Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

« La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

20% des semences d’arachides.

20% des semences de riz.

15% des tracteurs.

20% du matériel de culture attelée.

40% du financement destiné au secteur agricole.

« Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.

Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.

Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.

L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

Déguerpissement de la Zone Rufisque Ouest : Les Explications du Technicien

Le déguerpissement de la zone de Rufisque Ouest suscite de nombreuses réactions et interrogations parmi les résidents et les observateurs. Pour éclairer cette situation complexe, les explications détaillées sur les raisons et les objectifs de cette opération.

Interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière au large de Gorée

Une opération aéromaritime coordonnée par l’Armée de l’air et la Marine nationale a conduit à l’interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière. L’embarcation, localisée au sud de l’île de Gorée, transportait notamment 11 femmes et 18 mineurs parmi les passagers.

L’opération, menée avec précision par les forces de sécurité, a permis de prévenir une tentative périlleuse de traversée maritime. La pirogue, qui semblait être en route vers les côtes européennes, a été repérée grâce à une étroite collaboration entre les unités aériennes et navales. La coopération entre les différentes branches des forces armées a été déterminante pour l’issue positive de cette mission.

Les 164 individus à bord, comprenant des femmes et des mineurs, ont été pris en charge par les autorités compétentes. Ils recevront une assistance médicale et psychologique, ainsi que des repas et des vêtements. Des démarches seront entreprises pour déterminer leur provenance exacte et les raisons qui les ont poussés à entreprendre ce voyage dangereux.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’émigration clandestine, soulignant les dangers encourus par les migrants qui tentent de traverser la mer dans des conditions précaires. Elles appellent à une coopération internationale renforcée pour s’attaquer aux causes profondes de l’émigration, notamment la pauvreté et le manque d’opportunités économiques dans les pays d’origine.

Le gouvernement sénégalais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, continue de travailler sur des initiatives visant à offrir des alternatives viables à ses citoyens, afin de dissuader les tentatives d’émigration irrégulière.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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« La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations, » a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

« Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire, » a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

Le Général TINE en ronde nocturne pour renforcer la sécurité à Dakar

Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la capitale, le ministre de l’Intérieur, le Général TINE, a mené une ronde nocturne ce jeudi soir. De 22h45 à minuit, il a visité plusieurs zones sensibles et commissariats stratégiques de Dakar et de sa banlieue.

La visite a débuté au commissariat de Grand-Yoff, où le Général TINE a échangé avec les officiers de police sur les défis sécuritaires actuels et les mesures en place pour y faire face. Ensuite, il s’est rendu sur les deux voies de Liberté VI, un secteur souvent marqué par des incidents de sécurité.

Poursuivant son parcours, le ministre de l’Intérieur a pris la direction de la banlieue de Guédiawaye en empruntant la VDN 3. Les zones de Gaddaye, le rond-point Malibu et le rond-point Canada ont également été inspectées pour évaluer la situation sécuritaire et l’efficacité des dispositifs de surveillance.

La ronde s’est conclue par une visite au commissariat central de Guédiawaye, où le Général TINE a rencontré les forces de l’ordre locales. Cette tournée nocturne vise à rassurer la population sur la présence et l’engagement des autorités à assurer leur sécurité, ainsi qu’à identifier les besoins opérationnels des unités sur le terrain.

Le Général TINE a souligné l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour maintenir la paix et la sécurité. Il a également réaffirmé la détermination du ministère de l’Intérieur à améliorer continuellement les infrastructures et les ressources dédiées à la sécurité publique.

Cette initiative s’inscrit dans un ensemble de mesures stratégiques destinées à renforcer la sécurité dans les zones urbaines et périurbaines, en réponse aux préoccupations croissantes des citoyens concernant la criminalité et la sécurité.

Soutenance des Mémoires, BAC, BFEM… : Les dates officielles pour la session 2024 au Sénégal

La session 2024 dans le domaine de l’éducation au Sénégal s’annonce particulièrement chargée avec plusieurs événements clés pour les étudiants à différents niveaux académiques. Voici un aperçu des dates importantes à retenir :

13 mai 2024 : Début des soutenances des mémoires de projets pour la série STEG.

15 mai 2024 : Début des épreuves facultatives du Baccalauréat général.

25 et 26 juin 2024 : Examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et entrée en 6e.

28 mai 2024 : Début des épreuves du Baccalauréat en Éducation Physique et Sportive (EPS).

20 juin 2024 : Début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) en Éducation Physique et Sportive.

2 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du Baccalauréat général.

18 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du BFEM.

1er octobre 2024 : Début de la session de remplacement du Baccalauréat général.

8 et 9 octobre 2024 : Début de la session de remplacement du CFEE et entrée en 6e.

10 octobre 2024 : Début de la session de remplacement des épreuves écrites du BFEM.

    Ces dates marquent des étapes cruciales dans le parcours académique des étudiants sénégalais, de l’enseignement élémentaire à l’enseignement supérieur. Les autorités éducatives et les établissements scolaires travaillent d’arrache-pied pour assurer le bon déroulement de ces examens et soutenir les élèves dans leur préparation.

    Les étudiants et leurs familles sont encouragés à prendre note de ces dates et à se préparer en conséquence pour garantir une performance optimale lors de ces épreuves déterminantes.

    Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

    Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

    Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

    La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

    Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

    Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

    Trafic de cocaïne : le fils d’Idrissa Seck nie toute implication

    Pape Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a récemment été placé en garde à vue par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il est entendu dans le cadre de l’affaire Sylvain Bathiapara Mendy, un présumé trafiquant de drogue arrêté à Keur Ayib avec 18 kilos de cocaïne.

    Lors de son interrogatoire, Pape Abdoulaye Seck a fermement nié toute implication dans ce trafic de drogue. Il a admis connaître Sylvain Bathiapara Mendy depuis Paris, mais a précisé que leur relation était strictement commerciale. Seck a expliqué aux enquêteurs qu’il avait vendu un quad à Mendy pour la somme de 3 millions de francs CFA. C’est pour finaliser cette transaction, notamment en remettant la carte grise du véhicule, qu’il s’était rendu chez Mendy.

    L’arrestation de Pape Abdoulaye Seck a eu lieu dans des circonstances particulières. Il a été interpellé à la clinique où son épouse venait d’accoucher. Ce contexte familial difficile a ajouté une dimension humaine à cette affaire, puisque le baptême du nouveau-né a dû se dérouler en l’absence de son père.

    L’enquête se poursuit

    L’affaire, qui suscite beaucoup d’attention en raison du profil des personnes impliquées, est encore en cours d’investigation. Les autorités continuent de rassembler des preuves et de vérifier les déclarations faites par les différents suspects. La presse suit de près les développements, et le public attend des éclaircissements sur cette affaire complexe.

    En attendant, la famille Seck fait face à une période difficile, marquée par des allégations graves et un examen public intense. L’évolution de l’enquête déterminera les suites judiciaires pour Pape Abdoulaye Seck et les autres personnes impliquées.

    La BNDE Consolide ses Fondamentaux Financiers et Affiche une Performance Record en 2023

    La Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE) du Sénégal a franchi une étape majeure en consolidant ses fondamentaux financiers après une augmentation de capital social historique de 41 milliards FCFA, passant de 11 à 52 milliards FCFA. À la clôture de l’exercice 2023, la BNDE a enregistré un résultat net record de 8,5 milliards FCFA, marquant une décennie de croissance soutenue depuis sa création en 2014.

    Lors de l’Assemblée Générale des actionnaires tenue le 15 mai 2024, les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2023 ont été approuvés, révélant une performance financière exceptionnelle. Le total bilan a atteint 555 milliards FCFA, soit une augmentation de 39% par rapport à l’exercice précédent. Le Produit Net Bancaire (PNB) a également connu une croissance significative de 47%, s’élevant à 25,8 milliards FCFA. De plus, les fonds propres de la banque se sont solidifiés à 69,9 milliards FCFA, assurant ainsi une conformité renforcée aux normes prudentielles.

    Les commissaires aux comptes ont certifié les comptes sans réserve, confirmant la solidité financière et prudentielle de la BNDE. Cette réussite positionne désormais la banque parmi le top 10 des institutions bancaires du Sénégal. Le Conseil d’administration, lors de sa session du 29 avril 2024, a également validé ces résultats et félicité le Directeur Général sortant, Dr Abdoulaye NIANE, ainsi que ses collaborateurs pour leur contribution significative à la consolidation de la banque.

    Avec la nomination de M. Mamadou FAYE comme nouveau Directeur Général, la BNDE aborde l’exercice 2024 sous de meilleurs auspices, avec des perspectives de consolidation et d’expansion de ses activités. La banque exprime sa gratitude envers ses clients et partenaires pour leur confiance et leur soutien constants. Dans un contexte économique en évolution, la BNDE réaffirme son engagement envers le développement économique, social et environnemental du Sénégal.

    Depuis son lancement en janvier 2014, la BNDE s’est positionnée comme une banque universelle innovante et accessible, dédiée à faciliter l’accès au financement pour les PME-PMI et à fournir des solutions financières globales répondant à leurs besoins. Avec cette nouvelle étape franchie, la BNDE est prête à continuer de jouer un rôle clé dans le soutien et le développement de l’économie sénégalaise.

    Interception de 164 Migrants au Sud de Gorée : Une Nouvelle Intervention de la Marine Nationale

    Dakar, 18 mai 2024 — La Marine nationale sénégalaise a annoncé l’interception d’une pirogue transportant 164 migrants au sud de l’île de Gorée, vendredi dernier. Cette opération, réalisée en collaboration avec l’armée de l’air dans le cadre d’une mission aéro-maritime, souligne l’engagement continu des forces sénégalaises pour lutter contre l’émigration irrégulière.

    Détails de l’Opération

    Parmi les passagers de l’embarcation interceptée figuraient onze femmes et dix-huit mineurs, tous candidats à l’émigration irrégulière. Les autorités ont indiqué que les migrants interceptés étaient majoritairement des Sénégalais, mais comprenaient également des ressortissants étrangers.

    Cette interception est la seconde en un peu plus de 48 heures, marquant une série d’opérations intensifiées par la Marine nationale. Jeudi, une autre pirogue transportant 116 migrants avait déjà été arraisonnée à 100 kilomètres au large de Dakar. Cette embarcation comptait également des migrants originaires du Sénégal et de la sous-région ouest-africaine.

    Réponse des Autorités

    La Marine nationale a partagé les détails de l’opération via un message sur le réseau social X, réitérant leur détermination à empêcher les départs clandestins qui mettent en danger la vie de nombreux individus cherchant à atteindre les côtes européennes. Les autorités sénégalaises continuent de renforcer leur dispositif de surveillance et de contrôle des côtes afin de lutter contre ce phénomène.

    Contexte et Enjeux

    L’émigration irrégulière reste un défi majeur pour le Sénégal et les pays de la région. Les candidats à l’émigration clandestine prennent souvent des risques considérables, embarquant sur des pirogues surchargées et peu sûres dans l’espoir de trouver de meilleures opportunités en Europe. Ces traversées périlleuses sont souvent organisées par des réseaux de trafiquants exploitant la vulnérabilité des migrants.

    Le gouvernement sénégalais, avec l’appui de ses partenaires internationaux, s’efforce de mettre en œuvre des mesures préventives et de sensibilisation pour dissuader ces départs dangereux. Des campagnes de sensibilisation sont régulièrement menées pour informer les populations sur les risques encourus et les alternatives disponibles sur place.

    Perspectives d’Avenir

    Face à la recrudescence des tentatives d’émigration clandestine, les autorités sénégalaises poursuivent leurs efforts pour renforcer la sécurité maritime et aérienne. La coopération régionale et internationale est également essentielle pour lutter efficacement contre ce fléau. Le Sénégal continue de plaider pour une approche intégrée, combinant surveillance, répression des réseaux de trafiquants, et initiatives de développement pour offrir des perspectives économiques aux jeunes susceptibles d’être tentés par l’émigration irrégulière.

    L’interception de ces deux pirogues en l’espace de 48 heures illustre l’importance des opérations de surveillance et de contrôle menées par la Marine nationale sénégalaise. Il est crucial de continuer à sensibiliser les populations sur les dangers de l’émigration clandestine tout en renforçant les mesures de sécurité et de soutien au développement local pour offrir des alternatives viables aux candidats à l’émigration.

    Gamou Saint-Louis 2024 : La SENELEC soutient l’organisation avec un don de matériel

    À l’approche de la 70e édition du Gamou annuel Serigne Babacar Sy, la Société nationale d’électricité (SENELEC) de la région nord de Saint-Louis a démontré son engagement envers cet important événement religieux en remettant un lot de matériel au comité d’organisation. Cette contribution comprend des packs d’eau, des bouilloires et des nattes de prière, et a été remise ce vendredi, marquant une participation active de la SENELEC au bon déroulement de la célébration prévue pour ce samedi.

    Un soutien matériel significatif

    Ibrahima Bakhoum, chef de service distribution de la Délégation régionale nord (DRN) de la SENELEC, a expliqué que cette année revêtait une importance particulière, justifiant ainsi le soutien matériel exceptionnel accordé. « L’édition de cette année a un cachet particulier c’est pourquoi on a décidé, au-delà de nos actions habituelles, de remettre ces gadgets au comité d’organisation en guise de participation », a-t-il déclaré. Ce geste s’inscrit dans une série de mesures prises par la SENELEC pour assurer une bonne couverture de l’événement religieux.

    Des dispositions techniques pour un événement réussi

    En plus du don de matériel, la SENELEC a déployé des ressources techniques pour garantir l’alimentation électrique continue durant le Gamou. Parmi les équipements mis à disposition figurent un groupe électrogène de 400 kVA, 100 lanternes, 400 ampoules, 200 réglettes et 3 groupes projecteurs. Ces dispositifs visent à prévenir toute interruption de l’éclairage et à assurer le confort des participants, contribuant ainsi à la réussite de la célébration.

    Une reconnaissance de la part du comité d’organisation

    Khalifa Niang, s’exprimant au nom du Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (COSKAS), a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste généreux. Ce soutien est perçu comme un renforcement des efforts collectifs pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et faciliter la participation des milliers de disciples de la confrérie Tidiane qui convergeront vers Saint-Louis pour cette occasion.

    Une célébration mémorable en perspective

    Le Gamou de Saint-Louis, également connu sous le nom de Gamou Ndar, célèbre la vie et l’héritage de Serigne Babacar Sy, premier khalife d’El Hadji Malick Sy (1922-1957). Ce rassemblement annuel attire des milliers de fidèles venus honorer les enseignements et les contributions de cette figure emblématique de la confrérie Tidiane. Cette 70e édition, marquée par le soutien matériel et logistique de la SENELEC, promet d’être une célébration mémorable, renforçant les liens communautaires et spirituels des participants.

    La contribution de la SENELEC au Gamou de Saint-Louis 2024 illustre un partenariat fructueux entre les institutions nationales et les organisations religieuses. Ce soutien matériel et technique est un gage de succès pour cette édition spéciale, assurant une célébration dans des conditions optimales et honorant dignement la mémoire de Serigne Babacar Sy.

    Tabaski 2024 : Le Sénégal s’engage vers l’autosuffisance en moutons

    En vue de la célébration de la Tabaski 2024, le Sénégal intensifie ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en moutons, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour cette fête cruciale. Dans cette optique, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Dr. Mabouba Diagne, a récemment effectué une visite en République islamique de Mauritanie. Cette visite visait à renforcer la coopération avec son homologue mauritanien et à rencontrer les éleveurs locaux, dans le but d’établir un partenariat solide et bénéfique pour les deux pays.

    Un partenariat stratégique

    La visite de Dr. Mabouba Diagne en Mauritanie a abouti à la mise en place d’un partenariat stratégique entre les deux nations. Ce partenariat comprend des garanties significatives, notamment la gratuité des taxes à la frontière pour les moutons importés de Mauritanie vers le Sénégal. Cette mesure vise à faciliter un approvisionnement fluide et suffisant du marché sénégalais, crucial pour la période de la Tabaski où la demande en moutons atteint son apogée.

    Renforcement des liens historiques

    Au-delà des aspects économiques et logistiques, cette initiative est également une occasion de raffermir les liens séculaires entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays partagent une longue histoire de coopération et de solidarité, et cette démarche renforce encore davantage ces relations. Le partenariat ne se limite pas à l’approvisionnement en moutons, mais englobe également des échanges de savoir-faire et de bonnes pratiques en matière d’élevage et de gestion agricole.

    Objectif : autosuffisance

    L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons s’inscrit dans une stratégie plus large de souveraineté alimentaire. En développant des partenariats régionaux solides et en investissant dans l’amélioration de la production locale, le pays aspire à réduire sa dépendance aux importations et à garantir une sécurité alimentaire durable pour sa population. La collaboration avec la Mauritanie est un pas important dans cette direction, offrant une solution pratique et immédiate aux défis posés par la forte demande de moutons pendant la Tabaski.

    Perspectives d’avenir

    Le succès de ce partenariat dépendra de sa mise en œuvre effective et de la capacité des deux pays à maintenir une coopération harmonieuse. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont exprimé leur détermination à faire de cette collaboration un modèle de réussite pour d’autres initiatives similaires dans la région. À long terme, cette démarche pourrait inspirer d’autres partenariats entre pays voisins, renforçant ainsi la résilience et l’autonomie alimentaire de toute la région ouest-africaine.

    L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons à travers ce partenariat avec la Mauritanie marque un tournant significatif dans la préparation de la Tabaski 2024. Il reflète une volonté politique forte de garantir non seulement l’approvisionnement pour une fête traditionnelle majeure, mais aussi de promouvoir une souveraineté alimentaire durable pour le pays.

    Tragédie à Marsassoum : Un ancien professeur d’EPS tué par un véhicule 4×4 conduit par un talibé sans permis

    Ce vendredi après-midi, un accident tragique s’est produit dans la commune de Marsassoum, faisant un mort. La victime, Daouda Diamé, était un ancien professeur d’éducation physique et sportive (EPS) au collège privé catholique de la localité.

    Le Parcours de Daouda Diamé
    Daouda Diamé avait quitté les salles de classe et les terrains sportifs pour tenter sa chance à l’étranger. Installé au Maroc, il s’était marié, mais le mariage n’a pas été heureux. Revenu cette année à Marsassoum avec l’espoir de retrouver son poste au collège, il a malheureusement découvert que l’administration avait déjà trouvé un remplaçant. Ne se laissant pas abattre, il s’était remis à ses activités sportives.


    C’est en revenant de ses activités sportives que Daouda Diamé a été mortellement fauché par un véhicule 4×4. Le conducteur du véhicule était un talibé, un élève d’une école coranique, du guide religieux du village de Tania, situé à l’entrée de Marsassoum en provenance de Sédhiou. Le jeune talibé, qui n’avait pas de permis de conduire, a perdu le contrôle du véhicule, causant la mort instantanée de Daouda Diamé.


    Le corps sans vie de Daouda Diamé a été transporté au centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. Les autorités locales, y compris les éléments du poste de gendarmerie en faction dans la commune, ont immédiatement arrêté le chauffeur.


