suivie de près par l’ensemble des observateurs politiques et juridiques du pays.

En attendant, la salle 3 du palais de justice de Saint-Louis reste le théâtre de toutes les attentions, avec une Aminata Touré déterminée à se défendre face aux accusations portées par Mansour Faye.

Thierno Bocoum dénonce l’arrestation de Ahmat Suzanne Camara : « Un malaise évident »

L’arrestation récente de Ahmat Suzanne Camara, à la suite de ses propos critiques envers le chef de l’État, a suscité une vague d’indignation parmi les acteurs politiques, notamment Thierno Bocoum, président du mouvement Alliance Générationelle pour les Intérêts de la République (AGIR). Dans une déclaration cinglante, Bocoum s’insurge contre ce qu’il considère comme une application de la loi à deux vitesses.

« C’est à un malaise que nous sommes en train d’assister quand des insulteurs sanctionnent l’insulte », a déclaré Bocoum, dénonçant l’hypocrisie et l’injustice du traitement réservé à Camara. Cette situation met en lumière, selon lui, une pratique préoccupante où ceux qui tiennent des discours virulents se voient protégés lorsqu’ils appartiennent au camp au pouvoir, tandis que les opposants subissent des répressions sévères.

L’ancien parlementaire a multiplié les interventions médiatiques ces derniers jours pour exprimer son désaccord avec le régime de Bassirou Diomaye Faye. Il accuse le gouvernement de restreindre la liberté d’expression et de cibler systématiquement les voix dissidentes.

Cette arrestation et les réactions qu’elle a engendrées soulèvent des questions cruciales sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Les critiques de Bocoum reflètent une inquiétude croissante parmi les citoyens et les observateurs internationaux concernant l’équité et la justice sous le régime actuel.

Les partisans de Camara appellent à sa libération immédiate et à la fin des poursuites qu’ils qualifient d’injustes et de politiquement motivées. Pendant ce temps, Thierno Bocoum et d’autres leaders de l’opposition continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire, appelant à une mobilisation pour défendre les libertés fondamentales et l’égalité devant la loi.

La situation reste tendue, et l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique national.

AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : Le Sénégal prêt pour l’exploitation locale de son pétrole

Le 11 juin 2024 restera un jour mémorable avec la mise à disposition du premier baril de Sangomar. Cet événement marque une avancée significative vers l’autosuffisance énergétique, symbolisant le potentiel stratégique du Sénégal dans le secteur pétrolier qui, d’ailleurs, ne s’arrêtera pas là. Notre pays ambitionne de raffiner une partie de son pétrole sous ses cieux.

En effet, le secteur minier du Sénégal se prépare à une transformation majeure avec l’annonce récente de la Société Africaine de Raffinage (SAR) concernant un renforcement de sa capacité de raffinage et son incursion dans la pétrochimie. En partenariat avec Woodside Sénégal, cette initiative vise à optimiser l’utilisation du brut Sangomar, ouvrant à cet effet de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

La rencontre entre la direction de Woodside Sénégal, représentée par Clive JONES et Cheikh Guèye, et la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce 24 juillet 2024, promet une collaboration fructueuse. Les discussions ont exploré les potentialités des nergies des deux entités qui ambitionnent de développer des synergies afin de maximiser l’efficacité opérationnelle et économique.

À travers son projet ACATBS, la SAR a déjà augmenté, dans un premier temps, sa capacité de raffinage de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour accommoder le brut Sangomar. Dans une nouvelle phase, la SAR a mis en avant le projet ambitieux SAR 2.0, visant à porter cette capacité à 5 millions de tonnes par an, conformément aux normes AFRI6. Cette expansion substantielle positionnera le Sénégal comme un acteur clé dans la région, répondant à une demande croissante tout en créant des opportunités économiques locales significatives.

En parallèle à l’expansion du raffinage, la SAR va se tourner vers la pétrochimie pour diversifier ses activités. Ce pivot stratégique permettra d’ajouter de la valeur à la chaîne de production locale et de stimuler le développement économique à long terme.

Le Dakarois

La Baie de Hann : Vers une restauration environnementale et une amélioration de la qualité de vie

Ce mercredi, Dr Cheikh Dieng, directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), a conduit une visite des travaux en cours du projet de dépollution de la baie de Hann. Accompagné de ses équipes, il a pu observer les installations modernes de traitement des eaux usées et industrielles, destinées à réduire l’impact nocif sur la zone côtière et marine, et à restaurer la faune locale.

Le projet de dépollution de la baie de Hann s’inscrit dans une dynamique de restauration de l’intégrité environnementale et d’amélioration de la qualité de vie des populations locales. En visitant le site, Dr Dieng a souligné l’importance du traitement des eaux extrêmement polluées provenant de la zone de Thiaroye, tout en promouvant l’économie circulaire. Un système de collecte des eaux usées est en cours de déploiement, bénéficiant à 2.000 ménages sur un réseau secondaire de 15 km. Les eaux traitées seront ensuite rejetées en mer, un aspect qui rassure le directeur général de l’ONAS.

Ce projet de grande envergure est soutenu par plusieurs partenaires stratégiques, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Néerlandaise Invest International Public Project, l’Union Européenne et la China Development Bank (CDB). Leur contribution financière s’élève à 94,129 milliards de francs CFA, permettant ainsi à l’ONAS de mener à bien l’exécution du projet dont les premiers ouvrages commencent à prendre forme.

À Mbao, la construction d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 25.000 m³/jour est en cours. Destinée à traiter principalement des eaux industrielles, cette station sera l’une des plus performantes en Afrique de l’Ouest en matière de réduction de la pollution. Les contours des différents ouvrages se précisent, montrant une avancée significative du projet.

Les travaux de construction de l’intercepteur des stations de pompage à Hann-Montagne progressent également. Ce système comprendra un intercepteur principal de plus de 14 km avec des diamètres variant entre 500 mm et 1200 mm, sept stations de pompage, un émissaire marin de 3 km de diamètre 1000 mm, ainsi qu’un réseau secondaire de 15 km pour le raccordement des industriels. L’assainissement du canal 6 et du Port de Dakar sont aussi inclus dans ce vaste projet.

La mise en service des différents ouvrages transformera le cadre de vie de plus de 500.000 personnes dans les communes de Hann-Bel Air, Dalifort, Thiaroye Sur Mer, Mbao, Guinaw Rail Sud, Guinaw Rail Nord, ainsi que dans la zone du Port Autonome de Dakar. Ces améliorations environnementales et infrastructurelles marquent un tournant significatif vers un avenir plus propre et plus sain pour ces communautés.

En somme, la dépollution de la baie de Hann représente un projet phare pour le Sénégal, visant à restaurer une des plus belles baies au monde tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants. Le soutien de partenaires internationaux et les efforts concertés de l’ONAS témoignent de l’engagement du pays à préserver son environnement et à promouvoir le développement durable.

Moderniser la Gestion des Carrières : Collaboration stratégique entre le MEN et le MFPRSP

En réponse à l’appel du Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Ministre de l’Éducation Nationale (MEN) et son collègue de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public (MFPRSP) ont signé une déclaration d’intentions historique. Cette collaboration marque une étape cruciale dans la création d’un environnement éducatif plus efficace et harmonieux, répondant aux préoccupations des enseignants et améliorant la qualité de l’enseignement au Sénégal.

