L’UPF dénonce l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte barbare contre la liberté de presse

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, l’Union internationale de la presse francophone (UPF) a vivement condamné l’agression brutale dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice de média et présentatrice émérite de l’émission politique « L’invité de MNF ». L’incident s’est produit juste après sa diffusion du jeudi 29 février 2023, où elle a été attaquée au couteau.

Le président de l’UPF, Madiambal Diagne, a exprimé son indignation face à cet acte odieux, qualifiant l’agression de « sinistre attentat contre la personne d’une professionnelle accomplie ». Il a souligné que de tels actes sont particulièrement choquants dans un pays comme le Sénégal, réputé pour sa démocratie et sa liberté de presse.

Madiambal Diagne a également souligné que cet incident est révélateur d’une tendance alarmante où les journalistes sont de plus en plus exposés à la violence et à l’intimidation dans l’exercice de leur métier. Il a rappelé que la liberté de la presse est un pilier fondamental de toute société démocratique et que la protection des journalistes est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de cette démocratie.

Dans ce contexte, l’UPF a exprimé sa solidarité avec tous les journalistes sénégalais, quel que soit leur alignement éditorial, et a appelé les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour assurer leur sécurité. L’organisation a également exhorté les autorités à diligenter une enquête approfondie et transparente afin de traduire en justice les auteurs de cette agression ignoble.

En conclusion, l’UPF a réaffirmé son engagement en faveur de la liberté de la presse et a appelé à une mobilisation collective pour protéger les journalistes et défendre les valeurs démocratiques au Sénégal et dans le monde entier.

Agression de Maïmouna Ndour Faye : La Task force républicaine condamne cette agression « sauvage et barbare »

La Task Force Républicaine, organe affilié à l’Alliance pour la République (APR), exprime sa plus vive condamnation suite à l’agression sauvage et barbare dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne de télévision privée 7TV.

Dans un communiqué officiel diffusé aujourd’hui, la Task Force Républicaine dénonce fermement cet acte lâche, ignoble et criminel. Elle exprime également sa solidarité et sa compassion envers Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’envers l’ensemble de ses collaborateurs et de sa famille, affectés par cette tragédie.

La Task Force Républicaine tient à assurer Maïmouna Ndour Faye de ses prières pour un prompt rétablissement. Elle reconnaît la vulnérabilité croissante des hommes et femmes de médias dans l’exercice de leurs missions, et affirme son soutien total à leur égard.

Dans cet esprit, la Task Force Républicaine appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie et rapide afin que toute la lumière soit faite sur cette agression. Il est essentiel que les responsables de cet acte odieux soient identifiés et traduits en justice dans les plus brefs délais.

En conclusion, la Task Force Républicaine renouvelle son engagement en faveur de la sécurité et de la protection des professionnels des médias au Sénégal. Elle appelle à une mobilisation collective pour prévenir de tels actes à l’avenir et pour garantir un environnement sûr et propice à l’exercice libre et responsable du journalisme dans notre pays.

La Task Force Républicaine demeure résolument engagée dans la défense des valeurs républicaines et dans la promotion d’un climat de tolérance, de respect et de paix au sein de la société sénégalaise.

Le Sénégal s’engage dans une nouvelle ère énergétique en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz

Le 1er mars 2024 restera gravé dans l’histoire du Sénégal comme une journée mémorable où le pays a franchi un cap décisif dans son parcours énergétique. En effet, lors d’une réunion ministérielle tenue à Alger, le Sénégal a été officiellement reconnu en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), marquant ainsi une étape significative dans sa place sur la scène énergétique mondiale.

Le GECF, une organisation intergouvernementale créée par un accord entre ses membres, regroupe déjà 19 nations, dont 12 membres à part entière et sept membres observateurs. Avec l’adhésion du Sénégal, ce nombre s’élève désormais à 20, illustrant ainsi l’élargissement de la portée et de l’influence de cette entité internationale.

Selon un communiqué émanant du ministère du Pétrole et des Énergies, cette intégration au sein du GECF témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la coopération et le développement durable dans le domaine du gaz naturel. En tant que membre observateur, le Sénégal s’engage à soutenir les droits souverains de ses membres sur leurs ressources gazières et à encourager une gestion responsable et durable de ces ressources, dans le respect des impératifs environnementaux et des besoins des populations.

La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui a représenté le Sénégal lors de cette réunion historique. Il a exprimé la gratitude du président de la République, Macky Sall, ainsi que celle du peuple sénégalais envers les membres du GECF pour la confiance accordée au pays. Le ministre a souligné l’importance pour le Sénégal de bénéficier des expériences et des bonnes pratiques des autres membres du GECF en matière de production et de gestion des ressources gazières.

Cette adhésion revêt une importance capitale pour le développement énergétique du Sénégal. En effet, le pays dispose de vastes réserves de gaz naturel offshore, et l’exploitation de ces ressources est cruciale pour répondre à la demande croissante en énergie et stimuler la croissance économique. Dans ce contexte, la stratégie « Gas to Power », axée sur l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité, revêt une importance stratégique. En favorisant l’accès universel à l’électricité d’ici 2026 et en réduisant les coûts de production industrielle, cette stratégie contribuera à l’essor économique et social du pays.

En rejoignant le GECF en tant que membre observateur, le Sénégal affirme son engagement envers une exploitation responsable de ses ressources naturelles, dans le but ultime d’améliorer le bien-être de ses citoyens. Cette nouvelle étape marque le début d’une ère prometteuse pour le secteur énergétique sénégalais, ouvrant la voie à une coopération renforcée avec les acteurs internationaux du gaz naturel.

L’adhésion du Sénégal au GECF en tant que membre observateur représente un pas significatif vers la réalisation des objectifs nationaux en matière d’énergie et de développement durable. C’est une opportunité unique pour le pays de jouer un rôle actif sur la scène énergétique mondiale et de contribuer à façonner l’avenir de l’industrie gazière dans la région et au-delà.

Agression contre Maimouna Ndour Faye : Sheikh Alassane Sène apporte son soutien

En ces heures d’inquiétude, j’apporte mon soutien à la journaliste #MaimounaNdourFaye (MNF) lâchement agressée la nuit dernière.
La coagulation des colères notée dernièrement ne doit point susciter des actes barbares d’une telle violence qui ternissent l’image flamboyante de notre cher pays.
La gravité du moment avec ses enjeux divers et variés ne doivent pas être un prétexte qui attise les feux de la violence. Une raison suffisante pour condamner avec véhémence l’acte ignoble qui vient d’être commis. Les coupables sont à identifier et à punir.

Plus jamais ça!

Je souhaite enfin à MNF un prompt rétablissement et vivement qu’elle retrouve les plateaux pour continuer à promouvoir la liberté d’expression sous toutes ses formes.

Sheikh Alassane Sène

Collectivités – Infrastructures : Plaidoyer pour l’électrification de Dianké Souf, une commune de Kaffrine

Les habitants de Dianké Souf, commune située dans la région de Kaffrine au centre du Sénégal, réclament avec vigueur l’électrification de leur localité et demandent également l’acquisition d’une ambulance pour l’évacuation des malades.

Lors d’une réunion avec des représentants des médias, Elimane Ndiaye, porte-parole des habitants, a souligné l’urgence de cette demande. Actuellement dépourvue d’électricité, la commune de Dianké Souf considère l’électrification comme une nécessité sociale essentielle. De plus, les habitants réclament une ambulance médicalisée pour garantir une évacuation rapide et sûre des malades vers les centres de santé appropriés.

Cette requête est adressée en particulier au maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow, qui est également ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Les habitants rappellent que le maire avait promis d’aider à l’électrification de Dianké Souf. Cette commune, qui comprend 32 villages, se trouve dans le département de Malem Hodar.

Elimane Ndiaye a également souligné les difficultés rencontrées sur la route reliant Dianké Souf à Kaffrine, décrivant un trajet impraticable qui entrave la mobilité des habitants.

Ce plaidoyer des habitants de Dianké Souf met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses communautés rurales au Sénégal en matière d’infrastructures de base. Ils espèrent que leur appel sera entendu par les autorités compétentes et que des mesures concrètes seront prises pour répondre à leurs besoins en électricité et en services de santé d’urgence.

Mines – Social : SGO fait don de 6 véhicules, dont 3 ambulances, à cinq communes de Saraya

La société minière Sabodala Gold Opérations (SGO) a démontré son engagement envers les communautés locales en offrant neuf véhicules, dont trois ambulances médicales, à cinq communes du département de Saraya, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Ce don d’une valeur de 285 millions de francs CFA a été remis aux communes de Sabodala, Khossanto, Missirah Sirimana, Bembou, Saraya ainsi qu’au conseil départemental de Saraya. L’objectif principal de cette initiative est de soutenir les exécutifs territoriaux dans la mise en œuvre de leurs plans de développement au profit de leurs mandants.

Lors de la cérémonie de remise des véhicules, le directeur général de SGO, Abdoul Aziz Sy, a souligné l’importance de cette action qui vise à renforcer les capacités des collectivités locales. Il a également mis en avant l’approbation du ministre des Mines et de la Géologie pour cette démarche.

Trois ambulances médicales font partie des véhicules offerts, avec deux destinées à la commune de Khossanto et une à la commune de Sabodala. Les maires des communes bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers SGO pour son engagement social et économique dans la région.

Mamadou Cissokho, maire de Sabodala, a rappelé les actions précédentes de SGO, notamment l’amélioration du plateau technique du centre de santé local. Il a également appelé à un renforcement des initiatives de formation et de développement des capacités des entrepreneurs locaux.

Le représentant du ministre des Collectivités territoriales a salué l’engagement de SGO en faveur du développement local et a encouragé les collectivités bénéficiaires à faire bon usage des véhicules offerts.

Enfin, le préfet du département de Saraya a loué la création d’un fonds de développement local par SGO ainsi que le respect des engagements sociaux et économiques pris par l’entreprise minière. Il a appelé à une utilisation judicieuse des équipements offerts, notamment par les services sanitaires de la région, au bénéfice des communautés impactées par les opérations minières.

Genre : Vers un conseil interministériel sur l’évaluation de la condition des femmes

Un conseil interministériel se prépare dans les prochains jours au Sénégal pour évaluer la condition des femmes dans le pays. Cette annonce a été faite par la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané Guèye, lors d’un atelier de validation des résultats de l’évaluation à mi-parcours de la Stratégie nationale pour l’équité et l’égalité de genre 2016-2026 (SNEEG II).

Le président Macky Sall, lors d’un Conseil des ministres, a exprimé son engagement en faveur de l’égalité homme-femme et a chargé le gouvernement d’organiser ce conseil interministériel. Cette initiative vise à analyser les progrès réalisés jusqu’à présent dans tous les domaines concernant les femmes, ainsi que les défis et contraintes rencontrés.

La ministre Fatou Diané Guèye a souligné plusieurs avancées réalisées à mi-parcours, telles que l’institutionnalisation du document budgétaire genre, la création de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, et l’intégration d’une composante genre dans la Stratégie nationale de développement de la statistique. Elle a également mentionné des mesures telles que la gratuité du traitement des cancers féminins et l’adoption de lois criminalisant les actes de viol et de pédophilie.

Cependant, la ministre a souligné l’importance de consolider ces progrès et de relever les défis persistants. Elle a plaidé en faveur d’interventions synergiques à fort impact pour garantir une progression continue vers l’égalité homme-femme et le développement inclusif.

Ce conseil interministériel constitue ainsi une étape cruciale dans l’effort continu du gouvernement sénégalais pour promouvoir les droits des femmes et l’égalité des sexes dans tous les domaines de la société.

Italie – Cinéma : Concours littéraire inspiré du film « Moi capitaine » de Matteo Garrone

L’Institut italien de culture de Dakar a lancé un concours littéraire basé sur le film « Moi capitaine » du célèbre réalisateur Matteo Garrone. L’objectif de ce concours est de stimuler la créativité et l’intérêt des étudiants sénégalais pour les arts cinématographiques, tout en promouvant le cinéma italien.

Ce concours invite les étudiants à rédiger un essai inspiré par le visionnage du film « Moi capitaine », sélectionné pour les Oscars dans la catégorie du Meilleur film étranger. Le film raconte l’histoire de Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans, dont le rêve est de se rendre en Italie pour y trouver une vie meilleure. Cependant, leur voyage est semé d’embûches et met en lumière les dangers de cette quête.

Le concours a été lancé après la projection du film à Dakar, organisée pour 750 élèves âgés de 16 à 17 ans, issus de neuf écoles de la région. Des séances de projection ont également été organisées pour des étudiants et des professeurs de la faculté de langues romanes de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, ainsi que pour des professeurs d’italien des lycées.

Ces projections visaient à offrir aux jeunes une expérience cinématographique immersive, en les plongeant dans la magie du film de Garrone, tourné en partie à Dakar et parlant leur langue, le wolof, avec des acteurs sénégalais de leur âge.

Les gagnants du concours seront annoncés à la fin du mois de mars. De plus, le film « Moi capitaine » fera l’objet d’une tournée au Sénégal à partir de la mi-avril, offrant ainsi à un public plus large l’opportunité de découvrir cette œuvre cinématographique inspirante.

Condamnations suite à l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye

L’agression brutale de la journaliste Maïmouna Ndour Faye, survenue jeudi soir devant son domicile à Dakar, a suscité une vague de réactions indignées et de condamnations de la part de la classe politique sénégalaise, ainsi que des figures de la vie publique.

Parmi les réactions les plus marquantes, le candidat à l’élection présidentielle Khalifa Ababacar Sall a exprimé son indignation face à cet acte « barbare », soulignant que la violence ne trouve aucune justification dans une démocratie qui consacre la liberté d’expression. Il a également exigé que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que les auteurs soient poursuivis.

De son côté, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a également condamné vigoureusement cette agression odieuse, exprimant sa solidarité avec la journaliste et demandant que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

L’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a dénoncé la « barbarisation anonyme et rampante de notre société », appelant à préserver les valeurs de fraternité et de convergence dans le pays.

Plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle, ainsi que les directoires de campagne, ont également exprimé leur soutien à Maïmouna Ndour Faye et à sa famille, condamnant unanimement cet acte odieux et exigeant que justice soit rendue.

La « coalition Diomaye Président » a exprimé sa solidarité et sa compassion envers la journaliste, appelant les autorités à élucider rapidement cette affaire pour que justice soit faite.

Abdourahmane Diouf et l’ancienne Première ministre Aminata Touré ont également condamné fermement cette agression, exprimant leur espoir que les responsables soient rapidement retrouvés et traduits en justice.

Enfin, la Task Force républicaine, cadre de réflexion de l’Alliance pour la République (APR), a qualifié cet acte de « lâche, ignoble et criminel », exprimant sa solidarité avec la victime et appelant les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire dans les meilleurs délais.

Décès de Baidy Amar : Ses amis placés sous mandat de dépôt

Suite au décès tragique de Baïdy Amar, ses amis ont été placés sous mandat de dépôt par le juge du 9e cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Tous sont inculpés pour usage de drogue, facilitation à l’usage et homicide involontaire, conformément au réquisitoire du procureur de la République.

Parmi les personnes mises en cause figurent la petite amie de Baïdy Amar, M. D., de nationalité algérienne, ainsi que son camarade Z. F. et sa copine J. M., ainsi que le chauffeur A. S. Une information judiciaire a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.

Désormais placés sous mandat de dépôt, ces individus devront attendre que la justice se prononce sur leur sort. En attendant, ils sont appelés à coopérer pleinement avec les autorités judiciaires dans le cadre de l’enquête en cours.

Cheikh Abdou Lahad Gaïndé Fatma : « Maïmouna Ndour Faye est une professionnelle avérée »

Suite à l’agression dont a été victime la journaliste Maïmouna Ndour Faye, le chef religieux Serigne Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma a tenu à exprimer sa compassion et son soutien à cette dernière. Il a témoigné de sa confiance en la professionnalisme de Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne privée 7TV.

Dans son témoignage, Serigne Abdou Lahad Gaïndé Fatma a souligné le professionnalisme reconnu de Maïmouna Ndour Faye, qu’il surnomme affectueusement « Mamie ». Il a notamment loué son engagement à respecter les règles déontologiques de son métier et son impartialité vis-à-vis des différentes sensibilités politiques et religieuses.

Le chef religieux a rappelé le parcours de Maïmouna Ndour Faye, soulignant sa détermination à devenir une référence dans le paysage médiatique sénégalais.

En conclusion, Serigne Abdou Lahad Gaïndé Fatma a exprimé tout son soutien à Maïmouna Ndour Faye et lui a souhaité un prompt rétablissement, témoignant ainsi de la solidarité envers la journaliste et condamnant l’acte d’agression dont elle a été victime.

Air Sénégal : Le vol HC403 Dakar – Paris provoque la colère de plusieurs passagers

Le vol Air Sénégal HC403, assurant la liaison entre Dakar et Paris, a suscité la colère et l’indignation de nombreux passagers en raison de la perte de plusieurs bagages lors du voyage.

Parti de Dakar dans la nuit du jeudi au vendredi à 1h30, le vol était prévu pour arriver à Paris à 7h30. Cependant, à leur arrivée, de nombreux passagers ont été confrontés à la désagréable surprise de constater que 33 bagages étaient manquants.

Selon les informations relayées par Dakaractu, les passagers mécontents ont déploré non seulement la perte de leurs bagages, mais également le comportement jugé arrogant du personnel d’Air Sénégal lors de leurs réclamations.

Il semblerait que les bagages perdus aient été laissés à Dakar, la compagnie aérienne ayant assuré aux passagers concernés qu’ils seraient embarqués sur le vol suivant à destination de Paris, prévu pour le soir même.

Cette situation a provoqué la frustration et l’incompréhension parmi les passagers, qui ont exprimé leur mécontentement face à cet incident qui a perturbé leur voyage et leur expérience avec Air Sénégal.

Pour l’heure, les autorités compétentes n’ont pas encore réagi à cet incident, mais il est attendu que des mesures soient prises pour résoudre ce problème et prévenir de telles situations à l’avenir.

« Outrage » au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup de l’UNTJ arrêté par la SU

Suite à l’audition musclée de Me Ngagne Demba Touré, des propos jugés outrageants auraient été proférés à l’égard du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck. Face à cette situation, le procureur de la République a pris des mesures pour faire la lumière sur cette affaire.

Pour enquêter sur cet incident, le parquet a fait appel à la Sûreté urbaine (SU), une unité d’élite du commissariat central de Dakar.

Dans le cadre de cette enquête, les policiers de la SU ont procédé à l’arrestation d’un greffier suspecté d’implication dans cette affaire. Il s’agit de Me Abdoulaye Mboup, qui occupe également le poste de chargé de communication au sein de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

Cette arrestation intervient dans le cadre des efforts visant à élucider les circonstances de l’incident et à identifier les responsables des propos jugés outrageants envers le juge d’instruction. Les autorités compétentes travaillent ainsi à assurer le respect de l’autorité judiciaire et le bon fonctionnement de l’appareil judiciaire au Sénégal.