    L’accident a suscité une vive émotion au sein de la communauté de Marsassoum, où Daouda Diamé était bien connu et respecté pour son engagement dans l’éducation et le sport. Les circonstances entourant l’accident ont également soulevé des questions sur la responsabilité et la supervision des jeunes talibés dans des situations impliquant des véhicules motorisés.


    Cet incident tragique met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et de veiller à ce que seules les personnes qualifiées et autorisées puissent conduire des véhicules. La mort de Daouda Diamé est une perte énorme pour la communauté de Marsassoum et appelle à une réflexion sérieuse sur la formation et la surveillance des jeunes dans des rôles à haute responsabilité.


    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour établir les responsabilités. Le talibé, conducteur du véhicule, fait face à de graves accusations, notamment la conduite sans permis et l’homicide involontaire.


    La communauté de Marsassoum est en deuil, et l’onde de choc de cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et l’importance de la vigilance et de la prudence sur les routes. Les autorités locales ont promis de prendre des mesures pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir.

    Débat sur l’Homosexualité : Thierno Bocoum rappelle à Sonko son engagement de criminalisation devant « And Sam Jikko Yi »

    Le débat sur l’homosexualité refait surface au Sénégal, suscitée par une discussion entre Ousmane Sonko, président de Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La position de Sonko, souvent perçu comme un politicien antisystème, a été jugée moins ferme que celle du président Macky Sall sur cette question sensible.

    Lors de leur rencontre à l’UCAD 2, Sonko a exprimé une position nuancée : « La question du genre n’est pas nouvelle dans nos sociétés qui les gèrent à leur façon et selon nos réalités socioculturelles. Elles ne peuvent être l’apanage des pays étrangers. On ne peut pas nous imposer la propagande de l’homosexualité. » Cette déclaration a été perçue par certains comme une position modérée, voire ambiguë, sur un sujet qui divise profondément la société sénégalaise.


    Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a saisi l’occasion pour rappeler à Ousmane Sonko son engagement antérieur concernant la criminalisation de l’homosexualité. En évoquant le soutien de Sonko au mouvement religieux And Sam Jikko Yi, Bocoum a souligné : « Ils avaient opté pour la criminalisation. Ils l’avaient déclaré publiquement et l’avaient aussi signé à travers le mémorandum des législatives 2022 de AND SAMM JIKKO YI (ASJ) » ASSOCIATION POUR LA PRESERVATION DES VALEURS (APV). »


    Pour Bocoum, la position actuelle de Sonko ne va pas assez loin. Il estime que se limiter à une déclaration de principe sur les valeurs socioculturelles n’est pas suffisant. « Se limiter à dire que cela ne fait pas partie de nos valeurs, ce n’est pas faire plus que le régime précédent qu’ils avaient accusé d’en faire la promotion », a-t-il argumenté. Bocoum invite Sonko et le gouvernement à passer des paroles aux actes en criminalisant l’homosexualité, conformément à l’engagement pris devant And Sam Jikko Yi.


    Le débat sur l’homosexualité au Sénégal est souvent marqué par des tensions entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures. Le pays, majoritairement musulman, voit souvent cette question comme un test de la résistance de ses valeurs face à la mondialisation et aux pressions internationales pour les droits des LGBTQ+.


    Le rappel de Bocoum met en lumière les contradictions potentielles dans les positions des politiciens sur des sujets sensibles et pose la question de la cohérence et de l’engagement. Alors que Sonko se positionne souvent comme un critique des politiques de Macky Sall, son engagement antérieur avec And Sam Jikko Yi le pousse à clarifier sa position actuelle.


    La demande de Thierno Bocoum pour une action concrète en matière de criminalisation de l’homosexualité place Sonko face à un choix délicat : rester fidèle à ses engagements antérieurs ou adapter sa position à un discours plus modéré et potentiellement plus inclusif. Ce débat promet de continuer à diviser l’opinion publique et à influencer le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

    ledakarois.sn

    Gamou 2024 à Kaour : Les doléances de la population de Goudomp à l’État

    Le village de Kaour, situé dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, a célébré ce jeudi 16 mai l’édition 2024 de son gamou annuel sous le thème « Le Voisinage ». Cet événement religieux a été marqué par des récitals du Coran et des chants en l’honneur du prophète Mohamed (PSL), attirant de nombreux fidèles et dignitaires.

    Le gamou s’est tenu sous la direction de plusieurs figures importantes de la communauté, dont Elhadji Badiaby Gassama, imam de la grande mosquée de Kaour, Vieux Saloum Djighaly, chef du village de Kaour, et Sékhou Ndiaye, maire de la commune. Une délégation du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, natif du village, était également présente, conduite par Doudou Bosco Sadio. Ce dernier a transmis le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et celui du ministre.
    Dans son discours, Doudou Bosco Sadio a exprimé la satisfaction du ministre de la Fonction publique envers sa communauté et son engagement pour le développement du département de Goudomp. Il a promis de transmettre toutes les doléances des habitants au ministre, soulignant l’importance de ces préoccupations pour le gouvernement.


    Le chef du village, Arfang Vieux Saliou Djighaly, a formulé plusieurs demandes au gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans la commune de Kaour. Les habitants ont prié pour que le président Bassirou Diomaye Faye ait la sagesse et la faveur de gérer le pays dans la paix et la prospérité. Parmi les doléances, le chef du village a insisté sur le besoin de développement infrastructurel pour permettre à Kaour d’atteindre un niveau de développement comparable à celui des autres communes du pays.
    Kaour fait face à un sérieux manque d’infrastructures de base. Le chef du village a plaidé pour des investissements en infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. « Nous voulons que les autorités étatiques prennent en compte ce qu’il faut pour l’émergence de la commune de Kaour à l’image des autres du pays », a-t-il déclaré.


    Un autre problème majeur soulevé est la salinisation des terres, qui affecte gravement les rizières et, par conséquent, l’économie locale. « Nous voulons que les autorités trouvent des solutions idoines concernant la salinisation des rizières du village de Kaour et environs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, dans la plupart des zones rurales, le taux de pauvreté s’accentue chaque année », a expliqué Arfang Vieux Saliou Djighaly. Il a appelé à la mise en place d’un programme de lutte contre la salinisation des terres dans le sud du Sénégal.


    Les habitants de Kaour ont exprimé leur espoir que ces doléances soient prises en compte par le gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et de promouvoir un développement durable. Le soutien du ministre de la Fonction publique et les promesses faites par les représentants de l’État lors de cette célébration religieuse marquent un pas vers la prise en charge des besoins urgents de la population de Kaour.


    La commémoration du gamou a ainsi servi de plateforme non seulement pour la célébration religieuse, mais aussi pour la voix des préoccupations locales, soulignant l’importance d’une action gouvernementale concrète pour répondre aux défis de la communauté.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Promotion des Résultats de la Recherche : L’ANRSA Mise sur la Synergie Entre Acteurs

    L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) renforce son engagement en faveur d’une meilleure synergie entre les différents acteurs pour optimiser l’utilisation des résultats de la recherche scientifique au Sénégal. Moussa Sidibé, l’un des responsables de l’ANRSA, a souligné l’importance de cette collaboration lors d’un atelier à Ziguinchor, visant à partager et consolider les résultats de l’étude “Cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Sénégal”.

    Objectifs et Enjeux

    Le programme WaRRIWA (Valorisation des résultats de la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest), coordonné par Moussa Sidibé pour l’ANRSA, se concentre sur la création d’un environnement favorable à la valorisation de la recherche, au transfert de technologies, et à l’innovation durable dans quatre pays ouest-africains : le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo. Ce projet est soutenu financièrement par le Fonds ACP de l’UE et l’Union européenne, visant à renforcer la recherche et l’innovation en Afrique subsaharienne.

    Synergie et Partenariats

    L’atelier de Ziguinchor a réuni des professeurs d’université, des élus locaux, des représentants d’entreprises, des organisations de producteurs, et des membres de la société civile. Selon Moussa Sidibé, l’objectif est de mieux informer les acteurs locaux sur l’état de la recherche au Sénégal, les opportunités disponibles, et les besoins prioritaires des bénéficiaires. Stimuler les interactions et le réseautage autour de la recherche est également un objectif clé de cet atelier.

    Défis et Perspectives

    Les participants ont souligné plusieurs obstacles empêchant la recherche au Sénégal de jouer pleinement son rôle, notamment les problèmes de financement, l’insuffisance des infrastructures techniques de recherche, et les commissions scientifiques limitées. « La recherche se fait de façon très active dans les universités, mais la vulgarisation de cette recherche reste à être retravaillée, » a affirmé le professeur Diène Ngom, vice-recteur chargé de la recherche à l’université Assane Seck de Ziguinchor. Il a également noté que les résultats de la recherche sont souvent inaccessibles au grand public, soulignant l’importance d’initiatives comme cet atelier pour améliorer l’accès à l’information.

    L’ANRSA, à travers le projet WaRRIWA, aspire à une meilleure synergie entre les secteurs de la recherche et les entreprises bénéficiaires, espérant ainsi maximiser l’impact des résultats de la recherche scientifique au Sénégal et dans la région ouest-africaine. La cartographie des acteurs et des résultats en recherche-innovation est un premier pas vers une appropriation et une valorisation efficace de la recherche, pour le développement durable et l’innovation dans la sous-région.

    Tiarra Sarr nommée maire intérimaire de Mérina Dakhar en remplacement d’Aymérou Gningue

    La conseillère municipale Tiarra Sarr a été élue maire provisoire de la commune de Mérina Dakhar, suite à la démission d’Aymérou Gningue, selon les autorités administratives locales.

    La nomination de Tiarra Sarr fait suite à l’acceptation de la démission d’Aymérou Gningue, précédemment en poste en tant que maire de Mérina Dakhar. Conformément aux dispositions du Code général des collectivités locales, Tiarra Sarr a été désignée comme maire intérimaire de la commune.

    Dans un communiqué émis par le sous-préfet de l’arrondissement, il est indiqué que Tiarra Sarr assumera la fonction de maire provisoire de Mérina Dakhar. Cette nomination intervient suite à la décision de démission d’Aymérou Gningue, qui a quitté son poste pour des « convenances personnelles ».

    Aymérou Gningue, par ailleurs président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a choisi de démissionner de son mandat de maire, ouvrant ainsi la voie à une transition de leadership au sein de la municipalité.

    La nomination de Tiarra Sarr comme maire provisoire témoigne de la volonté des autorités locales de maintenir la continuité administrative et de garantir une gestion efficace des affaires municipales dans la commune de Mérina Dakhar.

    Visite de Mélenchon à Dakar : Mamoudou Ibra Kane critique les interventions françaises en Afrique

    La visite de Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise, à Dakar a suscité des réactions, notamment de la part du journaliste et homme politique sénégalais Mamoudou Ibrahim Kane. Ce dernier a exprimé ses opinions sur le discours de Mélenchon lors d’une intervention à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en marge de sa visite au Sénégal sur invitation du président du Pastef Ousmane Sonko.

    Dans un tweet, Kane a remis en question la pertinence de l’intervention française en Afrique, rappelant les précédentes visites de dirigeants français au Sénégal, notamment de Charles de Gaulle et François Hollande. Il s’interroge sur la réelle rupture dans la relation franco-sénégalaise, soulignant l’apparente continuité dans le discours et les attentes de la France à l’égard de l’Afrique.

    Kane a critiqué le discours de Mélenchon, affirmant que ce dernier n’était pas venu remettre en cause les propos controversés de Jacques Chirac sur « l’homme africain ». Au contraire, selon Kane, Mélenchon aurait plutôt mis en avant ses réalisations politiques en France, notamment en matière de législation sur le mariage homosexuel. Cette focalisation sur des sujets internes à la France aurait été mal accueillie par une partie de l’auditoire, comme en témoignent les huées envers le recteur de l’université.

    Le commentaire de Kane met en lumière les frustrations persistantes face aux interventions françaises en Afrique, perçues comme paternalistes et condescendantes. Il souligne également une volonté de la part des Africains de s’affirmer et de définir leur propre identité, sans l’ingérence de puissances étrangères.

    Enfin, Kane interpelle sur la nécessité pour les pays africains de se réapproprier leur propre narration et de ne pas se laisser dicter leur destin par des acteurs extérieurs.

    Le ministre de l’Urbanisme évalue les défis écologiques à la décharge de Mbeubeuss

    Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Balla Fofana, s’est rendu ce vendredi 17 mai 2024 à la décharge de Mbeubeuss, dans le département de Keur Massar, afin d’évaluer la situation sur le terrain et d’identifier les défis liés à la gestion des déchets dans cette zone cruciale.

    La visite a mis en lumière les conditions précaires dans lesquelles travaillent quotidiennement plus de 3000 récupérateurs dans cette décharge, qui reste une exploitation traditionnelle. Malgré les financements importants alloués par le projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED), soit 206 milliards de F CFA, seulement 12% des fonds ont été utilisés sur une période de trois ans, selon les constatations du ministre. Cette sous-utilisation soulève des interrogations sur l’urgence écologique de la situation.

    La décharge de Mbeubeuss constitue une menace écologique majeure, avec des conséquences environnementales et sanitaires graves pour les riverains. Le ministre Fofana a souligné l’impératif de mettre en place des solutions techniques et mécaniques pour traiter et valoriser les déchets de manière sécuritaire, afin de réduire l’impact sur l’environnement.

    Dans le cadre des mesures immédiates, le gouvernement a décidé d’interdire la présence des enfants sur le site de la décharge, une mesure visant à protéger leur santé et leur sécurité.

    Des discussions avec les partenaires techniques sont prévues pour poursuivre la collaboration malgré les défis actuels. Le ministre Fofana a également annoncé la mise en place de mesures strictes visant à améliorer les conditions de travail sur le site, en réponse aux doléances exprimées par les récupérateurs lors de sa visite.

    Cette initiative est perçue comme le début d’une nouvelle ère dans la gestion des déchets à Mbeubeuss, avec l’espoir que des actions concrètes seront rapidement mises en œuvre pour atténuer les effets néfastes de cette décharge sur l’environnement et la santé publique.

    Un mécanicien cambriole pour financer son voyage aux États-Unis, arrêté par la police de Diamaguène Sicap-Mbao

    Un mécanicien de 29 ans, identifié comme M. M., a été appréhendé par la police de Diamaguène Sicap-Mbao alors qu’il tentait de réaliser son rêve d’émigrer aux États-Unis en commettant des cambriolages pour financer son voyage. Accompagné de son complice N. D. et de trois receleurs, il a été arrêté pour une série de délits graves.

    L’arrestation fait suite à une plainte déposée concernant le cambriolage d’un magasin où une importante quantité de téléphones portables et d’airpods, d’une valeur de 1 300 000 F CFA, ont été dérobés. Les enquêteurs ont découvert que la porte d’entrée du magasin avait été forcée et ont constaté l’absence de caméras de surveillance fonctionnelles.

    Grâce à l’exploitation des données téléphoniques des appels effectués par les voleurs, la police a pu identifier cinq suspects, dont M. M., décrit comme le cerveau de l’opération. Lors de son arrestation, deux téléphones portables ont été retrouvés en sa possession, ainsi que sur l’un des receleurs.

    Lors des interrogatoires, M. M. a avoué être l’auteur du cambriolage. Il a expliqué avoir emporté un sac contenant des téléphones portables et des airpods, qu’il a ensuite vendus sur le marché avec l’aide de ses complices. Les recettes de la vente, soit 600 000 F CFA, auraient été confiées à un individu présenté comme un gendarme, sans plus de détails, pour financer son voyage aux États-Unis.

    M. M. et ses complices ont été déférés au parquet à la suite de l’enquête menée par les autorités. Cette affaire souligne les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre la criminalité et met en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à émigrer illégalement en recourant à des activités criminelles pour financer leur projet.

    Scandale financier dans le secteur des paris en ligne : Révélations sur des détournements présumés et des liens suspects avec la Russie

    Une affaire secoue le monde des paris en ligne au Sénégal alors qu’un homme d’affaires réclame 400 millions de francs CFA au directeur général de 1XBET pour des accusations de détournements de fonds et de connexions suspectes avec la Russie.

    Les détails de cette affaire, basés sur une série de documents confidentiels obtenus par Seneweb, révèlent un différend financier entre Abdoulaye Loum, directeur général de Creative Agency, et Mouhamad Dieng, directeur général de 1XBET Sénégal. Une plainte pour abus de confiance, déposée en juillet 2023 à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, accuse Dieng de diverses malversations financières.

    Selon les documents consultés, Creative Agency avait été mandatée par 1XBET pour installer 45 boutiques de paris à travers le Sénégal. Cependant, seulement dix-sept de ces boutiques ont été livrées dans les délais prévus. Le projet a ensuite connu des obstacles, notamment des problèmes de trésorerie que Loum attribue à des demandes de décaissements répétées de la part de Dieng, dont l’utilisation demeure obscure.

    Des montants considérables, totalisant 499 millions 750 mille francs CFA, ont été décaissés pour le compte de Dieng, distribués entre lui-même, son frère, son chauffeur et même le frère de Loum, sans que la destination de ces fonds soit clairement établie.

    La situation a abouti à la suspension officielle du projet par Loum, suite au refus de Dieng de décaisser des fonds supplémentaires pour le projet. Une escalade judiciaire s’en est suivie, avec l’arrestation de Loum à la suite d’une plainte déposée par Dieng.

    Cependant, cette affaire prend une tournure encore plus sombre avec des allégations d’enrichissement illicite, de connexions suspectes avec des hommes d’affaires russes et même de fraude fiscale, selon des sources proches du dossier.

    Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire met en lumière les risques de corruption et de malversations dans le secteur des jeux en ligne, tout en soulevant des questions sur la transparence et l’éthique des entreprises opérant dans ce domaine.

    Arrestation de deux suspects pour vol nocturne à Bel-Air

    Deux individus, un Ivoirien nommé D. Nkrumah et un Guinéen identifié comme M. A. Ba, ont été appréhendés par la police de Bel-Air pour leur implication présumée dans un vol commis la nuit, avec usage de moyens roulants, ainsi que pour association de malfaiteurs.

    Selon les informations obtenues auprès des autorités par Seneweb, les deux voleurs auraient pénétré dans les locaux d’une entreprise spécialisée dans le transport, la manutention et le stockage de conteneurs. Leur objectif était de dérober des batteries de camions, une activité criminelle qui aurait été interrompue par les vigiles alors qu’ils étaient en plein délit.

    Les suspects ont été appréhendés sur le lieu du crime et ont été remis aux autorités policières de Bel-Air pour être placés en garde à vue.

    Cet incident met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises en matière de sécurité, en particulier celles opérant dans des secteurs sensibles tels que le transport et la logistique. Il souligne également l’importance de la vigilance des équipes de sécurité et de la coopération avec les forces de l’ordre pour prévenir et combattre les activités criminelles.

    Les autorités locales ont salué l’action rapide des vigiles et de la police de Bel-Air dans cette affaire, démontrant ainsi leur engagement à maintenir la sécurité et l’ordre public dans la région. Les deux suspects devront répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi en vigueur.

