Baïdy Agne, président du CNP: « Notre responsabilité est de payer l’impôt, mais l’Etat doit accompagner… »

Lors de la conférence de presse préparatoire aux assises des entreprises, programmées les 27 et 28 juin prochains, Baïdy Agne, président du Conseil National du Patronat (CNP), a abordé plusieurs questions d’actualité, notamment celle de la fiscalité. La récente déclaration du Premier Ministre Ousmane Sonko sur la nécessité pour les entreprises de presse de s’acquitter de leurs impôts a ravivé le débat sur la contribution fiscale des entreprises en général.

Baïdy Agne a rappelé que toutes les entreprises, sans exception, ont l’obligation morale et légale de contribuer fiscalement : « Nous disons toujours que c’est de la responsabilité des entreprises de payer l’impôt. Mais aussi, c’est la responsabilité de l’Etat de comprendre que ces entreprises peuvent rencontrer des difficultés », a-t-il souligné dans son discours liminaire devant les membres du patronat.

Le président du CNP a insisté sur la nécessité d’un soutien étatique adapté aux réalités économiques des entreprises, afin qu’elles puissent remplir leurs obligations fiscales sans compromettre leur viabilité : « Nous employons des gens, nous créons de la valeur… nous devons trouver des mécanismes pour élargir les mécanismes. Mais c’est également le rôle de l’Etat de mettre en place des mécanismes de soutien pour un environnement équilibré au bénéfice des entreprises et de tous les employés », a-t-il ajouté.

Les assises des entreprises, prévues prochainement, offriront une tribune aux entreprises pour exposer les défis auxquels elles font face et pour formuler des recommandations en vue d’un cadre fiscal et économique plus favorable.

En conclusion, Baïdy Agne et le CNP appellent à un dialogue constructif entre le secteur privé et l’Etat, afin de garantir un environnement fiscal et économique propice à la croissance des entreprises et à la création d’emplois.

Retour de la COVID-19 au Sénégal? Dr Abdoulaye Bousso appelle à éviter la panique

La récente annonce par les autorités sanitaires sénégalaises concernant un taux de positivité au coronavirus variant entre 20% et 60% chez les pèlerins de retour de la Mecque a suscité des réactions mitigées. Le Dr Abdoulaye Bousso, expert en santé publique, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux, appelant à la prudence et à éviter de créer une crise sanitaire non justifiée.

Charles Bernard Sagna, médecin-chef du service de contrôle sanitaire aux frontières aériennes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), a révélé ces chiffres alarmants. Selon lui, la situation varie en fonction des vols des pèlerins revenant du Hajj, créant une certaine inquiétude parmi la population.

Dans un message posté sur le réseau social X, Dr Abdoulaye Bousso a demandé de ne pas succomber à la panique. Voici le texte intégral de son message :

« Retour de la COVID-19 au Sénégal? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? Chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). Le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydration, alimentation et suivi médical au besoin. »

Dr Bousso rappelle que les rassemblements de grande envergure comme le Hajj sont propices à la propagation de syndromes respiratoires en raison de la promiscuité et des variations thermiques. Selon lui, il est essentiel de ne pas stigmatiser les pèlerins et de gérer la situation avec pragmatisme.

Il insiste sur la nécessité de sensibiliser les pèlerins et leurs familles aux mesures préventives telles que le repos, la réhydratation, une alimentation adéquate et un suivi médical si nécessaire. Le dépistage et l’identification du pathogène doivent être accompagnés d’une communication claire pour éviter la panique.

La réaction du Dr Bousso met en lumière l’importance de la gestion sereine et informée des situations sanitaires. La COVID-19 continue de circuler mondialement, et la vigilance est de mise. Toutefois, il est crucial de ne pas créer une crise artificielle et de traiter les informations avec discernement pour éviter la stigmatisation et l’inquiétude inutile.

En somme, il est impératif de renforcer les mesures de prévention tout en maintenant une communication apaisante et informative pour gérer au mieux la situation.

Enfant présumé kidnappé à kidnappé : 5 bergers, dont 4 kidnappé, lynchés

– Un incident choquant s’est déroulé dans la brousse d’un village de la commune de Taïba Moutoupha, dans l’arrondissement de Ndindy. Un garçon de 15 ans aurait été kidnappé par cinq bergers, dont quatre sont des ressortissants mauritaniens, selon des sources locales rapportées par Seneweb.

Les faits

Le jeune adolescent a été retrouvé ligoté par deux femmes du village, qui ont immédiatement alerté les habitants. En réponse, les villageois ont capturé les cinq présumés kidnappeurs et les ont violemment battus. L’un des bergers a subi une fracture au bras, tandis que les quatre autres ont été blessés dans l’assaut.

Intervention des forces de l’ordre

Les gendarmes de la brigade de proximité de Ndindy, informés de la situation, se sont rendus rapidement sur les lieux. Les cinq bergers ont été interpellés et placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Les déclarations des bergers

Lors de leur interrogatoire, les bergers ont nié toute implication dans le kidnapping de l’enfant. Ils ont affirmé avoir rencontré l’adolescent alors qu’ils cherchaient leurs chameaux volés dans la brousse. Selon leurs propos, le garçon aurait pris la fuite à leur vue, ce qui a pu susciter des malentendus.

Réactions et investigations

L’incident a suscité une grande agitation au sein de la communauté locale. Les autorités ont intensifié leurs investigations pour déterminer les circonstances exactes de cet événement et vérifier les allégations des deux parties.

L’affaire soulève des questions importantes sur la sécurité dans les zones rurales et les tensions entre communautés locales et bergers nomades. Il est crucial de mener une enquête rigoureuse pour établir les faits et rendre justice.

Ce drame rappelle l’importance d’une intervention rapide et équitable des forces de l’ordre dans les situations de tension communautaire. Les autorités locales et nationales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité et à promouvoir le dialogue entre les différentes communautés pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Baisse des prix du pain : la position du représentant du collectif des boulangers.

Invité de la radio  » Al Quoran Fm » dans l’émission  » Sen Momel, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack M. Moustapha Mbodji a magnifié la baisse du prix du pain au niveau national avant d’inviter les autorités étatiques à un dialogue inclusif et constructif au bénéfice de tous les sénégalais, boulangers comme consommateurs. 

 » Nous admettons qu’il y’a eu une baisse du prix du sac de farine de l’ordre de 4000 Fcfa alors que nous prônions une baisse de 6900 Fcfa de la part de l’Etat. Ce qui constitue un manque à gagner de 2900 Fcfa à nos dépens  » a d’emblée expliqué sur les ondes de la station Fm, M. Moustapha Mbodji, représentant de collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack. 

Pour taire les rumeurs, M. Mbodji a rappelé que le miche de pain de 200 grammes a toujours couté 175 Fcfa dans toutes les boulangeries de Dakar et celles des régions de l’intérieur.  » Ceux qui le commercialisent à 200 Fcfa sont généralement les revendeurs ou les restaurateurs. Mais à notre niveau, nous l’avons toujours vendu à 175 Fcfa pour être dans les normes de la régulation  » a-t-il précisé. 

Pour ce qui de la fixation des prix au niveau de la région de Kaolack, le représentant du collectif des boulangers et ses pairs disent attendre la convocation du service du commerce pour un Conseil régional de la consommation. « Pour ce qui concerne les 13 autres régions de l’intérieur du pays, l’entrée en vigueur des mesures de baisse devra être actée sous peu. Les prix fixés seront majorés d’un différentiel de transport déterminé au niveau local  » a éclairci M. Moustapha Mbodji. 

Pour lui toujours, au delà de la farine, les autres intrants comme la levure, le gasoil et les produits qui concourent à la fabrication du pain doivent être diminués pour impacter sensiblement les prix.  » Dans les régions, toutes nos besoins sont acquis en échange d’une charge de transport donc pour une fixation gagant gagnant, les autorités doivent prochainement penser à les diminuer aussi  » réclame-t-il. 

Au delà du coût des intrants, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack a fait un plaidoyer pour une modernisation des unités de production de pain.  » Nos boulangeries utilisent du matériel archaïque ce qui induit des charges en énergie considérable, nous croyons que l’Etat avait un projet de modernisation du secteur avec des subventions pour renouveler nos machines. L’utilisation du solaire et des énergies vertes pourraient considérablement diminuer les charges, in fine, les prix  » a-t-il conclu. 

Abdourahmane Diouf : « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal…, celle de la souveraineté alimentaire… »

Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a effectué une visite d’imprégnation au campus universitaire de Kaolack de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (Ussein). Lors de cette visite, il a souligné l’importance de l’université et les défis financiers auxquels elle fait face.

Besoins Financiers Critiques

Le ministre a déclaré que l’Ussein nécessite de toute urgence 120 milliards de francs CFA pour résoudre ses problèmes immédiats. Cette somme est essentielle pour que l’université puisse fonctionner de manière optimale à partir de la rentrée universitaire d’octobre prochain. « L’université a besoin à court terme de 120 milliards de francs CFA pour régler ses problèmes », a-t-il affirmé, mettant en avant la nécessité de mobiliser ces fonds pour achever les chantiers en cours.

Avancées des Infrastructures

Abdourahmane Diouf a également exprimé l’espoir que les nouvelles infrastructures des différents campus de l’Ussein pourraient être opérationnelles dès octobre, sous réserve de la mobilisation des ressources nécessaires. Il a insisté sur l’importance de ce projet pour l’avenir de l’éducation supérieure au Sénégal.

Une Université Thématique pour la Souveraineté Alimentaire

Le ministre a qualifié l’Ussein de « première université thématique du Sénégal » dédiée à la souveraineté alimentaire. Il a mis en lumière l’approche visionnaire de l’université, axée sur la projection et la prospection, en contraste avec une vision plus traditionnelle et immédiate des problèmes éducatifs. « L’Ussein est la première université thématique du Sénégal et pas n’importe quelle thématique, mais celle de la souveraineté alimentaire… Je retiens que dans cette université, on est dans la projection, la prospection et dans l’Afrique de demain », a-t-il déclaré.

Soutien du Gouvernement

Abdourahmane Diouf a exprimé sa confiance dans le soutien du gouvernement sénégalais à ce projet ambitieux. Il a appelé les enseignants-chercheurs et les étudiants de l’Ussein à être assurés de l’accompagnement de l’Etat pour réaliser leur vision. « Je suis sûr que si le gouvernement du Sénégal soutient ce projet de l’Ussein, cette université sera le point d’impulsion de la souveraineté alimentaire et de toutes les questions innovantes qui vont de plus en plus devenir la priorité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation », a-t-il ajouté.

En conclusion, Abdourahmane Diouf a réaffirmé l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à soutenir l’Ussein. Il a encouragé tous les acteurs de l’université à continuer à œuvrer avec dignité et compétence pour faire de cette institution un centre d’excellence et d’innovation, crucial pour l’avenir de la souveraineté alimentaire et des avancées technologiques au Sénégal.

Lutte contre l’Exploitation Irrégulière d’Or : L’Armée Sénégalaise Démantèle un Site d’Orpaillage Clandestin

Dans le cadre de l’Opération Sentinelle Est, les unités de la Zone militaire n°4 ont mené une intervention décisive contre l’exploitation illégale de ressources naturelles. Le 23 juin 2024, un site clandestin d’orpaillage a été démantelé dans le département de Saraya, selon un communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques de l’Armée Sénégalaise (DIRPA).

Saisie et Interpellations

L’opération a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue. En outre, une quantité significative de matériel utilisé pour l’orpaillage illégal a été saisi et remis à la gendarmerie. Parmi les équipements confisqués figurent :

  • 13 motopompes,
  • 2 groupes électrogènes,
  • 28 motos,
  • 38 concasseurs d’or,
  • 64 pelles,
  • 5 panneaux solaires.

Contexte de l’Opération « Sentinelle Est »

Lancée le 10 février 2024, l’Opération « Sentinelle Est » a pour objectif de sécuriser les régions de l’Est du Sénégal. Cette initiative vise à renforcer le sentiment de sécurité parmi les populations locales et à prévenir la présence d’acteurs violents non étatiques.

Impacts Sociaux et Sécuritaires

Au-delà des aspects purement sécuritaires, l’opération Sentinelle Est a également une dimension civique et sociale. Des séances de levée des couleurs ont été organisées dans des écoles pour inculquer les valeurs de citoyenneté et de patriotisme aux jeunes. De plus, des dons de denrées alimentaires ont été distribués dans plusieurs villages, témoignant de l’engagement de l’armée à améliorer les conditions de vie des populations locales.

Déclarations Officielles

Le porte-parole de l’armée sénégalaise a souligné l’importance de ces actions dans la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, qui non seulement viole les lois du pays mais nuit aussi à l’environnement et au bien-être des communautés locales. « Ces interventions sont essentielles pour protéger nos ressources naturelles et assurer un développement durable pour les générations futures, » a-t-il déclaré.

L’intervention de l’armée sénégalaise dans le démantèlement du site d’orpaillage clandestin à Saraya représente une étape significative dans la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. Par cette action, le gouvernement réaffirme son engagement à promouvoir la sécurité et le développement durable tout en renforçant la confiance des populations locales envers les forces de l’ordre.

L’Opération Sentinelle Est continue d’être un pilier crucial dans la stratégie de sécurisation et de développement du Sénégal, avec une approche intégrée mêlant sécurité, éducation et soutien aux communautés.

Khady Sene et Ramatoulaye Kane : Miss Mathématiques et Miss Sciences 2024, Un Triomphe du Potentiel Féminin en Sciences

Dans une célébration marquante de l’excellence féminine en sciences et mathématiques, Khady Sene de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont respectivement remporté les prestigieux titres de Miss Mathématiques Nationale et Miss Sciences Nationale pour l’édition 2024.

Promouvoir les Filles dans les Sciences

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé annuellement au Sénégal, vise à promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques. Pour cette édition, le thème retenu était « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques ». Ce thème met en lumière l’importance cruciale de l’éducation scientifique pour les filles, en les équipant pour contribuer de manière significative aux défis contemporains tels que les changements climatiques.

Cérémonie de Remise des Prix

La cérémonie de remise des prix a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy. La présence de la marraine de l’événement, Madame Fatou Fall, Médecin Général et Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, a ajouté un prestige particulier à la cérémonie. Madame Fall, figure emblématique de réussite dans le domaine de la santé, a inspiré les jeunes lauréates par son parcours exemplaire.

Lauréates Inspirantes

Khady Sene, lauréate du trophée Miss Mathématiques nationale, et Ramatoulaye Kane, lauréate du trophée Miss Sciences nationale, ont toutes deux démontré des compétences exceptionnelles dans leurs domaines respectifs. Leurs victoires illustrent le potentiel énorme des jeunes filles sénégalaises à exceller dans les disciplines scientifiques, traditionnellement dominées par les garçons.

Khady Sene s’est distinguée par ses performances remarquables en mathématiques. Son succès souligne l’importance d’encourager les filles dès le jeune âge à s’intéresser aux sciences exactes, brisant ainsi les stéréotypes de genre qui persistent dans ces domaines.

Ramatoulaye Kane, quant à elle, a impressionné par sa maîtrise des sciences, une discipline essentielle pour le développement technologique et la résolution des problèmes environnementaux. Son triomphe est un exemple éclatant de la capacité des filles à contribuer aux innovations scientifiques.

Un Message d’Encouragement

Lors de son discours, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir les initiatives visant à promouvoir l’éducation des filles dans les filières scientifiques. Il a souligné que l’autonomisation des filles à travers l’éducation scientifique est essentielle pour un Sénégal souverain et résilient, capable de faire face aux défis globaux tels que les changements climatiques.

Madame Fatou Fall, marraine de l’événement, a partagé son expérience personnelle, soulignant l’importance de la persévérance et du travail acharné. Elle a encouragé les jeunes filles à poursuivre leurs rêves dans les domaines scientifiques, malgré les obstacles, affirmant que leur succès est crucial pour le développement du pays.

Les succès de Khady Sene et de Ramatoulaye Kane sont des témoignages éclatants du potentiel des filles sénégalaises dans les sciences et les mathématiques. Ces victoires ne sont pas seulement des triomphes individuels, mais aussi des avancées significatives vers une plus grande inclusion et égalité des sexes dans les filières scientifiques. En soutenant et en célébrant ces jeunes talents, le Sénégal fait un pas important vers un avenir où les filles jouent un rôle central dans le développement scientifique et technologique du pays.

Alioune Ndoye Critique la Gestion de la Baisse des Prix par le Gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais a récemment pris des mesures pour réduire les prix de plusieurs denrées de première nécessité, actées en Conseil des ministres. Toutefois, cette initiative a suscité des critiques de la part de l’ancien ministre de la Pêche puis de l’Environnement, Alioune Ndoye, qui a exprimé ses réserves lors de l’émission « Point de vue » sur la RTS.

Erreurs Stratégiques du Gouvernement

Alioune Ndoye, qui est également maire de Dakar-Plateau, a qualifié les récentes mesures de « mesurettes » et a pointé du doigt plusieurs erreurs commises par le gouvernement dans la gestion de la baisse des prix. Selon lui, l’approche adoptée par les autorités est incomplète et mal conçue, manquant de consultation et de coordination nécessaires.

1. Absence de Consultation avec la Commission Nationale de la Consommation

Ndoye a souligné que la première erreur du gouvernement a été de ne pas convoquer la Commission nationale de la consommation avant de fixer les nouveaux prix. « La première faille, c’est qu’il fallait convoquer la fameuse Commission nationale de la consommation avant d’annoncer les mesures de baisse, » a-t-il affirmé. Cette omission a conduit à des décisions qui n’ont pas pris en compte les réalités du marché, obligeant les commerçants à vendre à perte ou à fermer boutique. Ndoye a insisté sur l’importance d’échanger et de discuter avec les acteurs économiques pour maîtriser toute la chaîne de distribution.

2. Utilisation Inappropriée de l’Armée pour le Contrôle des Prix

La deuxième critique majeure de Ndoye porte sur l’utilisation de l’armée pour contrôler les prix. Il a déclaré que chaque corps a ses missions spécifiques, et que l’armée ne devrait pas être détournée de ses fonctions régaliennes pour devenir agriculteur ou contrôleur des prix. « Chaque corps a ses missions et les missions de l’armée, ce n’est pas de venir se transformer en agriculteur ou en contrôleur des prix, » a-t-il précisé. Il a proposé plutôt de renforcer et équiper les services du commerce, de recruter du personnel adéquat et de mettre à leur disposition les ressources nécessaires pour un contrôle efficace.

Appel à des Mesures Pérennes et Structurées

Alioune Ndoye a appelé à des solutions durables et bien planifiées pour éviter des réactions temporaires qui pourraient exacerber la situation économique. Selon lui, des mesures temporaires risquent de pousser les commerçants à fermer leurs boutiques en attendant des solutions plus stables.

L’ancien ministre a exhorté le gouvernement à adopter une approche plus inclusive et réfléchie, intégrant les réalités du marché et les perspectives des commerçants, afin de mettre en place des mesures pérennes pour le bénéfice de tous les citoyens. Cette critique souligne l’importance de la planification stratégique et de la consultation dans la mise en œuvre des politiques économiques.

Rappeur Sénégalais Dof Ndèye Capturé Après une Chasse à l’Homme à Nguékokh

Dans les premières heures du matin à Nguékokh, une opération menée par la gendarmerie a abouti à l’arrestation du rappeur sénégalais Dof Ndèye, qui était en fuite suite à un mandat d’arrêt émis à son encontre. Les autorités l’ont localisé dans une résidence et ont procédé à son interpellation vers 04h30, mettant ainsi fin à sa cavale.

Dof Ndèye avait été recherché après un incident survenu lors d’un concert à Ndoffane, où il avait accusé un individu d’avoir endommagé son véhicule. Armé d’un couteau, il avait attaqué la victime, causant des blessures graves et entraînant une plainte déposée auprès des autorités locales. La gendarmerie de la brigade territoriale de Kaolack, après avoir reçu la plainte, avait lancé une recherche intensive pour retrouver l’artiste.

Durant sa fuite, Dof Ndèye s’était réfugié à Nguékokh, éteignant son téléphone pour éviter la détection. Cependant, les efforts des enquêteurs ont permis de le localiser dans cette localité de la Petite-côte.

Les opérations ont été menées de manière coordonnée par la compagnie de Mbour et ses unités spéciales, qui ont réussi à appréhender le fugitif sans incident majeur. Dof Ndèye sera transféré à la brigade territoriale de Kaolack pour la suite de la procédure judiciaire.

Cette arrestation met fin à une traque qui a mobilisé les forces de sécurité locales et suscité une attention considérable dans la région. Les détails de l’affaire continuent d’émerger alors que l’enquête se poursuit.

Serigne Mountakha Mbacké Contribue 100 Millions FCFA pour le Centenaire de Khadim Rassoul

À l’approche du Centenaire de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, prévu du 13 au 27 juillet 2024, Serigne Mountakha Mbacké, khalif général des mourides, a fait un geste significatif en contribuant 100 millions FCFA pour soutenir cet événement religieux majeur. Cette contribution a été remise hier par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké, au khalif de Darou Khoudoss, Serigne Serigne Amadou Makhtar Mbacké.

L’événement, qui coïncide avec le Magal de Darou Khoudoss, sera marqué par des festivités grandioses à Dakar, Louga, Diourbel et Touba. La célébration vise à commémorer le centenaire du rappel à Dieu de Khadim Rassoul, une figure emblématique de la spiritualité au Sénégal et au-delà.

La remise du chèque a eu lieu en présence de plusieurs personnalités religieuses et civiles, notamment Serigne Moustahine, l’ancien ministre Khadim Diop, secrétaire de Serigne Mountakha, ainsi que des représentants du comité de pilotage de l’événement, parmi lesquels Serigne Cheikh Aziz Serigne Ousmane Gaïndé Fatma et Serigne Cheikh Abdoul Ahad Gaïndé Fatma.

Cet acte de générosité de Serigne Mountakha Mbacké souligne l’importance de l’événement et l’engagement des mourides à perpétuer l’héritage spirituel de Khadim Rassoul à travers cette commémoration historique.

Drame à Golf Sud : Mort tragique lors de la Tabaski

La célébration joyeuse de la Tabaski dans la commune de Golf Sud a été ensombrie par un événement tragique qui a coûté la vie à M. Mbengue, un carreleur de 23 ans. Alors que sa famille s’apprêtait à terminer les festivités religieuses, l’incident s’est déroulé sur la plage de Malibu, laissant la communauté locale sous le choc.

