Incinération de sept tonnes de produits impropres à la consommation à Touba

La brigade spéciale d’hygiène de Touba a mené jeudi une opération d’incinération de sept tonnes de produits jugés impropres à la consommation, selon un constat de l’APS.

Le chef de la brigade, le lieutenant Cheikh Guèye, a expliqué que cette initiative visait à éliminer les produits saisis tout au long de l’année 2023 et jugés non conformes aux normes de sécurité alimentaire. L’incinération a eu lieu en présence de représentants des autorités locales, des sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge et de la Sonaged.

Selon le lieutenant Guèye, la valeur totale des produits incinérés est estimée à environ dix millions de francs CFA. Ces produits, dont la date de péremption était largement dépassée, ont été retirés des boutiques de Touba, où ils étaient susceptibles d’être vendus au public.

Certains de ces produits étaient devenus avariés en raison de conditions de stockage inadéquates. Le chef de la brigade spéciale a également souligné l’inefficacité des sanctions actuelles, qui consistent en des amendes forfaitaires relativement faibles, variant entre 9 000 et 18 000 francs CFA.

Il a appelé le législateur à revoir le code de l’hygiène afin de durcir les sanctions à l’encontre des commerçants qui vendent des produits non conformes. Il a également plaidé en faveur d’un renforcement des effectifs et des moyens logistiques de la brigade pour lutter plus efficacement contre ce problème.

Cette opération met en lumière l’importance de la surveillance et de la régulation des produits alimentaires pour garantir la santé publique et la sécurité des consommateurs. Elle souligne également la nécessité de sensibiliser les commerçants et les consommateurs aux risques associés à la consommation de produits périmés ou défectueux.

Incident sur l’autoroute à péage : Un camion transportant du foin bloque la circulation à Malicounda

Ce jeudi après-midi, un incident est survenu sur l’autoroute à péage au niveau du poste de péage de Malicounda, sur l’axe Malicounda-Dakar. Un camion plateau chargé de foin s’est retrouvé bloqué sur l’une des voies de péage, entravant ainsi la circulation.

Selon nos sources, le camion transportant un chargement hors norme a éprouvé des difficultés à passer à l’ouverture de la barrière de péage. Les dimensions inhabituelles de sa cargaison ont compliqué la manœuvre pour le chauffeur, entraînant ainsi un embouteillage et des désagréments pour les automobilistes se dirigeant vers Dakar.

Un témoin oculaire sur place a témoigné des perturbations importantes causées par cet incident, soulignant l’impact sur la fluidité du trafic sur l’autoroute à péage. Les équipes de secours et de gestion de la circulation ont été dépêchées sur les lieux pour résoudre la situation et rétablir la circulation dans les meilleurs délais.

Cet événement rappelle l’importance de la prudence et du respect des normes de chargement lors du transport de marchandises sur les routes, afin d’éviter de telles situations pouvant perturber la mobilité des usagers.

Clôture des Demandes de Bourses Sociales et aides reportée

Les étudiants ayant pris du retard dans le dépôt de leur demande de bourse sociale bénéficient d’une seconde chance. La Direction des Affaires pédagogiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a annoncé la prolongation de la date limite initialement fixée au 24 mai 2024.

Dans une note officielle, l’UCAD informe que la clôture des dépôts de demande de bourse sociale et d’aide est désormais repoussée jusqu’au samedi 08 juin 2024. Cette extension de délai vise à permettre à un plus grand nombre d’étudiants de finaliser leurs démarches administratives.

Selon la même source, les bourses sociales sont exclusivement destinées aux bacheliers sénégalais de 2023. Les critères d’éligibilité précisent que les étudiants doivent être régulièrement inscrits pour l’année académique 2023-2024 et ne doivent pas déjà bénéficier d’une bourse.

Les bourses sociales jouent un rôle crucial dans le soutien aux étudiants issus de milieux modestes. Elles permettent de réduire les inégalités d’accès à l’éducation supérieure en allégeant les charges financières liées aux études. Ce prolongement de la période de dépôt est donc une opportunité significative pour les étudiants concernés.

Les étudiants éligibles sont invités à se rendre à la Direction des Affaires pédagogiques pour soumettre leurs dossiers dans les délais impartis. Il est essentiel de respecter la nouvelle date butoir du 08 juin 2024 pour s’assurer que leur demande soit prise en compte.

Cette annonce a été bien accueillie par la communauté étudiante, particulièrement ceux qui craignaient de ne pas pouvoir compléter leur dossier à temps. De nombreux étudiants ont exprimé leur soulagement et leur gratitude envers l’administration de l’UCAD pour cette prolongation.

En reportant la date limite de dépôt des demandes de bourses sociales et d’aides, l’UCAD montre sa volonté de faciliter l’accès à l’éducation pour tous les étudiants méritants. Les bénéficiaires potentiels sont donc encouragés à profiter de cette opportunité pour assurer leur soutien financier pour l’année académique en cours.

Daouda Ngom à Saint-Louis : « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques »

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a participé ce jeudi à la célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis. Le thème de cette année, « Faites partie du plan », vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance cruciale de préserver la biodiversité face aux menaces croissantes.

Lors de son discours, Daouda Ngom a souligné les nombreux défis auxquels la biodiversité est confrontée, notamment la fragmentation des habitats, l’apparition d’espèces invasives, la pollution, l’exploitation excessive des ressources naturelles et les effets du changement climatique. « Comme chaque année, le 22 mai marque la Journée internationale de la biodiversité. Cette journée a été instituée pour mieux sensibiliser la communauté internationale à l’importance de préserver la biodiversité. Les menaces sont multiformes et on assiste, de plus en plus, à une fragmentation des habitats, à l’apparition d’espèces invasives, à des pollutions multiples, à une exploitation à outrance des ressources naturelles et aux effets du changement climatique », a-t-il déclaré.

Le ministre a particulièrement insisté sur l’importance de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal, un écosystème partagé qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère. « C’est dans ce cadre que nous sommes ici, dans le cadre du projet de renforcement de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal. Un écosystème partagé entre le Sénégal et la Mauritanie qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère entre les deux pays », a-t-il précisé.

La gestion collaborative de cet écosystème est cruciale. La direction du parc national du Diawling en Mauritanie et la Direction des parcs nationaux du Sénégal travaillent conjointement pour la gestion des aires protégées. « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques », a rappelé Daouda Ngom, soulignant que les espèces comme les pélicans ne se soucient pas des frontières politiques.

Le ministre a salué la présence de la délégation mauritanienne et a rappelé les efforts et engagements du Sénégal en matière de préservation de la biodiversité. Le Sénégal possède un vaste réseau d’aires protégées comprenant six parcs nationaux, 213 forêts classées et des réserves naturelles avec des statuts internationaux, ainsi que cinq réserves de biosphère dont une partagée avec la Mauritanie.

Concernant la surveillance et la protection des aires marines protégées, Daouda Ngom a affirmé la volonté de renforcer ce réseau et d’intensifier la surveillance de ces sites. « Créer un site est une chose, mais le gérer et assurer sa fonctionnalité en est une autre », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la gestion effective des parcs, réserves et forêts classées.

La célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis a mis en lumière l’importance de la coopération internationale pour la préservation de la biodiversité. Les efforts conjoints entre le Sénégal et la Mauritanie illustrent comment la gestion collaborative des ressources naturelles peut contribuer à la conservation des écosystèmes partagés et à la durabilité environnementale.

Daouda Ngom a réaffirmé l’engagement du Sénégal à continuer de travailler avec ses partenaires internationaux pour protéger et préserver la biodiversité pour les générations futures. Cette célébration a non seulement souligné les défis actuels mais aussi les opportunités pour renforcer la coopération et les efforts de conservation à l’échelle régionale et mondiale.

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Une Députée Togolaise élue Présidente du Parlement de la CEDEAO

Dans un moment historique pour le Togo, la députée Mémounatou Ibrahima a été élue présidente du Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette élection, qui s’est tenue jeudi, marque un nouveau tournant pour l’organe législatif régional et renforce la représentation des femmes dans les hautes instances décisionnelles de l’Afrique de l’Ouest.

Mémounatou Ibrahima succède au Sierra-Léonais Sidie Mohammed Tunis à la présidence tournante du Parlement de la CEDEAO. Sa présidence intervient à un moment crucial où la région est confrontée à de nombreux défis, notamment sur les plans économique, sécuritaire et sanitaire. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance de ses compétences et de son engagement en faveur de l’intégration régionale.

Mémounatou Ibrahima, députée influente au sein de l’Assemblée nationale togolaise, est connue pour son engagement dans les domaines de la justice sociale, des droits des femmes et de l’éducation. Elle a joué un rôle actif dans plusieurs initiatives législatives et programmes de développement au Togo, et sa nouvelle position à la tête du Parlement de la CEDEAO est vue comme une extension naturelle de son dévouement au service public.

Les médias togolais ont largement couvert cette élection, soulignant l’importance de cette nomination non seulement pour le Togo mais aussi pour l’ensemble de la sous-région. Des analystes politiques estiment que la présidence de Mémounatou Ibrahima pourrait apporter une perspective nouvelle et renforcer la coopération entre les États membres de la CEDEAO.

Le Président du Togo, ainsi que d’autres dirigeants de la région, ont exprimé leurs félicitations et leur soutien à la nouvelle présidente. Ils espèrent qu’elle pourra utiliser sa position pour promouvoir des politiques favorisant la paix, la stabilité et le développement durable dans la région.

Lors de son mandat, Mémounatou Ibrahima devra s’attaquer à plusieurs défis majeurs. Parmi ceux-ci, la gestion des crises politiques et sécuritaires dans certains pays membres, le renforcement des institutions démocratiques et la promotion de l’intégration économique régionale. La lutte contre les inégalités de genre et l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables seront également au cœur de ses priorités.

L’élection de Mémounatou Ibrahima à la présidence du Parlement de la CEDEAO est un événement marquant pour le Togo et pour l’ensemble de la communauté ouest-africaine. Elle symbolise non seulement une victoire personnelle pour Mémounatou Ibrahima mais aussi une avancée significative pour la représentation féminine et la promotion de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Les attentes sont élevées, et sa présidence est vue comme une opportunité pour renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de la CEDEAO.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

Journées du Monde du Travail : Abdoulaye Guèye Appelle à une Adaptation de l’Administration du Travail face aux Mutations

Le secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abdoulaye Guèye, a mis en lumière la nécessité pour l’administration du travail de s’adapter aux évolutions rapides du monde du travail. S’exprimant jeudi lors de l’ouverture des Journées du Monde du Travail (JMT) à Dakar, Guèye a insisté sur l’importance de cette adaptation pour répondre efficacement aux nouveaux besoins et attentes des travailleurs et des employeurs.

Une Réponse aux Mutations du Monde du Travail

« Notre administration du travail devra s’adapter aux mutations et répondre favorablement à ces nouveaux besoins et attentes par des interventions et des dispositifs adaptés aux exigences et aux réalités du monde du travail », a déclaré Abdoulaye Guèye. Il a souligné que cette adaptation est devenue impérative, notamment à cause des effets de la pandémie de Covid-19, des transformations induites par la digitalisation et l’intelligence artificielle, du chômage massif des jeunes, ainsi que de l’exploitation prochaine des ressources gazières et pétrolières au Sénégal.

Réforme de la Législation du Travail

Le thème de cette édition des JMT, « La législation sociale sénégalaise face aux nouveaux enjeux et aux mutations du monde du travail », offre une plateforme de réflexion scientifique. Guèye a précisé que la réforme en cours de la législation du travail et de la sécurité sociale doit intégrer les mutations observées sur le marché du travail. Cette réforme vise à améliorer la gouvernance des politiques d’emploi, à adapter les nouvelles formes d’organisation du travail et à étendre la protection sociale.

Enjeux et Défis de l’Emploi

Guèye a souligné que le défi de l’emploi et de l’employabilité des jeunes reste une priorité qui nécessite une approche concertée et inclusive. Il a insisté sur le soutien au secteur privé, essentiel pour créer un environnement des affaires attractif et propice à la création massive d’emplois décents, tout en respectant les droits des travailleurs. « Le soutien au secteur privé est un impératif afin de disposer d’un environnement des affaires attractif et propice à la création massive d’emplois décents et dans le respect des droits légitimes des travailleurs », a-t-il ajouté.

Participation et Objectifs des JMT

Les Journées du Monde du Travail, organisées par l’Amicale des inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale (AICTSS), visent à aborder les aspects juridiques liés à la gouvernance des politiques d’emploi et à réfléchir sur les nouvelles orientations stratégiques nécessaires pour transformer le marché du travail sénégalais. Les discussions portent également sur l’organisation et le financement de la protection sociale, ainsi que sur le renforcement des pouvoirs juridiques de l’administration du travail.

L’appel d’Abdoulaye Guèye à une adaptation rapide et efficace de l’administration du travail résonne comme un impératif pour faire face aux mutations du monde du travail. La réforme en cours de la législation du travail et de la sécurité sociale, ainsi que le soutien au secteur privé, sont présentés comme des éléments clés pour répondre aux défis actuels et futurs de l’emploi au Sénégal. Les JMT offrent un cadre crucial pour ces discussions, impliquant divers acteurs du monde du travail dans un dialogue inclusif et constructif.

Tragédie à Dahra Djoloff : Un Enfant de Trois Ans Mortellement Fauché par un Véhicule “Wopouyaha”

Un drame a secoué le quartier de Loumbal à Dahra Djoloff ce jeudi après-midi. Un enfant de trois ans a été mortellement heurté par un véhicule de type « wopouyaha » (signifiant « laisse le s’en aller » en pulaar), alors qu’il traversait une piste latéritique en chantier pour se rendre dans une boutique du quartier.

Selon des sources sécuritaires, l’accident est survenu aux environs de 14 heures. Le véhicule en cause roulait à vive allure sur la piste latéritique en cours de construction. L’enfant, en traversant cette route dangereuse, a été violemment percuté.

Le conducteur du véhicule a immédiatement réagi en évacuant l’enfant vers le centre de santé de Dahra Djoloff. Malheureusement, malgré les efforts des médecins, l’enfant a succombé à ses blessures peu après son admission. Le Dr Abdou Ndiaye, médecin-chef du district sanitaire de Dahra Djoloff, a confirmé le décès tragique.

L’accident a plongé la communauté de Loumbal dans l’effroi et la consternation. Les résidents du quartier, bouleversés par cette perte tragique, se sont rassemblés sur les lieux de l’accident, exprimant leur douleur et leur colère face à cet événement tragique.

Le conducteur du véhicule a été immédiatement placé en garde à vue par les autorités pour les besoins de l’enquête. Les circonstances exactes de l’accident seront scrutées pour déterminer les responsabilités et éventuellement tirer les leçons nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir.

Cet accident soulève une fois de plus la question cruciale de la sécurité routière, en particulier dans les zones en chantier et sur les pistes non bitumées. Les autorités locales et les associations de sécurité routière sont appelées à intensifier leurs efforts de sensibilisation et de prévention pour éviter de nouvelles tragédies.

La perte de cet enfant rappelle tragiquement l’importance de la vigilance et de la prudence sur les routes, surtout dans les zones résidentielles et en chantier où les risques d’accidents sont élevés.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil suite à cette tragédie qui a coûté la vie à un jeune enfant. Alors que l’enquête se poursuit, il est crucial de renforcer les mesures de sécurité routière pour protéger les plus vulnérables, notamment les enfants, et prévenir de tels drames à l’avenir. Les autorités locales doivent travailler en étroite collaboration avec les résidents pour améliorer la sécurité des infrastructures routières et assurer la protection de tous.

Quatrième Édition du Dialogue National : Réforme et Modernisation de la Justice au Sénégal

Le mardi prochain, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette édition sera axée sur le thème crucial de “La réforme et la modernisation de la justice”.

Objectifs et Thématiques

Selon les termes de référence consultés par l’APS, ce dialogue vise à examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Les participants travailleront à identifier les améliorations nécessaires dans les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels. L’objectif final est d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées, avec un accent particulier sur :

  1. Le régime de privation de liberté : Disposer d’un cadre mieux encadré.
  2. La gestion de la carrière des magistrats : Assurer plus de transparence.
  3. La célérité dans le traitement des procédures judiciaires : Favoriser des procédures plus rapides.
  4. La modernisation des procédures judiciaires : Instituer des plateformes dématérialisées et améliorer le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.
  5. Le régime financier autonome pour les cours d’appel : Autonomiser les six cours d’appel du pays.

Participants et Organisation

Le Dialogue national sera un cadre inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation. La participation est étendue aux institutions constitutionnelles, administrations publiques, professionnels de la justice, ordres professionnels, organisations de la société civile, coalitions et partis politiques, acteurs des médias, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Les institutions constitutionnelles participantes incluent l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, les cours et tribunaux, le Haut Conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental, et le Haut Conseil du Dialogue social. Les administrations publiques concernées englobent le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, entre autres.

Les professionnels de la justice représentés seront l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Les différents ordres professionnels, y compris les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, et architectes, seront également présents.

Méthodologie et Perspectives

Des commissions de travail spécialisées seront mises en place pour aborder les différentes thématiques, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, et le temps du procès pénal.

Les travaux porteront également sur le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, et la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Les discussions aborderont également la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière. Une autre commission se concentrera sur la synthèse réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

Les conclusions de cette quatrième édition du Dialogue national sont attendues avec impatience. Elles permettront de doter le Sénégal d’un système judiciaire réformé et modernisé, répondant mieux aux attentes des citoyens et contribuant à une meilleure gouvernance. La restitution des travaux est prévue pour le mardi 4 juin, marquant ainsi la clôture de cette rencontre de cinq jours dédiée à l’amélioration de la justice sénégalaise.

Lancement de la Plateforme Jubbanti : Une Initiative Innovante pour Renforcer la Confiance dans le Système Judiciaire

Le ministère de la Communication des Télécommunications et du Numérique du Sénégal a récemment dévoilé une nouvelle plateforme numérique novatrice, baptisée « Jubbanti », dans le but de restaurer la confiance entre la justice et les justiciables. Lancée le jeudi 23 mai, en anticipation de la journée du dialogue national prévue le 28 mai 2024, cette initiative marque un pas significatif vers une justice plus transparente et participative.

Conçu dans le cadre de la réforme et de la modernisation de la justice, ce nouvel outil numérique vise à recueillir les opinions des citoyens pour améliorer les services judiciaires, les rendant ainsi plus efficaces et accessibles à tous. Selon le ministre Conseiller et Chef de la cellule digitale de la présidence de la République, Ousseynou Ly, cette plateforme s’inscrit dans une démarche inclusive où les voix de tous les acteurs, notamment les justiciables, sont prises en compte.

La plateforme Jubbanti offre aux citoyens la possibilité de soumettre leurs opinions, de contribuer activement et même de partager des documents pertinents. Une équipe dédiée se chargera de collecter ces contributions, qui seront ensuite intégrées dans les travaux de la journée du dialogue national.

Quant à la diffusion de cette nouvelle plateforme, le gouvernement prévoit d’utiliser tous les moyens de communication disponibles pour assurer un accès facile aux citoyens. En outre, Ousseynou Ly a assuré que cet outil continuera d’être disponible et utilisé même après la conclusion du dialogue national.

En somme, le lancement de la plateforme Jubbanti représente une étape cruciale vers une justice plus transparente et participative, où la voix de chaque citoyen compte dans le processus de réforme et de modernisation du système judiciaire sénégalais.

