Crise dans le secteur semencier : Les opérateurs menacent de boycotter la campagne agricole hivernale

Une situation tendue règne dans le secteur semencier au Sénégal, alors que la campagne agricole hivernale approche à grands pas. Les opérateurs semenciers ont exprimé leur mécontentement lors d’un conclave tenu mardi, menaçant de boycotter les opérations si leurs dettes envers l’État ne sont pas réglées.

Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), plusieurs décisions ont été prises pour préparer la campagne agricole à venir. Cependant, malgré l’annonce d’un budget record de 120 milliards FCFA et l’implication des forces de défense et de sécurité dans la distribution des semences, les problèmes persistent.

Selon des informations rapportées par Source A, les opérateurs semenciers réclament toujours le paiement de leurs dettes par l’État, sans quoi ils menacent de ne pas fournir de semences pour la campagne agricole. Les dettes, estimées à 43 milliards de francs CFA, concernent notamment celles de l’année 2023-2024.

Un des opérateurs semenciers, ayant pris part au conclave, a déclaré à la source que « il nous sera impossible de nous engager à fournir des semences à l’État, si nous ne nous faisons pas rembourser nos dettes ». Il reproche également au gouvernement de n’avoir libéré qu’une partie des fonds promis, soit 20 milliards sur le montant total dû.

Malgré les virements effectués par le gouvernement, qui devraient être positionnés dans les comptes des opérateurs ce mercredi, les semenciers restent méfiants. De plus, ils contestent l’utilisation d’un audit comme argument pour retarder le paiement de leurs dettes, soulignant l’urgence de la situation et l’impact direct sur la préparation de la campagne agricole hivernale.

Face à cette crise potentielle, il est crucial pour les autorités de trouver rapidement une solution afin d’assurer le bon déroulement de la campagne agricole et de préserver les intérêts des opérateurs semenciers, essentiels à la sécurité alimentaire du pays.

Décès d’un conducteur de moto-Jakarta : Appel à la régularisation du secteur par le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues

Une tragédie de plus vient endeuiller les conducteurs de deux-roues au Sénégal, avec le décès d’un conducteur de moto-Jakarta survenu lundi dernier, à hauteur de l’école Mariama Niass. Ce nouvel accident ravive la colère et l’indignation du président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues, Mamadou Ndiaye, qui dénonce un secteur non régulé et des comportements dangereux.

Dans une déclaration sur iRadio, Mamadou Ndiaye a vivement critiqué le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport, pointant du doigt leurs manquements en matière de sécurité routière. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », a-t-il déploré.

Il a également mis en lumière les difficultés de cohabitation entre les conducteurs de deux-roues et les chauffeurs des autres moyens de transport, soulignant ainsi l’urgence pour les autorités d’intervenir afin de réguler ce secteur.

Mamadou Ndiaye a ainsi lancé un appel pressant au Président Bassirou Diomaye et au ministre en charge du secteur, El Malick Ndiaye, pour qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur de la régularisation du secteur des deux-roues. « Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire », a-t-il affirmé.

En cette période où la mise en circulation du Bus à haut niveau de service (BRT) augmente le risque d’accidents impliquant des motos, Mamadou Ndiaye a également exhorté les conducteurs à faire preuve de vigilance et à respecter scrupuleusement le Code de la route pour éviter de nouveaux drames sur les routes sénégalaises.

Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

Préparation du pèlerinage Marial de Popenguine : Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale supervise le dispositif sanitaire

En vue de la 136ème édition du pèlerinage Marial de Popenguine, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr. Ibrahima Sy, a effectué une visite du dispositif sanitaire déployé pour assurer une prise en charge adéquate de cet événement religieux majeur. Cette démarche vise à garantir la sécurité et le bien-être des fidèles lors de cette manifestation religieuse très attendue.

Les agents du service d’hygiène sont déjà mobilisés et engagés dans des activités de prévention, de surveillance et de sensibilisation afin de prévenir tout risque sanitaire et d’assurer une réponse rapide en cas de besoin. Dans le cadre de ce dispositif, quinze postes médicaux avancés seront installés, et une trentaine d’ambulances seront déployées pour assurer la mobilité des équipes médicales et le transfert éventuel des patients vers les structures de santé appropriées.

Il est également prévu que des médecins du secteur privé, ainsi que des professionnels de la santé de l’armée et de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, participent activement à ce dispositif afin de renforcer les capacités de prise en charge médicale sur le terrain.

Au-delà de son caractère religieux, le pèlerinage Marial de Popenguine représente un événement de grande envergure qui attire un grand nombre de fidèles. Le Ministre de la Santé, après avoir salué le dispositif mis en place, a souligné l’importance cruciale de la prévention dans de tels moments de grands rassemblements, insistant sur la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé de tous les participants.

Cette visite du Ministre de la Santé témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir la sécurité sanitaire de ses citoyens lors de manifestations religieuses et événements de grande ampleur, démontrant ainsi sa volonté de promouvoir le bien-être et la santé de la population.

Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko : Préparation de la Tabaski 2024

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a présidé un conseil interministériel au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, consacré à la préparation de la fête de la Tabaski 2024. Cette réunion a rassemblé une dizaine de ministres impliqués, dont le ministre en charge de l’élevage, le Dr. Mabouba Diagne.

L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur l’état de préparation de la fête de la Tabaski, ainsi que d’écouter et de prendre en compte les préoccupations des différents acteurs impliqués, notamment les éleveurs, les opérateurs, les transporteurs et les consommateurs.

À l’issue de cette réunion, le Premier ministre a pris 14 décisions importantes relatives à divers aspects de la préparation de la Tabaski. Ces décisions portent notamment sur la sécurisation et la facilitation des différentes étapes du processus, l’aménagement et le fonctionnement des points de vente, ainsi que sur les questions de financement.

Il est également mentionné que ces décisions ne sont pas les seules mesures prises, mais qu’elles s’inscrivent dans le cadre de mesures structurelles plus larges visant à garantir l’autosuffisance en moutons, à mettre en œuvre les décrets d’application du Code pastoral, et d’autres initiatives visant à améliorer la situation de l’élevage au Sénégal.

Cette réunion souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la préparation et à la réussite de la fête de la Tabaski, ainsi qu’à la prise en compte des préoccupations des différents acteurs impliqués dans cet événement majeur de la vie nationale.

Migration intense : 400 Sénégalais rejoignent l’Espagne en une journée

Une nouvelle vague de migrants sénégalais déferle sur les côtes espagnoles, mettant en lumière la gravité de la situation dans leur pays d’origine. Après l’arrivée récente de 176 Sénégalais à Las Palmas, dont malheureusement un décédé, des informations provenant de sources proches des garde-côtes espagnols révèlent que plus de 200 personnes supplémentaires ont atteint les îles de Fuerteventura et Tenerife à bord d’embarcations de fortune. Toutes ces personnes ont embarqué à Mbour, au Sénégal, selon les mêmes sources autorisées.

Cette nouvelle vague d’émigration témoigne des conditions économiques difficiles, du manque d’opportunités et des incertitudes politiques qui poussent de nombreux jeunes sénégalais à risquer leur vie en traversant l’Atlantique dans des embarcations souvent surchargées et dangereuses. Malgré les risques élevés et les tragédies humaines qui surviennent en mer, le désespoir pousse ces migrants à tenter cette dangereuse traversée dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Face à cette pression migratoire constante, les autorités espagnoles ont intensifié leurs efforts de surveillance et de sauvetage en mer. Elles déploient des ressources considérables pour patrouiller les eaux et secourir les migrants en détresse, mais les défis restent immenses. La coopération internationale et les efforts concertés pour s’attaquer aux racines profondes de l’émigration sont plus que jamais nécessaires pour répondre à cette crise humanitaire et offrir des solutions durables aux migrants qui fuient les difficultés dans leur pays d’origine.

Autoroute Patte D’oie-Colobane : Un accident tragique entraîne la mort d’un conducteur de scooter et un énorme bouchon

Ce mercredi matin, aux alentours de 5 heures, un grave accident s’est produit sur l’autoroute Patte d’Oie-Colobane, à proximité de l’école Mariama Niass. L’accident, impliquant un camion et un bus TATA, a entraîné la mort d’un conducteur de scooter.

La collision a eu des conséquences immédiates sur la circulation, provoquant un énorme bouchon de Pikine jusqu’à la Patte d’Oie. Cette situation a rendu les voies d’accès vers le centre-ville et ses environs complètement obstruées.

Face à cette obstruction, les automobilistes se dirigeant vers le centre-ville ont dû trouver des itinéraires alternatifs. Certains ont choisi de bifurquer vers les Maristes, tandis que d’autres ont préféré prendre un détour par les axes menant à Grand-Yoff. Certains ont également emprunté la Voie de Dégagement Nord (VDN) pour contourner le bouchon.

Les services de secours ainsi que les forces de l’ordre ont rapidement réagi et sont sur place pour gérer la situation. Leur objectif est de rétablir la circulation le plus rapidement possible afin de limiter les perturbations pour les usagers de la route.

Cet accident tragique rappelle l’importance de la prudence et du respect des règles de circulation sur les routes, ainsi que la nécessité de rester vigilants en tout temps pour éviter de tels drames.

Toubacouta/ Fatick : Mission de la CEDEAO un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau.

Un nouveau contingent de l’armée sénégalaise, fort de 153 soldats, dont six femmes, a été dépêché en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la CEDEAO. La cérémonie officielle de départ s’est déroulée ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, sous la présidence du Général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre.

En présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, ainsi que des autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et de Kaolack, le détachement a reçu le drapeau national, symbole de leur mission de soutien à la stabilité de la Guinée-Bissau.

Le Colonel Mamadou Diagne Ndoye dirigera cette importante mission, soulignant l’importance cruciale de cette assistance pour garantir la continuité des institutions et la stabilité dans notre pays voisin. « Cette mission s’inscrit dans le cadre de notre engagement envers nos voisins et frères. La stabilité de la Guinée-Bissau est essentielle pour la stabilité de toute la sous-région », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye lors de la cérémonie.

Cette initiative renforce les liens de coopération régionale et démontre l’engagement du Sénégal en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région ouest-africaine. Le détachement sénégalais, formé de soldats aguerris, est prêt à relever les défis et à contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau.

Fatick : Les autorités administratives à l’école de la meilleure gestion du foncier

Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la gestion du foncier, les autorités administratives de la région de Fatick ont participé à une formation essentielle initiée par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Cette séance de formation, dirigée par le gouverneur régional, Madame Seynabou Guèye, s’est avérée cruciale pour anticiper les défis potentiels liés à la gestion des ressources foncières dans la région.

Madame Guèye a souligné l’importance vitale de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie sénégalaise, soulignant que le foncier est un pilier essentiel pour ces secteurs clés. Dans ce contexte, une connaissance approfondie de la réglementation foncière est impérative pour une planification territoriale efficace et une anticipation des éventuels problèmes liés à la gestion des terres.


La formation, qui a rassemblé des autorités administratives, territoriales et des services techniques de la région, a mis l’accent sur la nécessité de développer des outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière. Cela permettra à l’administration territoriale de disposer des compétences et des ressources nécessaires pour répondre aux besoins changeants du secteur foncier.


Madame Guèye a également souligné la pression croissante exercée sur le foncier, non seulement en termes d’habitation, mais aussi en ce qui concerne l’agriculture, l’élevage et les forêts. Cette réalité nécessite une approche proactive dans la gestion du foncier, en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population.


En ce sens, la formation a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation foncière en vigueur et d’explorer des stratégies pour une gestion plus efficace des ressources foncières. Madame Guèye a souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier, en tenant compte de la croissance démographique et des défis environnementaux.


Cette initiative de formation représente un pas important vers une meilleure planification territoriale et une gestion durable des ressources foncières dans la région de Fatick. Elle démontre l’engagement des autorités locales à anticiper les défis futurs et à créer un environnement propice au développement économique et social de la région.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Louga : Deux voleurs détroussent un commerçant et se battent pour le butin

Une scène insolite s’est déroulée à Barkédji, dans le département de Linguère, où deux agresseurs ont été surpris en train de se battre pour le partage du butin qu’ils venaient de dérober à un commerçant. L’un d’eux, A. Ba, a réussi à prendre la fuite tandis que le second, S. Sow, a été rattrapé par des poursuivants.

Les faits remontent au 6 janvier 2022, lorsque le commerçant, de retour du marché hebdomadaire, a été attaqué par S. Sow et A. Ba armés de machettes. Sous la menace, le commerçant a été contraint de lâcher son sac contenant plusieurs objets de valeur. Malgré sa résistance, il a été violemment agressé, subissant des lacérations au cou et la perte de trois dents.

Après avoir pris la fuite avec le sac, les agresseurs ont décidé de partager le butin, mais une dispute a éclaté entre eux. Cette querelle les a conduit vers le forage de la localité, où le fils du commerçant, alerté par son père, les a retrouvés. Face à la menace de la foule en colère, A. Ba a réussi à s’échapper, laissant S. Sow sur place.

Arrêté par les autorités et conduit au poste de Gendarmerie de Linguère, S. Sow a avoué son implication dans l’agression. Il a cependant prétendu avoir agi sous l’influence de l’alcool et ne pas se souvenir de tous les détails.

Traduit devant la Chambre criminelle de Louga pour vol en réunion avec usage d’arme, S. Sow a été condamné à 10 ans de prison après que le Parquet ait requis la peine de perpétuité. Cette affaire met en lumière les conséquences tragiques de la criminalité et souligne l’importance de la justice dans la lutte contre de tels actes.

Guédiawaye : Le lutteur Lac De Guiers 2 arrêté par la police

Le célèbre lutteur Lac De Guiers 2, leader de l’écurie de lutte Walo, a été appréhendé par la police centrale de Guédiawaye après avoir été activement recherché pour escroquerie. Cette arrestation fait suite à plusieurs plaintes déposées par des personnes ayant versé des sommes importantes dans l’espoir de voyager en Angleterre, promesses qui n’ont jamais été tenues.

Les plaignants, ayant versé des montants allant de 2 à 5 millions de francs CFA à travers le bras droit de Lac De Guiers 2, A. S. Diagne, se sont retrouvés dans une situation difficile lorsque les départs promis ne se sont jamais matérialisés. Malgré des mois d’attente, les plaignants n’ont pas vu leurs projets de voyage se concrétiser, éveillant ainsi des soupçons d’escroquerie.

Les autorités ont ouvert une enquête préliminaire dès réception des plaintes et ont lancé une chasse à l’homme lorsque Lac De Guiers 2 et son associé sont devenus injoignables. Les efforts des forces de l’ordre, appuyés par des agents de terrain et des réseaux de renseignement, ont finalement permis de localiser le lutteur.

Selon Les Echos, après plusieurs mois de recherche, il a été découvert que Lac De Guiers 2 avait séjourné en France avant de retourner discrètement au Sénégal. Profitant de cette information, la police a organisé une opération qui a abouti à son arrestation à son domicile, situé à la cité des enseignants de Guédiawaye.

