Appel à la paix lors de l’inauguration de la Mosquée Kénia à Ziguinchor : L’ADS priorise la sérénité pour les élections présidentielles

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle mosquée de Kénia à Ziguinchor, l’Association pour l’éducation et le développement social (ADS) a émis un appel pressant en faveur de la paix à l’approche des élections présidentielles sénégalaises du 24 mars. Lors de cet événement, les membres de l’ADS ont saisi l’opportunité pour adresser un message de sérénité aux acteurs politiques du pays.

Ibrahima Sarr, responsable des projets à l’ADS, a souligné l’importance de la paix dans la société, affirmant que l’islam, religion de paix, ne peut prospérer sans un environnement pacifique. Il a appelé les autorités à travailler activement pour maintenir la paix et à diffuser des messages positifs à cet effet. M. Sarr a exprimé le souhait que le jour du scrutin se déroule dans le respect des règles démocratiques, permettant ainsi à chacun de reprendre ses activités normales.

L’ADS, dont le siège est à Bambey, a profité de l’occasion pour adresser des prières pour la paix non seulement au Sénégal mais aussi dans les pays voisins, en Afrique et dans le monde. La nouvelle mosquée de Kénia a été construite grâce au financement du Fonds koweïtien pour faciliter le recueillement des fidèles dans cette communauté éloignée du centre-ville de Ziguinchor.

Ibrahima Sarr a exprimé l’espoir que des mesures appropriées seront prises pour l’entretien et la préservation de cette nouvelle infrastructure religieuse. La prière inaugurale a été dirigée par l’imam Al Hussein Aboubacar Sambou, marquant ainsi un moment significatif de spiritualité et de rassemblement pour la communauté locale.

Dans cette période cruciale précédant les élections, l’appel de l’ADS à la paix et à la sérénité témoigne de la volonté des organisations sociales et religieuses de jouer un rôle constructif dans le maintien d’un climat pacifique au Sénégal.

Journée du 8 mars : L’union démocratique des femmes du Sénégal (UDFS) lance un appel vibrant à la paix et à la stabilité

Dans son message poignant à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’Union démocratique des Femmes du Sénégal (UDFS) a souligné l’importance cruciale de promouvoir la paix et la stabilité dans le contexte actuel de crise politique au Sénégal.

Le communiqué de l’UDFS met en lumière les défis auxquels le pays est confronté, marqué par des violences politiques depuis 2021, entraînant des pertes tragiques, notamment parmi les femmes et les jeunes. Les manifestations et les troubles ont créé une situation d’incertitude qui compromet la paix civile, la stabilité et le développement économique.

Ndeye Lucie Cissé, à la tête de l’UDFS, a plaidé en faveur d’un processus visant à résorber les inégalités sociales et à sortir le pays des impasses actuelles. Elle a souligné l’importance de l’éducation et de la formation citoyenne pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté.

L’UDFS a condamné fermement la violence politique et a exprimé sa préoccupation face à l’imbroglio juridique en cours. L’organisation a appelé tous les acteurs nationaux à travailler vers l’organisation d’élections libres, transparentes et respectant les décisions des institutions dédiées.

Dans son appel, l’UDFS a souligné l’importance de respecter les droits des femmes, soulignant qu’ils doivent être préservés et élargis quel que soit le résultat des élections à venir. La protection contre toutes les formes de discrimination envers les femmes est un impératif catégorique.

Le message de l’UDFS a également abordé la situation des femmes palestiniennes, exprimant une solidarité inébranlable envers leur lutte face aux violences continues.

En conclusion, l’UDFS a appelé à la raison et à la préservation de la paix pour favoriser le développement inclusif de la société sénégalaise. L’organisation a exhorté ses membres à s’engager davantage et à s’organiser pour contribuer à surmonter les obstacles et à préserver la stabilité du pays.

Vive l’UDFS ! Vive la lutte des femmes du monde ! Vive le PIT !

Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, célèbre et magnifie les femmes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

En cette journée du 8 mars dédiée à la célébration des femmes à travers le monde, Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, a prononcé un discours empreint d’admiration et de reconnaissance envers les femmes de sa communauté et au-delà.

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Célébration du 8 Mars à la Senelec : Hommage au leadership et à la bravoure des femmes

En ce jour de la Journée internationale de la femme, la Senelec, société d’électricité du Sénégal, a choisi de célébrer le leadership et la bravoure de ses femmes. Lors de cette occasion significative, le Directeur Général de la Senelec, M. Bemba Biteye, a rendu un vibrant hommage aux femmes de l’entreprise.

M. Biteye a souligné l’importance de la parité du genre au sein des instances de décision, affirmant que celle-ci est non seulement belle mais également possible. Il a salué le rôle essentiel des femmes dans la transmission des valeurs fondamentales, en tant que piliers de la famille et éducatrices des enfants. Le DG a reconnu l’influence positive des femmes sur la cohésion, l’équilibre émotionnel et la stabilité dans la société.

Il a exprimé sa considération et son estime envers les femmes de la Senelec, soulignant leur contribution significative à la construction et au développement de l’entreprise. Le DG a affirmé que la voix des femmes compte dans les décisions professionnelles et stratégiques de la société.

Sous le thème de cette année, « Investir en faveur des femmes : Accélérer le rythme », M. Biteye a encouragé l’accélération de l’autonomisation des femmes, convaincu qu’elles occuperont des rôles prépondérants à l’avenir.

Les femmes de la Senelec ont exprimé leur gratitude envers le Directeur Général pour sa confiance, son engagement sans faille, sa détermination et son soutien constant envers le genre féminin. Elles ont considéré cette confiance comme une source de motivation pour exceller dans leurs responsabilités quotidiennes.

En conclusion, M. Biteye a appelé à renforcer les capacités et la formation des femmes, favorisant ainsi leur accès à des postes de travail plus élevés. Il a également plaidé en faveur de la décentralisation des célébrations du 8 mars pour permettre aux femmes de la Senelec dans différentes régions de partager cette journée spéciale à tour de rôle. Ainsi, la Senelec, par son engagement envers l’égalité des genres, continue de marquer positivement l’impact des femmes dans le secteur de l’énergie au Sénégal.

8 MARS 2024: LE MINISTÈRE CHARGÉ DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CÉLÈBRE SES FEMMES

Le Hall du Ministère des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des Territoires a été le théâtre d’une affluence exceptionnelle en cette matinée du 8 mars 2024. Un rassemblement vibrant, témoignant de l’enthousiasme et de l’engagement de chacun envers la célébration de la Journée Internationale de la Femme. La présence nombreuse souligne l’importance accordée à cette journée significative dédiée à reconnaître et honorer le rôle inestimable des femmes au sein du ministère et au-delà.

La rencontre, présidée par le ministre Modou Diagne Fada, a été saluée comme une initiative significative alignée avec la politique de l’État du Sénégal. Le ministre exprime sa profonde admiration pour la belle initiative de la Cellule du Genre et de l’Équité au sein de son département. Il souligne que le Chef de l’État place au cœur de sa politique la promotion des droits des femmes, saluant ainsi l’engagement en faveur de l’égalité et de l’autonomisation des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires. »
Le chef du département a aussi rappelé l’importance de responsabiliser davantage les femmes, reconnaissant leur rôle crucial. Les doléances exprimées par des intervenants tels que Mme Maimouna Savane Samake et Mme Ndoye seront sérieusement prises en compte, avec des solutions promises dans les meilleurs délais.
La présence marquante du Secrétaire Général Mme Mame Sane Ndiaye, des directeurs, chefs de cabinet, directeurs généraux, coordinateurs de programmes et points focaux a ajouté une dimension significative à cet événement.

Au cours de cette journée mémorable, des séances de remises de cadeaux ont également été organisées, ajoutant une touche de gratitude et de reconnaissance envers les femmes exceptionnelles du Ministère. Ces gestes témoignent de l’appréciation sincère pour leurs contributions et de l’importance de leur présence au sein de du département.

Des séances de photos ont immortalisé ces beaux moments, symbolisant l’unité et la force des femmes au sein du Ministère des Collectivités territoriales de l’Aménagement et du Développement des Territoires.

8 Mars à Kanel : Forte mobilisation sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, inspecteur principal de classe exceptionnel

La ville de Kanel a vécu une journée mémorable ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, avec une mobilisation exceptionnelle sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, inspecteur principal de classe.

L’événement, dédié à la célébration et à la reconnaissance du rôle crucial des femmes dans la société, a été marqué par la présence inspirante de M. Mamadou Oumar Bocoum. En tant qu’inspecteur principal de classe exceptionnel, il a apporté son soutien et son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

La mobilisation importante de la communauté locale témoigne de la prise de conscience croissante de l’importance de promouvoir les droits des femmes et de reconnaître leurs contributions dans divers domaines. M. Bocoum, en tant que parrain de la journée, a souligné l’importance de l’éducation, de l’accès à l’emploi et de l’autonomisation des femmes pour le développement durable de la région de Kanel.

L’événement a également été l’occasion de mettre en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées et de promouvoir un dialogue ouvert sur la manière dont la société peut travailler ensemble pour créer un environnement plus équitable et inclusif.

En conclusion, la forte mobilisation à Kanel, sous le parrainage de M. Mamadou Oumar Bocoum, reflète l’engagement collectif envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, contribuant ainsi à renforcer le tissu social et promouvoir le bien-être de la communauté.

Investir dans les Femmes : Ziguinchor réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de la Femme

En ce vendredi 8 mars 2024, Ziguinchor, ville emblématique du sud du Sénégal, s’est mobilisée pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème évocateur : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Cette journée symbolique a été l’occasion pour les femmes de la région de faire le point sur les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants auxquels elles font face.

La coordination générale du comité consultatif de la femme Ndeye Marie Thiam a ouvert les débats en mettant en lumière les avancées significatives réalisées jusqu’à présent grâce à l’engagement de l’État sénégalais. Cependant, elle a également tenu à dénoncer avec fermeté les violences faites aux femmes, appelant à une prise de conscience collective pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Un des points majeurs abordés lors de cette journée a été la question de la paix en Casamance, région marquée par un conflit prolongé. Les femmes de Ziguinchor ont exprimé leur volonté de voir une résolution définitive de cette crise, appelant toutes les parties impliquées à s’engager dans un processus de paix inclusif et durable.

Par ailleurs, les femmes ont plaidé pour un soutien financier accru en faveur de leurs initiatives entrepreneuriales. Elles ont souligné leur volonté de participer activement au développement économique de la région en créant des entreprises et des unités de transformation. Dans ce contexte, la révision du code de la famille a été évoquée comme une mesure essentielle pour garantir une plus grande équité et protection des droits des femmes.

En résumé, la Journée Internationale de la Femme à Ziguinchor a été marquée par un appel unanime à l’action en faveur des femmes, tant sur le plan social, économique que politique. Les femmes de la région ont réaffirmé leur détermination à contribuer pleinement à la construction d’une société plus juste et égalitaire, où chacun et chacune pourra réaliser son plein potentiel.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Accident spectaculaire impliquant cinq véhicules sur l’Autoroute à Péage

Un accident impressionnant impliquant cinq véhicules s’est produit aujourd’hui sur l’autoroute à péage, suscitant l’inquiétude des usagers de la route et mobilisant les équipes de secours. Les circonstances de l’accident et les détails sur d’éventuels blessés sont encore en cours de clarification.

Les faits :

L’accident s’est produit sur l’autoroute à péage, impliquant cinq véhicules de types différents. Les images capturées sur les lieux montrent un scénario chaotique avec des débris éparpillés sur la chaussée et des véhicules visiblement endommagés.

Intervention des Secours :

Les services de secours ont été rapidement dépêchés sur les lieux pour évaluer la situation et fournir l’assistance nécessaire aux personnes impliquées dans l’accident. Les équipes médicales sont mobilisées pour prendre en charge d’éventuels blessés, tandis que les services de police travaillent à rétablir la circulation et à déterminer les causes de l’accident.

Circulation Perturbée :

En raison de l’accident, la circulation sur l’autoroute à péage est perturbée, entraînant des retards pour les automobilistes. Les autorités invitent les conducteurs à faire preuve de prudence et de patience, en suivant les instructions des forces de l’ordre sur place.

Enquête en Cours :

Une enquête approfondie sera menée pour déterminer les causes exactes de cet accident spectaculaire. Les autorités examineront les témoignages des témoins, les enregistrements de caméras de surveillance et effectueront des analyses techniques pour comprendre les circonstances ayant conduit à cette collision impliquant plusieurs véhicules.

Appel à la Prudence :

Cet incident met en lumière l’importance de respecter les règles de conduite, de maintenir une vitesse appropriée et de rester attentif sur la route. Les autorités rappellent régulièrement aux conducteurs de respecter les limitations de vitesse et de prendre les précautions nécessaires pour assurer la sécurité sur les autoroutes.

L’évolution de la situation et d’éventuelles mises à jour seront communiquées dès qu’elles seront disponibles. Les usagers de la route sont invités à rester informés et à suivre les recommandations des autorités compétentes.

Investir en faveur des femmes pour accélérer la lutte contre le VIH au Sénégal

En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS) souligne l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans la lutte contre le VIH au Sénégal. Sous le thème « Investir en Faveur des Femmes : Accélérer le Rythme », cette journée vise à sensibiliser le monde sur les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées.

L’ANCS affirme que les femmes sont des actrices du changement dans leurs communautés, des moteurs de croissance économique et des défenseurs des droits humains. Cependant, elles se heurtent souvent à des obstacles systémiques limitant leur accès aux services de santé, à l’éducation, à l’emploi décent et aux opportunités de leadership.

Au Sénégal, le VIH demeure l’un des défis majeurs de la santé publique, touchant particulièrement les femmes. Malgré les progrès réalisés, des obstacles persistants entravent l’accès des femmes aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.

L’ANCS souligne que « investir dans les femmes, c’est investir dans l’avenir de notre nation. » La santé et le bien-être des femmes sont essentiels pour garantir un avenir prospère et durable pour tous. Les enfants vivant avec le VIH, parmi les plus vulnérables de la société, portent le fardeau d’une maladie aux conséquences lourdes, mais aussi la promesse d’une vie pleine de potentiel et de possibilités.

L’organisation insiste sur le devoir moral de veiller à ce que ces enfants reçoivent les soins, le soutien et l’amour nécessaires pour s’épanouir. Elle appelle à un engagement renforcé pour assurer un accès équitable aux services de santé, à l’éducation sur le VIH, ainsi qu’aux soins préventifs et curatifs pour toutes les femmes et tous les enfants, indépendamment de leur statut sérologique.

La prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est considérée comme une question de justice sociale autant que de santé publique par l’ANCS. Chaque enfant a le droit de naître en bonne santé, et chaque femme a le droit de vivre sans crainte de transmettre le virus à son enfant.

En cette journée dédiée aux femmes, l’appel est lancé pour redoubler d’efforts afin d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Cela implique des investissements dans des programmes de dépistage précoce, d’accès aux traitements antirétroviraux, et de soutien aux mères séropositives. Il est également impératif de combattre la stigmatisation et la discrimination qui entravent l’accès aux soins pour de nombreuses femmes.

L’ANCS conclut en soulignant que la lutte contre le VIH nécessite une approche globale et inclusive, plaçant les femmes au cœur des initiatives pour garantir un avenir sain et équitable pour tous au Sénégal.

8 Mars : Abdou Karim Fofana encourage le leadership féminin au sein de l’administration

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Ministre du Commerce de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, a rendu hommage à la Cellule Genre de son département. La célébration, placée sous le thème « Promouvoir le leadership féminin au sein de l’administration », a été l’occasion pour le ministre de mettre en avant le rôle essentiel des femmes au sein de son département et de la société sénégalaise en général.

Le Ministre Fofana a souligné l’inestimable contribution des femmes à tous les niveaux de la société, méritant une reconnaissance et une valorisation sans équivoque. Le thème choisi cette année met en lumière l’engagement des femmes à relever divers défis pour contribuer de manière significative au bon fonctionnement de l’administration.

Il est indéniable que les femmes sont les piliers du secteur du commerce au Sénégal, occupant des rôles clés en tant que commerçantes, entrepreneures et travailleuses. Leur rôle est crucial dans le développement économique du pays, et le Ministre Fofana a exprimé sa gratitude envers toutes les femmes du ministère pour leur talent, leur compétence et leur dévouement.

Profitant de cette journée dédiée aux droits des femmes, Fatoumata Niang Ba a pris la parole pour plaider en faveur de l’autorité parentale. Elle a souligné la nécessité pour les femmes d’avoir pleinement cette autorité, évitant ainsi des démarches souvent complexes. Fatoumata Niang Ba a également abordé les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en raison de cette situation, plaidant pour que toutes les femmes puissent jouir pleinement de l’autorité parentale.

Le Ministre Fofana a salué ces plaidoyers légitimes, reconnaissant les défis auxquels les femmes font face et réaffirmant son engagement en faveur de l’égalité des sexes et du renforcement du leadership féminin au sein de l’administration sénégalaise. La promotion du rôle des femmes dans tous les aspects de la société demeure une priorité pour un avenir inclusif et prospère au Sénégal.

[8 Mars] Sénégal : Dynamiques d’autonomisation des femmes dans l’entrepreneuriat

Au Sénégal, les femmes émergent de plus en plus comme des actrices incontournables dans le paysage économique, grâce à des initiatives gouvernementales, des ONG et des associations dédiées à l’autonomisation des femmes. Avec près de 50% de la population sénégalaise composée de femmes, soit plus de 8 900 000 sur une population totale de 18 millions, l’importance de leur contribution à l’économie nationale est cruciale. Plusieurs organisations se mobilisent activement pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et favoriser l’insertion professionnelle des femmes.

DER-FJ : Accélérateur d’Autonomisation Économique

L’État sénégalais a mis en œuvre des politiques et des mécanismes d’inclusion des femmes dans le développement économique du pays. La Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER-FJ) est l’une de ces initiatives phares. Depuis sa création, la DER-FJ a alloué des financements à hauteur de 73 milliards F CFA à plus de 206 000 initiatives féminines. Son programme d’autonomisation économique, notamment le nanocrédit, a eu un impact significatif.

Fatou Niasse, responsable du département autonomisation économique à la DER-FJ, souligne l’ampleur des résultats : « Le nanocrédit de la DER-FJ a financé plus de 130 000 femmes à hauteur de 39 milliards à travers tout le pays. Plus de 10 000 de ces bénéficiaires étaient également formées en éducation financière. » Au-delà des aspects financiers, la DER-FJ favorise la mise en place d’écosystèmes propices à l’inclusion financière et socio-économique.

FESTIC : Pour l’Inclusion des Femmes dans le Numérique

Le Sénégal s’engage dans la transformation numérique, et l’Association des Femmes Sénégalaises des TIC (FESTIC) joue un rôle crucial pour impliquer activement les femmes dans cette transition. Le FESTIC s’est donné pour mission de lutter contre la sous-représentativité des femmes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Rokhaya Solange Mendy, présidente de l’association, explique : « Nous avons le programme de formation dédié à l’inclusion numérique pour les femmes, qui nous a permis de former près de 400 femmes dans ce domaine, quel que soit leur niveau de compétence. »

Le FESTIC œuvre également pour le plaidoyer en faveur de l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans le domaine du numérique, tout en encourageant le networking entre femmes du secteur. Des programmes de mentorat visent à inspirer la nouvelle génération de femmes à s’impliquer dans le monde du numérique.

Ignite.E et l’Autonomisation des Femmes Entrepreneures

Ignite.E, une branche du groupe Haskè, s’engage dans le développement du secteur privé en Afrique, en mettant particulièrement l’accent sur l’autonomisation des femmes. Carine Vavasseur, CIO de Ignite.E, souligne l’importance du leadership féminin : « On reconnaît le leadership féminin comme étant un leadership particulier qui s’exprime notamment à travers les initiatives portées par elles. Elles ont cette tendance à aller vers de l’entrepreneuriat à impact. »

Ignite.E participe également à des concours tels que l’Africa’s Business Heroes, mettant en lumière des femmes entrepreneures à travers le continent. Carine Vavasseur insiste sur le fait que ces concours peuvent contribuer à briser le plafond de verre pour les femmes, en créant des modèles inspirants.

Vers un Avenir Économique Inclusif au Sénégal

De la mise en place d’activités génératrices de revenus à la transformation numérique, le leadership féminin au Sénégal s’épanouit progressivement. Ces initiatives contribuent à façonner un avenir économique plus inclusif et prospère pour le pays, où les femmes jouent un rôle central dans la croissance et le développement durable. Une ère nouvelle s’ouvre, promettant un destin économique étroitement lié à l’émancipation des femmes.

Appui aux malades du Cancer : Les femmes de l’ONAS marquent le 8 mars

L’Association Nationale des Femmes de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ANFO) a célébré le 8 mars d’une manière spéciale cette année. Dans un geste de solidarité et de soutien, elles ont manifesté leur engagement envers les femmes et la communauté en général.

Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, a souligné l’importance de placer la femme au cœur des principes de management de l’organisation. Il a mis en avant les compétences des femmes qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’ONAS et a promis de continuer à favoriser leur promotion.

Dans cet esprit, le Directeur Général a instruit le Directeur des Ressources Humaines à accorder une attention particulière aux revendications des femmes de l’ONAS. La Présidente de l’ANFO, Ndèye Adja Diop, a quant à elle appelé à une promotion accrue des femmes à des postes de responsabilité, ainsi qu’à un soutien renforcé en matière de formation et de renforcement de capacités.

