Sénégal : Publication de la liste des navires de pêche autorisés par le ministère des pêches au 6 Mai 2024

Le ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal, sous la direction de Dr. Fatou Diouf, a récemment rendu publique la liste des navires autorisés à opérer dans les zones de pêche sous la juridiction sénégalaise. Cette annonce, faite le lundi 6 mai 2024, révèle la présence de 132 navires nationaux et 19 navires étrangers sur la liste. Cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de gestion responsable des ressources maritimes du pays.

Selon le communiqué ministériel, il est important de noter que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste. Jusqu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues ont été recensées, avec la délivrance de 7 493 permis à la fin de l’année 2023, dont 18 ont été attribués à des navires étrangers, représentant ainsi 43% des permis délivrés. Entre le 1er janvier et le 30 avril de l’année en cours, 4 754 permis supplémentaires ont été accordés, ce qui correspond à un taux d’approbation de 27,25%.

Cette publication de la liste des navires autorisés s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement sénégalais pour assurer une exploitation durable et équitable des ressources marines. En rendant ces informations accessibles au public, le ministère des Pêches démontre son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur de la pêche.

Fatick se prépare à accueillir 80 000 moutons pour la Tabaski, annonce le gouverneur Seynabou Guèye

À l’approche de la fête de la Tabaski, le 16 juin, la région de Fatick, au centre du Sénégal, se prépare à recevoir un quota impressionnant de 80 000 moutons. Cette annonce a été mis par le gouverneur Seynabou Guèye d’une réunion dédiée aux préparatifs de cet événement.

Dans le cadre de ces préparatifs, l’État a mis en place des mesures à l’aide l’eumilateur aux moutons, notamment en allègue les taxes, comme l’a souligné Mme Guèye. Cette initiative vise les moutons plus abordables vers tous, ainsi que lavée à une véritable Agence de l’aide à l’aide les ménages, selon la proposition du Gouverneur.

En outre, des initiatives locales sont également en cours, avec la création d’un feuillerail à Diouroup par les maires de la commune et de Fatick. Ces espaces pour les destinés à faciliter les ventes et les ventes à aux éleveurs pour bu leur bétail de façon efficace. Mme Guèye a également mentionné que des initiatives similaires répliquées dans d’autres départements pour augmenter les points de vente.

Ces préparatifs témoignent de l’engagement des autorités locales de l’éternité de la fête de la Tabaski et à garantir l’accessibilité des moutons citoyens aux citoyens. Les pays pour les mesures que les droits des taxes et la création de feuillerails, la région de Fatick se prépare à la fête dans la tradition et la convivialité, tout en les soutenant locaux.

Louga : Création d’un comité régional de pêche pour soutenir les professionnels du secteur

Ce lundi, à Louga, un nouveau comité régional de pêche continentale a été officiellement lancé, marquant ainsi une étape importante pour le soutien des pêcheurs locaux. Sous la direction de Chérif Samb, chef du service régional des pêches de Louga, cette initiative vise à répondre aux besoins spécifiques des acteurs de la pêche dans la région.

L’objectif principal de ce comité est de faciliter l’accès aux financements et à l’équipement nécessaires pour les artisans de la pêche. En concentrant ses activités dans les zones de Keur Momar Sarr et de Guidick, où les ressources en infrastructures de pêche sont souvent limitées, le comité cherche à combler les lacunes existantes et à soutenir le développement durable du secteur.

Chérif Samb a souligné l’importance cruciale de cette initiative, en particulier dans des zones souvent négligées. En offrant un soutien financier et technique aux pêcheurs locaux, le comité vise à renforcer leur capacité à conserver et transformer les produits de la mer, tout en contribuant à la sécurité alimentaire et au développement économique de la région.

Ce nouveau comité régional de pêche représente un engagement concret envers le développement du secteur de la pêche à Louga. En travaillant en étroite collaboration avec les professionnels du secteur, il contribuera à créer des opportunités économiques durables et à améliorer les conditions de vie des communautés dépendantes de la pêche dans la région.

Formation en cyber-sécurité maritime à Dakar : une Capacité de renforcement pour la protection des Voies Maritimes

Depuis le lundi 6 mai, Dakar, la capitale sénégalaise, est le lieu d’une session de formation majeure en cyber-sécurité maritime. Cette initiative, programmée sur cinq jours, réunis des officiers de marine de capture du golfe de Guinée. L’objectif principal est de les compétences de la famille des compétences nécessaires pour les attaques les attaques maritimes et maître les techniques d’enquête numérique.

Financée par la coopération allemande et mise en œuvre sous l’égide de l’UNITAR, cette formation dans le cadre du « Projet Safe Port ». Elle vise les capacités des professionnels des affaires maritimes, de la Douane, de la Gendarmerie et d’autres secteurs l à la mer. Le commissaire Papa Guèye, à la tête de l’École nationale de la sécurité publique maritime (ENVR), souligne l’importance de gérer les scènes de cybercriminalité, qui sont les fébriques de cybercriminalité, qui sont les pays en voie de fait en milieu, tout en évidence les défis uniques imposés par l’environnement maritime.

Papa Guèye a également souligné les risques accrus de cyberattaques se liant à l’environnement croissant des systèmes de navigation et de communication des navires. Cette interconnexion, bien favorisant une meilleure gestion des opérations maritimes, une réponse nécessite un adaptée à la complexité des technologies maritimes et aux conditions changeantes en haute mer.

Cette formation en cyber-inter-sécurité maritime dans un ininscrit une tendance mondiale à renforcer la protection des voies maritimes contre les menaces contre les cybernétiques, qui peut être des conséquences sur la sécurité des forces navales, des chambres de l’espace et de l’autorunir des droits de l’homme. En dotant les officiers de marine des compétences nécessaires pour faire face à ces menaces, cette initiative contribue à la renforcer et la sécurité des océans des océans et des mers.

Transparence dans la pêche et divergences politiques : Les sujets brûlants du jour au Sénégal

Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :

Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches

La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.

Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko

Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.

Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall

Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.

Autres sujets d’actualité

En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.

Renforcement de l’Enseignement Supérieur : La Visite du Ministre Dr El Hadji Abdourahmane Diouf à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio

Le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal a récemment reçu une attention particulière de la part du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, lors de sa visite à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche de renforcement et d’amélioration de l’enseignement supérieur, a permis au Ministre et à sa délégation de rencontrer les responsables de l’université, le personnel administratif ainsi que les étudiants.

Au cours de cette rencontre, le Ministre Diouf a tenu à saluer le travail accompli jusqu’à présent par l’université tout en reconnaissant qu’il reste encore des défis à relever. Parmi les points abordés figurent le besoin de renforcer les infrastructures, notamment en ce qui concerne le transport du personnel et le logement social pour les étudiants.

« Nous saluons le travail qui a été fait jusqu’ici, mais tout n’est pas parfait. Nous comptons renforcer le transport du personnel, combler le déficit budgétaire et résoudre le problème des logements sociaux. Nous allons transmettre ces besoins au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko », a déclaré le Ministre Diouf lors de la visite.

Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais envers l’amélioration continue de l’enseignement supérieur et de la recherche. En mettant en lumière les besoins spécifiques de l’université, le Ministre Diouf montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour trouver des solutions durables aux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur.

La visite du Ministre de l’Enseignement Supérieur à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio marque une étape importante dans le processus de développement de l’enseignement supérieur au Sénégal. Elle démontre la détermination du gouvernement à investir dans l’éducation et la recherche pour assurer un avenir prometteur aux générations futures.

MEN-IA-IE : le Ministre Guirassy dégage 11 axes autour d’une nouvelle vision de l’éducation nationale

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbaba Guirassy, a réuni ce lundi l’ensemble des inspections d’académie (IA), inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que des chefs de service pour aborder les défis majeurs impactant la performance du système éducatif sénégalais. Parmi les problématiques discutées figuraient l’émiettement des politiques et des programmes, le déficit en enseignants et en infrastructures, entre autres préoccupations.

L’objectif principal de cette réunion était de définir une vision collective pour le département ministériel, en alignement avec les orientations de la haute autorité du chef de l’État. Selon M. Guirassy, il est impératif de passer d’un simple système éducatif à une véritable société éducative, où les valeurs africaines et spirituelles constituent le socle sur lequel repose le citoyen sénégalais.

Le ministre insiste sur la nécessité de capitaliser sur les valeurs intrinsèques du pays tout en reconnaissant l’impact de l’intelligence artificielle sur la société moderne. Cette transformation systémique exige également une refonte du programme éducatif, jugé obsolète, ainsi qu’une augmentation des effectifs d’enseignants pour répondre aux besoins croissants des écoles.

Un des points soulevés lors de la réunion a été l’émiettement des politiques et des programmes, résultant en un manque de cohérence globale dans le système éducatif. Pour remédier à cette situation, M. Guirassy souligne l’importance de définir une vision commune et de concentrer les efforts sur l’obtention de résultats tangibles.

La qualité de l’éducation est au cœur de ce processus de transformation, souligne le ministre, qui appelle à repenser l’environnement d’apprentissage des élèves. Une politique inclusive et sociale, ainsi qu’un nouveau mode de financement, sont également nécessaires pour relever les défis actuels, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

En conclusion, le ministre de l’Éducation nationale assure que des actions concrètes sont déjà en cours pour apporter les changements nécessaires et améliorer le système éducatif sénégalais. La réunion a permis de poser les bases d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur éducatif afin d’atteindre les objectifs fixés et d’assurer un avenir prometteur pour l’éducation au Sénégal.

Ousmane Sonko Rend Hommage à la Jeunesse Sénégalaise lors d’une Rencontre avec Mactar Mané

Au cours des années 2021 à 2023, Dakar et ses environs ont été le théâtre de plusieurs manifestations politiques, dont certaines ont vu la participation de fervents partisans d’Ousmane Sonko. Aujourd’hui Premier ministre, le leader de Pastef a récemment rencontré l’un de ces manifestants devenu célèbre sur les réseaux sociaux après la publication de ses photos : Mactar Mané.

Lors de ces manifestations, Mactar Mané s’est illustré en affrontant les forces de l’ordre et les grenades lacrymogènes, armé de cailloux et accompagné de milliers d’autres jeunes sénégalais. Pour Ousmane Sonko, il incarne la ferveur populaire qui a courageusement affronté gendarmes et policiers pour défendre le projet de Pastef.

Lors d’une réunion de son bureau politique, Sonko a exprimé son émotion en rencontrant Mactar Mané, qu’il considère comme le symbole parfait des militants anonymes qui ont cru en son projet et se sont battus sans relâche pour son succès. Dans un message chargé de reconnaissance, Sonko a rendu hommage à tous ces jeunes militants, représentés par Mactar Mané, et leur a assuré que leurs rêves et sacrifices continueront de guider l’action quotidienne de Pastef.

« À vous tous, milliers de Mactar Mané, je vous adresse mes hommages et vous garantis que vos rêves et sacrifices guideront notre action de tous les jours. Votre satisfecit sera notre seul baromètre et votre soutien notre plus sûre ressource. Hommage à la jeunesse sénégalaise ! », a écrit Ousmane Sonko, témoignant ainsi de sa gratitude envers ceux qui ont été au cœur du mouvement pour le changement au Sénégal.

Décès de Serigne Amdi Bousso, Muezzin de la Grande Mosquée de Touba

Une nouvelle empreinte de tristesse a frappé la communauté mouride ce lundi 6 mai 2024, avec le décès de Serigne Amdi Bousso, l’un des muezzins distingués de la grande mosquée de Touba, ville sainte du Sénégal. L’annonce poignante émane du Dahira Moukhaddamatoul Khidma, l’entité responsable de la gestion de ce lieu sacré.

La disparition de Serigne Amdi Bousso représente une perte inestimable pour la communauté mouride, qui reconnaissait en lui un serviteur dévoué de l’islam et un érudit respecté.

En cette période de deuil, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille éplorée, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté mouride, affectée par cette triste nouvelle. Nos prières accompagnent Serigne Amdi Bousso dans son voyage vers l’au-delà, en espérant que son âme repose en paix pour l’éternité.

Que son dévouement et son exemple inspirent la communauté à perpétuer son héritage de piété et de service envers la religion et la communauté.

Audiences foraines pour les naissances à Pikine

Le Tribunal d’Instance de Pikine lance des audiences foraines spécialement dédiées aux naissances pour permettre l’enregistrement des enfants non encore inscrits à l’État civil. Cette initiative vise à garantir que tous les enfants, en particulier les élèves et les tout-petits, bénéficient d’une identification officielle.

Les audiences foraines débutent dès le lundi 6 mai 2024 et se dérouleront dans les Centres d’État Civil de la région. Les parents sont invités à profiter de cette occasion pour enregistrer leurs enfants et leur assurer ainsi l’accès à leurs droits fondamentaux.

L’objectif de ces audiences est de faciliter le processus d’enregistrement des naissances, garantissant ainsi que chaque enfant ait une existence légale et puisse bénéficier des services publics essentiels tels que l’éducation et les soins de santé.

Il est crucial pour les parents de se présenter avec tous les documents nécessaires, y compris les certificats de naissance et d’autres pièces d’identité, afin de faciliter le processus d’enregistrement.

Cette initiative du Tribunal d’Instance de Pikine démontre l’engagement des autorités locales à garantir le respect des droits des enfants et à promouvoir leur bien-être dès le plus jeune âge. Enregistrer les naissances est un premier pas essentiel vers la protection et l’autonomisation des enfants, et ces audiences foraines offrent une occasion précieuse de le réaliser.

Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé « Amouti », tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Promotion de la transparence dans la gestion des ressources maritimes : Publication de la liste des navires autorisés à pêcher

Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal a récemment pris une initiative majeure en matière de transparence dans la gestion des ressources marines du pays. En effet, une liste exhaustive des navires autorisés à exercer leurs activités de pêche au large des côtes sénégalaises a été publiée, marquant ainsi un pas important vers une gestion responsable et durable des ressources naturelles du pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué rendu public, témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une exploitation transparente et équitable des ressources marines, considérées comme un patrimoine national crucial. La liste, qui comprend à la fois des navires sénégalais et étrangers, a été établie après un processus rigoureux d’évaluation et d’autorisation.

Au total, 132 navires sénégalais et 19 bateaux étrangers ont obtenu les permis nécessaires pour exercer leurs activités de pêche dans les eaux territoriales du Sénégal à partir du 2 mai 2024. Cette décision marque une étape importante dans la promotion de la transparence et de la légalité dans le secteur de la pêche, qui revêt une importance économique et sociale considérable pour le pays.

La publication de cette liste vise à offrir une visibilité accrue sur les activités de pêche autorisées et à renforcer la surveillance et le contrôle des opérations maritimes. En rendant cette information accessible au public, le gouvernement sénégalais cherche à promouvoir une gestion responsable des ressources marines, tout en garantissant une exploitation durable de ces précieuses ressources.

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion durable des ressources naturelles du Sénégal, visant à préserver l’environnement marin et à promouvoir le développement économique et social du pays. En mettant en place des mesures de transparence et de contrôle, les autorités sénégalaises démontrent leur engagement envers une gouvernance responsable et éthique des ressources marines.

La liste des navires autorisés à pêcher au large des côtes sénégalaises est disponible depuis le 6 mai 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans le secteur de la pêche au Sénégal.

Ci-après les documents rendus public par le ministère .

Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises


Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises

Le Sénégal renforce la transparence dans la gestion des ressources marines

Dans une démarche résolue vers une gestion transparente de ses ressources naturelles, le Sénégal franchit une étape significative en rendant publique la liste des navires autorisés à pêcher dans ses eaux territoriales. Annoncée par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, cette mesure vise à promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur de la pêche, un pilier crucial de l’économie nationale.

La liste, dévoilée le 6 mai 2024, offre un aperçu détaillé des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Toutefois, il est important de souligner que cette liste ne prend pas en compte les dossiers en cours de renouvellement, comme le précise une note transmise à Seneweb. Malgré cette précision, l’initiative de rendre ces informations accessibles au public constitue une avancée significative vers une gestion transparente des ressources marines du pays.

La ministre Fatou Diouf a souligné l’importance de cette démarche pour promouvoir une exploitation durable et responsable des océans. En mettant en lumière les détails des navires autorisés à pêcher, le Sénégal démontre son engagement envers la préservation de ses ressources naturelles et son désir de promouvoir une gestion responsable de ses zones maritimes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une volonté plus large du gouvernement sénégalais de renforcer la surveillance et le contrôle de ses ressources halieutiques. En fournissant des informations transparentes sur les activités de pêche dans ses eaux, le pays cherche à prévenir la surpêche et à garantir une exploitation équitable des ressources marines pour les générations futures.

Enfin, cette démarche témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle de leader en matière de gestion durable des ressources marines en Afrique de l’Ouest. En adoptant une approche transparente et responsable, le pays espère encourager d’autres nations de la région à suivre son exemple et à mettre en œuvre des pratiques similaires de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs propres ressources marines.

Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Premiers éléments de l’enquête sur les actes de vandalisme contre les bus de Dakar Dem Dikk : la Brigade de recherches de la gendarmerie intervient

Dans son édition de ce lundi, le quotidien Source A a révélé les premiers éléments de l’enquête concernant les actes de vandalisme perpétrés contre des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) le dimanche 28 mars au dépôt de Ouakam. Selon le journal, la Brigade de recherches de la gendarmerie, chargée de l’affaire, a déjà interrogé à deux reprises des responsables et des syndicalistes de la société publique de transport.

Source A n’a pas fourni les noms des personnes interrogées ni les charges qui pèsent sur elles. Le journal a simplement indiqué que, pour l’instant, aucune arrestation n’a été signalée.

L’enquête a débuté avec l’intervention de la police scientifique, qui s’est rendue sur les lieux du dépôt de Ouakam pour constater les dégâts infligés aux bus vandalisés. Les conclusions de leurs investigations ont ensuite été transmises aux gendarmes enquêteurs.

Ces actes de vandalisme sont survenus à la suite d’un mouvement d’humeur des travailleurs de DDD. La direction générale de l’entreprise avait dénoncé dans un communiqué un « acte de sabotage sur les nouveaux bus Iveco commis par des individus non encore identifiés ».

Cette affaire de vandalisme suscite une grande préoccupation, tant du point de vue de la sécurité publique que de celui de la stabilité sociale. Les autorités judiciaires et les forces de l’ordre sont mobilisées pour identifier les coupables et garantir que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir.

Une canicule sans précédent s’abat sur le Sénégal : des températures record jusqu’à 48°C

Le Sénégal fait face à une vague de chaleur intense et sans précédent, avec des températures qui atteignent des niveaux records dans plusieurs régions du pays, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie au Sénégal (Anacim).