Lac De Guiers 2 a été placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la justice. Le préjudice financier subi par les plaignants est estimé à environ vingt millions de francs CFA. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance face aux promesses trop belles pour être vraies et la nécessité pour les autorités de prendre des mesures contre les activités frauduleuses.

Diourbel, Sénégal: Évaluation collaborative du processus électoral pour renforcer la démocratie

Un atelier d’évaluation collaborative a récemment eu lieu à Diourbel, au Sénégal, réunissant divers acteurs impliqués dans le processus électoral. Parmi les participants figuraient des représentants des autorités administratives, des partis politiques, de la société civile et des médias. L’objectif principal de cette réunion était d’examiner de manière critique les performances des élections récentes afin d’identifier les points forts et les faiblesses, et ainsi de renforcer les futurs processus électoraux dans le pays.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme ‘Nietty élection’, une initiative conjointe entre le Sénégal et les États-Unis visant à soutenir le cycle électoral du pays. Alain Ayadokoum, représentant du National Democratic Institute, a salué la capacité de résilience du peuple sénégalais. Malgré les défis rencontrés, le Sénégal a su maintenir un climat pacifique après les élections, avec les candidats perdants reconnaissant rapidement la victoire du vainqueur. Cette réaction rapide et pacifique illustre la maturité démocratique du pays.

L’atelier a permis aux participants de discuter ouvertement des différents aspects du processus électoral, notamment la préparation des élections, le déroulement du scrutin, le dépouillement des votes et la publication des résultats. Les recommandations issues de ces discussions seront essentielles pour orienter les réformes nécessaires visant à améliorer l’intégrité et la transparence des futurs scrutins électoraux au Sénégal.

En conclusion, cet atelier d’évaluation collaborative marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal. En encourageant le dialogue et la participation de tous les acteurs concernés, le pays démontre son engagement envers des processus électoraux libres, justes et transparents, essentiels pour assurer la stabilité et le progrès démocratique à long terme.

Accident à l’AIBD : rebondissement dans l’affaire

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire concernant la sortie de piste du Boeing 737-300 de la compagnie Transair, affrété par Air Sénégal pour assurer la liaison Dakar-Bamako.

LeQuotidien rapporte que le Parquet de Mbour a pris en charge le dossier. Une enquête a été ouverte « pour mise en danger de la vie d’autrui » dans l’accident survenu le 9 mai dernier, ayant entraîné 11 blessés, dont 4 dans un état grave, informe le quotidien.

En parallèle, une équipe de l’avionneur américain Boeing est sur le point d’arriver à Dakar. « Les Américains sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire car leur réputation a été entachée après ce nouveau drame », indique le journal.

Pourtant, il convient de rappeler que les autorités aéroportuaires du Sénégal, par le biais du Bureau d‘Enquête et d’Analyse (BEA), ont déjà ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.

Ce rebondissement marque une nouvelle phase dans l’enquête sur cet accident aérien. Alors que les blessés se remettent encore de leurs traumatismes, l’ouverture de cette enquête judiciaire souligne l’importance de comprendre pleinement les circonstances de l’incident afin d’éviter de tels événements à l’avenir.

120 jeunes formés en entreprenariat bénéficient de kits d’insertion dans le secteur agro-sylvo-pastoral à Matam

Grâce au Projet de Renforcement de l’Auto-emploi des Jeunes (PRAEJ 2), financé par l’Agence Espagnole Coopération Internationale pour le Développement (AECID), 120 jeunes de la région de Matam ont reçu des kits d’insertion pour démarrer leurs activités dans le secteur agro-sylvo-pastoral. Ces jeunes, formés en entrepreneuriat et gestion de micro-entreprises, sont désormais prêts à se lancer dans des projets agricoles, d’élevage et autres domaines connexes.

La cérémonie de distribution, qui s’est tenue en présence de Tamsir Faye, directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), a également été l’occasion de remettre des subventions aux jeunes bénéficiaires. Ces fonds serviront de capital de démarrage pour les aider à lancer efficacement leurs activités professionnelles.

Cette initiative vise à encourager l’auto-emploi parmi les jeunes, notamment dans des zones où la migration irrégulière est préoccupante. Les jeunes ont été encouragés à utiliser leurs nouveaux équipements de manière efficace et à suivre les plans de suivi afin d’assurer le succès de leurs entreprises.

Le projet PRAEJ 2 démontre l’engagement en faveur du développement économique et de la création d’emplois dans les régions rurales du Sénégal. En investissant dans la jeunesse et en les dotant des compétences et des outils nécessaires, cette initiative contribue à renforcer la résilience économique des communautés locales et à promouvoir la stabilité sociale.

Mermoz : La vie après Macky Sall, témoignages de voisins de l’ancien Président

Depuis le départ de l’ancien président de la République, Macky Sall, du quartier résidentiel de Mermoz à Dakar, ses voisins ressentent un certain vide et regrettent son absence, révèle L’Observateur. Rokhaya Fall, qui vit à quelques pas de la résidence de l’ex-président, partage ses impressions sur cette transition.

« Macky Sall était un hôte vraiment encombrant car la plupart des voisins étaient obligés de revoir leurs habitudes », admet-elle. Cependant, elle souligne : « Il y avait la sécurité et l’endroit demeurait tout le temps calme ». La présence constante des forces de l’ordre garantissait une tranquillité d’esprit pour les habitants.

Avec le départ de l’ancien président après la passation du pouvoir, un changement notable est observé dans le quartier. L’Observateur constate l’absence de dispositif de sécurité renforcé : « Les fourgonnettes des forces de défense et de sécurité sont invisibles, pas de barrières de police placées tout le long de la chaussée ». Seul un gendarme reste en faction devant le domicile de l’ex-chef de l’État.

Outre les problèmes de sécurité, les voisins se plaignent également de l’insalubrité croissante. Les opérations de nettoyage ne sont plus aussi fréquentes qu’auparavant. Les feuilles mortes jonchent les rues, ce qui contraste avec la propreté observée sous le mandat de Macky Sall.

Les employés de sécurité qui travaillaient pour l’ancien président témoignent également des changements dans leurs conditions de travail. Avant, ils bénéficiaient de repas fournis par l’épouse de Macky Sall, Mariéme Faye Sall, et recevaient des sommes d’argent conséquentes. Désormais, ils doivent subvenir à leurs besoins par eux-mêmes et rester sur leurs gardes en permanence pour éviter les intrusions.

Le départ de Macky Sall laisse donc un vide dans le quartier de Mermoz, marqué par des changements perceptibles dans la sécurité et la propreté, ainsi que dans la routine quotidienne de ses habitants.

‘’Traumatisme’’ lié à l’intervention des Gendarmes : 3 membres d’une famille perdent la vie à Nder Peulh

Les habitants de Nder Peulh, une localité dans la commune de Darou Mouhty, vivent des jours de deuil et de chagrin après une tragédie survenue dans leur village les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024.

En l’espace de deux jours, la localité a été endeuillée par la perte de trois membres d’une même famille suite à une intervention musclée des forces de gendarmerie pour arrêter un jeune du village.

Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont effectué une descente inattendue dans le village pour appréhender un jeune nommé Ousmane Sow, accusé de vol présumé de cheval.

Malheureusement, l’arrestation a viré au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a fait une crise cardiaque et est décédé quelques minutes plus tard.

Sa dépouille a été transportée au centre de santé de Mbacké Cadior, où le certificat de décès a confirmé une mort par arrêt cardiaque suite à un malaise.

Le lendemain 10 mai, après l’enterrement du vieil homme, un autre drame a frappé la famille. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow, âgé de 16 ans, a tragiquement perdu la vie en se poignardant alors qu’il était en état de transe.

Pire encore, la même journée, une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche après le décès du jeune Abdou Aziz Sow.

Selon des sources familiales, cette tragédie a été insupportable pour la jeune femme, qui a été victime d’une crise émotionnelle après les événements tragiques à Nder Peulh. Les habitants menacent désormais de porter plainte contre les membres de la brigade de gendarmerie de Darou Moukhty, qu’ils accusent d’être à l’origine de ces drames.

Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été déférés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur comparution devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

Cette série d’événements tragiques soulève des questions sur les méthodes d’intervention des forces de sécurité et suscite une profonde émotion dans la communauté de Nder Peulh, plongée dans le deuil et le traumatisme.

Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

Opération anti-braconnage à Vélingara : Mobilisation contre l’abattage clandestin d’arbres à la frontière sénégalo-gambienne

Le Service départemental des Eaux et Forêts de Vélingara a lancé une opération d’envergure visant à lutter contre le braconnage forestier le long de la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Cette initiative intervient en réponse aux nombreuses plaintes des populations locales concernant les abattages nocturnes d’arbres dans la région.

L’opération cible spécifiquement la zone de Médina-Mary, située à 25 km au nord-ouest de Vélingara. Selon un communiqué officiel, des scieries opérées par des individus présumés guinéens résidant en Gambie ont été identifiées à proximité, alimentant ainsi le trafic de bois. Ces scieries se spécialisent dans le débitage d’arbres séculaires de l’espèce Dimb, préalablement abattus puis exportés vers la Gambie.

Face à cette situation préoccupante, la communauté locale apporte un soutien massif aux autorités forestières et plaide pour la mise en place d’un poste forestier permanent afin de sécuriser la région. Depuis 2012, les habitants riverains de cette frontière mènent un combat pour l’installation d’un tel poste afin de protéger efficacement leur environnement naturel.

Cette opération anti-braconnage témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à préserver la biodiversité et les ressources forestières du pays. Elle souligne également l’importance de la collaboration entre les autorités, les communautés locales et les acteurs de la société civile pour lutter contre les activités illicites menaçant l’équilibre écologique de la région.

Affaire Ismaïla Madior Fall : Des enseignants-chercheurs se désolidarisent du communiqué du SAES

Au cœur d’une polémique impliquant l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall, une affaire d’affectation à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) Cheikh Anta Diop de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a suscité une vive réaction de la part du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES). Toutefois, des enseignants-chercheurs de diverses facultés de l’UCAD se sont récemment désolidarisés du communiqué émis par la Coordination du SAES du Campus de Dakar.

Dans un communiqué conjoint publié le 14 mai 2024, ces enseignants-chercheurs ont critiqué le contenu du communiqué émis par le SAES, remettant en question ses partis pris et son analyse des faits. Ils ont souligné des incohérences dans les déclarations des protagonistes et des lacunes dans le respect des procédures académiques et administratives.

Les enseignants-chercheurs ont exprimé leur désaccord avec le communiqué du SAES, le qualifiant d’indigne par son contenu et indigent par sa forme. Ils ont également appelé le Bureau national du SAES à enquêter sur les circonstances entourant la publication de ce communiqué et ont exigé que la Coordination du SAES du Campus de Dakar convoque une Assemblée générale pour discuter de l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Cheikh Anta Diop.

Parmi les signataires du communiqué conjoint, on retrouve des enseignants-chercheurs de différentes facultés de l’UCAD, notamment de l’IFAN, de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG), de l’École supérieure polytechnique (ESP), de la Faculté des sciences et technologies (FST), et de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH).

Cette désolidarisation des enseignants-chercheurs met en lumière les divergences au sein du milieu académique concernant l’affaire Ismaïla Madior Fall et souligne l’importance de garantir le respect des procédures et de la transparence dans les décisions administratives au sein de l’université.

Suspension de Sidath, promesses de Sonko et Waly Diouf contre les opposants : Faits marquants de la matinale

Dans la matinale de Senego de ce mercredi 15 mai 2024, plusieurs sujets ont animé les discussions pendant la nuit et les premières heures de la journée. Voici un résumé des principaux faits saillants :

  1. Suspension de Sidath Thioune par El Hadj Assane Gueye : Le directeur de la RFM a pris la décision de suspendre l’animateur Sidath Thioune de son temps d’antenne pour une durée indéterminée, suite à des accusations d’insubordination et de manque de respect. Cette affaire met en lumière les tensions dans les médias et les relations parfois délicates entre les employés et les dirigeants.
  2. Promesses d’Ousmane Sonko sur la vie chère : Le Premier ministre a présidé un Conseil interministériel pour aborder la problématique de la vie chère au Sénégal. Ousmane Sonko a promis que les prix allaient bientôt baisser grâce à des stratégies de souveraineté alimentaire. Ces déclarations interviennent à un moment crucial pour le gouvernement qui cherche à stabiliser les conditions économiques du pays.
  3. Waly Diouf Bodian contre les opposants milliardaires : Le nouveau directeur du port autonome de Dakar a demandé des comptes aux opposants milliardaires. Cette position souligne les tensions entre les nouveaux dirigeants et les figures politiques établies, dans un contexte où la gestion des biens publics est un enjeu majeur.

En outre, d’autres sujets importants ont également été abordés :

  • Annonce d’une nouvelle chaîne télévisée de la Gendarmerie par le général de division Martin Faye.
  • Critiques de Moustapha Diop envers les transporteurs et appel à une régulation stricte après des accidents mortels.
  • Séries de questionnements parlementaires de Guy Marius Sagna sur divers problèmes allant du détournement de fonds à la corruption.
  • Inquiétudes des semenciers exprimées lors d’une conférence sur la campagne agricole 2024.
  • Intérêt d’un club saoudien pour l’attaquant sénégalais Sadio Mané.
  • Débat sur l’affectation du Professeur Ismaïla Madior Fall entre universités.

Nous vous remercions d’avoir suivi les débats les plus animés et les annonces importantes dans la matinale de Senego. Rejoignez-nous demain pour plus d’actualités et de discussions.

Tragédie à Nder Peulh : 3 membres d’une famille emportés suite à une intervention des Gendarmes

La petite localité de Nder Peulh, nichée dans la commune de Darou Mouhty, est secouée par une tragédie qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille, les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024. En l’espace de deux jours, cette communauté a été endeuillée par une série d’événements tragiques, survenus à la suite d’une intervention musclée des forces de gendarmerie pour appréhender un jeune du village.

Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures, lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont procédé à une descente impromptue dans le village afin d’interpeller un jeune nommé Ousmane Sow, soupçonné d’être impliqué dans un vol présumé de cheval.

Cette arrestation a tourné au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a été victime d’une crise cardiaque, décédant quelques instants plus tard. Son décès a été constaté au centre de santé de Mbacké Cadior, où un certificat médical a confirmé une mort par arrêt cardiaque consécutif à un malaise.

Le lendemain, le 10 mai, un autre drame a frappé la communauté après les funérailles de l’octogénaire. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow âgé de 16 ans, est décédé après s’être infligé des coups de couteau alors qu’il était en état de transe.

Le malheur ne s’arrête pas là, car une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche le même jour, suite au décès du jeune Abdou Aziz Sow.

La famille éprouvée attribue ces tragédies à l’intervention des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty, qu’elle accuse d’être responsables du drame. Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été présentés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur audition devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

La communauté de Nder Peulh est plongée dans le deuil et la consternation, tandis que les habitants envisagent des mesures juridiques pour demander des comptes aux forces de gendarmerie impliquées dans cette affaire tragique.

