Jeune conducteur de Jakarta retrouvé mort à Mbodiène: Un suspect arrêté

La tragédie a frappé la communauté de Thiès alors que le corps calciné de Moustapha Dème, âgé de seulement 18 ans et conducteur de Jakarta, a été découvert en pleine forêt à Mbodiène. Le jeune homme, résidant du quartier Takhikao, a été identifié par sa famille grâce à ses affaires retrouvées sur les lieux du crime.

L’histoire a commencé lorsque les proches de Dème ont signalé sa disparition au commissariat de Tivaouane. Leurs craintes se sont avérées lorsque des femmes à la recherche de bois mort ont découvert son corps dans un état choquant. Les funérailles, qui ont eu lieu hier dans le quartier Takhikao, ont été marquées par une profonde tristesse alors que la famille et les voisins pleuraient leur perte.

Des investigations approfondies ont révélé que Dème avait été vu pour la dernière fois en compagnie d’un ami, également conducteur de moto Jakarta. L’absence de cet ami a attiré l’attention des autorités, qui l’ont finalement arrêté pour interrogatoire.

L’inhumation de Moustapha Dème au cimetière de Mbodiène a marqué la fin d’une vie trop courte, mais l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur les circonstances de sa mort. La communauté reste en deuil alors que justice est recherchée pour ce jeune homme dont la vie a été tragiquement interrompue.

MOUVEMENT D’HUMEUR À LA SEN’EAU : L’INTERSYNDICALE MENACE DE FERMER LES ROBINETS

L’Intersyndicale des travailleurs de Sen’Eau, composée notamment du SATES et affiliée à la Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA), a lancé un ultimatum sévère à la Direction Générale de Sen’Eau lors d’une conférence de presse tenue samedi au siège de la confédération. Les représentants syndicaux ont exprimé leur mécontentement face à l’inactionx et aux représailles de la direction, annonçant une grève potentielle et une journée de port de brassard rouge le mardi 11 juin 2024.

Selon Omar Ba, secrétaire général de l’intersyndicale, les négociations annuelles de 2024 ont été un échec total, avec 0% de satisfaction des revendications des travailleurs. La Direction Générale de Sen’Eau aurait retardé volontairement ces négociations de six mois, causant un préjudice financier significatif aux employés. En outre, la direction tente d’imposer une nouvelle grille salariale et une cotation des postes défavorable aux travailleurs.
Un autre point de tension majeur est la gestion des soins de santé des travailleurs et de leurs familles. L’IPM de Sen’Eau est en difficulté, ce qui entraîne des refus de prise en charge dans les structures sanitaires autrefois agréées. La direction propose une nouvelle formule d’assurance rejetée par les travailleurs. Omar Ba a dénoncé une gestion caractérisée par un « régime continu de cure d’amaigrissement », qui a conduit à une perte cumulée de plus de 15 milliards de francs CFA.

Les revendications de l’intersyndicale sont claires :
Cessation immédiate de la persécution des délégués du personnel.
Organisation des élections du représentant des travailleurs au conseil d’administration de Sen’Eau.
Organisation des élections des délégués du personnel sans vote digital.
Restitution des cotisations des travailleurs au fonds commun de placement
Ibrahima, représentant du SG de la CSA, a dénoncé la mauvaise gestion de la direction et a averti que si aucune action n’est prise, l’intersyndicale passera à des mesures plus sévères. Les travailleurs appellent également l’État du Sénégal à intervenir pour mettre fin à cette gestion problématique.
Les travailleurs prévoient de porter un brassard rouge le 11 juin 2024 en solidarité avec le Secrétaire Général du SATES, convoqué en conseil de discipline. Un point de presse sera tenu ce jour-là devant la Direction Générale de Sen’Eau à Hann. « Le SATES et ses alliés de l’UTIS, avec la CSA, resteront toujours engagés dans la défense des intérêts des travailleurs et travailleuses de la Sen’Eau et du secteur de l’eau », a conclu Omar Ba.
La situation à Sen’Eau est donc à un point critique, avec des travailleurs déterminés à obtenir des changements significatifs dans leurs conditions de travail et la gestion de l’entreprise. Les prochains jours seront décisifs pour voir si la direction répondra aux revendications ou si une grève paralysante sera inévitable.


Macaïre Coly DIAGNE

NIAFRANG / ZIGUINCHOR : Les populations de Fogny Diabancounda disent oui à l’exploitation du Zircon

Le dimanche 9 juin 2024, les habitants de Fogny Diabancounda ont exprimé leur adhésion à l’exploitation du zircon de Niafrang lors d’un grand rassemblement tenu à la place publique d’Abéné. L’événement a réuni notables, hommes, femmes et jeunes venus des villages de Kabadio, de Badjikaky, de Kafountine, de Katak et de Colomba, à travers un point presse.


Omar Diabang, porte-parole du jour, a déclaré : « Nous avons jugé nécessaire de tenir ce point de presse pour informer les nouvelles autorités que nous demeurons favorables à ce projet, malgré les manipulations et la campagne de désinformation menée par un lobby de chasseurs de primes et maîtres chanteurs qui n’habitent pas nos villages. »

Les populations ont dénoncé l’utilisation de la presse par ces lobbies comme moyen de pression sur les promoteurs du projet pour obtenir une part indue. Omar Diabang a précisé : « Notre adhésion à ce projet s’explique par le fait que nous avons visité plusieurs sites en cours d’exploitation et déjà exploités et réhabilités. Lors de ces visites, nous avons constaté que des activités agricoles, pastorales et même de transformation de produits halieutiques se pratiquaient à proximité. Un couvert végétal est visible sur les sites réhabilités. Cela signifie que contrairement aux allégations des manipulateurs, l’exploitation du zircon se fait sans usage de produit chimique. »

Les habitants se défendent d’être taxés de corrompus et rejettent les propos de certains représentants d’ONG ou de la société civile qui vont à l’encontre de leur position. Ils affirment avoir signé un protocole d’accord avec le promoteur, qui a commencé à être exécuté avant même le début de l’exploitation.
L’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris note de la manifestation et promet d’étudier la situation pour décider de la position à adopter. Il est à rappeler que l’exploitation du zircon de Niafrang dans le département de Bignona fait l’objet de divergences, bien que la tendance en faveur de l’exploitation soit en progression.


A. S., Correspondant à Ziguinchor

ORPAILLAGE CLANDESTIN À KÉDOUGOU : Des assaillants abattent un jeune d’une balle à la tête

Une attaque à main armée a fait un mort ce dimanche, dans la soirée, aux environs de 21 heures. Cet acte d’une vionence inouïe a eu lieu à Bambaraya, une localité située près de la commune de Sabodala, dans le département de Saraya à Kédougou. Les assaillants ont abattu un jeune qui se trouvait sur les lieux d’une balle sur la tête.
Ce drame rappelle la nécessité pour l’État de démanteler les sites d’orpaillage clandestins qui sont, pour la plupart, occupés par des étrangers qui ont créé leurs propres villages à l’intérieur de la brousse. Ces villages qui, à la longue sont devenus, le terreau des bandits.
 

Latmingué : Le mouvement KEP finance 100 femmes avec 8,8 millions de FCFA grâce à l’appui de PAMECAS

Le mouvement Kaolack Épanouie et Prospère (KEP), en collaboration avec PAMECAS, a octroyé un financement de 8,8 millions de FCFA à 100 femmes de la commune de Latmingué ce vendredi 7 juin. Cette initiative vise à soutenir les femmes dans leurs activités génératrices de revenus et à promouvoir leur autonomisation économique.

Lors de la cérémonie de remise des fonds, Andel Kitane, président du mouvement KEP, a souligné l’importance de ce soutien pour les femmes vivant en milieu rural. « Les femmes vivant dans des zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que le développement économique tant local que national, » a déclaré M. Kitane. Il a également mis en avant l’importance de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes dans la lutte contre la pauvreté et la faim, ainsi que dans l’atténuation des effets des changements climatiques.
M. Kitane a fait référence à des études mondiales montrant que les femmes entrepreneurs contribuent significativement à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté, tant dans les pays en développement que dans les pays à revenu élevé. « En plus de stimuler l’emploi, l’entrepreneuriat féminin contribue à la diversification des activités et favorise l’innovation et la diversification de la gestion, de la production, des pratiques commerciales, et des produits et services, » a-t-il ajouté.
Les femmes bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers le mouvement KEP et PAMECAS pour cet accompagnement. Elles se sont engagées à rembourser les fonds dans les délais fixés afin de permettre à d’autres femmes de bénéficier de ce soutien.
La cérémonie de remise des financements, qui a eu lieu ce samedi, a été marquée par des témoignages de reconnaissance et des engagements forts pour le développement économique de la commune de Latmingué.
Cette initiative du mouvement KEP, en partenariat avec PAMECAS, est un exemple concret de soutien à l’entrepreneuriat féminin et de promotion de l’égalité des genres en milieu rural, contribuant ainsi à la croissance économique locale et nationale.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Saisie de cocaïne à l’AIBD : Les Douanes sénégalaises déjouent un important trafic international

Le samedi 8 juin 2024, vers 19 heures, la Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a réalisé une saisie historique de vingt (20) kilogrammes de cocaïne. Cette opération, effectuée par la Subdivision des Douanes de l’AIBD, Direction régionale Ouest, représente un coup dur porté aux réseaux de trafic international de drogue.

La marchandise illégale était astucieusement dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l’exportation vers un pays de l’Union européenne. Les douaniers ont intercepté le véhicule transportant cette cargaison au niveau de la zone fret de l’aéroport, où la drogue devait être déposée avant son expédition.
Suite à cette première saisie, les agents de la Brigade spéciale se sont rendus à Popenguine pour une double opération de filature et de livraison surveillée. Cette manœuvre a permis d’appréhender à l’aérogare passager de l’AIBD le présumé cerveau du trafic, un homme d’une quarantaine d’années de nationalité maghrébine, qui s’apprêtait manifestement à quitter le pays.
La filature et la livraison surveillée ont mené à la découverte d’éléments de preuve du conditionnement de la drogue dans une villa située à Popenguine, non loin de la mer, qui servait de refuge aux trafiquants. Sur les lieux, les agents ont saisi vingt-six (26) sacs de sulfate de potassium et divers autres matériels utilisés dans le conditionnement de la drogue.
La contrevaleur totale de la saisie est estimée à un milliard six cent millions (1 600 000 000) de francs CFA. Au total, quatre personnes ont été arrêtées au cours de ces opérations.
Cette saisie record de cocaïne, destinée à l’exportation par voie aérienne, a été possible grâce à l’exploitation d’un renseignement précis, menée avec professionnalisme par la Douane sénégalaise et ses partenaires nationaux et internationaux. L’Administration des Douanes réaffirme son engagement à établir des collaborations et des partenariats efficaces avec tous les acteurs compétents dans la lutte contre la Criminalité transnationale organisée (CTO).
L’autorité douanière invite les populations à soutenir la Douane et les autres Forces de Défense et de Sécurité dans leur combat contre le trafic international de drogue, un fléau mondial qui requiert une vigilance et une coopération sans faille.

Goudomp/ Éducation : Fête de l’excellence, l’IEF de Goudomp a fêté ses meilleurs potaches.

Les populations de Goudomp ont réservé un accueil chaleureux à leur fils Papis Modeste Boucal parrain de la fête de l’excellence organisée par l’inspection de l’éducation et de la formation ce samedi. Plus d’une soixantaine d’élèves issus de différentes écoles de la commune , qui se sont brillamment Illustré lors de L’année scolaire 2023-2024 se sont vu décerner des prix d’encouragement Remis par le parrain de l’événement. L’objectif visé par les autorités éducatives à travers cette initiative est selon elles de récompenser les élèves qui se sont distingués durant l’année scolaire 2023-2024 et de favoriser une émulation entre eux. Le parrain Papis Modeste Boucal s’est fortement réjoui de l’initiative et le choix porté à sa personne. » J’invite les autorités éducatives de la circonscription à pérenniser cette action pour encourager les élèves dans leurs études. Je vous exhorte à plus de dévouement et d’abnégation au travail afin de rester dans la même dynamique de l’excellence  » a indiqué le parrain Papis Modeste Boucal.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko annonce des mesures contre le Coût de la vie pour la semaine prochaine

Lors de la conférence politique tenue ce dimanche par la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS), Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a dévoilé une échéance pour les mesures visant à atténuer le coût de la vie. Il a promis des actions concrètes dès la semaine prochaine, marquant ainsi un engagement ferme pour soulager les Sénégalais face à cette préoccupation majeure.

Dans un discours chargé d’espoir et de détermination, Sonko a souligné l’urgence d’agir contre la vie chère, tout en critiquant ceux qui jugent le gouvernement trop rapidement. « La semaine prochaine, les gens verront ce que nous avons prévu comme mesures contre la vie chère », a-t-il déclaré, appelant à la patience et à la confiance dans la capacité de son administration à répondre aux besoins du peuple.

L’annonce de Sonko survient alors que le Sénégal fait face à des défis économiques croissants, avec une inflation qui pèse sur les ménages et les rendant vulnérables. Les attentes sont donc élevées pour les actions à venir, qui seront scrutées de près par la population.

En reconnaissant les difficultés actuelles, Sonko a réaffirmé son engagement à améliorer la situation et à œuvrer pour le bien-être de tous les Sénégalais. Il a également encouragé les jeunes à rester mobilisés et à contribuer activement à la construction d’un avenir meilleur pour leur pays.

Cette annonce marque une étape importante dans les efforts du gouvernement pour répondre aux préoccupations économiques de la population, tout en renforçant la confiance dans l’administration actuelle et sa capacité à apporter des changements significatifs.

Conférence de la Jeunesse Patriotique : Ousmane Sonko appelle à une minute de prière pour les Martyrs Palestiniens

Ce dimanche 9 juin 2024, lors d’une conférence politique majeure organisée sur l’esplanade du Grand Théâtre, le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a demandé une minute de prière en hommage aux martyrs palestiniens.

Cet événement, qui a attiré des milliers de participants venus de tout le pays, a été marqué par un appel poignant à la solidarité internationale envers le peuple palestinien, « victime d’une oppression soutenue par la complicité des grandes puissances mondiales », selon les mots de Sonko.

Devant une audience attentive, Sonko a déclaré : « En tant que citoyens du monde et en tant qu’êtres humains, nous devons nous montrer solidaires de ceux qui souffrent. Aujourd’hui, je vous demande de vous unir à moi pour une minute de prière en hommage à nos frères et sœurs palestiniens qui ont perdu la vie dans leur lutte pour la liberté et la justice. »

Ce geste symbolique a été salué par les participants, soulignant l’importance de la cause palestinienne pour de nombreux Sénégalais. La minute de prière a été un moment de recueillement et de réflexion, mettant en lumière l’engagement du Sénégal en faveur des droits de l’homme et de la justice internationale.

Ousmane Sonko a également profité de l’occasion pour appeler à une action concrète en soutien à la Palestine. « Nous ne devons pas seulement prier, mais aussi agir. Il est de notre devoir de dénoncer l’injustice et de soutenir les efforts pour mettre fin à l’oppression. Le Sénégal doit continuer à jouer un rôle actif dans la promotion de la paix et des droits de l’homme partout dans le monde », a-t-il affirmé.

Cette conférence, initialement axée sur l’implication de la jeunesse dans le projet de changement systémique au Sénégal, a ainsi pris une dimension internationale avec cet appel à la solidarité. En demandant une minute de prière pour les martyrs palestiniens, Ousmane Sonko a rappelé l’importance de la compassion et de la solidarité dans la lutte contre l’injustice, quelle que soit la distance géographique.

Ousmane Sonko retarde sa conférence pour suivre les Lions : Le Grand Théâtre transformé en Fanzone

Ce dimanche 9 juin, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) s’est réunie au Grand Théâtre de Dakar pour une conférence politique sous le thème « Apport de la jeunesse dans le projet ». Le conférencier, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, devait intervenir à 16 heures. Cependant, l’événement a été décalé pour permettre aux participants de suivre le match de football des Lions du Sénégal.

Les Lions disputaient leur quatrième match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre la Mauritanie à la même heure. Pour satisfaire les nombreux supporters présents, les organisateurs ont installé deux écrans géants près du podium, transformant l’esplanade du Grand Théâtre en une véritable fanzone.

La mobilisation de la jeunesse a été impressionnante. Les jeunes, majoritairement vêtus d’écharpes aux couleurs du Sénégal, ont créé une ambiance festive en attendant le début de la conférence. Les chants et les encouragements pour l’équipe nationale résonnaient à travers la foule, créant une atmosphère de soutien et d’enthousiasme.

Les activités commerciales autour de l’événement ont également prospéré. Les marchands ambulants ont proposé une variété d’articles liés au PASTEF et à Ousmane Sonko, tels que des photos, t-shirts, écharpes et bracelets. Ces produits se sont vendus rapidement, démontrant l’engouement des participants pour la conférence et le soutien à leur équipe nationale.

Finalement, après la fin du match, la conférence a débuté avec un public déjà captivé et prêt à écouter les idées du Premier ministre sur l’engagement de la jeunesse dans le développement du Sénégal. Cette combinaison unique de sport et de politique a non seulement permis aux participants de profiter de leur passion pour le football, mais aussi de s’engager activement dans des discussions politiques cruciales pour l’avenir du pays.

Paiement des impôts : L’appel de Serigne Bassirou Abdou Khadr

Lors de l’inauguration du centre commercial Lekku-fi Ndiouga Kébé à Touba, le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, a lancé un appel pressant aux citoyens pour s’acquitter de leurs impôts. S’exprimant devant le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, il a souligné l’importance cruciale du paiement des impôts pour le fonctionnement normal de l’État.

« Les responsables des camions benne m’ont rendu visite vendredi dernier pour se plaindre de la cherté des taxes municipales. Mais ils se sont engagés à s’acquitter du paiement pour exécuter la recommandation du khalife. Je leur ai expliqué la différence entre l’impôt et le hadya », a déclaré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr.

Il a insisté sur le fait que le paiement des impôts est une obligation pour tout citoyen, soulignant que sans cela, l’État ne peut pas fonctionner normalement. Il a également rappelé l’importance pour les habitants de Touba de payer leurs taxes municipales pour contribuer au développement de leur nation.

La présence notable du gouverneur de Diourbel, Ibrahima Fall, du préfet de Mbacké et d’autres autorités lors de cet événement témoigne de l’importance accordée à cet appel.

Dans un discours prononcé lors de la même cérémonie, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé l’implantation de huit zones industrielles au Sénégal. Il a également révélé que le gouvernement mettra en place un fonds pour l’industrie et un fonds pour le commerce, tout en promettant une attention particulière aux huiliers de Touba. Il a souligné que toutes les usines fermées dans le pays seront rouvertes, commençant par les huiliers de Touba, qui jouent un rôle crucial dans la transformation de l’arachide et la production d’aliments pour le bétail.

RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AUTOUR DU PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE : Le coup de gueule d’Abass Fall

Abass Fall, membre du parti Pastef, a exprimé son opinion concernant la récente interdiction de passage à proximité du palais de la République. Il a souligné que restreindre la liberté de circulation des citoyens est une mesure excessive qui risque de provoquer l’indignation et la révolte.

« On ne peut pas interdire à des citoyens de passer de l’autre côté du palais de la République. Les gens doivent marcher librement en ville. Attention ! L’excès de zèle conduit à l’indignation et à la révolte. Ne réveillons pas le démon! », a déclaré Abass Fall.

Cette réaction fait suite aux mesures de sécurité renforcées autour du palais présidentiel, qui ont conduit à des restrictions de circulation dans certaines zones de la ville. Abass Fall et d’autres membres de Pastef estiment que ces restrictions sont disproportionnées et pourraient entraîner des tensions et des troubles civils.

La liberté de circulation est un droit fondamental des citoyens, et restreindre ce droit doit être justifié par des raisons de sécurité légitimes. Abass Fall met en garde contre les conséquences néfastes de telles mesures, soulignant qu’elles pourraient avoir l’effet inverse en alimentant le mécontentement populaire.

Il appelle donc à la prudence et à la modération dans l’application des mesures de sécurité, afin de prévenir toute escalade de tensions et de maintenir la paix sociale dans le pays.

Cité Keur Gorgui : Bougane Guéye dément la vente de son immeuble

Bougane Guèye a démenti l’information donnée par Les Echos et relative au processus de vente de son immeuble sis à la Cité Keur Gorgui. Voici le communiqué du président de Gueum sa bop.

« Mise au point du Président Bougane Guéye Dany

« La Banque Agricole a tenté de m’escroquer et le dossier est à la Cour suprême. »

Je tiens à rassurer mes amis et sympathisants au sujet d’une information diffusée par une certaine presse, motivée par un seul objectif : salir Bougane.

Ce dossier, Boss SA contre la Banque Agricole, est en pourvoi à la Cour suprême. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie de la Banque Agricole. En 2015, j’ai été la caution solidaire d’un prêt de 400 millions entièrement remboursé, comme attesté par un expert judiciaire.

La société Boss SA ayant bénéficié d’un découvert de 600 millions, la Banque LBA a voulu utiliser frauduleusement l’ancienne caution solidaire pour garantir ce découvert, objet du litige. Or, tout le monde sait qu’une caution n’est ni cessible ni transférable.

