BRT : Mise en service de 14 gares entre Guédiawaye et Petersen

La mise en service du Bus Rapid Transit (BRT) entre Guédiawaye et Petersen au Sénégal est prévue pour ce mercredi 15 mai, marquant une étape importante dans l’amélioration des transports publics dans la région.

À ce jour, sur les 23 gares prévues, 14 sont fonctionnelles, marquant le début d’une phase de lancement progressif du service. Ces gares sont réparties le long du trajet entre Guédiawaye et Petersen et sont prêtes à accueillir les voyageurs.

Voici la liste des 14 gares fonctionnelles :

  1. Papa Gueye Fall
  2. Place de la Nation
  3. Grand Dakar
  4. Sacré Cœur
  5. Liberté 6
  6. Khar Yàlla
  7. Cardinal Hyacinthe Thiandoum
  8. Grand Médine
  9. Croisement 22
  10. Parcelles
  11. Ndingala
  12. Dalal Jàmm
  13. Golf Nord
  14. Préfecture Guédiawaye

Les autres stations seront mises en service une fois leur conformité en matière de sécurité confirmée. Une commission spéciale dirigée par le gouverneur, le Directeur du CETUD et d’autres membres concernés, donnera alors le feu vert pour l’exploitation de ces gares.

Pour assurer la sécurité des usagers et du service BRT, un commissaire dédié à la sécurité a été nommé par le ministre de l’Intérieur, garantissant ainsi une surveillance accrue.

En ce qui concerne les tarifs, ils varient entre 400 et 500 F CFA, avec un tarif social disponible pour 16% des usagers, offrant des tickets à des prix réduits entre 200 et 250 F CFA. De plus, le projet BRT prévoit de générer 1000 emplois directs, dont 700 ont déjà été pourvus, contribuant ainsi à l’économie locale et à la création d’emplois dans le secteur des transports.

Sénégal : Dates de démarrage de l’exploitation du gaz et du pétrole confirmées

Le Directeur Général de Petrosen T&S, Manar Sall, a confirmé que les dates de démarrage de l’exploitation du gaz et du pétrole au Sénégal sont maintenues. Selon ses déclarations, le premier mètre cube de gaz est prévu pour la fin de l’année 2024, tandis que la production de pétrole est attendue au cours du premier semestre de cette année.

Manar Sall a mis en avant l’importance de la valorisation qui accompagne l’exploitation de ces ressources. Il a souligné que le projet permettra de valoriser le gaz au niveau local, ce qui est crucial pour l’industrialisation et la création de contenu local. Cette valorisation comprend notamment la construction d’une usine qui devrait générer des milliers d’emplois, offrant ainsi un avantage significatif pour le développement économique du Sénégal.

Selon le DG Sall, l’entrée dans l’ère pétrolière et gazière est vue comme une opportunité majeure pour le pays. Cette transition ouvre des perspectives non seulement pour les revenus potentiels tirés de la vente de ces ressources naturelles, mais aussi pour les avantages économiques plus larges qu’elle apportera au Sénégal dans son ensemble.

Avec ces échéances confirmées et les efforts déployés pour garantir une exploitation efficace et responsable des ressources, le Sénégal s’engage sur la voie d’une nouvelle ère de développement économique et industriel, avec le gaz et le pétrole comme moteurs de croissance et de prospérité pour les années à venir.

Arrestation de « Nostradamus » et « Paco » : Coup de Grâce contre le Trafic de Cocaïne entre Dakar et Marseille

La Division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a frappé un coup décisif contre le trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Selon les informations révélées par Libération, les limiers ont déjoué une tentative d’implantation d’une filière de trafic de drogue sur cet axe stratégique.

Tout a commencé par l’exploitation d’une information faisant état de la recherche de passeurs de cocaïne à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) par deux Franco-sénégalais surnommés « Nostradamus » et « Paco ». Ces individus avaient l’intention de rémunérer les mules jusqu’à 20 millions de francs CFA.

L’enquête ouverte a permis d’identifier « Nostradamus » et « Paco » comme étant les frères O. et A. Watte, des ressortissants sénégalais nés à Marseille. Un agent de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer parmi eux en faisant croire qu’il disposait d’agents pouvant effectuer le trafic.

Il est apparu que les suspects, âgés de 35 et 39 ans, cherchaient à mettre en place une filière de trafic de cocaïne entre Dakar et Marseille. Pour tester la fiabilité du réseau, une première expédition de 4 kg de cocaïne était prévue, mais elle a été réduite à 2 kg en raison de la grève des bagagistes en France.

Le 2 mai, lors du vol de la compagnie Transavia Dakar-Marseille, prévu pour transporter la drogue, les équipes de surveillance de l’OCRTIS étaient en embuscade à Keur Massar, lieu de la livraison. Mais les trafiquants ont tenté de prendre la fuite, conduisant à un affrontement avec la population locale et à leur arrestation.

Les frères Watte ont été appréhendés en possession d’une valise contenant 2 kg de cocaïne dissimulés dans des vêtements pour enfants, ainsi que de l’argent destiné au passeur. Lors d’une perquisition à leur domicile à Tivaouane Peulh, une somme de 2 mille euros a été retrouvée, en plus d’autres éléments saisis.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les frères ont effectué plusieurs déplacements à Bissau. L’enquête se poursuit pour démanteler toute la filière de trafic de cocaïne entre le Sénégal et la France.

Un Engagement Renforcé pour la Transparence et la Redevabilité dans le Secteur Extractif au Sénégal

Dans le cadre du programme USAID TRACES, plusieurs acteurs clés se sont engagés à renforcer leurs efforts pour accroître la transparence et la redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier au Sénégal. Le Conseil National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE), le Natural Resource Governance Institute (NRGI) et l’ONG 3D ont uni leurs forces pour atteindre cet objectif crucial.

Lors d’une récente rencontre, Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a rendu visite à la Présidente du CN-ITIE afin d’échanger sur le programme de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif. Ce programme, exécuté par NRGI en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, s’étend sur une durée de quatre ans.

L’objectif principal de cette initiative est de mettre en place des mécanismes solides de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier du Sénégal. En travaillant ensemble, ces organisations visent à améliorer la gestion et la distribution des revenus tirés des ressources extractives, dans le but de bénéficier à l’ensemble des citoyens sénégalais.

Cet engagement renouvelé en faveur de la transparence et de la redevabilité est essentiel pour assurer une exploitation responsable des ressources naturelles du pays. En favorisant une meilleure gouvernance dans le secteur extractif, ces efforts contribueront à promouvoir le développement durable et à garantir que les bénéfices des ressources extractives profitent à tous les niveaux de la société sénégalaise.

Récit de l’Enquête : Comment les Enquêteurs ont Retrouvé les Cinq Adolescents Impliqués dans l’Incident Fatal

Les détails émergent sur les circonstances entourant l’arrestation des cinq adolescents impliqués dans l’incident tragique sur l’autoroute E42, où une plaque d’égout jetée depuis un pont a causé la mort d’un camionneur roumain. Cette affaire, qui a choqué la nation, a mobilisé les autorités et les communautés locales dans une quête de justice et de réponses.

Selon les derniers développements de l’enquête, les cinq adolescents, tous originaires d’Andenne, avaient passé une soirée sur le pont en question, comme l’ont révélé les images de vidéosurveillance d’un riverain. Ces images ont montré les jeunes tirant des feux d’artifice dans les environs avant de se rendre sur le pont en voiture, où ils ont commis l’acte fatal.

Les enquêteurs ont été en mesure de suivre la piste des suspects grâce à la coopération des riverains, dont l’un a partagé les images de sa caméra avec la police. Ces images ont été cruciales pour identifier le véhicule des adolescents et les localiser. Un témoignage précieux d’un résident de la rue a également contribué à cette identification, fournissant des détails sur l’activité des jeunes la nuit de l’incident.

L’enquête a révélé que les adolescents étaient sous l’emprise du protoxyde d’azote, également connu sous le nom de gaz hilarant, au moment des faits. Cette substance, souvent perçue comme inoffensive par les jeunes, peut avoir des effets néfastes sur les fonctions cérébrales et entraîner une perte de contrôle des actions.

Le psychiatre judiciaire, Hans Hellebuyck, a souligné que les jeunes étaient conscients du danger de leurs actes et ont agi par pur plaisir, rejetant l’idée que leurs actions étaient simplement des gamineries. Il a souligné que ce genre de mise en danger est souvent caractéristique de comportements antisociaux et peu empathiques, remettant en question la moralité des suspects.

L’arrestation des cinq adolescents, qui sont maintenant confrontés à des accusations graves, soulève des questions sur les mesures de prévention et d’éducation nécessaires pour éviter de tels drames à l’avenir. Alors que la nation pleure la perte tragique du camionneur roumain, elle cherche également à comprendre comment de tels actes peuvent être évités et punis dans le futur.

Grève Annoncée au SAMU National du Sénégal pour Améliorer les Conditions de Travail

Le personnel soignant du SAMU National du Sénégal, représenté par le Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES) et le Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS), prévoit de débuter une grève de 48 heures chaque semaine à partir du 15 mai 2024. Cette action, programmée les mercredis et jeudis de chaque semaine, affectera plusieurs villes du pays, y compris Dakar et Saint-Louis, tout en garantissant la continuité de la prise en charge des urgences primaires.

Les revendications soulevées par le personnel du SAMU National sont diverses et touchent à plusieurs aspects de leurs conditions de travail. Parmi celles-ci figurent le non-paiement des heures supplémentaires et les retards de salaire. Face à des conditions de travail éprouvantes, le personnel exprime un profond désarroi et appelle à une intervention urgente du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour résoudre leurs problèmes.

Malgré une précédente grève et des discussions avancées avec les autorités, le personnel déplore le manque de réponse favorable à leurs légitimes demandes. Le représentant du SAMU National a déclaré : « Malgré nos multiples tentatives pour dialoguer, le directeur persiste dans une intransigeance qui nous pousse à cette grève. » Les professionnels de la santé insistent sur la nécessité d’une résolution rapide de ces conflits afin de pouvoir reprendre un service normal et assurer la continuité des soins d’urgence pour la population.

Cette grève souligne les défis auxquels est confronté le secteur de la santé au Sénégal et met en lumière les difficultés rencontrées par le personnel soignant dans l’exercice de leurs fonctions. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes du personnel du SAMU National afin de garantir des conditions de travail décentes et un service de santé efficace pour tous les citoyens.

Ousmane Abarchi conclut sa tournée des mines au Niger pour renforcer la souveraineté nationale

Ousmane Abarchi, le ministre nigérien des Mines, a récemment terminé une visite étendue des sites miniers aurifères et d’uranium dans la région d’Agadez. Cette tournée, entamée fin avril, s’est achevée ce mardi 14 mai, symbolisant un pas significatif vers l’affirmation de la souveraineté du Niger sur ses ressources naturelles. Dans un contexte où le pouvoir est centralisé sur la gestion autonome des richesses minérales, cette initiative revêt une importance stratégique pour le pays.

Le ministre s’est rendu de Dasa à Tchibarkaten, en passant par Arlit, pour inspecter les progrès des opérations minières et dialoguer avec les acteurs locaux, y compris des entreprises internationales telles qu’Orano (France) et CNUC (Chine). Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement de Niamey d’optimiser l’exploitation minière tout en préservant les intérêts nationaux et locaux.

La présence de nombreuses ONG lors de cette visite a également souligné l’importance de l’intégration des communautés locales et de la protection de l’environnement dans les projets miniers. Le Niger, quatrième plus grand producteur d’uranium mais l’un des pays les plus pauvres du monde, cherche à redéfinir sa politique minière sous la nouvelle autorité militaire en place depuis juillet 2023.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement nigérien à garantir que l’exploitation des ressources minérales profite à la nation dans son ensemble, tout en tenant compte des préoccupations environnementales et sociales. En renforçant sa présence sur les sites miniers et en dialoguant avec les parties prenantes, le Niger aspire à une gestion plus transparente et efficace de ses ressources, contribuant ainsi au développement durable et à la prospérité de ses citoyens.

Adji Sarr en Exil, Sidath Thioune Critique El Hadj, Amadou Ba de Retour : Les Faits Marquants de la Nuit

La nuit dernière, plusieurs événements ont retenu l’attention des Sénégalais, notamment les développements autour d’Adji Sarr, Sidath Thioune et le retour d’Amadou Ba.

Adji Sarr, figure controversée suite à ses accusations contre Ousmane Sonko, Premier ministre actuel du Sénégal, a tenté de trouver refuge en Europe. Cependant, sa demande d’asile en Suisse a été rejetée, laissant son avenir incertain. Elle se tourne désormais vers la France, confrontée à des implications politiques lourdes. Pour plus de détails sur cette affaire, vous pouvez consulter Senego.

Sur les ondes de la Rfm, une vive altercation a opposé Sidath Thioune à El Hadj Assane Gueye. Sidath Thioune a accusé ce dernier de ne pas retenir ses critiques sous le régime précédent. L’intégralité de leur échange est disponible sur Senego, reflétant une tension palpable entre les deux parties.

De son côté, Amadou Ba, ex-Premier ministre et candidat malheureux aux dernières élections, est revenu à Dakar. Accueilli par ses partisans, il semble déterminé à renforcer sa position dans l’opposition sénégalaise. Vous pouvez voir leur accueil chaleureux sur Senego.

Outre ces événements, d’autres faits marquants ont également eu lieu :

  • Un conflit à l’UCAD sur la nomination controversée d’Ismaïla Madior Fall, mal perçue par le syndicat SUDES-ESR.
  • Pape Alé Niang cherche à apaiser les tensions à la RTS, en pleine crise interne précédente.
  • Le président Diomaye Faye s’inspire d’Oumar Ibn Abdoul Aziz pour prôner une gouvernance vertueuse.
  • Le drame du jeune Mamadou Seck, tué lors d’une lutte entre Liss Ndiaga et Pokola Baldé, interpelle sur la sécurité.
  • Un rapprochement commercial entre la Gambie et le Sénégal à la suite d’une rencontre entre ministres.
  • Un séisme en Guinée qui a semé la confusion et la peur, sans faire de victimes.
  • Le sauvetage de 252 personnes en mer par la Marine nationale sénégalaise, évitant une tragédie.

Cette revue des événements de la nuit permet de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels le Sénégal est confronté. Restez à l’écoute pour de nouvelles mises à jour dès demain dans notre matinale.

Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale

Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.

L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.

Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.

Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.

Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack
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Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

Préparatifs du Grand Magal de Touba : Un Comité Local de Développement se penche sur les enjeux essentiels

Ce lundi, un Comité Local de Développement (CLD) préparatoire du Grand Magal a été organisé à Touba, mettant en lumière les principaux défis à relever pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur. Parmi les points abordés, l’approvisionnement en eau et en électricité a été au centre des préoccupations.

Le Sous-Préfet de Ndame a rapporté une amélioration notable dans l’approvisionnement en eau, offrant ainsi un soulagement aux habitants et aux pèlerins. De plus, la Senelec a assuré que Touba et Mbacké seront exemptées de tout délestage pendant cette période, et les demandes d’électricité seront traitées avec célérité.

Concernant l’assainissement, l’entreprise responsable des travaux reprendra ses activités après des discussions fructueuses avec les autorités étatiques. De même, un représentant de l’Ageroute effectuera une mission de reconnaissance sur le terrain pour évaluer les besoins en termes d’infrastructures routières.