    Accusations de complot dans l’affaire Abdoulaye Seck : Tensions politiques au Sénégal

    Des allégations de complot surgissent après l’arrestation de huit individus, y compris le fils de l’ancien Premier ministre Abdoulaye Seck, dans le cadre d’une enquête sur un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

    Aly Nguer Faye, membre du Secrétariat national de la jeunesse de Rewmi, la formation politique dirigée par Idrissa Seck, a publiquement exprimé des doutes quant à la véracité de l’enquête, accusant le gouvernement actuel de manipuler les faits pour nuire à Seck et à sa famille.

    Dans une déclaration relayée par Libération, Faye a dénoncé ce qu’il considère être une série de manipulations et de mensonges entourant l’affaire, affirmant qu’elle fait partie d’une stratégie orchestrée par le gouvernement pour discréditer l’opposition. Il a également fait référence à d’autres incidents, notamment le dossier foncier de Mbour 4, qu’il qualifie de manœuvres politiques visant à affaiblir Seck.

    Faye remet en question les circonstances de l’arrestation du fils de l’ancien Premier ministre, contestant le lieu et les conditions de son interpellation. Il souligne également le fait que le nom de Seck soit apparu dans les communications d’un autre suspect sans que ce dernier ne fasse l’objet d’une attention médiatique comparable, ce qu’il interprète comme une tentative délibérée de cibler la famille Seck.

    Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, où les accusations de complot et les conflits entre le gouvernement et l’opposition ne sont pas rares. L’affaire Abdoulaye Seck risque donc de raviver ces divisions déjà profondes au sein de la société sénégalaise.

    Alors que l’enquête suit son cours, il est clair que cette affaire soulève des questions cruciales sur l’indépendance de la justice, la transparence du processus judiciaire et la responsabilité politique au Sénégal.

    Attouchements sexuels sur une fillette de 6 ans : Les aveux de D. Koné

    La brigade des mœurs de la Sûreté urbaine de Dakar a déféré, hier jeudi, le Malien D. Koné pour attouchements sexuels et tentative de viol sur une fillette de 6 ans à Ouagou Niayes. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

    Un scandale sexuel suscite l’émoi et l’indignation à Ouagou Niayes où une fillette âgée de 6 ans a été victime d’attouchements sexuels. Et n’eût été l’intervention de son oncle, elle aurait sans doute été violée. Ce dernier a surpris dans son salon le garçon de ménage D. Koné, de nationalité malienne, sur sa nièce en train de caresser ses parties intimes. Le bonhomme, âgé de 19 ans, avait sa main sur la bouche de la fillette pour l’empêcher de crier.
    Le père de la fille M. S. B. a porté l’affaire devant la justice et a retracé sa version des faits aux enquêteurs de la brigade des mœurs qui ont arrêté le suspect.

    Les aveux de D. Koné sur PV
    Interrogé sur procès-verbal, D. Koné, recruté en qualité de garçon de ménage par la grand-mère de la victime, est passé à table. Mais il a eu toutes les peines du monde pour expliquer les raisons de son acte. « J’avais l’intention d’entretenir des rapports sexuels avec elle, n’eût été l’irruption de son oncle dans le salon. Mais je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête pour commettre un tel acte », selon des sources de Seneweb proches du parquet.
    Au terme de l’enquête, D. Koné a été déféré hier jeudi au parquet pour attouchements sexuels et tentative de viol commis sur une fille mineure âgée de 6 ans.

    Oncle de Birame Soulèye Diop égorgé à Thiès : Les meurtriers avouent et retracent le film du drame…

    Trois individus présumés responsables du meurtre brutal de l’oncle de Birame Soulèye Diop ont été appréhendés par les forces de l’ordre à Thiès. Les faits remontent à la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque le vigile Assane Diop a été roué de coups puis égorgé au marché Ngelaw de Thiès. L’enquête menée par les autorités a conduit à l’identification et à l’arrestation des trois suspects, nommément A. D., A. G. et O. N.

    Selon des sources rapportées par Seneweb, les suspects ont avoué leur crime lors d’interrogatoires menés par les enquêteurs. Leurs aveux ont permis de reconstituer les circonstances du drame. Le vigile Assane Diop aurait surpris les trois voleurs en train de cambrioler, déclenchant ainsi leur attaque. Les malfaiteurs ont avoué avoir torturé et égorgé la victime après l’avoir immobilisée.

    L’enquête a révélé que les trois suspects sont impliqués dans plusieurs autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie. Ils devraient être déférés devant le parquet dans les prochains jours.

    Ce jeudi, les autorités ont organisé une reconstitution des faits sur les lieux du crime en présence du commissaire Malick Kane, chef de la Sûreté urbaine de Thiès, ainsi que des enquêteurs et du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. La foule présente a exprimé son indignation en scandant des slogans demandant justice pour la victime.

    Les images de cette reconstitution seront versées au dossier judiciaire afin d’étayer l’accusation contre les suspects. Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de lutter contre la violence et le crime organisé dans la région de Thiès, et met en lumière les efforts des autorités pour traduire en justice les responsables de ces actes odieux.

    Ouverture de la quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » à Diourbel

    La quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » a débuté jeudi sur le thème « Le numérique, une solution pour éradiquer le chômage des jeunes au Sénégal ». Cet événement, qui se tient à Diourbel, vise à former les jeunes de la région aux métiers du numérique et à explorer les opportunités qu’offre le secteur pour l’emploi des jeunes.

    L’ingénieur du salon, Ismaila Fall, a expliqué que cette édition prévoit la formation de 500 jeunes pendant quatre jours aux métiers du marketing digital, de community manager et du multimédia. L’objectif principal est de permettre aux jeunes et aux entrepreneurs de la région de Diourbel de tirer profit du numérique pour développer leurs activités commerciales et exploiter le potentiel des médias sociaux.

    Pour M. Fall, le numérique représente une opportunité majeure pour absorber une partie du chômage des jeunes en offrant des perspectives d’emploi dans des secteurs en pleine croissance.

    La cérémonie d’ouverture du salon a été présidée par le directeur général de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Alassane Diallo. Ce dernier a salué l’initiative d’organiser un salon numérique dans la région de Diourbel, soulignant son importance pour permettre aux jeunes de bénéficier des avantages offerts par le numérique.

    Il a également souligné le rôle crucial de ce type de rencontre dans la sensibilisation des jeunes à une utilisation responsable des réseaux sociaux, tout en mettant en lumière les nombreuses opportunités offertes par le secteur numérique.

    En résumé, le « Baol digital show » s’impose comme un rendez-vous incontournable pour les jeunes de Diourbel, offrant des opportunités de formation et d’emploi dans un secteur en plein essor, tout en encourageant une utilisation responsable et productive des nouvelles technologies.

    Saint-Louis : des milliers de fidèles attendus au 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy

    Ce samedi, la ville de Saint-Louis s’apprête à accueillir des milliers de disciples de la confrérie tidiane pour célébrer le 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy. Cet événement religieux, instauré en 1954 par le parrain lui-même, est devenu un rendez-vous annuel majeur pour les fidèles de la région.

    À ses débuts, le Gamou était organisé chaque année dans la « vieille ville » de Saint-Louis, au Camp-Nord (Stade Abdoulaye Diagne), le jour de la Pentecôte. Les fidèles venaient en masse, principalement par train, sur recommandation du guide religieux qui considérait que c’était le moyen de transport le plus confortable pour un tel déplacement.

    Au fil des ans, cet événement est devenu un pilier de la fédération des dahiras de Saint-Louis, réunissant des fidèles de toutes les contrées du pays. Son organisation rigoureuse et méthodique, inspirée de Tivaouane, a permis à Serigne Babacar Sy de présider aux destinées de la fédération et de gérer efficacement ces activités religieuses.

    Depuis la migration de l’événement vers le lycée Charles de Gaulle il y a une dizaine d’années, le Gamou continue d’attirer des milliers de fidèles chaque année. Cette migration vers un espace plus vaste était nécessaire pour accommoder le nombre croissant de participants et éviter les difficultés de déplacement liées au Festival de jazz de Saint-Louis, qui se déroule au même moment sur l’île.

    L’organisation de cet événement mobilise une fédération des dahiras de Serigne Babacar Sy, qui apporte un soutien matériel et logistique aux dahiras participants. L’État apporte également son appui à travers des engagements financiers et logistiques, démontrant ainsi l’importance accordée au Gamou par les autorités étatiques.

    Outre son aspect religieux, le Gamou a également un impact économique significatif sur la région. Des milliers de fidèles affluent vers Saint-Louis, ce qui stimule l’activité économique locale, notamment dans le secteur de la restauration et de l’hébergement.

    Cette année encore, le Gamou promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles tidianes, venus de toutes les régions du Sénégal pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et célébrer leur foi avec dévotion et ferveur.

    Drame lors d’une Soirée dansante : Un Jeune Poignardé à Mort

    Une soirée dansante a pris une tournure tragique dans les villages de Sinthiang Malafi et de Thiamène, situés dans la commune de Dinguiraye, département de Médina Yoro Foula. Alors que l’ambiance festive régnait, une bagarre a éclaté entre différents groupes de jeunes, conduisant à un drame irréparable. La victime, Boubacar Baldé, célibataire et sans enfant, originaire du village de Sinthiang Malafi, a été mortellement poignardée au niveau du thorax.

    L’événement a rapidement mobilisé les autorités locales, avec l’intervention des éléments de la brigade de gendarmerie de Médina Yoro Foula. Des arrestations ont été effectuées dans le but de retrouver l’auteur de cet acte criminel, tandis qu’une enquête approfondie est ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette tragédie.

    Le corps sans vie de Boubacar Baldé a été transporté au district sanitaire de Médina Yoro Foula pour les procédures légales avant son inhumation. Cette affaire suscite une profonde consternation dans la région, mettant en lumière les conséquences tragiques des conflits et des tensions au sein des communautés locales.

    Alors que la population locale pleure la perte de Boubacar Baldé, cette tragédie soulève également des questions sur la sécurité lors d’événements festifs et l’importance de prévenir les conflits et la violence au sein des communautés.

    Éducation des Enfants Après un Divorce : Le Combat des Mères Célibataires

    Être une mère célibataire peut être un défi de taille. Au fil du temps, alors que les enfants grandissent et atteignent l’adolescence, les soucis et les préoccupations se multiplient. Si certaines mères peuvent gérer les crises de leurs enfants, d’autres rencontrent des difficultés insurmontables.

    Awa Ndoye, 36 ans, est mère de cinq enfants. Divorcée depuis sept ans, elle a obtenu la garde de ses enfants avec qui elle partage la même chambre.

    Awa est femme de ménage et commerçante. Malgré ses deux emplois, elle peine à subvenir aux besoins de ses enfants. « Depuis mon divorce, mon ex-mari a totalement abandonné ses enfants. C’est moi qui les nourrit et les soigne quand ils sont malades », confie-t-elle.

    Awa est confrontée à un sérieux problème ces derniers temps. Son fils aîné, âgé de 17 ans, est devenu ingérable. « Il s’en prend à ses sœurs en les frappant, se bat et amène même des filles dans ma propre chambre », se désole Awa, se sentant impuissante face à cette situation.

    « J’ai même pensé à aller voir la police pour qu’on le corrige. Il y a quelques jours, il a retiré de l’argent de ma paie sur mon téléphone et a effacé toute trace de la transaction », raconte-t-elle, pensant avoir échoué en tant que mère. Elle en veut aussi énormément à son ex-mari et à sa famille pour leur manque de soutien.

    Absa Faye est confrontée à une situation similaire. Son fils de 21 ans ne lui adresse plus la parole depuis cinq ans. Ayant commencé à manquer de respect, voler et se droguer dès l’âge de 16 ans, elle a dû porter plainte à la police. Bien que son fils ait arrêté ses mauvaises habitudes, leurs relations se sont détériorées.

    Selon le psychologue Khalifa Diagne, l’absence d’un père peut être la cause de la révolte d’un jeune contre ses proches. Il est crucial d’adapter les solutions à chaque cas, en trouvant des personnes de confiance pour jouer le rôle de père aux côtés des mères célibataires.

    Dans une société où l’autorité parentale est souvent associée au père, son absence rend les mères célibataires plus vulnérables et complique l’éducation des enfants.

    Trouver des solutions adaptées et offrir un soutien adéquat aux mères célibataires est essentiel pour prévenir les comportements problématiques chez les jeunes et garantir un environnement familial stable et sain.

    Vol de 12 Millions F CFA : Une Employée Domestique Accusée par son Amant et Patron

    De retour d’un voyage à Dubaï, un homme d’affaires français découvre avec stupeur la disparition de 18 400 euros, soit l’équivalent de 12 millions de francs CFA, sur les 20 mille euros qu’il avait conservés dans son coffre-fort. Cette somme était destinée au paiement des taxes de sa société.

    Soupçonnant sa nouvelle employée domestique, F. Touré, l’employeur porte plainte. Lors des enquêtes, le plaignant déclare n’avoir jamais été victime de vol au cours des six derniers mois, pointant du doigt la domestique.

    Pourtant, selon Les Échos, F. Touré est innocentée par l’enquête. La surprise est totale lorsque l’identité du voleur est révélée : il s’agit de son ancienne domestique devenue sa compagne, A. Amar.

    Initialement accusée par F. Touré, A. Amar nie fermement les faits, mais est rapidement confondue par des preuves de transactions bancaires effectuées près de son domicile. Sous pression, elle avoue avoir distribué l’argent volé à des tiers, dont son amie D. Sow et son marabout.

    Lors de son procès, A. Amar tente de se justifier en déclarant avoir reçu la clé du coffre de son amant pour prendre de l’argent à chaque besoin. Elle avoue également avoir utilisé une partie de l’argent pour acheter un véhicule et effectué d’autres dépenses.

    Le Procureur requiert deux ans de prison, dont un ferme, soulignant le comportement répréhensible de l’accusée qui, engagée comme femme de ménage, a fini par vivre en concubinage avec son employeur. D. Sow, complice présumée, est épargnée de la prison pour avoir restitué l’argent.

    Le délibéré est prévu pour la semaine prochaine.

    Appel à un Soutien Financier pour le Festival de Jazz de Saint-Louis : Mansour Faye En Appelle aux Autorités Gouvernementales

    Lors de l’ouverture de la 32ème édition du festival international de jazz de Saint-Louis, le maire de la ville, Mansour Faye, a lancé un appel pressant aux autorités gouvernementales du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’un soutien financier continu pour garantir le succès de cet événement culturel majeur.

    Mansour Faye a souligné l’importance cruciale d’allouer un budget annuel d’au moins 100 millions de francs CFA pour couvrir les frais du festival. Il a exprimé l’espoir que cette initiative soit soutenue par le ministère de la Culture. Le maire a mis en avant la comparaison avec des festivals de renommée internationale tels que ceux de Rio et de Lausanne, mettant en lumière les 32 années d’existence du festival de jazz de Saint-Louis et son impact économique significatif sur la région.

    Il a insisté sur la nécessité pour l’État et les partenaires de continuer à soutenir cet événement afin de le perpétuer pour les générations futures. Le festival de jazz de Saint-Louis, avec son héritage culturel riche et sa contribution à la vitalité économique de la région, mérite un soutien financier solide pour continuer à prospérer et à rayonner sur la scène nationale et internationale.

    Cet appel de Mansour Faye souligne l’importance de la culture dans le développement socio-économique et identitaire d’une région et met en avant la nécessité pour les autorités gouvernementales de reconnaître et de soutenir les événements culturels locaux de grande envergure.

    Réforme du Calendrier Académique : Dr El Hadj Abdourahmane Diouf s’Attaque aux Problèmes de l’Université Sénégalaise

    Le système éducatif sénégalais, notamment dans le cadre universitaire, est confronté à d’importants défis. Dr El Hadj Abdourahmane Diouf, chargé des universités incluant l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, met en lumière les sérieux problèmes de chevauchement des années académiques. Ces défis sont exacerbés par des contraintes budgétaires et une pénurie d’espaces qui ont un impact direct sur la qualité de l’éducation.

    Une réforme urgente s’impose, et selon Dr Diouf, une année bien planifiée pourrait suffire à normaliser le calendrier académique. Il insiste sur la nécessité d’un calendrier stable et prévisible, en contraste avec l’actuel, largement imprévisible, qui entrave même la planification des examens.

    Dans un effort de rénovation, un séminaire est programmé pour harmoniser les visions et stabiliser définitivement le calendrier académique. Ce sommet réunira tous les acteurs clés, des recteurs aux étudiants, pour forger un consensus lors d’une retraite intensive de trois jours.

    Cette initiative reflète la volonté de Dr El Hadj Abdourahmane Diouf et de son équipe de prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes persistants de l’université sénégalaise. En impliquant toutes les parties prenantes dans le processus de réforme, ils cherchent à garantir une mise en œuvre efficace et durable des changements nécessaires pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Sénégal.

    Affaire de Trafic de Cocaïne : Abdoulaye Seck, Fils d’Idrissa Seck, Arrêté dans une Opération Anti-Drogue

    L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, dans le cadre d’une opération anti-drogue menée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), fait la une des médias. Les suspects sont placés en garde à vue pour des soupçons de trafic international de drogue et blanchiment de capitaux.

    Bien que le rôle précis d’Abdoulaye Seck dans cette affaire ne soit pas encore spécifié, des détails émanant de l’enquête publiée par le journal « Libération » indiquent qu’il aurait joué un rôle actif dans le réseau récemment démantelé. Ce réseau était impliqué dans l’importation de cocaïne en provenance de Gambie et de Guinée-Bissau, destinée à être exportée à Marseille via le Sénégal.

    Abdoulaye Seck aurait été appréhendé dans une clinique à Dakar, contrairement à ce qui avait été précédemment avancé. Selon les enquêteurs, il aurait été en contact régulier avec Sylvain Bathiapara Mendy, présumé cerveau de l’affaire. Ce dernier a été arrêté en possession de 18 kilogrammes de cocaïne à Karang, en tentant de franchir la frontière sénégalaise à bord d’un 4×4.

    Les investigations en cours devraient permettre d’éclaircir la nature des liens entre Abdoulaye Seck et le réseau dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy. L’enquête a déjà conduit à plusieurs arrestations et saisies dans différentes localités, mettant en lumière l’ampleur de ce trafic international de drogue.

    Cette affaire souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en évidence les défis persistants auxquels sont confrontés les autorités dans la région en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée.

    ADHA Appelle à la Rationalisation des Ressources et à l’Implication des Jeunes dans le Nouveau Régime

    L’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) adresse des recommandations au nouveau régime sénégalais, appelant à une rationalisation des ressources et à une implication accrue des jeunes dans la gouvernance. Dans un communiqué adressé à Senego, l’ADHA salue l’implication des jeunes dans des postes de haute responsabilité, tout en encourageant le nouveau régime à maintenir cette dynamique de rupture et à veiller à l’adéquation entre les profils et les postes.