En parallèle à cette célébration, l’ANFO a manifesté sa solidarité envers les patients atteints de cancer à l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Un appui a été remis au Directeur Général de l’hôpital, Moussa Sam Daff, afin d’aider les malades dans leur combat contre la maladie. Ce geste a été salué par le Directeur Général de l’hôpital, qui a souligné l’importance de telles initiatives dans le soutien aux patients, qui font face à des difficultés tant psychologiques que financières dans leur lutte contre le cancer.

L’ANFO, par ces actions, démontre son engagement en faveur de la promotion des femmes et du bien-être de la communauté, et souligne l’importance de la solidarité et de l’entraide dans la lutte contre les défis de santé publique.

Foncier à Ndiakhirate : La réponse de Mara Thioub à la famille Diop

Dans le conflit foncier qui secoue la communauté de Ndiakhirate, Mara Thioub, partie mise en cause par la famille Diop, a répondu aux allégations qui pèsent sur elle. Accusée d’avoir occupé illégalement une parcelle de terre appartenant à la famille Diop et d’avoir causé des dommages à l’environnement, Mara Thioub a tenu à clarifier sa position.

Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.
Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.

Foncier à Ndiakhirate : La famille Diop réclame justice contre Mara Thioub pour les dommages causés

La communauté de Ndiakhirate est le théâtre d’un conflit foncier qui oppose la famille Diop à Mara Thioub, suscitant des tensions croissantes dans le village. Au cœur de ce différend se trouve une parcelle de terre contestée, où des dommages ont été infligés, exacerbant les frictions entre les parties concernées.

Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB  pour les dommage causés..
Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB pour les dommage causés...

Participation du Sénégal au Congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC)

Le Sénégal a été représenté au congrès annuel de l’Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs (PDAC), considéré comme le plus grand événement du secteur minier, rassemblant jusqu’à 30 000 participants de plus de 130 pays. La délégation sénégalaise, dirigée par le ministre des Mines et de la Géologie, a saisi l’occasion pour explorer des opportunités et promouvoir le secteur minier du pays.

La délégation, comprenant des représentants du ministère des Mines, de la Direction de la Géologie, de la DGM, du Cabinet, du SGNS, et de la Société d’Exploitation des Mines de Fer du Sénégal Oriental (MIFERSO), a activement participé à des rencontres B/B avec des responsables de sociétés minières et des investisseurs potentiels. Les représentants ont également visité plusieurs stands pour présenter les opportunités offertes par le secteur minier sénégalais.

Le congrès, qui s’est déroulé du 3 au 6 mars 2024 au Metro Centre de Convention de Toronto, au Canada, a permis à la délégation sénégalaise de prendre part à des sessions et des panels, renforçant ainsi la visibilité du Sénégal sur la scène minière internationale.

En marge du congrès, le ministre des Mines et de la Géologie a également participé à la 12ème assemblée générale de Franco mine, une entité regroupant les pays miniers francophones. Cette participation reflète l’engagement du Sénégal à attirer des investissements et à promouvoir la collaboration dans le secteur minier, renforçant ainsi sa position sur la scène mondiale des ressources naturelles.

(8 mars) Les femmes chauffeurs et contrôleurs : Des pionnières de la route et des rails

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le monde célèbre le courage, la résilience et les contributions des femmes dans tous les domaines de la société. Parmi ces femmes inspirantes se trouvent celles qui ont choisi des métiers traditionnellement dominés par les hommes : les chauffeurs et les contrôleurs.

8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s'expriment sur leur métier.
8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s’expriment sur leur métier.

Dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes chauffeurs et contrôleurs ont défié les normes de genre et ont bravement embrassé ces professions. Malgré les défis et les préjugés auxquels elles sont confrontées, elles continuent de tracer leur chemin sur la route et sur les rails, ouvrant la voie à une plus grande égalité des genres dans ces secteurs.

Fatoumata Diop, chauffeuse de bus à Dakar, incarne cette détermination. Pour elle, conduire un bus est bien plus qu’un simple travail : c’est une mission qui lui permet de contribuer à la mobilité des gens et de promouvoir l’égalité des chances. Chaque jour, elle prend le volant avec fierté, déterminée à démontrer que les femmes peuvent exceller dans ce domaine.

À Paris, Aïssatou Ba est une contrôleuse de train qui a surmonté de nombreux obstacles pour atteindre son objectif. Dans un secteur où les hommes sont majoritaires, elle a dû faire preuve d’une détermination sans faille pour prouver sa valeur. Malgré les défis, elle se rend au travail chaque jour avec un sentiment de satisfaction, sachant qu’elle contribue à l’avancement de l’égalité des genres.

Cependant, le chemin vers l’égalité reste semé d’embûches pour ces femmes courageuses. Elles font face au harcèlement, aux préjugés et à la discrimination sur leur lieu de travail. Malgré cela, elles continuent de se battre pour des conditions de travail équitables et un traitement juste.

En cette journée spéciale, honorons la bravoure et la détermination de toutes les femmes chauffeurs et contrôleurs à travers le monde. Leurs histoires d’audace et de résilience inspirent et encouragent les femmes partout à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles.

Ensemble, continuons à promouvoir l’égalité des genres et à soutenir les femmes qui osent briser les barrières et ouvrir de nouvelles voies dans tous les domaines de la société.

Fambaye Diop Diagne : Une vie dédiee à l’agroalimentaire pour le développement du Sénégal

Fambaye Diop Diagne incarne la détermination et l’engagement en faveur du développement agricole au Sénégal. Originaire de Ndiangué, dans la région de Saint-Louis, cette femme leader s’est consacrée corps et âme à la transformation des produits agricoles, considérant l’agriculture comme la clé du progrès pour son pays.

Mme Diagne, figure emblématique de l’industrie agroalimentaire locale, a investi dans la transformation des céréales, avec un accent particulier sur la culture et la transformation du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. Elle dirige avec succès un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) depuis 2005, malgré les défis initiaux.

« Au début, c’était très difficile d’avoir 20 sacs de riz par jour. Aujourd’hui, nous transformons plus de sept tonnes de riz par heure », confie Mme Diagne. Elle supervise un GIE prospère qui emploie actuellement 16 personnes, en plus des travailleurs agricoles dédiés.

Fambaye Diop Diagne, l’une des principales agricultrices du département de Dagana, exploite 10 hectares de terres. Sa détermination l’a amenée à représenter son GIE lors de foires au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à promouvoir les produits locaux.

Elle reconnaît le soutien crucial de la SAED (Société nationale chargée de l’exploitation agricole des terres du delta du fleuve Sénégal) et de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) dans son parcours.

Malgré ses réussites, Fambaye Diop Diagne aspire à aller plus loin. Elle rêve d’étendre les activités de son GIE et appelle l’État à octroyer davantage de terres aux femmes, soulignant l’importance cruciale de l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole.

En cette Journée internationale de la femme, Fambaye Diop Diagne représente une source d’inspiration pour les femmes sénégalaises, démontrant que l’engagement dans l’agroalimentaire peut contribuer significativement au développement économique et social du pays.

La contribution invisible des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest : Un appel à l’autonomisation

La directrice régionale adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM), Evelyne Etti, a souligné la contribution « invisible » des femmes à la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre, malgré leur représentation à hauteur de 70%. Elle s’exprimait lors d’un panel organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes, centré sur le thème « Autonomiser les femmes dans les systèmes alimentaires ».

Evelyne Etti a rappelé que, bien que les femmes jouent un rôle essentiel dans les systèmes alimentaires, de la production à la consommation, leur contribution reste souvent méconnue. Elle a également abordé les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière d’égalité de genre, soulignant que des progrès ont été réalisés tout en reconnaissant les inégalités persistantes.

La directrice régionale adjointe a mis en avant le potentiel du PAM pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers ses programmes de soutien au marché agricole des petits exploitants. Elle a souligné la nécessité de sensibiliser davantage et d’accroître l’accès des femmes à la formation et au financement pour renforcer leur rôle dans le secteur agricole.

Lors de ce panel, Khady Fall Tall, présidente de l’Association des femmes d’Afrique de l’Ouest (AFAO), a appelé à accompagner les femmes en termes de formation et de financement, soulignant l’importance de soutenir les femmes tout au long de la chaîne de valeur agricole.

Le PAM considère l’égalité de genre comme une composante essentielle de sa mission visant à assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition. L’autonomisation des femmes est perçue comme un élément clé pour atteindre ces objectifs, et le PAM s’engage à poursuivre ses efforts en faveur de l’égalité des sexes.

Cet événement a également été marqué par la participation d’agences des Nations unies, d’ONG internationales, du secteur privé et de représentants de la société civile, reflétant une approche inclusive pour aborder les défis et les opportunités liés à l’autonomisation des femmes dans les systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest.

Macky Sall salue la bravoure et la résilience des femmes Sénégalaises à l’occasion du 8 Mars

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le président sénégalais Macky Sall a exprimé son admiration pour « la bravoure, la résilience des femmes et leur contribution inestimable dans tous les secteurs de la vie ». À l’occasion de cette journée symbolique, dédiée à la célébration des droits des femmes sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », le chef de l’État a souligné l’importance de reconnaître le rôle crucial des femmes dans la société.

Macky Sall a appelé à l’engagement collectif pour « travailler ensemble pour un avenir où chaque femme peut s’épanouir et réaliser son plein potentiel ». Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à être un pays où chaque femme est respectée, appréciée et entendue. Le président a conclu en lançant un appel à l’action : « Ensemble, accélérons vers un avenir équitable et inclusif pour tous ».

Cette déclaration de Macky Sall met en lumière la reconnaissance officielle de l’importance des femmes dans tous les aspects de la vie au Sénégal, et souligne l’engagement continu envers l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans le pays.

8 Mars : Hommage à Maimouna Ndour Faye, une success story dans le monde de la presse

En cette Journée internationale de la femme, le Sénégal rend hommage à des femmes remarquables qui bousculent les normes et font avancer la cause de l’égalité des genres. Parmi elles, Maimouna Ndour Faye (MNF), une journaliste dont le parcours est une véritable success story, mais qui a également fait face à des défis considérables.

Un Jour Une Femme  avec Maimouna NDOUR FAYE

Détentrice d’une licence d’anglais, Maimouna Ndour Faye a choisi de se former au journalisme et à la communication pour son master au CESTI. Ses premiers pas dans le monde de la presse se font en tant que stagiaire au sein du groupe Walf Quotidien. Elle poursuit son parcours en intégrant Walf FM, où elle travaille sa diction et sa voix. Son engagement et ses compétences la propulsent rapidement, passant de coordonnatrice à rédactrice en chef en seulement 5 ans.

Motivée par le désir d’entreprendre, Maimouna Ndour Faye fonde l’agence 3M Universel, spécialisée dans la production de contenus. Elle établit un partenariat fructueux avec la 2STV, animant une émission et présentant le journal de 20h. Son dévouement à son travail est tel qu’elle est souvent confondue avec une employée de la 2STV, bien qu’elle ne le soit pas.

En 2015, elle décide de prendre son envol et crée le site AZ Actu. Trois ans plus tard, elle lance sa propre chaîne de télévision, 7TV. Ce médium renforce sa notoriété dans le paysage médiatique sénégalais, notamment grâce à son émission phare, « L’invité de MNF ». Elle devient ainsi l’une des rares femmes sénégalaises à posséder un organe de presse, marquant ainsi son empreinte dans l’histoire médiatique du pays.

Le chemin de Maimouna Ndour Faye n’a pas été sans embûches. Elle a été agressée et poignardée à trois reprises devant son domicile, soulignant les risques auxquels sont parfois confrontées les femmes engagées dans le domaine de la presse.

En cette journée spéciale dédiée aux femmes, Maimouna Ndour Faye symbolise la détermination, le talent et le courage qui caractérisent les femmes sénégalaises qui contribuent activement à la transformation de la société et à la promotion de l’égalité des sexes.

SENELEC contribue au bien-être des mosquées de la langue de barbarie à Saint-Louis

L’antenne régionale de la Société nationale d’électricité (SENELEC) à Saint-Louis a récemment fait un geste significatif en remettant des tapis de prière à deux mosquées de la Langue de Barbarie, une partie de la vieille ville. La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée en présence du conseil des sages et notables de la Langue de Barbarie, ainsi que de représentants de SENELEC.

Abdourahmane Diop, délégué régional nord de la SENELEC, a expliqué que cette initiative découle d’une rencontre avec le conseil des notables. Outre les tapis de prière, la SENELEC a également prévu d’installer un climatiseur pour la morgue locale.

« La Langue de Barbarie constitue un quartier de voisinage de SENELEC. Nous sommes venus rencontrer le conseil des notables. C’est à la suite de cette rencontre là qu’est née l’idée de doter les deux mosquées de nattes de prière et d’un climatiseur pour la morgue », a déclaré M. Diop.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise de SENELEC, visant à contribuer au bien-être des communautés locales. Abdourahmane Diop a souligné l’engagement de SENELEC à accompagner les populations de la Langue de Barbarie, un quartier qui joue un rôle économique crucial dans la région de Saint-Louis.

« La SENELEC aussi s’engage à accompagner ces populations, notamment les jeunes et les femmes sur le volet social mais aussi économique, parce que nous sommes conscients que la Langue de Barbarie constitue aujourd’hui le poumon économique de la région de Saint-Louis », a-t-il ajouté.

Omar Sarr, secrétaire général du conseil des imams et notables de Guet-Ndar, a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste bénéfique. Il a également salué le directeur général de SENELEC, Pape Mademba Bitèye, ainsi que l’ensemble du personnel de l’entreprise.

Cette initiative de SENELEC démontre son engagement envers le développement social des communautés locales et renforce les liens entre l’entreprise et les populations qu’elle dessert. Un comité de pilotage sera mis en place pour assurer la pérennité de ces actions à l’avenir.

L’ISFAR de Bambey accueille une promotion record de 118 nouveaux étudiants

L’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rurale (ISFAR) de Bambey, situé dans la région de Diourbel au centre du Sénégal, connaît une rentrée académique exceptionnelle avec l’inscription de 118 nouveaux étudiants pour l’année 2023-2024. Le directeur de l’ISFAR, Serigne Modou Sarr, a souligné cette augmentation significative par rapport aux années précédentes, marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement de l’institut.

« Nous avons connu une évolution remarquable depuis les années 1960, où nous accueillions au maximum vingt-cinq étudiants par an. Aujourd’hui, nous sommes presque à 120 étudiants pour la nouvelle promotion », a déclaré le directeur lors de l’amphi de rentrée de la 60ème promotion de l’ISFAR. Cette augmentation substantielle témoigne de la demande croissante des étudiants souhaitant suivre une formation à l’ISFAR ainsi que de la montée en puissance de l’institut.

Cependant, cette affluence pose des défis en termes de conditions d’études et d’hébergement des étudiants. Serigne Modou Sarr a exprimé des préoccupations concernant le manque d’infrastructures modernes et l’état vétuste des bâtiments datant de l’indépendance. Il a également souligné le déficit en enseignants, ce qui impacte la qualité de l’enseignement dispensé.

« L’ISFAR fait face à des défis structurels, notamment un déficit d’infrastructures pédagogiques et administratives. Les mêmes bâtiments sont utilisés depuis l’indépendance et nécessitent une modernisation urgente », a déploré M. Sarr.

En réponse à ces défis, le directeur a annoncé qu’un programme de modernisation de l’institut était en cours de rédaction. Ce programme sera soumis aux autorités compétentes dans le but d’obtenir les investissements nécessaires pour doter l’ISFAR d’infrastructures adéquates et améliorer les conditions d’études des étudiants.

Serigne Modou Sarr a également souligné la nécessité de répondre aux besoins du marché de l’emploi en introduisant un nouveau module en agrobusiness cette année. Cette initiative vise à garantir que les étudiants de l’ISFAR sont mieux préparés et alignés sur les exigences du marché du travail dans le secteur agricole et rural.

En somme, malgré les défis actuels, l’ISFAR de Bambey s’efforce d’offrir une éducation de qualité et de répondre aux besoins croissants des étudiants dans le domaine de l’agriculture et du développement rural.

Aïssata Tall Sall plaide en faveur de l’autonomisation des femmes : Investir pour accélérer le rythme

À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes célébrée le 8 mars, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a accordé un entretien exclusif à Seneweb. Le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour cette année est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». La ministre a souligné l’importance de s’interroger sur la manière de concrétiser cet investissement et sur les domaines prioritaires.

Selon Aïssata Tall Sall, investir en faveur des femmes nécessite une réflexion approfondie sur les secteurs à privilégier et les moyens à mettre en œuvre. « En quoi devons-nous investir ; pourquoi devrions-nous investir et comment cet investissement doit se traduire pour les femmes ? », s’interroge-t-elle. Elle estime que l’autonomisation des femmes, notamment sur le plan financier et économique, demeure un objectif majeur.

« Du point de vue de l’autonomisation des femmes, investir dans la capacité des femmes à s’administrer, à se gérer, à prendre en main leurs propres besoins avant ceux de la famille ou du mari me paraît fondamental », affirme la ministre. Elle met ainsi en avant la nécessité de permettre aux femmes d’accéder à une autonomie financière qui les place dans une position de pouvoir sur leur destin.

Cependant, Aïssata Tall Sall souligne qu’il ne faut pas se limiter à l’autonomisation économique des femmes. Elle estime qu’un investissement plus important doit être réalisé dans l’épanouissement politique des femmes. « La vie, ce n’est pas seulement manger, boire et dormir. Il y a un autre épanouissement où il faut se consacrer. C’est l’épanouissement politique. C’est la vie avec les responsabilités publiques, quelles qu’elles puissent être », déclare-t-elle.

La ministre appelle à libérer la parole des femmes, à les encourager à prendre la pleine mesure de leur potentiel et à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. « Que les femmes s’affirment davantage, qu’on leur libère la parole, qu’elles prennent la juste et la pleine mesure de ce qu’elles doivent représenter et ce qu’elles doivent apporter dans le développement de leur pays », insiste Aïssata Tall Sall.

En conclusion, elle souligne que « accélérer le rythme » signifie reconnaître les progrès accomplis tout en continuant à investir et à œuvrer pour l’épanouissement total des femmes.

Khalifa Sall, candidat présidentiel, rend hommage aux femmes en ce 8 Mars

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Khalifa Sall, candidat à la Présidentielle et leader de Taxawu Sénégal, a adressé un message soulignant son engagement en faveur des droits des femmes. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a rappelé l’importance de consolider les acquis et de continuer à œuvrer pour l’autonomisation sociale et financière des femmes.

« Alors que les droits des femmes sont menacés partout où sévissent des crises dans le monde et jusqu’à nos frontières, souvenons-nous du chemin qu’il nous reste à parcourir et des acquis qu’il nous faut consolider pour l’autonomisation sociale et financière des femmes car, leur liberté est aussi celle de notre société toute entière. En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, je réaffirme mon engagement pour la Parité, la sécurité, l’insertion et la fin des violences basées sur le genre (VBG) », a partagé Khalifa Sall.

Le leader politique a souligné son intention de faire progresser les droits des femmes une fois élu à la présidence. « Je magnifie le rôle essentiel des femmes dans la construction d’une société plus juste et équilibrée. Dans mon programme, je m’engage à promouvoir l’équilibre entre vie professionnelle et familiale, l’inclusion financière, l’autonomisation économique et la sécurité physique et psychologique des femmes. Ensemble, continuons à œuvrer pour un Sénégal où chacune peut s’épanouir pleinement. Bonne journée à toutes les femmes », a-t-il ajouté.

Cette déclaration témoigne de l’importance que Khalifa Sall accorde à la question de l’égalité des sexes et de son engagement à créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes dans tous les aspects de la vie sociale et économique.

Les femmes dans la sécurité privée : Une montée en puissance incontestable

Les femmes s’imposent progressivement dans tous les secteurs professionnels, et les données récentes soulignent leur montée en puissance dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Dans le secteur de la sécurité privée, cette tendance se confirme avec une participation croissante des femmes, représentant actuellement environ 20% de l’effectif.

Évolution de la Mixité au Travail

Les données sur la participation des femmes sur le marché du travail mettent en lumière une croissance constante de la mixité au cours des 35 dernières années. Selon une étude de la Banque mondiale, les femmes représentent 45,15% de la main-d’œuvre, tandis que les hommes comptent pour 54,85%. Cette évolution démontre une augmentation significative du nombre de femmes s’engageant dans des professions historiquement masculines.

La Sécurité Privée : Un Secteur en Mutation

La sécurité privée, autrefois principalement liée aux demandes des États, a connu une diversification de sa clientèle. Outre les entités gouvernementales, les entreprises privées, les banques, les organisations internationales, et même les particuliers, sollicitent désormais les services de sécurité privée. Cette évolution ouvre la voie à une féminisation croissante du secteur.

Des Compétences Féminines Appréciées

Les femmes occupent divers postes au sein de la sécurité privée, allant d’agent de sécurité à des rôles de direction. Leur présence est particulièrement valorisée pour leurs compétences en communication, leur capacité à résoudre les conflits de manière spécifique, et leur aptitude à apaiser les tensions dans des situations délicates. Ces compétences font des femmes des éléments précieux pour instaurer un climat de confiance avec le public.

Témoignage d’une Femme dans la Sécurité Privée

Un exemple concret de cette réalité est fourni par Mme Sène, agent de prévention et de surveillance au sein de SPS Sécurité au Sénégal. Elle explique que son choix de travailler dans la sécurité privée n’était pas initialement un plan de carrière, mais une opportunité qui s’est présentée après des formations en hôtellerie. Elle souligne l’importance de la confiance en soi, du courage, et de la résilience face à des horaires de travail parfois rigoureux.