Mamadou Thior (CORED) salue le professionnalisme de la presse sénégalaise lors de la Présidentielle 2024

Lors d’un atelier sur le rôle des médias dans les processus électoraux, Mamadou Thior, président du CORED, a loué le comportement exemplaire de la presse nationale sénégalaise lors de la récente élection présidentielle. Contrastant avec les pratiques ailleurs sur le continent, Thior a souligné le rôle de « pyromane » que jouent souvent les médias dans d’autres pays africains. Il a exhorté les professionnels des médias à maintenir leur professionnalisme face à la montée de la désinformation, notamment sur les réseaux sociaux.

Les défis persistants de la réduction du coût de la vie au Sénégal : Un long chemin à parcourir

Depuis son accession au pouvoir sur la base de promesses électorales, le couple Diomaye Sonko a fait face à la réalité implacable des défis économiques et structurels du Sénégal. Malgré les bonnes intentions, la réduction du coût de la vie reste un objectif difficile à atteindre, comme le souligne Alla Dieng, directeur exécutif de Unacois/Yessal.

Dans une récente interview sur l’émission « Nan Ci Wax » de Dakaractu, Alla Dieng a souligné que la dépendance de l’économie sénégalaise aux marchés mondiaux et aux fluctuations des prix des produits importés rendent la tâche encore plus ardue. Avec 65% des produits de consommation importés, les réalités du marché pétrolier et financier, notamment le prix du pétrole et les fluctuations des taux de change, échappent souvent au contrôle des dirigeants sénégalais.

Dieng insiste sur la nécessité pour les dirigeants politiques de dire la vérité aux Sénégalais, en soulignant que la réduction du coût de la vie ne sera pas facile à réaliser. Les subventions, bien que temporaires, ne sont pas une solution structurelle à long terme, et le budget du Sénégal ne peut pas supporter des subventions à long terme.

En outre, Dieng critique également les dirigeants des organisations syndicales qui prolongent leur mandat, soulignant qu’ils ont perdu leur légitimité pour représenter les commerçants. Le refus de renouveler les instances syndicales témoigne, selon lui, de la peur de perdre le pouvoir lors des assemblées générales.

Face à ces défis persistants, il est clair que la réduction du coût de la vie au Sénégal nécessitera des efforts concertés à la fois sur le plan national et international, ainsi qu’une transparence et une responsabilité accrues de la part des dirigeants politiques et syndicaux.

Trafic de faux billets à Touba : Un marchand et un commerçant arrêtés par la police

Le commissariat spécial de Touba a récemment mis fin à un réseau de trafic de faux billets de banque en arrêtant un marchand et un commerçant pour détention et mise en circulation de fausse monnaie. Cette opération, menée par les hommes du commissaire principal Diégane Sène, a permis de saisir plus de 200 000 F CFA en faux billets.

L’affaire a débuté avec l’interpellation du marchand D. Diop en possession de trois faux billets de 10 000 F CFA. Lors de son interrogatoire par les policiers, il a révélé que son fournisseur se trouvait au marché Sandaga et a désigné B. S. Touré comme son complice dans ce commerce illicite. Les enquêteurs ont rapidement piégé et arrêté ce dernier, retrouvant sur lui 40 faux billets de 5 000 F CFA, selon des sources de Seneweb.

Au cours de son interrogatoire, B. S. Touré a admis être le propriétaire des 200 000 F CFA en billets contrefaits, confirmant ainsi son implication dans le trafic de fausse monnaie.

À la suite de l’enquête, les deux individus impliqués ont été déférés devant le parquet de Diourbel mardi dernier, où ils seront confrontés à la justice pour répondre de leurs actes.

Cette opération réussie de la police de Touba témoigne de la détermination des autorités à lutter contre le trafic de faux billets et à protéger l’intégrité de la monnaie nationale. Elle souligne également l’importance de la vigilance des forces de l’ordre pour garantir la sécurité financière des citoyens et la stabilité économique du pays.

Casamance : Le cymbium (« yette ») menacé de disparition

Le cymbium olla, communément appelé « yette » en wolof, est l’un des fruits de mer traditionnels prisés par les Sénégalais, mais il est désormais confronté à une menace sérieuse d’extinction. Cette espèce, largement pêchée dans la région de Casamance, en particulier à Kafountine dans le département de Bignona, est aujourd’hui en danger en raison de la surpêche.

À Kafountine, plus de 250 pirogues se lancent chaque jour dans la pêche du cymbium. Cependant, cette activité intensive a entraîné une diminution alarmante des populations de cette espèce. Les acteurs locaux ont pris conscience de la gravité de la situation et cherchent à mettre en place des mécanismes de gestion pour protéger cette ressource halieutique essentielle.

Abdoulaye Demba, coordonnateur du Conseil local de la pêche artisanale (CLPA) de Kafountine, souligne l’urgence de la situation. Il met en garde contre les pratiques de pêche non réglementées, telles que l’utilisation d’appareils destructeurs qui menacent encore davantage la survie du cymbium.

La disparition du « yette » aurait un impact dévastateur sur l’économie locale, en mettant en péril les emplois et les moyens de subsistance des pêcheurs et des transformateurs locaux. Les femmes qui dépendent de cette ressource pour leur gagne-pain seraient particulièrement touchées, ainsi que les jeunes qui trouvent un emploi dans les unités de transformation.

Face à ces défis, le projet CNREM a développé un plan d’aménagement visant à évaluer la population du cymbium dans son habitat naturel, de sa reproduction à sa mortalité. Ce plan, élaboré en consultation avec les acteurs locaux et les autorités étatiques, représente un espoir pour la préservation de l’espèce et la durabilité de l’industrie de la pêche locale.

Momar Mbaye, spécialiste en développement social des projets du College of Natural Resources and Environmental Management (CNREM), souligne l’importance de ce plan d’aménagement dans la préservation de l’espèce et la prospérité des communautés locales. Il met en avant l’engagement collectif nécessaire pour assurer un avenir durable pour le cymbium et les moyens de subsistance qui en dépendent.

Débat sur l’arrestation de Bah Diakhaté : Mamoudou Ibra Kane soulève des questions de cohérence et d’équité

Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant », Mamoudou Ibra Kane, a récemment exprimé des préoccupations quant à la cohérence des actions judiciaires entreprises par les autorités sénégalaises. Dans une déclaration poignante, Kane a souligné une apparente incohérence dans l’arrestation de Bah Diakhaté, activiste de premier plan, et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tout en laissant libre Ousmane Tounkara malgré ses aveux circonstanciés.

Selon Kane, cette disparité dans le traitement judiciaire soulève des questions d’équité et d’impartialité. Il a qualifié cette situation d' »injuste », tout en condamnant fermement « les insultes et la violence sous toutes ses formes, d’où qu’elles viennent ».

En parallèle, Mamoudou Ibra Kane a appelé à une élévation du niveau du débat politique, en mettant l’accent sur les questions prioritaires et essentielles pour la population. Dans un post sur les réseaux sociaux, il a salué les mesures prises par le gouvernement en matière de baisse des prix des engrais et des semences, tout en soulignant l’importance de veiller à la qualité des graines.

Cette prise de position de Kane résonne dans un contexte où le Sénégal cherche à consolider son système judiciaire tout en répondant aux préoccupations sociales et économiques de sa population. Les appels à une justice équitable et à un débat politique de qualité reflètent une volonté croissante de transparence et de responsabilité dans la gouvernance du pays.

Koungheul : Un Ouvrier Tué par une Machine de l’Entreprise « AREZKI » sur la Route de Lour

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce mercredi 22 mai 2024, à neuf kilomètres de la RN1 sur la piste latéritique menant vers Touba Ali Mbenda, dans la commune de Lour Escale. Un ouvrier de l’entreprise « AREZKI », M.D. Diallo, a été violemment touché par un niveleur de marque Sany. La victime a succombé à ses blessures après avoir été évacuée à l’hôpital régional de Kaffrine.

Selon nos sources, l’accident est survenu aux environs de 17 heures. L’engin niveleur effectuait des travaux sur la piste lorsqu’une erreur de manœuvre du conducteur a conduit à la tragédie. Le conducteur, croyant que le passage était libre, a démarré le niveleur et, en tentant de se frayer un passage, a accidentellement heurté M.D. Diallo.

Les éléments de la brigade de Koungheul ont été immédiatement avisés et se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constatations nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête afin de déterminer les responsabilités et de prévenir de tels incidents à l’avenir.

Cet accident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les ouvriers sur les chantiers de construction, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les travailleurs.

Limogeage à la Compagnie générale immobilière du Sahel : Le Pr. Diomaye influe sur le départ du DG nommé sous l’ère Macky Sall

Le Conseil d’administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) a décidé de mettre un terme aux fonctions d’Abdou Khafor Touré en tant que Directeur général. Cette décision, prise ce mercredi 22 mai 2024, marque la fin d’un mandat qui avait débuté en 2018, lorsque Touré avait été nommé à la tête de la CGIS SA, une filiale de la Caisse de dépôts et Consignations (CDC).

Dans une déclaration sur son compte Twitter, Abdou Khafor Touré a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall, qui l’avait nommé à ce poste. Toutefois, il a également souligné le caractère courtois et élégant avec lequel le Conseil d’administration a géré son départ, en le maintenant en tant qu’administrateur de la société.

Le départ de Touré soulève des questions quant aux motivations derrière cette décision. Certains observateurs pointent du doigt l’influence du Pr. Diomaye, qui aurait joué un rôle déterminant dans ce limogeage. Touré, ayant quitté le Parti démocratique Sénégalais (PDS) pour rejoindre l’Alliance pour la République (APR), était vu comme un proche du président sortant, ce qui pourrait expliquer une volonté de renouvellement à la tête de la CGIS SA.

Avant d’occuper le poste de DG à la CGIS SA, Abdou Khafor Touré avait occupé des fonctions de responsabilité au sein du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), ce qui lui avait valu une expérience significative dans le domaine financier et immobilier.

Le limogeage de Touré suscite des interrogations quant à la direction future de la CGIS SA et à la composition de son équipe dirigeante. Attendue depuis plusieurs mois, cette décision laisse entrevoir des changements majeurs au sein de l’entreprise, sous l’impulsion du Pr. Diomaye et de son équipe.

Service Militaire Obligatoire : Une Proposition pour l’avenir du Sénégal

Dans un contexte où l’indiscipline et les accidents de la route se multiplient de manière alarmante, la question de l’éducation civique et du sens des responsabilités au sein de la jeunesse sénégalaise se pose avec une urgence particulière. Babacar Hane, conscient de l’importance de la discipline et de l’engagement patriotique, propose une initiative audacieuse : le Service Militaire Initial.

Ce programme, destiné à tous les jeunes du pays en classe de seconde ou équivalent, vise à inculquer des valeurs essentielles telles que l’amour de la patrie et le respect des institutions. Conçu pour une durée de trois mois, entre juillet et septembre, il offrirait aux élèves une formation dispensée par les forces de défense et de sécurité dans toutes les régions du pays.

L’objectif est clair : former une jeunesse disciplinée et patriote, prête à contribuer activement à la construction et à la protection de leur pays. À l’issue de ce service, les jeunes recevraient une attestation de bonne conduite, un précieux sésame pour leur parcours académique et professionnel.

Certes, cette initiative nécessiterait des ressources importantes, mais selon Babacar Hane, la discipline n’a pas de prix. En s’inspirant de l’exemple de la Corée du Sud, où l’éducation civique a eu un impact considérable sur le développement national, le Sénégal pourrait trouver dans le Service Militaire Obligatoire une solution prometteuse pour préparer sa jeunesse à relever les défis du XXIe siècle.

Cette proposition soulève des questions importantes sur le rôle de l’État dans la formation des citoyens et sur les moyens nécessaires pour y parvenir. Alors que le débat sur le Service Militaire Obligatoire continue, une chose est certaine : l’avenir du Sénégal repose sur la capacité de sa jeunesse à embrasser des valeurs de discipline, de responsabilité et d’amour pour leur pays.

Louga : Interruption volontaire de grossesse, une lycéenne et son copain face à la justice

Une affaire troublante d’interruption volontaire de grossesse secoue la ville de Louga. Une lycéenne de 20 ans, F. N., élève en classe de Seconde, a été déférée au parquet pour avoir mis fin à sa grossesse de manière illégale. Son petit ami, présumé complice, est également visé par les autorités judiciaires.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, cette histoire a commencé lorsque la jeune fille a cherché une solution sur les réseaux sociaux pour interrompre discrètement sa grossesse. Sous la pression de la stigmatisation sociale et du désir de ne pas être la cible de moqueries, F. N. a décidé de prendre des mesures drastiques pour cacher sa situation. Sur les conseils trouvés en ligne, elle a acheté des comprimés abortifs et les a pris en secret dans sa chambre.

L’effet des comprimés a été immédiat et tragique. Après avoir abondamment saigné, F. N. a expulsé partiellement le fœtus de 15 semaines. Les douleurs et les saignements persistants l’ont finalement poussée à chercher de l’aide médicale. À l’hôpital, une sage-femme a découvert que l’autre partie du fœtus était restée coincée, ce qui a conduit à une alerte aux autorités policières.

Lors de son interrogatoire, F. N. a avoué son acte en détail : « J’ai été engrossée par mon petit ami. Ne voulant pas être la risée de mon entourage et de mes camarades de classe, j’ai décidé d’interrompre la grossesse. J’ai commandé des médicaments via les réseaux sociaux. » Son petit ami, interpellé pour complicité, a partiellement reconnu les faits. « F. N. et moi sortions ensemble. Quand elle m’a révélé qu’elle était enceinte, j’ai tout assumé. Je lui avais demandé de ne pas interrompre sa grossesse mais je ne pouvais l’en empêcher. Je savais qu’elle était en train de s’activer pour trouver des médicaments », a-t-il déclaré.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels font face de nombreux jeunes au Sénégal, notamment en matière de santé reproductive et de pression sociale. Les autorités locales et les organisations de défense des droits des femmes pourraient utiliser ce cas pour renforcer l’éducation sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que pour promouvoir un environnement où les jeunes se sentent soutenus et informés.

L’interruption volontaire de grossesse est illégale au Sénégal, sauf dans des circonstances très spécifiques. F. N. et son petit ami risquent des sanctions sévères en vertu de la loi. Cette affaire pourrait également ouvrir un débat plus large sur la nécessité de réformer les lois sur l’avortement et d’améliorer l’accès à des services de santé reproductive sûrs et légaux.

L’histoire de F. N. est un rappel poignant des conséquences potentiellement tragiques des interruptions de grossesse illégales et des pressions sociales auxquelles sont confrontées les jeunes femmes. Alors que la justice suit son cours, il est crucial de continuer à sensibiliser et à éduquer sur les droits reproductifs et les ressources disponibles pour éviter de telles situations à l’avenir.

Le président du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, concernant une revue des finances publiques pour la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024. Dans une mise au point, M. Diagne a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois et finances pour les années 2019 à 2021 ont été établis et adoptés par l’assemblée nationale.

M. Diagne a souligné que le gouvernement a obtenu l’approbation de ces gestions, indiquant que pour l’année 2022, la loi de règlement a été établie et que le rapport d’exécution de la loi de finances pour 2022 a été déposé à l’assemblée nationale. En ce qui concerne l’année 2023, il a précisé qu’un projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en conseil des ministres, puis transmis à la cour des comptes avant le 30 juin 2024.

Cette clarification intervient dans un contexte où le Premier ministre a annoncé une revue des finances publiques sur une période de plus de cinq ans. M. Diagne a ainsi rappelé les procédures en vigueur et le rôle de l’assemblée nationale dans l’adoption des lois de règlement et des rapports d’exécution des lois et finances.

Il convient de noter que cette mise au point de M. Diagne met en lumière l’importance de la transparence et de la rigueur dans la gestion des finances publiques, ainsi que le rôle crucial des institutions parlementaires dans ce processus.

L’UNACOIS Lance une Nouvelle Plateforme de Services Numériques pour les Commerçants et Industriels du Sénégal

L’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (UNACOIS) a officiellement lancé sa nouvelle plateforme de services numériques lors d’une cérémonie tenue à l’hôtel King Fahd Palace. Cet événement marquant a eu lieu en partenariat avec le projet Feed the Future Sénégal Appui aux Réformes et aux Politiques Agricoles (PSS), financé par l’USAID, et avec l’assistance technique de Gaïndé 2000.

Une Initiative pour Renforcer les Capacités Numériques

La nouvelle plateforme de l’UNACOIS est une réponse directe à la nécessité d’améliorer les capacités numériques des commerçants et industriels sénégalais. En intégrant des technologies de pointe et des services innovants, cette initiative vise à transformer le paysage commercial du Sénégal, en facilitant l’accès à des informations cruciales et à divers services essentiels pour les membres de l’UNACOIS.

Objectifs et Avantages de la Plateforme

Les principaux objectifs de cette plateforme numérique sont multiples :

  • Faciliter l’Accès à l’Information : Les commerçants et industriels peuvent désormais accéder à des informations actualisées sur les marchés, les politiques économiques et les tendances commerciales.
  • Renforcer la Compétitivité : En fournissant des outils numériques avancés, la plateforme aide les entreprises locales à améliorer leur compétitivité sur les marchés national et international.
  • Soutenir la Croissance des Entreprises : En ouvrant de nouvelles opportunités commerciales, la plateforme contribue directement à la croissance et au développement des entreprises sénégalaises.

Un Partenariat Stratégique

Le succès de cette initiative repose sur des partenariats stratégiques :

  • Feed the Future Sénégal Appui aux Réformes et aux Politiques Agricoles (PSS) : Financé par l’USAID, ce projet joue un rôle clé en fournissant le soutien financier nécessaire pour la réalisation de cette plateforme.
  • Gaïndé 2000 : Grâce à son expertise technique, Gaïndé 2000 a été instrumental dans le développement et la mise en œuvre de la plateforme, assurant qu’elle répond aux besoins spécifiques des commerçants et industriels.

Une Cérémonie de Lancement Réussie

La cérémonie de lancement a réuni divers acteurs du secteur commercial et industriel, des représentants du gouvernement, ainsi que des partenaires internationaux. Les discours prononcés ont souligné l’importance de l’innovation numérique dans le secteur commercial et ont salué cette initiative comme un pas significatif vers la modernisation du commerce au Sénégal.

Avec le lancement de cette nouvelle plateforme numérique, l’UNACOIS réaffirme son engagement envers la modernisation et la compétitivité des entreprises sénégalaises. Cette initiative ouvre la voie à de nouvelles opportunités commerciales et contribue à la croissance économique du pays. Les commerçants et industriels du Sénégal disposent désormais d’un outil puissant pour naviguer dans un environnement commercial en constante évolution, renforçant ainsi leur position sur les marchés locaux et internationaux.

Ensemble, grâce à cette plateforme, l’UNACOIS, le projet Feed the Future Sénégal PSS, et Gaïndé 2000, ouvrent un nouveau chapitre pour le commerce et l’industrie au Sénégal, favorisant l’innovation, la croissance et la prospérité.

Thiès : Mobilisation des Enseignants après le Meurtre d’Alain Kali

Le meurtre tragique d’Alain Kali, un jeune enseignant de 30 ans, a déclenché une vague d’indignation et de solidarité parmi les enseignants de la région de Thiès. Kali a été mortellement poignardé le mardi 21 mai 2024 en fin d’après-midi alors qu’il rentrait chez lui après avoir dispensé ses cours à l’école élémentaire Keur Modou Ndiaye.

En réaction à cet acte odieux, les enseignants membres du G7 de la région de Thiès ont tenu une réunion d’urgence pour exprimer leur colère et leur détermination à obtenir justice pour leur collègue. Max Sarr, secrétaire général du SELS/Thiès et porte-parole du jour du G7, a fermement condamné le meurtre, qualifiant l’acte de « barbare » et soulignant le danger auquel tous les enseignants sont désormais confrontés.