Mes avocats ont introduit un pourvoi en cassation et le dossier suit son cours. Toute autre information est un pur mensonge et une machination visant à ternir l’image d’un Sénégalais qui a préféré investir dans son pays.

J’ai d’ailleurs instruit mes avocats pour engager une procédure pénale contre la Banque LBA pour abus de confiance et tentative d’escroquerie ».

Demain il fera jour.

Bougane Guéye Dany

Crise foncière à Ndomor : Les habitants maintiennent le blocus contre les ICS

Le samedi 8 juin 2024, les habitants du village de Ndomor, dans le département de Tivaouane, ont organisé une manifestation pour exprimer leur mécontentement face aux activités des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Regroupés au sein d’un collectif, ils ont dressé un blocus à hauteur du chemin de fer pour dénoncer la pollution et la spoliation de leurs terres, ainsi que les dommages sociaux et économiques subis depuis des décennies.

Le porte-parole du collectif, Modou Ndiaye, a rappelé les origines des tensions avec les ICS. « Le village de Ndomor a d’abord eu le malheur d’être une cible d’un déguerpissement et d’une expropriation effectués par les ICS entre 1972 et 1973. Ce déplacement du village a eu des conséquences dramatiques tant sociales que culturelles, en plus des dommages économiques qu’il a causés aux populations », a-t-il expliqué.

Selon Modou Ndiaye, les ICS continuent de polluer et d’empiéter sur les terres à usage d’habitation et les superficies cultivables, aggravant ainsi les conditions de vie des habitants. La pollution atmosphérique causée par les activités industrielles de la compagnie est particulièrement préoccupante.

« Nos terres de culture sont polluées et spoliées, de façon ininterrompue, par cette compagnie, de sorte qu’aucun arbre fruitier ou culture de rente ne puisse désormais s’y développer convenablement. Les exploitations des ICS ont atteint les abords du village », a dénoncé Modou Ndiaye. En conséquence, les cultures locales sont décimées, affectant gravement l’économie et la subsistance des villageois.

Depuis quelques jours, les habitants de Ndomor ont installé un blocus à hauteur du chemin de fer. Cette action vise à attirer l’attention des autorités et de l’opinion publique sur leur situation critique et à exiger des mesures correctives.

Les revendications des habitants de Ndomor sont articulées autour de plusieurs axes :

Évaluation et dédommagement des propriétaires de champs impactés : Les villageois demandent une compensation juste pour les terres polluées et spoliées par les ICS.

Clôture des anciens cimetières : Ils exigent la clôture des cimetières déplacés en 1973 pour préserver la mémoire et la dignité des ancêtres.

Amélioration des infrastructures routières : Les habitants réclament le butinage du tronçon latéritique de la route nationale pour réduire la pollution par la poussière qui affecte leur santé.

Emploi des jeunes locaux : Ils demandent que les opportunités d’emploi créées par les ICS bénéficient en priorité aux jeunes du village, contribuant ainsi à la réduction du chômage.

Les habitants de Ndomor, déterminés à se faire entendre, maintiennent leur blocus et appellent à une résolution rapide et équitable de leurs revendications. Ils espèrent que les autorités et les responsables des ICS prendront des mesures concrètes pour répondre à leurs préoccupations et mettre fin à des décennies de souffrance et de marginalisation.

Le collectif de Ndomor continue de mobiliser et de sensibiliser la population et les médias sur leur situation, espérant ainsi obtenir le soutien nécessaire pour faire avancer leur cause. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l’issue de cette crise foncière et sociale qui dure depuis trop longtemps.

Latmingué: Le mouvement KEP finance un 100 femmes en hauteur de 8,8 millions avec l’appui de PAMECAS.

Le mouvement Kaolack Emergent et Prospère (KEP) en partenariat avec le Pamecas, a octroyé vendredi 7 juin, un financement de 8,8 millions de FCFA à 100 femmes de la commune de Latmingué. Selon Andel Kitane, président dudit mouvement, que c’est pour accompagner les femmes dans leurs activités génératrices de revenus « Les femmes vivant dans des zones rurales jouent un rôle clé dans la production alimentaire, la génération de revenus ainsi que le développement économique tant local que national.
L’égalité entre les genres et l’autonomisation des femmes sont essentielles pour lutter contre la pauvreté et la faim, et atténuer les effets des changements climatiques  » a ajouté M. Amdel kitane Les études mondiales montrent que les femmes entrepreneurs contribuent largement à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté, tant dans les pays en développement que dans les pays à revenu élevé. En plus de stimuler l’emploi, l’entrepreneuriat féminin contribue à la diversification des activités et favorise l’innovation et la diversification de la gestion, de la production, des pratiques commerciales, et des produits et services  » conclu t-il. Rappelons, les femmes bénéficiaires ont salué l’accompagnement de ce donateur en partenariat avec PAMECAS et comptent rembourser dans les délais fixés afin que les autres puissent bénéficier. La cérémonie de remise de ce financement a eu lieu ce samedi.

Les ferrailleurs du Sénégal interpellent les nouvelles autorités sur l’avenir du secteur métallurgique

Le patronat des ferrailleurs du Sénégal a récemment organisé un point de presse pour mettre en lumière les défis et les opportunités qui se présentent dans le secteur métallurgique du pays. Leur principale préoccupation réside dans la formalisation accrue de ce secteur vital pour l’économie nationale.

Le porte-parole des ferrailleurs a souligné l’importance de la démarche initiée par le gouvernement précédent pour développer le tissu industriel sénégalais. En mettant en place des dépôts agréés, ces travailleurs cherchent à réguler le secteur de la ferraille et à nationaliser les revenus qui en découlent.

« Nous avons constaté un désordre dans le secteur de la ferraille. En créant des dépôts agréés, nous souhaitons mieux encadrer ce domaine et favoriser le développement de l’industrie métallurgique nationale », a expliqué le porte-parole.

Un aspect crucial de leur demande aux nouvelles autorités est de concentrer l’octroi des licences vers les industries nationales et les dépôts agréés plutôt que de les accorder à des sociétés étrangères. Les ferrailleurs estiment que les nationaux possèdent les compétences nécessaires pour transformer ces matières premières localement, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois.

De plus, les membres du patronat ont invité les autorités à visiter leurs installations pour constater l’efficacité de leurs réalisations dans les dépôts. Ils ont également souligné le rôle moteur de leur organisation dans les exportations de fonte, provenant des industries métallurgiques établies au Sénégal.

Cette interpellation des ferrailleurs met en lumière l’importance de soutenir et de développer l’industrie métallurgique nationale, afin de promouvoir une croissance économique durable et inclusive au Sénégal.

 » Setal sunu Reew  » : le Centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass montre l’exemple. 

Le personnel du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack ( CHREIN) en collaboration avec les usagers, les corps militaires, paramilitaires et la SONAGED, ont organisé ce samedi 8 juin une journée de nettoiement. L’objectif décliné est de rendre propre et plus attrayant le lieu qui accueille des patients même venant de la sous région. Ainsi, le directeur de la structure, M. Ousmane Guèye a exhorté les accompagnants à veiller à la propreté des lieux.

 » Nous avions envisagé d’organiser cette journée depuis longtemps, heureusement,  elle a coïncidé avec l’appel du Président de la République qu’il a lancé à tous les citoyens pour un investissement humain dans le domaine de l’assainissement. Le nettoiement d’aujourd’hui concerne les déchets ménagères issus des usagers qui vivent temporairement au niveau de la structure hospitalière  » a expliqué M. Ousmane Guèye, directeur général du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. 

Poursuivant ses explications, M. Guèye a rappelé qu’au niveau de la structure hospitalière, il y’a différents types de déchets qui nécessitent chacun un traitement spécifique.  » Il y’a des déchets issus des patients qui subissent des soins, ceux qui viennent des outils que nous utilisons pour certaines opérations médicales. Pour ceux là, nous avons des récipients spéciaux ou des sachets de couleurs spécifiques où nous les collectons pour les incinérer  » a-t-il détaillé.

Confronté à un manque de matériel pour l’incinération, le centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack a poussé un ouf de soulagement grâce au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui leur a dotée d’un banaliseur qui va leur permettre de procéder au traitement des déchets issus de la structure sanitaire.  » En plus de la collecte des déchets, nous allons procéder aussi à l’embellissement des toilettes, à la réparation de leur étanchéité pour améliorer les conditions hygiéniques des usagers  » a-t-il révélé. 

Pour Mamadou Lamine Ndiaye, coordonnateur de la journée, le nettoiement est un acte indispensable car il est au début et à la fin de toutes les opérations médicales.  » Même pour prodiguer ses soins, l’infirmier ou la sage-femme a besoin du nettoiement de son lieu de travail, le chirurgien avant une opération a besoin de rendre propre son bloc. Donc la propreté est même un acte de piété conseillé par toutes les religions révélées  » a-t-il argumenté dans son propos.

 » Mais il faut aussi inciter les usagers pour qu’ils ne salissent pas les lieux car nettoyer est bon mais ne pas salir est mieux. Dans cette veine, des séances de sensibilisation vont être initiées pour amener les populations qui fréquentent les lieux à plus de tenue  » a conclu M. Ndiaye. 

« La rencontre historique entre Ousmane Sonko et Juan Branco : Un dialogue transnational sur les enjeux politiques »

Le leader politique sénégalais Ousmane Sonko et l’avocat français Juan Branco se sont rencontrés pour la première fois ce samedi, suscitant un vif intérêt médiatique. Cette rencontre, qui s’est déroulée dans un contexte international tendu, a été l’occasion pour les deux hommes de discuter de divers sujets d’intérêt commun, notamment les enjeux socio-politiques en Afrique et en Europe. Les détails de leur échange et les implications de cette rencontre restent à voir, mais elle témoigne de l’importance croissante des échanges transnationaux dans le paysage politique contemporain.

Les maires s’engagent à résoudre les tensions sociales aux Industries Chimiques du Sénégal

Lors d’une récente cérémonie de remise d’équipements aux lycées de la Commune de Ngoundiane, le maire Mbaye Dione a abordé les difficultés actuelles rencontrées par les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), entraînant un blocage de leurs activités. Soulignant l’importance de ces industries pour la nation, notamment pour l’arrondissement de Méouane où elles sont implantées, le maire a appelé à trouver des solutions en collaboration avec les populations et l’État.

« Je pense que nous autres maires devrons, avec les populations et avec l’État du Sénégal, réfléchir pour que les ICS reprennent leurs activités. Une industrie, quand elle est installée dans un pays, elle doit être en conformité avec les règles de fonctionnement de ce pays », a déclaré Mbaye Dione.

Évoquant l’importance de l’acquittement des obligations fiscales pour le succès des entreprises, le maire a également souligné la nécessité d’un effort collectif pour résoudre ces problèmes. Il a annoncé que les maires envisagent de plaider collectivement pour que la question minière soit prise en charge par l’Association des Maires du Sénégal, en collaboration avec l’État et les populations.

Les maires des communes abritant les carrières se sont engagés à mettre en place un cadre de concertation pour renforcer la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et trouver des solutions aux tensions sociales. Cette initiative vise à créer une synergie d’actions pour le bien-être des populations et le développement durable des régions concernées.

En conclusion, la volonté des autorités locales et leur engagement à travailler de concert avec les parties prenantes témoignent d’une approche collaborative et proactive pour résoudre les défis socio-économiques auxquels sont confrontées les industries du pays.

SON MARIAGE DEVANT ÊTRE CÉLÉBRÉ AUJOURD’HUI : Fatou découvre que son mari est un homosexuel « passif »

Le jour tant attendu pour Fatou – nom d’emprunt -, un jour qui aurait dû être rempli de joie et de célébration, a pris un tournant inattendu et déchirant. Alors qu’elle se préparait à s’unir à son fiancé, Ibou – nom d’emprunt -, aujourd’hui, samedi 8 juin, elle a fait une découverte bouleversante : Ibou est homosexuel !
Cette révélation a frappé Fatou comme un coup de tonnerre. Deux jours seulement avant leur mariage, elle a appris que l’homme avec lequel elle pensait partager sa vie avait caché une vérité fondamentale sur un pan de sa vie.
La trentaine, élancée du haut de ses 1,80m, Fatou est une belle nymphe avec un teint d’un noir flamboyant et une taille de guêpe. Elle a tout pour faire tomber tout homme bien constitué. Quant à Ibou, qui s’approche dangereusement de la cinquante, il a également de nombreux atouts pour séduire : richesse, beauté, élégance et éloquence. Fatou et Ibou, ce couple féérique qui pouvait faire rêver les romantiques et rendre jaloux les aigris, a pourtant dû se séparer de manière brusque et brutal. Jeudi dernier, dans la soirée, Ibou a fait venir chez lui le concessionnaire qui devait lui vendre voiture une BMW X5 de l’année 2022 à cinquante (50) millions F CFA pour lui remettre son chèque. Le véhicule devait lui être livré le lendemain, vendredi, lors de la cérémonie de « Henné Time » de Fatou. Cette magnifique bagnole devait faire partie des nombreux cadeaux de mariage de Fatou à qui, il avait déjà remis la rondelette somme de vingt (20) millions de francs CFA en guise de dot. Malheureusement, la vente ne sera jamais conclue. En effet, après avoir présenté le vendeur à sa fiancée, présente dans l’appartement, Ibou a donné son téléphone à sa future femme pour qu’elle voit la luxueuse caisse qu’il compte lui offrir. Pendant qu’elle regardait les photos, toute émue et contente, un message est tombé. À sa plus grande surprise et horreur, c’était un homme qui s’adressait à son futur époux en ces termes : « takal kula neex waye maay yag di jutal sa ndye ». Une phrase salace qui signifie : « Épouse qui tu veux mais c’est moi qui vais continuer à te sodmiser ». À la lecture de ce message, Fatou a lancé contre le mur l’iphone 15 avec des cris de détresse, témoignant l’état de panique dans lequel elle était. « Tu me répugnes ! Je ne peux plus te voir en peinture, même dans l’au-delà ! Ndekete goór djiguen bu nangam taàn sa nd*y nga », criait-elle en frappant Ibou de toutes ses forces.
Ce dernier n’a même pas tenté de nier les faits. Il s’est contenté de réclamer son argent à Fatou vu que le projet de mariage est tombé à l’eau. « Rends-moi les 20 millions que je t’ai filé étant donné que tu ne veux plus te marier avec moi », dit-il, dans tous ses états. Ce à quoi Fatou a rétorqué qu’elle ne va absolument rien lui restituer.
Le mariage, souvent considéré comme l’un des événements les plus importants de la vie, repose sur la confiance, la compréhension et l’engagement mutuel. Pour Fatou, cette découverte remet en question tout ce en quoi elle croyait et toute l’avenir qu’elle envisageait avec Ibou. C’est pourquoi, c’est sur ces notes de trahison et de confusion que Fatou a finalement mis à terme sa relation avec Ibou.

La Dakaroise

MBIRKILANE (KAFFRINE) : Perturbations et pratiques frauduleuses notées dans la distribution des semences

À cette période de campagne pré-hivernage, des tonnes de sacs d’arachides contenant du sable sont distribuées par les commissions du département de Kaffrine. Une descente de « Aar Sunu Momel » dans la commune de Ndiendieng, arrondissement de Mabo (Mbirkilane) et dans la commune de Katiotte, arrondissement Katakel, a permis de constater de visu cette grosse arnaque de certains opérateurs. Le coordonnateur de « Aar sunu momel », Bassirou Ba, au micro de nos confrères de Sud fm, regrette un tel acte venant de certains opérateurs qui distribuent ces sacs d’arachides contenant du sable à la place de semences certifiées comme le souhaitent les nouvelles autorités qui ont épongé une partie de la dette qu’elles devaient aux opérateurs et augmenté le budget de cette campagne arachidière.

Un certain Mouhamadou Moustapha Tambédou est accusé d’être un des auteurs de cette pratique frauduleuse. « Il devait remettre 25 tonnes dans le département de Mbirkilane, dans l’arrondissement de Mabo, situé dans la commune de Ndiognick. Arrivés au pesage, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait 10 kilogrammes de sable dans les sacs témoins de 50 kilogrammes. C’est le constat fait ce 05 juin 2024. En plus, il y avait un manquement de 13 kilogrammes dans les sacs de semences qui ne comportaient même pas de vignette », a fustigé Bassirou Ba.

C’est pourquoi le membre de « Aar Sunu Momel » conseille aux paysans de rester vigilants et de procéder minutieusement à la vérification des sacs remplis de semences remplis grandement avec du sable par des personnes malhonnêtes alors que le kilogramme de semences leur est vendu à 230 F CFA. Par ailleurs, il demande aux commissions d’arrêter de distribuer les semences sans effectuer le pesage de tous les sacs. En effet, Bassirou Ba affirme que ceux-ci se contentent de peser uniquement deux (2) à trois (3) sacs témoins sans remettre non plus de reçu aux paysans au moment de la vente.

D’après Bassirou Ba, l’armée doit assurer, comme l’avait promis l’État, le processus de suivi du début à la fin pour éviter cette situation qui risque d’impacter sur la production cette saison.

Il lance ainsi un appel au nouveau régime du président de la République, Diomaye Faye et de son premier ministre, Sonko pour que de telles fraudes ne se reproduisent plus et que des mesures soient prises pour permettre aux cultivateurs d’avoir des semences certifiées.

Mariama MASSALY,
Correspondante à Kaolack et Kaffrine

Ndiorol, un Village Oublié : Le cri de détresse d’une communauté en quête de justice

Au cœur des terres sénégalaises, dans la région de Kaffrine, se niche le village de Ndiorol, où les habitants vivent dans l’ombre de la négligence et de l’abandon. Loin des lumières des grandes villes, cette communauté rurale lutte quotidiennement contre les difficultés croissantes en matière d’infrastructures et de services essentiels, principalement dans les domaines de la santé et de l’éducation.

Le manque criant d’infrastructures sanitaires constitue l’une des préoccupations majeures de la population de Ndiorol. Avec l’absence d’un centre de santé dans le village lui-même, les habitants sont contraints de parcourir de longues distances, souvent jusqu’à 5 kilomètres, pour accéder à des soins médicaux de base. Ce voyage, déjà pénible en soi, devient encore plus difficile en cas d’urgence nécessitant une évacuation, où les habitants doivent se résigner à emprunter des charrettes ou des motos-jakarta sur des chemins accidentés et impraticables.
La situation est d’autant plus alarmante lorsque l’on considère l’absence d’une école élémentaire publique dans le village. Les enfants de Ndiorol sont ainsi privés d’une éducation de base de qualité, les obligeant à faire de longs trajets pour accéder à des établissements scolaires, souvent éloignés et peu adaptés à leurs besoins.
Face à ces défis quotidiens, Kéba Mbaye, le chef du village de Ndiorol, ne cache pas sa frustration. Il dénonce l’inaction des autorités et appelle à une intervention urgente pour remédier à la situation. La réhabilitation du tronçon routier reliant Ndiorol à Touba Saloum via Makha Sacoumba est une priorité absolue, surtout pendant la saison des pluies où le chemin devient souvent impraticable. De même, l’établissement d’une structure sanitaire dans le village est indispensable pour garantir l’accès aux soins de santé de base pour tous les habitants.
Dans leur quête de justice et de dignité, les habitants de Ndiorol se tournent vers les autorités pour obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. Ils interrogent également le système politique local, se demandant si la région de Kaffrine est représentée par un député à l’Assemblée Nationale, espérant ainsi une représentation efficace de leurs intérêts au plus haut niveau.Malgré les défis et les obstacles, la communauté de Ndiorol reste unie dans sa détermination à faire entendre sa voix et à lutter pour un avenir meilleur pour tous ses membres. En attendant que leurs appels soient entendus et que des mesures concrètes soient prises, ils continueront à se battre pour leurs droits fondamentaux et pour une vie meilleure dans leur village oublié.



Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Pérennisation de « Setal sunu Réew » : Les propositions engagées de Cheikh Baye Mbaye Niass

Lors de la récente journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, le Coordinateur du Mouvement des Patriotes Domu Daraa (MODDAP), Cheikh Baye Mbaye Niass, a offert une perspective visionnaire pour pérenniser l’initiative « Setal sunu Réew ». Sa contribution souligne l’importance du recyclage comme alternative indispensable pour assainir efficacement notre environnement.