Reconnaissant l’importance d’une éducation de qualité et d’un climat social stable, les deux ministères s’engagent à travailler main dans la main pour relever les défis du secteur. Cette déclaration d’intentions témoigne de leur volonté de renforcer le dialogue, d’améliorer les conditions de travail des enseignants et de simplifier les processus administratifs.
Le MEN et le MFPRSP ont défini des objectifs clairs et des actions concrètes pour atteindre leurs ambitions communes. Parmi les initiatives clés figurent :

  1. Accélération des Procédures Administratives : Les deux ministères s’engagent à réduire les délais de traitement des dossiers des enseignants, tels que l’intégration, la validation, l’avancement, etc., afin de garantir une gestion plus efficace de leur carrière. Ce processus implique la mise en place de mécanismes agiles pour traiter les demandes et répondre aux besoins des enseignants dans les plus brefs délais.
  2. Digitalisation et Interopérabilité : La mise en place d’un système intégré et numérique permettra de simplifier les processus, d’améliorer la transparence et de faciliter la communication entre les différentes parties prenantes. Ce système permettra également une meilleure gestion des ressources humaines et une réactivité accrue face aux évolutions du secteur.
  3. Dialogue Social Renforcé et Permanent : Un mécanisme de dialogue permanent avec les organisations syndicales sera établi pour assurer une meilleure prise en compte des préoccupations des enseignants et favoriser un climat social apaisé. Ce dialogue constant vise à anticiper et résoudre les conflits potentiels, garantissant ainsi une atmosphère de travail sereine et collaborative.
  4. Projet de Création d’un Guichet Unique : Conscients de la complexité des circuits administratifs pour les enseignants, les ministères ont entamé des démarches pour la mise en place d’un guichet unique, centralisant et simplifiant la gestion de leurs dossiers. Ce guichet unique sera un point de référence pour toutes les démarches administratives, offrant un service rapide et efficace.
  5. Mise en Place d’un Comité de Gestion : Un comité de gestion conjoint sera créé pour superviser et coordonner les actions menées dans le cadre de cette déclaration d’intentions, garantissant ainsi une mise en œuvre efficace et efficiente des mesures prévues. Ce comité aura pour mission de suivre l’évolution des projets, d’évaluer leur impact et d’apporter les ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
    Cette collaboration entre le MEN et le MFPRSP, soutenue par la vision du Président de la République, ouvre la voie à une nouvelle ère de progrès dans le secteur de l’éducation. En travaillant ensemble, les deux ministères sont convaincus qu’ils peuvent créer un environnement propice à l’épanouissement des enseignants et des élèves, contribuant ainsi à l’essor du Sénégal.
    Irama Djiba, président de la Ligue Régionale de Football, s’est également exprimé sur la nécessité d’améliorer les infrastructures sportives dans la région de Ziguinchor, soulignant que la région mérite mieux. Cette déclaration renforce la nécessité de collaboration et d’amélioration continue pour le développement du Sénégal.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Samba Sine alias Kouthia gravement malade : Le gouvernement sénégalais et Youssou Ndour se mobilisent

L’humoriste sénégalais Samba Sine, mieux connu sous le nom de Kouthia, traverse une période difficile alors que son état de santé est jugé préoccupant. Ancien employé de la Télévision futurs médias (TFM), Kouthia est actuellement pris en charge dans une structure sanitaire de Dakar.

Cette situation alarmante a été rendue publique par la journaliste Bineta Diallo. Suite à son intervention, le gouvernement du Sénégal a réagi rapidement. Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a annoncé que l’État s’engage à soutenir Kouthia dans cette épreuve.

Par ailleurs, Youssou Ndour, propriétaire du Groupe Futurs Médias (GFM), n’a pas été en reste. Malgré la démission de Bineta Diallo du GFM le 24 février dernier, elle a tenu à souligner le soutien constant de Youssou Ndour envers Kouthia depuis qu’il a appris la nouvelle de sa maladie.

Cette mobilisation montre un élan de solidarité nationale autour de l’une des figures emblématiques de l’humour sénégalais, rappelant ainsi l’importance de l’unité et du soutien mutuel en temps de crise.

Senelec renforce sa relation clientèle à travers le système de prépaiement Woyofal

La Senelec continue de progresser dans sa mission d’électrification du Sénégal avec des résultats impressionnants. Actuellement, la société compte 2.500.000 clients, parmi lesquels 1.800.000 foyers (73%) utilisent déjà le système de compteur prépayé Woyofal. Ce dispositif vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité.

Lors de l’ouverture de l’atelier sur le renforcement, la compréhension et l’adhésion des clients aux initiatives de Senelec, Tabara Ndoye Ba, directrice principale du commercial, a souligné l’importance d’un tel événement. « Le Woyofal, système de prépaiement, vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité. Cet atelier est une occasion unique d’écouter les retours de nos clients et de les informer sur les avantages de ce système », a-t-elle déclaré.

Cet atelier, organisé par la Senelec en collaboration avec les membres du Comité National de Dialogue avec la Clientèle (CNDC), s’est concentré sur les mécanismes du Woyofal, notamment en cette période de canicule. Les discussions ont abordé divers aspects du système, tels que son fonctionnement, ses avantages et les défis rencontrés par les utilisateurs. Des présentations détaillées ont permis de démontrer comment le Woyofal contribue à réduire les factures impayées, à éviter les coupures intempestives et à promouvoir une gestion plus efficace de la consommation d’électricité.

Les membres du CNDC ont saisi cette occasion pour poser des questions et exprimer leurs préoccupations, offrant à Senelec des suggestions précieuses pour l’amélioration continue de son service. Mbaye Ndiaye, président du CNDC, a affirmé : « Cet atelier nous permet non seulement de mieux comprendre le système, mais aussi de participer activement à son perfectionnement ».

Cet atelier fait partie d’une série d’actions entreprises par Senelec pour renforcer sa relation avec ses clients et répondre de manière proactive à leurs besoins. En promouvant l’innovation et l’efficacité dans la fourniture d’électricité, Senelec s’engage à améliorer continuellement ses services et à soutenir le développement durable au Sénégal.

Le parc national du Niokolo-Koba retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco

Le parc national du Niokolo-Koba, le plus grand parc naturel du Sénégal, a été retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco ce mercredi, à la suite des « efforts encourageants » des autorités sénégalaises dans la conservation de cette réserve mondiale de biosphère.

Situé dans la région de Tambacounda, au sud-est du pays, et couvrant une superficie de 913.000 hectares, le parc de Niokolo-Koba avait été inscrit sur la liste des sites en péril en 2007 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ce parc abrite des forêts-galeries, des savanes, ainsi qu’une faune diverse comprenant l’élan de Derby, des chimpanzés, des lions, des léopards, des éléphants, et de nombreux oiseaux et reptiles.

Réuni à New Delhi, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a décidé de retirer le parc de cette liste, reconnaissant les progrès significatifs réalisés par le Sénégal dans la préservation et l’amélioration de l’état de conservation de ce site naturel. « La diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines ont menacé sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le Comité du patrimoine mondial à l’inscrire en 2007 sur la liste des sites en péril », a rappelé l’Unesco.

