À Kaolack, le lycée franco-arabe African American Islamic Institute (AAII), également connu sous le nom d’Institut Islamique Africain Américain (IIAA), continue d’affirmer son engagement envers l’excellence. Cette année, l’élève Amadou Fall, de cet établissement scolaire hérité du regretté Imam Assane Cissé, s’est distingué en obtenant une mention Très Bien au baccalauréat, série L-AR.
Située à Médina Baye, une communauté religieuse renommée de Kaolack, l’école Nasrul Hilm a réalisé d’excellents résultats dans la série L-AR. 41 candidats ayant accédé au second tour, la structure a enregistré 31 mentions au total : 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 22 mentions Assez Bien, atteignant ainsi un taux de réussite de 76,51%.
Ces résultats reflètent non seulement le dévouement des étudiants mais aussi l’efficacité pédagogique de l’équipe enseignante. L’IIAA demeure un pilier essentiel de l’éducation islamique au Sénégal, accueillant des jeunes du monde entier, notamment des Américains venus apprendre le Coran.
Une nouvelle saisie majeure de drogue a eu lieu au Sénégal, cette fois orchestrée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum. Ce mercredi, les agents douaniers ont intercepté un camion lors d’une opération de routine, permettant de découvrir 365,04 kg de cocaïne soigneusement dissimulée à bord.
Selon des informations de Seneweb, les soldats de l’économie ont procédé à l’immobilisation du véhicule pour un contrôle approfondi. L’opération douanière a révélé 338 plaquettes de cocaïne dissimulées dans des cavités spécialement aménagées sur un plateau provenant de l’étranger.
La quantité de drogue saisie est impressionnante, avec une contrevaleur estimée à 29 203 200 000 FCFA (vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cents mille). Cette saisie démontre une fois de plus l’engagement et l’efficacité des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Cette saisie fait suite à plusieurs autres opérations réussies par les forces de sécurité sénégalaises, soulignant l’importance de la vigilance et de la coopération dans la lutte contre le trafic de drogue. La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a une fois de plus prouvé son efficacité et son engagement à protéger le pays contre les menaces liées au trafic de stupéfiants.
La saisie de 365 kg de cocaïne à Koumpentoum par la douane sénégalaise représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Cette opération met en lumière le rôle crucial des forces de l’ordre dans la sécurisation du pays et la protection de ses citoyens contre les dangers des stupéfiants.
Les résultats du premier tour du Baccalauréat général 2024 montrent une légère amélioration par rapport à l’année précédente. Selon le Directeur de l’Office du Baccalauréat, Pr. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, le taux de réussite cette année est de 23,40%, avec 35.492 candidats admis d’emblée, contre 22,13% en 2023 et 24,05% en 2022.
Candidats admis au premier tour: 35.492 (23,40%) Candidats autorisés à subir les épreuves du second groupe: 49.025 (32,33%) Comparaison avec 2023: 33,81% Comparaison avec 2022: 33,58%
Pr. Gueye a également précisé que 8.784 candidats ont été admis avec mention. La répartition des mentions est la suivante :
Mention « Très bien »: 156 (contre 126 en 2023) Mention « Bien »: 1.483 (contre 1.132 en 2023) Mention « Assez bien »: 7.145 (contre 5.217 en 2023)
Les épreuves du second groupe ont démarré ce matin, donnant une chance supplémentaire aux candidats autorisés à participer.
Trois mois après leur entrée en fonction, le Président de la République ainsi que tous les membres du gouvernement ont accompli leur devoir de transparence en soumettant leur déclaration de patrimoine. Cette étape, essentielle pour garantir la probité et la responsabilité des hauts responsables de l’État, a été saluée lors du dernier Conseil des ministres.
Dans un communiqué officiel, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’accomplissement rapide et diligent de cette obligation légale par le Président de la République et l’ensemble de ses ministres. Les déclarations ont été formellement déposées auprès du Conseil constitutionnel et de l’Ofnac dans les délais impartis, conformément aux dispositions en vigueur.
En effet, cette démarche vise à renforcer la transparence et à prévenir tout conflit d’intérêts potentiel au sein du gouvernement. Elle constitue également un pilier fondamental de la gouvernance démocratique, offrant à la population la garantie que les dirigeants élus agissent dans l’intérêt général et non pour des intérêts personnels.
Par ailleurs, le député Ousmane Sonko a appelé les ministres à exercer une vigilance accrue pour assurer que tous les responsables placés sous leur autorité respectent scrupuleusement cette exigence de déclaration de patrimoine. Cette mesure, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance des citoyens dans les institutions publiques et pour préserver l’intégrité du service public.
En conclusion, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, des principes essentiels pour consolider la démocratie et assurer une gestion équitable des ressources publiques.
La direction du commerce intérieur (DCI) a annoncé l’interpellation de 557 commerçants dans la région de Dakar pour violation de l’arrêté ministériel fixant les nouveaux prix des denrées de consommation courante. En outre, des amendes totalisant 13.210.000 francs CFA ont été encaissées auprès des contrevenants.
Selon Ahmadou Bamba Ndao, directeur du commerce intérieur, les commerçants ont été interpellés lors d’un contrôle effectué du mercredi 26 juin au samedi 6 juillet par les agents de la DCI sur 2.838 lieux de vente dans la région de Dakar. « Cinq cent cinquante-sept commerçants ont été convoqués pour infraction à la législation économique », a déclaré Ndao.
Certains contrevenants ont payé des amendes d’un montant global de 13.200.000 francs CFA. Ndao a précisé que la direction du commerce intérieur va demander aux juridictions de mener des poursuites judiciaires contre d’autres commerçants. « À défaut d’un règlement administratif entre la DCI et les contrevenants, une action pénale sera menée », a-t-il ajouté.
Ahmadou Bamba Ndao espère que les commerçants appliqueront davantage les nouveaux prix des denrées alimentaires de consommation courante et du ciment. « On peut s’attendre à d’autres réductions de prix », a-t-il affirmé, rappelant qu’une campagne d’information a été menée par la DCI.
Un arrêté publié lundi 24 juillet par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment dans la région de Dakar.
Le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 18.750 francs CFA en gros, 19.000 francs CFA en demi-gros, et 1.000 francs CFA le litre au détail.
La tonne de riz brisé ordinaire coûte 375.000 francs CFA à l’usine ou à l’importation, 379.000 en gros, 385.000 en demi-gros, et 410 francs CFA le kilo au détail.
La tonne de sucre cristallisé coûte 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll, 566.000 francs CFA à l’importation, 571.000 en gros, 577.000 en demi-gros, et 600 francs CFA le kilo au détail.
Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte 15.200 francs CFA, 15.700 francs CFA pour la farine boulangère améliorée.
La baguette de pain de 60 grammes coûte 50 francs CFA, celle de 115 grammes 100 francs CFA, celle de 190 grammes 150 francs CFA, et celle de 230 grammes 200 francs CFA.
La tonne de ciment à l’usine coûte 65.000 francs CFA, 71.000 francs CFA chez les distributeurs, et le sac de 50 kilos coûte 3.550 francs CFA au détail.
En dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.
Les commerçants doivent publier les prix de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage. Les infractions à ces dispositions sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur, a prévenu Serigne Guèye Diop.
Lors du conseil des ministres du 10 juillet, le Président Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’urgence de gérer efficacement l’assainissement pour contrer les inondations croissantes. Suite aux récentes pluies diluviennes ayant frappé Dakar, Kaolack et Diourbel, il a souligné que l’urbanisation rapide et les défis d’aménagement aggravent ce phénomène.
Pour répondre à cette crise, le Chef de l’Etat a chargé le Premier Ministre et le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de renforcer le déploiement des mesures préventives et de gestion des inondations, en collaboration avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et d’autres services de l’Etat mobilisés. Il a également appelé à une mobilisation rapide des mécanismes de solidarité nationale pour soutenir les populations affectées.
En vue d’une solution durable, le gouvernement a été mandaté pour évaluer les initiatives de lutte contre les inondations des dernières décennies. Cette évaluation vise à réorienter la stratégie nationale d’assainissement, en harmonie avec les nouvelles politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Le Président Faye a insisté sur l’actualisation et la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) ainsi que sur la proposition d’un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a salué le succès de la récente Journée de mobilisation nationale « Setal Sunu Réew », dédiée à l’engagement citoyen et à l’assainissement. Il a encouragé le gouvernement à assurer une préparation optimale pour la prochaine édition, axée sur la thématique de la reforestation, prévue pour les 3 et 4 août 2024.
Cette série de mesures souligne l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis environnementaux et à mobiliser tous les acteurs, publics et privés, pour une gestion proactive des crises telles que les inondations.
Ce mardi, Ousmane Sonko, Premier ministre, a entrepris une série de visites auprès des Khalifes généraux de Touba et de Tivaouane. Ces audiences revêtent une grande importance, étant donné le rôle important des guides religieux dans la vie spirituelle et sociale du pays. Cependant, un détail a suscité de l’intérêt. Lors de sa rencontre avec le Khalif des Mourides à Touba, Serigne Mountakha Mbacké, Ousmane Sonko a retiré son couvre-chef, un geste qui est profondément enraciné dans la tradition sénégalaise comme un signe de respect envers une figure religieuse de haut rang. Cependant, dans la ville sainte de Tivaouane, Sonko a maintenu son bonnet en présence du Khalif Serigne Babacar Sy Mansour. Cette décision, aux antipodes de nos pratiques culturelles et religieuses, a immédiatement attiré l’attention des plus regardants.
En effet, au Sénégal, il est coutumier de retirer son couvre-chef devant une figure religieuse. Ceci est considéré comme un geste de respect et d’humilité envers les valeurs spirituelles prêchées par cette dernière. Un tel geste est perçu comme un hommage à la dignité et à l’autorité spirituelle du Khalif, illustrant une conformité aux normes sociales et religieuses.
Pour beaucoup de Sénégalais, le port du bonnet devant un guide religieux peut être interprété comme un manque de respect ou de désaccord tacite avec les enseignements religieux.
La société sénégalaise est profondément marquée par ses traditions religieuses. D’où le respect solennel envers les Khalifes et guides religieux et / ou spirituels. Les gestes de courtoisie et de respect envers ces personnalités religieuses sont donc des éléments clés de la vie sociale et culturelle. Ainsi, leur observance est largement attendue, particulièrement de la part des personnalités publiques.
Le protocole entourant les visites officielles du Premier ministre doit à l’avenir être plus prévenant afin d’éviter toute maladresse. Le respect des traditions religieuses et culturelles revêt une grande importance pour le leadership et la représentation publique. Par conséquent, il doit faire l’objet d’une attention particulière pendant les apparitions en public.
Ce matin, vers 6 heures, une communauté a été secouée par un accident dévastateur au village de Keur Ibra Niane, situé dans la commune de Thiénaba. Un camion chargé de béton a dérapé de manière incontrôlable, terminant sa course tragiquement sur une maison résidentielle.
Au moment de l’impact fatal, le camion a percuté violemment une chambre où dormait Astou Seck, une jeune fille innocente. Malheureusement, elle a été écrasée sous les débris, perdant tragiquement sa vie. D’autres personnes ont également été blessées dans cet incident choquant.
Le chauffeur du camion impliqué, dont l’identité n’a pas été divulguée, a rapidement pris la responsabilité de ses actions en se livrant aux autorités locales. Actuellement, il est en détention, attendant que la justice enquête sur les circonstances exactes de cet accident dévastateur.
Les habitants de Keur Ibra Niane et de Thiénaba sont profondément choqués par cette perte terrible et les blessures causées. Des mesures d’urgence sont en cours pour soutenir les familles affectées et pour sécuriser la zone de l’accident.
Les autorités locales, y compris les gendarmes, travaillent activement pour faire la lumière sur cet événement tragique et assurer que justice soit rendue aux victimes.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a récemment annoncé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) que la commission chargée de l’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira prochainement pour dévoiler la liste des bénéficiaires.
Le Dr Abdourahmane Diouf a souligné que cette commission sera mise en place sous peu. Il a appelé les étudiants à la patience, tout en assurant que des dispositifs sont en cours de déploiement pour garantir des délais de paiement plus raisonnables et une gestion plus fluide du processus. Le ministre a expliqué : « Nous sommes en train de mettre en place des dispositifs qui nous permettront, au-delà du simple paiement des bourses, de le faire dans des délais extrêmement raisonnables, avec un système plus organisé et un peu plus fluide ».
En outre, Dr Diouf a indiqué que la Commission avait l’habitude de se réunir au plus tard au mois de mai, mais qu’un déficit budgétaire d’un milliard en avril a impacté le calendrier cette année.
Cette annonce intervient dans un contexte où les étudiants sénégalais à l’étranger attendent avec impatience la confirmation de l’attribution des bourses socio-pédagogiques, essentielles pour poursuivre leurs études dans de bonnes conditions.
En conclusion, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se mobilise pour améliorer la gestion des bourses et s’engage à fournir des informations détaillées dans les plus brefs délais, afin de rassurer les bénéficiaires potentiels quant à la stabilité et à la continuité du soutien financier crucial pour leur parcours académique à l’étranger.
Dans la localité de Kafountine, un profond soulagement a envahi la population suite à l’arrestation récente de D. Diallo, un individu de nationalité guinéenne accusé du meurtre brutal de la dame Awa Cissé, enceinte au moment des faits. L’homme, également suspecté de multiples agressions sexuelles, a été appréhendé par les éléments de la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Ziguinchor.
Selon les informations rapportées par l’Observateur, D. Diallo a été localisé grâce à son téléphone portable, ce qui a permis de remonter jusqu’à lui. Lors de la reconstitution des événements sur le lieu du crime, l’accusé a confessé sa culpabilité, avouant être l’auteur des actes abominables qui lui sont reprochés.
« Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je suis l’auteur de tous ces actes barbares et plus particulièrement la dame Awa Cissé que j’ai tuée sous les yeux de ses enfants à coups de machette », a-t-il déclaré face aux enquêteurs de la gendarmerie.
Les victimes, telles que F. B. Diallo, L. Azoura, une prostituée sierra-léonaise, ainsi que D. Sambou, A. Badji, A. Cissé, A. Mané, F. Demba, S. et D. Mané, ont également signalé avoir été victimes d’agressions et de violences sexuelles lors de l’enquête en cours.
L’arrestation de D. Diallo a été accueillie avec un grand soulagement par la communauté locale, qui espère que justice sera rendue pour les victimes et que de telles atrocités ne se reproduiront plus.
L’Inspection Générale d’Etat (IGE) du Sénégal se trouve actuellement engagée dans une série d’audits d’envergure visant plusieurs entités nationales clés. Parmi celles-ci, on compte la Société d’exploitation du Train express régional (Senter), le Fonds de soutien à l’Énergie (Fse), et la Commission d’attribution des licences de pêche, entre autres. Cette campagne exhaustive a pour objectif de déceler d’éventuelles irrégularités financières telles que les erreurs, fraudes, vols, surfacturations, détournements et autres malversations de fonds publics.
Sous la direction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, plus de 30 inspecteurs généraux d’État ont été mobilisés, appuyés par des experts financiers, bancaires et fiscalistes expérimentés. Ces équipes, comparables à des cabinets d’instruction, travaillent méticuleusement pour examiner chaque structure mentionnée, avec pour but ultime d’identifier les responsables de potentiels abus financiers.
Dans les couloirs de ces audits, d’anciens ministres, directeurs généraux et autres fonctionnaires de haut rang sont soumis à une vigilance accrue, invités à coopérer pleinement avec l’IGE. Cette initiative marque un effort significatif pour restaurer la transparence et la responsabilité au sein des institutions gouvernementales sénégalaises, essentielles pour promouvoir une gestion publique efficace et éthique.
Cette campagne d’inspection s’annonce comme un tournant dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des finances publiques au Sénégal, illustrant l’engagement ferme du gouvernement à assurer une administration publique responsable et au service du bien-être de ses citoyens.
Ce mardi, la ville de Kaffrine a été le théâtre d’une tragédie avec le décès de Paul Alphonse Tine, brigadier-chef au commissariat central, qui s’est ôté la vie en utilisant son arme de service. Son corps a été découvert dans sa salle de bain, selon les informations obtenues.
Paul Alphonse Tine, un membre respecté de la communauté policière, était issu de la 36ème promotion de l’Ecole nationale de Police. Connu pour son professionnalisme et sa modestie, il laisse derrière lui un héritage marqué par le respect et l’admiration de ses pairs.
Les circonstances exactes de ce geste tragique demeurent pour l’instant indéterminées. Les proches de Paul Alphonse Tine ont décrit un homme dévoué à son travail, mais les raisons qui l’ont conduit à mettre fin à ses jours demeurent floues.
Cette perte a profondément choqué la communauté locale, ainsi que ses collègues au commissariat central de Kaffrine. Une enquête est en cours pour comprendre les raisons ayant conduit à cette issue tragique.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses amis et à tous ceux touchés par cette perte immense.
Le présumé meurtrier d’Awa Cissé, résidant à Kafountine, a été appréhendé mardi par les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Ziguinchor, selon des sources concordantes.
L’homme, de nationalité sénégalaise et habitant de Kafountine, est soupçonné d’avoir commis le meurtre de cette mère de trois enfants. La tragédie a eu lieu dans la nuit du 28 juin dernier, au quartier Nafacounda de Kafountine, où Awa Cissé a été retrouvée sans vie, victime d’un acte violent.
Une reconstitution des faits est prévue, au cours de laquelle le suspect devra répondre de ses actes devant les autorités judiciaires. L’affaire a suscité une vive émotion et une profonde indignation au sein de la communauté locale, où Awa Cissé était bien connue et appréciée.
Les enquêteurs cherchent également à déterminer si cet individu est responsable des onze autres agressions mortelles survenues à Kafountine. Cette série de violences a créé un climat de peur et d’incertitude dans la communauté.
Depuis plusieurs semaines, cette affaire tient en haleine l’opinion publique, poussant les organisations féminines et la société civile à hausser le ton. Elles exigent l’accélération de l’enquête et l’arrestation de l’auteur des agressions sur les femmes de Kafountine.
Les forces de défense et de sécurité intensifient leurs efforts pour lutter contre l’insécurité dans le département de Saraya. La brigade de gendarmerie de Saraya, soutenue par un détachement du GARSI2 et la section environnement, a mené des opérations de grande envergure le long de la Falémé, visant à nettoyer la zone de Sékhoto et à démanteler deux sites d’orpaillage clandestin au village de Bantankoto.
