Controverse suite aux déclarations de Birame Souleye Diop sur le parrainage des événements sportifs

Les récentes déclarations de Birame Souleye Diop, nouveau ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, sur le fait que le gouvernement ne parrainera aucune activité sportive, ont suscité une vive réaction de la part des acteurs de la lutte au Sénégal.

Pape Abdou Fall, président des promoteurs de lutte, a exprimé son mécontentement face à cette annonce, la qualifiant de « regrettable ». Il a souligné que les promoteurs de lutte ont toujours joué un rôle actif dans le soutien du sport et qu’ils espéraient une solidarité et une union plus grandes dans le contexte actuel. Il a également remis en question les motivations derrière les propos du ministre, suggérant qu’ils pourraient être motivés par la haine ou la rancœur.

Gris Bordeaux, un lutteur bien connu, a exprimé son espoir que le nouveau gouvernement soutiendrait le développement de la lutte au Sénégal, mais a déploré les propos du ministre comme une « bourde ». Il a souligné que les déclarations de Birame Souleye Diop étaient stigmatisantes pour la lutte et le football, et a appelé à une réaction plus réfléchie de la part des autorités.

Le président de l’Association des lutteurs en activité a ajouté que les acteurs du sport attendaient autre chose que des pratiques de parrainage, soulignant l’importance de réformes profondes pour améliorer le sport sénégalais dans son ensemble. Il a mis en avant l’exemple de la Suisse, où les lutteurs ont des emplois en dehors du sport, et a appelé le nouveau gouvernement à s’inspirer de ce modèle pour créer des opportunités économiques pour les lutteurs sénégalais.

En résumé, les déclarations de Birame Souleye Diop ont déclenché une controverse au sein de la communauté sportive sénégalaise, mettant en lumière les attentes des acteurs du sport vis-à-vis du nouveau gouvernement et soulignant l’importance d’une approche réfléchie et inclusive pour le développement du sport dans le pays.

Affaire d’abus de confiance : l’aîné de la famille condamné à une peine de prison ferme

Une affaire d’abus de confiance a récemment défrayé la chronique judiciaire au Sénégal. M. Sall, commerçant de profession, a été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme après avoir été accusé par ses frères et sœurs d’avoir détourné l’héritage familial à son profit.

Selon les plaignants, l’héritage familial, composé de maisons et de cantines, représente une valeur financière considérable. Ils affirment que M. Sall a agi de manière unilatérale en mettant en vente les cantines, sans en informer les autres héritiers, et en concluant la transaction pour une somme de 22 millions de francs CFA.

L’acheteur des cantines, Lahat Sarr, qui est un ami du prévenu, a finalement porté plainte pour escroquerie, estimant avoir été induit en erreur sur les circonstances de la vente.

Lors de son jugement, M. Sall a admis les faits qui lui étaient reprochés. Cependant, il a tenté de justifier son comportement en expliquant qu’il était confronté à des difficultés financières urgentes et qu’il avait besoin d’argent rapidement. Il avait donc envisagé la vente des cantines comme un moyen de renflouer ses finances personnelles.

Cette affaire met en lumière les tensions et les conflits familiaux qui peuvent surgir autour de la gestion des héritages, ainsi que les conséquences graves auxquelles peuvent être exposés ceux qui choisissent de contourner les règles et les droits des autres membres de la famille. La décision du tribunal illustre également la fermeté de la justice en matière de préservation des droits patrimoniaux et de répression des abus de confiance.

Saisie record de drogue : des ramifications internationales révélées

Une opération de grande envergure menée par le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a conduit à la saisie de près de 3 tonnes de cocaïne pure, d’une valeur estimée à 240 milliards de francs CFA, à bord d’un navire intercepté à 150 kilomètres au large des côtes sénégalaises. Cette saisie, l’une des plus importantes de l’histoire du pays, a été réalisée le 28 novembre 2023 et le navire ainsi que sa cargaison ont été ramenés à la Base navale Amiral Faye Gassama.

Les investigations qui ont suivi ont mis en lumière un réseau complexe de trafic de drogue impliquant des acteurs internationaux. L’homme d’affaires sénégalais Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, a été identifié comme l’un des principaux cerveaux de l’opération. Il a été arrêté à Dakar le 2 avril dernier et déféré au Parquet mercredi.

Lors de son interrogatoire, Alex a admis avoir reçu le navire et sa cargaison à destination du port de Bissau, par l’intermédiaire d’un certain Antonio, un homme d’affaires espagnol recherché par Interpol. Selon les révélations faites par Alex, Antonio est le propriétaire légitime du navire utilisé dans le trafic de drogue.

Alex a expliqué qu’il avait accepté d’immatriculer le navire à Bissau sur demande de D. Khalil, et qu’il avait engagé des démarches pour l’acquisition de matériel de pêche afin de justifier l’activité du navire. Cependant, il a affirmé que Antonio avait détourné les fonds destinés à cet achat.

Par la suite, le navire a été équipé et le capitaine Éric Barros, ainsi que son équipage, ont été engagés pour mener le transport de la drogue depuis le Venezuela. Après le transbordement de la cocaïne, le navire a mis le cap sur Nouadhibou en Mauritanie, mais il a été intercepté par la marine sénégalaise avant d’atteindre sa destination.

Viol et acte contre nature : A.Y.W (26 ans) accusé d’avoir abusé de son cousin de 14 ans

Le jeune A.Y.W, demeurant à l’Unité 15 des Parcelles Assainies a été envoyé en prison. Agé de 26 ans, il est accusé de viol par son cousin de 14 ans, A.S.G avec qui, il partage une chambre à la maison familiale.

L’ivresse peut nous pousser à commettre l’irréparable. C.S.G, un garçon de 14 ans, domicilié aux Parcelles Assainies de Dakar est victime d’un adepte de l’alcool. Il s’agit de son propre cousin, A.Y.W avec qui il partage la même chambre. Ivre comme un polonais, il  l’a violé à deux reprises. Le mis en cause a été envoyé en prison pour viol et acte contre nature.

Comment l’histoire a été découvert…

C’est la dame B. G, qui avait saisi, la 5 avril 2024, la police d’arrondissement de l’unité 15 des Parcelles Assainies de Dakar. Dans sa plainte, elle a déclaré que son fils C.S. G, 14 ans est victime de viol, désignant son cousin A.Y.W comme étant le coupable. Elle a expliqué que dans la nuit du 4 au 5 avril 2024, elle a constaté que la lampe de la chambre B. G n’était pas éteinte. La dame raconte s’être introduite dans la pièce. Elle a trouvé le garçon nu. Quand elle lui a demandé pourquoi il s’est déshabillé à pareille heure, le garçon est resté aphone.

Le Lendemain, dans la matinée, son fils lui a révélé les agissementz de son cousin avec qui il partage la chambre. Il soutient que A. Y. W a abusé de lui à deux reprises. Le premier acte a eu lieu dans la nuit du 30 au 31 mars 2024 et la dernière scène s’est déroulée la nuit précédente.

Il m’a forcé à me déshabiller avant de me pénétrer….

Entendue, la victime C.S.G a confirmé les dépositions de sa maman. Il déclare que son cousin rentre souvent tard à la maison en état d’ivresse. Et, le 30 mars 2024, alors qu’il était dans son sommeil, A.Y.W l’a réveillé, l’a forcé à se déshabiller avant de le pénétrer par voie anale.

Le certificat médical accablant…

Pour vérifier ses accusations, les hommes du commissaire Khouma ont saisi, d’une réquisition, les services de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff aux fins d’examen de la victime. Après consultation le docteur a révélé dans le rapport, des « traces de violences récentes compatibles à une pénétration anale certaine, confirmant le viol ».

Il parle d’une relation amoureuse

Agé de 26 ans, A.Y.W sera interpellé par les éléments enquêteurs. Sommairement entendu, il a confirmé son état d’ivresse la nuit du 4 au 5 avril 2024. Il a avoué aux policiers qu’il est adepte de l’alcool. Confronté au certificat médical, Il a nié le crime de viol. Il s’est défendu, soutenant entretenir une relation amoureuse avec son cousin. Et s’il l’a violé c’est, dit-il, à cause de son état d’ivresse. Les policiers ont organisé une confrontation.

Le garçon de 14 ans dément son cousin et confirme les accusations contre lui

La victime a réfuté les déclarations de son cousin tout en confirmant ses accusations de viol. C’est ainsi que A.Y.W a été placé en garde à vue pour viol et acte contre nature. Il a été déféré, le 9 avril 2024 au parquet de Dakar. Après deux retours de parquet, le procureur de la République a opté pour l’ouverture d’une information judiciaire.

Le maître des poursuites a confié le dossier  au juge du 6e cabinet qui l’a suivi dans son réquisitoire introductif. Il a donc inculpé et placé sous mandat de dépôt A.Y.W, envoyé en prison pour viol et acte contre nature.

Tribunal du commerce : Nafissatou Diouf contrainte de réintégrer un employé licencié

Le bras de fer entre la Directrice générale de la société de Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), Nafissatou Diouf, et le Directeur général adjoint de la société, El Hadji Tanor Gning, a pris une tournure décisive avec l’intervention du Tribunal du commerce. Selon les informations rapportées par Libération, le tribunal a statué en faveur de El Hadji Tanor Gning, ordonnant à Nafissatou Diouf de réintégrer immédiatement ce dernier dans ses fonctions.

Le différend entre les deux parties remonte au licenciement de El Hadji Tanor Gning par Nafissatou Diouf. Cependant, le tribunal a jugé le licenciement invalide et a ordonné sa réintégration dans l’entreprise. La décision du tribunal est intervenue malgré l’exception d’incompétence soulevée par TDS-SA, qui a été rejetée par le tribunal.

En conséquence, Nafissatou Diouf est tenue de se conformer à la décision du tribunal et de réintégrer El Hadji Tanor Gning dans ses fonctions. Le tribunal a assorti cette ordonnance d’une astreinte de 500 000 francs CFA par jour de retard, en cas de non-respect de la décision.

Cette affaire met en lumière les tensions internes au sein de TDS-SA et souligne l’importance du respect des procédures légales et judiciaires dans les relations de travail. Elle illustre également l’autorité du tribunal du commerce dans le règlement des litiges entre les entreprises et leurs employés.

Saisie historique de Cocaïne : Le cerveau présumé révèle les dessous de l’opération xxl

Dans une opération qui reste gravée dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a intercepté un navire au large des côtes, saisissant près de 3 tonnes de cocaïne pure. La valeur marchande de cette prise exceptionnelle est estimée à 240 milliards de francs CFA.

L’homme d’affaires Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, est cité comme le cerveau prévision de cette opération. Arrêté à Dakar le 2 avril dernier, il a été déféré au Parquet mercredi pour son rôle présumé dans le trafic de drogue à grande échelle.

Face aux enquêteurs, Alex a fourni des détails sur l’opération, révélant qu’il réception avaitné le navire convoyé jusqu’au port de Bissau par un individu nommé Antonio, recherché par Interpol. Il a expliqué que le navire était destiné à convoyer une cargaison de drogue en Europe, via l’Amérique latine et la Mauritanie, avec la complicité de deux hommes d’affaires marocains, les frères D. Khalil et Samir.

L’homme d’affaires espagnol, propriétaire légitime du navire, a engagé un équipage pour récupérer la drogue en provenance du Venezuela. Le capitaine du navire, Éric Barros, accompagné de quatre compatriotes bissau-guinéens et d’un Sénégalais, a effectué le transbordement de la cocaïne avant que le navire ne soit intercepté par la marine sénégalaise alors qu’il se dirigeait vers Nouadhibou, en Mauritanie .

Cette saisie met en lumière les enjeux croissants liés au trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. Elle met également en évidence la complexité et l’ampleur des réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue à grande échelle.

Alors que l’enquête se poursuit et que les autorités s’efforcent d’appréhender tous les responsables de ce trafic, cette saisie constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic exploités dans la région et témoigne de la détermination des forces de l’ordre. à lutter contre ce crime transnational.

Application du principe « Jub, Jubal, Jubanti » : Ousmane Sonko appelle au respect des directives présidentielles

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a récemment lancé un appel à tous les fonctionnaires et agents de l’administration publique pour qu’ils incarnent les principes de « Jub, Jubal, Jubanti ». Cette directive présidentielle vise à encourager une approche éthique et responsable dans l’exercice des fonctions administratives, avec pour objectif l’amélioration de la qualité de vie de chaque citoyen sénégalais.

En réponse à cet appel présidentiel, le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a publié une note dans laquelle il insiste sur l’importance de la ferme appropriation de ces directives par l’ensemble des agents de l’administration. Il exhorte ainsi les responsables de chaque département à prendre les dispositions nécessaires pour assurer une large diffusion de la correspondance présidentielle auprès de tous les agents, et ce, avant le vendredi 12 avril 2024.

Cette démarche vise à garantir que chaque agent comprenne et adhère pleinement aux principes énoncés par le Président, dans le but de contribuer de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais. Ousmane Sonko souligne également l’importance du respect scrupuleux de ces directives, témoignant ainsi de l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre les politiques présidentielles de manière efficace et diligente.

Il est à noter que le principe « Jub, Jubal, Jubanti » incarne la vision du Président Diomaye Faye pour un service public intègre, efficace et au service du bien-être de la population. Cette initiative reflète la volonté du gouvernement de promouvoir une gouvernance responsable et transparente, axée sur les besoins réels des citoyens.

Maison d’arrêt et de correction de Mbour : Saisie d’une trentaine de téléphones portables lors d’une opération de fouille

Une opération de fouille d’envergure a été menée à la maison d’arrêt et de correction de Mbour, conduisant à la saisie d’une trentaine de téléphones portables dissimulés dans les matelas des détenus. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une initiative de sécurisation de l’établissement pénitentiaire.

Les autorités pénitentiaires ont découvert que les détenus utilisaient les matelas comme cachette pour dissimuler les téléphones portables, mettant ainsi en péril la sécurité et la discipline de la prison. Cette pratique, courante dans de nombreuses prisons, est strictement interdite en raison des risques qu’elle comporte, notamment en termes de communication non surveillée et de potentielles activités criminelles.

Face à cette situation, les détenus ont exprimé leur mécontentement en sortant les matelas de leurs cellules pour protester contre la saisie des téléphones. Cependant, l’intervention rapide de l’administration pénitentiaire a permis de ramener le calme et d’assurer le bon déroulement de l’opération.

Cette saisie de téléphones portables souligne l’importance pour les autorités pénitentiaires de rester vigilantes et proactives dans la lutte contre les activités illicites au sein des établissements pénitentiaires, afin de garantir la sécurité des détenus, du personnel et du public.

À LA TÊTE DE TROIS DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS : Khady Diène Gaye, challengée

Khady Diène Gaye a vécu une journée chargée hier, vendredi, avec des passations de services dans trois ministères différents. Elle a succédé à Papa Malick Ndour au ministère de la Jeunesse, à Mame Mbaye Niang au ministère des Sports, et a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture après l’ère du professeur Aliou Sow. Mais, les responsabilités qui l’attendent sont sûrement plus gargantuesques et éprouvants.

Khady Diène Gaye démontre une grande détermination et capacité de gestion en assumant la responsabilité de trois ministères. C’est remarquable de voir une femme occuper des postes aussi importants dans des domaines variés comme la jeunesse, les sports et la culture. Ceci met en exergue sa polyvalence et sa volonté de contribuer au développement global du pays.

Toutefois, cela demeure certainement un défi de taille qui demande une gestion rigoureuse des priorités, une capacité à prendre des décisions rapidement et une résilience face aux défis rencontrés dans chacun des domaines.

Cela a dû être un moment intense mais de grande importance pour Khady Diène Gaye qui a vécu une journée chargée ce vendredi 12 avril avec un enchaînement de passations de services, garantissant une transition sans heurts et assurant une continuité efficace dans ses nouvelles fonctions. L’inspectrice des Sports se trouve à la tête de trois départements ministériels.

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Khady Diène Gaye a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture lors d’une cérémonie de passation de service avec le Professeur Aliou Sow.

Dans son discours, elle a exprimé son engagement à faire de la Culture un moteur économique grâce à des innovations dans le secteur. Elle souligne l’importance de valoriser et de soutenir la Culture, tout en précisant que, en plus de la Culture, elle est également en charge des sports et de la jeunesse.

Le ministre sortant, Pr Aliou Sow, dans son discours d’adieu devant les acteurs de la culture, se félicite de son bilan, mettant en avant l’augmentation significative du budget alloué au secteur culturel sous le gouvernement du président Macky Sall. Il souligne que le budget de la culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec un taux de croissance annuelle moyen de 6%. Parmi ses réalisations, il mentionne le financement de 53 projets pour un montant de plus de 2 milliards avec le Fonds de Promotion Cinématographique et Audiovisuelle, la restauration du prix Alioune Badara Bèye pour les lettres et les arts, ainsi que l’initiation du Gala « Gaïndé » des séries sénégalaises pour récompenser les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs. Il ajoute à son bilan la construction du mémorial du Joola. Enfin, il annonce la prochaine publication d’un livre détaillant ses réalisations durant son mandat au ministère de la Culture.

MINISTÈRE DES SPORTS

La nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination aux côtés de tous les acteurs du secteur sportif, lors de sa passation de service avec Mame Mbaye Niang.

À cet effet, elle compte sur le soutien de la communauté sportive pour mettre en œuvre le projet de société du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Elle reconnaît les défis qui l’attendent et se concentre sur une transformation systémique du sport sénégalais, notamment par l’adoption d’un nouveau code du sport et la refonte de la loi portant charte du sport.

Parmi ses priorités, figurent la redynamisation du sport scolaire et universitaire, la promotion des infrastructures sportives de proximité et la valorisation des métiers du sport pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle souhaite également encourager le financement privé dans le sport, promouvoir le tourisme sportif et mettre en place un Fonds national de développement du sport. Diplômée de l’INSEPS et consciente des enjeux, elle promet de répondre aux attentes des Sénégalais en incarnant les principes de droiture, probité et exemplarité.

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

La passation de service entre le ministre sortant de la Jeunesse, Papa Malick Ndour, et la désormais ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, s’est déroulée vendredi, dans l’après-midi.

Papa Malick Ndour a souligné les défis du secteur et a conseillé à sa successeure de rester forte face aux critiques.

Dans un geste de reconnaissance, l’ancien coordonnateur du Programme des Domaines Agricoles Communautaire 

(PRODAC) a exprimé sa gratitude envers l’ancien président de la République, Macky Sall, pour avoir placé sa confiance en lui pendant de nombreuses années, tout en lui cédant son poste ministériel pour permettre à la ministre Khady Diène Gaye de mettre en avant ses compétences.

De grands défis attendent Khady Diène Gaye. En effet, occuper des postes ministériels dans trois domaines différents demande un engagement total et un dévouement sans faille. Cela nécessite une gestion efficace du temps, une capacité à jongler avec des responsabilités multiples et une volonté forte de servir au mieux les intérêts de la nation dans chaque secteur. C’est un véritable sacerdoce !

Opération de Fouille à la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour : Saisie de Téléphones et Incident Mineur

Une vaste opération de fouille a été récemment menée à la maison d’arrêt et de correction de Mbour. L’objectif principal de cette opération était de renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

Saisie de Téléphones Dissimulés dans les Matelas

Au cours de cette opération, les autorités pénitentiaires ont réussi à saisir une trentaine de téléphones mobiles que les détenus avaient cachés à l’intérieur de leurs matelas. Cette découverte soulève des préoccupations concernant la communication non autorisée des détenus avec l’extérieur, ce qui pourrait compromettre la sécurité de la prison.

Tentative de Protestation des Détenus

Face à cette saisie, les détenus ont tenté de protester en sortant les matelas de leurs cellules. Cette réaction a rapidement été maîtrisée grâce à l’intervention immédiate de l’administration pénitentiaire, qui a su apaiser la situation et convaincre les détenus de regagner leurs cellules.

Absence d’Incidents Majeurs lors de l’Opération

Il est à noter qu’aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette opération de fouille, démontrant ainsi l’efficacité et la maîtrise de l’administration pénitentiaire dans la gestion de ce genre de situation.

Poursuite de l’Opération de Fouille

L’opération de fouille, jugée nécessaire pour assurer la sécurité et l’ordre au sein de la maison d’arrêt et de correction de Mbour, reprendra ce week-end. Les autorités pénitentiaires restent déterminées à poursuivre leurs efforts pour maintenir un environnement sûr et sécurisé pour l’ensemble du personnel et des détenus.

Cette opération souligne l’importance de la vigilance continue et des mesures de sécurité renforcées au sein des établissements pénitentiaires pour prévenir tout incident et garantir la sécurité de tous.