« Nous déplorons ce qui s’est passé à Thiès-Nord et dénonçons jusqu’à la dernière énergie cet acte odieux, barbare. L’enseignant, c’est un soldat du savoir. Alain Kali a été agressé et par-devers lui, tous les enseignants sont en danger. C’est pourquoi nous appelons les autorités à faire le nécessaire pour que justice soit faite », a déclaré Max Sarr.

Pour exiger la lumière sur cette affaire, les enseignants de Thiès ont décrété un débrayage suivi d’un sit-in devant l’inspection d’académie de Thiès ce vendredi 24 mai 2024, à 9 heures. Ils comptent également porter plainte contre X et se constituer partie civile pour que justice soit rendue.

En parallèle, les enseignants de Thiès ont activé le levier de la solidarité envers la famille d’Alain Kali. « Nous lançons un appel à tous les enseignants pour se solidariser en faveur de sa famille. Un compte a été ouvert », a précisé Max Sarr. Il a également annoncé qu’une journée morte serait organisée à Thiès le jour de la levée du corps d’Alain Kali.

Les résultats de l’autopsie du corps d’Alain Kali sont attendus cet après-midi, ce qui pourrait fournir des informations cruciales pour l’enquête.

Une délégation du ministère de l’Éducation nationale est attendue à Keur Modou Ndiaye et à Diassap, les deux localités endeuillées, pour exprimer leur soutien et prendre des mesures en réponse à cette tragédie.

La mort d’Alain Kali a provoqué une mobilisation sans précédent parmi les enseignants de Thiès, déterminés à obtenir justice et à assurer leur sécurité. La solidarité envers la famille de Kali et les actions prévues pour le vendredi 24 mai montrent une communauté éducative unie et résolue à ne pas laisser ce crime impuni. Les autorités sont désormais sous pression pour apporter des réponses rapides et justes à cette tragédie.

Derklé : Le juge des flagrants délits statue sur l’agression de l’Imam Abdoulaye Guèye

Le tribunal des flagrants délits a rendu son verdict concernant l’agression survenue à la mosquée de Derklé, où l’Imam Abdoulaye Guèye a été violemment attaqué en pleine prière de l’aube. Les prévenus, Mouharned Malick Ba et Ahmed Tidiane Ndiaye, ont été jugés pour leur implication dans cet incident choquant qui a suscité une vive émotion au sein de la communauté.

Les faits remontent au 13 mai 2024, lorsque l’Imam Guèye a été ceinturé et expulsé de la mosquée par les deux prévenus. Cette agression a été perçue comme une violation grave de la sécurité et de la dignité humaine, selon les déclarations de l’imam. En réponse, il a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Les prévenus ont tenté de justifier leur acte en remettant en question la légitimité de l’imam à diriger la prière. Ils ont également soulevé des questions sur le timing de la plainte et les certificats médicaux fournis, argumentant sur la procédure suivie. Néanmoins, les avocats de l’imam ont vigoureusement requis la condamnation des prévenus, assortie d’une amende d’un million de francs CFA avec la contrainte par corps, soulignant la gravité de l’agression.

Le procureur, pour sa part, a requis l’application stricte de la loi. Après délibération, le tribunal a relaxé les prévenus des accusations de coups et blessures volontaires. Cependant, ils ont été reconnus coupables d’entrave à l’exercice d’un culte et d’outrage à un ministère de culte. La sentence prononcée par le juge les condamne à trois mois de prison avec sursis et à payer solidairement une amende de 200 mille francs CFA à l’Imam Guèye.

Ce verdict vise à équilibrer la justice tout en rappelant l’importance du respect des lieux de culte et de ceux qui les dirigent. La décision du tribunal met également en lumière les tensions sous-jacentes qui peuvent exister au sein des communautés religieuses et la nécessité de résoudre les différends de manière pacifique et respectueuse.

L’incident de la mosquée de Derklé a non seulement choqué les fidèles, mais a également suscité un débat sur la sécurité des lieux de culte et le respect dû aux figures religieuses. Alors que les prévenus ont été condamnés avec sursis, l’issue de ce procès devrait servir de rappel sur les conséquences juridiques et sociales de tels actes.

La communauté de Derklé et les fidèles de la mosquée sont invités à continuer à promouvoir un climat de respect et de paix, en particulier dans les lieux de prière. La justice a tranché, et l’espoir est que cette décision contribuera à renforcer la cohésion et le respect au sein de la communauté.

Tragédie à la plage de Mermoz : Un adolescent emporté par les vagues

Une vague de tristesse a submergé la communauté de Mermoz alors qu’un jeune élève, M.F. Touré, âgé d’une quinzaine d’années, a tragiquement perdu la vie, emporté par les flots hier à la plage de Mermoz. Ce drame, survenu lors d’une sortie entre camarades de classe, a laissé la communauté en deuil et sous le choc.

Selon les informations recueillies par Les Echos, M.F. Touré et plusieurs de ses camarades avaient décidé de profiter d’une journée ensoleillée pour se rendre à la plage de Mermoz, un lieu prisé des jeunes pour ses belles étendues de sable et ses eaux accueillantes. Cependant, cette journée de détente a tourné au cauchemar.

Alors que le groupe d’amis se baignait, des vagues puissantes ont subitement frappé la côte, emportant M.F. Touré vers le large. Malgré les tentatives désespérées de ses camarades et des personnes présentes sur la plage pour le secourir, le jeune garçon a rapidement disparu sous les vagues. Les services de secours, alertés immédiatement, ont entamé des recherches intensives, mais n’ont pu retrouver le jeune adolescent à temps.

Cette tragédie a plongé la communauté scolaire de M.F. Touré dans une profonde tristesse. Ses camarades de classe, ses enseignants et l’ensemble du personnel éducatif sont bouleversés par cette perte soudaine. « C’était un élève brillant et plein de vie, toujours prêt à aider les autres. Sa disparition est un choc pour nous tous », a déclaré un de ses enseignants.

Les autorités locales ont exprimé leur solidarité avec la famille de M.F. Touré en cette période difficile. « Nous sommes tous attristés par ce tragique événement. Nos pensées et nos prières vont à la famille du jeune Touré. Nous devons rester unis en ces moments de douleur », a déclaré un responsable municipal.

Cette tragédie met également en lumière les dangers potentiels des activités nautiques, en particulier pour les jeunes. Les autorités locales et les services de secours rappellent l’importance de la vigilance et de la prudence lorsqu’on se rend à la plage, en insistant sur la nécessité de respecter les consignes de sécurité et de surveiller les conditions météorologiques et maritimes.

La communauté de Mermoz se mobilise pour apporter son soutien à la famille de M.F. Touré. Des veillées de prière et des collectes de fonds sont organisées pour aider ses proches à traverser cette épreuve. « C’est dans ces moments de tristesse que notre solidarité et notre compassion doivent s’exprimer pleinement », a souligné un membre de la communauté.

La plage de Mermoz, habituellement un lieu de joie et de détente, est désormais marquée par cette tragédie. Les habitants et les visiteurs sont invités à faire preuve de prudence et à veiller les uns sur les autres pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Lancement du projet « Behind the Scenes » pour promouvoir l’égalité de genre dans le secteur créatif africain au Sénégal

Un nouveau projet ambitieux visant à réduire les inégalités de genre dans le secteur créatif africain a été lancé au Sénégal. Initié par le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International Center of Research on Women (Icrw), le projet « Behind the Scenes » bénéficie du soutien de la Fondation Mastercard.

« Le secteur créatif africain déborde de talents et d’innovations, mais des inégalités entre les sexes empêchent souvent les jeunes femmes de réaliser leur plein potentiel », explique le communiqué officiel. Le projet « Behind the Scenes » a pour objectif d’identifier et de surmonter les obstacles qui freinent l’épanouissement des jeunes femmes dans ce secteur.

Le projet couvre plusieurs pays africains, dont le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, et repose sur une approche collaborative impliquant des experts, des jeunes chercheurs et des partenaires-clés. Au Sénégal, le Larem et l’Isac jouent un rôle central, collaborant avec un Comité consultatif national (Ccn) composé de jeunes créatifs, d’associations professionnelles, de responsables gouvernementaux et d’acteurs de l’industrie créative. Ce comité veillera à ce que le projet reste aligné sur les besoins et les réalités locales.

Pour garantir une mise en œuvre efficace, le projet « Behind the Scenes » a recruté 13 jeunes chercheurs, dont 10 femmes et une personne vivant avec un handicap. Cette équipe diversifiée apporte des compétences variées en recherche, en études de genre et en analyse culturelle, assurant une approche globale pour atteindre les objectifs du projet.

« Ce projet est une réponse nécessaire aux défis persistants que rencontrent les femmes dans le secteur créatif africain », a déclaré Dr. Aminata Mbaye, directrice de l’Isac. « En collaborant avec divers acteurs et en impliquant directement les jeunes femmes, nous espérons créer un environnement plus équitable et inclusif qui permette à toutes de s’épanouir. »

Le projet « Behind the Scenes » prévoit également des ateliers de formation, des sessions de mentorat et des opportunités de réseautage pour les femmes, leur offrant ainsi les outils et les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles qu’elles rencontrent. En outre, des recherches approfondies seront menées pour comprendre les dynamiques de genre dans le secteur créatif et proposer des recommandations concrètes pour promouvoir l’égalité.

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à transformer le paysage créatif africain en un espace où les talents féminins peuvent s’exprimer pleinement et contribuer au développement culturel et économique de la région.

Avec le soutien de la Fondation Mastercard et la collaboration de nombreux partenaires, « Behind the Scenes » espère non seulement élever les voix des jeunes femmes dans le secteur créatif, mais aussi inspirer des changements durables et systémiques qui bénéficieront à toute la communauté créative africaine.

Le projet « Behind the Scenes » est une initiative prometteuse qui met en lumière l’importance de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le secteur créatif, ouvrant la voie à un avenir plus inclusif et prospère pour l’Afrique.

Le Musée des civilisations noires de Dakar accueille l’exposition sonore “Échos du passé” dédiée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale

Depuis le mardi 21 mai, le Musée des civilisations noires (MCN) de Dakar propose une plongée immersive dans l’histoire avec l’exposition sonore “Échos du passé”, consacrée aux tirailleurs sénégalais de la Première Guerre mondiale. Cet événement, riche en émotions et en découvertes, offre aux visiteurs l’opportunité d’écouter des enregistrements sonores inédits attribués à ces soldats originaires d’Afrique de l’Ouest.

Ces enregistrements, conservés au musée d’ethnologie de Berlin, retracent des fragments de vie des tirailleurs sénégalais pendant le conflit de 1914-1918. L’exposition, organisée conjointement par le MCN et le Goethe Institute de Dakar, se tiendra jusqu’au vendredi 21 juin 2024. Le lancement officiel de l’événement a eu lieu en présence de plusieurs autorités sénégalaises et allemandes, marquant ainsi une collaboration culturelle et historique entre les deux nations.

Les enregistrements présentés ont une valeur historique inestimable. Certains datent de 1910 et ont été réalisés à Berlin, tandis que d’autres proviennent du camp de prisonniers de guerre de Wünsdorf, en Allemagne, enregistrés entre 1915 et 1918. Ils comprennent des chants, des dialogues en wolof, en pulaar, en soussou et en fon, des langues largement parlées en Afrique de l’Ouest. Ces témoignages sonores offrent un aperçu unique de la diversité linguistique et culturelle des tirailleurs sénégalais.

L’exposition “Échos du passé : à la découverte du patrimoine culturel immatériel” est ouverte au public et vise à sensibiliser les visiteurs à ce patrimoine jusqu’ici méconnu. Le MCN et le Goethe Institute encouragent le public, ainsi que les chercheurs, à venir découvrir ces enregistrements et à contribuer à l’exploration de ce puzzle historique.

“Cette exposition est une occasion exceptionnelle de rassembler des pièces d’un patrimoine culturel immatériel qui enrichit notre compréhension de l’histoire des tirailleurs sénégalais”, a déclaré un représentant du MCN. “Elle permet également de rendre hommage à ces soldats et de préserver leurs voix pour les générations futures.”

En visitant cette exposition, les visiteurs sont invités à plonger dans l’histoire des tirailleurs sénégalais, à écouter leurs voix et à réfléchir sur les réalités de la Première Guerre mondiale vécues par ces hommes courageux. “Échos du passé” est une initiative qui illustre parfaitement l’engagement du Musée des civilisations noires à préserver et à valoriser le patrimoine culturel et historique de l’Afrique.

L’exposition est ouverte au public jusqu’au 21 juin 2024 et promet d’offrir une expérience mémorable à tous ceux qui souhaitent explorer cette facette importante de l’histoire africaine et mondiale.

Tension à la Mosquée de la Cité Marine de Derklé : Des Fidèles Condamnés pour Agression contre l’Imam

Dans un récent verdict rendu par le tribunal des flagrants délits de Dakar, Mouhamed Malick Ba et Ahmed Tidiane Ndiaye ont été reconnus coupables d’agression contre l’imam de la Mosquée de la Cité Marine de Derklé. Les faits remontent à une altercation survenue lors d’une séance de prière, où les deux hommes ont agressé physiquement l’imam Abdoulaye Guèye, contesté dans son rôle de guide religieux.

Selon les témoignages recueillis lors du procès, Mouhamed Malick Ba aurait été l’auteur principal de l’agression, tandis qu’Ahmed Tidiane Ndiaye aurait soutenu l’attaque en contestant le droit de l’imam à diriger la prière en raison de son origine et de son expérience religieuse. L’imam, quant à lui, a déclaré avoir été attaqué de manière sournoise après avoir terminé la prière de l’aube, subissant des coups et des contraintes physiques.

L’affaire a mis en lumière des tensions préexistantes au sein de la communauté religieuse de la mosquée, avec des accusations portées à la fois contre l’imam et les fidèles contestataires. Me Ndiogou Ndiaye, avocat de l’imam, a souligné l’implication de ce dernier dans la communauté et son projet de construction d’une école coranique dans la mosquée, tandis que la défense a remis en question l’intégrité de l’imam en tant qu’entrepreneur.

Malgré les plaidoyers contradictoires des avocats, le tribunal a décidé de condamner les accusés à trois mois de prison avec sursis pour entrave à l’exercice d’un culte et outrage au ministère d’un culte, tout en les relaxant du chef d’accusation de coups et blessures volontaires. La décision a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté, mettant en lumière les tensions persistantes autour de la gouvernance et de la pratique religieuse dans la cité de Derklé.

Ousmane Sonko et la Gestion de ses « Priorités Gouvernementales »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, continue de concentrer ses efforts sur les priorités définies dans son « PROJET ». Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a réitéré les axes principaux de son programme gouvernemental, mettant en avant des mesures cruciales pour la gestion de l’État et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Sonko a insisté sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État. Il a donné des instructions précises aux ministres concernés pour récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques, notamment en diminuant la dépendance des services administratifs aux locations coûteuses.

Le Premier ministre a souligné l’importance des programmes de construction de logements sociaux. Il a demandé que ces programmes soient recentrés conformément aux nouvelles orientations du Gouvernement, afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens. En outre, un traitement particulier sera accordé aux prêts à la Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC), afin de faciliter l’accès au logement pour les familles à revenus modestes.

Sonko a également abordé la question du réexamen de certaines conventions, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques. Ce réexamen vise à garantir que les ressources naturelles du pays soient exploitées de manière transparente et bénéfique pour l’économie nationale. De plus, une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 sera réalisée pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

Le programme des prochaines rencontres interministérielles a été annoncé, portant sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Ces rencontres viseront à coordonner les actions gouvernementales pour améliorer les infrastructures et renforcer la sécurité des citoyens.

Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements nécessaires après avoir réalisé un état des lieux des programmes et projets en cours, du capital humain et des ressources budgétaires dans leurs ministères respectifs. Cette démarche vise à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à aligner les actions ministérielles avec les priorités du Gouvernement.

Le Premier ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours sur la réduction du coût de la vie, notamment pour les produits de première nécessité et les services de connexion à Internet. Il a également partagé les conclusions des conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Enfin, Ousmane Sonko a exposé les orientations qu’il souhaite donner à la relance du Service civique national, une initiative visant à renforcer l’engagement citoyen et à offrir des opportunités de développement personnel et professionnel aux jeunes Sénégalais.

En réaffirmant ces priorités, le Premier ministre Ousmane Sonko démontre son engagement à mettre en œuvre des réformes structurelles pour une gouvernance efficace et une amélioration tangible des conditions de vie des citoyens.

Conseil des ministres : BDF déterminé à stimuler l’autonomisation économique durable des femmes

Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé son engagement à promouvoir l’autonomisation et l’amélioration économique des femmes. Ce thème a été au cœur des discussions, avec l’annonce prochaine d’une loi d’orientation dédiée à cette cause.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de renforcer l’autonomie économique des femmes en demandant au Gouvernement de réaliser un audit des mécanismes et instruments actuels de promotion économique et sociale des femmes. Cet audit permettra de mettre à jour les plans, stratégies et actions existants pour mieux répondre aux besoins actuels.

Pour formaliser cet engagement, le Président a invité le Gouvernement à élaborer, en concertation avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Cette loi visera à consolider les efforts pour intégrer les femmes de manière plus significative dans le tissu économique du pays.

Rappelant son ambition d’un Sénégal souverain, juste et prospère, le Président Diakhar Faye a insisté sur l’importance primordiale des femmes. Il a souligné leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, le développement économique et le renforcement des solidarités au sein de la société. « Les femmes sont le pilier de notre société et leur contribution est essentielle pour un Sénégal prospère et équitable, » a-t-il déclaré.

Profitant de cette rencontre, le Président a magnifié la contribution significative des femmes au développement du Sénégal. Il a rappelé que les femmes, par leur engagement et leur travail, jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs nationaux de prospérité et de justice sociale.

Le Gouvernement est désormais chargé de travailler sur ce projet de loi d’orientation et de s’assurer qu’il reflète les aspirations et les besoins des femmes sénégalaises. Les organisations féminines seront consultées pour garantir que la loi réponde effectivement aux défis et opportunités présents.

Cette initiative marque une étape importante dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le développement économique et social du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du Président et de son Gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement et à l’autonomisation des femmes, assurant ainsi un développement durable et inclusif pour le pays.

Louga : Un conducteur de moto « Jakarta » mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

Une tragédie s’est déroulée mercredi à Louga, dans le nord du Sénégal, lorsqu’un conducteur de moto « Jakarta » a été mortellement touché par des barres de fer à béton tombées d’un camion en stationnement. L’incident a eu lieu vers 11h45 près de « Keur Thierno Mountaga Tall », la résidence du khalife général de la famille Omarienne, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Selon des témoins, les barres de fer se sont échappées du camion, causant immédiatement la mort du conducteur de la moto. Les sapeurs-pompiers de Louga ont rapidement acheminé la dépouille mortelle à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour les procédures d’usage.

Cet incident dramatique s’ajoute à une série d’accidents récents dans la région de Louga, portant à trois le nombre total de victimes. La veille, dans la nuit de mardi à mercredi, une autre collision impliquant deux conducteurs de motos « Jakarta » a également causé des pertes humaines.

Les résidents de Louga expriment leur inquiétude face à l’augmentation des accidents de la route, en particulier ceux impliquant les motos « Jakarta », qui sont très populaires pour le transport rapide et économique mais souvent critiquées pour leur dangerosité et le manque de respect des règles de sécurité.