Dans son allocution, M. Niass a souligné que la propreté est une valeur essentielle, ancrée dans les enseignements religieux et une nécessité pour une santé optimale et un bien-être tant spirituel que matériel. Il a ainsi répondu à l’appel du Président Bassirou Diomaye Faye avec un engagement profond en faveur de l’assainissement.
Prenant l’exemple de la commune de Kaolack, qui produit quotidiennement plus de 200 tonnes de déchets, principalement recyclables, M. Niass a mis en avant le potentiel du recyclage comme solution durable. Il a insisté sur la nécessité de changer la perception des déchets, qui peuvent être utilisés comme matière première dans la fabrication de fertilisants et d’autres produits dérivés, une pratique courante dans de nombreux pays.
Pour étayer ses propos, M. Niass a évoqué le Centre intégré et de valorisation des déchets (CIVD) de Latmingué, dont les travaux sont en cours. Ce projet, financé par la Banque islamique de développement (BID) avec la contrepartie de l’État du Sénégal, vise à mettre en place un réseau d’infrastructures primaires, des centres de transfert et de tri, ainsi qu’un centre de valorisation des déchets. Une initiative ambitieuse qui pourrait révolutionner la gestion des déchets dans les régions de Kaolack, Tivaouane et Touba.
En parallèle de ses propositions, M. Niass et son équipe du MODDAP ont démontré leur engagement sur le terrain en participant activement à l’opération de nettoyage « Setal sunu Réew ». Leur implication, depuis les premières heures du jour, a permis de redonner vie aux espaces publics, de Médina Baye à Sam, en nettoyant méticuleusement les zones entourant la mosquée et les lieux de prière emblématiques.
Face aux défis environnementaux auxquels le Sénégal est confronté, les idées novatrices et l’action concrète de leaders comme Cheikh Baye Mbaye Niass offrent un espoir pour un avenir plus propre et durable. En conjuguant la sensibilisation à la pratique, ils ouvrent la voie à une transformation positive de notre rapport aux déchets et à notre environnement.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
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BOUGANE « LA BANQUE AGRICOLE A TENTÉ DE M’ESCROQUER ET LE DOSSIER EST À LA COUR SUPRÊME »

Je tiens à rassurer mes amis et sympathisants au sujet d’une information diffusée par une certaine presse, motivée par un seul objectif : salir Bougane.

Ce dossier, Boss SA contre la Banque Agricole, est en pourvoi à la Cour suprême. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie de la Banque Agricole. En 2015, j’ai été la caution solidaire d’un prêt de 400 millions entièrement remboursé, comme attesté par un expert judiciaire.

La société Boss SA ayant bénéficié d’un découvert de 600 millions, la Banque LBA a voulu utiliser frauduleusement l’ancienne caution solidaire pour garantir ce découvert, objet du litige. Or, tout le monde sait qu’une caution n’est ni cessible ni transférable.

Mes avocats ont introduit un pourvoi en cassation et le dossier suit son cours. Toute autre information est un pur mensonge et une machination visant à ternir l’image d’un Sénégalais qui a préféré investir dans son pays.

J’ai d’ailleurs instruit mes avocats pour engager une procédure pénale contre la Banque LBA pour abus de confiance et tentative d’escroquerie.

Demain il fera jour.
Bougane Guéye Dany

Scandale au CMS : Le FONGIP engage ses avocats pour faire toute la lumière sur les montants cités

Le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) a pris des mesures décisives suite aux récentes révélations concernant les montants suspectés dans l’affaire du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS). Face aux allégations impliquant des hauts responsables du FONGIP dans des opérations de garanties de financement, l’organisation a annoncé qu’elle adressera une lettre au Crédit Mutuel du Sénégal dans les prochaines heures pour clarifier la situation.

Selon des sources internes, le FONGIP sollicite l’expertise de ses avocats afin de comprendre pleinement les tenants et aboutissants de cette affaire ainsi que ses récents développements. Cette réaction fait suite aux inquiétudes croissantes exprimées par des syndicalistes agissant en tant que lanceurs d’alerte depuis plusieurs années, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du CMS, estimées à coûter des centaines de millions de francs CFA.

Le FONGIP, en tant qu’acteur majeur du secteur financier, affirme son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance. Il se dit prêt à coopérer pleinement avec les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur cette affaire et prendre les mesures nécessaires pour garantir l’intégrité de ses opérations. Les développements ultérieurs de cette affaire sont attendus avec intérêt.

Engagement du Dr Abdourahmane Diouf pour résoudre les problèmes à l’UASZ

Après les revendications des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdourahmane Diouf, s’engage à résoudre les problèmes persistants. Suite à sa visite à l’UASZ, le ministre a pris des mesures concrètes pour accélérer l’achèvement des chantiers en cours depuis 2015, identifiant les obstacles et promettant un plan d’action d’urgence. Les étudiants, rassurés par cette démarche, attendent désormais la matérialisation de ces engagements pour améliorer leurs conditions d’étude et de vie sur le campus.

Démantèlement d’un réseau indien impliqué dans le trafic de manganèse sénégalais, préjudice estimé à 19 milliards FCFA

Dans une affaire révélée par Libération, un réseau indien opérant au Sénégal a été démantelé pour son implication présumée dans un trafic de manganèse. L’affaire a débuté lorsque la société « Gh mining suarl » a attribué un permis d’exploitation de petite mine de manganèse et de plomb à la région de Tambacounda à la société « Falcon ressources ». Cependant, « Gh mining suarl » accuse maintenant « Falcon ressources » d’avoir exporté clandestinement des milliers de tonnes de manganèse à l’étranger, estimant le préjudice à 19 milliards de FCFA.

L’accord initial entre les deux sociétés prévoyait que « Falcon ressources » se chargerait de l’extraction des produits miniers tandis que « Gh mining suarl » s’occuperait des formalités de déclaration, de transport et d’exportation. Cependant, selon les allégations de « Gh mining suarl », « Falcon ressources » aurait outrepassé ses prérogatives en exportant illégalement le manganèse, notamment vers le Mali.

Les détails de l’accord entre les deux sociétés révèlent une cession de parts sociales et des obligations financières, avec un paiement en nature basé sur les résultats de la production. Cependant, les termes de l’accord n’ont pas empêché les tensions et les accusations entre les deux parties.

L’enquête a révélé l’existence d’un dépôt secret à Cambérène, où une importante quantité de manganèse a été trouvée. Les enquêteurs ont également mis en lumière les manœuvres visant à dissimuler les activités illicites, avec des agents maritimes et des sociétés de transport impliqués dans le processus.

Deux ressortissants indiens, Shubhasish Samanta et Surajit Chandra, ont été déférés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour leur implication présumée dans ces activités illicites, notamment pour détention illicite, transport illicite, détournement, vol et vente illicite de substances minérales.

Cette affaire met en lumière les défis persistants liés à la gestion des ressources naturelles au Sénégal et souligne l’importance d’une surveillance accrue pour prévenir le trafic illicite et l’exploitation abusive des richesses minérales du pays.

Des condamnations en série pour Air Sénégal : La compagnie nationale dans la tourmente

La compagnie aérienne nationale Air Sénégal fait face à une série de condamnations devant les tribunaux, ajoutant à ses récents déboires. Trois affaires ont été jugées ce 7 juin devant la Chambre du contentieux des sociétés commerciales, des ventes commerciales et des transports du tribunal de Commerce de Dakar, révèle Libération.

Dans l’une des affaires, Air Sénégal a été sommée de verser à la Sci El Ali la somme de 29.240.980 Fcfa en principal, en plus de 3.000.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive. La compagnie a également été condamnée dans un litige l’opposant au cabinet A&A Strategy and Investment Advisory Sas. Une autre affaire impliquant Protec Suarl et la compagnie aérienne nationale a également été évoquée le même jour.

Ces récentes condamnations s’ajoutent aux critiques déjà formulées à l’égard d’Air Sénégal, notamment en ce qui concerne les incidents survenus lors des voyages de ses clients. La compagnie se retrouve ainsi au cœur d’une tempête judiciaire, mettant en lumière des défis croissants pour redorer son image et assurer une gestion efficace de ses opérations.

Passation de service à l’ADL : Diamé Signaté décline ses ambitions pour le développement local

Le 7 juin 2024, l’Agence de Développement Local (ADL) a accueilli son nouveau Directeur Général, Monsieur Diamé Signaté, lors d’une cérémonie sobre marquée par la présence de nombreux parents, amis et collaborateurs du nouveau DG.

Dans son discours, le porte-parole du personnel de l’ADL a salué les réalisations du DG sortant, mettant en avant l’augmentation significative du budget, des salaires, et la mise en place de nouveaux projets de développement local tels que les boulangeries mobiles, les champs du savoir, la digitalisation des territoires, et Promovillage.

M. Abdoulaye Ndao, Directeur sortant, a exprimé sa gratitude envers le personnel et a souhaité bonne chance à M. Signaté dans ses nouvelles fonctions, tout en encourageant le principe du « Dialogue de Gestion » aux DG présents.

Pour sa part, M. Diamé Signaté, Directeur entrant, a exposé sa vision du développement local, soulignant son caractère global et multidimensionnel, basé sur des logiques culturelles, économiques et sociales visant à améliorer le bien-être des sociétés. Sa démarche stratégique à la tête de l’ADL se veut globale, territoriale, transversale et prospective, en harmonie avec la vision territoriale du « PROJET ».

Cette passation de service marque un nouveau chapitre pour l’ADL, avec des ambitions élevées pour le développement local sous la direction de M. Diamé Signaté.

Vol de bagages à bord de bus Sénégal Dem Dikk : Le journaliste Ignace Ndeye porte plainte contre la Direction générale

Ignace Ndeye, journaliste pour Sudfm, a vécu une mésaventure inoubliable lors d’un récent voyage à bord des bus Sénégal Dem Dikk. Alors qu’il se rendait à Ziguinchor, ses bagages ont mystérieusement disparu lors d’une pause à Kaolack. Un passager, ayant pris le bus depuis le point de départ à Liberté 5, s’est avéré être le voleur, emportant non seulement son propre sac mais aussi celui d’un autre passager.

Le sac de voyage d’Ignace Ndeye renfermait des documents cruciaux, ainsi qu’une somme d’argent importante, en plus d’autres effets personnels. Malgré la plainte déposée contre la Direction Générale de Dakar Dem Dikk, peu de progrès ont été réalisés pour identifier le voleur ou même retrouver les biens volés.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité et la responsabilité au sein de l’entreprise de transport. L’incident met en lumière des lacunes dans les procédures de contrôle et de surveillance, suscitant des inquiétudes quant à la protection des passagers et de leurs biens lors de leurs voyages.

Le cas d’Ignace Ndeye n’est malheureusement pas isolé, et il met en évidence la nécessité pour les autorités compétentes de prendre des mesures rigoureuses pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, les voyageurs doivent rester vigilants et prendre des précautions supplémentaires pour protéger leurs biens lors de leurs déplacements en bus.

Ziguinchor : Le ministre de l’enseignement et de recherche promet la résolution de problèmes de l’université Assane Seck de Ziguinchor

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Abdourahmane Diouf, accompagné d’une délégation, a effectué une visite de travail à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Cette visite avait pour objectif de constater l’état d’avancement des chantiers en cours dans cette institution universitaire et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés.

Lors de cette visite, le Ministre a tenu à rassurer la communauté universitaire en annonçant un programme d’urgence pour résoudre les difficultés auxquelles est confrontée l’université. Il a souligné l’importance de terminer rapidement les chantiers en cours afin d’améliorer les conditions de travail des étudiants et du personnel enseignant et administratif.

Parmi les principaux problèmes identifiés, le Ministre a mentionné le manque de pavillons universitaires et de lits pour les étudiants. Pour remédier à cette situation, il a assuré que le chantier des mille lits en construction serait achevé dans les deux prochains mois. Cette mesure permettra de libérer l’espace occupé par les étudiantes dans un bâtiment vétuste en attente de réhabilitation.

Par ailleurs, des solutions provisoires seront mises en place pour pallier certains problèmes immédiats, tels que le manque de place au restaurant universitaire. Le Ministre a promis d’apporter un soutien financier pour la construction de nouveaux abris temporaires et pour l’achèvement des chantiers de salles de classe et de laboratoires.

En conclusion, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’est engagé à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes urgents et assurer le bon fonctionnement de l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Ces actions visent à garantir un environnement d’étude et de recherche optimal pour les étudiants et à renforcer le développement de l’enseignement supérieur au Sénégal.

AS- Le Dakarois Ziguinchor

L’Appel à la Concertation du Ministre Moussa Bala Fofana au Syndicat des Travailleurs des Collectivités Territoriales en grève récurrente depuis 2 Ans

Dans un contexte de grèves persistantes depuis deux ans, le Ministre Moussa Bala Fofana appelle à la concertation avec le Syndicat des travailleurs des collectivités territoriales. Cette initiative vise à trouver une solution durable aux revendications des travailleurs et à rétablir la stabilité au sein des collectivités locales. Découvrez les détails et les enjeux de cet appel à travers notre reportage.

Le Sénégal se prépare à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024

Selon l’annonce de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), le Sénégal s’apprête à célébrer la fête de la Tabaski le lundi 17 juin 2024. Aussi connue sous le nom de l’Aïd al-Adha, cette fête revêt une grande importance pour la communauté musulmane sénégalaise, marquant la fin du pèlerinage annuel à La Mecque et commémorant le sacrifice d’Abraham.

La Tabaski est un moment de joie, de partage et de solidarité, où les familles se réunissent pour prier ensemble et partager des repas festifs. Traditionnellement, les fidèles sacrifient un mouton, en souvenir de l’acte d’Abraham, qui a été prêt à sacrifier son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu. Une partie de la viande est ensuite offerte aux nécessiteux, renforçant ainsi les liens communautaires et l’esprit de générosité.

Les préparatifs pour la fête de la Tabaski commencent plusieurs jours à l’avance, avec les marchés bondés de moutons à vendre, les rues animées par les achats de vêtements neufs et les familles qui planifient leurs repas festifs. C’est un moment de grande effervescence dans tout le pays, où l’esprit de solidarité et de partage est particulièrement palpable.

En cette occasion joyeuse, le Sénégal se prépare à accueillir la fête de la Tabaski avec enthousiasme, dans le respect des traditions et des valeurs qui lui sont chères.

Démenti sur une Fausse Information Publiée par « 1 Million March for Senegal »

Une Rumeur Infondée

La page Facebook 1 Million March for Senegal a récemment publié une information erronée, affirmant que Pape Sidy Niang, le prétendu petit frère de Mame Mbaye Niang, aurait été arrêté par la gendarmerie en possession de 73 kg de yamba (chanvre indien). Cette information a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant confusion et indignation.

Contactée par la rédaction, un membre de la famille de Mame Mbaye Niang a formellement démenti cette allégation. Selon cette source fiable, Mame Mbaye Niang n’a pas de frère répondant au nom de Pape Sidy Niang. De plus, l’homme apparaissant sur la photo accompagnant la publication ne fait pas partie de leur famille. Il est donc clair que cette information est totalement fausse et dénuée de tout fondement.

Cet incident souligne l’importance de vérifier les informations avant de les partager, en particulier sur les réseaux sociaux où les fausses nouvelles peuvent se propager rapidement. Les internautes sont invités à faire preuve de vigilance et à consulter des sources fiables pour éviter la diffusion de rumeurs infondées qui peuvent nuire à la réputation des individus et créer une désinformation générale.

La famille de Mame Mbaye Niang dément catégoriquement l’information selon laquelle un membre de leur famille aurait été arrêté pour possession de drogue. La publication de 1 Million March for Senegal est donc une rumeur infondée, et il est essentiel de rétablir la vérité en se basant sur des sources vérifiées.

Passation de service à Sénégal Numérique SA : Isidore Diouf succède à Cheikh Bakhoum

Dans une cérémonie solennelle présidée par le Professeur Diégane Sène, Président du Conseil d’Administration de Sénégal Numérique SA, M. Isidore Diouf a été officiellement installé dans ses fonctions de Directeur Général, succédant ainsi à M. Cheikh Bakhoum qui a dirigé l’entreprise pendant près de dix ans.

L’événement, qui s’est déroulé en présence de représentants du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a débuté par une série d’allocutions soulignant le travail accompli par le Directeur général sortant et exprimant des attentes pour l’avenir de la société. Le secrétaire général de Sénégal Numérique SA, Dr Mouhamadou Lô, ainsi que le Président de l’Amicale des Agents de la société, Biram Sow, ont tous deux salué le travail de M. Bakhoum et ont exprimé leur soutien à son successeur.

Dans son discours de passation, Cheikh Bakhoum a dressé un bilan de ses années à la tête de l’entreprise, mettant en avant les projets majeurs qu’il a dirigés, tels que Smart Sénégal, PAMA, GIRAFE, ainsi que des initiatives visant à renforcer l’infrastructure numérique du pays, telles que le déploiement de la fibre optique et la construction du Datacenter national de Diamniadio. Il a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli ses devoirs et a souhaité bonne chance à Isidore Diouf pour ses futures responsabilités.

En prenant la parole, Isidore Diouf a souligné les défis auxquels Sénégal Numérique SA est confronté, notamment la sous-digitalisation de l’administration et ses répercussions sur la vie quotidienne des citoyens. Il a identifié plusieurs éléments clés pour réussir, notamment la construction d’une infrastructure robuste, le rôle de coordination des programmes numériques de l’État, et une collaboration étroite avec les acteurs du secteur, y compris les startups. Il a également insisté sur l’importance de mettre en œuvre les directives présidentielles avec qualité, discipline et rigueur.

En conclusion, Isidore Diouf a affirmé que sa priorité sera d’assurer une prestation de haute qualité et de favoriser une approche inclusive et collaborative pour répondre aux défis de la transformation numérique du Sénégal.

Nomination de Sambou Biagui comme Directeur de la Maison de la Presse : L’APPEL se réjouit et exprime ses vœux de succès

Dans un communiqué officiel, l’Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL/Sénégal) a chaleureusement salué la nomination du journaliste Sambou Biagui au poste de Directeur de la Maison de la Presse, succédant ainsi à Babacar Touré. Cette décision, annoncée lors du dernier Conseil des ministres, a été accueillie avec satisfaction par l’APPEL qui a exprimé ses félicitations les plus sincères à Monsieur Biagui.

Membre actif et dévoué de l’APPEL, Sambou Biagui est reconnu pour son engagement en faveur de la cohésion et de l’entraide au sein de la profession journalistique. Les membres de l’association demeurent convaincus que sa nomination apportera une nouvelle dynamique à la Maison de la Presse, favorisant ainsi le renforcement des liens entre professionnels de l’information.

L’APPEL a exprimé ses attentes quant à la transformation de la Maison de la Presse en un lieu de rencontre privilégié, propice au travail collaboratif et à la réalisation de projets ambitieux bénéfiques pour l’ensemble des acteurs du secteur. En collaborant étroitement avec les associations de presse membres de la Coordination des Associations de Presse, Sambou Biagui est appelé à jouer un rôle clé dans cette évolution.

En conclusion, l’APPEL réaffirme ses vœux de plein succès et de réussite à Sambou Biagui dans ses nouvelles fonctions. Les éditeurs de la presse en ligne se tiennent disponibles pour l’accompagner dans la réalisation de ses objectifs, contribuant ainsi à l’épanouissement continu du secteur de l’information au Sénégal.

Mouhamadou Lamine Barra Lô prend les rênes de l’ONFP

Dans un tournant significatif pour l’Office Nationale de la Formation Professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Barra Lô a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général. Cette nomination, réalisée par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, marque le début d’une nouvelle ère pour l’organisme clé dans le paysage de la formation professionnelle au Sénégal.

Mouhamadou Lamine Barra Lô apporte avec lui une richesse d’expérience et une vision prometteuse pour l’avenir de l’ONFP. Son parcours professionnel témoigne de son engagement envers l’amélioration de l’accès à une formation de qualité, essentielle pour répondre aux besoins du marché du travail et pour promouvoir le développement socio-économique du pays.

Sa nomination fait suite au départ de Mamadou Mounirou Ly, qui a occupé le poste de Directeur Général avec distinction. Sous sa direction, l’ONFP a continué à jouer un rôle crucial dans la formation et la qualification des ressources humaines, contribuant ainsi à renforcer la compétitivité et la productivité du secteur professionnel sénégalais.

En prenant les rênes de l’ONFP, Mouhamadou Lamine Barra Lô s’engage à poursuivre et à renforcer les initiatives déjà en place, tout en explorant de nouvelles opportunités pour répondre aux défis actuels et futurs de la formation professionnelle au Sénégal. Son leadership dynamique et sa détermination à promouvoir l’excellence font de lui un choix prometteur pour diriger l’ONFP vers de nouveaux sommets de succès et d’impact positif.

« Révélations choquantes : Les Industries Chimiques du Sénégal doivent 200 milliards à l’État »

Dans un déballage sans précédent, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien employé des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), a mis en lumière la gestion opaque et préjudiciable de cette entreprise sous contrôle du groupe Indorama. Depuis 2014, les ICS sont aux mains de ce groupe indien, qui détient une participation majoritaire de 78%. Cependant, malgré cette mainmise, les retombées pour le Sénégal sont quasi inexistantes.

Sur le plan financier, les révélations sont alarmantes : les ICS échappent totalement à leur devoir fiscal en ne payant ni impôts sur le revenu, ni TVA, ni droits de douane, ni redevance minière. Cette situation a conduit l’entreprise à accumuler une dette colossale de 200 milliards envers l’État sénégalais, une somme qui met en péril les finances publiques.

En outre, l’activité agricole, pour laquelle les ICS devraient pourtant être un pilier, est grandement négligée. L’usine de Mbao, avec sa capacité de production de 250 000 tonnes par an, est loin de répondre aux besoins nationaux, alors que le Sénégal nécessite annuellement 150 000 tonnes d’acide phosphorique, un produit clé pour l’agriculture.

Les révélations d’Abdoul Aziz Ndiaye mettent en lumière un dysfonctionnement majeur dans la gestion des ICS, soulignant l’urgence pour les autorités sénégalaises d’agir afin de rectifier cette situation préjudiciable à l’économie nationale et au développement agricole.