    Cependant, l’ADHA exprime sa déception concernant le maintien de certaines directions, notamment celles liées à la jeunesse, qui auraient pu être fusionnées pour une utilisation plus efficace des ressources financières, logistiques et humaines. L’ADHA souligne la nécessité de rationaliser ces structures, qui travaillent toutes sur des questions similaires telles que la jeunesse, la formation, l’employabilité et l’insertion professionnelle.

    Dans cette optique, l’ADHA recommande vivement le regroupement de toutes les directions travaillant sur ces questions pour plus d’efficacité dans les résultats et le suivi. De plus, elle demande un audit complet de la gestion du Conseil National de la Jeunesse et du Conseil National pour l’Insertion des Jeunes, ainsi que la création d’un organe neutre chargé de fédérer les regroupements de jeunes et de veiller à la mise en œuvre de leurs travaux.

    Parmi ses autres recommandations, l’ADHA demande l’abrogation de la loi d’amnistie relative aux infractions commises depuis 2021, un renforcement du contrôle et du suivi-évaluation des activités de pêche, et la suppression de structures budgétivores créées par l’ancien régime dans le but de recaser une clientèle politique.

    En conclusion, l’ADHA encourage la reddition des comptes et exhorte les autorités compétentes à mener à bien toutes les procédures initiées. Cette démarche témoigne de l’engagement de l’ADHA en faveur de la transparence, de la responsabilité et de l’efficacité dans la gestion des ressources et des politiques publiques au Sénégal.

    Scandale à Louga : Djiby Ndiaye acquitté après avoir admis avoir engrossé la femme de son ami

    Un verdict choquant a secoué la ville de Louga alors que Djiby Ndiaye, accusé de viol, a été acquitté par la Chambre criminelle du tribunal. L’affaire, qui a tenu en haleine la communauté depuis août 2022, a été marquée par des révélations troublantes sur fond de trahison et de scandale.

    L’accusatrice, M. Diop, avait initialement affirmé avoir été violée à deux reprises par Djiby Ndiaye dans la brousse entre leurs villages respectifs. Elle avait témoigné que l’accusé l’avait attirée en lui faisant croire qu’il devait lui remettre de l’argent de la part de son mari. Ces allégations ont conduit à la détention préventive de Djiby Ndiaye pendant près de deux ans.

    Cependant, lors du procès, une série de révélations a ébranlé le récit initial. Djiby Ndiaye a contesté les faits, affirmant que la plaignante avait consenti à leurs relations intimes. Il a admis avoir eu des relations sexuelles avec M. Diop, mais il a nié toute forme de coercition. De plus, il a révélé avoir engrossé la femme de son ami, ajoutant un élément de trahison à l’affaire.

    Cette admission brutale a étonné la salle d’audience, mais malgré cela, Djiby Ndiaye a été acquitté. La décision du tribunal a soulevé des questions sur la justice et la moralité, laissant beaucoup se demander comment un homme pouvait être libéré après avoir admis un acte aussi répréhensible.

    Le drame de Louga met en lumière les complexités des affaires judiciaires et soulève des préoccupations quant à la protection des victimes de violences sexuelles. La communauté locale est divisée, certains exprimant leur indignation face à l’acquittement, tandis que d’autres remettent en question la crédibilité du système judiciaire.

    En fin de compte, cette affaire tragique laisse derrière elle des cicatrices profondes et soulève des questions sur la responsabilité, la loyauté et la justice dans notre société.

    Les Jeunes de Kahi S’Engagent pour une Agriculture Durable : Révision de la Loi Agro-sylvo-pastorale

    Dans la commune dynamique de Kahi, située dans la région de Kaffrine, une nouvelle vague d’engagement rural se lève. Les jeunes membres des organisations communautaires ont récemment pris part à une initiative révélatrice, orchestrée par le Collège des Jeunes Ruraux du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR). L’événement a offert une opportunité unique : se familiariser avec les enjeux législatifs entourant l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche, notamment à travers la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique.

    Dirigée par Mamadou Diop, chargé du programme « Insertion et Installation des Jeunes dans les Différentes Chaînes de Valeur » au CNCR, cette formation a réuni des voix passionnées. Les discussions enflammées ont résonné dans la salle, appelant à un soutien accru de l’État envers les agriculteurs et, surtout, à l’accès des jeunes à la terre et aux semences.

    « Nous sommes réunis aujourd’hui pour échanger avec la jeunesse rurale sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique, qui célèbre ses vingt ans cette année, ayant été instaurée en 2004 », a déclaré Mamadou Diop. Il a souligné l’importance cruciale de cette loi dans le paysage agricole du pays, tout en appelant à une révision collaborative impliquant tous les acteurs, en particulier les jeunes ruraux.

    Sous le regard bienveillant du chef de village de Ndjigui, Amath Diaw, les jeunes ont été encouragés à exprimer leurs opinions, à faire des propositions et à contribuer aux décisions politiques concernant la révision de cette loi. Mamadou Diop a souligné l’urgence d’une telle révision, soulignant la nécessité de poursuivre l’objectif d’autosuffisance en riz et de garantir la sécurité alimentaire pour tous.

    Cette rencontre, alliant formation, sensibilisation et partage d’informations, a marqué le début d’un dialogue essentiel entre les jeunes ruraux et les décideurs. À Kahi, la jeunesse se lève pour façonner l’avenir de son agriculture, mettant en avant l’importance de la durabilité, de l’égalité d’accès aux ressources et de la participation citoyenne dans la formulation des politiques agricoles.

    Arrêté par la BR de Tamba, un charlatan accusé de viol sur sa fille adoptive de 12 ans

    La brigade de recherches (BR) de la compagnie de gendarmerie de Tambacounda a déféré un charlatan de 73 ans  soupçonné de viol sur sa fille adoptive. Seneweb revient sur les détails de l’enquête.

    Marié à deux femmes, le charlatan M. S.,  âgé de 73 ans, est accusé de viols répétés sur sa fille adoptive A. S. G., âgée de 12 ans, au moment des faits. Suite à la plainte déposée par la mère de la victime, il a été arrêté par la BR de Tambacounda. Il ressort du dossier qu’à son retour de La Mecque, M. S. a épousé la veuve D. S. Cette dernière a rejoint le domicile conjugal avec sa fille qu’elle avait eu de son premier mariage.
    Le mari a profité de l’absence de son épouse pour violer sa fille dans sa chambre de consultance. Désemparée, elle s’en est ouverte à une amie de sa mère qui informa cette dernière. 
    A cet effet, D. S. a porté plainte contre son mari pour viols répétés sur sa fille. Les gendarmes ont adressé une réquisition à un gynécologue pour examen. Le certificat médical transmis aux enquêteurs révèle des déchirures hymenales anciennes et multiples sur la fille.
    Convoqué et interrogé sur procès-verbal, le charlatan a nié les faits. Malgré tout, il a été déféré au parquet pour viol, pédophilie et détournement de mineure.
    Actuellement âgée de 16 ans, A. S .G est inscrite en classe de 4e dans un CEM de Tamba.

    Montée de la stigmatisation des « Peul Fouta » : Une association recadre Tahirou Sarr

    L’Initiative sénégalaise pour le dialogue interculturel Sanakuyaa a publié une note condamnant vivement les discours xénophobes et stigmatisants à l’encontre de la communauté « Peul Fouta », attribués au politicien Tahirou Sarr. Dans ce communiqué, l’association dénonce les propos jugés intempestifs de Sarr, qu’elle estime être relayés par certains médias et amplifiés sur les réseaux sociaux, mettant ainsi en péril la coexistence pacifique au Sénégal.

    L’association souligne que ces discours alimentent des préjugés infondés et des stéréotypes nocifs, menaçant la cohésion sociale et la paix dans le pays. Elle conteste également les chiffres avancés sur le nombre de membres de la communauté « Peul Fouta » vivant illégalement au Sénégal, ainsi que les allégations mensongères sur leur prétendue implication dans des activités criminelles, les qualifiant de sans fondement.

    Sanakuyaa déplore la complicité tacite de certains acteurs des médias sénégalais qui relaient ces discours xénophobes et stigmatisants. Elle rappelle que la diversité culturelle et ethnique est une richesse pour le pays et appelle à lutter contre la xénophobie en promouvant des messages d’inclusion, de tolérance et de respect mutuel.

    En conclusion, l’Initiative Sénégalaise pour le Dialogue Interculturel réaffirme son engagement en faveur de la promotion de la paix, de l’harmonie et du respect des droits humains pour tous les citoyens du Sénégal, et appelle à un rejet collectif de la haine et de la discrimination.

    Tentative d’assassinat : Un chauffeur attaque l’amant présumé de sa femme

    O. Dia, chauffeur de profession, comparaissait devant la Cour de la Chambre criminelle de Mbour pour tentative d’assassinat sur A. Mboup, un boutiquier accusé d’entretenir une relation adultérine avec sa femme. Les faits remontent au 28 octobre 2020, lorsque O. Dia aurait attaqué A. Mboup avec un gourdin, causant cinq blessures au crâne de ce dernier et lui infligeant une incapacité temporaire totale de 21 jours.

    Selon le récit d’O. Dia devant la cour, il aurait découvert un talisman dans sa chambre et aurait confronté sa femme à ce sujet, apprenant que le talisman appartenait à A. Mboup. Ce dernier aurait ensuite présenté des excuses à O. Dia, affirmant avoir perdu sa virilité après leur liaison. Plus tard, O. Dia aurait surpris A. Mboup et l’aurait violemment attaqué avec un gourdin.

    Les avocats de la défense ont plaidé pour des circonstances atténuantes, tandis que le procureur a soutenu la préméditation des actes d’O. Dia et a requis 10 ans de réclusion criminelle contre lui. La partie civile a également réclamé une indemnisation de 2 millions de francs CFA pour le préjudice subi.

    Cette affaire soulève des questions sur la violence conjugale et les répercussions des relations extraconjugales sur la vie des individus impliqués. La cour devra désormais rendre son verdict dans cette affaire délicate.

    Le lutteur Lac de Guiers entre les mains de la justice pour escroquerie

    Le lutteur Lac de Guiers 2 se retrouve au cœur d’une affaire d’escroquerie, ayant été arrêté par les forces de l’ordre du commissariat central de Guédiawaye. Accusé d’avoir escroqué un montant de 21 millions de francs CFA à neuf plaignants, le chef de file de l’écurie Walo a été présenté ce matin au procureur de la République du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pikine-Guédiawaye.

    Cette affaire remonte à une prétendue escroquerie où Lac de Guiers 2, accompagné de son complice A. S. Diagne – actuellement en cavale et supposément localisé en Europe selon une source de Seneweb – aurait perçu de l’argent de candidats à l’émigration avant de disparaître.

    Face aux plaintes des victimes, le parquet de Pikine-Guédiawaye a ordonné une enquête policière pour faire toute la lumière sur cette affaire. Cependant, les deux suspects étaient en fuite jusqu’à ce que Lac de Guiers 2 soit appréhendé à son retour à Dakar.

    La situation actuelle laisse le sort du lutteur entre les mains de la justice sénégalaise, qui devra statuer sur cette affaire d’escroquerie présumée et décider des mesures à prendre à l’encontre des accusés.

    Diop SY appelle à l’implication des maires dans le processus du PGIIS

    Lors d’une intervention sur le Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), Diop SY a exprimé le besoin crucial d’associer les maires au processus. Ses propos soulignent l’importance de la participation des autorités locales pour une mise en œuvre efficace du PGIIS et une gestion proactive des inondations.

    Intervention d’Ousmane Sonko lors du Conseil interministériel sur l’inondation et le PGIIS

    Ousmane Sonko, leader politique et figure publique, a pris la parole lors du Conseil interministériel consacré à la gestion des inondations et au Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Sa prise de parole a été marquée par des propositions et des observations pertinentes visant à renforcer l’efficacité des mesures prises pour faire face à ce problème majeur.

    Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: Discours de Ousmane Sonko...

    Réunion interministérielle sur la gestion des inondations : Engagement et résolution pour un plan d’action efficace

    Les autorités gouvernementales se sont réunies lors d’un conseil interministériel pour discuter de la gestion des inondations et du Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Lors de cette réunion, des discours ont été prononcés mettant en avant l’engagement et la résolution à mettre en œuvre un plan d’action efficace pour faire face à ce défi majeur.

    Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: discours de la résolution...

    Abdourahmane Diouf s’engage à instaurer un calendrier académique intangible au Sénégal

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé son intention de mettre en place un calendrier académique intangible au Sénégal, lors d’une déclaration à Dakar jeudi dernier. Il a exprimé son engagement à travailler en collaboration avec les acteurs universitaires pour atteindre cet objectif.

    Selon M. Diouf, le rétablissement d’un calendrier académique stable pourrait résoudre de nombreuses difficultés financières rencontrées par le secteur de l’enseignement supérieur. Il a souligné l’importance d’une concertation avec les parties prenantes lors d’un séminaire prévu à la fin du mois de mai, afin d’aborder diverses questions liées au calendrier universitaire, telles que le recrutement des enseignants-chercheurs, le statut des vacataires, et les chantiers inachevés du ministère.

    Le ministre a souligné que depuis près d’une décennie, le Sénégal connaît des fluctuations constantes dans son calendrier académique, ce qui a des répercussions négatives sur le plan académique et financier. Par exemple, il a noté que de nombreuses licences sont délivrées sur une période de quatre années au lieu de trois, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour l’État et les étudiants.

    Abdourahmane Diouf a également abordé la question de l’orientation des bacheliers, soulignant que les retards dans ce processus ont été un problème persistant. Il s’est fixé comme objectif d’orienter les étudiants avant la fin du mois d’août, et a assuré que des efforts étaient déployés dans ce sens.

    En résumé, l’instauration d’un calendrier académique intangible représente un engagement majeur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en vue d’améliorer la qualité et la gestion de l’enseignement supérieur au Sénégal.

    Nouvelles saisies de billets noirs au Sud et à Thiès: pour une contrevaleur totale de plus de sept (07) milliards de francs CFA

    Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels se poursuivent sur l’étendue du territoire douanier. Des résultats fort appréciables sont notés dans la totalité des régions douanières. Les dernières saisies en date portant sur des billets noirs se présente comme suit :

    10 millions de dollars en billets noirs saisis par le GPR de Thiès
    Le samedi 11 mai 2024 aux environs de 11heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) a procédé à l’arrestation de deux (02) individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA. L’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement et à la filature des prévenus. Les criminels ont été arrêtés sur l’autoroute à péage à leur descente de véhicule, à hauteur du quartier Thiès-Sud, où ils avaient vraisemblablement un rendez-vous d’affaire. Ils sont déférés au Parquet. L’enquête suit son cours.

    Des billets noirs d’une contrevaleur de 01 milliard 300 millions saisis à Kolda
    La saisie est réalisée par la Brigade mobile des Douanes de Kolda, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud. L’opération est le résultat de l’exploitation d’un renseignement sur un groupe de malfaiteurs qui s’adonne à la cession et au lavage de billets. Les agents des Douanes ont ainsi localisé et procédé à l’interpellation, ce mercredi 15 mai 2024, vers 23heures, de deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel à Kolda ville. Les deux faussaires détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contrevaleur totale d’un milliard 300 millions de francs CFA. Les trafiquants ont été déférés au Parquet de Kolda.

    Des billets noirs d’une contrevaleur de 140 millions saisis à Ziguinchor
    Durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h 30mn, les agents de la Brigade mobile de Ziguinchor, Subdivision de Ziguinchor, ont effectué une saisie de billets noirs grâce à l’exploitation d’un renseignement concernant un réseau de trafic de billets à Ziguinchor. L’opération menée par les agents de ladite unité a permis de saisir un lot de billets noirs composé de coupures en francs CFA et d’autres en Euros pour une contrevaleur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.

      Les unités douanières restent mobilisées pour éradiquer le phénomène du faux monnayage qui prend de l’ampleur et qui constitue une menace sérieuse à l’économie nationale.

      La Division de la Communication et des Relations publiques

      Les meurtriers d’Assane Diop, Oncle de l’ancien Maire de Thiès-Nord, arrêtés après des mois de cavale

      La traque des meurtriers d’Assane Diop, vigile au marché Ngelaw de Thiès et oncle de l’ancien maire de Thiès-Nord, Birame Soulèye Diop, a finalement abouti à l’arrestation de trois suspects. Après des mois d’enquête intensive, les éléments du commissariat central de Thiès ont réussi à appréhender A. D., A. G. et O. N., qui ont tous avoué leur implication dans le crime lors de leur interrogatoire.

      Le tragique événement s’est déroulé dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque Assane Diop, âgé de 65 ans, a été violemment agressé et égorgé par trois individus au marché Ngelaw de Thiès. Son corps sans vie a été découvert tôt le matin, provoquant une onde de choc dans la communauté.

      L’enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre a permis d’identifier formellement les trois auteurs du crime, grâce à un renseignement crucial provenant du milieu interlope. Les suspects, déjà incarcérés pour une autre affaire d’agression, ont été immédiatement extraits de leur cellule pour être interrogés sur le meurtre d’Assane Diop. L’un des suspects a avoué le crime, conduisant ainsi à l’arrestation de ses complices.

      Selon les aveux des suspects, Assane Diop aurait surpris les voleurs en flagrant délit de cambriolage au marché Ngelaw. Il aurait alors été attaqué, torturé et finalement égorgé par les malfaiteurs. La reconstitution du crime, supervisée par le commissaire Malick Kane et son équipe, a eu lieu sur les lieux du drame en présence du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. Les détails macabres de l’assassinat ont été immortalisés par des prises de vue et seront utilisés comme éléments de preuve lors du procès.

      L’enquête a également révélé que les trois suspects sont impliqués dans d’autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Thiès pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie, en attendant leur comparution devant le parquet.

      Cette arrestation marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Assane Diop et sa famille. Elle témoigne également de l’engagement des forces de l’ordre à combattre la criminalité et à assurer la sécurité des citoyens dans la région de Thiès.

      Rapatriement de 131 migrants sénégalais du Maroc : Une opération humanitaire coordonnée

      À partir de mardi prochain, un total de 131 migrants sénégalais, séjournant dans les centres d’accueil de Bir-Gandouz et d’Argoub au Maroc, seront rapatriés vers le Sénégal. Cette initiative découle des efforts conjoints entre les autorités sénégalaises et marocaines pour assurer la sécurité et le bien-être de ces ressortissants.

      Selon une source diplomatique, ces migrants ont été secourus dans l’océan Atlantique par la marine royale marocaine les 26 avril et 1er mai 2024. Après avoir séjourné dans les centres d’accueil, ils seront désormais rapatriés vers leur pays d’origine.

      Le premier convoi, composé de ces 131 ressortissants sénégalais, quittera le poste frontière de Guerguerate le mardi 21 mai 2024 à 10 heures pour arriver à Saint-Louis le lendemain en début d’après-midi. Cette opération de rapatriement s’inscrit dans le cadre des efforts visant à faciliter le retour sécurisé des migrants vers leur terre natale.

      Par ailleurs, il est signalé qu’aucune embarcation n’est arrivée dans la région de Dakhla-Oued entre le 2 et le 18 mai 2024. Cette information a été confirmée par la représentation diplomatique du Sénégal à Dakhla, une région du sud marocain.