« Affaire Ismaïla Madior Fall » : Des enseignants chercheurs se « désolidarisent » du communiqué du SAES

Au cœur d’une polémique, l’ancien ministre des affaires étrangères vient de recevoir un soutien de taille. Ayant soumis une demande d’affectation à l’IFAN, Ismaila Madior Fall s’est attiré les foudres du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) qui a exprimé sa désapprobation quant à une éventuelle venue du professeur à l’UCAD. Ce 14 mai, des enseignants-chercheurs de l’IFAN, de la FST, de la FSJP, de la FASEG, de l’ESP et de la FLSH ont critiqué la note de coordination du SAES dans un communiqué conjoint.

Le communiqué :


« Affaire Ismaïla Madior Fall »: le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l’UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l’IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d’origine ne veut pas le libérer ou que le département de l’IFAN visé ne veut pas l’accueillir, le Recteur ne pourra nullement l’y affecter ».
Ainsi donc, de l’aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n’est en rien souverain en matière d’affectation des personnels d’enseignement et de recherche à l’IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l’Institut puisque celui-ci dispose que la décision d’affectation non seulement échoit au comité scientifique de l’IFAN Ch. A. Diop mais qu’au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance: « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
Pourquoi, le recteur de l’UCAD a-t-il tenu à « consulter» le directeur de l’IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l’Institut n’ait été saisi ?
Pourquoi le directeur de l’IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l’Assemblée de l’IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d’origine du requérant à la FSJP n’a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l’IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n’est curieusement pas fait mention d’une autre condition sine qua non à toute affectation: « un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l’Assemblée de l’Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d’un syndicat qui a jugé utile d’alerter contre toute velléité d’affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d’être à l’avant-garde d’un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l’IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l’institution universitaire par l’autorité.
C’est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d’informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d’opinion ». Ladite Coordination va même jusqu’à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l’Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l’opinion publique que :

  • ?nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
  • ?nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
  • ?nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d’inscrire à l’ordre du jour « l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.

Fait à Dakar le 14 mai 2024

  • Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
  • Anna Marie Diagne (IFAN)
  • Ibrahima Thiaw (IFAN)
  • Doudou Diop (IFAN)
  • Maurice Ndèye (IFAN)
  • El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
  • Mouhamed Badji (FASEG)|
  • Alioune Gueye (FASEG)
  • Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
  • Abdoulaye Mbaye (ESP)
  • Aliou Ndiaye (FST)
  • Mamecor Faye (FST)
  • Bacary Manga (FST)
  • Yankoba Seydi (FLSH)
  • Serigne Sèye (FLSH)
  • Moussa Sagna (FLSH)
  • Mame Sémou Ndiaye (FLSH)|
  • Lamine Bodian (FLSH)
  • Ibrahima Niang (FLSH)
  • Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
  • Mamadou Thior (FLSH)

Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


 » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


M. COLY

Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

Mort d’un Jakartaman à l’hôpital de Tivaouane : Défense du personnel de santé mis en Cause

L’hôpital Abdoul Aziz Sy de Tivaouane se trouve au cœur d’une polémique après la mort tragique de Mame Abdou Kane Guèye, également connu sous le nom d' »Al Amide », un conducteur de moto-Jakarta âgé d’une trentaine d’années. Les allégations de négligence formulées à l’encontre du personnel de santé ont suscité une réaction vive, avec le personnel de l’hôpital se défendant vigoureusement contre ces accusations.

Selon les informations disponibles, la victime a été admise à l’hôpital après avoir été victime d’un accident de la circulation. Bien que ses blessures aient nécessité une opération chirurgicale, celle-ci a été réalisée seulement 15 jours plus tard, provoquant la colère des habitants du quartier Kogne Diaka et des conducteurs de Jakarta qui ont exprimé leur frustration et leur mécontentement.

Sidy Lamine Ndoye, représentant du personnel au Conseil d’administration de l’hôpital Abdoul Aziz Sy et secrétaire général de la section Sutsas à Tivaouane, a contesté les allégations de négligence. Il a souligné l’existence de fiches de traitement et de dossiers d’hospitalisation attestant des soins prodigués à la victime pendant son séjour à l’hôpital.

M. Ndoye a également souligné que la mort de la victime est survenue au bloc opératoire, et a appelé à entendre la version des personnes impliquées dans cette phase du traitement.

Quant aux difficultés rencontrées par l’hôpital Abdoul Aziz Sy, M. Ndoye a mis en avant le besoin d’une augmentation de la subvention afin de permettre à l’établissement de fonctionner à un niveau optimal.

La disparition tragique de Mame Abdou Kane Guèye a plongé la communauté de Tivaouane dans la consternation et la tristesse. Il était considéré comme un membre actif et dévoué de la société, incarnant les valeurs de travail et d’engagement.

Alors que l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit, il est impératif que toutes les parties prenantes fassent preuve de prudence et de respect, afin de garantir que justice soit rendue et que des mesures appropriées soient prises pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur

Chaque année, le Sénégal fait face à un nombre alarmant d’accidents de la route, et les derniers mois n’ont malheureusement pas dérogé à cette tendance sombre. Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont laissé de nombreuses autres blessées, mettant en lumière la nécessité de renforcer la sécurité routière dans le pays.

En février, un accident dévastateur s’est produit sur la route nationale numéro trois (RN3), près de Ndoulo (Diourbel), faisant six morts et dix blessés. Ce tragique événement a laissé une marque indélébile dans la région et a mobilisé les autorités locales pour prendre des mesures préventives.
Moins d’un mois plus tard, en mars, un autre accident meurtrier a frappé la région de Kédougou, au sud-est du pays, entraînant le décès de sept personnes. La communauté a été profondément affectée par cette perte tragique, soulignant l’urgence d’améliorer les infrastructures routières et la sensibilisation à la sécurité.


Plus récemment, un autre accident grave s’est produit dans la localité de Yamong, dans le département de Koungueul, à environ 380 km à l’est de Dakar. Un bus transportant des passagers a dérapé après l’éclatement d’un pneu, se renversant et causant des pertes humaines importantes. Cette série d’accidents met en évidence la nécessité cruciale de renforcer les mesures de sécurité des véhicules et d’améliorer la maintenance des routes.


Enfin, le dernier incident en date s’est déroulé hier, près du Hyper marché Exclusif sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), impliquant un bus Tata de la Ligne 44 et une moto avec deux personnes à bord. Cette collision tragique a entraîné la perte de deux vies et a laissé deux autres personnes grièvement blessées, soulignant une fois de plus l’urgence d’une action décisive pour prévenir de telles tragédies.
Ces drames ne représentent qu’une fraction des nombreux accidents qui se produisent chaque année au Sénégal. Ils appellent à une action concertée des autorités gouvernementales, des forces de l’ordre, des organismes de sécurité routière et de la société civile pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à améliorer la sécurité sur les routes du pays et à protéger la vie de ses citoyens.

LEDAKAROIS

Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

Tribunal de Grande Instance de Mbour : Une femme arrêtée avec 400 g de chanvre indien, accusée de piège par la maîtresse de son mari

Une restauratrice, Mamy Guèye, a été interpellée par la police avec 400 g de chanvre indien, et elle a choisi de pointer du doigt la maîtresse de son mari, l’accusant d’avoir orchestré un piège contre elle. L’affaire a été portée devant le tribunal de grande instance de Mbour lors d’une audience des flagrants délits.

Lors de son passage devant le juge, Mamy Guèye a relaté une série d’événements tumultueux impliquant la maîtresse de son mari. Elle a expliqué avoir surpris son mari avec cette femme sur leur lit et s’être battue avec elle. La maîtresse aurait alors proféré des menaces à son encontre. Plus tard dans la soirée, un sachet de chanvre indien aurait été jeté dans la cour de la maison, que la fille de Mamy Guèye aurait découvert. Lorsqu’elle examinait le contenu du sachet, la police est intervenue et l’a surprise avec le sachet en main.

Cependant, Mamy Guèye nie toute implication dans le trafic de drogue, affirmant ne fumer que des cigarettes et non du chanvre indien. Malgré cela, elle a été condamnée à un mois de prison ferme après des débats d’audience.

Les circonstances de cette affaire soulèvent des questions sur la rivalité entre les deux femmes et les conséquences tragiques qui en ont découlé.

Tragédie à la gare routière de Keur Massar : Un homme s’effondre et meurt subitement

Une atmosphère de tristesse et de consternation enveloppe la gare routière des cars Ndiaga Ndiaye de Keur Massar suite au décès subit d’un homme survenu dans la nuit du samedi dernier.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la victime, un homme dont l’identité reste encore inconnue, a été retrouvée morte avec un sac à dos contenant ses effets personnels.

Les autorités ont été alertées vers 21 heures, et les gendarmes de la Brigade territoriale du 46e département du Sénégal se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder au constat.

D’après les témoignages recueillis par les forces de l’ordre, la victime marchait dans la gare routière avant de s’écrouler subitement. Âgé entre 30 et 40 ans, l’homme n’avait ni pièce d’identité ni téléphone portable sur lui.

Son corps sans vie a été transporté à la morgue du centre de santé de Keur Massar, où il reste en attente d’identification.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce décès brutal, alors que la communauté locale est plongée dans le deuil et cherche des réponses à cette tragédie inattendue.

Affaire de la « Casse du siècle » : Une magistrate retraitée réclame ses biens, estimés à près de 200 millions F CFA

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment été le théâtre d’un procès retentissant, mettant en lumière une affaire d’abus de confiance d’une ampleur considérable. F. B. Ndao comparaît devant la justice, accusée par F. Ka, magistrate à la retraite âgée de 65 ans, d’avoir abusé de sa confiance et détourné ses biens.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, F. Ka affirme avoir confié à la fille de sa défunte amie, qu’elle considérait comme sa propre fille, une somme importante en espèces, équivalant à près de 46 millions de francs CFA, ainsi que des bijoux en or et en diamant, lors de son départ pour le Canada en 2017. La valeur totale de ces biens est estimée à environ 200 millions de francs CFA.

Cependant, après six ans, en avril 2023, F. Ka décide de réclamer ses biens à la décoratrice, mais se heurte au silence de celle-ci. Face à cette situation, elle porte plainte et F. B. Ndao se retrouve devant la justice, accusée d’avoir détourné les biens qui lui avaient été confiés.

Au cours de l’audience, F. B. Ndao admet avoir reçu les biens de F. Ka, mais conteste leur contenu, affirmant ne pas avoir vérifié le contenu des sacs scotchés remis par la plaignante. De plus, elle prétend avoir perdu les biens lors de son déménagement en 2018, et avoue ne jamais les avoir déposés à la banque.

Le délibéré de cette affaire est prévu pour le 27 mai prochain, laissant en suspens la question de la restitution des biens à leur propriétaire légitime. Cette affaire, surnommée la « Casse du siècle », met en lumière les risques liés à la confiance et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la gestion des biens précieux.

Le Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique au Sénégal : Un Pas en Avant pour le Transport Public

Le Sénégal accueille avec enthousiasme le lancement du Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique, une initiative qui promet de révolutionner le paysage du transport public. Doté de caractéristiques innovantes et axé sur l’efficacité, le BRT électrique offre une multitude d’avantages pour les citoyens sénégalais.

1. Transport à faible coût : Le BRT électrique offre une alternative de transport abordable pour la population. Grâce à des tarifs accessibles, il permet aux citoyens de se déplacer facilement et à moindre coût, contribuant ainsi à réduire les dépenses de transport pour les ménages.

2. Flotte importante : Avec environ 158 BRT en circulation, le réseau offre une grande disponibilité de véhicules, assurant ainsi une fréquence élevée de passage et une meilleure accessibilité pour les usagers.

3. Capacité de transport élevée : Chaque BRT a une capacité de transport impressionnante, pouvant accueillir jusqu’à 150 passagers à la fois. Cette grande capacité permet de réduire les temps d’attente et de transporter un grand nombre de personnes simultanément, ce qui est essentiel dans une métropole dynamique comme Dakar.

4. Confort et commodités à bord : Les BRT électriques offrent un confort accru aux passagers, avec des équipements tels que la climatisation, le wifi et des prises USB à bord. Ces commodités ajoutent une valeur supplémentaire à l’expérience de voyage, garantissant un trajet agréable pour tous.

5. Autonomie étendue : Avec une autonomie impressionnante de 250 km par charge, les BRT électriques sont parfaitement adaptés aux besoins du réseau de transport sénégalais. Cette autonomie permet de couvrir de longues distances sans nécessiter de recharge fréquente, assurant ainsi une continuité de service optimale.

6. Capacité de transport journalière importante : Grâce à sa flotte nombreuse et à sa grande capacité de transport, le BRT électrique est en mesure de transporter près de 300 000 passagers par jour, facilitant ainsi les déplacements quotidiens de milliers de citoyens à travers le pays.

Le Bus Rapid Transit 100% électrique représente une avancée majeure dans le domaine du transport public au Sénégal. Avec ses caractéristiques innovantes, sa capacité élevée et son engagement en faveur de la durabilité, le BRT électrique promet d’améliorer significativement la mobilité urbaine et de contribuer au développement économique et social du pays.

Analyse approfondie du premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’Année 2024

La gestion budgétaire d’une municipalité est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse et des ajustements réguliers pour répondre aux besoins changeants de la communauté. Le premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’année 2024 est un exemple concret de cette dynamique. Ce rapport propose une analyse détaillée des principaux aspects de ce virement, mettant en lumière les raisons sous-jacentes, les implications financières et les objectifs stratégiques.

La Ville de Rufisque, située dans la région de Dakar, au Sénégal, est l’une des municipalités les plus importantes du pays en termes de population et d’activités économiques. Comme toutes les entités administratives, elle établit un budget annuel pour planifier ses dépenses et ses recettes. Le budget primitif de l’année 2024 a été voté le 23 décembre 2023, fixant les dépenses et les recettes à un total de six milliards huit cent quarante millions neuf cent soixante-onze mille neuf cent soixante-dix-huit (6 840 971 978) FCFA. Ce budget, composé de sections fonctionnement et investissement, est le résultat d’un processus de planification impliquant une évaluation minutieuse des priorités municipales et des ressources disponibles.

Motifs du Virement de Crédits

Application du Décret sur les Indemnités Municipales : En début d’année 2024, un nouveau décret fixant les taux des indemnités pour les responsables municipaux et les conseillers municipaux est entré en vigueur. Pour se conformer à cette réglementation, des ajustements budgétaires sont nécessaires pour garantir le versement des indemnités prévues.

Régularisation des Avancements du Personnel : La régularisation des avancements automatiques du personnel municipal est un impératif légal et un engagement envers les employés municipaux. Ces ajustements salariaux doivent être budgétisés pour assurer la stabilité financière et la motivation du personnel.

Recrutement de Personnel Contractuel : Face à des défis opérationnels tels que l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité a décidé de recruter du personnel contractuel pour renforcer les effectifs municipaux. Cette décision nécessite des fonds supplémentaires pour les salaires et les avantages sociaux.