Cependant, malgré les avancées, les femmes du secteur de la sécurité privée font toujours face à des défis liés aux préjugés de genre qui peuvent entraver leur progression professionnelle.

La présence croissante des femmes dans la sécurité privée témoigne d’une transformation positive du secteur. Alors que les femmes continuent de briser les barrières professionnelles, il est essentiel de reconnaître et de soutenir leur contribution significative à un domaine historiquement masculin.

Violence et harcèlement au travail : Appel au Sénégal pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT

Dans le cadre des célébrations du mois de mars, dédié aux revendications des femmes, le Comité national des femmes de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a organisé une marche le 7 mars à Niarry Tally. L’objectif principal de cette marche était de réclamer la ratification par le Sénégal de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les violences et le harcèlement au travail.

La Convention 190, déjà ratifiée par 37 pays, est un instrument juridique crucial qui offre un cadre de travail plus sûr pour les femmes. La présidente du comité, Aïssatou Touré Sow, a souligné que les violences au travail et les atrocités perpétrées contre les femmes nécessitent une attention immédiate. Les femmes de la Cnts sont engagées à mettre fin à toutes les formes de violences, d’exploitation et de discrimination à l’encontre des femmes.

Aïssatou Touré Sow a déclaré : « Nous refusons de rester silencieuses face aux injustices qui sévissent dans nos lieux de travail et dans la communauté. » Les femmes de la Cnts lancent un appel à l’État sénégalais pour la ratification de la Convention 190, considérée comme un outil crucial dans la lutte pour un environnement de travail sûr et respectueux.

Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Cnts, a souligné que la Convention 190 date de 2019, soit déjà de 4 à 5 ans, et que les femmes, déjà confrontées à des salaires inférieurs et à des tâches difficiles, ne devraient pas avoir à subir la violence et le harcèlement. Les femmes de la Cnts espèrent que leurs actions contribueront à sensibiliser les autorités sénégalaises et les inciter à agir en faveur de la ratification de la Convention 190.

La déclaration des participantes a été remise à Mme Thioye, Aminata Kane, représentante du ministère du Travail. Bien que la Convention 190 n’ait pas encore été ratifiée par le Sénégal, des progrès ont été notés, notamment la modification du code du travail en 2022, interdisant toute forme de discrimination. De plus, la dernière version de la convention collective interprofessionnelle prend également en compte les questions liées au harcèlement.

Saint-Louis : la morgue submergée de corps de migrants, le responsable tire la sonnette d’alarme

À Saint-Louis, la morgue de l’hôpital régional est confrontée à une situation critique, survenue une semaine après le tragique chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants. Le bilan actuel fait état de 48 victimes, dont 21 blessés et 27 corps sans vie, avec des recherches en cours pour retrouver d’autres personnes.

Le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, tire la sonnette d’alarme, soulignant que la capacité actuelle de la morgue est de 6 tiroirs, dont seulement 2 sont actuellement disponibles. « La morgue de l’hôpital de Saint-Louis ne peut plus couvrir les besoins. Il est nécessaire de l’agrandir ou de reconstruire une nouvelle morgue pour pouvoir conserver les morts dans les meilleures conditions », a déclaré M. Mbaye à L’Observateur.

Il a informé le Premier ministre, Amadou Ba, de cette situation lors de sa récente visite. M. Mbaye insiste sur la nécessité d’une intervention rapide pour éviter un débordement de la morgue, qui couvre toute la région de Saint-Louis, recevant même des corps d’autres localités.

Face à cette situation critique, l’hôpital avait demandé au ministère de la Santé d’envoyer un camion frigorifique pour conserver les dépouilles. Bien que le camion ait été dépêché et conserve actuellement cinq corps non identifiés, il est prévu qu’il reparte à Dakar dans une semaine. Si d’ici là les corps ne sont pas identifiés, M. Mbaye indique qu’il sera contraint de les enterrer comme des morts inconnus.

La région de Saint-Louis est confrontée régulièrement au drame de l’émigration clandestine, mettant une pression accrue sur les services hospitaliers en cas de tragédie en mer.

[8 mars] La politique, le dernier rempart de la virilité ?

La question de la place des femmes en politique au Sénégal suscite des débats et des réflexions approfondies, notamment à l’approche de la Journée internationale des droits des femmes. L’histoire politique du pays montre que les femmes ont toujours été présentes dans l’arène politique, même si celle-ci était souvent dominée par des hommes.

Le mémoire de DEA de Seynabou Ndiaye Sylla en 2001, intitulé « Femmes et Politiques au Sénégal : contribution à la réflexion sur la participation des femmes sénégalaises à la vie politique de 1945 à 2001 », soulève des interrogations cruciales. La politique est-elle le dernier rempart de la virilité ? Est-ce une pratique réservée aux hommes, ancrée dans un imaginaire masculin ?

L’examen de l’histoire politique du Sénégal révèle des figures féminines marquantes dès la période précoloniale. Des femmes exceptionnelles, telles que Yassine Boubou et les reines Ndatte Yalla et Djembeut Mbodj, ont joué un rôle politique majeur, démontrant que la politique n’était pas l’apanage exclusif des hommes.

La période coloniale a également été marquée par l’engagement politique des femmes, notamment dans les campagnes électorales. Lamine Guèye, premier avocat noir de l’Afrique occidentale française (OAF), a reconnu l’importance du poids électoral des femmes et a su en tirer parti dès 1925, devenant le premier maire noir de Saint-Louis du Sénégal.

Après les indépendances, des femmes telles que Caroline Faye et Maimouna Kane ont ouvert la voie en devenant les premières députées et ministres du pays. Le Sénégal a également vu émerger la première femme Premier ministre, Mame Madior Boye, sous le régime libéral.

En mai 2010, une loi sur la parité entre hommes et femmes dans les fonctions électives a considérablement augmenté la représentation des femmes à l’Assemblée nationale, marquant un tournant dans l’histoire politique du pays.

Cependant, malgré ces avancées, la question de la masculinisation persiste dans l’espace politique sénégalais. Les femmes politiques font face à des défis, à commencer par la répartition sexuée des espaces public et privé. La politique, déjà difficile, devient encore plus complexe pour les femmes en raison des normes sociales préétablies.

L’observation de la professeure Amsatou Sow Sidibé, candidate aux élections présidentielles de 2019 et 2024, souligne les obstacles rencontrés par les femmes politiques. Le système patriarcal et les représentations traditionnelles entravent la participation égalitaire des femmes à la vie politique et sociale.

Le débat sur la promotion du leadership féminin et la nécessité d’une solidarité entre les femmes demeurent au cœur des enjeux. Certains estiment que les femmes elles-mêmes peuvent être réticentes à promouvoir l’avancement de leurs pairs. La nécessité de moyens financiers pour s’engager en politique est également soulignée.

Ainsi, la Journée internationale des droits des femmes invite à réfléchir sur ces enjeux persistants et à promouvoir l’égalité des sexes en politique. La consolidation des acquis et une réelle solidarité entre les femmes sont essentielles pour surmonter les défis et progresser vers une représentation politique plus équilibrée au Sénégal.

Ouakam : une dame de 31 ans louait « ses filles » pour gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour

Une affaire de proxénétisme secoue actuellement le quartier d’Ouakam à Dakar. P. Sawadogo, une femme de 31 ans de nationalité burkinabé, a été arrêtée et déférée par la Brigade des mœurs du commissariat central de Dakar. Les charges qui pèsent contre elle incluent le recrutement de deux Sénégalaises dans son appartement, où elles se livraient à la prostitution.

Selon les informations rapportées par Libération, les enquêteurs ont découvert que P. Sawadogo utilisait le site nexna.com pour poster des annonces et fixer des rendez-vous avec des clients potentiels. Les prostituées ont affirmé aux enquêteurs qu’elles recevaient entre quatre et cinq clients par jour.

Au cours des interrogatoires, la proxénète présumée a reconnu les faits, révélant qu’elle pouvait gagner jusqu’à 100 000 F CFA par jour grâce à cette activité lucrative. Cependant, elle a également admis que ses employées ne percevaient qu’une somme de 100 000 F CFA par semaine.

Cette affaire met en lumière les dangers et les pratiques illégales liés à l’exploitation sexuelle et souligne l’importance des actions des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution forcée. Les enquêtes en cours permettront de déterminer l’ampleur de cette affaire et de prendre les mesures nécessaires pour traduire les responsables en justice.

Ziguinchor : Les Femmes Guidées vers l’Autonomie Financière

Le jeudi 7 mars 2024, l’ONG Cause Première en partenariat avec la coopération allemande GTZ a organisé une session d’échanges visant à informer et orienter les femmes de Ziguinchor sur les opportunités de financement disponibles dans la région.

Mamadou Lamine Sané, conseiller technique en communication perspective de l’antenne Casamance, Sénégal Oriental du programme « Réussir au Sénégal » de la coopération Allemande GTZ, a expliqué que cette activité s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation visant à informer les jeunes et les femmes sur les perspectives et les potentialités existantes au niveau territorial.

Cette journée exclusivement dédiée aux femmes avait pour objectif de sensibiliser sur l’autonomisation des femmes de la Casamance, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur avicole, qui offre des opportunités de développement économique significatives.

M. Sané a souligné que l’ONG Cause Première, en collaboration avec d’autres structures d’accompagnement telles que le pôle emploi, la DER (Délégation à l’Entreprenariat Rapide), l’ANPEJ (Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique), avait pour objectif de mettre en relation les femmes de Ziguinchor avec ces structures afin qu’elles puissent bénéficier de leur appui, notamment en matière de formation, d’orientation professionnelle et de financement.

Les axes d’action prioritaires de l’ONG Cause Première comprennent l’autonomisation des femmes et des filles, la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la promotion de l’agro-écologie, l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’accès aux financements.

Cette initiative vise à renforcer les capacités des femmes de Ziguinchor et à les accompagner dans leur parcours vers l’autonomie financière et le développement économique.



   AS – Le Dakarois Ziguinchor

Kaolack : Un homme tué devant sa femme, l’hôpital professeur de mort

Une violente altercation survenue à Kaolack a abouti à un tragique épisode, avec la mort de K. T. Sakho. Les protagonistes de cette rixe étaient le défunt, armé d’un tesson de bouteille, et M. Baldé, qui a répondu en poignardant mortellement K. T. Sakho. La tragédie s’est déroulée sous les yeux de la femme de la victime, B. Kane, elle-même blessée lors de la bagarre.

Les circonstances exactes de l’altercation demeurent floues, mais il semble que le différend ait éclaté entre le couple formé par K. T. Sakho et B. Kane et M. Baldé. Dans une réaction violente, M. Baldé a brandi un couteau pour se défendre, infligeant des blessures mortelles à K. T. Sakho.

B. Kane, épouse de la victime, a tenté d’intervenir pour protéger son mari, mais elle a également été blessée lors de la confrontation. Les deux participants de cette rixe, M. Baldé et B. Kane, ont été conduits à l’hôpital régional du Saloum, où ils sont placés sous surveillance policière.

Les autorités ont immédiatement lancé une enquête sur cet incident tragique. Les détails précis des circonstances entourant la rixe et les motifs du conflit restent à être élucidés. Les enquêteurs du commissariat central de Kaolack sont actuellement chargés de l’affaire.

Cet épisode violent a plongé la communauté de Kaolack dans le deuil, laissant la famille de K. T. Sakho en deuil et suscitant une profonde émotion dans la région. L’enquête en cours devra établir les responsabilités et les conséquences juridiques de cette tragédie.

Radiation du gendarme auxiliaire M. Ndao : Affaire de mœurs à Tambacounda

Le gendarme auxiliaire M. Ndao a été radié des rangs de la gendarmerie nationale après son implication dans une affaire de mœurs à Tambacounda. Suite à une plainte déposée à son encontre, le tribunal de grande instance de Tambacounda l’a condamné à deux ans de prison, dont un mois ferme.

Les faits qui ont conduit à cette condamnation ont débuté lorsque M. Ndao a abusé de moments intimes avec sa petite amie pour la filmer sans son consentement. Par la suite, il a choisi de partager ces images compromettantes avec le mari de la dame, dans le but de faire chanter le couple.

En plus de la peine de prison infligée par le tribunal, M. Ndao a subi une autre sanction importante : sa radiation des rangs de la gendarmerie nationale en raison de faute lourde. Cette décision souligne la gravité de son comportement et l’impact sérieux que de tels actes ont sur la confiance du public envers les forces de sécurité.

L’affaire met en lumière l’importance de la responsabilité et de l’intégrité au sein des institutions chargées de faire respecter la loi. Les sanctions sévères dans ce cas visent à garantir que de tels agissements ne restent pas impunis, soulignant ainsi l’engagement envers la discipline au sein de la gendarmerie nationale.

Incendie au tribunal de Dakar : Piste accidentelle et auteure du feu arrêtée

L’incendie survenu ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité diverses réactions, certaines spéculations circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des théories du complot en lien avec la loi d’amnistie générale récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong), la piste criminelle semble être écartée.

Selon une source de Seneweb, l’incendie a débuté vers 9 heures dans un local adjacent au magasin de stockage du matériel utilisé par le personnel chargé du nettoyage du tribunal. L’auteure présumée de l’incendie, A. Dacosta, membre du personnel de nettoyage, a été arrêtée par la gendarmerie de Thiong.

D’après les informations recueillies, la suspecte avait aménagé un espace dans le local pour préparer des beignets qu’elle vendait au tribunal. Aux environs de 9 heures ce 7 mars 2024, alors qu’elle préparait ses beignets, l’huile a pris feu, provoquant une propagation rapide des flammes. Prises de panique, les femmes présentes dans le local ont rapidement évacué les lieux, alertant ensuite les services de sécurité, qui ont à leur tour contacté les sapeurs-pompiers. L’incendie a été maîtrisé vers 11 heures.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucun décès ni blessé n’ont été enregistrés. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement que l’incident est d’origine accidentelle, écartant ainsi les spéculations liées à des motivations criminelles. Les autorités poursuivent leur travail pour élucider tous les détails de cette affaire.

Bignona, Sénégal : Don alimentaire offert aux enfants du centre de réinsertion sociale par des enseignantes de l’ISEP

Des enseignantes de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona ont exprimé leur solidarité envers les enfants souffrant de handicap mental du centre de réinsertion sociale de la région de Ziguinchor. Un don composé de produits alimentaires a été remis, symbolisant également une marque de soutien à l’éducation de cette catégorie d’enfants.

Le geste altruiste a été rendu possible grâce à une collecte de moyens organisée auprès des enseignantes et enseignants de l’ISEP de Bignona. Parmi les produits offerts figuraient des paquets de sucre, des pots de beurre, des cartons de lait, des pots de café, des paquets de fromage et des pots de mayonnaise.

Ndèye Fatou Diagne Diatta, enseignante-formatrice à l’ISEP de Bignona, a exprimé son engagement envers l’éducation des enfants souffrant de handicap mental, de trisomie et d’autres pathologies. Elle a souligné que ce geste vise à soutenir leur éducation et à améliorer leur qualité de vie.

Jacqueline Mendy Dione, enseignante au centre de réinsertion sociale de Bignona, a témoigné de l’importance cruciale de ce don en nature, soulignant qu’il contribuera significativement à l’insertion professionnelle et sociale de ces enfants handicapés.

Ce geste philanthropique coïncide avec la Journée internationale de la femme, et les enseignantes de l’ISEP de Bignona ont ainsi marqué l’événement en offrant ce don aux enfants du centre de réinsertion social, témoignant de leur engagement envers la communauté et leur solidarité envers les plus vulnérables.

AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires au Sénégal

L’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) œuvre activement pour sensibiliser sur les dangers de la dépigmentation volontaire et cherche à intégrer cette problématique dans le système éducatif sénégalais. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves aux risques associés à la pratique de la dépigmentation artificielle, une tendance de plus en plus répandue chez les jeunes.

La dermatologue et vénérologue, le Dr Awa Fall Guèye, responsable au sein de l’AIIDA, a souligné l’importance de tisser des partenariats avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour intégrer ces informations dans les programmes éducatifs. L’objectif est de permettre aux élèves de comprendre les risques liés à la dépigmentation volontaire et d’encourager des pratiques saines en matière de soins de la peau.

Le constat de plus en plus fréquent de jeunes filles et garçons s’adonnant à la dépigmentation volontaire a motivé cette démarche. Le phénomène est souvent lié à des aspirations sociales et à un désir d’être identifié parmi leurs pairs. Dr Awa Fall Guèye a souligné que la dépigmentation volontaire, impliquant des procédés chimiques ou physiques visant à éclaircir la peau, entraîne des complications médicales telles que le cancer cutané, la toxidermie et l’acné.

Lors d’une table ronde organisée par le Musée des civilisations noires, des experts, universitaires, psychologues, historiens et religieux ont discuté du thème « La couleur de peau et l’estime de soi : le cas de la dépigmentation volontaire ». La représentante de l’AIIDA a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités étatiques, soulignant la nécessité d’un accompagnement et d’une implication gouvernementale pour lutter efficacement contre la dépigmentation volontaire au Sénégal.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

Initiative du ministère de l’éducation : Remise de 797 tablettes pour le télé-enseignement à l’inspection d’académie de Matam

L’Inspection d’Académie de Matam a récemment reçu 797 tablettes destinées aux élèves du préscolaire, de l’élémentaire, du moyen-secondaire et des daaras (écoles coraniques) de la région. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet du ministère de l’Éducation pour le développement du télé-enseignement (PROMET).

Le projet, lancé initialement pendant la crise de la Covid-19, vise à améliorer les pratiques d’enseignement et les apprentissages des élèves en leur fournissant des ressources numériques et en favorisant leur autonomie. L’Inspecteur d’Académie de Matam, Docteur Mbaye Babou, s’est réjoui du choix de l’IA de Matam pour expérimenter ce projet novateur.

Les tablettes seront mises à la disposition des élèves, leur fournissant un accès à des ressources numériques enrichissantes. Cela permettra aux bénéficiaires d’apprendre et de découvrir de nouvelles situations pour renforcer leurs compétences et performances. Les enseignants bénéficieront également de formations pour améliorer l’efficacité de leurs enseignements.

L’Inspecteur d’Académie a souligné l’importance de la sécurisation du matériel, appelant les enseignants et les communautés à soutenir les autorités dans cette démarche.

Des classes expérimentales seront sélectionnées pour déployer le projet, avec pour objectif de pérenniser et de renforcer les acquis de l’initiative « Apprendre à la maison ». Le PROMET couvre six régions à travers les académies, mettant à la disposition des enseignants et des élèves des ressources numériques.

Bassirou Sow, Chargé du suivi-évaluation du PROMET, a précisé que les tablettes contiendront des ressources numériques pour les mathématiques, les physiques et chimies (PC), les sciences de la vie et de la terre (SVT) pour le moyen-secondaire. Pour les élèves de l’élémentaire, les ressources incluront l’initiation scientifique et technologique, la lecture et la production d’écrits. Les élèves du préscolaire auront accès à des ressources numériques pour les mathématiques, l’éducation physique sportive et artistique.

Saint-Louis célèbre la journée internationale des droits des femmes à l’institut Français

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’Institut français de Saint-Louis prévoit plusieurs activités significatives ce vendredi, visant à célébrer les femmes et à promouvoir l’égalité des genres.

La journée débutera à 16 heures avec un panel intitulé « Égalité des genres dans l’art », qui se tiendra à la salle cinéma de l’Institut. Ce panel abordera des questions cruciales liées à l’égalité des genres dans le domaine artistique.

À partir de 20 heures, l’Institut français organisera une soirée cinéma, mettant en vedette le court-métrage « Au nom du sang », réalisé par Mamy Nakamura. Ce film poignant offre un témoignage cinématographique sur les violences sexuelles au Sénégal.

La journée culminera à 21 heures avec « Slam au féminin : la voix des femmes en slam ». Cette activité sera une célébration poétique de la force des femmes, de leurs revendications et de leurs histoires à travers l’art du slam.

Parallèlement, le centre culturel Le Château rendra hommage à Marie Madeleine Diallo, une figure emblématique de la culture, actrice et ancienne animatrice à la RTS, soulignant ainsi les contributions exceptionnelles des femmes dans le domaine artistique.

Le 8 mars, consacré à la lutte pour les droits des femmes et l’éradication des inégalités de genre, prend une signification particulière à Saint-Louis cette année avec ces événements stimulants et éducatifs organisés par l’Institut français et le centre culturel Le Château. Ces initiatives contribuent à sensibiliser et à promouvoir l’égalité des genres dans la région.

Le Khalife Général de la famille Omarienne, Thierno Bassirou Tall, appelle à la paix et à la cohésion sociale

Le Khalife Général de la famille omarienne, Thierno Bassirou Tall, a souligné l’importance de promouvoir la paix et la cohésion sociale, qu’il considère comme des recommandations divines. Lors de la cérémonie officielle de la célébration de la naissance d’Elhadj Oumar Tall, marabout et résistant à la colonisation française, qui s’est tenue à Halwar, Thierno Bassirou Tall a exhorté les fidèles à suivre les recommandations d’Allah, notamment les cinq piliers de l’islam, et à encourager la culture de la paix et de la cohésion sociale.

Le guide religieux a insisté sur le fait que la paix et la cohésion sociale sont des éléments essentiels pour le développement durable des communautés. Il a exprimé sa gratitude envers Mamadou Sall, président de la filière de la banane, pour les infrastructures réalisées à Halwar, les qualifiant d’œuvres de grande utilité.