      Ce rapatriement témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises et marocaines à traiter de manière humanitaire la question des migrants en situation de vulnérabilité. Il souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la protection des droits des migrants.

      Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Kédougou : Un Guinéen arrêté avec 2 kg de chanvre indien

      La brigade de proximité de la gendarmerie de Mako a récemment mis fin aux activités d’un réseau de trafic de drogue opérant dans la région de Kédougou. Dans une opération menée dans la nuit du mercredi au jeudi vers 2 heures du matin, les gendarmes ont agi sur la base d’informations concernant un trafic de drogue dirigé par un ressortissant guinéen.

      La descente des forces de l’ordre au village de Tenkotoding, situé dans la commune de Tomboronkoto à Kédougou, s’est soldée par un succès. Les gendarmes ont organisé une opération où ils ont simulé une commande de 2 kg de drogue auprès du suspect âgé de 58 ans. Ce dernier, sans se méfier, s’est rendu au rendez-vous avec son colis.

      Sur place, il a été appréhendé par les autorités et conduit dans les locaux de la brigade de Mako pour être interrogé. Après la période légale de garde à vue, le trafiquant sera déféré demain, vendredi, au parquet de Kédougou pour être jugé. Il est important de souligner que le trafiquant opérait principalement dans les sites d’orpaillage de la région.

      Cette opération réussie démontre l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à lutter contre le trafic de drogue et les activités criminelles dans la région de Kédougou. Elle contribue également à renforcer la sécurité et la tranquillité des citoyens dans cette partie du Sénégal.

      Lancement officiel des conseils de quartiers à Richard-Toll : Un pas vers une gouvernance locale inclusive

      L’Agence Régionale de Développement (ARD) de Saint-Louis a marqué le début du processus de mise en place des conseils de quartiers à Richard-Toll, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir une gouvernance locale participative et inclusive. La cérémonie de lancement s’est tenue mercredi dernier au quartier Campement Sileymane de Richard-Toll, en présence des autorités administratives, des partenaires techniques et financiers.

      Abdourahmane Guèye, responsable de la division planification et renforcement des capacités et bonne gouvernance à l’ARD de Saint-Louis, a souligné l’importance de cette initiative pour accompagner la commune de Richard-Toll dans sa politique de bonne gouvernance. Il a expliqué que la mise en place des conseils de quartiers est un élément clé de la gouvernance territoriale, favorisant la participation citoyenne et renforçant la gestion des affaires locales.

      Ces conseils de quartiers, en renforçant la coordination entre les acteurs locaux, contribueront à promouvoir le « droit à la ville » et à garantir une gouvernance locale inclusive et équitable dans la municipalité de Richard-Toll. Monsieur Guèye a également appelé à la collaboration de la commune et des délégués de quartier pour une mise en place rapide des conseils dans les douze quartiers, comprenant la formation des bureaux et la mise en place des collectifs pour démarrer rapidement les activités en partenariat avec les différents intervenants.

      Abou Ly, membre du conseil économique, social et environnemental et représentant du maire Amadou Mame Diop, a salué la maturité des candidats et a encouragé le quartier à soutenir le président élu pour mener à bien son travail.

      Le nouveau président du conseil de quartier, Thierno Mountaga Amadou Diallo, s’est engagé, aux côtés des autres membres, à travailler en étroite collaboration pour répondre aux attentes des populations et faire progresser le développement local.

      Ce lancement officiel des conseils de quartiers à Richard-Toll constitue ainsi une étape importante vers une gouvernance locale plus participative et transparente, permettant aux citoyens d’être davantage impliqués dans la prise de décision et la gestion de leurs quartiers.

      Mauvaise qualité des repas au campus de Diourbel de l’UAD : Protestations des étudiants et réponses des autorités

      Les étudiants du campus de Diourbel de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey ont exprimé leur mécontentement face à la mauvaise qualité des repas servis au restaurant universitaire. Jeudi dernier, les étudiants en médecine et en santé communautaire ont organisé une journée sans ticket et ont interrompu leurs activités pédagogiques pour dénoncer cette situation.

      La représentante des étudiants en médecine, Astou Guèye, a déclaré devant la presse que depuis dix jours, le restaurant du campus de Diourbel propose des plats à base de poulets avariés, entraînant même des cas d’intoxication chez certains étudiants. Cette situation alarmante a conduit les étudiants à prendre des mesures drastiques pour attirer l’attention des autorités sur ce problème persistant.

      Face à cette mobilisation des étudiants, le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS) de l’université Alioune Diop, Moustapha Guèye, a reconnu qu’il y avait eu des problèmes avec la restauration. Cependant, il a assuré que des mesures étaient prises pour améliorer la situation, notamment par l’acquisition de nouveau matériel et le renforcement de l’équipe de restauration.

      Malgré les efforts annoncés, les étudiants restent vigilants et appellent les autorités à prendre des mesures concrètes pour garantir une alimentation saine et de qualité sur le campus. Ils insistent sur le fait que leurs ventres ne doivent pas servir de décharge pour des repas de mauvaise qualité.

      Le campus de l’UAD à Diourbel, accueillant plus de quatre cents étudiants, dispose d’un seul restaurant universitaire, ce qui rend d’autant plus crucial d’assurer la qualité des repas servis pour la santé et le bien-être des étudiants.

      Lancement d’une réflexion sur le renforcement du secteur informel au Sénégal

      L’université numérique Cheikh Amidou Kane (UN-CHK) a ouvert le débat sur le renforcement du secteur informel lors d’un colloque visant à explorer les voies et moyens pour soutenir cette importante facette de l’économie sénégalaise. L’événement, qui se déroule sur deux jours, marque le début d’une réflexion approfondie en vue de la création future d’une licence, d’un master et ultérieurement d’un doctorat en sociologie économique axé sur le secteur informel.

      Le recteur de l’UN-CHK, le professeur Moussa Lô, a mis en avant l’objectif du colloque, qui vise à fournir un cadre scientifique pour une recherche-action interdisciplinaire visant à renforcer l’ancrage sociétal des groupes professionnels informels. Il a souligné l’engagement de l’université à identifier et à résoudre les principaux obstacles auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur informel, tels que l’accès limité aux marchés, aux financements et aux services de soutien.

      L’initiative de l’UN-CHK s’inscrit dans une perspective de développement économique et social durable pour la communauté sénégalaise. En effet, le secteur informel, bien que souvent marginalisé, joue un rôle crucial en tant que pourvoyeur d’emplois et de biens essentiels. Le colloque vise ainsi à élaborer des solutions durables pour promouvoir le secteur informel et renforcer l’économie nationale.

      Pour le professeur Aladji Mamadou Sané, directeur du pôle lettres, sciences humaines et de l’éducation, le secteur informel représente à la fois un défi et une opportunité pour le pays. Malgré sa contribution incontestable à l’économie, il reste confronté à des défis tels que le manque d’accès aux services financiers et la précarité de l’emploi. Il est donc impératif de réfléchir collectivement à des moyens de soutenir et de renforcer ce secteur vital.

      Dr Absa Gassama, enseignante-chercheure à l’UN-CHK et présidente du comité d’organisation incubateurs du secteur informel, a souligné l’importance d’accompagner les acteurs du secteur informel. Des programmes de formation seront mis en place pour aider ces travailleurs à développer leurs entreprises informelles et à accéder à des emplois décents.

      Cette initiative de l’UN-CHK s’inscrit dans une vision à long terme visant à renforcer l’économie sénégalaise et à promouvoir le développement durable à travers tout le pays.

      Mise en œuvre du marché carbone : les acteurs concernés appelés à s’impliquer fortement

      La mise en œuvre du marché carbone au Sénégal suscite un appel à l’action et à l’engagement de la part des acteurs de l’environnement. Lors d’un atelier de validation du Manuel opérationnel pour la mise en œuvre des marchés carbone au Sénégal, la cheffe de la division changement climatique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Madeleine Diouf Sarr, a souligné l’importance d’une forte implication de tous les acteurs concernés.

      Ce manuel opérationnel est conçu pour combler les lacunes dans l’architecture du marché carbone national. Son objectif est de clarifier les règles de fonctionnement du marché et de renforcer le portefeuille de projets environnementaux à l’échelle nationale. Selon Madeleine Sarr, cette initiative contribuera à promouvoir un développement sobre en carbone et résilient au climat, une priorité pour un pays comme le Sénégal, confronté aux effets néfastes du changement climatique.

      L’appel à l’implication concerne tous les acteurs, qu’ils soient du secteur public, privé, de la société civile ou des collectivités locales. Il s’agit de garantir le succès du manuel et d’assurer une mise en œuvre efficace des politiques environnementales dans le pays. Cet engagement est crucial pour répondre aux objectifs nationaux de lutte contre le changement climatique et pour réaliser la Contribution déterminée au niveau national (CDN).

      L’atelier de validation du manuel représente une étape importante dans le processus de mise en place de sources de financement appropriées pour la lutte contre le changement climatique. Il vise également à créer les conditions optimales pour une participation active au marché carbone par toutes les parties prenantes impliquées.

      Pour Libasse Ba, président du comité national sur les changements climatiques, la participation du Sénégal aux marchés internationaux du carbone offre une opportunité majeure pour valoriser les actions du pays en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette participation peut non seulement contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi stimuler le développement économique et social du Sénégal.

      La mise en œuvre du marché carbone au Sénégal représente un engagement majeur dans la lutte contre le changement climatique et offre des opportunités importantes pour le développement durable du pays.

      Opération de démantèlement : 18 personnes arrêtées pour orpaillage clandestin à Saraya

      Les efforts visant à mettre fin aux activités d’orpaillage clandestin se poursuivent dans la région de Saraya, avec une nouvelle opération menée par les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale. Après l’opération réussie à Bagué dans la commune de Missira Sirimana, l’adjudant Ndao et son équipe ont mis un terme à des activités illégales d’extraction de substances minérales à Sansamba.

      Lors d’une descente surprise, les forces de l’ordre ont appréhendé seize ressortissants burkinabé et deux Maliens en flagrant délit. En plus des arrestations, un important lot de matériel a été saisi, comprenant dix-sept motos, quatre motopompes, trois groupes électrogènes, deux pompes à eau, six poulies et 21 grammes d’or.

      Actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya, ces dix-huit individus seront présentés au parquet près du tribunal de grande instance de Kédougou pour répondre des accusations d’exploitation illégale de substances minérales et d’altération du domaine forestier.

      double accident sur l’Autoroute : Un mort et deux blessés

      Un tragique double accident s’est déroulé sur l’Autoroute, aux abords de l’école Mariama Niass, ce mercredi 15 mai, entraînant la perte d’une vie et causant des blessures à deux personnes. Tout a commencé lorsqu’un camion, circulant sur la voie d’arrêt d’urgence en direction du Centre de Dakar depuis la Patte d’Oie, a brusquement dévié vers la gauche. En effectuant cette manœuvre, il est entré en collision avec un autre poids lourd se trouvant au milieu de la chaussée. Pour éviter le pire, ce dernier s’est rabattu à gauche, provoquant la collision avec un bus Tata qui circulait sur la voie rapide.

      Les caméras de surveillance publique, scrutées par les enquêteurs de la section Accidents du commissariat central, ont enregistré toute la scène d’horreur à 4 heures 8 minutes, selon les informations relayées par L’Observateur.

      Les images capturées dépeignent une scène chaotique : deux jeunes à moto Jakarta sont témoins du drame. L’un d’eux, après avoir stationné sa moto sur la chaussée, traverse la route pour porter secours aux victimes. Malheureusement, un troisième camion, chargé de béton armé et roulant à vive allure, perd le contrôle de son véhicule en tentant d’éviter le carambolage. Il finit sa course dans les plantes, écrasant le motocycliste qui portait secours.

      La victime décédée, El. Kébé, a été retrouvée sous le camion qui l’a percutée, et son corps a été transporté à l’hôpital de Fann. Les deux blessés, M. Dia et M. Ndiaye, ont quant à eux été conduits dans une autre structure de santé.

      Selon les informations du Groupe futurs médias, le chauffeur d’un des camions impliqués, identifié comme K. Wade, a été placé en garde à vue pour homicide involontaire. Après avoir pris la fuite au moment du constat, il s’est rendu au commissariat central de Dakar vers 15 heures. Les autres chauffeurs ne sont pas encore inquiétés à ce stade de l’enquête.

      Ziguinchor : Découverte tragique d’un nouveau-né dans un canal d’eaux usées

      Une découverte macabre a bouleversé les habitants du quartier Grand-Yoff de Ziguinchor ce mercredi, vers 15 heures. Flottant dans un canal d’eaux usées, ils ont aperçu le corps sans vie d’un nouveau-né enveloppé dans un pagne.

      Selon les informations rapportées par L’Observateur, le bébé est une fille. Le corps présentait des lividités cadavériques sur tout le corps et une partie du cordon ombilical était encore attachée.

      La dépouille a été transportée à l’hôpital régional de Ziguinchor pour y subir une autopsie, tandis qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie.

      Ziguinchor, le gouverneur de région Mor Talla Tine, invite les autres factions du MFDC (Mouvement des  Forces Democratique de Casamance) a saisir la main tendue de l’état

      Un panel sous le thème « Diakaye un cas d’école », a réuni  hier lundi 13 mai 2024  les acteurs sous l’égide du gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine. Il  a permis  en plus de célébrer les un an de la signature des accords de paix et le dépôt des armes de faction Mouvement des Forces Démocratique de Casamance de Diakaye  et l’état du Sénégal à  Mongone dans le département de Bignona le 13 mai 2023 et de se projeter sur ce qui reste à faire.

      « Aucune personne, aucun groupe ne doit se sentir exclu du processus. Acceptons tous d’être des ambassadeurs, des acteurs de la paix, une paix dans les cœurs, une paix dans les esprits, conditions sine qua non pour répondre aux attentes multiples des populations. Nous voulons une paix durable et définitive avec une forte contribution de la jeunesse. » A  précisé  le chef de l’exécutif régional Mor Talla Tine en marge du panel

      Selon lui,  » toutes les conditions sont désormais réunies pour que la région de Ziguinchor et la Casamance naturelle tournent définitivement la page du conflit armé pour se tourner résolument vers une dynamique de paix durable et définitive qui est l’ingrédient indispensable pour tout progrès économique et social. Le 13 mai 2023, un pas décisif a été franchi. Bien évidemment, nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour réussir à faire accepter à toutes les autres factions qui sont encore réticentes d’emprunter la voie de la paix. Un processus de négociation est une œuvre de longue haleine avec des hauts et des bas. Mais, le plus important, c’est que les acteurs affichent leur volonté et leur engagement de dépasser leurs divergences et de privilégier l’intérêt supérieur des populations qui ont longtemps souffert de ce conflit. » Toutefois,  il rendu hommage aux acteurs impliqués, notamment  aux ex-combattants de Diakaye et aux acteurs de la société civile de la région regroupée au sein de la Coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (COSPAC), dirigé par Henry Ndecky

      « A ce jour, 180 ex-combattants ont bénéficié du programme d’accompagnement de l’USAID et plus de 50 000 personnes disposeront bientôt d’un extrait de naissance.
      Dix mille adultes des trois départements de la région de Ziguinchor ont déjà obtenu leur extrait de naissance entre 2019 et 2023. Le programme aliwili 2 est en train de financer les projets communautaires dans des villages de la Casamance. La contribution de l’USAID a permis de renforcer la paix et la stabilité dans la zone de Diakaye », a souligné Alyssa Leggoc directrice de l’USAID, promettant de continuer à être aux côtés des populations du Sénégal pour promouvoir la paix et le développement en Casamance. L’USAID a pour objectif d’aider le Sénégal à réaliser ses objectifs de développement inclusif et de recherche d’une paix durable en Casamance.

      Ce panel qui entre dans le cadre de la commémoration de l’an un de l’accord de paix de Mongone a été initié par la société civile de la région de Ziguinchor en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
      Il a enregistré, entre autres, la participation d’ex-combattants de Diakaye, d’élus, des autorités administratives, des acteurs de développement et des représentants de jeunes.
      Les accords de Mongone entre l’état du Sénégal et Mouvement des Forces Démocratique de Casamance signé le 13 mai 2024 a permis au moins à 250 combattants de déposer les armes à travers une cérémonie dédiée. Le panel tenu hier a servi  de faire la situation des accords, le rappel du processus qui a abouti aux accords, qu’elle démarche à suivre et enfin faire un plaidoyer…..

                                                     AS
                                 Le Dakarois Ziguinchor

      Nouveau Tournant dans l’Affaire des 94 Milliards : Victoire Judiciaire pour…

      Une étape décisive vient d’être franchie dans l’affaire des 94 milliards de francs CFA, qui secoue le pays depuis des années. Au cœur de cette saga juridique, le terrain immatriculé Tf 1451/R, d’une superficie de 200 hectares à Rufisque, est au centre d’un conflit opposant les héritiers de feu Ousmane Mbengue à la SN-HLM et à l’État sénégalais.

      Cette affaire a été marquée par des confrontations virulentes entre l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, alors inspecteur des Impôts et Domaines, et Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines. Mais aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre avec une décision judiciaire qui pourrait changer la donne.

      Le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a rendu un verdict favorable aux héritiers de feu Ousmane Mbengue en ordonnant la radiation de la prénotation inscrite sur le titre foncier au profit de la SN-HLM. Cette décision, prise à l’issue d’une audience publique ordinaire en mars dernier, constitue un véritable tournant dans ce litige complexe.

      L’équipe juridique des héritiers, dirigée par Me Assane Dioma Ndiaye, a remporté cette bataille judiciaire contre les représentants de la SN-HLM, mettant ainsi fin à des années de lutte acharnée pour défendre les droits de la famille sur ce précieux patrimoine.

      Cette victoire intervient après une série de démarches judiciaires qui ont abouti à une décision de la Cour d’Appel de Dakar ordonnant le retour du titre foncier à son état initial, sous peine d’astreinte financière.

      Demba Anta Dia, mandataire des héritiers, se réjouit de cette avancée significative et espère que cela permettra à la famille de jouir pleinement de ses droits sur ce bien immobilier, longtemps contesté.

      Cet épisode survient dans un contexte où l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a confirmé plusieurs accusations contre Mamour Diallo et d’autres, jetant ainsi une lumière crue sur les pratiques controversées entourant cette affaire.

      L’affaire des 94 milliards continue ainsi de captiver l’attention nationale et pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques majeures dans les mois à venir.

      Opérations de sauvetage en mer : Interception de deux pirogues avec des migrants

      La Marine nationale sénégalaise a annoncé aujourd’hui qu’une opération conjointe avec l’Armée de l’air a permis l’interception d’une pirogue transportant 116 migrants, originaires du Sénégal et de la sous-région. L’incident s’est produit à environ 100 km au large de Dakar.

      Cette interception survient à la suite d’une autre opération menée il y a deux jours, le 13 mai, où une pirogue partie de Bargny a été interceptée à 30 km au large de Dakar. Cette action a été coordonnée par le Patrouilleur de haute mer (PHM) NIANI.