En réponse à cette situation critique, le Sénégal a mis en œuvre un plan d’action ambitieux avec le soutien de l’Unesco et de la communauté internationale. Ce plan, déployé au cours des sept dernières années, a permis une amélioration notable de l’état de conservation du parc. Les efforts ont inclus le renforcement du suivi des espèces emblématiques, l’allocation de moyens considérables à la surveillance pour lutter contre le braconnage et l’orpaillage illégal, ainsi que l’organisation améliorée de la transhumance du bétail.

Un dispositif de contrôle de la pollution minière a également été instauré, avec l’installation d’équipements d’analyse de l’eau et des sols, et des actions ont été menées pour éradiquer une espèce invasive, Mimosa pigra.

Grâce à ces efforts, la faune commence à réinvestir le parc. Les éléphants, en particulier, reviennent en nombre, bien que certaines espèces, comme le lycaon, soient encore peu présentes.

L’inscription du parc du Niokolo-Koba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1981 avait souligné son importance écologique. Le retrait de la liste des sites en péril marque une nouvelle étape dans la préservation de ce trésor naturel, tout en soulignant l’importance de la vigilance continue et des efforts de conservation soutenus.

Tribunal correctionnel : A. Diallo Condamnée pour prostitution sans carnet sanitaire

La prévenue A. Diallo, née en 2000 et domiciliée aux Parcelles Assainies, a été reconnue coupable du délit de prostitution sans carnet sanitaire et condamnée à 15 jours d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel.

Interpellée au courant du mois de juillet lors d’un contrôle de routine sur l’avenue Cheikh Anta Diop, A. Diallo a été arrêtée par la police alors qu’elle se trouvait à bord d’un taxi se dirigeant vers Sahm. Lors de la fouille, les policiers ont découvert 16 préservatifs en sa possession, répartis en quatre paquets de quatre unités chacun.

Lors de son audience, A. Diallo a expliqué les circonstances de son arrestation : « On m’a arrêtée dans un taxi vers 4 heures du matin. Je partais voir mon petit copain. Quand je suis arrivée vers l’hôpital Abass Ndao, je suis descendue pour entrer dans une pharmacie de la place acheter des préservatifs pour mon petit ami ». Elle a fermement nié les accusations de prostitution, précisant qu’elle avait acheté les préservatifs pour une rencontre prévue avec son petit ami.

En larmes devant le juge, elle a insisté sur son innocence et sur sa situation personnelle difficile. « Je ne me prostitue pas. Mon premier fils n’a même pas 1 an. J’avais ces préservatifs au cas où mon petit copain devait passer me voir à la maison », a-t-elle déclaré. Elle a également mentionné qu’elle vivait seule avec son grand-père malade et qu’elle avait récemment divorcé à cause du stress.

Malgré ses explications, le tribunal a retenu le délit de prostitution avec défaut de carnet sanitaire et a statué publiquement et contradictoirement pour la condamner à 15 jours de prison ferme. Cette décision met en lumière la rigueur avec laquelle les autorités traitent les cas de prostitution non réglementée et l’importance des documents sanitaires pour les travailleurs du sexe.

Drame à Ndiago 2 : Un jeune garçon tué par la foudre en jouant au football

Un tragique incident a secoué le village de Ndiago 2, situé dans la commune de Keur Mandogo, dans l’arrondissement de Wack Ngouna, ce mardi soir. Un jeune garçon, âgé d’une vingtaine d’années, a trouvé la mort après avoir été frappé par la foudre alors qu’il jouait au football avec ses amis sous la pluie.

Les faits se sont produits aux environs de 19 heures, selon les témoins présents sur les lieux. Le groupe de jeunes profitait de la pluie pour s’adonner à une partie de football lorsque la tragédie est survenue. La victime, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a été immédiatement touchée par un éclair, provoquant une scène de panique parmi ses camarades.

Les éléments de la Brigade de proximité de la gendarmerie de Wack Ngouna se sont rapidement rendus sur place pour constater les faits. Après une évaluation initiale, la dépouille du jeune garçon a été transportée au district sanitaire de Nioro pour les formalités d’usage et une éventuelle autopsie.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers liés aux orages et la nécessité de prendre des précautions lors de phénomènes météorologiques extrêmes. La communauté de Ndiago 2 est en deuil, et une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cet accident tragique.

70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées

Le maire de la commune de Thiaroye-sur-Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans Frontières, ont alerté sur la situation préoccupante de 70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées. Lors d’une audience tenue hier au siège de la commune, les deux responsables ont reçu les membres d’un collectif constitué de familles dont des proches ont embarqué clandestinement à bord d’une pirogue partie de Yenne le 5 mai 2024 en direction des rives européennes.

Les échanges ont révélé que plus de 70 jeunes Sénégalais, âgés de 19 à 35 ans et originaires de Thiaroye-sur-Mer, Yenne, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw-Rails, sont détenus en Tunisie, à Gafsa, depuis près de trois mois dans des conditions mettant leurs vies en danger. Selon le journal EnQuête, ces personnes seraient aux mains de ravisseurs exigeant des rançons de leurs familles.

Face à cette situation critique, le maire de Thiaroye-sur-Mer a adressé, par correspondance bordereau n°51 datée du 10 juillet 2024, un rapport au représentant de l’État, appelant les autorités compétentes à intervenir pour secourir les victimes. Un appel solennel a également été lancé aux autorités étatiques et au président de la République pour qu’ils prennent en charge cette crise et organisent rapidement des assises sur l’émigration irrégulière, fléau qui décime la jeunesse sénégalaise depuis plusieurs décennies.

Cette affaire met en lumière l’urgence de trouver des solutions pérennes à l’émigration clandestine, phénomène qui continue de briser des familles et d’exposer des milliers de jeunes à des dangers mortels.

FAIM ET MALNUTRITION : Podor se retrouve avec le taux d’insécurité alimentaire le plus élevé du Sénégal (39%)

Le département de Podor (nord du Sénégal) est en proie à une grave crise alimentaire avec un taux d’insécurité alimentaire. Le retard dans les travaux de réaménagement des terres et d’autres facteurs ont exacerbé la situation plus que préoccupante.

Le département de Podor, situé dans la région de Saint-Louis au nord du Sénégal, fait face à une crise alimentaire alarmante avec un taux d’insécurité alimentaire atteignant les 39% ; le taux le plus élevé du pays selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette situation critique découle de divers facteurs : l’indisponibilité de certaines terres, les pertes post-récoltes significatives et des déficits en infrastructures de stockage et de conservation des produits agricoles et halieutiques.

Au cours du premier trimestre de 2024, les riziculteurs ont tiré la sonnette d’alarme. En raison de travaux de réaménagement entrepris par l’État depuis deux ans et demi, les terres qu’ils cultivaient n’étaient plus accessibles. Cette situation a particulièrement touché les périmètres irrigués villageois de l’Île à Morphil, une île composée de plusieurs villages entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué. Environ 3 000 hectares de terres ont été recensés, nécessitant un réaménagement urgent.

En 2022, les enquêtes SMART ont révélé un taux de malnutrition de 13,3% dans le département, indiquant une situation préoccupante pour la santé des habitants, en particulier des enfants. Les agriculteurs locaux, principalement des riziculteurs, ont également signalé des difficultés croissantes liées à l’accès aux terres cultivables. Les retards dans les travaux de réaménagement entrepris par l’État ont privé les périmètres irrigués villageois de ressources cruciales depuis plus de deux ans, exacerbant ainsi les tensions alimentaires.