Opérations à Sékhoto
Lors d’une opération minutieuse dans le village de Sékhoto, les gendarmes ont contrôlé 92 individus et saisi un important lot de matériel, comprenant :
70 tiges d’explosifs, 09 mèches lentes, 138 comprimés de tramaking 225, 37 grosses de cigarettes de marque Sir, 800 g de chanvre indien, 23 bidons de 20 litres remplis d’essence, 05 machines à sous.
Démantèlement à Bantankoto
À Bantankoto, sous la direction de l’adjudant Ndao, les forces de l’ordre ont démantelé deux sites d’orpaillage clandestins situés dans la commune de Bembou. Lors de ces opérations, 18 individus ont été interpellés et le matériel suivant a été saisi :
150 kg de cyanure, 325 kg de charbon actif, 20 litres d’acide nitrique, 20 litres d’acide sulfurique, 38 groupes électrogènes, 98 motos pompes, 05 pompes à eau, 01 pompe à air, 04 panneaux solaires (PM), 09 marteaux piqueurs.
Les 18 individus interpellés à Bantankoto sont actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya et seront déférés au parquet pour exploitation illicite de substances minérales et altération du domaine forestier.
Ces opérations témoignent de l’engagement des forces de défense et de sécurité à maintenir l’ordre et à lutter contre l’orpaillage clandestin, un fléau qui menace l’environnement et la sécurité publique dans la région.
L’audit des 700 milliards alloués à la lutte contre les inondations, le déclenchement du Plan Orsec entre autres, sont les exigences du coordonnateur de la Plate-forme des Organisations de la Société Civile pour l’Eau et l’Assainissement (POSCEA). Abdoul Aziz Faye a, face à la presse, déploré les dégâts notés dès les premières pluies qui mettent à nu les faiblesses de la prise en compte de l’assainissement.
« Les premières pluies ont mis à nu la faiblesse de la prise en compte de la question de l’assainissement au niveau du Sénégal. On a remarqué qu’aujourd’hui partout les gens ont commencé à crier qu’ils sont dans les eaux de pluie. C’est vrai qu’aujourd’hui la situation est là et il faut la résoudre. C’est bon aujourd’hui de déclencher les Plan Orsec mais c’est extrêmement coûteux. Mais vous me direz que malgré les moyens qui seront mis en œuvre, il est bon aujourd’hui de les adapter aux sites où vivent les populations. Des rapports ont été produits, il faudrait savoir les éplucher. Et savoir surtout l’argent destiné aux inondations comment il était géré. Parce que cela est un impératif, c’est une demande sociale. Il faut que les gens nous éclairent si effectivement cette question là des fonds destinés aux inondations sont utilisés », a indiqué Abdoul Aziz Faye, le coordonnateur de la plateforme des organisations de la société civile pour l’eau et l’assainissement.
Ce matin, lors de l’atelier de restitution sur le financement des solutions solaires pour les ménages au Sénégal, présidé par le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Mr Birame Soulèye Diop, la question cruciale de la transition énergétique durable a été abordée. Au cœur des débats, l’objectif ambitieux du Sénégal d’atteindre un mix énergétique diversifié et accessible à tous a été mis en avant.
Mr Birame Soulèye Diop a souligné l’importance stratégique pour le Sénégal, en tant que nouveau joueur dans l’exploitation du pétrole et du gaz, d’intégrer pleinement les énergies renouvelables dans son paysage énergétique. « Notre choix est de tirer profit de toutes les ressources disponibles, y compris les énergies renouvelables », a-t-il déclaré devant la presse, affirmant ainsi la volonté du gouvernement de promouvoir un développement énergétique durable et inclusif.
Actuellement, le Sénégal atteint déjà 30% dans son mix énergétique en Afrique, se positionnant comme l’un des pionniers dans la région. L’ambition affichée est d’augmenter cette part à 40% à moyen terme, avec une volonté de dépasser cet objectif si possible. Le ministre a également souligné l’importance de garantir un accès équitable à l’énergie pour tous les citoyens, que ce soit à Dakar ou dans les villages les plus reculés du pays.
Cette démarche vers un mix énergétique diversifié et inclusif témoigne de l’engagement du Sénégal à répondre aux défis énergétiques tout en assurant un développement équitable pour tous ses habitants.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié son dernier recensement général, mettant en lumière des évolutions significatives dans les domaines de la fécondité et de l’espérance de vie au Sénégal.
Le rapport indique une baisse notable du nombre moyen d’enfants par femme à la fin de sa vie procréative, passant de 5,3 enfants en 2002 à 4,2 enfants en 2023. Cependant, la région de Diourbel fait exception à cette tendance générale.
Les régions les plus urbanisées enregistrent les niveaux de fécondité les plus faibles :
Dakar : 2,8 enfants par femme Ziguinchor : 4,0 enfants par femme Thiès : 4,1 enfants par femme
En revanche, les régions moins urbanisées présentent des taux de fécondité plus élevés :
Sédhiou : 6,0 enfants par femme Kaffrine : 5,8 enfants par femme
Le document révèle également une amélioration de l’espérance de vie à la naissance au niveau national, passant de 64,7 ans en 2013 à 68,9 ans en 2023. Cet indicateur varie selon le sexe et le milieu de vie :
Femmes : 70,0 ans Hommes : 67,7 ans Zone urbaine : 71,4 ans Milieu rural : 67,7 ans
Les régions les plus urbanisées enregistrent les espérances de vie les plus élevées :
Dakar : 72 ans
Thiès : 71,3 ans Diourbel : 70 ans
Ces données de l’ANSD montrent des tendances importantes en matière de fécondité et d’espérance de vie au Sénégal. La baisse de la fécondité, surtout dans les régions urbanisées, et l’augmentation de l’espérance de vie témoignent des changements socio-économiques et des améliorations dans les conditions de vie et de santé des Sénégalais.
Le 9 juillet 2024, l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a dévoilé les résultats détaillés du 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) pour l’année 2023 au Sénégal. Sous la présidence du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et dirigé par le Dr Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, cet événement a mis en lumière plusieurs aspects clés de la composition et des conditions de vie de la population sénégalaise.
La population totale du Sénégal a été estimée à 18 126 390 personnes en 2023, avec une répartition de 50,6% d’hommes et 49,4% de femmes. Ce chiffre reflète une population jeune, où une personne sur deux a moins de 19 ans et 75% ont moins de 35 ans. La majorité de la population (54,7%) est concentrée dans des zones urbaines, avec Dakar, Thiès et Diourbel abritant à elles seules 45% de l’ensemble des habitants.
Le secteur agricole reste prédominant, employant 44,5% de la population active sénégalaise. L’augmentation de l’âge moyen au premier mariage, passant de 21 à 23 ans chez les femmes entre 2002 et 2023, est attribuée en grande partie à la hausse de la scolarisation des femmes.
L’indice synthétique de fécondité a également connu une diminution notable, passant de 5,3 enfants par femme en 2002 à 4,2 enfants en 2023. À Dakar, cette moyenne est encore plus basse, avec 2,8 enfants par femme, illustrant des tendances de fécondité variables selon les régions et les milieux de résidence.
Concernant le logement, une majorité de ménages sénégalais sont propriétaires de leur résidence. Toutefois, en milieu urbain, ce chiffre est légèrement inférieur, avec seulement 55% des ménages propriétaires de leur logement. À Dakar, ce pourcentage descend à 38,8%. L’accès à l’électricité s’améliore progressivement, touchant 77,7% des ménages à l’échelle nationale, avec des disparités régionales marquées.
Le ministre de l’Économie a souligné l’importance capitale de ces données pour orienter efficacement les politiques publiques, en répondant aux besoins spécifiques des différentes régions et catégories socio-économiques de la population sénégalaise. Le RGPH-5, mené tous les dix ans, constitue ainsi une ressource cruciale pour formuler des stratégies ciblées visant à améliorer les conditions de vie et promouvoir le développement inclusif à travers le pays.
la publication des résultats du RGPH-5 offre une vision détaillée et nuancée de la société sénégalaise contemporaine, fournissant un cadre robuste pour l’élaboration de politiques adaptées et éclairées par les réalités démographiques et socio-économiques du pays.
Ce matin, la circulation sur l’axe Rufisque-Dakar a été paralysée par un incident dramatique : un poids lourd a pris feu à hauteur de Zac Mbao, créant un embouteillage colossal. L’accident s’est produit aux premières heures de la journée, perturbant significativement le trafic dans la région.
Selon les informations fournies par le service de communication de l’autoroute de l’Avenir, l’incident a entraîné une interruption momentanée du flux de véhicules. Les équipes de secours et de gestion de la circulation ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour contenir la situation et assurer la sécurité des usagers.
À l’heure actuelle, les autorités travaillent activement pour rétablir la circulation dans les meilleurs délais. Les usagers sont invités à suivre les directives des autorités locales et à éviter la zone affectée si possible. Des mises à jour régulières seront communiquées afin d’informer les conducteurs du retour à la normale.
Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et de la vigilance lors de la conduite. Nous recommandons à tous les conducteurs de respecter les règles de sécurité et de coopérer avec les autorités en cas de situations d’urgence sur la route.
Nous continuerons de surveiller de près l’évolution de la situation et de fournir des informations actualisées dès qu’elles seront disponibles.
Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane SONKO a été chaleureusement accueilli à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une visite privée d’une importance significative. Cette rencontre revêtait un caractère exceptionnel, marquant ainsi un moment clé dans le paysage politique et religieux du Sénégal.
Les échanges entre le Premier Ministre et le Khalif ont principalement porté sur la vision ambitieuse du « PROJET », une initiative stratégique destinée à favoriser la prospérité et le développement durable du Sénégal. Cette initiative, dont les détails précis n’ont pas été dévoilés publiquement, semble être une réponse aux défis socio-économiques actuels du pays.
La présence d’Ousmane SONKO à Tivaouane souligne l’importance de la coopération entre le gouvernement et les autorités religieuses dans la formulation de politiques nationales. Cette rencontre privée a permis d’approfondir les discussions sur les moyens de renforcer la stabilité et la croissance économique du Sénégal, tout en respectant les valeurs culturelles et religieuses profondément enracinées dans la société sénégalaise.
Serigne Babacar Sy Mansour, en accueillant le Premier Ministre SONKO, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives offertes par le « PROJET », soulignant l’importance d’une approche inclusive pour répondre aux aspirations de tous les citoyens sénégalais.
Cette visite à Tivaouane intervient à un moment crucial pour le gouvernement et pour la nation sénégalaise, marquant ainsi une nouvelle étape dans la quête commune de progrès et de développement harmonieux.
Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane Sonko a été reçu à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une rencontre privée. Au cœur des discussions : la vision du « PROJET », visant à promouvoir la prospérité du Sénégal.
La visite de Ousmane Sonko à Tivaouane revêt une importance particulière, symbolisant le dialogue constructif entre le gouvernement et les leaders religieux influents. La discussion avec Serigne Babacar Sy Mansour a porté sur les aspects stratégiques du « PROJET », une initiative dédiée à l’amélioration du développement économique et social du Sénégal.
Lors de cette rencontre, le Premier Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour réaliser les objectifs ambitieux du « PROJET ». Ce programme vise à renforcer l’économie nationale, à promouvoir la justice sociale et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.
La présence de Ousmane Sonko à Tivaouane souligne également l’importance de la coopération entre le gouvernement et la communauté religieuse dans la formulation de politiques et de projets nationaux. Cette approche inclusive vise à garantir que les initiatives gouvernementales répondent aux besoins et aux aspirations de toutes les couches de la société sénégalaise.
En conclusion, la rencontre entre le Premier Ministre Ousmane Sonko et le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, témoigne d’une volonté commune de bâtir un avenir prospère et harmonieux pour le Sénégal. Cette collaboration stratégique marque un pas important vers la réalisation des aspirations collectives et vers la promotion d’un développement durable et inclusif à travers le « PROJET ».
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) et le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) se dirigent vers un partenariat stratégique visant à revivifier les valeurs fondatrices de la société sénégalaise et à les intégrer dans le système éducatif. Cette initiative a été au cœur des débats lors d’un récent atelier présidé par le Ministre de l’Éducation nationale.
L’atelier a permis d’identifier des mécanismes concrets pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un meilleur vivre ensemble au Sénégal. Trois panels thématiques ont été organisés, réunissant des chercheurs et des acteurs sociaux de renom :
Paix, Religion et Vivre Ensemble : Ce panel a exploré comment les valeurs religieuses peuvent contribuer à la paix et à la coexistence pacifique dans une société diverse comme celle du Sénégal.
Contribution des Grandes Figures de l’Enseignement Religieux : Il a été discuté comment les enseignements des figures religieuses emblématiques peuvent être intégrés pour cultiver une culture de paix et de vivre ensemble.
Élaboration d’un Cahier de Proposition pour la Cohésion Sociale : Les participants ont formulé des propositions concrètes visant à promouvoir la cohésion sociale à travers l’éducation et d’autres initiatives communautaires.
Moustapha Mamba Guirassy, soulignant l’engagement du CUDIS pour une société éducative, a affirmé que cette initiative cadre parfaitement avec la vision de Son Excellence BDF, mise en œuvre par le Ministère de l’Éducation nationale pour une école plus performante. Cette collaboration vise à intégrer des valeurs de tolérance, de respect mutuel et de compréhension interculturelle dans le curriculum éducatif, préparant ainsi les jeunes générations à contribuer positivement à la société sénégalaise.
Cette initiative conjointe entre le CUDIS et le MEN représente un pas significatif vers la construction d’une société plus harmonieuse et inclusive. En renforçant l’éducation sur les valeurs fondamentales et en favorisant le dialogue interreligieux, elle promeut un cadre où toutes les communautés peuvent coexister pacifiquement et prospérer ensemble.
Ce partenariat illustre l’importance de la collaboration entre les institutions religieuses et éducatives pour relever les défis sociaux contemporains et construire un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a émis un communiqué pour clarifier la situation des services de radiothérapie dans les hôpitaux de Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim. Contrairement à certaines informations erronées circulant récemment, le ministère tient à assurer au public que ces services sont pleinement opérationnels et continuent de délivrer efficacement les soins nécessaires pour le traitement des cancers.
Selon le communiqué, les hôpitaux de Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim maintiennent un niveau élevé de qualité et de fiabilité dans la prestation des soins de radiothérapie. Cette technologie de pointe est cruciale pour les patients atteints de cancers, permettant des traitements ciblés et efficaces sous la supervision de professionnels qualifiés.
Le ministère réagit ainsi à des rumeurs récentes qui auraient semé le doute quant à la disponibilité et à l’efficacité des services de radiothérapie dans ces établissements de santé. Ces informations inexactes ont pu créer une confusion parmi les patients et leurs familles, d’où l’importance de ce communiqué pour rétablir la vérité et rassurer la population.
En affirmant la pleine fonctionnalité des services de radiothérapie à Dalal Jamm et Cheikh Ahmadoul Khadim, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale réaffirme son engagement envers la santé publique. Il encourage également les patients nécessitant ces traitements à consulter leurs médecins et à suivre les recommandations médicales appropriées.
Ce communiqué vise non seulement à informer mais aussi à dissiper toute confusion potentielle concernant l’accès aux soins de radiothérapie pour les patients atteints de cancer. Le ministère assure que les équipes médicales et les équipements nécessaires sont en place pour assurer un traitement efficace et sûr à ceux qui en ont besoin, renforçant ainsi la confiance dans le système de santé du pays.
La tragédie survenue à El Hierro continue de révéler des détails poignants sur le drame vécu par les migrants. Alors que les premières informations faisaient état d’un mort, les survivants ont déclaré que sept autres personnes avaient péri en mer, en plus des deux cadavres retrouvés à bord du bateau.
À l’arrivée de l’embarcation au quai de La Restinga, dans la municipalité d’El Pinar, aux premières heures du dimanche 7 juillet 2024, les services d’hygiène ont découvert un deuxième cadavre en nettoyant le bateau. Les survivants, au nombre de 147, ont rapporté qu’au moins sept personnes, dont un mineur, avaient perdu la vie pendant la traversée et avaient été jetées en mer pour alléger le poids de l’embarcation et dans un geste désespéré de survie.
Les deux migrants décédés retrouvés à bord ont été enterrés le lendemain. Ils ont été identifiés sous les noms d’Aïssatou Camara et Seckou Diallo. Un troisième corps, non identifié, a été désigné par le numéro Z-147. Ces enterrements ont eu lieu en présence de quelques autorités locales et de représentants des associations de défense des droits des migrants.
Les survivants, en état de choc, ont fourni des détails bouleversants aux équipes de santé, d’urgence et d’assistance du port de Herreño, puis au Centre d’accueil temporaire pour étrangers (CATE) de San Andrés. Selon leurs témoignages, la traversée depuis le port de Dakar au Sénégal a duré 12 jours, et les conditions de voyage ont été extrêmement éprouvantes.
L’embarcation transportait des personnes originaires de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord, incluant le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Nigeria et l’Égypte. Cette diversité témoigne de l’ampleur et de la complexité du phénomène migratoire dans cette région, où des milliers de personnes risquent leur vie pour chercher une vie meilleure en Europe.
Cette tragédie a suscité une onde de choc et de solidarité parmi les associations de défense des migrants et les organisations humanitaires. Elles appellent les autorités locales, nationales et internationales à renforcer les mesures de protection et de secours pour les migrants en détresse. Il est également demandé d’intensifier les efforts diplomatiques et de développement dans les pays d’origine pour traiter les causes profondes de ces migrations désespérées.
La tragédie d’El Hierro met en lumière les risques mortels que courent les migrants en quête de sécurité et de meilleures conditions de vie. Les témoignages des survivants rappellent l’urgence de trouver des solutions humaines et durables à cette crise migratoire. En attendant, les autorités et les organisations humanitaires doivent continuer à apporter soutien et assistance à ceux qui survivent à ces voyages périlleux.
Dans un communiqué officiel publié ce mardi, la direction de l’Office du Baccalauréat a annoncé le début des épreuves du second groupe du baccalauréat secondaire général pour le Mercredi 10 juillet 2024. Les candidats autorisés à participer à ces épreuves sont conviés à se présenter à partir de 7h30.