En matière de santé, des mesures ont été prises pour garantir une couverture sanitaire adéquate pendant le Magal, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des participants.

Le Sous-Préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, a souligné l’engagement des services de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’organisation du Grand Magal.

Le coordinateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Gaïndé, s’est félicité de la tenue du CLD, affirmant que tous les aspects essentiels ont été passés en revue pour garantir le bon déroulement de l’événement. Il exprime également l’espoir que le nouveau gouvernement apportera sa contribution significative à cette organisation emblématique.

Un hommage aux efforts du Directeur Général sortant de l’ONAS : Ibrahima Agne salue l’engagement de Mamadou Mamour Diallo

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Monsieur Ibrahima Agne, Président du Conseil d’administration de l’organisme, a tenu à rendre hommage aux réalisations et aux avancées réalisées sous la direction de Mamadou Mamour Diallo, le Directeur Général sortant.

Agne a souligné les efforts remarquables déployés par Diallo pour améliorer les conditions de travail des employés de l’ONAS. Il a particulièrement salué le rôle de Diallo dans la négociation et la signature de l’accord d’établissement, un acte crucial qui a permis d’instaurer des avantages sociaux significatifs pour les travailleurs. Grâce à ces efforts, le versement systématique du 13ème mois est devenu une réalité pour les employés de l’ONAS.

En outre, Agne a appelé à une attention particulière sur l’importance de respecter les contrats de performance signés avec l’État. Tout en reconnaissant cette nécessité, il a souligné que l’augmentation de la redevance versée à l’ONAS devrait figurer parmi les priorités du nouveau Directeur Général, Dr Cheikh Dieng. Cette augmentation de la redevance pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement des ressources de l’ONAS et dans le soutien continu de ses initiatives en matière d’assainissement à travers le pays.

Cette déclaration met en lumière l’engagement indéfectible de l’ONAS envers ses employés et sa mission de fournir des services d’assainissement de qualité à l’échelle nationale. Elle témoigne également de la reconnaissance des efforts exceptionnels déployés par Mamadou Mamour Diallo pour faire avancer la cause de l’assainissement au Sénégal.

Ziguinchor : Une Randonnée Pédestre pour une Paix Durable en Casamance

Le comité restreint de gestion du projet de désarmement de la faction Diakaye, dirigé par le gouverneur Mor Talla Tine, a organisé une randonnée pédestre à Ziguinchor, dédiée à la paix définitive en Casamance. Cette initiative, réalisée en partenariat avec l’USAID à travers ses projets ALIWILI 2 et le Catholic Relief Services, célèbre l’anniversaire de l’acte symbolique de dépôt des armes par environ 250 combattants de la faction Diakaye le 13 mai 2023 à Mongone, dans le département de Bignona.

Les participants, vêtus de blanc et portant des banderoles, ont parcouru les artères de la ville, marquant ainsi leur engagement en faveur de la paix durable en Casamance. La randonnée, intitulée « Diakhaye, un cas d’école », a été saluée par la population locale, y compris des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des ex-combattants de Diakaye.

Le gouverneur Mor Talla Tine a souligné l’importance de cet événement dans la consolidation de la paix régionale. Il a appelé à l’unité et à la solidarité, exhortant les autres factions du MFDC à suivre l’exemple de Diakaye pour le bien-être collectif du Sénégal.

Les participants à la marche ont remis un mémorandum au gouverneur Mor Talla Tine, exprimant leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité en Casamance. Ils ont également plaidé en faveur de la poursuite des initiatives de développement économique et social dans la région.

La représentante de la société civile, Élie Sophie Sagna, a appelé les autorités à consolider les acquis du processus de paix en poursuivant la mise en œuvre des accords signés en mai 2023. Elle a souligné l’importance du désenclavement, de la construction d’infrastructures de base, de l’accès à l’eau et à l’électricité, et du soutien aux populations déplacées.

La jeunesse de Ziguinchor a exprimé sa joie et sa satisfaction face à cette marche pour la paix, témoignant de son désir ardent de mettre fin à des décennies de conflit et de construire un avenir meilleur pour la région.

La Casamance, marquée par des années de conflit, aspire désormais à une paix durable et à un développement économique et social. La remise des armes par la faction Diakaye en 2023 a été un pas significatif vers cet objectif, symbolisant l’espoir d’un avenir de paix et de prospérité pour la région.

Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

Naufrage au large des îles Canaries : Neuf survivants identifiés parmi les passagers de la pirogue

Dans le sillage du tragique naufrage survenu au large des côtes des îles Canaries, des informations émergeant de Seneweb apportent un éclairage sur les circonstances entourant cet événement dévastateur. Parmi les 60 passagers qui étaient à bord de la pirogue en provenance du quartier Téfess de Mbour, neuf personnes ont réussi à échapper au drame.

Sept des neuf survivants ont été identifiés jusqu’à présent, leurs noms étant : Faye Papa, Yakate Cheick, Kébé Mamadou, Ndaye Khalifa, Diop Bara, Mor Abdoul et Amy Lamine. Il est à noter qu’une certaine incertitude persiste quant à l’orthographe exacte de ces noms, qui ne sont pas courants en Espagne où ils se trouvent actuellement.

Les rescapés, après avoir été secourus le 29 avril 2024, étaient initialement sur l’île d’El Hierro. Cependant, ils ont depuis été transférés, soit à Tenerife, soit à Gran Canaria. Leur survie a été le fruit de leur ténacité, ayant réussi à rester en sécurité à environ 100 milles des côtes des îles Canaries après avoir été jetés à la mer lors du naufrage. Malheureusement, aucune trace des 51 autres passagers de la pirogue n’a été retrouvée, que ce soit dans l’épave de l’embarcation ou dans les environs.

Les équipes de sauvetage de Salvamento Marítimo ont été confrontées à des défis considérables, notamment l’impossibilité de remorquer le bateau naufragé, dont une partie avait sombré dans la zone de l’accident.

Cet événement tragique soulève une fois de plus les questions de sécurité maritime et de migration irrégulière en provenance d’Afrique vers l’Europe, mettant en lumière les risques encourus par les migrants cherchant une vie meilleure au péril de leur propre sécurité en mer.

Atelier de Formation sur la Gestion du Climat Social : Vers un Progrès Socio-Économique

Des organisations syndicales du secteur des transports et diverses parties prenantes ont entamé lundi un atelier de formation axé sur la gestion du climat social dans une optique de progrès socio-économique.

Pendant deux jours, les participants se pencheront sur des sujets tels que les droits fondamentaux au travail, les mécanismes internes de gestion des différends, la promotion de l’égalité et de l’équité de genre, et bien d’autres encore.

Le coordonnateur du projet « Ensemble vers la réforme du travail » à l’agence de coopération allemande au Sénégal (GIZ), Demba Diop, a souligné l’importance de ces thématiques, affirmant qu’elles permettront aux acteurs du marché du travail de s’armer pour progresser socio-économiquement. Il a également noté que les conflits en milieu professionnel ne devraient pas être perçus comme des forces destructrices, mais plutôt comme des opportunités d’amélioration des droits sociaux et économiques des travailleurs.

Pour Mor Diop, secrétaire général du syndicat national des auxiliaires de transport du Sénégal (SNATS), cette formation offre l’opportunité d’analyser en profondeur les causes des conflits au travail afin de formuler des recommandations pour leur prévention et leur résolution. Il a également souligné l’importance de trouver des solutions pour lutter contre la violence et le harcèlement en milieu professionnel.

Le secrétaire général de la Confédération du syndicat autonome du Sénégal (CSA), Elimane Diouf, a quant à lui souligné l’importance de renforcer les capacités des travailleurs. Il a mis en avant le rôle crucial de la gestion du climat social dans l’engagement des salariés, soulignant que des conditions de travail favorables encouragent la motivation des employés et les incitent à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Cet atelier reflète l’engagement des parties prenantes à travailler ensemble pour créer un environnement de travail harmonieux et productif, où les droits des travailleurs sont respectés et où les conflits sont résolus de manière constructive, contribuant ainsi au progrès socio-économique global.

Grève dans les collectivités territoriales : Aminata Mbengue Ndiaye appelle à “donner la chance au dialogue”

Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), a appelé l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales à suspendre son mot d’ordre de grève, afin de favoriser le dialogue et de trouver une solution constructive à la crise actuelle.

Lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 de l’institution, Aminata Mbengue Ndiaye a lancé un appel solennel à l’Intersyndicale, soulignant l’importance de donner une chance au dialogue pour résoudre les problèmes rencontrés. Elle a également proposé le HCCT comme médiateur social pour faciliter les négociations et parvenir à une résolution satisfaisante.

Cette déclaration survient alors que l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient un mouvement d’humeur depuis plusieurs mois, revendiquant notamment de meilleures conditions de travail.

La deuxième session ordinaire de l’année du HCCT était axée sur le thème “Fonction publique locale : enjeux et perspectives pour une meilleure gouvernance des territoires”, mettant en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion des collectivités territoriales.

Ce geste d’Aminata Mbengue Ndiaye reflète une volonté de recherche de solutions consensuelles et de préservation du dialogue social, dans le but d’aboutir à un compromis bénéfique pour toutes les parties impliquées.

En attendant une éventuelle réponse de l’Intersyndicale, l’appel au dialogue lancé par la présidente du HCCT ouvre la voie à des discussions constructives et à la recherche de solutions durables pour résoudre les tensions au sein des collectivités territoriales.

Accident mortel sur la VDN : 3 victimes dénombrés…

La route fait encore des victimes. Le drame s’est produit dans la capitale sénégalaise, sur la voie de dégagement Nord (Vdn).

Une collision entre deux bus Tata 44 a fait trois morts d’après des témoins qui ont contacté Seneweb.

Nous y reviendrons avec plus de détails…

Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire

Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.

« Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?

Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »

Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.

« Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »

L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.

Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »

                                                 AS
                           Le Dakarois Ziguinchor

Avis de recherche : Disparition de Khadim Niang

La famille de Khadim Niang lance un appel à témoins suite à sa disparition depuis ce dimanche 12 mai. Il était parti à la mer avec des amis pour une séance de baignade, mais depuis lors, il est introuvable.

Si vous avez des informations concernant Khadim Niang ou si vous l’avez vu depuis dimanche, veuillez contacter sa famille aux numéros suivants : 776475253 / 779542095.

Toute information peut être cruciale pour aider à retrouver Khadim et rassurer sa famille. Merci de votre collaboration.

Incubateur UGB : Opportunités Entrepreneuriales en Projets Cleantech

Dans le cadre de ses efforts visant à encourager l’innovation au service du développement durable et de l’économie verte, le Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, avec le soutien du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), lance le projet de promotion de l’Innovation en matière de Technologies Propres pour l’Action climatique au Sénégal.

Ce projet vise à promouvoir l’entrepreneuriat vert en organisant des compétitions annuelles destinées aux porteurs de projets dans plusieurs domaines clés, notamment la Valorisation des déchets, l’Utilisation rationnelle de l’Eau, l’Efficacité énergétique, les Énergies renouvelables, la Construction écologique, le Transport durable et les Matériaux et produits chimiques.

Destiné aux auto-entrepreneurs, start-ups, PMEs-PMIs et TPEs, ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme mondial « Global Cleantech Innovation Program (GCIP) », déployé par l’ONUDI dans seize autres pays.

Vous êtes chaleureusement invités à une session d’informations qui se tiendra à l’incubateur de l’Université Gaston Berger le mardi 14 mai à 09h30. Cette session fournira des informations détaillées sur la procédure de candidature à cet appel et offrira l’occasion de poser des questions pour mieux comprendre les opportunités offertes.

Pour vous inscrire à cette session d’information, veuillez suivre le lien : Inscription à la session.

Ne manquez pas cette opportunité de contribuer à la lutte contre le changement climatique tout en développant votre activité entrepreneuriale dans le domaine des technologies propres. Rejoignez-nous pour découvrir comment votre projet pourrait bénéficier de ce programme d’accompagnement et de financement.

Pour plus d’informations sur la procédure de candidature, veuillez consulter : Procédure de candidature.

Grande opportunité pour les titulaires de baccalauréat et de certifications en éducation physique et sportive

Si vous êtes titulaire d’un baccalauréat ou d’un certificat d’aptitude en éducation physique et sportive (CAMEPS), ou encore d’un certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en éducation physique et sportive, une opportunité unique s’offre à vous ! L’Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (UFR SEFS) lance un appel à candidatures pour le recrutement d’étudiants en licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives.

Cette annonce représente une véritable chance pour les passionnés de sport et d’éducation physique de poursuivre leurs études dans un domaine qui les passionne. Que vous soyez fraîchement diplômé du baccalauréat ou déjà détenteur d’un certificat dans le domaine de l’éducation physique et sportive, cette opportunité vous ouvre les portes d’une formation enrichissante et valorisante.

La licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives offre un cursus complet et diversifié, permettant aux étudiants d’acquérir des compétences théoriques et pratiques dans différents domaines liés au sport et à l’exercice physique. Des enseignements variés, allant de la physiologie du sport à la psychologie en passant par la gestion et l’organisation des événements sportifs, sont dispensés par une équipe pédagogique qualifiée et passionnée.

En plus de bénéficier d’une formation de qualité, les étudiants en licence STAPS ont également la possibilité de participer à des activités extra-scolaires et à des projets de recherche dans le domaine du sport et de la santé. Ces opportunités permettent non seulement de développer des compétences supplémentaires, mais aussi de tisser des liens avec d’autres étudiants et des professionnels du secteur.

Ne manquez pas cette occasion de transformer votre passion pour le sport en une carrière enrichissante et stimulante ! Pour postuler, rendez-vous sur le site web de l’UFR SEFS où vous trouverez toutes les informations nécessaires sur les modalités d’inscription et les pièces à fournir. La date limite de dépôt des candidatures approche, alors n’hésitez pas à saisir cette opportunité dès maintenant et à prendre votre avenir en main !

Un concours de joutes oratoires sur l’accès aux données du secteur extractif lancé à l’UGB

Le club OHADA de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a inauguré samedi dernier une compétition de joutes oratoires centrée sur l’accès aux données du secteur extractif, en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Sous le thème évocateur « Exploitation des hydrocarbures et développement socio-économique du Sénégal : un fardeau déguisé ? », cet événement s’est déroulé dans l’amphithéâtre de l’Unité de formation et de recherche Civilisations, religions, arts et communication (UFR CRAC).

L’objectif de cette compétition est d’impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des ressources naturelles du pays. Selon Mamadou Yéro Baldé, chef du projet USAID/TRACES ‘´Seytou Momel’’, l’accès à l’information dans le secteur extractif revêt une importance capitale pour permettre aux populations, notamment aux étudiants, de suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises et de participer à la gouvernance transparente des ressources minières, pétrolières et gazières du Sénégal.

Le vice-recteur de l’UGB, le professeur Saliou Diouf, a salué cette initiative, soulignant l’accompagnement de l’USAID à l’université depuis plusieurs années. Cette cérémonie a également été marquée par la signature d’une convention de partenariat entre l’UGB et le projet USAID/TRACES.