Mamadou Sall s’est engagé à reconstruire la chambre de Sokhna Adama Aïssé Thiam, lieu de naissance d’Elhadj Oumar Tall, et à construire une résidence en l’honneur du marabout. Le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a conduit la délégation gouvernementale représentant le chef de l’État lors de cette cérémonie. Il a transmis le message du président Macky Sall, exprimant sa gratitude envers le khalife pour son soutien et ses conseils avisés.

Le ministre a souligné les nombreuses initiatives du marabout en faveur de Halwar et du Fouta, soulignant leur contribution significative au développement de la région. La cérémonie a attiré des milliers de fidèles venus du Sénégal, de plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine et de la diaspora, montrant ainsi l’importance de l’événement dans la communauté musulmane.

Free lance la 5G au Sénégal, ouvrant la voie à une nouvelle ère de connectivité

L’opérateur de téléphonie Free Sénégal a annoncé le lancement de ses services de 5G dans le pays le 5 mars. Cette initiative vise à offrir aux abonnés une connectivité améliorée, permettant un visionnage des vidéos en très haute définition, un téléchargement rapide de fichiers volumineux et une participation à des visioconférences avec de nombreux interlocuteurs sans interruption.

Selon le département de communication de Free, le déploiement de la 5G ouvre la voie à une ère nouvelle de rapidité et de fiabilité. Cette technologie révolutionnaire transformera la manière dont les Sénégalais vivent, travaillent et se connectent, offrant des opportunités novatrices pour les entreprises locales.

Mamadou Mbengue, le directeur général de Free Sénégal, a souligné l’importance de la 5G en tant que catalyseur de transformation du paysage des affaires au Sénégal. La vitesse et la fiabilité exceptionnelles de la 5G vont au-delà de l’amélioration de la connectivité, offrant aux entreprises sénégalaises une occasion sans précédent d’évoluer et de se développer.

Le déploiement de la 5G par Free Sénégal se fera progressivement. Dans un premier temps, cinq sites ont été installés à Dakar, et plus de 50 autres sites 5G seront bientôt déployés dans d’autres régions du pays. Cette étape marque une avancée significative dans la modernisation des infrastructures de télécommunication au Sénégal.

Free Sénégal, faisant partie du groupe Axian Telecom, compte actuellement 5 millions de clients qui utilisent quotidiennement ses services mobiles, Internet et financiers. Avec le lancement de la 5G, l’opérateur vise à répondre aux besoins croissants de connectivité et à soutenir le développement technologique du pays.

Coumba Gawlo s’exprime sur la Journée mondiale de la femme, rend hommage à Maimouna Ndour Faye et recadre Mamadou Lamine Diallo

À la veille de la Journée mondiale de la femme, la célèbre chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck a tenu une conférence de presse pour aborder divers sujets, notamment l’importance des femmes dans la société, la sécurité des citoyens et les commentaires récents du député Mamadou Lamine Diallo.

Coumba Gawlo a débuté son discours en condamnant l’agression contre la journaliste Maimouna Ndour Faye, directrice de la télévision 7TV. Elle a qualifié cette attaque de lâche et a appelé les autorités compétentes à assumer leurs responsabilités en matière de sécurité des citoyens. Elle a exprimé son hommage à Maimouna Ndour Faye, soulignant l’importance des femmes dans la société sénégalaise.

La chanteuse a ensuite abordé le rôle crucial des femmes, soulignant qu’elles sont l’âme de la société et appelant toutes les femmes à maintenir leur dignité. Coumba Gawlo a encouragé les femmes à jouer un rôle actif dans la construction de la nation, en donnant l’exemple et en faisant des investissements judicieux.

En réponse aux commentaires de Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tékki et député, qui a critiqué sa participation au Dialogue national initié par le président de la République, Coumba Gawlo a défendu le rôle des artistes dans les instances de décision nationale. Elle a suggéré à M. Diallo de concentrer ses efforts sur des actions tangibles pour le développement du pays, comme la construction de salles de classe ou la création d’emplois.

« Je suis une citoyenne sénégalaise, née à Tivaouane. Les artistes ont une place importante dans la société et dans les instances de décision. Si M. Diallo construit quelque chose pour son pays, je serais prête à dialoguer avec lui dans un débat loyal », a déclaré Coumba Gawlo.

Cette déclaration de Coumba Gawlo met en lumière la nécessité de reconnaître la contribution significative des femmes et des artistes à la société sénégalaise, tout en soulignant l’importance du respect et de la coopération pour le développement du pays.

Justice au Sénégal : Le SYTJUST interpelle le Président Macky Sall sur des revendications cruciales

Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) au Sénégal a émis une déclaration publique dans laquelle il interpelle directement le président de la République, Macky Sall, sur deux points majeurs de leurs revendications. Ces points concernent la généralisation de la hiérarchie A2 à l’ensemble des greffiers et le reclassement du personnel du ministère de la Justice dans le corps des assistants des greffes et parquets.

Dans le communiqué, le SYTJUST sollicite l’intervention personnelle du chef de l’État pour la signature de deux projets de décret élaborés par le ministre de la Justice. Ces décrets visent à corriger une altération délibérée, selon le syndicat, par des juristes du ministère de la Fonction publique sur les délibérations gouvernementales liées à la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice.

Le syndicat souligne que ces demandes, qui auraient dû être résolues de manière ordinaire, ont provoqué une crise significative dans les cours et tribunaux, paralysant complètement le service public de la justice depuis trois mois en raison du silence du gouvernement face à la grève légitime des travailleurs de la justice débutée le 23 novembre 2023.

Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public, est particulièrement pointé du doigt par le SYTJUST. Ils le considèrent comme l’unique responsable de la crise, l’accusant d’incompétence, de manque de sens des responsabilités et de solidarité gouvernementale. Le ministre aurait entravé une initiative du ministre de la Justice visant à corriger une altération des décisions gouvernementales, entravant ainsi la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice.

Cette déclaration met en évidence les tensions persistantes au sein du système judiciaire sénégalais et souligne l’urgence d’une résolution constructive pour rétablir le fonctionnement normal du service public de la justice. La réaction du président Macky Sall à ces revendications sera scrutée de près dans les jours à venir.

Kaolack : Bagarre tragique entre voisins aboutit à un meurtre

Dans la nuit du mercredi au jeudi, une violente altercation entre deux voisins du quartier Ndagane à Kaolack a pris une tournure tragique, aboutissant à un meurtre. Le drame s’est déroulé aux alentours de 23 heures, plongeant la communauté dans l’émoi.

L’incident a impliqué deux hommes, identifiés comme Khali et Baldé, engagés dans un différend qui a rapidement dégénéré en affrontement physique. Au cours de la bagarre, Khali a porté un coup de couteau à Baldé au niveau de l’abdomen. En réponse à cette attaque, Baldé a riposté en assénant un coup fatal de couteau dans la poitrine de Khali.

Les circonstances exactes qui ont conduit à cette tragédie ne sont pas encore entièrement claires, mais selon des sources locales de Seneweb, la dispute aurait été précédée d’échanges houleux entre les deux voisins.

Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement sur les lieux du drame, procédant à l’interpellation de Baldé, présumé meurtrier dans cette affaire. Le corps sans vie de Khali a quant à lui été transporté à l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack pour les procédures médicales et légales.

Cet incident tragique souligne la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits au sein des communautés et met en lumière les conséquences dramatiques qui peuvent découler de la violence. Les autorités locales devraient également redoubler d’efforts pour sensibiliser sur l’importance du dialogue et de la médiation pour prévenir de tels événements malheureux.

Lutte renforcée contre l’insécurité : Opérations de grande envergure de la Gendarmerie à travers le Sénégal

La Gendarmerie nationale sénégalaise a intensifié ses efforts dans la lutte contre l’insécurité en lançant des opérations majeures dans plusieurs régions du pays depuis le 24 février. Ces actions ciblées ont couvert des zones stratégiques, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Le bilan provisoire de ces opérations témoigne d’une mobilisation conséquente des forces de l’ordre. Les résultats à ce jour incluent l’interpellation de 675 individus, la mise hors service de 107 véhicules et de 216 motos. De plus, 63 débits de boissons ont été inspectés, conformément à ces opérations de sécurité nationale, comme l’a rapporté le journal L’AS.

Les saisies effectuées au cours de ces opérations sont variées et démontrent l’ampleur des activités criminelles visées. Parmi les articles confisqués, on compte deux bidons de vin blanc, 18,5 kg de chanvre indien, 04 charrettes à traction animale avec 08 ânes, 4 troncs de bois caïlcédrat, un véhicule volé retrouvé, 05 motopompes, 10 cartons d’huile à moteur, 05 tricycles, 120 litres de carburant, 05 machines de jeux de hasard et des médicaments dopants.

En parallèle, les gendarmes ont démantelé des sites d’orpaillage clandestins et des débits de boisson non autorisés. Des matériels destinés à l’exploitation de mines artisanales ont également été saisis. Les forces de l’ordre ont réussi à appréhender 03 individus impliqués dans des vols à main armée. Le montant total des amendes forfaitaires émises au cours de ces opérations atteint 4 322 000 FCFA.

Réactions positives du candidat Pr Daouda Ndiaye au Conseil constitutionnel

Par ailleurs, Pr Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision du Conseil constitutionnel. L’universitaire a salué cette décision, se déclarant fier d’être sénégalais. Il a souligné l’importance, pour le président de la République, de prendre les mesures nécessaires pour garantir une transition conforme d’ici le 2 avril 2024.

Politiques publiques en faveur des femmes au Sénégal : Ndioro Ndiaye plaide pour un passage à l’échelle

Ndioro Ndiaye, ancienne ministre du Développement social au Sénégal, a mis en avant la nécessité d’intensifier les efforts pour améliorer les politiques publiques en faveur des femmes dans le pays. Elle plaide pour un passage à l’échelle, soulignant que malgré les progrès réalisés, les résultats escomptés ne sont pas encore atteints.

Lors d’une intervention mercredi à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Ndioro Ndiaye a insisté sur l’importance d’activer les leviers nécessaires pour renforcer l’impact des politiques publiques en faveur des femmes. Elle estime que les droits existants ne sont pas pleinement appliqués et qu’il est crucial que l’ensemble de la société s’engage dans cette démarche.

Bien que l’État ait mis en place des politiques spécifiques pour soutenir les femmes, Ndioro Ndiaye constate que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Selon elle, il est impératif d’améliorer ces politiques et de prendre des mesures concrètes pour passer à l’échelle.

Ndioro Ndiaye a souligné la nécessité de renforcer l’application des lois existantes, en particulier celles concernant le viol et la pédophilie. Elle estime que des sanctions plus sévères doivent être mises en place pour garantir le respect de ces lois et assurer une protection adéquate aux femmes.

Évoquant des combats menés il y a vingt ans, tels que les lois sur le viol et la nationalité, Ndioro Ndiaye a encouragé les femmes à continuer de revendiquer leurs droits. En tant que fondatrice de l’ONG « Alliance pour la migration, le leadership et le développement », elle continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion des droits des femmes au Sénégal.

Cette prise de position de Ndioro Ndiaye souligne l’importance de l’engagement continu en faveur de l’égalité des sexes et de l’amélioration des conditions de vie des femmes au Sénégal.

Rénovation et équipement informatique pour l’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye grâce à Helios Towers au Sénégal

L’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye, située dans le quartier Mbour 1 de la ville de Thiès, a été récemment rénovée grâce à l’initiative de l’opérateur d’infrastructures télécoms Helios Towers. Cette rénovation, accompagnée d’un apport en matériel informatique, a représenté un investissement global dépassant la barre des cinquante millions de francs CFA.

Helios Towers a entrepris diverses améliorations au sein de l’école, comprenant la construction d’un mur de clôture, la réfection des salles de classe avec la restauration des toitures, ainsi que la réhabilitation et l’équipement d’une salle informatique avec 15 ordinateurs et une connexion Internet permanente, selon le directeur général de l’entreprise, Karim Ndiaye.

Opérant à Londres, Helios Towers est présent au Sénégal depuis trois ans, œuvrant dans la construction, la gestion et la mutualisation des infrastructures télécoms pour les opérateurs Expresso, Orange et Free.

Cette initiative de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) d’Helios a été guidée par des critères tels que les effectifs de l’école, la performance, ainsi que la mixité garçons et filles. Le faible niveau d’équipement de l’école et sa proximité avec trois pylônes d’opérateurs téléphoniques dans un rayon de deux kilomètres ont également été pris en compte.

Karim Ndiaye, le directeur général d’Helios Towers, a souligné que le choix de Thiès pour cette action de RSE s’explique par la forte présence de l’entreprise dans cette région, qui concentre la majorité de ses sites au Sénégal.

Cette contribution est présentée comme une première étape dans la politique de RSE d’Helios, qui vise à impacter positivement 1 500 sites à travers le pays. Pape Médoune Dia, directeur de l’école El Hadj Abdoul Kader Ndiaye, a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu au cours des deux dernières années, soulignant l’impact significatif sur les résultats scolaires et l’amélioration des infrastructures éducatives.

Une cinquantaine de millions pour rénover l'école Elhdji Abdel Kader Ndiaye

Crise imminente dans le secteur primaire au Sénégal : La menace de la grève plane

Le secteur primaire au Sénégal est sur le point de connaître une crise majeure alors que l’Intersyndicale des travailleurs du secteur annonce son intention de déclencher une grève générale. La décision fait suite à des frustrations croissantes concernant le non-respect des engagements gouvernementaux, en particulier la mise en place d’un fonds commun promis depuis décembre 2022.

L’Intersyndicale prévoit une Assemblée générale pour le lundi prochain, au cours de laquelle la décision formelle de lancer la grève sera officialisée lors d’une conférence de presse. Les travailleurs du secteur primaire expriment leur mécontentement, soulignant qu’aucun progrès significatif n’a été réalisé malgré un accord signé il y a plus d’un an.

Les responsables syndicaux contestent vigoureusement les affirmations du ministre de la Fonction publique, affirmant que les accords sont respectés à 95%. Ils accusent l’État de retarder délibérément la mise en œuvre du fonds commun et pointent du doigt des réunions infructueuses entraînant des retours incessants du document fondamental pour des corrections.

Malgré les efforts de la Commission technique sous la tutelle du directeur de la Fonction publique, le processus semble enlisé, alimentant la frustration et l’exaspération parmi les syndicalistes confrontés à des délais prolongés.

L’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se déclare prête à assumer ses responsabilités et à adopter une stratégie plus directe pour faire valoir ses revendications. Alors que la situation atteint un point critique, les jours à venir seront déterminants pour voir si le secteur primaire, vital pour l’économie sénégalaise, plongera dans une grève, exerçant ainsi une pression considérable sur le gouvernement pour qu’il tienne ses engagements.

Incendie au Palais de Justice de Dakar : Chaos et évacuations en réponse à une explosion de gaz

Une situation chaotique s’est déroulée au palais de justice de Dakar, où un incendie a éclaté suite à une explosion de gaz. Les premiers rapports indiquent que l’incident a eu lieu en bas, du côté du bureau des casiers, déclenchant une panique généralisée parmi les occupants du tribunal.

Un informateur régulier du palais de justice a rapporté cette nouvelle avec urgence, soulignant que la fumée était si dense que la gendarmerie a dû procéder à l’évacuation immédiate de toutes les personnes présentes sur les lieux. La cause de l’explosion de gaz et l’étendue des dégâts ne sont pas encore clairement déterminées.

Seneweb, dans son rapport initial, indique qu’il n’a pas encore connaissance de la gravité de l’accident. Des investigations supplémentaires et des mises à jour seront fournies au fil de la journée pour donner un aperçu plus précis de la situation.

L’incident souligne les risques potentiels liés à la sécurité dans les espaces publics, en particulier dans des endroits aussi cruciaux que le palais de justice de Dakar. Les autorités compétentes devront mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de gaz et mettre en œuvre des mesures appropriées pour assurer la sécurité des personnes travaillant et fréquentant ces lieux.

La communauté judiciaire et le grand public attendent avec impatience des informations supplémentaires sur cet incident, espérant que les détails à venir permettront de comprendre pleinement l’étendue des dommages et les mesures prises pour remédier à la situation.

Appel inattendu de Me Ngagne Demba Touré : Plaidoyer pour la reprise du service des Greffiers

La scène judiciaire sénégalaise connaît un rebondissement surprenant alors que Me Ngagne Demba Touré, actuellement détenu et confronté à plusieurs chefs d’accusation, exhorte ses confrères greffiers à reprendre le travail. Cette démarche intervient au milieu d’une grève des greffiers, qui a paralysé le fonctionnement des tribunaux en signe de protestation contre l’emprisonnement de l’un des leurs.

Selon des informations relayées par L’AS dans son édition de ce jeudi, Me Tanor Diamé, responsable de Pastef et actuellement incarcéré, aurait appelé solennellement l’ensemble des travailleurs de la justice à retourner dans leurs bureaux depuis sa cellule de prison. Cet appel aurait été relayé par Me Ngagne Demba Touré lui-même, qui aurait reçu de nombreuses sollicitations de détenus dont les affaires sont en suspens en raison de la grève prolongée des greffiers.

Ngagne Demba Touré, placé sous mandat de dépôt le 22 février dernier, doit répondre à des accusations graves, dont association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, offense au chef de l’État, atteinte à l’autorité de la justice et outrage à magistrat, ainsi que des actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entraîné des troubles politiques graves. Son arrestation a eu lieu à son retour d’un exil de six mois, en exécution d’un mandat d’arrêt international délivré contre lui par le juge du deuxième cabinet.

L’appel de Me Ngagne Demba Touré à la reprise du service des greffiers souligne les défis actuels auxquels est confrontée la justice sénégalaise. La grève en cours a perturbé le système judiciaire, mettant en péril les droits des détenus à un procès équitable et à une justice prompte.

Cette situation souligne également les tensions persistantes au sein du système judiciaire et la nécessité urgente de trouver des solutions pour garantir la continuité du fonctionnement de la justice tout en respectant les droits fondamentaux de tous les acteurs impliqués. Alors que cette affaire continue de se développer, l’ensemble du paysage judiciaire sénégalais demeure sous le feu des projecteurs, appelant à une réflexion approfondie sur la manière d’assurer une justice équitable et accessible pour tous.

Victimes de l’attaque au cocktail Molotov à Yarakh : Refus catégorique de l’amnistie

Les cicatrices laissées par l’attaque au cocktail Molotov du bus Tata de la ligne 65 à Yarakh en août dernier persistent, symbolisées par le refus catégorique de deux victimes, Modou Guèye et Khady Sarr, d’accepter l’amnistie proposée par le gouvernement sénégalais. Ces deux survivants, toujours en lutte pour guérir de leurs blessures physiques et émotionnelles, rejettent fermement l’idée d’effacer les faits qui ont bouleversé leur vie.

Modou Guèye, filmé rampant pour échapper aux flammes après l’attaque perpétrée par quatre individus encagoulés, refuse de pardonner. Les brûlures qu’il a subies ne sont pas encore cicatrisées, et il continue à recevoir des soins pour retrouver l’usage de ses bras. Ses enfants, dévoués à son chevet, ont vu leurs vies bouleversées par les séquelles de l’attaque. « Leur but était de nous tuer tous. Ils ont réussi en partie. Je fais partie des derniers qui ont réussi à s’extirper du bus », confie-t-il.

Khady Sarr, une autre survivante âgée de 42 ans, a également été touchée par les séquelles de l’attaque. Après son évacuation à l’hôpital de Pikine, elle a choisi de retourner dans son village pour des soins traditionnels, évitant ainsi les souvenirs douloureux à Dakar. Cependant, son retour a été marqué par des difficultés, notamment la perte de son emploi et la nécessité de survivre avec le soutien d’amis.

Les deux survivants expriment leur opposition ferme à la loi d’amnistie adoptée récemment par l’Assemblée nationale. Ils rejettent cette initiative gouvernementale qui vise à apaiser le champ politique en effaçant les crimes passés. Khady Sarr déclare : « Je suis contre l’effacement des faits qui m’ont mise dans cette situation. » Elle souligne également les défis qu’elle rencontre pour obtenir un certificat médical, dénonçant des frais de 15 000 F CFA exigés par l’hôpital.

Les témoignages de Modou Guèye et Khady Sarr mettent en lumière les conséquences à long terme des actes violents sur les individus et soulignent la complexité de la justice et de la réconciliation dans de tels contextes. Alors que le Sénégal continue à débattre des implications de l’amnistie, la voix des victimes refusant d’oublier demeure un élément crucial du dialogue national.

Développement économique et préservation de l’environnement : Le projet AMP Mangroves à Ziguinchor

Le projet des Aires Marines Protégées (AMP) Mangroves à Ziguinchor, dirigé par le coordonnateur national des AMP, le lieutenant-colonel Momar Sow, a récemment organisé une visite de travail dans la région pour faire le point sur les réalisations de l’année 2023 et présenter le plan de travail budgétisé pour 2024 lors du Comité Régional de Développement (CRD) convoqué par le gouverneur. Cette visite a également été l’occasion de remettre des équipements et des tricycles à des organisations communautaires de base engagées dans le développement local.

Le projet AMP Mangroves a été conçu avec trois objectifs spécifiques : renforcer les capacités du gouvernement en matière de gestion des AMP, assurer une gestion efficace des aires marines protégées dans la région de Casamance et dans la région du Saloum, et favoriser le développement économique, en particulier celui des jeunes et des femmes.

Lors de la visite, plusieurs sites ont été inspectés pour évaluer les réalisations et identifier les besoins supplémentaires. À Diaghour, une plateforme de production d’huile de palmiste et de savon a été examinée, montrant ainsi l’engagement du projet dans le soutien aux initiatives économiques locales. De même, un poulailler en construction à Finthiock a été visité, mettant en lumière l’importance de l’agriculture pour le développement économique de la région.