[Le Récap] Vague d’indignation après l’agression de Maimouna Ndour Faye

L’agression brutale de la journaliste Maimouna Ndour Faye près de son domicile à Dakar a provoqué une onde de choc au Sénégal, déjà en proie à une crise politique intense depuis le report de l’élection présidentielle.

Maimouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne privée 7TV et animatrice de l’émission très suivie « L’invité de MNF », a été victime d’une attaque sauvage, poignardée à trois reprises. Transportée d’urgence à l’hôpital, son état reste stable selon les dernières informations.

L’incident, dont le mobile reste inconnu pour l’instant, a suscité une vague d’indignation à travers le pays. Les réseaux sociaux ont été inondés d’images choquantes montrant la journaliste blessée.

Dans une réaction publique, le président Macky Sall a fermement condamné cet « acte de violence lâche et inexcusable ». Il a souligné l’importance de protéger la liberté de la presse et a appelé à ce que les responsables de l’agression soient traduits en justice.

La coalition de l’opposition « Diomaye Président » a également exprimé sa condamnation de cette « attaque brutale » et a appelé les autorités à faire toute la lumière sur cette affaire.

En signe de solidarité, des dizaines de journalistes se sont rassemblés devant les locaux de la 7TV, brandissant des pancartes appelant à la protection des médias. Des responsables politiques de divers horizons ont également exprimé leur soutien à Maimouna Ndour Faye et leur engagement envers la liberté de la presse.

L’agression de Maimouna Ndour Faye met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal et souligne l’importance cruciale de garantir leur sécurité dans l’exercice de leur métier.

Le Club C50% PN condamne l’agression « injustifiée » et « barbare » contre Maïmouna Ndour Faye

L’agression au couteau dont a été victime la directrice générale de la 7TV, Maïmouna Ndour Faye, continue de susciter une vague d’indignation et de condamnations au Sénégal. Parmi les voix qui se sont élevées pour exprimer leur désolation et leur solidarité envers la victime, celle du président du Club C50% PN, Abdoulaye Sylla, se fait entendre.

Dans une note publiée par le club, Abdoulaye Sylla exprime sa consternation face à cet acte qualifié de « barbare » et « injustifié ». Le Club C50% PN apporte ainsi tout son soutien à Maïmouna Ndour Faye et lui souhaite un prompt rétablissement.

Le président du club insiste sur l’importance de faire toute la lumière sur cette affaire et demande que des mesures fermes soient prises rapidement afin d’éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.

Le Club C50% PN se joint également à toutes les autres voix qui ont condamné cette agression inacceptable et réaffirme son engagement constant en faveur du respect des libertés fondamentales au Sénégal.

Le film de l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte choquant

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les moments terrifiants de l’agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, devant son domicile jeudi soir. Cette agression, survenue peu après sa participation à une émission avec Farba Ngom, a suscité une vive inquiétude quant à son état de santé.

Exclusif : le film de l'agression de Maimouna Ndour Faye.

Mamadou Awa, journaliste à la 7TV et actuellement aux côtés de Maimouna Ndour Faye à l’hôpital, a décrit la scène comme étant d’une horreur inimaginable. Il a également confirmé qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cet incident choquant.

Dans la vidéo, on peut voir l’agression brutale de la journaliste par des individus non identifiés, laissant entendre des cris et des appels à l’aide déchirants. Les images montrent la violence de l’attaque et la nécessité d’une action rapide pour assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.

Cet incident souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans l’exercice de leur travail, ainsi que la nécessité de prendre des mesures efficaces pour garantir leur sécurité et leur protection.

Le gouvernement et les autorités compétentes sont appelés à agir rapidement pour traduire les auteurs de cette agression en justice et pour prévenir de tels actes à l’avenir. En attendant, nos pensées et nos prières accompagnent Maimouna Ndour Faye pour un prompt rétablissement et pour lui témoigner tout notre soutien dans cette épreuve difficile.

Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko et ses partisans dans l’affaire de l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye, le célèbre éditeur Madiambal Diagne pointe du doigt Ousmane Sonko et ses partisans. Dans un post sur les réseaux sociaux, le patron du groupe Avenir Communication met en cause le leader politique et ses partisans, qu’il accuse d’être responsables de la menace pesant sur la paix civile et sur la liberté des journalistes.

Depuis trois ans, Madiambal Diagne affirme avoir attiré l’attention sur ces dangers, mettant en garde contre les risques encourus par les journalistes libres en raison des actions de Ousmane Sonko et de ses partisans. Il exprime également ses regrets face au projet de loi d’amnistie envisagé en faveur de ces agresseurs présumés.

L’accusation de Madiambal Diagne intervient dans un contexte tendu, alors que l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye est en cours. Les déclarations du patron du groupe Avenir Communication risquent d’alimenter davantage les tensions entre les différents acteurs politiques et médiatiques au Sénégal.

Agression de MNF: La réaction de Macky Sall

Le président de la République, Macky Sall, a vivement condamné « un acte de violence lâche et inexcusable » à la suite de l’agression de la journaliste Maïmouna Ndour Faye. Dans un post sur ses réseaux sociaux, Macky Sall a souligné que « la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être protégé et respecté en toutes circonstances ». Il a ajouté que « aucune forme de violence ne saurait être tolérée, et les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice ».

Le Chef de l’Etat a conclu en exprimant « tout (son) soutien et (son) engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans notre pays ».

Les États-Unis expriment leurs condoléances suite au tragique chavirement d’une pirogue à Saint-Louis

Les États-Unis ont exprimé leur profonde tristesse et leurs sincères condoléances suite au tragique naufrage d’une pirogue au nord du Sénégal, qui a entraîné la perte de plus de 20 vies humaines.

Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont déclaré : « Nous sommes profondément attristés par le tragique naufrage survenu au Nord du Sénégal, qui a coûté la vie à plus de 20 personnes. » Ils ont également présenté leurs condoléances à toutes les personnes touchées par cet événement dévastateur.

Le communiqué exprime également des vœux de prompt rétablissement à toutes les personnes blessées lors de cet incident tragique. Les États-Unis adressent leurs plus sincères condoléances aux familles et aux communautés touchées par cette tragédie.

Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Saint-Louis s’est alourdi à 26 décès après la découverte de deux nouveaux corps sans vie ce jeudi. Cette nouvelle a profondément ému la population et suscité une vague de solidarité nationale et internationale envers les victimes et leurs familles.

La réaction des États-Unis témoigne de la compassion et du soutien de la communauté internationale envers le peuple sénégalais dans cette période de deuil et de douleur.

El Malick Ndiaye condamne l’agression de Maimouna Ndour Faye

Suite à l’atroce agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, plusieurs personnalités se sont exprimées pour condamner cet acte de violence odieux. Parmi elles, El Malick Ndiaye, secrétaire national à la communication du parti dissous Pastef, a pris la parole pour exprimer son indignation face à cette attaque choquante.

Dans un post sur X, El Malick Ndiaye a vivement condamné l’agression de Maimouna Ndour Faye, déplorant le caractère violent et lâche de l’acte perpétré à son encontre. Il a exprimé ses vœux de prompt rétablissement à la journaliste, lui souhaitant une guérison rapide et complète.

De plus, El Malick Ndiaye a souligné l’importance que justice soit rendue dans cette affaire, espérant que les responsables de cette agression seront identifiés et traduits en justice. Il a ainsi exprimé sa solidarité avec Maimouna Ndour Faye et son engagement à soutenir toute action visant à garantir la sécurité des professionnels des médias et à lutter contre l’impunité.

Cette réaction de condamnation de la part d’El Malick Ndiaye illustre la ferme volonté de la société civile et des acteurs politiques de condamner toute forme de violence et d’assurer la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier.

Coordination Intercommunale et Prudence Foncière : Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, Guide les Maires de l’Organisation Radel

Dans le domaine de l’intercommunalité, Mamadou Djigo Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), figure éminente de la scène politique sénégalaise, a tenu à saluer les réalisations de Macky Sall, président de la République, dans la gestion foncière du pays. Lors d’une réunion avec les maires de l’organisation Radel, il a souligné l’importance de la coordination entre les communes pour optimiser le développement territorial.

L’intercommunalité, sous forme de syndicats, peut avoir des vocations multiples ou uniques, en fonction des projets envisagés. Mamadou Djigo a insisté sur le fait que même si deux communes limitrophes peuvent être tentées de travailler en intercommunalité, il est essentiel de considérer les besoins et les attentes de leur population respective. Il a également soulevé le problème foncier persistant au Sénégal, soulignant que la question de la propriété des terres reste un défi majeur. Les terres n’appartiennent pas aux maires mais à l’État central, ce qui peut parfois entraîner des tensions entre les autorités locales et l’État.
Dans ce contexte, Mamadou Djigo a appelé à la prudence lors de la gestion des terres communales. Il a recommandé aux maires de rechercher des garanties lorsqu’ils traitent avec des promoteurs pour éviter de céder leurs terres sans contrepartie adéquate. Il a également loué la vision du président Macky Sall en matière foncière, soulignant que le Sénégal doit rester vigilant face aux intérêts étrangers qui cherchent à exploiter ses ressources naturelles.
Mamadou Djigo a partagé une anecdote illustrant son refus de signer un accord avec une grande entreprise française, Total, démontrant ainsi sa détermination à protéger les intérêts du Sénégal. Il a souligné que le travail accompli sous le leadership de Macky Sall au cours des douze dernières années dépasse tout ce qui a été réalisé par les présidents précédents, grâce à une approche sérieuse et non partisane axée sur la planification et la consultation d’experts.
Dans un autre registre, Maguette Sène, président de l’organisation Radel, a mis en avant le rôle de son organisation dans le soutien aux projets territoriaux et dans la maîtrise des accès territoriaux. Il a souligné l’importance de la collaboration avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) pour identifier les limites territoriales et les potentiels des différentes zones. Il a également évoqué les efforts de l’organisation pour développer des projets industriels locaux afin de stimuler l’économie et de créer des emplois pour les jeunes.
La réunion entre Mamadou Djigo, les maires de l’organisation Radel et les représentants de l’ANAT a permis de mettre en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion foncière et au développement territorial au Sénégal. Elle a également souligné l’importance de la collaboration entre les acteurs locaux et nationaux pour relever ces défis et exploiter pleinement le potentiel de développement du pays.

Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, salue les efforts de Macky Sall dans la Gestion Foncière

Lors d’une réunion avec les maires de l’organisation Radel, Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé son soutien à la coordination intercommunale et a salué les réalisations du président Macky Sall dans la gestion foncière du Sénégal. Découvrez ses propos dans cette vidéo.

Le Sénégalais Cheikh Tidiane Gaye nommé membre ordinaire à l’Académie européenne des sciences et des arts de Salzbourg

Cheikh Tidiane Gaye, enseignant et conférencier international sénégalais établi en Italie, vient de recevoir une distinction remarquable en étant nommé membre ordinaire à l’Académie européenne des sciences et des arts de Salzbourg, en Autriche. Cette prestigieuse reconnaissance constitue un honneur pour Cheikh Tidiane Gaye et une source de fierté pour le peuple sénégalais ainsi que pour sa famille.

Cette nomination est le fruit du travail acharné et de l’engagement de Cheikh Tidiane Gaye dans le domaine des sciences humaines et de la littérature. Son parcours illustre son dévouement à la promotion de la culture africaine et de la diversité littéraire.

Né au Sénégal et naturalisé italien, Cheikh Tidiane Gaye est un membre éminent du Pen Club international de Lugano, en Suisse italienne. Il a réalisé plusieurs réalisations remarquables, notamment en tant que premier Africain à traduire l’œuvre de Senghor en italien. Ses contributions littéraires comprennent plusieurs ouvrages acclamés tels que « Il giuramento », « Mery, principessa albina », « Il canto del Djali » et « Ode nascente – Ode naissante », entre autres.

En plus de ses succès en tant qu’écrivain, Cheikh Tidiane Gaye est également un poète reconnu, dont les œuvres ont été incluses dans diverses anthologies. Son travail a été récompensé par plusieurs prix littéraires en Italie, attestant de son excellence dans le domaine de la création littéraire.

Sa nomination à l’Académie européenne des sciences et des arts de Salzbourg souligne l’importance de sa contribution à la scène culturelle internationale et confirme son statut d’éminent intellectuel. En tant que membre ordinaire de cette prestigieuse institution, Cheikh Tidiane Gaye continuera à promouvoir les arts et les sciences, tout en défendant les valeurs de la diversité culturelle et de l’échange intellectuel.

Cette distinction vient couronner une carrière remarquable et témoigne de la reconnaissance internationale du talent et du dévouement de Cheikh Tidiane Gaye à la cause de la littérature et de la culture.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Le Premier ministre aux côtés des familles et des blessés

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, s’est rendu à Saint-Louis jeudi après-midi pour témoigner de son soutien aux familles des victimes et aux blessés du chavirement tragique d’une pirogue. L’embarcation transportait 280 personnes aspirant à l’émigration irrégulière et a chaviré en mer, aboutissant à la perte de 26 vies humaines selon les derniers bilans officiels.

Accompagné d’une délégation ministérielle, comprenant notamment les ministres de la Santé et de l’Action sociale, du Développement communautaire, de l’Environnement, de la Pêche, des Infrastructures, de la Jeunesse, ainsi que le secrétaire général du gouvernement, le Premier ministre a d’abord visité l’hôpital régional de Saint-Louis pour prendre connaissance de l’état de santé des blessés et des rescapés.

Par la suite, la délégation s’est rendue à la morgue de la grande mosquée de Saint-Louis pour rendre hommage aux victimes du tragique accident maritime.

Ce drame a conduit à la mise en place d’un comité régional de crise, regroupant le préfet du département et les diverses composantes des Forces de défense et de sécurité, afin de coordonner les efforts de secours et d’assistance aux victimes et à leurs familles.

L’embarcation, partie de Joal sur la Petite-Côte sénégalaise avec pour destination l’Espagne, a connu ce funeste destin au large de Saint-Louis, plongeant la nation dans le deuil et la consternation.

Alerte rouge à la pollution de l’air : Le port du masque recommandé

Depuis plusieurs jours, Dakar et d’autres villes du Sénégal font face à une grave pollution de l’air, mettant en danger la santé publique. Selon le Centre de gestion de la qualité de l’air, l’indice de la qualité de l’air pour Dakar est classé en rouge pour la journée du 29 février, et la situation pourrait empirer dans les prochaines 24 heures.

Les données recueillies par cet organe de contrôle de la pollution de l’air révèlent des niveaux alarmants de concentration de particules PM10 et PM2,5 dans l’air ambiant. En effet, la moyenne des concentrations de particules PM10 est supérieure à 300 microgrammes par mètre cube (µg/m3), tandis que celle des PM2,5 dépasse les 110 microgrammes par mètre cube (µg/m3).

Face à cette situation critique, le Centre de gestion de la qualité de l’air appelle à la vigilance, en particulier chez les personnes particulièrement sensibles. Il recommande expressément le port du masque comme mesure de protection contre les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé.

Cette alerte souligne l’urgence d’agir pour réduire la pollution atmosphérique et protéger la population, en mettant en place des mesures efficaces de prévention et de contrôle de la qualité de l’air. La sensibilisation et la coopération de tous sont essentielles pour atténuer les risques pour la santé causés par la pollution de l’air.

Campus social : Réouverture et nouvelles conditions d’hébergement

Après l’annonce de la reprise des enseignements en présentiel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), une question cruciale préoccupait les esprits : quand le campus social serait-il ouvert aux étudiants ? La réponse tant attendue a été donnée ce matin à l’UCAD par le recteur, lors de la visite du ministre de l’Enseignement supérieur pour évaluer les conditions de la reprise en présentiel.

« Le Conseil d’administration du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) va se réunir incessamment et va décider de la date de réouverture des infrastructures sociales », a déclaré le recteur Ahmadou Aly Mbaye, qui est également président du Conseil d’Administration du COUD.

Selon le ministre Moussa Baldé, d’importants efforts ont été déployés pour améliorer les conditions d’hébergement des étudiants. « D’ici quelques mois, le COUD devrait avoir une capacité de 20 000 lits et des restaurants qui peuvent servir jusqu’à 70 000 repas », a-t-il annoncé.

Le recteur a également souligné que le COUD était prêt à accueillir les étudiants, mais qu’il y aurait de nouvelles conditions d’hébergement visant à garantir la sécurité des étudiants et du personnel. Les autorités universitaires ont l’intention d’examiner minutieusement les règlements de fonctionnement de l’institution pour éviter que les incidents survenus en juin dernier ne se reproduisent.

Cette annonce marque une avancée importante pour les étudiants, qui pourront bientôt bénéficier d’un environnement d’apprentissage plus sécurisé et propice à leur épanouissement académique.

Trafic de drogue : Un couturier arrêté avec 2 kg de « yamba » par la police de Zac-Mbao

Un couturier impliqué dans le trafic de drogue a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat d’arrondissement de Zac-Mbao.

L’arrestation est survenue mardi dernier, alors que des policiers se rendaient à Keur Mbaye Fall pour remettre une convocation à un individu en conflit avec la justice. En cours de route, ils ont croisé un homme présentant un comportement suspect dans une ruelle. Une fouille corporelle de l’homme, identifié sous le nom de M. K. D., a conduit à la découverte de cinq cornets de chanvre indien.

Conduit au commissariat de Zac-Mbao, le suspect, prétendument couturier, a d’abord affirmé que la drogue trouvée sur lui était destinée à sa consommation personnelle. Cependant, une perquisition menée à son domicile à Keur Mbaye Fall a révélé un stock de 1 kg et 150 cornets supplémentaires de chanvre indien, portant la saisie totale à 2 kg.

Lors de son interrogatoire ultérieur, le couturier a finalement admis être impliqué dans le trafic de drogue.

Il a été déféré devant le parquet mercredi pour faire face à la justice.

Vers une coordination des actions sociales des Emirats Arabes Unies au Sénégal par la Haute Autorité du Waqf

La Haute Autorité du Waqf (HAW) a accueilli avec honneur Son Excellence Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi, Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Emirats Arabes Unies (EAU) à Dakar, lors de sa visite au siège de l’organisme le mercredi 28 février 2024. Cette rencontre a été marquée par des échanges fructueux visant à renforcer les liens entre le Sénégal et les EAU, ainsi qu’à coordonner les actions caritatives des organisations émiraties dans le pays.

Son Excellence Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi a exprimé son honneur d’être reçu par la HAW et a souligné l’excellence des relations entre les deux nations. Il s’est engagé à renforcer ces liens et à les approfondir davantage dans les années à venir.