Face à cette situation alarmante, les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière. Cela inclut la régulation stricte du chargement et du stationnement des camions, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur la conduite sécurisée pour les conducteurs de motos « Jakarta ».

La communauté de Louga est en deuil, et des hommages sont rendus aux victimes de ces tragédies. Les familles des défunts reçoivent le soutien des autorités locales et de la population.

Cette série d’accidents rappelle l’importance cruciale de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies humaines à l’avenir.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Louga : Un Gendarme perd la vie dans un tragique accident de la circulation

En service à la brigade de proximité de Potou, le gendarme D. K. Sané a tragiquement perdu la vie dans un accident de la circulation survenu le 21 mai 2024. Cet événement douloureux a été rapporté par son camarade et frère d’armes, El Hadj Mody Diallo, qui a partagé son témoignage émouvant.

« Je regrette d’annoncer le rappel à Dieu du gendarme D. K. Sané, survenu accidentellement le 21 mai 2024. La nouvelle m’est parvenue depuis la cité Gendarmerie de Diakhaye. La levée de corps a eu lieu le 22 mai à l’hôpital régional de Louga, et l’inhumation se tiendra à Djimakakor, situé dans la communauté rurale de Tenghory, département de Bignona. Prions pour le repos de son âme. Amen », a déclaré El Hadj Mody Diallo.

Le défunt, issu de la 49e promotion des élèves gendarmes, sortie le 5 octobre 2017, était un serviteur dévoué de sa patrie. Il était en service à la brigade de Potou, dans la compagnie de Louga, et avait rendu de nombreux services à son pays durant sa courte mais significative carrière.

El Hadj Mody Diallo a également présenté ses condoléances les plus émues à l’ensemble de la gendarmerie nationale, y compris le personnel retraité, ses camarades de promotion, sa famille, ses parents, ses proches et connaissances, ainsi qu’aux populations de Djimakakor, de Sébikhotane et à l’ensemble de la grande famille des forces de défense et de sécurité.

« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand serviteur très tôt arraché à notre affection. Cher frère de valeur, sois fier d’avoir dignement et honorablement servi ta mère patrie. Prions afin que sa famille puisse supporter cette indicible et terrible épreuve de la vie. Terre de ses ancêtres, sois légère sur lui ! Longue vie à nous. »

La perte du gendarme D. K. Sané est une grande douleur pour ses proches et pour toute la communauté de la gendarmerie. Son dévouement et son service à la nation resteront gravés dans les mémoires. La rédaction de Ledakarois.sn présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu. Puisse-t-il reposer en paix.

Litige Foncier : Arrestation du Maire de Sindia, Thierno Diagne

Le maire de Sindia, une commune située dans le département de Mbour, Thierno Diagne, a été arrêté ce mercredi. Cette arrestation est liée à une affaire de litige foncier qui a suscité beaucoup d’attention ces derniers temps. Après son arrestation, Thierno Diagne a été déféré au parquet de Mbour.

Les détails précis concernant les accusations portées contre le maire ne sont pas encore entièrement disponibles, mais son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion des terres et des transactions foncières dans la région.

Les litiges fonciers sont fréquents au Sénégal, souvent en raison de la forte demande de terres pour des projets de développement, ce qui entraîne des conflits entre les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les communautés locales.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Exercice multinational African Lion 2024 : 900 militaires Sénégalais, Américains et Néerlandais en manœuvre à Dodji

Dans le cadre d’une coopération interarmées et multinational visant à contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes, l’exercice African Lion 2024 est actuellement en cours au Sénégal. Organisé par le Commandement des États-Unis d’Amérique pour l’Afrique (US Africa Command), cet événement stratégique se déroule du 20 au 30 mai 2024 au Centre d’entraînement tactique colonel Thierno Ndiaye (CET CTN) de Dodji, selon un communiqué de la direction des relations publiques des armées (DIRPA).

Cette édition de l’exercice, qui se tient simultanément au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, vise à améliorer l’interopérabilité des Forces armées des pays partenaires. Plus de neuf cents (900) militaires des États-Unis, des Pays-Bas et du Sénégal participent activement à ces manœuvres à Dodji, démontrant ainsi l’engagement conjoint dans la sécurisation de la région.

Outre les participants actifs, d’autres pays ainsi que des organisations régionales sont représentés en qualité d’observateurs, soulignant l’importance accordée à cette initiative sur le plan international.

African Lion 2024, exercice interarmées et multinational, s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités communes de défense des armées impliquées, afin de mieux contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes. Cette collaboration renforcée reflète l’engagement continu des nations participantes à assurer la sécurité et la stabilité de la région, tout en favorisant une approche concertée et coordonnée face aux défis sécuritaires contemporains.

Le Sénégal confronté à un déficit massif de logements : le gouvernement annonce un nouveau programme d’accès à la propriété

Le Sénégal est confronté à une crise majeure en matière de logement, avec un déficit estimé à 300 000 logements, selon les déclarations du Ministre Balla Moussa Fofana lors de sa récente visite au pôle de Daga Khalpa. Chaque année, ce déficit s’accroît de 22 000 logements supplémentaires, mettant en lumière l’urgence de la situation.

Face à ce défi, le gouvernement sénégalais s’engage à mettre en place un nouveau programme d’accès à la propriété. Ce programme vise à rassembler l’ensemble des acteurs autour d’une plateforme unique, fournissant des informations transparentes et avantageuses pour permettre aux Sénégalais d’accéder à la propriété dans les meilleures conditions.

Le Ministre a souligné que ce programme permettra aux citoyens de choisir le foncier, les types de promoteurs et de connaître les coûts des loyers. Les banques et les municipalités joueront un rôle crucial dans la réussite de ces initiatives, selon les propos rapportés par le journal l’Évidence.

Cette annonce témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de répondre de manière proactive à la crise du logement, en mettant en place des mesures concrètes pour faciliter l’accès à la propriété et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Tragédie sur la VDN3 : La famille de Mamadou Lamine Samb réclame justice

La famille Samb est plongée dans un deuil profond à la suite du décès tragique de leur fils et frère, Mamadou Lamine, survenu le jeudi 16 mai 2024, sur la VDN3. Agé de 43 ans, Mamadou Lamine a été mortellement fauché à hauteur de la passerelle de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies, par un véhicule conduit par la dame S. D. Transporté d’urgence à l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, il a malheureusement succombé à ses blessures le dimanche suivant, vers 7 heures du matin.

Selon le frère de la victime, la conductrice responsable de l’accident, identifiée comme S. D., était une domestique sans permis de conduire. Elle conduisait pour le compte de la fille de sa patronne, qui était installée sur le siège arrière du véhicule avec son petit ami. Dans un récit empreint de douleur, le petit frère de Mamadou Lamine a retracé les circonstances tragiques de l’accident, soulignant le vide laissé derrière lui, laissant une femme et deux jeunes enfants en deuil. La famille appelle à ce que la justice soit rendue avec toute la rigueur nécessaire dans cette affaire.

Il est à noter que la police a procédé à l’arrestation du propriétaire du véhicule, E. M., de nationalité étrangère, pour avoir confié son véhicule à sa petite amie qui ne possédait pas de permis de conduire. S. D., quant à elle, est poursuivie pour conduite sans permis ayant causé un accident mortel.

Cette tragédie souligne la nécessité d’une application stricte des lois sur la conduite automobile et met en lumière les conséquences dévastatrices de l’imprudence au volant. La famille de Mamadou Lamine Samb espère que cette affaire servira de rappel poignant des dangers de la conduite sans permis et qu’elle aboutira à une justice équitable pour toutes les parties impliquées.

Air Sénégal prévoit de renforcer sa flotte avec trois nouveaux avions d’ici la fin de 2024

La compagnie aérienne nationale du Sénégal, Air Sénégal SA, s’apprête à étendre sa flotte dans les sept prochains mois, conformément aux ambitions du nouveau gouvernement. Lors d’une visite de trois jours à Prague, en République tchèque, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a confirmé ces intentions.

Au cours de cette visite, des discussions ont eu lieu avec Jozef Piga, PDG d’Omnipol, sur l’avancement du projet d’acquisition de cinq avions L410NG pour Air Sénégal. Deux avions ont déjà été livrés, le troisième est prévu pour juin, et les deux derniers sont attendus d’ici la fin de l’année. Un projet à moyen terme envisage la création d’un Centre de service pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, incluant la maintenance et la formation des pilotes et techniciens, ainsi que l’implantation éventuelle, à plus long terme, d’une usine de montage d’avions.

Le ministre a également présidé plusieurs réunions stratégiques visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et la République tchèque dans le domaine des transports. Des projets de transformation des aéroports du Sénégal ont été au centre de cette collaboration.

Par ailleurs, le ministre a rencontré son homologue tchèque pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des transports terrestres. Le Sénégal envisage de moderniser son parc automobile, son système de contrôle technique des véhicules et d’améliorer l’application du code de la route, où l’expertise tchèque serait précieuse.

Cette visite a été marquée par la volonté du gouvernement sénégalais d’étendre la coopération au secteur ferroviaire, crucial pour la croissance économique et l’intégration régionale.

La délégation sénégalaise, composée de représentants du gouvernement et de l’ambassade du Sénégal en Pologne, a souligné l’importance du partenariat entre les deux pays pour réaliser ces ambitions et assurer le développement durable du secteur des transports au Sénégal.

Discours incendiaires et diffamatoires sur Internet : L’Asutic approuve l’arrestation de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao

L’Association des utilisateurs des technologies de l’information et de la communication (Asutic) s’est exprimée sur la récente arrestation de l’activiste républicain Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, approuvant cette décision des autorités. Ces arrestations font suite à des propos jugés diffamatoires et incendiaires à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Ndiaga Guèye, président de l’Asutic, « le respect du droit à la liberté d’expression ne peut être invoqué pour justifier sa jouissance par des propos diffamatoires et incendiaires ». Il a rappelé que les normes internationales et la législation nationale garantissent la liberté d’expression tout en prévoyant des limitations pour protéger la réputation et l’honneur des individus ainsi que l’ordre public.

M. Guèye a cité l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui garantit la liberté d’expression mais permet des restrictions pour protéger les droits d’autrui. Il a également mentionné l’article 9 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et l’article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, tous deux insistant sur la protection de la vie privée et de la réputation.

En droit national, l’article 10 de la Constitution du Sénégal stipule que « chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ». De plus, l’article 431-60 du code pénal sénégalais prévoit des peines sévères pour la diffusion de contenus contraires aux bonnes mœurs via des moyens de communication électronique.

Ndiaga Guèye a également souligné que les poursuites pénales ne suffisent pas à long terme pour réguler les discours haineux en ligne. Il préconise une approche collaborative impliquant divers acteurs de la société pour élaborer une réponse durable au phénomène. Cette approche inclurait des programmes éducatifs sur la citoyenneté numérique, des initiatives de sensibilisation communautaire, et le renforcement des capacités des journalistes pour un traitement éthique de l’information.

L’Asutic propose de définir une stratégie d’éducation à la citoyenneté à l’ère numérique, visant à outiller les jeunes pour un usage responsable de la liberté d’expression en ligne. La société civile pourrait jouer un rôle clé en concevant des programmes de sensibilisation diffusés en langues locales, tandis que les médias seraient encouragés à adopter des pratiques éthiques et durables.

Enfin, Guèye a appelé les universitaires à utiliser leurs capacités d’analyse pour conseiller les autorités et sensibiliser le public sur les politiques publiques. Il a insisté sur la nécessité pour les médias de traiter l’information avec responsabilité sociale, suggérant que des activités de renforcement des capacités des journalistes sont cruciales pour une couverture médiatique respectueuse des bonnes mœurs et des droits individuels.

En conclusion, Ndiaga Guèye a réitéré l’importance de concilier la liberté d’expression avec le respect des droits d’autrui et la protection de l’ordre public, soulignant que les arrestations récentes sont légitimes et nécessaires pour maintenir la paix et la cohésion sociale au Sénégal.

Meurtre de l’enseignant Alain Kaly à Thiès : Le Sadef appelle à une journée de deuil national ce jeudi

Le Sénégal est en deuil suite à l’agression mortelle d’Alain Kaly, un jeune enseignant en poste à l’école Keur Modou Ndiaye de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Thiès. Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) a vivement condamné cet « acte odieux, barbare et criminel » et a lancé un appel à tous les enseignants du pays pour observer une journée de deuil national ce jeudi 23 mai.

Dans une déclaration officielle, Mbaye Sarr, secrétaire général du Sadef, a exhorté tous les enseignants, des niveaux préscolaire au moyen-secondaire en passant par l’élémentaire, à suspendre les cours pour la journée afin de marquer leur solidarité avec la famille d’Alain Kaly et de protester contre cette violence inacceptable. « Aujourd’hui, c’est toute la famille enseignante qui a été agressée », a déclaré M. Sarr, soulignant l’impact de cet acte tragique sur l’ensemble de la communauté éducative du Sénégal.

Le Sadef a également interpellé les autorités, exigeant une enquête rapide et transparente pour identifier et punir les auteurs de ce crime. « Les enseignants sont des hommes et des femmes de valeur qui accomplissent au quotidien un travail remarqué et remarquable pour le développement du Sénégal. C’est pourquoi, ils méritent respect et considération », a ajouté Mbaye Sarr. Il a appelé à une mobilisation générale pour que justice soit rendue et que de telles tragédies ne se reproduisent plus.

Les faits se sont déroulés mardi, vers 18 heures, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Alain Kaly, respecté et apprécié dans sa communauté, a été brutalement attaqué, laissant derrière lui une famille et une communauté en deuil.

L’appel à la journée de deuil national a été largement relayé sur les réseaux sociaux et par les médias, soulignant la nécessité d’unir la nation contre la violence et en soutien aux enseignants. Des témoignages de soutien affluent de toutes parts, illustrant la solidarité nationale face à cette tragédie.

Les écoles à travers le pays sont attendues pour observer cette journée de deuil, avec des enseignants, des élèves et des parents qui se rassemblent pour honorer la mémoire d’Alain Kaly et protester contre la violence qui menace la sécurité des éducateurs. Les manifestations de soutien incluront des rassemblements silencieux, des prières et des discussions sur la nécessité de protéger les enseignants et de renforcer les mesures de sécurité dans les zones vulnérables.

Le meurtre d’Alain Kaly est un rappel tragique des défis auxquels les enseignants sont confrontés dans leur mission de former les générations futures. La journée de deuil national décrétée par le Sadef est non seulement un hommage à un éducateur dévoué, mais aussi un appel à l’action pour assurer que ceux qui œuvrent pour l’éducation soient protégés et respectés. Le Sénégal se tient aujourd’hui solidaire, déterminé à honorer la mémoire de ses éducateurs et à lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao déférés sous escorte de la BIP

L’atmosphère était tendue ce matin au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, où l’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été conduits sous escorte de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP). Les deux hommes, arrêtés par la Division des investigations criminelles (DIC), ont passé la nuit dans les sous-sols du tribunal en attendant leur comparution devant le procureur.

Bah Diakhaté et Cheikh Tidiane Ndao ont été appréhendés par la DIC pour des motifs qui n’ont pas encore été officiellement communiqués. Selon des sources proches de l’enquête, les deux hommes sont accusés d’incitation à la révolte et de discours haineux, des accusations graves qui pourraient entraîner des peines sévères si elles sont confirmées.

Ce matin, sous haute sécurité, les deux hommes ont été transportés au parquet. La Brigade d’intervention polyvalente, connue pour ses interventions dans des situations à haut risque, a été mobilisée pour assurer leur sécurité et celle du public. L’escorte par la BIP souligne la sensibilité de l’affaire et le risque potentiel de troubles lors de leur transfert.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de Cheikh Tidiane Ndao ont provoqué des réactions diverses au sein de la population sénégalaise. Diakhaté, un activiste républicain connu pour ses prises de position tranchées, et Ndao, un imam influent, sont tous deux des figures publiques ayant une large audience. Leur détention a suscité des débats passionnés sur la liberté d’expression et la responsabilité des leaders d’opinion dans un contexte politique tendu.

Le parquet devrait décider dans les prochaines heures du sort des deux hommes. Ils pourraient être inculpés et placés en détention provisoire en attendant leur procès, ou libérés sous caution en fonction des preuves présentées par les enquêteurs de la DIC. La tension reste palpable autour du tribunal, où des partisans des deux hommes se sont rassemblés pour manifester leur soutien.

Cette affaire illustre les défis actuels liés à la liberté d’expression et à la stabilité politique au Sénégal. Les autorités judiciaires se trouvent face à la délicate tâche de maintenir l’ordre public tout en respectant les droits fondamentaux des individus. Les prochains développements de ce dossier seront scrutés de près, tant par les citoyens sénégalais que par la communauté internationale, attentive à la gestion de cette crise par les institutions sénégalaises.

Air Sénégal : Une nouvelle frayeur pour les passagers après l’incident de Diass

Les passagers d’Air Sénégal en provenance de New York à destination de Dakar ont vécu une situation stressante ce lundi. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le vol HC 408 New York-Dakar a été annulé en raison d’un incident technique, obligeant les passagers à redescendre de l’appareil alors qu’il se dirigeait déjà vers la piste de décollage de l’aéroport JFK.

Le quotidien rapporte que l’appareil, prêt à décoller de l’aéroport international John F. Kennedy, a été contraint de rebrousser chemin suite à une défaillance technique. Cet incident survient après la récente sortie de piste d’un Boeing 737-300 de TransAir, affrété par Air Sénégal, qui a causé plusieurs blessés à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD).

Ce nouvel incident technique met en lumière les défis auxquels Air Sénégal est confrontée en termes de fiabilité et de sécurité de ses opérations. Il est à noter que l’appareil impliqué dans l’incident à JFK était également loué, soulignant peut-être des problèmes plus larges liés à la flotte de la compagnie aérienne.

Interrogé par Le Quotidien, un représentant d’Air Sénégal a confirmé la perturbation opérationnelle du vol en provenance de JFK, ajoutant que la situation serait résolue d’ici quelques heures. En attendant, les passagers sont pris en charge par la compagnie. Ce dernier a tenu à rassurer les voyageurs quant à leur sécurité et leur confort, malgré les désagréments causés par cet incident.

Les passagers, bien que frustrés par cette interruption imprévue, ont exprimé un mélange d’inquiétude et de compréhension. « C’est stressant de devoir descendre de l’avion à la dernière minute, mais la sécurité passe avant tout », a déclaré l’un d’entre eux. D’autres ont souligné la nécessité pour la compagnie d’améliorer la fiabilité de ses vols pour éviter de telles situations à l’avenir.

Ces incidents successifs posent des questions sur la gestion opérationnelle d’Air Sénégal et la sécurité de ses vols. La compagnie doit impérativement renforcer ses protocoles de maintenance et d’exploitation pour regagner la confiance des passagers. En attendant, Air Sénégal s’efforce de résoudre les problèmes et d’assurer la sécurité et le confort de ses voyageurs.

BRT : Un succès fulgurant dès sa première semaine de service

Le Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar a connu un début impressionnant avec plus de 200 000 passagers transportés en seulement une semaine après son lancement le 15 mai 2024. Cette fréquentation élevée témoigne de l’enthousiasme des usagers pour ce nouveau mode de transport public, qui combine rapidité, efficacité et respect de l’environnement grâce à ses bus électriques.

Selon les informations rapportées par Le Soleil et confirmées par Dakar Mobilité, la société en charge de l’exploitation du BRT, ces premiers jours d’opération ont vu une affluence considérable. Actuellement, seulement 40 des 121 bus disponibles sont en rotation, ce qui laisse entrevoir une capacité d’extension significative pour répondre à la demande croissante des usagers.