Le maire de Thiès appelle à un changement de mentalité pour construire un Sénégal prospère

Le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel vibrant à ses concitoyens sénégalais pour soutenir le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans ses efforts visant à construire un nouveau Sénégal. Dans une déclaration récente, le Dr Diop a souligné l’importance d’adopter une nouvelle mentalité et une nouvelle culture pour atteindre cet objectif ambitieux.

Selon le Dr Diop, il est crucial pour les Sénégalais de comprendre que le Sénégal ne se résume pas uniquement à une seule personne, même si cette personne est le président de la République. Il a insisté sur la nécessité de créer une nouvelle ville de Thiès, moderne, verte, intelligente, culturelle, sportive et universitaire, mais a souligné que cela ne sera possible qu’avec un changement profond de mentalité.

Pour le maire de Thiès, soutenir le président de la République signifie embrasser un nouveau paradigme et adopter un nouveau comportement envers soi-même, l’espace public et les deniers publics. Il a souligné que ce changement de mentalité est essentiel pour aider le président à impulser une nouvelle dynamique et construire un Sénégal prospère où les jeunes n’auront plus à risquer leur vie dans des embarcations de fortune.

Le Dr Diop a conclu en exhortant ses compatriotes à embrasser ce changement et à travailler ensemble pour bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal. Son appel à un changement de mentalité et à un soutien accru au président de la République reflète une vision ambitieuse pour un Sénégal plus fort et plus prospère.

Scandale dans la campagne arachidière de Kaffrine : Des sacs d’arachide remplis de sable distribués aux cultivateurs

Des révélations choquantes ont secoué la campagne arachidière dans le département de Kaffrine, où des tonnes de sacs d’arachide remplis de sable ont été distribués aux cultivateurs. Une enquête menée par l’organisation « Arr sunu momel » dans les communes de Ndiédieng (arrondissement de Mabo) et de Katioth (arrondissement Katakel) a mis en lumière cette escroquerie perpétrée par certains opérateurs peu scrupuleux.

Bassirou Bâ, coordinateur de « Arr sunu momel », exprime son profond regret face à cette tromperie orchestrée par des opérateurs distribuant des sacs d’arachide remplis de sable au lieu de semences certifiées, comme le préconise pourtant le nouveau régime. Ce dernier a, en effet, réduit une partie de la dette des opérateurs et augmenté le budget alloué à la campagne arachidière.

Selon Bassirou Bâ, il est impératif que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) assurent un suivi rigoureux du processus, depuis le début jusqu’au niveau des commissions, afin d’éviter une telle fraude qui pourrait avoir un impact désastreux sur la production cette saison. Il en appelle au nouveau régime du Président Diomaye et de Sonko pour que de telles pratiques ne se répètent plus, et exhorte à la prise de mesures concrètes pour garantir que les cultivateurs reçoivent des semences certifiées de qualité.

Ce scandale met en lumière l’importance cruciale de la surveillance et de la transparence dans le secteur agricole, et souligne la nécessité pour les autorités de prendre des mesures fermes pour protéger les intérêts des agriculteurs et assurer la prospérité de l’agriculture sénégalaise.

5ème Foire Internationale des Produits Africains (FIPA) : Mme Maimouna Dieye soutient les femmes entrepreneurs avec plus de 20 esplanades

Dans le cadre de la 5ème Foire Internationale des Produits Africains (FIPA) qui se déroule du 1er au 9 juin 2024 sur l’esplanade du Monument de la Renaissance africaine, Mme Maimouna Dieye, Ministre de la Famille et des Solidarités, a présidé la journée dédiée à son ministère ce jeudi 6 juin 2024. L’événement, placé sous le thème « Promotion économique et culturelle, levier de coopération internationale », a honoré la République de la Mauritanie et a vu la participation de plusieurs ministres ainsi que des représentants de missions diplomatiques.

Mme Dieye a salué l’initiative de Mme Sabira Dramé, organisatrice de la FIPA, et a réaffirmé son soutien aux femmes entrepreneurs. « Cet événement offre aux femmes entrepreneures une vitrine internationale pour leurs produits, ainsi qu’une plateforme de réseautage et de développement de leurs activités. La présence des représentants des corps diplomatiques accrédités à Dakar témoigne de l’importance de cette foire en tant que vecteur de coopération internationale, » a-t-elle déclaré.

La FIPA constitue un carrefour d’échanges et de partenariats, favorisant le développement de relations économiques solides entre les pays participants. Mme Dieye a particulièrement mis en avant le rôle crucial des femmes entrepreneures dans divers secteurs, tels que l’agroalimentaire, la couture, la poterie céramique, la vannerie et la mode, qui témoignent de la richesse et de la diversité du patrimoine artisanal africain.

Pour améliorer la productivité des activités de transformation et stimuler la coopération internationale, Mme Dieye a annoncé l’octroi de plus de 20 esplanades aux femmes entrepreneurs, au nom du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette initiative vise à renforcer l’autonomie économique des femmes et à promouvoir leur participation active dans l’économie nationale et internationale.

Mme Sabira Dramé, présidente de la plateforme « Baye Sa Warr », a exprimé sa gratitude envers Mme Dieye pour sa présence et son soutien indéfectible. Elle a souligné l’importance de cette journée dédiée au ministère de la Famille et des Solidarités, et a réaffirmé l’engagement de la plateforme à participer à l’autonomisation des filles et des femmes.

En conclusion, Mme Maimouna Dieye a réitéré son engagement en faveur des femmes et a assuré qu’elle continuerait à travailler pour une autonomisation durable des femmes entrepreneures. Elle a également remercié tous les participants pour leur implication dans la réussite de cette 5ème édition de la FIPA.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolac
k.

Éducation : Les meilleurs élèves de l’école Franco-Arabe « Marquas Babacar Sadick » primés à Ndiédieng

Le mouvement « Natal Sa Gox », en collaboration avec le personnel de l’école Franco-Arabe « Marquas Babacar Sadick », a organisé ce jeudi une journée de l’excellence pour récompenser les meilleurs élèves de l’établissement. Cette initiative a été marquée par une mention de satisfecit adressée à l’équipe pédagogique de l’institution scolaire.

« Nous sommes ici aujourd’hui à Kissamasse, dans la commune de Ndiédieng, département de Kaolack, pour célébrer la première édition de la journée de l’excellence de l’école Franco-Arabe Marquas Babacar Sadick. Cette rencontre éducative a été initiée par notre mouvement Natal Sa Gox, » a expliqué Thierno Kébé, président du mouvement et coordonnateur communal du parti de Rassemblement pour la Vérité And Si Deuk.

Il a souligné l’importance de cette initiative, étant donné que les écoles Franco-Arabes sont souvent négligées par les autorités étatiques et fonctionnent grâce à leurs propres moyens. « C’est pourquoi nous avons initié cette journée, afin d’identifier les problèmes et de trouver des solutions adéquates pour que ces établissements scolaires puissent mieux fonctionner, » a-t-il ajouté.

M. Kébé a rappelé que l’école est une véritable préoccupation pour les autorités et les parents d’élèves. Chaque année, des initiatives publiques et privées sont mises en place pour améliorer les résultats scolaires, indispensables pour préparer la relève des cadres de notre nation.

« Pour contribuer à l’amélioration des résultats scolaires, la motivation est un facteur important qui pourrait grandement aider à atteindre cet objectif, » a souligné M. Kébé. « Cette manifestation est également l’occasion de promouvoir le leadership à l’école, de cultiver l’esprit d’excellence et d’encourager les élèves à se classer parmi les deux premiers de leurs établissements respectifs. »

La journée de l’excellence de l’école « Marquas Babacar Sadick » a ainsi mis en lumière les efforts des élèves et des enseignants, tout en soulignant la nécessité d’un soutien accru pour les écoles Franco-Arabes afin qu’elles puissent continuer à offrir une éducation de qualité.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
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RENVOYÉ PAR LA DIRECTRICE GÉNÉRALE De la SEMIG : L’ancien DAF réclame à Fatou Niang Ba ses droits de licenciement

L’ex-Directeur Administratif et Financier (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG), licencié par la Directrice Générale Fatou Niang Ba, réclame le versement de ses indemnités de licenciement, affirmant que son départ juste avant la présidentielle était motivé par des considérations « politiques », liées à son départ de l’Alliance Pour la République (APR) pour créer son propre mouvement politique. Des collègues ont corroboré ses dires et ont également dénoncé d’autres injustices présumées.

L’ex-Directeur de l’Administration et des Finances (DAF) de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et de la Gare des gros porteurs (SEMIG) limogé par l’actuelle Directrice générale (DG), Fatou Niang Ba, exige le paiement de ses droits de licenciement. A.R.L. reproche à Mme Ba de l’avoir renvoyé dans la période précédent le scrution présidentiel pour des raisons « politiques », selon lui. En effet, jure-t-il, Mme Ba a eu une haine viscérale contre lui quand quelqu’un lui a révélé qu’il ne porte plus allégeance à l’Alliance Pour la République (APR) qu’il a quittée pour mettre sur pied son propre mouvement politique.
D’autres agents de la SEMIG qui ont tenu à garder l’anonymat, ont confirmé ses allégations et ont saisi l’occasion pour, d’autre part, dénoncer le licenciement des techniciens de surface pro-Pastef, l’arrêt de l’assurance-maladie (IPM) du personnel et le recrutement massif de vingt-huit (28) agents en Contrats à Durée Interminée et Déterminée – CDI et CDD – entre le 1er novembre 2023 et le 1er mars 2024.

RÉGULARISATION DES CONTRATS DES AGENTS SOUS L’ÈRE DU DG MBAYE
En juillet, au-delà de ses fonctions de DAF, la direction a également confié à A.R.L les Ressources humaines. « En faisant la revue des contrats, je me suis rendu compte que les contrats de certains agents comme le comptable n’ont pas été déposés à l’Inspection générale du travail pour les besoins de l’enregistrement. Je m’en suis donc chargé au mois de juillet 2023. À ce moment-là, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye était le Directeur général. Au courant de ce même mois, l’inspection nous a renvoyé le dossier pour des corrections dans la catégorie professionnelle. Je l’ai corrigé et renvoyé dans le même mois. », affirme-t-il, précisant que c’est donc normal que Fatou Niang Ba ne puisse pas y apposer sa signature à cette période, comme elle le réclamait, vu qu’elle n’était pas encore DG.

L’ancien DAF explique que les autres dossiers sur lesquels sa supérieure hiérarchique l’avait interpellé, sont ceux des agents I.B et N.S. – c’est le même cas que celui expliqué plus haut -. « Leurs CDI avaient été signés en août 2023 par le DG monsieur Mbaye. Leurs dossiers avaient été transmis à l’Inpection générale du travail une première fois avant d’être renvoyés pour la catégorisation professionnelle. C’est ainsi que nous avons procédé à la correction et les avons renvoyés au courant du mois d’août de la même année. Mais, l’inspecteur qui devait les signer était parti en congés pour revenir en septembre. », précise le sieur A.R.L. qui signifie qu’à ces dates, Mme Ba n’était pas encore en fonction. L’ancien DAF souligne, par ailleurs, qu’une de ses collègues, une dénommée, N. S. devaient également bénéficier d’un contrat mais son dossier souffrait de pièces manquantes. La concernée n’a amené ces documents qu’après le 22 août. C’est pourquoi son contrat n’a pas été régularisé par l’inspection.

ÉVACUATION DES AFFAIRES COURANTES PAR M. MBAYE
D’après l’ex-DAF, Fatou Niang Ba a été nommée DG de la SEMIG par un décret sorti le 30 août 2023 ; mais, elle a pris fonction le 15 août 2023. À l’en croire, durant ce temps, c’est le DG sortant qui était chargé d’ évacuer les dossiers courants jusqu’à sa prise de service. « C’est pourquoi, le 03 septembre, concernant les contrats des susnommés I.B. et N. S., que l’inspection nous avait renvoyés, nous les avions acheminés une nouvelle fois pour que l’inspection puisse procéder à leur enregistrement. Comme il s’agissait de l’évacuation des affaires courantes, j’ai également pris les autres contrats non encore enregistrés pour les joindre au dossier. Ce qui porte le nombre de contrats envoyés à l’inspection à quatre (4) », témoigne A.R.L. Selon le DAF, Mme Ba lui a donc reproché d’avoir envoyé ce courrier le 03 septembre sans sa validation. Alors, il lui a fait savoir qu’il ne s’agit pas de nouvelles corrections et que ces dossiers datent de l’ère Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, l’ex-DG. Après sa prise de fonction le 15 septembre, le DAF atteste qu’il a eu une séance de travail avec la nouvelle DG au cours de laquelle, il lui a expliqué une nouvelle fois la situation. C’est ainsi que Mme Ba, d’après lui, lui a confié qu’elle vient de comprendre la situation ; disant qu’au début, elle croyait que les contrats avaient été antidatés. Toujours selon le DAF, il a rétorqué que si c’était le cas, ces agents n’auraient jamais reçu leurs salaires au mois d’août.

Par la suite, à en croire le DAF, parmi ces quatre (4) contrats cités plus hauts, seuls deux (2) ont pu être enregistrés. Pour les deux (2) autres, les observations envoyées par l’inspection n’ont pas trouvé le DAF en poste ; c’est pourquoi elles ont été remises à Mme Ba. A.R.L. explique que c’est à cet effet que les deux contrats qui restaient avaient été envoyés à l’inspection sur demande de Mme Ba par un autre agent vu qu’il avait déjà été renvoyé.

Il souligne que, c’est pourquoi, deux jours après son dépôt de demande de congés en février 2024, juste avant la Présidentielle 2024, il a été surpris par la lettre de licenciement servie par Mme Ba.

VERSION DE FATOU NIANG BA
Contactée par la rédaction du Dakarois Quotidien, l’actuelle Directrice générale de la SEMIG assure que l’ex DAF, A.R.L. n’a pas été licencié pour les faits énoncés. Selon Fatou Niang Ba, le Directeur Administratif et Financier (DAF) a été licencié pour des fautes graves sur lesquelles elle n’a pas envie de se prononcer. Ce, avant la Présidentielle de 2024. La Directrice Générale de la SEMIG a affirmé, en outre, que le monsieur avait même reconnu les accusations portées contre lui. Madame Ba a, ensuite, menacé de déposer plainte contre le DAF vu les accusations qu’il porte sur elle.

En attendant, celui qui a enclenché une action en justice est bien A.R.L. Il déclare que, pour le moment, il ne veut pas parler de licenciement abusif ; mais, il réclame ses dix (10) millions F CFA de droits de licenciement. En outre, après l’avoir renvoyé, dit-il, Mme Ba ne lui a pas remis son attestation de travail. Selon l’ex DAF, ces dans ces entrefaites que, se sentant acculée, Fatou Niang Ba a pris l’engagement de le réintégrer au sein de la SEMIG, avançant que c’est la raison pour laquelle elle ne lui a pas encore payé ses droits. D’après A.R.L., Mme Ba en a même discuté avec le PCA (Président du conseil d’administration) et a dit attendre la tenue du conseil d’administration. Selon A.R.L., jusque-là rien n’a été fait ; c’est pourquoi il a demandé à son avocat de servir une lettre de mise en demeure en Mme Ba. Par ailleurs, il a annoncé qu’une citation directe a été remise à la concernée pour une convocation des deux parties le mardi 03 juin dernier. Cependant, Mme Ba n’a pas déféré à cette convocation. Le tribunal a, dès lors, procédé à un renvoi pour le 04 juin. Sur demande des avocats de Mme Ba, l’affaire a été de nouveau renvoyée.

La Dakaroise / Le Dakarois

Kaolack : « Un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées ».Atteste le président du conseil départemental.

‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des  terres salées et dégradées de Kaolack.
Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares » Il s’est prononcé lors de la journée mondiale de l’environnement édition 2024. 
Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau , a t-il ajouté. Le député a aussi appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
« Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables. Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la fôrestation et l’agroforesterie”, a plaidé M. Benjelloum.

Stade Abdoulaye-Wade: Réponse de la Fédération de Football à Dame Mbodji

Lors de son installation officielle à la tête de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP), Dame Mbodji a émis une mise en garde envers les entités redevables à la structure qu’il dirige. Il a annoncé que toutes les sommes dues seraient récupérées, invoquant les lourdes charges liées à l’entretien des infrastructures telles que le stade Abdoulaye-Wade et le Dakar Arena, citant notamment le coût annuel de 400 millions de francs CFA pour l’entretien de la pelouse du jardin des Lions.

Bien que le directeur général de la SOGIP n’ait pas spécifié les entreprises débitrices, ses déclarations ont suscité une réaction, non officielle, de la part de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Une source au sein de la FSF a rapidement précisé que l’instance dirigeante était à l’aise dans ce dossier. Cette même source a ajouté que la FSF déboursait 35 millions de francs CFA pour chaque match de l’équipe nationale.

Cette réplique de la FSF laisse entrevoir une potentielle confrontation entre les entités concernées quant aux obligations financières liées à ces infrastructures sportives majeures. La question du financement et de la gestion des stades demeure ainsi un sujet de préoccupation et de débat au sein du paysage sportif sénégalais.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Discours d’ouverture du MEN.

Ce jeudi, lors de la revue sectorielle du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation/formation PAQUET-EF, le ministre de l’Éducation nationale a présenté des observations positives sur les tendances éducatives régionales. Il a, par ailleurs, relevé des obstacles persistants, surtout dans l’accès équitable à l’éducation. Moustapha Mamba Guirassy a, parallèlement réaffirmé l’urgence d’une éducation d’adopter la transformation systémique du secteur pour l’idéal de société attendue au Sénégal.

LANCEMENT DE TRAVAUX DE RÉHABILITATION À THIÈS : Dr Babacar DIOP annonce le prochain changement de nom de la place de France

Le maire de Thiès, Dr. Babacar Diop, a exprimé sa grande satisfaction lors du lancement des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet ambitieux vise à transformer cet espace emblématique en un jardin public moderne et convivial, répondant aux besoins des Thiessois.

« Nous nous rassemblons aujourd’hui pour marquer le début des travaux de réhabilitation de la Place de France. Ce projet est le fruit d’une vision commune et d’une volonté collective de faire de notre ville un modèle de modernité et de convivialité, » a déclaré le maire.

Située au cœur de Thiès, la Place de France deviendra un espace vert magnifiquement aménagé, intégrant des allées piétonnes, des aires de jeux pour enfants, des zones de repos ombragées, du mobilier urbain, un monument sculpture, un monument aux morts, et un jet d’eau. Ces infrastructures feront de cet espace un lieu idéal pour la détente et les rencontres en famille ou entre amis.

Ce projet représente un investissement de 325 millions de F CFA, entièrement financé par la mairie de Thiès. Les travaux, débutant en juin, sont prévus pour s’achever en décembre. « Cet investissement symbolise l’engagement du Conseil de Ville à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et à créer des espaces publics de haute qualité accessibles à tous, » a souligné Dr. Diop.

Le maire a insisté sur le caractère inclusif du projet : « Ce jardin se veut être un espace démocratique où chaque citoyen, sans distinction, pourra venir et se sentir chez lui. L’accès y sera gratuit, afin que tous puissent bénéficier de cet environnement revitalisé. » Il a également mis fin aux contrats de concession des espaces publics à des promoteurs privés pour assurer une utilisation non commerciale de ces lieux.
Le projet a été conçu en concertation avec les habitants de Thiès. Le maire a remercié les équipes municipales, techniques, les architectes paysagistes, les urbanistes, et tous ceux qui ont contribué à la conception et à la réalisation de ce projet.

« Je suis convaincu qu’au terme des travaux, cette infrastructure apportera un visage nouveau à notre ville, une ville plus belle et plus verte, » a-t-il affirmé, manifestant sa fierté et son amour pour Thiès.
Dr. Babacar Diop a annoncé un changement de nom pour la Place de France, souhaitant lui attribuer le nom d’un illustre citoyen de Thiès. « Vos idées montrent à quel point cet endroit occupe une place particulière dans le cœur des Thiessois. Ce débat est essentiel car il montre que nous voulons ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, » a-t-il ajouté, encourageant la participation des habitants à cette réflexion collective.

Par ailleurs, le maire a révélé avoir eu une séance de travail avec des investisseurs sur le projet « Cœur de ville », un vaste chantier urbain qui inclura la Place Agora et la Promenade des Thiessois. Ce projet vise à créer un pôle de vie et de rencontres, tout en étant économique pour les habitants.

Il a aussi annoncé le lancement prochain de la troisième phase de modernisation de l’éclairage public, passant au LED plus écologique et économique, pour un coût de 300 millions de F CFA. Enfin, le maire a exhorté les Volontaires de la Ville de Thiès pour la Surveillance urbaine à veiller à la préservation des infrastructures urbaines.

En conclusion, Dr. Babacar Diop a exprimé son rêve de voir Thiès briller tant au Sénégal qu’à l’international, grâce à des infrastructures modernes et une gestion inclusive et participative des espaces publics.


LEDAKAROIS

Contestation au Sénégal : La lutte contre les usines de farine de poisson s’intensifie

Les acteurs de la pêche artisanale au Sénégal sont engagés dans une lutte acharnée contre l’implantation des Usines de Farine et d’Huile de Poisson (UFHP) dans le pays. Cette opposition s’est cristallisée autour des préoccupations majeures liées à l’impact environnemental et socio-économique de ces installations.