Entretien des Infrastructures : L’amélioration de l’entretien des infrastructures municipales, notamment la voirie et le réseau d’éclairage public, est cruciale pour assurer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces besoins urgents.

Acquisition de Matériels : L’acquisition d’une machine de production de pavés est une initiative stratégique visant à renforcer les capacités opérationnelles de la municipalité dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des infrastructures. Cette acquisition nécessite des fonds supplémentaires pour son financement.

    Implications Financières

    Le premier virement de crédits de l’exercice 2024 se traduit par des ajustements significatifs dans le budget de la Ville de Rufisque. Les dépenses supplémentaires engendrées par les nouvelles allocations d’indemnités, la régularisation des avancements du personnel, le recrutement de personnel contractuel, l’entretien des infrastructures et l’acquisition de matériel représentent un défi financier important pour la municipalité.

    Le premier virement de crédits de l’année 2024 pour la Ville de Rufisque reflète les défis et les opportunités auxquels est confrontée la gestion municipale. En ajustant le budget pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux besoins opérationnels, la municipalité cherche à garantir une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. Toutefois, ces ajustements nécessitent une planification minutieuse et une gestion prudente pour assurer la viabilité financière à long terme de la Ville de Rufisque et répondre aux attentes de ses citoyens. Il est impératif que la municipalité surveille attentivement l’exécution de ces dépenses supplémentaires et évalue régulièrement leur impact sur les finances municipales et sur la qualité des services fournis à la communauté.

    Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

    Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

    Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


    Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
    Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


    De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
    La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Projet Urée-SEFCO : Un investissement de 1,2 milliard de livres sterling vise à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie.

    Appuyé par Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni, PETROSEN Trading & Services a tenu ce lundi 13 mai 2024, à l’hôtel Radisson, une session de restitution portant sur deux études relatives à son projet de construction d’une usine d’urée, un engrais azoté entièrement importé au Sénégal à raison d’environ 100 000 tonnes par an. Thierno Seydou Ly, Directeur Général de Petrosen E&P affirme qu’il s’agit, dans le détail, d’une étude de marché et d’une étude qui examine le potentiel de captage du carbone de cette usine dont la mise en service pourrait intervenir en 2029. Ce projet, dénomme Senegal Fertilizer Company (SEFCO).

    « Vise à valoriser localement le gaz découvert au large du Sénégal afin d’atteindre l’autosuffisance en urée et de mieux valoriser son phosphate, à travers notamment la formulation d’engrais de mélange NPK. Ces études ont été réalisées avec le soutien et l’expertise du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni », a-t-il déclaré avant d’avancer que les deux études présentées ce 13 mai 2024 confirment l’ambition du Groupe PETROSEN d’inverser la balance commerciale du Sénégal en ce qui concerne le commerce de Curée et des engrais NPK. L’étude de marché a notamment permis de confirmer la compétitivité de la future usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée PETROSEN approvisionnera notamment les marchés de la sous-région ouest africaine (Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, ceux de l’Europe mais aussi les Etats-Unis et le Brésil, deux des plus gros importateurs d’urée dans le monde. Confirmant l’approche durable qui guide à la réalisation du projet Urée-SEFCO, la deuxième étude a permis d’évaluer que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine. Le CO2 capté grâce à des technologies de rang mondial pourrait être réutilisé dans la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire (froid, brasserie) ou encore la construction. Cette approche durable pourrait permettre au Sénégal de mobiliser des financements verts et de produire une urée décarbonée. Celle-ci pourra créer un avantage concurrentiel et lui permettre de franchir les barrières de relaxation carbone qui se mettent progressivement en place dans le monde.

    A la suite des importantes découvertes d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, l’Etat du Sénégal a procédé à la restructuration de la Société nationale des pétroles du Sénégal PETROSEN), et mené à la création en fin 2019 de PETROSEN Trading & Services. Cette dernière a pour objet d’être l’instrument d’application de la politique du Sénégal dans l’Aval pétrolier et gazier. A cet effet, elle assure au Sénégal ainsi qu’à l’étranger, le trading, la pétrochimie, le stockage, le traitement, le transport, et la commercialisation des produits pétroliers semi-finis et minis ainsi que le raffinage d’hydrocarbures bruts.

    Juliette John, Ambassade du Royaume-Uni et le Consortium Manufacturing Africa se félicitent de leur collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de ces deux études. Elle indique que ce projet confirme l’ambition du Sénégal de se deter d’une industrie moderne, de redresser sa balance commerciale, et de faire un pas supplémentaire vers la souveraineté alimentaire durable.  » Manufacturing Africa est un programme financé par le Royaume-Uni qui vise à attirer 1,2 milliard de livres sterling d’investissements directs étrangers (IDE) et à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie. Le programme fournit aux entre- prises manufacturières et aux investisseurs un soutien au développement de projets ainsi qu’une assis- tance technique aux gouvernements et autres acteurs publics afin d’attirer des IDE et contribuer à une transformation économique inclusive. Ce soutien vise à promouvoir de meilleures pratiques commerciates, à encourager des normes de travail plus élevées, à renforcer la protection de l’environnement, à favoriser l’impact positif sur l’égalité des sexes et à assurer l’inclusion sociale des jeunes… » a-t-il précisé.

    M.COLY

    BRT : Mise en service de 14 gares entre Guédiawaye et Petersen

    La mise en service du Bus Rapid Transit (BRT) entre Guédiawaye et Petersen au Sénégal est prévue pour ce mercredi 15 mai, marquant une étape importante dans l’amélioration des transports publics dans la région.

    À ce jour, sur les 23 gares prévues, 14 sont fonctionnelles, marquant le début d’une phase de lancement progressif du service. Ces gares sont réparties le long du trajet entre Guédiawaye et Petersen et sont prêtes à accueillir les voyageurs.

    Voici la liste des 14 gares fonctionnelles :

    1. Papa Gueye Fall
    2. Place de la Nation
    3. Grand Dakar
    4. Sacré Cœur
    5. Liberté 6
    6. Khar Yàlla
    7. Cardinal Hyacinthe Thiandoum
    8. Grand Médine
    9. Croisement 22
    10. Parcelles
    11. Ndingala
    12. Dalal Jàmm
    13. Golf Nord
    14. Préfecture Guédiawaye

    Les autres stations seront mises en service une fois leur conformité en matière de sécurité confirmée. Une commission spéciale dirigée par le gouverneur, le Directeur du CETUD et d’autres membres concernés, donnera alors le feu vert pour l’exploitation de ces gares.

    Pour assurer la sécurité des usagers et du service BRT, un commissaire dédié à la sécurité a été nommé par le ministre de l’Intérieur, garantissant ainsi une surveillance accrue.

    En ce qui concerne les tarifs, ils varient entre 400 et 500 F CFA, avec un tarif social disponible pour 16% des usagers, offrant des tickets à des prix réduits entre 200 et 250 F CFA. De plus, le projet BRT prévoit de générer 1000 emplois directs, dont 700 ont déjà été pourvus, contribuant ainsi à l’économie locale et à la création d’emplois dans le secteur des transports.

    Sénégal : Dates de démarrage de l’exploitation du gaz et du pétrole confirmées

    Le Directeur Général de Petrosen T&S, Manar Sall, a confirmé que les dates de démarrage de l’exploitation du gaz et du pétrole au Sénégal sont maintenues. Selon ses déclarations, le premier mètre cube de gaz est prévu pour la fin de l’année 2024, tandis que la production de pétrole est attendue au cours du premier semestre de cette année.

    Manar Sall a mis en avant l’importance de la valorisation qui accompagne l’exploitation de ces ressources. Il a souligné que le projet permettra de valoriser le gaz au niveau local, ce qui est crucial pour l’industrialisation et la création de contenu local. Cette valorisation comprend notamment la construction d’une usine qui devrait générer des milliers d’emplois, offrant ainsi un avantage significatif pour le développement économique du Sénégal.

    Selon le DG Sall, l’entrée dans l’ère pétrolière et gazière est vue comme une opportunité majeure pour le pays. Cette transition ouvre des perspectives non seulement pour les revenus potentiels tirés de la vente de ces ressources naturelles, mais aussi pour les avantages économiques plus larges qu’elle apportera au Sénégal dans son ensemble.

    Avec ces échéances confirmées et les efforts déployés pour garantir une exploitation efficace et responsable des ressources, le Sénégal s’engage sur la voie d’une nouvelle ère de développement économique et industriel, avec le gaz et le pétrole comme moteurs de croissance et de prospérité pour les années à venir.

    Arrestation de « Nostradamus » et « Paco » : Coup de Grâce contre le Trafic de Cocaïne entre Dakar et Marseille

    La Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a frappé un coup décisif contre le trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Selon les informations révélées par Libération, les limiers ont déjoué une tentative d’implantation d’une filière de trafic de drogue sur cet axe stratégique.

    Tout a commencé par l’exploitation d’une information faisant état de la recherche de passeurs de cocaïne à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) par deux Franco-sénégalais surnommés « Nostradamus » et « Paco ». Ces individus avaient l’intention de rémunérer les mules jusqu’à 20 millions de francs CFA.

    L’enquête ouverte a permis d’identifier « Nostradamus » et « Paco » comme étant les frères O. et A. Watte, des ressortissants sénégalais nés à Marseille. Un agent de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer parmi eux en faisant croire qu’il disposait d’agents pouvant effectuer le trafic.

    Il est apparu que les suspects, âgés de 35 et 39 ans, cherchaient à mettre en place une filière de trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Pour tester la fiabilité du réseau, une première expédition de 4 kg de cocaïne était prévue, mais elle a été réduite à 2 kg en raison de la grève des bagagistes en France.

    Le 2 mai, lors du vol de la compagnie Transavia Dakar-Marseille, prévu pour transporter la drogue, les équipes de surveillance de l’OCRTIS étaient en embuscade à Keur Massar, lieu de la livraison. Mais les trafiquants ont tenté de prendre la fuite, conduisant à un affrontement avec la population locale et à leur arrestation.

    Les frères Watte ont été appréhendés en possession d’une valise contenant 2 kg de cocaïne dissimulés dans des vêtements pour enfants, ainsi que de l’argent destiné au passeur. Lors d’une perquisition à leur domicile à Tivaouane Peulh, une somme de 2 mille euros a été retrouvée, en plus d’autres éléments saisis.

    Selon les premiers éléments de l’enquête, les frères ont effectué plusieurs déplacements à Bissau. L’enquête se poursuit pour démanteler toute la filière de trafic de cocaïne entre le Sénégal et la France.

    Un Engagement Renforcé pour la Transparence et la Redevabilité dans le Secteur Extractif au Sénégal

    Dans le cadre du programme USAID TRACES, plusieurs acteurs clés se sont engagés à renforcer leurs efforts pour accroître la transparence et la redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier au Sénégal. Le Conseil National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE), le Natural Resource Governance Institute (NRGI) et l’ONG 3D ont uni leurs forces pour atteindre cet objectif crucial.

    Lors d’une récente rencontre, Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a rendu visite à la Présidente du CN-ITIE afin d’échanger sur le programme de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif. Ce programme, exécuté par NRGI en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, s’étend sur une durée de quatre ans.

    L’objectif principal de cette initiative est de mettre en place des mécanismes solides de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier du Sénégal. En travaillant ensemble, ces organisations visent à améliorer la gestion et la distribution des revenus tirés des ressources extractives, dans le but de bénéficier à l’ensemble des citoyens sénégalais.

    Cet engagement renouvelé en faveur de la transparence et de la redevabilité est essentiel pour assurer une exploitation responsable des ressources naturelles du pays. En favorisant une meilleure gouvernance dans le secteur extractif, ces efforts contribueront à promouvoir le développement durable et à garantir que les bénéfices des ressources extractives profitent à tous les niveaux de la société sénégalaise.

    Récit de l’Enquête : Comment les Enquêteurs ont Retrouvé les Cinq Adolescents Impliqués dans l’Incident Fatal

    Les détails émergent sur les circonstances entourant l’arrestation des cinq adolescents impliqués dans l’incident tragique sur l’autoroute E42, où une plaque d’égout jetée depuis un pont a causé la mort d’un camionneur roumain. Cette affaire, qui a choqué la nation, a mobilisé les autorités et les communautés locales dans une quête de justice et de réponses.

    Selon les derniers développements de l’enquête, les cinq adolescents, tous originaires d’Andenne, avaient passé une soirée sur le pont en question, comme l’ont révélé les images de vidéosurveillance d’un riverain. Ces images ont montré les jeunes tirant des feux d’artifice dans les environs avant de se rendre sur le pont en voiture, où ils ont commis l’acte fatal.

    Les enquêteurs ont été en mesure de suivre la piste des suspects grâce à la coopération des riverains, dont l’un a partagé les images de sa caméra avec la police. Ces images ont été cruciales pour identifier le véhicule des adolescents et les localiser. Un témoignage précieux d’un résident de la rue a également contribué à cette identification, fournissant des détails sur l’activité des jeunes la nuit de l’incident.

    L’enquête a révélé que les adolescents étaient sous l’emprise du protoxyde d’azote, également connu sous le nom de gaz hilarant, au moment des faits. Cette substance, souvent perçue comme inoffensive par les jeunes, peut avoir des effets néfastes sur les fonctions cérébrales et entraîner une perte de contrôle des actions.

    Le psychiatre judiciaire, Hans Hellebuyck, a souligné que les jeunes étaient conscients du danger de leurs actes et ont agi par pur plaisir, rejetant l’idée que leurs actions étaient simplement des gamineries. Il a souligné que ce genre de mise en danger est souvent caractéristique de comportements antisociaux et peu empathiques, remettant en question la moralité des suspects.

    L’arrestation des cinq adolescents, qui sont maintenant confrontés à des accusations graves, soulève des questions sur les mesures de prévention et d’éducation nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir. Alors que la nation pleure la perte tragique du camionneur roumain, elle cherche également à comprendre comment de tels actes peuvent être évités et punis dans le futur.

    Grève Annoncée au SAMU National du Sénégal pour Améliorer les Conditions de Travail

    Le personnel soignant du SAMU National du Sénégal, représenté par le Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES) et le Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS), prévoit de débuter une grève de 48 heures chaque semaine à partir du 15 mai 2024. Cette action, programmée les mercredis et jeudis de chaque semaine, affectera plusieurs villes du pays, y compris Dakar et Saint-Louis, tout en garantissant la continuité de la prise en charge des urgences primaires.

    Les revendications soulevées par le personnel du SAMU National sont diverses et touchent à plusieurs aspects de leurs conditions de travail. Parmi celles-ci figurent le non-paiement des heures supplémentaires et les retards de salaire. Face à des conditions de travail éprouvantes, le personnel exprime un profond désarroi et appelle à une intervention urgente du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour résoudre leurs problèmes.

    Malgré une précédente grève et des discussions avancées avec les autorités, le personnel déplore le manque de réponse favorable à leurs légitimes demandes. Le représentant du SAMU National a déclaré : « Malgré nos multiples tentatives pour dialoguer, le directeur persiste dans une intransigeance qui nous pousse à cette grève. » Les professionnels de la santé insistent sur la nécessité d’une résolution rapide de ces conflits afin de pouvoir reprendre un service normal et assurer la continuité des soins d’urgence pour la population.