Selon les dernières prévisions de l’Anacim, les prochaines 24 heures seront marquées par un ciel dégagé sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception de quelques voiles nuageux dans la zone extrême sud-est. Cependant, cette clarté du ciel ne fera qu’accentuer la chaleur étouffante qui sévit sur le pays.

Les régions de Matam et Kaffrine seront les plus durement touchées par cette canicule, avec des températures qui pourraient grimper jusqu’à des sommets vertigineux de 48 degrés Celsius. Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur de la vague de chaleur qui sévit actuellement, mettant à rude épreuve la résilience des habitants et des infrastructures.

À Fatick, dans le centre du pays, les thermomètres ne descendront pas en dessous de 41°C, témoignant de l’étendue de la fournaise qui enveloppe le territoire. Cette situation météorologique exceptionnelle suscite des inquiétudes quant à ses impacts sur la santé et le bien-être des populations, notamment en ce qui concerne les risques de déshydratation et de coups de chaleur.

Malgré cette chaleur accablante, la région de Dakar semble épargnée par la canicule, avec des températures plus clémentes atteignant environ 28°C. Cependant, les autorités mettent en garde contre un relâchement des précautions, car même des températures relativement plus basses peuvent encore représenter un risque pour la santé, en particulier pour les personnes vulnérables.

Face à cette situation météorologique critique, il est impératif que les citoyens prennent des mesures préventives pour se protéger contre les effets néfastes de la chaleur excessive. Il est recommandé de rester hydraté en buvant suffisamment d’eau, de limiter les activités en plein air pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés pour se rafraîchir.

Les autorités locales et nationales sont mobilisées pour faire face à cette canicule exceptionnelle et mettent en place des mesures d’urgence pour assurer la sécurité et le bien-être de la population. Il est essentiel que chacun reste vigilant et prenne les précautions nécessaires pour traverser cette période de chaleur intense en toute sécurité.

Madina Gounass : Annonce de la Date de la Prochaine Édition du « Daakaa »

Le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Bâ, a récemment dévoilé la date officielle de la prochaine édition du « Daakaa », la retraite spirituelle annuelle tant attendue. Prévue pour se tenir le 26 avril 2025, cette 84ème édition promet d’être un événement majeur pour la communauté religieuse.

L’annonce de la date officielle a été faite lors du lancement officiel de l’édition précédente, qui s’est déroulée du 27 avril au 6 mai. Cette édition a été marquée par la visite de courtoisie du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au Khalife de Madina Gounass. Elle a rassemblé des milliers de fidèles venus du Sénégal et des pays de la sous-région, démontrant ainsi son importance et son rayonnement dans le monde religieux.

Le « Daakaa » se déroule traditionnellement sur un site situé à 10 km de la commune de Madina Gounass, dans le département de Vélingara, dans le sud du Sénégal. Cet événement revêt une grande importance spirituelle pour les fidèles, qui y participent pour renforcer leur foi, recevoir des enseignements religieux et se connecter avec la communauté.

En annonçant la date de la prochaine édition du « Daakaa », le khalife général de Madina Gounass offre à tous les fidèles une perspective excitante pour l’avenir et souligne l’importance continue de cet événement dans la vie spirituelle de la région. La communauté religieuse attend avec impatience ce moment de communion et de dévotion.

Consommation de drogues en milieu carcéral : un détenu sur quatre fume quotidiennement du cannabis

Selon une récente étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), la consommation de cannabis en prison est largement répandue, avec un détenu sur quatre affirmant en fumer quotidiennement. Cette enquête, appelée ESSPRI (Enquête sur la santé et les substances en prison), a été menée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et ayant passé plus de trois mois en détention. Elle constitue la première enquête représentative à l’échelle de la France sur ce sujet spécifique.

Les résultats de l’étude révèlent que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées : tabac, alcool, cannabis, cocaïne, crack, MDMA et héroïne. En ce qui concerne le cannabis, la moitié des détenus (49%) déclarent en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention, et la prévalence d’usage quotidien est estimée à 26%.

Outre le cannabis, l’étude met en évidence la consommation d’autres substances telles que le tabac et l’alcool, qui sont également largement répandues en prison. En effet, 73% des détenus ont déclaré fumer du tabac en 2023, avec 63% d’entre eux en fumant quotidiennement, soit 2,5 fois plus qu’en population générale.

Selon les experts, la prison ne semble pas être un lieu d’initiation à la consommation de drogues, mais plutôt un endroit où les consommations sont plus élevées qu’en population générale. Ils soulignent également que la représentation de l’accessibilité du cannabis et de l’alcool en détention diffère de la réalité, le cannabis étant considéré comme plus facilement accessible que l’alcool.

Pour lutter contre ce phénomène, les experts recommandent une densification des consultations en addictologie en prison, ainsi que des mesures visant à limiter l’introduction de substances illicites. Une seconde enquête est prévue en 2025, cette fois-ci en incluant les femmes incarcérées et en se concentrant sur les détenus en Outre-mer.

Dakar accueille le Cénacle des Nations sous l’égide de l’Archevêque Benjamin Ndiaye

La capitale sénégalaise se prépare à un événement spirituel d’envergure alors que le « Cénacle des Nations » se tiendra du 12 au 18 mai sous la direction de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Initié par la Communauté Mère du Divin Amour (CMDA), cet événement international vise à fortifier la foi des participants à travers une série de prières, d’enseignements et de témoignages.

Les lieux choisis pour cet événement, le Stadium Marius Ndiaye et le Palais des Sports Dakar Aréna, seront le théâtre de la communion spirituelle entre les fidèles et les prédicateurs de renom venus des quatre coins du monde. Parmi eux, le Dr Jean-Emmanuel Clément Akobů, fondateur de la CMDA, ainsi que d’autres figures de la spiritualité chrétienne, partageront leur sagesse et leur expérience avec les participants.

Marie-Ange Faye Diatta, responsable de la CMDA au Sénégal, souligne l’importance de cet événement pour le renouvellement intérieur et l’unité des croyants. Elle insiste sur la gratuité de l’événement et sur son rôle en tant que plateforme d’échange et de partage de la foi chrétienne dans toute sa diversité.

Le Cénacle des Nations, fondé en 1989 par Jean-Emmanuel Clément Akobé, continue de rayonner comme un phare de spiritualité, promouvant l’amour du Christ et la dévotion mariale au sein de l’Église et de la communauté mondiale. Des navettes seront mises en place pour faciliter l’accès aux sites de l’événement à travers Dakar, rendant ainsi cette expérience spirituelle accessible à tous.

Cet événement s’annonce comme une opportunité précieuse pour les fidèles de se ressourcer, de partager leur foi et de renforcer leur lien avec Dieu et leur communauté, tout en célébrant la richesse et la diversité de la spiritualité chrétienne.

Projet Nouvelle Ville de Thiès : Accaparé par la classe politique, des religieux…

Le projet de la Nouvelle Ville de Thiès, initialement conçu pour répondre aux besoins de la population locale et favoriser le développement urbain, est aujourd’hui entaché par des pratiques d’accaparement foncier et de spoliation au profit de la classe politique et d’autres figures influentes de la société.

Situé au sud-ouest de la ville de Thiès, englobant les communes de Thiès Ouest, Fandene, Notto Diobass et Keur Moussa, ce projet avait pour objectif initial de créer un cadre de vie moderne et fonctionnel pour les habitants de la région. Cependant, il semble que certains acteurs politiques et sociaux aient bénéficié de manière disproportionnée de vastes étendues de terres, au détriment des populations locales et des principes initiaux du projet.

Des personnalités politiques telles qu’Idrissa Seck du parti Rewmi, Pape Diop, Youssou Ndour, Cheikh Oumar Anne, Arona et Daouda Dia, Kalidou Wagué, Ami Ndiaye Gniby, Antoine Diome, entre autres, sont citées comme ayant acquis des parcelles de manière controversée dans le cadre de ce projet.

À Mbour 4 Extension, des irrégularités ont également été signalées, touchant les parcelles attribuées aux délégués de quartier, aux communicateurs traditionnels, à la presse, à la société civile et même aux religieux.

Les allégations selon lesquelles le président sortant, Macky Sall, serait impliqué dans la distribution inéquitable de ces parcelles soulèvent des préoccupations majeures concernant la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques. Ces allégations soulignent la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour faire toute la lumière sur ces pratiques et garantir que le projet de Nouvelle Ville serve véritablement l’intérêt public et réponde aux besoins réels de la population locale.

Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures immédiates pour remédier à cette situation et restaurer la confiance du public dans la gestion des ressources foncières et urbaines. L’équité, la justice et la transparence doivent être les principes directeurs de tout projet de développement urbain afin de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Les sages-femmes sénégalaises appellent à un rôle accru face à la crise climatique lors de la Journée internationale de la sage-femme

La célébration de la Journée internationale de la sage-femme au Sénégal, le 5 mai dernier, a été l’occasion pour l’Association nationale des sages-femmes du Sénégal (Ansfs) de faire entendre sa voix et de plaider pour un investissement accru dans leur profession. Dans un contexte marqué par les défis du changement climatique, les sages-femmes ont mis en avant leur nécessité d’autonomie, de reconnaissance et de participation active aux politiques de santé.

La présidente de l’Ansfs, Bigué Ba Mbodji, a souligné l’importance cruciale de l’adaptabilité des sages-femmes lors des crises climatiques pour assurer la continuité des soins maternels et néonatals. Elle a insisté sur l’urgence de reconnaître le rôle potentiel des sages-femmes en tant qu’acteurs clés dans la réduction de l’empreinte carbone des services de santé et dans l’amélioration de leur résilience face aux changements globaux.

Sous le thème de cette année, « Les sages-femmes, une solution vitale pour le climat », l’Ansfs a souligné que les professionnels de la santé maternelle et néonatale sont essentiels pour fournir des soins respectueux et de qualité, surtout en situation de catastrophe. Ainsi, elle a insisté sur la nécessité d’augmenter les ressources et l’autonomie des sages-femmes, ainsi que leur présence à chaque table de décision.

Pour répondre efficacement aux urgences climatiques et promouvoir des pratiques durables, il est impératif que les sages-femmes soient pleinement impliquées dans les décisions politiques et qu’elles disposent des ressources nécessaires pour répondre aux besoins de santé maternelle et néonatale, dans le respect de l’environnement et des principes de durabilité.

Mobilisation des anciens élèves pour la réhabilitation du lycée Waldiodio Ndiaye, un bastion de l’éducation sénégalaise menacé de ruine

Le lycée Waldiodio Ndiaye, véritable institution de l’enseignement sénégalais, est confronté à une crise majeure due à son état de délabrement avancé. Anciennement fréquenté par des personnalités influentes, dont l’ancien Président Macky Sall, cet établissement historique est aujourd’hui menacé par la ruine, mettant en péril son rôle crucial dans la formation des générations futures.

Pour faire face à cette menace imminente, le comité de pilotage des anciens élèves s’est réuni lors d’un forum organisé par l’école samedi dernier. L’urgence de la situation a été soulignée, ainsi que l’impact dévastateur de la détérioration des infrastructures sur la qualité de l’enseignement dispensé.

Conscients de l’importance de sauvegarder cet héritage éducatif, les anciens élèves ont pris l’initiative de mobiliser des ressources matérielles, financières et humaines pour la réhabilitation du lycée. Leur engagement témoigne de leur attachement profond à leur alma mater et de leur volonté de préserver son héritage pour les générations futures.

En parallèle, les anciens élèves ont lancé un appel pressant aux autorités supérieures du pays et aux directions académiques pour accélérer les travaux de rénovation. Ils ont souligné que la survie même du système éducatif dépend de la préservation des infrastructures scolaires et ont insisté sur l’importance de prendre des mesures immédiates pour éviter une détérioration plus grave.

La mobilisation des anciens élèves du lycée Waldiodio Ndiaye témoigne de la force de la communauté éducative et de son engagement envers l’excellence académique et la préservation du patrimoine éducatif sénégalais. Leur action collective représente un espoir pour l’avenir de l’éducation au Sénégal et illustre la puissance de la solidarité dans la lutte pour la sauvegarde de nos institutions éducatives.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

Gestion des ressources extractives à Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye : Les Observatoires territoriaux appellent les autorités à agir

Les Observatoires territoriaux sur le secteur extractif (OTSE) de Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye ont lancé un appel pressant aux autorités concernant la gestion des ressources extractives dans ces communes. Lors d’un point de presse, ils ont souligné l’importance cruciale de cette question, particulièrement dans le contexte actuel marqué par la publication du rapport de la Cour des comptes sur le contrôle des recettes issues du secteur minier.

Les OTSE ont mis en évidence plusieurs problématiques liées à l’exploitation des ressources extractives, notamment dans l’arrondissement de Méouane. Ils ont mentionné des préoccupations telles que le transport de produits dangereux, les fuites de gaz nuisibles aux cultures, le non-respect des obligations environnementales et du contenu local, ainsi que les exonérations accordées aux entreprises extractives.

Dans ce cadre, les OTSE ont appelé les entreprises minières à respecter scrupuleusement leurs obligations légales et contractuelles, notamment en réalisant les études périodiques sur la qualité de l’environnement prévues par les conventions minières. Ils ont également insisté sur la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des dépenses sociales et environnementales, ainsi que sur une meilleure implication des autorités locales dans ce processus.

Parallèlement, les OTSE ont exhorté les autorités locales à consolider l’intercommunalité pour mieux répondre aux problèmes liés au secteur extractif et à assurer une meilleure planification des besoins prioritaires des populations. Ils ont également encouragé les communautés à rester vigilantes et à alerter les autorités en cas de non-respect des engagements pris par les entreprises extractives.

Enfin, les OTSE ont exprimé leur soutien à l’Etat du Sénégal dans sa volonté de renégocier les contrats miniers et ont demandé que des mesures soient prises pour répondre aux conclusions préoccupantes du rapport de la Cour des comptes.

Cette initiative des OTSE reflète une volonté forte de garantir une gestion responsable et transparente des ressources extractives au Sénégal, tout en veillant à ce que les communautés locales bénéficient équitablement des retombées de cette exploitation.

Disparition de jeunes migrants de Fass Kane : Un village en deuil

Le village de Fass Kane, dans le département de Guinguineo, est plongé dans une profonde tristesse suite à la disparition de plusieurs jeunes, tous originaires de cette petite localité, qui ont tenté la périlleuse aventure de l’émigration clandestine. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes hommes sont portés disparus, laissant derrière eux des familles dévastées et une communauté en état de choc.

Les funérailles symboliques sont prévues ce lundi, un acte de deuil collectif pour un village qui espérait des nouvelles plus réconfortantes. Les détails entourant leur tentative de traversée restent flous, mais le désespoir et la douleur sont palpables dans chaque maison du village.

Ce drame met une fois de plus en lumière la crise persistante de l’émigration clandestine au Sénégal. Malgré les risques connus, de nombreux jeunes continuent de risquer leurs vies, poussés par le manque d’opportunités économiques et la promesse d’une vie meilleure ailleurs. La traversée dangereuse à travers des routes migratoires notoirement mortelles a déjà coûté la vie à des milliers de jeunes Africains.

Les familles des disparus appellent l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes et urgentes pour endiguer ce fléau. Elles demandent non seulement une intervention pour sécuriser les frontières et lutter contre les réseaux de passeurs mais aussi un engagement plus profond pour améliorer les conditions de vie dans les régions les plus touchées par l’émigration.

L’heure est à la responsabilisation et à l’action. Il est crucial que le gouvernement intensifie ses efforts pour offrir des alternatives viables aux jeunes, en créant des opportunités d’emploi et en investissant dans l’éducation et le développement local. Seule une approche holistique et bien coordonnée pourra garantir que les jeunes de Fass Kane et d’ailleurs au Sénégal trouvent un avenir prometteur dans leur propre pays.

Alors que Fass Kane se prépare à dire adieu à ses fils dans le chagrin et l’incertitude, la communauté internationale est également interpellée. La crise de l’émigration ne peut être résolue par un pays seul; elle requiert une collaboration transnationale pour s’attaquer aux racines profondes du problème et pour sécuriser des parcours migratoires plus sûrs et régulés. La mémoire de ces jeunes, et l’espoir d’un avenir sans péril pour les suivants, dépendent de l’action immédiate et soutenue de tous.

Engagement étudiant pour un campus plus propre : Journée d’assainissement à l’UADB

Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) ont démontré leur engagement en faveur de l’environnement lors d’une journée d’assainissement organisée sur le campus. Plus de vingt associations étudiantes ont collaboré pour cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Journée internationale de l’environnement, à venir le 5 juin, sous le thème de la « Gestion des déchets plastiques ».

Le recteur de l’UADB, le professeur Ibrahima Faye, a souligné l’importance de cet événement, mettant en avant le rôle des universités dans l’amélioration du cadre de vie local. Cette journée, a-t-il expliqué, vise à nettoyer l’ensemble du campus et à sensibiliser la communauté estudiantine à l’importance de la préservation de l’environnement.

Le vice-recteur chargé des études, Segane Mbodji, a appelé les étudiants à adopter des comportements responsables en matière de gestion des déchets plastiques. Il a insisté sur l’importance de maintenir la propreté du campus pour offrir un environnement propice aux études et au travail.

Les étudiants, quant à eux, ont exprimé leur engagement en faveur de la protection de l’environnement. Pour Ibra Sène, étudiant en Master de droit public, cette journée est l’occasion de sensibiliser ses pairs à l’importance de préserver leur cadre de vie. Il a appelé à une mobilisation continue des autorités universitaires et des associations étudiantes pour maintenir cette initiative dans la durée.

Cette journée d’assainissement à l’UADB témoigne de la volonté des étudiants de contribuer activement à la préservation de l’environnement et à l’amélioration de leur cadre de vie sur le campus universitaire.

Revalorisation du statut de conseiller municipal : un collectif en gestation installe son antenne à Thiès

Dans un effort visant à revaloriser le statut des conseillers municipaux au Sénégal, un collectif émergeant, le Collectif des conseillers municipaux du Sénégal (COCMS), a récemment installé son bureau dans le département de Thiès. L’assemblée générale constitutive, tenue dans la salle des délibérations de l’hôtel de ville de Thiès, a désigné Ousseynou Fall comme coordonnateur du Collectif dans ce département.

Le COCMS est décrit comme un cadre de concertation, d’échange, de partage, de décision et d’action, visant à défendre les intérêts matériels et moraux des conseillers municipaux, renforcer leurs capacités et établir des partenariats avec des acteurs techniques et financiers.