Litige foncier entre la Nouvelle Ville et la société QVS : Clarifications apportées lors d’un point de presse

La société Nouvelle Ville a tenu un point de presse pour fournir des éclaircissements sur le litige foncier qui l’oppose à la société QVS (Qualité Végétale de Service). La Nouvelle Ville accuse la QVS de mener une « campagne de désinformation, d’intoxication et de dénigrement » à son encontre.

Selon Me Cheikh Amadou Ndiaye, l’avocat de la Nouvelle Ville, ce différend concerne deux aspects : administratif et judiciaire. Il explique que la Nouvelle Ville a bénéficié de deux décrets successifs pour revendiquer un droit réel sur le terrain en question. Le premier décret a déclassifié la forêt classée de Diass, tandis que le deuxième a déclaré d’utilité publique le projet immobilier de la Nouvelle Ville.

Me Ndiaye précise : « Il s’agit d’un projet immobilier important, la création d’une nouvelle ville après Diamniadio, à savoir celle de Diass, une ville aéroportuaire ». Suite à l’approbation du projet, un bail de 210 hectares a été accordé à la société Nouvelle Ville par l’autorité compétente le 13 mars 2021. Le chef du bureau des Domaines de Mbour a ensuite pris les mesures nécessaires pour la signature du bail, y compris la délimitation du terrain par le service du cadastre et l’octroi d’un Nicad au terrain.

Me Ndiaye ajoute : « Un certificat d’inscription a été délivré, établissant que le terrain a été attribué à la société Nouvelle Ville pour un droit d’usage à temps ». Sur la base de ce titre, la Nouvelle Ville a mis en demeure la société QVS, qui exploitait les lieux en vertu d’une convention avec la Direction des eaux et forêts.

Cependant, le juriste souligne que la Direction des eaux et forêts n’avait pas la compétence pour attribuer le terrain. Il affirme que le contrat avec la QVS était une « occupation précaire » qui ne pouvait pas contester le bail accordé à la Nouvelle Ville. Face au refus de la QVS de se retirer, la Nouvelle Ville a saisi les juridictions compétentes. Le tribunal de grande instance de Mbour a ordonné l’expulsion de la QVS de la parcelle de 110 hectares en question en mai 2023. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Thiès en août 2023.

La société Nouvelle Ville conclut en affirmant sa volonté de clarifier la situation et de défendre ses droits dans cette affaire foncière complexe.

LONASE : L’Intersyndicale des travailleurs réfute les allégations de mauvaise gestion

Face aux allégations récentes de mauvaise gestion et de recrutement excessif au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, regroupant l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a tenu à clarifier la situation.

Dans un communiqué publié récemment, l’Intersyndicale a souligné que les résultats financiers de la LONASE n’ont jamais été aussi positifs. Cette performance s’explique par plusieurs initiatives majeures entreprises récemment, notamment le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d’ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

Depuis l’arrivée du nouveau Directeur général, une attention particulière a été accordée à l’humain, placé au cœur de la gestion de l’entreprise. Cette démarche a permis le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d’une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d’ancienneté, ainsi qu’une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d’un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Depuis 2023, la LONASE a également lancé un programme d’extension de son réseau. L’implantation en cours de 1500 nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. De plus, une vingtaine d’agences et de bureaux seront ouverts dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national.

Malgré ces avancées, l’Intersyndicale a souligné que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour maintenir sa croissance.

L’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a affirmé qu’elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu’à la sauvegarde de l’entreprise ». Elle a également réaffirmé son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

En somme, l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE conteste fermement les allégations de mauvaise gestion et de recrutement excessif, mettant en avant les efforts déployés pour améliorer la situation financière et sociale de l’entreprise et assurer son développement durable.

Conflit foncier à Keur Moussa : La ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) menacée par la Société Nouvelle Ville (SNV)

Une situation alarmante se profile à l’horizon pour la ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) située dans le village de Thiambokhe, commune de Keur Moussa, département de Thiès. La ferme, qui exploite 110 hectares de terres agricoles et emploie plus de 1 000 personnes, est menacée de disparition par la Société Nouvelle Ville (SNV), une société immobilière.

Un conflit foncier préoccupant

Le conflit foncier entre QVS et SNV repose sur un décret d’attribution datant de 2022, que la SNV utilise pour revendiquer la paternité de 90 hectares sur les 110 exploités par QVS. La SNV projette de construire des logements sur cette zone sans réaliser d’étude d’impact environnemental préalable, ce qui suscite de vives inquiétudes.

Des irrégularités administratives

Ce décret, source du litige, présente plusieurs anomalies. Il ne contient aucune coordonnée permettant d’identifier l’appartenance administrative du site. De plus, bien que le décret situe le site dans l’aire géographique du département de Mbour, il se trouve en réalité dans la commune de Keur Moussa, département de Thiès, comme l’a confirmé l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) et le schéma cadastral.

Des actions controversées de la part de la SNV

La SNV a déjà entrepris une action controversée en s’appropriant 45 des 90 hectares en question, perturbant ainsi les activités agricoles de QVS et entraînant une réduction des rendements. Si la SNV met en œuvre sa menace de prendre les 45 hectares restants, environ un millier d’emplois seraient en danger.

Mobilisation des populations et appel à l’État

Face à cette situation préoccupante, les populations riveraines se sont mobilisées pour protester contre la disparition programmée de la ferme, considérée comme une source de revenus essentielle pour les communautés locales. Les responsables de la société d’exploitation agricole ont également lancé un appel à l’État pour qu’une solution pérenne soit trouvée, rappelant que l’État avait, en toute transparence, mis ces terres à la disposition de QVS pour une durée de 25 ans.

L’espoir d’une résolution

Les populations comptent sur l’intervention du Président, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver une solution définitive à ce problème et préserver ce patrimoine commun vital pour la région.

La situation entre QVS et SNV met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises agricoles face à l’expansion urbaine et souligne l’importance de la préservation des terres agricoles pour l’autosuffisance alimentaire et le développement économique local.

Ministère de la famille et des solidarités : Thérèse Faye Diouf passe le témoin à Maïmouna DIÈYE

Ce vendredi 12 avril 2024, Madame Thérèse Faye Diouf, ministre sortant et madame Maïmouna DIÈYE nouveau ministre de la famille et des solidarités, ont procédé à la passation de service au dit ministère, établi en ville.

Madame Thérèse Faye Diouf, dans son allocution, a présenté les grandes réalisations de son ministère surtout avec les grands programmes tels que le PUDC, le PUMA, le PROMOVILLES, entre autres.

Elle a, dans un discours hautement républicain, après avoir rappelé à l’audience les principes fondamentaux qui gouvernent une République et les principes qui orientent la pratique de l’Administration publique, invité ses désormais anciens collaborateurs à soutenir son successeur.

Quand à Madame Maïmouna DIÈYE, elle a salué les efforts consentis dans ce ministère qu’elle sait désormais hautement stratégique. Elle a, en outre, remercié Thérèse Faye, qu’elle connait compétente et dévouée pour la cause de la République.

Madame DIÈYE a aussi renseigné au public les liens d’amitié et de fraternité qui ont existé entre elle et Madame Thérèse Faye Diouf. Madame Dièye a aussi invité le personnel du ministère de faire preuve de solidarité à son égard, mais aussi de discrétion professionnelle. Elle a invité les uns et les autres de s’efforcer d’être ponctuels.

SENEGAL-TRANSPORT-REGLEMENTATION / Thiès : l’Etat invité à régulariser le phénomène du transport ”Allo Dakar”

L’Association nationale des chauffeurs de voitures « Allo Dakar » lance un appel pressant aux autorités sénégalaises pour régulariser le secteur du transport, qui emploie des milliers de personnes à travers le pays. Lors d’un point de presse à Thiès, le président de l’association, Abdoulaye Ndiaye « Rim », a dénoncé les amendes injustes imposées par les groupements de chauffeurs de la gare routière de Thiès, assimilant cette pratique à de l’arnaque.

Les chauffeurs « Allo Dakar » sont contraints de verser des sommes considérables chaque semaine, sans aucune base légale apparente, ce qui constitue un fardeau financier insupportable pour eux. Ils appellent à une régularisation du secteur par le gouvernement sénégalais afin de mettre fin à cette exploitation financière injuste.

Abdoulaye Ndiaye a souligné que les chauffeurs « Allo Dakar » fournissent un service essentiel aux populations en mettant à leur disposition des véhicules neufs et confortables, contribuant ainsi au développement du pays et à la lutte contre la migration irrégulière. Il estime donc qu’ils méritent d’être régularisés et intégrés dans le cadre légal du transport au Sénégal.

Le phénomène « Allo Dakar », qui existe depuis une vingtaine d’années, s’est étendu à l’ensemble du pays, employant des milliers de jeunes dans ce créneau. À Thiès seulement, environ 800 personnes travaillent dans ce secteur, desservant plusieurs villes du pays.

Face à cette situation injuste, l’association prévoit d’entamer des concertations à l’échelle nationale pour lutter contre cette arnaque et défendre les droits des chauffeurs « Allo Dakar ». Ils n’excluent pas la possibilité de recourir à une grève totale pour protester contre ces pratiques abusives et obtenir la reconnaissance légale de leur activité.

Cette mobilisation des chauffeurs « Allo Dakar » souligne l’importance de régulariser et de soutenir les initiatives économiques informelles qui contribuent à l’emploi et au bien-être des populations, tout en renforçant le respect de la loi et des droits des travailleurs.

AIBD SA Rétablit la Vérité sur l’Acquisition de 2AS à l’Aéroport de Diass

Suite aux récentes allégations parues dans le journal Le Témoin concernant l’acquisition de la société 2AS par AIBD SA, la société AIBD SA a souhaité apporter des éclaircissements sur cette transaction, démentant ainsi toute forme de scandale ou d’irrégularité.

Face aux informations diffamatoires et malveillantes circulant dans les médias, AIBD SA estime nécessaire de rétablir les faits afin de dissiper tout malentendu et de corriger les informations erronées.

Selon le communiqué de la cellule de communication de AIBD SA, la société 2AS a obtenu, conformément à l’arrêté n°19419 du Ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires du Sénégal en date du 20 septembre 2017, le droit exclusif d’exercer l’activité d’assistance en escale à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

AIBD SA, détenant 51% du capital social de 2AS depuis sa création, a procédé au rachat de la part de LAS SA, également actionnaire de 2AS, conformément aux dispositions prévues dans le pacte d’actionnaires de 2AS. Ce pacte autorise en effet le transfert libre des actions entre actionnaires et filiales sans nécessité de consentement préalable des autres actionnaires.

L’objectif principal de cette acquisition est la nationalisation de 2AS, faisant d’elle une société 100% sénégalaise, détenue à 76% par AIBD SA et à 24% par AIR SENEGAL SA. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de développement du hub aérien sénégalais et vise à améliorer la satisfaction client à travers d’importants investissements en matériels de handling et de maintenance.

La démarche d’acquisition des actions de LAS SA par AIBD SA a été entamée il y a plusieurs mois, en accord avec les directives de la plus haute autorité étatique et sous la supervision de la tutelle ministérielle. Les négociations ont abouti le 21 mars 2024 à la signature d’un accord de cession de parts entre AIBD SA et LAS SA, qui précise les modalités de paiement de cette transaction.

En résumé, AIBD SA insiste sur le caractère légitime et transparent de cette acquisition, réalisée dans le respect des lois et réglementations en vigueur et dans l’intérêt du développement du secteur aérien au Sénégal.

La Norvège annonce l’ouverture d’une ambassade à Dakar pour renforcer ses liens avec l’Afrique de l’Ouest

La Norvège s’apprête à franchir un nouveau cap dans ses relations diplomatiques avec l’Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar, la capitale sénégalaise. Cette initiative marque la première fois que la Norvège établit une représentation diplomatique permanente au Sénégal et dans la région, démontrant ainsi son engagement à renforcer ses liens avec l’Afrique de l’Ouest.

La décision d’ouvrir une ambassade à Dakar intervient dans un contexte où la Norvège cherche à étendre sa présence diplomatique dans des régions stratégiques du monde. Cette nouvelle ambassade couvrira plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Cette initiative témoigne de la volonté de la Norvège de développer des relations étroites avec ces pays et de contribuer à la stabilité et au développement de la région.

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a exprimé sa satisfaction à l’annonce de cette ouverture, soulignant l’importance de renforcer les partenariats avec les pays d’Afrique de l’Ouest. Il a également mis en avant l’engagement de la Norvège envers le développement durable, la démocratie et les droits de l’homme dans la région.

La Norvège, qui accorde une grande priorité à l’aide au développement en Afrique, a déjà investi massivement dans des initiatives visant à soutenir les pays du Sahel. Cette nouvelle ambassade constituera une plateforme importante pour renforcer la coopération dans des domaines tels que la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire et la promotion des droits de l’homme.

Anne Beathe Tvinnereim, ministre norvégienne du Développement international, a également souligné l’importance de cette initiative, affirmant que le Sénégal est un partenaire multilatéral essentiel pour la Norvège. Elle a souligné le rôle crucial que la Norvège peut jouer dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable en Afrique de l’Ouest.

En résumé, l’ouverture d’une ambassade à Dakar par la Norvège marque une étape importante dans les relations entre la Norvège et l’Afrique de l’Ouest. Cette initiative témoigne de l’engagement continu de la Norvège envers la région et de sa volonté de contribuer à son développement économique et social.

Grève générale des chauffeurs Allô-Dakar : Les raisons de la colère

Ce vendredi 12 avril 2024, l’Association nationale des chauffeurs Allô-Dakar (ANAD), basée à Thiès, a décidé d’observer une grève générale pour protester contre l’augmentation significative des taxes hebdomadaires imposées à leurs membres. Les chauffeurs dénoncent une hausse des taxes de 6 000 FCFA à 15 000 FCFA et organisent un grand rassemblement au rond-point stade Lat-Dior pour exprimer leur mécontentement.

Abdoulaye Ndiaye, également connu sous le nom de Rim, président de l’ANAD, et ses collègues, critiquent également les tracasseries policières dont ils sont victimes, attribuant ces difficultés au regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. L’ANAD demande depuis longtemps une régularisation de leur secteur, soulignant l’importante contribution de leur profession à l’économie nationale. En effet, chaque véhicule contribue au moins à hauteur de 600 000 FCFA par mois au Trésor public grâce aux péages sur l’autoroute.

Confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles, les chauffeurs Allô-Dakar avaient précédemment entrepris une série de démarches pour sensibiliser les autorités à leurs problèmes. Ils ont rencontré les Khalifes généraux des foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Touba, Thiénaba et Yoff Layène, pour dénoncer les arrestations fréquentes de leurs membres, en particulier sur l’autoroute à péage ILA TOUBA. Plus de 300 véhicules ont été saisis et immobilisés à la LG Mbao dans ce contexte.

Malgré leurs efforts pour entrer en contact avec les responsables compétents et obtenir des explications sur ces arrestations et saisies, Abdoulaye Ndiaye et ses camarades n’ont pas réussi à trouver une solution à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé leur frustration et a conduit à la grève actuelle.

Cette grève des chauffeurs Allô-Dakar met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur des transports au Sénégal et souligne la nécessité d’un dialogue constructif entre les chauffeurs, les autorités et les autres acteurs concernés pour trouver des solutions durables aux problèmes rencontrés.

Un match de football tourne au drame à Niacoulrab : Un élève poignardé à mort

Un tragique incident s’est déroulé samedi dernier à Diamaguène Extension, quartier de Niacoulrab, où un match de football amical a mal tourné, conduisant au décès de l’élève M. A. Ba âgé de 16 ans.

À l’issue du match, une altercation a éclaté entre S. Diop, un apprenti chauffeur de 15 ans, et M. A. Ba. Bien que séparés dans un premier temps, les deux jeunes hommes sont revenus sur les lieux avec des couteaux. Alors que Ba a approché Diop avec son arme, ce dernier, armé d’un couteau de cuisine, a choisi de l’affronter directement. La confrontation s’est soldée par un coup de couteau fatal porté par Diop au niveau de la cage thoracique de Ba.

Alerté, le chef de service du commissariat de Jaxaay, Youssoupha Thioub, a immédiatement déployé ses équipes sur les lieux. Malgré une intervention rapide et le transfert de M. A. Ba à l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque, l’élève a malheureusement succombé à ses blessures.

S. Diop a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue le jour même. Lors de son interrogatoire, il a admis avoir poignardé M. A. Ba, fournissant une description détaillée des événements.

Le certificat médical établi à la suite du décès de M. A. Ba indique que la cause de sa mort est une « plaie thoracique extérieure pénétrante par arme blanche longue, tranchante, pointue ayant sectionné le cartilage chondrocostal des 3e, 4e, 5e côtes droites, perforé le péricarde et l’oreillette droite du cœur avec hémorragie interne et externe profuse ».

Après l’enquête préliminaire, S. Diop a été conduit ce vendredi matin devant le procureur de la République pour répondre de l’accusation de meurtre.

Ce drame tragique soulève une fois de plus la question de la violence parmi les jeunes et met en lumière la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Crise à la présidence du CUDIS : Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis assure l’intérim après le départ de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine

Suite au départ de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine de la présidence du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS), une crise de direction secoue l’organisation religieuse. Pour pallier cette situation, le Bureau exécutif a décidé de confier l’intérim à Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis, jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale qui aura lieu prochainement.

Cette décision fait suite à la demande de mise en disponibilité de Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Amine, qui a récemment introduit une demande de départ. Dans un communiqué diffusé par l’organisation, il est indiqué que Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis assurera l’intérim de la présidence du CUDIS dans l’attente de la résolution de cette crise de direction.

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal, regroupant diverses sensibilités religieuses, a pour mission principale la préservation de l’exceptionnalité du vivre-ensemble sénégalais et la consolidation des fondements de la cohésion de la communauté nationale. La nomination de Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis à la tête de l’organisation intérimaire vise à assurer la continuité des activités et à apaiser les tensions au sein du CUDIS.

Cette période transitoire souligne l’importance des processus de gouvernance au sein des organisations religieuses et met en lumière les enjeux liés à la succession des dirigeants dans ce contexte.

Jean Michel Sène : “Les exploitations agricoles familiales sont paralysées par des modèles qui ne les conviennent pas”

Après Babacar Fall qui s’est prononcé sur les réformes annoncées du système électoral, le juge Ibrahima Hamidou Dème sur celles de la justice et Birahim Seck sur la question de la bonne gouvernance, le secrétaire exécutif de l’ONG Environnement Développement Action pour la Protection Naturelle des Terroirs (Enda Pronat), Jean Michel Sène donne son avis sur l’objectif du président Bassirou Diomaye Faye d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. L’ingénieur en agroéconomie trace les voies à suivre pour une agriculture durable.
Le président de la République dans son adresse à la nation le 03 avril dernier, a évoqué sa volonté d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Ce qui constituait déjà un objectif pour son prédécesseur, le président Macky Sall qui n’a visiblement pas réussi ce pari. Ou est-ce que ça coince ?


Cette question d’autosuffisance alimentaire, je dirai même souveraineté alimentaire parce que l’autosuffisance, on peut l’avoir à partir des importations mais la souveraineté alimentaire, ça a bloqué sur le modèle agroalimentaire sur lequel ses prédécesseurs avaient bâti leurs stratégies politiques et qui ont montré des limites. 70% des denrées sont importées et la période de covid a montré à suffisance combien notre système alimentaire était vulnérable. Avec les restrictions de déplacement à l’intérieur du pays comme à l’international, on avait la difficulté d’approvisionner nos marchés. Dès lors, on devrait carrément rompre avec les importations. On nous dit aujourd’hui que les importations de riz avoisinent les 100 mille tonnes par mois. Le gap entre ce que l’on produit et ce qui est importé est important. Pour le résorber donc, il faut toute une politique cohérente. Ce n’est pas simplement une affaire du département de l’agriculture. L’alimentation ce n’est pas seulement les produits végétaux cultivés. C’est aussi la pêche, l’élevage. Donc il faut une cohérence politique qui a toujours manqué dans les gouvernements précédents pour arriver à un juste équilibre.  Il faut revoir comment mieux valoriser, mieux exploiter les ressources naturelles dont regorge le pays. Je peux citer par exemple les terres. On sait que le Sénégal possède 3,8 millions d’hectares de terres arables dont 2,5 millions ont été mises en cultures donc 65% des terres. Et dans ces 2,5 millions, seuls 30% sont irrigués. Ce fait justifie déjà ce gap. A cela s’ajoutent les mesures d’accompagnement telles que la subvention. Chaque année, on déclare avoir subventionné l’agriculture à coup de milliards mais qu’est-ce qui arrive réellement jusqu’aux mains du petit agriculteur et qui arrive à provoquer une transformation positive de son système agricole ? C’est là où on devrait s’arrêter et questionner profondément les compromis qui sont là. Soit ce qui a été mis à disposition n’est pas arrivé et intégralement entre les mains des vrais agriculteurs qui ont nourri le pays pendant des décennies et surtout des centaines d’années avant l’ère coloniale. 