      Au total, 252 personnes, comprenant les occupants des deux pirogues, ont été secourues et remises aux services compétents. Ces opérations de sauvetage en mer sont cruciales pour prévenir les tragédies et assurer la sécurité des migrants qui entreprennent souvent des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure.

      Arrestation du fils d’Idrissa Seck pour trafic de drogue : Un coup dur pour la famille et la politique sénégalaise

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’éminent homme politique sénégalais Idrissa Seck, pour trafic international de drogue, a secoué le pays et révélé les profondes ramifications de la criminalité dans la société sénégalaise. Cette affaire, qui a éclaté avec fracas, met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de drogue et d’autres activités criminelles.

      La nouvelle de l’arrestation d’Abdoulaye Seck a été accueillie avec stupéfaction et consternation par l’opinion publique sénégalaise. En tant que fils d’une figure politique influente, son implication présumée dans un réseau de trafic de drogue a ébranlé les fondements de la confiance du public dans les élites politiques et sociales du pays.

      Selon les informations rapportées par les médias locaux, Abdoulaye Seck aurait été appréhendé en possession de 18 kg de cocaïne lors d’une opération conjointe menée par l’Ocrtis et les forces de sécurité dans plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Kaolack et Mbour. Cette saisie spectaculaire a mis en lumière l’ampleur du trafic de drogue et la sophistication des réseaux criminels qui opèrent au Sénégal.

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck risque de porter préjudice à la réputation politique d’Idrissa Seck et de son parti, Rewmi. En effet, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques dans la préservation de l’intégrité de leur famille et dans la lutte contre la criminalité. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la transparence des élites politiques dans la gestion des affaires publiques.

      Cette affaire rappelle l’urgence pour les autorités sénégalaises de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et autres formes de criminalité. Il est impératif de renforcer les capacités des forces de sécurité, d’améliorer la coordination entre les différentes agences chargées de l’application de la loi et de garantir un système judiciaire efficace et équitable pour tous les citoyens.

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck pour trafic de drogue représente un moment de vérité pour la société sénégalaise. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre la criminalité et souligne l’importance de l’intégrité et de la responsabilité des élites politiques dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.

      Les étudiants sénégalais en France expriment leur préoccupation face aux retards de paiement des bourses

      L’Association des Étudiants Sénégalais en France (AESF) tire la sonnette d’alarme quant aux retards récurrents dans le versement des bourses, affectant gravement la vie quotidienne et les études des étudiants sénégalais. Dans un communiqué adressé aux autorités compétentes, l’AESF dénonce l’absence de préavis préalable pour ces retards de paiement, entraînant des difficultés financières significatives pour les étudiants.

      La situation décrite par l’AESF est alarmante. Les retards de paiement des bourses compromettent non seulement la capacité des étudiants à subvenir à leurs besoins essentiels tels que le loyer et les frais de subsistance, mais ils ont également un impact dévastateur sur leur bien-être psychologique et leurs performances académiques. Ces retards engendrent un niveau de stress accru, des frais bancaires supplémentaires et une instabilité financière qui perturbent sérieusement le parcours académique des étudiants.

      Face à cette situation préoccupante, l’AESF appelle les autorités compétentes à réagir en urgence et à mettre en place un système d’alertes préventives pour les retards de paiement. Ce mécanisme permettrait aux étudiants de mieux s’organiser et de minimiser l’impact négatif sur leur vie quotidienne et leurs études. L’AESF se propose également de collaborer avec les autorités pour trouver des solutions durables à cette problématique et garantir que les étudiants puissent poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles.

      Les témoignages poignants des étudiants boursiers soulignent l’urgence d’une action concrète. Aicha, Moussa, et Khady expriment unanimement l’impact dévastateur des retards de paiement des bourses sur leur vie quotidienne et leur avenir académique. Pour eux, il est crucial que le paiement des bourses soit honoré à temps afin de préserver leur dignité, leur stabilité financière et leur bien-être général.

      Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion plus efficace et transparente des aides financières destinées aux étudiants sénégalais à l’étranger. En garantissant le paiement ponctuel des bourses, les autorités pourraient contribuer significativement à soutenir la réussite académique et le bien-être des étudiants sénégalais en France.

      Opération de sécurisation : 582 interpellations pour assurer la sécurité des citoyens

      Dans le cadre des préparatifs de la fête de Tabaski, la police sénégalaise a intensifié ses actions pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Une nouvelle opération de sécurisation a ainsi été menée dans la nuit du mardi au mercredi, de 20 h à 6 h, à travers tout le pays.

      Plus de 700 policiers, en uniforme et en civil, ont été déployés dans les zones sensibles afin de traquer les délinquants et de prévenir la criminalité. Cette opération coup de poing a abouti à l’interpellation de 582 individus, dont les motifs varient.

      Parmi les personnes arrêtées, 378 ont été appréhendées pour vérification d’identité, 83 pour ivresse publique et manifeste, 28 pour nécessité d’enquête, un pour escroquerie, et 24 pour détention et trafic de chanvre indien. D’autres infractions ont également été constatées, telles que la destruction de biens appartenant à autrui, le défaut de permis de conduire, le tapage nocturne, le vagabondage, le vol, l’homicide involontaire par accident, les coups et blessures volontaires, et bien d’autres.

      Ces actions démontrent l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité publique et à lutter contre la criminalité, surtout en période de festivités où les risques d’infractions sont souvent accrus. Les autorités continuent ainsi à veiller sur la tranquillité des citoyens et à garantir un environnement sûr pour tous.

      Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

      Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

      Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

      Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

      La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

      Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

      Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

      Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

      Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

      À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

      1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
      2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
      3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
      4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
      5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
      6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
      7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
      8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
      9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
      10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
      11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
      12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
      13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
      14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
      15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

      Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

      Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

      Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

      Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

      Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

      Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

      Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

      Crise dans le secteur semencier : Les opérateurs menacent de boycotter la campagne agricole hivernale

      Une situation tendue règne dans le secteur semencier au Sénégal, alors que la campagne agricole hivernale approche à grands pas. Les opérateurs semenciers ont exprimé leur mécontentement lors d’un conclave tenu mardi, menaçant de boycotter les opérations si leurs dettes envers l’État ne sont pas réglées.

      Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko au Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), plusieurs décisions ont été prises pour préparer la campagne agricole à venir. Cependant, malgré l’annonce d’un budget record de 120 milliards FCFA et l’implication des forces de défense et de sécurité dans la distribution des semences, les problèmes persistent.

      Selon des informations rapportées par Source A, les opérateurs semenciers réclament toujours le paiement de leurs dettes par l’État, sans quoi ils menacent de ne pas fournir de semences pour la campagne agricole. Les dettes, estimées à 43 milliards de francs CFA, concernent notamment celles de l’année 2023-2024.

      Un des opérateurs semenciers, ayant pris part au conclave, a déclaré à la source que « il nous sera impossible de nous engager à fournir des semences à l’État, si nous ne nous faisons pas rembourser nos dettes ». Il reproche également au gouvernement de n’avoir libéré qu’une partie des fonds promis, soit 20 milliards sur le montant total dû.

      Malgré les virements effectués par le gouvernement, qui devraient être positionnés dans les comptes des opérateurs ce mercredi, les semenciers restent méfiants. De plus, ils contestent l’utilisation d’un audit comme argument pour retarder le paiement de leurs dettes, soulignant l’urgence de la situation et l’impact direct sur la préparation de la campagne agricole hivernale.

      Face à cette crise potentielle, il est crucial pour les autorités de trouver rapidement une solution afin d’assurer le bon déroulement de la campagne agricole et de préserver les intérêts des opérateurs semenciers, essentiels à la sécurité alimentaire du pays.

      Décès d’un conducteur de moto-Jakarta : Appel à la régularisation du secteur par le président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues

      Une tragédie de plus vient endeuiller les conducteurs de deux-roues au Sénégal, avec le décès d’un conducteur de moto-Jakarta survenu lundi dernier, à hauteur de l’école Mariama Niass. Ce nouvel accident ravive la colère et l’indignation du président du Réseau sénégalais des organisations d’usagers des deux-roues, Mamadou Ndiaye, qui dénonce un secteur non régulé et des comportements dangereux.

      Dans une déclaration sur iRadio, Mamadou Ndiaye a vivement critiqué le comportement des motocyclistes et des chauffeurs de transport, pointant du doigt leurs manquements en matière de sécurité routière. « Le comportement des chauffeurs laisse à désirer. Les conducteurs de deux-roues sortent de tous les côtés. Ils coupent la route sans raison. Ils conduisent sans porter de casque et ne respectent aucune mesure de sécurité », a-t-il déploré.

      Il a également mis en lumière les difficultés de cohabitation entre les conducteurs de deux-roues et les chauffeurs des autres moyens de transport, soulignant ainsi l’urgence pour les autorités d’intervenir afin de réguler ce secteur.

      Mamadou Ndiaye a ainsi lancé un appel pressant au Président Bassirou Diomaye et au ministre en charge du secteur, El Malick Ndiaye, pour qu’ils prennent des mesures concrètes en faveur de la régularisation du secteur des deux-roues. « Nous appelons le président Diomaye et le ministre de tutelle El Malick Ndiaye d’essayer de régulariser notre secteur. En formant les jeunes afin qu’ils puissent avoir des permis de conduire », a-t-il affirmé.

      En cette période où la mise en circulation du Bus à haut niveau de service (BRT) augmente le risque d’accidents impliquant des motos, Mamadou Ndiaye a également exhorté les conducteurs à faire preuve de vigilance et à respecter scrupuleusement le Code de la route pour éviter de nouveaux drames sur les routes sénégalaises.

      Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

      Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

      Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

      Préparation du pèlerinage Marial de Popenguine : Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale supervise le dispositif sanitaire

      En vue de la 136ème édition du pèlerinage Marial de Popenguine, le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr. Ibrahima Sy, a effectué une visite du dispositif sanitaire déployé pour assurer une prise en charge adéquate de cet événement religieux majeur. Cette démarche vise à garantir la sécurité et le bien-être des fidèles lors de cette manifestation religieuse très attendue.

      Les agents du service d’hygiène sont déjà mobilisés et engagés dans des activités de prévention, de surveillance et de sensibilisation afin de prévenir tout risque sanitaire et d’assurer une réponse rapide en cas de besoin. Dans le cadre de ce dispositif, quinze postes médicaux avancés seront installés, et une trentaine d’ambulances seront déployées pour assurer la mobilité des équipes médicales et le transfert éventuel des patients vers les structures de santé appropriées.

      Il est également prévu que des médecins du secteur privé, ainsi que des professionnels de la santé de l’armée et de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, participent activement à ce dispositif afin de renforcer les capacités de prise en charge médicale sur le terrain.

      Au-delà de son caractère religieux, le pèlerinage Marial de Popenguine représente un événement de grande envergure qui attire un grand nombre de fidèles. Le Ministre de la Santé, après avoir salué le dispositif mis en place, a souligné l’importance cruciale de la prévention dans de tels moments de grands rassemblements, insistant sur la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé de tous les participants.

      Cette visite du Ministre de la Santé témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir la sécurité sanitaire de ses citoyens lors de manifestations religieuses et événements de grande ampleur, démontrant ainsi sa volonté de promouvoir le bien-être et la santé de la population.

      Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko : Préparation de la Tabaski 2024

      Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a présidé un conseil interministériel au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, consacré à la préparation de la fête de la Tabaski 2024. Cette réunion a rassemblé une dizaine de ministres impliqués, dont le ministre en charge de l’élevage, le Dr. Mabouba Diagne.

      L’objectif principal de cette rencontre était de faire le point sur l’état de préparation de la fête de la Tabaski, ainsi que d’écouter et de prendre en compte les préoccupations des différents acteurs impliqués, notamment les éleveurs, les opérateurs, les transporteurs et les consommateurs.

      À l’issue de cette réunion, le Premier ministre a pris 14 décisions importantes relatives à divers aspects de la préparation de la Tabaski. Ces décisions portent notamment sur la sécurisation et la facilitation des différentes étapes du processus, l’aménagement et le fonctionnement des points de vente, ainsi que sur les questions de financement.

      Il est également mentionné que ces décisions ne sont pas les seules mesures prises, mais qu’elles s’inscrivent dans le cadre de mesures structurelles plus larges visant à garantir l’autosuffisance en moutons, à mettre en œuvre les décrets d’application du Code pastoral, et d’autres initiatives visant à améliorer la situation de l’élevage au Sénégal.

      Cette réunion souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la préparation et à la réussite de la fête de la Tabaski, ainsi qu’à la prise en compte des préoccupations des différents acteurs impliqués dans cet événement majeur de la vie nationale.

      Migration intense : 400 Sénégalais rejoignent l’Espagne en une journée

      Une nouvelle vague de migrants sénégalais déferle sur les côtes espagnoles, mettant en lumière la gravité de la situation dans leur pays d’origine. Après l’arrivée récente de 176 Sénégalais à Las Palmas, dont malheureusement un décédé, des informations provenant de sources proches des garde-côtes espagnols révèlent que plus de 200 personnes supplémentaires ont atteint les îles de Fuerteventura et Tenerife à bord d’embarcations de fortune. Toutes ces personnes ont embarqué à Mbour, au Sénégal, selon les mêmes sources autorisées.

      Cette nouvelle vague d’émigration témoigne des conditions économiques difficiles, du manque d’opportunités et des incertitudes politiques qui poussent de nombreux jeunes sénégalais à risquer leur vie en traversant l’Atlantique dans des embarcations souvent surchargées et dangereuses. Malgré les risques élevés et les tragédies humaines qui surviennent en mer, le désespoir pousse ces migrants à tenter cette dangereuse traversée dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

      Face à cette pression migratoire constante, les autorités espagnoles ont intensifié leurs efforts de surveillance et de sauvetage en mer. Elles déploient des ressources considérables pour patrouiller les eaux et secourir les migrants en détresse, mais les défis restent immenses. La coopération internationale et les efforts concertés pour s’attaquer aux racines profondes de l’émigration sont plus que jamais nécessaires pour répondre à cette crise humanitaire et offrir des solutions durables aux migrants qui fuient les difficultés dans leur pays d’origine.

      Autoroute Patte D’oie-Colobane : Un accident tragique entraîne la mort d’un conducteur de scooter et un énorme bouchon

      Ce mercredi matin, aux alentours de 5 heures, un grave accident s’est produit sur l’autoroute Patte d’Oie-Colobane, à proximité de l’école Mariama Niass. L’accident, impliquant un camion et un bus TATA, a entraîné la mort d’un conducteur de scooter.

      La collision a eu des conséquences immédiates sur la circulation, provoquant un énorme bouchon de Pikine jusqu’à la Patte d’Oie. Cette situation a rendu les voies d’accès vers le centre-ville et ses environs complètement obstruées.

      Face à cette obstruction, les automobilistes se dirigeant vers le centre-ville ont dû trouver des itinéraires alternatifs. Certains ont choisi de bifurquer vers les Maristes, tandis que d’autres ont préféré prendre un détour par les axes menant à Grand-Yoff. Certains ont également emprunté la Voie de Dégagement Nord (VDN) pour contourner le bouchon.

      Les services de secours ainsi que les forces de l’ordre ont rapidement réagi et sont sur place pour gérer la situation. Leur objectif est de rétablir la circulation le plus rapidement possible afin de limiter les perturbations pour les usagers de la route.

      Cet accident tragique rappelle l’importance de la prudence et du respect des règles de circulation sur les routes, ainsi que la nécessité de rester vigilants en tout temps pour éviter de tels drames.

      Toubacouta/ Fatick : Mission de la CEDEAO un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau.

      Un nouveau contingent de l’armée sénégalaise, fort de 153 soldats, dont six femmes, a été dépêché en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la CEDEAO. La cérémonie officielle de départ s’est déroulée ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, sous la présidence du Général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre.

      En présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, ainsi que des autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et de Kaolack, le détachement a reçu le drapeau national, symbole de leur mission de soutien à la stabilité de la Guinée-Bissau.

      Le Colonel Mamadou Diagne Ndoye dirigera cette importante mission, soulignant l’importance cruciale de cette assistance pour garantir la continuité des institutions et la stabilité dans notre pays voisin. « Cette mission s’inscrit dans le cadre de notre engagement envers nos voisins et frères. La stabilité de la Guinée-Bissau est essentielle pour la stabilité de toute la sous-région », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye lors de la cérémonie.

      Cette initiative renforce les liens de coopération régionale et démontre l’engagement du Sénégal en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région ouest-africaine. Le détachement sénégalais, formé de soldats aguerris, est prêt à relever les défis et à contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau.

      Fatick : Les autorités administratives à l’école de la meilleure gestion du foncier

      Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la gestion du foncier, les autorités administratives de la région de Fatick ont participé à une formation essentielle initiée par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Cette séance de formation, dirigée par le gouverneur régional, Madame Seynabou Guèye, s’est avérée cruciale pour anticiper les défis potentiels liés à la gestion des ressources foncières dans la région.

      Madame Guèye a souligné l’importance vitale de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie sénégalaise, soulignant que le foncier est un pilier essentiel pour ces secteurs clés. Dans ce contexte, une connaissance approfondie de la réglementation foncière est impérative pour une planification territoriale efficace et une anticipation des éventuels problèmes liés à la gestion des terres.


      La formation, qui a rassemblé des autorités administratives, territoriales et des services techniques de la région, a mis l’accent sur la nécessité de développer des outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière. Cela permettra à l’administration territoriale de disposer des compétences et des ressources nécessaires pour répondre aux besoins changeants du secteur foncier.


      Madame Guèye a également souligné la pression croissante exercée sur le foncier, non seulement en termes d’habitation, mais aussi en ce qui concerne l’agriculture, l’élevage et les forêts. Cette réalité nécessite une approche proactive dans la gestion du foncier, en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population.


      En ce sens, la formation a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation foncière en vigueur et d’explorer des stratégies pour une gestion plus efficace des ressources foncières. Madame Guèye a souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier, en tenant compte de la croissance démographique et des défis environnementaux.


      Cette initiative de formation représente un pas important vers une meilleure planification territoriale et une gestion durable des ressources foncières dans la région de Fatick. Elle démontre l’engagement des autorités locales à anticiper les défis futurs et à créer un environnement propice au développement économique et social de la région.

      Mariama Massaly
      Correspondante à kaolack.

      Louga : Deux voleurs détroussent un commerçant et se battent pour le butin

      Une scène insolite s’est déroulée à Barkédji, dans le département de Linguère, où deux agresseurs ont été surpris en train de se battre pour le partage du butin qu’ils venaient de dérober à un commerçant. L’un d’eux, A. Ba, a réussi à prendre la fuite tandis que le second, S. Sow, a été rattrapé par des poursuivants.

      Les faits remontent au 6 janvier 2022, lorsque le commerçant, de retour du marché hebdomadaire, a été attaqué par S. Sow et A. Ba armés de machettes. Sous la menace, le commerçant a été contraint de lâcher son sac contenant plusieurs objets de valeur. Malgré sa résistance, il a été violemment agressé, subissant des lacérations au cou et la perte de trois dents.