Lors de cette réunion inaugurale, les membres du Collectif ont formulé des doléances adressées au président Bassirou Diomaye Faye, notamment la revalorisation du statut du conseiller municipal, une meilleure prise en charge sanitaire, l’augmentation des indemnités de session et la création d’une coopérative d’habitat pour les conseillers municipaux.

Cette initiative trouve son origine en début janvier aux Parcelles assainies, à Dakar, en réaction à l’annonce de la revalorisation des rémunérations des maires et de leurs adjoints. Depuis lors, les membres ont organisé des conférences de presse et des séminaires, en vue de structurer le Collectif à l’échelle nationale.

Selon Ousseynou Fall, chaque conseiller municipal coûte actuellement 50 000 FCFA par an à sa commune, une somme qu’ils jugent insuffisante compte tenu de leurs responsabilités. Toutefois, ils espèrent que, grâce à une organisation collective, ils pourront atteindre leurs objectifs et obtenir une reconnaissance adéquate de leur rôle et de leurs contributions au niveau local.

Cette démarche reflète l’aspiration des conseillers municipaux à une meilleure représentation et à des conditions de travail plus justes et équitables, dans le but de servir au mieux leurs communautés et de contribuer au développement local.

Étude révèle : 50% des femmes victimes de VBG en milieu professionnel

Une étude récente a révélé qu’environ cinquante pour cent (50%) des femmes travailleuses au Sénégal sont victimes de violences basées sur le genre (VBG) dans leur milieu professionnel. Ces résultats alarmants ont été partagés par la coordonnatrice du Projet d’appui à la stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre (PASNEEG 2), Awa Nguer Fall, lors d’un panel organisé à Dakar en partenariat avec les femmes du Mouvement national des femmes de la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA).

Selon Mme Fall, cette étude a également révélé que quatre-vingt pour cent (80%) des auteurs de ces violences sont des hommes. Les violences basées sur le genre en milieu professionnel prennent différentes formes, notamment psychologique, économique, physique et sexuelle, selon les conclusions de l’étude menée par le Groupe d’études et de recherches genre et sociétés (GESTES) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Les statistiques indiquent que les formes de violences les plus courantes sont d’ordre psychologique (35,5%), économique (27,5%), physique (9,7%) et sexuel (6,5%) en milieu professionnel.

Face à cette réalité préoccupante, le partenariat entre le PASNEEG 2 et les femmes de la CSA vise à sensibiliser et à autonomiser les femmes travailleuses pour qu’elles connaissent mieux leurs droits dans leur lieu de travail. La directrice de la Famille et de la protection des couches vulnérables, Rokhaya Diakhaté, a également rappelé les mesures mises en place par l’État du Sénégal pour lutter contre les VBG, telles que le Plan d’action national de lutte contre les VBG et la plateforme d’écoute et d’orientation ‘Wallu Allo 116’.

Cette rencontre souligne l’importance de sensibiliser et de mobiliser les femmes travailleuses et les autorités pour lutter efficacement contre les VBG en milieu professionnel et garantir un environnement de travail sûr et respectueux des droits de chacun.

Opération réussie contre l’orpaillage clandestin à Kédougou : Les autorités saisissent un important lot de matériel

Les forces de l’ordre au Sénégal ont une nouvelle fois frappé fort dans leur lutte contre l’orpaillage clandestin, cette fois-ci dans la région de Kédougou. Lors d’une opération menée dans le village de Bagué, commune de Missirah Sirimana, les gendarmes ont réalisé une saisie impressionnante de matériel utilisé dans ces activités illicites.

Sous la direction du commandant Ndao et avec le soutien des éléments du GARSI, les autorités ont investi le village de Bagué dès 9 heures du matin jusqu’à 17 heures, ce samedi. Leur cible : des orpailleurs clandestins d’origine burkinabé, opérant dans la région.

L’intervention a été couronnée de succès, avec la saisie d’un important lot d’équipements, parmi lesquels figuraient un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau, et même une quantité significative de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs ont pris la fuite, abandonnant leur matériel derrière eux, et se sont réfugiés en territoire malien. Cette opération a permis de mettre fin à des activités illégales d’exploitation minière dans la région, le long de la Falémé, et de protéger ainsi l’environnement et les ressources naturelles locales.

Cependant, cette réussite ne marque pas la fin des actions prévues contre l’orpaillage clandestin. Les autorités ont annoncé que ces opérations se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, où de nombreux sites similaires représentent une menace pour l’écosystème et l’économie régionale. L’objectif est de préserver la richesse naturelle de la région de Kédougou et d’assurer un avenir durable pour ses habitants.

Controverse sur l’arrêt des constructions sur la Corniche : Me Doudou Ndoye exprime ses réserves

L’avocat spécialiste des questions foncières, Me Doudou Ndoye, a exprimé son désaccord concernant la décision de suspendre les constructions dans plusieurs domaines du pays, notamment sur le littoral. Lors de son intervention dans le Grand Jury de ce dimanche 5 mai, il a critiqué la démarche de l’État, affirmant que celle-ci était entachée d’illégalité.

Selon Me Ndoye, suspendre les travaux dans certaines parties du pays sans mener au préalable des enquêtes appropriées est contraire à la loi. Il souligne que même le procureur n’a pas le droit d’agir de la sorte, rappelant le principe de présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.

Concernant le littoral dakarois, Me Ndoye a rappelé que l’État du Sénégal a octroyé des baux emphytéotiques à des particuliers depuis l’époque de Léopold Sédar Senghor, leur permettant de construire et d’occuper ces terrains. Il estime donc qu’il est nécessaire de rechercher d’abord les violations de la loi avant de prendre des mesures telles que la suspension des constructions.

L’avocat insiste sur la nécessité de distinguer entre le domaine maritime, où la construction est interdite, et le domaine terrestre, où la construction est autorisée sous réserve du respect des règlements d’urbanisme. Il souligne que toute atteinte au droit de propriété, protégé par la Constitution, doit être prouvée avant d’être sanctionnée par la loi.

Me Ndoye s’interroge également sur l’origine de la mesure de suspension, pointant du doigt le manque de transparence quant aux instructions reçues par la Direction de surveillance des sols (Dscos). Il demande à savoir qui a donné ces instructions et dans quelles circonstances.

En conclusion, Me Doudou Ndoye met en garde contre les abus de pouvoir et rappelle que toute action portant atteinte aux libertés fondamentales est punie par la loi. Il plaide pour la nécessité de mener des enquêtes approfondies avant de prendre des mesures restrictives, afin de garantir le respect du droit et des principes démocratiques.

Opération réussie : Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué (Saraya)

Dans le cadre de leur mission de lutte contre les activités illicites, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Kédougou ont mené une opération fructueuse de démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Bagué, village situé dans la commune de Missirah Sirimana. Cette intervention, qui s’est déroulée de 9 heures à 17 heures le samedi dernier, a été conduite avec détermination et efficacité par les hommes de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, soutenus par les éléments du GARSI.

Le bilan de cette opération est significatif, mettant en lumière la saisie d’un important arsenal de matériel utilisé pour l’exploitation illégale des ressources minérales. Parmi les biens saisis figurent notamment un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau et une quantité importante de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs clandestins, majoritairement originaires du Burkina Faso, ont fui vers le territoire malien, abandonnant leurs équipements sur place. Cette action marque un coup dur pour les activités illicites d’exploitation minière dans la région, notamment le long de la Falémé.

La brigade de gendarmerie de Saraya affirme ainsi son engagement à mettre un terme aux activités clandestines qui compromettent la sécurité et l’environnement de la région de Kédougou. Les opérations de démantèlement se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, ciblant les nombreux sites d’orpaillage clandestins qui exploitent illégalement les ressources minérales et dégradent les terres forestières de la région.

Cette action démontre la détermination des autorités à protéger les ressources naturelles du pays et à préserver l’intégrité de l’environnement, tout en réaffirmant leur engagement à lutter contre les activités criminelles qui menacent la stabilité et le développement durable de la région de Kédougou.

Les Cheminots appellent à la dissolution de Grands Trains pour relancer le secteur ferroviaire au Sénégal

Dans la ville aux deux gares, l’annonce de la nomination de Monsieur Ibrahima Bâ en tant que Directeur général de la Société nationale des Chemins de fer du Sénégal a été accueillie avec optimisme par les cheminots. Cependant, cette nomination s’accompagne d’un appel pressant à l’État : dissoudre la société Grands Trains, anciennement connue sous le nom du Petit Train Bleu.

Selon les membres du syndicat autonome des travailleurs du rail, représentés par Samba Fall, cette dissolution est nécessaire pour dynamiser le système ferroviaire, car Grands Trains entrave la relance de ce secteur vital. En effet, les Chemins de fer du Sénégal sont les détenteurs légitimes du patrimoine ferroviaire national, et la présence de Grands Trains constitue un obstacle à cette propriété.

Les défis actuels auxquels est confronté le chemin de fer sénégalais nécessitent des solutions concrètes et une modernisation urgente. Samba Fall souligne notamment la nécessité d’acquérir de nouvelles machines pour garantir le transport efficace des marchandises entre Dakar et le port sec de Tambacounda. De plus, il met en exergue l’importance de rétablir la ligne ferroviaire Dakar-Bamako pour favoriser l’intégration régionale et renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Le syndicat autonome des travailleurs du rail affilié à l’Unsas insiste sur l’urgence pour le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de visiter les ateliers ferroviaires afin de constater de visu les défis et les besoins du secteur. Cette démarche permettrait d’assurer que les actions du gouvernement répondent de manière adéquate aux attentes des cheminots et des citoyens sénégalais dans leur ensemble, contribuant ainsi à un développement durable et prospère du système ferroviaire national.

Actes d’indiscipline routière à Dakar : Deux individus en garde à vue après une vidéo choquante

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a récemment suscité l’indignation et la tristesse des internautes, mettant en scène quatre apprentis-chauffeurs se livrant à des comportements dangereux sur le marche-pied d’un véhicule communément appelé Ndiaga Ndiaye, alors que celui-ci roulait sur l’autoroute.

Face à ce grave incident, la police de Dakar a rapidement réagi en lançant une enquête sur instruction de l’autorité judiciaire. Les limiers de la Section des Accidents du Commissariat central de Dakar ont mené des investigations approfondies, qui ont permis d’identifier et d’appréhender deux des individus impliqués, selon des sources de Seneweb.

Les personnes arrêtées sont un chauffeur et un apprenti, tous deux soupçonnés d’avoir participé aux actes d’indiscipline routière capturés dans la vidéo virale. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la police de Dakar, ils seront présentés au procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar une fois l’enquête terminée.

Par ailleurs, les autres individus impliqués dans cet incident sont toujours activement recherchés par les enquêteurs, dans le cadre des efforts visant à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir la sécurité routière dans la capitale sénégalaise.

Cette affaire met en lumière l’importance cruciale du respect des règles de conduite et de sécurité sur les routes, et souligne la nécessité pour chacun de prendre ses responsabilités afin d’éviter des comportements dangereux susceptibles de mettre en danger la vie des autres usagers de la route.

Maimouna Dieye, Ministre de la Femme et de la Famille, inaugure les nouveaux services de son département à Diamniadio

Le Ministère de la Femme et de la Famille a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la population sénégalaise avec l’inauguration de ses nouveaux services à la Sphère ministérielle Habib Thiam de Diamniadio. L’événement, marqué par la présence de Mme Maimouna Dieye, Ministre de la Femme et de la Famille, a été l’occasion d’une visite riche en échanges et en promesses pour l’avenir.

Dès son arrivée, la Ministre a été accueillie avec enthousiasme par le Secrétaire général et d’autres responsables du département. Cette atmosphère chaleureuse a donné le ton à une journée intense de rencontres et de travail.

L’une des priorités abordées lors de cette visite a été la question cruciale de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Mme Dieye a présidé une réunion technique consacrée à ce dossier brûlant, démontrant ainsi son engagement envers la santé et le bien-être des citoyens sénégalais.

Mais la Ministre ne s’est pas arrêtée là. Elle a également pris le temps de rencontrer l’ensemble du personnel, des niveaux stratégiques aux opérationnels, dans la grande salle de conférence Baobab. Cet échange a été l’occasion pour elle de partager sa vision pour le Ministère et d’encourager ses collaborateurs à redoubler d’efforts pour offrir des services de qualité à la population.

Dans son discours, Mme Dieye a souligné le rôle central du Ministère de la Femme et de la Famille dans le Projet de transformation systémique du Sénégal. Elle a appelé à l’unité et à la solidarité, affirmant que la réussite des missions du Ministère dépend de la cohésion de ses équipes.

La visite s’est ensuite poursuivie dans les locaux des programmes phares tels que le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et territoires Frontaliers (PUMA) et le Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMOVILLES). Cette immersion a permis à la Ministre de mieux comprendre les défis auxquels sont confrontés ses services et d’apprécier l’engagement remarquable de ses équipes.

La visite de Mme Maimouna Dieye à Diamniadio a été un véritable succès. Son message d’encouragement et de soutien a galvanisé le personnel, qui est reparti avec un sentiment de confiance renforcé dans l’avenir du Ministère de la Femme et de la Famille.

Guindor / Keur Socé : Appel à la réhabilitation de la route et à la construction d’une structure sanitaire

À quelques mois de la saison des pluies, les habitants du Guindor, dans la commune de Keur Socé du département de Kaolack, font face à une situation critique en raison du manque d’une route praticable dans la région.

Le village souffre grandement de l’état de dégradation de la route, ce qui rend les déplacements vers d’autres villages ou le marché hebdomadaire de Keur Socé extrêmement difficiles, voire impossibles par temps de pluie. Daouda Fall, porte-parole des habitants, a exprimé les difficultés rencontrées par la population, notamment pour le transport des marchandises. En tant que village agricole, Guindor cultive une variété de produits tels que l’arachide, le mil, le maïs et le niébé, mais l’absence d’une route praticable entrave l’écoulement de ces produits vers les marchés voisins.

En plus de la nécessité de réhabiliter la route, les habitants réclament également la construction d’une structure sanitaire dans la région. Actuellement, les malades doivent être transportés jusqu’à Keur Socé faute de structure médicale sur place, ce qui pose un problème majeur en cas d’urgence médicale.

Les habitants de Guindor appellent donc l’État du Sénégal à prendre en compte leurs difficultés en incluant le village dans les programmes de développement communautaire tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ou le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA). Ils soulignent que cette situation, en plus d’être injuste, entrave le développement du village et affecte négativement la vie de ses environ 500 habitants.

Kaolack : Fass Cheikh Tidiane réclame son statut de quartier

Les forces vives de Fass Cheikh Tidiane, commune de Kaolack se sont réunis ce vendredi pour réclamer l’érection de leur lieu d’habitation en quartier dûment reconnu. Pour elles, c’est la seule manière qui va susciter un déclic pour booster l’éducation, la santé, le sport et la culture, domaines dans lesquels, des insuffisances sont toujours notées. 

 » La journée d’aujourd’hui vient de l’initiative des jeunes de la zone de Fass Cheikh Tidiane. Il s’agit de porter une réflexion axée sur le développement de la zone et ses environs. Une localité qui souffre de beaucoup de maux qui handicapent son émergence. D’où l’élaboration d’un plan d’action qui est un élément fondamental du projet. Le premier domaine visé est l’assainissement et la propreté car notre zone est considérée comme le dépotoir d’ordures ménagères des populations. Donc, si nous pallions à celà, Fass Cheikh Tidiane deviendra propre à l’image des autres quartiers de la commune » a expliqué Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

A sa suite M. Abdou Thiam a développé son argumentaire dans le même sillage, pour lui l’objectif est de faire de Fass Cheikh Tidiane, une zone avec zéro déchet d’ici l’horizon 2025.  » Nous avons aussi initié un programme de reboisement pour que Fass Cheikh Tidiane soit un quartier sans soleil et bon à vivre en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et des personnes ressources afin d’amoindrir la chaleur, lutter contre le changement climatique et la salinisation des terres  » a-t-il listé.

Au cours de cette journée les jeunes de Fass Cheikh Tidiane ont aussi abordé la question de la formation des jeunes filles et garçons, du sport, de l’éducation et de la culture.  » En sport nous voulons que Fass Cheikh Tidiane devient le quartier d’où les autres viendront chercher de bons talents en football, en athlétisme et entre autres. Nous plaidons à l’endroit des autorités concernées pour l’ érection de Fass Cheikh Tidiane en quartier. Parce que les gens parlent de Fass Cheikh Tidiane mais en réalité il ne fait pas partie des 45 quartiers de la commune de Kaolack ce qui constitue un blocage pour bénéficier de l’électricité, de bornes fontaines et de lotissement »  a conclu Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours.  » L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai  » lit-on dans la note .

D’ailleurs, une  »  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement  » ajoute le communiqué

La région de Thiès : Pilier du secteur minier au Sénégal

Avec une injection de 91 milliards FCFA sur les 275 milliards FCFA du budget de l’État en termes de contribution pour l’année 2022, la région de Thiès confirme sa position de première zone minière au Sénégal.

Selon le directeur des Mines du Sénégal, Muhammadou Ndour, près de 53,33% de la contribution des sociétés du secteur minier proviennent des entreprises basées dans la région de Thiès. Cela témoigne de l’importance de la région dans l’économie nationale, notamment dans le domaine minier.

En outre, le secteur minier régional se distingue également par sa contribution au contenu local, avec une masse salariale de 52 milliards FCFA pour 4399 employés en 2022. Muhammadou Ndour souligne que la contribution totale en termes de contenu local s’élève à environ 762 milliards FCFA, dont 155 milliards FCFA pour les entreprises implantées à Thiès en termes d’acquisition de biens et de fournitures de services.

Cependant, malgré ces avancées, Muhammadou Ndour déplore la non-effectivité des fonds alloués aux collectivités territoriales, qualifiant cela de « fausse note ». Il souligne que les montants alloués aux collectivités territoriales ne sont pas reversés comme prévu, malgré la signature des dossiers interministériels depuis 2019. Les blocages persistent, notamment en ce qui concerne le fonds d’appui au développement local, où les entreprises minières évoquent souvent des clauses de stabilité.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur minier sénégalais, malgré son importance économique. Il est essentiel de résoudre ces problèmes pour garantir une distribution équitable des bénéfices de l’industrie minière et assurer le développement durable des communautés locales et des régions minières.