La coalition nationale contre l’implantation des usines de farine et d’huile de poisson, ainsi que le collectif « Taxawu Cayar », ont récemment adressé un mémorandum au ministre de la Pêche, exprimant leur détermination à mettre un terme à ce qu’ils considèrent comme une menace pour la sécurité alimentaire et les emplois dans le secteur halieutique.

Parmi les principales revendications figurent l’application des recommandations issues de précédentes concertations, notamment le gel de toute nouvelle implantation d’usine de farine et d’huile de poisson au Sénégal. De plus, ces groupes exigent la fermeture des usines déjà opérationnelles, ainsi que la protection des métiers des femmes transformatrices dans le secteur de la pêche.

Un point crucial soulevé dans le mémorandum concerne la nécessité d’évaluer l’impact des usines de FHP en activité et d’interdire leur accès au poisson frais destiné à la consommation humaine et à la transformation artisanale. Les contestataires appellent également à l’adaptation de la capacité des usines de farine et d’huile de poisson à la production de déchets, ainsi qu’à des mesures de gestion durable des ressources halieutiques régionales.

En outre, ces acteurs de la pêche artisanale sollicitent le soutien du gouvernement pour la valorisation des produits transformés sur le marché international et la modernisation des aires de transformation artisanale.

Cette contestation reflète les préoccupations croissantes quant à l’impact des activités industrielles sur les écosystèmes marins et les communautés dépendantes de la pêche. Elle met en lumière la volonté des acteurs locaux de défendre leurs moyens de subsistance et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures.

Tragédie en mer : Plus de 50 migrants périssent en tentant de rejoindre l’Espagne

Le bilan est macabre. Plus de 50 personnes cherchant à émigrer vers l’Espagne par voie maritime ont perdu la vie en mer. L’information vient de tomber, suscitant une profonde tristesse et une grande inquiétude.

Ils étaient 120 candidats au total, partis il y a 11 jours avec l’espoir de rejoindre les côtes espagnoles. Cependant, le voyage a tourné au drame. Selon les autorités espagnoles, seules 67 personnes ont été secourues. Parmi elles, 66 sont encore en vie, tandis que 6 autres ont été hospitalisées.

Le drame met en lumière les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les migrants irréguliers en quête d’un avenir meilleur. Les conditions périlleuses de la traversée maritime, souvent dans des embarcations de fortune, ont une nouvelle fois coûté la vie à de nombreux individus.

Cette tragédie a déclenché des réactions de diverses organisations humanitaires et des gouvernements, appelant à des mesures urgentes pour prévenir de tels drames à l’avenir. Il est impératif de trouver des solutions durables pour gérer les flux migratoires, assurer la sécurité des migrants et lutter contre les réseaux de trafic humain.

Malheureusement, ce type d’incident n’est pas isolé. Les tentatives d’émigration irrégulière par la mer Méditerranée se sont multipliées ces dernières années, souvent avec des conséquences tragiques. Chaque année, des milliers de migrants risquent leur vie dans l’espoir de trouver des conditions de vie meilleures en Europe.

Cette nouvelle tragédie rappelle l’urgente nécessité d’une coopération internationale pour traiter les causes profondes de la migration irrégulière et fournir des voies légales et sûres pour ceux qui cherchent à émigrer.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF: le ministre engage la responsabilité des acteurs insti…

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été un prétexte poir l’État pour annoncer la généralisation de l’anglais dès l’élémentaire ainsi que de l’intégration pragmatique et continue des « daara » dans notre système éducatif.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Face aux défis la société civile fait appel au « JUBANTI « 

La 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF, ce jeudi, a été l’occasion pour la Société civile de prôner l’application du Jubanti à tous les secteurs.

11eme édition Revue sectorielle/PAQUET-EF : Cheikh Camara (UAL) liste les Couacs du secteurs.

Ce jeudi, la 11ème édition de la revue sectorielle du programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation / formation PAQUET-EF a été tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio. Lors de cette réunion, Cheikh Camara a examiné les défis rencontrés dans le secteur éducatif, en présence des principaux acteurs tels que le ministère de l’Éducation nationale, les parents d’élèves, les syndicalistes et les représentants de la société civile.

DIRECTION DES BOURSES: LES ÉTUDIANTS RECEVRONT LEURS ALLOCATIONS D’ICI QUELQUES HEURES

La Direction des Bourses du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a annoncé aujourd’hui que le paiement des bourses du mois précédent débutera prochainement. À partir de ce vendredi 07 juin 2024, les étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur pourront percevoir leurs allocations d’études pour le mois de mai 2024.

Cette nouvelle est accueillie avec soulagement par de nombreux étudiants, qui dépendent des bourses pour subvenir à leurs besoins financiers pendant leurs études. Le paiement ponctuel des bourses est crucial pour assurer la stabilité financière des étudiants et leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs études sans avoir à se soucier des difficultés financières.

La Direction des Bourses du MESRI rappelle également aux étudiants de vérifier régulièrement leur compte bancaire afin de s’assurer que les fonds ont été correctement versés. En cas de problème ou de retard dans le paiement, les étudiants sont invités à contacter les services compétents du MESRI pour obtenir de l’aide et résoudre toute éventuelle situation.

Ce paiement ponctuel démontre l’engagement du gouvernement à soutenir l’éducation et à assurer que les étudiants puissent poursuivre leurs études sans contraintes financières majeures.

Nouveau Directeur Général de la Police Nationale du Sénégal Prévoit des Mesures Fortes Contre la Délinquance Urbaine et Routière

Le Sénégal accueille un nouveau Directeur Général de la Police Nationale, Mame Seydou Ndour, qui prend ses fonctions avec un engagement ferme envers la sécurité publique. Lors de sa cérémonie d’installation, il a souligné son engagement envers une police nationale efficace, bien équipée, et respectueuse des droits de l’homme et des lois du pays.

Dans ses priorités, Mame Seydou Ndour met en avant la réconciliation entre la population et la police, en favorisant la confiance mutuelle et en adaptant les services de police aux besoins des citoyens. Il s’engage également à moderniser les services de police pour une accessibilité accrue via des moyens digitaux et le renforcement du numéro vert de la police.

La sécurité routière est également au cœur de ses préoccupations. Il prévoit de renforcer la compagnie de circulation et de prendre des mesures sévères pour lutter contre les délits routiers, tout en étendant son déploiement dans de nouvelles zones pour réduire le taux de mortalité sur les routes.

En collaboration avec d’autres services de l’État, Mame Seydou Ndour compte jouer un rôle central dans la réorganisation de la circulation des motocyclettes, notamment en luttant contre la prolifération anarchique des motos-taxis et en assurant le respect des règles établies.

Le nouveau Directeur Général de la Police Nationale envisage également des réformes structurelles pour hisser la police nationale aux normes internationales, notamment par le biais d’une planification stratégique pour améliorer la formation professionnelle et la création d’une académie de police.

Dans l’ensemble, ces initiatives visent à renforcer la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais, tout en consolidant la confiance et la coopération entre la population et les forces de l’ordre.

Collectif des victimes réclame l’extradition de l’ancien président Macky Sall

Le jeudi 6 juin 2024, le Collectif des victimes du régime de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, a tenu une conférence de presse pour exiger l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien chef de l’État. Ce collectif, composé de familles de victimes et de membres de la société civile, accuse Macky Sall d’avoir orchestré des vagues de répression brutales, caractérisées par des arrestations massives, des disparitions et des morts violentes.

Boubacar Sèye, président du collectif, a dénoncé l’utilisation de milices armées, soutenues par des éléments des forces de l’ordre, pour réprimer les manifestations, une pratique qualifiée d’inédite dans l’histoire du Sénégal. Selon eux, le bilan humain des dernières années du mandat de Macky Sall est désastreux, avec environ soixante décès et la disparition inexpliquée de deux militaires.

Les membres du collectif appellent à ce que Macky Sall soit tenu responsable de ses actes, tant sur le plan des crimes économiques que des violations des droits de l’homme. Ils affirment que l’impunité ne peut plus être tolérée et insistent sur le fait que la vie de chaque individu doit être respectée.

Malgré une loi d’amnistie promulguée par Macky Sall avant son départ, le collectif exige que l’ancien président réponde de ses actes devant une justice équitable, afin de servir d’exemple pour les générations futures.

Le Collectif des victimes du régime de Macky Sall espère mobiliser les Sénégalais autour de cette cause pour obtenir justice. À cet égard, il demande au roi Mohammed VI du Maroc d’extrader l’ancien président de l’Alliance pour la République (APR) et invite le président français Emmanuel Macron à ne pas intervenir dans cette affaire qui relève, selon eux, d’un combat interne au Sénégal.

Système éducatif : Les préoccupations de Moustapha Guirassy

Moustapha Guirassy, récemment nommé à la tête du département de l’éducation, a déjà identifié plusieurs points de préoccupation dans le système éducatif sénégalais. Lors de la 11ème revue sectorielle du secteur de l’éducation, il a souligné ces défis et proposé des pistes pour y remédier.

Tout d’abord, Guirassy a salué l’engagement des partenaires, qu’ils soient des partenaires techniques et financiers, des syndicats d’enseignants ou des représentants de la société civile. Cependant, il a exprimé sa préoccupation quant à l’efficacité et à la rationalisation des efforts. Il estime qu’il y a trop de pertes de temps et d’énergie dans les multiples revues, concertations et assises, dont les conclusions finissent souvent par être négligées.

Pour améliorer cette situation, le ministre s’engage à instaurer des cadres de concertation plus réguliers, afin d’intégrer davantage les différents acteurs du secteur dans le processus de prise de décision et d’action.

Un autre défi majeur identifié par Guirassy est la réticence aux changements et aux réformes. Il constate que les ressources et les politiques ne parviennent pas toujours aux élèves, soit par manque d’ambition, soit en raison d’intérêts particuliers qui profitent du statu quo. Il déplore également le manque de mise à l’échelle des initiatives réussies, qui restent souvent à un stade pilote.

Le ministre souligne également l’importance de l’inclusion dans le système éducatif. Il est alarmé par le manque d’écoles publiques adaptées aux malentendants, ainsi que par d’autres lacunes dans l’accessibilité pour les élèves en situation de handicap. Il souhaite que les revues sectorielles soient élargies à d’autres ministères pour une approche plus holistique des défis, notamment en matière d’infrastructures et de services de base comme l’eau et l’état civil.

Enfin, concernant le numérique, Guirassy estime que c’est un outil précieux mais qu’il ne peut pas résoudre tous les problèmes à lui seul. Il insiste sur la nécessité d’une organisation efficace et d’une méthodologie solide pour tirer pleinement parti des avantages de la digitalisation dans l’éducation.

En résumé, Moustapha Guirassy met en lumière plusieurs défis importants dans le système éducatif sénégalais et propose une approche inclusive et concertée pour les surmonter.

Place de l’Indépendance : Interdiction d’un sit-in en soutien à Bah Diakhaté et au général Kandé

La manifestation prévue demain vendredi 7 juin par le mouvement Sauvons la République/Dogu samm sunum reew en soutien à l’activiste Bah Diakhaté et au général Souleymane Kandé ne se tiendra finalement pas. Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a déclaré irrecevable la demande d’organisation de cet événement, déposée par le mouvement dirigé par Maître Diaraf Sow, le MCSS /Fulla ak Fayda d’Abdoulaye Mamadou Guissé et l’ancien commissaire de police Cheikhouna Cheikh Saadbou Keita.

Dans sa réponse, l’autorité préfectorale a invoqué l’article 10 de la loi n°78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions, selon lequel la déclaration doit être faite à l’autorité responsable de l’ordre public au moins trois jours francs avant la date de la manifestation.

Par conséquent, la demande de déclaration pour l’organisation du sit-in à la place de l’Indépendance a été jugée irrecevable en raison du non-respect des délais légaux.

Initialement prévu pour exprimer une opposition à l’homosexualité, montrer un soutien au général Kandé et exiger la libération de Bah Diakhaté et de l’imam Ndao, ce sit-in est maintenant compromis en raison de l’interdiction préfectorale. Cette décision soulève des interrogations sur les limites de la liberté d’expression et de réunion au Sénégal, mettant en lumière les tensions entre les autorités et certains groupes activistes.

Juan Branco annonce sa conférence au CICES après une polémique avec l’UCAD

Juan Branco, avocat franco-espagnol et écrivain engagé, a suscité la controverse après l’annonce de sa conférence à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Initialement prévue à l’UCAD, la conférence se tiendra finalement au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICES), dans la salle du 4 Avril, ce jeudi 6 juin.

La polémique a éclaté lorsque les étudiants en droit de l’UCAD, initialement annoncés comme les organisateurs de l’événement, ainsi que l’administration de l’université, ont démenti avoir invité Juan Branco. Pourtant, selon l’avocat, une demande d’autorisation avait bien été envoyée à l’UCAD par Pape Abdoulaye Touré et Falla Fleur, deux étudiants qui ont été identifiés comme des « martyrs » par Branco.

Dans un communiqué, Juan Branco a accusé le recteur de l’UCAD d’avoir empêché sa venue en apprenant les noms des étudiants organisateurs. « Apparemment, les héros du peuple ne sont pas les bienvenus à l’UCAD », a-t-il déclaré. Malgré ce contretemps, Branco a affirmé sa détermination à tenir sa conférence et à s’adresser aux étudiants ainsi qu’à tous ceux qui contribuent à l’honneur du Sénégal.

« Je n’ai pas l’intention de m’abaisser à discuter ou polémiquer avec ces êtres qui ont par le passé tant de fois atteint à leur dignité. Je m’adresserai donc aux étudiants et à ceux qui font, ont fait, et feront, l’honneur du Sénégal », a déclaré Juan Branco.

La conférence de Juan Branco au CICES promet donc d’être un rendez-vous important pour tous ceux intéressés par les questions de justice, de dignité et d’engagement citoyen.

Juan Branco à l’UCAD : Yoro Dia critique la position de Pastef

Juan Branco, l’avocat de Ousmane Sonko, est annoncé pour une conférence à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, ce jeudi 6 juin. Cette conférence, qui serait organisée par des étudiants de la faculté des Sciences juridiques et politiques, a suscité diverses réactions.

L’UCAD a officiellement démenti la tenue d’une telle conférence dans ses locaux, mais l’annonce de la venue de Branco à Dakar continue de faire des vagues. Yoro Dia, ancien conseiller de Macky Sall, a particulièrement critiqué Pastef, le parti de Sonko, en les accusant de faire preuve d’un complexe d’infériorité envers les blancs. Il a également mis en lumière une récente intervention de Jean-Luc Mélenchon à l’université de Dakar.

« Après Mélenchon, Branco, un autre sorcier blanc en manque de crédibilité à Saint-Germain-des-Prés, vient se recycler à l’UCAD. Le souverain complexe d’infériorité du blanc a encore de beaux jours à Pastef, dont le souverainisme cache à peine le refoulement du désir de reconnaissance de la France. Sonko a eu d’excellents avocats sénégalais que Branco a transformés en supplétifs judiciaires. Il est de l’honneur de la presse d’interpeller Branco sur la suite que la CPI a réservée à sa fanfaronnade de poursuite de l’État du Sénégal, » a écrit Dia sur sa page X.

Cette déclaration reflète la tension et les divergences d’opinion autour de la présence et de l’influence des personnalités étrangères dans les affaires politiques et judiciaires sénégalaises. La critique de Dia soulève des questions sur la perception de l’influence étrangère au sein de la politique locale et sur le choix des alliés de Pastef dans leurs stratégies judiciaires et politiques.

Section de Recherches : Adama Faye libre, son frère paie 105 Millions F CFA

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall et beau-frère du Président Macky Sall, est désormais libre. Selon les informations de Seneweb, c’est son frère Ibou Faye qui a payé les 105 millions F CFA nécessaires à sa libération, moins de 24 heures après son placement en garde à vue.

Adama Faye avait été arrêté et placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Il est accusé d’avoir perçu une somme d’argent importante de la part d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, sans toutefois finaliser la transaction. Cette arrestation avait suscité de nombreuses réactions, étant donné la proximité d’Adama Faye avec le Président de la République.

Le paiement rapide de la caution par Ibou Faye a permis à Adama Faye de retrouver la liberté en attendant la suite de la procédure judiciaire. Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’immobilier et aux transactions foncières, souvent sources de litiges au Sénégal.

Il reste à voir comment la justice sénégalaise traitera ce dossier et quelles en seront les répercussions pour les protagonistes impliqués.

Adama Faye, le frère de Marième Faye Sall, libéré après avoir payé 105 millions F CFA

Adama Faye, le frère de la première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, a été libéré moins de 24 heures après avoir été placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations de Seneweb, son frère Ibou Faye aurait payé la somme de 105 millions F CFA pour garantir sa sortie.

Cette libération intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie foncière. Adama Faye aurait été impliqué dans une transaction immobilière où il aurait encaissé de l’argent d’un homme d’affaires pour la vente d’un terrain, mais aurait ensuite refusé de finaliser la transaction.

Cette affaire soulève des questions sur l’éthique et la transparence dans les transactions immobilières impliquant des personnalités politiques. Les circonstances entourant la libération rapide d’Adama Faye suscitent également des interrogations sur l’indépendance de la justice et l’égalité devant la loi.

Les autorités judiciaires devraient poursuivre leurs investigations pour faire la lumière sur cette affaire et garantir que toutes les personnes impliquées, indépendamment de leur statut social ou politique, soient traitées équitablement devant la loi.

Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine souligne l’importance cruciale de la paix, de la sécurité et de la tranquillité publique dans le PROJET national

Dans un discours devant le nouveau directeur de la Police nationale, le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a mis en lumière les défis persistants liés aux agressions, aux attaques à main armée, à l’encombrement des voies publiques et à l’insécurité routière qui menacent la quiétude des populations.

« Nous devons réfléchir ensemble aux problématiques majeures telles que les agressions, les attaques à main armée, l’encombrement des voies publiques et l’insécurité routière qui perturbent notre bon vivre ensemble », a déclaré le ministre, soulignant la nécessité d’engager des discussions approfondies avec tous les acteurs concernés pour endiguer ces fléaux.

Jean Baptiste Tine a rappelé que la paix, la sécurité et la tranquillité publique sont des nécessités nationales, soulignant leur importance dans le cadre du PROJET national impulsé et exécuté par le gouvernement. Il a souligné l’engagement du président de la République à faire de ces éléments des piliers fondamentaux du projet, avec une implication accrue de la communauté dans la protection des personnes et des biens.

Face aux enjeux nationaux de développement et de sécurité, le ministre a souligné que les attentes légitimes des populations deviennent de plus en plus importantes, nécessitant une action concertée pour garantir un cadre de vie paisible et sécurisé pour tous.

Madiambal Diagne appelle à une aide de l’État pour soulager la presse sénégalaise

Dans un contexte où les comptes bancaires de son groupe de presse sont saisis, le journaliste Madiambal Diagne lance un appel pressant à l’État pour venir en aide au secteur de la presse au Sénégal. Dénonçant les « taxations aveugles » de l’inspection des impôts et domaines, Diagne propose des solutions concrètes pour soulager les entreprises de presse.

« La fiscalité actuelle est non seulement inapplicable mais également nuisible au fonctionnement des entreprises de presse », déclare-t-il. Il souligne l’importance de payer les dettes des travailleurs à l’Ipres pour assurer leur sécurité sociale à la retraite, tout en plaidant pour une réduction significative des taxes pesant sur le secteur.

Diagne insiste sur les différences de rentabilité entre les entreprises de presse et d’autres secteurs économiques, soulignant la nécessité d’une fiscalité adaptée à la réalité du métier journalistique. Il révèle également que la dette fiscale accumulée par les entreprises de presse est écrasante, avec la majorité des montants dus par des institutions publiques telles que la RTS, le Soleil et l’APS.

Appelant à une action concrète de la part de l’État, Diagne propose une réduction significative des taxes et une aide directe à la presse, à l’instar de ce qui a été fait pour d’autres secteurs économiques tels que le tourisme. Il estime que cette mesure est non seulement faisable mais également nécessaire pour assurer la viabilité du secteur de la presse au Sénégal.

Khaby Lame porte plainte contre Expresso pour utilisation frauduleuse de son image

Khaby Lame Srl a confirmé aujourd’hui avoir porté plainte contre Expresso, accusant l’opérateur de téléphonie de violer les lois sénégalaises et internationales en utilisant frauduleusement son image à des fins commerciales. Cette plainte fait suite à la révélation par le journal Libération selon laquelle Khaby Lame réclamerait 10 milliards de francs CFA à Expresso.

Le célèbre tiktokeur et Expresso étaient liés par un contrat d’un an signé le 17 janvier 2022. Cependant, même après la fin de ce contrat, l’opérateur continue d’utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires, ce qui constitue une violation flagrante des termes du contrat et de la loi.

Dans un communiqué, Khaby Lame Srl a souligné que cette affaire est pendante depuis des mois devant les juridictions sénégalaises et est conduite par le cabinet de Me Bamba Cissé. L’entreprise exprime sa surprise et ses regrets quant à cette situation, et affirme que l’utilisation de son image par Expresso se fait sans aucun contrat en vigueur, ce qui est illégal.