Une récente étude menée par l’Initiative Prospective Agricole et Rural (IPAR) en collaboration avec des organisations locales (commune de Fanaye) et internationales telles que l’USAID et DAI met en avant l’urgence d’améliorer les pratiques agricoles et de renforcer les capacités locales en matière de gestion des ressources alimentaires.

Face à cette crise, des mesures d’urgence ont été prises pour soutenir les populations vulnérables. En janvier 2024, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars (environ 121 milliards F CFA) pour la troisième phase du Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires (FSRP–3) au Sénégal. Ce programme vise à renforcer la préparation face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires, bénéficiant directement à environ 600 000 personnes, dont une forte proportion de femmes, ainsi qu’aux agriculteurs, éleveurs et micro-entrepreneurs agricoles.

Dans les villages comme Aram et Kénéne, des initiatives communautaires ont été lancées pour combattre la malnutrition infantile. Les greniers communautaires, alimentés par des contributions volontaires en nature et en espèces des habitants, représentent une réponse locale essentielle pour fournir une assistance immédiate aux enfants souffrant de malnutrition et d’insuffisance pondérale.

Le Dakarois

Lat Diop se défend et contre-attaque : « Rien ne pourra me détourner de mon objectif »

Après son audition à la gendarmerie de Keur Massar, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a décidé de s’adresser directement aux Sénégalais pour clarifier sa position. Accusé de tentative de corruption, Lat Diop a vigoureusement nié les accusations portées contre lui et a annoncé des actions en justice contre son accusateur.

Dans une déclaration publique, Lat Diop a rappelé les nombreuses accusations qu’il a subies au fil des années, qu’il considère comme des tentatives de ternir sa réputation. « Je suis un fonctionnaire, un administrateur civil de classe exceptionnelle. J’ai travaillé pour mon pays et je me suis battu pour ce pays, et rien ne pourra me détourner de cet objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Il a ensuite révélé avoir introduit une citation directe contre son accusateur, qui prétend que Lat Diop a tenté de lui offrir un milliard de FCFA. « On ira au tribunal et l’affaire sera tirée au clair », a-t-il déclaré, exprimant sa confiance dans le système judiciaire pour établir la vérité.

Lat Diop a profité de cette occasion pour réitérer son engagement envers le service public et sa détermination à continuer à œuvrer pour le bien du Sénégal, malgré les obstacles et les accusations infondées auxquelles il fait face. Cette contre-attaque judiciaire marque une étape importante dans la défense de son intégrité et de sa carrière.

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Népotisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce : Les preuves qui accablent Serigne Guèye Diop

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, est plongé dans un scandale de népotisme supposé, suscitant une vive controverse. Accusé d’avoir nommé sa fille, Mme Ndiaye Seynabou Kébé, au poste de Directrice de cabinet, le ministre se retrouve sous les feux de la critique.

En réponse à ces accusations, le ministère a publié un arrêté daté du 11 juillet, présentant la nomination de six conseillers techniques. Cependant, cet arrêté omet de mentionner la position cruciale du Directeur de cabinet, laissant planer le doute sur la transparence de cette décision. Il semble que le ministère tente de détourner l’attention de cette nomination controversée.

Cet arrêté du 11 juillet intervient après la divulgation de l’affaire, qui a été relayée par plusieurs sites sénégalais dès le 1er juillet. Senenews, par exemple, a publié un article intitulé « Le cabinet très familial du ministre Serigne Guèye Diop », reprenant une information d’Africa Intelligence.

Internet, avec sa mémoire persistante, permet de vérifier facilement que Mme Seynabou Kébé Ndiaye est bien identifiée comme Directrice de cabinet sur le site officiel du ministère. Une simple recherche sur Google associant son nom à celui du ministère confirme cette information, rendant les tentatives de dissimulation inefficaces.

Le silence du ministre Serigne Guèye Diop sur cette affaire, associé à la publication tardive de l’arrêté du 11 juillet, renforce les soupçons de népotisme. Ces éléments rendent difficile pour le ministère de convaincre l’opinion publique du contraire, et la controverse continue de s’amplifier.

L’ancien Ministre des Sports Lat Diop auditionné par la endarmerie de Keur Massar

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, en réponse à une convocation reçue hier. L’audition, qui a débuté vers 15 heures, fait suite aux accusations portées contre lui par un ancien collaborateur du Guédiawaye FC, concernant une somme d’un milliard de Fcfa.

Lat Diop s’est présenté aux autorités cet après-midi et est rentré chez lui immédiatement après l’audition. La justice a ouvert une enquête suite aux allégations de détournement de fonds émanant de ce collaborateur, accusations qui ont suscité une vive réaction dans le milieu sportif sénégalais.

Les détails exacts des accusations n’ont pas été dévoilés, mais cette affaire attire déjà beaucoup d’attention, compte tenu du montant en jeu et de la stature de Lat Diop dans le monde du sport et de la politique.

Guédiawaye Foot Club, l’un des clubs de football les plus en vue du pays, se retrouve ainsi au centre de cette polémique. Lat Diop, qui a longtemps été une figure influente au sein du club, devra désormais faire face aux conséquences de ces accusations qui ternissent sa réputation.

L’enquête en cours devra déterminer la véracité des allégations et le rôle exact de Lat Diop dans cette affaire. En attendant, l’ancien ministre a réitéré sa confiance en la justice et son souhait de voir la vérité éclater.

Cette affaire, qui pourrait bien ébranler le paysage sportif sénégalais, est à suivre de près dans les jours et semaines à venir.

Gendarmerie de Keur Massar : Lat Diop libre après son audition

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, suite aux accusations portées par l’un de ses anciens collaborateurs au Guédiawaye Foot Club.

Lat Diop avait reçu sa convocation hier, en lien avec des allégations graves concernant une somme d’un milliard de francs CFA. Ces accusations proviennent d’un ancien collaborateur de Lat Diop au sein du Guédiawaye Foot Club, où Lat Diop a eu des responsabilités notables.

Arrivé à la gendarmerie de Keur Massar aux alentours de 15 heures, Lat Diop a déféré à la convocation sans incident. Son audition, qui a duré plusieurs heures, s’est déroulée dans un climat de coopération, selon des sources proches de l’enquête. Après l’audition, Lat Diop a pu rentrer chez lui.

Cette audition marque une étape importante dans l’enquête ouverte par la justice sénégalaise. Les autorités examinent les allégations financières portées contre Lat Diop, cherchant à déterminer la véracité des accusations et à identifier d’éventuelles irrégularités financières.

La convocation et l’audition de Lat Diop ont suscité de nombreuses réactions, tant au sein de la communauté sportive que parmi les citoyens. Certains expriment leur soutien à l’ancien ministre, soulignant son intégrité et son dévouement au sport sénégalais, tandis que d’autres appellent à une enquête rigoureuse et transparente.

Lat Diop, connu pour ses contributions significatives au développement du sport au Sénégal, fait face à une situation délicate. Ses proches et soutiens espèrent que la justice fera rapidement la lumière sur cette affaire, permettant à Lat Diop de se défendre contre ce qu’il pourrait considérer comme des accusations infondées.

L’issue de cette enquête sera déterminante pour l’avenir de Lat Diop, tant sur le plan personnel que professionnel. En attendant, l’ancien ministre des Sports reste libre, en attendant les prochains développements de l’enquête judiciaire.