    Cette grève souligne les défis auxquels est confronté le secteur de la santé au Sénégal et met en lumière les difficultés rencontrées par le personnel soignant dans l’exercice de leurs fonctions. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes du personnel du SAMU National afin de garantir des conditions de travail décentes et un service de santé efficace pour tous les citoyens.

    Ousmane Abarchi conclut sa tournée des mines au Niger pour renforcer la souveraineté nationale

    Ousmane Abarchi, le ministre nigérien des Mines, a récemment terminé une visite étendue des sites miniers aurifères et d’uranium dans la région d’Agadez. Cette tournée, entamée fin avril, s’est achevée ce mardi 14 mai, symbolisant un pas significatif vers l’affirmation de la souveraineté du Niger sur ses ressources naturelles. Dans un contexte où le pouvoir est centralisé sur la gestion autonome des richesses minérales, cette initiative revêt une importance stratégique pour le pays.

    Le ministre s’est rendu de Dasa à Tchibarkaten, en passant par Arlit, pour inspecter les progrès des opérations minières et dialoguer avec les acteurs locaux, y compris des entreprises internationales telles qu’Orano (France) et CNUC (Chine). Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de Niamey d’optimiser l’exploitation minière tout en préservant les intérêts nationaux et locaux.

    La présence de nombreuses ONG lors de cette visite a également souligné l’importance de l’intégration des communautés locales et de la protection de l’environnement dans les projets miniers. Le Niger, quatrième plus grand producteur d’uranium mais l’un des pays les plus pauvres du monde, cherche à redéfinir sa politique minière sous la nouvelle autorité militaire en place depuis juillet 2023.

    Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement nigérien à garantir que l’exploitation des ressources minérales profite à la nation dans son ensemble, tout en tenant compte des préoccupations environnementales et sociales. En renforçant sa présence sur les sites miniers et en dialoguant avec les parties prenantes, le Niger aspire à une gestion plus transparente et efficace de ses ressources, contribuant ainsi au développement durable et à la prospérité de ses citoyens.

    Adji Sarr en Exil, Sidath Thioune Critique El Hadj, Amadou Ba de Retour : Les Faits Marquants de la Nuit

    La nuit dernière, plusieurs événements ont retenu l’attention des Sénégalais, notamment les développements autour d’Adji Sarr, Sidath Thioune et le retour d’Amadou Ba.

    Adji Sarr, figure controversée suite à ses accusations contre Ousmane Sonko, Premier ministre actuel du Sénégal, a tenté de trouver refuge en Europe. Cependant, sa demande d’asile en Suisse a été rejetée, laissant son avenir incertain. Elle se tourne désormais vers la France, confrontée à des implications politiques lourdes. Pour plus de détails sur cette affaire, vous pouvez consulter Senego.

    Sur les ondes de la Rfm, une vive altercation a opposé Sidath Thioune à El Hadj Assane Gueye. Sidath Thioune a accusé ce dernier de ne pas retenir ses critiques sous le régime précédent. L’intégralité de leur échange est disponible sur Senego, reflétant une tension palpable entre les deux parties.

    De son côté, Amadou Ba, ex-Premier ministre et candidat malheureux aux dernières élections, est revenu à Dakar. Accueilli par ses partisans, il semble déterminé à renforcer sa position dans l’opposition sénégalaise. Vous pouvez voir leur accueil chaleureux sur Senego.

    Outre ces événements, d’autres faits marquants ont également eu lieu :

    • Un conflit à l’UCAD sur la nomination controversée d’Ismaïla Madior Fall, mal perçue par le syndicat SUDES-ESR.
    • Pape Alé Niang cherche à apaiser les tensions à la RTS, en pleine crise interne précédente.
    • Le président Diomaye Faye s’inspire d’Oumar Ibn Abdoul Aziz pour prôner une gouvernance vertueuse.
    • Le drame du jeune Mamadou Seck, tué lors d’une lutte entre Liss Ndiaga et Pokola Baldé, interpelle sur la sécurité.
    • Un rapprochement commercial entre la Gambie et le Sénégal à la suite d’une rencontre entre ministres.
    • Un séisme en Guinée qui a semé la confusion et la peur, sans faire de victimes.
    • Le sauvetage de 252 personnes en mer par la Marine nationale sénégalaise, évitant une tragédie.

    Cette revue des événements de la nuit permet de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels le Sénégal est confronté. Restez à l’écoute pour de nouvelles mises à jour dès demain dans notre matinale.

    Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale

    Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.

    L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.

    Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.

    Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.

    Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack
    .

    Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

    Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

    Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

    Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

    Préparatifs du Grand Magal de Touba : Un Comité Local de Développement se penche sur les enjeux essentiels

    Ce lundi, un Comité Local de Développement (CLD) préparatoire du Grand Magal a été organisé à Touba, mettant en lumière les principaux défis à relever pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur. Parmi les points abordés, l’approvisionnement en eau et en électricité a été au centre des préoccupations.

    Le Sous-Préfet de Ndame a rapporté une amélioration notable dans l’approvisionnement en eau, offrant ainsi un soulagement aux habitants et aux pèlerins. De plus, la Senelec a assuré que Touba et Mbacké seront exemptées de tout délestage pendant cette période, et les demandes d’électricité seront traitées avec célérité.

    Concernant l’assainissement, l’entreprise responsable des travaux reprendra ses activités après des discussions fructueuses avec les autorités étatiques. De même, un représentant de l’Ageroute effectuera une mission de reconnaissance sur le terrain pour évaluer les besoins en termes d’infrastructures routières.

    En matière de santé, des mesures ont été prises pour garantir une couverture sanitaire adéquate pendant le Magal, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des participants.

    Le Sous-Préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, a souligné l’engagement des services de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’organisation du Grand Magal.

    Le coordinateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Gaïndé, s’est félicité de la tenue du CLD, affirmant que tous les aspects essentiels ont été passés en revue pour garantir le bon déroulement de l’événement. Il exprime également l’espoir que le nouveau gouvernement apportera sa contribution significative à cette organisation emblématique.

    Un hommage aux efforts du Directeur Général sortant de l’ONAS : Ibrahima Agne salue l’engagement de Mamadou Mamour Diallo

    Lors de la cérémonie de passation de service à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Monsieur Ibrahima Agne, Président du Conseil d’administration de l’organisme, a tenu à rendre hommage aux réalisations et aux avancées réalisées sous la direction de Mamadou Mamour Diallo, le Directeur Général sortant.

    Agne a souligné les efforts remarquables déployés par Diallo pour améliorer les conditions de travail des employés de l’ONAS. Il a particulièrement salué le rôle de Diallo dans la négociation et la signature de l’accord d’établissement, un acte crucial qui a permis d’instaurer des avantages sociaux significatifs pour les travailleurs. Grâce à ces efforts, le versement systématique du 13ème mois est devenu une réalité pour les employés de l’ONAS.

    En outre, Agne a appelé à une attention particulière sur l’importance de respecter les contrats de performance signés avec l’État. Tout en reconnaissant cette nécessité, il a souligné que l’augmentation de la redevance versée à l’ONAS devrait figurer parmi les priorités du nouveau Directeur Général, Dr Cheikh Dieng. Cette augmentation de la redevance pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement des ressources de l’ONAS et dans le soutien continu de ses initiatives en matière d’assainissement à travers le pays.

    Cette déclaration met en lumière l’engagement indéfectible de l’ONAS envers ses employés et sa mission de fournir des services d’assainissement de qualité à l’échelle nationale. Elle témoigne également de la reconnaissance des efforts exceptionnels déployés par Mamadou Mamour Diallo pour faire avancer la cause de l’assainissement au Sénégal.

    Ziguinchor : Une Randonnée Pédestre pour une Paix Durable en Casamance

    Le comité restreint de gestion du projet de désarmement de la faction Diakaye, dirigé par le gouverneur Mor Talla Tine, a organisé une randonnée pédestre à Ziguinchor, dédiée à la paix définitive en Casamance. Cette initiative, réalisée en partenariat avec l’USAID à travers ses projets ALIWILI 2 et le Catholic Relief Services, célèbre l’anniversaire de l’acte symbolique de dépôt des armes par environ 250 combattants de la faction Diakaye le 13 mai 2023 à Mongone, dans le département de Bignona.

    Les participants, vêtus de blanc et portant des banderoles, ont parcouru les artères de la ville, marquant ainsi leur engagement en faveur de la paix durable en Casamance. La randonnée, intitulée « Diakhaye, un cas d’école », a été saluée par la population locale, y compris des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des ex-combattants de Diakaye.

    Le gouverneur Mor Talla Tine a souligné l’importance de cet événement dans la consolidation de la paix régionale. Il a appelé à l’unité et à la solidarité, exhortant les autres factions du MFDC à suivre l’exemple de Diakaye pour le bien-être collectif du Sénégal.

    Les participants à la marche ont remis un mémorandum au gouverneur Mor Talla Tine, exprimant leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité en Casamance. Ils ont également plaidé en faveur de la poursuite des initiatives de développement économique et social dans la région.

    La représentante de la société civile, Élie Sophie Sagna, a appelé les autorités à consolider les acquis du processus de paix en poursuivant la mise en œuvre des accords signés en mai 2023. Elle a souligné l’importance du désenclavement, de la construction d’infrastructures de base, de l’accès à l’eau et à l’électricité, et du soutien aux populations déplacées.

    La jeunesse de Ziguinchor a exprimé sa joie et sa satisfaction face à cette marche pour la paix, témoignant de son désir ardent de mettre fin à des décennies de conflit et de construire un avenir meilleur pour la région.

    La Casamance, marquée par des années de conflit, aspire désormais à une paix durable et à un développement économique et social. La remise des armes par la faction Diakaye en 2023 a été un pas significatif vers cet objectif, symbolisant l’espoir d’un avenir de paix et de prospérité pour la région.

    Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

    Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

    L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

    Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

    Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

    Naufrage au large des îles Canaries : Neuf survivants identifiés parmi les passagers de la pirogue

    Dans le sillage du tragique naufrage survenu au large des côtes des îles Canaries, des informations émergeant de Seneweb apportent un éclairage sur les circonstances entourant cet événement dévastateur. Parmi les 60 passagers qui étaient à bord de la pirogue en provenance du quartier Téfess de Mbour, neuf personnes ont réussi à échapper au drame.

    Sept des neuf survivants ont été identifiés jusqu’à présent, leurs noms étant : Faye Papa, Yakate Cheick, Kébé Mamadou, Ndaye Khalifa, Diop Bara, Mor Abdoul et Amy Lamine. Il est à noter qu’une certaine incertitude persiste quant à l’orthographe exacte de ces noms, qui ne sont pas courants en Espagne où ils se trouvent actuellement.

    Les rescapés, après avoir été secourus le 29 avril 2024, étaient initialement sur l’île d’El Hierro. Cependant, ils ont depuis été transférés, soit à Tenerife, soit à Gran Canaria. Leur survie a été le fruit de leur ténacité, ayant réussi à rester en sécurité à environ 100 milles des côtes des îles Canaries après avoir été jetés à la mer lors du naufrage. Malheureusement, aucune trace des 51 autres passagers de la pirogue n’a été retrouvée, que ce soit dans l’épave de l’embarcation ou dans les environs.

    Les équipes de sauvetage de Salvamento Marítimo ont été confrontées à des défis considérables, notamment l’impossibilité de remorquer le bateau naufragé, dont une partie avait sombré dans la zone de l’accident.

    Cet événement tragique soulève une fois de plus les questions de sécurité maritime et de migration irrégulière en provenance d’Afrique vers l’Europe, mettant en lumière les risques encourus par les migrants cherchant une vie meilleure au péril de leur propre sécurité en mer.

    Atelier de Formation sur la Gestion du Climat Social : Vers un Progrès Socio-Économique

    Des organisations syndicales du secteur des transports et diverses parties prenantes ont entamé lundi un atelier de formation axé sur la gestion du climat social dans une optique de progrès socio-économique.

    Pendant deux jours, les participants se pencheront sur des sujets tels que les droits fondamentaux au travail, les mécanismes internes de gestion des différends, la promotion de l’égalité et de l’équité de genre, et bien d’autres encore.

    Le coordonnateur du projet « Ensemble vers la réforme du travail » à l’agence de coopération allemande au Sénégal (GIZ), Demba Diop, a souligné l’importance de ces thématiques, affirmant qu’elles permettront aux acteurs du marché du travail de s’armer pour progresser socio-économiquement. Il a également noté que les conflits en milieu professionnel ne devraient pas être perçus comme des forces destructrices, mais plutôt comme des opportunités d’amélioration des droits sociaux et économiques des travailleurs.

    Pour Mor Diop, secrétaire général du syndicat national des auxiliaires de transport du Sénégal (SNATS), cette formation offre l’opportunité d’analyser en profondeur les causes des conflits au travail afin de formuler des recommandations pour leur prévention et leur résolution. Il a également souligné l’importance de trouver des solutions pour lutter contre la violence et le harcèlement en milieu professionnel.

    Le secrétaire général de la Confédération du syndicat autonome du Sénégal (CSA), Elimane Diouf, a quant à lui souligné l’importance de renforcer les capacités des travailleurs. Il a mis en avant le rôle crucial de la gestion du climat social dans l’engagement des salariés, soulignant que des conditions de travail favorables encouragent la motivation des employés et les incitent à donner le meilleur d’eux-mêmes.

    Cet atelier reflète l’engagement des parties prenantes à travailler ensemble pour créer un environnement de travail harmonieux et productif, où les droits des travailleurs sont respectés et où les conflits sont résolus de manière constructive, contribuant ainsi au progrès socio-économique global.

    Grève dans les collectivités territoriales : Aminata Mbengue Ndiaye appelle à “donner la chance au dialogue”

    Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), a appelé l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales à suspendre son mot d’ordre de grève, afin de favoriser le dialogue et de trouver une solution constructive à la crise actuelle.

    Lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 de l’institution, Aminata Mbengue Ndiaye a lancé un appel solennel à l’Intersyndicale, soulignant l’importance de donner une chance au dialogue pour résoudre les problèmes rencontrés. Elle a également proposé le HCCT comme médiateur social pour faciliter les négociations et parvenir à une résolution satisfaisante.

    Cette déclaration survient alors que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient un mouvement d’humeur depuis plusieurs mois, revendiquant notamment de meilleures conditions de travail.

    La deuxième session ordinaire de l’année du HCCT était axée sur le thème “Fonction publique locale : enjeux et perspectives pour une meilleure gouvernance des territoires”, mettant en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion des collectivités territoriales.

    Ce geste d’Aminata Mbengue Ndiaye reflète une volonté de recherche de solutions consensuelles et de préservation du dialogue social, dans le but d’aboutir à un compromis bénéfique pour toutes les parties impliquées.