Des personnalités éminentes telles que Birahim Seck, coordinateur du Forum civil, et Papa Fara Diallo, président de la section sénégalaise de la coalition ‘´Publiez ce que vous payez’’, ont pris part à cette cérémonie.

Organisée dans le cadre du programme TRACES (Transparence et Redevabilité dans le Secteur extractif au Sénégal), cette compétition de joutes oratoires se déroulera jusqu’au mois de juillet. Elle a débuté avec un match inaugural opposant l’Unité de formation et de recherche Lettres et sciences humaines (UFR LSH) à l’équipe de l’UFR CRAC.

Cet événement constitue une initiative majeure visant à promouvoir la transparence et la redevabilité dans les industries extractives sénégalaises, contribuant ainsi à une gestion plus éclairée et responsable des ressources naturelles du pays.

La Senelec Exporte Son Excédent d’Électricité vers la Guinée et d’Autres Voisins

Depuis deux semaines, la Senelec, société nationale sénégalaise d’électricité, contribue à l’alimentation en électricité de la Guinée en cédant 120 mégawatts (MW) à son homologue guinéenne. Cette coopération énergétique entre le Sénégal et ses voisins vise à pallier les difficultés d’alimentation électrique rencontrées par la Guinée, limitant ainsi les délestages auxquels sa population est confrontée depuis plusieurs mois.

Selon les informations rapportées par Wal Fadjri, ce partenariat permet à la Senelec de générer un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de francs CFA. Il souligne également que cette initiative n’est pas nouvelle pour la Senelec, qui avait déjà conclu des accords similaires avec d’autres pays voisins. En 2023, la Gambie a ainsi bénéficié de 60 mégawatts d’électricité pour un montant de 31 milliards de francs CFA, dont une partie a été allouée à un contrat de gestion pour l’exploitation et la maintenance de son réseau électrique.

De plus, des négociations étaient en cours pour la vente de 60 mégawatts au Mali et de 40 mégawatts à la Mauritanie. Ces accords témoignent de l’excédent d’électricité produit par la Senelec au cours des dernières années, passant de 500 à 1890 MW entre 2012 et 2024.

Cette exportation d’électricité bénéficie non seulement aux pays voisins en améliorant leur accès à l’électricité, mais elle constitue également une source de revenus supplémentaires pour la Senelec. Cependant, elle soulève également des questions sur la capacité de la Senelec à répondre à la demande croissante en électricité sur le marché intérieur, et sur la durabilité de cette stratégie à long terme.

En fin de compte, cette coopération régionale dans le domaine de l’énergie illustre les opportunités de collaboration entre les pays africains pour répondre aux défis énergétiques communs et favoriser le développement économique et social de la région.

Opération de Sécurisation Nationale : Un Coup de Filet Majeur Contre la Délinquance

Dans la nuit du 12 mai 2024, les forces de l’ordre ont déployé une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Ce ratissage minutieux, s’étendant dans chaque coin et recoin du pays, a conduit à l’interpellation de 599 individus, selon des informations obtenues par Seneweb.

Parmi les personnes appréhendées, 384 ont été arrêtées pour vérification d’identité, tandis que 109 ont été prises en flagrant délit d’ivresse publique et manifeste. Les autorités ont également procédé à l’arrestation de 24 individus pour des nécessités d’enquête en cours, ainsi que pour une série d’autres infractions telles que la détention et l’usage de chanvre indien, la possession illégale d’armes blanches, et diverses formes de violences et de délits.

En ce qui concerne les infractions routières, 54 véhicules ont été mis en fourrière et 77 motos ont été immobilisées. De plus, les forces de l’ordre ont saisi 76 cornets et six joints de chanvre indien au cours de cette opération.

Cette opération de sécurisation démontre l’engagement ferme des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité publique à travers le pays. Elle vise à dissuader les actes de délinquance et à assurer la protection des citoyens, tout en renforçant l’application de la loi et en punissant les contrevenants.

Les chiffres impressionnants issus de cette opération soulignent l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à lutter contre toutes les formes de criminalité, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous les citoyens.

Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

Compétition sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal : Renforcer la transparence et la participation citoyenne

Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième plan de travail annuel du programme TRACES, une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif a été organisée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative vise à sensibiliser et impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des industries extractives au Sénégal.

Le Natural Resource Governance Institute (NRGI), en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, a lancé cette compétition dans le but de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier. L’objectif est d’améliorer la gestion et la distribution des revenus de ces industries pour bénéficier à tous les citoyens sénégalais.

Selon Mamadou Yero Baldé, responsable du programme de l’USAID-Traces au Sénégal, cette compétition offre aux étudiants l’opportunité d’accéder à des données et à des informations fiables. « L’accès à l’information dans le secteur extractif est crucial pour que les populations, en particulier les étudiants, puissent suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises, ainsi que pour participer à la gouvernance de ces secteurs », a-t-il déclaré.

Le Professeur Saliou Diouf, représentant le recteur de l’UGB, a souligné l’importance de poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses concernant les ressources extractives. « Les ressources extractives sont cruciales pour le devenir du Sénégal, mais nous devons nous assurer d’avoir les bonnes informations », a-t-il affirmé.

Cette compétition s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans la gouvernance des industries extractives, permettant ainsi aux étudiants et à la société civile de jouer un rôle actif dans la gestion responsable de ces ressources.

L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Nouvel Accident Mortel à Guédiawaye : Un Chauffeur Tué sur le Coup

Malgré les efforts des autorités pour renforcer la sécurité routière, les accidents tragiques continuent de se produire sur les routes sénégalaises. Dans la nuit du samedi au dimanche, vers 1 heure du matin, un drame s’est produit dans le département de Guédiawaye, où un véhicule privé a violemment percuté le rond-point de Gadaye. Le chauffeur du véhicule a été tué sur le coup, et son corps a été transporté à la morgue d’un établissement hospitalier local.

Après avoir effectué les constats habituels, les autorités policières de la section des accidents du commissariat central de Guédiawaye ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

Cet incident tragique souligne une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière et de sensibiliser les conducteurs à adopter une conduite responsable sur les routes du Sénégal.

Cheikhou Oumar Sy critique le traitement des demandes de Visa et propose des réformes

Dans une récente déclaration, Cheikhou Oumar Sy a exprimé son avis sur le traitement des demandes de Visa, notamment par les ambassades, et a appelé à des réformes importantes dans ce domaine.

Selon Sy, le journal « 2 Minutes » sous-estime largement les montants perçus par les ambassades dans le cadre du traitement des demandes de Visa. Il estime que l’ambassade de France à elle seule aurait empoché au minimum 2 milliards 500 millions de francs CFA. Cette affirmation souligne l’ampleur des sommes en jeu et met en lumière les questions de transparence et de gouvernance dans ce secteur.

L’un des aspects les plus critiqués par Sy est le recours à des services de livraison privés, tels que DHL, pour la remise des passeports une fois que le Visa est accordé. Il trouve cela aberrant, surtout lorsque La Poste est disponible comme service public au sein du pays. Selon lui, il est injuste que les demandeurs de Visa soient contraints de payer des frais supplémentaires à une entreprise étrangère pour recevoir leurs documents, alors qu’ils devraient pouvoir bénéficier des services de La Poste.

Pour remédier à cette situation, Sy propose une restructuration rapide de La Poste afin qu’elle puisse assumer toutes les fonctions liées au traitement des demandes de Visa. Il estime que les services actuellement assurés par des entités privées comme VFS Global devraient être transférés à La Poste, permettant ainsi un meilleur contrôle des coûts et une plus grande accessibilité pour les demandeurs de Visa.

Cette prise de position de Cheikhou Oumar Sy met en lumière les défis auxquels sont confrontés les demandeurs de Visa au Sénégal et souligne la nécessité d’une réforme significative dans ce domaine. En appelant à une implication plus forte de La Poste et à une meilleure gestion des coûts et des services, Sy espère contribuer à une amélioration de l’expérience des demandeurs de Visa et à une plus grande équité dans le processus.

Ousmane Sonko reçoit les conseils des éminents guides religieux

Au cours du week-end écoulé, le leader politique sénégalais Ousmane Sonko a eu l’opportunité de rencontrer et de recevoir les précieux conseils de trois figures religieuses éminentes : Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké.

Ces rencontres ont été l’occasion pour Sonko de bénéficier de la sagesse et de l’expérience de ces guides spirituels respectés, qui occupent des positions importantes dans la communauté religieuse du Sénégal. En écoutant attentivement leurs conseils, Sonko exprime son désir de bénéficier des prières et des bénédictions de ces personnalités spirituelles influentes pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Serigne Cheikh Saliou Mbacké, Serigne Habib Sy Dabakh et Serigne Fallou Chouaïb Mbacké sont des figures respectées non seulement pour leur engagement spirituel, mais aussi pour leur implication dans des initiatives visant à promouvoir le développement socio-économique et le bien-être de la population sénégalaise.

La visite de Sonko à ces guides religieux témoigne de son engagement à écouter et à prendre en compte les avis et les recommandations des différentes composantes de la société sénégalaise, y compris la sphère religieuse. En s’entourant de ces personnalités religieuses, Sonko cherche à renforcer ses liens avec la communauté et à bénéficier de leur sagesse dans sa quête de servir au mieux les intérêts du peuple sénégalais.

Cette série de rencontres souligne l’importance pour les dirigeants politiques de rester en contact avec les leaders religieux et de chercher leur guidance dans la prise de décisions qui affectent la société dans son ensemble. Ousmane Sonko semble vouloir intégrer ces conseils dans son action politique, en mettant en avant l’importance de la spiritualité et de la sagesse dans la gouvernance.

Exploitation du pétrole à Sangomar : Les jeunes de Fatick expriment leurs préoccupations à Woodside

À l’initiative du Forum civil, le Conseil régional de la jeunesse de Fatick et Woodside ont organisé un atelier de deux jours à Ndagane, visant à permettre aux jeunes de la région d’obtenir davantage d’informations sur les points clés de l’étude d’impact et du plan de gestion environnementale concernant l’exploitation du pétrole à Sangomar. Au cours de cet atelier, de nombreuses préoccupations ont été exprimées par le Président du conseil régional de la jeunesse de Fatick, Cheikh Faye.

« Nous avons pris connaissance du rapport sur l’étude d’impact environnemental, mais cela ne suffit pas à nous éclairer pleinement, d’où l’importance de cet atelier avec Woodside afin qu’elle puisse nous fournir des explications supplémentaires sur l’exploitation du pétrole », a souligné Cheikh Faye.

Il a également soulevé certaines inquiétudes concernant le Plan de gestion environnementale (PGE). « Le PGE implique une compensation pour les populations impactées. Contrairement aux engagements pris par Woodside, nous avons constaté qu’elle a réalisé des projets à Dakar et non à Fatick. Cela nous surprend, car comment se fait-il que le projet soit situé dans notre région et que Woodside mène des actions à Dakar, qui n’est pas impactée ? », ont interrogé les jeunes.

Cheikh Faye a déploré le fait que les jeunes locaux ne soient pas suffisamment impliqués dans le projet Sangomar. « C’est la première fois que je rencontre les responsables de Woodside. De même, les jeunes des zones impactées n’ont pas eu l’opportunité de participer. Cet atelier, organisé par le Forum civil, nous offre l’occasion de faire part de nos préoccupations », a-t-il ajouté.

Toutefois, Cheikh Faye espère que les responsables de Woodside trouveront des solutions à leurs préoccupations à la fin de cet atelier.

Prenant la parole, Birahime Seck, le coordonnateur du Forum Civil, a souligné le rôle d’intermédiation joué par leur programme Usaid Traces pour faciliter le dialogue entre l’entreprise opératrice et la jeunesse de Fatick. « À l’issue de cette rencontre, nous tirerons des conclusions et continuerons à encourager Woodside à s’engager davantage dans un échange avec les jeunes de Fatick », a-t-il conclu.

Grève des médecins à Kaolack : Revendications pour de meilleures conditions de travail et de protection

Le Syndicat autonome des Médecins pharmaciens, chirurgiens dentistes (SAMES) a tenu son comité exécutif les 10 et 11 mai à Kaolack, Sénégal, pour réaffirmer ses demandes de meilleures conditions de travail auprès de l’État. Le secrétaire général, Dr Mamadou Demba Ndour, et ses collègues ont exprimé leur frustration quant à la lenteur des négociations avec le gouvernement, entamées en décembre 2023 à la suite d’un préavis de grève.

Les médecins exigent une augmentation de salaire, une revalorisation des pensions de retraite à hauteur d’au moins 80% du dernier salaire, et le recrutement de personnel qualifié dans les hôpitaux afin d’améliorer l’accès aux soins de santé. Ils réclament également une protection juridique spéciale pour garantir leur sécurité dans l’exercice de leurs fonctions. La nécessité de reprendre rapidement les discussions découle des effets négatifs des grèves sur la coordination des services d’urgence et la continuité des soins médicaux.

En plus des revendications salariales et structurelles, le SAMES exprime son soutien aux autres syndicats en conflit et demande au ministère de la Santé de prendre des mesures efficaces pour apaiser la situation. Ils préconisent une approche basée sur l’écoute et l’anticipation de la part des autorités, tout en appelant à la mise en place de mesures préventives pour répondre aux besoins des professionnels de la santé.

Cette mobilisation des médecins sénégalais à Kaolack met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les travailleurs de la santé, ainsi que l’importance cruciale de garantir des conditions de travail sûres et dignes pour assurer la qualité des soins prodigués à la population.

Faits Marquants de la Semaine : Honneurs, Nominations et Fraternité Sportive à Dakar

Cette semaine, l’actualité sénégalaise et africaine a été marquée par des personnalités influentes et des événements significatifs, témoignant du dynamisme et de l’engagement sur le continent.

1. Ousmane Sonko Honoré : Le Premier Ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a été sélectionné pour recevoir le prestigieux Trophée Myriam Makeba, mettant en lumière son influence grandissante et son dévouement envers le développement du Sénégal. Cette reconnaissance internationale sera célébrée lors d’une cérémonie à Paris le 18 mai 2024.

2. Fatou-Kiné Diakhaté Nommée : Fatou-Kiné Diakhaté entre dans l’histoire en devenant la première femme nommée Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette nomination reflète son parcours remarquable dans les domaines des finances et de la politique, mettant en avant ses compétences et son engagement.

3. Ovation pour Diomaye Faye à Dakar Arena : Lors de la Basketball Africa League, Diomaye Faye a été ovationné à Dakar Arena aux côtés de son homologue rwandais, soulignant ainsi le pouvoir du sport en tant que catalyseur de diplomatie et de fraternité pan-africaine. Le match, qui a réuni les équipes sénégalaises et rwandaises, a symbolisé l’unité continentale à travers le sport.

Autres Points Notables de la Semaine :

  • Ayib Daffé clarifie les récentes nominations, soulignant l’importance de la mise en œuvre du projet présidentiel.
  • La gestion de la mairie de Kaffrine est critiquée suite aux révélations de la Cour des comptes ; l’ancien maire réagit.
  • Me Patrick Kabou critique l’ancien régime pour son manque de vision dans l’amélioration des conditions de vie.
  • Pastef promeut le panafricanisme avec la prochaine tournée africaine d’Ousmane Sonko, visant à renforcer l’unité continentale.
  • Une nouvelle biographie d’Omar Blondin Diop rend hommage à son militantisme contre le colonialisme.
  • Ousmane Sonko rencontre le guide Serigne Fallou pour un échange spirituel respectueux.
  • La crise foncière et l’appel au Président sont soulignés par le Khalif de Bambilor, mettant en avant les enjeux de gestion des terres.