Le jour sacré avait commencé comme tant d’autres pour la famille Mbengue, avec le sacrifice rituel d’un bélier suivi de prières. Cependant, après avoir jeté les restes du mouton à la mer, M. Mbengue ne revint pas à temps, provoquant l’inquiétude croissante de ses proches. Une recherche désespérée a mené à la découverte tragique de son corps, enveloppé dans une toile en plastique sur la plage.

Les autorités locales, alertées promptement, ont constaté qu’aucune blessure apparente ne marquait le corps de la victime. Cela a conduit à l’ouverture d’une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances exactes de sa mort. Plusieurs théories ont été avancées, notamment une possible noyade accidentelle, une agression non déclarée, ou même un malaise soudain pendant l’élimination des déchets du mouton.

L’autopsie à venir devrait jouer un rôle crucial dans la recherche de réponses pour la famille endeuillée et la communauté bouleversée de Golf Sud. En attendant, le mystère persiste sur ce qui aurait pu causer la fin prématurée de M. Mbengue lors d’une journée traditionnellement empreinte de célébration et de recueillement.

Les Échos continuera de suivre de près l’évolution de cette affaire et fournira de nouveaux détails dès qu’ils seront disponibles.

Réunion de la Conférence des Présidents de l’Assemblée Nationale : Calendrier de Travail et Priorités en Discussion

Ce lundi, les membres de la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale sont convoqués à une réunion cruciale pour établir le calendrier de travail concernant l’examen des affaires en instance. La rencontre débutera à 13 heures dans la salle de conférence au 4e étage du siège de la représentation parlementaire.

Selon les informations des Échos, la réunion vise à structurer le travail législatif à venir, notamment suite au dépôt récent du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel 2025-2027 auprès du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

Cette convocation survient à un moment stratégique, alors que les parlementaires s’apprêtent à aborder des questions cruciales pour le pays. La Conférence des Présidents joue un rôle central dans la gestion de l’agenda parlementaire, déterminant les priorités législatives et organisant l’examen des dossiers en cours.

L’ordre du jour de la réunion mettra donc l’accent sur la planification minutieuse des travaux parlementaires à venir, en vue de garantir une gestion efficace et transparente des affaires publiques.

CONTRE LA BAISSE DU PRIX DE LA FARINE : Les meuniers menacent l’État d’arrêter indéfiniment la production

L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt temporaire de la production de farine boulangère à partir du 24 juin 2024 – un mot d’ordre renouvelable -, en réponse à la décision de l’État de réduire le prix de la baguette de pain, diminuant ainsi le prix de la farine.

Dans un communiqué officiel daté d’hier, dimanche 23 juin 2024, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt provisoire de la production de farine boulangère à partir de ce lundi 24 juin. Cette décision radicale fait suite à la récente annonce du gouvernement de réduire le prix de la baguette de pain, imposant ainsi une baisse significative du prix de la farine boulangère.

L’AMIS, qui représente sept membres clés de l’industrie meunière sénégalaise (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA), a exprimé son désaccord profond avec cette mesure. D’après la note, la baisse de prix imposée de 19 200 FCFA à 15 200 F CFA par sac de farine boulangère représente une réduction de 4000 F CFA par sac. Cette décision intervient dans un contexte où les coûts de production, notamment ceux du blé en constante augmentation dépassant les 300 euros par tonne, équivalent  à environ 196 787 F CFA, rendent impossible une adaptation économique viable pour les meuniers.

Les meuniers précisent également que les discussions techniques avec les représentants de l’État n’ont pas abouti à une solution satisfaisante pour compenser l’écart de coût résultant de cette mesure. En effet, malgré la proposition de renonciation aux droits de douane et à la TVA sur la farine, ce geste ne suffit pas à couvrir les 2645 FCFA restants par sac de farine, nécessaires pour respecter la loi interdisant la vente à perte.

Face à cette impasse, l’AMIS se voit contrainte de prendre des mesures drastiques pour protéger ses membres et l’ensemble de la filière. L’arrêt temporaire de la production vise à limiter les pertes financières croissantes que subissent les entreprises meunières chaque jour où elles doivent vendre la farine en dessous de leur prix de revient réel.

L’association insiste sur la nécessité d’une clarification immédiate de plusieurs points cruciaux, notamment la nature de la compensation financière, les modalités de renonciation aux taxes et droits de douane, ainsi que la gestion des stocks déjà taxés en attente. Ces préoccupations sont essentielles pour assurer la survie économique des meuniers et éviter une crise profonde au sein de l’industrie.

Pour terminer, l’AMIS appelle au dialogue urgent avec les autorités compétentes afin de  trouver une solution durable et équilibrée qui préserve à la fois les intérêts des consommateurs et ceux des acteurs économiques locaux.

À en croire l’association, l’arrêt de production de farine a vocation à être reconduite tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.

La Dakaroise

Covid-19 : Près de 60 % des Pèlerins Sénégalais testés positifs à leur retour d’Arabie Saoudite

Le dispositif sanitaire strict mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a révélé des chiffres préoccupants concernant l’état de santé des pèlerins sénégalais revenant du Hajj en Arabie Saoudite. Selon les derniers rapports, un nombre alarmant de pèlerins ont été testés positifs au coronavirus, avec des taux variant entre 20 % et 60 % selon les vols.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, accompagné de son équipe, s’est rendu personnellement à l’AIBD pour évaluer la situation et superviser les opérations de dépistage. Ce déplacement témoigne de l’importance accordée par les autorités à la gestion de cette situation critique.

Un dispositif sanitaire rigoureux a été déployé pour assurer le dépistage systématique de tous les pèlerins revenant d’Arabie Saoudite. Les équipes médicales sont mobilisées pour effectuer les tests de manière efficace et rapide, afin d’identifier et de prendre en charge les cas positifs dès leur arrivée.

Les pèlerins testés positifs sont pris en charge immédiatement par les services de santé, conformément aux protocoles établis. Des mesures strictes de quarantaine et de suivi médical sont mises en place pour limiter la propagation du virus au sein de la population et assurer le traitement adéquat des personnes infectées.

Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant à la gestion des risques sanitaires liés aux déplacements internationaux, en particulier lors d’événements de grande envergure comme le Hajj. Les autorités sénégalaises continuent de surveiller étroitement la situation et de renforcer les mesures préventives pour protéger la santé publique.

Face à cette augmentation des cas de Covid-19 parmi les pèlerins, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de la population. Il est essentiel que tous respectent les mesures sanitaires recommandées, telles que le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale, pour freiner la propagation du virus.

La surveillance continue des pèlerins revenant de l’étranger et la gestion efficace des cas positifs restent une priorité absolue pour le gouvernement sénégalais. Des efforts concertés sont déployés pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique dans tout le pays.

En conclusion, la situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et rapide pour faire face à ce défi sanitaire sans précédent, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.

Tragédie dans le monde du cinéma sénégalais : Dame Ndiaye, acteur de Marodi, perd la vie dans un accident de moto

Le paysage cinématographique du Sénégal est endeuillé par la perte prématurée de l’acteur Dame Ndiaye, survenue tragiquement dans un accident de moto aux environs de 17 heures près du croisement de Camberène. Connu pour ses performances marquantes dans les séries « Cash » et « Emprise », Dame Ndiaye était une figure montante dont le talent avait captivé de nombreux spectateurs.

Sa présence dans la série populaire produite par Marodi, où il incarnait avec brio le rôle d’un des malfaiteurs aux côtés de Diango, avait solidifié sa réputation au sein de l’industrie cinématographique sénégalaise. Sa disparition laisse un vide immense parmi ses collègues et ses fans, qui reconnaissent en lui un talent prometteur et un acteur passionné.

L’accident, survenu lorsqu’il était à bord de sa moto, a mis fin brusquement à une carrière en pleine expansion et à une vie pleine de potentiel. Les détails exacts de l’accident sont encore en cours de clarification, mais l’impact émotionnel de cette perte est déjà profondément ressenti par toute la communauté cinématographique et au-delà.

Dame Ndiaye restera dans les mémoires comme un artiste talentueux dont la passion pour son métier et son engagement envers son art ont marqué ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Ses collègues, amis et fans lui rendent hommage en se remémorant ses performances mémorables qui ont enrichi le paysage audiovisuel du Sénégal.

Crise dans l’Industrie Meunière Sénégalaise : L’AMIS annonce un arrêt provisoire de production 

Fondée en décembre 2015, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) regroupe les sept principales industries meunières du pays : GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, et BASMALA. Depuis sa création, l’AMIS s’engage activement dans l’accompagnement, la défense des intérêts, et la promotion des actions de l’industrie meunière ainsi que des acteurs de la filière farine au Sénégal.

L’industrie meunière sénégalaise est un pilier de l’économie nationale, avec une capacité de production impressionnante de 3 500 tonnes de blé écrasé par jour. Cette production répond au besoin national en farine, estimé à 1 800 tonnes par jour, permettant la fabrication de plus de 20 millions de baguettes quotidiennement.

En termes d’emploi, l’AMIS génère directement 1 400 emplois et près de 15 000 emplois dérivés, soulignant son importance socio-économique. Le chiffre d’affaires global de l’industrie s’élève à 278 milliards FCFA, contribuant de manière significative à l’économie locale, tandis que les recettes fiscales atteignent environ 43 milliards FCFA. La masse salariale globale est de 11 milliards FCFA, renforçant le pouvoir d’achat des employés, et les charges sociales patronales représentent 1,1 milliard FCFA.

Récemment, le Conseil National de la Consommation a décidé, le 21 juin 2024, de réduire le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA, soit une baisse de 4 000 FCFA. Cette décision intervient alors que le coût moyen du blé dépasse les 300 euros, rendant difficile la viabilité économique pour les meuniers.

Les discussions techniques avec les services de l’État ont révélé que la renonciation aux droits de douane et à la TVA ne couvre que 1 355 FCFA sur le prix du sac, laissant un écart de 2 645 FCFA sans financement clair. En conséquence, l’AMIS a annoncé un arrêt provisoire de la production à compter du 24 juin 2024, pour éviter une vente à perte, interdite par la loi N°94-63 du 22 août 1994.

L’AMIS demande des clarifications urgentes sur plusieurs points critiques : le régime de compensation de la baisse, la prise en compte des stocks de blé déjà taxés, la compensation des volumes en vente chez les distributeurs, et le régime de prix applicable tenant compte des coûts de transport.

Les meuniers rappellent leur engagement en tant qu’entrepreneurs consciencieux et acteurs économiques responsables. Ils appellent à une révision des mesures pour éviter une crise majeure dans l’industrie. Les autorités gouvernementales sont exhortées à stabiliser le marché et à relancer un dialogue nécessaire pour trouver des solutions viables.

En tant que moteur économique majeur, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal reste convaincue qu’une industrie forte et dynamique est essentielle pour le développement, l’emploi, et les recettes fiscales du Sénégal. Les meuniers expriment leur gratitude envers leurs partenaires économiques et sociaux pour leur soutien continu et appellent à des actions concertées pour préserver l’avenir de cette filière vitale.

Les mesures annoncées par l’AMIS visent à ralentir les pertes financières et à prévenir une crise de l’emploi, tout en maintenant un dialogue ouvert avec les autorités pour une solution durable.

Dans le cadre de la réalisation des travaux d’extension à 2×3 voies entre Thiaroye et Rufisque, la SECAA SA vous informe de la fermeture de la bretelle de sortie de Keur Massar dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin entre 23h00 et 05h00.En cas de nécessité, nous vous invitons à prendre la sortie 07 de Poste Thiaroye ou la sortie 09 de Zac Mbao.

Nous vous invitons à redoubler de vigilance. Une signalétique adaptée sera mise en place par nos équipes afin que vous puissiez poursuivre votre voyage sur l’Autoroute de l’Avenir.

Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension.

La FGTS-B critique la baisse des prix de denrées alimentaires : « Le gouvernement n’a pas encore d’emprise sur les réalités »

La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B) a exprimé sa déception face à l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Selon la FGTS-B, cette mesure reflète une méconnaissance des réalités socioéconomiques du Sénégal de la part du gouvernement.

La FGTS-B n’est pas surprise par la réaction négative des populations et des consommateurs. « À l’aune des engagements mirobolants de ceux qui n’auraient encore d’emprise sur les réalités socioéconomiques du Sénégal, notre conviction est qu’au-delà des projections sur l’autosuffisance voire la souveraineté alimentaire à très long terme, la contradiction principale demeure le changement de paradigme dans nos habitudes alimentaires », a déclaré la fédération.

La fédération regrette que cette baisse de prix soit imposée « aux forceps » sur des commerçants et des boulangers innocents et impuissants, qui risquent de fermer leurs commerces ou de licencier du personnel. La FGTS-B souligne que ces travailleurs sont déjà éprouvés par un contexte de morosité économique.

La FGTS-B rappelle que la baisse du coût de la vie doit également inclure des produits essentiels tels que le lait, indispensable à la croissance des enfants, les légumes, les œufs, la viande, ainsi que des aspects cruciaux comme l’énergie, le loyer, les médicaments et les soins. La fédération appelle à une vision globale et cohérente pour véritablement améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

En conclusion, la FGTS-B insiste sur la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain et d’adopter des politiques qui soutiennent véritablement les populations et les acteurs économiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures à court terme qui peuvent avoir des effets néfastes.

Insécurité croissante à Thiès : Vol à l’arraché fatal et appel à renforcer la sécurité

La ville de Thiès, surnommée la « cité du rail », est confrontée à une escalade alarmante de l’insécurité ces derniers jours, avec une série de vols à l’arraché visant principalement les téléphones portables.

Le dernier incident tragique a coûté la vie à un jeune conducteur de Jakarta nommé Khadim. Après avoir arraché le téléphone d’une dame depuis sa moto, une course poursuite s’est engagée avec un véhicule L200 près de l’hôpital Dalal Xel. Malheureusement, Khadim a perdu le contrôle de sa moto et a violemment chuté sur la route. Malgré une prise en charge rapide à l’hôpital régional, il succomba à ses graves blessures.

Dans un autre incident, un adjudant de police en service à Thiès est devenu victime d’un vol à l’arraché alors qu’il utilisait son téléphone au bord de la route. Deux individus à moto ont rapidement pris la fuite après lui avoir dérobé son appareil. Heureusement, grâce à l’intervention rapide de ses collègues, les voleurs ont été appréhendés avant de pouvoir s’échapper complètement.

Face à cette montée de la délinquance, les habitants de Thiès expriment leur profonde inquiétude et appellent à un renforcement urgent des mesures de sécurité. Ils demandent notamment des rondes policières plus fréquentes pour dissuader les criminels et assurer la sécurité publique.

La municipalité et les autorités locales sont interpellées pour intensifier leurs efforts afin de préserver la tranquillité des citoyens et de restaurer un climat de sécurité dans la cité du rail.

Réforme de la Microfinance au Sénégal : Alioune Dionne annonce un changement radical dans l’allocation des financements

Lors d’une récente visite à Bambey, Alioune Dionne, ministre de la Microfinance et de l’Économie Solidaire, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour mettre fin aux défauts de paiement des financements accordés par l’État sénégalais. Face à un public attentif, il a critiqué les pratiques passées qui consistaient à distribuer des fonds sans un ciblage adéquat des bénéficiaires.

« Pour que les financements soient payés, il faut arrêter de les distribuer et désormais… cibler les bénéficiaires », a déclaré le ministre, soulignant l’importance cruciale de la planification dans ce processus. Selon lui, cette approche permettra à la microfinance de devenir un levier essentiel pour l’économie sociale et solidaire, favorisant ainsi la création d’emplois à travers le pays.

La nouvelle politique vise à éliminer les distributions politiquement motivées au profit d’une sélection rigoureuse basée sur des critères transparents et uniformes pour tous les postulants. Les groupements déjà bénéficiaires sous l’ancien régime ainsi que ceux incapables de démontrer leur capacité à utiliser efficacement les fonds alloués seront exclus des nouveaux financements.

La première phase de cette réforme a été lancée à Bambey, fief du ministre, avec l’attribution initiale d’un milliard de francs CFA. Ce montant sera progressivement distribué entre les différentes régions du Sénégal, marquant ainsi le début d’une ère où la microfinance devrait jouer un rôle décisif dans la promotion de l’économie sociale et solidaire à travers le pays.

Cette initiative ambitieuse de la part du ministre Dionne est perçue comme une tentative de rompre avec les pratiques du passé et de transformer la microfinance en un outil efficace pour stimuler le développement économique local, tout en assurant une utilisation responsable et durable des ressources financières publiques.

En conclusion, cette réforme pourrait représenter un tournant majeur dans le paysage de la microfinance au Sénégal, offrant des perspectives nouvelles pour une croissance économique plus inclusive et durable à l’échelle nationale.

Tragédie à Dahra-Touba : Un enfant de 09 ans fauché mortellement par un minicar

Ce samedi matin, un drame s’est déroulé sur la route Dahra-Touba, au cœur du village de Sagatta-Djolof, provoquant la mort tragique d’un jeune garçon. Mor Sine, âgé seulement de neuf ans, a été mortellement heurté par un minicar en provenance de Ourossogui, en route pour Dakar.

L’accident s’est produit aux environs de huit heures du matin, près du marché local. Selon les témoins oculaires, le garçon traversait la chaussée pour se rendre dans une boutique de l’autre côté de la route afin d’acheter du pain, lorsque le véhicule l’a violemment percuté.

Les secours, alertés rapidement, sont intervenus sur place, notamment les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Dahra, pour les constats d’usage. Malheureusement, malgré les efforts déployés, Mor Sine a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident.

La dépouille de la victime a été transportée à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires.

En attendant les résultats de l’enquête en cours, le chauffeur du minicar impliqué a été appréhendé par les autorités compétentes. La gendarmerie de Dahra Djolof mène actuellement les investigations pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique événement.

La communauté locale de Dahra-Touba est plongée dans la tristesse et la consternation suite à la perte prématurée de Mor Sine, un jeune enfant plein de vie.

Contrôle des prix renforcé par un déploiement massif de volontaires et de forces de l’ordre

À partir du lundi 24 juin 2024, le gouvernement mettra en œuvre des mesures visant à stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le pays. Cette initiative ambitieuse a été annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, lors du journal de 20h de la RTS ce samedi.

Pour garantir l’application efficace de ces nouvelles régulations, un dispositif robuste sera déployé sur le terrain. Pas moins de 1000 volontaires, ainsi que des Forces de l’ordre, seront mobilisés pour assurer le contrôle des prix dans les commerces. Cette décision s’inscrit dans une volonté gouvernementale affirmée de créer un environnement économique plus stable et prévisible pour les consommateurs et les acteurs économiques.

Le ministre Diop a également souligné qu’une série de mesures supplémentaires seront mises en place, notamment l’obligation de publicité et d’affichage clair des prix dans toutes les boutiques. Ces initiatives visent non seulement à contenir la hausse des prix mais aussi à garantir la transparence et à renforcer la confiance des consommateurs.

En conclusion, ce déploiement massif reflète l’engagement du gouvernement à prendre des mesures concrètes pour contrôler les prix et à promouvoir une économie plus équilibrée et accessible à tous.

Tentative de cambriolage à Kaolack : Un mort et un Policier blessé

Une nuit qui aurait dû être calme dans la cité Médina Baye de Kaolack a été troublée par une tentative de cambriolage tragique. Dans les premières heures du dimanche, un groupe d’individus à bord d’un véhicule volé au bureau de la Senelec de Ngane Saër a ciblé un dépôt de Wave, un point névralgique de la communauté.

Selon les informations recueillies, des jeunes du quartier, ainsi que des forces de l’ordre en patrouille, ont vigoureusement réagi contre les assaillants. Les échanges ont été intenses, laissant un policier blessé et deux des cambrioleurs capturés par les autorités locales.

Tristement, l’un des assaillants blessés durant l’incident a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Kaolack. Pendant ce temps, le second individu est détenu par les enquêteurs du commissariat central, dans l’attente des développements judiciaires.

Les membres restants du groupe sont activement recherchés par les forces de sécurité locales, afin de répondre de leurs actes présumés.

Cet incident souligne une fois de plus les défis persistants auxquels les communautés locales et les autorités font face en matière de sécurité. Les habitants de la cité Médina Baye restent sous le choc après cette violente tentative de cambriolage qui a laissé une empreinte indélébile dans leur quartier.

Les autorités continuent de surveiller la situation de près, promettant une réponse robuste contre toute forme de criminalité qui menace la paix et la sécurité dans la région de Kaolack.

Affaire Médina Gounass : Le Général Jean-Baptiste Tine chez Thierno Madani Tall pour la paix

Le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille omarienne, à Dakar. Cette visite intervient dans un contexte tendu suite aux récents événements survenus à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, et visait à promouvoir la paix dans cette région troublée.

Accueilli avec chaleur et respect, le ministre a exprimé son attachement en tant que « fils et disciple » de la confrérie omarienne. Thierno Madani Tall, de son côté, a souligné l’importance de la paix au Sénégal et a prié pour la réussite du ministre dans ses fonctions, rappelant les bonnes relations historiques entre Thierno Seydou Nourou Tall et Mgr Yacinthe Thiandoum.

Jean-Baptiste Tine a évoqué les troubles survenus à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Il a indiqué que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts de médiation sont en cours pour apaiser les tensions. Le ministre a sollicité le soutien du khalife pour consolider la paix et prévenir de futurs conflits.

Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement paisible de la prière de la Jumua à Médina Gounass et ont affirmé leur engagement pour un retour définitif de la paix dans la région. Cette rencontre renforce l’espoir d’une résolution durable des tensions grâce à l’implication des leaders religieux.

Le ministre de l’Intérieur s’était rendu à Médina Gounass mardi dernier, au lendemain des affrontements entre deux communautés religieuses de la ville. Ces violences ont éclaté à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples. La procession a été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents.

Le bilan des affrontements est lourd : un mort, plusieurs blessés, des commerces vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées. La personne décédée revenait d’un champ et a été agressée par un groupe d’individus.

La gendarmerie est rapidement intervenue, procédant à des arrestations et renforçant le dispositif de sécurité à Médina Gounass. Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara se sont également rendus sur place pour superviser la situation et assurer le maintien de l’ordre.

Cette série d’événements souligne la nécessité d’une médiation efficace et de l’implication des autorités religieuses et administratives pour restaurer et maintenir la paix dans cette région. Le soutien de figures influentes comme Thierno Madani Tall est crucial pour apaiser les tensions et prévenir de nouvelles violences.