Le BRT dessert pour l’instant 14 stations sur les 23 prévues, couvrant des zones stratégiques de Dakar. Les gares de Petersen, Guédiawaye, Place de la Nation (anciennement Place de l’Obélisque), Grand Médine et Grand Dakar enregistrent les plus fortes affluences, témoignant de leur importance dans le réseau de transport de la capitale. Les bus circulent tous les jours de la semaine, de 6h à 21h, offrant ainsi une flexibilité appréciée par les passagers.

Ce nouveau système de transport public vise à décongestionner les routes de Dakar, à réduire les temps de trajet et à offrir une alternative écologique aux modes de transport traditionnels. Les usagers semblent avoir rapidement adopté le BRT, attirés par la promesse d’un transport plus rapide et plus fiable.

Avec une capacité initiale encore sous-exploitée, le potentiel de croissance du BRT est énorme. L’ajout progressif des bus restants et l’extension du service à toutes les stations prévues permettront de desservir encore plus de quartiers et de répondre à la demande grandissante. Les responsables de Dakar Mobilité restent optimistes quant à l’impact à long terme du BRT sur la mobilité urbaine et l’environnement.

Le lancement du BRT à Dakar marque une étape importante dans l’amélioration des infrastructures de transport public de la ville. La réaction positive des usagers et le nombre impressionnant de passagers en seulement une semaine indiquent un avenir prometteur pour ce système de transport innovant. Le BRT se positionne déjà comme un élément clé pour un transport urbain plus durable et efficace à Dakar.

Rencontre bilatérale : Le ministre de la Santé Dr Ibrahima Sy reçoit les ambassadeurs de France et des USA

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a récemment tenu des audiences avec Madame Christine Fages, Ambassadrice de la France au Sénégal, et Monsieur Michael Raynor, Ambassadeur des USA au Sénégal. Ces réunions se sont déroulées en présence des collaborateurs des deux ambassadeurs et ont permis d’aborder divers sujets relatifs au partenariat entre leurs pays respectifs et le Sénégal dans le domaine de la santé.

Au cœur des discussions figuraient les appuis technique et financier apportés par la France et les États-Unis au secteur de la santé au Sénégal. Ces partenariats visent à renforcer les capacités du système de santé sénégalais à travers plusieurs initiatives clés.

L’un des sujets majeurs abordés lors de ces rencontres est le projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy), qui se concentre sur la production de vaccins. Ce projet est essentiel pour améliorer la souveraineté sanitaire du Sénégal en réduisant sa dépendance vis-à-vis des importations de vaccins. La collaboration avec la France et les États-Unis est cruciale pour le développement et la mise en œuvre de ce projet ambitieux.

La souveraineté pharmaceutique a également été au centre des discussions, avec un accent particulier sur le rôle de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique. Cet organisme est vital pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments disponibles sur le marché sénégalais. Le soutien technique et financier des partenaires internationaux est indispensable pour renforcer cette agence et garantir des standards élevés dans la production et la distribution des produits pharmaceutiques.

La formation du personnel de santé et la création d’emplois dans le secteur ont été identifiées comme des priorités. Des programmes de formation avancée, soutenus par des partenaires internationaux, permettront d’améliorer les compétences des professionnels de la santé sénégalais, contribuant ainsi à un meilleur service aux patients et à la création de nouvelles opportunités d’emploi.

Un autre point important abordé est la prévention et la prise en charge des maladies chroniques, qui connaissent une augmentation préoccupante au Sénégal. Le ministre a plaidé pour un soutien renforcé dans ce domaine, afin de mettre en place des stratégies efficaces pour lutter contre ces maladies et améliorer la qualité de vie des patients.

Pour conclure, Dr Ibrahima Sy a renouvelé son engagement à poursuivre et à renforcer la collaboration entre le Sénégal et ses partenaires internationaux. Il a exprimé sa gratitude pour l’appui constant et a souligné l’importance de ces partenariats pour le développement du secteur de la santé au Sénégal.

Cette série de rencontres témoigne de l’engagement commun des trois pays à travailler ensemble pour améliorer les infrastructures de santé et les services offerts à la population sénégalaise, en visant à construire un système de santé plus résilient et autonome.

Logements sociaux : Un nouveau projet pour l’accès à la propriété au Sénégal

Le mardi 21 mai 2024, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Bala Fofana, a effectué une visite au Pôle urbain de Daga Kholpa et à Yenne. Cette visite s’inscrit dans le cadre du lancement d’un nouveau projet d’accès à la propriété, destiné à remplacer l’ancien programme des 100 mille logements. Accompagné du Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et Logement, Momath Talla Ndao, ainsi que des autorités administratives et territoriales des communes de Diass et de Yenne, le ministre a échangé avec les populations et les divers acteurs concernés.

L’objectif principal de ce nouveau projet est de combler le déficit en logements, estimé à 300 mille unités. Le ministre Moussa Bala Fofana a souligné l’importance de ce programme pour faciliter l’accès à la propriété aux populations sénégalaises. Il a annoncé que le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour permettre aux citoyens d’acquérir un logement à moindre coût.

Pour assurer une transparence et une accessibilité optimales, une plateforme digitale sera mise en place. Celle-ci permettra aux populations d’obtenir des informations détaillées sur le projet, les promoteurs immobiliers et les banques partenaires. Cette initiative vise à simplifier les démarches administratives et à offrir un accès direct à toutes les informations pertinentes pour les futurs propriétaires.

Le ministre a également annoncé que des discussions sont en cours entre les promoteurs immobiliers, les banques et le ministère pour la formulation et la mise en œuvre du projet. Cette collaboration est essentielle pour assurer la viabilité financière et logistique du programme et pour garantir que les logements soient accessibles à tous.

Lors de cette visite, Moussa Bala Fofana a pu constater les difficultés rencontrées dans les lotissements et les délimitations à Daga Kholpa et à Yenne. Les échanges avec les populations locales ont été constructifs, et ces dernières ont exprimé leur satisfaction quant à la démarche participative adoptée par le ministre. Elles se sont engagées à soutenir activement la mise en œuvre du nouveau projet d’accès à la propriété.

Ce nouveau projet d’accès à la propriété marque une étape importante dans la politique de logement au Sénégal. En répondant aux besoins urgents de logements abordables et en impliquant directement les communautés locales, le gouvernement montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Le projet, qui sera bientôt présenté dans sa forme définitive, suscite déjà beaucoup d’optimisme parmi les populations concernées.

Drame conjugal à Cabrousse : Un homme se donne la mort par pendaison après une violente dispute

Cabrousse, une paisible localité près du Cap Roxo, a été le théâtre d’un drame bouleversant lundi soir. Un homme d’une cinquantaine d’années a mis fin à ses jours par pendaison dans les bois environnants, près d’un campement de pêcheurs. Le corps sans vie de l’homme a été découvert par la gendarmerie aux alentours de 02 heures du matin, marquant une nuit sombre pour la communauté locale.

Les informations recueillies indiquent que ce geste désespéré fait suite à une violente dispute entre l’homme et sa femme. Ce qui semblait être une querelle conjugale habituelle a rapidement dégénéré en une altercation physique intense. Blessée lors de la bagarre, la femme a dû être évacuée en urgence par les sapeurs-pompiers vers Ziguinchor pour recevoir des soins médicaux.

La gendarmerie, alertée par l’incident, a rapidement intervenu pour sécuriser la zone et lancer une enquête. Le corps de l’homme a été transporté à la morgue de Oussouye, où une autopsie sera probablement réalisée pour confirmer les circonstances exactes de la mort. Les autorités locales se sont également mobilisées pour fournir un soutien à la famille endeuillée et gérer les répercussions de cet événement tragique.

La nouvelle de ce drame a profondément choqué les habitants de Cabrousse, une communauté habituellement tranquille. Les voisins et les amis de la famille sont en état de choc, essayant de comprendre comment une dispute conjugale a pu mener à une issue aussi tragique. Les autorités sanitaires et sociales sont en place pour offrir un soutien psychologique à la femme blessée et aux proches affectés par ce drame.

Cet incident tragique souligne une fois de plus l’importance de la gestion des conflits conjugaux et de la prévention des violences domestiques. Les organisations locales et les autorités ont réitéré l’appel à la sensibilisation sur les moyens de résoudre les disputes de manière non violente et à chercher de l’aide avant que les situations ne deviennent incontrôlables.

La communauté de Cabrousse est en deuil suite à ce tragique événement. Les circonstances qui ont conduit à cette tragédie mettent en lumière la nécessité d’une intervention proactive pour prévenir de tels drames et soutenir les familles en crise.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Prix des semences d’arachide pour la campagne agricole 2024 : Un soutien crucial pour les agriculteurs

Dans un effort continu pour soutenir le secteur agricole et assurer la sécurité alimentaire, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a récemment annoncé les nouveaux tarifs des intrants pour la campagne agricole 2024/2025. Cette annonce, publiée par le ministre Mabouba Diagne, vise à faciliter l’accès des producteurs aux semences et plants à des prix subventionnés.

Selon la circulaire du ministère, le prix de cession des semences d’arachide pour les producteurs a été fixé avec attention. Les semences écrémées seront disponibles à 225 FCFA le kg, tandis que les semences de qualité supérieure, les semences-bases, seront vendues à 325 FCFA le kg. Cette mesure vise à encourager l’utilisation de semences de qualité, essentielles pour garantir des rendements agricoles optimaux.

Pour assurer la transparence et l’équité dans la distribution des intrants, des commissions locales de supervision, de contrôle et de distribution ont été créées sous la supervision des autorités administratives. De plus, la présence des Forces de défense et de sécurité lors de toutes les opérations de mise en place et de cession de semences et de plants garantira un processus sûr et ordonné.

Cette initiative démontre l’engagement continu du gouvernement envers le secteur agricole et sa volonté de soutenir les agriculteurs locaux. En offrant des semences de qualité à des prix abordables, le gouvernement cherche à renforcer la productivité et la compétitivité du secteur agricole, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la prospérité économique du pays.

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. « Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus, » confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


« Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables, » déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. « Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves, » plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

L’activiste Bah Diakhate face au procureur

Le coordonnateur des activistes républicains, Bah Diakhaté, sera présenté au procureur ce mercredi suite à son arrestation lundi dernier. Les enquêtes menées par la division des investigations criminelles (DIC) ont conduit à des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense envers une personne détenant des prérogatives présidentielles. En parallèle, le prêcheur Cheikh Tidiane Ndao est également en garde à vue pour les mêmes chefs d’inculpation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites légales de la critique politique dans le pays.

Bakary Sambe présente son nouvel ouvrage « Le Maroc africain : Trajectoire d’une ambition continentale » au Salon International de l’Édition et du Livre

Lors de la 29ème édition du Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL) à Rabat, Bakary Sambe a présenté son dernier ouvrage, « Le Maroc africain : Trajectoire d’une ambition continentale ». Dans cet ouvrage, Sambe explore les spécificités du Maroc en tant que nation africaine et met en lumière son engagement envers le continent. En soulignant l’africanité affirmée du Maroc et sa connectivité historique avec le reste du continent, Sambe démontre comment le pays a construit une diplomatie axée sur la réunification des liens communs.

L’auteur met en évidence la profondeur des relations entre le Maroc et l’Afrique, nourries par des siècles d’histoire partagée. Il souligne également la capacité du Maroc à construire une diplomatie basée sur la dimension culturelle, ce qui en fait un modèle pour d’autres pays africains. Sambe met en relief le rôle clé du Maroc en tant que pont entre les différentes régions du continent, soulignant l’importance d’un renforcement des partenariats économiques pour consolider davantage ces liens.

En plus de son analyse politique et économique, Sambe explore également le rôle du Maroc en tant que terre de ressourcement spirituel pour de nombreux Africains, notamment à travers la Tarika Tijania. Il examine en détail le discours historique prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Addis-Abeba en 2017, marquant le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, et son impact sur le pays et le continent.

La rencontre s’est conclue par la remise de « La Médaille de la Reconnaissance Africaine » à Bakary Sambe, en reconnaissance de ses contributions à la compréhension des dynamiques africaines et de ses efforts pour renforcer les liens entre le Maroc et le reste du continent. « Le Maroc africain : Trajectoire d’une ambition continentale » est un ajout significatif à la bibliographie sur les relations entre le Maroc et l’Afrique, offrant une analyse approfondie et nuancée de la position du Maroc en tant qu’acteur clé sur la scène africaine.

Conditions précaires à l’UADB : Les étudiants de Koungheul lancent un appel aux autorités

Dans un communiqué publié récemment, les étudiants originaires de Koungheul inscrits à l’Université de Bambey ont exprimé leur indignation face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. Avec un effectif dépassant la centaine, ces étudiants se retrouvent contraints de chercher un abri en dehors du campus. Ils lancent un appel pressant aux autorités départementales pour une amélioration de leur situation précaire.

Les étudiants soulignent les multiples obstacles auxquels ils font face, notamment le coût élevé des logements et l’insécurité alimentaire. Ils expliquent que l’Université de Bambey dispose seulement de quatre pavillons, ce qui ne suffit pas à accueillir tous les étudiants. Par conséquent, les étudiants de Koungheul sont contraints de se regrouper dans une seule maison pour y vivre ensemble.

Cette situation pénible pousse les étudiants à solliciter l’aide des autorités. Ils alertent sur l’urgence de la situation, mettant en garde contre une possible expulsion des logements faute de ressources financières suffisantes pour payer les loyers. Les étudiants appellent les autorités à reconnaître et à remédier aux conditions de vie déplorables auxquelles ils sont confrontés.

Cet appel des étudiants de Koungheul à l’UADB met en lumière la nécessité pour les autorités de prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie des étudiants et garantir leur bien-être sur le campus universitaire.

Thiès-Nord sous le choc : Un enseignant poignardé mortellement dans une agression tragique

La communauté de Thiès-Nord est plongée dans le deuil et le choc suite au meurtre tragique d’un jeune enseignant, Alain Kali, âgé d’une trentaine d’années. Originaire de la verte Casamance, Alain était marié à Lélliane et travaillait à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye.

L’incident s’est produit ce mardi 21 mai 2024, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Selon les premiers rapports, Alain aurait été mortellement agressé, poignardé alors qu’il rentrait chez lui après avoir quitté son établissement scolaire.

Le jeune enseignant, apprécié de ses collègues et de ses élèves, a succombé à ses blessures vers 18 heures, laissant derrière lui une communauté en état de choc et de profonde tristesse.

Cet acte de violence odieux a choqué la population locale et a suscité une vive émotion dans toute la région. Les autorités locales ont été appelées à agir rapidement pour traduire en justice l’auteur de cette agression brutale et pour renforcer la sécurité dans la région.

En cette période de deuil, la communauté de Thiès-Nord se rassemble pour soutenir la famille et les proches d’Alain Kali et pour exiger que justice soit rendue. Cet incident tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité de tous les membres de la société et de lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Keur Madiabel : 75% des maisons bâties sans titre de propriété, révèle le Maire

Le maire de Keur Madiabel, Abdoulaye Diatta, a révélé que 75% des maisons bâties dans cette commune ne disposent pas de titres de propriété, représentant 16,7% de l’assiette foncière. Cette déclaration a été faite lors d’une journée de restitution d’une étude sur la gestion foncière de la commune, tenue en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Wack Ngouna, Samba Adolphe Sidibé.

Une Révélation Préoccupante

Lors de cette rencontre, à laquelle ont participé les ressortissants de Keur Madiabel résidant dans d’autres localités du pays et de la diaspora, les participants ont exprimé leurs points de vue en visioconférence. La journée de restitution s’est déroulée en collaboration avec les autorités administratives et les services techniques déconcentrés responsables de la gestion foncière.

« Nous avions voulu disposer d’une cartographie des données foncières à travers des enquêtes qui nous ont permis de savoir qu’il y a un véritable souci, parce que 53% des sites ne sont pas valorisés. Ce qui constitue un problème, puisque 75% des maisons bâties n’ont pas de titre, et tout cela n’est que 16,7% de l’espace communal. Ça suffit largement pour s’inquiéter », a déclaré le maire Abdoulaye Diatta.

La Nécessité d’un Appui Institutionnel

Le maire a souligné que bien que la responsabilité d’une partie de la gestion foncière incombe à la municipalité, il est crucial de recevoir l’appui et l’accompagnement des autorités régionales, départementales et territoriales pour mener à bien cette mission. « Il est clair que le maire a la responsabilité d’une partie de la gestion du foncier, mais il va sans dire que sans l’appui et l’accompagnement des autorités régionales, départementales et territoriales, nos missions ne vont pas pouvoir se mener », a-t-il ajouté.

Vers une Gouvernance Foncière Innovante

Abdoulaye Diatta a insisté sur l’importance de laisser aux générations futures un héritage pertinent en matière de gouvernance foncière, permettant d’apporter des solutions innovantes et opérationnelles. « Nous avons un système de digitalisation à travers un système d’information intégré du foncier pour pouvoir, à l’avenir, prendre les meilleures décisions adossées sur des données scientifiques palpables », a-t-il assuré.

Cette rencontre a mis en lumière les défis cruciaux auxquels est confrontée la commune de Keur Madiabel en matière de gestion foncière. La volonté affichée par les autorités locales de collaborer étroitement avec les instances régionales et de moderniser la gestion foncière grâce à la digitalisation laisse espérer des améliorations significatives pour l’avenir. Les initiatives prises aujourd’hui pourraient bien définir les contours d’une gestion foncière plus efficace et transparente, offrant une meilleure sécurité juridique aux habitants de Keur Madiabel.

Restitution d’enregistrements audios d’anciens soldats Sénégalais par Berlin : Une nouvelle page de l’histoire

Les autorités sénégalaises ont récemment reçu des archives sonores inestimables provenant d’Allemagne, documentant les expériences d’anciens combattants sénégalais capturés et détenus dans des camps allemands pendant la Première Guerre mondiale. Cette restitution a été officiellement annoncée par le professeur Hamady Bocoum, directeur général du Musée des Civilisations Noires, lors d’une conférence de presse.

Ces enregistrements, réalisés entre 1915 et 1918 dans un camp de prisonniers musulmans à Wünsdorf, près de Berlin, offrent un aperçu unique des vies et des cultures de ces soldats capturés, majoritairement des tirailleurs sénégalais. « Il s’agit pour la plupart de tirailleurs de la Première Guerre mondiale, prisonniers capturés, mais relativement bien traités. Une mosquée avait même été construite pour eux par les Allemands, qui souhaitaient en savoir plus sur la culture de ces soldats noirs, » a expliqué Hamady Bocoum.

Une Découverte Récente mais Historique

Ce trésor historique, constitué de près de 200 enregistrements authentiques dans 70 langues, a été conservé et numérisé par les autorités allemandes. « Cela fait moins de six mois que l’on a découvert ces enregistrements. C’est une forme de restitution immatérielle, » a précisé Bocoum. Il a également souligné que cette approche de numérisation permet de transporter et de préserver les contenus sans risquer d’endommager les supports originaux, souvent fragiles.

Un Patrimoine Immatériel de Valeur

Ces documents sonores ne concernent pas uniquement le Sénégal. Ils sont également pertinents pour la Gambie, la Guinée et d’autres régions d’Afrique d’où provenaient les tirailleurs sénégalais. Les enregistrements comprennent des chants traditionnels, des « khassaïdes », des contes et des anecdotes qui peuvent enrichir notre compréhension des cultures et des langues africaines de l’époque.

« Les cultures évoluent, et avoir des éléments de langage d’il y a plus de 100 ans, les comparer aux éléments de langage actuels, donne une dimension diachronique qui permet de voir et de comprendre comment les langages ont pu évoluer, » a noté Bocoum.