Dans cette optique, une proposition importante a été faite lors de la visite : celle d’harmoniser les actions des organisations caritatives émiraties au Sénégal afin d’augmenter leur impact et leur visibilité. Cette coordination sera assurée par la Haute Autorité du Waqf (HAW), qui jouera un rôle central dans cette démarche. De plus, la HAW sera étroitement associée aux initiatives sociales de l’Ambassade des EAU à Dakar, notamment aux actions de solidarité prévues pour le mois de Ramadan cette année.

Cette collaboration renforcée entre la HAW et les organisations caritatives émiraties témoigne de l’engagement des EAU envers le Sénégal et de leur volonté de contribuer au développement social et humanitaire du pays. Elle ouvre la voie à une coopération fructueuse et durable dans le domaine de l’assistance sociale et de la solidarité entre les deux nations.

Trafic de drogue démantelé : Un dealer et son lieutenant arrêtés par la gendarmerie

Une opération menée par la Brigade de gendarmerie de Keur Massar a abouti à l’arrestation d’un dealer nommé Serigne Saliou Thiam et de son lieutenant, Dame Diop, dans une affaire de trafic de drogue. Les détails de cette opération ont été rapportés par Libération.

Les gendarmes ont réussi à infiltrer le réseau de trafic de drogue, notamment en se faisant passer pour des acheteurs potentiels. Ayant pris contact avec Serigne Saliou Thiam, les enquêteurs ont commandé 100 pièces d’ecstasy. Avant de procéder à la livraison, le dealer a envoyé son lieutenant, Dame Diop, pour s’assurer de la qualité du produit auprès des faux clients.

Après avoir vérifié un échantillon de trois pièces, jugé conforme, les enquêteurs infiltrés ont été conduits par Dame Diop à l’appartement de Serigne Saliou Thiam. Sur place, ce dernier a remis aux gendarmes les 100 pièces d’ecstasy commandées, évaluées à une valeur totale de 700 000 francs CFA, soit 7000 F CFA l’unité.

Pris en flagrant délit, Serigne Saliou Thiam et Dame Diop ont été arrêtés sur-le-champ par les forces de l’ordre et conduits à la Brigade de Keur Massar pour la suite des procédures judiciaires.

Cette opération démontre l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre le trafic de drogue et leur capacité à infiltrer les réseaux criminels pour les démanteler.

Perturbations dans la distribution de l’eau ce samedi : Plusieurs localités concernées

La SEN’EAU et la SONES ont conjointement annoncé des perturbations dans la distribution de l’eau ce samedi 2 mars dans plusieurs zones, notamment Dakar, sa banlieue, Rufisque, Thiès et Mbour.

Ces perturbations sont dues à des travaux de raccordement de nouvelles installations à Sakal, visant à sécuriser l’alimentation électrique des usines de Keur Momar Sarr, expliquent les deux sociétés dans un communiqué.

La situation devrait revenir progressivement à la normale le même jour dans la soirée, selon la SEN’EAU. En attendant, un dispositif de camions citernes sera déployé pour venir en aide aux populations affectées dans les zones concernées.

Cette annonce met en lumière l’importance de la maintenance des infrastructures et des installations pour assurer un approvisionnement en eau fiable et constant pour les habitants des différentes localités.

Tragédie à Ouakam : Un moniteur sportif se suicide par pendaison

Une tragédie a frappé le quartier Bira de Ouakam, mardi dernier, lorsque M. Sarr, un moniteur sportif de 32 ans, s’est donné la mort par pendaison. Selon les informations rapportées par Libération, le drame s’est déroulé dans la chambre de la victime, où il s’était isolé pour mettre fin à ses jours.

Le terrible événement a été découvert par l’un des frères de M. Sarr, alerté par un bruit provenant de sa chambre. Malheureusement, toutes les tentatives de le sauver ont été vaines.

Il est rapporté que vers 23 heures ce jour-là, M. Sarr s’est servi d’un câble d’antenne pour se pendre, en reliant son cou aux poutres en bois de la toiture de sa chambre. La victime, célibataire et sans enfant, était connue pour souffrir de troubles psychiatriques, ayant été internée à plusieurs reprises à l’hôpital de Fann.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté locale et a mis en lumière la nécessité de sensibiliser sur les problèmes de santé mentale et l’importance de fournir un soutien adéquat aux personnes confrontées à de telles difficultés.

Escroquerie et association de malfaiteurs : Un charlatan gambien et sa complice condamnés à Tambacounda

Le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda a rendu son verdict dans une affaire d’escroquerie et d’association de malfaiteurs impliquant un ressortissant gambien, Amadou Konté, âgé de 47 ans, et sa complice sénégalaise, Fatoumata Binta Diallo, âgée de 31 ans. Ils ont été reconnus coupables de ces chefs d’accusation et condamnés à des peines de prison ferme, en plus d’une indemnisation de la partie civile.

Selon l’acte d’accusation, le commerçant Alfousseyni Bâ aurait été approché par Fatoumata Binta Diallo, qui lui aurait vanté les prétendus pouvoirs d’Amadou Konté pour aider à faire fructifier ses affaires. En conséquence, Alfousseyni Bâ et Fatoumata Binta Diallo se sont rendus à Tambacounda pour rencontrer le charlatan gambien. Sur place, Amadou Konté aurait sollicité des sommes importantes pour divers achats supposés contribuer à la prospérité des affaires d’Alfousseyni Bâ. Cependant, le commerçant, réalisant la supercherie, a alerté les autorités judiciaires.

Les forces de l’ordre ont rapidement agi, arrêtant le charlatan gambien et sa complice. Lors d’une perquisition au domicile d’Amadou Konté, un matériel de charlatanisme ainsi que des documents frauduleux ont été découverts. Après leur arrestation, ils ont été traduits devant le tribunal de grande instance de Tambacounda.

Lors du procès, Alfousseyni Bâ a témoigné avoir remis une somme importante à Amadou Konté en présence de Fatoumata Binta Diallo, sur la base des prétendus pouvoirs du charlatan. De son côté, Amadou Konté a nié les faits qui lui étaient reprochés, tandis que Fatoumata Binta Diallo a affirmé avoir été mise en contact avec le charlatan par un tiers.

Dans son réquisitoire, le procureur Aliou Dia a souligné la responsabilité principale de Fatoumata Binta Diallo dans l’affaire. Il a requis des peines de prison ferme contre les deux accusés.

Finalement, le tribunal a condamné Amadou Konté à une peine d’un an de prison ferme pour association de malfaiteurs, escroquerie et charlatanisme, tandis que Fatoumata Binta Diallo a été condamnée à quatre mois de prison ferme pour complicité. De plus, ils ont été ordonnés à verser une somme totale de 4 millions de francs CFA à Alfousseyni Bâ en guise de réparation du préjudice subi.

Immigration clandestine : Boubacar Sèye lance un cri d’alarme à l’État et aux acteurs politiques

Alors que le dialogue national et le projet de loi d’amnistie occupent le devant de la scène politique, un drame tragique au large de Saint-Louis vient rappeler une réalité douloureuse : l’immigration clandestine. Dans la soirée du mercredi 28 février, les autorités ont repêché environ 24 corps dans les eaux au nord du Sénégal, un événement qui suscite une vive émotion et des appels à l’action urgente.

Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons Sans Frontières, a exprimé son indignation et son appel à l’action lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. « Ce drame doit interpeller l’État du Sénégal et tout acteur politique », a-t-il déclaré avec gravité. Alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle, la jeunesse sénégalaise continue de périr en Méditerranée, un phénomène qui, selon Sèye, nécessite une réaction immédiate et une réflexion approfondie sur ses causes profondes.

« Les jeunes partent parce qu’ils n’ont plus d’espoir », a souligné Boubacar Sèye, mettant en lumière le désespoir qui pousse tant de jeunes à risquer leur vie dans des voyages périlleux vers l’inconnu. Pour inverser cette tendance alarmante, il est impératif de restaurer l’espoir et de rétablir la confiance en l’avenir. Sèye a insisté sur l’importance cruciale de préserver les ressources halieutiques, soulignant que la protection de ces ressources constitue le premier pas vers une solution durable à la crise migratoire qui touche le pays.

À travers ses paroles poignantes, Boubacar Sèye appelle à une action concertée et urgente de la part de l’État, des acteurs politiques et de la société dans son ensemble pour aborder de manière holistique la question de l’immigration clandestine et pour offrir un avenir meilleur à la jeunesse sénégalaise.

Naufrage tragique au large de Saint-Louis : Le Bilan macabre s’alourdit à 26 victimes

Saint-Louis, Sénégal – La tragédie de la pirogue échouée au large de Saint-Louis a plongé le pays dans le deuil alors que le bilan des victimes s’alourdit. Selon les dernières informations recueillies par ledakarois.sn auprès de sources proches de l’enquête, le nombre de morts s’élève désormais à 26.

Les corps sans vie des victimes reposent actuellement à la morgue de l’hôpital régional de la vieille ville, attendant d’être identifiés et rendus à leur famille pour un dernier adieu. Pendant ce temps, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans l’espoir de retrouver d’autres éventuels survivants.

Les circonstances de cette tragédie maritime commencent à se préciser. La pirogue, surchargée de quelque 300 personnes, avait quitté le port de Joal le mercredi 21 février dernier avec pour destination l’Espagne. Cependant, en haute mer, le capitaine a perdu le cap, aboutissant involontairement au Maroc. Désemparé et désorienté, ne sachant plus quelle direction prendre pour atteindre leur objectif, le capitaine a pris la décision pénible de rebrousser chemin vers le Sénégal.

C’est dans ces circonstances dramatiques que les autorités ont découvert la pirogue ce mercredi vers 11 heures à Sal Sal, à la frontière avec la Mauritanie. Le navire, surchargé et en détresse, a été arraisonné, révélant l’ampleur de la catastrophe humaine qui s’était jouée en mer.

Parmi les victimes, une diversité de nationalités a été identifiée, témoignant de la dimension internationale de cette tragédie. Des Sénégalais, des Mauritaniens, des Guinéens, et sans doute d’autres encore, étaient à bord de cette embarcation de fortune, tous aspirant à une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine et les traversées périlleuses vers l’Europe, cette nouvelle catastrophe maritime vient rappeler avec une cruelle évidence les dangers mortels auxquels sont confrontés ceux qui tentent désespérément de fuir la pauvreté et les conflits en quête d’un avenir plus prometteur.

Keur Balla village : 1 043 parcelles divisent le maire de Tivaoune Peulh et le Collectif des propriétaires de terrains de Benoba Café

Dans le paisible village de Keur Balla, situé quelque part entre les douces vagues du lac Rose et la sérénité des terres fertiles, une ombre menaçante s’est abattue. Un conflit foncier a éclaté, semant la discorde parmi les habitants et mettant en opposition le Collectif des propriétaires de terrains de Benoba Café et le maire de Tivaoune Peulh.

La querelle, qui semblait être en dormance depuis un certain temps, a pris une tournure plus sérieuse lorsque des agents de la DESCOS de Rufisque, escortés par le maire et le commandant de la brigade de Niaga, ont tenté de pénétrer sur le site contesté. Pour les propriétaires de terrains, c’était comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes, laissant entrer le chaos et l’incertitude. Des biens ont été détruits, des clôtures abattues, et une aura de peur s’est répandue parmi les résidents.

Omar Ly, porte-parole du Collectif, a exprimé avec véhémence l’indignation de ses compagnons. « Un beau jour, des destructions de biens, clôtures, bornes et onglettes y sont constatées », a-t-il déclaré, soulignant l’injustice apparente dans la tentative d’appropriation de leurs terres. Les habitants se sentent trahis, abandonnés à leur sort face à des prédateurs fonciers sans scrupules.

Au cœur de cette lutte se trouve un enchevêtrement complexe de questions juridiques et politiques. Les habitants affirment que la zone en question est leur propriété légitime, un héritage transmis de génération en génération. Mais les autorités locales, soutenues par des documents qui semblent être de nature douteuse, prétendent le contraire. C’est une bataille de volontés, une lutte pour la vérité et la justice.

Dans leur désespoir, les propriétaires de terrains se tournent vers la seule institution qui pourrait leur offrir un espoir de rédemption : la justice. Ils annoncent leur intention de porter l’affaire devant les tribunaux, de faire entendre leur voix et de réclamer ce qui leur appartient de droit. Mais ce n’est pas seulement une question de terres et de propriété ; c’est une question de dignité et de respect.

Malgré les défis qui se dressent sur leur chemin, les habitants de Keur Balla restent résolus. Ils refusent d’être écrasés par les forces du pouvoir et de l’oppression. Ils se battent pour un avenir meilleur, pour eux-mêmes et pour leurs enfants à venir. Et même si les nuages de l’incertitude obscurcissent leur horizon, ils continuent d’avancer, avec courage et détermination, vers la lumière de la justice et de la vérité.

Violence à Ouakam : Un taxi incendié après la mort d’un jeune homme

Un tragique accident survenu à Ouakam a plongé la communauté locale dans l’indignation et la colère, aboutissant à l’incendie d’un taxi près des locaux de la brigade de gendarmerie de la région. La mort d’un jeune homme, heurté par le taxi en question, a été le déclencheur de cet acte de violence.

Les événements ont débuté aux alentours de 17 heures, alors que les habitants du quartier se sont rassemblés près de la scène de l’accident. La tension était palpable alors que la foule exprimait sa frustration et sa douleur face à la perte tragique d’un membre de leur communauté. Sans attendre, certains ont décidé d’agir, déplaçant le taxi impliqué dans l’accident avant d’y mettre le feu.

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et sont intervenus rapidement pour maîtriser les flammes vers 18 heures, évitant ainsi que l’incident ne prenne des proportions encore plus graves. Cependant, les cicatrices émotionnelles et sociales de cet événement perdurent dans la communauté, laissant derrière elle un sentiment de chagrin et d’injustice.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’accident s’est produit dans la nuit du 27 au 28 février 2024, aux alentours de 23 heures, lorsque le chauffeur de taxi a perdu le contrôle de son véhicule et heurté violemment un jeune homme. Malgré les efforts des secours et son transport à l’hôpital, la victime n’a pas survécu à ses blessures, décédant tragiquement le 28 février.

À l’heure actuelle, le chauffeur de taxi est entre les mains des autorités de gendarmerie, alors que ses proches réclament justice pour l’incident qui a entraîné la mort du jeune homme et pour l’incendie du taxi. Les accusations fusent, certains affirmant que l’incendie était un acte délibéré de vengeance, tandis que d’autres soulignent que le taxi n’appartenait même pas au chauffeur impliqué dans l’accident.

Dans cette atmosphère tendue, la communauté de Ouakam est confrontée à des questions de responsabilité, de justice et de réconciliation. Alors que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’accident et de l’incendie, il est crucial de faire preuve de retenue et de travailler ensemble pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence.

Migration irrégulière : Une vingtaine de corps repêchés au large des côtes de Saint-Louis

Une tragédie d’une ampleur dévastatrice a frappé les côtes de Saint-Louis, où une pirogue surchargée de migrants a sombré, entraînant la perte tragique d’une vingtaine de vies humaines. Les détails macabres de cet incident ont choqué la nation et ont poussé les autorités à agir rapidement pour faire face à cette catastrophe humanitaire.

Selon les premiers rapports émanant de RFM, une pirogue transportant plus de 300 migrants désespérés cherchant à rejoindre les côtes espagnoles a chaviré aux premières heures de la journée, échouant sur les plages de Saint-Louis. L’ampleur de la tragédie est devenue rapidement évidente alors que les garde-côtes et les équipes de secours se sont déployés pour tenter de retrouver des survivants parmi les eaux tumultueuses.

Le gouverneur de la région a immédiatement pris des mesures en mettant en place un comité de gestion de crise pour coordonner les opérations de secours et de récupération des corps. Cette réponse rapide témoigne de la gravité de la situation et de l’urgence d’agir pour sauver des vies et soutenir les familles touchées par cette tragédie sans précédent.

Les témoignages des survivants ont révélé l’horreur de la scène alors que la pirogue surchargée luttait contre les vagues déchaînées, finissant par basculer dans les profondeurs de l’océan, emportant avec elle des dizaines de vies innocentes. Les images poignantes des corps échoués sur le rivage ont choqué le monde entier, rappelant la cruelle réalité de la migration forcée et des dangers mortels auxquels sont confrontés tant de personnes en quête d’une vie meilleure.

Au milieu de l’horreur et du chagrin, les efforts de secours se poursuivent sans relâche alors que les équipes de recherche et de sauvetage travaillent jour et nuit pour retrouver d’autres survivants et récupérer les corps des victimes. Les communautés locales se sont mobilisées pour offrir un soutien et une solidarité aux familles touchées, tandis que les autorités gouvernementales ont appelé à une action urgente pour prévenir de futures tragédies en mer.

Cette catastrophe met en lumière les dangers omniprésents de la migration irrégulière et désespérée, alimentée par la pauvreté, les conflits et les crises humanitaires. Alors que les gouvernements du monde entier cherchent des solutions à cette crise mondiale, il est impératif de reconnaître la nécessité d’une approche globale qui garantisse la sécurité et la dignité de tous les migrants, tout en adressant les racines profondes de la migration forcée.

En cette période de deuil et de réflexion, nous sommes confrontés à un choix collectif : continuer à tolérer les tragédies en mer et les pertes de vies humaines, ou prendre des mesures décisives pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de désespoir. La réponse à cette question résonne au-delà des côtes de Saint-Louis, elle résonne dans nos cœurs et dans nos consciences, nous rappelant notre humanité commune et notre responsabilité envers nos frères et sœurs en quête de sécurité et de dignité.

Travailleurs de Chocosen réclament quatre ans de salaire à la banque régionale des marchés

Les employés de Chocosen, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la distribution de chocolat et de confiseries au Sénégal, sont plongés dans le désespoir après avoir passé près de quatre ans sans percevoir leur salaire. Confrontés à une situation intolérable, ils ont tenu une réunion pour trouver des solutions légales à leur problème, mais ont été expulsés des lieux par la police.

Cheikh Ahmedou Dia, délégué du personnel, exprime son indignation face à cette situation précaire. Il rappelle l’historique des problèmes avec la Banque Régionale des Marchés (BRM), actionnaire majoritaire de Chocosen. Depuis 2020, les travailleurs font face à des difficultés financières causées par des détournements de fonds et des vols au sein de l’entreprise.

Les travailleurs réclament désormais que la justice prenne une décision, soit en liquidant Chocosen, soit en trouvant un repreneur pour l’entreprise. Ils demandent également à la BRM de payer les arriérés de salaires et d’indemnités, mettant en lumière les conséquences tragiques de cette situation sur les familles des employés, certains ayant même perdu la vie.

Dans l’incapacité de dialoguer avec la BRM malgré de multiples tentatives, les travailleurs lancent un appel à l’aide aux autorités étatiques, aux ministères concernés et à la banque centrale. Ils ont déposé leur dossier auprès du tribunal et suivent de près l’évolution de l’affaire, exhortant la BRM et la justice à prendre des mesures rapides pour résoudre ce problème financier qui les accable depuis trop longtemps.