La journée s’est conclue par la remise de tricycles à plusieurs initiatives locales, notamment un marché de poisson à Koubalang, afin de soutenir leurs activités génératrices de revenus. Cette initiative souligne l’engagement du projet à soutenir le développement économique des communautés locales et à renforcer leur résilience économique.

La visite s’est poursuivie à l’AMP de Kassa Balanta-counda, où des projets maraîchers et des initiatives commerciales locales ont été examinés. Ces projets sont essentiels pour stimuler l’économie locale et offrir des opportunités d’emploi aux habitants de la région.

En conclusion, le projet AMP Mangroves à Ziguinchor joue un rôle essentiel dans la promotion du développement économique et de la préservation de l’environnement dans la région. La remise d’équipements et de tricycles ainsi que la visite des réalisations montrent l’engagement du projet à soutenir les communautés locales et à favoriser leur autonomisation économique tout en veillant à la conservation des ressources naturelles.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Lutte contre l’insécurité au Sénégal : La Gendarmerie Nationale intensifie ses opérations avec des résultats significatifs

Au cours de la semaine du 24 février au 5 mars 2024, la gendarmerie nationale sénégalaise a mené des opérations de lutte contre l’insécurité à Dakar et à travers le pays, conduisant à l’interpellation de 675 personnes pour divers délits. Les résultats conséquents de ces interventions ont été annoncés sur le compte officiel de la gendarmerie.

Les opérations ont couvert plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor. Au total, 7822 personnes ont été contrôlées, dont 675 ont été interpellées. Les forces de la gendarmerie ont également effectué des vérifications sur 2243 véhicules, immobilisant 107 d’entre eux, ainsi que sur 2459 motos, dont 216 ont été immobilisées.

Dans le cadre de ces opérations, 63 débits de boissons ont été inspectés, conduisant à la saisie de deux bidons de vin blanc. De plus, la gendarmerie a réussi à confisquer 18,5 kg de chanvre indien, 4 charrettes à traction animale avec 8 ânes, 4 troncs de bois caïlcédrat, un véhicule volé retrouvé, 5 motopompes, 10 cartons d’huile moteur, 5 tricycles, 120 litres de carburant, 5 machines de jeux de hasard, ainsi que des médicaments dopants, dont une quantité importante de comprimés.

Les opérations de contrôle ont également permis de démanteler cinq sites d’orpaillages clandestins et sept débits de boissons. À Kédougou, trois individus impliqués dans des vols à main armée ont été arrêtés et déférés au parquet.

Le Haut commandement de la gendarmerie, engagé dans la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire national, a infligé des amendes forfaitaires totalisant 4 322 000 FCFA. Ces résultats démontrent l’engagement continu des autorités sénégalaises à assurer la sécurité et la tranquillité publique.

Célébration de l’égalité femmes-hommes au Sénégal : ‘Egalité en lumière’, une initiative de l’ambassade de France

L’ambassade de France à Dakar a lancé l’événement ‘Egalité en lumière’ pour célébrer l’égalité entre femmes et hommes au Sénégal. Cette initiative de deux jours se veut une vitrine des actions entreprises pour promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles, ainsi que l’égalité dans tous les domaines de la société. Organisé en collaboration avec le Musée Henriette Bathily, l’événement se déroule à la Place du souvenir africain à Dakar dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Christine Fages, ambassadrice de France au Sénégal, a souligné que ‘Egalité en lumière’ résulte de deux années de mise en œuvre d’un projet visant à accompagner la société civile et les autorités sénégalaises, conformément aux engagements pris lors du Forum Génération Egalité en 2021. Elle a partagé des résultats concrets du projet, notamment la sensibilisation de 1200 femmes sur les violences et les exploitations sexuelles, la formation de 80 femmes volontaires sur la lutte contre les violences basées sur le genre en ligne, et la sensibilisation de 7000 jeunes collégiennes et lycéennes sur le cyberharcèlement.

L’événement comprendra une rencontre avec 16 exposants, des panels sur des thèmes variés tels que le rôle des femmes dans la protection de l’environnement, la place des femmes dans le cinéma et l’audiovisuel, l’entreprenariat et le leadership féminins, ainsi que la justice et la protection des femmes victimes de violences. Des ateliers sur l’hygiène menstruelle et le cyberharcèlement, des démonstrations sportives et des performances artistiques seront également au programme.

En marge de cet événement, l’association féministe sénégalaise ‘Yeewi’ et l’entreprise sociale Api Afrique lanceront la « Carte Rose Sénégal », le premier annuaire des structures et acteurs qui accompagnent les femmes et les filles au Sénégal. Cet outil vise à connecter les femmes aux bonnes structures selon leurs besoins et à faciliter la collaboration entre les acteurs impliqués dans l’accompagnement des femmes.

Kaffrine : 700 kits alimentaires remis à des familles démunies

Dans une initiative philanthropique en prévision du mois de Ramadan, la fondation Qatar Charity a remis mercredi dernier 700 kits alimentaires à des familles démunies du village de Ngodiba, situé dans la région de Kaffrine au centre du Sénégal. Cette action humanitaire vise à soutenir les personnes les plus vulnérables et à alléger le fardeau financier des familles dans le besoin.

Cheikh Baye Seck, assistant administratif de la fondation Qatar Charity, a expliqué que la distribution comprenait des sacs de riz, de l’huile, du sucre, du lait, et d’autres denrées alimentaires essentielles. Ces kits ont été spécifiquement destinés aux personnes vivant avec un handicap, aux pensionnaires des daaras (écoles coraniques), aux veuves, et à d’autres individus vulnérables de la région.

La cérémonie officielle de distribution, qui a eu lieu sous l’égide du représentant du khalife général de Baye Niass dans le Ndoucoumane, a été présidée par l’adjoint au préfet du département de Kaffrine, Modou Thiaw. Le khalife général de Ngodiba, Cheikh Ibrahima Ba, a exprimé sa gratitude envers Ali Diamal, directeur du bureau de la fondation Qatar Al Khayriya (Qatar Charity) à Dakar, ainsi qu’à ses collaborateurs, soulignant l’importance de la solidarité entre frères musulmans, en particulier envers les démunis.

Cheikh Ibrahima Ba a rappelé que cette action sociale n’est pas la première de la fondation, soulignant qu’elle avait récemment offert des exemplaires du Coran à la région de Kaffrine. Cette nouvelle initiative illustre l’engagement continu de Qatar Charity en faveur du bien-être des communautés défavorisées, renforçant ainsi les liens de solidarité au sein de la société sénégalaise.

Tensions sociales : L’intersyndicale du Secteur primaire dénonce le manque de respect des engagements gouvernementaux

Les récentes déclarations du Ministre de la Fonction Publique et de la Rationalisation du secteur Public, Gallo Ba, ont semé la discorde au sein de l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, remettant en question l’engagement gouvernemental envers les syndicats.

Selon Gallo Ba, lors d’une réunion interministérielle présidée par le Premier Ministre, les engagements gouvernementaux envers les syndicats sont respectés à 95%. Cependant, l’intersyndicale du secteur primaire a exprimé sa surprise, affirmant que ces propos ne reflètent pas la réalité de leur secteur.

Depuis la signature du protocole d’accord le 1er décembre 2022, visant à la création du fonds commun du secteur primaire dans les six mois suivant la signature, l’intersyndicale constate un manque d’avancées significatives. Le non-aboutissement de la commission technique chargée de l’identification des niches, dirigée par le directeur de la fonction publique, bloque la concrétisation du fonds commun, suscitant la frustration des travailleurs du secteur primaire.

Dans un communiqué, l’intersyndicale a dénoncé le recours à des tactiques dilatoires de la part du gouvernement, accusant ce dernier de vouloir gagner du temps au détriment de ses engagements. Face à cette impasse, elle annonce prendre ses responsabilités en intensifiant ses actions.

Dès la semaine prochaine, une assemblée générale sera convoquée, suivie d’une conférence de presse au cours de laquelle un mot d’ordre de grève générale sera décrété. Cette mobilisation vise à exiger du gouvernement le respect des engagements pris et à accélérer la mise en place du fonds commun avant les prochaines élections présidentielles.

L’intersyndicale du secteur primaire reste déterminée à défendre les droits des travailleurs, mettant en lumière les enjeux sociaux et économiques qui entourent la concrétisation des engagements gouvernementaux. La situation risque de s’intensifier dans les jours à venir, créant ainsi une nouvelle dynamique de contestation sociale au sein du secteur primaire.

Affaire d’usurpation de fonction : Un vigile risque 5 ans de prison après une intervention surprenante

Antoine Léandre Guèye, un ancien vigile de l’artiste-chanteuse Coumba Gawlo Seck, a comparu devant la chambre criminelle de Dakar, accusé d’usurpation de fonction et d’autres faits remontant à mai 2020. Cette affaire atypique a été marquée par une intervention surprenante de Guèye lorsqu’il a prétendu être un gendarme, découvrant une situation compromettante entre la victime et un chauffeur de taxi.

Le jour des faits, Antoine Léandre Guèye, de retour de son travail, a entendu un bruit suspect venant d’un taxi stationné à proximité de la plage de Yoff. Par mesure de prudence, il a informé un collègue et les deux sont retournés sur les lieux. Là, ils ont découvert la victime, C. Sèye, en plein acte sexuel avec un chauffeur de taxi. Plutôt que de signaler immédiatement la situation, Guèye a choisi de rester sur place et de profiter de la situation, tandis que son collègue s’éloignait.

Le moment crucial de l’affaire a été lorsque Guèye s’est présenté au chauffeur de taxi comme un gendarme. Il portait une jaquette de la gendarmerie et détenait des menottes, prétendant intervenir en tant qu’autorité. Cependant, lors du procès, Guèye a nié avoir prétendu être un gendarme, affirmant qu’il n’avait fait qu’observer la situation sans aucune intention malveillante.

L’avocat de la défense a plaidé en faveur de l’acquittement de Guèye, soulignant que le certificat médical le disculpait de toute culpabilité. L’avocat a également argumenté que l’intervention de Guèye était motivée par de bonnes intentions pour protéger la victime du chauffeur de taxi. En outre, l’avocat a jugé la peine de 5 ans requise par le parquet comme « exagérée ».

Le délibéré de l’affaire est prévu pour le 19 mars prochain. L’issue de ce procès unique mettra en lumière la question de l’usurpation de fonction et la légitimité des actions de Guèye dans cette situation particulière. La justice devra déterminer s’il était animé par des intentions louables ou s’il a délibérément joué un rôle pour ses propres intérêts.

Annulation par la cour suprême d’un contrat de réfection du Lycée Limamoulaye d’une valeur de plus de 11 milliards FCfa

La deuxième Chambre administrative de la Cour suprême a récemment annulé un contrat majeur de réhabilitation du Lycée Limamoulaye, d’un montant dépassant les 11 milliards de francs Cfa. Le marché avait été attribué à la société Kelimane par le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion. Cette décision a été prise à la suite d’une contestation juridique de la société Exbat Suarl, un des soumissionnaires non retenus, qui a jugé les conditions d’attribution « irrégulières ».

Contexte de l’Affaire

Initialement, le marché de réhabilitation du Lycée Limamoulaye, évalué à plus de 11 milliards de francs Cfa, avait été attribué à Kelimane par le ministère compétent. Cependant, la société Exbat Suarl, qui avait soumis une offre concurrentielle avec d’autres entreprises, dont Kounta Fall entreprise et Diama Tech SA, a contesté cette attribution devant la Cour suprême. Cette dernière a jugé « irrégulières » les conditions d’attribution, ouvrant ainsi la voie à l’annulation du contrat.

Rappel des Faits par la Cour Suprême

Dans son arrêt, la Cour suprême a rappelé que lors de l’ouverture des plis le 15 mars 2023, seules les offres présentées par les sociétés Exbat Suarl et Diamatech SA avaient été reçues, pour des montants respectifs de 9 881 970 473 FCfa et 13 850 778 389 FCfa. La commission d’attribution du marché avait alors jugé cet appel d’offres infructueux, lançant ainsi un nouveau processus.

Cependant, Exbat Suarl a soulevé des allégations de pression venant du ministère de la Formation professionnelle, affirmant avoir été invité à se désister après l’ouverture des plis. Ces allégations ont été consignées dans une lettre adressée au Directeur général de la DCMP avec copie au ministre des Finances et du Budget.

Décision de la Cour Suprême

La Cour suprême a conclu que l’autorité contractante n’avait pas respecté le principe de transparence, considérant que l’intervention du ministère dans le processus d’attribution allait à l’encontre de ce principe. En conséquence, la haute juridiction a annulé le contrat de réhabilitation du Lycée Limamoulaye, soulignant le non-respect des règles de transparence dans le processus d’attribution du marché.

Conséquences de la Décision

Cette annulation met en lumière la nécessité de garantir la transparence et l’équité dans les processus d’attribution des marchés publics. Elle souligne également l’importance du rôle de la justice dans la protection des principes fondamentaux de la passation des marchés et dans la préservation de l’intégrité des procédures d’appel d’offres. La société Kelimane se retrouve ainsi écartée du projet, et les autorités devront peut-être revoir les procédures pour assurer une nouvelle attribution conforme aux règles en vigueur.

Halwar, lieu de ferveur religieuse : Célébration de la naissance d’Elhadj Oumar Tall

Depuis le début de la semaine, la localité d’Halwar, nichée au cœur de la commune de Gamadji Saré à Podor, dans le nord du Sénégal, s’illumine de ferveur religieuse. Des milliers de fidèles musulmans convergent vers ce village emblématique pour célébrer la naissance d’Elhadj Oumar Tall, figure marquante de la résistance à la colonisation française. La maison natale du marabout, demeure en banco qui défie le temps, devient le lieu de rassemblement spirituel par excellence, en prévision de la venue du khalife de la famille Oumarienne, Thierno Bassirou Tall.

La Maison Natale, Gardienne de l’Héritage

L’édifice ancestral, témoignage palpable de l’histoire, est pris d’assaut par des pèlerins formant des rangs d’hommes et de femmes, tous aspirant à pénétrer dans la chambre où Elhadj Oumar Tall a vu le jour. L’atmosphère vibre d’une ferveur particulière, tandis que les fidèles se recueillent dans le respect de l’héritage laissé par le saint homme.

Un Pèlerinage Spirituel et Générationnel

Des pèlerins venus de toutes les régions du pays convergent vers Halwar, évoquant un sentiment d’unité nationale à travers la piété commune. Aminata Bâ, de Ourossogui, exprime son voyage « depuis plusieurs heures » pour se recueillir et prier pour sa famille, tandis que Mamadou Ndiaye de Fanaye offre ses prières pour la santé, la longévité, la paix et l’épanouissement familial dans un Sénégal de paix.

Cérémonie Officielle sous l’Autorité du Khalife

La célébration officielle, présidée par le khalife de la famille Oumarienne, se tiendra en présence d’une délégation gouvernementale dirigée par le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne. Des représentants de diverses familles religieuses nationales se joindront à l’événement, tandis que des délégations internationales de la famille Oumarienne marqueront cette occasion par leur présence.

Inauguration d’Infrastructures et Pérennisation du Legs Spirituel

Cette année, la célébration revêt une signification particulière avec l’inauguration d’infrastructures érigées par Mamadou Sall, disciple de la famille Oumarienne et président de la filière banane. Ces nouvelles installations contribuent à pérenniser l’héritage spirituel et matériel lié à Elhadj Oumar Tall, insufflant une nouvelle énergie à ce lieu de dévotion et de mémoire.

Halwar, Épicentre de la Spiritualité

La célébration annuelle de la naissance d’Elhadj Oumar Tall, prévue le dernier mercredi du mois de Chabane, avant le ramadan, réaffirme la force de la spiritualité et l’attachement à l’héritage laissé par ce résistant exceptionnel. Halwar, illuminé par la ferveur des croyants, demeure un épicentre de la spiritualité, où l’histoire religieuse et la résistance à l’oppression coloniale continuent de rayonner au fil des générations.

Condamnation à 7 ans de prison pour le pêcheur ayant tué accidentellement sa tante lors d’une dispute familiale

Ibrahima Mbaye, un pêcheur, a été condamné à une peine de 7 ans de prison par le Tribunal de Grande Instance (TGI) pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le drame est survenu au cours d’une dispute familiale où Ibrahima Mbaye a violemment agressé son cousin Macoumba Diop, reprochant à celui-ci d’être entré dans la chambre de sa mère sans retirer ses chaussures.

Selon les faits rapportés, Ibrahima Mbaye aurait attaqué Macoumba Diop pour lui montrer qu’il n’était pas son égal. Cependant, dans l’effervescence de la dispute, le pêcheur a involontairement blessé sa propre tante à l’avant-bras avec un couteau qu’il détenait.

L’affaire a été portée devant le Tribunal de Grande Instance, où Ibrahima Mbaye a plaidé sa cause en soutenant qu’il n’avait pas l’intention de causer la mort de sa tante. Le drame serait survenu dans un contexte tendu, exacerbé par des querelles familiales.

Lors du procès, les témoignages ont mis en lumière les circonstances de la dispute et le caractère accidentel de la blessure mortelle. Ibrahima Mbaye a exprimé des regrets sincères pour les conséquences tragiques de l’incident.

Le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance a abouti à une condamnation de 7 ans de prison pour Ibrahima Mbaye. La décision reflète la gravité des coups et blessures infligés, même si le décès de la tante est survenu de manière involontaire. Cette affaire met en lumière les conséquences tragiques et souvent imprévisibles des disputes familiales qui peuvent dégénérer en drames violents.

Pr Ndioro Ndiaye dénonce les discriminations envers les femmes au Sénégal : « La survivance du patriarcat en cause »

L’ancienne ministre du Développement social, Pr Ndioro Ndiaye, a exprimé ses préoccupations concernant les discriminations persistantes envers les femmes au Sénégal, mettant en avant la survivance du patriarcat comme principale cause de ces inégalités. Lors d’une interview en prélude de la Journée internationale de la femme, elle a souligné que l’éducation, la civilisation et le patriarcat sont à l’origine de nombreuses discriminations, notamment en matière d’accès à la terre et d’autorité parentale.

Pr Ndiaye a identifié le patriarcat comme un facteur influent expliquant pourquoi les femmes sont désavantagées en raison de leur genre. Elle a noté que, malgré les réalisations des femmes au sein des forces de défense et de sécurité, les inégalités persistent. Même lorsque des femmes font preuve de compétence au sein de ces institutions, elles ne sont pas toujours reconnues à la hauteur de leurs compétences.

L’éducation et la culture sont au cœur du problème selon Pr Ndioro Ndiaye, qui a qualifié ces discriminations de « résidus du patriarcat ». Elle a souligné la nécessité de s’attaquer à ces problèmes culturels pour promouvoir l’égalité des genres.

Parlant du mouvement féministe actuel, l’ancienne ministre a noté une évolution vers une approche moins violente. Elle a salué les jeunes militantes féministes pour leur manière de traiter la lutte contre les violences faites aux femmes, soulignant que le féminisme contemporain est moins agressif que ses débuts.

Pr Ndioro Ndiaye a également appelé au ministère de la Femme à initier un groupe de travail inclusif visant à formuler des propositions d’actions concrètes pour combattre les discriminations basées sur le genre. Elle a souligné que la responsabilité de résoudre ces problèmes incombe tant aux hommes qu’aux femmes, et qu’une approche collaborative est essentielle pour créer un changement significatif dans la société sénégalaise.

Renforcement de l’employabilité des jeunes au Sénégal : Partenariat entre la CNTS et la Direction de l’Emploi

La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) et la Direction de l’Emploi ont officiellement scellé un partenariat visant à promouvoir l’employabilité des jeunes et à créer des emplois durables pour cette tranche de la population. La convention de partenariat, signée mercredi, s’inscrit dans une démarche de collaboration visant à maximiser l’impact des efforts déployés par ces deux entités.

Marième Dieng Kébé, conseillère spéciale du directeur de l’emploi, a souligné l’importance de la mutualisation des moyens pour créer des emplois, en mettant en avant les compétences du comité de jeunes très dynamique de la CNTS. Elle a précisé que la mission de la Direction de l’Emploi est de faciliter et d’informer les demandeurs d’emplois à travers des mécanismes de sensibilisation et de fourniture d’informations.

Lamine Fall, Secrétaire général adjoint de la CNTS, a insisté sur la nécessité d’informer et de sensibiliser les jeunes sur les dispositifs mis en place par l’État pour favoriser leur employabilité. Il a également souligné les défis liés à la migration irrégulière, indiquant que la convention abordera cet aspect en contribuant à « fixer les jeunes dans leur pays en leur trouvant de l’emploi ».

La convention de partenariat entre la CNTS et la Direction de l’Emploi se concentre particulièrement sur deux aspects majeurs : l’employabilité des jeunes et la lutte contre la migration irrégulière. Les programmes de formation professionnelle et les projets d’emploi mis en œuvre par l’État seront mieux promus et exploités grâce à cette collaboration entre les deux entités.

Mouhamadou Lamine Dia, président du comité national des jeunes de la CNTS, a exprimé l’espoir que cette collaboration permettra aux jeunes de réaliser leurs projets professionnels, contribuant ainsi activement à l’économie nationale. Il a souligné la vision d’un Sénégal où l’accès à la formation professionnelle et à l’emploi est équitable pour tous les citoyens. Ce partenariat représente une étape positive vers la concrétisation de cette vision et le renforcement de l’avenir professionnel des jeunes sénégalais.