Solidarité après l’incendie à l’usine PATISEN : Soutien gouvernemental et perspectives de développement industriel

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, accompagné du Ministre Secrétaire d’État pour le développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont visité ce samedi 4 mai l’usine de PATISEN, suite à l’incendie survenu la veille dans une partie des locaux de cette entreprise sénégalaise spécialisée dans la fourniture de produits alimentaires. Leur présence, aux côtés des autorités administratives et de quelques collaborateurs, témoigne de la solidarité du gouvernement, exprimant la compassion du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a salué la réactivité des Sapeurs-pompiers qui ont rapidement circonscrit l’incendie, limitant ainsi les dégâts matériels. Malgré cela, trois camions et plusieurs dizaines de palettes ont été la proie des flammes. L’origine de l’incendie et les estimations des pertes restent encore inconnues. Cet incident rappelle la nécessité de soutenir et d’accompagner les industries sénégalaises, selon le Ministre Diop.

Dans le cadre des nouvelles orientations gouvernementales, l’accompagnement des « Champions nationaux de l’Industrie et du Commerce » est une priorité. Le Ministre Diop envisage une démarche inclusive pour l’élaboration du plan de développement industriel et commercial, mettant en place une politique de proximité en se rapprochant des industriels grâce à des concertations élargies. Des journées de concertations prochaines visent à recueillir les préoccupations et contraintes de tous les industriels sénégalais, afin de les appuyer dans l’expansion de leurs activités à l’intérieur du pays.

Cet appui et accompagnement s’inscrivent dans le cadre des huit pôles de développement cités dans le Projet, constituant une garantie de création d’emplois et de croissance économique pour une prospérité durable. La solidarité gouvernementale après l’incendie à l’usine PATISEN illustre l’engagement des autorités à soutenir le secteur industriel sénégalais et à favoriser son développement pour le bien-être de tous.

Hôpital Régional de Saint-Louis : Décès d’un rescapé de l’émigration irrégulière

L’Hôpital Régional de Saint-Louis a annoncé le décès d’un des 26 rescapés de l’émigration irrégulière, dont l’embarcation avait accosté à Gandiol, au nord du Sénégal. Zayire Fall, le chargé de communication de l’établissement hospitalier, a confirmé cette triste nouvelle.

L’embarcation, qui transportait initialement 32 candidats à l’émigration irrégulière et deux corps sans vie, avait été interceptée à Gandiol. Les 26 rescapés, présentant un état de santé préoccupant, avaient été admis à l’Hôpital Saint-Louis. Malheureusement, l’un des cas graves n’a pas survécu.

Selon les informations fournies par la même source, trois candidats sont actuellement admis aux urgences pour recevoir des soins appropriés. De plus, 18 autres ont été pris en charge par les autorités de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête visant à élucider les circonstances de cette tragédie.

Cette nouvelle tragique souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les candidats à l’émigration irrégulière et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sensibilisation pour éviter de telles pertes humaines à l’avenir.

Ousmane Sonko renonce au cumul des fonctions : Fin de son mandat de maire de Ziguinchor

Ousmane Sonko, élu maire de la ville de Ziguinchor en janvier 2022, a pris une décision audacieuse en renonçant à sa fonction de maire. Cette action marque la concrétisation de son engagement à mettre fin au cumul des fonctions, un phénomène largement critiqué et dénoncé dans son programme politique.

Cette décision reflète la cohérence de Sonko avec ses principes et sa vision pour une gouvernance plus transparente et efficace. En prenant cette mesure, il suit l’exemple de ses ministres, tels que Birame Souleye, qui ont également démissionné de leurs postes de députés pour se consacrer pleinement à leurs responsabilités ministérielles.

Le renoncement au cumul des fonctions est un signal fort envoyé par Sonko et son équipe, démontrant leur engagement envers une gouvernance responsable et dédiée au service du peuple. Cette décision pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants politiques prêts à mettre de côté leurs intérêts personnels pour servir l’intérêt général.

Alors que Sonko tourne la page de son mandat de maire, il poursuit sa mission de leadership en mettant en œuvre les réformes et les initiatives promises dans son programme politique. Cette étape marque un nouveau chapitre dans son parcours politique et renforce sa crédibilité en tant que figure de proue du changement au Sénégal.

Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

Tragédie à Saint-Louis : Deux enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison à City Niakh

La communauté de Saint-Louis, dans le quartier de City Niakh, est plongée dans le deuil suite à la tragique perte de deux jeunes enfants dans un incident d’effondrement de maison survenu ce samedi à l’aube.

Cet événement dévastateur a secoué la ville et soulevé des préoccupations quant à la sécurité des habitations vétustes dans les zones urbaines.

L’incident s’est produit alors que les résidents envisageaient de quitter leur domicile en raison de son état de délabrement avancé. Selon les témoins oculaires, la catastrophe s’est produite aux alentours de 06 heures du matin.

Les deux jeunes filles, âgées de quatre et six ans, étaient présentes avec leur mère au moment du drame. Malheureusement, elles ont perdu la vie sur le coup. Quant à leur mère, grièvement blessée, elle a été immédiatement évacuée vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité des habitations dans les zones urbaines, en particulier celles qui présentent des signes de vétusté et de fragilité structurelle. Les autorités locales sont appelées à enquêter sur les circonstances exactes de l’effondrement et à prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

En cette période de deuil, la communauté de Saint-Louis se rassemble pour soutenir la famille endeuillée et exprimer sa solidarité envers ceux qui ont été touchés par cette perte tragique.

Les « Badjanou Gox » réclament une meilleure reconnaissance de leur travail

Les « Badjanou Gox », ces femmes engagées dans les quartiers pour aider la communauté et assurer des tâches essentielles, se sentent négligées par les autorités. Leur dévouement sur le terrain mérite une meilleure rémunération et des conditions de travail améliorées, clament-elles.

Dans le département de Keur Massar, leur situation est particulièrement préoccupante. Sur les 334 « Badjanou Gox » actives dans la région, seulement 216 bénéficient d’une modeste motivation financière de 25 000 francs CFA par mois. Une somme jugée largement insuffisante pour le travail accompli.

La Secrétaire générale de l’Association départementale des « Badjanous Gox » de Keur Massar, Fatoumata Fall, a exprimé ce sentiment lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. Elle a lancé un appel au nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour une amélioration des conditions de rémunération.

« C’est un cri du cœur que nous lançons. Nous adressons nos doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La somme de 25 000 F CFA par mois en guise de motivation est vraiment insuffisante », a déclaré Mme Fall.

La porte-parole des « Badjanous Gox » de Keur Massar a renchéri sur cette demande en rappelant que l’ancien régime s’était engagé à porter cette motivation à 50 000 F CFA. Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue, et les « Badjanous Gox » continuent de percevoir un salaire en dessous de leurs attentes.

Au-delà de l’aspect financier, les « Badjanous Gox » réclament également de meilleures conditions de travail. Elles espèrent que les nouvelles autorités étatiques prendront en compte leurs revendications et œuvreront en faveur d’une reconnaissance adéquate de leur rôle crucial au sein des quartiers.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

  • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
  • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
  • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

Le Cisen œuvre pour l’Accessibilité au Logement au Sénégal

Le Club de l’Immobilier du Sénégal (Cisen) se positionne en tant qu’acteur clé dans la lutte pour faciliter l’accès au logement pour les citoyens sénégalais. Confronté à des défis majeurs, notamment la difficulté à atteindre les objectifs du Projet 100 mille logements, le Cisen a récemment organisé un forum pour aborder ces enjeux cruciaux du secteur.

Lors de cet événement, la présidente du Cisen, Marième Ngom, a souligné l’importance de trouver des solutions innovantes pour surmonter les obstacles, tels que la cherté des matériaux de construction et l’accès limité au foncier. Selon elle, il est impératif d’engager un dialogue constructif avec l’État afin de concevoir des mécanismes efficaces et réalistes.

En effet, la collaboration étroite avec les autorités publiques et les acteurs clés du secteur immobilier est essentielle pour garantir l’accès à des logements abordables pour les Sénégalais, que ce soit à l’achat ou en location. Cette démarche revêt une importance capitale alors que la population du pays continue de croître, créant une demande croissante en matière de logement.

En mettant l’accent sur le dialogue et la coopération, le Cisen cherche à jouer un rôle moteur dans la résolution des problèmes persistants liés au logement au Sénégal. L’objectif ultime est de répondre de manière adéquate aux besoins immobiliers de la population et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie pour tous les citoyens.

Maltraitance d’un Enfant Talibé : Un Cas Alarmant Révélé

Un enfant talibé a été sévèrement puni par son maître coranique dans un daara situé sur la route de Darou Moukhty, derrière la mosquée de Serigne Mourtada Mbacké. L’enfant, qui appartient à un certain Serigne Bamba Seck, a trouvé refuge au domicile d’un vieux père de famille, cherchant soulagement pour son dos douloureux.

Le vieux, resté bouche bée devant la situation, a témoigné que l’enfant avait été maltraité parce qu’il n’avait pas réussi à obtenir son pécule quotidien. L’enfant, après s’être déshabillé pour demander un massage, a révélé les marques de violence physique qu’il avait subies.

Cette triste histoire met en lumière les défis persistants liés à la maltraitance des enfants talibés au Sénégal. Dans son rapport d’avril 2024 sur la situation des droits humains dans le monde, Amnesty International a dénoncé le non-respect des droits de l’enfant dans le pays, soulignant notamment la pratique courante de forcer les garçons talibés à mendier.

Le rapport souligne également le fait que le gouvernement sénégalais n’a pas encore adopté le projet de code de l’enfant et le projet de loi sur le statut des daaras, malgré les appels répétés de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme.

Amnesty International recommande ainsi aux nouvelles autorités sénégalaises de prendre des mesures concrètes pour régler la question des enfants talibés, notamment en adoptant le projet de code de l’enfant et le projet de loi sur le statut des daaras. Cette affaire récente souligne l’urgence d’une action immédiate pour protéger les droits et le bien-être des enfants au Sénégal.

Deux accidents tragiques secouent le centre du Sénégal

Vendredi soir à Ndargoundao, un quartier de Kaolack, une collision entre un mototaxi et un véhicule de la Gendarmerie nationale a entraîné un incident tragique ayant coûté la vie au conducteur de la moto, ainsi qu’à son passager.

L’accident a également blessé grièvement l’autre occupant de la mototaxi, qui a été évacué en urgence vers le service d’accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) par les sapeurs-pompiers de Kaolack.

Un jour auparavant, près de Nioro du Rip, un autre accident fatal a eu lieu, impliquant une collision entre un camion et une moto de type « Jakarta ». Cette tragédie a également coûté la vie à l’un des protagonistes.

Ces événements douloureux mettent en évidence les dangers persistants sur les routes du centre du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont confrontées à un défi crucial pour améliorer la sécurité routière et réduire le nombre d’accidents, notamment en sensibilisant les conducteurs et en renforçant les mesures de prévention.

Démasqué : Un faux lieutenant de gendarmerie arrêté pour escroquerie

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un lieutenant de la gendarmerie afin d’escroquer des citoyens honnêtes. Seneweb révèle les détails de cette affaire troublante.

A. S., âgé de 59 ans, a profité de sa profession d’électricien en bâtiment pour se glisser dans le rôle d’un officier de gendarmerie, prétendant être en service à la section de recherches. Usurpant ainsi une fonction qui n’était pas la sienne, le faussaire arpentait les commissariats et brigades, promettant aux plaignants ou aux suspects une résolution rapide de leurs affaires en échange d’argent.

Sa tromperie l’a conduit à extorquer la somme de 500 000 francs CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui souhaitait voir son affaire en suspens devant le tribunal disparaître. De même, A. S. est intervenu dans une affaire d’escroquerie au voyage, actuellement sous enquête par les autorités du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.

Dans cette dernière affaire, impliquant un émigré nommé B. M., le faux gendarme a exigé la somme de 2 millions de francs CFA pour faire retirer son nom de l’enquête. Heureusement, les policiers ont pu mettre la main sur des messages vocaux compromettants envoyés par A. S.

Suite à cette découverte, les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé le faux lieutenant à Diamalaye. Lors de son interrogatoire, l’électricien en bâtiment a avoué qu’il n’avait ni le statut de gendarme ni celui de policier, mettant ainsi fin à ses impostures.

Après une enquête approfondie, A. S. a été déféré hier jeudi pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance des autorités pour protéger les citoyens contre les escrocs qui se cachent derrière de fausses identités pour commettre leurs méfaits.

Interception d’une pirogue avec 115 migrants par les douanes de Rufisque : Un appel à une action concertée contre l’émigration clandestine

Dans le cadre de leurs opérations de surveillance maritime, les douanes de Rufisque ont récemment intercepté une pirogue transportant pas moins de 115 personnes, parmi lesquelles figuraient 26 femmes et six enfants. Cette découverte poignante met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages clandestins à la recherche d’une vie meilleure.

L’interception, survenue hier, s’est déroulée grâce à la vigilance des agents de la brigade maritime des douanes de Rufisque. Ils ont découvert la pirogue chargée de passagers, ainsi que de nombreux bidons d’essence et divers autres équipements. Cette configuration soulève des inquiétudes quant à la sécurité des migrants, ainsi qu’à la légalité de l’entreprise.

Selon les informations communiquées par la Division de la communication et des relations publiques des douanes, les passagers, principalement de nationalité étrangère, ont été secourus et conduits avec leurs bagages jusqu’à la plage Bata de Rufisque. Là, ils ont été remis à la police nationale pour le déroulement de la procédure appropriée.

Cette interception met en évidence l’importance cruciale de la coopération interinstitutionnelle dans la lutte contre l’émigration clandestine. Elle souligne également la nécessité d’une approche globale et concertée pour faire face à ce défi complexe. Non seulement il s’agit de garantir la sécurité des migrants, mais aussi de s’attaquer aux réseaux criminels qui exploitent leur vulnérabilité.

En effet, ces incidents ne sont que la pointe de l’iceberg d’un problème beaucoup plus vaste. Ils soulignent l’urgence d’adopter des politiques et des actions qui s’attaquent aux causes profondes de la migration irrégulière, tout en protégeant les droits fondamentaux des personnes déplacées.

Cette interception par les douanes de Rufisque nous rappelle que la lutte contre l’émigration clandestine nécessite une réponse collective et coordonnée. Il est temps de redoubler d’efforts pour protéger ceux qui risquent leur vie dans l’espoir d’un avenir meilleur, tout en mettant fin aux activités des passeurs sans scrupules.

Incendie destructeur chez Patisen : Un regard sur la sécurité dans les Zones Industrielles

Une puissante explosion suivie d’un incendie a secoué les locaux de Patisen, une entreprise renommée dans le domaine du négoce, de la production et de la distribution de produits alimentaires, établie depuis 1981. L’incident a eu lieu à précisément 18 heures dans la zone industrielle où est située l’usine.

Les témoins sur place ont rapporté avoir entendu une explosion massive avant de voir des flammes s’élever au-dessus de l’usine. Selon les premières informations, plusieurs véhicules stationnés à l’intérieur de l’enceinte de l’usine seraient à l’origine de l’explosion. Les détails spécifiques concernant la cause de l’explosion et les circonstances exactes restent encore à déterminer.

Les services d’urgence ont été alertés immédiatement, et les équipes de pompiers se sont rapidement rendues sur les lieux pour combattre les flammes et empêcher l’incendie de se propager aux bâtiments voisins. Malgré leurs efforts, l’étendue des dégâts n’a pas encore été complètement réalisé, et l’enquête sur l’incident est toujours en cours.

Cet événement tragique soulève des questions importantes sur la sécurité au sein des zones industrielles, particulièrement en ce qui concerne la gestion des risques liés aux substances inflammables comme le carburant des véhicules. Il met également en lumière la nécessité pour les entreprises de renforcer les mesures de prévention des incendies et de revoir leurs protocoles de sécurité pour garantir la sécurité de leurs installations et de leur personnel.

À la lumière de cet incident, les autorités compétentes pourraient envisager de mettre en œuvre des réglementations plus strictes et des inspections plus fréquentes dans les zones industrielles, afin d’assurer que les normes de sécurité sont respectées et que les risques potentiels sont efficacement gérés.

Alors que la communauté attend des réponses, l’impact de cet incendie sur Patisen et ses employés est indéniable. La société doit non seulement faire face aux dommages immédiats, mais aussi entraîner les répercussions à long terme sur sa capacité de production et sa réputation.

Selon nos dernières informations, plusieurs véhicules ont été consumés par les flammes. D’après les témoins, des camions avaient déjà effectué leurs chargements de produits alimentaires, et d’autres véhicules particuliers étaient stationnés sur place. « Trois camions et deux wagons ont été calcinés durant l’incendie.

Nous continuerons de suivre cette affaire et fournirons des mises à jour supplémentaires à mesure que de nouvelles informations seront disponibles. Les résultats de l’enquête en cours seront cruciaux pour comprendre pleinement les causes de cet incident et pour prévenir de futurs désastres dans le secteur industriel.

Tragédie à Kaolack : Un véhicule de la gendarmerie impliqué dans un accident mortel

Un dramatique accident de la route s’est produit sur la RN1 à Kaolack, impliquant un pick-up de la gendarmerie et une moto Jakarta. L’incident, survenu dans des circonstances marquées par un excès de vitesse du véhicule de la gendarmerie, a tragiquement coûté la vie à un individu et laissé un autre dans un état critique.

Selon les témoins, le pick-up de la gendarmerie tentait de manœuvrer pour se positionner en deuxième place lorsqu’il a percuté la moto qui arrivait en sens inverse. L’impact a été d’une telle violence que le passager de la moto a été tué sur le coup, tandis que le conducteur a subi de graves blessures.

Les secours, rapidement arrivés sur les lieux, ont transporté le corps sans vie à la morgue de l’hôpital EL Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, tandis que le blessé grave a été admis aux urgences du même hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet accident soulève des questions sur la sécurité routière et le respect des règles de conduite par les véhicules d’urgence, en particulier dans des zones à forte circulation comme la RN1. La communauté de Kaolack est en émoi face à cette tragédie qui vient rappeler l’importance cruciale du respect strict des limitations de vitesse et des règles de priorité sur les routes.

Kaolack : Les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër

Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.

L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : « Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés. »
L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Appel à l’Aide : Djilor en quête de Solutions à son enclavement et son manque d’électricité

Les huit villages de la commune de Djilor, située dans le département de Foundiougne, traversent une période particulièrement difficile en raison de l’enclavement persistant et du manque criant d’électricité. Cette situation préoccupante affecte profondément la vie quotidienne des habitants de ces villages, notamment Keur Bodji, Keur Pathé, Kamatane, Gary Secco, entre autres, qui continuent de souffrir de l’absence d’accès au réseau électrique, à l’exception de Kamatane et Keur Gary.