Ex-Pastef : Ibrahima Guéye et Bentaleb Sow libérés

La vague de libération des détenus se poursuit au Sénégal. Ce mercredi, plusieurs personnes incarcérées ont été élargies de prison, parmi lesquelles figurent les Patriotes Bentaleb Sow et Ibrahima Guéye, également connu sous le nom de « Nay lerr ».

Ibrahima Guéye, plus connu sous le surnom « Nay lerr », avait été arrêté il y a plusieurs mois suite à ses interventions dans les médias, au cours desquelles il critiquait ouvertement le président de la République et adressait des reproches à la police et à la gendarmerie.

Quant à Bentaleb Sow, il était membre de la cellule de communication du parti désormais dissous, Pastef. Son arrestation était liée à une affaire concernant le séjour illégal de l’avocat franco-espagnol Juan Branco au Sénégal.

Après avoir passé un certain temps en détention, les deux hommes ont finalement recouvré leur liberté ce mercredi.

Ces libérations interviennent dans un contexte où la question des libertés individuelles et de l’opposition politique est au centre des débats au Sénégal. Elles soulèvent également des interrogations sur le respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression dans le pays.

Il convient de noter que ces libérations pourraient être perçues comme un signe de détente de la part des autorités sénégalaises, mais l’avenir politique de ces hommes demeure incertain dans un pays où les tensions politiques persistent.

Affaire Baidy Amar : Ses amis déférés devant le procureur pour usage de drogue

La mort tragique de Baidy Amar a suscité une onde de choc dans les réseaux sociaux et la presse locale. Alors que les circonstances entourant ce drame demeurent encore floues, quatre amis du défunt sont désormais confrontés à des accusations d’usage de drogue, notamment de cocaïne.

La petite amie de Baidy Amar, M. D., de nationalité algérienne, son camarade Z. F., sa copine J. M. et le chauffeur A. S. ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le décès de ce dernier et sont actuellement entre les mains du procureur de la République.

Lors d’une perquisition effectuée dans l’appartement où le drame s’est déroulé, les forces de l’ordre ont découvert un sachet contenant 25 grammes de cocaïne. À l’exception du chauffeur, les autres suspects ont admis avoir consommé cette drogue dure.

Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de Baidy Amar ont révélé une cause probable de décès : un arrêt cardiorespiratoire vraisemblablement causé par une intoxication due à une surdose inhalée de drogue.

Cette affaire tragique met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues illicites et soulève des questions sur les activités et les fréquentations du défunt. Alors que l’enquête se poursuit, la justice cherchera à éclaircir les circonstances exactes de cet événement tragique et à déterminer les responsabilités de chacun des mis en cause.

Clôture de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar : Retour sur les détails de l’affaire

La police du Plateau a annoncé avoir bouclé son enquête sur l’affaire tragique de Baïdy Amar, fils de feu l’homme d’affaires Ameth Amar, dont le corps a été retrouvé sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les derniers développements de cette affaire, qui a suscité une vive émotion dans l’opinion publique sénégalaise, révèlent des éléments troublants sur les circonstances entourant la mort de ce jeune homme.

Baïdy Amar, jeune homme issu d’une famille influente, a été retrouvé mort dans des circonstances encore troubles. Son décès a plongé sa famille dans une profonde douleur et a soulevé de nombreuses questions quant aux causes exactes de sa mort. Son père, Ameth Amar, célèbre homme d’affaires sénégalais, a exprimé sa profonde tristesse et son désarroi face à cette tragédie, soulignant le choc ressenti par toute la famille.

Les résultats de l’autopsie, dévoilés par les autorités médicales, ont révélé que le décès de Baïdy Amar était lié à une overdose. Le médecin légiste a conclu que la cause probable du décès était un arrêt cardiorespiratoire résultant probablement d’une intoxication par une dose excessive de drogue inhalée. De plus, les tests d’urine effectués après une prise de sang ont confirmé la présence de substances illicites dans son organisme, confirmant ainsi les soupçons initiaux.

Lors de l’examen minutieux de l’appartement où le corps de Baïdy Amar a été découvert, les enquêteurs ont trouvé des traces de cocaïne sur le lit qu’il partageait avec sa compagne algérienne. De plus, la découverte d’un sachet contenant 25 grammes de substance a renforcé les soupçons quant à une possible consommation de drogue. Ces éléments, combinés aux résultats de l’autopsie, ont jeté une lumière crue sur les activités qui se déroulaient dans l’appartement.

Dans le cadre de l’enquête, quatre personnes ont été interpellées, dont Z. F., un ami proche de la victime, sa compagne française, J. M., ainsi que le chauffeur A.S. Ces individus ont été déférés devant les autorités judiciaires pour répondre de leur implication présumée dans cette affaire. Les circonstances exactes de leur arrestation et leur rôle potentiel dans la mort de Baïdy Amar restent encore à déterminer, mais leur implication soulève de nouvelles questions sur les événements qui ont précédé le décès tragique du jeune homme.

La clôture de l’enquête marque une étape cruciale dans la recherche de vérité et de justice pour Baïdy Amar et sa famille. Alors que l’opinion publique sénégalaise reste sous le choc de cette tragédie, les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cette affaire afin d’apporter des réponses aux questions qui persistent. En attendant, la mémoire de Baïdy Amar reste gravée dans les cœurs de ses proches et de ceux qui ont été touchés par sa disparition prématurée.

Escroquerie foncière : Condamnation pour vol et vente frauduleuse d’un terrain

J. F. D. Diène a été jugé coupable de délits d’escroquerie au foncier devant le tribunal de grande instance de Mbour, après avoir volé le document d’un terrain appartenant à son cousin et l’avoir vendu frauduleusement pour un montant de 13 millions FCFA. Le préjudice total est estimé à 26 millions FCFA.

L’affaire a débuté lorsque J. F. D. Diène a découvert des documents appartenant à son cousin, M. S. Ndiaye, parmi les papiers conservés par son père. Profitant de cette opportunité, il a pris une photo du document et en a fait une copie. Ensuite, il a engagé les services de M. Dieng, un individu travaillant dans les démarches administratives à la Somone, afin d’obtenir un duplicata du document original moyennant le paiement de 300 000 FCFA.

Par la suite, J. F. D. Diène a vendu frauduleusement le terrain de son cousin à un certain M. Soumaré pour 13 millions de francs CFA. Lors du procès, le prévenu a reconnu les faits, tandis que M. Soumaré a témoigné avoir reçu un duplicata du document de propriété et une copie d’identité du propriétaire du terrain au nom de Maxime Simon Ndiaye, avant de clôturer le terrain et de réaliser des dépenses totalisant plus de 26 millions FCFA.

M. Dieng, accusé de complicité, a nié toute implication. Malgré cela, le procureur a requis une peine d’un an de prison ferme contre J. F. D. Diène et de six mois contre son complice M. Dieng. Le tribunal a finalement condamné J. F. D. Diène à trois mois de prison ferme et lui a ordonné de payer à M. Soumaré la somme de 22 millions FCFA à titre de dommages et intérêts. Quant à M. Dieng, il a écopé de trois mois de prison pour complicité.

Cette affaire met en lumière les dangers de l’escroquerie foncière et souligne l’importance de la vigilance dans les transactions immobilières pour éviter de telles fraudes préjudiciables.

Ziguinchor : Alertes sur la campagne arachidière

Dans la région de Ziguinchor, les Opérateurs privés stockeurs (OPS) tirent la sonnette d’alarme concernant la campagne de commercialisation de l’arachide, confrontés à des retards de paiement de la part de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos).

Selon les OPS, la Sonacos leur doit une somme estimée à 2 milliards de francs CFA, représentant le paiement pour les graines d’arachide qu’ils ont livrées à la société. Mamadou Barry, membre du collectif des OPS, exprime son mécontentement, déclarant que malgré leurs efforts pour acheter et livrer les graines, ils n’ont toujours pas été rémunérés.

« Nous sommes sidérés parce que depuis le début de la campagne, nous, opérateurs, avons été dans les banques pour chercher de l’argent. Nous avons acheté des graines que nous avons amenées à la Sonacos. On nous a facturés mais rien n’est payé jusqu’à présent », déplore Mamadou Barry dans une déclaration au quotidien Le Quotidien.

Face à cette situation, les OPS menacent de bloquer la campagne de commercialisation de l’arachide si leurs paiements ne sont pas effectués rapidement. Alpha Oumar Diallo, un autre membre du collectif, souligne l’urgence de la situation : « Nous sommes fatigués et demandons à ce que la Sonacos nous paie ce que nous devons aux banques pour la campagne arachidière 2023-2024. »

Les OPS affirment que seules 93 tonnes sur les 4500 tonnes d’arachide livrées ont été payées jusqu’à présent, alors que les banques réclament le remboursement des prêts accordés pour financer l’achat des graines. Face à cette impasse financière, ils exigent des paiements immédiats de la part de la Sonacos pour pouvoir poursuivre la campagne.

Cette alerte met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les acteurs de la filière arachidière au Sénégal, soulignant l’importance d’une gestion efficace et transparente des transactions pour assurer la stabilité et la prospérité de ce secteur vital de l’économie nationale.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Guy Marius Sagna se convertit à l’Islam et prend une seconde épouse

Guy Marius Sagna, connu pour son engagement politique et social, a récemment pris une décision marquante dans sa vie privée. En effet, le député s’est converti à l’Islam dimanche dernier, annonçant ainsi sa nouvelle foi.

Cette conversion représente un tournant significatif dans la vie de Guy Marius Sagna, témoignant de son cheminement spirituel personnel.

Mais ce n’est pas tout. Dans la foulée de sa conversion, Guy Marius Sagna a également pris une seconde épouse, selon des sources concordantes. Cette décision, bien que relevant de sa sphère privée, n’a pas manqué de susciter l’attention, étant donné le profil public du député et ses activités politiques et sociales.

Il est important de noter que le choix de prendre une seconde épouse est une pratique légale dans certaines cultures et religions, y compris dans l’Islam, sous réserve du respect des lois en vigueur.

Cette annonce vient ainsi compléter le parcours de Guy Marius Sagna, ajoutant une dimension personnelle à son engagement public.

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Appel à une ville morte à Kolda : seul le système éducatif a été perturbé

L’appel à une journée « ville morte » lancé par la plateforme « Aar Sunu Election » n’a pas produit les résultats escomptés dans la ville de Kolda. Malgré cet appel à la mobilisation, tous les secteurs d’activité ont fonctionné normalement. Du commerce au transport en passant par les autres secteurs informels, la vie économique de la ville a continué comme d’habitude. Les usagers et les employés dans ces différents domaines affirment ne pas avoir été informés de cette décision, ce qui explique en partie le manque de participation.

Au marché central, véritable cœur battant de Kolda, l’activité commerciale n’a pas connu de répit. Boutiques, cantines, magasins et étalages sont restés ouverts, accueillant les clients comme à l’accoutumée.

Cependant, c’est dans le secteur de l’éducation que l’impact de la journée de mobilisation a été le plus notable. En effet, en ce mardi de grève nationale, de nombreuses écoles publiques et privées ont été paralysées en raison de l’absence d’enseignants et d’élèves. Certains enseignants ont suivi l’appel à la grève, tandis que d’autres ont choisi de dispenser leurs cours malgré une ambiance parfois confuse.

Cette journée de mobilisation à Kolda illustre les difficultés rencontrées par les mouvements de contestation pour mobiliser efficacement la population, ainsi que les divergences d’opinion au sein de la communauté éducative.

“Villes mortes” : Un mot d’ordre largement ignoré à Dakar

Malgré l’appel au calme et à la mobilisation lancé par le collectif Aar Sunu Election (« Préservons notre élection »), la journée « villes mortes » et la grève générale ont été largement ignorées dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette mobilisation intervient dans un contexte de profonde crise politique, avec des tensions croissantes liées au report de l’élection présidentielle.

Dans les quartiers centraux comme le Plateau et autour du marché populaire de Colobane, la vie semblait suivre son cours habituel. Les transports en commun circulaient normalement, les commerces étaient ouverts, et la population vaquait à ses occupations quotidiennes. Seuls quelques lycées ont annulé leurs cours pour la journée.

Pour de nombreux Dakarois, comme Saer Dieng, commerçant, ou Badara Dione, conducteur de moto-taxi, cette journée de mobilisation n’était même pas connue. La nécessité de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille prime sur toute autre considération.

Cependant, derrière cet apparent calme, le collectif Aar Sunu Election maintient la pression sur le président Macky Sall, exigeant la fixation de la date de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin officielle de son mandat. Ce front politique et citoyen exprime des inquiétudes quant aux intentions réelles du président, craignant qu’il ne cherche à prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle.

Cette journée de mobilisation avortée met en lumière les divisions et les incertitudes qui règnent actuellement au Sénégal, alors que le pays cherche à trouver une issue à une crise politique qui menace la stabilité et la démocratie.

Immeuble en sursis à la Cité Keur Gorgui : Bougane Gueye réagit et accuse la Banque Agricole d’escroquerie

Une affaire judiciaire secoue actuellement l’entrepreneur sénégalais Bougane Guéye Dani, suite à une décision du Tribunal de commerce ordonnant une expertise sur l’un de ses immeubles situé à la Cité Keur Gorgui. Cette mesure fait suite à une demande de la Banque Agricole, exigeant le remboursement d’un prêt de 393 millions de francs CFA, garanti par une caution solidaire de Bougane Guéye.

Cependant, dans une note adressée à Seneweb, Bougane Guéye Dani réagit avec vigueur, accusant la Banque Agricole de mauvaise foi et d’escroquerie. Selon ses précisions, le prêt en question aurait déjà été entièrement soldé, comme le rapport d’expertise daté de septembre 2022 le confirme.

Le chef d’entreprise dénonce également le fait que la banque tente d’imputer de nouveaux frais sur la caution de Bougane Guéye, alors qu’il n’est aucunement engagé dans cette affaire. Il qualifie cette démarche de tentative d’escroquerie inacceptable de la part d’une institution financière de cette envergure.

En outre, Bougane Guéye conteste la validité d’une hypothèque définitive sur son immeuble à Keur Gorgui, mentionnée dans une décision de la cour d’appel, mais jamais officiellement servie à son avocat ni à lui-même. Il souligne que la procédure de cassation contre cette décision est déjà en cours.

Enfin, Bougane Guéye met en lumière le volume important des échanges financiers entre sa société Boss et la Banque Agricole, estimé à plus de 81 milliards de francs CFA au fil des années de collaboration.

Cette affaire soulève des interrogations sur les pratiques bancaires et judiciaires, mettant en lumière les tensions entre les acteurs économiques et financiers au Sénégal. Bougane Guéye affirme sa détermination à défendre ses droits et à lutter contre toute tentative d’injustice à son encontre.

Qualité de l’air : La poussière de retour dans les régions Centre et Nord

D’après les prévisions de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), une augmentation de la concentration de poussière est prévue ce mardi dans les régions Centre et Nord du Sénégal.

Dans son bulletin publié ce jour, l’Anacim annonce un temps ensoleillé sur l’ensemble du pays pour les prochaines 24 heures, mais souligne également la présence attendue d’une légère suspension de poussière dans les régions Centre et Nord. Cette situation pourrait entraîner une réduction de la visibilité en raison de particules de poussière en suspension, en particulier dans les localités Nord et Centre-Ouest.

Il est recommandé aux personnes âgées et à celles souffrant de maladies respiratoires dans ces régions de prendre des précautions supplémentaires. En effet, une exposition prolongée à la poussière peut aggraver les problèmes respiratoires existants et causer des inconforts chez les personnes sensibles.

Cette annonce intervient après une période où plusieurs régions du Sénégal, notamment la capitale Dakar, ont été recouvertes par une couche de poussière ces derniers jours. La vigilance reste donc de mise pour la population, et il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales en matière de santé publique et de sécurité.

Sénégal – Emigration : Une pirogue transportant 154 migrants interceptée par la Marine nationale

Une nouvelle interception de candidats à l’émigration irrégulière a eu lieu au large des côtes sénégalaises. Selon un post publié sur le compte X et consulté par Senego, la Marine nationale sénégalaise a annoncé que son patrouilleur de haute mer WALO a secouru plusieurs personnes hier lundi.

D’après les informations communiquées, le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, située à 30 km au sud de Dakar.

Le communiqué précise que parmi les personnes secourues, il y a un total de 154 migrants, comprenant 5 femmes et un mineur. Tous ont été pris en charge par les services compétents de l’État pour les procédures appropriées.

Cette interception met en évidence la persistance du phénomène de l’émigration irrégulière dans la région, malgré les dangers et les risques associés à ce type de voyage. Les autorités maritimes continuent de surveiller étroitement les eaux sénégalaises pour prévenir les traversées dangereuses et assurer la sécurité des personnes en mer.

Affaire de parfums volés en France: Maodo, le frère de Gris Bordeaux, déféré suite à une plainte de …!

Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se retrouve dans une situation délicate ! En effet, le frère du célèbre lutteur Gris Bordeaux a été déféré hier lundi au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale. Selon les informations rapportées par Seneweb, Maodo aurait proféré des menaces de mort, des injures, et des propos diffamatoires à l’égard d’une femme basée en France, l’accusant d’avoir déclaré que son frère lui aurait subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA.

La situation a pris une tournure judiciaire lorsque la femme a déposé plainte contre le lutteur. À la suite de l’enquête menée par cette unité spéciale de la police nationale, le dossier a été transmis au parquet pour examen. Conformément aux instructions du procureur de la République, Maodo a été conduit par les autorités.

Hier matin, Maodo a été convoqué une nouvelle fois par la Division Spéciale de Cybersécurité. Dès son arrivée devant les enquêteurs, il a été déféré en vue des suites judiciaires à donner à cette affaire.

Cette affaire met en lumière les conséquences potentielles des actions sur les réseaux sociaux et souligne l’importance de traiter les différends de manière appropriée, en évitant les menaces et les accusations diffamatoires.

Différend avec la Banque agricole : Bougane Guèye Dany risque de perdre son immeuble à Cité Keur Gorgui

Un nouveau développement est survenu dans le contentieux opposant la Banque agricole (LBA), ex-Caisse nationale de crédit agricole (CNCAS), à la société Boygues Solutions Systems Limited (BOSS) de Bougane Guèye Dani. Le Tribunal de commerce a ordonné, lors d’une audience référée lundi, une expertise sur l’immeuble du Titre Foncier numéro 19.652 / GR situé à la Cité Keur Gorgui, à Dakar.