L’Office du Baccalauréat a également adressé ses félicitations chaleureuses aux candidats admis d’office. Pour ceux qui n’ont pas réussi lors du premier tour, l’Office les encourage à persévérer et à donner le meilleur d’eux-mêmes dans cette seconde chance qu’ils ont l’opportunité de saisir. Enfin, l’Office du Baccalauréat souhaite bonne chance à tous les candidats qui vont affronter les épreuves du second tour.
Les épreuves du second groupe du baccalauréat revêtent une importance cruciale pour de nombreux candidats, leur offrant une dernière possibilité de valider leurs compétences et d’obtenir le précieux sésame vers l’enseignement supérieur ou le marché du travail. La rigueur et la préparation sont essentielles pour ces épreuves, et l’Office du Baccalauréat encourage tous les candidats à aborder cette étape avec sérieux et détermination.
En conclusion, la date du Mercredi 10 juillet 2024 marque le début d’une nouvelle phase pour les candidats du baccalauréat secondaire général, une étape décisive qui déterminera leur avenir académique.
Une série d’agressions nocturnes a semé la terreur à Kafountine, particulièrement chez les femmes. Douze femmes ont été gravement blessées et une femme enceinte, Awa Cissé, a été assassinée dans la nuit du 28 juin 2024. Ces agressions d’une violence inouïe ont poussé les organisations féminines de Ziguinchor à réagir avec force.
Dans une déclaration commune, les organisations féminines ont annoncé l’organisation d’une marche de protestation à Kafountine le samedi 13 juillet. Lors d’une conférence de presse, Ndèye Marie Diédhiou, présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, a rappelé que depuis le début de l’année 2024, douze cas de violences physiques et sexuelles ciblant uniquement des femmes ont été signalés dans cette commune balnéaire.
Elle a souligné que les sévices infligés étaient si graves que les survivantes ont dû être évacuées à Ziguinchor ou à Dakar pour recevoir des soins médicaux.
Les malfaiteurs, agissant en pleine nuit, s’introduisent dans les chambres des femmes pour les mutiler et les vider de leur sang. Ce modus operandi cruel et calculé a soulevé l’indignation et la peur au sein de la communauté. Les organisations féminines de Ziguinchor ont dénoncé ces violences et ont interpellé les autorités locales et nationales pour une réaction rapide et efficace.
Le dernier incident, qui a coûté la vie à Awa Cissé, une mère de trois enfants et enceinte, a eu lieu dans le quartier de Nafacounda. Cette attaque brutale a choqué la communauté et a renforcé la détermination des organisations de la société civile à demander justice.
Ndèye Marie Diédhiou a exhorté la population à rester vigilante et à faire preuve de civisme pour assurer la protection de tous. Elle attend une réponse ferme du gouvernement et des autorités judiciaires « à la hauteur des menaces ». La présidente a insisté sur le fait que les auteurs de ces actes ignobles doivent être traqués, arrêtés et traduits en justice pour que les enfants d’Awa Cissé puissent obtenir justice et réparation.
Ces actes de barbarie ont mobilisé la société civile et renforcé la détermination des organisations féminines à lutter contre les violences faites aux femmes. La marche prévue à Kafountine sera un moment crucial pour montrer la solidarité et la résistance face à cette vague de violence inacceptable.
La situation à Kafountine appelle à une réaction immédiate et décisive des autorités pour garantir la sécurité des femmes et instaurer un climat de paix et de justice dans la région.
Un drame déchirant s’est produit hier, lundi 8 juillet, dans le quartier Camp Navétane de Tambacounda. Un jeune garçon de 8 ans, surnommé « Biaye », a été emporté par les eaux tumultueuses de la vallée morte du Mamacounda aux alentours de 17 heures.
Selon des témoins, Biaye jouait avec un camarade près du champ de son père. Profitant d’un moment d’inattention des adultes, les deux enfants se sont approchés de la vallée. En tentant de la traverser, Biaye a perdu l’équilibre et est tombé dans l’eau. Le courant fort l’a rapidement emporté, laissant son camarade sous le choc et impuissant.
Les habitants du quartier ont immédiatement réagi en organisant des recherches pour retrouver l’enfant. Avec l’aide des sapeurs-pompiers, les recherches se sont intensifiées jusqu’à 20 heures, moment où l’obscurité a forcé la suspension des opérations jusqu’au lendemain.
Ce drame survient après 48 heures de pluies intenses dans la région, qui ont fait gonfler la vallée du Mamacounda, provoquant des inondations dangereuses. Les précipitations importantes ont transformé les cours d’eau en torrents puissants et imprévisibles, augmentant les risques pour les habitants, en particulier les enfants.
Cette tragédie met en lumière l’importance de la vigilance et de la sécurité, surtout en période de fortes pluies. Les autorités locales rappellent aux parents de surveiller de près leurs enfants et de les éloigner des zones à risque.
La communauté de Tambacounda est profondément affectée par la perte tragique de ce jeune garçon. Les prières et pensées vont à sa famille en cette période de deuil.
Le premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite discrète ce mardi matin à Touba. Il a été reçu à huis clos par Serigne Mountakha Mbacké, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké. La rencontre a eu lieu dans la résidence de Serigne Mountakha, située dans le quartier Darou Tanzil de Touba, selon les informations exclusives de Seneweb.
Ousmane Sonko et Serigne Mountakha Mbacké ont eu de longs échanges durant cette rencontre. Le chef du gouvernement a eu l’honneur de prendre son petit-déjeuner chez le guide des mourides. À cette occasion, Serigne Mountakha a offert à Sonko un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums en guise de cadeaux symboliques.
Lors de cette visite, Ousmane Sonko a pris des engagements importants devant le khalife général des mourides. Il a promis de prendre en charge les préoccupations prioritaires de la ville de Touba. Après avoir recueilli les prières et bénédictions de Serigne Mountakha, le premier ministre a quitté la résidence de Darou Tanzil, accompagné de Serigne Cheikh Thioro Mbacké, coordonnateur local de Pastef.
Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre le gouvernement sénégalais et la communauté mouride, soulignant l’importance de la coopération et du respect mutuel entre les leaders politiques et religieux du pays.
Ce mardi matin, le Premier Ministre a effectué une visite matinale discrète à Touba, où il a été chaleureusement accueilli par Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké.
La rencontre, qui s’est déroulée à huis-clos dans la résidence de Serigne Mountakha Mbacké au quartier Darou Tanzil, a été marquée par des échanges prolongés et cordiaux entre les deux leaders. Selon les informations rapportées par Seneweb, Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, a partagé un petit-déjeuner avec le guide religieux, renforçant ainsi les liens traditionnels et respectueux entre l’État et la communauté mouride.
À cette occasion, Serigne Mountakha Mbacké a généreusement offert à son visiteur des symboles importants de la foi mouride, notamment un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums, en signe d’estime et de bienveillance.
Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la relation entre l’État sénégalais et la confrérie mouride, soulignant l’importance du dialogue et de la coopération mutuelle pour le développement harmonieux du pays.
La communauté mouride, qui joue un rôle central dans la vie économique, sociale et religieuse du Sénégal, continue de représenter un pilier essentiel dans la construction de la nation sénégalaise, en prônant des valeurs de paix, de solidarité et de progrès.
Cette rencontre entre le Premier Ministre et Serigne Mountakha Mbacké témoigne de l’engagement de l’État à maintenir des relations ouvertes et constructives avec toutes les composantes de la société sénégalaise, dans le respect des traditions et des croyances qui forgent l’identité nationale.
En conclusion, cette visite à Touba marque un moment de communion et de respect réciproque, consolidant ainsi les liens de confiance entre les autorités et la confrérie mouride, pour le bénéfice de tous les citoyens sénégalais.
La Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane se prépare à accueillir un nouveau leader. Le Commandant Alexandre Diouf, précédemment à la tête de la compagnie de gendarmerie de Ziguinchor, a été nommé pour diriger cette unité stratégique, selon les informations rapportées par Seneweb.
Cette nomination marque un tournant pour la SR de Colobane, où le Lieutenant-Colonel Arona Sarr, l’ancien chef respecté, prendra dorénavant les fonctions de commandant de la légion de gendarmerie de Thiès. Ces changements interviennent dans le cadre des ajustements réguliers au sein des forces de sécurité, visant à renforcer l’efficacité opérationnelle et à dynamiser les performances dans diverses régions du pays.
Le Commandant Alexandre Diouf apporte avec lui une expérience notable dans la gestion des affaires sécuritaires, ayant fait ses preuves à Ziguinchor. Sa nomination est perçue comme une réponse stratégique aux défis croissants en matière de sécurité dans la région de Colobane, connue pour son rôle clé dans les enquêtes criminelles et la lutte contre la criminalité organisée.
Les attentes sont élevées pour le nouveau commandant, qui devra poursuivre le travail accompli par son prédécesseur et maintenir la réputation de la SR de Colobane en tant que pilier essentiel de la sécurité nationale.
En conclusion, cette transition marque non seulement un changement de leadership à la SR de Colobane, mais aussi un engagement renouvelé envers l’excellence opérationnelle et la sécurité publique dans la région.
Les habitants de Kafountine respirent enfin un air de soulagement avec l’arrestation du présumé meurtrier d’Awa Cissé, victime tragique d’une série d’agressions dans la région. La nouvelle a été confirmée par les autorités, indiquant que l’homme en question a été appréhendé par la gendarmerie locale.
Selon les informations recueillies, l’individu a été arrêté par la section de recherches de Ziguinchor et a été interrogé ce lundi après-midi. Face aux enquêteurs, il aurait avoué sa culpabilité dans le meurtre d’Awa Cissé, une mère de trois enfants, survenu la nuit du 28 juin dernier à Kafountine, quartier Nafacounda.
La tragédie avait suscité une vague d’indignation parmi les habitants, confrontés à une série d’agressions nocturnes perpétrées par le même individu, avec un total de onze plaintes enregistrées par les autorités locales. La brigade de Diouloulou avait pris en charge ces plaintes, avant que la section de recherches de Ziguinchor ne prenne le relais pour identifier et capturer le suspect.
Actuellement en garde à vue à Ziguinchor, le présumé coupable sera bientôt présenté devant le parquet pour répondre de ses actes. Cette arrestation marque un pas décisif vers la justice pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’un signe d’espoir pour la communauté de Kafountine, désormais tournée vers la résolution de cette série d’agressions.
Les autorités continuent leur travail pour assurer que toutes les victimes obtiennent justice, dans un climat où la sécurité et la tranquillité sont essentielles pour tous.
Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.
L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.
Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.
Demain, mardi, une nouvelle étape cruciale se profile pour Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Convoqué au tribunal de grande instance de Dakar, M. Cissé fait face à des accusations persistantes d’abus de confiance. Cette affaire découle d’allégations portées par Pathé Mboup, directeur de la société « Mboubène Transport logistics », concernant une somme de deux millions de francs CFA.
Malgré une précédente libération sous caution après le versement de deux millions FCFA par sa famille au plaignant, le parquet a choisi de continuer la procédure judiciaire en invitant M. Cissé à se présenter devant le tribunal des flagrants délits.
L’Association des clients et sociétaires des institutions financières, dirigée par M. Cissé, est reconnue pour son rôle dans la défense des droits des consommateurs et des épargnants. Cette affaire, cependant, jette une ombre sur sa réputation et soulève des questions sur les accusations portées contre lui.
À suivre demain pour les développements de cette affaire qui suscite déjà beaucoup d’attention et d’interrogations dans les milieux judiciaires et au sein de l’opinion publique sénégalaise.
Aujourd’hui, le 08 juillet 2024, marque une nouvelle étape significative dans la carrière déjà illustre de Youssou Ndour, avec la prestigieuse reconnaissance de l’Université Berklee Valencia en Espagne. L’institution a décerné à [Votre Nom] le titre honorifique de Docteur Honoris Causa, rejoignant ainsi une liste impressionnante de distinctions telles que le Praemium Imperiale, qui célèbrent son influence musicale mondiale.
En acceptant cette distinction, Youssou Ndour a souligné l’importance de cette reconnaissance comme un rappel constant de persévérer dans son engagement envers la préservation de l’identité culturelle africaine et la promotion de la compréhension mondiale à travers la musique et les actions quotidiennes.
« Pour moi, chaque récompense est une incitation à continuer de plaider pour ces causes essentielles, » a déclaré Youssou Ndour, reflétant son dévouement à utiliser sa musique comme un moyen de connecter les cultures et d’inspirer un dialogue interculturel profond.
Au cours de sa carrière, [Votre Nom] a non seulement redéfini les frontières de la musique, mais a également été un défenseur passionné de la diversité culturelle et de l’inclusion. Cette dernière distinction de l’Université Berklee Valencia vient renforcer son impact durable sur la scène musicale mondiale et son engagement envers un monde plus harmonieux et inclusif.
Ce lundi matin, aux alentours de 10 heures, un incident dramatique a frappé Médina Baye. La dalle d’un bâtiment en cours de démolition s’est effondrée, coûtant la vie à un travailleur. La victime, un ressortissant Haoussa de moins de 30 ans, était activement engagée sur le chantier lors du drame.
Le corps sans vie a été rapidement transporté au centre hospitalier de Kaolack, tandis que les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident dévastateur. Les premières informations indiquent que l’effondrement soudain de la dalle a été à l’origine de ce tragique décès.
Les habitants de Médina Baye ainsi que la communauté environnante sont profondément attristés par cette perte regrettable. Des mesures de sécurité renforcées sont attendues dans la zone concernée, alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour assurer la justice et la sécurité des travailleurs dans de tels environnements à risque.
Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.
Hier soir, une tragédie a frappé la route entre Ngaye et Tivaouane lorsqu’un bus en direction de Keur Momar Sarr Wallo a été impliqué dans un accident grave. Le drame a débuté par une collision avec un 4×4, qui a entraîné la perte d’un pneu du bus, le projetant violemment contre un arbre.
Les conséquences ont été dévastatrices : deux personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que plusieurs autres passagers ont été grièvement blessés. L’évacuation des victimes vers l’hôpital de Tivaouane a été marquée par un nouvel incident lorsque l’ambulance transportant les blessés a été impliquée dans un choc secondaire. Ce tragique enchaînement d’événements a malheureusement conduit à des blessures supplémentaires, dont deux fractures pour un brancardier.
Les autorités locales et les équipes de secours ont immédiatement réagi sur les lieux, déployant des efforts intenses pour prendre en charge les victimes et coordonner les opérations de sauvetage. Les détails exacts de l’accident et les causes précises sont actuellement en cours d’enquête, alors que la communauté locale exprime sa profonde tristesse face à cette terrible perte de vies et aux blessures infligées.
Cette tragédie rappelle l’importance de la sécurité routière et de la vigilance constante au volant. Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés qui luttent actuellement pour leur rétablissement à l’hôpital.
Les conclusions des Assises nationales récemment transmises au chef de l’État ont suscité un débat animé autour de la réforme du Code pénal et du Code de la famille au Sénégal. Parmi les principales recommandations, les participants ont exigé une révision significative de plusieurs articles jugés obsolètes ou non conformes aux normes internationales.
Un des points de friction concerne l’article 305 du Code pénal, qui traite de l’avortement. Les propositions visent à aligner cette disposition sur les standards du Protocole de Maputo, permettant ainsi l’avortement médicalisé dans les cas de viol ou d’inceste suivis de grossesse. Cette initiative vise à répondre aux normes internationales, bien que des résistances soient observées de la part de certains groupes religieux.
Un autre sujet sensible est l’article 300 du Code pénal, qui concerne les relations sexuelles impliquant des mineurs de moins de 13 ans dans le cadre du mariage coutumier. Les débats ont porté sur l’ajustement de cet article pour refléter l’âge de la majorité sexuelle à 18 ans, conforme aux conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Cette proposition n’a cependant pas trouvé de consensus favorable auprès des représentants religieux.
En parallèle, les Assises ont également recommandé des modifications au Code de la famille, notamment pour faciliter la procédure de divorce en l’absence de certificat de mariage, en acceptant des attestations de mosquée ou des actes de l’Église comme preuves valables. Cette mesure cherche à simplifier l’accès à la justice dans les affaires familiales, mais elle est également sujette à des désaccords.
En conclusion, bien que les propositions des Assises visent à moderniser le cadre juridique sénégalais et à le rendre conforme aux normes internationales, les divergences persistantes avec les acteurs religieux posent un défi significatif à leur adoption. L’issue de ces débats influencera directement la direction future des réformes législatives dans le pays.
La Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) a récemment fait face à des allégations de licenciement massif par certains médias, qu’elle tient à rectifier fermement. Dans un communiqué adressé à Seneweb, la direction générale a spécifié que les départs en question ne sont pas des licenciements, mais plutôt la conclusion naturelle de contrats de prestation.
Selon le communiqué, 173 prestataires arrivant à la fin de leurs contrats verront ceux-ci non renouvelés à la fin de juillet. Cette décision, conforme aux dispositions légales et aux conventions collectives en vigueur, s’inscrit dans une stratégie de rationalisation des effectifs et de gestion efficiente des ressources humaines, comme l’a souligné Toussaint Manga, directeur général de la LONASE. Il a insisté sur le respect scrupuleux des procédures légales tout au long du processus, assurant qu’aucun droit n’a été enfreint.
Reconnaissant les défis que cette décision peut engendrer pour les personnes concernées, la LONASE a exprimé sa volonté de répondre aux exigences du contexte actuel, affirmant son engagement continu envers le développement national à travers des initiatives sociétales, notamment dans le domaine du sport.
Cette clarification vise à dissiper toute confusion entourant la récente annonce, réaffirmant la transparence de la LONASE dans sa gestion des ressources humaines et son respect des lois en vigueur.
Hier soir, une tragédie a frappé la localité d’Allou Kagne lorsqu’un car « Ndiaga-Ndiaye » a été impliqué dans un accident dévastateur. Selon les derniers rapports officiels, l’incident a causé la perte tragique d’une vie humaine, avec 25 victimes au total. Parmi celles-ci, 8 personnes sont grièvement blessées et 16 autres ont subi des blessures légères.
L’accident s’est produit après que l’une des lames arrières du véhicule se soit brusquement détachée alors qu’il circulait sur la route principale. Cette perte soudaine d’équilibre a entraîné le car dans une dérive incontrôlable, culminant avec sa chute spectaculaire dans un ravin voisin.
Les autorités locales et les secouristes ont immédiatement répondu à l’urgence, mobilisant des efforts considérables pour évacuer et soigner les blessés. Les survivants ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des traitements appropriés.