Mouhamed Moussa Diallo, porte-parole des habitants, a exprimé la frustration et le désarroi de la communauté face à cette situation désespérante. « Nous avons décidé de prendre les devants pour mettre un terme à cette situation lancinante qui prend des proportions de plus en plus alarmantes », a-t-il déclaré lors d’une réunion communautaire tenue récemment.
Malgré les multiples démarches et appels lancés aux autorités compétentes, aucune action concrète n’a été entreprise pour remédier à cette situation préoccupante. Les habitants ont sollicité à maintes reprises l’intervention du directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, afin qu’il se saisisse de ce dossier urgent, mais leurs demandes sont restées lettre morte.
L’isolement des autres localités, telles que Sinthiou Demba, Keur Daouda, Keur Mbodji et Keur Daouda, est particulièrement problématique pendant la saison des pluies, où les routes deviennent impraticables et les habitants se retrouvent coupés du reste du monde. Cette situation rend également l’accès aux services essentiels, tels que les soins de santé et l’éducation, extrêmement difficile, affectant ainsi la qualité de vie des habitants de Djilor.
En plus du manque d’électrification, les habitants pointent du doigt la mauvaise gestion du maire de la commune de Djilor Saloum, Lansana Sano, qui, selon eux, n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie dans la région depuis son arrivée. Malgré les promesses électorales et les engagements pris, les habitants constatent avec amertume l’absence de réalisations tangibles pour répondre à leurs besoins fondamentaux.
Dans ce contexte difficile, les habitants adressent un appel pressant au président Diomaye Faye pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les populations de la commune de Djilor Saloum, à l’instar des autres régions du pays. Mouhamed Moussa Diallo a souligné ces préoccupations lors d’une cérémonie religieuse, appelant à une action urgente pour soulager la souffrance des habitants de Djilor.
Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les habitants de Djilor restent déterminés à faire entendre leur voix et à lutter pour un avenir meilleur pour leur communauté. Ils appellent à une action concertée des autorités locales et nationales pour mettre fin à l’enclavement et au manque d’électricité, et ils espèrent que leurs appels ne resteront pas lettre morte, mais qu’ils conduiront à des solutions concrètes pour améliorer leur qualité de vie et garantir leur bien-être futur.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Déclin Social à Médina Baye : L’urgence d’actions contre la délinquance juvénile

Médina Baye, reconnue comme l’une des cités religieuses les plus respectées du Sénégal, est confrontée à une préoccupante montée de la délinquance juvénile qui menace de ternir son image. Au cœur de cette ville sainte, de jeunes adolescents s’adonnent ouvertement à des pratiques délictueuses qui sèment l’inquiétude parmi les habitants et les fidèles.

Les rues et ruelles de Médina Baye voient des groupes de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, s’installer à proximité des bâtiments et arrêts de vélos taxis pour consommer du cannabis et des cigarettes. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle se déroule à quelques mètres seulement de la résidence du khalife général de Médina Baye.
Omar Daouda Fall, vigile local, témoigne de la banalisation de la consommation de drogue dans le secteur : « Le cannabis, ou chanvre indien, est la drogue la plus accessible et la plus consommée par ces jeunes. » À Darou Rahmaty, ou Médina 2, la situation est similaire, avec des jeunes partageant des joints en toute impunité, créant un climat d’insécurité et de désordre.
Les répercussions de ces comportements déviants sont multiples : injures, troubles à l’ordre public, et agressions verbales envers les jeunes filles fréquentant ces lieux. Demba Siré Traoré, résident de Médina Baye, déplore l’attitude des autorités religieuses et sécuritaires face à cette crise. « Les jeunes deviennent incontrôlables, armés de bouteilles et de couteaux, causant des blessures et des querelles fréquentes, » ajoute-t-il.
La situation à Médina Baye appelle à une réaction urgente des autorités religieuses, sécuritaires et communautaires. La mise en place de programmes de prévention de la délinquance, d’éducation contre les dangers de la drogue, et de renforcement de la sécurité autour des lieux sensibles sont impératifs pour restaurer la paix et préserver la sanctité de cette cité religieuse.
Il est crucial que les leaders communautaires et religieux collaborent avec les forces de l’ordre pour instaurer des mesures correctives et préventives efficaces. L’engagement des jeunes à travers des activités constructives et inclusives pourrait également contribuer à détourner ces derniers des influences néfastes.
Médina Baye est à un tournant critique. La communauté doit se mobiliser pour combattre cette vague de délinquance qui s’attaque à l’essence même de ses valeurs. L’action collective, guidée par la sagesse religieuse et l’appui des autorités, peut redonner à Médina Baye son statut de cité d’exemplarité. La réhabilitation de son image et la sécurité de ses habitants en dépendent.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Nouvelle politique agricole : Les ressources allouées iront directement aux agriculteurs, annonce Ousmane Sonko, PM

Lors de l’ouverture officielle des travaux de la conférence interministérielle sur l’agriculture tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour le secteur agricole du pays. En effet, selon lui, la campagne agricole 2024/2025 sera le théâtre de profondes réformes sous le signe de la souveraineté alimentaire.

Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’agriculture comme pilier du développement économique inclusif et durable du Sénégal. Il a mis l’accent sur le rôle crucial de ce secteur dans la création d’emplois, la lutte contre l’émigration irrégulière et l’éradication de la pauvreté. Le Premier ministre a exprimé son regret face au constat que les moyens financiers précédemment alloués n’avaient pas atteint les vrais acteurs du secteur.

« Désormais, les ressources et moyens consentis à l’agriculture iront à ceux qui la pratiquent réellement », a-t-il affirmé, annonçant un changement radical dans la distribution des subventions et des financements agricoles. Cette mesure vise à assurer que l’investissement dans l’agriculture bénéficie directement aux agriculteurs et non à des intermédiaires.

Le Premier ministre a également promis de restructurer l’organisation des producteurs agricoles et de moderniser le système de distribution des intrants agricoles grâce à la digitalisation et à une meilleure sécurisation. Ces efforts seront complétés par des sessions de renforcement des capacités et l’introduction de mécanismes de financement innovants, tels que le crédit-bail pour l’acquisition de matériel agricole et le nantissement des stocks.

Sonko envisage de mettre en place des garanties souveraines ou des fonds de garantie pour réguler les marchés, assurer des prix rémunérateurs pour les agriculteurs, et garantir le remboursement des crédits. Une approche intégrée de la chaîne de valeur est également prévue pour assurer des débouchés stables aux produits agricoles, avec un soutien étatique à la transformation, la conservation, et la commercialisation.

Pour finir, le Premier ministre a souligné l’importance de finaliser rapidement la formulation de cette nouvelle doctrine de souveraineté alimentaire avec la participation active de tous les acteurs concernés, marquant ainsi un engagement ferme du gouvernement à réaliser les changements demandés par la population pour une agriculture plus productive et équitable.

Arrestation à Bantako ( Kedougou )pour trafic de drogue : 300 kg de chanvre indien saisis

Dans le cadre d’une opération menée par la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, à Tomboronkoto dans la région de Kédougou, un homme de plus de cinquante ans a été arrêté avec 300 kg de chanvre indien. La drogue était astucieusement dissimulée sous un matelas dans sa résidence au village de Bantako.

L’intervention a eu lieu suite à une dénonciation anonyme qui a alerté les autorités locales sur les activités suspectes de l’individu, identifié uniquement par ses initiales M. D. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert la quantité significative de drogue, ce qui a mené à l’arrestation immédiate du suspect.

Devant les enquêteurs, M. D. a reconnu la possession et l’intention de vendre le chanvre indien. Après avoir passé deux jours en garde à vue, il a été déféré au parquet ce vendredi, faisant face à des accusations de trafic et vente de substances illicites.

Cette saisie marque un coup significatif porté au commerce illicite de drogues dans la région, soulignant l’efficacité des opérations basées sur les renseignements et la collaboration communautaire pour combattre le fléau du narcotrafic. Les autorités continuent d’encourager les citoyens à signaler toute activité suspecte afin de maintenir la sécurité et l’ordre public.

Pose de la première pierre d’un bureau foncier à Diass : Vers une sécurisation foncière accrue

Le maire de Diass, Mamadou Ndione, et le coordinateur du Projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), Mouhamadou Moustapha Dia, ont officié vendredi la pose de la première pierre du bureau foncier de la commune de Diass, située à Mbour dans la région de l’Ouest sénégalais.

Cette cérémonie marque une étape significative dans le vaste projet de mise en place d’un cadastre à l’échelle nationale, visant à assurer une sécurisation foncière effective dans les zones rurales du pays, s’est félicité Mamadou Ndione.

La future infrastructure comprendra un bureau équipé pour accueillir le public, une salle d’archivage et un local technique destiné à héberger le système d’information foncière prévu, a expliqué Moustapha Dia.

L’objectif principal de ce bureau foncier est de garantir la traçabilité dans la gestion foncière au niveau communal, depuis la demande jusqu’à la finalisation de la procédure, a-t-il ajouté.

Pour le maire de Diass, sécuriser le foncier est essentiel pour attirer les investissements familiaux et privés dans la région. Il a souligné que la commune et le Procasef travaillent ensemble sur deux fronts : assurer que les documents existants répondent aux normes établies par l’État sénégalais en matière foncière, et garantir la sécurisation foncière future pour tous les citoyens de Diass.

La convention signée entre la commune et le Procasef reflète les objectifs communs et les préoccupations partagées pour le bien-être des citoyens, a assuré Mamadou Ndione.

Le Procasef, financé par la Banque mondiale à hauteur de 80 millions de dollars américains, vise à améliorer la gouvernance foncière dans 138 communes du Sénégal. Son objectif principal est d’instaurer un système d’information foncière transparent et traçable, favorisant ainsi la transparence et la sécurité dans la gestion des terres.

Pèlerinage de Popenguine : Appel à la modération dans la location des maisons

Dans le cadre des préparatifs de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, les autorités locales et les organisateurs ont lancé un appel pressant aux habitants de la localité pour éviter la surenchère dans la location des maisons pendant cet événement religieux majeur au Sénégal.

Lors d’une réunion de préparation dirigée par l’adjointe au gouverneur de Thiès, Téning Faye Bâ, il a été noté que l’année précédente avait été marquée par une hausse excessive des tarifs de location, ce qui avait rendu difficile l’hébergement des pèlerins.

Mme Bâ a souligné l’importance de cet événement religieux en tant qu’occasion de dévotion et de recueillement, exhortant les propriétaires de maisons à faire preuve de générosité en facilitant l’hébergement des visiteurs. Elle a encouragé ceux qui louent leurs maisons à rendre les tarifs abordables, voire à les mettre gratuitement à la disposition des pèlerins.

Jean-Pierre Dasilva, secrétaire général adjoint du Comité national du pèlerinage de Popenguine, a renforcé cet appel en soulignant l’importance de l’hospitalité dans l’esprit du pèlerinage. Il a appelé les habitants de Popenguine à faire preuve de générosité envers les pèlerins, soulignant que cet acte est également un acte de dévotion.

Le pèlerinage de Popenguine, qui se déroulera cette année du 18 au 20 mai, attire des milliers de fidèles venant de tout le Sénégal pour trois jours de prières et de célébrations. Pour faciliter le bon déroulement de l’événement, les organisateurs ont recommandé aux pèlerins de se munir de badges pour faciliter le contrôle par les forces de l’ordre.

Une nouveauté cette année est le départ des marcheurs des doyennés pour se retrouver à Popenguine le lundi. Les organisateurs ont également pris des mesures pour assurer la sécurité des marcheurs, notamment sur la route de Sindia, étroite et escarpée par endroits.

En outre, plusieurs services, dont la santé, la sécurité, l’approvisionnement en denrées alimentaires et l’aménagement des infrastructures, se sont engagés à assurer le bon déroulement du pèlerinage.

L’appel à la modération dans la location des maisons reflète l’importance accordée à l’esprit d’entraide et de solidarité dans cet événement religieux majeur au Sénégal, mettant en avant les valeurs de générosité et de partage qui caractérisent le pèlerinage de Popenguine.

Le Maire de Dakar lance les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen de Cambérène Seydina Issa Laye

Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.

L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.

En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.

Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.

Découverte Macabre à Petit Mbao : Le Corps d’un Nouveau-né Retrouvé Devant une Maternité

Un acte tragique a secoué la communauté de Petit Mbao avec la découverte du corps sans vie d’un nouveau-né devant la porte d’entrée d’une maternité locale. C’est le préposé à la sécurité de l’établissement qui a été confronté à cette scène déchirante, avant d’en informer la sage-femme responsable.

Les autorités ont rapidement été alertées et les gendarmes sont intervenus pour constater les faits. Le corps du nourrisson a ensuite été transporté à la morgue pour des examens médico-légaux. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette tragédie, selon des sources de Seneweb.

Cette découverte macabre a suscité une profonde consternation au sein de la communauté. Les circonstances entourant la mort du nouveau-né restent floues, et les habitants de Petit Mbao sont en état de choc face à cet événement tragique.

Les autorités locales ont exprimé leur engagement à faire toute la lumière sur cette affaire et à traduire en justice les responsables de cet acte odieux. En attendant, la population locale pleure la perte de ce petit ange et espère que la vérité éclatera rapidement.

Nawali Immobilier : De l’Ascension à la Tourmente

Depuis sa création en 2018 par Aita Magassa, Nawali Immobilier s’est imposée comme une entreprise prometteuse, proposant une gamme de services alléchants dans le secteur immobilier en Afrique de l’Ouest. Cependant, des scandales récents ont ébranlé l’image de la société et sapé la confiance de sa clientèle, mettant en lumière des retards, des litiges et des accusations d’escroquerie.

L’entreprise, fondée par une Franco-Mauritanienne, s’est fixée pour mission de faciliter les investissements immobiliers en mettant l’accent sur la transparence, la qualité et la sécurité. À travers des campagnes de communication d’envergure, Nawali a rapidement attiré l’attention de la diaspora africaine, mettant en avant son expertise dans le domaine immobilier et la fiabilité de ses investissements.

Cependant, les récents scandales ont ébranlé cette image de marque. Des clients ont fait état de retards dans la réalisation de projets immobiliers, de problèmes de communication et de litiges liés aux contrats. Un cas emblématique est celui de Hawa Diakité, qui a accusé l’entreprise de ne pas avoir respecté les termes d’un contrat de construction de villa en Gambie.

Face à ces accusations, Nawali a tenté de se défendre en mettant en avant des avancées dans les travaux et en proposant des remboursements aux clients mécontents. Cependant, les plaintes se sont multipliées, mettant à mal la réputation de l’entreprise.

Malgré ces défis, Nawali tente de se relever. Des actions en justice ont été engagées contre les accusateurs, et l’entreprise cherche à renouer le dialogue avec sa clientèle. Cependant, le chemin vers la rédemption s’annonce long et difficile.

Au-delà des aspects financiers, ces événements soulignent les défis auxquels sont confrontées les entreprises immobilières en Afrique, notamment en matière de transparence et de régulation. Pour Nawali, la route vers la restauration de la confiance passe par une communication transparente, des actions concrètes pour régler les litiges en suspens et un engagement renouvelé envers la qualité et la fiabilité de ses services.

En fin de compte, l’avenir de Nawali reste incertain. La société pourrait soit se relever de ces épreuves, renforcée par l’adversité, soit succomber sous le poids des scandales et des litiges. Seul le temps dira si Nawali réussira à retrouver sa place sur le marché immobilier africain, ou si elle devra faire face à sa chute.

Nouvelle Tragédie en Mer : 32 Passagers Secourus, Deux Morts Retrouvés près de Gandiole

La mer continue de représenter un danger mortel pour ceux qui entreprennent le voyage périlleux à travers les eaux tumultueuses. Aujourd’hui, une nouvelle tragédie a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de l’équipe de la Base navale Nord.

Une pirogue a été repérée à l’approche de Gandiole cet après-midi, déclenchant une réponse immédiate des autorités maritimes. À leur arrivée sur les lieux, les secouristes ont découvert 32 passagers à bord, ainsi que deux corps sans vie. Les occupants semblaient exténués après avoir passé une semaine entière en mer, exposés aux éléments.

Les survivants ont été rapidement pris en charge et transférés vers des structures hospitalières pour recevoir les soins nécessaires. Cependant, cette tragédie souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui tentent la traversée périlleuse de la mer, souvent dans des conditions extrêmement précaires.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour prévenir de telles catastrophes et pour sauver des vies en mer, le phénomène du Barsa ou Barsakh reste une réalité tragique. Ces événements rappellent l’importance de renforcer les mesures de sécurité en mer et de lutter contre les réseaux de trafic d’êtres humains qui exploitent la vulnérabilité des migrants.

Alors que nous pleurons les pertes de vies humaines et exprimons notre solidarité envers les survivants, il est impératif de redoubler d’efforts pour mettre fin à cette tragédie qui continue de se jouer en mer.

Serigne Mboup et le Groupe CCBM Démentent Toute Implication dans la Revente de Kits pour Dialyse

Dans une déclaration officielle émise par la cellule de communication du groupe CCBM, Serigne Mboup, PDG de l’entreprise, a catégoriquement démenti toute allégation concernant son implication dans une affaire présumée de revente de kits pour dialyse.

La clarification intervient en réponse à des informations relayées par certains médias concernant une possible implication de Serigne Mboup dans cette affaire. Le communiqué souligne que le groupe CCBM n’a jamais été impliqué dans la vente de matériels médicaux et n’a jamais eu de transactions de ce genre avec des institutions sanitaires.

Par ailleurs, la déclaration précise que la société Carrefour Médical, qui est autorisée à mener de telles opérations, appartient bel et bien au frère de Serigne Mboup. Cependant, il est important de noter que Serigne Mboup n’a aucune participation dans les entreprises détenues par ses frères et sœurs, et n’exerce aucune influence sur leurs activités, celles-ci étant gérées de manière autonome.

Cette déclaration vise à dissiper tout malentendu et à rectifier les informations erronées concernant l’implication de Serigne Mboup dans des activités de revente de kits pour dialyse. En clarifiant sa position, Serigne Mboup et le groupe CCBM espèrent mettre fin aux spéculations et préserver leur réputation et leur intégrité dans le domaine des affaires.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Poursuit la Lutte Contre les Irregularités Foncières et le Blanchiment d’Argent

Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye entreprend une action décisive contre la gestion foncière douteuse héritée du régime précédent, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Les irrégularités découvertes jusqu’à présent ne seraient que la partie visible de l’iceberg, révélant ainsi des ramifications profondes dans le blanchiment d’argent, notamment provenant du trafic de drogue.