“Pour cultiver, on a besoin de bras valides et ce n’est pas ce dont manque ce pays quand on sait que 76% de la population est âgée de moins de 35 ans” 

A ce propos, on ne peut pas ne citer parmi les facteurs qui bloquent notre agriculture, cette influence, cette transformation de notre agriculture par le système colonial qui nous a fait croire que la terre, pour la valoriser, il faudrait tout raser, la mettre à nu et ensuite apporter des engrais et des pesticides chimiques pour sauver la culture. Mais, ils ne nous disent pas ouvertement que ces engrais et ces pesticides chimiques, on devrait les acheter à l’extérieur et non pas les produire chez nous. Alors que ces engrais et ces pratiques de protection de culture ont été apprivoisés naturellement par l’homme et son environnement. 
On n’oubliera pas aussi la question de la main-d’œuvre. Aujourd’hui, pour cultiver, on a besoin de bras valides et ce n’est pas ce dont manque ce pays quand on sait que 76% de la population est âgée de moins de 35 ans au moment où en France ils sont aux alentours de 17%.  Nous avons de la main d’œuvre, de la terre, même dégradée, nous avons les capacités de le restaurer, nous avons de l’eau mais pas facilement accessible mais la technologie ne manque pas pour faire accéder l’eau à ces exploitations agricoles familiales. Ces exploitations avaient cette fonction d’assurer la mise à disposition des produits. Elles se trouvent aujourd’hui brisées, paralysées par des modèles qui ne les conviennent pas, par des modèles qui ne les soutiennent pas.

“Il faut une formation accessible aux agriculteurs dans laquelle seront valorisées les connaissances scientifiques et endogènes”

Quels seront dans ce cas les principaux leviers pour atteindre cette souveraineté alimentaire ?
Il faudrait d’abord réinvestir les bases productives au sein des exploitations agricoles familiales. Permettre qu’elles puissent avoir des équipements à leur portée, motorisés comme mécanique. Aujourd’hui, une bonne partie de la subvention ne leur est pas adressée. Quand on parle par exemple de tracteurs, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Il faudrait également beaucoup travailler sur les connaissances notamment endogènes mais aussi scientifiques parce que nous faisons face aux effets des changement climatiques qui impactent négativement sur les modèles de production. Nous avons aussi besoin de variétés adaptées mais pas exclusivement des variétés améliorées. Il y a ce qui ressort du travail de la recherche dans un esprit de souveraineté mais il y a ce qui relève du monde paysan, de l’expertise paysanne qui a été mis au froid au profit de l’expertise scientifique, académique qui n’est tout à fait mauvaise en soit mais il faudrait arriver à ce juste équilibre et tirer de la science, le bon, le durable pour nos sociétés. Il y a également la question de la formation. On se réjouit aujourd’hui de la multiplication des centres de formation dans le secteur de l’agriculture mais il faudrait les multiplier et de façon à être le plus proche des communautés. Il faut une formation accessible aux agriculteurs dans laquelle seront valorisées les connaissances scientifiques et endogènes.

“Nous ignorons l’origine d’une bonne partie de ce qu’on nous présente dans nos plats mais aussi ce que cela nous rapporte”

L’arachide continue d’être la première production agricole alors que les Sénégalais consomment beaucoup plus de riz. N’y a-t-il pas besoin de travailler à la diversification des cultures mais aussi à la consommation ?
Effectivement, il s’agit d’un levier sur lequel les gouvernements précédents n’ont pas assez travaillé. Il faut rompre avec ces modèles de culture simpliste avec une seule variété, une seule espèce. Notre « Thiebou dieune », ce n’est pas uniquement du riz. C’est du riz accompagné de poisson et des légumes. Nous devons revenir sur ces modèles de cultures diversifiés qui ont montré leur résilience par rapport à des chocs d’ordre climatique ou autres dans les exploitations agricoles familiales mais également aussi sur le plan alimentaire. Il faudra aussi mettre en place une campagne de sensibilisation pour que le consommateur puisse savoir l’origine de ce qu’il mange. Nous ignorons en effet l’origine d’une bonne partie de ce qu’on nous présente dans nos plats mais aussi ce que cela nous rapporte. Il s’agit de décloisonner l’accès à l’information et malheureusement c’est devenu un luxe. Seules les personnes ayant les moyens connaissent l’origine de ce qu’il mange et de ce qu’elle rapporte. Il faut donc déconstruire cela et ériger une politique sur des principes d’équité, d’accès à la bonne nourriture et d’accès à la bonne information pour transformer nos systèmes alimentaires.
Qui parle d’autosuffisance alimentaire pense à la production de masse donc à l’agrobusiness. Est-ce qu’il ne faudrait pas justement aider les exploitations agricoles familiales à faire de l’agrobusiness pour féliciter l’atteinte de la souveraineté alimentaire mais surtout l’autosuffisance alimentaire.
L’agrobusiness n’est pas mauvais en soi. C’est le modèle d’agrobusiness extraverti qui ne profite ni au consommateur ni aux ruraux. De ce que l’on sait, les ruraux sont convertis en ouvriers agricoles, dépossédés de leurs terres avec des promesses qui ne sont jamais tenues. J’aimerais bien voir des industries locales à la portée des communautés et des industries qui font vivre l’économie aux niveaux des territoires où elles sont implantées. Ce qu’on a l’habitude de voir c’est une industrie, une grande firme qui a venir s’installer, qui va produire pour exporter et finalement ne fera que payer des maigres salaires à ces agriculteurs qui ont été convertis en ouvriers agricoles. L’exploitation agricole familiale peut bien faire de l’agrobusiness à sa taille, à sa portée. Et c’est le cumul de ces mini entreprises qui fera l’économie de nos territoires, nourrira les populations des zones où elles sont installées mais en même temps les centres urbains qui n’ont pas assez de potentiel de production agro sylvo pastorale.
A l’ère des Objectifs de développement Durable (ODD), la production responsable est préconisée. Est-ce-que cela peut être appliqué dans des pays comme les nôtres, en quête d’autosuffisance alimentaire ?
C’est juste une question de volonté politique. Tout ne peut pas être réglé par le simple citoyen mais devrait être guidé par des orientations politiques et une volonté ferme. Tout le monde est responsable parce que tout le monde pollue. Si personne ne prête attention à la réduction de notre empreinte carbone, de l’abandon des pratiques polluantes qui bousillent notre santé et la santé de notre environnement, on ira droit vers le mur et il nous faudra à ce moment le contourner. Pour ce faire, il faudra adopter les bonnes pratiques en changeant de comportements en acceptant ce devoir d’aller vers un équilibre entre le profit, la santé et la santé de l’environnement.

Quelle devrait être la place de l’écologie dans cette politique d’autosuffisance ou de souveraineté alimentaire ?
L’écologie serait le trait d’union. On ne peut pas se passer de l’écologie et prétendre arriver à des systèmes alimentaires durables avec un profit durable. N’oublions pas que dans ces modèles conventionnels que nous avons toujours connus, on n’a jamais enregistré des résultats de profit croissant en permanence. La courbe finit toujours par chuter à un moment. L’écologie sera donc le trait d’union mais aussi la base pour construire cette souveraineté. On ne pourra pas y arriver en faisant fi de l’écologie. Elle permet de simuler les interactions naturellement donc arriver à un équilibre des écosystèmes et au renforcement progressif, dans la durabilité, de notre productivité.

Cheikh Tidiane Sy se retire de la présidence du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal

Cheikh Tidiane Sy, fils de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amin, a annoncé son retrait de la présidence du Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS). Cette décision a été communiquée par le bureau exécutif de l’organisation via un communiqué relayé par Seneweb. Cheikh Tidiane Sy a exprimé son souhait d’être mis en disponibilité, ce qui a conduit le bureau exécutif à désigner S. Abdoul Aziz Mbacké Majalis en tant qu’intérimaire jusqu’à la prochaine Assemblée Générale.

Le CUDIS a tenu à saluer les efforts de Cheikh Tidiane Sy pendant son mandat à la présidence depuis 2016, soulignant son leadership exemplaire et irréprochable. Son charisme, sa compétence et son dévouement ont permis à l’organisation de renforcer sa présence dans l’espace public et de jouer un rôle crucial dans la pacification du pays, la cohésion sociale et la préservation du vivre-ensemble sénégalais.

Le bureau exécutif a particulièrement mis en avant le rôle joué par Cheikh Tidiane Sy lors des événements de mars 2021. En tant que médiateur, il a mené une médiation essentielle, sous l’autorité des Khalifes généraux, entre les plus hautes autorités politiques de l’État, les acteurs de l’opposition et d’autres parties prenantes. Son engagement discret mais déterminant a contribué de manière significative à apaiser les tensions et à préserver la paix publique, consolidant ainsi la crédibilité et l’écoute du CUDIS tant au niveau national qu’international.

Malgré son retrait de la présidence, Cheikh Tidiane Sy continuera de jouer un rôle actif en tant que vice-président de l’organisation. Son héritage et son engagement demeureront inscrits dans l’histoire du Sénégal, en tant qu’acteur majeur dans la résolution de la crise politico-judiciaire de 2021.

Présence de chiens errants à Bignona : Une menace pour la sécurité publique

À Bignona, une préoccupation grandissante émerge avec la présence croissante de chiens errants, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité et au bien-être des habitants. Cette situation précaire, qui perdure depuis un certain temps, mobilise l’attention des autorités locales et de la population, appelées à trouver des solutions efficaces pour y faire face.

Les témoignages recueillis font état d’une augmentation alarmante du nombre de chiens errants dans la commune. Ces animaux, abandonnés ou livrés à eux-mêmes, errent dans les rues, posant un risque pour la sécurité des résidents. Des incidents de morsures sont signalés régulièrement, exposant les habitants, en particulier les enfants et les personnes âgées, à des dangers sanitaires et physiques.

La présence de chiens errants aux abords de l’abattoir pendant la journée, et leur regroupement dans les cimetières la nuit, soulèvent des préoccupations supplémentaires quant à la possibilité de profanations et de troubles publics. Cette situation crée un climat d’insécurité et de peur parmi la population, compromettant le quotidien des résidents et leur qualité de vie.

Face à cette menace pour la sécurité publique, les autorités locales sont confrontées à des défis logistiques pour prendre des mesures concrètes. L’organisation d’une opération d’abattage des chiens errants est envisagée, mais elle nécessite des ressources humaines, matérielles et financières importantes. De plus, des préoccupations sont soulevées quant aux méthodes utilisées et à leur impact sur la santé publique et l’environnement.

Pour répondre à cette problématique complexe, une approche multidimensionnelle est nécessaire. Cela implique la collaboration étroite des autorités locales, des services vétérinaires, de l’hygiène publique et de la protection de l’environnement. Des actions de sensibilisation auprès de la population sur les risques liés à la présence de chiens errants et sur les mesures de prévention à adopter peuvent également contribuer à atténuer ce problème.

En conclusion, la présence croissante de chiens errants à Bignona représente une menace sérieuse pour la sécurité publique et le bien-être des habitants. Il est impératif que les autorités et la communauté locale unissent leurs efforts pour mettre en œuvre des solutions durables afin de garantir un environnement sûr et sain pour tous.

Affaire Mbour 4 : Les anciens propriétaires interpellent Diomaye Faye

Dans un moment empreint de solennité, Moustapha Bâ, ministre sortant des Finances et du Budget, a passé le flambeau à Cheikh Diba, son successeur, lors d’une cérémonie marquante le jeudi 11 avril. L’occasion a été saisie par les deux hommes pour échanger des mots de reconnaissance et de gratitude.

Cheikh Diba a tenu à exprimer sa gratitude envers son prédécesseur, saluant son engagement et son dévouement, illustrés notamment par des nuits sans sommeil dédiées au service de la nation. Cette reconnaissance met en lumière le travail acharné de Moustapha Bâ au service du Sénégal.

Cependant, c’est lorsque Moustapha Bâ a pris la parole qu’un moment particulièrement émouvant s’est produit. En présence de sa femme, Mme Bâ, née Yacine Sall, il a tenu à lui rendre hommage pour son soutien indéfectible. «Il vient de dire ‘des nuits sans sommeil’. Ma chère épouse, Mme Bâ, née Yacine Sall, est là, elle a dû souffrir beaucoup de ces nuits sans sommeil», a-t-il partagé, dévoilant ainsi une facette plus personnelle de son engagement au service du pays. Cette déclaration a touché l’assistance et a été saluée comme un geste de reconnaissance sincère envers le soutien vital apporté par son épouse.

Dans le dernier gouvernement de l’ère Macky Sall, Moustapha Bâ avait en charge les portefeuilles des Finances et de l’Économie. Tout en transmettant le ministère des Finances à Cheikh Diba, il a également cédé les rênes du département de l’Économie à Abdourahmane Sarr. Ce changement marque le début d’une nouvelle ère pour le ministère, tandis que Moustapha Bâ s’apprête à poursuivre son engagement aux côtés de son épouse et dans d’autres domaines de service pour le bien-être du Sénégal.

Wakhinane Nimzatt : Un tailleur tragiquement poignardé à mort

Le quartier Baye Laye, situé dans la commune de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye, a été le théâtre d’une tragédie poignante. Selon Les Échos, un tailleur du nom de Ndioula Guèye a été mortellement poignardé. Le présumé auteur de ce crime atroce serait un individu identifié comme P. M. Cissé, actuellement en fuite.

Les événements ont débuté par un différend tendu entre une vendeuse de petit-déjeuner du quartier et le suspect. Selon le récit du journal, la situation a dégénéré lorsque Cissé, apparemment sous l’effet de la drogue, a demandé à la gérante de lui éplucher des oignons. Malgré ses tentatives répétées, la vendeuse a ignoré ses demandes, ce qui a entraîné une escalade de violence verbale de la part de Cissé.

Face à cette situation, la gargotière a riposté, ce qui a conduit Cissé à la charger de manière agressive. C’est alors que le tailleur, dont l’atelier se trouvait à proximité, est intervenu pour tenter de calmer la situation. Malheureusement, il a payé de sa vie son acte de courage, lorsque Cissé, furieux, a sorti un couteau et l’a poignardé violemment au niveau du cœur avant de prendre la fuite.

La victime, âgée de 35 ans, a succombé à ses blessures avant même d’être évacuée vers un centre médical. La police locale a ouvert une enquête sur cette affaire tragique, et le fugitif, décrit comme un malfaiteur et un toxicomane dans le quartier, est activement recherché.

Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la sécurité dans les quartiers urbains et met en lumière les conséquences dévastatrices de la violence et de la drogue sur les communautés. Les habitants de Wakhinane Nimzatt sont choqués et bouleversés par cet acte de violence, et appellent à une action rapide des autorités pour garantir que justice soit rendue pour la victime et sa famille.

Tragédie à Baye Laye : Un tailleur poignardé à mort lors d’une altercation

Une tragédie a frappé le quartier de Baye Laye, situé dans la commune de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar. Selon le journal Les Échos, un tailleur du nom de Ndioula Guèye a été mortellement poignardé par un individu en fuite identifié comme P. M. Cissé, décrit comme un drogué notoire dans le quartier.

Les faits se sont déroulés suite à une altercation entre le suspect et une vendeuse de petit-déjeuner du quartier. P. M. Cissé aurait demandé à la gérante de lui éplucher des oignons devant sa gargote, mais celle-ci, occupée par d’autres tâches, aurait ignoré sa demande. L’homme, visiblement ivre, aurait réitéré sa demande de manière agressive, avant de proférer des menaces et des insultes envers la vendeuse.

Face à cette situation tendue, la vendeuse a riposté, ce qui a provoqué une réaction encore plus violente de la part de Cissé. Le tailleur, qui avait son atelier à proximité, est intervenu pour calmer les esprits. Malheureusement, cela lui a coûté la vie.

En effet, dans un accès de rage, P. M. Cissé aurait sorti un couteau et aurait porté un coup violent au niveau du cœur de Ndioula Guèye. Après cet acte terrible, l’agresseur a pris la fuite, laissant la victime, âgée de 35 ans, succomber à ses blessures.

Malgré son évacuation rapide, le tailleur n’a pas survécu à ses blessures. La police locale a ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes de ce drame. Les autorités sont activement à la recherche du fugitif, décrit comme un malfaiteur connu et un consommateur de drogues dans le quartier.

Ce tragique incident souligne une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les communautés locales en matière de sécurité et de coexistence pacifique, mettant en évidence la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Passation de service au Ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et du Numérique : Alioune Sall prend les rênes

Ce jeudi 11 avril, Alioune Sall a officiellement été investi ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et du Numérique du Sénégal. La cérémonie de passation a été marquée par les discours éloquents de Me Moussa Bocar Thiam, ministre sortant, et de son successeur.

Le discours de Me Moussa Bocar Thiam :

Lors de ce moment solennel, Me Moussa Bocar Thiam a exprimé sa profonde fierté de servir le pays sous la direction de son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall. Il a rendu un hommage appuyé au Président pour sa confiance renouvelée et pour les services rendus à la nation.

Il a également félicité le nouveau président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi que le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement. Me Thiam a souligné l’attachement du peuple sénégalais aux valeurs démocratiques et a formulé des vœux de sagesse et de dévouement pour la nouvelle mandature.

S’adressant à Alioune Sall, son successeur, Me Thiam a exprimé sa confiance en sa capacité à poursuivre le développement des secteurs de la communication, des télécommunications, des postes et du numérique au Sénégal. Il a mis en avant les avancées réalisées sous sa direction, notamment dans le cadre de la stratégie nationale du Numérique SN 2025.

Il a ensuite détaillé les réalisations majeures de son mandat :

  • Programme « Développement et encadrement du secteur de la Communication » : Assainissement du secteur avec la délivrance de 1700 cartes de presse, augmentation du fonds d’appui à la presse, inauguration de la Tour R+10 de la RTS, et signature du décret sur le financement de l’audiovisuel.
  • Programme « Secteur Postal » : Validation du projet de décret autorisant l’augmentation du capital de la SN La Poste et proposition d’un plan de départs négociés pour réduire les charges fixes.
  • Programme « Économie numérique » : Attribution de la licence 5G à SONATEL, FREE ET EXPRESSO, accélération des travaux du Parc des Technologies numériques Senegal Connect Park, mise en œuvre du Projet d’Accélération de l’Économie numérique du Sénégal (PAENS) financé par la Banque mondiale, et élaboration des stratégies de l’économie des données et de l’Intelligence artificielle (IA).

Il a également évoqué l’organisation de la Semaine du numérique Sénégal Connect et la mise en place des organes de gouvernance de Senegal Connect Startup.

Me Thiam a invité les collaborateurs à accompagner Alioune Sall avec la même énergie et la même détermination, et a exprimé sa confiance en l’avenir du Sénégal.

Cette passation de service marque un tournant dans la continuité des efforts déployés pour le développement des secteurs de la communication, des télécommunications, des postes et du numérique au Sénégal. Alioune Sall, le nouveau ministre, est désormais en charge de poursuivre et d’accélérer ces avancées pour le bien-être et l’épanouissement de tous les Sénégalais.

Alerte précoce pour le blogueur DJIBRIL AGI SYLLA !

En 2012, peu après son accession au pouvoir, le Président Macky Sall avait pris la décision d’expulser le blogueur tchadien et militant de la RADDHO, Maikaila Nguebla, vers la Guinée, sous la pression présumée du défunt Président Idriss Deby.

Ironiquement, Maikaila Nguebla, qui avait autrefois soutenu le Président Macky Sall, se retrouva dans l’avion le transportant vers la Guinée, aux côtés de ce dernier.

Aujourd’hui, nous assistons à une situation similaire avec le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla, visé par le pouvoir militaire de son pays. Tout a débuté par une plainte pour diffamation et injure publique déposée par le puissant homme d’affaires KPC contre le blogueur.

Le parquet sénégalais semble avoir ouvert une enquête sur les conditions de séjour de Djibril Agi Sylla au Sénégal, une initiative qui suscite des interrogations, surtout pour un ressortissant de la CEDEAO.

Djibril Agi Sylla a été déféré ce matin au parquet de Dakar pour séjour irrégulier. Il est possible qu’il soit condamné et expulsé vers la Guinée, où sa sécurité serait en danger.

Nous appelons le nouveau régime à agir avec humanité et responsabilité, en ne refoulant pas Djibril Agi Sylla vers un pays où sa vie pourrait être menacée, en accord avec les conventions internationales sur le droit des réfugiés.

Abdourahmane Diouf, nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affiche ses ambitions pour le secteur

Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.

En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.

Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.

« Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur. 

« Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. 
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.

El Hadj Abdourahmane DIOUF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation »

Nouvelle Ère pour la Sécurité Nationale : Le Général Birame Diop prend les commandes au Ministère des Forces Armées

Ce jeudi 11 avril 2024, une passation de service solennelle a marqué le début d’une nouvelle ère au sein du Ministère des Forces Armées du Sénégal. Le Général Birame Diop, ancien Chef d’État-Major Général des Armées, a officiellement été installé dans ses fonctions de ministre des Forces Armées lors d’une cérémonie empreinte de gravité et de détermination.