Cette édition de la Matinale Senego vous a tenus informés des faits marquants de la semaine. Restez connectés pour plus d’actualités et bonne journée !

Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

La Division de la Communication et des Relations publiques

AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

Accident sur la RN4 : 8 Blessés dont 3 dans un État Grave

Ce dimanche, un accident grave a secoué la Route nationale 4 (RN4) près de Teubi, dans le département de Bignona. Un véhicule de transport en commun, communément appelé mini-car, en provenance de Ziguinchor, s’est renversé, faisant état de huit blessés, dont trois dans un état grave.

Selon les informations recueillies, l’accident est survenu après l’explosion d’un des pneus du véhicule, entraînant sa chute avec plusieurs passagers à son bord. La scène a rapidement été le théâtre d’une intervention d’urgence pour venir en aide aux victimes.

La gravité de l’accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière sur nos routes nationales. Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et éventuellement prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, nos pensées vont aux victimes de cet accident, en espérant un rétablissement rapide pour ceux qui sont blessés dans cet incident tragique.

Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

Nouveau Corps de Volontaires pour la Surveillance Urbaine à Thiès

Un contingent de 60 volontaires, comprenant 35 garçons et 25 filles, a récemment été formé au Camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès. Leur mission principale : assurer la surveillance urbaine dans divers espaces publics de la ville.

Le maire de la ville, Dr Babacar Diop, a souligné l’importance de cette nouvelle équipe en déclarant : « Ces agents seront déployés pour surveiller les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, ainsi que les services publics du centre-ville. Ils seront également chargés d’assister les personnes âgées, les malvoyants, les personnes à mobilité réduite, les élèves et les résidents de Thiès en général dans la traversée des chaussées ».

En outre, ces volontaires seront positionnés devant les écoles situées le long des axes routiers à forte circulation, notamment l’école élémentaire Iba Katy Bâ, le lycée El Hadji Malick Sy, l’école GMI, et le Rond-point du Champ de Course, entre autres.

Leurs missions incluront également la surveillance de la salubrité publique, la fourniture des premiers soins aux victimes d’accidents de la circulation, la lutte contre les affichages sauvages sur les murs des bâtiments publics et l’occupation anarchique des trottoirs. En collaboration avec les agents de la police routière, ils seront également responsables de la gestion du trafic aux heures de pointe.

Le recrutement de ces jeunes volontaires s’est fait à la suite d’un appel à candidatures afin de garantir une sélection objective et de dépolitiser leur enrôlement, a précisé le maire Dr Babacar Diop.

Cette initiative vise à renforcer la sécurité et la qualité de vie des habitants de Thiès tout en encourageant l’implication citoyenne dans la préservation de l’ordre public et du bien-être urbain.

Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

Préparation de l’Eid el Kebir : Appel à l’approvisionnement en moutons dans la région de Kaffrine

À l’approche de la célébration de l’Eid el Kebir, communément appelée Tabaski, prévue pour le 16 juin, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage du Sénégal, a lancé un appel aux éleveurs et vendeurs de moutons pour qu’ils veillent à bien approvisionner le marché.

Selon les estimations du chef du Service de l’Elevage et des Productions animales, Moustapha Dione, les besoins en moutons pour la fête de la Tabaski sont évalués à 80 000 têtes dans la région de Kaffrine. Cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où les besoins étaient de 73 700 têtes.

Kaffrine, région d’élevage par excellence, est particulièrement sollicitée pour répondre à cette demande croissante en moutons pour la fête religieuse. En effet, le département est frontalier de la zone de Dahra, réputée pour être une zone d’élevage.

Cet appel du ministre vise à garantir que les populations puissent trouver les moutons nécessaires pour célébrer l’Eid el Kebir dans les meilleures conditions. Il souligne également l’importance de la collaboration entre les éleveurs et les autorités pour assurer une offre adéquate sur le marché et répondre aux besoins des fidèles pour cette fête religieuse majeure.

Effondrement d’une partie du pont à Simal : la communauté implore une action immédiate des autorités

Ce mardi matin, une tragédie a frappé le village de Simal, situé dans l’arrondissement de Fimela à Fatick, avec l’effondrement d’une partie du pont reliant la communauté au reste de la région. Cet incident a plongé les habitants dans un état de choc et de désarroi, alors qu’ils sont confrontés à un grave problème d’accessibilité.

Selon les informations rapportées par la RTS, le pont s’est effondré tôt ce matin, mettant en lumière les conséquences désastreuses pour la communauté. Cheikh Sadibou Ndong et Abdou Diamé, résidents de la localité, ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant les dangers imminents et les risques pour leur sécurité.

« Nous sommes en danger constant. Nous en appelons aux autorités. Si la marée monte, le sable va s’effacer et nous risquons de rester bloqués. Nos moyens de subsistance sont menacés, surtout en cette période pré-hivernale », a déclaré Cheikh Sadibou Ndong.

La situation est d’autant plus critique que ce pont a été construit avant l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation, laissant la communauté dans une situation de vulnérabilité sans accès adéquat à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base.

Face à cette crise imminente, la population implore les autorités étatiques d’intervenir de toute urgence pour restaurer l’accès vital à leur village et assurer la sécurité de tous les résidents. Des mesures immédiates sont indispensables pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation et garantir le bien-être des habitants de Simal.

Le Ministre de la Santé visite l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.

Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.

Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.

Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.

Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.

Un jeune grièvement blessé après une attaque d’hippopotame à Sékhoto

Hier, aux alentours de 17 heures, un incident tragique a frappé la localité de Sékhoto, dans la région de Kédougou, au Sénégal. Un jeune garçon âgé d’environ quatorze ans a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hippopotame alors qu’il se rendait au fleuve pour chercher de l’eau.

L’hippopotame, un animal massif et puissant, a soudainement surgi et attaqué le jeune garçon, le laissant dans un état critique. Ses blessures ont été si graves qu’il a fallu une intervention d’urgence pour le stabiliser avant de l’acheminer vers l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou pour recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cette attaque met en lumière les dangers potentiels auxquels sont confrontées les populations riveraines vivant près des cours d’eau où les hippopotames évoluent. Bien que ces créatures aquatiques puissent paraître paisibles, elles peuvent devenir extrêmement agressives si elles se sentent menacées ou surprises, mettant ainsi en péril la vie des personnes se trouvant à proximité.

Cet incident souligne l’importance cruciale de sensibiliser les communautés locales sur les mesures de sécurité à prendre lorsqu’elles interagissent avec la faune sauvage, en particulier dans les régions où les rencontres avec des animaux dangereux sont fréquentes. Il est également crucial que les autorités locales mettent en œuvre des stratégies de prévention pour minimiser les risques d’attaques d’hippopotames et protéger la vie des résidents locaux.

Cet événement tragique rappelle la nécessité constante de cohabiter harmonieusement avec la faune sauvage et de prendre des précautions adéquates pour assurer la sécurité des individus et des communautés vivant dans des zones où la vie sauvage est présente.

Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Communiqué du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais suite à l’accident du Boeing 737 à l’Aéroport international Blaise Diagne

Le Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais (SPLS) adresse ses pensées aux victimes de l’accident impliquant un Boeing 737 immatriculé 6V-AJE survenu ce jeudi 09 Mai 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (DSS). Nos prières vont également vers les blessés, auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement.

Le SPLS suit de près l’évolution de la situation et reste en contact étroit avec les autorités compétentes pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les circonstances de cet événement tragique.

Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance envers les services de secours, les membres d’équipage technique et de cabine qui ont agi avec professionnalisme et détermination pour évacuer tous les passagers et maîtriser la situation dans des circonstances difficiles.

À ce stade, le SPLS recommande à tous de s’abstenir de spéculations et d’attendre les résultats de l’enquête officielle, qui sera menée conformément aux normes de l’Annexe 13 de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Cette enquête permettra de fournir des éclaircissements sur les causes de l’accident au fur et à mesure de son avancement.

En tant que syndicat représentant les pilotes de ligne sénégalais, le SPLS reste disponible pour fournir toute assistance et expertise nécessaires à toutes les parties prenantes dans le cadre de cette enquête. Notre priorité absolue demeure la sécurité et le bien-être des passagers et de l’ensemble des acteurs de l’aviation civile.

Nous réaffirmons notre engagement à travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes et les acteurs de l’aviation pour garantir que de telles situations puissent être évitées à l’avenir et que les normes les plus strictes de sécurité soient respectées en tout temps.

Fait à Dakar, le 10 Mai 2024

Le Bureau du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais

Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

Investissement humain et citoyenneté : L’Aseef s’engage pour un Koungheul meilleur

Dans le cadre des 48 heures des fulbés du département, l’Association des Élèves et Étudiants Fulbés du Département de Koungheul (Aseef) a initié une journée d’investissement humain au centre de santé de Koungheul. Sous la direction des membres fondateurs de l’Aseef, cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté active et le respect de l’environnement.

Jeudi dernier, une journée set setal a été organisée au centre de santé. Les élèves et étudiants membres de l’association ont pris part au nettoyage des lieux. Munis de balais, de râteaux, de fourches, de coupe-coupes et de brouettes, les participants ont œuvré au désherbage de la cour et des alentours de l’hôpital. Grâce à leurs efforts, le centre de santé est devenu un espace propre, et les membres ont pris conscience de l’importance de prendre soin de leur environnement.

Ce programme de l’Aseef s’inscrit dans la durée à travers quatre volets. En plus des actions citoyennes telles que le nettoyage (Set-Setal) et les dons de sang, des consultations gratuites ont été organisées. La sensibilisation et la valorisation de la culture fulbe ont également été promues à travers des conférences, des nuits culturelles et des animations diverses. Par ailleurs, des rencontres et des échanges avec les autorités locales ont été organisés dans le cadre des relations publiques de l’association.

Le président de l’Aseef, Ousmane Bâ, souligne que l’objectif de l’association est d’accompagner les étudiants dans leur réussite scolaire tout en préservant leur tradition et leurs valeurs culturelles. Avec le succès de la journée set setal, le président de l’association et le président du comité d’organisation, Hadji Ba, invitent les habitants de Koungheul à participer aux prochaines journées culturelles de l’Aseef.

Ousmane Bâ insiste sur l’importance de préserver les valeurs traditionnelles du peuple pulaar dans un contexte de mondialisation. Il cite à cet égard le président Léopold Sédar Senghor, pour qui « l’enracinement et l’ouverture » sont essentiels. En encourageant l’engagement citoyen et la préservation de la culture locale, l’Aseef contribue ainsi à la construction d’un Koungheul meilleur et plus solidaire.

Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

La Journée mondiale du football : Célébration d’un Langage Universel

L’Assemblée générale des Nations unies a marqué le 25 mai comme la Journée mondiale du football, reconnaissant ainsi le rôle vital de ce sport en tant que ‘langue universelle’ qui transcende les frontières culturelles et socio-économiques. Cette décision intervient à un moment où le monde se prépare à célébrer le centenaire du premier tournoi international de football aux Jeux olympiques d’été de 1924 à Paris, en 2024.

Le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est un phénomène mondial, joué par des millions de personnes de tous âges, dans tous les coins du globe : dans les rues, les écoles, les villes et les villages. L’ambassadeur libyen Taher El-Sonni, qui a présenté la résolution, met en lumière les nombreux avantages que le football apporte, notamment pour la paix, le développement et la diplomatie. En outre, la résolution vise à promouvoir le football comme un outil d’autonomisation des femmes et des jeunes filles, ainsi qu’un vecteur de coopération internationale.

Cette Journée mondiale du football offre une opportunité de célébrer la passion partagée pour ce sport et de reconnaître son pouvoir unificateur. Au-delà des compétitions sur le terrain, le football crée des liens entre les individus et les communautés, encourageant le respect, la collaboration et l’inclusion. C’est un langage universel qui transcende les différences et rassemble les gens autour de valeurs communes telles que le fair-play, l’esprit d’équipe et la persévérance.

Alors que nous nous préparons à célébrer cette première Journée mondiale du football, rappelons-nous l’impact positif et durable de ce sport sur nos vies et nos sociétés. En tant que passion partagée par des millions à travers le monde, le football continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion du dialogue interculturel, de la solidarité et de la paix mondiale.

Témoignages poignants des survivants après l’accident de l’avion affrété par Air Sénégal

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un vol affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a vécu un moment de terreur lorsque l’appareil a effectué une sortie de piste à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Dakar. L’accident a été suivi d’un incendie au niveau d’un des réacteurs. Parmi les plus de 70 passagers à bord, onze personnes ont été blessées. Voici les témoignages de cinq survivants qui ont vécu cette mésaventure tragique.

Mounirou Konaré, 68 ans, retraité malien : Mounirou Konaré décrit l’accident comme un crash, expliquant que les pneus ont éclaté au moment où l’avion a tenté de décoller. Il raconte l’atmosphère de panique et de peur dans l’obscurité, soulignant la rapidité avec laquelle les sapeurs-pompiers sont intervenus pour circonscrire le feu.

Daouda Cissokho, 69 ans, chef d’entreprise malien : Pour Daouda Cissokho, l’accident aurait pu être évité si le pilote avait agi avec prudence après le premier essai de décollage. Il exprime sa gratitude d’avoir échappé à la mort, mais critique le choix du pilote de forcer un deuxième décollage malgré les signes précurseurs d’un problème technique.

Aïssata Wane, 50 ans, femme d’affaires sénégalaise : Aïssata Wane exprime son choc après avoir été informée par Air Sénégal qu’elle serait transférée sur un vol Transair sans préavis. Elle décrit la scène d’horreur lorsque l’avion a pris feu et s’est écrasé dans la brousse. Elle souligne également l’acte héroïque d’un passager qui a ouvert une issue de secours pour permettre aux autres de s’échapper.

A. N. D, 36 ans, agent commercial sénégalais : A.N.D relate le moment de tension à bord de l’avion, depuis le premier essai de décollage jusqu’à l’atterrissage d’urgence. Il décrit la panique générale et le sentiment de soulagement lorsqu’il a pu évacuer l’avion par une issue de secours.

Ibrahima Diallo, 19 ans, footballeur malien : Ibrahima Diallo blâme le pilote pour l’accident, affirmant que celui-ci aurait dû signaler les problèmes techniques dès le premier essai de décollage. Il exprime sa reconnaissance envers le destin pour lui avoir épargné la mort dans cette tragédie.

Ces témoignages poignants illustrent la gravité de l’accident et la chance qu’ont eue les survivants d’échapper à une issue plus dramatique. Ils soulignent également la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et garantir la sécurité des passagers à l’avenir.

Demba Kandji, Médiateur de la République : Un Regard Acéré sur la Politique et la Justice

Dans une déclaration relayée par Bés Bi, Demba Kandji, le Médiateur de la République, n’a pas mâché ses mots à l’égard des hommes politiques sénégalais, pointant du doigt leur attitude vis-à-vis de la justice et de la loi. Ses propos ont été prononcés dans le contexte des nombreux dossiers politico-judiciaires qui ont marqué l’histoire récente du pays.