L’OMVG, un moteur du développement et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG) joue un rôle central dans le développement et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest depuis sa création en 1978. Cette institution sous-régionale regroupe la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et le Sénégal, travaillant de concert pour exploiter rationnellement et harmonieusement les ressources des bassins des fleuves Gambie, Kayanga Géba et Koliba-Corubal.

Le Projet Énergie, lancé en 2017, est un exemple concret des efforts de l’OMVG en faveur du développement régional. Ce projet comprend deux composantes majeures : l’Interconnexion et l’Aménagement Hydroélectrique de Sambangalou (AHES), également connu sous le nom de Barrage de Sambangalou.

L’Interconnexion

En décembre 2023, l’OMVG a achevé avec succès la construction et la mise en service d’un réseau d’interconnexion électrique, s’étendant sur 1677 km de lignes 225 kV avec une capacité de transport de 800 MW. Ce réseau relie les quatre États-membres, renforçant ainsi les liens énergétiques dans la région. Grâce à la collaboration de huit partenaires techniques et financiers (AFD, BAD, BEI, BID, BM, BOAD, FKDEA, et KfW) et aux contributions des États-membres, cette réalisation a été possible. Dix-huit contrats commerciaux avec des entreprises internationales renommées ont été exécutés, créant 4 230 emplois temporaires et laissant un héritage de 290 emplois permanents.

L’achèvement de l’Interconnexion électrique représente une avancée majeure dans la promotion de l’énergie régionale et renforce les bases d’une intégration économique plus poussée entre les États-membres de l’OMVG. Cette initiative contribuera non seulement à la stabilité énergétique, mais aussi à la création d’emplois et au renforcement des liens économiques régionaux.

L’OMVG poursuit ainsi sa mission de catalyseur du développement durable et de l’intégration régionale, démontrant l’impact positif qu’une coopération étroite entre les nations peut avoir sur le progrès économique et social de la région.

Renforcement de la sécurité à la Cité El Hadj Malick Sy après l’agression de Maïmouna Ndour Faye

Suite à l’agression brutale de la journaliste Maïmouna Ndour Faye dans la Cité El Hadj Malick Sy aux Mamelles extension, des mesures drastiques ont été prises pour renforcer la sécurité dans la région. Une réunion entre les autorités municipales, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (Dscos) et les notables du quartier a eu lieu pour discuter de ces problèmes.

Selon des informations rapportées par Source A, la Mairie de Ouakam a décidé de déclencher une opération de déguerpissement prévue pour dimanche prochain. Cette initiative vise à résoudre les problèmes liés à l’insécurité dans la région, en particulier les occupations anarchiques qui sont pointées du doigt.

Lors de la réunion qui a rassemblé les services de la Dscos et les notables du quartier, ces derniers ont exprimé leurs préoccupations concernant les nombreux cas d’agression signalés dans la cité. Ils ont souligné que les occupations anarchiques étaient l’une des principales causes de l’insécurité dans la région. La Dscos a promis d’agir rapidement avant le début du mois de ramadan pour renforcer la sécurité et répondre aux doléances des habitants.

Cette action vise à assurer la tranquillité et la sécurité des résidents de la Cité El Hadj Malick Sy, en réaction à l’agression choquante de Maïmouna Ndour Faye. La mobilisation des autorités municipales et des forces de sécurité témoigne de la volonté de répondre de manière proactive aux problèmes d’insécurité et d’améliorer la qualité de vie des habitants de la région. Ces actions visent également à dissuader de futurs actes criminels et à restaurer un sentiment de sécurité au sein de la communauté.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

L’École 17 de Pikine : Un Renouveau en vue grâce à l’engagement de Coumba Gawlo Seck

L’école Pikine 17, dans un état de délabrement depuis plusieurs années, est sur le point de bénéficier d’une cure de jouvence. Cette initiative, portée par Coumba Gawlo Seck à travers son association Lumière pour l’Enfance, en partenariat avec l’Ambassade du Japon, représente un investissement significatif de 70 000 euros.

Grâce à ce financement, l’école retrouvera bientôt sa splendeur, pour le plus grand bonheur de ses 300 élèves et des enseignants de la banlieue dakaroise.

Lundi dernier, Coumba Gawlo, présidente de l’association, et Son Excellence Izawa Osamu, l’ambassadeur du Japon, ont procédé à la signature du contrat de don, officialisant ainsi cette précieuse contribution. Ce geste s’inscrit dans le cadre du programme du Japon dénommé Assistance aux Projets Locaux (APL), qui vise à soutenir les initiatives locales contribuant à la sécurité humaine.

Cette collaboration exemplaire entre des acteurs de la société civile et une ambassade étrangère illustre la puissance de l’engagement citoyen et de la solidarité internationale. Elle témoigne également de la détermination de Coumba Gawlo Seck et de ses partenaires à améliorer les conditions d’éducation et de vie des enfants sénégalais, et à promouvoir un avenir meilleur pour les générations futures.

Litige entre BP et McDermott sur le projet Grand Tortue Ahmeyim : Une bataille financière d’envergure

En quête de réparation, BP et ses partenaires se préparent à une bataille juridique pour recouvrer les dommages subis, avec un montant de préjudice pour BP estimé à plusieurs centaines de millions de dollars. La part attribuée à Kosmos Energy pourrait atteindre jusqu’à 160 millions de dollars, tandis que BP pourrait réclamer environ 534 millions de dollars. Les analystes de Groupe Futurs Médias anticipent des démarches judiciaires intenses et complexes dans les mois à venir.

Ce litige risque de prolonger les délais et d’impacter les coûts du projet Grand Tortue Ahmeyim, tout en soulignant les défis potentiels auxquels sont confrontées les entreprises impliquées dans des projets d’exploitation offshore de grande envergure. La résolution de ce différend pourrait également avoir des répercussions sur la confiance des investisseurs dans de futurs projets énergétiques en Afrique de l’Ouest.

Le Sénégal soutient la compétitivité de 17 PME dans l’Agropole Centre

Le Bureau de mise à niveau (Bmn) en collaboration avec la Coopération belge ont récemment lancé un programme ambitieux visant à renforcer la compétitivité de 17 petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans la région centrale du Sénégal. Cette initiative stratégique vise à dynamiser le secteur agroalimentaire en facilitant l’accès des entreprises à des solutions de financement et en renforçant leur organisation.

Une convention stratégique avec l’agence belge Anabel en 2022 a marqué un tournant décisif en ouvrant de nouvelles perspectives pour ces entreprises, notamment en matière d’exportation. Concentré sur les régions centrales telles que Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel, ce programme vise à intégrer avec succès ces PME au sein de l’Agropole Centre, un pôle d’excellence dans le domaine agroalimentaire.

Malgré des critères d’éligibilité stricts ayant limité le nombre d’entreprises soutenues à 17, les résultats sont déjà tangibles. Plus de 450 millions de francs CFA ont été attribués sous forme de prime, générant ainsi plus de 200 emplois directs. On estime que 11 entreprises sont actuellement en phase de finalisation de leur financement, tandis que trois autres se financent par leurs propres moyens et que les restantes n’ont pas besoin de fonds supplémentaires.

Cet accompagnement personnalisé représente une véritable opportunité pour ces PME de consolider leur position sur le marché et de contribuer activement au développement économique du Sénégal. En favorisant l’émergence d’entreprises compétitives et innovantes, ce programme s’inscrit dans une dynamique de croissance durable et inclusive.

Un symbole d’espoir : Une ambulance toute neuve pour la commune de Kothiary

Une lueur d’espoir brille sur la commune de Kothiary, située près de Tambacounda, au Sénégal, alors qu’une ambulance toute neuve a été officiellement remise au poste de santé local ce samedi. Pour une population qui a attendu patiemment pendant trois longues années, cet événement représente un tournant crucial, comblant un vide essentiel dans les services de santé de la région. Le maire, Ismaïla Kaba, n’a pas caché sa satisfaction lors de la cérémonie de remise de l’ambulance, exprimant son soulagement et sa gratitude : « Je suis un homme comblé. Et je pourrais dorénavant dormir les poings fermés. »

Cette ambulance est perçue comme un espoir tangible pour la communauté locale, confrontée à des défis sanitaires amplifiés par l’absence d’un tel véhicule. Les évacuations médicales étaient difficiles et les infrastructures inadéquates, mais désormais, avec l’arrivée de cette ambulance, une solution concrète est enfin à portée de main. Le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) a joué un rôle essentiel dans l’acquisition de cet équipement vital.

Les responsables de la santé, notamment le médecin-chef du district de Goudiry et le Sous-préfet de l’arrondissement de Kothiary, ont souligné l’impact positif que cette ambulance aura sur la prise en charge médicale de la population locale. Cependant, ils ont également insisté sur l’importance d’un entretien régulier et d’une utilisation appropriée de ce véhicule pour en garantir l’efficacité à long terme.

En résumé, l’arrivée de cette ambulance à Kothiary représente bien plus qu’un simple véhicule médical. C’est un symbole d’espoir et de progrès pour une communauté qui mérite des services de santé dignes et accessibles.

Plaidoyer pour le désenclavement et le développement économique du Cayor des profondeurs

Dans le cadre d’une récente finale du championnat populaire à Kelle, le contrôleur financier à la présidence de la République du Sénégal, Ousseynou Fall, a émis un appel pressant pour le désenclavement et le développement économique du Cayor des profondeurs. Cette initiative vise à ouvrir de nouvelles perspectives et à réduire le chômage des jeunes dans la région de Mérina Dakhar et ses environs.

Ousseynou Fall a souligné l’importance cruciale de faciliter la mobilité dans cette partie enclavée du département de Tivaouane. Il a appelé à un soutien accru de la part des autorités pour mettre en œuvre des projets majeurs visant à créer des opportunités d’emploi et à dissuader les jeunes de recourir à l’émigration irrégulière.

« Je demande aux jeunes de rester ici. Nous avons un beau pays, ce qui reste évident, c’est qu’il y a des projets et des programmes qui sont là pour absorber le déficit d’emplois des jeunes », a déclaré M. Fall.

Il a également appelé à l’attention des autorités étatiques pour accompagner davantage le Cayor des profondeurs, en mettant en avant le besoin d’infrastructures et d’équipements sportifs qui favorisent l’épanouissement des jeunes de la région.

Des autorités municipales locales ont également participé à cette rencontre qui a attiré une foule nombreuse venue de différentes contrées du Cayor.

En conclusion, Ousseynou Fall a insisté sur l’importance des projets prévus pour la région, affirmant qu’ils devraient contribuer à réduire de manière significative le taux de chômage à la fois dans le Cayor des profondeurs et dans l’ensemble du Sénégal.

Situation du Cayor des profondeurs: l'appel d'Ousseynou Fall aux jeunes et à l'Etat

Agression de Maimouna Ndour Faye : Les enquêteurs poursuivent leurs investigations

Suite à l’agression brutale de Maimouna Ndour Faye, directrice de la 7TV, la Section de Recherches a pris en charge l’enquête avec détermination. Les autorités déploient des moyens considérables pour retrouver l’agresseur présumé, mobilisant notamment les images des caméras de surveillance disponibles dans la zone.

Cependant, selon les informations recueillies par nos confrères de Senenews, les images récupérées présentent une qualité médiocre en raison de l’heure tardive de l’agression. Cette difficulté technique entrave l’avancée de l’enquête, mais les enquêteurs ne baissent pas les bras pour autant.

Les gendarmes ont entendu plusieurs témoins, notamment ceux qui sont intervenus en premier secours auprès de Maimouna Ndour Faye. Malgré ces efforts, aucun suspect n’a encore été appréhendé à ce jour.

L’agression de la directrice de la 7TV a eu lieu jeudi dernier dans la soirée, lorsqu’elle a été attaquée avec un couteau. Elle a été rapidement prise en charge et évacuée à l’hôpital militaire de Ouakam, où son pronostic vital n’est pas engagé.

Cette affaire suscite une vive émotion et une grande inquiétude dans l’opinion publique sénégalaise. Les autorités s’efforcent de faire la lumière sur cette agression odieuse afin de traduire en justice les responsables de cet acte de violence. En attendant, la solidarité et les vœux de rétablissement rapide affluent en direction de Maimouna Ndour Faye et de sa famille.

Panel sur la paix et le développement durable : Une initiative cruciale de Mamadou Mbengue en vue des Journées de Prière de Yoff

Dans le cadre des préparatifs pour la 13ème édition des Journées de Prière de Yoff, prévue ce mercredi, le saltiqué Mamadou Mbengue a orchestré un panel portant sur le thème de la paix et du développement durable. L’événement s’est tenu ce lundi 4 mars à la mairie de Yoff. Cette initiative vise à sensibiliser et conscientiser les citoyens, en particulier les jeunes, sur l’importance cruciale de la paix et du développement durable dans notre société.

Le modérateur de ce panel, Dr Omar Danla Dieng, a mis en avant l’essence de cette rencontre en soulignant l’urgence de préserver la paix et l’harmonie sociale dans un contexte où ces valeurs fondamentales sont menacées par la montée de la violence et des tensions. « Pour amorcer un développement durable, il est impératif de garantir un environnement propice où chaque individu peut contribuer et valoriser ses compétences. La paix est un prérequis incontestable dans tous les aspects de la vie communautaire, qu’ils soient sociaux, économiques ou politiques », a-t-il affirmé.

Les échanges ont été riches en perspectives, réunissant des intervenants diversifiés tels que des leaders religieux, des représentants de la société civile, des acteurs éducatifs, ainsi que des jeunes engagés dans des initiatives de paix et de développement. Ces derniers ont particulièrement insisté sur l’implication active de la jeunesse dans la construction d’une société pacifique et prospère. Ils ont encouragé les jeunes à œuvrer pour le bien-être commun en rejetant toute forme de violence et d’extrémisme.

Le panel a également été l’occasion de mettre en lumière les défis auxquels le pays est confronté en matière de paix et de développement, tout en proposant des solutions concrètes pour y faire face. Parmi les propositions évoquées, des programmes éducatifs et de sensibilisation, des projets de développement communautaire, ainsi que des actions visant à renforcer la cohésion sociale et l’inclusion des jeunes.

En conclusion, cette initiative orchestrée par Mamadou Mbengue a revêtu une importance capitale dans les préparatifs des Journées de Prière de Yoff. Elle a offert une tribune de dialogue et de réflexion sur des enjeux cruciaux pour la société sénégalaise. Elle a également mis en exergue l’importance d’une participation active de tous les acteurs de la société pour bâtir un avenir prometteur et harmonieux pour le pays.

Projet de Loi d’Amnistie : La Commission des Lois de l’Assemblée Nationale convoquée ce mardi

Après la réception par le président Macky Sall du rapport des conclusions du dialogue national, la machine parlementaire s’est mise en marche pour traiter des questions cruciales pour la nation sénégalaise. Parmi celles-ci, le projet de loi n°05/2024 portant amnistie, qui suscite un vif intérêt et soulève des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile.

Dans ce contexte, les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains de l’Assemblée Nationale ont été convoqués en réunion le mardi 5 mars 2024 à 9h00. Cette rencontre vise à examiner en profondeur le contenu du projet de loi d’amnistie et à formuler des recommandations éclairées sur son adoption éventuelle.

L’importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée, car elle constitue une étape décisive dans le processus législatif entourant le projet de loi d’amnistie. Les membres de la commission auront pour tâche de passer en revue chaque disposition du texte, d’analyser ses implications juridiques et sociales, et de débattre de ses mérites et de ses éventuels inconvénients.

Le projet de loi d’amnistie soulève des questions sensibles liées à la justice, à la réconciliation nationale et aux droits humains. En examinant attentivement ces questions, la Commission des Lois s’efforcera de garantir que le texte proposé soit conforme aux principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties prenantes.

Il est à noter que la réunion de la Commission des Lois intervient après la réunion de la conférence des présidents, qui a établi le calendrier de travail de l’Assemblée Nationale sur cette question brûlante. Cette coordination entre les différentes instances parlementaires témoigne de l’engagement du gouvernement et des députés à traiter efficacement les défis auxquels le pays est confronté.

La convocation de la Commission des Lois pour examiner le projet de loi d’amnistie marque une étape importante dans le processus législatif. Les décisions prises lors de cette réunion auront des répercussions significatives sur l’avenir de la justice et de la réconciliation nationale au Sénégal, et il est essentiel que chaque membre de la commission apporte une contribution constructive à ce débat crucial pour l’avenir du pays.

Saint-Louis : La police déjoue un voyage d’émigration clandestine et arrête 48 Candidats, un organisateur déféré devant la justice

Dans une opération nocturne menée avec succès, le commissariat central de Saint-Louis a contrecarré les plans de 48 individus qui envisageaient une traversée illégale vers des horizons incertains. Sous la conduite déterminée du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, les forces de l’ordre ont opéré une interception de grande envergure dans la nuit du jeudi au vendredi précédent, marquant ainsi une victoire significative dans la lutte contre les réseaux de trafic humain et les traversées clandestines.

Les policiers, dans le cadre de leur mission de surveillance et de protection des frontières, ont non seulement arrêté les 48 candidats à l’exil, mais ont également réussi à appréhender l’organisateur présumé de cette tentative de voyage clandestin, selon des sources autorisées au sein de l’enquête. Cette série d’arrestations témoigne de la vigilance accrue des autorités locales face aux activités criminelles liées à l’émigration clandestine et de leur détermination à prévenir les risques inhérents à de telles traversées.

Après des investigations méticuleuses et des interrogatoires approfondis, le présumé convoyeur a été déféré devant le parquet compétent ce lundi. Cette étape cruciale marque le début du processus judiciaire visant à traduire en justice les responsables présumés de cette entreprise illégale, démontrant ainsi la ferme volonté des autorités de lutter contre le trafic d’êtres humains et de protéger les droits des migrants.

Cette action répressive s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités pour contrecarrer les tentatives d’émigration clandestine et pour assurer la sécurité des citoyens. Elle souligne également l’engagement des forces de l’ordre à appliquer rigoureusement la loi et à faire face aux défis posés par les réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des migrants à des fins lucratives.

La présentation du convoyeur présumé devant le parquet constitue un signal fort envoyé aux trafiquants d’êtres humains et à tous ceux qui envisagent de se livrer à de telles pratiques illégales. Cette mesure vise à dissuader les individus de se risquer dans des voyages périlleux et non réglementés, tout en rappelant la nécessité de respecter les lois et les normes internationales en matière de migration.

Cette opération de la police de Saint-Louis souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre, les autorités locales et les partenaires internationaux dans la lutte contre le trafic d’êtres humains et la protection des droits des migrants. Elle met en lumière la détermination des autorités à garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens, tout en adressant un avertissement sévère aux individus impliqués dans des activités criminelles qui exploitent la détresse des autres à des fins personnelles.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Nouvelle Opération de la Gendarmerie à Mbour

La question de l’émigration irrégulière demeure une préoccupation majeure pour les autorités sénégalaises, notamment dans la région de la petite-côte où de nombreux candidats à l’exil tentent de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations précaires. Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, les forces de sécurité ont récemment intensifié leurs efforts, démontrant ainsi leur engagement à protéger la vie des migrants et à prévenir les risques associés à ces traversées clandestines.

Sous les ordres du Haut commandement de la gendarmerie nationale, les éléments de la Légion de Thiès, placés sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, ont renforcé leur dispositif de surveillance le long de la côte pour contrer les départs illégaux vers l’Espagne et d’autres destinations européennes. Cette stratégie proactive a récemment porté ses fruits avec une nouvelle opération fructueuse menée par la Brigade de proximité de Nianing.

Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, les gendarmes de Nianing ont déjoué une tentative d’embarcation clandestine, mettant ainsi un terme aux projets de voyage de 55 migrants désireux de rejoindre les côtes européennes. Parmi eux, on compte trois ressortissants gambiens, un guinéen et cinquante-et-un sénégalais, dont deux femmes. En outre, quatre complices impliqués dans l’organisation de cette traversée illégale ont également été appréhendés, démontrant la détermination des forces de sécurité à démanteler les réseaux de trafic humain.

L’opération s’est soldée par la saisie d’un ensemble d’équipements destinés à la traversée périlleuse, comprenant deux véhicules, une moto Jakarta, deux GPS, du matériel de navigation, 420 litres de carburant marin, 32 paquets de 30 sachets d’eau et deux bidons de 20 litres d’eau. Ces éléments confisqués témoignent de la préparation minutieuse des candidats à l’exil et soulignent les dangers inhérents à ce type de voyage clandestin.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a souligné l’importance de cette opération dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Il a mis en avant l’engagement des autorités à prévenir les départs clandestins et à dissuader les réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des migrants. Cette action démontre la volonté de la gendarmerie nationale de protéger la vie des citoyens et de promouvoir des voies légales et sûres pour la migration, conformément aux valeurs de solidarité et de respect des droits de l’homme.

Cette opération témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à garantir la sécurité et le bien-être des migrants. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la prévention des drames humains en mer.

Université de Bambey : Les enseignants vacataires décrètent trois jours de grève

Le Collectif des enseignants vacataires de l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey a annoncé, ce lundi, un arrêt des cours pour une durée de trois jours afin de protester contre le retard dans le paiement de leurs heures de vacation.

Dans un communiqué adressé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), ces enseignants réclament avec insistance le paiement partiel de leurs émoluments dans les plus brefs délais, mettant en lumière le silence des autorités universitaires face aux difficultés rencontrées par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire.

Le coordonnateur du collectif des vacataires de l’UAD, Aliou Ndiaye, a souligné que près de 80% du corps enseignant de cette institution est composé de vacataires. Cette prévalence s’explique, selon lui, par le manque de volonté des autorités compétentes de recruter des enseignants titulaires pour l’université Alioune Diop.