À mesure que les détails émergent et que l’enquête progresse, des questions sur la sécurité et l’entretien des véhicules routiers sont susceptibles d’être soulevées. Les habitants d’Allou Kagne et des environs sont profondément choqués par cet événement tragique, qui rappelle la fragilité de la vie humaine face aux accidents routiers.
Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer les causes exactes de cet incident et pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été témoin d’un accident tragique survenu samedi dernier à Kelle Guèye, alors qu’il revenait d’une visite à Saint-Louis. Un bus en provenance de Louga a dérapé et s’est renversé, causant des blessures à dix personnes, dont deux grièvement.
Selon le quotidien Les Échos, qui rapporte les détails dans son édition du lundi 8 juillet, Ousmane Sonko a immédiatement réagi en descendant de son véhicule pour apporter son aide. Il s’est rendu sur les lieux de l’accident, où il a pris des nouvelles des blessés et inspecté les dégâts à bord du bus. Le Premier ministre a également échangé avec le chauffeur impliqué dans l’incident.
Les blessés ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers et évacués vers l’hôpital Sakhir Diéguène de Louga pour recevoir les soins nécessaires. L’accident a suscité une mobilisation rapide des secours et une intervention immédiate des autorités locales et des services médicaux.
Cette réaction proactive d’Ousmane Sonko souligne l’importance de la gestion efficace des situations d’urgence et de l’engagement personnel envers le bien-être des citoyens.
Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Demba Diop, également connu sous le nom de Diop Sy, à « Abdou Samba Sy et consort ». Le député et maire de Tivaouane a été reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui, et condamné à verser la somme de 1 milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA, selon les informations divulguées par Libération dans son édition du lundi 8 juillet.
L’affaire, qui a pris place devant les tribunaux, a vu les demandeurs, « Abdou Samba Sy et consort », partiellement satisfaits de leur requête, ayant été déboutés du surplus de leur demande. Bien que les détails précis du différend n’aient pas été explicitement mentionnés par Libération, il est signalé que le tribunal a exonéré l’État du Sénégal et la commune de Sangalkam, qui étaient également parties poursuivies dans cette affaire.
Cette décision judiciaire marque une étape significative dans le litige opposant Demba Diop à ses accusateurs, avec des implications potentielles importantes pour toutes les parties concernées.
Lors de la formation du nouveau gouvernement en avril, une décision significative a été prise de fusionner les ministères de l’Ariculture et de l’Élevage sous l’autorité d’un seul département, dirigé par le Dr Mabouba Diagne, ancien vice-président de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO). Cette réorganisation vise à optimiser les ressources et les actions à travers un plan ambitieux s’étendant jusqu’en 2027 entre ces secteurs de renforcer leur contribution à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire.
À cet effet, le Sénégal a clairement articulé ses ambitions à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), qui définit une feuille de route sur la période 2025-2027. Ce cadre stratégique met l’accent sur plusieurs axes clés visant à moderniser et à développer de manière durable les secteurs agricole et d’élevage.
Pour l’agriculture, les initiatives pivoteront autour de la transformation des exploitations familiales grâce à une modernisation accrue et une réforme foncière visant à sécuriser les droits de propriété. Des coopératives de producteurs seront également soutenues, équipées de plateaux techniques partagés pour optimiser les rendements et la gestion des ressources.
La gestion efficace des ressources en eau jouera un rôle crucial pour soutenir une production agricole tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience face aux défis climatiques. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour améliorer l’efficacité de l’irrigation et la gestion des bassins hydrographiques.
En ce qui concerne l’élevage, le gouvernement s’engage à développer une chaîne de valeur laitière nationale ainsi qu’un programme ambitieux pour le secteur avicole. Des investissements significatifs seront réalisés pour moderniser les infrastructures d’abattage, de stockage, de transformation et de commercialisation des produits d’élevage, garantissant dès lors la qualité et la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.
La protection contre les feux de brousse et la gestion durable des parcours et des pâturages seront également prioritaires, particulièrement dans les zones sylvopastorales où ces actions contribueront à préserver les écosystèmes tout en soutenant les communautés pastorales.
Un système de recensement et d’identification nationale du cheptel sera mis en place pour optimiser les interventions et les investissements publics dans le secteur de l’élevage, renforçant la sécurité et la gestion des ressources animales.
Selon des informations exclusives obtenues par Dakaractu, un remaniement significatif est prévu dans les prochains jours au sein de la Gendarmerie Nationale du Sénégal. Cette réorganisation fait suite à la nomination du nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la Justice Militaire, le Général Martin Faye.
Le changement de leadership à ce niveau stratégique signifie que de nouvelles figures occuperont des postes clés, de Dakar à Ziguinchor, en passant par Saint-Louis et Tamba, parmi d’autres régions. Cette initiative vise à insuffler un vent de renouveau et de dynamisme, aligné avec les directives du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour renforcer l’efficacité et la performance de l’institution.
Une source proche du dossier indique que le chef du commandement de la Gendarmerie à Dakar verra l’arrivée d’un nouveau patron, tandis que des mutations profondes sont également prévues dans les autres commandements de légion de l’État-Major. Ces ajustements sont destinés à optimiser les opérations et à répondre de manière proactive aux défis sécuritaires actuels et futurs du pays.
Ce remaniement représente un tournant stratégique pour la Gendarmerie Nationale du Sénégal, marquant un engagement fort envers l’amélioration continue et l’adaptation aux besoins évolutifs de sécurité nationale. Les détails spécifiques des nouvelles nominations et des mutations seront annoncés dans les jours à venir, reflétant ainsi un effort concerté pour consolider et moderniser l’institution gendarmique.
Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.
Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.
À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.
Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.
Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.
À l’issue du second tour des élections législatives dimanche, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel vibrant en faveur du changement politique. Le leader de La France Insoumise a exhorté le Premier ministre Gabriel Attal à démissionner, affirmant que le président Emmanuel Macron porte désormais la responsabilité d’inviter un nouveau gouvernement de « Front populaire ».
« Notre peuple a clairement rejeté le pire des scénarios », a déclaré Mélenchon, soulignant qu’aucune forme de manœuvre ou de compromis ne serait acceptable. Il a catégoriquement refusé d’engager des négociations avec le parti au pouvoir, marquant une position ferme contre toute alliance potentielle.
Les résultats des élections législatives ont posé les bases d’une réorientation des dynamiques politiques en France, Mélenchon se positionnant en tête de l’opposition à l’administration actuelle. Alors que les appels au changement résonnent à travers le spectre politique, le chemin à suivre promet d’être tumultueux alors que des visions concurrentes de la gouvernance s’affrontent à la suite de ce moment électoral décisif.
Dans un incident dévastateur survenu aujourd’hui à Allou Kagne, un véhicule de type « ndiaga-ndiaye » en provenance de Thiès a tragiquement fait une embardée, se précipitant dans un ravin après avoir mal négocié un virage. Les premiers rapports indiquent qu’au moins une personne a perdu la vie dans l’accident, tandis que plusieurs autres ont été grièvement blessées, parmi lesquelles des femmes.
Le bilan actuel reste provisoire, et les autorités locales ainsi que les services médicaux continuent de travailler sur place pour évaluer l’étendue des dommages et fournir une assistance médicale urgente aux blessés. Des informations supplémentaires sur les circonstances exactes de l’accident et sur l’identité des victimes seront communiquées dès qu’elles seront disponibles.
Nous suivons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.
Adama Bèye, PDG du Groupe AB Corporation, et Zeyna Ndour, fille de Bouba Ndour, directeur des programmes au Groupe Futurs Médias (GFM), ont échangé leurs vœux ce dimanche 7 juillet 2024 à la mosquée de Fann Résidence, près du Ministère de la Santé, à 16h30. La cérémonie sacrée scellant leur union s’est déroulée en présence de leurs proches.
Le couple était entouré de leur famille et de leurs amis alors qu’ils célébraient leur jour spécial dans un cadre empreint d’amour et de joie. À la suite de la cérémonie, les félicitations sont reçues au Boulevard de la République, angle Corniche, où une réception est organisée pour honorer les nouveaux mariés.
Adama Bèye, reconnu pour son leadership au sein du Groupe AB Corporation, et Zeyna Ndour, respectée pour ses contributions au GFM, ont entamé ce nouveau chapitre de leur vie ensemble, marquant le début d’un voyage prometteur en tant qu’époux et épouse.
Il a suffi des premières pluies pour révéler l’incompétence de l’équipe municipale de Kaolack. Ce matin, les habitants ont découvert leur ville submergée par les eaux, suscitant des questions sur la préparation de la mairie pour la saison des pluies.
Après les fortes pluies, les résidents se demandent si des opérations pré-hivernales ont été menées par la municipalité. Il semble que les caniveaux n’ont pas été curés, aggravant les problèmes d’inondation.
Face à cette situation critique, le mouvement Kaolack Bi Gueune a lancé un appel aux autorités centrales pour venir en aide aux populations de Kaolack. Des quartiers comme Thioffack, Bongré, Kassaville, Passoire, Kasnack, Médina Mbaba sont totalement inondés, mettant en danger les biens et la sécurité des habitants.
Le mouvement Kaolack Bi Gueune appelle également toutes les bonnes volontés et les fils de Kaolack à s’organiser en urgence pour fournir aux populations inondées des motopompes nécessaires à l’évacuation des eaux.
Les inondations à Kaolack ont mis en lumière les lacunes de l’équipe municipale en matière de gestion des eaux pluviales. La mobilisation des autorités centrales et des citoyens est urgente pour aider les populations touchées et éviter de nouvelles catastrophes. La situation appelle à une meilleure préparation et à des actions concrètes pour protéger la ville contre les futures intempéries.
L’hivernage s’est fermement installé au Sénégal, marqué par des précipitations intenses qui ont récemment touché plusieurs régions du pays. La ville de Kaolack, dans la région du Saloum, a particulièrement souffert des effets de ces pluies torrentielles au cours des dernières 24 heures. Dr Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu en urgence sur place pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.
« J’étais ce matin en route vers le Lac de Guiers où je devais effectuer des visites avec les services techniques du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Après l’étape du barrage de Diama, j’ai décidé de changer de route pour me rendre à Kaolack. La forte pluie qui s’est abattue sur Kaolack a créé des difficultés dans plusieurs quartiers », a déclaré le ministre, soulignant l’ampleur des défis rencontrés par la population locale.
Le ministre Dieye a également annoncé son intention d’évaluer de près la situation sur le terrain et de renforcer les mesures d’assistance en collaboration étroite avec la mairie et les autorités administratives locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins urgents des communautés affectées et à prévenir de futures crises liées aux conditions météorologiques extrêmes.
Les pluies saisonnières, bien que cruciales pour l’agriculture et les réserves d’eau, peuvent entraîner des défis importants en matière d’infrastructures et de sécurité publique. Le gouvernement sénégalais, par le biais du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’engage à assurer une réponse efficace et rapide face aux situations d’urgence causées par les intempéries.
En cette période critique, la solidarité nationale et la coopération entre les différents niveaux de gouvernement sont essentielles pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles et protéger les communautés vulnérables.
Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.
Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.
Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.
Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.
En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.
Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kaolack ont engendré d’importants dégâts matériels et des situations de crise pour de nombreux résidents. Tôt ce dimanche matin, Mbossé Coumba Djiguèn et plusieurs quartiers environnants ont été durement touchés par des inondations, laissant les habitants dans une situation précaire.
De Parcelles Assainies à Sara Ndiougary, en passant par Ndar Gou Ndaw et les Abattoirs Ndangane, les effets des eaux de pluie se sont fait sentir à travers toute la commune. Des résidences ont été submergées, certaines jusqu’à ce que l’eau pénètre dans les chambres, créant des conditions difficiles et souvent dangereuses pour les habitants.
Une des principales raisons avancées pour ces inondations est l’incapacité du canal de Médina Mbaba à drainer efficacement les eaux pluviales. La combinaison des eaux de pluie avec les eaux usées a exacerbé la situation, créant un cocktail destructeur qui a affecté de nombreux quartiers de la ville.
Les habitants affectés, comme ceux de Koutal Malick Ndiaye dans la commune de Ndiaffat, appellent désespérément les autorités étatiques à intervenir rapidement. Ils réclament un programme de canalisation urgent afin de prévenir de futures catastrophes similaires. Pour eux, l’heure est à l’action pour protéger les vies et les biens des résidents de Kaolack.
En réponse à cette crise, les autorités locales devront travailler de concert avec les communautés affectées pour développer des solutions durables. Cela pourrait inclure des mesures d’infrastructure améliorées, telles que la rénovation et l’extension des systèmes de drainage, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser les résidents aux pratiques de gestion des eaux pluviales.
Alors que la saison des pluies continue de sévir, il est impératif que des mesures concrètes soient prises rapidement pour atténuer les effets des inondations à Kaolack. La coordination efficace entre les autorités locales, les résidents et les organisations civiles sera cruciale pour assurer la résilience de la ville face aux défis futurs posés par l’hivernage.
En conclusion, la situation actuelle à Kaolack souligne l’urgence d’une planification urbaine proactive et de l’investissement dans des infrastructures robustes pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays, les exhortant à ne pas risquer leur vie en empruntant la périlleuse route de l’Atlantique vers l’Europe. Son appel survient après le récent naufrage tragique d’un bateau transportant des migrants au large de la Mauritanie, qui a coûté la vie à près de 90 personnes.
Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, diffusé sur sa page Facebook, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cette nouvelle tragédie et a souligné que « votre solution ne se trouve pas dans les pirogues ». Il a insisté sur le fait que les jeunes africains doivent trouver des opportunités en Afrique même, malgré les difficultés économiques.
Le Premier ministre a également critiqué les conditions précaires et les dangers inhérents à cette route migratoire, où les migrants voyagent souvent sur des bateaux surchargés et parfois non adaptés à la navigation en haute mer. « La route de l’Atlantique est particulièrement dangereuse en raison de ses forts courants et du manque d’eau potable à bord des embarcations », a-t-il expliqué.
M. Sonko a également mis en garde contre l’illusion d’une vie meilleure en Europe, soulignant que de nombreux pays européens font face à leurs propres défis économiques et sociaux. « Les pays que certains jeunes veulent rejoindre sont eux-mêmes en crise ou en début de crise », a-t-il affirmé.
Enfin, le Premier ministre a appelé la jeunesse africaine à croire en l’avenir de leur continent. « L’avenir du monde est en Afrique », a-t-il déclaré, insistant sur le potentiel de croissance et de développement que l’Afrique représente.
Cette intervention intervient dans un contexte où de plus en plus de jeunes africains tentent la traversée vers l’Europe, malgré les risques élevés de naufrage et les pertes humaines tragiques qui en découlent. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes sont décédées en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, marquant ainsi un sombre record.
En conclusion, le message fort de M. Sonko résonne comme un appel à la responsabilité et à la prise de conscience collective pour trouver des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les jeunes africains, tout en les encourageant à explorer les opportunités disponibles sur leur propre continent.
Aujourd’hui, samedi, la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire s’est réunie pour observer attentivement le ciel. Réunissant des rapports de ses représentants à travers le pays et en concertation avec les leaders religieux, la Commission a conclu que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité nationale.
En conséquence, la Commission annonce que le lundi 08 juillet marquera le premier jour du mois lunaire de Mouharam. Cette déclaration est cruciale pour la communauté musulmane, car elle fixe également la date de la célébration de la Tamxarit, prévue pour la nuit du mardi 16 juillet 2024.
Le mois de Mouharam est un temps de réflexion et de respect dans la tradition musulmane, marqué par des pratiques de piété et de commémoration. La décision de la Commission est le résultat d’une évaluation méticuleuse et d’une coordination étroite avec les observateurs locaux et les autorités religieuses, visant à assurer l’exactitude du calendrier lunaire pour l’ensemble de la nation.
Les membres de la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont contribué aux observations et ont appelé à l’unité et à la fraternité parmi tous les fidèles pour ce début de nouveau cycle lunaire.
Hier, lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage « Phénoménal Général Kara », Serigne Modou Kara Mbacké a captivé l’audience avec une déclaration énigmatique : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! » Le président du Parti de la vérité et du développement (PVD) a suscité l’anticipation en promettant des révélations sur l’actualité nationale dans les jours à venir.
Accompagné de son épouse, auteure de l’ouvrage célébré, et entouré d’invités attentifs, Cheikh Modou Kara a déclaré que trente minutes ne suffisaient pas à aborder tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Ainsi, il a choisi de prendre date pour une conférence de presse prochaine où il prévoit de livrer ses perspectives sur les développements récents.
La communauté politique et médiatique est en effervescence suite à cette annonce. Connu pour ses prises de position marquantes et son influence dans les cercles politiques et religieux, Serigne Modou Kara Mbacké semble prêt à partager des analyses et des commentaires qui pourraient potentiellement redéfinir le débat public.
En attendant cette conférence de presse très attendue, les observateurs spéculent sur les sujets que le leader politique abordera et l’impact potentiel de ses déclarations sur la scène nationale. Restez à l’écoute pour plus de détails alors que Serigne Modou Kara Mbacké s’apprête à faire entendre sa voix de manière spectaculaire dans les jours à venir.
L’ONU Femmes, en collaboration avec le Groupe Polaris Asso et grâce au soutien crucial des ministères de la famille et de la solidarité, ministère de l’enseignement supérieur, et le ministère de la communication et du Numérique a organisé le troisième camp de codage de l’initiative African Girl Can Code, donc 25 seront formé pour une durée de 10 jours. Le camp, qui a rassemblé 25 de jeunes filles, et femmes s’est déroulé à Dakar et va permettre aux participantes d’acquérir des compétences en technologies de l’information.
Selon Mme Dieynaba Sow, l’Initiative AGCCI a été commandée par ONU Femmes, la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’objectif est de former et d’habiliter un minimum de 2000 filles âgées de 17 à 25 ans, à travers l’Afrique, à devenir des programmeuses, des créatrices et des conceptrices informatiques, les mettant sur la bonne voie pour entreprendre des études et poursuivre des carrières dans l’information, la communication et la technologie (TIC), les secteurs de l’éducation et du codage. L’initiative a deux stratégies clés, à savoir : les camps de codage et l’intégration des TIC, du codage et du genre dans les programmes scolaires nationaux. En outre, elle encourage la mise en œuvre de campagnes médiatiques nationales impliquant des modèles et utilise une plate-forme en ligne qui sera hébergée sur l’Académie de l’UIT avec des capacités et des fonctionnalités améliorées pour soutenir la mise en réseau entre les filles, les formateurs et parrains. L’initiative est déployée dans 11 pays prioritaires (Burundi, RDC, Kenya, Mali, Mozambique, Niger, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Ouganda et Tanzanie).