Selon les informations rapportées par Les Échos dans sa publication du jour, la première chambre du tribunal de commerce de Dakar, qui a tranché le litige, avait condamné Bougane Guèye Dany et sa structure à verser à la banque une somme de 611.489.959 Fcfa, ainsi que 14.720.857,4 Fcfa au titre des pénalités de 10%, conformément à l’article 13 de l’acte de gage du 5 septembre 2014, sans préjudice des intérêts échus ou à échoir.

De plus, Bougane devra payer 5.000.000 Fcfa à la Banque agricole à titre de dommages et intérêts pour résistance abusive, ainsi que 3.000.000 Fcfa au titre des frais irrépétibles. Par ailleurs, le tribunal a décidé que Bougane Guèye Dany sera tenu solidaire du paiement de la somme jusqu’à concurrence de 590.346.984 Fcfa en principal.

Les juges ont également validé l’hypothèque conservatoire inscrite sur l’immeuble objet du Titre Foncier 19.652/GR situé à Dakar Sicap Cité Keur Gorgui, lot n° R130, appartenant à Bougane Guèye Dany, jusqu’à concurrence de la somme de 611.489.959 Fcfa. Cependant, cette procédure n’a pas été effectuée.

Lors de son audience du 19 février dernier, le tribunal de commerce a, sur demande de la Banque agricole, ordonné une expertise sur l’immeuble objet du lot numéro R130 du titre foncier numéro 19652/GR sis à la Cité Keur Gorgui, désignant M. Algor, expert immobilier, pour y procéder.

Cette évolution suscite des craintes quant à la saisie éventuelle du bien appartenant à Bougane Guèye Dany, candidat recalé et patron de presse.

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

EXCLUSIF : Baïdy Amar décédé d’une overdose : Résultats de l’autopsie révélés

Dans une nouvelle étape cruciale de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar, fils du défunt milliardaire Ameth Amar, des révélations exclusives ont été obtenues par Seneweb. Selon les résultats de l’autopsie transmis aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement du Plateau, le décès de Baïdy Amar est attribué à une overdose.

Le médecin légiste chargé de l’autopsie a déterminé que le décès de Baïdy Amar était dû à un arrêt cardiorespiratoire, probablement causé par une intoxication due à une dose excessive inhalée de substances. Cette conclusion met en lumière la gravité de la consommation de drogue présumée de la victime.

Les résultats des tests urinaires, réalisés après une prise de sang, ont confirmé la présence de substances illicites dans le système de Baïdy Amar. Ces résultats positifs à la consommation de drogue, selon nos sources, étayent l’hypothèse d’une overdose liée à une consommation excessive de substances psychoactives.

Des informations provenant du dossier suggèrent que Baïdy Amar était un consommateur régulier de drogues diverses, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Cette révélation soulève des questions sur les habitudes et les pratiques de la victime en matière de consommation de drogue, ainsi que sur les circonstances entourant son décès.

Des prélèvements supplémentaires ont été effectués pour réaliser des tests toxicologiques approfondis. Les résultats de ces tests sont attendus et pourraient fournir des informations supplémentaires sur les substances spécifiques retrouvées dans le système de la victime. Cependant, ces résultats ne sont pas encore disponibles pour les enquêteurs du commissariat du Plateau.

La révélation de ces résultats d’autopsie met en lumière la complexité de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar et soulève de nouvelles questions sur les circonstances entourant son décès. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à obtenir une image plus claire des événements ayant conduit à la tragédie et à identifier d’éventuels responsables. Restez à l’écoute pour des mises à jour alors que cette histoire continue de se développer.

Drame à Bambey : Le corps d’une élève retrouvé dans un puits

Une tragédie secoue la communauté de Bambey suite à la découverte macabre du corps en état de putréfaction d’une élève, A. Dieng, retrouvé dans un puits. Disparue depuis la nuit du samedi dernier, cette terrible nouvelle a plongé la région dans la consternation et l’incompréhension.

La découverte sordide a eu lieu ce lundi vers 16 heures, dans le village de Niokette, situé dans la commune de Ngogom. A. Dieng, élève de l’école coranique Alhazar de Bambey, était portée disparue depuis la nuit du samedi dernier. L’état avancé de putréfaction dans lequel son corps a été retrouvé a profondément choqué la communauté locale, plongeant les proches de la victime dans une profonde douleur.

Malgré l’horreur de la découverte, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps, sur instruction du procureur. A. Dieng a été inhumée rapidement, ajoutant une dimension tragique supplémentaire à cette affaire déjà poignante.

Face à cette tragédie, les autorités ont rapidement réagi en ouvrant une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la disparition et le décès de l’élève. La gendarmerie a été mobilisée pour mener des investigations approfondies et déterminer les responsabilités dans cette affaire des plus sombres.

Cette tragédie souligne une fois de plus l’importance de la sécurité des individus, en particulier des plus vulnérables comme les enfants. La communauté de Bambey et au-delà attend des réponses et des mesures pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus, et que justice soit rendue pour A. Dieng et sa famille.

La douleur et le chagrin envahissent désormais Bambey, mais dans l’ombre de cette tragédie, la quête de vérité et de justice demeure, afin que le souvenir de A. Dieng puisse être honoré et que son sacrifice ne soit pas vain.

Lutte contre l’insécurité : La gendarmerie nationale intensifie ses actions

Dans un contexte marqué par une montée de l’insécurité dans certaines zones de la région de Dakar, la gendarmerie nationale a récemment intensifié ses efforts pour contrer ce phénomène inquiétant. Face aux agressions récurrentes signalées dans le quadrilatère entre Khandar, les anciennes pistes, la VDN et les Almadies, une opération d’envergure a été menée avec détermination.

Le matin du 25 février 2024, entre 05 heures et 08 heures, la compagnie de Dakar a déployé un dispositif massif dans le cadre d’une action concertée pour assurer la sécurité des habitants et rétablir l’ordre dans ces zones sensibles. Cette opération, planifiée avec minutie, visait à traquer les criminels et à démanteler les points de regroupement utilisés par ces derniers pour perpétrer leurs méfaits.

Les résultats de cette intervention sont significatifs et témoignent de l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre. Au total, 72 personnes ont été appréhendées, parmi lesquelles figuraient 26 femmes. Les délinquants arrêtés étaient majoritairement des ressortissants sénégalais, bien que l’on ait également recensé la présence de trois individus originaires de Guinée-Bissau et d’un ressortissant guinéen.

Parallèlement aux arrestations, les autorités ont procédé à la mise hors d’état de nuire de plusieurs motos utilisées dans le cadre d’activités criminelles. Quatre engins ont ainsi été immobilisés, dans le but de mettre fin à leur utilisation illicite sur les voies publiques.

En outre, dans le cadre de cette opération de sécurisation, dix abris de fortune dissimulés dans ces zones ont été détruits. Ces structures précaires servaient souvent de cachettes pour les criminels, et leur élimination contribue à assainir l’environnement et à dissuader toute tentative de récidive.

Ces résultats encourageants témoignent de l’engagement sans faille des autorités à préserver la sécurité des citoyens et à lutter contre toutes les formes de délinquance. Toutefois, il est important de souligner que la vigilance reste de mise et que les opérations de sécurisation doivent être maintenues de manière constante pour garantir un climat de tranquillité et de sérénité à l’ensemble de la population.

En parallèle des actions répressives, il est également essentiel de renforcer les initiatives de prévention et de sensibilisation afin d’impliquer activement la société dans la lutte contre l’insécurité. Ensemble, forces de l’ordre, autorités locales et citoyens peuvent œuvrer de concert pour bâtir un environnement plus sûr et plus harmonieux pour tous.

Mort de Baïdy Amar : Premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un développement tragique qui a secoué la communauté, la mort de Baïdy Amar a suscité une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances entourant ce décès survenu dans un appartement du Plateau, comme rapporté par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon les premières informations rapportées, le corps sans vie de Baïdy Amar ne présentait aucun signe évident de violence physique. Cependant, des éléments troublants ont émergé de la scène du drame. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans l’appartement où se tenait une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de substances illicites sur les lieux soulève des questions sur les événements ayant conduit à cette tragédie. Les autorités ont pris des mesures en conséquence, plaçant en garde à vue des amis de la victime qui étaient présents lors de cette soirée. Le commissariat du Plateau a ouvert une enquête pour démêler les faits et établir la chronologie des événements qui ont conduit au décès de Baïdy Amar.

Cette tragédie met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues et à la tenue de soirées excessives, soulignant l’importance de la prudence et de la responsabilité dans de telles situations. Alors que l’enquête progresse, la communauté attend avec impatience des réponses et des clarifications sur ce qui s’est réellement passé lors de cette soirée fatidique.

La mort de Baïdy Amar est un rappel poignant des conséquences tragiques qui peuvent découler de comportements imprudents et de l’abus de substances illicites. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté est plongée dans le deuil et la réflexion sur la nécessité de promouvoir des choix de vie sains et responsables.

Litige foncier à Ndayane : 83 travailleurs de l’aviation civile se disent expropriés de 4 hectares

La construction du port de Ndayane, bien que source de développement pour la région, suscite des tensions et des réclamations de la part de certains citoyens. Cette fois-ci, ce sont les agents de l’aviation civile qui se retrouvent au cœur d’un litige foncier préoccupant.

En effet, plus de 80 agents de l’aviation civile se déclarent victimes d’une expropriation injuste. Ils avaient investi dans un projet d’habitat dans le village de Ndayane, commune de Popenguine, avec l’acquisition d’une parcelle de 4 hectares dès 2011, à travers l’association des agents de brigade de l’ASECNA. Après avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires pour lotir et construire, les 83 membres avaient reçu des attributions individuelles de parcelles, comprenant même des îlots pour les commodités.

Ces agents, principalement des travailleurs opérationnels, avaient fait ce choix afin de se rapprocher de l’aéroport de Diass pour faciliter l’exercice de leurs fonctions. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux sont à la retraite ou proches de l’âge de cessation d’activité. Cependant, leur rêve d’une vie paisible dans un logement acquis avec effort est brisé par l’annonce d’une expropriation.

Les parcelles, achetées à des prix allant de 1,8 à 3 millions de francs CFA en 2011, sont désormais menacées d’expropriation pour une somme dérisoire de 1,5 million de francs CFA, quel que soit leur taille. Cette décision laisse ces travailleurs et leurs familles dans une situation de détresse sociale indescriptible.

Ces pères et mères de famille dénoncent cette manière de spolier des citoyens honnêtes qui n’ont fait que planifier leur avenir en vue de l’ouverture de l’aéroport de Diass. Cette expropriation injuste remet en question la protection des droits fonciers des citoyens et soulève des interrogations sur l’équité dans les processus d’urbanisation et de développement.

Linguère : Arrestation d’un père de famille pour le meurtre de l’ex-petit ami de sa fille

Une tragédie a secoué la ville de Linguère, où un berger du nom de Moussa Sow a été retrouvé mort après avoir été victime de plusieurs coups de coupe-coupe. L’incident a eu lieu dans la brousse de Barkédji, entraînant une enquête ouverte par la brigade de gendarmerie locale.

Les suspects, identifiés comme A. Sow et son fils M. Sow, ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Selon les premières informations rapportées par L’Observateur, une altercation a éclaté entre la victime et les deux suspects, qui auraient eu des différends depuis plusieurs années. Armés de coupe-coupe, une bagarre violente a éclaté entre les parties, aboutissant à de graves blessures pour Moussa Sow, qui a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital départemental de Linguère.

Les circonstances exactes de l’altercation restent encore floues, mais certaines indiscrétions suggèrent que la victime avait une relation tendue avec le père de famille, dont la fille était l’ex-petite amie de Moussa Sow. Des tensions supplémentaires auraient pu survenir lorsque la victime a déménagé pour s’installer près de la résidence d’A. Sow, ce dernier considérant cela comme une provocation.

L’enquête en cours tentera de déterminer s’il existe un lien direct entre le meurtre de Moussa Sow et ses antécédents avec la famille de son ex-petite amie. Pour l’instant, les autorités n’ont pas divulgué d’autres détails sur l’affaire, mais l’arrestation des suspects marque le début d’une investigation pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a bouleversé la communauté de Linguère.

OFNAC : les deux changements qui énervent les magistrats…

La récente loi étendant les prérogatives de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) suscite des vives réactions chez les magistrats, qui expriment leur mécontentement face à deux dispositions en particulier.

Tout d’abord, selon les informations relayées par « Seneweb » qui cite « Source A », les magistrats sont préoccupés par la possibilité accordée au président de l’OFNAC de placer en garde à vue des individus mis en cause. Cette mesure soulève des interrogations quant à une éventuelle confusion des rôles entre le président de l’OFNAC et le procureur de la République. En effet, la garde à vue est considérée comme une mesure privative de liberté relevant traditionnellement de la compétence du procureur.

Un autre point de friction concerne l’obligation désormais imposée aux présidents des hautes juridictions de déclarer leur patrimoine à l’OFNAC. Cette disposition est perçue comme un contournement des juridictions existantes et suscite une vive opposition de la part des magistrats.

Face à ces deux changements, les juges entendent exprimer leur désaccord. Selon les informations fournies par le journal, ils envisagent de transmettre un « avis technique » à l’autorité compétente afin de faire valoir leurs préoccupations et leurs objections.

Cette réaction des magistrats met en lumière les tensions et les désaccords persistants autour de l’extension des pouvoirs de l’OFNAC, ainsi que les préoccupations quant à la préservation de l’indépendance et du fonctionnement harmonieux des différentes institutions judiciaires au Sénégal.

Violation de l’interdiction du port d’arme : Le sort de Massaly entre les mains du procureur

Une nouvelle étape a été franchie dans l’affaire impliquant Mouhamadou Lamine Massaly et Me Ousmane Diagne, avec la transmission du dossier au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Thiès. Cette action fait suite à l’enquête menée par le commissariat central de Thiès, qui avait saisi le pistolet de Massaly pour violation de l’arrêté ministériel interdisant le port d’armes sur le territoire national pendant une période donnée.

Pour rappel, Mouhamadou Lamine Massaly avait été filmé dans une vidéo largement diffusée, brandissant un pistolet malgré l’interdiction générale de porter des armes pendant la campagne électorale. Cette action a conduit à la saisie et à la mise sous scellé du pistolet automatique de Massaly par les autorités.

La plainte déposée par Me Ousmane Diagne, maire de la commune de Thiès-Est, contre Massaly pour plusieurs chefs d’accusation, dont tentative de meurtre, détention illégale d’arme à feu, mise en danger de la vie d’autrui, violence et trouble à l’ordre public, a également été prise en compte dans cette affaire. En réponse, Massaly a lui-même intenté une action en justice contre son accusateur.

Le parquet avait alors chargé la police d’enquêter sur cette affaire complexe, impliquant deux personnalités publiques. La transmission du dossier au procureur de la République marque une étape cruciale dans le processus judiciaire, où les preuves recueillies seront examinées en vue de prendre une décision éclairée sur la suite des événements.

Cette affaire a suscité une grande attention dans les cercles politiques et médiatiques, étant donné les personnalités impliquées et les accusations graves portées contre Massaly. La décision du procureur de la République quant à la suite à donner à cette affaire sera donc attendue avec intérêt par le public sénégalais.

Il est à noter que Massaly, en tant que président de l’Union pour la nouvelle République (UNR) et président du Conseil d’administration de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), est un nouvel allié du président Macky Sall, ce qui ajoute un élément supplémentaire de complexité à cette affaire.

Dans l’attente de la décision du procureur de la République, l’affaire reste sous les feux des projecteurs, mettant en lumière les enjeux de la sécurité publique et de l’application de la loi au Sénégal.

Mémorandum du Collectif des sous-traitants de Dakarnave : Une collaboration pour relever le défi de la performance

Depuis sa renaissance en 1999, Dakarnave a émergé comme un phare de progrès économique et social au Sénégal, grâce à la contribution remarquable de son équipe de cadres sénégalais, sous la direction du groupe Lisnave Internationale. Cette réussite a eu un impact significatif sur la vie économique et sociale de milliers de Sénégalais.

L’entreprise, qui avait initialement une obligation d’emploi de 240 travailleurs selon le contrat de concession, compte aujourd’hui environ 300 employés permanents, dont seulement 3 expatriés. En plus de ces travailleurs permanents, Dakarnave a choisi dès le début des années 2000 de travailler en collaboration avec des sous-traitants sénégalais, regroupés au sein du Collectif des sous-traitants de Dakarnave (COSNAV). Cette collaboration a permis d’améliorer la qualité des services au fil des années, avec des paiements ponctuels et aucun retard de paiement enregistré.

Outre ces avantages, Dakarnave a également fourni des locaux équipés et climatisés aux sous-traitants, ainsi que des formations pour renforcer leurs capacités professionnelles, avec une prise en charge totale par l’entreprise. Ces actions ont contribué à consolider le secteur de la réparation navale au Sénégal et ont permis à Dakarnave de devenir un leader dans ce domaine en Afrique de l’Ouest.

Malgré ces réussites, Dakarnave est confrontée à des défis alors qu’elle atteint son cycle de maturité après près de 25 ans d’existence. Cependant, grâce à une collaboration étroite avec les travailleurs et les sous-traitants, l’entreprise a su maintenir un climat de confiance et de dialogue social, ce qui a favorisé la préservation des acquis sociaux et l’amélioration des avantages pour les employés et les sous-traitants.

Le COSNAV reste vigilant face aux défis à venir et s’engage à préserver l’entreprise contre toute tentative de déstabilisation, tout en œuvrant pour la préservation et le renforcement des acquis sociaux des sous-traitants. Un comité de dialogue social réunissant des représentants de différentes structures est en cours de mise en place pour renforcer la collaboration et la vigilance.

Ensemble, le Collectif des sous-traitants de Dakarnave demeure déterminé à assurer la pérennité de l’entreprise et à défendre les intérêts des travailleurs et des sous-traitants, afin de continuer à contribuer au développement économique et social du Sénégal.

Ont signé :

  • Papa Alé FAYE, Président du COSNAV
  • Mamadou SY, Vice-président du COSNAV
  • Ibrahima R. FAYE, Secrétaire général du COSNAV
  • Magloire BOLARIMON, Secrétaire général adjoint du COSNAV
  • Richard DIOUF, Trésorier général du COSNAV
  • Samba NDIAYE, Trésorier adjoint du COSNAV
  • Ameth SY, Secrétaire à l’organisation du COSNAV
  • Emmanuel SYMENOUH, Adjoint au Secrétaire à l’organisation du COSNAV
  • Daouda DIENG et Matar MBAYE, Commissaires aux comptes du COSNAV
  • Ibrahima KENEME, 1er conseiller du COSNAV
  • Mamadou BAKHOUM, 2ème conseiller du COSNAV

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales déclenche une grève de 96 heures

Dans un mouvement concerté visant à accroître la pression sur le président Macky Sall pour qu’il fixe une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décidé de déclencher une grève de 96 heures.