Les fonds en question, évalués à environ 200 milliards de francs CFA selon l’économiste Abou Kane, sont soupçonnés d’avoir été investis dans l’immobilier. Ces estimations se basent sur les résultats de l’Institut d’études de sécurité, qui soulignent une alarmante convergence entre le trafic de drogue et le secteur immobilier au Sénégal.

Selon le professeur Kane, depuis 2021, le Sénégal est sous la surveillance étroite du Groupe d’action financière (GAFI), étant placé sur la liste grise. Cette classification met en lumière les lacunes dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et soulève des préoccupations quant à l’origine licite des fonds investis dans l’immobilier.

Le constat est alarmant : plus de 120 agences immobilières auraient été créées au Sénégal au cours de la dernière décennie par des trafiquants de drogue, révèle l’Institut d’études de sécurité. Cette tendance inquiétante, combinée au fait que 96% des investissements immobiliers étaient douteux depuis 2013 et que 30% des biens criminels saisis étaient des propriétés immobilières, souligne l’urgence d’agir.

Pour Kane, il est impératif de prendre des mesures immédiates pour empêcher le Sénégal de figurer sur la liste noire des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent. Cette lutte contre le blanchiment d’argent et les irrégularités foncières s’annonce comme une priorité cruciale pour l’administration du Président Faye dans sa quête pour restaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources du pays.

Réforme Sociale au Sénégal : Revue majeure des programmes d’Aide et de Solidarité

Dans une démarche visant à renforcer la justice sociale et à accélérer le développement des programmes sociaux au Sénégal, le Chef de l’État a récemment initié une série de mesures ambitieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une revue systématique des programmes et projets sociaux, sous la coordination du Premier Ministre, afin de les actualiser et de les redéployer de manière sectorielle et territoriale.

Le Ministre de la Famille et des Solidarités a été chargé de superviser cette revue, qui vise à identifier les lacunes et les opportunités dans les programmes sociaux existants. L’objectif est d’adapter ces programmes aux besoins actuels de la population et de renforcer leur efficacité dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Dans ce contexte, le Président a souligné l’importance cruciale de l’actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024. Le RNU, qui recense les ménages vulnérables et les bénéficiaires des programmes sociaux, constitue une base de données essentielle pour garantir une distribution équitable des ressources et des services sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale. Cette mesure vise à garantir que les aides sociales parviennent aux personnes et aux familles qui en ont le plus besoin, tout en assurant une gestion efficace et transparente des ressources publiques.

Cette démarche démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir l’inclusion sociale et à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. En modernisant et en réformant les programmes sociaux, le Président cherche à consolider les progrès réalisés dans le domaine de la justice sociale et à garantir un développement équitable et durable pour tous les citoyens sénégalais.

Évaluation cruciale : Le Président ordonne un audit de Dakar Dem Dikk et des préparatifs du BRT

Dans un effort visant à moderniser et à améliorer le secteur des transports publics au Sénégal, le Président de la République a récemment initié une série de mesures audacieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une évaluation complète du système de gestion des sociétés publiques de transport, notamment de la société Dakar Dem Dikk, une entreprise clé dans le paysage des transports sénégalais.

L’audit, qui sera réalisé prochainement, portera sur divers aspects, notamment les activités opérationnelles, la gestion des parcs de bus, les ressources humaines, le modèle économique et la gouvernance globale de Dakar Dem Dikk. Cette évaluation vise à identifier les défis et les lacunes existants dans le fonctionnement de l’entreprise, et à proposer des solutions efficaces pour renforcer son rôle dans le développement du secteur des transports.

En parallèle, le Président a également demandé un rapport détaillé sur le lancement du projet Bus Rapid Transit (BRT), une initiative majeure visant à améliorer l’efficacité et la qualité du transport public au Sénégal. Ce rapport examinera les progrès réalisés dans la mise en œuvre du BRT, ainsi que les modalités d’exploitation et de gestion du système. L’objectif est d’assurer une utilisation optimale des ressources et de garantir la réussite de ce projet ambitieux.

Dans le cadre d’une vision plus large visant à transformer le secteur des transports, le Président a annoncé son intention d’organiser des États généraux des Transports publics avant la fin de juillet 2024. Ces assises réuniront l’ensemble des acteurs du secteur pour discuter des défis et des opportunités, et élaborer des stratégies visant à moderniser et à améliorer le système de transports publics dans son ensemble.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement économique et social du pays à travers des réformes structurelles dans des domaines clés tels que les transports. En mettant l’accent sur l’efficacité opérationnelle, la transparence et la participation de toutes les parties prenantes, le Président cherche à créer un environnement propice à l’essor du secteur des transports et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

Nouveau Directeur général à la Société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS) : Monsieur Ibrahima Ba

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce majeure a été faite concernant la Société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS) : la nomination de Monsieur Ibrahima Ba au poste de Directeur général. Il succède ainsi à Monsieur El Hadji Malick Ndoye.

Ingénieur électromécanicien de formation, Monsieur Ba apporte avec lui une expertise technique approfondie et une expérience significative dans le domaine des transports et de la logistique.

Sa nomination intervient à un moment crucial pour la CFS, alors que l’entreprise s’efforce de moderniser ses infrastructures, d’améliorer la qualité de ses services et de renforcer sa position dans le secteur ferroviaire.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Ba aura pour mission de superviser l’ensemble des activités opérationnelles et stratégiques de la CFS, en veillant à ce que l’entreprise atteigne ses objectifs de performance et de rentabilité.

Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités gouvernementales, les partenaires commerciaux et les parties prenantes du secteur pour développer et mettre en œuvre des initiatives visant à moderniser et à étendre le réseau ferroviaire du Sénégal.

Parmi les défis auxquels Monsieur Ba sera confronté figurent l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, la sécurité des transports ferroviaires, ainsi que le développement de nouveaux services et de partenariats stratégiques.

Sa nomination suscite des attentes quant à sa capacité à apporter des innovations et des solutions créatives pour stimuler la croissance et le développement de la CFS, tout en contribuant à la promotion d’un système de transport ferroviaire moderne et durable au Sénégal.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Monsieur Ba s’engage à œuvrer pour le succès et la prospérité de la CFS, tout en mettant en œuvre une vision ambitieuse pour l’avenir du transport ferroviaire dans le pays.ChatGPT peut faire des erreurs. Envisager de vérifier les informations importan

Nouveau Directeur général à la Société Africaine de Raffinage (SAR) : Monsieur Mamadou Abib Diop

Une décision importante a été prise lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, avec la nomination de Monsieur Mamadou Abib Diop au poste de Directeur général de la Société Africaine de Raffinage (SAR). Il succède ainsi à Madame Mariame Ndoye Decraene.

Ingénieur en Génie des procédés industriels et spécialiste en Management d’entreprises, Monsieur Diop apporte avec lui une solide expertise technique et une vaste expérience dans le domaine industriel.

Sa nomination à la tête de la SAR intervient à un moment crucial pour l’industrie pétrolière du Sénégal, alors que le pays cherche à renforcer son secteur énergétique et à maximiser la valeur ajoutée de ses ressources naturelles.

En tant que Directeur général de la SAR, Monsieur Diop sera chargé de superviser l’ensemble des opérations de raffinage de pétrole de la société, en veillant à ce que celles-ci se déroulent de manière efficiente, sûre et respectueuse de l’environnement.

Sa mission consistera également à promouvoir l’innovation et la modernisation des infrastructures de raffinage, ainsi qu’à renforcer la compétitivité de la SAR sur le marché national et international.

Monsieur Diop devra également relever des défis importants, tels que l’optimisation des processus de production, la gestion des ressources humaines et financières, ainsi que le développement de partenariats stratégiques avec d’autres acteurs de l’industrie pétrolière.

Sa nomination suscite des attentes quant à une gestion efficace et transparente de la SAR, ainsi qu’à des initiatives visant à renforcer la contribution de la société au développement économique et social du Sénégal.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Monsieur Diop est appelé à collaborer étroitement avec les autorités gouvernementales, les partenaires internationaux et les acteurs du secteur privé pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent dans le secteur du raffinage au Sénégal.

Nouveau Directeur général à la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) : Monsieur Abdoul Niang

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce majeure a été faite concernant la direction de la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES). Monsieur Abdoul Niang, Ingénieur Hydraulicien, a été nommé Directeur général de la SONES, succédant ainsi à Monsieur Charles Fall.

Cette nomination intervient dans un contexte où la gestion des ressources hydriques est cruciale pour le développement durable et la qualité de vie des populations sénégalaises. En tant qu’Ingénieur Hydraulicien, Monsieur Niang apporte une expertise spécialisée qui sera précieuse pour relever les défis complexes auxquels fait face la SONES.

Sa désignation à la tête de la SONES témoigne de la volonté du gouvernement de mettre en place une direction compétente et expérimentée pour assurer la fourniture d’eau potable de manière efficace et durable à travers tout le pays.

Monsieur Niang devra superviser la gestion opérationnelle et stratégique de la SONES, en veillant à ce que les services fournis répondent aux normes de qualité les plus élevées et aux besoins croissants de la population sénégalaise en matière d’eau potable.

Il sera également chargé de promouvoir l’innovation et la modernisation des infrastructures hydrauliques, tout en veillant à une utilisation durable des ressources en eau du pays.

La nomination de Monsieur Niang à la tête de la SONES suscite des attentes quant à une gestion efficace et transparente de l’approvisionnement en eau au Sénégal, ainsi qu’à des initiatives visant à étendre l’accès à l’eau potable dans les zones les plus reculées du pays.

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Monsieur Niang est appelé à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et la société civile pour relever les défis liés à la gestion des ressources hydriques et contribuer au développement socio-économique du Sénégal.

Nouvelle direction au Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC) : Madame Ndeye Rokhaya Thiam nommée Directrice générale

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une nomination importante a été annoncée pour la direction du Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC). Madame Ndeye Rokhaya Thiam, titulaire d’un Master II en Droit International, a été désignée pour occuper le poste de Directrice générale, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Diop.

Cette nomination marque une nouvelle ère pour le COSEC, un organisme crucial dans le secteur du transport et de la logistique au Sénégal. Madame Thiam apporte avec elle une solide expertise en droit international ainsi qu’une expérience professionnelle diversifiée, ce qui la positionne comme une candidate idéale pour diriger le COSEC dans les années à venir.

En tant que Directrice générale, Madame Thiam sera chargée de superviser et de coordonner les activités du COSEC, en veillant à ce qu’elles soient menées de manière efficace et conforme aux normes nationales et internationales en vigueur dans le domaine du transport et de la logistique.

Sa nomination témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une gestion professionnelle et transparente des organismes publics, ainsi que de renforcer le secteur du transport et de la logistique pour soutenir le développement économique du pays.

Madame Thiam est appelée à relever les défis complexes du COSEC, notamment en matière de facilitation des échanges commerciaux, de modernisation des infrastructures portuaires et de promotion des meilleures pratiques en matière de transport maritime, terrestre et aérien.

Cette nomination est perçue comme une étape importante dans la poursuite des objectifs de croissance et de développement du secteur du transport et de la logistique au Sénégal. Madame Thiam est attendue pour diriger le COSEC avec intégrité, compétence et engagement envers la mission de l’organisme et les intérêts économiques du pays.

Nouvelle nomination à la tête de la SOMISEN : Monsieur Ngagne Demba Touré nommé Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce significative a été faite concernant la direction de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN). Monsieur Ngagne Demba Touré, titulaire d’un Master II en Droit et Gouvernance des Energies et des Mines, a été nommé en tant que nouveau Directeur général de la SOMISEN.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Ousmane Cissé de cette fonction. Monsieur Touré apporte avec lui une solide formation et une expertise spécialisée dans le domaine du droit minier et de la gouvernance des ressources énergétiques et minières.

La SOMISEN joue un rôle crucial dans le secteur minier du Sénégal, en supervisant et en régulant les activités minières dans le pays. En tant que Directeur général, Monsieur Touré aura pour mission de diriger et de coordonner les opérations de la société, en veillant à ce qu’elles soient menées de manière responsable et conforme aux réglementations en vigueur.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer la gouvernance et la transparence dans le secteur minier, ainsi que de promouvoir une exploitation durable des ressources naturelles du pays.

Monsieur Touré est appelé à relever les défis complexes auxquels est confronté le secteur minier sénégalais, tout en cherchant à maximiser les retombées économiques et sociales pour le pays et ses communautés locales.

Cette nomination est perçue comme une étape importante dans la poursuite du développement du secteur minier du Sénégal et dans la consolidation de sa position sur la scène internationale. Monsieur Touré est attendu pour diriger la SOMISEN avec intégrité, compétence et engagement envers les intérêts du pays et de ses citoyens.

Nouvelle direction au COUD : Monsieur Ndéné Mbodj nommé Directeur

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce importante a été faite concernant la direction du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD). Monsieur Ndéné Mbodj, Maître de Conférences titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, a été nommé en tant que nouveau Directeur du COUD.

Cette nomination fait suite au départ de Monsieur Maguette Sene de ce poste. En tant que Maître de Conférences titulaire, Monsieur Mbodj apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine de l’enseignement et de la gestion universitaire.

Le COUD joue un rôle essentiel dans la vie estudiantine à Dakar, en assurant la gestion des résidences universitaires, des restaurants universitaires et des services sociaux destinés aux étudiants. La nomination de Monsieur Ndéné Mbodj à la tête de cette institution témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer et d’optimiser les services offerts aux étudiants.

En tant que nouveau Directeur, Monsieur Mbodj aura pour mission de poursuivre et d’améliorer les initiatives visant à garantir le bien-être et la réussite des étudiants universitaires. Il devra également veiller à assurer une gestion efficace des ressources du COUD et à répondre aux besoins croissants de la communauté estudiantine.

Cette nomination est perçue comme une opportunité de dynamiser et de moderniser davantage les services universitaires à Dakar, en offrant un environnement propice à l’épanouissement académique et personnel des étudiants. Monsieur Mbodj est appelé à diriger le COUD avec dévouement et compétence, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie et des conditions d’études des étudiants de l’Université Cheikh Anta DIOP et des autres établissements d’enseignement supérieur à Dakar.

Nouvelle nomination à la tête de Dakar Dem Dikk : Monsieur Assane Mbengue nommé Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce importante a été faite concernant la direction de la Société Dakar Dem Dikk. En effet, Monsieur Assane Mbengue, titulaire d’un Master II en Administration des Affaires, a été nommé en tant que nouveau Directeur général de Dakar Dem Dikk.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Ousmane Sylla de ce poste. Monsieur Mbengue apporte avec lui une expérience solide dans le domaine de l’administration des affaires, ainsi qu’une expertise en gestion stratégique, financière et opérationnelle.

Dakar Dem Dikk joue un rôle crucial dans le secteur des transports urbains à Dakar, en assurant la gestion et l’exploitation des services de transport en commun dans la capitale sénégalaise. La nomination de Monsieur Assane Mbengue à la tête de cette société témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer et d’optimiser la gestion de ce service public vital pour les citoyens.

En tant que nouveau Directeur général, Monsieur Mbengue aura pour mission de poursuivre et d’améliorer les initiatives visant à moderniser et à améliorer la qualité des services de transport offerts par Dakar Dem Dikk. Il devra également veiller à assurer une gestion efficace des ressources et à répondre aux besoins croissants des usagers en matière de mobilité urbaine.

Cette nomination est perçue comme une opportunité de dynamiser et de professionnaliser davantage le secteur des transports urbains à Dakar, en garantissant des services de qualité, accessibles et fiables pour tous les citoyens. Monsieur Mbengue est appelé à diriger Dakar Dem Dikk avec engagement et compétence, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des habitants de Dakar.

Nouvelle nomination à la tête de l’ARTP : Monsieur Dahirou Thiam prend les rênes en tant que Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce majeure a été faite concernant la direction de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). En effet, Monsieur Dahirou Thiam, un Ingénieur spécialisé en Informatique et Télécommunications, a été nommé en tant que nouveau Directeur général de l’ARTP.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Abdou Karim Sall de ce poste. Monsieur Thiam, qui possède une solide expertise dans le domaine de l’informatique et des télécommunications, apporte avec lui une vision innovante et stratégique pour guider l’ARTP dans ses missions de régulation du secteur des télécommunications et des postes.

L’ARTP joue un rôle essentiel dans la régulation et le développement du secteur des communications au Sénégal, en veillant à garantir un environnement équitable et concurrentiel pour les opérateurs et en protégeant les droits des consommateurs. La nomination de Monsieur Dahirou Thiam à sa tête témoigne de la volonté du gouvernement de maintenir une régulation efficace et adaptée aux évolutions technologiques du secteur.

Cette nomination est perçue comme une opportunité de dynamiser davantage le secteur des télécommunications et des postes, en favorisant l’innovation, l’investissement et l’accès aux services numériques pour tous les citoyens. Monsieur Thiam est appelé à diriger l’ARTP avec détermination et vision, contribuant ainsi au développement numérique du pays et à son intégration dans l’économie mondiale numérique.

Nouvelle nomination à la tête du FONSIS : Monsieur Babacar Gning prend les rênes en tant que Directeur général

Lors du Conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024, une annonce importante a été faite concernant la direction du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). En effet, Monsieur Babacar Gning, un Ingénieur spécialisé en Finances et Stratégie, a été nommé en tant que nouveau Directeur général du FONSIS.

Cette nomination intervient suite au départ de Monsieur Abdoulaye Diouf Sarr de ce poste. Monsieur Gning, qui occupait auparavant le poste de Directeur général Adjoint du FONSIS, apporte avec lui une expertise solide dans le domaine des finances et de la stratégie.

Le FONSIS joue un rôle crucial dans le développement économique du pays en investissant dans des projets stratégiques et des infrastructures. La nomination de Monsieur Babacar Gning à sa tête reflète la volonté du gouvernement de maintenir une gestion efficace et stratégique des fonds souverains pour soutenir la croissance économique et favoriser le développement durable.

Cette nomination est perçue comme une transition en douceur, bénéfique pour la continuité des activités du FONSIS et pour la mise en œuvre de sa stratégie d’investissement à long terme. Monsieur Gning est appelé à diriger le FONSIS avec engagement et compétence, contribuant ainsi au progrès économique et social du pays.

Le Directeur Général des Douanes Sénégalaises, Dr Mbaye Ndiaye, Honore le Roi d’Oussouye lors d’une Visite Historique

Une visite empreinte de respect et de reconnaissance a récemment eu lieu à Oussouye, marquant un moment historique de dialogue et de coopération entre les autorités locales et l’Administration des Douanes sénégalaises. À la tête de cette délégation se trouvait le Directeur Général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, dont la présence a été remarquée comme un geste de considération envers le Roi d’Oussouye, Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou.