    En attendant une éventuelle réponse de l’Intersyndicale, l’appel au dialogue lancé par la présidente du HCCT ouvre la voie à des discussions constructives et à la recherche de solutions durables pour résoudre les tensions au sein des collectivités territoriales.

    Accident mortel sur la VDN : 3 victimes dénombrés…

    La route fait encore des victimes. Le drame s’est produit dans la capitale sénégalaise, sur la voie de dégagement Nord (Vdn).

    Une collision entre deux bus Tata 44 a fait trois morts d’après des témoins qui ont contacté Seneweb.

    Nous y reviendrons avec plus de détails…

    Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire

    Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.

    « Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?

    Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »

    Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.

    « Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
    Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »

    L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.

    Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
    Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »

                                                     AS
                               Le Dakarois Ziguinchor

    Avis de recherche : Disparition de Khadim Niang

    La famille de Khadim Niang lance un appel à témoins suite à sa disparition depuis ce dimanche 12 mai. Il était parti à la mer avec des amis pour une séance de baignade, mais depuis lors, il est introuvable.

    Si vous avez des informations concernant Khadim Niang ou si vous l’avez vu depuis dimanche, veuillez contacter sa famille aux numéros suivants : 776475253 / 779542095.

    Toute information peut être cruciale pour aider à retrouver Khadim et rassurer sa famille. Merci de votre collaboration.

    Incubateur UGB : Opportunités Entrepreneuriales en Projets Cleantech

    Dans le cadre de ses efforts visant à encourager l’innovation au service du développement durable et de l’économie verte, le Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, avec le soutien du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), lance le projet de promotion de l’Innovation en matière de Technologies Propres pour l’Action climatique au Sénégal.

    Ce projet vise à promouvoir l’entrepreneuriat vert en organisant des compétitions annuelles destinées aux porteurs de projets dans plusieurs domaines clés, notamment la Valorisation des déchets, l’Utilisation rationnelle de l’Eau, l’Efficacité énergétique, les Énergies renouvelables, la Construction écologique, le Transport durable et les Matériaux et produits chimiques.

    Destiné aux auto-entrepreneurs, start-ups, PMEs-PMIs et TPEs, ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme mondial « Global Cleantech Innovation Program (GCIP) », déployé par l’ONUDI dans seize autres pays.

    Vous êtes chaleureusement invités à une session d’informations qui se tiendra à l’incubateur de l’Université Gaston Berger le mardi 14 mai à 09h30. Cette session fournira des informations détaillées sur la procédure de candidature à cet appel et offrira l’occasion de poser des questions pour mieux comprendre les opportunités offertes.

    Pour vous inscrire à cette session d’information, veuillez suivre le lien : Inscription à la session.

    Ne manquez pas cette opportunité de contribuer à la lutte contre le changement climatique tout en développant votre activité entrepreneuriale dans le domaine des technologies propres. Rejoignez-nous pour découvrir comment votre projet pourrait bénéficier de ce programme d’accompagnement et de financement.

    Pour plus d’informations sur la procédure de candidature, veuillez consulter : Procédure de candidature.

    Grande opportunité pour les titulaires de baccalauréat et de certifications en éducation physique et sportive

    Si vous êtes titulaire d’un baccalauréat ou d’un certificat d’aptitude en éducation physique et sportive (CAMEPS), ou encore d’un certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en éducation physique et sportive, une opportunité unique s’offre à vous ! L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (UFR SEFS) lance un appel à candidatures pour le recrutement d’étudiants en licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives.

    Cette annonce représente une véritable chance pour les passionnés de sport et d’éducation physique de poursuivre leurs études dans un domaine qui les passionne. Que vous soyez fraîchement diplômé du baccalauréat ou déjà détenteur d’un certificat dans le domaine de l’éducation physique et sportive, cette opportunité vous ouvre les portes d’une formation enrichissante et valorisante.

    La licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives offre un cursus complet et diversifié, permettant aux étudiants d’acquérir des compétences théoriques et pratiques dans différents domaines liés au sport et à l’exercice physique. Des enseignements variés, allant de la physiologie du sport à la psychologie en passant par la gestion et l’organisation des événements sportifs, sont dispensés par une équipe pédagogique qualifiée et passionnée.

    En plus de bénéficier d’une formation de qualité, les étudiants en licence STAPS ont également la possibilité de participer à des activités extra-scolaires et à des projets de recherche dans le domaine du sport et de la santé. Ces opportunités permettent non seulement de développer des compétences supplémentaires, mais aussi de tisser des liens avec d’autres étudiants et des professionnels du secteur.

    Ne manquez pas cette occasion de transformer votre passion pour le sport en une carrière enrichissante et stimulante ! Pour postuler, rendez-vous sur le site web de l’UFR SEFS où vous trouverez toutes les informations nécessaires sur les modalités d’inscription et les pièces à fournir. La date limite de dépôt des candidatures approche, alors n’hésitez pas à saisir cette opportunité dès maintenant et à prendre votre avenir en main !

    Un concours de joutes oratoires sur l’accès aux données du secteur extractif lancé à l’UGB

    Le club OHADA de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a inauguré samedi dernier une compétition de joutes oratoires centrée sur l’accès aux données du secteur extractif, en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Sous le thème évocateur « Exploitation des hydrocarbures et développement socio-économique du Sénégal : un fardeau déguisé ? », cet événement s’est déroulé dans l’amphithéâtre de l’Unité de formation et de recherche Civilisations, religions, arts et communication (UFR CRAC).

    L’objectif de cette compétition est d’impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des ressources naturelles du pays. Selon Mamadou Yéro Baldé, chef du projet USAID/TRACES ‘´Seytou Momel’’, l’accès à l’information dans le secteur extractif revêt une importance capitale pour permettre aux populations, notamment aux étudiants, de suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises et de participer à la gouvernance transparente des ressources minières, pétrolières et gazières du Sénégal.

    Le vice-recteur de l’UGB, le professeur Saliou Diouf, a salué cette initiative, soulignant l’accompagnement de l’USAID à l’université depuis plusieurs années. Cette cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’UGB et le projet USAID/TRACES.

    Des personnalités éminentes telles que Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, et Papa Fara Diallo, président de la section sénégalaise de la coalition ‘´Publiez ce que vous payez’’, ont pris part à cette cérémonie.

    Organisée dans le cadre du programme TRACES (Transparence et Redevabilité dans le Secteur extractif au Sénégal), cette compétition de joutes oratoires se déroulera jusqu’au mois de juillet. Elle a débuté avec un match inaugural opposant l’Unité de formation et de recherche Lettres et sciences humaines (UFR LSH) à l’équipe de l’UFR CRAC.

    Cet événement constitue une initiative majeure visant à promouvoir la transparence et la redevabilité dans les industries extractives sénégalaises, contribuant ainsi à une gestion plus éclairée et responsable des ressources naturelles du pays.

    La Senelec Exporte Son Excédent d’Électricité vers la Guinée et d’Autres Voisins

    Depuis deux semaines, la Senelec, société nationale sénégalaise d’électricité, contribue à l’alimentation en électricité de la Guinée en cédant 120 mégawatts (MW) à son homologue guinéenne. Cette coopération énergétique entre le Sénégal et ses voisins vise à pallier les difficultés d’alimentation électrique rencontrées par la Guinée, limitant ainsi les délestages auxquels sa population est confrontée depuis plusieurs mois.

    Selon les informations rapportées par Wal Fadjri, ce partenariat permet à la Senelec de générer un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de francs CFA. Il souligne également que cette initiative n’est pas nouvelle pour la Senelec, qui avait déjà conclu des accords similaires avec d’autres pays voisins. En 2023, la Gambie a ainsi bénéficié de 60 mégawatts d’électricité pour un montant de 31 milliards de francs CFA, dont une partie a été allouée à un contrat de gestion pour l’exploitation et la maintenance de son réseau électrique.

    De plus, des négociations étaient en cours pour la vente de 60 mégawatts au Mali et de 40 mégawatts à la Mauritanie. Ces accords témoignent de l’excédent d’électricité produit par la Senelec au cours des dernières années, passant de 500 à 1890 MW entre 2012 et 2024.

    Cette exportation d’électricité bénéficie non seulement aux pays voisins en améliorant leur accès à l’électricité, mais elle constitue également une source de revenus supplémentaires pour la Senelec. Cependant, elle soulève également des questions sur la capacité de la Senelec à répondre à la demande croissante en électricité sur le marché intérieur, et sur la durabilité de cette stratégie à long terme.

    En fin de compte, cette coopération régionale dans le domaine de l’énergie illustre les opportunités de collaboration entre les pays africains pour répondre aux défis énergétiques communs et favoriser le développement économique et social de la région.

    Opération de Sécurisation Nationale : Un Coup de Filet Majeur Contre la Délinquance

    Dans la nuit du 12 mai 2024, les forces de l’ordre ont déployé une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Ce ratissage minutieux, s’étendant dans chaque coin et recoin du pays, a conduit à l’interpellation de 599 individus, selon des informations obtenues par Seneweb.

    Parmi les personnes appréhendées, 384 ont été arrêtées pour vérification d’identité, tandis que 109 ont été prises en flagrant délit d’ivresse publique et manifeste. Les autorités ont également procédé à l’arrestation de 24 individus pour des nécessités d’enquête en cours, ainsi que pour une série d’autres infractions telles que la détention et l’usage de chanvre indien, la possession illégale d’armes blanches, et diverses formes de violences et de délits.

    En ce qui concerne les infractions routières, 54 véhicules ont été mis en fourrière et 77 motos ont été immobilisées. De plus, les forces de l’ordre ont saisi 76 cornets et six joints de chanvre indien au cours de cette opération.

    Cette opération de sécurisation démontre l’engagement ferme des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité publique à travers le pays. Elle vise à dissuader les actes de délinquance et à assurer la protection des citoyens, tout en renforçant l’application de la loi et en punissant les contrevenants.

    Les chiffres impressionnants issus de cette opération soulignent l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à lutter contre toutes les formes de criminalité, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous les citoyens.

    Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

    Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

    Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

    Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

    La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

    L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

    La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

    Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

    Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

    La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

    Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

    Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

    Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

    Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

    La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

    Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

    Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

    Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

    Compétition sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal : Renforcer la transparence et la participation citoyenne

    Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième plan de travail annuel du programme TRACES, une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif a été organisée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative vise à sensibiliser et impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des industries extractives au Sénégal.

    Le Natural Resource Governance Institute (NRGI), en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, a lancé cette compétition dans le but de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier. L’objectif est d’améliorer la gestion et la distribution des revenus de ces industries pour bénéficier à tous les citoyens sénégalais.

    Selon Mamadou Yero Baldé, responsable du programme de l’USAID-Traces au Sénégal, cette compétition offre aux étudiants l’opportunité d’accéder à des données et à des informations fiables. « L’accès à l’information dans le secteur extractif est crucial pour que les populations, en particulier les étudiants, puissent suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises, ainsi que pour participer à la gouvernance de ces secteurs », a-t-il déclaré.

    Le Professeur Saliou Diouf, représentant le recteur de l’UGB, a souligné l’importance de poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses concernant les ressources extractives. « Les ressources extractives sont cruciales pour le devenir du Sénégal, mais nous devons nous assurer d’avoir les bonnes informations », a-t-il affirmé.

    Cette compétition s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans la gouvernance des industries extractives, permettant ainsi aux étudiants et à la société civile de jouer un rôle actif dans la gestion responsable de ces ressources.

    L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

    L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

    Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

    Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

    Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

    Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

    Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

    Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

    Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

    Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

    Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

    Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

    Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

    Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

    Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

    Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

    Nouvel Accident Mortel à Guédiawaye : Un Chauffeur Tué sur le Coup

    Malgré les efforts des autorités pour renforcer la sécurité routière, les accidents tragiques continuent de se produire sur les routes sénégalaises. Dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1 heure du matin, un drame s’est produit dans le département de Guédiawaye, où un véhicule privé a violemment percuté le rond-point de Gadaye. Le chauffeur du véhicule a été tué sur le coup, et son corps a été transporté à la morgue d’un établissement hospitalier local.

    Après avoir effectué les constats habituels, les autorités policières de la section des accidents du commissariat central de Guédiawaye ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

    Cet incident tragique souligne une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière et de sensibiliser les conducteurs à adopter une conduite responsable sur les routes du Sénégal.

    Cheikhou Oumar Sy critique le traitement des demandes de Visa et propose des réformes

    Dans une récente déclaration, Cheikhou Oumar Sy a exprimé son avis sur le traitement des demandes de Visa, notamment par les ambassades, et a appelé à des réformes importantes dans ce domaine.

    Selon Sy, le journal « 2 Minutes » sous-estime largement les montants perçus par les ambassades dans le cadre du traitement des demandes de Visa. Il estime que l’ambassade de France à elle seule aurait empoché au minimum 2 milliards 500 millions de francs CFA. Cette affirmation souligne l’ampleur des sommes en jeu et met en lumière les questions de transparence et de gouvernance dans ce secteur.

    L’un des aspects les plus critiqués par Sy est le recours à des services de livraison privés, tels que DHL, pour la remise des passeports une fois que le Visa est accordé. Il trouve cela aberrant, surtout lorsque La Poste est disponible comme service public au sein du pays. Selon lui, il est injuste que les demandeurs de Visa soient contraints de payer des frais supplémentaires à une entreprise étrangère pour recevoir leurs documents, alors qu’ils devraient pouvoir bénéficier des services de La Poste.

    Pour remédier à cette situation, Sy propose une restructuration rapide de La Poste afin qu’elle puisse assumer toutes les fonctions liées au traitement des demandes de Visa. Il estime que les services actuellement assurés par des entités privées comme VFS Global devraient être transférés à La Poste, permettant ainsi un meilleur contrôle des coûts et une plus grande accessibilité pour les demandeurs de Visa.

    Cette prise de position de Cheikhou Oumar Sy met en lumière les défis auxquels sont confrontés les demandeurs de Visa au Sénégal et souligne la nécessité d’une réforme significative dans ce domaine. En appelant à une implication plus forte de La Poste et à une meilleure gestion des coûts et des services, Sy espère contribuer à une amélioration de l’expérience des demandeurs de Visa et à une plus grande équité dans le processus.

    Ousmane Sonko reçoit les conseils des éminents guides religieux

    Au cours du week-end écoulé, le leader politique sénégalais Ousmane Sonko a eu l’opportunité de rencontrer et de recevoir les précieux conseils de trois figures religieuses éminentes : Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké.

    Ces rencontres ont été l’occasion pour Sonko de bénéficier de la sagesse et de l’expérience de ces guides spirituels respectés, qui occupent des positions importantes dans la communauté religieuse du Sénégal. En écoutant attentivement leurs conseils, Sonko exprime son désir de bénéficier des prières et des bénédictions de ces personnalités spirituelles influentes pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

    Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké sont des figures respectées non seulement pour leur engagement spirituel, mais aussi pour leur implication dans des initiatives visant à promouvoir le développement socio-économique et le bien-être de la population sénégalaise.