Le débrayage a débuté ce lundi 26 février à 10 heures et se prolongera jusqu’au vendredi 1er mars à travers tout le pays. Cette action, qui intervient en plein cœur des préparatifs du dialogue convoqué par le président Macky Sall pour débattre de la date de l’élection présidentielle, vise à mettre en avant les revendications des travailleurs des collectivités territoriales tout en exprimant leur solidarité avec le mouvement citoyen en faveur de la démocratie.

En effet, la société civile s’est engagée dans une campagne de désobéissance civile, incluant une « ville morte », pour faire pression sur le gouvernement en vue de l’organisation rapide et transparente de l’élection présidentielle. Cette initiative a été largement soutenue par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, qui a décidé de joindre sa voix aux appels à l’action.

Le dialogue convoqué par le président Macky Sall pour discuter de la date de l’élection présidentielle se tient dans un contexte marqué par le boycott de la quasi-totalité des membres de la société civile ainsi que de 16 des 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle. Ce boycott massif témoigne du mécontentement généralisé quant à la gestion de la crise politique et de la demande urgente d’un processus électoral transparent et équitable.

Dans ce contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales joue un rôle crucial en mettant en lumière les préoccupations des travailleurs et en exigeant des actions concrètes de la part du gouvernement pour résoudre la crise politique actuelle. La grève de 96 heures est un moyen pour les travailleurs des collectivités territoriales de faire entendre leur voix et de participer activement à la lutte pour des élections libres et équitables au Sénégal.

Portrait de Diatou C’bon : Une success story culinaire inspirante

Diatou Ndao incarne la quintessence de la réussite à travers un parcours exceptionnel dans le domaine de la restauration à Yoff, un quartier côtier de Dakar. Devenue une figure emblématique de la gastronomie locale, son histoire fascinante témoigne de sa détermination, de son travail acharné et de sa passion pour la cuisine traditionnelle.

Originaire d’un quartier lebou et issue d’une famille modeste, Diatou a dû surmonter de nombreux obstacles pour atteindre le succès. Privée d’éducation formelle, elle a rapidement compris l’importance de lutter pour s’en sortir. Malgré les regards désapprobateurs de la société et les préoccupations de sa mère, elle a persévéré et a finalement obtenu le soutien de sa famille pour poursuivre ses aspirations.

Diatou a appris les rudiments de la cuisine aux côtés de sa mère, notamment l’art de la grillade, une compétence qu’elle a rapidement perfectionnée. Ses débuts modestes sur la plage de BCEAO, où elle aidait sa mère à préparer et vendre des plats de poissons grillés, ont été le point de départ de son ascension dans le monde de la restauration.

Passionnée de cuisine traditionnelle, Diatou a suivi son instinct et a progressivement amélioré ses compétences culinaires, diversifiant son menu et attirant une clientèle fidèle. Son restaurant, baptisé « Diatou C’bon », est rapidement devenu une destination prisée pour les amateurs de bonne cuisine, attirant même des célébrités locales.

Dotée d’un sens aigu des affaires, Diatou a su transformer son petit commerce en une entreprise florissante. Son restaurant, situé au bord de la mer à Yoff Diamalaye, offre une expérience culinaire unique, avec des plats de poissons grillés et de crevettes savoureux, dans un cadre pittoresque.

Malgré les défis auxquels elle a été confrontée, Diatou est restée résiliente et déterminée, surmontant les obstacles et les attaques de ses concurrents pour réussir. Elle a également fait preuve de générosité en offrant des opportunités d’emploi à des jeunes et en les formant aux métiers de la restauration.

Au-delà de son succès professionnel, Diatou est décrite comme une personne chaleureuse et altruiste, appréciée de ses employés et de sa clientèle pour sa gentillesse et son sens de l’accueil. Son histoire inspirante témoigne du pouvoir de la détermination et de la passion dans la réalisation des rêves.

Aujourd’hui, Diatou Ndao continue de marquer son empreinte dans l’industrie de la restauration à Dakar, avec son restaurant prospère et son engagement envers la communauté. Son parcours remarquable reste une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à atteindre leurs objectifs contre vents et marées.

Affaire Aya Diawarra : Insulte aux policiers sénégalais à l’AIBD

Une polémique éclate suite à une publication sur les réseaux sociaux de Aya Diawarra, journaliste à la Radio Télévision Guinéenne et conseillère chargée de mission du ministère guinéen du Plan et de la Coopération internationale. Dans un message posté sur sa page Facebook, elle avoue avoir insulté les policiers sénégalais à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) en les traitant de « chiens ».

Dans son message, Aya Diawarra relate une interaction avec un policier sénégalais à l’aéroport de Dakar, affirmant lui avoir souri, ce à quoi il aurait répondu en lui demandant ce qui ne va pas. Sa réponse, telle qu’elle l’a partagée sur les réseaux sociaux, a choqué de nombreux internautes. Elle aurait rétorqué en soussou, sa langue maternelle, que c’était parce qu’ils étaient des « chiens ».

Face à l’indignation suscitée par ses propos, Aya Diawarra a défendu sa position en affirmant qu’elle ne regrette pas ses paroles et qu’elle estime avoir le droit de dire ce qu’elle veut à qui elle veut dans sa langue natale, le soussou.

Cette déclaration a provoqué une vague de réactions sur les réseaux sociaux, avec de nombreux internautes condamnant fermement les propos de Aya Diawarra. Certains ont souligné le caractère irrespectueux et offensant de ses paroles envers les forces de l’ordre sénégalaises, tandis que d’autres ont appelé à des mesures disciplinaires à son encontre.

Il reste à voir quelle sera la suite des événements et si des actions seront entreprises contre Aya Diawarra pour ses propos controversés. En attendant, cette affaire continue de susciter des débats et des réactions vives au sein de la communauté en ligne.

Louga : L’Association des Jeunes « Gnégnos » réagit vivement aux propos controversés de Soumboulou Bathily

Dans une déclaration adressée à la presse, l’Association des Jeunes « Gnégnos » de la commune de Louga a exprimé son profond mécontentement suite aux propos jugés « subversifs et injurieux » de l’actrice Soumboulou Bathily à l’égard des Gnégnos, prononcés dans une série télévisée.

Louga: l’Association des jeunes "gnégnos" hausse le ton après les propos « injurieux » de Soumboulou

Les membres de l’association ont fermement condamné ces déclarations, les qualifiant d’« outrageantes » et appelant l’artiste à revenir sur ses paroles. Selon le porte-parole de l’association, Madiodio Thiam, les Gnégnos méritent le respect et la considération de tous, et de tels propos ne peuvent être tolérés.

M. Thiam a souligné que les sujets liés aux castes sont extrêmement sensibles et qu’il est impératif que chacun fasse preuve de prudence et de respect en abordant de telles questions. Il a ajouté que les propos de Soumboulou Bathily ont provoqué un véritable scandale parmi les membres de la communauté Gnégnos, qui se sont sentis profondément offensés par ses déclarations.

Dans cette optique, l’association des jeunes Gnégnos de Louga demande à Soumboulou Bathily de présenter des excuses publiques à l’ensemble de la communauté Gnégnos pour les paroles qu’elle a tenues. Ils espèrent que cela permettra de rétablir le respect et l’harmonie au sein de la communauté, tout en soulignant l’importance de la sensibilisation et du dialogue sur ces questions délicates.

Cette réaction de l’association des jeunes Gnégnos met en lumière l’importance des mots et des représentations dans la société, ainsi que la nécessité pour les personnalités publiques de prendre conscience de l’impact de leurs paroles sur les différentes couches de la population.

Léona Niassène exhorte Macky Sall à fixer la date de l’élection présidentielle

Dans un contexte politique tendu marqué par des appels à la transparence électorale et à la tenue rapide de l’élection présidentielle, Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène à Kaolack, exprime son scepticisme à l’égard du dialogue convoqué par le Président Macky Sall. Pour lui, la meilleure façon d’instaurer un dialogue efficace est de fixer la date de l’élection présidentielle, une décision qu’il estime être saluée par la majorité des Sénégalais et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

Dans une déclaration relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé son manque de confiance envers les dialogues précédents qui n’ont pas abouti à des accords sincères. Il fait notamment référence au faible taux de participation annoncé pour le dialogue actuel, démontrant ainsi un manque de confiance mutuelle entre les acteurs politiques.

L’accent est mis sur l’urgence d’organiser l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de retrouver leur stabilité politique et de reprendre leurs activités. L’appel est donc clair : Cheikh Ahmed Babacar Niass enjoint le président Macky Sall à prendre la décision de fixer la date du scrutin, en réponse aux attentes des candidats et de la population sénégalaise dans son ensemble.

Cette déclaration intervient alors que le Président Macky Sall a annoncé sa volonté de tenir une concertation avec les forces vives de la nation pour discuter de la date de l’élection présidentielle et de la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, prévue pour le 2 avril. Cependant, 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de boycotter ce dialogue, illustrant ainsi les tensions politiques persistantes dans le pays.

Dans cette atmosphère de tensions et d’incertitudes, l’appel de Léona Niassène résonne comme une demande urgente de clarté et de transparence dans le processus électoral sénégalais, mettant ainsi la pression sur les autorités pour prendre des mesures concrètes en vue d’assurer des élections libres et équitables.

Mort de Baïdy Amar : Les premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un tragique incident qui a secoué la communauté ce dimanche 25 février, le corps sans vie de Baïdy Amar a été découvert dans un appartement situé au Plateau. Alors que les circonstances entourant sa mort demeurent troubles, des révélations émergent quant aux premiers éléments de l’enquête, rapportés par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon le journal, la dépouille de Baïdy Amar ne présente aucun signe apparent de violences, laissant initialement perplexes les enquêteurs sur les causes de son décès. Cependant, des éléments troublants ont été relevés sur les lieux du drame : des traces de cocaïne ont été découvertes, laissant suggérer la possibilité d’une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de la drogue sur les lieux a jeté une nouvelle lumière sur les événements entourant la mort de Baïdy Amar. Des amis de la victime, présents lors de cette soirée, ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat du Plateau. Cette mesure intervient alors que les autorités ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur ce tragique incident.

L’annonce de la mort de Baïdy Amar a provoqué une onde de choc au sein de la communauté, suscitant l’émoi et la consternation. Alors que la famille et les proches de la victime pleurent sa perte, l’ensemble de la société attend avec appréhension les conclusions de l’enquête qui permettront, espérons-le, de faire toute la lumière sur ce drame et de rendre justice à Baïdy Amar.

En attendant, les autorités poursuivent leurs investigations afin de démêler les fils de cette tragédie et d’apporter des réponses aux questions brûlantes qui entourent la mort de Baïdy Amar.

Université Gaston Berger de Saint-Louis : Hommage à prospère C. Senghor, inhumé à Cabrousse

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) pleure la perte tragique de l’un de ses étudiants, Prospère C. Senghor, décédé des suites de blessures infligées lors des affrontements du 10 Février dernier entre étudiants et forces de l’ordre. Dans un dernier adieu empreint de tristesse et de recueillement, Prospère a été inhumé dans son village natal de Cabrousse, situé dans le département de Oussouye, région de Ziguinchor.

Accompagné par des membres de l’administration de l’UGB, le corps professoral, ainsi que ses camarades étudiants, Prospère a été conduit à sa dernière demeure. Pour Mor Fall, secrétaire général de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le décès de Prospère représente une perte immense pour l’université. Il a souligné les qualités exemplaires de Prospère en tant qu’étudiant, décrivant sa disparition comme une tragédie pour toute la communauté universitaire.

Le Pr Abdoulaye Dème, directeur de l’UFR des Sciences Appliquées et Technologies où Prospère était inscrit, a témoigné de la brillance académique de ce dernier, louant son dévouement et son sérieux dans ses études. Il a également exprimé la tristesse qui règne au sein de la communauté universitaire depuis les événements tragiques qui ont coûté la vie à deux étudiants.

Souleymane Diallo, secrétaire général de la commission sociale des étudiants de l’UGB, a rappelé que Prospère manifestait pacifiquement pour réclamer justice pour leur camarade Alpha Yoro Tounkara. Ses camarades ont exprimé leur refus catégorique que l’université devienne un lieu de violence et de décès prématurés.

L’inhumation de Prospère C. Senghor à Cabrousse a marqué la fin d’un parcours trop tôt interrompu. Sa mémoire restera vivante au sein de la communauté universitaire de l’UGB, tandis que ses proches et ses camarades se souviendront de lui comme d’un étudiant exemplaire, plein de promesses et de détermination.

Le Collectif interministériel des agents de l’administration Sénégalaise menace de reprendre la grève

Dans un communiqué récent, le collectif a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse de la part du Premier Ministre, malgré ses promesses antérieures. Les membres du collectif rappellent que le Premier Ministre s’était engagé à examiner attentivement leurs préoccupations et à prendre des mesures pour y répondre de manière adéquate.

Parmi les autres points de friction figurent la prise en charge des problèmes de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio, ainsi que la signature des habilitations en souffrance et l’abrogation du décret relatif au statut des décisionnaires.

Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, le collectif a décidé d’intensifier ses actions. Une demande d’audience a été introduite auprès de la présidence de la république dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.

Cependant, le collectif a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à recourir à la grève si le gouvernement ne répondait pas favorablement à leurs revendications. Cette menace souligne l’urgence de la situation et l’importance des enjeux pour les travailleurs de l’administration sénégalaise.

La situation demeure tendue et l’avenir reste incertain alors que les deux parties semblent être dans une impasse. Il est crucial que des efforts de médiation soient entrepris pour éviter une escalade du conflit et parvenir à un compromis équitable qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs tout en garantissant la stabilité et le bon fonctionnement de l’administration.

Tentative d’Émigration Clandestine à Saint-Louis : Les ambitions brisées de 19 candidats, 2 organisateurs arrêtés par la Police

Dans une lutte sans relâche contre l’émigration irrégulière, les autorités de Saint-Louis ont récemment déjoué une tentative d’embarquement clandestin, mettant fin aux espoirs de 19 individus désireux de rejoindre l’Europe par la mer. Cette opération, menée par le commissariat central sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, témoigne de l’engagement résolu des autorités locales à contrer ce fléau qui a trop souvent conduit à des tragédies humaines.

Les événements se sont déroulés dans la nuit récente, lorsque les forces de l’ordre ont été alertées d’une activité suspecte dans le quartier Missira de Saint-Louis. Sur place, elles ont découvert un groupe de 19 individus, originaires de la région de Tambacounda, qui étaient sur le point de s’embarquer sur des pirogues en direction de l’Espagne. Leur rêve d’une vie meilleure outre-mer a été brisé net par l’intervention efficace des autorités.

Ces candidats à l’émigration clandestine avaient déjà versé une somme considérable de 400 000 F CFA à deux convoyeurs, identifiés comme C. Niang et M. Niang, qui avaient organisé leur voyage depuis Tambacounda jusqu’à Saint-Louis. Ces derniers ont été arrêtés sur place et sont actuellement détenus pour répondre de leurs actes présumés.

L’arrestation de ces deux organisateurs et l’interpellation des candidats ont été rendues possibles grâce à l’exploitation efficace de renseignements par les autorités de sécurité. Cette opération démontre l’importance cruciale de la coordination entre les forces de l’ordre et les services de renseignement dans la prévention de l’émigration clandestine et la protection des vies humaines.

En mettant un terme à cette tentative d’émigration clandestine, les autorités locales envoient un message clair : aucun effort ne sera ménagé pour empêcher les risques encourus par ceux qui cherchent à traverser les frontières de manière irrégulière. De plus, cette action dissuasive vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité et les aspirations des individus en quête d’un avenir meilleur à l’étranger.

Au-delà de cette opération ponctuelle, il est impératif pour les autorités de poursuivre leurs efforts en matière de prévention et de sensibilisation, tout en renforçant la coopération régionale et internationale pour lutter contre le phénomène de l’émigration irrégulière. Seule une approche intégrée et coordonnée permettra de répondre efficacement à ce défi complexe et de protéger les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Baidy Amar, fils d’Ameth Amar, retrouvé mort dans des circonstances suspectes

Une tragédie secoue la communauté sénégalaise avec la disparition de Baidy Amar, fils de l’homme d’affaires éminent Ameth Amar, ce dimanche 25 février 2024. Les détails entourant sa mort sont troublants et ont suscité une vive inquiétude dans tout le pays.

Selon les informations recueillies par Seneweb, Baidy Amar a été découvert sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les circonstances entourant son décès soulèvent des questions et des suspicions, alimentant l’angoisse et l’incertitude dans l’opinion publique.

Baidy Amar était une figure bien connue de la jet-set sénégalaise, sa présence et ses activités étant souvent médiatisées dans les cercles sociaux du pays. Son départ prématuré laisse un vide profond dans la communauté, laissant derrière lui une aura de chagrin et de mystère.

Face à cette tragédie, les autorités compétentes ont réagi rapidement. Une enquête a été ouverte conjointement par la Sûreté urbaine et le Commissariat du Plateau afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès troublant. Des investigations approfondies sont en cours pour déterminer les causes et les responsabilités éventuelles dans cette affaire.

La disparition de Baidy Amar laisse un sentiment de consternation et d’incompréhension dans tout le pays. Ses proches, sa famille et ses amis sont plongés dans le deuil et cherchent des réponses à cette tragédie inattendue.

Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles. En ces moments difficiles, notre pensée va à la famille Amar et à tous ceux qui sont touchés par cette perte irréparable.

Les feux de brousse menacent la zone pastorale de Matam : une situation préoccupante nécessitant une action concertée

Depuis l’année 2020 jusqu’à ce début d’année 2024, la zone pastorale de Matam a été gravement touchée par les ravages des feux de brousse. Selon les données recueillies, une superficie alarmante de 13 641 hectares de tapis herbacé a été dévastée par ces incendies, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la région.

Les responsables de l’Inspection régionale des Eaux et Forêts de Matam insistent sur la nécessité d’une action concertée pour contrer ce fléau. Selon eux, une synergie entre les services des Eaux et Forêts, les collectivités territoriales et les populations locales est fondamentale pour prévenir efficacement les feux de brousse. Ils soulignent que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre ces incendies dévastateurs.

Dans un contexte où le changement climatique amplifie les risques d’incendies, il devient impératif pour toutes les parties prenantes de s’engager activement dans la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes fragiles de la zone pastorale de Matam. La lutte contre les feux de brousse nécessite une mobilisation collective et une action résolue pour préserver les richesses naturelles de cette région.

Affaire de paternité à Tamba : Le chauffeur face à des accusations de paternité contestées

Le tribunal de Tamba se trouve actuellement au cœur d’une affaire complexe impliquant M. C., un chauffeur de 24 ans, accusé de paternité par les parents de A. D., une jeune fille âgée de 15 ans et mariée. La résolution de cette affaire délicate est attendue avec impatience, avec la date du 28 février prochain fixée pour le verdict final.