Dans son discours inaugural, le Général Diop a exprimé sa vision pour le ministère et son engagement envers la sécurité nationale. Il a souligné l’importance d’une approche globale dans la mission de sécurisation du territoire et des frontières, affirmant que toutes les composantes des Forces Armées travailleront en synergie pour garantir une performance optimale. Le nouveau ministre s’est engagé à renforcer la collaboration entre les forces de défense et de sécurité du pays, ainsi qu’à promouvoir la coopération régionale pour assurer la sécurité collective dans la sous-région.

Le Général Diop a également mis en avant l’engagement du Sénégal à contribuer à la promotion de la paix internationale, soulignant l’histoire de la nation en tant que contributeur majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a souligné l’importance de la sécurité collective et de la coopération internationale dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe.

Le parcours du Général Birame Diop témoigne d’une carrière militaire exceptionnelle. Ayant servi sous le drapeau pendant la majeure partie de sa vie, il a occupé des postes de haute responsabilité et a été reconnu pour son leadership et son dévouement envers la défense du pays. Sa nomination en tant que ministre des Forces Armées marque une nouvelle étape dans sa carrière remarquable et témoigne de la confiance placée en lui par le président et le peuple sénégalais.

En prenant les rênes du ministère des Forces Armées, le Général Diop apporte son expérience, son expertise et sa détermination à assurer la sécurité et la défense du pays. Sa vision ambitieuse et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un leader exceptionnel pour guider le ministère dans les défis à venir. Avec son leadership éclairé, le Sénégal est prêt à relever les défis de la sécurité nationale et à promouvoir la paix et la stabilité dans la région et au-delà.

Passation de Témoin au Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire : Victorine Ndéye remercie Macky Sall et souhaite Bonne Chance à son successeur

Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.

Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.

Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.

En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.

Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.

Imam Lamine Ndiaye de la Mosquée El Mansour appelle à la gratitude et à l’unité au Sénégal

Dans une déclaration empreinte de foi et de sagesse, l’Imam Mamadou Lamine Ndiaye de la grande mosquée El Mansour de Grand Dakar a appelé les Sénégalais à exprimer leur reconnaissance envers Dieu pour avoir préservé la paix dans le pays. Il a souligné que malgré les moments difficiles traversés, la grâce divine a permis de surmonter les épreuves et de restaurer la sérénité.

L’Imam a rappelé que le président Diomaye a commencé le Ramadan en prison mais a pu célébrer la fête de la Korité au palais présidentiel, un témoignage de la volonté divine et de la force de la foi. Il a exhorté les Sénégalais à dire « Alhamdou lil LAHI » (louange à Dieu) pour cet état de paix retrouvé, malgré les difficultés qui ont pu sembler insurmontables.

Revenant sur les moments de tension sociale et la crise politico-judiciaire récente, l’Imam a souligné la nécessité pour la jeunesse de recevoir une éducation islamique fondamentale, afin de mieux s’intégrer dans la société sénégalaise et de contribuer positivement à son développement.

Imam Ndiaye a également appelé à accepter la volonté divine et populaire, soutenant ainsi l’élu pour assurer le bon fonctionnement du pays. Il a encouragé les Sénégalais à s’engager et à apporter leurs compétences et expertises respectives pour contribuer au développement du pays.

En conclusion, l’appel de l’Imam de la Mosquée El Mansour est un rappel poignant de l’importance de la gratitude envers Dieu et de l’unité nationale pour surmonter les défis et construire un avenir meilleur pour le Sénégal. C’est un appel à l’action collective et à la responsabilité individuelle pour que le pays puisse continuer sur la voie du progrès et de la prospérité.

Le Khalife de Thiénaba Encourage le Nouveau Président du Sénégal à Réussir

Lors de la prière de l’Aïd El Fitr, le Khalife général de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, a adressé des paroles d’encouragement et de soutien au nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a souligné l’importance de la paix et de la prospérité pour le Sénégal, et a exprimé sa confiance envers le nouveau chef de l’État.

Le Khalife a déclaré que les chefs religieux n’ont aucune animosité envers le président Faye, mais prient plutôt pour son succès à la tête du pays. Il a souligné leur engagement à soutenir le président et l’a encouragé à surpasser son prédécesseur en accomplissant davantage pour le bien-être de la nation.

De manière spécifique, le Khalife a invité le président Faye à rendre visite aux khalifes généraux du pays, un geste de courtoisie et de respect envers les leaders religieux. De plus, il a exhorté le gouvernement à éviter la vengeance et à se concentrer sur le travail au service de l’intérêt national, plutôt que d’adopter une approche de « la loi du talion » ou de représailles.

Ces paroles du Khalife de Thiénaba mettent en avant l’importance de la collaboration entre le gouvernement et les chefs religieux, ainsi que l’accent mis sur la paix, la tolérance et le progrès pour le Sénégal. Elles soulignent également l’engagement des autorités religieuses à soutenir les dirigeants du pays dans la poursuite du bien-être et du développement de la nation.

Démission du PCA du Soleil : Un Acte de Haute Portée Symbolique

Abdoulaye Bamba Diallo a officiellement remis sa démission de son poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité (SSPP) Le Soleil. Nommé à ce poste par Macky Sall en avril 2020, sa décision de démissionner a été transmise à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, selon les informations rapportées par Enquête. Le journal précise qu’il « attend la suite qui sera donnée à cet acte de haute portée symbolique ».

Cette démission rappelle l’épisode précédent impliquant Ibrahima Gaye. En effet, lors de la première alternance politique en 2000, Gaye, alors Directeur Général du Soleil, avait également démissionné dès l’accession au pouvoir d’Abdoulaye Wade, succédant à Abdou Diouf.

Ces démissions consécutives à un changement de gouvernement soulignent l’importance du respect de l’indépendance éditoriale des médias publics et la nécessité pour les dirigeants de ces institutions de maintenir une neutralité politique. Elles mettent en lumière la volonté des responsables de ces organes de presse de garantir une couverture journalistique impartiale et professionnelle, indépendante des influences politiques.

L’attente de la réaction face à cette démission laisse présager des changements potentiels au sein du Soleil, un média public qui joue un rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Communiqué de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal

La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal adresse ses chaleureux vœux à toute la communauté musulmane sénégalaise à l’occasion de la Fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan.

Cette année, nous nous réjouissons de voir la fête célébrée dans l’unité, et nous prions pour que cette pratique d’unité lors de nos fêtes religieuses devienne désormais la norme.

Cependant, nous exprimons notre profonde préoccupation face aux demandes émises par certains individus se réclamant de la fonction d’imam, exigeant du Chef de l’État le respect d’une tradition nébuleuse appelée Sukaru koor.

En tant qu’organisation dévouée à la promotion d’une pratique noble de l’Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements.

Dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabégiques de l’État et l’avènement d’une nouvelle République en phase avec nos valeurs et notre identité, la Ligue appelle les autorités à engager une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre République et sur la formalisation des relations entre l’État et la religion. Ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité. Toute demande allant à l’encontre de ces principes ne saurait être acceptée.

Nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un Sénégal où la pratique religieuse est respectée et où les imams et prédicateurs peuvent exercer leur mission dans un cadre de respect mutuel et de dignité.

Fait à Dakar, le [Date]

Pour la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, [Signature]

Interpellation de Neuf Népalais Soupçonnés de Trafic de Migrants à Dakar

La Sûreté urbaine a mené une opération fructueuse dans un immeuble de la rue Saint-Michel X Ngalandou Diouf, au centre-ville de Dakar, en interpellant neuf ressortissants népalais. Ces individus, âgés entre 19 et 41 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de migrants et de personnes, avec l’intention de se rendre aux États-Unis via le Nicaragua.

Selon les informations relayées par Libération, les Népalais ont confié aux autorités avoir rejoint le Sénégal grâce à l’aide de Mamadou Diallo, un commerçant guinéen en relation avec un contact basé à Dubaï nommé Bissal. Chacun des migrants aurait déboursé la somme de 30 000 dollars (environ 18 millions de francs CFA) pour le voyage vers les États-Unis.

Initialement, leur itinéraire devait les conduire au Portugal depuis Dubaï, mais en raison de l’absence de visa de transit, ils se sont retrouvés bloqués à Dakar. Mamadou Diallo, le facilitateur du voyage, a été appréhendé aux Parcelles Assainies et aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Cette affaire met en lumière les dangers et les ramifications du trafic de migrants, ainsi que les stratagèmes utilisés par les passeurs pour exploiter les aspirations à une vie meilleure des personnes désireuses de quitter leur pays d’origine. Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau et à poursuivre en justice ceux qui en sont responsables.

Tragédie à Wakhinan Nimzatt : Un Jeune Poignardé Mortellement lors d’une Altercation

Une scène tragique a secoué le quartier Baye Laye de Wakhinan Nimzatt, où un jeune homme dans la vingtaine a perdu la vie suite à une altercation qui a dégénéré en acte de violence mortel. Selon les rapports de Seneweb, le drame a débuté par une dispute entre la victime et un autre individu, culminant avec ce geste irréversible.

La situation a pris une tournure fatale lorsque son antagoniste, dans un élan de violence, lui a porté un coup de couteau, entraînant des blessures graves. Malgré les tentatives désespérées des secours pour stabiliser son état, la victime a succombé à ses blessures peu de temps après son admission à l’hôpital.

Face à cette tragédie, les autorités policières locales de Wakhinane Nimzatt ont immédiatement ouvert une enquête afin de retrouver le présumé meurtrier. L’objectif est de traduire en justice l’auteur présumé de cet acte choquant et de garantir que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de cette altercation tragique.

Cette douloureuse affaire soulève une fois de plus la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits et de sensibiliser sur les conséquences dévastatrices de la violence. Elle met également en évidence le rôle crucial des autorités pour assurer la sécurité et le bien-être des citoyens, ainsi que l’importance d’une réponse rapide et efficace face à de tels événements.

En ces moments de deuil et de chagrin pour la famille et les proches de la victime, la communauté dans son ensemble exprime sa solidarité et son soutien. Tous espèrent que des mesures appropriées seront prises pour éviter de nouvelles tragédies similaires à l’avenir, tout en appelant à la réflexion collective sur la nécessité d’une société plus paisible et respectueuse.

Absence remarquée de Ousmane Sonko à Ziguinchor pour la Prière de l’Aïd El Fitr

La ville de Ziguinchor, capitale du Sud du Sénégal, a vécu une fête de l’Aïd El Fitr marquée par l’absence notable de son maire, Ousmane Sonko. En raison de ses nouvelles fonctions en tant que Premier Ministre du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko n’a pu se joindre à ses administrés pour la prière de la Korité.

Cependant, malgré son empêchement, Ousmane Sonko a tenu à adresser un message à la population de Ziguinchor à l’occasion de cette fête religieuse. Son adjoint, le Professeur Alassane Diédhiou, a été chargé de transmettre ce message officiel, assurant que Sonko viendrait rencontrer les habitants dès qu’il aurait un moment de libre pour discuter avec eux.

Les Ziguinchorois, qui ont élu Ousmane Sonko pour diriger leur commune, attendent avec impatience cette rencontre. Le Professeur Diédhiou a souligné que Sonko viendrait exprimer ses souhaits pour le développement de la ville et écouter les préoccupations des citoyens.

La passation de service à la primature suivie du premier Conseil des ministres a occupé Sonko et l’a empêché de se rendre à Ziguinchor pour la prière de l’Aïd El Fitr. Cette situation a été expliquée par son adjoint, qui a assuré que Sonko serait bientôt présent pour rencontrer ses concitoyens et discuter de l’avenir de la commune.

Une Célébration de l’Eid-el-Fitr empreinte de Prières et de Souhaits de Paix à Kaffrine

Ce mercredi, la ville de Kaffrine a été le théâtre d’une cérémonie empreinte de spiritualité et de fraternité à l’occasion de la célébration de l’Eid-el-Fitr, marquant la fin du mois sacré de Ramadan. Dirigée par Abdoulaye Wilane, président du conseil départemental de Kaffrine, la prière de l’Eid a été l’occasion de formuler des prières et des vœux de paix pour le Sénégal.

Dans un geste empreint de solennité et d’émotion, Abdoulaye Wilane a adressé des prières pour les défunts et a exprimé son souhait ardent de voir régner la fraternité entre tous les êtres humains. « Quelles que soient nos différences, nous ne devons pas nous considérer comme des ennemis », a-t-il déclaré, soulignant que le Sénégal appartient à tous ses citoyens et que la paix et l’harmonie sont essentielles pour la prospérité de la nation. Il a également rappelé que Dieu est au commencement et à la fin de tout, invitant ainsi chacun à cultiver la compassion et la solidarité envers son prochain.

La cérémonie s’est déroulée en présence de personnalités importantes, dont le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, et le préfet du département, Moustapha Diaw. Ces figures de l’administration locale ont participé avec ferveur à la prière et ont partagé les mêmes souhaits de paix et de prospérité pour le Sénégal.

Au-delà des différences et des divergences, cette célébration de l’Eid-el-Fitr à Kaffrine a été un moment de rassemblement et de communion, où les fidèles musulmans ont uni leurs voix dans la prière et l’espoir d’un avenir meilleur pour leur pays.

Aliou Mamadou Dia souhaite une joyeuse fête de l’Aïd à la communauté musulmane

En cette période de célébration de l’Eid El Fitr, Aliou Mamadou Dia, au nom du Parti de l’Unité et du Rassemblement, adresse ses vœux les plus chaleureux à tous les musulmans.

Dans un message empreint de fraternité et de bienveillance, Aliou Mamadou Dia souhaite que cette fête soit une occasion de joie, de partage et de bénédictions pour chacun et chacune. L’Eid El Fitr marque en effet la fin du mois de Ramadan, période de jeûne et de dévotion pour les croyants, et constitue un moment de réjouissance et de rassemblement pour la communauté musulmane.

Le Parti de l’Unité et du Rassemblement exprime ainsi son souhait que cette journée soit emplie de moments de convivialité, de solidarité et de générosité entre les membres de la société sénégalaise et au-delà.

En cette occasion spéciale, Aliou Mamadou Dia encourage également chacun à réfléchir aux valeurs de tolérance, d’entraide et de paix, qui sont au cœur de l’esprit de l’Islam. Ces valeurs sont essentielles pour construire un Sénégal uni et prospère, où règnent la compréhension mutuelle et le respect des différences.

En conclusion, Aliou Mamadou Dia souhaite à tous les musulmans une Eid Mubarak, une fête de l’Aïd remplie de bonheur, de sérénité et de réussite. Que cette célébration renforce les liens de solidarité et d’amitié entre les membres de la communauté musulmane et contribue au bien-être de tous.

Touba célèbre l’Aïd El-Fitr en l’absence du khalife général des mourides

À l’instar de la Oummah islamique, la ville sainte de Touba a célébré la fête de l’Aïd El-Fitr avec ferveur. La prière des deux raka’at a été dirigée par l’imam Serigne Fallou Mbacké, fils de Serigne Abdou Khadr ibn Khadim Rassoul, en présence de Cheikh Bassirou Abdou Khadr Mbacké, le porte-parole du khalife général des mourides.

Un fait rare a marqué cette célébration : l’absence de Serigne Mountakha Mbacké sur les lieux. Depuis son accession au khalifat de Serigne Touba, le patriarche de Darou Miname avait participé à toutes les prières de la Korité. Sa non-présence cette année a donc été remarquée.

Cependant, selon une source proche de Darou Miname citée par Seneweb, le khalife général des mourides se porte bien. Bien qu’il n’ait pas assisté à la prière de l’Aïd El-Fitr, il a pris part à plusieurs séances de vivification du ramadan. Sa santé est donc rassurante, malgré son absence lors de cet événement religieux majeur.

Anta Babacar Ngom Diack adresse ses vœux de Korité à la communauté musulmane

En cette fin de mois béni du Ramadan, Anta Babacar Ngom Diack adresse ses salutations les plus chaleureuses à l’ensemble de la Oumma Islamique à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr, célébrant ainsi la fin du jeûne.

Dans un message empreint de sincérité et de fraternité, Anta Babacar Ngom Diack souhaite que cette journée de Korité soit remplie de joie, de paix et de bénédictions pour chacun et chacune. Que cette occasion soit propice au renouveau spirituel et au renforcement des liens familiaux et sociaux.

Anta Babacar Ngom Diack exprime également son espoir que cette fête marque le début d’une nouvelle ère de solidarité et d’unité au sein de la société sénégalaise. Elle encourage ainsi tous les citoyens à œuvrer ensemble pour la paix, la prospérité et le bien-être de tous.

Dans un esprit de partage et d’entraide, Anta Babacar Ngom Diack invite chacun et chacune à maintenir leur engagement envers l’harmonie sociale et le respect mutuel, valeurs essentielles pour construire un Sénégal meilleur pour tous.

En conclusion, Anta Babacar Ngom Diack souhaite à toutes et à tous une très joyeuse fête de l’Aïd, et espère que cette célébration soit source de bonheur, de paix et d’accomplissement pour chacun. Dewenaty.

L’imam Amadou Sy appelle à l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif sénégalais

Lors de la prière de l’Aïd El-Fitr à la grande mosquée de Guédiawaye, l’imam Amadou Sy a lancé un appel vibrant à la communauté musulmane et à toutes les composantes de la société sénégalaise pour œuvrer ensemble à la préservation de la paix et de la stabilité du pays. Profitant de cette tribune importante, il a soulevé la question cruciale de l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif du Sénégal.

Pour l’imam Sy, cette mesure revêt une importance capitale dans la lutte contre la perte des valeurs au sein de la société. Il souligne que la religion joue un rôle fondamental dans la formation morale et éthique des individus, et que son intégration dans l’éducation formelle contribuerait à préserver les fondements de la société sénégalaise.

« L’éducation est le socle sur lequel repose la construction d’une nation. Nous sommes témoins d’une érosion des valeurs morales dans notre société, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour y remédier. L’intégration de l’enseignement religieux dans notre système éducatif est essentielle pour lutter contre ce fléau », a-t-il déclaré.

En outre, l’imam Amadou Sy a abordé la question brûlante de l’émigration clandestine des jeunes. Il affirme que la création d’emplois demeure le meilleur moyen de dissuader cette partie de la jeunesse sénégalaise de risquer leur vie dans des voyages périlleux à la recherche d’une meilleure vie ailleurs. Malgré les défis persistants, l’homme de foi demeure optimiste quant à la capacité du président et de son équipe à mettre en place des actions concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

L’imam Sy a exprimé sa satisfaction concernant l’unité manifestée par les musulmans lors de la célébration de la fête de Korité. Il souligne que cette unité est une source de force et de solidarité au sein de la communauté musulmane, renforçant ainsi les liens sociaux et spirituels qui les unissent.

Khalifa Ababacar Sall souhaite une joyeuse fête de Korité à tous les Sénégalais

À l’occasion de la fête de Korité, Khalifa Ababacar Sall adresse ses meilleurs vœux à tous les Sénégalais. Ce mois béni de Ramadan, marqué par la piété, le jeûne et la prière, touche à sa fin, et c’est avec une grande joie que nous célébrons ensemble la fête de l’Aïd el-Fitr.

En cette journée de réjouissances, Khalifa Ababacar Sall souhaite que les prières et les efforts déployés durant ce mois sacré soient récompensés par la grâce et la miséricorde d’Allah. Que cette fête soit pour chacun l’occasion de retrouver la paix intérieure, la sérénité et la joie partagée en famille et entre amis.

Dans un esprit d’unité et de solidarité, Khalifa Ababacar Sall adresse également ses pensées et ses prières à tous les musulmans du monde entier, qui célèbrent cette fête dans la diversité de leurs traditions et de leurs cultures. En ces temps de célébration, rappelons-nous de la force de notre communauté mondiale et de notre lien spirituel qui transcende les frontières et les différences.

Enfin, Khalifa Ababacar Sall exprime son souhait pour un Sénégal uni dans la paix, la concorde et la prospérité. Que cette fête de Korité soit l’occasion de renforcer nos liens fraternelles, de cultiver la tolérance et le respect mutuel, et de travailler ensemble pour un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

En cette journée de célébration, Khalifa Ababacar Sall souhaite à chacun et à chacune une joyeuse fête de Korité, emplie de bénédictions, de bonheur et de partage. Eid Mubarak à tous !

Le ministère de la santé et de l’action sociale souhaite une joyeuse fête de Korité à tous les Sénégalais

À l’occasion de la fête de Korité, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale adresse ses chaleureuses salutations à tous les Sénégalais. Cette fête, qui marque la fin du mois de jeûne sacré du Ramadan, est une occasion de célébrer la solidarité, la générosité et la fraternité qui caractérisent la société sénégalaise.