» Nous en sommes à la troisième édition ; en mai 2023 à l’Espace Numérique Ouvert, de l’Université Cheikh Amidou Kane avec une cohorte de 50 filles, en décembre 2024 ici même avec encore 50 filles ; avec 25 pour la clôture de la phase 2 au Sénégal. Avec l’appui de Polaris Asso et l’accompagnement des ministères partenaires du projet (Ministère de de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ministère de la Famille et des solidarités) et de l’AUF. La culture digitale des jeunes filles de 100 jeunes fille a été améliorée afin de réduire les inégalités entre les garçons et les filles concernant l’accès aux technologies. Elles ont été considérablement renforcées sur la base de cours et d’exercices de groupe participatifs et se sont enrichies avec le partage d’expériences de brillantes personnes ressources qui évoluent dans la thématique pour partager leur vécu, leur montrer la voie et renforcer leur confiance en soi. Elles ont été aussi dotées d’ordinateurs portables. L’objectif est d’avoir les mêmes résultats que les deux premiers camps, et même d’optimiser les performances… » a déclaré Mme Dieynaba Sow, avant d’ajouter que la disparité entre les femmes et les hommes, et entre les filles et les garçons en ce qui concerne l’adoption du numérique et les possibilités d’accès, d’utilisation et de bénéfice de la technologie y relative restent un obstacle majeur à une participation égale dans la conception et la gouvernance de la technologie. Les femmes et les filles restent sous-représentées dans toute la création, l’utilisation et la réglementation de la technologie. Elles sont moins susceptibles d’utiliser les services numériques ou d’entamer des carrières liées à la technologie, et beaucoup plus susceptibles de faire face au harcèlement et à la violence en ligne. Cela limite non seulement leur propre autonomisation numérique, mais également le potentiel transformatif de la technologie et de l’innovation dans son ensemble.
Mme Aissatou Ba, represente du ministère de l’enseignement supérieur et de l’innovation affirme que l’initiative d’ AGCCI s’aligne parfaitement avec la politique nationale, stimulant de nouveaux moteurs de développement. » Vous avez été choisies parmi tant d’autres pour bénéficier de cette formation en TIC et codage, organisée sur une durée de dix jours avec des formateurs expérimentés. Je vous adresse toutes mes félicitations et vous souhaite un excellent camp. Le MESRI réitère sa collaboration avec ONU Femmes pour accompagner les filles dans l’acquisition de connaissances technologiques susceptibles de dynamiser des secteurs vitaux de l’économie. Le secteur de l’éducation ambitionne de contribuer à votre autonomisation pour faciliter votre insertion professionnelle.Ce programme de codage pour les filles revêt une importance particulière dans la promotion de l’égalité des sexes dans notre pays. Il stimule également le leadership et la confiance chez les jeunes filles sénégalaises, inspirant ainsi les décideurs politiques et les législateurs à intégrer les TIC, le genre et le codage dans les programmes nationaux pour un développement humain fondé sur la participation et l’égalité… » a-t-elle assuré.
Mme Dieynaba a terminé par faire savoir que l’innovation technologique peut permettre aux femmes d’acquérir des compétences, et d’avoir des opportunités pour prendre le contrôle de leur vie et de leur avenir. » Cela inclut l’émancipation économique, l’accès à l’éducation et à la formation, la participation à la prise de décision politique et sociale, la reconnaissance de l’égalité des sexes… » A-t-elle conclu
L’ancienne Première Ministre Aminata Touré a récemment annoncé sur sa page Facebook avoir reçu une convocation du tribunal de Dakar pour répondre à une plainte en diffamation déposée par Mansour Faye, ancien ministre du régime de Macky Sall. Cette action fait suite à des déclarations publiques de Mme Touré concernant la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19, dont Faye avait la charge.
La polémique a éclaté après la publication du rapport final de la Cour des Comptes sur la gestion de ces fonds pour les années 2020-2021. Ce rapport a suscité une vive réaction parmi les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, qui ont déposé une proposition de résolution visant à traduire en justice dix ministres, dont Mansour Faye, devant la Haute Cour de Justice. Ces parlementaires ont été soutenus par Aminata Touré, bien que celle-ci ne puisse plus siéger en raison de divergences avec le président Macky Sall.
Dans sa déclaration sur Facebook, Mme Touré a exprimé son étonnement face à la plainte de Mansour Faye, soulignant que de nombreux autres citoyens sénégalais avaient exprimé des préoccupations similaires quant à la gestion des fonds COVID. Elle a affirmé sa volonté de se défendre vigoureusement devant le tribunal.
Cette affaire promet de révéler davantage de détails sur la gestion controversée des fonds destinés à la riposte contre la Covid-19 au Sénégal. La confrontation prévue entre Aminata Touré et Mansour Faye le 27 juillet prochain attisera certainement l’intérêt public et médiatique.
Restez informés pour suivre l’évolution de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène politique sénégalaise.
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a fermement répondu aux accusations le qualifiant de « populiste » lors de son discours à Saint-Louis, où il participait à la deuxième journée de « Sétal Sunu Réew ». Accueilli chaleureusement par les populations locales, il a saisi cette occasion pour clarifier sa position face aux critiques.
S’exprimant devant une foule enthousiaste, Ousmane Sonko a déclaré : « J’entends des gens avancer que nous sommes dans le populisme. Nous avons décidé d’être proches de la population et pour cela, nous ne devons pas rester dans nos bureaux entre quatre murs pour prétendre résoudre les problèmes des Sénégalais. Si c’est ça le populisme alors nous serons les premiers populistes du monde ».
Le Premier ministre a souligné l’importance d’un engagement direct avec les citoyens pour mieux comprendre et résoudre leurs problèmes. Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, a également choisi cette approche, préférant descendre sur le terrain et tendre l’oreille aux populations pour mieux répondre à leurs besoins.
En insistant sur la nécessité de rester connecté aux réalités quotidiennes des Sénégalais, Ousmane Sonko a renforcé son image de leader proche du peuple. Il a affirmé que cette proximité est essentielle pour un gouvernement qui se veut à l’écoute et réactif aux préoccupations des citoyens.
Cette déclaration du Premier ministre intervient après une visite à Colobane et répond directement aux critiques récentes. Ousmane Sonko a affirmé que rester dans des bureaux éloignés des réalités du terrain n’est pas une solution viable pour résoudre les défis auxquels le pays est confronté.
La prise de position du Premier ministre pourrait également renforcer son soutien populaire, en montrant qu’il est prêt à défier les conventions pour rester au service des Sénégalais. En soulignant l’importance de l’action de terrain et de l’écoute active, Ousmane Sonko se positionne comme un leader déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes du pays, malgré les critiques qu’il considère comme infondées.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ibrahima Baba Sall, a révélé des discussions cruciales en cours pour résoudre la crise actuelle entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. Ce bras de fer, alimenté par des tensions autour de la déclaration de politique générale, pourrait bientôt trouver une issue grâce à une intervention directe du président de la République.
S’exprimant lors de l’émission en pulaar « Faandu » sur la chaîne YouTube de L’As Tv, Ibrahima Baba Sall, qui est également le maire de Bakel, a partagé des informations importantes. Selon lui, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a reçu un mandat formel du bureau de l’Assemblée lors de la clôture de la session unique samedi dernier. Ce mandat l’autorise à engager des discussions avec le président de la République pour surmonter cette crise institutionnelle.
Le député-maire a également reconnu un retard dans la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, notamment en ce qui concerne les dispositions relatives au Premier ministre. Ce poste, restauré en 2021, devait être inclus dans le règlement intérieur. « Lors de notre réunion du samedi dernier, le président de l’Assemblée nationale a consulté les présidents de groupes pour réactualiser ce règlement », a-t-il déclaré.
Cette crise survient alors que l’Assemblée nationale, dominée par le groupe Benno Bokk Yaakaar, fait face à des défis institutionnels majeurs. Ibrahima Baba Sall, en tant que membre de ce groupe majoritaire, a souligné l’urgence de résoudre ces problèmes pour permettre au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale conformément à la constitution.
Le parlementaire a exprimé son optimisme quant à une résolution rapide de cette crise, affirmant que des efforts concertés étaient en cours pour rétablir le fonctionnement normal des institutions. La prochaine étape, selon lui, est d’assurer que le Premier ministre puisse s’adresser à l’Assemblée nationale et exposer sa vision pour le pays, ce qui est crucial pour la stabilité politique et le progrès du Sénégal.
Ce développement marque une avancée significative vers la fin des tensions actuelles et la restauration de la coopération entre l’exécutif et le législatif. Les prochains jours seront déterminants pour voir si ces discussions porteront leurs fruits et permettront de tourner la page de cette crise institutionnelle.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel poignant aux jeunes du pays, les exhortant à éviter les périlleuses traversées de l’Atlantique vers l’Europe. Cet appel intervient à la suite du naufrage tragique d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, ayant causé la mort de près de 90 personnes et laissant des dizaines de disparus.
Le drame s’est produit cette semaine, lorsqu’un navire transportant environ 170 migrants a chaviré. Ce bateau avait quitté la région frontalière entre la Gambie et le Sénégal. Les garde-côtes mauritaniens ont récupéré les corps de 89 victimes, mais les chiffres exacts des personnes disparues restent incertains.
Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, diffusé sur sa page Facebook, le Premier ministre Sonko a exprimé son désarroi face à cette tragédie. « C’est dommage, c’est déplorable. Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues », a-t-il déclaré devant des centaines de jeunes.
M. Sonko a souligné la dangerosité de la route de l’Atlantique, accentuée par les forts courants et les conditions précaires des embarcations souvent surchargées et mal équipées. Malgré ces risques, cette route est de plus en plus empruntée en raison du renforcement de la surveillance en Méditerranée.
Le Premier ministre a insisté sur le potentiel de l’Afrique pour offrir des opportunités de croissance et de développement. « L’avenir du monde est en Afrique, et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », a-t-il affirmé.
Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5 000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, ce qui représente 33 décès par jour, le taux le plus élevé depuis le début de la collecte des données en 2007. Cette situation met en lumière l’urgence de trouver des solutions locales et durables pour les jeunes Africains.
Le Premier ministre Sonko a conclu son discours en réitérant l’importance de saisir les opportunités sur le continent africain plutôt que de risquer leur vie en mer.
Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays samedi dernier, les exhortant à éviter la dangereuse traversée de l’Atlantique vers l’Europe. Son discours intervient quelques jours après un tragique naufrage au large de la Mauritanie, où près de 90 migrants ont perdu la vie.
Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cet incident, déplorant la perte de nombreuses vies jeunes. Il a souligné que les solutions pour l’avenir des jeunes ne résidaient pas dans les pirogues risquées qui tentent la traversée périlleuse vers l’Europe.
Le naufrage en question s’est produit lorsque 170 personnes à bord d’un bateau de pêche traditionnel ont chaviré au large de la côte mauritanienne. Jusqu’à présent, 89 corps ont été récupérés, laissant 72 personnes toujours portées disparues. Les conditions difficiles de cette route maritime, avec des courants forts et des embarcations surchargées et parfois inadaptées à la navigation, rendent cette traversée extrêmement dangereuse.
M. Sonko a également mis en lumière les défis économiques et sociaux que rencontrent également les pays européens, soulignant que l’Afrique offre elle-même des opportunités de développement et de croissance. Il a encouragé les jeunes à envisager un avenir prometteur sur leur continent d’origine.
Les chiffres alarmants de décès en mer Méditerranée soulignent l’ampleur de la crise humanitaire en cours. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, soit en moyenne 33 décès par jour, le bilan le plus lourd depuis le début de leur collecte de données en 2007.
En conclusion, le discours poignant de M. Sonko reflète l’urgence d’une action collective pour dissuader les jeunes de risquer leur vie dans des voyages clandestins périlleux et pour promouvoir des alternatives sécurisées et viables au développement sur le continent africain.
C’est avec enthousiasme que les Patriotes Riders, un groupe dynamique de jeunes bénévoles, ingénieurs, docteurs, entrepreneurs et cadres, se sont réunis sous le pont des Maristes pour une grande opération de nettoyage et de sensibilisation à l’importance de maintenir un environnement propre.
Les Patriotes Riders partagent une passion commune pour la moto, mais leur engagement va bien au-delà de cette passion. Ils se consacrent également à des actions citoyennes visant à préserver et améliorer leur cadre de vie. Leur récente initiative sous le pont des Maristes en est une illustration éloquente.
L’une des missions principales de cette opération était de lutter contre l’affichage sauvage, une pratique illégale qui dégrade nos espaces publics. Les publicités, enseignes et préenseignes ne peuvent être placées n’importe où, sous peine de sanctions. Les Patriotes Riders se sont donc mobilisés pour enlever ces affichages non conformes et rappeler aux citoyens l’importance de respecter la réglementation en vigueur.
Le travail effectué par les Patriotes Riders sous le pont des Maristes a été salué par de nombreux habitants. Leur action ne se limite pas à la simple suppression d’affiches. Ils cherchent également à sensibiliser la population à la nécessité de préserver la propreté de nos espaces communs.
Les efforts des Patriotes Riders n’ont pas été vains. Ils ont reçu de nombreux messages de félicitations et de soutien de la part des résidents et des autorités locales. Leur dévouement et leur esprit communautaire sont des exemples inspirants pour tous.
L’action des Patriotes Riders sous le pont des Maristes montre que la passion et l’engagement citoyen peuvent aller de pair pour créer un impact positif sur la communauté. Leur exemple devrait inspirer d’autres groupes et individus à s’investir dans la préservation de notre environnement et à contribuer activement à l’amélioration de notre cadre de vie.
Le 27 juillet 2024 marquera un face-à-face judiciaire très attendu entre l’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré, et l’ancien ministre Mansour Faye. Ce dernier a déposé plainte contre Touré pour diffamation, suite à des critiques portées sur sa gestion des fonds COVID-19, totalisant 1000 milliards de francs CFA.
Sur sa page Facebook, Aminata Touré a vivement réagi, se déclarant victime d’une vendetta orchestrée par la famille Faye, qui est la belle-famille de l’ancien président Macky Sall. Elle a dénoncé une série de persécutions politiques, accusant notamment la Première Dame pour avoir brisé des carrières et le frère de cette dernière, Adama Faye, pour avoir interféré dans des affaires municipales à Dakar.
Touré a également affirmé que Mansour Faye aurait influencé son renvoi de l’Assemblée Nationale après qu’elle ait proposé une loi sur les incompatibilités familiales. Elle a appelé à une transparence totale de la part de Faye et de sa famille, exigeant la déclaration de leur patrimoine tant au Sénégal qu’à l’étranger.
La saga judiciaire entre Aminata Touré et Mansour Faye intervient dans un contexte post-Macky Sall, après une mobilisation populaire ayant conduit au départ de ce dernier et de sa belle-famille du pouvoir. La confrontation devant le juge le 27 juillet s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire aux ramifications politiques et judiciaires importantes pour le Sénégal.
Restez connectés pour les développements de cette affaire qui continue d’attirer l’attention nationale et internationale.
Dans une lettre adressée aux karatékas et journalistes sénégalais, le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar est, à nouveau, monté au créneau. Dans le document, il pour indique avour adressé un courrier au Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de sa plainte déposée à l’OFNAC contre la FSKDA pour des « détournements avérés » de fonds publics entre autres.
« Chers karatékas et journalistes, de prime abord, je vous informe que j’ai officiellement déposé un courrier auprès du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture en date du 24 juin 2024 pour lui faire part de la plainte que j’ai adressée à l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) contre la FSKDA pour des détournements avérés de fonds publics, des conflits d’intérêts et des actes de corruption. Ensuite, je vous informe que j’ai également porté à la connaissance du Ministre les graves dérives actuellement en cours au sein de la FSKDA, se caractérisant par l’exclusion injustifiée de cinq membres du comité directeur pour les museler, car ils ont osé demander des comptes sur les détournements de deniers publics. Enfin, j’ai informé le Ministre des manœuvres orchestrées par les instances dirigeantes de la FSKDA pour déstabiliser la Ligue Régionale de Karaté de Dakar et en prendre le contrôle, menaçant ainsi non seulement l’intégrité de notre discipline, mais également la cohésion de la communauté des karatékas », lit-on dans cette note adressée à la presse et aux karatékas.
Dans le document, M. Bescaye Diop affirme aussi avoir informé leur Ministre de tutelle « qu’un membre du Bureau Fédéral, en collaboration avec ces mêmes fauteurs de trouble, a entrepris des actions pour déstabiliser et contrôler la Ligue de Karaté de Dakar ».
Selon lui, « le Ministre sait maintenant officiellement que les insultes d’un membre du Bureau Fédéral envers une autorité publique et les membres du Comité Directeur de la Ligue de Karaté de Dakar, y compris moi-même, m’ont contraint à porter plainte contre ledit membre fédéral auprès de la Division des Investigations Criminelles (DIC) le 10 juin 2024 ».
« Chers karatékas, en raison des enjeux financiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se tiendront au Sénégal, d’une part, et face aux actes irresponsables de la FSKDA qui portent un coup sévère à la réputation du karaté sénégalais et à l’esprit d’unité qui devrait prévaloir parmi les karatékas, d’autre part, il est impératif de trouver des solutions à la crise actuelle dans les meilleurs délais », a expliqué le président de la ligue de Dakar dans sa lettre. Il propose, ainsi, de proposer trois solutions: d’abord, la démission de tous les membres du Bureau Fédéral impliqués dans les malversations financières. Ensuite la dissolution immédiate de la FSKDA et son remplacement par un Comité National de Gestion Provisoire mis en place par le Ministère. Et enfin, il demande l’organisation immédiate d’une Assemblée Générale Extraordinaire élective sous la supervision du Ministère, « comme déjà réclamée par plus de deux tiers des clubs en règle affiliés à la FSKDA ».
Le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar qui appelle les karatékas à faire bloc « pour que seules des personnes intègres » conduisent le karaté sénégalais aux JOJ 2026, se dit « prêt à sacrifier toute ma vie pour obtenir gain de cause.