L’affaire suit son cours, et le public attend avec impatience les conclusions de la justice sénégalaise sur ces allégations financières impliquant une figure importante du sport national.

Atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal : Vers une résilience financière

Les nouvelles autorités du Sénégal continuent de renforcer les dialogues entre l’État et les parties prenantes sur des questions d’intérêt national, dans le but de promouvoir une transformation systémique. C’est dans cette dynamique qu’a été initié l’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, visant à réfléchir et à trouver des solutions durables à ces périls qui affectent l’économie nationale et impactent directement le PIB.

Représentant le ministre des Finances, Alioune Ndiaye, conseiller technique du ministre, a ouvert la rencontre en soulignant les objectifs de cet atelier de deux jours. « Cet atelier a pour but de présenter les conclusions du diagnostic sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, ainsi que les options stratégiques permettant d’améliorer la résilience financière du pays », a-t-il déclaré.

Pendant deux jours, experts et techniciens se réuniront pour discuter des stratégies de financement visant à renforcer la résilience financière du Sénégal face aux risques climatiques. Alioune Ndiaye a également mentionné l’importance de lancer les discussions sur une stratégie nationale de financement des risques climatiques et de catastrophes, ainsi que le processus national d’adhésion au Global Shield, une initiative internationale visant à protéger les économies contre les impacts des catastrophes naturelles.

Les discussions au cours de cet atelier devraient aboutir à des recommandations concrètes pour une meilleure gestion des risques climatiques. L’objectif est de doter le Sénégal d’une stratégie robuste et cohérente pour faire face aux catastrophes naturelles, tout en minimisant leurs effets dévastateurs sur l’économie nationale.

L’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal s’inscrit dans une démarche proactive pour anticiper et atténuer les impacts des changements climatiques. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec des experts nationaux et internationaux, s’engagent ainsi à construire une résilience durable pour le pays.

Cet atelier représente une étape cruciale dans la mise en place d’une stratégie nationale visant à protéger l’économie sénégalaise des effets néfastes des catastrophes naturelles. Les efforts conjugués des différentes parties prenantes démontrent une volonté ferme de faire du Sénégal un modèle de résilience face aux défis climatiques, assurant ainsi une croissance économique stable et durable.

Conflit Syndical chez SEN’Eau : Les syndicats se mobilisent pour la réintégration d’Oumar Ba

À la suite du licenciement d’Oumar Ba, Secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES), la tension monte entre la direction de SEN’Eau et ses employés. Accusant la direction de motifs fallacieux, Ba dénonce une tentative de musèlement des droits syndicaux. La réponse des syndicats ne s’est pas fait attendre.

Le 23 juillet, le SATES a organisé un sit-in et arboré des brassards rouges devant les locaux de SEN’Eau. La Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA) a rejoint la manifestation, affichant une solidarité totale avec le SATES. Doudou Ndiaye, secrétaire général chargé des revendications dans les secteurs public et parapublic de la CSA, a déclaré : « Avec ce que nous venons d’entendre aujourd’hui, la CSA affirme solennellement que ce combat n’est plus le combat du SATES, mais c’est désormais celui de la CSA. L’ère de l’injustice et de l’impunité est révolue. Nous allons prendre le combat, nous allons prendre le relais pour remettre le secrétaire général du SATES dans ses droits. »

La CSA, en soutien aux travailleurs de SEN’Eau, menace d’organiser une grève générale si les autorités ne prennent pas rapidement des mesures pour rétablir Oumar Ba dans ses fonctions. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte plus large de défense des droits syndicaux, face à ce que les travailleurs considèrent comme des tentatives de répression de la part de la direction de SEN’Eau.

Cette affaire, au-delà du cas individuel d’Oumar Ba, souligne les tensions persistantes entre la direction et les employés au sein de SEN’Eau, ainsi que les défis auxquels font face les syndicats dans la défense des droits des travailleurs au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour voir si un compromis sera trouvé ou si la situation mènera à des actions plus radicales de la part des syndicats.

Tragédie à Thiaroye/Mer : Trois enfants retrouvés morts dans un véhicule en panne

Un drame sans précédent a frappé la localité de Thiaroye/Mer avec la découverte tragique des corps de trois enfants disparus. Baye Daouda Diop, Mamadou Mar, et Maimouna Niang, âgés respectivement de 5 et 4 ans, ont été retrouvés morts ce mardi matin dans un véhicule en panne.

Les trois enfants, tous membres de la même famille et résidant dans le quartier Santhiaba à Thiaroye/Mer, avaient été portés disparus le lundi 22 juillet. Selon des sources de la Rfm, les enfants avaient été envoyés la veille pour apporter un repas à leur tante paternelle. Ils devaient récupérer le bol le lendemain, mais c’est lors de cette tâche que leurs traces ont été perdues.

La disparition des enfants a plongé la communauté dans l’angoisse et la consternation. Après des heures de recherches intensives, c’est finalement dans un véhicule en panne que les corps sans vie des enfants ont été découverts ce mardi matin.

La tragédie a provoqué une vague de chagrin et d’indignation au sein de la communauté locale. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette disparition et de la mort des enfants. Les parents, dévastés, demandent justice et vérité sur ce qui s’est passé.

Cet incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue envers les enfants, particulièrement dans les quartiers où la sécurité peut être compromise. Les familles et les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de surveillance et de protection des enfants.

La communauté de Thiaroye/Mer est en deuil après cette perte dévastatrice. Les habitants se rassemblent pour soutenir les familles endeuillées et réclamer des réponses. En attendant les résultats de l’enquête, la solidarité et la vigilance restent de mise pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Grève illimitée des concessionnaires du nettoiement pour réclamer 14 Milliards de Francs CFA d’Arriérés

Le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé une grève illimitée à partir de jeudi, 8 heures, sur l’ensemble du territoire national, en raison d’arriérés de factures s’élevant à environ 14 milliards de francs CFA. Cette décision a été communiquée par Boubacar Diallo, secrétaire général du collectif, lors d’une déclaration faite à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) ce lundi.

« Nous avons décidé de faire un arrêt de travail illimité, jeudi à partir de 8 heures, à Dakar et sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités étatiques le paiement d’arriérés de factures de nos prestations, » a déclaré M. Diallo.

Les arriérés concernent les prestations de l’année 2023, avec une dette de 1,9 milliard de francs CFA, et celles de 2024, atteignant 12,5 milliards de francs CFA. M. Diallo a souligné que les concessionnaires souhaitent seulement récupérer leurs fonds pour pouvoir poursuivre leurs activités.

« Nous restons ouverts à des pourparlers avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation qui nous cause beaucoup de préjudices et pour engager des négociations visant à améliorer le fonctionnement du secteur, » a-t-il ajouté.

Cette grève risque de perturber gravement la propreté urbaine, affectant non seulement Dakar mais également les autres régions du pays. Les citoyens pourraient rapidement ressentir les effets de l’arrêt des services de nettoiement, avec une accumulation probable de déchets dans les rues.

Les autorités n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce. Toutefois, cette situation met en lumière les difficultés financières rencontrées par les entreprises de nettoiement et l’importance de régulariser les paiements pour assurer un service continu et efficace.

Les discussions entre le gouvernement et le collectif des concessionnaires seront cruciales pour dénouer cette crise et éviter une détérioration de la situation sanitaire dans les villes sénégalaises.