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale profite de cette journée festive pour rappeler l’importance de prendre soin de sa santé et de celle de ses proches. Alors que nous célébrons dans la joie et la convivialité, il est essentiel de rester vigilants face à la pandémie de COVID-19 qui continue de représenter une menace pour la santé publique.

Ainsi, le Ministère encourage tous les Sénégalais à respecter les mesures sanitaires en vigueur, telles que le port du masque, le lavage régulier des mains et la distanciation physique, afin de prévenir la propagation du virus et de protéger les plus vulnérables.

En cette période de fête, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale exprime sa gratitude envers tous les professionnels de la santé et les travailleurs sociaux qui œuvrent sans relâche pour assurer la sécurité sanitaire et le bien-être de la population sénégalaise.

Ensemble, dans un esprit de solidarité et de responsabilité collective, nous pouvons célébrer la fête de Korité en toute sécurité et dans le respect des traditions, tout en préservant notre santé et celle de nos proches.

Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale souhaite à tous les Sénégalais une joyeuse fête de Korité, emplie de paix, de bonheur et de santé.

Le Ferry Dakar-Casamance : Un Retour Salué par les Voyageurs

Après des mois d’interruption, les voyages en ferry entre Dakar et la Casamance ont repris, offrant un souffle bienvenu à la population. Dans la nuit de mardi à mercredi, environ 200 voyageurs ont gravi les planches du navire avec enthousiasme, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de connexion entre la capitale sénégalaise et la région enclavée de la Casamance.

À bord du ferry Aline Sitoé Diatta, 233 passagers se sont embarqués, emportant avec eux l’espoir d’un retour à la normale après des mois de perturbations. Certains ont saisi cette opportunité pour retourner en Casamance afin de célébrer la grande fête de la Korité, marquant ainsi une réunion bienvenue avec leurs proches et leurs traditions.

La suspension de la liaison en juin 2023, sans explication publique claire, avait plongé la population dans l’incertitude et l’inquiétude. Dans un contexte d’agitation politique et de troubles, les autorités avaient pris cette décision, laissant de nombreux Casamançais privés d’un lien vital avec Dakar.

Cette interruption a été particulièrement difficile pour les habitants de la Casamance, qui dépendent des navires de la compagnie Cosama pour le transport de marchandises, de passagers et de fret. Ces navires, opérant depuis des années, sont non seulement des moyens de transport, mais aussi des symboles d’un lien humain et économique vital entre les deux régions.

Le retour des voyages en ferry est donc accueilli avec soulagement et joie par la population. En rétablissant cette liaison cruciale, les autorités répondent aux besoins essentiels de la population et contribuent à restaurer un sentiment de normalité et de stabilité dans la région.

Alors que le ferry Aline Sitoé Diatta met le cap vers la Casamance, l’espoir et l’optimisme se mêlent dans l’air, symbolisant un nouveau départ pour les habitants de la région qui aspirent à la paix, à la prospérité et à la continuité de leurs échanges avec la capitale et le reste du pays.

Hommage au Général Meïssa Cellé Ndiaye : Une Vie de Service et de Sacrifice

Dans les pages glorieuses de notre histoire nationale, une figure émerge, celle du Général Meïssa Cellé Ndiaye, un héros méconnu dont la vie et les actions ont été une source d’inspiration pour des générations entières.

Originaire de la terre fertile de Koki, le Général Ndiaye a porté avec fierté les couleurs de sa ville natale tout au long d’un parcours remarquable. Des champs de bataille aux couloirs du pouvoir, il a servi avec dévouement et honneur, gravissant les échelons de l’armée jusqu’à atteindre le rang prestigieux de Général.

Sa carrière exemplaire témoigne de son engagement indéfectible envers l’État, l’armée et la République. En tant qu’Aide de Camp du Président de la République, il a été le gardien des secrets de la nation, protégeant les intérêts de son pays avec une loyauté inébranlable et un sens profond du devoir.

Mais le service du Général Ndiaye ne s’est pas limité aux coulisses du pouvoir. Il a également été un fervent défenseur de sa communauté, apportant son soutien à ceux qui en avaient besoin, non seulement à Koki, mais dans tout le pays. Son engagement envers le développement de sa ville natale a été une source d’inspiration pour ses compatriotes, témoignant de sa vision et de son dévouement envers l’amélioration de la vie de tous.

Aujourd’hui, alors que le Général Ndiaye prend sa retraite bien méritée, il laisse derrière lui un héritage indélébile de service et de sacrifice. Son exemple continuera d’inspirer les générations futures à embrasser les valeurs de dévouement, d’intégrité et de service à la nation.

C’est pourquoi il est juste et approprié que les habitants de Koki demandent que le Lycée de leur ville porte le nom du Général Meïssa Cellé Ndiaye. En baptisant ce temple du savoir en son honneur, nous rendons hommage à un homme dont la vie a été dédiée à l’éducation, au progrès et à l’excellence.

Au Général Meïssa Cellé Ndiaye, nous disons merci pour votre service désintéressé, votre dévouement sans faille et votre engagement indéfectible envers notre nation. Votre héritage vivra éternellement dans nos cœurs et nos esprits, illuminant le chemin pour les générations à venir.

Avancées dans l’affaire du meurtre de l’apprenti plâtrier à Mbal (Touba): le présumé meurtrier en garde à vue

Des développements significatifs sont survenus dans l’affaire du meurtre tragique de l’apprenti plâtrier de 18 ans au quartier Mbal. Selon nos sources, le présumé meurtrier, identifié sous le nom de F. N., âgé de 14 ans, est actuellement en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

Après avoir perpétré l’acte fatal, F. N. s’était enfui, laissant derrière lui un jeune homme sans vie sur la voie publique. Cependant, hier lundi, son père l’a conduit de lui-même au commissariat, vers 9 heures du matin.

Pour rappel, le dimanche précédent, une dispute entre deux apprentis plâtriers avait dégénéré en tragédie, entraînant la mort de F. Ndiaye, 18 ans, poignardé mortellement et abandonné sur les lieux. La querelle aurait éclaté après que F. Ndiaye a accusé son collègue d’avoir volé une somme d’argent sur le chantier.

Malgré les tentatives d’apaisement de leur patron, la tension entre les deux jeunes hommes persistait. L’affrontement a finalement éclaté, aboutissant à la mort tragique de F. Ndiaye, poignardé en pleine poitrine.

La découverte du corps sans vie a été signalée au commissariat spécial de Touba vers 19 heures, le dimanche. Les autorités ont rapidement procédé aux constatations nécessaires avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.

Ces nouveaux développements soulignent l’importance de la poursuite de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame et pour que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Réforme de l’Administration : Priorité du régime de Diomaye

L’une des priorités centrales du projet proposé aux Sénégalais par le régime de Diomaye est la réforme de l’administration. Selon ce gouvernement, le système administratif sénégalais doit être repensé et réformé afin de le rendre plus efficace et performant, dans l’intérêt exclusif des populations.

C’est pourquoi, lors du premier Conseil des ministres tenu ce mardi, le président a demandé au Premier Ministre Ousmane Sonko de travailler avec le gouvernement pour repenser « l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ». De plus, il a souligné la nécessité d’accentuer la réforme du service public en mettant l’accent sur la digitalisation des procédures et la transformation numérique des structures.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à moderniser et à rendre plus efficiente l’administration sénégalaise, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des citoyens. En adoptant des approches innovantes telles que la digitalisation, le gouvernement espère non seulement améliorer l’efficacité des services publics, mais aussi favoriser une meilleure interaction entre l’administration et les citoyens, contribuant ainsi au développement global du pays.

L’Affaire Nicaragua : Le défi de l’Émigration Clandestine pour le nouveau Régime

Depuis plusieurs mois, des milliers de Sénégalais se lancent dans une quête effrénée vers les États-Unis, dans ce que l’on appelle l’affaire Nicaragua ». Ce phénomène prend une ampleur alarmante, nécessitant une attention urgente de la part des autorités nouvellement installées au Sénégal.

Selon un article d’Africa Intelligence, les autorités américaines ont récemment organisé plusieurs rapatriements vers Dakar, avec jusqu’à cinq vols de Boeing transportant entre 50 et 150 ressortissants sénégalais. Ces individus ne possèdent pas les autorisations légales nécessaires pour résider aux États-Unis. De plus, ces rapatriements privilégient des itinéraires avec des escales dans d’autres pays africains également touchés par ce phénomène, tels que la Mauritanie, la Guinée et l’Angola.

En septembre 2023, un premier vol de « relocalisation » avait suscité des critiques à l’égard du gouvernement précédent, accusé de ne pas apporter une assistance suffisante à ses ressortissants. Plus de 20 000 arrestations de Sénégalais avaient été enregistrées en seulement six mois.

Face à cette situation préoccupante, quelles sont les mesures envisagées par le nouveau régime sénégalais ? Le président actuel a exprimé sa volonté de réduire l’émigration clandestine en offrant de meilleures perspectives économiques à la population. Les autorités américaines observent de près l’évolution de la situation, attendant une réaction des nouvelles autorités sénégalaises.

Dans ce contexte, des rebondissements sont à prévoir, alors que le gouvernement sénégalais cherche à faire face à ce défi croissant de l’émigration clandestine vers les États-Unis.

Un plâtrier de 18 ans poignardé à Touba : son meurtrier de 14 ans arrêté

Une tragédie a secoué la ville de Touba suite au décès brutal d’un jeune plâtrier de 18 ans, poignardé par son collègue âgé de seulement 14 ans. L’incident, survenu au quartier Mbal, a suscité une vive émotion dans la communauté locale. Après avoir pris la fuite, le présumé meurtrier a finalement été arrêté par les autorités, marquant une avancée dans l’affaire.

Selon les informations recueillies auprès des sources locales, la victime, nommée F. Ndiaye, aurait accusé son collègue de 14 ans, nommé F. N., de vol sur le chantier où ils travaillaient. Malgré les tentatives de médiation de leur employeur, la situation a dégénéré lorsque les deux jeunes hommes ont décidé de régler leurs différends. Dans l’affrontement qui s’en est suivi, F. Ndiaye a été mortellement poignardé en plein cœur.

Après avoir commis l’irréparable, le présumé meurtrier s’est enfui des lieux. Cependant, grâce à l’intervention de son père, il a été conduit aux autorités compétentes et placé en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

La découverte du corps sans vie de F. Ndiaye a été signalée aux autorités en soirée au quartier Mbal. Les forces de l’ordre ont procédé aux constatations d’usage avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital local.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté de Touba, mettant en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits et de la prévention de la violence chez les jeunes. L’arrestation du présumé meurtrier représente une avancée dans l’enquête et offre un espoir de justice pour la famille de la victime et la communauté locale.

Veille de Korité : Pas d’affluence au marché central de Koungheul

À l’approche de l’Eid El-Fitr, la célébration marquant la fin du mois de Ramadan, le marché central de Koungheul, habituellement animé à cette période, reste étrangement calme. Les vendeurs de bijoux et de tissus déplorent une faible affluence de clients, attribuée à la difficulté économique rencontrée par les habitants de la région.

La situation contraste avec l’ambiance habituelle de frénésie à l’approche de la fête, où les marchés regorgent de monde à la recherche de vêtements traditionnels, de cadeaux et de denrées spéciales pour les festivités.

Pourtant, certains clients se rendent au marché de Koungheul pour acheter les produits nécessaires à la célébration de l’Eid El-Fitr. Les vendeurs sur place assurent avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir un large choix de denrées alimentaires et de produits festifs.

Dans les ateliers de couture et les salons de coiffure, la situation est également marquée par une faible affluence de clients. Les commerçants, bien que conscients de la situation économique difficile, encouragent les clients à profiter des offres disponibles avant le jour de la fête.

Malgré ce contexte morose, l’esprit de la Korité demeure présent à Koungheul, et les habitants espèrent célébrer dignement cette fête importante de l’Islam, marquant la fin du jeûne du Ramadan.

Le Président Bassirou Diomaye Faye adresse ses vœux de Korité à la Oumah Islamique

À l’approche de la fête de Korité, qui marque la fin du mois béni de Ramadan, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses vœux les plus sincères à la Oumah Islamique. Lors du conseil des ministres de ce mardi 09 avril 2024, le Président a saisi cette occasion solennelle pour transmettre ses salutations les plus cordiales à la communauté musulmane du Sénégal et à la Oumah Islamique dans son ensemble.

Dans un communiqué officiel, le Président a exprimé ses félicitations et ses meilleurs vœux à l’ensemble des croyants, priant pour un Sénégal de paix, de solidarité, de prospérité et de progrès. En cette période de célébration religieuse, il a souligné l’importance des valeurs de solidarité, d’amour et de fraternité véhiculées par le mois sacré de Ramadan.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a rappelé l’importance de l’unité et de la tolérance religieuse dans la construction d’une nation forte et résiliente. Il a exhorté les citoyens à renforcer les liens de fraternité et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur, où règnent la paix, la justice et la prospérité pour tous.

En cette journée sacrée, le Président a réaffirmé son engagement à servir tous les citoyens du Sénégal, quelle que soit leur appartenance religieuse, et à travailler inlassablement pour promouvoir le bien-être et le développement du pays.

Mbour : Un talibé tué alors qu’il dormait sous un camion

Dans la nuit du samedi au dimanche, un drame est survenu à Mbour, secouant la communauté locale. Ousseynou Seck, un jeune talibé, a perdu la vie après avoir été écrasé par un camion pendant son sommeil.

Originaire de Touba, Ousseynou Seck résidait avec son jumeau dans un daara à Guinaw-Rails. Selon les informations recueillies, le jeune garçon s’était couché sous un camion et s’était endormi. Malheureusement, le conducteur du véhicule n’a pas remarqué sa présence et a démarré, écrasant tragiquement la tête du talibé.

Ce terrible accident a suscité une profonde consternation parmi les habitants du quartier, qui se demandent maintenant s’il ne serait pas temps d’intégrer la vérification du dessous des véhicules dans le Code de la route.

Alors que ce débat émerge, Ousseynou Seck a été inhumé au cimetière de Mbour. Son jumeau, quant à lui, continue de vagabonder dans les ruelles avec sa sébile, tandis que la communauté pleure la perte tragique d’un jeune garçon dont la vie a été fauchée trop tôt.

Mbour : Le vigile s’éventre et accuse sa voisine

Une scène troublante s’est déroulée à Mbour, où un vigile, Pape Fara Diop, a accusé sa voisine, Roffé Ndong, de l’avoir poignardé lors d’une altercation. Cependant, les circonstances de l’incident et les preuves présentées ont semé le doute sur la véracité des allégations du plaignant.

Les faits se sont produits alors que Diop se préparait pour une journée de travail. Une dispute aurait éclaté entre lui et Ndong, sa voisine avec qui il partageait un logement. Selon Diop, la querelle aurait dégénéré lorsque Ndong l’aurait attaqué avec un couteau, lui infligeant une blessure au ventre. Diop affirme alors avoir vu ses intestins sortir et avoir jeté le couteau dans sa chambre avant de se rendre à l’hôpital.

Cependant, les éléments de preuve présentés lors du procès ont jeté le doute sur la version de Diop. Les témoins n’ont ni vu ni entendu Diop mentionner ses blessures après la dispute, et aucune trace de sang ni de déchirure de vêtements n’a été retrouvée sur lui. De plus, les habits de Diop sont restés intacts, ce qui a suscité des questions sur la véracité de ses déclarations.

La défense de Ndong a avancé une théorie alternative, suggérant que Diop aurait pu s’auto-infliger les blessures pour incriminer sa voisine. Selon cette hypothèse, Diop aurait été pris de panique en découvrant que Ndong était enceinte, et aurait cherché à lui faire porter le blâme en se blessant lui-même.

Face à ces doutes, le tribunal a décidé de relaxer Ndong au bénéfice du doute, mettant ainsi en lumière les défis auxquels sont confrontés les tribunaux lorsqu’il s’agit de déterminer la vérité dans des affaires complexes et controversées. Cette affaire souligne également l’importance d’une analyse minutieuse des preuves et des témoignages pour parvenir à une conclusion juste et équitable.

Arrestation du cerveau derrière les 3 Tonnes de Cocaïne Saisies : Un homme d’affaires de Bissau dans les mailles de la Justice

Dans une récente opération conjointe entre la marine nationale sénégalaise et l’Office central de répression de l’enrichissement illicite (OCRTIS), le propriétaire du navire « N’ten Faye » a été appréhendé. Cette arrestation fait suite à la saisie de 3 tonnes de cocaïne effectuée le mois dernier, d’une valeur marchande estimée à 240 milliards de francs CFA.

Selon les informations fournies par le journal L’Observateur dans son édition du mardi 9 avril 2024, l’individu en question est Alexandre Antonio Tcham, connu sous le nom d’« Alex », un homme d’affaires influent basé à Bissau, en Guinée-Bissau.

L’arrestation d’Alex a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre les autorités sénégalaises, Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne. Il a été identifié comme étant le cerveau derrière un important réseau international de trafic de drogue, utilisant son entreprise de pêche, « A. Tcham Filohos SARL », située au port de Bissau, comme couverture pour ses activités illicites.

Les premières investigations révèlent qu’Alex était responsable du transfert de la cargaison de drogue saisie à bord du navire « N’ten Faye ». Il aurait également avoué qu’il prévoyait de se rendre à Dakar pour une réunion importante avec un homme d’affaires émirati fortuné. Cependant, son arrestation l’a empêché de mener à bien ses projets criminels.

Cette arrestation marque un coup important porté contre le trafic de drogue dans la région et souligne l’engagement des autorités à lutter contre ce fléau. Les détails supplémentaires sur cette affaire devraient être révélés au fur et à mesure que l’enquête progresse.

Un trafiquant de drogue arrêté à Saly à l’approche de la fête de la Korité

À l’approche de la fête de la Korité, la police a procédé à l’arrestation d’un menuisier métallique et d’un conducteur de moto Jakarta à Saly Carrefour, après la découverte de 2 kg de chanvre indien dans un domicile. Cette opération a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la région.

L’intervention de la police fait suite à des renseignements indiquant une livraison de chanvre indien dans une maison de la région. Grâce à un dispositif de surveillance, les forces de l’ordre ont repéré deux suspects circulant à moto avant de les voir entrer dans la concession mentionnée.

Une descente a été effectuée, aboutissant à l’arrestation d’A. Ndao, 24 ans, menuisier métallique, et de B. Mbodj, 24 ans, conducteur de Jakarta. Les autorités ont saisi 2 kg de chanvre indien lors de l’opération.

Interrogé, A. Ndao a avoué avoir récolté 10 kg de chanvre indien en Gambie après sa culture, puis les avoir partagés avec son patron. Ayant déjà vendu une partie de la drogue à Kaolack, il avait l’intention d’écouler le reste à Saly avec l’aide de B. Mbodj.

Ce trafic de drogue visait apparemment à générer des revenus supplémentaires à l’approche de la fête de la Korité. A. Ndao avait réussi à faire entrer la drogue au Sénégal grâce à la complicité de B. Mbodj, qui l’avait aidé à contourner les postes de contrôle de la frontière.

Cette arrestation met en lumière les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région, surtout à l’approche des festivités religieuses où certains tentent de profiter de la demande accrue pour écouler leurs produits illicites.

Wakhinane-Nimzatt : Un taximan arrêté pour agression de clientes

Un taximan, identifié comme B. T., a été appréhendé par les autorités policières du poste de Wakhinane-Nimzatt pour une série d’agressions perpétrées sur la VDN3, dans la nuit. Les détails de cette affaire, révélés par Seneweb, mettent en lumière un mode opératoire particulièrement effrayant.

Selon les informations recueillies, B. T. ciblait délibérément des clientes qu’il transportait dans son taxi. Une fois sur la VDN3, il simulerait une panne de véhicule, incitant ses passagères à descendre pour vérifier le moteur. C’est alors qu’il les menaçait, exigeant la remise de tous leurs biens personnels sous la menace.

Paniquées et intimidées, les victimes, souvent des femmes, se retrouvaient contraintes de se plier à ses exigences. Une fois son forfait accompli, B. T. abandonnait ses clientes dans l’obscurité avant de disparaître avec son véhicule.

Ce modus operandi lui a permis de dérober d’importantes sommes d’argent, des téléphones portables et même des perruques, selon les témoignages recueillis par Seneweb.

L’arrestation du taximan agresseur est le résultat de plusieurs plaintes déposées dans les commissariats. Une des victimes, après avoir été agressée sur la VDN3, a eu la présence d’esprit de noter le numéro de la plaque d’immatriculation du taxi. Ce renseignement crucial a été transmis aux autorités, ce qui a permis aux enquêteurs de le localiser et de procéder à son arrestation.