Contrôle des prix renforcé au Sénégal : 1000 volontaires et forces de l’ordre mobilisés

À compter du lundi 24 juin 2024, le Sénégal met en œuvre des mesures drastiques pour stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le territoire. Pour garantir l’application effective de ces nouvelles régulations tarifaires, le gouvernement a annoncé le déploiement massif de ressources sur le terrain.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, a déclaré lors du journal de 20h de la RTS ce samedi que pas moins de 1000 volontaires ainsi que des Forces de l’ordre seront mobilisés. Ce dispositif vise à assurer un contrôle rigoureux des prix dans les commerces et à garantir leur conformité aux nouvelles directives gouvernementales.

Ces décisions interviennent dans le cadre d’une politique délibérée visant à instaurer un environnement économique plus stable et prévisible, bénéfique tant pour les consommateurs que pour les acteurs économiques du pays. Le ministre a également souligné l’importance de la transparence des prix, précisant que toutes les boutiques seront tenues de publiciser et d’afficher clairement les prix des produits proposés.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux préoccupations économiques des citoyens et à promouvoir une économie plus juste et équitable pour tous.

En conclusion, le déploiement de 1000 volontaires et des forces de l’ordre marque une étape significative dans la mise en œuvre de ces mesures de contrôle des prix, visant à stabiliser l’économie nationale et à renforcer la confiance des consommateurs.

Digitalisation: Des communes du département de Fatick connectées au Registre national de l’état civil

Les communes de Fatick comme Diouroup, Diarrére, Diaoulé, Mbalakadio, Niakhar, Patar Sine …ont été récemment connectées au Registre national de l’état civil. Ce qui leur permet désormais de pouvoir accéder à la base de données nationale de l’état civil.

Aussi, avec l’application de gestion des faits de l’état civil les agents et officiers d’etat civil pourront enregistrer et délivrer des actes de manière sécurisée et éviter aux populations les nombreux va et vient.

Ces différentes communes ont également reçu du matériel informatique à l’instar des autres communes du Sénégal.

L’ANEC poursuit les opérations sur le terrain pour la digitalisation intégrale du système. Cette activité entre dans le cadre du Programme Nekkal de l’ANEC du Ministère en charge des Collectivités territoriales.

Mobilisation à Ziguinchor : Les travailleurs des collectivités locales prêts pour une marche pacifique

Dans la ville de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une mobilisation sans précédent se prépare parmi les travailleurs des collectivités locales. Réunis en assemblée générale ce samedi 22 juin 2024, ces hommes et femmes ont fait le point sur leurs revendications et tracé les contours d’une marche nationale prévue pour le mercredi 26 juin 2024.

Yakhya Mansaly, secrétaire général de la FGTB/B (Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal) pour la commune de Ziguinchor, exprime avec détermination l’importance de cet événement. Pour lui, cette marche est bien plus qu’une simple démonstration : c’est un appel vibrant à la justice sociale et à l’égalité salariale. « Nous avons organisé aujourd’hui une assemblée générale de sensibilisation pour préparer la marche du mercredi 26 juin, qui est une marche nationale. C’est une occasion pour tous les travailleurs de sortir et de faire entendre leur voix, de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les injustices que nous subissons depuis plus de deux ans », déclare-t-il.

Au cœur des revendications : l’application de l’article 29, qui garantit que toute augmentation salariale accordée aux agents de l’État soit également octroyée aux travailleurs des collectivités territoriales. Yakhya Mansaly dénonce une inégalité flagrante : « Je ne peux pas comprendre qu’un agent municipal puisse être payé trois fois moins qu’un autre pour un travail équivalent. C’est cette injustice que nous voulons bannir au Sénégal. »

Les travailleurs sont unis dans leur détermination à obtenir justice. Abib Goundiam, secrétaire général du syndicat national des travailleurs des collectivités locales section Ziguinchor, critique vivement l’attitude du gouvernement : « Nous avons fait tout ce qui était demandé, nous avons fourni les données nécessaires, mais c’est l’État qui tergiverse et retarde le règlement de nos revendications légitimes. Nous sommes fatigués des promesses non tenues. »

La marche du 26 juin est perçue comme une opportunité cruciale pour faire entendre leurs voix de manière pacifique et déterminée. Abib Goundiam souligne que les travailleurs ne cherchent pas le conflit, mais la reconnaissance de leurs droits fondamentaux : « Nous marcherons pacifiquement pour exposer nos difficultés. Nous voulons simplement que nos autorités comprennent que nous souffrons et que nos familles souffrent aussi. »

Les revendications des travailleurs trouvent un écho croissant parmi les populations locales, qui commencent à comprendre l’ampleur de l’injustice salariale qui persiste. « Nous ne sommes pas contre nos concitoyens, mais nous réclamons simplement l’égalité de traitement et le respect de nos droits, comme cela est accordé à d’autres secteurs dans ce même pays », explique Abib Goundiam.

En conclusion, la mobilisation des travailleurs des collectivités locales à Ziguinchor reflète une quête légitime pour l’équité et la dignité au travail. Leur marche du 26 juin 2024 symbolise leur détermination à faire valoir leurs droits, non seulement devant leurs autorités nationales, mais aussi devant la communauté internationale.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

En prévision des vacances citoyennes, cette année transformées en campagne agricole, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ont signé vendredi une convention ambitieuse. Cette initiative vise à répondre aux besoins des jeunes en matière de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique.

Mme Khady Diène Gaye a souligné que l’objectif principal est de créer des entrepreneurs agricoles pendant les grandes vacances. Ces entrepreneurs exploiteront des fermes agricoles modernes, destinées à promouvoir l’entrepreneuriat dans le secteur agricole. Cette initiative vise à lutter contre la hausse du coût de la vie et à renforcer le pouvoir d’achat des ménages.

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes
Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

Pour cette première année de mise en œuvre, le programme s’appuiera sur les ressources existantes et sur les jeunes désireux de s’investir dans l’agriculture. Quelques fermes modernes seront établies pour servir de cadre à cette initiative.

Mme Gaye a souligné que la jeunesse est le moteur du développement socio-économique du pays. Elle a appelé à l’engagement actif des jeunes pour un Sénégal prospère et souverain, insistant sur l’importance de leur contribution pour le développement de l’Afrique.

Mabouba Diagne a précisé que cette convention engage les deux ministères à unir leurs efforts pour promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes. Plusieurs axes d’intervention ont été définis :

  1. Facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour les jeunes.
  2. Organisation des vacances citoyennes patriotiques.
  3. Digitalisation du secteur agricole.
  4. Création de Services agricoles (CSAs) et de Coopératives Agricoles.
  5. Mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire « Une ASC, une Ferme ».
  6. Lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols.
  7. Gestion et valorisation des déchets municipaux par la création de centrales de compostage.
  8. Promotion du développement durable et de l’économie circulaire.
  9. Campagne annuelle de reboisement « Un citoyen, un arbre ».

Cette convention représente une approche intégrée et concertée pour relever les défis communs aux deux départements. Mabouba Diagne a déclaré que cette convention symbolise l’engagement des ministères à travailler ensemble, à mutualiser leurs ressources et à développer des synergies pour maximiser l’impact des actions au bénéfice de la jeunesse sénégalaise.

En conclusion, cette initiative conjointe vise à transformer les jeunes en acteurs clés de l’agriculture, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au développement socio-économique du Sénégal.

Des nouveaux campus pour l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass prévus pour octobre

Samedi dernier, lors d’une déclaration officielle, Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé que les nouveaux locaux des différents campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) devraient être opérationnels dès le mois d’octobre prochain.

Actuellement en phase de construction, la plupart de ces infrastructures sont destinées à répondre aux besoins croissants de l’établissement. Cette expansion représente une étape significative dans le développement de l’université, visant à améliorer les conditions d’apprentissage et de recherche pour les étudiants et les chercheurs.

L’USSEIN, établie dans la région de Kaolack au Sénégal, joue un rôle crucial dans l’éducation supérieure et la recherche scientifique dans le pays. Les nouvelles installations sont conçues pour offrir des espaces modernes et fonctionnels, propices à l’innovation et à l’excellence académique.

Ce projet d’envergure reflète l’engagement continu du gouvernement sénégalais à renforcer le secteur de l’éducation supérieure, en dotant les universités des infrastructures nécessaires à leur développement et à leur compétitivité internationale.

À mesure que la date prévue d’achèvement approche, l’anticipation monte parmi les membres de la communauté universitaire et les parties prenantes, qui attendent avec impatience l’inauguration des nouveaux campus de l’USSEIN en octobre.

Me Babacar Ndiaye prend ses fonctions de Directeur Général à la SNR

Ce samedi 22 juin 2024, Me Babacar Ndiaye a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général de la Société Nationale de Recouvrement (SNR). La cérémonie d’installation s’est tenue avec solennité et a réuni un auditoire distingué composé de hauts fonctionnaires, de membres du conseil d’administration et de partenaires stratégiques de la SNR.

Me Babacar Ndiaye, avocat de formation et doté d’une expérience solide dans le domaine juridique et financier, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour la confiance placée en lui. Dans son discours inaugural, il a souligné l’importance de l’intégrité, de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des affaires de la SNR. Il a également formulé son engagement à renforcer la mission de l’entreprise, qui consiste à assurer un recouvrement juste et équitable des créances tout en maintenant de bonnes relations avec les clients.

La SNR, sous la direction de Me Babacar Ndiaye, envisage d’adopter des stratégies innovantes pour optimiser ses opérations et répondre aux défis croissants du secteur du recouvrement. Son leadership est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à l’organisation et pour consolider sa position en tant qu’acteur clé dans le paysage économique national.

La nomination de Me Babacar Ndiaye à la tête de la SNR marque le début d’une nouvelle ère pour l’entreprise, marquée par des ambitions renouvelées et un engagement accru envers l’excellence opérationnelle et le service client.

Réclamation à Grand-Dakar : Bopp exige la restitution de ses sites historiques

Aujourd’hui, le quartier de Bopp a vibré au son des revendications alors que ses résidents sont descendus dans les rues pour exiger la restitution de sites clés autrefois rattachés à la commune de Biscuterie. Parmi les lieux en question figurent le centre Bopp, les écoles Imam Abdou Ndiaye 1, 2 et 3, ainsi que le site artisanal, tous maintenant sous l’administration de Grand-Dakar suite à un découpage administratif en 1996.

Depuis des décennies, cette décision a suscité un profond mécontentement parmi les habitants de Bopp, unis sous la bannière du collectif « Bopp Debout ». Ils dénoncent un découpage jugé injuste qui persiste à travers plusieurs régimes politiques successifs, malgré des demandes répétées adressées à l’État depuis 1998 pour une correction de cette décision.

Le collectif déplore le manque de réponse des autorités à leurs requêtes légitimes, nourrissant désormais l’espoir que le nouveau régime du président Bassirou Diomaye Faye entendra leur appel à rétablir ce qu’ils considèrent comme une injustice contre la commune de Biscuterie.

La mobilisation d’aujourd’hui reflète une détermination sans faille de la part des résidents de Bopp à voir leur patrimoine historique et éducatif restauré dans leur propre juridiction. Ils continuent de lutter pour rétablir une véritable reconnaissance de leur identité communautaire et de leurs droits administratifs.

En attendant une réponse de l’État, Bopp reste résolu dans sa quête pour une réparation de ce qui est perçu comme une erreur administrative aux conséquences profondes pour sa communauté.

LINGUÈRE : Un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin à Sagatta, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Dahra Djolof. Un minicar roulant à une vitesse excessive a heurté mortellement un enfant d’une dizaine d’années, qui accompagnait sa mère au marché local.

Selon Bocar Coulibaly, le sous-préfet de l’arrondissement de Sagatta, l’accident s’est produit aux environs de 8 heures du matin. Le véhicule, en provenance de Matam et en route pour Dakar, roulait à une vitesse excessive lorsqu’il a percuté l’enfant sur la route. Des témoins oculaires ont confirmé que le minicar roulait trop vite, ce qui a conduit à ce drame.

Sous le choc et en colère, les habitants de Sagatta ont rapidement manifesté en bloquant temporairement la route à l’endroit de l’accident. Ils réclament l’installation de ralentisseurs sur ce tronçon routier pour prévenir de futurs accidents. Cette réaction démontre le mécontentement et l’inquiétude croissants des résidents face aux dangers posés par la circulation rapide des véhicules dans la région.

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête ouverte. Cette action vise à déterminer les circonstances exactes de l’accident et à établir les responsabilités.

Le corps de la jeune victime a été transporté à la morgue du centre de santé de Dahra Djolof par les sapeurs-pompiers. Cette perte tragique laisse une famille en deuil et une communauté secouée, réitérant l’urgence de mesures de sécurité routière adéquates pour protéger les piétons, en particulier les enfants.

Cet accident tragique à Sagatta met en lumière les dangers des excès de vitesse et l’importance de la mise en place de mesures de sécurité routière efficaces. Les autorités locales et les forces de l’ordre devront collaborer pour répondre aux demandes des habitants et renforcer la sécurité sur les routes de cette région, afin de prévenir de futurs incidents tragiques.

Paix à Médina Gounass : Visite du Ministre de l’Intérieur chez le Khalife Thierno Madani Tall

Vendredi dernier, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a effectué une visite chez le Khalife Thierno Madani Tall à Dakar, marquant ainsi un engagement fort pour restaurer la paix à Médina Gounass. Cette rencontre intervient après les récents troubles ayant secoué la communauté, avec des affrontements tragiques entre disciples rivaux lors de la Tabaski, ayant causé la perte d’une vie et blessé plus d’une trentaine de personnes.

Accompagné de hauts responsables de la sécurité, le ministre a sollicité le soutien du Khalife dans la préservation du calme et de l’harmonie au sein de cette communauté emblématique. La rencontre a été l’occasion de discuter des mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents et pour promouvoir un dialogue constructif entre les différents groupes.

Les autorités locales et le Khalife ont exprimé leur volonté commune de préserver l’unité et la fraternité qui caractérisent Médina Gounass, tout en renforçant la sécurité pour tous les résidents. Cette visite souligne l’importance de la coopération entre l’État et les autorités religieuses dans la résolution des conflits et la promotion de la paix sociale.

En conclusion, cette démarche marque un pas significatif vers la réconciliation et la stabilité à Médina Gounass, rappelant que la collaboration entre toutes les parties concernées est essentielle pour préserver l’unité nationale et garantir la sécurité de tous les citoyens.

Tragédie à Kaolack : Mort d’un peintre lors d’une altercation avec un ingénieur en génie civil

La quiétude de Koutal, une paisible localité de Kaolack, a été brutalement ébranlée par un événement tragique qui a plongé ses habitants dans la consternation. Le peintre I. Sangharé a été grièvement blessé lors d’une altercation avec l’ingénieur en génie civil, M. Faye, une dispute qui a malheureusement conduit à la perte de vie de Sangharé.

L’incident, survenu récemment, a rapidement pris une tournure tragique lorsque les tensions entre les deux hommes ont escaladé, entraînant des blessures fatales pour I. Sangharé. Malgré les efforts déployés par les médecins de l’hôpital local pour le sauver, Sangharé a succombé à ses blessures, plongeant la communauté locale dans un profond deuil.

Suite à cette tragédie, M. Faye a été placé en garde à vue par les autorités locales, accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cette affaire pourrait avoir des conséquences juridiques sérieuses pour l’ingénieur en génie civil.

Les circonstances précises de l’altercation demeurent encore floues, et une enquête approfondie est en cours pour éclaircir les événements ayant conduit à cette issue tragique. Les autorités locales et les proches de la victime appellent à la justice et à la vérité dans cette affaire poignante qui a bouleversé la petite communauté de Koutal.

Alioune Tine Appelle à un Dialogue Inclusif entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les Candidats Aspirants à la Présidence

Dans un récent post sur sa page X, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et défenseur des droits de l’homme, a souligné l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et constructif entre le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et les candidats aspirants à la présidence qui ne font pas partie de la coalition Diomaye président.

M. Tine a affirmé que le Président Faye devrait étendre ses rencontres pour inclure tous les candidats potentiels à la présidence, indépendamment de leur affiliation politique. Il a mis en avant l’idée que ce dialogue contribuerait à renforcer la démocratie en favorisant un échange d’idées diversifié et en promouvant l’unité nationale face aux défis contemporains.

« Dialogue et échange en temps de paix sont essentiels pour établir une démocratie vibrante où chacun peut défendre ses positions tout en travaillant à rassembler tous les segments de la société face aux menaces communes », a déclaré M. Tine, soulignant ainsi l’importance de la cohésion nationale dans un contexte de bouleversements géopolitiques significatifs en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Cette initiative de M. Tine reflète son engagement en faveur de la consolidation des institutions démocratiques et de la promotion du dialogue inclusif comme vecteur de stabilité et de progrès dans la région.

Coopération Renforcée : Visite du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale aux Protecteurs de l’Environnement

Le Général Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, a récemment effectué une série de visites auprès des Directeurs des Parcs nationaux, des Eaux et Forêts, des Chasses ainsi que des Aires marines communautaires protégées. Cette initiative, qui s’est déroulée le jeudi 20 juin 2024, marque un pas significatif dans le renforcement de la coopération entre les Forces de Défense et de sécurité et les acteurs de la préservation environnementale.

L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des stratégies opérationnelles conjointes, notamment en ce qui concerne la lutte contre le trafic illicite de sable marin, la coupe illégale du bois, ainsi que la protection générale de l’environnement. Ces échanges ont également permis d’aborder les besoins en formation et en renforcement des capacités des personnels engagés sur le terrain.

Le Général Faye a eu l’occasion de rencontrer individuellement le Colonel Bocar Thiam, Directeur des Parcs nationaux, le Colonel Major Babacar DIONE, Directeur des Eaux et Forêts, ainsi que le Colonel Mamadou SIDIBE, Directeur des Aires marines protégées. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies et la traditionnelle cérémonie de remise symbolique de cadeaux, symbolisant ainsi l’esprit de collaboration et de respect mutuel entre les différentes entités.

Cette visite témoigne de l’engagement des autorités militaires envers la protection de l’environnement et souligne l’importance d’une approche coordonnée pour faire face aux défis environnementaux cruciaux auxquels le pays est confronté. En renforçant ces liens interinstitutionnels, le Général Martin Faye et ses homologues ont affirmé leur détermination à œuvrer ensemble pour préserver les richesses naturelles du pays et assurer un avenir durable pour les générations à venir.

Enseignement supérieur : la tutelle en visite de terrain à l’Ussein.

Le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation Abdourahmane Diouf a effectué une visite à KAOLACK. Il a été à l’Universite Sine Saloum El hadji Ibrahima Niasse (Ussen). Il a été accueilli par le préfet du département de KAOLACK Latyr Ndiaye, les adjoints au Maire Docteur Mbaye Gueye, Yaye Astou Sarr, le recteur Le recteur de l’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, Ndeye Coumba Toure etc. Cette dernière a exprimé sa satisfaction à accueillir le ministre de l’ Enseignement Supérieur Abdou Rahmane Diouf. Elle annonce dans son discours la création l’université qui a été faite sur demande gouvernementale. Bâtie en 2013, elle veut assurer la souveraineté alimentaire, répondre à l’élargissement de la carte universitaire, la création de richesse dans les terroirs et développer l’agriculture, l’agro business. Elle met le focus sur l’entreprenariat agricole. Des filières sont mises en place, pour répondre aux défis. Parmi lessuels, il y a la formation dont six sont labellisées. Selon Madae le recteur l’université qui a ouvert ses portes en 2019 va assurer la sécurité alimentaire du Sénégal dont plus de 7000 étudiants y frequentent. L’engagement, l’expérience et l’excellence sont prônes. Elle mise sur le partenariat local qui qui concoure au rayonnement Institutionnel. Pour l’année 2024, le budget s’élève à 2 milliards cinq cent. Les souhaits, dit-elle, sont d’installer des fermes agricoles, des centrales solaires, un campus vert, sachant qu’elle a une vocation régionale, d’impact où les étudiants seront des catalyseurs de changements.
Les professeurs ont exprimé le souhait de voir leur budget à la hausse, d’aménager des infrastructures et de recruter d’autres professeurs. Les étudiants exposent les enjeux pédagogiques et sociaux comme l’identification des goulots d’étranglements que sont l’achèvement des chantiers, le manque d’infrastructures, l’absence d’une bibliothèque, de stage et des masters qui selon eux doivent être augmentés et l’insuffisance du personnel, etc. Le ministre de l’enseignement supérieur Abdou Rahmane Diouf annonce l’aménagement très prochainement des nouveaux locaux. Au plus tard à la rentrée scolaire au moins au mois d’octobre. Il fait part qu’il a trouvé des choses interessantes, c’est pour cela qu’il souhaite qu’Ussein continue sa montée en puissance et qu’elle soit la première université thématique de la souveraineté alimentaire. Il voit qu’une ambition de souveraineté alimentaire a été déterminante chez les étudiants, car l’université dispose de filières. Il porte une assurance quant à l’accompagnement de l’Etat. Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche et de l’Innovation AbdouRahmane Diouf voit un bijou qui connait une saturation. Il note que l’Etat a besoin de 120 milliards FCFA et demande à la communauté universitaire de faire des propositions de solutions. Il veut un pacte pour des sacrifices nécessaires pour un enseignement supérieur stable. Il annonce qu’un nombre de 1500 enseignants chercheurs sont prévus, pour régler le problème de recrutement.
Lors de la visite, Madame le recteur Ndeye Coumba Toure a expliqué au ministre que les étudiants font des Incubations, un accompagnement des belges a permis d’avoir deux fois 20 millions FCFA, afin de pouvoir financer des Start up. Selon elle, l’université veut être une université d’impact. Les étudiants sont formés et les meilleurs vont être suivis. Elle lance un message fort et croit que di l’Etat veut atteindre la souveraineté alimentaire, c’est la voie à suivre.

Le rappeur sénégalais Akbess arrêté pour trafic international de drogue

Akbess, célèbre rappeur sénégalais connu sous le nom de Bass Al Khadim Rassoul, a été appréhendé chez lui à Ouakam alors qu’il se préparait pour une performance musicale. Son arrestation fait suite à une enquête menée par l’antenne de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, concernant un cas de trafic international de haschich.

Les charges qui pèsent contre Akbess sont liées à une saisie récente de 700 g de haschich à la frontière gambienne, associée à deux individus sénégalais. Selon les informations recueillies lors des interrogatoires, ces individus ont déclaré que la drogue appartenait au rappeur. Ils ont prétendu que celui-ci avait laissé ses valises en Gambie après un concert et leur avait demandé de les lui ramener, contenant une quantité de drogue. Les autorités ont intervenu lorsqu’ils ont tenté de franchir la frontière.