    La visite de Sonko à ces guides religieux témoigne de son engagement à écouter et à prendre en compte les avis et les recommandations des différentes composantes de la société sénégalaise, y compris la sphère religieuse. En s’entourant de ces personnalités religieuses, Sonko cherche à renforcer ses liens avec la communauté et à bénéficier de leur sagesse dans sa quête de servir au mieux les intérêts du peuple sénégalais.

    Cette série de rencontres souligne l’importance pour les dirigeants politiques de rester en contact avec les leaders religieux et de chercher leur guidance dans la prise de décisions qui affectent la société dans son ensemble. Ousmane Sonko semble vouloir intégrer ces conseils dans son action politique, en mettant en avant l’importance de la spiritualité et de la sagesse dans la gouvernance.

    Exploitation du pétrole à Sangomar : Les jeunes de Fatick expriment leurs préoccupations à Woodside

    À l’initiative du Forum civil, le Conseil régional de la jeunesse de Fatick et Woodside ont organisé un atelier de deux jours à Ndagane, visant à permettre aux jeunes de la région d’obtenir davantage d’informations sur les points clés de l’étude d’impact et du plan de gestion environnementale concernant l’exploitation du pétrole à Sangomar. Au cours de cet atelier, de nombreuses préoccupations ont été exprimées par le Président du conseil régional de la jeunesse de Fatick, Cheikh Faye.

    « Nous avons pris connaissance du rapport sur l’étude d’impact environnemental, mais cela ne suffit pas à nous éclairer pleinement, d’où l’importance de cet atelier avec Woodside afin qu’elle puisse nous fournir des explications supplémentaires sur l’exploitation du pétrole », a souligné Cheikh Faye.

    Il a également soulevé certaines inquiétudes concernant le Plan de gestion environnementale (PGE). « Le PGE implique une compensation pour les populations impactées. Contrairement aux engagements pris par Woodside, nous avons constaté qu’elle a réalisé des projets à Dakar et non à Fatick. Cela nous surprend, car comment se fait-il que le projet soit situé dans notre région et que Woodside mène des actions à Dakar, qui n’est pas impactée ? », ont interrogé les jeunes.

    Cheikh Faye a déploré le fait que les jeunes locaux ne soient pas suffisamment impliqués dans le projet Sangomar. « C’est la première fois que je rencontre les responsables de Woodside. De même, les jeunes des zones impactées n’ont pas eu l’opportunité de participer. Cet atelier, organisé par le Forum civil, nous offre l’occasion de faire part de nos préoccupations », a-t-il ajouté.

    Toutefois, Cheikh Faye espère que les responsables de Woodside trouveront des solutions à leurs préoccupations à la fin de cet atelier.

    Prenant la parole, Birahime Seck, le coordonnateur du Forum Civil, a souligné le rôle d’intermédiation joué par leur programme Usaid Traces pour faciliter le dialogue entre l’entreprise opératrice et la jeunesse de Fatick. « À l’issue de cette rencontre, nous tirerons des conclusions et continuerons à encourager Woodside à s’engager davantage dans un échange avec les jeunes de Fatick », a-t-il conclu.

    Grève des médecins à Kaolack : Revendications pour de meilleures conditions de travail et de protection

    Le Syndicat autonome des Médecins pharmaciens, chirurgiens dentistes (SAMES) a tenu son comité exécutif les 10 et 11 mai à Kaolack, Sénégal, pour réaffirmer ses demandes de meilleures conditions de travail auprès de l’État. Le secrétaire général, Dr Mamadou Demba Ndour, et ses collègues ont exprimé leur frustration quant à la lenteur des négociations avec le gouvernement, entamées en décembre 2023 à la suite d’un préavis de grève.

    Les médecins exigent une augmentation de salaire, une revalorisation des pensions de retraite à hauteur d’au moins 80% du dernier salaire, et le recrutement de personnel qualifié dans les hôpitaux afin d’améliorer l’accès aux soins de santé. Ils réclament également une protection juridique spéciale pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. La nécessité de reprendre rapidement les discussions découle des effets négatifs des grèves sur la coordination des services d’urgence et la continuité des soins médicaux.

    En plus des revendications salariales et structurelles, le SAMES exprime son soutien aux autres syndicats en conflit et demande au ministère de la Santé de prendre des mesures efficaces pour apaiser la situation. Ils préconisent une approche basée sur l’écoute et l’anticipation de la part des autorités, tout en appelant à la mise en place de mesures préventives pour répondre aux besoins des professionnels de la santé.

    Cette mobilisation des médecins sénégalais à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé, ainsi que l’importance cruciale de garantir des conditions de travail sûres et dignes pour assurer la qualité des soins prodigués à la population.

    Faits Marquants de la Semaine : Honneurs, Nominations et Fraternité Sportive à Dakar

    Cette semaine, l’actualité sénégalaise et africaine a été marquée par des personnalités influentes et des événements significatifs, témoignant du dynamisme et de l’engagement sur le continent.

    1. Ousmane Sonko Honoré : Le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a été sélectionné pour recevoir le prestigieux Trophée Myriam Makeba, mettant en lumière son influence grandissante et son dévouement envers le développement du Sénégal. Cette reconnaissance internationale sera célébrée lors d’une cérémonie à Paris le 18 mai 2024.

    2. Fatou-Kiné Diakhaté Nommée : Fatou-Kiné Diakhaté entre dans l’histoire en devenant la première femme nommée Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette nomination reflète son parcours remarquable dans les domaines des finances et de la politique, mettant en avant ses compétences et son engagement.

    3. Ovation pour Diomaye Faye à Dakar Arena : Lors de la Basketball Africa League, Diomaye Faye a été ovationné à Dakar Arena aux côtés de son homologue rwandais, soulignant ainsi le pouvoir du sport en tant que catalyseur de diplomatie et de fraternité pan-africaine. Le match, qui a réuni les équipes sénégalaises et rwandaises, a symbolisé l’unité continentale à travers le sport.

    Autres Points Notables de la Semaine :

    • Ayib Daffé clarifie les récentes nominations, soulignant l’importance de la mise en œuvre du projet présidentiel.
    • La gestion de la mairie de Kaffrine est critiquée suite aux révélations de la Cour des comptes ; l’ancien maire réagit.
    • Me Patrick Kabou critique l’ancien régime pour son manque de vision dans l’amélioration des conditions de vie.
    • Pastef promeut le panafricanisme avec la prochaine tournée africaine d’Ousmane Sonko, visant à renforcer l’unité continentale.
    • Une nouvelle biographie d’Omar Blondin Diop rend hommage à son militantisme contre le colonialisme.
    • Ousmane Sonko rencontre le guide Serigne Fallou pour un échange spirituel respectueux.
    • La crise foncière et l’appel au Président sont soulignés par le Khalif de Bambilor, mettant en avant les enjeux de gestion des terres.

    Cette édition de la Matinale Senego vous a tenus informés des faits marquants de la semaine. Restez connectés pour plus d’actualités et bonne journée !

    Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

    Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

    Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

    Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

    Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

    Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

    Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

    Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

    Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

    Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

    Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

    Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

    Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

    La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

    Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

    Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

    Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

    Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

    Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

    Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
    La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
    La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
    Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
    Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
    L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

    La Division de la Communication et des Relations publiques

    AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

    L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

    Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

    Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

    Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

    Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

    Accident sur la RN4 : 8 Blessés dont 3 dans un État Grave

    Ce dimanche, un accident grave a secoué la Route nationale 4 (RN4) près de Teubi, dans le département de Bignona. Un véhicule de transport en commun, communément appelé mini-car, en provenance de Ziguinchor, s’est renversé, faisant état de huit blessés, dont trois dans un état grave.

    Selon les informations recueillies, l’accident est survenu après l’explosion d’un des pneus du véhicule, entraînant sa chute avec plusieurs passagers à son bord. La scène a rapidement été le théâtre d’une intervention d’urgence pour venir en aide aux victimes.

    La gravité de l’accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière sur nos routes nationales. Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone.

    Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et éventuellement prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, nos pensées vont aux victimes de cet accident, en espérant un rétablissement rapide pour ceux qui sont blessés dans cet incident tragique.

    Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

    Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

    Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

    En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

    Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

    Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

    Nouveau Corps de Volontaires pour la Surveillance Urbaine à Thiès

    Un contingent de 60 volontaires, comprenant 35 garçons et 25 filles, a récemment été formé au Camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès. Leur mission principale : assurer la surveillance urbaine dans divers espaces publics de la ville.

    Le maire de la ville, Dr Babacar Diop, a souligné l’importance de cette nouvelle équipe en déclarant : « Ces agents seront déployés pour surveiller les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, ainsi que les services publics du centre-ville. Ils seront également chargés d’assister les personnes âgées, les malvoyants, les personnes à mobilité réduite, les élèves et les résidents de Thiès en général dans la traversée des chaussées ».

    En outre, ces volontaires seront positionnés devant les écoles situées le long des axes routiers à forte circulation, notamment l’école élémentaire Iba Katy Bâ, le lycée El Hadji Malick Sy, l’école GMI, et le Rond-point du Champ de Course, entre autres.

    Leurs missions incluront également la surveillance de la salubrité publique, la fourniture des premiers soins aux victimes d’accidents de la circulation, la lutte contre les affichages sauvages sur les murs des bâtiments publics et l’occupation anarchique des trottoirs. En collaboration avec les agents de la police routière, ils seront également responsables de la gestion du trafic aux heures de pointe.

    Le recrutement de ces jeunes volontaires s’est fait à la suite d’un appel à candidatures afin de garantir une sélection objective et de dépolitiser leur enrôlement, a précisé le maire Dr Babacar Diop.

    Cette initiative vise à renforcer la sécurité et la qualité de vie des habitants de Thiès tout en encourageant l’implication citoyenne dans la préservation de l’ordre public et du bien-être urbain.

    Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

    Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

    Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

    Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

    Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

    Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

    Préparation de l’Eid el Kebir : Appel à l’approvisionnement en moutons dans la région de Kaffrine

    À l’approche de la célébration de l’Eid el Kebir, communément appelée Tabaski, prévue pour le 16 juin, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage du Sénégal, a lancé un appel aux éleveurs et vendeurs de moutons pour qu’ils veillent à bien approvisionner le marché.

    Selon les estimations du chef du Service de l’Elevage et des Productions animales, Moustapha Dione, les besoins en moutons pour la fête de la Tabaski sont évalués à 80 000 têtes dans la région de Kaffrine. Cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où les besoins étaient de 73 700 têtes.

    Kaffrine, région d’élevage par excellence, est particulièrement sollicitée pour répondre à cette demande croissante en moutons pour la fête religieuse. En effet, le département est frontalier de la zone de Dahra, réputée pour être une zone d’élevage.

    Cet appel du ministre vise à garantir que les populations puissent trouver les moutons nécessaires pour célébrer l’Eid el Kebir dans les meilleures conditions. Il souligne également l’importance de la collaboration entre les éleveurs et les autorités pour assurer une offre adéquate sur le marché et répondre aux besoins des fidèles pour cette fête religieuse majeure.

    Effondrement d’une partie du pont à Simal : la communauté implore une action immédiate des autorités

    Ce mardi matin, une tragédie a frappé le village de Simal, situé dans l’arrondissement de Fimela à Fatick, avec l’effondrement d’une partie du pont reliant la communauté au reste de la région. Cet incident a plongé les habitants dans un état de choc et de désarroi, alors qu’ils sont confrontés à un grave problème d’accessibilité.

    Selon les informations rapportées par la RTS, le pont s’est effondré tôt ce matin, mettant en lumière les conséquences désastreuses pour la communauté. Cheikh Sadibou Ndong et Abdou Diamé, résidents de la localité, ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant les dangers imminents et les risques pour leur sécurité.

    « Nous sommes en danger constant. Nous en appelons aux autorités. Si la marée monte, le sable va s’effacer et nous risquons de rester bloqués. Nos moyens de subsistance sont menacés, surtout en cette période pré-hivernale », a déclaré Cheikh Sadibou Ndong.

    La situation est d’autant plus critique que ce pont a été construit avant l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation, laissant la communauté dans une situation de vulnérabilité sans accès adéquat à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base.

    Face à cette crise imminente, la population implore les autorités étatiques d’intervenir de toute urgence pour restaurer l’accès vital à leur village et assurer la sécurité de tous les résidents. Des mesures immédiates sont indispensables pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation et garantir le bien-être des habitants de Simal.

    Le Ministre de la Santé visite l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque

    Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.

    Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.

    Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.

    Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.

    Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.

    Un jeune grièvement blessé après une attaque d’hippopotame à Sékhoto

    Hier, aux alentours de 17 heures, un incident tragique a frappé la localité de Sékhoto, dans la région de Kédougou, au Sénégal. Un jeune garçon âgé d’environ quatorze ans a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hippopotame alors qu’il se rendait au fleuve pour chercher de l’eau.

    L’hippopotame, un animal massif et puissant, a soudainement surgi et attaqué le jeune garçon, le laissant dans un état critique. Ses blessures ont été si graves qu’il a fallu une intervention d’urgence pour le stabiliser avant de l’acheminer vers l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou pour recevoir les soins médicaux nécessaires.

    Cette attaque met en lumière les dangers potentiels auxquels sont confrontées les populations riveraines vivant près des cours d’eau où les hippopotames évoluent. Bien que ces créatures aquatiques puissent paraître paisibles, elles peuvent devenir extrêmement agressives si elles se sentent menacées ou surprises, mettant ainsi en péril la vie des personnes se trouvant à proximité.

    Cet incident souligne l’importance cruciale de sensibiliser les communautés locales sur les mesures de sécurité à prendre lorsqu’elles interagissent avec la faune sauvage, en particulier dans les régions où les rencontres avec des animaux dangereux sont fréquentes. Il est également crucial que les autorités locales mettent en œuvre des stratégies de prévention pour minimiser les risques d’attaques d’hippopotames et protéger la vie des résidents locaux.

    Cet événement tragique rappelle la nécessité constante de cohabiter harmonieusement avec la faune sauvage et de prendre des précautions adéquates pour assurer la sécurité des individus et des communautés vivant dans des zones où la vie sauvage est présente.

    Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

    Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

    Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

    Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

    Communiqué du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais suite à l’accident du Boeing 737 à l’Aéroport international Blaise Diagne

    Le Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais (SPLS) adresse ses pensées aux victimes de l’accident impliquant un Boeing 737 immatriculé 6V-AJE survenu ce jeudi 09 Mai 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (DSS). Nos prières vont également vers les blessés, auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement.

    Le SPLS suit de près l’évolution de la situation et reste en contact étroit avec les autorités compétentes pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les circonstances de cet événement tragique.

    Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance envers les services de secours, les membres d’équipage technique et de cabine qui ont agi avec professionnalisme et détermination pour évacuer tous les passagers et maîtriser la situation dans des circonstances difficiles.

    À ce stade, le SPLS recommande à tous de s’abstenir de spéculations et d’attendre les résultats de l’enquête officielle, qui sera menée conformément aux normes de l’Annexe 13 de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Cette enquête permettra de fournir des éclaircissements sur les causes de l’accident au fur et à mesure de son avancement.