Cinq femmes ont déjà identifié formellement B. T. comme leur agresseur, et ont témoigné contre lui auprès des autorités policières. Cette arrestation met ainsi un terme à la série d’agressions nocturnes qui semait la terreur parmi les utilisateurs de la VDN3.

Tension persistante entre la SOMIVA et les propriétaires terriens à Kanel – Hamady-Ounaré

La Commune de Hamady-Ounaré, située dans le département de Kanel, est le théâtre d’un conflit croissant entre la Société Minière de la Vallée du Fleuve Sénégal (SOMIVA) et les propriétaires terriens. Cette tension s’intensifie alors que les propriétaires terriens rejettent fermement l’accord proposé par la société minière et appellent à une intervention urgente des autorités pour résoudre le différend.

Dans un communiqué récent adressé à Senego, la Commission de défense des impactés de la commune a catégoriquement démenti toute conclusion d’accord entre la SOMIVA et les propriétaires terriens. Selon les représentants de la Commission, aucune entente n’a été atteinte, et ils affirment que la confrontation est inévitable à moins d’une intervention rapide des autorités pour trouver une solution juste et équitable.

La SOMIVA envisage d’exploiter un nouveau site après l’épuisement d’un site précédent, pour une période de 25 ans. Cependant, les propriétaires terriens des communes de Hamady-Ounaré, Ndendory et Orkhadiere rejettent fermement l’offre d’indemnisation de la SOMIVA, estimant qu’elle est nettement insuffisante par rapport à la valeur réelle des terres.

En effet, la proposition de la SOMIVA consiste en une indemnisation de seulement 90 000 FCFA par propriétaire terrien, alors que la valeur marchande du phosphate extrait des terres est bien plus élevée sur le marché international. Les propriétaires terriens estiment que cette offre est dérisoire compte tenu du potentiel économique des terres en question, qui abritent une réserve de phosphates importante.

Malgré les bénéfices considérables générés par l’exportation de phosphates par la SOMIVA, la société refuse de consentir à une indemnisation plus substantielle pour les trois communes impactées, qui réclament collectivement une somme de 3 milliards de FCFA. Cette impasse persistante suscite l’indignation des propriétaires terriens, qui appellent à la solidarité et à la mobilisation pour faire respecter leurs droits.

Dans cette atmosphère de tension croissante, les autorités sont appelées à intervenir de manière urgente pour faciliter un dialogue constructif entre la SOMIVA et les propriétaires terriens. Seule une résolution équitable et mutuellement acceptable permettra de prévenir d’éventuels affrontements et de garantir la paix sociale dans la région de Kanel – Hamady-Ounaré.

La Senelec dément toute coupure de courant au district sanitaire de Mbour

Dans un communiqué publié récemment, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a catégoriquement démenti les informations faisant état d’une coupure de courant au district sanitaire de Mbour. La société a tenu à clarifier la situation en affirmant qu’aucune structure de santé n’avait été affectée par une coupure d’électricité en raison d’un défaut de paiement.

Le communiqué de la Senelec indique clairement : « Senelec informe son aimable clientèle que les informations relayées sur les réseaux sociaux et faisant état d’une coupure d’électricité au district sanitaire de Mbour, sont fausses. Senelec tient à préciser qu’aucune structure de santé n’a connu de coupures d’électricité pour défaut de paiement. Senelec assure un service continu et fiable, notamment dans les établissements de santé. »

Cette déclaration intervient en réponse à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une éventuelle coupure d’électricité dans le district sanitaire de Mbour. La Senelec a donc tenu à rétablir la vérité et à rassurer sa clientèle, affirmant son engagement à fournir un service d’électricité fiable, en particulier dans les établissements de santé où la continuité de l’alimentation électrique est essentielle.

La société a également souligné son souci de transparence et son engagement envers ses clients, tout en appelant à la vigilance contre la propagation de fausses informations. En clarifiant cette situation, la Senelec espère dissiper tout malentendu et maintenir la confiance de la population dans la fiabilité de ses services.

Il est donc essentiel pour le public de s’en remettre aux communications officielles émanant des autorités compétentes pour obtenir des informations précises et vérifiées, afin d’éviter la propagation de rumeurs infondées qui pourraient causer de l’anxiété et perturber le fonctionnement des services essentiels.

Une femme et ses deux enfants périssent dans un incendie à Ndoga Babacar

Une tragédie a frappé la communauté de Ndoga Babacar, située dans le département de Tambacounda, alors qu’une femme de 30 ans et ses deux jeunes enfants ont péri dans un incendie dévastateur. Les victimes ont été piégées par les flammes alors qu’elles dormaient paisiblement dans leur chambre à coucher.

L’origine de l’incendie semble être liée à un panneau solaire, bien que les autorités locales aient ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. La police s’est rendue sur les lieux pour procéder aux constats d’usage et mener les investigations nécessaires.

Cet événement tragique souligne la nécessité de prendre des mesures de prévention contre les incendies domestiques et de rester vigilants face aux installations électriques, y compris les sources d’énergie alternatives comme les panneaux solaires. Il rappelle également l’importance de la solidarité et du soutien communautaire dans de telles situations difficiles.

En ces moments de deuil, la communauté de Ndoga Babacar exprime ses condoléances les plus sincères à la famille des victimes. Des mesures de soutien seront mises en place pour accompagner les proches des défunts à travers cette épreuve douloureuse.

Hausse des prix du transport à la veille de la Korité : Les voyageurs expriment leur frustration

À la veille de la Korité, les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une désagréable surprise : une augmentation unilatérale des tarifs du transport à la gare des Baux maraichers. Cette pratique, devenue monnaie courante lors des fêtes religieuses, suscite la colère et la frustration parmi les usagers, contraints de payer des prix exorbitants pour rejoindre leur famille à l’intérieur du pays.

L’augmentation soudaine des prix du transport lors des périodes de fêtes religieuses est devenue une norme déplorée par de nombreux voyageurs. « Les transporteurs semblent avoir institutionnalisé cette pratique. Ils profitent des fêtes comme la Tabaski, le Magal, le Gamou et maintenant la Korité pour augmenter les prix du transport, sans justification. C’est inadmissible ! Dans un État normal, les choses ne se passent pas ainsi », s’indigne Oumar Diouf.

Cette augmentation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des voyageurs, fragilisant particulièrement ceux qui souhaitent passer les fêtes en famille. Une vieille mère, rencontrée à la gare des Baux maraichers, exprime son désarroi : « Je suis profondément mécontente de l’augmentation des prix du transport. Je m’attends à ce que les transporteurs justifient cela et prennent en considération l’impact financier sur leurs clients avant de prendre de telles décisions. »

Du côté des transporteurs, peu d’explications sont fournies pour légitimer cette hausse injustifiée des prix. Cette absence de justification aggrave le ressentiment des voyageurs, qui appellent à une régulation des tarifs du transport en période de fêtes. Ils refusent de continuer à payer le double, voire le triple, du tarif habituel pour rejoindre leurs proches lors des moments de célébration religieuse.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour encadrer les tarifs du transport lors des périodes de forte affluence. Les voyageurs attendent avec impatience des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique injuste et préjudiciable à leur budget.

Rapatriement de la dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Hommage à un ancien Premier ministre

La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé vendredi dernier à Paris des suites d’une maladie, sera rapatriée au Sénégal ce mardi 9 avril 2024. Le vol HC 404 d’Air Sénégal aura pour triste mission de ramener sa dépouille à Dakar, comme l’a confirmé Christophe Lever du service Assistance funéraire de l’hôpital Pitié Salpêtrière, où il était hospitalisé.

Les détails concernant les funérailles et le lieu de recueillement avant le rapatriement ont également été divulgués par cette structure. Une cérémonie de recueillement, suivie de la levée du corps, est prévue ce lundi 8 avril à 14 heures 30 à la chambre funéraire de l’hôpital, après la toilette rituelle musulmane.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui avait 64 ans, s’est éteint à Paris après avoir été gravement malade pendant la campagne électorale. Son absence remarquée lors du scrutin, remporté par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été un moment poignant pour le Sénégal. Son décès laisse un grand vide dans la politique sénégalaise, marquant la fin d’une carrière dédiée au service de son pays.

Cet événement tragique suscite une profonde tristesse parmi les Sénégalais et ceux qui ont eu l’occasion de travailler avec Mahammed Boun Abdallah Dionne. Son engagement, son dévouement et son intégrité resteront à jamais gravés dans les mémoires. En ces moments difficiles, des hommages lui seront rendus à travers tout le pays, témoignant de l’immense respect et de l’affection qu’il a inspirés à ses concitoyens.

Salémata : Un gendarme décède dans un accident de la circulation

Hier soir, tragédie sur la route reliant Kédougou à Salémata : un gendarme, identifié sous le nom de M.B., a perdu la vie dans un accident survenu aux environs de 21 heures. Le drame s’est déroulé au croisement Diarra-Pont, dans l’arrondissement de Dar Salam, département de Salémata.

Selon les premières informations recueillies, l’accident a été provoqué par une tentative d’évitement d’une vache errante sur la route. En essayant d’éviter l’animal, le véhicule, conduit par le gendarme, a dérapé sur le bas-côté de la chaussée, effectuant trois tonneaux avant de s’immobiliser dans le décor. Malheureusement, le gendarme a perdu la vie sur le coup.

Les autorités ont été alertées et les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder aux constatations d’usage. Cet accident met en lumière un problème récurrent sur cet axe routier depuis le bitumage réalisé il y a six mois : les accidents liés à la divagation des animaux domestiques.

Cet événement tragique suscite une vive émotion dans la communauté locale et rappelle l’importance de la vigilance sur les routes, en particulier lorsqu’elles traversent des zones où la présence d’animaux peut constituer un danger pour les automobilistes.

Emigration clandestine : Nouvelle interception de migrants à Mbour

La lutte contre l’émigration clandestine reste un enjeu majeur pour les autorités sénégalaises, et une nouvelle opération de grande envergure a été menée avec succès par la Brigade de Recherches (BR) de Saly. Sous la direction du Major Insa Seck, les forces de sécurité ont intercepté quinze candidats à l’émigration clandestine sur la plage d’Orstom à Mbour.

Selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye de la Division de la Communication de la Gendarmerie Nationale, cette opération a eu lieu le 6 avril 2024 à 23 heures. Les quinze migrants interpellés se composent de quatorze Sénégalais et d’un ressortissant gambien. Ils étaient regroupés sur la plage dans le but de prendre une pirogue pour tenter de rejoindre l’Espagne, dans l’espoir d’une vie meilleure.

Cette nouvelle interception intervient à la suite d’une précédente opération menée le week-end dernier, au cours de laquelle quatre-vingt-quinze candidats à l’émigration clandestine ont été arrêtés. Ces actions démontrent l’engagement continu des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre ce fléau et à protéger la vie des personnes tentant de traverser dangereusement les eaux pour atteindre l’Europe.

L’émigration clandestine est un défi complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle, combinant des efforts de sensibilisation, des mesures de dissuasion et une coopération internationale renforcée. Les autorités sénégalaises s’efforcent également de s’attaquer aux causes profondes de l’émigration clandestine en offrant des opportunités économiques et en améliorant les conditions de vie dans le pays.

Cette interception rappelle l’importance de la vigilance et de la coordination entre les forces de sécurité pour lutter contre les réseaux de trafiquants et protéger la vie des migrants. Elle souligne également la nécessité d’une action concertée à l’échelle nationale et internationale pour résoudre ce problème complexe et protéger les droits et la sécurité des individus impliqués.

Solidarité à Saint-Louis : L’amicale des services et le gouverneur unis pour soutenir les familles nécessiteuses

Une nouvelle démonstration éclatante de solidarité a eu lieu dans la région de Saint-Louis, portée par l’Amicale des chefs de services déconcentrés de l’État, en collaboration avec la Direction régionale de l’Action Sociale. Cette initiative a permis de venir en aide directement à près d’une centaine de familles dans le besoin.

La cérémonie organisée dans la grande cour de la Gouvernance de Saint-Louis a été marquée par la présence et le discours chaleureux d’Alioune Badara Sambe, le Gouverneur de la région. Il a exprimé sa satisfaction quant à la participation à cette action, soulignant son alignement avec les valeurs de solidarité et d’entraide qui caractérisent le peuple sénégalais. Le soutien apporté s’est matérialisé par la distribution de denrées alimentaires telles que du riz, du mil et des oignons, ainsi qu’une aide financière pour le transport.

Le Gouverneur, dans un esprit d’anticipation des festivités de fin de Ramadan, a adressé ses vœux à ses concitoyens tout en exprimant l’espoir que de telles initiatives de soutien deviennent de moins en moins nécessaires à l’avenir. Cette aspiration reflète les efforts continus déployés par les autorités pour promouvoir le développement et l’autosuffisance des populations.

Souleymane Diop, Directeur régional de la Planification et Président de l’Amicale, a mis en avant l’engagement social de cette association, actif depuis six ans. Il a appelé à une mobilisation accrue des autres entités pour amplifier l’impact de ces actes de bienfaisance. Cette année, l’Amicale a mobilisé plus de 2 millions de FCFA, démontrant ainsi la générosité et l’efficacité de la coordination au sein de la communauté de Saint-Louis.

Cette action de solidarité témoigne de la force et de la résilience de la communauté de Saint-Louis face aux défis rencontrés par les familles dans le besoin. Elle illustre également la capacité des institutions et des acteurs locaux à unir leurs forces pour répondre aux besoins les plus pressants de la population.

Adama Diop : Un Engagement humanitaire exemplaire depuis Onze Ans

Depuis plus d’une décennie, Adama Diop, entrepreneur et mécène, consacre son temps et ses ressources à un projet humanitaire d’une importance capitale. Cette initiative, qui a débuté à la Maison d’arrêt et de correction de Sédhiou, s’est progressivement étendue pour toucher de nombreuses autres régions du Sénégal.

Le cœur de ce projet réside dans la fourniture de repas de qualité et d’une hygiène irréprochable aux personnes dans le besoin. Sous la direction de Boubacar Ba, président du comité d’organisation, cette action humanitaire a gagné en reconnaissance pour son engagement envers le bien-être des bénéficiaires.

L’impact de cette initiative dépasse les simples repas, s’étendant jusqu’au domaine spirituel. Au foyer d’Oumoul Kourah, dirigé par Cheikh El Hadji Sidya Dramé, Ambassadeur pour la paix universelle, des prières sont offertes pour l’abondance et l’unité nationale. Cette convergence entre l’action humanitaire et la spiritualité renforce les liens communautaires et souligne l’importance de la solidarité dans la construction d’une société harmonieuse.

Le Professeur Balla Moussa Daffé, témoignant de son soutien à cette noble cause, met en avant les efforts de Sidya Dramé dans la promotion de la formation coranique et de l’autosuffisance alimentaire. Il exprime également son admiration pour la générosité sans faille d’Adama Diop, dont l’engagement continue à inspirer et à changer des vies.

La dévotion des talibés d’Oumoul Kourah, qui ont récité le Coran plus de 3.000 fois durant le Ramadan, témoigne de leur engagement spirituel et de leur désir ardent de contribuer à un Sénégal uni et prospère. Ces prières, adressées sous l’égide du nouveau président élu, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, illustrent l’espoir et la détermination de tout un peuple à construire un avenir meilleur pour leur nation.

Ensemble, ces actions et ces prières témoignent de la capacité du peuple sénégalais à surmonter les défis et à œuvrer collectivement pour un avenir empreint de paix, de solidarité et de prospérité.

Thiès : Saisie de 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains

Une importante saisie de billets noirs a été opérée le dimanche 7 avril à Thiès par la Brigade spéciale et de Recherches des Douanes (BSR) relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes de l’Ouest. Cette action a permis de mettre la main sur des coupures de 100 dollars américains, d’une valeur totale de 314 826 036 francs CFA.

Selon un communiqué officiel, cette saisie découle de l’exploitation d’informations sur des individus détenant des billets noirs et cherchant à les blanchir pour en faire des dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment a été stoppée, et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Au total, ce sont 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été interceptés lors de cette opération. Six individus impliqués dans ce trafic de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées.

Cette saisie témoigne de l’efficacité des autorités dans la lutte contre le trafic de faux billets et démontre leur engagement ferme à garantir la sécurité économique et financière du pays.

Drame à Kaffrine : Un bébé de 15 mois perd la vie dans un tragique accident de la route

Une terrible tragédie a frappé la région de Kaffrine ce lundi, vers 11 heures, avec le décès d’un bébé âgé d’à peine 15 mois dans un accident de la circulation survenu au village de Ndiayenne Bagana. Les premières informations indiquent qu’un bus de transport en commun et une moto Jakarta sont impliqués dans cette collision, selon les autorités sécuritaires locales.

L’accident s’est produit alors que la moto Jakarta tentait un dépassement sur l’axe reliant Kaffrine à Birkélane. Les témoins de l’incident ont rapporté la brutalité et la soudaineté du choc, qui a également causé des blessures à trois autres personnes. Les circonstances exactes de l’accident font actuellement l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et les facteurs ayant conduit à ce drame.

Cet événement tragique a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil, alors que la famille endeuillée pleure la perte irréparable de son jeune enfant. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux proches de la victime et ont souligné l’importance de la prudence et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

En attendant les résultats de l’enquête en cours, les autorités appellent à la vigilance et à la prudence sur les routes, rappelant l’impératif de respecter les règles de conduite et de priorité pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

Quinze nouveaux huissiers stagiaires prêtent serment au Palais de Justice de Dakar

Au sein du Palais de Justice de Dakar, quinze nouveaux huissiers stagiaires ont prêté serment ce lundi devant la barre de la Cour d’appel de la ville. Cette cérémonie solennelle a marqué leur engagement à respecter les principes éthiques et professionnels de leur futur métier.

Sous la présidence de Ndiep Diouf, président de chambre à la cour d’appel, les quinze stagiaires ont individuellement réitéré leur engagement à observer le secret professionnel et à exercer leur fonction avec dignité et loyauté. Cet engagement revêt une importance capitale dans le cadre de leur future pratique en tant qu’huissiers de justice.

Cette nouvelle promotion, issue de la session 2023 du concours d’aptitude au stage d’huissier, vient renforcer les rangs de la profession au Sénégal. Après leur prestation de serment, ces auditeurs entameront un stage de formation de deux mois afin de se préparer à leurs futures responsabilités. Adama Dia, président de l’Ordre des huissiers de justice du Sénégal, s’est félicité de cette arrivée, soulignant que cette promotion contribuera à combler le déficit enregistré dans la profession ces dernières années.

L’avocat général Thieyacine Fall est intervenu lors de la cérémonie pour rappeler l’importance du serment dans la pratique juridique, soulignant qu’il représente un engagement moral envers la société et les pairs. Il a encouragé les nouveaux stagiaires à demeurer des serviteurs de la loi et à respecter scrupuleusement leurs obligations professionnelles.

Ibrahima Ndiéguène, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, a mis en garde les stagiaires sur l’importance de protéger le secret professionnel, rappelant que cette responsabilité est un gage de confiance accordé par la société. Il a souligné que l’huissier de justice a pour mission fondamentale de préserver l’intégrité des personnes et des biens, et les a exhortés à observer une conduite exemplaire dans l’exercice de leurs fonctions.

Adama Dia, président de l’Ordre national des huissiers du Sénégal, a également rappelé aux stagiaires l’importance du secret professionnel et les a encouragés à adopter une conduite irréprochable tout au long de leur stage. Il leur a rappelé qu’ils seront les dépositaires de nombreux secrets professionnels et qu’ils doivent les préserver avec diligence et intégrité.

Cette prestation de serment marque le début d’un parcours professionnel pour ces quinze nouveaux huissiers stagiaires, qui s’engagent à servir la justice avec honnêteté et dévouement.

Mali : Célébration de la Korité ce mardi

La communauté musulmane du Mali se prépare à célébrer la fête de la Korité ce mardi, après que le croissant de lune a été aperçu dans la région de Koutiala ce lundi. La Korité marque la fin du mois sacré du ramadan, un moment de réjouissance, de prières et de partage pour les fidèles musulmans à travers le monde.

La confirmation de l’apparition de la lune dans la région de Koutiala a été accueillie avec joie et soulagement par les fidèles, qui se sont préparés à célébrer cette fête importante dans la tradition musulmane. La Korité est l’occasion pour les familles de se réunir, de s’échanger des vœux de paix et de prospérité, et de partager des repas festifs.

Au Mali, comme dans de nombreux autres pays à travers le monde, la Korité est marquée par des prières spéciales dans les mosquées, des visites familiales et des actes de charité envers les moins fortunés. C’est un moment de gratitude envers Dieu pour les bénédictions accordées pendant le mois du ramadan et une occasion de renouveler les liens familiaux et communautaires.

La Korité revêt une signification particulière cette année alors que le monde entier fait face à des défis sans précédent en raison de la pandémie de COVID-19. Les fidèles sont encouragés à célébrer la fête en respectant les mesures sanitaires en vigueur, notamment en évitant les rassemblements de masse et en portant des masques faciaux.