Après plusieurs mois de recherche alors qu’il était à l’étranger, Akbess a été localisé et arrêté à son retour. Des traces de haschich ont été découvertes lors de son arrestation à son domicile. Confronté aux enquêteurs, Akbess a nié toute implication dans le trafic de drogue, affirmant n’avoir jamais demandé aux individus de transporter de la drogue pour son compte. Cependant, l’enquête préliminaire a révélé que l’un des suspects était un ami d’enfance du rappeur.

Hier, Akbess a été présenté devant le procureur près du tribunal de grande instance de Fatick. Après un bref interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs, des charges sérieuses qui pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires.

L’affaire souligne une fois de plus les défis auxquels font face les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier à travers les frontières internationales, et met en lumière le rôle potentiellement influent des personnalités publiques dans de telles activités illicites.

Jeune poignardé à Ndoffane Laghem : Dof Ndeye sous mandat d’arrêt

Dans un incident tragique à Ndoffane Laghem, Boucar Faye, un jeune élève et chauffeur de taxi saisonnier, a été poignardé à plusieurs reprises par le rappeur Dof Ndeye. Le crime aurait eu lieu après un concert, lorsque Faye attendait des clients. Dof Ndeye l’a accusé d’avoir endommagé sa voiture et l’a attaqué violemment, causant à Faye de graves blessures et une perte importante de sang.

Heureusement, Faye a réussi à s’échapper et a été admis à l’hôpital, d’où il est maintenant sorti et se rétablit. Armé d’un certificat médical, il a déposé plainte contre Dof Ndeye, pour lequel un mandat d’arrêt a été émis par la gendarmerie de Kaolack.

Cette affaire a suscité une vive émotion dans la communauté locale, mettant en lumière la violence et l’insécurité croissantes, ainsi que la nécessité d’une réponse judiciaire efficace pour assurer la sécurité des citoyens.

Diourbel : une soirée dansante vire au drame à ndindy. Un homme poignardé à mort

Hier soir, le paisible village de Ndindy, niché dans le département de Diourbel, a été secoué par un événement tragique lors d’une soirée dansante organisée par les jeunes du village. Ce qui aurait dû être une nuit de divertissement s’est rapidement transformé en cauchemar lorsque deux hommes, Ibrahima Faye, 20 ans, et Tapha Sene, 35 ans, ont été impliqués dans une altercation violente.

Selon les témoins, une dispute aurait éclaté entre les deux individus aux environs de 2 heures du matin. L’incident aurait pris une tournure fatale lorsque Ibrahima Faye aurait sorti un couteau et poignardé Tapha Sene, provoquant des blessures mortelles. Malgré les efforts des villageois pour intervenir et maîtriser la situation, Tapha Sene a succombé à ses blessures sur place, plongeant Ndindy dans le deuil et la consternation.

Les autorités locales ont rapidement réagi en arrêtant Ibrahima Faye sur les lieux, avant de le remettre aux mains de la brigade de gendarmerie de Ndindy. Une enquête approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et clarifier les motivations derrière cette tragédie qui a ébranlé la tranquillité habituelle de ce village paisible.

Pour le moment, les détails précis et les motifs du différend restent flous, laissant la communauté de Ndindy sous le choc et à la recherche de réponses. Les prochains jours seront cruciaux alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet événement tragique qui a laissé une marque indélébile sur cette petite communauté rurale.

Un suspect parmi les graciés : Le ministère de la Justice brouille les pistes

Le récent meurtre d’un jeune homme dans la banlieue de Dakar a suscité une controverse, centrée sur l’identité d’un individu bénéficiaire d’une grâce présidentielle peu avant la célébration de la Tabaski. Le ministère de la Justice a catégoriquement nié que le nom du suspect dans cette affaire, identifié comme M. Thiaw par les médias, figure sur la liste des détenus graciés. Selon leurs déclarations officielles, aucune personne répondant au nom du suspect n’a été incluse dans le décret de grâce concerné.

Pourtant, des rapports de presse ont affirmé que M. Thiaw aurait été libéré grâce à une décision présidentielle spécifique à l’occasion de la Tabaski. Cette apparente contradiction soulève des questions sur la transparence du processus de grâce présidentielle et sur les critères utilisés pour accorder cette mesure. Le ministère de la Justice a rappelé que toute personne condamnée peut théoriquement bénéficier d’une grâce présidentielle, sous réserve de démontrer un sérieux engagement envers la réhabilitation sociale et la réinsertion.

Cette affaire met en lumière les défis liés à la gestion des grâces présidentielles au Sénégal, où la confusion persiste quant à l’application et à la communication des décisions officielles. Les critiques reprochent au ministère de la Justice de compliquer la compréhension publique tout en relativisant l’importance des critères fondamentaux censés guider l’octroi de la grâce présidentielle.

En conclusion, cette situation souligne l’importance d’une transparence accrue et d’une communication claire concernant les décisions gouvernementales, particulièrement celles touchant à des questions sensibles telles que la justice et la sécurité publique.

Sonko redouterait une éventuelle motion de censure : Madiambal Diagne

Dans un récent tweet, Madiambal Diagne a soulevé une potentielle préoccupation au sujet du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon ses informations, Sonko pourrait craindre les répercussions d’une éventuelle motion de censure à son encontre.

Dans son tweet, Madiambal Diagne déclare : « On me fait remarquer que Sonko redouterait une éventuelle motion de censure. Qu’il ne s’inquiète pas le Président Diomaye le reconduirait à la minute suivante. Autrement on accuserait Macron et Abdou Diouf d’avoir séparé des siamois. » Ce commentaire suggère une certaine ironie quant à la situation politique actuelle.

De plus, Madiambal Diagne soulève la possibilité que Sonko puisse invoquer des raisons de santé pour éviter une séance qui pourrait être physiquement exigeante : « Et dire que Sonko (Ousmane) pourra toujours porter malade, surtout qu’une telle séance exige des heures de station debout. Ce qui pourrait être très éprouvant pour une personne qui traîne un mal de dos depuis sa tendre enfance. Sérieusement, c’est risqué pour lui avec ces VAR qui circulent. »

Ces commentaires mettent en lumière une analyse perspicace de la dynamique politique actuelle, soulignant à la fois les tensions potentielles autour de Sonko et les aspects personnels qui pourraient influencer ses décisions à venir.

Pour plus de détails sur cette affaire et d’autres développements politiques récents, restez connectés avec notre plateforme d’actualités.

Arrêt des chantiers de l’ENO de Bignona : Le Forum Civil exige des explications

Les travaux de construction de l’Espace Numérique Ouvert (ENO) de Bignona, lancés en 2016, sont toujours à l’arrêt, suscitant l’inquiétude et la frustration des étudiants et des acteurs locaux. Le Forum Civil, par la voix de son coordonnateur Abdoulaye Diallo, demande des explications sur cette situation qui persiste depuis plusieurs années.

Contexte et historique des chantiers

En 2016, le projet de l’ENO de Bignona avait été lancé avec l’objectif de fournir aux étudiants un cadre adéquat pour leurs études. Cependant, huit ans après, les bâtiments restent inachevés et les chantiers sont à l’arrêt. En 2022, les étudiants avaient déjà exprimé leur mécontentement à travers une grève perturbant les enseignements et les examens, dénonçant les lenteurs dans la construction de cet espace.

L’intervention du Forum Civil

Face à cette situation, le Forum Civil de Bignona s’est mobilisé pour demander des éclaircissements. « Nous ne comprenons vraiment pas pourquoi, jusque-là, le chantier qui a démarré en 2016 est arrêté sans aucune explication aux populations », a déclaré Abdoulaye Diallo, coordonnateur du Forum Civil de Bignona. Il a également mentionné un autre chantier lancé à proximité du Centre d’Expansion et de Développement Agricole (CEDA), qui est également à l’arrêt.

Problèmes sur les chantiers

Abdoulaye Diallo a décrit l’état de délabrement des matériaux sur le site à côté de la bibliothèque municipale, où les poutres sont attaquées par les termites et des tonnes de ciment se transforment en blocs de pierre inutilisables. Cette situation met en évidence non seulement un gaspillage de ressources, mais aussi un manque de suivi et de maintenance des infrastructures en construction.

Appel à l’action

Le coordonnateur du Forum Civil a interpellé le Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, demandant des mesures urgentes pour relancer et achever les chantiers de l’ENO de Bignona. La finalisation de ce projet est essentielle pour offrir aux étudiants des conditions d’études appropriées. Actuellement, ces derniers sont contraints de suivre leurs cours dans plusieurs centres de formation répartis dans la ville, ce qui complique leur parcours académique.

Perspectives et attentes

La réalisation de l’ENO de Bignona permettrait de centraliser les activités académiques et de fournir aux étudiants un environnement propice à l’apprentissage et à la recherche. Au début du mois de juin, lors d’une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, le Ministre de l’Enseignement Supérieur avait souligné l’urgence de réengager et de terminer les chantiers de l’université dans les plus brefs délais. Cette déclaration laisse espérer une reprise rapide des travaux, mais les habitants de Bignona attendent des actions concrètes et des réponses précises.

Le Forum Civil continue de surveiller la situation de près et reste déterminé à obtenir des explications et des solutions pour le bénéfice des étudiants et de toute la communauté de Bignona.

Accident mortel sur l’axe Touba-Dahra : Un garçon de neuf ans fauché par un minicar

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin aux alentours de huit heures sur la route reliant Touba à Dahra, au cœur du village de Sagatta-Djoloff, à proximité du marché. Un minicar en provenance de Ourossogui (région de Matam) et en direction de Dakar a mortellement percuté un garçon de neuf ans, nommé Mor Sine.

Circonstances de l’accident

Selon les informations recueillies, le jeune Mor Sine tentait de traverser la chaussée pour acheter du pain dans une boutique située de l’autre côté de la route lorsque l’accident s’est produit. Le minicar, ne pouvant éviter la collision, a malheureusement fauché l’enfant.

Interventions d’urgence

Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Après le constat d’usage, la dépouille de la victime a été transportée à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra.

Suite de l’accident

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête. Cet incident rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière, surtout dans les zones proches des marchés et des habitations.

Réactions et mesures

La communauté de Sagatta-Djoloff est en deuil après cette tragédie. Les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels accidents à l’avenir. Des campagnes de sensibilisation pourraient être envisagées pour inciter à la prudence, tant de la part des piétons que des conducteurs.

Ce drame soulève également des questions sur la sécurité des enfants aux abords des routes et l’importance d’installations sécurisées pour traverser les chaussées, notamment près des écoles et des lieux de forte affluence.

Nos pensées vont à la famille du jeune Mor Sine en cette période difficile.

Météo : Découvrez où il risque de pleuvoir au cours des prochaines 24 heures…

L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) prévoit un temps ensoleillé à passagèrement nuageux sur une grande partie du pays au cours des prochaines 24 heures.

Précipitations attendues

Cependant, des cellules pluvieuses pourraient apparaître à partir de la fin de la soirée et durant la nuit, touchant principalement la partie Sud-est du pays, notamment Kédougou et ses environs. Il existe également des possibilités d’extension de ces pluies vers Kolda et Ziguinchor.

Températures

Une hausse progressive des températures est prévue, apportant une sensation de chaleur intense sur l’ensemble du territoire. Les régions du Centre et du Nord seront particulièrement affectées, avec des températures oscillant entre 40 et 45°C. Le long du littoral, la chaleur sera moins marquée, les températures maximales ne dépassant pas 33°C.

Visibilité et vents

Les visibilités seront généralement bonnes. Les vents, quant à eux, souffleront de secteur Ouest à Sud-ouest avec des intensités faibles à modérées sur l’ensemble du pays.

Prévisions détaillées

  • Zone Sud-est (Kédougou et environs) : Risques de pluies à partir de la fin de la soirée et pendant la nuit.
  • Extension potentielle vers Kolda et Ziguinchor : Possibilité d’extension des cellules pluvieuses.
  • Centre et Nord : Chaleur intense avec des températures entre 40 et 45°C.
  • Littoral : Températures maximales ne dépassant pas 33°C, chaleur moins marquée.
  • Vents : Secteur Ouest à Sud-ouest, faibles à modérés.
  • Visibilités : Généralement bonnes.

Ces prévisions météorologiques invitent les habitants des zones concernées à prendre les précautions nécessaires face à ces variations climatiques.

Retour des Pèlerins de la Mecque : Promesse de Rectifications pour les Prochaines Éditions

Le premier groupe de pèlerins sénégalais est revenu des Lieux Saints de la Mecque après avoir accompli le Hajj pour l’édition 2024, marquant ainsi un moment de réjouissance et de réflexion pour la communauté musulmane du Sénégal.

Le retour de 285 pèlerins à bord de l’Airbus A330-Neo d’Air Sénégal a été salué par un accueil chaleureux orchestré par plusieurs personnalités, parmi lesquelles le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, le directeur de l’aéroport, Cheikh Bamba Dieye, et le directeur général de la santé, Barnabé Ndiaye.

Le ministre El Malick Ndiaye a exprimé sa satisfaction quant aux conditions d’accueil réservées au premier groupe de pèlerins et a souligné l’engagement du gouvernement à améliorer les services pour les éditions futures du Hajj.

« Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour assurer que nos pèlerins accomplissent le Hajj dans les meilleures conditions possibles. Malgré les défis rencontrés, nous nous engageons à évaluer cette édition et à apporter les ajustements nécessaires pour les prochaines. Nous sommes ici pour accueillir nos pèlerins avec le soutien et les prières du président de la République. Nous exprimons également notre gratitude pour leur dévotion et leur engagement », a déclaré le ministre.

Il a également adressé ses condoléances aux familles des pèlerins décédés et a fait part de ses prières pour ceux qui sont encore à la Mecque, souhaitant leur retour en toute sécurité.

« Nous prions pour le repos des âmes de ceux qui nous ont quittés et pour le retour sûr de ceux qui continuent leur pèlerinage. Notre présence ici vise non seulement à accueillir nos pèlerins mais aussi à leur témoigner notre respect et notre reconnaissance pour leur dévotion », a-t-il ajouté.

Le retour des pèlerins sénégalais marque la fin d’une étape importante et souligne l’importance continue de soutenir et d’encourager les pèlerinages religieux dans des conditions optimales.

Événements de Médina Gounass : Jean-Baptiste Tine sollicite l’aide de Thierno Madani pour apaiser les tensions

La tension reste palpable à Médina Gounass après les violents affrontements qui ont opposé les disciples de Thierno Amadou Tidiane Ba (Foutanké) et ceux de Thierno Mounirou Baldé (Ngabounké) le jour de la Tabaski. Ces événements tragiques ont causé la mort d’une personne et entraîné d’importants dégâts matériels.

Face à cette situation explosive, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, s’est mobilisé rapidement pour tenter de calmer les esprits. Après avoir rencontré les deux camps impliqués dans les affrontements, il a sollicité l’aide du Khalife général de la famille ombrienne, Thierno Madani Tall, reconnu pour son autorité et son influence pacificatrice.

Jean-Baptiste Tine a rendu visite à Thierno Madani Tall ce vendredi, une démarche rapportée par le journal L’AS. Lors de cette rencontre, le ministre a exprimé son souhait de voir le Khalife jouer un rôle clé dans la médiation entre les factions rivales. « Des médiations seront entreprises entre les différentes parties, et comme vous êtes incontournable dans cette recherche de la paix, je suis venu vous voir afin que vous apportiez votre pierre à l’édifice », a déclaré le ministre, selon la source.

En réponse à cette sollicitation, Thierno Madani Tall a accepté de se joindre aux efforts de médiation. Il a également prié pour le succès de Jean-Baptiste Tine à la tête du ministère de l’Intérieur, un poste qu’il a décrit comme « le cœur de l’État ».

Cette initiative du ministre de l’Intérieur, en collaboration avec le Khalife général, vise à désamorcer la crise et restaurer la paix à Médina Gounass. Les prochains jours seront déterminants pour voir si cette médiation portera ses fruits et si les relations entre les disciples des deux leaders religieux pourront être apaisées.

Diamniadio : Un mystérieux incendie dans une auberge provoque la mort d’un client

Un mystérieux incendie a secoué le bar-auberge « Le Colombia » à Diamniadio, suscitant une vive émotion et de nombreuses questions. D’après les informations rapportées par Libération, tout a commencé avec un « curieux incendie » qui a précédé une découverte macabre.

Le drame a été découvert dans la matinée lorsque les femmes de ménage ont remarqué de la fumée s’échappant d’une des chambres de l’auberge. Alarmées, elles ont immédiatement alerté les autorités compétentes. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie. Une fois le feu éteint, ils ont découvert le corps sans vie d’un homme qui avait loué la chambre la veille.

Les circonstances entourant cet incendie sont particulièrement troublantes. Selon Libération, le feu n’a pas complètement consumé les vêtements de la victime. Seules ses jambes présentaient des brûlures, ce qui ajoute une dimension mystérieuse à l’incident. De plus, une armoire métallique bloquait la porte de l’intérieur, rendant la scène encore plus suspecte.

Face à ces éléments inhabituels, une enquête a été immédiatement ouverte pour élucider les causes et les circonstances de cet incendie. Les autorités cherchent à déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte criminel. La communauté locale attend avec impatience les résultats de cette enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette chambre du « Colombia ».

Cet incendie mystérieux à Diamniadio soulève de nombreuses questions et suscite une inquiétude légitime. Les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour percer le mystère de cette affaire, espérant apporter des réponses et faire la lumière sur les circonstances de ce drame.

Kaffrine : Abdourahmane Diouf présente des solutions pour l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a visité les différents sites du campus de Kaffrine de l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) ce vendredi 21 juin 2024. Lors de cette visite, il a demandé aux parties prenantes de faire preuve de patience, assurant que des solutions aux problèmes actuels de l’établissement sont en cours de mise en œuvre.

Accompagné des autorités administratives, des représentants universitaires, des étudiants, des syndicats et d’autres acteurs du secteur, le ministre a souligné que les universités, malgré leurs ambitions et capacités de résilience, continuent de fonctionner dans des conditions difficiles. Ces difficultés sont notamment d’ordre pédagogique, avec un manque de salles de classe et d’amphithéâtres adéquats.

« Je demande à toutes les parties de l’université : les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et technique, les syndicats avec lesquels nous discutons, d’être un peu patients, car nous sommes en train de mettre en branle les solutions qui vont arriver très bientôt,” a déclaré Abdourahmane Diouf.

Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour résoudre les problèmes liés aux chantiers de construction. La plupart de ces chantiers sont en phase de finition, y compris les pavillons universitaires dans les campus sociaux. « La plupart des chantiers que nous avons visités sont en phase de finition, il en est de même pour les campus sociaux où il y a des problèmes de pavillons universitaires qui doivent être réceptionnés, » a-t-il relevé.

Abdourahmane Diouf a annoncé que les services concernés travaillent activement pour résoudre tous ces problèmes d’ici la prochaine rentrée universitaire. « Les services concernés ont engagé un travail pour que d’ici la rentrée prochaine, tous ces problèmes soient résolus,” a-t-il assuré.

Le ministre a également mis en avant les contenus pédagogiques de l’USSEIN, soulignant leur originalité et leur orientation vers les besoins de la société. « Toutes les universités ont des contenus très intéressants, mais à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, en plus d’avoir des contenus intéressants, les enseignements sont originaux avec des formations très orientées vers les besoins de la société,” a-t-il affirmé.

La visite d’Abdourahmane Diouf à Kaffrine reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions des universités sénégalaises, en particulier l’USSEIN. En appelant à la patience et en présentant des solutions concrètes, le ministre a montré une détermination à surmonter les défis actuels et à garantir une meilleure expérience éducative pour tous les acteurs de l’université.

Ziguinchor : Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en visite pour préparer l’hivernage

Ce vendredi 21 juin 2024, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu à Ziguinchor pour une visite de terrain dans le cadre des opérations pré-hivernage. Accompagné d’une importante délégation, incluant le directeur général de l’ONAS, des équipes de la mairie, du conseil départemental, ainsi que des techniciens de divers ministères et structures impliquées, le ministre a inspecté l’état d’avancement des travaux visant à prévenir les inondations.

La visite a débuté à l’école primaire Jean Kandé, située dans une zone sujette aux inondations. Chaque année, cette école fait face à des problèmes de stagnation des eaux. Sur place, les sapeurs-pompiers avaient déjà installé un dispositif de pompage. « Nous avons décidé de mettre en place un drain pour évacuer rapidement les eaux stagnantes de l’école vers le grand canal à ciel ouvert de Ziguinchor », a expliqué le ministre. Les travaux commenceront dès lundi 24 juin, sous la coordination du gouverneur et du préfet, pour assurer une mise en œuvre rapide et efficace.

Quartiers Santhiaba et Belfort : Des Familles en Détresse

La délégation s’est ensuite rendue dans les quartiers de Santhiaba et Belfort, également touchés par les inondations annuelles. Le ministre a souligné l’urgence de renforcer les capacités de pompage et de trouver des solutions temporaires pour les familles vivant dans des conditions insoutenables. « Nous allons les reloger dans des conditions plus acceptables pour passer l’hivernage en attendant des solutions plus pérennes », a-t-il assuré.

Quartier Alwar : Un Canal Naturel Dangereux

À Alwar, un canal naturel creusé par les eaux pose un grave danger, notamment pour les enfants. « Nous allons stabiliser les ouvrages de passage et réaliser des travaux pour réduire la vitesse de circulation des eaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye. Les travaux d’urgence commenceront également lundi, suivis de projets structurels après l’hivernage pour améliorer durablement la situation.

Boudody : Station de Traitement des Eaux Usées en Construction

La visite s’est achevée à Boudody, où une station de traitement des eaux usées est en construction. Ce projet, mené par l’ONAS, vise à répondre aux besoins criants d’assainissement de Ziguinchor. La station, qui occupera une superficie de 17 hectares, aura une capacité initiale de 4300 m³ par jour, pouvant évoluer jusqu’à 7000 m³ par jour. « Ce projet est essentiel pour soulager considérablement la ville », a affirmé le ministre.

Cap-Skiring et Tenghory : Des Travaux de Sécurisation en Urgence

À Cap-Skiring, les premières pluies ont déjà causé des inondations dans les magasins et le centre commercial en raison des travaux de sécurisation de la piste. Le ministre a promis des mesures rapides pour gérer la vitesse de ruissellement des eaux. « Nous allons installer des grilles avaloires et d’autres ouvrages pour augmenter la capacité d’évacuation des eaux », a-t-il précisé.