« Nous sommes confrontés à un silence assourdissant de la part des autorités universitaires et du ministère de tutelle. Ce manque de considération est inacceptable, et nous exigeons que nos préoccupations soient prises en compte immédiatement pour éviter toute perturbation dans le déroulement des enseignements », a déclaré M. Ndiaye lors d’un entretien téléphonique.

Cette action de protestation soulève des inquiétudes quant à son impact sur le fonctionnement de l’université, déjà fragilisée par la précarité de ses effectifs enseignants. Les étudiants risquent également d’être affectés par cette grève, compromettant ainsi leur calendrier académique et leurs parcours d’études.

Face à cette situation, les autorités universitaires et la tutelle sont désormais appelées à engager un dialogue constructif avec les enseignants vacataires afin de résoudre cette crise de manière rapide et équitable. Il est impératif de reconnaître et de valoriser le travail des enseignants vacataires, qui contribuent de manière significative au fonctionnement de l’institution universitaire, tout en assurant la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants.

Dans l’intérêt de l’ensemble de la communauté universitaire, il est crucial que des mesures concrètes soient prises pour garantir le paiement régulier et complet des émoluments des enseignants vacataires, assurant ainsi la stabilité et la continuité des activités académiques à l’Université Alioune Diop de Bambey.

Transport hippomobile à Mbacké : les autorités prennent des mesures contre l’utilisation de produits dopants

L’utilisation de produits dopants, notamment le diluant, dans le transport hippomobile se répand de plus en plus à Mbacké, au Sénégal, où des charretiers cherchent à stimuler les performances de leurs chevaux et ânes pour augmenter leurs gains. Face à cette pratique inquiétante, les autorités locales ont récemment pris des mesures pour réglementer ce mode de transport, dans le but de mettre fin à la maltraitance des équidés.

Mbacké, ville contiguë à Touba, la capitale du mouridisme, voit les véhicules à traction animale, principalement des charrettes attelées à des ânes ou des chevaux, envahir ses rues. Bien que ces charrettes soient indispensables pour de nombreuses activités quotidiennes, telles que les travaux champêtres, le transport de marchandises et de personnes, et même la vente d’eau potable, leur prolifération incontrôlée pose des problèmes de circulation et d’ordre public.

Cependant, malgré leur utilité, ces véhicules ne sont pas encore régulés par les autorités, ce qui rend difficile l’évaluation de leur nombre exact et des revenus qu’ils génèrent. Cette absence de régulation a conduit certains charretiers à recourir à des produits dopants pour augmenter les performances de leurs animaux, dans le seul but de réaliser des gains plus importants.

Le diluant, notamment utilisé sur des morceaux de tissu que les charretiers font renifler à leurs bêtes pendant la nuit, est particulièrement répandu parmi les conducteurs de charrettes à traction d’âne. Cette pratique vise à rendre les ânes plus actifs, augmentant ainsi leur productivité pour transporter des biens ou des passagers.

Pourtant, malgré les témoignages de certains sur l’existence de cette pratique, plusieurs charretiers interrogés préfèrent garder le silence. Les autorités locales, quant à elles, prennent cette situation très au sérieux. Le président des charretiers de Mbacké et Touba, Seydina Ousmane Sall, dénonce fermement l’utilisation de produits dopants sur les ânes et les chevaux, soulignant les risques pour leur santé et le bien-être animal.

En effet, le dopage des animaux est formellement interdit par la loi, car il met en jeu leur santé et peut même conduire à leur mort. Malgré cela, cette pratique persiste, alimentée par l’appât du gain et l’exploitation des enfants, souvent recrutés pour conduire les charrettes. Ces enfants, souvent issus d’écoles coraniques, sont exploités pour des salaires dérisoires, contribuant ainsi à l’insécurité croissante dans la ville.

Face à cette situation préoccupante, le chef du service départemental de l’élevage appelle à des mesures strictes pour mettre fin à cette pratique. Le préfet de Mbacké a déjà pris des mesures d’interdiction immédiate, conformément à la réglementation en vigueur, notamment en imposant un âge minimal pour les conducteurs de charrettes, en exigeant une assurance, et en fixant des heures de circulation spécifiques.

En outre, les autorités locales ont été invitées à ouvrir des fourrières municipales pour garantir le respect de ces mesures et protéger les animaux contre la maltraitance. Il est impératif de mettre un terme à cette pratique illégale et inhumaine afin de préserver le bien-être des équidés et de promouvoir des pratiques de transport plus respectueuses et durables.

Randonnée de la paix et de la cohésion nationale à Thiès : Abdoulaye Dièye et Siggi Jotna en tête

À Thiès, une marche pour la paix et la cohésion nationale a eu lieu samedi dernier, réunissant des membres du mouvement politique Siggi Jotna d’Abdoulaye Dièye ainsi que d’autres militants de la coalition au pouvoir. Cette randonnée pédestre, dédiée à la promotion de la paix et de l’unité nationale, a été un moment symbolique où les participants, vêtus de blanc pour la plupart et brandissant des pancartes et des banderoles, ont parcouru les rues de la ville.

Il est important de souligner que cette marche n’était pas seulement une initiative politique, mais plutôt une rencontre d’éducation citoyenne, où la société dans son ensemble était invitée à prendre part à la promotion de la paix et de l’unité nationale. En ces temps où la cohésion sociale est cruciale, de telles initiatives prennent tout leur sens et contribuent à renforcer les fondements d’une société harmonieuse et prospère.

Thiès: une randonnée de la paix et de la cohésion nationale

Mort de Baïdy Amar : Révélations sur une affaire troublante impliquant une Rolls Royce, de la cocaïne, 17 millions et une fille basée à Saly

Une affaire troublante secoue la ville de Dakar depuis la découverte du décès de Baïdy Amar, fils du milliardaire Ahmed Amar, retrouvé mort il y a une semaine dans un appartement de l’immeuble Cristal, situé au 74 rue Amadou Assane Ndoye. Les enquêteurs du commissariat du Plateau ont progressé dans leur investigation, révélant des détails choquants sur les circonstances entourant la mort de Baïdy Amar.

Le jour des faits présumés, des amis de la victime, dont sa copine algérienne Malak Hadia, Zakaria Fall, Juliette Nigliore et Abdoulaye Sarr, ont été signalés sur les lieux du drame. Ils ont été placés sous mandat de dépôt pour plusieurs chefs d’accusation, dont homicide involontaire et non-assistance à personne en danger.

La soirée aurait débuté à Saly, d’où Baïdy Amar et ses amis ont quitté à bord d’une Rolls Royce noire retrouvée dans le sous-sol de l’immeuble Cristal. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans le véhicule, ainsi qu’une bouteille d’alcool. Les enquêteurs ont également mis en lumière que Baïdy Amar aurait été dépouillé de 17 millions de francs CFA, une somme héritée après le décès de son père, par une fille basée à Mbour.

L’appartement où le drame s’est déroulé a été trouvé dans un état de désordre, avec des bouteilles d’alcool, des traces de drogue et une valise contenant une importante somme d’argent appartenant à Malak Hadia.

Cette affaire dévoile des éléments troublants, mettant en évidence l’usage de drogue, le comportement imprudent des personnes impliquées, et des circonstances entourant la mort de Baïdy Amar qui continuent de susciter des questions. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Tensions au sein de la justice : Le SYTJUST appelle au calme et à l’unité

La famille judiciaire sénégalaise traverse actuellement une période agitée, marquée par des arrestations de greffiers et des mouvements de grève réclamant des améliorations dans les conditions de travail. Face à cette situation, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a publié un communiqué ce lundi, appelant à la sérénité et à l’unité au sein de la communauté judiciaire.

Les récentes arrestations des greffiers Me Ngagne Demba Touré et Me Abdoulaye Mboup, ainsi que les revendications pour la généralisation du passage à la hiérarchie A2 à tous les greffiers du pays, ont contribué à accroître les tensions au sein de la justice sénégalaise.

Dans son communiqué, le SYTJUST met en avant l’importance de l’unité au sein de la famille judiciaire. Il souligne que les liens qui unissent les magistrats, les greffiers, le personnel de la justice et les avocats sont profonds et indéfectibles. Ces liens, précise le communiqué, sont caractérisés par une amitié et une fraternité sincères, qui dépassent les carrières professionnelles et perdurent tout au long de la vie.

Le SYTJUST exprime son engagement à renforcer la cohésion de cette famille judiciaire, soulignant son rôle fondamental dans la marche de l’État-Nation du Sénégal. Il appelle donc tous les membres de la communauté judiciaire à agir de manière résolue pour combattre toute tentative de division.

En conclusion, le communiqué du SYTJUST, reçu par Seneweb, magnifie la force de cette famille judiciaire et appelle à l’action collective pour préserver son unité et sa solidarité face aux défis actuels.

Dans un contexte où la confiance du public envers le système judiciaire est primordiale, cet appel à l’unité et au calme de la part du SYTJUST revêt une importance capitale pour garantir le bon fonctionnement de la justice au Sénégal.

[Vidéo] Violences policières, agression de Maimouna Ndour Faye : Absa Hane témoigne

Une vidéo choquante mettant en lumière les violences policières et l’agression de Maimouna Ndour Faye a récemment suscité une onde de choc au Sénégal. Dans cette vidéo, Absa Hane, témoin de l’incident, livre des vérités poignantes sur les événements tragiques qui se sont déroulés.

L'invité d'infos matin : Absa Hane, membre du bureau exécutif de la CJRS

Absa Hane, dans un récit poignant, détaille les circonstances de l’agression de Maimouna Ndour Faye, mettant en lumière la brutalité excessive des forces de police et la violence gratuite infligée à une citoyenne innocente. Son témoignage offre un aperçu déchirant des réalités souvent négligées et cachées des brutalités policières.

À travers ses paroles sincères et courageuses, Absa Hane souligne l’urgence d’une action immédiate pour mettre fin à ces abus de pouvoir et garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens sénégalais. Son témoignage est un appel à l’action pour la justice et le respect des droits fondamentaux de chacun.

En diffusant cette vidéo, Absa Hane lance un appel à la mobilisation citoyenne et à la solidarité envers les victimes de violences policières. Son courage et sa détermination sont une source d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour un Sénégal plus juste et plus équitable.

La vidéo de Absa Hane sur les violences policières et l’agression de Maimouna Ndour Faye est un rappel poignant de la nécessité de rester vigilants et engagés dans la lutte pour les droits humains et la justice sociale au Sénégal.

Nécrologie : Idrissa Seck en deuil suite au décès de Sidy Kounta

Idrissa Seck, président du parti Rewmi, est en deuil suite au décès d’un de ses proches, Sidy Kounta. Selon les informations relayées par Vox Populi, Sidy Kounta a rendu l’âme tard dans la soirée de dimanche dernier.

D’après une source proche de la famille résidant à Ndiassane, l’inhumation de Sidy Kounta est programmée pour ce lundi aux environs de 14 heures, dans cette cité religieuse située à proximité de Tivaouane.

Opération de Sécurisation à Dakar : Gendarmerie agit avec fermeté

Face à la recrudescence des actes criminels observés récemment dans certains quartiers de Dakar, le haut commandement de la gendarmerie a lancé des opérations de sécurisation intensives dans la capitale et sur l’ensemble du territoire national. Ces actions, menées du 27 février au 2 mars 2024, ont abouti à des résultats significatifs, comme l’annonce la gendarmerie nationale dans une vidéo publiée sur sa page X ce dimanche 3 mars 2024.

Au cours de ces opérations, plusieurs mesures ont été prises, notamment des interpellations, des déguerpissements et des saisies d’armes. Les zones ciblées comprenaient notamment Rufisque ainsi que les secteurs entre la Vdn, l’ancienne piste de l’aéroport, les environs de la Foire, les Almadies et la cité Ndoumbelane, où une grande partie des délinquants sévissait dans la capitale.

Le bilan des opérations est le suivant :

  • 306 personnes ont été identifiées, dont 236 étrangers.
  • 47 personnes ont été interpellées, dont 5 ressortissants guinéens et 1 Sierra-Léonais.
  • 78 baraques ont été détruites.
  • 65 véhicules, 125 motos et 1 charrette ont été immobilisés.
  • 35 bonbonnes de gaz et 1 arme (carabine Mauser calibre 12) ont été saisies.

La gendarmerie souligne que ces opérations se poursuivent à Dakar et sur l’ensemble du territoire national. Cette action démontre l’engagement ferme des autorités à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre la criminalité, garantissant ainsi la tranquillité publique.

Hôpital Militaire de Ouakam : Situation de Maïmouna Ndour Faye après son agression

Jeudi dernier, Maïmouna Ndour Faye, la directrice de la 7TV, a été victime d’une attaque brutale à quelques pas de son domicile à Ouakam. Un individu surgi de l’obscurité l’a poignardée avant de prendre la fuite, laissant la journaliste dans un état critique.

Depuis lors, Maïmouna Ndour Faye est prise en charge à l’hôpital militaire de Ouakam. Selon les informations rapportées par Source A dans son édition de ce lundi, bien que son état de santé se soit légèrement amélioré, elle demeure encore aux urgences. Heureusement, son pronostic vital n’est plus en danger, ce qui apporte un certain soulagement dans cette situation tragique.

Toutefois, les visites à Maïmouna Ndour Faye sont strictement réservées aux membres de sa famille, comme le précise le journal. Cette mesure vise probablement à assurer son repos et sa tranquillité pendant sa convalescence.

L’agression de Maïmouna Ndour Faye a suscité une vague d’indignation et d’inquiétude au sein de la communauté médiatique et au-delà. Les circonstances de cette attaque restent floues, mais il est impératif que toute la lumière soit faite sur cet acte odieux afin que justice soit rendue.

En attendant, nous souhaitons à Maïmouna Ndour Faye un prompt rétablissement et exprimons notre solidarité envers elle et sa famille dans cette épreuve difficile.

Projet d’Amnistie : Feu vert pour l’examen par l’Assemblée Nationale

Le projet de loi portant amnistie, adopté lors du dernier Conseil des ministres, se dirige vers l’Assemblée nationale pour examen. Cette décision a été confirmée par les rapports du quotidien Les Échos dans son édition du jour, soulignant une étape cruciale dans le processus législatif.

Une réunion de la conférence des présidents est programmée ce jour pour établir le calendrier de travail, révélant ainsi les premiers détails sur la manière dont le projet de loi sera traité au sein du Parlement.

Après avoir été déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en fin de semaine dernière, le projet de loi sera soumis en procédure d’urgence aux députés. Cette urgence dans le traitement du projet de loi suggère une volonté de régler rapidement certaines questions politiques et sociales en suspens.

Selon les informations du journal, la commission technique sera convoquée dans les 48 heures suivant la réunion de la conférence des présidents. De plus, la session plénière devrait se tenir avant la fin de la semaine, témoignant ainsi de l’efficacité et de la diligence avec lesquelles ce projet de loi sera traité.

L’amnistie, en tant que mesure légale d’effacement ou de réduction des peines, est un sujet délicat et sensible qui soulève souvent des débats passionnés. Il sera intéressant de suivre les débats au sein de l’Assemblée nationale et de voir quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile à cette initiative.

Cette avancée marque un pas significatif dans le processus législatif, et son issue aura sans aucun doute des répercussions importantes sur le paysage politique et social du Sénégal.

Tentative de meurtre : Maïmouna Ndour Faye au téléphone avec le ministre de l’Urbanisme lors de l’agression

Dans un récit détaillé, Les Échos revient sur l’effroyable agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye. Après avoir animé son émission où Farba Ngom était l’invité, la PDG de 7TV se rend dans son bureau. C’est là qu’elle reçoit un appel du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Occupée sur le moment, elle lui promet de le rappeler ultérieurement.

Quelques instants plus tard, Maïmouna Ndour Faye rappelle effectivement Abdoulaye Sow alors qu’elle est en route pour rentrer chez elle. Forts d’une amitié de près de 15 ans, ils engagent une conversation sur les réponses fournies par Farba Ngom lors de l’émission. Cependant, à 3 h 18, le ministre Abdoulaye Sow est soudainement interrompu par des cris stridents au téléphone, provenant de Maïmouna Ndour Faye.

Un individu encapuchonné vêtu de blanc venait de porter un coup de couteau à la journaliste. Confus et alarmé, le ministre de l’Urbanisme cherche des explications, mais se retrouve confronté à une série de cris paniqués. Face à cette situation inquiétante, il prend la décision de raccrocher et d’alerter des amis communs ainsi que Modou Awa Ndiaye.

Pendant ce temps, Maïmouna Ndour Faye était plongée dans un véritable calvaire, victime de l’agression brutale. Les circonstances exactes de cette attaque restent encore à élucider, mais cet incident souligne la vulnérabilité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.

Yoff : Le Premier Ministre Amadou Ba annonce de belles perspectives pour les acteurs de la pêche

Le Premier Ministre Amadou Ba a présidé ce samedi 02 mars 2024 un Grand Panel sur le secteur de la pêche au niveau du quai de pêche de Yoff. La cérémonie a débuté par une minute de silence destinée aux disparus de Saint Louis. Ouvrant les débats, le Ministre El Hadj Momar Samb a souhaité la bienvenue au Chef du Gouvernement. Il a dit agir en parfaite synergie avec Abdoulaye Diouf Sarr, maître d’œuvre du panel. Ensuite, c’est au tour du Ministre Alioune Ndoye de prendre la parole. Devant le Premier Ministre, il a révélé que : “celui qui est avec le monde de la mer, le pays ne va pas vous échapper”. Il a plaidé pour que le secteur soit davantage renforcé en louant les réalisations du Président Macky Sall. “Monsieur le Premier Ministre, une fois que vous serez Président, aidez davantage les acteurs de la pêche”,a-t-il déclaré.

 Il a également rappelé les réalisations du Chef de l’État avec les quais de pêche et les subventions de moteur accordées aux pêcheurs. Il a aussi évoqué la problématique de la surveillance de nos côtes avec les navires de la marine et des avions de surveillance. Ensuite, c’est l’ancien Ministre des pêches Oumar Gueye de prendre la parole. Il est revenu sur les réalisations du Président Macky Sall dans le secteur de la pêche. « 97 milliards ont été investis dans le secteur de la pêche », a-t-il indiqué avant d’enchaîner : « ce que le Président a fait dans la pêche personne ne l’a fait ».

Il a également rappelé les phases tests de géolocalisation débutant à Yoff. Répondant à ceux qui dénoncent les accords de pêche, à Oumar Gueye de préciser qu’« il n’y a que 19 bateaux étrangers sur 500 donc ceux qui disent qu’on a vendu la mer n’ont rien compris ». « Le premier allié du secteur de la pêche est le Président Macky Sall et nous sommes sûrs que le Premier Ministre Amadou Ba va poursuivre l’œuvre du Chef de l’État »,a-t-il conclu.

Par la suite, les différents acteurs de la pêche de la localité ont magnifié la venue du Premier Ministre Amadou Ba et lui ont demandé d’appuyer davantage les pêcheurs une fois qu’il sera élu Président de la République. De même, le représentant des plongeurs a demandé au Premier Ministre de former davantage les plongeurs.

 À l’issue des échanges, c’est le maître d’œuvre de la cérémonie Abdoulaye Diouf Sarr, DG du FONSIS qui a pris la parole pour introduire le Premier Ministre Amadou Ba pour le discours de clôture.

Devant le Premier Ministre, il s’est réjoui de la mobilisation des Yoffoises et Yoffois notamment les notables de la localité. « Monsieur le Premier Ministre, je vous confie le peuple de Yoff, un peuple digne et fidèle », a-t-il ajouté. Sur ce, il a appelé les populations locales à se mobiliser pour élire le Premier Ministre Amadou Ba comme 5eme Président afin de poursuivre les réalisations du Président Macky Sall. Introduit par Diouf Sarr, Amadou Ba a remercié les populations de Yoff pour la forte mobilisation.

 Dans la foulée, il a magnifié les différentes interventions des acteurs de la pêche et a remercié Diouf Sarr d’avoir instauré ce panel. « En faisant ce panel, Abdoulaye démontre qu’il aime Yoff et le porte dans son cœur », a-t-il ajouté. Devant accueillir le Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé avoir le feu vert du Chef de l’Etat qui lui a demandé de rester jusqu’à la fin du panel . Ensuite, le Premier Ministre a salué les excellents panélistes en l’occurrence les anciens ministres de la pêche, Alioune Ndoye et Oumar Gueye. «  Il y’a trois secteurs clés à Dakar : la pêche, la couture et la coiffure. Ce sont les activités les plus prisées dans la capitale », a-t-il souligné.

 Revenant sur la pêche, il a évoqué que la pêche artisanale est l’une des activités les plus importantes dans le secteur de la pêche. « Le secteur mobilise beaucoup d’acteurs et comme l’ont annoncé les panelistes le Président Macky Sall a beaucoup fait pour le secteur », a-t-il expliqué. Ainsi, il promet de poursuivre les réalisations du Président Macky Sall en mettant l’accent sur les ressources humaines et les infrastructures. Dans cette lancée, il a rappelé que le Chef de l’Etat a créé 600 000 emplois et qu’il compte porter la barre à 1 million d’emplois, une fois qu’il accédera à la magistrature suprême. « Sur le plan économique vôtre situation va globalement changer », a-t-il promis.

Bignona : Rejet de la Loi d’Amnistie par le Forum Civil et les Victimes des Manifestations

Le département de Bignona, dans la région de Ziguinchor, a été fortement impacté par les manifestations sociopolitiques survenues entre 2021 et 2024. Durant cette période tumultueuse, cinq jeunes ont tragiquement perdu la vie, tandis que de nombreux autres ont été blessés et certains ont été emprisonnés avant d’être libérés.