En cette journée de célébration, les musulmans du Mali et du monde entier expriment leurs vœux de paix, de bonheur et de prospérité à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble de l’humanité. Que cette fête de la Korité soit une occasion de renforcer les liens d’amour, de solidarité et de fraternité au sein de la communauté musulmane et au-delà. Eid Mubarak!

Saisie de Billets Noirs d’une Valeur de 315 Millions de Francs CFA par les Douanes : Six Personnes Arrêtées

La Brigade Spéciale et de Recherche des Douanes (BSR), relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur de la Direction Régionale des Douanes de l’Ouest, a annoncé dans un communiqué avoir réalisé une saisie de billets noirs d’une contrevaleur de 314 826 036 francs CFA. Cette opération fructueuse a eu lieu le dimanche 7 avril 2024, aux environs de 10 heures, à la Cité Balabey de Thiès.

Selon le communiqué, cette saisie est le fruit de l’exploitation d’un renseignement sur des individus détenant des billets noirs et à la recherche d’un moyen de les convertir en dollars américains. Grâce à la vigilance et à l’intervention rapide des agents de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment des billets a été interrompue, et un colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Le communiqué précise que le colis contenait un total de cinq mille quatre cents (5400) billets noirs, chacun d’une valeur de cent (100) dollars américains. Cette opération de saisie a été réalisée dans le cadre d’une lutte contre le faux monnayage et le blanchiment d’argent, visant à protéger l’intégrité du système financier et à préserver l’économie nationale.

En conséquence de cette saisie, six individus impliqués dans cette affaire de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et ont été remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées. Cette action démontre l’engagement des autorités douanières à lutter contre toutes les formes de criminalité économique et financière, et à assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Impossible d’observer le croissant lunaire ce lundi dans le monde musulman, annonce le Centre International d’Astronomie

Dans une déclaration récente, le Centre International d’Astronomie a annoncé qu’aucun pays du monde musulman ne pourra observer le croissant lunaire ce lundi 08 avril 2024. Cette information impacte directement les pratiques religieuses, notamment le début du mois lunaire dans l’islam.

Selon le communiqué, la visibilité du croissant lunaire sera impossible dans toutes les régions du monde islamique en raison de la lune se couchant avant le soleil et de la conjonction se produisant après le coucher du soleil. Cette situation rendra ainsi la détection du croissant lunaire impossible, même dans des pays comme l’Arabie Saoudite et le Sénégal, où les observations sont traditionnellement effectuées pour marquer le début du mois lunaire.

En Arabie Saoudite, les tentatives d’observation du croissant lunaire ce lundi n’ont pas abouti, confirmant ainsi les prédictions du Centre International d’Astronomie. Cette situation souligne l’importance de la rigueur scientifique dans la détermination des dates religieuses, particulièrement dans le contexte de l’islam où le calendrier lunaire régit de nombreux aspects de la vie religieuse et sociale.

Au Sénégal, où l’observation du croissant lunaire est une pratique courante et respectée, les fidèles devront également se conformer aux informations fournies par le Centre International d’Astronomie. Bien que l’observation traditionnelle puisse avoir lieu ce lundi, il est peu probable que le croissant lunaire soit visible dans la région, compte tenu des conditions astronomiques mentionnées.

Cette annonce met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés religieuses lors de la détermination des dates religieuses, en particulier celles liées au calendrier lunaire. Elle souligne également l’importance d’une coordination étroite entre les autorités religieuses et scientifiques pour garantir l’exactitude et la crédibilité des décisions prises.

En attendant de nouvelles observations et confirmations, les fidèles sont invités à rester informés et à se conformer aux directives établies par les autorités religieuses compétentes. Cette situation met en évidence la complexité et la nécessité d’une approche rigoureuse dans la détermination des dates religieuses, afin de garantir leur juste observance et leur respect au sein des communautés religieuses du monde entier.

Dakar se Souvient : Commémoration des 30 Ans du Génocide Rwandais

L’ambassade du Rwanda à Dakar a récemment organisé une cérémonie poignante pour marquer les 30 ans du génocide rwandais, une tragédie qui a coûté la vie à plus d’un million de Tutsis entre avril et juillet 1994. Cette commémoration, empreinte de recueillement, a eu lieu un jour après que le président rwandais Paul Kagamé ait lancé les commémorations de ce sombre anniversaire sous le thème « Mémoire, Unité et Renouveau ».

L’ambassadeur rwandais Jean Pierre Karabaranga a décrit le génocide comme « un génocide de proximité », où des voisins, des amis et des collègues sont devenus des bourreaux. La commémoration vise à honorer les victimes et à offrir du réconfort aux survivants. L’ambassadeur a également appelé à l’action contre le négationnisme et à la poursuite en justice des génocidaires encore en liberté.

Des témoignages poignants de survivants ont été partagés lors de cette cérémonie, soulignant la douleur et la cruauté indélébiles de telles atrocités. Une rescapée, s’exprimant via visioconférence, a partagé ses souvenirs d’enfant à travers un paysage d’horreur. Trente ans après, la douleur reste vive, et le besoin de vivre pleinement en l’honneur des disparus est souligné.

Babacar Ndour, représentant sénégalais, a exprimé la sympathie du Sénégal envers le peuple rwandais. Il a également reconnu les progrès économiques accomplis par le Rwanda, le qualifiant de modèle pour d’autres nations africaines.

Cette cérémonie de commémoration rappelle non seulement les horreurs du passé, mais également la résilience et la volonté de reconstruction du Rwanda. Elle souligne l’importance cruciale de la mémoire collective pour prévenir de telles atrocités à l’avenir, tout en rendant hommage aux victimes et en offrant un soutien continu aux survivants.

Opération de Désencombrement à Keur Massar Sud : La Municipalité Prend les Choses en Main

Dans une démarche proactive visant à améliorer le cadre de vie des habitants, la municipalité de Keur Massar Sud, en partenariat avec la préfecture, annonce le lancement imminent d’une opération de désencombrement de l’espace public. Prévue pour débuter le 15 avril 2024, cette initiative vise à mettre un terme à l’occupation anarchique des espaces publics, un problème qui nuit à la qualité de vie des résidents et entrave la fluidité de la circulation.

Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud, met en lumière l’importance cruciale de cette action pour garantir un environnement « urbain sain et sécurisé ». Il souligne également l’invitation adressée à toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les mesures nécessaires pour se conformer à la réglementation en vigueur.

« C’est pourquoi nous invitons toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les dispositions nécessaires pour quitter immédiatement », déclare l’édile de Keur Massar Sud.

Ce communiqué fait office de dernier rappel après plusieurs sommations déjà adressées. Bilal Diatta insiste sur la nécessité pour chacun de respecter les règles établies afin de préserver l’harmonie et la propreté de la commune.

Cette opération de désencombrement démontre l’engagement résolu de la municipalité à assurer le bien-être et la sécurité de ses citoyens. Elle représente une étape importante vers la création d’un environnement urbain plus ordonné et agréable pour tous. En encourageant la collaboration de tous les habitants, la municipalité de Keur Massar Sud affirme sa volonté de construire un avenir meilleur pour la communauté dans son ensemble.

162 Migrants Sénégalais Séjournant au Maroc Depuis Mars Seront Rapatriés à Partir de Mardi

Dans le cadre d’un effort concerté entre le Sénégal et le Maroc pour gérer les flux migratoires, 162 candidats sénégalais à l’émigration irrégulière, résidant dans la région de Dakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc depuis le début du mois de mars, seront rapatriés vers leur pays d’origine à partir de mardi. Cette décision fait suite à une coopération entre les deux nations visant à garantir le retour sécurisé des migrants vers leur foyer.

Selon des informations émanant d’une source diplomatique et relayées par l’APS, le premier convoi de ces migrants est prévu d’arriver à Saint-Louis le mercredi en début d’après-midi. Le deuxième convoi, quant à lui, devrait quitter Dakhla jeudi pour arriver le lendemain (vendredi) également à Saint-Louis en début d’après-midi. Parmi les personnes rapatriées, six femmes, un nourrisson âgé de moins d’un an et cinq personnes en convalescence médicale seront incluses dans le deuxième groupe.

Le Consulat général du Sénégal à Dakhla a confirmé qu’après ces rapatriements, aucun ressortissant sénégalais ne restera en attente de retour. De plus, les autorités consulaires ont précisé qu’aucune arrivée de pirogues en provenance du Sénégal n’a été enregistrée depuis le début de l’année 2024. Toutes les embarcations utilisées par les 600 Sénégalais ayant bénéficié d’un retour volontaire cette année ont pris le départ de la Mauritanie, selon les informations fournies.

Cette opération de rapatriement souligne l’importance de la coopération internationale dans la gestion des mouvements migratoires et met en lumière les efforts déployés par les gouvernements pour garantir la sécurité et le bien-être des migrants tout en respectant les lois et les réglementations en vigueur.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

Des consultations médicales gratuites pour les habitants de Mbarassane à Diourbel

Les habitants du village de Mbarassane, situé dans la commune de Taïba Moutoupha dans la région de Diourbel au centre du Sénégal, ont eu l’opportunité de bénéficier de consultations médicales gratuites lors d’un événement religieux initié par Serigne Mouhamadou Mbacké.

Ces consultations médicales, organisées en marge de l’événement religieux, ont permis de mettre en lumière plusieurs problèmes de santé, notamment chez les femmes. Des maladies telles que les myomes et les adénofibromes, responsables de troubles menstruels et de douleurs abdominales, ont été diagnostiquées. De plus, des séances de dépistage du cancer du col de l’utérus ont été proposées, offrant ainsi aux femmes une opportunité précieuse de surveiller leur santé reproductive.

L’intervention des médecins a également révélé d’autres pathologies courantes telles que l’hypertension artérielle, les dermatoses, la malnutrition et les carences vitaminiques chez les enfants. Pour lutter contre la malnutrition infantile, le comité d’organisation a généreusement offert des produits alimentaires locaux aux familles présentes.

Dans le cadre de ces consultations médicales, les cas nécessitant une intervention chirurgicale ont été référés à l’hôpital de Touba, assurant ainsi un suivi approprié pour les patients nécessitant des soins spécialisés. De plus, des problèmes ophtalmologiques tels que la myopie et les infections oculaires ont été détectés, démontrant l’importance des consultations médicales régulières pour prévenir et traiter les problèmes de santé.

Au total, 238 patients ont été consultés en chirurgie dentaire, soulignant l’ampleur de l’impact positif de ces initiatives de santé communautaire dans les zones rurales du Sénégal.

Situation foncière à Mbour 4 : Les habitants réclament la régularisation de leur statut

Les habitants de Mbour 4, un quartier de la périphérie de Thiès au Sénégal, font face à une situation foncière préoccupante, les laissant dans l’incertitude quant à leur droit de propriété et leur possibilité de reconstruire leurs maisons. Cette situation, en suspens depuis plusieurs années, a récemment été portée à l’attention des nouvelles autorités gouvernementales.

En 2021, un certain nombre de maisons ont été démolies dans le quartier sous prétexte qu’elles empiétaient sur une forêt classée. Cependant, malgré le déclassement ultérieur de la zone par l’ancien président Macky Sall, les habitants se voient toujours refuser le droit de reconstruire leurs foyers. Cette situation est d’autant plus frustrante pour les résidents de longue date alors que des personnes venues d’autres villes du pays ont reçu des parcelles sur le même site et sont actuellement en train de construire leurs maisons.

Face à cette injustice, les habitants de Mbour 4 ont décidé de ne pas rester les bras croisés. Sous le plan « Dëkki Mbour 4 », ils ont entrepris de commencer à construire leurs maisons, refusant de continuer à être privés de leurs droits fonciers. De plus, ils ont l’intention de saisir l’occasion pour rencontrer le président de la République afin de lui exposer leur situation et de solliciter son intervention.

Amadou Dia, conseiller municipal et porte-parole des premières victimes de Mbour 4, insiste sur l’importance de donner la priorité aux personnes dont les maisons ont été démolies. Il appelle le président Bassirou Diomaye Faye, inspecteur des impôts de formation et candidat à la présidence, à intervenir pour que les habitants de Mbour 4 puissent enfin obtenir la régularisation de leur statut foncier et recevoir des titres de propriété légitimes.

Il est crucial, selon Dia, que les premiers occupants du site, recensés depuis 2017 et à l’origine de la décision de déclassement de la forêt par l’ancien chef de l’État, soient traités équitablement et voient leurs droits respectés dans ce processus de régularisation foncière.

Violence conjugale : un drame révèle les tensions d’un mariage en déroute

Le tribunal des flagrants délits a récemment été le théâtre d’une scène tragique mettant en lumière les tensions exacerbées au sein d’un mariage en crise. Serigne Kane, entrepreneur en BTP, et A. D, sa femme, ont comparu devant la justice pour des accusations graves de violences conjugales.

Le couple, qui était marié depuis 12 ans, traversait une période difficile depuis environ trois ans. Vendredi dernier, leur différend a atteint un point critique lorsque A. D a porté plainte contre son mari pour coups et blessures volontaires, menaces de mort et détention illégale d’arme blanche. Le verdict du tribunal a condamné Serigne Kane à deux mois de prison ferme et à une amende de 500 000 francs CFA pour les faits avérés, mais l’a relaxé des accusations de menaces de mort.

Les tensions dans le couple ont éclaté lorsque A. D a décidé de quitter le domicile conjugal avec leurs enfants pour échapper à la violence présumée de son mari. Les tentatives de Serigne Kane pour la convaincre de revenir ont été infructueuses, et la situation s’est détériorée lorsqu’il l’a accusée d’infidélité lors d’une conversation téléphonique. L’aveu de sa femme d’avoir entretenu une relation avec un autre homme a déclenché la colère de Serigne Kane, qui s’est rendu chez elle le lendemain armé d’un couteau.

Lors de cet épisode tragique, Serigne Kane a agressé sa femme devant leurs enfants, laissant cette dernière avec une incapacité temporaire de travail de huit jours après lui avoir sectionné un doigt. Suite à sa plainte, Serigne Kane a été arrêté, jugé et condamné à la prison ferme malgré ses dénégations en cour.

Ce drame souligne la gravité des violences conjugales et la nécessité d’une action ferme pour protéger les victimes et punir les agresseurs. Il met en lumière les conséquences dévastatrices des relations toxiques et le besoin urgent d’intervenir pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Reflétant la beauté de l’Afrique : Un hommage à la diversité et à la richesse culturelle du continent

Les femmes africaines, en particulier, incarnent la beauté sous toutes ses formes. Leurs visages rayonnants témoignent de l’héritage culturel et de la force intérieure transmis de génération en génération. Leurs coiffures élaborées sont un hommage à la créativité et à la diversité des traditions africaines, tandis que leurs vêtements colorés racontent des histoires riches en symbolisme et en histoire.

Enfin, la beauté de l’Afrique réside également dans sa nature sauvage et préservée. Des vastes plaines du Serengeti aux jungles luxuriantes du Congo, des majestueux pics du Kilimandjaro aux eaux turquoise de Zanzibar, l’Afrique abrite une biodiversité étonnante et des paysages à couper le souffle.

Birahim Seck appelle à une augmentation des taxes sur le tabac pour protéger la jeunesse sénégalaise

Birahim Seck, figure de la société civile au Sénégal, lance un appel pressant au nouveau gouvernement pour qu’il envisage sérieusement une augmentation des taxes sur le tabac. Cette initiative vise à protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme et à mobiliser des ressources financières supplémentaires pour lutter contre ce fléau.

Lors d’un atelier de sensibilisation sur le tabagisme destiné aux journalistes couvrant les domaines de la santé, de la population et du développement, Birahim Seck a souligné l’urgence de la situation. Il a déclaré que la jeunesse sénégalaise était littéralement et métaphoriquement tuée par le tabagisme, mettant en lumière les conséquences graves de cette habitude sur la santé publique.

Selon lui, l’augmentation des taxes sur le tabac rendrait cette substance moins accessible aux jeunes, qui sont particulièrement vulnérables aux influences néfastes du tabagisme. De plus, cela fournirait des ressources financières supplémentaires pour financer des initiatives de sensibilisation et de lutte contre le tabagisme, ainsi que pour soutenir les programmes de santé publique en général.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté de protéger la jeunesse et de réduire les impacts néfastes du tabagisme sur la société sénégalaise. En effet, les dépenses importantes engagées pour traiter les maladies liées au tabagisme pourraient être évitées en adoptant des politiques fiscales dissuasives vis-à-vis du tabac.

L’appel de Birahim Seck met en lumière l’importance cruciale de politiques publiques efficaces pour lutter contre le tabagisme et protéger la santé publique, en particulier celle des jeunes générations. En augmentant les taxes sur le tabac, le gouvernement pourrait prendre une mesure significative pour promouvoir un mode de vie sain et réduire la prévalence du tabagisme au Sénégal.

Conflit foncier à Keur Mousseu : Appel à l’État pour Préserver l’Emploi et la Sécurité Alimentaire

Dans la localité de Keur Mousseu, un conflit foncier oppose la société hollandaise Qvs (Qualité Végétale Sénégal) à la société immobilière « Nouvelle Ville ». Au cœur de cette bataille se trouvent 100 hectares de terres cultivables, réclamés par Nouvelle Ville sur la base d’un décret datant de 2022. Cette situation préoccupe vivement les habitants, qui redoutent une spoliation foncière mettant en danger l’emploi des jeunes et des femmes de la région, ainsi que la sécurité alimentaire.

Les villages de Kirène et Thiambokh, directement concernés par ce différend, lancent un appel au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il intervienne afin de préserver les acquis de Qvs. Cette entreprise a joué un rôle vital dans le recrutement local et représente une source majeure d’emplois dans la région. Les chefs de village, Malick Ciss et Bathie Séne, expriment leur désarroi face à la menace qui pèse sur les terres agricoles, indispensables à la subsistance de la communauté et à la lutte contre le chômage.

Le Directeur technique de Qvs, Mbaye Seck, souligne que le terrain en litige n’est même pas inclus dans le décret invoqué par Nouvelle Ville. Selon lui, cette querelle a déjà entraîné un déficit de 700 emplois dans la région, mettant en péril la stabilité économique et sociale de la communauté locale. Les agriculteurs, déterminés à défendre leurs droits, exhortent l’État à réexaminer la situation et à annuler le décret contesté, considéré comme une menace pour la sécurité et la stabilité du Sénégal.

Ce conflit foncier met en lumière les défis auxquels sont confrontées les communautés locales au Sénégal en matière de propriété foncière. Les terres agricoles représentent souvent bien plus que de simples surfaces cultivables ; elles constituent le fondement même de la vie et de la subsistance des populations locales. Dans cette affaire, l’enjeu va au-delà de la simple possession de terres ; il s’agit de préserver les moyens de subsistance et la dignité des habitants de Keur Mousseu. Il est impératif que les autorités interviennent rapidement pour trouver une solution équitable et durable à ce différend foncier, afin de garantir la sécurité alimentaire et l’emploi dans la région.

FRAPP demande la libération des détenus politiques avant la fête de Korité

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a lancé un appel pressant en faveur de la libération des détenus politiques avant la fête de Korité. Dans un communiqué diffusé sur leur page Facebook, les membres du Secrétariat Exécutif National, dont Guy Marius Sagna, membre fondateur du FRAPP, ont exhorté le gouvernement actuel à agir rapidement pour garantir la liberté des détenus politiques encore retenus en prison.

Selon le communiqué, il est impératif que ces compatriotes puissent rejoindre leurs familles pour célébrer la fête de Korité dans la dignité et la liberté. Le FRAPP souligne que bien que le processus de libération initié par l’ancien régime reste incomplet, il est essentiel que ces individus puissent retrouver leur liberté, surtout après avoir été qualifiés de « martyrs de la démocratie » par le président Bassirou Diomaye Faye dans son discours d’investiture.

Les membres du Secrétariat Exécutif National rappellent au gouvernement son devoir moral et légal de garantir la liberté de tous les citoyens, y compris ceux qui ont été injustement emprisonnés pour leurs convictions politiques. Ils exhortent les autorités compétentes à agir sans délai pour mettre fin à ces détentions arbitraires et permettre à ces individus de retrouver leur liberté et leur dignité.

Le FRAPP reste vigilant et mobilisé jusqu’à ce que justice soit rendue à tous les détenus politiques. Cette demande de libération avant la fête de Korité reflète l’engagement du FRAPP envers les droits fondamentaux et la justice sociale pour tous les citoyens sénégalais.

L’exposition « Africa Today » à Dakar : un dialogue artistique entre l’Afrique et l’Europe

Sous les auspices de la Maison Hapsatou Sy-Dakar, l’exposition « Africa Today » a récemment ouvert ses portes, offrant un espace de rencontre entre l’art contemporain et des thématiques de développement et d’émancipation. L’événement, inauguré ce samedi, a également été marqué par une conférence explorant le rôle de l’art en tant que catalyseur de la liberté d’expression et comme pont entre les cultures.