À Tenghory, un canal naturel élargi par les pluies menace la sécurité des habitants. Cheikh Tidiane Dieye a donné des instructions pour mettre en place des solutions d’urgence, incluant des ouvrages de franchissement sécurisés, et de commencer des travaux pour un canal régulier.

La visite du ministre Cheikh Tidiane Dieye à Ziguinchor marque le début d’une série de mesures urgentes et à long terme pour gérer les inondations dans la région. Avec l’engagement des autorités locales et des structures impliquées, ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants et à préparer efficacement la saison des pluies.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

BAISSE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE CONSOMMATION COURANTE : L’État tord le bras aux acteurs

La récente annonce par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, concernant la baisse des prix des produits de grande consommation à partir de lundi prochain, a suscité des réactions divergentes parmi les acteurs économiques du pays dont les boulangers et les boutiquiers détaillants.

Les ajustements tarifaires touchent plusieurs produits essentiels tels que le sucre cristallisé, la baguette de pain, le sac de ciment et le kilogramme de riz brisé, visant à alléger le fardeau financier des ménages sénégalais, tel Le Dakarois l’avait annoncé.
Cependant, des figures clés comme Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), et Alioune Ba, président de l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal, ont exprimé des réserves significatives quant à l’ampleur de ces baisses, trouvant que l’État leur a imposé ses prix.
Amadou Gaye critique notamment le nouveau prix fixé pour la baguette de pain, estimant que la réduction du coût de la farine boulangère de blé devrait être plus substantielle pour véritablement impacter le prix de vente final et rendre le pain plus abordable pour les consommateurs. « Nous avons mesuré les efforts de l’État pour soutenir le secteur, mais nous attendions une réduction plus importante du prix de la farine pour garantir une baisse significative du prix du pain », a-t-il déclaré.

Révélations sur la controverse autour des nouveaux prix au Sénégal : Vers une impasse ?

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a présenté ce vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC), et en présence de nombreux opérateurs économiques et industriels, les prix fixés par le gouvernement pour les produits de grande consommation. Ces propositions, pourtant attendues pour apaiser les tensions économiques, ont suscité une vive controverse parmi les acteurs du secteur.

Alioune Ba, président de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal, a ouvertement exprimé son mécontentement face aux prix imposés par le gouvernement. Selon lui, la démarche du gouvernement manque de consultation adéquate avec les parties prenantes. « Ce n’est pas une réunion où tous les acteurs donnent leurs avis. On nous amène des prix, c’est comme si on nous imposait des prix qu’ils ont amenés », a-t-il déclaré.

L’insatisfaction d’Alioune Ba est palpable. Il estime que les propositions actuelles ne prennent pas en compte les charges des détaillants, contrairement aux mesures prévues pour l’importation. Il a particulièrement souligné l’impact négatif des nouvelles marges de vente sur les détaillants, affirmant que celles-ci pourraient les contraindre à vendre à perte. « Vouloir nous donner une marge qui pourrait manger déjà tous nos charges, c’est imposer aux détaillants de vendre à perte », a-t-il déploré.

Prenant l’exemple de l’huile de cuisson, Alioune Ba a précisé que les détaillants doivent vendre le bidon d’huile à 19 000 FCFA, sans que les coûts d’emballage et de transport soient pris en compte. Une situation qu’il juge intenable pour les petits commerçants.

Alioune Ba a conclu en avertissant que la situation pourrait conduire à une impasse. « La loi c’est la loi mais on va vers une impasse où soit il y aura une rupture soit les gens ne vont pas respecter ces prix », a-t-il affirmé. Il appelle ainsi les autorités à reconsidérer ces propositions avant leur validation finale, espérant qu’une solution équilibrée pourra être trouvée pour éviter des ruptures de stock ou un non-respect généralisé des nouveaux prix.

En somme, la présentation des nouveaux prix par le ministre du Commerce et de l’Industrie, bien qu’ambitieuse, révèle des tensions sous-jacentes et un risque d’impasse. La position des détaillants, représentée par Alioune Ba, met en lumière la nécessité d’un dialogue plus inclusif et d’une prise en compte des réalités économiques des petits commerçants. La balle est désormais dans le camp des autorités pour trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et garantisse la stabilité économique du pays.

Baisse des prix des produits de grande Consommation effective à partir de lundi

Après plus d’un mois de concertation avec les industriels, commerçants et importateurs, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé une baisse significative des prix des produits de grande consommation à partir de lundi sur l’ensemble du territoire. Les produits concernés incluent le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment.

Nouveaux Prix Officiels

Les nouveaux prix seront les suivants :

Sucre cristallisé : de 750 à 600 francs
Baguette de pain : de 165 à 150 francs
Sac de ciment : 3550 francs
Kilogramme de riz brisé : réduction de 420 à 370 francs

Le ministre a assuré que les nouveaux prix seront affichés dans toutes les boutiques et que des contrôles stricts seront effectués pour garantir leur application.

Serigne Guèye Diop a invité tous les acteurs à signaler les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette baisse des prix. Il a souligné qu’une réflexion continue sera menée en concertation avec le Haut Conseil de la Consommation, le Conseil National de la Consommation et l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer du bon déroulement de cette initiative.

Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre sa politique de souveraineté économique et alimentaire. Cela inclut la réorganisation et la modernisation de la distribution, ainsi que la mise en place de magasins de référence tels que les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place pour assurer la transparence et l’efficacité.

Pour faciliter la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, un dispositif spécial sera mis en place pour accélérer les déchargements et les dédouanements au port autonome de Dakar. Cette baisse des prix représente un coût de 53,7 milliards de francs pour le gouvernement, mais elle vise à alléger le coût de la vie pour les citoyens et à promouvoir une meilleure politique d’approvisionnement à l’échelle nationale.

Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre la vie chère et démontre l’engagement du gouvernement à soutenir les consommateurs sénégalais en cette période économique difficile.

Mouvement de grève de la faim à la prison du Camp pénal de Liberté 6

Une situation préoccupante se déroule actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6, où une partie des détenus a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un non-respect de leurs droits fondamentaux. L’information a été relayée par le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall.

Selon Ibrahima Sall, les détenus sont très mécontents en raison de la violence qu’ils auraient subie et qui serait demeurée impunie, malgré leur incapacité à se défendre. Il a qualifié cette situation de violation flagrante de leurs droits et a exprimé leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers leur condition.

En réponse à cette crise, l’Asred lance un appel à toutes les parties concernées, y compris les familles des détenus, les activistes et les membres de la société civile, pour exprimer leur solidarité et leur indignation. Ils sont invités à se rassembler à la place de la Nation et devant le ministère de la Justice afin de dénoncer publiquement la situation et exiger que les droits des détenus soient respectés.

Ibrahima Sall a également insisté sur la nécessité pour les autorités judiciaires de diligenter une enquête approfondie pour identifier les responsabilités concernant les violations alléguées des droits des détenus. Il a souligné que les prisonniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être protégés, et a critiqué le ministère de la Justice pour ne pas avoir suffisamment pris en compte leurs préoccupations.

La situation à la prison du Camp pénal de Liberté 6 reste tendue, avec un appel urgent à l’attention des autorités pour résoudre ces problèmes et garantir le respect des droits humains fondamentaux même dans les conditions carcérales.

CFEE et Entrée en 6ème 2024 : 6 442 candidats inscrits dans le département de Kaolack

Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) débutent ce mardi 25 juin 2024 à travers le Sénégal, pour se terminer le mercredi 26 juin 2024. Dans le département de Kaolack, situé dans la région éponyme, 6 442 candidats sont inscrits pour ces examens cruciaux qui déterminent leur passage en classe de 6ème.

Répartition des candidats par option et genre :

Total des candidats : 6 442

Option française : 5 930 candidats

Option franco-arabe : 512 candidats

Répartition par genre :

Garçons : 4 852

Filles : 2 790

Les candidats seront dispersés dans 38 centres d’examen à travers le département de Kaolack. Chaque centre sera équipé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la supervision adéquate des candidats.

Ces examens marquent une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves sénégalais, symbolisant leur transition vers l’enseignement secondaire.

Amadou Gaye de la FNBS : « Il n’y a pas de consensus sur le nouveau prix du pain, mais… »

Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), exprime des réserves quant au nouveau prix fixé pour la baguette de pain de 190 grammes, qui doit être vendue à 150 francs CFA à partir du lundi 24 juin.

Gaye réclame une réduction plus significative du prix du sac de farine boulangère de blé, demandant une baisse de 6500 FCFA au lieu des 4000 FCFA actuellement appliqués. Selon lui, cette réduction plus substantielle serait nécessaire pour garantir un prix de vente de la baguette de pain plus abordable pour les consommateurs.

« Nous leur avons dit : ‘’Si vous voulez une baisse de 25 FCFA, il faut au minimum que vous baissiez le prix de la farine de 6 500 FCFA. Mais la baisse s’est portée uniquement sur 4 000 FCFA. Donc, il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré tous les efforts que l’État est en train de faire pour une subvention minimum de 160 millions CFA par jour pour que la farine baisse de 4 000 FCFA’’, a déclaré Amadou Gaye lors d’une déclaration ce vendredi.

Il reconnaît néanmoins les efforts de l’État pour soutenir le secteur avec une subvention significative, même si ses attentes n’ont pas été entièrement satisfaites.

En plus de la baisse du prix de la farine, Amadou Gaye demande également la suppression de la taxe sur les produits boulangers ainsi qu’une réduction du coût de l’électricité fournie par la Senelec, la compagnie d’électricité nationale. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier des boulangers et à rendre le pain plus accessible aux consommateurs.

« La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devrait être suspendue sur tous les autres produits que nous payons. Et mieux encore, il y a une autre taxe par rapport à l’accompagnement de la douane au port, tout cela doit sauter pour que le pain soit aujourd’hui un produit social. Un produit social aussi veut dire une tarification moindre par rapport à la Senelec. D’ailleurs, en janvier, nous avons même voulu aller en grève à cause de cela », a-t-il souligné.

Le directeur du Commerce intérieur, Cheikh Ahmadou Bamba Ndao, a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver des solutions aux préoccupations des boulangers. Il appelle à une meilleure collaboration entre les parties pour réduire le coût du panier de la ménagère et trouver un terrain d’entente favorable à toutes les parties concernées.

En conclusion, bien que la FNBS exprime des réserves quant au nouveau prix du pain, elle reste ouverte au dialogue avec les autorités pour trouver des solutions qui répondent aux besoins des boulangers tout en garantissant l’accessibilité du pain pour tous les consommateurs sénégalais.

Examens : Une innovation majeure annoncée pour le CFEE et l’entrée en sixième

Le Directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a révélé une « innovation majeure » pour les examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième, qui se dérouleront les 25 et 26 juin prochains. Selon lui, tout le processus d’organisation de ces examens sera intégralement digitalisé.

« La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours. Depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE« , a déclaré Papa Baba Diassé, selon des propos rapportés par l’APS.

Cette innovation fait suite à une recommandation du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, a précisé le directeur des Examens et Concours.

Avantages de la Digitalisation

Papa Baba Diassé a souligné plusieurs avantages clés de cette transition vers la digitalisation :

Rapidité dans le traitement des données : La digitalisation permet un traitement plus rapide des informations des candidats.

Transparence des examens et de la proclamation des résultats : La technologie assure une plus grande transparence et réduit les risques de fraude.

Réduction des distances : La numérisation permet de contourner les obstacles géographiques, facilitant ainsi l’accès à l’information pour tous.

Gain de temps : Les processus automatisés réduisent considérablement le temps nécessaire pour chaque étape de l’organisation.

Archivage électronique : Les extraits de naissance, registres, relevés de notes et diplômes seront archivés électroniquement, sécurisant ainsi les documents et facilitant leur accès futur.

Réduction des erreurs dans la correction : L’utilisation de systèmes digitaux minimisera les erreurs humaines durant la correction des examens.

La mise en place de cette innovation repose sur la plateforme ANADOLE, qui gère tous les aspects du processus examinal. Cette initiative marque une étape significative dans la modernisation du système éducatif sénégalais, visant à améliorer l’efficacité et l’intégrité des examens nationaux.

Avec cette transformation, le ministère espère non seulement améliorer l’expérience des candidats mais aussi établir un standard élevé pour les futures réformes dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

Goudomp : Un quadragénaire meurt par électrocution à Sambou

Le village de Sambou, situé dans la commune de Karantaba, département de Goudomp dans la région de Sédhiou, est en deuil après la tragique mort par électrocution d’un de ses habitants, ce vendredi en fin de matinée. La victime, un homme d’une quarantaine d’années, a perdu la vie en manipulant une rallonge électrique.

Selon les premiers témoignages, l’homme avait branché une rallonge depuis sa chambre alors qu’il se trouvait dans la cour de sa maison. C’est en manipulant le câble que l’accident fatal s’est produit, entraînant une électrocution immédiate.

Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue du centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou.

Cette tragédie a plongé la communauté de Sambou dans la tristesse, rappelant l’importance des précautions à prendre lors de la manipulation d’appareils et câbles électriques.

Examen CFEE et Concours d’entrée en 6ème 2024 : Dates et Chiffres

Ce vendredi 21 juin 2024, le directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a tenu une conférence de presse pour donner des détails sur les préparatifs et les chiffres clés de la session 2024 de l’examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et du Concours d’entrée en classe de Sixième.

Inscriptions et Statistiques

À la date du 21 juin 2024, le nombre total d’inscrits pour ces examens s’élève à 301 820 élèves, dont 170 266 filles, représentant 56,41 % du total des candidats. Par rapport à 2023, où 300 268 élèves étaient inscrits, il y a une augmentation de 1 552 candidats, soit une hausse de 0,52 %.

Répartition des Centres et Candidats Handicapés

Les candidats sont répartis dans 1 978 centres d’examen à travers le pays. Parmi les inscrits, il y a des élèves porteurs de handicap, dont 113 déficients visuels (61 non-voyants et 52 malvoyants).

Mobilisation et Logistique

Pour assurer le bon déroulement des épreuves, plusieurs mesures ont été mises en place, incluant la mobilisation de nombreuses ressources humaines et matérielles :

  • Salles de Classe : En moyenne, 12 073 salles de classe seront utilisées.
  • Personnel Mobilisé :
    • 1 978 Chefs de centre
    • 1 978 Adjoints au chef de centre
    • 24 146 surveillants (à raison de 2 par salle)
    • 9 890 secrétaires (à raison de 5 par centre)

Déclarations du Directeur des Examens et Concours

Papa Baba Diassé a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer un bon déroulement des épreuves. Il a insisté sur l’importance de cette organisation pour garantir l’équité et la transparence des examens, tout en tenant compte des besoins spécifiques des élèves porteurs de handicap.

La session 2024 de l’examen du CFEE et du Concours d’entrée en classe de Sixième se prépare dans des conditions optimales, avec une légère augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année précédente. Les efforts déployés pour inclure tous les élèves, y compris ceux avec des besoins spéciaux, démontrent l’engagement du système éducatif sénégalais à offrir des opportunités égales à tous les enfants du pays.

Accident du 19 juin impliquant un Bus Rapid Transit et une moto Jakarta à Dakar

Le 19 juin, un accident s’est produit à Dakar impliquant un Bus Rapid Transit (BRT) et une moto Jakarta, selon un communiqué de SunuBRT reçu par Senego. Cet incident, qui s’est déroulé au carrefour entre Grand Dakar et Sacré-Cœur, a causé une grande inquiétude parmi les passagers et les témoins sur place.

Détails de l’Accident

L’accident s’est produit lorsque la moto Jakarta, qui n’avait pas la priorité, a percuté l’avant du BRT. En réponse, le conducteur du BRT a effectué un freinage d’urgence, réussissant à éviter un accident plus grave.

Bilan des Blessures

Deux passagers du BRT ont subi des blessures légères suite à la collision. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par la Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers et transportés à l’hôpital le plus proche. Heureusement, ils sont maintenant en meilleure condition, rassure SunuBRT.

Situation du Motocycliste

Le conducteur de la moto Jakarta, quant à lui, n’a pas été blessé. Cependant, il a été découvert que le motocycliste circulait sans permis de conduire, sans assurance, sans carte grise et sans plaque d’immatriculation. Ces infractions graves ont conduit à son placement en garde à vue par les autorités.

Enquête en Cours

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à établir les responsabilités et à comprendre les raisons pour lesquelles le motocycliste se trouvait dans une situation de non-conformité aux règles de circulation et de sécurité.

Appel à la Prudence

Cet incident rappelle l’importance du respect des règles de circulation et des mesures de sécurité. SunuBRT a profité de cette occasion pour sensibiliser le public à la prudence sur les routes, particulièrement aux intersections où la priorité doit être scrupuleusement respectée pour éviter de tels incidents.

Réactions et Mesures

Les réactions des usagers et des citoyens ne se sont pas fait attendre. Beaucoup appellent à une stricte application des règles de la route et à des contrôles réguliers pour garantir la sécurité de tous sur les routes de Dakar. Les autorités ont promis de renforcer les mesures de sécurité et de veiller à ce que des incidents similaires ne se reproduisent pas.

L’accident du 19 juin impliquant un BRT et une moto Jakarta à Dakar a mis en lumière les enjeux de sécurité routière dans la capitale sénégalaise. Grâce à l’intervention rapide des secours, les blessés ont été pris en charge et sont en voie de rétablissement. Cependant, cet incident souligne la nécessité d’une vigilance accrue et du respect des règle

Axe Ndangalma – Keur Samba Kane : Le Collectif des Habitants Exhorte le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko

Le bitumage de la route reliant Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane demeure une doléance persistante des habitants de ces quatre communes du département de Bambey. Hier jeudi, les membres du collectif des habitants se sont rassemblés à Lambaye pour rappeler cette exigence au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et au Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Ndangalma-Keur Samba Kane: Le bitumage de cet axe réclamé au tandem Sonko-Diomaye

Une Vieille Doléance

Lors de cette réunion, en présence du maire de Lambaye, Dr. Pape Assane Ndiaye, des édiles des communes avoisinantes, des élus et de diverses personnalités, Khadim Ndiaye, président du collectif, a pris la parole pour exprimer l’urgence de la situation.

« Nous invitons solennellement le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le gouvernement à faire bitumer la route reliant Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane. Cette route joue un rôle important dans l’économie du pays », a déclaré Khadim Ndiaye.

Conséquences du Mauvais État de la Route

Le collectif a souligné plusieurs conséquences néfastes de l’état actuel de la route :

  • Évacuations sanitaires difficiles : L’accès difficile à l’arrondissement de Lambaye complique les évacuations sanitaires, transformant chaque déplacement en un véritable casse-tête.
  • Réduction des investissements : De nombreux investisseurs potentiels se montrent réticents à investir dans la région en raison de l’état déplorable des infrastructures routières.
  • Impact économique : La route est vitale pour l’économie locale, facilitant le transport des marchandises et l’accès aux marchés.

Appel aux Autorités

Le collectif exhorte les autorités à prioriser cette doléance en vue de faciliter la vie des habitants et de stimuler le développement économique de la région. « Nous croyons fermement que le bitumage de cette route ne bénéficiera pas seulement aux communes concernées mais contribuera également à l’économie nationale », a ajouté Khadim Ndiaye.

Un Appel à l’Action

Les habitants de Ndangalma, Lambaye, Ngogom et Keur Samba Kane espèrent que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront entreprises dans les plus brefs délais. Le bitumage de cette route serait une réponse positive à une doléance qui date de plusieurs années et un geste fort de l’engagement des autorités envers le développement des infrastructures rurales.

Le collectif a également diffusé une vidéo détaillant les difficultés rencontrées et l’importance du projet de bitumage pour sensibiliser davantage l’opinion publique et les décideurs politiques.

Enquête Ouverte après l’Affaissement de la Toiture au Lycée Limamou Laye

Le Lycée Limamou Laye de Guédiawaye est sous le choc après l’affaissement de la toiture de son amphithéâtre récemment construit. Selon les informations rapportées par L’AS, cet incident a soulevé une vive inquiétude parmi les populations locales qui exigent l’ouverture d’une enquête approfondie. Le bâtiment concerné avait été réceptionné il y a moins de deux ans, ce qui suscite des interrogations sur la qualité des travaux réalisés.

Les Détails de l’Incident

L’incident s’est produit mardi dernier alors qu’il pleuvait abondamment. La proviseure de l’établissement, Diewo Sow, a découvert l’étendue des dégâts le lendemain matin. « Quand je suis arrivée au Lycée mercredi, vers 06h40, le vigile m’a informée que la toiture de l’amphithéâtre s’était affaissée », a-t-elle déclaré.

Le bâtiment en question abrite plusieurs installations essentielles, y compris une salle de cours de 648 places, le bureau de la proviseure, le bureau du directeur des études, des archives, un centre de calcul et la salle des professeurs. Heureusement, aucun blessé n’a été signalé. La proviseure a rapidement alerté le Préfet de Guédiawaye, qui a ensuite saisi la police locale pour un constat d’usage.

Conséquences et Mesures Immediates

Malgré cet incident, les activités éducatives au Lycée Limamou Laye se poursuivent. Le centre abrite actuellement deux jurys, accueillant 448 candidats pour les épreuves du Bac technique. La proviseure a rassuré que les examens se déroulent normalement.

Réactions et Attentes

Les populations locales et les parents d’élèves sont profondément préoccupés par cet incident, d’autant plus que le bâtiment est relativement nouveau. L’appel à une enquête approfondie vise à identifier les causes de cet affaissement et à déterminer les responsabilités. Plusieurs questions se posent : y a-t-il eu des négligences dans la construction ? Les matériaux utilisés étaient-ils de qualité appropriée ? Les normes de sécurité ont-elles été respectées ?L’enquête en cours au Lycée Limamou Laye doit apporter des réponses claires et garantir que de tels incidents ne se reproduiront pas. Cet événement rappelle l’importance de la vigilance et de la rigueur dans les projets de construction publique, surtout ceux qui concernent les établissements éducatifs où la sécurité des élèves et du personnel est primordiale.La communauté de Guédiawaye attend avec impatience les conclusions de l’enquête, espérant que des mesures appropriées seront prises pour renforcer la sécurité et la qualité des infrastructures scolaires à l’avenir.

Mbadakhoune : Les populations de Palado 2 dans la rue pour réclamer de l’électricité

Les habitants de Palado 2, dans la commune de Mbadakhoune, région de Kaolack, sont descendus dans la rue pour exiger l’électrification de leur village. Cette marche pacifique reflète la frustration grandissante des résidents face à ce qu’ils considèrent comme une injustice persistante.