Pour Demba Kandji, l’importance de la justice ne peut être sous-estimée, car lorsque celle-ci dysfonctionne, c’est l’ensemble de la société qui en pâtit. Il a souligné que les hommes politiques, en particulier ceux d’Afrique et du Sénégal, ont souvent tendance à se considérer comme les seuls détenteurs du pouvoir et de l’autorité. Cette attitude, selon lui, peut aller à l’encontre de la loi et de l’équité.

L’ancien président de la Cour d’appel, qui a notamment dirigé l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar impliquant Khalifa Sall, a poursuivi en affirmant que les politiques doivent prendre conscience que la loi s’applique à tous de manière égale. Il a critiqué le fait que certains politiciens pensent être au-dessus de la loi et tentent d’influencer le cours de la justice en leur faveur.

Ces propos de Demba Kandji reflètent une préoccupation profonde quant à l’indépendance et à l’intégrité du système judiciaire. Ils mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les démocraties africaines, où la séparation des pouvoirs et le respect de l’État de droit sont parfois mis à rude épreuve par des intérêts politiques et personnels.

En conclusion, les remarques incisives de Demba Kandji soulignent l’importance cruciale de préserver l’indépendance de la justice et de garantir que la loi s’applique de manière équitable à tous les citoyens, y compris les politiciens. Elles rappellent également aux acteurs politiques l’obligation de respecter les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.

Wave : Réactivité et Service Client au Cœur de l’Expérience Utilisateur

Jacqueline Fatima Bocoum, une ancienne journaliste, a récemment partagé une expérience remarquable avec les services de Wave, une plateforme de transfert d’argent en ligne. Son témoignage met en lumière l’importance de la réactivité et du service client dans l’industrie des services financiers.

L’histoire commence avec une erreur de transfert d’argent commise par Jacqueline Fatima Bocoum. Confrontée à cette situation délicate, elle s’est tournée vers les services de Wave pour rectifier son erreur. Ce qu’elle n’aurait pas pu prévoir, c’est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles son problème a été résolu.

Dans un post sur sa page X, suivie par de nombreux internautes, elle a exprimé sa gratitude envers les agents de Wave pour leur intervention prompte. Elle a salué leur capacité à rétablir l’erreur et à restituer les fonds en un temps record, soulignant que cette réactivité était la marque d’un service client exceptionnel.

Cette expérience met en lumière l’importance cruciale d’un service client de qualité dans le secteur des services financiers. En effet, dans un domaine où la confiance et la fiabilité sont essentielles, la capacité d’une entreprise à répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de ses clients peut faire toute la différence.

La réactivité démontrée par les agents de Wave dans ce cas particulier reflète leur engagement envers la satisfaction client et leur volonté de fournir une assistance rapide et efficace en cas de problème. Cette approche centrée sur le client contribue à renforcer la confiance des utilisateurs dans la plateforme et à fidéliser la clientèle.

Pour les utilisateurs de services financiers comme Wave, savoir qu’ils peuvent compter sur un service client réactif et courtois en cas de besoin constitue un élément essentiel de leur expérience utilisateur. Cela leur donne l’assurance que leurs préoccupations seront traitées avec sérieux et résolues de manière efficace, ce qui renforce la relation de confiance avec la plateforme.

L’histoire de Jacqueline Fatima Bocoum met en lumière l’importance critique du service client dans l’industrie des services financiers. La réactivité et le sens du service dont ont fait preuve les agents de Wave ont non seulement permis de résoudre un problème, mais ont également renforcé la confiance des utilisateurs dans la plateforme. Cela souligne l’importance pour les entreprises de placer le service client au cœur de leur stratégie pour offrir une expérience utilisateur exceptionnelle.

Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

ATPC au Sénégal : Des Progrès Notables vers l’Élimination de la Défécation à l’Air Libre

Le Sénégal se dirige résolument vers un avenir où la défécation à l’air libre (DAL) sera reléguée au passé, grâce aux efforts déployés dans le cadre du programme ‘Assainissement total piloté par les communautés’ (ATPC). Avec une série de réalisations remarquables récemment annoncées, l’initiative montre des signes tangibles de succès dans sa mission visant à améliorer les conditions sanitaires et hygiéniques du pays.

Depuis son lancement, l’ATPC a touché 7884 villages à travers le pays, un chiffre qui témoigne de la portée étendue de cette initiative. Plus impressionnant encore, 5981 de ces villages ont complètement abandonné la pratique de la DAL, ce qui marque un tournant significatif dans la lutte contre ce problème de santé publique.

L’UNICEF, partenaire clé de ce programme, a apporté un soutien crucial, permettant un recentrage des efforts dans des zones sensibles telles que Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Ces régions, caractérisées par un faible accès à l’assainissement rural, bénéficient désormais d’une attention particulière pour renforcer les mesures d’hygiène et de santé publique.

L’approche communautaire adoptée par l’ATPC est l’un de ses aspects les plus louables. Elle permet aux villages de prendre en main leurs propres problèmes, de diagnostiquer les lacunes en matière d’hygiène et de santé publique, et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. Cette autonomisation des communautés renforce leur engagement et leur responsabilisation, créant ainsi des changements durables.

La récente distribution de véhicules par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque une étape importante dans l’accélération des efforts de l’ATPC. Ces nouveaux équipements logistiques permettront de renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain, facilitant ainsi la mise en œuvre des initiatives visant à éliminer la DAL.

Lors d’un événement à Diamniadio, Cheikh Tidiane Dièye, accompagné de représentants de l’UNICEF, a souligné l’impact positif de ces développements logistiques sur la progression du programme. La feuille de route est claire : un Sénégal sans DAL d’ici 2030. Avec plus de 11 000 villages ciblés pour abandonner cette pratique d’ici la date butoir, les progrès réalisés jusqu’à présent suscitent un optimisme bien fondé quant à la réalisation de cet objectif ambitieux.

L’ATPC au Sénégal témoigne de ce qui peut être accompli lorsque les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales unissent leurs forces pour résoudre les défis de santé publique. Avec des progrès notables déjà réalisés et une détermination continue à éliminer la DAL, le Sénégal est sur la voie d’un avenir plus sain et plus hygiénique pour tous ses citoyens.

Ousmane Sonko fait une Apparition Surprise au Match de Football : Un Exemple de Sobriété et d’Économie

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment surpris tout le monde en assistant à un match de football opposant les gardes du corps aux chauffeurs du Pastef, au stade municipal des Parcelles Assainies. Cependant, ce qui a le plus retenu l’attention, c’est la manière dont il a choisi de s’y rendre.

Selon les informations fournies par Source A, le leader des Patriotes s’est rendu au match sans les moyens de l’État. Il a été signalé qu’il s’était débarrassé des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), qui assure normalement sa sécurité. De plus, il aurait utilisé son propre carburant et son véhicule personnel pour se rendre sur les lieux de l’événement.

Ce geste symbolique de Sonko est perçu comme un exemple de sobriété et d’économie, montrant ainsi qu’il est prêt à épargner l’argent du contribuable pour ses activités personnelles. En optant pour des moyens privés plutôt que de recourir aux ressources de l’État, il envoie un message fort sur sa vision de la responsabilité financière et de l’utilisation efficace des fonds publics.

Cependant, malgré cette initiative louable, Source A mentionne une légère perturbation causée par l’euphorie des supporters après l’apparition de Sonko. Cette excitation aurait précipité la fin du match, car chacun voulait prendre des photos avec l’ex-maire de Ziguinchor.

Dans l’ensemble, l’apparition de Sonko au match de football, accompagnée de sa décision d’utiliser ses propres ressources plutôt que celles de l’État, témoigne de son engagement envers la transparence et la responsabilité financière. Cela renforce également son image en tant que leader politique qui cherche à être proche du peuple et à montrer l’exemple par ses actions.

Enquête sur l’Incident de l’Avion de Transair à l’AIBD : Implication Internationale pour la Vérité

Le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a été chargé de mener une enquête approfondie sur la sortie de piste de l’avion de Transair à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit de mercredi à jeudi. Cet incident, survenu au moment du décollage de l’appareil affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a fait 11 blessés, dont 4 graves.

Dans un développement récent rapporté par L’Observateur dans son édition de ce samedi, il est indiqué que le BEA ne sera pas seul dans sa mission d’éclaircir les circonstances de cet accident. Les pays d’origine des victimes non sénégalaises seront également impliqués dans l’enquête. Ces pays comprennent la France, l’Arabie saoudite, l’Australie et le Mali.

Cette décision témoigne de la volonté de garantir une enquête transparente et exhaustive, impliquant les autorités des pays concernés pour établir la vérité sur les causes de l’incident. En intégrant les pays d’origine des victimes dans le processus d’enquête, on garantit une approche collaborative et internationale pour identifier les facteurs contributifs et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de futurs incidents.

L’implication de plusieurs nations dans cette enquête souligne l’importance de la coopération internationale en matière de sécurité aérienne. Alors que l’aviation civile est un domaine mondialisé, il est essentiel que les pays travaillent ensemble pour assurer la sécurité des passagers et des équipages, où qu’ils voyagent à travers le monde.

En attendant les résultats de l’enquête, les autorités et les experts continueront à travailler de manière diligente pour comprendre les circonstances exactes de l’incident de l’avion de Transair à l’AIBD, afin d’apporter des réponses aux familles des victimes et de renforcer la sécurité de l’aviation civile dans la région et au-delà.

Kaolack : Les maraîchers de Ngane Alassane réclament un plan de délimitation

Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.

Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.


Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.


Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.


Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.


Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.


En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.


L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.


Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Contestation du lotissement à Médina Wandifa : Les populations exigent des comptes

Les habitants de la commune de Médina Wandifa, dans le département de Bounkiling (région de Sedhiou), se sont mobilisés lors d’un rassemblement ce vendredi pour demander l’annulation du lotissement réalisé en 2009, qu’ils estiment non autorisé. Selon Bakary Faty, président du Collectif pour la défense des intérêts de la commune, aucun service compétent n’a été impliqué dans ce lotissement, et les paiements des frais de bornage ont été encaissés par le maire, en violation des règles comptables.

Les membres du collectif accusent le maire Malang Seyni Faty d’avoir loti toutes les terres de la commune, au détriment des générations futures. Une plainte a été déposée à cet effet, et le collectif demande que le maire réponde de ses actes devant le tribunal de grande instance de Sedhiou. Ils espèrent que la protection dont le maire aurait bénéficié sous l’ancien régime sera levée pour que justice soit rendue.

En outre, le collectif dénonce la gestion jugée calamiteuse du maire, affirmant qu’il a préféré dépenser 90 millions pour les festivités des 15 ans de la mairie plutôt que de régler une facture de 11 millions pour assurer l’accès à l’eau dans la commune.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire afin de recueillir ses commentaires sur ces accusations, aucune réponse n’a été obtenue. La situation demeure tendue dans la commune de Médina Wandifa, avec des habitants déterminés à faire la lumière sur les actions de leur édile et à défendre les intérêts de leur communauté.

Sokhna Aida Saliou Thioune, la « mère des thiantacounes », se lance dans le monde des affaires avec une boutique de tissus de luxe

Connue comme la « mère des thiantacounes » et veuve de feu Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aida Saliou Thioune surprend en dévoilant une nouvelle facette d’elle-même en tant que femme d’affaires. Hier, elle a inauguré sa nouvelle boutique, entièrement dédiée à la vente de tissus de luxe.

Dans une déclaration, elle exprime son désir d’inspirer les jeunes à travers son travail en montrant l’exemple et en créant des opportunités d’emploi. Cette initiative témoigne de sa volonté de contribuer au développement économique et social en offrant des possibilités d’emploi dans son domaine d’expertise.

Passionnée de mode, Sokhna Aida Saliou Thioune a déjà fait ses premiers pas dans l’industrie textile en lançant sa propre maison de couture l’année dernière. Sa ligne de vêtements, en phase avec les tendances actuelles, a rencontré un franc succès auprès d’une clientèle avide de créations élégantes et raffinées.

Cette nouvelle entreprise montre la diversité des talents et des intérêts de Sokhna Aida Saliou Thioune, démontrant qu’elle est bien plus qu’une figure religieuse éminente. Son engagement envers l’autonomisation économique et la création d’emplois illustre sa vision de contribuer positivement à la société et d’inspirer les générations futures par son exemple.

Avec cette nouvelle boutique, Sokhna Aida Saliou Thioune ouvre un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle, où elle combine sa passion pour la mode avec son désir de soutenir la jeunesse et de favoriser le développement économique local.

Opération policière d’envergure : Plus de 600 délinquants appréhendés pour assurer la sécurité publique

Dans une vaste opération de sécurité déployée par la Police nationale, plus de 600 agents en uniforme et en civil ont été mobilisés dans les zones à risque afin de traquer les délinquants et garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique, cette initiative s’est déroulée de nuit, du mercredi au jeudi, et a abouti à l’arrestation de 478 individus, selon des sources de Seneweb.

Parmi les personnes interpellées, 279 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 94 pour ivresse publique et manifeste, 43 pour nécessité d’enquête, un pour détention et trafic de chanvre indien, cinq pour détention et usage de chanvre indien, un pour vagabondage, 11 pour détention de chanvre indien, 16 pour vols, un pour homicide involontaire par accident de la circulation, deux pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour rébellion et outrage, un pour usurpation de fonction, six pour trafic de migrants, cinq pour racolage, sept pour usage de produits cellulosiques, un pour abus de confiance et quatre pour rixe sur la voie publique.

Cette opération démontre l’engagement ferme des autorités policières à lutter contre la criminalité et à maintenir l’ordre public dans les zones sensibles. Elle vise à dissuader les comportements déviants et à réaffirmer la présence de l’État dans toutes les sphères de la société pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Les efforts continus des forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique sont essentiels pour préserver la tranquillité des communautés et promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous. Cette opération marque une étape importante dans la lutte contre la criminalité et témoigne de l’engagement indéfectible des autorités à maintenir la paix et l’ordre dans le pays.

Conflit Foncier à Thiès : Fandène Réclame la Restitution de 9 Hectares Rattachés à Mbour 4

Les conseillers municipaux de Fandène, une commune de la région de Thiès, ont lancé un appel jeudi pour la restitution d’une bande de 9 hectares qui aurait été indûment incluse dans le lotissement de la nouvelle ville de Thiès, appelée Mbour 4. Cette affaire, qui a attiré l’attention des nouvelles autorités du pays, suscite une vive préoccupation dans la région.

Selon Cheikh Diop, conseiller municipal de Fandène, les aménagements effectués dans la forêt classée pour accueillir la nouvelle ville de Thiès ont eu un « impact considérable » sur leur commune, affectant une superficie d’un peu plus de 9 hectares.

« La commune de Fandène se retrouve privée d’une superficie d’au moins 9 hectares destinée à être rattachée à la ville de Thiès », a déclaré Diop lors d’une conférence de presse des membres du conseil municipal de Fandène, tenue à Mbour 4.

Il a souligné que le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette parcelle de terre avait été « attesté et confirmé » par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).

Diop a rappelé que la commune de Fandène avait obtenu, auprès de l’ancien président de la République, Macky Sall, l’exclusion de cette surface, très proche de la forêt classée, du lotissement de Mbour 4, après l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

« Cependant, nous avons été grandement surpris lorsque le lotissement de Mbour 4 a été publié, de constater que cette partie de notre commune était incluse dans ledit lotissement », s’est-il indigné.