Pour rappel, M. Bescaye Diop, se considère comme un membre inactif du Comité Directeur de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA) depuis l’Assemblée Générale de la FSKDA tenue le 30 septembre 2023 « jusqu’à ce que justice soit rendue ».
Mamadou Mbengue, qui a occupé le poste de Directeur général de Free Sénégal, a récemment annoncé son départ pour explorer de nouvelles opportunités. Vendredi dernier, il a officiellement fait ses adieux à ses collègues, marquant ainsi la fin d’une ère notable dans le paysage des télécommunications sénégalaises.
Son successeur désigné, Kamal Okba, apporte avec lui une vaste expérience en tant que Directeur général de Tigo Tanzanie, une filiale du groupe AXIAN Telecom, également propriétaire de Free Sénégal. Cette nomination souligne l’engagement continu d’AXIAN à renforcer sa présence et son influence dans le secteur des télécommunications au Sénégal.
La transition intervient après une série de changements significatifs au sein de Free Sénégal. En juillet 2023, le fondateur français Xavier Niel a cédé ses 40 % de parts dans l’entreprise, connue sous Saga Africa Holding, à AXIAN Telecom. Cette transaction a permis à AXIAN de consolider sa position en tant que principal actionnaire avec 80 % de contrôle sur le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays.
Pour Free Sénégal, ces évolutions représentent une nouvelle phase de croissance et d’innovation sous la direction de Kamal Okba. Son leadership stratégique et son expertise devraient jouer un rôle crucial dans l’expansion continue des services télécoms offerts aux consommateurs sénégalais.
En conclusion, alors que Mamadou Mbengue tourne la page pour de nouvelles opportunités, l’avenir de Free Sénégal semble prometteur avec l’arrivée de Kamal Okba à la barre. Les prochains mois promettent d’être passionnants alors que l’entreprise continue de façonner l’avenir numérique du Sénégal.
Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.
« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.
Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.
Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.
Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.
« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.
Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.
Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.
La commune de Golf Sud, située dans le département de Guédiawaye, est le théâtre d’un drame poignant qui a secoué la région ces derniers jours. L’affaire implique L. F. Mbodji, chanteur religieux respecté, et K. Baldé, amie de la défunte, Y. Ngom, toutes deux déférées pour homicide volontaire au Parquet de Guédiawaye-Pikine.
Le tragique incident a été découvert dans la nuit du 2 au 3 juillet, lorsque le corps sans vie de la commerçante Y. Ngom a été retrouvé dans la chambre de son amie K. Baldé, située à la Cité Fadia. Alertés, les officiers du poste de police de Golf Sud ont immédiatement investi les lieux, découvrant une scène troublante : des bouteilles d’alcool jonchaient le sol et une odeur de drogue planait dans l’air. Le lit était en désordre, ainsi que les meubles.
Simultanément, une équipe était dépêchée à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy des Parcelles assainies, où le corps avait été transporté. Le médecin de garde a confirmé que le corps avait été déposé tôt le matin, accompagné par L. F. Mbodji et d’autres individus.
Lors des interrogatoires, K. Baldé a expliqué qu’elle avait prêté sa chambre à Y. Ngom et à L. F. Mbodji. Elle a déclaré avoir été alertée par ce dernier vers 4 heures du matin, signalant que Y. Ngom avait subitement pris un malaise et qu’il avait tenté en vain de la réanimer. Arrivant sur les lieux, elle trouva son amie inerte sur le sol.
Lors de son interrogatoire, L. F. Mbodji a admis avoir consommé de la drogue et de l’alcool avec Y. Ngom avant que celle-ci ne succombe. Dans la panique, il a ventilé la chambre et tenté de rafraîchir la victime à l’eau, en vain. Il a ensuite alerté la logeuse avant de conduire Y. Ngom à l’hôpital avec l’aide d’amis.
Malgré l’autopsie initiale concluant à une mort naturelle, la police a émis une réquisition pour de nouveaux examens à l’hôpital Fann, notamment suite aux témoignages de voisins affirmant avoir entendu des bruits suspects cette nuit-là. Des enquêteurs de la police scientifique ont également relevé des traces de blessures et une joue tuméfiée sur le corps de la victime.
Y. Ngom, mère célibataire, résidait à la Cité Douanes selon ses proches.
L’affaire continue de susciter l’émoi dans la communauté de Golf Sud, tandis que les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a coûté la vie à Y. Ngom.
Ce samedi, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a pris part activement à la deuxième journée nationale de nettoiement, communément appelée Sét-sétal, à Saint-Louis. Le Directeur Général, Pape Alé Niang, s’est rendu sur le terrain aux côtés des équipes de la télévision nationale pour soutenir cette initiative environnementale cruciale.
Au cours de cette journée dédiée au nettoyage et à la sensibilisation, Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent à pérenniser cette action. Il a particulièrement insisté sur l’importance de ne pas se limiter à une participation sporadique chaque premier samedi du mois, mais plutôt d’intégrer le nettoyage régulier dans les habitudes citoyennes.
Le président de la RTS, Bassirou Diomaye, qui avait initialement prévu de se joindre à cet événement à Saint-Louis, a malheureusement dû y renoncer en raison de ses obligations au sommet ordinaire de la CEDEAO à Abuja. Cependant, son soutien indéfectible à l’initiative de nettoiement a été souligné par Pape Alé Niang.
Cette journée a été l’occasion pour la RTS de démontrer son engagement envers la préservation de l’environnement et le bien-être des communautés locales. En participant activement à Sét-sétal, la RTS a montré l’exemple en tant qu’acteur clé dans la promotion des pratiques durables et de la responsabilité sociale envers l’environnement.
À l’avenir, la RTS continuera à jouer un rôle de premier plan dans la sensibilisation et la mobilisation pour des actions concrètes en faveur de la propreté et de la préservation des ressources naturelles au Sénégal.
La Caisse de Sécurité Sociale du Sénégal est au cœur d’un scandale financier d’envergure. Un détournement de fonds estimé à 1,8 milliard de francs CFA a été mis au jour par la Section de Recherches (SR), suite à une plainte déposée par la direction de l’institution.
Selon les révélations du quotidien Libération, deux cadres travaillant aux agences de Plateau et de Wiltord ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête. Les suspects auraient admis leur implication lors des interrogatoires menés par les gendarmes-enquêteurs, qui ont découvert un vaste réseau de détournements de fonds actifs depuis plusieurs années.
Ce scandale met en lumière des failles importantes dans les systèmes de contrôle interne de la Caisse de Sécurité Sociale. L’enquête se poursuit pour identifier d’autres complices potentiels et déterminer l’ampleur exacte des sommes détournées. Cette affaire suscite des interrogations sur la gouvernance et la transparence au sein de cette institution vitale pour le système de protection sociale sénégalais.
Le projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique (Parec-Cc) a été officiellement lancé sur le tracé de la Grande Muraille Verte. Financé par le gouvernement canadien à hauteur de 25 millions de dollars, soit plus de 15 milliards de francs CFA, et soutenu techniquement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet vise à lutter contre la dégradation des terres et à promouvoir la résilience écologique dans certaines régions du Sénégal.
Le Parec-Cc intervient dans 18 communes des régions de Louga, Matam et Tambacounda. Ses principaux objectifs incluent :
Réduction de l’Insécurité Alimentaire : Comme l’a souligné le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, le projet vise à réduire de 5% la prévalence de l’insécurité alimentaire dans les zones d’intervention.
Augmentation des Revenus : Une hausse de 6% des revenus des communautés locales est attendue grâce aux initiatives agrosylvopastorales promues par le projet.
Augmentation du Stock de Carbone : Le projet a également pour but d’augmenter de 5% le stock de carbone dans les zones concernées, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Le Parec-Cc sera mis en œuvre par l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV). Le projet mettra l’accent sur la restauration des bases de production, la promotion des chaînes de valeur agrosylvopastorales, et l’utilisation de solutions basées sur la nature pour améliorer l’adaptation des communautés locales aux effets du changement climatique.
Couvrant une superficie de 20 395 km², le Parec-Cc devrait avoir un impact significatif sur environ 400 000 personnes. En améliorant les conditions écologiques et économiques des régions ciblées, le projet vise à créer des communautés plus résilientes face aux défis environnementaux actuels et futurs.
Le ministre Daouda Ngom a déclaré que ce nouveau programme est une preuve de l’engagement du gouvernement sénégalais à restaurer les terres dégradées et à créer des conditions de vie meilleures pour les populations locales. En associant des financements internationaux à une mise en œuvre locale efficace, le Parec-Cc représente un pas important vers une résilience écologique et économique durable.
Le lancement du Parec-Cc marque une étape cruciale dans la lutte contre la dégradation des terres et le changement climatique au Sénégal. Il démontre l’importance de la coopération internationale et de l’engagement local pour relever les défis environnementaux et améliorer les conditions de vie des communautés affectées.
And Defar Keur Moussa a récemment protesté contre le transfert contesté de 900 hectares de terres à Fili fili et à l’archidiocèse local. Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, précise que ce différend remonte à 1889.
Le collectif And Defar Keur Moussa a organisé dimanche dernier une manifestation pour attirer l’attention sur un différend foncier persistant qui les oppose à Fili fili et à l’archidiocèse local. Selon les habitants, environ 900 hectares de terres, traditionnellement détenus par les sept villages de Keur Moussa et ses environs, auraient été cédés illégalement à ces entités par les autorités.
La racine du conflit remonte loin dans l’histoire locale. Selon Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, tout a commencé en 1889 lorsqu’un conseiller français de la Cour de Dakar, Léon Verdier, obtint 900 mètres carrés pour cultiver des fleurs destinées au marché Kermel. « C’est ainsi que 900 m2 lui ont été attribués de temps du Lamane Ndiagne Ciss, établi à Sébikotane. En 1937, un collègue du député Thiaw Ibra Abdoulaye, François Klimix, a réclamé 900 hectares au lieu des 900 mètres carrés déclarés. Après qu’il a été rectifié, son ami parlementaire l’a amené à Sébikotane pour lui montrer le terrain. C’est cet espace là que Fili Fili a élargi à 900 hectares. En 1956, Nadra Filfili a demandé un bail emphytéotique. Ce qui inclut qu’il ne détient pas totalement la propriété », explique le SG de And Defar Keur Moussa. Mamadou Diop poursuit : « La même année, le même François s’est allié à l’archidiocèse pour introduire une requête d’immatriculation qui fut rejetée (…). C’est l’histoire racontée par les moines de Keur Moussa alors que François est décédé depuis 1946 au Maroc. Comment est-ce possible qu’un défunt, dix ans après sa mort, introduise une telle demande ? C’est illogique ». Le représentant des populations de la localité ne s’arrête pas là. « Nous avons vu ensuite une copie collationnée où il est mentionné que Fili Fili détient 700 hectares au lieu des 900 énoncés. Quand ils ont été interrogés, ils ont affirmé que sur les 900 hectares, ils ont octroyé 200 hectares aux moines. Cependant, c’est leur version, pas celle des moines, qui ne se sont pas encore prononcés sur la question », avance-t-il. D’après lui, ceci est à l’origine d’un conflit tripartite entre les populations, Fili Fili et les moines de Keur Moussa.
Pour rappel, selon lui, en 1989, il y a eu un précédent conflit entre les habitants de Keur Moussa et Fili Fili. L’État est intervenu et a nommé le juge Henry Grégoire Diop pour une intruction qui a duré trois ans. Une décision portant perdant Fili Fili a été prononcé, d’après le porte-parole des populations. Donc, à l’en croire, la logique est que si Fili Fili n’a rien dans la bourgade, il en sera de même pour l’abbaye qui ne s’est installée qu’en 1964.
Malgré les démarches auprès des autorités compétentes, incluant la saisine de la justice et le médiateur de la République, aucune résolution définitive n’a été obtenue. Cependant, les membres du collectif restent fermement déterminés à protéger leur héritage et sont prêts à sacrifier tout pour y parvenir. Mamadou Diop et ses camarades continueront, selon eux, de mener cette bataille jusqu’à ce que justice soit rendue, quel qu’en soit le coût.
Les habitants de la commune de Fass Barigo, dans le département de Guinguineo, région de Kaolack, ont exprimé leur mécontentement en manifestant contre le manque d’eau et les factures élevées de Flex’Eau. La population appelle les autorités, notamment le Président Diomaye Faye, à intervenir de toute urgence pour résoudre cette crise.
Selon Ibra Samb, porte-parole des habitants de Fass Barigo, le forage qui alimentait plus de 21 villages est en panne depuis 2021. Ce problème persistant a exacerbé la situation des résidents, qui souffrent d’une pénurie d’eau sévère.
En plus du manque d’eau, les habitants dénoncent la cherté des factures émises par Flex’Eau. Ils estiment que l’entreprise n’a pas été en mesure de fournir un service adéquat et qu’il est injuste de leur demander de payer des montants élevés pour un service inexistant.
La population de Fass Barigo interpelle les autorités locales et nationales, en particulier le Président Diomaye Faye, pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de rétablir l’approvisionnement en eau et de réviser la politique tarifaire de Flex’Eau.
La situation à Fass Barigo met en lumière les défis liés à l’accès à l’eau potable dans certaines régions du Sénégal. Les habitants espèrent que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront prises pour améliorer leur quotidien. La résolution rapide de cette crise est essentielle pour garantir la santé et le bien-être des résidents de cette commune.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un communiqué important concernant le baccalauréat 2024. Ce communiqué informe que les inscriptions pour la session de remplacement de cet examen sont ouvertes de manière exceptionnelle, du 8 au 10 juillet 2024.
La session de remplacement du baccalauréat 2024, à l’exception des options T, 53, 54, 55, STIDD et F6 pour lesquelles cette session n’est pas prévue, débutera le mardi 1er octobre 2024. Cet examen se tiendra dans un centre unique à Dakar.
Pour être éligibles à cette session de remplacement, seuls les candidats remplissant les conditions spécifiées à l’article 12 du décret n°95-947 du 18 octobre 1995, portant sur l’organisation du baccalauréat et ses modifications ultérieures, seront autorisés à se présenter.
Le communiqué précise que la mise en œuvre de cet arrêté sera sous la responsabilité du directeur de l’Office du baccalauréat, et que toutes les informations nécessaires seront diffusées de manière appropriée.
Cette annonce est cruciale pour les étudiants concernés, leur permettant de se préparer adéquatement pour cette session de remplacement et de respecter les délais d’inscription établis.
Demain, samedi, marque une journée spéciale pour la ville de Saint-Louis alors que le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à y faire une visite dans le cadre de la 2e édition de la Journée nationale Setal Sunu Rew. Cette initiative vise à promouvoir la propreté et l’environnement à travers le pays, avec Saint-Louis comme point central ce week-end.
Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a exprimé sa volonté d’accueillir chaleureusement le chef du gouvernement et a appelé tous les résidents de la ville à se joindre à cette célébration. Cependant, il a également saisi l’occasion pour soulever plusieurs préoccupations urgentes qui nécessitent l’attention des nouvelles autorités.
Parmi ces préoccupations figurent en tête de liste l’achèvement des travaux d’assainissement à Pikine, un quartier de Saint-Louis, ainsi que le démarrage des travaux de construction de l’hôpital Maitre Alioune Badara Cissé. Ces projets sont cruciaux pour améliorer les infrastructures locales et répondre aux besoins croissants de la population.
La visite du Premier ministre Sonko offre ainsi une opportunité importante pour discuter de ces enjeux et pour renforcer l’engagement envers le développement et le bien-être des habitants de Saint-Louis.
Les candidats forclos à la session de juillet du baccalauréat bénéficieront exceptionnellement d’une seconde chance lors de la session d’octobre. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf, a annoncé que les inscriptions se feront du 8 au 10 juillet.
« Il y a des catégories qui n’ont pas pu faire le bac en juillet, forclos parce qu’ils devaient déposer leur dossier depuis janvier pour des problèmes d’état civil. Exceptionnellement, le gouvernement, sur les instructions du Président de la République et du Premier ministre, a décidé de leur donner une seconde chance », a-t-il déclaré.
Cette annonce a été faite en marge de l’installation, vendredi à Diamniadio, de la commission d’orientation des bacheliers 2024. Un arrêté a été pris jeudi, chargeant l’Office du bac de l’exécution de cette directive.
« On ne parle pas de ceux qui avaient de fausses pièces d’état civil mais de ceux qui avaient de vrais problèmes d’état civil et qui les ont résolus entre temps », a-t-il précisé.
Les inscriptions se feront à l’Office du bac et dans les établissements ou centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (Caosp).
Dès la semaine prochaine, tous ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire en janvier pour la session de juillet seront habilités à participer à la session de rattrapage d’octobre.
Pour cette session prévue le lundi 1er octobre, le ministre a souligné qu’un seul centre sera ouvert à Dakar pour accueillir tous les candidats retenus pour cet examen de rattrapage.
En prenant cette mesure, le gouvernement montre son engagement à offrir des solutions justes et équitables aux élèves confrontés à des problèmes administratifs, afin qu’ils puissent avoir une chance de poursuivre leur parcours éducatif sans être pénalisés pour des raisons indépendantes de leur volonté.
L’examen du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), initialement prévu à partir du jeudi 18 juillet 2024, est reporté au lundi 22 juillet 2024, selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale.
Ce report est dû à la coïncidence de la date initiale avec le lendemain de la fête de la « Tamkharite » (achoura), qui est un jour férié. Afin de respecter cette célébration, le ministère a décidé de décaler l’examen de quelques jours.
Le communiqué précise que le Directeur des Examens et Concours, les Inspecteurs d’Académie et les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation sont chargés de l’exécution de cette décision. Ils veilleront à ce que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour assurer le bon déroulement de l’examen à la nouvelle date prévue.
Ce report permet aux élèves et aux familles de célébrer la Tamkharite sans contrainte, tout en assurant une organisation optimale de l’examen du BFEM.
Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a exprimé son mécontentement suite à la décoration du général de brigade Souleymane Kandé par la France, qui l’a élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur. Dans une lettre adressée à l’ambassadeur de France au Sénégal, déposée ce vendredi 5 juillet, le FRAPP condamne fermement cet acte qu’il considère comme une tentative de perpétuer l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales.
Selon le FRAPP, cette décoration est perçue comme une manœuvre néocoloniale. Le mouvement panafricain exige des explications claires sur les motivations derrière cette distinction. « Cet acte illustre une tentative de perpétuation de l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales », peut-on lire dans la lettre.