Les ennuis judiciaires de M. C. découlent d’une plainte déposée par les parents d’A. D., qui exigent que le prévenu reconnaisse la paternité de la grossesse de la jeune fille. Selon les premiers éléments de l’enquête rapportés par L’Observateur, la mineure aurait eu l’habitude de fuguer et aurait trouvé refuge à Kédougou, où elle travaillait comme domestique.

À son retour, des changements morphologiques chez A. D. ont alerté ses proches, qui l’ont conduite au poste de santé local, révélant ainsi son état de grossesse. Lors des interrogatoires, A. D. a désigné M. C. comme étant le père de l’enfant à naître.

Cependant, lors de son audience, le chauffeur a catégoriquement nié les accusations portées contre lui, affirmant n’avoir jamais eu de relation sexuelle avec la jeune fille. Il a également déclaré que malgré son mariage, A. D. avait l’habitude de sortir et rentrer chez elle à sa guise, et que son père la punissait fréquemment pour ses fugues.

En réponse, la partie adverse maintient fermement les accusations contre M. C., affirmant qu’ils partageaient le même quartier et que le chauffeur l’emmenait souvent dans sa chambre à des heures tardives. Le Procureur, quant à lui, a requis une peine d’un mois de prison ferme contre le prévenu.

Cette affaire soulève des questions complexes de consentement, de responsabilité et de protection des mineurs, et le verdict du tribunal de Tamba sera attendu avec une grande attention, non seulement pour les parties impliquées, mais aussi pour la société dans son ensemble.

Scandale financier à Joal : Arrestation du chef d’agence de Wave

Un scandale financier secoue la ville de Joal, où le chef d’agence de Wave, M. B. Seck, a été arrêté dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le suspect aurait puisé dans les caisses de l’entreprise, laissant un trou financier de l’ordre de 50 millions de francs CFA.

L’affaire a été révélée à la suite d’un contrôle de routine effectué par la responsable de la liquidation de Wave Sénégal, Anne Marie Fall. Cette dernière a rapidement alerté sa hiérarchie, notamment Souleymane Diagne, responsable du recrutement de la société, après avoir découvert les irrégularités.

Lors de son interrogatoire, M. Seck a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir reversé les fonds à la société Sagam, en charge de la collecte du transport des fonds pour l’agence Wave. Cependant, il n’a fourni aucun document administratif pour étayer ses dires, ce qui a éveillé les soupçons des responsables.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Bocar Samba Dièye contre Attijari Bank : La victoire de l’homme d’affaires

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le long contentieux opposant l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye à Attijari Bank. Selon les révélations de Libération, le célèbre importateur de riz remporte une nouvelle victoire dans cette bataille judiciaire de longue haleine.

Dans une décision rendue le 14 février dernier par la troisième Chambre civile du Tribunal de Dakar, Attijari Bank a été déboutée de l’ensemble de ses demandes, jugées « mal fondées » par la juridiction compétente.

Cette nouvelle tentative de la banque pour obtenir réparation a été infructueuse, puisque le Tribunal a jugé les demandes d’Attijari Bank non fondées, confirmant ainsi la légitimité de la défense de Bocar Samba Dièye.

En outre, Attijari Bank a été condamnée aux dépens, marquant ainsi une nouvelle défaite pour l’institution bancaire dans cette affaire.

Cette décision vient renforcer la position de Bocar Samba Dièye dans ce contentieux qui dure depuis plusieurs années, lui permettant de préserver ses biens et de repousser les prétentions de la banque.

Liaison Maritime Dakar-Ziguinchor : Un souffle d’espoir pour l’économie locale

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour la liaison maritime entre Dakar et Ziguinchor, une liaison cruciale pour l’économie de la région. Le Consortium sénégalais d’activités maritimes (Cosama) a annoncé, relayé par Le Soleil, que le Port autonome de Dakar (PAD) a mobilisé des équipes d’experts pour mener des travaux de sondages bathymétriques sur le chenal de balisage de l’embouchure. L’objectif est clair : préparer la reprise des rotations dans les meilleures conditions possibles.

Les travaux en cours devraient être achevés d’ici la fin du mois de mars 2024, ouvrant ainsi la voie à une réouverture effective de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. La date précise de cette reprise sera communiquée ultérieurement, selon Le Soleil.

Cette annonce arrive après une interruption de près de neuf mois des rotations, survenue suite aux violentes manifestations survenues en juin 2023, lors du procès entre l’édile de Ziguinchor, Ousmane Sonko, et l’ex-masseuse Adji Sarr, dans l’affaire Sweet Beauty. Le navire « Aline Sitoé Diatta » est resté à quai pendant cette période, engendrant des répercussions néfastes sur l’économie locale.

Jean-Bertrand Badiane, Secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, souligne que malgré une augmentation significative du volume des exportations d’anacardes, le transport par voie terrestre a occasionné un manque à gagner d’environ un milliard de francs CFA pour l’économie locale, comparé au transport maritime.

Xavier Diatta, Directeur général de Casa industrie SA, a même lancé une pétition exhortant à la réouverture de cette ligne vitale, afin de permettre aux habitants de la région de vivre dignement. Il insiste sur les coûts supplémentaires considérables engendrés par le transport terrestre, affirmant avoir dépensé plus d’un million de francs CFA en une journée pour transporter ses marchandises à Dakar.

La perspective de la reprise des rotations maritimes est donc accueillie avec soulagement et espoir par les acteurs économiques de Ziguinchor, offrant ainsi une opportunité de relance économique et de vitalité pour la région.

UCAD : Le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son désaccord face à l’interdiction de la marche pacifique qu’elle avait prévue d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de l’établissement.

Dans un communiqué rendu public le même jour, le Collectif des amicales de l’UCAD a annoncé le report de la marche pacifique, initialement prévue à 15 heures, en raison de l’interdiction émise par les autorités préfectorales. Cette décision aurait été motivée par le risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, selon les problèmes de mobilité rencontrés dans l’itinéraire prévu.

Le communiqué dénonce vivement cette interdiction comme un abus de pouvoir, soulignant que le droit de manifester est garanti par la constitution sénégalaise. Le Collectif en appelle à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine.

Parallèlement, le Collectif lance un appel solennel au conseil académique pour qu’il prenne ses responsabilités et décide la réouverture immédiate de l’université.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis juin 2023 en raison des violentes manifestations survenues à la suite de la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko. Malgré cette fermeture, la Faculté des lettres et sciences humaines a récemment annoncé la reprise des cours de remédiation en présentiel pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, dans des sites alternatifs à partir du 3 au 31 janvier.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes autour de la réouverture de l’UCAD et les difficultés rencontrées par les étudiants pour poursuivre leurs études dans des conditions normales.

Braquage sur l’axe routier à Kédougou : Plus de 200 000 francs CFA emportés

Un incident de braquage s’est produit vendredi sur l’axe routier Kanouméry-Mako, dans la commune de Tomboronkoto, située dans le sud-est du Sénégal, où des individus armés ont attaqué un véhicule de marque L200, emportant avec eux une somme d’argent s’élevant à 263 000 francs CFA, selon des sources sécuritaires.

Selon les informations fournies par ces sources, cinq individus armés, munis de fusils et de machettes, ont fait irruption sur la piste Mako-Kanouméry en se dirigeant vers Tenkoto. Les assaillants ont stoppé un véhicule particulier de type L200 ainsi que des motos, dépouillant tous les passagers de leurs biens.

En outre, les malfaiteurs ont tiré des coups de feu en l’air avant de prendre la fuite.

Les agents de la brigade territoriale de Mako se sont rapidement rendus sur les lieux pour procéder aux constatations nécessaires. Une enquête a été ouverte par la brigade de la gendarmerie de Kédougou afin de faire la lumière sur cet incident et d’appréhender les auteurs de ce braquage.

Cet événement souligne une fois de plus les défis persistants en matière de sécurité sur les axes routiers du pays, mettant en évidence la nécessité d’une vigilance accrue et de mesures renforcées pour assurer la sécurité des citoyens et des biens dans ces régions.

Senelec demande des poursuites judiciaires suite à l’agression de ses agents à Keur Gorgui

Le directeur général de la Senelec, Papa Mademba Bitèye, a affirmé lors d’une assemblée générale du Syndicat des travailleurs de l’électricité (Sutelec) que la société n’épargnera aucun effort pour protéger ses agents et assurer leur sécurité. Il a également dénoncé les agressions répétées dont sont victimes les travailleurs de la Senelec, y compris le secrétaire général du Sutelec, Mouhamed Habib Haïdara.

M. Haïdara a insisté sur l’application stricte de la loi à l’encontre de l’agresseur présumé des agents de la Senelec et a demandé à la direction générale de prendre les mesures nécessaires pour que justice soit rendue. L’incident aurait impliqué des menaces de mort proférées à l’encontre d’un agent, ainsi que des actes de violence contre un chef d’agence de la société.

En réaffirmant son engagement envers la sécurité de ses employés et la protection de ses biens, la Senelec a clairement indiqué qu’elle ne tolérera aucune forme d’agression ou de menace à l’encontre de son personnel.

Hommage à Lomé : Les contributeurs de la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » salués pour leur générosité

Des entrepreneurs et des représentants gouvernementaux de plusieurs pays africains se sont réunis à Lomé pour honorer les entreprises ayant apporté une contribution significative à la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Cette initiative, visant à lutter contre le paludisme, a réuni des fonds considérables pour soutenir les efforts de prévention et de traitement de cette maladie dévastatrice.

Neuf entreprises ont été spécialement reconnues pour leurs contributions, qui se chiffrent à environ 6 millions de dollars US, soit près de 3,6 milliards de francs CFA, entre 2021 et 2024. Parmi les contributeurs distingués figurent le député béninois Aké Natondé, le président de « Malaria Free Uganda » Kenneth Mugisha, ainsi que le directeur d' »Anglogold Ashanti Malaria » au Ghana, Samuel Asiedu Agyei.

Malgré les efforts mondiaux pour réduire l’incidence du paludisme, cette maladie reste un problème majeur en Afrique subsaharienne, où 94% des cas sont recensés. Le paludisme représente également un fardeau économique important, pouvant réduire le PIB de certains pays africains jusqu’à 1,3%. Par conséquent, la participation du secteur privé est cruciale pour soutenir les objectifs nationaux de lutte contre le paludisme et mobiliser des ressources supplémentaires.

Initiée en 2020 par le groupe Ecobank et le Partenariat Roll Back Malaria (RBM), la campagne « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » a permis de mobiliser 6 millions de dollars en contributions financières et en nature. Plus de soixante entreprises africaines se sont engagées dans cette initiative, apportant leur expertise pour renforcer la priorisation du paludisme et sensibiliser les décideurs politiques.

La cérémonie organisée à Lomé marque la clôture de la phase pilote de l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Les leçons tirées de cette phase permettront de documenter l’impact social de l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme. Lancée en 2014 au Sénégal, cette initiative continue de mobiliser des ressources et de sensibiliser la population à l’importance de combattre cette maladie mortelle.

Vol de bétail à Sédhiou : Trois boeufs volés en Guinée-Bissau gardés à la gendarmerie

Trois boeufs, présumés volés en Guinée-Bissau, ont été découverts dans la localité de Dianah Malary, située dans le département de Sédhiou, sans documents attestant de leur provenance. Selon les informations recueillies, ces animaux ont été retrouvés sans que les propriétaires bissau-guinéens ne se soient encore manifestés pour les réclamer.

L’enquête menée par les autorités compétentes a confirmé que ces boeufs ont été volés, mais jusqu’à présent, aucun propriétaire n’a été identifié. Dans l’attente de nouvelles directives du Procureur, les gendarmes ont été contraints de les garder à la brigade de gendarmerie locale.

Cette situation laisse les autorités dans l’impasse, car elles ne peuvent ni vendre, ni abattre ces animaux sans propriétaires déclarés. De même, les laisser partir sans certitude sur leur origine illégale est également impossible, dans le respect des procédures légales.

Le sort de ces boeufs reste donc en suspens, en attendant que les propriétaires légitimes se manifestent ou que des décisions légales soient prises pour déterminer leur sort. En attendant, cette affaire souligne les défis posés par le vol de bétail transfrontalier et la nécessité d’une coopération renforcée entre les autorités des pays voisins pour lutter contre ce fléau.

Viol suivi de grossesse : Une élève confronte son enseignant devant le juge

Le Tribunal de grande instance de Tambacounda se prépare à rendre son verdict le 28 février prochain dans le procès d’O. Sow, enseignant âgé de 41 ans au moment des faits, accusé de viol suivi de grossesse sur son élève T. D., aujourd’hui âgée de 18 ans. Le prévenu risque une peine de 10 ans de prison.

Le mis en cause, qui a été incarcéré en 2018 avant de bénéficier d’une liberté provisoire après 5 ans de détention, a comparu devant le juge hier. Lors de l’audience, la plaignante a confronté son ancien enseignant en présentant une photo de son bébé, un garçon, aux juges et au procureur. Elle a également fourni une description détaillée de la chambre de l’enseignant.

Toutefois, O. Sow maintient son innocence et affirme que son élève n’a jamais franchi le seuil de sa chambre, où il lui donnait des cours particuliers. Il a donc demandé aux juges la réalisation de tests ADN, dont les résultats sont toujours en attente.

Les faits remontent au 5 juillet 2028, lorsque M. Diop, le père de la plaignante et carreleur de profession, a été alerté par son épouse de l’absence de règles chez leur fille T. D., élève en CM2, depuis plus d’un mois. Le père a immédiatement emmené sa fille à l’hôpital, où une échographie a révélé sa grossesse, choquant profondément sa mère.

Ce procès a suscité une forte émotion dans la région, mettant en lumière la nécessité de protéger les mineurs contre les abus et soulignant l’importance d’une justice équitable dans de tels cas de violence sexuelle.

Fin de la grève de la faim à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ziguinchor

Après plusieurs jours de grève de la faim entamée le 19 février 2024, les détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor ont décidé de mettre fin à leur mouvement. Cette décision intervient suite à l’intervention et à la médiation du directeur de la MAC, qui a réussi à ramener les détenus à une attitude plus constructive.

Cette médiation a été particulièrement cruciale alors que trois détenus ayant participé à la grève de la faim ont dû être évacués vers l’hôpital pour recevoir des soins appropriés.

L’intervention du directeur de la MAC a été largement saluée par les membres de la société civile, qui ont également exprimé leur satisfaction quant à la résolution pacifique de la crise.

Cependant, malgré la fin de la grève de la faim, les acteurs de la société civile maintiennent leur demande de libération des détenus politiques à Ziguinchor afin de soulager la surpopulation carcérale. Ils insistent également sur la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers judiciaires pour éviter les détentions prolongées. En effet, la lenteur dans le traitement des dossiers et les longues détentions préventives ont été identifiées comme les principales causes de la grève de la faim.

Cette résolution pacifique de la crise à la MAC de Ziguinchor souligne l’importance du dialogue et de la médiation dans la résolution des conflits carcéraux, tout en mettant en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés le système pénitentiaire et le système judiciaire au Sénégal.

La Brigade de Recherches de Saly intercepte une trentaine de migrants, dont 9 femmes et 5 enfants

La lutte contre l’immigration clandestine vers l’Europe se poursuit, et une nouvelle opération menée par la brigade de recherches (BR) de Saly vient de déjouer une tentative de traversée illégale. Grâce à l’action du major Insa Seck et de ses hommes, une trentaine de candidats à l’émigration ont été interceptés alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne dans l’espoir d’une vie meilleure.

L’opération a permis l’interpellation de trente personnes, parmi lesquelles figurent neuf femmes et cinq enfants, selon des sources de Seneweb. Tous les individus appréhendés ont été conduits dans les locaux de la BR pour être interrogés et prendre les mesures nécessaires.

Cette action fait suite aux efforts continus des autorités pour lutter contre l’immigration clandestine dans la région. Sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, les gendarmes de la légion de Thiès ont renforcé le dispositif de surveillance le long de la Petite Côte afin de prévenir toute tentative de départ clandestin.

Cette interception démontre l’engagement des forces de sécurité sénégalaises à contrer les réseaux de trafic humain et à protéger les candidats à l’émigration des dangers potentiels liés à ces traversées clandestines.

Tragédie à Fass : Un ouvrier périssait dans l’effondrement d’une laverie de station-service

Une onde de choc a frappé le quartier de Fass à Dakar mercredi dernier, alors qu’une laverie automobile d’une station-service s’est effondrée, entraînant la mort tragique d’un ouvrier. Selon les rapports de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), cette catastrophe a secoué la communauté locale et a conduit à une intervention rapide des services de secours.

Le drame a eu lieu en plein jour, vers 13 heures, alors que des ouvriers s’activaient à démolir la dalle de la laverie située en face de l’Hôpital Abass Ndao. La victime, un homme dont le sexe a été identifié comme masculin, a été tragiquement ensevelie sous les décombres, malgré les efforts des sapeurs-pompiers pour la secourir.

Les témoins de l’incident ont décrit un effondrement soudain et dévastateur, prenant les travailleurs par surprise et laissant peu de temps pour réagir. L’ouvrier décédé, faisant partie de l’équipe de démolition, a été pris au piège sous les débris, marquant ainsi une perte tragique pour la communauté et ses proches.

Cette terrible tragédie souligne l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction et de démolition. Elle met également en évidence la nécessité de respecter rigoureusement les normes de sécurité pour prévenir de telles catastrophes et protéger la vie des travailleurs.

À la suite de cet événement déchirant, les autorités devront mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de l’effondrement et prendre des mesures préventives adéquates pour éviter de futurs accidents similaires. En attendant, la communauté de Fass pleure la perte d’un de ses membres et se mobilise pour soutenir les familles affectées par cette tragédie inattendue.

Affaire de Mbacké : Arrestation d’un tailleur pour insultes envers des personnalités publiques

L’incident, qui a jeté une lumière crue sur les tensions politiques et sociales dans la région, a été déclenché par des messages audio envoyés par le tailleur à la députée via l’application de messagerie WhatsApp. Dans ces messages, l’individu aurait proféré des insultes virulentes à l’encontre du Président Macky Sall et du général de corps d’armée Moussa Fall, chef de la gendarmerie nationale.

Les autorités ont réagi rapidement à cette affaire, mobilisant les gendarmes de la Brigade de recherches de Touba pour procéder à l’arrestation de Kh. Sow. Celui-ci a ensuite été transféré à Dakar, où il est actuellement détenu à la Brigade de recherches de la capitale.

Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et les limites à ne pas franchir, même sur les réseaux sociaux. Les insultes proférées à l’encontre de personnalités publiques telles que le Président de la République et le chef de la gendarmerie nationale ont été jugées inacceptables par les autorités, entraînant des conséquences juridiques pour l’auteur présumé.