Diffusion et Valorisation

Les autorités sénégalaises vont maintenant travailler à identifier les langues et les communautés représentées dans ces enregistrements. Cela se fera par le biais de recherches, de diffusions sur les radios et les réseaux sociaux, et d’interprétations culturelles. « On va essayer de voir comment, par les recherches, la diffusion, on peut retrouver les communautés. Les chants ont été enregistrés en 1915 […] et on ne connaissait pas leur existence, » a souligné Bocoum.

Un Partenariat Culturel et Historique

La restitution de ces enregistrements a été marquée par la présence de plusieurs spécialistes de la culture et de l’histoire, y compris le professeur Lars-Christian Koch, directeur du Musée d’ethnologie de Berlin et du Musée d’art asiatique, et Hartmut Dorgerloh, directeur général du Humboldt Forum à Berlin. Des experts sénégalais tels que le docteur Massamba Guèye et le professeur de littérature Ibrahima Wane ont également participé à cette initiative.

Cette restitution s’inscrit dans un effort plus large de reconnaissance et de valorisation du patrimoine culturel immatériel africain. En ramenant ces voix du passé au présent, le Sénégal et l’Allemagne contribuent à une meilleure compréhension et à une appréciation plus profonde des contributions et des sacrifices des tirailleurs sénégalais pendant la Grande Guerre.

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Affaire Keur Yeurmandé : Fin des auditions pour toutes les personnes inculpées

Les auditions dans le cadre du scandale de la pouponnière de Keur Yeurmandé ont été conclues, marquant une étape cruciale dans cette affaire. Toutes les personnes inculpées ont été entendues par le juge d’instruction, dont Ndella Madior Diouf, la principale accusée.

À la clôture des auditions, la direction de la pouponnière et ses avocats ont saisi l’occasion pour demander une libération provisoire pour Ndella Madior Diouf.

Rappelons que Ndella Madior Diouf avait été placée en détention provisoire par le Doyen des Juges, après deux renvois du parquet. Les charges retenues contre elle incluent la traite de personnes, l’exercice illégal de la profession de médecine, la privation de nourriture et de soins ayant entraîné la mort sans intention homicide, ainsi que l’obtention frauduleuse de certificats d’inhumation.

Son arrestation a été déclenchée par la diffusion de vidéos troublantes sur les réseaux sociaux, révélant les conditions de vie déplorables des enfants accueillis dans la pouponnière de Keur Yeurmandé.

L’affaire reste à suivre de près alors que les autorités judiciaires continuent leur enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui a profondément choqué le pays.

Tension au Marché de Sandaga : Les Commerçants Dénoncent l’Exclusion et Pointent du Doigt le Maire Alioune Ndoye

Une atmosphère tendue régnait ce mardi matin au marché de Sandaga, où les commerçants expriment leur frustration face à leur exclusion du processus de reconstruction. La situation a atteint un point de rupture avec l’interdiction d’accès décrétée par les autorités municipales.

Le collectif des commerçants, réuni pour une visite sur les lieux, a été surpris par le refus catégorique de pouvoir entrer. « Nous dénonçons cette exclusion car, avant la reconstruction, des engagements avaient été pris par l’ancien Président Macky Sall, notamment celui d’impliquer les bénéficiaires et les acteurs du marché à chaque étape des travaux », a déclaré Djiby Diakhaté, porte-parole du collectif, lors d’une intervention sur la Rfm.

Les doigts accusateurs se dirigent fermement vers le maire de Dakar plateau, Alioune Ndoye, pour non-respect des engagements pris. « Malgré nos multiples demandes d’audience adressées depuis plus de deux ans, il refuse de nous recevoir et de nous impliquer dans le processus de reconstruction du marché Sandaga », a déploré Djiby Diakhaté.

Cette situation soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’inclusivité du processus de reconstruction du marché de Sandaga, laissant les commerçants dans une impasse et alimentant leur sentiment de frustration et d’abandon. Les autorités locales sont appelées à réagir rapidement pour apaiser les tensions et rétablir le dialogue avec les acteurs concernés.

« African Lion 2024 » : Un Exercice Militaire International Déployé à Dodji

Le centre d’entraînement tactique des armées sénégalaises de Dodji, situé dans le nord du pays, est le théâtre de l’opération « African Lion 2024 », un exercice militaire multinational d’une dizaine de jours orchestré par le commandement des États-Unis pour l’Afrique, selon des sources sécuritaires.

« African Lion 2024 », lancé lundi dernier, est un exercice interarmées et multinational visant à renforcer les capacités communes de défense des armées pour contrer les menaces internationales et les organisations extrémistes violentes, a précisé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

Plus de 900 militaires américains, hollandais et sénégalais participent à cette manœuvre militaire à Dodji, dans la région de Louga, indique le communiqué de la DIRPA. En outre, d’autres pays et organisations régionales sont représentés en tant qu’observateurs, dans le but d’améliorer l’interopérabilité des forces armées des pays partenaires.

L’édition 2024 de ces manœuvres militaires est simultanément organisée dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, selon le communiqué.

Cette initiative vise à renforcer la coopération militaire internationale, à développer les capacités opérationnelles des forces armées africaines et à promouvoir la stabilité régionale. En offrant une plateforme d’entraînement et d’échange d’expertise, « African Lion 2024 » contribue à l’amélioration de la sécurité et de la défense sur le continent africain.

Commissaire Gnima Diédhiou : La Consécration d’un Rêve d’Enfant

La commissaire centrale de Louga, Gnima Diédhiou, incarne l’idéal d’une carrière policée vécue comme une vocation. Animée par une volonté farouche de rendre justice et de servir la société, elle a réalisé un rêve d’enfance en intégrant les rangs de la Police nationale.

Un Rêve d’Enfant Devenu Réalité

Gnima Diédhiou n’a pas choisi la police par hasard. Dès son jeune âge, elle ressentait le besoin de contribuer à la justice sociale. ‘’Parfois, il vous arrive de vivre ou d’être témoin de faits ou d’événements qui vous hantent et vous pensez qu’embrasser un métier peut vous permettre d’aider à rendre justice’’, confie-t-elle.

En intégrant la Police nationale, elle a découvert que son travail allait bien au-delà des simples actions de maintien de l’ordre. ‘’C’est un métier noble qui permet de réparer certaines injustices’’, affirme-t-elle, insistant sur l’importance d’aimer son métier pour s’y investir pleinement.

Des Souvenirs Marquants à Bambey

Parmi les nombreuses affectations de la commissaire Diédhiou, celle de Bambey reste gravée dans sa mémoire. Elle y a dirigé le commissariat urbain, établissant une relation exceptionnelle avec les étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey. ‘’Il y avait une entente parfaite entre les étudiants et la police’’, se souvient-elle avec enthousiasme.

Cette relation de confiance était telle que les étudiants la considéraient comme leur intermédiaire avec les autorités universitaires. ‘’Un jour, certains étudiants avaient barré la voie publique. J’ai appelé leur responsable pour lui dire qu’ils m’avaient trahie. Mais, il m’a juré que sa structure n’en faisait pas partie’’, raconte-t-elle.

Dialogue et Fermeté

Pour Gnima Diédhiou, le dialogue est essentiel dans son métier. ‘’Les gens viennent au commissariat parce qu’ils ont des problèmes ou ils ont besoin d’être orientés’’, explique-t-elle. Cependant, elle sait aussi faire preuve de fermeté quand il le faut. ‘’Quand on porte la tenue, on est commissaire de police exerçant un métier qui exige de l’écoute et du dialogue, mais également de la rigueur’’, déclare-t-elle.

Un Parcours Exemplaire

Née en 1989, Gnima Diédhiou a suivi une formation rigoureuse à l’École nationale de police et de la formation permanente (ENPFP). Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée Limamoulaye, elle a poursuivi ses études à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où elle a obtenu une maîtrise en Droit avant d’intégrer la police.

Après sa formation de deux ans à l’École nationale de Police, elle a effectué un stage au Groupement mobile d’intervention (GMI) et a ensuite travaillé comme formatrice des cadres à l’École de police. Elle a dirigé successivement les commissariats urbains de Ndorong à Kaolack, puis de Bambey, avant de prendre les rênes du commissariat central de Louga en août 2023.

Un Engagement sans Failles

Depuis qu’elle a embrassé la carrière policière, la commissaire Gnima Diédhiou n’a cessé de s’investir pour assurer la sécurité et le bien-être des populations qu’elle sert. ‘’Je rends grâce au Tout-puissant parce que depuis que j’ai embrassé le métier, j’arrive à faire de mon mieux pour prendre en charge les préoccupations sécuritaires des populations afin de les satisfaire’’, se félicite-t-elle.

Gnima Diédhiou continue de vivre son rêve d’enfant, alliant passion et professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, et incarnant l’exemple d’une femme déterminée à faire régner la justice et la paix dans sa communauté.

Offense au Premier ministre : L’imam Cheikh Tidiane Ndao sera présenté au procureur demain mercredi

L’affaire de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, connu pour ses prêches enflammés, prend une nouvelle tournure. Arrêté ce matin à 6 h 10 à son domicile de Castors par la Division des investigations criminelles (DIC), l’imam sera présenté au procureur de la République demain mercredi, selon des informations obtenues par Seneweb.

L’imam Cheikh Tidiane Ndao est actuellement placé en garde à vue pour des charges de diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal). Les accusations portent sur des propos graves tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, impliquant celui-ci dans des affaires d’homosexualité.

Le procureur de la République, saisi d’office de cette affaire, a ordonné l’arrestation de l’imam en raison de la gravité des accusations portées. Cette intervention rapide souligne l’importance accordée par les autorités à la protection de l’image et de l’honorabilité des personnalités exerçant des fonctions étatiques.

Cette arrestation fait suite à une série de déclarations controversées de l’imam Ndao, qui ont suscité des réactions diverses au sein de la société sénégalaise. Les accusations contre le Premier ministre Sonko ont particulièrement attiré l’attention et provoqué une réaction immédiate des autorités judiciaires.

La communauté sénégalaise et les observateurs internationaux suivent de près l’évolution de cette affaire. Le traitement judiciaire de l’imam Ndao et les décisions qui en découleront pourraient avoir des répercussions importantes sur la liberté d’expression et la gestion des accusations diffamatoires au Sénégal. En attendant sa comparution devant le procureur, l’imam reste en garde à vue, et les discussions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités des leaders d’opinion continuent de faire rage.

La journée de demain sera cruciale pour déterminer la suite judiciaire de cette affaire et pourrait établir des précédents importants pour les futurs cas de diffamation et de fausses nouvelles impliquant des personnalités publiques.

Affaire Bah Diakhaté : Le dernier développement de l’enquête

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour ses critiques virulentes à l’encontre des autorités, a été arrêté et placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République. Après avoir passé la nuit au commissariat du Plateau, il a été transféré ce matin à la Division des investigations criminelles (DIC) pour la suite de l’enquête.

Selon des sources de Seneweb, Bah Diakhaté devait initialement être déféré au parquet ce mardi, mais cette procédure a été reportée. Il devrait désormais être présenté au procureur mercredi, sauf changement de programme. Les charges retenues contre lui sont la diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, et l’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

L’affaire ne s’arrête pas à Bah Diakhaté. L’imam Cheikh Tidiane Ndao est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir tenu des propos diffamatoires et mensongers, visant à discréditer des figures importantes du gouvernement.

Cette arrestation a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal. Gassama a exprimé sa préoccupation quant à l’emprisonnement pour des délits liés à la liberté d’expression, rappelant que des instances régionales et internationales recommandent la dépénalisation de ces infractions. Il a appelé les nouvelles autorités à éviter les erreurs du passé, en privilégiant des poursuites civiles pour obtenir réparation plutôt que des peines de prison.

Le développement de cette affaire sera suivi de près, alors que le pays s’interroge sur l’équilibre entre la liberté d’expression et la protection contre la diffamation et les fausses nouvelles. Les réactions et les décisions judiciaires à venir auront un impact significatif sur le paysage politique et social du Sénégal, testant la capacité du gouvernement à gérer de manière équilibrée les droits et les responsabilités de ses citoyens.

Arrestation de Bah Diakhaté : Seydi Gassama exhorte le nouveau gouvernement à ne pas suivre les pas de Macky Sall

L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Division des investigations criminelles après avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette arrestation a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux et parmi les défenseurs des droits de l’homme. Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International/Sénégal, a exprimé son point de vue sur la situation.

Seydi Gassama a reconnu la gravité et le caractère diffamatoire des propos de Bah Diakhaté. Cependant, en tant que défenseur des droits humains, il a insisté sur l’importance de respecter les principes du droit international et les décisions des juridictions régionales, notamment la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon ces décisions, les peines de prison pour des infractions telles que la diffamation et les injures publiques devraient être dépénalisées.

« Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du Premier ministre qui sont des propos graves et qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation de défense des droits humains par rapport à ces infractions n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, elle est fondée sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales, en l’occurrence la Cour de justice de la CEDEAO et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui demandent que les peines de prison pour ces infractions qui portent notamment sur la diffamation, les injures publiques soient dépénalisées, » a déclaré Seydi Gassama sur RFM.

Il a ajouté que lorsqu’une personne se sent diffamée, elle devrait pouvoir engager des poursuites civiles pour obtenir réparation, mais ne devrait pas être emprisonnée pour ces délits. Gassama a exhorté les nouvelles autorités à éviter les erreurs du régime précédent de Macky Sall, qui emprisonnait systématiquement les personnes pour des délits liés à la liberté d’expression.

« Nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison simplement parce qu’il a commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas être répété dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays. Elles doivent éviter à tout prix de tomber dans le même piège que l’ancien régime, à savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent ces délits liés à la liberté d’expression. Ils doivent les limiter à tout prix parce que ce sont ces emprisonnements qui ont rendu impopulaire le régime précédent et qui ont presque causé sa chute, » a-t-il soutenu.

La position de Seydi Gassama met en lumière les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités du Sénégal en matière de respect des droits de l’homme et de liberté d’expression, soulignant la nécessité de réformes pour éviter la répétition des erreurs du passé.

Notto Diobass : Un foyer de mal gouvernance et d’injustices sociales, selon des habitants

Les habitants de la commune de Notto Diobass, située dans le département de Thiès, ont exprimé leur frustration ce week-end, dénonçant la mal gouvernance et les injustices sociales persistantes dans leur localité. Selon eux, la commune ne doit pas être négligée dans le cadre de la nouvelle politique de redressement menée par le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Ousmane Sonko et le gouvernement, intitulée « JUB-JUBAL-JUBANTI ».

Bara Thiamandela, porte-parole des habitants, a vigoureusement critiqué le maire Alioune Sarr, le tenant pour principal responsable des problèmes de la commune. Il a rappelé que les habitants de Diobass ont soutenu Alioune Sarr de manière conséquente, l’élisant comme Président du Conseil Rural (PCR) en 2009 et maire en 2014 et 2022. Grâce à cette confiance, Sarr a également été ministre sous le régime du président sortant Macky Sall de 2013 à 2022, soit près de dix ans.

Cependant, malgré cette longue période de pouvoir, les habitants de Diobass continuent de souffrir de divers problèmes. Parmi les principaux griefs, Thiamandela a listé le manque d’eau potable, le bradage foncier, l’enclavement causé par l’autoroute à péage Ila Touba, les difficultés d’accès à l’état civil, l’absence de soins médicaux de qualité, le manque de formation et d’emploi pour les jeunes et les femmes, ainsi que l’absence de soutien pour les étudiants de la commune.

Thiamandela a également accusé Alioune Sarr de déserter la mairie et de ne plus s’intéresser aux affaires de la communauté de Diobass, affirmant qu’il a trahi les habitants de la commune.

Il a particulièrement souligné le problème du manque d’eau potable, qualifiant cette situation d’injustice sociale imputable aux régimes des présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Le programme Notto-Ndiosmone-Palmarin sous Wade et le projet KMS3 sous Macky Sall, avec la présence de l’entreprise Aquatech, n’ont pas réussi à résoudre cette crise, a-t-il affirmé.

De plus, Thiamandela a dénoncé l’impact de l’autoroute à péage Ila Touba, qui a coupé une partie de l’arrondissement de Notto Diobass, et les graves problèmes liés à l’accès à l’état civil. Il a également pointé du doigt l’accaparement illégal des terres de Diobass, une situation foncière chaotique qui crée des conflits entre parents, entre la mairie et la communauté, et entre les habitants et les promoteurs immobiliers.

Enfin, Thiamandela a critiqué la gestion des affaires publiques locales, appelant à une meilleure prise en charge des besoins de la communauté et à une gouvernance plus transparente et efficace.

Les habitants de Notto Diobass espèrent que la nouvelle équipe dirigeante du pays prendra en considération leurs préoccupations et mettra en œuvre des solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et apporter un développement durable à leur commune.

Escroquerie au Foncier : Une Société Perdue de Plus de 100 Millions F CFA, Un Prisonnier Impliqué

Le promoteur immobilier N. Sarr, directeur de « Azs Engeneering », se retrouve au cœur d’une nouvelle affaire de fraude foncière alors qu’il est déjà détenu à la Maison de correction de Sébikotane. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Sarr a été extrait de sa cellule le 16 mai dernier pour être interrogé par la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Djibril Sakho, Directeur général de la société « Galaxie Group SA », devant le procureur de la République.

La plainte de Djibril Sakho accuse N. Sarr d’escroquerie au foncier portant sur 180 terrains. Selon Sakho, Sarr aurait perçu 114 millions de francs CFA sans réaliser les travaux de terrassement du site « Malika 2 ». Cette accusation est soutenue par des attestations et des actes de cession signés par le prévenu, qui ont été utilisés comme preuves lors de l’enquête.

Au cours de l’enquête, N. Sarr a avoué avoir mandaté M. Samb, le directeur de la société « Samb Consulting », pour la commercialisation du site. M. Samb, qui est actuellement en fuite, est activement recherché par les autorités. Les deux hommes sont désormais poursuivis pour association de malfaiteurs et escroquerie au foncier.

Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des transactions foncières au Sénégal et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les investisseurs et promoteurs immobiliers. Les autorités continuent de mener des investigations pour retrouver M. Samb et apporter une conclusion à cette affaire.

La communauté des affaires et les investisseurs attendent avec impatience les résultats de l’enquête, espérant que justice sera rendue et que de telles escroqueries seront éradiquées pour protéger les intérêts des entreprises et des particuliers engagés dans le secteur immobilier.

Mouvement d’humeur : L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales décrète 96 heures de grève

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a entamé un mouvement de grève de 96 heures, qui a débuté le 21 mai et se prolongera jusqu’au 24 mai. Ce mouvement vise à exprimer le mécontentement des travailleurs face aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du dernier conseil interministériel.

Lors du conseil interministériel, Ousmane Sonko a affirmé que le système de rémunération dans la fonction publique ne devrait pas se spécifier pour les agents des collectivités territoriales. Il a qualifié ce système de « démagogique » et a accusé les gestions passées depuis les années 2000 d’avoir déstructuré la rémunération par une approche sectorielle.

Les propos du Premier ministre ont suscité une vive réaction de la part des travailleurs des collectivités territoriales. Ils estiment que leurs revendications légitimes concernant la revalorisation de leurs salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail sont ignorées. Ils dénoncent également l’absence de dialogue constructif avec le gouvernement et le manque de mesures concrètes pour résoudre leurs problèmes.