Les conseillers municipaux de Fandène ont d’abord introduit une réclamation auprès du gouverneur de Thiès le 24 juillet 2023, suivie d’une autre présentée par le maire de Fandène lui-même le 7 mars 2024, afin de rétablir les droits de leur collectivité territoriale et de leur population.

Ils appellent maintenant à l’arbitrage du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui s’est rendu sur le site de Mbour 4 le 1er mai dernier pour constater la situation sur le terrain.

Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général de la Banque Agricole du Sénégal

Cheikh Ahmed Tidiane Ba, figure éminente du secteur financier sénégalais, a annoncé son départ de la Banque Agricole du Sénégal, qu’il a dirigée depuis 2023, via un post sur Facebook. Dans ce message empreint de reconnaissance et de gratitude, il évoque la fin d’un chapitre important de sa carrière professionnelle.

Dans ses mots, il exprime sa gratitude envers sa famille, ses proches, ainsi que ses collaborateurs dévoués et ses amis fidèles. Il n’oublie pas de remercier l’État, actionnaire majoritaire de la banque, pour la confiance placée en lui au fil des années. Son parcours professionnel impressionnant, marqué par des postes clés à la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) où il a finalement occupé le poste de directeur général en 2014, ainsi qu’à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en 2019, témoigne de son dévouement envers le service public.

Bien qu’il reconnaisse que tout n’a pas été parfait, Cheikh Ahmed Tidiane Ba exprime sa confiance en la nouvelle équipe qui prendra les rênes de la Banque Agricole du Sénégal, dirigée par une personne qu’il décrit comme compétente et engagée. Il se montre optimiste quant à la capacité de cette équipe à continuer à servir le Sénégal et le secteur agricole avec excellence.

Cette annonce marque ainsi la fin d’une étape importante dans la carrière de Cheikh Ahmed Tidiane Ba, tout en ouvrant la voie à de nouveaux défis et opportunités. Son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement économique du Sénégal restent incontestables, et son héritage continuera de marquer le paysage financier sénégalais.

Manifestation des ouvriers pour le paiement de leurs salaires : Appel à l’intervention des autorités

Ce vendredi 10 mai, à Koungheul, des dizaines d’ouvriers recrutés pour le projet de construction et de réhabilitation de la route Maka Gouye – Lour Escale – Ribot Escale ont exprimé leur mécontentement en manifestant pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.

Les travailleurs, engagés par l’entreprise AREZKI pour effectuer ces travaux, ont fait part de leur colère et de leur frustration face au non-respect des accords conclus lors de leur recrutement. En plus du retard dans le versement de leurs salaires, ils exigent des améliorations significatives de leurs conditions de travail, notamment une augmentation de leurs rémunérations, le paiement des heures supplémentaires et la formalisation de leurs contrats de travail.

Un des ouvriers présents lors de la manifestation a déclaré à la presse : « Nous, opérateurs, chauffeurs, mécaniciens et ouvriers de l’entreprise AREZKI, nous réclamons notre salaire depuis le mois de janvier. Nous n’avons rien, nous souffrons dans nos maisons avec nos femmes et nos enfants ».

Face à cette situation, les travailleurs en appellent à l’intervention des autorités compétentes pour trouver une solution urgente à leur problème. Ils espèrent que les autorités pourront engager un dialogue avec l’entreprise AREZKI afin de garantir le respect de leurs droits et de mettre fin à cette situation précaire.

Malheureusement, malgré nos tentatives, nous n’avons pas pu contacter l’entreprise AREZKI pour obtenir sa version des faits. Cependant, il est impératif que toutes les parties impliquées trouvent rapidement un terrain d’entente pour assurer le bien-être des travailleurs et la bonne marche du projet.

Interruption de la circulation sur le TER les 19 et 20 Mai : Travaux de maintenance à prévoir

La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) a annoncé que des travaux de maintenance préventive seront effectués sur le tronçon Rufisque – Diamniadio les 19 et 20 mai prochains. En conséquence, aucun train ne circulera sur cette portion de la ligne jusqu’à 11 heures.

Cette interruption de service vise à permettre la réalisation des travaux nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire. Pendant cette période, les circulations entre Dakar et Rufisque seront maintenues normalement. Cependant, les usagers reliant Rufisque à Diamniadio devront prendre leurs dispositions alternatives jusqu’à la reprise du service à 11 heures.

La SETER encourage les voyageurs à anticiper ces perturbations et à planifier leurs déplacements en conséquence. Des mesures seront prises pour informer les usagers de toute mise à jour concernant la reprise de la circulation sur le tronçon Rufisque – Diamniadio.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à garantir le bon fonctionnement et la sûreté du Train Express Régional, contribuant ainsi à offrir un service de transport efficace et sécurisé à la population.

Crise dans le Secteur de la Ferraille de Fonte à Kaolack : Sérigne Momar Sokhna point un doigt d’accusateur à Ass Mamadou Pène

Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Suspension des titres Fonciers : Les Populations de Dougar Ouest en lutte pour la préservation de leurs terres

La décision récente du président de la République de suspendre les procédures domaniales dans certaines zones du pays, dont Mbour 4, a été accueillie avec soulagement et espoir par les collectifs de victimes de spoliation foncière. Réunis devant la presse dans la commune de Keur Mousseu, ils ont exprimé leur gratitude pour cette mesure qui pourrait enfin leur permettre de défendre leurs droits et de préserver leurs terres.

Les collectifs, représentés par leurs porte-parole, ont appelé les autorités compétentes à inclure les litiges fonciers les opposant à d’autres personnes ou entreprises sur la liste des cas à examiner. À Keur Mousseu, les habitants réclament la restitution de plus de 700 hectares à la société agroalimentaire Filfili, ainsi que 200 hectares appartenant au monastère de Keur Mousseu. Dans la commune de Mbour 4, les populations de Keur Mousseu exigent la restitution de 299 hectares.

Quant à Dougar, un village de la commune de Diamniadio, les populations sont en conflit foncier avec la société Peack up Investment. Daouda Faye, coordonnateur du Cadre d’échange, de réflexion et d’action pour le développement de Dougar (Cerad), a déclaré que des individus malintentionnés cherchent à s’approprier des titres sur des terres appartenant à la population. Il a également souligné que les quartiers de Dougar Yam ont été délestés de près de 40 hectares, tandis qu’à Dougar Potou, des personnes riches ont accaparé une grande partie de la forêt classée de Sébikotane, en attendant son déclassement.

Les populations de Dougar Ouest luttent depuis des années pour la préservation de leurs terres, confrontées à des prédateurs fonciers qui les entourent d’un « mur de feu ». Daouda Faye a donc appelé les autorités à se concentrer sur les litiges fonciers qui pourraient engendrer d’autres problèmes à Keur Mousseu, à Diamniadio et à Sébikotane.

Cette suspension des titres fonciers marque un pas en avant dans la lutte contre la spoliation foncière et donne de l’espoir aux populations qui se battent pour la préservation de leurs droits et de leurs terres ancestrales.

Accident Mortel sur l’Autoroute : Deux Victimes, Dont un Douanier

Un accident tragique a secoué les premières heures du matin sur l’autoroute, près de la bretelle de Hann Maristes, entraînant la perte de deux vies, dont celle d’un douanier.

Aux alentours de 5 heures 10, un événement d’une violence inouïe s’est produit, lorsqu’un camion, immobilisé sur la voie d’urgence en raison d’une panne, a déclenché une collision fatale. Le douanier, identifié sous le nom de T. A. D, se trouvait à bord de son véhicule en compagnie de son ami A.N, lorsqu’ils sont entrés en collision avec le camion, circulant sur l’axe Dakar-Patte-d’oie.

Le choc fut si intense que les deux hommes ont perdu la vie instantanément, laissant dans leur sillage une scène de désolation et de chagrin.

Le chauffeur du camion, B.S.S, a témoigné avoir pris les mesures de sécurité nécessaires en plaçant une balise d’avertissement sur la route. Cependant, il a affirmé que celle-ci avait été renversée par le vent, laissant planer le doute sur les circonstances exactes de l’accident.

B.S.S a été appréhendé par les autorités compétentes pour être interrogé dans le cadre de l’enquête en cours, afin de déterminer les responsabilités et de faire toute la lumière sur cette tragédie.

En ces moments de deuil, nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, confrontés à une perte soudaine et déchirante. Nous leur adressons nos plus sincères condoléances et les assurons de notre soutien en cette période difficile.

Réaction des ambassadeurs lors de la Journée de l’Europe face à la crise des rendez-vous pour visas en Europe

La Journée de l’Europe, célébrée le 8 mai dernier, a été l’occasion pour les ambassadeurs européens au Sénégal de réagir aux difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de rendez-vous pour des visas européens. Lors de la conférence de presse qui a suivi, plusieurs mesures ont été annoncées pour remédier à cette situation préoccupante.

L’ambassadrice de Belgique, Hélène De Bock, a mis en avant la distinction entre la gestion des dossiers de visa et la prise de rendez-vous, soulignant que cette dernière est externalisée à des opérateurs indépendants. Consciente des problèmes causés par l’utilisation de services tiers non officiels, elle a annoncé une série de mesures visant à réguler cette pratique et à simplifier l’accès aux demandes de visa régulière. De plus, elle a souligné la collaboration avec les autorités sénégalaises pour dissuader l’utilisation de ces intermédiaires non agréés.

De son côté, l’ambassadrice de France, Christine Fages, a partagé les statistiques de traitement des visas par le consulat général de France. Elle a noté une augmentation significative du nombre d’étudiants sénégalais en France et a assuré que le taux d’acceptation des visas de court séjour dépasse les 62%. De plus, elle a précisé que les délais de traitement des demandes se conforment aux normes réglementaires en vigueur.

Ces réponses des ambassadeurs européens témoignent de leur engagement à résoudre la crise des rendez-vous pour visas en Europe et à améliorer le processus de demande de visa pour les citoyens sénégalais. En mettant en place des mesures régulatrices et en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales, ils espèrent faciliter les déplacements et renforcer les liens entre le Sénégal et l’Europe.

Des hommes du foncier… aux problèmes fonciers : un appel à l’action contre la corruption

Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence, l’auteur, Abdou Khadre Diokhané, soulève des préoccupations urgentes concernant la gestion du foncier au Sénégal. Il met en lumière les pratiques discutables qui ont conduit à une situation où le titre foncier, censé être un facteur de développement, est devenu une source de pauvreté pour de nombreux compatriotes.

L’article dénonce les irrégularités domaniales persistantes qui entravent les investissements et freinent la croissance économique du pays. Les litiges fonciers, résultant souvent de la corruption et du favoritisme, sont présentés comme des obstacles majeurs au développement durable du Sénégal.

L’auteur interpelle le nouveau régime, dirigé par des hommes du foncier, à prendre des mesures urgentes pour réformer et réorganiser le système foncier. Il souligne l’importance d’une politique structurelle efficace pour prévenir les abus et garantir une gestion transparente et équitable des terres.

La lettre ouverte met en lumière les conséquences néfastes de la corruption dans le domaine foncier, qui va au-delà des pertes financières et compromet également la sécurité et le bien-être des citoyens. Elle appelle à une action immédiate pour mettre fin à ces pratiques préjudiciables et restaurer la confiance du peuple dans les institutions responsables de la gestion foncière.

L’article rappelle que la lutte contre la corruption dans le domaine foncier est essentielle pour assurer un développement durable et équitable du pays, et appelle à une mobilisation collective pour faire face à ce défi urgent.

Négligence dans la maintenance des avions : le témoignage accablant d’un employé de Transair

Un récent témoignage anonyme d’un employé de Transair, relayé par Seneweb, met en lumière des pratiques discutables au sein de la compagnie aérienne sénégalaise, notamment en ce qui concerne la maintenance des avions et la gestion du personnel. Ces révélations surviennent à la suite de l’incident survenu lors du vol HC301 d’Air Sénégal opéré par Transair, qui a fait une sortie de piste à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), blessant plusieurs passagers.

L’employé, qui a choisi de garder l’anonymat, a soulevé plusieurs préoccupations, dont le manque de suivi médical et psychologique des membres du personnel navigant après l’incident. Il a également dénoncé des problèmes techniques récurrents signalés par le personnel, mais qui restent souvent sans réponse adéquate.

Selon le témoignage, des incidents similaires à celui survenu récemment ont été rapportés dans le passé, mettant en évidence un schéma alarmant de négligence dans la maintenance des avions. L’employé a également souligné la pression exercée sur les commandants de bord pour qu’ils effectuent des vols malgré des problèmes techniques persistants, ce qui met en danger la sécurité des passagers et de l’équipage.

En ce qui concerne la gestion du personnel, l’employé a critiqué des pratiques de rémunération douteuses, ainsi que l’absence de prestations sociales pour de nombreux employés. Il a également révélé que certains employés travaillent sans contrat depuis plusieurs années, ce qui soulève des questions sur la sécurité de l’emploi et les droits des travailleurs au sein de l’entreprise.

En réponse à ces allégations, le PDG de Transair, Alioune Fall, a assuré que les équipages ont été pris en charge après l’incident et que les avions étaient en conformité avec les normes de l’aviation civile. Il a également annoncé une future conférence de presse pour clarifier la situation et répondre aux préoccupations soulevées par le témoignage de l’employé.

Ces révélations soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des vols et à la conformité aux normes de l’aviation au sein de Transair. Une enquête approfondie sur les pratiques de maintenance et de gestion du personnel de la compagnie semble nécessaire pour garantir la sécurité et le bien-être des passagers et des employés.

Lettre ouverte à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye : Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop adressent des recommandations au nouveau président du Sénégal

Dans une lettre ouverte adressée à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, nouveau président de la République du Sénégal, les éminents écrivains Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop partagent leurs réflexions et recommandations sur des questions cruciales touchant à l’avenir du pays.

Les deux auteurs, connus pour leurs contributions majeures à la littérature africaine, félicitent chaleureusement le président Faye pour son élection et expriment leur admiration pour son engagement envers son peuple. Ils soulignent que le peuple sénégalais l’a choisi pour être son serviteur, non son maître, et ils expriment leur confiance dans sa capacité à répondre aux attentes de la nation.

La lettre met en lumière la responsabilité des dirigeants africains dans les difficultés que rencontre le continent, soulignant que la trahison des populations africaines par des leaders politiques inadéquats a entravé le développement et la prospérité de l’Afrique. Les écrivains exhortent le président Faye à se démarquer en adoptant une approche novatrice et authentiquement africaine dans son leadership.

Un aspect important de la lettre concerne la question linguistique. Les auteurs soulignent l’importance de valoriser et de promouvoir les langues sénégalaises, soulignant que chaque Sénégalais a le droit de voir sa langue maternelle respectée. Ils encouragent le président à mettre en place des politiques linguistiques inclusives, reconnaissant la diversité linguistique du pays et favorisant la traduction et l’interprétation entre les langues sénégalaises.

En outre, la lettre met en avant l’importance de l’éducation et de la promotion de la culture sénégalaise, en soulignant le rôle crucial des écrivains et des intellectuels dans la construction d’une nation forte et résiliente.

Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop exhortent le président Faye à faire du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs et de créateurs, ouverte sur le monde et déterminée à défendre ses intérêts vitaux.