Située à seulement 5 km de Kahone, où se trouve une centrale électrique, la localité de Palado 2 se voit privée d’un accès crucial à l’électricité. Mame Birame Diouf, porte-parole des autochtones, exprime l’indignation des villageois : « Nous avons une population estimée à 1 087 habitants qui utilisent des bougies et des lampes à pétrole pour éclairer leurs maisons. Les élèves se débrouillent avec les moyens du bord, la plupart avec des lampes solaires », déclare-t-il avec amertume.

La situation est d’autant plus exaspérante pour les résidents, qui voient des ressources énergétiques à proximité sans pouvoir en bénéficier. Pour Mame Birame Diouf, cette situation résulte d’une négligence flagrante de la part des autorités locales, en particulier le maire, qu’il accuse de manque de considération pour les besoins essentiels de ses administrés.

« Nous vivons dans des conditions difficiles, alors que nous devrions bénéficier des mêmes services que les autres localités plus proches des infrastructures énergétiques », ajoute-t-il. Les manifestants espèrent que cette mobilisation attirera l’attention des autorités compétentes et entraînera une action rapide pour résoudre cette privation d’électricité qui affecte leur quotidien.

La marche de Palado 2 met en lumière les disparités persistantes dans l’accès aux services de base et l’importance de l’égalité des infrastructures pour tous les citoyens. Les habitants attendent désormais une réponse concrète de la part des responsables municipaux et des autorités régionales pour mettre fin à cette situation injuste.

Baisse des prix au Sénégal : Une bouffée d’air pour les consommateurs

En réponse aux directives présidentielles visant à soulager le coût de la vie des ménages, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures pour réduire les prix des denrées essentielles. Lors du Conseil National de la Consommation (CNC) tenu ce vendredi 21 juin 2024, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a dévoilé les nouveaux tarifs fixés pour plusieurs produits de première nécessité.

Désormais, le prix du pain est abaissé de 25 francs, passant ainsi à 150 francs la baguette. Cette mesure vise à rendre ce produit de base plus accessible à tous. Parallèlement, le kilogramme de riz brisé ordinaire est fixé à 410 francs, tandis que le sucre cristallisé est ajusté à 600 francs, réduisant ainsi les coûts comparés aux précédents niveaux.

En ce qui concerne l’approvisionnement en huile de palme, le gouvernement a établi des prix compétitifs pour encourager une distribution équitable à travers tout le pays. Le bidon de 20 litres d’huile raffinée sera disponible à 17,750 francs en gros, visant à stabiliser les coûts pour les détaillants et les consommateurs finaux.

De plus, les prix de gros et de détail pour la farine de blé et le ciment ont également été révisés à la baisse, dans le but de stimuler l’activité économique tout en maintenant la stabilité des prix sur le marché local.

Ces ajustements tarifaires sont le résultat d’une enveloppe budgétaire de 53,7 milliards de francs CFA débloquée par le gouvernement, illustrant ainsi son engagement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette initiative reflète une volonté politique forte de répondre aux préoccupations économiques et sociales du pays, tout en garantissant une distribution équitable des ressources alimentaires et matérielles essentielles.

En conclusion, cette série de mesures devrait avoir un impact positif sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais, en réduisant le fardeau financier associé aux produits de première nécessité et en favorisant une économie plus inclusive et durable pour tous.

Papa Dora Gaye : Demande de Liberté Provisoire à Venir

L’homme d’affaires sénégalais Papa Dora Gaye, accusé dans une affaire d’escroquerie foncière impliquant 1,2 milliards de francs CFA, a été récemment interrogé par le juge du troisième cabinet. Cette affaire fait suite à son arrestation par la Section de recherches (Sr) de Dakar et à son placement sous mandat de dépôt le 3 juin dernier.

Selon les informations rapportées par Libération, les avocats de Papa Dora Gaye prévoient de déposer une demande de mise en liberté provisoire après cette récente audition. Cette décision intervient alors que l’homme d’affaires est poursuivi par Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs investisseurs affectés par l’affaire.

L’issue de cette demande de liberté provisoire dépendra des délibérations judiciaires à venir, alors que l’affaire continue de susciter l’attention et l’intérêt dans les cercles économiques et juridiques du Sénégal.

Nouveau Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement : Daouda Ngom

Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Me Daouda Sène, a annoncé la nomination de son nouveau Chef de Cabinet ce jeudi 20 juin 2024. Il s’agit de Me Daouda Ngom, un éminent spécialiste en biodiversité, écologie, agroforesterie et développement durable.

Doté d’un impressionnant parcours académique, Me Daouda Ngom est titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en biologie, d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS) en agroenvironnement, ainsi que de Doctorats en biologie végétale et en écologie et agroforesterie. Actuellement professeur titulaire au Département de Biologie Végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a également occupé des fonctions clés à l’Université Assane Seck de Ziguinchor et au ministère de la Recherche scientifique du Sénégal.

Me Daouda Ngom est reconnu comme un expert des réserves de biosphère, ayant collaboré avec l’UNESCO sur ces questions. En parallèle à sa carrière académique, il est également impliqué dans la sphère politique en tant que coordonnateur du mouvement national des cadres patriotiques et a récemment assumé un rôle de leadership au sein du parti Pastef-Les Patriotes.

Sa nomination en tant que Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement souligne l’engagement du gouvernement envers la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Son expertise combinée à sa passion pour les questions écologiques promet de renforcer les initiatives ministérielles dans ce domaine crucial pour l’avenir du pays.

Cette décision est accueillie favorablement tant dans les cercles académiques que parmi les défenseurs de l’environnement, qui voient en Me Daouda Ngom un leader capable de catalyser le progrès vers une gestion plus durable des ressources naturelles du Sénégal.

Affrontements à Madina Gounass : Révélations de l’enquête sur les événements tragiques lors de la Tabaski

Les récents affrontements à Madina Gounass, survenus lors des célébrations de la fête de Tabaski, ont jeté une lumière crue sur les tensions entre deux communautés confrériques dans la région. Une enquête menée par les éléments de la Gendarmerie de Kalifourou et la section de recherche de gendarmerie de Ziguinchor a commencé à dévoiler ses premiers secrets.

Selon les autorités, les troubles ont débuté après la prière de Tabaski, alors que le Khalife de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, rentrait chez lui avec ses disciples. Le groupe aurait été attaqué par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents qui ont entraîné la mort d’une personne identifiée comme Djiby Hamdy Sy, originaire du Fouta, ainsi que des blessés et d’importants dégâts matériels.

L’enquête a conduit à l’arrestation de 21 individus impliqués dans les troubles. Parmi eux, une personne détenait une arme à feu illégalement, une autre une arme factice, et six autres étaient en possession d’armes blanches. Les treize autres personnes ont été arrêtées pour avoir participé à un attroupement interdit et pour trouble à l’ordre public. Des messages et SMS effacés retrouvés dans leurs téléphones ont été utilisés comme preuves.

À ce stade, l’identité du meurtrier de Djiby Hamdy Sy reste inconnue, malgré les efforts continus des autorités pour résoudre cette affaire.

Les témoignages rapportent que des maisons ont été attaquées, des commerces vandalisés et des véhicules endommagés lors des affrontements, exacerbant les tensions déjà existantes entre les deux communautés.

Les autorités continuent de travailler sur l’enquête afin de déterminer les responsabilités exactes dans cette tragédie et d’apaiser les tensions au sein de la communauté.

La BCEAO lance un système révolutionnaire de paiement instantané interopérable dans l’UEMOA

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) s’apprête à introduire un nouveau système de paiement révolutionnaire au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Dès le 22 juillet prochain, la phase pilote du « système de paiement instantané interopérable » sera lancée, marquant une avancée significative dans le domaine financier de la région.

Dans un communiqué officiel diffusé ce jeudi 20 juin, la BCEAO a annoncé cette initiative ambitieuse visant à simplifier et accélérer les transactions financières au sein de l’espace UEMOA. Ce système permettra aux utilisateurs de réaliser des transferts de fonds instantanés, quel que soit le type de compte détenu – qu’il s’agisse d’un compte bancaire, d’un compte d’émetteur de monnaie électronique, d’une institution de microfinance, ou encore d’un établissement de paiement connecté au réseau interopérable.

L’objectif principal de cette plateforme est de rendre les services financiers plus accessibles et efficaces pour les populations de la région. Désormais, il sera possible d’effectuer des transferts et des paiements vers n’importe quel compte bénéficiaire, indépendamment de l’institution financière de l’expéditeur ou du bénéficiaire. Les fonds seront disponibles immédiatement après la transaction, offrant ainsi une fluidité et une rapidité inédites jusqu’à présent.

En plus de simplifier les transactions quotidiennes, ce système stimulera également l’innovation financière au sein de l’UEMOA. En facilitant les échanges monétaires et en encourageant l’interopérabilité entre les différentes entités financières, la BCEAO vise à renforcer l’intégration économique et monétaire dans la région ouest-africaine.

Ce lancement marque une étape cruciale vers un système financier plus moderne et inclusif dans l’UEMOA, promettant de transformer positivement la manière dont les citoyens et les entreprises effectuent leurs transactions au quotidien.

Scandale au CMS : Le PM Ousmane Sonko s’implique dans le dossier

Les syndicats regroupés au sein du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) voient enfin une lueur d’espoir quant à leurs demandes de transparence au sein de leur institution financière. Une délégation des organisations syndicales du CMS, ayant sollicité une audience auprès du Premier Ministre Ousmane Sonko le 8 mai dernier, a reçu une réponse positive le 4 juin. Sous les instructions du Premier Ministre, le ministre de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire a rencontré cette délégation pour discuter en profondeur de la situation du CMS. Un compte-rendu complet sera ensuite transmis au Premier Ministre.

La délégation a récemment rencontré le Dr Alioune Dione, ministre de la Microfinance, dans les locaux des Sphères Ministérielles de Diamniadio le jeudi 20. Cette réunion fait suite aux mouvements syndicaux récents visant à attirer l’attention des nouvelles autorités sur les pratiques controversées qui ont marqué l’institution financière ces dernières années.

À noter que des arrestations ont eu lieu parmi le personnel du CMS, suite à des financements effectués à travers les lettres de garanties du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP).

La collaboration entre les syndicats du CMS et le gouvernement, sous l’égide du Premier Ministre Ousmane Sonko, semble donc être un pas significatif vers une résolution des problèmes et une réforme attendue au sein de cette institution financière cruciale pour le Sénégal.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La Coalition Gueum Sa Bopp exprime avec une profonde affliction son désaveu face aux récentes initiatives de déguerpissements improductifs et asociales perpétrées par le nouveau régime, ciblant les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar, et Sandaga (Rokhou Disquettes).

Cette décision unilatérale, dépourvue de mesures d’accompagnement, illustre une fois de plus la stigmatisation, la répression et le traitement arbitraire infligés aux marchands ambulants par les nouvelles autorités. Ces jeunes entrepreneurs méritent d’être encadrés, organisés, formalisés et soutenus par l’État, qui, dans l’exercice de ses missions régaliennes, doit instaurer des conditions propices à l’emploi et à l’employabilité des jeunes, et non l’inverse.

Par ailleurs, la Grande Coalition Gueum Sa Bopp condamne vigoureusement la réduction des prix imposée aux boulangers par le nouveau régime. En outre, la coalition déplore l’absence de concertation entre les autorités et les acteurs du secteur boulanger. Cette décision, contre-productive et non inclusive, contrevient aux principes de bonne gouvernance.

Par ailleurs, la Coalition Gueum Sa Bopp, ayant pris connaissance de la mutinerie au Camp Pénal de Liberté 6, exprime sa solidarité envers les familles des détenus victimes de répression et appelle à des sanctions disciplinaires contre les responsables. Dans cette optique, la coalition exhorte l’Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des personnes incarcérées.

Aussi, la Coalition Gueum Sa Bopp dénonce avec vigueur l’approche populiste du ministre des Transports à l’encontre des transporteurs, observée à la veille de la Tabaski. La coalition fustige cette démarche isolée, menée sans concertation avec les acteurs du secteur, et souligne que le gouvernement porte l’entière responsabilité de la situation chaotique qui secoue divers secteurs d’activité du pays.

Enfin, la Coalition Gueum Sa Bopp a suivi avec attention les tensions observées à Médina Gounass. À ce titre, elle invite les parties prenantes à la retenue et à favoriser la cohésion sociale pour garantir une paix durable.

Fait à Dakar le 20 Juin 2024

Cellule de communication de Gueum Sa Bopp

Babacar Justin Mbengue Délégué national chargé de la presse

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Sécurité de Proximité : Les ASP radiés entre 2021 et 2024 invitent à déposer leurs dossiers pour révision

La Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a récemment annoncé une initiative importante visant à réintégrer les Assistants à la sécurité de proximité (ASP) radiés entre 2021 et 2024. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de consolidation et de réconciliation nationale lancés par le Président de la République.

Dans un communiqué diffusé ce mercredi, la Direction générale de l’ASP a invité tous les ASP concernés à se rapprocher des Unités départementales pour déposer des demandes de révision de leurs dossiers. L’objectif est de réexaminer les cas de radiation et de permettre à ceux qui ont été injustement ou arbitrairement exclus de retrouver leur poste.

« Chaque intéressé doit joindre à son dossier son acte de radiation, » précise le communiqué. Cette précision est cruciale pour assurer que toutes les demandes soient traitées de manière rigoureuse et transparente.

Les ASP concernés ont jusqu’au 31 juillet 2024 pour soumettre leurs demandes de révision. La Direction générale de l’ASP a souligné l’importance de respecter ce délai pour garantir que toutes les demandes soient examinées en temps opportun.

Cette initiative est perçue comme un geste fort de la part du gouvernement pour renforcer la confiance et la cohésion au sein des forces de sécurité de proximité. Elle démontre également un engagement à rectifier les erreurs passées et à offrir une seconde chance à ceux qui ont été radiés.

La réintégration des ASP radiés est un élément clé dans la dynamique de réconciliation nationale prônée par le Président de la République. En permettant à ces agents de sécurité de retrouver leur poste, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions de travail des ASP, mais aussi renforcer la sécurité et la paix sociale dans le pays.

Les ASP jouent un rôle crucial dans la sécurité de proximité, en assurant une présence sur le terrain et en aidant à prévenir les actes de délinquance et de violence. Leur réintégration pourrait ainsi contribuer à une meilleure sécurité pour tous les citoyens.

Cette initiative de révision des radiations des ASP entre 2021 et 2024 est une démarche salutaire pour la consolidation de la paix et de la sécurité au Sénégal. Les ASP concernés sont encouragés à préparer leurs dossiers et à les soumettre avant la date limite pour bénéficier de cette opportunité de réintégration.

Mboro : Les ministres de l’Intérieur et de l’Industrie en visite de terrain aux ICS

Aujourd’hui, les ministres de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, ont effectué une visite de terrain aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Mboro. Cette visite avait été annoncée ce matin et s’inscrit dans le cadre des efforts pour résoudre les tensions entre l’usine et les communautés locales.

Durant leur visite, les ministres ont inspecté les champs où des opérations de sondage ont été menées par l’usine. Ils ont également visité d’autres sites pertinents avant de se rendre à l’usine pour une rencontre à huis clos avec l’administration des ICS.

À l’issue de cette réunion, les ministres ont promis d’organiser prochainement une nouvelle rencontre incluant les deux parties concernées : les ICS et le collectif des villages impactés. L’objectif de cette future réunion est de trouver un terrain d’entente et de parvenir à une solution satisfaisante pour toutes les parties. Une première rencontre avait déjà été organisée à Dakar dans le but de dénouer cette situation complexe.

Le gouverneur de la région de Thiès était également présent lors de cette visite, soulignant l’importance de cette initiative pour la région et la volonté des autorités de trouver une solution durable aux problèmes rencontrés.

Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
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Kédougou : Début du BAC Technique avec 256 candidats répartis en 4 séries

L’examen du baccalauréat technique a débuté ce jeudi à Kédougou avec la participation effective de 245 candidats sur les 256 inscrits, marquant un taux de présence de 95,97 %. Cette édition 2024 concerne quatre séries : la STEG (Sciences et Techniques de l’Électrotechnique et de la Gestion) avec 105 candidats, la STIDD (Sciences et Techniques de l’Industrie et du Développement Durable) avec 102 candidats, la T2 avec 3 candidats, et la T1 avec un seul candidat.

Ce matin, l’inspecteur d’académie a visité le centre d’examen et s’est déclaré satisfait des conditions d’organisation. Il a souligné l’importance du respect des règles strictes pour assurer le bon déroulement des épreuves. Le président du jury a rappelé aux candidats l’interdiction formelle de disposer d’appareils connectés dans l’enceinte du centre, tout en invitant les parents à maintenir la quiétude et la tranquillité pendant cette période cruciale.

Le nombre de candidats inscrits au BAC technique cette année est identique à celui de l’année dernière, soit 256. Cependant, le nombre d’absents a augmenté, passant de 2 l’année dernière à 11 cette année. Parmi les 256 inscrits au jury 1522, 110 sont des filles, mettant en lumière la participation féminine dans les filières techniques à Kédougou.

L’examen du baccalauréat technique à Kédougou se déroule sous de bonnes conditions avec une participation élevée. Les autorités académiques veillent au respect des règlements et encouragent un environnement serein pour les candidats. Les légères variations dans le taux d’absentéisme par rapport à l’année précédente ne perturbent pas le bon déroulement de cet examen crucial pour les jeunes de la région.

Horreur à Kaffrine : Une fillette de 2 ans égorgée par son oncle

La petite ville de Kaffrine est sous le choc après un acte d’une violence inouïe : un jeune homme, identifié comme étant l’oncle de la victime, a égorgé une fillette âgée seulement de 2 ans. Selon les rapports de Bës Bi le jour, l’individu, qui était étudiant à l’UGB, aurait des antécédents de troubles psychiatriques, ce qui laisse penser à un acte commis dans un état de déséquilibre mental.

L’incident a plongé la communauté locale dans la consternation et l’incompréhension. Le corps sans vie de la petite fille a été transporté à l’hôpital régional Thierno Brahim Ndao de Kaffrine, tandis que l’auteur présumé de cet acte abominable a été appréhendé et placé en détention.

Les autorités locales ainsi que la population de Kaffrine sont profondément choquées par cette tragédie, et des questions sur la sécurité et la santé mentale de l’agresseur présumé commencent à émerger. Une enquête approfondie est attendue pour comprendre les circonstances exactes de ce crime atroce et pour assurer que justice soit rendue pour la jeune victime innocente.

Réconciliation Nationale : Appel du DG de l’ASP aux Agents Radiés

Le Directeur Général de l’Agence de Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a lancé un appel aux agents qui ont été radiés entre 2021 et 2024. Dans un communiqué relayé par Senegal7, il invite ces agents à se rapprocher des unités départementales de l’ASP afin de déposer des demandes de révision de leurs dossiers.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dynamique de réconciliation nationale initiée par le président de la République. Seydina Oumar Touré a souligné l’importance de ce processus pour permettre aux agents concernés de réintégrer éventuellement leur poste, contribuant ainsi à la cohésion sociale et à la consolidation des institutions de sécurité.

L’appel du DG de l’ASP vise à offrir une opportunité de réexamen équitable des situations individuelles, dans le respect des principes de justice et de transparence. Les agents intéressés sont encouragés à saisir cette occasion pour faire valoir leurs droits et participer activement à la construction d’un climat de confiance et d’unité au sein de l’Agence de Sécurité de Proximité.

Cette démarche reflète l’engagement continu en faveur de la réconciliation et de la justice sociale au Sénégal, soutenue par les efforts concertés des institutions nationales sous l’égide du leadership présidentiel.

Incidents à Thiénaba : Tensions croissantes autour de l’usine Éléphant vert

La commune de Thiénaba, précisément le village de Ndane, est le théâtre de troubles croissants alors que les habitants ont intensifié leur protestation contre l’usine Éléphant vert. Cette montée de tensions a culminé avec le blocage des accès à l’usine et des actes de vandalisme dans la région.

Les habitants de Ndane, ainsi que ceux des villages environnants comme Keur Assane Lô, ont exprimé leur mécontentement depuis plusieurs mois, exigeant la délocalisation de l’usine Éléphant vert. Leur principale revendication repose sur des préoccupations concernant la gestion des déchets toxiques, qu’ils accusent l’usine de générer.

La situation a atteint un point critique récemment lorsque des barricades ont été érigées, entravant l’accès à l’usine et provoquant des incendies sur les voies principales. Les autorités locales, ainsi que les forces de secours et de sécurité, ont été mobilisées pour gérer la crise.

L’usine Éléphant vert, un acteur économique majeur dans la région, est désormais au centre d’un débat houleux entre les besoins économiques et les préoccupations environnementales et sanitaires des résidents locaux. Les autorités sont actuellement sur place pour évaluer la situation et chercher des solutions afin d’apaiser les tensions et répondre aux demandes des habitants.

Cette affaire continue d’évoluer, et il est crucial de surveiller de près les développements futurs alors que les négociations et les efforts de médiation sont en cours pour trouver un terrain d’entente entre toutes les parties concernées.

Tabaski sanglante à Médina Gounass : Un conflit communautaire fait un mort et plusieurs blessés

Des échauffourées ont éclaté ce lundi dans la ville sainte de Médina Gounass, résultant en un mort, plusieurs blessés, et de nombreux dégâts matériels. Le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a publié un communiqué détaillant ces événements tragiques.

Le jour sacré de Tabaski, censé être marqué par la grâce et le pardon, a été terni par un acte de violence indescriptible. Selon le communiqué, un groupe appartenant à la communauté Ngabou a attaqué le cortège du khalife général Thierno Ahmadou Tidiane Ba (Rta). Après avoir accompli la prière de l’Aid-El-Kébir, le cortège du khalife a été arrêté par la gendarmerie pour des raisons de sécurité au croisement « Amadou Tidiane Gollo ». Après environ 15 minutes, le cortège a pu reprendre sa route.

Cependant, à proximité de la mosquée des « Ngabounké », une foule immense a intercepté le cortège avec des jets de pierres. Cet assaut a entraîné la mort d’une personne, blessé plusieurs autres, endommagé des véhicules, et provoqué des incendies dans des maisons. La gendarmerie est intervenue pour rétablir le calme et la sérénité.

Le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a dénoncé fermement cet acte inhumain et lâche. Ils ont interpellé le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en sa qualité de chef suprême des armées, pour mettre un terme à ces atrocités récurrentes orchestrées par la communauté des Ngabounké.