La grève de 96 heures a déjà commencé à perturber plusieurs services publics locaux, affectant ainsi la vie quotidienne des citoyens. Les conséquences de cette grève se font sentir dans divers domaines, montrant l’importance des travailleurs des collectivités territoriales dans le fonctionnement des services publics.

L’Intersyndicale appelle le gouvernement à reconsidérer sa position et à engager des négociations sérieuses pour répondre aux attentes des travailleurs. Ils insistent sur le besoin urgent d’un dialogue constructif et de solutions concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et revaloriser leurs salaires.

Ce mouvement de grève s’inscrit dans un contexte plus large de mécontentement au sein de la fonction publique. De nombreux agents réclament une révision globale du système de rémunération et des conditions de travail. Les syndicalistes avertissent que sans réponse adéquate du gouvernement, d’autres actions de protestation pourraient suivre dans les semaines à venir.

La grève de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales illustre le profond mécontentement des agents face aux positions du gouvernement. Alors que les services publics locaux sont perturbés, l’appel à des négociations sérieuses résonne avec insistance. Les prochaines actions du gouvernement seront déterminantes pour apaiser les tensions et trouver une solution durable aux revendications des travailleurs.

Outrage au Premier Ministre Ousmane Sonko : L’Imam Cheikh Tidiane Ndao Arrêté par la Division des Investigations Criminelles

Le climat politique et social au Sénégal se tend davantage avec l’arrestation récente de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, une figure religieuse bien connue. Ce dernier a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) ce matin à son domicile situé à Castors, Dakar.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao a eu lieu à l’aube, précisément à 6 h 15, par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Dic. Selon des sources de Seneweb, l’imam est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Dic où il est soumis à un interrogatoire formalisé par procès-verbal.

L’imam Ndao est accusé d’avoir tenu des propos outrageants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko, particulièrement sur la délicate question de l’homosexualité. Cette arrestation survient après celle de l’activiste Bah Diakhaté, signalant une intensification des mesures prises contre les discours jugés offensants envers les hautes autorités du pays.

Selon les informations disponibles, l’arrestation de Cheikh Tidiane Ndao découle d’une autosaisine du procureur de la République. Cette démarche vise à répondre de manière proactive aux infractions présumées, sans attendre une plainte formelle.

L’arrestation de l’imam Ndao suscite déjà de vives réactions au sein de la communauté religieuse et parmi les militants des droits civiques. Beaucoup voient dans cette mesure une tentative de museler les voix dissidentes et de restreindre la liberté d’expression, notamment sur des sujets aussi sensibles que l’homosexualité. La communauté attend avec impatience les développements de cette affaire et espère que la justice se montrera équitable.

Cette série d’arrestations intervient dans un contexte où les débats sur les droits et les libertés individuelles sont particulièrement vifs au Sénégal. La question de la criminalisation de l’homosexualité reste un sujet de division profonde, tant au niveau politique que social. Ousmane Sonko, qui a récemment réaffirmé sa position sur cette question lors d’une conférence avec Jean-Luc Mélenchon, a déclaré que ce thème pourrait devenir un « casus belli » dans les relations entre l’Occident et des pays comme le Sénégal.

L’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao par la Dic ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Tandis que les autorités poursuivent leurs efforts pour contrôler les discours publics, la société civile et les défenseurs des droits de l’homme continuent de surveiller de près les actions gouvernementales. Le sort de l’imam Ndao et l’issue de cette affaire resteront des indicateurs clés de l’état des libertés au Sénégal.

Le Journaliste Ayoba Faye de Walfadjiri Victime d’une Agression à Cambérène

Un incident choquant a frappé la communauté journalistique sénégalaise. Ayoba Faye, journaliste émérite du groupe Walfadjiri, a été victime d’une violente agression hier, lundi, à Cambérène. L’information a été relayée par son collègue Malang Sané.

Selon les premiers témoignages, Ayoba Faye a été pris pour cible par des agresseurs non identifiés alors qu’il se trouvait à Cambérène. Ces derniers ont non seulement agressé physiquement le journaliste, mais ont également emporté tous ses bagages. Parmi les objets volés, se trouvait son passeport, un document essentiel pour tout professionnel, particulièrement dans le milieu du journalisme où les déplacements sont fréquents.

La nouvelle de cette agression a rapidement fait le tour des rédactions et des réseaux sociaux, suscitant une vague d’indignation et de solidarité envers Ayoba Faye. Ses collègues de Walfadjiri, ainsi que d’autres professionnels des médias, ont exprimé leur soutien et leur inquiétude face à cette montée de l’insécurité qui cible de plus en plus souvent les journalistes.

Cet incident met en lumière une préoccupation croissante concernant la sécurité des journalistes au Sénégal. La profession, déjà sous pression en raison de la nature souvent sensible des informations traitées, fait face à des risques accrus sur le terrain. Les agressions et les vols ne sont malheureusement pas des incidents isolés, et des mesures plus strictes sont demandées pour protéger les professionnels des médias.

En réponse à cette agression, de nombreuses voix s’élèvent pour appeler les autorités sénégalaises à renforcer la sécurité dans les zones à risque et à garantir une meilleure protection pour les journalistes. Il est crucial que des enquêtes soient menées de manière diligente et que les auteurs de ces actes soient traduits en justice.

La communauté journalistique attend avec impatience des nouvelles sur l’état de santé de Ayoba Faye et espère que ses agresseurs seront rapidement appréhendés. Cet incident rappelle tristement les dangers auxquels sont exposés ceux qui, au quotidien, s’efforcent de rapporter des informations cruciales au public. En attendant, le soutien à Ayoba Faye ne faiblit pas, et des initiatives pour renforcer la sécurité des journalistes sont plus que jamais nécessaires.

Paris Accueille une Conférence Internationale sur l’Islam Soufi et les Défis de la Mondialisation

À partir de ce jeudi, Paris devient le centre d’une importante conférence internationale sur l’Islam soufi, organisée par le Dahira Sop Naby de France et la Cellule Zawiya Tijaniyya du Sénégal. Cette rencontre de trois jours, inscrite dans le cadre des « Journées culturelles Serigne Babacar Sy », a pour thème principal « Islam soufi et défis de la mondialisation ». L’objectif est de « contribuer à la co-construction de solutions universelles recherchées pour bâtir un monde de paix et de dialogue ».

Dans un contexte mondial marqué par une crise des valeurs et des identités, cette conférence vise à fournir une plateforme de réflexion et d’échange. Elle se concentre sur la façon dont une réponse sénégalaise et africaine pourrait adresser les crises actuelles du monde musulman. La conférence s’inscrit également dans un effort plus large pour promouvoir un Islam ouvert, intégratif, et engagé dans le dialogue des cultures.

Des spécialistes, chercheurs érudits, et citoyens engagés participeront à cette rencontre. Les débats seront structurés autour de deux thèmes principaux. Le premier panel, intitulé « Islam ouvert, intégration et dialogue des cultures », sera animé par le Professeur Bakary Sambe, enseignant-chercheur au Centre d’étude des religions du Sénégal.

Le deuxième panel abordera la thématique « Vivre en France et être musulman : Entre spiritualité et citoyenneté agissante », et sera animé par Mohamed Bajrafil, théologien, essayiste, et Ambassadeur des Comores à l’UNESCO.

En outre, le Professeur Mbaye Thiam, archiviste et historien sénégalais, discutera de « la vision universaliste dans la pensée et l’action de Cheikh El Hadj Malick Sy et l’École de Tivaouane ». Il sera accompagné de Gregory Vandame, islamologue et chercheur en soufisme classique, qui abordera la notion de la « communauté du juste milieu » dans le Coran, considérée comme un fondement de l’Islam soufi.

Le Professeur Abdoul Aziz Kébé de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), spécialiste en droit et civilisations islamiques, prendra également part aux travaux, apportant son expertise sur le sujet.

Cette conférence est une occasion unique de réunir des voix diverses et érudites pour discuter des défis contemporains auxquels fait face l’Islam soufi dans un monde globalisé. En favorisant le dialogue interculturel et la réflexion commune, cet événement aspire à jeter les bases d’une cohabitation pacifique et harmonieuse, répondant ainsi aux besoins pressants de notre époque.

Les portables de Khalifa Sall volés lors de la levée du corps de Gaston Mbengue

Lors de la levée du corps de Gaston Mbengue, l’ancien promoteur de lutte décédé le 1er mai, Khalifa Sall a été victime d’un grand préjudice. Selon Les Échos, un ou des voleurs ont dérobé les portables du leader de Taxawu Sénégal. Cette situation a rendu impossible tout contact avec Khalifa Sall, coupé du monde par le voleur. Les proches ont dû passer par la famille pour avoir des nouvelles de l’homme politique.

Un don de livres d’une valeur de 6 millions de FCFA au Lycée de Kidira

L’Association des ressortissants de l’arrondissement de Kidira et environs en France (Arakef) a effectué un geste louable en remettant un don de livres et d’œuvres d’une valeur estimée à six millions de FCFA au lycée de Kidira.

Ce don consiste en 1.049 livres, représentant une somme considérable en ressources éducatives, financé entièrement par l’Arakef, une association composée de ressortissants de 15 villages de la commune de Kidira, basée en France. Cette initiative vise à soutenir l’éducation et l’accès à la culture dans la région, offrant ainsi aux étudiants et aux enseignants des ressources supplémentaires pour enrichir leur apprentissage et leur enseignement.

Lors de la cérémonie de remise du don, qui s’est tenue en présence du sous-préfet de Bélé, des autorités locales et des chefs d’établissements, le Secrétaire général de l’association, Mamoudou Ka, a souligné l’engagement continu de l’Arakef envers le développement de l’éducation à Kidira. Il a rappelé que l’association avait déjà contribué à la construction du lycée en 2018, pour un montant de plus de 219 millions de FCFA, et à son extension en 2021, avec un investissement de 115 millions de FCFA.

Cette action de solidarité et d’investissement dans l’éducation démontre l’importance de la collaboration entre la diaspora sénégalaise et les communautés locales pour améliorer les infrastructures éducatives et favoriser l’épanouissement des jeunes. Elle témoigne également de l’attachement des ressortissants de Kidira à leur terre d’origine et à l’éducation de ses habitants, en dépit de la distance qui les sépare.

Migration Irrégulière : Une Persistance Alarmante du Phénomène

Malgré les efforts déployés pour lutter contre la migration irrégulière, celle-ci continue de hanter les côtes sénégalaises, alerte le président de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (UNAPAS), Makka Dieye. Pour lui, l’accalmie apparente n’est qu’une illusion, car de nombreuses familles sont toujours dans l’angoisse, cherchant désespérément leurs proches disparus en mer.

Entre avril et mai seulement, quatre pirogues ont quitté le pays, avec des conséquences tragiques. Deux pirogues parties de Joal le 21 avril restent introuvables, emportant avec elles un nombre indéterminé de passagers. Une autre pirogue, partie d’Abéné, a dérivé pendant 14 jours en mer avant de s’échouer à Nouadhibou, avec huit morts à bord. Une troisième, partie de Yenne, a également disparu en mer, avec des mineurs à son bord. Plus récemment, le 18 mai, une autre pirogue a quitté Joal, ajoutant à la liste des disparitions.

Makka Dieye exprime des craintes légitimes quant au sort des migrants, surtout en cette période où les conditions météorologiques en mer sont particulièrement difficiles, avec des vents forts. Il appelle ainsi le président Bassirou Diomaye à prendre des mesures urgentes pour endiguer ce fléau, soulignant que malgré les dangers évidents, les jeunes continuent de risquer leur vie dans l’espoir d’une vie meilleure ailleurs. Il déplore également le silence qui entoure ce phénomène persistant, appelant à une action concertée pour y faire face.

La persistance de la migration irrégulière représente un défi majeur pour les autorités sénégalaises et la communauté internationale dans son ensemble. Il est impératif de renforcer la sensibilisation, de mettre en place des mesures de prévention et d’offrir des alternatives viables à ceux qui envisagent de migrer de manière irrégulière. En attendant, les drames en mer continuent de se dérouler, laissant derrière eux des familles brisées et des vies perdues.

Le « Wass » : Une Boisson qui Cartonne pour la Journée Internationale du Thé

À l’occasion de la Journée Internationale du Thé célébrée le 21 mai, Seneweb met en lumière le succès du « Wass », une variété de thé qui a conquis le cœur des Sénégalais. Cette boisson est vendue à chaque coin de rue aux côtés du café, du célèbre café Touba et d’autres boissons chaudes. Le « Wass » est une infusion composée de thé vert, de menthe, de gingembre, de citron, de pastilles et de clou de girofle, bouillis ensemble. Du sucre est ajouté à l’infusion avant d’être servi dans une tasse, généralement vendue à 100 ou 150 F CFA. Les jeunes en sont particulièrement friands.

Le « Wass » est disponible partout, notamment à Pikine, où Cheikh Diagne a établi son petit commerce depuis huit mois. Vêtu d’un jean bleu et d’un t-shirt noir, il parcourt les rues sous le soleil chaud, proposant son infusion à ses clients habituels. Il prépare son « Wass » chaque matin chez lui et se rend chez ses clients pour répondre à la demande croissante.

« Je ne regrette pas d’avoir porté mon choix sur ce boulot. Je réalise des économies. Je subviens à mes besoins et à ceux de ma famille », déclare-t-il, soulignant ainsi les avantages financiers de cette activité.

Au marché Thiaroye, Ahmed Diop, surnommé Momo, est également actif dans ce secteur. Avec son sourire chaleureux, il accueille les clients tout en faisant la promotion de son produit. La musique de l’artiste Wally Seck crée une atmosphère détendue tandis que les tasses se vident rapidement.

Les clients, comme Marième Fall, vantent les nombreuses vertus du « Wass ». Cette infusion, selon eux, favorise la digestion et offre une alternative saine au café. Cependant, il est important de noter que tous les diététiciens ne recommandent pas le « Wass » pour tout le monde. Par exemple, les diabétiques doivent faire attention à sa consommation en raison des risques de fluctuations de la glycémie.

Ciré Mady Fall, diététicien nutritionniste à l’hôpital Dalal Diam de Guédiawaye, souligne les bienfaits du « Wass ». « Compte tenu des différentes composantes du Wass, c’est une boisson chaude qui est favorable à la santé si toutefois c’est bien élaboré », explique-t-il.

Cependant, il insiste sur le mode de préparation, recommandant une infusion plutôt qu’une décoction pour préserver les vitamines sensibles à la chaleur. Malgré cela, de nombreux jeunes ont investi dans la vente du « Wass » et certains en ont tiré profit, contribuant ainsi à son succès croissant.

Affaire de viol collectif à Orkadiéré : Quatre chauffeurs arrêtés pour agression sexuelle

La tranquillité de Doundé, un village de la commune d’Orkadiéré, a été troublée par un crime odieux. Quatre chauffeurs sont actuellement poursuivis pour viol collectif, selon les informations rapportées par L’Observateur.

Les événements se sont déroulés la semaine dernière, relate le quotidien : « De retour d’une soirée dansante, D. Ba et son compagnon ont été attaqués en chemin par quatre individus. » Malheureusement, le petit ami a réussi à s’enfuir, laissant sa compagne, une jeune femme de 22 ans, aux mains des agresseurs. Ils l’ont ensuite entraînée de force dans une maison abandonnée où ils l’ont déshabillée, ligotée, et contrainte à subir des actes sexuels répétés.

Les cris de la victime ont alerté un vigile du marché local, qui est intervenu rapidement. Armé d’une lampe de poche, il a surpris les quatre hommes en train de se relayer sur la jeune fille, qui était complètement nue.

L’un des agresseurs a été reconnu comme étant le voisin du vigile. Face à cette découverte, la bande a pris la fuite, laissant la victime sur place.

Secourue par le vigile, la jeune femme a été conduite à l’établissement de santé local, puis a déposé plainte contre ses agresseurs, tous identifiés comme étant des clients de la tante de la victime, une restauratrice à Doundé. Les suspects, nommés I. Ndiaye, A. Fall, M. Ndiaye et A. Mbaye, ont été interpellés par la Brigade de gendarmerie de Semme. Ils ont été placés sous mandat de dépôt après avoir été déférés au Parquet de Matam, à la suite de leur garde à vue.

Les prévenus, bien que deux d’entre eux soient mariés et pères de famille, ont nié partiellement les accusations portées contre eux, affirmant n’avoir que déshabillé la jeune fille avant d’être interrompus par l’intervention du vigile. Une enquête approfondie est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire de viol collectif et traduire les coupables en justice.

Tensions à la Direction générale du Budget : violente altercation entre deux contrôleurs

La Direction générale du Budget a été le théâtre d’une altercation virulente entre le Directeur du contrôle interne, Younoussa Ba, et son adjoint, Thierno Diop, lors d’une réunion récente. Selon le quotidien « Source A », les échanges ont failli dégénérer en confrontation physique, laissant l’assistance médusée.

La dispute aurait éclaté lorsque Thierno Diop a exprimé de manière véhémente son mécontentement concernant la dotation d’un nouvel ordinateur. L’adjoint a souligné que son équipement actuel était obsolète, nécessitant une mise à jour urgente. Mais les tensions se sont intensifiées lorsqu’il a accusé son supérieur de s’opposer à Ousmane Sonko, leader politique en vue au Sénégal.

Selon des témoins, Diop n’a pas hésité à lancer des propos acerbes à Ba, allant jusqu’à mettre en doute sa probité. Il aurait traité le Directeur de tous les noms d’oiseaux, aggravant ainsi la situation. La réunion s’est transformée en une joute verbale, suscitant l’étonnement et la réprobation des autres participants.

Interrogé par « Source A », Thierno Diop a confirmé l’accrochage, allant même plus loin en accusant Younoussa Ba de tenter de l’impliquer dans des dépenses non éligibles. Des accusations graves qui jettent une ombre sur la gestion interne de la Direction générale du Budget.

Pour sa part, Younoussa Ba a choisi de ne pas commenter l’incident en détail. Il a simplement indiqué que « s’il y a eu des insanités qui ont été débités, ce n’était pas de (sa) part », se défendant ainsi des accusations portées par son adjoint.

Cet épisode met en lumière des tensions internes au sein de la Direction générale du Budget, révélant des fissures dans la collaboration entre certains de ses membres. La situation exige une intervention rapide des autorités compétentes pour apaiser les esprits et restaurer un climat de travail serein et professionnel.

Les accusations de malversations et de conflits internes sont particulièrement préoccupantes dans une institution clé pour la gestion financière du pays. Une enquête pourrait être nécessaire pour faire toute la lumière sur ces allégations et assurer la transparence et l’intégrité au sein de la Direction générale du Budget.

Gassane : Le village de Baf Ngoyé ravagé par un violent incendie

Un violent incendie a dévasté le village de Baf Ngoyé, situé à 10 kilomètres de la commune de Gassane, dans le département de Linguère, le dimanche 19 mai aux environs de 13 heures. Ce sinistre a causé d’importants dégâts matériels, bien que, heureusement, aucune perte en vie humaine ne soit à déplorer.

Selon les premières informations, l’incendie a été provoqué par des enfants jouant avec le feu. En quelques heures, les flammes ont ravagé une trentaine de cases, réduisant en cendres quatre moutons, de la volaille, des vêtements, des vivres, des lits, des appareils électroménagers et des semences. Les habitants du village, choqués, ont vu tous leurs biens partir en fumée.

Alertés rapidement, les agents des Eaux et Forêts du Ranch de Dolly se sont rendus sur place pour lutter contre les flammes et prévenir leur propagation. Malgré leurs efforts, l’incendie a laissé de nombreux habitants dans le dénuement total, obligés de dormir à la belle étoile depuis dimanche.