Cette lettre ouverte reflète les aspirations d’un peuple et la vision d’un avenir meilleur pour le Sénégal, et elle appelle à une action audacieuse et déterminée de la part de ses dirigeants.

Accident à l’AIBD : le BEA chargé de l’enquête pour déterminer les causes

Le Bureau d’Enquête et d’Analyse (BEA) a été chargé de mener l’enquête sur l’accident survenu à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) où un avion a raté son décollage, causant onze blessés graves, dont le copilote.

Dès les premiers instants suivant l’accident, le BEA a pris l’initiative de se saisir de l’enquête, démontrant ainsi son engagement à déterminer les causes de l’incident. Selon les informations relayées par L’Observateur, cette autorité, responsable des enquêtes de sécurité pour les accidents et incidents graves impliquant des aéronefs civils, agit en toute indépendance, conformément aux textes régissant sa structure.

Le quotidien précise que le BEA ne peut recevoir ni solliciter d’instructions des autorités concernant le déroulement de l’enquête, afin de garantir son impartialité. Sous la direction de Mamadou Gningue, Directeur du BEA Sénégal, l’équipe d’experts procède à des constats et interroge toutes les personnes impliquées directement ou indirectement dans l’accident.

L’enquête menée par le BEA vise à identifier les circonstances exactes de l’accident et à déterminer les facteurs qui y ont contribué. Cette démarche vise également à formuler des recommandations visant à prévenir de tels incidents à l’avenir, assurant ainsi la sécurité des opérations aériennes à l’AIBD et au-delà.

Atelier national au Sénégal : Préparation face aux Prévisions Climatiques pour l’Agriculture et la Pêche en 2024

Le 8 mai dernier, Dakar a accueilli un atelier national réunissant des experts en météorologie, agronomie et hydrologie pour discuter des prévisions saisonnières pour l’hivernage 2024 au Sénégal. Cette réunion a mis en lumière l’importance d’une approche basée sur la prévisibilité pour améliorer la production agricole et gérer les ressources aquatiques du pays.

Le Secrétaire général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Mamina Kamra, a souligné le rôle crucial de son agence dans la production de prévisions à long terme, visant à mieux préparer le secteur agricole aux variations climatiques. Les discussions ont révélé que les pluies devraient être normales en début de saison, mais pourraient devenir excédentaires, augmentant ainsi le risque d’inondations.

Les experts ont également abordé les implications socio-économiques de ces prévisions climatiques. Ils ont conseillé aux ministères de l’Agriculture et de la Pêche d’adapter leurs stratégies pour prévenir les dommages potentiels causés par un démarrage précoce et anormal des pluies. Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), intervenant par vidéoconférence, a souligné l’importance d’anticiper ces changements pour élaborer des stratégies de survie efficaces pour les producteurs face au changement climatique.

Cet atelier national démontre l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis climatiques, en mettant l’accent sur la préparation proactive et la gestion adaptative des ressources naturelles. En adoptant une approche fondée sur la prévisibilité, le pays peut mieux se positionner pour faire face aux fluctuations climatiques et protéger ses secteurs agricole et halieutique, essentiels pour son développement économique et social.

Renégociation des Contrats Pétroliers et Gaziers : Recommandation Forte d’un Cabinet d’Experts

Un rapport récemment publié par un cabinet d’experts souligne l’importance cruciale pour l’État sénégalais de revoir les contrats relatifs au secteur du pétrole et du gaz. Cette recommandation émane d’une évaluation approfondie effectuée par les experts sur les contrats en question.

Les conclusions de ce rapport mettent en lumière une série de préoccupations environnementales, qui ont été soulevées lors des consultations menées par les experts tout au long de leur étude. En particulier, l’impact potentiel sur les zones côtières et sur l’industrie de la pêche a suscité une attention particulière.

Le rapport souligne également les conséquences environnementales des activités pétrolières et gazières sur les écosystèmes terrestres, notamment en ce qui concerne les niveaux de bruit. Baba Dramé, directeur de la Réglementation Environnementale et du Contrôle, souligne notamment l’impact sous-marin du bruit, un aspect qui nécessite une étude plus approfondie.

Pour répondre à ces préoccupations, le rapport recommande au nouveau régime de mettre en place une loi cadre pour la gestion environnementale, qui prendrait en compte la santé, la sûreté et la sécurité du secteur pétro-gazier au Sénégal. De plus, il préconise la publication d’une stratégie nationale de communication pour le secteur pétro-gazier, afin d’assurer une transparence et une communication efficaces avec le public.

Cette recommandation reflète une prise de conscience croissante de l’importance de garantir une exploitation responsable des ressources pétrolières et gazières du Sénégal, en tenant compte des impacts environnementaux et des besoins de la population. La mise en œuvre de ces mesures pourrait contribuer à assurer un développement durable et équilibré du secteur énergétique du pays.

Boubacar Djiba: Un Policier Dévoué, Victime d’une Tragique Collision

La police nationale du Sénégal pleure la perte tragique de l’un de ses membres, le policier Boubacar Djiba, décédé après avoir été heurté par un véhicule au centre-ville de Dakar. Alors qu’il se rendait à son lieu de travail, Djiba a été mortellement fauché par un automobiliste, succombant à ses blessures malgré les efforts des secours pour le sauver.

Le décès de Djiba a provoqué une onde de choc au sein de la police nationale, où il était respecté pour son enthousiasme, son professionnalisme et son dévouement envers son devoir de servir sa patrie. Affecté à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, Djiba était connu pour son engagement sans faille envers la sécurité publique et sa volonté de protéger ses concitoyens.

Originaire du contingent 2018/2, Djiba avait intégré la police nationale en 2021 après avoir réussi le concours des Agents de la Police Nationale. Son parcours remarquable et son engagement indéfectible envers ses fonctions l’avaient rapidement conduit à être affecté à des missions essentielles au sein de la police nationale.

La nouvelle de sa disparition a été accueillie avec une profonde tristesse et consternation au sein de la police nationale, ainsi que par ses camarades de promotion, ses collègues et ses proches. Les hommages affluent pour saluer sa mémoire et son service exemplaire.

Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a rendu un témoignage émouvant en l’honneur de Djiba, exprimant ses condoléances attristées à la famille du défunt et à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Djiba restera dans les mémoires comme un serviteur dévoué et un modèle d’intégrité et de bravoure au service de son pays.

En ces moments difficiles, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage à Boubacar Djiba et exprimer sa gratitude pour son sacrifice ultime dans la protection de la sécurité publique. Que son âme repose en paix.

Ousmane Sonko fait une apparition décontractée lors d’un match à Dakar, tandis que les Sages du PS se penchent sur l’avenir du parti

La matinée de ce vendredi 10 mai 2024 a été marquée par des événements variés, alimentant les discussions et les débats à travers le pays.

Tout d’abord, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a surpris en faisant une apparition inattendue et décontractée lors d’un match de football à Dakar. Dans une scène rare, Sonko a été vu en tenue de sport, interagissant librement avec les citoyens, capturant ainsi l’essence de l’accessibilité politique. Les images de cette rencontre spontanée ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant l’enthousiasme et l’approbation du public.

Pendant ce temps, au sein du Parti Socialiste (PS), le Conseil consultatif des Sages s’est réuni pour discuter de l’avenir du parti à la lumière des récentes élections présidentielles. Les discussions ont mis en lumière la nécessité de renouer avec la jeunesse et de repenser la doctrine socialiste pour répondre aux défis démographiques actuels. Cette réunion a été l’occasion pour les membres du parti de réfléchir à la manière de revitaliser et de moderniser leur organisation pour les années à venir.

Par ailleurs, au Tchad, la proclamation de la victoire électorale par Dr Succès Masra a suscité des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral. Masra a affirmé sa victoire à travers une vidéo, mettant en avant une marge significative selon ses partisans. Cette déclaration a déclenché un débat animé sur l’avenir politique du pays, attirant l’attention sur les questions de transparence et de légitimité électorale.

Ces événements variés reflètent la diversité des défis et des enjeux auxquels sont confrontés les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi l’engagement des citoyens à rester informés et engagés dans le processus politique et social. Restez connectés pour plus d’informations sur ces sujets et d’autres actualités importantes.

Sortie de piste à l’AIBD : L’expert Jean Serrat explique ce qui s’est passé

Dans les premières heures du matin, alors que la plupart des passagers dormaient encore, un événement dramatique s’est déroulé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Un Boeing 737-300 exploité par Transair, affrété par Air Sénégal, s’est brutalement retrouvé hors piste lors de sa tentative de décollage pour Bamako. Les conséquences ont été immédiates et dévastatrices : onze blessés, dont quatre dans un état grave, et des dégâts matériels considérables.

Cet incident met en lumière les défis persistants en matière de sécurité aérienne, en particulier dans un contexte où les récentes déconvenues impliquant des avions Boeing suscitent de vives préoccupations. Le consultant aéronautique Jean Serrat, intervenant sur BFMTV, a apporté son expertise pour démêler les tenants et aboutissants de cette sortie de piste.
Selon Serrat, un tel événement dramatique en plein décollage suggère une défaillance majeure, potentiellement liée à un dysfonctionnement du moteur ou à une vitesse excessive de l’appareil. Ces facteurs peuvent avoir entraîné une perte de contrôle critique, mettant ainsi en péril la sécurité des passagers et de l’équipage.
Quant aux blessés graves, il est envisageable qu’ils aient subi des traumatismes lors de l’impact de l’avion avec le sol ou d’autres structures environnantes après sa sortie de piste. Ces situations d’urgence mettent en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité à bord des avions, notamment en matière de retenue des passagers et de conception des cabines.
Toutefois, malgré cet incident regrettable, Serrat souligne que le Boeing 737-300 en question n’a pas été associé à des problèmes majeurs dans le passé. Bien qu’appartenant à une génération plus ancienne d’aéronefs, il est généralement considéré comme fiable et sûr. Cependant, l’expert n’exclut pas la possibilité qu’un problème de moteur ait joué un rôle déterminant dans cette sortie de piste.
Au-delà de cet incident isolé, il est crucial de souligner l’importance continue de la sécurité aérienne et de la surveillance des avions, en particulier dans un pays comme le Sénégal où le trafic aérien est en constante augmentation. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels événements à l’avenir.
Cet incident rappelle que la sécurité des passagers et de l’équipage doit toujours être la priorité absolue de l’industrie aéronautique, et que des efforts continus sont nécessaires pour garantir des normes de sécurité élevées dans tous les aspects de l’aviation commerciale.
LEDAKAROIS

Policier tué par un véhicule : Ce que l’on sait de Boubacar Djiba

C’est avec une profonde tristesse que la communauté de la police nationale et ses proches ont appris le décès tragique du policier Boubacar Djiba, survenu dans des circonstances douloureuses au centre-ville de Dakar. Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a pris sa plume pour rendre hommage à ce vaillant fonctionnaire et exprimer sa peine face à cette perte inestimable.

Dans son témoignage émouvant, Elhadji Mody Diallo rappelle la brillante carrière de Boubacar Djiba au sein de la police nationale. En tant que membre du Contingent 2018/2, Boubacar Djiba avait rapidement fait ses preuves par son professionnalisme, son dévouement et sa joie de servir sa patrie. Après avoir été affecté au 6e Bataillon d’Infanterie à la fin de sa formation, il avait intégré la prestigieuse institution de la police nationale le 21 avril 2021, en tant qu’agent de la 46e promotion.
Son parcours exemplaire avait conduit ses supérieurs à l’affecter à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, où il avait continué à faire preuve de son engagement et de ses compétences remarquables. Sa disparition soudaine laisse un vide immense au sein de la police nationale, plongeant ses collègues, ses proches et ses camarades de promotion dans une profonde tristesse et une grande consternation.
Elhadji Mody Diallo présente alors ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Boubacar Djiba, ainsi qu’à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Il s’incline pieusement devant la mémoire de ce « Grand serviteur », qui a été « très tôt arraché à notre affection ». Il conclut en exprimant ses prières pour le repos de son âme et en souhaitant « longue vie à nous », signifiant ainsi sa volonté de continuer à servir et à honorer la mémoire de ceux qui l’ont précédé.
Cette lettre poignante témoigne du profond respect et de l’admiration que Boubacar Djiba a suscités au sein de sa communauté professionnelle et au-delà. Elle rappelle également l’importance de reconnaître et de rendre hommage aux sacrifices des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à assurer la sécurité et la protection de leur pays.
Le Dakarois

Litige Foncier à Keur Mousseu : appel à l’action de l’État

La communauté de Keur Mousseu, située dans la région de Thiès au Sénégal, se retrouve au cœur d’un litige foncier persistant qui menace la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ce différend, enraciné dans des années d’incertitude et de conflits, exige une intervention urgente des autorités pour restaurer la paix et protéger les droits fonciers des résidents.

Depuis un certain temps, les habitants de Keur Mousseu font face à des obstacles considérables dans l’utilisation de leurs terres. Les litiges fonciers ont entraîné une confusion généralisée quant à la propriété des parcelles, ce qui a créé un climat d’incertitude et de méfiance au sein de la communauté. Cette situation a également compromis la capacité des habitants à exploiter pleinement leurs terres pour subvenir à leurs besoins et assurer leur subsistance.

Le collectif des impactés de Keur Mousseu, représentant les membres de la communauté touchés par ce litige foncier, a lancé un appel pressant à l’État pour qu’il intervienne et résolve ce différend de manière juste et équitable. Les membres du collectif soulignent l’urgence de la situation et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la sécurité foncière et protéger les droits des habitants.

Dans le cadre de cet appel à l’action, le collectif demande à l’État de mener une enquête approfondie sur les origines du litige foncier et de prendre des mesures pour garantir une résolution équitable et durable. Ils appellent également à une intervention immédiate pour mettre fin aux conflits et restaurer la confiance au sein de la communauté.

Ces derniers jours, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, s’est rendu sur le site de MBOUR 4 pour une visite officielle. Ce site, d’une envergure significative, est divisé en deux parties distinctes, l’une située dans la commune de Thies Ouest et l’autre, plus récente, couvrant une superficie de plus de 2000 hectares dans la commune de Keur Mousseu. Au cours de cette visite, le Président a eu l’occasion d’échanger avec les directeurs centraux, régionaux et départementaux concernant la répartition des parcelles et leurs affectations. Il a observé avec inquiétude les importantes disparités en termes d’égalité et d’équité entre les citoyens dans ce domaine.

Suite à ces observations, le Président Diomaye a réitéré son engagement ferme à mettre un terme à ces injustices. En conséquence, il a pris la décision de suspendre toutes les opérations en cours sur les terrains de M’bour 4, ainsi que sur tous les autres terrains présentant des situations similaires.

Nous, Collectifs And And Deffar Keur Moussa, Collectif Aar Sunu Souff, Collectif de Lélo, Collectif de Touly, voudrions féliciter le Président Diomaye Faye pour cette sage décision prise de trouver des solutions aux polémiques qui sont soulevées dans plusieurs localités du pays sur la gestion du foncier. Il y a eu des malversations signalées qu’il revient à un État de Droit et responsable de clarifier avec objectivité, sans pression et sans partisannerie.