Lancement de l’examen du BFEM avec 1695 candidats

Depuis lundi, 1695 élèves de la classe de 3ème se sont lancés dans l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) à Kaffrine. La traditionnelle tournée du préfet dans les centres d’examen a révélé un taux de présence élevé de 97%, malgré les 35 absents enregistrés, selon l’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaffrine.

L’IEF a précisé que les 1695 candidats inscrits sont répartis dans 12 centres situés dans la commune de Kaffrine, ainsi que dans les arrondissements de Katakel et de Gniby. Ces chiffres témoignent de l’importance et de l’ampleur de cet examen pour la région.

Le préfet, accompagné de diverses autorités locales, a visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves et encourager les élèves et le personnel encadrant. Il a salué l’engagement des enseignants et des surveillants, tout en soulignant l’importance de maintenir des conditions optimales pour que les candidats puissent passer leurs examens dans la sérénité.

Cette année, les autorités éducatives de Kaffrine ont mis un point d’honneur à garantir la sécurité et la régularité des examens, avec des mesures strictes pour prévenir toute forme de tricherie. Les élèves, quant à eux, se sont préparés avec assiduité tout au long de l’année scolaire, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19 et les conditions d’apprentissage souvent difficiles.

L’examen du BFEM constitue une étape cruciale dans le parcours scolaire des élèves, ouvrant la voie à l’enseignement secondaire supérieur et aux opportunités futures. Les résultats, attendus avec impatience, détermineront la prochaine étape de leur éducation et de leur avenir professionnel.

La communauté éducative de Kaffrine espère que les efforts déployés par les élèves, les enseignants, et les autorités seront récompensés par des résultats positifs, reflétant le travail acharné et la résilience de tous les acteurs impliqués.

Achèvement des travaux de réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Une ambiance constructive à Saly

Les discussions entourant la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale touchent à leur fin aujourd’hui. Depuis lundi, des députés représentant les groupes parlementaires Benno, Yewwi et Wallu se sont réunis en conclave à Saly pour peaufiner les modifications des textes régissant le Parlement.

Selon des informations relayées par Enquête, les travaux avancent dans une atmosphère qualifiée de constructive par des sources du quotidien. Un parlementaire, interrogé par le journal, se montre optimiste quant aux résultats à venir : « Nous travaillons. Vous aurez bientôt les résultats de nos travaux. »

Cette réforme est cruciale car elle devra aboutir à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette étape est particulièrement attendue après la levée du point d’achoppement, marquant ainsi un tournant décisif dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Les modifications apportées au règlement intérieur visent à améliorer le cadre de travail parlementaire et à renforcer les procédures démocratiques au sein de l’hémicycle. Les attentes sont grandes, tant du côté des parlementaires que du public, quant aux retombées positives de cette réforme.

Les détails de ces ajustements seront rendus publics prochainement, mettant ainsi un terme à une étape importante du processus législatif en cours. En attendant, les observateurs suivent de près l’évolution de ces travaux qui promettent de redéfinir les contours de la pratique parlementaire au Sénégal.

Les Travailleurs de la caisse de sécurité sociale face à la presse sur la situation financière et les enjeux internes

Le 22 juillet, les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) affiliés à la CNTS se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour aborder la crise financière qui secoue leur institution, marquée par un détournement de fonds de 1,8 milliard FCFA.

Mahmoud Niang, secrétaire général du syndicat national des travailleurs de la CSS, a exprimé ses regrets concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. Bien que l’affaire soit actuellement devant la justice, il a insisté sur le besoin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Niang a également dénoncé les pressions subies par les employés des agences depuis la révélation de cette affaire.

Pour rassurer les allocataires, Mahmoud Niang a expliqué que la CSS a mis en place un nouveau système d’information destiné à améliorer continuellement la qualité du service. Désormais, les paiements se feront sur rendez-vous, remplaçant le système de paiement en temps réel, jugé risqué et inconvénient.

Le secrétaire général a souligné l’obsolescence de l’accord d’établissement datant de 2006, qui régit le personnel de la CSS. Pour remédier à cela, l’intersyndicale avait prévu un séminaire pour réviser cet accord, mais la rencontre a été reportée à août en raison du décès du PCA Mademba Sock.

En parallèle, une scission au sein des travailleurs de la CSS a été évoquée, notamment avec la création d’un nouveau syndicat par Oumar Foutah Badiane, ancien membre de la CNTS. Mahmoud Niang et ses collègues ont rejeté cette démarche, qualifiant l’acte de Badiane de dissension. En conséquence, Badiane a été exclu de la CNTS et déchu de sa qualité de délégué du personnel conformément à l’article 47 de la CNTS.

Cette conférence de presse met en lumière les défis financiers et organisationnels auxquels fait face la Caisse de Sécurité Sociale, tout en présentant les mesures prises pour améliorer le service et maintenir l’unité au sein de l’institution.

Détournement de 1,8 Milliard FCFA à la Caisse de Sécurité Sociale : Pression et division subies par les travailleurs

Les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale affiliés à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) ont tenu une conférence de presse le 22 juillet pour aborder la crise financière de 1,8 milliard FCFA qui secoue leur institution. Cette affaire, impliquant des détournements de fonds, a engendré une forte pression sur les employés et divisé les travailleurs.

Mahmoud Niang, secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), a exprimé son regret concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. « Le Bureau a appris avec beaucoup de regret ce qui s’est passé au niveau de l’agence Wiltord. Cependant, vu que l’affaire est pendante devant la justice, il ne peut se prononcer sur le sujet. Le Bureau espère que cela ne se reproduira plus jamais », a-t-il déclaré.

Niang a dénoncé la pression subie par les travailleurs de la CSS depuis la divulgation de cette affaire. Les employés font face à des demandes accrues de la part des allocataires inquiets. Il a rassuré ces derniers en soulignant que le nouveau système d’information mis en place vise à améliorer la qualité du service. Ce système repose désormais sur des rendez-vous, remplaçant le paiement en temps réel, jugé risqué et inadapté.

Le secrétaire général a également abordé la nécessité de réviser l’accord d’établissement de 2006, qu’il juge obsolète et responsable de nombreuses difficultés rencontrées par les travailleurs de la CSS. « Pour pallier les insuffisances constatées dans l’accord d’établissement, des démarches avaient été entamées par l’intersyndicale pour organiser un séminaire sur la révision de l’accord d’établissement », a-t-il expliqué. Ce séminaire, initialement prévu pour juillet, a été reporté à août en raison du décès du Président du Conseil d’Administration, Mademba Sock.

Une division interne est également apparue avec la création d’un nouveau syndicat au sein de la CSS, une initiative rejetée par Mahmoud Niang et ses collègues. « Nous avons suivi avec beaucoup d’amertume la conférence de presse tenue le 11 juillet 2024 par l’ex-camarade Oumar Foutah Badiane se disant secrétaire général d’un nouveau syndicat créé au sein de l’Institution », a déclaré Niang. En réponse, le bureau a décidé d’exclure M. Badiane des instances de la CNTS, section CSS, et de lui retirer son statut de délégué du personnel.

Cette affaire de détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale a non seulement créé une pression considérable sur les travailleurs mais a aussi révélé des fractures internes. Le syndicat appelle à une révision urgente des accords d’établissement et à une meilleure gestion des ressources pour éviter de tels incidents à l’avenir.