Le mouvement, fondé par le député Guy Marius Sagna, a également demandé à la France de mettre fin immédiatement à toutes ses manœuvres néocoloniales en Afrique. Il estime que ces actions vont à l’encontre des principes de souveraineté et d’autodétermination des peuples africains. « Il est impératif que la France respecte pleinement l’indépendance et la dignité des nations africaines », a déclaré le FRAPP.
En outre, la lettre exige des explications sur des accusations portées contre la France concernant l’introduction de faux billets au Mali, un pays voisin. Le FRAPP qualifie cette action, si elle est avérée, d’acte criminel et de tentative de déstabilisation économique délibérée. Cette accusation ajoute une dimension supplémentaire aux tensions entre le mouvement panafricain et la France, renforçant leur appel à une cessation des activités perçues comme néocoloniales.
La lettre du FRAPP reflète un sentiment croissant de méfiance et de rejet de l’influence française en Afrique, appelant à une plus grande indépendance et autodétermination des nations africaines face à toute ingérence extérieure.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un arrêté concernant la session de remplacement du Baccalauréat 2024. Cette session exceptionnelle se déroulera du 1er octobre 2024 à Dakar, à l’exception des options T, S3, S4, S5, STIDD et F6 pour lesquelles elle n’est pas organisée.
Les inscriptions aux épreuves de remplacement seront ouvertes du 8 juillet 2024 au 10 juillet 2024. Conformément à l’article 12 du décret n° 95-947 du 18 octobre 1995, seuls les candidats remplissant les conditions requises seront autorisés à participer à cette session.
Les candidats intéressés sont invités à se préparer en conséquence et à soumettre leur dossier d’inscription dans les délais impartis. Le centre unique à Dakar accueillera l’examen, assurant ainsi des conditions équitables et sécurisées pour tous les participants.
Pour de plus amples informations, les intéressés sont priés de consulter les publications officielles du Ministère et de suivre les directives émises.
Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
Dans une récente déclaration poignante tenue dans le jardin des HLM Patte d’Oie, les amis et frères d’armes de Fulbert Sambou, ainsi que de Didier Badji, ont exprimé leur indignation face aux déclarations de l’ancien ministre de la Justice. Celui-ci a affirmé que les décès de Fulbert Sambou et Didier Badji faisaient partie des faits amnistiés, provoquant une onde de choc parmi les proches des défunts et au sein de la société sénégalaise.
Les familles, soutenues par de nombreuses personnalités politiques et citoyens engagés, ont immédiatement réagi pour réclamer justice. Ils exigent que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant la mort tragique de ces hommes de tenue respectés. « Comment peuvent-ils prétendre que cette noyade est amnistiée ? » s’interroge Boubacar Sèye, l’un des frères de Fulbert Sambou, exprimant ainsi le désarroi et la frustration des proches des victimes.
Les témoignages des frères d’armes de Fulbert Sambou sont directs : ils pointent du doigt l’ancien régime, incluant le président Macky Sall, le Cemga de l’époque Cheikh Wade, le Général Moussa Fall, l’ancien ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, ainsi que l’ancien ministre de la justice Ismaïla Madior Fall. Leur appel est clair et urgent : que la vérité soit établie et que justice soit rendue pour leurs camarades disparus.
L’appel est également adressé au Pr Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour prendre des mesures immédiates afin d’élucider cette affaire qui continue de susciter l’émoi et l’incompréhension au sein de la société sénégalaise. La détermination des proches et des camarades de Fulbert Sambou et Didier Badji est palpable, leur quête de vérité et de justice étant une priorité absolue pour honorer la mémoire de ceux qui ne sont plus.
En attendant une réponse concrète des autorités, les familles et les soutiens continueront à faire pression pour que la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji ne soit pas laissée impunie, défendant ainsi les principes fondamentaux de justice et de transparence au Sénégal.
Une embarcation en provenance de Niodior avec, à son bord, 167 passagers a chaviré au large de Ndiago. Trente corps sans vie ont été retrouvés puis enterrés dans ce village de la République islamique de Mauritanie, situé à moins de dix kilomètres de St Louis. L’information a été donnée par le président de l’union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal UNAPAS.
« La pirogue était remplie de migrants irréguliers. Elle a quitté Niodior d’après nos sources pour se rendre en Espagne. Mais malheureusement, l’embarcation s’est renversée depuis le 1er juillet. Au total, ils étaient 167 passagers à bord. Mercredi, 30 corps ont été retrouvés sur la plage. Je peux dire que sur les 167 personnes qui étaient à bord, seules 30 ont été retrouvées saines et sauves. C’est le moment de lancer un message aux autorités. Ousmane Sonko et son gouvernement doivent tout faire pour stopper ce fléau. C’est le moment d’appeler la jeuessse pour la conscientiser et les parents doivent aussi sensibiliser leurs enfants », indique Macka Diéye, président de l’UNAPAS.
Un hommage a été rendu à la regrettée ancienne Directrice du Cesti et ex-coordonnatrice du projet Yali à Warc, Rokhaya Eugènie Aw, décédée le 3 juillet 2022, dans un recueil de 68 pages. Plusieurs personnalités politiques et du monde de la presse ont témoigné leur gratitude envers l’une des pionnières du journalisme et militante de la cause féminine et de la démocratie au Sénégal.
« Je crois que quelque part s’il y avait un panthéon des sénégalais méritants qui devraient être des exemples pour les sénégalais, Madame Eugènie Aw serait là-bas. Un peu partout dans le monde, particulièrement en Afrique, si vous posez son nom là, on vous parle de compétence, on vous parle d’humanité, on vous parle d’un cœur large comme la mer mais ce n’est pas surprenant. Parce qu’elle était d’une religiosité discrete mais profonde mais aussi son parcours a fait qu’elle était disposée à se mettre au service des humains sans rien demander », a expliqué Pr Ousmane Séne, directeur du Warc, initiateur de l’hommage rendu à Rokhaye Eugènie Aw.
Pour sa camarade de lutte Marie Angélique Sagna, la génération actuelle doit beaucoup s’inspirer de celle qui a été la première directrice du Cesti.
« Ce que la jeune génération doit retenir d’un tel personnage comme Eugènie Rokhaya Aw, c’est le sens de l’engagement et le sens du service. On s’engage, on a une parole parce qu’on prône quelque chose, on va jusqu’au bout. On ne calcule pas les retombées personnelles qu’on peut en avoir mais, on a une démarche collective. On croit en son pays, on pense qu’on peut développer son pays. Dans les témoignages qu’on a eu à recevoir ici par les jeunes, elle a eu à travailler pour former des jeunes », a témoigné Marie Angélique Sagna, camarade de lutte de l’ancienne directrice du Cesti.
À signaler que ce recueil de 68 pages, publié sous la direction de Mamadou Mignane Diouf et avec le soutien du groupe de presse ‘’Avenir communication’’, regroupe des témoignages de l’Eglise, de sa famille et de ses amis mais surtout de ses confrères journalistes, du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) dont elle a été la directrice, du Tribunal des pairs qu’elle a présidé, entre autres.
Quelques heures après sa nomination en tant que directeur général à la direction de l’agence de construction des Bâtiments et Édifices Publics , Baye Niasse , maire de la commune de Passy région de Fatick s’exprime : » c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination à la direction de construction des Bâtiments et Édifices Publics. Je ferai tout pour mettre l’agence sur la bonne voie. Je remercie le président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko pour la confiance placée à moi » a souligné Baye Niasse. Pour cet ingénieur de formation, le jeune maire de la commune de Passy, fut un ancien responsable du syndicalisme estudiantin, ancien leader de la jeunesse politique, véritable acteur de développement, chef d’entreprise dans le BTP. Il a également rappelé le rôle de l’ agence. » La création de l’Agence de Construction de Bâtiments et Édifices Publics répond à un besoin, pour l’Etat, de mettre en place une structure, chargée de l’exécution de ses programmes de construction et de permettre, à cet effet, une plus grande efficacité d’utilisation de ressources financières et d’absorption des crédits du budget entre autres. A ce sujet, nous engagerons à respecter toutes les directives du chef de l’État et de son premier ministre pour mener à bien cette direction » a indiqué le tout nouveau directeur général de l’ACBEP ,Baye Niasse.
La commune de Sandiara est le théâtre de vives tensions politiques à la suite de l’élection municipale du 1er juillet 2024, marquée par des conflits entre l’ancienne et la nouvelle administration municipale.
Après la démission du Dr Serigne Gueye Diop, précédent maire devenu ministre de l’industrie et du commerce, son intérim a été assuré par Aliou Gning, son premier adjoint. Cependant, le transfert de pouvoir s’est avéré tumultueux, l’ancien maire refusant initialement de céder les clés de son bureau au nouvel élu, Aliou Gning, invoquant la nature intérimaire de sa gestion.
Nakhla Tine, conseiller municipal et président de la Commission urbanisme et habitat, a rapporté que cette situation a nécessité l’intervention d’un huissier pour débloquer la situation. Malgré cette intervention, le bureau de l’ancien maire reste fermé jusqu’à ce jour.
L’élection a vu la victoire sans appel d’Aliou Gning, qui a remporté 40 voix contre seulement 14 pour son adversaire direct, Mouhamed Faye, soutenu par Serigne Gueye Diop. Cette défaite marque un tournant significatif pour le ministre, connu pour sa longue carrière politique aux côtés du président Macky Sall.
En parallèle, des développements juridiques compliquent encore davantage la situation pour l’ancien maire et son camp. Des allégations de spéculation foncière ont conduit à une plainte devant le tribunal de grande instance de Mbour contre le candidat soutenu par Serigne Gueye Diop.
Cette séquence politique agitée laisse entrevoir des jours incertains pour Serigne Gueye Diop et ses partisans, alors que la commune de Sandiara attend les répercussions à venir de cette élection mouvementée.
Dans la nuit du lundi 1er juillet 2024, une terrible tragédie s’est déroulée au large de Ndiago, une commune située dans le département de Keur Macéne, région de Trarza en Mauritanie. Une pirogue en provenance de Mbour, transportant environ une centaine de migrants en quête d’une vie meilleure, a chaviré.
Selon des informations exclusives obtenues par Dakaractu, parmi les passagers se trouvaient des ressortissants guinéens et gambiens. Malheureusement, l’accident a entraîné la perte d’au moins une trentaine de vies humaines, selon des premières estimations. Une source hospitalière a confirmé à ce stade que 14 décès sont officiellement confirmés, incluant tragiquement 9 femmes parmi les victimes.
Les opérations de sauvetage et de secours sont en cours, mobilisant les autorités locales et les équipes de secours mauritaniennes. Cette tragédie met en lumière une fois de plus les risques extrêmes que prennent les migrants lors de leurs voyages périlleux à travers l’océan, souvent dans des embarcations surchargées et non sécurisées.
Les détails exacts sur les circonstances du chavirement et les conditions à bord de la pirogue restent à clarifier, mais il est évident que cette catastrophe aura des répercussions dévastatrices pour de nombreuses familles et communautés concernées. Les autorités locales et internationales sont appelées à intensifier leurs efforts pour prévenir de telles tragédies à l’avenir et à fournir un soutien adéquat aux survivants et aux familles endeuillées.
Nous continuerons de suivre de près cette situation et de fournir des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.
Une vive controverse entoure la circulaire qui a conduit à une série de déguerpissements dans les marchés sénégalais. Le maire de Colobane, Abdoul Aziz Paye, a pointé du doigt le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine. Celui-ci a réagi en rejetant toute responsabilité, soulignant les distinctions entre les pouvoirs déconcentrés et décentralisés.
Le général Jean Baptiste Tine a répondu avec ironie aux accusations du maire de Colobane. « C’est la première fois que je vois un maire qui n’est pas destinataire d’une circulaire qui dit que c’est le ministre de l’Intérieur qui m’a chargé de le faire », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par Bes Bi. Il a insisté sur le fait que le ministère de l’Intérieur ne donne pas de directives aux maires, mais que les pouvoirs sont déconcentrés et décentralisés.
Le ministre a précisé que sa circulaire était destinée aux autorités administratives et non aux maires. Il a cité l’exemple de Rufisque, où les déguerpissements se sont déroulés sans problème majeur grâce à un bon encadrement. En revanche, il a pointé du doigt des problèmes spécifiques à Colobane, suggérant que les autorités locales ont peut-être mal géré la situation.
Jean Baptiste Tine a laissé entendre que les difficultés rencontrées à Colobane pourraient être dues à des problèmes de gestion locaux. « Je pense que vous avez d’autres problèmes à Colobane, et tout le monde s’est engouffré dedans. Et, ce n’est pas très bien », a-t-il ajouté, critiquant implicitement la gestion du maire Abdoul Aziz Paye.
Cette polémique met en lumière les tensions entre les autorités locales et centrales au Sénégal. Le ministre de l’Intérieur appelle à une meilleure gestion et coordination des actions pour éviter de tels conflits à l’avenir. Les déguerpissements dans les marchés restent un sujet délicat nécessitant une approche concertée et bien encadrée pour minimiser les impacts sur les populations concernées.
Dakar, 30 juin 2024 – Depuis quelques jours, un site internet propose la délivrance de casier judiciaire à domicile en moins de 48 heures, moyennant le paiement d’une certaine somme. Face à ces informations, le ministère de la Justice a tenu à apporter des clarifications importantes à travers un communiqué officiel.
Le ministère de la Justice a fermement indiqué qu’il n’est nullement associé à cette initiative. Il a rappelé que la délivrance du casier judiciaire est un processus légalement encadré et que seules les structures officielles du ministère sont habilitées à intervenir dans cette procédure.
Le communiqué souligne que la délivrance du casier judiciaire est strictement réglementée. Aucune autre structure, en dehors des services du ministère de la Justice, n’a l’autorisation de délivrer ces documents à l’heure actuelle. Toute tentative de contournement de cette réglementation est considérée comme illégale.
Le service de communication du ministère de la Justice a également précisé qu’il se réserve le droit d’engager toute action appropriée contre ces agissements. Cela inclut des poursuites judiciaires contre les individus ou entités impliqués dans cette fraude. Le ministère veille à la protection des citoyens contre de telles pratiques et assure que des mesures seront prises pour mettre fin à ces initiatives illégales.
Le ministère de la Justice rappelle aux citoyens que la délivrance de casier judiciaire doit se faire uniquement à travers les canaux officiels. Toute autre offre de service, notamment celles proposant une délivrance à domicile contre rémunération, doit être considérée avec méfiance. Le ministère invite la population à rester vigilante et à signaler toute activité suspecte liée à la délivrance de documents officiels.
A la suite des récents troubles survenus au village de Ndane, quatre individus ont été déférés au tribunal de Thiès et placés sous mandat de dépôt. Les accusés, identifiés comme Dame S., Talla D., Mamadou B. et Gora B., font face à des charges de participation à une manifestation non autorisée et de destruction de biens appartenant à autrui.
Les événements ont été déclenchés par un groupe de protestataires, qualifiés de frondeurs, qui ont endommagé les infrastructures d’une usine locale en exigeant sa délocalisation. Cette action a conduit à leur arrestation et à leur comparution devant les autorités judiciaires.
Selon des informations relayées par Dakaractu Thiès, les habitants prévoient de se réunir prochainement pour organiser la défense des accusés et envisager de nouvelles actions.
Le procès des quatre prévenus est programmé pour le 10 Juillet, où leur sort sera décidé par la justice suite aux accusations portées à leur encontre.
Le directeur de cabinet du ministre des Mines a présidé la présentation du rapport annuel 2023 de Sabodala Gold Opérations, soulignant l’importance cruciale d’une collaboration efficace entre toutes les parties prenantes. Cette rencontre, qui a réuni l’administration de la société, la présidente du HCDS, ainsi que les autorités locales, a été marquée par des recommandations clés pour l’avenir de l’exploitation minière dans la région.
Dans son allocution, le directeur de cabinet a encouragé les entreprises minières à adopter une approche généreuse envers les populations locales. Il a particulièrement insisté sur la nécessité d’établir des relations positives avec les orpailleurs, mettant en garde contre l’instauration d’un climat conflictuel préjudiciable à une cohabitation harmonieuse.
Meïssa Diakhaté, quant à elle, a rappelé l’impératif de préserver l’environnement dans toutes les activités minières. Elle a également évoqué la mise en place de bourses d’excellence visant à préparer les futures générations de cadres.
Un point fort de la réunion fut l’appel du ministère des Mines pour une implication accrue de la société civile dans les prochains rapports annuels. Le directeur de cabinet a exprimé le souhait d’écouter attentivement les perspectives des populations locales et des élus pour enrichir les futures discussions.
Cette présentation du rapport annuel 2023 de Sabodala Gold Opérations marque ainsi une étape importante vers une gestion plus inclusive et durable des ressources minières, tout en renforçant les liens entre l’industrie minière, les communautés locales et les autorités régionales.
48 heures après sa descente à Colobane, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu ce mardi les commerçants et riverains de cette zone pour discuter des récentes mesures de désencombrement et répondre à leurs préoccupations. Cette rencontre intervient dans un contexte de tensions suite aux actions entreprises par le gouvernement pour rétablir l’ordre dans les espaces publics encombrés.