Le communiqué rappelle que Médina Gounass, créée en 1936 par Thierno Mouhamadou Saïdou BA (Rta), est une ville sainte. Depuis sa fondation, diverses familles ont migré vers cette ville avec le serment de rester sous l’autorité de Thierno et de l’assister dans sa mission de propagation de l’islam, de la sunna, et de la tidianiyya. Aujourd’hui, la ville compte une population estimée à plus de 100 000 habitants.

En conclusion, le Cadre d’échanges et d’organisation des disciples de Thierno Mouhamadou Saïdou Ba a réitéré que de tels comportements ne sauraient être tolérés dans cette ville sainte. Ils ont exprimé leurs pensées et prières pour les familles endeuillées et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Homosexualité : Imam Libass Lahi Appelle les Autorités à Prendre leurs Responsabilités

En ce jour de Tabaski, l’Imam Libass Lahi, khalife des Baye Fall, a profité de l’occasion pour aborder un sujet sensible et controversé devant des milliers de fidèles. Lors de son sermon, il a exprimé son inquiétude profonde concernant l’homosexualité, qu’il a qualifiée de « pire maladie » pouvant atteindre une personne.

Une Prise de Position Ferme

Imam Libass Lahi a dénoncé le silence de certaines autorités sur cette question, les exhortant à prendre leurs responsabilités. Selon lui, il est crucial que les dirigeants n’hésitent pas à dire la vérité et à agir contre ce qu’il considère comme un fléau.

« Le prophète Mouhammed (PSL) avait affirmé que c’est le mal que je crains plus pour vous », a-t-il rappelé, soulignant ainsi la gravité de la situation selon les enseignements islamiques.

Un Appel à l’Action

Le guide religieux a insisté sur la nécessité pour les autorités de ne pas rester indifférentes face à l’homosexualité. Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une inaction ou une peur de s’exprimer ouvertement sur le sujet. Pour Imam Libass Lahi, le moment est venu pour les dirigeants de montrer du courage et de prendre des mesures concrètes pour contrer ce phénomène.

Réactions et Controverses

Les déclarations de l’Imam ont suscité diverses réactions parmi les fidèles et la société civile. Si certains soutiennent sa position, d’autres appellent à la tolérance et au respect des droits individuels, y compris ceux des personnes homosexuelles. Ce débat reflète les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise sur les questions de mœurs et de liberté individuelle.

Le sermon de l’Imam Libass Lahi lors de la prière de la Tabaski a mis en lumière un débat délicat et complexe. En appelant les autorités à prendre leurs responsabilités, il a ouvert un dialogue sur un sujet qui reste tabou pour beaucoup. La manière dont les dirigeants répondront à cet appel pourrait avoir des implications significatives pour la cohésion sociale et les droits humains au Sénégal.

Homosexualité : Imam Libass Lahi appelle les autorités à prendre leurs responsabilités

En ce jour de Tabaski, l’Imam Libass Lahi, khalife des Baye Fall, a profité de l’occasion pour aborder un sujet sensible et controversé devant des milliers de fidèles. Lors de son sermon, il a exprimé son inquiétude profonde concernant l’homosexualité, qu’il a qualifiée de « pire maladie » pouvant atteindre une personne.

Une Prise de Position Ferme

Imam Libass Lahi a dénoncé le silence de certaines autorités sur cette question, les exhortant à prendre leurs responsabilités. Selon lui, il est crucial que les dirigeants n’hésitent pas à dire la vérité et à agir contre ce qu’il considère comme un fléau.

« Le prophète Mouhammed (PSL) avait affirmé que c’est le mal que je crains plus pour vous », a-t-il rappelé, soulignant ainsi la gravité de la situation selon les enseignements islamiques.

Un Appel à l’Action

Le guide religieux a insisté sur la nécessité pour les autorités de ne pas rester indifférentes face à l’homosexualité. Il a critiqué ce qu’il perçoit comme une inaction ou une peur de s’exprimer ouvertement sur le sujet. Pour Imam Libass Lahi, le moment est venu pour les dirigeants de montrer du courage et de prendre des mesures concrètes pour contrer ce phénomène.

Réactions et Controverses

Les déclarations de l’Imam ont suscité diverses réactions parmi les fidèles et la société civile. Si certains soutiennent sa position, d’autres appellent à la tolérance et au respect des droits individuels, y compris ceux des personnes homosexuelles. Ce débat reflète les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise sur les questions de mœurs et de liberté individuelle.

Le sermon de l’Imam Libass Lahi lors de la prière de la Tabaski a mis en lumière un débat délicat et complexe. En appelant les autorités à prendre leurs responsabilités, il a ouvert un dialogue sur un sujet qui reste tabou pour beaucoup. La manière dont les dirigeants répondront à cet appel pourrait avoir des implications significatives pour la cohésion sociale et les droits humains au Sénégal.

Message de Tabaski de Karim Wade : Un Appel à la Solidarité et à la Réconciliation

Chères Sénégalaises, Chers Sénégalais,

En ce jour béni de Tabaski, Karim Wade adresse ses vœux les plus chaleureux à toute la nation sénégalaise, en harmonie avec l’esprit de sacrifice d’Abraham et de réconciliation qui caractérise cette grande fête de la foi islamique.

Un Rappel des Valeurs Fondamentales

La Tabaski, également connue sous le nom d’Aïd el Kébir, est un moment poignant qui rappelle la force de la foi et l’importance capitale de la soumission à la volonté divine. Pour Karim Wade, cette fête est aussi une occasion de renforcer les liens qui unissent les Sénégalais et d’augmenter le partage avec les plus démunis, reflétant ainsi les valeurs de solidarité et de fraternité profondément ancrées dans la culture sénégalaise.

Soutien aux Efforts du Gouvernement

Karim Wade exprime son souhait que le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement poursuivent et intensifient leurs efforts pour engager des initiatives audacieuses et visionnaires au bénéfice de chaque Sénégalais. Ces initiatives devraient inclure :

  • L’autosuffisance alimentaire
  • L’accès universel à l’électricité et à l’eau potable
  • Une éducation de qualité pour tous les enfants
  • La création d’emplois durables pour les jeunes

Exploiter le Potentiel du Sénégal

Reconnaissant l’immense potentiel du Sénégal, Karim Wade appelle à l’utiliser pour bâtir une économie robuste et ouverte sur le monde, capable de replacer le Sénégal au cœur des échanges internationaux. Il souligne également l’importance de renouveler son engagement envers une politique fondée sur l’éthique et le respect mutuel.

Réformes et Réconciliation

La récente période électorale a montré que la démocratie sénégalaise exige des réformes constitutionnelles pour renforcer la confiance des compatriotes dans les institutions. Karim Wade souligne que ce moment est propice pour renouveler cet engagement et travailler ensemble pour la paix, le progrès et l’unité du Sénégal.

Un Appel au Pardon et à la Paix

En ce jour béni, Karim Wade demande pardon à tous ceux qu’il a pu offenser, espérant que cette Tabaski inspire tous les Sénégalais à travailler ensemble pour un avenir meilleur. Il conclut son message par un souhait de paix et de prospérité pour la nation, en affirmant :

« Déwenati ! Que la paix soit avec vous tous et que notre Nation retrouve la prospérité dans la fraternité et la justice. »

Le message de Karim Wade pour la Tabaski 2024 est un appel sincère à la solidarité, à la réconciliation et à l’action collective pour un Sénégal uni et prospère. En soulignant l’importance des valeurs traditionnelles et des efforts gouvernementaux, il encourage tous les Sénégalais à participer activement à la construction d’une société plus juste et équitable.

Tabaski 2024 : El Malick Ndiaye invite à la solidarité nationale et à la cohésion sociale

En ce jour sacré de l’Aïd El Kébir, le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, El Malick Ndiaye, a adressé un message fort de solidarité et de cohésion sociale au peuple sénégalais. Lors de la prière de l’Aïd El Kébir, célébrée à la mosquée de Loumbeul dans la commune de Dahra Djoloff, M. Ndiaye, accompagné de l’adjoint au préfet de Linguère, Aly Baydi Kane, a appelé à l’entraide et à l’unité nationale.

Un Appel à la Solidarité

Dans son discours, El Malick Ndiaye a souligné l’importance de la solidarité nationale, particulièrement en cette période de fête. Il a exhorté les Sénégalais aisés à partager avec les plus démunis, rappelant ainsi les valeurs de générosité et de fraternité qui caractérisent cette fête religieuse.

« En ce jour de l’Aïd El Kébir, les Sénégalais nantis doivent faire preuve de solidarité et d’entraide envers les personnes nécessiteuses », a déclaré M. Ndiaye.

Prier pour le Développement du Pays

Le ministre a également demandé des prières pour les nouvelles autorités du pays, afin qu’elles puissent mener à bien les projets de développement socio-économique du Sénégal. Il a exprimé l’espoir que les efforts du gouvernement en matière d’infrastructure et de transport aérien et terrestre porteront leurs fruits pour le bien-être de tous les citoyens.

Soutien aux Paysans et Préparatifs pour l’Hivernage

Reconnaissant les défis particuliers de la période pré hivernale, El Malick Ndiaye a informé que le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour soutenir les paysans. Cette période est cruciale pour l’agriculture, et des mesures ont été mises en place pour garantir un hivernage pluvieux et bénéfique.

Appel aux Guides Religieux

El Malick Ndiaye a aussi lancé un appel aux guides religieux pour qu’ils continuent de prier pour la paix, la prospérité et la stabilité sociale au Sénégal. Il a particulièrement sollicité l’imam Mbaye Seck, qui a dirigé la prière des deux Raakas, de prier pour un hivernage pluvieux, essentiel pour la saison agricole à venir.

En ce jour de célébration, El Malick Ndiaye a rappelé les valeurs fondamentales de solidarité, de cohésion sociale et de soutien communautaire. Son message vise à renforcer l’unité nationale et à encourager les Sénégalais à travailler ensemble pour un avenir meilleur. Les prières pour la paix, la prospérité et un hivernage pluvieux résonnent comme un appel à l’action collective pour le bien-être du Sénégal.

Aïd-Al-Kabiir à Ndiaganiao : Le retour du président Bassirou Diomaye Faye dans sa terre natale

Après avoir dirigé la prière de l’Aïd-Al-Kabiir à la Grande Mosquée de Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué un retour émouvant dans sa terre natale de Ndiaganiao. Cette célébration sacrée de l’Aïd-Al-Kabiir a offert à Son Excellence l’occasion tant attendue de rendre visite à sa famille et à ses proches, qui l’ont vu grandir dans ce bastion de fraternité et de cohésion sociale.

À Ndiaganiao, précisément à Ndiandiaye, les images captivantes ont immortalisé le chef de l’État partageant des moments chaleureux et intimes avec ses proches lors de cette fête joyeuse. Pour Bassirou Diomaye Faye, cette visite revêt une signification profonde, marquant un retour aux racines qui ont façonné son parcours et renforçant les liens précieux qui l’unissent à sa communauté d’origine.

La présence du président dans cette région emblématique a été saluée avec enthousiasme par les résidents locaux, témoignant de l’affection et du respect mutuel entre le leader national et les habitants de Ndiaganiao. Ce retour à Ndiandiaye restera gravé comme un témoignage vivant de l’importance de la famille, de la tradition et du lien indéfectible entre le président et la terre qui l’a vu naître.

En cette période de célébration et de réunion familiale, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement envers le développement inclusif et le bien-être de toutes les communautés sénégalaises, inspiré par les valeurs de solidarité et de compassion qui caractérisent son engagement politique.

À mesure que le président continue de diriger le pays vers un avenir prometteur, son retour à Ndiaganiao représente un rappel puissant de l’importance de rester connecté à ses racines et à la communauté qui a façonné son chemin vers la plus haute fonction de l’État.

Sécurisation Combinée à Kaffrine : 29 Individus Interpellés

Dans le cadre de la sécurisation des citoyens et de leurs biens à la veille de la fête de la Tabaski, une opération combinée a été menée par les forces de l’ordre à Kaffrine. Cette intervention, conduite par les éléments du commissariat central et les gendarmes de la compagnie locale, visait principalement à lutter contre le vol de bétail, un problème récurrent dans la région.

Une Opération Conjointe Efficace

L’opération a été dirigée par le commissaire Balla Fall et le capitaine Diallo, et s’est déroulée de 20 heures à 2 heures du matin. Les forces de défense et de sécurité ont travaillé de concert pour assurer une couverture maximale et une intervention rapide sur toute la zone concernée. Cette descente inopinée a permis d’atteindre plusieurs objectifs sécuritaires essentiels.

Arrestations et Infractions

Au total, 29 individus ont été interpellés au cours de cette opération. Parmi eux, 24 personnes ont été arrêtées pour vérification d’identité. Cette mesure est couramment utilisée pour s’assurer que tous les individus présents dans la zone sont en règle et ne représentent pas une menace pour la sécurité publique.

Deux autres individus ont été arrêtés pour ivresse publique et manifeste, ce qui constitue une infraction en vertu de la réglementation locale visant à maintenir l’ordre public et la sécurité. En outre, deux personnes ont été arrêtées pour nécessité d’enquête, ce qui suggère qu’elles sont susceptibles d’être impliquées dans des activités criminelles nécessitant une investigation plus approfondie.

Enfin, une personne a été arrêtée pour conduite sans permis de conduire, une infraction grave qui met en danger la sécurité routière et la vie des citoyens.

Contexte de l’Opération

Cette opération intervient dans un contexte de préparation de la fête de la Tabaski, une période durant laquelle le vol de bétail tend à augmenter. Les forces de l’ordre ont intensifié leurs efforts pour prévenir ces crimes et assurer une fête paisible et sécurisée pour tous les habitants de Kaffrine. Les autorités locales ont souligné l’importance de telles opérations pour dissuader les délinquants et renforcer la sécurité dans la région.

Réactions et Perspectives

Les habitants de Kaffrine ont accueilli favorablement cette intervention des forces de l’ordre, reconnaissant l’importance de telles mesures pour leur sécurité. Les autorités locales ont promis de poursuivre ces opérations de sécurisation et d’intensifier les efforts de prévention et de lutte contre le crime.

L’opération combinée menée à Kaffrine par les forces de l’ordre a démontré l’efficacité de la coopération entre la police et la gendarmerie pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Avec 29 individus interpellés pour diverses infractions, cette action proactive a contribué à réduire la criminalité et à instaurer un climat de confiance et de sécurité à la veille de la Tabaski. Les autorités locales restent déterminées à maintenir ces efforts et à protéger la communauté contre toutes les formes de criminalité.

Kaolack / Tabaski 2024 : Message du sermon de l’Imam Ratib de la Grande Mosquée « Sérigne Babacar Sy Kane »

La Tabaski, célébration musulmane marquant le sacrifice d’Abraham, a été observée ce lundi à travers tout le pays. À Kaolack, l’Imam Ratib de la Grande Mosquée, Sérigne Babacar Sy Kane, également Khalif général de la famille feu Elhadji Abdou Hamid Kane, a dirigé la prière.

Dans son sermon, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a adressé ses félicitations à tous les musulmans du Sénégal et du monde entier à l’occasion de cette fête sacrée. Il a souligné l’importance des nouveaux dirigeants du pays, le Président de la République et son Premier Ministre, représentés lors de la prière par le gouverneur de région, Elhadji Ousmane Kane. L’Imam a évoqué les concepts islamiques de « Jub Jubanti et Jubal », appelant les fidèles à rester sur le chemin de la droiture et à respecter les principes de leur foi.

L’appel à la solidarité et à la générosité a été un thème central de son discours, exhortant les musulmans à soutenir mutuellement et à apporter leur aide à ceux dans le besoin. Il a également insisté sur l’importance du respect filial, soulignant que le respect des parents est une source de bénédiction.

Sur le plan socio-économique, l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a abordé la question des impôts, les présentant comme un devoir citoyen essentiel. Il a expliqué que les impôts sont nécessaires pour garantir la prise en charge des besoins sanitaires, éducatifs et sécuritaires de la population, ainsi que pour permettre les investissements nécessaires au développement du pays.

En conclusion, l’Imam a exprimé sa gratitude envers toutes les autorités locales et nationales, soulignant l’importance de l’unité et de la coopération pour le bien-être commun. Son sermon a été une invitation à préserver les valeurs de l’islam et à contribuer activement au progrès de la société sénégalaise.

Cette célébration de la Tabaski sous la guidance de l’Imam Sérigne Babacar Sy Kane a été un rappel poignant des principes fondamentaux de la foi et de l’engagement citoyen pour le bien-être collectif.

Dahra Djoloff : Prière de la Tabaski 2024 sous le signe de la solidarité et du développement

Ce lundi, la ville de Dahra Djoloff s’est jointe aux célébrations de la fête de la Tabaski, rassemblant une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise. Au cœur de cette journée de prière, le ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a conduit une délégation nombreuse pour les Rakkas à la mosquée de Loumbeul, quartier emblématique de Dahra Djoloff.

À la fin des prières, lors d’une rencontre avec la presse, El Hadji Malick Ndiaye a exprimé sa gratitude envers Allah et a transmis les salutations et les vœux du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, par l’intermédiaire de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Le ministre a souligné l’importance de la solidarité pendant cette période de fête, appelant les nantis à soutenir leurs voisins démunis.

« Pratiquer et vivre la solidarité en cette période de Tabaski est un devoir envers la communauté », a déclaré El Hadji Malick Ndiaye, insistant sur la nécessité d’offrir aide et soutien aux plus vulnérables. Il a également encouragé à transmettre des vœux chaleureux à tous, renforçant ainsi les liens de fraternité et d’unité.

En termes de perspectives pour le Sénégal, le ministre a sollicité des prières pour un pays marqué par la paix, la cohésion sociale et un hivernage bénéfique. Soulignant l’importance du développement national, El Hadji Malick Ndiaye a appelé les fidèles à s’approprier le « Jub, Jubeul et Jubanti », symbolisant l’engagement envers un Sénégal prospère et en croissance.

Cette journée de prière et de partage à Dahra Djoloff a ainsi été marquée par les valeurs de solidarité et d’aspiration collective à un avenir meilleur, incarnant les principes de l’Islam et les aspirations d’une nation en mouvement.

Médina Gounass : Un Mort et Plusieurs Blessés dans des Affrontements entre Communautés Religieuses

En ce jour sacré de l’Eid, qui est censé être une période de partage, de solidarité et de paix, la localité de Médina Gounass, située dans la région de Kolda, a été le théâtre de violents affrontements entre deux communautés religieuses confrériques. Ce conflit a tragiquement entraîné la mort d’une personne, ainsi que plusieurs blessés et des destructions matérielles significatives.

Contexte des Affrontements

Les tensions ont éclaté après la prière de l’Eid entre les disciples de Thierno Mouhamadou Seydou Bâ et ceux de Thierno Amadou Baldé. Ces deux communautés, qui avaient auparavant apaisé leurs différends, se sont violemment affrontées, marquant une résurgence de conflits latents.

Bilan Humain et Matériel

Le bilan provisoire de ces affrontements fait état d’un mort et de nombreux blessés, certains grièvement. Les infrastructures locales ont également subi des dégâts importants, ajoutant une dimension matérielle à cette tragédie humaine.

Appel au Calme

Face à cette situation alarmante, le khalife de Médina Gounass a réagi rapidement. Par le biais de son porte-parole, il a appelé les disciples au calme et à la retenue. Cet appel vise à prévenir une escalade de la violence et à restaurer la paix dans cette communauté endeuillée.

Réactions et Conséquences

Cet incident a profondément choqué les habitants de Médina Gounass et de la région de Kolda. Il met en lumière les tensions sous-jacentes qui peuvent persister au sein des communautés religieuses, malgré des périodes de paix apparente.

Les autorités locales et nationales sont maintenant confrontées à la tâche délicate de désamorcer ces tensions et de promouvoir un dialogue constructif entre les différentes factions. Des mesures de sécurité supplémentaires pourraient être nécessaires pour prévenir de nouveaux affrontements.

Importance de la Paix et de la Réconciliation

En ce jour qui devrait symboliser l’unité et la fraternité, les événements de Médina Gounass rappellent tristement la fragilité de la paix. Les leaders religieux et communautaires jouent un rôle crucial dans la médiation et la promotion de la réconciliation. Leur engagement à résoudre pacifiquement les conflits est essentiel pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Les affrontements à Médina Gounass sont une tragédie qui ternit un jour sacré de célébration. Alors que la communauté pleure les victimes et commence à reconstruire, il est impératif que tous les acteurs concernés s’engagent dans un processus de paix durable. Les efforts de réconciliation et de dialogue sont essentiels pour restaurer la confiance et la cohésion sociale dans cette région.

Drame à Yeumbeul : Un ex-détenu gracié accusé de meurtre d’un jeune tailleur

Hier dimanche, une violente altercation a viré au drame à Yeumbeul, où un repris de justice a tué un tailleur. Le présumé meurtrier, récemment libéré grâce à une grâce présidentielle accordée à la veille de Tabaski, a été arrêté par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Diamé Yaré Fall.

Le suspect, M. Thiaw, un chauffeur de 25 ans, avait bénéficié de la clémence présidentielle, espérant une seconde chance pour se réinsérer dans la société. Cependant, au lieu de saisir cette opportunité, il a rapidement renoué avec ses anciennes habitudes délictueuses. Moins de 24 heures après sa libération, il a été impliqué dans une bagarre fatale.

Selon des sources de Seneweb, l’incident tragique s’est produit lors d’une altercation entre M. Thiaw et un jeune tailleur de 15 ans, M. Youm. Aux alentours de 20 heures, la police de Yeumbeul a été informée du drame. Arrivés sur les lieux, les agents ont découvert le corps sans vie de M. Youm, gisant dans une mare de sang.

Sur place, les policiers ont également trouvé M. Thiaw, qui avait été pris à partie par des témoins en colère. Victime de coups violents, il a été secouru par les forces de l’ordre et évacué au district sanitaire de Yeumbeul pour soigner ses blessures au visage et à la tête. Le corps de la victime, M. Youm, a été transporté à la morgue pour autopsie.

Le commissariat de Yeumbeul a immédiatement ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de cette tragédie. Les habitants du quartier, encore sous le choc, attendent avec impatience les conclusions des autorités.

Cette tragédie soulève des questions sur l’efficacité des processus de réinsertion pour les détenus graciés. La communauté de Yeumbeul, endeuillée par la perte d’un jeune membre, appelle à une réflexion sur les mesures d’accompagnement des ex-détenus pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Ce drame à Yeumbeul est un rappel brutal des défis liés à la réinsertion des ex-détenus. Tandis que la justice suit son cours, la communauté locale espère des réponses et des mesures pour renforcer la sécurité et l’accompagnement des individus bénéficiant de grâces présidentielles.