POUR ÉVITER LE « RETOUR DE BÂTON : « Pape Alé Niang exhorte les nouvelles autorités à être transparentes

Le nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, n’a pas tardé à faire entendre sa voix depuis sa récente nomination par les nouvelles autorités, suite à l’élection présidentielle remportée par Bassirou Djomaye Faye. Bien qu’installé à la tête de l’une des plus importantes institutions médiatiques du pays, Niang conserve son rôle de critique et de défenseur de la vérité.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux le lundi 22 juillet, Pape Alé Niang a adressé un appel pressant aux autorités sénégalaises, soulignant les défis immédiats auxquels elles sont confrontées. En seulement trois mois de pouvoir, il constate que les questions les plus élémentaires se révèlent être des urgences à résoudre.

Niang a insisté sur la nécessité d’une communication transparente avec le peuple sénégalais. Selon lui, la clé pour avancer est d’« dire la vérité au peuple » et de procéder à des ruptures nécessaires pour affronter la réalité complexe de la situation actuelle. Il met en garde contre les conséquences d’un manque de transparence, affirmant que cela pourrait entraîner un « retour de bâton ».

Cet appel à la vérité et à la transparence se veut également une mise en garde contre les risques de mécontentement populaire si les attentes des citoyens ne sont pas satisfaites. En tant que dirigeant de la RTS, Pape Alé Niang se positionne comme un acteur clé dans la diffusion d’une information claire et honnête, essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie et la confiance du public.
Le message de Niang souligne non seulement les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités, mais également la responsabilité des médias publics dans la gestion de ces défis et la communication avec la population. En mettant en avant l’importance de la transparence, Pape Alé Niang appelle à une gouvernance plus ouverte et réactive, afin d’éviter les pièges d’une crise de confiance qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.

Arrestation pour blanchiment de capitaux à Kaolack : Un Nigérien tente de corrompre les gendarmes avec 5 millions de FCFA

La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.

Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.

L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.

Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.

Fin de la grève de la faim des détenus du Camp pénal après la visite du DG de l’administration pénitentiaire

Dans le cadre de ses visites de prise de contact avec les services relevant de son département, le Directeur général de l’administration pénitentiaire, Alioune Ciss, s’est rendu à la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel ainsi qu’au Camp pénal de Liberté 6.

Lors de ces visites, l’Inspecteur Alioune Ciss a pris le temps de s’entretenir avec les détenus et le personnel de ces établissements, afin de mieux comprendre leurs préoccupations et de renforcer les liens de communication.

À la suite de l’entretien avec les détenus du Camp pénal de Liberté 6, ceux-ci ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim. Cette grève avait été déclenchée en réaction à une mesure de cloisonnement mise en place pour renforcer la sécurité après l’incident du 19 juin dernier.

L’initiative de l’Inspecteur Ciss a permis de rétablir un climat de dialogue et de confiance entre les détenus et l’administration pénitentiaire. Il a pu répondre aux préoccupations des détenus tout en assurant que les mesures de sécurité nécessaires seraient maintenues pour garantir le bon fonctionnement des établissements pénitentiaires.

Cette démarche proactive du Directeur général de l’administration pénitentiaire souligne l’importance d’un leadership engagé et à l’écoute, capable de concilier sécurité et bien-être des détenus dans le respect des droits humains.

Kaolack : L’IEF de kaolack département de celui de la commune se disent satisfaits de bon déroulement des épreuves du BFEM session 2024.

Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts  » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji.  » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024  » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que  » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Réponse de la Sonaged aux Concessionnaires : Vers une solution aux arriérés financiers

La tension monte dans le secteur de la gestion des déchets au Sénégal. En réaction à la menace du collectif des concessionnaires de suspendre la collecte des déchets à partir du 25 juillet 2024 en raison d’arriérés financiers, la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) a rapidement répondu par un communiqué.

La Sonaged a annoncé que le gouvernement a récemment versé une somme de 6.097.959.179 FCFA aux concessionnaires entre le 24 avril et le 13 juin 2024. Ce paiement couvre l’intégralité des dettes de l’année 2023 ainsi qu’une partie des créances du premier trimestre 2024. Malgré ce règlement, les concessionnaires continuent de rencontrer des difficultés techniques et financières, entravant la poursuite de la collecte des déchets.

Pour répondre à ces défis, le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a instauré des réunions hebdomadaires avec le collectif des concessionnaires. Ce mécanisme de concertation a pour but de traiter les problèmes de gestion des déchets et de trouver des solutions aux difficultés rencontrées. La Sonaged souligne que ce dialogue continuera avec une structuration améliorée.

La Sonaged rappelle que la politique de l’hygiène publique est une priorité pour les nouvelles autorités. Le communiqué précise que la procédure de règlement définitif des dettes est en cours et que le gouvernement accorde une grande importance à cette question.

Malgré les tensions actuelles entre les concessionnaires et les autorités, la Sonaged s’engage à maintenir le dialogue et à résoudre les problèmes de manière proactive. La société assure que tous les efforts sont déployés pour garantir une gestion efficace des déchets et répondre aux attentes des concessionnaires.

La gestion des déchets au Sénégal traverse une période de turbulences, mais la Sonaged reste déterminée à trouver des solutions durables. Le dialogue et la coopération entre les différentes parties prenantes seront essentiels pour surmonter les défis actuels et assurer un service de collecte des déchets efficace et continu.

Le Directeur Général de la RTS en Visite à Touba : Pape Alé Niang Sollicite les Prières du Khalife Général des Mourides

Ce lundi 22 juillet 2024, Touba, la cité religieuse des Mourides, a reçu la visite de Pape Alé Niang, le Directeur Général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre d’une tournée de présentation de sa feuille de route et de demande de bénédictions pour mener à bien ses missions à la tête de la RTS.

Accompagné de sa délégation, Pape Alé Niang a été chaleureusement accueilli par le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Lors de cette audience, le Directeur Général de la RTS a exposé les grandes lignes de sa vision pour l’avenir de la radiotélévision nationale, mettant en avant les projets de modernisation et d’amélioration des contenus destinés aux Sénégalais.

Conscient de l’importance des prières et des bénédictions dans la culture sénégalaise, M. Niang a sollicité les prières du khalife général des Mourides pour le succès de ses initiatives et pour la prospérité de la RTS. Serigne Mountakha Mbacké, fidèle à son rôle de guide spirituel, a prié pour que Dieu accompagne et guide le Directeur Général dans ses entreprises.

La visite de Pape Alé Niang à Touba ne s’est pas arrêtée là. En effet, il s’est également rendu à la résidence Khadim Rassoul, où il a rencontré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole du patriarche de Darou Marnane. Cette visite a été l’occasion de renforcer les liens entre la RTS et la communauté mouride, une communauté influente et respectée au Sénégal.

La tournée de Pape Alé Niang à Touba symbolise non seulement un geste de respect envers les leaders religieux mais aussi une volonté de fédérer toutes les composantes de la société sénégalaise autour des projets de la RTS. Cette démarche inclusive est un signal fort de l’engagement de la nouvelle direction de la RTS à être à l’écoute de toutes les sensibilités du pays.

En somme, cette visite s’inscrit dans une dynamique de dialogue et de collaboration entre la RTS et les instances religieuses, marquant ainsi une étape importante dans la conduite des affaires de l’audiovisuel public au Sénégal.