Parmi ces malversations, nous tenons à lui rappeler ceux de Keur Mousseu, de Diamniadio, de Sébikotane, FilFili avec plus de 600 hectares et Monastère qui fait 200 hectares. Des contentieux qui datent de plus de 50 ans et qui tardent toujours à être solutionnés. À Diamniadio par exemple, les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des autorités du pays.

En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Commauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes. Ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.

À Sébikotane depuis janvier 2022, les habitants, en particulier ceux de la cité Naza, se battent contre une injustice foncière persistante qui les prive de leurs droits élémentaires. Malgré des protestations répétées sous l’ancien régime, leurs voix sont restées inaudibles.

Nous recommandons au Président de la République M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’ordonner aux services compétents d’appliquer le Droit en toute justice et avec discernement, en évitant d’être manipulés par les dérives et le lobbying populistes d’activistes, de maires, de ministres qui cherchent à se faire un capital politique et social auprès des populations.

Aujourd’hui, le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Il est temps que des mesures fermes soient prises pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous.

Pour terminer, le collectif réaffirme son engagement à accompagner le président de la République dans cette dynamique pour mettre fin aux spoliations foncières au Sénégal.

Ngodiba : Condamnation de cinq jeunes après une manifestation contre Flexeau

Une récente affaire à Ngodiba, localité du département de Kaffrine, a mis en lumière les tensions persistantes entre les habitants et la société Flexeau, responsable du service public d’eau dans la région. Suite à des heurts survenus en avril dernier lors d’une manifestation, cinq jeunes ont été arrêtés et récemment condamnés par la justice.

Les troubles ont éclaté lorsque Flexeau a entrepris la saisie des compteurs d’eau dans des foyers où des factures impayées avaient été constatées. Les jeunes de Ngodiba ont manifesté leur mécontentement, entraînant des affrontements avec les forces de l’ordre. Les cinq jeunes arrêtés lors de ces événements ont été déférés devant le parquet de Kaolack et accusés de divers délits, notamment de trouble à l’ordre public et d’agression contre des agents de la gendarmerie.

À la suite d’un procès, la justice a rendu son verdict, condamnant les cinq jeunes à six mois de prison, dont un mois ferme. Cette décision judiciaire reflète les tensions persistantes entre la population locale et Flexeau, illustrant les défis rencontrés dans la gestion du service public de l’eau dans la région.

La situation soulève également des questions plus larges sur la gouvernance de l’eau dans les zones rurales du Sénégal. Malgré les efforts déployés par l’État pour améliorer l’accès à l’eau potable à travers des initiatives telles que l’Office des forages ruraux (Ofor), les problèmes persistants dans la gestion des services par des entités délégataires comme Flexeau suscitent des préoccupations.

Cette affaire met en lumière la nécessité d’une gestion transparente et efficace des services publics, en particulier dans des domaines aussi critiques que l’accès à l’eau potable. Les autorités sont désormais confrontées au défi de trouver des solutions durables pour répondre aux besoins des communautés tout en assurant une gestion responsable des ressources et des infrastructures.

Inauguration du bureau de l’USAID à Kaolack : Renforcement de l’engagement américain au Sénégal

La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.

Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.

Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.

Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.

Sos Consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la situation des usagers à Kaffrine

La branche locale de Sos Consommateurs a récemment organisé un point de presse à Kaffrine pour attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les consommateurs dans la région.

La principale préoccupation soulevée lors de cette rencontre concerne l’accès à l’eau potable. Les représentants de Sos Consommateurs ont dénoncé la surfacturation et les pannes techniques récurrentes qui persistent depuis plusieurs années. « L’eau est un problème majeur pour les populations locales. Cette situation doit être résolue rapidement car elle cause des souffrances », a déclaré Dame Seck, représentant de Sos Consommateurs à Kaffrine.

Un autre sujet de préoccupation est le manque d’infrastructures éducatives adéquates, en particulier dans le département de Malem Hodar. Sos Consommateurs demande que chaque Collège d’Enseignement Moyen (CEM) dispose d’une salle informatique et souligne l’importance de fournir suffisamment de salles de classe pour répondre aux besoins des étudiants.

En prévision de la prochaine campagne agricole, Sos Consommateurs demande à être intégré dans le comité de pilotage supervisant la distribution des engrais afin de garantir une surveillance adéquate. Le président de Sos Consommateurs à Kaffrine a souligné que les opérateurs agréés font souvent des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir, mettant ainsi en péril les intérêts des consommateurs. Ils appellent donc à une surveillance renforcée lors des opérations de cession.

Concernant le transport, l’organisation a déploré la pratique de la surcharge dans les véhicules intracommunaux, ce qui nuit au confort des consommateurs. Ils demandent une révision des normes de transport pour garantir la sécurité et le bien-être des passagers.

En ce qui concerne l’électricité, les consommateurs de Kaffrine demandent une meilleure alimentation électrique dans les zones reculées pour répondre aux besoins énergétiques de la population locale.

En somme, Sos Consommateurs appelle à une action urgente des autorités pour résoudre ces problèmes et améliorer la qualité de vie des habitants de Kaffrine.

Tabaski 2024 : Prévisions pour la région de Kaffrine

À l’approche de la fête de Tabaski, la région de Kaffrine se prépare à accueillir environ 80 000 têtes de moutons pour répondre aux besoins des fidèles.

Selon Moustapha Dione, chef de service de l’élevage et des productions animales de la région, cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où le nombre de moutons nécessaires était de 73 700.

Cette prévision témoigne de l’importance de la fête de Tabaski dans la région, où les fidèles s’apprêtent à célébrer cet événement religieux avec des sacrifices rituels de moutons.

Pour assurer le bon déroulement de la célébration, un Comité régional de développement (CRD) a été mis en place, présidé par El Hadji Bouya Amar, gouverneur de la région. Cette initiative vise à coordonner les efforts et à garantir que les besoins en moutons sont satisfaits dans toute la région.

La fête de Tabaski est une période de grande importance pour la communauté musulmane, marquée par des prières, des rassemblements familiaux et des actes de charité. Les préparatifs dans la région de Kaffrine reflètent l’engagement des fidèles à célébrer cette occasion religieuse dans la dignité et la tradition.

Matam : Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé

Un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été identifié au village de Bokidiawé, dans le district sanitaire de Matam, a annoncé le médecin-chef du district, le Docteur Alioune Mbacké.

Selon le médecin, cette découverte a été faite suite à la réception d’un courriel du ministère de la Santé et de l’action sociale, signalant un cas positif de la fièvre hémorragique Crimée-Congo dans la région de Matam.

Une équipe comprenant le chef du Service régional de l’Élevage, le Commandant de la Brigade d’hygiène et le point focal de l’Agence régionale de la santé s’est rapidement rendue au domicile du malade à Bokidiawé pour évaluer la situation.

L’objectif de cette visite était de prendre en charge le cas et d’entreprendre des mesures pour circonscrire la maladie et éviter sa propagation. Le médecin a souligné l’importance de la prise en charge rapide du cas pour limiter la transmission de la maladie, car un seul cas peut suffire à déclencher une épidémie.

Il a également annoncé que des activités seraient menées pour assainir l’environnement, dans le cadre de l’approche « One Health », qui vise à aborder les problèmes de santé humaine, animale et environnementale de manière intégrée.

Le médecin-chef a précisé qu’à ce jour, seuls quatre cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo ont été signalés au Sénégal, dont deux à Kaolack et un à Dakar.

Les travailleurs du Samu national en grève jeudi et vendredi : Appel à l’amélioration des conditions de travail

L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a annoncé une grève jeudi et vendredi, avec un « respect des urgences primaires », afin de réclamer une amélioration de leurs conditions de travail par les autorités.

Lors d’un point de presse, le Secrétaire général de la section Sames a expliqué que les sections Sames et Sutsas entendent attirer l’attention de l’opinion publique sur les conditions de travail « indescriptibles » au SAMU.

Les travailleurs prévoient un arrêt de travail de 48 heures avec le « respect des urgences primaires », selon Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.

Depuis le 26 février 2024, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Parmi les revendications des travailleurs figurent le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelées Nepad pour l’ensemble des contractuels. Ils réclament également le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner et de payer leurs frais de déplacement, entre autres.

Les syndicats ont invité les autorités à entamer des négociations pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais et ont affirmé leur détermination à utiliser tous les moyens légaux de lutte pour faire avancer leurs revendications.

Un agent de la Police nationale décède dans un tragique accident de circulation

La Police nationale du Sénégal est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, l’agent B. Djiba, dans un accident de circulation survenu ce jeudi matin. Selon des sources rapportées par Seneweb, l’agent Djiba a été heurté par un véhicule alors qu’il se rendait à son lieu de travail, au Centre-ville non loin du Rond-point Dupont et Demba.

L’accident a entraîné chez l’agent Djiba une forte hémorragie sur le lieu même de la collision. Malgré son évacuation rapide à l’hôpital Principal, les blessures subies se sont avérées fatales pour ce policier issu de la 46e promotion.

Les autorités compétentes ont rapidement pris des mesures, avec l’arrestation du chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Selon les informations fournies par Seneweb, le chauffeur se trouve actuellement en garde à vue, faisant face à des accusations d’homicide involontaire.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés quotidiennement les agents de la Police nationale dans l’exercice de leurs fonctions, notamment sur les routes. La perte de l’agent Djiba est profondément ressentie au sein de la communauté policière et au-delà, et souligne l’importance de la sécurité routière pour tous les citoyens.

En ces moments difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de l’agent B. Djiba, ainsi qu’à ses collègues de la Police nationale, alors qu’ils traversent cette épreuve douloureuse.

Sortie de piste à l’aéroport Blaise Diagne : Un vol Air Sénégal affrété par Transair impacté

Ce jeudi 09 mai, l’Aéroport International Blaise Diagne a été le théâtre d’un incident troublant, mettant en alerte les autorités aéroportuaires et les équipes de secours. Un avion de Transair, affrété pour un vol Air Sénégal à destination de Bamako, a connu une sortie de piste, entraînant la fermeture temporaire de l’aéroport.

L’incident a nécessité une intervention immédiate des équipes dirigées par le Directeur général de l’aéroport, qui ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour venir en aide aux passagers du vol. Selon les premiers rapports de la cellule de communication de l’aéroport, des mesures d’urgence ont été mises en place pour assister les blessés. Ces derniers ont été pris en charge et transportés vers des structures sanitaires locales pour recevoir les soins appropriés.

Par ailleurs, les passagers qui sont sortis indemnes de cet accident ont été dirigés vers des hôtels locaux où ils ont été accueillis et pris en charge par les autorités aéroportuaires. Cette action rapide vise à garantir leur confort et leur sécurité pendant que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’incident.

La cellule de communication a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises en coordination avec le ministère de tutelle, afin d’assurer une assistance efficace aux passagers impactés par cet incident malheureux.

À l’heure actuelle, les autorités aéroportuaires travaillent en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour établir les causes précises de la sortie de piste et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité aérienne et de la préparation des équipes de secours pour faire face à de telles situations imprévues. Alors que l’aéroport Blaise Diagne reprend progressivement ses activités après cette interruption, les voyageurs sont invités à suivre les instructions des autorités et à faire preuve de patience pendant que la situation se résout.

Nous adressons nos pensées aux passagers blessés dans cet incident et exprimons notre reconnaissance envers les équipes de secours et les autorités aéroportuaires pour leur réponse rapide et leur dévouement à assurer la sécurité de tous les passagers.

Soutien sans faille pour le ministre Serigne Gueye Diop : Les agents municipaux de Sandiara défendent leur ancien maire

Dans un geste d’unité et de solidarité, les agents municipaux de Sandiara, dans la région de Mbour, ont pris la défense du ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Gueye Diop, face aux critiques et aux attaques dirigées contre sa gestion antérieure en tant qu’ancien maire. Alors que le ministre fait face à des remous politiques, ses anciens collaborateurs se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible.

« Il faut que les gens sachent raison garder. On ne joue pas avec les autorités. On ne doit pas parler d’une autorité en disant de mauvaises choses. Nous les invitons à cesser leurs attaques contre Dr Serigne Gueye Diop. Si on ne le remercie pas, il faut le laisser tranquille et le laisser travailler. On acceptera plus qu’on attaque Dr Serigne Gueye Diop, ni le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui habite à quelques encablures de Sandiara. On sera les sentinelles de son régime », a déclaré avec détermination l’adjoint au maire, Mouhamed Faye.

Cette déclaration souligne l’engagement fort des agents municipaux envers leur ancien maire, désormais occupant un poste ministériel, et exprime leur détermination à protéger son intégrité et son droit à exercer ses fonctions sans entraves.

En outre, l’équipe municipale a également apporté des clarifications concernant les terres octroyées au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Nous sommes des agriculteurs. Le pêcheur a le droit d’avoir une pirogue pour pêcher, comme le cultivateur a le droit d’avoir des terres pour cultiver. Sandiara et Ndiaganiao, c’est la même chose. Le Chef de l’État a des parents à Sandiara, c’est un agriculteur qui a le droit d’avoir des terres pour cultiver », a souligné Mouhamed Faye.

Ces propos mettent en lumière les liens historiques entre le Chef de l’État et la région de Sandiara, ainsi que son droit légitime à la propriété de terres agricoles, conformément à son héritage familial.

Dans un contexte politique tendu, le soutien massif des agents municipaux de Sandiara envers le ministre Serigne Gueye Diop représente un message fort de solidarité et de loyauté, soulignant l’importance des relations personnelles et communautaires dans le paysage politique sénégalais.

Reprise des Opérations à l’Aéroport de Dakar après l’incidentu d’un Boeing faisant 11 blessés

L’aéroport international Blaise Diagne de Dakar a rouvert ses portes après plusieurs heures de fermeture due à un accident survenu hier. Un avion Boeing de la compagnie Air Sénégal, qui s’apprêtait à décoller, est sorti de la piste, entraînant des blessures pour onze passagers, dont quatre grièvement.

L’incident a causé une interruption immédiate des opérations aéroportuaires, nécessitant l’intervention des équipes de secours et des enquêteurs de sécurité aérienne. Selon les premiers rapports, l’accident aurait été provoqué par une défaillance technique au moment du décollage, mais les détails précis restent sous enquête.

Les passagers blessés ont été rapidement pris en charge par les services d’urgence et transportés vers les hôpitaux les plus proches. Les autorités ont confirmé que les quatre passagers gravement blessés sont désormais stables, mais restent sous surveillance médicale étroite.

Après une inspection approfondie de la piste et des installations aéroportuaires, ainsi qu’une série de contrôles de sécurité supplémentaires, l’aéroport a été déclaré sûr pour la reprise du trafic aérien. Les vols ont repris dans l’après-midi, minimisant les perturbations du programme des vols prévus.

La compagnie Air Sénégal a exprimé ses regrets concernant cet incident et a mis en place un bureau d’aide pour les passagers affectés, offrant assistance et indemnisations nécessaires. Le directeur général de l’aéroport, lors d’une conférence de presse, a affirmé que des mesures sont en cours pour renforcer encore plus la sécurité afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.

Cet accident rappelle l’importance de la maintenance et des contrôles de sécurité rigoureux dans l’industrie aéronautique, essentiels pour garantir la sécurité des passagers et du personnel de bord. Les résultats de l’enquête, une fois disponibles, fourniront des informations cruciales pour prévenir la récurrence de tels événements.

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