    En tant que syndicat représentant les pilotes de ligne sénégalais, le SPLS reste disponible pour fournir toute assistance et expertise nécessaires à toutes les parties prenantes dans le cadre de cette enquête. Notre priorité absolue demeure la sécurité et le bien-être des passagers et de l’ensemble des acteurs de l’aviation civile.

    Nous réaffirmons notre engagement à travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes et les acteurs de l’aviation pour garantir que de telles situations puissent être évitées à l’avenir et que les normes les plus strictes de sécurité soient respectées en tout temps.

    Fait à Dakar, le 10 Mai 2024

    Le Bureau du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais

    Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

    Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

    Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

    La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

    Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

    Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

    Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

    Investissement humain et citoyenneté : L’Aseef s’engage pour un Koungheul meilleur

    Dans le cadre des 48 heures des fulbés du département, l’Association des Élèves et Étudiants Fulbés du Département de Koungheul (Aseef) a initié une journée d’investissement humain au centre de santé de Koungheul. Sous la direction des membres fondateurs de l’Aseef, cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté active et le respect de l’environnement.

    Jeudi dernier, une journée set setal a été organisée au centre de santé. Les élèves et étudiants membres de l’association ont pris part au nettoyage des lieux. Munis de balais, de râteaux, de fourches, de coupe-coupes et de brouettes, les participants ont œuvré au désherbage de la cour et des alentours de l’hôpital. Grâce à leurs efforts, le centre de santé est devenu un espace propre, et les membres ont pris conscience de l’importance de prendre soin de leur environnement.

    Ce programme de l’Aseef s’inscrit dans la durée à travers quatre volets. En plus des actions citoyennes telles que le nettoyage (Set-Setal) et les dons de sang, des consultations gratuites ont été organisées. La sensibilisation et la valorisation de la culture fulbe ont également été promues à travers des conférences, des nuits culturelles et des animations diverses. Par ailleurs, des rencontres et des échanges avec les autorités locales ont été organisés dans le cadre des relations publiques de l’association.

    Le président de l’Aseef, Ousmane Bâ, souligne que l’objectif de l’association est d’accompagner les étudiants dans leur réussite scolaire tout en préservant leur tradition et leurs valeurs culturelles. Avec le succès de la journée set setal, le président de l’association et le président du comité d’organisation, Hadji Ba, invitent les habitants de Koungheul à participer aux prochaines journées culturelles de l’Aseef.

    Ousmane Bâ insiste sur l’importance de préserver les valeurs traditionnelles du peuple pulaar dans un contexte de mondialisation. Il cite à cet égard le président Léopold Sédar Senghor, pour qui « l’enracinement et l’ouverture » sont essentiels. En encourageant l’engagement citoyen et la préservation de la culture locale, l’Aseef contribue ainsi à la construction d’un Koungheul meilleur et plus solidaire.

    Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

    Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

    Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

    En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

    Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

    Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

    La Journée mondiale du football : Célébration d’un Langage Universel

    L’Assemblée générale des Nations unies a marqué le 25 mai comme la Journée mondiale du football, reconnaissant ainsi le rôle vital de ce sport en tant que ‘langue universelle’ qui transcende les frontières culturelles et socio-économiques. Cette décision intervient à un moment où le monde se prépare à célébrer le centenaire du premier tournoi international de football aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, en 2024.

    Le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est un phénomène mondial, joué par des millions de personnes de tous âges, dans tous les coins du globe : dans les rues, les écoles, les villes et les villages. L’ambassadeur libyen Taher El-Sonni, qui a présenté la résolution, met en lumière les nombreux avantages que le football apporte, notamment pour la paix, le développement et la diplomatie. En outre, la résolution vise à promouvoir le football comme un outil d’autonomisation des femmes et des jeunes filles, ainsi qu’un vecteur de coopération internationale.

    Cette Journée mondiale du football offre une opportunité de célébrer la passion partagée pour ce sport et de reconnaître son pouvoir unificateur. Au-delà des compétitions sur le terrain, le football crée des liens entre les individus et les communautés, encourageant le respect, la collaboration et l’inclusion. C’est un langage universel qui transcende les différences et rassemble les gens autour de valeurs communes telles que le fair-play, l’esprit d’équipe et la persévérance.

    Alors que nous nous préparons à célébrer cette première Journée mondiale du football, rappelons-nous l’impact positif et durable de ce sport sur nos vies et nos sociétés. En tant que passion partagée par des millions à travers le monde, le football continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion du dialogue interculturel, de la solidarité et de la paix mondiale.

    Témoignages poignants des survivants après l’accident de l’avion affrété par Air Sénégal

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, un vol affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a vécu un moment de terreur lorsque l’appareil a effectué une sortie de piste à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Dakar. L’accident a été suivi d’un incendie au niveau d’un des réacteurs. Parmi les plus de 70 passagers à bord, onze personnes ont été blessées. Voici les témoignages de cinq survivants qui ont vécu cette mésaventure tragique.

    Mounirou Konaré, 68 ans, retraité malien : Mounirou Konaré décrit l’accident comme un crash, expliquant que les pneus ont éclaté au moment où l’avion a tenté de décoller. Il raconte l’atmosphère de panique et de peur dans l’obscurité, soulignant la rapidité avec laquelle les sapeurs-pompiers sont intervenus pour circonscrire le feu.

    Daouda Cissokho, 69 ans, chef d’entreprise malien : Pour Daouda Cissokho, l’accident aurait pu être évité si le pilote avait agi avec prudence après le premier essai de décollage. Il exprime sa gratitude d’avoir échappé à la mort, mais critique le choix du pilote de forcer un deuxième décollage malgré les signes précurseurs d’un problème technique.

    Aïssata Wane, 50 ans, femme d’affaires sénégalaise : Aïssata Wane exprime son choc après avoir été informée par Air Sénégal qu’elle serait transférée sur un vol Transair sans préavis. Elle décrit la scène d’horreur lorsque l’avion a pris feu et s’est écrasé dans la brousse. Elle souligne également l’acte héroïque d’un passager qui a ouvert une issue de secours pour permettre aux autres de s’échapper.

    A. N. D, 36 ans, agent commercial sénégalais : A.N.D relate le moment de tension à bord de l’avion, depuis le premier essai de décollage jusqu’à l’atterrissage d’urgence. Il décrit la panique générale et le sentiment de soulagement lorsqu’il a pu évacuer l’avion par une issue de secours.

    Ibrahima Diallo, 19 ans, footballeur malien : Ibrahima Diallo blâme le pilote pour l’accident, affirmant que celui-ci aurait dû signaler les problèmes techniques dès le premier essai de décollage. Il exprime sa reconnaissance envers le destin pour lui avoir épargné la mort dans cette tragédie.

    Ces témoignages poignants illustrent la gravité de l’accident et la chance qu’ont eue les survivants d’échapper à une issue plus dramatique. Ils soulignent également la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et garantir la sécurité des passagers à l’avenir.

    Demba Kandji, Médiateur de la République : Un Regard Acéré sur la Politique et la Justice

    Dans une déclaration relayée par Bés Bi, Demba Kandji, le Médiateur de la République, n’a pas mâché ses mots à l’égard des hommes politiques sénégalais, pointant du doigt leur attitude vis-à-vis de la justice et de la loi. Ses propos ont été prononcés dans le contexte des nombreux dossiers politico-judiciaires qui ont marqué l’histoire récente du pays.

    Pour Demba Kandji, l’importance de la justice ne peut être sous-estimée, car lorsque celle-ci dysfonctionne, c’est l’ensemble de la société qui en pâtit. Il a souligné que les hommes politiques, en particulier ceux d’Afrique et du Sénégal, ont souvent tendance à se considérer comme les seuls détenteurs du pouvoir et de l’autorité. Cette attitude, selon lui, peut aller à l’encontre de la loi et de l’équité.

    L’ancien président de la Cour d’appel, qui a notamment dirigé l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar impliquant Khalifa Sall, a poursuivi en affirmant que les politiques doivent prendre conscience que la loi s’applique à tous de manière égale. Il a critiqué le fait que certains politiciens pensent être au-dessus de la loi et tentent d’influencer le cours de la justice en leur faveur.

    Ces propos de Demba Kandji reflètent une préoccupation profonde quant à l’indépendance et à l’intégrité du système judiciaire. Ils mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les démocraties africaines, où la séparation des pouvoirs et le respect de l’État de droit sont parfois mis à rude épreuve par des intérêts politiques et personnels.

    En conclusion, les remarques incisives de Demba Kandji soulignent l’importance cruciale de préserver l’indépendance de la justice et de garantir que la loi s’applique de manière équitable à tous les citoyens, y compris les politiciens. Elles rappellent également aux acteurs politiques l’obligation de respecter les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.

    Wave : Réactivité et Service Client au Cœur de l’Expérience Utilisateur

    Jacqueline Fatima Bocoum, une ancienne journaliste, a récemment partagé une expérience remarquable avec les services de Wave, une plateforme de transfert d’argent en ligne. Son témoignage met en lumière l’importance de la réactivité et du service client dans l’industrie des services financiers.

    L’histoire commence avec une erreur de transfert d’argent commise par Jacqueline Fatima Bocoum. Confrontée à cette situation délicate, elle s’est tournée vers les services de Wave pour rectifier son erreur. Ce qu’elle n’aurait pas pu prévoir, c’est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles son problème a été résolu.

    Dans un post sur sa page X, suivie par de nombreux internautes, elle a exprimé sa gratitude envers les agents de Wave pour leur intervention prompte. Elle a salué leur capacité à rétablir l’erreur et à restituer les fonds en un temps record, soulignant que cette réactivité était la marque d’un service client exceptionnel.

    Cette expérience met en lumière l’importance cruciale d’un service client de qualité dans le secteur des services financiers. En effet, dans un domaine où la confiance et la fiabilité sont essentielles, la capacité d’une entreprise à répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de ses clients peut faire toute la différence.

    La réactivité démontrée par les agents de Wave dans ce cas particulier reflète leur engagement envers la satisfaction client et leur volonté de fournir une assistance rapide et efficace en cas de problème. Cette approche centrée sur le client contribue à renforcer la confiance des utilisateurs dans la plateforme et à fidéliser la clientèle.

    Pour les utilisateurs de services financiers comme Wave, savoir qu’ils peuvent compter sur un service client réactif et courtois en cas de besoin constitue un élément essentiel de leur expérience utilisateur. Cela leur donne l’assurance que leurs préoccupations seront traitées avec sérieux et résolues de manière efficace, ce qui renforce la relation de confiance avec la plateforme.

    L’histoire de Jacqueline Fatima Bocoum met en lumière l’importance critique du service client dans l’industrie des services financiers. La réactivité et le sens du service dont ont fait preuve les agents de Wave ont non seulement permis de résoudre un problème, mais ont également renforcé la confiance des utilisateurs dans la plateforme. Cela souligne l’importance pour les entreprises de placer le service client au cœur de leur stratégie pour offrir une expérience utilisateur exceptionnelle.

    Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

    Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

    Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

    Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

    Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

    Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

    Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

    Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

    Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

    Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

    ATPC au Sénégal : Des Progrès Notables vers l’Élimination de la Défécation à l’Air Libre

    Le Sénégal se dirige résolument vers un avenir où la défécation à l’air libre (DAL) sera reléguée au passé, grâce aux efforts déployés dans le cadre du programme ‘Assainissement total piloté par les communautés’ (ATPC). Avec une série de réalisations remarquables récemment annoncées, l’initiative montre des signes tangibles de succès dans sa mission visant à améliorer les conditions sanitaires et hygiéniques du pays.

    Depuis son lancement, l’ATPC a touché 7884 villages à travers le pays, un chiffre qui témoigne de la portée étendue de cette initiative. Plus impressionnant encore, 5981 de ces villages ont complètement abandonné la pratique de la DAL, ce qui marque un tournant significatif dans la lutte contre ce problème de santé publique.

    L’UNICEF, partenaire clé de ce programme, a apporté un soutien crucial, permettant un recentrage des efforts dans des zones sensibles telles que Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Ces régions, caractérisées par un faible accès à l’assainissement rural, bénéficient désormais d’une attention particulière pour renforcer les mesures d’hygiène et de santé publique.

    L’approche communautaire adoptée par l’ATPC est l’un de ses aspects les plus louables. Elle permet aux villages de prendre en main leurs propres problèmes, de diagnostiquer les lacunes en matière d’hygiène et de santé publique, et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. Cette autonomisation des communautés renforce leur engagement et leur responsabilisation, créant ainsi des changements durables.

    La récente distribution de véhicules par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque une étape importante dans l’accélération des efforts de l’ATPC. Ces nouveaux équipements logistiques permettront de renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain, facilitant ainsi la mise en œuvre des initiatives visant à éliminer la DAL.

    Lors d’un événement à Diamniadio, Cheikh Tidiane Dièye, accompagné de représentants de l’UNICEF, a souligné l’impact positif de ces développements logistiques sur la progression du programme. La feuille de route est claire : un Sénégal sans DAL d’ici 2030. Avec plus de 11 000 villages ciblés pour abandonner cette pratique d’ici la date butoir, les progrès réalisés jusqu’à présent suscitent un optimisme bien fondé quant à la réalisation de cet objectif ambitieux.

    L’ATPC au Sénégal témoigne de ce qui peut être accompli lorsque les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales unissent leurs forces pour résoudre les défis de santé publique. Avec des progrès notables déjà réalisés et une détermination continue à éliminer la DAL, le Sénégal est sur la voie d’un avenir plus sain et plus hygiénique pour tous ses citoyens.

    Ousmane Sonko fait une Apparition Surprise au Match de Football : Un Exemple de Sobriété et d’Économie

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment surpris tout le monde en assistant à un match de football opposant les gardes du corps aux chauffeurs du Pastef, au stade municipal des Parcelles Assainies. Cependant, ce qui a le plus retenu l’attention, c’est la manière dont il a choisi de s’y rendre.

    Selon les informations fournies par Source A, le leader des Patriotes s’est rendu au match sans les moyens de l’État. Il a été signalé qu’il s’était débarrassé des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), qui assure normalement sa sécurité. De plus, il aurait utilisé son propre carburant et son véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de l’événement.

    Ce geste symbolique de Sonko est perçu comme un exemple de sobriété et d’économie, montrant ainsi qu’il est prêt à épargner l’argent du contribuable pour ses activités personnelles. En optant pour des moyens privés plutôt que de recourir aux ressources de l’État, il envoie un message fort sur sa vision de la responsabilité financière et de l’utilisation efficace des fonds publics.

    Cependant, malgré cette initiative louable, Source A mentionne une légère perturbation causée par l’euphorie des supporters après l’apparition de Sonko. Cette excitation aurait précipité la fin du match, car chacun voulait prendre des photos avec l’ex-maire de Ziguinchor.

    Dans l’ensemble, l’apparition de Sonko au match de football, accompagnée de sa décision d’utiliser ses propres ressources plutôt que celles de l’État, témoigne de son engagement envers la transparence et la responsabilité financière. Cela renforce également son image en tant que leader politique qui cherche à être proche du peuple et à montrer l’exemple par ses actions.

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