Cette affaire met en lumière les enjeux liés à l’utilisation de l’image des personnalités publiques à des fins commerciales, et souligne l’importance du respect des droits de propriété intellectuelle et des contrats signés entre les parties concernées.

Adama Faye impliqué dans une affaire d’escroquerie foncière pour 275 millions de francs CFA

Adama Faye, frère de l’ancienne première dame Marieme Faye Sall, se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie foncière, faisant trembler les fondements de sa réputation. L’ancien candidat, bien loin d’une participation à l’élection présidentielle de 2024, voit son nom associé à une sombre affaire de détournement.

Hier, Adama Faye a été convoqué par la Section de recherches (Sr) pour répondre de ces accusations. Administrateur de société et résidant à Ouest-Foire, il a été placé en garde à vue pour escroquerie foncière, impliquant la vente de terrains d’une valeur estimée à 275 millions de francs CFA, selon les informations révélées par Libération.

L’histoire se dessine avec une certaine ironie : des terrains vendus à des particuliers se révèlent être de qualité inférieure, et les acheteurs peinent à honorer les paiements convenus. Cette triste saga connaîtra son épilogue ce jeudi, lorsque Adama Faye sera déféré au parquet. Malgré les efforts de ses proches pour résoudre l’affaire à l’amiable, la justice suit son cours implacable.

Cette affaire jette une ombre sur la famille Faye, déjà ébranlée par les tumultes politiques. Pour Adama Faye, elle représente un revers personnel douloureux, compromettant sa réputation et laissant entrevoir des conséquences juridiques sévères.

« Réunion Cruciale de la CONACOC : Détermination de la Date de la Tabaski 2024 »

La Commission Nationale de Concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) tiendra sa réunion ce vendredi 7 juin 2024, dans les locaux de la RTS. Cette rencontre revêt une importance particulière, car elle déterminera le début du mois de DIGGI, le mois lunaire de la Tabaski (Dhul Hidja).

Tous les membres de la communauté musulmane sont conviés à participer à cette observation cruciale du croissant lunaire et sont encouragés à communiquer les résultats à la commission par téléphone.

La CONACOC joue ainsi un rôle central dans la coordination et la détermination des dates religieuses majeures, offrant une base commune pour les célébrations et les observances à travers le pays.

Jumelage CEM Rufisque Ouest/Niani Senior secondary (Gambie):la Sénégambie,une fraternité à magnifiée

Le jumelage entre le CEM Rufisque Ouest du Sénégal et le Niani Senior Secondary de Gambie illustre parfaitement la fraternité entre les deux nations de la Sénégambie. Cet événement, riche en symbolisme, renforce les liens culturels et éducatifs qui unissent ces deux pays voisins partageant une histoire et des valeurs communes.

L’initiative de ce jumelage vise à promouvoir la coopération éducative, culturelle et sociale entre les établissements. Elle permet aux élèves et aux enseignants de ces deux écoles de partager leurs expériences et leurs savoirs, tout en découvrant les richesses culturelles de leurs voisins.

Jumelage CEM Rufisque Ouest/Niani Senior secondary (Gambie):la Sénégambie,une fraternité à magnifiée

Réorganisation administrative : Le Chef de l’État déploie un nouveau Décret structurant les services de la République

Le Président de la République a récemment promulgué le décret n° 2024-940, qui institue une nouvelle répartition des services de l’État ainsi que le contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.

Cette initiative marque une étape cruciale dans l’amélioration de la gouvernance et de l’efficacité administrative en définissant clairement les domaines de compétences et les prérogatives de chaque entité au sommet de l’État.

Principaux Aspects du Décret n° 2024-940

Le décret prévoit une réorganisation des services de l’État, répartis entre la Présidence de la République, la Primature et divers ministères. Cette redistribution a pour objectif de garantir une gestion plus cohérente et efficace des ressources et des responsabilités administratives.

Le contrôle des établissements publics sera désormais spécifiquement attribué aux ministères concernés, renforçant ainsi la supervision et la responsabilisation dans la gestion de ces entités. Les établissements publics listés dans le décret relèveront de la supervision directe des ministères désignés.

Les sociétés nationales et celles à participation publique seront également sous la surveillance de la Présidence de la République et des ministères respectifs. Cette mesure vise à accroître la transparence et la responsabilité dans la gestion de ces entreprises, contribuant ainsi à une gouvernance plus rigoureuse.

Objectifs de la Réorganisation

En clarifiant les rôles et les responsabilités, cette réorganisation a pour but de réduire les chevauchements et d’améliorer la prise de décision au sein de l’administration publique.

Une répartition plus structurée des services et des contrôles permettra une utilisation plus efficiente des ressources de l’État, favorisant ainsi une meilleure performance administrative.

La supervision renforcée des établissements publics et des sociétés à participation publique est destinée à accroître la transparence et à prévenir les malversations, assurant ainsi une gestion plus éthique et responsable.

Le Président de la République a également donné des instructions spécifiques au Premier Ministre et au Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, pour veiller à la mise en œuvre de ce décret. Ce dernier sera publié au Journal officiel, garantissant ainsi sa légalité et son application effective.

Cette réorganisation administrative marque une avancée significative dans l’amélioration de la gestion des entités étatiques, reflétant l’engagement du gouvernement envers une gouvernance plus efficace et transparente. Elle vise à renforcer la structure administrative du pays, améliorant ainsi les services publics pour les citoyens.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » : Un engagement pour la préservation de l’environnement

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Monsieur Moussa Bala Fofona, a pris part ce mardi au lancement de « Plastic Odyssey Factories », une unité de production de matériaux plastiques recyclés initiée par le projet « Sunu Plastic Odyssey » de l’association Plastic Odyssey.

Cette nouvelle initiative, « PLASTIC ODYSSEY FACTORIES », s’inscrit dans la lignée des efforts déployés au Sénégal pour lutter efficacement contre la pollution plastique. Avec pour ambition la création de 200 emplois, la formation de 1000 jeunes et la valorisation de 3000 tonnes de déchets plastiques d’ici 2026, ce projet se positionne comme un acteur majeur dans la préservation de notre environnement.

La cérémonie de lancement a été honorée par la présence de Madame Christine FAGES, Ambassadrice de France au Sénégal, soulignant ainsi l’importance et la pertinence de cette initiative dans la coopération franco-sénégalaise pour la protection de l’environnement.

« PLASTIC ODYSSEY FACTORIES » incarne un engagement fort en faveur du développement durable et de la lutte contre la pollution plastique, et témoigne de la volonté commune de construire un avenir plus propre et plus respectueux de notre planète.

La colère des chauffeurs sénégalais : Contestation de la légalisation des applications de transport Yango, Heetch et Yassir par le gouvernement

La scène du transport au Sénégal est actuellement le théâtre d’une vive controverse, alimentée par les déclarations récentes du ministre des Transports, El Malick Ndiaye. En effet, lors d’une réunion de prise de contact, le ministre a annoncé son intention de légaliser les nouveaux modes de transport, notamment les applications Yango, Heetch et Yassir. Cette décision a immédiatement suscité l’indignation parmi les chauffeurs sénégalais, qui dénoncent une concurrence déloyale et menacent de paralyser le secteur du transport en signe de protestation.

Le mouvement « Dolel transport », représentant une grande partie des chauffeurs du pays, a exprimé son mécontentement face à cette décision du gouvernement. Selon El Malick Diop, chargé de communication du mouvement, cette initiative est perçue comme une trahison envers ceux qui ont soutenu le président Bassirou Diomaye Faye lors de son élection. Les chauffeurs estiment que la légalisation de ces applications favorisera une concurrence injuste et aura des conséquences désastreuses sur leurs moyens de subsistance déjà précaires.

La situation est d’autant plus tendue que les chauffeurs ne se contentent pas de manifester leur désapprobation ; ils menacent également d’actions plus directes. En effet, le mouvement « Dolel transport » a évoqué la possibilité de paralyser complètement le secteur du transport dans les jours à venir. Cette menace pèse lourdement sur un pays où le transport est un élément vital de l’économie et de la vie quotidienne.

Au cœur du débat se trouve le décret 847, qui régit les activités des applications de transport au Sénégal. Les chauffeurs demandent son abrogation, arguant qu’il favorise une concurrence injuste et nuit à leurs moyens de subsistance. Ils exhortent également les autorités à prendre des mesures plus strictes pour protéger les intérêts des chauffeurs locaux et garantir l’équité dans le secteur du transport.

Face à cette montée de tension, les autorités sénégalaises sont confrontées à un dilemme complexe. D’une part, elles doivent répondre aux préoccupations légitimes des chauffeurs et veiller à ce que leurs droits soient protégés. D’autre part, elles doivent également prendre en compte les besoins émergents de la société en matière de transport et encourager l’innovation dans ce domaine.

Dans l’attente de décisions officielles, la situation reste tendue et l’avenir du secteur du transport au Sénégal reste incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment les autorités et les acteurs du secteur répondront à cette crise croissante et s’ils parviendront à trouver un terrain d’entente pour assurer un avenir durable et équitable pour tous les acteurs du transport dans le pays.

Affaire des 15 millions FCFA détournés au Conseil départemental de Tivaouane : Des femmes prennent la défense de Seynabou Gaye Touré

Le Conseil départemental de Tivaouane est secoué par des accusations de détournement de fonds portées par le 1er vice-président, Alioune Fall, contre la présidente Seynabou Gaye Touré. Cette affaire, qui implique un montant de 15 millions FCFA, a suscité une vive réaction de plusieurs membres du Conseil départemental, dont des vice-présidentes, des secrétaires élues et des présidentes de commissions.

Alioune Fall a saisi l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) pour dénoncer ce qu’il considère comme un détournement de fonds. Selon lui, une convention de financement pour les femmes avait été signée entre le Conseil départemental de Tivaouane et la structure SUNUCOM. Le Conseil aurait décaissé 15 millions FCFA pour une durée de 16 mois, au terme desquels la somme devait être restituée dans les caisses du Conseil. Cependant, aucun montant n’aurait été retourné.

En réponse, plusieurs membres féminines du Conseil ont défendu la présidente Seynabou Gaye Touré. Elles ont expliqué que cette somme faisait partie d’un financement destiné aux actrices de développement, signé durant la période de la Covid-19. Selon elles, la présidente n’a jamais eu accès à cet argent, car les transactions ont été effectuées directement entre la banque et le bailleur pour assurer une transparence totale.

Les femmes ont également souligné que les lenteurs dans la distribution des fonds étaient dues aux retards de remboursement par certaines bénéficiaires. Ardo Gningue, conseiller départemental et lanceur d’alerte, a corroboré ces déclarations, affirmant qu’après les éclaircissements de M. Sy, PCA de SUNUCOM, et les témoignages des bénéficiaires, il était évident qu’il n’y avait jamais eu de détournement.

Alioune Fall, de son côté, insiste sur le manque de transparence de la présidente et du Conseil départemental. Il déplore l’absence de réponse à ses demandes de documents officiels, tels que les exemplaires de la convention et les procès-verbaux d’attribution des prêts. Il a même adressé un recours au préfet du département, sans succès jusqu’à présent.

En outre, Alioune Fall a soulevé des préoccupations concernant des conflits d’intérêt, affirmant que la présidente et certaines conseillères ont bénéficié des prêts. Il accuse également le Conseil de fraude, citant des cas où des conseillers départementaux ont été attributaires de marchés publics, en violation des textes régissant les collectivités locales.

L’affaire des 15 millions FCFA au Conseil départemental de Tivaouane continue de susciter des tensions et des débats. Tandis qu’Alioune Fall maintient ses accusations de détournement et réclame plus de transparence, Seynabou Gaye Touré et ses soutiens nient fermement toute malversation. L’issue de cette affaire dépendra probablement des enquêtes en cours et des réponses fournies par les autorités compétentes.

Les activités minières des ICS à l’arrêt : Une crise sans précédent

Les activités minières des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024, en raison d’un blocage des sites d’extraction et de traitement de l’acide phosphorique. Ce produit crucial, utilisé dans la fabrication des engrais, représente une part importante des exportations sénégalaises. Selon le service de communication de l’entreprise, ce blocage est imputable à un certain nombre de personnes, dont l’identité n’a pas été précisée.

Depuis le samedi 1er juin 2024, la situation s’est aggravée avec le blocage de la ligne de chemin de fer reliant les sites d’extraction aux installations de traitement. Ce blocage a empêché l’évacuation de l’acide phosphorique, entraînant un arrêt progressif de sa production.

« Une telle situation impacte directement les 5 000 emplois directs générés par la société et les communautés environnantes, dont les ICS constituent le principal moteur économique et social », a déclaré le service de communication des ICS.

L’arrêt des activités minières et de la production d’acide phosphorique menace gravement l’économie locale. En tant que l’un des principaux produits d’exportation du Sénégal, l’acide phosphorique est largement utilisé dans la production d’engrais. Son absence sur le marché pourrait avoir des répercussions sur l’agriculture nationale et internationale.

Le blocage en cours résulte de nouvelles revendications des personnes impactées par les activités des ICS. Ces demandes ont été présentées malgré des indemnisations antérieures, accordées pour compenser les dommages causés aux terres agricoles.

Les dirigeants des ICS ont engagé plusieurs discussions avec les parties concernées, sous l’égide des autorités administratives. À la suite d’un premier blocage survenu à la mi-mai, les ICS avaient accepté de dédommager les parties affectées, en couvrant deux saisons agricoles et un forfait par hectare pour les aider à niveler les sillons. Cela s’ajoutait aux compensations habituelles pour les trous de sondage et les dégâts aux cultures.

La situation reste préoccupante, avec une dégradation progressive des activités de l’entreprise. Les ICS appellent à une résolution rapide de ce conflit pour éviter une crise économique et sociale majeure. Le service de communication de l’entreprise a souligné la nécessité d’un dialogue constructif et d’un engagement commun pour trouver une solution durable à cette impasse.

La crise actuelle aux ICS met en lumière les défis persistants liés aux relations entre les entreprises industrielles et les communautés locales. Il est crucial que toutes les parties prenantes travaillent ensemble pour résoudre cette situation, en équilibrant les intérêts économiques, sociaux et environnementaux. Seule une approche collaborative et inclusive pourra garantir la stabilité et le développement durable des activités minières au Sénégal.

COUD : La masse salariale dépasse le milliard

Après les révélations concernant les dépenses à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), c’est au tour du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) de faire l’objet d’un examen minutieux. Le quotidien « Source A » a récemment mis en lumière des préoccupations sérieuses concernant la gestion financière du COUD, en particulier sous l’angle de sa masse salariale.

Selon les informations recueillies, le Trésor public a effectué un virement impressionnant de 1 milliard 076 millions 999 mille 268 F CFA au COUD en avril dernier. Cette augmentation considérable de la masse salariale est attribuée à plusieurs facteurs.

L’un des principaux facteurs identifiés est une augmentation significative des recrutements. Le COUD a vu une prolifération de départements, chacun dirigé par un chef de département avec un rang de directeur. Cette structure a conduit à une multiplication des chefs de service et des contrôleurs.

En comparaison avec les années précédentes, où les restaurants universitaires comptaient quatre contrôleurs (deux pour le contrôle d’accès et deux pour la qualité, l’hygiène et l’environnement), la situation actuelle montre une inflation notable. Les restaurants de taille moyenne comme ceux de l’ESP, l’ENSETP et la FASTEF disposent désormais de dix contrôleurs chacun. Dans les grands restaurants tels que le Central, l’Argentin et le Self, ce nombre dépasse les vingt.

« Source A » met également en lumière des contrats particulièrement avantageux pour certains employés. Par exemple, un expert en sécurité nommé O. Diop bénéficie d’un contrat lui assurant un salaire de 800 000 F CFA par mois. En outre, plusieurs responsables syndicaux ont été nommés conseillers du Directeur du COUD, augmentant ainsi la charge salariale.

Le nouveau Directeur général, Pr Ndéné Mbodj, a la tâche ardue de redresser la situation. Il a initié un audit pour examiner de près les finances et la gestion du COUD. Cet audit, encore en cours, promet de révéler davantage de détails sur la gestion passée et les dépenses somptuaires du centre.

La situation au COUD est révélatrice des défis auxquels sont confrontées certaines institutions publiques en matière de gestion des ressources humaines et financières. L’audit en cours par la nouvelle équipe de direction sera crucial pour identifier les dysfonctionnements et proposer des solutions viables pour une gestion plus efficiente et transparente.

Gendarmerie : Le ministre des Forces armées passe en revue le dispositif

Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre des Forces armées, le général 2S Birame Diop, a effectué une visite de prise de contact à la gendarmerie nationale. La visite, qui s’est déroulée hier, a été marquée par une série d’activités et de présentations destinées à familiariser le ministre avec les opérations et les capacités de la gendarmerie.

La visite a débuté à 9h avec un piquet d’honneur en l’honneur du ministre. Le général Birame Diop a ensuite été accueilli par le général de division Martin Faye, haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire. Une présentation détaillée de l’institution a été faite, permettant au ministre de mieux comprendre les différentes composantes et missions de la gendarmerie nationale.

Une partie importante de la visite a consisté en la projection d’un film sur l’état du patrimoine bâti de la gendarmerie, suivi d’une visite des chantiers en cours. Cette visite a permis au ministre d’évaluer les infrastructures et de se rendre compte des besoins et des projets de développement de la gendarmerie.

Le ministre a également assisté à des démonstrations dynamiques du savoir-faire de la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), de la Section cynophile, et du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Ces démonstrations ont mis en avant les compétences et la préparation des unités spécialisées de la gendarmerie pour répondre à diverses situations d’urgence et de sécurité.

La visite de travail du ministre des Forces armées s’est achevée à 13h30 avec la signature du livre d’or, un geste symbolique de reconnaissance et de respect pour le travail accompli par la gendarmerie. Une photo de souvenir a également été prise pour immortaliser cet événement.

Cette visite de prise de contact marque un début prometteur pour la collaboration entre le ministère des Forces armées et la gendarmerie nationale, avec des perspectives d’amélioration continue des capacités opérationnelles et des infrastructures de l’institution.

Éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi : Un forum à Kaolack pour sensibiliser et informer

Kaolack a récemment été le théâtre d’un forum important, réunissant 200 jeunes issus des organisations de jeunesse locales. Organisé sous le thème « Jeunesse et responsabilité pour le développement du Sénégal », cet événement a été initié par Sarata Sonko, adjointe au maire de Kaolack et présidente du Mouvement « And Dolel Ousmane Sonko et Diomaye » (MADOS).

L’objectif principal de ce forum était d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités d’emploi disponibles et sur les projets gouvernementaux destinés à les soutenir dans leur insertion professionnelle. Selon Sarata Sonko, de nombreux jeunes manquent d’informations et ne savent pas comment accéder à ces projets, d’où la nécessité de les informer et de les accompagner pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour leur avenir.

Lors de cet événement, des représentants des projets gouvernementaux ont pris la parole pour expliquer aux jeunes les opportunités offertes par l’État et comment ils peuvent en bénéficier. Il s’agissait notamment d’orienter les jeunes vers des formations professionnelles, des programmes de création d’entreprises ou des offres d’emplois disponibles dans différents secteurs.

Sarata Sonko a souligné l’importance de retenir les jeunes au pays en leur offrant des perspectives d’emploi dignes et en les encourageant à contribuer au développement du Sénégal. Elle a également exprimé son engagement à travailler avec les jeunes pour concrétiser ces projets et à renforcer le dialogue intergénérationnel pour un partage d’information plus efficace.

L’initiative a été saluée par Alioune Badara Sarr, chef de service départemental de la jeunesse de Kaolack, qui a souligné l’importance de sensibiliser les jeunes sur les opportunités existantes et de les aider à comprendre les ressources mises à leur disposition par l’État. Ce forum a ainsi été une occasion précieuse de dialogue entre les autorités administratives, les acteurs locaux, les partenaires au développement et les jeunes eux-mêmes.

En conclusion, ce forum à Kaolack a mis en lumière l’importance de l’éducation des jeunes sur les opportunités d’emploi et a souligné la nécessité d’un engagement continu pour soutenir leur intégration professionnelle et contribuer au développement économique du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

RÉCEPTION DE L’UNITÉ FLOTTANTE DE GTA : Le Sénégal et la Mauritanie attendent 2,3 millions de tonnes de GNL

La phase 1 du projet GTA (Grand Tortue Ahmeyim) devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL (Gaz Naturel Liquéfié) par an, pendant plus de 20 ans, d’après un communiqué de BP Sénégal parcouru par le Dakarois. Il s’agit du premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo- mauritaniennes. Le FPSO devrait traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il éliminera l’eau, les condensats et les impuretés du gaz avant de le transférer par gazoduc vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes. Dans le navire FLNG, le gaz sera refroidi.

Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2850 m, la phase 1 du projet GTA dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique. Cet investissement de plusieurs milliards de dollars s’est vu accorder le statut de Projet national d’importance stratégique par les présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal. D’une superficie équivalente à deux terrains de football et d’une hauteur de 10 étages, le FPSO est constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. Il a également fait l’objet de plus de 330 000 inspections.

ARRIVÉE DU NAVIRE FPSO AU LARGE DE LA MAURITANIE ET DU SÉNÉGAL CE MARDI

L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), un composant clé du développement du GNL de la phase 1 du Grand Tortue Ahmeyim (GTA), est arrivé à son emplacement définitif, au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal hier, mardi.