Les sinistrés de Baf Ngoyé se retrouvent désormais sans abri et en situation de grande détresse. Ils appellent à l’aide et à la solidarité des autorités locales et des organisations humanitaires pour obtenir une assistance d’urgence. Les besoins sont nombreux et urgents : abris temporaires, nourriture, vêtements, et soutien psychologique.

Cet incendie met en lumière les vulnérabilités des zones rurales face aux risques de feu, souvent exacerbés par des pratiques dangereuses et l’absence de moyens de lutte contre les incendies. Les autorités locales, en collaboration avec les services de protection civile, sont appelées à renforcer les campagnes de sensibilisation sur les dangers du feu et à mettre en place des mesures préventives pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

En attendant, la communauté de Baf Ngoyé tente de se reconstruire et de trouver des solutions immédiates pour abriter et soutenir les familles affectées par cette tragédie. La solidarité nationale et internationale sera essentielle pour permettre à ces sinistrés de retrouver une vie normale et de se remettre de cette épreuve dévastatrice.

Zone industrielle et agricole de Sandiara : Les travailleurs dénoncent leurs conditions de vie

Les jeunes de Sandiara, une commune du département de Mbour, se sont regroupés au sein d’une association pour dénoncer les conditions de vie des travailleurs dans la zone industrielle et agricole de leur collectivité. Inspiré par le Plan Sénégal Emergent (PSE), l’ancien maire de Sandiara, Dr. Serigne Gueye Diop, aujourd’hui ministre de l’Industrie et du Commerce, avait initié le Plan Sandiara Emergent pour attirer des investisseurs et créer des emplois locaux. Cependant, les travailleurs se sentent aujourd’hui trahis par leurs conditions de travail.

Omar Sarr, un des responsables de l’association, a souligné que, malgré l’arrivée de plusieurs usines et la création d’emplois, les conditions des travailleurs sont loin d’être satisfaisantes. « Après plusieurs années d’activités, nous avons constaté une stagnation de la situation des employés qui travaillent toujours sans contrat ni bulletin de salaire, » a déclaré Sarr. Il a ajouté que des enquêtes menées suite aux plaintes des employés révèlent des conditions de travail proches de l’exploitation : absence de contrats, de bulletins de salaire, de soins médicaux, et de prises en charge en cas d’accidents de travail. De plus, les licenciements arbitraires sont fréquents.

Face à ces injustices, les jeunes de Sandiara se sont constitués en un mouvement pour réclamer justice et défendre les intérêts des travailleurs. Ils demandent l’intervention urgente des autorités, notamment du président de la République, du Premier ministre et du ministre de l’Industrie et du Commerce. Ils espèrent que ces interventions permettront de trouver des solutions pour les victimes de ces abus et d’améliorer les conditions de travail des employés actuels.

Ce mouvement, qui regroupe différentes franges de la population de Sandiara, vise à mettre fin à l’exploitation des travailleurs et à garantir leurs droits fondamentaux. Les jeunes de Sandiara sont déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir des améliorations concrètes pour tous les travailleurs de la zone industrielle et agricole de leur commune.

Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko

Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.

Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.


Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.


Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.


Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Scandale foncier à Kahone : Les victimes réclament justice et réparation

Le collectif des victimes d’injustice de Kahone 1 Extension a donné une conférence de presse ce dimanche pour dénoncer une situation qui perdure depuis des années. Ces habitants ont été contraints de voir leurs maisons démolies en raison de l’élargissement de l’aérodrome de Kanda, mais peinent encore à obtenir réparation.

Le président du collectif, Boubacar Bocoum, a rappelé les circonstances de ce « drame social ». Les habitations, pourtant légalement acquises avec des documents délivrés par la municipalité, ont été détruites en 2020 pour céder la place à l’expansion de l’aérodrome. Suite à cela, le collectif a sollicité des dédommagements de l’État, obtenus en partie grâce à l’intervention du président Macky Sall.


Cependant, la réalité est loin des promesses. Sur les 135 personnes censées bénéficier de terrains depuis octobre 2021, aucune n’a encore vu son terrain attribué. De plus, vingt-trois personnes attendent toujours leurs dédommagements, plongeant ces familles dans une situation précaire et injuste.


Parmi les victimes, Adjaratou Fary Mboup, veuve et mère de famille, a partagé son calvaire. Ayant investi toutes ses économies dans la construction de sa maison, elle se retrouve aujourd’hui sans toit, sans explication ni assistance des autorités. Depuis 2020, elle lutte pour obtenir justice et réparation, appelant à l’intervention des nouvelles autorités pour faire valoir leurs droits légitimes.


Ce scandale foncier à Kahone met en lumière les lacunes du système de réparation des injustices, où les victimes se retrouvent abandonnées à leur sort malgré les promesses faites par les gouvernements successifs. Face à cette situation, le collectif des victimes espère que leurs voix seront enfin entendues et que des mesures concrètes seront prises pour leur rendre justice et leur permettre de reconstruire leur vie.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

    Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

    Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
    En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


    De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


    Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


    Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : la DIC recherche un Imam après des propos controversés

    La Division des investigations criminelles (DIC) du Sénégal est au cœur d’une nouvelle controverse. L’interpellation de Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclenché une série d’événements qui secouent le paysage politique et religieux du pays. Bah Diakhaté a été placé en garde à vue ce lundi, accusé d’avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Selon le quotidien Les Échos, les enquêteurs de la DIC ont intensifié leurs investigations en effectuant une descente dans les locaux d’une chaîne YouTube située dans la zone de captage. L’objectif de cette opération était de mettre la main sur un animateur-présentateur d’une émission religieuse diffusée sur cette plateforme.

    D’après les informations disponibles, cet animateur n’est autre que l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Il est suspecté d’avoir « rebondi sur les propos jugés outrageants contre Sonko de Bah Diakhaté ». Les autorités semblent déterminées à retrouver l’Imam, mais il demeure introuvable, ce qui a lancé une véritable chasse à l’homme.

    Cette situation complexe soulève plusieurs questions sur la liberté d’expression et la dynamique entre les pouvoirs religieux et politiques au Sénégal. Les critiques à l’encontre du Premier ministre Sonko, connu pour ses prises de position fermes et souvent controversées, semblent avoir pris une tournure inattendue et préoccupante pour les défenseurs des droits de l’homme.

    La mise en garde à vue de Bah Diakhaté, combinée à la traque de l’Imam Ndao, met en lumière les tensions croissantes autour des discours politiques et religieux dans le pays. Le Sénégal, reconnu pour sa stabilité relative et son respect des libertés individuelles, traverse actuellement une période de turbulences qui pourrait avoir des répercussions significatives sur son tissu social et politique.

    Alors que la chasse à l’Imam Ndao se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions des autorités en vue de préserver l’ordre public et le respect des institutions, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire et une atteinte à la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont suivies de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui attendent de voir comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour la démocratie sénégalaise.

    Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni : Pour le Respect et l’Unité au Sénégal

    Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar ce samedi à l’hôtel Fleurs de Lys, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké et ses collègues ont annoncé le renouvellement de leur bureau et le lancement de leur expansion dans les 46 départements du Sénégal ainsi qu’à la diaspora. Cette occasion a également été marquée par le lancement des cartes de la convergence.

    Le nouveau président de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni a rappelé la mission principale de leur mouvement : préserver l’héritage de nos chefs religieux qui ont toujours œuvré pour la paix dans le pays. Il a souligné l’importance de ces leaders religieux dans la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal.
    « Nous avons constaté des propos irrespectueux à leur encontre et nous devons réagir… Nous envisageons même d’ériger des statues en leur honneur pour saluer leur contribution à la paix et à la stabilité du pays… Le débat sur les confréries et les ethnies est une menace pour la paix et la religion. Il est urgent d’y faire face et de mettre en place cette convergence pour lutter contre ce phénomène », a déclaré Serigne Modou Mbacké Bara Dolly.


    Il a également souligné que la Convergence participera activement à toutes les instances de décision du pays pour défendre les intérêts de la population.


    Le secrétaire général, Amadou Moustapha Gaye, a ajouté que le pays se trouve à un carrefour et que la mobilisation de tous est nécessaire pour préserver l’héritage de nos ancêtres religieux. « Nous devons défendre cet héritage menacé de toutes parts. Aujourd’hui, nous constatons des attaques contre nos chefs religieux. Il est essentiel de parer à toute déviation qui pourrait égarer la jeunesse sénégalaise », a-t-il affirmé.


    Enfin, Serigne Mbacké Bara Dolly a appelé le président de la République et son gouvernement à respecter et à collaborer avec les chefs religieux. Il a souligné que ces derniers jouent un rôle central dans la société sénégalaise et que tout régime politique doit travailler en harmonie avec eux pour assurer la stabilité et le bien-être du pays.


    Cette mobilisation de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni met en lumière l’importance du respect, de la considération et de l’unité pour garantir un Sénégal de paix et de prospérité.


    M. COLY

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

    Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

    Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

    La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

    En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

    Disparition tragique de sept jeunes de Thiaroye-sur-Mer en mer !

    Sept jeunes du quartier Daour Niang à Thiaroye-sur-Mer sont portés disparus depuis plus de quinze jours, après avoir embarqué clandestinement pour l’Espagne à bord d’une pirogue le 6 mai dernier. Les familles des disparus vivent dans l’angoisse et l’incertitude, ne sachant rien du sort de leurs proches.

    « Nous sommes dans l’incertitude totale. Nos enfants sont partis en quête d’une vie meilleure et nous n’avons aucune information sur leur sort », confie un parent désespéré.

    Face à cette situation déchirante, les familles lancent un appel urgent aux autorités sénégalaises pour qu’elles intensifient les recherches afin de retrouver ces jeunes disparus en mer.

    Le Sénégal au 10e Forum Mondial de l’Eau à Bali : Le Ministre Cheikh Tidiane Dièye plaide pour une garantie du droit à l’Eau et à l’Assainissement pour tous

    Le Sénégal a eu l’honneur de participer au 10e Forum mondial de l’eau, tenu à Bali, sous le thème « L’eau pour une prospérité partagée ». Cet événement majeur a réuni des experts, des décideurs politiques et des représentants de divers pays pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’eau, soulignant son rôle central dans la prospérité mondiale.

    Le Sénégal a été représenté par Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Le ministre a chaleureusement remercié le gouvernement et le peuple indonésien pour leur accueil et leur hospitalité.

    Lors de son intervention, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné que l’eau est bien plus qu’une simple ressource naturelle. « L’eau est un élément fondamental de notre existence, un pilier de notre santé, de notre sécurité alimentaire et de notre développement socioéconomique », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance de l’eau comme catalyseur de coopération capable de connecter, rassembler et unir les peuples.

    Le ministre a rappelé l’esprit du « Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement », adopté à Dakar en mars 2022. Il a insisté sur l’urgence d’agir pour mobiliser la communauté internationale autour des principaux objectifs de ce pacte. Ces objectifs incluent :

    • La garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous,
    • La disponibilité et la résilience de la ressource,
    • Des financements adéquats,
    • Une gouvernance inclusive de l’eau,
    • Le renforcement de la coopération dans l’esprit de l’hydrodiplomatie.

    Cheikh Tidiane Dièye a également salué l’engagement international à faire de l’eau une priorité de l’agenda mondial. Il a souligné la nécessité de promouvoir « une gestion intégrée et concertée de la ressource », ce qui exige un leadership fort, une volonté politique et une collaboration internationale.

    Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance de l’eau inclusive et résiliente. Il a appelé à un engagement mondial pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, un objectif crucial pour le développement durable. « La coopération internationale est essentielle pour surmonter les défis liés à l’eau et pour assurer un accès équitable et durable à cette ressource vitale », a-t-il affirmé.

    Le discours du ministre Cheikh Tidiane Dièye a résonné comme un appel à l’action, visant à galvaniser les efforts globaux pour assurer un avenir où l’eau est accessible à tous et utilisée de manière durable pour le bien-être de l’humanité. Sa participation au forum a non seulement renforcé la position du Sénégal sur la scène internationale, mais a également mis en lumière l’importance de l’eau comme facteur de développement et de cohésion sociale.

    Guédiawaye : Un Jakartaman percuté par un taxi clando

    Un accident de la route s’est produit cet après-midi à Guédiawaye, plus précisément à Wakhinan Nimzatt, près du rond-point Serigne Assane. Un conducteur de taxi clando a violemment percuté un Jakartaman qui traversait la route.

    La victime, un jeune homme d’une trentaine d’années, a été gravement blessée. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux et ont transporté le blessé à l’hôpital pour des soins urgents.

    Les accidents de la route sont devenus fréquents sur cet axe. L’augmentation du nombre de véhicules et le non-respect des règles de circulation sont souvent cités comme les principales causes de ces incidents. La sécurité routière reste une préoccupation majeure pour les habitants de la région.

    Cet énième accident rappelle l’importance de la prudence sur les routes. Les conducteurs de motos et de voitures sont appelés à respecter les règles de circulation pour éviter de tels drames. Il est essentiel de renforcer la sensibilisation et les mesures de sécurité pour réduire le nombre d’accidents dans cette zone.

    La situation de la victime est actuellement sous observation à l’hôpital. Les autorités locales sont encouragées à prendre des mesures pour améliorer la sécurité routière et protéger les usagers de la route à Guédiawaye.

    Titre: Indignation à Tivaouane suite au décès de Abdou Aziz Kane Guèye : Appels à l’amélioration des conditions hospitalières

    Des centaines de citoyens ont marché pacifiquement dans les rues de Tivaouane pour exprimer leur indignation et leur solidarité suite au décès tragique de Abdou Aziz Kane Guèye. Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a reçu les marcheurs devant la préfecture, où un mémorandum lui a été remis, exprimant les préoccupations de la population.

    M. Guèye a exprimé ses condoléances à la famille du défunt et a salué le caractère pacifique et patriotique de la marche, autorisée même un jour férié. Il a souligné le respect des consignes données par les organisateurs, notamment en ce qui concerne l’itinéraire et les horaires de la marche.

    Revenant sur la vie de Abdou Aziz Kane Guèye, le préfet l’a décrit comme un symbole de la jeunesse travailleuse de Tivaouane, un artisan menuisier qui était apprécié de tous pour sa jovialité et sa solidarité.

    Les marcheurs ont également demandé une amélioration des conditions hospitalières à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh. Le préfet a assuré avoir eu une réunion avec la directrice de l’hôpital et s’est engagé à diligenter le traitement du mémorandum auprès des autorités compétentes.

    Il a souligné les liens de solidarité et d’amitié tissés entre le défunt et le personnel médical, allant jusqu’à mentionner que certains membres du personnel n’ont pas mangé le jour du décès en signe de deuil. Cette déclaration illustre l’ampleur de la perte ressentie par la communauté.

    En conclusion, le préfet a promis une action rapide pour répondre aux doléances de la population et améliorer les conditions de l’hôpital, témoignant ainsi de l’engagement des autorités locales à répondre aux besoins de la communauté.

    [EXCLUSIF] Plus de 310 kg de Cocaïne Saisis : Trois Français arrêtés par la Gendarmerie de Popenguine

    Un important coup de filet a été réalisé par la brigade territoriale de Popenguine, avec la saisie de plus de 310 kg de cocaïne. Cette opération a conduit à l’arrestation de trois individus de nationalité étrangère, dont une femme.

    La saisie a eu lieu dans une résidence située à Ndayane, au cours de la nuit du dimanche au lundi. Cette intervention décisive a été rendue possible grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement obtenu par les forces de l’ordre.

    Les trois personnes arrêtées possèdent toutes une double nationalité, dont la nationalité française. Ce trio, appréhendé dans la nuit, a été immédiatement transféré à la Section de recherches de Thiès pour les besoins de l’enquête en cours.

    La Section de recherches de Thiès est désormais en charge de l’affaire. Les autorités travaillent activement pour élucider les circonstances entourant cette saisie et déterminer l’étendue des activités illicites des suspects.

    Cette saisie impressionnante de drogue dure marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle souligne également l’efficacité et la vigilance des forces de sécurité, particulièrement la gendarmerie de Popenguine.

    Cette opération met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la sécurité publique. Les autorités restent déterminées à poursuivre leurs actions pour démanteler les réseaux de trafiquants et maintenir l’ordre dans le pays.

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

    Un gendarme blessé lors d’une tentative de vol au marché de Dahra

    Un gendarme en service à la brigade de Dahra a été victime d’une attaque violente hier dimanche lors du marché hebdomadaire de la localité. Alors qu’il tentait d’arrêter un voleur qui s’attaquait à un éleveur, le gendarme a été poignardé par l’individu en état d’ébriété.

    L’incident s’est déroulé lorsque le voleur, visiblement sous l’influence de l’alcool, a violemment agressé le gendarme qui intervenait pour empêcher le vol. Le coup de couteau a été porté alors que le gendarme essayait de maîtriser le délinquant afin de le conduire à l’unité.

    Heureusement, les autres gendarmes, qui étaient en train de sécuriser les environs du marché, sont intervenus rapidement pour neutraliser l’agresseur et évacuer leur collègue blessé à l’hôpital Magatte Lo de Linguere.

    Cet incident souligne une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, et met en lumière la nécessité d’une vigilance constante lors des opérations de maintien de l’ordre.

    [VIDEO] Acte d’indiscipline d’un camionneur : Dégâts importants au niveau du BRT

    Une nouvelle démonstration d’indiscipline routière a causé des dégâts considérables au niveau du Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Un camionneur, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a commis une infraction grave en endommageant l’infrastructure dédiée au BRT.

    Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

    Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

    Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

    Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

    Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

    Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

    Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

    Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

    Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

    Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

    Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

    L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

    L’hébergement des étudiants à l’UIDT : Transformation des salles de télé en dortoirs pour pallier la surpopulation

    La récente visite du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Abdourahmane DIOUF, à l’Université Iba DER Thiam de Thiès (UIDT) a mis en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les étudiants en matière d’hébergement. L’UIDT, avec une capacité d’accueil largement dépassée, doit faire face à une population estudiantine estimée à près de 4 000, alors qu’elle dispose seulement de 212 lits sur son plus grand campus, la VCN.

    Pour répondre à cette problématique pressante, les étudiants, représentés par les présidents des amicales des étudiants des différentes facultés, ont initié une démarche auprès du Crous de l’UIDT. Il y a trois ans, une demande a été formellement introduite pour la transformation des salles de télé, notamment la chambre-54 dans le pavillon des garçons et une chambre similaire dans le quartier des filles, en dortoirs. Cette initiative, conduite par Serigne Abdou Karim Ndong et Adama Sow Kébé, a été soutenue par des négociations avec les autorités compétentes.

    Suite à ces démarches, les salles de télé ont été équipées en matelas et ont été mises à la disposition des étudiants qui étaient auparavant contraints de dormir dans les couloirs faute de logements. Cette mesure a permis de soulager la situation précaire de nombreux étudiants en offrant un abri temporaire à ceux dans le besoin.

    Cependant, cette solution reste insuffisante face à l’ampleur du problème. L’UIDT s’efforce de trouver des alternatives pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Des projets sont en cours, notamment la construction d’un nouveau pavillon pouvant accueillir jusqu’à 1 000 lits supplémentaires. De plus, un nouveau restaurant sera mis en service pour fournir jusqu’à 4 000 repas par jour aux étudiants.

    Cette visite du ministre a donc été l’occasion de prendre la mesure de ces défis et d’annoncer des mesures concrètes à venir pour résoudre une partie des problèmes auxquels sont confrontés les étudiants de l’UIDT. La mobilisation des étudiants et l’appui des autorités sont essentiels pour garantir des conditions de vie et d’étude dignes au sein de l’université.

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