      Après avoir pris la fuite avec le sac, les agresseurs ont décidé de partager le butin, mais une dispute a éclaté entre eux. Cette querelle les a conduit vers le forage de la localité, où le fils du commerçant, alerté par son père, les a retrouvés. Face à la menace de la foule en colère, A. Ba a réussi à s’échapper, laissant S. Sow sur place.

      Arrêté par les autorités et conduit au poste de Gendarmerie de Linguère, S. Sow a avoué son implication dans l’agression. Il a cependant prétendu avoir agi sous l’influence de l’alcool et ne pas se souvenir de tous les détails.

      Traduit devant la Chambre criminelle de Louga pour vol en réunion avec usage d’arme, S. Sow a été condamné à 10 ans de prison après que le Parquet ait requis la peine de perpétuité. Cette affaire met en lumière les conséquences tragiques de la criminalité et souligne l’importance de la justice dans la lutte contre de tels actes.

      Guédiawaye : Le lutteur Lac De Guiers 2 arrêté par la police

      Le célèbre lutteur Lac De Guiers 2, leader de l’écurie de lutte Walo, a été appréhendé par la police centrale de Guédiawaye après avoir été activement recherché pour escroquerie. Cette arrestation fait suite à plusieurs plaintes déposées par des personnes ayant versé des sommes importantes dans l’espoir de voyager en Angleterre, promesses qui n’ont jamais été tenues.

      Les plaignants, ayant versé des montants allant de 2 à 5 millions de francs CFA à travers le bras droit de Lac De Guiers 2, A. S. Diagne, se sont retrouvés dans une situation difficile lorsque les départs promis ne se sont jamais matérialisés. Malgré des mois d’attente, les plaignants n’ont pas vu leurs projets de voyage se concrétiser, éveillant ainsi des soupçons d’escroquerie.

      Les autorités ont ouvert une enquête préliminaire dès réception des plaintes et ont lancé une chasse à l’homme lorsque Lac De Guiers 2 et son associé sont devenus injoignables. Les efforts des forces de l’ordre, appuyés par des agents de terrain et des réseaux de renseignement, ont finalement permis de localiser le lutteur.

      Selon Les Echos, après plusieurs mois de recherche, il a été découvert que Lac De Guiers 2 avait séjourné en France avant de retourner discrètement au Sénégal. Profitant de cette information, la police a organisé une opération qui a abouti à son arrestation à son domicile, situé à la cité des enseignants de Guédiawaye.

      Lac De Guiers 2 a été placé en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la justice. Le préjudice financier subi par les plaignants est estimé à environ vingt millions de francs CFA. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance face aux promesses trop belles pour être vraies et la nécessité pour les autorités de prendre des mesures contre les activités frauduleuses.

      Diourbel, Sénégal: Évaluation collaborative du processus électoral pour renforcer la démocratie

      Un atelier d’évaluation collaborative a récemment eu lieu à Diourbel, au Sénégal, réunissant divers acteurs impliqués dans le processus électoral. Parmi les participants figuraient des représentants des autorités administratives, des partis politiques, de la société civile et des médias. L’objectif principal de cette réunion était d’examiner de manière critique les performances des élections récentes afin d’identifier les points forts et les faiblesses, et ainsi de renforcer les futurs processus électoraux dans le pays.

      Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme ‘Nietty élection’, une initiative conjointe entre le Sénégal et les États-Unis visant à soutenir le cycle électoral du pays. Alain Ayadokoum, représentant du National Democratic Institute, a salué la capacité de résilience du peuple sénégalais. Malgré les défis rencontrés, le Sénégal a su maintenir un climat pacifique après les élections, avec les candidats perdants reconnaissant rapidement la victoire du vainqueur. Cette réaction rapide et pacifique illustre la maturité démocratique du pays.

      L’atelier a permis aux participants de discuter ouvertement des différents aspects du processus électoral, notamment la préparation des élections, le déroulement du scrutin, le dépouillement des votes et la publication des résultats. Les recommandations issues de ces discussions seront essentielles pour orienter les réformes nécessaires visant à améliorer l’intégrité et la transparence des futurs scrutins électoraux au Sénégal.

      En conclusion, cet atelier d’évaluation collaborative marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal. En encourageant le dialogue et la participation de tous les acteurs concernés, le pays démontre son engagement envers des processus électoraux libres, justes et transparents, essentiels pour assurer la stabilité et le progrès démocratique à long terme.

      Accident à l’AIBD : rebondissement dans l’affaire

      Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire concernant la sortie de piste du Boeing 737-300 de la compagnie Transair, affrété par Air Sénégal pour assurer la liaison Dakar-Bamako.

      LeQuotidien rapporte que le Parquet de Mbour a pris en charge le dossier. Une enquête a été ouverte « pour mise en danger de la vie d’autrui » dans l’accident survenu le 9 mai dernier, ayant entraîné 11 blessés, dont 4 dans un état grave, informe le quotidien.

      En parallèle, une équipe de l’avionneur américain Boeing est sur le point d’arriver à Dakar. « Les Américains sont déterminés à faire la lumière sur cette affaire car leur réputation a été entachée après ce nouveau drame », indique le journal.

      Pourtant, il convient de rappeler que les autorités aéroportuaires du Sénégal, par le biais du Bureau d‘Enquête et d’Analyse (BEA), ont déjà ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’accident.

      Ce rebondissement marque une nouvelle phase dans l’enquête sur cet accident aérien. Alors que les blessés se remettent encore de leurs traumatismes, l’ouverture de cette enquête judiciaire souligne l’importance de comprendre pleinement les circonstances de l’incident afin d’éviter de tels événements à l’avenir.

      120 jeunes formés en entreprenariat bénéficient de kits d’insertion dans le secteur agro-sylvo-pastoral à Matam

      Grâce au Projet de Renforcement de l’Auto-emploi des Jeunes (PRAEJ 2), financé par l’Agence Espagnole Coopération Internationale pour le Développement (AECID), 120 jeunes de la région de Matam ont reçu des kits d’insertion pour démarrer leurs activités dans le secteur agro-sylvo-pastoral. Ces jeunes, formés en entrepreneuriat et gestion de micro-entreprises, sont désormais prêts à se lancer dans des projets agricoles, d’élevage et autres domaines connexes.

      La cérémonie de distribution, qui s’est tenue en présence de Tamsir Faye, directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ), a également été l’occasion de remettre des subventions aux jeunes bénéficiaires. Ces fonds serviront de capital de démarrage pour les aider à lancer efficacement leurs activités professionnelles.

      Cette initiative vise à encourager l’auto-emploi parmi les jeunes, notamment dans des zones où la migration irrégulière est préoccupante. Les jeunes ont été encouragés à utiliser leurs nouveaux équipements de manière efficace et à suivre les plans de suivi afin d’assurer le succès de leurs entreprises.

      Le projet PRAEJ 2 démontre l’engagement en faveur du développement économique et de la création d’emplois dans les régions rurales du Sénégal. En investissant dans la jeunesse et en les dotant des compétences et des outils nécessaires, cette initiative contribue à renforcer la résilience économique des communautés locales et à promouvoir la stabilité sociale.

      Mermoz : La vie après Macky Sall, témoignages de voisins de l’ancien Président

      Depuis le départ de l’ancien président de la République, Macky Sall, du quartier résidentiel de Mermoz à Dakar, ses voisins ressentent un certain vide et regrettent son absence, révèle L’Observateur. Rokhaya Fall, qui vit à quelques pas de la résidence de l’ex-président, partage ses impressions sur cette transition.

      « Macky Sall était un hôte vraiment encombrant car la plupart des voisins étaient obligés de revoir leurs habitudes », admet-elle. Cependant, elle souligne : « Il y avait la sécurité et l’endroit demeurait tout le temps calme ». La présence constante des forces de l’ordre garantissait une tranquillité d’esprit pour les habitants.

      Avec le départ de l’ancien président après la passation du pouvoir, un changement notable est observé dans le quartier. L’Observateur constate l’absence de dispositif de sécurité renforcé : « Les fourgonnettes des forces de défense et de sécurité sont invisibles, pas de barrières de police placées tout le long de la chaussée ». Seul un gendarme reste en faction devant le domicile de l’ex-chef de l’État.

      Outre les problèmes de sécurité, les voisins se plaignent également de l’insalubrité croissante. Les opérations de nettoyage ne sont plus aussi fréquentes qu’auparavant. Les feuilles mortes jonchent les rues, ce qui contraste avec la propreté observée sous le mandat de Macky Sall.

      Les employés de sécurité qui travaillaient pour l’ancien président témoignent également des changements dans leurs conditions de travail. Avant, ils bénéficiaient de repas fournis par l’épouse de Macky Sall, Mariéme Faye Sall, et recevaient des sommes d’argent conséquentes. Désormais, ils doivent subvenir à leurs besoins par eux-mêmes et rester sur leurs gardes en permanence pour éviter les intrusions.

      Le départ de Macky Sall laisse donc un vide dans le quartier de Mermoz, marqué par des changements perceptibles dans la sécurité et la propreté, ainsi que dans la routine quotidienne de ses habitants.

      ‘’Traumatisme’’ lié à l’intervention des Gendarmes : 3 membres d’une famille perdent la vie à Nder Peulh

      Les habitants de Nder Peulh, une localité dans la commune de Darou Mouhty, vivent des jours de deuil et de chagrin après une tragédie survenue dans leur village les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024.

      En l’espace de deux jours, la localité a été endeuillée par la perte de trois membres d’une même famille suite à une intervention musclée des forces de gendarmerie pour arrêter un jeune du village.

      Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont effectué une descente inattendue dans le village pour appréhender un jeune nommé Ousmane Sow, accusé de vol présumé de cheval.

      Malheureusement, l’arrestation a viré au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a fait une crise cardiaque et est décédé quelques minutes plus tard.

      Sa dépouille a été transportée au centre de santé de Mbacké Cadior, où le certificat de décès a confirmé une mort par arrêt cardiaque suite à un malaise.

      Le lendemain 10 mai, après l’enterrement du vieil homme, un autre drame a frappé la famille. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow, âgé de 16 ans, a tragiquement perdu la vie en se poignardant alors qu’il était en état de transe.

      Pire encore, la même journée, une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche après le décès du jeune Abdou Aziz Sow.

      Selon des sources familiales, cette tragédie a été insupportable pour la jeune femme, qui a été victime d’une crise émotionnelle après les événements tragiques à Nder Peulh. Les habitants menacent désormais de porter plainte contre les membres de la brigade de gendarmerie de Darou Moukhty, qu’ils accusent d’être à l’origine de ces drames.

      Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été déférés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur comparution devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

      Cette série d’événements tragiques soulève des questions sur les méthodes d’intervention des forces de sécurité et suscite une profonde émotion dans la communauté de Nder Peulh, plongée dans le deuil et le traumatisme.

      Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

      Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

      Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

      Opération anti-braconnage à Vélingara : Mobilisation contre l’abattage clandestin d’arbres à la frontière sénégalo-gambienne

      Le Service départemental des Eaux et Forêts de Vélingara a lancé une opération d’envergure visant à lutter contre le braconnage forestier le long de la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Cette initiative intervient en réponse aux nombreuses plaintes des populations locales concernant les abattages nocturnes d’arbres dans la région.

      L’opération cible spécifiquement la zone de Médina-Mary, située à 25 km au nord-ouest de Vélingara. Selon un communiqué officiel, des scieries opérées par des individus présumés guinéens résidant en Gambie ont été identifiées à proximité, alimentant ainsi le trafic de bois. Ces scieries se spécialisent dans le débitage d’arbres séculaires de l’espèce Dimb, préalablement abattus puis exportés vers la Gambie.

      Face à cette situation préoccupante, la communauté locale apporte un soutien massif aux autorités forestières et plaide pour la mise en place d’un poste forestier permanent afin de sécuriser la région. Depuis 2012, les habitants riverains de cette frontière mènent un combat pour l’installation d’un tel poste afin de protéger efficacement leur environnement naturel.

      Cette opération anti-braconnage témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à préserver la biodiversité et les ressources forestières du pays. Elle souligne également l’importance de la collaboration entre les autorités, les communautés locales et les acteurs de la société civile pour lutter contre les activités illicites menaçant l’équilibre écologique de la région.

      Affaire Ismaïla Madior Fall : Des enseignants-chercheurs se désolidarisent du communiqué du SAES

      Au cœur d’une polémique impliquant l’ancien ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall, une affaire d’affectation à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) Cheikh Anta Diop de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a suscité une vive réaction de la part du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES). Toutefois, des enseignants-chercheurs de diverses facultés de l’UCAD se sont récemment désolidarisés du communiqué émis par la Coordination du SAES du Campus de Dakar.

      Dans un communiqué conjoint publié le 14 mai 2024, ces enseignants-chercheurs ont critiqué le contenu du communiqué émis par le SAES, remettant en question ses partis pris et son analyse des faits. Ils ont souligné des incohérences dans les déclarations des protagonistes et des lacunes dans le respect des procédures académiques et administratives.

      Les enseignants-chercheurs ont exprimé leur désaccord avec le communiqué du SAES, le qualifiant d’indigne par son contenu et indigent par sa forme. Ils ont également appelé le Bureau national du SAES à enquêter sur les circonstances entourant la publication de ce communiqué et ont exigé que la Coordination du SAES du Campus de Dakar convoque une Assemblée générale pour discuter de l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Cheikh Anta Diop.

      Parmi les signataires du communiqué conjoint, on retrouve des enseignants-chercheurs de différentes facultés de l’UCAD, notamment de l’IFAN, de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG), de l’École supérieure polytechnique (ESP), de la Faculté des sciences et technologies (FST), et de la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH).

      Cette désolidarisation des enseignants-chercheurs met en lumière les divergences au sein du milieu académique concernant l’affaire Ismaïla Madior Fall et souligne l’importance de garantir le respect des procédures et de la transparence dans les décisions administratives au sein de l’université.

      Suspension de Sidath, promesses de Sonko et Waly Diouf contre les opposants : Faits marquants de la matinale

      Dans la matinale de Senego de ce mercredi 15 mai 2024, plusieurs sujets ont animé les discussions pendant la nuit et les premières heures de la journée. Voici un résumé des principaux faits saillants :

      1. Suspension de Sidath Thioune par El Hadj Assane Gueye : Le directeur de la RFM a pris la décision de suspendre l’animateur Sidath Thioune de son temps d’antenne pour une durée indéterminée, suite à des accusations d’insubordination et de manque de respect. Cette affaire met en lumière les tensions dans les médias et les relations parfois délicates entre les employés et les dirigeants.
      2. Promesses d’Ousmane Sonko sur la vie chère : Le Premier ministre a présidé un Conseil interministériel pour aborder la problématique de la vie chère au Sénégal. Ousmane Sonko a promis que les prix allaient bientôt baisser grâce à des stratégies de souveraineté alimentaire. Ces déclarations interviennent à un moment crucial pour le gouvernement qui cherche à stabiliser les conditions économiques du pays.
      3. Waly Diouf Bodian contre les opposants milliardaires : Le nouveau directeur du port autonome de Dakar a demandé des comptes aux opposants milliardaires. Cette position souligne les tensions entre les nouveaux dirigeants et les figures politiques établies, dans un contexte où la gestion des biens publics est un enjeu majeur.

      En outre, d’autres sujets importants ont également été abordés :

      • Annonce d’une nouvelle chaîne télévisée de la Gendarmerie par le général de division Martin Faye.
      • Critiques de Moustapha Diop envers les transporteurs et appel à une régulation stricte après des accidents mortels.
      • Séries de questionnements parlementaires de Guy Marius Sagna sur divers problèmes allant du détournement de fonds à la corruption.
      • Inquiétudes des semenciers exprimées lors d’une conférence sur la campagne agricole 2024.
      • Intérêt d’un club saoudien pour l’attaquant sénégalais Sadio Mané.
      • Débat sur l’affectation du Professeur Ismaïla Madior Fall entre universités.

      Nous vous remercions d’avoir suivi les débats les plus animés et les annonces importantes dans la matinale de Senego. Rejoignez-nous demain pour plus d’actualités et de discussions.

      Tragédie à Nder Peulh : 3 membres d’une famille emportés suite à une intervention des Gendarmes

      La petite localité de Nder Peulh, nichée dans la commune de Darou Mouhty, est secouée par une tragédie qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille, les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024. En l’espace de deux jours, cette communauté a été endeuillée par une série d’événements tragiques, survenus à la suite d’une intervention musclée des forces de gendarmerie pour appréhender un jeune du village.

      Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures, lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont procédé à une descente impromptue dans le village afin d’interpeller un jeune nommé Ousmane Sow, soupçonné d’être impliqué dans un vol présumé de cheval.

      Cette arrestation a tourné au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a été victime d’une crise cardiaque, décédant quelques instants plus tard. Son décès a été constaté au centre de santé de Mbacké Cadior, où un certificat médical a confirmé une mort par arrêt cardiaque consécutif à un malaise.

      Le lendemain, le 10 mai, un autre drame a frappé la communauté après les funérailles de l’octogénaire. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow âgé de 16 ans, est décédé après s’être infligé des coups de couteau alors qu’il était en état de transe.

      Le malheur ne s’arrête pas là, car une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche le même jour, suite au décès du jeune Abdou Aziz Sow.

      La famille éprouvée attribue ces tragédies à l’intervention des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty, qu’elle accuse d’être responsables du drame. Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été présentés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur audition devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

      La communauté de Nder Peulh est plongée dans le deuil et la consternation, tandis que les habitants envisagent des mesures juridiques pour demander des comptes aux forces de gendarmerie impliquées dans cette affaire tragique.

      « Affaire Ismaïla Madior Fall » : Des enseignants chercheurs se « désolidarisent » du communiqué du SAES

      Au cœur d’une polémique, l’ancien ministre des affaires étrangères vient de recevoir un soutien de taille. Ayant soumis une demande d’affectation à l’IFAN, Ismaila Madior Fall s’est attiré les foudres du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) qui a exprimé sa désapprobation quant à une éventuelle venue du professeur à l’UCAD. Ce 14 mai, des enseignants-chercheurs de l’IFAN, de la FST, de la FSJP, de la FASEG, de l’ESP et de la FLSH ont critiqué la note de coordination du SAES dans un communiqué conjoint.

      Le communiqué :


      « Affaire Ismaïla Madior Fall »: le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
      Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l’UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l’IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d’origine ne veut pas le libérer ou que le département de l’IFAN visé ne veut pas l’accueillir, le Recteur ne pourra nullement l’y affecter ».
      Ainsi donc, de l’aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n’est en rien souverain en matière d’affectation des personnels d’enseignement et de recherche à l’IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l’Institut puisque celui-ci dispose que la décision d’affectation non seulement échoit au comité scientifique de l’IFAN Ch. A. Diop mais qu’au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance: « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
      Pourquoi, le recteur de l’UCAD a-t-il tenu à « consulter» le directeur de l’IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l’Institut n’ait été saisi ?
      Pourquoi le directeur de l’IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l’Assemblée de l’IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d’origine du requérant à la FSJP n’a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l’IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n’est curieusement pas fait mention d’une autre condition sine qua non à toute affectation: « un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l’Assemblée de l’Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d’un syndicat qui a jugé utile d’alerter contre toute velléité d’affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d’être à l’avant-garde d’un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l’IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l’institution universitaire par l’autorité.
      C’est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d’informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d’opinion ». Ladite Coordination va même jusqu’à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
      En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l’Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l’opinion publique que :

      • ?nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
      • ?nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
      • ?nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d’inscrire à l’ordre du jour « l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.