Le navire FPSO a été amarré dans la même journée à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 m. Il sera exploité par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH. Le projet permettra de produire du gaz à partir de réservoirs situés en eau profonde, à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin.

Après l’achèvement de sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard (Chine), le navire a parcouru plus de 12 000 miles nautiques jusqu’au site GTA.

La Dakaroise

Kaolack : L’Association des Albinos réfute les allégations dedétournement contre son président

Depuis plusieurs jours, l’Association nationale des albinos du Sénégal (ANAS) section Kaolack est au cœur d’une controverse suite à des allégations de détournement de fonds visant son président, Mouhamed Bamba Diop. Cette affaire a suscité une vive réaction au sein de la communauté des albinos ainsi que dans l’opinion publique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal.

Les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop sont graves. Elles incluent des allégations de mauvaise gestion des finances de l’association, de corruption et de détournement d’un chèque de 33 millions de francs CFA. Ces accusations, si elles étaient avérées, pourraient compromettre la crédibilité de l’ANAS Kaolack et nuire à sa capacité à défendre les droits des albinos et à répondre à leurs besoins.
Dans une réponse rapide aux allégations, la présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Ndèye Diaw, a vigoureusement nié les accusations portées contre Mouhamed Bamba Diop. Elle a affirmé que celui-ci n’avait jamais détourné de fonds de l’association et n’avait jamais utilisé les ressources de l’ANAS à des fins personnelles. Elle a également souligné les efforts de Bamba Diop pour améliorer les conditions de vie des albinos au Sénégal, notamment en travaillant à la création d’un centre offrant des soins médicaux et un soutien éducatif aux personnes vivant avec l’albinisme.

Cette affaire a eu des répercussions importantes au sein de la communauté des albinos et au-delà. Elle a suscité un débat public sur la transparence et la responsabilité au sein des organisations non gouvernementales et des associations caritatives. De nombreux membres de la communauté albino se sont mobilisés pour défendre l’intégrité de l’ANAS Kaolack et soutenir son président, tandis que d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à la gestion des ressources de l’association.

Face à cette crise, les autorités sénégalaises ont été appelées à enquêter sur les allégations de détournement de fonds et à garantir que la vérité soit établie. De même, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme ont été invitées à surveiller de près la situation et à faire pression pour que justice soit rendue. Enfin, les membres de l’ANAS Kaolack et de la communauté albino dans son ensemble ont été encouragés à rester unis et à continuer à lutter pour leurs droits et leur dignité.
En conclusion, le scandale financier présumé impliquant l’ANAS Kaolack a mis en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes vivant avec l’albinisme au Sénégal et a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des organisations caritatives. Espérons que cette affaire aboutira à des réformes positives et renforcera l’engagement en faveur des droits et du bien-être des albinos dans tout le pays.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

SYNATRACS et AIBD SA : Dialogue Constructif pour l’Amélioration du Cadre de Travail

Le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Aéronautique Civile du Sénégal (SYNATRACS) a récemment eu l’occasion de rencontrer le Directeur Général de AIBD SA, M. Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE. Cette rencontre, précédée par une longue discussion téléphonique entr le Secrétaire Général du SYNATRACS, Monsieur Mamadou DIOP, et le Directeur Général, s’est déroulée dans une ambiance de cordialité et de messages de bienvenue pour le nouvel arrivant à la tête de l’AIBD.

Lors de cette rencontre, le Secrétaire Général du SYNATRACS, M. Mamadou DIOP, a exprimé le souhait que les acquis des travailleurs soient préservés par le nouveau Directeur Général, dans le but d’améliorer leur cadre de travail et de contribuer au bien-être des employés.

En réponse, le Directeur Général Cheikh Bamba DIEYE a exprimé sa confiance dans le soutien et l’engagement des travailleurs pour assurer le bon fonctionnement de l’AIBD et le succès de l’entreprise. Cependant, il a également souligné les défis financiers auxquels l’aéroport est confronté, notamment un budget de fonctionnement dépassant largement les capacités financières de l’entreprise. En conséquence, des mesures ont été prises pour restreindre certains privilèges et réduire les dépenses inutiles dans le but de redresser la situation financière de l’entreprise.

Malgré ces défis, le Directeur Général s’est engagé à trouver des solutions pour améliorer les conditions de travail de tous les employés. Il a également exprimé son intention de poursuivre le dialogue avec le SYNATRACS et les autres parties prenantes, une fois son agenda moins chargé.

En conclusion, cette réunion entre le SYNATRACS et le Directeur Général de AIBD SA témoigne d’un dialogue constructif visant à trouver des solutions aux défis auxquels est confrontée l’entreprise, tout en préservant les intérêts des travailleurs.

ledakarois.sn

DON D’UN LABORATOIRE INFORMATIQUE DANS SON ANCIENNE ÉCOLE : Moustapha Guirassy le nomme après son enseignante au CM2

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a effectué ses premières visites officielles dans les établissements scolaires de l’académie de Dakar. Accompagné de 

l’ensemble des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et de l’inspecteur d’académie (IA) de Dakar, cette série de visites marque le début d’un programme de déplacements à travers toutes les écoles du Sénégal, y compris les structures prenant en charge les enfants en situation de handicap.

Pour cette première étape, marquée du sceau du souvenir et de l’émotion, le ministre a choisi de se rendre dans son ancien établissement, l’école Mbaye Diagne Dégaye, anciennement 

appelée école Médina 3. Sur place, il a été accueilli par sa maîtresse de CM2, Safiétou Mbodj qu’il retrouve 40 ans après au sein de cet établissement qui a bercé sa tendre enfance. 

Le ministre, sous la caution de l’encadrement pédagogique de l’école Mbaye Diagne Degaye, a tenu à ériger son ancienne classe de CM2 en un laboratoire informatique qui sera entièrement équipé et portera le nom de Safiétou Mbodj. Une requête qui passera en délibération au conseil municipal. Cet acte de reconnaissance du ministre Moustapha Guirassy à l’endroit de l’enseignante a été une occasion de l’honorerpour les services rendus à la nation, mais aussi de montrerl’importance de l’enseignant dans la construction d’une nation.

S’agissant du laboratoire, l’objectif est de mettre les enfants au cœur des technologies de l’information et de la communication, conformément aux instructions du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Ce moment de retrouvaille a été l’occasion pour le ministre d’éveiller les souvenirs les plus marquants de son passage dans cet établissement. Des moments inoubliables qui ont jalonné les premiers pas de son parcours sur le long chemin, parsemé de rêves et d’espoirs. Après l’école Mbaye Diagne Dégaye, Guirassy s’est dirigé vers le Centre Verbo-Tonal de Dakar, un établissement spécialisé dans l’accueil des enfants sourds et malentendants. Il a profité de cette visite assurément symbolique à tous égards pour souligner et magnifier le travail remarquable de l’équipe enseignante et de la direction. En dépit des ressources limitées, ces professionnels accomplissent un travail exceptionnel en faveur des enfants en situation de handicap.

À cette occasion, Moustapha Guirassy a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les établissements scolaires, notamment le renforcement de la formation des enseignants, l’amélioration des équipements et du cadre de vie, et la diversification de l’offre éducative pour garantir une scolarisation universelle. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à promouvoir l’éducation inclusive et l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants du Sénégal, reflétant l’engagement de l’État envers un système éducatif équitable.

La Dakaroise

Madiambal Diagne Dévoile les détails de son redressement fiscal

Invité sur le plateau d' »Infos Matin » de la TFM, le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a fourni des éclaircissements sur le redressement fiscal touchant son groupe de presse, Avenir Communication. Lors de son intervention, Diagne a souligné les lacunes dans le processus de contrôle effectué par les inspecteurs des impôts, mettant en lumière des pratiques qu’il juge inappropriées et politiquement motivées.

Diagne a révélé que l’État avait émis un Avis à Tiers Détenteur (ATT) à l’encontre de son groupe, ordonnant à sa banque de remettre 91 millions F CFA au fisc. « Les inspecteurs des impôts et domaines n’ont pas mis les pieds au groupe Avenir Communication pour vérifier les taxes depuis 2009. Ils viennent du jour au lendemain pour réclamer une somme sans faire de contrôle », a-t-il affirmé, dénonçant une procédure qu’il estime bâclée et injuste. Ce n’est pas la première fois que les comptes de son groupe sont gelés, selon Diagne.

Pour résoudre ce conflit fiscal, Madiambal Diagne a fait appel à Wally Diouf Bodian, le directeur du Port autonome de Dakar. Diagne a raconté comment, en novembre dernier, une saisie de 13 millions F CFA sur le compte bancaire de son groupe avait été effectuée sans avertissement. « Je ne l’avais pas dit, parce que je ne voulais pas qu’on dise que l’ancien régime me protège. Pour régler le problème, j’ai appelé Wally Diouf Bodian », a-t-il expliqué. Bodian a joué un rôle crucial en trouvant une solution rapide à cette saisie.

Diagne n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités fiscales d’être influencées politiquement, particulièrement par le parti Pastef. « Chaque fois qu’on écrit un article défavorable au parti Pastef, ils envoient les inspecteurs des impôts et domaines », a-t-il dénoncé. Cette affirmation souligne une politisation préoccupante de l’administration fiscale, selon le journaliste, qui préfère gérer directement ses affaires fiscales plutôt que de solliciter une intervention politique.

En conclusion, Madiambal Diagne a lancé un appel à une plus grande transparence et à une dépolitisation de l’administration fiscale au Sénégal. Il souhaite que les contrôles fiscaux soient menés de manière équitable et régulière, sans interférence politique. Le journaliste continue de plaider pour une presse libre et indépendante, capable de critiquer sans crainte de représailles fiscales.

Horreur à Tivaouane : Un homme tué puis calciné

Le village de Mbodiène, niché dans la commune de Chérif Lô, a été le théâtre d’une tragédie effroyable ce mardi. Un homme, dont l’identité demeure inconnue, a été découvert mort, presque entièrement calciné, dans cette localité du département de Tivaouane. La macabre découverte a été faite vers 11 heures par deux femmes qui cherchaient du bois de chauffage dans les environs, rapportent des sources de seneweb.

Alertés par cette scène horrifiante, les éléments du commissariat urbain de Tivaouane, les sapeurs-pompiers et les membres du service d’hygiène se sont rapidement rendus sur les lieux pour mener des investigations.

Les premiers éléments de l’enquête ont révélé des traces de sang, la présence de vêtements, d’une brique et d’une visière de casque de moto sur les lieux du crime, indiquent des sources de Lekarois.sn.

Selon les informations disponibles, la victime, toujours non identifiée, aurait été assassinée avant d’être traînée sur plusieurs mètres puis brûlée. Les restes osseux de la victime ont été enterrés dans le cimetière du village de Mbodiène, sous la supervision du Procureur de la République.

Une enquête a été ouverte par le commissariat urbain de Tivaouane pour faire toute la lumière sur ce crime odieux. Les autorités locales et les forces de l’ordre s’efforcent de comprendre les circonstances exactes de cet acte abominable et de traduire les responsables en justice.

Propositions innovantes des assises de la justice: Crèches en prisons et unités de vie familiale

Les Assises de la Justice, qui se sont déroulées récemment au Sénégal, ont abouti à des propositions novatrices visant à moderniser et humaniser le système judiciaire du pays. Sous la présidence de Dior Fall Sow, première femme procureure du Sénégal, la commission chargée de la modernisation du système judiciaire a présenté un ensemble de recommandations audacieuses lors de la cérémonie de restitution des travaux.

Modernisation des Symboles de la Justice: Une des recommandations phares est la proposition de décoloniser les symboliques de la justice sénégalaise. Cela implique de modifier les robes et les rituels associés au système judiciaire afin de mieux refléter la culture locale et de rompre avec les vestiges du passé colonial.

Amélioration des Conditions de Détention des Femmes: Pour répondre aux besoins spécifiques des femmes détenues, notamment celles enceintes ou allaitantes, la commission a recommandé la suspension des poursuites jusqu’à leur accouchement. De plus, elle a proposé la création de crèches au sein des prisons pour femmes, permettant ainsi aux mères détenues de s’occuper de leurs enfants tout en purgant leur peine.

Protection des Mineurs: Une attention particulière a été portée à la protection des mineurs. La commission a préconisé la criminalisation de la location de voitures et d’appartements meublés, ainsi que la vente d’alcool aux mineurs, afin de garantir leur bien-être et leur sécurité.

Réduction de la Surpopulation Carcérale: Face à la surpopulation carcérale, la commission a recommandé l’instauration de peines d’amende pour les simples consommateurs de drogue, plutôt que leur incarcération. Cette mesure vise à désengorger les prisons et à promouvoir des alternatives à l’incarcération pour les délits mineurs.

Unité de Vie Familiale (UVF): Une proposition novatrice consiste à créer des Unités de Vie Familiale (UVF) au sein des établissements pénitentiaires. Ces UVF permettraient aux détenus ayant une bonne conduite de passer du temps avec leur famille dans des appartements meublés situés à l’intérieur des prisons, mais en dehors de l’espace de détention.

Points de Divergence: Malgré les avancées significatives, des points de divergence subsistent, notamment concernant la suppression du délit d’offense au chef de l’État et du délit d’outrage à magistrat. Ces questions soulèvent des débats sur la liberté d’expression et la protection des institutions.

Les propositions issues des Assises de la Justice représentent une avancée majeure dans la modernisation et l’humanisation du système judiciaire sénégalais. Leur mise en œuvre nécessitera un dialogue continu et une volonté politique forte pour garantir une justice équitable et respectueuse des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Saisies répétées de Cocaïne au Sénégal : Un phénomène alarmant

Les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour contrer le trafic de drogue, interceptant plusieurs cargaisons de cocaïne et procédant à de multiples arrestations ces derniers jours. Ces saisies répétées soulignent la gravité de la situation et l’importance de renforcer les mesures de sécurité.

Lundi dernier, les autorités ont saisi 33 kg de cocaïne, d’une valeur de 2,7 milliards de francs CFA, cachés dans des compartiments spécialement aménagés d’un véhicule de type Mercedes immatriculé à l’étranger. L’opération a eu lieu dans un village du centre du pays, mettant en lumière la complexité des méthodes employées par les trafiquants.

Quelques jours auparavant, le 1er juin, une autre cargaison de 30 kg de cocaïne, estimée à 2,4 milliards de francs CFA, a été interceptée dans un village voisin de la Gambie. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière d’un véhicule en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal. Lors de cette opération, un chauffeur et son passager ont été arrêtés.

Ces récentes saisies s’ajoutent à une série d’interceptions de cocaïne au cours des derniers mois. En avril, les douanes avaient annoncé la saisie d’une tonne de cocaïne dans l’est du pays, près de la frontière avec le Mali. En 2022, 300 kg de cocaïne avaient été découverts dans un camion frigorifique en provenance du Mali. En novembre 2023, près de trois tonnes de cocaïne avaient été saisies sur un navire arraisonné dans les eaux internationales au large du Sénégal.

Le Sénégal, situé à proximité de la Guinée, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Mali, est entouré de pays connus comme des zones de transit pour les drogues en provenance d’Amérique latine à destination de l’Europe. Selon l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Afrique de l’Ouest est devenue une région de forte consommation de drogues ces dernières années.

Ces saisies répétées de cocaïne mettent en évidence la nécessité pour le Sénégal de renforcer ses efforts de lutte contre le trafic de drogue. La collaboration internationale et l’augmentation des ressources pour les forces de l’ordre seront cruciales pour faire face à ce défi croissant et pour assurer la sécurité et la stabilité de la région.

La Marine Nationale réceptionne le Patrouilleur Lance-Missiles OPV 58S « Cayor »

La Marine nationale sénégalaise accueillera ce mercredi 5 juin le patrouilleur lance-missiles OPV 58S « Cayor », marquant une étape importante dans le renforcement de ses capacités de défense maritime. Selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), ce navire est la troisième unité de la série de patrouilleurs commandés par l’État du Sénégal.

Le « Cayor », construit dans les chantiers navals de PIRIOU à Brest, en France, vient compléter la flotte déjà constituée par ses sisterships « Walo » et « Niani », mis en service respectivement en juin et décembre 2023. Ces navires modernes et bien équipés renforcent considérablement les capacités opérationnelles de la Marine nationale, permettant une meilleure surveillance et protection des eaux territoriales sénégalaises.

La cérémonie d’accueil du « Cayor » se tiendra à la Base navale Amiral Faye Gassama à 8 heures, sous la présidence du Contre-amiral Abdou Sène, Chef d’état-major de la Marine nationale. Cette réception s’inscrit dans la volonté de l’État sénégalais de moderniser et d’accroître les moyens de sa marine pour faire face aux défis sécuritaires maritimes, y compris la lutte contre la piraterie, la pêche illégale et d’autres activités illicites en mer.

L’acquisition de ces patrouilleurs haute mer témoigne de l’engagement du Sénégal à assurer la sécurité de ses frontières maritimes et à protéger ses ressources maritimes. Ces navires lance-missiles OPV 58S sont équipés de technologies avancées, offrant des capacités de surveillance et d’intervention accrues, essentielles pour la souveraineté et la sécurité maritime du pays.

Le projet GTA atteint un jalon crucial avec l’arrivée du FPSO à son site final entre la Mauritanie et le Sénégal

Le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de GTA a franchi une étape monumentale dans sa première phase avec l’arrivée réussie du navire FPSO à son site d’exploitation. L’unité flottante de production, de stockage et de déchargement est désormais amarrée au cœur du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) GNL, en cours de préparation pour la livraison initiale de gaz en toute sécurité, selon un communiqué de BP Sénégal relayé par Dakaractu.

S’inscrivant dans la stratégie de British Petroleum (BP) axée sur la fourniture d’hydrocarbures résilients et ciblés, le FPSO, élément clé du développement du GNL de la phase 1 du GTA, a atteint son emplacement définitif au large de la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal. Ce navire crucial est en train d’être amarré à 40 km des côtes, à une profondeur d’eau de 120 mètres, et sera opéré par BP pour le compte des partenaires du projet : BP, Kosmos Energy, PETROSEN et SMH.

Le projet GTA permettra la production de gaz à partir de réservoirs en eau profonde situés à environ 120 km des côtes, grâce à un système sous-marin sophistiqué. Après sa construction au chantier naval COSCO Qidong Shipyard en Chine, le FPSO a parcouru plus de 12 000 milles nautiques pour rejoindre le site du GTA, selon le communiqué.

Dave Campbell, Vice-Président Senior de BP pour la Mauritanie et le Sénégal, a souligné l’importance de cet investissement, affirmant que la phase 1 du GTA représente l’engagement concret de BP envers le système énergétique actuel et futur. Cette étape marque un progrès significatif pour le projet, ouvrant la voie à l’exploitation des ressources gazières des deux pays.

La phase 1 du projet GTA devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an pendant plus de 20 ans, marquant ainsi le premier développement gazier dans ce nouveau bassin au large des côtes sénégalo-mauritaniennes. Avec des puits situés à des profondeurs d’eau allant jusqu’à 2 850 mètres, cette phase dispose de l’infrastructure sous-marine la plus profonde d’Afrique, et a reçu le statut de Projet national d’importance stratégique des présidents de la Mauritanie et du Sénégal.

Le FPSO, qui accueillera jusqu’à 140 personnes en fonctionnement normal, est une véritable prouesse d’ingénierie, avec ses 81 000 tonnes d’acier, 37 000 mètres de bobines de tuyaux et 1,52 million de mètres de câbles. Il est également équipé pour traiter plus de 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour, et jouera un rôle crucial dans le traitement et le transfert du gaz vers le navire de gaz naturel liquéfié flottant (FLNG) à la plate-forme du Hub, à environ 10 km des côtes.

Cette avancée marque un tournant dans l’exploitation des ressources gazières de la région et témoigne de l’engagement continu des partenaires du projet à relever les défis techniques et environnementaux pour assurer un approvisionnement énergétique durable pour les années à venir.

Cérémonie de Graduation à l’UCAO : Thierno Alassane Sall Honore les Diplômés

L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO/ISG Saint-Michel) a récemment célébré une cérémonie de graduation emblématique au Dakar Arena, marquant un jalon significatif pour ses étudiants diplômés. L’événement, qui s’est tenu sous le haut patronage de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, et avec comme parrain l’honorable Député Thierno Alassane Sall, a été un moment mémorable pour tous ceux présents.

Dans son discours inspirant, Thierno Alassane Sall a adressé ses félicitations aux diplômés pour leur détermination et leur dévouement, soulignant l’importance cruciale de l’éducation tant au niveau individuel que national. Il a également mis en lumière le rôle essentiel de l’enseignement privé catholique dans la promotion de valeurs telles que l’excellence et le respect mutuel, des valeurs qui contribuent à renforcer l’unité de l’Afrique.

S’adressant spécifiquement aux jeunes diplômés, Thierno Alassane Sall les a encouragés à embrasser la créativité et l’innovation, insistant sur le fait que nous sommes à l’ère de la quatrième révolution industrielle et des technologies numériques. Il a souligné que ces avancées technologiques offrent des opportunités sans précédent pour le continent africain, et il a appelé les diplômés à être des acteurs clés dans ce processus de transformation.