Examen BFEM 2024 : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy se félicite du bon déroulement des épreuves

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a visité ce matin deux centres d’examen pour le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) : le Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké, situé dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Guédiawaye, et l’École Notre Dame du Cap-Vert à Pikine.

Accompagné des autorités territoriales et du personnel de son ministère, il a pu constater le bon déroulement des épreuves.

Les épreuves du BFEM ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire national, avec 191 362 candidats en lice. Bien que quelques absences aient été notées, le ministre s’est montré satisfait du déroulement global des examens.

« Nous sommes heureux de constater que les examens se déroulent dans de très bonnes conditions. C’est un moment crucial pour nos élèves, et nous tenons à saluer leur détermination et leur sérieux. Nos encouragements vont également à l’ensemble des enseignants et du personnel encadrant qui travaillent sans relâche pour assurer le bon déroulement de ces épreuves », a déclaré le ministre Moustapha Mamba Guirassy.

Le ministre a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves et a réitéré l’engagement de son ministère à garantir un environnement d’examen serein et propice à la réussite.

Retards de Paiement : Le Collectif des Concessionnaires du nettoyage menace de paralysie

Le collectif des concessionnaires du nettoiement du Sénégal a lancé un avertissement sévère : ils menacent de suspendre les services de collecte des déchets à l’échelle nationale à partir du jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, les concessionnaires dénoncent les retards persistants dans le règlement de leurs factures par les autorités compétentes. Cette situation avait déjà conduit à un arrêt de travail le 11 juin 2024.

« À la suite de concertations avec les autorités en charge du secteur et en raison de la proximité de la fête de l’Aid à l’époque, nous avions décidé de suspendre cet arrêt de travail et de continuer à négocier avec les autorités. Cependant, nous sommes au regret de constater que malgré l’audience que le ministre en charge du secteur nous a accordée, nous n’avons eu aucune avancée concrète concernant le règlement de nos dettes de 2023. De plus, les factures de 2024 continuent de s’accumuler. Nous avons également saisi la Direction générale de la Sonaged, mais nous n’avons reçu aucune réaction à ce jour », déplore le communiqué.

Les concessionnaires, en tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être et de la santé des populations, avertissent que sans solution pour apurer la dette, ils seront techniquement incapables de poursuivre leur travail.

Inondations à Touba : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye annonce des mesures d’urgence

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite à Touba ce samedi pour apporter le soutien du gouvernement aux populations touchées par les récentes inondations. Lors de cette visite, il a rencontré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le maire de Touba, Abdou Lahat Ka, et d’autres responsables locaux afin de constater les dégâts causés par les fortes pluies.

Cheikh Tidiane Dièye a exprimé la solidarité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du gouvernement envers les habitants affectés, assurant que des mesures seront prises pour atténuer les difficultés. Parmi ces mesures, les travaux en cours devant la mairie de Touba seront accélérés pour libérer les voies d’accès à la ville. De plus, la station de pompage de Keur Niang verra sa capacité augmenter de 2800 m³ à 6000 m³ dans les jours à venir pour mieux gérer les inondations.

Le ministre a également visité le bassin de Nguélémou, où les travaux avaient été interrompus en raison de retards de paiement. Les fonds ont été débloqués, et les travaux sont désormais en cours d’accélération.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné que le nouveau gouvernement ne pourrait pas résoudre tous les problèmes liés aux inondations en quelques mois. Il a insisté sur la nécessité d’une approche à long terme, avec des projets structurants pour améliorer de manière durable l’assainissement et la gestion des eaux. Un audit des dépenses passées sera réalisé pour évaluer l’efficacité des fonds investis et identifier les domaines nécessitant des améliorations.

Le ministre a exprimé sa volonté de transformer le système d’assainissement du pays et d’éviter la répétition des problèmes d’inondation année après année. Un grand plan directeur sera élaboré pour répondre aux besoins en matière d’assainissement de manière plus efficace.

Cheikh Tidiane Dièye a également salué la résilience des habitants de Touba et leur mobilisation pour aider la communauté. Il a annoncé un don de matériel de pompage et d’équipement pour soutenir ces efforts. Une rencontre avec des associations locales sera organisée pour élaborer un plan d’action complémentaire.

Il a réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les populations touchées et à travailler sur des solutions durables pour améliorer les conditions de vie à Touba et ailleurs.

KAOLACK – 394 MILLIONS F CFA DESTINÉS À LA RÉHABILITATION ROUTIÈRE : Les populations de Ndoffane demandent  des comptes

Les habitants de la commune de Ndoffane, dans le département de Kaolack, ont manifesté leur colère ce samedi en arborant des brassards rouges. Ils interpellent le maire sur la destination de plus de 394 millions de francs CFA, somme destinée à l’entretien et à la réhabilitation d’un tronçon de 2,5 km. En outre, ils exigent des éclaircissements de l’entreprise en charge des travaux et du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).

La colère des résidents de Ndoffane a été alimentée par la lenteur et l’interruption soudaine des travaux de réhabilitation, qui devaient initialement durer trois mois mais se sont étendus sur une année sans achèvement. L’entreprise chargée du projet a quitté les lieux sans préavis, laissant derrière elle des infrastructures incomplètes et de mauvaise qualité. Le butinage est mal fait et aucune canalisation n’a été mise en place, ce qui entraîne des inondations récurrentes dans la commune, aggravant les conditions de vie des résidents.
Matar Sarr, porte-parole des manifestants et membre du mouvement « Sam Sunu Gox de Ndoffane », a exprimé la frustration de la population. « L’absence de canalisations fait que l’eau se déverse dans les maisons, créant d’énormes difficultés pour les habitants. Nos pères ont du mal à se rendre dans les lieux de culte, et nos mères peinent à se déplacer pour aller au marché », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, est inacceptable et reflète une mauvaise gestion municipale ainsi qu’une négligence de la part des autorités concernées.
La manifestation a vu la participation de nombreux résidents, tous unis dans leur demande de transparence et de responsabilité. Ils ont appelé à une intervention rapide des autorités étatiques, en particulier du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’une enquête soit menée sur la gestion des fonds destinés à la réhabilitation de ce tronçon routier. « Nous alertons les autorités étatiques et invitons les corps de contrôle de l’État à descendre dans la commune pour enquêter sur la gestion des affaires de la cité, que nous jugeons catastrophique », a plaidé Matar Sarr.
Le mécontentement des résidents est également dirigé contre le FERA, qui est censé superviser l’utilisation des fonds alloués aux projets d’infrastructure. Les résidents estiment que le FERA n’a pas joué son rôle de surveillance efficace, permettant ainsi à l’entreprise responsable des travaux de s’en tirer sans achever le projet. Cette négligence a non seulement retardé l’amélioration des infrastructures, mais a également causé des problèmes quotidiens majeurs pour les habitants.
Les résidents de Ndoffane ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent d’autres actions pour continuer à attirer l’attention sur leur situation et obtenir des réponses concrètes. « Toute la population de Ndoffane est en courroux contre la gestion municipale, le FERA et l’entreprise concernant leur malveillance dans les travaux de réhabilitation de ce tronçon. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas rendue », a conclu Matar Sarr.
En attendant une réponse des autorités, les résidents de Ndoffane continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion, espérant que leur appel à l’aide sera entendu et que des mesures correctives seront rapidement mises en place pour améliorer leurs conditions de vie.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

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