Yeumbeul : Gracié la Veille de la Tabaski, il Tue un Tailleur le Lendemain

La ville de Yeumbeul a été le théâtre d’un drame tragique dimanche dernier, lorsqu’un ancien détenu, fraîchement gracié, a tué un jeune tailleur de 15 ans. L’incident, qui a choqué la communauté locale, met en lumière les défis de la réinsertion sociale pour certains ex-détenus.

Un Récit Tragique

M. Thiaw, un chauffeur de 25 ans, avait bénéficié de la grâce présidentielle à la veille de la Tabaski, une opportunité qui aurait dû marquer un nouveau départ. Cependant, au lieu de saisir cette chance pour se réinsérer dans la société, il a rapidement renoué avec ses comportements délictueux. Le lendemain de sa libération, une altercation entre M. Thiaw et le jeune tailleur M. Youm a tourné au drame, se soldant par la mort du jeune homme.

Une Altercation Mortelle

Selon des sources de Seneweb, l’incident s’est produit en début de soirée. Informé du drame vers 20 h, le chef de service du commissariat de Yeumbeul, le commissaire Diamé Yaré Fall, a immédiatement déployé ses agents sur les lieux du crime. À leur arrivée, ils ont découvert le corps sans vie de M. Youm, baignant dans une mare de sang. Le présumé meurtrier, M. Thiaw, a été retrouvé sur place, encerclé par une foule en colère.

Intervention de la Police

Les policiers ont dû intervenir rapidement pour éviter que M. Thiaw ne soit lynché par la foule. Malgré leurs efforts, l’ex-détenu a subi des coups et blessures infligés par les habitants avant d’être exfiltré. Gravement blessé au visage et à la tête, il a été transporté d’urgence au district sanitaire de Yeumbeul pour recevoir des soins médicaux. Le corps de la victime, M. Youm, a été envoyé à la morgue pour autopsie.

Réactions et Conséquences

Cet incident soulève des questions sur l’efficacité des mécanismes de réinsertion sociale pour les détenus graciés. La grâce présidentielle, destinée à offrir une seconde chance, peut parfois échouer si le soutien nécessaire n’est pas en place pour aider les bénéficiaires à réintégrer la société de manière constructive.

Appel à la Réflexion

Les autorités locales et les organisations de la société civile sont appelées à réfléchir sur les mesures à prendre pour améliorer la réinsertion des ex-détenus. Un suivi psychologique, des programmes de formation professionnelle et un soutien communautaire renforcé pourraient prévenir de tels incidents à l’avenir.

Le meurtre de M. Youm, un jeune tailleur de 15 ans, par un ancien détenu gracié à Yeumbeul, est une tragédie qui rappelle l’importance cruciale de l’accompagnement dans la réinsertion sociale des ex-détenus. La communauté est en deuil, et les autorités sont interpellées pour renforcer les mécanismes de réintégration afin d’éviter que de telles situations ne se reproduisent.

Tabaski : Le Président Bassirou Diomaye Faye Appelle les Sénégalais à Maintenir la Propreté

À l’occasion de la fête de Tabaski, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un message important aux citoyens, les incitant à maintenir la propreté des villes et des campagnes du pays. Ce lundi, après avoir effectué la prière de l’Aïd el Kébir à la grande mosquée de Dakar, le chef de l’État a souligné l’importance de la propreté, particulièrement en cette période où la production de déchets est significativement accrue.

Un Appel à la Propreté

Le Président Faye a encouragé tous les Sénégalais à redoubler d’efforts pour garder leur environnement propre. « Nous invitons les Sénégalais, où qu’ils soient, à penser à bien nettoyer pour que le Sénégal des villes comme des campagnes garde la propreté que nous avons contribué à lui redonner il y a de cela quelques temps », a-t-il déclaré, faisant référence à la journée de nettoiement organisée le 1er juin. Cette initiative avait mobilisé de nombreux citoyens pour embellir et assainir leur cadre de vie.

Continuer l’Élan du Set Setal

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de perpétuer l’élan d’action commune en matière de propreté, connu sous le nom de Set Setal, une opération de nettoiement visant à assainir les espaces publics. « Nous devons perpétuer cet élan d’action commune pour ce qui est du Set Setal », a-t-il ajouté, rappelant l’importance de ces efforts collectifs.

Une Nouvelle Opération de Nettoiement Annoncée

Dans son discours, le Président Faye a également annoncé une nouvelle opération de nettoiement prévue le 1er juillet sur toute l’étendue du territoire national. Cette initiative vise à renforcer les efforts de nettoyage et à sensibiliser davantage les citoyens à l’importance de la propreté.

Gestion des Déchets durant la Tabaski

Conscient de l’augmentation des déchets durant la fête de Tabaski, le Président Faye a souligné la nécessité de gérer efficacement ces déchets pour éviter la pollution et maintenir la propreté. « Mais avant cette date, nous savons à quel point il y a des déchets à l’occasion de la Tabaski », a-t-il relevé, incitant ainsi les Sénégalais à prendre des mesures proactives pour gérer les déchets de manière appropriée pendant cette période festive.

Le message du Président Bassirou Diomaye Faye à l’occasion de la Tabaski met en lumière l’importance de la propreté et de la gestion des déchets pour un environnement sain. En appelant à la participation active de tous les citoyens, le Président espère perpétuer un esprit de solidarité et de responsabilité collective pour un Sénégal plus propre et plus sain. Les opérations de nettoiement comme le Set Setal jouent un rôle crucial dans cette démarche, et l’annonce de la prochaine opération de nettoiement national le 1er juillet montre l’engagement continu du gouvernement envers cette cause.

Tabaski 2024 : Le message de solidarité du Président Bassirou Diomaye Faye

À l’occasion de la fête de l’Aïd el Kébir, communément appelée Tabaski, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a délivré un message fort de solidarité et de fraternité. Après avoir effectué la prière de l’Aïd à la grande mosquée de Dakar, le président a exprimé sa reconnaissance envers l’élan de solidarité qui caractérise la communauté sénégalaise, tant sur le territoire national qu’à l’étranger.

Un Élan de Solidarité Loué

Le Président Faye a salué le traditionnel élan de solidarité qui unit les Sénégalais, mettant en avant l’importance de ce lien social. « Je voudrais profiter de l’occasion pour saluer l’élan de solidarité traditionnel qui gouverne les rapports de la communauté sénégalaise ici et dans la diaspora », a-t-il déclaré. Ce message intervient dans un contexte où la solidarité est cruciale pour de nombreuses familles, surtout en période de fêtes religieuses marquées par des obligations sociales et financières.

Encouragement à la Fraternité

Le chef de l’État a exhorté les Sénégalais à continuer de cultiver cet esprit de solidarité envers tous, indépendamment des appartenances religieuses. « Je vous invite à perpétuer cet esprit et cette solidarité agissante envers les frères et les sœurs, qu’ils soient de la communauté musulmane ou même d’autres communautés religieuses », a-t-il ajouté. Cette inclusion témoigne de la vision d’un Sénégal uni et solidaire.

Soulagement pour les Pères de Famille

En cette période de grande angoisse pour de nombreux chefs de famille, le Président Faye a reconnu que la solidarité joue un rôle crucial. « Cette solidarité soulage beaucoup de pères de familles en ces périodes de grande angoisse par rapport à l’obligation divine qui leur est prescrite mais aussi par rapport à leurs familles qui les attendent avec beaucoup d’obligations pendant cette période », a-t-il souligné. Cette reconnaissance met en lumière les défis économiques auxquels font face de nombreuses familles sénégalaises lors de la Tabaski.

La Portée des Actes de Solidarité

Le président a insisté sur l’importance de chaque geste de solidarité, quelle que soit son ampleur. « Il n’y a pas de petits actes, il n’y a pas d’actes qui soient aussi d’une grandeur telle qu’on ne puisse pas en mesurer la portée », a-t-il déclaré, soulignant que même les plus petits gestes peuvent avoir un impact significatif sur la vie des autres.

Une Fraternité Renouvelée

En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a rappelé que la fraternité renouvelée et la solidarité agissante peuvent grandement soulager les familles, notamment les pères de famille qui éprouvent des difficultés à accomplir ce rituel abrahamique. « L’importance est que les uns et les autres comprennent à quel point la solidarité agissante dans la fraternité renouvelée peut être gage d’un soulagement pour ces pères de familles qui ont énormément du mal à accomplir ce rituel abrahamique », a-t-il conclu.

Ce message de Tabaski du Président Faye réaffirme l’importance des valeurs de solidarité et de fraternité, indispensables pour le bien-être et la cohésion sociale au Sénégal.

Gossas : 3 morts et 20 blessés dans une collision entre deux bus

La série d’accidents tragiques se poursuit sur les routes du Sénégal, à la veille de la Tabaski. Ce dimanche, aux environs de 6 h, un nouvel accident meurtrier est survenu dans un village de la commune de Patar Lia, région de Fatick. La collision entre deux bus a coûté la vie à trois passagers et fait vingt blessés, dont trois sont dans un état critique, selon des sources de Seneweb.

Les gendarmes de la brigade territoriale de Gossas se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constats nécessaires. Les blessés ont été rapidement transportés vers les structures sanitaires environnantes pour y recevoir les soins nécessaires. Les corps des trois victimes décédées ont été transférés à la morgue.

Une enquête a été ouverte par les pandores de Gossas pour déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique. Cet événement souligne une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Tragique accident sur la Corniche-Ouest de Dakar : Fils de Pape Samba Mboup perd la vie, autre grièvement blessé

Ce dimanche, un accident dévastateur a frappé la corniche-Ouest de Dakar, entraînant une collision entre une moto-Jakarta et une moto Tmax. Selon les informations initiales, cet incident tragique a coûté la vie au fils de Pape Samba Mboup, tandis qu’un autre de ses fils a été grièvement blessé.

Les circonstances précises de l’accident demeurent floues à ce stade, bien que les premiers rapports indiquent une collision dont les détails restent à déterminer. Les secours ont réagi rapidement, dépêchant des équipes sur place pour porter assistance aux victimes et évaluer la gravité de la situation.

Pape Samba Mboup n’a pas encore fait de déclaration publique concernant cette tragédie bouleversante. Nous resterons attentifs à l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Seneweb

Alioune Seck : « Sama Yaye, Tabaski Limou Done Def » – Une Émotion Vive Suite au Décès de Sa Mère Diaga

Alioune Seck, le frère de la célèbre star sénégalaise Waly Seck, s’est exprimé avec émotion lors d’une interview avec Sunubuzz, évoquant le décès de leur mère, Diaga. Dans cette vidéo poignante, Alioune Seck, près de larmes, a partagé l’impact profond de l’absence de sa mère sur les célébrations de la Tabaski.

Sounou Tabaski Dou Saf Dara Ndakh Diaga, Alioune Seck presque en larmes et révèle «Wally Motakh Ñuy

Une Mère Bien-aimée

Diaga, la mère d’Alioune et de Waly Seck, était une figure centrale dans leur famille. Sa disparition a laissé un vide immense, particulièrement ressenti lors des fêtes religieuses comme la Tabaski. Alioune Seck a exprimé combien il est difficile de célébrer cette fête sans sa présence maternelle, rappelant les souvenirs précieux des Tabaskis passées.

Un Témoignage Émouvant

Dans son témoignage, Alioune a décrit avec émotion comment sa mère organisait et préparait chaque détail de la fête, rendant chaque Tabaski mémorable. « Sama Yaye, Tabaski Limou Done Def, » a-t-il dit, soulignant le rôle irremplaçable de Diaga dans leur vie. Ses paroles reflètent non seulement sa douleur personnelle mais aussi l’importance culturelle et émotionnelle de la Tabaski dans la vie familiale sénégalaise.

Le Soutien Familial

Malgré la douleur, Alioune Seck a souligné l’importance du soutien familial en ces moments difficiles. La famille Seck, connue pour sa forte cohésion, continue de se soutenir mutuellement pour traverser cette épreuve. Waly Seck, figure emblématique de la musique sénégalaise, a également exprimé sa tristesse et son soutien à son frère durant cette période.

Un Hommage à Diaga

Cette interview avec Sunubuzz est non seulement un témoignage poignant de la douleur d’Alioune Seck, mais aussi un hommage à Diaga. Sa mémoire continue de vivre à travers les souvenirs et les traditions qu’elle a laissés à sa famille. Pour Alioune, Waly et le reste de la famille Seck, chaque Tabaski sera désormais un moment de réflexion et de souvenir en l’honneur de leur mère bien-aimée.

Accidents de la circulation : Trois morts à Bignona

Ce week-end a été marqué par de tragiques accidents de la circulation à Bignona, causant la mort de trois personnes dans deux incidents distincts impliquant des camions et des motos.

Le premier accident s’est produit sur la RN5, entre Diourou et Koutenghor. Deux personnes ont perdu la vie dans ce violent choc. Les circonstances exactes de l’accident restent à déterminer, mais la collision entre un camion et une moto a été fatale pour les deux victimes.

Peu avant 15 heures, un autre accident mortel s’est produit sur la RN4, à hauteur du marché de Bignona. Un conducteur de moto, communément appelé jakartaman, a tenté une manœuvre dangereuse et s’est retrouvé face à un camion. La violence de l’impact a coûté la vie au conducteur de la moto.

Les autorités locales ont immédiatement réagi en se rendant sur les lieux pour assurer la sécurité et prendre en charge les victimes. Les enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les causes exactes de ces accidents et éviter de tels drames à l’avenir.

Ces incidents tragiques rappellent la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière, notamment la sensibilisation des conducteurs de motos et de camions sur les dangers de la route et l’importance du respect des règles de circulation. Les routes de Bignona, comme beaucoup d’autres, restent des axes à risque où la prudence est de mise.

Nos pensées accompagnent les familles des victimes en cette période de deuil. Nous espérons que des mesures seront prises pour prévenir de futurs accidents et améliorer la sécurité routière dans la région.

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Accident de la caravane des étudiants de Medina Yoro Foula : Aucun décès signalé, mais des blessés à déplorer

Une caravane d’étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), en provenance de Medina Yoro Foula, a été impliquée dans un accident de la circulation aujourd’hui. Le groupe rentrait dans sa localité pour célébrer l’Aid El Kebir lorsque leur bus a été victime d’un accident sur la route.

Heureusement, malgré l’incident, aucun décès n’a été signalé. Cependant, des blessés ont été déplorés, selon nos sources. Les détails précis sur le nombre de blessés et la gravité de leurs blessures n’ont pas encore été divulgués.

Les autorités compétentes ont été alertées et sont sur place pour gérer la situation. Nous suivrons de près cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Pour toute information supplémentaire, veuillez rester connectés pour nos prochaines publications.

Sedhiou : Un bus se renverse à Diopcounda, plusieurs blessés dénombrés

Ce matin, un grave accident de la route s’est produit à hauteur du village de Diopcounda, dans la commune de Oudoucar, à environ 45 km à l’est de Sédhiou. Un bus immatriculé AA083NX s’est renversé aux environs de 12 heures, causant plusieurs blessés.

Les premiers secours sont rapidement arrivés sur les lieux. La gendarmerie et les sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour sécuriser le site de l’accident et déterminer les circonstances exactes de cet incident. Les causes de l’accident restent encore à établir, mais une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cet événement tragique.

Les blessés ont été pris en charge par les secours. Les blessés légers ont été transportés au dispensaire de Dianah Malary pour y recevoir les premiers soins, tandis que les blessés plus graves ont été évacués au centre hospitalier régional de Sédhiou.

La communauté locale est sous le choc suite à cet accident, et des mesures de sécurité routière supplémentaires sont envisagées pour éviter de tels drames à l’avenir. Les autorités locales appellent à la prudence sur les routes, particulièrement dans les zones rurales où les conditions peuvent être plus dangereuses.

Nous suivrons de près l’évolution de la situation et les résultats de l’enquête en cours pour vous tenir informés des développements futurs. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles.

« Critique de la grâce présidentielle : Babacar Bâ dénonce la divulgation des données personnelles des détenus »

L’article pourrait débuter par une explication des récents événements où le président de la République du Sénégal a accordé une grâce présidentielle à 376 détenus, conformément aux articles 43 et 47 de la constitution. Cependant, cette décision a été critiquée par Babacar Bâ du forum du justiciable, qui a exprimé son désaccord sur Twitter, soulignant que la divulgation des données personnelles des détenus graciés constitue une violation de leur dignité humaine.

Le texte pourrait ensuite développer les arguments de Babacar Bâ, mettant en avant pourquoi il considère que la publication de telles informations est problématique du point de vue éthique et légal. Il pourrait également être intéressant d’inclure d’autres points de vue sur cette question pour donner une perspective équilibrée. Enfin, l’article pourrait conclure en soulignant l’importance du respect de la dignité des individus, même dans le contexte de décisions politiques telles que la grâce présidentielle.

Pénurie d’eau à Fayu 1, Thiès : Les habitants dans le désarroi

Depuis plusieurs jours, les résidents de Fayu 1, situé à Thiès, font face à une grave pénurie d’eau qui affecte profondément leur quotidien. La situation est devenue critique, obligeant les habitants à chercher des solutions alternatives pour accéder à l’eau potable.

Selon les témoignages des résidents, la pénurie s’étend de l’arrêt Soumpougua jusqu’à la grande mosquée Imam Kaïré, touchant ainsi une large partie du quartier. « Pour obtenir ce liquide précieux, certains se rendent dans un Daara local, où ils peuvent puiser de l’eau », a déclaré un habitant, soulignant l’importance de ces points d’eau comme source de secours temporaire. D’autres habitants mentionnent se rendre à Toolou Monseigneur pour s’approvisionner, illustrant la diversité des stratégies adoptées face à cette crise.

Cette pénurie intervient à un moment où Thiès connaît des interruptions sporadiques dans son approvisionnement en eau, particulièrement accentuées pendant les week-ends récents. Ces interruptions récurrentes exacerbent les difficultés quotidiennes des résidents de Fayu 1, soulignant un besoin urgent de mesures correctives pour stabiliser l’approvisionnement en eau dans la région.

Les autorités locales et les services concernés sont appelés à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise, assurant ainsi aux habitants de Fayu 1 l’accès à l’eau potable de manière continue et fiable. En attendant, la solidarité entre voisins et les initiatives locales jouent un rôle crucial pour atténuer les impacts de cette pénurie sur la vie quotidienne des résidents.

La situation reste tendue et nécessite une attention urgente afin d’éviter que la pénurie actuelle ne se prolonge davantage, mettant en danger le bien-être et la santé des habitants de Fayu 1 à Thiès.

Fidèles Musulmans célèbrent l’Aïd el-kébir au Stade Léopold Sédar Senghor avec l’Imam Galadio Kâ

Ce dimanche 16 juin 2024, la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a marqué l’Aïd el-Kébir, communément appelé Tabaski, avec une célébration remarquable au Stade Léopold Sédar Senghor à Dakar. L’événement a été conduit par l’Imam Galadio Kâ, entouré de milliers de fidèles venus de toute la région pour cette prière sacrée.

La journée a débuté tôt, avec une atmosphère empreinte de ferveur religieuse alors que les fidèles se rassemblaient pour accomplir la prière de l’Aïd, symbolisant l’esprit de sacrifice et de communion. L’Imam Galadio Kâ a dirigé la prière, rappelant les valeurs d’unité, de solidarité et de paix qui caractérisent cette célébration annuelle.

Le Stade Léopold Sédar Senghor, habituellement lieu de compétitions sportives internationales, a été transformé en un espace de spiritualité où les musulmans ont exprimé leur dévotion à travers des prières collectives et des réflexions sur le sens profond de l’Aïd el-Kébir.

Après la prière, les fidèles ont échangé des salutations chaleureuses et des vœux de bonheur, renforçant ainsi les liens communautaires et familiaux qui sont au cœur de cette fête traditionnelle. Des moments de partage de repas et de générosité envers les plus démunis ont également marqué cette journée de célébration.

Pour beaucoup, cette Tabaski restera gravée dans les mémoires comme une occasion privilégiée de renouveler leur engagement envers leur foi et leur communauté. L’Imam Galadio Kâ et la CMS ont réussi à créer un événement mémorable, alliant spiritualité, tradition et unité au sein de la communauté musulmane sénégalaise.

Un incendie dévastateur ravage le CEM de Diouloulou

Un incendie dévastateur a ravagé le collège d’enseignement moyen (CEM) de Diouloulou, situé dans le sud du Sénégal, dans la nuit de vendredi à samedi. Cet événement tragique a réduit en cendres les locaux administratifs de l’établissement scolaire, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en citant un conseiller municipal de cette commune du département de Bignona.

« Nous sommes impressionnés par les dégâts, et nous nous interrogeons sur les causes de cet incendie en attendant les résultats de l’enquête, » a déclaré Boubacar Keita, président de la commission municipale en charge de l’éducation à Diouloulou, dans une interview avec l’APS.

À quelques semaines des examens, l’incendie a entièrement détruit les locaux de l’administration, y compris le bureau du principal, celui des surveillants, ainsi que la bibliothèque. « Toutes les archives de l’établissement, y compris les extraits de naissance des élèves, les bulletins de notes, les livrets de Bac, ainsi que les matériels de reprographie, ordinateurs, et mobiliers de bureau, ne sont plus que des cendres, » a déploré Boubacar Keita, visiblement choqué par l’ampleur des pertes.

Des éléments suggèrent que l’incendie pourrait être d’origine criminelle. Des habitants de Diouloulou ont signalé que les portes des locaux ravagés par le feu avaient été défoncées et les fenêtres démontées. De plus, des messages insultants à l’encontre du principal de l’établissement ont été laissés sur les lieux, renforçant les soupçons d’un acte prémédité.

La gendarmerie, présente sur les lieux pour constater les dégâts et recueillir des indices, a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cet incident. « Les archives, les extraits de naissance des élèves, les bulletins de notes, les livrets de Bac ainsi que les matériels de reprographie, ordinateurs, mobiliers de bureau, tout n’est plus qu’un tas de cendres, » a répété Boubacar Keita, qui s’est déplacé sur les lieux au nom de l’édile de Diouloulou pour constater les dégâts.

Les populations de Diouloulou, à leur réveil ce samedi matin, n’ont pu que constater l’ampleur des dommages causés par cet incendie. La destruction des locaux administratifs à quelques semaines des examens représente un défi majeur pour l’établissement, qui devra trouver des solutions pour permettre aux élèves de continuer leur scolarité et de passer leurs examens dans les meilleures conditions possibles.

La communauté locale et les autorités attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour comprendre les circonstances exactes de cet incendie et prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

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