Lors de cette rencontre, Ousmane Sonko a commencé par rappeler les objectifs que le nouveau régime s’est fixés : « Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été élu par une écrasante majorité des Sénégalais. Il est venu avec un programme bien ficelé et axé sur le triptyque : « Jub Jubël Jubënti ». Il ne doit pas y avoir de discrimination dans ce que nous apportons pour nos mandants. » Il a souligné l’importance de mettre en œuvre les politiques promises aux citoyens de manière équitable et rigoureuse. Les commerçants et riverains de Colobane ont profité de cette rencontre pour exprimer leurs frustrations et leurs craintes concernant les mesures de désencombrement qui ont perturbé leurs activités économiques. Beaucoup d’entre eux ont subi des pertes financières importantes en raison de ces actions. Sonko, conscient de ces impacts, a écouté attentivement les plaintes et a promis de prendre en compte les préoccupations des citoyens. « On ne doit pas se faire justice soi-même. Cela ne favorise que l’anarchie. On ne pourra pas l’accepter. Il faut constater, alerter et laisser aux autorités compétentes le soin d’intervenir », a déclaré le Premier ministre, insistant sur la nécessité de respecter les procédures légales pour toute revendication. Il a averti que le gouvernement ne céderait pas aux pressions ou aux menaces, affirmant que : « Nous sommes un gouvernement qui ne subit ni pression, ni chantage. Nous sommes à la tête du pays, mais nous avons ce rôle qui consiste aussi à rappeler aux gens les respects des règles établies. Il le faut parfois et avec fermeté. Nous avons pendant longtemps assisté à ce rapport de chantage et de menaces. Ce que nous aurons à faire pour le pays, nous le ferons et avec rigueur pour avoir les résultats attendus. » Le Premier ministre a également précisé que des instructions claires avaient été données pour assurer le bon déroulement des opérations de désencombrement. « Nous n’allons plus accepter que les routes goudronnées soient bloquées. Ce n’est pas toléré. Au niveau des écoles, des hôpitaux, il est inadmissible que des gens se mettent à les encombrer », a-t-il affirmé. Il a exhorté les riverains et commerçants à faire preuve de tolérance et à coopérer avec les autorités pour que les mesures mises en place soient bénéfiques pour tous. En conclusion, Sonko a invité toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour permettre au gouvernement de mener à bien son programme de réformes. « Nous invitons toutes les populations à faire preuve de patience et de tolérance pour que le travail que nous avons entamé soit achevé au bénéfice de tous », a-t-il ajouté. Cette rencontre importante a également vu la participation de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Gueye Diop, ainsi que le ministre de la Microfinance. Leur présence souligne l’engagement du gouvernement à travailler de concert avec les différentes parties prenantes pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les citoyens. En résumé, cette rencontre entre le Premier ministre et les commerçants de Colobane marque un pas important dans le dialogue entre le gouvernement et les acteurs économiques locaux. Ousmane Sonko a réitéré l’engagement de son administration à mener des actions fermes et justes pour le bien-être de tous les Sénégalais, tout en appelant à la coopération et à la compréhension de tous pour surmonter les défis actuels.
Le Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Dr. Fatou Diouf, a tenu une audience ce 2 juillet 2024 avec les acteurs de la pêche industrielle. Cette rencontre de prise de contact a été l’occasion pour ces acteurs de soulever les défis auxquels le secteur est confronté et de proposer des solutions.
Parmi les problématiques évoquées, le repos biologique a été un sujet central, avec des demandes pour réévaluer sa périodicité et sa durée d’observation. Les participants ont également soulevé des questions sur les arraisonnements, la fiabilité des statistiques, les infractions dans les zones de pêche, les difficultés spécifiques des rougettiers, la cherté du gasoil et de l’électricité, ainsi que les lenteurs administratives dans la délivrance des licences de pêche.
Dr. Fatou Diouf a insisté sur l’importance du Code de la marine marchande, actuellement en révision pour mieux définir les responsabilités du Sénégal en tant qu’État du pavillon. Elle a assuré les acteurs de la convocation régulière des commissions d’arraisonnement pour traiter plus rapidement les dossiers d’infraction. Concernant le repos biologique, elle a demandé à la Direction des Pêches Maritimes (DPM) de lui fournir des propositions basées sur l’avis scientifique du Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).
Le Ministre a particulièrement souligné la nécessité pour les organisations faitières de se fédérer. Selon elle, cette fédération permettra à l’administration d’avoir un interlocuteur légitime et représentatif, facilitant ainsi une approche participative et inclusive pour le bien-être du secteur.
Enfin, Dr. Diouf a annoncé que des audiences seront prochainement organisées avec les différentes organisations et acteurs sans affiliation, afin de discuter de leurs préoccupations spécifiques.
Les acteurs présents ont exprimé leur volonté de collaborer et de concentrer leurs efforts sur les questions d’intérêt commun, tout en soutenant les objectifs du Ministère pour relancer le secteur des pêches.
La communauté scolaire du département de Linguère est plongée dans le deuil suite au décès soudain de Kiné Diaw, une jeune fille de 17 ans. Élève en classe de seconde au lycée Docteur Daouda Sow de Dahra Djoloff, Kiné Diaw a tragiquement perdu la vie à la suite d’un arrêt cardiaque survenu lundi dernier.
Selon les témoignages recueillis, la victime a été prise de malaise vers 17 heures dans un jardin près de son domicile au quartier Ngueth. Malgré l’intervention rapide des secours et du médecin du centre de santé de Dahra, Kiné Diaw n’a malheureusement pas pu être sauvée.
La nouvelle de son décès a profondément attristé ses camarades de classe, ses enseignants ainsi que l’ensemble de la communauté éducative. Ce mardi matin, une cérémonie d’inhumation émotive s’est tenue à Dahra Djoloff en présence de nombreux proches et amis de la famille.
En cette période difficile, les pensées et les prières accompagnent la famille de Kiné Diaw ainsi que tous ceux qui ont eu le privilège de la connaître.
Le Ministre du Travail et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé, a lancé une série de visites nationales dans les entreprises, débutant par l’hypermarché Exclusive à Dakar. Lors de cette inspection, plusieurs irrégularités ont été relevées, suscitant des actions immédiates de la part du ministère.
L’une des principales lacunes constatées était l’absence de représentation syndicale parmi le personnel. Le Ministre a ordonné à la direction d’organiser des élections pour la désignation de représentants syndicaux, fixées au 6 juillet prochain. Cette mesure vise à renforcer les droits des travailleurs et à garantir une représentation équitable au sein de l’entreprise.
Un autre point de préoccupation majeur a été le recrutement de travailleurs étrangers. Yankhoba Diémé a donné un ultimatum de 10 jours à la direction pour fournir les dossiers de près de quarante employés étrangers, afin de vérifier leur conformité aux régulations en vigueur. La direction s’est engagée à coopérer pleinement avec cette exigence.
En outre, le ministère a exigé la régularisation rapide d’autres employés, au-delà des cinquante déjà mis en règle depuis le début des inspections du travail. Un délai de six jours a été donné à cet effet, soulignant la détermination du gouvernement à faire respecter les normes du travail et à protéger les droits des travailleurs.
Cette initiative marque une étape significative dans les efforts du gouvernement pour assurer la conformité aux lois du travail et promouvoir des conditions de travail équitables à travers le pays. Le Ministre a clairement indiqué que les entreprises devront se conformer strictement à ces directives pour éviter des sanctions potentielles et contribuer à un environnement de travail plus juste et plus sûr pour tous.
Aujourd’hui, une tension palpable règne au sein de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) alors que les employés expriment leur mécontentement face aux récentes décisions prises par le directeur général nouvellement nommé, Pape Alé Niang.
Ce mardi, des agents de la RTS ont fait entendre leur voix de manière symbolique en arborant des brassards rouges lors d’un sit-in à l’intérieur des locaux. Leur protestation vise principalement la suspension d’un décret offrant des avantages financiers, décision justifiée par le directeur général par l’absence de couverture budgétaire adéquate pour supporter ces coûts supplémentaires. Cette mesure, selon lui, est cruciale pour stabiliser les dépenses de l’entreprise.
Cependant, les employés contestent vigoureusement cette décision. Ils affirment que la suppression du fonds commun, la réduction des lignes téléphoniques et les ajustements salariaux ont un impact direct sur leur bien-être financier et professionnel. Le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (SYNPAP) a exprimé son soutien total aux travailleurs, promettant d’explorer toutes les voies légales pour contester les mesures de la direction.
Dans une lettre ouverte poignante adressée à Pape Alé Niang, les employés rejettent catégoriquement les justifications de la direction et remettent en question la validité des actions entreprises. Ils menacent même d’une grève imminente si aucun compromis n’est atteint dans les prochains jours.
En réponse, le directeur général a affirmé qu’il maintiendrait ses décisions jusqu’à ce que leur faisabilité financière soit assurée, soulignant sa volonté de prendre ses responsabilités pour le bien-être à long terme de l’entreprise.
Cette situation tendue à la RTS montre des signes d’escalade, avec des perspectives incertaines quant à une résolution rapide du conflit. Les prochains jours pourraient être déterminants pour l’avenir des relations entre la direction et les employés de cette institution médiatique nationale.
Ce mardi matin, une décision radicale a été prise au nouveau Lycée de Sing-Sing à Kaolack : 64 candidats ont été disqualifiés de l’examen du Baccalauréat pour avoir enfreint la règle stricte interdisant l’apport de téléphones portables au centre d’examen. Ces exclusions ont été confirmées par Amath Ndiaye, Enseignant chercheur à l’Université de Dakar et président du Jury 1506, supervisant 418 candidats dans ce centre.
Selon les dires de M. Ndiaye, plusieurs candidats ont été surpris avec des téléphones dans leurs sacs pendant la session d’examen. Conformément aux directives de l’Office du Bac et du ministère de l’Éducation, même la présence de téléphones portables éteints est strictement prohibée dans les centres d’examen. Cela a conduit à la confiscation de 77 téléphones au cours de cette première journée d’épreuves.
Les candidats concernés par cette mesure disciplinaire seront envoyés à l’Office du Bac pour traitement. Cette décision souligne l’importance des règles strictes régissant les examens nationaux, visant à garantir l’équité et l’intégrité du processus d’évaluation académique.
Les autorités ont rappelé que la violation de ces règles peut entraîner des conséquences sévères, affectant non seulement la participation des candidats, mais aussi la réputation et la validité des résultats du Baccalauréat.
Les autorités administratives, éducatives, syndicalistes et parents d’élèves ont effectué une visite des centres d’examen du Baccalauréat 2024 ce mardi. « À l’instar des autres académies du Sénégal, nous avons entamé ce matin la visite de plusieurs centres d’examen des épreuves du Baccalauréat général 2024. Cette tournée a été dirigée par le préfet du département sur ordre du gouverneur de région. Après cette visite, nous sommes très satisfaits. Nous sommes heureux de constater que toutes les mesures et instructions relatives à l’organisation du Bac ont été respectées », a souligné Siaka Goudiaby, l’inspecteur d’académie de Kaolack.
Concernant le dispositif de surveillance actuel du Baccalauréat, qui inclut la nomination de surveillants et de coordinateurs de surveillance, ils assurent l’interface entre les présidents de jury et le chef de centre. Il y a également trois surveillants par salle, avec un surveillant responsable par salle ajouté par M. Goudiaby. « Un autre point clé est d’insister auprès des candidats sur le respect des consignes données par les préfets lors des CDD et lors du CRD, notamment concernant l’interdiction des téléphones portables dans les centres d’examen. Dans l’académie de Kaolack, nous avons 38 centres dont 10 sont des centres secondaires. Nous avons pu accueillir 11 725 candidats, dont 6 414 filles. En ce qui concerne les séries, la série L domine largement avec un total de 10 151 candidats, soit 86,76 % de l’effectif global. La série S2 compte 1 546 candidats, représentant 13,18 %, et la série S1 est minoritaire avec seulement 28 candidats », a rappelé Siaka Goudiaby.
Pour le Lycée Mixte Sénégalais de Banjul, qui accueille 17 nationalités africaines, européennes et asiatiques, il existe également un centre secondaire où les épreuves ont été acheminées depuis le week-end dernier. Le corps enseignant est déjà sur place pour la correction qui se fera à Karang, dans l’IA de Fatick. Les résultats seront ensuite transmis à l’IA de Kaolack. L’ambassadeur du Sénégal en Gambie prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer une bonne organisation des examens du Baccalauréat », a conclu Siaka Goudiaby, inspecteur d’académie de Kaolack.
Le ministre sénégalais de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Abdourahmane Diouf, a exprimé aujourd’hui des ambitions élevées pour le Baccalauréat 2024. Lors de sa visite matinale dans divers centres d’examen à Dakar et sa banlieue, il a déclaré que le gouvernement espérait voir entre 80,000 et 90,000 candidats réussir l’examen cette année. Cette prévision représente un taux de réussite de plus de 52%, un objectif ambitieux mais réalisable selon le ministre.
« Nous espérons pouvoir faire mieux cette année », a déclaré le ministre Diouf, soulignant que la réussite des élèves ne devrait pas être un indicateur de la qualité de l’enseignement. Il a exprimé sa conviction que lorsque l’enseignement est bien dispensé par des enseignants éminents, les élèves moyens devraient être en mesure de réussir le Baccalauréat.
Le ministre a également critiqué l’idée que seulement 50% de réussite au Baccalauréat soit une performance satisfaisante. Selon lui, un tel résultat ne reflète pas nécessairement l’efficacité de l’enseignement. « L’échec n’est pas un bon indicateur de la qualité de l’éducation », a-t-il ajouté.
En conclusion, Abdourahmane Diouf a encouragé les établissements scolaires et les professeurs à redoubler d’efforts pour atteindre cet objectif ambitieux et à améliorer continuellement les standards éducatifs au Sénégal.
À Touba, un récent incident a secoué la communauté de Mbacké Barry à Ndindy, où une somme de 1,1 million de francs CFA destinée à une tontine pour le Magal a été dérobée. Les protagonistes principaux de cette affaire sont S. Ndiaye et son complice, accusés d’association de malfaiteurs et de vol en réunion avec usage de moyen de locomotion.
L’histoire remonte au moment où les femmes du quartier avaient organisé une tontine sous la gestion d’A. Ngom, qui conservait le coffre-fort chez elle depuis quatre ans. Profitant de l’absence de cette dernière, S. Ndiaye et ses complices ont exécuté leur plan, arrivant sur les lieux à moto.
Lors de l’incident, la mise en cause a trouvé la belle-mère d’A. Ngom à son domicile. Usant de ruses, elle a permis à ses complices, Abdou K. et un autre individu actuellement en fuite, de s’emparer du coffre-fort contenant la somme volée.
L’intervention rapide des gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy a conduit à l’arrestation de S. Ndiaye et d’un de ses complices. Lors de leur interrogatoire, ils ont avoué les faits, bien que l’argent ait déjà été partagé entre eux.
À ce stade, l’enquête se poursuit pour retrouver le troisième complice toujours en cavale. En attendant, S. Ndiaye et son acolyte ont été présentés devant le parquet de Diourbel pour répondre de leurs actes.
Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance et de la sécurité dans la gestion des fonds communautaires, surtout en période de célébrations religieuses où les économies collectives sont souvent mises en jeu.
Depuis le décès du sieur B. Faye en février 2014, ses héritiers, dont sa veuve et ses quinze (15) enfants, se battent pour récupérer un immeuble à Dakar, loué à l’entreprise DIS qui refuse de le restituer pour sa démolition du fait qu’il est délabré.
L’immeuble en question, un héritage familial, est actuellement loué par Dakar Interim Sénégal (DIS), une agence de sécurité dirigée par Éric et Catherine Derambure. Depuis 1997, ces derniers exploitent cet espace, malgré des plaintes répétées des propriétaires auprès de lasous-préfecture, de la préfecture et du ministère del’Urbanisme pour demander la démolition du bâtiment.
Les propriétaires tentent, en effet, depuis des années de lefaire, mais les Derambure refusent de quitter les lieux,probablement à cause du loyer dérisoire de 450 000 francsCFA par mois. Selon un des héritiers, c’est parce que le couple français est protégé par de hauts placés.
L’état de l’immeuble est alarmant, comme l’ont confirmé des rapports d’experts récents. Des fissures généralisées, une dégradation avancée des structures porteuses, et même des risques d’effondrement concernent plusieurs parties du bâtiment, notamment les façades, les planchers et la toiture. Malgré ces dangers évidents, les locatairesactuels se contentent de réparations temporaires pour masquer les défauts.
Outre les défis structurels, le conflit est exacerbé par des problèmes financiers et juridiques. Les Derambure réclament une somme substantielle de 200 millions de francs CFA pour quitter les lieux.
Les autres déboires de la srtucture DIS
La situation des Derambure est aggravée par le fait que leur entreprise DIS est en redressement judiciaire depuis 2017, accumulant des dettes massives envers diverses institutions publiques. Ils doivent :
• 1,6 milliard de francs CFA à l’IPRES (Institution dePrévoyance Retraite du Sénégal)
• 2,025 milliards de francs CFA aux Impôts et Domaines
• 1,141 milliard de francs CFA à la Caisse de sécurité sociale.
En outre, d’après les témoignages recueillis sur certainsemployés qui ont préféré garder l’anonymat, les employés deDIS travaillent dans des conditions déplorables, sous lamenace constante de perdre leur emploi. Le directeur desopérations, est perçu comme un complice. Le bâtimentoccupé par DIS à Point E est vétuste, en ruine, et menace des’effondrer à tout moment, exposant les employés à undanger mortel. Or, le maintien des employés dans unbâtiment dangereux viole les normes de sécurité et de santéau travail. L’article L. 301 du Code du travail oblige lesemployeurs à garantir la sécurité et la santé des travailleurssur leur lieu de travail.
Face à cette impasse, les héritiers de B. Faye préparent une conférence de presse et ont lancé des appels pressants aux autorités sénégalaises. Ils demandent une intervention rapide pour évacuer DIS, garantir la sécurité des travailleurs et permettre la récupération de leur propriété. D’ailleurs, la justice s’occupe de l’affaire qui doit être mise en délibéré ce 8 juillet.
Aujourd’hui marque le début des épreuves du baccalauréat au Sénégal, une étape cruciale pour près de 160 000 jeunes aspirant à ce diplôme emblématique. À cette occasion, le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message d’encouragement poignant aux candidats.
Sur le réseau social X, le président Faye a exprimé sa confiance en ces jeunes, écrivant : « À tous les élèves du Sénégal qui passent le baccalauréat aujourd’hui, je vous souhaite bonne chance ! Soyez confiants, persévérants et donnez le meilleur de vous-mêmes. Le futur de notre nation repose entre vos mains. »
Ce geste souligne l’importance que le gouvernement accorde à l’éducation et à l’avenir des jeunes générations. Avec 159 487 candidats répartis dans 499 jurys et 486 centres d’examen à travers le pays, cette édition du bac revêt une importance particulière pour l’accès à l’enseignement supérieur.
Le baccalauréat représente bien plus qu’un simple diplôme ; il incarne une étape cruciale dans la vie de chaque étudiant, ouvrant la voie à de nombreuses opportunités académiques et professionnelles. Les encouragements du président Faye visent à inspirer confiance et détermination chez les candidats face à ce défi académique.
Alors que les épreuves débutent aujourd’hui, le Sénégal tout entier se joint à Bassirou Diomaye Faye pour souhaiter bonne chance à tous les candidats. Que chacun puisse donner le meilleur de lui-même et faire honneur à ses efforts dans cette quête de réussite académique et personnelle.