Lors de cette visite, Dr Ndiaye a eu l’occasion de rencontrer les agents des douanes en service dans la région, soulignant leur rôle crucial dans la préservation de l’intégrité des frontières et la lutte contre les activités illicites. Cependant, un moment fort de cette visite fut la rencontre avec Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou, un leader respecté et reconnu pour son rôle de régulateur social.

Dans un élan de respect mutuel, Dr Ndiaye a salué les qualités du Roi et a sollicité ses prières en faveur du pays et de l’Administration des Douanes. Cette marque de respect envers le souverain local reflète l’importance accordée par l’Administration des Douanes à la coopération avec les autorités locales dans la réalisation de sa mission.

De son côté, Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou a exprimé sa satisfaction à l’égard du travail des agents des douanes, reconnaissant leur comportement exemplaire et leur dévouement envers leurs responsabilités. Le Roi a également exprimé sa gratitude envers le Directeur Général des Douanes pour l’honneur qui lui a été fait par cette visite de courtoisie, soulignant ainsi l’importance des relations entre les institutions gouvernementales et les communautés locales.

Cette visite historique témoigne de la collaboration étroite entre l’Administration des Douanes et les autorités locales, illustrant ainsi l’engagement commun envers la sécurité et le bien-être de la région. Elle souligne également l’importance du respect des traditions et des valeurs locales dans la promotion d’une gouvernance inclusive et participative.

Prise de Drogue à Thiaroye : La Gendarmerie sur la Piste des Trafiquants

Une importante opération anti-drogue menée par la brigade territoriale de la gendarmerie de Thiaroye a abouti à une saisie significative de stupéfiants. Les éléments de la compagnie de Keur Massar ont intercepté une Peugeot 308 transportant une cargaison estimée à 28,5 kg de chanvre indien, révèlent des sources de Seneweb.

Cette saisie reflète les efforts soutenus des forces de l’ordre sénégalaises dans leur combat contre le trafic de drogue, visant à protéger la société des effets dévastateurs de ces substances illicites.

Cependant, malgré cette réussite, le conducteur de la voiture et ses complices ont réussi à s’échapper, prenant la fuite dans la nature. Les autorités sont désormais à leur poursuite, mobilisant leurs ressources pour appréhender les suspects et les traduire en justice pour leurs activités criminelles.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la vigilance constante et de la coopération entre les différents organes de sécurité pour assurer la sécurité de la société.

En parallèle, elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation accrue et de la mobilisation de la communauté pour lutter contre le fléau de la drogue, encourageant les citoyens à signaler toute activité suspecte et à collaborer avec les autorités pour promouvoir un environnement plus sûr et plus sain pour tous.

Alors que la gendarmerie poursuit ses efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et arrêter les coupables, cette récente saisie témoigne de l’engagement indéfectible des forces de l’ordre à protéger la société et à garantir le respect de la loi.

La Poussière et le Changement Climatique : Défis et Mesures d’Adaptation à Koungheul

La ville de Koungheul, comme de nombreuses autres régions, fait face à un problème croissant : la présence de poussière en suspension dans l’air, exacerbée par les effets du changement climatique. Cette situation alarmante affecte la santé des habitants, augmentant les risques de maladies respiratoires telles que la bronchite, l’asthme et la pneumonie.

Face à ce défi, les résidents et les autorités locales cherchent des solutions pour atténuer les effets néfastes de la poussière et s’adapter à ce nouvel environnement. Parmi les mesures préconisées, certaines sont axées sur la sensibilisation et la prévention. Les enseignants conseillent aux élèves de limiter leurs déplacements à l’extérieur et encouragent les vendeurs à protéger leurs aliments de la poussière, tandis que d’autres membres de la communauté insistent sur l’importance de planter des arbres pour stabiliser le sol et réduire l’érosion.

Le port du masque est également recommandé comme mesure de protection individuelle, notamment pour ceux qui sont exposés à des niveaux élevés de poussière. En parallèle, des initiatives éducatives visant à sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux et à promouvoir des comportements responsables sont mises en place dans les écoles locales.

Cependant, les défis persistent, et la météo ne fait que les amplifier. Les prévisions météorologiques indiquent un temps ensoleillé et dégagé dans la région pour les prochaines 24 heures, avec des températures élevées dans certaines régions. Malgré ces conditions difficiles, des efforts sont déployés pour aider la population à s’adapter, en sensibilisant aux risques, en encourageant des comportements plus durables et en cherchant des solutions innovantes pour réduire l’impact de la poussière sur la santé et le bien-être des habitants.

Dans cette lutte contre les effets du changement climatique, la mobilisation de la communauté et des autorités locales est essentielle pour protéger la santé publique et préserver l’environnement pour les générations futures.

Accident Mortel à Nioro : Un Conducteur de Moto-Jakarta Perd la Vie dans une Collision avec un Camion

Une tragédie a frappé la ville de Nioro ce jeudi, lorsqu’un accident de la route a coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta. Les circonstances de l’accident, qui a impliqué un camion en provenance du village de Nguéwou Walo et une moto venant de Niakaballa, ont plongé la communauté locale dans le deuil.

L’accident, dont les détails exacts restent à éclaircir, a eu des conséquences tragiques, avec la mort du conducteur de la moto-Jakarta sur les lieux de la collision. La violence de l’impact a entraîné des dommages mortels pour le motocycliste, malgré les efforts des secours.

Suite à cet événement tragique, le corps sans vie du conducteur de la moto a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack, où les procédures légales appropriées seront suivies.

La gendarmerie de Nioro a ouvert une enquête sur l’accident, et le chauffeur du camion impliqué a été placé entre leurs mains pour interrogatoire. L’objectif est de déterminer les circonstances exactes de l’accident, de comprendre les raisons qui ont conduit à cette tragédie et d’établir les responsabilités éventuelles.

Cet incident douloureux rappelle une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les conducteurs de moto-Jakarta sur les routes sénégalaises, où ils sont souvent exposés à des dangers graves. Il souligne également l’importance cruciale du respect des règles de circulation et de la vigilance accrue pour prévenir de tels accidents et protéger la vie de tous les usagers de la route.

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

Le rôle des médias sociaux dans le dialogue interculturel au cœur des débats à Baku

Au cours du deuxième jour du 6e Forum mondial de Baku sur le dialogue interculturel, qui s’est tenu à Baku, en Azerbaïdjan, les participants se sont penchés sur l’impact des médias sociaux sur la promotion du dialogue entre les peuples. Les panélistes, venant de diverses régions du monde, ont examiné la manière dont les réseaux sociaux peuvent servir de ponts pour favoriser le dialogue des cultures, mais aussi comment ils peuvent parfois contribuer à ériger des barrières entre les peuples et leurs cultures.

Si les médias sociaux offrent une plateforme de communication sans frontières, ils peuvent également véhiculer des rumeurs, des fausses informations (Fake news), ainsi que des stigmatisations, limitant ainsi le dialogue interculturel. Ce débat sur l’impact des médias sociaux figurait parmi les nombreux panels organisés lors du forum.

Le premier jour du forum avait également abordé la question de l’autonomisation des femmes comme un élément clé pour renforcer le dialogue des cultures. Les participants, principalement des femmes, ont souligné l’importance de sortir les femmes de la pauvreté pour favoriser le progrès mondial. Ils ont mis en lumière le lien entre l’autonomisation des femmes et le développement, la compréhension et le dialogue interculturel.

La sixième édition du Forum de Baku sur le dialogue interculturel, qui a réuni 700 participants représentant une centaine de pays, a été ouverte en présence du chef de l’État azerbaïdjanais, Ilham Aliyev. Ce forum, initié par Aliyev dans le cadre du processus de Baku sur la paix mondiale, vise à promouvoir le dialogue interculturel et à renforcer la paix et la sécurité mondiales.

LE JEUNE REPORTER SÉNÉGALAIS, CET ESCLAVE DES TEMPS MODERNES

La crise économique qui secoue le monde entier n’épargne aucun secteur ; elle frappe singulièrement celui des médias. Rappeler cet état de fait relève de l’évidence et ça ne date pas d’avril 2024. Malheureusement, depuis quelques jours, à la suite de la troisième alternance consacrant l’accession au pouvoir du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, on assiste à une hypermédiatisation que l’on a du mal à comprendre de la part de certains patrons. Les plus fatalistes vont jusqu’à décréter que les médias sont en quasi faillite depuis cinq ans. Ces sorties aux allures d’investisseurs qui pleurnichent sans cesse sur leur sort ne nous émeuvent plus. 

Nous, journalistes, reporters, techniciens et professionnels des médias, refusons d’être une nouvelle fois les dindons de la farce. Nous ne nous laisserons plus embarqués dans des combats qui ne servent qu’à renflouer les poches et les comptes de l’employeur, laissant les travailleurs en rade et dans une situation de misère extrême continue. Nous sommes pour des solutions efficaces et efficientes qui bénéficient à l’entreprise en la rendant plus viable, plus prospère au bénéfice de toute la chaîne de production de l’information, en particulier des reporters qui font le gros du travail en allant sur le terrain et en rapportant la matière première. Malheureusement, ces derniers vivotent dans des conditions lamentables. Leur vie est loin d’être reluisante. En attestent les résultats de l’étude menée dans différentes rédactions par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS). Les statistiques révèlent que sur un échantillon représentatif de 216 journalistes-reporters, seulement 21,1% ont un contrat à durée indéterminée (CDI) et 11,1% un contrat à durée déterminée (CDD). Ce tableau peu reluisant indique que 22,2% des reporters interrogés disposent d’un statut de prestataires, 17,1% sont en position de stage, ces éternels stages sans aucune indemnité dans les entreprises sénégalaises. Plus grave, 26,4% des journalistes reporters ne bénéficient d’aucun des différents types de contrats énumérés ci-dessus. « Maanam daniouy xeuy di daan sen doole, te ken douléne fay dara ». WAAY LII NIAAW NEU !!!

L’étude montre également que 70% des contractuels ne disposent pas d’une copie de leur contrat. Pis, moins de 20% sont enregistrés à l’Inspection du Travail ; tandis que 77,7% d’entre eux n’ont pas de bulletins de salaire ; enfin 14% seulement ont une couverture maladie et un numéro à l’IPRES. A cela s’ajoutent des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre dont sont particulièrement victimes les femmes dans certaines rédactions et quelquefois sur le terrain. Que dire de l’exploitation honteuse des correspondants à qui on paie des miettes. 1000 FCFA pour un reportage en français, 1000 FCFA pour la version wolof. Voilà les tristes réalités que vivent les reporters de la presse sénégalaise à l’aune du 21e siècle. 

Face à cette situation déroutante qui perdure, aucune des mesures jusque-là prises par les différents gouvernements ne profitent aux travailleurs. Toutes sont en faveur du patronat. Il est temps de changer de paradigme. Certains patrons qui foulent aux pieds les droits des travailleurs ne méritent aucune considération, aucune compassion, aucun soutien. Et le plus triste dans cette histoire, c’est que la presse, qui attire l’attention sur les abus et se positionne en sentinelle de la démocratie et de l’État de droit, est dirigée par des bonhommes et bonnes dames qui continuent de piétiner la législation en matière de droit du travail au vu et au su de tous. Tous inclus le pouvoir, l’opposition, les syndicats, la société civile, les inspecteurs du travail pour ne citer que ces acteurs passifs face à un drame de grande envergure. La définition du mot « paradoxe » n’est plus à chercher dans le dictionnaire, elle est matérialisée par ces patrons qui passent leur temps à demander un meilleur accompagnement pour les entreprises, mais qui font fi des doléances des reporters. Aussi, pour nous jeunes reporters, le seul combat qui vaille actuellement demeure l’application effective de la convention collective. Sans oublier les points en rapport avec les revendications des professionnels des médias. A l’image des organes de presse, les acteurs devraient réfléchir sur la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters pour un renforcement de leurs capacités, la formation initiale et continue, la prise en charge des accidents de travail. Oui, les journalistes subissent des accidents de travail souvent causés par la force publique. L’État n’a qu’à prendre ses responsabilités. Si des entreprises sont en faillite ou ne sont pas viables, les dispositions de l’acte uniforme de l’OHADA sur les procédures collectives sont claires. Quand une entreprise est en faillite ou n’arrive plus à régler ses obligations envers ses créanciers, elle doit déposer son bilan auprès des juridictions compétentes pour subir soit une procédure de redressement soit une procédure de liquidation des biens. Si elle ne le fait pas, l’autorité compétente doit s’autosaisir pour veiller à l’application des textes en vigueur. La CJRS dispose d’une bonne recette pour que l’entreprise ne meure. 

Pour conclure, nous lançons un appel à l’aide au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a suscité beaucoup d’espoir chez les jeunes reporters pour avoir compris et exprimé la principale problématique des entreprises de presse. « Les problèmes des patrons de presse sont différents des problèmes des journalistes reporters. Et si on règle les difficultés d’une partie sans prendre en compte l’autre, le problème reste entier. Je pense qu’il faut le prendre en charge cette problématique dans sa globalité », avait dit le candidat Bassirou Diomaye Faye face aux journalistes lors de sa campagne. Aujourd’hui, nous faisons un poli rappel au Président de la République pour qu’il applique l’approche holistique qu’il avait annoncée afin que les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias soient prises en compte. Sans cette politique, le reporter demeurera dans une « jungle où le fort dévore toujours le faible »

PS : « Le fort xawma kane leuh mais takk na niarel, tabakh ay keur, dieunde ay autos mais di dounde lou extraordinaire pendant que le reporter biy nekk ci naathie bi amoul agn té bouy xeuy daniukoy may pass mba mou dokh »

Drame à Diourbel : un enfant de 2 ans retrouvé mort dans une fosse septique

La communauté de Diourbel est plongée dans l’émoi et la consternation suite au drame survenu hier, où un enfant de seulement 2 ans a été retrouvé mort dans une fosse septique, selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source autorisée.

Les autorités ont été alertées de cette découverte tragique, et les policiers du commissariat central du Baol se sont rapidement rendus sur les lieux à Ndiourbel Mbocky. Après avoir constaté le décès, le corps sans vie a été transféré à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lükbe par les sapeurs-pompiers pour autopsie.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le petit C. I. Diouf est tombé dans la fosse septique qui avait été creusée par son oncle paternel la veille du drame. Cependant, les enquêteurs n’ont pas pu interroger le fossoyeur hier, car il était tombé en transe. Il s’agit du frère du père de la victime.

La police poursuit activement son enquête pour faire toute la lumière sur cet incident tragique et déterminer les circonstances exactes de la mort de l’enfant.

Le Pèlerinage Marial de Popenguine sous le signe de la justice et de la paix

Du 18 au 20 mai prochain, se tiendra le traditionnel Pèlerinage Marial de Popenguine, un événement d’une importance capitale pour les fidèles chrétiens au Sénégal. Présidée par Mgr André Guèye, Évêque de Thiès, cette 136e édition sera marquée par une réflexion profonde sur les thèmes de la justice et de la paix, avec une mise en lumière de leur importance dans le contexte actuel du pays.

Sous le thème « Avec notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », le pèlerinage vise à sensibiliser et mobiliser l’ensemble des citoyens sénégalais autour de ces valeurs fondamentales. Cette initiative s’inscrit dans la lignée des efforts des évêques, remontant à 1994, qui avaient exprimé leurs préoccupations patriotiques et appelé à la construction d’un Sénégal harmonieux.

Mgr Guèye souligne l’importance de la justice comme prérequis indispensable à l’établissement d’une paix durable. Il invite ainsi tous les Sénégalais à soutenir les initiatives du gouvernement en faveur de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, des éléments essentiels pour le développement harmonieux du pays.

Ce Pèlerinage Marial de Popenguine revêt donc une dimension particulière cette année, en tant que lieu de réflexion et de mobilisation autour de valeurs fondamentales pour la société sénégalaise. À travers les prières et les échanges lors de cet événement spirituel majeur, les participants auront l’occasion de renforcer leur engagement en faveur de la justice, de la paix et de la cohésion sociale dans leur pays.

Tragique affaire de Nianing : Un maçon tué dans une dispute amoureuse

Une violente altercation amoureuse a abouti à un drame à Nianing, où Paul Sène a été mortellement poignardé par Marie Ngoum. Les événements tragiques se sont déroulés le mercredi 1er mai, lorsque Marie Ngoum a avoué avoir attaqué Paul Sène en représailles à une blessure infligée à sa mère.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, Paul Sène était l’amant de la mère de Marie Ngoum, malgré son mariage avec deux autres femmes. Le jour du drame, Paul Sène s’est présenté chez sa petite amie comme à son habitude, mais cette fois-ci, la mère de famille lui a refusé l’accès à la maison. Dans un accès de colère, Paul Sène a commencé à jeter des pierres sur la femme, en blessant gravement sa mère à la tête.

Après cet acte de violence, Paul Sène s’est rendu à la gare routière de Nianing. C’est là que Marie Ngoum, indignée par le comportement de l’amant de sa mère, l’a traqué et confronté. Sans avertir, elle l’a poignardé à la gorge, causant sa mort malgré les tentatives des témoins pour intervenir.

Marie Ngoum, arrêtée par les autorités après le meurtre, sera présentée aujourd’hui devant le parquet de Mbour pour répondre de ses actes.

Cette tragédie met en lumière les conséquences dévastatrices des conflits passionnels et des rivalités amoureuses. Les autorités judiciaires poursuivent leurs enquêtes pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre justice à la victime, Paul Sène.

Coup de filet à Mako : Saisie record de chanvre indien

Une opération de la brigade de gendarmerie de proximité de Mako a récemment abouti à une importante saisie de drogue, suite à une dénonciation anonyme. M.D, un individu d’une cinquantaine d’années, a été appréhendé dans son domicile au village de Bantaco, où il opérait un trafic de chanvre indien.

Les gendarmes, agissant sur la base d’informations précises, ont procédé à une descente minutieuse dans la maison du suspect. Leur investigation a été récompensée lorsque, cachés sous un matelas, ils ont découvert pas moins de trois cents kilogrammes de chanvre indien.

Confronté aux preuves, le mis en cause a rapidement avoué être le propriétaire de la marchandise illicite. Après avoir été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, il a été déféré devant le parquet de Kédougou pour trafic et vente de drogue.

Cette saisie record témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue et illustre l’importance des dénonciations citoyennes dans la lutte contre le crime organisé. Elle constitue également un coup dur pour les réseaux de trafiquants opérant dans la région, démontrant que la loi sera appliquée avec rigueur pour protéger la sécurité et la santé publiques.