Cette manifestation culturelle a donné la parole à des artistes originaires du continent africain, ainsi qu’à des Européens travaillant à l’intersection de ces deux mondes, tous engagés à mettre en lumière la dynamique identitaire de l’Afrique. À travers une diversité d’œuvres, l’exposition interroge nos perceptions communes et célèbre la richesse de l’héritage africain.

Des figures éminentes, parmi lesquelles Me Sylvain Sankale, Reine Bassène, Djibril Dramé et Pascal Konan, ont enrichi la conférence de leurs perspectives, démontrant comment l’art contribue au dialogue mondial et soutient les fondements de la paix et du développement durable. En partenariat avec des galeries internationales, cet événement s’inscrit dans le cadre des activités satellites de la Biennale de Dakar 2024.

Cette initiative réunit ainsi des acteurs clés de la scène artistique mondiale, consolidant Dakar en tant que bastion de réflexion artistique et de célébration des multiples facettes de l’Afrique contemporaine.

En offrant une plateforme d’échange et de collaboration entre les artistes et les cultures, « Africa Today » contribue à tisser des liens et à promouvoir la compréhension mutuelle à travers les frontières, faisant de Dakar un carrefour vibrant de créativité et de dialogue interculturel.

Le maire de Diass souligne l’importance de l’enseignement coranique dans la transmission des valeurs de citoyenneté

Lors de la quatrième édition du concours de récitation du Coran à Diass, le maire Mamadou Ndione a récemment mis en lumière le rôle crucial de l’enseignement coranique dans la transmission des valeurs de citoyenneté et dans l’épanouissement des enfants.

Les propos du maire de Diass mettent en évidence l’importance capitale de l’enseignement coranique dans la formation des jeunes générations et dans la construction d’une société fondée sur des principes de solidarité, de tolérance et de respect mutuel.

Scandale à Joal : Un pêcheur accusé d’abus sexuels sur des femmes mariées

Une affaire choquante secoue la ville de Joal, où un pêcheur du nom d’O. Pouye est accusé d’avoir réduit plusieurs femmes mariées en esclavage sexuel, les filmant lors d’actes intimes et les menaçant de divulguer les vidéos compromettantes s’ils ne satisfaisaient pas ses désirs.

Le scandale a éclaté après que deux maris, El H. M. Fougne et S. Ndiaye, accompagnés de leurs épouses, ont déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Joal. D’autres couples ont également suivi, dénonçant le même modus operandi de Pouye.

Selon les plaignants, le pêcheur attirait ses victimes chez lui sous des prétextes divers, les menaçait avec un couteau et abusait d’elles tout en filmant la scène. Il les faisait ensuite chanter en leur promettant de ne pas divulguer les vidéos compromettantes en échange de leur silence et de leur coopération continue.

L’affaire a été révélée lorsque El H. M. Fougne a découvert l’infidélité de sa femme, S. Diop, après des absences répétées de celle-ci du domicile conjugal. Suite à un interrogatoire, S. Diop a révélé avoir été victime des agissements de Pouye pendant cinq mois.

Les enquêteurs ont rapidement convoqué Pouye après la plainte initiale, mais d’autres couples sont venus témoigner, affirmant avoir subi le même traitement humiliant de la part du pêcheur. Le journal L’Observateur rapporte que plusieurs femmes mariées, préférant l’anonymat, ont également contacté la gendarmerie pour partager leur expérience avec Pouye.

Le suspect nie les accusations de viol et de menace de mort, affirmant que les relations étaient consenties. Malgré cela, il a été déféré au parquet de Mbour après la fin de sa garde à vue.

Cette affaire a suscité l’indignation dans la communauté de Joal et au-delà, mettant en lumière l’importance de la lutte contre les abus sexuels et la nécessité de protéger les femmes contre toutes formes de violence et d’exploitation. Les autorités judiciaires devront désormais faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que justice soit rendue aux victimes.

Affaire Seydina Mouhamed Diop : Six policiers du commissariat de Pikine incarcérés pour meurtre

Une sombre affaire secoue le commissariat de Pikine, alors que six de ses membres sont accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop, survenu dans la nuit du 24 au 25 mars dernier au cours d’une opération policière. Cette triste nouvelle est un coup dur pour l’ensemble de l’institution policière et soulève des questions sur les pratiques et les procédures en vigueur.

Selon les informations rapportées par Libération dans son édition de ce lundi, les six policiers impliqués ont été placés sous mandat de dépôt, accusés de meurtre. Arrêtés par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) puis déférés au parquet de Pikine-Guédiawaye, ils ont été envoyés en détention préventive à la suite de l’ouverture d’une information demandée par le ministère public.

Drame à Touba : Un apprenti-plâtrier tué lors d’une dispute pour une somme de 10 000 F CFA

La ville de Touba, connue pour sa piété et sa sérénité, a été le théâtre d’un événement tragique ce dimanche, lorsqu’une altercation entre deux apprentis-plâtriers a pris une tournure mortelle. Fallou Ndiaye, un jeune homme de 18 ans, a été poignardé à mort lors d’une dispute survenue au quartier Mbal, suscitant émoi et consternation au sein de la communauté.

Le différend entre les deux jeunes hommes aurait été déclenché par une somme de 10 000 F CFA, que Ndiaye aurait accusé son collègue d’avoir volée sur le chantier où ils travaillaient. Malgré les tentatives de médiation de leur patron, la tension persistait entre les deux apprentis-plâtriers, témoignant de la gravité de la situation.

L’incident a atteint son paroxysme lorsque les deux hommes ont décidé de régler leurs comptes en fin de journée. Malheureusement, cela a abouti à un acte de violence impensable : Ndiaye a été mortellement poignardé à la poitrine par son collègue. La fuite du meurtrier a laissé Ndiaye gisant sur la voie publique, victime d’un différend apparemment insignifiant.

Les autorités ont été alertées de la découverte macabre vers 19 heures, et le commissariat spécial de Touba a immédiatement lancé une enquête pour retrouver le meurtrier en fuite. Le corps sans vie de Ndiaye a été transporté à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy après les constatations effectuées par les forces de l’ordre, plongeant sa famille et ses proches dans une douleur incommensurable.

Ce tragique événement soulève des questions sur la résolution pacifique des conflits et met en lumière les conséquences dévastatrices de la violence aveugle. Il rappelle également l’importance de promouvoir des valeurs de tolérance et de dialogue pour prévenir de tels incidents à l’avenir et pour préserver la paix et la sécurité dans nos communautés.

Mort de Seydina Mouhamed Diop : Six policiers du commissariat de Pikine incarcérés

La communauté de Pikine est secouée par la nouvelle de l’incarcération de six policiers du commissariat local, accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop. Ce décès tragique survenu lors d’une opération policière dans la nuit du 24 au 25 mars dernier a plongé la région dans l’émoi et suscité des questions persistantes sur la conduite des forces de l’ordre.

Selon les informations divulguées dans l’édition de ce lundi de Libération, les six policiers incriminés ont été placés sous mandat de dépôt pour répondre de l’accusation de meurtre. Leur arrestation par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) et leur comparution devant le parquet de Pikine-Guédiawaye ont conduit à cette décision de détention préventive, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.

Bien que les circonstances exactes de la mort de Seydina Mouhamed Diop restent entourées de mystère, des témoignages ont évoqué le fait que la victime aurait succombé à ses blessures après avoir été emmenée au Technopole et violemment maltraitée par les policiers. Un ami de la victime, également interpellé lors de l’incident, aurait livré des détails sur les événements qui ont conduit au drame.

Cette affaire a déclenché une onde de choc au sein de la communauté, mettant en lumière les inquiétudes persistantes concernant les pratiques policières et les abus potentiels de pouvoir. Les appels à la transparence et à la responsabilité dans l’enquête sur la mort de Seydina Mouhamed Diop se multiplient, alors que la justice cherche à faire la lumière sur cet événement tragique.

Pour de nombreux observateurs, cette affaire souligne la nécessité impérieuse d’une surveillance accrue des forces de l’ordre et d’une enquête minutieuse pour garantir la justice et restaurer la confiance du public dans les institutions chargées de l’application de la loi. La poursuite des responsables présumés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop représente un premier pas vers la reddition de comptes et la quête de vérité pour sa famille et la société dans son ensemble.

Adama Dieng nommé par l’UA pour prévenir génocide et atrocités en Afrique

La Commission de l’Union africaine (UA) marque un pas significatif dans la prévention des crimes de masse en Afrique avec la nomination de l’éminent Sénégalais Adama Dieng en tant que premier envoyé spécial pour la prévention du crime de génocide et d’autres atrocités de masse. Cette décision, annoncée par le président de l’UA, Moussa Faki Mahamat, reflète une volonté résolue de lutter activement contre l’idéologie de la haine et de prévenir les atrocités sur le continent.

Fort d’une expérience préalable en tant que conseiller spécial pour les Nations Unies, Adama Dieng se voit confier la tâche cruciale de diriger les efforts de l’UA dans ce domaine sensible. Sa nomination intervient à un moment où l’Afrique commémore un événement tragique de son histoire : le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

Chaque 7 avril, l’UA rend hommage aux victimes de cette terrible tragédie, marquant ainsi son engagement ferme à ne pas oublier et à rester vigilant face à de telles atrocités. Cette nomination revêt donc une importance symbolique et stratégique, renforçant l’engagement de l’Union africaine à empêcher la répétition de tels actes abominables sur son territoire.

En assumant ce rôle crucial, Adama Dieng apportera une expertise précieuse et un leadership éclairé pour guider les initiatives de prévention de la Commission de l’UA. Sa mission consistera à travailler en étroite collaboration avec les États membres, les organisations régionales et internationales, ainsi que les acteurs de la société civile pour renforcer les capacités de prévention, identifier les signes précurseurs de violence et mettre en place des mécanismes efficaces pour prévenir les conflits et les atrocités.

La nomination d’Adama Dieng souligne l’engagement résolu de l’UA à faire de la prévention des génocides et des atrocités une priorité absolue. En unissant leurs efforts et en agissant de manière préventive, les pays africains peuvent contribuer à bâtir un avenir où la paix, la sécurité et la dignité humaine prévalent sur la violence et la haine.

Touba : Un nouveau drame endeuille la ville sainte

Une nouvelle tragédie a frappé la ville de Touba ce dimanche, ajoutant à la sombre série d’incidents récents qui ont secoué la communauté. Cette fois, c’est une altercation entre deux apprentis-plâtriers qui a viré au drame, laissant un jeune homme mort.

Fallou Ndiaye, âgé de seulement 18 ans, a été poignardé mortellement lors d’une dispute avec son collègue au quartier Mbal. Le conflit entre les deux jeunes hommes aurait débuté après que Ndiaye ait accusé son collègue de lui avoir dérobé une somme modeste de 10 000 francs CFA sur leur lieu de travail.

Malgré l’intervention du patron pour apaiser la situation, la tension est restée vive entre les deux apprentis. À la fin de leur journée de travail, ils ont décidé de régler leurs différends avant la rupture du jeûne. Cependant, la confrontation s’est rapidement envenimée, dégénérant en un affrontement physique.

Dans le feu de la dispute, Ndiaye a été mortellement poignardé à la poitrine par son collègue. Après cet acte irréparable, le meurtrier a pris la fuite, laissant derrière lui un jeune homme sans vie.

La découverte du corps de Ndiaye sur la voie publique a alerté les autorités locales, qui ont rapidement lancé une enquête pour retrouver le meurtrier présumé. Pendant ce temps, le corps sans vie de Ndiaye a été transporté à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.

Ce nouveau drame vient s’ajouter à une série d’incidents violents récents à Touba, suscitant l’inquiétude et l’émoi au sein de la communauté. Les autorités locales, ainsi que les forces de l’ordre, sont mobilisées pour mettre fin à cette spirale de violence et assurer la sécurité des habitants de la ville sainte.

Le SYNATRACS interpelle le nouveau ministre sur les difficultés du secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens

Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.

El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.

Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.

Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.

Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.

Le Sytrapas appelle à un dialogue franc et permanent pour le secteur de la pêche

Le Syndicat national des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas) adresse ses félicitations et ses vœux de bienvenue à la nouvelle ministre de la Pêche, Fatou Diouf. Forte de son expérience passée dans le département, notamment dans les affaires juridiques et à la Direction de la Protection et de la Surveillance des pêches (DPSP), le Sytrapas souligne son implication et sa connaissance des enjeux majeurs du secteur.

Le secteur de la pêche maritime est aujourd’hui confronté à une série de défis complexes, allant de la raréfaction des ressources halieutiques aux problèmes de changement climatique, en passant par la pêche INN, la surpêche et la présence croissante de bateaux étrangers dans les eaux sénégalaises. Face à ces enjeux, le Sytrapas est convaincu que la ministre Diouf aura la lourde responsabilité de trouver des solutions pour assurer la survie et le développement durable du secteur.

Dans cette optique, le Sytrapas se tient prêt à collaborer étroitement avec la nouvelle ministre pour éradiquer les maux qui entravent le secteur de la pêche. Il appelle ainsi à l’instauration d’un dialogue permanent et sincère, afin de travailler ensemble à l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs, à la sécurisation des primes internes, à la mise en place du fonds commun du secteur primaire, à la modernisation des services déconcentrés et à la régularisation des contractuels dans la Fonction publique.

Le syndicat souligne également l’importance de recruter les diplômés des écoles et instituts des pêches pour renforcer les effectifs et dynamiser le secteur. En mettant l’accent sur la nécessité d’une coopération étroite et d’une volonté commune de relever les défis, le Sytrapas exprime sa confiance dans la capacité de la ministre Fatou Diouf à faire avancer le secteur de la pêche dans l’intérêt de tous ses acteurs.

Célébration du Laylatoul Khadr à Médina Baye : Prières pour la paix et la stabilité du Sénégal

La cité religieuse de Médina Baye à Kaolack a vécu une nuit empreinte de spiritualité et de prières intenses à l’occasion du Laylatoul Khadr. Sous la houlette de Cheikh Baye Hady Niass, un récital massif du Coran a été organisé, avec une impressionnante récitation de 5 740 fois du livre saint, dédiée à la paix et à la stabilité du Sénégal.

La présence de nombreuses personnalités de Médina Baye, notamment l’imam Cheikh Tidiane Cissé, a ajouté à la solennité de l’événement. Cheikh Baye Hadi Niass a souligné l’importance de cet héritage laissé par Mouhamadoul Hady Niass, assurant que cette tradition serait perpétuée. Cette année, un pas supplémentaire a été franchi avec le récital massif du Coran, témoignant de la profondeur de la tradition spirituelle de la cité.

« Nous avons prié pour la paix et la stabilité dans le pays », a déclaré Cheikh Baye Hadi Niass, soulignant que le développement du Sénégal dépendait étroitement de ces deux éléments fondamentaux. En effet, selon lui, sans paix ni stabilité, il serait difficile de progresser et de prospérer en tant que nation.

En plus de l’aspect spirituel de la cérémonie, cet événement a été l’occasion pour Mouhamadoul Bachir Niass de rendre hommage à Mouhamadoul Hady Niass, fondateur de cette tradition, ainsi qu’à plusieurs compagnons et moukhadams de Cheikh Ibrahima Niass. Cet hommage témoigne de la richesse historique et culturelle de Médina Baye, ainsi que de son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays.

La nuit du Laylatoul Khadr à Médina Baye demeure donc un moment de rassemblement et de prière, mais aussi un symbole de l’unité et de la solidarité en faveur d’un Sénégal pacifique et prospère.

Fin de la cavale : Le présumé meurtrier arrêté à l’hôpital de Touba

Le commissariat spécial de Touba a mis fin à la cavale du présumé meurtrier du menuisier tué vendredi dernier au quartier Palène. Selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche du dossier, F. Diop, le charretier accusé du meurtre, a été appréhendé à l’hôpital où il avait cherché des soins pour ses propres blessures.

La capture de F. Diop est intervenue dans la nuit du vendredi au samedi, suite à l’exploitation d’un renseignement par les forces de l’ordre placées sous le commandement du commissaire Diégane Sène. Trouvé à l’hôpital Matlaboul Fawzainy, le suspect blessé a été appréhendé sans incident majeur.

Après son arrestation, F. Diop a été transféré aux locaux du commissariat spécial de Touba, où il est actuellement en garde à vue pour meurtre et coups et blessures volontaires. Il devrait être présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel en début de semaine.

L’incident tragique s’est déroulé à Penthioum Palène, où F. Diop aurait poignardé Thierno Marone, un menuisier âgé de 22 ans, dans le dos. Malgré l’intervention d’un carreleur nommé S. M. D. venu en aide à la victime, Marone a succombé à ses blessures après avoir perdu beaucoup de sang.

S. M. D., le carreleur blessé lors de l’altercation, a déclaré avoir été alerté par les cris des riverains et avoir tenté de secourir Thierno Marone. Il a lui-même été blessé à l’épaule par F. Diop avant que ce dernier ne prenne la fuite, évitant ainsi l’arrestation immédiate.

La capture du présumé meurtrier marque une avancée dans l’enquête sur cet incident tragique, apportant peut-être un début de réponse aux familles des victimes en quête de justice.

[Vidéo] Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Accident mortel sur l’axe Linguère-Matam : 02 morts et plusieurs blessés graves

Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.

Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.

La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.

TOUBA : Conflit entre disciples « Baye Guèye » et Petit-Fils du Khalife Général

Une altercation survenue entre Serigne Mourtalla Mbacké, petit-fils du Khalife Général des Mourides, et des disciples de Cheikh Adama Guèye, communément appelés « Baye Guèye », a suscité l’indignation et amené l’affaire devant le parquet. Tout a commencé lors d’un incident survenu l’après-midi du 4 avril, veille de la célébration de la nuit du Laylatul Qadr, le long de l’allée qui borde le quartier de Darou Minane à Touba.

Les disciples de Cheikh Adama Guèye se déplaçaient en cortège, portant des plateaux de ndogou sur la tête, lorsqu’ils ont croisé Serigne Mourtalla Mbacké. Agacé par le blocage de la route et le cortège qui n’en finissait pas, Serigne Mourtalla Mbacké a exprimé sa frustration, entraînant des échanges de propos acerbes entre lui et certains membres du cortège. La situation a rapidement dégénéré, et Serigne Mourtalla Mbacké a été conduit à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba pour y recevoir des soins.

Suite à l’incident, des membres de la famille de Cheikh Adama Guèye, dont Serigne Abdou Samath Guèye, ont rencontré Serigne Kosso Mbacké pour présenter leurs excuses. Cependant, cette tentative de réconciliation n’a pas empêché la famille Mbacké de déposer une plainte auprès du parquet.

L’affaire reste donc en attente des suites judiciaires. Ce conflit met en lumière les tensions qui peuvent parfois surgir entre différents groupes religieux à Touba, et souligne l’importance de la médiation et du dialogue pour résoudre de tels désaccords dans le respect et la compréhension mutuels.

Agression à Dakar : Un Commerçant Attaqué, une Réponse Citoyenne enflammée

Hier soir, un acte violent a secoué Dakar lorsque des bandits ont attaqué un commerçant sur son scooter, à proximité du pont de Colobane, sur l’autoroute. L’incident, survenu vers 20 heures, a entraîné une réaction citoyenne spectaculaire, avec des passants qui ont bravement intervenu pour secourir la victime et mettre en fuite les agresseurs.

Selon les témoins, le commerçant, se rendant chez lui à Yeumbeul, a été poursuivi par six individus armés, montés sur des motos. Les assaillants ont tenté de dépouiller le commerçant de ses biens, mais ce dernier s’est défendu avec courage. Malheureusement, il a été blessé lors de la confrontation, mais fort heureusement, il n’a pas été dépossédé de la somme de 800 000 F CFA qu’il transportait.

La situation a pris un tournant lorsque des passants à moto sont arrivés sur les lieux et ont immédiatement réagi en défense du commerçant. Face à cette intervention citoyenne, les agresseurs ont pris la fuite, abandonnant l’une de leurs motos sur les lieux de l’incident. En signe de protestation et de dénonciation de cette agression, des citoyens en colère ont incendié la moto des bandits.

Les autorités ont été alertées et une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cette agression. Pendant ce temps, le commerçant blessé, M. Ndiaye, a été emmené à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires. Heureusement, ses blessures ne sont pas graves et il a pu rentrer chez lui après avoir reçu les premiers soins.

Cet incident a mis en lumière à la fois la bravoure des citoyens sénégalais face à la criminalité, mais aussi les défis persistants en matière de sécurité dans la capitale. Les autorités sont désormais sous pression pour intensifier les efforts visant à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre le crime dans les rues de Dakar.

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