      Fait à Dakar le 14 mai 2024

      • Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
      • Anna Marie Diagne (IFAN)
      • Ibrahima Thiaw (IFAN)
      • Doudou Diop (IFAN)
      • Maurice Ndèye (IFAN)
      • El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
      • Mouhamed Badji (FASEG)|
      • Alioune Gueye (FASEG)
      • Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
      • Abdoulaye Mbaye (ESP)
      • Aliou Ndiaye (FST)
      • Mamecor Faye (FST)
      • Bacary Manga (FST)
      • Yankoba Seydi (FLSH)
      • Serigne Sèye (FLSH)
      • Moussa Sagna (FLSH)
      • Mame Sémou Ndiaye (FLSH)|
      • Lamine Bodian (FLSH)
      • Ibrahima Niang (FLSH)
      • Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
      • Mamadou Thior (FLSH)

      Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

      Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

      Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


      Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


       » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


      Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


      M. COLY

      Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

      Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

      conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

      Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

      Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

      Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

      En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

      Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

      L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

      Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

      Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

      Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

      En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

      Mort d’un Jakartaman à l’hôpital de Tivaouane : Défense du personnel de santé mis en Cause

      L’hôpital Abdoul Aziz Sy de Tivaouane se trouve au cœur d’une polémique après la mort tragique de Mame Abdou Kane Guèye, également connu sous le nom d' »Al Amide », un conducteur de moto-Jakarta âgé d’une trentaine d’années. Les allégations de négligence formulées à l’encontre du personnel de santé ont suscité une réaction vive, avec le personnel de l’hôpital se défendant vigoureusement contre ces accusations.

      Selon les informations disponibles, la victime a été admise à l’hôpital après avoir été victime d’un accident de la circulation. Bien que ses blessures aient nécessité une opération chirurgicale, celle-ci a été réalisée seulement 15 jours plus tard, provoquant la colère des habitants du quartier Kogne Diaka et des conducteurs de Jakarta qui ont exprimé leur frustration et leur mécontentement.

      Sidy Lamine Ndoye, représentant du personnel au Conseil d’administration de l’hôpital Abdoul Aziz Sy et secrétaire général de la section Sutsas à Tivaouane, a contesté les allégations de négligence. Il a souligné l’existence de fiches de traitement et de dossiers d’hospitalisation attestant des soins prodigués à la victime pendant son séjour à l’hôpital.

      M. Ndoye a également souligné que la mort de la victime est survenue au bloc opératoire, et a appelé à entendre la version des personnes impliquées dans cette phase du traitement.

      Quant aux difficultés rencontrées par l’hôpital Abdoul Aziz Sy, M. Ndoye a mis en avant le besoin d’une augmentation de la subvention afin de permettre à l’établissement de fonctionner à un niveau optimal.

      La disparition tragique de Mame Abdou Kane Guèye a plongé la communauté de Tivaouane dans la consternation et la tristesse. Il était considéré comme un membre actif et dévoué de la société, incarnant les valeurs de travail et d’engagement.

      Alors que l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit, il est impératif que toutes les parties prenantes fassent preuve de prudence et de respect, afin de garantir que justice soit rendue et que des mesures appropriées soient prises pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

      SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur

      Chaque année, le Sénégal fait face à un nombre alarmant d’accidents de la route, et les derniers mois n’ont malheureusement pas dérogé à cette tendance sombre. Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont laissé de nombreuses autres blessées, mettant en lumière la nécessité de renforcer la sécurité routière dans le pays.

      En février, un accident dévastateur s’est produit sur la route nationale numéro trois (RN3), près de Ndoulo (Diourbel), faisant six morts et dix blessés. Ce tragique événement a laissé une marque indélébile dans la région et a mobilisé les autorités locales pour prendre des mesures préventives.
      Moins d’un mois plus tard, en mars, un autre accident meurtrier a frappé la région de Kédougou, au sud-est du pays, entraînant le décès de sept personnes. La communauté a été profondément affectée par cette perte tragique, soulignant l’urgence d’améliorer les infrastructures routières et la sensibilisation à la sécurité.


      Plus récemment, un autre accident grave s’est produit dans la localité de Yamong, dans le département de Koungueul, à environ 380 km à l’est de Dakar. Un bus transportant des passagers a dérapé après l’éclatement d’un pneu, se renversant et causant des pertes humaines importantes. Cette série d’accidents met en évidence la nécessité cruciale de renforcer les mesures de sécurité des véhicules et d’améliorer la maintenance des routes.


      Enfin, le dernier incident en date s’est déroulé hier, près du Hyper marché Exclusif sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), impliquant un bus Tata de la Ligne 44 et une moto avec deux personnes à bord. Cette collision tragique a entraîné la perte de deux vies et a laissé deux autres personnes grièvement blessées, soulignant une fois de plus l’urgence d’une action décisive pour prévenir de telles tragédies.
      Ces drames ne représentent qu’une fraction des nombreux accidents qui se produisent chaque année au Sénégal. Ils appellent à une action concertée des autorités gouvernementales, des forces de l’ordre, des organismes de sécurité routière et de la société civile pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à améliorer la sécurité sur les routes du pays et à protéger la vie de ses citoyens.

      LEDAKAROIS

      Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

      Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

      Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

      Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

      Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

      En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

      Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

      Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

      L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

      Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

      Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

      En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

      Tribunal de Grande Instance de Mbour : Une femme arrêtée avec 400 g de chanvre indien, accusée de piège par la maîtresse de son mari

      Une restauratrice, Mamy Guèye, a été interpellée par la police avec 400 g de chanvre indien, et elle a choisi de pointer du doigt la maîtresse de son mari, l’accusant d’avoir orchestré un piège contre elle. L’affaire a été portée devant le tribunal de grande instance de Mbour lors d’une audience des flagrants délits.

      Lors de son passage devant le juge, Mamy Guèye a relaté une série d’événements tumultueux impliquant la maîtresse de son mari. Elle a expliqué avoir surpris son mari avec cette femme sur leur lit et s’être battue avec elle. La maîtresse aurait alors proféré des menaces à son encontre. Plus tard dans la soirée, un sachet de chanvre indien aurait été jeté dans la cour de la maison, que la fille de Mamy Guèye aurait découvert. Lorsqu’elle examinait le contenu du sachet, la police est intervenue et l’a surprise avec le sachet en main.

      Cependant, Mamy Guèye nie toute implication dans le trafic de drogue, affirmant ne fumer que des cigarettes et non du chanvre indien. Malgré cela, elle a été condamnée à un mois de prison ferme après des débats d’audience.

      Les circonstances de cette affaire soulèvent des questions sur la rivalité entre les deux femmes et les conséquences tragiques qui en ont découlé.

      Tragédie à la gare routière de Keur Massar : Un homme s’effondre et meurt subitement

      Une atmosphère de tristesse et de consternation enveloppe la gare routière des cars Ndiaga Ndiaye de Keur Massar suite au décès subit d’un homme survenu dans la nuit du samedi dernier.

      Selon les informations recueillies par Seneweb, la victime, un homme dont l’identité reste encore inconnue, a été retrouvée morte avec un sac à dos contenant ses effets personnels.

      Les autorités ont été alertées vers 21 heures, et les gendarmes de la Brigade territoriale du 46e département du Sénégal se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder au constat.

      D’après les témoignages recueillis par les forces de l’ordre, la victime marchait dans la gare routière avant de s’écrouler subitement. Âgé entre 30 et 40 ans, l’homme n’avait ni pièce d’identité ni téléphone portable sur lui.

      Son corps sans vie a été transporté à la morgue du centre de santé de Keur Massar, où il reste en attente d’identification.

      Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de ce décès brutal, alors que la communauté locale est plongée dans le deuil et cherche des réponses à cette tragédie inattendue.

      Affaire de la « Casse du siècle » : Une magistrate retraitée réclame ses biens, estimés à près de 200 millions F CFA

      Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a récemment été le théâtre d’un procès retentissant, mettant en lumière une affaire d’abus de confiance d’une ampleur considérable. F. B. Ndao comparaît devant la justice, accusée par F. Ka, magistrate à la retraite âgée de 65 ans, d’avoir abusé de sa confiance et détourné ses biens.

      Selon les détails rapportés par L’Observateur, F. Ka affirme avoir confié à la fille de sa défunte amie, qu’elle considérait comme sa propre fille, une somme importante en espèces, équivalant à près de 46 millions de francs CFA, ainsi que des bijoux en or et en diamant, lors de son départ pour le Canada en 2017. La valeur totale de ces biens est estimée à environ 200 millions de francs CFA.

      Cependant, après six ans, en avril 2023, F. Ka décide de réclamer ses biens à la décoratrice, mais se heurte au silence de celle-ci. Face à cette situation, elle porte plainte et F. B. Ndao se retrouve devant la justice, accusée d’avoir détourné les biens qui lui avaient été confiés.

      Au cours de l’audience, F. B. Ndao admet avoir reçu les biens de F. Ka, mais conteste leur contenu, affirmant ne pas avoir vérifié le contenu des sacs scotchés remis par la plaignante. De plus, elle prétend avoir perdu les biens lors de son déménagement en 2018, et avoue ne jamais les avoir déposés à la banque.

      Le délibéré de cette affaire est prévu pour le 27 mai prochain, laissant en suspens la question de la restitution des biens à leur propriétaire légitime. Cette affaire, surnommée la « Casse du siècle », met en lumière les risques liés à la confiance et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions financières et la gestion des biens précieux.

      Le Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique au Sénégal : Un Pas en Avant pour le Transport Public

      Le Sénégal accueille avec enthousiasme le lancement du Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique, une initiative qui promet de révolutionner le paysage du transport public. Doté de caractéristiques innovantes et axé sur l’efficacité, le BRT électrique offre une multitude d’avantages pour les citoyens sénégalais.

      1. Transport à faible coût : Le BRT électrique offre une alternative de transport abordable pour la population. Grâce à des tarifs accessibles, il permet aux citoyens de se déplacer facilement et à moindre coût, contribuant ainsi à réduire les dépenses de transport pour les ménages.

      2. Flotte importante : Avec environ 158 BRT en circulation, le réseau offre une grande disponibilité de véhicules, assurant ainsi une fréquence élevée de passage et une meilleure accessibilité pour les usagers.

      3. Capacité de transport élevée : Chaque BRT a une capacité de transport impressionnante, pouvant accueillir jusqu’à 150 passagers à la fois. Cette grande capacité permet de réduire les temps d’attente et de transporter un grand nombre de personnes simultanément, ce qui est essentiel dans une métropole dynamique comme Dakar.

      4. Confort et commodités à bord : Les BRT électriques offrent un confort accru aux passagers, avec des équipements tels que la climatisation, le wifi et des prises USB à bord. Ces commodités ajoutent une valeur supplémentaire à l’expérience de voyage, garantissant un trajet agréable pour tous.

      5. Autonomie étendue : Avec une autonomie impressionnante de 250 km par charge, les BRT électriques sont parfaitement adaptés aux besoins du réseau de transport sénégalais. Cette autonomie permet de couvrir de longues distances sans nécessiter de recharge fréquente, assurant ainsi une continuité de service optimale.

      6. Capacité de transport journalière importante : Grâce à sa flotte nombreuse et à sa grande capacité de transport, le BRT électrique est en mesure de transporter près de 300 000 passagers par jour, facilitant ainsi les déplacements quotidiens de milliers de citoyens à travers le pays.

      Le Bus Rapid Transit 100% électrique représente une avancée majeure dans le domaine du transport public au Sénégal. Avec ses caractéristiques innovantes, sa capacité élevée et son engagement en faveur de la durabilité, le BRT électrique promet d’améliorer significativement la mobilité urbaine et de contribuer au développement économique et social du pays.

      Analyse approfondie du premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’Année 2024

      La gestion budgétaire d’une municipalité est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse et des ajustements réguliers pour répondre aux besoins changeants de la communauté. Le premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’année 2024 est un exemple concret de cette dynamique. Ce rapport propose une analyse détaillée des principaux aspects de ce virement, mettant en lumière les raisons sous-jacentes, les implications financières et les objectifs stratégiques.

      La Ville de Rufisque, située dans la région de Dakar, au Sénégal, est l’une des municipalités les plus importantes du pays en termes de population et d’activités économiques. Comme toutes les entités administratives, elle établit un budget annuel pour planifier ses dépenses et ses recettes. Le budget primitif de l’année 2024 a été voté le 23 décembre 2023, fixant les dépenses et les recettes à un total de six milliards huit cent quarante millions neuf cent soixante-onze mille neuf cent soixante-dix-huit (6 840 971 978) FCFA. Ce budget, composé de sections fonctionnement et investissement, est le résultat d’un processus de planification impliquant une évaluation minutieuse des priorités municipales et des ressources disponibles.

      Motifs du Virement de Crédits

      Application du Décret sur les Indemnités Municipales : En début d’année 2024, un nouveau décret fixant les taux des indemnités pour les responsables municipaux et les conseillers municipaux est entré en vigueur. Pour se conformer à cette réglementation, des ajustements budgétaires sont nécessaires pour garantir le versement des indemnités prévues.

      Régularisation des Avancements du Personnel : La régularisation des avancements automatiques du personnel municipal est un impératif légal et un engagement envers les employés municipaux. Ces ajustements salariaux doivent être budgétisés pour assurer la stabilité financière et la motivation du personnel.

      Recrutement de Personnel Contractuel : Face à des défis opérationnels tels que l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité a décidé de recruter du personnel contractuel pour renforcer les effectifs municipaux. Cette décision nécessite des fonds supplémentaires pour les salaires et les avantages sociaux.

      Entretien des Infrastructures : L’amélioration de l’entretien des infrastructures municipales, notamment la voirie et le réseau d’éclairage public, est cruciale pour assurer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces besoins urgents.

      Acquisition de Matériels : L’acquisition d’une machine de production de pavés est une initiative stratégique visant à renforcer les capacités opérationnelles de la municipalité dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des infrastructures. Cette acquisition nécessite des fonds supplémentaires pour son financement.

        Implications Financières

        Le premier virement de crédits de l’exercice 2024 se traduit par des ajustements significatifs dans le budget de la Ville de Rufisque. Les dépenses supplémentaires engendrées par les nouvelles allocations d’indemnités, la régularisation des avancements du personnel, le recrutement de personnel contractuel, l’entretien des infrastructures et l’acquisition de matériel représentent un défi financier important pour la municipalité.

        Le premier virement de crédits de l’année 2024 pour la Ville de Rufisque reflète les défis et les opportunités auxquels est confrontée la gestion municipale. En ajustant le budget pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux besoins opérationnels, la municipalité cherche à garantir une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. Toutefois, ces ajustements nécessitent une planification minutieuse et une gestion prudente pour assurer la viabilité financière à long terme de la Ville de Rufisque et répondre aux attentes de ses citoyens. Il est impératif que la municipalité surveille attentivement l’exécution de ces dépenses supplémentaires et évalue régulièrement leur impact sur les finances municipales et sur la qualité des services fournis à la communauté.

        Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

        Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

        Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


        Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
        Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


        De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
        La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

        Mariama Massaly
        Correspondante à kaolack.

        Projet Urée-SEFCO : Un investissement de 1,2 milliard de livres sterling vise à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie.

        Appuyé par Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni, PETROSEN Trading & Services a tenu ce lundi 13 mai 2024, à l’hôtel Radisson, une session de restitution portant sur deux études relatives à son projet de construction d’une usine d’urée, un engrais azoté entièrement importé au Sénégal à raison d’environ 100 000 tonnes par an. Thierno Seydou Ly, Directeur Général de Petrosen E&P affirme qu’il s’agit, dans le détail, d’une étude de marché et d’une étude qui examine le potentiel de captage du carbone de cette usine dont la mise en service pourrait intervenir en 2029. Ce projet, dénomme Senegal Fertilizer Company (SEFCO).

        « Vise à valoriser localement le gaz découvert au large du Sénégal afin d’atteindre l’autosuffisance en urée et de mieux valoriser son phosphate, à travers notamment la formulation d’engrais de mélange NPK. Ces études ont été réalisées avec le soutien et l’expertise du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni », a-t-il déclaré avant d’avancer que les deux études présentées ce 13 mai 2024 confirment l’ambition du Groupe PETROSEN d’inverser la balance commerciale du Sénégal en ce qui concerne le commerce de Curée et des engrais NPK. L’étude de marché a notamment permis de confirmer la compétitivité de la future usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée PETROSEN approvisionnera notamment les marchés de la sous-région ouest africaine (Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, ceux de l’Europe mais aussi les Etats-Unis et le Brésil, deux des plus gros importateurs d’urée dans le monde. Confirmant l’approche durable qui guide à la réalisation du projet Urée-SEFCO, la deuxième étude a permis d’évaluer que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine. Le CO2 capté grâce à des technologies de rang mondial pourrait être réutilisé dans la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire (froid, brasserie) ou encore la construction. Cette approche durable pourrait permettre au Sénégal de mobiliser des financements verts et de produire une urée décarbonée. Celle-ci pourra créer un avantage concurrentiel et lui permettre de franchir les barrières de relaxation carbone qui se mettent progressivement en place dans le monde.

        A la suite des importantes découvertes d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, l’Etat du Sénégal a procédé à la restructuration de la Société nationale des pétroles du Sénégal PETROSEN), et mené à la création en fin 2019 de PETROSEN Trading & Services. Cette dernière a pour objet d’être l’instrument d’application de la politique du Sénégal dans l’Aval pétrolier et gazier. A cet effet, elle assure au Sénégal ainsi qu’à l’étranger, le trading, la pétrochimie, le stockage, le traitement, le transport, et la commercialisation des produits pétroliers semi-finis et minis ainsi que le raffinage d’hydrocarbures bruts.

        Juliette John, Ambassade du Royaume-Uni et le Consortium Manufacturing Africa se félicitent de leur collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de ces deux études. Elle indique que ce projet confirme l’ambition du Sénégal de se deter d’une industrie moderne, de redresser sa balance commerciale, et de faire un pas supplémentaire vers la souveraineté alimentaire durable.  » Manufacturing Africa est un programme financé par le Royaume-Uni qui vise à attirer 1,2 milliard de livres sterling d’investissements directs étrangers (IDE) et à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie. Le programme fournit aux entre- prises manufacturières et aux investisseurs un soutien au développement de projets ainsi qu’une assis- tance technique aux gouvernements et autres acteurs publics afin d’attirer des IDE et contribuer à une transformation économique inclusive. Ce soutien vise à promouvoir de meilleures pratiques commerciates, à encourager des normes de travail plus élevées, à renforcer la protection de l’environnement, à favoriser l’impact positif sur l’égalité des sexes et à assurer l’inclusion sociale des jeunes… » a-t-il précisé.

        M.COLY

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