Vaste opération de sécurisation : Plus de 700 interpellations dans la nuit

Dans une nouvelle démonstration de fermeté, la police sénégalaise a lancé une vaste opération de sécurisation dans la nuit du mardi au mercredi, mobilisant plus de 600 agents en uniforme et en civil à travers le pays. L’objectif affiché : assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Les résultats de cette opération sont impressionnants : selon des sources de Seneweb, pas moins de 708 individus ont été interpellés au cours de cette nuit de ratissage intensif. Les motifs des interpellations sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes arrêtées, 315 ont été appréhendées pour vérification d’identité, tandis que 188 étaient sous l’emprise de l’alcool en public. 34 individus ont été retenus pour nécessité d’enquête, et 12 ont été pris en flagrant délit de détention et usage de chanvre indien. Les forces de l’ordre ont également mis fin à des tentatives de vol, interpellant 5 individus, et ont réagi à une menace et injure, arrêtant un suspect.

Le vagabondage a également été ciblé, avec 35 personnes arrêtées pour cette infraction. En outre, des arrestations ont été effectuées pour des délits tels que le vol, la conduite en état d’ébriété, le racolage, et même la destruction de biens. Les autorités ont également saisi des armes illégales et ont mis fin à des activités de contrebande de cigarettes.

Enfin, 52 personnes ont été interpellées pour non-inscription sur le fichier sanitaire, mettant en évidence l’importance de respecter les mesures de santé publique en cette période de pandémie.

Cette opération d’envergure témoigne de l’engagement des forces de l’ordre à maintenir l’ordre et la sécurité dans le pays. Elle envoie également un message clair aux délinquants potentiels : la loi sera appliquée avec rigueur pour garantir la tranquillité publique.

Tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro : Mbour pleure la perte de ses résidents

Une nouvelle des plus déchirantes a frappé la communauté de Mbour alors qu’elle pleure la perte de plusieurs de ses propres résidents dans une tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro, en Espagne.

Les habitants de Mbour sont plongés dans le deuil alors qu’ils pleurent la perte de leurs proches et compatriotes dans cette catastrophe. Le quartier Tefess de Mbour, d’où sont originaires de nombreux disparus, est désormais empreint de douleur et de chagrin, ayant vu partir tant d’espoirs en quête d’un avenir meilleur.

Selon Mbour Justice, la majorité des victimes étaient des habitants du quartier Tefess de Mbour, mettant en lumière le lourd tribut que les communautés côtières paient souvent dans leur quête de nouvelles opportunités et d’une vie meilleure.

D’après cette même source, la pirogue partie de Mbour il y a plus d’une semaine a chaviré au large d’El Hierro, en Espagne. Ce drame souligne les dangers inhérents aux traversées maritimes effectuées par de nombreuses personnes dans l’espoir de trouver une vie meilleure, et rappelle la nécessité de mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Des femmes de Koungheul formées à la transformation des céréales et des jus locaux

La célébration du 1er mai à Koungheul a revêtu une importance particulière cette année, avec la remise d’attestations de formation à une trentaine de femmes issues de la Fédération nationale des femmes transformatrices du Sénégal. Ces femmes, originaires du département de Koungheul, ont été formées aux techniques de transformation et de conservation des céréales locales ainsi qu’à la production de jus locaux.

Sous la direction de Fatou Kiné Diop, présidente nationale de la FNFTS, ces femmes ont fait preuve de détermination en produisant une variété de produits, dont des jus en poudre (bissap, bouye, gingembre), des épices (oignon vert, poivron, ail) et des savons. Cette initiative vise à encourager la consommation de produits locaux, favorisant ainsi la santé des populations, en particulier des femmes et des enfants. Elle s’inscrit également dans le cadre de l’autonomisation des femmes et de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le chômage, en particulier en milieu rural.

Ndèye Astou Ndiaye, première adjointe au maire de Koungheul, souligne l’importance du rôle des femmes transformatrices dans le développement local. Cette formation constitue une étape cruciale dans leur autonomisation et leur capacité à contribuer au développement économique de leur région.

La présidente de la FNFTS Koungheul exprime sa satisfaction quant à la célébration du pouvoir des femmes et souligne l’importance de cette formation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le chômage. Grâce à l’appui de la FNFTS et de ses partenaires, les femmes de Koungheul acquièrent une expérience précieuse qui les rend autonomes et dynamiques pour le développement de leur région.

Fatou Kiné Diop insiste sur l’importance de la formation pour les femmes transformatrices, soulignant que la connaissance est essentielle pour réussir dans ce domaine. Elle encourage ainsi les femmes de la région à investir dans leur formation pour améliorer leurs compétences et leur potentiel économique.

Cette initiative souligne également la valeur des produits céréaliers locaux, qui sont naturels et bénéfiques pour la santé. En favorisant la solidarité entre les femmes et en les encourageant à devenir autonomes dans leur activité, cette formation ouvre la voie à un avenir plus prospère et équilibré pour les femmes de Koungheul et au-delà.

La Lonase sous la direction d’Abdourahmane Baldé enregistre un bénéfice de 18 milliards FCFA en quelques mois

Lors de la célébration de la fête internationale du travail le mercredi 1er mai, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a annoncé une nouvelle des plus réjouissantes : l’entreprise a réalisé un bénéfice brut de 18 milliards FCFA en seulement quelques mois sous sa direction.

Cette annonce spectaculaire est le fruit d’une gestion rigoureuse et innovante de la part de la nouvelle direction de la Lonase. En si peu de temps, cette performance financière remarquable témoigne de la compétence et de la vision stratégique de l’équipe dirigeante, ainsi que de l’engagement et du dévouement de tous les employés de l’entreprise.

Ce bénéfice record revêt une signification particulière en cette journée dédiée aux travailleurs. Il souligne l’importance du travail acharné et de la contribution de chaque employé à la réussite de l’entreprise. C’est également une source de motivation et de fierté pour tous ceux qui œuvrent au sein de la Lonase, démontrant que leur travail a un impact concret sur les résultats financiers de l’entreprise.

Cette réussite financière impressionnante témoigne de la capacité de la Lonase à prospérer sous une direction dynamique et proactive. Elle renforce la position de l’entreprise en tant qu’acteur majeur dans son secteur d’activité et contribue au développement économique du pays.

En somme, ce bénéfice exceptionnel reflète l’esprit de la fête du Travail, qui célèbre les contributions des travailleurs à la croissance et à la prospérité de la société. Il illustre également la détermination de la Lonase à atteindre l’excellence dans toutes ses activités, et marque un tournant prometteur pour l’avenir de l’entreprise sous la direction d’Abdourahmane Baldé.

Kaolack/ Fête du Travail : Le cahier de doléances de la Coalition des centrales syndicales du Sénégal sur la table du préfet et dénonce l’attitude du Gouverneur

A Kaolack, les travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) ont organisé une marche pour célébrer la fête du Travail. Ainsi, ils ont remis leur cahier de doléances au préfet du département de Kaolack. Ces travailleurs ont également dénoncé l’attitude du gouverneur de région qui, selon eux, n’a pas voulu partager avec eux. , »Nous sommes là pour fêter le premier mai. Mais à notre grande surprise, on a pas vu d’autorités sinon monsieur le préfet. Parce qu’on avait écrit, il y’a une semaine à monsieur le gouverneur pour qu’ils nous reçoivent parce qu’on a un cahier de doléances à remettre mais à notre grande surprise, on a pas vu le gouverneur ni d’adjoints. Il nous a délégué monsieur le préfet. On a remis le cahier de doléances au préfet. C’est une attitude que nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie parce qu’au moment où le président de la République a reçu les secrétaires généraux des syndicalistes, aujourd’hui nous aimions que le gouverneur soit là pour partager avec les travailleurs  » , a regretté Gagne Siry Lo, coordonnatrice de la coalition des 5 centrales du Sénégal (CCSS).
Elle poursuit.  « Nous comptons poursuivre notre plan d’action. Il y’a pas mal de revendications comme des secteurs tels que l’éducation, la santé et les collectivités locales. Vous savez ce qui se passe à Kaolack. Nos camarades des collectivités locales qui sont surtout affiliés à la CNTS, qui ont eu des ponctions de salaire alors que c’est une grève nationale qui est décrété par l’intersyndicale de la coalition. Nous sommes en coalition. Aujourd’hui, il y’a la CNTS, la CNTS FC, le CSA et l’UNSAS, et nous pensons qu’avec l’unité syndicale, nous pourrons bien prendre en compte les préoccupations des travailleurs « , a conclu Gagne Siry Lo.

Fatick / Fête du 1er Mai 2024 : Doléances des travailleurs de l’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass à l’Etat du Sénégal

” L’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass fonctionne par miracle depuis 2020. Pour cette année académique, les prévisions budgétaires s’élevaient à neuf milliards FCFA et nous nous sommes retrouvés avec deux milliards, comme l’année dernière. Ce budget ne peut pas faire fonctionner l’université “, a relevé le secrétaire général de la section USSEIN du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal ». Le syndicat demande à l’Etat de revoir à la hausse ce budget pour un bon fonctionnement du campus. Notre budget actuel est insuffisant pour assurer l’ensemble des dépenses, a poursuivi Moustapha Sène. S’exprimant à l’occasion de la journée internationale du Travail, le syndicaliste a annoncé qu’un cahier de doléances avec des pistes de solution sera remis aux autorités compétentes. M. Sène a aussi évoqué ‘’l’urgence’’ d’achever les chantiers du campus pour augmenter les capacités d’accueil de l’institution universitaire.
« Nous sommes dans des locaux pris en bail. Et la majorité du budget de fonctionnement de l’université se retrouve dans la ligne de location , notant que les bâtiments occupés par les étudiants ne sont pas faits pour des logements universitaires » a fait savoir Moustapha Séne . Le secrétaire général du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal a aussi parlé de la nécessité d’instaurer un système d’absorption du personnel d’enseignants vacataires.

Usoforal, catalyseur de développement et de paix dans la région de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, le Comité Régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (Usoforal) s’impose comme un acteur clé dans la promotion du développement communautaire et de la paix. Depuis sa création en 1999, Usoforal s’est dédié au renforcement du potentiel de paix, à la bonne gouvernance, au leadership féminin, à la souveraineté alimentaire, et au soutien des activités génératrices de revenus dans dix communes de la région.

Lors de la dernière assemblée générale ordinaire, Ousmane Sadin, représentant des communes bénéficiaires, a mis en lumière les efforts significatifs déployés par Usoforal pour faciliter un retour pacifique des communautés à travers diverses initiatives. Parmi celles-ci, la mise en place d’observatoires de paix et de compétences transversales pour le règlement pacifique des litiges fonciers a été cruciale. De plus, l’organisation a soutenu les populations avec des kits d’habitation, des infrastructures hydrauliques, des activités génératrices de revenus, et la construction de blocs maraîchers.

Fatou Guèye, chargée du genre chez Usoforal, a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité vis-à-vis des membres de l’organisation. Elle a expliqué que l’assemblée générale permet de faire le point sur les réalités et les défis rencontrés, et de trouver collectivement des solutions pour surmonter les obstacles.

Usoforal a également joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de près de cinq cents maisons pour les populations retournées à Boutoupa Camaracounda, en fournissant non seulement un soutien logistique mais aussi en facilitant l’accès à l’eau potable et en encourageant l’agriculture locale. Un des projets phares a été l’ECAF (Espace de Capacitation et d’Accompagnement des Femmes), un centre de ressources dédié à l’émancipation des femmes.

En plus de ces initiatives, Usoforal a mis en place une unité de production de vinaigre de mangue et des centres de formation en agro-écologie, contribuant ainsi à la revitalisation de cultures traditionnelles et au soutien des femmes dans l’industrie halieutique et agricole.

Les succès d’Usoforal ne se limitent pas au développement économique et social; ils se reflètent également dans le domaine politique. Fatou Guèye a fièrement mentionné que grâce aux formations d’Usoforal, des femmes ont pu accéder à des positions de leadership importantes, illustrant ainsi l’impact significatif de l’organisation sur l’autonomisation des femmes au niveau local.

Usoforal continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de la région de Ziguinchor, en encourageant la paix, la stabilité, et le progrès social et économique. Les actions de l’organisation montrent qu’avec un soutien adéquat et une gouvernance engagée, il est possible de transformer les communautés et de bâtir un avenir meilleur pour tous.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Rencontre du Ministre de la Santé avec les Associations de Sages-femmes et Infirmières d’État du Sénégal

Dans le cadre de sa démarche visant à renforcer les liens et la collaboration avec les acteurs clés du secteur de la santé et de l’action sociale, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a récemment tenu une série de rencontres avec des associations professionnelles. Parmi celles-ci figuraient l’Association Nationale des Sages-femmes d’État du Sénégal (ANSFES) et l’Association Nationale des Infirmières et Infirmiers d’État du Sénégal (ANIIDES).

Ces réunions ont offert une plateforme d’échange et de dialogue constructif entre le ministre et les membres des associations, permettant de discuter des défis, des opportunités et des préoccupations spécifiques aux professions de sage-femme et d’infirmière.

L’ANSFES et l’ANIIDES, en tant que représentantes des sages-femmes et infirmières d’État du Sénégal, ont eu l’occasion de partager leurs perspectives, leurs besoins et leurs suggestions pour améliorer les conditions de travail, la qualité des soins de santé et le système de santé dans son ensemble.

Le Ministre de la Santé, pour sa part, a exprimé son engagement envers le bien-être des professionnels de la santé et a souligné l’importance de leur contribution précieuse au système de santé du pays. Il a également réaffirmé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les associations professionnelles pour résoudre les problèmes et promouvoir le développement du secteur de la santé.

Ces rencontres marquent un pas important vers une collaboration renforcée entre le Ministère de la Santé et les associations de professionnels de la santé, démontrant ainsi l’importance de la consultation et de la participation des parties prenantes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de santé.

Préoccupations syndicales à Matam : Santé, éducation, mines et collectivités territoriales au cœur des revendications

À l’occasion de la journée internationale du Travail, des travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal ont exprimé leurs préoccupations lors d’une procession à Matam, remettant un cahier de doléances au préfet de la région. Les principales revendications portent sur les secteurs de la santé, de l’éducation, des mines et des collectivités territoriales.

Les travailleurs, représentant divers syndicats affiliés à la Coalition, dont la CNTS, l’UNSAS et la CSA, ont souligné les difficultés rencontrées dans les hôpitaux régionaux et les centres de santé, appelant à des assises régionales pour résoudre ces problèmes. En outre, la surexploitation des agents des collectivités territoriales a été dénoncée, ainsi que le non-respect de la loi sur l’augmentation des salaires des travailleurs municipaux.

La situation des populations impactées par l’exploitation minière dans le département de Kanel a également été abordée, avec des revendications concernant les indemnités jugées insuffisantes. Les syndicalistes ont également pointé du doigt les injustices subies par les enseignants récemment retraités, appelant à une révision des montants de pension pour assurer une stabilité sociale.

Le secrétaire général de la CNTS régionale, Mamadou Demba Sy, a insisté sur la nécessité pour l’État d’harmoniser les traitements salariaux et de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs de divers secteurs à Matam.

Cette mobilisation syndicale reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs sénégalais dans divers domaines, et souligne l’importance d’une action concertée pour garantir le respect des droits des travailleurs et promouvoir des conditions de travail dignes et équitables.

Accident grave à Kédougou/Mako : Des professeurs victimes d’un tragique choc sur la route

Un accident tragique a frappé la communauté éducative de Mako alors que des professeurs se rendaient à Kédougou pour célébrer la Journée internationale du Travail. Le mini-car transportant les vaillants soldats de l’éducation a été impliqué dans un grave choc à la sortie de Tenkotoding (RN7), vers 9 heures ce mercredi 1er mai 2024.

Le bilan provisoire de l’accident fait état d’un décès et de plusieurs blessés parmi les occupants du véhicule. Les autorités locales, notamment les gendarmes et les sapeurs-pompiers, sont immédiatement intervenues pour sécuriser les lieux, évacuer les blessés et déterminer les circonstances exactes de l’accident.

Cet incident met en lumière une fois de plus les dangers persistants sur les routes du Sénégal, où les accidents continuent de faire des victimes. Il est impératif que des mesures efficaces soient prises pour garantir la sécurité des usagers de la route et prévenir de tels drames à l’avenir.

Au nom d’Actu Kédougou, nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille endeuillée et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés. Il est urgent d’agir pour mettre fin à cette série noire d’accidents et assurer la sécurité de tous sur nos routes.

Touba assoiffée : Le cri de détresse d’une ville bénie

La cité sainte de Touba, symbole de dévotion et de spiritualité, se trouve aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent : la pénurie d’eau. Une situation alarmante qui plonge ses habitants dans la détresse et l’incertitude, remettant en question les fondements même de la vie quotidienne dans cette ville vénérée.

Dans un récent article poignant, Elhadji Moustapha Mbacké, doctorant et enseignant chercheur à l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, exprime avec éloquence la souffrance endurée par les résidents de la ville sainte. Il évoque le verset coranique rappelant l’importance vitale de l’eau et souligne la cruauté de priver les gens de cet élément essentiel à leur survie.

Pendant plusieurs jours, les habitants de Touba ont été privés d’eau, leurs robinets demeurant désespérément secs. Cette situation désastreuse a contraint les résidents à parcourir des kilomètres à la recherche d’eau, ramenant certains à un mode de vie primitif pour répondre à leurs besoins les plus élémentaires.

Ce qui rend cette crise encore plus déchirante, c’est le manque de clarté sur les responsables de cette situation. Les réponses évasives et le manque d’action des autorités ont laissé les habitants démunis et désespérés. Elhadji Moustapha Mbacké souligne avec justesse que cette situation est le résultat d’une décision motivée par des intérêts matériels, au détriment du bien-être des citoyens.

Les spéculations sur les motifs de cette pénurie d’eau sont nombreuses. Certains évoquent la volonté de forcer les habitants à payer leurs factures d’eau, tandis que d’autres pointent du doigt des intérêts économiques visant à vendre de l’eau en bouteille. Quelle que soit la raison, une chose est claire : la dignité et le bien-être des habitants de Touba sont sacrifiés sur l’autel du profit et de l’indifférence.

Elhadji Moustapha Mbacké exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et à rendre des comptes sur les responsables de cette situation désastreuse. Touba, ville emblématique de la foi et de la dévotion, ne mérite pas d’être ainsi sacrifiée sur l’autel de l’indifférence et de l’avidité.

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