« Nous, Africains et Sénégalais, ne pouvons pas nous permettre de rater cette opportunité », a déclaré Thierno Alassane Sall. « C’est une époque qui demande un esprit créatif, une capacité à innover et un intérêt prononcé pour les nouvelles technologies telles que le numérique et l’intelligence artificielle. »

La cérémonie de graduation à l’UCAO/ISG Saint-Michel a été bien plus qu’une simple remise de diplômes ; elle a été un moment de célébration, d’inspiration et de reconnaissance du potentiel illimité des jeunes talents africains.

« La politique de tolérance zéro sur la sécurité routière génère plus de 90 millions de francs CFA en un mois »

Après deux mois de mise en œuvre, la politique de tolérance zéro sur la sécurité routière, portée par le président Diomaye, commence à montrer des résultats concrets. Sous le slogan « Jubanti », cette initiative vise à instaurer un climat de sécurité sur les routes et à mettre fin aux pratiques dangereuses.

Les premiers résultats sont encourageants : une réactivité accrue des autorités face aux anomalies sur les infrastructures, des sanctions immédiates pour les comportements irresponsables, et une augmentation significative des contraventions. En effet, rien que pour le mois de Mai 2024, les contrôles effectués par la Police nationale et la Gendarmerie ont permis de générer plus de 90 millions de francs CFA en amendes forfaitaires.

Cette forte hausse des contraventions témoigne de la détermination des nouvelles autorités à réprimer avec rigueur toute forme d’indiscipline et d’infractions routières. Des mesures telles que le retrait temporaire des permis de conduire et l’opposition temporaire sur les cartes grises des véhicules impliqués dans des accidents contribuent à renforcer la sécurité sur les routes.

En somme, cette politique de tolérance zéro s’inscrit dans une volonté ferme de protéger les usagers de la route et de promouvoir une culture de la responsabilité et du respect des règles de circulation.

REDRESSEMENT FISCAL D’AVENIR COMMUNICATION : Le fisc charcute 91 millions de francs CFA au groupe de Madiambal Diagne

Après la convocation suivi de la libération du Directeur de publication du journal Le Quotidien par la Section de Recherches, le groupeAvenir Communication, dirigé par le célèbre journaliste Madiambal Diagne, est encore une fois confronté  à une situation des plus sérieuses. Avenir communication se retrouve dans une situation trouble avec le blocage de ses comptes bancaires par l’administration fiscale, ce lundi. Une taxation d’office pour les années 2020 et 2021, s’élevant à quatre-vingt-onze (91) millions de francs CFA, est à l’origine de cette mesure aux conséquences potentiellement néfastes pour l’entreprise et son personnel.

La Rédaction du Dakarois Quotidien a tenté de joindre le patron du groupe, Madiambal Diagne, en vain, afin de lui demander ses impressions et les stratégies envisagées pour surmonter cette épreuvefinancière. Mais, un proche du magnat de la presse a signifié, sans plus de détails, qu’aujourd’hui Le Quotidien est la bête à abattre car il dérange de par la haute portée des informations qu’il relaie.

L’avenir du groupe Avenir Communication reste incertain, laissantplaner des doutes sur sa capacité à rebondir face à cette situationdifficile. En effet, selon l’entreprise, l’impact de cette mesure administrative pourrait être significatif pour le groupe de presse connu pour ses publications influentes dans le paysage médiatique sénégalais. Les responsables n’ont pas encore détaillé les plans de réponse ou les mesures à prendre pour surmonter cette épreuvefinancière.

La saisie des comptes risque de perturber gravement les opérations quotidiennes et le bon fonctionnement de la structure, mettant ainsi en péril la gestion courante de l’entreprise. En effet, cette décision administrative aura un impact significatif sur le groupe de presse.

La Dakaroise

CONTRÔLE ROUTIER : La Police et la Gendarmerie récoltent plus de 90 millions F CFA d’amendes forfaitaires

Le « Jub, Jubal, Jubanti » préconisé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commencé à porter ses fruits. Cette politique de tolérance zéro sur tous les secteurs, a montré des résultats concrets dans la sécurité routière avec une hausse relevée dans l’état d’encaissement des amendes forfaitaires de la Police et de la Gendarmerie.

Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), en plus de réagir rapidement aux problèmes sur les routes, comme le rond-point de Gadaye, les sanctions sont désormais appliquées immédiatement. Le mois dernier, deux chauffeurs et leurs apprentis ont été arrêtés pour conduite imprudente, et leurs permis ont été retirés. Aujourd’hui, la commission de retrait a suspendu temporairement les permis de conduire des chauffeurs impliqués dans un accident à Diamniadio. De plus, les véhicules concernés ont vu leur carte grise temporairement bloquée.

Les ministres des Transports, El Malick Ndiaye et de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine, sont pleinement investis dans la sécurité routière. Depuis leur arrivée, le nombre de contraventions n’a cessé d’évoluer – voir tableau -. Les sanctions financières pour réprimer les infractions routières ont rapporté plus de quatre-vingt-dix (90) millions de francs CFA le mois dernier. Cette augmentation significative est due aux 17 815 contraventions dressées par la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale, générant ainsi une recette de quatre-vingt-onze millions huit cent quatre-vingt-sept mille (91 887 000) F CFA. La Police a généré soixante millions huit cent quatre-vingt-quatorze mille (60 894 000) F CFA et la Gendarmerie, vingt-quatre millions trois cent quatre-vingt-quatre mille (24 384 000). Cette performance reflète la volonté des nouvelles autorités de sanctionner sévèrement tout comportement dangereux sur les routes.

La Dakaroise

Affaire CMS : Deux nouvelles arrestations et enquêtes sur les bénéficiaires

Deux nouvelles arrestations ont eu lieu aujourd’hui dans le cadre de l’affaire CMS au Sénégal, marquant une escalade dans les enquêtes sur les scandales financiers présumés. Un ex-directeur du réseau, ayant démissionné en avril dernier, et le directeur régional de banlieue Rufisque, anciennement en poste à Saint Louis et Ziguinchor, récemment licencié, ont été appréhendés ce lundi.

Ces arrestations font suite à trois autres la semaine dernière, mettant en lumière des pratiques douteuses au sein du crédit mutuel sénégalais. Mais ce qui suscite désormais l’attention, c’est le début des enquêtes sur les bénéficiaires des fonds alloués par le CMS.

Une question clé se pose : comment certaines agences du CMS ont-elles reçu des listes de bénéficiaires inconnues du Fongip, l’organisme de financement public ? Qui a constitué ces listes et comment ont-elles été utilisées pour accorder des financements ? S’agit-il d’une collusion entre des agents du CMS et du Fongip, ou les deux parties sont-elles impliquées de manière individuelle ?

Dans le cadre de la convention, était-il prévu de mener des évaluations régulières, comme cela se fait dans tous les contrats ? Cette affaire présumée de fraudes, impliquant des lettres de garanties entre hauts cadres du CMS et du Fongip, semble prendre une ampleur croissante, avec des enquêtes qui pourraient révéler d’autres développements dans les prochaines heures.

Saisie historique de cocaïne à Fatick : 33 kg d’une valeur de 2,7 milliards FCFA saisis par les Douanes

Dans une opération d’interception sans précédent, la Brigade mobile des Douanes de Fatick, dans la Région douanière du Centre, a réussi à saisir une quantité impressionnante de cocaïne. Le lundi 3 juin 2024, vers 11 heures du matin, les agents douaniers ont mis fin à un trafic de drogue bien orchestré, non loin de Gandiaye, à Ngouloul.

La drogue, totalisant trente-trois kilogrammes, était minutieusement dissimulée dans les compartiments secrets d’un véhicule de type Mercedes, portant une immatriculation étrangère. L’opération a également abouti à l’arrestation de trois individus impliqués dans ce trafic illicite.

Cette saisie record représente une valeur estimée à deux milliards sept cent millions de francs CFA, soulignant l’ampleur du réseau de trafic de drogue et la détermination des autorités douanières à lutter contre ce fléau. Cette réussite témoigne de l’efficacité des efforts déployés par les forces de sécurité pour protéger nos frontières et préserver la sécurité des citoyens.

Les Douanes restent engagées dans leur mission de prévention et de lutte contre les activités criminelles, et cette opération témoigne de leur détermination à démanteler les réseaux de trafic de drogue opérant dans la région.

Ziguinchor : L’Association des Femmes Magistrates engage la lutte contre la déperdition scolaire des jeunes filles

L’Association des Femmes Magistrates du Sénégal (AFMS), présidée par Marie Odile Thiakane Ndiaye, a lancé une initiative ambitieuse pour lutter contre la déperdition scolaire des jeunes filles à Ziguinchor. En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’association a tenu une journée de sensibilisation axée sur l’égalité des droits pour le maintien des jeunes filles à l’école et la promotion des professions juridiques auprès de ces dernières.

Marie Odile Thiakane Ndiaye a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « L’un des objectifs de notre association, c’est d’intéresser les filles aux métiers du droit… Et pour nous, il paraît important de sillonner le Sénégal. Nous avons commencé par Ziguinchor pour parler aux jeunes filles, leur montrer des modèles. J’espère qu’au sortir de cette journée, nous aurons beaucoup de femmes magistrates, c’est tout ce que nous souhaitons. »

Le PNUD soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie d’égalité des sexes pour la période 2022-2025, qui vise à réduire les inégalités entre hommes et femmes, notamment en matière de gouvernance. Cette stratégie inclusive a pour ambition d’accroître la participation des femmes aux instances de gouvernance et de décision à tous les niveaux, aussi bien au Sénégal que dans le reste du monde.

Cheikh Faye, inspecteur d’académie de Ziguinchor, a rappelé que la question de l’égalité et de l’équité est une préoccupation partagée au sein du ministère de l’Éducation nationale. « La problématique de l’éducation des filles, et en particulier celle de l’égalité et de l’équité entre garçons et filles, est une préoccupation majeure. Pour le cas spécifique de Ziguinchor, nous avons réalisé des progrès réels et des acquis notables en termes d’accès. Du préscolaire au secondaire, l’indice de parité est en faveur des filles. »

Cependant, il a également souligné une problématique persistante : « Si nous examinons les taux d’achèvement, ceux-ci baissent de l’élémentaire au secondaire, ce qui signifie qu’il y a une forte déperdition scolaire, plus marquée chez les garçons, mais néanmoins préoccupante chez les filles. »

Cheikh Faye a identifié les principales raisons du décrochage scolaire chez les filles, notamment les questions d’équité liées à leur situation de vulnérabilité et les problèmes de droits. « Pour les filles, le décrochage est surtout lié à des questions d’équité en lien avec leur situation de vulnérabilité, mais également des questions de droit. »

L’initiative de l’AFMS à Ziguinchor, soutenue par le PNUD, représente un pas significatif vers la réduction de la déperdition scolaire des jeunes filles et la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation et des professions juridiques. En sensibilisant les jeunes filles et en leur offrant des modèles inspirants, cette initiative espère encourager davantage de femmes à poursuivre des carrières dans le domaine du droit, contribuant ainsi à un avenir plus équitable et inclusif.

 AS – Le Dakarois Ziguinchor

INFRACTIONS ROUTIÈRES : LES SANCTIONS PÉCUNIAIRES GÉNÈRENT 91 MILLIONS F CFA EN MAI 2024

Sous la houlette d’El Malick Ndiaye, nouveau ministre des transports, l’équipe en charge ne semble pas ralentir dans sa lutte contre l’insécurité routière, comme en témoignent les résultats du mois de Mai 2024. En renforçant les sanctions pécuniaires, les autorités ont déjà pu constater des retombées positives dans les coffres de l’État, avec des amendes pour indiscipline et infractions routières ayant engendré plus de 90 millions de F CFA. Cette initiative, marquée par une réactivité accrue des autorités dans la correction des anomalies au niveau des infrastructures, s’accompagne également de sanctions financières rigoureuses.

Ce montant impressionnant découle d’une forte augmentation des contraventions. Selon les données officielles, la Police nationale et la Gendarmerie ont émis 17 815 contraventions durant cette période, générant une recette de 91 887 000 F CFA. Cette rigueur reflète la détermination des nouvelles autorités à réprimer sévèrement tout comportement mettant en danger les usagers de la route.

Pendant ce temps, deux chauffeurs et leurs apprentis, surpris en train de jouer à un dangereux jeu de passe-passe sur l’autoroute, ont été arrêtés et leurs permis de conduire immédiatement retirés.

Récemment, la commission de retrait a statué en un temps record sur le cas des deux chauffeurs responsables d’un accident survenu à hauteur de Diamniadio. Leurs permis ont été temporairement retirés et une opposition temporaire a été placée sur les cartes grises des véhicules impliqués selon Actusen. Cette mesure interdit la remise en circulation de ces véhicules pour une période déterminée, renforçant ainsi la dissuasion et la prévention des récidives.

Nouvelle saisie de cocaïne au Centre : Les Douanes intensifient la lutte contre les trafics criminels

Les efforts de l’Administration des Douanes pour lutter contre la criminalité transnationale organisée continuent de produire des résultats significatifs. À peine 48 heures après une importante saisie de cocaïne à Keur-Ayip, dans le département de Nioro, région de Kaolack, une autre opération fructueuse a eu lieu dans la région de Fatick.

Ce lundi 3 juin 2024, aux alentours de 11 heures, la Brigade mobile des Douanes de Fatick a intercepté un véhicule suspect à Ngouloul, près de Gandiaye. À bord de ce véhicule de type Mercedes, portant une plaque d’immatriculation étrangère, se trouvaient trente-trois (33) kilogrammes de cocaïne, habilement dissimulés dans des cachettes aménagées.

Trois individus ont été arrêtés au cours de cette opération. La valeur totale de la drogue saisie est estimée à environ deux milliards sept cents millions (2.700.000.000) de francs CFA. Cette saisie illustre la vigilance et l’efficacité des forces douanières dans leur combat contre le trafic de stupéfiants, un fléau aux conséquences désastreuses pour la santé publique et l’économie nationale.

Depuis le début de l’année, l’Administration des Douanes a mis en place plusieurs opérations de ciblage et d’investigation pour démanteler les réseaux de trafiquants opérant sur les grands corridors du pays. Ces actions concertées montrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à protéger les citoyens des dangers associés.

La Division de la Communication et des Relations publiques de l’Administration des Douanes réaffirme son engagement à poursuivre cette lutte sans relâche et appelle la population à continuer de collaborer avec les unités douanières. Ensemble, ces efforts contribuent à renforcer la sécurité et la stabilité du Sénégal face aux menaces posées par la criminalité transfrontalière organisée.

Redressement Fiscal : Blocage des Comptes du Groupe Avenir Communication de Madiambal Diagne

Deux mois après l’arrivée au pouvoir du duo Diomaye-Sonko, la presse sénégalaise traverse une période difficile marquée par des actions fiscales rigoureuses. Après les récentes convocations de journalistes et le passage des agents du fisc au groupe D-médias de Bougane Gueye, c’est désormais le groupe de presse Avenir Communication, dirigé par Madiambal Diagne, qui fait face à des mesures sévères.

Le groupe Avenir Communication, connu pour son journal Le Quotidien, a vu ses comptes bloqués par les autorités fiscales. Madiambal Diagne a expliqué que cette action découle d’une taxation d’office concernant les impôts des années 2020 et 2021, s’élevant à 91 millions de francs CFA. « Cette mesure a des conséquences néfastes pour la boîte et le personnel », a souligné Madiambal Diagne.

Ce blocage intervient dans un climat de tension accrue entre la presse et le gouvernement. Les actions récentes des autorités fiscales sont perçues par certains comme une tentative de répression à l’encontre des médias critiques envers le nouveau régime. Les journalistes et les groupes de presse expriment de plus en plus leurs inquiétudes face à ce qu’ils considèrent comme des atteintes à la liberté de la presse et une menace pour leur indépendance.

La situation du groupe Avenir Communication illustre les défis auxquels sont confrontés les médias sénégalais dans ce nouveau contexte politique. Alors que le fisc intensifie ses actions, les entreprises de presse doivent naviguer entre la pression financière et la nécessité de continuer à fournir une information indépendante et critique. Cette période de turbulences soulève des questions sur l’avenir de la liberté de la presse au Sénégal et le rôle que les autorités entendent jouer dans la régulation et le contrôle des médias.

Madiambal Diagne, en tant que figure de proue du journalisme sénégalais, appelle à une prise de conscience collective sur l’importance de préserver l’indépendance des médias. Il insiste sur le fait que les mesures fiscales, bien qu’importantes pour la régulation économique, ne doivent pas être utilisées comme des outils de pression politique contre la presse. « La viabilité de nos entreprises de presse et la liberté d’informer sont en jeu », a-t-il conclu.

36,5 kg de drogue saisis à Rufisque : Deux dealers arrêtés par la police

Le commissariat central de Rufisque a réalisé une importante saisie de 36,5 kg de chanvre indien à la cité Mbaye Jacques Diop, marquant ainsi un coup dur pour le milieu interlope. Cette opération a été menée avec succès par les hommes du commissaire Mohamed Guèye, chef du BRP, grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement par les éléments de la brigade de recherches dirigée par le commissaire principal Mamadou Lamarana Diallo.

La drogue, provenant de l’étranger, a été débarquée clandestinement tard dans la nuit du 1er juin à la plage de Bargny, avant d’être acheminée vers la cité Mbaye Jacques Diop de Rufisque. C’est là que les autorités ont mis la main sur deux individus impliqués dans ce trafic illicite. Il s’agit de S. C. Faye et de son ami O. Ba, tous deux arrêtés par la police.

Cette saisie représente une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité des efforts des forces de l’ordre pour démanteler les réseaux criminels opérant dans la région. Les autorités continuent de travailler sans relâche pour assurer la sécurité des citoyens et combattre les activités criminelles qui menacent la stabilité de la société.

Face à cette menace persistante, il est essentiel pour la population de rester vigilante et de collaborer avec les autorités en signalant toute activité suspecte. Ensemble, en partenariat avec les forces de l’ordre, nous pouvons contribuer à garantir un environnement plus sûr pour tous.

Accident sur l’autoroute : Le Ministère des Transports prône le retrait des permis des chauffeurs de « Ndiaga Ndiaye »

Face à l’indiscipline croissante sur les routes sénégalaises, le ministère des Transports terrestres envisage de durcir les sanctions. Suite à un grave accident survenu sur l’autoroute à hauteur de Diamniadio ce week-end, impliquant deux chauffeurs de cars « Ndiaga Ndiaye », des mesures exemplaires sont réclamées.

Les deux chauffeurs, qui faisaient une course avec des passagers et des bagages à bord, ont provoqué un accident qui a fait 11 blessés, dont 3 dans un état grave. Ces derniers ont été rapidement pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés à l’hôpital. Les chauffeurs ont été arrêtés et placés en garde à vue suite à l’incident.

Pour prévenir de tels comportements irresponsables, le ministère des Transports terrestres propose des sanctions sévères. Il recommande notamment le retrait temporaire ou définitif des permis de conduire des deux chauffeurs impliqués. Ces mesures sont destinées à servir d’exemple et à dissuader d’autres chauffeurs de se livrer à des comportements dangereux sur les routes.

Le sort des deux chauffeurs sera déterminé par la commission de retrait, qui se prononcera sur les recommandations du ministère. Ce durcissement des mesures vise à améliorer la sécurité routière et à réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises.

Cette initiative du ministère des Transports terrestres souligne l’importance de la sécurité routière et la nécessité de mettre en place des sanctions dissuasives pour prévenir les accidents. En prenant des mesures strictes contre les chauffeurs imprudents, les autorités espèrent instaurer une discipline plus rigoureuse sur les routes et protéger les usagers.

Visite du Président : Cheikh Bamba Dièye inspecte l’Aéroport de Cap Skirring

Le 31 mai 2024, le Directeur Général de l’AIBD, Cheikh Bamba Dièye, a profité de la visite du Président à Cap Skirring pour inspecter l’aéroport local. Cette inspection a permis à M. Dièye de mesurer les enjeux et le potentiel du développement de cette infrastructure aéroportuaire.

Cheikh Bamba Dièye a souligné l’importance de moderniser et d’améliorer l’aéroport de Cap Skirring pour en faire une vitrine de l’AIBD SA. Il a déclaré que le développement de cette infrastructure est crucial pour stimuler le tourisme et les affaires dans la région, contribuant ainsi à la croissance économique du Sénégal.

L’inspection a permis de faire le point sur les besoins et les opportunités de l’aéroport de Cap Skirring. Cheikh Bamba Dièye a insisté sur la nécessité d’investir dans des infrastructures modernes et efficaces pour répondre aux attentes des usagers et des partenaires économiques.

Cheikh Bamba Dièye a réaffirmé son engagement à transformer l’aéroport de Cap Skirring en une installation de premier plan, intégrée dans le réseau aéroportuaire national géré par l’AIBD SA. Les plans de développement incluent l’amélioration des services, l’augmentation de la capacité d’accueil et la mise en place de technologies avancées pour assurer la sécurité et l’efficacité des opérations.

Cette visite et l’inspection de l’aéroport de Cap Skirring illustrent l’engagement de Cheikh Bamba Dièye et de l’AIBD SA à développer des infrastructures aéroportuaires modernes et performantes, contribuant ainsi à l’essor économique et touristique du Sénégal.

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