À l’heure actuelle, l’enquête suit son cours et la justice devra déterminer les suites à donner à cette affaire. Elle souligne également l’importance de promouvoir le respect et le dialogue dans le discours public, ainsi que la nécessité pour les citoyens de s’exprimer de manière responsable et civique, même dans le contexte des médias sociaux.

Drame dans une auberge à Ngor : Mort soudaine d’un homme devant sa compagne

Une tragédie a frappé une auberge à Ngor, mardi dernier, avec le décès soudain d’un homme nommé O. Sonko. Selon les rapports de L’Observateur, la victime se trouvait dans une chambre en compagnie de sa petite amie, une certaine S. Gassama, lorsque l’incident s’est produit.

Soudainement, l’homme est tombé du lit, plongeant dans une crise qui a rapidement pris une tournure tragique. Paniquée, la jeune femme a immédiatement alerté Ch. Ndoye, le gérant de l’auberge. À leur arrivée, O. Sonko était allongé au sol, inconscient et inerte, selon les témoignages recueillis par le journal.

Les autorités locales ont été contactées et des éléments de la brigade de proximité de Ngor se sont rendus sur les lieux pour enquêter sur cet événement tragique. Un médecin de SOS Médecin a constaté le décès de O. Sonko. Aucune trace de violence n’a été relevée sur le corps de la victime, indiquant que sa mort aurait pu être due à une crise cardiaque, selon les déclarations de S. Gassama.

L’Observateur rapporte que le gérant de l’auberge a été convoqué dans le cadre de l’enquête en cours. La dépouille de la victime a été transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des examens supplémentaires et des autopsies afin de déterminer les causes exactes de son décès.

Ce tragique événement soulève des questions sur les circonstances entourant la mort soudaine de O. Sonko et suscite une profonde tristesse pour ses proches et sa famille. Les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cet incident et offrir des réponses à ceux qui sont touchés par cette perte inattendue.

Tension lors de l’audition de Ngagne Demba Touré : Solidarité des greffiers et report de l’audience

Une scène inhabituelle s’est déroulée hier au bureau du juge du deuxième cabinet lors de l’audition de Me Ngagne Demba Touré, greffier en fuite depuis septembre 2023 et membre actif du parti politique Pastef. Arrêté par la Division des Investigations Criminelles (DIC) conformément à un mandat d’arrêt délivré à son encontre, Me Touré était censé être inculpé et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ainsi que pour offense au chef de l’État.

Cependant, l’audition a été retardée en raison d’une mobilisation remarquable des collègues greffiers de Me Touré. Réunis devant le bureau du juge, ils ont formé un front uni pour exiger sa libération immédiate. Cette démonstration de solidarité, soutenue par les syndicats Sytjust, UNTJ et AGS, a souligné l’unité et la détermination de la profession face à l’arrestation d’un des leurs.

De plus, le greffier désigné pour assister à l’audition de Me Touré a refusé de participer à la procédure. Ce geste a contraint le juge à reporter l’audience, espérant que le greffier reconsidérerait sa position ou qu’un remplaçant serait désigné pour siéger.

Grève de la faim à la MAC de Ziguinchor : La société civile réclame des mesures urgentes

Parmi les détenus en grève de la faim, on trouve des individus qualifiés de « détenus politiques ». Madia Diop Sané s’interroge sur le traitement différencié entre les détenus politiques à Dakar bénéficiant d’une libération massive et ceux dans les régions, dont les dossiers semblent ignorés. Il appelle à une équité de traitement pour tous les détenus politiques, où qu’ils se trouvent.

Cette grève de la faim à la MAC de Ziguinchor met en lumière les inquiétudes croissantes concernant les conditions carcérales et le respect des droits des détenus au Sénégal. La société civile exhorte les autorités à agir rapidement pour répondre aux préoccupations légitimes des détenus et garantir une justice équitable pour tous.

Abdourahmane Baldé : Une figure emblématique pour le développement de Kolda

Au cœur de la région de Kolda, une figure émerge comme le catalyseur d’un véritable changement politique et social. Abdourahmane Baldé, président du Mouvement Kolda Debout (MKD), incarne cet espoir renouvelé et cette énergie positive qui transforment peu à peu la vie des habitants de cette région.

Depuis maintenant sept ans, Abdourahmane Baldé, affectueusement surnommé « Doura », s’est engagé de manière inébranlable à servir le Sénégal, en particulier le Fouladou, en plaçant la santé, l’éducation, la formation et l’emploi des jeunes au cœur de ses priorités.

Dans le domaine de la santé, ses actions sont multiples et palpables. Depuis cinq ans, il organise des consultations médicales gratuites et a inscrit 5000 personnes, dont 2000 élèves, 1000 talibés et 2000 adultes, à la Couverture Maladie Universelle (CMU), un investissement de 10 millions de francs. De plus, il a fait don de médicaments et d’équipements à diverses structures sanitaires, et a pris en charge des malades à travers différentes spécialités médicales. Le dernier acte remarquable de Abdourahmane Baldé est la construction du poste de santé de Talto Diéga et la réhabilitation de plusieurs autres postes de santé, offrant ainsi des infrastructures modernes et bien équipées à la population.

Dans le domaine de la formation et de l’emploi des jeunes, Abdourahmane Baldé ne ménage pas ses efforts. Depuis 2016, il a mis en place des mécanismes de formation en conduite automobile et dans d’autres secteurs porteurs d’avenir. De plus, il a facilité l’accès à des études à l’étranger pour de nombreux jeunes et a offert des opportunités d’emploi à travers le recrutement dans son propre cabinet et la promotion de jeunes cadres à des postes de responsabilité.

L’APR secouée par une scission au sein du mouvement des femmes : WhatsApp au cœur de l’explosion

Le paysage politique sénégalais est secoué par une fracture au sein du mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR). Ce schisme est le résultat de discussions houleuses sur WhatsApp qui ont finalement mené à une scission marquée par la création d’un nouveau mouvement dissident.

Désormais, l’APR compte non pas un, mais deux mouvements des femmes distincts. D’un côté, l’entité officielle, dirigée par la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Dieng Diop. De l’autre, un groupe dissident mené par Thérèse Faye, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Néné Fatoumata Tall, administratrice du FONGIP, et Aïssatou Ndiaye, maire de Ndiaffate, entre autres.

Selon les informations rapportées par Les Échos, ce nouveau groupe dissident, nommé MNDF (probablement pour Mouvement national des femmes)/Bis, a adopté comme cri de guerre « Macky dans nos veines ». Les membres de ce mouvement ont décidé de quitter le groupe WhatsApp du mouvement officiel des femmes de l’APR pour créer le leur, avec comme image de profil celle du chef de l’État surplombant leurs photos individuelles.

Cette initiative semble marquer l’implosion du mouvement des femmes au sein de l’APR. À la racine du problème, les tensions entre les partisans de Macky Sall et ceux d’Amadou Bâ, exacerbées par l’annonce du report de l’élection présidentielle. Les premières, indignées par la position critique de Zahra Iyane Thiam à l’égard de ce report, ont exprimé leur mécontentement dans le groupe WhatsApp. Les secondes ont riposté avec la même véhémence, déclenchant ainsi des altercations virulentes, y compris à travers des échanges audio, entre les deux camps.

Dans cette tourmente, Ndèye Saly Dieng Diop, administratrice du groupe et affiliée à Amadou Bâ, a tenté de calmer le jeu en rappelant à l’ordre les membres sans prendre parti. Cependant, cette neutralité n’a pas été bien accueillie par les partisans de Macky Sall, qui ont décidé de quitter le groupe officiel pour former leur propre mouvement, marquant ainsi leur désaccord et leur désir de prendre leurs distances.

Les nominations en Conseil des ministres de ce mercredi 21 février 2024…

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 21 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Monsieur Oumar Tidiane Télémaque SOW, Titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, précédemment Chef du Bureau de la Formation professionnelle en Elevage, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Dr Abdoulaye DIAWARA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

• Monsieur Mamadou DIAGNE, Docteur vétérinaire, précédemment Chef de service régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar, est nommé Directeur de l’Elevage au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, en remplacement du Docteur Dame SOW, appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Moussa DIENG, Expert Financier, précédemment Secrétaire permanent du Cadre national de concertation de la Microfinance, est nommé Directeur de la Microfinance et de l’inclusion financière au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire en remplacement de Monsieur Amadou Aliou SARR appelé à d’autres fonctions ;

• Monsieur Khadim SYLLA, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Projets, est nommé Directeur du Développement communautaire à la Direction générale du Développement communautaire et de la Promotion de l’Equité au Ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale, poste vacant ;

• Monsieur Ousmane GUEYE, Économiste de la santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, est nommé Directeur de l’Hôpital général Idrissa POUYE de Grand Yoff, poste vacant ;

• Madame Fatou DIOP, Administrateur des services de santé, précédemment Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, est nommée Directeur du Centre hospitalier national de Pikine, en remplacement du Docteur Ousmane GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;

• Madame Aïda Babylas NDIAYE, Gestionnaire des programmes de santé, précédemment Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, est nommée Directeur de l’Etablissement public de Santé Thierno Mouhamadou Mansour BARRO de Mbour, en remplacement du Docteur Fatou DIOP, appelée à d’autres fonctions ;

• Monsieur Mamadou SYLLA, Cadre de gestion, précédemment Chef du Bureau Suivi à la Direction générale des Etablissements de Santé, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Tambacounda, en remplacement du Docteur Thérèse Aida Babylasse NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.

Cabrousse en deuil : La communauté pleure la perte de l’étudiant Prosper Clédor Senghor

Une vague de tristesse et de douleur a submergé la localité de Cabrousse, dans le sud du Sénégal, suite au décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. La communauté, composée de parents, amis, voisins et de nombreux anonymes, s’est rassemblée pour exprimer sa solidarité envers la famille Diatta, durement éprouvée par cette tragédie.

Prosper Clédor Senghor est décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre forces de l’ordre et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février. Sa disparition bouleversante survient peu de temps après celle d’Alpha Yéro Tounkara, un autre étudiant de l’UGB, victime des mêmes circonstances tragiques. selon l’APS

Dans le village de Cabrousse, où Prosper Clédor Senghor a grandi, l’annonce de sa mort a plongé la communauté dans une profonde tristesse. Les témoignages poignants des proches du défunt témoignent de l’impact dévastateur de cette perte. Angélique Diatta, sa mère adoptive, est restée inconsolable, décrivant Prosper Clédor Senghor comme un fils aimé et un espoir pour l’avenir.

La question lancinante « Pourquoi notre fils a-t-il été tué ? » résonne dans les mots de Babacar Diatta, le frère du défunt, exprimant l’indignation et la douleur de toute la famille. Le représentant du chef de village a également souligné la nature discrète et pacifique de Prosper Clédor Senghor, déplorant la perte d’un jeune plein de potentiel pour la communauté.

Cette tragédie bouleversante met en lumière les dangers inhérents aux tensions politiques et sociales et souligne le besoin urgent de dialogue et de paix dans la société sénégalaise. La communauté de Cabrousse pleure aujourd’hui la perte d’un fils, d’un ami et d’un espoir pour l’avenir, rappelant à tous l’importance de la vie et de la solidarité dans ces moments difficiles.

Dakar : Un homme décède lors de l’effondrement d’une laverie

Un incident tragique a secoué le quartier de Fass à Dakar, mercredi dernier, lorsque la dalle d’une laverie automatique s’est effondrée, entraînant la mort d’un homme. L’effondrement s’est produit aux alentours de 13 heures alors que des ouvriers travaillaient à la démolition de la structure. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour secourir la victime, mais malheureusement, ils n’ont pu que récupérer son corps des décombres.

Cet incident a suscité une vive émotion parmi les habitants du quartier, mettant en lumière les risques associés aux travaux de construction et de démolition. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’effondrement et prendre les mesures nécessaires pour éviter de futurs accidents similaires.

L’événement tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction. Il souligne la nécessité pour les entreprises et les autorités de respecter strictement les normes de sécurité afin de protéger la vie des travailleurs et des habitants. En cette période de deuil, la communauté locale appelle à des mesures immédiates pour renforcer la sécurité sur les chantiers et éviter de nouvelles tragédies.

Sedhiou : Les FDS neutralisent un gang de voleurs de bétail, les éleveurs rassurés

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les éleveurs de bétail de la région de Sedhiou, alors que les forces de défense et de sécurité (FDS) ont annoncé la neutralisation d’un gang de voleurs qui semait la terreur dans la localité. Ce groupe criminel, composé de deux individus originaires de la commune de Koussy, située à 22 kilomètres au nord de Sedhiou-commune, était recherché depuis deux longues années.

L’opération des FDS a abouti à l’arrestation des suspects en possession de plusieurs bêtes non encore abattues, offrant ainsi un soulagement bienvenu aux éleveurs de la région, qui pouvaient enfin espérer retrouver leurs biens volés.

Cependant, malgré cette victoire pour la sécurité locale, un nouveau défi se présente : les victimes hésitent à venir déposer plainte de peur de représailles de la part des voleurs, qui pourraient être libérés et chercher à se venger de leurs dénonciateurs.

Dans ce contexte délicat, les autorités encouragent les victimes à surmonter leurs craintes et à faire leur devoir en déposant formellement plainte, afin de renforcer les charges pesant contre les présumés voleurs. Cette démarche est cruciale pour garantir que la justice soit pleinement rendue et que les criminels ne puissent échapper à leurs responsabilités.

L’arrestation de ce gang de voleurs représente un pas significatif vers la restauration de la sécurité et de la tranquillité dans la région de Sedhiou. Cependant, la collaboration des citoyens est essentielle pour consolider ces progrès et s’assurer que les criminels répondent de leurs actes devant la justice.

Macky Sall : «Si j’avais voulu prolonger, j’aurais tout simplement brigué un 3e mandat»

Au Sénégal, pas moins de 16 candidats sur 19 en lice ont regretté « un refus du président de la République de prendre en charge sa mission régalienne d’organisation d’une élection libre et transparente ». Mais en réalité, Macky Sall ne serait pas en train de jouer les prolongations. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le directeur de publication de « Jeune Afrique ». Marwane Ben Yahmed écrit que le chef de l’Etat sortant est même « pressé d’en finir » avec le pouvoir.


« Las d’être pilonné à longueur de journée, Macky Sall est pressé d’en finir, contrairement à la réputation qui lui colle à la peau. ‘On ne peut pas me faire ce procès, nous a-t-il expliqué lors d’un entretien au palais, mi-février. Si j’avais voulu jouer les prolongations, j’aurais tout simplement brigué un troisième mandat, comme la Constitution me le permettait. J’ai dit et répété que j’y renonçais. Ce n’est pas pour me dédire aujourd’hui ! Il était, en revanche, irresponsable d’aller à l’élection dans les conditions qui prévalaient à la veille du début de la campagne. J’ai pris mes responsabilités… »’, a notamment rapporté le journaliste franco-tunisien dans son éditorial. 


« Reste à savoir s’il parviendra à imposer son (dernier) choix ou s’il cédera à la pression générale », a ajouté M. Yahmed. 

Cheikh Oumar Diagne :  » Ce que le directeur de la prison du Cap manuel nous a fait vivre avec Bassirou Diomaye Faye « 

Leader du Rassemblement pour la vérité (RV-ACD), Cheikh Oumar Diagne a fait face à la presse pour revenir sur  le temps passé en prison et sur la situation du pays.  Incarcéré  à la prison du Cap manuel pour avoir appelé à une manifestation pacifique pour demander, entre autres, la libération des détenus, une enquête sur les morts connus pendant les manifestations et la démission du chef de l’État.

 Cheikh Oumar Diagne a été dans la même prison que Bassirou Diomaye Faye. Il est revenu sur les relations qu’il a entretenues avec le candidat à l’élection présidentielle. 

« Au Cap manuel, avec Bassirou Diomaye Faye, on discutait tout le temps du pays. Nos débats tournaient autour de la situation politique du pays, mais surtout de la justice de notre pays », dit-il.

Pour lui, « le candidat Bassirou Diomaye Faye  est une chance pour le Sénégal. Une personne consciente des enjeux du Sénégal, un grand intellectuel et surtout très pieux. En prison, il ne faisait que réfléchir sur le pays. Diomaye est l’opposé de Macky ». 

 Selon Cheikh Oumar Diagne, Bassirou Diomaye est incassable, à l’image de plusieurs  citoyens  arrêtés pour avoir fait valoir leur droit de manifester. « En prison, beaucoup ont intégré le Pastef. Ils n’étaient pas membres de cette formation politique, mais on a tout fait en prison pour acheter la carte et le bracelet. Bassirou Diomaye vit  dignement son incarcération. Il participe au récital de Coran que nous organisons chaque semaine dans la prison. On y a créé des liens forts », ajouté le leader de RV-ACD.

Le directeur interdit le téléphone  à Bassirou Diomaye

 « Le délit pour lequel Bassirou Diomaye Faye est en prison est injuste. Dans notre pays, on vous poursuit pour outrage à magistrat et on vous confie à un magistrat pour qu’il vous juge ».  Selon lui, ceci est une facette des injustices qu’ils ont vécues à la prison. 
« Le directeur de la prison a posé des actes que l’administration ne lui permet pas. Depuis la campagne, depuis la prison, parce que conscients que seules des élections vont nous libérer, nous avons commencé à appeler au téléphone et à recevoir de la visite. Mais le directeur nous a convoqués pour interdire le droit de téléphoner. On lui a rétorqué que nous avons juste perdu la liberté d’aller et venir » explique Cheikh Oumar Diagne. Poursuivant, il dira que le directeur leur a aussi interdit de discuter de politique au téléphone.
Le directeur régional à qui nous avons écrit, à travers notre avocat, dit ne pas être au courant, le patron de toutes les prisons aussi n’a pas donné l’ordre. « C’est un fonctionnaire qui s’est arrogé le droit de nous priver du droit de téléphoner.  C’est un politicien encagoulé  et  je le dénonce vigoureusement. Il a juste peur de perdre le siège ».

L’ADHA dénonce les traitements inhumains infligés aux détenus et demande des mesures immédiates

L’ADHA exhorte le Procureur de la République à prendre l’initiative d’enquêter sur ces allégations et à garantir que les responsabilités soient établies et que des sanctions appropriées soient appliquées. De plus, elle appelle les organisations de défense des droits humains à se mobiliser pour prévenir de tels abus à l’avenir.

En outre, l’ADHA demande aux autorités de garantir un suivi sanitaire, psychologique et financier aux détenus libérés, afin de faciliter leur réintégration dans la société. La situation précaire dans laquelle se trouvent ces individus risque de compromettre leur réinsertion sociale, avec les risques de préjugés, de stigmatisation et d’isolement qui en découlent.

Enfin, l’ADHA annonce son intention de lancer une campagne d’évaluation de la situation carcérale au Sénégal, visant à sensibiliser sur les conditions de détention et à plaider en faveur d’une réforme du système carcéral afin de garantir le respect des droits fondamentaux des détenus.

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