Dans une tentative de réconciliation nationale et d’apaisement du climat sociopolitique, le président Macky Sall a fait adopter une loi d’amnistie le 28 février dernier en Conseil des ministres, couvrant toutes les manifestations survenues entre 2021 et 2024. Cependant, cette décision n’a pas été bien accueillie dans la capitale du Fogny, où les victimes des événements et le Forum civil de Bignona ont exprimé leur opposition à cette loi.

Abdoulaye Diallo, coordinateur du Forum civil de Bignona, souligne que la pacification de l’espace politique doit passer par la justice avant tout. Il insiste sur la nécessité de déterminer les responsabilités pour les événements survenus au Sénégal entre 2021 et 2024. Ainsi, une loi d’amnistie ne saurait justifier le besoin de paix et de pacification de l’espace politique sans que la justice ne soit rendue, selon lui. Il affirme que la justice doit être priorisée dans l’intérêt de tous les Sénégalais.

Jules Joseph Tendeng, blessé par balle lors des manifestations du 1er août 2023, et Ibrahima Coly, qui prétend avoir été arrêté et torturé avant d’être déféré à Ziguinchor, demandent que toutes les personnes impliquées dans ces événements répondent de leurs actes. Ils rejoignent ainsi le Forum civil de Bignona dans son appel pour une justice équitable et transparente.

En conclusion, le rejet de la loi d’amnistie par le Forum civil et les victimes des manifestations à Bignona met en lumière l’importance de la justice dans le processus de réconciliation nationale. Ces voix s’élèvent pour garantir que les responsables des violences et des injustices soient tenus pour responsables de leurs actes, dans le cadre d’un effort visant à restaurer la paix et la stabilité dans la région et dans tout le pays.

Le débat sur l’amnistie et la justice continuera sans doute de faire rage dans les semaines à venir, alors que le Sénégal cherche à trouver un équilibre entre le besoin de pardon et la nécessité de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi.

Les femmes juristes condamnent l’agression de Maïmouna Ndour Faye : « Mars est tristement marqué par cet acte lâche et abject »

L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) exprime sa désolation face à l’agression de la journaliste et directrice de la 7TV, Maïmouna Ndour Faye, survenue devant son domicile. Dans un communiqué rendu public, l’AJS condamne fermement cet acte, surtout en ce début du mois de mars, traditionnellement consacré à la femme.

« Mars est tristement marqué par cette agression lâche et abjecte de Maïmouna Ndour Faye, Directrice de la chaîne 7TV », déplore l’Association des Juristes Sénégalaises.

L’AJS dénonce également cette tentative de meurtre, qualifiée d’aboutissement d’une série d’injures et de menaces de mort visant à entraver le droit fondamental de liberté d’expression de Maïmouna Ndour Faye. Elle exprime son inquiétude quant à la banalisation persistante des violences faites aux femmes, soulignant que de telles violations de leurs droits compromettent leur pleine participation au développement du pays.

Dans cette optique, l’Association des Juristes Sénégalaises exhorte les autorités compétentes à mener des enquêtes approfondies sur toutes les violations des droits humains récemment perpétrées, y compris les violences et arrestations arbitraires commises par les forces de défense et de sécurité. Elle insiste sur la nécessité que justice soit rendue à Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’à toutes les autres victimes de telles violations injustifiables.

L’AJS affirme son engagement à jouer un rôle d’alerte et à intervenir vigoureusement chaque fois que les droits humains, en particulier ceux des femmes et des enfants, seront bafoués.

Macky Sall Affirme l’engagement du Sénégal dans l’industrie du Gaz lors du 7ème Forum du GECF

Le président sénégalais Macky Sall a pris la parole ce samedi lors du 7ème Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) à Alger pour exprimer la reconnaissance du Sénégal pour son admission récente dans cette instance stratégique. Dans son allocution, il a salué l’hospitalité du président Abdelmadjid Tebboune et a souligné l’importance de cette première participation du Sénégal au GECF.

Macky Sall a mis en avant les découvertes significatives de gaz naturel effectuées au Sénégal depuis 2014, notamment avec des ressources estimées à 910 milliards de mètres cubes, dont une part importante provenant du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim partagé avec la Mauritanie, ainsi que des ressources propres des sites Yakaar-Téranga et Sangomar.

Le président a souligné les objectifs stratégiques du GECF, notamment la promotion de la juste valeur du gaz naturel et son rôle dans le développement économique et social. Il a affirmé que l’adhésion du Sénégal à ce forum reflète son engagement envers ces objectifs, ainsi que sa volonté de contribuer au progrès économique et social dans le cadre du développement durable.

Évoquant les enjeux mondiaux liés au gaz naturel, Macky Sall a plaidé en faveur d’une rémunération équitable des ressources et d’une transition énergétique juste. Il a souligné l’importance de poursuivre le plaidoyer pour une rémunération juste du gaz et une transition énergétique équitable dans le cadre des efforts de lutte contre le réchauffement climatique.

Enfin, le président a exprimé le désir du Sénégal de bénéficier de l’expérience des pays déjà engagés dans l’exploitation des hydrocarbures, ainsi que la nécessité d’un soutien financier solidaire pour les projets gaziers. Il a appelé à travailler sur des mécanismes solidaires de financement face aux décisions de certains pays développés d’arrêter de financer les sources d’énergie fossile à l’étranger, tout en continuant d’exploiter des sources plus polluantes.

L’intervention du président Macky Sall lors du Forum du GECF témoigne de l’engagement du Sénégal dans le secteur du gaz et de sa volonté de contribuer à un développement économique et social durable, tout en défendant les intérêts du pays sur la scène internationale.

Sabodala Gold Operations fait un don de véhicules aux communes locales de Saraya

Dans une initiative louable visant à renforcer les infrastructures locales, Sabodala Gold Operations a récemment offert un total de 10 véhicules aux communes avoisinantes de Sabodala, Khossanto, Bembou, Missira Sirimana, Saraya, ainsi qu’au conseil départemental de Saraya. Cette généreuse donation comprend six véhicules de fonction destinés aux maires des communes concernées, ainsi qu’une ambulance médicalisée pour la commune de Sabodala, deux ambulances médicalisées pour la commune de Khossanto, et un corbillard pour la commune de Saraya.

La cérémonie de remise, présidée par le préfet de Saraya, Babacar Niang, a été un moment de gratitude et de reconnaissance envers Sabodala Gold Operations pour son engagement envers le développement local. La présence du secrétaire général du ministère des mines et de la Géologie, de la directrice générale des mines et de la Géologie, ainsi que de deux conseillers techniques du ministère des collectivités territoriales, a souligné l’importance de cette initiative pour la région.

Cependant, il est à noter que la commune de Médina Bafé n’a pas bénéficié de cette donation, en raison de la présence d’un autre grand projet minier dans la région. Cette exception souligne les défis auxquels sont confrontées certaines communautés lorsqu’elles coexistent avec plusieurs projets industriels.

Ce geste généreux de Sabodala Gold Operations témoigne de son engagement envers le bien-être des communautés locales et de sa volonté de contribuer positivement au développement régional. Ces nouveaux véhicules permettront d’améliorer l’accessibilité aux services essentiels tels que les soins médicaux d’urgence et les déplacements des responsables municipaux, renforçant ainsi la résilience et la qualité de vie des habitants de la région de Saraya.

Sabodala Gold Operations offre 10  véhicules dont 6 de fonction pour les maires de Sabodala,Khossa..

Violences Politiques à Dakar : Le Caméraman de Mediasénégal blessé

Dans le contexte tendu des affrontements entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall à Dakar, un événement tragique supplémentaire est venu s’ajouter : le blessé du cameraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn. Ces heurts, qui ont secoué la capitale sénégalaise, ont entraîné des conséquences dramatiques pour de nombreux citoyens, y compris ceux travaillant dans les médias.

Le caméraman, identifié comme étant Ben Bass Dieng, a été grièvement blessé alors qu’il couvrait les affrontements entre les partisans des deux camps politiques rivaux. Les circonstances précises de sa blessure n’ont pas été immédiatement clarifiées, mais il a été transporté d’urgence à une clinique située à Grand Yoff pour recevoir des soins médicaux.

Cette attaque contre un professionnel des médias est un rappel poignant des dangers auxquels sont confrontés les journalistes et les travailleurs des médias lorsqu’ils exercent leur métier dans des environnements politiquement chargés et potentiellement violents. Les journalistes jouent un rôle crucial dans la société en fournissant des informations impartiales et en rendant compte des événements qui se déroulent, et leur sécurité doit être garantie en toutes circonstances.

Nous condamnons fermement cet acte de violence contre le caméraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn, ainsi que toute forme de violence dirigée contre des professionnels des médias. Les journalistes ne doivent pas être pris pour cibles dans les conflits politiques, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir leur sécurité et leur protection lorsqu’ils couvrent des événements de ce genre.

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Tragédie à Médina Alpha : Un enfant de deux ans décède dans un incendie, les récoltes dévastées

Une tragédie a frappé le village de Sinthiang Guiro, plus communément appelé Médina Alpha, ce samedi, alors qu’un violent incendie s’est déclaré, coûtant la vie à un enfant âgé de deux ans.

Selon les témoignages recueillis sur place, la victime se trouvait seule dans sa case pendant que sa mère était absente, occupée à chercher des condiments pour préparer le repas de midi. C’est à ce moment que le feu a éclaté à proximité, se propageant rapidement aux cases avoisinantes. Malheureusement, malgré les efforts des habitants pour circonscrire les flammes, le jeune enfant n’a pas pu être sauvé.

Outre cette tragique perte en vie humaine, l’incendie a également ravagé les récoltes, les stocks de nourriture, les vêtements, les lits et les couvertures des habitants du village. Les sinistrés, dans une situation désespérée, ont lancé un appel à l’aide aux autorités compétentes, alors que la lutte contre le feu était entravée par les moyens rudimentaires disponibles et le vent violent qui balayait la région.

Le village de Médina Alpha se trouve dans la commune de Kerewane, dans le département de Médina Yoro Foulah, région de Kolda. Cette tragédie met en lumière les défis auxquels sont confrontées les populations rurales, en particulier en matière de prévention et de lutte contre les incendies, ainsi que la nécessité d’une réponse rapide et efficace des autorités locales et nationales face à de telles situations d’urgence.

Usurpation de fonction : les agissements d’un « gendarme dealer et vendeur d’ecstasy »

C. Guèye a écopé de trois mois de prison ferme pour usurpation de fonction. Le prévenu, accusé de se faire passer pour un gendarme alors qu’il avait été radié de la gendarmerie en 2022 pour faute lourde, a été reconnu coupable malgré les plaidoiries de son avocat en faveur de la relaxe, argumentant que son client s’était reconverti dans la location de véhicules.

Le dénouement de cette affaire a été rapporté par Le Soleil, qui a couvert le procès hier. Tout a commencé par une plainte déposée par des habitants de la Cité Mixta à la Brigade de la Foire contre les agissements présumés d’un « gendarme, dealer et vendeur d’ecstasy ».

Le faux gendarme a été démasqué lors d’une descente de ses anciens collègues sur les lieux, selon les informations fournies par la source. Il aurait été surpris en train de remettre un permis de conduire à un ami, ce qui a attiré l’attention des gendarmes. Lors de son arrestation, il aurait affirmé avoir simplement sorti sa carte professionnelle sans réaliser qu’elle était toujours dans son calepin.

Cependant, le juge n’a pas été convaincu par sa défense, rappelant ses aveux lors de l’enquête où il aurait admis avoir brandi sa carte professionnelle par frustration en tant qu’ex-gendarme.

La déléguée du Procureur a également souligné que le prévenu n’avait jamais démissionné et que des preuves de sa radiation de la gendarmerie étaient disponibles. Elle a ainsi requis sa condamnation ainsi que le retrait de sa carte professionnelle.

Cette affaire met en lumière les risques liés à l’usurpation de fonction et souligne l’importance pour les autorités compétentes de prendre des mesures pour prévenir de tels cas et assurer la sécurité des citoyens.

Maïmouna Ndour Faye : des nouvelles rassurantes

Les dernières nouvelles concernant Maïmouna Ndour Faye, Présidente directrice générale (PDG) de la chaîne 7TV, apportent un soulagement à tous ceux qui ont été choqués par l’agression dont elle a été victime. Malgré les trois coups de couteau qu’elle a reçus, son pronostic vital n’est pas engagé, selon les informations fournies par le rédacteur en chef de la chaîne, Sékou Dramé.

« J’étais ce matin à l’hôpital. Maïmouna est actuellement hors de danger », a-t-il affirmé, apportant ainsi un certain soulagement à ses proches, ses collègues et à tous ceux qui ont suivi cette affaire avec inquiétude.

Interrogé par Le Soleil, Dramé a donné des détails sur l’agression, révélant que Maïmouna était au téléphone au moment des faits. C’est son interlocuteur qui a alerté les secours, permettant ainsi à la victime d’être rapidement prise en charge et emmenée à l’hôpital militaire de Ouakam.

Cette attaque brutale a suscité l’indignation et l’indignation de nombreux journalistes, dont Pape Moctar Selane, présentateur de l’émission « Grand angle » sur 7TV. Selon lui, l’agresseur a voulu faire taire Maïmouna Ndour Faye pour toujours, mais il est convaincu que cela ne réussira pas. « C’est peine perdue parce qu’elle est une femme courageuse, professionnelle, et qui a le courage de ses idées. Maïmouna reviendra plus forte, plus dynamique et fera face », a-t-il déclaré.

En signe de solidarité, les journalistes se sont mobilisés devant les locaux de la 7TV pour exprimer leur soutien à leur collègue. De nombreuses voix se sont également élevées pour condamner cet acte, tant au sein des autorités étatiques que de la classe politique, soulignant ainsi l’unité dans la condamnation de la violence et du crime.

Affaire Maïmouna Ndour Faye : L’agresseur et le sac à main de la victime

Une agression d’une violence inouïe a secoué la ville dans la nuit de jeudi à vendredi, avec pour victime la journaliste et directrice de la chaîne de télévision 7 TV, Maïmouna Ndour Faye. Alors qu’elle rentrait chez elle, elle a été attaquée par un individu qui l’attendait devant sa résidence. Ce dernier lui a porté trois coups de couteau avant de s’emparer de son sac à main.

Selon les informations fournies par Libération, le sac à main de la victime a été retrouvé vidé de son contenu, à l’exception des pièces d’identité de Maïmouna Ndour Faye. Cette découverte jette une lumière crue sur la brutalité de l’agression et laisse entrevoir des motivations qui dépassent le simple vol.

Face à cette situation alarmante, la Section de recherches (SR) a été chargée de l’enquête, dans l’objectif de retrouver rapidement l’agresseur et de faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque choquante.

Cette agression a suscité une vive émotion au sein de la communauté, tant parmi les professionnels des médias que parmi le grand public, soulignant une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité des citoyens, en particulier de ceux qui exercent des professions exposées comme le journalisme.

En attendant que la lumière soit faite sur cette affaire, les prières et les vœux de rétablissement rapide affluent pour Maïmouna Ndour Faye, une figure respectée et estimée dans le monde des médias sénégalais.

Élections de représentativité syndicale : Refus du ministre Samba Sy d’exécuter la décision de la Cour suprême

La décision de la Cour suprême du Sénégal, rendue suite au recours du Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (SELS/A), annule l’arrêté du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy, daté du 12 avril, qui proclamait les résultats définitifs des élections de représentativité syndicale dans le secteur public de l’Éducation et de la Formation.

La Cour suprême reproche au ministre d’avoir délibéré alors qu’un recours contre les résultats en question était en cours d’examen au niveau de la Cour d’appel.

Suite à cette décision, le SELS/A a demandé à la partie adverse d’organiser de nouvelles élections sans délai, afin de permettre aux enseignants de choisir librement leurs représentants pour les négociations et les concertations officielles.

Cependant, Samba Sy refuse de se plier à cette exigence. Le ministre maintient sa position, arguant que son département n’a reçu aucune notification concernant un recours en annulation introduit à la Cour d’appel. Il affirme également que la publication de l’arrêté proclamant les résultats définitifs le 12 avril 2023 était conforme aux règles d’organisation des élections syndicales.

Dans un communiqué, Samba Sy souligne que l’annulation de l’arrêté par la Cour suprême n’a pas remis en cause les résultats des élections, mais a simplement souligné que les voies de recours n’avaient pas été épuisées. Il indique que la tutelle attend que la Cour d’appel se prononce sur le recours en annulation déposé par le SELS/A avant de prendre toute décision concernant les résultats provisoires des élections.

Cette situation soulève des interrogations sur la manière dont les élections syndicales sont organisées et gérées dans le secteur public de l’Éducation et de la Formation au Sénégal, ainsi que sur les implications pour la représentativité et la légitimité des syndicats dans les négociations avec les autorités.

Agression de Maïmouna Ndour Faye : L’Imam du quartier élève la voix contre l’insécurité

Une indignation généralisée secoue la communauté après l’agression brutale de la journaliste et directrice de 7TV, Maïmouna Ndour Faye, dans la nuit de jeudi à vendredi. Alors qu’elle est actuellement hospitalisée à l’hôpital militaire de Ouakam, les réactions fusent, dont celle de l’Imam du quartier, Ismaëla Diagne.

Dans une déclaration relayée par Vox populi, l’Imam pointe du doigt l’insécurité grandissante qui sévit dans le quartier. Il déclare : « Ce n’est pas la première fois dans le quartier. Rien que pour ce mois, nous avons dénombré quatre agressions dans le quartier, et en pleine journée. »

L’Imam poursuit en affirmant que ces agressions sont généralement liées à des actes de vol, mais que cette dernière semble avoir pris une ampleur inquiétante. Il souligne également les défis posés par les occupations illégales dans la région, notant que malgré les correspondances adressées aux autorités compétentes pour solliciter leur intervention, l’action concrète fait défaut.

Concernant spécifiquement l’agression de Maïmouna Ndour Faye, l’Imam fait remarquer que la journaliste avait l’habitude de garer son véhicule dans la zone, mais en raison de travaux en cours, elle a changé ses habitudes. C’est alors qu’elle a été attaquée, suscitant de multiples interrogations sur les circonstances exactes de l’incident.

Les préoccupations exprimées par l’Imam mettent en lumière les défis complexes auxquels les habitants de la région sont confrontés en matière de sécurité et d’urbanisation. Son appel à une action concertée des autorités compétentes reflète la nécessité urgente de prendre des mesures efficaces pour garantir la sécurité des résidents et des visiteurs dans le quartier.

Politique de promotion et de soutien aux femmes : Les douze recommandations de Amadou Ba

Le Premier ministre Amadou Ba a présidé, ce vendredi 1 mars, une réunion interministérielle sur ‘’l’évaluation et la définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes’’. À l’issue de la rencontre, douze recommandations ont été formulées.

1. Le Ministre de la Famille veillera à institutionnaliser la tenue annuelle  d’un Conseil interministériel sur genre et développement pour  partager le rapport annuel sur l’autonomisation de la femme, la  revue de la politique d’égalité homme-femme, la réponse aux  violences faites aux femmes et aux enfants ;

2. Le Ministre de la Femme prendra les dispositions utiles, en relation  avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement pour  soumettre, à validation, le projet de décret portant création du  Conseil national des Femmes du Sénégal ;

3. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures nécessaires pour la réalisation, au niveau de  chaque département, d’une maison de la femme en vue de soutenir  les initiatives de développement socio-économique des femmes ;

4. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre de la Justice et  le ministre, Secrétaire général du Gouvernement mettra en place un  comité technique chargé de proposer, au Gouvernement, la révision  de certaines dispositions du Code de la Famille.

5. Le Ministère de la Femme prendra les mesures nécessaires pour  procéder à la distribution de la carte Jaboot qui est un véhicule de  protection sociale, d’accès aux soins de santé, à l’éducation des  enfants et l’entreprenariat féminin à 2 millions de femmes, en 2024, pour la phase pilote ;

6. Le Ministre du Commerce en relation avec le ministre des Finances,  de l’Economie, veillera à accentuer l’assistance technique en vue  d’atteindre 15 000 PME et PMI de femmes et coopératives dans le  cadre programme du Programme d’accélération de la compétitivité  et l’Emploi (PACE) ;

7. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures utiles pour accompagner et faciliter l’accès des  Petites et moyennes entreprises femmes à la commande  publique pour atteindre les 2% dédiés ;

8. Le Ministre de Finances soumettra, à validation, une proposition  d’une dotation spéciale de la ligne nano-crédit de la DER/FJ, d’une  enveloppe de 150 milliards FCFA en trois ans, pour accompagner  davantage les initiatives d’auto-emplois des femmes ;

9. Le ministre des Finances prendra les dispositions pour la sécurisation  de la Contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE) et  la mobilisation de 30 milliards, sur trois ans, pour renforcer les  moyens d’intervention du 3FPT au bénéfice des femmes ;

10.Le Ministre de la Santé en relation avec le ministre des Finances et  le ministre de la Femme, veillera au paiement de l’extension des  motivations allouées aux Badiénou Gokh ;

11.Le Ministre du Développement communautaire procédera à la  finalisation de la loi d’orientation de protection sociale adoptée, le  21 février 2024, en Conseil des ministres pour sa transmission à l’Assemblée nationale ;

12.Le Ministre de la Femme prendra, en relation avec toutes les parties  prenantes, les mesures idoines pour une parfaite organisation de  l’édition 2024 de la journée internationale de la femme sur le thème  « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

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